IV. L’antinomie dans l’activité volontaire Étudions maintenant la
volonté
et le rapport qu’elle soutient avec la sociabilit
ant la volonté et le rapport qu’elle soutient avec la sociabilité. La
volonté
est une fonction psychologique complexe : à la fo
te de la personnalité. Tout comme l’affectivité et l’intelligence, la
volonté
est diverse et inégale chez les différents indivi
e considérations, telles, ou telles, raisons d’agir et impriment à sa
volonté
et à son caractère telle courbure particulière. U
s et des sentiments. Elle dépend aussi de la forme particulière de la
volonté
elle-même, suivant la proportion variable des élé
traire violent et spasmodique des réactions de l’individu. Il y a des
volontés
fortes et des volontés faibles, des volontés réfl
odique des réactions de l’individu. Il y a des volontés fortes et des
volontés
faibles, des volontés réfléchies et lentes ; d’au
e l’individu. Il y a des volontés fortes et des volontés faibles, des
volontés
réfléchies et lentes ; d’autres rapides et explos
és réfléchies et lentes ; d’autres rapides et explosives : il y a des
volontés
brutales et violentes ; d’autres souples et insin
leur fait jour des rôles si différents dans la lutte pour la vie. La
volonté
d’un homme est seulement accessible ou surtout ac
essible ou surtout accessible à une espèce particulière de motifs. La
volonté
de l’égoïste n’est accessible qu’à des motifs d’o
de l’égoïste n’est accessible qu’à des motifs d’ordre utilitaire ; la
volonté
de l’ambitieux n’est accessible qu’à des motifs t
n’est accessible qu’à des motifs tirés de l’appétit de puissance. La
volonté
des voluptueux qu’à des images sensuelles. — Les
us curieux des actions individuelles que des actions collectives. Les
volontés
ne diffèrent pas seulement par leurs raisons d’ag
vec leur tempérament propre, le mensonge vital qui leur convient. Les
volontés
diffèrent enfin par leur point d’arrivée. Les une
s différentes formes et à travers ses différents degrés d’énergie, la
volonté
peut se mettre au service de la sociabilité ou de
lisme qui place son idéal dans l’épanouissement du moi égoïste32. La
volonté
, d’après le Dr Toulouse, est essentiellement un f
r de pair pour beaucoup d’hommes avec un asservissement croissant des
volontés
et des caractères : que la solidarité accrue ne s
ière prétend que la liberté consiste, pour l’individu, à soumettre sa
volonté
personnelle à la volonté générale33. Mais la volo
té consiste, pour l’individu, à soumettre sa volonté personnelle à la
volonté
générale33. Mais la volonté générale se résout à
, à soumettre sa volonté personnelle à la volonté générale33. Mais la
volonté
générale se résout à l’analyse en un certain nomb
ais la volonté générale se résout à l’analyse en un certain nombre de
volontés
particulières, celles des groupes dont on fait pa
t la dose supérieure d’énergie vitale ; c’est la diversité ; c’est la
volonté
d’indépendance ; c’est l’originalité triomphante.
ous voyons se dessiner l’antinomie entre l’individu et la société. La
volonté
de l’individu aspire à la diversité, à la puissan
ndépendance ; la société s’efforce de réprimer ce triple effort de la
volonté
individuelle35. La société veut s’assujettir les
effort de la volonté individuelle35. La société veut s’assujettir les
volontés
comme les sensibilités et les intelligences. Elle
bler au premier abord. Celui qui commande doit tenir grand compte des
volontés
, des désirs conscients ou inconscients de ceux qu
nous sommes proposé de soumettre l’intelligence, la sensibilité et la
volonté
, en vue d’y relever les conflits entre le moi et
tte antinomie primordiale. 31. Ces différences originelles dans les
volontés
sont reconnues par la théologie catholique : les
olidarité universelle des âmes. 32. Sur le rôle de frein joué par la
volonté
et particulièrement sur la portée sociale de ce r
licence, dit de Bonald ; et tous veulent l’ordre, et, certes, ici la
volonté
générale de la société n’est pas la somme des vol
certes, ici la volonté générale de la société n’est pas la somme des
volontés
particulières des individus. » 36. Stuart Mill c
. Psychologie cornélienne. La conception de l’amour. L’héroïsme de la
volonté
: les généreux et les scélérats. Ce qu’il y a de
ifestent tout entières par des impulsions instantanées, tandis que la
volonté
se reconnaît surtout à la constance des effets, e
urs des pièces, recevoir l’impulsion du dehors, c’est qu’il peint des
volontés
, comme nous le verrons, et que ces volontés, sûre
rs, c’est qu’il peint des volontés, comme nous le verrons, et que ces
volontés
, sûres et constantes, ne changeraient point d’éta
état définitifs de crime ou de malheur, c’est encore qu’il peint des
volontés
, et que la volonté tend nécessairement aux effets
crime ou de malheur, c’est encore qu’il peint des volontés, et que la
volonté
tend nécessairement aux effets ; elle aspire à ré
’extérieur, de la nensée à l’acte et de l’acte à la Densée. Ainsi les
volontés
, dans le théâtre de Corneille, se créent à elles-
nt des femmes toujours viriles, parce que toujours elles agissent par
volonté
, par intelligence, plutôt que par instinct ou par
t principe d’agir est transporté à la raison, toute force d’agir à la
volonté
. Là est le trait original, et capital, de la psyc
ne. L’héroïsme cornélien n’est pas autre chose que l’exaltation de la
volonté
, donnée comme souverainement libre, et souveraine
ros cornéliens affirment plus fréquemment, ni plus fortement que leur
volonté
, claire, immuable, libre, toute-puissante. Je le
t libre la femme qu’il aime : autant d’exemples et de triomphes de la
volonté
. Même Polyeucte, le saint, l’extatique, l’illumin
furieux, même Camille, l’amoureuse fanatique, manifestent surtout la
volonté
: tous les trois ont cette forme supérieure de l’
e perfection, donc une valeur infinie à l’objet aimé, en sorte que la
volonté
s’applique tout entière et ramasse toutes les éne
es les énergies de l’âme au service de l’amour. Mais le miracle de la
volonté
, c’est dans Cinna qu’on le trouve, dans Auguste.
ise, égoïste, féroce, s’élève à l’héroïsme du pardon par un effort de
volonté
, lorsque sa raison l’a désabusé des faux biens où
lérats comme les généreux. Tous agissent par des déterminations de la
volonté
, d’après des maximes de la raison. De là vient qu
ut d’une pièce : car tant que la raison persiste dans ses maximes, la
volonté
persiste dans sa conduite. De là vient qu’on leur
d’une pièce : si parfois la raison s’éclairant change de maximes, la
volonté
suit, et toute l’âme ; ainsi Émilie, à la fin de
ons nos souvenirs — sont des réalisations imprévues de l’absolu de la
volonté
. Aucune affirmation essentielle de la moralité in
ssentielle de la moralité intrinsèque des actes n’y est impliquée. La
volonté
peut être employée au crime ; voyez Cléopâtre dan
re employée au crime ; voyez Cléopâtre dans Rodogune. Elle reste « la
volonté
», admirable par le degré d’intensité, abstractio
ns de la liberté, et anciens maîtres du poète. Cette conception de la
volonté
toute-puissante est-elle dramatique ? Malgré les
n peut se poser. En effet l’identité est le caractère, le signe de la
volonté
: où il y a changement, flottement, il n’y a sûre
la volonté : où il y a changement, flottement, il n’y a sûrement pas
volonté
. Puis, ou la volonté n’existe pas, ou elle est ma
a changement, flottement, il n’y a sûrement pas volonté. Puis, ou la
volonté
n’existe pas, ou elle est maîtresse. Peindre la v
. Puis, ou la volonté n’existe pas, ou elle est maîtresse. Peindre la
volonté
vaincue, ou demi-vaincue, ce n’est pas peindre la
Peindre la volonté vaincue, ou demi-vaincue, ce n’est pas peindre la
volonté
. Il faut que les luttes de la volonté soient cour
aincue, ce n’est pas peindre la volonté. Il faut que les luttes de la
volonté
soient courtes, ses victoires rapides : ainsi les
nces de Rodrigue, l’angoisse de Pauline au retour de Sévère. Enfin la
volonté
, qui ne supprime pas les passions, les arrête, en
tenir l’action morale ? Par l’action extérieure : en fournissant à la
volonté
toujours de nouveaux obstacles, toujours de nouve
intrigue indiquée plus haut. Mais surtout, qu’arrivera-t-il, quand la
volonté
sera présentée dans sa force maxima, dans sa pure
ées, toutes les passions du dehors, chez les autres, impuissantes, la
volonté
, maîtresse de soi-même, supérieure à la fortune,
ne s’apercevait pas qu’il la fondait dans le vide. En effet, plus la
volonté
est pure, moins la tragédie sera dramatique : ce
faites ou les demi-succès, ou les lentes et coûteuses victoires de la
volonté
, ce sont les incessants combats ; mais la dominat
incessants combats ; mais la domination absolue et incontestée de la
volonté
n’est pas dramatique. Nicomède est un coup de gén
de génie que Corneille n’a pas pu répéter318: sur cette donnée de la
volonté
toute-puissante, il n’y a qu’une tragédie à faire
ièces de Corneille sont dramatiques, précisément dans la mesure où la
volonté
s’éloigne de sa perfection, et en vertu des éléme
éloignent. Ce qui se mêle de passion, auxiliaire ou adversaire, à la
volonté
des héros, l’ait la beauté dramatique du Cid, de
plète de la passion, même de l’exaltation : il ne reste guère que des
volontés
plus ou moins fortes, désintéressées et droites.
aussi du mouvement dans chaque caractère, grâce au déplacement de la
volonté
qui suit la raison : je n’en veux pour exemple qu
une forte étude d’une âme violente, qui arrive à la générosité par la
volonté
: ce vieux roi Ladislas qui condamne son fils par
Chapitre premier Existence de la
volonté
I. Existence de la volonté au point de vue psy
Chapitre premier Existence de la volonté I. Existence de la
volonté
au point de vue psychologique. — Que les faits d’
et les faits de sensibilité sont inexplicables sans l’existence de la
volonté
. L’idée-force exprime l’immanence du vouloir à to
ce du vouloir à tous les faits de représentation. II. Existence de la
volonté
au point de vue physiologique. — Que tous les fai
ins artificielle. Beaucoup de psychologues suppriment aujourd’hui la
volonté
en tant que fait distinct des sensations. Ils réd
s » ayant toutes une origine « périphérique ». En d’autres termes, la
volonté
n’existe pas, puisqu’elle se réduit à la sensatio
saurait tirer le psychique. Il s’agit de savoir si l’activité, si la
volonté
est un de ces constituants de tout fait mental.
é est un de ces constituants de tout fait mental. I Existence de la
volonté
au point de vue psychologique Si on entend par
tence de la volonté au point de vue psychologique Si on entend par
volonté
une faculté spéciale qui interviendrait au milieu
et de constater et de comprendre. Mais, si l’on exprime par le mot de
volonté
ce fait que, dans tout état de conscience, même l
lors, par l’observation et le raisonnement, établir l’existence de la
volonté
? Ne peut-on démontrer cette immanence du vouloir
caractère impulsif ? On le voit, un lien intime unit la théorie de la
volonté
avec la doctrine générale des idées-forces, qui c
e le voyons pas. II. — Une nouvelle preuve de l’existence de la
volonté
et du caractère réactif qu’elle confère à tous le
, du moi et du non-moi, où se trouve encore une nouvelle preuve de la
volonté
. Est mien ce que je fais ou contribue à faire par
vide ; mais cette présence nécessaire d’un objet, qui seul donne à la
volonté
une détermination représentable, n’empêche pas la
donne à la volonté une détermination représentable, n’empêche pas la
volonté
même d’être avant tout nécessaire. Aussi la volon
n’empêche pas la volonté même d’être avant tout nécessaire. Aussi la
volonté
a-t-elle la conscience continue de soi, sans que
me développement continu et total. Mais la conception populaire de la
volonté
comme d’une faculté en opposition avec l’intellig
ience du moi et de son existence continue, sont inexplicables sans la
volonté
; il en est de même des phénomènes affectifs. Qui
isir et la peine, vous pourrez ne pas la mettre à part sous le nom de
volonté
, mais ce ne sera plus alors qu’une question de mo
qui, combinées, produiraient : 1° l’apparence de l’activité ou de la
volonté
, 2° la réalité du plaisir ou de la douleur. Mais,
le chose que j’ai bien voulu concevoir et dessiner dans ma pensée. La
volonté
n’apparaît pas et n’intervient pas tout d’un coup
de mille sortes qui viennent se combiner avec le déploiement de notre
volonté
; mais, encore un coup, ce déploiement en lui-mêm
par tous les concours ou conflits extérieurs qu’elle rencontre. Ou la
volonté
n’est nulle part, ou elle est partout en nous ; n
ous sommes partout en action et en mouvement : c’est là la vie, et la
volonté
ne cesse qu’avec la vie. II Existence de la v
la vie, et la volonté ne cesse qu’avec la vie. II Existence de la
volonté
au point de vue physiologique, la conscience de l
conscience de l’effort I. — Ceux qui nient l’existence de la
volonté
s’efforcent de ramener physiologiquement tous les
emiers, toujours au nom de la science. La question du mécanisme de la
volonté
, celle du sentiment de l’effort et celle des cent
ourrons ensuite volontairement exécuter. Nous ne pouvons contracter à
volonté
nos intestins ; c’est que nous n’avons aucune ima
ovienne tout entière de la porte A ? Les sources physiologiques de la
volonté
sont la totalité des réactions moléculaires des c
s la volition. Celle-ci est, comme on dit, la « détermination » de la
volonté
, mais il faut entendre par là, nous l’avons vu, q
volonté, mais il faut entendre par là, nous l’avons vu, que c’est la
volonté
spécifiée, déterminée en un sens à l’exclusion de
musculaires sympathiques et synergiques. Dans la détermination de la
volonté
par la prévalence de l’idée, nous avons des sensa
l’action ; mais, en réalité, l’action a toujours été présente, et la
volonté
aussi, et l’effort contre la résistance. C’est ce
t commencé, on se met dans l’impossibilité d’expliquer l’action de la
volonté
sur les muscles sans recourir finalement, soit à
La force motrice de Biran, qui viendrait s’ajouter aux idées et à la
volonté
même, comme un intermédiaire entre l’acte de cons
tition d’une part et au mouvement corrélatif d’autre part. Quant à la
volonté
inconsciente, que M. de Hartmann charge d’exécute
inconsciente, que M. de Hartmann charge d’exécuter les décrets de la
volonté
consciente, elle est aussi miraculeuse que la chi
Hartmann, nous devons supposer, en sus de la volition consciente, une
volonté
inconsciente : la première, en effet, ne connaît
ntinuation et non une création de mouvement. On dira peut-être que la
volonté
, avec la force qu’elle confère aux idées, est seu
Chapitre deuxième Le développement de la
volonté
I. La volonté primordiale, point de départ du
Chapitre deuxième Le développement de la volonté I. La
volonté
primordiale, point de départ du développement vol
ition. V. La volition comme synthèse déterminée par des lois. I La
volonté
primordiale, point de départ du développement vol
rrez expliquer les phénomènes plus complexes et les adaptations de la
volonté
aux circonstances variées. Selon les partisans de
volonté aux circonstances variées. Selon les partisans de Spencer, la
volonté
et ses diverses formes ne seraient que des effets
t le mécanisme qui est une « expression » du finalisme immanent de la
volonté
, et que la persistance de la force se rattache à
et que la persistance de la force se rattache à la persistance de la
volonté
primordiale. Le déterminisme mécanique est sans d
’est aussi, en même temps, un problème de psychologie et un calcul de
volontés
. Le principe dont on part dans ce calcul, c’est q
au contraire à demeurer dans le même état. Voilà le vrai début de la
volonté
, qui, pour être encore extrêmement simple et infa
Je jouis et je veux jouir, je souffre et je ne veux pas souffrir. La
volonté
, ici, n’est pas encore tirée en divers sens, ni d
rectiligne. C’est pourquoi l’idée de la fin n’est pas nécessaire à la
volonté
primordiale. La finalité de l’entendement est un
conçu, représenté, entre une fin et un moyen ; mais, à l’origine, la
volonté
n’a pas besoin de l’entendement. Elle n’est accom
ntraîne le besoin de changement, donc de mouvement ; ce besoin est la
volonté
de changer, et le mouvement du corps en tous sens
, et le mouvement du corps en tous sens est la manifestation de cette
volonté
. Il n’y a point encore là de fin proprement dite,
-dire s’il plaît, et si, à ce titre, il est immédiatement voulu d’une
volonté
spontanée, antérieure à toute réflexion de l’ente
e, antérieure à toute réflexion de l’entendement. Par rapport à cette
volonté
primordiale, mécanisme et finalité intellectuelle
nti comme présent et présentement voulu. C’est donc à la notion d’une
volonté
inséparable de la sensibilité, quoique distincte,
ique distincte, qu’aboutit nécessairement l’analyse psychologique. La
volonté
continue du bien-être, reliant les séries d’effet
idence primitive de la causalité et de la finalité qui caractérise la
volonté
, identique à la vie même. De plus, comme on vient
onté, identique à la vie même. De plus, comme on vient de le voir, la
volonté
unilinéaire, c’est-à-dire sans plusieurs lignes p
est-à-dire sans plusieurs lignes possibles, précède nécessairement la
volonté
bilinéaire, qui suppose conflit de désirs et déte
raint du dehors, mais spontané. La spontanéité primitive est une ; la
volonté
raisonnable est un fractionnement apparent produi
iverses classes d’impulsions. — Appétits, instincts, volitions. La
volonté
, considérée en elle-même et isolément, serait tro
, enfin une appétition ou aversion immédiate qui est la réponse de la
volonté
. C’est là ce processus appétitif que nous considé
e mouvement, sans intercalation d’un plaisir distinct ni d’un acte de
volonté
distinct : la représentation semble elle-même, in
elles de principe à conséquence, de cause à effet, de moyen à fin. La
volonté
raisonnable est celle qui, outre qu’elle conserve
evenant ainsi consciente de son unité avec la finalité même, c’est la
volonté
réfléchie. III Diverses théories de l’acte vol
tendance de l’idée d’activité personnelle à sa propre réalisation. La
volonté
ne se représente telle fin comme pouvant être att
fin aboutit au désir des moyens, qui le remplace en partie, et que la
volonté
se trouve ainsi partagée entre plusieurs objets.
tivement libre, ou même, par illusion d’optique, absolument libre. La
volonté
implique la conscience de la causalité appartenan
ience même, mérite bien de s’appeler, au sens le plus complet du mot,
volonté
. IV Les moments de la volition La volition,
pposées : l’une, parce que tel mobile est trop tort pour laisser à la
volonté
la possession de soi ; l’autre, parce que la volo
our laisser à la volonté la possession de soi ; l’autre, parce que la
volonté
se possédant elle-même est trop énergique et trop
intellectuel, sensitif et appétitif. Les jugements qui déterminent la
volonté
ne sont jamais entièrement abstraits, car ils son
n rapport avec notre sensibilité, avec notre intelligence, avec notre
volonté
. Or, la représentation d’un acte, par exemple d’u
vez-vous entendre, demande M. Renouvier, que le jugement détermine la
volonté
, puisque la volonté intervient dans la formation
emande M. Renouvier, que le jugement détermine la volonté, puisque la
volonté
intervient dans la formation du jugement même et
l motif plus ou moins fort ? — Si vous désignez, répondrons-nous, par
volonté
la réaction de notre moi, lequel est conscient du
agir par ses idées sur ses passions, il est vrai alors de dire que la
volonté
intervient dans la formation des motifs, mais ell
n processus où tous ces facteurs interviennent constamment ; c’est la
volonté
en devenir, mais se développant toujours d’une ma
cité sur la volition même, qu’il « constate la direction prise par la
volonté
et ne la détermine pas. » Mais, d’abord, il n’en
r rapport aux impulsions passionnelles et aveugles ; il transporte la
volonté
sur un sommet d’où elle a deux versants en vue. L
t mobiles est donc à la fin modifiée par l’idée du pouvoir même de la
volonté
. V La volonté comme synthèse déterminée selon
c à la fin modifiée par l’idée du pouvoir même de la volonté. V La
volonté
comme synthèse déterminée selon des lois Le ré
œnesthésie, les dispositions cérébrales et nerveuses qui ouvrent à la
volonté
telle voie plutôt que telle autre, qui tantôt lui
à telle résultante visible. « Mais n’arrive-t-il pas, dit-on, que la
volonté
rende pratiquement prépondérant un motif qui, thé
forces, même dans les cas où, selon MM. William James et Delbœuf, la
volonté
semble « suivre la ligne de la plus grande résist
tirent leur origine, rien n’est plus absurde que de séparer ainsi la
volonté
des motifs, comme s’ils étaient « hors d’elle »,
ir que toute comparaison avec la balance est un schème grossier de la
volonté
. Les comparaisons tirées de la chimie sont supéri
comme la vie a son déterminisme, si compliqué qu’il soit, de même la
volonté
a le sien, plus compliqué encore. Il n’est donc p
Chapitre IV :La
Volonté
I Si l’on peut regretter que Vidée de prog
les émotions, on la voit apparaître dans le demi-volume consacré à la
volonté
. On y suit dans toutes ses phases la croissance d
a moralité. Au lieu d’une méthode factice et abstraite qui prenant la
volonté
toute constituée, à son âge adulte, ne peut l’exp
. Il est remarquable qu’en France la marche suivie dans l’étude de la
volonté
a presque toujours abouti à la métamorphoser en u
’on se retranche dans le second exclusivement, pour en faire toute la
volonté
. De là des questions factices et des assertions é
s questions factices et des assertions étranges ; par exemple, que la
volonté
« est égale chez tous les hommes », ce qui est en
réduire aux points suivants : 1. Recherche du germe instinctif de la
volonté
. 2. Premiers essais du pouvoir volontaire. 3. Mot
iberté. II Les germes instinctifs, les éléments primitifs de la
volonté
sont au nombre de deux : l’existence d’une activi
ntellectuels, comme les plaisirs et les peines. Le second germe de la
volonté
se trouve dans le lien naturel qui unit le sentim
ts causés par les émotions sont fort différents de ceux causés par la
volonté
: les premiers agissent sur les muscles souvent e
és, de telle façon que l’un plus tard puisse commander l’autre. « La
volonté
, dit M. Bain, est un mécanisme fait de détails ;
ée183. » Examinons comment se bâtit pièce à pièce l’édifice de notre
volonté
, en passant en revue les sensations et sentiments
s muscles, un contre-courant peut agir sur les mêmes muscles. Mais la
volonté
a-t-elle quelque pouvoir en dehors des muscles re
dous et les faux épileptiques, on la regarde comme exceptionnelle. La
volonté
peut donc arrêter tout ce qui dépend de ses muscl
vain sa force de résistance. Un curieux exemple de l’influence de la
volonté
sur les émotions, c’est l’induction ab extra qui
ées et de nos pensées. Cette influence est indirecte : tout ce que la
volonté
peut faire, c’est de fixer l’attention, de nous a
e, l’intelligence une force extraordinaire de reproduction et dont la
volonté
tiendrait l’une et l’autre dans une sujétion égal
une concurrence ou complication de motifs est la délibération186. Une
volonté
bien disciplinée est celle qui n’agit ni trop tôt
ouait. Le terme de la délibération est la résolution. La nature de la
volonté
, c’est de passer immédiatement à l’acte. Lorsqu’i
ne influence nouvelle qui arrête le cours ordinaire et régulier de la
volonté
. Vous êtes dans une boutique ; plusieurs objets s
Un laboureur, le matin, se prépare à labourer un champ : c’est là sa
volonté
, et dans cette volition il y a une certaine consc
roduit cette question, on aurait pu tout aussi bien se demander si la
volonté
est riche ou pauvre, noble ou ignoble, souveraine
ence, comme témoignant d’une manière indiscutable la liberté de notre
volonté
, voici ce qu’il faut en penser. La conscience, a-
comme dans le domaine de la vie physique. Elle explique la pensée, la
volonté
, la moralité à sa manière, c’est-à-dire en altéra
té, de la responsabilité, n’est qu’une illusion : votre analyse de la
volonté
, n’étant point d’accord avec nos explications, n’
vie, l’âme propres à l’homme vraiment humain, dont l’attribut est la
volonté
. Il sépare si bien les deux points de vue ou plut
nts de vue ou plutôt les deux réalités qu’il eût dit volontiers de la
volonté
ce qu’Aristote a dit de la pensée, qu’elle est le
puis en perception proprement dite, et y éveille l’intelligence et la
volonté
, qui n’entrent en jeu qu’à la suite de ces excita
n savait également que, par un mouvement analogue en sens inverse, la
volonté
transmet, à travers tout le système des organes i
une de ces fonctions de relation, sensation, perception, entendement,
volonté
, faculté motrice, un organe spécial et distinct d
réglés de locomotion ; qu’enfin le cerveau les transforme en actes de
volonté
. Si, au contraire, l’activité de l’animal se déve
es raisons de croire qu’elle n’a pas tout à fait le même siège que la
volonté
, tout en ayant son organe dans la masse encéphali
ne savait pas au juste que toutes en eussent besoin, la pensée et la
volonté
comme la sensibilité et la motilité. Jamais l’uni
e ce qui est vrai pour la sensibilité, l’instinct, l’intelligence, la
volonté
, la faculté motrice de l’animal, ne l’est point p
phrénologie en organes locaux. Il parlait d’ailleurs de l’âme, de la
volonté
, de la conscience, de l’analyse psychologique, co
confondu les désirs, les velléités, les penchants, avec la véritable
volonté
qu’on a cru trouver des difficultés insolubles re
u mouvement des désirs, et par une fausse conséquence on a cru que la
volonté
et les actions manquaient également de liberté. »
ccorde à ces derniers la perception, le jugement, le raisonnement, la
volonté
et jusqu’à la faculté de faire des abstractions s
puissent s’effectuer, il faut une cause excito-motrice ; pour que la
volonté
entre en jeu, il faut nécessairement des causes e
agées comme des phénomènes d’actions réflexes5. » Cette analyse de la
volonté
n’est qu’une application de la méthode générale d
même impression la réaction cérébrale que les psychologues appellent
volonté
? M. Lhuys vous expliquera comment l’acte volonta
ibre arbitre, l’exact M. Littré nous dira que « les motifs ont sur la
volonté
humaine la même puissance que les causes patholog
au système musculaire est transformée par les cellules cérébrales en
volonté
, qui ensuite, au gré de l’éducation tant privée q
plications intellectuelles et morales. Cela étant, il apparaît que la
volonté
n’est pas un libre arbitre, je veux dire qu’elle
caractère et de méthode. Si l’on ne peut plus agir directement sur la
volonté
, qui n’est jamais libre, on peut développer et pe
on peut développer et perfectionner l’intelligence, de manière que la
volonté
ne puisse se déterminer que par cette espèce de m
spiritualiste, ne nous donne-t-il pas une singulière définition de la
volonté
? « Je fais du mot volonté, écrit-il, le nom coll
e-t-il pas une singulière définition de la volonté ? « Je fais du mot
volonté
, écrit-il, le nom collectif, le signe de tous nos
ar nos organes. Entre ces deux pouvoirs aveugles (l’imagination et la
volonté
) est la raison, qui voit et juge. Tant que la rai
e une éclipse de la sensibilité. Un grand et persévérant effort de la
volonté
, un travail trop long et trop énergique de l’espr
a formule aux trois grandes fonctions de l’esprit, la sensibilité, la
volonté
, l’entendement, M. Bain montre pour la première c
toujours une grande dépense de sang et de substance nerveuse. Pour la
volonté
, il invoque l’expérience attestant tout ce qu’amè
t qu’il n’y a pas d’autre sujet ni d’autre cause de la pensée, que la
volonté
n’est qu’une sorte de mouvement réflexe de l’acti
finit la pensée une sécrétion du cerveau, quand M. Vulpian définit la
volonté
un pur mouvement réflexe, quand M. Lhuys parle de
ontraire un développement supérieur de la raison, du sentiment, de la
volonté
, là où le physiologiste n’avait observé ou suppos
pathologique. Où trouver une raison plus droite que chez Socrate, une
volonté
plus libre, enfin, ce qui est le signe par excell
tée ? Où trouver plus de bon sens pratique que chez Jeanne D’arc, une
volonté
plus virile, une plus grande présence d’esprit qu
ne conscience des motifs de l’acte, et par une calme résolution de la
volonté
? En cela, nous serions bien plutôt de l’avis des
r le dehors, c’est-à-dire par les actes extérieurs qui manifestent sa
volonté
, il est certain qu’il obéit, soit à la force des
ons des forces qui entraînent, des lois qui déterminent fatalement la
volonté
. Cela vient de ce qu’on ne regarde qu’au résultat
s bien loin que cette intervention de la raison dans l’exercice de la
volonté
détruise la liberté de l’acte volontaire, on peut
dent le jeu plus manifesté. C’est un fait d’expérience intime que les
volontés
les plus libres sont les volontés les plus intell
un fait d’expérience intime que les volontés les plus libres sont les
volontés
les plus intelligentes et les plus réfléchies. En
tat de sagesse est le plus haut degré où puisse atteindre notre libre
volonté
. Si l’homme est d’autant moins libre qu’il a plus
l’exercice du libre arbitre n’est pas dans l’action des idées sur la
volonté
; il est dans l’action des instincts et des passi
é de conscience que nous sentons une espèce de violence faite à notre
volonté
dans le cas d’un entraînement passionné, tandis q
ment des principes élémentaires s’accomplisse sans conscience et sans
volonté
, cela ne fait pas le moindre doute. Toujours est-
— Leur part dans notre structure intellectuelle. III. 5° Action de la
volonté
consciente, origine radicale de notre structure i
telligibilité universelle. — Son origine radicale dans l’action de la
volonté
consciente. V. Principe des lois de la nature. —
e psychique elle-même : désirer, vouloir. C’est, dans l’appétition ou
volonté
, subissant l’action du dehors et réagissant en co
tre de la loi ». C’est trop songer à la représentation en oubliant la
volonté
. Le principe de raison suffisante et les autres d
e. III Origine radicale du principe d’identité dans l’action de la
volonté
consciente Avons-nous atteint l’explication ra
esprit, hydrogène, oxygène, azote, carbone, — ou sensation, émotion,
volonté
? Si nous sommes quelque chose, si nous avons en
pour faire une hypothèse plus plausible, tout semble se ramener à la
volonté
de l’être et du bien-être, ou, pour parler comme
u bien-être, ou, pour parler comme Schopenhauer, au vouloir-vivre, la
volonté
sera le véritable radical et, en voulant, en dési
nt quelles sont les conditions essentielles de la conscience et de la
volonté
. La conscience, en effet, est elle-même la condit
et de la conscience : c’est un mode d’action et un déploiement de la
volonté
. Que saisit continuellement la conscience en elle
rojeter en toutes choses l’analogue du vouloir. Or, l’essentiel de la
volonté
, c’est de se poser en face des autres choses qui
tout mouvement est une affirmation. La contradiction est exclue de la
volonté
même : je veux ce que je veux, c’est-à-dire l’êtr
lence est donc primitivement, selon nous, une loi psychologique de la
volonté
: elle est la position de la volonté et sa résist
ous, une loi psychologique de la volonté : elle est la position de la
volonté
et sa résistance à l’opposition des autres choses
enter les objets, mais tend à les modifier en vue de lui-même. Par la
volonté
, au lieu de se disperser dans les objets représen
ns ainsi la première loi de l’intelligence à la nature radicale de la
volonté
, ou plutôt à son action radicale et à son dévelop
l’identité de la conscience, c’est la persistance et l’identité de la
volonté
. — Mais, dira-t-on, nous ne croyons pas seulement
Origine radicale du principe de raison suffisante dans l’action de la
volonté
L’idée d’intelligibilité s’explique aussi, en
gibilité s’explique aussi, en dernière analyse, par l’expansion de la
volonté
dans un milieu qui la favorise ou la contrarie, e
dans un milieu qui la favorise ou la contrarie, et par l’effort de la
volonté
pour se maintenir avec le moindre abandon possibl
ne douleur, il veut la faire cesser : c’est la loi fondamentale de la
volonté
même. Pour cela, l’enfant fait au hasard une mult
par la, se détachant de l’ensemble, fixent son attention, arrêtent sa
volonté
. Que la même douleur se renouvelle, elle entraîne
ureux et le mouvement déterminé de fuite. Par une pente naturelle, la
volonté
réagit de la même manière devant les mêmes objets
moindre résistance, qui n’est autre que celle de la moindre peine. La
volonté
instinctive de l’être vivant n’a donc eu besoin q
itif et moteur dont il n’était qu’une partie, de ce déploiement de la
volonté
dont il n’était qu’un moment. La supposition de l
nsible est le fond du logique et du mécanique. C’est donc toujours la
volonté
qui retrouve dans l’univers sa constitution propr
té des antécédents et des conséquents. Le principe d’identité pose la
volonté
en elle-même, le principe d’intelligibilité expri
e-même, le principe d’intelligibilité exprime le rapport uniforme des
volontés
entre elles. Ce sont deux idées-forces qui entraî
; elles résultent, comme nous l’avons montré, de la nature même de la
volonté
consciente : la loi primordiale, la loi des lois,
la volonté consciente : la loi primordiale, la loi des lois, c’est la
volonté
de l’être et du bien-être, dont le mécanisme n’es
pour plusieurs motifs. L’intelligence étant au fond, nous l’avons vu,
volonté
intelligente, se veut nécessairement elle-même, v
’antérieur au postérieur. Sensation et réaction motrice, c’est-à-dire
volonté
, voilà le fond de la vie. Les idées d’antécédent
régularité de phénomènes, soit que nous considérions le domaine de la
volonté
, soit que nous considérions celui de l’intelligen
universel d’observation objective, puisqu’elle se trouve déjà dans la
volonté
par le seul fait de son développement, dans l’int
dans la conscience même, dans le courant subjectif, qui est à la fois
volonté
et intelligence. La succession uniforme des antéc
ons positives qui sont les vraies forces capables d’influer sur notre
volonté
. Le seul fait d’avoir agi de telle manière dans t
-à-dire une loi de l’intelligence ou, plus profondément encore, de la
volonté
. Comme la volonté intelligente veut non seulement
l’intelligence ou, plus profondément encore, de la volonté. Comme la
volonté
intelligente veut non seulement être, mais encore
ons intelligibles. Le besoin natif de comprendre, ainsi inhérent à la
volonté
même, a été de plus en plus accru chez l’homme pa
conscience que nous avons de nous-mêmes et, en particulier, de notre
volonté
. Vouloir, tendre et faire effort, par exemple pou
ment est fallacieux, nous avons seulement besoin de considérer que la
volonté
, qui est ici présentée comme une cause, n’a pas p
fets que toute cause matérielle n’en a avec son propre effet. Dans la
volonté
aussi l’effet est distinguable et séparable d’ave
pas en elle-même la connexion de ce mouvement comme effet avec notre
volonté
comme cause : nous ne trouvons là qu’une successi
elle est légitime et nécessaire, puisqu’elle est une projection de la
volonté
au dehors ; mais, même pour les êtres dits inanim
rmation des causes finales est un acte « non de connaissance, mais de
volonté
. » Or, on peut appliquer à cette nouvelle démonst
ut appliquer à cette nouvelle démonstration des causes finales par la
volonté
le reproche de pétition de principe que M. Lachel
xigences de notre sensibilité », — et nous ajouterons, nous, de notre
volonté
, — « c’est évidemment prendre pour principe la lo
ose d’établir… Dire que notre sensibilité seule », — ajoutons : notre
volonté
, — « exige des phénomènes la finalité que nous le
aissance nécessaire142. » Rien de plus vrai ; mais comment un acte de
volonté
, à son tour, peut-il être une connaissance nécess
Chapitre troisième La
volonté
libre I. L’idée de liberté. — Définition de la
emment que le sujet soit actif, qu’il conditionne les décisions de sa
volonté
et que, par conséquent, il soit cause. La liberté
rté, elle constitue sans doute la plénitude de la liberté, puisque la
volonté
du moi, en cessant d’être égoïste, conséquemment
e des mobiles sensibles et des besoins matériels, s’identifie avec la
volonté
de l’universel. Mais c’est en tant qu’enveloppant
s faite : — La liberté est le maximum possible d’indépendance pour la
volonté
, se déterminant, sous l’idée même de cette indépe
a également l’idée. — Nous trouvons ainsi dans la détermination de la
volonté
raisonnable deux idées directrices : l’idée de sa
oportion où sera réelle et où s’étendra la causalité appartenant à la
volonté
dans sa poursuite de la finalité : plus la volont
é appartenant à la volonté dans sa poursuite de la finalité : plus la
volonté
raisonnable trouvera en elle-même les réelles con
ernes tout comme des objets externes, et nous formons ainsi l’idée de
volonté
indépendante. Comme il nous arrive d’agir indépen
aperçus par notre réflexion, nous croyons avoir réalisé notre idée de
volonté
indépendante. Et de fait, nous l’avons réalisée d
isir ni souffrance. L’appétition, c’est-à-dire le vouloir-vivre ou la
volonté
fondamentale, est objectivement inexplicable. Et
ive, parce que je l’ai voulu. Expression légitime pour désigner notre
volonté
en tant qu’elle a pour ressort : 1° notre caractè
soutenu que l’avenir devait apparaître absolument indéterminé à toute
volonté
, pour que la volonté même pût agir. C’est là une
devait apparaître absolument indéterminé à toute volonté, pour que la
volonté
même pût agir. C’est là une exagération. Il est s
gération. Il est seulement nécessaire que l’avenir apparaisse à toute
volonté
comme non déterminé indépendamment de sa volition
l’élément essentiel que nous avons restauré dans la psychologie de la
volonté
, à savoir l’idée même de l’indépendance du moi, s
; nous choisissons de vouloir au hasard pour montrer par-là que notre
volonté
n’est pas déterminée dans une seule direction. Et
ncent les autres et nous laissent indécis, indifférents ; alors notre
volonté
, paresseuse ou lassée, se laisse déterminer dans
bien que l’autre, la distance est infinie. Le pouvoir d’abandonner sa
volonté
au hasard n’est pas la vraie liberté de choix, qu
-ce pas un acte de liberum arbitrium indifferentiæ ? On répond : — La
volonté
ne se détermine jamais sans motif, mais elle peut
que pour l’autre. — Alors, répliquerons-nous, s’il y a des motifs, la
volonté
ne se détermine pas conformément à eux et peut mê
même temps adversaires de la liberté d’indifférence, accordent que la
volonté
suit toujours l’ensemble des impulsions actuelles
ible, et les mouvements corporels suivront. « L’unique fonction de la
volonté
, avait déjà dit M. Renouvier, est la fonction d’a
on à changer ainsi la direction du navire. Si l’unique fonction de la
volonté
est ainsi d’appeler ou de maintenir les idées dan
ntelligence même, c’est-à-dire là où elle est le moins à sa place. La
volonté
, dans cette hypothèse, n’agit pas sans motifs pré
oi par rapport aux motifs et mobiles particuliers qui influent sur sa
volonté
? Définition qui n’exclut pas à priori des élémen
ments réflexes et de mouvements expressifs, sans le concours de notre
volonté
; la conscience constate ici et subit le résultat
les formes de puissance à leur maximum, y compris la puissance de la
volonté
sur les objets extérieurs ou même sur ces objets
ion du succès. A plus forte raison quand le point d’application de la
volonté
est intérieur ; bien plus, quand il est la volont
’application de la volonté est intérieur ; bien plus, quand il est la
volonté
même. Il s’agit alors d’une puissance sur soi, d’
it dans cette idée ; en tout cas, si je ne l’eusse pas conçue, aucune
volonté
d’excuses n’eût été possible : l’idée est donc bi
ibilité des contraires dans les mêmes conditions ; on suppose dans la
volonté
une indétermination échappant à toute prévision d
fre encore des parties réalisables. L’idée de l’indétermination de la
volonté
pourra-t-elle donc produire des effets ? — Cette
-nous, on ne peut réaliser l’idée d’une indétermination absolue de la
volonté
, comme celle qu’admettent les partisans de la lib
iment sans raison et sans loi. Mais l’idée de l’indétermination de la
volonté
n’en contient pas moins des éléments réalisables
t. Par exemple, je veux remuer mon bras pour vouloir, pour exercer ma
volonté
et mon pouvoir relatif des contraires, qui me per
à la direction finale du mouvement, elle demeure indéterminée pour ma
volonté
, qui, comme on dit, l’abandonne au hasard. Et n’o
prime indifféremment telle direction à mon bras, l’indifférence de ma
volonté
n’empêche pas certaines différences mécaniques d’
a droite. On peut donc très bien se proposer pour lin de réaliser une
volonté
indéterminée sous certains rapports. Mais, en se
olonté indéterminée sous certains rapports. Mais, en se réalisant, la
volonté
se trouve déterminée : 1° par l’idée même de son
on indétermination relative ; 2° par l’objet particulier auquel cette
volonté
s’applique pour se réaliser in concreto (l’idée d
ard (direction du bras en haut, en bas, à droite, à gauche, etc.). La
volonté
peut ainsi, dans une certaine mesure, se prendre
ctive et plénitude de la conscience subjective, tel est l’idéal de la
volonté
. Une dernière conséquence dérive de la théorie pr
de la politique ou les formes politiques dans lesquelles s’incarne la
volonté
générale (État, gouvernement) ou encore les force
ise politique. Les idéologies démocratiques : souveraineté du peuple,
volonté
générale, solidarisme, etc., sont, par essence et
ifférents et divergents sur certains points, de même en politique, la
volonté
générale n’est pas autre chose qu’une entité verb
générale n’est pas autre chose qu’une entité verbale. — La prétendue
volonté
générale est au fond celle de l’oligarchie dirige
ue n’aboutissant jamais qu’à changer d’oligarchies. L’homme qui a une
volonté
à lui ne se reconnaît jamais dans la prétendue vo
omme qui a une volonté à lui ne se reconnaît jamais dans la prétendue
volonté
générale. Et peu lui importe au fond que le group
int : leur commune haine de toute personnalité indépendante, de toute
volonté
dissidente. Les membres de l’oligarchie dirigeant
commune aux dirigés et aux dirigeants, constitue précisément cette «
volonté
générale » dont se réclame l’idéologie démocratiq
ance qui peuvent malgré tout se faire jour chez quelques hommes et la
volonté
d’uniformité et de médiocrité qui exerce le pouvo
tation et le contrôle à outrance ; c’est la suspicion jetée sur toute
volonté
d’indépendance dans l’ordre des idées et des croy
moyens qu’il emploie, le but reste le même. La loi, expression de la
volonté
générale, est tyrannique comme cette volonté elle
La loi, expression de la volonté générale, est tyrannique comme cette
volonté
elle-même. Montesquieu a dit : « La liberté, c’es
Gouvernement, corps de l’État, dans lesquelles s’incarne la prétendue
volonté
générale). L’antinomie de l’individu et de l’État
me qu’il établit, l’indépendance d’esprit du citoyen, l’énergie de sa
volonté
et l’autonomie de sa conscience94 ». Joignez à ce
nos mouvements dans la série continue des causes ? Que devient notre
volonté
sous l’action d’un Dieu qui fait sentir partout s
l’acte qui en est le type le plus élevé, l’acte de la pensée et de la
volonté
. A la formule que la pensée n’est que le mouvemen
se de la cause qui pense et qui veut ? Si l’instinct est une sorte de
volonté
inconsciente en ce qu’il tend spontanément à une
qui tend d’elle-même à une fin déterminée, comme l’instinct, comme la
volonté
. C’est ainsi qu’à l’encontre du matérialisme, qui
ue, le spiritualisme de nos jours affirme que tout être est pensée et
volonté
, que tout ordre, physique ou moral, rentre dans l
confond dans l’identité. Nature, âme et esprit, mouvement, instinct,
volonté
et pensée, fatalité et providence, ne sont plus q
niques, spontanéité de l’instinct chez les animaux, spontanéité de la
volonté
chez l’homme, spontanéité de l’amour en Dieu, voi
our l’effet, le devoir pour le bien ? Que l’amour soit supérieur à la
volonté
proprement dite par la puissance de ses mouvement
instinct proprement dit peut être considéré comme un auxiliaire de la
volonté
dans l’accomplissement de la loi morale, il n’a j
tièrement, faut-il admettre avec la métaphysique spiritualiste que la
volonté
et l’intelligence se confondent avec l’amour dans
Jésus-Christ, triste jusqu’à la mort. Tout ce qui lui reste, c’est la
volonté
de ne tenir à rien et de laisser faire Dieu sans
la grâce y domine au point de ne plus guère laisser d’efficacité à la
volonté
que pour le mal et le péché. C’est qu’en effet, d
raît point entre les deux puissances qui se disputent l’empire sur sa
volonté
, du moins son initiative personnelle, son autonom
i a pour mesure propre le degré de mérite proportionnel à l’effort de
volonté
. La morale théologique, il faut le reconnaître, a
loin, de transformer une simple tendance en instinct, un instinct en
volonté
? Qu’est-ce que le panthéisme ? Une imposante con
et la réalité. Nous croyons tous être libres dans l’exercice de notre
volonté
. Nous le croyons alors même que la science ou la
-ce d’une simple vérité subjective, comme la sensation, la pensée, la
volonté
et tout acte de la vie morale ? Si cela était, il
nécessairement dans un ordre de choses où la raison déterminerait la
volonté
; mais ce monde purement intelligible échappe à l
qui ne comprend pas seulement l’utile et comprend aussi le bien, une
volonté
libre pour le réaliser. L’homme pourrait concevoi
ire sans le concevoir. C’est la réunion de ces deux choses, raison et
volonté
libre, qui constitue la loi morale, c’est-à-dire
sard l’une de ces conditions vient à manquer, soit la raison, soit la
volonté
libre, toute notion de loi morale disparaît. Quan
s deux vérités. Cette loi de finalité qui gouverne la nature comme la
volonté
, le monde physique comme le monde moral, n’est po
branle à la série de mouvements qui constituent la vie organique ? La
volonté
sollicitée elle-même par la raison. On voit donc
par l’impulsion mécanique ou l’instinct, l’humanité librement par la
volonté
raisonnable. III Que nulle spéculation ne p
optique psychologique qui fait croire au mystique que c’est une autre
volonté
que la sienne qui opère en lui, c’est bien la vie
e se donne ne diffère d’elle-même que par le degré de perfection ; la
volonté
divine à laquelle elle se soumet n’est que l’idéa
lonté divine à laquelle elle se soumet n’est que l’idéal de sa propre
volonté
. Voilà le signe infaillible auquel on distingue l
la conscience. Le Dieu dont l’âme religieuse écoute la voix, suit la
volonté
, prend en quelque sorte la nature, est un Dieu so
caractères essentiels, loi de pure conscience pour la morale, loi de
volonté
divine pour la religion. Et non-seulement la loi
nfondent en une seule. Ce n’est pas entre la conscience humaine et la
volonté
divine que peut éclater la contradiction ; c’est
gestions. Quand le Christ dit dans sa Passion : « Mon Père, que votre
volonté
soit faite et non la mienne », ce n’est pas la vo
ère, que votre volonté soit faite et non la mienne », ce n’est pas la
volonté
de l’âme qu’il oppose à celle de Dieu, c’est la v
n’est pas la volonté de l’âme qu’il oppose à celle de Dieu, c’est la
volonté
ou plutôt l’invincible instinct de la nature qui
nce d’une construction la plus simple par laquelle nous concevons des
volontés
autre que notre volonté. — Est-il vrai que la con
plus simple par laquelle nous concevons des volontés autre que notre
volonté
. — Est-il vrai que la conscience ne puisse se dép
al, du changement doit donc éveiller l’idée de son antécédent : d’une
volonté
, d’une activité, d’un effort. Et comme l’animal n
’un effort. Et comme l’animal ne peut placer en imagination sa propre
volonté
devant la morsure qu’il éprouve, il en résulte la
onséquence suivante : Troisième moment : autres modifications ; autre
volonté
. Cette solution est celle qui exige la moindre dé
e par la pensée derrière l’obstacle qu’on rencontre, sous forme d’une
volonté
autre, d’un effort autre. C’est ainsi que l’anima
er mon corps de tout autre et à supposer dans les autres corps tantôt
volonté
et douleur, tantôt simplement activité, pression,
air et en os. L’objectivité s’impose sous forme de résistance à notre
volonté
. Nous n’avons pas besoin de monter en quelque sor
lu, le non-voulu, derrière lequel, nécessairement, nous replaçons une
volonté
ou activité, mais non plus la volonté autour de l
essairement, nous replaçons une volonté ou activité, mais non plus la
volonté
autour de laquelle nous groupons tout ce qui prov
métempirique en supposant chez leurs semblables des sensations et des
volontés
analogues aux leurs. D’après notre précédente ana
e une fois, de nous apercevoir que cette image ne dépend pas de notre
volonté
, de notre centre d’appétitions, pour la concevoir
onté, de notre centre d’appétitions, pour la concevoir autre et autre
volonté
, amie ou ennemie. Le zoomorphisme est la métaphys
stituer à part, du moins à ses propres yeux, son être intérieur et sa
volonté
active. Des sentiments platoniciens et même chrét
ut court. Substituons des équivalents et traduisons : « Apercevant la
volonté
, force efficace qui est moi-même, je sais directe
e ces qualités sont des substances. M. de Biran, à force d’étudier la
volonté
, a fini par déclarer qu’elle était l’âme et le mo
que le moi, l’âme, l’être, la substance. Où les trouve-t-il ? Dans la
volonté
. Cela est si étonnant, qu’il faut le laisser parl
olonté. Cela est si étonnant, qu’il faut le laisser parler : « Cette
volonté
n’est pas différente de moi. Le moi s’identifie d
re19. » Et cent autres phrases pareilles. Vous voyez que pour lui la
volonté
est un être persistant et distinct. Cet être est
scurités et mes difficultés. Je ne pouvais m’habituer à considérer la
volonté
comme un être réel et solide. C’est une plume. En
est la fleur. Répondrez-vous que ce n’est pas la résolution, mais la
volonté
ou pouvoir de se résoudre qui est un être ? On vo
; donc j’ai le pouvoir ou la faculté de me résoudre, c’est-à-dire la
volonté
. Le mot pouvoir n’est qu’un moyen de grouper ense
u l’âme, mais une classe d’opérations de l’âme. Le moi n’est point la
volonté
, non plus que la volition. Répondra-t-on enfin qu
hez avec elles, et faites triompher la loi. Comprenons donc que ni la
volonté
, ni la résolution, ni son efficacité, ni aucune f
r le muscle ; c’est le nerf qui agit sur le muscle et ce n’est pas la
volonté
. Coupez la moelle ou le nerf, à tous les commande
volonté. Coupez la moelle ou le nerf, à tous les commandements de la
volonté
le muscle reste inerte ; touchez la moelle ou le
e ; touchez la moelle ou le nerf, contre tous les commandements de la
volonté
le muscle se contracte. La volonté est séparée du
ontre tous les commandements de la volonté le muscle se contracte. La
volonté
est séparée du muscle par deux ou trois barrières
graphe de Paris. — Nous répondrons enfin avec les psychologues que la
volonté
, bien loin de remuer le muscle, ne tend pas même
nsation ; ce n’est point le mouvement qui est l’objet propre de votre
volonté
, c’est elle. Alors seulement le cerveau agit, la
u physique, vous ne commandez qu’à des intermédiaires. L’action de la
volonté
ne porte point sur le muscle, mais sur le cerveau
nté ne porte point sur le muscle, mais sur le cerveau ; l’objet de la
volonté
n’est point le mouvement du muscle, mais la sensa
nce égoïste ; un élément de distinction et de suprématie égoïste, une
volonté
d’individuation et d’inégalité, un germe d’orguei
ance sensuelle et égoïste, joie de se distinguer et d’être distingué,
volonté
d’individuation et de suprématie, ferment d’orgue
art personnel. Nietzsche nous paraît avoir tiré de son principe de la
volonté
de puissance une esthétique trop exclusive qui se
résume en un classicisme intransigeant52. Au nom de ce principe de la
volonté
de puissance, il prononce la condamnation d’un ce
de l’évocation du néant qui termine si magnifiquement Le Monde comme
volonté
et comme représentation. Sans doute l’idée du néa
lui-même. L’esprit classique représente ainsi, à certains égards, une
volonté
d’unité esthétique, sociale et morale, une volont
rtains égards, une volonté d’unité esthétique, sociale et morale, une
volonté
d’obéissance à l’ordre établi, d’adaptation et de
de la solidarité sociale ; une dissociation des éléments sociaux, une
volonté
d’indépendance, de différence individuelle, d’exc
viduelle, d’exception et de sécession, d’isolement sentimental. Cette
volonté
d’indépendance, cette culture esthétique raffinée
te à la santé et à la force de l’organisme social. Le sentiment et la
volonté
de différenciation se convertit aisément en princ
ssi Nietzsche : Par-delà le Bien et le Mal et surtout la partie de La
Volonté
de puissance où Nietzsche expose sa physiologie d
’art (Kunst), ce qui compte, c’est le pouvoir. » La bonne volonté, la
volonté
morale, c’est la volonté se conformant à la loi,
te, c’est le pouvoir. » La bonne volonté, la volonté morale, c’est la
volonté
se conformant à la loi, à la discipline commune.
ormant à la loi, à la discipline commune. On comprend qu’en art cette
volonté
de conformisme soit sans valeur. Car en art il ne
le sentiment de la force… Sommet de l’évolution : le grand style. » (
Volonté
de puissance, § 359.) 53. Il en est tout autreme
rs, un épisode de l’œuvre définitive publiée en 1819 : Le monde comme
volonté
et comme perception, dont le monde ne voulut ni n
vre, qui tomba à pic dans l’oubli avec la précision des premiers : La
volonté
dans la nature. — Il n’en démordait pas, de la vo
premiers : La volonté dans la nature. — Il n’en démordait pas, de la
volonté
! termite acharné, qui creusait toujours dans sa
es, comme il l’appelle, fut que « tout, dans le monde, se réduit à la
volonté
». La séparation de la volonté et de l’intelligen
« tout, dans le monde, se réduit à la volonté ». La séparation de la
volonté
et de l’intelligence était, selon lui, pour la ph
e. Seulement, après avoir tout ramené de ce qui est au principe de la
volonté
, il ajoutait qu’il ne savait pas ce qu’est la vol
principe de la volonté, il ajoutait qu’il ne savait pas ce qu’est la
volonté
en soi, et de cette déclaration il niait carrémen
e. Jamais ils n’auraient pu, comme Schopenhauer, ramener tout à cette
volonté
par laquelle, seule, le monde est intelligible, e
tairement et vulgairement athée. Appuyé sur cette force qu’il appelle
volonté
, et qui est, selon lui, le principe du monde : «
philosophie et comme elle s’en déduit » Et il nous l’explique : « La
volonté
— continue-t-il — étant, prise en elle-même, un d
a réalité est une illusion, la vie une douleur ; que le mieux pour la
volonté
est de se nier elle-même, car du même coup tomben
qui en est inséparable. Éclairée par la connaissance de ce monde, la
volonté
cesse son vouloir, ne veut plus vivre, et se libè
ercice des sens, de l’exercice de l’intelligence, de l’exercice de la
volonté
. Le plaisir causé par un mets savoureux est sensi
trice, par exemple le plaisir de vouloir, le plaisir de résister à la
volonté
d’autrui ou, au contraire, de coopérer à cette vo
résister à la volonté d’autrui ou, au contraire, de coopérer à cette
volonté
, le plaisir de mouvoir ses muscles, ses membres,
ie intellective, mort partielle de la pensée et, par cela même, de la
volonté
. Notre amour de la vérité est un amour de notre m
s plaisirs purement sensitifs et les plaisirs liés à l’exercice de la
volonté
, puisque penser, nous l’avons vu, est le commence
oir. C’est grâce à l’intelligence que nous pouvons, en exerçant notre
volonté
, éprouver des sentiments intéressés ou désintéres
n’est vraiment objet adéquat que quand il est conçu comme le tout. La
volonté
, grâce à l’intelligence, prend donc nécessairemen
puisque toute idée, comme telle, est, déjà une forme d’activité et de
volonté
en même temps que d’intelligence. Par cela même a
énéralement l’action, qui elle-même ne se comprend que comme désir et
volonté
. Schopenhauer l’admet, mais il n’en tire point le
cation des idées et de leur force. Il n’a pas su montrer dans cette «
volonté
de vivre » qui, selon lui, fait le fond commun de
e Platon et de Kant, sans connexion visible avec sa philosophie de la
volonté
. Il oppose violemment la « représentation » intel
nté. Il oppose violemment la « représentation » intellectuelle à la «
volonté
» aveugle et inintelligente sans en montrer le li
des formes de la pensée tient, en grande partie, aux fonctions de la
volonté
et aux nécessités de la vie. Sous le dualisme de
ons de la volonté et aux nécessités de la vie. Sous le dualisme de la
volonté
et de l’intelligence, auquel s’est arrêté Schopen
sme : les idées deviendront des formes supérieures de la vie et de la
volonté
, par cela même des idées-forces, au lieu de demeu
développement humain, des pulsations de la vie et des tendances de la
volonté
. En même temps, comme il n’y a point d’état menta
iscernement, d’où naît l’intelligence, et la préférence, d’où naît la
volonté
. Au point de vue de l’intelligence, le discerneme
ent à l’esprit, sans comparaison avec un autre. Au point de vue de la
volonté
, il existe aussi une préférence implicite, qui n’
n’est-elle « qu’un autre aspect » de ce que les philosophes appellent
volonté
? La loi mécanique de la moindre résistance n’est
réaction de l’intelligence appelée attention, puis la réaction de la
volonté
appelée aversion, il n’y a pas simplement un rapp
. Nous trouvons que la douleur est une véritable explication et de la
volonté
d’écarter la douleur et de l’aide apportée à la v
tion et de la volonté d’écarter la douleur et de l’aide apportée à la
volonté
par l’intelligence. En d’autres termes, les lois
, comme des idées-forces ou appétitions, comme des progrès d’une même
volonté
tendant au plus grand bien. On peut donc dire que
inalité extérieure, elle ne supprime pas la finalité intérieure de la
volonté
. Dire que les êtres combattent pour la vie, c’est
utte pour la vie ne se comprend donc, au fond, que comme une lutte de
volontés
; elle est une manifestation externe de phénomène
s ses mouvements. L’identité de la causalité et de la finalité est la
volonté
, dont les formes diverses, modes particuliers de
s intellectuel ; nous pouvons dire : la psychologie est l’étude de la
volonté
. Le problème n’est plus seulement : existe-t-il u
du problème psychologique : dans l’être tendant à une fin et doué de
volonté
existe-t-il vraiment une activité d’ordre mental,
igence proprement dite a atteint sa limite. Mais la sensibilité et la
volonté
, elles, vont plus loin. Le sujet, sans se représe
r, qui en sont réellement inséparables, on se sert avec raison du mot
volonté
. Au lieu de soutenir, comme M. James, que tout es
êle toujours à l’affection du plaisir ou de la douleur, ainsi qu’à la
volonté
. Dans la passion de la colère, par exemple, il y
dernière analyse, à ce que, dans tout état de conscience, il y a une
volonté
contrariée ou favorisée, non pas seulement une fo
’émotion agréable et pénible, enfin sous la réaction qui constitue la
volonté
au sens le plus général du mot. Si nous y parveno
le type primitif de toute activité et comme le point de départ de la
volonté
. A en croire MM. Ribot, Sergi, Richet, Binet, etc
r une évolution progressive. C’est donc bien le réflexe qui est de la
volonté
rendue automatique et descendue dans la moelle :
onté rendue automatique et descendue dans la moelle : ce n’est pas la
volonté
qui est du mécanisme devenu intelligent par mirac
enèse et la formation des idées. De là nous passerons à l’étude de la
volonté
proprement dite, comme constituant ce sujet qui s
ajouter maintenant qu’elle est, en dernière analyse, la science de la
volonté
, de même que la physiologie est la science de la
cience de la vie. Son problème essentiel est : — Y a-t-il en nous une
volonté
? Quelle en est la nature ? Quelle en est l’actio
té ? Quelle en est la nature ? Quelle en est l’action ? — C’est cette
volonté
qui donne aux idées et représentations leur vraie
réciproque ; enfin elle montre comment la représentation même, par la
volonté
qui y est impliquée, peut devenir une réaction vé
18
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« VI »
, qui met en nage notre farouche contradicteur. On sait qu’à force de
volonté
et de travail Taine changea sa manière d’écrire e
conteste. « Le style de Taine, confirme M. Faguet, est un miracle de
volonté
… Il a voulu se faire un style plastique, coloré e
, ce don qu’on ne s’était pas découvert, nous disons, nous : c’est la
volonté
qui les dégage, c’est le travail qui les précise,
ppe. Ce désir d’art entrevu, cette formation en perspective, c’est la
volonté
, c’est le labeur qui les déterminent. Vouloir, c’
jamais prétendu qu’on peut se créer une faculté par un simple acte de
volonté
. Ce que nous prétendons, c’est que c’est la volon
un simple acte de volonté. Ce que nous prétendons, c’est que c’est la
volonté
qui développe, forme et exerce cette faculté. Ce
é ». Il n’admet pas que Taine soit arrivé à modifier son style par la
volonté
, le travail et la « virtuosité ». Taine aurait to
« précipitation de pensées » ; enfin la direction antérieure de notre
volonté
est brusquement modifiée et la volonté se porte t
direction antérieure de notre volonté est brusquement modifiée et la
volonté
se porte tout entière à se défendre de l’insulteu
émotions ? Est-ce le mouvement de la pensée qui explique celui de la
volonté
et de l’appétit, conséquemment l’émotion ? Ou, au
tit, conséquemment l’émotion ? Ou, au contraire, est-ce ici encore la
volonté
qui est le ressort primordial ? Certains psycholo
ond l’effet avec la cause. Wundt, lui, reconnaît mieux la force de la
volonté
sous celle des idées, mais, nous l’avons vu, il p
ses « inattendues » n’auraient pu vivre : il faut avant tout que leur
volonté
réagisse à l’égard des objets, soit pour s’en app
uvement du désir et non de la pure pensée. A l’égard de l’inconnu, la
volonté
prend d’abord une attitude défensive et négative,
s sentiments doit être cherché dans le domaine de l’activité et de la
volonté
: c’est tout d’abord le cours de l’impulsion volo
l’approche du corps, ne sont que des résultats du non et du oui de la
volonté
. Nous verrons que le signe même de dénégation et
ions, en dernière analyse, sont donc des mouvements instinctifs de la
volonté
réagissant sous l’influence du plaisir ou de la d
tâtez mon pouls » ; mais alors, remarque Darwin, il y a tension de la
volonté
contre l’émotion, et ce conflit interne s’exprime
’il exprime ; 2° l’état affectif ; 3° l’attitude correspondante de la
volonté
. C’est en effet ce que l’expérience confirme. Il
esse, qui se mêle à toutes les passions. Enfin, en troisième lieu, la
volonté
s’exprime toujours par le contentement ou le refu
e : l’intelligence est plus animée, la sensibilité plus expansive, la
volonté
plus bienveillante. En un mot, l’expression de la
a douleur ne dure pas longtemps, la réaction commence aussitôt. Si la
volonté
peut consentir au plaisir, elle ne peut consentir
chologie. Tout se ramène, en définitive, à un mouvement général de la
volonté
vers les objets ou à l’opposé des objets, et c’es
isir ou peine, vie facile ou vie difficile, mouvement aisé ou effort,
volonté
libre ou volonté contrainte. La même unité fonciè
e facile ou vie difficile, mouvement aisé ou effort, volonté libre ou
volonté
contrainte. La même unité foncière explique, selo
onscience », mais encore dans un même mouvement de l’appétit et de la
volonté
. Aussi ce sont les images empruntées au toucher,
mme ; réalisée jusqu’au bout, elle serait la contradiction même de la
volonté
avec soi. En tous cas, la nature l’ignore : la si
ndamentale entre le plaisir et la douleur, entre l’acceptation par la
volonté
et la répulsion par la volonté. Un lien organique
la douleur, entre l’acceptation par la volonté et la répulsion par la
volonté
. Un lien organique a dû s’établir entre ces oppos
n dehors même de toute considération d’utilité ou de tout choix de la
volonté
. Il y a une antithèse évidente entre le froncemen
sations, d’impressions et de volitions. La réaction instinctive de la
volonté
sous l’influence du sentiment, après s’être étend
re de la Nouvelle-Zélande affirme que les femmes peuvent y répandre à
volonté
des larmes abondantes. « Elles se réunissent pour
les associations régulières des idées et le pouvoir inhibiteur de la
volonté
. Ainsi se produisent soit les folies passagères d
urs partis possibles. De là le pouvoir directeur du jugement et de la
volonté
. Ces lois du cerveau et de la conscience s’appliq
nctions d’arrêt correspondant au pouvoir directeur ou suspensif de la
volonté
, il en résulte que l’hypnotisme produit, dans l’é
le goût. On connaît le phénomène de la crampe. La concentration de la
volonté
et de l’attention sur une idée quelconque amène l
une idée quelconque amène la fatigue de l’attention, la crampe de la
volonté
. Le phénomène est encore plus manifeste quand l’i
cation du vouloir au profit de l’opérateur. Nous avons alors : 1° une
volonté
que sa tension fatigue et porte à se détendre, et
influence de l’idée-force subsiste encore là où le consentement de la
volonté
manque. L’idée d’un sommeil extraordinaire, dû au
les et telles représentations, sans direction précise provenant de la
volonté
. De là l’incohérence des rêves. Pourtant, même da
science est entourée d’une foule d’autres idées subconscientes que la
volonté
éveillée sent sous sa domination, toutes prêtes à
ui s’est en quelque sorte replié sur soi pour dormir, ce n’est pas la
volonté
tout entière, ni toute l’attention, mais le pouvo
ières. Tantôt le sujet accomplit l’acte suggéré en l’attribuant. à sa
volonté
propre et en imaginant des explications qui le ju
est venue : c’est l’analogue du chiffre cinq qui semble surgir par la
volonté
de l’hystérique alors qu’il a été suggéré du deho
’hypnotiseur voulait introduire au foyer de la conscience. C’était la
volonté
sous forme d’idée fixe. Nouvelle preuve que ce qu
. Nouvelle preuve que ce qui est aboli dans l’hypnotisme n’est pas la
volonté
au sens général du mot, mais l’idée de choix poss
volonté au sens général du mot, mais l’idée de choix possible pour la
volonté
, l’idée de liberté. Les hypnotisés ont souvent co
sentiellement une attitude mentale, une manière d’être anormale de la
volonté
, qu’on a plongée à tâtons dans une nuit artificie
taine attention de l’être conscient, et l’attention est un acte de la
volonté
. Ce qui est vrai, c’est que, dans la catalepsie,
’attention dont le sujet est resté capable, et en même temps toute sa
volonté
. Nous avons donc, en définitive, outre la sensati
le image claire et distincte, à savoir la sensation du bras tendu, la
volonté
n’a plus rien autre chose à apercevoir et à voulo
tre chose à apercevoir et à vouloir que cette sensation présente : la
volonté
est donc toute à cette sensation, qui persiste, e
et elle fait ainsi persister l’attitude même du bras. C’est un cas de
volonté
sans choix et unilinéaire, d’appétit déterminé en
déterminé en un seul sens, mais c’est toujours de l’appétit et de la
volonté
, non un état de sensation passive. Le mouvement s
cause un état général de la conscience, une direction générale de la
volonté
. Celle-ci enfin, une fois produite, tend à persis
L’ensemble d’images et de mouvements constituant l’état général de la
volonté
dans la dévotion est donc suscité par la sensatio
igine tous les organes étaient plus ou moins sous la dépendance de la
volonté
et que tous leurs états retentissaient plus ou mo
Chez certains hommes, les battements du cœur sont encore soumis à la
volonté
et peuvent être suspendus. De même, nous pouvons
mi leur sujet quinze fois, par la concentration de la pensée et de la
volonté
, à une distance d’au moins 500 mètres, et qui a a
t que l’hypnotiseur concentre non seulement sa pensée, mais encore sa
volonté
sur le sommeil à produire. D’après MM. Pierre Jan
e reste inefficace si l’hypnotiseur ne concentre pas énergiquement sa
volonté
: l’auto-suggestion est donc insuffisante ; il fa
ce, avec ses effets moteurs. L’hypnotiseur qui concentre fortement sa
volonté
sur l’idée d’endormir à distance une autre person
end Godfrey, en se mettant au lit, désira, avec toute l’énergie de sa
volonté
et toute la concentration de sa pensée, apparaîtr
as et ne doit pas voir, ni avouer qu’elle voit ; tel est l’état de sa
volonté
prévenue et docile à la consigne. Cet état, à son
ires diversement systématisées, avec des tendances corrélatives de la
volonté
également systématisées. En d’autres termes, ce s
d’application faciles et rapides pour une série d’actes conscients de
volonté
, à la fois commencés et retenus. Or, on sait que
ssez long. » Ce fait n’est pas plus surprenant que celui des pleurs à
volonté
chez certaines femmes. 185. De l’Origine des ef
robablement pas à une autre cause. 187. Pendant qu’il concentrait sa
volonté
, Mme D…, qui n’était pas prévenue, fut saisie sou
ques ne laissent guère plus de place au libre jeu des facultés et des
volontés
humaines que telles écoles de physiologie et de p
cultés considérées à part de l’organisme, tant qu’elle a traité de la
volonté
, de la liberté, des passions, des penchants, des
la balance des destinées humaines, combien l’influence des idées, des
volontés
, des vertus individuelles est faible sur la direc
au sang, au sol, à la température, on se demande où est le rôle de la
volonté
, de l’intelligence, dans ce mouvement qui entraîn
t jamais obstacle, n’étant que des personnifications de leurs propres
volontés
. La seule puissance qui domine les héros de l’his
leurs charmes sur les choses et les hommes dont il parle. Au lieu de
volontés
individuelles, ce sont des volontés générales qui
hommes dont il parle. Au lieu de volontés individuelles, ce sont des
volontés
générales qui occupent la scène ; l’historien n’a
nt de la force des choses qui le favorise ou l’entrave réellement. La
volonté
des individus ou des partis, voilà les obstacles
on avait une foi si entière à l’influence des idées et à l’action des
volontés
, et qui a fini par un drame révolutionnaire bien
ent, ils ont également la conscience des nécessités qui pèsent sur la
volonté
, des idées communes qui dominent leur pensée, des
t plus que les ministres, obéissant à un souverain qui leur dicte ses
volontés
du fond du théâtre où l’historien les montre aux
la grandeur des théâtres sur lesquels elle joue son rôle à-côté de la
volonté
et de l’intelligence humaines. Dans ces grands Ét
eur action furieuse, que tout juste ce qu’il faut de conscience et de
volonté
pour rester responsables devant la postérité. Voi
et des impressions populaires qui a fait la fatalité sous laquelle la
volonté
et la conscience de ces chefs ont trop souvent fl
loi sous le fait, la nécessité sous la contingence, la nature sous la
volonté
, elle laisse aux acteurs du drame historique, ind
eloppement nécessaire dans l’initiative plus apparente que réelle des
volontés
et des passions individuelles. C’est dans cette l
expliquer les faits en faisant la part des causes indépendantes de la
volonté
et de la personnalité humaine, mais sans vouloir
res fussent de plus en plus de vrais citoyens, ayant des idées et des
volontés
au lieu d’instincts et de passions. Dans ces nouv
ieu de forces brutales qui l’écrasent de leur poids, il rencontre des
volontés
, des intelligences comme la sienne, avec lesquell
i-même dans les jours de crise, et cela par le concours de toutes les
volontés
individuelles, voilà le rôle d’une démocratie où
Washington de cette démocratie, l’honneur d’être les ministres de la
volonté
générale ou les organes de la pensée commune ; à
arles IX. Il y a là évidemment un concours de causes supérieures à la
volonté
des bourreaux et des victimes. Cependant, quand o
amèrement que les passions aient à ce point triomphé des idées et des
volontés
? La fatalité, quand elle n’est pas contraire à l
nt et que l’homme soit absolument asservi à l’Etat, c’est-à-dire à la
volonté
commune, pour que l’Etat soit fort. — D’autres cr
cela, quel que soit son organe : ou roi, ou corps aristocratique, ou
volonté
universelle s’exerçant sur chacun. Les seconds on
impossible que le citoyen ne le soit pas, puisqu’il n’obéit qu’à une
volonté
qui, en définitive, est la sienne. Ce sophisme em
nière d’être libre ; car si l’on est opprimé, on ne l’est que par une
volonté
qui est partie de vous, ce qui, non seulement est
ut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d’obéir à la
volonté
générale y sera contraint par tout le corps, ce q
en a aucun. Le citoyen n’a qu’une chose à faire : obéir toujours à la
volonté
de tous. Et cela est excellent ; car « la volonté
obéir toujours à la volonté de tous. Et cela est excellent ; car « la
volonté
générale est toujours droite. » III Voltair
era l’autorité ? La plupart des hommes croient que l’autorité est une
volonté
. Volonté d’un homme commandant à des millions d’h
orité ? La plupart des hommes croient que l’autorité est une volonté.
Volonté
d’un homme commandant à des millions d’hommes sel
millions d’hommes selon son jugement, sa réflexion ou son caprice. —
Volonté
d’un, groupe d’hommes commandant après délibérati
ibération à tout le reste du peuple selon ce qu’ils ont jugé utile. —
Volonté
du peuple tout entier, c’est-à-dire de la majorit
qui le composent. I Pour Montesquieu l’autorité n’est point une
volonté
; ce n’est la volonté de personne. L’autorité c’e
Pour Montesquieu l’autorité n’est point une volonté ; ce n’est la
volonté
de personne. L’autorité c’est la raison. Il aurai
s où la chercher ? Précisément dans ce qui n’a pas le caractère d’une
volonté
, laquelle peut être une passion et même l’est tou
e gouverné par cette loi-là. La Loi qui vient d’être faite, c’est une
volonté
qui peut être, elle aussi, capricieuse, passionné
s les autres. — Voilà dans quelles conditions on obéit, non pas à une
volonté
, ce qui a toujours des chances d’être très mauvai
, ce qui a toujours des chances d’être très mauvais, de qui que cette
volonté
parte, mais à quelque chose qui ressemble à la ra
hose qui ressemble à la raison. Les gouvernements où l’on obéit à une
volonté
ne sont tous que des variétés du despotisme ; les
tocratie est un despotisme ; cependant elle suppose délibération. Une
volonté
gouverne ; mais une volonté qui est le résultat d
cependant elle suppose délibération. Une volonté gouverne ; mais une
volonté
qui est le résultat d’une discussion. L’aristocra
seulement elle prend des décisions qui ont éminemment le caractère de
volontés
. Elle ne délibère pas, elle obéit à des passions,
loi, telle qu’elle doit être. De plus la démocratie n’exécute pas ses
volontés
; elle charge de les exécuter un gouvernement cen
gré, que la démocratie finit par être gouvernée non point même par la
volonté
de sa majorité, mais par une volonté qui lui est
gouvernée non point même par la volonté de sa majorité, mais par une
volonté
qui lui est presque totalement étrangère, et le d
ibre qu’un peuple où il n’y a pas de souveraineté, où il n’y a pas de
volonté
qui commande et où l’on n’obéit qu’à la Raison ex
car le patriotisme consiste précisément à ne pas vouloir obéir à des
volontés
, fût-ce même à la sienne, mais à la raison ; les
obéir à des volontés, fût-ce même à la sienne, mais à la raison ; les
volontés
particulières, et par cela il faut entendre même
n ; les volontés particulières, et par cela il faut entendre même une
volonté
universelle, mais qui peut être éphémère, n’étant
faut entendre. Il n’y a de loi qu’ancienne. Une loi nouvelle est une
volonté
. Elle peut être bonne ; elle n’est pas rationnell
nale dont nous ayons parlé ; ils sont les répresseurs naturels de ces
volontés
inconsidérées, passionnées et éphémères, qu’elles
édiaires] par où coule la puissance ; car s’il n’a dans l’Etat que la
volonté
momentanée et capricieuse d’un seul, rien ne peut
le commandement et de ce qui adoucit l’autorité ; établissement de la
volonté
directe, lourde et brutale du plus fort ; établis
lleurs. Vous revendiquez la liberté, vous autres, de ne pas subir les
volontés
des syndicats ouvriers et de faire travailler qui
mains. Par ce moyen le pouvoir arrête le pouvoir et ce n’est pas une
volonté
qui gouverne. C’est plusieurs volontés, forcées d
le pouvoir et ce n’est pas une volonté qui gouverne. C’est plusieurs
volontés
, forcées de donner leurs raisons, d’en appeler à
gifère, c’est une démocratie despotique. Dans les trois cas c’est une
volonté
ou une succession de velléités qui gouverne ; et
qu’il s’est donnée comme législateur. Il peut ravager l’Etat par ses
volontés
générales, et, comme il a encore la puissance de
encore la puissance de juger, il peut détruire chaque citoyen par ses
volontés
particulières » Et voilà comme une république pe
per, s’il est toujours infaillible, le citoyen, lui, « peut avoir une
volonté
contraire ou dissemblable à la volonté générale.
citoyen, lui, « peut avoir une volonté contraire ou dissemblable à la
volonté
générale. » En ce cas la contrainte est de droit
enferme tacitement cet engagement que quiconque refusera d’obéir à la
volonté
générale y sera contraint par tout le corps ; ce
nationale, en ce sens qu’ils le sont à la claire manifestation de la
volonté
populaire. La volonté générale ne peut pas errer
qu’ils le sont à la claire manifestation de la volonté populaire. La
volonté
générale ne peut pas errer ; mais « les délibérat
ujours la même rectitude ». Il y a une distinction à faire entre la «
volonté
générale » et la « volonté de tous ». La volonté
Il y a une distinction à faire entre la « volonté générale » et la «
volonté
de tous ». La volonté générale « regarde à l’inté
n à faire entre la « volonté générale » et la « volonté de tous ». La
volonté
générale « regarde à l’intérêt commun », la volon
nté de tous ». La volonté générale « regarde à l’intérêt commun », la
volonté
de tous « regarde à l’intérêt privé et n’est qu’u
volonté de tous « regarde à l’intérêt privé et n’est qu’une somme de
volontés
particulières. » Si vous voulez connaître la volo
qu’une somme de volontés particulières. » Si vous voulez connaître la
volonté
générale, « ôtez des volontés particulières les p
iculières. » Si vous voulez connaître la volonté générale, « ôtez des
volontés
particulières les plus et les moins qui s’entre-d
les moins qui s’entre-détruisent, reste pour somme des différences la
volonté
générale. » Or, ce qui groupe les intérêts partic
e eux, du grand nombre de petites différences résulterait toujours la
volonté
générale, et la délibération serait toujours bonn
il se fait des associations particulières aux dépens de la grande, la
volonté
de chacune de ces associations devient générale p
ites différences, mais une différence unique ; alors il n’y a plus de
volonté
générale, et l’avis qui l’emporte est un intérêt
intérêt particulier. Il importe donc, pour avoir bien l’énoncé de la
volonté
générale, qu’il n’y ait pas de société partielle
ême du système de Rousseau. Montesquieu voulait que ce ne fut pas une
volonté
qui gouvernât ; il a tort ; il faut qu’une volont
ce ne fut pas une volonté qui gouvernât ; il a tort ; il faut qu’une
volonté
gouverne et que cette volonté soit la volonté du
gouvernât ; il a tort ; il faut qu’une volonté gouverne et que cette
volonté
soit la volonté du peuple. Mais la volonté du peu
a tort ; il faut qu’une volonté gouverne et que cette volonté soit la
volonté
du peuple. Mais la volonté du peuple ne sera pas
onté gouverne et que cette volonté soit la volonté du peuple. Mais la
volonté
du peuple ne sera pas la volonté du peuple si le
é soit la volonté du peuple. Mais la volonté du peuple ne sera pas la
volonté
du peuple si le peuple est hiérarchisé, s’il y a
s organismes, s’il y a en lui quelque chose d’organisé ; car alors la
volonté
exprimée par les suffrages pourrait bien être cel
ganismes et non pas la sienne pure et simple ; ce serait une somme de
volontés
particulières. Ne me dites pas que, supprimés ces
ticulières. Ne me dites pas que, supprimés ces organismes sociaux, la
volonté
générale sera encore plus une somme de volontés p
organismes sociaux, la volonté générale sera encore plus une somme de
volontés
particulières, absolument particulières. C’est ce
risme, l’individualisme des opinions, dont, en totalisant, je fais la
volonté
générale ; c’est le particularisme général, pour
s n’en sont pas moins bel et bien des associations. La pureté « de la
volonté
générale » en est altérée. Et cette horreur pour
s, des tendances, des intérêts, cette horreur pour les fédérations de
volontés
, est telle chez Rousseau que, nous l’avons vu, qu
jorité, si elle est inspirée par une fédération d’intelligences et de
volontés
, il ne la tient pas pour la volonté générale, ell
fédération d’intelligences et de volontés, il ne la tient pas pour la
volonté
générale, elle est pour lui non avenue : « Quand
rande qu’elle l’emporte sur toutes les autres… Alors il n’y a plus de
volonté
générale, et l’avis qui l’emporte est un intérêt
vous le supposez, l’avis de la majorité des citoyens, il est bien la
volonté
générale. — Point du tout ! Etant l’avis de la ma
doit être retranché, et c’est l’avis de la minorité qui devient « la
volonté
générale » et qui doit prévaloir ; car il ne faut
générale » et qui doit prévaloir ; car il ne faut pas confondre « la
volonté
générale » avec « la volonté de tous ». Nous som
loir ; car il ne faut pas confondre « la volonté générale » avec « la
volonté
de tous ». Nous sommes ici dans la pure doctrine
un parti, car c’est une fédération de sentiments d’intelligence et de
volontés
. Etat dans l’Etat, une académie, car c’est un gro
roupements qu’elles forment aussitôt qu’elles existent, altèrent la «
volonté
générale » et rendent impossible l’exercice de ce
ent la « volonté générale » et rendent impossible l’exercice de cette
volonté
, puisque, à force d’en retrancher, elles la suppr
hésitation ni scrupule de conscience, parce qu’ils savaient être « la
volonté
générale », commençant par retrancher de la volon
avaient être « la volonté générale », commençant par retrancher de la
volonté
générale tout ce qui leur paraissait inspiré par
r et arrivant facilement par cette opération arithmétique à être « la
volonté
générale » encore qu’ils eussent contre eux à trè
olonté générale » encore qu’ils eussent contre eux à très peu près la
volonté
de tous. Voilà comment les mots se retournent au
on des pouvoirs, des mêmes principes Rousseau a tiré la théorie de la
volonté
générale et celle de la concentration des puissan
es. L’idée de Montesquieu est qu’on ne doit pas être gouverné par une
volonté
; l’idée de Rousseau est qu’on ne doit être gouve
onté ; l’idée de Rousseau est qu’on ne doit être gouverné que par une
volonté
, qui sera celle du peuple. Donc Montesquieu divis
principe, la divisent dans son objet ; ils la divisent en force et en
volonté
, en puissance législative et en puissance exécuti
ne peut s’aliéner : « La souveraineté, n’étant que l’exercice de la
volonté
générale, ne peut jamais s’aliéner, et le souvera
e par lui-même : le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la
volonté
. » Et, en effet, déléguer sa volonté, c’est s’en
se transmettre, mais non pas la volonté. » Et, en effet, déléguer sa
volonté
, c’est s’engager pour un temps à ne pas en avoir,
voudra demain, je le voudrai encore », puisqu’il est absurde que la
volonté
se donne des chaînes pour l’avenir, et puisqu’il
é se donne des chaînes pour l’avenir, et puisqu’il ne dépend d’aucune
volonté
de consentir à rien de contraire au bien de l’êtr
traire au bien de l’être qui veut. Si donc le peuple [en déléguant sa
volonté
] promet simplement d’obéir, il se dissout par cet
r la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste dans la
volonté
générale et la volonté générale ne se représente
e ne peut être aliénée ; elle consiste dans la volonté générale et la
volonté
générale ne se représente point ; elle est la mêm
ie ou une démocratie ; mais en général tout gouvernement guidé par la
volonté
générale qui est la Loi… » (II, 6) ; et à cet au
cela est considéré comme élément aristocratique et comme altérant la
volonté
générale ; proscrivant toute liberté, par une con
Car s’il était permis de donner son bien à qui l’on voudrait, chaque
volonté
particulière troublerait la disposition de la loi
ntité de ces deux droits est si exacte, que, comme l’Etat impose sa «
volonté
générale » au citoyen pour « le forcer à être lib
oilà une belle uniformité. C’est précisément ce que le partisan de la
volonté
générale cherche sans doute, et que cette volonté
e le partisan de la volonté générale cherche sans doute, et que cette
volonté
générale s’impose par les jugements comme par les
our juger les causes des citoyens ; il tenait cette prérogative de la
volonté
des rois, il n’avait sur les autres Parlements du
rature qui ne soit que l’agent du gouvernement et l’exécutrice de ses
volontés
: telle nous apparaît être la pensée de nos trois
qu’un pouvoir spirituel qui a de l’influence sur les âmes et sur les
volontés
et qui persuade aux sujets, maxime odieuse à tout
esse sur l’unité et l’indivisibilité de l’Etat et l’omnipotence de la
Volonté
populaire. Ils sont, du reste, la simple codifica
puissances, comme de tout ce qui peut limiter, modérer ou altérer la
volonté
du « Souverain », c’est-à-dire du peuple, repouss
incompatibilité mutuelle ; au lieu que la répudiation se fait par la
volonté
et pour l’avantage d’une des deux parties, indépe
lonté et pour l’avantage d’une des deux parties, indépendamment de la
volonté
et de l’avantage de l’autre. » Montesquieu désire
nt soit bien mutuel, et soit, non seulement un consentement, mais une
volonté
longtemps et à plusieurs reprises exprimée offici
ndition que le désir de s’affranchir ne soit pas un caprice, mais une
volonté
longtemps exprimée et plutôt une nécessité démont
ent aussi la souveraineté du peuple : « La loi est l’expression de la
volonté
générale ; tous les citoyens ont droit de concour
l ne faut pas l’écrire. — Elle est faite pour dire qu’au-dessus de la
volonté
du prince, qu’au-dessus, aussi, de la loi, il y a
la loi, il y a des droits « naturels et imprescriptibles » que ni la
volonté
du prince ni la loi ne peuvent toucher ; ou la Dé
une certaine mesure, de Babeuf. Souveraineté du peuple, c’est-à-dire
volonté
générale, ce qui ne veut pas dire volonté de tous
eté du peuple, c’est-à-dire volonté générale, ce qui ne veut pas dire
volonté
de tous, mais volonté de tous, moins tout ce qui
-dire volonté générale, ce qui ne veut pas dire volonté de tous, mais
volonté
de tous, moins tout ce qui dans le peuple est org
omme ayant un caractère aristocratique ; — despotisme absolu de cette
volonté
générale, l’individu n’étant libre que par et dan
que par et dans la liberté du peuple, c’est-à-dire que par et dans la
volonté
générale dont il est un des éléments, et les libe
uiront l’intimidation nécessaire. Dès lors un gouvernement issu de la
volonté
du Parlement, mais qui fera nommer le Parlement c
Les autres idéologies morales : idéologie de l’Intérêt général, de la
Volonté
générale, du Bonheur général sont fondées sur le
eur et qu’il faut l’empêcher de nuire ainsi aux autres et à lui-même.
Volonté
générale, intérêt général, solidarité, ce sont là
et toute-puissante devant laquelle l’individu n’a qu’à s’incliner. La
volonté
de Jéhovah est remplacée par celle du groupe. M.
lat métaphysique, c’est-à-dire subjectif, qui est ici le primat de la
volonté
collective sur la volonté individuelle et l’annih
dire subjectif, qui est ici le primat de la volonté collective sur la
volonté
individuelle et l’annihilation de cette dernière
rofit de la première. À l’antique précepte théologique : « obéis à la
volonté
de Dieu » succède le précepte sociocratique, non
epte sociocratique, non moins métaphysique que l’autre : « obéis à la
volonté
du groupe ». Contre les visées sociocratiques des
e intelligente ; Nietzsche glorifie la force sauvage et indomptée, la
volonté
de puissance des maîtres, destructrice et créatri
ve des mœurs ne peut produire aucune règle définie qui prescrive à la
volonté
des fins à choisir — sinon par addition arbitrair
matique, mais qui n’en agit pas moins sur notre intelligence et notre
volonté
. L’action de cette idée sur notre intelligence co
buts qui se distinguent par leurs effets : intelligence, sensibilité,
volonté
. En réunissant ces attributs et en les élevant à
er la conscience même avec des éléments sans pensée, ou du moins sans
volonté
, et qu’en ce sens l’intelligence, ou plutôt la vo
du moins sans volonté, et qu’en ce sens l’intelligence, ou plutôt la
volonté
, doit être innée à elle-même. Ils ont raison de d
est vraiment constitutive de la conscience : c’est la position de la
volonté
ou de la pensée en face de son objet ; 1° comme i
l y a de permanent dans notre manière d’agir et de réagir, dans notre
volonté
intelligente. C’est cette conscience radicale, en
le. Les « formes » de notre pensée ne sont que des fonctions de notre
volonté
primordiale et normale, auxquelles répondent les
lles répondent les fonctions essentielles de la vie physiologique. La
volonté
ne peut concevoir autre chose que ce qu’elle trou
uve-t-elle ? — Identité et raison suffisante. L’impossibilité pour la
volonté
et la pensée de sortir de sa propre nature crée l
e monisme. De même qu’en nous rien n’est étranger à la pensée et à la
volonté
, puisque rien n’existe pour nous que ce qui tombe
me, au dehors de nous, rien ne doit être étranger à la pensée et à la
volonté
, et tout en doit envelopper le germe. Le naturali
cun élément psychique d’où sort cependant le sentiment, la pensée, la
volonté
: le monde est coupé en deux tronçons discontinus
e conscience plus élevé. C’est pour cela qu’elles sont des forces. La
volonté
, répandue partout dans l’univers, n’a besoin que
Chapitre III : Sentiments et
Volonté
I Les doctrines de l’école expérimentale
nement une étude des appétits et des instincts, et le chapitre sur la
volonté
s’en ressent. Ce sont là, à notre avis, autant de
immoral que de les mal appliquer. » Les motifs nous conduisent à la
volonté
. L’étude sur la volonté, très suffisante à beauco
appliquer. » Les motifs nous conduisent à la volonté. L’étude sur la
volonté
, très suffisante à beaucoup d’égards, vaut surtou
qu’elle inaugure. A notre avis, quand on compare deux analyses de la
volonté
écrites dans un même esprit, mais à quelque trent
du pouvoir volontaire59. Il a compris combien est fausse l’idée d’une
volonté
naissant pour ainsi dire armée de toutes pièces,
t obscurci la controverse, sur cet état de l’esprit que nous appelons
volonté
. On considérait invariablement et avec raison la
ous appelons volonté. On considérait invariablement et avec raison la
volonté
comme la cause de l’action ; malheureusement, on
édiatement une action. » Nous n’analyserons point ce chapitre sur la
Volonté
, notre but étant surtout de faire connaître des r
public parisien pourra en fin connaître le théâtre. Par une continue
volonté
, une foi persévérante, l’œuvre de propagation Wag
me incomparables de la doctrine de Schopenhauer sur la Négation de la
Volonté
reposent sur un pareil tour de force philosophiqu
ut sur un terrain diamétralement opposé, celui de l’affirmation de la
Volonté
de vivre. Et c’est ainsi que pour la conviction l
ans l’ordre moral, que nous enseigne la doctrine de la Négation de la
Volonté
? Écoutons Schopenhauer : « Ainsi que les torches
é, et tous les deux sont ce que le philosophe nomme la Négation de la
Volonté
. Buddha, l’Hindou qui se jette sous les roues du
é nous montrent, sous les formes les plus diverses, la Négation de la
Volonté
. Ces mots désignent donc un état positif de l’âme
nne ! » 2° Heinrich von Stein : Scolies sur Schopenhauer. — III. La
Volonté
. On ne saurait révéler, et rendre à la fois plus
rait révéler, et rendre à la fois plus saisissante, la doctrine de la
Volonté
, que Wagner ne l’a fait dans la scène de l’Evocat
’Erda. « Veille, veille ! Wala, éveille-toi ! Les mots Wala et Wille (
volonté
) sont étymologiquement identiques ; c’est avec le
ignorait lorsqu’il écrivit cette scène, c’est que Wotan cherche cette
Volonté
, qui est sienne, dans les rochers, qu’il l’évoque
mmeille dans les choses, leur intime essence, devient Réalité dans la
Volonté
consciente de l’homme. Trois théorèmes servent à
iente de l’homme. Trois théorèmes servent à définir la doctrine de la
Volonté
. La Volonté est l’essence intime de la Nature, et
omme. Trois théorèmes servent à définir la doctrine de la Volonté. La
Volonté
est l’essence intime de la Nature, et comme telle
nce intime de toutes mes actions, j’ai, directement, conscience de la
Volonté
. La Volonté devient vraiment libre dans l’homme q
e toutes mes actions, j’ai, directement, conscience de la Volonté. La
Volonté
devient vraiment libre dans l’homme qui connaît,
— dans le choix entre l’Affirmation et la Négation. Pourquoi ce mot,
Volonté
? Parce que chaque action, vue, pour ainsi dire,
lonté ? Parce que chaque action, vue, pour ainsi dire, de dedans, est
Volonté
; et qu’étendant cette observation de nous-mêmes
hose, en les montagnes, les fleuves et les forêts, l’expression d’une
Volonté
. On peut comparer la Volonté, telle que Schopenha
leuves et les forêts, l’expression d’une Volonté. On peut comparer la
Volonté
, telle que Schopenhauer l’entend, à un globe liqu
pourraient être le résultat que d’influences extérieures. Pourquoi la
Volonté
unique se divise-t-elle ? Pourquoi crée-t-elle un
premières. Pourquoi l’homme est-il un être moral ? Parce qu’il a une
volonté
libre et une raison. Sa raison lui révèle une fin
veloppement de la vie psychique et physique. Le sentiment de sa libre
volonté
lui fait une obligation, une loi de cette poursui
cette race, à savoir la prédominance marquée de la sensibilité sur la
volonté
et l’intelligence : d’où le défaut d’initiative e
les arts et les œuvres de grande création qui réclament une puissante
volonté
, pour les institutions de self-government qui dem
individu au sujet des choses qui le concernent. Pour cette école, la
volonté
libre est un effet sans cause, c’est-à-dire un my
bilité ; 3° négation de toute spontanéité libre dans le domaine de la
volonté
. Toute espèce de rapport entre les phénomènes se
n différents, selon les divers règnes de la vie universelle. Quand la
volonté
obéit à la raison, elle est libre, alors même que
ssance, en devenant constante, prend le caractère d’une loi. Quand la
volonté
obéit à la passion, au penchant, elle est encore
comme dans le monde physique. L’entière et constante soumission de la
volonté
à la raison est la loi du sage. En est-il moins l
exemple, de la liberté en lisant cette description du triomphe de la
volonté
humaine ? « Dans cet état, dit Jouffroy, dont le
e discipline, qu’elles plient sans résistance à tous les ordres de la
volonté
, et jouent sous sa main avec la même facilité que
ment sous les doigts d’un musicien habile. Toute lutte a cessé, et la
volonté
, heureuse d’un empire facile, gouverne presque sa
nd le même observateur nous initie aux luttes, aux défaillances de la
volonté
, à toutes les misères d’une vie où l’homme, vainc
sur nos facultés et nos capacités, sur la spontanéité réelle de notre
volonté
, sur le secret mécanisme de notre vie morale, sur
e. Si l’école de la conscience soutient la liberté d’indifférence, la
volonté
sans motifs, par peur du déterminisme, et rejette
idées, par la religion qui lui enseigne ses croyances ; esclave de la
volonté
générale qui lui inflige ses punitions, ses expia
de ses intérêts, de ses droits, de ses devoirs, en civilisation et en
volonté
, avant de convenir qu’il se rassemblera en comice
u’elle existe, n’existant qu’en un point de temps métaphysique que la
volonté
unanime doit renouveler à chaque respiration ; dé
e raison qu’elle ne peut être aliénée, parce qu’elle consiste dans la
volonté
générale, et que la volonté ne se représente pas
e aliénée, parce qu’elle consiste dans la volonté générale, et que la
volonté
ne se représente pas ! » Idéalité abstraite subst
’est l’adoration de son Dieu, c’est la conformité de ses lois avec la
volonté
de Dieu, qui est en même temps la loi suprême ; c
tique ? C’est, selon la meilleure de ces innombrables définitions, la
volonté
universelle des êtres associés. Mais, répondrons-
. Mais, répondrons-nous aux sophistes, indépendamment de ce que cette
volonté
, supposée unanime, n’est jamais unanime, qu’il y
qu’il y a toujours majorité et minorité, et que la supposition d’une
volonté
unanime, là où il y a majorité et minorité, est t
me, là où il y a majorité et minorité, est toujours la tyrannie de la
volonté
la plus nombreuse sur la volonté la moins nombreu
rité, est toujours la tyrannie de la volonté la plus nombreuse sur la
volonté
la moins nombreuse ; Indépendamment encore de ce
gislateur, et que ce désintéressement n’existe pas dans celui dont la
volonté
intéressée va faire la loi ; Indépendamment de to
ndamment de tout cela, disons-nous, si la souveraineté n’était que la
volonté
générale, cette volonté générale, modifiée tous l
isons-nous, si la souveraineté n’était que la volonté générale, cette
volonté
générale, modifiée tous les jours et à toute heur
et à toute seconde de leur existence une nouvelle constatation de la
volonté
générale, tellement que cette souveraineté, à pei
enferment de justice, c’est-à-dire de conscience et de révélation des
volontés
de Dieu par l’instinct, plus elles sont vraies, u
qu’il a choisi pour son bien-aimé parmi ses frères. L’homme mort, sa
volonté
ne meurt pas : elle revit dans l’aîné, ou dans le
’idée-force du moi. — 1. Comment cette idée devient un centre pour la
volonté
, pour l’intelligence, pour la sensibilité. Volont
un centre pour la volonté, pour l’intelligence, pour la sensibilité.
Volonté
de soi, affirmation de soi. satisfaction de soi.
it. Aussi a-t-elle une triple action : elle devient un centre pour la
volonté
, pour l’intelligence, pour la sensibilité ; elle
, pour l’intelligence, pour la sensibilité ; elle se manifeste par la
volonté
de soi, par l’affirmation de soi, par la satisfac
trés vers ce foyer intérieur- : le vouloir-vivre spontané devient une
volonté
réfléchie de soi-même. Par là l’être acquiert, da
est supérieur, même sous le rapport de la puissance, à l’être dont la
volonté
n’est pas ramenée à un centre. L’affirmation de s
istincte, devient du même coup un motif, et tend à se réaliser par la
volonté
, par l’intelligence, par la sensibilité. De plus,
sonne en tant que prolongée dans autrui et fondue avec un ensemble de
volontés
qui poursuivent la même fin. Toute solidarité, no
, tandis qu’elles deviennent des éléments et des facteurs réels de ma
volonté
par leur pénétration dans mon moi. La conséquence
définie, c’est la révolte naturelle de l’égoïsme individuel contre la
volonté
générale de la société ou de la nation. Or, si ce
se maintient que par la toute-puissance et la toute légitimité de la
volonté
générale sur la volonté égoïste de l’individu. Ce
toute-puissance et la toute légitimité de la volonté générale sur la
volonté
égoïste de l’individu. Cette révolte instinctive
ai définie tout à l’heure : révolte de l’égoïsme individuel contre la
volonté
de l’ensemble. Ne parlons donc plus de liberté da
gliger sans inconvénient dans l’obéissance obligatoire de chacun à la
volonté
de tous. Cette petite part n’est pas même un droi
s ou moins complet, plus ou moins direct de beaucoup ou de toutes les
volontés
individuelles dans la volonté générale, à laquell
ns direct de beaucoup ou de toutes les volontés individuelles dans la
volonté
générale, à laquelle on donne le droit du command
l’autorité politique qui donne à tous ces instincts épars l’unité de
volonté
par laquelle chacun a la force de tous, et tous o
de cette âme universelle qui n’est qu’âme, c’est-à-dire intelligence,
volonté
, force et perfection, que le spectacle de populat
pour sa gloire ; devoir qui oblige l’homme à se conformer en tout aux
volontés
du souverain législateur, volontés manifestées à
l’homme à se conformer en tout aux volontés du souverain législateur,
volontés
manifestées à l’homme par ses instincts ; organe
que l’ordre, qui ne peut se fonder sans hiérarchie, du moment que les
volontés
peuvent se heurter entre des êtres nécessairement
isible, celui qui conforme, autant qu’il le doit et qu’il le peut, sa
volonté
religieuse à cet ordre invisible, à ce principe s
iciper à cette vie et s’est embelli en s’embaumant. On peut presque à
volonté
faire passer tour à tour une même sensation du do
al d’aise et de facilité, il faut un réveil de la conscience et de la
volonté
pour faire naître le véritable sentiment L’admira
t L’admiration esthétique est, dans une certaine mesure, une œuvre de
volonté
. On le voit,, le beau est un agréable plus comple
issance immédiate d’une vie plus intense et plus harmonieuse, dont la
volonté
saisit immédiatement l’intensité et dont l’intell
ence perçoit spontanément l’harmonie même qu’il enveloppe et quand la
volonté
eh mesure spontanément l’intensité. Il faut que n
bien ordonnés pour cette fin ; il satisfait donc l’intelligence et la
volonté
, et il peut aussi, dès à présent, satisfaire la s
nt un but, faisant effort pour y arriver, écartant les obstacles, une
volonté
enfin et, qui plus est, une volonté humaine, avec
iver, écartant les obstacles, une volonté enfin et, qui plus est, une
volonté
humaine, avec laquelle nous sympathisons, dont no
n’eût pu aussi bien faire oublier à Pascal un mal de dents. Comme la
volonté
et la sensibilité, l’imagination même est intéres
ue de l’émotion esthétique par le but qu’elle poursuit et impose à la
volonté
: réaliser dans l’individu et dans la société les
la vie sous toutes ses formes conscientes (sensibilité, intelligence,
volonté
) ; maintenant, de quelle manière définirons-nous
De la spontanéité de l’esprit humain en matière de philosophie et La
volonté
cherchant sa loi, appartenaient, comme Saint-Évre
rs et d’interprétations très diverses ; ils sont sous l’influence des
volontés
individuelles ; ils rentrent beaucoup plus dans l
nts pauvrement liés entre eux par le fil des causes prochaines et des
volontés
individuelles, nous sommes en droit d’exiger d’eu
ne connexion assez étroite existe en l’homme entre la puissance de la
volonté
et la capacité de la foi ; l’esprit et le cœur s’
t esté conseillé de me faire gouster la science et le debvoir par une
volonté
non forcee, et de mon propre désir ; et d’eslever
rs mesme chose : je ne daignerois, dict il, adjouster, pourveu que la
volonté
soit juste ; car, si elle n’est juste, il est imp
u’il cite, d’un ancien, ce mot que nous venons de rapporter : « Si la
volonté
n’est pas juste, il est impossible qu’elle soit u
l’étendue de la loi morale, et y proportionne nos sentiments et notre
volonté
, et alors j’ai la preuve que je cherchais ; ou la
lui ; parce que concevoir un Dieu, c’est concevoir un centre où toute
volonté
gravite ; parce que si nous refusons à Dieu ce ca
res, sans crainte ; et, quand elle n’aura forcé que ma langue sans la
volonté
, encores suis-je tenu de faire la maille bonne de
» Après les misères de la nature viennent celles du jugement et de la
volonté
; enfin le monde est rempli de superstitieux, de
ons et de préjugés, qui conserve une pleine liberté de jugement et de
volonté
. Ceci est fort bien, sans doute ; mais où est le
Ceci est une idée fausse ; le raisonnement n’est pas le maître de la
volonté
. Charron déclare que ce qui entre en l’esprit par
e la faculté de juger et celle de vouloir, entre l’intelligence et la
volonté
. Lorsqu’elles, sont unies, ce n’est point par aff
n de l’esprit n’entraîne point une détermination correspondante de la
volonté
. Si l’on obéit à un raisonnement, ce n’est qu’aut
que le raisonnement a mis en évidence des faits propres à émouvoir la
volonté
. Il y a plus, il n’est pas toujours possible que
ni l’un ni l’autre, vous ne pouvez prétendre à aucun empire sur notre
volonté
. Alléguez-vous seulement des faits épuisés, il va
roblème à résoudre pour toute religion qui aspirait à s’emparer de la
volonté
humaine. Et plus ou moins, toutes l’ont tenté, à
re, voire ses chausses et ses bottes : pourquoy ne voudra il avoir sa
volonté
aussi de mesmes, c’est à dire estre bon et sain t
ctions, il ne faut pas, à mon advis, qu’il use de force ; car plus la
volonté
des hommes est forcee, plus elle est revesche ; m
oi, ni proprement une doctrine ; c’est un fait qui unit le cœur et la
volonté
de l’homme à l’auteur de son être ; et si l’on pe
, il n’y a de religion que dans l’harmonie du cœur de l’homme avec la
volonté
divine ; les exigences de la loi, au contraire, r
té sont venues par Jésus-Christ146. »« Il nous a engendrés de sa pure
volonté
, par la parole de la vérité147. »« Si vous êtes c
adoraient Dieu, ils marchaient en sa présence, ils soumettaient leur
volonté
à la volonté divine. Oserions-nous affirmer tout
eu, ils marchaient en sa présence, ils soumettaient leur volonté à la
volonté
divine. Oserions-nous affirmer tout cela des déis
ix ? Beaucoup d’hommes, restés chrétiens par leurs affections et leur
volonté
, se trouvent dispersés sur les degrés intermédiai
sophie le système des atomes, en morale la volupté comme mobile de la
volonté
, ont au fond, l’un et l’autre, l’athéisme du cœur
ts seuls sont capables de produire des modifications réelles dans les
volontés
paralysées. C’est ici le lieu de répéter ce que n
s dans le cours de ces entretiens : rien de plus propre à agir sur la
volonté
que le grand fait du sacrifice de Jésus-Christ. C
n. Toutefois son scepticisme est plutôt affaire de tempérament que de
volonté
; c’est la fluctuation de l’homme naturel, entraî
arthélemi n’estimait pas avoir besoin d’une autre autorisation que la
volonté
du roi et l’approbation du pape. On a reproché à
é en cent endroits. L’auteur tend évidemment à atténuer la part de la
volonté
dans l’erreur, et la culpabilité de l’erreur volo
cité de l’homme à connaître la vérité absolue. Ainsi, par exemple, la
volonté
de Dieu de sauver tous les hommes, et le choix qu
un mot, la morale ne relève pas de Dieu, Dieu comme perfection, comme
volonté
, n’est plus nécessaire, et l’homme, détaché de so
le courant se dirige d’après l’impulsion première, communiquée par la
volonté
. C’est ainsi que les philosophies, ces fruits du
nctement accentuée, agir, en qualité de mobile, sur l’ensemble de ces
volontés
, dont l’action confuse l’avait fait naître d’abor
de l’âme et non de l’esprit : l’être moral détaché de son centre, la
volonté
séparée de sa raison, cherchait par l’intelligenc
ré, ne nous touche du moins qu’indirectement et occasionnellement. La
volonté
est tenue à l’écart, ou du moins l’objet scientif
que est toute au profit de la première et illégale intervention de la
volonté
; plus vous aurez bien raisonné, plus vous conclu
Qu’on prenne garde aux hypothèses, qui sont le point de contact de la
volonté
avec la pensée. Ne dirons-nous rien sur la positi
on système à son besoin. Qu’il est effrayant, le mot de Pascal : « La
volonté
, organe de la croyance ! » Mais combien il est vr
foi, dans la sphère des opinions humaines, est-ce autre chose que la
volonté
appliquée à des objets de spéculation ? L’intensi
tensité de cette foi n’a-t-elle pas pour mesure exacte la force de la
volonté
? L’esprit de tel homme, quand il a fait son choi
, que nous avons à chercher hors de nous-mêmes notre règle, que notre
volonté
ne peut pas être la loi de notre volonté, qu’il f
mêmes notre règle, que notre volonté ne peut pas être la loi de notre
volonté
, qu’il faut auparavant qu’elle soit réglée sur l’
r sa vie sur des convictions ; mais si ses convictions ne sont que sa
volonté
déguisée, dans quel cercle vicieux n’est-il pas c
lution. » C’est ce que nous tenterons dans l’Essai suivant. XV. La
volonté
cherchant sa loi Deuxième fragment d’un cours
r du recours contre nous. Que faire ? car l’homme sentait bien que sa
volonté
, loin de pouvoir lui servir de règle, avait besoi
ir de règle, avait besoin elle-même d’être réglée, rectifiée ; que sa
volonté
, en un mot, n’était pas bonne. Il allait plus loi
tion n’était pas là ; qu’il ne s’agissait pas uniquement de rendre sa
volonté
bonne ; que la volonté est mauvaise par cela seul
u’il ne s’agissait pas uniquement de rendre sa volonté bonne ; que la
volonté
est mauvaise par cela seul qu’elle se fait son pr
dans un sens absolu, il ne nous appartient pas de vouloir ; que notre
volonté
n’est là que pour en accomplir une autre ; que c’
t tout le vaste espace entre ces deux points extrêmes) à chercher une
volonté
à laquelle il pût soumettre la sienne. Il ne l’a
. Il l’a reconnue en Dieu ; ou, si mieux vous aimez, il a nommé cette
volonté
Dieu. Il a conçu immédiatement Dieu comme une vol
l a nommé cette volonté Dieu. Il a conçu immédiatement Dieu comme une
volonté
régulatrice. Il ne s’agissait pas pour lui de se
ne, rien n’a plus tôt ni plus directement intéressé les hommes que sa
volonté
; sa volonté, dis-je, par rapport à la leur ; le
plus tôt ni plus directement intéressé les hommes que sa volonté ; sa
volonté
, dis-je, par rapport à la leur ; le Dieu de l’hum
témoignage à une vérité, mais ce fut tout. Elle ne trouva point cette
volonté
autre et plus haute que la sienne, qu’elle parais
te que la sienne, qu’elle paraissait chercher. Elle ne refit point sa
volonté
à l’image de celle des dieux, mais celle des dieu
e et mémorable parole d’un prophète : « Dans mes sabbats, c’est votre
volonté
que vous trouvez », sa religion ne fut que sa pro
’inverse de ce qu’on s’était proposé : l’accord était trouvé entre la
volonté
divine et la volonté humaine, mais aux dépens de
s’était proposé : l’accord était trouvé entre la volonté divine et la
volonté
humaine, mais aux dépens de la première, la volon
onté divine et la volonté humaine, mais aux dépens de la première, la
volonté
humaine s’était faite loi de la volonté humaine :
aux dépens de la première, la volonté humaine s’était faite loi de la
volonté
humaine : Humana transtulerunt ad Deos , dit Cic
ur sont immuables ; et elle ne connaît qu’une manière de concilier la
volonté
de Dieu et celle de l’homme : c’est de plier souv
n résumé, les religions humaines sont littéralement l’apothéose de la
volonté
. Ce n’est pas là qu’est la cause immédiate de leu
t un autre nom de son idéal, non la règle ni la raison première de sa
volonté
. Le stoïcien a conçu la vertu sous la notion de l
apparences d’une hostilité permanente, d’une guerre à mort contre la
volonté
, mais seulement les apparences ; car s’obéir à so
e premier et le dernier terme ne sont pas des devoirs. Encore ici, la
volonté
propre est déifiée ; on l’exalte, à la vérité, on
; on la rend presque inaccessible, afin de pouvoir se figurer dans la
volonté
quelque chose d’autre et de plus grand que la vol
figurer dans la volonté quelque chose d’autre et de plus grand que la
volonté
; mais tous ces artifices involontaires sont inut
é la nature : il n’en avait pas besoin ; le sacrifice implicite de la
volonté
est tout ce qu’il aurait demandé ; dès lors plus
sait, en tous cas, que l’homme, si tendrement enseigné à dire : « Ta
volonté
soit faite ! » n’a point été invité à se le dire
le résoudre. Le stoïcisme a achevé la preuve. En lui nous avons vu la
volonté
se fuyant sans cesse et se retrouvant toujours. I
l’homme de se dire : Je veux ne pas vouloir ; je veux ne pas faire ma
volonté
. Cela même est un acte de volonté, de souverainet
s vouloir ; je veux ne pas faire ma volonté. Cela même est un acte de
volonté
, de souveraineté. La volonté n’est réellement dép
ire ma volonté. Cela même est un acte de volonté, de souveraineté. La
volonté
n’est réellement dépossédée et soumise d’une part
cune religion ne saurait être vraie, dans laquelle, en définitive, la
volonté
ne trouve pas son compte. Elle doit, au contraire
té est inséparable du bonheur, et le bonheur est l’objet propre de la
volonté
, son pôle immuable, et l’homme, par le fait même
eut le bonheur, et il ne peut pas vouloir autre chose ; dépouiller la
volonté
de cette tendance, c’est l’anéantir. La tâche, au
d’abord contradictoire. Un système qui, à la fois, accomplisse notre
volonté
et qui la terrasse, un système où elle soit tout
a nature, se refusera à l’adopter. Il faut, chose accablante ! que la
volonté
trouve son triomphe dans sa défaite et sa défaite
ant tout de suite dans le regard. L’Évangile est une discipline de la
volonté
, ou, pour dire la même chose en d’autres termes,
nne procède autrement. Uniquement préoccupée de la restauration de la
volonté
humaine, elle n’a dit des dogmes, ou, pour mieux
moyens ordinaires. Si ce système ne tient pas absolument à l’écart la
volonté
de l’examinateur, c’est qu’en aucun genre de rech
a placé ses preuves, non pas dans une sphère hors des atteintes de la
volonté
, mais dans une sphère qui n’est pas celle où règn
s de la volonté, mais dans une sphère qui n’est pas celle où règne la
volonté
. Il ne s’est pas fait philosophie ; car la philos
tructibles ; les règles de critique subsistent et sont immuables ; la
volonté
n’y peut directement rien ; ce qui est faux est f
ue d’avoir, autant que la chose était naturellement possible, tenu la
volonté
à distance de la discussion. Ici se montre l’héro
el moyen d’être crue que d’aller, du premier pas, heurter de front la
volonté
! La volonté rompant en visière à la volonté ! Qu
re crue que d’aller, du premier pas, heurter de front la volonté ! La
volonté
rompant en visière à la volonté ! Quel début ! Et
pas, heurter de front la volonté ! La volonté rompant en visière à la
volonté
! Quel début ! Et cependant il le fallait. Il fal
le fallait. Il fallait qu’il fût bien constaté, bien évident, que la
volonté
humaine, sous l’apparence menteuse d’un hommage à
fallait qu’elle eût le sentiment, la conscience, que c’était bien la
volonté
d’autrui qu’elle adoptait ; et pour qu’elle le se
e l’homme comptant avec Dieu, et de Dieu comptant avec les hommes. La
volonté
humaine, par où il faut entendre, « la convoitise
ise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie », la
volonté
humaine est clouée à cette croix. Cette croix dit
s’appartient pas à lui-même, et qu’il doit se dépouiller de sa propre
volonté
entre les mains de Dieu pour en recevoir une nouv
s de Dieu pour en recevoir une nouvelle, conforme et subordonnée à la
volonté
divine. La croix, nouveau soleil de l’univers mor
que qui n’appartenait qu’à Dieu, et dont l’application lui rend notre
volonté
en subjuguant notre cœur. Fort de ce fait immense
ale vraie ; car le moindre abri, la plus modeste retraite suffit à la
volonté
; le plus petit recoin de l’âme lui est un monde,
er asile, ce point mathématique que la morale évangélique refuse à la
volonté
. Aussi tous ceux qui ont honoré le système évangé
s’il n’est pas nécessaire, pour constater l’entière soumission de la
volonté
, de lui imposer quelque loi purement arbitraire,
a nature recommande à la conscience ; et j’ajouterai qu’en général la
volonté
n’est pas moins domptée par la nécessité d’obéir
nement et spirituellement aux premières, sans qu’il soit cherché à la
volonté
un autre exercice. Je ne suis même pas éloigné de
sprit. J’ajoute que, quand l’homme ou le prêtre a voulu soustraire la
volonté
à la sublime rigueur de la loi chrétienne, il a c
intenant si, dans ce même but de constater la loyale soumission de la
volonté
, il n’est pas indispensable que l’idée du bonheur
d c’est demander l’impossible, le contradictoire. La soumission de la
volonté
humaine à la volonté divine, c’est la vertu ; la
possible, le contradictoire. La soumission de la volonté humaine à la
volonté
divine, c’est la vertu ; la vertu, c’est la vérit
té. Rien au monde, ni hors du monde, ne peut faire qu’un être dont la
volonté
, est unie à celle de Dieu ne soit pas heureux par
rouvés. Rien ne peut faire que, dès ses premiers efforts pour unir sa
volonté
à la volonté divine, un tel être ne goûte pas en
ne peut faire que, dès ses premiers efforts pour unir sa volonté à la
volonté
divine, un tel être ne goûte pas en quelque mesur
ssons, riches qu’autant que nous nous dépouillons. L’abandon de notre
volonté
, c’est toute la religion, c’est la vie éternelle.
r par l’intermédiaire de notre corps ; sur l’intérieur, par la simple
volonté
, dirigeant notre intelligence, exerçant notre pen
aysage, voilà des sentiments.. — Les caractères de la pensée et de la
volonté
sont assez clairs : ils nous fournissent donc d’e
difier qu’en modifiant l’événement qui les a causés. Cependant par la
volonté
, nous pouvons détourner le regard de notre consci
ion des stoïciens et des épicuriens, qui ont cru pouvoir par la seule
volonté
, supprimer la douleur. 3. Le troisième caractère
ment, Schopenhauer a repris cette thèse dans l’ouvrage Le Monde comme
volonté
et représentation. La douleur est suivant lui le
proquement, ont des points de contact fréquents dans des idées et des
volontés
communes : le stoïcisme, le christianisme, ont ét
n au contraire tend à envahir le moi tout entier, à tout absorber. La
volonté
peut l’arrêter, au moins en partie ; mais de sa n
arriver à ses fins. Certaines gens, par exemple, ont la passion de la
volonté
si violente qu’elle renonce à retarder l’accompli
que nous sommes et qui n’ont pas besoin de l’étendue pour agir. Notre
volonté
peut agir sur notre intelligence. Cela se passe e
deux plus libres représentants en sont Schopenhauer : Le monde comme
volonté
et représentation, et Hartmann : Philosophie de l
ce tout le moi dans le conscient. On croit avoir une fin, un but, une
volonté
personnelle, et l’on n’est qu’un instrument dans
actions. Nous pouvons voir l’action sortir, pour ainsi dire, de notre
volonté
. Nous savons en outre ce que c’est qu’une cause.
cun la causalité n’est nulle. Mais il en est qui ont plus ou moins de
volonté
. Les uns ne font rien qu’ils n’aient voulu. Les a
mpose des états de conscience de l’intelligence, de la mémoire, de la
volonté
, de la sensibilité. Nous ne lui devons donc pas d
de la folie, où les images sont très vives et se combinent malgré la
volonté
. Cette espèce d’imagination joue un certain rôle
ts habituels, la faculté qu’ont certaines personnes de se réveiller à
volonté
. Tous ces faits s’expliquent s’il n’y a pas de so
relâchement psychique du sommeil semble bien être dans un repos de la
volonté
. Cette faculté, dans la veille, est toute-puissan
nte à chaque idée n’étant plus combattue par la force contraire de la
volonté
, nous devenons la proie de nos souvenirs. Si la v
ntraire de la volonté, nous devenons la proie de nos souvenirs. Si la
volonté
ne dort pas entièrement, ni le sommeil ni le rêve
, ni le sommeil ni le rêve ne sont entiers. À cette demi-veille de la
volonté
est due la faculté de se réveiller à l’heure voul
s de l’état de santé. Ce qui caractérise la folie est l’absence de la
volonté
, la toute-puissance des idées. Elles s’associent
our où nous la laissons agir seule, produit des maladies de l’esprit.
Volonté
et personnalité sont anéanties. C’est aussi à cet
admise. Ce qui distingue l’attention est qu’elle est l’œuvre de notre
volonté
. Voyons maintenant les différentes formes de ce p
ire à lui l’intelligence, produit l’attention, sans presque que notre
volonté
ait besoin d’intervenir. Dans l’autre cas au cont
incts ; c’est la multiplicité. Le moi intervient dans ce chaos par la
volonté
qui dirige l’activité et lui impose l’unité. Mult
olontaire, ne l’a jamais été, ou l’a été et ne l’est plus. Ce sont la
volonté
, l’instinct, l’habitude. Nous allons commencer pa
re transformé en mouvement volontaire. Or, si l’instinct peut devenir
volonté
, c’est qu’il n’y a pas un abîme entre ces deux te
soit l’habitude, elle peut toujours être modifiée par l’action de la
volonté
; celle-ci n’est esclave que si elle le veut, et
ira à juste titre que l’habitude est une nature acquise, sortie de la
volonté
, et placée cependant une fois constituée hors du
, s’il ne peut aller jusqu’à doter de mémoire ceux qui n’en ont pas.
Volonté
. Ici, le mot l’indique, point de place pour la pa
écédent, et comme ce mouvement est la condition de la pensée et de la
volonté
, le phénomène se reproduit ainsi. Mais cette théo
me l’instinct et d’une manière bien plus visible encore, dépend de la
volonté
; celle-ci reste toujours maîtresse de ses habitu
et peut si elle veut, en secouer le joug. Entre l’habitude et la pure
volonté
, pas de distinction nettement tranchée. L’habitud
cte à se produire il faut admettre qu’il se développe en dehors de la
volonté
à la suite de l’acte, une sorte de spontanéité ir
olonté à la suite de l’acte, une sorte de spontanéité irréfléchie. La
volonté
se fige pour ainsi dire, sur un point, elle déter
ndition nécessaire du progrès, mais n’y suffit pas. Leçon 35 De la
volonté
. De la liberté La volonté est la faculté par l
, mais n’y suffit pas. Leçon 35 De la volonté. De la liberté La
volonté
est la faculté par laquelle nous sommes la cause
, émanent de nous et de nous seuls. Pour bien comprendre ce qu’est la
volonté
, examinons un acte volontaire et ses différents m
sion. 5. La décision prise, il nous reste à l’exécuter au dehors ; la
volonté
produit son effet. Ce dernier moment est l’exécut
. Sinon, on ne peut le considérer comme réellement causé par la seule
volonté
, et on doit le rattacher à une autre cause. La vo
é par la seule volonté, et on doit le rattacher à une autre cause. La
volonté
est-elle ou n’est-elle pas libre, telle est la qu
e, telle est la question principale qui domine toute la théorie de la
volonté
. Qu’est-ce donc que la liberté ? Kant définit la
’homme de commencer une série d’actions. C’est là ce qui distingue la
volonté
. Tandis que le premier terme des séries auxquelle
lles appartiennent les phénomènes physiques nous échappe toujours, la
volonté
, au contraire, forme le premier terme d’une série
née par aucun fait précédent. Nous avons donc à voir si réellement la
volonté
n’est précédée de rien qui la détermine, si elle
Bayle a exposé ainsi la genèse de l’idée de liberté. Il comparait la
volonté
humaine à une girouette qui aurait conscience de
sprit humain ; sa prétendue causalité n’est qu’une illusion, et notre
volonté
ne fait qu’obéir à des circonstances dont nous ne
es dont nous ne nous doutons pas. Cet argument suppose d’abord que la
volonté
ne diffère pas du désir ; ensuite que dans la maj
pas sur des fondements bien solides. Nous voyons tout d’abord que la
volonté
est distincte du désir. C’est une confusion que l
ouvent faite, mais qui n’a rien de légitime. Ce qui distingue bien la
volonté
du désir, c’est qu’il y a telle chose que nous dé
t désiré par nous que comme ressemblant à l’idéal que nous aimons. La
volonté
au contraire est enfermée dans le domaine du poss
mène en sont des exemples frappants. C’est qu’en effet le désir et la
volonté
sont des formes bien différentes de notre activit
et la volonté sont des formes bien différentes de notre activité. La
volonté
est la force dont nous disposons pour maintenir n
traire s’attache à l’extérieur, fait sortir le moi de lui-même, où la
volonté
cherche à le retenir. Ces deux phénomènes sont do
De la liberté : Le déterminisme psychologique. La liberté de notre
volonté
est soumise à de graves objections : Plusieurs sy
t une erreur. Le fatalisme suppose que tous les êtres dépendent d’une
volonté
supérieure, toute puissante, mais arbitraire et c
t les plus lourds ; les poids représentent les motifs, et le fléau la
volonté
. (Flaubert) Ainsi, qu’il y ait un motif ou plusie
u’il y ait un motif ou plusieurs, tout se passe mécaniquement dans la
volonté
. Les motifs produits par notre constitution entra
ont des forces. On s’explique donc bien qu’ils puissent déterminer la
volonté
. Mais les motifs ne sont que des idées, des états
ée est quelque chose de mort, elle n’a pas la puissance d’agir sur la
volonté
. Si donc il est bien vrai que les actions accompl
s seulement pour domaine le réel : l’intelligence ne peut agir sur la
volonté
qu’en suscitant des mouvements sensibles qui lui
oir parce qu’on l’aime. L’idée seule du bien n’a aucune action sur la
volonté
. Un motif doit toujours être doublé d’un mobile.
pour la liberté. Il faudra que nous puissions troubler, interrompre à
volonté
ces séries de phénomènes. Supposez en effet que c
déterminisme. Ainsi, par exemple, pour qu’une volition ou acte de la
volonté
se produise, certaines modifications cérébrales s
s de notre vie, étant purement phénoménales, seraient déterminées. La
volonté
, enfermée dans le noumène, ne pourrait en sortir
rvenir dans le cours des choses humaines pour les modifier, il peut à
volonté
changer notre conduite ; si cela ne supprime pas
it toujours de concours avec les autres facultés. Nous verrons que la
volonté
et la sensibilité jouent un rôle dans les phénomè
venons de l’entendre. l’évidence de Descartes ne se produit que si la
volonté
dirige d’une manière convenable l’entendement. Ce
s, en effet, notre entendement est en perpétuelle relation avec notre
volonté
, notre sensibilité. Il n’est donc pas étonnant a
érament, notre éducation, nos habitudes, l’hérédité. Elle provoque la
volonté
qui agit alors sur l’entendement, dirige dans un
i elle est essentiellement personnelle : c’est que la sensibilité, la
volonté
sont les facultés personnelles par excellence. Si
quoi les opinions varient. Mais d’autre part notre sensibilité, notre
volonté
sont ce qu’il y a de plus personnel en nous : et
our sa foi, non pour un théorème ; nos différences de sensibilité, de
volonté
, produisent l’infinie diversité de ces sortes d’o
plus libre et plus complète. L’intervention de la sensibilité, de la
volonté
ne sont [sic] donc pas un obstacle infranchissabl
synthèses fausses, c’est sous l’impulsion de la sensibilité et de la
volonté
, qui forcent l’entendement à augmenter ou diminue
ssible. Mais l’intelligence est déviée de sa direction normale par la
volonté
, instrument de la sensibilité. La certitude moral
il est juste naturellement, n’est faussé que par la sensibilité et la
volonté
. Si les jugements des hommes ne sont pas les même
s des hommes ne sont pas les mêmes, cela tient à la sensibilité, à la
volonté
, non à l’entendement. Nous connaissons maintenant
ns dans ce qu’il a de nuisible, à l’empire de la sensibilité et de la
volonté
. 3. Mais ce vice radical de l’entendement, le dia
faite, nous la connaissons parfaitement, nous pouvons la reproduire à
volonté
. Mais cette espèce de définition ne convient qu’a
est certain qu’il y a des signes institués de propos délibéré par la
volonté
humaine, tandis que d’autres viennent de l’instin
produits spontanément par nous. Par exemple, l’enfant rit, mais sans
volonté
, s’il est joyeux ; mais s’il voit les autres rire
: elle est donc mauvaise. Mais comment cette loi agira-t-elle sur la
volonté
? Pourquoi faire des actions dont la règle puisse
i nous sommes faits. Je n’entends pas par là un but déterminé par une
volonté
supérieure ; mais par cela seul que l’homme exist
et impossible. La conception de notre fin entraîne nécessairement la
volonté
de la réaliser. Loin d’être aussi barbare que la
es, mais dans une disposition, une sorte de tempérament spécial de la
volonté
. Mais pour qu’il y ait vertu, faut-il que la loi
it à chaque instant de disparaître. Il faut qu’il soit soustrait à la
volonté
capricieuse des individus. Comment ? De la foule
pas à son but : il ne parvient pas à établir solidement le droit. La
volonté
d’un homme, les traditions d’une famille ne sont
nalité. Un paresseux tombe sous l’empire des hommes et des choses, sa
volonté
s’engourdit : c’est ce qui fait de la paresse le
développant notre activité, nous devons avoir soin de maintenir notre
volonté
à égale distance de ces deux extrêmes, la molless
r ce que nous voulons, nous habituer à ne pas laisser détourner notre
volonté
de la fin que nous nous sommes tout d’abord assig
ouvelles. Il faut savoir changer quand cela est nécessaire. Autant la
volonté
est féconde, autant l’obstination est stérile. C’
la volonté est féconde, autant l’obstination est stérile. C’est de la
volonté
quand même, sans raison, et par conséquent inutil
u contraire du concept abstrait d’une morale pure : il suppose que la
volonté
peut agir sans la sensibilité et cherche quelle d
sans la sensibilité et cherche quelle doit être alors la loi de cette
volonté
. La première école, à quelque degré de généralisa
ité et moins de raison ; le méridional des passions plus vives et une
volonté
moins active. La vie psychologique est donc une d
obes du cerveau correspondaient à certaines facultés : il a pu ôter à
volonté
à des animaux la faculté de sentir en ôtant le lo
omme si elle n’était pas, et ne pourrait exercer aucune action sur la
volonté
; dépourvue de toute autorité, comment s’imposera
? Ce choix implique l’existence d’une intelligence accompagnée d’une
volonté
, d’une personne suprême, de Dieu. Sans lui, ce ch
consister la vertu dans la conformité à la nature, c’est-à-dire à la
volonté
de Dieu. Ce n’est pas ainsi que nous l’entendons
ssons pas à l’autorité d’un être étranger à nous. La loi n’est pas la
volonté
de Dieu, elle est Dieu même, s’identifie avec lui
i donne à Dieu comme à l’homme une sensibilité, une intelligence, une
volonté
. Tout en rejetant cette méthode, la déduction ne
quoi Dieu ne nous a-t-il pas donné une intelligence assez droite, une
volonté
assez ferme pour voir le bien et pour le faire ?
; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la
volonté
de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a re
ied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une
volonté
commune dans le présent ; avoir fait de grandes c
a conséquence d’un système qui met ces vieux organismes à la merci de
volontés
souvent peu éclairées. Il est clair qu’en pareill
applicables que dans leur ensemble et d’une façon très générale. Les
volontés
humaines changent ; mais qu’est-ce qui ne change
squ’il y eut un langage articulé, les contractants s’assurèrent de la
volonté
l’un de l’autre en joignant au nœud des paroles s
ties et ensuite les monarchies, la cause du contrat fut prise pour la
volonté
des parties et pour le contrat même. Aujourd’hui
la volonté des parties et pour le contrat même. Aujourd’hui c’est la
volonté
qui rend le pacte obligatoire, et par cela seul q
ans les cas où il s’agit de transférer la propriété, c’est cette même
volonté
qui valide la tradition naturelle et opère l’alié
la définition vraiment divine qu’Aristote nous a laissée de la loi :
Volonté
libre de passion ; ce qui est le caractère de la
e la loi : Volonté libre de passion ; ce qui est le caractère de la
volonté
héroïque. Aristote comprit la justice, reine des
la philosophie suprême : la résignation en conformité avec la divine
volonté
. En cherchant plus tard le modèle après la théori
oût du ciel dans la douleur suprême, Ô mon Dieu, c’est ta
volonté
! J’ai trouvé comme lui dans l’entier sacrifice C
u. Quand l’homme n’a plus rien en soit qui s’appartienne, Quand de ta
volonté
ta grâce a fait la sienne, Le corps e
ui connaît la valeur de vos bienfaits, que l’accomplissement de votre
volonté
sur lui, et l’exécution de vos desseins éternels
se voir les plus grands et les plus honorés dans le monde. Car votre
volonté
et l’amour de votre gloire doivent prévaloir dans
serviteur fait abnégation de lui-même et rompt en tout avec sa propre
volonté
. Puis vient la magnifique opposition entre ce qu
tout faire et tout souffrir pour lui ; c’est acquiescer en tout à sa
volonté
; c’est ne vouloir que ce qu’il veut ; c’est ne s
l veut ; c’est ne s’égarer et ne se détourner jamais de la voie de sa
volonté
; c’est enfin mettre son bonheur et son repos à l
félicité future. Elle s’associe, sans le connaître, au mystère de la
volonté
divine sur l’homme, et, par cette association sur
ur ainsi dire à l’impassibilité, à la sainteté et à la divinité de la
volonté
de la Providence. Ce gouvernement occulte, mais s
ure : c’est de la diviniser ; l’homme n’a qu’un moyen de diviniser sa
volonté
: c’est de l’unir par l’humilité résignée et labo
volonté : c’est de l’unir par l’humilité résignée et laborieuse à la
volonté
divine, et, d’homme qu’il est par la chair, de vo
es choses de la terre. Celui-là possède la vraie science, qui fait la
volonté
de Dieu et renonce à la sienne. XV De l’
s besoin de chercher tant de consolations humaines. Lorsque, avec une
volonté
droite, l’homme est troublé, tenté, affligé de ma
Qui n’est pas prêt à souffrir et à s’abandonner entièrement à la
volonté
de son Bien-aimé, ne sait pas ce que c’est que d’
s, mon fils, ne suivez pas vos convoitises, et détachez-vous de votre
volonté
. Mettez vos délices dans le Seigneur, et il vous
. Mais donnez à l’homme la conviction que se résigner humblement à la
volonté
de Dieu est plus beau que vouloir soi-même, et qu
ir en soulever la pierre. Ce qui s’use le plus vile en nous, c’est la
volonté
. Sachez donc vouloir une fois, vouloir fortement
le où le spectacle le plus rare est assurément l’énergie morale de la
volonté
. Le xviiie siècle, lui, en avait une, et bien pui
à des œuvres de destruction. Notre siècle, à nous, en débutant par la
volonté
gigantesque de l’homme dans lequel il s’identifia
nt le domaine, rien de plus difficile à rencontrer aujourd’hui qu’une
volonté
au sein d’une intelligence, une conviction, une f
rée de la faculté compréhensive constitue une véritable maladie de la
volonté
, et va jusqu’à la dépraver ou à l’abolir. Elle l’
choisir : mais, l’âge venant, cette vertu du choix, cette énergie de
volonté
qui, se confondant intimement avec la sensibilité
lle a disparu de l’esprit comme du cœur. On dirait que la quantité de
volonté
vive, fluide et non réalisée jusque-là, n’étant p
régions supérieures où une prévoyance féconde ne l’a pas su fixer, la
volonté
trop souvent, dans sa dispersion vers cet âge, se
rtistes s’y disciplinent et s’y oublient ; qui deviennent ici-bas une
volonté
humble et forte, croyante et active, aussi libre
ante et active, aussi libre qu’il est possible dans nos entraves, une
volonté
animant de son unité souveraine la doctrine, les
us magnifique exemple de cette union consubstantielle et sacrée de la
volonté
avec l’intelligence sous le sceau de la foi, de c
dans ce cas complètement inutile, car la guérison dépend de la seule
volonté
du malade, de son retour à la conscience. C’est e
son être, de « tuer le vieil homme en lui », de s’anéantir « avec sa
volonté
et son intelligence », de ne plus rester « ainsi
qui enserrent le prêtre comme dans un réseau où son intelligence, sa
volonté
, toute son âme est prise », ne peuvent étouffer l
? Un être né homme, avec des sens, un sexe, un cœur, un cerveau, une
volonté
, une conscience. Or, l’homme parvient à la plénit
se contente pas du séminaire et du vœu de virginité pour imprimer sa
volonté
despotique dans l’être de ses ministres. Pendant
châtré de toute énergie, de tout désir, de toute initiative, de toute
volonté
, de toute pensée ; on lui a enseigné que l’obéiss
ndividuelle quelconque, la plus médiocre même ? individualité suppose
volonté
et le prêtre ne peut avoir une volonté personnell
e même ? individualité suppose volonté et le prêtre ne peut avoir une
volonté
personnelle, celle de l’Église en tenant lieu. La
t avoir une volonté personnelle, celle de l’Église en tenant lieu. La
volonté
de l’Église est le principe moteur de l’existence
sède encore quelque lueur humaine, de s’interroger, de ressusciter sa
volonté
, et d’agir. Car l’étau formidable d’un dilemme au
-même de force pour faire dominer ses jugements : c’est le rôle de la
volonté
, à laquelle il appartient de déterminer ceux « su
els elle résout de conduire les actions de la vie ». La théorie de la
volonté
est l’âme du Traité des Passions, et elle est for
té est l’âme du Traité des Passions, et elle est fort remarquable. La
volonté
n’agit pas directement sur les passions, mais ell
s passions. « Les âmes les plus faibles de toutes sont celles dont la
volonté
ne se détermine point à suivre certains jugements
s soient faux, et même fondés sur quelques passions par lesquelles la
volonté
s’est auparavant laissé vaincre et séduire, toute
vi les premières lorsqu’on en découvre l’erreur295. » En un mot, « la
volonté
est tellement libre qu’elle ne peut jamais être c
: sur ces deux questions capitales, théorie de l’amour, théorie de la
volonté
, le philosophe souscrit aux affirmations du poète
ien, absolument rien de féminin : ils se gouvernent par raison et par
volonté
. Leur galanterie est activité d’esprit, plus que
ent en germe, comme nous le verrons plus tard, le développement de la
volonté
. La sensation musculaire, quoique très proche de
s les phénomènes qui sont la matière brute de l’intelligence et de la
volonté
. Tels sont les appétits et les instincts. « L’ins
transforme, affine incessamment. C’est ce que l’auteur a fait pour la
volonté
. Il en a recherché le germe dans cette activité s
ontré le rôle de ces mouvements instinctifs, et leur influence sur la
volonté
; c’est dans Müller qu’il faut la chercher167. Ce
ermine le mode et le lieu de la décharge. Qu’y a-t-il de plus dans la
volonté
que cette décharge des impulsions spontanées. Le
en deçà de ce qu’il faudrait faire pour notre propre conservation. La
volonté
, au contraire, connaît le but et les moyens ; ell
tive ; elle nous servira plus tard à mieux comprendre la nature de la
volonté
. 159. The Senses and the Intellect., p. 65.
e à dire. Bornons-nous à deux points : la perception extérieure et la
volonté
. Sur la première, il parle à peu près comme Reid
cile d’être d’un autre avis. Nous avons dit que dans son étude sur la
volonté
, M. Bailey apparaît, non plus comme un dissident
s parmi lesquelles il faut mettre la controverse sur la liberté de la
volonté
, ce qui est littéralement la liberté d’une non-ex
Ainsi lorsqu’on laisse de côté le langage vague sur la liberté de la
volonté
— qui est, comme on l’a dit, la liberté de quelqu
es avec une certaine confiance par l’observateur. Cette théorie de la
volonté
est si bien d’accord avec celle des contemporains
t le même processus qui s’aperçoit intérieurement, directement, comme
volonté
de connaître telle chose, et extérieurement, par
, quand elle se porte vers un autre objet, tout comme je puis, par ma
volonté
, produire pendant quelques instants un effet susp
urs, de dociles matériaux101. » De Hartmann dit semblablement que, la
volonté
ayant posé le but, « l’inconscient » intervient p
ellence en opposition avec les opérations sensitives, mais un acte de
volonté
libre, indépendant en soi de tout sentiment et de
et sensitif ; pour d’autres enfin, c’est un acte, et même un acte de
volonté
libre. Toutes ces discussions viennent, selon nou
ion, une nécessité subie aboutissant à une direction déterminée de la
volonté
. Insistons successivement sur ces deux aspects, o
et qui contraint mon intelligence par cela même qu’elle contraint ma
volonté
. En d’autres termes, j’ai conscience d’un effet d
ssaire pour provoquer une certaine direction de l’appétition ou de la
volonté
. C’est la réaction appétitive. L’attention, ou ré
suppose une direction de l’action, conséquemment une direction de la
volonté
. Descartes a entrevu ce caractère de l’affirmatio
mps, mais qui s’y prépare ; cette exertion annonce une attitude de ma
volonté
telle que, par la suite, quand l’occasion viendra
dans la croyance ? Nullement. La réaction de l’intelligence et de la
volonté
même est absolument déterminée par la passion ant
ltéré dans ses éléments et dans son plan même par les émotions et les
volontés
; il en résulte que la vision interne est elle-mê
tion consécutive l’est à son tour. Mais c’est là un effet fatal de la
volonté
même, qui, en intervenant dans le spectacle intér
s étendus dans une sphère plus ou moins large. A quel mouvement de la
volonté
et des organes aboutit une vague sensation d’odeu
tition. Troisième terme : Action en ce sens. Mouvement, induction et
volonté
sont donc au fond des manifestations d’un même pr
i toute pratique de l’économie de la force, qui est la loi même de la
volonté
poursuivant le plus grand résultat avec le moindr
chons quel est, à l’origine de la vie, le rapport de ces deux choses,
volonté
et croyance (ou induction), nous trouvons que leu
nduction), nous trouvons que leur intensité est en raison directe. La
volonté
ressemble à la force d’un courant, la croyance, à
à des hommes prudents qui cherchaient à connaître par les auspices la
volonté
des dieux, à des héros qui domptaient la terre pa
s lois, de ces institutions. La forme même de la monarchie retient la
volonté
du monarque tout infinie qu’est sa puissance, dan
plus grande foule, ils vivent dans une profonde solitude d’âme et de
volonté
. Semblables aux bêtes sauvages, on peut à peine e
ement bonnes. Si donc, comme le dit Aristote, de bonnes lois sont des
volontés
sans passion, en d’autres termes, des volontés di
e bonnes lois sont des volontés sans passion, en d’autres termes, des
volontés
dignes du sage, du héros de la morale qui command
irmer aussi, que le besoin d’agir et la nécessité de se soumettre, la
Volonté
et la Résignation sont les deux Pôles de l’être m
ne comprennent guère que deux Puissances dans la vie, le Sort et leur
Volonté
, qui peut, à ce qu’ils croient, influer sur ce so
urce de leur félicité. Il y a erreur dans ces deux façons de voir. La
Volonté
de l’homme agit d’ordinaire, il est vrai, concurr
u’il y a dans le Suicide, comme dans tous les actes désordonnés de la
volonté
, une certaine folie, qui s’apaise quand elle atte
e se faire couper la jambe, s’il ne l’était pas de s’ôter la vie ? La
volonté
de Dieu ne nous a-t-elle pas également donné l’un
ique le plus puissant : le Suicide prouve bien aussi le pouvoir de la
volonté
sur l’instinct, mais c’est celui d’un maître égar
uvant écarter le calice qui Lui était destiné, Il s’écria : — que ta
volonté
soit faite, ô mon Père , — et se remit entre les
rreur violente nous repousse ? Comment anéantir, par un caprice de sa
volonté
, et j’appelle ainsi tout ce qui n’est pas fondé s
e à la vertu, ne prouve qu’une chose en fait de courage, c’est que la
volonté
de l’âme l’emporte sur l’instinct physique : des
est la base. Mais certes il ne faut pas confondre la résignation à la
volonté
de Dieu avec la condescendance pour le pouvoir de
qu’il eût obtenu le consentement de l’infortunée qu’il immolait ? La
volonté
toujours momentanée d’un être humain donnait-elle
que le génie. On a vu les plus habiles succomber, mais la réunion des
volontés
religieuses et patriotiques ne saurait faillir. I
r accuser mes ennemis que je vous écris ; ils sont l’instrument de la
volonté
de Dieu comme tout autre événement de ce monde, e
s, les chrétiens estiment davantage le dévouement qui nous soumet aux
volontés
de la Providence. L’activité et la patience ont l
et la patience ont leur temps tour à tour ; il faut faire usage de sa
volonté
tant que l’on peut ainsi servir les autres, et se
onné. L’immortalité commence avant le tombeau, quand par notre propre
volonté
nous rompons avec la vie ; dans cette situation l
e tuais pas, mais je refusais de vivre, et l’échafaud consenti par ma
volonté
, ne me semblait plus que l’autel choisi par la vi
vivants et noblement beaux, exaltés dans la joie de vivre et dans la
volonté
de vivre, immortels, mot dont, pour l’avoir trop
voilà quelle semble être sa préoccupation constante et sa perpétuelle
volonté
. Et l’on peut donc considérer sa tragédie comme l
le monstrueux ne sont qu’un jeu esthétique, joué avec soi-même par la
volonté
dans la plénitude éternelle de son allégresse. »
est ce que se jurent en leurs cœurs les tarentules. » — « Et encore :
volonté
d’égalité, c’est ainsi que nous nommons dorénavan
s’appuieront les certitudes d’usage courant. C’est donc un manque de
volonté
qui est, historiquement à l’origine, et moralemen
et moralement à la racine, de toute religion ou métaphysique ; car la
volonté
n’a pas besoin de certitude ; elle va vers son bu
ée, le besoin de foi est toujours plus urgent, à mesure que manque la
volonté
… d’où il faudrait peut-être conclure que les deux
tout leur développement soudain dans un énorme accès de maladie de la
volonté
. » Il faut remarquer ceci, qui est bien confirmat
science d’un changement en nous sans que nous l’ayons voulu exige une
volonté
étrangère. L’homme n’a pas osé s’attribuer à lui-
e assez affirmatif pour mourir pour son affirmation peut être présumé
volonté
énergique, passion emportée, mais esprit étroit.
Les hommes ont très longtemps cru à l’immortalité de l’âme humaine. «
Volonté
de puissance », dira-t-on à Nietzsche, désir puis
qui veut être olympien ! — Il est possible, répondrait Nietzsche, la
volonté
de puissance, elle aussi, a ses erreurs. Mais cec
nté de puissance, elle aussi, a ses erreurs. Mais ceci est une fausse
volonté
de puissance et au fond n’est qu’une faiblesse, l
e vivant et d’énergique et de beau et de noble, tout ce qui avait une
volonté
de vie et de beauté. « Le Christianisme est la r
ans la mort, qui est une nouvelle vie et la seule désirable. Aucune «
volonté
de puissance », aucune « volonté de domination »
vie et la seule désirable. Aucune « volonté de puissance », aucune «
volonté
de domination » aussi formidable ; car tout effor
cune « volonté de domination » aussi formidable ; car tout effort est
volonté
et puissance. Mais où va cet effort ? À la mort,
t le plus naturel et le meilleur des sentiments humains, qui est « la
volonté
de puissance. » Mais la volonté de puissance, dét
des sentiments humains, qui est « la volonté de puissance. » Mais la
volonté
de puissance, détournée seulement de son cours, s
urnée seulement de son cours, s’est revanchée, et elle est devenue la
volonté
de conquérir le ciel ; et elle a rejeté l’homme d
int trompé qu’être trompé sur l’Univers. Votre amour de vérité, votre
volonté
de vérité est donc gratuit ; il est parce qu’il e
nscience, votre sainte conscience ! Soit, mais vous voyez bien que la
volonté
de vérité repose sur un impératif qui ne donne pa
ui entend bien ne pas les donner, sur une foi encore. Donc, que votre
volonté
de vérité vienne d’un désir de n’être pas trompé
ne semblable civilisation scientifique se transforme peu à peu en une
volonté
menaçante qui exige sur la terre ce bonheur alexa
ce, son bonheur, comme on dit. Il faut bien qu’en face de cet état sa
volonté
soit en jeu ; autrement il lui semble que puissan
aient pas. La vertu, c’est donc la tentative de considérer un fait de
volonté
, dans le présent ou dans le passé, comme un antéc
dent nécessaire à chaque sentiment de bonheur élevé et intense. Si la
volonté
de certains actes est régulièrement présente dans
ion que rien ne nous appartient, à moins que ce ne soit sous forme de
volonté
dans notre conscience. Toute la doctrine de la re
esponsabilité est attachée à cette psychologie naïve, à savoir que la
volonté
seule est une cause et qu’il faut avoir conscienc
est une cause et qu’il faut avoir conscience que l’on a manifesté sa
volonté
pour pouvoir se considérer soi-même comme une cau
nt liées au type de la dégénérescence, par exemple la faiblesse de la
volonté
, l’incertitude et même la multiplicité de la pers
pulsifs], l’incapacité de résister à toute espèce de suggestion d’une
volonté
étrangère. Le vice n’est pas une cause ; le vice
, égoïsme, tendance à persévérer dans l’être et à augmenter son être,
volonté
de puissance, et c’est cet être comme desséché et
e l’est toujours, a sauvé le monde. C’est ainsi qu’elle « paralyse la
volonté
critique », ou bien qu’elle « l’attire de son côt
homme sain, c’est l’égoïsme ardent, énergique et illimité, c’est la «
volonté
de puissance », c’est le désir d’extension, c’est
vait toujours eu l’espoir secret de mourir avant de l’avoir finie. La
volonté
de puissance, le désir de persévérer dans l’être
ommes, et voilà tout ; ils étaient pleinement hommes ; ils avaient la
volonté
de puissance, c’est-à-dire l’égoïsme sain, jeune
irréfutables, il faut réhabiliter la seule vertu vraie de l’homme, la
volonté
de puissance, l’égoïsme intégral, l’égoïsme radic
que parle une espèce d’hommes qui n’a pas le courage de se fixer une
volonté
. Pour toute espèce d’hommes plus saine, la valeur
t un être qui a pour nature, pour loi et pour but de se surmonter. La
volonté
de puissance, en sa fin, et peut-être bien en son
, en sa fin, et peut-être bien en son fond même, c’est précisément la
volonté
de vie dangereuse ; et la vie dangereuse, premièr
on ; finit par tomber dans un état habituel d’esprit de vengeance, de
volonté
de vengeance. De quoi pensez-vous qu’il puisse av
; car ici il ne s’agit pas de patrie à défendre, de cité à servir, de
volonté
de puissance à aider et à soutenir, etc. ; il s’a
Descartes, règne de la raison, témoignage de la souveraineté dans la
volonté
. — Féminisme : Rousseau, règne du sentiment, témo
la discipline ascétique pour rester maître. Le siècle de la force de
volonté
est aussi celui des passions violentes. — Le xvii
à cause de cela, « meilleur », plus « honnête »… mais plus faible de
volonté
, triste et obscurément exigeant, mais fataliste.
pas individuellement le droit de punir], etc. ; — à l’extérieur comme
volonté
de puissance, de guerre, de conquête et de vengea
nsionnelle, est une vertu négative et nihilisante. — La morale est la
volonté
de puissance des impuissants. X. Perspectives
une certaine folie dans la grandeur d’âme. La grandeur d’âme est une
volonté
de puissance, une volonté de noblesse, une volont
a grandeur d’âme. La grandeur d’âme est une volonté de puissance, une
volonté
de noblesse, une volonté d’élévation qui est la f
deur d’âme est une volonté de puissance, une volonté de noblesse, une
volonté
d’élévation qui est la forme la plus énergique de
ra rudement l’humanité, s’étant imposée à elle à force de science, de
volonté
disciplinée et par l’étonnement même qu’elle lui
utilité naturelle, son caractère indispensable comme éducation de la
volonté
. Le monde absurde de nos éducateurs qui a présent
lque chose d’autre qui importe avant tout, l’éducation de la force de
volonté
. On institue des examens pour tout, sauf pour ce
ment exercé sur soi-même, mais comme une éducation, un dressage de la
volonté
de puissance. « Le jeûne : recommandable à tous l
de serait meilleur, chose excellente encore pour l’éducation et de la
volonté
et de l’activité intellectuelle : « l’isolement t
te éternelle ; mais elle pratiquera aussi la fête accidentelle, où la
volonté
se détend et du reste ne fait qu’affirmer encore
dif, crime, criminalité, célibat, stérilité, hystérisme, faiblesse de
volonté
, alcoolisme, pessimisme, anarchisme ». — Et la mé
té, à la vie rude, à la vie de force, à la vie guidée et menée par la
volonté
de puissance. Les philosophes humanitaires gémiss
excédent dans ce en quoi l’espèce amoindrie deviendrait plus faible :
volonté
, responsabilité, faculté de se fixer un but. » J
r les plantes singulières et choisies… » Cette race, Spartiate par la
volonté
et l’endurance, athénienne par le sens du beau, r
ienne par le sens du beau, romaine par la persévérance et l’illimitée
volonté
de puissance, elle existera : les éléments en exi
ent, après délibération et considération du sujet ; mais la faire par
volonté
, avec une joie héroïque provenant de la conscienc
avec une joie héroïque provenant de la conscience que l’on a de cette
volonté
souveraine. 3° Décision non accompagnée de plaisi
chose après délibération et considération du danger, et la faire par
volonté
, mais sans éprouver un plaisir qui est à la fois
les affaiblir ou les extirper. — Et plus est grande la maîtrise de la
volonté
, plus on peut accorder de liberté aux passions. »
t en mettant les membres en mouvement ; une certaine suspension de la
volonté
; une sorte d’aveuglement et de surdité à l’égard
féremment l’un et l’autre aimaient l’existence, non pas créée par une
volonté
aveugle et inculte que l’on maudit parce qu’on ne
e contre elles pour les discipliner, le plus beau de l’homme étant la
volonté
; et c’est du Descartes. Nietzsche a dit qu’il n’
cela va encore à la morale, c’est en dehors d’eux, en dehors de leur
volonté
et de leur dessein. Mais la morale ne l’entend po
bien, et avec enthousiasme. Il n’y a pas de moyen de marquer mieux sa
volonté
. S’il ne le voulait pas très précisément, par sim
dans son Origine de la Tragédie grecque ; il a fini par dire dans sa
Volonté
de Puissance, au chapitre de la critique des vale
serait exempt D’autre part, tous étant libres, chacun entre avec sa
volonté
propre dans le faisceau de volontés qui constitue
étant libres, chacun entre avec sa volonté propre dans le faisceau de
volontés
qui constitue la société nouvelle ; il faut que,
social pour acquérir du même coup la capacité de le comprendre et la
volonté
de l’accomplir. Confiance merveilleuse, inexplica
et les citoyens, rendus à leur indépendance primitive, refont à leur
volonté
, pour une période qu’ils fixent, le contrat provi
le assemblé. Le premier intérêt de l’État sera toujours de former les
volontés
par lesquelles il dure, de préparer les votes qui
i-même ; elles sont des rivales, elles le gênent, elles accaparent la
volonté
et faussent le vote de leurs membres. « Il import
e vote de leurs membres. « Il importe, pour bien avoir l’énoncé de la
volonté
générale, qu’il n’y ait pas de société partielle
at qui se substitue à moi dans toutes ces fonctions. À la place de ma
volonté
, il y a désormais la volonté publique, c’est-à-di
s toutes ces fonctions. À la place de ma volonté, il y a désormais la
volonté
publique, c’est-à-dire, en théorie, l’arbitraire
is à des lois nécessaires, autre chose une société constituée par des
volontés
libres. Mais du moment que ces volontés sont orga
ne société constituée par des volontés libres. Mais du moment que ces
volontés
sont organisées, elles imitent un organisme ; et
onnel. Chacune de ces habitudes d’obéir exerce une pression sur notre
volonté
. Nous pouvons nous y soustraire, mais nous sommes
ons opposé au désir illicite un autre désir, celui-ci, suscité par la
volonté
, n’a pu surgir qu’à l’appel d’une idée. Bref, un
s essayé de tracer. Représentez-vous l’obligation comme pesant sur la
volonté
à la manière d’une habitude, chaque obligation tr
ait notre intelligence mais qui n’allaient pas jusqu’à ébranler notre
volonté
, devient d’autant plus entraînante que la multipl
présentera pas, ou l’action sera remise à plus tard. Chez certains la
volonté
s’ébranlera bien un peu, mais si peu que la secou
n stimulant, parce qu’elle incite l’intelligence à entreprendre et la
volonté
a persévérer. Il faut aller beaucoup plus loin. I
aura loin de cette adhésion de l’intelligence à une conversion de la
volonté
. Mais la vérité est que ni la doctrine, à l’état
que nouvelle, il y a l’émotion, qui se prolonge en élan du côté de la
volonté
, et en représentation explicative dans l’intellig
t la même chose, l’une en termes d’intelligence, l’autre en termes de
volonté
; et les deux expressions sont acceptées ensemble
es qui sont restées seraient généralement incapables d’ébranler notre
volonté
si les formules plus anciennes, exprimant des exi
au regard de notre entendement ne l’est pas nécessairement pour notre
volonté
. Là où la logique dit qu’une certaine voie serait
exemple a fini par entraîner les autres, au moins en imagination. La
volonté
a son génie, comme la pensée, et le génie défie t
pensée, et le génie défie toute prévision. Par l’intermédiaire de ces
volontés
géniales l’élan de vie qui traverse la matière ob
e la pression et l’aspiration pures, agissant effectivement sur notre
volonté
; nous ne voyons plus que le concept où sont venu
voir. Non pas, certes, qu’une idée pure soit sans influence sur notre
volonté
. Mais cette influence ne s’exercerait avec effica
rsonnalités, celle qu’il serait s’il se laissait aller et celle où sa
volonté
le hausse : le moi qui respecte n’est pas le même
quelle ils avaient demandé une plus grande force d’intelligence et de
volonté
, et qui avait consolidé leur domination. Ils se m
e, qui engloberait l’humanité entière et qui marcherait, animée d’une
volonté
commune, à la création sans cesse renouvelée d’un
taines forces réellement agissantes et pesant effectivement sur notre
volonté
sont dans la place, la raison pourra et devra int
ou telle représentation de l’intelligence la puissance d’entraîner la
volonté
: comme si une idée pouvait jamais demander catég
il y ait d’abord intention, et l’intention marque une direction de la
volonté
autant et plus que de l’intelligence. Comment aur
autant et plus que de l’intelligence. Comment aura-t-on prise sur la
volonté
? Deux voies s’ouvrent à l’éducateur. L’une est c
ir que ces conceptions, prises en tant que telles, influent sur notre
volonté
et sur notre conduite comme peuvent le faire des
onge ne saurait dériver de l’idée pure, celle-ci n’agissant sur notre
volonté
que dans la mesure où il nous plaît de l’accepter
s jugements ; comme d’ailleurs la plupart de nos sentiments et de nos
volontés
deviennent, en se faisant sentir à la conscience,
er en silence à l’improvisation, il semble croire que l’esprit peut à
volonté
se passer de la parole intérieure ou s’en servir
tous ses actes, et s’unit intimement à la vérité, plus encore par la
volonté
que par l’intelligence22. » Si nous l’entendons b
ve, momentanément suspendue, mais la simple vue de Dieu et surtout la
volonté
ou l’amour24. D’ailleurs, les actes que produisen
artie chimérique. Selon Maine de Biran, le langage est l’oeuvre de la
volonté
humaine ; l’homme ne s’approprie un langage qu’en
culier, comme dans toute la doctrine de Maine de Biran, le rôle de la
volonté
mentale est méconnu : l’âme n’est guère que le mo
uit en instrument docile les lois individuelles de la pensée et de la
volonté
; la pensée est capricieuse ou méthodique, dirigé
enirs anciens, et pourtant nous n’avons conscience d’aucun effort. La
volonté
mentale ne fournit donc pas les éléments d’une di
lieu de vouloir fermement parler tout haut, « modérons l’action de la
volonté
» : nous parlerons tout bas, le larynx restant im
us le souvenir des sons que nous aurions pu émettre au dehors ; si la
volonté
de parler est encore plus modérée, nous n’éprouve
vivacité de la parole intérieure-n’est elle pas proportionnelle à la
volonté
motrice qui la détermine ? Pourquoi cette vivacit
rmine ? Pourquoi cette vivacité persiste-t-elle en l’absence de toute
volonté
, dans l’obsession, par exemple ? Cardaillac avoue
Il connaît les effets négatifs de l’habitude98 ; il connaît aussi la
volonté
mentale, l’attention, mais il ne l’emploie qu’à d
arole et l’habitude du silence, et celle-ci serait une conquête de la
volonté
sur la nature, tandis que la première serait un i
la nature, tandis que la première serait un instinct confirmé par la
volonté
. — Faut-il croire que l’action seule est naturell
ler ainsi la pensée de Cardaillac, c’est la réfuter par l’absurde. La
volonté
ne développe et n’assouplit que des facultés natu
ien chaque mot est-il associé à une idée par un acte arbitraire de la
volonté
divine 48. Nous résumons ainsi deux ou trois com
, « l’âme est : 1° imagination, 2° entendement, 3° sensibilité » ; la
volonté
n’est même pas nommée. 57. Voir surtout Disserta
es nous échappe. 97. Notons en passant que Cardaillac confond ici la
volonté
motrice et la volonté mentale : diriger nos souve
Notons en passant que Cardaillac confond ici la volonté motrice et la
volonté
mentale : diriger nos souvenirs n’est pas la même
e de bonheur ou de misère malgré que j’en aie et indépendamment de ma
volonté
. Enfin, outre la volonté et la sensibilité, l’hom
malgré que j’en aie et indépendamment de ma volonté. Enfin, outre la
volonté
et la sensibilité, l’homme a la faculté de connaî
rai-je à M. de Biran, que l’idée de cause est puisée dans colle de la
volonté
productrice : vous voulez produire certains effet
qu’elle est, quelque dégagée qu’on la conçoive de la réflexion, de la
volonté
, de tout ce qui fait plus particulièrement la per
s croyances de l’esprit sont les forces de l’âme et les mobiles de la
volonté
. Ce qui nous détermine à croire, nous l’appelons
une âme aimante, c’est l’entier et aveugle abandon de soi-même, de sa
volonté
, de tout son être, dans une contemplation vide de
ins lui-même parce qu’il possède et la sensibilité et la raison et la
volonté
? Non, assurément. Il en est de même de Dieu. Fau
’homme se croit un être non seulement animé et sensible, mais doué de
volonté
, d’une volonté qui lui appartient, et qui par con
un être non seulement animé et sensible, mais doué de volonté, d’une
volonté
qui lui appartient, et qui par conséquent ne peut
qui par conséquent ne peut admettre sur elle la tyrannie d’une autre
volonté
qui ferait à son égard l’office de la fatalité, m
2º elle ne s’applique qu’à des actes désintéressés. On n’estime pas à
volonté
, et parce qu’on a intérêt à le faire. On n’estime
distinction du bien et du mal, de la justice et de l’injustice, de la
volonté
libre et du désir, du devoir et de l’intérêt, de
ans aucune délibération de votre part et sans l’intervention de votre
volonté
, s’élève ou tombe, s’accroît ou diminue. On ne dé
’accroît ou diminue. On ne désire pas et on ne cesse pas de désirer à
volonté
. La volonté combat souvent le désir comme souvent
diminue. On ne désire pas et on ne cesse pas de désirer à volonté. La
volonté
combat souvent le désir comme souvent aussi elle
ces sensations engendrent ; mais on se reproche le consentement de la
volonté
à ces désirs et les actes qui en sont la suite, c
la suite, car ces actes sont en notre pouvoir. Le désir est si peu la
volonté
que souvent il l’abolit, et arrache à l’homme des
pas laissés maîtres d’eux-mêmes. Si le désir était le fondement de la
volonté
, plus le désir serait fort, plus nous serions lib
ns en disposer, exerce quelquefois sur eux une autorité indirecte. La
volonté
dirige aussi l’intelligence, bien qu’elle ne soit
endement. La connaissance de la vérité n’est pas une résolution de la
volonté
. Ce n’est pas la volonté qui prononce, par exempl
de la vérité n’est pas une résolution de la volonté. Ce n’est pas la
volonté
qui prononce, par exemple, que le corps est étend
est dans l’espace, que tout phénomène a une cause, etc. Cependant la
volonté
peut beaucoup sur l’intelligence. C’est librement
gue, plus ou moins forte à certaines choses ; par conséquent c’est la
volonté
qui développe et accroît l’intelligence, comme el
i souvent méconnue et pourtant si manifeste ! Étrange confusion de la
volonté
et du désir, où se rencontrent les écoles les plu
le restitue la vraie activité qui caractérise la personne humaine. La
volonté
est le signe infaillible et la vertu propre d’un
est également impossible de ne pas toujours rechercher et d’obtenir à
volonté
? Si je suis obligé, il faut qu’il soit en ma pui
morale tout autant et au même titre qu’une autre personne morale. La
volonté
, qui est le siège de la liberté, est la même dans
les, soit matérielles, soit spirituelles. Mais les puissances dont la
volonté
dispose ne sont pas elle188, car elle n’en dispos
se point d’une manière absolue. Le seul pouvoir libre est celui de la
volonté
, mais celui-là l’est essentiellement. Si la volon
e est celui de la volonté, mais celui-là l’est essentiellement. Si la
volonté
reconnaît des lois, ces lois ne sont pas des mobi
vent : ce sont des lois idéales, celle de la justice par exemple ; la
volonté
reconnaît cette loi, et en même temps elle a la c
celles du principe de la liberté sont bienfaisantes. En confondant la
volonté
avec le désir, elle justifie la passion qui est l
le, de l’honnête et de l’agréable, de la vertu et de l’intérêt, de la
volonté
et du désir, de la sensation et de la conscience.
le droit véritable. Qu’est-ce en effet pour cette philosophie que la
volonté
? C’est le désir. Qu’est-ce alors que le droit ?
ne fait pas, mais qu’il subit. Il subit de même le désir. Réduire la
volonté
au désir, c’est, anéantir la liberté ; c’est pis
de l’intérêt du plus grand nombre. — De la morale fondée sur la seule
volonté
de Dieu. — De la morale fondée sur les peines et
202. Il y a des personnes qui croient relever Dieu en mettant dans sa
volonté
seule le fondement de la loi morale, et le souver
mpenses qu’il lui a plu d’attacher au respect et à la violation de sa
volonté
. Entendons-nous bien dans une matière aussi délic
en sorte qu’on peut très bien dire que le bien est l’expression de sa
volonté
, puisque sa volonté est elle-même l’expression de
très bien dire que le bien est l’expression de sa volonté, puisque sa
volonté
est elle-même l’expression de la justice éternell
stitué arbitrairement cette loi. Loin de là, la justice n’est dans la
volonté
de Dieu que parce qu’elle a sa racine dans son in
e qu’il y a de vrai dans le système qui fait reposer la morale sur la
volonté
de Dieu, nous devons montrer ce qu’il y a dans ce
tible avec la morale elle-même205. D’abord il n’appartient point à la
volonté
, quelle qu’elle soit, d’instituer le bien, pas pl
er le bien, pas plus que le vrai ni le beau. Je n’ai nulle idée de la
volonté
de Dieu sinon par la mienne, bien entendu avec le
séparent ce qui est fini de ce qui est infini. Or, je ne puis par ma
volonté
fonder la moindre vérité. Est-ce parce que ma vol
ne puis par ma volonté fonder la moindre vérité. Est-ce parce que ma
volonté
est bornée ? Non ; fût-elle armée d’une puissance
erait à cet égard dans la même impuissance. Telle est la nature de ma
volonté
qu’en faisant une chose elle a la conscience de p
faire le contraire ; et ce n’est pas là un caractère accidentel de la
volonté
, c’est son caractère fondamental ; si donc on sup
on appelle la justice, a été établie telle qu’elle est par un acte de
volonté
, humaine ou divine, il faut reconnaître qu’un aut
a nature des choses. Supposons que le bien et le juste dérivent de la
volonté
divine, c’est aussi sur la volonté divine que rep
le bien et le juste dérivent de la volonté divine, c’est aussi sur la
volonté
divine que reposera l’obligation. Mais une volont
c’est aussi sur la volonté divine que reposera l’obligation. Mais une
volonté
quelconque peut-elle fonder une obligation ? La v
ion. Mais une volonté quelconque peut-elle fonder une obligation ? La
volonté
divine est la volonté d’un être tout-puissant, et
quelconque peut-elle fonder une obligation ? La volonté divine est la
volonté
d’un être tout-puissant, et je suis un être faibl
béir au plus fort, on n’y est pas obligé. Les ordres souverains de la
volonté
de Dieu, si sa volonté pouvait être un seul momen
’y est pas obligé. Les ordres souverains de la volonté de Dieu, si sa
volonté
pouvait être un seul moment séparée de ses autres
mon âme la moindre ombre d’obligation. On s’écriera : Ce n’est pas la
volonté
arbitraire de Dieu qui fonde l’obligation et la j
té arbitraire de Dieu qui fonde l’obligation et la justice ; c’est sa
volonté
juste. Fort bien. Tout change alors. Ce n’est pas
sa volonté juste. Fort bien. Tout change alors. Ce n’est pas la pure
volonté
de Dieu qui nous oblige, c’est la raison même qui
olonté de Dieu qui nous oblige, c’est la raison même qui détermine sa
volonté
, c’est-à-dire la justice passée dans sa volonté.
même qui détermine sa volonté, c’est-à-dire la justice passée dans sa
volonté
. La distinction du juste et de l’injuste n’est do
La distinction du juste et de l’injuste n’est donc pas l’œuvre de sa
volonté
. De deux choses l’une. Ou vous fondez la morale s
de sa volonté. De deux choses l’une. Ou vous fondez la morale sur la
volonté
seule de Dieu, et alors la distinction du bien et
ite, et l’obligation morale n’existe point. Ou bien vous autorisez la
volonté
de Dieu par la justice, laquelle, dans votre hypo
par la justice, laquelle, dans votre hypothèse, devait recevoir de la
volonté
de Dieu son autorité ; et c’est une pétition de p
e. D’abord vous êtes forcés, pour tirer légitimement la justice de la
volonté
de Dieu, de supposer cette volonté juste, ou je d
irer légitimement la justice de la volonté de Dieu, de supposer cette
volonté
juste, ou je défie que cette volonté toute seule
lonté de Dieu, de supposer cette volonté juste, ou je défie que cette
volonté
toute seule fonde jamais la justice. De plus, évi
ce. De plus, évidemment vous ne pouvez comprendre ce que c’est qu’une
volonté
juste en Dieu, si vous ne possédez déjà l’idée de
éjà l’idée de la justice. Cette idée ne vient donc pas de celle de la
volonté
de Dieu. D’une part, vous pouvez avoir et vous av
ous pouvez avoir et vous avez l’idée de la justice, sans connaître la
volonté
de Dieu ; de l’autre, vous ne pouvez concevoir la
lonté de Dieu ; de l’autre, vous ne pouvez concevoir la justice de la
volonté
divine sans avoir conçu d’ailleurs la justice. Es
ice. Est-ce assez de motifs, je vous prie, pour conclure que la seule
volonté
de Dieu n’est pas pour nous le principe de l’idée
l en y attachant des récompenses et des peines dans une autre vie. La
volonté
divine ne se manifeste plus seulement ici par un
rablement d’une voix toujours entendue, mais non toujours écoutée, la
volonté
insensée et coupable qui croit l’empêcher d’être
és morales, nécessaires aux yeux de la raison, sont obligatoires à la
volonté
. L’obligation morale, comme la vérité morale qui
rté. Distinguons bien le pouvoir de faire d’avec celui de vouloir. La
volonté
a sans doute à son service et sous son empire la
x souvent : en cela réside le pouvoir en quelque sorte physique de la
volonté
; mais je ne peux pas toujours mouvoir mon bras,
solution elle-même ne peut jamais l’être. Dans son domaine propre, la
volonté
est souveraine. Et ce pouvoir souverain de la vol
aine propre, la volonté est souveraine. Et ce pouvoir souverain de la
volonté
, j’en ai la conscience. Je sens en moi, avant sa
donc l’attribut essentiel et toujours subsistant de la volonté217. La
volonté
, nous l’avons vu218, n’est ni le désir, ni la pas
sir, ni la passion : c’est précisément le contraire. La liberté de la
volonté
n’est donc pas le déchaînement des désirs et des
e est esclave dans le désir et la passion, il n’est libre que dans la
volonté
. Il ne faut pas confondre en psychologie, pour ne
ominante, c’est la tyrannie. La liberté consiste dans le combat de la
volonté
contre cette tyrannie et cette anarchie. Mais il
nous prescrit. Le devoir d’obéir à la raison est la loi propre de la
volonté
, et la volonté n’est jamais plus elle-même que qu
Le devoir d’obéir à la raison est la loi propre de la volonté, et la
volonté
n’est jamais plus elle-même que quand elle se sou
, ni se vendre, ni se tuer, ni abolir d’une manière ou d’une autre sa
volonté
libre et sa raison, qui sont ses éléments constit
la lumière quelquefois incertaine de la raison, soit pour secourir la
volonté
chancelante en présence d’un devoir obscur ou pén
isi. Ou bien, dans un autre ordre d’idées, rapportera-t-on à la seule
volonté
de Dieu l’obligation de la vertu, et fondera-t-on
matique, où l’on ne s’inquiète pas de ce qui est, où l’on retranche à
volonté
de l’objet que l’on étudie pour le simplifier san
spontanément, sans le vouloir et sans le savoir. Chez l’homme, si la
volonté
s’endort, les autres facultés se corrompent dans
i vos biens viennent d’un héritage, je dois respect encore à la libre
volonté
qui vous les a transmis227. Le respect des droits
ire et dans l’hypothèse d’une convention, d’un contrat qui exprime la
volonté
de tous ou du plus grand nombre ; on livre à la v
ui exprime la volonté de tous ou du plus grand nombre ; on livre à la
volonté
mobile de la foule les lois éternelles de la just
ndition le gouvernement s’exerce-t-il ? Lui suffit-il d’un acte de sa
volonté
pour employer à son gré dans toute circonstance,
ée de la conscience des attributs qui la constituent, la pensée et la
volonté
. L’être sans conscience n’est pas une personne. C
sa toute-puissance, nous rappelons-nous que la loi morale exprime sa
volonté
et qu’il a attaché à l’accomplissement et à la vi
ions, protectrices de l’une et de l’autre, qui ne reposent pas sur la
volonté
mobile et arbitraire du législateur, quel qu’il s
ma puissance ni ma substance ; car ma puissance, celle au moins de ma
volonté
, peut toujours ajouter un acte à tous ceux qu’ell
t, nous la maîtriserions comme nous maîtrisons nos résolutions et nos
volontés
, nous changerions à toutes les minutes ses actes,
déesse de la sagesse ; ces sourcils, par leur mouvement, annoncent sa
volonté
suprême ; ce sont les grands yeux de la reine des
iguière. 185. Sur la différence du désir, de l’intelligence et de la
volonté
, voyez plus haut, Ire partie, p. 32 et la note.
entre nos mains, en la faisant dépendre du bien et non de l’utile. La
volonté
, pour agir dans les épreuves pénibles de la vie,
plus, en tant qu’infini, une intelligence ; il n’est pas non plus une
volonté
; il n’est pas non plus un principe de justice, n
le libre arbitre et la liberté spontanée. Le libre arbitre, c’est la
volonté
avec l’appareil de la délibération entre des part
té tout entière, et exclut à la fois les efforts et les misères de la
volonté
délibérante et encore bien plus l’opération mécan
omme la solidité et la figure n’ont rien à voir avec la sensation, la
volonté
et la pensée, comme tout solide est étendu pour n
idité, l’étendue, la figure, etc., sont réductibles à la pensée, à la
volonté
, à la sensation. » — Ire série, t. III, Philosoph
50
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« IV »
s et images proviennent, selon lui, « de l’émotivité » et non de la «
volonté
». Evidemment pour trouver quelque chose, il faut
fais ? Je compare, je cherche, je corrige, et, par ce seul effort de
volonté
, il se trouve que je parviens à sentir autrement,
je parviens à sentir autrement, je découvre des images nouvelles, ma
volonté
a éveillé mon émotivité et ma sensibilité. Ceci e
s notre enseignement, nous faisons une part si large au travail, à la
volonté
, aux procédés, au métier. Il y a donc, il doit do
n système à ses voisins, montre le poing aux étoiles, bref dépense sa
volonté
dans des sens variés. Il est d’ailleurs nécessair
leur est assignée : développer en eux l’amour conscient de la vie, la
volonté
de vivre. Cela est déjà suffisamment magnifique e
tion dont tu t’ébahis. MAÎTRE PHANTASM. D’accord. Mais pourquoi cette
volonté
de vivre ? GRYMALKIN. Pourquoi ? — Afin que les v
s. Ses yeux sont pleins de ciel. Ses gestes tracent le pentacle de la
volonté
. Il sera grand — s’il ne se brise. MAÎTRE PHANTAS
utres vous appelez l’orgueil. C’est une âme impérieuse, que sa propre
volonté
tend comme un arc vers la domination. Il croit en
ur les mériter… Mais n’as-tu pas besoin d’une tension constante de ta
volonté
pour ne pas t’égarer parmi ces mouvements incessa
s celles que tu juges diaboliques ? L’ERMITE. J’ai besoin de toute ma
volonté
; et c’est un combat perpétuel entre ma chair et
bon Ermite ! — Tu as raison, il n’y aurait aucun mérite à exercer ta
volonté
si cette lutte n’avait pour résultat de te faire
es braves qui n’osent approfondir leur croyance et qui emploient leur
volonté
à ne plus vouloir ! L’ERMITE. Que m’importent tes
e feraient pas mieux de se tenir à l’écart. Ils dépensent beaucoup de
volonté
à résister aux attaques des inférieurs et cette v
t beaucoup de volonté à résister aux attaques des inférieurs et cette
volonté
serait mieux employée, peut-être, à leur œuvre. M
vainqueurs, c’est l’empire des brouillards créé en eux seuls par une
volonté
atrophiée. Cette volonté, loin de s’irradier au d
re des brouillards créé en eux seuls par une volonté atrophiée. Cette
volonté
, loin de s’irradier au dehors, se tasse sur elle-
is ce n’est là qu’une première étape, — atteinte par l’amour, — de la
volonté
tendue vers sa réalisation totale. Une fois cet a
totale. Une fois cet avantage acquis, il faut un nouvel effort de la
volonté
pour aboutir au maximum de conscience que comport
nscience que comporte votre espèce. Le résultat est obtenu lorsque la
volonté
a établi en soi, par la lutte, l’équilibre des co
rts avec l’unité, — équilibre grâce auquel, déjà munie d’un idéal, la
volonté
arrive à se réaliser pratiquement par l’action. D
ectaires. Mais ceux-là sont plus estimables parce que leur imparfaite
volonté
détermine un mouvement violent dont le grand nomb
ans le sens de leur propre nature, d’arriver, par le seul jeu de leur
volonté
, à la conscience intégrale de l’univers, — selon
Parmi le conflit des forces^ tu exerces la sélection. Sachant que les
volontés
s’équivalent, tu stimules les volontaires. Tu rej
s volontaires. Tu rejettes ceux qui ne vont pas jusqu’au bout de leur
volonté
et tu favorises ceux qui l’exercent sans défailla
qui absorbent la vie de la race. Toute initiative est abolie ; toute
volonté
d’action s’éteint, et bientôt rien ne resterait d
e, faire le vide en toi, renier même tes désirs et tes affections. La
volonté
de voir doit seule tendre les forces de ton être…
n’élis, selon leurs affinités, que les plus significatives. — Ici la
volonté
intervient : il s’agit d’unir les images concorda
milie, se soumet ou n’emploie pas ses énergies au développement de sa
volonté
, nous choisissons, nous favorisons les forts, ceu
ALKIN. Je ne plaisante pas. — Ton avenir dépend de toi seul. Selon la
volonté
que tu auras déployée, l’énergie qui est en toi p
re nature, il l’a développé, fortifié. Il a exercé mon jugement et ma
volonté
; et lorsqu’il m’a trouvé apte à jouer, dans la c
foi dans l’idéal que je sers me soutient ; grâce à elle, j’exerce ma
volonté
. Or, comme vous le savez, la volonté n’atteint en
ient ; grâce à elle, j’exerce ma volonté. Or, comme vous le savez, la
volonté
n’atteint en nous son maximum de développement qu
la paresse de poursuivre la tâche entreprise, c’est la peur de cette
volonté
agissante que je développai en toi et à laquelle
lative, de l’univers n’est qu’une illusion, à quoi bon l’effort et la
volonté
agissante ?… D’ailleurs, tu as semblé confirmer l
l ne peut éluder, à se concevoir comme la plus haute expression de la
volonté
de vivre sur la terre. Bien des progrès sont enco
visiterions quatre Sains parmi ceux dont j’entrepris de développer la
volonté
. Eh bien, tu as vu Jacques, Tranquille, Protée, —
sonnelle de la vie morale n’anime pas la conception cornélienne de la
volonté
; Essex, malgré quelques beaux cris d’une âme fiè
être les grandes passions ne soient guère moins rares que les grandes
volontés
. Mais dans nos âmes communes, les abandons au sen
diriger, tiraillée entre ses instincts, des passions fougueuses, des
volontés
chancelantes ou abattues. Il n’y a rien de propre
grâce a manqué ». Ainsi, tandis que Corneille résout le conflit de la
volonté
et des passions par la victoire de la volonté, Ra
résout le conflit de la volonté et des passions par la victoire de la
volonté
, Racine conclut au triomphe des passions : et com
comme Corneille tend à supprimer les passions, il tend à supprimer la
volonté
. L’orageuse beauté de Phèdre résulte de ce que sa
upprimer la volonté. L’orageuse beauté de Phèdre résulte de ce que sa
volonté
tient à peu près en balance son amour ; une lutte
ment : ce sont elles qui sont par excellence des êtres d’instinct, de
volonté
faible ou nulle, de raison ployable, et réduite a
soucieuse de son devoir, de son honneur, de sa dignité, ferme dans sa
volonté
comme une héroïne cornélienne, sans raideur pourt
elle, par l’action du milieu et par la réaction de l’appétit ou de la
volonté
chez l’être vivant90 ; il nous reste à montrer ma
ils ne le croient, est d’avoir méconnu le rôle de l’appétition, de la
volonté
et de l’activité motrice ; rétablir ce rôle, c’es
ves surtout à notre constitution comme êtres capables d’appétit et de
volonté
. Rappelons-nous, en effet, comment se sont dévelo
sont développées en nous les sensations : nous avons vu que c’est la
volonté
de vivre, le désir d’écarter la peine et de reten
cessaire pour se détacher dans la conscience92. C’est l’appétit et la
volonté
qui a ainsi emmagasiné ce que Kant et les platoni
t vivre : les divers modes de sentir sont le résultat de la lutte des
volontés
pour la vie. La sensation n’est donc point, primi
la réaction intellectuelle de l’attention, la réaction motrice de la
volonté
. C’est sous forme d’émotion que s’est révélé prim
era avec l’image de l’ancien. De plus, la tendance au bien-être, la «
volonté
de vivre », qui luttait contre la douleur, sera a
er le caractère moteur des états de conscience, le point de vue de la
volonté
. Nous croyons que la nouvelle psychologie devra i
sculaire ; or, qu’est-ce que le mouvement, sinon l’acte par lequel la
volonté
cherche instinctivement à satisfaire un besoin év
ombinaison ou un développement de la sensation, de l’émotion et de la
volonté
. La pensée et ses « idées » nous apparaîtront ain
re, dit-il, nu j’y rentrerai. Dieu m’a donné, Dieu m’a repris. Que sa
volonté
soit faite, et que son nom soit toujours loué ! ”
est-à-dire c’est la soumission intelligente et raisonnée à la suprême
volonté
, qui n’est la suprême puissance que parce qu’elle
le Créateur. Cela serait beau, mais cela ne serait pas saint, car la
volonté
seule est sainte ; autrement le miroir qui réfléc
avec des formes différentes de mœurs, mais avec la même uniformité de
volonté
d’être juste et saint. Ouvrez les codes indiens,
présumer philosophiquement dans ces ténèbres et dans ce lointain des
volontés
divines du Créateur sur l’âme humaine condamnée p
rfait ; car rien que de nécessaire et de parfait ne peut émaner de la
volonté
et de la perfection suprêmes. Une fois cette conv
e homme ; sa vertu forcée l’aurait dégradé de sa vertu volontaire. La
volonté
eût péri avec la liberté. Or, qu’est-ce que la cr
volonté eût péri avec la liberté. Or, qu’est-ce que la création sans
volonté
? C’est la matière. Voilà, non pas sans doute le
cement de son dialogue avec Dieu : c’est le crime et la démence de la
volonté
de l’homme substituée à celle de Dieu. Ou la phil
l’Évangile, c’est la conformité de la misérable, fragile et perverse
volonté
de l’homme à la volonté parfaite, sainte et divin
nformité de la misérable, fragile et perverse volonté de l’homme à la
volonté
parfaite, sainte et divine de Dieu ; c’est la div
onté parfaite, sainte et divine de Dieu ; c’est la divinisation de la
volonté
humaine, car notre volonté devient Dieu en s’assi
vine de Dieu ; c’est la divinisation de la volonté humaine, car notre
volonté
devient Dieu en s’assimilant contre elle-même à D
ption, association, idée de cause, vérités nécessaires, raisonnement,
volonté
, les principales études psychologiques de M. John
e c’est qu’une cause efficiente, M. Mill répond qu’il ne voit dans la
volonté
qu’une cause physique comme une autre ; qu’elle e
ne sont pas déterminées ? Le châtiment part de cette hypothèse que la
volonté
est gouvernée par des motifs ; le châtiment étant
e un motif. Mais si le châtiment n’avait pas le pouvoir d’agir sur la
volonté
, il serait illégitime. Si la volonté est supposée
ait pas le pouvoir d’agir sur la volonté, il serait illégitime. Si la
volonté
est supposée capable d’agir contre des motifs, la
appeler modifié, soutient que nos actions sont déterminées par notre
volonté
, notre volonté par nos désirs, et nos désirs par
é, soutient que nos actions sont déterminées par notre volonté, notre
volonté
par nos désirs, et nos désirs par l’influence joi
notre conduite, mais aussi notre caractère dépend en partie de notre
volonté
; que nous pouvons l’améliorer en employant des m
tient pas toujours de ses aïeux ; il l’acquiert alors par un acte de
volonté
, et sa nationalité est sur lui comme une qualité
ce qu’il appelle sa « nostalgie de la cathédrale absente », enfin sa
volonté
indomptable et bien réfléchie d’aller « jusqu’au
tre mère), n’existe pas. Leur patriotisme est tout spirituel, acte de
volonté
, décision, choix de l’esprit. Ils préfèrent la Fr
r ce dilettantisme un peu voulu, hâtez-vous de reconnaître dans cette
volonté
, qui de toute manière serait méritoire, un fond b
t pour cette vie aventureuse… Je jouis de l’exercice voluptueux de ma
volonté
. » Son refrain dans cette dure vie ne varie pas
pieusement gardé sans être publié… Je me conforme à regret à cette
volonté
; je tairai le nom du héros, qui occupait une hau
qu’il avait préparé avant son départ et où il exprimait ses dernières
volontés
, il invoquait la parole sacrée : « Il chemina ave
int plus profondément que dans son intelligence ; il est malade de la
volonté
et de la sensibilité, il se sait vaguement frappé
le console le seul et vain souci de se connaître. L’impuissance de sa
volonté
, qui est la cause et le fond de son infortune, es
et sa main pesante m’écrase dans ces ténèbres émanées de lui. » De la
volonté
le mal s’étend aux émotions. Le pessimisme de M.
’autre. Le droit comme idée intérieure, comme sentiment individuel et
volonté
de revendication personnelle s’est trouvé en conf
firment encore en un certain sens l’asservissement de l’individu à la
volonté
collective. Elles l’affirment en ce sens qu’elles
elles, ne fait comme le droit ancien, qu’affirmer la suprématie de la
volonté
sociale sur la volonté individuelle. Aucune évolu
droit ancien, qu’affirmer la suprématie de la volonté sociale sur la
volonté
individuelle. Aucune évolution du droit ne suppri
assez pour l’honneur d’un homme, car le caractère suppose plus que la
volonté
solitaire ; il implique aussi et toujours le bon
combiner la réalité du point de vue que l’on embrasse et la force de
volonté
que l’on met à l’embrasser. Un homme qui n’aurait
que l’on met à l’embrasser. Un homme qui n’aurait que de la force de
volonté
dans la proportion la plus vaste et pour la durée
plus d’influence aux choses qu’aux hommes, aux circonstances qu’à la
volonté
, et où nous donnons notre démission d’êtres libre
rte les individualités à se différencier et à étendre sur autrui leur
volonté
de puissance ? Aucune culture « organique » ne fe
cinde l’être humain en deux parties ennemies : le moi et le nous ; la
volonté
d’égalité et la volonté de différenciation. Au fo
eux parties ennemies : le moi et le nous ; la volonté d’égalité et la
volonté
de différenciation. Au fond, il n’y a pas une si
point de vue de la sociabilité. La nature humaine ne change guère. La
volonté
de domination, d’inégalité, prend seulement d’aut
le formulent. Sous la fausse humilité socialiste, il y a l’éternelle
volonté
de puissance égoïste ; il n’y a pas de vie si méd
ctive de l’humanité sur la nature se substitue à l’idéal ancien de la
volonté
de puissance individuelle s’exerçant sur autrui e
p. 350, F. Alcan.) 77. Nietzsche, Aurore, § 173. 78. Nietzsche, La
Volonté
de puissance, t. II, § 406. 79. Otto Effertz, Le
er, en change les conditions, les isole, les combine, les reproduit à
volonté
, et par là obtient sur la nature une puissance bi
iée ; quand elle l’a trouvée, elle produit ou supprime le phénomène à
volonté
, ce qui n’aurait pas lieu si la production des ph
urquoi. Enfin ils le placent jusqu’en Dieu lorsqu’ils lui prêtent une
volonté
absolue, supérieure au bien et au mal, au vrai et
par un sic volo, sic jubeo absolu. Ils ne s’aperçoivent pas que cette
volonté
souveraine, sans l’intelligence, n’est que le has
énomène antérieur, d’après un mécanisme rigoureux ; le second, où des
volontés
raisonnables se savent assujetties à une loi idéa
elle-même, elle n’agit pas exclusivement dans le monde intérieur ; la
volonté
commande au corps, elle en dirige, elle en suspen
ut surgir : c’est quand il s’agit des conditions physiologiques de la
volonté
. Mais, jusque-là, le partisan le plus déclaré du
er son intérêt propre par l’intérêt d’autrui ; Extraire de toutes ces
volontés
individuelles une volonté générale et commune qui
’intérêt d’autrui ; Extraire de toutes ces volontés individuelles une
volonté
générale et commune qui gouverne cette anarchie ;
le et commune qui gouverne cette anarchie ; Proclamer ou écrire cette
volonté
dominante en lois qui instituent des droits socia
qu’il puisse lui-même se substituer à la loi et faire dégénérer cette
volonté
d’un seul contre tous en tyrannie ; Échelonner, s
été. « Ce gouvernement doit exprimer l’intérêt légitime de tous et la
volonté
générale. Cet intérêt légitime de tous doit préva
tous doit prévaloir sur l’intérêt étroit et égoïste de chacun. Cette
volonté
générale doit être obéie. « Pour qu’elle soit obé
du peuple ? Les peuples libres des temps modernes la trouvent dans la
volonté
de la nation tout entière, délibérant sur ses dro
avec le droit de naissance sur un trône. Toutes ces délégations de la
volonté
générale ou du gouvernement sont arbitraires, loc
r la république ; la république suppose des hommes égaux en force, en
volonté
, en droit, en fait, émancipés de toute tutelle pr
de la vie qu’ils lui devaient, et par l’habitude de se soumettre à sa
volonté
présumée sage. Cette obéissance d’instinct, de re
é présumée sage. Cette obéissance d’instinct, de reconnaissance et de
volonté
donnait un caractère de moralité, de vertu, de di
nt arbitraires ; elles sont ce qu’elles sont, indépendamment de notre
volonté
; Dieu les a faites, non l’homme ; mais, pour pou
étudié surtout l’intelligence, d’où semble venir toute lumière, et la
volonté
d’où semble sortir toute action ; mais le grand r
ortir toute action ; mais le grand ressort de l’intelligence et de la
volonté
n’est-il pas l’émotion agréable ou douloureuse, q
ne nécessaire. Enfin et surtout, les dents sont un organe soumis à la
volonté
, et c’est une loi générale que tous les organes s
lonté, et c’est une loi générale que tous les organes sur lesquels la
volonté
a un pouvoir de direction soient sensibles. Les a
ociale. Si l’unique ressort de toute activité, de toute vie, de toute
volonté
, est la conservation de soi, il en résulte que l’
prits « pratiques ». La théorie de la peine comme moteur unique de la
volonté
est intimement liée à la doctrine qui admet que l
ssivité moindre, une plus grande part de l’activité centrale et de la
volonté
. Vous pouvez peu de chose sur vos organes intérie
intercalation d’un besoin, d’une « faim mécanique ou mentale », d’une
volonté
non rassasiée. Kant s’est lui-même réfuté par les
que, à en croire de Hartmann, la conscience est « l’étonnement de la
volonté
» devant une chose qu’elle n’a pas voulue et qui
e tout d’un coup sa dépendance. Il en résulte que ce qui contrarie la
volonté
, et par cela même l’étonne, ne saurait jamais éch
balance des biens et des maux. Au contraire, « la satisfaction de la
volonté
échappe par elle-même à la conscience », parce qu
ême à la conscience », parce qu’elle ne produit aucun étonnement ; la
volonté
ne ressent que les satisfactions qui provoquent,
le chez lui : je veux dire qu’il a bien un tempérament, mais point de
volonté
pour le conduire, et son relèvement, uniquement f
s, de subir ses impressions sans en démêler le sens. » C’est moins la
volonté
qui le mène que le désir, ou mieux encore, la sen
ssions, où la forme dominait toutes les émotions et le but toutes les
volontés
, où l’élégance même était correcte et la grâce ré
onsidérable ; mais tout cela est inconscient et n’a point traversé la
volonté
. C’est de l’homme primitif et non de l’homme mora
e-là. Tant que la vie était considérée comme le lieu où s’exerçait la
volonté
, où se formait le caractère, les livres étaient c
trahissent deux philosophies : l’une qui reposait sur l’esprit et la
volonté
, l’autre qui repose sur le phénomène et sur la se
’acquièrent aux dépens de l’unité de la personne et de la force de la
volonté
. Tristesse du sentiment, car il se mêle à tout «
l’abdication de notre pouvoir sur elle. La nature est unique et sans
volonté
; or nous sommes divers, séparés d’elle et chacun
joies de l’être et du non-être, état qui n’est plus ni réflexion, ni
volonté
, qui est au-dessus de l’existence morale et de l’
absolue de notre contingence aboutirait au bouddhisme. De fait, notre
volonté
n’est mise en jeu que si nous nous estimons plus
ffirmons notre autonomie. La science nous assujettit à ce qui est, la
volonté
nous en affranchit. Si donc la volonté morale est
us assujettit à ce qui est, la volonté nous en affranchit. Si donc la
volonté
morale est la volonté par excellence, la seule pe
est, la volonté nous en affranchit. Si donc la volonté morale est la
volonté
par excellence, la seule peut-être qui mérite ce
ire, c’est pour mieux comprendre ; s’il veut, c’est pour connaître la
volonté
. Quoiqu’il lui soit doux d’être aimé et qu’il ne
politique reflétera fidèlement les inconséquences et les caprices des
volontés
populaires, et le fruit de cette première injusti
pas. Elle résulte d’une évidence intérieure à laquelle se rendent les
volontés
droites et les cœurs sincères. Les arguments qui
épit de toutes les apparences contraires, que le bien est voulu d’une
volonté
absolue. » Magnifique triomphe de la foi sur la v
le de la prépondérance accordée tantôt à l’entendement et tantôt à la
volonté
, tantôt à la connaissance et tantôt à la vie. Nou
omaines. La direction du pays, livrée aux caprices arbitraires et aux
volontés
irresponsables des multitudes, perdait tout souci
ils s’appartenaient. En fait, les héros de ces histoires n’ont pas de
volonté
; leur vie par conséquent est dépourvue, sinon d’
auté, puisqu’il n’est de beauté réelle que dans les manifestations de
volonté
et que la volonté est la matière propre de l’art.
est de beauté réelle que dans les manifestations de volonté et que la
volonté
est la matière propre de l’art. III Mais, p
raison dernière de la vie. Elle est réservée aux cœurs simples et aux
volontés
droites ; mais de cette curiosité délicate qu’att
n seul connaît sa raison dernière : je parle de l’affaiblissement des
volontés
morales. C’est la maladie dont meurt le xixe siè
ité dès les âges primitifs et que le christianisme appelle péché. Nos
volontés
sont impotentes parce qu’elles sont pécheresses.
st une révolte, et dans ses suites une anémie du vouloir. Il n’est de
volontés
réelles que celles librement soumises à une loi c
homme déchu n’est plus capable de vouloir, j’entends de vouloir d’une
volonté
intègre, suffisante, autonome. Depuis lors il a d
ar l’exemple contemporain. Car si le péché, conçu comme maladie de la
volonté
, sévit sur toute la race humaine depuis qu’elle e
t défaut. On demande à l’intelligence ce qu’il faudrait demander à la
volonté
. On attend du monde ce qu’on devrait trouver en s
coure le Rouge et le Noir, on sera surpris de cet examen perpétuel de
volontés
en mouvement. M. Bourget n’a guère souci que de v
outes parts ; ils avaient tout à vaincre par l’effort ingénieux d’une
volonté
chancelante et les fières audaces d’un cœur tremb
orte que l’on est réduit à l’accepter les yeux fermés, par un acte de
volonté
, en obéissant, non à des raisons, mais à des moti
u liberté d’indifférence est une notion qui se perd dans le vide… une
volonté
qui se détermine sans motif de le faire est une i
termine sans motif de le faire est une idée contradictoire… » Non, la
volonté
n’est pas indifférente ou neutre, et la licence d
n perpétuelle. La liberté abstraite est une chimère philosophique. La
volonté
ne choisit pas ; elle abdique dans le désir ou se
lisant un mode absolu, l’obligation se trouve aux sources mêmes de la
volonté
qu’elle précède dans l’existence, (puisqu’elle se
nt progressif d’une tyrannie psychologique : il y a la décision d’une
volonté
responsable. L’impératif de conscience s’impose e
nscient, voulu, il devient égotisme, c’est-à-dire égoïsme théorétisé,
volonté
de différence et d’isolement, dilettantisme amora
sme. Tout rationalisme sociologique et moral est une expression de la
volonté
sociale d’un groupe ; une affirmation de la domin
e rationnelle, tout dogmatisme sociologique et moral au nom duquel la
volonté
sociale s’arrogerait le droit d’imposer son autor
un impérialisme intégral, une philosophie de la vie intense et de la
volonté
de puissance triomphante, une philosophie du surh
: irrespect fondé sur un sentiment profond de l’individualité. sur la
volonté
de sauvegarder les valeurs individuelles : énergi
nne fin des guerres innombrables ; il faut avoir mis au service de sa
volonté
des passions énergiques et durables, capables de
lleux ; car il a réalisé par lui-même, par les hommes nés de sa seule
volonté
, tant de choses inattendues, improbables, impossi
riées, si fortuites en apparence, obéissent à une faculté suprême, la
volonté
: or, c’est précisément dans cette volonté impéri
à une faculté suprême, la volonté : or, c’est précisément dans cette
volonté
impérieuse et obstinée que réside l’élément merve
onté impérieuse et obstinée que réside l’élément merveilleux ; car la
volonté
, en multipliant à l’infini les forces humaines, é
l’élimination ce que le poète aurait pu faire par la prévoyance et la
volonté
; c’est-à-dire que l’Iliade, avant d’enchanter la
es deux épopées, nous apercevons plus clairement la supériorité de la
volonté
sur le hasard, je veux dire sur le hasard inspiré
ui ne peuvent se résoudre, comme la conception du poème, par la seule
volonté
de l’auteur. Sans doute, M. Quinet devait rencont
e, je ne saurais blâmer un acteur qui, confiant dans ses études et sa
volonté
, conçoit le projet de se mesurer avec MM. les com
Volnys a eu raison de vouloir ; a-t-il réalisé ce qu’il voulait ? Sa
volonté
, telle au moins que nous avons pu la deviner dans
asion importante ! ils sauront se montrer. L’occasion arrive, et leur
volonté
, usée dans la déclamation, fléchit et se décourag
fable. Il semble que la progression scénique soit indépendante de la
volonté
de l’auteur, tant les ressorts sont cachés, tant
intelligence d’un enthousiasme désormais impossible, l’habitude et la
volonté
de ne pas railler les puérilités de l’amour ? et
les en passant par sa bouche, prennent un caractère indépendant de sa
volonté
. Toute l’habileté de mademoiselle Mars ne peut ré
urces ; il la gouverne à sa guise, et ne rend compte à personne de sa
volonté
. C’est pourquoi le Mariage d’Argent, Bertrand et
usieurs mois, pendant une année peut-être, tête à tête avec une seule
volonté
, quelle gaucherie enfantine ! avec le Cid et les
t Beaumarchais joue un rôle au couvent de Saint-Just. Mais c’était la
volonté
de M. Delavigne, et nous ne le chicanerons pas po
r la jalousie ombrageuse de Philippe II. Quand il obéit aux dernières
volontés
de son père, il est jaloux ; il caresse don Juan
osition scénique de don Juan exigeait surtout une intelligence et une
volonté
supérieures à celle du poète ; car la perpétuelle
nt le rôle de don Juan ; il a exécuté avec une docilité exemplaire la
volonté
de l’auteur ; il a joué le fils de Charles-Quint
pas de l’action, et si toute leur vie ne se réduisait pas à la seule
volonté
? C’est pourquoi il y aurait de l’injustice à jug
dualité historique, nous sommes sûrs de nous rencontrer sinon avec sa
volonté
, du moins avec sa pensée. Nous savons qu’il prend
sa main, Henri d’Effiat. Il en veut faire un instrument docile à ses
volontés
, mais le rusé chat s’est trompé dans ses calculs
. Louis XIII, fatigué de voir tous les jours sa faiblesse traduite en
volontés
hautaines et despotiques par le cardinal qui règn
rofesse pour sa persévérance une haute admiration ; après l’étude, la
volonté
m’a toujours semblé le plus magnifique emploi de
rès, la vie littéraire, aussi bien que la vie politique, fournit à la
volonté
de solennelles et périlleuses occasions. N’est-ce
’Alexandre VI et de sa famille, dont le sort tout entier fut lié à sa
volonté
. Ainsi le chef de cette famille si honteusement c
ux sentiments, au développement desquels le poète a consacré toute sa
volonté
, l’amour maternel et la vengeance, et tellement c
hangement subit. Elle n’aurait eu d’autre complice qu’elle-même et sa
volonté
dans ce nouvel apprentissage d’un amour qu’elle a
s huées, Hernani et Marion, s’est-il montré silencieux et docile à la
volonté
du poète pendant quatre heures ? Lequel des deux
notre avis, si juste qu’il puisse être, suscite un poète selon notre
volonté
, irréprochable aux yeux de notre conscience, et p
yeux, un grave inconvénient : on pardonne à l’historien de manquer de
volonté
; on ne peut pardonner au poète, car il faut que
cond mouvement doit être l’indulgence et le regret, l’espérance et la
volonté
de ressaisir le pouvoir qui échappe, le désir de
l’histoire, il s’abstient d’y toucher ; pourquoi il refait, selon sa
volonté
, les générations lointaines que les studieux croy
force de M. le comte Roederer ; mais pour n’être pas promulguées, ses
volontés
ne sont ni moins sûres ni moins inflexibles. La c
à le comprendre ; que des esprits jeunes et enthousiastes prennent la
volonté
pour la puissance et se dévouent à la fortune de
r n’être pas frappé ; il inflige à la ville gémissante son implacable
volonté
: il est trop lâche pour risquer une clémence qui
cet art, il l’a personnifié dans des œuvres nombreuses ; il a jeté sa
volonté
dans tous les moules ; il a écrit sa fantaisie su
l n’en oublie rien ; il craindrait en le composant, en soudant par sa
volonté
tous les détails que trop souvent le poète éparpi
Espagne, la vieille Grèce et la vieille Italie, consacrent toute leur
volonté
au développement désintéressé de l’âme humaine. L
x mille auditeurs doit flétrir sans retour une ambition sérieuse, une
volonté
sincère, le veto assurément n’est plus qu’une lég
mène toutes ses méditations. Tantôt il demande au monde le secret des
volontés
divines, tantôt il essaie de résoudre l’énigme de
ses pensées, il ne quitte pas le métal qu’il ne l’ait ciselé selon sa
volonté
. Ce n’est pas assez pour lui d’avoir donné, comme
érêt poétique, ne comprendraient que la moitié de votre pensée. Votre
volonté
, je le sais, a été plus haute et plus hardie. Vou
use. Dans votre pensée, au quinzième siècle, le peuple relevait de la
volonté
du juge, qui relevait du prêtre qui ne relevait q
, force leur sera bien d’entendre et de satisfaire les besoins et les
volontés
de la foule. Or, quels sont ces besoins ? N’est-i
urquoi il dit : non. Vraiment, il n’en sait rien. C’est un homme sans
volonté
, qui ne délibère jamais avant de prononcer : son
ancier devrait, non pas choisir ce qui lui convient, ce qui sied à sa
volonté
, mais ne rien omettre. Braves gens qui reprochera
gme et la liturgie d’un rempart infranchissable ; c’est-à-dire que la
volonté
du maître n’est pas plus clémente à l’avenir qu’a
s, mais que je prévois. Celui qui changera les lignes arrêtées par ma
volonté
verra le métal rebelle déborder et se perdre ; il
dernière critique, sévère, vigilante, impartiale, personnelle dans sa
volonté
, mais non pas dans ses attaques, qui ne reconnaît
impérieuses pourront sans doute retarder les loisirs et contrarier la
volonté
qui aspire à la gloire ; mais le temps et l’audit
abstient volontiers de consulter la critique : elle n’a en vue que sa
volonté
, lorsqu’elle se déploie. Mais son égoïsme, si hau
udie la langue. M. Villemain, prenant l’histoire de notre idiome à la
volonté
de Richelieu, et se fiant, pour autoriser son cap
, la durée, l’âme, la vie et Dieu ; mais la pensée, l’imagination, la
volonté
, la liberté pourraient facilement s’expliquer ave
térieures et transmettent aux organes musculaires les décisions de la
volonté
. Vraiment vous êtes un puits de science ; et tout
ceux qui servent à la respiration, à la digestion. Croyez-vous que la
volonté
préside à toutes les fonctions de la vie ? croyez
e ou une vertu qui ne relève des passions, de l’intelligence ou de la
volonté
. Étudier la loi individuelle de chacune de ces fa
itime, régulier, harmonieux, des passions, de l’intelligence et de la
volonté
. Le bonheur dans le bien, mais non pas le bien co
mais supprimez, par la pensée, le contrôle de l’intelligence et de la
volonté
; que la passion règne seule et souverainement ;
amais n’intervienne la réflexion austère et grondeuse ; que jamais la
volonté
inflexible, la volonté d’airain, ne contrarie et
réflexion austère et grondeuse ; que jamais la volonté inflexible, la
volonté
d’airain, ne contrarie et ne ralentisse, pour l’a
r, ne voir dans le monde entier que l’épanouissement harmonieux de la
volonté
divine, assister à la ruine des empires sans colè
, abandonnée à son inspiration solitaire, libre des passions et de la
volonté
, affranchie du besoin d’aimer et du besoin d’agir
s désappointements. Étranger à l’action, il trouvera sur sa route des
volontés
envahissantes qu’il ne saura pas combattre. Inhab
orces complètes, il sera traqué chaque jour entre les passions et les
volontés
qu’il a dédaignées. L’entraînement débordera sa p
artiennent à ce développement partiel des facultés humaines. Reste la
volonté
, c’est-à-dire la plus éminente des facultés humai
complément et d’organe aux deux autres. Or, il arrive souvent que la
volonté
se développe isolément, ou du moins prend un tel
s plus grands noms de l’histoire, s’expliquent à la réflexion par les
volontés
persévérantes. Il faut bien le confesser, mais sa
rons-nous cependant, comme un accomplissement de la loi morale, cette
volonté
monstrueuse et solitaire ? Abaisserons-nous le re
, et c’est pour cela qu’il le fait vite ; il triomphe sans effort des
volontés
variables et mobiles qui suivent le destin des pa
btient-il la souveraineté ? Élevée à ces gigantesques proportions, la
volonté
jalouse, inflexible, ne permet pas aux deux autre
Si parfois ces facultés enfouies tentent le réveil et la révolte, la
volonté
les réduit au silence et les muselle comme un ani
et qui me prescrit ma conduite future. N’est-ce pas là le secret des
volontés
persévérantes et victorieuses ? N’est-ce pas là u
égoïste, ou la passion imprévoyante ? Le monde s’agenouille devant la
volonté
, et sourit de pitié aux souffrances du cœur comme
nt harmonieux et simultané des affections, de l’intelligence et de la
volonté
. Aimer, comprendre et vouloir, telle est la loi m
de la vertu ; porter inscrits au front l’amour, l’intelligence et la
volonté
, c’est la sanctification, c’est le rôle provident
nommée imagination, est soustraite en grande partie au pouvoir de la
volonté
. Imaginer, ce n’est précisément ni voir ni se rap
. L’exécution, ou le troisième moment de l’invention, appartient à la
volonté
, comme la conception. Il n’est donc pas vrai que
maine est toujours ou presque toujours absente. Sous l’étreinte d’une
volonté
toute-puissante, la langue a laissé jaillir de so
le développement simultané des affections, de l’intelligence et de la
volonté
, il implique d’estimer conforme à cette loi l’inv
troubles déjà profonds de l’intelligence, de la sensibilité et de la
volonté
. Une intoxication durable, comme en laissent derr
dont elle n’est que le résultat ; en cela consiste la croyance à une
volonté
libre. La vérité est que si nous pouvions, à trav
s ne se passaient pas mécaniquement comme on vient de le dire, si une
volonté
efficace intervenait pour accomplir des actes lib
rairement aux actions volontaires une loi vérifiée dans des cas où la
volonté
n’intervient pas. Il est d’ailleurs bien possible
volonté n’intervient pas. Il est d’ailleurs bien possible que, si la
volonté
est capable de créer de l’énergie, la quantité d’
sa première apparition dans des masses protoplasmiques déformables à
volonté
jusqu’à son complet épanouissement dans des organ
t la rigueur de la doctrine en souffrir, laisser un peu de place à la
volonté
libre. Et si, avec Spinoza et Leibniz, cette rest
nnée peut être mise en communication avec un dispositif moteur pris à
volonté
; mais à côté des organes du mouvement et de l’or
a poudre et la ruine. Vous pâlissez de la seule pensée ; cependant la
volonté
triomphe de la terreur, il vous reste à gravir en
isceau de foi, de puissance, de conception, de richesse, de génie, de
volonté
, d’inspiration, d’enthousiasme pour enfanter ce m
le ! Raphaël peignait, Jules Romain dessinait, Buonarotti changeait à
volonté
le marteau contre le pinceau, Bramante imaginait
incontestable sur le monde de mes sentiments, de mes pensées, de mes
volontés
, de mes expressions diverses, qu’il gouverne par
e créée par Dieu, forme le monde. Dieu, en appliquant sa pensée ou sa
volonté
à la matière ou au néant sorti de ses mains, lui
s espaces astronomiques de l’étendue infinie de l’éther, n’est que la
volonté
absolue et mystérieuse de Dieu qu’il a commandé e
n les nivelle, ils sont tous l’œuvre de Dieu et les exécuteurs de ses
volontés
qui sont leurs lois. Ils ont tous, depuis le sole
tout est mystère incompréhensible dans ce Cosmos, où l’existence, la
volonté
, la Providence de Dieu, le mystère de son action
t éteinte ? Rien sans mystère, car le nom de mystère est le nom de la
volonté
ou de l’action de Dieu dans les deux mondes, le m
ultiplication des groupes serait la possibilité de changer de parti à
volonté
, selon son intérêt du moment ou même son caprice
dividu. Il est dans l’individu lui-même, dans sa physiologie, dans sa
volonté
native, présociale, d’unicité et d’indépendance.
u’a ce mot chez Stirner, c’est-à-dire un être animé d’une personnelle
volonté
d’indépendance et résolu à ne pas se laisser aveu
le fait même de recourir à cette tactique suppose chez l’individu une
volonté
antécédente (biologique et présociale) d’indépend
tuation dépendante, les uns ne chercheront nullement à manifester une
volonté
d’indépendance. Ils ne sont capables, à l’endroit
er un individualisme biologique et psychologique qui fait appel à une
volonté
personnelle et présociale d’individualisation. S
s rapports du plaisir et de la douleur avec l’intelligence et avec la
volonté
; question importante, dont la solution sert à ma
des appétitions, c’est-à-dire en somme des phénomènes d’activité, de
volonté
, de désir. En ce cas, ce sera l’accord ou le conf
, en eux-mêmes, ils ne sont que des degrés divers d’intensité dans la
volonté
inconsciente et n’ont aucune qualité propre. Seul
onséquence de ce qui précède, c’est que l’activité fondamentale, la «
volonté
» primitive, d’où naissent les peines et les plai
terminée au lieu de la laisser à l’état flottant. Dans le plaisir, la
volonté
s’abandonne, va toujours devant elle, s’épand dan
le présent sans se concentrer vers un but à venir. Dans la peine, la
volonté
fait immédiatement effort et, pour cela, se conce
de l’association, considérées indépendamment de toute réaction de la
volonté
intelligente, resteraient vraies même chez un êtr
ation ; c’est un contraste réel, essentiel au mouvement de la vie. La
volonté
, après avoir accepté le plaisir, s’en lasse et le
pas absolument irréductible à une identité plus profonde, celle de la
volonté
avec elle-même, celle de l’appétition tendant tou
au sein de la différence. Cette conscience suppose une réaction de la
volonté
et de l’intelligence par rapport aux sensations q
me, sous les trois formes de l’intelligence, de la sensibilité, de la
volonté
. Les idées de l’intelligence, les sentiments et s
s idées est leur rapports l’unité de l’appétition, de l’effort, de la
volonté
, jointe à l’unité de l’émotion et à l’unité de co
ir dans les régions poétiques, elle a besoin d’un perpétuel effort de
volonté
. Le poète qui veut concilier l’ode et la satire,
rt une défiance puérile. D’ailleurs l’esprit le plus logique dans ses
volontés
ne peut pas se condamner à l’exécution d’une séri
’intérêt de son nom, dans l’intérêt de son bonheur, n’applique pas sa
volonté
à des points trop multipliés ; mais la volonté, p
eur, n’applique pas sa volonté à des points trop multipliés ; mais la
volonté
, pour ne pas s’engourdir, a besoin de s’exercer d
ie. L’accroissement de la richesse est une application légitime de la
volonté
humaine ; mais lorsque l’immense majorité d’un pe
puissance ; il n’a jamais eu d’autre passion, d’autre désir, d’autre
volonté
que le gouvernement de son pays. Tout ce qu’il a
ublique après avoir régné sur l’Angleterre et sillonné l’Europe de sa
volonté
, est une figure digne d’étude. C’est pourquoi je
crois qu’il eût été bon d’insister plus longuement sur la lutte de la
volonté
contre l’histoire : car non seulement la pensée d
r leur anéantissement l’implacable succession de métamorphoses que la
volonté
humaine accomplit comme pour se jouer de la volon
amorphoses que la volonté humaine accomplit comme pour se jouer de la
volonté
divine ; c’est une noble et touchante inquiétude
le nom de Lazare. Le temps manque au plus grand nombre des poètes, la
volonté
a manqué à M. Barbier ; c’est dans la combinaison
t qu’un instrument passif dont tous les mouvements sont réglés par la
volonté
de Latréaumont. Or, de l’aveu de M. Sue, comme d’
han n’est guère traité avec plus de justice. Insouciant, faible, sans
volonté
, il pouvait être généreux ; du moins l’histoire n
ère plus odieux peut-être que celui de Louis XIV ; car l’égoïsme sans
volonté
, sans persévérance, se pardonne plus difficilemen
aire, d’un savant justement vénéré, un instrument docile à toutes ses
volontés
, il n’a pas dû tenir le langage que lui prête M.
parler du guerrier habile et hardi devant qui plia plusieurs fois la
volonté
de Richelieu, aurait peine à comprendre comment l
tradition seule a présidé une supériorité incontestable, celle de la
volonté
. M. de Chateaubriand, en composant les Martyrs, n
rature anglaise. Il est hors de doute qu’il n’a pas eu le temps ni la
volonté
, je ne dis pas de remplir, mais seulement d’arrêt
à lui-même d’expliquer nettement les relations de la science et de la
volonté
française, au xviiie siècle. Car, il faut bien l
mour obstiné du pouvoir, c’est le désir et le courage d’accomplir une
volonté
conçue dès longtemps, discutée par la conscience,
s de cet homme d’État, depuis six ans, indiquent-elles chez lui cette
volonté
persévérante et sûre d’elle-même qui, selon nous,
comme un monument impérissable, comme l’accomplissement d’une immense
volonté
, comme la réalisation d’une idée trop grande pour
cadre où ils sont placés. Il est évident que M. Delavigne n’a pas de
volonté
personnelle, qu’il se propose pour but unique le
ule. Marion, Hernani et Triboulet resteront comme des monuments de la
volonté
du poète ; il sera toujours curieux d’étudier l’é
elots d’un fou. La destinée malheureuse de ce drame n’a pas fléchi la
volonté
nouvelle de M. Hugo. Habitué dès longtemps à ne c
cité des ressorts ne ralentit le mouvement. Le Destin, supérieur à la
volonté
même des dieux, pourrait, en étreignant d’une mai
parence, du caractère que le génie de Shakespeare a créé par sa seule
volonté
, se relient constamment dans une harmonieuse unit
mettre ces accidents et ces détails aux grandes lignes tracées par sa
volonté
toute-puissante. Lors même qu’il emprunte aux nou
sément que consiste l’immense habileté de Shakespeare. Il pratique la
volonté
sur une échelle effrayante ; mais il ne perd jama
effrayante ; mais il ne perd jamais de vue un point quelconque de sa
volonté
pour se préoccuper étourdiment du point suivant.
ené sans effort et sans contrainte à dérouler tous les mystères de sa
volonté
, il arrive à se mieux comprendre lui-même. Dans l
l’aigle sur sa proie, et suivre avec dévouement, avec émotion, cette
volonté
qui s’accomplit. Cette estimation de la poésie e
ux s’enfouissaient lui laissait la faculté de revenir sur sa première
volonté
, d’émonder les parties inutiles, d’agrandir, de c
ccasion de louange ou de blâme. Désormais il ne s’appartient plus. Sa
volonté
une fois réalisée, prudente ou étourdie, aveugle
cun de ses caprices, si étourdi qu’il soit, est estimé à l’égal d’une
volonté
prévoyante. Il peut tout se permettre sans danger
aresse, d’abandon et d’insouciance, un goût de la vie, une énergie de
volonté
et d’orgueil, qui me dépassent infiniment. Car
voir été une indomptable énergie. Il croit à la toute-puissance de la
volonté
. Nous le voyons imposer à la sienne deux tâches p
oici, je crois, tout le mystère. Il avait reçu de la nature, avec une
volonté
très forte, un don merveilleux d’observation, et,
ent. Il crut que, en mettant cette faculté d’analyse au service de sa
volonté
, il augmenterait la puissance de celle-ci. Mais c
me tout homme qui vient en ce monde, de mémoire, d’intelligence et de
volonté
, le bâtard, si loin qu’il recule en lui, trouve d
! Mais ce n’est point tout. Qui sait exactement la distance entre la
volonté
et l’intelligence, entre la théorie et l’action ;
’intelligence, entre la théorie et l’action ; avec quelle violence la
volonté
entre en exercice pour abolir un état de choses q
s la mémoire, coup de sifflet dans l’intelligence, corruption dans la
volonté
fourvoyée, le bâtard est la parabole de la chute,
et dogmatiques que l’on a de tout temps prétendu plier l’individu aux
volontés
du groupe. Le plus récent représentant de la péda
ue ces sentiments sont des sentiments d’obéissance et de docilité aux
volontés
du groupe. L’éducation intellectualiste repose su
. — Cette thèse éducative s’appuie sur la théorie psychologique de la
volonté
considérée comme étant essentiellement un pouvoir
n critiquant la théorie psychologique du frein volontaire. D’abord la
volonté
n’est pas uniquement une fonction frénatrice et i
par cette éducation coïncident avec une personnalité vigoureuse, une
volonté
forte, une intelligence pénétrante, une sensibili
causer, le devoir de le diriger. Sous l’empire de cette illusion, la
volonté
humaine, prise dans le remous d’un tourbillon de
ouvrage, composé avec des mots, quelque trace de cette humeur où une
volonté
humaine, c’est-à-dire malléable, et sujette à cha
evenir le roi à Versailles, il n’avait pas la force de s’opposer à la
volonté
de Mme Dubarry. Sa position, et plus encore son c
avec facilité ; car le roi, qui n’avait jamais eu dans sa vie que la
volonté
des autres, n’avait pas plus la sienne dans ce mo
comme les trois quarts de celles de son espèce, n’avait jamais eu de
volonté
. Toutes ses volontés se bornaient à des fantaisie
rts de celles de son espèce, n’avait jamais eu de volonté. Toutes ses
volontés
se bornaient à des fantaisies, et toutes ses fant
crainte, soit goût, soit faiblesse, elle était entièrement livrée aux
volontés
despotiques de M. d’Aiguillon, qui, s’en étant se
ère, qui avaient eu l’un et l’autre la faiblesse de souscrire à cette
volonté
ridicule de M. le maréchal. Il voulait suivre le
pour le caractère, elle avait, selon sa coutume, suivi par apathie la
volonté
et le projet de ses sœurs. Mais la meilleure rais
e transformation qui tient du mystère, et que, par un phénomène de la
volonté
agissant sur l’imagination, il apprenne de lui-mê
acun de son devoir, délivré toute âme de sa responsabilité, dégagé la
volonté
de tous les liens que lui imposait l’amour du bea
t plus de mouvement. Je ne pousserai pas l’irrévérence et la mauvaise
volonté
jusqu’à dire que c’est chez M. Ingres une résigna
Courbet, lui aussi, est un puissant ouvrier, une sauvage et patiente
volonté
; et les résultats qu’il a obtenus, résultats qui
st, le puissant, l’indiscutable, l’incontrôlable dominateur, c’est la
volonté
, ou plutôt un immense abus de la volonté. En somm
rôlable dominateur, c’est la volonté, ou plutôt un immense abus de la
volonté
. En somme, ce qu’il est, il le fut dès le princip
stinée bénie par la nature et menée à bonne fin par la plus admirable
volonté
, je sens flotter incessamment dans mon esprit les
pu constater, en confirmation des théories modernes sur l’acte et la
volonté
, que la belle intelligence de Poe ne lui a servi
it. Le passage rapide par des états d’âmes variés, pensées, émotions,
volontés
, fait que tous tes phénomènes mentaux sont perçus
is maladive et admirable, dans son intelligence, sa sensibilité et sa
volonté
; les émotions qu’il élabore en livres, le soumet
nution de celle des facultés qui est le plus nécessaire à la vie : la
volonté
. D’après les théories récentes, celle-ci est cons
te sa vie passionnelle, aboutissent nécessairement à une atonie de sa
volonté
, la paralysent et l’abolissent. Occupé à discerne
rsifient son attention, l’artiste reste irrésolu, lassé de tendre une
volonté
faiblissante, se défie de ses forces et souffre d
uelle, immuable et ironique. Que ce soit dans l’affaiblissement de la
volonté
qu’il faut chercher l’origine de cette bizarre il
f, a également fait d’une façon magistrale l’étude des maladies de la
volonté
. À ces maux internes, qui proviennent des qualité
James Sully comme condition du bonheur, cette forte discipline de la
volonté
qui conduit à réaliser les désirs possibles et à
, de la brute au génie. Par son inaction, la faiblesse actuelle de sa
volonté
, l’artiste correspond à une paix et une civilisat
nt excessif de la sensibilité correspond une formidable énergie de la
volonté
qui en respecte la délicatesse et eu neutralise l
et la Justice absolue, qui brisera la justice relative de toutes les
volontés
particulières, pour rétablir l’accord rompu entre
e tout ce qu’il est. Le comique, c’est à la fois l’extravagance de la
volonté
sans but et sans règle, qui échoue parce qu’elle
ïstes, des droits faux, des idées contradictoires en elles-mêmes, des
volontés
qui ne peuvent aboutir, engager une escarmouche b
point de poursuivre l’impossible, l’absurde et le faux avec une âpre
volonté
de réussir, puis d’être consternées et tout abatt
, et j’ai vu Juliette et Roméo périr dans leur résistance active à la
volonté
de leurs familles. — Ce caractère classique et su
i les peuples, ni les rois ne sont libres. « Chacun doit soumettre sa
volonté
à l’étreinte de la loi, et la loi n’a jamais fait
Ils ont la prétention de tout régler chez eux, autour d’eux, par leur
volonté
personnelle, leur courage, et la supériorité, d’u
qui missent de la réflexion, l’analyse des motifs d’après lesquels la
volonté
doit se diriger, apparaissent chez les anciens dé
ragédie, les personnages consomment leur ruine par l’exclusif de leur
volonté
et de leur caractère d’ailleurs solide, ou bien i
absolument conciliée avec elle-même qui, lors même qu’elle détruit sa
volonté
par les propres moyens qu’elle emploie et se port
qu’il ne prend pas lui-même au sérieux le sérieux de son but et de sa
volonté
. Ce sérieux dès lors se détruit lui-même. En effe
gularisée d’une manière générale et abstraite sont indépendants de la
volonté
individuelle, et du hasard des circonstances part
ur appuyer la démocratie, il veut la liberté dans les chambres, et la
volonté
de la nation, une et irrésistible, dans le gouver
lait d’avance la vanité de tous ces talents, la toute-puissance de la
volonté
et de la patience, et qu’une voix entendue de lui
ins ; ce club était la centralisation de l’anarchie ; aussitôt qu’une
volonté
puissante et passionnée remue une nation, cette v
ssitôt qu’une volonté puissante et passionnée remue une nation, cette
volonté
commune rapproche les hommes, l’individualisme ce
use, de l’Europe en armes, elle fit ce qu’elle avait résolu : tant la
volonté
est la véritable puissance d’un peuple, tant la v
ine, irrésistible, convulsive du corps social, il faut les bras et la
volonté
de tous. Le peuple devient foule, et se porte san
son sceptre. Il faut un levier capable de soulever trente millions de
volontés
. Ce levier, la nation seule le possède. Elle est
suffire. Les nations le sentent et s’y précipitent comme au salut. La
volonté
publique devient le gouvernement. Elle écarte les
sa loi ; c’est l’effort vers l’ordre. Mais où prendre cette loi ? La
volonté
dépend de l’intelligence : pour vouloir, il faut
aire, qui consiste à décrire son mal. Cette singulière peinture d’une
volonté
impuissante pour des raisons métaphysiques n’eut
aie pas d’isoler et de peser tous les éléments qui se mêlent dans une
volonté
, dans un désir. Il compose solidement son personn
dans son œuvre littéraire, se rattache à ce goût de l’action et de la
volonté
. Classique de discipline comme il était, il sort
expose sont à l’ordinaire des natures énergiques, qui ont suivi leur
volonté
jusqu’au crime. M. Faguet reproche à Stendhal de
e à devenir énergie volontaire. Le réservoir des forces qu’emploie la
volonté
est dans la sensibilité : la volonté maîtrise et
servoir des forces qu’emploie la volonté est dans la sensibilité : la
volonté
maîtrise et manie l’impulsion, mais, l’impulsion
lonté maîtrise et manie l’impulsion, mais, l’impulsion défaillant, la
volonté
n’a plus où s’exercer. L’étude de l’énergie est l
tenir avec lui, il en rapporta surtout l’impression de cette force de
volonté
, de ce qui lui manquait à lui-même, et il écrivit
c’est la fermeté et la décision de son caractère ; c’est une superbe
volonté
qui saisit tout, règle tout, et qui s’étend ou s’
i saisit tout, règle tout, et qui s’étend ou s’arrête à propos. Cette
volonté
, telle que je la dépeins d’après un grand modèle,
pour gouverner en chef un grand empire. On finit par considérer cette
volonté
comme un ordre de la nature, et toutes les opposi
r jamais laissé plus satisfait de mes éloges, qu’en l’assurant qu’une
volonté
très décidée me paraissait presque incompatible a
ont l’esprit moelleux et flexible sût y conformer ses desseins et ses
volontés
; qui, doué d’une âme ardente et d’une raison tra
urs transparaître sous la forme. II. Les idées, les sentiments et les
volontés
constituent le fond de l’art. — Nécessité des idé
es caractères se développant dans un milieu nouveau, qu’il varie à sa
volonté
. La création artistique, quand elle est assez pui
tre sous la forme, est fait d’abord d’idées, puis de sentiments et de
volontés
. Le mot ne peut rien sans l’idée, pas plus que le
es avec eux le sentiment demeure. Le sentiment ou, pour mieux dire la
volonté
, puisque tout sentiment est une volonté en germe.
timent ou, pour mieux dire la volonté, puisque tout sentiment est une
volonté
en germe. Le sentiment est la résultante la plus
tout sauver dans la vie, c’est son propre cœur. Les sentiments et les
volontés
, à leur tour, s’expriment dans les actes et dans
au Verbe incréé, au dogme chrétien, pour que même les négligences de
volonté
amènent chez lui autre chose que des éclipses pas
rement en son sein des légions d’épouvantes. Il n’y avait donc qu’une
volonté
de tous les instants qui pût le diriger et le mai
f ans s’était lancée. Or le poëte, qui possède cependant une vertu de
volonté
si efficace et qui en donne chaque jour des preuv
nce de l’infirmité humaine en ces matières, à ne plus appliquer cette
volonté
à la recherche ou à la défense de certaines solut
t l’idée ni des limites naturelles, ni du droit des nations, ni de la
volonté
des provinces. La réunion de l’Angleterre, de l’I
Il y a dans l’homme quelque chose de supérieur à la langue : c’est la
volonté
. La volonté de la Suisse d’être unie, malgré la v
l’homme quelque chose de supérieur à la langue : c’est la volonté. La
volonté
de la Suisse d’être unie, malgré la variété de ce
a fait commettre tant d’infractions au droit fondamental, qui est la
volonté
des hommes. On parle de raisons stratégiques. Rie
appelé à dominer la psychologie : ubiquité de la conscience et de la
volonté
sous des formes plus ou moins rudimentaires, mais
cette sensibilité permanente avec la conscience réfléchie ou avec la
volonté
intentionnelle. Selon nous, les cellules de la mo
eulement une sensibilité rudimentaire, mais de la conscience et de la
volonté
, parfois même de l’intelligence. L’automatisme n’
ion encore plus puissante, où la sensation devient idée, l’appétition
volonté
, où la vie enfin prend conscience de soi. II D
de motifs, afin d’enraciner l’acte dans les régions profondes de leur
volonté
, de lui imprimer le sceau de leur personnalité co
uggestion. À savoir qu’ils ne peuvent rien changer à la forme de leur
volonté
, aux modes de leur activité, à la fatalité de leu
z l’homme par autant de conceptions bovaryques, tend à réaliser cette
volonté
unique d’un être qui se veut étreindre et posséde
e. C’est, en dernière analyse, séparer une force de sa direction, une
volonté
de son image-but, une variété animale de son prem
uite : une force, une variété animale, une masse d’hommes actifs, une
volonté
ne peuvent être conçus indéterminés ; le rapport
d’esprit appartenant en propre à ces êtres subjugués, donnent à leur
volonté
, à leurs muscles, à leur sensibilité, des impulsi
nt parler, de souffrance, étant agréables et pouvant être provoqués à
volonté
quand on a appris à en jouir, on ne désire plus e
ne moindre partie de l’énergie, et ont derrière la nature brute de la
volonté
qu’ils expriment, un arrière-fonds plus ténébreux
par l’analyse, arriver à connaître et l’intensité et la nature de la
volonté
, dans un ensemble social possédant un art. Par ce
’un Français puisse lire d’un bout à l’autre, sans avoir à user de sa
volonté
pour contraindre son attention. Ses livres sur l’
atteintes. La sensibilité, au contraire, et sa proche dépendance, la
volonté
, furent sans doute profondément affectées. Heine
t une vive activité intellectuelle, beaucoup (le pensées, beaucoup de
volonté
, à éprouver, connaître, distinguer ces changement
de sa sensibilité, celle-ci s’était hypertrophiée et affinée, que sa
volonté
était plus vaniteuse que forte ; — Henri Heine, c
tout mêlé au monde ; il y est emprisonné, et vous bâille au nez, sans
volonté
et sans pouvoir. Quand on a besoin d’un dieu qui
utes les maladies mentales, celles de la parole, de la mémoire, de la
volonté
. Par une décadence de ce genre, il est probable q
uer dit « Rien n’est plus foncièrement différent de la Négation de la
volonté
de vivre que le suicide. Celui qui se suicide veu
aurait fallu qu’il fit ressortir avec évidence l’opposition entra la
Volonté
et la Représentation, et ensuite qu’il montrât la
on entra la Volonté et la Représentation, et ensuite qu’il montrât la
Volonté
devenue consciente d’elle-même, répudiant la Repr
53-54, époque à laquelle le poète Herweghg lui apporta Le Monde comme
Volonté
et Représentation (Wolzogen, bayr. Bl. 1886, 70 ;
des coïncidences frappantes. La tragédie entière tourne autour de la
Volonté
de Wotan, et Wotan, dans la scène culminante de l
usique nous révèle l’essence des choses… La Musique est l’image de la
Volonté
elle-même (1, 303, 310)… Aucun autre art n’exerce
teur et principalement de son ouvrage le plus connu : Le Monde comme
volonté
et représentation, publié en 1818 et remanié en 1
e créateur de ce soleil imaginaire. De même, Goethe pouvait évoquer à
volonté
l’image d’une fleur et lui faire subir devant son
es de mouvements renaissants, comme un frisson instinctif, d’actes de
volonté
renaissants, comme un geste de défense. C’est là
ation primitive et fondamentale des idées selon leur relation à notre
volonté
. Il en résulte un curieux effet de perspective in
es ou leurs qualités respectives, mais encore selon leur rapport à la
volonté
centrale. Les images simultanées du toucher et de
dynamique de l’activité motrice et de l’effort, de l’appétit et de la
volonté
. Si on imagine, à l’exemple de Spencer, une consc
lules, celles-ci fonctionnent d’elles-mêmes sans l’intervention de la
volonté
centrale : il n’y a plus mémoire consciente, mais
façonné peu à peu par la sensibilité même, par l’intelligence, par la
volonté
, pour les suppléer et accomplir sans effort ou fa
les plus absurdes. Ce qui est inconnu, ce qui n’est guidé par aucune
volonté
intelligente, porte la crainte au dernier degré.
teur. Ce ne sont point des personnages mythologiques, apportant leurs
volontés
supposées ou leur froide nature au milieu des int
olues, les grands crimes politiques ne peuvent être commis que par la
volonté
des rois ; et ces crimes, il n’est pas permis de
rang des femmes, dans les tragédies, était donc absolument livré à la
volonté
de l’auteur : aussi Shakespeare, en parlant d’ell
’antithèse ; l’action directe du système nerveux indépendamment de la
volonté
, — On peut se demander si Darwin a résolu la ques
ill) y voient une forme de notre nature active, c’est-à-dire de notre
volonté
. Le raisonnement, sous sa forme primitive, va du
les manifestations du sentiment esthétique et du sentiment moral. La
volonté
a sa source dans l’activité soit de l’organisme,
e, soit des instincts, appétits et passions. Sous sa forme adulte, la
volonté
est un pouvoir directeur, régulateur. Mais avant
vrai grand homme ! — Un grand homme fait par la nature, et non par la
volonté
! — « Je suis un homme, disait-il, je puis avoir
ophistes ou des bavards. Dieu n’a créé qu’une forme et qu’un moyen de
volonté
, c’est l’unité. La divergence des volontés, en ef
une forme et qu’un moyen de volonté, c’est l’unité. La divergence des
volontés
, en effet, c’est l’immobilité ou l’anarchie. L’an
M. de Brézé : « Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la
volonté
du peuple, et que nous n’en sortirons que par la
le remède, le pouvoir à une seule tête, la dictature. L’armée, ou la
volonté
active de la nation, se donne un dictateur ; il f
nt de quelques-uns contre un. La révolution serait faite ! L’unité de
volonté
est nécessaire même dans la république. Le premie
te de votre armée : elle cesse d’exister ; elle a deux esprits ou dix
volontés
, c’est-à-dire pas une. Voilà pourquoi les gouvern
ent en sortir. Le gouvernement parlementaire refuse de gouverner : la
volonté
nationale est paralysée par la nation elle-même.
ives aux peuples comme aux individus. — Cette règle est l’unité de la
volonté
pour qu’elle soit obéie ; — monarchie et républiq
égime ou sous un autre, vous reviendrez à la loi des lois, l’unité de
volonté
! » Sa figure s’illuminait alors d’un éclat divin
que signifiait ce soulèvement ? A peu près ceci : que l’énergie et la
volonté
commençaient à travailler les êtres, que les natu
les cultivés, sentaient confusément que là où ils avaient cru voir la
volonté
divine, ne subsistait que le despotisme humain ;
éformés. En 1545, à l’instigation du cardinal de Tournon et contre la
volonté
de François Ier, trois mille « hérétiques » Vaudo
une proie offerte aux plus bruyants ou aux plus astucieux, et que sa
volonté
fut sans cesse à la merci de son entourage, de se
rélude à l’extermination du parti de la Réforme ? Mille fois non ! La
volonté
motrice de cet enchaînement de crimes n’est autre
XIV, l’épiscopat français. Il en est à tous les yeux, le cerveau, la
volonté
, le porte-parole, la « personnification » comme o
s conséquences funestes pour la France, fut prononcée à rencontre des
volontés
de Bossuet. Je vous démontre qu’elle est le but d
suet ait eu assez d’ascendant sur l’esprit du roi pour contraindre sa
volonté
hésitante à sévir contre les protestants. Et le d
de la persécution prouve quelle dut être la pression du clergé sur sa
volonté
, jusqu’à le faire se parjurer, puisqu’à plusieurs
ne les rebuta, et ce qui les soutint dans la pire détresse, ce fut la
volonté
invincible d’échapper aux bourreaux de Louis XIV,
de quel droit vous insurgez-vous contre la conséquence normale de sa
volonté
, c’est-à-dire notre écrasement par la Prusse ? Se
homme d’après ce qu’il rêve que d’après ce qu’il pense. Il y a de la
volonté
dans la pensée, et il n’y en a pas dans le rêve.
sans que leur œil se trouble. Hugo avait une puissance d’esprit et de
volonté
trop forte pour en rester au pessimisme ; il n’av
evant sans être conçue par l’être infini, le limiterait ; de plus, la
volonté
humaine pourrait, en niant l’idéal, lui enlever q
go arrive à la même conclusion quand il critique la philosophie de la
volonté
: — « Une école métaphysique du Nord a cru, dit-i
ution dans l’entendement humain en remplaçant le mot Force par le mot
Volonté
. Dire : la plante veut ; au lieu de : la plante c
e allemande, il ne rejette rien a priori, mais il lui semble qu’« une
volonté
dans la plante » doit faire « admettre une volont
ui semble qu’« une volonté dans la plante » doit faire « admettre une
volonté
dans l’univers135 ». Il y a certainement dans tou
re, qui lui paraît impliquer un grand moi, une grande conscience, une
volonté
universelle, Hugo trouve encore dans le inonde la
, Hugo identifie la beauté, l’harmonie éternelle des choses, avec une
volonté
élémentaire du bien répandue en tout. Mais la vra
n pratique. La philosophie, selon lui, est essentiellement énergie et
volonté
du bien. « Voir et montrer, cela même ne suffit p
t le mérite à retrouver sa route. Si l’homme, voyant clair, roi de sa
volonté
, Avait la certitude, ayant la liberté ?… Le doute
re, inconditionnelle et adéquate : c’est l’idée du devoir, avec cette
volonté
de la réaliser qui est la justice : J’ai rempli
n’en reste pas moins toujours au second rang, après l’amour, après la
volonté
aimante. Aimer, c’est vouloir, et vouloir est l’e
le au vent. Je ne résiste plus à tout ce qui m’arrive Par votre
volonté
. L’âme de deuil en deuil, l’homme de rive en rive
, l’aperception est la mise au point de vision distincte, œuvre de la
volonté
, acte essentiel de la volonté. Selon nous, la vol
point de vision distincte, œuvre de la volonté, acte essentiel de la
volonté
. Selon nous, la volonté ne peut, par elle-même, d
te, œuvre de la volonté, acte essentiel de la volonté. Selon nous, la
volonté
ne peut, par elle-même, donner naissance à aucune
rs dépendent du grand sympathique, qui est soustrait à l’action de la
volonté
, mais qui subit toutes les influences des états a
mpossible de dire à quelle époque a lieu la première apparition de la
volonté
. Preyer croit l’avoir notée vers le cinquième moi
ieurs points, je la concentre sur chaque point aussi longtemps que ma
volonté
peut soutenir son effort19. » Si ce n’est pas là
muscles volontaires ; c’est là notre seule conception positive de la
volonté
. Il faut donc de deux choses l’une : ou bien trou
ttention. En se livrant à des recherches de ce genre, Wundt pouvait à
volonté
, suivant la direction donnée à son attention, voi
l’ordre affectif, que la troisième dépend d’un affaiblissement de la
volonté
. Ces deux dernières seront rigoureusement exclues
ude, parce qu’elles relèvent de la pathologie des sentiments et de la
volonté
. Il est bien préférable de nous en tenir strictem
uvait jeter les yeux sur une rue sans se mettre aussitôt et contre sa
volonté
, à calculer le nombre de pavés de cette rue, puis
jamais résoudre et qui, malgré les efforts les plus énergiques de ma
volonté
, me fatiguent sans trêve. Le cours de ces idées e
ts ordinaires de la dégénérescence — un affaiblissement notable de la
volonté
, c’est-à-dire du pouvoir de réagir. Il n’y a pas
cles ; elle dépend d’un excès d’irritabilité des centres nerveux : la
volonté
est impuissante à la détruire. L’idée fixe a une
a une cause analogue ; elle consiste en une tension excessive, et la
volonté
n’a pas de prise sur elle. II On pourrait a
l’avons pris ailleurs39, par son côté négatif, l’anéantissement de la
volonté
; nous le prendrons aujourd’hui par son côté posi
ans l’intelligence. La contemplation implique encore l’exercice de la
volonté
et le pouvoir de faire cesser la tension extrême
’extase qui est la contemplation portée à sa plus haute puissance, la
volonté
, susceptible à la rigueur, de provoquer l’accès,
ul état d’une intensité énorme. Et ce passage n’est pas l’effet d’une
volonté
capricieuse, arbitraire, ni du seul mouvement de
23. Pour les faits, nous renverrons le lecteur à nos Maladies de la
volonté
, p. 30 et suiv. Plus récemment, un neurologiste a
en particulier Tamburini, mém. cité, p. 27. 39. Les Maladies de la
volonté
, ch. V. 40. Maury, le Sommeil et les Rêves, p.
eté, l’oisiveté morale, l’inquiétude d’une activité sans objet, d’une
volonté
sans devoir, voilà le vrai danger dans la premièr
a aussi renoncer à tenir leur moral dans du coton et débarrasser leur
volonté
des lisières qui l’empêchent de se fortifier C’es
s de notre activité ne se renouvellent pas aussi facilement que notre
volonté
: nous savons changer de fin plus vite que de moy
e plus court possible, à quoi bon le déterminer ? De là le « palais à
volonté
», la durée vague des tragédies de la décadence.
la psychologie cornélienne, c’est la force, la toute-puissance de la
volonté
. Tous les héros de Corneille sont des héros de la
sance de la volonté. Tous les héros de Corneille sont des héros de la
volonté
: Je suis maître de moi comme de l’univers : Je
solu sur ses passions. Mais comment s’établissent les rapports de la
volonté
et des passions ? par où celle-là parvient-elle à
s (41 à 49), dont j’extrais les principaux passages. Art. 41. — … La
volonté
est tellement libre de sa nature, qu’elle ne peut
ai distinguées en l’âme, dont les unes sont ses actions, à savoir ses
volontés
, les autres ses passions ; … les premières sont a
peuvent pas directement être excitées ni ôtées par l’action de notre
volonté
, mais elles peuvent l’être indirectement par la r
r en soi la hardiesse et ôter la peur, il ne suffit pas d’en avoir la
volonté
, mais il faut s’appliquer à considérer les raison
pouvant supprimer la passion de la peur par une action directe de sa
volonté
, elle excite en elle toutes les idées contraires
t par conséquent aussi en tout le sang et les esprits… Le plus que la
volonté
puisse faire pendant que cette émotion est en sa
amour. L’adresse du roi, au troisième acte, consiste à surprendre sa
volonté
si soudainement, qu’elle n’ait pas le temps d’arr
a force ou la faiblesse de son âme ; car ceux en qui naturellement la
volonté
peut le plus aisément vaincre les passions et arr
ent éprouver leur force, pour ce qu’ils ne font jamais combattre leur
volonté
avec ses propres armes, mais seulement avec celle
e sa vie ; et les âmes les plus foibles de toutes sont celles dont la
volonté
ne se détermine point ainsi à suivre certains jug
me un mal pire que la mort ; ces deux passions agitent diversement la
volonté
, laquelle obéissant tantôt à l’une, tantôt à l’au
de certaines tragédies. Si nous songeons que les propres armes de la
volonté
sont des jugements fermes et déterminés touchant
connaissance du bien et du mal, et que l’on n’éprouve la force de la
volonté
qu’en la faisant combattre avec ses propres armes
ment des jugements fermes et déterminés, pour être les appuis de leur
volonté
, les ressorts de leur action. Et d’autre part, qu
us lisons que les âmes les plus faibles de toutes sont celles dont la
volonté
ne se détermine point à suivre certains jugements
instinct d’honneur et un désir d’amour, qui entraînent tour à tour sa
volonté
, l’opposent continuellement à elle-même et la ren
s soient faux, et même fondés sur quelques passions par lesquelles la
volonté
s’est auparavant laissé vaincre ou séduire, toute
e qui sépare les idées cartésiennes et cornéliennes de nos idées : la
volonté
, pour nous, est une chimère peut-être, sûrement u
nt une exception ; pour Descartes, pour Corneille, c’est l’absence de
volonté
consciente et raisonnable, c’est l’impulsion pure
e des originalités de Corneille que cette résolution de la passion en
volonté
: et l’on voit qu’ici encore Descartes l’approuve
nt des âmes de même trempe qui toutes les deux adhèrent de toute leur
volonté
aux objets de leurs passions. De là les formes ra
insuffisante, choisisse avec réflexion un faux bien pour objet de sa
volonté
, on aura le scélérat cornélien, héros de la volon
pour objet de sa volonté, on aura le scélérat cornélien, héros de la
volonté
tout comme le généreux cornélien. Sa scélératesse
verse. La raison éclairée tout d’un coup a retourné tout d’un coup la
volonté
. Émilie voit dans Auguste un tyran féroce et sang
areilles volte-face ne sont pas à craindre, quand les jugements de la
volonté
sont appuyés sur la connaissance de la vérité : a
escartes y tient, à cette sérénité imperturbable de l’homme sûr de sa
volonté
, et qui s’y retranche en telle sorte que rien ne
ir l’usage de notre libre arbitre, et l’empire que nous avons sur nos
volontés
; car il n’y a que les seules actions qui dépende
qui véritablement lui appartienne que cette libre disposition de ses
volontés
, ni pourquoi il doive être loué ou blâmé sinon po
tante résolution d’en bien user, c’est-à-dire de ne manquer jamais de
volonté
pour entreprendre et exécuter toutes les choses q
es dernières lignes. On y voit à merveille comment cet héroïsme de la
volonté
, qui devient la plus haute vertu quand il s’appui
qui véritablement lui appartienne que cette libre disposition de ses
volontés
» ; il n’estime plus que « l’empire absolu sur so
jusqu’à vous. (V, 3.) Dès lors Auguste s’est dépouillé d’Octave ; la
volonté
a nettoyé cette âme perverse, et y a engendré la
; elle a des sens brutaux, l’esprit vif, souple, lucide, pratique, la
volonté
saine et intacte. Entre les appétits des sens et
otaux met bien en lumière cette domination de l’intelligence et de la
volonté
dans Richelieu. Et voici, je crois, l’importante
leurs impressions en idées, les idées en jugements, les jugements en
volontés
, qui savent ce qu’ils veulent, veulent ce qu’ils
re des corps. Au fond, Alberoni n’est pas un esprit souple. C’est une
volonté
; là est le trait saillant, caractéristique, de s
ant, caractéristique, de sa nature. La persistance irréductible de la
volonté
est la source de ses apparentes souplesses, de se
Alberoni ne rage pas, ne désespère pas ; il se réserve, il attend. Sa
volonté
n’est pas atteinte dans la chute de sa fortune. A
ons, il guette, il tâte ; dès qu’un joint se présente pour étendre sa
volonté
, il le saisit. Sa faveur auprès de la Farnèse, c’
il le saisit. Sa faveur auprès de la Farnèse, c’est l’accord de deux
volontés
, dont l’une a révélé l’autre à elle-même. Dans se
ruine de Mme des Ursins, Alberoni, « entre quatre yeux », a excité la
volonté
d’Élisabeth : Il faut, lui dit-il, « penser à êtr
lle et pour elle. Dans ses négociations diplomatiques, il porte cette
volonté
âpre, inflexible. Elle s’affirme avec dureté, par
: il supprime. Il n’aime pas que les choses mêmes lui résistent : la
volonté
de les dompter en fait un rude travailleur. Et c’
mines ou Frédéric II, ont senti une force impérieuse qui traverse les
volontés
et dérange le jeu des causes irrésistiblement. De
il reconnaît par un acte d’intelligence, qu’il accepte par un acte de
volonté
: ce double acte, voilà ce qu’il appelle adorer l
ents, quelles passions, quelles idées ont utilisé les forces de cette
volonté
et de cet esprit, vers quels objets l’intime aspi
ardinal et millionnaire. Toute sa vie, toute sa politique, toutes les
volontés
, par suite, de Philippe V et d’Élisabeth, tous le
sens et plus souvent en sens contraire, déterminent les humeurs, les
volontés
et les actes : le milieu moral, éducation, sociét
cidents qu’on prétend former et modifier Gil Blas : le hasard — ou la
volonté
d’instruire et d’amuser, qui est dans l’auteur. C
suadé que tous ceux qui font des livres sont mus aussi surtout par la
volonté
de durer. Le néant l’épouvante, et il lui semble
ils sur un plan commun ? y a-t-il collaboration de tous, concours des
volontés
et coordination des résultats ? Si nos romanciers
es effets développés par le poète qu’en vertu d’un axiome qui pose la
volonté
comme incapable de réagir en aucun cas victorieus
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