intérieure de l’homme d’imagination, car il croit entendre sa propre
voix
telle qu’elle est quand elle est extérieure et, p
e tous ; puis, souvent, je suppose une réponse : alors, j’imite et la
voix
et les habitudes de langage de l’interlocuteur qu
Selon les cas, la parole intérieure devenue vive simule ou ma propre
voix
parlant haut (poésie éolienne, personnelle), ou l
propre voix parlant haut (poésie éolienne, personnelle), ou la haute
voix
d’un autrui déterminé (prosopopée poétique, poési
éterminé (prosopopée poétique, poésie dramatique), ou enfin une haute
voix
absolument impersonnelle, si la vérité parle en m
littérature a souvent, et sous des formes bien diverses, dramatisé la
voix
de la conscience, la voix du devoir ; mais l’exac
sous des formes bien diverses, dramatisé la voix de la conscience, la
voix
du devoir ; mais l’exactitude psychologique manqu
ier. » Je marchais fort vite vers l’Ecole militaire. Tout à coup, une
voix
me dit : « Lieutenant Louaut, vous êtes un lâche
aire ma belle action ?… Ma foi, c’est la peur du mépris ; c’est cette
voix
qui me dit : « Lieutenant Louaut, vous êtes un lâ
utenant Louaut, vous êtes un lâche ! » Ce qui me frappa, c’est que la
voix
, cette fois, ne me tutoyait pas… Je me serais mép
Le lieutenant Louaut n’attribue aucune origine surnaturelle à cette
voix
qui lui a fait peur de sa lâcheté. Pour un mystiq
eur de sa lâcheté. Pour un mystique, dans les mêmes circonstances, la
voix
sera une voix céleste, une voix d’en haut. Le dém
eté. Pour un mystique, dans les mêmes circonstances, la voix sera une
voix
céleste, une voix d’en haut. Le démon de Socrate
que, dans les mêmes circonstances, la voix sera une voix céleste, une
voix
d’en haut. Le démon de Socrate et les voix de Jea
sera une voix céleste, une voix d’en haut. Le démon de Socrate et les
voix
de Jeanne d’Arc sont deux illustres exemples de l
ccusateurs s’ils avaient consenti à renier l’origine surnaturelle des
voix
qu’ils croyaient entendre. Chez l’un et chez l’au
e génie. Socrate et Jeanne d’Arc ont donc pu avoir confiance en leurs
voix
et conserver intactes la finesse et la probité na
puissant mobile d’activité confiante et sereine. VIII. Suite : les
voix
de Jeanne d’Arc Grâce aux documents authentiqu
nte Marguerite. Il ne paraît pas que chacun d’eux ait eu un timbre de
voix
particulier ; elle les distinguait par les noms q
ints ait eu, comme conseiller de la jeune fille, son rôle spécial. La
voix
, comme telle, est unique et l’expression d’une mê
des anges » ; l’apparence visible qui l’accompagne varie seule. Cette
voix
se fait entendre presque tous les jours, et, quan
ux dominent ; aussi disait-elle souvent : « mon conseil », pour « mes
voix
» ; ce terme indique à la fois que les paroles ét
préceptes sont tantôt des ordres, tantôt des défenses ; une fois, la
voix
interrogée refuse de prononcer un impératif ; ell
sciente n’était donc pas étouffée par la présence intermittente de la
voix
céleste ; en effet, deux fois, depuis sa captivit
sur des événements indépendants de la volonté de l’agent moral : les
voix
ont raconté à Jeanne les malheurs de la France ;
le signal divin dont il parlait fréquemment, son oracle personnel, la
voix
d’un dieu sans nom. Toujours il avait dû se félic
l’Apologie (ouvrage suspect, mais non convaincu de fausseté) : « Une
voix
de dieu vient me signifier ce qu’il faut faire190
rs au moment d’agir ; il m’a semblé entendre à l’instant une certaine
voix
qui me défendait de…193 » etc. « Je m’étais levé
sation Il a commencé pour moi quand j’étais encore enfant ; c’est une
voix
qui survient, toujours pour me détourner de ce qu
n assez élevé ; étant vive et subite, elle avait les caractères d’une
voix
étrangère, et, n’étant accompagnée d’aucun phénom
qui la percevait204. Tantôt donc, Socrate appelait le veto divin une
voix
, parce qu’il avait réellement entendu quelques mo
nnels ; s’il eut eu pareille croyance, sans doute il eût identifié la
voix
du divin avec celle d’Apollon, qui avait, par l’o
agé son apostolat207, et, sous l’influence d’une telle conviction, la
voix
eût sans doute pris une autre allure : Socrate eû
eux dont l’écriture n’est lisible que pour eux-mêmes209 » ; et, si la
voix
eût prononcé en bon grec des phrases entières, el
ent prohibitif, car tel est aussi le caractère le plus fréquent de la
voix
de la conscience, tel est même le principal aspec
présent, comme Jeanne d’Arc disait « mon conseil » en parlant de ses
voix
. Sa nature intellectuelle et, par suite, morale,
avait, dans toute autre circonstance, pleine coscience ; souvent, la
voix
démonique ne fut pour Socrate que l’intuition syn
simuler sa personnalité, il attribuait les motifs du décret à la même
voix
qui l’avait prononcé, et il les développait avec
rop facile de Criton, ne sont, il le fait clairement entendre, que la
voix
de sa conscience individuelle ; mais il se plaît,
un discours. S’il insiste, à la fin, sur le caractère extérieur de la
voix
qu’il vient d’interpréter, c’est en des termes où
fait psychique naturel, fréquent surtout aux époques primitives ; la
voix
d’un dieu apparent ou caché en est l’imitation co
cat215; elle existe toutes les fois que la formule : « J’entends une
voix
qui me dit… », est suivie de quelques phrases con
es contenant les raisons de l’injonction ou du conseil anonyme. Cette
voix
peut être, comme dans Horace, la voix de l’intérê
on ou du conseil anonyme. Cette voix peut être, comme dans Horace, la
voix
de l’intérêt bien entendu ; elle peut être, comme
entendu ; elle peut être, comme les impulsions des héros d’Homère, la
voix
de la passion, de la passion active et pratique ;
passion active et pratique ; d’autres fois, elle est véritablement la
voix
du devoir, l’expression d’un impératif rationnel
ns, parmi lesquelles nous avons déjà cité les plus usuelles, comme la
voix
de la conscience et d’autres semblables. L’étude
és. Un assez grand nombre de formes de la langue française, où le mot
voix
et ses analogues sont employés métaphoriquement,
rimitif et sa signification redeviendra simple et homogène216. Le mot
voix
n’a pas échappé à cette règle générale. Nous avon
nérale. Nous avons déjà remarqué que Socrate avait du désigner par la
voix
du divin tantôt une véritable parole intérieure,
sentiment subit intérieurement inexprimé ; dans le second cas, le mot
voix
était une image. Ce mot n’est pas autre chose dan
re presque banale. Ainsi s’expliquent les locutions bien connues : la
voix
de la raison, la voix du cœur, la voix du sang, l
si s’expliquent les locutions bien connues : la voix de la raison, la
voix
du cœur, la voix du sang, la voix des passions ;
es locutions bien connues : la voix de la raison, la voix du cœur, la
voix
du sang, la voix des passions ; chez nos tragique
connues : la voix de la raison, la voix du cœur, la voix du sang, la
voix
des passions ; chez nos tragiques, tout mobile es
sang, la voix des passions ; chez nos tragiques, tout mobile est une
voix
; ils disent : la voix de la nature, la voix de l
ions ; chez nos tragiques, tout mobile est une voix ; ils disent : la
voix
de la nature, la voix de la fortune, la voix des
ues, tout mobile est une voix ; ils disent : la voix de la nature, la
voix
de la fortune, la voix des bienfaits. Chez des au
e voix ; ils disent : la voix de la nature, la voix de la fortune, la
voix
des bienfaits. Chez des auteurs moins classiques,
fortune, la voix des bienfaits. Chez des auteurs moins classiques, la
voix
devient un cri ; il y a le cri de l’innocence, le
mais faiblement ; une sorte de pudeur retient encore l’émission de la
voix
; la parole, comme honteuse d’elle-même, ne s’éla
ussi, c’est le parleur lui-même qui, réveillé par le son de sa propre
voix
et par l’étonnement de ceux qui l’entourent, s’ap
murmurées à l’oreille d’un ami sur, et non pour être lancées à pleine
voix
, au risque de tomber dans des oreilles malveillan
ix, par peur, ce qu’on voudrait, par amour-propre, crier à très haute
voix
. Ainsi l’écolier répondeur qu’un professeur veut
oussait lui-même dans la rue, au grand étonnement des passants, d’une
voix
rauque qui le réveillait de son cauchemar… « Il p
«… Je viens de tuer un homme dans un omnibus ! » Au son de sa propre
voix
prononçant bien, en effet, ces paroles sinistres,
la foule est compacte, agitée, murmurante ; mais personne n’élève la
voix
; tout à coup, sans occasion qui le provoque, san
le provoque, sans regarder personne, notre homme dit assez haut d’une
voix
concentrée : « Ce X… est un misérable ! » (X… est
re il vit dans un monde réel. Et pourtant il n’est pas naturel que sa
voix
devienne extérieure, tandis que, si chez le père
; elle ne faisait que remuer ses lèvres, et l’on n’entendait point sa
voix
. C’est pourquoi Héli estima qu’elle était ivre, e
inue en moi-même ; je lui dis encore ceci, cela ; parfois, je mêle sa
voix
à la mienne ; et, si je suis à quelque degré un h
’imagination plus ou moins nette d’un conseiller, tout au moins d’une
voix
étrangère. 168. Ainsi, dans les passages de Ba
II, 12) qu’Augustin attribua après réflexion une origine divine à une
voix
bien réelle et extérieure, qu’il avait de la pein
dait étrangement avec ses préoccupations du moment : « J’entendis une
voix
jeune qui semblait venir d’une maison voisine et
intérieure morale à proprement parler, parce qu’elle surgit dans une
voix
réelle d’enfant — même si ce chant est un peu ins
divin est la suivante (XII, 29, p. 67) : « Et voici que j’entends une
voix
, venant d’une maison voisine ; on disait en chant
voisine ; on disait en chantant et l’on répétait fréquemment avec une
voix
comme celle d’un garçon ou d’une fille, je ne sai
ence du tribunal, pressée de questions, elle « n’entend pas bien » la
voix
; aussi n’admet-elle pas cette révélation confuse
iction, qui se trouva réalisée, est la plus hardie qu’aient faite les
voix
de Jeanne d’Arc et la seule où l’espace soit fran
, p. 242 b. M. Fouillée traduit : « J’ai entendu par ici une certaine
voix
» ; Cousin : « de ce côté. » Le texte n’impose pa
e de lieu, et, dans tous les autres textes que nous citons, jamais la
voix
ne vient du dehors. 194. Euthydème, p. 272 e.
l’ouïe quand la répulsion s’exprimait intérieurement et simulait une
voix
. Il y a sans doute des fous qui entendent des voi
nt et simulait une voix. Il y a sans doute des fous qui entendent des
voix
intérieures : dira-t-on qu’ils ne sont pas halluc
». Nous ajouterons même que le fait d’avoir remarqué en lui-même une
voix
, sans l’externer, sans la rattacher à un corps so
213. Selon M. Chaignet (Vie de Socrate, p. 118, 124-125, 147-148), la
voix
du demonium n’aurait aucun rapport avec ce que no
. 7-9 (Paris, Les Belles Lettres, 1995, 9e éd., p. 37) : « Il est une
voix
qui, fréquemment, fait retentir ces mots à mon or
ces locutions et ces exemples au Dictionnaire (le M. Littré, articles
Voix
(14e sens), Parler (18e sens, en partie seulement
neille. Mais un jour, emporté par la situation, il s’oublia, et d’une
voix
retentissante : « Eh ! « fichtre, qu’il mourût !
us les coups d’Oscar, le premier des héros ! peut-être j’entendrai sa
voix
, peut-être alors un sentiment de joie renaîtra da
a robe noire t’enveloppera pour toujours au milieu du firmament. » Ta
voix
, dis-je à Carril, plaît à l’âme d’Ossian, comme l
y réveille le génie engourdi d’Ossian. CROMA Malvina. Oui, c’était la
voix
de mon amant ! Rarement son ombre vient me visite
uvrez leurs portes de nuages, Malvina est prête à vous rejoindre. Une
voix
me l’a annoncé dans mon sommeil ; et je sens que
franges : elles brillaient comme l’or de l’étranger. Oui, c’était la
voix
de mon amant : rarement son ombre vient me visite
le et beau comme le premier rayon du matin ? » Ossian. Ô ma fille, ta
voix
charme mon oreille : tu as sans doute entendu dan
épais sans le pénétrer. Les chants cessent. Le roi de Croma élève la
voix
: il me parle sans verser une larme ; mais ses sa
l’on viendra dans ces lieux prêter en vain l’oreille pour entendre la
voix
d’Ossian ; elle sera éteinte. Le chasseur, au lev
tha ; élèves-y mon tombeau. Malvina, où es-tu ? Je n’entends point ta
voix
chérie, je n’entends point tes pas légers. Approc
nts d’Ullin. Le barde touche sa harpe fantastique, et élève sa faible
voix
. Les héros, moins distingués, éclairent de mille
s se brisaient contre les rochers. « Quelle est, me dit Toscar, cette
voix
qui se mêle au bruit des flots ; elle est douce,
se mêle au bruit des flots ; elle est douce, mais triste ? Est-ce la
voix
de l’ombre d’un barde ? Mais j’aperçois une fille
aux fêtes du palais de Tor-Thoma ; mon père se plaisait à entendre ma
voix
: les jeunes guerriers suivaient des yeux ma déma
ur le nuage qui vole dans les airs, et je suis resté seul à Lutha. Ma
voix
est comme le bruit mourant des vents quand ils ab
nts jusqu’au palais aérien de Fingal, qu’il puisse entendre encore la
voix
de son fils, la voix du chantre des héros. Le ven
érien de Fingal, qu’il puisse entendre encore la voix de son fils, la
voix
du chantre des héros. Le vent du nord ouvre tes p
d s’élève dans la bruyère, les vents orageux se taisent. J’entends la
voix
de Fingal, cette voix qui depuis si longtemps n’a
ère, les vents orageux se taisent. J’entends la voix de Fingal, cette
voix
qui depuis si longtemps n’a frappé mon oreille :
aines où nous avons vaincu, notre renommée vit dans nos tombeaux ; la
voix
d’Ossian s’est fait entendre, et sa harpe a fait
son amant s’était envolée dans les nuages, qu’on entendait sa faible
voix
murmurer avec le zéphyr dans le gazon des colline
lacées près de toi dans ta sombre demeure, ô mon cher Ryno ! Quand la
voix
de l’aurore viendra-t-elle te dire : « Lève-toi,
Retire-toi, belle aurore, retire-toi, Ryno dort : il n’entend plus ta
voix
; les cerfs bondissent sur sa tombe. La mort envi
avec joie ses collines : il ordonne à ses bardes de chanter, et mille
voix
s’élèvent à la fois : « Habitants des pays lointa
dormiras un jour dans le sein des nuages, et tu seras insensible à la
voix
du matin. Réjouis-toi donc, ô soleil, dans la for
ongeaient à fondre sur les guerriers de Colgul. Mais Trathal éleva sa
voix
sur les vagues, et leur commanda de retenir leurs
r commanda de retenir leurs lances. Ils se réjouirent en entendant sa
voix
, en les voyant amener son navire près de la côte.
lui parviendra des rochers lointains. « Calmora, dira-t-il, est-ce ta
voix
que j’entends ? » Le fils du rocher lui répondra
semblaient-ils aux étoiles qui brillent à travers une pluie fine ? Sa
voix
était-elle harmonieuse, comme la harpe d’Ullin ?
lever ; mais nous l’en empêchâmes jusqu’à ce qu’elle eût fini, car sa
voix
était douce comme celle du cygne blessé, lorsqu’i
entendirent souvent leurs cris. Ô mes parents ! je fus sourde à votre
voix
, car mes pensées ne se détournaient plus de Dargo
e cette nuit avec toi, mon bien-aimé, mon Dargo… » Nous entendîmes sa
voix
s’affaiblir ; nous entendîmes les notes languissa
r la plaine, tes yeux étincelaient comme une fournaise ardente, et ta
voix
, dans les combats, était plus forte que le bruit
bardes mes rivaux, le vénérable Ullin, le majestueux Ryno, Alpin à la
voix
mélodieuse, la tendre et plaintive Minona. Ô mes
de pleurs : les âmes des héros furent attendries quand elle éleva sa
voix
mélodieuse. Souvent ils avaient vu la tombe de Sa
our d’elle : elle se voit abandonnée sur la colline, et seule avec sa
voix
. Écoutons sa tendre complainte : Colma. Il est nu
des torrents et des vents redouble encore, et je ne puis entendre la
voix
de mon amant ! Pourquoi mon fidèle Salgar tarde-t
sez un instant. Torrents, apaisez-vous, afin que je fasse entendre ma
voix
à mon amant. Salgar, Salgar, c’est moi qui t’appe
tu étais terrible dans le combat. Ô mes amis, parlez-moi, entendez ma
voix
! Mais, hélas ! ils se taisent, ils se taisent po
oser ? Dans quelle grotte vous trouverai-je ? Je n’entends point leur
voix
au milieu des vents ; je ne les entends point me
eur m’entendra de son humble cabane : il sera effrayé et charmé de ma
voix
, car mes accents seront doux et touchants quand j
a. Ullin s’avança avec sa harpe et nous répéta les chants d’Alpin. La
voix
d’Alpin était pleine de charmes ; l’âme de Ryno é
tait de feu ; mais alors ils étaient descendus dans la tombe, et leur
voix
ne retentissait plus dans Selma. Ullin, revenant
ns les rocailles du vallon. Ton murmure me plaît, ô torrent ! mais la
voix
que j’entends est plus douce encore. C’est la voi
torrent ! mais la voix que j’entends est plus douce encore. C’est la
voix
d’Alpin qui pleure les morts. Sa tête est courbée
rivage solitaire ? Alpin. Mes pleurs, ô Ryno, sont pour les morts, ma
voix
pour les habitants de la tombe. Tu es debout main
’éclair brillait moins dans la plaine que ton épée dans le combat. Ta
voix
était comme le bruit du torrent après la pluie, o
us la terre. Morar ne t’entendra plus ; il ne se réveillera plus à la
voix
de son père. Quand le rayon du matin entrera-t-il
s collines de Fura ; ta blancheur surpassait celle de la neige, et ta
voix
était douce comme l’haleine du zéphyr. Ô mon fils
Le perfide Erath regagne le rivage en éclatant de rire. Elle élève la
voix
, elle appelle son frère, son père : « Arindal ! A
« Arindal ! Armin !… quoi ! personne pour secourir votre Daura ? » Sa
voix
parvient jusqu’au rivage. Arindal descendait de l
geuse battait les flancs de la montagne. Avant que l’aurore parût, sa
voix
s’affaiblit par degrés et s’éteignit comme le mur
ts, n’auriez-vous point pitié d’Armin ? Ne répondrez-vous jamais à sa
voix
? Hélas ! ils passent et ne regardent point leur
ir leurs chants mélodieux. Mais ma mémoire m’abandonne ; j’entends la
voix
des années qui me crie en passant : « Pourquoi Os
ont épuisées. Les enfants des concerts sont allés jouir du repos ; ma
voix
reste après eux, comme un bruit qui murmure encor
e les gestes convenables aux récits que chantoit un musicien, dont la
voix
sortoit par une ouverture ménagée dans le planche
vant que d’avoir, pour s’exprimer ainsi, developé méthodiquement leur
voix
en la faisant sortir peu à peu, et en lui donnant
ns cette posture ils replioient, pour ainsi dire, les organes de leur
voix
en respirant sur le ton le plus haut où ils fusse
avantage que l’éloquence procurât à Rome, quelque lustre qu’une belle
voix
donne à l’éloquence, Ciceron ne veut pas qu’un or
éloquence, Ciceron ne veut pas qu’un orateur se rende l’esclave de sa
voix
, ainsi que le faisoient ces comédiens, me autore
lui-même, les orateurs romains mettoient en usage pour conserver leur
voix
les pratiques les plus superstitieuses des acteur
encore dans les provinces, ne faisoit aucun remede pour conserver sa
voix
, qu’il n’observoit pas la pratique de la déploïer
ceux qui chantoient dans les choeurs apportoient pour conserver leur
voix
. Apulée nous apprend encore que les acteurs de tr
tion sur tout ce qui pouvoit servir à fortifier ou bien à embellir la
voix
alloit jusqu’à la superstition. On peut voir dans
les anciens avoient fait de profondes refléxions sur la nature de la
voix
humaine, et sur toutes les pratiques propres à la
ortifier en l’exerçant. L’art d’enseigner à fortifier et à menager sa
voix
, devint même une profession particuliere. Pline i
ine de plantes, de spécifiques, ou de receptes propres à fortifier la
voix
. Ce soin faisoit une partie des occupations serie
ue ce prince fut l’auteur d’une nouvelle méthode pour se fortifier la
voix
. Elle consistoit à déclamer de toute sa force en
régime dont on usoit et des remedes dont on se servoit pour avoir la
voix
plus belle, il raconte que Neron après qu’il fut
’il fut de retour de son voïage de Gréce, avoit tant d’attention à sa
voix
, qu’il faisoit beaucoup de remedes afin de la con
ls, montrent en quelle consideration tous les arts où la beauté de la
voix
est d’un grand avantage, se trouvoient dans ces t
le plus fervent ; il chante, il s’exhale, il rayonne : Élevez-vous,
voix
de mon âme, Avec l’aurore, avec la nuit ! Élancez
e craignez pas que le murmure De tous ces astres à la fois, Ces mille
voix
de la nature, Étouffent votre faible voix ! Tandi
astres à la fois, Ces mille voix de la nature, Étouffent votre faible
voix
! Tandis que les sphères mugissent, Et que les se
ble écho que l’âme réveille Porte en mourant à son oreille La moindre
voix
qui dit : Seigneur ! Cette pièce, pourtant, n’es
s onction et douceur ; elle devient parfois une extase, un délire, la
voix
du poète s’élève, éclate, et il s’écrie avec la t
en fidèle de tous les temps, en interprète de la prière commune ; sa
voix
est générale et solennelle comme l’orgue d’une ba
cience fait évanouir ces lâches idées. Il entend au dedans de lui une
voix
secrète qui lui dit : « Puisque l’ombre redouble,
redescend, de ce Dieu fait homme, dont le dernier soupir, la dernière
voix
fut aussi une plainte à son père, un pourquoi san
mais une autre main dans sa main, un autre œil sur le sien, une autre
voix
mariée à sa voix. Ces beaux lieux, ces horizons v
in dans sa main, un autre œil sur le sien, une autre voix mariée à sa
voix
. Ces beaux lieux, ces horizons vermeils, l’azur d
de citronniers qui l’entourent, on entend le son d’une harpe, et une
voix
, voix si douce que l’amour s’y devine : Le porti
tronniers qui l’entourent, on entend le son d’une harpe, et une voix,
voix
si douce que l’amour s’y devine : Le portique au
passion qui se rendent sensibles par le moïen de son geste et par la
voix
. Cependant les comédiens des anciens ne pouvoient
nt dans notre geste et dans toutes nos attitudes et dans notre ton de
voix
; il est aussi vrai que les passions se rendent e
tête étant renfermez sous la couverture du masque, de maniere que la
voix
ne sçauroit s’échapper que par une sortie qui est
apper que par une sortie qui est encore resserrée, il s’ensuit que la
voix
ainsi contrainte rend des sons plus forts et plus
donné le nom de persona aux masques qui font retentir et resonner la
voix
de ceux qui les portent. Que Bassus eut raison ou
e ici notre sentiment. La concavité du masque augmente la force de la
voix
, dit ce philosophe, en parlant des masques. On ne
les anciens ne se servissent des masques pour augmenter le son de la
voix
des acteurs. Ma conjecture est que l’on plaçoit d
ommodité d’y mieux ajuster les cornets propres à rendre plus forte la
voix
des acteurs. Nous voïons d’ailleurs par un passag
au nombre des meilleurs acteurs de son temps, et qui avoit un son de
voix
fort agréable, s’étoit attaché à joüer des rolles
est le nom de l’autre comedien, de qui parle aussi Juvenal, avoit une
voix
aigre. Il s’étoit donc attaché à joüer les person
rps dur et resonnant qui changeoit quelque chose au son naturel de la
voix
en augmentant ce son. Je hazarderai ici une conje
tement intérieur d’une partie des masques. C’est qu’en repercutant la
voix
, elle n’altere point la clarté du son, au lieu qu
e ce métail, il ajoute qu’elle ne préjudicie point à la netteté de la
voix
lorsqu’on l’emploïe avec discrétion. Nous pouvons
ves, ainsi que sur les endroits où il falloit les placer, afin que la
voix
des acteurs trouvât à propos des échos consonans.
s vases et les voûtes dans lesquelles on les plaçoit, absorbassent la
voix
des acteurs. Il prétend qu’ils faisoient un aussi
assiodore dit dans l’épitre cinquante et une du livre premier, que la
voix
de ceux qui joüent des tragédies, étant fortifiée
e d’honnêtes laboureurs, simple, pieuse, régulière, crut entendre une
voix
. Elle avait environ treize ans alors (1425). La p
lle avait environ treize ans alors (1425). La première fois que cette
voix
se fit entendre à elle, c’était en la saison d’ét
le avait jeûné le matin et le jour précédent28. Depuis ce jour-là, la
voix
continua de se faire entendre à elle plusieurs fo
rois ans : chaque écho des malheurs publics redoublait l’angoisse. La
voix
ne cessait de répéter à la jeune fille qu’il lui
t qu’une pauvre fille qui ne savait chevaucher ni faire la guerre, la
voix
lui répliquait qu’elle ne s’en souciât et qu’elle
erait mieux voir sa fille noyée, ou la noyer de ses propres mains. La
voix
permit à Jeanne d’éluder cette défense, et, sous
du roi, elle prend résolument le rôle que sa foi en Dieu et en cette
voix
qu’elle ne cessait d’entendre lui dictait ; elle
it pour la première fois la fortune lui manquer, et le conseil de ses
voix
en défaut, ou du moins ce conseil paralysé et mis
e la science, je dirai seulement que le seul fait d’avoir entendu des
voix
et de les entendre habituellement, de se figurer
d’elle comme une prière ardente et lui revenait en écho : c’était la
voix
désormais qui lui parlait comme celle d’un être s
les idées du temps, elle s’était peu à peu accoutumée à entendre ses
voix
et à les distinguer comme celles des anges de Die
rs l’huis de l’église qui était bien prochain, et dit en assez claire
voix
de femme : “Vous les prêtres et gens d’Église, fa
bien Jeanne dans toute sa beauté et sa grâce militaire, parlant d’une
voix
de femme, mais avec le ton du commandement, soit
tentée de se dire comme tous les voyants : Moi, c’est Dieu, c’est la
voix
de Dieu ! Elle écrit aux villes d’ouvrir leurs po
embrassait naïvement, elle se fût poussée loin avec le conseil de ses
voix
, et qu’elle ne se considérait point comme uniquem
ée et enivrée de son rôle, ne doutant de rien, disant : Moi, c’est la
voix
de Dieu, parlant et écrivant de par le Dieu du ci
ie et de chrétienté pour peu qu’on lui laissât le temps d’écouter ses
voix
. Déjà les peuples l’y poussaient et étaient dispo
e le roi à Reims, rien de plus. Il en résulterait que tout ce que les
voix
lui avaient prédit à l’avance, elle l’a accompli.
gnages positifs, aujourd’hui connus, qu’elle se promettait et que ses
voix
lui promettaient beaucoup plus de choses qu’elle
, elle pût se relever et s’écrier jusqu’au milieu des flammes que ses
voix
, en définitive, ne l’avaient pas trompée. Quand j
es juges. Elle croyait fermement à la réalité et à la divinité de ses
voix
; comme tous les voyants, elle croyait tenir l’es
blait respectable sans doute, mais ne lui semblait venir qu’après ses
voix
. Elle se fût sentie de force à commander aux gens
guerriers puissants t’attendent sous les murs tortueux de Tura. D’une
voix
semblable au bruit d’une vague en courroux, Swara
s y mêlent leurs longs aboiements. L’hymne des combats est entonnée à
voix
inégales et se prolonge dans les échos du Cromla.
utant d’attraits que les batailles. « — Calmar, répliqua Connal d’une
voix
tranquille, jamais je n’ai fui ; j’ai volé aux co
taille a été gagnée à ma vue, et le brave a triomphé : mais écoute ma
voix
, ô fils de Semo, et souviens-toi du trône antique
rt et revient éperdu. Il roule des yeux égarés. Son cœur palpite : sa
voix
est tremblante et n’articule que des mots interro
é les événements du combat, les cent bardes de Cormac auraient eu des
voix
trop faibles pour transmettre à l’avenir toutes l
fail attendent et bravent l’armée de Swaran. La mort élève toutes ses
voix
à la fois et les mêle au son des boucliers. Chaqu
ne entendre les chants de nos bardes. » « Le vieux Carril part, et sa
voix
pleine de douceur invite le roi des noirs bouclie
donne le festin solennel ; viens partager sa fête. » « Swaran, d’une
voix
lugubre comme le murmure du Cromla avant la tempê
des torrents d’Erin. » « Carril revient, et dit : « Les accents de la
voix
de Swaran sont sinistres. « — Sinistres pour lui
es. « — Sinistres pour lui seul, repartit Cuchullin. Carril, élève ta
voix
, et redis les exploits des temps passés ; charme
ruit de la chasse a cessé et que les ruisseaux de Cona répondent à la
voix
d’Ossian. » « Carril chanta : « Dans les temps pa
sortir à demi des nuages de la nuit. La harpe est moins douce que sa
voix
, lorsqu’elle chantait sa douleur. Grudar occupait
conserveront leurs noms, et les rediront aux siècles à venir. « — Ta
voix
est pleine de charme, ô Carril ! dit le chef d’Er
et, dans le lointain, dans le vaste silence de Lena, on entendait les
voix
grêles des fantômes, présages de la mort. » Le se
« À ces mots, les yeux du jeune homme se remplirent de larmes ; d’une
voix
entrecoupée de sanglots, il me dit : « Cuchullin,
bleuâtre et tranquille au fond du vallon. Ô Carril ! élève encore ta
voix
, et fais entendre à mon oreille les chants de Tur
cs, qui chanta plus d’une fois autour du cercle de Loda. Au son de sa
voix
, la pierre sacrée du pouvoir 12 était émue, et la
guerriers ou les charmes des belles. Le barde de Fingal, Ullin, cette
voix
mélodieuse de la colline de Cona, s’y faisait ent
la marche de Loclin qui s’avance : Calmar va rester et combattre. Ma
voix
se fera entendre, ô mes amis ! comme si j’étais s
rencontrerai plus leurs pas sur la bruyère, je n’entendrai plus leurs
voix
à la chasse des chevreuils. Pâles et muets, ils s
rivage, près du tombeau de Landarg, et appelez les ennemis. Que votre
voix
tonne comme celle de votre père, lorsqu’il engage
e l’éclair ; le noir Fillan, comme les ombres de l’automne. Déjà leur
voix
s’est fait entendre sur les bruyères de Lena : le
près, pour voler à ton secours au milieu du péril. Élevez, élevez vos
voix
, enfants des concerts, et faites descendre sur mo
éjouir mon âme du doux aspect de ta beauté. » « Mille harpes et mille
voix
unirent leurs sons mélodieux. Les bardes chantère
pluvieux qui couronne la colline de Lena ? C’est cette belle dont la
voix
inspire l’amour ; c’est l’aimable fille de Toscar
n n’entend plus sur la plaine obscure du Lena le son des harpes et la
voix
des bardes. Les vents inconstants soufflaient ave
eurs l’azur de ses beaux yeux, elle m’apparut sur son nuage, et d’une
voix
faible : « Ossian, dit-elle, lève-toi et sauve mo
suis plus l’ennemi, quoique Ossian soit derrière toi. » Il obéit à ma
voix
et revient sur ses pas ; c’était un charme pour m
nouveau combat ? Mais qu’ai-je besoin de le demander : ce sont leurs
voix
que m’apportent le vent du matin. Oscar, vole sur
Le roi se plaça près de la roche de Lubar, et trois fois il éleva sa
voix
terrible. Le cerf tressaille près des sources de
s nuages amassent les tempêtes et voilent l’azur des cieux, tels à la
voix
de Fingal accoururent les enfants du désert : tou
ésert : toujours ses guerriers étaient émus de joie aux accents de sa
voix
; souvent il les avait conduits au combat et rame
mable fille de Branno n’est plus. » « Nous parlions ainsi, lorsque la
voix
de Gaul, apportée par les vents, vint frapper nos
ennent la fuite. « Alors Fingal se leva, et trois fois fit éclater sa
voix
. Cromla répondit à ses sons, et ses guerriers fuy
t des combattants. Il appela le brave Connal et le vieux Carril. À sa
voix
, ces héros en cheveux blancs prirent leurs lances
la pluie, dès que le silence régnera sur le champ de bataille, que ta
voix
mélodieuse se fasse entendre à l’oreille de Finga
peut-être, la vieillesse a déjà privé de la vue, entende du moins ta
voix
dans sa demeure… Il se lèvera plein de joie, et s
rible des batailles ; le premier des braves n’est plus ! « Élevez vos
voix
, embouchez le cor, enfants du roi de Morven ; ret
enfant de la gloire ? Tu n’as pas coutume de répondre le dernier à la
voix
de ton père… « — Ryno, dit Ullin, le premier des
ombé ? Repose en paix sur Lena, Fingal te reverra bientôt. Bientôt ma
voix
cessera d’être entendue ; bientôt on ne verra plu
nct machinal, lorsqu’on veut prononcer quelque chose avec emphase. La
voix
a une issuë plus aisée lorsqu’on tient la tête da
e liroit de la prose, mais qu’il ne faut pas qu’il laisse échapper sa
voix
comme s’il récitoit un cantique sur le théatre. C
qu’en les prononçant ils n’ont attention qu’à bien faire sortir leur
voix
, car les artisans ou les poëtes qui ont mis les p
s masques des comédiens servoient alors pour augmenter la force de la
voix
, ainsi que nous l’exposerons plus bas, ces masque
r le son assez pour rendre difficile de connoître si, par exemple, la
voix
que Micion avoit euë dans le cantique étoit la mê
exemple, la voix que Micion avoit euë dans le cantique étoit la même
voix
que Micion avoit dans les dialogues. Suivant les
dialogues. Suivant les apparences, on choisissoit un chanteur dont la
voix
approchât, autant qu’il étoit possible, de la voi
n chanteur dont la voix approchât, autant qu’il étoit possible, de la
voix
du comédien, et l’on peut croire qu’il n’étoit pl
l’on peut croire qu’il n’étoit plus possible de reconnoître les deux
voix
et de les distinguer quand elles avoient passé pa
s impressions, mais qui crie et qui fait crier ou gémir le cœur et la
voix
sous le poids de bonheur, d’amour, de tristesse o
ent leurs poètes et leurs musiciens. Le poète et le musicien sont les
voix
de ceux qui n’ont pas de voix, mais qui ont des c
ciens. Le poète et le musicien sont les voix de ceux qui n’ont pas de
voix
, mais qui ont des cœurs et qui aiment à retrouver
s myriades de petits cœurs qu’on entend palpiter dans ces myriades de
voix
. L’air, la terre, les eaux, les plantes, les être
e crois bien, puisque le moindre flot de l’air au printemps roule des
voix
et des chants. Quand le grain de poussière est iv
-froid et leur silence ? V Cette ivresse de vie qui monte de la
voix
de tous les oiseaux et de tous les insectes de l’
ative. L’homme ne peut entendre ces concerts sans y mêler lui-même sa
voix
. Écoutez comme la flûte du berger, assis sur un
la voile, sur le pont de leur barque, prolongent sans y penser, d’une
voix
lointaine, des accents cadencés de vague en vague
i viennent mourir jusqu’au rivage ! Si vous demandez à chacune de ces
voix
, pourquoi elle chante, elle ne saurait pas vous r
ces voix, pourquoi elle chante, elle ne saurait pas vous répondre. La
voix
chante de la plénitude du cœur, voilà tout. Quand
tous les enfants d’Adam. Joie et larmes deviennent des hymnes dans sa
voix
. Le plus noble et le plus saint des sentiments de
quel cœur pieux surtout n’a pas eu les explosions de son âme dans sa
voix
! Je ne parle pas de nous autres poètes : la natu
bœufs par leur nom, et en imitant, autant qu’il m’était possible, la
voix
criarde et traînante du bouvier qui gouverne la c
il trouvait un prétexte pour s’éloigner, comme s’il avait entendu une
voix
qui l’appelait au jardin ou à l’étable. Excepté l
oute seule ; sans se rendre compte de ses sentiments, elle prenait sa
voix
la plus douce en lui parlant ; elle recevait, à t
le piquait à l’épaule ; comme quoi celui-là était plus sensible à la
voix
qu’à l’aiguillon ; comme quoi le roux avait besoi
itrine. Il s’éloigna, les yeux baissés, en retenant son souffle et sa
voix
, tant qu’il fut à portée d’être entendu du villag
XVII Cette explosion de son âme ignorante et simple donna à sa
voix
, ordinairement faible et douce, un volume de son
x, attendant en silence le fiancé. XIX Aux premiers échos de la
voix
de Didier qui remplissait le fond de la vallée d’
e rocaille où la gorge du château commence à monter vers la roche. Sa
voix
plus accentuée et plus rapprochée nous permettait
iobé de chaumière sur le corps de son fiancé, au clair de la lune. Sa
voix
, ses larmes, qui tombaient sur le front de son am
à la défense des frontières sur le sol retentissant de la patrie, la
voix
plaintive des femmes, les vagissements des enfant
tisme et s’encourager mutuellement. Le pied marche, le geste anime la
voix
, la voix enivre l’oreille, l’oreille remue le cœu
s’encourager mutuellement. Le pied marche, le geste anime la voix, la
voix
enivre l’oreille, l’oreille remue le cœur. L’homm
d, au son de ces notes nées, à son foyer, du cœur de son ami et de la
voix
de sa femme. Le nouveau chant, exécuté quelques j
a vieille mère de de Lisle, royaliste et religieuse, épouvantée de la
voix
de son fils, lui écrivait : « Qu’est-ce donc que
l’a forgée. La Révolution en démence ne reconnaissait plus sa propre
voix
! Lamartine.
59. Ainsi, à quarante ans de distance, le même poète a chanté ; cette
voix
de femme, si émue dès le premier jour, si pleine
la plainte d’abord : Trop tard Il a parlé. Prévoyante ou légère, Sa
voix
cruelle et qui m’était si chère A dit ces mots qu
. » Il parle ainsi, celui qui m’a su plaire… Qu’un peu plus tôt cette
voix
qui m’éclaire N’a-t-elle dit moins flatteuse et m
eurs. Qui me consolera ? — Rien, plus rien. ; plus personne. Ni leurs
voix
, ni ta voix ; mais descends dans ton cœur ; Le se
consolera ? — Rien, plus rien. ; plus personne. Ni leurs voix, ni ta
voix
; mais descends dans ton cœur ; Le secret qui gué
nnées, devint l’occasion, l’objet de ce cordial et vibrant appel : La
voix
d’un ami Si tu n’as pas perdu cette voix grave e
rdial et vibrant appel : La voix d’un ami Si tu n’as pas perdu cette
voix
grave et tendre Qui promenait ton âme au chemin d
rs Ou s’écoulait limpide avec les ruisseaux clairs, Éveille un peu ta
voix
que je voudrais entendre. Elle manque à ma peine,
lle manque à ma peine, elle aiderait mes jours. Dans leurs cent mille
voix
je ne l’ai pas trouvée. Pareille à l’espérance en
l’ai pas trouvée. Pareille à l’espérance en d’autres temps rêvée, Ta
voix
ouvre une vie où l’on vivra toujours ! Souffle ve
le manque à ma peine, elle aiderait mes jours ; Dans leurs cent mille
voix
je ne l’ai pas trouvée. Pareille à l’espérance en
l’ai pas trouvée. Pareille à l’espérance en d’autres temps rêvée, Ta
voix
ouvre une vie où l’on vivra toujours ! Est-ce d’
ôté ? Il faut lire encore la pièce qui suit et qui a pour titre : La
Voix
perdue. — Rapprochement singulier et qui est un l
. Je me souviens qu’à mon entrée dans le monde, il n’y avait qu’une
voix
sur l’irrémédiable décadence, sur la mort accompl
mer bleue, la terre embaumée m’enivraient sans m’assoupir, et où une
voix
intérieure me disait toujours qu’il y avait quelq
lourds nuages qui se brisaient sur les angles de la montagne ; ou la
voix
aérienne de l’alouette que le vent emportait tout
de l’avenir et du désespoir ! C’était la nature parlant par ces mille
voix
au cœur encore vierge de l’homme ; mais enfin c’é
armé comme un enfant dans son berceau aux refrains sympathiques de la
voix
d’une mère ! Voilà pourquoi aussi l’homme ne peut
, c’est l’écho intérieur de toutes ses impressions humaines, c’est la
voix
de l’humanité pensant et sentant, résumée et modu
missements ou de leurs joies, de leurs faits ou de leurs idées. Cette
voix
ne s’éteindra jamais dans le monde ; car ce n’est
lerie du minaret, et chante l’heure et la prière à toutes les heures.
Voix
vivante, animée, qui sait ce qu’elle dit et ce qu
e qu’elle dit et ce qu’elle chante, bien supérieure, à mon avis, à la
voix
stupide et sans conscience de la cloche de nos ca
psaumes de David s’élevaient après trois mille ans, rapportés par des
voix
étrangères et dans une langue nouvelle sur ces mê
fort et plus haut, et nous distinguâmes un chant nourri de plusieurs
voix
en chœur, un chant monotone, mélancolique et tend
ssent accompli leur refrain monotone, et que le dernier soupir de ces
voix
pieuses se fût assoupi dans le silence accoutumé
ts l’heure du recueillement et des offices du soir ; les unes avec la
voix
forte et vibrante des grands vents sur la mer, le
ix forte et vibrante des grands vents sur la mer, les autres avec les
voix
légères et argentines des oiseaux dans les champs
dieuse de la vallée tout entière qui venait de prendre une âme et une
voix
; puis un nuage d’encens monta de chaque toit, so
la première prière des hommes ; nous comprîmes ce que c’était que la
voix
de l’homme pour vivifier la nature la plus morte,
que personne, car j’ai été souvent le confident inconnu de ces mille
voix
mystérieuses qui chantent dans le monde ou dans l
civilisation avancée serait-elle la seule époque qui fit taire cette
voix
intime et consolante de l’humanité ? Non, sans do
it de toutes choses, Et faisait sur mon cou mes boucles voltiger, Une
voix
me parlait si douce au fond de l’âme, Qu’un friss
peau ; Ce n’était pas le vent, la cloche, le pipeau, Ce n’était nulle
voix
d’enfant, d’homme ou de femme ; C’était vous ! c
entissait encore Au cœur qui sous sa main venait de palpiter, La même
voix
tintait longtemps dans mes oreilles, Et sortant d
es, Et sortant de mon cœur m’entretenait tout bas ; Ce n’était pas sa
voix
, ni le bruit de ses pas, Ni l’écho des amans qui
tomber sa figue Aux mains de mes garçons qui le faisaient ployer, Une
voix
s’élevait de mon sein tendre et vague, Ce n’était
l’oiseau, Ni des souffles d’enfants dormant dans leur berceau, Ni la
voix
des pêcheurs qui chantaient sur la vague ; C’éta
arde les chevreaux et les petits enfants ; Cependant dans mon sein la
voix
intérieure M’entretient, me console et me chante
M’entretient, me console et me chante toujours ; Ce n’est plus cette
voix
du matin de mes jours, Ni l’amoureuse voix de cel
urs ; Ce n’est plus cette voix du matin de mes jours, Ni l’amoureuse
voix
de celui que je pleure, Mais c’est vous, oui, c’
ange gardien, l’humanité peut le dire de la poésie. C’est aussi cette
voix
intérieure qui lui parle à tous les âges, qui aim
pondu à un de vos soupirs, une larme d’émotion qui est tombée à votre
voix
de la paupière d’une jeune femme, un nom chéri, s
ieu des chrétiens est poétiquement supérieur au Jupiter antique. À la
voix
du premier, les fleuves rebroussent leur cours, l
parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer, Au seul son de sa
voix
la mer fuit, le ciel tremble : Il voit comme un n
u par des espèces de silence, ῶν, τὲ, θε, ῶν, τὲ : c’est ainsi que la
voix
du ciel, dans une tempête, meurt et renaît tour à
et sourdes, et une multitude d’S sifflantes imitent le murmure de la
voix
inarticulée des ombres. Où prendrons-nous le para
e Seigneur a tonné du haut des cieux. Le Très-Haut a fait entendre sa
voix
; sa voix a éclaté comme un orage brûlant. Il a l
a tonné du haut des cieux. Le Très-Haut a fait entendre sa voix ; sa
voix
a éclaté comme un orage brûlant. Il a lancé ses f
. La faculté de produire et de moduler des sons par les organes de la
voix
nous a été donnée avec l’intelligence, avec la vi
ne. Le privilège d’articuler des mots, à l’aide de l’instrument de la
voix
, semble appartenir à l’homme seul, parmi les être
t nécessaires ou motivés ; 3º Que les intonations et inflexions de la
voix
soient justes ; 4º Que le mouvement de la diction
ntre un mot, qu’il en pénètre le sens et l’intention ; il faut que sa
voix
obéissante trouve spontanément l’inflexion et le
’élégance et plus d’énergie. Elle aura l’expérience des inflexions de
voix
qui charment l’oreille, et elle saura les employe
un bon lecteur. Si l’on peut faire plaisir en chantant, même sans une
voix
harmonieuse par la seule puissance du talent, com
réclament vainement ceux qui parlent en publie ? Le voici. Des trois
voix
que l’homme possède, M. Andrieux n’en avait aucun
de l’auditoire était si muette et si immobile, que ce professeur sans
voix
parvenait, grâce à la netteté, à la précision, à
sionomie et dans ses gestes, et suppléait tellement à l’absence de sa
voix
, qu’on finissait par lui en croire une. On l’écou
importe le plus pour se faire entendre, ce n’est pas de posséder une
voix
forte et puissante, c’est de savoir tirer parti d
avons eu grand tort de nous presser. Un troisième, élevant un peu la
voix
, demande Quel est le grand seigneur qu’il faut qu
n dirait un orage ou la mer en furie. Le poète, alarmé du tumulte des
voix
, Prenant son manuscrit qu’il déroule vingt fois,
ur un succès. « — Monsieur Roland pourrait commencer la lecture. « Sa
voix
retentissante est un don de nature « Dont il fait
mploi, « Quand il faut appuyer le vote d’une loi. « — Eh ! madame, sa
voix
n’a qu’un son monotone : « On dirait, à l’entendr
ne doit pas au grec dérober un moment. « Pourvu que l’écolier, d’une
voix
monotone, « Récite exactement la leçon qu’on lui
ntent le punirait, je crois, « Si sur le sens des mots il modulait sa
voix
. » À ces mots, à l’auteur on remet un message, E
eux se couvre d’un nuage. Sur le billet fatal apporté de Pans, D’une
voix
désolée il lit ces mots écrits : « J’ai trop de m
montrer tour à tour Trissotin ou Clitandre ; « Il doit, changeant de
voix
aussi bien que de nom, « Être Tartuffe, Alceste,
l est fait en vain deux fois. L’un se dit enrhumé… l’autre n’a pas de
voix
. Vraie ou fausse, il n’est pas de raison qu’on n’
agique, et quand il a trois fois Éloquemment toussé pour éclaircir sa
voix
, Il laisse à son rival, certain de son mérite, L’
lle à la faveur de ce silence : ce sont des chants de laboureurs, des
voix
d’enfants, des piaulements et des refrains d’anim
sur la nature. Un grand silence s’est établi, et j’entends comme les
voix
de mille souvenirs doux et touchants, qui s’élève
me où l’on n’a plus conscience que de Dieu et de soi-même, lorsqu’une
voix
s’est élevée. Cette voix était infiniment douce,
ience que de Dieu et de soi-même, lorsqu’une voix s’est élevée. Cette
voix
était infiniment douce, une voix de femme et qui
lorsqu’une voix s’est élevée. Cette voix était infiniment douce, une
voix
de femme et qui pourtant remplissait toute l’égli
eût pu faire un grand concert. Je l’ai reconnue aussitôt, c’était la
voix
de Louise, silver-sweet sounding (la douce voix d
aussitôt, c’était la voix de Louise, silver-sweet sounding (la douce
voix
d’argent). » De tels songes, qui rappellent ceux
la mer. C’est un petit paysage comme les aimait Virgile. Le soir, la
voix
de l’océan était rauque et sourde. Les poètes an
la cloche qui sent trop le collège ou la grande maison, mais par une
voix
douce qui nous appelle d’en bas ; la gaieté, les
mère qui lâche de l’apaiser avec la douceur de ses caresses et de sa
voix
, et l’océan qui va toujours roulant son train de
ènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous rappelle avec la même douce
voix
et se passe dans les mêmes joies que le dîner, se
heur et d’innocence qu’y répandent la tête blonde, les yeux bleus, la
voix
argentine, les petits pieds, les petits pas, les
oments il y avait eu danger que l’attraction souveraine, la puissante
voix
de cette nature ne l’absorbât et ne le dominât un
surtout n’eût-il pas à le remonter, à faire résonner à son oreille la
voix
secrète de son démon ! Aucun de ceux qui connaiss
ontinue, il tombait, se relevait, retombait encore, au bruit de mille
voix
je n’ai pas mêlé la mienne. « Pure d’un servile h
evait toujours manquer aux fondateurs ? N’y a-t-il plus nulle part la
voix
légère d’Ariel, et son chant limpide et sonore qu
ette muse parfois cynique pour se montrer plus patriote, quelle autre
voix
enchantait surtout les oreilles et les cœurs ? C’
ter les mille applaudissements d’une jeunesse idolâtre. Bientôt cette
voix
, plus austère et plus forte, atteignit à la grand
peut-être, ou laissé parfois tomber avec négligence les accents de sa
voix
musicale ; qu’il ait porté depuis sur trop de suj
seconde patrie où il se reconnaissait : son esprit s’en colorait ; sa
voix
harmonieuse et forte en prenait tous les accents.
ères Odes, dans les Orientales, dans les Feuilles d’Automne, dans les
Voix
intérieures ou dans les Chants du Crépuscule, sou
fatal, Fait reluire ou briller mon âme de cristal, Mon âme aux mille
voix
, que le Dieu que j’adore Mit au centre de tout, c
ur d’âpres rochers, tu t’élances, indomptable comme le destin. Quelle
voix
humaine pourrait décrire la terrible lumière de c
’est ouverte devant toi ; je sens ta main dans cette immensité, et ta
voix
retentit jusqu’à mon cœur dans le tonnerre éterne
ain toute-puissante ; il a revêtu de nuées ta lumière ; il a donné sa
voix
à tes flots déchaînés, et paré de son arc ton fro
e juin ou de juillet, je croirais entendre dans la brise lointaine la
voix
des roseaux et des palmiers de Cuba ! « Oh ! ne m
ns les académies, entourée d’hommages dans les réunions qu’animait sa
voix
, exposée peut-être aux médisantes jalousies du mo
a. Maintenant cette poésie, séparée de son ciel, de son idiome, de la
voix
qui en est, pour ainsi dire, l’instrument natal e
douleur et de foi dont la simplicité presque intraduisible semble une
voix
mystique entendue dans un songe, mais qu’on ne pe
anciens divisoit d’abord en deux genres toutes les operations que la
voix
peut faire. L’auteur traite ensuite de la differe
ur traite ensuite de la difference qui se trouve entre les sons de la
voix
. " un de ces sons est continu, et c’est celui-là
ns de la voix. " un de ces sons est continu, et c’est celui-là que la
voix
forme dans le discours ordinaire, et qu’on appell
ns déja dit qui étoit Aristoxéne. Ainsi cette division des sons de la
voix
en son continu et en son mélodique ou en son géné
it qu’une simple déclamation. Martianus Capella dit : " le son de la
voix
se peut diviser en deux genres de sons… etc. " or
atin compte huit accens, qu’il définit les marques d’une inflexion de
voix
, et qu’il appelle les aides du chant. Priscien u
la regle certaine qui enseigne comment il faut relever ou abaisser la
voix
dans la prononciation de chaque sillabe. Notre au
atins tons ou teneurs, parce qu’ils marquoient une augmentation de la
voix
et des repos. Malheureusement nous n’avons point
cens, si ce n’est differens haussemens et differens abaissemens de la
voix
. On faisoit de ces accens à peu près le même usag
avec dix caracteres differens dont chacun marqueroit une inflexion de
voix
particuliere ; et comme on apprenoit l’intonation
au théâtre surtout et dans les temples) une foule d’instruments et de
voix
, les unes pour le chant, les autres pour l’accomp
r l’accompagnement. Si un seul de ces instruments ou une seule de ces
voix
discorde, son œuvre manque son effet dans l’oreil
on effet dans l’oreille de ses auditeurs ; et s’il ne peut trouver ni
voix
ni instruments pour lui donner l’être, son œuvre
s ce petit sanctuaire du boulevard, de faire chanter Mozart par leurs
voix
d’élite devant ce peuple si peu musicien des quar
rvalho, trop pure pour le rôle du page, chante dans les yeux comme sa
voix
chante dans l’oreille. Ce visage est un concert d
sements sourds, mais des cris déchirants, bien que comprimés, dans la
voix
de ce génie qui chantait en lui ; il y avait de p
zart éprouvait le besoin d’exprimer dans un drame. C’était surtout la
voix
sereine, impassible, mais terrible de la Providen
. Le pressentiment d’une fin prochaine envahit peu à peu son âme. Une
voix
secrète semblait lui dire qu’il fallait se hâter
nn’Elvira et don Ottavio se découvrent et apostrophent don Juan d’une
voix
terrible en lui disant : Tutto gia si sà , on sa
ns cet état si je n’avais entendu tout à coup, du haut du balcon, une
voix
qui sembla m’ébranler doucement le cœur, et que j
bla m’ébranler doucement le cœur, et que je crus reconnaître pour une
voix
anciennement connue de mon oreille. « J’étais de
haut du balcon : Qui est là ? je m’efforçai de déguiser le son de ma
voix
, et je ne dis que : Ouvrez ! Mais ce seul mot suf
Ouvrez ! Mais ce seul mot suffit à me faire reconnaître, au son de la
voix
, par celle de mes sœurs qui m’avait entendu et qu
nuit, j’entendis à la porte de la maison des hurlements de joie, des
voix
confuses qui appelaient à grands cris : Lorenzo !
s durèrent près d’une demi-heure, et je l’entendis les terminer d’une
voix
de componction et d’attendrissement par ces parol
e et un prompt retour ; pas du tout : c’était pour me conjurer, d’une
voix
unanime, de ne pas emmener avec moi la belle Faus
u moment où Mozart mourait, comme si la Providence avait voulu que la
voix
et l’écho ne fussent séparés que d’un instant dan
théâtre une impression musicale comparable à un chant religieux de la
voix
ou de l’orgue solitaire exhalant autour des autel
, d’une île de la Grèce, d’un lac d’Écosse, ou par la flûte ou par la
voix
d’un berger, d’un pêcheur, d’une jeune fille sur
vé par l’émotion, son sein s’abaisse et s’élève violemment. Et quelle
voix
! Écoutez-la chanter : Non sperar se non m’uccid
cœur. « Oui, je comprends tout alors, dit-elle l’œil étincelant et la
voix
animée ; mais tout reste froid et mort autour de
cœur, comme si elle eût éprouvé une douleur subite, et, disant d’une
voix
éteinte : « Pauvre Anna, voici tes moments les pl
ns le lointain, portée sur les sons ailés d’un orchestre vaporeux, la
voix
d’Anna, qui chante : Non mi dir bell’ idol mio !
nderais de renaître avec le génie de Mozart ou de Rossini, et avec la
voix
de Malibran, préférant leurs notes aux plus beaux
te croie heureuse, ô ma Jobbie ! et chante ! Laisse rire toujours ta
voix
simple et touchante, Sauf à pleurer plus tard com
joue, Qui m’a pris mon bonheur et ne me connaît plus ! Je farderai ma
voix
comme on farde sa joue : Plus de soupirs jamais q
on farde sa joue : Plus de soupirs jamais qui seraient entendus ! Ma
voix
sera joyeuse, et joyeux mon sourire, Et joyeux mo
Si l’on voit dans mon œil quelque larme furtive, Si l’on sent dans ma
voix
quelqu’écho déchirant, Chantez, amis ! la barque
rives natales. Une jeune Espagnole aux grands yeux pénétrants ; Et sa
voix
se mêlait à la voix des rafales Qu’on entendait m
eune Espagnole aux grands yeux pénétrants ; Et sa voix se mêlait à la
voix
des rafales Qu’on entendait mugir au-dessus des t
Exemples de son développement. — Phrases mentales qui deviennent des
voix
externes. — Images effacées qui, en ressuscitant,
choir, sanglote en se cachant la tête dans les mains. Elle crie d’une
voix
plaintive : « Mon Dieu, mon Dieu, que je suis mal
ger le cours en murmurant à son oreille, surtout si cela venait d’une
voix
qui lui fût familière. Aussi ses compagnons dans
que le malade ait des hallucinations de l’ouïe et croie entendre des
voix
. — « Au milieu de ma fièvre, dit Mme C…8, j’aperç
née, qui, au moyen de son fil, s’élançait du plafond sur mon lit. Une
voix
mystérieuse me dit de prendre cette araignée. Com
le feu au drap. Ma chambre se remplit alors d’une fumée épaisse. Une
voix
mystérieuse me dit alors de quitter ma chambre au
ès avoir couru les rues pendant trois ou quatre heures, j’entendis la
voix
mystérieuse, au moment où je passais devant un pâ
s, elle se trouve rue Vendôme, près de l’établissement des bains ; la
voix
mystérieuse l’engage alors à se baigner ; mais ce
s ; la voix mystérieuse l’engage alors à se baigner ; mais cette même
voix
sort avec tant de force du fond de la baignoire,
la gorge avec un rasoir. « Dès qu’il a repris ses sens, il entend des
voix
qui l’accusent ; guéri de sa blessure, il entend
d des voix qui l’accusent ; guéri de sa blessure, il entend les mêmes
voix
… Ces voix lui répètent nuit et jour qu’il a trahi
qui l’accusent ; guéri de sa blessure, il entend les mêmes voix… Ces
voix
lui répètent nuit et jour qu’il a trahi son devoi
langues de l’Europe qui sont familières au malade ; une seule de ces
voix
est entendue moins distinctement, parce qu’elle e
aucoup de monde. Si la conversation l’intéresse, il n’entend plus les
voix
; si elle languit, il les entend imparfaitement,
té et se met à l’écart pour mieux entendre ce que disent ces perfides
voix
; il revient inquiet et soucieux. » — Ces halluci
eux au moment de naître ! Combien de vraies larmes retombées dans la
voix
qu’elles éteignent, dans le cœur qu’elles noient
facile, Soumet à ses pensers un langage docile ; Qui ne sent point sa
voix
expirer dans son sein, Ni la lyre impuissante éch
est un sonore instrument, Que j’écoutais dans mon jeune âge Comme une
voix
du firmament. Quand, après une longue absence, Je
’épiais dans l’air, à distance, Les doux sons du pieux métal. Dans sa
voix
je croyais entendre La voix joyeuse du vallon, La
ce, Les doux sons du pieux métal. Dans sa voix je croyais entendre La
voix
joyeuse du vallon, La voix d’une sœur douce et te
métal. Dans sa voix je croyais entendre La voix joyeuse du vallon, La
voix
d’une sœur douce et tendre, D’une mère émue à mon
rer les froides pierres De ma mère et de mon enfant !… Ainsi quand ta
voix
si connue Revint hier me visiter, Je crus que du
! On ne trompe pas le malheur ; Les vers sont le timbre de l’âme ; La
voix
se brise avec le cœur ! Toujours au sort le chant
leur cœur. L’un, dès les premiers tons de sa lyre animée, A senti sa
voix
frêle et son chant rejeté, Comme une vierge en f
fugiée aux perspectives d’un avenir social, terre promise que tant de
voix
de poëtes aiment à saluer. Ce qui touche le plus
gite à deux mains, et des larmes, qu’elle dévore, lui montent dans la
voix
, que l’émotion étrangle par moments. « Enfin, je
ture. Il nous dit les hontes de l’Académie abaissée, le tripotage des
voix
et des coteries, les manigances de Guizot. Il nou
t et forçant nos qualités, qu’il ne nie pas que nos morceaux, avec la
voix
d’un très bon lecteur, peuvent être un agrément d
ain décor… « Mais les livres sont faits pour être lus… fait-il, d’une
voix
grinchue, et lus par tous !… Mon Dieu, on les don
ux mineures. Au-dessous du Christ, là-bas au fond, le président, à la
voix
d’un vieux père noble édenté, dans le silence d’é
é d’une sincère douleur ! Il y a un imbécile de père qui dépose d’une
voix
lente et basse, avec des silences réfléchissants
émoire qui semble avoir sombré dans le chagrin, avec des arrêts de la
voix
, pendant lesquels l’homme se passe lentement la m
vers le jour qui tombe, à en nasiller le latin, qu’il épelle avec une
voix
subitement changée, une voix prêtreuse, et il fer
nasiller le latin, qu’il épelle avec une voix subitement changée, une
voix
prêtreuse, et il ferme le livre sur cette phrase
re la main sur la figure, et rouvre une bouche où, sous l’émotion, sa
voix
s’étrangle… Puis soudain il se met à raconter, et
evant pour le serment une main rouge d’engelures, et parlant avec une
voix
modeste et brave, et confessant tout haut son amo
rincesse, se lève avec sa barbe blanche, déplie un papier, — et d’une
voix
qui se voile d’un enrouement subit, — lit la décl
ssant sa barbiche. Le président lui lit la déclaration du jury, et sa
voix
mordante et ironique de vieux juge dans tout le p
gard au ciel, disputant, grommelant, s’emportant dans le vide avec la
voix
aigre, l’espèce de claquette d’un maniaque. Le di
a chambre, que je m’entendis appeler, et le trouvai bégayant avec une
voix
qui me dit : « Je veux qu’on me lève ! » Et elle
ns l’imprudent Gautier en train de raconter à Sacy, qui peut être une
voix
dans son élection de demain, qu’une des femmes qu
ue, et aux oh ! et aux ah ! des uns et des autres, il répond avec une
voix
suave : « Mais je vous assure que c’est très joli
te, celle qui est encore bonne. Puis, il a ajouté quelques mots d’une
voix
brève, nerveuse, saccadée, et rentre dans ce sile
incesse : « Rien n’est plus ennuyeux que d’être aimé ! » Et comme une
voix
lui jette : « Vous vous exposez à ne pas l’être i
re La persécution du bruit comme partout ailleurs, du bruit de la
voix
des maîtres, du bruit de la voix des fermiers, du
mme partout ailleurs, du bruit de la voix des maîtres, du bruit de la
voix
des fermiers, du bruit de la voix des domestiques
la voix des maîtres, du bruit de la voix des fermiers, du bruit de la
voix
des domestiques, bruit dans lequel revient toujou
’un grand mal de gorge, que rendent encore plus violent les éclats de
voix
que lui font faire son diable de bel enfant, et s
ne trahit les sentiments qui l’agitent ; il n’aime point à élever la
voix
; il donne un coup sec en portant le bras en avan
l qui altèrent les traits d’un serviteur. Arcadi Pavlitch parle d’une
voix
douce et flûtée : il a la prononciation lente et
s qui êtes nos pères, nos bienfaiteurs, — commença-t-il à crier d’une
voix
haute et traînante, et en donnant à sa physionomi
drochki, comme si elle sortait de terre. — Qui es tu ? me demanda une
voix
retentissante. — Et toi-même, qui es-tu ? — Je su
qu’au perron, et frappa à la porte. — Voilà ! voilà ! cria une petite
voix
; puis un piétinement de pieds nus se fit entendr
ai-je à la petite fille. — Oui, je suis seule, me répondit-elle d’une
voix
faible et craintive. — Tu es la fille du forestie
une téléga… — Où vas-tu ? arrête ! — s’écria tout à coup Birouk d’une
voix
tonnante. — Ces paroles furent suivies d’un cri p
Une lutte venait de s’engager. — Non ! non ! — répétait Birouk d’une
voix
haletante, — tu ne m’échapperas pas… — Je me préc
tous silencieux. — Foma Kousmitch, — dit tout à coup le paysan d’une
voix
sourde et cassée, — eh ! Foma Kousmitch ? — Que v
uchée, se releva avec vivacité. — Silence ! — cria le forestier d’une
voix
tonnante, et il fit un pas en avant. — Allons ! l
sourire, ton regard enthousiaste, tes membres amaigris… J’entends ta
voix
faible et caressante ! Ayant quitté l’université
’air était d’une sonorité surprenante ; on entendait distinctement la
voix
des ouvriers qui travaillaient dans le fond du ja
le cahier de la main et sourit. — Voilà un poëte ! — me dit-il d’une
voix
éteinte, et retenant sa toux avec effort, il comm
de la chambre. Il ferma un peu les yeux, et commença à chanter d’une
voix
de fausset qui était assez agréable, quoiqu’elle
n se troubla, et il se disposait déjà à sortir du cabaret, lorsque la
voix
retentissante de Diki-Barine se fit entendre. — I
ation d’une corde fortement tendue et touchée par une main hardie. Sa
voix
ne tarda pas à se développer, et il entonna une c
rent une émotion générale. Pour ma part, j’avais rarement entendu une
voix
plus touchante ; elle était, il est vrai, un peu
e, il s’abandonnait entièrement à l’inspiration qui l’envahissait. Sa
voix
ne tremblait plus ; elle n’accusait plus que l’ém
jeta les yeux de son côté, et à partir de ce moment, le timbre de sa
voix
acquit une force, une douceur encore plus entraîn
ait tout à coup arrêté au milieu d’une note élevée. On eût dit que sa
voix
s’était brisée. Personne n’ouvrit la bouche ; cha
échée. Je fus longtemps avant de m’endormir ; j’entendais toujours la
voix
mélodieuse de Iakof… Mais la fatigue et la chaleu
le village ; un bruit confus, au milieu duquel je crus distinguer la
voix
de Iakof, frappa mon oreille ; il venait du cabar
dernier, qui était assis sur un banc, la poitrine nue, chantait d’une
voix
enrouée une sorte de ronde en s’accompagnant d’un
emblait se confondre avec le ciel. Je marchais en silence, lorsque la
voix
perçante d’un enfant s’éleva dans le lointain. —
dernière syllabe. Puis, il s’arrêta ; mais il recommença bientôt. Sa
voix
retentissait au milieu de la nuit, qu’aucun souff
is, tout à coup, on lui répondit à l’extrémité de la plaine, et d’une
voix
qui semblait venir de l’autre monde : — Quoi… oi…
s. Dans les isba, on aperçoit la flamme rougeâtre des loutchina ; des
voix
endormies se font entendre dans les cours. L’auro
’ombre et noirs au soleil ; les oiseaux chantent paisiblement. Que la
voix
argentine de la fauvette se marie bien au parfum
s cascades dans le lointain. Il est mélancolique et sensible comme la
voix
de la jeune paysanne russe venant faire ses adieu
r, Chénier et cent autres avaient éteint dans leur sang les dernières
voix
. Les supériorités étaient des crimes. On aspirait
ébats sans éloquence au dedans. La littérature émigrée avait seule la
voix
; elle s’essayait à des théories et à des audaces
à l’angle de son propre jardin, admirait et écoutait ces jeux et ces
voix
d’une jeune Française et de son enfant. Il regard
maison, Vient murmurer toujours au seuil de ta demeure, Et de la même
voix
t’endort à la même heure ! Ainsi tu vieilliras sa
n’a point donné de forme, mais dont on se drape au gré de la saison ;
voix
musicale qui résonnait jusqu’au fond de l’âme ; i
eur écume. Tout à coup j’entendis, à très peu de distance du cap, les
voix
sonores et confuses de quelques hommes auxquels u
tion en détresse. La poudre des lames nous dérobait tout, excepté les
voix
. Mais au même instant un immense éclair, qui semb
sait alors la Bible ; il adorait les vers ; sa mémoire heureuse et sa
voix
sonore furent la première édition des miens. C’es
nt membrée qu’une charpente de fer ; il déclamait avec une majesté de
voix
, une vigueur de gestes, une insolence de convicti
lle était si forte qu’elle serrait ses lèvres et qu’elle étouffait sa
voix
. Mais quand l’absolue nécessité de parler l’avait
à ce qu’il allait dire, puis arracher avec effort de sa poitrine une
voix
profonde et palpitante d’émotion contenue, puis c
cette âme qui venait de remplir la tribune et l’Europe entière de sa
voix
. Il était brisé par la lutte. Sa poitrine haletan
nds et limpides, sa lèvre inférieure relevée par le pli du dédain, sa
voix
grave et lente qui semblait distiller les syllabe
longs cheveux. La pâleur de la poésie frissonnait sur ses tempes. Sa
voix
d’adolescent avait la gravité et l’émotion des fi
r seul. XXXIII Balzac, à cette époque, épanchait, en éclats de
voix
et de grands gestes, un feu d’esprit accumulé pen
érait de lui aux premiers essais. La nature ne lui avait pas donné de
voix
, mais une volonté qui se passe de la nature. Il f
emi-jour. « Je désire causer avec vous sans témoin », me dit-il de sa
voix
la plus creuse. « Vous ne voulez pas vous rallier
conversation, lente et intermittente, avait la monotonie grave de sa
voix
. On voyait que c’était de la pensée filtrée sur s
qu’à la parole et au geste, ou plutôt il se passait du geste et de la
voix
à force de talent. Il détaillait pendant des heur
tumultes confus, sourds et stridents qui sortent d’une foule à mille
voix
comme l’entrechoquement des vagues dont chacune a
-mêmes dans mes yeux et dans mon oreille. Or, voici littéralement les
voix
de cette immense sédition, telles que ces voix m’
oici littéralement les voix de cette immense sédition, telles que ces
voix
m’assourdissaient en montant au ciel, et telles q
… je veux lui serrer la main…… je veux toucher son cheval… » Quelques
voix
d’hommes mieux vêtus sur les contre-allées : “Mor
L*** ! Vive la république démocratique et sociale !…” Des millions de
voix
couvrent de huées ce cri de mort ! Des ouvriers e
ui du temps, on ne fonde pas un gouvernement en une séance ! » Mille
voix
. — « Non, non, non, elle ne fait rien !… elle ne
s ?… Ne nous sommes-nous pas levés cinq cent mille contre eux à votre
voix
?… Ne vous avons-nous pas obéi, le 15 mai, pour d
t la paix entre nous, voilà ce que nous voulons !… » Des milliers de
voix
sur toute la ligne. — « Du pain et la paix !… Du
gens comme vous contre une poignée de coupables ? » Des milliers de
voix
. — « C’est vrai pourtant !… c’est vrai !… Nous ne
e !… Comme on sent le cœur différent des deux peuples dans leurs deux
voix
!… Le Cirque et la servitude avaient férocisé la
essant et universel que toute créature doit chanter, du cœur ou de la
voix
, en naissant, en vivant, en passant, en mourant d
it de toutes choses, Et faisant sur mon cou mes boucles voltiger, Une
voix
me parlait, si douce au fond de l’âme, Qu’un fris
peau. Ce n’était plus le vent, la cloche, le pipeau, Ce n’était nulle
voix
d’enfant, d’homme ou de femme ; C’était vous, c’
entissait encore Au cœur qui sous la main venait de palpiter, La même
voix
tintait longtemps dans mes oreilles, Et sortant
es, Et sortant de mon cœur m’entretenait tout bas. Ce n’était pas sa
voix
ni le bruit de ses pas, Ni l’écho des amants qui
tomber sa figue Aux mains de mes garçons qui le faisaient ployer, Une
voix
s’élevait de mon sein, tendre et vague. Ce n’étai
l’oiseau, Ni des souffles d’enfants donnant dans leur berceau, Ni la
voix
des pêcheurs qui chantaient sur la vague ; C’éta
arde les chevreaux et les petits enfants : Cependant dans mon sein la
voix
intérieure M’entretient, me console, et me chant
M’entretient, me console, et me chante toujours. Ce n’est plus cette
voix
du matin de mes jours, Ni l’amoureuse voix de cel
jours. Ce n’est plus cette voix du matin de mes jours, Ni l’amoureuse
voix
de celui que je pleure ; Mais c’est vous, oui, c
ange gardien, l’humanité peut le dire de la poésie. C’est aussi cette
voix
intérieure qui lui parle à tous les âges, qui aim
le, le Péloponèse redevient libre, l’Église de Corinthe refleurit, la
voix
de l’apôtre s’y fait encore entendre. Je me vois
x : parmi l’air le plus pur de désastre, en le plus plaisant lieu une
voix
disparate, un pin sévèrement noir ou quelque rouv
enfant a une musique dans l’âme, et, à certains jours, il entend des
voix
que nul avant lui n’avait entendues… IV Les
ie exila. Son regard est pareil aux regards des statues, Et pour sa
voix
lointaine, et calme, et grave, elle a L’inflexion
Et pour sa voix lointaine, et calme, et grave, elle a L’inflexion des
voix
chères qui se sont tues. N’y regardez pas de tro
ui ont été exilés de la vie, ceux qui sont morts » « L’inflexion des
voix
chères qui se sont tues », qu’est-ce que cela ? E
e sont tues », qu’est-ce que cela ? Est-ce l’inflexion qu’avaient ces
voix
? ou l’inflexion qu’elles ont maintenant quoiqu’e
je ? Hélas ! me voici tout en larme D’une joie extraordinaire ; votre
voix
Me fait comme du bien et du mal à la fois ; Et le
umble prière, encor qu’un trouble immense Brouille l’espoir que votre
voix
me révéla, Et j’aspire en tremblant.
, elle est légère : Un frisson d’eau sur de la mousse !… Elle dit, la
voix
reconnue, Que la bonté, c’est notre vie Que de la
e la haine et de l’envie Rien ne reste, la mort venue… Accueillez la
voix
qui persiste Dans son naïf épithalame. Allez, rie
oujours, maternelle endormeuse des râles, Même quand elle ment, cette
voix
!… Remords si chers, peine très bonne, Rêves bén
in, je sais ce qu’est entendre et voir, J’entends, je vois toujours !
Voix
des bonnes pensées Innocence ! avenir ! Sage et
e a bu du vin bleu ; il est ivre, il est morne. Et alors il entend la
voix
de sa compagne. Que dit-elle ? Ce qui rend le son
est un cabaret, tout s’explique assez aisément. Premier quatrain. La
voix
dit : « Ne sois pas si triste. Espère. L’espéranc
’obscurité, des pailles luisent parmi la litière… Mais, tandis que la
voix
parle, le poète, complètement abruti, regarde d’u
erre d’eau fraîche, et dors », Le reste va de soi. Premier tercet La
voix
s’adresse à la cabaretière qui tourne autour de l
Ô ce soleil parmi la brume qui se lève ! Ô ce cri sur la mer, cette
voix
dans les bois ! Ce sera comme quand on ignore des
qui donnait sur le cabinet de Talma : « Mon ami », lui dit-elle d’une
voix
de caresse et de familiarité, « c’est ce jeune ho
Dès la première scène il parut frappé, malgré le tremblement de ma
voix
, de l’harmonie et de la pureté des vers. « On voi
mmobilité et ce silence me glaçaient un peu. Aux dernières scènes, ma
voix
fléchissante et entrecoupée trahissait mon inquié
ers moi avec un sourire affectueux : « Jeune homme », me dit-il de sa
voix
la plus grave et la plus émue, « j’aurais voulu v
e sur son front. « Ah ! c’est toi, Duchesnois ! » lui dit Talma d’une
voix
creuse. « J’aurais dû le deviner à ton coup de so
ire, dans cette foule d’écrivains dont Mirabeau avait été la dernière
voix
; il lui avait donné enfin la Révolution, qui n’é
si réel qu’un événement. On se demandait en soi-même quelle serait la
voix
qui oserait s’élever sur cette scène en consonanc
oute une conjuration et toute une lamentation dans ce seul regard. Sa
voix
, concentrée comme celle du deuil sur un sépulcre,
e pudeur Où semble de son rang reluire la splendeur ; Et Dieu, par sa
voix
même appuyant notre exemple, De plus près à leur
udence et d’erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur !… La
voix
de Talma, dans ces derniers vers, grondait, comme
fection faisait oublier le rythme pour ne penser qu’au sens, enfin la
voix
et la prononciation de Talma, qui résumait dans s
e. Quel prodige nouveau me trouble et m’embarrasse ! La douceur de sa
voix
, son enfance, sa grâce Font insensiblement à mon
i par degrés de l’oreille des rois, Et bientôt en oracle on érigea ma
voix
. J’étudiai leur cœur, je flattai leurs caprices ;
nte au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la
voix
se fasse entendre, Et qu’à nos cœurs son oracle d
e Est, au printemps, la fraîcheur du matin ! Joad. Cieux ! écoutez ma
voix
; terre ! prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob,
. L’inspiration d’en haut est restée sur la scène avec l’esprit et la
voix
de Talma. XXI La plus belle scène du quatri
e l’absolu pouvoir vous ignorez l’ivresse, Et des lâches flatteurs la
voix
enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les pl
s aux lévites. Le chœur se mêle à un transport des deux tribus. Une
voix
, seule. Triste reste de nos rois, Chèr
s prit soin de te défendre, Ou si dans la nuit du tombeau La
voix
du Dieu vivant a ranimé ta cendre ? Tout finit a
e la Bible, Racine et le grand interprète qui vient de leur prêter sa
voix
. Après ce jour, Talma ne grandit plus. Il parut r
création même de la nature intelligente, c’est d’en faire la première
voix
de l’homme, jeté adulte dans le monde par un mira
emble la reconnaissance du premier homme saluant son créateur avec la
voix
et dans l’idiome qu’il en a reçus ? « Célébrez J
er avec passion. C’étaient leurs annales, leurs prières publiques, la
voix
de leur peuple et de leurs prêtres. À l’origine m
blance fût une imitation, les odes de Pindare étaient accompagnées de
voix
et d’instruments. Elles offraient un spectacle cé
une athlète qu’au sortir de la lice une fête civique accueillait à la
voix
du poëte. Pindare nous avertit de ces différences
ême disposant le concert et ordonnant le chœur, dont les lyres et les
voix
vont soulever dans les airs le vol de sa strophe
qu’elle n’agite pas le prophète, qu’elle ne trouble pas le son de sa
voix
et qu’elle tombe doucement de ses lèvres, nous en
ous opposons d’un côté pour attester ce qui manque de l’autre : « Ma
voix
monte vers Dieu, et je m’écrie sans cesse. Toujou
e : « Ma voix monte vers Dieu, et je m’écrie sans cesse. Toujours ma
voix
vers Dieu, afin qu’il m’entende. Dieu voudra-t-il
e ciel a retenti : alors tes flèches ont couru dans les airs, « Et la
voix
de ton tonnerre dans le tourbillon ; les foudres
r que lorsqu’elle se mêlait à une cérémonie sainte dont elle était la
voix
; comme, par exemple, sous David, dans la transla
iquer d’autre sorte ces écoles perpétuées dans Israël, ces prophètes,
voix
du peuple et conseils du souverain, accusateurs p
e la patrie juive et la chute espérée de son oppresseur, s’élevait la
voix
d’Isaïe, d’un homme de race sacerdotale et royale
rive du torrent de la vallée de Térébinthe ; il lui semble porter sa
voix
et son défi jusqu’à leurs oreilles : « Et mainte
uelle confiance assurée en Dieu ! V Ainsi rassuré par sa propre
voix
, comme l’homme qui marche dans les ténèbres, Davi
exaucé le murmure de mes larmes. » Quelle expression, qui donne une
voix
aux larmes et qui fait comprendre à Dieu les plai
à l’esprit du roi soulagé. On le voit se redresser sur son séant à la
voix
de son barde, et il s’écrie sans transition, dans
ma forteresse ! « Je m’abrite en toi ! « De son palais il entendit ma
voix
. « Mes cris entrèrent dans ses oreilles. La terre
toujours figuré du vrai poète le ressaisit aussitôt ; il chante d’une
voix
immortelle l’entrée triomphale de Dieu dans ses m
rible est le nom de Jéhovah ! « Elle brise les cèdres ! Jéhovah de sa
voix
brise les cèdres, les cèdres du Liban ! « La voix
res ! Jéhovah de sa voix brise les cèdres, les cèdres du Liban ! « La
voix
de Jéhovah souffle l’incendie ! « Elle soulève le
té sur la terre qui ne prie avec ses paroles ou qui ne chante avec sa
voix
. On dirait qu’il a mis une corde de sa pauvre har
ssi loin que l’Océan porte les ondulations de ses rives. Telle est la
voix
de ce poète qu’on peut appeler véritablement le b
ous les gémissements les plus secrets du cœur humain ont trouvé leurs
voix
et leurs notes sur les lèvres et sur la harpe de
conduire jusqu’au fond du lit du torrent dont il aimait l’écume et la
voix
. — Plus bas, la vallée s’ouvre et s’étend ; les f
tte consonance de la nature, des ruines, des siècles écoulés, avec la
voix
du poète qui les a éternisés par ses hymnes. J’ou
rdance d’heures, de site, d’accidents et de hasards, ce fut encore la
voix
de David qui m’arrêta et qui me fit retomber tout
tte psalmodie dans le monastère, triple écho à la même heure de cette
voix
du grand lyrique, enseveli, mais ressuscité sans
arpe des rois, Le vent roula vers la mer Morte L’écho triomphal de ma
voix
; Le palmier secoua sa poudre, Le ciel serein de
re hypothèse, l’accent général cependant n’est pas douteux ; et cette
voix
nous rappelle bien la dureté laborieuse et le cou
a citation rajeunie qu’il en fait, on peut reconnaître cette ancienne
voix
du sanctuaire que nous avons entendue de la bouch
lat lyrique. Bien de cette puissance de mélodie, de ce chœur aux cent
voix
, de ce dithyrambe en action foi marqué dans Eschy
es contrastes de guerre et de douceur domestique, à cette harmonie de
voix
virginales célébrant une reine, Ennius, pour ses
trophes légères du poëte Euripide, chantant la beauté d’Hélène par la
voix
de jeunes filles grecques, sur ce même rivage où
d’Aristophane, non plus qu’à son impétueuse satire ; elle élevait la
voix
, comme dit Horace, mais pour gronder dans le cerc
s vieux âges de Rome, quoique imitée en partie de la Grèce, était une
voix
vivante qui parlait aux âmes romaines, voix trop
ie de la Grèce, était une voix vivante qui parlait aux âmes romaines,
voix
trop forte pour être soufferte, quand viendrait l
. Ce jour-là, le sauveur de Rome contre Catilina était rappelé par la
voix
publique, avant le vote des comices populaires. U
orêts séculaires, comme du sein de l’onde immortelle, s’élève la même
voix
: « Je n’ai pas affaire à toi, dit la nature à l’
esse et menace ; elle prend toutes les nuances, elle parle toutes les
voix
, elle reflète le ciel, ce ciel d’où nous vient au
ige semblait être leur chef. Il s’arrêtait de temps à autre, et d’une
voix
tranquille stimulait les traînards. Tous marchaie
ile ? — C’est selon ce que tu prendras, homme aimable, répondit d’une
voix
grêle le marchand surpris et fâché ; il y a du pa
la route ; il faut arriver avant l’étoile du soir », fit entendre la
voix
du vieux chef ; et toute la horde s’écoula rapide
qui court dans la cime des arbres. On va, on va, et cette incessante
voix
de la forêt ne cesse point de gémir ; et le cœur
votre eau ; levez-vous et buvez avec Dieu », prononça derrière moi la
voix
mâle d’Yégor. Je tressaillis involontairement ; c
-vous, inquiets vivants », semblait dire de derrière chaque arbre une
voix
farouche. Au sortir du bois, nous ne retrouvâmes
t, c’est bien lui. Bonjour, Alexandritch », ajouta-t-il en élevant la
voix
et en ôtant son bonnet. Un paysan de petite tail
: « Sais-tu qui tu as battu ? » Dès que le sous-diacre eut reconnu sa
voix
, il se sentit glacé de terreur ; et se jeta à ses
it vite, se tenait droite, parlait distinctement et rapidement, d’une
voix
aiguë et vibrante. Elle portait constamment un bo
as du fauteuil. » « Serguéi Petrowitch Guédéonofski ! » annonça d’une
voix
aiguë un petit cosaque aux joues rouges, apparais
ent seuls quelque chose qui n’était ni le souci, ni la fatigue, et sa
voix
avait un son trop égal. Pierre, le sire de Lavret
ux sévères et une bouche aux lèvres minces et serrées. Son visage, sa
voix
, ses mouvements rapides et anguleux rappelaient s
ch, bientôt il l’aima ; sa démarche timide, ses réponses modestes, sa
voix
douce, son tendre sourire l’avaient captivé ; tou
en servir ; attendez, je vais tous vous étonner. » Et aussitôt, d’une
voix
tranquille et mesurée, quoique avec un tremblemen
mort, et où, serrant sa tête contre son cœur, elle s’était mise d’une
voix
faible, à se lamenter sur lui, puis s’était arrêt
père, qu’il avait vu d’abord robuste, toujours mécontent, et dont la
voix
cuivrée résonnait à son oreille ; plus tard, viei
u’elle soit un peu exaltée ! Belle taille, démarche gracieuse, et une
voix
si douce ! Je me plais à la voir, quand elle s’ar
taillée à goulot étroit et à bouchon rond ; il annonça ensuite d’une
voix
chantante à Lavretzky que le dîner était servi, e
e lui et aux bruits étouffés qui venaient du village solitaire. — Une
voix
grêle et aiguë fredonnait une chanson derrière le
es grandes orties ; le cousin qui bourdonne semble lui faire écho. La
voix
se tait, le cousin continue de bourdonner. Au mil
un cheval qui hennit. Une femme passe et prononce quelques mots d’une
voix
glapissante. « Eh ! mon petit Loulou ! » dit Anto
ns qu’il porte sur les bras. « Apporte le kwass », dit encore la même
voix
de femme. Et tout cela est suivi d’un morne silen
par montrer sa musique à son hôte, lui joua et lui chanta même d’une
voix
éteinte quelques fragments de ses compositions ;
us jeune. « Et vous aussi, continua-t-il en baissant graduellement la
voix
, vous savez qui aime, qui sait aimer, parce que v
ux de ma cousine. » Lemm s’arrêta court. « Je vous prie, dit-il d’une
voix
mal assurée, ne me raillez pas ainsi ; je ne suis
nuit tiède, les yeux fixés sur ce jeune et bon visage, écoutant cette
voix
fraîche et timbrée, qui lui disait des choses sim
venir ici, le hasard m’a amené… Je… je… je vous aime », dit-il d’une
voix
timide. Lise leva lentement ses yeux sur lui ; il
siège : « Asseoir vous, écouter vous ! » s’écria-t-il en russe d’une
voix
brève. Il se mit au piano, jeta un regard fier et
ue des félicités de l’amour. « Encore ! encore ! » s’écria-t-il d’une
voix
brisée, après le dernier accord. Le vieillard lui
ie le vin doré de l’enchantement. — Ce voyageur solitaire, au son des
voix
joyeuses d’une nouvelle génération qui l’avait dé
zouillement sur les dalles Couvertes de duvets flottants Est la seule
voix
de ces salles Pleines des silences du temps. De l
qui voit sortir son maître, Le mendiant plaintif qui fait pleurer sa
voix
. Montaient avec le jour ; et, dans les intervall
is ces bruits d’année en année Baissèrent d’une vie, hélas ! et d’une
voix
. Une fenêtre en deuil, à l’ombre condamnée,
ouris d’espalier, des belettes au museau flaireur, des rainettes à la
voix
d’argent, ces clochettes du troupeau souterrain,
lle qui penchent leurs feuilles jaunes sur le chemin. J’entendais les
voix
dans l’enclos : je savais que c’étaient les voix
min. J’entendais les voix dans l’enclos : je savais que c’étaient les
voix
d’étrangers venus de loin pour acheter le domaine
t, recevant de chacun de ces objets un souvenir, une image, un son de
voix
, une personne, une voix à l’oreille, une vision d
ces objets un souvenir, une image, un son de voix, une personne, une
voix
à l’oreille, une vision dans les yeux, un coup au
ger. J’appelai Saphir, c’est le nom de la jument ; elle se calma à ma
voix
, et revint écumer sur mes mains et me remettre le
pour s’excuser, « que je ne puis plus connaître les hommes qu’à leur
voix
. Les arbres et les murs, oui ; cela ne change pas
nd ils m’ont une fois parlé, je les reconnais toujours au son de leur
voix
: la voix, c’est comme une personne dans mon orei
nt une fois parlé, je les reconnais toujours au son de leur voix : la
voix
, c’est comme une personne dans mon oreille. Mais
pas ? » — « Hélas ! père Dutemps », lui dis-je, « cela prouve que ma
voix
a bien changé, comme mon visage ; car vous l’avez
douze ans, j’en avais vingt, j’en avais trente ; regards de ma mère,
voix
de mon père, jeux de mes sœurs, entretiens de mes
ussi grand declamateur que grand poëte, lui avoit appris à baisser la
voix
en prononçant les vers suivants, et cela encore p
aimions, pour prononcer, seigneur, vous changez de visage. Ce port de
voix
extraordinaire dans la déclamation, étoit excelle
si on noteroit les moindres abaissemens et les moindres élevations de
voix
qui soient bien sensibles, du moins à nos oreille
. L’exercice et l’habitude qui suit l’exercice, sont par rapport à la
voix
, ce que l’archet et la main du joüeur d’instrumen
e intonation fut même difficile ? Il ne s’agiroit que d’accoutumer la
voix
à faire méthodiquement ce qu’elle fait tous les j
sortes de tons, et l’on y fait les progressions, soit en haussant la
voix
, soit en la baissant par toutes sortes d’interval
Préface des «
Voix
intérieures » (1837) 24 juin 1837. Paris. Le
Préface des « Voix intérieures » (1837) 24 juin 1837. Paris. Les
Voix
intérieures, in Œuvres complètes de Victor Hugo.
les Orientales, par exemple, la fleur serait plus épanouie, dans les
Voix
intérieures, la goutte de rosée ou de pluie serai
d mot, la poésie est comme Dieu : une et inépuisable. Si l’homme a sa
voix
, si la nature a la sienne, les événements ont aus
’une vierge. Il y avait plus en lui d’un immortel que d’un malade. Sa
voix
avait le timbre grave et égal d’un esprit qui par
hommes ; je n’ai jamais entendu la plus légère altération dans cette
voix
: il eût été l’orateur d’un autre monde, parlant
a poussière, À l’ombre du parfum par le soleil doré, Chantèrent d’une
voix
le cantique sacré ; Et les fils de Lévi, s’élevan
près sur le sable qui roule, Du peuple avec la harpe accompagnant les
voix
, Dirigeaient vers le ciel l’hymne du Roi des Rois
; Des tombes des humains j’ouvre la plus antique, La mort trouve à ma
voix
une voix prophétique, Je suis très grand, mes pie
bes des humains j’ouvre la plus antique, La mort trouve à ma voix une
voix
prophétique, Je suis très grand, mes pieds sont s
l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la
voix
de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peu
eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se tait devant ma
voix
. Lorsque mon peuple souffre, ou qu’il lui faut de
main laisse l’effroi sur la main qu’elle touche, L’orage est dans ma
voix
, l’éclair est sur ma bouche ; Aussi, loin de m’a
t tendre. Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit, De cette
voix
d’airain fait retentir la nuit ; À ses chants cad
s des chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la
voix
du cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre v
nt les troupeaux épars sur les hauteurs, Répondit l’archevêque, ou la
voix
étouffée Du nain vert Obéron qui parle avec sa fé
aux, Passer le plaid léger d’une Écossaise errante, Et s’il entend sa
voix
dans les échos mourante, Il s’arrête enchanté, ca
Qui réveille la terre et fait palpiter l’onde ; Élevant lentement sa
voix
douce et profonde, Et prenant un accent triste co
à toute la maison assemblée, la maréchale d’Effiat avait parlé d’une
voix
moins assurée et les larmes dans les yeux, qu’ell
cifique adoucissait cette première impression. Cependant le son de sa
voix
était rude. Il s’occupait beaucoup ce jour-là de
tes du vieil abbé Quillet, qui élevait le crucifix. En ce moment, une
voix
claire et pure comme celle d’un ange entonna l’ A
tonna l’ Ave maris stella . Dans le silence universel, je reconnus la
voix
de M. de Thou, qui attendait au pied de l’échafau
ets solitaires ? Leur explosion est bien plus éloquente que ma faible
voix
. N’entendez-vous pas ces jeunes désespérés qui de
certainement, il est fort en colère ; je l’entends bien au son de sa
voix
. — Ne jouez pas, je vous en prie, Rachel. Elle la
haleureux, un des soupirs de ton âme tendre et modeste. On entend une
voix
tonnante. Kitty Bell, effrayée. Oh ! mon Dieu !
nnante. Kitty Bell, effrayée. Oh ! mon Dieu ! encore en colère. — La
voix
de leur père me répond là ! Elle porte la main à
là ! Elle porte la main à son cœur. Je ne puis plus respirer. — Cette
voix
me brise le cœur. — Que lui a-t-on fait ? encore
ents où ils ne peuvent plus se courber à votre taille et s’adoucir la
voix
pour vous. Kitty Bell, laissez-moi. Kitty Bell. J
chaîné sur les Francs, depuis trop longtemps impies, et rebelles à sa
voix
. Telle est l’origine du « Vœu » ; il émane de con
de logique et de droit qui purent enlever une quantité suffisante de
voix
à la majorité papiste. De même, MM. Bardoux et Lo
éances, la majorité catholique l’emporta de deux cent quarante quatre
voix
. Par ce vote l’Assemblée engageait la nation dans
ante quatre voix. Par ce vote l’Assemblée engageait la nation dans la
voix
la plus néfaste qu’elle pût suivre.63 Voici le
e et à ses dépendances, soit à l’amiable, soit, s’il y a lieu, par la
voix
de l’expropriation. « Art. 4. — Il sera procédé a
clairement démontré à la Chambre qu’elle était dupée. Pour qu’aucune
voix
n’ait osé porter ce fait à la connaissance de tou
d’action, de virilité, de cette région où la nature fait entendre ses
voix
chargées d’orages ou d’espoirs, de ce tumultueux
déshérité d’une partie de sa puissance et demeurent insensibles à sa
voix
. L’amère mélancolie de sa royauté en détresse le
-saxonne dorment ici côte à côte ou revivent dans une image. C’est la
voix
des ancêtres qui vient chaque jour rappeler aux v
eparut, quatre ans après, dans cette même Chambre, pour y siéger avec
voix
délibérative, il eut le droit de tout dire, de to
e la plus essentielle des parties qui concourent à l’action ; il a la
voix
, une voix d’un courant pur et d’une longue halein
essentielle des parties qui concourent à l’action ; il a la voix, une
voix
d’un courant pur et d’une longue haleine, d’un ti
ues du discours. Fils d’une mère anglaise, on croirait sentir dans sa
voix
, à travers la douceur apparente, une certaine acc
use attention, et un grand orateur moderne a dit : « On a toujours la
voix
de son esprit. » Un esprit clair, net, ferme, gén
ir, net, ferme, généreux, un peu dédaigneux, marque tout cela dans sa
voix
. Ceux dont la voix n’est pas l’organe expressif e
éreux, un peu dédaigneux, marque tout cela dans sa voix. Ceux dont la
voix
n’est pas l’organe expressif et sensible de ces m
1881). — Rimes de broche et d’épée (1883). — Aux champs (1884). — Les
Voix
de la glèbe (1897). OPINIONS. Jules Telli
vers : Aux champs. [Nos poètes (1888).] Antony Valabrègue Les
Voix
de la glèbe, de Paul Harel : un volume où nous av
bien sonnants, pleins de belles idées, voilà ce qu’on trouve dans les
Voix
de la glèbe, le nouveau livre de M. Paul Harel. L
es ; ils sont aussi et surtout subjectifs car ils écoutent chanter la
voix
intime, — et le contraire eût été une surprise pu
ns la Chevauchée, le poète veut s’énoncer avant tout ; il parle d’une
voix
ingénue et libre, et le plus souvent ne paraît ri
ave un peu, et aussi un peu froide ; ses attitudes concordent avec sa
voix
et sa démarche est réginale autant qu’aisée ; juv
s’adresse à l’homme ainsi qu’au frère d’une contrée voisine et d’une
voix
souple et franche, parlant les mots inattendus qu
leur étendue en fleurs lorsqu’il nous appelle, nous obéissons à cette
voix
entendue près de nous et qui peut toujours nous p
eune cantilène jusqu’à des hymnes héroïques que ne pouvait remplir sa
voix
. Il créa certes ainsi de très beaux vers, mais do
ent et sonore évocateur des Fastes, M. Stuart Merrill, qui trouve une
voix
inconnue, infiniment douce, très simple et véridi
ment personnelle pour moduler ses petits poèmes d’automne. Quant à la
voix
nouvelle de M. de Régnier, elle a des inflexions
chemin, — Et tu es là pourtant et la porte est fermée — J’entends ta
voix
, mon frère, et tu ne parles pas ; L’horloge sonne
la marque durement sigillée de l’artiste qui se profère par ses mille
voix
et de l’un à l’autre change et se meut comme le m
ent implacablement : il faut une virile puissance pour accorder leurs
voix
en un seul hymne et souvent, à vouloir dominer l’
s d’Argos, lui contait cette belle tradition digne de passer par sa «
voix
de miel ». En partant pour Troie, Agamemnon avait
les chargées, et toute la salle ruisselait de sang. Et j’entendais la
voix
lamentable de Cassandre, la fille de Priam, que l
victoire. — Hélène. — Le Messager du roi. Il est encore nuit ; une
voix
gronde sur la tour du palais d’Argos comme la pla
est sur sa langue », selon le proverbe. — « Si ce palais prenait une
voix
, il parlerait clairement ; quant à moi, je parle
honoré entre les mortels ». — « Thaltybios semblable aux dieux par la
voix
», c’est ainsi que l’appelle Homère. Mais d’éclat
’est ainsi que l’appelle Homère. Mais d’éclatante qu’elle était cette
voix
devient bientôt lamentable, le clairon d’apothéos
sse. Cassandre comprit depuis lors le chant des oiseaux et toutes les
voix
: éparses dans l’air. Mais, plus tard, Apollon s’
Désormais personne ne crut aux prédictions de Cassandre ; ce fut une
voix
criant dans un désert d’hommes aussi sourds que l
ements inutiles, couverts par les risées de son peuple. Bientôt cette
voix
fâcheuse importuna la cité ; une tradition rappor
que comiquement. L’antique usage de tous les sénats est de mettre aux
voix
les faits accomplis : — Il n’est plus temps d’ail
tende rouler à terre un masque d’airain. Elle crie son crime à pleine
voix
, elle le sonne par des éclats de victoire, triomp
toient sur les théatres des anciens, n’avoit ni passages, ni ports de
voix
cadencez, ni tremblements soûtenus, ni les autres
’il a été froissé. Voilà, pour le dire en passant, ce qui fait que la
voix
des musiciens italiens se fait mieux entendre que
en prendre ces tons, et qui empêche de faire de fausses inflexions de
voix
. C’est une figure dont Quintilien se sert pour mo
s choeurs à qui se fera le mieux entendre, ou bien il joûte contre la
voix
de l’acteur, en s’éforçant d’articuler aussi son
nt dans la déclamation, ces rafinemens sur l’art de faire paroître sa
voix
, ne passeront point pour les bizarreries de quelq
ent ou à cordes, où ses mélodies intérieures prennent tout à coup une
voix
réelle. J’étais comme un peintre encore sans pale
tôt éclatantes, tantôt plaintives, qui semblent avoir, dans une seule
voix
, toutes les consonances de la joie et de la trist
intemps ; Si ma mère y vient encore Garder ses jolis enfants ; Si sa
voix
, qui les appelle, A des accents aussi doux ; Si l
urelle et donné un accent plus grave à mes pensées comme au son de ma
voix
. Mes impressions étaient devenues si fortes qu’el
ait dans l’orage, Et je croyais dans l’air entendre en longs échos Sa
voix
, que la tempête emportait au chaos ; Et de joie e
ttant qui luit Scintille comme un œil ouvert sur cette nuit ; Que la
voix
du clocher en sons doux s’évapore ; Que, le front
rs, ses tours, sa cave sépulcrale, Tel qu’un être animé, semble, à la
voix
qui sort, Tressaillir et répondre en un commun tr
Je m’abrite muet dans le sein du Seigneur, Et l’écoute et l’entends,
voix
à voix, cœur à cœur. Ce qui se passe alors dans
brite muet dans le sein du Seigneur, Et l’écoute et l’entends, voix à
voix
, cœur à cœur. Ce qui se passe alors dans ce pieu
placé son gros nid de mousse. Mais le rossignol dédaigne de perdre sa
voix
au milieu de cette symphonie : il attend l’heure
re, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout à coup la
voix
tombe, l’oiseau se tait. Il recommence ! Que ses
urs, par un raffinement barbare, crèvent les yeux à un rossignol : sa
voix
n’en devient que plus mélodieuse. Cet Homère des
le jeune auditoire ; le père Béquet, qui s’était attendri, reprit sa
voix
virile en poursuivant la page. « L’oiseau », con
ère, comme le fidèle, la solitude au monde, le ciel à la terre, et sa
voix
bénit sans cesse les merveilles du Créateur. « Il
allées ; la chèvre a quelque chose de tremblant et de sauvage dans la
voix
, comme les rochers et les ruines où elle aime à s
eurs tyrans ont eu des traces de sensibilité sur le visage et dans la
voix
, et ils affectaient au dehors le langage des malh
frères, qui n’ont point encore vu ce spectacle ; mais, rappelé par la
voix
de ses parents, il sort une seconde fois de sa co
arrête-t-il où s’arrêtent vos pas ? Déchirez ces drapeaux ; une autre
voix
vous crie : « L’égoïsme et la haine ont seuls une
un autre ; Il faut qu’il soit lyrique, car l’âme a des cris comme la
voix
; Il faut qu’il pleure, car la nature humaine a d
la poésie qui est le resplendissement de la vérité, la gravité de la
voix
qui est le timbre des pensées, les cheveux blancs
ole de Dieu à son auditoire, cet homme n’est plus un homme, c’est une
voix
. Et quelle voix !… Une voix qui ne s’est jamais e
n auditoire, cet homme n’est plus un homme, c’est une voix. Et quelle
voix
!… Une voix qui ne s’est jamais enrouée, cassée,
cet homme n’est plus un homme, c’est une voix. Et quelle voix !… Une
voix
qui ne s’est jamais enrouée, cassée, aigrie, irri
dans nos rixes mondaines et passionnées d’intérêts ou du siècle ; une
voix
qui, comme celle du tonnerre dans les nuées ou de
té qu’un organe de puissance ou de persuasion divine à nos âmes ! une
voix
qui ne parle qu’à des auditeurs à genoux ! une vo
à nos âmes ! une voix qui ne parle qu’à des auditeurs à genoux ! une
voix
qu’on écoute en silence, à laquelle nul ne répond
u par des larmes dans les yeux, applaudissements muets de l’âme ! une
voix
qu’on ne réfute et qu’on ne contredit jamais, mêm
n ne contredit jamais, même quand elle étonne ou qu’elle blesse ! une
voix
enfin qui ne parle ni au nom de l’opinion, chose
ssuet entendit l’avertissement dans son cœur, et le répercuta dans sa
voix
. La péroraison de ce discours est le sommet de l’
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. » XXX
ne retrouva pas après lui ; mais il en reste un certain écho dans la
voix
des grands orateurs de la chaire qui lui succèden
st pas en vain qu’on élève le diapason de l’éloquence d’un peuple. La
voix
s’éteint, l’orateur passe, mais le diapason reste
ative, ne pouvait négliger cette puissance du rhythme, ce concert des
voix
, qui parle le mieux aux âmes et semble à la fois
la blancheur des vêtements, la vapeur de l’encens, le son mesuré des
voix
, la douceur poétique des paroles et par-dessus to
il sied bien de te célébrer, à toutes les heures, par le concert des
voix
, ô Fils de Dieu, toi qui donnes la vie. » Au qua
duis-nous, saint roi de la chaste enfance ! ô toi, vestige du Christ,
voix
céleste, verbe éternel, temps infini, lumière con
ne, un souffle du génie qui dans ces mêmes fêtes avait animé jadis la
voix
et la lyre ? Avec la liberté du christianisme dev
, mais celle du culte, la pompe et l’éclat du chœur, l’ordonnance des
voix
qui se distribuaient le chant des hymnes. Il se c
lyrique, où, pendant la prière à demi-voix récitée par le prêtre, la
voix
du peuple éclatait par cet hymne : « Dieu saint
étonne davantage et nous fait croire par moment que nous entendons la
voix
du Psalmiste interdite à notre ignorance. Toutes
que. Je croirais entendre, non l’hymne triomphal d’un martyr, mais la
voix
solennelle du prêtre consécrateur. Tel est, par e
moins jeune, moins ardent, moins passionné de patrie et de gloire, la
voix
la plus expressive, n’ayant pas pour s’animer les
entendras les ministres de la vérité annonçant la vie future avec la
voix
même de Dieu. » Ailleurs, s’agit-il pour Grégoir
s à souffrir ! Peut-être punis-tu ma franchise téméraire. Mais quelle
voix
maintenant te proclamera sans crainte, ô Trinité
nir. Tu es le père ; tu es la mère ; tu es mâle et femelle ; tu es la
voix
; tu es le silence ; tu es l’essence qui as enfan
il jamais dans le poëme immortel où il montre le Fils de Dieu, il la
voix
du Père, formant l’univers, dont il doit racheter
doriens des cordes attachées à l’ivoire de la lyre214, j’élèverai ma
voix
sonore, pour toi, bienheureux Immortel, Fils glor
ardeur ; enivrez-moi des leçons intellectuelles des sages, et que la
voix
des hommes superstitieux ne me détourne pas de ce
st montré avec effroi parmi les hordes des Huns leurs poëtes, dont la
voix
ne pouvait retentir entre les chariots du camp qu
, une omission prévue. Pour goûter l’inspiration, il faut entendre la
voix
et saisir du même coup le sens et l’harmonie. Les
et la prophétie de sa grandeur. Là le génie de Young a retrouvé cette
voix
de la patrie, ces cris de cœur d’une nation belli
et la solennité un peu énigmatique de quelques vers, on reconnaît une
voix
digne de la lyre et un front touché du rayon de f
te comme chacun des chênes géants et des antres déserts soupire, à la
voix
formidable du torrent qui se précipite au-dessous
la journée de Cumbria, fatale à la harpe de l’illustre Hoël, et à la
voix
du mélodieux Lewellin. « Elle est glacée la langu
plaît, et l’horreur, maîtresse tyrannique de l’âme palpitante. « Une
voix
, comme échappée du chœur des anges, est apportée
aissant au haut d’une montagne inaccessible, reprochant au roi, d’une
voix
plus qu’humaine, les misères et la désolation qu’
’est avili d’avance aux yeux de la postérité (a). Je l’entends, cette
voix
forte & puissante, qui, comme un tonnerre qui
s Tyrans, il rejette le cri insensé de l’opinion pour faire parler la
voix
immortelle de la raison. Que tous les hommes se r
ndrit sur les nouveaux malheurs qui les menacent, il fera entendre sa
voix
désintéressée & expirante, & consumera se
tre vûe plane & profondément émus, vous vous écriez d’une commune
voix
: O ! Qui sçaura aimer dignement les hommes ? Qui
anlable aux coups de l’adversité. Je les entends, ils s’écrient d’une
voix
unanime : nous dédaignons les richesses, elles so
it pâlir leur front ; jamais le remord n’a succédé aux accens de leur
voix
libre. Ici Lucrece sonde la Nature, analyse l’hom
citoyen généreux embrassoit la défense du foible opprimé, lorsque sa
voix
anéantie, pour ainsi dire, par la misere, ne pouv
e sa génération, il me paraît certes dépassé par la richesse aux cent
voix
qui se répondent dans les Fastes de M. Stuart Mer
x le lys, que dans ta main tu portes. On y sent les inflexions de la
voix
suivre chaque mouvement de l’idée, en gardant une
l’harmonie. Le plus souvent les sons de ses vers ne réunissent leurs
voix
que par la rime, laquelle est presque puérilement
e la parole que celle qui fait alterner les mouvements naturels de la
voix
avec la fixe arcature d’un mètre logique — reposa
ssi des mesures traditionnelles alternées et non les mouvements d’une
voix
libre combinés selon l’harmonie. L’exemple suivan
pose un diseur et la strophe se règle à la fois sur les images que la
voix
isole et sur le geste léger d’une main qui semble
rnes et de l’harmonie ; ils sont de belles paroles prononcées par une
voix
; ils ne sont pas toujours la voix vivante. M. Vi
belles paroles prononcées par une voix ; ils ne sont pas toujours la
voix
vivante. M. Vielé-Griffin est, en art et ailleurs
s-nous quelles règles, de lui seul apprises, il avait prescrites à sa
voix
? Il semble que pour les Grecs aussi, l’heure n’é
— j’en ai parlé plus haut, — ou par les modulations naturelles de la
voix
en chacune des parties de la phrase ; ils gardent
sie, elle en garde la faiblesse. On peut la supposer exquise avec une
voix
d’enfant comme elle incertaine et fragile, mais,
mais il est un autre moyen : Rendons à la parole toute son énergie de
voix
chantante pour établir une strophe musicale ferme
er ou à se raidir comme une barre de métal selon les inflexions de la
voix
; mais jaillie des assonances et des allitération
uge monotones ces plaintes redoublées, ces longs chants de deuil. Des
voix
lointaines lui répondent à travers les siècles, c
nt que l’aurait été l’action immédiate, l’écho retentit autant que la
voix
. Le revers du triomphe, déployé du côté de l’enne
transports devait soulever cette louange de la patrie arrachée à des
voix
serviles ! C’est dans le palais même du Grand Roi
e maux ! Ô Perses ! l’armée entière des Barbares a péri ! » — A cette
voix
retentissante comme un fracas d’écroulement, le C
mot, il va l’en retirer mort ou vif. — « Malheureuse ! je reste sans
voix
, accablée. Cependant, il faut bien que les hommes
vaux blancs dans le ciel, et son premier rayon fait jaillir par mille
voix
, de la flotte hellène, le Pœan sacré. Les rochers
nt écrasés comme des thons pris au filet, et la mer roule au loin des
voix
désespérées, des cris de détresse. Enfin l’œil de
l’État assombrit encore l’angoisse des Fidèles, la politique élève sa
voix
grave par-dessus leur chant pathétique. Blanchis
es ont péri, nos vaisseaux ne sont plus ! » Darius, réveillé par ces
voix
instantes, sort du sépulcre dans sa majesté royal
es il entrevoyait clairement des Êtres divins, aux traits vagues, aux
voix
bouillonnantes, épanchant leur vie nourricière à
’un pont, garrotté de cordes, foulé aux pieds d’une armée ; sa grande
voix
bruyante couverte par les hennissements de la cav
t plus sa résignation drapée dans les plis tranquilles du linceul. Sa
voix
a quelque chose de lent et de sourd, comme si ell
éludent, miile ans d’avance, à leurs vociférations extatiques, par la
voix
des Perses d’Eschyle ; Aux Οί, οί, ίη, ίη, ’Οτοτο
nous procurent plus entièrement l’émotion, sans l’intermédiaire de la
voix
. Enfin la Musique, de même que les autres arts, r
f, un air vif et léger, exposé, durant trois mesures, par la première
voix
. La seconde voix le reprend plus développé ; et l
léger, exposé, durant trois mesures, par la première voix. La seconde
voix
le reprend plus développé ; et le motif est repri
prend plus développé ; et le motif est repris encore par la troisième
voix
, complété encore. Alors les deux premières voix a
core par la troisième voix, complété encore. Alors les deux premières
voix
abandonnant les contre-sujets où elles s’amusaien
é du sujet qui s’éploie en des notes brillantes et concises. Puis les
voix
se désunissent ; elles cherchent des attitudes no
jalousent, elles s’invitent à reprendre la danse commune. La première
voix
redit enfin le motif : les deux autres y réponden
auterie est poursuivie durant les dernières mesures : enfin les trois
voix
se rejoignent sur la tonique, et enfin se taisent
templer face à face l’inexorable amour. Les violoncelles, d’une lente
voix
, jettent les premiers accents du prélude. Les boi
son lit de repos comme une statue de marbre blanc sur une tombe ? Une
voix
de matelot, claire et forte, rythme je ne sais qu
nagée dans ses audaces même que jamais les instruments ne couvrent la
voix
des chanteurs. Nous voici au second acte. Le déco
amassent les délires d’une volupté qui ne peut s’assouvir. Tantôt les
voix
se confondent, tantôt elles s’entrecoupent. Les a
eut assentir au dire de Schumann, que « tous les instruments sont des
voix
humaines », il est permis d’émettre en axiome que
s sont des voix humaines », il est permis d’émettre en axiome que les
Voix
sont des instruments, et plus. Tout instrument
son timbre, qui est ainsi qu’une couleur particulière du son. Mais la
voix
, il est su du même temps, est un instrument essen
ments divers, de groupements divers d’harmoniques. L’instrument de la
voix
humaine est, à note variée, une anche, — complété
s, de toutes les Voyelles : il est avéré que les diverses Voyelles, «
voix
» du langage, sont divers instruments-vocaux. Et
t des plus rares et sourds aux multiples et hauts harmoniques : les «
voix
», ou timbres-vocaux, — ainsi qu’il suit se série
entent une sorte de préparation à valeur primitive, des organes de la
voix
saisis par l’instinct et la sensation pour parven
phonétiques de la Parole et les sons matériellement instrumentaux, «
voix
» dont le Vers multipliera et opposera les sonori
é-volonté : par quoi nous passons au Son-articulé. L’expression de la
voix
humaine se ramène essentiellement à trois élément
ppréciable n’est, dit-il, qu’une imitation paisible des accents de la
voix
parlante. On crie, on se plaint sans chanter, mai
la série phonétique correspondante, — ainsi que suit : les diverses
voix
instrumentales assourdies par m, n, gn (e) l’Orgu
de la mer entière des durées harmonieuses. Et, que s’en souvienne la
voix
savante, savante instrumentalement du Lecteur, —
sions et les épreuves, que ce cœur de femme, sans autre maître que la
voix
secrète et la douleur, a dès l’abord modulé ses s
e ne sais plus lui plaire, Je ne suis plus le charme de ses yeux ; Ma
voix
n’a plus l’accent qui vient des cieux, Pour atten
re, un souvenir obstiné lui crie : Quand il pâlit un soir, et que sa
voix
tremblante S’éteignit tout à coup dans un mot com
triomphale comme un lever de soleil : Il m’aima. C’est alors que sa
voix
adorée M’éveilla tout entière et m’annonça l’amou
à Mme Valmore : Du poëte c’est le mystère : Le luthier qui crée une
voix
Jette son instrument à terre, Foule aux pieds, br
nt ces fragments meurtris, Réveille le son et l’admire, Et trouve une
voix
à sa lyre Plus sonore dans ses débris !… Ainsi le
rps à la séance annuelle des quatre Académies. Avec son air rogue, sa
voix
rouillée, sa mèche en l’air, ses coups de boutoir
des peines profondes m’obligèrent de renoncer au chant, parce que ma
voix
me faisait pleurer ; mais la musique roulait dans
ou le Pot de fleurs, dont la musique était de Spontini. Elle avait la
voix
touchante, sympathique. Elleviou, Martin, en l’en
, flétrissant l’injustice et la tyrannie, soulevant les passions à sa
voix
, et plus puissante à les soulever qu’à les apaise
a, comme eux, les couleurs de sa Dame, on sentira que c’est une autre
voix
; et le titre de son premier écrit célèbre, Vita
te que le poëte élève au-dessus de vos têtes, vous entendrez mieux la
voix
de l’admiration et de la foule monter en majestue
ent égarer son mâle et fier génie : ce sera la religion même, par les
voix
les plus candides et les plus simples ; ce sera l
à célébrer le Créateur. Rien sans doute ne saurait atteindre à cette
voix
primitive du prophète hébreu, à ce grand témoigna
te naïve abondance d’images et de prières redites par un peuple, à la
voix
d’un saint homme, la poésie allait monter aux cie
te, à ce monde idéal tout parsemé de splendeurs, tout retentissant de
voix
célestes, mais où les merveilles de l’esprit domi
nt assises dans la barque ; et toutes ensemble chantaient d’une seule
voix
: Israël, à sa sortie d’Égypte. » Ces images peu
le moyen âge, un des caractères qu’avait eus la poésie grecque, cette
voix
éclatante de la passion aidée par l’harmonie. Ell
unifié Bracke-Desrousseaux. Les chansonnettes de Canqueteau, dont la
voix
avait des secousses de montagnes russes, y altern
cristalline des chopes. Arthur Bernède plaque de vastes accords. Une
voix
de rogomme décèle Yann Nibor ; une voix de crécel
plaque de vastes accords. Une voix de rogomme décèle Yann Nibor ; une
voix
de crécelle trahit Lemercier : Baillot survenant
mélique s’est transfiguré ; le pitre fait place au poète et c’est une
voix
émouvante et passionnée qui rythme de vivants san
me ! il est temps enfin d’avoir des ailes ! C’est seulement quand la
voix
se tait qu’on s’aperçoit que la salle est, par le
, il dresse sur la foule un geste d’autorité qui le proclame dieu. Sa
voix
cuivrée impose les vers qu’il scande en les marte
ativement ou en même temps, les intermédes de danses, ayant altéré sa
voix
, chargea un autre acteur de chanter, & dansa,
voit toutes les parties d’un acteur accompli ; le port, la figure, la
voix
, le geste, une ame peu commune, ce talent admirab
gée, à quelques égards, de la nature, l’ame lui tint lieu de tout, de
voix
, de taille & de beauté. De quelque manière si
se, Inès & Zaïre, conviennent à mademoiselle Gaussin. Quel son de
voix
intéressant ! Le Kain joue avec force, noblesse &
de la perspective : c’est-à-dire qu’il faut « que l’expression de la
voix
soit au dégré de la nature, lorsqu’elle parvient
es yeux le plus souvent fermés, pénétroit tout le monde par un son de
voix
uniforme & terrible. Le ton avec lequel un or
éressé que ces spontanéités enflammées de nos ânes se produisant à la
voix
d’un grand orateur, a, sinon créé, au moins agran
les orateurs religieux sont le plus longtemps des orateurs, que leur
voix
ne meurt pas, comme les autres voix, le long des
longtemps des orateurs, que leur voix ne meurt pas, comme les autres
voix
, le long des siècles, parce qu’ils sont éminemmen
ard, la pâleur ascétique de la tête pensive, le geste éblouissant, la
voix
, — la voix, cette séduction infinie ! — tout cela
eur ascétique de la tête pensive, le geste éblouissant, la voix, — la
voix
, cette séduction infinie ! — tout cela a disparu.
t fécondent, et cette double éducation de la pensée a communiqué à la
voix
et à la parole du P. Lacordaire un caractère irré
: combattue par M. le baron Charles Dupin, elle ne fut point mise aux
voix
. M. le président ayant alors accordé la parole au
si serrée, si savante, si positive, sur les acquits-à-caution où les
voix
les plus compétentes se sont fait entendre, a-t-e
— Je passe outre. (Le bruit des conversations particulières couvre la
voix
de l’orateur ; quelques sénateurs se groupent alo
des surveillances parfois importunes, plus souvent profitables. » (La
voix
de l’orateur ne peut dominer le bruit des convers
te l’orateur qui est à la tribune, il faudrait prononcer la clôture.
Voix
diverses. Aux voix ! Aux voix ! — Parlez ! Parlez
t à la tribune, il faudrait prononcer la clôture. Voix diverses. Aux
voix
! Aux voix ! — Parlez ! Parlez ! M. le vicomte de
une, il faudrait prononcer la clôture. Voix diverses. Aux voix ! Aux
voix
! — Parlez ! Parlez ! M. le vicomte de la Guéronn
ation. M. Sainte-Beuve. Je vous remercie, monsieur le Président. (Aux
voix
! Aux voix !) (L’orateur s’adresse aux membres pl
ainte-Beuve. Je vous remercie, monsieur le Président. (Aux voix ! Aux
voix
!) (L’orateur s’adresse aux membres placés au pie
es plaintes ont de fondé ; nous sommes trop juge et partie peur avoir
voix
au chapitre dans la question ; mais, en admettant
nitive pour M. Vacherot. M. Thiers est venu exprès pour lui donner sa
voix
. »
les, arrive le premier au grenier, et se met à parler du charme de la
voix
des phtisiques, de cette voix de baryton qu’il a
ier, et se met à parler du charme de la voix des phtisiques, de cette
voix
de baryton qu’il a connue à Chasseriau, mort de l
de baryton qu’il a connue à Chasseriau, mort de la poitrine, de cette
voix
de caresse, qui est comme un suprême enlacement a
prême enlacement autour des êtres et des choses de la terre, de cette
voix
, dont déjà les microbes tuberculeux et tumulaires
t, comme un râle du sentiment. Et il me montre le possesseur de cette
voix
s’amusant à jouer, à musiquer de cette parole, à
ieux cierge d’église, les yeux ayant perdu l’allumement de la vie, la
voix
sans résonance, se plaignant d’affreuses névralgi
comme d’ici au bout de l’appartement, trois ou quatre personnes. Une
voix
me crie : « Ce sont des communards… c’est Paschal
’une panthère selon son expression, qu’il dit, avec un regret dans la
voix
, ne pouvoir terminer : un de ses élèves, un Russe
dans sa chambre, s’asseoir sur le pied de son lit, et lui dire d’une
voix
, où il y avait encore l’enrouement de l’ivresse :
nt tout de même… J’ai parlé huit heures, aujourd’hui… je n’ai plus de
voix
! » Un moment il dit : « Je tape trop sur le fer,
que la vision de certaines choses ne se faisait chez elle, que par la
voix
de l’art. Dimanche 28 novembre Aujourd’hui,
rs de l’expression, une langue juste, précise, peinte, parle de cette
voix
artificielle, de cette voix de tête ou de nez, qu
ue juste, précise, peinte, parle de cette voix artificielle, de cette
voix
de tête ou de nez, que certains chanteurs se font
le, de cette voix de tête ou de nez, que certains chanteurs se font :
voix
métallique à résistance indéfinie, tandis que les
eurs se font : voix métallique à résistance indéfinie, tandis que les
voix
naturelles des gens qui chantent avec l’émotion d
nnaissons que toi seul, ô Christ ! « Avec une âme pure et simple, une
voix
pieuse, agenouillés devant toi, nous apprenons à
lui, des richesses qu’elle lui avait apportées en dot. Docile à cette
voix
aimée, Paulin, quittant le sénat de Rome, vendit
ra les ailes de la colombe, pour me mêler vite à ces chœurs, dont les
voix
, à ton exemple, célébreront le Christ Dieu ? « Re
ts, ils appelleront des souffles favorables. « En avant de toutes les
voix
sonnera, comme un clairon, la voix de Nicétas cél
vorables. « En avant de toutes les voix sonnera, comme un clairon, la
voix
de Nicétas célébrant le Christ ; et, sur la mer,
’évangile du jour, parut faible : on loua sa piété et sa modestie, sa
voix
douce, son geste réglé, jusqu’à lui accorder, con
ait nommé, c’eût été Bossuet qui eût été proclamé cardinal tout d’une
voix
. Chacun le dit, mais lui ne vise qu’au principal,
libérations concernant la foi et la morale, de ne leur laisser que la
voix
consultative et non la voix délibérative et le vo
i et la morale, de ne leur laisser que la voix consultative et non la
voix
délibérative et le vote : de là grande rumeur. Ce
et M. de Meaux l’a prononcé avec toutes ses grâces, et aussi avec une
voix
nette, forte, sans tousser ni cracher d’un bout à
ctionné à chanter l’office de l’Église et les psaumes : « Il avait la
voix
douce, sonore, flexible, mais aussi ferme et mâle
temps où, chanoine, âgé de treize ans à peine, il les chantait de sa
voix
pure et peut-être avec larmes aux offices du chœu
n tranchant, modeste dans son langage, d’un coup d’œil et d’un ton de
voix
affectueux, presque caressant ; il est impossible
ême temps qu’il sait et qu’il rend, de chacun, le geste, le timbre de
voix
, les tics, il sait aussi la valeur sérieuse de l’
tériel pur et chevaleresque ? « Il est doué d’une haute taille, d’une
voix
assez nette, d’un beau galon d’officier du roi, q
yez-vous pas l’entendre ? « Il a pris la parole : des restes de cette
voix
usée à déclamer des réquisitoires, qui passe sur
us avons changé de tribune : nous sommes à la Chambre des Pairs ; une
voix
sourde se fait entendre (M. Portalis) ; le respec
la bonne heure ! voilà l’orateur en personne, au verbe enflammé, à la
voix
pénétrante comme un glaive, au timbre inflexible
évanouissement. Sur quoi « notre moribond entre en matière et, d’une
voix
de Stentor, pendant près d’une heure, — et quelqu
— Je ne vois que des charlatans. Il finit par : un cœur, une foi, une
voix
. — Je crois que c’est la voix qui domine23. — Su
. Il finit par : un cœur, une foi, une voix. — Je crois que c’est la
voix
qui domine23. — Sur la lecture de la réponse de J
ette à vous et à votre œuvre tout ce que j’ai : un cœur, une foi, une
voix
. — Alphonse de Lamartine. »
détresses et de ses deuils. Les vivants et les morts y mêlaient leurs
voix
auxquelles une voix inspirée prêtait ses accents,
deuils. Les vivants et les morts y mêlaient leurs voix auxquelles une
voix
inspirée prêtait ses accents, mais un instant vin
les une voix inspirée prêtait ses accents, mais un instant vint où la
voix
merveilleuse se fit plus intime et plus intérieur
e l’heure du silence, de son silence était proche… Elle est venue. La
voix
éloquente a cessé son hymne d’amour à la vie, à l
porté de Rome un disque de gramophone sur lequel était enregistrée la
voix
de Léon XIII donnant sa bénédiction, il nous avai
mots : « Anatole n’est pas brave. » Celui qui les a prononcés, d’une
voix
aigrelette, est un vieux petit monsieur un peu bo
d’antan. C’est donc lui, ce vieux petit monsieur au dos rond et à la
voix
aigrelette qui a, dit-on, outre son talent de poè
irée. Aux entr’actes on le croisait dans les couloirs, pérorant de sa
voix
rauque ou distribuant des poignées de main, l’air
lace avec nous dans la voiture. Nous y sommes un peu serrés. La forte
voix
de Heredia y résonne. « Voyons, Lemaître, vous al
’entendre Forain, qui était au nombre des spectateurs, déclarer de sa
voix
mordante que cette Gardienne « n’était pas rien »
Ses dîners et ses soirées étaient fort courus. J’y entends encore la
voix
bougonne et paresseuse de Meilhac et le petit rir
car il avait beaucoup d’esprit et il le faisait valoir par une de ces
voix
que l’on qualifie de « prenantes ». Cette voix ex
valoir par une de ces voix que l’on qualifie de « prenantes ». Cette
voix
exerçait sur les auditeurs des conférences de Lem
r d’introducteur. J’acceptai avec la docilité du candidat en quête de
voix
, et je commençai mes visites d’usage. J’accomplis
e se réaliser. Le jour de l’élection arriva et je recueillis quelques
voix
, dont celle de Jules Lemaître, qui avait bien vou
concours, il pronostiqua le succès de ma candidature, et jamais sa «
voix
prenante » ne retentit plus agréablement à mes or
prévisions se réalisèrent et je fus élu au premier tour par dix-huit
voix
contre seize qu’avait obtenues mon concurrent, M.
doux visage semble écouter une conversation où il va intervenir de sa
voix
précise et nuancée. Il me semble l’entendre encor
de sa voix précise et nuancée. Il me semble l’entendre encore, cette
voix
, mieux qu’en ce salon de la rue de Rome, dans cel
ne voterait jamais pour moi. Cependant, quelques années plus tard, la
voix
de Frédéric Masson fut une des dix-huit voix qui
ues années plus tard, la voix de Frédéric Masson fut une des dix-huit
voix
qui firent de moi, à l’Académie, le successeur du
ue trait piquant ou par quelque remarque incisive qu’il lançait d’une
voix
discrète, avec un léger accent gascon, singulier
ux de myope. Celui-là, il l’a lu et en donne son avis. Il parle d’une
voix
, hésitante parfois jusqu’au bégaiement, un bégaie
de la misère et de l’alcool. Des gestes brusques et désaccordés, une
voix
qui, bien que saccadée, semblait mâcher de la bou
ne riposte cinglante mettaient vite dans ses yeux un éclat et dans sa
voix
un accent où se mêlait à sa verve champenoise la
çant de fleur en fleur à l’« art des visites ». Et il recueillait des
voix
, mon papillon ! Ses ailes ouvertes portaient de m
un fit la lecture de la sienne. L’ampleur admirablement nuancée de sa
voix
, la pureté sonore de sa diction, l’élégante majes
se font entrevoir et se trahissent par de vagues plaintes ; mais une
voix
expressive manque à leurs émotions ; leur monde i
rageux aquilons ! il n’est que l’écho un peu affaibli de cette autre
voix
impétueuse : Levez-vous, orages désirés, qui deve
latant du siècle depuis le Génie du Christianisme ; il n’y eut qu’une
voix
pour s’écrier et applaudir. Le nom de l’auteur, q
e, à peine s’imprimant ; Ton œil étincelait sans éblouissement, Et ta
voix
mâle, sobre et jamais débordée, Dans sa vibration
« Tous ces yeux rayonnants éclos d’un seul regard, « Ces échos de sa
voix
, tout cela vient trop tard ! « Le dieu qu’on inau
se à Nisita promenant ta folie, Essayant la lumière et l’onde dans ta
voix
, Et chantant l’oranger pour la première fois ? Ou
icularité individuelle, n’existent presque plus ; je n’entends qu’une
voix
générale qui chante pour toutes les âmes encore e
les âmes encore empreintes, à quelque degré, de christianisme. Cette
voix
chante les beautés et les dangers de la nuit, l’i
ce que la volonté impose à l’habitude, les heures instinctives où la
voix
éclate chez Victor Hugo doivent être celles du mi
s et raffinées. Marsolleau, levé, quittait sa pipe, et récitait d’une
voix
dolente des vers charmants : MOI J’ai dans mon s
et, pour ajouter à la vigueur de l’image, il enflait l’ouragan de sa
voix
dont les vitres tremblaient. Le poète-peintre-scu
debout dans l’air. Haraucourt, hautain et résolu, brandissait, d’une
voix
impérative, des morceaux de l’Âme nue qui rappela
es « grenadiers épiques » avec la grandiloquence de Hugo et le ton de
voix
des prophètes. Entre temps Willy, coiffé de son l
iginal, — original par l’accent ! On n’avait pas encore entendu cette
voix
-là, en français, dans cette langue baptisée avec
ciel pour prix des plus cruelles vertus, lorsqu’elles entendront une
voix
sortant des profondeurs de l’Infini, qui criera p
’y a pas de ciel ! Il n’y a pas de Christ ! Eh bien, c’est cette même
voix
qui circule et qu’on entend dans les poésies de B
s les vers de Bouchor l’éclair est mille éclairs qui se succèdent. La
voix
qui dit : Il n’y a pas de Dieu ! Il n’y a pas de
ore le cœur poétique. Ce poème du Faust moderne donne le volume d’une
voix
qui chantera prochainement dans un registre plus
ne savais rien à dix ans qu’être heureuse ; Rien que jeter au ciel ma
voix
d’oiseau, mes fleurs ; Rien, durant ma croissance
t quittée : Le monde était trop grand, trop défait, trop désert ; Une
voix
seule éteinte en changeait le concert ! En lisan
rappe pour eux Elle frappa à d’autres portes encore ; et son humble
voix
, enhardie dès qu’il le fallut, rencontra des cœur
guerre civile, à Adolphe Nourrit à Lyon, à ce généreux talent dont la
voix
, née du cœur aussi, répond si bien à la sienne :
de l’infini que les deux drames qui la précédèrent, et l’épisode des
voix
lontaines, du chant des matelots sur le navire qu
elle qu’en soit la signification, un rappel aux choses du dehors, une
voix
qui arrive du monde ; cela ne fait pas partie int
i arrive du monde ; cela ne fait pas partie intégrante du drame ; ces
voix
ne traversent pas l’œuvre comme tel souffle qui,
transfigurer que par la façon avec laquelle on envisage. Et, ici, les
voix
qu’on entend ont de telles plaintes. Il y bêle ta
changer que très-peu de choses dans le son et dans l’étenduë de notre
voix
naturelle, quoiqu’elles la fassent paroître plus
avec le corps, n’est pas moins réel que ce qui fait la difference des
voix
et des visages. Tous les philosophes, de quelque
semblables, à force de se regarder les uns les autres, que comme les
voix
et les visages peuvent devenir semblables. L’art
vent devenir semblables. L’art n’augmente l’étenduë physique de notre
voix
, il n’augmente notre génie qu’autant que l’exerci
es prairies herbeuses et humides. Ou bien serais-je près de mortels à
voix
humaine ? Levons-nous, et essayons nous-même de t
s de mon père et son verger florissant, aussi loin de la ville que la
voix
peut s’en faire entendre. C’est là que tu t’assoi
erai jamais quelle noblesse et quels accents M. Manos sut donner à sa
voix
en psalmodiant ces vers d’Homère. VIII Da
lumière ; j’aime également à retrouver dans son dernier historien la
voix
du chantre de ces Méditations qui, dès leur berce
e que de l’union d’Apollon, le dieu des vers, avec la muse à la belle
voix
, Calliope ? « J’ai contemplé les grands rochers
templé les grands rochers de l’Hémus, qui s’agitaient en cadence à la
voix
d’Orphée ; j’ai interrogé ces échos, toujours mue
fils, recueille tes pensées, gouverne sagement ta langue, et garde ta
voix
au fond de ton cœur. « Telles étaient, mon cher a
e sans meubles ; j’appelai encore, silence aussi profond ; enfin, une
voix
creuse, sépulcrale, venant de loin, me cria de la
is et causant, sa belle tête inspirée n’indiquait aucune fatigue ; sa
voix
vibrait comme celle d’un Jérémie moderne. Il me d
ient sur leurs pattes pour lui lécher amicalement les mains. Sa forte
voix
, où vibrait la franchise de son cœur, les excitai
e son émotion. — Je le veux bien, reprit-il, mais pardonnez-moi si ma
voix
s’altère et tremble un peu à chaque strophe, Mada
oches que font aux femmes inconstantes Les oiseaux amoureux, dont les
voix
haletantes Se plaignent des torts de l’Am
Elle suivait son maître, et jamais que son maître ; Nous avions une
voix
pour mieux nous reconnaître, Et quand l’a
e voix pour mieux nous reconnaître, Et quand l’appelait cette
voix
, Elle aurait tout quitté, ma blanche tourterelle,
ançais, et j’y répondis comme un écho qui se souvient d’avoir été une
voix
dans sa jeunesse. On peut voir cette réponse dans
IV J’ai lu aujourd’hui le livre entier de Job. Ce n’est pas la
voix
d’un homme, c’est la voix d’un temps. L’accent vi
hui le livre entier de Job. Ce n’est pas la voix d’un homme, c’est la
voix
d’un temps. L’accent vient du plus profond des si
« En sorte que tu puisses les conduire à leur terme et comprendre la
voix
de leur demeure ? « Sans doute tu savais que tu d
s-tu l’ordre du ciel et son influence sur la terre ? « Élèveras-tu ta
voix
jusqu’aux nuées ? et des torrents d’eaux descendr
u la trompette, il dit : Allons ! et de loin il respire le combat, la
voix
tonnante des chefs et le fracas des armes. « Est-
s’élance dans les airs et qu’il étend ses ailes vers le midi ? « À ta
voix
l’aigle s’élèvera-t-il jusqu’aux nues ? et placer
s-tu pour te justifier ? « Ton bras est-il comme celui de Dieu, et ta
voix
tonne-t-elle comme ma voix ? « Environne-toi de g
Ton bras est-il comme celui de Dieu, et ta voix tonne-t-elle comme ma
voix
? « Environne-toi de grandeur et de magnificence,
le silence, tout reprend sa place dans l’esprit du poète arabe, à la
voix
de Dieu dont sa propre parole est l’écho. La doul
tible, se lève de lui-même et fait parler la conscience par sa propre
voix
; la création tout entière se lève en témoignage,
rendait hommage ; « Parce que je secourais l’indigent qui n’a que sa
voix
pour crier sa faim, et de ce que je servais de pè
ntre celle qui se tait, n’apparaît-il pas dans toute sa vérité par la
voix
des amis faux ou durs de l’homme juste, abattu de
r de tes misères t’a précipité. » XI Et Dieu lui-même, par la
voix
d’Élihu et par la voix intérieure de Job (on ne d
écipité. » XI Et Dieu lui-même, par la voix d’Élihu et par la
voix
intérieure de Job (on ne discerne pas bien ici l’
ux. « C’en est fait ! dit-il ; jusqu’à présent je n’avais entendu ta
voix
que par les oreilles, maintenant mes yeux te voie
des chanteurs. Vous savez qu’en composant ce rôle, j’ai pensé à votre
voix
et à votre diction si nette et si énergique. Je v
la plainte ? Tout le prodigieux fracas de l’Océan ne peut couvrir la
voix
qui gémit et qui désire. Quelquefois l’orage s’ap
e l’ouragan ? Sont-ce les matelots qui chantent dans le danger ? Leur
voix
est absorbée dans l’immense tumulte. On n’entendr
est le Hollandais. Il est grave, morose, très pâle. C’est lui dont la
voix
surmontait l’ouragan. C’est l’antique blasphémate
rires et les danses veulent recommencer ; la peur fait chevroter les
voix
et trembler les jambes, et toujours grossit le ch
, des premières amours ? Hélas ! Senta aimait le chasseur Erik ; à la
voix
de son fiancé, elle sent se réveiller la tendress
ans fin par l’orage ; tous les vents de l’abîme soufflent, toutes les
voix
des profondeurs mugissent dans ses sauvages harmo
ai pu reprendre à leur source maintes de ces mélodies, chantées à une
voix
ou en chœur par de naïfs paysans peu lettrés. C’e
untiques que l’orchestre seul peut fournir ; et l’on peut ajouter des
voix
à cet orchestre si l’on juge nécessaires les timb
des voix à cet orchestre si l’on juge nécessaires les timbres de ces
voix
humaines. Quant aux personnages, pourquoi chanter
ainsi que Richard Wagner avait compris le rôle de l’orchestre et des
voix
dans le drame musical. Combien cela eût été heure
éborder, et les femmes ont quelque chose d’humide dans le sourire. La
voix
d’Alexandre Dumas se fait entendre. Aussitôt c’es
n n’a pu encore me nommer celui-là. J’ai vu… J’ai vu… À ce moment, la
voix
de vinaigre du vieux d’Haussonville a monté jusqu
a voix de vinaigre du vieux d’Haussonville a monté jusqu’à nous : une
voix
qui semblait la voix du vieux Samson, jouant le m
vieux d’Haussonville a monté jusqu’à nous : une voix qui semblait la
voix
du vieux Samson, jouant le marquis de Giboyer. Al
uant. Et après l’injure de chaque commencement de phrase, jetée d’une
voix
sonore, la tête dressée vers la coupole, il y ava
la coupole, il y avait chez le cruel orateur, un sourd plongeon de sa
voix
dans sa poitrine, pour le compliment banal de la
ant chez Flaubert se laisse tomber dans un fauteuil, et murmure d’une
voix
désespérée : — Que ça me donne du mal, ce Compièg
Charles Blanc est entré en épilepsie : le premier avec des éclats de
voix
auxquels se mêle presque la pleurnicherie de l’en
l. Il avait choisi une nouvelle fort peu pathétique, et l’a lue d’une
voix
larmoyante. » C’est bien singulier, dit encore T
ingulier et honteux compromis : un duc aurait promis à un sénateur sa
voix
, pour sa nomination à l’Académie, à la condition
ination à l’Académie, à la condition que le sénateur lui donnerait sa
voix
pour le Sénat. Jeudi 16 décembre Hier Gambe
oulant une de ses dernières entrevues avec Thiers, dont il imitait la
voix
flûtée, et les petits gestes de polichinelle vamp
portées Dumas fils au théâtre. Là-dessus Banville s’emporte, et d’une
voix
stridente, coupante, lui demande qu’il lui indiqu
sements, un vengeur. Mardi 28 décembre Dîner chez Brébant. Une
voix
. — Buffet, sa figure est antipathique… il a toujo
jours le visage crispé d’un homme qui se brosse les dents. Une autre
voix
. — Oh, la séductrice famille que cette famille Sa
as connu la charmante petite Régina, morte à dix-neuf ans… Une autre
voix
. — Oui, on estime à quatre-vingts millions de ren
r quelles étaient les personnes qui touchaient ces titres. Une autre
voix
. — L’homme n’est qu’une forme de la matière en ac
x. — L’homme n’est qu’une forme de la matière en activité. Une autre
voix
. — Le livre de Taine, c’est très bien, sa structu
rresponsable : on ne distingue guère plus sa figure qu’on n’entend sa
voix
; ce n’est qu’un valet de bourreau vu de dos. Tou
nce ! Il en gémit au fond de son cœur ; il gronde sourdement, sous la
voix
stridente qui l’excite, comme le feu qu’il recèle
eau qui fendait ses membres a fait retentir le roc, mais non point sa
voix
. Il n’a pas faibli dans la lutte horriblement iné
ceux des astres, pas d’autre foule que celle des flots, pas d’autres
voix
que celle des vents autour de sa sombre agonie. C
avides de contempler sa misère et de s’en repaître ? Mais un chœur de
voix
amicales a bientôt dissipé sa crainte. Du tourbil
e leurs chevelures et de l’ondoiement de leurs bras. On prête à leurs
voix
les sanglots des sources et les chants plaintifs
veugle Espérance. » Est-ce Prométhée seulement qui parle ainsi par la
voix
d’Eschyle ? Non, c’est l’Humanité entière, glorif
avec un mépris plus superbe, lorsque « se répondant avec leurs belles
voix
elles chantent le bonheur éternel des Dieux et le
r. Le mugissement de sa métamorphose semble enfler douloureusement sa
voix
féminine : — « Où suis-je ? Quel est celui-ci et
istée. Enfin, il se rend à ses instances, et la Destinée parle par sa
voix
. C’est alors que se déroule cet itinéraire moitié
déesse fatidique, identifiée plus tard à la Justice, fit entendre la
voix
du Destin dans les conseils de l’Olympe. — « Il e
Hymne du Rig-Veda — « les naissances des dieux qui, célébrés par nos
voix
, verront le jour dans l’âge à venir. Les dieux ex
elle distance sépare la domination de l’esclavage. » — Cette fois, sa
voix
monte jusqu’à l’Olympe, elle le trouble dans sa v
ers moi ; tu ne sauras rien. » Hermès a beau le sommer en enflant sa
voix
, il n’en tire que des mots de dédain terrible qui
phètes. — La Delphica, belle comme une Muse, prédit le Sauveur par la
voix
de l’Apollon lyrique qui chante encore dans son s
ntiment s’en approche ; Prométhée est resté le prophète permanent, la
voix
inextinguible de ces cris de l’âme. Un ciel nouve
s du soleil ; attachés à la terre qu’ils fouillent, ils ont comme une
voix
articulée, et, quand ils se lèvent sur leurs pied
us sur le sol de la France, il est devenu tout à fait un homme, et sa
voix
compte, et sa voix donne l’empire ! Que si le cha
France, il est devenu tout à fait un homme, et sa voix compte, et sa
voix
donne l’empire ! Que si le chapitre du cœur humai
né si longtemps. Elle annonça cette triste nouvelle à ses amis, d’une
voix
calme et résignée, sans emphase et sans éclat, to
le divine ! quel geste honnête ! que de feu dans ce regard, et quelle
voix
! C’est cette même voix qui aujourd’hui encore, e
onnête ! que de feu dans ce regard, et quelle voix ! C’est cette même
voix
qui aujourd’hui encore, en songeant à cet accent
i ressemblât, seulement en intelligence, ou quelque belle douée de sa
voix
, ou bien ornée de cet esprit si fin, ou tout au m
ez fait jouer, même des drames ; de vous qui avez mis le sanglot à ma
voix
, la pâleur à ma joue, le désordre à mes cheveux,
talent est jeune, et si rien, dans mon art, ne se fait attendre : la
voix
, le geste, le sens, le sourire, le talent, la gaî
ur le jour, que le bruit des tribunes et des clubs. En trois cris, la
voix
tonnante de Mirabeau avait brisé la flûte d’or et
pour arriver comme on arrive quand on a le regard vif et perçant, la
voix
fraîche et pure, la taille jeune, la main d’une f
voulu revoir mademoiselle Mars. Elle l’a redemandée, non pas de cette
voix
banale et prévue à l’avance qui s’élève dans la s
r ces faux enthousiastes, mais elle a été redemandée nettement, d’une
voix
unanime, comme jamais je n’ai entendu redemander
éra, dans sa loge, et c’était encore un grand charme d’entendre cette
voix
qui semblait rappeler toutes les mélodies envolée
be, dans la forme et dans la couleur de ses habits, dans le son de sa
voix
, cette voix touchante et ingénue, douce musique q
forme et dans la couleur de ses habits, dans le son de sa voix, cette
voix
touchante et ingénue, douce musique qui allait à
anaïdes agglomérées en un groupe unique, n’ayant qu’une âme et qu’une
voix
, forment l’héroïne de cette tragédie collective ;
ids d’oiseaux qui y étaient suspendus et les jeta sur les dalles. Une
voix
tonnante retentit : — « Ô toi, le plus impie des
ants, et tu ordonnes aux Cyméens de livrer le leur ! » — Mais la même
voix
s’éleva du sanctuaire, pleine d’une ironie courro
ur échapper aux lits des fils d’Égyptos. Leur prière prend toutes les
voix
de l’adjuration et du gémissement, son rythme hal
naissance salue cette nouvelle ; les jeunes filles répandent à pleine
voix
leurs souhaits sur Argos naissante : on dirait un
chant des lyres : — « Que les chanteuses divines accordent ici leurs
voix
, et que le son de la cithare se mêle harmonieusem
s retentit aussi dans ce chœur navré. Eschyle y a mis des milliers de
voix
, des plaintes innombrables ; celles des enfants r
ompté, parmi les bienfaits de la mort, celui de « ne plus entendre la
voix
de l’exacteur dans le silence du sépulcre. » Les
vent de miroirs. La grande comédienne se montre accueillante avec une
voix
rude, rocailleuse, une voix que nous ne reconnais
omédienne se montre accueillante avec une voix rude, rocailleuse, une
voix
que nous ne reconnaissons pas, et qu’elle a l’art
Lireux, il est à son feuilleton. — Entrez, Messieurs, nous crie une
voix
bon enfant. Nous pénétrons dans une tanière d’hom
vers une porte qui se referme sur elle, Mme Allan jeter de sa vilaine
voix
de la ville : « Ce n’est pas gentil, ça ! » — Enf
aide avec courage, & en présence du méchant même, il frémira à ta
voix
, les remords secrets déchireront son cœur, &
ent plus grande. As-tu toujours suivi l’inspiration secrette de cette
voix
qui nous dirige ? N’as-tu jamais été l’interpréte
’il est doux dans le sein de cette auguste amitié, de n’obéir qu’à la
voix
du génie, de suivre ses inspirations secrettes, d
cette triste & dévorante anarchie, je ne ferai point entendre ma
voix
, mais je m’adresserai à vous qu’une émulation tro
e, & de faire voir qu’on ne s’éleve point en abaissant autrui. Ma
voix
est foible, mais du moins elle sera l’interpréte
i de vous en effet oseroit se flatter d’être déclaré vainqueur par la
voix
de la postérité ? Elle jugera, & vos cris ne
leur courroux éclate. Le mort crie, et le meurtrier est révélé par sa
voix
. Alors le juste deuil des ancêtres et des pères p
t ces joies fraternelles. Oreste est pressé, le destin le pousse, une
voix
le somme d’accomplir l’action jurée. Cette voix v
destin le pousse, une voix le somme d’accomplir l’action jurée. Cette
voix
vient de haut ; c’est l’Oracle de Delphes qui lui
nd son langage : il ne discute pas, il décrète ; on croit entendre la
voix
de l’Oracle répercutée par la grotte d’airain de
crable. On voit pâlir son âme avant son visage. Au dedans de lui, une
voix
s’élève, sourde d’abord et confuse, et qu’il essa
du bout des lèvres. L’instant d’avant, elles l’excitaient tout d’une
voix
; elles auraient tourné vers sa mère le pouce inf
ueil et la plainte lâche de l’ennui, quelle main l’oserait, et quelle
voix
profanatrice ? Qu’il sommeille donc le poète dont
ciel, et des immuables étoiles qu’il avait entrevues ! Du moins, nos
voix
pieuses ne tairont point leur ferveur pour le cha
Verdoie, et tu souris, poète, et lu entends Chanter, échos amis de ta
voix
fraternelle, « Les joueurs de Syrinx épars dans l
e, Tu vas glanant de ville en ville Les miettes du pain étranger. Ta
voix
enseigne avec tristesse Des airs de fête à tes pe
et laisse Grandir leurs plumes dans les nids ! Mais l’oiseau que ta
voix
imite T’a prêté sa plainte et ses chants, Et plus
cris touchants ! Du poète c’est le mystère ; Le luthier qui crée une
voix
Jette son instrument à terre, Foule aux pieds, br
nt ces fragments meurtris, Réveille le son et l’admire, Et trouve une
voix
à sa lyre, Plus sonore dans ses débris104 !… Ain
ainte-Cécile. La postérité commençait pour l’humble poète. Toutes les
voix
qui comptent parmi ses contemporains ont été unan
nnaie du génie qui fait qu’on est poète….. Ce talent naturel comme la
voix
, n’allez pas croire pourtant que cette rêveuse, c
ants, vous attendez ! de quoi vous plaignez-vous ? Ce sont encore La
Voix
d’un ami qui est l’ardeur de l’amour introduite d
le fileuse, à son rouet penchée, Ouvrait ma jeune âme avec sa vieille
voix
. …………………………………………… Elle allait, chantant d’une v
avec sa vieille voix. …………………………………………… Elle allait, chantant d’une
voix
affaiblie, Mêlant la pensée au lin qu’elle allong
x gloires défendues, De tous les lointains juge-t-on la couleur ? Les
voix
sans écho sont les mieux entendues. Dieu tient da
des peines profondes m’obligèrent de renoncer au chant, parce que ma
voix
me faisait pleurer. » L’explication est charmante
L’explication est charmante ; mais la vérité, c’est qu’elle perdit la
voix
à la suite de ses couches, et qu’elle avait alors
mon bon ange, que je ne te connais pas de rival au théâtre. Ta chère
voix
a des physionomies aussi mobiles que ton visage,
cette belle Rome ? La trace rêvée qu’il y a laissée de ses pas, de sa
voix
si jeune alors, si douce toujours, si éternelleme
amour en l’air ni paroles de romances. » Et il lui fit, soit de vive
voix
, soit par lettres (car ces fâcheuses idées lui re
peut. À vingt-deux ans, elle est séduite et abandonnée. Elle perd sa
voix
à la suite de ses couches. Son enfant meurt. Elle
le rôle du geôlier dans Marie Tudor en 1832 ou 1833 ; il disait d’une
voix
pâteuse, exécrable, les quelques lignes de ce rôl
t naître chez elle une jalousie folle contre sa sœur, lui enlevant la
voix
: « La voix d’Inès était d’une douceur pénétrante
z elle une jalousie folle contre sa sœur, lui enlevant la voix : « La
voix
d’Inès était d’une douceur pénétrante et, comme c
urer. S’éteignant de plus en plus par le progrès de la maladie, cette
voix
déchirait le cœur de la mère lorsque l’enfant fai
qui la veillait, en l’écoutant, pleurait dans la chambre d’à côté. La
Voix
perdue est un des souvenirs de ces veilles poigna
uise Labé fit beaucoup parler d’elle ; mais, comme la renommée a deux
voix
, on reste dans un certain embarras pour accorder
e sont gens mornes, sans esprit, qui n’ont grâce aucune à parler, une
voix
rude, un aller pensif, un visage de mauvaise renc
avec toi regretter, Et qu’aux sanglots et soupirs résister Pourra ma
voix
, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pou
haite encore point mourir : Mais quand mes yeux je sentirai tarir, Ma
voix
cassée et ma main impuissante, Et mon esprit en
un long jet d’harmonie S’élance et se répand au sein de sa forêt. La
voix
mélodieuse enchante au loin l’espace. Mais soudai
omprendre sans en être sans doute elle-même, et elle leur a prêté une
voix
suppliante dans la pièce intitulée les Malheureux
ron de l’Ange et à ne pas vouloir se lever ; on entend seulement leur
voix
et leur refus monter en paroles déchirantes jusqu
t élus en ouvrant les saints lieux, Nous leur crierions bientôt d’une
voix
éplorée : Nous élus ? nous heureux ? mais regarde
s curieux, des faits paradoxaux, des faits épatants, qu’il tire d’une
voix
enrouée du fond d’une immense mémoire. Et toujour
de rictus ironique qui tombe et s’élève et retombe dans sa gorge. La
voix
est douce, mélancoliquement musicale, sans rien d
poches, se dandinant ou le dos calé contre un meuble. Ils avaient des
voix
d’ouvriers dans le monde, des voix à la fois cana
contre un meuble. Ils avaient des voix d’ouvriers dans le monde, des
voix
à la fois canailles et maniérées de jeune premier
lancs épars sur une figure spectrale. Il n’a gardé que ses yeux et sa
voix
. Et cette ombre de comédien, ce revenant de Shake
vril Chez Magny. On cause de l’espace et du temps, et j’entends la
voix
de Berthelot, un grand et brillant imaginateur d’
inquiète où je suis plongé, j’entends, ainsi que dans le lointain, la
voix
enrouée et mate du sculpteur Préault, laisser tom
ire, en nous appliquant à écouter notre pièce, les mots, le son de la
voix
de Thierry, le lecteur. Le sérieux a gagné les au
ons à travers une des deux portes, qui seule est fermée, le bruit des
voix
, au milieu desquelles domine la voix de Got, dont
i seule est fermée, le bruit des voix, au milieu desquelles domine la
voix
de Got, dont nous avons peur, puis c’est un doux
entrer Thierry ; mais quelqu’un me serre les mains, et j’entends une
voix
de caresse qui me dit : « Vous êtes reçus et bien
is sourires spirituels, et lui mettent, un moment, dans la bouche une
voix
de musique. Giraud, de temps en temps, jette dans
, sont ceux à qui on la fait le plus attendre. La princesse, qui a la
voix
nerveuse et le rire strident d’une femme qui a ép
nt toutes les libertés de la discussion, fait à tout moment passer la
voix
de la vérité sous le couvert de la blague. Il ple
de Rome, de l’Académie, des lignes de la campagne de là-bas avec une
voix
amoureuse et émue d’un homme qui y aurait là, la
il y a en lui, laisse percer de ces comédies une sourde colère. Et sa
voix
, si onctueuse, prend un petit tremblement rageur
poignée de main vive, des paroles animées, des gestes de passion. La
voix
perlée du théâtre, perdue, emportée dans la chale
par une émotion qui monte et met des larmes dans ses yeux et dans sa
voix
qui se mouille et bredouille. Puis essayant comme
rochant à chaque petit souvenir, en en dégustant l’amertume, avec une
voix
qui à tout moment sombre dans de l’émotion, penda
On l’assied auprès du souffleur, et il essaye de répéter de sa petite
voix
l’engueulement de Bressant. Ça ressemblait à un c
t quelle grande artiste dramatique n’a-t-on pas utilisée ! Quant à la
voix
de Delaunay, c’est la plus adorable musique que p
es de son âge, il vous prend une mélancolie profonde. On en sort à la
voix
du président qui, s’adressant au père de l’enfant
regimber de toute la force de nos convictions. Ce sont des éclats de
voix
, des cris, des vociférations. — Un martyr… en exi
, sans regard, joue éternellement sur un piano. De temps en temps, la
voix
de soprano d’une femme se lève avec la musique et
yeux s’ouvrant de plus en plus, le vieux soldat de Blücher, de cette
voix
qui semble sortir d’un trou, de cette voix de son
oldat de Blücher, de cette voix qui semble sortir d’un trou, de cette
voix
de son passé, un murmure comme un cri de dessous
onne au pied et élevant la chandelle en l’air. Alors j’ai entendu une
voix
si doucement faible, que j’ai cru que c’était la
’ai entendu une voix si doucement faible, que j’ai cru que c’était la
voix
de la malade. Non, c’était la sœur qui parlait à
malade. Non, c’était la sœur qui parlait à une vieille femme avec une
voix
de caresse, une voix calmement impérieuse, comme
la sœur qui parlait à une vieille femme avec une voix de caresse, une
voix
calmement impérieuse, comme on en prend avec les
et toujours lui parlant, sans cesser une minute de la caresser de la
voix
, lui disant qu’on allait lui mettre un cataplasme
ui dit l’interne. — Oui, Monsieur ! beaucoup ! — a-t-il répondu d’une
voix
douce, éteinte, dolente et humble, — mais c’est m
, en guérissant votre toux. — Au Parvis Notre-Dame », lui cria, d’une
voix
où la brutalité s’attendrissait, le concierge, un
. Nous retournons à quatre heures pour entendre la prière, et à cette
voix
grêle, virginale, de la novice agenouillée, adres
actère essentiellement individuel ; tout homme a un certain timbre de
voix
qui lui est propre et qui le fait reconnaître aus
s autres ne sont que des moyens de comédie. L’individualité de chaque
voix
humaine, constituée principalement par le timbre,
rieure de chacun de nous ; ma parole intérieure est l’imitation de ma
voix
.12 En résumé, la parole intérieure est comme une
é vocale. Elle est d’ordinaire l’écho affaibli, mais fidèle, de notre
voix
individuelle ; mais elle peut aussi imiter des vo
fidèle, de notre voix individuelle ; mais elle peut aussi imiter des
voix
autres que la nôtre ; les timbres les plus divers
les sons de la nature, peuvent être intérieurement reproduits. Notre
voix
, au contraire, a un pouvoir d’imitation très born
el, sans doute, nous sommes le principal interlocuteur, mais où notre
voix
, comme dans tout dialogue, est interrompue de tem
t interrompue de temps à autre par l’approbation ou la critique d’une
voix
étrangère et amie [ch. III, § 12]. Plus fréquemme
uitte jamais notre pensée, est personnelle ; elle ne reproduit qu’une
voix
, la nôtre ; en elle, tout est de nous, car tout e
nous disons par elle ce que nous avons à nous dire ; elle imite notre
voix
pour exprimer notre pensée ; c’est toujours notre
le imite notre voix pour exprimer notre pensée ; c’est toujours notre
voix
, comme lorsque nous parlons tout haut ou tout bas
§ 12] ; d’ordinaire, il est averti qu’il parle haut par le son de sa
voix
et par le tactum buccal ; mais un certain degré d
ous avons été victimes d’une illusion et que nous avons pris pour des
voix
réelles les fantômes de notre imagination malade.
comme Les soliloques (de saint Augustin et de saint Bonaventure), Les
voix
intérieures (de Victor Hugo), et cette locution p
cherchais mon bien, et le mal à éviter, quand soudain j’entendis une
voix
(était-ce moi-même ? était-ce une voix étrangère
, quand soudain j’entendis une voix (était-ce moi-même ? était-ce une
voix
étrangère ? et venait-elle du dedans ou du dehors
t). Voici ce qu’elle me dit : [suit un dialogue d’Augustin avec cette
voix
de « la Raison » qui lui dicte d’écrire après avo
térêt de ce passage sur les rapports entre la parole intérieure et la
voix
quant au problème ultérieur de l’élaboration d’un
qui accompagnent les cortéges aux campo santo se taisaient, faute de
voix
pour gémir ; les tombereaux précédés d’une cloche
un grand voyage, il y a toujours dans le paysage qu’on va quitter une
voix
prudente et un peu triste qui semble vous dire pa
quel nouveau venu du château faisait aboyer leur chef de meute. Leurs
voix
firent résonner la voûte des chênes et frémir les
sion, c’est-à-dire la physionomie d’un jeune solitaire qui écoute des
voix
célestes entendues de lui seul, et dont la pensée
ecueillement qu’on se sentait en amitié dès la première parole. Cette
voix
lente, grave, timbrée d’émotion, résonnait comme
avant que l’âge eût blanchi sa barbe et aveuglé ses yeux inspirés. La
voix
du barde divin résonnait grave comme un souffle d
d’abord froidement, puis en s’animant peu à peu aux sons de sa propre
voix
, l’élégie sylvestre sur la mort d’un chêne : Qua
gémir d’une plainte infinie, Des chênes et des pins elle emprunte la
voix
. Ainsi jusqu’à ses pieds l’homme t’a fait descen
is s’ornant de mille aspects divers ? Quel qu’il soit, cependant, ma
voix
bénit ton être Pour le divin repos qu’à tes pieds
Mon cœur, dans la retraite où sa fierté l’enchaîne, Répond à d’autres
voix
qu’à celle du grand chêne, Et les fleurs du déser
civilisation raffinée ; et du moment que la poésie, cessant d’être la
voix
naïve des races errantes, l’oracle de la jeunesse
onnu, essaya de lire Paul et Virginie : l’histoire était simple et la
voix
du lecteur tremblait ; tout le monde bâilla, et,
r qui, le soir, quelquefois, A des vers, non sans peine obtenus de ma
voix
, Prête une oreille amie et cependant sévère. Cet
eugle et sans gloire, se faisant lire Homère ou la Bible par la douce
voix
de ses filles, ne se croyait pas seul, et convers
’expression de Chénier, à force d’être attentif et fidèle à la propre
voix
de son cœur, il arrive à créer comme eux selon sa
ue le deuil, dont les cris aigus emportaient comme un vent d’orage la
voix
du chanteur. Le rythme prenait, avec elle, un ton
armonieux du poète ; brûle ce roseau qui dessèche les lèvres, dont la
voix
criarde outrage le rythme et la mélodie, dont le
ivresse, le chant de vertige exhalé des outres crevées de Bacchus, la
voix
sortie du vin bouillonnant dans les veines et l’e
nquiétude des âmes cherchant le repos de la sépulture ; leurs petites
voix
grêles balbutiaient sourdement la langue inarticu
table du sacrifice, converse avec le Chœur, lui parle, lui répond. Sa
voix
se distingue du chant collectif sans s’en détache
ner avec eux dans son paisible ermitage !… “Demeure ! ” lui dit d’une
voix
sévère le disciple de Canoua, aussi vénérable que
x jeunes filles du monastère qui s’efforcent de le faire obéir à leur
voix
. Le héros , regardant du côté d’où il a entendu
leur voix. Le héros , regardant du côté d’où il a entendu partir les
voix
. Quoi ! C’est un enfant (mais un enfant qui déjà
Les ténèbres de l’intelligence du héros se dissipent à la vue et à la
voix
de l’enfant ; il reconnaît la mère. Le héros. E
fort bien ces paroles qu’elles m’ont dites à mon départ, d’un ton de
voix
qui trahissait leur inquiétude : « Si le roi refu
union ! » XIII Rama est arraché à cette courte félicité par la
voix
d’un courtisan qui vient lui annoncer que le peup
otectrice et mère des hommes, vers qui, parmi vous, puis-je élever la
voix
? Quel nom puis-je invoquer, sans en blesser la s
je invoquer, sans en blesser la sainteté ? Ne frémiriez-vous pas à ma
voix
, comme on frémit à l’attouchement d’un homme bann
cé, semblable à la feuille noire qui flotte sur le torrent, et par sa
voix
forte, pénétrante comme le cri du canard sauvage,
éleste pour séparer les combattants. Le guerrier, dit le poète par la
voix
du chœur, apparaît au milieu d’une lueur livide ;
es forêts. Leur regard intrépide est celui du lion courroucé, et leur
voix
est forte comme le son cadencé du tambour qui app
enfants vos fils ? « Faites taire les instruments de musique et les
voix
», dit-il aux acteurs, « et que tous les spectate
auf le discours sur Athènes, qui devait être, en effet, jeté à pleine
voix
, M. Coquelin a dit tout le rôle avec modestie et
ns, c’est l’âge ingrat, l’âge où on est laid, où on est gauche, où la
voix
mue, où la barbe commence à pousser inégalement,
n peu potelé, est très gaie, très vive, très gracieuse. Et elle a une
voix
charmante, une ’voix pure, légère, cristalline. C
, légère, cristalline. Cela est beaucoup : Tout cède au charme de la
voix
, dit Théodore de Banville dans le refrain d’une
n’y paraît pas. Car nous avions les oreilles et les yeux pleins de sa
voix
et de son image, et ces scènes, dont elle est abs
; des attitudes et des gestes naturellement beaux et harmonieux ; une
voix
de contralto, émouvante et profonde et qui dit au
s enfermée et passe toujours pour démente. Il en croit, là-dessus, la
voix
publique. Au reste, il est animé des meilleurs dé
a vieille Juana est en train de mourir. Enfin ! Elle se plaint, d’une
voix
de spectre. Soulevée sur son lit, elle parcourt d
s rôles sur le ton de mélopée uniforme qui convenait ici, et avec des
voix
d’ombre, autant qu’ils ont pu. Il faut louer part
ond de ce blond pâle et tendre des statuettes de Saxe, avec une jolie
voix
, trop jolie, la voix d’Amaury ou de Boucher. Cet
et tendre des statuettes de Saxe, avec une jolie voix, trop jolie, la
voix
d’Amaury ou de Boucher. Cet enfant nous a dit trè
est certain aussi qu’on n’a pas entendu un seul mot du reste. Car sa
voix
a été presque aussitôt couverte par des rires, de
e, M. de Max, qui a une petite tête judaïque avec un grand nez et une
voix
grêle, a le tort d’imiter tantôt Mounet-Sully et
ique et commune, l’air d’un routier ou d’un moine espagnol. Une bonne
voix
, du creux, une articulation nette ; on entend tou
(rôle de Monime), châtaine, assez petite et mince ; tète expressive ;
voix
tendre ; assez bonne diction. On l’entend ! Deuxi
e Laurent-Rouault. Cheveux châtain-clair, nez aquilin, pas laide, une
voix
fausse qu’elle prend on ne sait où. D’ailleurs, o
ienne, dans l’Été de la Saint-Martin). Nez et menton un peu pointus ;
voix
un peu blanche. Gentille et assez fine. Mlle Laur
de Victorine), blonde, mignonne, touchante, une petite Panot avec une
voix
plus frêle. Concours de tragédie et de comédie
2e M. Godeau. Brun, grosse tête, nez crochu, teint ambré, très bonne
voix
. A dit avec assez d’habileté une des grandes scèn
rbe légère et mousseuse, une jolie frange de cheveux sur le front. La
voix
est bonne, mais l’articulation n’est pas toujours
ux que jolie ; la physionomie la plus gracieuse et la plus fine ; une
voix
charmante, un peu grave, souple et tendre. Mlle M
ellente, elle conserve une grâce, un charme. Elle a des inflexions de
voix
, des mouvements de tête, même certains abandons,
lèvres, une tête de Javanaise. Cette grande « même » a une excellente
voix
de contralto, pleine et sans bavure, une diction
ait rire ; c’est qu’il a le masque de M. Coquelin aîné et l’ineffable
voix
de son illustre père, M. Baron, des Variétés. 3e
seconds accessits : 1e Mlle Gérard. Brune, mignonne, très jolie. Une
voix
charmante ; de l’esprit, de la grâce, et un peu d
onde, réjouie, ressemble à Gyp. Zézaye un peu ; gaie, bonne fille, la
voix
bien timbrée. Agréable à voir et nullement pénibl
a l’air d’un mauvais prêtre très maigre et dévoré de remords. Il a la
voix
nasale et triste et, tour à tour, une mimique de
fait bonne figure en scène. Quand il aura discipliné les éclats de sa
voix
, quand il se sera appliqué, pendant un an ou deux
onsiste à passer, tout à coup, de la déclamation et du hurlement à la
voix
naturelle et à l’intonation familière, — procédé
le à son père : il en a le nez, les yeux, les lèvres innocentes et la
voix
suave. A chaque réplique, nous nous pâmions de jo
er accessit : M. Veyret. C’est un petit bonhomme qui a une excellente
voix
et beaucoup d’aplomb. Il m’a semblé qu’il jouait
naturelle, d’Athènes et de Montmartre. L’articulation est nette ; la
voix
est un peu grave et d’un riche métal. Cette fille
Pour en revenir à Mlle Haussmann, elle a, outre ce que j’ai dit, une
voix
nette et assez agréablement nasale (un peu, à cer
ix nette et assez agréablement nasale (un peu, à certains moments, la
voix
de Réjane), et quelque énergie dans son petit cor
lle blonde, douce et languissante, avec une bouche trop petite et une
voix
menue pour sa grande taille. Elle nous a récité l
tant pour Mlle Mellot, une jolie brune à moustaches, taille élégante,
voix
bien timbrée, quelque flamme. Vous vous rappelez
rnold est une fine rousse, très rousse, encore maigrichonne, qui a la
voix
mordante et gaie, et beaucoup de franchise et d’e
éjà Mlle Laurent-Ruault. Elle a grandi et elle a fait des progrès. Sa
voix
, un peu dure, doit être encore assouplie, et, san
e. Mlle Suger, tête ronde, châtain clair, avenante, bouche généreuse,
voix
agréable, a dit avec grâce le rôle de la jeune av
. Puis, j’ai plusieurs cordes à mon arc. Je suis musicienne. J’ai une
voix
superbe, d’après mon père, et d’après Massenet. J
Or, Edmond, qui a raté trois fois son baccalauréat, mais qui a « une
voix
vibrante et agréable et l’instinct du théâtre dan
les bras. — Je l’approuve… Je l’approuve positivement, dit-il d’une
voix
nette. Cela t’étonne, cela, hein ? » Vous voyez
es deux les jeunes sybilles de Panzoust. Mlle Mellot a une fort belle
voix
, une étrangeté d’allure qui plaît et une ferveur
ris. Mlle Grumbach rappelle un peu Mlle Émilie Lérou par le son de sa
voix
et par l’expression plus énergique que gracieuse
et gentille, même un peu bêlante et gnolle, qui nous eût récité d’une
voix
tendre, et sans cris, quelque harmonieux couplet
lescent, et une expérience de vieux comédien blanchi sous la cape. La
voix
est d’un métal riche, résistant, que rien ne fêle
s pauvres gens. Il paraît extrêmement jeune et a, pour le moment, une
voix
plus grosse et plus âgée que lui. Mais il la « ra
quelque lourdeur dans ses traits accentués, dans son allure, dans sa
voix
même. Mais on commence à s’en moins apercevoir ;
espèce de petite Baretta blonde et encore enfantine (c’est surtout sa
voix
qui m’a fait songer à Mme Baretta), a gémi et flû
aire, et qui serait un peu dur sans la douceur candide des yeux ; une
voix
en même temps grave et touchante avec, parfois, d
runelle, les syllabes tenues durant plusieurs secondes, les éclats de
voix
inexpliqués alternant avec les vagissements enfan
t qui n’exige que peu d’effort physique et un médiocre déploiement de
voix
, nous suggère cependant, par ce qu’elle a de cont
le premier prix à « l’unanimité ». Et c’est parce que Mlle Ratcliff (
voix
brisée, visage intéressant) et Mlle Bouchetal (tr
Elle sent vivement, je l’ai dit, et elle est simple. Elle a un peu la
voix
et la manière de Pasca. Presque plus rien de l’éc
l a la jambe avantageuse. Mais il est très beau ; il a une fort belle
voix
, une de ces voix étoffées qui font plaisir à l’or
tageuse. Mais il est très beau ; il a une fort belle voix, une de ces
voix
étoffées qui font plaisir à l’oreille et l’emplis
ôle d’Achille d’une façon trop martelée et hachée, avec des éclats de
voix
trop brefs, trop rapprochés et tout à fait fatiga
Siblot, si je ne me trompe, était de ceux-là. Il a dû avoir quelques
voix
: il n’a pas eu la majorité, voilà tout. Les méri
M. Monteux a du moins le teint. C’est un petit homme basané, à forte
voix
; Lekain, dit-on, était ainsi. M. Ravet a obtenu
Il y a, au Conservatoire, un jeune tragédien, M. Froment, doué d’une
voix
tonitruante dont les éclats nous faisaient jadis
ue. Et cela a son charme. Si elle travaille bien, si elle fortifie sa
voix
qui est tendre, mais frêle, et si elle se garde u
de la duchesse de Septmonts avec son mari semblait bien forte pour sa
voix
douce, d’un timbre agréable, mais sans plénitude,
avec l’amour) est une petite personne grosse comme le poing, avec une
voix
un peu plus grosse qu’elle, et qui paraît intelli
t de démêler les rôles qui conviennent le mieux à leur taille, à leur
voix
, à leur nez, à leurs moyens d’expression. Conseil
un oiseau chantant tout seul à l’extrémité d’une forêt magique. Cette
voix
psalmodie la belle prière : « Attende, Domine, et
tez, Seigneur, et ayez pitié, car nous avons péché contre vous. » Des
voix
d’hommes reprennent le verset en chœur. L’adolesc
friand régal pour quelque perverse marraine de trente-cinq ans, a une
voix
de basse profonde. Malgré tout, cette lamentation
: Quelle chose étrange de souffrir ainsi ! Ne pouvoir étouffer cette
voix
maudite qui accuse d’ignorance et de mensonge ceu
lées, les accents qui vont à l’âme. Je ne crois pas, du reste, que la
voix
du Père Monsabré sa prête beaucoup à ces nuances.
aut, c’est un homme. Ici quelque chose de vraiment humain a amolli la
voix
de l’orateur : Un homme, c’est ce qu’il nous fau
propre misère. Il ne peut vouloir être sévère sans qu’aussitôt mille
voix
crient dans son cœur : « Pitié ! pitié ! » sans q
bregeant trop une sillabe, toute l’assistance se recrie d’une commune
voix
. Mais, me dira-t’on, nous avons plusieurs comedie
oupirs, les adoucissemens, les inflexions, les ports et les éclats de
voix
, en un mot, s’il est permis de parler ainsi, l’es
e pour prêter à l’autre, il fait sortir de même ou bien il retient sa
voix
, il appuïe sur certains endroits, enfin il fait p
nations, lorsque Lulli vivoit encore, et quand il enseignoit de vive
voix
à des acteurs dociles ces choses qui ne sçauroien
ion, c’est un chuchotement où plusieurs paroles manquent à côté d’une
voix
articulée et vibrante. La seule chose qui en moi
e chuchotement incomplet et défaillant a presque le même effet que la
voix
. — Mais si, au lieu de prendre pour exemple un ho
e bougie délivre à l’instant de ses illusions, le malheureux dont les
voix
se taisent lorsque la conversation devient intére
j’entendis du bruit dans la pendule placée sur ma cheminée, puis une
voix
qui en sortait et qui me disait : “Tu partiras, t
ant pas dormi, et part pour la manœuvre, sans parler à personne de la
voix
qu’il avait entendue, « et croyant toujours que c
se couche qu’à une heure du matin. À peine au lit, il entend la même
voix
et les mêmes paroles sortir de la pendule. « Alor
à vue, il ne dort pas de toute la nuit. « J’entendais constamment des
voix
de femmes qui disaient : Est-ce malheureux, ce pa
es il l’exprime deviennent un chuchotement de ses camarades, puis une
voix
de la pendule. — La voix recommence, et la convic
t un chuchotement de ses camarades, puis une voix de la pendule. — La
voix
recommence, et la conviction se fait. — Des hallu
la vue, puis du toucher, se surajoutent. — Pendant trente heures, les
voix
continuent, et l’hallucination auditive est au ma
nations de l’ouïe avait remarqué qu’il pouvait lui-même provoquer les
voix
; il disait ensuite que cela l’aidait en partie à
endant laquelle il prenait ses propres pensées et ses désirs pour des
voix
. Ces voix lui répondaient à ses questions mentale
uelle il prenait ses propres pensées et ses désirs pour des voix. Ces
voix
lui répondaient à ses questions mentales comme un
ècle épouvanté de n’avoir pas connu Que la Mort triomphait dans cette
voix
étrange Eux comme un vil sursaut d’hydre oyant j
eille et avertit son siècle, épouvanté de ne s’être pas aperçu que sa
voix
étrange était la grande voix de la Mort (ou que n
épouvanté de ne s’être pas aperçu que sa voix étrange était la grande
voix
de la Mort (ou que nul n’a dit mieux que lui les
honie et dans la Missa, d’adjoindre à sa symphonie des paroles et des
voix
humaines, pour en préciseras sensations. Wagner,
, — qu’il n’ait besoin de paroles que comme un matériel sur lequel la
voix
humaine puisse se mouvoir, et de quelques indicat
e ne dissimule point les sanglots qui gonflent sa poitrine. Tantôt sa
voix
expire dans des tenues prolongées, comme si ses f
achève son imploration de suprême amour et de suprême douleur, d’une
voix
que l’épuisement éteint. Tous alors dans un admir
de ce chœur jusqu’aux extrêmes limites de l’effet musical. Composé de
voix
d’hommes, qu’une unique voix de soprano entraîne,
s limites de l’effet musical. Composé de voix d’hommes, qu’une unique
voix
de soprano entraîne, pareille à l’encensoir d’arg
lation à celle qui ne voulait point être consolée. Cette romance pour
voix
de baryton est une des plus mélancoliques inspira
e que la Lumière Éternelle avait lui pour les deux amants, toutes les
voix
entonnent dans un immense chœur sur les huit prem
euses ainsi que des amantes, et j’aime les onduleuses musiques de vos
voix
. » On raconte qu’il les fit s’asseoir, auprès de
poursuivre l’œuvre conciliatrice de Wagner. N’entendons-nous point la
voix
aimée du Maître, et qu’elle nous dit : « Tous les
artistique, produisant la vie totale d’une âme ? Je crois entendre la
voix
de Wagner, adressant à l’Art de notre temps ces i
hallucination, le sens de la prosopopée. Mais voici que j’entends, la
voix
de l’Éternelle Sagesse, de la tout-voyante Isis,
Dresde viennent d’avoir lieu, le 2 et le 4 juin. Le drame exige neuf
voix
de femme de premier ordre. Nous ne pourrons donc
ustiques autres que celles de nos théâtres. Malten (Brünnhilde) a une
voix
superbe et joue avec passion ; Gudehus (Siegfried
politesse ; elles causèrent un instant debout, à pied levé et à demi
voix
, dans la pénombre du rideau, entre la fenêtre et
mi voix, dans la pénombre du rideau, entre la fenêtre et la porte. La
voix
, ce timbre de l’âme, m’émut plus encore que la be
haut Jura, ne vibrent pas plus mélodieusement aux oreilles que cette
voix
plus musicale que la musique. Elle ne parlait qu’
e. Elle ne parlait qu’amitié ; je me figurais ce que ferait une telle
voix
si elle parlait ou si elle avait jamais parlé d’a
on en courut sur ma peau ; j’étais encore jeune, et le souvenir d’une
voix
pareille, depuis peu à jamais éteinte, ajoutait à
pareille, depuis peu à jamais éteinte, ajoutait à mon émotion ; cette
voix
faisait tinter les dents comme les touches d’ivoi
ur. Telle était mon impression silencieuse pendant l’entretien à demi
voix
des deux femmes. Cet entretien aparté se prolonge
rsation de ces deux femmes si semblables par la figure, par le son de
voix
, par l’élégance des manières, par la délicatesse
ait une illumination à ses traits. Madame Récamier lui nommait à demi
voix
cette élite du siècle. Toute la gloire et tout le
ctes, mais il lut avec tâtonnement du regard et avec hésitation de la
voix
. Les vers étaient beaux, raciniens, bibliques, di
oulut lire lui-même. Malgré la faiblesse et la monotonie de sa propre
voix
, l’effet fut plus saisissant, mais non plus heure
ux soyeux et abondants comme les écheveaux de soie qu’on y tisse, des
voix
caressantes pour l’oreille, des sourires vagues q
it monsieur, fluet, maigriot, aux yeux profonds, au nez sensuel, à la
voix
ayant le mourant d’une voix de malade. Taciturne,
, aux yeux profonds, au nez sensuel, à la voix ayant le mourant d’une
voix
de malade. Taciturne, comme un homme horriblement
amille de marins, il répond le plus simplement du monde, de sa petite
voix
douce : « Oui, j’ai eu un oncle, mangé sur le rad
andait gentiment la permission de détruire. Il disait à Pélagie de sa
voix
la plus douce : « Dites donc, madame, est-ce qu’o
Saint-Germain. Presque aussitôt j’entends, montant de l’escalier, une
voix
anhélante qui me dit : « Ah ! c’est vous… c’est v
alon, et il me raconte ses troubles de la vue. « Oui, dit-il, avec la
voix
gémissante des personnes très faibles, oui, dans
deux bras relevés dans un geste désespéré ; disant des choses, de la
voix
étrange et un peu de l’autre monde, qu’ont les fe
andon. Elle continue aussi, en allant et venant, à parler, mais d’une
voix
éteinte, et avec des intermittences, et ressembla
nte, et avec des intermittences, et ressemblant de plus en plus à une
voix
d’une personne qui rêve tout haut : « Il ne faut
d’Italie a fait envoyer des chanteurs. Et bientôt c’est une admirable
voix
chevrotante de vieillard — est-ce Tamberlick — qu
nfessait son adoration de la couleur, dont Fromentin parlait avec une
voix
presque religieuse. Lundi 8 novembre Ces jo
ieux autographe. Des cheveux tout blancs, une figure toute jeune, une
voix
légèrement voilée : c’est le portrait de l’aimabl
dit les aboiements de Zampogna, les coups de hache des bûcherons, les
voix
larmoyantes de sa mère, de Fior d’Aliza et de moi
bruyère, sous les châtaigniers qui étaient à nous ; elle lança de la
voix
et du doigt le petit chien après les animaux pour
ïs. Arrivé à quelques pas de sa cousine, à la vue de son sang et à la
voix
du sbire, il avait tiré au hasard son coup de feu
déjà bien loin sur le chemin de la mort et il ne pouvait entendre la
voix
de sa mère. À moi, du moins, ma fille me restait.
raison, à trembler comme d’un frisson quand j’entendais son pas ou sa
voix
, à rentrer à la maison pour filer à côté de ma ta
lle dit tout à mon père. — Folle enfant ! s’écrièrent-ils d’une même
voix
, et que prétendais-tu faire en te détruisant ains
a tante, ou d’abandonner mon cher et malheureux Hyeronimo, lorsqu’une
voix
, comme si elle fût descendue du ciel, interrompan
on et par l’obstination de ma pensée, n’osèrent plus résister à cette
voix
du frère quêteur, qu’ils étaient habitués à consi
amaldules, qui nous avaient donné, avec leurs ritournelles à perte de
voix
, l’idée de ce refrain vague et fou à la fin de no
rnelle, la ritournelle gaie, folle et sautillante comme les éclats de
voix
du pinson ivre de plaisir, au bord de son nid sur
liberté et par l’amour. Ici le bargello se pencha vers moi, baissa la
voix
, et me dit en me montrant la dernière loge grillé
sein caché sous tant de protection visible ? et si… CLXXXIX La
voix
du piccinino interrompit ma pensée en me disant q
rait ou aggraverait leur peine par sa physionomie et par le son de sa
voix
brusque ou douce ; ils me remercièrent poliment d
e faut, ou du moins pour mourir avec toi si tu meurs. CXCVI Ma
voix
, qu’il reconnut, lui ôta le doute, et il s’élança
eux, revenu de son premier étonnement, parla le premier. Le son de sa
voix
m’entra comme une musique dans tout le corps, je
t de l’autre. J’avais bien rougi en lui avouant ce que je sentais, sa
voix
avait bien tremblé en me confessant pour la premi
t la maîtresse des prisons, afin que, si c’était pour lui la mort, la
voix
qui la lui annonçait la lui fît plus douce, et qu
e connaissais de ses disgrâces ; je fis vite amitié avec elle, car ma
voix
était douce, attendrie encore par l’émotion que j
, si vous avez de la foi, j’ai reconnu, tout comme je reconnais votre
voix
à tous les deux à présent, la vraie voix et le vr
out comme je reconnais votre voix à tous les deux à présent, la vraie
voix
et le vrai air de la zampogne de votre frère et d
ait jamais dites et que je ne comprenais que par le tremblement de sa
voix
et par le froid de sa main sur mon épaule, mais d
agitation, que je l’étais moi-même, seulement par le son timide de sa
voix
. CCXXV L’heure, qui sonna midi au cadran d
t, et ma tante qui les précédait de quelques pas, pour éclairer de la
voix
les mauvais pas de la descente à son beau-frère.
seule. Et voici ce que mon ange me dicta dans l’oreille, comme si une
voix
claire et divine m’eût parlé tout bas ; car, enco
du moins, et voilà pourquoi je n’essayai même pas de contredire cette
voix
qui portait avec elle la conviction. Le sauver to
t mourir ou captive à sa place, cela ne se peut pas, disait en moi la
voix
céleste ; tu sens bien qu’il n’y consentirait jam
e, car tu ne peux le faire évader qu’en le trompant lui-même ? Ici la
voix
s’interrompit longtemps comme quelqu’un qui cherc
dans la campagne… Et toi, pourquoi ne le suivrais-tu pas ? me dit la
voix
, et pourquoi préfères-tu mourir à sa place, plutô
squer la liberté en le suivant dans sa fuite ?… — Ah ! me répondit la
voix
dans ma conscience, c’est que si je me sauvais de
s tromper le bargello et sa femme. — Quand il sera libre, continua la
voix
, tu revêtiras le froc et le capuchon des pénitent
▲