finités des espèces éteintes, soit entre elles, soit avec les espèces
vivantes
. — VIII. Du degré de développement des formes anc
gré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes
vivantes
. — IX. De la succession des mêmes types dans les
ncore trouver quelques coquillages analogues aux espèces actuellement
vivantes
, au milieu d’une multitude de formes éteintes. Un
ces faits. La Lingule silurienne ne diffère que très peu des espèces
vivantes
de ce même genre, tandis que la plupart des autre
outes nos formations consécutives considérées deux à deux, les formes
vivantes
présentent rarement des changements d’égale impor
En quelques cas, pourtant, la destruction de groupes entiers d’êtres
vivants
, tels que celui des Ammonites vers la fin de la p
que géologique toute récente, avec des coquillages encore aujourd’hui
vivants
! Le Cheval, depuis que les Espagnols l’ont impor
t pourtant avoir appartenu à une espèce éteinte. Cette espèce eût été
vivante
, mais assez rare, aucun naturaliste n’aurait été
? C’est ce que nul ne saurait dire. Ce Cheval fossile eût encore été
vivant
, quoique rare, il eût semblé tout naturel de pens
sans cesse présent à l’esprit, que la multiplication de chaque forme
vivante
est constamment limitée par des circonstances nui
complexe des circonstances accidentelles dont l’existence des formes
vivantes
dépend. Si nous oublions un moment que chaque esp
es ou de certains groupes. VI. Des changements simultanés des formes
vivantes
dans le monde entier. — L’un des faits les plus é
que ces diverses espèces eussent coexisté avec des mollusques encore
vivants
. Mais comme ces formes anormales et gigantesques
ctuels ou Pléistocènes, ont plus de ressemblance avec la faune marine
vivante
de l’hémisphère méridional. De même encore plusie
ières époques tertiaires, qu’avec les formes européennes actuellement
vivantes
; or, s’il en est ainsi, il est évident que les c
emble donc que la succession parallèle et simultanée des mêmes formes
vivantes
dans le monde entier, prise dans un sens général,
I. Des affinités des espèces éteintes entre elles et avec les espèces
vivantes
. — Considérons un peu maintenant quelles sont les
intenant quelles sont les affinités mutuelles des espèces éteintes et
vivantes
. Il est évident qu’elles se groupent toutes ensem
forme est ancienne, plus, en règle générale, elle diffère des formes
vivantes
. Mais, comme Buckland l’a remarqué il y a déjà lo
tous les fossiles peuvent être classés, soit dans les groupes encore
vivants
, soit entre eux. On ne saurait donc nier que les
ordres actuels, car, si nous considérons séparément, soit les formes
vivantes
, soit les formes éteintes, les deux séries sont b
t être considéré comme intermédiaire entre des espèces ou des groupes
vivants
. Si l’on entend dire par là qu’aucune forme étein
est exactement intermédiaire en tous ses caractères entre deux formes
vivantes
, l’objection est valable ; mais je prétends seule
beaucoup d’espèces fossiles devraient être placées entre des espèces
vivantes
, et quelques genres éteints entre nos genres actu
oposition est de vérité générale ; car, çà et là, on trouve un animal
vivant
, tel que le Lépidosirène, qui par ses affinités s
us de la ligne supérieure seront supposées éteintes. Les trois genres
vivants
, a14, q14, p14 formeront une petite famille ; b14
F14. Ainsi que nous venons de le dire, toutes les espèces éteintes et
vivantes
descendues de A forment un ordre ; et cet ordre,
écouvertes à divers étages inférieurs de la série, les trois familles
vivantes
, représentées sur la ligne supérieure, deviendrai
genres éteints fussent intermédiaires en caractères entre les genres
vivants
des trois familles qu’ils seraient ainsi venus re
ier entre elles ; car ils ne seraient intermédiaires entre les genres
vivants
que d’une façon indirecte, et seulement par un ci
e des genres fossiles. Si, par exemple, nous supposons que les genres
vivants
de ces deux familles diffèrent les uns des autres
mutuelles des formes éteintes, soit entre elles, soit avec les formes
vivantes
, me semblent s’expliquer d’une façon satisfaisant
hoses aux petites, je dirai que, si les principales races éteintes et
vivantes
du Pigeon domestique étaient classées, aussi bien
est un peu familiarisé avec la distribution géographique des espèces
vivantes
à la surface du globe, n’essayera pas de rendre c
gré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes
vivantes
. — Nous avons vu dans le quatrième chapitre que l
é de différenciation et de spécialisation des organes, chez les êtres
vivants
adultes, est la meilleure norme qu’on ait encore
chions trop peu de choses à l’égard des relations mutuelles des êtres
vivants
, pour donner une explication suffisante de certai
hui beaucoup réduits en nombre, et d’autant plus que les Céphalopodes
vivants
, quoique très peu nombreux, sont d’une organisati
n des types » et sur « cette étonnante parenté entre les morts et les
vivants
du même continent. » Le professeur Owen a étendu
els que le rapport observé entre les coquilles terrestres éteintes et
vivantes
de Madère et entre les coquilles éteintes et viva
res éteintes et vivantes de Madère et entre les coquilles éteintes et
vivantes
des eaux saumâtres de la mer Aralo-Caspienne. Que
nes de ces formes fossiles peuvent avoir été les ancêtres des espèces
vivantes
. Il ne faut pas oublier que d’après ma théorie to
eux liens de transition qui rattachent les uns aux autres les membres
vivants
des mêmes groupes et ces groupes entre eux, cepen
ions graduelles insensibles, toutes les formes organiques éteintes et
vivantes
. Quiconque n’admet pas cette manière d’envisager
lus une forme est ancienne, plus, en général, elle diffère des formes
vivantes
; et pourquoi encore les formes anciennes et étei
nt rarement des caractères exactement intermédiaires entre les formes
vivantes
; car elles sont intermédiaires seulement au moye
nimaux ressemblent, jusqu’à un certain point, à l’embryon des animaux
vivants
de la même classe, le fait n’aurait rien d’inexpl
lière, et que les formes anciennes ont été supplantées par des formes
vivantes
nouvelles et plus parfaites, produites en vertu d
a théorie de descendance modifiée. La reproduction exacte d’une forme
vivante
quelconque n’est absolument impossible que si tou
de la vie ; elle décrit et explique les phénomènes propres aux êtres
vivants
. Ainsi définie, la physiologie a un problème qui
tte vérité fondamentale, que les manifestations matérielles des êtres
vivants
rentrent dans les lois ordinaires de la physique
fondant l’anatomie générale et en rapportant les phénomènes des corps
vivants
aux propriétés élémentaires des tissus, comme des
orter l’investigation physiologique et physico-chimique dans le corps
vivant
jusque dans ses particules les plus ténues, jusqu
uire à une petite quantité d’épreuves décisives. La science des êtres
vivants
a trouvé sa voie ; elle est définitivement expéri
et à préciser. Les principes de l’expérimentation appliquée aux êtres
vivants
ne pourront être dévoilés que par de longues étud
plus loin, que spécieuse ou apparente. Le principe d’action des corps
vivants
n’est pas intérieur : on ne saurait le séparer, l
à la partie élémentaire organisée, qui est la seule partie réellement
vivante
. Lordat admet un principe vital quand il dit : «
tal comme cause d’une succession limitée de phénomènes dans les êtres
vivants
: « La vie, dit-il, est une collection de phénomè
. Il est impossible, en effet, de séparer ces deux idées ; ce qui est
vivant
mourra, ce qui est mort a vécu. Mais Bichat a vou
principe de résistance, et le cadavre n’est autre chose que le corps
vivant
retombé sous l’empire des forces physiques. Ainsi
’après laquelle il y aurait deux espèces de propriétés dans les corps
vivants
: les propriétés physiques et les propriétés vita
tinguons la vie que par la mort et inversement. En comparant le corps
vivant
au même corps à l’état de cadavre, nous apercevon
’indéfinissable, nous essayerons simplement de caractériser les êtres
vivants
par rapport aux corps bruts. Cette façon de compr
es. Examinons maintenant quels sont les caractères généraux des êtres
vivants
. On peut les ramener à cinq, savoir : L’organisat
rangement qui donne naissance aux propriétés immanentes de la matière
vivante
, arrangement qui est spécial et très complexe, ma
. C. L’évolution est peut-être le trait le plus remarquable des êtres
vivants
et par conséquent de la vie. L’être vivant appara
lus remarquable des êtres vivants et par conséquent de la vie. L’être
vivant
apparaît, s’accroît, décline et meurt. Il est en
une direction dont le terme est fixé, appartient en propre aux êtres
vivants
. À la vérité, les astronomes acceptent aujourd’hu
possible des corps sidéraux, comparée à l’évolution rapide des corps
vivants
, une différence de degré qui, au point de vue pra
de, les astres, n’offrent que des changements insensibles ; les êtres
vivants
, au contraire, une évolution saisissable. La mort
t également une nécessité à laquelle est fatalement soumis l’individu
vivant
, qui fait retour par là au monde minéral. Il est
d’intégrité. » Cela n’est pas exact ; les cristaux, comme les êtres
vivants
, ont leurs formes, leur plan particulier, et lors
out au moins, un degré d’intensité et d’énergie qui spécialise l’être
vivant
. D’autre part, comme nous l’avons dit, il n’y a p
tion a été considérée comme le trait distinctif, essentiel, de l’être
vivant
; comme la plus constante et la plus universelle
ion est la continuelle mutation des particules qui constituent l’être
vivant
. L’édifice organique est le siège d’un perpétuel
général et continu. » Cuvier s’exprime de la même manière : « L’être
vivant
, dit-il, est un tourbillon à direction constante,
ment le double mouvement de composition et de décomposition des êtres
vivants
, le rattache à un principe vital qui le gouverne.
ivants, le rattache à un principe vital qui le gouverne. « Les corps
vivants
, dit-il, ont en eux leur principe d’action qui le
e chez eux un mécanisme complexe qui entretient autour des particules
vivantes
, fibres et cellules, un milieu en réalité invaria
le milieu intérieur ne change pas autour de leurs éléments actifs et
vivants
. En réalité il y a toujours, chez l’être vivant,
s éléments actifs et vivants. En réalité il y a toujours, chez l’être
vivant
, des agents extérieurs, des stimulants étrangers,
vie serait-elle plus énergique l’été que l’hiver chez certains êtres
vivants
, plus vigoureuse en présence de l’oxygène qu’en s
iccation ? Il n’est pas exact de dire, d’un autre côté, que les corps
vivants
sont incapables de tomber en état d’indifférence
uit mon expérience. Je considère qu’il y a nécessairement dans l’être
vivant
deux ordres de phénomènes : 1° Les phénomènes de
au point de vue de l’organisme, il n’en est pas de même. Chez un être
vivant
, tout se crée morphologiquement, s’organise et to
st seul sans analogues directs ; il est particulier, spécial à l’être
vivant
: cette synthèse évolutive est ce qu’il y a de vé
’embryogéniste, en suivant le développement de l’élément ou de l’être
vivant
, saisit des changements, des phases qui lui révèl
consume. De sorte que toute manifestation d’un phénomène dans l’être
vivant
est nécessairement liée à une destruction organiq
ons-nous, aux deux faits généraux les plus caractéristiques des êtres
vivants
; mais cela ne suffit pas, l’esprit a besoin de s
ois générales constitue à la fois les corps inorganiques et les corps
vivants
, sans l’intervention actuelle et toujours présent
jours présente d’une force active, d’une intelligence motrice. L’être
vivant
, dans le grand ensemble de l’univers, va de soi-m
l’ordre et la succession qu’ils affectent spécialement dans les êtres
vivants
. Nous resterons en face des phénomènes de la vie
jusqu’au moment où, la victoire restant aux agents physiques, l’être
vivant
mourait. Ainsi, que le vitalisme soit envisagé da
, parce qu’elle est véritablement le trait le plus saillant des êtres
vivants
. Que l’idée de cet arrangement soit mal exprimée
apercevoir un caractère de premier ordre, un quid proprium de l’être
vivant
dans cette ordonnance vitale préétablie. Toutefoi
comprendre dans leurs lois l’apparition des phénomènes des organismes
vivants
; de là l’opinion matérialiste que la vie ne sera
te loi. Toute manifestation phénoménale, qu’elle siège dans les êtres
vivants
ou en dehors d’eux, a pour substratum obligé des
aphrasant le mot de Leibnitz : « Chaque chose s’exécute dans le corps
vivant
comme s’il n’y avait pas de force vitale. » I
t, il faut étendre le principe du déterminisme aux faits de la nature
vivante
, les médecins animistes et vitalistes et les phil
mènes doivent être rattachés à des propriétés inhérentes à la matière
vivante
comme à leur cause. « Le rapport des propriétés c
r de restriction : tous les phénomènes qui surviennent dans les êtres
vivants
et dans l’homme, phénomènes supérieurs ou inférie
inférieurs, sont soumis à cette loi. « Toute manifestation de l’être
vivant
, disons-nous, est un phénomène physiologique et s
iversalité du principe du déterminisme physiologique dans l’organisme
vivant
, et nous exprimerons notre pensée en disant : 1°
le but que nous lui assignons de conquérir et de maîtriser la nature
vivante
. Enfin en caractérisant la vie et la mort par les
embrassons l’ensemble des conditions de l’existence de tous les êtres
vivants
et nous traçons le programme des études qui feron
tat antérieur ; elles dérivent par atavisme des organismes que l’être
vivant
continue et répète, et l’on peut ainsi les faire
t l’on peut ainsi les faire remonter jusqu’à l’origine même des êtres
vivants
. C’est pourquoi certains philosophes et physiolog
ontraire, par une adaptation, un accord avec celles-ci. Ainsi, l’être
vivant
ne constitue pas une exception à la grande harmon
ent de la vie totale de l’univers. Le mode des relations entre l’être
vivant
et les conditions cosmiques ambiantes nous permet
qu’elle puisse être, est caractérisée par les relations entre l’être
vivant
et le milieu ; relations d’échange telles, que l’
d’en modifier la constitution chimique. Est-il possible que les êtres
vivants
tombent à ce degré d’indifférence chimique absolu
ur objet est de démontrer que l’on ne saurait admettre dans les êtres
vivants
un principe vital libre puisque toutes les manife
ent dans le vide. Mais on ne pourrait pas agir de même sur les larves
vivantes
dans l’eau. Exposées dans le vide, elles tombent
solubles et aux ferments figurés. Les premiers ne sont pas des êtres
vivants
, et la propriété qu’ils nous offrent de se desséc
es de vie latente. Les ferments figurés, au contraire, sont des êtres
vivants
qui se reproduisent ; après avoir été desséchés,
n organique, c’est-à-dire les manifestations fonctionnelles de l’être
vivant
; il en est de même des autres conditions qui pro
les fermentations interrompues reprennent leur cours dans l’organisme
vivant
comme en dehors de lui, ainsi que l’expérience di
rdres de phénomènes caractéristiques. Il. Vie oscillante L’être
vivant
, considéré comme individu complexe, peut être lié
ctivité que l’ensemble, et il forme un nouveau microcosme dans l’être
vivant
, microcosme lui-même au sein de l’univers. De mêm
à la constitution du milieu où évoluent et fonctionnent les éléments
vivants
. Chez les animaux à vie libre il doit exister un
nt les circonstances. La production de chaleur est due, dans le monde
vivant
comme dans le monde inorganique, à des phénomènes
ein en quelque sorte aux activités chimico-thermiques dont les tissus
vivants
sont le siège. Quand ces nerfs agissent, ils dimi
festation vitale peut être arrêtée. Dans la vie oscillante, si l’être
vivant
n’est pas aussi absolument soumis à ces condition
é qu’il en subit toutes les variations. Dans la vie constante, l’être
vivant
paraît libre et les manifestations vitales semble
s leur pleine évidence. Nous ne saurions donc admettre dans les êtres
vivants
un principe vital libre, luttant contre l’influen
tales. — Unité vitale dans les deux règnes. — II. Divisions des êtres
vivants
; Linné, Lamarck, de Blainville. — Théories de la
é des manifestations vitales et fonctionnement différent des machines
vivantes
. — Conclusion : la solidarité des phénomènes de d
que prouve l’unité vitale. I. Nous avons montré dans les êtres
vivants
deux faces caractéristiques de leur existence, la
nnel et à la régénération organique. Tout ce qui se passe dans l’être
vivant
se rapporte soit à l’un soit à l’autre de ces typ
précédente leur est applicable. Nous ne saurions concevoir aucun être
vivant
, aucune particule vivante même, sans le jeu de ce
cable. Nous ne saurions concevoir aucun être vivant, aucune particule
vivante
même, sans le jeu de ces deux ordres de phénomène
it se fonder uniquement sur les propriétés universelles de la matière
vivante
, abstraction faite des moules spécifiques dans le
is de plus étendu et de plus précis. Elle s’applique à tous les êtres
vivants
sans exception, depuis l’organisme le plus compli
lui de l’homme, jusqu’à l’être élémentaire le plus simple, la cellule
vivante
. On ne peut, en un mot, concevoir autrement un êt
. En effet, ces phénomènes se produisent simultanément chez tout être
vivant
, dans un enchaînement qu’on ne saurait rompre. La
urait rompre. La désorganisation ou la désassimilation use la matière
vivante
dans les organes en fonction : la synthèse assimi
es deux ordres de phénomènes vitaux, au lieu d’appartenir à tout être
vivant
, se trouvaient distribués à des êtres différents,
lus haut un passage où Lavoisier reconnaît l’existence dans les êtres
vivants
de ces deux phénomènes inverses par lesquels ils
: destruction, création vitale, s’applique à l’universalité des êtres
vivants
. Pour justifier cette division fondamentale que n
e les réfuter dans leurs points principaux. II. Division des êtres
vivants
et théories dualistes de la vie Les êtres de l
ivision binaire et, ne distinguant point tout d’abord entre les êtres
vivants
, il reconnaissait deux classes de corps : Les cor
les êtres vivants, il reconnaissait deux classes de corps : Les corps
vivants
, Les corps bruts ou inanimés. Cependant la divisi
utrition. Les réserves qui sont en réalité le fond nutritif des êtres
vivants
sont identiques dans les animaux et dans les végé
ou combustion vitale se trouvaient absolument séparés dans les êtres
vivants
des phénomènes de réduction ou de synthèse organi
par MM. Dumas et Boussingault, dans leur statique chimique des êtres
vivants
. Nous reproduisons ici la formule saisissante de
eux règnes, sont intimement unies dans tout être et dans toute partie
vivante
. Mais la dualité vitale ne s’est pas affirmée seu
oilà la distribution qui constituerait la dualité dynamique des êtres
vivants
. III. Réfutation générale des théories dualist
éation et de destruction organique. Nous ne pouvons concevoir un être
vivant
animal ou végétal en dehors de cette formule par
ient les deux sources de forces vives qui s’accumulent dans les êtres
vivants
: tantôt elles sont directement empruntées à l’én
e remplacerait l’énergie solaire. Toute la différence entre les êtres
vivants
serait finalement réduite à cela. Nous ferons rem
rte chlorophyllienne ne correspond plus à la classification des êtres
vivants
en végétaux et animaux. Toute la vaste classe des
est dans chaque être en particulier et non hors de lui : l’organisme
vivant
est fait pour lui-même, il a ses lois propres, in
hors de nous. La loi physiologique ne condamne pas d’avance les êtres
vivants
à être mangés par d’autres ; l’animal et le végét
anifeste dans les grands phénomènes cosmiques de la nature. Les êtres
vivants
ne peuvent exister qu’avec les matériaux d’autres
seule manière de vivre, qu’une seule physiologie pour tous les êtres
vivants
: c’est la physiologie générale qui conclut à l’u
organique équivalente, de sorte que nous ne trouvons jamais des êtres
vivants
jouant séparément le rôle d’organismes créateurs
matière organique pour la restituer au monde minéral. Tous les êtres
vivants
se nourrissent de même : l’animal pas plus que le
es végétaux. En définitive, le végétal et l’animal sont deux machines
vivantes
distinctes, munies d’instruments et d’appareils v
ne considérons pas seulement les fonctions différentielles des êtres
vivants
entre eux, lesquelles n’ont rien d’absolument néc
indispensables à l’existence de tous les êtres. Qu’importe qu’un être
vivant
ait des organes ou des appareils plus ou moins va
s sa totalité ; car si on n’analyse qu’un côté des rapports des êtres
vivants
avec le milieu cosmique, on peut trouver parfois
machines inertes, n’est plus légitime pour les organismes ou machines
vivantes
. Si la nutrition et la combustion organiques étai
t ont fait bien sentir cette différence qui existe entre les machines
vivantes
et les machines inertes, quand dans leurs belles
ir l’équation de la production de la chaleur animale dans l’organisme
vivant
. On simplifie donc trop les problèmes, et selon l
directe, dans l’intimité des organes, dans le tissu, dans la cellule
vivante
dont la fonction est identique dans l’animal comm
ste peuvent différer quand ils étudient les phénomènes de l’organisme
vivant
. Conclusion De la discussion générale qui p
ition des cellules végétales et animales, qui sont les seules parties
vivantes
essentielles, ne sauraient avoir un mode différen
ermentations que l’on connaît pour les avoir étudiées dans l’économie
vivante
où elles s’accomplissent ne sont pas comparables
rmentation alcoolique était formée de globules organisés, de cellules
vivantes
, capables de se reproduire, ayant une enveloppe e
s, liquides, produits solubles, élaborés, sécrétés par les organismes
vivants
. Les ferments solubles existent dans les plantes
On pourrait comparer la fermentation à l’aide des ferments figurés ou
vivants
à une sorte de parasitisme qui altère le milieu d
epuis longtemps, à savoir que les phénomènes chimiques des organismes
vivants
ne peuvent jamais être assimilés complètement aux
veut dire, en d’autres termes, que les phénomènes chimiques de l’être
vivant
, bien qu’ils se passent suivant les lois générale
ganique avait pour type la combustion qui se fait en dehors des êtres
vivants
dans nos foyers, dans nos laboratoires. Tout au c
ganisme végétal, les substances actives, travaillantes, véritablement
vivantes
, telles que le protoplasma albuminoïde, sont tout
eulement, ainsi que nous venons de le dire, la proportion des parties
vivantes
est, dans les individus végétaux, très faible par
entiques dans leur processus qui peuvent s’accomplir dans l’organisme
vivant
et y détruire la matière organique L’organisme ne
fermentation serait le procédé chimique général, pour tous les êtres
vivants
, et même il leur serait spécial, puisqu’il ne se
passe pas en dehors d’eux. La fermentation caractérise donc la chimie
vivante
, et dès lors son étude appartient rigoureusement
que. — I. Constitution anatomique et création morphologique de l’être
vivant
, animal ou végétal ; historique. — Période ancien
n. — Théorie cellulaire. — Le dernier élément morphologique des êtres
vivants
est la cellule, mais une substance vivante est an
nt morphologique des êtres vivants est la cellule, mais une substance
vivante
est antérieure à la cellule ; c’est le protoplasm
es végétales. — L’utricule primordiale. — Le protoplasma est le corps
vivant
de la cellule dans les deux règnes. — III. Le pro
l y a des parties dans les animaux et dans les végétaux qui sont plus
vivantes
, plus délicates, plus destructibles, tandis que d
les anatomistes sont parvenus, en analysant graduellement l’organisme
vivant
, à le réduire à ses parties élémentaires ; nous v
Il parvint néanmoins ainsi à jeter les bases de la science des tissus
vivants
: « Tous les animaux, dit Bichat, sont un assembl
ation pour le règne végétal, de sorte que l’origine de tous les êtres
vivants
se trouvait ramenée à cet organite simple, la cel
le végétal, fait qui démontre l’unité de structure de tous les êtres
vivants
. L’œuf lui-même ne serait qu’une cellule. La cell
lule. La cellule est déjà un organisme complexe. Il y a une substance
vivante
, le protoplasma, qui donne naissance à la cellule
Cytodes, comme nous le verrons plus tard40, peuvent former des êtres
vivants
, isolés, complets. Hæckel les a appelés alors des
le n’a point de forme déterminée, habituelle. C’est cependant un être
vivant
: sa contractilité, sa propriété de se nourrir, d
r forme particulière. » C’est qu’en effet le protoplasma est le corps
vivant
de la cellule ; il forme toutes les autres partie
sont des perfectionnements produits par le protoplasma, seule matière
vivante
et travaillante. Les considérations précédentes é
c ici devant la notion de constitution physico-chimique de la matière
vivante
. Cette matière, c’est le protoplasma. E. van Bene
plus morphologiquement, comme on avait cru que devait être tout corps
vivant
, mais chimiquement, ou du moins par sa constituti
minée de la vie, une sorte de moule où se trouve encaissée la matière
vivante
, le protoplasma. Loin d’être le dernier degré de
nc le point ultime où l’histologie conduirait la conception des êtres
vivants
. Lorsque Heitzmann et Frohmann examinèrent le tis
rd, lorsque nous nous occuperons de la morphologie générale des êtres
vivants
et de la genèse de leurs tissus46, nous entrerons
ue physiologique. Lorsque l’on considère une cellule, qui est un être
vivant
rudimentaire, on doit y retrouver les deux espèce
ins nous arrêter à ce résultat général que les matériaux de l’édifice
vivant
représentent les différentes formes d’une substan
, comme Buffon l’avait imaginé pour expliquer la différence des êtres
vivants
et des corps bruts. Les seuls corps qui entrent d
ires, quinaires ; celles-ci s’assemblent pour constituer la substance
vivante
originaire, blastème, plasma ou protoplasma, dans
à la chimie l’explication des phénomènes de l’organisation des êtres
vivants
. Depuis le moment où il s’exprimait si nettement,
s travaux la conclusion que les corps gras se constituent chez l’être
vivant
par les mêmes procédés. Ils ne pensent pas, en un
mais l’organisme a des procédés spéciaux, et l’étude seule de l’être
vivant
peut nous édifier sur le mécanisme des phénomènes
mitif, non plus qu’à aucune autre synthèse primitive dans l’organisme
vivant
. Nous constatons seulement le développement, l’ac
constatons seulement le développement, l’accroissement de la matière
vivante
; mais il a toujours fallu qu’une sorte de levain
vital ait été le point de départ. Au début du développement d’un être
vivant
quelconque, il y a un protoplasma préexistant qui
ières grasses, Matières colorantes, Acide succinique, etc. La cellule
vivante
n’a donc nul besoin de chlorophylle ou de matière
dire : la matière verte) seuls étaient capables de pourvoir les êtres
vivants
de carbone, et par conséquent de créer les princi
comment elles sont réellement. L’expérimentation pratiquée sur l’être
vivant
peut seule nous renseigner. Au point de vue physi
ons que mentionner une dernière hypothèse sur l’origine de la matière
vivante
, quoiqu’elle ait été l’objet de développements co
ui est d’accord avec leur grande stabilité. » L’origine de la matière
vivante
, suivant l’auteur, doit être cherchée dans le cya
albumine. Cela exclut toute idée de génération spontanée. La molécule
vivante
d’albumine est douée de la faculté de croître, el
. Sous l’influence directe ou non du soleil, elle croît, et tout être
vivant
est une simple molécule d’albumine dérivée de la
ganisation. Il y aurait dans le protoplasma qui se forme une albumine
vivante
dans laquelle l’azote est engagé sous forme de cy
ment dans ces applications, est bien comparable au chimisme des êtres
vivants
. Lavoisier et beaucoup de ses successeurs semblen
s lois de la chimie générale ne sauraient être violées dans les êtres
vivants
, mais que là cependant elles ont des agents, des
e que réellement il y a des forces chimiques spéciales dans les êtres
vivants
, et en revenir avec Bichat à distinguer les propr
à ce sujet. Cependant nous reconnaissons qu’il existe dans les êtres
vivants
des phénomènes vitaux et des composés chimiques q
leur production ? Le chimisme du laboratoire et le chimisme du corps
vivant
sont soumis aux mêmes lois ; il n’y a pas deux ch
d’agents, d’appareils que le chimiste a créés ; le chimisme de l’être
vivant
est exécuté à l’aide d’agents et d’appareils que
Le chimisme de laboratoire peut opérer les synthèses comme les corps
vivants
, et déjà il en a réalisé un grand nombre. Les chi
es essences, des huiles, des graisses, des acides, que les organismes
vivants
fabriquent eux-mêmes. Mais là encore on peut affi
ien que l’on ne connaisse pas encore les agents de synthèse des corps
vivants
, ils existent certainement. Nous avons énoncé les
cellules. En un mot, le chimiste dans son laboratoire et l’organisme
vivant
dans ses appareils travaillent de même, mais chac
acun avec ses outils. Le chimiste pourra faire les produits de l’être
vivant
, mais il ne fera jamais ses outils, parce qu’ils
imiste de fabriquer le ferment le plus simple que de fabriquer l’être
vivant
tout entier. En résumé, nous voyons combien sont
e qui n’exige pas nécessairement l’intervention de l’agent cellulaire
vivant
, et peut se continuer après la mort ou en dehors
ontraire, nous l’avons dit, le résultat d’un conflit entre la matière
vivante
et les conditions extérieures. La vie résulte con
sous des formes plus ou moins compliquées cette faculté de la matière
vivante
de réagir aux excitations du monde extérieur. Cet
ne sont pas encore terminés. Le problème de la sensibilité des êtres
vivants
et, d’une manière générale, celui des propriétés
: ces deux ordres de forces étant d’ailleurs subordonnés dans l’être
vivant
à la force vitale. On a dit que Leibnitz avait ac
l considérait comme le principe d’activité inséparable des particules
vivantes
ne serait autre chose que l’irritabilité sous un
chaque nerf a son goût particulier. Chaque partie organisée du corps
vivant
a sa manière d’être, de sentir et de se mouvoir ;
e contractilité ne sont point des attributs généraux de toute matière
vivante
, mais plutôt des réactions, des manifestations pa
, des manifestations particulières d’une espèce déterminée de matière
vivante
. Ce sont des propriétés spéciales et non des prop
Virchow a désigné par le mot d’irritabilité « la propriété des corps
vivants
qui les rend susceptibles de passer à l’état d’ac
ons, quant à nous, que « l’irritabilité est la propriété de l’élément
vivant
d’agir suivant sa nature sous une provocation étr
entielle qui caractérise les rapports entre la substance organisée et
vivante
ou protoplasma d’une part, et le milieu extérieur
entales innombrables que l’on a tentées sur les propriétés des tissus
vivants
, et que nous ne pouvons retracer ici, conduisent
conduisent à cette double conclusion : 1° Il y a dans tous les tissus
vivants
une faculté commune de réagir sous l’influence de
s excitants extérieurs : c’est l’irritabilité. Le tissu n’est déclaré
vivant
qu’à cette condition ; 2° Il existe en même temps
u’à cette condition ; 2° Il existe en même temps dans tous les tissus
vivants
une réaction particulière et autonome, c’est la p
re du protoplasma ; il est l’origine de tout, il est la seule matière
vivante
du corps qui anime toutes les autres. C’est d’une
), la terre (substances chimiques, nutritives ou salines), que l’être
vivant
rencontre dans le milieu ambiant. Relativement au
sidérer ces substances comme les réactifs naturels de toute substance
vivante
, et par conséquent du protoplasma. Ces substances
nomènes, de nature purement chimique, qui s’accomplissent dans l’être
vivant
sans le concours de l’irritabilité, sont au contr
extrêmement précieux, de discerner dans les manifestations de l’être
vivant
ce qui est vital de ce qui ne l’est pas. Ces vues
mais pour l’irritabilité de l’élément moteur et de tous les éléments
vivants
du corps. La preuve expérimentale est facile à fa
r, le chloroforme, sont bien les réactifs naturels de toute substance
vivante
; leur action décèle dans la sensibilité, une pro
on décèle dans la sensibilité, une propriété commune à tous les êtres
vivants
, animaux ou végétaux, simples ou complexes. Bien
ale de carbonate de baryte. Nous considérons la respiration des êtres
vivants
comme identique dans les deux règnes, et comme un
tations en deux espèces : fermentations à ferments protoplasmiques ou
vivants
, qui sont arrêtés par les anesthésiques ; ferment
agents anesthésiques suspendent l’irritabilité de toutes les parties
vivantes
en agissant d’une manière physique sur leur proto
e cette propriété le moyen de distinguer les deux règnes de la nature
vivante
, la preuve de sa dualité. En examinant ce qu’est,
nction. On doit établir une distinction entre les fonctions d’un être
vivant
et les propriétés de la substance organisée, qui
pécifique, — Il faut nécessairement la forme pour caractériser l’être
vivant
. — La morphologie est distincte de la constitutio
l importe, ainsi que nous l’avons déjà dit, de distinguer chez l’être
vivant
la matière et la forme. La matière vivante, le pr
, de distinguer chez l’être vivant la matière et la forme. La matière
vivante
, le protoplasma, n’a point de morphologie en soi,
appartiennent toutes les propriétés qui se manifestent chez les êtres
vivants
. Cependant le protoplasma seul n’est que la matiè
les êtres vivants. Cependant le protoplasma seul n’est que la matière
vivante
; il n’est pas réellement un être vivant. Il lui
a seul n’est que la matière vivante ; il n’est pas réellement un être
vivant
. Il lui manque la forme qui caractérise la vie dé
de se réorganiser par synthèse, de réagir, de se mouvoir, etc. L’être
vivant
est un protoplasma façonné ; il a une forme spéci
l a une forme spécifique et caractéristique. Il constitue une machine
vivante
dont le protoplasma est l’agent réel. La forme de
ormes, de la synthèse organique qui crée les substances et la matière
vivante
amorphe. C’est comme un nouveau degré de complica
ion dans l’étude de la vie. Après avoir fixé les conditions de l’être
vivant
idéal, amorphe, réduit à la substance, il faut co
ivant idéal, amorphe, réduit à la substance, il faut connaître l’être
vivant
, réel, façonné, apparaissant avec un mécanisme, u
avec la substance. La morphologie n’est point particulière aux êtres
vivants
, ils ne sont pas seuls à se présenter sous des fo
ertain point, de rapprocher les deux règnes des minéraux et des êtres
vivants
, en ce sens que nous voyons chez les uns et les a
r les formes minérales, cristallines, ne sont pas plus que les formes
vivantes
une conséquence rigoureuse, absolue de la nature
ristalline. Ces comparaisons entre les formes minérales et les formes
vivantes
ne constituent certainement que des analogies for
de la forme et de la matière est poussée plus loin encore dans l’être
vivant
que dans le minéral. La morphologie, comme nous l
tre à la fois, par une sorte d’arrêt de développement, soit un animal
vivant
isolé complet, soit le commencement possible d’au
ellule. FIG. 28. — Bathybius Haeckelii, organisme protoplasmatique
vivant
dans le fond des mers. La figure représente une p
spécifique suivant laquelle elles se disposent pour former les êtres
vivants
constituent la morphologie spéciale. I. Morphol
e premier degré de la synthèse morphologique, commun à tous les êtres
vivants
. Comment se forme cet élément anatomique primordi
publiés depuis dix ans. C’est là l’origine commune de tous les êtres
vivants
: cette cellule si simple jouit de la faculté de
tion polycellulaire d’une architecture si complexe qui est la machine
vivante
. On a eu d’abord recours aux hypothèses, avant de
prendre dans une formule générale, nous dirons après Baër : « L’être
vivant
provient d’une cellule primitivement identique, l
ou actuelles ; il faudrait la chercher dans la cause première. L’être
vivant
est comme la planète qui décrit son orbe elliptiq
-même était changé en un point. Cette comparaison s’applique à l’être
vivant
et à son évolution. La morphologie n’est pas plus
ée, si elles ne sont pas absolues (il n’y a rien d’absolu dans l’être
vivant
), sont au moins très restreintes. Si l’on cherche
qu’il existe virtuellement dans la nature un nombre infini de formes
vivantes
que nous ne connaissons pas. Ces formes vivantes
bre infini de formes vivantes que nous ne connaissons pas. Ces formes
vivantes
seraient en quelque sorte dormantes ou expectante
les forces particulières qui travaillent continuellement dans un être
vivant
aient pour loi le salut de chaque être vivant ; q
nuellement dans un être vivant aient pour loi le salut de chaque être
vivant
; que ce soit pour cette utilité présente que le
dans l’objet même, et non en dehors de lui. Tout acte d’un organisme
vivant
a sa fin dans l’enceinte de cet organisme. Celui-
inalité particulière est seule absolue. Dans l’enceinte de l’individu
vivant
seulement, il y a des lois absolues prédéterminée
a zoologie ou de la phytologie. Aristote considérait que, dans l’être
vivant
, ce qu’il y a de plus essentiel, c’est précisémen
bscure. C’est, nous le répétons, cette morphologie générale de l’être
vivant
avec les morphologies particulières et indépendan
roposition par divers développements. — II. Conception des organismes
vivants
. — La vie est indépendante d’une forme organique
antérieurs, et forment comme l’héritage qu’ils ont transmis au monde
vivant
actuel. Nous avons démontré la nécessité du confl
tale peut être arrêtée par elles. — Dans la vie oscillante, si l’être
vivant
n’est pas aussi absolument soumis à ces condition
r de base à la physiologie générale. Tout ce qui se passe dans l’être
vivant
se rapporte soit à l’un soit à l’autre de ces typ
es et fondée uniquement sur les propriétés universelles de la matière
vivante
, abstraction faite de la complication morphologiq
ruction organique correspondent aux phénomènes fonctionnels de l’être
vivant
. Quand une partie fonctionne, muscles, glandes, n
tion organique sont les plus particuliers, les plus spéciaux à l’être
vivant
; ils n’ont pas d’analogues en dehors de l’organi
nature, ils sont étroitement unis ; ils se produisent, chez tout être
vivant
, dans un enchaînement qu’on ne saurait rompre. Le
des phénomènes, mais non sur leur nature essentielle. Tous les êtres
vivants
, sans exception, depuis le plus compliqué des ani
ynthèse chimique ou formation des principes immédiats de la substance
vivante
, en un mot la constitution du protoplasma ; et en
ble domaine de la physiologie générale. Les rouages de tout organisme
vivant
nous représentent seulement les variétés d’aspect
qui nous permet de comprendre et d’analyser les phénomènes des êtres
vivants
, et nous donne la possibilité d’agir sur eux.
donne la possibilité d’agir sur eux. II. Conception des organismes
vivants
Nous avons distingué, dans l’être vivant, la m
onception des organismes vivants Nous avons distingué, dans l’être
vivant
, la matière et la forme. L’étude des êtres comple
générale comprend l’étude de ses conditions fondamentales. La matière
vivante
, indépendante de toute forme, amorphe, ou plutôt
tés particulières. Toutefois, le protoplasma n’est pas encore un être
vivant
: il lui manque la forme qui caractérise l’être d
la forme qui caractérise l’être défini ; il est la matière de l’être
vivant
idéal ou l’agent de la vie ; il nous présente la
vue, une relation nécessaire entre la substance et la forme des êtres
vivants
, et cette relation est exprimée par ce que nous a
ales, dépend d’une façon générale des conditions d’être de la matière
vivante
ou protoplasma. Ces conditions du fonctionnement
ygène, réserves. La plus simple des formes sous lesquelles la matière
vivante
se puisse présenter est la cellule. La cellule es
élément anatomique des êtres supérieurs, la cellule est donc la forme
vivante
la plus simple ; elle nous offre le premier degré
paraison fera mieux comprendre notre pensée. Représentons-nous l’être
vivant
complexe, l’animal ou la plante, comme une cité a
t avec la véritable nature des choses. Nous avons dit que l’organisme
vivant
est une association de cellules ou d’éléments plu
a besoin, eau, aliments, air, chaleur. Ces organes sont dans le corps
vivant
comme, dans une société avancée, les manufactures
donc pas dans telle ou telle région fixée de l’architecture de l’être
vivant
; elle réside dans la cellule périostale qui l’em
un tout, un individu. C’est par là que s’établit l’unité dans l’être
vivant
. L’unité, comme nous venons de le dire, est le mo
lules associées qui constituent les ensembles morphologiques ou êtres
vivants
, il y a à la fois autonomie et subordination des
un résultat déterminé. Examinons ces deux points. À mesure que l’être
vivant
s’élève et se perfectionne, ses éléments cellulai
s-nous dit, est la science qui étudie les phénomènes propres à l’être
vivant
; mais, ainsi comprise, cette science est encore
ions générales de la vie qui sont communes à l’universalité des êtres
vivants
. Nous y étudions le conflit vital en lui-même, in
écanismes spéciaux que la vie emploie pour se manifester dans un être
vivant
déterminé. Si maintenant on veut comparer les for
les formes de ces divers mécanismes, variés à l’infini chez les êtres
vivants
, afin d’en déduire les lois de ces phénomènes, c’
ogie spéciale ou comparée, quand on considère l’ensemble des machines
vivantes
. Il y a donc entre toutes ces machines quelque ch
issement de la vieillesse. » Le but de toute science, tant des êtres
vivants
que des corps bruts peut se caractériser en deux
prétendre à les maîtriser ? Se propose-t-elle de subjuguer la nature
vivante
comme a été soumise la nature morte ? nous n’hési
fférence entre les sciences des corps bruts et les sciences des corps
vivants
. Explication de la planche FIG. 1. —
ire du règne animal, Cuvier, entraîné à parler de l’origine des êtres
vivants
, s’exprime ainsi : « La naissance des êtres organ
a voie continue qui lui est assignée par des lois rigoureuses. L’être
vivant
présentait donc deux mystères : celui de la naiss
mal a passé par l’état de cellule-œuf, qui elle-même était un élément
vivant
, une cellule épithéliale de l’organisme maternel.
Gœthe, méditant les enseignements de Bichat, écrivait : « Tout être
vivant
n’est pas une unité indivisible, mais une plurali
nous apparaît sous la forme d’un individu, il est une réunion d’êtres
vivants
et existant par eux-mêmes. » Ces organites éléme
chose de comparable à la loi du mouvement de ce mobile qui est l’être
vivant
et qui exprime l’activité de cet être, comme la t
, c’est l’idée de cette trajectoire, de cette loi qui gouverne l’être
vivant
: ce n’est pas un fait ou une propriété, c’est un
arition des êtres. Il a été dit que l’évolution caractérise les êtres
vivants
et les distingue absolument des corps bruts. De l
a fin. Le corps manifeste toutes ses propriétés. Au contraire, l’être
vivant
, outre ce qu’il manifeste, contient à l’état late
morale doit être assimilé à tous les autres phénomènes de l’organisme
vivant
. — Si toutes les conditions anatomiques et physic
i, il y a bien longtemps, montré que ce phénomène se reproduit sur le
vivant
. Si avec l’extrémité du manche d’un scalpel on ex
, 1861, p. 295. Il n’est donc pas possible de séparer chez aucun être
vivant
ces deux modes de la vie qui se rencontrent chez
ontraire, nous l’avons dit, le résultat d’un conflit entre la matière
vivante
et les conditions extérieures. La vie résulte con
ui dissocie et analyse les phénomènes les plus délicats de la machine
vivante
, et, en étudiant attentivement le mécanisme de la
aration fussent complétement perdus. Quant à son action sur les êtres
vivants
, le curare a toujours été représenté comme un poi
et d’expliquer dans cette étude. Le curare, introduit dans les tissus
vivants
à l’aide d’une flèche ou d’un instrument empoison
agination de l’homme puisse concevoir. III Le corps d’un animal
vivant
est un assemblage admirable de particules, qui so
té de notre sujet, que nous descendions un instant dans cette machine
vivante
qui va devenir le théâtre des actions délétères q
iron, dont seize seulement entrent dans la composition de l’organisme
vivant
le plus compliqué, qui est celui de l’homme ; mai
st composé par des millions de milliards de petits êtres ou individus
vivants
et d’espèce différente. Il en est qui sont libres
animaux et constituent les manifestations les plus élevées des êtres
vivants
. L’objet de la physiologie générale est d’analyse
amentale de la vie est l’échange de matières continuel entre le corps
vivant
et le milieu cosmique qui l’entoure. De là résult
essous de la réalité. Quand le Tasse nous dépeint Clorinde incorporée
vivante
dans un majestueux cyprès, au moins lui a-t-il la
pouvant plus fonctionner, il en résulte une dislocation de la machine
vivante
tout entière. De même un édifice s’écroule quand
tés. Seulement nous connaîtrons la loi des phénomènes de la substance
vivante
et organisée, et en nous soumettant à ces lois no
u cœur de l’homme. I Avant tout, le cœur est une machine motrice
vivante
, une véritable pompe foulante destinée à distribu
omme et chez tous les animaux, les organes élémentaires et les tissus
vivants
sont sanguinaires, c’est-à-dire qu’ils se repaiss
nous tenions à rappeler, c’est que le cœur est une véritable machine
vivante
, qui fonctionne comme une pompe foulante dans laq
acile à démontrer par des expériences directes faites sur des animaux
vivants
ou récemment morts. Si par vivisection on prépare
epos. Si on prépare par vivisection une grenouille ou un autre animal
vivant
ou récemment mort de manière à observer le cœur e
e loi identique, mais la nature plus ou moins délicate de l’organisme
vivant
peut leur donner une expression toute différente.
du sang. De là résulte que ces deux organes culminants de la machine
vivante
sont dans des rapports incessants d’action et de
cœur et le cerveau, les deux rouages les plus parfaits de la machine
vivante
. Cet échange se réalise par des relations anatomi
plus aujourd’hui à s’introduire dans l’étude des phénomènes des êtres
vivants
, mais beaucoup de savants doutent encore de son u
r de les atteindre facilement et de les modifier à son gré. Les êtres
vivants
, étant au contraire doués de spontanéité, nous ap
cette force vitale semble avoir pour résultat de soustraire le corps
vivant
aux influences physico-chimiques générales et de
s d’expérimentation. D’un autre côté, tous les phénomènes des animaux
vivants
sont reliés par la sensibilité et maintenus par e
nts pour s’élever contre l’emploi de l’expérimentation chez les êtres
vivants
. Ils ont admis que la force vitale était en oppos
t à des lois tout à fait spéciales, et faisait de l’organisme un tout
vivant
auquel l’expérimentateur ne pouvait toucher sans
duction anatomique, s’exprime ainsi : « Toutes les parties d’un corps
vivant
sont liées ; elles ne peuvent agir qu’autant qu’e
étudiée suivant une méthode particulière, et que la science des corps
vivants
doit reposer sur d’autres principes que la scienc
xpérimentale. Je me propose de démontrer que les phénomènes des corps
vivants
sont, comme ceux des corps bruts, soumis à un dét
ces physico-chimiques. I La spontanéité dont jouissent les êtres
vivants
n’empêche pas le physiologiste de leur appliquer
méthode expérimentale5. En effet, malgré cette spontanéité, les êtres
vivants
ne sont pas indépendants des influences du monde
perçoit bientôt que la spontanéité apparente dont jouissent les corps
vivants
n’est que la conséquence toute naturelle de certa
l nous sera facile de prouver qu’au fond les manifestations des corps
vivants
, aussi bien que celles des corps bruts, sont ratt
tes de l’activité vitale. Notons d’abord que l’indépendance de l’être
vivant
dans le milieu cosmique ambiant n’apparaît que da
accélèrent ou ralentissent les manifestations vitales chez les êtres
vivants
sont exactement les mêmes que celles qui provoque
c’est ainsi que nous pouvons croire faussement qu’il y a dans l’être
vivant
une force vitale qui viole les lois physico-chimi
e les lois physico-chimiques du milieu cosmique général. Les machines
vivantes
sont donc créées et construites de telle façon qu
iologiste, s’il peut descendre dans le milieu intérieur de la machine
vivante
, il y trouvera un déterminisme qui doit devenir p
devenir pour lui la base réelle de la science expérimentale des corps
vivants
. Pour comprendre l’expérimentation sur les êtres
le des corps vivants. Pour comprendre l’expérimentation sur les êtres
vivants
, et surtout chez les êtres vivants d’une organisa
re l’expérimentation sur les êtres vivants, et surtout chez les êtres
vivants
d’une organisation élevée, il faut nécessairement
eux : le milieu cosmique ou extra-organique, qui est commun aux êtres
vivants
et aux corps bruts, et le milieu intra-organique,
corps bruts, et le milieu intra-organique, qui est spécial aux êtres
vivants
. Ce dernier milieu, qui est en rapport avec nos é
trefois Buffon avait cru qu’il devait exister dans le corps des êtres
vivants
un élément organique particulier qui ne se retrou
iences chimiques ont détruit cette hypothèse en montrant que le corps
vivant
est exclusivement constitué par des matières simp
rait inférer de ce qui vient d’être dit que nous assimilons les corps
vivants
aux corps bruts ; le bon sens de tous protesterai
diatement contre une pareille confusion. Il est évident que les corps
vivants
ne se comportent pas comme les corps inanimés. Il
urons jamais ce qu’est la vie en elle-même. Pour nous, un corps n’est
vivant
que parce qu’il meurt et parce qu’il est organisé
ause se manifeste par l’organisation ; pendant toute sa durée, l’être
vivant
reste sous l’empire de cette influence vitale cré
eux. Pour le physiologiste et le médecin expérimentateur, l’organisme
vivant
n’est qu’une machine admirable, douée des proprié
la limite de sa connaissance est la même dans les sciences des corps
vivants
et dans les sciences des corps bruts. La nature d
; mais nous ne saurons jamais pourquoi. Les propriétés de la matière
vivante
ne peuvent être manifestées et connues que par le
ent leurs procédés d’investigation et leurs moyens d’action. Le corps
vivant
est pourvu sans doute de propriétés et de faculté
tort qu’on a voulu exclure l’expérimentation de la science des êtres
vivants
, en disant que l’organisme s’isole comme un petit
dans les phénomènes les plus élevés et les plus mystérieux des êtres
vivants
, nous verrons que l’application de l’expérimentat
Il faut cesser, on le voit, d’établir entre les phénomènes des corps
vivants
et les phénomènes des corps bruts une différence
es. Si, à l’aide de l’analyse expérimentale, on décompose l’organisme
vivant
en isolant ses diverses parties, ce n’est point p
combinaisons dans les mécanismes si variés que nous offrent les êtres
vivants
. L’emblème antique représenté par un serpent qui
ément organique nécessaire amène un trouble dans le jeu de la machine
vivante
ou même en provoque l’arrêt définitif. Le problèm
vitales, parce qu’elles ne se produisent pas en dehors de l’organisme
vivant
, sain ou malade12. Enfin la connaissance du déter
er sont universelles, et qu’elles embrassent les phénomènes des corps
vivants
aussi bien que ceux des corps bruts. Comme conséq
chimiste et un physiologiste ne pourraient faire apparaître des êtres
vivants
nouveaux dans leurs expériences qu’en obéissant a
plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière
vivante
, il n’y a que des phénomènes naturels dont il fau
il faut qu’il analyse expérimentalement les phénomènes de la matière
vivante
, comme le physicien et le chimiste analysent expé
ctions, ont pu être vérifiées directement dans l’estomac chez l’homme
vivant
. Tous les physiologistes connaissent l’histoire d
e nécessaire et immédiate. La production de la chaleur dans les êtres
vivants
est un fait constaté dès la plus haute antiquité
e en effet qu’un appareil quelconque du domaine de la nature brute ou
vivante
puisse être le siège d’un phénomène sans en être
s célèbres ont regardé les phénomènes qui se déroulent dans les êtres
vivants
comme émanés d’un principe supérieur et immatérie
dentité entre les phénomènes des corps inorganiques et ceux des corps
vivants
. Cette conception est le fond de l’atomisme de Dé
nt en antagonisme avec elles, et qu’elles tendent à détruire le corps
vivant
au lieu de le conserver. Il faut donc, suivant St
iels intelligents, les archées, qui réglaient les phénomènes du corps
vivant
. Van-Helmont, le plus célèbre représentant de ces
s deux mécaniques, l’une pour les corps bruts, l’autre pour les corps
vivants
. À la fin du siècle dernier, Lavoisier et Laplace
plus deux chimies, l’une pour les corps bruts, l’autre pour les êtres
vivants
. Ils prouvèrent expérimentalement que la respirat
signé l’irritabilité comme cause immédiate des mouvements de la fibre
vivante
. Bordeu, Grimaud et Barthez avaient entrevu plus
établir une ressemblance, une identité entre les phénomènes des corps
vivants
et ceux des corps inorganiques. À l’encontre de c
ns opposées ; il admet que les propriétés vitales conservent le corps
vivant
en entravant les propriétés physiques qui tendent
sent la matière brute ; la mort ne serait que le retour de la matière
vivante
sous l’empire de ces lois. Ce qui distingue le ca
vante sous l’empire de ces lois. Ce qui distingue le cadavre du corps
vivant
, c’est ce principe de résistance qui soutient ou
sentiellement temporaires ; la matière brute en passant par les corps
vivants
s’y pénètre de ces propriétés qui se trouvent alo
s vitales que Bichat déduit tous les caractères distinctifs des êtres
vivants
et des corps bruts, toutes les différences entre
ales étant au contraire changeantes et d’une durée limitée, les corps
vivants
sont mobiles et périssables ; ils ont un commence
trouvant constamment en lutte avec les propriétés physiques, le corps
vivant
, théâtre de cette lutte, en subit les alternative
si au contraire les propriétés vitales reprennent leur empire, l’être
vivant
guérit de sa maladie, cicatrise ses plaies, répar
e les corps de la nature inorganique soient éternels et que les corps
vivants
seuls soient périssables ; n’y aurait-il pas entr
nfini du temps. Les anciens ont pensé ainsi : ils opposaient le monde
vivant
, où tout est sujet au changement et à la mort, au
Bichat n’est donc pas réelle ; ils ont une évolution comme les corps
vivants
, évolution lente, si on la compare à notre vie pr
sans troubler l’harmonie réglée par le divin géomètre. Si les corps
vivants
ne sont pas seuls soumis à la loi d’évolution, la
eux qu’elle se manifeste plus activement. Chacun sait qu’un organisme
vivant
, quand il a été mutilé, tend à se refaire suivant
té sur cette tendance de la vie à l’individualité, qui fait de l’être
vivant
un tout harmonique, une sorte de petit monde dans
e, de cette même tendance à la rétablir. Les cristaux comme les êtres
vivants
ont leurs formes, leur plan particulier, et ils s
stalline se rapprochent complètement de ceux que présentent les êtres
vivants
lorsqu’on leur fait une plaie plus ou moins profo
ordre de propriétés, les propriétés physiques, et que dans les corps
vivants
on en rencontre deux espèces, les propriétés phys
es propriétés vitales auront d’empire et domineront dans un organisme
vivant
, plus les propriétés physicochimiques y seront va
prendre un antagonisme, une opposition entre les propriétés des corps
vivants
et celles des corps bruts, puisque les éléments c
complètement renversé cette hypothèse en prouvant que tous les corps
vivants
sont exclusivement formés d’éléments minéraux emp
s au milieu cosmique. Le corps de l’homme, le plus complexe des corps
vivants
, est matériellement constitué par quatorze de ces
de sciences, les unes pour les corps bruts, les autres pour les corps
vivants
, cette doctrine aboutit purement et simplement à
est expliquer par les lois des corps inertes les phénomènes des corps
vivants
. Or voilà un principe faux ; donc toutes les cons
demandons quels sont les caractères propres à cette science des êtres
vivants
, Bichat nous répond : « C’est une science dont le
ont appris que la matière et ses lois ne diffèrent pas dans les corps
vivants
et dans les corps bruts ; ils nous ont montré qu’
conjecturales. C’est une erreur profonde de croire que dans les corps
vivants
nous ayons à nous préoccuper de l’essence même et
ptibles d’un déterminisme aussi rigoureux dans les sciences des corps
vivants
que dans les sciences des corps bruts. Il n’y a a
par l’école vitaliste dans les sciences des corps bruts et des corps
vivants
est absolument contraire à la science elle-même.
lle-même. L’unité règne dans tout son domaine. Les sciences des corps
vivants
et celles des corps bruts ont pour base les mêmes
ntielle de leur principe de dualisme ou d’antagonisme entre la nature
vivante
et la nature inorganique, le problème subsiste to
oitement liées et ne sauraient être séparées l’une de l’autre. L’être
vivant
est essentiellement caractérisé par la nutrition.
il présente, sa nécessité, en font le caractère fondamental de l’être
vivant
, le signe plus général de la vie. On ne sera donc
ar laquelle la matière inorganique est fixée ou incorporée aux tissus
vivants
comme partie intégrante, l’autre par laquelle ell
rces physiques et chimiques, devaient croire naturellement que l’être
vivant
, arrivé à son plein développement, n’avait plus q
ux fois à la vie. Lorsqu’un acte est accompli, la parcelle de matière
vivante
qui a servi à le produire n’est plus. Si le phéno
proposition suivante : toute manifestation d’un phénomène dans l’être
vivant
est nécessairement liée à une destruction organiq
à la substance qui se transforme, n’a rien qui soit spécial au monde
vivant
; la nature physique obéit à la même règle. Un êt
l au monde vivant ; la nature physique obéit à la même règle. Un être
vivant
qui est dans la plénitude de son activité fonctio
raison que les phénomènes physiques et chimiques détruisent le corps
vivant
et le conduisent à la mort ; mais la vérité lui a
’il ne se révèle que par l’organisation et la réparation de l’édifice
vivant
. On a dès l’antiquité comparé la vie à un flambea
constitue à l’origine ses organes et ses éléments anatomiques. L’être
vivant
est donc caractérisé à la fois par la génération
ltérieure des phénomènes. En résumé, nous distinguerons dans le corps
vivant
deux, grands groupes de phénomènes inverses : les
dans leur nature : la combustion désassimilatrice, qui use la matière
vivante
dans les organes en fonction, la synthèse assimil
ui se trouvent répandus dans toutes les parties élémentaires du corps
vivant
. Les conditions de la désassimilation fonctionnel
nique peuvent s’accomplir aussi bien au dehors qu’au dedans des corps
vivants
. Grâce à cette circonstance, le physiologiste peu
rculation, la digestion, etc., et il étudie les propriétés des tissus
vivants
séparés du corps. Dans ces parties disloquées, le
combustion fonctionnelle, ne peuvent se manifester que dans le corps
vivant
, et chacun dans un lieu spécial ; aucun artifice
e l’activité des germes, d’être en leur place dans l’édifice du corps
vivant
. Si on se fondait sur les différences profondes q
que dans l’esprit ; dans la nature, ils sont inséparables. Tout être
vivant
, animal ou végétal, ne peut manifester ses foncti
en réalité pas plus de principe intérieur d’activité dans la matière
vivante
que dans la matière brute. Les phénomènes qui se
ssairement au milieu ambiant. En un mot, la spontanéité de la matière
vivante
n’est qu’une fausse apparence. Il y a constamment
isée. Les propriétés vitales ne sont en réalité que dans les cellules
vivantes
, tout le reste n’est qu’arrangement et mécanisme.
cendions aujourd’hui dans l’intimité des phénomènes propres aux êtres
vivants
, la question qui se présente à nous est toujours
nérales de la nature ? en d’autres termes, existe-t-il dans les êtres
vivants
une force spéciale qui soit distincte des forces
tenant dans les actions chimiques ; ces décompositions dans les êtres
vivants
n’ont rien de plus ou moins mystérieux que celles
s se forment par les procédés chimiques dans les organismes des êtres
vivants
. À la vérité, on peut dire que les agents des syn
isation que les ferments sont aussi des agents particuliers aux êtres
vivants
. Je pense quant à moi que c’est là une loi généra
olution organique. Les agents des phénomènes chimiques dans les corps
vivants
ne se bornent pas à produire des synthèses chimiq
cation morphologique de l’être nouveau. Parmi ces agents de la chimie
vivante
, le plus puissant et le plus merveilleux est sans
et ceux du développement. Il nous explique la durée limitée de l’être
vivant
, car la mort doit arriver quand la nutrition s’ar
n de l’être en formant, à l’aide des matières ambiantes, la substance
vivante
et en lui donnant les caractères d’instabilité ch
puissance d’évolution immanente à l’ovule qui doit reproduire un être
vivant
embrasse à la fois, ainsi que nous le savons déjà
hysiques et chimiques sont seules les agents effectifs de l’organisme
vivant
, et que le physiologiste ne peut avoir à tenir co
’on réfléchit qu’il n’est pas évident qu’on puisse agir sur les corps
vivants
comme sur les corps bruts, c’est-à-dire en sépare
cisifs, le préjugé subsista longtemps, et dure encore, que la matière
vivante
, par sa complexité infinie, par les causes mystér
it ainsi dans une lettre à Mertroud : « Toutes les parties d’un corps
vivant
sont liées, elles ne peuvent agir qu’autant qu’el
que l’on puisse faire contre l’expérimentation physiologique. L’être
vivant
est une harmonie, un tout, un cercle ; or, la mét
c’est le préjugé répandu et bien naturel de la spontanéité des corps
vivants
. L’être vivant, en effet, nous apparaît comme ani
é répandu et bien naturel de la spontanéité des corps vivants. L’être
vivant
, en effet, nous apparaît comme animé d’une force
toire. Il établit que l’expérimentation peut avoir lieu sur les corps
vivants
tout aussi bien que sur les corps bruts, et même
entrées dans cette voie. Au reste, en assimilant la science des corps
vivants
à celle des corps bruts, il ne faut pas croire qu
alistes, dit-il, s’ils voulaient simplement reconnaître que les êtres
vivants
présentent des phénomènes qui ne se retrouvent pa
contre l’expérimentation sur la vie est dans la spontanéité des êtres
vivants
et leur indépendance à l’égard du milieu qui les
s environne. Cette indépendance, qui affranchie en apparence le corps
vivant
des influences physico-chimiques, le rend par là
à l’expérimentation. C’est là une illusion. La spontanéité des êtres
vivants
n’est qu’apparente. En réalité, la matière vivant
ntanéité des êtres vivants n’est qu’apparente. En réalité, la matière
vivante
, tout comme la matière morte, est soumise à la gr
es autres le rôle d’excitants, ce qui semblerait donner à l’organisme
vivant
, considéré dans son ensemble, une sorte d’indépen
tant plus grande que l’animal est plus élevé dans l’échelle des êtres
vivants
. Eh bien, suivant M. Claude Bernard, c’est encore
bien, suivant M. Claude Bernard, c’est encore là une illusion. L’être
vivant
ne paraît indépendant du milieu extérieur que par
s. Ce milieu intérieur est le sang. C’est le sang qui permet à l’être
vivant
de supporter les plus grands changements dans le
cessaire à l’organisme, est le produit de l’organisme. C’est le corps
vivant
qui se fait à lui-même son milieu, tandis qu’il d
remière de la vie. Quoi qu’il en soit, il est certain que dans l’être
vivant
aucun phénomène ne peut se produire sans certaine
monie et la solidarité qui existent entre toutes les parties du corps
vivant
. Cette harmonie incontestable serait-elle un obst
té, et la sensibilité, à son tour, est étroitement liée à l’organisme
vivant
, dont elle est, suivant les physiologistes, une d
le le fait caractéristique qui sépare d’une manière absolue les corps
vivants
des corps bruts, et il n’hésite pas à employer l’
chose, c’est l’idée directrice de l’évolution vitale. Dans tout germe
vivant
, il y a une idée créatrice qui se développe et se
pe et se manifeste par l’organisation. Pendant toute sa durée, l’être
vivant
reste sous l’influence de cette même force vitale
ppellent principe des causes finales, prouve qu’il y a dans les êtres
vivants
au moins une force initiale qui ne se réduit pas
cevons pas comme possible qu’il en soit de même de la pensée. L’homme
vivant
peut être une machine, l’homme pensant et voulant
toujours le même, aussi bien dans les sciences qui étudient les êtres
vivants
que dans celles qui s’occupent des corps bruts. M
plus difficiles à appliquer à la médecine et aux phénomènes des corps
vivants
qu’à la physique et aux phénomènes des corps brut
avec fruit les phénomènes si complexes qui se passent chez les êtres
vivants
, soit à l’état physiologique, soit à l’état patho
ier la digestion et savoir ce qui se passe dans l’estomac d’un animal
vivant
; il divisera les parois du ventre et de l’estoma
se présenter à l’esprit des anatomistes désireux de connaître sur le
vivant
l’usage des parties qu’ils avaient isolées par la
la dissection sur le cadavre. Pour cela, on supprime un organe sur le
vivant
par la section ou par l’ablation, et l’on juge, d
ver les phénomènes que nous offrent dans leur ensemble les organismes
vivants
sains et malades, et se contenter de raisonner su
ste et le médecin qui veulent étudier les fonctions cachées des Corps
vivants
, le physicien et le chimiste qui déterminent les
cessaire des choses, aussi bien dans les phénomènes propres aux êtres
vivants
que dans tous les autres ; mais il faut en même t
s phénomènes, qui est absolu aussi bien dans les phénomènes des corps
vivants
que dans ceux des corps bruts ainsi que nous le d
es phénomènes. Mais ce double but ne peut être atteint dans les corps
vivants
que par certains principes spéciaux d’expérimenta
vont suivre. Deuxième partieDe l’expérimentation chez les êtres
vivants
Chapitre IConsidérations expérimentales comm
vants Chapitre IConsidérations expérimentales communes aux êtres
vivants
et aux corps bruts I. La spontanéité des cor
aux êtres vivants et aux corps bruts I. La spontanéité des corps
vivants
ne s’oppose pas à l’emploi de l’expérimentation
l’expérimentation dans les études biologiques. En effet, chaque être
vivant
nous apparaît comme pourvu d’une espèce de force
cette force vitale paraît avoir pour résultat de soustraire le corps
vivant
aux influences physico-chimiques générales et de
s modifier à son gré. D’un autre côté, tous les phénomènes d’un corps
vivant
sont dans une harmonie réciproque telle, qu’il pa
ivers arguments pour s’élever contre l’expérimentation chez les êtres
vivants
. Ils ont admis que la force vitale était en oppos
même. Ils ont même été jusqu’à dire que les corps bruts et les corps
vivants
différaient radicalement à ce point de vue, de te
duction anatomique, s’exprime ainsi : « Toutes les parties d’un corps
vivant
sont liées ; elles ne peuvent agir qu’autant qu’e
les corps bruts. Je veux prouver qu’il en est de même pour les corps
vivants
, et que, pour eux aussi, le déterminisme existe.
terminisme existe. II. Les manifestations des propriétés des corps
vivants
sont liées à l’existence de certains phénomènes p
imentateur peut gouverner directement le phénomène minéral. Les corps
vivants
ne paraissent pas susceptibles au premier abord d
ues se trouve enchaîné à toutes leurs variations, tandis que le corps
vivant
reste au contraire indépendant et libre dans ses
ntes. C’est cet aspect si différent dans les manifestations des corps
vivants
comparées aux manifestations des corps bruts qui
iques, et qui neutraliserait leur action destructrice sur l’organisme
vivant
. Dans cette manière de voir, les manifestations d
si l’on y réfléchit, on verra bientôt que cette spontanéité des corps
vivants
n’est qu’une simple apparence et la conséquence d
qu’au fond il sera facile de prouver que les manifestations des corps
vivants
, aussi bien que celles des corps bruts, sont domi
co-chimiques. Notons d’abord que cette sorte d’indépendance de l’être
vivant
dans le milieu cosmique ambiant n’apparaît que da
accélèrent ou ralentissent les manifestations vitales chez les êtres
vivants
, sont exactement les mêmes que celles qui provoqu
nt, pour bien comprendre l’application de l’expérimentation aux êtres
vivants
, d’être parfaitement fixé sur les notions que nou
ions que nous développons en ce moment. Quand on examine un organisme
vivant
supérieur, c’est-à-dire complexe, et qu’on le voi
e la vie. Les phénomènes extérieurs que nous apercevons dans cet être
vivant
sont au fond très complexes, ils sont la résultan
lus en plus vraie à mesure que la science de l’organisation des êtres
vivants
fait plus de progrès. Ce qu’il faut savoir en out
à l’extérieur, nous pourrons croire faussement qu’il y a dans l’être
vivant
une force propre qui viole les lois physico-chimi
e force spéciale qui viole les lois de la gravitation. Or l’organisme
vivant
n’est qu’une machine admirable douée des propriét
ilieu, c’est le milieu cosmique extérieur : tandis que chez les êtres
vivants
élevés, il y a au moins deux milieux à considérer
ions nous guideront dans l’application de l’expérimentation aux êtres
vivants
. Car, ainsi que je l’ai déjà dit ailleurs, la com
devrait les faire agir. En effet c’est le milieu intérieur des êtres
vivants
qui est toujours en rapport immédiat avec les man
éléments organiques. À mesure qu’on s’élève dans l’échelle des êtres
vivants
, l’organisation se complique, les éléments organi
iques constituent en réalité ce milieu intérieur. Chez tous les êtres
vivants
le milieu intérieur, qui est un véritable produit
ne sauraient établir une différence de nature entre les divers êtres
vivants
; elles ne constituent que des perfectionnements
s difficultés qui résultent de la complexité des phénomènes des corps
vivants
, se présentent uniquement dans l’application de l
e l’expérimentation est le même dans l’étude des phénomènes des corps
vivants
et dans l’étude des phénomènes des corps bruts
brute, et l’autre des phénomènes qui s’accomplissent dans la matière
vivante
, ils ne diffèrent cependant pas, quant au but qu’
rme de toute recherche scientifique est donc identique pour les corps
vivants
et pour les corps bruts ; il consiste à trouver l
ogie : la science qui a pour objet d’étudier les phénomènes des êtres
vivants
et de déterminer les conditions matérielles de le
étermination des conditions des phénomènes, aussi bien dans les corps
vivants
que dans les corps bruts ; car nous raisonnons de
lles nous échapperont à jamais aussi bien dans les sciences des corps
vivants
que dans les sciences des corps bruts. La méthode
ne sont que des résultats de ces relations. Les propriétés des corps
vivants
ne se manifestent à nous que par des rapports de
itions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien dans les corps
vivants
que dans les corps bruts Il faut admettre comm
s Il faut admettre comme un axiome expérimental que chez les êtres
vivants
aussi bien que dans les corps bruts les condition
ussi bien dans les phénomènes des corps bruts que dans ceux des êtres
vivants
, et l’influence de la vie, quelle que soit l’idée
uvent répété, que nous pouvons arriver, dans les phénomènes des corps
vivants
, comme dans ceux des corps bruts, à la connaissan
s plus erronées. ils pensent que l’étude des phénomènes de la matière
vivante
ne saurait avoir aucun rapport avec l’étude des p
c les vitalistes s’ils voulaient simplement reconnaître que les êtres
vivants
présentent des phénomènes qui ne se retrouvent pa
is garder ses phénomènes spéciaux et ses lois propres. Dans les corps
vivants
comme dans les corps brut : les lois sont immuabl
corps bruts sont parvenues plus vite à se constituer. Dans les corps
vivants
, les phénomènes sont d’une complexité énorme, et
lus difficiles à saisir et à déterminer. Les propriétés de la matière
vivante
ne peuvent être connues que par leur rapport avec
ursuivons, c’est-à-dire au déterminisme des phénomènes dans les êtres
vivants
. On ne peut arriver à connaître les conditions dé
us en plus du but. Quoiqu’on puisse parvenir à décomposer les parties
vivantes
en éléments chimiques ou corps simples, ce ne son
nt eux-mêmes que des assemblages d’organes qui offrent dans les êtres
vivants
des combinaisons variées à l’infini. Quand on vie
l n’y a que du tâtonnement et de l’empirisme. VII. Dans les corps
vivants
, de même que dans les corps bruts, les phénomènes
ènes vitaux, et d’autre part le milieu cosmique dans lequel les corps
vivants
, comme les corps bruts, trouvent les conditions i
pourra avoir un empire sur les phénomènes vitaux. Toutefois les corps
vivants
paraissent de prime abord se soustraire à l’actio
r faire mieux comprendre l’application de l’expérimentation aux êtres
vivants
. D’un autre côté, le milieu extérieur s’absorbant
qui lui sont propres. Le milieu cosmique général est commun aux corps
vivants
et aux corps bruts ; mais le milieu intérieur cré
is le milieu intérieur créé par l’organisme est spécial à chaque être
vivant
. Or, c’est là le vrai milieu physiologique, c’est
gularisés par le jeu de l’organisme. L’organisme n’est qu’une machine
vivante
construite de telle façon, qu’il y a, d’une part,
co-chimiques, le déterminisme est possible, parce que, dans les corps
vivants
comme dans les corps bruts, la matière ne peut av
r aucune spontanéité Il y a lieu de distinguer dans les organismes
vivants
complexes trois espèces de corps définis : 1º des
us dans les liquides organiques et paraissent fonctionner dans l’être
vivant
sous la forme de corps simple. Les principes immé
comme éléments constitutifs essentiels dans la Composition des corps
vivants
, mais ils sont pris au monde extérieur directemen
mmédiats organiques sont également des éléments constitutifs du corps
vivant
, mais ils ne sont point empruntés au monde extéri
its du corps, conservent leurs propriétés, parce qu’ils ne sont point
vivants
; ce sont des produits organiques, mais non organ
nisés. Les éléments anatomiques sont les seules parties organisées et
vivantes
. Ces parties sont irritables et manifestent, sous
ants divers, des propriétés qui caractérisent exclusivement les êtres
vivants
. Ces parties vivent et se nourrissent, et la nutr
xcitants extérieurs, chaleur, lumière, électricité ; mais les parties
vivantes
ont, en outre, la faculté d’être irritables, c’es
de certains excitants d’une façon spéciale qui caractérise les tissus
vivants
: telles sont la contraction musculaire, la trans
priété vitale qui lui est spéciale de se contracter, mais cette fibre
vivante
est inerte, en ce sens que, si rien ne change dan
léments glandulaires, des éléments sanguins, etc. Les divers éléments
vivants
jouent ainsi le rôle d’excitants les uns par rapp
ntensité des phénomènes physico-chimiques qui se passent dans un être
vivant
, peut servir à mesurer l’intensité de ses phénomè
nécessaire entre ces deux ordres de phénomènes. En résumé, la matière
vivante
, pas plus que la matière brute, ne peut se donner
ue nous venons de dire est aussi absolu pour les phénomènes des corps
vivants
que pour les phénomènes des corps bruts. Seulemen
doit établir le déterminisme réel des fonctions vitales. Les machines
vivantes
sont donc créées et construites de telle façon, q
s’est isolé de plus en plus du milieu cosmique extérieur. La machine
vivante
entretient son mouvement parce que le mécanisme i
iologiste, s’il peut descendre dans le milieu intérieur de la machine
vivante
, il y trouve un déterminisme absolu qui doit deve
solu qui doit devenir pour lui la base réelle de la science des corps
vivants
. IX. La limite de nos connaissances est la mêm
limite de nos connaissances est la même dans les phénomènes des corps
vivants
et dans les phénomènes des corps bruts La natu
ut donc cesser, suivant moi, d’établir entre les phénomènes des corps
vivants
et les phénomènes des corps bruts, une différence
monie duquel il entre pour sa part. La vérité absolue, dans les corps
vivants
, serait encore plus difficile à atteindre, car, o
elle supposerait la connaissance de tout l’univers extérieur au corps
vivant
, elle exigerait aussi la connaissance complète de
s suffisamment leurs conditions d’existence. Seulement dans les corps
vivants
ces conditions sont beaucoup plus complexes et pl
ifficiles à reconnaître et à déterminer dans les phénomènes des êtres
vivants
; mais elles existent cependant, malgré la divers
dans les sciences des corps bruts. X. Dans les sciences des corps
vivants
comme dans celles des corps bruts, l’expérimentat
de savoir s’il y a des différences qui séparent les forces des corps
vivants
de celles des corps bruts ; qu’il me suffise de d
ent sont universelles et qu’elles embrassent les phénomènes des corps
vivants
aussi bien que ceux des corps bruts. Tous les phé
chimiste et un physiologiste ne pourraient faire apparaître des êtres
vivants
nouveaux dans leurs expériences qu’en obéissant à
encore qu’à son aurore. La science expérimentale appliquée aux corps
vivants
doit avoir également pour résultat de modifier le
es espèces minérales. Sa puissance restera plus bornée dans les êtres
vivants
, et d’autant plus qu’ils constitueront des organi
ale. Chapitre IIConsidérations expérimentales spéciales aux êtres
vivants
I. Dans l’organisme des êtres vivants, il y
ntales spéciales aux êtres vivants I. Dans l’organisme des êtres
vivants
, il y a à considérer un ensemble harmonique des p
eloppé des considérations expérimentales qui s’appliquaient aux corps
vivants
comme aux corps bruts ; la différence pour les co
ux corps vivants comme aux corps bruts ; la différence pour les corps
vivants
résidait seulement dans une complexité beaucoup p
ent plus difficiles. Mais il existe dans les manifestations des corps
vivants
une solidarité de phénomènes toute spéciale sur l
physiologiste et le médecin ne doivent donc jamais oublier que l’être
vivant
forme un organisme et une individualité. Le physi
s autres. Il faut donc bien savoir que, si l’on décompose l’organisme
vivant
en isolant ses diverses parties, ce n’est que pou
e Cuvier a dit que l’expérimentation n’était pas applicable aux êtres
vivants
, parce qu’elle séparait des parties organisées qu
is on ne saurait conclure de là qu’il ne faut pas analyser la machine
vivante
comme on analyse une machine brute dont toutes le
ouvons encore, à raison des autonomies organiques, séparer les tissus
vivants
et les placer, au moyen de la circulation artific
les phénomènes cérébraux, comme tous les autres phénomènes des corps
vivants
, dans les lois d’un déterminisme scientifique. Le
win, dans lesquels une conception générale nous montre tous les êtres
vivants
comme étant l’expression de types qui se transfor
tout dans tout. En effet, le médecin n’est point le médecin des êtres
vivants
en général, pas même le médecin du genre humain,
s phénomènes vitaux ont des conditions identiques chez tous les êtres
vivants
, il faut qu’il aille encore plus loin dans l’étud
trois ordres de propriétés manifestées dans les phénomènes des êtres
vivants
— propriétés physiques, propriétés chimiques et p
qu’on y arrivera un jour. De sorte que ce qui caractérise la machine
vivante
, ce n’est pas la nature de ses propriétés physico
t propres et d’après une idée définie qui exprime la nature de l’être
vivant
et l’essence même de la vie. Quand un poulet se d
e, c’est l’idée directrice de cette évolution vitale. Dans tout germe
vivant
, il y a une idée créatrice qui se développe et se
pe et se manifeste par l’organisation. Pendant toute sa durée, l’être
vivant
reste sous l’influence de cette même force vitale
te même idée vitale qui conserve l’être, en reconstituant les parties
vivantes
désorganisées par l’exercice ou détruites par les
eux, les conditions d’existence de tous les phénomènes de l’organisme
vivant
. II. De la pratique expérimentale sur les être
l’organisme vivant. II. De la pratique expérimentale sur les êtres
vivants
La méthode expérimentale et les principes de l
dans les phénomènes des corps bruts et dans les phénomènes des corps
vivants
. Mais il ne saurait en être de même dans la prati
, et il est facile de concevoir que l’organisation spéciale des corps
vivants
doive exiger, pour être analysée, des procédés d’
ne s’agit en effet pour le physiologiste que de décomposer la machine
vivante
, afin d’étudier et de mesurer, à l’aide d’instrum
siciens qui, au lieu de se borner à demander aux phénomènes des corps
vivants
de leur fournir des moyens ou des arguments propr
ne cause de la spontanéité et de la mobilité dont jouissent les êtres
vivants
, et c’est une circonstance qui rend les propriété
ion de le faire souvent dans mes cours20. Pour tout le monde un corps
vivant
diffère essentiellement dès l’abord d’un corps br
qui sont nécessaires à la conception d’une bonne expérience. Le corps
vivant
, surtout chez les animaux élevés, ne tombe jamais
arche et dans sa modalité. Ce qui le prouve, c’est qu’on voit un être
vivant
naître, se développer, devenir malade et mourir,
homme ou sur les animaux supérieurs, nous expérimentons sur des êtres
vivants
inférieurs, animaux ou végétaux, nous verrons que
ations vitales, et, à mesure que l’organisme, c’est-à-dire la machine
vivante
, se perfectionne, ses éléments organisés devenant
rocosmique, général, et le milieu microcosmique, particulier à l’être
vivant
; le dernier se trouve plus ou moins indépendant
ent de l’organisme. D’ailleurs ce que nous voyons ici pour la machine
vivante
se conçoit facilement, puisqu’il en est de même p
e et en y pénétrant au moyen de l’expérimentation appliquée aux corps
vivants
? Ce qui veut dire que, pour analyser les phénomè
omènes de la vie, il faut nécessairement pénétrer dans les organismes
vivants
à l’aide des procédés de vivisection. En résumé,
e pourra arriver à connaître les lois et les propriétés de la matière
vivante
qu’en disloquant les organismes vivants pour s’in
les propriétés de la matière vivante qu’en disloquant les organismes
vivants
pour s’introduire dans leur milieu intérieur. Il
que par des expériences, et l’on ne peut sauver de la mort des êtres
vivants
qu’après en avoir sacrifié d’autres. Il faut fair
logiste et Néron se livrent également à des mutilations sur des êtres
vivants
. Qu’est-ce qui les distingue encore, si ce n’est
, en effet, de séparer ou de modifier certaines parties de la machine
vivante
, afin de les étudier, et de juger ainsi de leur u
visection, considérée comme méthode analytique d’investigation sur le
vivant
, comprend un grand nombre de degrés successifs, c
dés divers d’étude analytique des mécanismes de la vie, chez l’animal
vivant
, sont indispensables, ainsi que nous le verrons,
s de la vie. La vivisection n’est qu’une dissection anatomique sur le
vivant
; elle se combine nécessairement avec tous les au
simples. En résumé, la vivisection est la dislocation de l’organisme
vivant
à l’aide d’instruments et de procédés qui peuvent
ntes parties. Il est facile de comprendre que cette dissection sur le
vivant
suppose la dissection préalable sur le mort. I
temps des dissections cadavériques et des expériences sur les animaux
vivants
, ce qui prouve qu’il avait parfaitement compris q
térêt qu’autant qu’on la met en comparaison avec la dissection sur le
vivant
. De cette manière, en effet, l’anatomie n’est que
le n’a de raison d’être que parce qu’il y a des hommes et des animaux
vivants
, sains et malades, et qu’elle peut être utile à l
ir, sans que nous soyons obligés de recourir à des expériences sur le
vivant
pour le savoir. Mais il faut remarquer que ces dé
niques n’ont rien qui soit absolument spécial aux fonctions d’un être
vivant
; partout nous déduirons de même que des tuyaux s
us arrivent nécessairement de l’expérience ou de l’observation sur le
vivant
; et quand alors l’anatomiste croit faire des déd
ur texture, il ne fait qu’appliquer des connaissances acquises sur le
vivant
pour interpréter ce qu’il voit sur le mort ; mais
que le nerf est sensible ou moteur, si ce n’est l’observation sur le
vivant
ou la vivisection ? Seulement, ayant remarqué que
oir quelque chose des fonctions de la vie, il faut les étudier sur le
vivant
. L’anatomie ne donne que des caractères pour reco
rique que nous établissons par l’observation comparative faite sur le
vivant
et sur le mort. Je me rappelle avoir souvent ente
vent être déterminés que par l’observation ou par l’expérience sur le
vivant
. Ces agents sont les mêmes chez tous les animaux,
qu’on sait a été appris par l’expérimentation ou l’observation sur le
vivant
. Que pourra-t-on dire sur le cerveau des poissons
Le zoologiste et l’anatomiste comparateur voient l’ensemble des êtres
vivants
, et ils cherchent à découvrir par l’étude des car
: il ne s’occupe que d’une seule chose, des propriétés de la matière
vivante
et du mécanisme de la vie, sous quelque forme qu’
i, il n’y a plus ni genre ni espèce ni classe, il n’y a que des êtres
vivants
, et s’il en choisit un pour ses études, c’est ord
que l’anatomie n’apprend rien par elle-même sans l’observation sur le
vivant
. Il faut donc instituer pour la pathologie une vi
r à diverses périodes de ces maladies. On pourra ainsi étudier sur le
vivant
les modifications des propriétés physiologiques d
s, et qu’elle est entourée de très grandes difficultés chez les êtres
vivants
, particulièrement chez les animaux à sang chaud.
pathologique et thérapeutique. Dans toute expérience sur les animaux
vivants
, il y a à considérer, indépendamment des conditio
e est manifestée par l’action des excitants extérieurs sur les tissus
vivants
qui sont irritables et réagissent en manifestant
citants physico-chimiques spéciaux qui mettent en activité les tissus
vivants
de l’organisme. Ces excitants se rencontrent dans
gés dans le milieu intérieur, ils sont aquatiques chez tous les êtres
vivants
, c’est-à-dire qu’ils vivent baignés par des liqui
portion d’eau normale. La soustraction totale de l’eau dans les corps
vivants
amène invariablement la mort chez les grands orga
ène, est ce qu’on appelle la mort par asphyxie. Il y a chez les êtres
vivants
un échange constant entre les gaz du milieu intér
dans l’atmosphère extérieure ; on sait que l’air exerce sur les êtres
vivants
à la surface de la terre une pression qui soulève
mammifères sont plus convenables, parce que les propriétés des tissus
vivants
, disparaissant plus lentement, peuvent mieux être
Or, les éléments vitaux étant de nature semblable dans tous les êtres
vivants
, ils sont soumis aux mêmes lois organiques, se dé
t entaché d’erreur les recherches expérimentales faites sur les êtres
vivants
, et qui ont fourni des arguments aux détracteurs
t jamais possible d’expérimenter avec quelque rigueur sur les animaux
vivants
, s’il fallait nécessairement déterminer toutes le
s. IX. De l’emploi du calcul dans l’étude des phénomènes des êtres
vivants
; des moyennes et de la statistique Dans les s
uvent de réduire au calcul les phénomènes physico-chimiques des êtres
vivants
. Parmi les anciens, aussi bien que parmi les mode
peut bien sans doute établir le bilan de ce que consomme un organisme
vivant
en aliments et de ce qu’il rend en excrétions, ma
la lumière sur les phénomènes intimes de la nutrition chez les êtres
vivants
. Ce serait, suivant l’expression d’un chimiste ho
alors des expériences pour rechercher comment se détruit dans l’être
vivant
le sucre, un des principes alimentaires les mieux
t oxygène en eau41. » Les phénomènes chimico-physiques de l’organisme
vivant
sont donc encore aujourd’hui trop complexes pour
t plus ; il faut pousser plus loin l’investigation et analyser sur le
vivant
les phénomènes élémentaires des corps organisés e
récédée. Sous ce rapport la physiologie, qui est la science des êtres
vivants
la plus difficile et la plus élevée, ne saurait ê
ogiste médecin analyse expérimentalement les phénomènes de la matière
vivante
, comme le physicien et le chimiste analysent expé
t ainsi transformés par l’abstinence en véritables animaux carnivores
vivant
de leur propre sang. Rien n’était plus facile que
n usage des procédés d’expérimentation pour me procurer chez l’animal
vivant
ce liquide pancréatique dans des conditions physi
ne suis pas le premier expérimentateur qui ait coupé sur des animaux
vivants
la portion cervicale du grand sympathique. Pourfo
ler et préparer les faits qui devront constituer la science des corps
vivants
. C’est à l’expérimentation que ce rôle incombe, s
pour la nature brute, mais elle ne saurait être vraie pour la nature
vivante
. Toutes les fois, ajouta-t-il, que la vie intervi
e veut rien dire, si ce n’est que c’est un phénomène propre aux êtres
vivants
dont nous ignorons encore la cause, car je pense
nstances définies. » Quand un phénomène qui a lieu en dehors du corps
vivant
ne se passe pas dans l’organisme, ce n’est pas pa
e empêche la fibrine de se coaguler dans les vaisseaux chez un animal
vivant
, tandis que, en dehors des vaisseaux la fibrine s
re coaguler la fibrine ; elles sont plus difficiles à réaliser sur le
vivant
, mais elles peuvent cependant s’y rencontrer, et,
Tous ces phénomènes dérivent de lois qui, étant propres à la matière
vivante
, sont identiques dans leur essence et ne varient
de régler jusqu’à un certain point les ressorts cachés de la machine
vivante
. Les médecins observateurs ont considéré l’organi
machine vivante. Les médecins observateurs ont considéré l’organisme
vivant
comme un petit monde contenu dans le grand, comme
omme un petit monde contenu dans le grand, comme une sorte de planète
vivante
et éphémère dont les mouvements étaient régis par
phénomènes de la vie et admet facilement que les phénomènes des êtres
vivants
sont régis par des forces vitales mystérieuses qu
ur expliquer certains phénomènes physico-chimiques spéciaux aux êtres
vivants
. Ainsi le ferment de la levure de bière est une m
êtres vivants. Ainsi le ferment de la levure de bière est une matière
vivante
organisée qui a la propriété de dédoubler le sucr
à aucune force vitale. En un mot, toutes les propriétés de la matière
vivante
sont, au fond, ou des propriétés connues et déter
nous les nommons propriétés vitales. Sans doute il y a pour les êtres
vivants
une force spéciale qui ne se rencontre pas ailleu
termine en aucune façon la manifestation des propriétés de la matière
vivante
. En un mot, le physiologiste et le médecin doiven
lusieurs années sans s’user. La croyance que les phénomènes des êtres
vivants
sont dominés par une force vitale indéterminée do
as. En un mot, il est de rigueur dans l’expérimentation sur les êtres
vivants
comme dans les corps bruts, de bien s’assurer ava
al, résultat de l’étude des malades, fit reconnaître dans l’organisme
vivant
une force médicatrice spontanée, et l’observation
curative des moyens empiriques, et cet appel aux lois de l’organisme
vivant
pour opérer la guérison des maladies, furent le p
l’aide de l’expérimentation dans les phénomènes intimes de la machine
vivante
et en déterminer le mécanisme à l’état normal et
nnaître empiriquement les phénomènes normaux et anormaux de la nature
vivante
, mais il veut, comme le physicien et le chimiste,
amplement développé ailleurs, à savoir, que la spontanéité des êtres
vivants
ne s’oppose pas à l’application de la méthode exp
plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière
vivante
, il n’y a que des phénomènes dont il faut détermi
oblèmes que l’on a à résoudre dans la science expérimentale des êtres
vivants
, afin que chacun puisse bien comprendre les quest
t de plusieurs maladies, avec le précis d’expériences sur les animaux
vivants
. Paris, 1800-1825. 45. Claude Bernard, Mémoire
ez nous à un cerveau ; donc il faut attribuer la conscience aux êtres
vivants
qui ont un cerveau, et la refuser aux autres. » M
ien : « La digestion est liée chez nous à un estomac ; donc les êtres
vivants
qui ont un estomac digèrent, et les autres ne dig
protoplasmique à peine différenciée. Seulement, à mesure que le corps
vivant
se complique et se perfectionne, le travail se di
ne devons-nous pas supposer que si, au sommet de l’échelle des êtres
vivants
, la conscience se fixait sur des centres nerveux
lorsque la substance nerveuse vient enfin se fondre dans une matière
vivante
encore indifférenciée, la conscience s’y éparpill
ose, mais non pas tombée à rien ? Donc, à la rigueur, tout ce qui est
vivant
pourrait être conscient : en principe, la conscie
nse plausible à la question que nous venons de poser : tous les êtres
vivants
sont-ils des êtres conscients, ou la conscience n
qui n’ont pas de décision à prendre. À vrai dire, il n’y a pas d’être
vivant
qui paraisse tout à fait incapable de mouvement s
réveille quand elle peut se rendre utile. Je crois que tous les êtres
vivants
, plantes et animaux, la possèdent en droit ; mais
conscience est synonyme de choix. Représentons-nous alors la matière
vivante
sous sa forme élémentaire, telle qu’elle a pu s’o
nt les deux voies qui s’offraient à l’évolution de la vie. La matière
vivante
s’est engagée en partie sur l’une, en partie sur
Mais avec la vie apparaît le mouvement imprévisible et libre. L’être
vivant
choisit ou tend à choisir. Son rôle est de créer.
t avec plus de rigueur. Si nous cherchons, en effet, comment un corps
vivant
s’y prend pour exécuter des mouvements, nous trou
la direction choisie le mouvement s’accomplit.. Si les premiers êtres
vivants
oscillèrent entre la vie végétale et la vie anima
en suivant une troisième ligne de faits, en considérant, chez l’être
vivant
, la représentation qui précède l’acte, et non plu
t, tout le long de l’évolution de la vie, la nécessité pour les êtres
vivants
de s’adapter aux conditions qui leur sont faites.
quant, et se compliquant de plus en plus dangereusement ? Telle forme
vivante
, que nous observons aujourd’hui, se rencontrait d
une réalité. Mais il ne faut pas croire qu’elle ait lancé la matière
vivante
dans une direction unique, ni que les diverses es
sse un jour à la fabrication d’une matière qui ressemble à la matière
vivante
, c’est probable : la vie procède par insinuation,
ion de nos laboratoires. On imitera certains caractères de la matière
vivante
; on ne lui imprimera pas l’élan en vertu duquel
sir n’est qu’un artifice imaginé par la nature pour obtenir de l’être
vivant
la conservation de la vie ; il n’indique pas la d
e venue autant qu’aux autres, autant qu’à l’homme. Mais la forme d’un
vivant
, une fois dessinée, se répète indéfiniment ; mais
ant, une fois dessinée, se répète indéfiniment ; mais les actes de ce
vivant
, une fois accomplis, tendent à s’imiter eux-mêmes
ser en formes définies et créer ainsi tous les autres corps, le corps
vivant
enfin est-il un corps comme les autres ? Sans dou
tèmes clos de points matériels est relative à notre science, le corps
vivant
a été isolé et clos par la nature elle-même. Il s
s montre les tronçons d’un Lumbriculus régénérant chacun leur tête et
vivant
désormais comme autant d’individus indépendants,
roduction des organismes unicellulaires consiste en cela même, l’être
vivant
se divise en deux moitiés dont chacune est un ind
es systèmes naturellement isolés, naturellement clos. Par là, un être
vivant
se distingue de tout ce que notre perception ou n
otalité de l’univers matériel que nous devrions assimiler l’organisme
vivant
. Il est vrai que la comparaison ne servirait plus
vrai que la comparaison ne servirait plus à grand’chose, car un être
vivant
est un être observable, tandis que le tout de l’u
Maintenant, si je me transporte de haut en bas de l’échelle des êtres
vivants
, si je passe d’un des plus différenciés à l’un de
selle, qui s’applique telle quelle, automatiquement, à n’importe quel
vivant
, Il n’y a que des directions où la vie lance les
loin, par la place même que l’homme occupe dans l’ensemble des êtres
vivants
, a ses exigences arrêtées, ses explications faite
e les deux à la fois. Le temps a juste autant de réalité pour un être
vivant
que pour un sablier, où le réservoir d’en haut se
celle de l’organisme complet. La poussée en vertu de laquelle l’être
vivant
grandit, se développe et vieillit, est celle même
ssance et même avant la naissance, et que le vieillissement de l’être
vivant
jusqu’à cette crise consiste, en partie au moins,
ets visibles se dissimule une cause intérieure. L’évolution de l’être
vivant
, comme celle de l’embryon, implique un enregistre
indépendante. En est-il ainsi des lois de la vie ? L’état d’un corps
vivant
trouve-t-il son explication complète dans l’état
ent antérieur ? Oui, si l’on convient, a priori, d’assimiler le corps
vivant
aux autres corps de la nature et de l’identifier,
e. Mais elle peut aussi bien exprimer que le moment actuel d’un corps
vivant
ne trouve pas sa raison d’être dans le moment imm
nces biologiques, et même leur direction. Quant à l’idée que le corps
vivant
pourrait être soumis par quelque calculateur surh
ntre un système artificiel et un système naturel, entre le mort et le
vivant
. Elle fait qu’on éprouve une égale difficulté à p
ce passé qui, selon vous, fait corps avec le moment actuel de l’être
vivant
, la mémoire organique ne le contracte-t-elle pas
i est un trait d’union. En d’autres termes, la connaissance d’un être
vivant
ou système naturel est une connaissance qui porte
hangement, conservation du passé dans le présent, durée vraie, l’être
vivant
semble donc bien partager ces attributs avec la c
scendant sont légères, et qu’on, peut se demander si une même matière
vivante
présente assez de plasticité pour revêtir success
la biologie pourrait et devrait continuer à établir entre les formes
vivantes
les mêmes relations que suppose aujourd’hui le tr
s présente comme des rapports de filiation réelle entre des individus
vivants
, — soit enfin dans quelque cause inconnue de la v
u comme d’une simple rubrique sous laquelle on inscrit tous les êtres
vivants
. A un certain moment, en certains points de l’esp
plus généralement de n’importe quel moment de n’importe quelle forme
vivante
. Car, s’il faut que la variation ait atteint une
elle se produit à tout moment, continue, insensible, dans chaque être
vivant
. Et les mutations brusques elles-mêmes, dont on n
et des causes élémentaires eût permis de dessiner par avance la forme
vivante
qui en est la somme et le résultat. Après avoir r
écanisme scientifique, et vous déclarez arbitrairement que la matière
vivante
n’est pas faite des mêmes éléments que l’autre. —
on est de savoir si les systèmes naturels que nous appelons des êtres
vivants
doivent être assimilés aux systèmes artificiels q
’en distingue. On pourra d’ailleurs pousser assez loin l’imitation du
vivant
par l’inorganisé. Non seulement la chimie opère d
ition des deux ordres de phénomènes que l’on constate dans les tissus
vivants
, anagenèse d’un côté et catagenèse de l’autre. Le
himie aurait prise, c’est-à-dire, en somme, sur du mort et non sur du
vivant
14. Et il est certain que les faits du premier ge
umé, ceux qui ne s’occupent que de l’activité fonctionnelle de l’être
vivant
sont portés à croire que la physique et la chimie
aire, en effet, aux phénomènes qui se répètent sans cesse dans l’être
vivant
, comme dans une cornue. Par là s’expliquent en pa
, ceux dont l’attention se concentre sur la fine structure des tissus
vivants
, sur leur genèse et leur évolution, histologistes
pas encore avancé d’un pas vers la synthèse chimique d’une substance
vivante
, la seconde parce qu’il n’existe aucun moyen conc
s exposé les raisons théoriques qui nous empêchent d’assimiler l’être
vivant
, système clos par la nature, aux systèmes que not
omplit un cycle réglé de transformations. Plus la durée marque l’être
vivant
de son empreinte, plus évidemment l’organisme se
interrogés, diraient aussi bien le contraire. La nature met les êtres
vivants
aux prises les uns avec les autres. Elle nous pré
’ordre parfait dans la complication infinie ? En ce sens, chaque être
vivant
ne réalise-t-il pas un plan immanent à sa substan
idicule l’idée d’une finalité externe, en vertu de laquelle les êtres
vivants
seraient coordonnés les uns aux autres : il est a
inalisme s’est rétréci au point de ne jamais embrasser plus d’un être
vivant
à la fois. En se faisant plus petit, il pensait s
vergente : en ce sens, on peut dire qu’il reste uni à la totalité des
vivants
par d’invisibles liens. C’est donc en vain qu’on
n vain qu’on prétend rétrécir la finalité à l’individualité de l’être
vivant
. S’il y a de la finalité dans le monde de la vie,
ère dans une seule indivisible étreinte. Cette vie commune à tous les
vivants
présente, sans aucun doute, bien des incohérences
le n’est pas si mathématiquement une qu’elle ne puisse laisser chaque
vivant
s’individualiser dans une certaine mesure. Elle n
arties d’un organisme à l’organisme lui-même, mais encore chaque être
vivant
à l’ensemble des autres. Ce n’est pas en pulvéris
ents avantageux antérieurs que représente la forme actuelle de l’être
vivant
. Quelle chance y aura-t-il pour que, par deux sér
odifications physico-chimiques qu’elles déterminent dans la substance
vivante
: telle est l’hypothèse d’Eimer, par exemple. Pou
rectement, par le seul effet des avantages qu’elle procurait à l’être
vivant
et de la prise qu’elle offrait ainsi à la sélecti
est assez considérable, cette fois, pour assurer un avantage à l’être
vivant
et se prêter ainsi au jeu de la sélection. Seulem
onclura pas que suivre soit la même chose que diriger. Or, la matière
vivante
paraît n’avoir d’autre moyen de tirer parti des c
à parler, le néo-lamarcksime. On sait que Lamarck attribuait à l’être
vivant
la faculté de varier par suite de l’usage ou du n
ent de tout souci d’utilité. Elle naîtrait de l’effort même de l’être
vivant
pour s’adapter aux conditions où il doit vivre. C
nces, comme celle de l’alcool, peuvent s’exercer à la fois sur l’être
vivant
et sur le plasma germinatif dont il est détenteur
physique et la chimie sont des sciences déjà avancées, et la matière
vivante
ne se prête à notre action que dans la mesure où
t pas en action ; elle conviendrait à un fantôme et non pas à un être
vivant
. La vision d’un être vivant est une vision effica
endrait à un fantôme et non pas à un être vivant. La vision d’un être
vivant
est une vision efficace, limitée aux objets sur l
. Il faut donc que des possibilités d’action se dessinent pour l’être
vivant
avant l’action même. La perception visuelle n’est
le, Paris, 1893, p. 319. 8. L’irréversibilité de la série des êtres
vivants
a été bien mise en lumière par Baldwin (Developem
nt. — Impuissance du pur formalisme dans l’art. — Flaubert. — Le fond
vivant
doit toujours transparaître sous la forme. II. Le
. Le but dernier de l’art est de produire la sympathie pour des êtres
vivants
. — A quelles conditions un être est-il sympathiqu
-même à chaque instant, à chacun de ses mouvements ; elle a la clarté
vivante
de l’étoile. « La beauté sans expression, dit Bal
déborde l’art pour mettre dans l’art le plus de vie. II. Ce fond
vivant
de l’art, qui doit toujours transparaître sous la
e même, pour créer, doit être un penseur, un constructeur de systèmes
vivants
, mêlant à ses représentations de la vie des conce
niment et dominent toute vie valent seuls en elle. Mon amour est plus
vivant
et vrai plus que moi-même. Les hommes passent et
ns dans cet organisme ; il est la plus profonde formule de la réalité
vivante
. Ce qui fait que quelques-uns d’entre nous donnen
aits significatifs, mais d’évoquer des objets d’affection, des sujets
vivants
avec lesquels nous puissions entrer en société. T
uvons pas éprouver d’antipathie absolue et définitive pour aucun être
vivant
. Peu importe donc, au fond, qu’un être soit beau,
ipathique même redevient en partie sympathique en devenant une vérité
vivante
, qui semble nous dire : Je suis ce que je suis, e
és du réel qui n’ont rien de symbolique, qui ne sont pas l’expression
vivante
de quelque idée générale et par là même d’une réa
te époque, comme l’a fait voir Taine, représentait encore des modèles
vivants
au moment même où il semble nous montrer des mari
u’il a représenté une forme de la vie capable de trouver chez un être
vivant
un écho mais le sympathique, difficile est de pla
ais le sympathique, difficile est de plaire à un grand nombre d’êtres
vivants
, c’est-à-dire d’atteindre à une forme plus profon
le plus difficile est de plaire surtout aux meilleurs parmi les êtres
vivants
. Le moyen, pour l’art, d’échapper à ce qu’il y a
uer le véritable sens et l’authentique saveur de cette œuvre toujours
vivante
et toujours méjugée. I Ce qui importe, à not
lieu, c’est le milieu cosmique extérieur ; tandis que, chez les êtres
vivants
élevés, il y a au moins deux milieux à considérer
rès clairement, de la manière suivante : « … La spontanéité des corps
vivants
ne s’oppose pas à l’emploi de l’expérimentation.
itions d’existence des phénomènes naturels, aussi bien pour les corps
vivants
que pour les corps bruts. Il appelle « déterminis
ielle de l’existence ou de la manifestation des phénomènes… Les corps
vivants
… sont tour à tour ramenés et réduits au mécanisme
èrent sur les corps bruts, comme le physiologiste opère sur les corps
vivants
. Le déterminisme domine tout. C’est l’investigati
es de l’hérédité et des circonstances ambiantes, puis montrer l’homme
vivant
dans le milieu social qu’il a produit lui-même, q
mie et dans la physique, doit l’être également dans l’étude des corps
vivants
, en physiologie et en médecine », de même, suivan
rnard est basée sur une conception strictement matérialiste de l’être
vivant
. Si nous passons du savant à l’homme de lettres,
stincts et les origines, c’est-à-dire sur la base organique de l’être
vivant
. Il en pénètre les forces latentes et les fauves
lui contester, et ce qui suffirait à légitimer sa gloire. Une pensée
vivante
en perpétuelle action contre la tradition mensong
anente de son œuvre. Précisons. J’ai dit que la conception de l’être
vivant
s’était largement modifiée dans la seconde partie
é, nous dit Haeckel, est claire et sans équivoque. Pour lui un esprit
vivant
immatériel est aussi inconcevable qu’une matière
analyse plus scrupuleuse, suivie d’une synthèse plus large, de l’être
vivant
, la science et la philosophie s’acheminaient du m
un coin de vie et en cataloguer chaque détail, y placer une personne
vivante
et décrire chaque spectacle, chaque odeur et chaq
nds artistes ont tiré le fluide précieux qui fait le sang éclatant et
vivant
de leurs créations. Combien différent il est sous
et des choses, de n’avoir pas soulevé en lui avec ivresse, la matière
vivante
pour la faire vibrer éperdument. III A qui
e nouveau la vie, d’avoir privé en somme l’univers de son âme lui, le
vivant
et le robuste, le sincère et le sain à qui sembla
ans une définition. Nous voyons en elle, avant tout, quelque chose de
vivant
. Nous la traiterons, si légère soit-elle, avec le
de mécanique là où l’on voudrait trouver la souplesse attentive et la
vivante
flexibilité d’une personne. Il y a entre les deux
n mécanique au lieu de se renouveler sans cesse au contact d’un idéal
vivant
. Là où la matière réussit ainsi à épaissir extéri
caniquement uniforme et, par là même, d’étranger à notre personnalité
vivante
. Imiter quelqu’un, c’est dégager la part d’automa
n particulier, font rire par leur répétition. » C’est que la vie bien
vivante
ne devrait pas se répéter. Là où il y a répétitio
tude complète, nous soupçonnons du mécanique fonctionnant derrière le
vivant
. Analysez votre impression en face de deux visage
mière. Nous sommes à un de ces carrefours. Du mécanique plaqué sur du
vivant
, voilà une croix où il faut s’arrêter, image cent
chemin en ligne droite. I. — D’abord, cette vision du mécanique et du
vivant
insérés l’un dans l’autre nous fait obliquer vers
vient plus d’opposer la rigidité inerte de l’enveloppe à la souplesse
vivante
de l’objet enveloppé. Le comique reste donc ici à
t un volcan, et ils l’ont laissé s’éteindre ! » Passons à la société.
Vivant
en elle, vivant par elle, nous ne pouvons nous em
ils l’ont laissé s’éteindre ! » Passons à la société. Vivant en elle,
vivant
par elle, nous ne pouvons nous empêcher de la tra
t par elle, nous ne pouvons nous empêcher de la traiter comme un être
vivant
. Risible sera donc une image qui nous suggérera l
erte, du tout fait, du confectionné enfin, à la surface de la société
vivante
. C’est de la raideur encore, et qui jure avec la
de, et voyons où elle nous conduira. II. — Du mécanique plaqué sur du
vivant
, voilà encore notre point de départ. D’où venait
otre point de départ. D’où venait ici le comique ? De ce que le corps
vivant
se raidissait en machine. Le corps vivant nous se
omique ? De ce que le corps vivant se raidissait en machine. Le corps
vivant
nous semblait donc devoir être la souplesse parfa
orps par un effet de transparence. Quand nous ne voyons dans le corps
vivant
que grâce et souplesse, c’est que nous négligeons
eure pour le corps lui-même, une matière inerte posée sur une énergie
vivante
. Et l’impression du comique se produira dès que n
une dernière fois à notre image centrale : du mécanique plaqué sur du
vivant
. L’être vivant dont il s’agissait ici était un êt
is à notre image centrale : du mécanique plaqué sur du vivant. L’être
vivant
dont il s’agissait ici était un être humain, une
cine en radicelles ? Une loi inéluctable condamne ainsi toute énergie
vivante
, pour le peu qu’il lui est alloué de temps, à cou
à couvrir le plus qu’elle pourra d’espace. Or c’est bien une énergie
vivante
que la fantaisie comique, plante singulière qui a
hez des êtres profondément différents d’âge, de race et de caractère,
vivant
sous les plus dissemblables latitudes, ne se conn
la parole à ces hommes qui ont embrassé d’une telle étreinte le monde
vivant
, qu’il est sorti de leurs bras débordant de jeune
lonne un plein souffle de nature. Il nous dit : La nature est un tout
vivant
, à la fois âme et corps, orbe immense de fusion e
oi panthéiste. Imaginez un être incarnant un rêve énorme et constant,
vivant
une perpétuelle ivresse débordante ; non pas un r
les ombres d’un passé néfaste, Michelet découvre à nos yeux la forme
vivante
et frémissante de l’humanité que nous sommes, fai
ion de l’univers et de l’homme qui est, pour ainsi dire, l’unique loi
vivante
de ce monde. Michelet, en réclamant pour tous, l
dont le panthéisme grandiose embrasse et pénètre le monde infini des
vivants
, qui est un réel sentiment vécu de nos liens avec
et une assimilation par nous, êtres infimes ou êtres d’élite, du tout
vivant
: religion dont nous pressentons l’épanouissement
eur d’une création du cerveau, c’est se relier à la splendeur du tout
vivant
par le sentiment de l’entière beauté de toutes se
ez puissants qu’en donnant l’amour de votre cœur à cette double foule
vivante
qui retentit en vous et que vous-même vous enrich
se présente sous la forme de l’impératif catégorique privé de son âme
vivante
qui est la sympathie, provoque à juste titre chez
ant pour base, pour principe, pour seule raison d’existence, pour âme
vivante
, l’enrichissement, l’accroissement, le bénéfice,
té doit provoquer notre haine passionnée, autant la seconde, la seule
vivante
, la seule juste, la seule humaine, doit rencontre
celle, qu’il n’y avait rien, positivement rien en dehors de l’univers
vivant
, et nous continuons à vivre comme si le dieu pass
unir étroitement, donnant au monde par cette intime liaison l’exemple
vivant
d’un plus complet, plus universel et plus positif
éâtre où évoluent des formes solitaires, mais un enlacement d’organes
vivants
. C’est pourquoi, portant en nous l’assurance iné
tions nerveuses et des états mentaux corrélatifs entre tous les êtres
vivants
, surtout entre ceux qui sont organisés en société
ue inhérent au sentiment du beau : notre organisme est une société de
vivant
et le plaisir esthétique est le sentiment d’une h
s et des états mentaux corrélatifs est constante entre tous les êtres
vivants
, mais surtout entre ceux qui sont groupés en soci
c’est l’hypothèse contraire, à savoir que la présence d’un organisme
vivant
, c’est-à-dire d’un complexus de mouvements et de
ties. Toute société n’est qu’une tendance à l’équilibre des molécules
vivantes
qui la constituent, et toute douleur, tout plaisi
deux consciences, deux vies. Il y a dans le toucher entre deux êtres
vivants
quelque chose de très semblable à la pression du
rs est-il que les cellules de l’organisme, qui forment une société de
vivants
, ont besoin de vibrer sympathiquement et solidair
e moderne, à une solidarité organique, à une conspiration de cellules
vivantes
, à une sorte de conscience sociale et collective
le grâce d´une statue lumineuse dressant, sa torche, sorte de Lucifer
vivant
. On peut, comme dans l’architecture, arriver au b
rande supériorité d’être une plume d’oiseau, blanche, transparente et
vivante
. De presque là une antinomie entre la beauté très
portons en nous. Les objets que nous appelons inanimés sont bien plus
vivants
que les abstractions de la science, et c’est pour
la nature même qui en sort transformée en une certaine mesure. L’être
vivant
et sentant prête aux choses son sentiment et sa v
sympathise : il y a donc là une union, une société d’âmes réalisée et
vivante
sous mes yeux, qui m’appelle moi-même à en faire
lement à toutes les souffrances et à toutes les joies des êtres réels
vivant
autour de nous, mais à toutes celles d’êtres poss
là nous préparions les voies à un rapprochement entre l’inerte et le
vivant
. D’autre part, nous avons montré dans notre secon
nique et prétendent, en le compliquant avec lui-même, reconstituer le
vivant
; les autres posent d’abord la vie et s’acheminen
’intelligence aborde l’étude de la vie, nécessairement elle traite le
vivant
comme l’inerte, appliquant à ce nouvel objet les
ien. Et elle a raison de le faire, car à cette condition seulement le
vivant
offrira à notre action la même prise que la matiè
la philosophie serait donc d’intervenir ici activement, d’examiner le
vivant
sans arrière-pensée d’utilisation pratique, en se
lle est de spéculer, c’est-à-dire de voir ; son attitude vis-à-vis du
vivant
ne saurait être celle de la science, qui ne vise
ront, dans des langages variés, que la science a raison de traiter le
vivant
comme l’inerte, et qu’il n’y a aucune différence
. Mais, comme on n’a pas commencé par distinguer entre l’inerte et le
vivant
, l’un adapté par avance au cadre où on l’insère,
u contraire, par tracer une ligne de démarcation entre l’inerte et le
vivant
. Nous trouverons que le premier entre naturelleme
hance ou convention, comme on voudra, — que la science obtient sur le
vivant
une prise analogue à celle qu’elle a sur la matiè
nerte pour instrument, la science peut et doit continuer à traiter le
vivant
comme elle traitait l’inerte. Mais il sera entend
a nature, nous en retrouverons peut-être l’unité vraie, intérieure et
vivante
. Car l’effort que nous donnons pour dépasser le p
patialité à laquelle elle est aussi inséparablement unie que le corps
vivant
à l’air qu’il respire. Nos perceptions ne nous ar
ait déjà ce travail, et, indépendamment de toute conscience, le corps
vivant
lui-même est déjà construit pour extraire des sit
que nous rencontrons dans notre expérience courante, c’est tel ou tel
vivant
déterminé, telles ou telles manifestations spécia
similitude qui nous permet d’enfermer un nombre indéfini d’individus
vivants
dans le même groupe, est à nos yeux le type même
générique, les genres inorganiques nous paraissant prendre les genres
vivants
pour modèle. Il se trouve ainsi que l’ordre vital
aux et de causes infinitésimales qui concourent à la genèse d’un être
vivant
, quand on songe qu’il suffirait de l’absence ou d
; en retombant à cette place elle vise à se compléter, comme un être
vivant
qui grandit, et à réaliser ainsi pleinement l’ess
rcevoir : tous les corps auraient la même individualité que les corps
vivants
, et les lois de l’univers physique exprimeraient
’expérience nous présentait aussi des termes indépendants, les genres
vivants
étant tout autre chose que des systèmes de lois,
ncessante. Mais la vie ne peut progresser que par l’intermédiaire des
vivants
, qui en sont dépositaires. Il faut que des millie
de nous. Notre conscience à nous est la conscience d’un certain être
vivant
, placé en un certain point de l’espace ; et, si e
solaire, la nature elle-même nous invite à l’isoler. En tant qu’êtres
vivants
, nous dépendons de la planète où nous sommes et d
a matière en général, mais, à l’intérieur de cette matière, les corps
vivants
. Toutes nos analyses nous montrent en effet dans
s jets, dont chacun, retombant, est un monde. L’évolution des espèces
vivantes
à l’intérieur de ce monde représente ce qui subsi
rice, en tant que celle-ci se poursuit dans l’organisation des formes
vivantes
, se simplifient singulièrement quand on les prend
indivisée aussi étant la vie qui la traverse en y découpant des êtres
vivants
. De ces deux courants, le second contrarie le pre
x individus, les espèces aux espèces, et fait de la série entière des
vivants
une seule immense vague courant sur la matière, m
lastiques eût probablement été autre que l’azote. La chimie des corps
vivants
eût donc été radicalement différente de ce qu’ell
alement différente de ce qu’elle est. Il en serait résulté des formes
vivantes
sans analogie avec celles que nous connaissons, d
être, peut-être aussi davantage. En tout cas, de la série entière des
vivants
, aucun terme n’eût été ce qu’il est. Maintenant,
uelles, virtuellement associées. Mais, de bas en haut de la série des
vivants
, la même loi se manifeste. Et c’est ce que nous e
ode de s’exprimer. Mais ce n’est pas autre chose. En réalité, un être
vivant
est un centre d’action. Il représente une certain
mbreuses et compliquées. Or, le réveil de la conscience, chez un être
vivant
, étant d’autant plus complet qu’une plus grande l
autre par l’intensité de son réveil, la quantité de choix dont l’être
vivant
dispose. Précisément parce qu’un état cérébral ex
logique en dit plus long que l’état cérébral. La conscience d’un être
vivant
, comme nous avons essayé de le prouver ailleurs,
conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l’être
vivant
dispose ; elle est coextensive à la frange d’acti
ui mène à la vie de l’esprit. Mais ce n’est plus alors à tels ou tels
vivants
déterminés qu’elle aura affaire. La vie entière,
se du mouvement de la matière et, en elle-même, indivisible. Tous les
vivants
se tiennent, et tous cèdent à la même formidable
es indications bibliographiques, dans l’ouvrage de Busquet, Les êtres
vivants
, Paris, 1899.
?) devrait courir comme on court au feu ! L’une est l’enterrement des
vivants
, cette épouvantable hypothèse, sur la possibilité
ientôt saisis et dévorés par nos morts ! II Oui l’être enterrés
vivants
, — être dévorés par nos morts, — deux perspective
été, je le reconnais, plus explicite sur la question des enterrements
vivants
, qu’il a exposée et qu’il a cherché à résoudre ;
e universelle, puisqu’elle embrasse également et notre avenir, à nous
vivants
, et le passé des êtres aimés que nous avons perdu
la mort, c’est bien pis que la mort, cette question des enterrements
vivants
! La mort comme nous la connaissons qu’est-elle v
dée plus féconde en terreur, une idée pareille à celle d’être enterré
vivant
!… Mais c’est l’enfer du matérialisme, cela, car
ifférent, qui eut horreur de cet enfer du matérialisme d’être enterré
vivant
, comme Pascal avait horreur de l’autre enfer ; Ed
anger de quelques autres heures ! Ces bâtisseurs de lazarets pour les
vivants
n’ont pas pensé à créer des lazarets pour les mor
omplexe et quasi-discontinu fonctionne ainsi comme eût fait une masse
vivante
continue, qui aurait simplement grandi. Mais les
e végétale dérivent d’une souche commune, que les premiers organismes
vivants
aient oscillé entre la forme végétale et la forme
e intervenir une force mystérieuse. Il suffit de remarquer que l’être
vivant
appuie naturellement vers ce qui lui est le plus
espace. Et c’est pourquoi nous devons présumer que les premiers êtres
vivants
ont cherché, d’une part à accumuler sans relâche
andit, plus elle trouve difficile de maintenir unis dans le même être
vivant
les deux éléments qui, à l’état rudimentaire, son
e libérer brusquement l’énergie accumulée. A vrai dire, toute cellule
vivante
dépense sans cesse de l’énergie à se maintenir en
tition des substances alimentaires entre les divers éléments du corps
vivant
. Ces substances se divisent en deux catégories, l
mouvements et dans celui d’une plus grande latitude laissée à l’être
vivant
pour choisir entre eux. Ces deux tendances peuven
rilités du finalisme radical. Il s’est représenté l’ensemble du monde
vivant
comme une construction, et comme une construction
e par un effort constant — l’automatisme la guette. La pensée la plus
vivante
se glacera dans la formule qui l’exprime. Le mot
nous ne savions que le mort garde encore quelque temps les traits du
vivant
. La cause profonde de ces dissonances gît dans un
omme des tourbillons de poussière soulevés par le vent qui passe, les
vivants
tournent sur eux-mêmes, suspendus au grand souffl
penchée sur celle qui la suivra. Il nous laisse entrevoir que l’être
vivant
est surtout un lieu de passage, et que l’essentie
obligé d’en détourner les yeux et de se regarder lui-même. Les formes
vivantes
sont, par définition même, des formes viables. De
de nos Vers, avec cette différence toutefois que les Vers aujourd’hui
vivants
auxquels on les comparera sont les exemplaires vi
un de l’autre. Par succès il faut entendre, quand il s’agit de l’être
vivant
, une aptitude à se développer dans les milieux le
entre l’instinct de l’animal et le travail organisateur de la matière
vivante
. On pourra dire, à volonté, que l’instinct organi
dre une forme quelconque, servir à n’importe quel usage, tirer l’être
vivant
de toute difficulté nouvelle qui surgit et lui co
si bien qu’il est difficile de dire lequel des deux assurera à l’être
vivant
un plus grand empire sur la nature. On peut conje
ité virtuelle qui entoure l’action effectivement accomplie par l’être
vivant
. Elle signifie hésitation ou choix. Là où beaucou
n obstacle. De ce point de vue, on définirait la conscience de l’être
vivant
une différence arithmétique entre l’activité virt
tour. Tout se passe comme si la force qui évolue à travers les formes
vivantes
, étant une force limitée, avait le choix, dans le
st-à-dire artificiels. Si, par elle, la nature renonce à doter l’être
vivant
de l’instrument qui lui servira, c’est pour que l
l’être vivant de l’instrument qui lui servira, c’est pour que l’être
vivant
puisse, selon les circonstances, varier sa fabric
échappera en partie, et que ce qu’il y a de proprement vital dans le
vivant
lui échappera tout à fait. Notre intelligence, te
isoire, que notre pensée efface de l’objet aperçu, fût-il organisé et
vivant
, les lignes qui en marquent au dehors la structur
e elle-même, convertie en un immense organe par l’industrie de l’être
vivant
. Telle est la tâche qu’elle assigne d’abord à l’i
nature inorganisée. De là son étonnement quand elle se tourne vers le
vivant
et se trouve en face de l’organisation. Quoi qu’e
qui se juxtaposent, extérieurs les uns des autres, pour faire un être
vivant
. Serre-t-elle ainsi de plus près la vie ? ou, au
s la vie ? ou, au contraire, ce qu’il y a de proprement vital dans le
vivant
ne semble-t-il pas reculer au fur et à mesure qu’
n s’approfondissant elle-même, qu’à un autre mode d’analyse de l’être
vivant
, et par conséquent à une discontinuité nouvelle,
abile à manipuler l’inerte, étale sa maladresse dès qu’elle touche au
vivant
. Qu’il s’agisse de traiter la vie du corps ou cel
ment on en découvrirait l’origine dans notre obstination à traiter le
vivant
comme l’inerte et à penser toute réalité, si flui
der avec la force génératrice de la vie. Quand on voit, dans un corps
vivant
, des milliers de cellules travailler ensemble à u
supposera que c’est par un effort plus ou moins conscient que l’être
vivant
développe en lui un instinct supérieur. Mais il f
iologie en était encore à Aristote, si elle tenait la série des êtres
vivants
pour unilinéaire, si elle nous montrait la vie to
ôté de la perception normale. Notre œil aperçoit les traits de l’être
vivant
, mais juxtaposés les uns aux autres et non pas or
communication sympathique qu’elle établira entre nous et le reste des
vivants
, par la dilatation qu’elle obtiendra de notre con
ce apparaît comme proportionnelle à la puissance de choix dont l’être
vivant
dispose. Elle éclaire la zone de virtualités qui
intérieures à elles-mêmes. Mais le spectacle de l’évolution des êtres
vivants
nous montre qu’elle ne pouvait aller bien loin. D
. Il est cependant possible, d’après ma théorie, qu’entre deux formes
vivantes
l’une soit descendue de l’autre, par exemple qu’u
e un pareil cas très rare ; car c’est une loi générale que les formes
vivantes
nouvelles et progressives tendent à supplanter le
rès la théorie de sélection naturelle, toutes les espèces aujourd’hui
vivantes
sont en connexion avec la souche mère de chaque g
nombre des chaînons intermédiaires et transitoires entre les espèces
vivantes
et éteintes doit avoir été immense. Mais ma théor
e et l’eau ont été constamment peuplées d’innombrables hordes d’êtres
vivants
. Quel nombre de générations, impossible à saisir
u près, la mer reste peu profonde et favorable à de nombreuses formes
vivantes
; de sorte qu’une riche formation fossilifère, d’
d’étendue, de sorte que de nouvelles stations sont offertes aux êtres
vivants
, circonstances éminemment favorables, ainsi que n
ses parties du monde, on a trouvé quelques espèces encore aujourd’hui
vivantes
, mais qui se sont éteintes depuis dans les mers l
que la majorité des naturalistes croient identiques avec des espèces
vivantes
; mais d’autres savants paléontologistes, tels qu
s ne présentent réellement aucune différence avec leurs représentants
vivants
, ou à moins d’admettre que la grande majorité des
et que les espèces tertiaires sont toutes très distinctes des espèces
vivantes
, nous avons la preuve que de légères modification
ne faut pas oublier que, même de nos jours, et à l’aide de spécimens
vivants
et complets, il est rare que deux formes puissent
graduée des formes d’un genre représenté par une vingtaine d’espèces
vivantes
ou éteintes, et que nous retranchions quatre de c
s en ces divers cas, ou en aucun autre, une série droite d’une espèce
vivante
à l’autre, mais elle dessine un circuit irrégulie
hipel Malais est l’une des régions les plus riches du globe en formes
vivantes
; et cependant, si toutes les espèces qui y ont v
résentes d’un même groupe dans la chaîne longue et ramifiée des êtres
vivants
. Nous ne devons nous attendre à découvrir que que
de n’offrir qu’un tableau aussi incomplet des métamorphoses des êtres
vivants
, si l’absence d’innombrables formes intermédiaire
iquent les empreintes corresponde avec la forme des pieds des oiseaux
vivants
, quelques savants doutent cependant encore si ces
s de l’époque de la Craie. Ce groupe comprend la majorité des espèces
vivantes
. Dernièrement, le professeur Pictet a fait remont
e le Nautile, la Lingule, etc., ne diffèrent que très peu des espèces
vivantes
; et, d’après ma théorie, on ne saurait supposer
gue succession d’âges inconnus, le monde doit avoir fourmillé d’êtres
vivants
. Pourquoi ne trouvons-nous pas des preuves de ces
s inférieures, semble indiquer qu’à cette époque existaient des êtres
vivants
. Cependant la difficulté de rendre compte de l’ab
es propres yeux tous les spécimens divers de chaque espèce fossile ou
vivante
? Et jusqu’à quel point peut-on s’en rapporter à
e parties, c’est qu’il est impuissant à l’embrasser dans sa réelle et
vivante
unité. Il est certain que tout tient à tout dans
ation comparée, la statistique, l’expérimentation appliquée aux êtres
vivants
? Lorsque Pinel et Esquirol déterminèrent les éta
surtout Flourens commencèrent leurs belles expériences sur les êtres
vivants
, continuées avec tant de succès par les naturalis
fait commettre à la science cet attentat d’une expérience sur l’homme
vivant
, elle n’y eût peut-être rien gagné, l’organisme h
us ou presque tous les physiologistes attribuent à l’organe de l’être
vivant
ce que la langue psychologique rapporte à l’anima
riétés dynamiques d’un ordre supérieur qui en font des individualités
vivantes
pouvant non-seulement absorber et transformer les
tes les cellules de l’organisme humain et de l’organisme de tout être
vivant
. Pourquoi cette activité des cellules vivantes ?
l’organisme de tout être vivant. Pourquoi cette activité des cellules
vivantes
? L’auteur n’avait qu’un pas à faire pour donner
(il entend psychologiques) comme tous les autres phénomènes des corps
vivants
dans les lois d’un déterminisme scientifique7. »
énomènes de l’ordre psychique. Tout se réduit, selon eux, dans l’être
vivant
, sentant, pensant, voulant, à des organes et à de
ndividualité d’abord et nous fait reconnaître ensuite celle des êtres
vivants
. Voilà ce qui fait que jamais la psychologie ne p
Quel est ce problème ? Dans l’être humain, comme dans tous les êtres
vivants
, il y a lieu de distinguer la vie et l’organisati
nt mécaniques. Ainsi se passent les choses dans l’organisme de l’être
vivant
, de l’homme en particulier, comme dans le système
est-il qu’il tend à une fin, laquelle n’est autre que la vie, l’être
vivant
. C’est donc en cet être qu’il faut chercher la vr
je dirais : La vie, c’est la création. Ce qui caractérise la machine
vivante
, ce n’est pas la nature de ses propriétés physico
t propres et d’après une idée définie qui exprime la nature de l’être
vivant
et l’essence même de la vie14. » Qui a dit cela ?
composition, mais une véritable création, que le créateur est l’être
vivant
, que le principe de la vie est une chose qui n’ap
ndition de la vie, il ne l’est pas moins que la vie, ou plutôt l’être
vivant
, est la cause de l’organisation, cause finale et
nous savons de science expérimentale et certaine, c’est que tout être
vivant
, ayant sa fin en lui-même, est la véritable cause
e variété perfectionnée des anciens habitants. Puisque tous les êtres
vivants
d’une même région luttent constamment entre eux a
arences, sauf dans les cas où elles sont de quelque utilité aux êtres
vivants
. Elle peut agir, sur chaque organe interne, sur l
incomplets que nous voyons seulement une chose : c’est que les formes
vivantes
sont différentes aujourd’hui de ce qu’elles étaie
a sélection naturelle ne puisse agir qu’en vue du bien de chaque être
vivant
, cependant certains caractères ou certains organe
s secourir au besoin. Dans le cas où il serait avantageux à un oiseau
vivant
à l’état sauvage d’avoir, comme nos Culbutants, u
ps indéfini à chaque espèce pour se transformer ; car, tous les êtres
vivants
étant obligés de lutter pour se saisir des places
: telles sont l’Ornithorynque et le Lépidosirène, sortes de fossiles
vivants
qui servent, jusqu’à un certain point, de liens d
lus favorables à la production successive d’un grand nombre de formes
vivantes
, capables de se perpétuer pendant longtemps et de
u à peu capables de se nourrir de nouvelles proies, soit mortes, soit
vivantes
, d’autres d’habiter de nouvelles stations, de gri
ser de descendants modifiés et, conséquemment, que, parmi les espèces
vivantes
à une époque donnée, il en est seulement un fort
re des plus anciennes espèces aient encore de nos jours une postérité
vivante
et modifiée, cependant, dès les plus anciennes ép
s il est appliqué à vivre. Elle a pour résultat final que toute forme
vivante
doit devenir de plus en plus parfaite, relativeme
nduire au progrès général de l’organisme, parmi la majorité des êtres
vivants
répandus à la surface de la terre. Mais nous touc
e l’importance des changements subis par les divers organes d’un être
vivant
, depuis le commencement de la vie fœtale jusqu’à
on naturelle. D’un autre côté, d’après le principe que tous les êtres
vivants
luttent pour se multiplier en raison géométrique,
tance des formes inférieures. — Mais s’il est vrai que tous les êtres
vivants
tendent à s’élever dans l’échelle organique, on p
a science, dans son état actuel, n’admet pas en général que des êtres
vivants
s’élaborent encore de nos jours au sein de la mat
terre à être doué d’une organisation élevée ? Si ces diverses formes
vivantes
n’ont aucun avantage à progresser, elles ne feron
ment en même temps, et demande avec raison pourquoi toutes les formes
vivantes
n’offrent pas une masse toujours changeante d’une
continué des temps et sous les conditions de vie variables, les êtres
vivants
varient, si peu que ce soit, dans les diverses pa
variations utiles à l’homme. Mais si des variations utiles aux êtres
vivants
eux-mêmes se produisent parfois, assurément les i
Sélection naturelle. Elle tend au perfectionnement de chaque créature
vivante
, par rapport à ses conditions de vie organiques o
durée des siècles passés pour modifier et adapter les diverses formes
vivantes
à leurs diverses conditions de vie et à leurs dif
isés ; tandis que, selon ma manière de voir, ce groupement des formes
vivantes
autour de centres dont elles s’éloignent en diver
st très exacte. Les rameaux et les bourgeons représentent les espèces
vivantes
; ceux qui ont végété et fleuri pendant les année
iées, représente parfaitement la classification de toutes les espèces
vivantes
et éteintes en groupes subordonnés à d’autres gro
rs, ces familles, ces genres qui n’ont aujourd’hui aucun représentant
vivant
, et qui ne nous sont connus qu’à l’état fossile.
que la concurrence devait être d’autant plus vive que tous les êtres
vivants
étaient plus uniformes ; et comme, plus les espèc
ganique est grande et plus les termes extrêmes de l’échelle des êtres
vivants
sont éloignés, plus les degrés de la série des êt
s confondus ensemble dans un inextricable chaos. À l’égard des formes
vivantes
, nous devons nous rappeler que nous ne pouvons no
es, qui relient de plus près les unes aux autres de nombreuses formes
vivantes
, elles ne nous montrent pas entre les espèces pas
s ne peuvent à mon avis renverser la théorie qui voit dans les formes
vivantes
actuelles la descendance d’un nombre restreint de
nature faillirait-elle à choisir les variations utiles à ses produits
vivant
sous des conditions de vie changeantes ? Quelles
len perdue par nos Pins ; de ce que l’Ichneumon se nourrisse du corps
vivant
de la Chenille, et de tant d’autres cas semblable
s groupes intermédiaires, résulte de ce que tous les êtres éteints et
vivants
sont les descendants de parents communs. Comme le
tères d’adaptation, bien que d’une importance majeure pour l’individu
vivant
, n’ont presque aucune valeur pour son classement,
ins atomes élémentaires ont reçu l’ordre de jaillir soudain en tissus
vivants
? Croient-ils que chacun de ces actes de création
a création d’un petit nombre de formes primitives ou même d’une forme
vivante
quelconque, ne peut répondre à ces questions. Plu
t être un guide trompeur. Au moins, est-il vrai que toutes les choses
vivantes
ont beaucoup d’attributs communs : leur compositi
spèces, qu’on nomme aberrants, et qu’on pourrait appeler des fossiles
vivants
, nous aideront à ressusciter le portrait des anci
es plus importantes de toutes les causes de changement pour les êtres
vivants
, sont presque indépendantes de l’altération, même
s que la première créature, le progéniteur d’innombrables descendants
vivants
et détruits, a été créé. Dans un avenir éloigné,
l’avenir du passé, nous pouvons prédire avec sûreté qu’aucune espèce
vivante
ne transmettra sa ressemblance inaltérée aux âges
naissance à de nouvelles espèces dominantes. Comme toutes les formes
vivantes
actuelles sont la postérité linéaire de celles qu
orme primordiale, l’ancêtre commun et archétype absolu de la création
vivante
, n’eût été représenté que par un seul individu. D
rties de souches individuelles, qui peuvent présenter avec nos formes
vivantes
ces grandes analogies générales qui résultent de
mettait pas moins que l’individu est lui-même une société de cellules
vivantes
et peut-être de consciences rudimentaires ; d’où
peut se satisfaire qu’en créant un monde nouveau, et un monde d’êtres
vivants
. Le génie est une puissance d’aimer qui, comme to
ous toutes ses formes, évocateur « des objets d’affection, des sujets
vivants
avec lesquels nous pouvons entrer en société6. »
d’établir un lien de société sensible et de sympathie entre des être
vivants
, n’y peut arriver, nous l’avons vu, que par le mo
ns vu, que par le moyen terme d’une sympathie inspirée pour des êtres
vivants
qui sont sa création. De là ce problème : — Sous
et la plus fondamentale, est que l’être représenté par l’artiste soit
vivant
: « la vie, fût-ce celle d’un être inférieur, nou
uvons pas éprouver d’antipathie absolue et définitive pour aucun être
vivant
». Pourvu que nous sentions dans la création de l
pathique même redevient en partie sympathique, en devenant une vérité
vivante
qui semble nous dire : Je suis ce que je suis, et
portance, il ne veut point qu’on sépare la forme du fond. Dans l’être
vivant
, c’est le fond qui projette sa forme, pour transp
ous intéresser, parce qu’il aurait toujours ce défaut de n’être point
vivant
, en relation et en société avec nous. La vie tell
toujours si profondément désintéressée. « Mon amour, dit-il, est plus
vivant
et plus vrai que moi-même. Les hommes passent et
die à la santé évoque, en effet, la joie. J’appelle maladie l’état du
vivant
, né homme, dont toutes les facultés humaines sont
sont comprimées, l’être entier meurtri, et j’appelle santé, l’état du
vivant
dont les puissances s’épanouissent harmonieusemen
ise, où il niait que Dieu pût se trouver ? » Une jeune fille robuste,
vivante
et libre est là, qui lui suggère de quitter la so
avec une extrême abondance par le romancier ; le personnage est très
vivant
, souvent pathétique, l’un des plus puissants, à c
rque : il n’est souvent que le porte-parole de l’auteur, qu’une thèse
vivante
en faveur des idées chères à Emile Zola ; d’où pe
œuvre de M. Guinaudeau, c’est le caractère merveilleusement simple et
vivant
du récit. La vérité vécue est là devant nous, dan
aire de l’auteur affaiblirait la puissance de cette biographie d’âme,
vivante
et chaude, qui se développe sous nos yeux, avec l
capable, lui, pauvre être malade et inquiet, de dominer la vie et les
vivants
, dont les douleurs et les joies lui demeurent inc
ibre, le stérile plus riche que le fécond, le malade plus sain que le
vivant
… Il suffirait, semble-t-il, d’un moment de réflex
l’Argo-Humanité, il lui faut auparavant réintégrer sa place parmi les
vivants
. Comment ceux qui ignorent tout de la vie, dirig
tu pas le viril désir de t’épanouir au grand soleil ? Tu es encore un
vivant
, et on va faire de toi un sépulcre vide, une chos
écise, de plus en plus complexe et souple, de la conscience des êtres
vivants
aux conditions d’existence qui leur sont faites.
la vie : qui dira où commence et on finit l’individualité, si l’être
vivant
est un ou plusieurs, si ce sont les cellules qui
st l’organisme qui se dissocie en cellules ? En vain nous poussons le
vivant
dans tel ou tel de nos cadres. Tous les cadres cr
e lueur, peut-être accidentelle, qui éclaire le va-et-vient des êtres
vivants
dans l’étroit passage ouvert à leur action : et v
ce humaine, un excès d’humilité. Si la forme intellectuelle de l’être
vivant
s’est modelée peu à peu sur les actions et réacti
u’ils eurent pour principal auxiliaire et pour guide intellectuel, le
vivant
et robuste John Ruskin, dont le naturisme puissan
ses critiques27. Le sentiment intense et profondément juste qu’un art
vivant
et large, large comme la nature, et comme l’homme
oint animé leurs toiles laborieuses, aux vaines subtilités. L’univers
vivant
qu’il entrevoit et qu’il reflète s’est glacé deva
e œuvre d’art, de ce que signifient la lumière et la couleur, un être
vivant
au plein air, un visage humain, de ce qu’est en u
ce monde extérieur avec son être propre, fait jaillir une expression
vivante
. Par idéaliste, je désigne celui qui, détournant
la Sizeranne35, mais il ne le regarde pas. S’il le regardait, l’être
vivant
pourrait modifier l’idée qu’il s’est faite du myt
mot Watts a fait de Carlyle un « vaincu », au lieu de voir en lui le
vivant
original et âpre qu’il est réellement. Vous me di
bre, du jour de l’atelier. D’où l’absence de toute couleur réellement
vivante
chez presque tous les maîtres anciens, qui toujou
e sèche » disait Delacroix, c’est-à-dire contraire à l’art véritable,
vivant
, fécond et large. En nous ralliant à cette pensée
; seulement, dans la conscience, les positions successives du mobile
vivant
laissent une trace. Imaginez une fusée sentante,
pe du moi, de l’autre celui du non-moi. Sans doute il y a dans l’être
vivant
une liaison, une connexion intime qui n’existe pa
re augmentée par la nécessité de se nourrir, commune à tous les êtres
vivants
, et qui est une intusception, une absorption en s
lle et d’aspiration à se remplir. C’est, le cas de dire que la nature
vivante
a horreur du vide, qu’elle tend à tout s’assimile
n contact savoureux, tend à se refermer sur l’objet extérieur. L’être
vivant
aspire donc à l’unité, parce qu’il tend avidement
convergence, de consensus, qui fait le fond de l’idée du moi. L’être
vivant
, après avoir voulu être et vivre, voudra être et
us pouvons le redire à propos du second attribut : l’identité. L’être
vivant
veut continuer de vivre, tout comme le mobile per
d’autant plus inévitable qu’elle est utile, nécessaire même à l’être
vivant
pour l’adapter à l’avenir par le moyen du passé.
orps l’a rencontré, elle pousse autour de l’image une cristallisation
vivante
. Voilà précisément ce qui est arrivé à l’image de
ique et explicatif de l’amour dans l’ordre synthétique, esthétique et
vivant
où se plaçait Stendhal lorsqu’il écrivait le Roug
tte place centrale dans le monde du beau permet une critique riche et
vivante
. Mais entre les bosquets et les eaux de cette pla
euve l’atmosphère amoureuse qui lui fait comme sa troisième dimension
vivante
, retranchez de lui ce qui par tous les interstice
e incursion momentanée dans la mort, un essai de mort permis à l’être
vivant
par la nature. S’étreindre, c’est se jeter à deux
cristallisation artistique ? L’artiste vrai est celui dont les œuvres
vivantes
sont cristallisées autour de ses moments d’inspir
ni l’œuvre, c’est l’artiste et l’œuvre présents l’un dans l’autre et
vivant
l’un pour l’autre. L’amour individuel, « l’amour
a durée consistait à relier ces instants pour les amalgamer à un tout
vivant
. C’est bien. Mais ces quelques instants ont aussi
nt purement comme un plan imaginaire pour grouper ensemble les choses
vivantes
qui sont les plus semblables, et pour diviser cel
’organisation est en connexion avec les habitudes spéciales des êtres
vivants
, plus elle devient de haute valeur en matière de
r conséquent de même valeur physiologique chez le même groupe d’êtres
vivants
. De même, nul ne soutiendra que les organes rudim
ortance universellement constante dans les différents groupes d’êtres
vivants
. L’importance d’un ensemble combiné de divers car
e I avec ce genre primitif. Mais on peut supposer que le genre encore
vivant
, F14, ne s’est que légèrement modifié, et par con
F dont il est issu. C’est ainsi que quelques êtres organisés, encore
vivants
, sont arrivés jusqu’à nous depuis la période silu
naître, comme on le constate à l’égard de quelques-uns des organismes
vivants
. Tous les descendants du genre F, pendant toute l
naturel, parce qu’il relierait ensemble toutes les langues mortes et
vivantes
par leurs affinités les plus étroites, et donnera
ibles. On peut ainsi expliquer ce grand fait que tous les organismes,
vivants
ou éteints, sont renfermés dans un petit nombre d
elle ne doit avoir de rapports particuliers avec aucun des Marsupiaux
vivants
, mais indirectement avec tout ou presque tous les
s, se relevant à chacune de leurs extrémités pour aboutir aux espèces
vivantes
à travers la série de leurs nombreux prédécesseur
tés diverses qu’ils aperçoivent entre les nombreux membres éteints ou
vivants
d’une même grande classe naturelle. VIII. Les ex
radations aussi serrées que celles que l’on observe chez les variétés
vivantes
, néanmoins une classification ou du moins un arra
iaires entre chacune des ramifications de leur postérité, sont encore
vivantes
, et que les gradations de chaque série sont aussi
groupe. Nous voyons clairement pourquoi toutes les formes éteintes et
vivantes
peuvent être disposées en un seul grand système ;
dérée comme rétrogressive. Comme tous les êtres organisés, éteints ou
vivants
, qui ont existé sur la terre, doivent pouvoir se
s ; le lien de parenté qui rattache les uns aux autres tous les êtres
vivants
et éteints en un seul grand système par des ligne
u’on essaye de reconstruire n’est que l’arbre généalogique des formes
vivantes
; et que les degrés divers des différences acquis
sulte que l’échelle la plus complexe de rapports appartient aux êtres
vivants
qui de tous les objets devraient être, par conséq
r conséquent, les plus difficiles à classer. Cependant chez les êtres
vivants
il résulte de la grande loi d’hérédité, qui tend
aujourd’hui en pleine décadence, et que, chez la plupart de ses types
vivants
, la dégénérescence ou la rétrogression de l’organ
À Monsieur Théophile Silvestre L’auteur des artistes
vivants
Mon cher Silvestre, L’abîme appelle l’abîme.
e ressemblance de plus entre nous, en dédiant à l’auteur des Artistes
vivants
, ces Romanciers vivants, qui sont aussi des peint
ntre nous, en dédiant à l’auteur des Artistes vivants, ces Romanciers
vivants
, qui sont aussi des peintres ou des sculpteurs, à
’autre, le didactisme tue l’art et la vie : il n’y a pas un seul être
vivant
ou harmonieux parmi tant de Rougon-Macquart, parm
Paul Adam transforme en immobilités puantes et froides les idées, ces
vivantes
véhémentes ; Zola donnait une vie étrange, parfoi
lées encore, par leur rapprochement inattendu, les folies de tous les
vivants
et de tous les morts. Il n’est point, selon la vi
nts, la petite fille tremble un peu : si les poupées étaient vraiment
vivantes
; si elles allaient se révolter… Et elle leur rec
pique des plus orageuses doctrines ; pour identifier dans la mort les
vivants
les plus contradictoires. Les cerveaux de ces gen
On finit par reconnaître que l’atmosphère est empoisonnée et que les
vivants
, aussitôt entrés ici, meurent. Alors on rit de vo
s. Malheureusement le sujet ne se développe pas de lui-même, comme un
vivant
. La fable est construite du dehors, par de grossi
e, car il se fâche contre ses fantoches comme si vraiment ils étaient
vivants
, comme si c’étaient des êtres de chair, sortis du
ottent des ombres d’idées banales et l’expression, qui n’est pas plus
vivante
, ne parvient pas à saisir un seul de ces fantômes
le plus propre aussi à donner l’idée de cet enseignement judicieux et
vivant
, proportionné à son but et de tout point irréproc
ue, à proprement parler, le corps de l’histoire littéraire ; ce corps
vivant
, animé, brillant, il faut nécessairement le cherc
x rameaux. M. Paul Albert n’a eu pour cela qu’à substituer la méthode
vivante
et historique aux formules et aux définitions de
façonnés à loisir. M. Paul Albert, lui, est debout, il parle, il est
vivant
de ton : il ne dit que ce qu’il veut, et quand il
rsement ou plutôt l’annulation des vieilles rhétoriques ; une méthode
vivante
et naturelle substituée aux formules didactiques,
entre le départ et le retour de Paul. Mais si l’on s’adresse à Paul «
vivant
et conscient », il dira que son horloge marquait
on se place par la pensée. Là est donc, par hypothèse, un physicien «
vivant
et conscient ». Bref, Pierre est un physicien, un
icien « vivant et conscient ». Bref, Pierre est un physicien, un être
vivant
et conscient. Mais Paul ? Si je le laisse vivant
n physicien, un être vivant et conscient. Mais Paul ? Si je le laisse
vivant
et conscient, à plus forte raison si je fais de l
Pierre en système de référence 56. Mais alors, Paul est bien un être
vivant
et conscient à l’instant où il quitte Pierre ; il
onscient à l’instant où il quitte Pierre ; il est bien encore un être
vivant
et conscient à l’instant où il revient à Pierre ;
cient à l’instant où il revient à Pierre ; (il resterait même un être
vivant
et conscient dans l’intervalle si l’on convenait,
re une « marionnette vide ». C’est ce Paul en route (ni conscient, ni
vivant
, réduit à l’état d’image) qui est dans un Temps p
précisément celle qu’y lirait Paul s’il redevenait réel, je veux dire
vivant
et conscient. Mais, à ce moment précis, Paul sera
stant même dans le système Terre, tout cela s’applique non pas à Paul
vivant
et conscient, regardant effectivement son horloge
e représenter ainsi, et que le physicien n’a pas à distinguer de Paul
vivant
et conscient : cette distinction concerne le phil
s’y résout en inertie : alors on l’envisage du dehors ; le physicien
vivant
et conscient n’y habite pas ; les Temps qui s’y d
plus haute. Après avoir montré l’application de ce principe au corps
vivant
, nous étudierons successivement les diminutions,
Un des points que nous considérons comme établis, c’est qu’un être
vivant
est, en réalité, une société d’êtres vivants serr
établis, c’est qu’un être vivant est, en réalité, une société d’êtres
vivants
serrés les uns contre les autres et en communicat
ppétition, s’il ne reste plus aucune trace d’intelligence, la machine
vivante
pourra bien encore frapper son nez contre la vitr
après lui avoir attaché une de ses pattes, vous poserez à la machine
vivante
un petit problème de mécanique, car les mouvement
a réduits à une inertie relative. Donc encore tout sent dans le corps
vivant
. Une ressemblance de structure implique d’ailleur
ective, pourtant ; celui-là doue les choses d’un coloris personnel et
vivant
. Mais, j’y insiste, tous deux s’inquiètent de la
MM. Moréas et Gustave Kahn, mais riche et sapide autant qu’elles, sa
vivante
variété eût, je crois, séduit le grand Théophile
riche en vins, Gai du soleil qui dans la mer se mire Et le port Était
vivant
matin et soir, De la foule bigarrée ; Toute l’heu
s arts et de toute la pensée, comme elle les pénètre elle-même de son
vivant
effluve. Les Parnassiens ont péché par exclusivis
pendant des années, contenu le ballet dans l’immobilité du « tableau
vivant
», par exemple. Son naturel génie lui rendrait en
uet d’éclairs Ou secoue aux étangs mornes des pierreries Ou s’enfouit
vivante
en des antres ouverts. La forêt vaste éclate en
la copier, en la résumant par des traits significatifs, c’est dans la
vivante
nature qu’il trouve les formes de ses symboles et
s apparaît donc comme le symbole d’une époque et d’un monde ; symbole
vivant
durant des siècles, aujourd’hui symbole défunt, p
-neuvième siècle, considère la cathédrale comme l’expression toujours
vivante
et toujours adéquate de la pensée religieuse cont
d’antan, cette alliance des pierres vénérables et du soleil toujours
vivant
, ont captivé tout son être épanoui dans la vision
’ancienne foi, ne fut plus qu’un document d’exégèse ; l’immense Bible
vivante
dont quelques caractères commençaient à être trad
les créatures, ses esclaves : il y a, en tout et pour tout, l’Univers
vivant
, matériel-spirituel, au sein duquel l’homme est p
e demande s’il est possible à un artiste moderne d’enfanter une œuvre
vivante
, alors que sa propre pensée est sans contact poss
re nous apparaît l’œuvre de Monet : saine, franche, vitale, réaliste,
vivante
Il ne s’agit plus avec lui de dogme ni de résurre
ne jouit que de lui-même, de son pauvre et triste moi. Devant l’acte
vivant
, sa crainte et sa frayeur se traduisent par une f
la vie déserte, ou quelque autre motif de cet ordre majeur. Tout être
vivant
qui, plongé dans un milieu d’action et de passion
le monde qui n’est qu’une immense étreinte, où chaque atome de chaque
vivant
reçoit et déverse mille sensations variées, profo
conduit indirectement vers vous par un chemin qu’assurément nul être
vivant
sur ce globe n’eut instinctivement suivi. Sur son
a variété, — toutes qualités du génie — ont eu pour auteurs des êtres
vivant
et sentant, en intime et sensuel contact avec le
à comprendre que pour créer il faut étreindre, et soulever la matière
vivante
, vibrer en elle et la faire vibrer en soi, et qu’
xercice de l’énergie virile a transformé le rêve illusoire en réalité
vivante
. A l’appui de sa thèse, M. Panizza cite cette opi
onie supérieure, des penseurs et des artistes, qu’ils sont une preuve
vivante
de ce que je soutiens, à savoir que la génialité
uvelée dans ce bain de chair ; elle en ressort, plus vigoureuse, plus
vivante
et plus féconde, en écrivant ceci, mon souvenir s
lité apparaître au moment précis où la nature, ayant conféré à l’être
vivant
la faculté de se mouvoir dans l’espace, signale à
ée dessiner ou traduire. Mais le système nerveux peut-il se concevoir
vivant
sans l’organisme qui le nourrit, sans l’atmosphèr
urs ? On trouve qu’à l’état de simple masse protoplasmique la matière
vivante
est déjà irritable et contractile, qu’elle subit
ement la part croissante d’indétermination laissée au choix de l’être
vivant
dans sa conduite vis-à-vis des choses ? Partons d
ns ce système, des centres d’action réelle représentés par la matière
vivante
: je dis qu’il faut qu’autour de chacun de ces ce
tendue de La perception consciente à l’intensité d’action dont l’être
vivant
dispose. Si notre hypothèse est fondée, cette per
t menaces reculent leur échéance. La part d’indépendance dont un être
vivant
dispose, ou, comme nous dirons, la zone d’indéter
é d’une perception, c’est-à-dire d’une relation variable entre l’être
vivant
et les influences plus ou moins lointaines des ob
en droit plutôt qu’en fait, celle qu’aurait un être placé où je suis,
vivant
comme je vis, mais absorbé dans le présent, et ca
rage comme une chose, s’en détache comme un tableau. Or, si les êtres
vivants
constituent dans l’univers des « centres d’indéte
tion virtuelle, c’est-à-dire, au fond, l’influence possible de l’être
vivant
sur eux. La perception ressemble donc bien à ces
re ne servirait à rien. Elle conviendrait à un fantôme, non à un être
vivant
, c’est-à-dire agissant. On se représente le corps
on à un être vivant, c’est-à-dire agissant. On se représente le corps
vivant
comme un empire dans un empire, le système nerveu
n du principe, et après avoir rétréci l’univers à la surface du corps
vivant
, contracter ce corps lui-même en un centre qu’on
la douleur est absolument disproportionnée au danger couru par l’être
vivant
: le danger peut être mortel et la douleur légère
is une différence de nature. Ceci posé, nous avons considéré le Corps
vivant
comme une espèce de centre d’où se réfléchit, sur
images soient d’une part recueillis, de l’autre utilisés. La matière
vivante
, sous sa forme la plus simple et à l’état homogèn
vie en général : elle exprime et mesure la puissance d’agir de l’être
vivant
, l’indétermination du mouvement ou de l’action qu
lleurs ce qu’on peut déduire a priori de la définition même des corps
vivants
. Car si ces corps ont pour objet de recevoir des
essentiel, avec la perception pure. De là nous concluons que le corps
vivant
en général, le système nerveux en particulier, ne
s, villes, mers, ciel ; dès lors, à quoi bon surajouter à l’organisme
vivant
un être nouveau qui n’est que le double de cet or
doit jamais oublier qu’il a affaire, dans le cerveau, à de la matière
vivante
, non à une substance inorganique ; mais ce n’en e
ce qui est organisé, tout ce qui a une structure naturelle, une forme
vivante
entraînant tel mouvement déterminé, tout cela ser
une mémoire. Toute habitude, qui est une structure acquise par l’être
vivant
, serait encore une mémoire. L’habitude suppose, e
du souvenir. « L’habitude ou disposition fonctionnelle », chez l’être
vivant
, suppose elle-même des émotions plus ou moins élé
s sentante et agissante, à la différence des pures machines. La harpe
vivante
diffère des autres en ce qu’elle se sent elle-mêm
re l’élément psychologique en attribuant comme propriété à la matière
vivante
l’irritabilité, mais cette irritabilité dont ils
e. En un mot, l’élément fondamental en germe dans toutes les cellules
vivantes
, c’est à nos yeux l’appétit, accompagné d’une émo
considération ne se rencontre point chez Spencer et Maudsley. L’être
vivant
est, en réalité, une société d’êtres vivants et p
encer et Maudsley. L’être vivant est, en réalité, une société d’êtres
vivants
et plus ou moins sentants, comme l’ont montré Sch
doit être en partie le résultat do la coopération entre les cellules
vivantes
. Comparez, dans la société humaine, les effets du
ement n’est guère que de l’effroi, c’est-à-dire de l’aversion. L’être
vivant
ne vit pas d’abord pour penser : encore faut-il a
expression de la peur, traduction du mental en mécanique chez un être
vivant
, aboutit à la retraduction du mécanique en mental
t, aboutit à la retraduction du mécanique en mental par un autre être
vivant
qui la ressent à son tour : il existe donc ici co
n théâtre, le tumulte de la foule. Allons plus loin. Chaque organisme
vivant
est lui-même une société d’organismes plus élémen
sus mêmes de l’organisme, dans les intimes propriétés de la substance
vivante
, qu’on doit avant tout chercher les raisons mécan
n, en se perfectionnant par la sélection naturelle, aura amené l’être
vivant
à un mouvement massif de transport dans l’espace,
t de fuite. Le mouvement d’expansion, au contraire, aura amené l’être
vivant
à un transport de tout son corps vers l’objet agr
et, est un composé d’organismes élémentaires, une société de cellules
vivantes
unies entre elles par des liens plus ou moins étr
eur dans ces ténèbres. Pour ces raisons, nous admettons dans le corps
vivant
une solidarité des parties qui, mécanique par le
vre, inhérent au tout. La solidarité, dans l’association des cellules
vivantes
, prend donc la triple forme d’une solidarité d’ex
ral de concentration : la terreur est la panique interne des cellules
vivantes
. Dans la colère, le mouvement en avant se propage
ifflent sur vos têtes ? sa lumière s’évanouit presque. Comme un être
vivant
, elle tremble et s’affaisse sous un sifflement !
stance, peuvent ainsi trouver en elle une expression visible et comme
vivante
. Que sera-ce donc pour cette flamme intérieure et
on naturelle, de sorte qu’on ne peut plus s’attendre à les rencontrer
vivantes
. Troisièmement, quand deux ou plusieurs variétés
brane elle-même est pourvue d’un muscle extenseur. Bien que la nature
vivante
ne nous offre actuellement dans la famille des Lé
elui de sélection naturelle, il faut admettre aussi que chaque espèce
vivante
s’efforce constamment de se multiplier, et que si
ues, du moins dans des conditions fort analogues. Parmi les vertébrés
vivants
, nous ne trouvons que fort peu de différence dans
l existe de degrés divers dans la structure des yeux de nos crustacés
vivants
; et si l’on se rappelle combien le nombre des es
stacés vivants ; et si l’on se rappelle combien le nombre des espèces
vivantes
est peu de chose par rapport au nombre des espèce
’ancienne fût presque aussitôt abandonnée et détruite. Chez les êtres
vivants
, la variabilité produira les modifications légère
s sortes, est-il donc impossible de croire qu’un instrument d’optique
vivant
puisse se former ainsi jusqu’à acquérir sur ceux
rfois modifié deux organes presque de la même manière chez deux êtres
vivants
qui ne doivent presque aucune ressemblance de str
état actuel ; cependant, considérant combien la proportion des êtres
vivants
et des formes fossiles connues est minime en comp
rtie, due simplement à l’hérédité, conséquemment, quoique chaque être
vivant
soit toujours suffisamment adapté à sa situation
onditions physiques, chaque détail d’organisation dans toute créature
vivante
peut être considéré comme ayant été avantageux à
te de l’Ichneumon, qui lui permet d’introduire ses œufs dans le corps
vivant
d’autres insectes. Si l’on pouvait prouver qu’un
ge de notre raison nous fait admirer avec enthousiasme dans la nature
vivante
une foule de combinaisons d’un mécanisme inimitab
arer les Marsupiaux et qu’on a nommé avec raison un véritable fossile
vivant
. Ce fut vers le milieu de la période secondaire q
patrie, pourra être devenu, non pas tel ou tel Marsupial aujourd’hui
vivant
ou connu, mais un Marsupial quelconque, dont ceux
e, comme toute induction, nous permet d’affirmer, c’est que tout être
vivant
descend d’ancêtres aquatiques, c’est que toute vi
z les autres : à peu près aussi comme les espèces ailées, aujourd’hui
vivantes
, sont admirablement appropriées pour le vol, ou,
tes de l’agent nerveux. » (Leçons sur le phénomène physique des corps
vivants
, VIIIe leçon.) D’après tout cela, on ne peut dout
ns le prochain chapitre. Grâce au combat perpétuel que tous les êtres
vivants
se livrent entre eux pour leurs moyens d’existenc
et par conséquent ne vivent que par une constante destruction d’êtres
vivants
; nous ne voyons pas dans quelle effrayante mesur
n, au bout de cinq cents ans, il y aurait quinze millions d’Éléphants
vivants
descendus de la première paire. IV. Rapide accro
r constamment en même nombre les représentants d’une espèce d’arbres,
vivant
mille ans en moyenne, il suffirait qu’une seule g
plus grande avec laquelle ils peuvent se multiplier parmi des animaux
vivant
en foule plus pressée sur un même espace, se sont
pour désoler le monde, ou inventons des lois sur la durée des formes
vivantes
. Je suis tenté de donner encore un exemple pour m
fforçant de multiplier, et tous se nourrissant les uns des autres, ou
vivant
des arbres, de leurs graines, de leurs jeunes pla
est possible, c’est d’avoir constamment à l’esprit que tous les êtres
vivants
s’efforcent perpétuellement de se multiplier en r
es musiques, sinon les exactes, rigoureuses, logiques et terriblement
vivantes
notations d’états d’âme … Mais faire de la musiqu
ie qu’il crée, ne pourront par suite de leur habitude mentale, ériger
vivante
une œuvre en leurs âmes, si elle ne s’offre pas à
ur de nous des arbres, des maisons, des hommes, et nous les supposons
vivants
: ils ne sont, ainsi perçus, que des ombres vaine
ère, aux modèles qu’elle recrée : dès lors nous ne pouvons la recréer
vivante
: nous songeons involontairement que, si ressembl
e ne se point mouvoir. Un drame lu paraîtra, aux âmes délicates, plus
vivant
que le même drame joué, sur un théâtre, par des a
, plus vivant que le même drame joué, sur un théâtre, par des acteurs
vivants
. Nous avons le besoin, toujours plus vif, pour co
nt, sous d’autres motifs, d’autres visions. Plus tard David recréa la
vivante
face humaine ; et vinrent ces réalistes. Rousseau
samment réalistes en ce qu’ils recréent une émotion totale, réelle et
vivante
. Mais ne sent-on pas combien cette émotion est sp
acle d’enfants parisiens nous donne une louable impression de réalité
vivante
. M. Bartholomé, évidemment, n’a point, devant les
féré dédier ses grandes toiles à la création harmonieuse d’intimes et
vivantes
émotions. Il a justement dédaigné, pour cette fin
. Willette. Point de musiques plus légères, plus spirituelles et plus
vivantes
, que ces fantaisies d’un délicieux artiste. Leurs
oint graves, peut-être, ni doctorales ; mais je leur dois une émotion
vivante
, et la très sainte joie de l’Art. M. Whistler est
siques et des mouvements vitaux ; deuxièmement, l’évolution des êtres
vivants
. Conformément à cette division, nous allons aujou
e pas au mécanisme, mais est une propriété spéciale, propre aux êtres
vivants
; elle est une forme inférieure des facultés même
s avons parlé plus haut. La science actuelle enseigne que dans l’être
vivant
: 1° il n’y a pas de spontanéité, 2° la réaction
rai de l’élément doit être vrai des composés. De plus, chez les êtres
vivants
, comme dans le monde inorganique, il y a égalité
ux en mieux en mesurant avec une précision croissante, chez les êtres
vivants
, la quantité des matériaux fournis et la quantité
. La loi de l’équivalent mécanique de la chaleur s’applique aux êtres
vivants
. Et s’ils semblent dépenser plus de force qu’ils
e ni de la chimie. » M. Beaunis dit : « La forme extérieure des êtres
vivants
offre toujours une certaine constance. Chaque org
s d’existence ». Ces paroles ne semblent-elles pas dire que l’élément
vivant
tend à subsister dans son individualité, et emplo
taphore et une façon de parler. Claude Bernard attribue en propre aux
vivants
les caractères suivants : organisation, génératio
. Le mécanisme présente donc des lacunes ; certains aspects de l’être
vivant
apparaissent, dans l’état actuel de la science, c
inhérent, malgré tout, au phénomène vital le plus élémentaire. L’être
vivant
se réduit au protoplasma, dont la fonction est de
se retrouve le cercle vicieux. Il y a donc, semble-t-il, dans l’être
vivant
une finalité interne. L’être vivant, considéré co
a donc, semble-t-il, dans l’être vivant une finalité interne. L’être
vivant
, considéré comme individu, se sert de ce qui l’en
ce que, la réparation compensant toujours exactement l’usure, l’être
vivant
soit immortel. M. Sabatier, professeur à la Facul
ces de Montpellier, estime que la mort est liée à l’emploi que l’être
vivant
fait des cellules qui le composent. L’être vivant
l’emploi que l’être vivant fait des cellules qui le composent. L’être
vivant
n’avait, au début, d’autre fonction que celle de
de la supériorité. La mort est donc le témoin de l’effort que fait le
vivant
pour s’élever au-dessus du milieu où il a pris na
s molécules. De même, dira-t-on, on distingue, dans l’étude des êtres
vivants
, d’une part des phénomènes physico-chimiques, d’a
t un effort énergique pour rapprocher, l’une de l’autre, la substance
vivante
et les substances inorganiques. Selon lui, la pro
ont là que des rapprochements, puisqu’il faut toujours que la matière
vivante
soit donnée. Et, d’une manière générale, on ne sa
in d’un pareil résultat. M. Pasteur déclare très énergiquement que le
vivant
ne naît jamais que du vivant. Cela, sans doute, e
asteur déclare très énergiquement que le vivant ne naît jamais que du
vivant
. Cela, sans doute, est relatif à l’état actuel de
ut, estime-t-il, dans la matière dite inanimée, comme dans la matière
vivante
. Toutefois, au point de vue philosophique, peut-
qui lui sont propre. Nous allons étudier maintenant, non plus l’être
vivant
pris isolément, mais les rapports des êtres vivan
t, non plus l’être vivant pris isolément, mais les rapports des êtres
vivants
entre eux, c’est-à-dire les lois qui relient entr
la nature des éléments. De ce principe résulte la gradation des êtres
vivants
. Il n’y a pas précisément entre eux unité de comp
s inférieurs. Le plus suppose le moins, mais en y ajoutant. Ainsi les
vivants
inférieurs n’ont que la nutrivité ; les animaux o
ous les êtres organisés. La nature, selon lui, a formé tous les êtres
vivants
sur un plan unique, essentiellement le même dans
s transformations dans l’action du milieu. Le milieu sollicite l’être
vivant
et celui-ci s’adapte au milieu. Comme intermédiai
s et sociales dans lesquelles s’est historiquement trouvée la matière
vivante
ont déterminé toutes les formes qu’elle a prises.
ue imprime aux sciences un caractère d’abstraction. L’être concret et
vivant
refuse de s’y enfermer. Il y a donc, d’une manièr
ois, leur influence mutuelle. Les lois physiques s’imposent aux êtres
vivants
, et les lois biologiques viennent mêler leur acti
ents, on constate les plus énormes différences dans leurs productions
vivantes
. Dans l’hémisphère austral, si l’on compare les c
iveau qui ont eu lieu dans la période actuelle et dont les organismes
vivants
ont été contemporains. Édouard Forbes a fortement
ites de la période actuelle et de l’existence des espèces aujourd’hui
vivantes
. Nous avons de nombreuses preuves des grandes osc
ficielle, à ma grande surprise, germèrent presque toutes. Les oiseaux
vivants
ne peuvent manquer non plus d’avoir une important
vivre, est l’un des cas les plus frappants qu’on connaisse d’espèces
vivant
en divers points du globe très distants, sans qu’
ues des deux continents. Il suit de là que, si l’on compare les êtres
vivants
des régions tempérées du Nouveau Monde et de l’An
ont eu à soutenir la concurrence contre beaucoup de nouvelles formes
vivantes
; et il est probable que des modifications avanta
iquer une multitude de faits dans la distribution actuelle des formes
vivantes
, alliées ou identiques. On peut dire que les eaux
ande force ; de même les flots de l’existence ont laissé leurs débris
vivants
sur les sommets de nos montagnes, suivant une lig
e depuis un certain temps, et en tant que représentée par ses membres
vivants
, est bien certainement locale, c’est-à-dire plus
i bien que toutes les modifications ; au contraire, toutes les formes
vivantes
auraient été détruites et renouvelées périodiquem
et la variation lente, de même que le remplacement graduel des formes
vivantes
à travers toute la série des temps écoulés, tous
les différentes affinités de ses faunes et de ses flores éteintes et
vivantes
, soit avec celles du Nord, soit avec celles du Su
espèces alpines ont actuellement, ou ont eu autrefois des congénères
vivants
dans les plaines. C’est dans le cas de telles mig
tré en ébullition, et dans l’ombre, dans les ténèbres, tous les êtres
vivants
eussent été réduits à l’état de marrons ou de hom
ations et des destructions totales et périodiques des formes du monde
vivant
. Comment, en effet, expliquerait-on la persistanc
us les faits si complexes de la distribution géographique des espèces
vivantes
, et expliquer, soit leurs migrations en latitude
outes les opérations de l’économie ? Croiriez-vous connaître le corps
vivant
? Ce corps n’est-il, comme votre description, qu’
uestion. Après avoir classé les parties et les opérations de ce corps
vivant
, et considéré quelque temps leurs rapports et leu
ge un fait général, c’est-à-dire commun à toutes les parties du corps
vivant
, et à tous les moments de la vie : la nutrition o
opérations et d’organes institués et combinés de manière que le corps
vivant
puisse se décomposer. L’expérience le constate. L
corps vivant puisse se décomposer. L’expérience le constate. Le corps
vivant
est formé de substances très-complexes, ayant pou
construit avec un artifice infini ; il est charrié dans tout le corps
vivant
par un système compliqué d’artères, et va décompo
u le régénère ; il est distinctif, puisque par contraste un corps non
vivant
peut varier indéfiniment dans sa grandeur et dans
débités avec pompe pour honorer les morts et quelquefois ennuyer les
vivants
. Mais, dans le même siècle, il y eut un écrivain
itable de tous ceux qui ont l’ambition et le courage d’écrire de leur
vivant
ce qui ne peut être écrit avec sûreté que cent an
ensuite qu’il a fait l’éloge de plusieurs princes qui étaient encore
vivants
, et dans ces articles il change tout à coup de to
t-quatorze citoyens des plus distingués. Quoique ce prince fût encore
vivant
, Paul Jove ose l’appeler de son véritable nom, c’
la société, la femme hors de la société ; c’est-à-dire, en deux types
vivants
, toutes les femmes, toute la femme. Montrer ces d
ciales de l’histoire, une aventure tellement simple et vraie, si bien
vivante
, si bien palpitante, si bien réel, qu’aux yeux de
se toujours l’y retrouver quand on voudra disséquer cette belle chose
vivante
, si ravissante, si poétique, si passionnée, si ma
s internes ; la pensée représentative n’est donc qu’un dérivé. L’être
vivant
se soucie fort peu d’abord de représenter quoi qu
ogie ressemble à la biologie, qui considère chaque fonction de l’être
vivant
comme conditionnée par le tout et solidaire des a
ce que celle-ci considère, non seulement l’organisme actuel de l’être
vivant
et sentant, mais encore l’évolution de cet organi
ivers parviennent à se sentir et même à se connaître dans des centres
vivants
, les animaux ; le psychologue cherche comment, so
ce ressort que le psychologue prend à tâche d’étudier. Dans les êtres
vivants
, pour un spectateur, tout se passe comme si l’ave
comme si l’avenir était un des facteurs du processus interne : l’être
vivant
agit pour causer un certain effet, qui est son bi
a même, alors que le mécanisme des moyens est altéré : le chronomètre
vivant
continue de tendre à l’heure future alors même qu
ivre et de jouir, avec les mouvements corrélatifs, existe dans l’être
vivant
, non au dehors, et y devient le générateur même d
uses et effets n’en redevient pas moins, dès qu’on rentre dans l’être
vivant
pour y considérer la vie même, une série de moyen
une série de moyens et de fins, avec une fin unique, le bien-être du
vivant
. Et le psychologue, venant après le physiologiste
de la fin à laquelle on l’a artificiellement subordonné ; dans l’être
vivant
, la cause et la fin, le ressort et l’heure à indi
re, jusque dans la plus petite pointe de ses cheveux. Comment un être
vivant
ne vibrerait-il pas tout entier à tout instant da
moins à en modifier le développement. S’occupant d’abord de peinture,
vivant
avec plusieurs amis, poêles, peintres, sculpteurs
, les agonies morales, les passions ulcérantes de tous ces morts, si,
vivant
encore d’une demi-existence, ils pouvaient sentir
l y a de mort et d’enseveli au fond de l’âme de ceux qui passent pour
vivants
: Et cependant il est d’horribles agonies Qu’on
ous serait un miroir terne de son œuvre : le sien à lui est un miroir
vivant
. À nous deux nous répondrons mieux aux nécessités
langues et de tous les siècles. Bien des génies littéraires morts ou
vivants
ont évoqué, dans leurs œuvres, leur âme ou leur i
fêtes solitaires de l’imagination. Parmi ces grands esprits morts ou
vivants
, il y en a dont le génie est aussi élevé que la v
ssi, Frédéric Mistral, est né en 1830 d’une famille de riches paysans
vivant
sur leurs terres à Maillane, dans cette plaine au
ant par degrés, donnèrent naissance à toutes les espèces actuellement
vivantes
. Les ancêtres de l’homme furent des animaux aquat
rt, quelque chose qui ressemble à ces forces nombreuses, complexes et
vivantes
, instincts, désirs, passions, sentimens, idées en
se, également célèbre, que l’humanité se développe comme un organisme
vivant
. L’analogie entre l’idée de l’évolution organique
t se payer et payer les autres de métaphores. C’est seulement chez le
vivant
, animal ou plante, qu’on peut surprendre ce grand
ce primordiale et constante qui meut les nations, le souffle toujours
vivant
qui pousse l’humanité vers le vrai et le juste, l
a théorie de l’emboîtement des germes, avec l’hypothèse des molécules
vivantes
de Buffon, celle de l’attraction du soi pour soi
me et avoir connu une autre femme qui avait donné naissance à une oie
vivante
; quand, enfin, jusqu’au XVIIIe siècle, on a cru
t l’histoire et les procédés à travers tous les échelons de la nature
vivante
et en a fait l’objet d’un traité spécial qui pass
le marque, aux yeux du philosophe grec, l’effort sublime de la nature
vivante
dans son inconsciente aspiration à l’éternité du
mort. Toujours il est vrai que tout ce qui est nuisible ou inutile au
vivant
a dû ou doit être éliminé, de telle sorte qu’il s
De même la nature ne saute pas brusquement et par caprice d’une forme
vivante
à une autre : elle n’ignore pas l’art des transit
uit à cette conclusion. L’âme est, en effet, la cause finale du corps
vivant
, et l’âme ou principe de la vie se manifeste par
commun, une fin qui est précisément la plénitude d’existence dont le
vivant
est susceptible. Cette fin n’est pas séparable de
le grand auteur de l’Œuvre et de Germinal demeure, en vérité, la plus
vivante
incarnation de cette seconde moitié du xixe sièc
es les âmes, comme le feu du soleil aux moindres fibres de la matière
vivante
, et que si la renommée n’est pas toujours une pre
ne l’entendent point ; pétrit de sa chair et de son sang une fresque
vivante
, elles ne le distinguent point, elles ne soupçonn
de la Science, dont il sont les fils, ils en distinguent chez Zola la
vivante
incarnation, et dans l’épopée des Rougon-Macquart
a ! Et comme Voltaire, comme Goethe et comme Hugo, voici qu’il entre,
vivant
, dans la Gloire. MAURICE LE BLOND. Je crois uti
ui, pour l’assouvissement de leur fine chair, de cette blanche argile
vivante
habituée, cependant, à des caresses plus délicate
et pour déterminer la Révolution française, était encore suffisamment
vivante
pour régénérer la race actuelle et fortifier notr
aduire des frissons isolés, à exprimer, au lieu des mystères du monde
vivant
, les péripéties de leur rêverie intérieure. Ah !
t auprès des grandes scènes de la Terre, de tant de pages augustes et
vivantes
comme la mort du Docteur Pascal, mourant ainsi qu
iraient fortement vers ces sortes d’études. Son amour pour la matière
vivante
ne pouvait que grandir et se fortifier, dans de s
s se coordonnèrent et qu’il put se faire une vision générale du monde
vivant
. Il eut l’intuition que l’art qui est une créatio
Marie. Et quelle apparition très gracieuse que celle de cette statue
vivante
, surgissant, dans l’apparat de sa plastique merve
coutume de représenter, mais c’était le fougueux fragment de matière
vivante
, soumis aux lois aveugles de la nature entière, d
tait animé que d’un seul souci, celui de réhabiliter la belle matière
vivante
, et d’embellir les êtres en leur restituant leurs
e qu’il ait insisté sur ces fougueux instincts inhérents à l’humanité
vivante
qui nous poussent à nous nourrir, à nous reprodui
sente, Zola se trouvait peut-être désenchanté. Sans doute, la réalité
vivante
avait charmé ses sens, par sa beauté plastique et
de dogmes aussi rigides, presque aussi étroits, remarquablement plus
vivants
que ceux de l’école romane. On y pratique trop le
mères, une vanité et une profanation gratuites. D’autre part, quelque
vivantes
que soient les passions politiques de ce temps, e
et du réalisme des Lakistes, se trouble et se dissipe. Rien de moins
vivant
et de moins original en soi, sous l’appareil le p
es admirer. Le reproche qui m’a été adressé de préférer les morts aux
vivants
est on ne peut plus motivé, et j’y réponds, par l
nt pas ce caractère un et général qui renferme dans une individualité
vivante
l’expression complète d’une vertu ou d’une passio
et, certes, il n’en est pas ainsi de l’Hélène d’Homère, à la fois si
vivante
et si idéale. En second lieu, la satire politique
d’entreprendre cette série d’études sur les poètes modernes, morts et
vivants
, il est indispensable, pour la plus grande clarté
teur d’idées, c’est-à-dire de formes visibles ou invisibles, d’images
vivantes
ou conçues, doit réaliser le Beau, dans la mesure
rance du salut ; passions d’autant plus fortes, plus ardentes et plus
vivantes
, que cette terreur et cette espérance étaient imp
ctor Hugo s’impose à toute intelligence compréhensive comme une force
vivante
, à la fois volontaire et fatale. Il est donc inév
qui affluent incessamment en lui, s’animent et jaillissent en images
vivantes
, toujours précises dans leur abondance sonore, to
que sorte la conscience agitée de son siècle, à être comme le symbole
vivant
, comme le clairon d’or des idées ondoyantes, des
rs, l’impression produite sur l’imagination vierge d’un jeune sauvage
vivant
au milieu des splendeurs de la poésie naturelle n
qui affluent incessamment en lui, s’animent et jaillissent en images
vivantes
, toujours précises dans leur abondance sonore, et
s ? Notre-Dame de Paris, injustement critiquée par Gœthe, restera une
vivante
reconstruction archéologique et historique, telle
tes, tant de scènes terribles ou touchantes, tant de figures à jamais
vivantes
, Claude Frollo, Quasimodo, la Sachette, Esmeralda
mpête sous un crâne, le couvent de Picpus ! Que de types originaux et
vivants
: l’évêque Myriel, Valjean, Javert, Gillenormand,
go ne nous a pas seulement laissé le travail prodigieux offert de son
vivant
à notre admiration. Le déroulement des chefs-d’œu
52
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XVII »
ire, c’est moins la banalité de la locution que l’accolement d’un mot
vivant
et d’un mot évanoui. Cela est très visible dans l
des principes. Cependant il y a des clichés où tous les mots semblent
vivants
: une rougeur colora ses joues ; d’autres où ils
ce dernier cliché s’est formé à un moment où le mot comble était très
vivant
et tout à fait concret ; c’est parce qu’il contie
plus d’une psychologie de la critique. La seule psychologie vraie et
vivante
de la critique serait une biographie psychologiqu
comme des directions et non comme des cadres fixes ; trois tendances
vivantes
et non trois compartiments. Il est rare que l’une
une autre, plus alerte, plus mêlée au bruit du jour et à la question
vivante
, plus armée en quelque sorte à la légère et donna
acine aient existé, il fallait que le genre tragique eût été un genre
vivant
, que des centaines de tragédies eussent été écrit
sards de l’individualité. Je dirai même qu’un livre de critique n’est
vivant
que s’il excite la critique, s’il fait sa part da
La Harpe et Nisard jusqu’à Lemaître et Faguet, pour ne rien dire des
vivants
, demeurer généralement en retard d’une génération
re de critique des contemporains, il faut surtout du goût, et du goût
vivant
, alerte, jeune, pas ce goût tourné vers le passé
genre, une époque à l’état de suite, de tableau, d’être organique et
vivant
. Posséder son xvie , son xviie , son xviiie , bie
a main, dans l’intérieur de la tête qu’il copie, dans les profondeurs
vivantes
de son modèle. Connaître une littérature de l’int
d’infléchir, de modifier ces courants ; c’est coïncider avec sa durée
vivante
; c’est croire à une existence organique de cette
e forme et se développe comme un individu, ou mieux comme une société
vivante
. Et elle se défend, se légitime par ces jugements
, c’est Homère contemporain du monde homérique, contemporain d’hommes
vivants
et d’hommes simples. « On croit être dans les lie
e individuel (rare dans le monde littéraire) mais du génie profond et
vivant
d’un genre, d’une époque, d’une religion. Ce n’es
ardées de son passage dans la maison des poètes, et dont une critique
vivante
se passerait aujourd’hui difficilement. Le grand
ges. Le Génie du Christianisme ne nous garde aujourd’hui rien de plus
vivant
que ses admirables pages de critique littéraire,
ins dans l’algèbre de la critique que dans sa mystique : mais rien de
vivant
qui ne comporte une mystique. Qu’une telle critiq
s et des générations adverses continuent de lutter sous la figure des
vivants
, impliquent cette pluralité, cette diversité d’es
ez des natures d’esprit opposées, une condition du goût actif, utile,
vivant
. Il y a, dit-il, devant les œuvres du passé, troi
e par coups droits, le goût implique une ligne serpentine, une courbe
vivante
. « La critique des siècles classiques, dit Faguet
goûter, savoir douter, les deux se muent l’un dans l’autre en nuances
vivantes
. Mais savoir construire, savoir instruire, voilà
stèmes d’idées générales qui donnent des figures critiques réelles et
vivantes
, et dont chacun correspond peut-être à une famill
é pragmatique qui ne puisse, par un biais, s’embrancher sur la vérité
vivante
. L’idée de genre est une idée régulatrice insépar
tracer des courbes et d’enregistrer une évolution. Faire le tableau
vivant
d’une génération française, isoler en artiste cet
deux manières de grouper des idées, d’en faire un organisme cohérent,
vivant
, agissant : une manière logique et une manière ch
e la nature, c’est produire, par un génie analogue au sien, des êtres
vivants
comme les siens. Les idées de genre littéraire, d
vue de leur opération principale qui est de créer des cœurs humains,
vivants
, synthétiques. Vient un moment où la critique des
ons donc. Les caractères de La Bruyère sont-ils vrais ? Oui. Sont-ils
vivants
? Non. Vous ne les avez jamais rencontrés, ni La
és, comme des caractères de La Bruyère, dans une formule unique, mais
vivante
et puissante. Ce réaliste idéalise et construit p
t bien le romantisme qui a introduit dans la critique cette étincelle
vivante
, ce désir et cet idéal de création. En faisant co
e absolue de la vie, de ce « tout sympathique à lui-même » que l’être
vivant
engendre un être vivant. La génération créatrice,
ce « tout sympathique à lui-même » que l’être vivant engendre un être
vivant
. La génération créatrice, en critique, doit être
le mathématicien, mais il l’engendre par sympathie, comme fait l’être
vivant
. Créer pour lui, c’est sympathiser. Et l’expérien
e de l’Abbé de Sade. Mais cela n’a pas grand rapport avec la critique
vivante
telle que nous l’entendons aujourd’hui. Ce secret
ts ont été la rançon de sa malveillance et de ses rancunes contre les
vivants
. Laissons la rançon et le revers, ne voyons l’ami
e, un Descartes, un Pascal, un Rousseau, un Sainte-Beuve suggèrent de
vivant
et d’agissant à des générations de lecteurs, tout
e lumière, de soleil et de feuillage, les nuances et les palpitations
vivantes
d’une création continuée. * * * Création continué
ature son atmosphère critique, sa capacité de large, belle, souple et
vivante
critique. J’ai dit comment Port-Royal est sorti d
rare qu’un auteur qui s’expose dans un roman fasse de lui un individu
vivant
. Des Mémoires donnent bien l’impression de la vie
u’est, au fond, un enfant. Mais l’art dispose, pour créer des enfants
vivants
, d’une hypothèse commode, féconde, admirable : ce
rête pas en tableaux, mais sympathise avec un mouvement, ne s’éprouve
vivante
que dans la fluidité pure, dans l’acte de la succ
n cadre individuel et flamand pour devenir un grand tableau social et
vivant
. Mais Taine ici était-il qualifié ? C’est possibl
ersonnage, et le comble de l’art consiste à faire de ce personnage un
vivant
comme les autres, non un raisonneur et un didacti
ré l’allégorie (le personnage de Faux-Semblant dans Jean de Meung est
vivant
quoiqu’allégorique) ; mais encore elle peut plair
amour. De l’allégorie au symbole il y a la différence du mécanique au
vivant
, et de la symétrie à la souplesse. Une allégorie
de l’Algérie. Et la différence, toujours, reste la même entre l’œuvre
vivante
, qui résonne indéfiniment, et l’œuvre artificiell
s puissances de suggestion indéfinies, d’apparaître comme les visages
vivants
de tout un ordre. De même le symbolisme pur ferai
, réalisme épique de George Eliot. Comme Ulysse est traité en symbole
vivant
du Grec, Emma Bovary en symbole vivant de la Fran
e Ulysse est traité en symbole vivant du Grec, Emma Bovary en symbole
vivant
de la France, Tom et Maggie Tulliver symbolisent,
n’est que vraisemblable et logique de voir dans l’œuvre de Flaubert,
vivante
et géniale, quelque chose de plus qu’une création
olique. Sa conscience d’artiste lui disait que ses œuvres organiques,
vivantes
, menaçaient d’être rongées, embrumées, refroidies
Léopold Baillard une figure qui dût se lever dans une parfaite unité
vivante
, je serais peut-être troublé de voir M. Barrès so
n sort, de créer entre eux la ligne visible et complète d’une logique
vivante
. Cependant je vois le Léopold des premières pages
la Léontine. La Léontine et Mouchefrin paraissent plus vrais et plus
vivants
que Sturel et Rœmerspacher, comme François et Qui
François et Quirin le paraissent plus que Léopold et Thérèse. Vrais,
vivants
, et qu’avouerait un Flaubert ou un Maupassant. Et
n Valjean et la mort de Jean-Christophe. Jocelyn et Léopold, ces deux
vivants
, sont, en restant vivants, des symboles et traité
an-Christophe. Jocelyn et Léopold, ces deux vivants, sont, en restant
vivants
, des symboles et traités comme tels. Jocelyn, der
rle M. Léon Daudet dans ses nerveux, savoureux, endiablés Fantômes et
vivants
. J’ignore comment les pères de famille s’accommod
lui, servît un peu à M. Bordeaux de conscience littéraire, de remords
vivant
, ainsi que celui du jeune Spartiate, et quitte pe
dès son adolescence s’était appliqué à dompter sa chair afin d’entrer
vivant
dans la paix du Nirvâna. Mais un jour, ayant lu d
ine ne peut égaler cette œuvre de la nature, la courbe d’une destinée
vivante
. Le Saint-Louis de Péguy m’évoque le sort d’un jo
oyens d’animation nécessaires pour la disposer sur le plan complet et
vivant
d’une œuvre d’art. Quelle marge n’y a-t-il pas en
ncentriques, moulées l’une sur l’autre et qui ne font qu’un seul être
vivant
, et qui sont une histoire habilement posée et sav
it pas son goût d’analyse aiguë et cruelle, pas plus qu’un avare pur,
vivant
seul avec son or, n’intéresserait la comédie de M
tout roman qui s’énonce à la première personne, le personnage le plus
vivant
n’est pas celui qui raconte, Raymond. Et pourtant
construire, mais de construire les autres ; il n’y représente pas le
vivant
, mais la vie ; il n’est pas poussé volontairement
de Flaubert a réussi à en faire cadrer la forme passive avec le type
vivant
et durable de la femme d’Orient. Et je ne méconna
me celui d’Hector Servadac pour les enfants. Il sait créer des femmes
vivantes
, touchantes, amoureuses, mais elles demeurent dan
oste jusqu’à Jules Verne. C’est pourtant ce que Wells a écrit de plus
vivant
comme caractère, de plus adroit comme constructio
ie, tantôt mornes comme celui de Thomas Morus, tantôt pittoresques et
vivants
comme ceux de Cyrano de Bergerac, — puis, comme l
Aussi ne faudra-t-il pas demander au dernier de créer des personnages
vivants
. Mais (c’est elle que j’annonçais en commençant),
îles. Les îles constituent, on le sait, des conservatoires de formes
vivantes
anciennes. Le domaine d’Antinea et celui des Sabl
qui rendent vraisemblables de beaux romans frais, touffus, fleuris et
vivants
. L’auteur du Petit Duc saura sortir de lui où plu
petits, par cela seul me devenaient chers. Tout ce qui était petit et
vivant
m’émouvait. Géant soudain, j’eusse été pour la Fr
toute, mais qu’il la laisse s’élargir par une croissance indéfinie et
vivante
, comme une ville bien placée dans un heureux carr
force de son génie, malgré la situation sociale la plus irrégulière,
vivant
en union libre, dans le pays même du Cant, avec u
ransposition, elle-même, son frère, ses parents, ses voisins, le coin
vivant
d’humanité où cet être observateur et réceptif av
s échecs avec une joie secrète et dure, font au contraire de la durée
vivante
quelque chose qui aurait dû ne pas être. Ils la n
r, qui est certes bien loin de flairer l’ennemi, le roman de la durée
vivante
. * * * Cette durée, il faut d’abord qu’elle exist
as être, a amené Silas à sa nouvelle destinée, a porté vers une chose
vivante
toute la nature ignorante qui l’attachait à la ma
de ou si les écrivains romands sont simplement des écrivains français
vivant
dans un pays indépendant politiquement de la Fran
e contacts avec l’ombre que dans Rembrandt et donne des modelés aussi
vivants
, l’ignorance, l’interrogation, l’ironie socratiqu
te peuvent connaître à des titres différents que la lumière est chose
vivante
et qu’il n’y a pas solution de continuité entre l
Or les romans de Gide sont comme les pièces d’Ibsen des points de vue
vivants
sur un problème, non des plaidoyers pour la solut
é en pleine transformation. Ils se sont efforcés d’établir le dossier
vivant
de leur temps. Et si, par excès de scrupules, il
mais bien Jules Sandeau, Octave Feuillet et André Theuriet. Pour les
vivants
deux notices seulement, l’une sur Paul Bourget, l
c. On conçoit que le réalisme et le naturalisme, ou plutôt les œuvres
vivantes
auxquelles il a fallu donner ces étiquettes conve
toute représentation artistique, le représenter comme une généralité
vivante
qui nous paraîtra absorber tous les hommes de gén
ient que dans le rêve et qu’elles s’excluraient à peu près en un être
vivant
. La place que tient l’amour dans un homme d’intel
ratrice du vieillard, et cela aussi à l’occasion donnera une création
vivante
: le sacrifice (car c’est toujours après tout un
uelles un romancier aura infiniment plus de chances de réaliser comme
vivante
une figure de raté comme le Maurice de Cordouan d
t qui a lu tous les livres, mais un monde intérieur complet, un monde
vivant
, singulier, individuel ; ils ne se servent pas de
de M. Giraudoux qui paraît maintenant dessiner une perspective aussi
vivante
et aussi intéressante que la première partie de c
able Clio ont cette originalité de nous paraître habillées de bleu et
vivantes
dans le bleu. Une originalité que nous croyons d’
s (et Dickens, ce sera encore une boutique ouverte sur la rue la plus
vivante
et le courant humain le plus extraordinaire). Mai
’autre ne laisseront dans la circulation un seul personnage largement
vivant
: reste que dans le roman anglais, et malgré Mere
c’est leur reprocher d’être. Je sais bien qu’au-dessous de ces mondes
vivants
, il y a de belles œuvres pour lesquelles le mot c
ce silence, au lit de mort de Mme Lormier, entre la morte et les deux
vivants
, comme un maître dur et terrible auquel la victoi
la morte a fermé les yeux, il s’empare avec plus d’autorité des deux
vivants
. « Pour se torturer ces deux êtres déjà avaient c
en de l’Économique, la nécessité d’un ordre ; à la fois artificiel et
vivant
, dont les rhéteurs siciliens firent un art. Cet a
u contraire son plan au fur et à mesure qu’elle se fait, comme l’être
vivant
construit en grandissant le squelette sur lequel
non une sensation d’ordonnance et de composition, mais de long fleuve
vivant
: Les Misérables, les grands romans russes, Jean-
mans, mais où, comme dans Lewis et comme dans presque tous les livres
vivants
d’aujourd’hui, l’autobiographie ou plutôt l’autop
, gouverne, libère cette énergie. M. Kessel a promu à l’être ce corps
vivant
, réel, de l’avion aux deux aviateurs héroïsés par
t une histoire de la famille Pontifex. Il répond à son titre profond,
vivant
, héraclitéen. Je ne sais pas si George Eliot, en
urbain, c’est-à-dire le roman qui met au premier plan la description
vivante
d’une ville, ne saurait guère sortir des cadres e
anesque. Cela ne contribue généralement pas à rendre cette femme très
vivante
. Pour qu’un personnage paraisse vraiment symboliq
anglo-saxonne. Le roman urbain de Louis Hémon en a pris un mouvement
vivant
, une composition souple et savante qui le placent
s abstraits du mouvement réel ; un courant enfin de mobilité sociale,
vivante
et changeante, l’interaction d’une société entièr
ntre le romanesque, considéré comme l’ennemi. Mais une des puissances
vivantes
, un des feux subtils et circulants du roman, c’es
u lecteur, point de vue qui ne peut être réalisé dans une sensibilité
vivante
, mais seulement dans le lieu idéal d’une intellig
d’idées intermédiaires. possible. Un jeu dangereux, dira-t-on. Un jeu
vivant
. Le jeu de la pointe de diamant qui fore quelque
ne génération, le champ qui lui a été donné pour se prouver, l’espace
vivant
qu’elle a eu à remplir. Le Greslou de M. Bopp se
! Des big four de M. Bourget reste le Vatican, plus gaillard et plus
vivant
une fois libéré de cette compagnie plutôt mêlée d
jamais vu d’un bon œil le roman, même catholique, j’entends le roman
vivant
et non le foin pour le râtelier des bibliothèques
ique d’être probablement, avec l’Alceste d’Euripide, la femme la plus
vivante
et la plus touchante de la littérature antique (A
rment, où les climats se créent, je veux dire celui d’une littérature
vivante
, c’est que les lecteurs de romans ne tiennent pas
par le lecteur, pour que la crédibilité technique devienne suggestion
vivante
, deux moyens sont possibles, deux moyens inverses
La règle est un public mixte, ou plutôt le dialogue contradictoire et
vivant
entre deux publics, qui ne demandent pas tout à f
les. Le liseur idéal, il serait comme le clerc qui, dans cette maison
vivante
faite par l’esprit et pour l’esprit, prend consci
t en arguments, il faut qu’ils ne soient plus des êtres : un portrait
vivant
pourrait attirer l’attention, et le spectateur ou
ce, la plus généreuse et la plus sauvage, mobile et tempétueuse, mais
vivante
parce qu’elle est complexe et multiple, et poétiq
Cette recomposition des personnages recomposera l’action. Ils sont si
vivants
et si présents dans l’imagination qu’on suit invo
opposer à la nature que copie la fable primitive. On a vu qu’elle est
vivante
, comme la nature ; on verra qu’elle est systémati
été des effets anime l’unité de la cause, qui intéresse comme un être
vivant
et qui instruit comme un raisonnement, est la fab
Cousin et gendre de Bertrand, Singe du pape en son
vivant
, Tout fraîchement en cette ville Arrive
des mains impatientes. Si l’amour qui les a dictées a vécu, il était
vivant
hier encore. Comment donc a-t-on osé sitôt les pu
saigner de faire de la critique sur un pareil livre, de disséquer une
vivante
d’hier, — si ce n’est même pas une vivante d’aujo
il livre, de disséquer une vivante d’hier, — si ce n’est même pas une
vivante
d’aujourd’hui, — je suis bien obligé de vous en p
t sorties du cœur pour tomber sans ratures sur le papier, salamandres
vivantes
dans un style qui est une flamme ! Et si, trop so
le secret de la vie et du malheur de Réa Delcroix, « veuve… d’un mari
vivant
», dit-elle quelque part, et la minceur de l’âme,
qui fait encore législation à cette heure, à savoir « qu’on doit aux
vivants
des égards et qu’on ne doit qu’aux morts la vérit
vanter, d’être impersonnel que d’être incolore, — deux qualités aussi
vivantes
l’une que l’autre et qu’en littérature, il faut r
Omphale qui ne lui permettrait même pas de s’y asseoir, si elle était
vivante
; mais nous n’en aurons pas moins probablement l’
, et souvent dessinés d’un trait plus net, animés d’un mouvement plus
vivant
. Ici, ce n’est pas dans l’étude de mœurs, que Jac
ce sont uniquement les natures poétiques que l’auteur réussit à créer
vivantes
. Vaine pâture est de 1899. Pendant trois ans Mme
que sourient leurs joies et ils comparent l’étrangeté de ses trésors
vivants
aux richesses sauvages de leurs âmes. Si, au myst
lement quand l’auteur disparu n’est plus à notre pauvreté une insulte
vivante
. Jacques Fréhel passera noblement inconnue et méc
e versificateur, Émile Boissier a le métier le plus souple et le plus
vivant
, le plus savant et le plus naturel, Coppée et Her
s aux lignes immobiles mais sous la désolation fleurie de la lande un
vivant
grand et triste dont le vent soulève le manteau.
ses d’Armand Silvestre m’ont permis de définir Boissier de façon plus
vivante
et je dirai peu de choses de son volume suivant :
poète meurt. Le jour meurt. La foule s’écoule. La femme restée seule
vivante
sur la colline du sacrifice croit voir, dans une
d’une complexité déroutante, sinon d’un agrément de rébus ». Synthèse
vivante
, union mystérieuse du subjectif et de l’objectif,
la marquise de *** soumises à son aimable direction. Qu’il est vrai,
vivant
, ce bon Père, si profondément candide et jésuite
s fait sentir l’Âme d’un homme du passé comme nous sentons celle d’un
vivant
de notre connaissance, fût-ce de la même imparfai
de démêler sa complexité : c’est d’avoir et de donner la sensation du
vivant
: c’est d’avoir vraiment pris son contact ; et l’
n pourrait dire encore ! Mais le peintre est sincère, le portrait est
vivant
, et cela suffit à faire un morceau exquis. Si le
gnant une méprise. Cet état d’enthousiasme où l’âme entend soudain le
vivant
tressaut d’elle-même est une des plus nobles atti
r qu’il a passagèrement déchu, il veut créer une Beauté qu’il imagine
vivante
et mortelle comme il croit vivante et mortelle ce
eut créer une Beauté qu’il imagine vivante et mortelle comme il croit
vivante
et mortelle cette vie. — Il ignore encore, et peu
participer de l’Etre et le moi ne serait donc qu’un moment de l’Idée,
vivante
émanation du Soi universel. Dans quelques autres,
oici est tout simplement délicieux. Ce n’est pas un cadavre, c’est un
vivant
qui flaire comme baume et qui a toute la fraîcheu
rfois, dans le meilleur des mondes possibles. Saliat, enterré, était
vivant
, bien vivant, très vivant , comme dit si gaiement
e meilleur des mondes possibles. Saliat, enterré, était vivant, bien
vivant
, très vivant , comme dit si gaiement Béranger ; e
s mondes possibles. Saliat, enterré, était vivant, bien vivant, très
vivant
, comme dit si gaiement Béranger ; et c’était Lar
, c’est Renart, des individus, des héros d’épopée, aussi réels, aussi
vivants
que les Roland et les Guillaume. D’un seul côté,
vants que les Roland et les Guillaume. D’un seul côté, ils sont moins
vivants
: car ils ne meurent pas, et rien n’est vraiment
s sont moins vivants : car ils ne meurent pas, et rien n’est vraiment
vivant
que ce qui meurt. Par ce bénéfice d’immortalité q
’inutiles ou d’insignifiantes. De même le dialogue est juste, facile,
vivant
: il se poursuit trop sans autre but que lui-même
a tradition orale qui s’est perpétuée depuis la plus haute antiquité,
vivant
et circulant sous la littérature artiste des Grec
9. On a parfois trop insisté sur la vérité des fabliaux, on y a vu la
vivante
image de la réalité familière, le miroir de la vi
mésaise se met, et la Veuve. Dans l’un, c’est le type du garçon qui,
vivant
largement de son salaire, se met dans la misère e
sion complexe de la vie. Mais supposez maintenant, dans un homme bien
vivant
, ces deux sentiments irréductibles et raides ; fa
e jusqu’ici dans les objets risibles, vous aurez du mécanique dans du
vivant
, vous aurez du comique. Nous nous sommes assez
raide que nous surprenons de temps à autre, comme un intrus, dans la
vivante
continuité des choses humaines, a pour nous un in
t appartenir en même temps à deux organismes différents : chaque être
vivant
est un système clos de phénomènes, incapable d’in
tères extérieurs (réels ou apparents, peu importe) qui distinguent le
vivant
du simple mécanique. Prenons-en le contre-pied :
entielles de la fantaisie comique consiste à nous représenter l’homme
vivant
comme une espèce de pantin articulé, et que souve
a que vous empruntiez au vocabulaire du sport un terme si concret, si
vivant
, que je puisse m’empêcher d’assister pour tout de
ose qui vit. Et le langage, qui traduit la pensée, devrait être aussi
vivant
qu’elle. On devine donc qu’une phrase deviendra c
raidissant contre les autres, pas de langue enfin assez souple, assez
vivante
, assez présente tout entière à chacune de ses par
mécanique, par opposition au souple, au continuellement changeant, au
vivant
, la distraction par opposition à l’attention, enf
iers, les reprenant et les subissant, devra en exprimer la perception
vivante
qui résulte du heurt de ces centres de forces con
ont elle existe, dont elle se comporte, dont elle agit sur la matière
vivante
, du choc harmonieux, saccadé ou lent dont elle fr
ut, que l’on résumera des analyses psychologiques, l’image îles êtres
vivants
qui y auront été disséqués Le critique concevra q
est la vie, fut fait d’originalité et d’imitation comme tout individu
vivant
, mêla sa tâche de redites et de trouvailles. Sans
65
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« VII »
oir trop sacrifié Voltaire. Don Quichotte m’eût encore fourni de très
vivantes
démonstrations. Mais quoi ! Utiliser toutes les œ
n’est pas peint, c’est indiqué. L’Iliade, au contraire, est une œuvre
vivante
où chaque détail est vu, noté, appuyé, particular
s’y prendre pour donner à la fiction l’air de la vérité, pour rendre
vivante
une description dont on n’a pas le modèle ? Nous
quelqu’un l’ait prétendu ; mais que les descriptions d’Homère soient
vivantes
, en relief, et en quelques sorte photographiques,
qu’on risquait contre lui, superbe et Janin comme devant !! Le voilà,
vivant
, brillant, éblouissant de toutes couleurs et de t
tense qu’il n’y en eut jamais. Le vieux Diderot du xviiie siècle est
vivant
et plus vivant dans cette œuvre d’un homme du xix
en eut jamais. Le vieux Diderot du xviiie siècle est vivant et plus
vivant
dans cette œuvre d’un homme du xixe siècle que d
autant, étincelle davantage ! Il en a, en deux mots, tout cet esprit
vivant
et cordial et qu’on aime, quand on est Gaulois ou
e l’ennui. Ainsi, comme je l’ai dit déjà, l’absence d’une originalité
vivante
et le manque absolu de forte invention, voilà les
ns le style du passé, et, dans le passé, il prit, pour se couler tout
vivant
dans son génie, le plus difficile génie auquel l’
de Balzac à l’œuvre de M. Théophile Gautier ! Comparez seulement les
vivants
, si violemment vivants et vrais, des Contes drôla
M. Théophile Gautier ! Comparez seulement les vivants, si violemment
vivants
et vrais, des Contes drôlatiques, aux pâles et ex
eux l’image, il l’empêcherait même d’être visible et, par conséquent,
vivante
. Il faut, pour que cette métaphore soit poétique,
s, selon la loi de « la moindre action », qui devient, chez les êtres
vivants
et sentants, la loi de la moindre peine. Mais, si
d’y introduire l’organisation, l’équilibre et là proportion des êtres
vivants
. L’un pourrait représenter son idéal sous la figu
la sympathie chez le lecteur au gré de l’écrivain la phrase doit être
vivante
; or, un être vivant n’est pas une suite d’élémen
ecteur au gré de l’écrivain la phrase doit être vivante ; or, un être
vivant
n’est pas une suite d’éléments juxtaposés, c’est
de parties élémentaires et de rapports entre ces parties. Dans l’être
vivant
, au contraire, chaque organe est formé d’autres o
z, s’enveloppent les uns les autres et vont à l’infini. » Chaque être
vivant
est une société de vivants. D’où il suit que la v
es autres et vont à l’infini. » Chaque être vivant est une société de
vivants
. D’où il suit que la vie est pour nous un infini
e part, les associations et relations d’idées sans nombre que l’objet
vivant
éveille en nous, ou qu’il nous fait entrevoir con
ellectuelle de sa propre infinité. Comparez un œil de verre et un œil
vivant
: derrière le premier, il n’y a rien ; le second
e talent suffit ; pour appliquer les autres, qui aboutissent au style
vivant
, sympathique et poétique, il faut le génie créate
rmation d’une chose inanimée en une apparence d’être animé, de témoin
vivant
: « … Dans l’air moite et odorant de la pièce les
En avant ! Ventre à terre ! Au galop ! Hurrah ! Plus d’un bon
vivant
Qui fendait le vent Aujourd’hui sous le ven
ulait atteindre, « c’était le terme sans synonyme », qui est le corps
vivant
, le corps unique de l’idée. Aussi écrire était-il
des poètes, etc.), nous demandons que l’on n’indique ici aucun poète
vivant
. ……………………………………………………………………… ……………………………………………………
pages connues et préférées. Je ne citerai pas, à mon regret, le poète
vivant
dont je lis toujours en entier les deux volumes :
ibrer en moi des fibres filiales. Mais avoir su se créer une place du
vivant
même de ce géant, Victor Hugo, avoir été si mal p
a vieille politique, acclame les poètes morts pour mieux étouffer les
vivants
. Nous nous souvenons tous des salles d’exécution
ste le jour d’Apollon : je le consacre à « Tous-les-autres » morts et
vivants
, peut-être même surtout à un vivant, mais je me t
e à « Tous-les-autres » morts et vivants, peut-être même surtout à un
vivant
, mais je me tais, puisque la question n’est pas p
. Tu peignis dans ta cathédrale à vaste nef Le chaos ordonné de ces
vivantes
fresques Où tu faisais saillir en rejets pittores
t comme poète, d’avoir préalablement épargné tout suffrage aux bardes
vivants
; vous fîtes preuve d’indulgence et de prudence.
, latins, classiques en général », donc, peut-être, je lis « comme un
vivant
» celui-ci : Verlaine. Yvanhoë Rambosson.
Lionel des Rieux. — Vous avez défendu qu’on votât pour aucun poète
vivant
. Vous avez eu grand tort : j’eusse voté pour vous
xixe siècle « mon poète ». Vous spécifiez d’ailleurs qu’aucun poète
vivant
ne doit être désigné. Je ne croirais pas pouvoir
gné. Je ne croirais pas pouvoir observer cette réserve si le nom d’un
vivant
s’imposait réellement à moi. Mais je suis en fait
fût dans cet extrême délai, par un imprévu trépas, rayé du nombre des
vivants
, l’un de mes plus chers parmi les poètes qu’affli
er quel poète je préfère parmi les poètes du xixe siècle, non encore
vivants
parmi nous ? S’il ne faut en nommer qu’un, aucune
des débris morts, et ne valent que comme indices de l’être entier et
vivant
. C’est jusqu’à cet être qu’il faut arriver ; c’es
istorien commence à démêler, à travers la distance des temps, l’homme
vivant
, agissant, doué de passions, muni d’habitudes, av
rrible soleil dévorateur et rénovateur incessant de toutes les choses
vivantes
; qui, tour à tour, et pendant des semaines entiè
t des sermons monotones, on démêle les palpitations de cœurs toujours
vivants
, les accès et les affaissements de la vie religie
sentation aboutit est une création poétique et figurative, un symbole
vivant
, comme chez les races aryennes, la langue devient
et prosaïque esprit français essaya inutilement d’enfanter une poésie
vivante
. C’est cette concordance secrète des forces créat
e. Rien de vague dans cette dépendance. Ce qui la règle dans un corps
vivant
, c’est d’abord sa tendance à manifester un certai
s’il y a des documents dans lesquels la politique et le dogme soient
vivants
, ce sont les discours éloquents de chaire et de t
grands monuments expressifs. J’ai choisi l’Angleterre, parce qu’étant
vivante
encore et soumise à l’observation directe, elle p
au lieu de se dresser en face de ces mannequins, homme dont l’haleine
vivante
fait trembler les apparences. Jamais, en le regar
tiée les propos de l’ange et transformé en ronron endormeur le rythme
vivant
de sa parole. Je ne vous pardonne point vos périp
ées d’un bouquet d’espérances, fleurs de papier qu’il croit peut-être
vivantes
, que dans tous les cas il affirme vivantes. Il an
pier qu’il croit peut-être vivantes, que dans tous les cas il affirme
vivantes
. Il annonce, avec des accents de prophète idiot o
les clergés actuels se réclament du nom de Jésus, il oublie que Jésus
vivant
fut l’ennemi des clergés et de toutes les organis
ilhade, je l’avoue, est aujourd’hui un orateur. Ses rythmes, toujours
vivants
, dansent parfois avec des grâces prétentieuses, p
pratiquer que la charité la plus difficile : celle qu’on fait de son
vivant
. Elle a dédaigné la gloire de ce dur et habile M.
ions de l’admiration et du deuil publics. Déjà cette dame avait reçu,
vivante
, la distinction officielle la plus considérable q
ialiste de Paris. Tout cela est bien curieux. Je ne prétends pas que,
vivante
ou morte, on l’ait uniquement récompensée d’avoir
riques, que ces Mémoires méritent de compter, qu’à titre de portraits
vivants
et de tableaux. On voit passer devant soi une sui
s. Mais, tout à côté, que de véridiques et touchantes pages ! Quelles
vivantes
peintures de cette société, aimable encore et lég
sation du général Lasalle au souper de Burgos est un tableau animé et
vivant
, digne de faire pendant et contraste aux conversa
ce peu de scrupule et à la familiarité qui s’ensuivit la description
vivante
, animée, moqueuse, qu’il nous fait de l’intérieur
res et des traits ineffaçables. Tel qui faisait bon marché de Beugnot
vivant
, aura désormais à compter avec lui pour toute la
, et prosaïque, et positive de nos provinces, de cette terre des bons
vivants
et des malicieux conteurs, dont il semble que les
s facultés techniques du poète : les mots étaient pour lui des formes
vivantes
, souples, colorées, et le vers était le développe
la forme qui l’exprime est concrète ; tout est précis, individuel et
vivant
. L’expression est merveilleuse de justesse et d’i
popée ; et ces formes symboliques ne sauraient être compréhensives et
vivantes
qu’à condition de dériver d’une source populaire
e laisse pénétrer aucun parfum de la vraie nature, aucun accent de la
vivante
humanité. Nombre de ces petits poètes, et les mei
’elle nous donnera sur la matière ; de sorte que la mémoire d’un être
vivant
paraît bien mesurer avant tout la puissance de so
es, nous avons d’abord, pour la commodité de l’étude, traité le corps
vivant
comme un point mathématique dans l’espace et la p
et de l’esprit, les premières notions générales. L’intérêt d’un être
vivant
est de saisir dans une situation présente ce qui
notre analyse de la perception concrète : cette perception, synthèse
vivante
de la perception pure et de la mémoire pure, résu
s à l’éclosion de cette conscience, nous voyons se dessiner des corps
vivants
, capables, sous leur forme la plus simple, de mou
simple, de mouvements spontanés et imprévus. Le progrès de la matière
vivante
consiste dans une différenciation des fonctions q
iser avec le présent dans une décision plus riche et plus neuve, mais
vivant
d’une vie plus intense, contractant, par sa mémoi
ivre est née vers 1910 dans le milieu de la Phalange, la vaillante et
vivante
revue que dirigeait Jean Royère, et où le culte d
e à ne faire intervenir qu’à l’occasion de l’œuvre écrite la personne
vivante
. On est, insinue Pascal, agréablement surpris lor
ur garder de cette moisissure, autant qu’il le pouvait, son existence
vivante
et sa mémoire posthume, et les protéger contre le
e, de discerner ce qui, d’un tempérament très spécial, de profondeurs
vivantes
, ténébreuses, est monté, a circulé dans ses écrit
, les raisons de cette courtoisie forment un cercle non vicieux, mais
vivant
. Celui qui veut accomplir des « exploits » except
tabac qui le fait lointain : de ses longues paupières, des portières
vivantes
, mouvantes, ainsi que sous une main, qui derrière
x pour plus Nous faire peur avec sa tristesse méchante, Et du métal
vivant
sort en bleus angélus ! Il roule par la brume, a
une cristallisation que rien d’oratoire n’anime et que nulle haleine
vivante
ne vient fondre, se mire l’image identique de tou
lle qu’un problème de valeur ne se posât, où se confrontèrent le cœur
vivant
et battant de la poitrine humaine et le cœur indé
es choses domestiques, cette tendance à les déformer en des présences
vivantes
, qui se retrouve, mais souriante, chez les hommes
ntre un plan oratoire qui se confond d’ailleurs, s’il est assoupli et
vivant
, avec une condition éternelle de l’art. Ils ont v
de 1880. En principe, dans sa source toute pure, un livre sincère et
vivant
serait écrit pour un seul : on sait que les chefs
Le Poète, un coup d’œil jeté à la chevelure de la femme, au flambeau
vivant
qui l’halluciné, prononce devant la foule muette
par une imagination de mystique et que s’efforce de rendre à nouveau
vivant
une sensibilité d’artiste. Si nous remontons aux
ence. Les vers célèbres de Baudelaire, La nature est un temple où de
vivants
piliers… construisent la nature comme une nef go
nd Il y a chez l’auteur ou le lecteur conscience que la signification
vivante
de l’œuvre est dépassée, englobée, par une vie au
s là quelque identité hégélienne de termes contraires, mais nécessité
vivante
, accord et mise au point d’illusions logiques don
e Mallarmé, comme la fleur sur l’eau, s’épanouissait voluptueusement.
Vivant
dans un monde subtil de sensations et d’idées, il
rit pour y remettre un peu d’ombre, il voulait dire : pour faire plus
vivantes
dans l’écrit les paroles prononcées, pour dispose
sprit une caserne à étages, possède un jardin et a le goût des fleurs
vivantes
, serrera précieusement contre lui ce don bienveil
s indéfinie parce qu’elle disperse loin les ondes d’un sens souple et
vivant
. Ô rêveuse, pour que je plonge Au pur délice sa
paraît presque dans les nuages, puis retombe. L’autre lance un oiseau
vivant
qu’il avait dans sa poche, qui monte aussi loin,
aurait exprimer, et qui pourtant, du jeu de ces allusions, se détache
vivant
et pur. Ainsi naissent de Lamartine l’Automne, Is
la matière, mais d’éveiller, du premier au dernier vers, le sentiment
vivant
de cette délivrance d’obtenir du lecteur qu’il ép
ens de transposition et d’émotion dans le style78 ». Un art nouveau,
vivant
, se constitue d’ailleurs généralement contre la d
un être du non-être ? Mais cet être, dans la formule de qui la pensée
vivante
cherche à triompher de ses conditions logiques, i
distinction entre la durée sociale et spatiale, la durée psychique et
vivante
est passée dans le courant de nos idées. Mais une
les chronographies. A plus forte raison existe-t-il autant de durées
vivantes
qu’Il y a de vies humaines. Il n’est pas deux hom
s faits en fonction non d’une durée conventionnelle, mais d’une durée
vivante
. Ainsi parle-t-il de l’aventure de Rimbaud « cell
troubles phénomènes dont j’ai paré et à un certain sentiment délicat,
vivant
et presque pathologique, de la durée. Ce sonnet R
que sa culture philosophique ait été faible, il a eu, d’un fond très
vivant
, cette défiance du temps, cette mise en garde con
e qui le contient entier ; sauf ce qui, pour un temps, demeure encore
vivant
et actif dans l’art hérité et inspiré de lui Si
nisme immodéré de Spinoza retire en un monde de glace géométrique une
vivante
philosophie française. Un poète hyperbolique, qui
re en vue de plus tard ou de jamais, et de temps en temps envoyer aux
vivants
sa carte de visite, stances ou sonnet, pour n’êtr
e c’est l’assemblée de spectres où figure Milton, non l’assemblée des
vivants
où figura Scribe, ce sont les reliques vénérables
isions de ces formes mentales. Ils ne se sont pas occupés des poètes,
vivants
d’après un examen, morts d’après leurs œuvres. Vi
son imagination. Les associations qui s’ensuivent sont d’une logique
vivante
et en somme précise. Le mot, surgi seul, par sa p
travers la voix entendue, jusqu’à ce qu’enfin elle s’articula seule,
vivant
de sa personnalité ». Voilà trois étapes nettemen
oix pour plus. Nous faire peur avec sa victoire méchante, Et du métal
vivant
sort en bleus angélus. (L’Azur.) C’est « le sole
me, mais parce qu’est présent l’invisible Amour. Son Occident réel et
vivant
ce sont les désirs de la main, les désirs pour la
int de la fin ne termine pas l’image, et qu’il nous appartient, en la
vivant
à notre tour, de la reprendre aux mains qui l’eff
ux en un ordre simultané, mais unissent des moments en une succession
vivante
. Elles sont prises de l’intérieur, elles ont, com
de passé à forme d’espace, de l’autre une pointe d’instant, un visage
vivant
de durée. Et le premier paraît plus fort, le seco
réflexion le texte célèbre, Car le mot, qu’on le sache, est un être
vivant
. « A toute la nature apparenté, écrit Mallarmé da
Pas de tableau chargé. Un ciel de porcelaine nue. Du blanc, le blanc
vivant
de la page intacte, — le blanc où par un effort d
e d’une étendue liquide et noire. Mallarmé emploie ce surjet de façon
vivante
, sûre, imagée. Se traîne et va, moins pour chauf
on jour cette individualité originelle, achevée, harmonieuse de corps
vivant
, sculptée à la fois par les blancs visuels et par
ité les tord dans sa tenaille… La tombe vomira leur fantôme odieux,
Vivants
ils ont servi de bouc expiatoire ; Morts ils sero
(on peut reprendre le mot intact en le sens du xviie siècle) toutes
vivantes
pour l’aimée. Au quatrième vers, solitaire faisai
de présomptueux, mettent sur ces os la floraison fraîche d’une chair
vivante
. Et par la sonorité de trésor, qui termine l’hémi
rfection plus retenue et plus sobre cette ligne de chair et de marbre
vivant
. Si la tendance est la même, qui éclot chez Verla
et l’attire vers le cœur du tableau : l’ange a marché sur des aurores
vivantes
, dont il garde la pudeur exhalée, et le vers alor
ue peut-être le poète voulait dresser tout entier comme une Hérodiade
vivante
, il n’a peint que l’orteil de laurier rougissant.
ugissant. Le chant des fleurs tourne au chant de la mort, les calices
vivants
à la fiole d’or qu’Hérodiade exaltera, parce que
tre nouveau), le second quatrain au second tercet (livre mort — livre
vivant
) et le sonnet est construit sur les deux motifs e
pe levée aux doigts du poète, la coupe sur le vide, sur la mer, écume
vivante
peut-être, — littéralement le panache mousseux un
aintenant un peintre capable d’en donner une ombre triste. J’apporte,
vivante
(et préservée à travers les ans par la science so
llarmé rêve pour le livre de vers, dans une sorte d’espace orienté et
vivant
, une disposition compliquée : limite de théorie,
travail de l’ouvrier, et figurer au lecteur la souplesse spontanée et
vivante
du rêve par « une notation fragmentée » que racco
répétait ; La vraie bombe c’est le Livre. Sa représentation du livre
vivant
est à tendance étrangement hallucinatoire. Une po
ème, texte suprême, dégage, comme un développement indéfini de voiles
vivants
qui flottent et tournent, la musique et le ballet
aventure matérielle, et le « brutal espace » se trouve, par le décor
vivant
du ballet, traduit seulement en humanité et en es
nos yeux notre rêve imbibe, transfigure, pages et livre devenus corps
vivant
. « La ballerine illettrée se livrant aux jeux de
igieux, et dans les cérémonies religieuses se lève sa fleur de beauté
vivante
. Si un jour ces disponibilités devenaient libres,
bas. Les danseuses, au lieu de réaliser le simple et seul décor, mais
vivant
, apparaissent comme de petites femmes qui attiren
éâtre aujourd’hui ne la présente, n’est pas une femme, mais l’emblème
vivant
d’un objet. Ciel nocturne, neige qui tombe, le ba
ier suffit pour évoquer toute pièce ». La danse devient donc la scène
vivante
, l’espace animé, humanisé, tout ce que, dans l’in
anouit de l’espace, devient la « fuite de l’espace, désormais mobile,
vivant
». Il « gît, latent dans l’orchestre, trésor des
ie est de nous suggérer une émotion qui se développe en nous de façon
vivante
, sympathiquement à celle du poète. De même le thé
arses : il se promène, pas plus, lisant au livre de lui-même, haut et
vivant
signe ; nie du regard les autres. Il ne se conten
t dans une incapacité et une gaucherie naïves tout mouvement de corps
vivant
. La forme dialoguée du poème ne sert qu’à interro
alisent autour de l’œuvre ces nuées renouvelées d’air limpide et d’or
vivant
: sur ce théâtre de pensée, la forme et le sujet,
c une côte de l’homme, une figure idéale avec une réalité, une figure
vivante
avec un rêve. Stance IV. — Aussi, après cette déd
sur les confins de la fleur, de la pierre précieuse et de la prunelle
vivante
, — mais bien plus vraisemblablement il a surgi ic
Toute fleur s’étalait plus large. Les mots exhalaient leur haleine
vivante
, déposée, autour d’eux, sur des âmes heureuses, e
i s’allonge sur la page nue, n’est-il pas ce trop grand glaïeul resté
vivant
, seul, du songe des cent iris, et dont l’aspect m
ruction visuelle, du silence et de la réflexion incorporés à une page
vivante
. Ce matérialisme étrange est, je l’ai dit déjà, l
l’œuvre parfaite, rêvée, imagination d’absolu, que déçoit tout moment
vivant
, et dont l’inspiration la plus exaltée, préciséme
l’impossibilité d’un état de grâce parfait, avec la foi vigoureuse et
vivante
des grands romantiques en l’inspiration. Un Coup
llarmé d’une page de Nietzsche. Il ne lisait pas l’allemand et de son
vivant
la traduction Henri Albert n’existait pas. Mais c
des conquêtes ; parce que l’un désigne de la main une face vierge et
vivante
de la nature, l’autre les mines de beauté que le
t, qui entra plus près que tout autre dans l’intimité, dans la pensée
vivante
de Mallarmé, M. Paul Valéry. Il a suivi Mallarmé
. 24. 58. Divagations, p. 48. 59. Divagations, p. 49. 60. Idées
Vivantes
, p. 239. 61. Divagations, p. 310. 62. Dernièr
e sur l’art apollinien et l’art dionysiaque. 78. C. Mauclair, Idées
vivantes
, p. 146. 79. On rappellerait alors l’épigramme
contraire, à travers Rousseau et la Lettre à d’Alembert, l’esthétique
vivante
de la Messe reparaît, avec la rusticité d’un comm
d’abord, que la nature soit réellement intelligible, puis que l’être
vivant
réagisse d’une manière intelligente. D’une part,
s choses, rien ne pourrait plus être l’objet d’une prévision ; l’être
vivant
serait englouti par la première vague dont il n’a
and moyen de communication réciproque n’est plus, comme dans le corps
vivant
, la mutuelle pression et la poussée des cellules,
vons-nous atteint l’explication radicale ? Non. L’évolution des êtres
vivants
, les lois nécessaires de la vie individuelle et c
en résulte, supposent elles-mêmes des organismes composés de cellules
vivantes
, composées à leur tour de molécules, où se trouve
autre que celle de la moindre peine. La volonté instinctive de l’être
vivant
n’a donc eu besoin que de se développer concurrem
sur elle-même dans la conscience, pour devenir ordre, régularité, loi
vivante
, « lex imita ». C’est antérieurement à la logique
? » Ainsi peut se traduire, en termes abstraits, l’acte de tout être
vivant
. C’est une question essentiellement pratique, por
escence du mouvement ou de l’action ; mais ces ténèbres éternellement
vivantes
et éternellement insondables opposeraient leur ba
ulier avec tel autre ; elle est la forme générale de toute conscience
vivante
, forme qui ne s’évanouit qu’avec la conscience mê
intelligibilité réelle, c’est-à-dire non abstraite, mais concrète et
vivante
. Maintenant, comment nous représenter ce réel qui
iques n’avaient aspiré qu’à faire avant tout et librement l’art idéal
vivant
, mais la vie, devenue encore plus libre, avant to
olu n’est qu’une abstraction. Mais on peut concevoir comme concret et
vivant
l’homme idéal : il est un être indépendant et mor
liberté de son âme. Dieu avait dû devenir homme pour s’attirer la toi
vivante
des hommes. Dieu ne fut point juif : qui oserait
le Christ. Ce Christ senti par l’âme humaine, c’est la foi. Le Christ
vivant
qui de sentiment devient action, c’est l’amour. L
un idéal la plus noble image de la nature humaine. Et si nous, hommes
vivants
, nous regagnions la pure force, la beauté et la d
la langue de la littérature, mais qu’il s’exprime dans l’œuvre d’art
vivante
du drame, du drame musical. C’est une parole qui
en harmonieuse contordance, il faut que cet art devienne en nous une
vivante
morale, il faut qu’en nous-mêmes nous vivions cet
ompée. On croyait en Allemagne se rapprocher plus d’une compréhension
vivante
et vraie de Shakespeare qui était presque oublié
poète panthéiste qui donne son âme aux choses de la Nature, les rend
vivantes
comme l’homme et chante passionnément l’éternelle
poète panthéiste qui donne son âme aux choses de la Nature, les rend
vivantes
comme l’homme et chante passionnément l’éternelle
Chapitre III.“ Fantômes de
vivants
” et “ recherche psychique ” Conférence faite à
essaire, pour avoir un effet télépathique, d’attendre un « fantôme de
vivant
», que nous n’avons besoin aujourd’hui, pour voir
bstitution : il avait remplacé la description de la scène concrète et
vivante
— de l’officier tombant à un moment déterminé, en
nt les hallucinations véridiques, ainsi surgiraient les « fantômes de
vivants
». Plus nous nous accoutumerons à cette idée d’un
e, qui serait allée chercher, derrière les formes sensibles des êtres
vivants
, la force intérieure, invisible, dont elles sont
n bas les manifestations de l’esprit, traversant la vie et la matière
vivante
, elle fût arrivée, de degré en degré, à la matièr
nationaux, cette illustration du génie poétique sous la forme la plus
vivante
, était renfermée dans la cité de Minerve. C’était
eur à lui-même, et croire que cette partie de son œuvre se serait, du
vivant
même de l’antiquité grecque, abaissée dans l’ombr
ant pas eu, comme ceux d’Athènes, l’activité du commerce et des arts,
vivant
d’une vie plus simple, laboureurs et bergers, et
t possible d’enlever à cette sublime poésie, et de rendre sensible et
vivant
pour nous, en le détachant de l’ode sur la victoi
oupeau ? quel est le maître de cette armée ? LE CHŒUR. « De nul homme
vivant
ils ne sont esclaves ni sujets. ATOSSA. « Comment
acle que le retour même de Xercès ; et le voilà bientôt qui, lui-même
vivant
, apparaît avec un carquois vide. Il vient, pour a
pacité presque infinie des mots ? Quelle est cette vertu qui les fait
vivants
et lumineux, de glacés et ternes qu’ils étaient ?
sifflement de balle, certain amortissement de ce bruit dans la chair
vivante
, lui seul verra certaine grimace, certaine contor
nts, mais des mots. L’habitude est puissante sur lui comme sur l’être
vivant
. Quand un long usage l’a accouplé à un autre mot,
aire éclater au soleil leur luisante peinture : jamais le naturel, le
vivant
n’est vernissé. Voici une admirable page de M. Ta
ce de son esprit. Elle était ailleurs. L’esprit de Brucker était plus
vivant
que le livre le plus vivant, Seulement, quels que
ailleurs. L’esprit de Brucker était plus vivant que le livre le plus
vivant
, Seulement, quels que soient ses livres, qui cert
systèmes, invention de caractères et de personnages pour rendre plus
vivantes
et plus entraînantes ses théories ; dramatique, p
ur rapide et sublime ! C’est un chaos, mais qui, sur le papier devenu
vivant
, éclate du génie oratoire de Brucker ! On l’enten
ut que, jusque dans ses moindres traits, elle se moule sur les traits
vivants
auxquels on l’applique ; sinon elle crèvera et to
e ses organes profonds, par l’appauvrissement graduel de sa substance
vivante
, est condamné aux coups de tête, à la débilité, à
te. Du moins il n’y a que ces documents pour nous montrer des figures
vivantes
, petits nobles, curés, moines et religieuses de p
raduelle et les transformations successives de la matière inanimée ou
vivante
. Le premier, il a ramassé, interprété une multitu
hésité, il s’était arrêté à l’hypothèse de la variabilité des espèces
vivantes
. Songeons que Lamarck. Geoffroy Saint-Hilaire ont
me ; il le mettait à part dans la nature, au-dessus de tous les êtres
vivants
; il l’élevait, grandissait sa puissance et sa no
C’est une revue amusante à passer. Je vous parlerai peu des artistes
vivants
. Les têtes que la photographie a multipliées aux
mousses de nos comédiennes à nous sont plus piquantes et surtout plus
vivantes
, plus individuelles que celles de leurs mères ou
ls n’ont rien à eux, pas même leur tête. Car, au temps où ils étaient
vivants
, où ils apparaissaient en chair et en os aux rega
ultimes de la matière, et par cela seul qu’on étend à tous les corps
vivants
le théorème de la conservation de l’énergie. Car
uisque pareil retour en arrière ne s’est jamais effectué chez un être
vivant
. Mais admettons que l’absurdité soit purement app
que les phénomènes physico-chimiques qui s’effectuent dans les corps
vivants
, étant infiniment complexes, n’ont aucune chance
eure dans un éternel présent, le passé est une réalité pour les corps
vivants
peut-être, et à coup sûr pour les êtres conscient
n système supposé conservatif, c’est un gain, sans doute, pour l’être
vivant
, et incontestablement pour l’être conscient. Dans
par une multiplicité de détails qui se juxtaposent, leur primitive et
vivante
individualité. Mais de même qu’on pourra intercal
science se solidifiaient en mots, et que notre moi concret, notre moi
vivant
, se recouvrait d’une croûte extérieure de faits p
me de mots bien définis, il enlève par avance toute espèce d’activité
vivante
à la personne d’abord, et ensuite aux sentiments
qu’au moi de s’engager indifféremment. Bref, à l’activité continue et
vivante
de ce moi où nous avions discerné, par abstractio
ar une logique naturelle, au plus inflexible déterminisme. L’activité
vivante
du moi, où nous discernions par abstraction deux
s eux-mêmes sont dans un continuel devenir, comme de véritables êtres
vivants
. Le moi, infaillible dans ses constatations imméd
’appellerons Pierre. La question est de savoir si un philosophe Paul,
vivant
à la même époque que Pierre ou, si vous aimez mie
seul mot, c’est pour la commodité du langage ; qu’ils vivent, et que,
vivant
, ils changent sans cesse ; que, par conséquent, o
s. Mais cette poésie, il faut un maître pour l’extraire de là, belle,
vivante
et vraie tout à la fois ; sans quoi vous aurez ou
sauvage : en même temps, il n’oublie jamais le côté humain, familier,
vivant
, qui doit animer le paysage, et qui lui ôte tout
, de l’éternel silence ; notre existence si frêle, si passagère, mais
vivante
et douée de pensée, de volonté et d’affection, mi
omprendre. Et n’est-ce pas lui qui a dit quelque part : « Les auteurs
vivants
jugent mal les auteurs vivants ? » Les sentiment
qui a dit quelque part : « Les auteurs vivants jugent mal les auteurs
vivants
? » Les sentiments élevés, ceux que naturellemen
étie sensée, de personnification symbolique en Napoléon et de réalité
vivante
, de carnage des camps, de ruse dans les conseils
ne ou Siegfrid, Bounaberdi et le peuple fait homme, le Napoléon réel,
vivant
, qu’on a vu, qu’ont connu et admiré ceux de l’Ins
ue, miséricordieux et pieux, dans la bouche des morts, tandis que les
vivants
ignorent ces choses, ne croient à rien, et vont d
aux que l’herbe reverdisse ! Relève les épis foulés. Donne, donne aux
vivants
ce que les morts possèdent ; De frères nouveau-né
se tous ces objets épars ; il les enchaîne et les anime dans un récit
vivant
, fidèle, expressif, philosophique ou lyrique par
ne : Moi jalouse ! et Thésée est celui que j’implore ! Mon époux est
vivant
: et moi je brûle encore ! Pour qui ? quel est le
e antique : c’est la chrétienne réprouvée, c’est la pécheresse tombée
vivante
dans les mains de Dieu ; son mot est le mot du da
t du canon légendaire qu’il veut conquérir ? On ne fait pas un drame,
vivant
et viable, avec des caractères et des ressorts si
, qui a imprimé les traces si profondes dans l’observation directe et
vivante
, trébuche dès qu’il aborde la philosophie ou la p
euses et nuageuses qui l’en éloignaient, il est revenu à la pratique,
vivante
et consommée, de son art. En descendant de la cha
ne sorte de passion religieuse, en installant sous son toit ce témoin
vivant
de sa faute. Une première fois, elle l’a trompé,
a légué cinquante mille livres de rente. Il était son amant, le mari
vivant
; elle a vingt ans de plus que lui ; il lui doit
ce défaut, parce qu’il est unique dans ce drame profondément vrai et
vivant
, qui ne laisse une objection ni à l’esprit ni à l
stacle. Être mort, c’est être tout-puissant. L’homme de guerre est un
vivant
redoutable ; il est debout, la terre se tait, sil
ls font plus de besogne aujourd’hui parmi nous que lorsqu’ils étaient
vivants
. Les autres trépassés se reposent, les morts de g
ient une âme. Un livre où il y a du fantôme est irrésistible. Qui est
vivant
ne paraît pas désintéressé. On se défie de lui. O
é. On se défie de lui. On le conteste parce qu’on le coudoie. Être un
vivant
, et être un génie, c’est trop. Cela va et vient c
d’applaudissement. Mort, il ne gêne plus. La huée, inutile, s’éteint.
Vivant
, c’était un concurrent ; mort, c’est un bienfaite
out. Voltaire a été, en dépit de ses insulteurs, presque adoré de son
vivant
; il est admiré aujourd’hui en pleine connaissanc
pour tout. Chaque étoile, chaque fleur, devient pour lui une créature
vivante
. À travers toutes ces poésies on est saisi par ce
andelettes de momie dans lesquelles les Allemands cerclent leurs plus
vivantes
pensées, et vous trouverez, quand vous lirez Hebe
transfuser la poésie dans une langue étrangère que le sang d’un être
vivant
dans les veines taries d’un homme mort, nous auri
sarcophages ; si les deux figures du Jour et de la Nuit, l’une image
vivante
de la vie, l’autre image, vivante aussi, de la mo
du Jour et de la Nuit, l’une image vivante de la vie, l’autre image,
vivante
aussi, de la mort, calment comme par enchantement
trouvé mieux que des statues mortes, ils avaient trouvé la statuaire
vivante
dans ce jeune nourrisson des carrières de Settign
de parole, la nature semblait lui avoir donné le dessin, hiéroglyphe
vivant
et universel de la création. L’époque lui réserva
ébloui lui-même du plan de ce sépulcre monumental et animé de statues
vivantes
dont Michel-Ange lui présenta le modèle, sentit s
homme, semblent avoir été changés par un Verbe créateur en monde des
vivants
et en monde des morts, comparaissant dans toutes
la terre ne délecte ma vue, et, grâce à cette beauté, je monte encore
vivant
parmi les esprits célestes, faveur qui fut accord
chait son buste perdu : « Comment se fait-il, ô femme ! qu’une image
vivante
, sculptée par le ciseau dans une pierre fruste et
egistres de son état civil littéraire. Que ces morts en veuillent aux
vivants
d’être vivants — car les vivants sont les seuls q
état civil littéraire. Que ces morts en veuillent aux vivants d’être
vivants
— car les vivants sont les seuls qui puissent se
aire. Que ces morts en veuillent aux vivants d’être vivants — car les
vivants
sont les seuls qui puissent se faire entendre et
p de beaux livres, — mais la solitude qui suit la réunion bruyante et
vivante
. Cette solitude, tu ne l’auras pas en province. T
n’avait que des monosyllabes quand il parlait, n’écrivait pas de son
vivant
, et ce fut sa gloire et presque son esprit… Il av
omie cerclée des bandelettes… de ses décorations. Il se permet d’être
vivant
. Ses secrétaires cachettent ses dépêches, mais il
ivres, et des livres majestueux encore ! avec lesquels, pour un homme
vivant
, il semble trop ajuster l’Académie des Inscriptio
us les jours. Qu’il nous donne donc de l’histoire, mais de l’histoire
vivante
, et non plus de l’histoire morte, de l’histoire c
monde extérieur, qui s’équivalent, et aux moments d’un être à la fois
vivant
et conscient, qui se grossissent les uns aux autr
approfondie, qui nous fait saisir nos états internes comme des êtres
vivants
, sans cesse en voie de formation, comme des états
avons placé le moi tel qu’une conscience attentive l’aperçoit, un moi
vivant
, dont les états à la fois indistincts et instable
e notre durée réelle et concrète, de la durée hétérogène, de la durée
vivante
. Nous verrions que, si notre action nous a paru l
s d’eux. Ainsi vécut et mourut ce sage, dont l’œuvre, étouffée de son
vivant
, devait revivre après lui dans la gloire, le patr
succombe. L’homme de courage met en deuil le peuple par sa mort ; et,
vivant
, il est l’égal des demi-dieux. On le contemple de
ont la fleur brillante du bel âge. Alors, le guerrier est beau à voir
vivant
; il est aimé des femmes ; et il est encore beau
encore des statues. Le génie, comme le courage d’une noble race, est
vivant
et debout dans ces courtes élégies de Tyrtée. L’i
ès le quatrième siècle, on voit la règle morte se substituer à la foi
vivante
. Le peuple chrétien se remet aux mains du clergé,
tes ses attaches, se l’approprie, se l’assimile, s’en imprime l’image
vivante
et puissante, si vivante et si puissante qu’il es
proprie, se l’assimile, s’en imprime l’image vivante et puissante, si
vivante
et si puissante qu’il est obligé de la traduire a
verve d’artistes qui les mène. Il y a une pousse incroyable de formes
vivantes
dans leurs cervelles. Ils font comme leurs graveu
in du bien-être corporel, l’homme s’adore lui-même, et il ne reste de
vivant
en lui que le païen. IV. Les modèles. — Les a
rler, qui ont tiré leurs idées non des livres, mais des choses, idées
vivantes
, et qui d’elles-mêmes entrent dans les âmes vivan
es choses, idées vivantes, et qui d’elles-mêmes entrent dans les âmes
vivantes
. Par-dessus la procession des scolastiques encapu
e, que tout art viable dérive d’elle, et que la population de figures
vivantes
dont elle a couvert nos murailles marque, comme l
i. Car en ce temps-là, même quand l’homme est médiocre, son œuvre est
vivante
: quelque chose palpite dans les moindres écrits
uvre. — La Reine des fées. — Son épopée est allégorique et pourtant
vivante
. — Elle embrasse la chevalerie chrétienne et l’o
ous verrez reparaître les dieux antiques. Ils reparaissent, ces dieux
vivants
, ces dieux mêlés aux choses, qu’on ne peut s’empê
chansons, de pastorales, de sonnets, de petites pièces fugitives, si
vivantes
, si délicates, si aisément épanouies, que depuis
i blanche, aussi délicate, aussi suave est ma dame309 ! Quoi de plus
vivant
, de plus éloigné de la mythologie compassée et ar
and nos yeux percent les apparences, nous le voyons comme une lumière
vivante
qui pénètre et embrasse toute créature. On touche
, se déploient et s’ordonnent devant nos yeux. Cette source de formes
vivantes
et changeantes est intarissable chez Spenser ; to
besoin de ces accumulations subites pour imiter l’unité et l’énergie
vivante
des objets qu’elles reproduisent ; du moins presq
t un voyant, ce n’est pas un philosophe. Ce sont bien des personnages
vivants
, des actions qu’il remue ; seulement, de loin en
jardin de Vénus nous voyons les formes infinies de toutes les choses
vivantes
rangées par ordre, en lits pressés, attendant l’ê
s et de ranimer les morts. Dans ses beaux yeux luisaient deux lampes
vivantes
, — allumées là-haut à la lumière de leur céleste
utre dans le jardin d’Adonis, où sont les germes de toutes les choses
vivantes
, où joue Psyché, l’épouse de l’Amour, où Plaisir,
t beau gronder, nous sommes unis, et tous deux cloîtrés dans ces murs
vivants
de jais (la puce). » Le marquis de Mascarille n’a
débris. Voici pourtant que du vieux tronc défaillant sort un rejeton
vivant
et inattendu. Au moment où l’art languit, la scie
avait représenté et ce que la science va observer, ce sont les choses
vivantes
, avec leur structure complexe et complète, remuée
ccupe à comprendre, mais qui, comme Shakspeare, s’applique aux choses
vivantes
, pénètre leur structure intime, s’attache à leurs
ms conservés jusqu’aujourd’hui ne font pas ensemble un seul siècle de
vivants
. Le nombre des morts excède de beaucoup tout ce q
ve au souvenir une large part de nous-mêmes, même lorsque nous sommes
vivants
encore. Nous ne nous rappelons que faiblement nos
evant la nature comme un artiste, un écrivain en présence d’un visage
vivant
, notant chaque trait, chaque mouvement de physion
e, il se représente la nature comme un composé d’énergies secrètes et
vivantes
, de forces inexplicables et primordiales, d’essen
ure, qui était poétique, devient mécanique. Au lieu d’âmes, de forces
vivantes
, de répugnances et d’appétits, on y voit des poul
ar Dieu, — fixons encore le sens de ce mot, — nous entendons l’infini
vivant
. Le moi latent de l’infini patent, voilà Dieu. Di
it : Le condamné ne l’avait pas plus mérité. Il fait manger une femme
vivante
par des chiens, pour voir. Il se couche en public
is sauvé, et meurt. Après sa mort, on vient voir son cadavre ; de son
vivant
, on avait vu son fantôme. Néron est la plus formi
eute éclate en Gaule, les paysans couchent les dames romaines nues et
vivantes
sur des herses dont les pointes leur entrent dans
arthes, bâtie pour faire contre-poids à Babylone. Il affronta l’idole
vivante
Cobaris, roi, dieu et homme, à jamais immobile su
la tradition, il n’est pas mort, il est réservé, et Jean est toujours
vivant
, à Pathmos comme Barberousse à Kaiserslautern. Il
e à Kaiserslautern. Il y a des cavernes d’attente pour ces mystérieux
vivants
-là. Jean, comme historien, a des pareils, Matthie
avec des flammes ; Juvénal condamne, Dante damne. Malheur à celui des
vivants
sur lequel ce passant fixe l’inexplicable lueur d
du proscenium grec, de bronze fait chair, désormais visage humain et
vivant
, resté énorme, et venant rire de nous chez nous e
u fait multiple, les actions et les idées, l’homme et l’humanité, les
vivants
et la vie, les solitudes, les villes, les religio
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