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1 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »
ge, prit le chemin d’Argos, la rage dans le cœur. Aux approches de la ville , il rencontra Tydée, fils d’OEnée et père futur d
d’un dieu famélique, réclamant la chair d’une victime pour sauver la ville . Carthage en détresse jetait ses enfants au ventr
voit, dans la Bible, Mésah, roi de Moab, monter sur la muraille de sa ville et y tuer son premier-né devant l’armée d’Israël,
 ; mais dont le centre serait rempli par une bataille enveloppant une Ville au front crénelé ; c’est l’image des Sept contre
nte. « La veuve est vide », c’est un mot lugubre du livre de Job. Une ville assiégée est une veuve : Thèbes est vide de ses h
gurer en lui, mais le capitaine intrépide, gardien et défenseur de la ville , inébranlable dans la résistance, type héroïque d
mps ». Il se compare à un pilote taciturne, « debout à la poupe de la ville , qui tient la barre de la chose publique, et défe
r de ses Perses. Espion superbe pour un drame, mais terrible pour une ville assaillie : Étéocle devrait le faire bâillonner d
iers, dit-il au jeune roi, et place les promptement aux avenues de la ville . » C’est alors que le Chœur des femmes entonne sa
atron de la guerre : — « Antique enfant de cette terre, regarde cette ville que tu as tant aimée autrefois. » — Puis Zeus « P
aux éclats de l’ode : — « Ah ! ah ! quel fracas de roues autour de la ville  ! ô puissante Héra ! — Les moyeux crient autour d
risse de lances agitées. » — Ces plaintes perçantes descendent sur la ville , elles la troublent et la découragent, l’armée el
Étéocle contre les femmes de Thèbes. — Reprise de leurs plaintes — La Ville au pillage. Étéocle accourt, indigné contre ce
il craint que la panique exhalée par ces chants de deuil ne gagne la ville comme une contagion. Cette idée l’emporte jusqu’à
le ; si la frayeur les saisit, le mal n’en est que plus grand pour la ville et pour la maison. Ce vacarme, ces courses folles
Elles répondent doucement : « Aussi misérables que les hommes, si la ville est prise. » — Pour s’excuser, elles allèguent en
es lances. Si un capitaine du moyen âge italien, commandant aussi une ville assiégée, dévot à ses heures, mais homme de guerr
poitrine vers le ciel, dans l’anxiété du combat. — « Aux Dieux de la ville , aux Dieux du pays, aux Dieux des champs et de l’
e, trait pour trait, par l’histoire, à travers les siècles. Un sac de ville a été de tout temps le triomphe de la cruauté et
rang, depuis l’antiquité jusqu’à l’âge moderne, tous les cadavres de villes violées et éventrées par l’assaut, on y retrouver
rche enflammée, et cet homme crie, en lettres d’or : « Je brûlerai la ville  ! » — C’est contre la porte Néitide qu’Étéocles p
e Thèbes. Son bouclier l’insulte en lui montrant l’ancien tyran de la ville , ciselé sur son champ de bronze, « le Sphinx mang
ne menace que ses compagnons, et, entre tous, Polynice, traître à sa ville et à sa patrie. Il combattra pourtant puisqu’il f
onnaît d’autre divinité que sa lance, et s’écrie « qu’il saccagera la ville des Cadméens, malgré Zeus ». Aussi Étéocle oppose
s le dire, c’est ton frère. Quelles exécrations il lance contre cette ville et quels mauvais sorts ! Monter sur les tours, s’
ion : « Je suis la justice, je ramenerai cet homme, je lui rendrai sa ville , et il commandera dans la demeure de son père ».
, que même le tonnerre divin ne l’empêcherait pas de faire crouler la ville en ruines. Tout en criant, il grimpait sous une g
ns engendré tous deux, malheureux que nous sommes ! Avant cela, cette ville sera renversée de son faîte, puisque son défenseu
èbes. Étéocle sera enseveli dans la terre natale, car il a défendu la ville , et « il est tombé là où il est beau aux jeunes h
Il ne m’est point honteux d’ensevelir mon frère en désobéissant à la ville . Les entrailles dont nous sommes nés tous deux on
2 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Homère, et le grammairien Thestorides. » pp. 2-6
euse des gens de lettres de son temps. Le piège lui fut tendu dans la ville de Phocée, dans cette même ville dont les habitan
emps. Le piège lui fut tendu dans la ville de Phocée, dans cette même ville dont les habitans bâtirent depuis celle de Marsei
, après avoir parcouru la plus grande partie de la Grèce, récitant de ville en ville ses ouvrages, & trouvant, selon quel
voir parcouru la plus grande partie de la Grèce, récitant de ville en ville ses ouvrages, & trouvant, selon quelques-uns,
céens. Ils en furent enchantés. Mais Thestorides, le bel-esprit de la ville & le Crésus des auteurs, ne voulut pas s’en t
s Grecs, le caractère & le génie de leurs chefs, la situation des villes & des pays. On lui donna bientôt avis de l’in
hio, & d’y lever une école. On voit encore, à quatre milles de la ville , sur les bords de la mer, les sièges de ses disci
temps après sa mort, on lui éleva des statues & des temples. Sept villes puissantes se disputèrent l’honneur de l’avoir vu
santes se disputèrent l’honneur de l’avoir vu naître ; les mêmes sept villes qui, dit-on, l’avoient vu mendier de son vivant.
3 (1898) La cité antique
Quelquefois c’est le mari lui-même qui la conduit109. Dans certaines villes la charge d’amener la jeune fille appartient à un
mœurs. Il paraît enfin par un passage de Pollux que, dans beaucoup de villes grecques, la loi punissait le célibat comme un dé
ire de sa récolte, c’était le contraire chez les Grecs. Dans quelques villes , les citoyens étaient astreints à mettre en commu
opulation est arrivée jusqu’en Grèce et en Italie, et elle a bâti des villes . Les demeures se sont rapprochées ; elles ne sont
fin Aristote nous apprend d’une manière générale que dans beaucoup de villes les anciennes législations interdisaient la vente
Athènes. On pourrait citer des exemples relatifs à beaucoup d’autres villes de la Grèce et de l’Italie et en conclure que, su
st plein et qui représentent des luttes de familles, de cantons ou de villes . De là enfin cette foule innombrable de dieux et
parce que les familles qui les adoraient se sont éteintes ou que les villes qui leur avaient voué un culte ont été détruites.
unicipale une fois trouvée, il n’était pas nécessaire que pour chaque ville nouvelle on recommençât la même route longue et d
ouvent que l’on suivit l’ordre inverse. Lorsqu’un chef, sortant d’une ville déjà constituée, en alla fonder une autre, il n’e
Platon lui-même lorsqu’il imagine une cité modèle. Chapitre IV. La ville . Cité et ville n’étaient pas des mots synonyme
rsqu’il imagine une cité modèle. Chapitre IV. La ville. Cité et ville n’étaient pas des mots synonymes chez les anciens
l’association religieuse et politique des familles et des tribus ; la ville était le lieu de réunion, le domicile et surtout
le sanctuaire de cette association. Il ne faudrait pas nous faire des villes anciennes l’idée que nous donnent celles que nous
n village ; insensiblement le nombre des maisons s’accroît, c’est une ville  ; et nous finissons, s’il y a lieu, par l’entoure
sons, s’il y a lieu, par l’entourer d’un fossé et d’une muraille. Une ville , chez les anciens, ne se formait pas à la longue,
croissement du nombre des hommes et des constructions. On fondait une ville d’un seul coup, tout entière en un jour. Mais il
convenues de s’unir et d’avoir un même culte, aussitôt on fondait la ville pour être le sanctuaire de ce culte commun. Aussi
pour être le sanctuaire de ce culte commun. Aussi la fondation d’une ville était-elle toujours un acte religieux. Nous allon
entèrent ; en quoi il suivait l’exemple que beaucoup de fondateurs de villes lui avaient donné352. Mais cet asile n’était pas
dateurs de villes lui avaient donné352. Mais cet asile n’était pas la ville  ; il ne fut même ouvert qu’après que la ville ava
et asile n’était pas la ville ; il ne fut même ouvert qu’après que la ville avait été fondée et complètement bâtie353. C’étai
outé à Rome, ce n’était pas Rome. Il ne faisait même pas partie de la ville de Romulus, car il était situé sur la pente du mo
lus, car il était situé sur la pente du mont Capitolin, tandis que la ville occupait le plateau du Palatin354. Il importe de
es se bâtissent au hasard et sans règles ; sur le Palatin s’élève une ville religieuse et sainte. Sur la manière dont cette v
tin s’élève une ville religieuse et sainte. Sur la manière dont cette ville fut fondée, l’antiquité abonde en renseignements 
en société : qu’y a-t-il d’étonnant après cela que la fondation d’une ville ait été aussi un acte sacré et que Romulus lui-mê
out ? Le premier soin du fondateur est de choisir l’emplacement de la ville nouvelle. Mais ce choix, chose grave et de laquel
orme circulaire. Il y jette une motte de terre qu’il a apportée de la ville d’Albe357. Puis chacun de ses compagnons, s’appro
ant de venir sur le Palatin, ils habitaient Albe ou quelque autre des villes voisines. Là était leur foyer : c’est là que leur
u. Ce fut le foyer de la cité360. Autour de ce foyer doit s’élever la ville , comme la maison s’élève autour du foyer domestiq
l’avait payé de sa vie362. Mais, pour que l’on puisse entrer dans la ville et en sortir, le sillon est interrompu en quelque
mière fois par Romulus. Il est certain, au contraire, que beaucoup de villes avant Rome avaient été fondées de la même manière
que des rites analogues étaient pratiqués par tous les fondateurs de villes . Les Étrusques possédaient des livres liturgiques
367. Les Grecs croyaient, comme les Italiens, que l’emplacement d’une ville devait être choisi et révélé par la divinité. Aus
acte d’impiété ou de folie que le Spartiate Doriée ait osé bâtir une ville « sans consulter l’oracle et sans pratiquer aucun
rémonies prescrites », et le pieux historien n’est pas surpris qu’une ville ainsi construite en dépit des règles n’ait duré q
areil cas. Lorsque le poète représentait la plaisante fondation de la ville des Oiseaux, il songeait certainement aux coutume
certainement aux coutumes qui étaient observées dans la fondation des villes des hommes : aussi mettait-il sur la scène un prê
vé en Messénie, il se fit raconter par les prêtres la fondation de la ville de Messène, et il nous a transmis leur récit372.
e à la suite d’une armée thébaine. Mais il s’agissait de savoir où la ville serait bâtie, car d’aller réoccuper les anciennes
savoir où la ville serait bâtie, car d’aller réoccuper les anciennes villes du pays, il n’y fallait pas songer : elles avaien
Ithôme, et qu’il invitait le peuple à l’y suivre. L’emplacement de la ville nouvelle étant ainsi indiqué, il restait encore à
Thébains ni d’aucun autre peuple ; et l’on ne savait comment bâtir la ville . Un songe vint fort à propos à un autre Messénien
formules qui devaient avoir pour effet de les déterminer à habiter la ville nouvelle en commun avec les citoyens. C’était là
enez avec nous, ô Êtres divins ! et habitez en commun avec nous cette ville . » Une première journée fut employée à ces sacrif
d’abord quand on voit dans les auteurs anciens qu’il n’y avait aucune ville , si antique qu’elle pût être, qui ne prétendit sa
voir le nom de son fondateur et la date de sa fondation. C’est qu’une ville ne pouvait pas perdre le souvenir de la cérémonie
it souvent que des colons ou des conquérants s’établissaient dans une ville déjà bâtie. Ils n’avaient pas de maisons à constr
te, et les Ioniens Milet, quoique les deux peuples eussent trouvé ces villes toutes bâties et déjà fort anciennes. Ces usages
rt anciennes. Ces usages nous disent clairement ce que c’était qu’une ville dans la pensée des anciens. Entourée d’une encein
a cité. Tite-Live disait de Rome : « Il n’y a pas uneplace dans cette ville qui ne soit imprégnée de religion et qui ne soit
que Tite-Live disait de Rome, tout homme pouvait le dire de sa propre ville  ; car, si elle avait été fondée suivant les rites
nt comme implantés dans son sol et ne devaient plus le quitter. Toute ville était un sanctuaire ; toute ville pouvait être ap
ne devaient plus le quitter. Toute ville était un sanctuaire ; toute ville pouvait être appelée sainte374. Comme les dieux é
ppelée sainte374. Comme les dieux étaient pour toujours attachés à la ville , le peuple ne devait pas non plus quitter l’endro
plus qu’un monceau de ruines, qu’à cinq lieues de là il existait une ville toute bâtie, grande et belle, bien située et vide
se transporter à Veii. Mais le pieux Camille leur répondit : « Notre ville a été fondée religieusement ; les dieux mêmes en
e. Quelque chose de sacré et de divin s’attachait naturellement à ces villes que les dieux avaient élevées375 et qu’ils contin
Chaque cité avait des traditions semblables. On bâtissait toutes les villes pour êtreéternelles. Chapitre V. Le culte du f
teur était l’homme qui accomplissait l’acte religieux sans lequel une ville ne pouvait pas être. C’était lui qui posait le fo
et ses rites, appelait les dieux et les fixait pour toujours dans la ville nouvelle. On conçoit le respect qui devait s’atta
qu’il avait allumé. On lui vouait un culte, on le croyait dieu et la ville l’adorait comme sa Providence. Des sacrifices et
s le priver du culte auquel il avait droit comme fondateur377. Chaque ville adorait de même celui qui l’avait fondée ; Cécrop
rt, « suivant l’usage ordinaire. » Hiéron de Syracuse, ayant fondé la ville d’Ætna, y jouit dans la suite « du culte des fond
lte des fondateurs379. » Il n’y avait rien qui fût plus à cœur à une ville que le souvenir de sa fondation. Quand Pausanias
uand Pausanias visita la Grèce, au second siècle de notre ère, chaque ville put lui dire le nom de son fondateur avec sa géné
rand nombre de poèmes grecs qui avaient pour sujet la fondation d’une ville . Philochore avait chanté celle de Salamine, Ion c
jet des poèmes ou des histoires. Peut-être n’y avait-il pas une seule ville qui ne possédât son poème ou au moins son hymne s
ces anciens poèmes, qui avaient pour objet la fondation sainte d’une ville , il en est un qui n’a pas péri, parce que, si son
Le poète chante cet homme qui traversa les mers pour aller fonder une ville et porter ses dieux dans le Latium, dum conderet
veur des dieux troyens. Pendant la nuit qui a consommé la ruine de la ville , Hector lui est apparu en songe, « Troie, lui a-t
, « Troie, lui a-t-il dit, te confie ses dieux ; cherche une nouvelle ville . » Et en même temps il lui a remis les choses sai
e des dieux de la cité et que sa mission sainte lui a été révélée. La ville de Troie a péri, mais non pas la cité troyenne ;
des Romains. Dans ce poème ils se voyaient, eux, leur fondateur, leur ville , leurs institutions, leurs croyances, leur empire
pelaient temple de Vesta382. Il n’y avait rien de plus sacré dans une ville que cet autel, sur lequel le feu sacré étaittoujo
eindre ou souillait le culte en manquant à son devoir de chasteté, la ville , qui se croyait alors menacée de perdre ses dieux
us n’en avons pas de plus acharnés que les habitants de Capoue, cette ville qui est présentement l’alliée d’Annibal et qui as
ps les ancêtres du peuple389. Les corps étaient enterrés soit dans la ville même, soit sur son territoire, et comme, d’après
 Les Mégariens demandaient un jour à l’oracle de Delphes comment leur ville serait heureuse ; le dieu répondit qu’elle le ser
été enterré dans l’île de Scyros, et de leur élever un temple dans la ville , pour augmenter le nombre de ses dieux protecteur
y avait en Grèce et en Italie une foule de divinitéspoliades. Chaque ville avait ses dieux qui l’habitaient404. Les noms de
d qu’on a conservé le souvenir du dieu Satrapès, qui appartenait à la ville d’Élis, de la déesse Dindymène à Thèbes, de Soter
aient souvent appliqués à ces divinités poliades. Mais de ce que deux villes donnaient à leurdieu le même nom, gardons-nous de
pour divinité poliade ; c’étaient autant de Jupiters qu’il y avait de villes . Dans la légende de la guerre de Troie on voit un
es anciens n’attribuaient pas à leurs dieux le don d’ubiquité407. Les villes d’Argos et de Samos avaient chacune une Héra poli
n’était pas la même déesse, car elle était représentée dans les deux villes avec des attributs bien différents. Il y avait à
ien différents. Il y avait à Rome une Junon ; à cinq lieues de là, la ville de Veil en avait une autre ; c’était si peu la mê
i, s’adresser à la Junon de l’ennemi pour la conjurer d’abandonner la ville étrusque et de passer dans son camp. Maître de la
abandonner la ville étrusque et de passer dans son camp. Maître de la ville , il prend la statue, bien persuadé qu’il prend en
éneste, alors que Rome on avait déjà trois ou quatre chez elle408. La ville qui possédait en propre une divinité ne voulait p
rer dans le temple d’une troisième Junon qu’il y avait dans la petite ville de Lanuvium410. Il faut bien reconnaître que les
cation, nul échange d’enseignement ni de rites. Si l’on passait d’une ville à une autre, on trouvait d’autres dieux, d’autres
rémonies. Les anciens avaient des livres liturgiques, mais ceux d’une ville ne ressemblaient pas à ceux d’une autre. Chaque c
chaque cité411. En général l’homme ne connaissait que les dieux de sa ville , n’honorait et ne respectait qu’eux. Chacun pouva
ns pas les dieux de votre pays, et je ne leur dois rien412. » Chaque ville attendait son salut de ses dieux. On les invoquai
x. On les invoquait dans le danger, on leur disait : « Dieux de cette ville , ne faites pas qu’elle soit détruite avec nos mai
leur prodiguait, mais à condition qu’ils veilleraient au salut de la ville . N’oublions pas que l’idée d’un culte purement mo
ur disent : « Soyez notre défense ; nos intérêts sont communs ; si la ville prospère, elle honore ses dieux. Montrez que vous
a ville prospère, elle honore ses dieux. Montrez que vous aimez notre ville  ; pensez au culte que ce peuple vous rend et souv
dit qu’Apollon a sauvé Mégare de l’atteinte des Perses, « afin que sa ville lui offre chaque année de brillantes hécatombes41
offre chaque année de brillantes hécatombes416. » De là vient qu’une ville ne permettait pas aux étrangers de présenter des
tombes qui leur étaient chères, ils étaient obligés de défendre cette ville , de la faire durer à jamais, de la rendre riche e
irement, en effet, ces dieux se donnaient beaucoup de peine pour leur ville  ; voyezdans Virgile comme Junon « fait effort et
on leur reprochait d’avoir mal rempli leur devoir de défenseurs de la ville  ; on allait quelquefois jusqu’à renverser leurs a
ser leurs autels et jeter des pierres contre leurs temples420. Si une ville était vaincue, on croyait que ses dieux étaient v
aincue, on croyait que ses dieux étaient vaincus avec elle421. Si une ville était prise, ses dieux eux-mêmes étaient captifs.
s étaient incertaines et variaient. Beaucoup étaient persuadés qu’une ville ne pouvait jamais être prise tant que ses dieux y
e Énée voit lesGrecs maîtres de Troie, il s’écrie que les dieux de la ville sont partis, désertant leurs temples et leurs aut
r la ville423. En vertu de cette opinion il fallait, pour prendre une ville , en faire sortir les dieux. Les Romains employaie
té, je te prie, je t’adore, je te demande en grâce d’abandonner cette ville et ce peuple, de quitter ces temples, ces lieux s
étant éloigné d’eux, de venir à Rome chez moi et les miens. Que notre ville , nos temples, nos lieux sacrés, te soient plus ag
ande des hommes. Le dieu, ainsi appelé passait donc à l’ennemi, et la ville était prise425. On trouve en Grèce les mêmes opin
ges analogues. Encore au temps de Thucydide, lorsqu’on assiégeait une ville , on ne manquait pas d’adresser une invocation à s
Épidaure, commencèrent par enlever deux statues protectrices de cette ville , et lestransportèrent chez eux427. Hérodote racon
uerre, si les assiégeants cherchaient à s’emparer des divinités de la ville , les assiégés, de leur côté, les retenaient de le
ce dieu par son nom, il ne passerait jamais de leur côté et que leur ville ne serait jamais prise430. On voit par là quelle
le eut sa religion domestique, chaque cité sa religion nationale. Une ville était comme une petite Église complète, qui avait
repas publics au temps de Xénophon ; à certains jours de l’année, la ville immole de nombreuses victimes et lepeuple s’en pa
aient encore astreints à manger ensemble au Prytanée. Dans toutes les villes il y avait des salles affectées aux repas communs
la cuisson des aliments, soit pour le service de la table. Dans telle ville , il fallait que le pain fût placé dans des corbei
mbre de journées qu’il a à vivre, il a fait la part des dieux. Chaque ville avait été fondée avec des rites qui, dans la pens
sacré donnait lieu à une fête. Il y avait la fête de l’enceinte de la ville , amburbalia, celle des limites du territoire, amb
obes blanches et couronnés de feuillage ; ils faisaient le tour de la ville ou du territoire en chantant des prières ; en têt
t que mars en avait trente-six456. On conçoit que le calendrier d’une ville ne devait ressembler en rien à celui d’une autre,
comme les dieux, différaient. L’année n’avait pas la même durée d’une ville à l’autre. Les mois ne portaient pas le même nom 
cha pas chaque cité d’avoir son année particulière. En Italie, chaque ville comptait les années à partir du jour de sa fondat
ques se trouvait l’indication de la manière dont on devait fonder une ville , consacrer un temple, distribuer les curies et le
t pour le moins aussi puissante que dans la paix. Il y avait dans les villes italiennes des collèges de prêtres appelés féciau
et possédez notre territoire, si nos armes sont heureuses et si notre ville est sauvée, je vous promets d’arroser vos autels
promesse, le vainqueur devait un sacrifice. L’armée rentrait dans la ville pour l’accomplir ; elle se rendait au temple en f
s la même. L’armée se rendait en procession au principal temple de la ville  ; les prêtres marchaient en tête du cortège, cond
e des cérémonies, et son recueil desIndigitamenta.Il n’y avait pas de ville qui n’eût aussi une collection de vieux hymnes en
antique pour moi. Les Grecs avaient une expression semblable488. Les villes tenaient fort à leur passé, parce que c’était dan
le a été contemporaine de la naissance des cités. Il n’y avait pas de ville , si petite et si obscure qu’elle fût, qui ne mît
ssé en elle. Ce n’était pas de la vanité, c’était de la religion. Une ville ne croyait pas avoir le droit de rien oublier ; c
ausanias parcourut la Grèce, au temps d’Adrien, les prêtres de chaque ville lui racontèrent les vieilles histoires locales ;
ait sa religion et son calendrier. On peut croire que ces annales des villes étaient fort sèches, fort bizarres pour le fond e
lants écrits nous laissent encore regretter les vieilles archives des villes et tout ce qu’elles nous apprendraient sur les cr
ue et indifférente comme le sont les nôtres, mais tradition chère aux villes , qui ne variait pas au gré de l’imagination, et q
t divulguées ; Rome finit par publier les siennes ; celles des autres villes italiennes furent connues ; les prêtres des ville
celles des autres villes italiennes furent connues ; les prêtres des villes grecques ne se firent plus scrupule de raconter c
, qui était « instruit dans la science augurale499 », et qui fonda la ville suivant des rites religieux. Le second fut Numa ;
e, les Éoliens un Éolien, donnèrent tous la royauté, dans leurs douze villes , aux Codrides508. Assurément ces personnages n’av
e royauté demi-religieuse et demi-politique s’établit dans toutes les villes , dès leur naissance, sans efforts de la part des
on, dont nous parlerons ailleurs, renversa la royauté dans toutes les villes . Mais en tombant elle ne laissa aucune haine dans
ne chose qui n’est pastrèscommune dans l’histoire, c’est que dans les villes où la famille royale ne s’éteignit pas, non seule
t sacré511. En Grèce, la monarchie fut maintes fois rétablie dans les villes  ; mais les nouveaux monarques ne se crurent jamai
ui lui fut conservé, indiqua sa principale fonction514. Dans d’autres villes le titre d’archonte prévalut. À Thèbes, par exemp
prescriptions qui le font ressembler un peu aux flamines romains. La ville de Platées avait aussi un archonte, et la religio
onie religieuse un général vainqueur devait faire en rentrant dans la ville . Le code des Douze Tables, quoique plus récent, c
ieu des prières et des cérémonies. Varron cite une loi ancienne de la ville de Tusculum et il ajoute qu’il l’a lue dans les l
n qu’entre membres d’une même cité. Il ne suffisait pas d’habiter une ville pour être soumis à ses lois et être protégé par e
l’étranger. Nous verrons plus loin que l’étranger, domicilié dans une ville , ne pouvait ni y être propriétaire, ni y hériter,
que par une cérémonie expiatoire560. Si l’ennemi s’était emparé d’une ville et que les citoyens vinssent à la reprendre, il f
e, ni contrat d’aucune espèce578. Il était devenu un étranger dans la ville . Droits politiques, religion, droits civils, tout
ur ses foyers, pro aris et focis579 ; car, si l’ennemi s’empare de sa ville , ses autels seront renversés, ses foyers éteints,
it l’exil. L’exil n’était pas seulement l’interdiction du séjourde la ville et l’éloignement du sol de la patrie : il était e
de chaque homme étaient ceux qui habitaient sa maison, son canton, sa ville . L’exilé, en laissant sa patrie derrière lui, lai
les, il y avait bien plus que la distance qui sépare aujourd’hui deux villes , bien plus que la frontière qui divise deux États
interdit à l’homme de la cité voisine. On croyait que les dieux d’une ville repoussaient les hommages et lesprières de quicon
it aisément deux choses : d’abord, que cette religion propre à chaque ville a dû constituer la cité d’une manière très forte
drier ; les mois et l’année ne pouvaient pas être les mêmes dans deux villes , puisque la série des actes religieux était diffé
n imaginait à peine que le mariage fût permis entre habitants de deux villes différentes. Une telle union parut toujours étran
citoyen592. Pour que le mariage fût légitime entre habitants de deux villes , il fallait qu’il y eût entre elles une conventio
haque cité. La Grèce n’a jamais réussi à former un seul État ; ni les villes latines, ni les villes étrusques, ni les tribus s
a jamais réussi à former un seul État ; ni les villes latines, ni les villes étrusques, ni les tribus samnites, n’ont jamais p
os et Sparte, entre Sybaris et Crotone. Il n’y en avait pas entre les villes du Latium ni entre les douze cités de l’Étrurie.
Romains même pendant fort longtemps n’ont eu la pensée que plusieurs villes pussent s’unir et vivre à titre égal sous un même
il n’y avait jamais union complète. Car la religion faisait de chaque ville un corps qui ne pouvait s’agréger à aucun autre.
oyances et les usages religieux que nous avons vus, comment plusieurs villes auraient-elles pu se confondre dans un même État 
des vieilles luttes. Il n’y avait plus à revenir sur le passé. Chaque ville tenait fort à sonautonomie ; elle appelait ainsi
se l’adjoindre. La victoire pouvait faire de tous les habitants d’une ville prise autant d’esclaves ; elle ne pouvait pas en
ats. Mais Athènes ne pouvait-elle pas du moins, en laissant debout la ville vaincue, envoyer dans ses murs des magistrats pou
es hommes aucune autorité régulière. Sparte essaya de mettre dans les villes ses harmostes ; mais ces hommes n’étaient pas mag
les assemblées. N’ayant aucune relation régulière avec le peuple des villes , ils ne purent pas se maintenir longtemps. Il rés
nos ennemis. Que ces hommes et quiconque habite leurs champs et leur ville soient par vous privés de la lumière du soleil. Q
leur ville soient par vous privés de la lumière du soleil. Que cette ville et leurs champs, et leurs têtes et leurs personne
ngt-trois cités, elle a fait les marais pontins ; les cinquante-trois villes du Latium ont disparu ; dans le Samnium on put lo
n lui fait prononcer la formule suivante : « Je donne ma personne, ma ville , ma terre, l’eau qui y coule, mes dieux termes, m
té adorait le héros Alabandos ; il s’adressait à un homme d’une autre ville qui adorait Hercule : « Alabandos, disait-il, est
uer, s’il était possible, des divinités qui fussent communes aux deux villes . On jurait par ces dieux quisont visibles à tous,
’il y aurait alliance entre les dieux comme entre les hommes des deux villes . Pour marquer cette alliance des dieux, il arriva
change de rites religieux. Rome stipula un jour que la divinité de la ville de Lanuvium protégerait dorénavant les Romains, q
un sacrifice annuel aux héros de leurs alliés617. Parfois encore deux villes convenaient quechacune d’elles insérerait le nom
n représentât par des statues ou des médailles les divinités des deux villes se donnant la main. C’est ainsi qu’on a des médai
dans les combats et dans les traités. La guerre ou la paix entre deux villes était la guerre ou la paix entre deux religions.
lliées, c’était assez pour que les deux cités le fussent. La première ville avec laquelle Rome contracta amitié fut Cæré en É
eux romains avaient trouvé un asile à Cæré ; ils avaient habité cette ville , ils y avaient été adorés ; un lien sacré d’hospi
ité étrusque620 ; dès lors la religion ne permettait pas que les deux villes fussent ennemies ; elles étaient alliées pour tou
ient ensemble un sacrifice et se partageaient les mets sacrés624. Les villes doriennes d’Asie avaient leur temple commun au pr
et de Delphes. L’île de Calaurie était le centre où s’unissaient les villes de Hermione, Epidaure, Prasies, Nauplie, Egine, A
Hermione, Epidaure, Prasies, Nauplie, Egine, Athènes, Orchomène ; ces villes y accomplissaient un sacrifice, auquel nulle autr
« car, dit un ancien, la même pensée qui a présidé à la fondation des villes a fait instituer aussi les sacrifices communs à p
religieuses auxquelles tous les Grecs furent peu à peu admis. Chaque ville y envoyait sa théorie pour prendre part au sacrif
éories s’érigeaient en tribunal et infligeaient une peine à l’une des villes de l’association, ce n’était que parce que cette
e à l’une des villes de l’association, ce n’était que parce que cette ville avait manqué à quelque devoir religieux ou parce
636. Des institutions analogues régnèrent dans l’ancienne Italie. Les villes du Latium avaient les féries latines : leurs repr
ée en autantde parts qu’il y avait de cités confédérées637. Les douze villes de l’Etrurie avaient de même leur temple commun,
re d’émigrants. Une troupe d’aventuriers ne pouvait jamais fonder une ville et n’avait pas le droit, suivant les idées des an
amilles saintes de la cité640. Celui-ci pratiquait la fondation de la ville nouvelle suivant les mêmes rites qui avaient été
e suivant les mêmes rites qui avaient été accomplis autrefois pour la ville dont il sortait641. Le feu du foyer établissait à
issait à tout jamais un lien de religion et de parenté entre les deux villes . Celle qui l’avait fourni était appelée cité-mère
vis d’elle dans la situation d’une fille643. Deux colonies de la même ville étaient appelées entre elles cités-sœurs644. La c
s, mais elle devait conserver et honorer les divinités poliades de la ville dont elle était issue. Les douze cités ioniennes
éable ; il est nommé dictateur. Le voilà chef d’armée ; il sort de la ville , non sans avoir consulté les auspices et immolé f
ontre Veii que l’on assiège sans succès depuis neuf ans. Veii est une ville étrusque, c’est-à-dire presque une ville sainte ;
epuis neuf ans. Veii est une ville étrusque, c’est-à-dire presque une ville sainte ; c’est de piété plus que de courage qu’il
t par ta volonté qui m’inspire, je marche pour prendre et détruire la ville de Veii ; àtoi, si je suis vainqueur, je promets
à Veii, je te prie, viens avec nous vainqueurs ; suis-nous dans notre ville , reçois notre culte, que notre ville devienne la
ainqueurs ; suis-nous dans notre ville, reçois notre culte, que notre ville devienne la tienne. » Puis, les sacrifices accomp
ux et qu’aucun dieu ne défend plus l’ennemi, l’assaut est donné et la ville est prise. Tel est Camille. Un général romain est
ieux les processions les plus brillantes et les plus saintes663. » La ville d’Athènes et son territoire sont couverts de temp
ion d’hommes vivant pêle-mêle dans l’enceinte des mêmes murailles. La ville n’est guère, dans les premiers temps, un lieu d’h
lusieurs générations encore, les hommes continuent à vivre hors de la ville , en familles isolées qui se partagent la campagne
bligations du culte commun, les chefs de ces familles se rendent à la ville et s’assemblent autour du roi, soit pour délibére
se retira sur le mont Sacré ; les patriciens restèrent seuls dans la ville avec leurs clients. » Et plus loin : « La plèbe m
s les cités anciennes, mais séparée par une ligne de démarcation. Une ville grecque est double : il y a la ville proprement d
ar une ligne de démarcation. Une ville grecque est double : il y a la ville proprement dite, πόλις, qui s’élève ordinairement
crée ; c’est le domicile de la plèbe, qui ne peut pas habiter dans la ville sainte. À Rome, la différence originelle entre le
la différence originelle entre les deux populations est frappante. La ville des patriciens et de leurs clients est celle que
s les gens sans feu ni lieu qu’il ne pouvait pas faire entrer dans sa ville . Plus tard, quand de nouveaux plébéiens vinrent à
es établit sur l’Aventin, c’est-à-dire en dehors du pomœrium et de la ville religieuse709. Un mot caractérise ces plébéiens :
ce, qui avait enfin par droit héréditaire le pouvoir d’attirer sur la ville la protection des dieux. On ne pouvait donc pas s
leur laissèrent que le soin de la religion715. » Hérodote parle de la ville de Cyrène et dit : « On laissa à Battos, descenda
t encore la présidence des cérémonies religieuses716. Dans les autres villes les familles sacrées s’étaient éteintes, et la ro
non seulement lui, mais l’armée, c’est-à-dire ce qui le soutient. La ville est momentanément entre les mains du patriciat. L
ville est momentanément entre les mains du patriciat. Le préfet de la ville , c’est-à-dire celui qui a le pouvoir civil en l’a
Tarquin Collatin. Le lieu de réunion n’est pas Rome, c’est la petite ville de Collatie, qui appartient en propre à l’un des
at doit être confirmé par la cité. Lucrétius, à titre de préfet de la ville , a le droit de convoquer l’assemblée. Les curies
ndant une période dont la durée fut fort inégale pour les différentes villes , le gouvernement de la cité appartint à l’aristoc
es formes du régime patriarcal. Elles ne vivaient pas réunies dans la ville . Elles continuaient à vivre dans les divers canto
ennes vivait sur son domaine, entourée de ses clients. On venait à la ville pour les fêtes du culte public ou pour les assemb
l qualifie ses auditeurs du nom de rois porteurs de sceptres. Dans la ville d’Hésiode, dans la pierreuse Ascra, nous trouvons
es Iamides, à Agrigente celle des Emménides, et ainsi dans toutes les villes dont il a occasion de parler. A Épidaure, le corp
une classe aristocratique que l’on nommait les Basilides745. Dans les villes d’Eubée la classe maîtresse s’appelait les Cheval
rquait encore une certaine préférence à l’égard de l’aîné. Il y a des villes où le droit d’aînesse n’a disparu qu’à la suite d
récédente, une lutte obscure dans chaque famille ; ce fut dans chaque ville une guerre ouverte. Des deux classes, l’une voula
de combattre l’aristocratie que de lui opposer la monarchie. Dans les villes où la classe populaire était déjà formée au temps
t. À Syracuse, en 485, la classe inférieure se rendit maîtresse de la ville et chassa la classe aristocratique ; mais elle ne
réservé partout le droit de combattre à cheval779, même dans quelques villes les nobles se donnaient le titre de chevaliers. L
ort, s’est insurgé ; les armes à la main, il a forcé les portes de la ville où il lui était interdit d’habiter. Une fois deve
ens, et l’on arriva enfin peu à peu à la démocratie782. Dans quelques villes , l’admission de la plèbe parmi les citoyens fut l
it de cité. Il n’était même pas permis à ces hommes d’approcher de la ville  ; « ils vivaient en dehors comme des bêtes sauvag
e et politique, quelquefois même en dehors de l’enceinte sacrée de la ville , renversa les barrières qu’on lui opposait et pén
rrités et que des spectres apparaissaient. En vain ils purifièrent la ville de tous les crimes du peuple et élevèrent deux au
e eut de bonne heure à Rome une grande importance. La situation de la ville entre les Latins, les Sabins et les Étrusques, la
sultat le plus ordinaire de chaque victoire était qu’on enlevait à la ville vaincue sa population pour la transférer à Rome.
rifices ; Servius établit des dieux Lares dans chaque carrefour de la ville , dans chaque circonscription de la campagne. Ils
oldats quittaient leurs rangs, la loi leur défendant d’entrer dans la ville en corps de troupe. Mais ensuite, au premier sign
avons là ni foyers, ni sacrifices, ni patrie. Nous ne quittons qu’une ville étrangère ; aucune religion héréditaire ne nous a
prévoyaient peut-être pas toutes les conséquences, on ramenât dans la ville ces milliers de bras qui faisaient la force des l
une société organisée lui manquait. Elle ne pouvait pas fonder là une ville , car elle n’avait pas de prêtre qui sût accomplir
, et pour cela on avait décidé qu’un tribun ne sortirait jamais de la ville . À l’armée, la plèbe était donc sujette, et il n’
Souvent il appartenait à une famille qui était originaire d’une autre ville , qui y avait été riche et considérée, et que le s
r réclamer un code. Il y avait des lois à Rome, comme dans toutes les villes , lois invariables et saintes, qui étaient écrites
e la religion avait dans la cité, que c’était elle qui avait fondé la ville , elle qui présidait à tous les actes publics, ell
dministration des finances, et tout ce qui concernait la police de la ville . On peut dire que les archontes avaient dans leur
été l’œuvre des plus basses classes. Il y eut, à la vérité, quelques villes où ces classes s’insurgèrent d’abord ; mais elles
mes très variées. On peut du moins faire cette remarque, que dans les villes où le principal élément de la richesse était la p
s batailles. Souvent, au retour d’une campagne, elle rentrait dans la ville , décimée et affaiblie, hors d’état par conséquent
classes inférieures. C’est pour cela qu’à Athènes et dans toutes les villes maritimes, le besoin d’une marine et les combats
e la police ; les dix agoranomes qui veillaient sur les marchés de la ville et du Pirée ; les quinze sitophylaques qui avaien
r, son chef militaire. On ne pouvait presque pas faire un pas dans la ville ou dans la campagne sans rencontrer un magistrat.
béraient toute l’année sur les intérêts religieux ou politiques de la ville . C’est probablement parce que le Sénat n’était à
s augmentait toujours. Les pauvres en vinrent alors, dans beaucoup de villes , à user de leur droit de suffrage pour décréter s
mbourser les intérêts déjà payés876. « A Mégare, comme dans d’autres villes , dit Aristote877, le parti populaire, s’étant emp
ar la force. Ils se regardaient d’un œil haineux. C’était dans chaque ville une double conspiration : les pauvres conspiraien
-ci eurent d’abord le dessus et forcèrent les riches à s’enfuir de la ville . Mais ensuite, regrettant de n’avoir pu les égorg
royer sous les pieds des bœufs. Les riches rentrèrent ensuite dans la ville et redevinrent les maîtres. Ils prirent, à leur t
honorables exceptions, les tyrans qui se sont élevés dans toutes les villes grecques au quatrième et au troisième siècle n’on
que, si l’histoire de Sparte diffère sensiblement de celle des autres villes , elle n’en a pas moins traversé la même série de
r la vie en commun, ne doivent pas nous faire illusion. De toutes les villes qu’il y a eu sur la terre, Sparte est peut-être c
on peut croire que la richesse devait compter pour beaucoup, dans une ville « qui avait au plus haut degré l’amour de l’argen
établir un régime de liberté et de sage aristocratie. Dans toutes les villes , le parti populaire s’agita au nom de Cléomène, e
lla jusqu’à affranchir les Hilotes. Suivant la coutume des tyrans des villes grecques, il se fit le chef des pauvres contre le
C’est pour cela enfin que l’État était resté borné aux limites d’une ville , et n’avait jamais pu franchir l’enceinte que ses
qu’un culte d’habitude, qu’aucune foi ne vivifiait plus. Le foyer des villes ou prytanée fut entraîné insensiblement dans le d
prit que les dieux n’appartenaient plus chacun à une famille ou à une ville , mais qu’ils appartenaient tous au genre humain e
s au genre humain et veillaient sur l’univers. Les poètes allaient de ville en ville et enseignaient aux hommes, au lieu des
e humain et veillaient sur l’univers. Les poètes allaient de ville en ville et enseignaient aux hommes, au lieu des vieux hym
les lois qui régissaient encore l’État et la famille. Ils allaient de ville en ville, prêchant des principes nouveaux, enseig
qui régissaient encore l’État et la famille. Ils allaient de ville en ville , prêchant des principes nouveaux, enseignant non
oyen de l’univers et que la patrie n’est pas l’étroite enceinte d’une ville . Ils considéraient le patriotisme municipal comme
montrer que nous ne sommes pas les habitants de tel dème ou de telle ville , séparés les uns des autres par un droit particul
deux races, fondèrent Rome en un endroit où s’élevait déjà une autre ville , Pallantium, fondée par des Grecs. Or, la populat
ondée par des Grecs. Or, la population de Pallantium subsista dans la ville nouvelle, et les rites du culte grec s’y conservè
t913. Il y avait aussi, à l’endroit où fut plus tard le Capitole, une ville du nom de Saturnia, que l’on disait avoir été fon
ins et des Étrusques. Voyez les diverses collines : le Palatin est la ville latine, après avoir été la ville d’Évandre ; le C
iverses collines : le Palatin est la ville latine, après avoir été la ville d’Évandre ; le Capitolin, après avoir été la deme
té dès l’origine par des Étrusques915. Rome ne semblait pas une seule ville  ; elle semblait une confédération de plusieurs vi
it pas une seule ville ; elle semblait une confédération de plusieurs villes , dont chacune se rattachait par son origine à une
nctius, les Servilius étaient venus d’Albe après la conquête de cette ville . Beaucoup de familles joignaient à leur nom un su
vantait de posséder le palladium troyen. Ses pénates étaient dans la ville latine de Lavinium. Elle adopta dès l’origine le
jeux olympiques919. Or la religion était un lien puissant. Quand deux villes avaient un culte commun, elles se disaient parent
re parente des Péloponésiens, par Enée elle l’était de plus de trente villes répandues en Italie, en Sicile, en Grèce, en Thra
sie Mineure, toutes ayant eu Enée pour fondateur ou étant colonies de villes fondées par lui, toutes ayant, par conséquent, un
la guerre à Albe ; les historiens disent que Rome osa attaquer cette ville , quoiqu’elle en fût une colonie. C’est peut-être
gnit tout ce qu’elle vainquit. Elle amena chez elle les habitants des villes prises, et des vaincus fit peu à peu des Romains.
cités voisines. Elle s’attachait autant à conquérir les dieux que les villes . Elle s’empara d’une Junon de Veii, d’un Jupiter
à Rome, dit un ancien925, de faire entrer chez elle les religions des villes vaincues ; tantôt elle les répartissait parmi ses
de moyens par lesquels Rome préparait sa domination. Comme toutes les villes , elle avait sa religion municipale, source de son
gion municipale, source de son patriotisme ; mais elle était la seule ville qui fît servir cette religion à son agrandissemen
eligion à son agrandissement. Tandis que, par la religion, les autres villes étaient isolées, Rome avait l’adresse ou la bonne
ès, quelles sont les raisons qui font aimer Athènes : c’est que cette ville « veut que tous soient égaux devant la loi » ; c’
e la grandeur ou la gloire de sa cité. Chacun en vint à préférer à sa ville natale, s’il n’y trouvait pas les institutions qu
ale, s’il n’y trouvait pas les institutions qu’il aimait, telle autre ville où il voyait ces institutions en vigueur. On comm
à à s’armer contre elle, il n’y avait pas très loin. On s’allia à une ville ennemie pour faire triompher son parti dans la si
e de sa cité, et ne répugnait beaucoup à se dire le sujet d’une autre ville , pourvu que cette ville soutint sa faction dans A
gnait beaucoup à se dire le sujet d’une autre ville, pourvu que cette ville soutint sa faction dans Argos. On voit clairement
aristocratie pour Sparte926. Athènes avait des alliés dans toutes les villes du Péloponèse, et Sparte en avait dans toutes les
s toutes les villes du Péloponèse, et Sparte en avait dans toutes les villes ioniennes. Thucydide et Xénophon s’accordent à di
cs pour établir partout une même constitution, avec l’hégémonie d’une ville  ; mais les uns veulent l’aristocratie sous la pro
même au temps de Philippe : le parti aristocratique, dans toutes les villes , appela de ses vœux la domination de la Macédoine
En Italie, les choses ne se passaient pas autrement qu’en Grèce. Les villes du Latium, de la Sabine, de l’Étrurie étaient tro
té disparaissait. Comme en Grèce, chacun s’attachait volontiers à une ville étrangère, pour faire prévaloir ses opinions ou s
, la plèbe appela les Volsques à son aide, et l’aristocratie livra la ville aux Romains929. L’Étrurie était pleine de dissens
ouvernement aristocratique ; les Romains l’attaquèrent, et les autres villes étrusques, où dominait encore l’aristocratie sace
ne laisse-t-elle pas entrevoir que les prêtres étrusques ouvrirent la ville aux Romains ? Plus tard, lorsque Capoue se révolt
stocratique, ne prirent pas part à cette insurrection930. En 313, les villes d’Ausona, de Sora, de Minturne, de Vescia furent
est que le gouvernement populaire s’était établi chez eux ; une seule ville , celle d’Arrétium, refusa d’entrer dans cette coa
it encore dans Arrétium932. Quand Annibal était en Italie, toutes les villes étaient agitées ; mais il ne s’agissait pas de l’
t agitées ; mais il ne s’agissait pas de l’indépendance ; dans chaque ville l’aristocratie était pour Rome, et la plèbe pour
ur elle. La série des révolutions s’y déroulait comme dans toutes les villes , mais plus lentement. En 509, quand les cités lat
a classe riche se soutint à Rome plus longtemps que dans aucune autre ville . Cela tient à deux causes. L’une est que l’on fit
la sagesse d’admettre en elle les familles les plus considérables des villes sujettes ou des alliés. Tout ce qui était riche e
Rome était donc, au troisième et au second siècle avant notre ère, la ville la plus aristocratiquement gouvernée qu’il y eût
Cela semblait d’autant plus permis que Rome n’était pour personne une ville étrangère : Sabins, Latins, Étrusques voyaient en
une ville étrangère : Sabins, Latins, Étrusques voyaient en elle une ville sabine, une ville latine ou une ville étrusque, e
re : Sabins, Latins, Étrusques voyaient en elle une ville sabine, une ville latine ou une ville étrusque, et les Grecs croyai
Étrusques voyaient en elle une ville sabine, une ville latine ou une ville étrusque, et les Grecs croyaient retrouver en ell
’était qu’entre l’aristocratie et le parti populaire. Dans toutes les villes , celui-ci était pour Philippe, pour Antiochus ou
t on oubliait la cité. Les barrières qui avaient autrefois séparé les villes et en avaient fait autant de petits mondes distin
principe dont Rome se serait plus volontiers écartée qu’aucune autre ville , mais dont elle ne pouvait pas s’affranchir entiè
conquête romaine avait pour effet d’opérer dans l’intérieur de chaque ville une véritable transformation. D’une part étaient
rps politique ; ils n’avaient plus rien d’une société régulière. Leur ville pouvait rester debout, mais leur cité avait péri.
eraient organisés en cités. Ils continuaient donc àavoir, dans chaque ville , une constitution propre, des magistratures, un s
re, des magistratures, un sénat, un prytanée, des lois, des juges. La ville était réputée indépendante et semblait n’avoir d’
la mesure de cette dépendance était toujours au gré du plus fort. Ces villes qu’on appelait libres, recevaient des ordres de R
un mensonge, qu’un amusement bon à occuper les hommes. Chacune de ces villes envoyait, presque chaque année, une députation à
ins vaincus firent dédition, c’est-à-dire livrèrent aux Romains leurs villes , leurs cultes, leurs lois, leurs terres. Leur pos
s du citoyen sans en avoir les droits. Cela est si vrai que plusieurs villes latines se révoltèrent pour qu’on leur retirât ce
sparaître ce mensonge, et elle s’est décidée à rendre aux différentes villes leur gouvernement municipal, leurs lois, leurs ma
e accordait que tout Latin qui aurait exercé une magistrature dans sa ville natale, fût citoyen romain à l’expiration de sa c
ulement, ses faveurs étaient individuelles et s’adressaient non à des villes entières, mais à quelques hommes dans chacune d’e
qu’il était un privilège. Par lui, on figurait dans les comices de la ville la plus puissante de l’Italie ; on pouvait être c
’augmentait et que les pertes de la guerre étaient réparées. Mais les villes latines souffraient ; leur plus riches habitants
ure a condition de ceux qui ne l’avaient pas. Il vint un temps où les villes latines demandèrent que ce droit de cité cessât d
ines demandèrent que ce droit de cité cessât d’être un privilège. Les villes italiennes qui, soumises depuis deux siècles, éta
epuis deux siècles, étaient à peu près dans la même condition que les villes latines, et voyaient aussi leurs plus riches habi
préparait au contraire. Une hiérarchie habilement combinée entre ces villes marquait les degrés par lesquels elles devaient s
droit civil des Romains, sans en avoir les droits politiques ; 3° les villes de droit italique, c’est-à-dire celles à qui la f
sur leurs terres, comme si ces terres eussent été en Italie ; 4° les villes de droit latin, c’est-à-dire celles dont les habi
ble ni aucune relation légale. Mais les empereurs eurent soin que les villes pussent s’élever, à la longue et d’échelon en éch
lié au droit italique, et du droit italique au droit latin. Quand une ville en était arrivée là, ses principales familles dev
ès l’autre. La Grèce entra aussi peu à peu dans l’État romain. Chaque ville conserva d’abord les formes et les rouages du rég
ouaient un culte et lui élevaient des temples comme à un dieu. Chaque ville oubliait sa divinité poliade et adorait à sa plac
par excellence, la vraie patrie, le prytanée de tous les peuples. La ville où l’on était né paraissait petite, ses intérêts
et tout le droit privé de Rome. Les lois que chacun trouvait dans sa ville , étaient des lois variables et sans fondement, qu
les lois romaines. On ne voit pas que ni la Grèce entière ni même une ville grecque ait formellement demandé ce droit de cité
toyen romain ne faisait plus partie civilement ni politiquement de sa ville natale. Il pouvait continuer à l’habiter, mais il
is il y était réputé étranger ; il n’était plus soumis aux lois de la ville , n’obéissait plus à ses magistrats, n’en supporta
riva naturellement qu’après quelques générations il y eut dans chaque ville grecque un assez grand nombre d’hommes, et c’étai
iches, qui ne reconnaissaient ni le gouvernement ni le droit de cette ville . Le régime municipal périt ainsi lentement et com
s hommes. La religion d’Éleusis avait admis des initiés de toutes les villes . Les cultes de Cybèle, de Sérapis et quelques aut
des tombeaux et on les entendit courir en hurlant dans les rues de la ville et les champs du Latium, jusqu’à ce que les sacri
(Strabon, V, 3, 2), il était propriété privée depuis l’origine de la ville . Voy. Denys, II, 7 ; Varron, De re rustica, I, 10
nt ailleurs et qu’elle n’eût pas été reconnue par le droit des autres villes . Cela sera éclairci par ce que nous dirons de la
, mais il était défendu, en principe, d’épouser une femme d’une autre ville . 277. Caton, De re rust., 143 : Rem divinam faci
353. Tite-Live, I, 8 : c’est après avoir raconté la fondation de la ville sur le Palatin après avoir parlé de ses premières
grandissements, que Tite-Live ajoute : Deinde asylum aperit. 354. La ville , urbs, occupait le Palatin ; cela est formellemen
ungitur igne locus. Le foyer tut déplacé plus tard. Lorsque les trois villes du Palatin, du Capitolin et du Quirinal, s’uniren
tellement connue et usitées que Virgile, décrivant la fondation d’une ville , commence par décrire cette pratique : Interea Æn
Pro Sextio, 63, fait remarquer qu’il débarqua à Brindes le jour où la ville fêtait son jour natal : Idem dies natalis coloniæ
Elle nous montre ce que les ancient se figuraient par un fondateur de ville , quelle idée ils se faisaient du penatiger, et po
penatiger, et pour nous c’est là l’important. Ajoutons que plusieurs villes , en Thrace, en Crète, en Épire, à Cythère, à Zacy
Scholiaste de Thucydide, II. 15. — II y avait un prytanée dans toute ville grecque ; à Athènes (Thucyd., II, 15 ; Pausanias,
’Halicarnasse dit qu’on ne regardait pas comme possible de fonder une ville sans établir d’abord le foyer commun (II, 65). Il
, le temple de Vesta n’était pas autre chose que le foyer sacré de la ville . Cicéron, De legibus, II, 8 : Virgines Vestales c
, 43. Une légende semblable et la même pratique se retrouvent dans la ville grecque de Tarente (Polybe, VIII, 30). 402. Paus
(Eschyle, Agam., 88) — Ils exerçaient une protection spéciale sur la ville  ; Vitruve, 1, 7 : Quorum deorum in tutela civitas
quorum semper sub numine Troja est (IX, 246). La nécessité pour toute ville nouvelle de se donner d’abord une divinité poliad
ne Ἀθηνὴ πολιάς à Tégée : celle-ci avait promis aux Tégéates que leur ville ne serait jamais prise (Pausanias, VIII, 47). 40
de d’Argos. 410. Ils n’acquirent ce droit qu’après la conquête de la ville , Tite-Live, VIII, 14. 411. Il n’existait de cult
423. Eschyle, Sept chefs, 217-220. « Étéocle : On le dit, quand une ville est prise, les dieux l’abandonnent. Le chœur : Ve
thénée, XI, 66). Il donne une longue description des repas sacrés des villes de Phigalie et de Naucratis ; il mentionne les ri
qui le prouve, c’est que la lustratio du Palatin, c’est-à-dire de la ville primitive de Romulus, continua à s’accomplir d’an
um. Servius Tullius a peut-être appliqué le premier la lustratio à la ville agrandie par lui, il a surtout institué le cens q
ve, 1, 32, assurent que cette institution était commune à beaucoup de villes italiennes. — En Grèce aussi, la guerre était déc
fices que le chef d’une armée spartiate faisait avant de sortir de la ville , avant de franchir la frontière, et qu’il renouve
; IX. 27, 29, 30. Cicéron, De legibus, II, 15, fait remarquer que les villes grecques étaient attentives à conserver les rhyth
des logographes qui consultèrent et copièrent les annales sacrées des villes  ; voy. Denys, De Thucyd. histor., c. 5, éd. Reisk
ur les sacrifices que les prytanes faisaient chaque jour au nom de la ville , voy. Antiphon, Super choreuta, 45. 557. Καὶ τὰ
ait une loi spéciale de la cité pour donner aux habitants d’une autre ville l’ἐπιγαμία ou le connubium. 570. Ulpien, XIX, 4.
rs, parce que l’armée ne pouvait pas se réunir dans l’intérieur de la ville (Aulu-Gelle, XV, 27) ; 4° qu’ils se composaient d
parque, I, 9. Pour Sparte, Xénophon, Helléniques, VI, 4, 10. Pour les villes grecques en général, Aristote, Politique, VI, 4,
, 12. De même ils témoignèrent de bonne heure de leur parenté avec la ville se Ségeste (Cicéron, In Verrem, IV, 33 ; V, 47),
6. 942. Sur l’institution de patronage et de clientèle appliquée aux villes sujettes et aux provinces, voy. Cicéron, De offic
pplique déjà, par une extension naturelle, au territoire de plusieurs villes situées au milieu des provinces. Voy. Digeste, li
(Code, VII, 25 ; VII, 31 ; X, 39 ; Digeste, liv. L, tit. 1). Ainsi la ville de Tyr en Phénicie, encore après Caracalla, jouis
4 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVI. Des sophistes grecs ; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ; panégyriques depuis Trajan jusqu’à Dioclétien. »
nd rôle, et remplissaient quelquefois de l’admiration de leur nom les villes et les provinces ; ce qui les distinguait, c’étai
es ; là se formaient et régnaient ces orateurs ; ils parcouraient les villes les plus célèbres de l’Europe et de l’Asie. À leu
plaudissements ; souvent ils commençaient par prononcer l’éloge de la ville  ; c’était eux qu’on envoyait en ambassade vers le
r une imagination vive et un esprit enthousiaste ; l’un, nommé par la ville de Smyrne pour aller en ambassade vers un empereu
t au cœur de l’homme que toi. » Un autre, qui conseillait de fuir les villes et sentait que la situation des lieux influe sur
r elle. La plupart des sophistes habitaient dans Athènes, ou dans les villes grecques de l’Asie ; alors Athènes était esclave 
yrans, qu’elle en aurait mis autrefois à les combattre. À l’égard des villes grecques de l’Asie, elles n’avaient pas même de s
ifférents. À Rome, tout devait tendre à un certain excès, et dans les villes grecques à une certaine mollesse. La corruption d
rler, un très grand nombre composèrent des éloges de particuliers, de villes et d’empereurs. Il nous en reste un sur Trajan, m
son nom et sa naissance, et vécut plusieurs années inconnu, errant de ville en ville, et de pays en pays, manquant de tout, r
t sa naissance, et vécut plusieurs années inconnu, errant de ville en ville , et de pays en pays, manquant de tout, réduit le
ouissait de la plus grande réputation. Marc-Aurèle, arrivé dans cette ville , fut curieux de l’entendre. Il remarqua qu’il n’a
ur. Il fit à Marc-Aurèle une peinture touchante des malheurs de cette ville  ; Marc-Aurèle, attendri, fit rebâtir Smyrne et le
5 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
rie. On ne s’aime pas de la même façon, suivant M. Tarde 55, dans les villes , où l’on rencontre beaucoup d’individus différent
séder ces puissants multiplicateurs des contacts sociaux qui sont les villes . « De tout temps les villes ont été l’exception e
cateurs des contacts sociaux qui sont les villes. « De tout temps les villes ont été l’exception en Inde70. » Or c’est dans le
t temps les villes ont été l’exception en Inde70. » Or c’est dans les villes seules qu’un grand nombre d’individus vivent d’un
grand nombre d’individus vivent d’une vie sociale intense ; dans les villes seules l’échange des sensations, des sentiments e
s, des sentiments et des idées est incessant et inévitable ; dans les villes seules la quantité des unités rassemblées entraîn
nécessairement la multiplicité et la variété de leurs relations. Les villes surtout doivent donc être les milieux favorables
romaine se forgeait la première idée du Droit naturel — Rome est la «  ville du monde » où, des quatre coins de l’horizon, les
nt aussi ceux où les concentrations de la population dans les grandes villes deviennent la loi. Tandis que de « grandes villes
on dans les grandes villes deviennent la loi. Tandis que de « grandes villes  » du moyen âge comme Mayence, Dresde, Francfort,
r 100, c’est de 52 pour 100 qu’augmentait le nombre des habitants des villes de plus de 100 000 âmes72. Que l’expansion des id
0 de sa population, il ne se rencontre, que 8 pour 100 de ses grandes villes . Inversement les grandes, villes apparaissent, da
ontre, que 8 pour 100 de ses grandes villes. Inversement les grandes, villes apparaissent, dans toute l’Europe, comme des cent
énéralisée ; tous les conservateurs ont pu dire : « Il règne dans les villes un mauvais esprit. » Parce que l’accroissement de
rs membres, les sociétés civilisées ressemblent de plus en plus à des villes énormes. De toutes ces considérations nous avons
un despote, n’est-il pas vrai que leur concentration dans les grandes villes la rend plus malaisée ? N’offrent-elles pas, comm
. Rome était portée à dire : « l’univers c’est moi81 ». L’union de la ville et du monde, Urbis et Orbis, tel était le phénomè
érieurs nous incite à penser que, eux aussi, ils sont des hommes. Les villes , en ce sens, passent à juste raison pour des fabr
t de l’histoire. La cohabitation des bourgeois et des nobles dans les villes d’Italie devait, observe Burckhardt, y favoriser
6 (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298
Hors barrières Un jeudi en province Les horloges de la ville de *** viennent de sonner trois heures — sans ens
en médecine à la recherche d’un sujet de thèse, et je leur indique la ville de *** comme centre d’observation. À trois heures
 ; — voici le clan des voyous en quête des bouts de cigares… Toute la ville enfin : tiers-état, menu peuple, noblesse. Bourge
de Pindray au Mexique, — et chenapan partout, le baron revint dans la ville de ses pères, misérable, déguenillé, abruti. Aujo
en lui frappant sur l’épaule : « Toujours farceur, ce Monleau ! » La ville entière partage ce fétichisme. Et, les jours de m
(agriculture, opéra, livres nouveaux, hospices, embellissements de la ville ), et donne, dans le même alinéa, un coup de fouet
Monleau écrit un drame — qu’il fait représenter sur le théâtre de la ville pour flatter les instincts décentralisateurs de l
xé. Je ne vais plus entendre la musique sur les Allées Neuves. Une ville incomprise I. À M. X…, rue Mazarine, à Paris T
nse d’une géographie. D’abord : Toulouse est une cité, et non pas une ville . Cité, tu le sais, est un mot d’un rang beaucoup
lle. Cité, tu le sais, est un mot d’un rang beaucoup plus relevé que ville , — un mot de qualité, un mot gentilhomme qui a pi
on sur rue, avec vue sur les tragédies environnantes. Il existe entre ville et cité la même différence qu’entre un homme et u
ût jamais lâché — à travers un alexandrin — ce substantif mal né de «  ville  » ; et je me garderai bien de l’infliger à Toulou
La physiologie de Toulouse peut se réduire à ceci : Toulouse est une ville artiste. Toulouse est une ville artiste. — Tout
se réduire à ceci : Toulouse est une ville artiste. Toulouse est une ville artiste. — Tout indigène convaincu de puberté est
t voué au bleu. — Quels alexandrins il en résulte ! Toulouse est une ville artiste. — Il s’est trouvé un Marseillais pour di
, section, la même chose sous deux mots différents. Toulouse est une ville artiste. — J’ai vu la population siffler ou ne pa
de Saint-Victor. Que sera et que restera éternellement Toulouse ? UNE VILLE INCOMPRISE ! Conclusion. Je ne me mêlerai jamais
des journaux — à vol d’oiseau. Je ne parle pas d’Heildberg et autres villes moyen âge qu’on exhume à point nommé ! et cela pa
7 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Lettres inédites de Michel de Montaigne, et de quelques autres personnages du XVIe siècle »
que Montaigne, pas plus que ce ne fut un grand citoyen et maire de sa ville  ; il ne prenait pas assez les choses du dehors à
vice, ce m’a été plaisir d’entendre que vous avez été élu major de ma ville de Bourdeaux, ayant eu très agréable et confirmé
les ambassadeurs corinthiens qui lui offraient la bourgeoisie de leur ville  ; mais quand ils vinrent à lui déduire comme Bacc
parent, qui y avait péri odieusement massacré, il arriva devant cette ville , enflammé de colère, n’y voulut entrer que par la
lequel il interdit le Parlement, fit enlever toutes les cloches de la ville , supprima les privilèges des bourgeois, les contr
terroriste de 1548 avaient disparu peu à peu. La grande cloche de la ville avait retrouvé sa voix en 1561 ; son silence, qui
père et en reconnaissance des services autrefois rendus par lui à la ville , qu’ils l’avaient élu. Montaigne aimait et admira
facile ; l’agitation politique s’y mêla aux soins des intérêts de la ville . » Ce fut durant cette seconde mairie que Montaig
passé pendant trois années ; Montaigne avait suffi aux affaires de la ville au-dedans, aux négociations du dehors et aux soll
e mire des plus ardents ligueurs. Le Château-Trompette qui bridait la ville était aux mains du baron de Vaillac, qu’on savait
M. de Montaigne, maire, et lui commanda de faire savoir dans toute la ville les intentions du roi et celles de son lieutenant
affaires le pourront permettre. J’ai passé toutes les nuits ou par la ville en armes, ou hors la ville sur le port ; et avant
tre. J’ai passé toutes les nuits ou par la ville en armes, ou hors la ville sur le port ; et avant votre avertissement, y ava
t Massip remplirent les trois pataches. Pour la garde du dedans de la ville , j’espère que vous la trouverez en l’état que vou
exhalait pendant l’été des miasmes pestilentiels. Des quartiers de la ville s’en ressentaient périodiquement et presque chaqu
ances qui sont tout à fait à sa décharge. Montaigne n’a pas quitté la ville à cause de la peste ; il est simplement absent qu
illers municipaux, il n’ait pas cru devoir se hasarder jusque dans la ville , « vu le mauvais état où elle était », et qu’il a
8 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Montaigne en voyage »
s’y trouve pêle-mêle des notes de voyage, des particularités sur les villes et pays qu’il traverse, avec des détails sur sa s
uittant les Vosges, passe par Mulhouse, Bâle, Bade. A Mulhouse, alors ville suisse dépendant du canton de Bâle, il prend un p
galité. Son hôte de l’auberge du Raisin, en rentrant du Conseil de la ville et d’un palais magnifique et tout doré, vient ser
ageurs sont reçus avec distinction et traités par la seigneurie de la ville avec des marques d’honneur et de cérémonie, Monta
 ; à souper où il l’invite, il le met, lui et un savant médecin de la ville , sur le chapitre de la religion, et il devine que
rotestant contre la romaine, ils sont peu d’accord entre eux. A Bade, ville catholique, il est frappé de la pratique sévère d
te Friessen, Lanspergs, Augsbourg où ils sont traités par le corps de ville non-seulement en gentilshommes, mais en personnag
prête fort bien et défend à ses gens de détromper les officiers de la ville . Il s’amuse ce jour-là, on ne sait pourquoi, à jo
sait pourquoi, à jouer le grand seigneur. Il a le regret, dans cette ville d’Augsbourg, de se rendre remarquable par quelque
de sérénité que lui donne le voyage : « Brixen, — très belle petite ville , au travers de laquelle passe cette rivière (d’Ei
de clochers et de villages bien haut dans la montagne ; et près de la ville , plusieurs belles maisons très plaisamment bâties
ils fussent si dru semés et si beaux, ayant toujours logé dans belles villes bien fournies de vivres, devin, et à meilleure ra
ète, quand au matin il venait à se souvenir qu’il avait à voir ou une ville ou une nouvelle contrée, il se levait avec désir
des douaniers y sont excessives, et pires qu’en la plupart des autres villes d’Italie ; on lui avait pris en entrant tous ses
apprit que MM. de Bordeaux l’avaient choisi absent pour maire de leur ville . Après quelque hésitation et tergiversation, il s
docteur Galy, de Périgueux, et M. Lapeyre, bibliothécaire de la même ville , ont, en dernier lieu, relevé toutes ces inscript
9 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — III » pp. 90-104
lade vigoureuse à la citadelle et à un fort qui donnait accès dans la ville . Montluc, tout faible qu’il était, sut être sur p
gnan faisait venir de Florence une artillerie complète pour battre la ville . Les Siennois se demandaient s’ils devaient en at
e : « Que ferons-nous ? disaient les dames et les peureux (car en une ville il y a d’uns et d’autres), que ferons-nous, si no
que la diète ne réparait pas. On ne le voyait, quand il allait par la ville , qu’enveloppé d’étoffes et de fourrures à cause d
n ce déguisement et avec cette bonne mine d’emprunt qu’il traverse la ville à cheval et se rend au palais où il trouve les pr
rec, et la faites devenir rouge ; et marchez ainsi bravement parmi la ville et parmi les soldats, la care levée (la face levé
ne parlant à personne, triste, mélancolique et pensif, quand toute la ville et tous les soldats auraient cœur de lions, vous
être né une bête. » Il commence par établir une bonne police dans la ville  ; il la divise en huit parties, dont chacune est
tion que ce peuple fit de défendre sa liberté, toutes les dames de la ville de Sienne se départirent en trois bandes : la pre
es jeûnes étaient poussés aux dernières limites du possible : « Ni la ville ni nous ne mangeâmes jamais, depuis la fin de fév
ité ; le dimanche matin, 22 avril (1555), il fut reçu au sortir de la ville par le marquis de Marignan et par toute cette arm
sieur Chiapin, qui pouvaient être à trois cents pas de la porte de la ville  ; et là nous nous embrassâmes, et me mirent au mi
ers moments, il s’y expose en soldat ; il va à cheval reconnaître une ville qu’on doit assiéger, à moins de cinquante pas et
10 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VIII. Jésus à Capharnahum. »
Le centre d’action de Jésus, à cette époque de sa vie, fut la petite ville de Capharnahum, située sur le bord du lac de Géné
ésigner une bourgade à l’ancienne manière, par opposition aux grandes villes bâties selon la mode romaine, comme Tibériade 375
nt profane favorisé par les Hérodes. Jésus s’attacha beaucoup à cette ville et s’en fit comme une seconde patrie 377. Peu apr
eilleures, et de là il organisa une série de missions sur les petites villes environnantes. Les populations de ce beau et fert
e samedi. Ce fut le jour qu’il choisit pour ses enseignements. Chaque ville avait alors sa synagogue ou lieu de séance. C’éta
a plaine (toujours en suivant la mer), on rencontre un emplacement de ville (Khan-Minyeh), de très belles eaux (Aïn-et-Tin),
ensemble de ruines assez monumentales, nommés Tell-Hum. Cinq petites villes , dont l’humanité parlera éternellement autant que
ns l’espace qui s’étend du village de Medjdel à Tell-Hum. De ces cinq villes , Magdala, Dalmanutha, Capharnahum, Bethsaïde, Cho
poque où nous sommes. Il ne semble pas être jamais entré à Tibériade, ville toute profane, peuplée en grande partie de païens
edawara est à une demi-heure du lac, tandis que Capharnahum était une ville de pêcheurs sur le bord même de la mer (Matth., I
), d’après laquelle la Gergésa de Matthieu (VIII, 28), identique à la ville chananéenne de Girgasch (Gen., X, 16 ; XV, 21 ; D
rasa est une leçon impossible, les évangélistes nous apprenant que la ville en question était près du lac et vis-à-vis de la
11 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
a parole à tous les quartiers et à tous les monuments de cette grande ville , racontant leur histoire anecdotique comme s’ils
histoire anecdotique comme s’ils vivaient et parlaient encore. Aucune ville ne fut aussi complétement décrite que celle-là. S
a se promener dans Ispahan, comme dans Paris ou Londres. II La ville d’Ispahan, en y comprenant les faubourgs, est une
le d’Ispahan, en y comprenant les faubourgs, est une des plus grandes villes du monde, et n’a pas moins de douze lieues, ou vi
ls ne connaissent guère le reste du monde, où il se trouve plus d’une ville de qui cela se pourrait dire avec encore plus de
oir: vingt-neuf mille quatre cent soixante-neuf dans l’enceinte de la ville , et huit mille sept cent quatre-vingts au dehors,
s boutiques, surtout les grandes et bien fournies, sont au cœur de la ville , séparées des maisons où l’on demeure. Il ne faut
fort ; car les bazars, qui sont des rues couvertes qui traversent la ville d’un bout à l’autre en divers endroits, ne contie
s. Après tout, je crois Ispahan autant peuplé que Londres, qui est la ville la plus peuplée de l’Europe. On y trouve toujours
e de peuple, et qu’on va fort à l’aise dans les autres endroits de la ville . Cependant, si l’on fait réflexion sur deux chose
sont recluses et ne sortent que pour affaires, on trouvera que cette ville doit être effectivement des plus peuplées. Elle e
t je ferai la description ci-dessous: l’un qui répond au milieu de la ville , et les deux autres aux deux bouts, à droite et à
prend sa source dans les montagnes de Jayabat, à trois journées de la ville , du côté du nord, et c’est un petit fleuve de soi
dins et les terres. Ce fleuve se jette sous terre entre Ispahan et la ville de Kirman, où il reparaît, et d’où il va se rendr
te, de faire aussi, à frais et à soins communs, une description de la ville capitale, où rien ne fût omis de ce qui serait di
, chacun en particulier. Nous allâmes ensuite courir les dehors de la ville , dix lieues à la ronde. La fin de l’automne ayant
Janikan ; mais celui-ci, qui avait déjà semé d’espions la cour et la ville , découvrit la conjuration avant qu’elle fût formé
misères humaines), et après on les porta dans un cimetière hors de la ville , où ils furent enterrés pêle-mêle dans une même f
établir sa cour à Ispahan, et qu’il conçut le dessein de rendre cette ville aussi magnifique qu’elle l’est devenue, il engage
ire quelque édifice public pour l’ornement et pour la commodité de la ville . Il apprit que cet épicier était des plus à l’ais
vant quelque édifice pour la commodité et pour l’embellissement de la ville . » Abas le Grand avait des manières engageantes,
pays savent y trouver chaque chose, comme dans les autres lieux de la ville . On dit que du temps d’Abas le Grand, et de son s
à boire aux passants ; et c’est pour cela que, dans toutes les bonnes villes , on trouve non-seulement de grandes urnes de terr
al. C’est sans doute un des plus grands palais qui se voient dans une ville capitale, car il n’a guère moins d’une lieue et d
ies du roi ; et ces derniers lieux sont des asiles partout, soit à la ville , soit à la campagne. Le roi seul en peut tirer, c
s Quatre-Bassins ; la quatrième est à l’occident, vers la porte de la ville , qu’on appelle Impériale ; la cinquième est vis-à
par permission du roi ; car les chrétiens ne sauraient loger dans la ville d’Ispahan sans cette permission. On les a relégué
isait répandre du sang. Tous les chrétiens furent donc mis hors de la ville , à la réserve des missionnaires et des gens des C
dier la langue et les sciences m’avait toujours porté à demeurer à la ville , parmi le monde persan. J’avais logé deux fois ch
description des faubourgs, qui occupent encore plus de terrain que la ville . Je commencerai par la Grande Allée, qu’on peut a
face, et au coin est la porte Impériale, qui est une des portes de la ville , et une des entrées principales de cette merveill
s d’eau qui embellissent la partie de l’allée, entre la rivière et la ville , sont sept en nombre, dont quatre sont grands et
s. On l’appelle communément le pont de Julfa 36, parce qu’il joint la ville au bourg de Julfa, qui est la demeure de tous les
armi les arbres. VIII Chardin vous promène ainsi dans toute la ville et dans les environs, jusqu’aux montagnes qui ser
s aucune participation de pas un des grands, un eunuque en cette même ville avec quelques ordres secrets ; que ces ordres ne
angereux, qui durerait longtemps dans les allées et venues d’ici à la ville capitale. La Providence nous a mis entre les main
nseignements très-positifs m’autorisent à croire qu’aujourd’hui cette ville contient encore près de 200,000 âmes. (L-s.) 13.
12 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
a première guerre de 1621, Rohan, ne voulant point s’enfermer dans sa ville de Saint-Jean-d’Angely, y avait laissé Soubise qu
sparu. On a cité quelque chose de sa harangue devant le conseil de la ville à Montauban, dans la première guerre ; il y disai
le désir de pacifier toutes choses. » Il avait déjà parcouru bien des villes , accompagné d’un grand nombre de ministres, haran
ua son coup sur Lavaur44, mais fit déclarer chemin faisant toutes les villes du Lauraguais. Le plus souvent il n’avait qu’à se
iers du roi à cause de leur avarice, et la plupart des principaux des villes gagnés par les appâts de la Cour… Quand nous sero
les fortifications qu’ils avaient élevées dans la plupart des petites villes du Midi, c’est-à-dire la faculté de recommencer l
pes qu’on lui opposait, M. de Rohan fut remarqué sur un bastion de la ville , « d’où il considérait l’action une canne à la ma
qui s’était osé présenter pour défendre au roi l’entrée en une de ses villes . Sortant de Saint-Jean-d’Angely par composition,
il se réservait le fort Louis comme une citadelle ayant prise sur la ville , et les îles de Ré et d’Oléron comme deux autres
ans toutes nos communautés, l’indigence de la campagne, l’avarice des villes , et surtout l’irréligion de tous. » Par irréligio
rdu comme feront un jour les grands Vendéens, s’épuise, en courant de ville en ville, à vouloir établir et organiser en Franc
feront un jour les grands Vendéens, s’épuise, en courant de ville en ville , à vouloir établir et organiser en France une con
vertu sans exemple et d’une piété admirable. Voilà comme cette pauvre ville , qui fut autrefois la retraite et les délices du
l conseilla au roi d’envoyer le maire (l’énergique Guiton) hors de la ville , à cause de la grande inhumanité dont il avait us
re de Lavaur, un extrait du livre des délibérations de cette dernière ville  ; il en résulterait que l’incursion et surprise q
13 (1900) La province dans le roman pp. 113-140
oyage, si court qu’il soit, est encore traversé de regrets. La grande ville exerce un attrait prodigieux, même sur les petite
un Breton, s’emporte comme un Flamand et pense comme une toute petite ville . Les gens du peuple les moins suspects de suivre
u’il était du même village que Monsieur. Même village ! Bordeaux, une ville de plus de deux cent mille habitants, chef-lieu d
en langue verte, qu’il était le maître chez lui. Dans les rues de la ville prochaine, il se sentait mal à l’aise ; dans cell
lui-même son village, où il faisait figure, pour s’engloutir dans les villes où sa trace s’est perdue et où sa race s’est tari
les différents rôles classiques du provincial : le petit marchand des villes , le gros marchand enrichi, le châtelain ignorant
es provinciaux, bourgeois et bourgeoises, marchands et marchandes des villes ou des gros bourgs, ils s’habillent précisément à
nce. Mais pourquoi ne parle-t-on pas de celles de Paris, et la grande ville n’est-elle pas, à ce point de vue, une collection
de ville n’est-elle pas, à ce point de vue, une collection de petites villes ou de petits mondes juxtaposés, ou les médisances
re maternelle. Depuis longtemps, les rouets ne chantent plus dans nos villes , même dans les toutes petites villes, même dans l
rouets ne chantent plus dans nos villes, même dans les toutes petites villes , même dans les bourgs, même dans les villages, et
ls trouveraient un décor indéfiniment renouvelé, dans ces paysages de villes et de campagnes dont la variété émerveille l’étra
ire la description des ponts de la Seine au soleil couchant, ou de la ville aperçue du haut de Montmartre à l’heure du bec de
ns qu’elle envoie non seulement à Paris, mais dans toutes nos grandes villes . Ils reconnaîtraient que ce qui fait le génie de
14 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre II. Quelques traditions sur Pindare. »
nom s’efface devant celui de Corinne, la gloire presque unique d’une ville voisine de Thèbes, Tanagre, que fréquentait Pinda
remarqué, dans sa description de Tanagre, que les habitants de cette ville ont su le mieux, parmi les Grecs, régler ce qui c
re, a fait des hymnes, est placé dans le lieu le plus découvert de la ville . Il y a aussi dans le gymnase un portrait de Cori
t sans doute aussi à celle de ses fils, souverains moins puissants de villes fondées par eux. Il y connut deux poëtes, Simonid
il trouvait chez ces princes, la conserva-t-il au même degré dans les villes libres de la Grèce et parmi ses propres concitoye
nt, lorsque, vainqueurs dans un combat contre Thèbes et maîtres de la ville , ils s’abstinrent de la seule maison qui portait
Parvenu à un âge avancé, il fréquentait encore, dans les principales villes de la Grèce, ces solennités populaires tant céléb
15 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’insurrection normande en 1793 »
et, le groupe de ces hommes qui voulurent et tentèrent de ranimer ces villes dont la vie, absorbée par Paris, depuis longtemps
lisme se produisit en 1793 ; et comme Caen, dit Vaultier, fut une des villes de France où le mouvement se prononça le plus (no
e qui se passa à Caen donne l’idée de ce qui se passa dans les autres villes , et cela fait véritablement pitié. Le mouvement f
ent insurrectionnel du fédéralisme se résuma donc tout entier dans la ville du Refuge pour les Girondins, dans la déclaration
triotisme de la part de Vaultier que de réclamer pour le compte de sa ville l’éclat de ces splendeurs de politique et de guer
rofondeurs ! Pendant tout le temps que dura la Révolution, toutes les villes , Lyon excepté, qui eut du moins le mérite de l’ho
Vendée, cette guerre de géants, comme disait l’Empereur), toutes les villes se conduisirent à peu près de la même manière. El
oyalisme eut encore de nobles jours. Mais le fédéralisme girondin des villes n’eut pas un quart d’heure de vie et d’honneur. L
16 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
mot : sa vie est le roman d’une grande âme. Il naquit à Florence, la ville où tout renaissait au quatorzième siècle. Son pèr
son contemporain et son ami. Pétrarque reçut le jour à Arezzo, petite ville de Toscane, qui servait de refuge aux exilés. Son
porté l’Église des murs et des temples souverains de Rome, dans cette ville infime des Gaules où Auguste n’avait trouvé de te
de sa dame, les plaisirs et les applaudissements de la cour et de la ville d’Avignon, où tous les cercles élégants retentiss
que, Italien de cœur, adressa au pape une magnifique allocution de la ville de Rome au pape pour le conjurer de rapatrier l’É
la ville de Rome au pape pour le conjurer de rapatrier l’Église à la ville éternelle. Le poète reçut de Benoît XII, en récom
même avec une sorte de plaisir ; quand on m’en apporte du blanc de la ville , je le donne presque toujours à celui qui l’a app
’aime l’Italie et je hais Avignon ; l’odeur empestée de cette maudite ville corrompue vicie l’air pur de mes champs. Je sens
rsité, Robert de Bardy, qui me conjurait de donner la préférence à la ville de Paris pour y recevoir la couronne de gloire. «
amille des Colonne, jalouse de l’honneur de ce couronnement pour leur ville , décida pour Rome. Le roi de Naples, Robert, ami
de ma vanité. » XVIII Il ne faut pas rester longtemps dans une ville où l’on a joui des suprêmes honneurs. Pétrarque s
Parme ; les Corrége venaient de s’emparer de la souveraineté de cette ville sur la maison de la Scala : Pétrarque, paru à Par
Pétrarque, paru à Parme au moment de cette révolution, entra dans la ville avec les vainqueurs, et se signala énergiquement
entraîné, il passa la rivière de Lenza, qui est à trois lieues de la ville , et se trouva sur le territoire de Rheggio, dans
le voisinage de Silva piana. » Il se construisit une maison entre la ville et cette forêt. « J’ai ainsi, écrit-il, une camp
et cette forêt. « J’ai ainsi, écrit-il, une campagne au milieu de la ville et une ville au milieu des champs ; quand je suis
t. « J’ai ainsi, écrit-il, une campagne au milieu de la ville et une ville au milieu des champs ; quand je suis las de la so
e Parme, j’y passe ma vie dans l’église ou dans mon jardin. Las de la ville , je vais souvent errer dans les bois ; je bâtis u
ette voix se perdit dans le tumulte des ambitions et des rivalités de ville à ville. Le poète se réfugia une quatrième fois à
x se perdit dans le tumulte des ambitions et des rivalités de ville à ville . Le poète se réfugia une quatrième fois à Vauclus
le et pour combattre les grandes familles armées qui tyrannisaient la ville . Pour accroître sa popularité, il employait l’élo
Colonne. Cette terreur rendit la paix à la campagne romaine et à la ville . Rienzi promulgua des décrets de réforme des lois
t la plus audacieuse satire du gouvernement temporel des papes sur la ville des consuls et des Césars. Qu’on en juge par ce f
Rome. Bientôt les princes sortis de prison étaient rentrés dans leurs villes fortes, avaient levé leurs vassaux et marché cont
même jour dans le premier assaut donné témérairement aux portes de la ville . Pétrarque écrivit lui-même à Rienzi : « Vous me
e émeute du peuple, fomentée par les derniers des Colonne, souleva la ville et força Rienzi à se réfugier au château Saint-An
17 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
du troupeau du peuple. La scène représente la cathédrale de la petite ville , pendant une solennité à l’église. Belle, humble,
brave soldat, son frère, est encore là tout présent à l’esprit de la ville où son cadavre est tombé sous tes coups, et, au-d
 ! Ils disparaissent et rencontrent en courant dans la nuit vers la ville une horde de sorciers qui s’agitent autour d’un g
emière conception de ce poème bourgeois, de cette idylle de la petite ville allemande, dans le poème d’Herman et Dorothée, un
le fond. Écoutez ! X L’hôtelier du Lion d’or, dans une petite ville d’Allemagne, cause avec sa femme, assis sur un ba
sur un banc de bois au seuil de son auberge. La rue est déserte ; la ville entière s’est portée en masse hors des murs, au-d
t après avoir vu les pauvres émigrés. Probablement tout a traversé la ville maintenant. Vois comme leurs souliers sont couver
si ce n’est le jour funèbre où l’incendie dévora notre pauvre petite ville , il y a vingt ans. » Le pasteur, jeune et modest
ans. » Le pasteur, jeune et modeste ecclésiastique, l’honneur de la ville , recommande à ses amis la confiance en Dieu et la
 ; puis elle s’éloigna, et je repris avec mes chevaux le chemin de la ville  ! » Y a-t-il dans Homère ou dans Virgile une scè
ence seule, au jour de la ruine, le lendemain du grand incendie de la ville . « C’était un dimanche, dit-elle : le feu consum
 : le feu consumait tout. J’avais passé la nuit d’angoisse hors de la ville , gardant les lits et les caisses ; enfin je m’end
charbons ardents et les murailles toutes noires et toutes nues de la ville . J’avais le cœur lourd, mais le soleil parut plus
i touche d’un côté aux basses-cours, de l’autre aux murs ruinés de la ville . Il était assis, le dos tourné à la maison, le vi
opposée aux hasards de la vie agitée et ambitieuse des habitants des villes . Le père est déjà préparé ainsi à apprécier mieux
idement, laissant derrière les roues le pavé des rues, les murs de la ville et les tours reblanchies à neuf des remparts. Her
st poète ici comme le modèle. XVI Dorothée suit Herman vers la ville . « Ils s’en vont tous les deux à pied aux rayons
que celle du jour. Je vois distinctement les maisons, les tours de la ville , et j’aperçois une fenêtre au-dessous du toit ; i
res Herman et Dorothée, et nous les répandrions gratuitement dans les villes et dans les campagnes pour édifier en les charman
. L’ambition de chacun de ces rois, de ces princes souverains, de ces villes capitales, était de conquérir et de posséder un d
s supérieurs qui portaient avec eux la renommée d’un royaume ou d’une ville . Chacune de ces cités voulait être une Athènes. B
18 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
qu’un fils de l’Allemagne. Il était né à Salzbourg, charmante petite ville allemande qui tient plus du Tyrol que de la Germa
hysionomie, par les mœurs et par la langue. On rencontre cette petite ville inattendue au tournant d’un rocher avancé d’une c
deux belles rivières confluent et serpentent autour de ses murs ; la ville s’y baigne, d’un côté, en regardant des prairies 
e de la montagne s’élève comme une borne gigantesque à la porte de la ville . Les aigles, les vautours, les corneilles des Alp
ive, serpentent contre le flanc du plateau de roches contre lequel la ville est adossée ; ils conduisent les habitants et les
hes y sonnent mélodieusement les heures des offices aux fidèles de la ville . Ces bruits, adoucis par la distance, chantent le
soir et le matin, avec des mélodies vagues, au-dessus des toits de la ville , comme des volées d’oiseaux invisibles qui gazoui
de s’y répercuter en blanc comme sur les murailles éblouissantes des villes neuves, s’y reflète en teintes légèrement azurées
de l’antiquité aux édifices et de la sérénité aux pensées. C’est une ville du soir, qu’il faut contempler au soleil couchant
érieur que l’homme musical écoute en lui. Je n’ai vu en Europe que la ville de Chambéry, à l’issue des gorges de Savoie, disp
ale, aux appointements de quelques écus par an, donnant des leçons en ville , et, en cumulant ainsi ces deux salaires, logeant
lui chez les jeunes filles de la noblesse et de la bourgeoisie de la ville auxquelles il donnait des leçons ; et l’enfant, t
ndrissait encore lui-même en la racontant. Ces traditions des petites villes sur les génies avec lesquels leurs vieillards ont
père, sollicité par la misère et par la curiosité des princes et des villes , fut obligé de conduire son fils dans plusieurs c
tz, et qui prête l’hospitalité la plus affectueuse aux pèlerins de sa ville natale. Ils reprennent leur course vers la capita
ui le rendrait plus visible qu’un succès dans une grande et populeuse ville , en plein théâtre ? Mais faut-il s’étonner de tro
compositeur, ivre de son voyage, commence avec sa sœur, de toutes les villes où il s’arrête, une correspondance moitié enfanti
sa sœur Nanerl. Mais à la fin de ces lettres, datées des différentes villes d’Italie qu’il parcourt, il y a toujours la note
uccès fou sur le théâtre de Milan. Les deux artistes partent de cette ville au bruit des bravos, qui les suivent de ville en
tistes partent de cette ville au bruit des bravos, qui les suivent de ville en ville jusqu’à Salzbourg. Ils y jouissent quelq
rtent de cette ville au bruit des bravos, qui les suivent de ville en ville jusqu’à Salzbourg. Ils y jouissent quelque temps
ous apercevoir ; vous aviez probablement déjà traversé la porte de la ville , car j’étais resté longtemps assis sans penser à
nt tous, ou du moins la plupart, les plus grands personnages de cette ville . Tous auront envie de te voir, et il n’y en a que
me résigne à la dure nécessité de donner des leçons, et cela dans une ville où la peine est si mal payée qu’on ne peut en tir
s que tu t’imagines que c’est par préjugé que je tiens Paris pour une ville si dangereuse ; au contraire, je n’ai, par ma pro
pied ; tout est trop loin, et il y a trop de boue ; car Paris est une ville horriblement boueuse, et pour aller en voiture on
usique). Non, il n’y a pas au monde, ne croyez pas que j’exagère, une ville plus sourde que Paris. Je remercierai le Dieu tou
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 16, objection tirée du caractere des romains et des hollandois, réponse à l’objection » pp. 277-289
Ils surpassent tous les autres peuples dans le talent de policer les villes et dans le gouvernement municipal. Le peuple y pa
nds changemens dans l’air de Rome et dans l’air des environs de cette ville , depuis les Cesars, qu’il n’est pas étonnant que
e l’altération de la cause altérât l’effet. Premierement, l’air de la ville de Rome, à l’exception du quartier de la trinité
me ceux qui dans ce temps-là y viendroient habiter des endroits de la ville où l’air demeure sain, que de voir mourir l’homme
fin dans le Tibre par les bouches des cloaques. Les bâtimens de cette ville si vaste aïant été renversez par les gots, par le
uze lieuës dans les endroits où l’Appennin se recule le plus de cette ville , réduit durant les trois mois de la grande chaleu
s… etc. . Notre auteur parle d’Hispahan, et Rome et Athenes sont des villes septentrionales par rapport à la capitale de la P
20 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. »
ésus. Ses premières impressions. Jésus naquit à Nazareth 98, petite ville de Galilée, qui n’eut avant lui aucune célébrité 
e sordide et de repoussant que l’islamisme porte partout avec lui, la ville de Nazareth, au temps de Jésus, ne différait peut
y passa les années de sa première jeunesse. Nazareth était une petite ville , située dans un pli de terrain largement ouvert a
p varié119. Le froid y est vif en hiver et le climat fort salubre. La ville , comme à cette époque toutes les bourgades juives
taine, où se concentraient autrefois la vie et la gaieté de la petite ville est détruite ; ses canaux crevassés ne donnent pl
religieuses sont à Nazareth moins vives qu’ailleurs. L’horizon de la ville est étroit, mais si l’on monte quelque peu et que
L’aspect grossier des ruines qui couvrent la Palestine prouve que les villes qui ne furent pas reconstruites à la manière roma
21 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »
uis citer, dit Letrosne, deux sœurs qui demeuraient à une lieue d’une ville où le grenier n’ouvre que le samedi. Leur provisi
ortes à plus de 25 sous. » — Enfin, le vin arrive aux barrières de la ville où il sera bu. Là il paye l’octroi, qui est de 47
de Bordeaux, fret, assurance, droit d’écluse, droit d’entrée pour la ville , droits d’entrée pour les hôpitaux, droits de jau
es les autres privilégiés, officiers de justice, employés des fermes, villes abonnées, on forme un groupe qui contient presque
, en général, sur le villageois  D’abord, en fait d’impôts, nombre de villes sont abonnées ou franches. Pour la taille et les
cas, lorsqu’il s’agit de répartir une imposition, le bourgeois de la ville se préfère à ses humbles voisins ruraux. Aussi le
oisins ruraux. Aussi les habitants des campagnes, qui dépendent de la ville et sont compris dans ses rôles, sont traités avec
rigueur dont il serait difficile de se former une idée… Le crédit des villes repousse sans cesse sur eux le fardeau dont elles
oi « l’effroi de la taille dépeuple les campagnes, concentre dans les villes tous les talents et tous les capitaux707 ». Même
s tous les talents et tous les capitaux707 ». Même inégalité hors des villes . Chaque année, les élus et leurs collecteurs, mun
mener dans une paroisse quelconque716 : dix habitants dans une petite ville de la montagne, cinq habitants dans le seul villa
ruine du contribuable, font le déficit du Trésor. VII. Octrois des villes . — La charge retombe partout sur les plus pauvres
lus pauvres. Encore un mot pour achever le tableau. C’est dans les villes qu’on se réfugie, et, en effet, comparées aux cam
s villes qu’on se réfugie, et, en effet, comparées aux campagnes, les villes sont un refuge. Mais la misère y suit les pauvres
. « C’est pourquoi, en Bretagne, dit un intendant718, il n’y a aucune ville dont la dépense ne dépasse les revenus. » Elles n
ibrement et devraient, ce semble, ménager le pauvre, « la plupart des villes , notamment Aix, Marseille et Toulon724, ne payent
22 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) I TRÉGUIER, ma ville natale, est un ancien monastère fondé, dans les d
eligieuses qui régnaient dans le monde latin, en particulier dans les villes galio-romaines de Rennes et de Nantes, situées to
élection, s’était appelé Tudwal. Il se forma naturellement une petite ville autour de l’évêché ; mais la ville laïque, n’ayan
se forma naturellement une petite ville autour de l’évêché ; mais la ville laïque, n’ayant pas d’autre raison d’être que l’é
noines étaient les seules maisons civilement habitables. Au bas de la ville , à l’entrée de la Grand’Rue, flanquée de construc
r à l’intrigue et au souci de s’enrichir ; mais, quand il venait à la ville , il perdait presque toutes ses qualités, et ne co
t se réfugia en Angleterre. Le Concordat supprima l’évêché. La pauvre ville décapitée n’eut pas même un sous-préfet ; on lui
e n’eut pas même un sous-préfet ; on lui préféra Lannion et Guingamp, villes plus profanes, plus bourgeoises ; mais de grandes
int ce que l’avait fait saint Tudwal treize cents ans auparavant, une ville tout ecclésiastique, étrangère au commerce, à l’i
de ces saints n’a plus aucune application. Quand j’allais à Guingamp, ville plus laïque, et où j’avais des parents dans la cl
rvante, à qui je lisais des contes. J’aspirais à revenir à ma vieille ville sombre, écrasée par sa cathédrale, mais où l’on s
rs pieds et un grand flambeau de pierre à la main. Les environs de la ville présentaient le même caractère religieux et idéal
lles chaises de paille. C’était l’endroit le plus vivant de la petite ville . En passant, Guyomar et moi, nous saluions et l’o
ait disparu en grande partie ; les autres étaient venus se fixer à la ville depuis longtemps. Toute la contrée l’adorait. Il
lot de pommes de terre, quelques fruits. Il acceptait. Les nobles des villes se moquaient de lui, mais bien à tort : il connai
r jeune, mais c’était impossible. Ces faillis petits nobles de petite ville , qui ne sont bons à rien et qui ne valaient pas l
23 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
n autre principe supérieur au goût même. Par exemple, à Aïn-Mahdy, la ville sainte, il s’abstiendra d’entrer dans la mosquée.
et poétique toute sa doctrine. Il aime, dit-il, en arrivant dans une ville arabe, à choisir, pour bien voir, le point de vue
enant partout le regard, pensant aussi aux luttes sanglantes dont ces villes ignorées furent le théâtre, à ces sièges qu’elles
nouissement. » Mais enfin il atteint le but, il est à El-Aghouat, la ville du désert. Elle s’est démasquée tout à coup à ses
e sablonneuse, frappée de lumière. C’est là, à El-Aghouat, dans cette ville conquise de la veille et tout récemment française
il fera une pointe de quelques jours jusqu’à Aïn-Mahdy à l’Ouest, une ville sainte, célèbre par le siège qu’elle soutint cont
lacs plaintifs et à ses grandes forêts de sapins, les habitants d’une ville perdue dans une maigre oasis aux confins du déser
la vue, dominant tout, de l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord, montagnes, villes , oasis et désert, que je passe mes meilleures heu
t entier est rose, d’un rose vif, avec des fonds fleur de pêcher ; la ville est criblée de points d’ombre, et quelques petits
e paysage change d’aspect et, de rose qu’il était, devient fauve ; la ville elle-même devient plus grise à mesure que le sole
. Il y a là quatre heures d’un calme et d’une stupeur incroyables. La ville dort au-dessous de moi, muette et comme une masse
e petits abricots roses, exposés là pour sécher… De chaque côté de la ville s’étend l’oasis, aussi muette et comme endormie d
24 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VIII. »
t à la course, ce qui est le suprême degré de force dans les jeux, la ville , pour cela, n’en sera pas mieux gouvernée. C’est
ainqueur aux rivages de Pise, car cela n’enrichit pas le trésor de la ville  ». Xénophane faisait bien d’autres reproches enco
e avec ce climat donnaient aux habitants du rivage ionien, « dans ces villes où », dit-il lui-même, « lorsqu’elles n’avaient p
arrivait à Lucrèce. Après Xénophane, Parménide, son disciple dans la ville d’Élée, sur la côte grecque d’Italie, n’était pas
ent original en lui. Né à Samos, voyageur en Orient et législateur de villes grecques en Italie, sa science des nombres, sa th
s avec ces chants homériques répétés des côtes d’Asie dans toutes les villes de l’ancienne Grèce. Nul doute qu’il ne format de
t sous le renom célèbre de sa secte, Empédocle fut accueilli dans les villes libres de Sicile comme un sage, un enchanteur, un
i s’en est prolongé dans les vers de Lucrèce. Jeté en effet parmi ces villes de Sicile que la fertilité du territoire, le comm
s, de bandelettes et de guirlandes de fleurs. Là où j’arrive dans une ville peuplée, je suis vénéré des hommes et des femmes.
25 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVe entretien. Littérature grecque. L’Iliade et l’Odyssée d’Homère » pp. 31-64
guerrier, car il chante souvent les batailles rangées, les prises de villes , les invasions ou les défenses de territoires par
s et des récits populaires de l’Archipel. IV Il y avait dans la ville de Magnésie, colonie grecque de l’Asie Mineure, s
ni champ paternels. Il se transporta donc de Magnésie dans une autre ville neuve et peu éloignée de Magnésie, où cette vallé
gnésie, où cette vallée, déjà trop peuplée, jetait ses essaims. Cette ville s’appelait Cymé. Mélanopus s’y maria avec une jeu
mius et de Crithéis, sa mère, Homère erra par le monde, enseignant de ville en ville les petits enfants. Puis il s’embarqua e
e Crithéis, sa mère, Homère erra par le monde, enseignant de ville en ville les petits enfants. Puis il s’embarqua et visita
ne couche sous la voile, auprès de la mer. Les habitants riches de la ville éloignée du rivage, informés de la présence et de
qui servait de lumière à ses pas, ses compagnons, les habitants de la ville et les pêcheurs de la côte lui creusèrent une tom
île, jusque-là obscure, plus que n’aurait fait son berceau, que sept villes se disputent encore. La tradition de la plage où
ses propres vers. On montre seulement dans l’île de Chio, près de la ville , un banc de pierre semblable à un cirque, et ombr
s de ses vers, se répandirent dans toutes les îles et dans toutes les villes de la Grèce, emportant à l’envi chacun un des fra
26 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Mémoire de Foucault. Intendant sous Louis XIV »
e, assemblée à Pampelune, s’empresse d’envoyer offrir les clefs de la ville  ; mais le maréchal de Bellefonds qui, sur la fin
s grâces convenables. Ces ménagements lui réussirent au point que les villes , les bourgs et les cantons se convertissaient en
rétablie dans le Béarn par des délibérations publiques de toutes les villes . » Au contraire, j’ouvre l’ouvrage d’Élie Benoît
it été commis par ces troupes, lui les dirigeant et les conduisant de ville en ville, de village en village, de véritables ho
mmis par ces troupes, lui les dirigeant et les conduisant de ville en ville , de village en village, de véritables horreurs et
ault, la carte que j’avais fait faire du Béarn, avec la situation des villes et des bourgs où il y avait des temples ; je lui
ordres en blanc pour faire loger une ou plusieurs compagnies dans les villes remplies de religionnaires, étant certain que la
eurs ordres en blanc, il s’est converti six cents personnes dans cinq villes ou bourgs, sur le simple avis que les compagnies
igion, de leurs pères. » Il y a des assemblées de gentilshommes, des villes entières qui demandent le temps de la réflexion,
eur refuse et les fait capituler à heure dite, montre en main : « La ville d’Orthez a été la dernière à se convertir. J’y ai
27 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre X. »
opre domaine de la cité de Minerve que, parmi les citoyens des autres villes de la Grèce, nul, pendant plus d’un siècle, ne s’
r dans le cercle lyrique la vocation du poëte thébain. Entre ces deux villes , Thespies et Tanagre, que visitait Pindare tout j
rande Grèce, nul titre semblable n’avait illustré le territoire ou la ville de Thèbes. Pour tout dire enfin, le sentiment du
je ferai d’une âme sincère le serment que, depuis cent années, cette ville n’a pas vu homme d’un cœur plus bienfaisant et d’
le conseiller de la patrie commune, le messager d’alliance entre les villes de même origine, de même noblesse hellénique, ent
nir du poëte, qui, se nommant avec orgueil le nourrisson favori de la ville de Thèbes, alors tant répudiée par les Grecs, rev
e et à la gloire, Pindare n’était pas compris dans cet anathème de sa ville natale. Son génie avait combattu pour la Grèce ;
avez-vous jamais senti plus grande ivresse que le jour où, dans votre ville reconquise par vos matelots, en face de vos templ
couchant, sous les derniers feux du soleil-roi. ATOSSA. « Et c’est la ville dont mon fils a si grand désir de faire la conquê
breux, tu as détruit l’armée : tu as couvert des ténèbres du deuil la ville de Suse et celle d’Ecbatane. Bien des femmes de l
ns le deuil même de ses ennemis, au-delà des mers, au milieu de leurs villes dépeuplées et de leurs palais tremblants. Ce jour
28 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pioch, Georges (1874-1953) »
émée (1897). — Toi (1897). — Le Jour qu’on aime (1898). — Instants de ville (1898). OPINIONS. Charles Max Il nous
’clock tea » que M. Georges Pioch a voulu célébrer en ces Instants de ville  ; ce sont, au contraire, les visions austères et
ville ; ce sont, au contraire, les visions austères et tristes de la ville du peuple de l’ouvrier — et c’est avec des traits
Pioch ne satisfait pas entièrement en son nouveau livre : Instants de ville , c’est qu’il n’a pas toujours évité avec assez de
29 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre IV »
qui le plus souvent ne verse dans les cadres que l’écume des grandes villes , aventuriers, apprentis renvoyés, fils de famille
iers contre le maître perruquier qui ne leur permet pas de coiffer en ville , le pâtissier contre le boulanger qui l’empêche d
pâtés des ménagères, le villageois fileur contre les filateurs de la ville qui voudraient briser son métier, les vignerons d
ntérêt particulier. Nulle part il n’y a d’intérêt commun visible. Les villes , les villages n’ont pas plus de rapport entre eux
mandant du Midi797, les juges inférieurs, les avocats dont toutes les villes et campagnes fourmillent, en vue de se faire élir
qui ont été averties, les avocats, procureurs et notaires des petites villes voisines ont fait leurs doléances de leur chef, s
nculte ; « dès le commencement de la Révolution800, les pauvres de la ville déclarent que, puisqu’ils font partie de la natio
30 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »
ires de l’Amérique septentrionale qui s’étendent sans cesse, dans ces villes qui poussent si vite, notre civilisation n’ait je
confondu dans le désastre de leur flotte les habitants d’une de leurs villes maritimes ; ils invoquaient le droit et l’humanit
de la religion et des arts. L’œuvre commencée par l’insurrection des villes grecques, par l’incendie de Navarin, par la déliv
x races chrétiennes ; Sainte-Sophie sera redevenue chrétienne ; cette ville de Constantinople, cette entrée orientale de l’Eu
un grand empire, sera rendue à la fédération chrétienne d’Europe. Ou ville libre et neutralisée, ou capitale d’un État grec,
ltures, qui, du golfe de Clazomène au mont Olympe d’Asie, et des sept villes de l’Apôtre aux murs d’Antioche et de Nicomédie,
desse de mœurs sans illusions élégantes, et ce tracas assidu de leurs villes , cette laborieuse activité de leurs réunions, qui
31 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »
s charges. À Munster en 1809, Beugnot trouve un évêque souverain, une ville de couvents et de grands hôtels seigneuriaux, que
sident guère ; les grands vicaires et chanoines sont dans les grandes villes  ; il n’y a que les prieurs et les curés dans les
xistence, dit la pétition, est absolument essentielle tant pour notre ville que pour les campagnes, et nous ferions une perte
e, plus ils s’attachent au nom  Joignez à cela le séjour d’hiver à la ville , la représentation, les dépenses que comportent l
ifs, sont en proportion mieux traités encore. Figurez-vous une petite ville de province, qui souvent n’est pas même une mince
sur son domaine où il ne règne plus et où il s’ennuie ? Il vient à la ville , surtout à la cour. — D’ailleurs il n’y a plus de
« désert » ; on n’y peut voir personne, sauf des grotesques de petite ville ou des rustres de village76. « L’exil seul, dit A
tous gens du monde, que feraient-ils loin du monde, confinés dans une ville de province ? Se figure-t-on un grand seigneur, j
ossible d’y louer une voiture, tandis qu’en Angleterre, même dans une ville écartée de deux mille à quinze cents âmes, on tro
». Il n’y a de civilisation et de bien-être que dans les très grandes villes . « À Nantes, superbe salle de spectacle, deux foi
79, dit M. de Montlosier, partait toutes les semaines des principales villes de province pour Paris, et n’était pas toujours p
exilés à Bourges en 1753 et 1754, en font le tableau suivant : « Une ville où l’on ne trouve personne à qui parler à son ais
a qu’un à Dijon ; à Moulins, le 7 août, « dans le meilleur café de la ville , où il y a au moins vingt tables, on m’aurait aus
opriétaires, dit un autre contemporain85, attirés et retenus dans nos villes par les jouissances du luxe, ne connaissent rien
iscal. » Plus souvent il commet quelque avocat famélique de la petite ville voisine, avec des gages « qui ne suffiraient pas
Les fiefs, pour la plupart, étaient entre les mains des bourgeois des villes  ». — Léonce de Lavergne, Economie rurale en rend
aux de l’assemblée provinciale des Trois-Évêchés (1787), 380. 71. La ville de Saint-Amand, à elle seule, contient aujourd’hu
Voyez aussi dans le Tartufe la peinture que Dorine fait d’une petite ville . — Arthur Young, Voyages en France, I, 78. 77.
32 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le buste de l’abbé Prévost. » pp. 122-139
ennes du pays, comptait des magistrats, des échevins, des curés de la ville , des militaires. Un neveu de l’abbé Prévost, M. P
ement dont il fait partie depuis plus de trente-deux ans, maire de la ville d’Hesdin pendant trente-cinq ans jusqu’en 1848, c
rendre, et vivant aujourd’hui dans la retraite. Le maire actuel de la ville , M. Houzel, est un arrière-neveu de l’abbé Prévos
siècle, la fête qui se célébrait, il y a quinze jours, dans la jolie ville d’Hesdin n’était pas une solennité ordinaire, tou
de ces mille écrits qu’ils n’ont point lus, que se pressaient vers la ville , dès le matin du dimanche 23, les habitants des c
s les discours, une cantate qui fut exécutée par cent musiciens de la ville . Cette cantate qui, pour la musique, est d’un pro
mier adjoint, les illuminations, le bal ; la journée fut complète. La ville d’Hesdin acquittait à la fois sa dette municipale
ection d’un empereur. Le maréchal de Belle-Isle, qui était dans cette ville , au moment de partir pour la Bohême, prit soin d’
ors des Beaux-Arts, proposa à M. le comte de Persigny d’accorder à la ville d’Hesdin le buste en marbre de l’abbé Prévost ; l
33 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Francis Wey » pp. 229-241
ce livre qu’il faut lire, et qui se lèvent de tous les chartriers des villes que parcourt, dans son carrick anglais, cet antiq
ors, le dessous comme le dessus des choses, l’envers et l’endroit, la ville en ruines, la ville bâtie, la ville partie, la vi
e le dessus des choses, l’envers et l’endroit, la ville en ruines, la ville bâtie, la ville partie, la ville qui reste, la gr
choses, l’envers et l’endroit, la ville en ruines, la ville bâtie, la ville partie, la ville qui reste, la grande tournure de
et l’endroit, la ville en ruines, la ville bâtie, la ville partie, la ville qui reste, la grande tournure des monuments, le p
e meut ! Son regard fait jusqu’à des percées dans les sociétés de ces villes qu’il traverse et au foyer desquelles il faudrait
34 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset. »
e. C’était au choix, et sauf aux propriétaires et détenteurs des deux villes à s’entendre entre eux et avec la France. Louvois
manger le pays autour de Charlemont, se décida enfin à leur livrer la ville . Les troupes du maréchal d’Humières y entrèrent ;
age, disant qu’ils avaient promis de conserver la cité, et non pas la ville . On sait comment les Étoliens, qui s’étaient aban
t la perte de toutes sortes de choses, des personnes, des terres, des villes , des temples et des sépultures même. Ils pouvaien
lsace acquise depuis le traité de Munster, cette petite république ou ville libre faisait l’effet d’un îlot à demi noyé par l
t dès lors des intelligences secrètes avec quelques-uns du dedans. La ville de Strasbourg s’appelant en latin Argentina, on p
réunissait une à une les petites localités d’alentour ; on isolait la ville , on lui coupait ses attaches et ses racines. Avan
les Français furent dedans aussitôt et occupèrent la tête du pont. La ville prit l’alarme ; le tocsin sonna. Le résident de F
ut voir que l’hôpital du roi et n’aller que rarement dans celui de la ville , à moins qu’elle ne sût qu’il y eût quelque catho
35 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
pareil nombre à Olympie et à Delphes. Athènes, la plus religieuse des villes grecques, au rapport de Pausanias, la ville où le
, la plus religieuse des villes grecques, au rapport de Pausanias, la ville où le génie ionien s’épanouit dans toute sa beaut
Grèce, selon la poétique expression de Milton, Athènes fut surtout la ville des statues. XXXIX « Dans ces cités répu
it à son approche du pied des statues, et l’accompagnait à travers la ville jusqu’au lieu consacré par la solennité des délib
nuit dans le port ; des chevaux de Thessalie nous emportèrent vers la ville . Le lendemain, je m’éveillai dans un groupe de ru
large mamelon qui renfermait presque tous les monuments sacrés de la ville de Thésée. À l’extrémité de ce mamelon, du côté d
déserte et nue, à droite de ce qui fut Athènes, digne portique de la ville des ruines ! À quelques pas de là, nous entrâmes
de la ville des ruines ! À quelques pas de là, nous entrâmes dans la ville , c’est-à-dire dans un inextricable labyrinthe de
te, de soleil et de poussière, M. Gaspari nous conduisit au bas de la ville , à travers les mêmes ruines, jusqu’à une maison b
comme son maître, la maison de ses vieux jours parmi ces débris d’une ville où il a passé sa jeunesse, et qu’il aide autant q
la colline des Nymphes, nous découvrions une plus vaste étendue de la ville moderne qui se déployait sur notre gauche, sembla
uatre palmiers, semblables à des minarets turcs, restés debout sur la ville détruite ; çà et là quelques maisons aux formes v
ateur pour monter sur cette tribune, qui dominait ainsi le peuple, la ville et la mer. Ceci n’a aucun caractère de l’élégance
semées dans toute la vallée et sur les deux collines où s’étendait la ville de Minerve, une montagne s’élève à pic de tous le
ts, de pâturages, d’oliviers et de vignes, et que les villages et les villes décoraient de toutes parts cette splendide ceintu
nt de vie et de bruit les abords d’une grande capitale. Du côté de la ville , je vois monter par la voie Sacrée, taillée dans
36 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
t pas encore multipliées, il faudrait les introduire d’abord dans les villes , et de là, de proche en proche, dans les villages
e n’est qu’après avoir parcouru toutes les classes du gymnasium de sa ville , qu’on part pour l’université. V. Ces gymn
rement les écoles sont sous l’inspection immédiate du magistrat de la ville où elles sont fondées, et ce sont les principaux
que de l’université où il s’est fait inscrire, et le magistrat de la ville où l’université est établie n’a aucune juridictio
es a rendues si florissantes. Il est donc bon de les établir dans des villes qui ne soient ni capitales, ni résidences, ni por
nt avec quelque considération, ce qui arrivera toutes les fois que la ville tirera un profit sensible du séjour de la jeuness
re de prononcer suivant ses principes et ses lumières ; mais dans les villes impériales, par exemple, où le magistrat est inté
aissance, je dois croire que Sa Majesté cherche à introduire dans les villes de son empire la magistrature municipale, et à en
37 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182
de. Rome, déchue du faite de sa puissance, n’en demeura pas moins la Ville sacrée. Elle hantait l’imagination des Barbares,
diplomatie sans doute, mais aussi sans le vouloir, par le passé de la Ville  ; le sang des martyrs lui est une gloire. Les pèl
e son peuple, qu’en 1341 un maître d’école aveugle suit ses traces de ville en ville, pour le rejoindre enfin et baiser la ma
ple, qu’en 1341 un maître d’école aveugle suit ses traces de ville en ville , pour le rejoindre enfin et baiser la main du gén
du moins ne l’a pas vécue aussi complètement que d’autres pays ; les villes (communi) y échappent, et ce sont ces villes qui
que d’autres pays ; les villes (communi) y échappent, et ce sont ces villes qui commandent à l’évolution générale ; de là une
ne. 29. On me dira : Pétrarque, fils d’un Florentin exilé, n’a vu la ville de Florence qu’à une époque où il était déjà célè
utre. Je n’en ai pas moins le droit de rattacher les deux poètes à la ville de leurs pères, à la cité de Dante. 30. Avec Rom
38 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
encore des consultations gratuites aux pauvres gens de Lucques et des villes voisines. Il me connaît depuis quarante ans pour
portez-les-moi la première fois que vous descendrez du monastère à la ville  ; je vous en rendrai bon compte après les avoir e
isse et du motif de mes absences. Je lui demanderai de séjourner à la ville autant que ma présence pourra être utile au priso
uler les cailloux sur le sentier en redescendant du monastère vers la ville . Nous restâmes douze grands jours sans le voir re
sans le voir remonter et sans rien apprendre de ce qui se passait en ville . Hélas ! il craignait sans doute de nous informer
légumes et sur un petit verger d’oliviers où les blanchisseuses de la ville étalaient le linge après l’avoir lavé dans un can
ison ; la présence de cet ami de la cabane dans ton cachot et dans la ville de Lucques, où il est connu et aimé, qui sait ? p
ux camaldule et de l’autoriser à demeurer dans un autre couvent de la ville , ou même dans la prison, jusqu’au jour de la mort
e raison de tromper un peu Hyeronimo sur ma fuite avec lui hors de la ville  : c’est que je ne pouvais lui donner le temps d’a
toutes ces autorisations, le père Hilario avait amené avec lui, à la ville , le père aveugle avec le chien qui le conduisait,
duc revenait avant le jour fatal, et tous n’ayant pour appui dans une ville inconnue qu’un vieillard chancelant avec sa besac
s étions devenus en si peu de temps, et comment nous entrions dans la ville de Lucques. Pourrais-je ne pas pleurer, quand j’y
rger, au pied de la lucarne, et qui traverse les fortifications de la ville , Hyeronimo se trouve hors des murs, libre dans la
silence devant eux, suivie des pénitents noirs ou blancs de toute la ville qui prieront pour toi ; et quand tu seras arrivée
39 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
n du bon Dieu que de trouver une occasion de charité à la porte de la ville , un jour de noce et de joie, comme est ce beau jo
ur jouer de la zampogne sur le devant du char de noces en rentrant en ville et en nous promenant dans les rues aux yeux ravis
er à son tour ceci et cela sur cette belle noce qu’il conduisait à la ville , et sur les personnages qui remplissaient derrièr
s chez le bargello (le geôlier, officier de police dans les anciennes villes d’Italie) ; car, voyez-vous, cette belle fiancée,
da pas de m’en prier, monsieur, nous touchions enfin aux portes de la ville . C’est l’habitude du pays de Lucques, quand la no
en trouver un aussi habile et aussi complaisant dans toute la grande ville de Lucques, excepté dans la musique de monseigneu
gens. CLV La foule de leurs amis se pressait à la porte de la ville  ; on sortait de toutes les maisons et de toutes l
e dirent le bargello et sa femme, où vas-tu coucher dans cette grande ville , par la pluie et le temps qu’il fait ? (Car il ét
et là, de fentes dans l’épaisse muraille, pour regarder par-dessus la ville . C’était une de ces guérites aériennes que les an
arts de Lucques, si les Pisans ou les Florentins s’approchaient de la ville . Les marches étaient roides, et les murs solides
feraro et une plus vive compassion de mon isolement dans cette grande ville de Lucques. Je m’étais levée toute confuse au bru
ié un air pour la neuvaine de Montenero, pèlerinage de matelots de la ville de Livourne, et, d’une voix très douce et très en
muniquait, par une grille sous leurs pieds, avec le grand égout de la ville où on leur faisait balayer leur paille tous les m
40 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — II. (Fin.) » pp. 411-433
enser ? par quel chemin son esprit va-t-il passer en un instant de la ville de Zénobie à la nuit du 4 Août et à l’anniversair
Égine ; devant, Mégare ; à droite le Pirée, à gauche Corinthe, toutes villes qui avaient été dans un temps si florissantes, et
s dont la vie doit être si courte, tandis que les cadavres de tant de villes gisent à terre dans un si petit espace ! Ne saura
e l’expression, toujours possible à une âme sincère, les ruines de la ville de Zénobie, dévastée à la suite d’une guerre par
tre et cinq mois de l’année ; sur une côte de 300 lieues, dix à douze villes toutes construites en briques ou en planches pein
ses couleurs, contenant depuis 10 jusqu’à 60 000 âmes ; autour de ces villes , des fermes bâties de troncs d’arbres, environnée
ssez souriantes. À quelqu’un qui, vivant à la campagne, regrettait la ville , Volney racontait une anecdote de Diderot, qui av
ez à la campagne, continue Volney, vous avez placé votre chimère à la ville  ; mais que l’exemple de Diderot vous serve. D’apr
Pour un avenir chimérique, sacrifier un présent certain et doux ! La ville n’a-t-elle pas aussi ses inconvénients ? Aurez-vo
quoi il y a à la campagne un fonds restant de moralité plutôt qu’à la ville , et si cela ne tient pas précisément à ce qu’il a
41 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Exploration du Sahara. Les Touareg du Nord, par M. Henri Duveyrier. »
, une pointe sur El-Goléa, à cent lieues au sud de Laghouat, dans une ville où aucun autre Européen n’avait encore pénétré. M
de ses premières étapes et l’un de ses temps d’arrêt fut à Ghadamès, ville fort ancienne, au sud de la Tripolitaine, l’antiq
souvent sur les routes pour leurs affaires ; mais rencontre-t-on une ville , ces derniers saisissent, en vrais citadins, l’oc
r à honneur de ne jamais accepter l’hospitalité dans l’enceinte d’une ville , dans l’intérieur d’une maison. On dirait qu’ils
ns. Ce fut à Rhât, l’ancienne Rapsa, un centre plus avancé, une autre ville berbère, indépendante encore des Touâreg, quoique
hôte de l’émir des Touâreg et campé avec lui sur le marché même de la ville , en dehors des murs. Dans ces limites il n’avait
eprésentants les plus vénérés, en faisant le siège d’Aïn-Madhi, cette ville sainte à l’ouest, de Laghouat, et que Fromentin n
naires, il a assez de crédit pour faire accepter un chrétien dans une ville où nul autre n’a pu pénétrer depuis. Pendant le v
rts, tendant à des ouvertures de relations, il vient en 1862 à Paris, ville où jamais un Targui n’avait mis les pieds… Homme
42 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103
a route de ses plus beaux tronçons de style, comme on reconstruit une ville détruite dans le désert, en marchant d’un débris
és déjà éprouvées par elle dans la série des siècles précédents ; des villes englouties ou secouées par les tremblements de te
meurtres ; des atrocités plus sanguinaires encore dans le sein de nos villes  ; noblesse, dignités, acceptées ou refusées, impu
aller retenir dans leur devoir les différents corps casernés dans la ville  ; mais les partisans d’Othon les ont prévenus. La
ance. XXI Pendant cette hésitation, un bruit se répand dans la ville qu’Othon a été massacré par les prétoriens dans l
stuce les soldats ; on court aux armes, on marche confusément vers la ville . Une charge de cavalerie balaye le forum de la mu
que légion envoie un quart de ses légionnaires imposer ou saccager la ville et les campagnes, avec licence de tout faire, pou
ontre nous les ennemis de la république. « Croyez-vous donc que cette ville si majestueuse existe seulement dans ces maisons,
XXIX Le tableau tracé ici par Tacite de l’agitation sourde de la ville , de l’oppression latente des soldats, de l’ambigu
43 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Claudel, Paul (1868-1955) »
udel, Paul (1868-1955) [Bibliographie] Tête d’or (1890). — La Ville (1898). — Connaissance de l’Est (1900). OPINIO
par deux drames, encore sont-ils sans nom d’auteur : Tête d’or et La Ville . Le bagage littéraire (comme on dit) de Paul Clau
ité : c’est pourquoi nous exigeons de l’auteur de Tête d’or et de La Ville , l’œuvre inconnue de sept années de silence. [Le
44 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc »
ervents. Parcourant plus tard l’Allemagne et étant à Nuremberg, cette ville gothique, toute dévote à elle-même, tout occupée
conserver, à se repeindre, et qui est « une collection plutôt qu’une ville  », il remarque qu’au milieu des raretés qu’elle o
sentîmes à Rome, il y a de cela dix-huit ans (1836). Arrivant dans la Ville éternelle, l’esprit plein de tout ce que l’on dit
ouver à toute chose un parfum d’art, une poésie enfin que nulle autre ville ne possède… » Nuremberg, en effet, ne saurait te
ant Rome. Si la première impression que reçut M. Viollet-Le-Duc de la ville éternelle peut sembler un peu légère à ceux qui o
de Strasbourg à Cologne, on saluait du plus loin, à l’horizon, chaque ville qui laissait apercevoir un clocher, une flèche « 
e ciel » ; c’était une vraie course au clocher et à l’ogive. Dans les villes mêmes, à peine entrés et sans se donner un instan
our de lui, de faire quelques pas, soit dans l’Acropole, soit dans la ville , avant de porter un jugement sur un édifice dont
45 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — II. (Suite.) » pp. 147-161
fluence, ce fut le choix qu’on fit de Paris plutôt que de toute autre ville , pour la tenue des États généraux de 1593. L’espr
des réflexions et des rapprochements. Il est certain que cette grande ville soutint le siège de 1590 contre Henri IV, et l’ex
rations publiques, sous la protection des étrangers, « le reste de la ville était las d’eux et de la guerre ». Choisir Paris
sait d’en profiter pour traiter de la paix, se gagna les cœurs et les villes de son royaume ; il y eut en trois mois plus de c
bons offices d’un serviteur loyal et d’un ami. Mayenne, voyant que la ville de Laon allait être investie, se hâta d’en sortir
s manquant et Mansfeld ayant été obligé à la retraite, force fut à la ville , après trois assauts, de capituler. Cette capitul
it point la mer dans un lit. À la fin nous vîmes Flessingue, première ville de Zélande ; et quelque devoir que fissent les ma
46 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
s par le vent du midi. Pâris, le beau ravisseur d’Hélène, sort de la ville et rencontre au premier rang des Grecs Ménélas, d
Le poète, pendant cette suspension d’armes, reporte l’esprit dans la ville de Priam, aux portes Scées. « Là », dit-il dans s
logies, charme de l’intelligence, « là, Priam et les vieillards de la ville étaient assis sur la plate-forme au-dessus de la
eillards de la ville étaient assis sur la plate-forme au-dessus de la ville . Pleins d’expérience, ils discouraient ensemble,
lle. Hécube, sa mère, s’y rend avec les femmes pieuses et âgées de la ville . Pendant cette prière, Hector va dans le palais d
vers sa patrie : il va gourmander Pâris et l’appeler au secours de la ville menacée. Ce n’est qu’après ce devoir rempli qu’il
re ni ma mère ! Le terrible Achille tua mon père quand il saccagea la ville populeuse des Ciliciens ; mais en le tuant il ne
! Place tes soldats sur la colline des Figuiers ; c’est par là que la ville est accessible ! « — Chère épouse, répond Hector,
. …… Oui, je le pressens au fond de mon cœur, un jour se lèvera où la ville sacrée d’Ilion, et Priam, et le peuple courageux
palais ; revêtu de ses armes éclatantes d’airain poli, il traverse la ville , se confiant dans la légèreté de ses pieds. Tel u
, les Troyens réunis aux portes Scées, discourant sur le sort de leur ville pendant qu’Hector et Pâris s’élançaient de nouvea
e sujet rapide d’un chant du poète, est pour chaque race, pour chaque ville et pour chaque île une inscription populaire qui
replis de l’âme d’Hector, indécis entre l’opprobre de rentrer dans la ville et le danger d’affronter Achille. La nature l’emp
rdant de toutes parts ; elle voit Hector traîné autour des murs de la ville . La nuit se répand sur ses yeux ; elle tombe à la
e n’a rien de plus éclatant sur les larmes des rois. Priam sort de la ville . « Ses amis le suivent des yeux en versant des la
… Et moi, malheureux ! j’avais aussi des fils vaillants dans la vaste ville de Troie ; je crois qu’il ne m’en reste plus un s
us grand nombre d’entre eux ; un seul me restait : il défendait notre ville et nous-mêmes ! Mais tu viens de l’immoler pendan
le d’une fille de Priam, Cassandre, veille au sommet d’une tour de la ville . Cassandre reconnaît la première le cortège de so
t de son frère. Elle jette un cri, et ses gémissements remplissent la ville . « Venez ! voyez-le de vos propres yeux, Troyens
en soutenant cette tête dans ses bras pendant que le char traverse la ville , tu perds la vie à la fleur de tes jours, et tu m
47 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224
collines escarpées qui bordent le fleuve et dominent de très haut la ville , est un des sites les plus pittoresques qu’un poè
e errante et méconnue de l’Italie, répondit de lui aux gardiens de la ville et le conduisit chez le marquis Philippe d’Este.
 Le sérénissime prince, dit-il, me laisse bien circuler dans toute la ville de Mantoue, suivi par un seul page ; mais je ne m
urs. » Plus loin : « Je ne puis continuer, écrit-il, à vivre dans une ville où toute la noblesse ne me cède pas le premier ra
Il ne tarda pas à se lasser de l’accueil que lui fit sa famille et sa ville natale. « Je ne jouis, écrit-il au cardinal Alban
du jeune prince de Mantoue, son ami, le rappelèrent encore dans cette ville . Ce prince s’efforça, même par des refus d’argent
irateurs. Il s’arrêta d’abord à Bologne, chez son ami Constantin ; la ville savante se pressa tout entière à la porte de son
hôte ; de là il alla à Loretto ; arrivé sans argent à la porte de la ville , il écrivit à don Ferrante Gonzagua, qui se trouv
poétique ermitage de l’univers. Quoique enfermé dans l’enceinte de la ville si peuplée et si bruyante de Naples, le couvent d
, renfermait dans son enceinte, inaccessible aux rumeurs de la grande ville , des bois de lauriers, des jardins d’orangers, de
pendant une nuit d’illumination à travers les façades de palais de la ville des merveilles. C’est ce style, c’est cette poési
venir des religieux de Monte Oliveto à Naples, loger aux portes de la ville , dans un monastère d’Olivetani, situé, comme celu
e cyprès qui domine, du sein de l’ombre et du silence, les murs de la ville , et le cours pittoresque et opulent de l’Arno. Le
enir à Mantoue, il repartit pour Rome ; il ne fit que traverser cette ville  ; il se rendit à Naples pour y suivre son éternel
e napolitaine lui fit cortège jusqu’à Capoue ; son passage dans cette ville lettrée parut aux habitants de Capoue un événemen
important pour être consigné comme un honneur dans les archives de la ville . Ses amis de Naples prirent congé de lui aux port
int-Onufrio, un orage de foudre, de grêle et de pluie éclatait sur la ville et fit craindre aux religieux que les mules épouv
nthio fit ainsi pour le Tasse ce que l’amour avait fait pour Inès. La ville entière assista à ce triomphe de la poésie devenu
48 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
évation, soit par le trop de défaveur de sa destinée, est né dans les villes , et qui a été élevé à distance des scènes primiti
’une cité et qui n’a vu le soleil qu’entre les toits parallèles de la ville où son atelier le nourrit et le dévore, ne doiven
el ; nous sommes nés ou nous avons grandi loin de l’ombre morbide des villes , à l’ombre salubre du verger de notre toit rustiq
ésume aisément qu’à l’exception de la terre principale, voisine de la ville et habitée plus ordinairement par mon grand-père,
le plutôt qu’elle ne coule des hauts plateaux de la Bourgogne vers la ville de Bossuet. Le château, caché aux regards par deu
a vie des champs, qui élargit l’âme, en opposition avec le séjour des villes , qui la rétrécit. L’espace grand devant les pas,
lon ; les claquements du fouet du charretier qui revient à vide de la ville où il a déchargé ses sacs de blé ; le roucoulemen
re père et de moi quand nous quittons notre maison des champs pour la ville . « Cependant Télémaque descend dans le vaste et
à côté de lui, dans sa voiture, un de ses hôtes pour le conduire à la ville , et que de la mèche de son fouet sonore, il cares
sses plaines de Châlon et de Dijon et que les plus belles demeures de villes où vous n’êtes pas nés ! Eh bien ! la nature n’a
us séant d’aller ainsi qu’à pied, car les lavoirs sont éloignés de la ville … » « Nausicaa, frappée de ce songe, se lève… Elle
nt ce temps-là, privé de nourriture, erre misérablement dans quelques villes lointaines, au milieu de peuples inconnus, si tou
aire. Il lui demande, pour l’éprouver, de descendre le lendemain à la ville , pour aller mendier dans le palais de Pénélope. E
pris le retour. Ulysse, obstinément déguisé en mendiant, descend à la ville , guidé par le gardien des pourceaux. « Il jette
t seuls pour la garde des bergeries. Ainsi le sage Eumée conduit à la ville son roi, qui s’appuyait sur un bâton comme un pau
estinée humaine. Cet intérêt redoubla quand Ulysse, introduit dans la ville , y est insulté par le mendiant effronté Irus, vil
 ; ce père d’Ulysse vit retiré dans une maison des champs, loin de la ville , depuis le départ et les malheurs d’Ulysse. — « 
ui prenait grand soin du vieillard dans cette campagne éloignée de la ville … Ulysse, voulant éprouver si son père le reconnaî
49 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »
dé, esclave fugitif, proscrit errant ou meurtrier même, suppliait une ville ou un hôte, devenait aussitôt un être inviolable 
r ou un navire pour le renvoyer dans sa patrie, comblé de présent. La ville dont il avait embrassé l’autel l’adoptait comme s
ar les Dieux, qui prennent toutes les formes, passent souvent par les villes , semblables à des étrangers errants, afin de reco
use quelque bande noire d’Égyptiennes qui serait venue camper sous sa ville . Mais les filles d’Io prouvent leur descendance d
, déjà pâles de la mort prochaine. Danaos va entrer avec lui, dans la ville , les bras chargés des branches protectrices ; tan
lorsque le rapace rôde autour du nid. Danaos retourne en hâte vers la ville , pour y chercher du secours : ses filles essayent
oi ! La vipère me mord ! je péris ! À moi ! ô Roi ! à moi, Chef de la ville  ! » — Pélasgos survient, et l’armée argienne derr
ge sur la muraille souterraine : « Des enfants étaient à moi dans ma ville , pendant mes jours ; car j’ai procréé, grands et
Ainsi sauvées pour la seconde fois, les Danaïdes s’acheminent vers la ville hospitalière, en chantant une ode de bénédiction.
50 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118
s à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) C’est un de ces livres comme la p
arrête d’abord, c’est là qu’à propos d’une beauté, merveille de cette ville et de la province, il se fait au long raconter pa
défilent en cérémonie, et qu’on se promène un peu pour reconnaître la ville , M. Talon, en zélé procureur-général qu’il est, v
rsation avec les dames, de galantes promenades en carrosse hors de la ville , quand le soleil d’automne le permet, non pas san
nner ; elle préside à sa façon les Grands-Jours parmi les dames de la ville , les organise en assemblées de charité, les régle
n aurait pu faire un canal charmant et utile. (Ménard, Histoire de la ville de Nîmes, tome VI, page 441.) 43. Ou à Mlle de L
51 (1860) Ceci n’est pas un livre « Le maître au lapin » pp. 5-30
proportions monstrueuses. Dans ces idées, Paris restait pour lui une ville impossible, où la misère avait trop beau jeu. Pui
des maisons à louer. Où se logera-t-il ? À un kilomètre environ de la ville s’élève (s’élève est une expression bien ambitieu
les métayers mangent de la viande ; une fois par semaine. Allant à la ville , tous les quinze jours, vendre pour cent sous ou
rrure. C’est alors que Rodolphe se résolut à quitter la villa pour la ville . Après deux jours de recherches, il découvrit, su
e branchage. On entrevoit à l’arrière-plan, au milieu des arbres, une ville orientale (Bethléem sans doute) avec ses fortific
écrivit sur lui quelques lignes fort élogieuses dans un journal de la ville . Le bruit de cette petite apothéose vient aux ore
52 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
Or les monuments de cette époque sont des ruines. J’ai vu naguère la ville éternelle, la ville antique des souvenirs, la vil
cette époque sont des ruines. J’ai vu naguère la ville éternelle, la ville antique des souvenirs, la ville qu’un pauvre voya
’ai vu naguère la ville éternelle, la ville antique des souvenirs, la ville qu’un pauvre voyageur, venu de la Judée, seul, ma
enu de la Judée, seul, mais accompagné de la force de Dieu, rendit la ville des destinées nouvelles, la capitale du monde chr
ées nouvelles, la capitale du monde chrétien, comme elle avait été la ville des destinées anciennes, la capitale du monde paï
tronquées s’élèvent au milieu de vastes déserts qui furent jadis des villes florissantes, et attestent encore aujourd’hui la
53 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35
vre relié d’or et plein de tableaux de miniature, qui sont toutes les villes de Hollande que le roi prit en 1672. Ce livre lui
re, à Fontainebleau. — Le roi eut nouvelle, à son lever, que toute la ville de Castres s’était convertie. » — « Vendredi 5, à
 octobre, à Fontainebleau. — M. de Noailles manda au roi que toute la ville de Nîmes s’était convertie. » — « Samedi 13, à Fo
« Mardi 16, à Fontainebleau. — On apprit que tous les huguenots de la ville de Lyon s’étaient convertis par une délibération
de Lyon s’étaient convertis par une délibération prise à la maison de ville , les ministres et tout le consistoire y étant ; l
ur de l’hiver. En vingt-quatre heures il s’est rendu maître de quatre villes assiégées tout à la fois. Il a pris soixante plac
aient M. et Mme Dacier qui avaient décidé la conversion entière de la ville de Castres. — « Dimanche, 17 février. — J’appris
’organisent, et une vaste lutte s’engage à toutes les frontières. Les villes de toutes parts s’imposent et offrent des sommes
54 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »
sement de ses enfants dans les familles les plus distinguées de cette ville . « Pierre, l’aîné de ses fils, épousa Lucretia To
ait incapable de supporter le travail des affaires publiques dans une ville aussi agitée que Florence, faisaient vivement cra
attachés à ses intérêts, et qui craignaient que la tranquillité de la ville ne fût troublée par les dissensions qui allaient
ceux qui l’avaient aimée ; ensuite j’examinai s’il y avait dans cette ville quelque autre dame qui méritât tant d’honneurs et
ique à Florence, et tout ce qu’il y avait de noble et de beau dans la ville s’y trouvait. J’y fus entraîné malgré moi, en que
, comme auparavant, au milieu des fêtes magnifiques, du tumulte de la ville et des embarras des affaires publiques, il sentit
ette faveur ; il était né d’une bonne famille à Montepulciano, petite ville de la Toscane, comme Flaccus, en Calabre ; c’est
as-tu quitté les théâtres, les temples, les palais magnifiques de la ville  ? Pourquoi sembles-tu leur préférer notre humble
rendre à priser davantage les délices, la pompe et la splendeur de la ville , en comparaison de notre pauvreté ? — Je lui répo
vingt-unième année. Laurent nomma pour présider à cette fête, dans la ville de Florence, François Bandini, que son rang et so
55 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Verhaeren, Émile (1855-1916) »
Villages illusoires (1893). — Les Campagnes hallucinées (1894). — Les Villes tentaculaires (1895). — L’Almanach (1895). — Poèm
recueil de pièces, originalité déjà tout à fait louable. Départ de la ville vers les plaines, les champs, les mendiants, les
iants, les fièvres et les chansons aux étapes du chemin ; retour à la ville tentaculaire. Plus tourmentée que la poésie de Vi
 pour « l’halluciné de la forêt des Ombres » errant aux dédales de la ville toute de palais noirs, de tours d’effroi, errant
e on rêvait un poème brûlant où éclaterait seul le génie du poète des Villes tentaculaires reprenant ses lointaines évocation
56 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — II. (Fin.) » pp. 398-412
vu proprement à l’œil ; et quand ils virent le long et le large de la ville , qui de toutes les autres était souveraine, sache
il me suffise de rappeler que les croisés ne prirent point d’abord la ville pour leur compte ; ils exécutèrent fidèlement leu
ent hommage à ceux qu’il appelle Barbares, que quand ils ont pris une ville , ils la gardent avec une vigilance qui ne se peut
Nicétas le détail des dévastations, des trois grands incendies de la ville impériale, les belles statues de bronze renversée
erse l’armée romaine qui lui barre le passage ; il pénètre dans cette ville assise sur l’Isthme même et qui était jadis l’opu
es plaintes d’un habitant de Corinthe lors de la première prise de la ville par le Romain Mummius, que ne dirait-il pas ? Qua
moque très satiriquement d’une beauté surannée qu’il compare à cette ville antique et célèbre. On était trop prompt, au xiii
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — I » pp. 56-70
son colonel, le comte Pedro de Navarre, d’aller assaillir une petite ville située sur une hauteur, Capistrano, non loin d’As
il avait fait un vœu à Notre-Dame-de-Lorette, et quand, peu après, la ville de Capistrano fut prise et mise à sac, il envoya
ena donc quinze ou vingt, les seules qu’on put sauver. Le reste de la ville et des habitants subit les conséquences d’une pri
le pour obtenir de prompts et merveilleux résultats : ainsi, à Casal, ville presque ouverte, où il se jette (1552) pour la dé
monde, tant capitaines, soldats, pionniers, qu’hommes et femmes de la ville , d’avoir dès le point du jour la main à l’ouvrage
, mais obéi des siens, et qui les maintenait dans la discipline ; les villes prises l’envoyaient demander au général pour y te
oute vraisemblance, non à Condom, mais dans l’arrondissement de cette ville , à Sainte-Gemme, lieu situé dans la commune du Sa
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
rlequin gentilhomme par hasard. PROLOGUE. Pantalon, gouverneur de la ville où l’action se passe, a une fille nommée Aurelia 
on se passe, a une fille nommée Aurelia ; le Docteur, juge de la même ville , a un fils nommé Ottavio ; les deux vieillards on
morphose. Il s’en pare, en disant qu’il en vendra mieux son bois à la ville , quand Trivelin paraît à la tête de quelques sold
aint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne et d’aller à la ville  ; de cette façon il ne sera pas connu, il pourra
parler à Valerio lui-même. On l’envoie en prison. ACTE DEUXIÈME. (La ville , avec la porte de la prison.) Valerio, toujours d
gée : Arlequin, nouvellement marié avec Diamantine, mange souvent en ville par économie. Il doit aller dîner chez un voisin
sa compagnie, il lui dit qu’Arlequin et sa femme, obligés d’aller en ville pour une affaire de la dernière conséquence, l’on
59 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre I. Après la mort — Shakespeare — L’Angleterre »
llume dans cette ombre, et devient une étoile. Ce vaincu chassé d’une ville à l’autre se nomme Dante Alighieri ; prenez garde
d’avoir porté cet homme. On peut dire à cette terre : alma parens. La ville natale de Shakespeare est une ville élue ; une ét
e à cette terre : alma parens. La ville natale de Shakespeare est une ville élue ; une éternelle lumière est sur ce berceau ;
Smyrne, Rhodes, Colophon, Salamine, Chio, Argos et Athènes, les sept villes qui se disputent la naissance d’Homère. Shakespea
te, il n’est pas né un grand poëte à Carthage. Cela condamne ces deux villes . Creusez et vous trouvez ceci : Sparte n’est que
e ces deux villes. Creusez et vous trouvez ceci : Sparte n’est que la ville de la logique ; Carthage n’est que la ville de la
eci : Sparte n’est que la ville de la logique ; Carthage n’est que la ville de la matière ; à l’une et à l’autre l’amour fait
Admiration universelle, un grand peuple entre en frénésie, une grande ville tombe en pâmoison, on loue un balcon sur le passa
moins gaulois et plus humain. Il représente de plus en plus Paris, la ville cœur du monde. Quant à Voltaire, il demeure ce qu
60 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308
s son temps les théatres commençoient à se fermer dans la plûpart des villes de l’empire romain. L’inondation des nations barb
ient été fermez dans Rome, suivant toutes les apparences, quand cette ville fut saccagée par Totila. J’ai voulu dire seulemen
ssée, au contraire, je crois que dans Rome et dans les autres grandes villes qui avoient essuïé les mêmes malheurs que cette c
seconds états de Blois , parce qu’ils furent encore tenus dans cette ville . " il y a encore un autre grand mal qui se commet
61 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
men seculare, pour raconter uniquement les sièges, les batailles, les villes prises et renversées, les traités violés et rompu
net. Quoi qu’on fasse à propos de Paris, vous aurez toujours la même ville , avec les différences que le peintre saura voir,
différences que le peintre saura voir, et voilà tout le problème. Une ville avide à la fois de louanges et de blasphème ; ell
rage ; elle est sublime et elle rampe ! Un aigle… un ver ! Paris, la ville éternelle, non pas par les murailles qu’elle a bâ
ongue, le poème universel du genre humain ! Cette image à faire de la ville où fut engendrée la comédie, où la satire a vu le
ue. On dira, de Paris, dans cent ans, comme aujourd’hui, de Paris, la ville active, ingénieuse, orageuse et turbulente, qu’el
te et de l’intérêt de la ressemblance. Ainsi il fit le portrait de la Ville , il fit aussi le portrait de la Cour. À la ville
it le portrait de la Ville, il fit aussi le portrait de la Cour. À la ville on s’attend au passage, dans une promenade publiq
le étoffe et pour recueillir le prix de leur toilette. Il y a dans la ville , la grande et la petite robe ; il y a les magistr
dans leur famille jusqu’à six chevaux pour allonger un équipage. À la ville , les Sannions se divisent en deux branches : la b
 ; ils ont avec les Bourbons, sur une même couleur, le même métal. La ville possède encore le bourgeois qui dit : Ma meute !
donne obscurément des fêtes magnifiques à Élamire. On rencontre à la ville , le beau Narcisse qui se lève le matin pour se co
singe de la Cour. Pour imiter les dames de la cour, les femmes de la ville se ruinent en meubles et en dentelles ; le jour d
e point distinguer le chêne de l’ormeau, et l’avoine du froment. À la ville , à la cour, au temps de La Bruyère, on se ruinait
leurs pères n’eussent pas osé finir ! Notez bien que les femmes de la ville ne valaient guère mieux que les femmes de la cour
ui faisait peindre alcôves et lambris, qui jouissait d’un palais à la ville et d’un palais à la campagne, et qui finissait pa
on bien et ses couronnes ; elle exécrait la campagne, elle adorait la ville , et qui lui voulait parler des splendeurs de la m
62 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Premières tentatives sur Jérusalem. »
sée. Jérusalem était alors à peu près ce qu’elle est aujourd’hui, une ville de pédantisme, d’acrimonie, de disputes, de haine
vé pour ceux qui étaient assis dans les ténèbres. » La renommée de la ville natale de Jésus était particulièrement mauvaise.
ouvenirs de la plus vieille histoire d’Israël, soutient le regard. La ville présentait, du temps de Jésus, à peu près la même
à l’embellir, et Hérode le Grand en avait fait une des plus superbes villes de l’Orient. Les constructions hérodiennes le dis
emps qu’il restait à Jérusalem. L’époque des fêtes amenait dans cette ville une affluence extraordinaire. Réunis en chambrées
pliquer tout ce qui dut se passer entre l’arrivée de Jésus dans cette ville et sa mort. 585. Deux pèlerinages sont clairemen
63 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre IV. Suite du parallèle de la Bible et d’Homère. — Exemples. »
de Vision. « D’où vient que tu montes ainsi en foule sur les toits, «  Ville pleine de tumulte, ville pleine de peuple, ville
ue tu montes ainsi en foule sur les toits, « Ville pleine de tumulte, ville pleine de peuple, ville triomphante ? Les enfants
ule sur les toits, « Ville pleine de tumulte, ville pleine de peuple, ville triomphante ? Les enfants sont tués, et ils ne so
le mouvement, et chaque verset s’étonne du verset qui l’a précédé. La ville n’est plus un assemblage d’édifices, c’est une fe
Y a-t-il rien de plus effrayant que cette image ? On croit voir cette ville , jadis si commerçante et si peuplée, debout encor
à Ulysse enfant. On aime à voir que les entrailles du destructeur des villes sont formées comme celles du commun des hommes, e
64 (1860) Ceci n’est pas un livre « Décentralisation et décentralisateurs » pp. 77-106
ennent obstinément tous les talents robustes et hardis ; Paris est la ville sainte, où toute royauté intellectuelle a besoin
c leurs poètes patois. « Il est temps que ça finisse ! » À Toulouse —  ville de progrès, essentiellement — devait naître le mo
la cabale et aux coteries ! Ou bien, ils se décident à fuir l’ingrate ville — lui lancent les imprécations de Camille — font
 esprit de localité. Alors non seulement chaque province, mais chaque ville , presque chaque châtellenie avait son littérateur
es cabales ont empêché l’épanouissement, — qui auraient eu, dans leur ville natale, de splendides floraisons ! Ici, nous avon
ion accomplie. Nous sommes à Bordeaux : cinq littérateurs décorent la ville . Sur les cinq (la moyenne est indulgente), un a d
65 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »
rs les temps qui précédèrent la guerre persique et les agitations des villes grecques d’Asie un poëte d’Éphèse, Callinos, un d
tour l’ardeur de la guerre ou la passion de l’amour. Est-ce pour une ville d’Ionie, ou quelqu’une de ces colonies grecques s
e, tombant au premier rang, il a perdu la vie, il comble de gloire la ville , ses concitoyens et son père ; car, à travers la
ar devant. « Sur lui gémissent ensemble jeunes et vieux ; et toute la ville , dans un douloureux regret, soigne ses funéraille
rang, en homme de courage qui combat pour la patrie. Mais, loin de sa ville et des campagnes fécondes qui l’entourent, mendie
ienne, il lutta contre la tyrannie qui, d’Agrigente, s’étendit sur la ville d’Himère, sa patrie. Longtemps après lui, l’âme b
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
its contemporains, dit-il, nous apprennent que le gouverneur de cette ville ayant appelé, en 1583, Adriano Valerini avec la t
ricatures nouvelles, des parodies satiriques. Chaque province, chaque ville concourait à la fête, fournissait son personnage.
e, chaque ville concourait à la fête, fournissait son personnage. Les villes d’université comme Bologne enfantèrent tout natur
ils en feraient des masques comme les Italiens. En Italie, de petites villes , comme Bergame ou Bisceglia, eurent le privilège
Bologne qui avaient une robe qu’ils portaient dans l’École et par la ville . Le masque noir ne couvrait que le front et le ne
67 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des guerriers morts dans les combats. »
ble et plus grande ? Ajoutez les institutions particulières de chaque ville , et celles de la Grèce entière ; ces fêtes, ces j
tants, les vainqueurs proclamés par des hérauts, les acclamations des villes sur leur passage, les pères mourants de joie en e
rochers, en silence. Ils continuent leur course ; ils aperçoivent une ville . La plaine des environs est couverte de monuments
e en bronze, et près de là, un autel au dieu de la liberté. — « Cette ville est Platée. C’est là, mon fils, c’est là que les
ivrée par les conseils de Démosthène, et qu’elle fut perdue. Dans une ville divisée en factions, et dont la moitié, corrompue
68 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — IV »
 : « l’ignoble petit bourgeois prudhomme, important et tracassier des villes du Centre. » Voici comment il définit les fonctio
-se serre le ventre et attend en grognant un peu. » Quant aux petites villes , il en donne son opinion : « On s’imagine que tou
se meuvent.‌ Ces jeunes gens exténués et intimidés qui se pressent de ville en ville pour passer l’examen de Saint-Cyr, leurs
t.‌ Ces jeunes gens exténués et intimidés qui se pressent de ville en ville pour passer l’examen de Saint-Cyr, leurs parents
69 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
mme. —  Portrait du lieu. —  III « Il se trouve dans certaines villes de province des maisons dont la vue inspire une m
r, au bout de la rue montueuse qui mène au château, par le haut de la ville . Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en
tortueuse, par la paix de ses maisons, qui appartiennent à la vieille ville et que dominent les remparts. Des habitations tro
qui ne soit étudié. Aussi, jadis, quand un étranger arrivait dans une ville de province, était-il gaussé de porte en porte. D
cellaient à ces railleries urbaines. Les anciens hôtels de la vieille ville sont situés en haut de cette rue jadis habitée pa
nicipaux sans aucun regret. Il avait fait faire, dans l’intérêt de la ville , d’excellents chemins qui menaient à ses propriét
intérêts dans l’aspect de l’or que dans les bénéfices de l’usure. La ville de Saumur présuma donc la valeur des économies d’
soit au marché, soit pendant les soirées dans les conversations de la ville . Pour quelques personnes, la fortune du vieux vig
nlevait au bord de ses champs, et ses fermiers le lui charroyaient en ville tout débité, le rangeaient par complaisance dans
Grandet, cette maison pâle, froide, silencieuse, située en haut de la ville et abritée par les ruines des remparts. Les deux
eu de personnes connaissent l’importance d’une salle dans les petites villes de l’Anjou, de la Touraine et du Berry. La salle
ture humaine capable d’accepter le despotisme de son maître. Toute la ville l’enviait à M. et à Mme Grandet. La grande Nanon,
lui que pour demander le chemin de Froidfond ; mais, en le sachant en ville , il crut l’y voir dans un grand hôtel. « Afin de
e des bijoux. L’oncle lui proposa d’aller les vendre pour lui dans la ville , en retenant un certain bénéfice. Charles, son ne
70 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »
e son homonyme, la Grèce, avec sa colonie indépendante de Sicile, ses villes asservies du Péloponèse, son émigration conquéran
s-uns de ses monuments poétiques avaient été liés à la liberté de ses villes , à leurs fêtes religieuses, à leur ancien héroïsm
rmi ces influences du monde oriental aboutissant de toutes parts à la ville nouvelle, entre ces ferments de culte divers qui
dieux inférieurs ; mais tu l’es réservé pour toi les conducteurs des villes , qui ont sous leurs mains le laboureur, le guerri
u leur as départi ta puissance : tu leur as donné la garde des fortes villes  ; et tu résides toi-même sur les hautes citadelle
grecques d’Alexandrie ? De ces temples juifs multipliés dans la haute ville , où, dans l’office religieux des jours consacrés,
lusieurs fois, à l’époque des trois premiers Ptolémées, et dans cette ville d’Alexandrie, où Clément et saint Justin martyr l
débordé vient émietter les glèbes humides. Aucun ne possède autant de villes , monuments de l’industrie des hommes, etc. Ptolém
toujours. Il donne beaucoup aussi à des rois courageux, beaucoup aux villes , beaucoup à de braves compagnons de guerre ; et,
mbre nuptiale peinte à neuf. Elles étaient douze, les premières de la ville , trésor des filles laconiennes. Alors que le plus
71 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mérat, Albert (1840-1909) »
8). — L’Idole (1869). — Les Souvenirs (1872). — L’Adieu (1873). — Les Villes de marbre (1874). — Printemps passé (1875). — Au
la moelle des os, est ardemment épris de la modernité ; il connaît sa ville jusque dans les moindres recoins, l’été, l’hiver,
87-1888).] Marcel Fouquier M. Mérat a publié les Chimères, les Villes de marbre, que l’Académie française orna de son v
72 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXII. Machinations des ennemis de Jésus. »
ecueillit, ce semble, quelques consolations, surtout à Jéricho. Cette ville , soit comme tête de route très importante, soit à
ts. Ce ne fut pas là du reste la seule joie de Jésus. Au sortir de la ville , le mendiant Bartimée 1009 lui fit beaucoup de pl
cation purement raisonnable. Il faut se rappeler aussi que dans cette ville impure et pesante de Jérusalem, Jésus n’était plu
1016. Les personnes qui en avaient été témoins se répandirent dans la ville , et en parlèrent beaucoup. Les disciples racontèr
. Mais Jésus échappa encore pour quelque temps. Il se retira dans une ville peu connue, nommée Ephraïn ou Ephron, du côté de
73 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »
lle, il vint, avant de passer l’Hellespont, écraser cette malheureuse ville comme une victime expiatoire, et que, dans sa fur
iens, les adversaires du décret qui avait décidé le soulèvement de la ville , et enfin les descendants du poëte Pindare. Après
architecte favori du roi devait tailler en statue colossale, avec une ville dans la paume d’une main, et un fleuve s’épanchan
aissance à la mémoire de son ami, l’eunuque Hermias, gouverneur d’une ville d’Asie. « Vertu139, laborieuse épreuve de la rac
e aggravée par la servitude. Athènes, qui ne pouvait cesser d’être la ville des arts, Athènes, qu’Alexandre avait ménagée com
74 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
t à Rome arrivoit en même temps à Venise, à Florence et dans d’autres villes d’Italie. Il y sortoit de dessous terre, pour ain
st qu’il peignit dans la coupole de l’abbaïe de saint Jean de la même ville . C’est une chose qui seule pourroit faire reconno
gner son art, qu’aucun maître qui jamais l’ait professé. Dans la même ville , mais en d’autres temps, Raphaël mort aussi jeune
e l’empereur Charles-Quint, avec autant de barbarie que le seroit une ville prise d’assaut par les turcs. Ce fut précisément
ar des guerres de frontiere ou de courte durée. Aucune de ses grandes villes ne fut saccagée, et il n’arriva plus de révolutio
le faire. Les arts, dit-on, ne peuvent subsister en un païs dont les villes sont changées en campagnes, et les campagnes en d
ù l’on l’élevoit. C’étoit dans le quartier le plus considerable de la ville au bout du forum romanum, et comme on a sujet de
e peuvent tout au plus anéantir les arts et les sciences que dans une ville qui seroit assez malheureuse pour être prise d’as
voient se rassembler à Rome. Il n’y a donc que les dévastations de la ville de Rome qu’on puisse alleguer comme une des cause
me une des causes de l’anéantissement des arts et des lettres. Or, la ville de Rome jusqu’à sa prise par Alaric, évenement qu
la Grece, comme ils en tenoient en d’autres provinces. La plûpart des villes s’y gouvernoient par leurs anciennes loix, et gen
le simple soldat ne brisat plus les vases précieux en saccageant les villes prises. L’armée de Silla rapporta de l’Asie à Rom
qui est chez le duc de Modene, fut trouvée dans Athenes, quand cette ville fut prise par les venitiens durant la guerre term
cs ont poussé le vice et la vertu plus loin que les autres hommes. La ville d’Anvers a été durant un temps l’Athenes des païs
d’extraordinaire en faveur des arts. Si c’étoit l’état florissant des villes et des roïaumes, qui seul amenât la perfection de
la moitié du commerce d’Anvers. La guerre étoit aux environs de cette ville , sur laquelle ses ennemis faisoient tous les jour
75 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Jasmin. (Troisième volume de ses Poésies.) (1851.) » pp. 309-329
core qu’un aimable, gracieux et spirituel poète, fait pour honorer sa ville natale, mais il n’avait pas conquis le Midi. C’es
e, dans une maisonnette cachée sous les ormes touffus, tandis qu’à la ville prochaine les jeunes garçons tiraient au sort, un
est son pèlerinage pour l’église de Vergt. Le digne curé d’une petite ville du Périgord, M. Masson, voyant son église en ruin
ris la galopée. » Et le voilà, pèlerin à côté du prêtre, qui court de ville en ville. Oh ! qu’il voudrait que ses vers, comme
lopée. » Et le voilà, pèlerin à côté du prêtre, qui court de ville en ville . Oh ! qu’il voudrait que ses vers, comme autrefoi
nt de sa maison au Gravier, mais d’une petite vigne tout proche de la ville , et qu’il a baptisée aussitôt par cette inscripti
re à la bouche, quand elle s’endort sans avoir faim. » Dans son poème Ville et campagne, composé pour la fête du comice agric
ne pas déserter son sol natal pour les glorioles et les ambitions des villes  ; il faisait porter une santé par le plus sage et
76 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
les VII fait son entrée solennelle à Paris en 1437, de la porte de la ville , par la rue Saint-Denis, jusqu’au pont du Châtele
léanaise, qui n’est pas de beaucoup postérieure à la délivrance de la ville , ou tout au moins ne l’est pas à la réhabilitatio
ête anniversaire du 8 mai était devenue la vraie fête patronale de la ville d’Orléans. L’autre est le mystère de la Destructi
à Langres en 1482 une Vie de Mgr saint Didier : c’est le patron de la ville . Gringore compose une Vie de saint Louis pour la
toute sorte de saints locaux auront leurs mystères, comme patrons de villes et de confréries ; ou bien une paroisse, un couve
paration d’un mystère : tantôt le clergé, tantôt un prince, tantôt la ville , et tantôt des confréries ou des corporations en
ontaires à se présenter, à la montre solennelle, qui promenait par la ville tout le personnel de la représentation, en costum
des Comptes nommaient leur association l’Empire de Galilée. Nombre de villes , Orléans, Lyon, Poitiers, Toulouse, avaient leur
contraste de la forme dévote lui paraîtra piquant. M. Petit de Julie ville enregistre dans son catalogue environ 120 farces
77 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XI. »
là où le pied lui manque. L’épreuve qui vient heureusement pour cette ville , je supplie le Dieu de ne pas l’éloigner. Je ne c
le de Minerve. Mais, j’ai encore à célébrer une autre gloire de cette ville , le don magnifique d’un Dieu puissant, l’orgueil
e soutien de leur vie, leur droit à l’hospitalité fut d’aller par les villes , chantant les chœurs d’Euripide. Quand Lysandre,
une épode d’Horace, et finissant par cette prière ? « Ô Reine de la ville de Pallas132, toi qui protèges cette terre sacrée
Athènes dans la guerre, quand vint le barbare, étouffant de fumée la ville et brûlant les campagnes, dans sa rage de nous en
mée. S’agit-il des importuns et des originaux qui viennent visiter sa ville nouvelle bâtie dans l’air, il ne manque pas de me
le encore mieux d’illustres exemples : « J’ai fait un chant sur votre ville de Néphélococcygias, beaucoup d’élégants dithyram
manière de Simonide. » Le poëte, enfin, qui se charge de célébrer les villes nouvelles, et qui compare l’essor de la voix des
ne, dit-il enfin ; et je vais composer mon chant à l’honneur de cette ville . Célèbre, ô dieu assis sur un trône d’or, la trem
78 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXI. Dernier voyage de Jésus à Jérusalem. »
Écritures ; est-ce qu’il peut venir un prophète de Galilée 945 ? » La ville , comme nous l’avons déjà dit, déplaisait à Jésus.
té les grands centres, préférant pour son action les campagnes et les villes de médiocre importance. Plusieurs des préceptes q
ces murailles. La vraie religion ne devait pas sortir du tumulte des villes , mais de la tranquille sérénité des champs. L’arr
la nuit sur le mont des Oliviers, qui borne au levant l’horizon de la ville  952. Ce côté est le seul, aux environs de Jérusal
erez fouetter les autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville ; afin qu’un jour retombe sur vous tout
tter les autres dans vos synagogues, vous les poursuivrez de ville en ville  ; afin qu’un jour retombe sur vous tout le sang i
79 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXV. Mort de Jésus. »
oit nommé Golgotha, situé hors de Jérusalem, mais près des murs de la ville  1157. Le nom de Golgotha signifie crâne ; il corr
cement de ce tertre. Il était sûrement au nord ou au nord-ouest de la ville , dans la haute plaine inégale qui s’étend entre l
e l’a vénéré 1159. Cet endroit est trop engagé dans l’intérieur de la ville , et on est porté à croire qu’à l’époque de Jésus
I, 39. Or, ces deux endroits paraissent avoir été au nord-ouest de la ville . J’inclinerais à placer le lieu où Jésus fut cruc
s de Jésus, laisserait ledit emplacement traditionnel en dehors de la ville . L’existence d’un caveau sépulcral (celui qu’on a
80 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
-le-Main, pendant que l’horloge sonnait midi. » Il était né dans une ville libre ; heureusement né, ni trop haut, où l’on es
lité. Francfort était la Florence de l’Allemagne, moins les Médicis ; ville où le négoce ne dérogeait pas à la noblesse, et o
et sur une plaine fertile, qu’on découvrait par-dessus les murs de la ville . C’est dans cette chambre qu’en été je venais app
s, femmes, soldats, jeunes filles, sortent en foule de la porte de la ville pour se répandre en repos, en liberté et en joie,
ie qui tremblent d’être séduites ou compromises aux yeux de la petite ville si elles se laissent approcher par la mauvaise co
, etc. Tourne maintenant, du haut de ces sommets, les regards vers la ville  ; hors de la sombre porte, toute une foule variée
mal. Il entre, suivi de Wagner et du chien, par la porte sombre de la ville . XXVII La scène change de place ; on est de
ntrer. XXXI Attention ! nous y voici. On est dans une rue de la ville  ; Marguerite passe seule et les yeux baissés aupr
mourant un joli petit avoir, une maisonnette et un jardin hors de la ville . Mon frère est soldat ; ma petite sœur est morte.
our. Méphistophélès. Ta bien-aimée, en attendant, est dans la sombre ville , et tout lui pèse, tout la chagrine ; elle t’aime
enêtre, regarde passer les nuages au-dessus des vieux murs gris de la ville . Que ne suis-je un petit oiseau ? Ainsi chante-t-
inage, jaseuse et médisante comme les commères désœuvrées des petites villes . On va voir comment un simple accident de convers
plus que de vin, revient de l’armée ; il a appris en approchant de la ville la honte de sa sœur chérie, qu’il célébrait parto
horreur, l’appelle des noms les plus infâmes en présence de toute la ville , et meurt intrépide en la maudissant. Arrêtons-no
81 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
nouveau le trône pontifical qu’il avait rétabli ; il fit de Rome une ville conquise, annexée, sous le nom de département du
territoires de Lacédémone, presque tout le Péloponnèse, et toutes les villes maritimes de la Thrace, de Thessalonique à Consta
pérances de Venise. La fondation de Trieste, l’incorporation de cette ville maritime à l’Allemagne, les développements rapide
tte ville maritime à l’Allemagne, les développements rapides de cette ville hanséatique, l’accroissement des industries, des
cursale de Turin, de Milan, de Gênes, de Florence, ou bien une grande ville libre, une Tyr de l’Adriatique, renfermant hermét
de Gênes. XXI Pendant ces troubles sur le continent et dans la ville , Gênes poursuivait ses conquêtes sur la mer. La c
x factions qui empruntaient leurs noms à leurs chefs, déchiraient les villes et les campagnes ; le peuple, insurgé par des tri
t de plus en plus l’indépendance de Gênes par leurs intrigues dans la ville , par leurs troupes dehors, les Génois résolurent
une blessure reçue à côté de l’empereur chrétien, sur les murs de la ville , lui fit quitter le champ de bataille avant la ca
ille, lui fit quitter le champ de bataille avant la catastrophe de la ville . Il acheta l’île de Corse, et en donna les revenu
vec les conjurés, pour attaquer à la fois le palais des Doria hors la ville , et pour s’emparer des galères dans le port : Gia
accourant au port pour défendre les galères, est tué à la porte de la ville . André Doria s’enfuit dans la campagne pour y ras
asent ou brûlent la moitié des palais et des églises de la plus belle ville maritime de l’Occident. Sous le règne suivant, le
age de sa mère, Louise de Savoie. L’empereur, de son côté, occupe les villes . Dépouillé de presque tout, il meurt à Verceil. E
82 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
. Docile, laborieux, reconnaissant, Goulden habite Phalsbourg, petite ville de l’Alsace ; la tante habite à deux lieues de là
de prospérité pareille ! On voyait aussi descendre là des gens de la ville , qu’on avait connus dans le temps pour chercher d
honteux de reconnaître leur nid, les autres traversaient fièrement la ville , pour aller voir leur sœur ou leur cousine. Ceux-
a grande route. Souvent, au passage des régiments qui traversaient la ville , — la grande capote retroussée sur les hanches, l
me meilleur. Alors il s’habillait pour aller remonter les horloges en ville , celles de M. le commandant de place, de M. le ma
ande tranchée à perte de vue, que les soldats avaient faite depuis la ville jusqu’aux Quatre-Vents. C’étaient des murs de gla
re, voilà que j’entends, au coin du collége, le tambour du sergent de ville Harmantier, et que je vois une grande foule autou
s pour leur faire un mensonge ; dire que Joseph est boiteux, toute la ville le sait, mais, dans la presse, on pourrait passer
mmes sont des lâches de permettre ces horreurs ! » Mais le sergent de ville s’étant approché, nous repartîmes ensemble en ple
ffet étrange, et je ne pouvais encore croire qu’il fallait quitter la ville . Comme j’étais ainsi dans le plus grand trouble,
existence. Une fois sur la côte de Metting, à plus d’une lieue de la ville , comme nous allions descendre, Klipfel me toucha
e bien heureux de boiter et de traîner la semelle ensemble dans cette ville étrangère. Furst trouva le premier sa maison, mai
halsbourg, fît-elle en m’embrassant plus fort. — Le canon ? — Oui, la ville est assiégée. — Phalsbourg ?… Les ennemis sont en
l’Espagnol, l’Anglais, maîtres de la France, tenir garnison dans nos villes , prendre dans nos forteresses ce qui leur convena
83 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Sénecé ou un poète agréable. » pp. 280-297
ais d’une hauteur inégale, sur chacune desquelles est bâtie une belle ville . La montagne que l’on trouve à droite est la plus
e ville. La montagne que l’on trouve à droite est la plus élevée ; la ville qu’elle porte sur sa croupe se nomme Invention ;
cités qui se voient ailleurs, c’est un château qui commande toute la ville et que l’on nomme Bel Esprit. Il brille d’une lum
. De l’autre côté, sur la montagne la moins élevée, on voit une autre ville qui s’appelle Imitation, et qui paraîtrait aussi
e parti de mettre ma terre en ferme et de me retirer entièrement à la ville . Je l’ai assez bien amodiée et à de très bons fer
diée et à de très bons fermiers, et j’ai loué une maison qui n’est ni ville ni campagne, et qui est tous les deux ensemble. E
je n’ai qu’à faire deux cents pas pour me trouver dans le cœur de la ville . Je ne profite pourtant pas souvent de cette comm
84 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
ils reviennent le soir aboyer, comme des chiens errants, autour de la ville  ! « Mais moi je ferai résonner ma harpe à ta gloi
mon Dieu, plus impatiemment que les gardes de nuit, aux portes de la ville , n’attendent le matin ! « J’ai apaisé devant toi
mes le tour des murs en passant devant toutes les autres portes de la ville . Personne n’entrait, personne ne sortait ; le men
us n’entendîmes rien : le même vide, le même silence à l’entrée d’une ville de trente mille âmes, pendant les douze heures du
son dernier lit, sous les pieds de nos chevaux. La terre autour de la ville était fraîchement remuée par de semblables sépult
s ! XXIV À gauche de la plate-forme du temple et des murs de la ville , la colline qui porte Jérusalem s’affaisse tout à
e brisé par les pieds du cheval à l’entrée d’un héros dans une grande ville d’Orient. Je me complaisais dans ce lyrisme des é
ndre le camp de ma caravane, que j’avais planté de l’autre côté de la ville , en dehors de la porte de Bethléem, un air de flû
is, les voisins conduisaient au cimetière de sa communion, hors de la ville . Cette petite colonne d’hommes, de femmes et de p
u du roi ; il soufflait maintenant de la mer, et il m’apportait de la ville une sorte de psalmodie plaintive semblable au gém
une aire d’aigle en ruines D’où l’habitant s’est envolé ! J’ai vu sa ville , devenue Un vil monceau de poudre nue, Muette sou
85 (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333
à la vieille chronique des Gaules, des intérêts communs unissant les villes , quelques circonstances heureuses, des adversaire
inateur permet à tous les bons carrefours de devenir chacun une bonne ville , jouant son rôle dans l’ensemble, prenant son car
ce qui le caractérise aujourd’hui, c’est cette ligne ininterrompue de villes qui s’y succèdent sur la même route, y apparaissa
e castellum de Tongres, Aduatuca). Rien, là, ne ressemble aux grandes villes du centre de la Gaule, Bibracte, Avaricum, Gergov
st des bourgades militaires de la frontière, ils n’ont point fondé de villes , et le système municipal y demeure dans l’enfance
eut pas de ces rassemblements permanents d’hommes qui font les vraies villes romaines comme Reims ou Mayence. Cassel paraît bi
horizon de forêts. Le lieu vraiment maître du pays, ce n’était pas la ville , c’était la résidence du grand seigneur. Et il se
s sont demeurés les mêmes. De fermes ou de châteaux, ils sont devenus villes  : mais c’est sur le même point que l’homme a trav
point que l’homme a travaillé. Voici Liège, incontestablement une des villes , dans le monde moderne, qu’on dirait la plus indé
e que ces trois puissances sont sorties. Entre la villa romaine et la ville actuelle de Belgique, il ne faut pas établir des
dées d’où il résulte une saine entente et des recueils utiles. Chaque ville un peu importante a son association scientifique
res s’applique aussi exactement au coloris des écrivains : Hors des villes comme dans les villes, tout est matière à tableau
xactement au coloris des écrivains : Hors des villes comme dans les villes , tout est matière à tableau ; on n’aurait qu’à co
harme prenant de nos paysages ou excités par le souffle brûlant de la ville , comment ces écrivains résisteraient-ils au besoi
es s’enthousiasment pour le rythme capricieux et révolté du poète des Villes tentaculaires, ils n’oublient pas non plus sa pas
e que s’il tente de réduire son fougueux enthousiasme à la mesure des villes ou des salons. Un mâle est l’hymne à l’existence
ent ils se débarrassent de toutes les tares développées en eux par la ville , se purifient, redeviennent bons et sains au cont
ait une représentation symbolique de la vie rustique ou de la vie des villes . À cet égard, sa conception rappelle celle d’Émil
la Campine. Si Les Gens du Tiest illustrent l’existence d’une petite ville de province, En pleine terre, La Bruyère ardente,
les célèbre avec amour. Tantôt il décrit le riant pays wallon et ses villes si cordiales « qu’elles se jettent au cou du prem
onheur et faites que j’expire93. Séverin a fui la vie trépidante des villes  ; il s’est réfugié dans la nature qui, seule, lui
homme qui écrivit Les Moines et Les Villages illusoires fit aussi Les Villes tentaculaires et Les Rythmes souverains ; Les Heu
e époque, Verhaeren séjourne souvent en Angleterre, la révélation des villes industrielles et des ports l’impressionne au poin
effort vers un rêve dont la réalisation, sans cesse, échappe. Par Les Villes tentaculaires, parues également en 1895, se décha
dresses premières 120, La Guirlande des dunes 121, Les Héros 122, Les Villes à pignons 123, Les Plaines 124, glorifient le pay
au mot romantisme le nom de Verhaeren Sans aucun doute, le poète des Villes tentaculaires fait souvent songer à Hugo, dans ce
du paroxysme ! Il aperçoit les routes et les bois, les foules et les villes à travers une perpétuelle hallucination. L’univer
ours il a rôdé près des fabriques ou des docks. Et les foules, et les villes , et dans les villes, l’or, l’or magique qui hypno
des fabriques ou des docks. Et les foules, et les villes, et dans les villes , l’or, l’or magique qui hypnotise tant d’hommes,
Disséminés dans toute l’œuvre, maints poèmes clament ces foules, ces villes , cet or. Verhaeren en est hanté. Oh ces villes,
ment ces foules, ces villes, cet or. Verhaeren en est hanté. Oh ces villes , par l’or putride, envenimées ! Clameurs de pierr
es, d’une réalisation scénique impossible, rappellent extrêmement Les Villes tentaculaires et Les Campagnes hallucinées. Phil
et la Destinée, avec la même sûreté que celle de Verhaeren, après Les Villes tentaculaires. L’un et l’autre sont devenus de fe
urnaux, se trouve encore encouragée au moyen de conférences. Dans les villes importantes, Bruxelles, Anvers Liège, Mons, des c
Paris, Mercure de France, 1895. Paris, Mercure de France, 1900. — Les Villes tentaculaires. Bruxelles, Deman, 1895. — Poèmes.
901. — Les Forces tumultueuses. Paris, Mercure de France, 1902. — Les Villes tentaculaires, précédées des Campagnes hallucinée
Philippe II). Paris, Mercure de France, 1909. — Toute la Flandre, Les Villes à pignons. Bruxelles, Deman, 1909. — Les Rythmes
Revue française, 1912. — Les Blés mouvants. Paris, Crès, 1912. — Les Villes tentaculaires, précédées des Campagnes hallucinée
ue ». 108. Les Campagnes hallucinées, « Les Mendiants ». 109. Les Villes tentaculaires, « La Bourse ». 110. Idem, « Le B
traduction de Léon Bazalgette. 132. Les Forces tumultueuses, « Les Villes  ». 133. La Multiple Splendeur, « La Conquête ».
86 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. (suite et fin.) »
s n’effaçait sûrement pas celle des nôtres. Nous traversâmes toute la ville de Smyrne au milieu d’une foule immense de peuple
er en septembre 1802, et une seconde fois en août 1807 pour revoir sa ville natale et sa famille, et pour vaquer à ses affair
commode que ce bois fût coupé en tout temps et fût apporté dans leur ville par les maraudeurs qui le vendaient à vil prix, a
rs communes rurales sous un seul maire. On n’en trouvait pas pour les villes elles-mêmes : « La mairie de Worms, écrivait con
me donne le plus d’inquiétude. Personne n’en veut, et pourtant cette ville , la seconde du département, est en elle-même très
à la suite de la conquête ; — en second lieu, parce que Worms est une ville de plaisir, où, hors les affaires personnelles de
sième lieu, parce que les idées et même les prétentions de l’ancienne ville libre et impériale y existent encore, avec plus o
de ce département. C’est décidément la fièvre épidémique qui règne en ville , dont il est attaqué. Son état a empiré aujourd’h
87 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75
convient, se rattachent tous deux, par leurs origines, à cette jolie ville de Provins, la ville des vieilles ruines et des r
ent tous deux, par leurs origines, à cette jolie ville de Provins, la ville des vieilles ruines et des roses ; et ces roses,
eur au collège de Provins, et il fut conduit, tout enfant, dans cette ville . Sa naissance fut irrégulière, bien qu’il connût
ns au collège de Provins, lorsque des circonstances firent quitter la ville à ses bienfaiteurs, qui allèrent habiter la campa
t surtout au milieu des rivalités et des susceptibilités d’une petite ville . Il avait eu beau faire appel à toute la contrée
e de couronnes et de fleurs, il dira : Le pauvre fou sentit, dans la ville papale, Une douche de fleurs inonder son front pâ
, s’intéressa à lui, fit souscrire à ses vers par des personnes de la ville , et le dégagea par ce moyen du service militaire
e chanter dans ce ton les choses de la campagne, un peu à l’usage des villes et des salons, et en se souvenant toutefois de se
88 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Rivarol. » pp. 62-84
ent la noblesse, qui ont soulevé contre elle le petit peuple dans les villes , et les paysans dans les campagnes. Il montre le
e range : « La populace de Paris, dit-il, et celle même de toutes les villes du royaume, ont encore bien des crimes à faire av
. Voici quelques vues sur Paris et sur sa destination naturelle comme ville européenne, qui sentent assurément l’homme d’une
les présentent n’ont pas encore trop vieilli : Paris est-il donc une ville de guerre ? se demande Rivarol ; n’est-ce pas, au
ille de guerre ? se demande Rivarol ; n’est-ce pas, au contraire, une ville de luxe et de plaisir ? Rendez-vous de la France
e dis pas différents, mais opposés aux intérêts de Paris, comme cette ville sera abandonnée à elle-même !… Était-ce donc à to
nnée à elle-même !… Était-ce donc à toi à commencer une insurrection, ville insensée ? ton Palais-Royal t’a poussée vers un p
puis en Angleterre, et ensuite à Hambourg. C’est dans cette dernière ville qu’il parvint à établir une sorte de centre de so
89 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre V. Le mouvement régionaliste. Les jeunes en province » pp. 221-231
de la capitale. L’homme qui se refusait aux gloires fiévreuses de la ville unique, apparaissait comme une exception. On l’eu
ue Provinciale lui succéda (Ch. Bellet, Roger Frêne). Dans cette même ville , le groupe catholique (Armand Praviel, Pierre Fon
revue de tendances opposées à celles que défendirent dans cette même ville , Les Mois Dorés et Le Pays de France de Joachim G
eur, les noms de MM. Paul Briquel, René d’Avril, etc. Dans cette même ville paraît encore la Lorraine artiste. À Reims, la Re
90 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « de la littérature de ce temps-ci, a propos du « népenthès » de m. loève-veimars (1833). » pp. 506-509
ne configuration générale et appréciable, une sorte de simplicité. La ville où l’on séjourne a beau être embrouillée, inégale
t des collines prochaines, le voyageur qui n’est pas entré dans cette ville , et qui n’y a pas vécu, l’aperçoit à l’horizon de
trer, a-t-il donc tout à fait tort dans l’idée qu’il emporte de cette ville  ? Est-ce pure rêverie de sa part ? Non, à coup sû
91 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IX. Les disciples de Jésus. »
famille. Il s’y installa comme un des leurs ; Capharnahum devint « sa ville  419 », et au milieu du petit cercle qui l’adorait
ns rigoureuse dans les campagnes et les villages que dans les grandes villes . Trois ou quatre galiléennes dévouées accompagnai
dans les mouvements du peuple juif ; enfin Judas fils de Simon, de la ville de Kerioth, qui fit exception dans l’essaim fidèl
le renom. C’était le seul qui ne fût pas Galiléen ; Kerioth était une ville de l’extrême sud de la tribu de Juda 437, à une j
mps à la tête de l’église de Jérusalem 442, et qui après le sac de la ville se réfugia en Batanée 443. Le seul fait de l’avoi
92 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79
el, ami de Mme de Staël, et destiné depuis à être évêque d’une petite ville de Piémont, quand le roi parut à Turin après la r
rdes, formant la garnison de la cité d’Aoste. La cité d’Aoste, petite ville solitaire et pittoresque, bâtie sur le revers des
s !… XI Il faut connaître la bonhomie de la société des petites villes de Savoie pour se rendre compte de l’état de l’âm
leur et le plus sociable peuple que je connaisse. S’il est une petite ville au monde où l’on goûte la douceur de la vie dans
uelle pouvait être la vie des jeunes gentilshommes savoyards dans une ville de garnison. L’oisiveté, l’ennui, quelques amours
ire peut cependant intéresser les voyageurs. Auprès de la porte de la ville , on voit les ruines d’un château, dans lequel, si
t pas de s’en faire des bouquets. Quelquefois aussi les enfants de la ville se présentent à la porte de mon jardin. Je monte
e combien cette retraite est tranquille et solitaire. On est dans une ville , et l’on croirait être dans un désert.   LE LÉPRE
les broussailles comme une bête fauve, mes regards se portent sur la ville d’Aoste. Je vois de loin, avec des yeux d’envie,
cela pût être nuisible à personne. Cependant quelques habitants de la ville s’en alarmèrent, et crurent qu’il pouvait porter
lée et à moitié démolie d’une enceinte de fortifications autour d’une ville , dont les remparts en ruines s’élèvent comme une
e combien cette retraite est tranquille et solitaire. On est dans une ville , et l’on croirait être dans un désert.   LE LÉPRE
93 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La civilisation et la démocratie française. Deux conférences par M. Ch. Duveyrier »
“Ah ! mon ami, quelle nuit ! Plus d’abus, plus de distinctions ! Les villes , les États, les plus grands noms, Montmorency, La
s de temps, les fortifications d’Alexandrie seraient achevées ; cette ville serait une des plus fortes places de l’Europe ; …
les établissements civils et militaires ; Alexandrie serait déjà une ville riche ; l’eau du Nil, répandue autour d’elle, fer
ntiers de Suez seraient établis ; les fortifications protégeraient la ville et le port ; des irrigations du canal et de vaste
astes citernes fourniraient des eaux pour cultiver les environs de la ville … Les denrées coloniales, le sucre, le coton, le r
té qu’on nourrit, qu’on vêtit, qu’on réchauffe, qu’on abrite, pour la ville qu’on assainit ou qu’on embellit, pour la patrie,
94 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
is jours et trois nuits à mener à fin après qu’on eut pénétré dans la ville , le pillage fut en raison de la peine ; on ne s’y
s pour votre part. » — De même au sac de Louviers (1591), où toute la ville fut pillée, des gens du pays qui étaient parmi le
86), ayant envoyé à l’avance ses maréchaux de logis, il entre dans la ville , lui, toute sa cour et les gens de guerre, « tout
s hôtes ». De même à Fontenay en Poitou : après une bonne défense, la ville se rend et capitule sans vouloir rien mettre par
rent demander, et le leur fit observer loyaument, traitant ceux de la ville tout ainsi que si elle n’eût point été prise par
ait le comptant, demandait quelques jours après le gouvernement de la ville de Mantes, que Henri lui refusait, de peur d’offe
sur la part qu’y eut Sully, ainsi qu’aux mines, sièges et attaques de villes , dès les premiers temps ou depuis qu’il eut la di
95 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »
Paris, élevé dans une obscure maison de la rue de Sorbonne, aimait sa ville natale, son quartier, l’approbation de ses voisin
ement de la cavalerie et des dragons de Saint-Ghislain, et des autres villes des environs. Il a les intentions tout à fait bon
llets aux environs et, s’il était possible, jusqu’à l’intérieur de la ville , pour assurer aux déserteurs, s’ils voulaient ven
ssadeur du roi à Turin, trouve moyen d’attirer Mattioli hors de cette ville , où il était imprudemment venu ; faisant semblant
. Le duc de Mantoue désirait, en cédant la citadelle de Casal, non la ville ni le château, que l’on crût qu’il avait la main
rer et prendre ses quartiers d’hiver dans le pays, et pour occuper la ville ainsi que le château attenant. À peine avait-on u
métier de soldat, et s’empare le plus honnêtement qu’il pourra de la ville et du château que le traité laissait au duc. Mais
96 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. »
e voies de fait ; elle ne put se renouveler le lendemain. La Cour, la ville , tout Paris en parla, et Louis XV en fit un coupl
faisait à lui-même en ces termes : « (Juillet 1744.) Le siège de la ville de Furnes tient plus longtemps qu’on ne croyait (
rave général. On voit par là le respect que l’on doit aux discours de ville et du public : car que n’a-t-on pas dit contre lu
Saint-Germain-des-Prés, il lui est permis de faire ce qu’il veut à la ville , sans que de petits particuliers, qui auraient pe
ndal commandait sous lui et dirigeait en réalité les opérations34. La ville et les forts capitulèrent successivement sans bea
es griefs, a négligé : « M. le comte de Clermont étant entré dans la ville et logé à l’évêché, l’évêque vint lui donner une
inquante milliers de poudre, et que, si ce malheur arrivait, toute la ville courrait de grands risques. M. le comte de Clermo
97 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350
de lui-même à ces hautes pensées par une vocation puissante. Dans sa ville natale de Thous, Ferdousi enfant, fils d’un jardi
r une telle œuvre et que son trésor ne lui échappât. Il avait dans sa ville natale un ami qui ne faisait qu’un avec lui, et i
u distraire à l’avance, il la destinait à un emploi touchant. Dans sa ville natale, j’ai dit qu’enfant il s’était assis souve
fin, croyant les choses apaisées et oubliées, il était revenu dans sa ville natale, lorsqu’un jour, passant par le bazar, il
a dans un jardin. Dans les premiers instants, le chef religieux de la ville refusa de lire les prières d’usage sur sa tombe,
vu, un peu honteux de sa mésaventure. Il s’achemina lentement vers la ville voisine, appelée Sémengan. Son renom était tel, q
ille voisine, appelée Sémengan. Son renom était tel, que le roi de la ville , bien que sujet des Turcs, sachant qu’il approcha
98 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392
man fantastique. La maison que mon souverain m’avait destinée dans la ville était presque habitable : cependant il m’avait ré
ettres du directeur des théâtres de Mannheim le rappellent dans cette ville avec un traitement de cinquante louis par an, sal
uit d’une foule. » V Mécontent bientôt de cette résidence à la ville , il alla habiter un petit village à la lisière de
age précédé d’un long noviciat domestique, que Goethe, aux yeux de la ville de Weimar, n’était pas seulement un poète, un min
erlin. On s’attendait au massacre des habitants et à l’incendie de la ville  ; Goethe envisagea d’un regard calme le péril. « 
s de la maison se rassemblent autour de la lumière, et la porte de la ville roule sur ses gonds. La terre est couverte d’un v
de douces et libres unions ; c’est toi qui as jeté les fondements des villes  ; c’est toi qui as fait sortir le sauvage farouch
tre travail. « Douce paix, heureuse union ! restez, restez dans cette ville  ! Qu’il ne vienne jamais le jour où des hordes cr
e pourpre du soir, refléterait les lueurs terribles de l’incendie des villes et des villages ! « À présent, brisez le moule ;
mes, le bien-être ne peut subsister. « Malheur ! lorsqu’au milieu des villes l’étincelle a longtemps couvé ; lorsque la foule,
Elle ne l’éclaire pas, mais elle peut, entre ses mains, incendier les villes , ravager les campagnes. « Dieu a béni mon travail
! tirez ! Elle s’émeut, elle s’ébranle ; elle annonce la joie à cette ville . Que ses premiers accents soient des accents de p
enbach ; elle me prit par la main et me pria de venir la trouver à la ville . Plus tard nous nous voyions tous les jours ; ell
99 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 489-496
ine, ci-devant Fermier-Général, né à Paris en 1715, mort dans la même ville en 1771. Le goût, ou pour mieux dire, une passion
ransporte où je ne suis jamais allé…. Par exemple, vous connoissez la ville de Strasbourg, Capitale d’Alsace : j’ignore si vo
dant, par un trait de sa plume magique, me voilà ès-prisons de ladite ville , occupé à faire des Vers infames, & voilà le
100 (1912) L’art de lire « Chapitre XI. Épilogue »
tiré à Paris pour deux raisons : parce que, disait-il, c’est la seule ville où la vie intellectuelle et artistique soit à trè
le et artistique soit à très bon marché ; et parce que c’est la seule ville où l’on vous permette de ne pas appartenir à un p
nir à un parti politique ; et parce que, en conséquence, Paris est la ville des pauvres et des gens tranquilles. Je le félici
/ 1907