d Maître de la morale. Je le regarde comme le principe de toute noble
vie
, comme la formule expressive, quoique dangereuse
omme disait la respectable antiquité, est de faire deux parts dans la
vie
: l’une vulgaire et n’ayant rien de sacré, se rés
, se résumant en des besoins et des jouissances d’un ordre inférieur (
vie
matérielle, plaisir, fortune, etc.) ; l’autre que
et les appliquant à deux ordres de phénomènes, on les entend des deux
vies
ouvertes devant l’homme. Reconnaître la distincti
vies ouvertes devant l’homme. Reconnaître la distinction de ces deux
vies
, c’est reconnaître que la vie supérieure, la vie
Reconnaître la distinction de ces deux vies, c’est reconnaître que la
vie
supérieure, la vie idéale, est tout et que la vie
inction de ces deux vies, c’est reconnaître que la vie supérieure, la
vie
idéale, est tout et que la vie inférieure, la vie
reconnaître que la vie supérieure, la vie idéale, est tout et que la
vie
inférieure, la vie des intérêts et des plaisirs,
vie supérieure, la vie idéale, est tout et que la vie inférieure, la
vie
des intérêts et des plaisirs, n’est rien, qu’elle
ter cette prétendue délicatesse, qui ne peut se résoudre à prendre la
vie
comme chose sérieuse et sainte ; et, s’il n’y ava
t qu’il faudrait appeler niaiserie et nullité. S’il était vrai que la
vie
humaine ne fût qu’une vaine succession de faits v
ccupation tyrannique de tous les instants, et le suicide. Vivre de la
vie
de l’esprit, aspirer l’infini par tous les pores,
L’ascétisme chrétien, en proclamant cette grande simplification de la
vie
, entendit d’une façon si étroite la seule chose n
ibres, nées pour savourer l’idéal dans toute son infinité, et dont la
vie
s’est écoulée triste et oppressée sous l’étreinte
-même est bien moins étendue qu’on pourrait le croire. Il y a dans la
vie
humaine très peu de choses tout à fait profanes.
excepté, n’avait vu qu’une jouissance ? L’acte le plus matériel de la
vie
, celui de la nourriture, ne reçut-il pas des prem
moins la condition des conquêtes de l’esprit. La sanctification de la
vie
inférieure par des pratiques et des cérémonies ex
uperstitieuses. Qu’en est-il résulté ? Privée de son idéalisation, la
vie
est devenue quelque chose de profane, de vulgaire
iment moral dans toute sa pureté. Ainsi, tout ce qui se rattache à la
vie
supérieure de l’homme, à cette vie par laquelle i
insi, tout ce qui se rattache à la vie supérieure de l’homme, à cette
vie
par laquelle il se distingue de l’animal, tout ce
osophie vaut un poème, un poème vaut une découverte scientifique, une
vie
de science vaut une vie de vertu. L’homme parfait
n poème vaut une découverte scientifique, une vie de science vaut une
vie
de vertu. L’homme parfait serait celui qui serait
crement), mais par une intime compénétration à tous les moments de sa
vie
, qui serait poète alors qu’il est philosophe, phi
faiblesse de notre âge d’analyse ne permet pas cette haute unité ; la
vie
devient un métier, une profession ; il faut affic
songer à le nier ; il faut toutefois reconnaître qu’un tel système de
vie
, bien qu’excusé par sa nécessité, est contraire à
et de montrer réunies dans une puissante unité toutes les faces de la
vie
que l’humanité a esquissées dans des temps et des
modèle de la perfection nous est donné par l’humanité elle-même ; la
vie
la plus parfaite est celle qui représente le mieu
pour passer au rang d’habitude irréfléchie et spontanée, exigent une
vie
entière d’exercice. Mais ce qui pourra devenir po
cée de la culture intellectuelle, c’est que le sentiment qui donne la
vie
à la composition de l’artiste ou du poète, la pén
ut son être vers l’éternel infini. Le saint est celui qui consacre sa
vie
à ce grand idéal et déclare tout le reste inutile
le. Pascal a supérieurement montré le cercle vicieux nécessaire de la
vie
positive. On travaille pour le repos, puis le rep
t est que les gens du monde n’ont jamais, ce me semble, un système de
vie
bien arrêté, et ne peuvent dire précisément ce qu
ar les jouissances qu’elle procure. Et pourtant tout le sérieux de la
vie
s’use autour de l’acquisition de la richesse, et
c’est-à-dire qui n’est point arrivé à comprendre le sens élevé de la
vie
. Bien des gens renoncent aussi volontiers au titr
armonie des puissances de la nature humaine n’est pas une chimère. La
vie
des hommes de génie présente presque toujours le
poétique très élevé et à une charmante bonté d’âme, si bien que leur
vie
, dans sa calme et suave placidité, est presque to
oins toujours nouveaux, qu’il ne peut satisfaire. Il lui faudrait une
vie
pour savoir, une vie pour sentir et aimer, une vi
x, qu’il ne peut satisfaire. Il lui faudrait une vie pour savoir, une
vie
pour sentir et aimer, une vie pour agir, ou, plut
l lui faudrait une vie pour savoir, une vie pour sentir et aimer, une
vie
pour agir, ou, plutôt, il voudrait pouvoir mener
emps de vivre pour le dehors. Il ne veut rien laisser perdre de cette
vie
brûlante et multiple qui lui échappe et qu’il dév
ur, l’âme simple qui vit de foi et d’amour, l’âme virile qui prend la
vie
comme un musculeux athlète, l’esprit pénétrant et
s l’impossibilité de réaliser cet idéal multiple, quand il voit cette
vie
si courte, si partagée, si fatalement incomplète,
retour d’une amertume sans pareille. Il maudit cette surabondance de
vie
, qui n’aboutit qu’à se consumer sans fruit, ou, s
tre qu’une portion de lui-même. À peine a-t-il réalisé une face de la
vie
que mille autres non moins belles se révèlent à l
Chapitre quatrième L’expression de la
vie
individuelle et sociale dans l’art. I. — L’art
recherche pas seulement la sensation. — Il cherche l’expression de la
vie
. — Lois qui en résultent. — Impuissance du pur fo
ux. Ces phénomènes d’induction sont ce qui rend l’art expressif de la
vie
. Toutes les fois que l’art a pour objet les sensa
nature infinie. Le véritable objet de l’art c’est l’expression de la
vie
. L’art, pour représenter la vie, doit observer de
jet de l’art c’est l’expression de la vie. L’art, pour représenter la
vie
, doit observer deux ordres de lois : les lois qui
et les lois qui règlent les conditions objectives dans lesquelles la
vie
est possible. Les lois qui dominent les rapports
llusion de la réalité, d’outrer certains traits ; il ne représente la
vie
qu’avec des infidélités calculées. Quant aux lois
i ont rapport aux conditions objectives dans lesquelles se produit la
vie
, elles sont pour la plupart inconnues, et ne peuv
science exacte. Il est très difficile de définir scientifiquement la
vie
, même en ses manifestations les plus infimes, à p
, même en ses manifestations les plus infimes, à plus forte raison la
vie
mentale et morale que l’artiste s’efforce de nous
e que l’artiste s’efforce de nous rendre présente dans ses œuvres. La
vie
est d’autant plus insaisissable (par l’analyse ab
rassemblent d’instinct les éléments. Ce qui fait que la science de la
vie
morale et du caractère aura peine à sortir de l’é
ine mesure, c’est le poète ou le romancier qui, lorsqu’il a le don de
vie
, nous fait voir et toucher des caractères se déve
dans chaque cœur les blessures plus ou moins profondes faites par la
vie
même, les chemins par où a passé une première foi
; seulement il faut que, dans toutes ces ramifications, la sève de la
vie
circule, comme le sang court dans les innombrable
, c’est savoir être à la fois subtil comme la pensée et réel comme la
vie
. La vie, au fond, n’est qu’un degré de complexité
savoir être à la fois subtil comme la pensée et réel comme la vie. La
vie
, au fond, n’est qu’un degré de complexité de plus
ubtil pour être et purement simplement vrai. Ni dans l’art ni dans la
vie
réelle la beauté n’est une pure question de sensa
ssion se trouve, elle crée une beauté relative, parce qu’elle crée la
vie
. Le formalisme dans l’art, au contraire, finit pa
ue l’habileté à construire des décors ; la mise en scène primerait la
vie
. C’est en partie d’après cette esthétique que son
, point tendu, point poseur, accueillant pour toutes les choses de la
vie
et tous les êtres de la nature. Le véritable arti
métier, tuant en lui le sentiment, finirait par ôter de ses œuvres la
vie
, qui est le fond solide de toute beauté. Un des d
vement pour l’art, c’est de ne plus voir et sentir avec force dans la
vie
que ce qui lui paraît le plus facile à représente
e domaine de la fiction. Peu à peu l’art prend pour lui le pas sur la
vie
réelle ; toutes les fois qu’il est ému, il rappor
organisé échouerait au contraire dans l’art, car il faut croire en la
vie
pour la rendre dans toute sa force ; il faut sent
Chine de Boilvin. » Le grand art est celui qui traite la nature et la
vie
non en illusions, mais en réalités, et qui sent e
t le moins transposable en son domaine. Il faut comprendre combien la
vie
déborde l’art pour mettre dans l’art le plus de v
rendre combien la vie déborde l’art pour mettre dans l’art le plus de
vie
. II. Ce fond vivant de l’art, qui doit toujo
ail. De là la lassitude où ne tarde pas à tomber quiconque regarde la
vie
en pur dilettante, y cherchant seulement des impr
emper. Ce qui s’accroît pour nous à mesure que nous avançons dans la
vie
, et ce qui s’accroît constamment pour l’humanité
telligence peut seule exprimer dans une œuvre extérieure le suc de la
vie
, faire servir notre passage ici-bas à quelque cho
sept Hollandais qui, il y a deux cent cinquante ans, ont payé de leur
vie
leur tentative d’hivernage. Pour nous, une année
tions monotones de toute existence, qu’inspire l’océan et le ciel, la
vie
en plein infini, sans interposition d’êtres humai
es réduire en corps de doctrine et à faire la science humaine avec sa
vie
. Poussés par la soif de la science, huit observat
sensibilité qu’on rencontre chez tant d’artistes, ce sentiment d’une
vie
passée tout entière à la reproduction vaine des c
constructeur de systèmes vivants, mêlant à ses représentations de la
vie
des conceptions élevées et philosophiques. La cur
es sentiments, parce que les sentiments qui animent et dominent toute
vie
valent seuls en elle. Mon amour est plus vivant e
st plus vivant et vrai plus que moi-même. Les hommes passent et leurs
vies
avec eux le sentiment demeure. Le sentiment ou, p
fait que quelques-uns d’entre nous donnent parfois si facilement leur
vie
pour un sentiment élevé, c’est que ce sentiment l
œur qui anime nos membres, et ce qu’il faut avant tout sauver dans la
vie
, c’est son propre cœur. Les sentiments et les vol
à leur tour, s’expriment dans les actes et dans tous les faits de la
vie
. L’art du savant, de l’historien, et aussi de l’a
et se déroule en une chambre de dix mètres carrés que, dans toute une
vie
humaine. L’art est ainsi une condensation de la r
e sous une plus haute pression. Il cherche à nous représenter plus de
vie
encore qu’il n’y en a dans la vie vécue par nous.
cherche à nous représenter plus de vie encore qu’il n’y en a dans la
vie
vécue par nous. L’art, c’est de la vie concentrée
encore qu’il n’y en a dans la vie vécue par nous. L’art, c’est de la
vie
concentrée, qui subit dans cette concentration le
monde de l’art est toujours de couleur plus éclatante que celui de la
vie
: l’or et l’écarlate y dominent avec les images s
ur qu’un personnage soit sympathique, c’est évidemment qu’il vive. La
vie
, fût-elle, celle d’un être inférieur, nous intére
être inférieur, nous intéresse toujours par cela seul qu’elle est la
vie
. La seconde condition, c’est que ce personnage so
nage antipathique par ses sentiments et ses actions, mais animé d’une
vie
intense, nous entraîne par-cette intensité de vie
s, mais animé d’une vie intense, nous entraîne par-cette intensité de
vie
, en dépit de notre répulsion naturelle. Inverseme
le plus désirables à éprouver, peut lui donner à nos propres yeux une
vie
qu’il ne possède réellement pas dans l’œuvre d’ar
re admiration alors même que l’artiste n’aurait pas bien su rendre la
vie
. Ainsi s’explique la vogue de certains personnage
ou défauts, — semblent par la suite froids, faux même et dépourvus de
vie
. Le personnage le plus universellement sympathiqu
ersonnage le plus universellement sympathique est celui qui vit de la
vie
une et éternelle des êtres, celui qui s’appuie, s
où il existe dans la réalité, si l’on veut donner l’impression de la
vie
. Le charme des récits populaires vient peut-être
onscients dans leur héroïsme ou dans leur dévouement, comme dans leur
vie
de chaque jour, spontanés en un mot, et sincères.
cérité est le principe de toute émotion, de toute sympathie, de toute
vie
, parce qu’elle est la forme projetée par le fond
pure combinaison artificielle, pur mécanisme, est une négation de la
vie
, de la spontanéité, de la sincérité même. Il faut
le aussi tout spontané, enfin que les êtres qu’il crée et anime de sa
vie
aient eux-mêmes cette spontanéité, cette sincérit
ire : Je suis ce que je suis, et, telle je suis, telle j’apparais. La
vie
, par cela même, c’est l’individualité : on ne sym
matisent la situation philosophique de toute une époque en face de la
vie
et de la destinée. Les autres, plus étroits et pu
ritique d’art, c’est que l’objet suprême de l’art n’est pas fixe : la
vie
sociale est sans cesse en évolution ; nous ne sav
saisit dans son propre cœur la pulsation profonde et immortelle de la
vie
. Mais ce centre où l’individu se confond avec l’h
individu se confond avec l’humanité éternelle n’est qu’un point de la
vie
mentale ; il ne peut constituer l’objet unique de
ui. On peut diviser les conventions en deux espèces : 1° celles de la
vie
sociale elle-même ; 2° celles de l’art, qui sont
les de l’art, qui sont souvent les conséquences mêmes de celles de la
vie
. Par exemple, les conventions et les abstractions
-septième siècle faisaient partie en quelque sorte des réalités de la
vie
d’alors. L’existence, au règne de Louis XIV, avai
sentir dans l’art, comme dans toutes les autres manifestations de la
vie
sociale. Ainsi que l’a remarqué Balzac, il existe
n croissante : un infini rapporté à un même point mouvant, qui est la
vie
. Après tout, le poète ou l’artiste qui a réussi à
as entièrement manqué son but, puisqu’il a représenté une forme de la
vie
capable de trouver chez un être vivant un écho ma
st-à-dire d’atteindre à une forme plus profonde et plus durable de la
vie
; et le plus difficile est de plaire surtout aux
uantité de moules tout faits, il ressemble à l’enfant qui commence la
vie
et qui éprouve la stupéfaction vague de l’existen
sérieux et d’un clair jugement, car ils sont synonymes de force et de
vie
. L’insulte ne me satisfait pas plus que l’hyperbo
t dit : « Je me propose d’établir que la science des phénomènes de la
vie
ne peut avoir d’autres bases que la science des p
rencontrons dans la détermination expérimentale des phénomènes de la
vie
et dans l’application des moyens capables de la m
nt Zola, la méthode expérimentale qui conduit à la connaissance de la
vie
physique, « doit conduire aussi à la connaissance
nce de la vie physique, « doit conduire aussi à la connaissance de la
vie
passionnelle et intellectuelle. » « Ce n’est qu’u
ogressive pénétration de la matière restreint chaque jour le rôle. La
vie
intra-organique n’est, comme la vie extra-organiq
restreint chaque jour le rôle. La vie intra-organique n’est, comme la
vie
extra-organique, qu’un ensemble, quoique plus com
plus complexe, de réactions physico-chimiques. En d’autres termes, la
vie
spirituelle se résout dans la vie matérielle. Ou
o-chimiques. En d’autres termes, la vie spirituelle se résout dans la
vie
matérielle. Ou bien encore, l’« âme » n’est que d
laude Bernard, se déduit d’une conception purement matérialiste de la
vie
et du monde. Zola est tout entier dans le matéria
à cette méthode expérimentale, à la conception de la matière et de la
vie
qu’elle comporte, récusant tout autre point de dé
tière, des sauvages ivresses de la chair, des saines émanations de la
vie
. Le flot de sa virilité submerge toutes ces petit
n, jamais nous n’emploierons notre talent à l’expression réelle de la
vie
. Ce qu’il faut aux hommes, c’est le mensonge et l
ière sous toutes ses formes, l’homme primitif, les animaux reprennent
vie
sous son regard obstiné. De l’être morne, spiritu
reprend par le bas cette immense investigation de la nature et de la
vie
qu’est au fond toute science, tout art, toute lit
tre les forces latentes et les fauves énergies, aliment et sève de la
vie
générale. Il se détourne des fades sublimités, de
eau de nos jours. Il retrouve la pulsation de la nature, à travers la
vie
de l’homme et la vie des choses. La nature et l’
retrouve la pulsation de la nature, à travers la vie de l’homme et la
vie
des choses. La nature et l’homme se retrouvent e
noble, plus fécond. C’est le chaud contact avec la réalité, c’est la
vie
faisant irruption de ses mille souffles dans un d
es fausses moralités. A une littérature de mort succède une pensée de
vie
. Il est fort concevable que la franchise de Zola
utonnés dans leur redingote, ayant peur des mots, tremblant devant la
vie
, voulant réduire le vaste mouvement de l’enquête
isme chrétien de l’âme et du corps, d’avoir brutalement revendiqué la
vie
de la terre et de la matière, réentendu la nature
n des éléments négligés, méprisés ou niés par lui. Il avait exalté la
vie
du corps et de la matière, à rencontre du spiritu
tion dualiste ; voici que l’idéalisme vient à son tour revendiquer la
vie
de l’âme et de l’esprit, et remettre en honneur t
orgie matérielle et sensuelle leur parut une impuissance de rendre la
vie
de l’âme. Leurs yeux « accoutumés à ne voir que l
ardiment le corps aux facultés supérieures. Autant Zola avait aimé la
vie
, autant ils la bafouaient comme une broyeuse d’id
du matérialisme littéraire, qui se maintint parmi les rudesses de la
vie
brutale. Toute l’importance de cette poussée myst
ette poussée mystique gît dans le fait de sa réaction. Elle manque de
vie
intrinsèque. Un vague instinct de vie spirituelle
de sa réaction. Elle manque de vie intrinsèque. Un vague instinct de
vie
spirituelle semble l’animer parfois, mais les plu
s gares, les grandes villes modernes, les foules qui les peuplent, la
vie
qui s’y décuple, dans l’évolution des sociétés ac
fester son goût profond du rêve et son dégoût non moins profond de la
vie
. Elle a nettement préféré aux documents humains l
re ses liens avec le monde, attirée par les sommets spirituels. De la
vie
de l’instinct et du désir, de la vie des organism
ar les sommets spirituels. De la vie de l’instinct et du désir, de la
vie
des organismes et de la chair, des tragiques conf
matière », plus intimement scrutée, a prouvé qu’elle contenait de la
vie
spirituelle ; la cellule révèle un instinct, une
totalement indépendante du corps et de principe opposé. L’étude de la
vie
spirituelle dans toutes ses manifestations a démo
estations a démontré au contraire qu’elle n’est que le tréfonds de la
vie
matérielle, qu’il n’y a non seulement aucun antag
immatériel est aussi inconcevable qu’une matière sans esprit et sans
vie
. Dans chaque atome les deux sont inséparablement
ne interprétation nouvelle, à la fois plus large et plus réelle de la
vie
. Pour les esprits de bonne foi, il est incontesta
grandeur, à la puissante beauté de son rôle comme représentant de la
vie
en face du spiritualisme pourri et de l’idéalisme
nivers, mais il avait oublié d’y voir une chose, la source même de la
vie
« matérielle », l’« âme » ; je ne veux pas dire a
tité indépendante et immortelle opposée au « corps », mais bien cette
vie
profonde et harmonique, cette conscience infinie
s un autre exclusivisme, dans une autre figuration artificielle de la
vie
. Il oublie de voir l’homme tout simplement. Il a
nt particulier absolument incompatible avec la théorie générale de la
vie
incluse dans la méthode expérimentale. Si nous su
naturellement du contact de la nature, du pur et simple sentiment de
vie
dans l’être du romancier. Certaines de ses créati
s plus robustes d’aspect, donnent l’impression d’un « plaqué » sur la
vie
, sortant assurément de la main d’un puissant ouvr
ément de la main d’un puissant ouvrier, plutôt que l’impression de la
vie
elle-même, dans la richesse de ses couleurs et l’
vement les spectateurs neutres et froids de la réalité. Peindre de la
vie
signifie de plus en plus prendre part à l’action.
e Zola qu’il a moins vécu lui-même que conçu la volonté de décrire la
vie
. Je veux dire que la vibration personnelle, passi
s’est à la fin façonné en une méthode de routine. Prendre un coin de
vie
et en cataloguer chaque détail, y placer une pers
dessus, a pris racine dans l’expérience du monde qu’a eu l’auteur. La
vie
ne venait à lui que sous la forme des spectacles,
à la périphérie sensorielle. Il n’a jamais goûté la profondeur de la
vie
, il n’a accumulé aucune de ces sources d’émotion
i a vécu lui-même profondément, un homme qui a une soif intense de la
vie
, qui a satisfait cette soif. Il a désiré ardemmen
les choses de l’extérieur, qui ne s’est jamais assis à la table de la
vie
et qui n’a jamais réellement vécu… » Et le criti
n avide, insatiable, impartiale… La virginale fraîcheur de sa soif de
vie
, donne à son œuvre son souffle de vigueur et de j
indomptable énergie ». La question est alors de savoir si la soif de
vie
inassouvie peut valoir en fécondité réelle pour l
s l’œuvre d’art. Celui qui a vécu largement une part quelconque de la
vie
peut en faire revivre, par sa seule puissance ind
’ait jamais vécu profondément et intimement une part quelconque de la
vie
qu’il a voulu rendre, si ce n’est toutefois ses a
’est toutefois ses années de misère et les petites tribulations de la
vie
artistique et parisienne. C’est du moins l’impres
l’impression sincère qui nous vient de son œuvre, l’impression de la
vie
imparfaitement vécue. Je ne trouve pas que, suiv
titesse pour un romancier : je crois même que cette communion avec la
vie
universelle est la condition des grandes œuvres.
uvre ne me donne pas assez l’impression d’un équilibre puissant de la
vie
intérieure et extérieure, d’une vision pleine et
igué, respire comme une tristesse de n’avoir pas embrassé vraiment la
vie
des êtres et des choses, de n’avoir pas soulevé e
puté le monde de la moitié de lui même, d’avoir étriqué de nouveau la
vie
, d’avoir privé en somme l’univers de son âme lui,
, qui ne compromette pas sa propre liberté, qui étreigne librement la
vie
, qui se plie à tous ses aspects, qui rende toutes
t-être, dans sa propre et personnelle intuition de l’univers et de la
vie
, que dans le fait d’avoir apporté sa collaboratio
di cette phrase de son étude sur Edouard Manet : « Le beau devient la
vie
humaine elle-même », ou cette autre : « La vie se
: « Le beau devient la vie humaine elle-même », ou cette autre : « La
vie
seule parle de la vie, il ne se dégage de la beau
vie humaine elle-même », ou cette autre : « La vie seule parle de la
vie
, il ne se dégage de la beauté et de la vérité que
es, consentiront à une acceptation plus logique, plus attendrie de la
vie
. Je crois à une peinture de la vérité plus large,
réalité contre le mensonge, de la loyauté contre l’hypocrisie, de la
vie
contre la convention, de la force contre l’artifi
re rôle de lutteur ayant absorbé votre énergie), vous avez enfermé la
vie
dans une nouvelle convention plus large que la pr
ignorance vaniteuse et les stériles délicatesses, d’avoir restitué la
vie
de la chair, la vie du ventre, la vie du sexe, la
et les stériles délicatesses, d’avoir restitué la vie de la chair, la
vie
du ventre, la vie du sexe, la vie digestive, la v
licatesses, d’avoir restitué la vie de la chair, la vie du ventre, la
vie
du sexe, la vie digestive, la vie sanguine et mus
oir restitué la vie de la chair, la vie du ventre, la vie du sexe, la
vie
digestive, la vie sanguine et musculaire toujours
e de la chair, la vie du ventre, la vie du sexe, la vie digestive, la
vie
sanguine et musculaire toujours méconnues au prof
est pas pessimiste celui qui en toute occasion chante des hymnes à la
vie
; n’est pas corrupteur celui qui, sans se lasser
vail. Or si l’on parcourt la série des Rougon-Macquart, l’amour de la
vie
et la passion du travail y éclatent à chaque page
é dans le champ ingrat de la littérature, l’amour du travail et de la
vie
. Il n’est pas vrai, que j’aie voulu corrompre et
s, se dégagent lentement quelques unes des lois capitales dominant la
vie
des sociétés. L’« animal politique » d’Aristote d
i servent de base aux phénomènes naturels46 ». Or, si, d’une part, la
vie
intra-organique de la cité, sa psyco-physiologie,
une part, la vie intra-organique de la cité, sa psyco-physiologie, sa
vie
intérieure ont été largement scrutées, il n’en es
intérieure ont été largement scrutées, il n’en est pas de même de sa
vie
extérieure. Tout en établissant l’existence du «
ence, la sociologie semble considérer cet « être » comme vivant d’une
vie
solitaire et indépendante. Cependant si l’analogi
ntre l’organisme naturel et l’organisme social, il est évident que la
vie
intérieure des deux organismes se double d’une vi
est évident que la vie intérieure des deux organismes se double d’une
vie
extérieure, et que la nation participe à cette fa
faculté de l’individu qui est de ne pouvoir vivre isolé. C’est cette
vie
extérieure de la cité qu’il importe de considérer
orte de considérer, étant donnée son importance au point de vue de la
vie
générale de l’organisme social. Le droit internat
appeler la sociabilité de l’hyper-organisme nation. Méconnaître cette
vie
extérieure, cette face externe d’un organisme, c’
doit peu à peu sortir de l’ombre ; car le défaut d’équilibre entre la
vie
intérieure et la vie extérieure est aussi funeste
de l’ombre ; car le défaut d’équilibre entre la vie intérieure et la
vie
extérieure est aussi funeste à « l’être social »
e est aussi funeste à « l’être social » qu’à l’individu. Pour moi, la
vie
intérieure et la vie extérieure de la nation mode
« l’être social » qu’à l’individu. Pour moi, la vie intérieure et la
vie
extérieure de la nation moderne, loin de se comba
inter-nationalisme, ne sont que des formes de ce problème général :
vie
intérieure et vie extérieure, ou plus clairement
e, ne sont que des formes de ce problème général : vie intérieure et
vie
extérieure, ou plus clairement : individualisme
son temps et de sa race, dévore comme un gouffre monstrueux toute la
vie
cérébrale d’une contrée. Il rend en général impos
ais sous ce mode dualiste d’existence apparaît l’unité profonde de la
vie
, — surtout chez l’être supérieurement équilibré q
équilibré que l’on nomme génie. L’étude attentive du mécanisme d’une
vie
humaine normale ne peut pas ne pas dissiper la cr
eut pas ne pas dissiper la croyance à une opposition de fond entre la
vie
intérieure et la vie extérieure de l’individu. L’
er la croyance à une opposition de fond entre la vie intérieure et la
vie
extérieure de l’individu. L’une et l’autre s’enge
quement pour ce résultat commun : vivre, c’est-à-dire s’augmenter. La
vie
intérieure, isolée de l’en dehors, se flétrit, co
flétrit, comme la plante privée de lumière et d’air ; de même que la
vie
extérieure, sans son nécessaire aliment interne,
ns une synthèse nouvelle. Comment ne pas comprendre, en effet, que la
vie
intérieure de l’homme, ce que nous appelons son i
nous appelons son individualisme, est à la fois base et produit de sa
vie
extérieure, c’est-à-dire solidaire, et inversemen
ficilement crédit et qu’une plus réelle interprétation des lois de la
vie
permettra de formuler une solution plus juste de
énétré, en le réduisant à son unité réelle, l’apparent dualisme de la
vie
individuelle, l’application de la solution monist
plication de la solution moniste aux deux faces correspondantes de la
vie
nationale, étant donnée l’hypothèse organiciste s
l’existence normale de l’animal humain ne peut se concevoir sans une
vie
du dehors et une vie du dedans, équilibrées suiva
de l’animal humain ne peut se concevoir sans une vie du dehors et une
vie
du dedans, équilibrées suivant le rythme personne
ne peut atteindre non plus son intégralité, s’il ne fait concourir la
vie
inter-sociale, c’est-à-dire la vie de l’humanité
gralité, s’il ne fait concourir la vie inter-sociale, c’est-à-dire la
vie
de l’humanité dans toute son ampleur, à son dével
essaire avec un plus vaste agrégat qui est l’humanité, et que dans la
vie
sociale comme dans la vie naturelle, la partie es
agrégat qui est l’humanité, et que dans la vie sociale comme dans la
vie
naturelle, la partie est liée au tout, en un mot
le exerçant sa fonction normale et jouant son rôle nécessaire dans la
vie
de tous les corps sociaux, qu’elle embrasse. Il
ourent. S’il s’agit d’une nation en décadence, il est évident que la
vie
du dehors s’imposera chez elle aux dépens de sa p
ondu très justement aux sectaires du nationalisme47…. Un avenir où la
vie
de l’individu, la vie des groupes, la vie des peu
x sectaires du nationalisme47…. Un avenir où la vie de l’individu, la
vie
des groupes, la vie des peuples serait d’autant p
nalisme47…. Un avenir où la vie de l’individu, la vie des groupes, la
vie
des peuples serait d’autant plus intense qu’elle
temps, chaque manifestation individuelle se sentirait solidaire de la
vie
de son groupe, et de la vie de l’humanité, mais o
individuelle se sentirait solidaire de la vie de son groupe, et de la
vie
de l’humanité, mais où voyez-vous là quelque chos
r-nationalisme n’est autre chose pour la cité que le complément de sa
vie
intra-organique, sa nécessaire vie extérieure, c’
ur la cité que le complément de sa vie intra-organique, sa nécessaire
vie
extérieure, c’est-à-dire la condition de sa plein
ais n’est-il pas lié à un système planétaire, et pourrait-il vivre sa
vie
, si le secours des autres astres venait à lui man
ocial auquel ils appartiennent, et en plus vivant de cette part de la
vie
générale de l’humanité qui les affecte plus spéci
frère du philosophe, qui scrute le même monde et les mêmes abîmes de
vie
? Les meilleurs et les plus pénétrants parmi les
’une pareille observation, il faut respecter la réalité. La véritable
vie
sociale pour l’individu consiste en un juste équi
l’individu ne peut prétendre à une juste place dans l’ensemble de la
vie
sociale. On peut encore dire dans la même pensée,
ns l’esprit de l’individu, mais encore dans la réalité de leur propre
vie
. On le voit, les partisans de l’égotisme national
scient, plus ou moins actif, des éléments du dehors ? De même qu’à la
vie
organique se superpose la vie sociale ou hyper-or
es éléments du dehors ? De même qu’à la vie organique se superpose la
vie
sociale ou hyper-organique, à la vie sociale se s
la vie organique se superpose la vie sociale ou hyper-organique, à la
vie
sociale se superpose une autre vie que nous pourr
e sociale ou hyper-organique, à la vie sociale se superpose une autre
vie
que nous pourrions appeler hyper-sociale, et qui
e nous pourrions appeler hyper-sociale, et qui n’est peut-être que la
vie
humaine, au sens plein du mot. L’évolution profo
umière du nationalisme. Cet espoir d’une compréhension nouvelle de la
vie
sociale et inter-sociale est inscrite dès mainten
e de la solidarité. La science a découvert la loi de la lutte pour la
vie
. Il existe parallèlement une entente pour la vie,
de la lutte pour la vie. Il existe parallèlement une entente pour la
vie
, dont il reste à déchiffrer les lois. Et cette en
oignée de main loyale au-dessus des basses et louches intrigues de la
vie
politique vulgaire. 44. Surville et Artbuys, D
tout. Aussi, pour Guyau, la métaphysique même est une expansion de la
vie
, et de la vie sociale : c’est la sociabilité s’ét
our Guyau, la métaphysique même est une expansion de la vie, et de la
vie
sociale : c’est la sociabilité s’étendant au cosm
e le temps même et l’espace ; en un mot, c’est l’effort suprême de la
vie
individuelle pour saisir le secret de la vie univ
t l’effort suprême de la vie individuelle pour saisir le secret de la
vie
universelle et pour s’identifier avec le tout par
ns, non par des rapports extrinsèques de temps et d’espace ; c’est la
vie
universelle, principe du « monisme », et tout lie
universelle, principe du « monisme », et tout lien qui unit plusieurs
vies
en une seule est foncièrement social1. Le caractè
ntière dans la sociologie, car il considérait que le principe « de la
vie
la plus intensive et la plus extensive », c’est-à
antes et peut-être de consciences rudimentaires ; d’où il suit que la
vie
individuelle, étant déjà sociale par la synergie
et des besoins les plus physiques, pour devenir une coopération à la
vie
plus large de la famille, de la patrie, de l’huma
e la métaphysique, comme la morale, l’art enlève donc l’individu à sa
vie
propre pour le faire vivre de la vie universelle,
’art enlève donc l’individu à sa vie propre pour le faire vivre de la
vie
universelle, non plus seulement par la communion
râce. C’est dans la négation de l’égoïsme négation compatible avec la
vie
même, que l’esthétique, comme la morale, doit che
ement à la fécondité et à la création de la vie4. » Le principe de la
vie
« la plus intense et la plus sociale » se retrouv
vie « la plus intense et la plus sociale » se retrouve donc partout.
Vie
intense, en effet, sera celle de l’artiste, car «
e, en effet, sera celle de l’artiste, car « on ne donne après tout la
vie
qu’en empruntant à son propre fonds… Produire par
qu’en empruntant à son propre fonds… Produire par le don de sa seule
vie
personnelle une vie autre et originale, tel est l
son propre fonds… Produire par le don de sa seule vie personnelle une
vie
autre et originale, tel est le problème que doit
ur Guyau, « une sorte de vision intérieure des formes possibles de la
vie
», vision qui fera reculer au rang d’accident la
possibles de la vie », vision qui fera reculer au rang d’accident la
vie
réelle. Au fond, l’œuvre de l’artiste sera la mêm
essin, une figure, un système. » Le grand artiste est évocateur de la
vie
sous toutes ses formes, évocateur « des objets d’
e à nos veux une véritable individualité et constitue comme une autre
vie
debout à côté de la nôtre. » C’est là ce que Guya
damentale, est que l’être représenté par l’artiste soit vivant : « la
vie
, fût-ce celle d’un être inférieur, nous intéresse
être inférieur, nous intéresse toujours par cela seul qu’elle est la
vie
». Et Guyau arrive à cette conclusion que « nous
idualités, ces ondulations et miroitements divers du grand flot de la
vie
, qui semblait tout d’abord les emporter pêle-mêle
flot de la vie, qui semblait tout d’abord les emporter pêle-mêle. La
vie
, dans sa réalité immédiate, c’est l’individualité
uantité de moules tout faits, il ressemble à l’enfant qui commence la
vie
et qui éprouve la stupéfaction vague de l’existen
culte des formes, c’est de ne plus voir et sentir avec force dans la
vie
que ce qui lui paraît le plus facile à représente
organisé échouerait au contraire dans l’art : « il faut croire en la
vie
pour la rendre dans toute sa force ; il faut sent
besoin un musée. » Le grand art est celui qui traite la nature et la
vie
« non en illusions, mais en réalités », et qui se
t le moins transposable en son domaine. Il faut comprendre combien la
vie
déborde l’art pour mettre dans l’art le plus de v
rendre combien la vie déborde l’art pour mettre dans l’art le plus de
vie
. » L’art pour l’art, la contemplation de la pure
telligence peut seule exprimer dans une œuvre extérieure le suc de la
vie
, faire servir notre passage ici-bas à quelque cho
», de donner une impression de réalité plus grande, par cela même de
vie
et de sincérité : « la vie ne ment pas, et toute
n de réalité plus grande, par cela même de vie et de sincérité : « la
vie
ne ment pas, et toute fiction, tout mensonge est
tion, tout mensonge est une sorte de trouble passager apporté dans la
vie
, une mort partielle. » L’art doit donc avoir « la
s sont la forme extérieure des misères et limitations inhérentes à la
vie
. « Le parfait de tout point, l’impeccable ne saur
éfaut de n’être point vivant, en relation et en société avec nous. La
vie
telle que nous la connaissons, en solidarité avec
e telle que nous la connaissons, en solidarité avec toutes les autres
vies
, en rapport direct ou indirect avec des maux sans
Guyau. à l’intérêt sympathique qu’il porte aux côtés misérables de la
vie
, à tous les êtres infimes, aux petitesses et aux
le contraire, car « il consiste à emprunter aux représentations de la
vie
habituelle toute la force qui tient à la netteté
ations fanées, « de trouver du nouveau dans ce qui est vieux comme la
vie
de tous les jours, de faire sortir l’imprévu de l
quelque chose de nouveau là où tous avaient regardé auparavant. « La
vie
réelle et commune, c’est le rocher d’Aaron, roche
ète, en animant jusqu’aux êtres qui nous paraissent le plus dénués de
vie
, ne fait que revenir à des idées plus philosophiq
en animant ainsi la nature, il est essentiel de mesurer les degrés de
vie
qu’on lui prête. Il est permis à la poésie « de h
e invention des idéalistes qui ne se rencontre presque jamais dans la
vie
? « Vraiment, dit Guyau, il n’a pas eu de bonheur
eures, mais dans la réalité, est une continuation de la lutte pour la
vie
qui règne dans les espèces animales. « De peuple
lle « est voisine de cette autre idée qui fait le fond de la poésie :
vie
universelle9. » Si le mystère du monde ne peut êt
la santé ; dans le domaine de l’art, la reproduction puissante de la
vie
avec toutes ses injustices, ses misères, ses souf
cercle de l’enfer où se trouvent, selon Dante, ceux qui, pendant leur
vie
, pleurèrent quand ils pouvaient être joyeux. » XI
: Droit comme un rayon de lumière, Et comme lui vibrant et chaud.
Vie
et sympathie universelle était sa devise comme ph
u temps à la durée entière ; » mais ce rapprochement entre la grande
vie
répandue à l’infini et la vie humaine ne s’opérer
» mais ce rapprochement entre la grande vie répandue à l’infini et la
vie
humaine ne s’opérera qu’en écartant les limites,
st plus vivant et plus vrai que moi-même. Les hommes passent et leurs
vies
avec eux, le sentiment demeure… Ce qui fait que q
fait que quelques-uns d’entre nous donnent parfois si facilement leur
vie
pour un sentiment élevé, c’est que ce sentiment l
œur qui anime nos membres, et ce qu’il faut avant tout sauver dans la
vie
, c’est son propre cœur12. » Voilà pourquoi le sav
nt, par exemple, fait tout naturellement « la science humaine avec sa
vie
». L’art, figuration du réel, représentation de l
umaine avec sa vie ». L’art, figuration du réel, représentation de la
vie
, n’en deviendra l’expression véritable et n’acque
s condensant, les idées ou sentiments qui « animent et dominent toute
vie
» et « valent seuls en elle ». L’auteur, sous l’i
que pour sentir venir jusqu’à lui quelques-unes des vibrations de la
vie
universelle : il agrandit la nature en lui prêtan
blème de la physiologie comparée étant d’étudier les mécanismes de la
vie
dans les divers animaux, la place de cette scienc
udre le problème qui lui incombe. La physiologie est la science de la
vie
; elle décrit et explique les phénomènes propres
e pas l’explication ; on a un mot pour tout : c’est le résultat de la
vie
. On enlève des parties, on les lie, on les suppri
hommes, Lavoisier, Laplace et Bichat, vinrent tirer la science de la
vie
de l’ornière anatomique où elle menaçait de langu
écentralisation du principe vital. Il a localisé les phénomènes de la
vie
dans les tissus ; mais il n’est pas entré dans la
que, elle est devenue physico-chimique, avec Lavoisier et Laplace. La
vie
était d’abord centralisée, ses manifestations con
ganisme tout entier. Legallois expérimente pour saisir le siège de la
vie
, et il le place dans les centres nerveux, dans la
appelle le nœud vital. D’après les idées de Bichat, au contraire, la
vie
est partout, et nulle part en particulier. La vie
t, au contraire, la vie est partout, et nulle part en particulier. La
vie
n’est ni un être, ni un principe, ni une force, q
de cette physiologie moderne qui tend à ramener les phénomènes de la
vie
à des explications physiques et chimiques ; aussi
ysiologiste qui ait écrit un livre sur les phénomènes physiques de la
vie
. Magendie ayant été mon maître, j’ai le droit de
a physique et la chimie ont pénétré dans l’étude des phénomènes de la
vie
, et les expérimentateurs ont dû faire usage des i
ombustion et faire une statique exacte des phénomènes chimiques de la
vie
. L’Allemagne n’a pas seule marché dans cette voie
rtent les expériences physiologiques. Les études des phénomènes de la
vie
sont soumises à de grandes difficultés. Il faut q
est donc point l’exactitude qui est moindre dans les phénomènes de la
vie
comparés aux phénomènes des corps bruts ; ce sont
élicates, plus difficiles à connaître ou à maintenir. Ce n’est pas la
vie
ou l’influence de quelque agent capricieux qui in
li dans la pratique expérimentale. Leçons sur les phénomènes de la
vie
dans les animaux et dans les végétaux Premiè
RE : I. Définitions dans les sciences ; Pascal. Les définitions de la
vie
: Aristote, Kant, Lordat, Ehrard, Richerand, Trév
t, Lordat, Ehrard, Richerand, Tréviranus, Herbert Spencer, Bichat. La
vie
et la mort sont deux états qu’on ne comprend que
opposition. — Définition de l’Encyclopédie. — On peut caractériser la
vie
, mais non la définir. — Caractères généraux de la
caractériser la vie, mais non la définir. — Caractères généraux de la
vie
: organisation, génération, nutrition, évolution,
ainville, Cuvier, Flourens, Tiedemann. — Le caractère essentiel de la
vie
est la création organique. II. Hypothèses sur la
essentiel de la vie est la création organique. II. Hypothèses sur la
vie
: hypothèses spiritualistes et matérialistes ; Py
ervation et l’expérience nous apprennent que les manifestations de la
vie
ne sont l’œuvre ni de la matière ni d’une force i
e déterminisme physiologique contient le problème de la science de la
vie
; il nous permettra de maîtriser les phénomènes d
ience de la vie ; il nous permettra de maîtriser les phénomènes de la
vie
, comme nous maîtrisons les phénomènes des corps b
ces expérimentales. — On a voulu à tort exclure le déterminisme de la
vie
. — Distinction du déterminisme philosophique et d
ochés. I. La physiologie étant la science des phénomènes de la
vie
, on a pensé que cette définition en impliquait un
on a pensé que cette définition en impliquait une autre, celle de la
vie
elle-même. C’est pourquoi l’on trouve dans les ou
physiologistes de tous les temps un grand nombre de définitions de la
vie
. Devons-nous les imiter et croirons-nous nécessai
des sciences expérimentales. C’est pourquoi il n’y a pas à définir la
vie
en physiologie. Lorsque l’on parle de la vie, on
l n’y a pas à définir la vie en physiologie. Lorsque l’on parle de la
vie
, on se comprend à ce sujet sans difficulté, et c’
manière exempte d’équivoques. Il suffit que l’on s’entende sur le mot
vie
pour l’employer ; mais il faut surtout que nous s
s, nous rappelons néanmoins les principaux essais de définition de la
vie
donnés à diverses époques, ce sera pour en montre
conception que nous puissions avoir aujourd’hui des phénomènes de la
vie
. Aristote dit : « La vie est la nutrition, l’accr
sions avoir aujourd’hui des phénomènes de la vie. Aristote dit : « La
vie
est la nutrition, l’accroissement et le dépérisse
onnaître. Burdach rappelle que pour la philosophie de l’absolu : « la
vie
est l’âme du monde, l’équation de l’univers. » Il
’âme du monde, l’équation de l’univers. » Il dit encore que « dans la
vie
la matière n’est que l’accident, tandis que l’act
es qui n’ont rien de tangible pour le physiologiste. Kant a défini la
vie
« un principe intérieur d’action ». Dans son Appe
éellement vivante. Lordat admet un principe vital quand il dit : « La
vie
est l’alliance temporaire du sens intime et de l’
e des manifestations vitales d’avec les conditions extérieures : « La
vie
est, pour lui, l’uniformité constante des phénomè
rme, la matière du germe, plus le principe vital. Ehrard considère la
vie
comme un principe moteur : « la faculté du mouvem
d’une succession limitée de phénomènes dans les êtres vivants : « La
vie
, dit-il, est une collection de phénomènes qui se
sés. » Herbert Spencer a proposé plus récemment une définition de la
vie
, que j’ai citée déjà10 d’une manière qui a provoq
sa forme dernière, nous énoncerons comme étant notre définition de la
vie
, la combinaison définie de changements hétérogène
eur, le trait essentiel par lequel M. Herbert Spencer veut définir la
vie
, c’est l’accommodation continue des relations int
une idée plus physiologique et plus saisissable. Sa définition de la
vie
a eu un grand retentissement : « La vie est l’ens
sissable. Sa définition de la vie a eu un grand retentissement : « La
vie
est l’ensemble des fonctions qui résistent à la m
ion de Bichat comprend deux termes qui s’opposent l’un à l’autre : la
vie
, la mort. Il est impossible, en effet, de séparer
oblème et il y a rencontré l’erreur. Il a fait en quelque sorte de la
vie
et de la mort deux êtres, deux principes continue
pes vitaux subalternes, ces propriétés vitales, sont les agents de la
vie
; au contraire, les propriétés physiques qui les
formule. Un chirurgien de l’École de Paris, Pelletan, enseigne que la
vie
est la résistance opposée par la matière organisé
lui-même développe, dans un passage souvent cité, cette pensée que la
vie
est une force qui résiste aux lois qui régissent
deux idées : la première établissant une relation nécessaire entre la
vie
et la mort ; la seconde admettant une opposition
fait presque une naïveté dans la définition de l’Encyclopédie : « La
vie
est le contraire de la mort. » C’est qu’en effet
le contraire de la mort. » C’est qu’en effet nous ne distinguons la
vie
que par la mort et inversement. En comparant le c
e, nous apercevons qu’il a disparu quelque chose que nous appelons la
vie
. Les citations que nous avons faites précédemment
nous montrent une grande variété apparente dans les définitions de la
vie
; elles présentent toutes cependant un fond commu
ont admis implicitement ou explicitement que les manifestations de la
vie
ont pour cause un principe qui leur donne naissan
principe qui leur donne naissance et les dirige. Or, admettre que la
vie
dérive d’un principe vital, c’est définir la vie
Or, admettre que la vie dérive d’un principe vital, c’est définir la
vie
par la vie ; c’est introduire le défini dans la d
re que la vie dérive d’un principe vital, c’est définir la vie par la
vie
; c’est introduire le défini dans la définition.
ologistes ont admis, sans en donner de meilleures définitions, que la
vie
, au lieu d’être un principe recteur immatériel, n
’activité de la matière organisée. C’est ainsi que pour Béclard, « la
vie
est l’organisation en action. » Pour Dugès, « la
r Béclard, « la vie est l’organisation en action. » Pour Dugès, « la
vie
est l’activité spéciale des êtres organisés. » P
est l’activité spéciale des êtres organisés. » Pour Dezeimeris, « la
vie
est la manière d’être des corps organisés. » Pou
vie est la manière d’être des corps organisés. » Pour Lamarck, « la
vie
est un état de choses qui permet le mouvement org
Rostan, qui avait placé dans l’organisation la caractéristique de la
vie
et formulé l’organicisme, s’exprime dans les term
riété à part, une qualité surajoutée ; c’est la machine montée. » La
vie
, c’est la machine montée : les propriétés dériven
une cause à son tour. En définitive, toutes les vues a priori sur la
vie
, soit qu’on la considère comme un principe ou com
ions insuffisantes, et cela devait être, puisque les phénomènes de la
vie
ne peuvent être connus qu’a posteriori, comme tou
e trait le plus remarquable des êtres vivants et par conséquent de la
vie
. L’être vivant apparaît, s’accroît, décline et me
dans le grand ; ce serait là un caractère exclusif aux corps doués de
vie
. « Les corps inorganiques, dit Tiedemann, n’offre
conséquent qui doit et peut suffire par elle seule à caractériser la
vie
. La nutrition est la continuelle mutation des par
constance, qui ne souffre pas d’arrêt, en font un signe général de la
vie
, que quelques physiologistes ont employé à sa déf
t employé à sa définition. C’est ainsi que de Blainville a dit : « La
vie
est un double mouvement interne de composition et
te idée du tourbillon vital ou du circulus matériel, en disant : « La
vie
est une forme servie par la matière. » Enfin, Ti
arrêter un instant. Nous avons déjà dit que les manifestations de la
vie
ne pouvaient être considérées comme régies direct
. Si un principe intérieur existait et était indépendant, pourquoi la
vie
serait-elle plus énergique l’été que l’hiver chez
ement dans lequel soit plongé le végétal ou l’animal à sang froid, la
vie
n’a pas cessé en lui, l’organisme n’est pas tombé
e. Mais nous prouverons que ce cas est réalisé dans l’être en état de
vie
latente. Voici une graine ; elle est inerte comme
tus, ni le seul effet de conditions physico-chimiques extérieures. La
vie
ne saurait en conséquence être caractérisée exclu
pellerai à ce sujet la formule que j’ai exprimée dès longtemps : « La
vie
, c’est la création »12. Le second, au contraire,
usion habituelle, et quand nous voulons désigner les phénomènes de la
vie
, nous indiquons en réalité des phénomènes de mort
énomènes de mort. Nous ne sommes pas frappés par les phénomènes de la
vie
. La synthèse organisatrice reste intérieure, sile
sautent aux yeux et par lesquels nous sommes amenés à caractériser la
vie
. Les signes en sont évidents, éclatants : quand l
u exprimer lorsque, sous une forme paradoxale, j’ai dit ailleurs : la
vie
c’est la mort 13. L’existence de tous les êtres,
, de projeter une vive clarté dans l’appréciation des modalités de la
vie
. C’est ce que nous nous efforcerons de démontrer
il y a toujours eu des hypothèses, des vues exprimées à propos de la
vie
par les philosophes, les naturalistes et les méde
dans leur forme et toutes les hypothèses qui ont été fournies sur la
vie
aux différentes époques peuvent rentrer dans deux
ste, la forme ou la tendance mécanique ou matérialiste. En un mot, la
vie
a été considérée dans tous les temps à deux point
stes animistes ou vitalistes ne considèrent dans les phénomènes de la
vie
que l’action d’un principe supérieur et immatérie
headartes, le principe supérieur qui se manifeste par la pensée ; la
vie
n’est qu’un effet supérieur des lois de la mécani
suffisance de l’une et de l’autre pour expliquer les phénomènes de la
vie
. Ces doctrines spiritualistes et matérialistes pe
t dans les êtres vivants. Nous resterons en face des phénomènes de la
vie
comme des hommes de science expérimentale : obser
miner exactement les conditions de manifestation des phénomènes de la
vie
, afin de nous en rendre maîtres comme le physicie
obéissante de l’être animé. La raison suffisante de chaque acte de la
vie
était pour les vitalistes dans cette force, qui n
, l’air, créent des conditions indispensables au fonctionnement de la
vie
. Les manifestations vitales s’exaltent ou s’attén
a sensibilité, de l’intelligence, et produit un engourdissement de la
vie
. Par la dessiccation, certains êtres sont plongés
ite l’admirable subordination et l’harmonieux concert des actes de la
vie
. Il y a dans le corps animé un arrangement, une s
e, ne faisant rien par elle-même, alors que tout se manifeste dans la
vie
par l’intervention des conditions physiques et ch
que le physiologiste voudra connaître, provoquer les phénomènes de la
vie
, agir sur eux, les modifier, ce n’est pas à la fo
par elle-même. Comme il en est de même pour tous les phénomènes de la
vie
, les sciences physicochimiques semblent comprendr
énomènes des organismes vivants ; de là l’opinion matérialiste que la
vie
ne serait qu’une expression des phénomènes généra
qui nous sont accessibles pour faire apparaître les phénomènes de la
vie
sont toutes matérielles et physico-chimiques. Il
s conditions matérielles et non la nature intime des phénomènes de la
vie
. Dès lors, nous n’avons affaire qu’à la matière,
agit sur l’électricité ou sur la lumière ; que le médecin agit sur la
vie
, la santé, la fièvre ou la maladie : ce sont là d
adie : ce sont là des façons de parler. La lumière, l’électricité, la
vie
, la santé, la maladie, la fièvre, sont des êtres
autre chose qu’un déterminisme physico-chimique. La force vitale, la
vie
, appartiennent au monde métaphysique ; leur expre
évolutive, directrice, morphologique, par laquelle on caractérise la
vie
, est inutile à la physiologie expérimentale, parc
Le principe du déterminisme domine donc l’étude des phénomènes de la
vie
comme celle de tous les autres phénomènes de la n
me besoin d’être affirmé. Il en est autrement dans les sciences de la
vie
. Lorsque, en effet, il faut étendre le principe d
es propriétés vitales des propriétés physiques, les unes agents de la
vie
, les autres agents de la mort ; il les met en lut
parce qu’une énorme différence existe entre ces lois et celles de la
vie
. Dire que la physiologie est la physique des anim
postérité par les vérités qu’il a introduites dans les sciences de la
vie
. Il y a une trentaine d’années, l’École médicale
tablit de plus en plus le déterminisme rigoureux des phénomènes de la
vie
. Il n’y a pour ainsi dire plus de divergence entr
déterminisme physiologique, et pensent que certains phénomènes de la
vie
lui échappent nécessairement : par exemple, les p
De sorte qu’il faudrait distinguer dans l’homme les phénomènes de la
vie
soumis au déterminisme de ceux qui ne le sont pas
matérielles déterminées qui règlent l’apparition des phénomènes de la
vie
; 2° Il y a des lois préétablies qui en règlent l
u’en physiologie il faut renoncer à l’illusion d’une définition de la
vie
. Nous ne pouvons qu’en caractériser les phénomène
, nous avons admis le déterminisme comme un principe nécessaire de la
vie
physiologique. Le déterminisme fait connaître les
qu’on oppose aux physiologistes de ne pas savoir ce que c’est que la
vie
. On n’est pas plus avancé ailleurs. La vie n’est
savoir ce que c’est que la vie. On n’est pas plus avancé ailleurs. La
vie
n’est ni plus ni moins obscure que toutes les aut
remières. En disant qu’on ne doit rechercher que les conditions de la
vie
, nous circonscrivons le champ de la science physi
onquérir et de maîtriser la nature vivante. Enfin en caractérisant la
vie
et la mort par les deux grands types de phénomène
s leçons qui vont suivre. Deuxième leçon : Les trois formes de la
vie
. SOMMAIRE : La vie ne saurait s’expliquer par
re. Deuxième leçon : Les trois formes de la vie. SOMMAIRE : La
vie
ne saurait s’expliquer par un principe intérieur
ambiantes. Ce conflit n’est point une lutte, mais une harmonie. — La
vie
se présente à nous sous trois aspects qui prouven
écessité des conditions physico-chimiques pour la manifestation de la
vie
. — Ces trois états de la vie sont : 1° la vie à l
co-chimiques pour la manifestation de la vie. — Ces trois états de la
vie
sont : 1° la vie à l’état de non-manifestation ou
la manifestation de la vie. — Ces trois états de la vie sont : 1° la
vie
à l’état de non-manifestation ou latente ; 2° la
vie sont : 1° la vie à l’état de non-manifestation ou latente ; 2° la
vie
à l’état de manifestation variable et dépendante
; 2° la vie à l’état de manifestation variable et dépendante ; 3° la
vie
à l’état de manifestation libre et indépendante.
nte ; 3° la vie à l’état de manifestation libre et indépendante. — I.
Vie
latente. — Organisme tombé à l’état d’indifférenc
. — Exemples pris dans le règne végétal et dans le règne animal. — La
vie
latente est une vie arrêtée et non diminuée. — Co
ns le règne végétal et dans le règne animal. — La vie latente est une
vie
arrêtée et non diminuée. — Conditions du retour d
nte est une vie arrêtée et non diminuée. — Conditions du retour de la
vie
latente à la vie manifestée. — Conditions extrins
rrêtée et non diminuée. — Conditions du retour de la vie latente à la
vie
manifestée. — Conditions extrinsèques : eau, air
e la chaleur. — Expériences sur l’influence de l’eau. — Phénomènes de
vie
latente dans les animaux : infusoires, kérones, k
ation de la graine et de l’œuf n’est pas exacte au point de vue de la
vie
latente. — Existences des êtres à l’état de vie l
au point de vue de la vie latente. — Existences des êtres à l’état de
vie
latente : levure de bière, anguillules, tardigrad
e bière, anguillules, tardigrades, etc. — Explication du retour de la
vie
latente à la vie manifestée. — Expériences de M.
les, tardigrades, etc. — Explication du retour de la vie latente à la
vie
manifestée. — Expériences de M. Chevreul sur la d
Chevreul sur la dessiccation des tissus. — Mécanisme du passage à la
vie
Latente. — Mécanisme du retour à la vie manifesté
. — Mécanisme du passage à la vie Latente. — Mécanisme du retour à la
vie
manifestée. — Succession nécessaire des phénomène
essaire des phénomènes de destruction et de création organique. — II.
Vie
oscillante. — Appartient à tous les végétaux et à
à tous les végétaux et à un grand nombre d’animaux. — L’œuf offre la
vie
engourdie. — Mécanisme de l’engourdissement vital
le milieu intérieur. — Diminution des phénomènes chimiques pendant la
vie
engourdie. — Mécanisme de l’oscillation vitale da
lation vitale dans l’engourdissement. — Nécessité de réserves pour la
vie
engourdie. — Mécanisme de l’oscillation vitale. —
engourdie. — Mécanisme de l’oscillation vitale. — La cessation de la
vie
engourdie. — Influence de la chaleur ; elle peut
ger n’exige pas des réserves comme l’engourdissement prolongé. — III.
Vie
constante ou libre. — Elle dépend d’un perfection
milieu extérieur. — Indépendance des deux milieux chez les animaux à
vie
constante. — Le perfectionnement de l’organisme c
ie constante. — Le perfectionnement de l’organisme chez les animaux à
vie
constante consiste à maintenir dans le milieu int
ntérieur les conditions intrinsèques ou extrinsèques nécessaires à la
vie
des éléments. — Eau. — Chaleur animale. — Respira
ieur. — Conclusion relative à l’interprétation des trois formes de la
vie
. — On ne peut pas trouver une force, un principe
flit vital dont nous devons chercher à connaître les conditions. La
vie
, avons-nous dit, ne saurait s’expliquer, comme on
t des forces physico-chimiques et surtout contrairement à elles. — La
vie
est un conflit. Ses manifestations résultent de l
oi certains philosophes et physiologistes ont cru pouvoir dire que la
vie
n’est qu’un souvenir ; moi-même j’ai écrit que le
oyens d’agir et de maîtriser ces phénomènes. Pour nous, en un mot, la
vie
résulte d’un conflit, d’une relation étroite et h
ien loin de là, il fait partie du concert universel des choses, et la
vie
de l’animal, par exemple, n’est qu’un fragment de
hoses, et la vie de l’animal, par exemple, n’est qu’un fragment de la
vie
totale de l’univers. Le mode des relations entre
ions cosmiques ambiantes nous permet de considérer trois formes de la
vie
, suivant qu’elle est dans une dépendance tout à f
ce moindre, ou dans une indépendance relative. Ces trois formes de la
vie
sont : 1° La vie latente ; vie non manifestée. 2°
ns une indépendance relative. Ces trois formes de la vie sont : 1° La
vie
latente ; vie non manifestée. 2° La vie oscillant
dance relative. Ces trois formes de la vie sont : 1° La vie latente ;
vie
non manifestée. 2° La vie oscillante ; vie à mani
formes de la vie sont : 1° La vie latente ; vie non manifestée. 2° La
vie
oscillante ; vie à manifestations variables et dé
sont : 1° La vie latente ; vie non manifestée. 2° La vie oscillante ;
vie
à manifestations variables et dépendantes du mili
à manifestations variables et dépendantes du milieu extérieur. 3° La
vie
constante ; vie à manifestations libres et indépe
s variables et dépendantes du milieu extérieur. 3° La vie constante ;
vie
à manifestations libres et indépendantes du milie
ie à manifestations libres et indépendantes du milieu extérieur. I.
Vie
latente La vie latente, suivant nous, est offe
s libres et indépendantes du milieu extérieur. I. Vie latente La
vie
latente, suivant nous, est offerte par les êtres
ue. Tiedemann, ainsi que nous l’avons vu précédemment, croyait que la
vie
dérivait d’un principe intérieur d’action qui emp
uelque sorte que virtuellement, sans manifester aucun caractère de la
vie
. Ces êtres se rencontrent à la fois dans le règne
ncontrent à la fois dans le règne animal et dans le règne végétal. La
vie
active ou manifestée, quelque atténuée qu’elle pu
déjà dans les animaux et les végétaux un assez grand nombre de cas de
vie
latente, mais outre ces exemples caractéristiques
les caractéristiques, on peut dire sans craindre de se tromper que la
vie
latente est répandue à profusion dans la nature e
térieux aujourd’hui. Les graines nous présentent les phénomènes de la
vie
latente. Si toutes ne se comportent pas d’une man
e identique, on peut comprendre pourquoi et par quelles conditions la
vie
latente se soutient plus facilement chez les unes
riaux constituants par les agents atmosphériques. On peut dire que la
vie
de la graine à l’état latent est purement virtuel
ires. On aurait tort de penser que la graine dans ce cas présente une
vie
tellement atténuée que ses manifestations échappe
est vrai, ni en principe, ni en fait. En principe, nous savons que la
vie
résulte du concours de deux facteurs, les uns ext
elles existent seules. La chaleur, l’humidité et l’air ne sont pas la
vie
: l’organisation seule ne la constitue pas davant
multiplieraient en quelque sorte, et les rendraient sensibles. Cette
vie
réduite devrait s’user ; or, dans les conditions
ces conditions existent à un degré, à une dose déterminée ; alors la
vie
brillera de tout son éclat : en dehors de ces lim
alors la vie brillera de tout son éclat : en dehors de ces limites la
vie
tend à disparaître, et à mesure qu’on s’approche
des manifestations vitales pâlit et s’atténue. A. Expériences sur la
vie
latente des graines. — Nous vous rendrons témoins
ue des graines longtemps enfouies dans la terre y restent à l’état de
vie
latente et viennent à germer quand on les remet à
aines de moutarde blanche enfouies dans le sol et restées à l’état de
vie
latente, à une profondeur qui ne permettait pas à
même température de 38 degrés, qui est cependant la température de la
vie
normale des mammifères. Nous devons faire ici une
souvent. Nous verrons plus loin que l’œuf ne tombe jamais en état de
vie
latente. La graine n’est pas l’ovule, le germe de
res feuilles ou cotylédons. C’est donc l’embryon qui reste en état de
vie
latente tant que les conditions extérieures ne se
ppement. D’où il résulte que ce que nous avons dit précédemment de la
vie
latente ne s’applique pas à l’œuf du végétal, mai
pour l’embryon végétal des conditions indispensables du retour de la
vie
latente à la vie manifestée. La suppression de ce
égétal des conditions indispensables du retour de la vie latente à la
vie
manifestée. La suppression de ces conditions fait
tée. La suppression de ces conditions fait constamment disparaître la
vie
, leur retour la fait reparaître. Une curieuse exp
nt l’humidité et la chaleur, c’est-à-dire les conditions propices, la
vie
reparaît. On peut renouveler ces alternatives un
e de fois, et le résultat se produira toujours de même. La faculté de
vie
latente ne disparaîtra que lorsque le développeme
atière verte se montre dans les premières feuilles. Ces phénomènes de
vie
latente expliquent quelques circonstances naturel
nimaux. — Les organismes animaux offrent aussi beaucoup d’exemples de
vie
latente. Un grand nombre d’êtres sont susceptible
verre et les conserver indéfiniment en cet état ; ils reviennent à la
vie
dès qu’on leur rend l’humidité. M. Balbiani conse
ni conserve de la sorte depuis sept ans des individus qu’il rend à la
vie
active et qu’il dessèche chaque année. Ces kystes
t les vers (Van Beneden). FIG. 3. — Rotifère des toits à l’état de
vie
active. 1, organes ciliés. — 2, tube respiratoire
r deux lobes arrondis en forme de disques bordés de cils. À l’état de
vie
latente ils sont immobiles et ramassés en boules
ure 4. Les tardigrades (fig. 5), bien étudiés au point de vue de leur
vie
latente par M. Doyère23, sont des animaux encore
s puissent rester indéfiniment sans manifestations appréciables de la
vie
, dans cet état de dessiccation. Mais si, comme Le
des discussions relatives à la question de savoir si véritablement la
vie
a été complètement suspendue pendant la dessiccat
, Davaine et Pouchet, il fut bien établi que : « 1° — il n’y a pas de
vie
appréciable dans les corps inertes des animaux re
s des conditions (vide sec à 100°) incompatibles avec toute espèce de
vie
manifestée. » D’après ces faits, il paraît bien
e vie manifestée. » D’après ces faits, il paraît bien certain que la
vie
est complètement arrêtée malgré la complexité de
nce de les conserver pendant un très long espace de temps à l’état de
vie
latente. Le vrai critérium qui permet de décider
l’état de vie latente. Le vrai critérium qui permet de décider si la
vie
est réellement arrêtée d’une manière absolue, c’e
meuvent sur place, sans progresser véritablement, tant que dure leur
vie
. Leurs mouvements ne subissent pas d’interruption
t ces mouvements ainsi que toutes les manifestations apparentes de la
vie
. Baker, en 1771, observa que des anguillules cons
u’on les humectait. Pour ma part j’ai vu des anguillules revenir à la
vie
après avoir été conservées pendant quatre années,
jusqu’à seize fois de suite. Ces animaux ne peuvent pas revenir à la
vie
indéfiniment, parce que, à chaque reviviscence, i
réserve des matériaux nutritifs finit par disparaître et empêcher la
vie
de se manifester lors même que subsistent les tro
finissent par perdre la faculté de reviviscence. Autres exemples de
vie
latente : œufs, ferments, levure de bière, etc. —
Nous avons vu que la graine fournit un des exemples les plus nets de
vie
latente. Le substratum de la vie existe bien dans
nit un des exemples les plus nets de vie latente. Le substratum de la
vie
existe bien dans la graine ; mais si les conditio
s comme la graine tomber en état d’indifférence chimique, à l’état de
vie
latente. L’œuf est un corps en évolution, dont le
aurait s’arrêter d’une manière complète. Il est seulement à l’état de
vie
engourdie ou oscillante, comme nous le verrons ;
ent pour éclore le retour du printemps ; mais on doit admettre que la
vie
n’y a pas été complètement suspendue. Des changem
s, résultant de l’influence des conditions physiques du milieu sur la
vie
latente ou la vie engourdie des êtres, nous expli
influence des conditions physiques du milieu sur la vie latente ou la
vie
engourdie des êtres, nous expliquent certaines ad
iatement et sans retard. Les ferments, ces agents si importants de la
vie
et encore si peu connus, ont la faculté de tomber
e la vie et encore si peu connus, ont la faculté de tomber en état de
vie
latente. Toutefois, nous devons faire ici une dis
eur activité chimique, ne peut rappeler que de loin les phénomènes de
vie
latente. Les ferments figurés, au contraire, sont
olifération, de reproduction ; ce sont bien là de vrais phénomènes de
vie
latente. La levure de bière nous fournit un préci
te à une dessiccation graduelle, elle se trouvera réduite à l’état de
vie
latente, on pourra l’exposer à une température fo
té de reprendre leur propriété après dessiccation. Explication de la
vie
latente. — La dessiccation est une condition de p
à nous rendre compte des mécanismes par lesquels se produit l’état de
vie
latente et se fait le retour à la vie manifestée,
r lesquels se produit l’état de vie latente et se fait le retour à la
vie
manifestée, nous verrons avec la plus grande évid
ter sur les deux ordres de phénomènes auxquels nous avons rattaché la
vie
chez tous les êtres : la création et la destructi
et la destruction organiques. Occupons-nous d’abord du passage de la
vie
manifestée à l’état de vie latente. La condition
es. Occupons-nous d’abord du passage de la vie manifestée à l’état de
vie
latente. La condition principale que doit remplir
uraient agir aussi efficacement que la dessiccation pour suspendre la
vie
. Une graine humide soumise au froid ou exposée da
ait pas conclure d’une manière absolue que le maintien illimité de la
vie
latente exige la dessiccation, car des graines en
ouies dans la terre ou au fond de l’eau se sont conservées en état de
vie
latente pendant des temps indéterminés mais certa
re vivant ; il en est de même des autres conditions qui produisent la
vie
latente. Les propriétés physiques des tissus, leu
arrête alors, elle aussi, dans les cellules desséchées, En un mot, la
vie
, considérée sous ses deux faces, est suspendue :
st en état d’indifférence chimique, il est inerte. Il y a arrêt de la
vie
ou vie latente. L’influence de la dessiccation su
tat d’indifférence chimique, il est inerte. Il y a arrêt de la vie ou
vie
latente. L’influence de la dessiccation sur les p
ation, leurs propriétés n’interviennent dans les manifestations de la
vie
qu’en raison de l’eau qu’ils renferment. L’albumi
nique s’interrompt à son tour ; l’organisme perd les caractères de la
vie
. Le réveil de l’être plongé dans l’état de vie la
d les caractères de la vie. Le réveil de l’être plongé dans l’état de
vie
latente, son retour à la vie manifestée, s’expliq
e réveil de l’être plongé dans l’état de vie latente, son retour à la
vie
manifestée, s’explique tout aussi simplement. C’e
ssible par le retour des phénomènes physiques et chimiques ; puis, la
vie
créatrice reparaît à son tour, quand l’animal rep
t primitif des actes de destruction vitale que se fait le retour à la
vie
. La vie créatrice ne se montre qu’en second lieu.
if des actes de destruction vitale que se fait le retour à la vie. La
vie
créatrice ne se montre qu’en second lieu. C’est l
ssité d’une nouvelle condition pour la reviviscence ou le retour à la
vie
manifestée. Il faut que l’être possède des réserv
. L’accumulation de réserves est donc une nécessité pour les êtres en
vie
latente : la reprise des manifestations vitales n
t à l’heure inerte, la création vitale reprend aussi son cours, et la
vie
se rétablit dans son intrégrité avec ses deux ord
ntrégrité avec ses deux ordres de phénomènes caractéristiques. Il.
Vie
oscillante L’être vivant, considéré comme indi
s, sans s’éteindre jamais d’une manière complète comme dans l’état de
vie
latente, s’atténuent ou s’exaltent néanmoins dans
s étendues sous l’influence des conditions cosmiques sont des êtres à
vie
oscillante ou dépendante du milieu extérieur. Ces
es végétaux sont dans ce cas : ils sont engourdis pendant l’hiver. La
vie
n’est pas complètement éteinte en eux : les échan
et, parmi les vertébrés, tous les animaux à sang froid, possèdent une
vie
oscillante, dépendante du milieu cosmique. Le fro
si pendant l’hiver ils ne peuvent être soustraits à son influence, la
vie
s’atténue, la respiration se ralentit, la digesti
iode de leur existence, au début, ils commencent par être des êtres à
vie
oscillante. Cela arrive lorsqu’ils sont à l’état
e respiratoire. L’œuf pourra rester un certain temps dans cet état de
vie
engourdie, prêt à se développer en un animal nouv
ve, complèteront le type d’un oiseau entièrement constitué ; alors la
vie
n’est plus engourdie ; elle est au contraire d’un
le système nerveux, qui est le régulateur général des fonctions de la
vie
organique et de la vie animale. Il n’en est rien.
est le régulateur général des fonctions de la vie organique et de la
vie
animale. Il n’en est rien. Lorsque le milieu inté
au sein de l’univers. De même, lorsque l’animal engourdi revient à la
vie
, ce n’est pas le système nerveux qui réveille les
roid. La sensibilité, la motilité sont éteintes : les appareils de la
vie
organique fonctionnent obscurément ; le sang revi
nsi nettement mise en lumière. On voit dans la grenouille un animal à
vie
oscillante ou dépendante du milieu cosmique. L’ab
ésistent à des agents qui les tueraient s’ils étaient dans un état de
vie
plus active. Cette résistance varie d’ailleurs av
nt est donc aussi une condition de résistance vitale comme l’était la
vie
latente. Une grenouille reste pendant tout l’hive
conditions qui les feraient périr si elles étaient dans leur état de
vie
ordinaire. Une marmotte, qui respire faiblement p
nutrition antérieure. Pour compléter l’exposé des faits relatifs à la
vie
oscillante, nous dirons que le mécanisme de l’eng
que le mécanisme de l’engourdissement et le mécanisme du retour à la
vie
active s’expliquent aussi clairement que le cas d
retour à la vie active s’expliquent aussi clairement que le cas de la
vie
latente. L’influence des conditions cosmiques pro
te à la destruction des organes, qui est atténuée en premier lieu. La
vie
créatrice subit une réduction parallèle. On peut
trouve presque plus de traces de cette matière. Ces quatre heures de
vie
active ont dépensé l’épargne qui eût encore suffi
ive ont dépensé l’épargne qui eût encore suffi à quelques semaines de
vie
engourdie. Outre l’engourdissement prolongé dont
s, les choses se passent de la même manière dans tous les états de la
vie
. III. Vie constante ou libre La vie constan
se passent de la même manière dans tous les états de la vie. III.
Vie
constante ou libre La vie constante ou libre e
e dans tous les états de la vie. III. Vie constante ou libre La
vie
constante ou libre est la troisième forme de la v
te ou libre La vie constante ou libre est la troisième forme de la
vie
: elle appartient aux animaux les plus élevés en
vie : elle appartient aux animaux les plus élevés en organisation. La
vie
ne s’y montre suspendue dans aucune condition : e
uve ces variations considérables qui se montraient chez les animaux à
vie
oscillante. Il en est ainsi parce qu’en réalité l
uide intérieur. La fixité du milieu intérieur est la condition de la
vie
libre, indépendante : le mécanisme qui la permet
ilieu intérieur le maintien de toutes les conditions nécessaires à la
vie
des éléments. Ceci nous fait comprendre qu’il ne
e des éléments. Ceci nous fait comprendre qu’il ne saurait y avoir de
vie
libre, indépendante, pour les êtres simples, dont
en contact direct avec le milieu cosmique, mais que cette forme de la
vie
est, au contraire, l’apanage exclusif des êtres p
me par la plus sensible des balances. Les conditions nécessaires à la
vie
des éléments qui doivent être rassemblées et main
ues constantes dans le milieu intérieur, pour le fonctionnement de la
vie
libre, sont celles que nous connaissons déjà : l’
es. Ce sont les mêmes conditions que celles qui sont nécessaires à la
vie
des êtres simples ; seulement chez l’animal perfe
s à la vie des êtres simples ; seulement chez l’animal perfectionné à
vie
indépendante, le système nerveux est appelé à rég
où évoluent et fonctionnent les éléments vivants. Chez les animaux à
vie
libre il doit exister un ensemble de dispositions
es inférieurs, les variations quantitatives d’eau compatibles avec la
vie
sont plus étendues ; mais l’être est d’autre part
pourquoi il est enchaîné aux vicissitudes climatériques : engourdi en
vie
latente, dans les temps secs, ranimé dans les tem
ion sensiblement déterminée dans le milieu intérieur, condition de la
vie
libre. Ce n’est pas seulement pour l’eau qu’exist
dulte, mais même pour l’œuf ou l’embryon. Tous ces êtres subissent la
vie
oscillante, mais pour les animaux supérieurs, app
à sang chaud, la température compatible avec les manifestations de la
vie
est étroitement fixée. Cette température fixée se
imatériques extrêmes, et assure la continuité et l’indépendance de la
vie
. Il y a en un mot, chez les animaux à vie constan
ité et l’indépendance de la vie. Il y a en un mot, chez les animaux à
vie
constante et libre, une fonction de calorificatio
une fonction de calorification qui n’existe point chez les animaux à
vie
oscillante. Il existe pour cette fonction un ense
les manifestations vitales. 3° L’oxygène. — Les manifestations de la
vie
exigent pour se produire l’intervention de l’air,
ibles avec le fonctionnement vital. Il faut donc que, chez l’animal à
vie
constante, des mécanismes appropriés règlent la q
trouve en définitive dans le milieu la même quantité d’oxygène, et sa
vie
s’accomplit dans les mêmes conditions. Mais il pe
t toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la
vie
dans le milieu intérieur. 4° Réserves. — Il faut
ilieu intérieur. 4° Réserves. — Il faut enfin, pour le maintien de la
vie
, que l’animal ait des réserves qui assurent la fi
réserves est non seulement la loi générale de toutes les formes de la
vie
, mais qu’elle constitue encore un mécanisme actif
onstitue encore un mécanisme actif et indispensable au maintien de la
vie
constante et libre, indépendante des variations d
examiné successivement les trois formes générales sous lesquelles la
vie
apparaît : vie latente, vie oscillante, vie const
sivement les trois formes générales sous lesquelles la vie apparaît :
vie
latente, vie oscillante, vie constante, afin de v
trois formes générales sous lesquelles la vie apparaît : vie latente,
vie
oscillante, vie constante, afin de voir si dans l
érales sous lesquelles la vie apparaît : vie latente, vie oscillante,
vie
constante, afin de voir si dans l’une d’elles nou
nous trouvons conduit est facile à dégager. Nous voyons que, dans la
vie
latente, l’être est dominé par les conditions phy
s, au point que toute manifestation vitale peut être arrêtée. Dans la
vie
oscillante, si l’être vivant n’est pas aussi abso
oins tellement enchaîné qu’il en subit toutes les variations. Dans la
vie
constante, l’être vivant paraît libre et les mani
on. Tout au contraire, c’est particulièrement dans le mécanisme de la
vie
constante ou libre que ces relations étroites se
s des vitalistes. Troisième leçon : Division des phénomènes de la
vie
. SOMMAIRE : I. Classification des phénomènes d
mènes de la vie. SOMMAIRE : I. Classification des phénomènes de la
vie
. — Deux grands groupes : destruction et création
xley, Tyndall. — III Réfutation générale des théories dualistes de la
vie
entre les animaux et les végétaux. — Forme derniè
La dualité vitale et la physiologie générale. — Unité des lois de la
vie
; variété des manifestations vitales et fonctionn
s les êtres vivants deux faces caractéristiques de leur existence, la
vie
, création organique, la mort, destruction organiq
la physiologie générale. Nous ne considérons ici les caractères de la
vie
que dans leur essence et dans leur universalité,
tre vivant se rapporte soit à l’un soit à l’autre de ces types, et la
vie
est caractérisée par la réunion et l’enchaînement
de ces deux ordres de phénomènes. Cette division des phénomènes de la
vie
nous semble la meilleure de celles que l’on puiss
e à la réelle nature des choses. Quelles que soient les formes que la
vie
puisse revêtir, la complexité ou la simplicité de
base physiologique sur laquelle se meuvent toutes les variétés de la
vie
dans les deux règnes. Les divisions des phénomène
és de la vie dans les deux règnes. Les divisions des phénomènes de la
vie
qui ont été proposées jusqu’ici s’appliquent aux
fication, en physiologie générale, doit répondre aux phénomènes de la
vie
, indépendamment de la complication morphologique
division des phénomènes vitaux. Cette division est l’expression de la
vie
dans ce qu’elle a à la fois de plus étendu et de
ivante. On ne peut, en un mot, concevoir autrement un être doué de la
vie
. En effet, ces phénomènes se produisent simultané
t au début de ce cours, autre chose qu’une perpétuelle alternative de
vie
et de mort, de composition et de décomposition. I
e vie et de mort, de composition et de décomposition. Il n’y a pas de
vie
sans la mort ; il n’y a pas de mort sans la vie.
tion. Il n’y a pas de vie sans la mort ; il n’y a pas de mort sans la
vie
. D’ailleurs une telle classification n’a rien d’a
mme exemples de nombreux passages dans les essais de définition de la
vie
que nous avons rappelés dans notre première leçon
ritérium pour juger diverses théories, dans lesquelles on a opposé la
vie
des végétaux à celle des animaux. En effet, contr
ou analyse organique. Ainsi que nous l’avons dit, il ne peut y avoir
vie
que là où il y a à la fois synthèse et destructio
réateurs des théories dualistes ont considéré les deux facteurs de la
vie
, dans leur rapport avec le milieu cosmique, sans
quant à nous, qu’il y a identité dans les attributs essentiels de la
vie
dans les deux règnes, et que la division que nous
ègnes, et que la division que nous avons établie dans les actes de la
vie
: destruction, création vitale, s’applique à l’un
cipaux. II. Division des êtres vivants et théories dualistes de la
vie
Les êtres de la nature ont d’abord été divisés
s combattre. Les éléments d’une différenciation entre les modes de la
vie
chez les animaux et les plantes ont été demandés
à la fin du siècle dernier, ont immédiatement placé en opposition la
vie
des plantes avec celle des animaux. On connaît la
res vivants. III. Réfutation générale des théories dualistes de la
vie
La physiologie générale peut faire à ces théor
re en contradiction radicale avec notre conception fondamentale de la
vie
qui exige dans tout être animal ou végétal la réu
végétaux. Au point de vue philosophique, les théories dualistes de la
vie
ont eu pour objet de nous montrer d’une manière s
l’intérêt social. Par ce côté ces théories paraissent se relier à la
vie
pratique. C’est pourquoi on en a fait à l’agricul
is ce n’est pas l’expression physiologique d’une loi qui relierait la
vie
animale et végétale. Sans doute les animaux se no
tte pour l’existence, d’après laquelle la nature ne peut engendrer la
vie
que par la mort, la création par la destruction.
être mangés par d’autres ; l’animal et le végétal sont créés pour la
vie
. D’autre part une conséquence impérieuse de la vi
sont créés pour la vie. D’autre part une conséquence impérieuse de la
vie
est de ne pouvoir naître que de la mort. Nous l’a
e est la loi. En résumé, la physiologie générale, qui ne considère la
vie
que dans ses phénomènes essentiels et généraux, n
vitale dans les deux règnes. Si maintenant, au lieu de considérer la
vie
dans ses deux manifestations nécessaires et unive
a physiologie générale que nous avons énoncée n’est violée. Jamais la
vie
ne se manifeste sans entraîner avec elle dans le
de leur existence des apparences fort différentes. Mais l’unité de la
vie
ne doit pas nous être dissimulée par la variété d
vivants entre eux, lesquelles n’ont rien d’absolument nécessaire à la
vie
; nous considérons, au contraire, les phénomènes
cerveau, des glandes, etc., etc. Tout cela n’est pas nécessaire à la
vie
d’une manière absolue. Les êtres inférieurs viven
rs est surtout utile à la physiologie générale, parce que chez eux la
vie
existe à l’état de nudité, pour ainsi dire. Elle
trition : destruction et création vitale. Or, nous le répétons, cette
vie
est toujours complète dans la plante comme dans l
le milieu cosmique, on peut trouver parfois que les phénomènes de la
vie
animale et végétale revêtent des apparences contr
utrition intime et arriver à se rendre maître de ces phénomènes de la
vie
, ce qui est son but suprême. On voit ainsi par qu
nséquence nous considérons notre grande division des phénomènes de la
vie
, destruction et création organique, comme justifi
ion putride. — Analogie de la putréfaction et des fermentations. — La
vie
est une putréfaction. — Mitscherlich, Hoppe-Seyle
é et établi en physiologie générale, la division des phénomènes de la
vie
en deux grands groupes : phénomènes de création o
nt dès l’origine de l’être et qu’ils débutent avec l’apparition de la
vie
. Les phénomènes de destruction organique ont pour
anisation, du développement, de la multiplication, c’est-à-dire de la
vie
des globules. C’est ce que l’on a appelé la théor
n’est donc pas utilisé sous sa forme actuelle ; il ne participe à la
vie
végétale ou animale que lorsque, par hydratation,
rer dans l’étude des phénomènes de combustion et de leur rôle dans la
vie
des organismes. Nous voulons seulement rappeler,
dans ses grands traits. L’oxygène est nécessaire à l’entretien de la
vie
, a-t-on dit, parce qu’il entretient la combustion
iendrait immédiatement dans le plus grand nombre des phénomènes de la
vie
. On a dit que chez les animaux élevés, l’oxygène
t sont par conséquent une source de l’énergie qui est nécessaire à la
vie
. III. Putréfaction Parmi les procédés de de
ir. Il y a bien longtemps que j’ai entendu dire à Mitscherlich : « La
vie
n’est qu’une pourriture. » Hoppe-Seyler (1875) s’
nsi quelque part : « Sans vouloir poser en principe, l’identité de la
vie
organique avec la putréfaction, je dirai pourtant
es principes immédiats qui constituent les réserves, ce pabulum de la
vie
, c’est-à-dire la synthèse chimique, de la réunion
titution des organismes a été étudiée dès le début des sciences de la
vie
. On y a trouvé des parties élémentaires des organ
. Ces 21 tissus étaient : 1° tissu cellulaire, 2° tissu nerveux de la
vie
animale, 3° tissu nerveux de la vie organique, 4°
ellulaire, 2° tissu nerveux de la vie animale, 3° tissu nerveux de la
vie
organique, 4° tissu des artères, 5° tissu des vei
s, 11° tissu fibreux, 12° tissu fibrocartilagineux, 13° muscles de la
vie
animale, 14° muscles de la vie organique, 15° muq
fibrocartilagineux, 13° muscles de la vie animale, 14° muscles de la
vie
organique, 15° muqueuses, 16° séreuses, 17° synov
premier pas dans l’analyse de la composition des organismes. Mais la
vie
devait encore se décentraliser au-delà du terme q
traliser au-delà du terme qu’il avait assigné, au-delà des tissus. La
vie
réside, en effet, non pas seulement dans les tiss
cellule. La cellule, en un mot, serait le premier représentant de la
vie
. C’est donc à cet élément, la cellule, que nous d
n’a pas justifié complètement cette conclusion ; on a reconnu que la
vie
commence avant la cellule. La cellule est déjà un
entôt après aux cellules nerveuses. L’élément dernier où s’incarne la
vie
n’est plus alors une cellule, c’est une masse pro
travaillante. Les considérations précédentes établissent donc que la
vie
, à son degré le plus simple, dépouillée des acces
plasme ». On peut dire avec Huxley44 que c’est la base physique de la
vie
. Le dernier degré de simplicité que puisse offrir
la cellule, n’est autre chose que la première forme déterminée de la
vie
, une sorte de moule où se trouve encaissée la mat
stitution (gymnocytode d’Hæckel). À son état le plus rudimentaire, la
vie
réside dans cet amas de substance protoplasmique.
venons de voir comment on a été successivement conduit à localiser la
vie
dans une substance définie par sa composition et
tent les différentes formes d’une substance unique, dépositaire de la
vie
, identique dans les animaux et les plantes. C’est
active et travaillante, que nous devons chercher l’explication de la
vie
, aussi bien des phénomènes chimiques de la nutrit
taux. Nous avons vu précédemment qu’il faut séparer l’essence de la
vie
de la forme de son substratum : elle peut se mani
r des combinaisons successives, arrivent à former le substratum de la
vie
. Ces éléments se réunissent en effet pour constit
protoplasma, dans laquelle se manifestent les actes essentiels de la
vie
. À un degré plus élevé, les matériaux prennent un
endre tous les protoplasmas de l’organisme. En un mot, de même que la
vie
de l’être nouveau n’est que la suite de la vie de
un mot, de même que la vie de l’être nouveau n’est que la suite de la
vie
des êtres qui l’ont précédé, de même son protopla
suite d’une destruction organique. Ces deux propriétés constituent la
vie
du protoplasma que nous avons à examiner. Quelque
ge : elle repasse au vert lorsque l’humectation rend les animaux à la
vie
active. En 1873, M. Balbiani (voy. la planche, fi
inversement peuvent repasser à l’état de sucre sous l’influence de la
vie
des cellules incolores. Ainsi dans les parties in
cipe carboné assez élevé, alcool, acide acétique, acide lactique : la
vie
ne serait pas possible si l’on donnait le carbone
aque qui présiderait à la synthèse organique primitive au début de la
vie
. « Ces corps, dit-il, sont le résultat et la term
la vie. « Ces corps, dit-il, sont le résultat et la terminaison de la
vie
plutôt qu’ils n’en sont le commencement, ce qui e
tuants de la molécule d’albumine. D’où il conclut que la source de la
vie
est le feu et que les conditions de la vie ont ét
onclut que la source de la vie est le feu et que les conditions de la
vie
ont été satisfaites précisément à l’époque où la
aquelle l’azote est engagé sous la forme ammoniaque. Le passage de la
vie
à la mort, c’est-à-dire de l’incorporation au pro
explication directe de la chimie de laboratoire aux phénomènes de la
vie
n’est pas légitime. Nous avons maintes fois insis
général que nous avons posé au début de nos études, à savoir, que la
vie
n’est pas opposée, mais semblable dans les deux r
création organique et la destruction organique, que tout être doué de
vie
, animal ou plante, simplement protoplasmique ou c
végétale les deux phases caractéristiques des grands phénomènes de la
vie
: 1° Création organique : synthèse de l’amidon, s
ière diffuse dans un grand nombre de tissus embryonnaires. Pendant la
vie
fœtale, les cellules glycogéniques se rencontrent
sous forme d’amas de cellules (fig. 15) dès les premiers temps de la
vie
embryonnaire ; elles s’accroissent jusqu’au milie
on, puis commencent à se détruire et disparaissent avant la fin de la
vie
intra-utérine. La durée de leur évolution est don
tion qui produit de la chaleur et contribue ainsi à l’entretien de la
vie
dans l’organisme. Cet exemple nous montre sur le
vitale, la matière glycogène continue à se détruire comme pendant la
vie
, mais elle ne se refait pas. Comment le protoplas
ême et par lui-même aucune faculté d’initiative. Les phénomènes de la
vie
ne sont pas les manifestations spontanées d’un pr
un conflit entre la matière vivante et les conditions extérieures. La
vie
résulte constamment du rapport réciproque de ces
ce organisée et le milieu ambiant est donc un caractère général de la
vie
organique aussi bien que de la vie animale. La nu
st donc un caractère général de la vie organique aussi bien que de la
vie
animale. La nutrition, aussi bien que la sensibil
ur. Cette faculté, condition essentielle de tous les phénomènes de la
vie
, chez la plante aussi bien que chez l’animal, exi
tement à toute la matière organisée : c’était pour lui la cause de la
vie
. Depuis le moment où cette expression a été emplo
e et pour son contingent à l’ensemble de toutes les fonctions et à la
vie
générale ; chacune enfin a sa vie etses fonctions
ble de toutes les fonctions et à la vie générale ; chacune enfin a sa
vie
etses fonctions distinctes de toutes les autres.
pas sur le protoplasma, c’est-à-dire sur la base physique même de la
vie
du tissu. Le curare détruit le rapport physique d
ur d’autre part ; la faculté la plus simple et la plus générale de la
vie
dans les animaux comme dans les plantes, l’irrita
sous l’influence des excitants et préside ainsi aux phénomènes de la
vie
de relation. Par suite de l’évolution des organis
l être, et c’est par la reproduction incessante du protoplasma que la
vie
se perpétue. Nous ne ferons pas ici l’histoire de
ritabilité nous sont connues, nous les avons examinées en étudiant la
vie
latente ; car, il faut bien le savoir, la vie lat
xaminées en étudiant la vie latente ; car, il faut bien le savoir, la
vie
latente ne peut cesser que parce que le protoplas
tés d’irritabilité. Les excitants du protoplasma sont donc ceux de la
vie
elle-même : ce sont l’eau, la chaleur, l’oxygène,
quatre conditions indispensables à l’exercice de l’irritabilité, à la
vie
, sont précisément les quatre éléments que les anc
e milieu ambiant. Relativement aux conditions physico-chimiques de la
vie
, nous n’avons rien d’essentiel à ajouter à ce que
avons déjà dit, d’une manière générale, à propos des conditions de la
vie
latente, de la vie oscillante et de la vie manife
ne manière générale, à propos des conditions de la vie latente, de la
vie
oscillante et de la vie manifestée. Nous nous arr
ropos des conditions de la vie latente, de la vie oscillante et de la
vie
manifestée. Nous nous arrêterons au contraire sur
uer à s’exercer et pourquoi l’anesthésie est alors sans péril pour la
vie
; car, si les protoplasmas de tous les éléments a
us la retrouverons ultérieurement dans bien d’autres phénomènes de la
vie
végétale. Maintenant, après une demi-heure enviro
dité et de semi-fluidité spéciales de leur matière. Ainsi, pendant la
vie
, la substance musculaire est semi-fluide ; si cet
eures conditions. Je signale seulement ces essais pour montrer que la
vie
de la graine et la vie de l’œuf ne sont pas compa
gnale seulement ces essais pour montrer que la vie de la graine et la
vie
de l’œuf ne sont pas comparables, ainsi que je l’
t pas comparables, ainsi que je l’ai déjà dit ailleurs à propos de la
vie
latente. Toutefois, je le répète, on pourrait peu
-protoplasmiques ou produites par des agents qui ne sont pas doués de
vie
et qui ne peuvent être anesthésiés. C’est ainsi q
viendraient, comme je l’ai dit ailleurs, de véritables réactifs de la
vie
. Anesthésie de la fonction chlorophyllienne des
ntré Spallanzani, les muscles séparés du corps, inertes, dépourvus de
vie
, forment encore de l’acide carbonique. Une tranch
ent très bien à ce genre d’expériences. Nous avons vu, à propos de la
vie
latente, que les anguillules du blé niellé desséc
ue suffisamment diluée l’anguille reste immobile, ne revient pas à la
vie
; elle se réveille dès qu’on l’en a retirée pour
ère analyse, cette sensibilité dont on a fait le mode supérieur de la
vie
animale, on y reconnaît non pas une propriété sim
ensibilité végétative ou inconsciente résidant dans les organes de la
vie
végétative et se traduisant par les actes visible
ction du système nerveux, fonction qui existe en vue d’harmoniser les
vies
cellulaires en satisfaisant le besoin de chaque c
manquer par quelques-unes de ses parties, ou tout entier, et alors la
vie
ne réside plus que dans l’organisme le plus simpl
’organisme cellulaire. La sensibilité, cette base physiologique de la
vie
, ne saurait faire défaut pour cela. Aussi l’irrit
fondait la distinction des plantes et animaux ne touchent pas à leur
vie
même, mais seulement aux mécanismes par lesquels
pas à leur vie même, mais seulement aux mécanismes par lesquels cette
vie
s’exerce. Au fond, tous ces mécanismes sont soumi
anisée, Morphologie SOMMAIRE : Le protoplasma ne représente que la
vie
sans forme spécifique, — Il faut nécessairement l
identiques. Dans cette matière amorphe ou plutôt monomorphe réside la
vie
, mais la vie non définie, ce qui veut dire que l’
ans cette matière amorphe ou plutôt monomorphe réside la vie, mais la
vie
non définie, ce qui veut dire que l’on y retrouve
réellement un être vivant. Il lui manque la forme qui caractérise la
vie
définie. En étudiant le protoplasma, sa nature, s
protoplasma, sa nature, ses propriétés, on étudie pour ainsi dire la
vie
à l’état de nudité, la vie sans être spécial. Le
s propriétés, on étudie pour ainsi dire la vie à l’état de nudité, la
vie
sans être spécial. Le plasma est une sorte de cha
machine vivante dont le protoplasma est l’agent réel. La forme de la
vie
est indépendante de l’agent essentiel de la vie,
réel. La forme de la vie est indépendante de l’agent essentiel de la
vie
, le protoplasma, puisque celui-ci persiste sembla
rphe. C’est comme un nouveau degré de complication dans l’étude de la
vie
. Après avoir fixé les conditions de l’être vivant
t déterminés. Ce sont les êtres les plus simples, ne possédant que la
vie
nue, sans les formes variées et diversifiées à l’
me cet élément anatomique primordial, la cellule ? Nous savons que la
vie
existe, avant la cellule, dans le protoplasma, ma
circonscrivant la moelle épinière et le cerveau, organe central de la
vie
animale. 2° Le second type d’organisation et d’év
est antérieurement à la formation de ces organes, antérieurement à la
vie
adulte qu’il aurait fallu agir ; mais cela est im
déterminée. Nous sommes d’accord avec lui, car sans cette harmonie la
vie
serait impossible ; mais ce n’est pas, pour le ph
lantes ne sont pas faites pour lui. Il n’y a qu’une nécessité pour sa
vie
, nécessité qui sera obéie, c’est qu’il se nourris
matérielles par lesquelles on peut atteindre les manifestations de la
vie
. L’étude des lois morphologiques constitue le dom
e d’héritage ancestral. La zoologie était donc pour lui l’étude de la
vie
même. Aujourd’hui nous séparons la physiologie de
Neuvième leçon : Résumé du cours. SOMMAIRE : I. Conception de la
vie
. — La vie n’est ni un principe ni une résultante
leçon : Résumé du cours. SOMMAIRE : I. Conception de la vie. — La
vie
n’est ni un principe ni une résultante ; elle est
divers développements. — II. Conception des organismes vivants. — La
vie
est indépendante d’une forme organique déterminée
e construction des organismes. — L’organisme est construit en vue des
vies
élémentaires. — Autonomie des vies élémentaires e
organisme est construit en vue des vies élémentaires. — Autonomie des
vies
élémentaires et leur subordination à l’ensemble.
Problème de la physiologie : connaître les lois des phénomènes de la
vie
et agir sur l’apparition de ces phénomènes. — La
celui de toutes les sciences expérimentales. I. Conception de la
vie
Nous sommes arrivé maintenant au but que nous
lions atteindre ; nous avons esquissé l’ensemble des phénomènes de la
vie
en les considérant dans leur plus grande générali
ce tableau. Voyons d’abord quelle conception nous devons avoir de la
vie
. Nous avons établi, dès le premier pas, qu’il éta
i, dès le premier pas, qu’il était illusoire de chercher à définir la
vie
, c’est-à-dire de prétendre, en pénétrer l’essence
nt produites dans l’histoire de la science, dans le but de définir la
vie
, ont toutes abouti, nous le savons, à la considér
en considérant la question d’une manière absolue, on doit dire que la
vie
n’est ni un principe ni une résultante. Elle n’es
sorte dormant ou expectant, serait incapable d’agir par lui-même. La
vie
n’est pas non plus une résultante, parce que les
nditions matérielles de manifestation, ne peut isolément expliquer la
vie
. Leur réunion est nécessaire. Par conséquent, pou
er la vie. Leur réunion est nécessaire. Par conséquent, pour nous, la
vie
est un conflit. Ses manifestations résultent d’un
itions organiques aux conditions physico-chimiques, on distingue : la
vie
latente, la vie oscillante, la vie constante. Dan
s aux conditions physico-chimiques, on distingue : la vie latente, la
vie
oscillante, la vie constante. Dans la vie latente
ysico-chimiques, on distingue : la vie latente, la vie oscillante, la
vie
constante. Dans la vie latente, l’organisme est d
tingue : la vie latente, la vie oscillante, la vie constante. Dans la
vie
latente, l’organisme est dominé par les condition
que toute manifestation vitale peut être arrêtée par elles. — Dans la
vie
oscillante, si l’être vivant n’est pas aussi abso
avorables, inerte et engourdi, quand elles sont défavorables. Dans la
vie
constante, l’être paraît libre, affranchi des con
st qu’une illusion, et c’est particulièrement dans le mécanisme de la
vie
constante ou libre que les relations étroites des
s de conditions se montrent de la manière la plus caractéristique. La
vie
étant, pour nous, le résultat d’un conflit entre
tre vivant se rapporte soit à l’un soit à l’autre de ces types, et la
vie
est caractérisée par la réunion et l’enchaînement
sification simple et féconde qui en résulte pour les phénomènes de la
vie
. Il avait entrevu que la physiologie devait tendr
éclatent aux yeux, manifestations par lesquelles nous connaissons la
vie
et par lesquelles, à la suite d’une illusion, nou
e sont-ils précisément ceux qui caractérisent le plus complètement la
vie
. Nous rappellerons encore que ces deux ordres de
chimique de la destruction. Nous en avons eu la preuve en étudiant la
vie
latente (leçon II) ; nous avons vu que chez les ê
nisme, par en dépenser les matériaux préalablement mis en réserve. La
vie
créatrice ne se montre qu’en second lieu, et elle
aux. La distinction que nous avons établie entre les phénomènes de la
vie
fournit une division naturelle de la physiologie
e répond aux formes en quelque sorte accessoires des phénomènes de la
vie
; elle n’est pas absolument nécessaire à ses mani
n’est pas absolument nécessaire à ses manifestations essentielles. La
vie
n’est point liée à une forme fixe, déterminée ; e
la synthèse chimique d’un substratum, qui est la base physique de la
vie
, ou le protoplasma. La notion morphologique est d
ouillée des accessoires qui la masquent dans la plupart des êtres, la
vie
, contrairement à la pensée d’Aristote, est indépe
occupé du problème de sa création ou synthèse formative. C’est cette
vie
sans formes caractéristiques proprement dites, do
ement les variétés d’aspect d’une substance unique, dépositaire de la
vie
, identique dans les animaux et les plantes, le pr
e part, d’autre part l’organisation ou la synthèse créatrice. Dans la
VIe
leçon, nous avons tracé le tableau de nos connais
protoplasma, et par là nous avons terminé le conspectus rapide de la
vie
considérée dans ce qu’elle a d’universel, c’est-à
logie générale. En résumé, le protoplasma est la base organique de la
vie
. C’est entre le monde extérieur et lui que se pas
ma d’un ancêtre. Nous ne pouvons agir sur les manifestations de cette
vie
générale, attribut du protoplasma, qu’en réglant
définitive l’étude des formes superficielles, en quelque sorte, de la
vie
, tandis que la physiologie générale comprend l’ét
re défini ; il est la matière de l’être vivant idéal ou l’agent de la
vie
; il nous présente la vie à l’état de nudité dans
ère de l’être vivant idéal ou l’agent de la vie ; il nous présente la
vie
à l’état de nudité dans ce qu’elle a d’universel
aux conditions vitales élémentaires-du protoplasma, c’est-à-dire à la
vie
élémentaire. Cette subordination est précisément
ganismes, qui s’énonce ainsi : L’organisme est construit en vue de la
vie
élémentaire. Ses fonctions correspondent fondamen
à la réalisation en nature et en degré des quatre conditions de cette
vie
: humidité, chaleur, oxygène, réserves. La plus s
llules ou d’organismes élémentaires, dans lequel les conditions de la
vie
de chaque élément sont respectées et dans lequel
ces éléments à l’ensemble morphologique, ou, en d’autres termes, des
vies
partielles à la vie totale. Nous devrons donc exa
emble morphologique, ou, en d’autres termes, des vies partielles à la
vie
totale. Nous devrons donc examiner successivement
suite de sa nature protoplasmique, les conditions essentielles de sa
vie
, qu’il n’emprunte et ne soutire point des voisins
rie, ou ses aptitudes, ou ses talents, par lesquels il participe à la
vie
sociale et par lesquels il en dépend. Le maçon, l
mme la société, est construit de telle façon que les conditions de la
vie
élémentaire ou individuelle y soient respectées,
de la place qu’il occupe dans l’organisme, dans le groupe social. La
vie
est donc commune à tous les membres, la fonction
les membres, la fonction seule est distincte. Ce qui se rattache à la
vie
proprement dite, ce qui forme l’objet de la physi
ismes et du perfectionnement organique se confond avec les lois de la
vie
cellulaire. C’est pour permettre et régler plus r
vie cellulaire. C’est pour permettre et régler plus rigoureusement la
vie
cellulaire que les organes s’ajoutent aux organes
st de réunir qualitativement et quantitativement les conditions de la
vie
cellulaire. Cette tâche est de rigueur absolue ;
si différenciés et spécialisés, les éléments anatomiques vivent d’une
vie
propre dans le lieu où ils sont placés, chacun su
de l’autonomie des éléments anatomiques ; il affirme l’identité de la
vie
libre et associée sous la condition que le milieu
phère ambiante dont celui-ci ressent les modifications qui règlent sa
vie
. Si l’on pouvait réaliser à chaque instant un mil
ifie par cela même leur milieu, et, comme conséquence, on change leur
vie
ou bien même on la rend impossible. C’est par l’i
l’ensemble. Quelques exemples feront comprendre ces conditions de la
vie
associée, où chaque élément est à la fois libre e
régénère plus, et ne peut désormais que s’user. La persistance de la
vie
fonctionnelle ne peut donc être que passagère. Ma
es cellules, qui sont les matériaux premiers de tout organisme ; leur
vie
, toujours identique au fond, résulte d’un conflit
tion organique à la terminaison du nerf dans le muscle. En résumé, la
vie
réside dans chaque cellule, dans chaque élément o
l du corps. Tous ces appareils sont eux-mêmes construits en vue de la
vie
cellulaire. Lorsqu’en les détruisant on détermine
nerveux lui-même règle tous ces rouages et les harmonise en vue de la
vie
cellulaire. Les appareils fondamentaux indispensa
t dont nous avons indiqué précédemment les plus générales. Dans cette
vie
des cellules associées qui constituent les ensemb
t par exagération de l’une des propriétés au détriment des autres. La
vie
chez les animaux supérieurs est de plus en plus d
les, qui sont la base fondamentale de toutes les manifestations de la
vie
. C’est le but que se propose la physiologie génér
ns de la vie. C’est le but que se propose la physiologie générale. La
vie
est véritablement dans les éléments organiques ;
qui se traduit par l’action du physiologiste sur les phénomènes de la
vie
. C’est par le déterminisme appliqué à la connaiss
organiques que nous pouvons arriver à atteindre les phénomènes de la
vie
, mais jamais en agissant sur les propriétés, les
ie, mais jamais en agissant sur les propriétés, les fonctions, sur la
vie
elle-même, toutes conceptions métaphysiques. — No
à tous les êtres, c’est-à-dire pour les conditions essentielles de la
vie
élémentaire ; cela n’est pas vrai pour les manife
ie générale nous donne la connaissance des conditions générales de la
vie
qui sont communes à l’universalité des êtres viva
ntraire la connaissance de la forme et des mécanismes spéciaux que la
vie
emploie pour se manifester dans un être vivant dé
très haut intérêt, en ce qu’elle nous montre la variété infinie de la
vie
reposant sur l’unité de ses conditions ; celle-ci
aux plantes pour tout ce qui concerne les propriétés générales de la
vie
. Il ne peut plus rien dire pour les mécanismes pa
e de ces autres sciences ? La science qui étudie les phénomènes de la
vie
peut-elle prétendre à les maîtriser ? Se propose-
ue et de la chimie. Or, comment peut-on agir sur les phénomènes de la
vie
? Arrivé au terme de notre étude, nous voici de n
ogique, tel que nous l’avons posé en commençant. Les phénomènes de la
vie
sont représentés par deux facteurs : les lois pré
son apparition. Nous devons donc comprendre que ces phénomènes de la
vie
ne peuvent être atteints que dans les conditions
conditions physico-chimiques qui font apparaître les phénomènes de la
vie
. En résumé, le déterminisme reste le grand princi
la naissance n’est pas plus obscur que tous les autres mystères de la
vie
, et il ne l’est pas moins. Depuis le temps où Cuv
able, mais seulement de prouver que les phénomènes de l’origine de la
vie
ne sont ni d’une autre essence ni d’une obscurité
universelle. Une loi unique domine en effet les manifestations de la
vie
qui débute et de la vie qui se maintient : c’est
ique domine en effet les manifestations de la vie qui débute et de la
vie
qui se maintient : c’est la loi d’évolution. Comm
rent et supérieur. On ne voyait rien par-delà ce premier moment où la
vie
individuelle s’allumait dans le germe. Il semblai
ux mystères : celui de la naissance et celui de la continuation de la
vie
qui se développe et se maintient. Voilà ce qui ne
rie il n’y a point de discontinuité ; à aucun moment n’intervient une
vie
nouvelle ; c’est toujours la même vie qui se cont
à aucun moment n’intervient une vie nouvelle ; c’est toujours la même
vie
qui se continue. Une impulsion immanente renforcé
ui provient d’elle est le caractère intrinsèque le plus général de la
vie
et la seule chose qui nous paraisse mystérieuse e
e. Lorsque l’on a cherché à pénétrer ce qu’il y a d’essentiel dans la
vie
d’un être, on a vu que la nutrition en était le c
t de vue des philosophes ce qu’il y a de plus caractéristique dans la
vie
. C’est quelque chose de comparable à la loi du mo
e ce même point de vue dans la physiologie, étude de phénomènes de la
vie
qui se développe, aussi bien que de la vie qui se
étude de phénomènes de la vie qui se développe, aussi bien que de la
vie
qui se maintient 76. III. Les exemples de l
. IV.78 La première substance engendrée sous l’influence de la
vie
qui ait été reproduite artificiellement est l’uré
e causes aux phénomènes ; et en particulier pour les phénomènes de la
vie
, et pour tous ceux qui ont une évolution, la noti
tale, 2e édition. Paris. 1878. 18. Recherches physiologiques sur la
vie
et la mort, p. 84. 19. Boussinesq, Compt. rend.
c pas possible de séparer chez aucun être vivant ces deux modes de la
vie
qui se rencontrent chez les plantes comme chez le
46. Voy. leçon VIIIe. 47. Voy. fig., leçon VIIIe. 48. Voy.leçon
VIe
. 49. Voir la note de M. Dumas, Leçons de la Soc
sous l’influence de leurs excitants ordinaires. Les phénomènes de la
vie
ne sont pas les manifestations spontanées d’un pr
un conflit entre la matière vivante et les conditions extérieures. La
vie
résulte constamment du rapport réciproque de ces
p. 1. 77. Revue archéologique de décembre 1877, p. 397. 78. Voy.
VIe
leçon, p. 205. 79. Annales de chimie et de phys
nnaître, d’une époque, son essence même, sa pensée la plus intime, sa
vie
intellectuelle, sa vie morale, prenez ses poètes
son essence même, sa pensée la plus intime, sa vie intellectuelle, sa
vie
morale, prenez ses poètes : vous trouverez en eux
nouveaux, qu’un œil ou une oreille soient là pour les saisir. Que de
vie
, que de beauté sans cesse renaissante dans le moi
s discordants, comme des sons harmonieux ; c’est tout enfin, c’est la
vie
universelle. Or, comment la vie du monde devient-
rmonieux ; c’est tout enfin, c’est la vie universelle. Or, comment la
vie
du monde devient-elle art en passant par l’homme
ntroverses sur l’utile et le beau. Par tous nos sens, par toute notre
vie
de relation, nous recevons des impressions, des i
on, notre intellect, se composent. C’est ainsi que nous puisons notre
vie
à la vie universelle. Et de même que notre vie de
intellect, se composent. C’est ainsi que nous puisons notre vie à la
vie
universelle. Et de même que notre vie de nutritio
que nous puisons notre vie à la vie universelle. Et de même que notre
vie
de nutrition se développe et s’entretient en s’as
’assimilant des parties matérielles du monde extérieur, de même notre
vie
de relation se développe et s’entretient en s’ass
Comment cette double nutrition se fait-elle ? C’est le problème de la
vie
, aussi insoluble pour les psychologues que pour l
avons-nous conscience dans certaines maladies des phénomènes de notre
vie
de nutrition, tandis qu’à l’exception, au contrai
et du sommeil complet, nous avons conscience des phénomènes de notre
vie
intellectuelle. Celle-ci est donc, à proprement p
tre vie intellectuelle. Celle-ci est donc, à proprement parler, notre
vie
: l’autre nous est presque aussi étrangère que la
t parler, notre vie : l’autre nous est presque aussi étrangère que la
vie
du monde extérieur. Or, véritablement, les actes
rieur. Or, véritablement, les actes que nous faisons pour modifier la
vie
du monde extérieur doivent avoir un caractère tou
aractère tout autre que les actes qui se produisent dans notre propre
vie
. L’industrie a pour objet notre action sur la vie
t dans notre propre vie. L’industrie a pour objet notre action sur la
vie
qui est en dehors de nous et que nous ne sentons
s et que nous ne sentons pas, tandis que l’art est l’expression de la
vie
qui est en nous. C’est dire qu’entre l’industrie
et l’art il y a l’homme tout entier. Dans l’industrie, d’où vient la
vie
? De la nature, toujours d’elle. La vie du monde
ns l’industrie, d’où vient la vie ? De la nature, toujours d’elle. La
vie
du monde extérieur coule sans cesse, et l’industr
e, quelque merveilleuse qu’elle soit, l’homme ne fait que diriger une
vie
qui n’est pas en lui. Mais l’art est l’expression
ne vie qui n’est pas en lui. Mais l’art est l’expression de sa propre
vie
, ou, mieux encore, sa-vie elle-même se réalisant,
ns absolu. Il n’a donc pas d’autre moyen de réaliser le produit de sa
vie
intérieure que de l’incarner dans ce qui existe d
mais très imparfaitement, par le langage abstrait, le résultat de sa
vie
intérieure ; Ou il ira puiser dans le monde extér
monde extérieur, à la source commune des impressions, dans l’océan de
vie
où tous nous sommes plongés, des images capables
d’exprimer ces rapports, profondément cachés dans l’unité même de la
vie
. Car de ces vibrations harmoniques des diverses r
iverses régions de l’âme il résulte un accord, et cet accord c’est la
vie
; et quand cet accord est exprimé, c’est l’art ;
ipe lui-même du symbole : voilà pourquoi l’art est l’expression de la
vie
, le retentissement de la vie, et la vie elle-même
là pourquoi l’art est l’expression de la vie, le retentissement de la
vie
, et la vie elle-même. La poésie, qui prend pour i
l’art est l’expression de la vie, le retentissement de la vie, et la
vie
elle-même. La poésie, qui prend pour instrument l
r, tailler, déplacer des parties de l’Univers, gouverner en un mot la
vie
qui est en dehors de lui, il fait de l’industrie,
de l’art intermédiaire, de l’art qui n’a pas sa place marquée dans la
vie
de l’art. Goethec refait les tragiques grecs ; j’
clusion morale : non, mais j’écouterai l’impression qu’il fera sur ma
vie
. L’art, c’est la vie qui s’adresse à la vie. Je d
mais j’écouterai l’impression qu’il fera sur ma vie. L’art, c’est la
vie
qui s’adresse à la vie. Je dirai donc à l’artiste
ression qu’il fera sur ma vie. L’art, c’est la vie qui s’adresse à la
vie
. Je dirai donc à l’artiste : Vous êtes libre ; ex
e à la vie. Je dirai donc à l’artiste : Vous êtes libre ; exprimez la
vie
qui est en vous ; réalisez-la poétiquement. Mais
ure à laquelle vous vous reportez. Ou si, oubliant que l’art c’est la
vie
, vous faites de l’art uniquement pour en faire, s
eaux du passé Walterscottisés, comme on dit, sont-ils la plupart sans
vie
. Il n’a manqué à leurs auteurs que d’avoir été él
uelques-uns de ces grands colosses qui avaient dernièrement en eux la
vie
du monde, et qui, glacés dans leur tombeau, tienn
cependant l’avait précédé de bien des années ; mais Goethe, dans une
vie
plus calme, se fit une religion de l’art, et l’au
artiste qui paraissait heureux, et qui, dans toute la plénitude de sa
vie
, au lieu de reproduire la pensée de son siècle, s
ait ni l’estimer comme homme, ni le comprendre comme poète, menant sa
vie
errante de pays en pays, cherchant le souvenir de
nature comme autrefois Rousseau, fut franchement philosophe toute sa
vie
, ennemi des prêtres, censeur des aristocrates, ad
étuelle, en sorte qu’en lui l’homme et le poète se confondent, que sa
vie
intime répond à ses ouvrages ; ce qui fait de lui
qui ne s’achève pas, et en même temps cette fierté de Satan et cette
vie
du désespoir, cette vitalité du poison, comme par
mme il a pris à Horace ses continuelles images de l’incertitude de la
vie
. Mais son idée fixe est la terreur. L’univers pès
ien plutôt la matière de l’art que l’art lui-même ; ce n’est pas leur
vie
franchement dévote qui s’exprime, c’est leur vie
; ce n’est pas leur vie franchement dévote qui s’exprime, c’est leur
vie
douteuse, incrédule, affligée, qui cherche confor
l’on veut, le dernier chant du cygne, je le conçois : mais y voir la
vie
, c’est-à-dire à la fois la vie du Christianisme e
cygne, je le conçois : mais y voir la vie, c’est-à-dire à la fois la
vie
du Christianisme et la vie du poète, une foi véri
s y voir la vie, c’est-à-dire à la fois la vie du Christianisme et la
vie
du poète, une foi véritable, une communion de l’u
ssante et leur don créateur, ont communiqué à ce fantôme une sorte de
vie
galvanique, une vie qui n’était pas en lui, mais
réateur, ont communiqué à ce fantôme une sorte de vie galvanique, une
vie
qui n’était pas en lui, mais que son aspect seul
de profondes études de faits et de raisonnements ; changer, c’est une
vie
à refaire : aussi leur croyance survivra-t-elle m
tions et des images, surtout comme ils sont hommes de sentiment et de
vie
lyrique, quand leur vie change, quand le doute le
tout comme ils sont hommes de sentiment et de vie lyrique, quand leur
vie
change, quand le doute les reprend, quand leur tr
e autrement, ou ils seraient obligés de se taire ; car l’art c’est la
vie
du poète qui s’exprime telle qu’elle est au momen
prit humain, après avoir reconquis son passé, revu son héritage et sa
vie
antérieure, pût, riche d’expérience et de savoir,
de leur pensée, et voyez ce qu’ils sont. L’un ne sait chanter que la
vie
diffuse dans l’espace et le temps, coulant de for
raissent que sous des traits peu arrêtés, comme des ondulations de la
Vie
générale. Ou il ne voit dans toutes ces formes qu
il ne voit dans toutes ces formes que des chaînes qui emprisonnent la
vie
, en empêchant chaque partie de se réunir à l’Être
ersel ; ou bien, quand son cœur d’homme recommence à battre, quand la
vie
s’individualise un instant pour lui, il les conte
mple avec effroi, comme des enveloppes trop faibles pour préserver la
vie
qu’elles renferment contre l’océan de vie qui les
p faibles pour préserver la vie qu’elles renferment contre l’océan de
vie
qui les bat et qui va les briser, comme des digue
plonge dans l’obscurité de son sein. L’autre, au contraire, saisit la
vie
dans tous les moules qu’elle revêt ; il se place
rs, dont Pascal a dit : Centre partout, circonférence nulle part ; la
vie
, qui pour Lamartine est un tout, une unité, un oc
t, il peut, comme Lamartine, briser tous les moules et généraliser la
vie
; en vingt vers il peint l’extase devant la vie u
les et généraliser la vie ; en vingt vers il peint l’extase devant la
vie
universelle : mais le sentiment des êtres finis n
rement à cette contemplation ; son génie le porte à individualiser la
vie
, c’est-à-dire à peindre toutes les formes de ce q
u matérielle que colle de Lamartine. Je le répète, l’un généralise la
vie
, et l’autre l’individualise : voilà leur vraie et
n font. Il est évident, en effet, que celui qui contemple toujours la
vie
universelle symbolisera ses idées et les rythmes
ra ses idées et les rythmes tout autrement que celui qui contemple la
vie
dans ses formes particulières. L’un recherchera d
n panthéistique, le sentiment le plus exalté et le plus profond de la
vie
universelle, la foi que dans le monde tout est li
: car ils ont tous deux, au plus haut degré, le même sentiment de la
vie
universelle, et, d’un autre côté, leurs génies so
utre côté, leurs génies sont tellement opposés qu’ils expriment cette
Vie
par les deux faces, l’un de l’unité, et l’autre d
s se placent, la terre est pour tous deux une vallée de larmes, et la
vie
de la terre, prise même dans son ensemble et dans
autre en complet désaccord avec eux-mêmes, avec leur conception de la
vie
universelle et de Dieu. Ils oublient le in Deo s
me néant, par des routes diverses : : l’un par la contemplation de la
vie
universelle, l’autre par la contemplation de la v
ntemplation de la vie universelle, l’autre par la contemplation de la
vie
dans ses formes particulières : l’un ne voyant qu
ation de la vie dans ses formes particulières : l’un ne voyant que la
vie
générale, l’infini, l’absolu, l’éternel, Dieu enf
transitoires, des générations sans succession, des hommes enfin sans
vie
humanitaire, une Humanité sans but et sans résult
onsole pas, et n’excite pas à l’activité ; elle ne fait pas couler la
vie
du petit monde en harmonie avec celle du grand mo
ui touchent à la folie. Byron dans tous ses ouvrages et dans toute sa
vie
, Goethe dans Werther et Faust, Schiller dans les
on. On se précipite à la lire. Par Dieu ! je le crois bien ! C’est la
vie
d’Alfred de Musset ! On va au livre qui porte un
s, devait nécessairement nous attirer vers le livre qui promettait sa
vie
et par quelque main qu’il fût écrit. Pensez donc
omettait sa vie et par quelque main qu’il fût écrit. Pensez donc ! La
vie
d’Alfred de Musset ! Et pour garantie de sa vérit
n, à part, des Œuvres complètes, mais ils n’avaient pas, chacun, leur
Vie
, et la même devait servir à tous les trois. Et po
s trois têtes dans son bonnet, n’aurait pas été plus frère dans trois
vies
que dans une, et c’est seulement son titre de frè
e sœur, escompté par les éditeurs de son frère, à la tête de la vraie
vie
de Balzac, racontée par lui-même (et qui suffisai
esoin d’être frère et sœur pour qu’un éditeur vienne vous demander la
vie
d’un homme célèbre et pour trouver très bien à la
rniers degrés du cousinage. Il n’y a pas longtemps, nous avons eu une
vie
d’André Chénier par un monsieur de Chénier, heure
se réveiller, en bâillant, du sommeil d’Épiménide, pour écrire cette
vie
en retard. Elle n’avait, cette vie, irréprochable
eil d’Épiménide, pour écrire cette vie en retard. Elle n’avait, cette
vie
, irréprochablement insignifiante, d’autre mérite
me le nôtre, si fièrement hostile à toute espèce de dynasties, que la
vie
à écrire d’un homme de génie ou de talent apparti
it en savoir plus long que tout le monde sur celui dont elle écrit la
vie
, et qu’en raison de la parenté même elle eût dans
ent articuler, et que ce lien de la parenté vous garrotte !… Dans une
vie
comme celle d’Alfred de Musset, par exemple, lequ
scandaleux, croyez-vous qu’il soit possible à un frère qui raconte la
vie
de son frère de tout bravement raconter ?… Croyez
ravement raconter ?… Croyez-vous qu’il n’y a pas, dans cette orageuse
vie
de poète, dont pourtant nous avons bien, nous aut
e genre de ses qualités même, Paul de Musset ne pouvait pas écrire la
vie
d’Alfred, et il ne l’a pas écrite non plus ! Il a
vie d’Alfred, et il ne l’a pas écrite non plus ! Il a fait, sur cette
vie
, un travail délicat et habile dans sa délicatesse
ransparences, mais ces transparences sont des voiles encore. C’est la
vie
et l’homme atténués, effacés, dans une molle lumi
. Il fallait nous donner la réalité de cette fougueuse et douloureuse
vie
de poète. Il fallait nous peindre, avec le noir d
lle scène du Diable et de la tentation sur la montagne ! Et que si la
vie
ne devait pas se trouver dans cette Vie qu’on dem
ur la montagne ! Et que si la vie ne devait pas se trouver dans cette
Vie
qu’on demandait au frère, qui hésitait peut-être,
nséquent, doit apparaître dans l’histoire avec le cortège de toute sa
vie
. Nous connaissons les femmes qu’aima lord Byron.
tère, et peut-être ne le pouviez-vous pas… Cependant vous écriviez la
Vie
d’Alfred de Musset, et ces femmes ont fait sa Vie
nt vous écriviez la Vie d’Alfred de Musset, et ces femmes ont fait sa
Vie
, comme elles ont fait son bonheur, sa fierté, et,
rais une excuse ! Vous n’êtes que le frère d’Alfred de Musset. Or, la
vie
du génie, et Alfred en était un, avec ses égareme
e sa terrible plume, Byron s’est raconté, analysé, perscruté, dans sa
vie
autant que dans son âme. Après avoir fait résonne
rs. Eu dehors de ses chants et des sentiments qui les inspirèrent, la
vie
d’Alfred de Musset fut élégante et vulgaire, car
r un jour en héros, et qui, l’Empire tombé, ne surent que faire de la
vie
, Alfred de Musset se jeta aux coupes et aux femme
même pour cela il n’était pas toujours besoin de leurs bras !), cette
vie
de monde que le monde lui avait faite, à ce dandy
e feu du vice, comme le bison dans son bourbier ! V C’est cette
vie
-là qu’il n’a pas écrite, — qu’il n’a pas voulu, q
ne suffisent pas toujours. Est-ce que je suffirais, moi ! à écrire la
vie
du mien ?… C’est cette vie-là d’Alfred de Musset
Est-ce que je suffirais, moi ! à écrire la vie du mien ?… C’est cette
vie
-là d’Alfred de Musset qui nous manque, et puisqu’
à la mort n’est pas pour rien dans son histoire. L’histoire de cette
vie
, à laquelle le monde n’assistait pas, n’eut réell
’âme qui sourit à elle-même et salue en chantant son éclosion dans la
vie
, cette occasion me paraît être, pour plusieurs po
le rappellera par volonté et, s’il a appris à fixer les images de la
vie
aussi bien qu’il les sentit palpiter, s’il est ar
s cherchent leur forme définitive et s’illuminent, plus tard, dans la
Vie
et le Rythme. S’ils s’orientèrent ainsi vers des
i parler ; parmi les amertumes et les brutalités que lui annonçait la
vie
, il dut sentir trop frêle son âme nouveau-née et
demeure, sans cesse nouveau et renaissant à chaque effort ; il est ta
vie
, il est la mienne, et chacun de nos gestes affirm
mienne, et chacun de nos gestes affirme encore sa puissance. Toute la
vie
se résout en l’Amour et c’est par l’action que no
ie se résout en l’Amour et c’est par l’action que nous sommes dans la
vie
. LA GARDIENNE. Mais ne vois-tu qu’hélas la Destin
our. Incline-toi vers lui et saisis dans chaque chose Le reflet de la
vie
où tout espoir rayonne. LA GARDIENNE. Non ! un se
où tout espoir rayonne. LA GARDIENNE. Non ! un seul être est selon la
vie
; sache le connaître : c’est celui qui renonce, e
nge — comme il se prouve, grandit et se perpétue par l’Amour. — Si la
vie
offre de graves motifs à la Douleur elle en offre
ée sans fin où se meut la Geste même de l’homme. « Dis-nous que toute
vie
est belle et vaut de vivre » chante un poème, com
vivre » chante un poème, comme pour compléter le vers de Joies : « la
vie
est croulante, lustres sur lustres ». — On dirait
l’Espoir, le généreux désir qui veut, la lâcheté qui hésite devant la
vie
, et notre faiblesse qui écoute et regarde. Les pr
ondre, car les mélodies intérieures ont de trop pures inflexions ! La
vie
est à nos pieds ; elle passe, mais l’ensemble de
moins l’espace d’un long instant ; le Poète reporte son idéal dans la
vie
présente, et sans voir qu’il a passagèrement déch
imagine vivante et mortelle comme il croit vivante et mortelle cette
vie
. — Il ignore encore, et peut-être l’ignorera-t-il
era-t-il toujours, qu’il n’a lui-même d’autre terme que l’infini ; la
Vie
, il ne la voit encore que comme une chose relativ
opre rythme le guide ; et, d’avoir un instant placé son terme dans la
Vie
, il devine enfin l’ampleur de la Vie, il voit la
instant placé son terme dans la Vie, il devine enfin l’ampleur de la
Vie
, il voit la Vie et la voit éternelle en ses princ
on terme dans la Vie, il devine enfin l’ampleur de la Vie, il voit la
Vie
et la voit éternelle en ses principes d’activité
t éternelle en ses principes d’activité et d’amour. « Crée donc en la
vie
, tu créeras en l’éternité, et aime, aime la vie q
ur. « Crée donc en la vie, tu créeras en l’éternité, et aime, aime la
vie
qui continuera ton œuvre ». Ainsi, par des associ
e c’est la libre expansion. La Douleur, c’est ce qui t’arrête. Que la
vie
contienne la Douleur, qu’importe ? Elle est, et t
te ? Elle est, et tu existes en elle. Aime et agis pour être selon la
vie
, aime et agis pour être selon toi-même ; aime et
s idées et en ses idées ; le moi n’est que le lieu de ses idées et la
vie
se résout en un songe gouverné par le Destin. L’h
ite dans la Joie et dans la Tristesse mais tout effort tenté selon la
vie
est vain, donc douloureux : il faut ployer la têt
ie lyrique. Un vers de Pindare vient aussi caresser le souvenir : la
vie
est le songe d’une ombre . La morale de M. Vielé
n peu trop aisément confondu avec l’être, chante si haut son hymne de
vie
, étonne et séduit par sa virilité et son exaltati
a fin, ne se découvrant pas encore. Qui nous dira l’homme mûr dont la
vie
ne semble un mensonge pour l’enfant qu’il fut ? E
cœur, c’est-à-dire une expansion plus libre et plus chaleureuse de la
vie
, n’expriment-ils pas les désirs les plus profonds
ligion » encore à naître, d’une « nature » encore incomprise, d’une «
vie
» plus large. Leur voix n’a trouvé que peu d’écho
mme que je suis, un être radicalement nouveau par sa nature et par sa
vie
, un être qui paraît surgir comme une tige nouvell
mal humain ainsi largement développé devient l’animal-dieu. Sa courte
vie
n’est qu’une perpétuelle conquête de l’amour et d
e cœur de l’homme, le cœur immense de tous les hommes, que s’épand la
vie
totale de nous tous. Liaison étroite au sein des
and la vie totale de nous tous. Liaison étroite au sein des mondes de
vie
où nous sommes plongés, liaison intime des cœurs
g, un rêve puissamment lié aux choses vitales, animé du souffle de la
vie
totale, « où grondent les sèves et s’élaborent le
, le plus proche et le meilleur des amis. C’est pour s’être mêlé à la
vie
tout entière, la plus humble, la plus diverse, po
considéré comme l’un des rénovateurs les plus puissants du sens de la
vie
. De Shelley à Michelet, de l’Anglais au Français,
us deux cette marque distinctive des génies héroïques : l’amour de la
vie
réelle et le désir de son épanouissement. Que nou
rien-philosophe Michelet ? Sous toutes les formes, tout le long de sa
vie
, il affirme et réaffirme avec la plus intense éne
, venant d’un homme qui a fait le tour complet de l’histoire et de la
vie
, l’avis puissant d’un naturaliste et d’un poète :
l’humanité que nous sommes, faisant jaillir de sa libre fécondité sa
vie
physique et spirituelle, nourrie elle-même de ses
ans ces petites prisons ! « Mais cela signifie surtout :Émancipons la
vie
divine. Elle est dans l’énergie humaine ; elle y
ntelligents. Fermons un peu les livres. Rouvrons le grand livre de la
vie
. Travaillons ! Habit bas ! Délivrons cet esprit f
et l’âme d’un être qui a vécu et chanté tous les aspects, toutes les
vies
de l’univers, qui a été successivement charpentie
, qu’il a enrichi d’un sens divin les plus coutumières actions de nos
vies
, qu’il a créé le sentiment de pleine confiance et
t le point capital pour nous) positivement découvert un nouveau de la
vie
, je n’aurais fait que tracer la pâle esquisse d’u
en plus parfaite, de plus en plus riche d’une claire possession de la
vie
, de ses millions de formes, de sa liberté et de s
unique loi vivante de ce monde. Michelet, en réclamant pour tous, la
vie
saine, puissante, sincère et libre, a fait de cet
l’exemple du plus total épanouissement dans la chair et l’universelle
vie
. Mais tous les trois nous ont montré la voie de
s ont énergiquement montré la voie du nouveau monde et de la nouvelle
vie
. Voilà comment ils ont « compris » la nature, co
sations de l’enfant, la philosophie de la rue, la signification de la
vie
journalière sont les sujets de ce temps. C’est un
le, quand les extrémités deviennent actives, quand les torrents de la
vie
chaude ruissellent dans les mains et dans les pie
ine ou végétale, participant à la même beauté, c’est-à-dire à la même
vie
; n’est-ce pas là, ce me semble, centupler la bea
nt une œuvre d’art, à côté du mépris devant le plus simple fait de la
vie
réelle, nous paraît l’odieux héritage de siècles
t ce que vous pouvez avoir de commun avec la foule. Mais ces flots de
vie
que vous méprisez comme une souillure, déferlent
s ou plutôt en dépit de votre effort que submerge la moindre vague de
vie
, de votre effort qui s’écroule, comme le château
’insectes, de sa sève et de sa chaleur. Ne voyez-vous donc pas que la
vie
tout entière brille au-dessus de vous, autour de
science mondiale, n’est nier le divin, au nom duquel vous insultez la
vie
. Je crois que vous ne serez grands, que vous ne s
t des mondes associés sous l’empire intérieur d’un principe commun de
vie
, est en complète et radicale décrépitude, après a
troisième texte ; mais il évoque à vrai dire l’unique problème de la
vie
politique. Je l’emprunte au poète et sociologue a
ue toute règle extérieure manque, mais qu’il n’existe qu’un esprit de
vie
intérieur et invisible ; c’est une démocratie par
ssion, en symboles extérieurs et distincts, des faits de la véritable
vie
interne de la société »43. Voici, exprimée en que
a une qui est d’affirmer qu’elle est essentiellement nécessaire à la
vie
en masse, à la vie des sociétés ; il y en a une a
firmer qu’elle est essentiellement nécessaire à la vie en masse, à la
vie
des sociétés ; il y en a une autre qui consiste à
main de squelette à nous attirer vers la fosse ou il descend. Dans la
vie
journalière comme dans la vie politique, partout
er vers la fosse ou il descend. Dans la vie journalière comme dans la
vie
politique, partout où nous la trouvons en face de
et d’unité qui régissent les êtres et les choses, l’Art sera la haute
vie
morale en son effort pour manifester les dieux qu
ns les choses, le sentir au fond de nos êtres comme au fond de chaque
vie
terrestre, voilà bien la nouvelle conception reli
iment lié à l’universel courant, de sentir vivre en soi un million de
vies
, de rayonner dans la lumière, de tous. Il n’y a r
quence directe, positive, inéluctable d’une nouvelle conception de la
vie
et d’une nouvelle conception de la nature ? Nous
les autres qu’un fantôme d’erreur ; et cependant la totalité de notre
vie
journalière, les moindres actions du monde, tous
conception ruinée, que nous savons mensongère et néfaste, mais que la
vie
commune retient encore dans son inextricable comp
iment du lien entre toutes les parties de l’univers, entre toutes les
vies
, humbles ou immenses, riches ou frustes, immédiat
s parmi les quatre ou cinq poètes les plus modernes d’inspiration. La
vie
d’Emerson est déjà lointaine, mais puisque sa par
té qui consiste en une refonte complète, patiente et méthodique de la
vie
tout entière. En même temps que sous nos yeux, au
yeux, autour de nous, naissent, s’entr’ouvrent et s’élaborent dans la
vie
réelle, dans le fait, dans la vie entière, les pr
entr’ouvrent et s’élaborent dans la vie réelle, dans le fait, dans la
vie
entière, les premiers germes d’une vie qui n’a ét
réelle, dans le fait, dans la vie entière, les premiers germes d’une
vie
qui n’a été encore que chantée dans ses grandes l
e la vérité, de leurs efforts parallèles, vers un élargissement de la
vie
, en un mot, de la Solidarité internationale des É
z-vous qu’il faille opprimer pour être fort ? Vous pensez vivre d’une
vie
supérieure parce que vous dominez sur un piédesta
tre primitif y sont attachées, parce que j’en ai tiré l’origine de ma
vie
, il ne s’ensuit pas nécessairement que je n’aime
ent la justice et la beauté, mille patries parce que nous avons mille
vies
, incessamment diverses, sans cesse renouvelées, p
arle pas, dont on ne tient pas compte, la race humaine. En un mot, la
vie
supérieure pour nous consiste dans la reconnaissa
Chapitre I.La conscience et la
vie
Conférence Huxley 1, faite à l’Université de Bi
Il m’a paru toutefois que la triple question de la conscience, de la
vie
et de leur rapport, avait dû s’imposer avec une f
rialité ; puis il descend, de degré en degré, à la conscience et à la
vie
, dont il voudrait pénétrer l’essence. Mais qui ne
tente, et il n’y a pas de conscience sans une certaine attention à la
vie
. L’avenir est là ; il nous appelle, ou plutôt il
rait être conscient : en principe, la conscience est coextensive à la
vie
. Mais l’est-elle en fait ? Ne lui arrive-t-il pas
t déjà, semble-t-il, un rudiment de choix. Bref, de haut en bas de la
vie
animale nous voyons s’exercer, quoique sous une f
nts, ou la conscience ne couvre-t-elle qu’une partie du domaine de la
vie
? Si, en effet, conscience signifie choix, et si
ndort là où il n’y a plus de mouvement spontané, et s’exalte quand la
vie
appuie vers l’activité libre. Chacun de nous a d’
ience. Telles sont les deux voies qui s’offraient à l’évolution de la
vie
. La matière vivante s’est engagée en partie sur l
à l’occasion chez la plante). Or, si nous considérons de ce biais la
vie
à son entrée dans le monde, nous la voyons apport
une. Bref, la matière est inertie, géométrie, nécessité. Mais avec la
vie
apparaît le mouvement imprévisible et libre. L’êt
e qui sera ne peut se faire que par l’utilisation de ce qui a été, la
vie
s’emploie dès le début à conserver le passé et à
pourquoi, en droit sinon en fait, la conscience est coextensive à la
vie
. Conscience et matérialité se présentent donc com
ience est liberté ; mais elles ont beau s’opposer l’une à l’autre, la
vie
trouve moyen de les réconcilier. C’est que la vie
l’une à l’autre, la vie trouve moyen de les réconcilier. C’est que la
vie
est précisément la liberté s’insérant dans la néc
lante, etc., fait simplement passer dans son corps un explosif que la
vie
a fabriqué en emmagasinant de l’énergie solaire.
ment s’accomplit.. Si les premiers êtres vivants oscillèrent entre la
vie
végétale et la vie animale, c’est que la vie, à s
Si les premiers êtres vivants oscillèrent entre la vie végétale et la
vie
animale, c’est que la vie, à ses débuts, se charg
nts oscillèrent entre la vie végétale et la vie animale, c’est que la
vie
, à ses débuts, se chargeait à la fois de fabrique
s mouvements. A mesure que végétaux et animaux se différenciaient, la
vie
se scindait en deux règnes, séparant ainsi l’une
, qu’on l’envisage au début ou au terme de son évolution, toujours la
vie
dans son ensemble est un double travail d’accumul
instants du monde matériel pussent tenir dans un instant unique de la
vie
consciente, de sorte que l’action voulue, accompl
me borne donc à vous dire que je vois dans l’évolution entière de la
vie
sur notre Planète une traversée de la matière par
montré par quels effets se traduit, tout le long de l’évolution de la
vie
, la nécessité pour les êtres vivants de s’adapter
r sont faites. Mais cette nécessité paraît expliquer les arrêts de la
vie
à telles ou telles formes déterminées, et non pas
onditions d’existence, puisqu’il réussit à y vivre : pourquoi donc la
vie
est-elle allée se compliquant, et se compliquant
é, immuable, à travers les âges ; il n’était donc pas impossible à la
vie
de s’arrêter à une forme définitive. Pourquoi ne
haute ? Il est difficile de jeter un coup d’œil sur l’évolution de la
vie
sans avoir le sentiment que cette poussée intérie
xiliaire du besoin de vivre. Ainsi, de bas en haut de l’échelle de la
vie
, la liberté est rivée à une chaîne qu’elle réussi
d’une matière qui ressemble à la matière vivante, c’est probable : la
vie
procède par insinuation, et la force qui entraîna
long du rail dont elle veut détacher le train. En d’autres termes, la
vie
s’installa, ses débuts, dans un certain genre de
ste du mot, évolue. Or, cette reproduction et cette évolution sont la
vie
même. L’une et l’autre manifestent une poussée in
tion dans le temps, enfin les deux instincts qui apparaissent avec la
vie
et qui seront plus tard les deux grands moteurs d
out genre que cette force rencontre sur son chemin. L’évolution de la
vie
, depuis ses origines jusqu’à l’homme, évoque à no
ur un seul point. Mais il faudrait entrer dans de tels détails sur la
vie
psychologique, sur la relation psychophysiologiqu
rsonnalités des tendances jadis confondues dans l’élan originel de la
vie
. D’autre part, la matière provoque et rend possib
ification. Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la
vie
et sur la destinée de l’homme n’ont pas assez rem
iné par la nature pour obtenir de l’être vivant la conservation de la
vie
; il n’indique pas la direction où la vie est lan
ivant la conservation de la vie ; il n’indique pas la direction où la
vie
est lancée. Mais la joie annonce toujours que la
direction où la vie est lancée. Mais la joie annonce toujours que la
vie
a réussi, qu’elle a gagné du terrain, qu’elle a r
ir monté une entreprise qui marche, d’avoir appelé quelque chose à la
vie
. Prenez des joies exceptionnelles, celle de l’art
t une joie divine. Si donc, dans tous les domaines, le triomphe de la
vie
est la création, ne devons-nous pas supposer que
riomphe de la vie est la création, ne devons-nous pas supposer que la
vie
humaine a sa raison d’être dans une création qui
r place, auquel nous avons affaire, n’est pas le mouvement même de la
vie
. Le point de vue de l’artiste est donc important,
sse et l’originalité des formes marquent bien un épanouissement de la
vie
; mais dans cet épanouissement, dont la beauté si
; mais dans cet épanouissement, dont la beauté signifie puissance, la
vie
manifeste aussi bien un arrêt de son élan et une
, et qu’il a créée au passage, le courant indéfiniment créateur de la
vie
morale. L’homme, appelé sans cesse à s’appuyer su
d’autant plus puissamment sur l’avenir, est la grande réussite de la
vie
. Mais créateur par excellence est celui dont l’ac
voulons pénétrer par un acte d’intuition jusqu’au principe même de la
vie
. Pour percer le mystère des profondeurs, il faut
rmes atteintes et l’écart croissant des chemins parcourus, c’est à la
vie
sociale que l’évolution aboutit, comme si le beso
ou plutôt comme si quelque aspiration originelle et essentielle de la
vie
ne pouvait trouver que dans la société sa pleine
r sans se dire qu’ici encore, à travers des obstacles sans nombre, la
vie
travaille à individuer et à intégrer pour obtenir
e comme de l’acier et se prépare à une action plus efficace, pour une
vie
plus intense ? Cette vie, je me la représente enc
prépare à une action plus efficace, pour une vie plus intense ? Cette
vie
, je me la représente encore comme une vie de lutt
ne vie plus intense ? Cette vie, je me la représente encore comme une
vie
de lutte et comme une exigence d’invention, comme
Introduction L’histoire de l’évolution de la
vie
, si incomplète qu’elle soit encore, nous laisse d
rement logique, est incapable de se représenter la vraie nature de la
vie
, la signification profonde du mouvement évolutif.
la vie, la signification profonde du mouvement évolutif. Créée par la
vie
, dans des circonstances déterminées, pour agir su
s, pour agir sur des choses déterminées, comment embrasserait-elle la
vie
, dont elle n’est qu’une émanation ou un aspect ?
inalité intelligente, etc., ne s’applique exactement aux choses de la
vie
: qui dira où commence et on finit l’individualit
e plus souvent, quand l’expérience a fini par nous montrer comment la
vie
s’y prend pour obtenir un certain résultat, nous
la philosophie évolutionniste étend sans hésitation aux choses de la
vie
les procédés d’explication qui ont réussi pour la
conceptuelle à la reconstruction idéale de toutes choses, même de la
vie
. Il est vrai qu’elle se heurte en route à de si f
relative que si elle prétend, telle qu’elle est, nous représenter la
vie
, c’est-à-dire le clicheur qui a pris l’empreinte.
pris l’empreinte. Faut-il donc renoncer à approfondir la nature de la
vie
? Faut-il s’en tenir à la représentation mécanist
ificielle et symbolique, puisqu’elle rétrécit l’activité totale de la
vie
à la forme d’une certaine activité humaine, laque
umaine, laquelle n’est qu’une manifestation partielle et locale de la
vie
, un effet ou un résidu de l’opération vitale ? Il
, un effet ou un résidu de l’opération vitale ? Il le faudrait, si la
vie
avait employé tout ce qu’elle renferme de virtual
ence, n’obtiendrait-on pas cette fois une conscience coextensive à la
vie
et capable, en se retournant brusquement contre l
faire pour s’intensifier, et pour se dilater dans le sens même de la
vie
. C’est dire que la théorie de la connaissance et
vie. C’est dire que la théorie de la connaissance et la théorie de la
vie
nous paraissent inséparables l’une de l’autre. Un
vie nous paraissent inséparables l’une de l’autre. Une théorie de la
vie
qui ne s’accompagne pas d’une critique de la conn
ce, qui ne replace pas l’intelligence dans l’évolution générale de la
vie
, ne nous apprendra ni comment les cadres de la co
que ces deux recherches, théorie de la connaissance et théorie de la
vie
, se rejoignent, et, par un processus circulaire,
er, dans notre second chapitre, les grandes lignes d’évolution que la
vie
a parcourues à côté de celle qui menait à l’intel
alité en général, l’entendement humain. 1. L’idée de considérer la
vie
comme transcendante à la finalité auquel bien qu’
profondeur dans trois articles de M. Ch. Dunan sur Le problème de la
vie
(Revue philosophique, 1892). Dans le développemen
n des principaux objets de cet Essai était en effet de montrer que la
vie
psychologique n’est ai unité ni multiplicité, qu’
le présent travail, nous faisons application de ces mêmes idées à la
vie
en général, envisagée d’ailleurs elle-même du poi
ité de l’homme, animal social, et de l’homme, individu égoïste. Notre
vie
entière, nos sentiments, nos idées, notre conduit
rence, cette scission de notre moi. C’est d’elle que sort toute notre
vie
morale, avec ses joies et ses remords. Elle est l
et les plus angoissantes. Partout elle agit, non seulement sur notre
vie
personnelle, mais sur la naissance, le développem
nouvelle à ces mensonges éternels. § 2 Ces conflits entre la
vie
individuelle et la vie sociale ne désorganisent p
s éternels. § 2 Ces conflits entre la vie individuelle et la
vie
sociale ne désorganisent pas aussi profondément t
plus lâche que chez l’homme. Chez les abeilles, chez les fourmis, la
vie
sociale paraît l’emporter sur la vie individuelle
s abeilles, chez les fourmis, la vie sociale paraît l’emporter sur la
vie
individuelle. La personnalité d’une abeille ou d’
. La personnalité d’une abeille ou d’une fourmi, en tant qu’ayant une
vie
distincte, opposée à celle de son groupe social,
x sauvages comme le lapin, le lièvre, la caille, le perdreau même, la
vie
sociale est peu développée et la vie individuelle
la caille, le perdreau même, la vie sociale est peu développée et la
vie
individuelle ne s’y soumet guère. Sans doute une
et la vie individuelle ne s’y soumet guère. Sans doute une ébauche de
vie
sociale se dessine, et l’individu se soumet à un
accusent pas. On jugerait plutôt l’individu pleinement adapté à cette
vie
sociale passagère, et l’on ne constate pas de lut
désirs de l’individu et les exigences de la famille et de la race. La
vie
sociale, en ces cas, s’impose sans trouble appare
lontiers le contraire. Mais, d’une manière générale, l’harmonie de la
vie
individuelle et de la vie sociale paraît à peu pr
s, d’une manière générale, l’harmonie de la vie individuelle et de la
vie
sociale paraît à peu près faite chez l’animal. El
ence, et surtout en nous annexant la sienne. La systématisation de sa
vie
personnelle et de sa vie sociale en compagnie de
annexant la sienne. La systématisation de sa vie personnelle et de sa
vie
sociale en compagnie de l’homme n’a pas pu s’acco
n’ont nul besoin de morale réfléchie qui sont par nature adaptés à la
vie
sociale. Et ils n’en ont que faire non plus ceux
ent pas en société. Sans doute leur en faudrait-il une encore si leur
vie
individuelle était incohérente, troublée et que l
une « morale », quelque chose du moins qui ressemblât à cela. Mais la
vie
individuelle peut en général se poursuivre assez
ntention morale, à moins qu’elle ne soit viciée par l’influence de la
vie
en société. L’opium et l’alcool sont des produits
ux, et, par notre intermédiaire, ils arrivent parfois à gâter même la
vie
des bêtes. L’homme à peu près seul, ou tout à fai
nettes. Il vit en société, mais il est resté un individu vivant d’une
vie
propre et dont les intérêts s’opposent toujours p
désirs, dans le moindre de nos actes, dans les mille détails de notre
vie
psychique, dans le timbre irréductible que revêt
de faim quoiqu’il soit riche. Si tous les autres hommes mouraient, la
vie
me serait difficile, impossible peut-être, mais s
vie me serait difficile, impossible peut-être, mais si je sacrifie ma
vie
à un autre, cet autre continuera de vivre quand j
ai plus, et déjà, en vivant près de moi, il me prend une partie de ma
vie
. Chacun est à la fois les autres et l’ennemi des
rement, à le réprimer. Et si j’ai, pour fixer les idées, rapproché la
vie
individuelle et la vie sociale, on entrevoit, je
Et si j’ai, pour fixer les idées, rapproché la vie individuelle et la
vie
sociale, on entrevoit, je pense, combien celle-ci
le en ses détails, et comment c’est elle surtout qui peut éclairer la
vie
physiologique et la vie mentale et nous les faire
mment c’est elle surtout qui peut éclairer la vie physiologique et la
vie
mentale et nous les faire comprendre. La situatio
re, de ses origines animales, se trouvait assez bien organisé pour la
vie
individuelle, assez mal adapté à une vie sociale
assez bien organisé pour la vie individuelle, assez mal adapté à une
vie
sociale développée. Les circonstances qui l’ont a
. Nous sommes constamment obligés de chercher à les conformer à notre
vie
nouvelle. Les instincts de l’animal, soumis à de
les instincts de l’homme mis en désarroi par la transformation de la
vie
, il a fallu subvenir à leur insuffisance. Notre i
ommencé par la défaire. § 5 Nous surprenons aisément dans la
vie
des sociétés la nature de la morale et ses menson
à ne considérer en moi que moi — qu’il soit raisonnable de risquer ma
vie
ou même de compromettre ma digestion pour tenter
à ses enfants, un amoureux à son amie. Parfois un homme renonce à la
vie
plutôt que de laisser périr d’autres hommes, ou p
s perceptions ? Et comment les autres interviendraient-ils dans notre
vie
, si ce n’est en devenant notre propre substance ?
maux, relativement moins incohérents que nous et mieux adaptés à leur
vie
plus simple, se passent d’une « morale » et c’est
ociaux auxquels leur nature n’était point accommodée, pourvu que leur
vie
mentale soit assez riche et assez forte. Je simpl
tres dans l’intimité de notre esprit, qui les font participer à notre
vie
mentale ; c’est la partie de nous qui ne nous app
oyances, de sentiments, de passions qui devaient adapter l’homme à la
vie
sociale, et qui l’ont fait réellement dans une ce
e. Et c’est en partant de là que Wagner bâtit l’œuvre colossale de sa
vie
, le drame de Wotan, c’est-à-dire de l’Homme, — le
ture, ni dans la musique, mais dans l’union de ces genres, et dans la
vie
totale qui en naît. J’ai voulu montrer naguère, i
onnaître toutes légitimes, mais touchant des aspects différents de la
vie
? Une littérature wagnérienne, alliant les doctri
it-ce vraiment ridicule ? I L’Art, a dit Wagner, doit créer la
Vie
: non point la vie des sens, ou la vie de l’espri
cule ? I L’Art, a dit Wagner, doit créer la Vie : non point la
vie
des sens, ou la vie de l’esprit, ou la vie du cœu
t, a dit Wagner, doit créer la Vie : non point la vie des sens, ou la
vie
de l’esprit, ou la vie du cœur, mais l’entière vi
réer la Vie : non point la vie des sens, ou la vie de l’esprit, ou la
vie
du cœur, mais l’entière vie humaine, qui est tout
ie des sens, ou la vie de l’esprit, ou la vie du cœur, mais l’entière
vie
humaine, qui est tout cela. L’Art doit encore êtr
vie humaine, qui est tout cela. L’Art doit encore être réaliste ; la
vie
qu’il créera sera faite des éléments qui constitu
iste ; la vie qu’il créera sera faite des éléments qui constituent la
vie
appelée réelle, parce qu’on ne peut recréer, dans
nstituent la vie appelée réelle, parce qu’on ne peut recréer, dans la
vie
supérieure et joyeuse de l’Art, que les modes déj
des déjà vécus dans cette réalité inférieure. Le premier aspect de ta
vie
est la Sensation : la première forme de l’Art fut
, généraux, fixés dans l’esprit par des noms ; et ce qu’on appelle la
vie
intérieure, la pensée, le jugement composé, le ra
e, le jugement composé, le raisonnement : c’est un mode nouveau de la
vie
, issu logiquement de la sensation. L’Art recrée l
nouveau de la vie, issu logiquement de la sensation. L’Art recrée la
vie
par le moyen de Signes, liés dans l’âme à d’autre
reuses et très vagues, se désagrègent, s’affinent, se multiplient. La
vie
apparaît sans cesse composée d’éléments plus subt
raux, « un mariage, une lutte », ne suffisent plus à faire recréer la
vie
; l’âme requiert des notions plus précises. Ainsi
iert des notions plus précises. Ainsi l’art restitue, par degrés, une
vie
de notions plus détaillée : il prend un sujet tot
possible et du réel, à travers lequel, désormais, doit être créée la
vie
. L’univers apparaît dominé par des lois constante
ent inconcevables, s’ils n’obéissent à ces lois. L’art, qui recrée-la
vie
des notions, perd ainsi le pouvoir de faire vivre
ion artistique. La littérature, dans son effort essentiel à créer une
vie
plus vivante, marche vers l’analyse, complète et
c’est l’atténuation progressive — entre l’âme de l’artiste créant la
vie
, et l’âme de ceux qui la recréent — l’atténuation
de tout intermédiaire. Nous avons le besoin, pour concevoir réelle la
vie
de l’art, de ce qu’entre elle et nous rien ne se
âtre. Puis le théâtre même fut impuissant à produire l’illusion de la
vie
: ces acteurs, hommes d’une réalité, jouant les r
ente, c’était encore un intermédiaire trop dense, empêchant l’entière
vie
. On exigea un intermédiaire, un signe, moins ress
négligées pour leurs valeurs linéaires, évoquant, sans la gêner, une
vie
, tout différente, de notions. Enfin l’évolution e
ves et sommaires. Il est des âmes plus complexes qui veulent avoir la
vie
de l’art recréée sur un théâtre, d’autres qui, im
es plus différentes : elles requièrent exclusivement, pour recréer la
vie
, une forme très affinée et complexe. Elles recher
âmes des premiers peuples étaient satisfaites, dans leur besoin d’une
vie
artistique, par ces récits très vagues, On leur d
es faits, nulle raison les expliquant : c’est qu’elles concevaient la
vie
sans détails ni raisons. Elles recréaient aisémen
evaient la vie sans détails ni raisons. Elles recréaient aisément une
vie
fantastique, pleine d’accidents surnaturels : car
aturels : car elles n’avaient pas encore modelé leur conception de la
vie
suivant les seules lois du possible ; ne voyaient
les origines de notre littérature : les âmes antérieures ont créé une
vie
que nous sommes impuissants à reconstituer ; leur
récit ni le drame ne pouvaient suffire longtemps : ils exigeaient une
vie
toute de notions pures, bellement enchaînées : il
, n’y songeant point : ils vivent cependant une intense et délicieuse
vie
. L’honnête bourgeois Criton, homme solennel et di
euple ? L’imitation grecque, ensuite, fit la comédie sans art et sans
vie
de Térence ou de Plaute. Puis Virgile tenta une é
ent de gestes et défaits, un choc de paroles aisément poignantes ; la
vie
colorée, chaude, bruyante, — au fond creuse — une
éations artistiques pour les âmes qui ont encore le besoin de voir la
vie
recréée matériellement : mais à des âmes supérieu
: elle le tua. Dès le début un merveilleux artiste, Racine, a créé la
vie
artistique sur les éléments de cette vie nouvelle
x artiste, Racine, a créé la vie artistique sur les éléments de cette
vie
nouvelle. Les tragédies de Racine furent des roma
de Racine furent des romans psychologiques, restituant dans l’art la
vie
rationnelle des passions ; aussi peu semblables à
et perçoit plus finement la nature de l’âme. Il est le créateur d’une
vie
profonde et suprême, éclairée par une philosophie
il sait l’homme maître de ses idées, il institue en Julien Sorel une
vie
dirigée par les admirables motifs de l’Orgueil. C
s des images précises et chaudes ; par Balzac surtout, créateur d’une
vie
un peu confuse, mais où halètent les fièvres de l
s sensations leur paraissaient possibles : ils ne craignirent pas une
vie
artistique faite d’aventures. Les Anglais, que la
que Hugo de l’analyse rationnelle : mais déjà ses romans recréent une
vie
plus naturelle, d’événements plus simples et plus
c’est MM. de Goncourt et Zola qui ramènent le romantisme à créer une
vie
toujours purement sensible, mais plus normale et
ète. Tous demeurent des romantiques, c’est-à-dire des créateurs d’une
vie
purement sensible, indifférents au conflit des mo
otifs, aux raisons qui, dans l’âme des personnages, déterminent cette
vie
. Cependant l’analyse psychologique n’avait point
ers russes Tolstoï et Gonicharov, tentèrent une création totale de la
vie
, ensemble rationnelle et sensible : leurs héros v
e ne nous a point donné encore, malgré d’aimables essais, un roman de
vie
complète, romantique et psychologique. En revanch
times, mais qui ne font pas excusable le caractère incomplet de cette
vie
: le personnage est, non expliqué, décrit ; nous
de la réalité habituelle, la réalité supérieure et plus réelle d’une
vie
artistique, y transposant, avec la joie du libre
ansposant, avec la joie du libre pouvoir, les éléments fournis par la
vie
habituelle. Il n’y a point une opposition entre l
st seulement psychologique : c’est deux aspects différents d’une même
vie
: ils doivent être conciliés dans un aspect total
ils doivent être conciliés dans un aspect total, recréant complète la
vie
de la raison comme celle des sens. Mais la littér
ictor Hugo créa la poésie romantique, évoquant les émotions seules de
vies
tout sensuelles. Son art conserva l’insuffisance
tions, et la littérature musicale recréent des modes différents de la
vie
: mais de la même vie. Telle fut, — trop brièveme
re musicale recréent des modes différents de la vie : mais de la même
vie
. Telle fut, — trop brièvement esquissée — l’évolu
de vos devanciers : ils ont employé leurs âmes à créer une meilleure
vie
: poursuivez leur tâche en créant la vie que peuv
s âmes à créer une meilleure vie : poursuivez leur tâche en créant la
vie
que peuvent concevoir vos âmes nouvelles ! J’ai t
nt concevoir vos âmes nouvelles ! J’ai tenté la création totale de la
vie
par l’union des arts : mais les arts n’étaient po
int prêts : vous les préparerez. Vous ne dédaignerez aucun mode de la
vie
, parmi ceux dont est capable la littérature. La v
aucun mode de la vie, parmi ceux dont est capable la littérature. La
vie
est un enchaînement d’idées, sensibles, abstraite
e pourront ajouter leurs modes vitaux : les artistes amont l’Art : la
vie
complète sera créée, par l’alliance de tous ses m
recréation artistique de sensations non ordinairement perçues dans la
vie
réelle. C’est une vie tout sensible et matérielle
de sensations non ordinairement perçues dans la vie réelle. C’est une
vie
tout sensible et matérielle qu’il a restituée dan
s teintes et les bruits des choses. Pour M. Bourget, au contraire, la
vie
apparaît toute en les déductions des motifs : le
ui demander. Cependant les deux âmes du mari et de l’amant vivent une
vie
singulière et charmante, au travers de ces fines
l’avènement du romantisme, Duranty avait seul tenté la création d’une
vie
psychologique : M. Bourget a eu l’honneur de rend
racieux. Voudra-t-il, ainsi préparé, nous donner bientôt une œuvre de
vie
totale, et moins constamment occupée aux cruelles
t : de là, chez le lecteur une lassitude, dans l’effort à recréer ces
vies
, si diverses et complexes, et qui défilent, laiss
e du roman : et voici qu’à nos esprits, coutumiers de cette forme, la
vie
de leurs œuvres apparaît incomplète. Les romans n
vit, naturellement, par le seul besoin de sa hautaine différence, une
vie
supérieure, puissamment créée au dessus de notre
les. Aussi les personnages de ses œuvres ne vivent point pour nous la
vie
totale qu’il leur crée. Mais M. le comte de Villi
rase surgit, qui bouleverse l’âme et la force à créer la plus intense
vie
d’une émotion précise.26 Un amoncellement de syll
il qui associera ces qualités et ces formes, au profit d’une complète
vie
littéraire ? Aurons-nous le roman que vingt siècl
ait se fera par une habitude croissante de concevoir et de recréer la
vie
: elle aura besoin, encore, d’une forme parfaite,
romanciers nous peuvent suggérer l’idée. Pour restituer une complète
vie
littéraire, l’artiste devra d’abord borner son ef
cesse ses visions. Une difficulté en résulte à concevoir réelles ces
vies
qui paraissent, s’effacent, reparaissent. Le roma
écise, dont il vivra la vie27. L’artiste devra limiter la durée de la
vie
qu’il voudra construire, Il pourra ainsi, durant
udra construire, Il pourra ainsi, durant les quelques heures de cette
vie
, restituer tout le détail et tout l’enchaînement
nexpliquées, mais la génération même, continue, des états mentaux. La
vie
que peuvent recréer les littératures est une vie
es états mentaux. La vie que peuvent recréer les littératures est une
vie
où les émotions interrompent, par places, la séri
: puisque, aussi bien, nuls mots ne peuvent traduire les émotions. La
vie
, — notre vie surtout, si nerveuse — est un avènem
ssi bien, nuls mots ne peuvent traduire les émotions. La vie, — notre
vie
surtout, si nerveuse — est un avènement ininterro
nous portent à des notions plus subtiles : l’artiste, recréant cette
vie
, devra désigner ces notions nouvelles par des ter
idées. Quand donc naîtra cette littérature artistique, produisant la
vie
totale d’une âme ? Je crois entendre la voix de W
irs personnels : Souvenirs de Triebchen, très aimables aperçus sur la
vie
du Maître à Triebchen ; — Épître au roi de Thurin
recréer — faute d’un moyen plus direct— tels modes très-subtils de la
vie
. J’expliquerai, dans un article sur la Musique Wa
Wagner fut amené à couvrir une apparence légendaire et symbolique la
vie
très-moderne des émotions qu’il créait. [NdA] 20
e la philosophie de l’histoire. [NdA] 21. Lire ses réflexions sur la
vie
, dans les promenades d’un touriste, dans sa corre
artistique et son caractère social. L’objet de l’art est d’imiter la
vie
pour nous faire sympathiser avec d’autres vies et
e l’art est d’imiter la vie pour nous faire sympathiser avec d’autres
vies
et produire ainsi une émotion d’un caractère soci
ciété nouvelle et idéale. — Le mouvement, comme signe extérieur de la
vie
et moyen de l’art. — Le but le plus haut de l’art
rmoniser, de socialiser deux systèmes nerveux, deux consciences, deux
vies
. Il y a dans le toucher entre deux êtres vivants
phénomène qui se produit, infiniment moindre, toutes les fois que la
vie
entre en contact avec la vie. Le toucher est, par
finiment moindre, toutes les fois que la vie entre en contact avec la
vie
. Le toucher est, par excellence, le sens de la vi
en contact avec la vie. Le toucher est, par excellence, le sens de la
vie
, et c’est aussi celui qui nous révèle le plus sûr
cher d’un cadavre. C’est parce que le toucher est ainsi le sens de la
vie
qu’il a pris une si grande importance dans le rap
bienveillantes, familiales ou sociales. Dans l’embrassement, c’est la
vie
de l’espèce entière dont nous cherchons à sentir
einte révèle à la mère non pas la faiblesse, mais la force même de la
vie
; d’une vie qui, — la mère la plus animale le sen
à la mère non pas la faiblesse, mais la force même de la vie ; d’une
vie
qui, — la mère la plus animale le sent bien encor
émotions esthétiques peuvent avoir une influence non seulement sur la
vie
de relation, mais encore sur la vie organique, où
ne influence non seulement sur la vie de relation, mais encore sur la
vie
organique, où elles augmentent l’activité circula
unité dans l’harmonie ; il est la conscience d’une société dans notre
vie
individuelle. Dans le sentiment du beau, le sujet
ur vous arrive. La plante vit, et son parfum est comme un signe de sa
vie
; le pot de fleurs lui-même semble participer à c
signe de sa vie ; le pot de fleurs lui-même semble participer à cette
vie
et s’est embelli en s’embaumant. On peut presque
olontaire ; le sentiment du beau, c’est la jouissance immédiate d’une
vie
plus intense et plus harmonieuse, dont la volonté
e tel et considéré en lui-même, il y a déjà une certaine intensité de
vie
et une certaine harmonie ; il y a donc déjà un ru
a un but social et humain, avec, tout ce qui est ordonné en vue de la
vie
humaine, surtout de la vie collective. Si, des ru
avec, tout ce qui est ordonné en vue de la vie humaine, surtout de la
vie
collective. Si, des rudiments du beau, nous nous
qu’on personnifie, qu’on revêt d’une certaine unité et d’une certaine
vie
. Donc, pas d’émotion esthétique en dehors d’un ac
mesure. L’être vivant et sentant prête aux choses son sentiment et sa
vie
. Il faut être déjà poète en soi-même pour aimer l
té : réaliser dans l’individu et dans la société les conditions de la
vie
la plus sociale et la plus universelle. Le sentim
sociale déjà maîtresse de notre cœur, le retentissement en nous de la
vie
collective, universelle. On pourrait dire que le
âce. C’est dans la négation de l’égoïsme, négation compatible avec la
vie
même, que l’esthétique, comme la morale, doit che
nous à une stimulation générale et, pour ainsi dire, collective de la
vie
sous toutes ses formes conscientes (sensibilité,
moyens pour produire cette stimulation générale et harmonieuse de la
vie
consciente qui constitue le sentiment du beau. L’
fumerie et aussi la polychromie. Ces arts ne cherchent pas à créer la
vie
ou à paraître la créer, ils se bornent à prendre
t pour ainsi : dire des arts inorganiques, aussi peu expressifs de la
vie
qu’il est possible. N’oublions pas d’ailleurs que
nte est un petit coin de jardin sur la table et comme un résumé de la
vie
des champs ; l’huître dégustée nous apporte une g
dégustée nous apporte une goutte d’eau de l’Océan, une parcelle de la
vie
de la mer. Les arts vraiment dignes de ce nom pro
oyen de mettre l’être sentant en communication et en société avec une
vie
plus ou moins semblable à la sienne ; elle est do
able à la sienne ; elle est donc essentiellement représentative de la
vie
, et de la vie collective. Analysons le plaisir qu
ne ; elle est donc essentiellement représentative de la vie, et de la
vie
collective. Analysons le plaisir que nous cause,
us cause, dans l’art, cet élément essentiel qui est l’imitation de la
vie
. Le premier élément est le plaisir intellectuel d
re, et devant toute œuvre de l’art nous revivons une portion de notre
vie
. Nous retrouvons un fragment de nos sensations, ;
est donc, en définitive, l’émotion sociale que nous fait éprouver une
vie
analogue à la nôtre et rapprochée de la nôtre par
out le plaisir que nous tirons de la stimulation sympathique de notre
vie
dans la société avec les êtres d’imagination évoq
lic de l’artiste. Le poète ou l’artiste ont pour tâche de stimuler la
vie
en la rapprochant d’une autre vie avec laquelle e
tiste ont pour tâche de stimuler la vie en la rapprochant d’une autre
vie
avec laquelle elle puisse sympathiser : c’est une
l et mental où nous sommes constamment baignés et qui se mêle à notre
vie
propre : dans ce milieu, l’induction réciproque m
e sentiments et de pensées. Le mouvement est le signe extérieur de la
vie
, comme l’action, c’est-à-dire le mouvement voulu,
ique est du mouvement rendu sensible à l’oreille, une vibration de la
vie
propagée d’un corps à l’autre. Le rythme le plus
pés par nos doigts ou par le tambour, c’est encore le mouvement et la
vie
, car le rythme est la représentation d’une marche
mme le fait observer Fechner, une valeur symbolique, expressive de la
vie
et des sentiments, par conséquent des mouvements
e qui est pesant, fait monter et tenir debout, dans la position de la
vie
, ce qui tend à s’affaisser, à s’écraser. M. Sully
est donc essentiellement sociale ; elle a pour résultat d’agrandir la
vie
individuelle en la faisant se confondre avec une
at d’agrandir la vie individuelle en la faisant se confondre avec une
vie
plus large et universelle. Le but le plus haut de
le vendredi 19 juillet 1839. Elle continue à lui écrire dans l’autre
vie
. Car, dit-elle, en m’empruntant ces deux vers :
ui, enterrée, ensevelie en toi, mon ami ; de même que je vivais en ta
vie
, je suis morte en ta mort. Morte à tout bonheur,
il s’en allait en paradis. Ainsi finissent ceux qui s’en vont dans la
vie
meilleure. « Maurice, mon ami, qu’est ce que le c
et d’intelligence, si plein de toi et de choses qui ont décidé de ta
vie
. Je le crois, je crois que les événements ont inf
u temps de celui de l’éternité ? Ô profondeur ! ô mystères de l’autre
vie
qui nous sépare ! Moi qui étais si en peine sur l
Mais rien d’humain ne console. Je voudrais aller en Afrique porter ma
vie
à quelqu’un, m’employer au salut des Arabes dans
? Faites qu’ils vivent toujours, ceux que j’aime, qu’ils vivent de la
vie
éternelle ! Oh ! c’est pour cela, pas pour ici qu
ousses, tout ce qui n’est pas ce calme affaissant. — Si j’écrivais sa
vie
, cette vie si jeune, si riche, si rare, si rattac
t ce qui n’est pas ce calme affaissant. — Si j’écrivais sa vie, cette
vie
si jeune, si riche, si rare, si rattachée à tant
chée à tant d’événements, à tant d’intérêts, à tant de cœurs ! peu de
vies
semblables. » Le 27 août. « Je ne sais, sans mo
ais peut-être joindre les sœurs de Saint-Joseph, à Alger. Au moins ma
vie
serait utile. Qu’en faire à présent ? Je l’avais
doit goûter d’ineffables ravissements… « Le plus grand malheur de la
vie
, c’est d’en rompre les relations. « Je voulais en
in que tu ne verras pas mourir, qui ne te manquera jamais ni en cette
vie
ni en l’autre. Consolons-nous dans cette espéranc
ui porte l’âme au ciel, oh ! je n’aurais pas beaucoup de regrets à la
vie
. Mais la vie, c’est une épreuve, et la mienne est
e au ciel, oh ! je n’aurais pas beaucoup de regrets à la vie. Mais la
vie
, c’est une épreuve, et la mienne est-elle assez l
dans ce retour du 19, que je ne puis le voir sans le marquer dans ma
vie
, puisque je note ma vie. Eh ! qu’y mettrais-je ma
ue je ne puis le voir sans le marquer dans ma vie, puisque je note ma
vie
. Eh ! qu’y mettrais-je maintenant, si je n’y mett
e je date pour vous et que je marque ce jour comme une époque dans ma
vie
, ma vie d’isolement, de solitude, d’inconnue qui
e pour vous et que je marque ce jour comme une époque dans ma vie, ma
vie
d’isolement, de solitude, d’inconnue qui s’en va
leurs en chemin. Que de fois cependant cela n’arrive-t-il pas dans la
vie
? « Dimanche aujourd’hui. Revu à Andillac cette t
ute verdoyante d’herbe. Comme c’est venu vite, ces plantes ! Comme la
vie
se hâte sur la mort, et que c’est triste à notre
ieu, ce repos des âmes saintes qui, avant la mort, sont sorties de la
vie
. Heureux dégagement ! Je meurs d’envie de tout ce
rences, et dont l’entière réalisation s’achève ailleurs, dans l’autre
vie
. Ce monde n’est qu’un lieu de transition, comme l
ue cela dépend de toutes choses et porte l’âme affligée loin de cette
vie
, vers le lieu où n’est pas la mort ! Prié, pleuré
i me vient du cœur ou monte à la tête, rien ne fait mouvement dans ma
vie
. « Dans ce moment, je rentre d’une petite promen
, sans parole qu’intérieure, sans sentiments que d’intelligence, sans
vie
que celle de l’âme : il y a dans ce dégagement un
voulurent pas retourner au monde. C’est que le monde occupe encore la
vie
, mais ne la remplit pas. » Le 12 novembre. « Il
à chaque instant et se mettre à penser sur ce qui se présente dans la
vie
. » Le 14 novembre. « Revenue encore à ma solitu
rais tout voir. Je ne saurais me passer de l’approbation divine en ma
vie
et mes affections, mais peu m’enquiers de celle d
me disiez : “Que votre frère est beau ! ” où nous parlâmes tant de sa
vie
; — la soirée, le bal où je dansai pour la premiè
ne inénarrable tristesse, et j’en apprends à ne faire fond sur aucune
vie
ni sur rien. Il y a un cercueil entre le monde et
it là-dessus ce que je pense, ce que je souffre. J’ai l’intérêt de la
vie
future de ceux que j’aime, et qui n’y croient pas
nants, soulevés, affaissés tour à tour, signalent cette période de sa
vie
. Le 10 décembre. « Enfin pourrai-je écrire ? Que
0 sonne et la rembrunit encore, les Notes courent comme des pas de la
vie
entraînés sur une pente inclinée. Ce monde n’a ri
on s’est reposé un moment et on marche avec plus de force ensuite. La
vie
est longue, il faut de temps en temps quelques co
rends tous, tous me sont bons, c’est Dieu qui les donne, qui donne la
vie
à la rosée ! Les lectures pieuses, la prière, la
ter au mois d’avril chanter une grive : « Triste date du 2 avril ! La
vie
est toute coupée de douleurs. Les oiseaux n’ont p
en ai eu que de pieuses. J’ai vécu comme dans un monastère ; aussi ma
vie
doit être incomplète du côté du monde. Ce que je
et de la première fleur. Ce sont des époques à la campagne et dans ma
vie
. L’ouverture du printemps si admirablement belle
siècle. Je n’y vois rien, quoi qu’il soit venu dans l’histoire de ma
vie
, parce que tout reste au dedans, que je n’ai plus
objets qui s’évanouissent ! Je n’écrirai plus ici que je ne reprenne
vie
, que Dieu ne me ressuscite de ce tombeau où j’ai
it être si beau ! » XIII À mesure que le chagrin lui retire sa
vie
, elle cherche évidemment à la retenir instinctive
ons. Mais quoi ? Eh ! ce petit Journal qui continuera ma pensée et ma
vie
, cette vie maintenant hors de son cours ordinaire
uoi ? Eh ! ce petit Journal qui continuera ma pensée et ma vie, cette
vie
maintenant hors de son cours ordinaire, comme si
a Providence claire comme un plein jour dans certain événements de la
vie
, non qu’elle ne soit en tous, mais plus ou moins
rnal et une partie de sa correspondance ; c’était à peu près toute sa
vie
. Rien n’était mort d’elle que son apparence. Tout
ès toute sa vie. Rien n’était mort d’elle que son apparence. Toute sa
vie
morale était sauve avec ces reliques écrites. Et
e. XVII Mais il y a dans l’âme de Mlle de Guérin un principe de
vie
et d’immortalité qui n’existe pas dans les héroïn
de Walter Scott : c’est le mysticisme catholique exalté, qui donne la
vie
, la sainteté, l’émotion sacrée du martyre à la je
pieuses crédulités du couvent ; mais, à mesure qu’elle avance dans la
vie
, cette foi, au lieu de s’isoler et de s’aigrir, s
ais comme sa belle imagination s’enrichit de toutes ces misères de sa
vie
! Y en eut-il jamais une plus belle et plus pitto
ans les passages qui peignent sa conversion, ce drame intérieur de sa
vie
, vise plus à briller qu’à convaincre ; il veut éb
ant là des fils, des filles, des sœurs étagées par rang d’âge dans la
vie
, qui vous demandent des livres à la fois intéress
qui, après une existence laborieuse, vous êtes retirés à moitié de la
vie
active dans le verger de vos pères pour y soigner
aires qu’elle oublia de brûler au dernier moment. Tout y est de cette
vie
et tout y est de la vie future ; deux mondes enti
brûler au dernier moment. Tout y est de cette vie et tout y est de la
vie
future ; deux mondes entiers, le monde naturel et
t la nature ! XXI Voulez-vous connaître, à travers les murs, la
vie
recueillie de ces pauvres manoirs qui ont gardé l
orale dans toute sa mobilité, dans les mille émotions secrètes que la
vie
donne à ceux qui pensent, qui sentent, qui jouiss
la peinture, c’est un seul jour ; le portrait par la plume, c’est la
vie
entière ! Mlle de Guérin, c’est l’enfance et la m
ce style ! Ce n’est pas une forme de l’art, c’est une émanation de la
vie
qui monte à l’âme et qui l’enivre de charme et de
sion d’une critique d’ensemble, en publiant ce suggestif volume : Les
Vies
encloses. Ce livre contient un poème intitulé : A
en du silence, Toute vouée à son spectacle intérieur, A sa sorte de
vie
intime et sous marine, Où des rêves ont lui dans
rêves ont lui dans l’eau toute argentine. Et que lui fait alors la
Vie
? Et qu’est-ce encore Les reflets de surface, ép
e s’est fermée et limitée à soi ; Et, n’ayant pas voulu se mêler à la
vie
, S’en épure et de plus en plus se clarifie. L’
utres eaux. L’aquarium les plaint, toutes ces eaux vassales Que la
vie
intéresse, et s’y associant ; Tandis que lui, de
entale et du plaisir jalousement individuel, — ce mode d’embrasser la
vie
qui consiste à la savourer avec art et toute enti
te, l’habitude de travaux spécialement intellectuels pervertissant la
vie
corporelle. Mais si des causes multiples peuvent
on ne peut la justifier, si ce n’est la maladie, l’emprisonnement, la
vie
déserte, ou quelque autre motif de cet ordre maje
ens entremêlés, d’hommes et de femmes, dans un ensemble de toutes les
vies
, de toutes les natures, de toutes les jouissances
e sens, ne sera jamais qu’un rameau desséché sur l’arbre de la grande
vie
: sans parfum, sans éclat, sans fruit et sans cou
à travers le monde, la possession, ne connaîtra jamais le sens de la
vie
, ni ce qu’un être peut contenir en lui ; sa crois
cette expression de si mélancolique pitié à l’égard de « ceux que la
vie
intéresse » !… Le dérivé mental de l’onanisme tel
il faut se détourner méthodiquement de tout ce que colore un rayon de
vie
, de tout ce qui respire et frémit, de tout ce qui
sembler même lointainement, à une action, en un mot de tout ce que la
vie
vulgaire pourrait ternir de sa matérialité sans g
rares dépend d’une esthétique tellement raffinée que tout usage de la
vie
leur est insupportable et vulgaire, s’ils ne l’on
erveau dégénéré que ruine progressivement leur abstention farouche de
vie
générale, toute réalité se déforme, même et surto
al des premiers degrés de la création ose instinctivement jouir de la
vie
. S’il s’efforce par hasard de suivre un moment l’
uïs qu’il pourra dompter son habitude de s’approcher des choses de la
vie
par la route la plus longue, la plus ténébreuse e
entiment de profonde pitié que mérite à tous égards ce naufragé de la
vie
, dont les larges flots n’ont pu épanouir les pauv
ide. Goûtant chaque jour la saveur amère de sa conscience stérile, la
vie
n’est pour lui qu’une ironie funèbre, affolante e
une œuvre d’art quelconque a pour origine la pauvreté sensuelle d’une
vie
sans positifs contacts extérieur, quelqu’en soit
le et géniale. Il est absolument impossible pour moi qu’un homme sans
vie
produise de la beauté ; d’un être farouchement cl
. Aucun virtuose n’a pu et ne pourra donner l’illusion de posséder la
vie
par les sens, s’il n’a pas vécu avant de chanter.
vous n’atteignez dans vos œuvres aucun sens général et positif de la
vie
, que ses richesses et ses couleurs, ses millions
n’en possède pas en lui, à un degré quelconque et à une seconde de sa
vie
. Et si le don d’expression manque à la plupart, i
ndividuelles. Je sais bien que l’effort international, de liberté, de
vie
nouvelle, de sensualité païenne et d’action écras
s sans avenir, mais il importe toutefois de signaler le danger. Si la
vie
, en développant ces jeunes êtres atrophiés, ne le
e et la faire vibrer en soi, et qu’en cette double action résident la
vie
et la beauté, s’ils continuent à n’être dans le m
ause même de sa fécondité cérébrale21. J’avais pris la défense de la
vie
comprise à la façon païenne, c’est-à-dire large e
ne traitais pas, à proprement parler, la question des rapports de la
vie
sexuelle et de la vie cérébrale, question qui aur
oprement parler, la question des rapports de la vie sexuelle et de la
vie
cérébrale, question qui aurait exigé une démonstr
u’une pensée véritable s’exerçant sur les choses ; une rêverie sur la
vie
, tandis que le second, avec moins de profondeur p
ifs. Le désir d’indépendance et la perspective des mille tracas de la
vie
de famille ont été sans doute pour beaucoup dans
st pas celui qui se soustrait aux lois communes de la nature et de la
vie
, c’est au contraire celui qui y obéit le plus. De
et détruit ce qui existait auparavant… Le suprême enthousiasme de la
vie
est détruit, corrompu par cet instant… Il est inc
ence du coïtus. Tout effort physique produit un engourdissement de la
vie
générale, et la dépense d’énergie qu’implique l’a
les facultés intellectuelles plongent leurs racines profondes dans la
vie
sexuelle, dans la vie végétative et animale ; et
uelles plongent leurs racines profondes dans la vie sexuelle, dans la
vie
végétative et animale ; et dès lors, les actes de
lle, dans la vie végétative et animale ; et dès lors, les actes de la
vie
naturelle, loin d’affaiblir ou de ruiner celles-c
eulement la fonction normale de la chair et du sexe ne détruit pas la
vie
de la pensée, mais elle lui communique la force n
, c’est que cette période d’abstinence puisse être étendue à toute la
vie
, ou même à un trop long fragment de la vie. Car,
se être étendue à toute la vie, ou même à un trop long fragment de la
vie
. Car, dans ce cas, la loi générale du sexe retomb
ré de l’importance du jeu normal de cet élément au point de vue de la
vie
toute entière, j’avais négligé d’étendre suffisam
al, tout grandiose qu’il soit, ne peut être pratiqué durant toute une
vie
, sans finalement faire dévier l’individu de son a
te grandeur. Il faut avant tout se pénétrer du rythme véritable de la
vie
. L’existence réelle est une symphonie, où l’unité
où l’unité jaillit de la juste combinaison des accords. Harmoniser la
vie
intérieure et la vie extérieure, pénétrer les rap
la juste combinaison des accords. Harmoniser la vie intérieure et la
vie
extérieure, pénétrer les rapports de l’ensemble e
mandé, Monseigneur, l’honneur de Vous rendre hommage, parce que Votre
vie
publique signale à tous les yeux les vertus réell
. Il ne faut pas haïr ceux qui sont assez malheureux pour détester la
vie
; il ne faut pas louer ceux qui succombent sous u
ensée, le prix qu’on attache à l’opinion, font de tel ou tel genre de
vie
une existence douce pour les uns et tout à fait p
Nous ne pouvons concevoir la vertu sans la liberté de l’homme, ni la
vie
éternelle sans la vertu ; cette chaîne, dont le p
Nœud gordien du plaisir et de la peine que par le fer qui tranche la
vie
. — Oui, diront quelques individus malheureux, nou
at de cette balance, est tout entier en nous-mêmes : le même genre de
vie
, qui réduit l’un au désespoir, comblerait de joie
a plupart des hommes ne comprennent guère que deux Puissances dans la
vie
, le Sort et leur Volonté, qui peut, à ce qu’ils c
e ils se heurtent ; et quand ils sont satisfaits des événements de la
vie
, ils se les attribuent tout entiers, et se compla
ui tour à tour subite et lente, imprévue ou préparée, se saisit de la
vie
à une certaine époque et en détermine le cours ;
re, pour s’épurer des passions coupables. On croirait en effet que la
vie
a pour but de renoncer à la vie. La nature physiq
oupables. On croirait en effet que la vie a pour but de renoncer à la
vie
. La nature physique accomplit cette œuvre par la
bandonner à toutes les terreurs que présente la dernière moitié de la
vie
; car c’est bien peu de chose que les circonstanc
gent tout à fait la nature de cette action ; car lorsqu’on abdique la
vie
pour faire du bien à ses semblables, on immole, p
rage est nécessaire pour vaincre en soi l’instinct conservateur de la
vie
, quand ce n’est pas un sentiment religieux qui no
urs ; et c’est de l’activité de ces deux sentiments que se compose la
vie
morale. Il y a une cause de Suicide, qui intéress
par ce raisonnement imiter ces pédants qui réduisent les peines de la
vie
à des syllogismes. On souffre de mille manières,
pas nos actions à ce type suprême de l’équité, nous n’aurions dans la
vie
que des regrets. On ne peut considérer l’existenc
la conséquence de raisonnements bien ou mal faits : si nous avons la
vie
à venir pour but, ce n’est qu’à l’intention que n
plus il se croit criminel, moins il s’attribue le droit de quitter la
vie
, puisqu’il n’a point fait de cette vie ce qu’exig
ttribue le droit de quitter la vie, puisqu’il n’a point fait de cette
vie
ce qu’exigeait le Dieu dont il la tenait. Quant a
lque tristesse qu’on soit plongé, les dons primitifs du Créateur : la
vie
et la nature. L’homme social met trop d’importanc
és supérieures, que le désespoir n’ait atteint plus d’une fois, et la
vie
ne semble souvent qu’un long naufrage, dont les d
firent éprouver mille morts : sa femme lui conseilla de renoncer à la
vie
. — Bénis Dieu, lui dit-elle, et meurs. — Quoi, l
ne trouve des exemples du Suicide dont le dégoût ou les peines de la
vie
soient l’unique cause. Nulle part ce Suicide, qui
’insuffisance des biens de ce monde est ce qui rend surtout une autre
vie
nécessaire. Il est rare que les individus dans l’
’ordinaire bien plus d’activité que les espérances religieuses, et la
vie
spirituelle ou le christianisme, ce qui est une e
es. J.-C. recommande sans cesse à l’homme de ne point s’occuper de la
vie
en elle-même, mais de ses rapports avec l’immorta
appui qui fait juger plus clairement les circonstances mêmes de cette
vie
, tout en donnant des ailes pour y échapper. On cr
à son devoir sur ses intérêts personnels ; or lorsqu’on renonce à la
vie
seulement parce qu’on n’est pas heureux, c’est so
vue de cette question, c’est que le bonheur n’étant pas le but de la
vie
humaine, l’homme doit tendre au perfectionnement
ffrances. Marc-Aurèle dit qu’il n’y a pas plus de mal à sortir de la
vie
que d’une chambre lorsqu’il y fume : certes s’il
es les personnes dont l’imagination est plus frappée du fantôme de la
vie
que de celui de la mort, s’épargneraient les dern
permis de se faire couper la jambe, s’il ne l’était pas de s’ôter la
vie
? La volonté de Dieu ne nous a-t-elle pas égaleme
iberté. J.-C. en encourageant les hommes à supporter les peines de la
vie
rappelle sans cesse l’efficacité de la prière. H
s espérances qu’il donne ne se rapportent pas aux événements de cette
vie
: c’est la disposition de l’âme sur laquelle la p
dinaire des choses il est très probable que les bénédictions de cette
vie
accompagnent une conduite morale ; mais si l’atte
son divin modèle ! En effet le plus grand exemple du sacrifice de la
vie
n’est-il pas la base de la croyance des chrétiens
oncentre en un instant l’éternité des peines. La dernière scène de la
vie
de J.-C. semble être destinée surtout à confondre
i qui s’était volontairement dévoué à la mort des hommes comme à leur
vie
. Il pria longtemps son Père dans le jardin des ol
consacrer à ses semblables : et le Suicide causé par le dégoût de la
vie
n’est que le deuil sanglant du bonheur personnel.
sanglant du bonheur personnel. Saint Paul dit : — Celui qui passe sa
vie
dans les délices est mort en vivant. — À chaque
es hommes du temps et de ceux de l’éternité : les premiers placent la
vie
où les autres voient la mort. Il est donc simple
la morale sur le bonheur qu’elle doit donner sur cette terre hait la
vie
, quand elle ne réalise pas ce qu’il s’en prometta
es penseurs de son temps se donnèrent la mort, avides de goûter cette
vie
intellectuelle, dont les confuses images du Pagan
imaginations ardentes ; mais les Chrétiens, à qui les promesses d’une
vie
future n’ont été faites qu’en y joignant la menac
de son sort éternel, lorsque les plus simples actions de cette courte
vie
ont souvent été pour nous l’occasion d’amers regr
es, et l’exaltation de la vertu nous soutient dans le sacrifice de la
vie
à ses devoirs. Mais l’homme qui se tue semble arr
épravée de la race humaine apprend que les solides avantages de cette
vie
sont ceux qui nous asservissent les intérêts des
cet examen nous conduira nécessairement à juger l’action d’immoler sa
vie
sous deux points de vue absolument contraires : l
contre lesquels la conscience nous oblige à lutter, et le tissu de la
vie
d’un être moral se compose presque en entier de l
toujours dans le sacrifice de soi aux autres. Tout le problème de la
vie
morale est renfermé là-dedans, toute la dignité d
composé ; il dit dans ce livre qu’il faut encourager le mépris de la
vie
jusqu’à l’homicide de soi-même. Les scélérats ne
micide de soi-même. Les scélérats ne savent-ils pas aussi mépriser la
vie
? Tout consiste dans le sentiment auquel on en fa
à cette imprévoyance. Robeck a tort d’exalter autant le mépris de la
vie
. Il y a deux manières de la sacrifier, ou parce q
e. Mais se fortifier par sa propre pensée, au milieu des revers de la
vie
; se faire un appui de soi contre soi, en opposan
les meilleures leçons ne suffiraient pour inspirer ? La moitié de la
vie
est du déclin ; quelle a donc été l’intention du
crifices qu’on leur fait. Si donc le bonheur était l’unique but de la
vie
il faudrait se tuer dès qu’on a cessé d’être jeun
nheur et d’abdiquer chaque jour, fleur après fleur, la couronne de la
vie
. Les Sauvages n’ayant point l’idée de la destinée
t de la dignité morale, semblent nous annoncer l’approche d’une autre
vie
comme dans les longs jours du nord le crépuscule
gné. Thomas Morus sut mourir pendant une année et mourir en aimant la
vie
, ce qui redouble encore la grandeur du sacrifice.
, parce qu’il le voulait, immolant à sa conscience le bonheur avec la
vie
; sacrifiant toutes les jouissances à ce sentimen
x était né, où tant d’autres citoyens ont sacrifié si simplement leur
vie
à la vertu : l’Angleterre, dis-je, est pourtant l
ouvent. Ils diversifient alors par les exercices du corps le genre de
vie
qui nous paraît uniforme. Aucune nation n’aime à
ui de l’Angleterre, et cependant on y est moins sujet au dégoût de la
vie
, parce que l’esprit y a moins besoin de mouvement
l’opinion publique : dès que la réputation d’un homme est altérée, la
vie
lui devient insupportable. Cette grande terreur d
e chez les peuples du midi. L’air qu’ils respirent leur fait aimer la
vie
, l’empire de l’opinion publique est moins absolu
à celle d’un homme qui lui prête son courage pour sortir ainsi de la
vie
! Quoi ! cette femme se confie assez dans l’actio
nse, que le genre humain se réunît un jour pour abdiquer le don de la
vie
à la clarté du soleil : et cependant quelle autre
la vanité dans un Suicide : ces sentiments si petits, même dans cette
vie
, que sont-ils en présence de la mort ? Il semble
, grand Dieu, en disposant de soi sans votre ordre ! en passant de la
vie
à la mort sans que le devoir ou la nature aide à
l’esprit de système se retrouve dans presque tous les rapports de la
vie
; ils ne peuvent se résoudre à vouer toutes les f
t incapable de la résignation chrétienne qui soumet à l’épreuve de la
vie
, au moins devrait-on retourner à l’antique beauté
oyons avoir montré que le Suicide dont le but est de se défaire de la
vie
ne porte en lui-même aucun caractère de dévouemen
rd dans un sentiment généreux : soit qu’il nous ait fait donner notre
vie
, ou qu’il n’ait exigé que le sacrifice d’un jour
s apparaît comme une sorte de résurrection terrestre, comme une autre
vie
accordée dès ici-bas ; mais si la bonté céleste n
st à vous que je dois, mon digne ami, l’instruction religieuse, cette
vie
de la foi qui peut seule se prolonger à jamais ;
uffle invisible et tout-puissant qui me redonnait à chaque instant la
vie
; la vie ! quel mot j’ai prononcé ! je croyais ju
isible et tout-puissant qui me redonnait à chaque instant la vie ; la
vie
! quel mot j’ai prononcé ! je croyais jusqu’à ce
les de la conduite, tout doit se rapporter à la foi religieuse, et la
vie
n’a pour but que d’enseigner l’immortalité. Si je
avant le tombeau, quand par notre propre volonté nous rompons avec la
vie
; dans cette situation les impressions intérieure
qu’à la mer, quelque faible ruisseau que nous ayons été pendant notre
vie
. Non, je ne rougirai point de subir la punition d
n aperçut, car il se hâta de profiter de mon trouble pour m’offrir la
vie
si je voulais changer de religion. Vous voyez, mo
si je pouvais vous croire ; mais la religion à laquelle on immole sa
vie
, est toujours la vraie pour notre cœur. Les lumiè
ne me semblait plus que l’autel choisi par la victime. Renoncer à la
vie
qu’on ne pourrait acheter qu’au prix de sa consci
aculté de penser, que leurs désirs ne se portent point vers une autre
vie
, ils croient pouvoir l’évoquer en eux-mêmes par l
e ciel, le, génie et la nature. À ce souvenir un regret insensé de la
vie
s’empara de moi ; je me la représentai sous des c
faits mêmes pour mettre en doute la puissance du Bienfaiteur : cette·
vie
que vous regrettez, qui l’a faite ? et si ses inc
sans force ne sait souhaiter par-delà le tombeau que le retour de la
vie
actuelle ! (Jeudi) Mon époux m’a fait demander
regretter si vivement le jour ! Oh sainte mort, don du ciel comme la
vie
, c’est vous qui maintenant êtes mon ange tutélair
trine de Rabelais : naturalisme, ni nouveau ni profond. L’amour de la
vie
, caractère dominant de son génie. Ses idées sur l
du christianisme dans la charité, les fougueux partisans de la bonne
vie
instinctive et naturelle, qui ne veulent point re
du mariage, une débauche érudite d’idées, un jaillissement étrange de
vie
dans ce défilé de personnages et ce cliquetis de
e des moindres marques de l’inauthenticité du cinquième livre, que la
vie
et la philosophie y cèdent presque toute la place
programme du travail de la raison moderne. Avec le Dieu créateur, une
vie
future, qui soit la compensation de celle-ci, et
ace, l’inaptitude métaphysique : une autre encore, la confiance en la
vie
, la joie invincible de vivre. Au fond, en effet,
rt surtout à fonder en raison son amour immense et irrésistible de la
vie
. Car voilà le trait dominant et comme la source p
dominant et comme la source profonde de tout son génie : il a aimé la
vie
, plus largement, plus souverainement qu’aucun de
fois, et tout sans mesure, savoir, sentir, et agir. Rabelais aime la
vie
, non par système et abstraitement, mais d’instinc
is d’instinct, par tous ses sens et toute son âme, non une idée de la
vie
, non certaines formes de la vie, mais la vie conc
et toute son âme, non une idée de la vie, non certaines formes de la
vie
, mais la vie concrète et sensible, la vie des viv
âme, non une idée de la vie, non certaines formes de la vie, mais la
vie
concrète et sensible, la vie des vivants, la vie
non certaines formes de la vie, mais la vie concrète et sensible, la
vie
des vivants, la vie de la chair et la vie de l’es
s de la vie, mais la vie concrète et sensible, la vie des vivants, la
vie
de la chair et la vie de l’esprit, toutes les for
ie concrète et sensible, la vie des vivants, la vie de la chair et la
vie
de l’esprit, toutes les formes, belles ou laides,
elles ou laides, tous les actes, nobles ou vulgaires, où s’exprime la
vie
. De là toute son œuvre découle. Et, d’abord, pour
es plus grossières, comme on y trouve les plus pures opérations de la
vie
intellectuelle. Il y manque, pourrait-on dire, la
pérations de la vie intellectuelle. Il y manque, pourrait-on dire, la
vie
sentimentale : c’est vrai. Et par là Rabelais est
i jusqu’au milieu du xviie siècle ne connaît guère la femme et cette
vie
tout affective dont elle nous semble être essenti
our qu’il ne favorisât pas tout ce qui voulait être. On n’aime pas la
vie
, si l’on n’aime pas le vouloir vivre, la puissanc
fusé à supprimer, même en désir et en pensée, aucune des formes de la
vie
. Il n’a vu le mal que dans la contrainte et la mu
général. Il faut ajouter, pour être juste, que de ce même culte de la
vie
, de cette même joie d’être sortira une égalité se
sation fondamentale d’être et d’agir ; et du respect des formes de la
vie
hors de soi comme en soi découlera la douceur à l
substance, de la matière, de la chair, parce que là seulement est la
vie
. Et voilà pourquoi, plutôt que mathématicien, ou
ou expériences, il fait tout servir à exprimer tous les aspects de la
vie
. Jamais réalisme plus pur, plus puissant, plus tr
oient, ni n’aient été ni ne doivent être hors du livre qui leur donne
vie
, si ce qui les fait être est ce qui fait que je s
s réel que ces géants ? quel paysan « vrai » est plus « comme dans la
vie
» que « le vieil bonhomme Grandgousier, qui après
temps jadis » ? Si attaché à reproduire le mouvement, l’effort de la
vie
dans l’infinie divergence de ses directions, Rabe
llant avec toutes les images du langage à toutes les apparences de la
vie
. Mais ici il faut bien s’entendre : il n’est enco
ences de l’universelle illusion. Comme il croit au moi, il a foi à la
vie
: elle vaut par ce qu’elle est. Il n’a pas de dou
nt l’action, et le bonheur par l’action. L’action est la mesure de la
vie
. Donc, peignant la vie, il peindra l’action, et l
eur par l’action. L’action est la mesure de la vie. Donc, peignant la
vie
, il peindra l’action, et les objets l’intéressero
ir d’une statue, ni d’un tableau. Et je le croirais : il a regardé la
vie
en mouvement, en travail. Plutôt qu’à la beauté,
t souffrance ; il n’y a de joie que là, parce que là seulement il y a
vie
. De là sa gaieté copieuse, sa bouffonnerie indulg
il élimine à peu près tout de la nature, là il ne supprime rien de la
vie
: et partout il donne la sensation de toute la na
: et partout il donne la sensation de toute la nature et de toute la
vie
. On concevra facilement quel instrument il lui a
r son vocabulaire à celui de la jovialité gauloise, pour que toute la
vie
intellectuelle et toute la vie animale pussent se
jovialité gauloise, pour que toute la vie intellectuelle et toute la
vie
animale pussent se refléter dans la même œuvre. I
n loin ces essais que j’ai déjà signalés, ces timides esquisses de la
vie
morale, des formes et du jeu des âmes. Avec une p
la comédie de Molière. Enfin, par son impartiale représentation de la
vie
, dont nulle étroitesse de doctrine, nul scrupule
Chapitre II.Les directions divergentes de l’évolution de la
vie
.Torpeur, intelligence, instinct. Idée génér
se simple, nous aurions vite fait d’en déterminer la direction, si la
vie
décrivait une trajectoire unique, comparable à ce
a résistance que le métal y oppose. Ainsi pour la fragmentation de la
vie
en individus et en espèces. Elle tient, croyons-n
e tient, croyons-nous, à deux séries de causes : la résistance que la
vie
éprouve de la part de la matière brute, et la for
a force explosive — due à un équilibre instable de tendances — que la
vie
porte en elle. La résistance de la matière brute
e de la matière brute est l’obstacle qu’il fallut tourner d’abord. La
vie
semble y avoir réussi à force d’humilité, en se f
. Des phénomènes observés dans les formes les plus élémentaires de la
vie
on ne peut dire s’ils sont encore physiques et ch
e physiques et chimiques ou s’ils sont déjà vitaux. Il fallait que la
vie
entrât ainsi dans les habitudes de la matière bru
intérieure qui devait les hausser jusqu’aux formes supérieures de la
vie
. Qu’en vertu de cette poussée les premiers organi
doute, des siècles d’effort et des prodiges de subtilité pour que la
vie
tournât ce nouvel obstacle. Elle obtint d’un nomb
Mais les causes vraies et profondes de division étaient celles que la
vie
portait en elle. Car la vie est tendance, et l’es
ofondes de division étaient celles que la vie portait en elle. Car la
vie
est tendance, et l’essence d’une tendance est de
patibles en grandissant, et, comme chacun de nous ne vit qu’une seule
vie
, force lui est de faire un choix. Nous choisisson
s pu devenir. Mais la nature, qui dispose d’un nombre incalculable de
vies
, n’est point astreinte à de pareils sacrifices. E
é en comparaison du personnage originel. Ainsi pour l’évolution de la
vie
. Les bifurcations, au cours du trajet, ont été no
été assez large pour laisser passer librement le grand souffle de la
vie
. Nous avons cette impression quand nous comparons
’on pouvait parler, autrement que par métaphore, d’une impulsion a la
vie
sociale, il faudrait dire que le gros de l’impuls
manière de s’exprimer. Il n’y a pas eu d’impulsion particulière à la
vie
sociale. Il y a simplement le mouvement général d
ulière à la vie sociale. Il y a simplement le mouvement général de la
vie
, lequel crée, sur des lignes divergentes, des for
élan originel, je veux dire d’une poussée intérieure qui porterait la
vie
, par des formes de plus en plus complexes, à des
un simple coup d’œil jeté sur les espèces fossiles nous montre que la
vie
aurait pu se passer d’évoluer, ou n’évoluer que d
e et aurait voulu être une ligne droite. Ainsi pour l’évolution de la
vie
et pour les circonstances qu’elle traverse, avec
ste inventive jusque dans ses adaptations. Mais, si l’évolution de la
vie
est autre chose qu’une série d’adaptations à des
ouvelée, elle crée au fur et à mesure, non seulement les formes de la
vie
, mais les idées qui permettraient à une intellige
ur du finalisme. Elle en entraîne une autre, plus grave encore. Si la
vie
réalise un plan, elle devra manifester une harmon
e les pierres montent sur les pierres. Au contraire, si l’unité de la
vie
est tout entière dans l’élan qui la pousse sur la
e un attrait. L’élan se divise de plus en plus en se communiquant. La
vie
, au fur et à mesure de son progrès, s’éparpille e
eçue pour la transmettre à d’autres, et que, dans tous les sens où la
vie
évolue, la propagation s’effectuait en ligne droi
et les mêmes causes, qui scindent le mouvement évolutif, font que la
vie
, en évoluant, se distrait souvent d’elle-même, hy
même clarifiera le reste : les grandes directions apparaîtront, on la
vie
se meut en développant l’impulsion originelle. On
: il clôt l’avenir dont il dessine la forme. Devant l’évolution de la
vie
, au contraire, les portes de l’avenir restent gra
u monde organisé. Relation de l’animal à la plante. Schéma de la
vie
animale. Développement de l’animalité Pour com
ux règnes ont toujours échoué. Il n’est pas une seule propriété de la
vie
végétale qui ne se soit retrouvée, à quelque degr
otre avis, est le genre de définition qui convient aux sciences de la
vie
. Il n’y a guère de manifestation de la vie qui ne
onvient aux sciences de la vie. Il n’y a guère de manifestation de la
vie
qui ne contienne à l’état rudimentaire, ou latent
, et qu’ils correspondent bien à deux développements divergents de la
vie
. Cette divergence s’accuse d’abord dans le mode d
r, à l’eau et à la terre les éléments nécessaires à l’entretien de la
vie
, en particulier le carbone et l’azote : il les pr
stème nerveux pour coordonner leurs mouvements à leurs sensations, la
vie
animale est caractérisée, dans sa direction génér
parasitisme, et s’accompagne de caractères qui rappellent ceux de la
vie
végétale. D’autre part, les mouvements des végéta
arrêtée, ou ramenée en arrière par la tendance qu’il a conservée à la
vie
végétative. Si pleine, si débordante que puisse e
rt à des habitudes parasitaires ; ce sont autant d’aiguillages sur la
vie
végétative. Ainsi, tout nous fait supposer que le
sions entrevoir dans le précédent chapitre, qu’il y ait au fond de la
vie
un effort pour greffer, sur la nécessité des forc
e en liberté la force emmagasinée. Maintenant, il est probable que la
vie
tendait d’abord à obtenir, du même coup, et la fa
rme étriquée et incapable d’évoluer, cette tendance primordiale de la
vie
. Le développement divergent des deux règnes corre
n, ce qui est plus vraisemblable, la nature même de la matière que la
vie
trouvait devant elle sur notre planète s’opposait
le du végétal, qui indique, en somme, la direction fondamentale de la
vie
. L’« harmonie » des deux règnes, les caractères c
t les animaux nous présentent l’analyse, opérée par la matière que la
vie
avait à sa disposition sur notre planète, de tout
ue la vie avait à sa disposition sur notre planète, de tout ce que la
vie
contenait d’abord à l’état d’implication réciproq
quelle il appartient. Il n’y a pas de manifestation essentielle de la
vie
, disions-nous, qui ne nous présente, à l’état rud
aux représentent bien les deux grands développements divergents de la
vie
. Si la plante se distingue de l’animal par la fix
s nous n’insisterons pas davantage sur ce dédoublement originel de la
vie
. Arrivons à l’évolution des animaux, qui nous int
joue le système nerveux (même sensori-moteur) comme régulateur de la
vie
organique, on peut se demander si dans cet échang
nous le faisions pressentir dès le début de ce travail, le rôle de la
vie
est d’insérer de l’indétermination dans la matièr
sur l’ensemble du monde organisé. Mais, sur cette poussée même de la
vie
, quelques éclaircissements sont indispensables. I
t le travail de fabrication. Rien de semblable dans l’évolution de la
vie
. La disproportion y est frappante entre le travai
de ces dissonances gît dans une irrémédiable différence de rythme. La
vie
en général est la mobilité même ; les manifestati
général est la mobilité même ; les manifestations particulières de la
vie
n’acceptent cette mobilité qu’à regret et retarde
les vivants tournent sur eux-mêmes, suspendus au grand souffle de la
vie
. Ils sont donc relativement stables, et contrefon
r sa graine. Cet amour, où quelques-uns ont vu le grand mystère de la
vie
, nous en livrerait peut-être le secret. Il nous m
’être vivant est surtout un lieu de passage, et que l’essentiel de la
vie
tient dans le mouvement qui la transmet. Ce contr
la vie tient dans le mouvement qui la transmet. Ce contraste entre la
vie
en général, et les formes où elle se manifeste, p
anifeste, présente partout le même caractère. On pourrait dire que la
vie
tend à agir le plus possible, mais que chaque esp
essence même, c’est-à-dire comme une transition d’espèce à espèce, la
vie
est une action toujours grandissante. Mais chacun
jours grandissante. Mais chacune des espèces, à travers lesquelles la
vie
passe, ne vise qu’à sa commodité. Elle va à ce qu
e dans un demi-sommeil, où elle ignore à peu près tout le reste de la
vie
; elle se façonne elle-même en vue de la plus fac
ation possible de son entourage immédiat. Ainsi, l’acte par lequel la
vie
s’achemine à la création d’une forme nouvelle, et
crivent la paléontologie et la zoologie fut un succès remporté par la
vie
. Mais les choses prennent un tout autre aspect qu
us allons voir que, des quatre grandes directions où s’est engagée la
vie
animale, deux ont conduit à des impasses, et que,
es guettait, un obstacle qui faillit sans doute arrêter l’essor de la
vie
animale. Il y a une particularité dont on ne peut
stances organiques toutes faites aux organismes déjà aiguillés sur la
vie
végétale, ainsi, parmi les espèces animales elles
stance tient l’épanouissement actuel des formes les plus hautes de la
vie
. Dans deux directions, en effet, nous voyons la p
la vie. Dans deux directions, en effet, nous voyons la poussée de la
vie
au mouvement reprendre le dessus. Les Poissons éc
nts, et, d’une manière générale, dans l’évolution de l’ensemble de la
vie
, comme dans celle des sociétés humaines, comme da
la plus superficielle. La cause profonde est l’impulsion qui lança la
vie
dans le monde, qui la fit se scinder entre végéta
it il y a maintenant ce qu’on devine, deux puissances immanentes à la
vie
et d’abord confondues, qui ont dû se dissocier en
des plantes à fleurs. Les grandes directions de l’évolution de la
vie
: torpeur, intelligence, instinct Ainsi, par d
ute l’évolution du règne animal, abstraction faite des reculs vers la
vie
végétative, s’est accomplie sur deux voies diverg
a vicié la plupart des philosophies de la nature, est de voir dans la
vie
végétative, dans la vie instinctive et dans la vi
hilosophies de la nature, est de voir dans la vie végétative, dans la
vie
instinctive et dans la vie raisonnable trois degr
st de voir dans la vie végétative, dans la vie instinctive et dans la
vie
raisonnable trois degrés successifs d’une même te
nt de degré, mais de nature. Il importe d’approfondir ce point. De la
vie
végétale et de la vie animale, nous avons vu comm
ature. Il importe d’approfondir ce point. De la vie végétale et de la
vie
animale, nous avons vu comment elles se complèten
, et que l’animal vit sous la menace constante d’un aiguillage sur la
vie
végétative. Les deux tendances de la plante et de
apitre, nous considérons l’intelligence et l’instinct au sortir de la
vie
qui les dépose le long de son parcours. Or, la vi
ct au sortir de la vie qui les dépose le long de son parcours. Or, la
vie
manifestée par un organisme est, à nos yeux, un c
ique, enfin de substituer à la raideur d’un schéma la souplesse de la
vie
. A quelle date faisons-nous remonter l’appariti
ue a d’abord été sa démarche essentielle, qu’aujourd’hui encore notre
vie
sociale gravite autour de la fabrication et de l’
lopper en mouvements sa structure spéciale, à tel point que, là où la
vie
sociale divise le travail entre les individus et
e matière qu’ils n’arrivent pas à dominer. Si la force immanente à la
vie
était une force illimitée, elle eût peut-être dév
i de la connaissance et non plus de l’action, la force immanente à la
vie
en général nous apparaît encore comme un principe
rganisés, elle les traite en objets inertes, sans se préoccuper de la
vie
qui les a informés. De la matière brute elle-même
is nous avons pris l’individu à l’état isolé, sans tenir compte de la
vie
sociale. En réalité, l’homme est un être qui vit
angage doit être adapté, comme celui de l’homme, aux nécessités de la
vie
en commun. Il fait qu’une action commune devient
atière brute, sur laquelle elle a naturellement prise, mais encore la
vie
et la pensée. Avec quels moyens, quels instrument
nt d’action, c’est-à-dire, au sens étymologique du mot, en organe. La
vie
, non contente de produire des organismes, voudrai
était fascinée par la contemplation de la matière inerte. Elle est la
vie
regardant au dehors, s’extériorisant par rapport
n réciproque et, pour tout dire, cette évolution créatrice qui est la
vie
. S’agit-il de la continuité ? L’aspect de la vie
créatrice qui est la vie. S’agit-il de la continuité ? L’aspect de la
vie
qui est accessible à notre intelligence, comme d’
autres, pour faire un être vivant. Serre-t-elle ainsi de plus près la
vie
? ou, au contraire, ce qu’il y a de proprement vi
, — bien que moins éloignée, peut-être, de la continuité réelle de la
vie
. La vérité est que cette continuité ne saurait êt
est dire qu’ici encore elle laisse échapper un aspect essentiel de la
vie
, comme si elle n’était point faite pour penser un
maladresse dès qu’elle touche au vivant. Qu’il s’agisse de traiter la
vie
du corps ou celle de l’esprit, elle procède avec
intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la
vie
. Nature de l’instinct C’est sur la forme m
de la vie. Nature de l’instinct C’est sur la forme même de la
vie
, au contraire, qu’est moulé l’instinct. Tandis qu
ouvait répondre, il nous livrerait les secrets les plus intimes de la
vie
. Car il ne fait que continuer le travail par lequ
imes de la vie. Car il ne fait que continuer le travail par lequel la
vie
organise la matière, à tel point que nous ne saur
pourtant il se borne à suivre le mouvement qui l’a porté à travers la
vie
embryonnaire. Inversement, au cours de la vie emb
l’a porté à travers la vie embryonnaire. Inversement, au cours de la
vie
embryonnaire elle-même (surtout lorsque l’embryon
rofondir complètement, pour coïncider avec la force génératrice de la
vie
. Quand on voit, dans un corps vivant, des millier
e d’intermédiaires, qui correspondent à autant de complications de la
vie
sociale. Mais la même diversité se retrouverait d
urra utiliser, tout le reste demeurant dans l’ombre. Il semble que la
vie
, dès qu’elle s’est contractée en une espèce déter
intéressent l’espèce qui vient de naître. Comment ne pas voir que la
vie
procède ici comme la conscience en général, comme
un certain point particulier a donc sa racine dans l’unité même de la
vie
, qui est, pour employer l’expression d’un philoso
ompliquées qui ne seront pas viables. Encore faudra-t-il, pour que la
vie
de l’instinct évolue, que des complications viabl
la série des êtres vivants pour unilinéaire, si elle nous montrait la
vie
tout entière évoluant vers l’intelligence et pass
rs les manifestations antérieures et par conséquent inférieures de la
vie
, et de prétendre les faire tenir, sans les déform
deux sens opposés, celle-là vers la matière inerte, celui-ci vers la
vie
. L’intelligence, par l’intermédiaire de la scienc
plus en plus complètement le secret des opérations physiques ; de la
vie
elle ne nous apporte, et ne prétend d’ailleurs no
elle, au lieu d’entrer chez lui. Mais c’est à l’intérieur même de la
vie
que nous conduirait l’intuition, je veux dire l’i
les uns aux autres et non pas organisés entre eux. L’intention de la
vie
, le mouvement simple qui court à travers les lign
e orientée dans le même sens que l’art et qui prendrait pour objet la
vie
en général, de même que la science physique, en s
ctuels. Ainsi, elle pourra amener l’intelligence à reconnaître que la
vie
n’entre tout à fait ni dans la catégorie du multi
e notre conscience, elle nous introduira dans le domaine propre de la
vie
, qui est compénétration réciproque, création indé
, si l’intelligence est accordée sur la matière et l’intuition sur la
vie
, il faudra les presser l’une et l’autre pour extr
appliquer sur la matière en même temps que de suivre le courant de la
vie
. Le dédoublement de la conscience tiendrait ainsi
s venons de passer en revue nous suggéreraient l’idée de rattacher la
vie
soit à la conscience même, soit à quelque chose q
e soit à la conscience même, soit à quelque chose qui y ressemble.
Vie
et conscience. Place apparente de l’homme dans la
dépendamment de la perception actuelle. Il ne se borne pas à jouer sa
vie
passée, il se la représente et il la rêve. La mod
e entre l’état cérébral et l’état psychologique 75. L’évolution de la
vie
, envisagée de ce côté, prend un sens plus net, en
res. Mais le réveil pouvait se faire de deux manières différentes. La
vie
, c’est-à-dire la conscience lancée à travers la m
au premier abord, semble bien préférable à l’intelligence, puisque la
vie
et la conscience y restent intérieures à elles-mê
n en instinct, c’est-à-dire n’embrasser que la très petite portion de
vie
qui l’intéressait ; — encore l’embrasse-t-elle da
alyse l’homme serait la raison d’être de l’organisation entière de la
vie
sur notre planète. Mais ce ne serait là qu’une ma
d’existence et le courant antagoniste ; de là toute l’évolution de la
vie
. Il faut maintenant que nous serrions de plus prè
us ne craignons pas de nous égarer. Le spectacle de l’évolution de la
vie
nous suggère une certaine conception de la connai
le parasitisme en général, voir l’ouvrage de Houssay, La forme et la
vie
, Paris, 1900, pp. 721-807. 53. Cope, op. cit.,
circonstances exceptionnelles, se replacer dans les conditions de la
vie
végétative et développer en lui un équivalent de
dans les conditions d’action les plus favorables, celles mêmes où la
vie
s’était placée d’abord. 61. M. Paul Lacombe a f
le maximum d’hilarité ou d’émotion. M. Jullien propose : « Serrer la
vie
du plus près possible. » Voilà qui est bien. Mais
; en d’autres termes : exprimer dans une œuvre d’art l’émotion que la
vie
extérieure lui a communiquée. Pourquoi, et commen
? Puisque la sensibilité plus aiguë de l’artiste lui procure, dans la
vie
vécue ou vue, des admirations plus délicates et d
n de l’artiste, pour que son idéisation logique soit une imitation de
vie
, figurée par des mouvements et des paroles d’acte
es d’acteurs ? Elle ne put naître qu’en un milieu caractérisé par une
vie
d’activité et de relation. La poésie de la nature
e charme de la retraite : toutes choses intraduisibles en théâtre. La
vie
en société est le seul domaine où l’artiste puiss
incelle qui éclaire la salle et la scène. — De quel milieu spécial de
vie
put surgir la sensation du dramaturge, pour que s
e ait, elle déjà, une apparence théâtrale : nécessairement, milieu de
vie
publique, de vie extérieure, de vie qui n’est com
une apparence théâtrale : nécessairement, milieu de vie publique, de
vie
extérieure, de vie qui n’est complète qu’avec ent
trale : nécessairement, milieu de vie publique, de vie extérieure, de
vie
qui n’est complète qu’avec entourage et galerie.
les spectateurs, voyant, en eux et devant eux, la double image d’une
vie
de représentation et de la représentation de cett
le image d’une vie de représentation et de la représentation de cette
vie
. Ainsi, le théâtre qui n’était, avons-nous vu, pr
i, le théâtre qui n’était, avons-nous vu, propre qu’à l’évocation des
vies
humaines et sociales, n’est, voyons-nous maintena
n’est, voyons-nous maintenant, apte qu’à l’évocation de celles de ces
vies
, qui sont (coïncidence significative avec la term
montrer, dans les drames religieux de l’Inde ancienne, l’image d’une
vie
tout intérieure mais que des cultes pieux faisaie
incre par des exemples tout à fait décisifs, les deux peuples dont la
vie
sociale fut le plus harmonieuse, et la vie théâtr
, les deux peuples dont la vie sociale fut le plus harmonieuse, et la
vie
théâtrale le plus artistique, la Grèce et la Fran
ces républiques, particulièrement dans la république athénienne, une
vie
politique d’une activité incomparable. Nous enten
ocha davantage de l’idéale république de Platon. Or, en face de cette
vie
exubérante, le théâtre eut sa place naturelle. Il
ervé aux seuls hommes l’interprétation de ces œuvres, représentant la
vie
héroïque d’un peuple privilégié. Ce fut un théâtr
enues pour déplacées. Le théâtre étant l’expression parfaite de cette
vie
publique, il était logique d’y donner, à côté de
et dans son engourdissement impuissant, en même temps que mourait sa
vie
nationale, l’image de cette vie — l’art de son th
uissant, en même temps que mourait sa vie nationale, l’image de cette
vie
— l’art de son théâtre s’évanouissait. Même paral
mes ne sortaient point. Tout d’un coup, et pour un siècle, brille une
vie
nouvelle : la vie de cour, la vie de représentati
oint. Tout d’un coup, et pour un siècle, brille une vie nouvelle : la
vie
de cour, la vie de représentation. Ce n’est pas u
coup, et pour un siècle, brille une vie nouvelle : la vie de cour, la
vie
de représentation. Ce n’est pas un renouveau de l
ésentation. Ce n’est pas un renouveau de l’activité de la Grèce où la
vie
publique était fondée sur l’intérêt public, où le
roi et sa cour, voilà le centre et la raison de tout. Certes, jamais
vie
ne fut plus géométrique, plus artificielle, plus
sque costumés. Or, ce siècle qui, le premier et le mieux, pratique la
vie
en société, est aussi celui où vit le jour et att
e ce tragique et de ce comique rendent à merveille l’artificiel de la
vie
ambiante. La convention de l’art exprime le conve
l de la vie ambiante. La convention de l’art exprime le convenu de la
vie
. L’une et l’autre, d’ailleurs, se pénétraient. Le
L’une et l’autre, d’ailleurs, se pénétraient. Le théâtre formulait la
vie
(non pas seulement parce que ses costumes, même d
araissaient : on donnait d’autres noms à Alceste, à Cinna, à Aman. La
vie
montait sur ce théâtre. Elle y montait si bien qu
s de l’Isle enchantée, nous a laissé une relation qui tient (comme la
vie
de ce siècle) de l’histoire, du théâtre et du bal
let. Jamais plus, après Louis XIV, la France ne recouvra cet éclat de
vie
publique. Le respect du pouvoir alla s’affaibliss
artistes, dans ces folies étourdissantes, dans cet Orphée, dans cette
Vie
Parisienne aux quadrilles enragés, rhythmant la b
xpression des sensations perçues par les artistes dans les milieux de
vie
publique et théâtrale. Oserons-nous maintenant de
vie publique et théâtrale. Oserons-nous maintenant demander si notre
vie
a droit à ces épithètes, alors qu’il n’y a pas d’
istons-nous pas à l’agonie d’une espèce artistique ? Tant que dure la
vie
, reste l’espoir. J’entrevois un symptôme que je v
quelque reste atavique d’une inclination, jadis normale, aux temps de
vie
plus chatoyante ; c’est surtout badauderie. Qu’im
e rêve, des artistes désintéressés, réfléchissant la conception de la
vie
et du monde, spéciale à ce petit groupe, ne ressa
iront, en des œuvres écrites bien que jouées, la résignation (dans la
vie
active) et l’ironie (dans la vie spectative), qui
que jouées, la résignation (dans la vie active) et l’ironie (dans la
vie
spectative), qui, parmi l’universel déterminisme,
signés de M. Henry Céard, par la vision aiguë qu’ils découvrent de la
vie
, par l’impitoyable philosophie qu’il révèlent, pa
le maximum d’hilarité ou d’émotion. M. Jullien propose : « Serrer la
vie
du plus près possible. » Voilà qui est bien. Mais
; en d’autres termes : exprimer dans une œuvre d’art l’émotion que la
vie
extérieure lui a communiquée. Pourquoi, et commen
? Puisque la sensibilité plus aiguë de l’artiste lui procure, dans la
vie
vécue ou vue, des admirations plus délicates et d
n de l’artiste, pour que son idéisation logique soit une imitation de
vie
, figurée par des mouvements et des paroles d’acte
es d’acteurs ? Elle ne put naître qu’en un milieu caractérisé par une
vie
d’activité et de relation. La poésie de la nature
e charme de la retraite : toutes choses intraduisibles en théâtre. La
vie
en société est le seul domaine où l’artiste puiss
incelle qui éclaire la salle et la scène. — De quel milieu spécial de
vie
put surgir la sensation du dramaturge, pour que s
e ait, elle déjà, une apparence théâtrale : nécessairement, milieu de
vie
publique, de vie extérieure, de vie qui n’est com
une apparence théâtrale : nécessairement, milieu de vie publique, de
vie
extérieure, de vie qui n’est complète qu’avec ent
trale : nécessairement, milieu de vie publique, de vie extérieure, de
vie
qui n’est complète qu’avec entourage et galerie.
les spectateurs, voyant, en eux et devant eux, la double image d’une
vie
de représentation et de la représentation de cett
le image d’une vie de représentation et de la représentation de cette
vie
. Ainsi, le théâtre qui n’était, avons-nous vu, pr
i, le théâtre qui n’était, avons-nous vu, propre qu’à l’évocation des
vies
humaines et sociales, n’est, voyons-nous maintena
n’est, voyons-nous maintenant, apte qu’à l’évocation de celles de ces
vies
qui sont (coïncidence significative avec la termi
montrer, dans les drames religieux de l’Inde ancienne, l’image d’une
vie
tout intérieure, mais que des cultes pieux faisai
incre par des exemples tout à fait décisifs, les deux peuples dont la
vie
sociale fut le plus harmonieuse, et la vie théâtr
, les deux peuples dont la vie sociale fut le plus harmonieuse, et la
vie
théâtrale le plus artistique, la Grèce et la Fran
ces républiques, particulièrement dans la république athénienne, une
vie
politique d’une activité incomparable. Nous enten
pour l’admiration, la reconnaissance, la gloire. Or, en face de cette
vie
exubérante, le théâtre eut sa place naturelle. Il
ervé aux seuls hommes l’interprétation de ces œuvres, représentant la
vie
héroïque d’un peuple privilégié. Ce fut un théâtr
enues pour déplacées. Le théâtre étant l’expression parfaite de cette
vie
publique, il était logique d’y donner, à côté de
et dans son engourdissement impuissant, en même temps que mourait sa
vie
nationale, l’image de cette vie — l’art de son th
uissant, en même temps que mourait sa vie nationale, l’image de cette
vie
— l’art de son théâtre s’évanouissait. Même paral
mes ne sortaient point. Tout d’un coup, et pour un siècle, brille une
vie
nouvelle : la vie de cour, la vie de représentati
oint. Tout d’un coup, et pour un siècle, brille une vie nouvelle : la
vie
de cour, la vie de représentation. Ce n’est pas u
coup, et pour un siècle, brille une vie nouvelle : la vie de cour, la
vie
de représentation. Ce n’est pas un renouveau de l
ésentation. Ce n’est pas un renouveau de l’activité de la Grèce où la
vie
publique était fondée sur l’intérêt public, où le
roi et sa cour, voilà le centre et la raison de tout. Certes, jamais
vie
ne fut plus géométrique, plus artificielle, plus
sque costumés. Or, ce siècle qui, le premier et le mieux, pratique la
vie
en société, est aussi celui où vit le jour et att
e ce tragique et de ce comique rendent à merveille l’artificiel de la
vie
ambiante. La convention de l’art exprime le conve
l de la vie ambiante. La convention de l’art exprime le convenu de la
vie
. L’une et l’autre, d’ailleurs, se pénétraient. Le
L’une et l’autre, d’ailleurs, se pénétraient. Le théâtre formulait la
vie
(non pas seulement parce que ses costumes, même d
araissaient : on donnait d’autres noms à Alceste, à Cinna, à Aman. La
vie
montait sur ce théâtre. Elle y montait si bien qu
s de l’Isle enchantée, nous a laissé une relation qui tient (comme la
vie
de ce siècle) de l’histoire, du théâtre et du bal
let. Jamais plus, après Louis XIV, la France ne recouvra cet éclat de
vie
publique. Le respect du pouvoir alla s’affaibliss
artistes, dans ces folies étourdissantes, dans cet Orphée, dans cette
Vie
parisienne aux quadrilles enragés, rhythmant la b
xpression des sensations perçues par les artistes dans les milieux de
vie
publique et théâtrale. Oserons-nous maintenant de
vie publique et théâtrale. Oserons-nous maintenant demander si notre
vie
a droit à ces épithètes, alors qu’il n’y a pas d’
istons-nous pas à l’agonie d’une espèce artistique ? Tant que dure la
vie
, reste l’espoir. J’entrevois un symptôme que je v
quelque reste atavique d’une inclination, jadis normale, aux temps de
vie
plus chatoyante ; c’est surtout badauderie. Qu’im
e rêve, des artistes désintéressés, réfléchissant la conception de la
vie
et du monde, spéciale à ce groupe, ne ressasseron
iront, en des œuvres écrites bien que jouées, la résignation (dans la
vie
active) et l’ironie (dans la vie spectative), qui
que jouées, la résignation (dans la vie active) et l’ironie (dans la
vie
spectative), qui, parmi l’universel déterminisme,
signés de M. Henry Céard, par la vision aiguë qu’ils découvrent de la
vie
, par l’impitoyable philosophie qu’ils révèlent, p
oint nécessaire de recourir à de grandes théories de l’Homme et de la
Vie
. Nous croyons tout le contraire. Nul ne conteste
’art n’avait aucune action hors de lui-même, s’il pouvait vivre d’une
vie
propre et indépendante, bien loin de la vie utili
s’il pouvait vivre d’une vie propre et indépendante, bien loin de la
vie
utilitaire des hommes. Cette partie vulnérable d
L’humanité y collaborera tout entière et en résultera la plus grande
vie
: c’est-à-dire des chefs-d’œuvre. La Littérature
e des activités humaines. Elle concourra au but de l’Homme qui est la
Vie
. Avant qu’elle n’entreprenne ce pour savoir de q
n’est pas radicalement fausse puisqu’elle repose sur la formule de la
vie
humaine, nous n’avons rien à en dire ici. Mais no
uement, assez paisiblement pour pouvoir dire que nous vivons toute la
vie
. Même les privilégiés du régime actuel voient fer
exprime selon leur sens et les porte jusqu’à la multitude, jusqu’à la
vie
sociale pour quoi elles naissent. Mais aujourd’hu
néant qu’on ne comble pas est proclamé lui-même comme une formule de
vie
. C’est cette volonté d’aller contre les choses qu
ommes ni les lois et vraisemblablement les alternatives de mort et de
vie
, pour la Littérature, comme pour toutes les activ
ps. Elle doit maintenant céder la place à la théorie de l’art pour la
Vie
. On sait ce qu’exige de ses adeptes la théorie de
ns l’espace et la durée la matière émouvante de l’art : l’Homme et la
Vie
. Maintenant voyons à quoi aboutit la théorie de l
Il n’y a de chef-d’œuvre qu’en collaboration avec l’humanité, avec la
Vie
. Mais d’un autre côté, la masse s’est trouvée fru
ue nul chef-d’œuvre n’en témoignera. Mais il n’a point participé à la
vie
totale de l’humanité, comme y entrèrent les grand
t il naît, les reniant, se créait arbitrairement en face d’elles, une
vie
propre, ennemie de tout ce qui n’était pas lui, d
certainement raison, sans aucun risque ; et que tout de même, dans la
vie
, il vaut mieux suivre une règle prudente que se d
is des autres et de lui-même ? Ne voilà-t-il pas les fondements de la
Vie
et si l’erreur les vicie, ne sera-t-il pas, cet h
es vicie, ne sera-t-il pas, cet homme, condamné à vivre sur terre une
vie
mauvaise, à côté de la vraie vie de justice et de
omme, condamné à vivre sur terre une vie mauvaise, à côté de la vraie
vie
de justice et de vérité qui seule accorde les vér
ues. Même à ceux qui peuvent croire encore à une existence future, la
vie
présente n’apparaît plus méprisable et devant se
gieuse nouvelle — accordée par force, mais accordée tout de même — la
vie
présente devient pour les croyants aussi, l’objet
ance avec les idées consenties par tous, le principe de l’art pour la
Vie
. II. L’Activité de l’Art L’art ne se démont
de l’avouer. L’égoïsme forme le fond de l’homme comme l’essence de la
vie
organique. Se donner sans jamais recevoir, c’est
’incorporer le milieu ambiant, tout ce qui autour d’elle vaut pour la
Vie
. Il n’est point de vie statique, mais dynamique.
mbiant, tout ce qui autour d’elle vaut pour la Vie. Il n’est point de
vie
statique, mais dynamique. L’ennemi, c’est l’éléme
nnemi, c’est l’élément destructeur, agent de la mort. L’essence de la
vie
, c’est donc de persévérer en soi par le renouvell
ne doivent-ils nuire en rien à personne. La Littérature tient dans la
vie
des peuples en général et de chaque homme en part
, si géniale soit-elle, de parvenir directement, et dans sa si courte
vie
, à la connaissance totale et exacte de l’univers.
est esprit, compréhension. Il faut profondément étudier la nature, la
vie
au long de l’échelle organique pour s’en persuade
el que le montre sa formation embryo-génique est l’essentiel de notre
vie
. Mais n’y voyons point autre chose qu’un faisceau
e différence fondamentale. Le plastide vit ; l’homme aussi de la même
vie
manifestée. Seulement le premier est une enfance.
ent, chimiquement. Il les emmagasine. Il y pourvoit, il y résiste. Sa
vie
future est là tout autour de lui, résultante de l
inuellement. Toutes les forces y sont en activité. Tout se touche. La
vie
attire tout à soi, ne suspend aucun des perpétuel
plastide. De l’étendue, mais nulle profondeur. C’est toujours la même
vie
. Ce que l’homme a acquis et qui le fait homme, c’
le fait homme, c’est la coodification des méthodes élémentaires de la
vie
originaire, avec une vue sur soi, mais bornée à c
assez. Savoir n’a pas sa fin en soi. Ce n’est que le demi-terme de la
vie
. Savoir est pour vivre. Utilitaire formule de l’h
tilitaire formule de l’homme qui n’est lui-même qu’une modalité de la
vie
. L’esprit crée des notions, des idées. Mais elles
univers ; elles n’imaginent rien qui ne tienne à la réalité. Toute la
vie
élémentaire s’y retrouve et les remplit seule. Et
l’amène. La société mauvaise ressemble à une toxine où tu dépéris. La
vie
veut vivre. Elle te commande de faire tout pour c
elui qui émane de ta nature, même, de ta constitution : l’art pour la
vie
. III. De l’Esprit à la Littérature Nous avo
duquel il avait à réaliser son équilibre, c’est-à-dire sa plus grande
vie
, son bonheur. Voici en effet devant nous, une nou
aucun ne consent (avec juste raison, ils sont tous semblables par la
vie
) à abdiquer son individualité au profit de la col
ollectivité, quelle personne ?) à se sacrifier à ses pareils. La même
vie
est en chacun de nous, qui nous commande avec la
en profiter, par le maintien de conditions leur rendant impossible la
vie
vraie et bienfaisante. On sait en effet quels mau
cience satisfaite, seule, engendre les plus grandes joies. Mais si la
vie
sociale ne ressemble point à la vie organique, el
es plus grandes joies. Mais si la vie sociale ne ressemble point à la
vie
organique, elle ne doit point se cristalliser sel
l’y oblige dès qu’il atteint à la juste conscience de sa personne. La
vie
crée en lui l’esprit et l’esprit, aussitôt devien
nd l’esprit fonctionne sur des erreurs. Et se conformer pour toute la
vie
et principalement pour la vie sociale aux command
erreurs. Et se conformer pour toute la vie et principalement pour la
vie
sociale aux commandements impérieux du Dieu, lui
ut en convenir de même. Il lui faut un ordre différent, approprié. La
vie
exige qu’on l’augmente par tous les pouvoirs qu’e
le confère. Le bonheur réside pour l’homme dans la favorisation de la
vie
. À l’homme, la vie donc crée ce but, lui impose u
eur réside pour l’homme dans la favorisation de la vie. À l’homme, la
vie
donc crée ce but, lui impose une manière d’être q
n détournait même, diamétralement. Cependant la Littérature vécut. Sa
vie
, expliquons-nous sur ce point, réside dans le suc
aux hommes les réponses les plus exactes aux problèmes généraux de la
vie
et de l’univers. Et ceux-là s’approchent le plus
e nous condamnons à un tel outrage ! La Littérature vécut, mais d’une
vie
précaire, du moins limitée à une certaine partie
it lui souhaiter ni l’activité à laquelle elle pouvait prétendre : sa
vie
normale. Peu d’âmes s’en trouvèrent remuées profo
vait être au contraire réformatrice d’elles-mêmes et de leur genre de
vie
. Le moins de mal qu’elle pouvait faire était de s
lopédisme se fondait sur une philosophie générale de l’homme et de la
vie
, c’est ce qui lui donnait une valeur humaine cons
sme, la Littérature se plaçait en dehors de toutes les méthodes de la
vie
elle-même. La loi de la vie, nous le répétons, c’
it en dehors de toutes les méthodes de la vie elle-même. La loi de la
vie
, nous le répétons, c’est l’égoïsme, l’utilité pou
a loi de la vie, nous le répétons, c’est l’égoïsme, l’utilité pour la
vie
, objectif qui la sauve du reproche de monstruosit
s apparaissent qu’on ignorait où dont on ne l’en voyait pas cause. La
vie
n’est plus possible pour les dogmes convaincus d’
ons. C’est, par de là l’homme et en même temps pour le moi humain, la
Vie
— dont la forme, ici, est la rationnelle associat
si son action n’était pas le moyen d’y parvenir, si le bonheur de la
vie
devait être obtenu par la transformation de la so
ions, on les voit de soi-même. Il faut une littérature qui serve à la
Vie
. La conscience de notre réalité et de la loi huma
xigence utilitariste. Les points de contact de la littérature avec la
vie
sont donc nécessairement des cas de conflit de l’
moins de fictions que le classicisme. On méconnaissait à peu près la
vie
. Les bergeries de George Sand ne ressemblaient en
vint un procédé. Sous prétexte d’exactitude on ne nous montra dans la
vie
que des laideurs et parmi les laideurs, les plus
ù sont partis les Encyclopédistes. La Vérité, voilà le remède à notre
vie
mauvaise, voilà le programme de la nouvelle litté
ulons ce qui devrait être, nous voulons la vérité de l’homme et de la
vie
, car elle seule renferme la formule du bonheur. T
ications verbales, un bavardage de perroquet. C’est ce qui arriva. La
vie
personnelle de l’artiste ne suffit pas à lui four
même avec du génie. Les hommes, quels qu’ils soient, diffèrent peu en
vie
. Et c’est pourquoi, les uns après les autres, les
rois ou quatre cents ans, en France. Et pourquoi ? Parce que c’est la
vie
ordinaire de chacun et parce que l’éducation trad
ssance et conscience des autres facteurs et des autres réalités de la
vie
— qui n’est pas seulement passionnelle, grand mer
constitue pas seule le champ d’expériences sociales. Le creuset de la
vie
fermente continuellement sous nos yeux. L’antiqui
otre mentalité. Pourquoi philosopher sur des textes morts dont aucune
vie
ne peut sortir ? La seule éducation qui convienne
s de la nécessité de se soumettre à leur misère par la promesse d’une
vie
récompensatrice au-delà de la mort ; qui permiren
lui dont l’impatience croît, d’en connaître les réponses. Pourquoi la
Vie
? Comment la vivre ? Quel est le but de l’homme ?
it pas attendue pour composer la somme des notions dont l’univers, la
vie
et l’homme ont besoin pour être expliqués. La hât
s’efforçaient à constituer sur un plan au-dessus des contingences une
vie
supérieure de laquelle nul revenant n’a témoigné,
aquelle nul revenant n’a témoigné, le penseur moderne s’en tient à la
vie
terrestre et par ses spéculations ne veut pas arr
ulations ne veut pas arriver à un autre résultat qu’une méthode de la
vie
selon les méthodes mêmes de la nature et de l’hom
afin de fournir les réponses qu’attend la grande interrogation de la
vie
en nous. On s’en est bien aperçu aussi. Une grand
son propre bénéfice. Nous voulons connaître pour l’utilitarisme de la
vie
. L’esprit, nous l’avons déjà dit, émane de la vie
’utilitarisme de la vie. L’esprit, nous l’avons déjà dit, émane de la
vie
élémentaire du plastide, lequel ne renferme aucun
assifions selon la valeur et l’utilité qu’elles présentent pour notre
vie
, pour l’homme sujet et la société. Et c’est à cet
Parmi toutes, les possibilités les mieux conformes au principe de la
vie
pour la vie doivent être réalisées en conceptions
s, les possibilités les mieux conformes au principe de la vie pour la
vie
doivent être réalisées en conceptions idéales par
e la nature humaine et c’est tout ce grand travail préparatoire de la
vie
, cette grande édification architecturale d’une ex
de la pièce et du roman n’est pas autre chose en soi qu’un morceau de
vie
possible. Nous lui accordons une certaine réalité
e ce crédit, la voici qualifiée pour nous donner des spectacles de la
vie
future — rien que ceux-là. Ne voit-on pas que jus
Les tribunes ne manquent pas aux orateurs. Le Livre doit offrir de la
Vie
et non pas des éléments bruts. Tout débat porte s
t qui, dans cet état, sont impropres au service de la littérature. La
Vie
n’en jaillit pas directement. Aussi n’est-ce pas
est l’Homme d’abord qu’il faut faire Homme, qu’il faut rattacher à la
vie
par ce qu’elle a de véritablement attachant pour
ie par ce qu’elle a de véritablement attachant pour lui — et c’est la
vie
. On pourrait craindre que, dépossédée des espoirs
. On pourrait craindre que, dépossédée des espoirs consolateurs d’une
vie
future réparatrice de tant d’injustices d’ici-bas
e, y réponde par le suicide qu’est l’application de cette devise : la
vie
courte et bonne. Une non pire réponse : le suicid
que la mort, qui est le non-vivre, n’émane point conséquemment de la
vie
, car la vie n’y tend point et n’en a pas les germ
, qui est le non-vivre, n’émane point conséquemment de la vie, car la
vie
n’y tend point et n’en a pas les germes en soi, e
, seul n’affectant point ceux qui restent dans leur intégralité et la
vie
s’étendant chaque jour renouvelée dans l’espace e
idents de telle destinée ou de telle autre. Et le devoir tracé par la
vie
conduit précisément, admirable corroboration, à s
le corroboration, à suivre la destinée qui nous convient le mieux. La
vie
justifiée en elle-même et la mort considérée à sa
oup raisonner. Avant que l’homme n’adopte les notions nouvelles de la
vie
, on doit le mettre à même de les comprendre et de
aspects de la question humaine que nous n’apercevons pas ici, car la
vie
d’un seul est courte, et qui seront découverts pa
nait pas de les douer, ces malheureux, des notions essentielles de la
vie
, toutes prêtes à être assimilées, par le roman, l
ous inventons ; de disposer de nous-mêmes selon notre bon plaisir. La
vie
, le déterminisme, nous obligent à nous conduire s
. La route nous est tracée à l’avance où nous devons nous engager. La
vie
ne nous permet pas d’élaborer d’autre objectif qu
suicider socialement comme individuellement. Nous ne recevons pas la
vie
, ce serait lui préexister. Nous ne naissons que p
e conduit comme dans la nature, comme s’il était seul, du moins en sa
vie
intérieure, celle qui résume tout. Et toutes les
sacrifice de notre tranquillité pendant un long temps et de quelques
vies
humaines, nous voudrions qu’il ne fût pas inutile
uelle des Encyclopédistes. Elle veut l’homme intégral et beau dans la
Vie
, tourné vers la Vie, selon la Vie, heureux de la
istes. Elle veut l’homme intégral et beau dans la Vie, tourné vers la
Vie
, selon la Vie, heureux de la Vie et ses méthodes
ut l’homme intégral et beau dans la Vie, tourné vers la Vie, selon la
Vie
, heureux de la Vie et ses méthodes l’assurent de
et beau dans la Vie, tourné vers la Vie, selon la Vie, heureux de la
Vie
et ses méthodes l’assurent de la Vérité et de la
ion, prendre la forme vivante anthropocentrique apte à réaliser de la
vie
immédiate. Elles ne sont plus alors de la science
ment à une affabulation, elles commettent des actes, elles sont de la
vie
, semblable par la forme, à l’existence que nous m
té, de possibilité. Il ne présentera pas du rêve, mais du vrai, de la
vie
meilleure et réalisée et pour parvenir à nous y f
sée et pour parvenir à nous y faire adhérer, il devra faire que cette
vie
s’adapte à nous, ainsi qu’au milieu où nous somme
e semblable à celui des Roucher et des Delille ? Quant à enseigner la
vie
, croit-on que voilà une tâche indigne ? Certes, n
ou trois individus placés dans des circonstances si spéciales que la
vie
en offre rarement l’exemple. L’originalité, l’exc
e connaissance, le genre d’émotion s’élève. C’est désormais devant la
Vie
, par la conscience de l’absolue Vérité que nous p
otre hauteur, de notre puissance dans la création. Elle glorifiera la
vie
en nous. La splendeur de vivre mérite d’être exal
pour l’homme. Par les sujets du livre seront présentés des essais de
vie
nouvelle, montrés facilement réalisables en faits
ables en faits. L’homme intérieur sera offert dans le spectacle de la
vie
extérieure, où son excellence première le conduir
es matérielles même dans leurs espoirs les plus émancipés. Ce sera la
vie
possible, très possible qu’ils décriront. Leur pr
ison parmi les hommes. C’est la plus grande utilité qui l’emporte. La
vie
nous commande d’aller à elle dont nous sommes si
. Que l’Homme soit ! Plus d’erreurs. La Vérité. Plus de mensonges. La
Vie
. Et c’est la Vie, la Vérité, — la vérité des chos
t ! Plus d’erreurs. La Vérité. Plus de mensonges. La Vie. Et c’est la
Vie
, la Vérité, — la vérité des choses, la vie de l’H
onges. La Vie. Et c’est la Vie, la Vérité, — la vérité des choses, la
vie
de l’Homme individu, par lui et par la société, q
l’esprit humain ; mais ils reconnaissent au moins le but idéal de la
vie
; ils peuvent s’entendre et jusqu’à un certain po
ous nous faisons gloire d’entendre moins bien qu’eux la routine de la
vie
, nous aimons à proclamer nos études inutiles ; le
est celle de la richesse, ait généralement perdu le sens idéal de la
vie
. J’en parle par conjecture ; car ce monde m’est e
de l’humanité. L’avenir est dans ceux qui, embrassant sérieusement la
vie
, reviennent au fond éternel du vrai, c’est-à-dire
amais qu’à travers un nuage de poussière soulevé par le tumulte de la
vie
réelle ; on a peine à distinguer dans ce tourbill
son influence. On ne peut nier que le christianisme, en présentant la
vie
actuelle comme indifférente et détournant par con
le monde matériel sera parfaitement soumis à l’homme. D’ailleurs, la
vie
actuelle est le théâtre de cette vie parfaite que
soumis à l’homme. D’ailleurs, la vie actuelle est le théâtre de cette
vie
parfaite que le christianisme reléguait par-delà.
e de l’Évangile ni dans la prépondérance exclusive qu’il accorde à la
vie
supérieure. Mais c’est ici-bas et non dans un cie
c’est ici-bas et non dans un ciel fantastique que se réalisera cette
vie
de l’esprit. Il est donc essentiel que l’homme co
qu’il y a d’injuste dans l’anathème jeté par le christianisme sur la
vie
présente. Toutes les grandes améliorations matéri
te. Toutes les grandes améliorations matérielles et sociales de cette
vie
se sont faites en dehors du christianisme et même
il et qu’une espèce de nourriture et de concevoir pour tout idéal une
vie
commode. Cela est malheureusement vrai ; il faut
use concupiscence le sentiment qu’éprouve l’homme du peuple devant la
vie
plus distinguée des classes supérieures. Quoi ! v
monacale et l’abstinence du plaisir, quand le plaisir est toute votre
vie
, quand vous avez des poètes qui ne chantent que c
e vie, quand vous avez des poètes qui ne chantent que cela ! Si cette
vie
est bonne, pourquoi ne la désireraient-ils pas ?
emblé une assez mauvaise science. Quoi ! un homme qui résume toute sa
vie
en ces mots : faire honnêtement fortune (et encor
ieu ! qu’importe, je vous prie ? Qu’importe, à la fin de cette courte
vie
, d’avoir réalisé un type plus ou moins complet de
e de suivre pendant vingt ans une même pensée de fortune. Héros de la
vie
désintéressée, saints, apôtres, mounis, solitaire
imâtes à n’avoir pas d’héritage ici-bas ; sages, qui avez traversé la
vie
ayant l’œil gauche pour la terre et l’œil droit p
pensée et pour mieux adorer l’infini, que vous avez mieux compris la
vie
que ceux qui la prennent comme un étroit calcul d
z sous vos pieds, dans le souffle qui vous embaume, dans cette petite
vie
qui bourdonne et murmure de toutes parts, dans vo
ertaines âmes (et ce sont les plus belles) de le chercher par-delà la
vie
vulgaire, de faire leurs délices de l’ascétisme.
pour l’avoir vue à ce moment-là. Les jugements que l’on porte sur la
vie
ascétique partent du même principe : l’ascète se
u’ils servaient son ascèse. Assurément, un homme qui embrasserait une
vie
inutile non par un besoin contemplatif, mais pour
beau pur, sacrifiant à ce cher idéal tous les soins personnels de la
vie
inférieure. Les Anglais ont cru faire pour la sai
geoise. Le Moyen Âge, qui assurément entendait moins bien que nous la
vie
réelle, comprenait mieux à quelques égards la vie
ns bien que nous la vie réelle, comprenait mieux à quelques égards la
vie
suprasensible. L’erreur de l’école néo-féodale es
a monté au cœur. Comment ces pauvres enthousiastes rendraient-ils la
vie
à un cadavre et, sans levier, soulèveraient-ils u
idées des religions sur l’expiation. Le besoin d’expiation, après une
vie
immorale ou frivole, est très légitime ; l’erreur
ce raisonnable, c’est le repentir et le retour avec plus d’amour à la
vie
sérieuse et belle. 53. Les petits esprits qui co
génie. L’écrivain en qui était déposée la vertu suprême de donner la
vie
, d’en reproduire les innombrables formes, de la c
arrière, ce passage successif de cette contemplation passionnée de la
vie
à ce détachement attristé, à cette fuite dans la
nsi attaqué à la tâche de donner une image adéquate et compacte de la
vie
, avec une pareille et si forte ardeur à saisir to
pensantes et isolées, les mariages, les adultères, les naissances, la
vie
surtout, la lente évolution de tous ces corps mou
ouble analyse de deux amours contraires, dans tout le mouvement de la
vie
urbaine et rurale dans la Russie actuelle, des pa
resque complète des circonstances ordinaires et extraordinaires de la
vie
. Cet ensemble de scènes, les plus importantes que
ersonnages dont on admire et la variété, et la vérité, et l’étonnante
vie
fictive. Tolstoï est au nombre des plus grands cr
par les dons mêmes d’observation véridique qui le font représenter la
vie
intérieure et extérieure de ses personnages avec
, mais profonde et marquée de deux des principaux caractères de toute
vie
organique et de toute existence : l’abondance des
ntien d’un équilibre défini entre sa variabilité et sa permanence. La
vie
des personnages résulte chez le romancier russe d
s scènes inventés à une plus parfaite imitation de ce que présente la
vie
, même à un observateur attentif. Se déliant des o
toutes leurs activités, de biographies, de carrières, de morceaux de
vie
, d’évolutions notables, puis de scènes marquantes
alement saisissants ; il n’est unique qu’en sa manière de montrer des
vies
entières, de décrire peu à peu par une lente accu
s de temps si considérable et si plein, que le spectacle même de leur
vie
ne pourrait donner une notion plus distincte de l
de son fiancé, puis sa tristesse de plante froissée, sa reprise à la
vie
et ce sublime revoir de son aimé agonisant et mue
de fébrile. Dans le roman où se dessine cette héroïne d’une si chaude
vie
, on peut suivre le même travail minutieux de repr
sur tous les personnages de premier plan ; toute une période de leur
vie
nous est donnée en d’innombrables instants pour W
pagnard à ses angoissantes préoccupations sur le but et le sens de la
vie
. Chacun de ces personnages primordiaux, ceux enco
il veut être l’image et contenir tout l’intérêt et l’importance de la
vie
, doit être complexe, nombreux et diffus comme ell
tude d’une passion, d’une faculté, d’un accident ; ils contiennent la
vie
même, toute la vie d’un groupe nombreux d’hommes
d’une faculté, d’un accident ; ils contiennent la vie même, toute la
vie
d’un groupe nombreux d’hommes étagés à tous les â
ur être d’aspects étrangement changeants. Cet art nouveau qui rend la
vie
en ce qu’elle est par essence une transition, un
erge et Mlle Varinka. Ce sont là les secrets que Tolstoï arrache à la
vie
pour la reproduire ; il la conçoit active, intens
onnification fictive de catégorie qui n’a en somme d’autre titre à la
vie
que le mot même qui la désigne. L’œuvre de Tolsto
emment dans les caractères généraux par lesquels ils participent à la
vie
, le nombre infini des manifestations, les variati
mme une moisson du sombre sol, la merveilleuse floraison d’âmes et de
vie
qu’est l’œuvre de Tolstoï. Ce contenu essentiel d
Lévine après cette conversation avec un paysan qui changeait toute sa
vie
, — on distinguera dans la description des faits e
la mort somptueuse et harcelée du vieux prince Besoukhof, de toute la
vie
seigneuriale et familiale des Rostow, et si l’on
on devant celle des trois gros volumes de La Guerre et la Paix où les
vies
complètes du prince André, du prince Pierre, de N
ermine, le génie primordial de Tolstoï : un énorme et montant flux de
vie
, un large embrassement de tous les êtres, confond
n est un livre d’humanité, de nombre, de pâle épanouissement dense de
vie
. Frustes de masse, lâchées à tout le développemen
, la présentation, l’illustration d’un large ensemble de ces faits de
vie
sur lesquels en définitive se concentrent les esp
forme mentale à la ruine du transitoire, tel quel, moite encore de la
vie
surprise, mou, ductile, coloré et bruissant ; ten
se et compréhensive de la réalité est d’induire à sentir ce qu’est la
vie
humaine par l’accent même, la ferveur et l’abando
ure, leur évolution mentale et corporelle ; c’est le cours même de la
vie
, le flux des pensées, des forces, de l’existence,
vain écarte l’ombre, le lecteur aperçoit le cours et la variété de la
vie
humaine : il connaît le tout de ce monde mouvant
es palais ou dans le crépuscule, des hommes angoisses méditent sur la
vie
et la mort ; la lueur de la beauté se pose sur le
d’inconnus mieux que celle d’amis, de parler sur la vaste scène de la
vie
des dons d’interne et neuve pénétration, comme d’
a route, de la guerre, de la ville, toutes les mille cérémonies de la
vie
sociale dont il s’est détourné avec indifférence,
jeu d’actions et de réactions d’atteintes et de résistances qu’est la
vie
; le lecteur assiste à l’essor graduel et au décl
sons, les champs, les rues, les jours, les nuits, le train même de la
vie
, de l’histoire, de la société sont là ; on y trou
ent avec l’infinie variété de nos semblables. Dans ce vaste drame, la
vie
même est jouée ; les spectateurs sont de la pièce
ix de son œuvre. Il semble que Tolstoï se déprenne du spectacle de la
vie
, s’y rattache et l’abandonne en lents rythmes d’i
ainsi au point de transposer en ces livres quelques instants de leur
vie
, hésitent déconcertés devant ce dédain et ce souc
re, perçue, tiède, velue, molle et toute semblable à celle qui est la
vie
même de chacun. Ces êtres ainsi désignés aux symp
s qui rendent odieux dans la littérature française les tableaux de la
vie
en famille ; mais la simple vérité virile et sain
triarcal. L’émotion de sympathie cordiale que suscite le spectacle de
vies
humaines bien conduites et heureuses, s’attache à
st loin encore des scènes familiales dans La Guerre et la Paix, de la
vie
de château et de palais des Rostow avec leurs enf
mère au coucher et lui raconte joyeusement ses peines ; où encore la
vie
de mascarades, de veillées, de folles courses en
onds et bienfaisants. Comme Tolstoï sait montrer le charme vrai de la
vie
de famille, il décrit encore et fait aimer le lib
n, de concorde, de serviabilité, qui rendent possible et précieuse la
vie
en commun ; ils sont pénétrés et pénètrent de ce
cette attitude attentive et virile devant les grands problèmes de la
vie
, de la constante méditation de son terme et de so
prince André Bolkonsky, cet homme sec, clair, acerbe, qui tient à la
vie
par des liens si étroits, s’inquiète, s’aigrit, v
nd et accepte presque des paroles du prince Pierre, la promesse d’une
vie
future, l’existence d’un dieu personnel qui révei
ein désespoir, un singulier personnage qui lui parle de Dieu et de la
vie
future selon les formes de la franc-maçonnerie ;
une troupe de prisonniers, où l’existence de pauvre qu’il mène, cette
vie
de résignation et d’insouciance l’apaisent peu à
e ce salut par la simplification de l’esprit et par l’innocence de la
vie
, de la conversion do Lévine, à ces pauvres parole
un artiste si prêt d’être complet, de la description objective de la
vie
, impuissant à en reproduire toutes les manifestat
n maître l’homme, prodigue à ses créatures les caractéristiques de la
vie
, les manifeste abondamment, leur infuse une indiv
goisses dont les attristent les problèmes de la mort et du sens de la
vie
, et plonge dans l’atmosphère grise de ces livres
qu’il lui assigne, et son détachement final de tout l’ensemble de la
vie
et du monde, dans le ton lointain et las dont il
tif entre les phénomènes et les actes que lui montrait le cours de la
vie
. Il a réprouvé et rejeté de son œuvre ceux dont l
les contredisent ; celui-là seul peut trouver plaisir à contempler la
vie
, qui considère sans horreur le mal dont elle est
e malaise ; la pensée de la mort se présentait, et là, sentant que la
vie
des hommes est faite d’autant de malheur que de b
suprême épreuve du système de croyances sur lequel il a construit sa
vie
. La plupart échappent à cette question qui touche
a leur fosse. Mais pour des esprits comme celui de Tolstoï, que cette
vie
scandalise et qui tout à coup en viennent à songe
nt de cette facile solution à longue échéance. Il fallait qu’en cette
vie
, dès ce moment, les hommes devinssent meilleurs e
raires qui embrassent et montrent tout le merveilleux spectacle de la
vie
, s’en détacher peu à peu et s’en déprendre par un
eniement de tous les appétits et de l’amour même de soi, de sa propre
vie
, avec l’idée folle d’exclure, en ce monde de guer
in projet de moraliser les humbles, — comme si rien moralisait que la
vie
même, les dures faits, — a franchi dans sa carriè
qui parcourut l’Europe, mena à Saint-Pétersbourg et Moscou la grande
vie
du gentilhomme, qui fut cassant et orgueilleux, i
ouliers et raccommode des poêles, donne son bien en aumône, prêche la
vie
populaire, le refus du serment, le pardon des inj
nt de larges et proches images de la nature et de l’homme, comment la
vie
même s’y est reproduite par les caractères profon
le qu’il semblait destiné à connaître et à goûter pleinement. Mais la
vie
de tous et la sienne propre n’est point un sujet
proclamer que le bonheur réside dans une réforme pratique du genre de
vie
de chacun, dans le renoncement à cette intelligen
tions la valeur de la solution apportée par Tolstoï au problème de la
vie
et de la mort. Ce problème est un objet de pensée
sont pas d’un penseur intègre. Mais tous ceux qui aiment le feu de la
vie
malgré l’incessante mort de ses flammes, trouvero
i connaissent la bienfaisance de l’art, son efficacité à rehausser la
vie
d’émotions intenses et nobles dont est retirée la
érature toute la fraîcheur, la communication avec l’inconscient et la
vie
originelle, qui existent encore chez un enfant de
ynique. Sur ces millésimes d’un siècle, sur ces nombres qui datent la
vie
des hommes, nous pouvons rêver, en pythagoriciens
ue des morceaux de journal, journal de voyage ou journal fictif d’une
vie
, arrangés et romancés en livre. Et l’œuvre de Bau
Paris, elle se ramène au journal intime et franc du poète qui vit la
vie
d’une grande capitale. En principe, tous trois so
x du romantisme (leur génération, celle des Trente ans en 1850, de la
vie
d’homme sous le Second Empire, marque bien ce ref
n des rêves en feu, des amours discrètes qui n’aboutissent pas, de la
vie
résignée, employée au souvenir et au passé, toute
é, toute cette gaucherie pudique et fervente, n’est-ce point, dans la
vie
littéraire, tout un côté de province, qui a pu pa
dérem, des « urbains », des gens de Paris pour qui la longue et lente
vie
de province, si pleine à la fois et si vide, plei
alement, j’ai sympathisé avec toutes trois. Souveraineté lumineuse et
vie
rapide de Paris, ressources épaisses et durée len
trouver chez les Égyptiens. Plusieurs années après la mort, quand une
vie
passée apparaît avec un recul suffisant, le sacer
nçons seulement à apercevoir en quelque ensemble et quelque suite. La
vie
urbaine avait beau être jusqu’au dix-neuvième siè
suite. La vie urbaine avait beau être jusqu’au dix-neuvième siècle ta
vie
ordinaire des poètes et de leurs lecteurs ; une s
clure de la poésie. Bien plus, nous voyons, aux grandes époques de la
vie
urbaine, la poésie repoussée d’autant plus violem
de la ville que la ville fournit davantage au poète et à l’homme leur
vie
intellectuelle et morale. Lorsque cette vie intel
u poète et à l’homme leur vie intellectuelle et morale. Lorsque cette
vie
intellectuelle et morale du monde grec a pour cen
Et, au dix-huitième siècle français, au moment le plus brillant de la
vie
de société, de la vie parisienne, reviennent les
ècle français, au moment le plus brillant de la vie de société, de la
vie
parisienne, reviennent les bergeries, doublées du
érons d’ailleurs rien. La pastorale et la bergerie fleuriront dans la
vie
urbaine par le besoin même de cet alibi, qui est
idéalisme appelle un réalisme. Rome, qui a réalisé la plénitude de la
vie
urbaine, a fondé aussi une poésie urbaine origina
t, c’est moins remarquable que naturel et qu’honorable. Évidemment la
vie
urbaine, en ce qu’elle présente de nouveau et de
articulier, peut être appelée artificielle et corrompue. L’idée d’une
vie
artificielle et corrompue, opposée à la vie natur
t corrompue. L’idée d’une vie artificielle et corrompue, opposée à la
vie
naturelle et saine, il semble qu’elle doive être
e méditerranéenne. Et Baudelaire met à l’horizon de la ville et de la
vie
parisiennes les mêmes lignes de nostalgie. Nous
le miroir de cette violence à la nature que sont l’être matériel, la
vie
intellectuelle et morale d’une grande capitale. O
mier raisin de sa vendange. Mais Baudelaire, lui, a été crispé par sa
vie
et son art dans une attitude d’irritation et de d
or, une nature appropriés. Cet élément matériel sur lequel appuyer la
vie
spirituelle, c’était pour la tragédie racinienne
ragédie racinienne cette forme de la société humaine qui s’appelle la
vie
de cour, cette concentration des valeurs, de la b
res métropoles ; mais il est la seule où l’homme vive profondément la
vie
propre d’une grande capitale, la seule où cette v
e profondément la vie propre d’une grande capitale, la seule où cette
vie
pousse tous ses fruits spirituels, la seule où le
ignonne, pour donner à ce vin la plénitude de qualité. De même que la
vie
de cour a produit au dix-septième siècle une poés
ième siècle une poésie psychologique, de même il était naturel que la
vie
d’une capitale produisit au dix-neuvième siècle u
médiablement marquer les hommes dont la jeunesse a fait corps avec la
vie
d’une grande capitale, — et en particulier les ho
aphnis. Ils ne pourraient absolument naître, ni être sentis, dans une
vie
de village ou de petite ville. Ils ne peuvent écl
substance humaine et sa lumière intelligente, le faire aller vers la
vie
avec une âme pour un instant libérée, équilibrée,
or infini de sensations possibles, comme Hugo, non pas une densité de
vie
intérieure comme Vigny, mais ce qu’on pourrait ap
, comme l’âme du poète, elle est une durée, une forme invétérée de la
vie
, une mémoire. Ne lui demandez pas des figures de
ne approximation de cette durée vraie, vivante, consubstantielle à la
vie
et à l’être de Paris, la durée de ces êtres très
ulant désigner dans son Évolution de la poésie lyrique un poète de la
vie
de Paris, il n’a trouvé que François Coppée ! De
belles, pures et vraies formes de l’amour, sont aussi naturelles à la
vie
de Paris qu’à la vie de n’importe quelle ville ou
es formes de l’amour, sont aussi naturelles à la vie de Paris qu’à la
vie
de n’importe quelle ville ou campagne. Mais elles
vient pas plus qu’un autre. Peut-être même leur convient-il moins. La
vie
de Paris, au dix-neuvième siècle, porte dans son
ention et de vernis pour être acceptées du public bourgeois, comme la
Vie
de Bohème pouvait voisiner fraternellement sur le
loue (et Baudelaire fait alternativement l’un et l’autre), que cette
vie
ne soit éminemment artificielle, et le contraire
que cette vie ne soit éminemment artificielle, et le contraire d’une
vie
naturelle. Et c’est cet artifice qui, porté pour
cette poésie n’étaient qu’artificiels, ils n’existeraient pas. Si la
vie
de Paris n’était qu’artificielle, l’homme n’y tie
is pas morale !) l’élément de polygamie qui est dans l’air et dans la
vie
d’une capitale moderne : pluralité que symbolisen
. Une mulâtresse stupide, vicieuse, alcoolique, fut la compagne de sa
vie
, l’inspiratrice de quelques-uns de ses plus beaux
e. Mais l’aspect particulier de ce « tableau parisien » que figure la
vie
sentimentale de Baudelaire, c’est un Sacré-Cœur a
il fut jaloux avec une intensité de haine qui bouleversa à jamais sa
vie
intérieure. Son beau-père, le général Aupick, éta
ements trop profonds pour que son âme n’en restât pas craintive et sa
vie
intérieure déséquilibrée. La Présidente ne fut pl
ux bâtir pour toi, Madone, ma maîtresse...) rejeté à la rue, à cette
vie
solitaire des capitales, à la volupté stérile et
flons la lampe, afin De nous cacher dans les ténèbres. Dix ans de la
vie
de Baudelaire, de vie gaspillée, rongée d’ennui e
e nous cacher dans les ténèbres. Dix ans de la vie de Baudelaire, de
vie
gaspillée, rongée d’ennui et de remords, tiennent
telligence de son âme et de son art. Il voyait comme Flaubert dans la
vie
d’artiste non une cathédrale, mais une cellule de
ère Le travail de mes mains et l’amour de mes yeux ? Telle est cette
vie
d’artiste que Baudelaire se reproche de pratiquer
ance artistique, un exercice qui fortifie la volonté et discipline la
vie
extérieure, et aussi une réaction contre cette bo
omédie. Mais ces paradis du poète ne poussent pas spontanément sur la
vie
des capitales, et les vrais paradis baudelairiens
e a chantés ou contés ont plus figuré dans sa littérature que dans sa
vie
. * * * Toutes ces raisons nous expliqueront peut-
elaire de la fusion grandissante de cette poésie avec une forme de la
vie
qui s’impose de plus en plus à nous, qui transfor
qui transforme de plus en plus le dehors et le dedans de l’humanité :
vie
pressée, condensée, haletante et maladive des gra
confortable, modérée, qui fournit en littérature ce que donne dans la
vie
une solide position bourgeoise. Position qui n’es
es, et, ayant ainsi bien chaud aux pieds, je passerais le reste de ma
vie
à noircir du papier. » Le peu de papier qu’il a n
et la compression, inévitables en ce milieu, leur imagination. Cette
vie
d’hôpital fait tourner naturellement de telles pl
eur apparaissent confusément. Par un accident assez ordinaire dans la
vie
des adolescents, Eugène, après une enfance très e
ubert — est celle de la solitude et de l’imagination. Le rythme de la
vie
familiale la permettait heureusement à Fromentin.
le aux Trembles de Dominique. Les vacances qu’y passait Fromentin, la
vie
de solitude, de libres courses et de pleine natur
comme d’une corvée facile et où il ne s’excitait point. Rien dans la
vie
du collège et dans la parole de ses professeurs n
elle l’aima de l’aimer, elle l’aima surtout de la désennuyer dans une
vie
sentimentale que l’homme d’affaires qu’elle avait
toute son âme et laissant sa facilité agir pour lui. Sur la fin de sa
vie
il en était sans doute de même pour sa peinture.
ept ans plus tard, lui causa une profonde et durable douleur. Mais sa
vie
ne subit pas de cette crise une empreinte aussi d
r tels peintres en renom, d’arriver aux succès officiels qui font une
vie
confortable. Esprit juste, il voit clair en lui c
ille y habitait, et avec celui qui demeurera l’ami fidèle de toute sa
vie
, Armand Du Mesnil, dont plus tard il épousera la
ion que lui donnait son père ne lui suffisait pas. Il avait besoin de
vie
large, et son père avait le devoir impérieux de s
einture qu’il commence Dominique. Il n’y avait eu qu’un roman dans sa
vie
comme il n’y avait qu’un voyage refait plusieurs
luent du jury, invité à Compiègne par l’Empereur, ayant le goût de la
vie
mondaine où se déployaient ses qualités de brilla
rête aux artistes des prétentions à l’excentricité. » Il fut, dans sa
vie
et dans son art, de l’« école du bon sens », et a
oriental quelconque, au contraire, par exemple de James Tissot. Si la
vie
arabe lui paraît évoquer l’image saisissante des
pports. Les copies qu’il rapportera dans ses cartons alimenteront une
vie
de travail d’atelier, et ce travail, ainsi soustr
lle-même de tout ce qui fait ombre se noie de tant de reflets, que la
vie
n’éprouve aucune violence, et qu’il faut presque
re remplie après lui. Si Fromentin n’avait pas eu besoin de gagner la
vie
large d’un peintre coté, si son âge mûr avait réa
t également. Parmi les peintres hollandais, il distingue ceux dont la
vie
est à peu près indifférente au critique dans l’ap
ifférente au critique dans l’appréciation de l’œuvre, et ceux dont la
vie
, le caractère, intéressent, commandent, expliquen
en retard sur la pensée ; si l’improvisation était moins soudaine, la
vie
communiquée serait moindre ; si le travail était
ui va à ce qui brille, cette âme si sensible à certaines formes de la
vie
, si indifférente aux autres ; cette ardeur sans t
t connaître, le conduisait à écrire une œuvre d’analyse, à exposer sa
vie
intérieure. Cela était beaucoup plus que la peint
réées veulent que nous nous conformions pour vivre en paix. Mais leur
vie
vraie, comme celle de Montaigne, est de se connaî
à leur besogne critique. Mais c’est assez tard, et seulement quand sa
vie
est déjà construite, que Fromentin écrit Dominiqu
egrets ». Il était donc tout indiqué que Fromentin, au tournant de sa
vie
, s’arrêtât pour écrire son roman intérieur. Mais
avaient conduites jusqu’à l’aventure sentimentale qui donne seule la
vie
à un roman, nul doute qu’ils n’eussent fort mal r
que et de style, dit l’histoire la plus commune qui soit, celle d’une
vie
manquée, et fait sentir ensuite que l’idée doulou
e d’une vie manquée, et fait sentir ensuite que l’idée douloureuse de
vie
manquée n’est sans doute qu’une illusion de l’ign
te qu’une illusion de l’ignorance et de la faiblesse. Il n’y a pas de
vie
manquée, il n’y a que des âmes malades qui croien
a pas de vie manquée, il n’y a que des âmes malades qui croient à la
vie
manquée, et des remèdes pour ces âmes malades, de
is ensuite se confond calmement, lucidement avec les vibrations de la
vie
, avec la lumière intérieure, avec la conscience e
toute la construction du roman. Le Dominique qui a vécu cette sombre
vie
d’amour et le Dominique qui l’a vaincue, s’en sou
n ne se perdant jamais de vue, les transformations entraînantes de la
vie
avec la volonté de se reconnaître à chaque nouvel
Se bornant au plein et au vif de son sujet, contant l’histoire et la
vie
, le souvenir et l’oubli d’un amour, Fromentin fai
ut puéril du mot, mais il est dès ses plus jeunes ans désigné pour la
vie
intérieure, c’est-à-dire pour quelques joies très
e. » Dominique monte à sa chambre, « étouffé par les pulsations d’une
vie
extraordinaire » et souhaitant la présence de que
ue, aime « dans le cadre ancien embelli par le prodigieux éclat d’une
vie
nouvelle ». Il écrit avec une abondance où s’extr
Il écrit avec une abondance où s’extravase son cœur rempli, « double
vie
de fièvre de cœur, de fièvre d’esprit ». Mais tou
ique est à l’âge où l’on fait ses études. Il la voit se marier, et sa
vie
devient dès lors quelque chose de romantiquement
intelligible. » Une scène analogue se reproduit le dernier jour de sa
vie
de collège, celui de la distribution des prix, où
leur suprême dans l’art du roman : changer selon une courbe réelle de
vie
, courbe qui n’est pas de logique extérieure, mais
de refuge, Dominique volontiers se tapirait jusqu’à sa mort : « Cette
vie
que nous avions menée ici, cette vie de loisir et
pirait jusqu’à sa mort : « Cette vie que nous avions menée ici, cette
vie
de loisir et d’imprévoyance, silencieuse et exalt
silencieuse et exaltée, ai constamment et si diversement émue, cette
vie
de réminiscence et de passion, tout entière calqu
que chose sur quoi elle peut s’appuyer. Elle sent que tout de même sa
vie
est enrichie, complétée par l’existence de cet am
x, un repos dans le cours d’une cristallisation tragique. Bien que la
vie
soit pour Dominique une réalité plus sérieuse que
é et de volonté relative à côté de l’homme faible et irrésolu dont la
vie
doit être plus ou moins manquée : elle prend cett
. » Madeleine s’attache passionnément à rétablir le bonheur dans une
vie
d’où naguère elle l’a à son insu chassé. Elle pre
inutile et se perdre obscurément. Elle se tient responsable de cette
vie
manquée, elle se connaît le devoir de réparer le
les revoit, séjourne à Nièvres. Madeleine est épuisée, épuisée d’une
vie
aride, épuisée de luttes, épuisée de maladie, épu
a pitié. » Que la pitié seule désormais les réunisse, cela brise leur
vie
à tous deux, mais cela aussi recompose de ces mor
vie à tous deux, mais cela aussi recompose de ces morceaux une autre
vie
que leur conscience n’aura pas à regretter, et qu
de lui-même. Dominique est d’un certain point de vue le, roman de la
vie
manquée, ou plutôt le roman des échecs successifs
de l’amour dans laquelle il doit faire sa carrière. Et pourtant cette
vie
sera plus manquée encore que celle de Dominique :
rand luxe, les grandes jouissances et les vanités artificielles de la
vie
. Et l’espèce d’hypocondrie froide et élégante qui
ragement vient de ce qu’il ne sert à personne. Dès lors, dit-il de sa
vie
, « il était temps de l’achever moi-même ». Cette
rs, dit-il de sa vie, « il était temps de l’achever moi-même ». Cette
vie
avait été d’abord la vie classique d’un beau garç
l était temps de l’achever moi-même ». Cette vie avait été d’abord la
vie
classique d’un beau garçon aux jolies aventures :
si je m’en tiens à des satisfactions qui n’ont rien de chimérique, ma
vie
se passera dans un équilibre parfait et sera comb
stes qui trouvent jusqu’à la fin un confort passable dans ce genre de
vie
. Fromentin veut qu’il mène au suicide, et il nous
est devenu peu à peu pour lui, sinon un maître, du moins un modèle de
vie
. Dominique est placé entre Olivier et Augustin co
eux influences, entre deux choix possibles. Il s’agit de savoir si sa
vie
manquée s’abîmera comme celle d’Olivier, ou se re
tique et forcément très ambitieux. Je n’ai vu personne entrer dans la
vie
avec moins d’idéal et plus de sang-froid, ni envi
me comme peintre ; mais il sait gré à la peinture d’avoir organisé sa
vie
, de l’avoir installé dans un beau métier. De là c
’avoir installé dans un beau métier. De là ce sacrifice de l’art à la
vie
, ce primat de la vie traditionnelle et saine qui
un beau métier. De là ce sacrifice de l’art à la vie, ce primat de la
vie
traditionnelle et saine qui est un des motifs de
vie traditionnelle et saine qui est un des motifs de Dominique. « La
vie
, croyez-moi, voilà la grande antithèse et le gran
t le principe est une erreur. Le jour ou vous mettrez le pied dans la
vie
, dans la vie réelle, entendez-vous bien ; le jour
est une erreur. Le jour ou vous mettrez le pied dans la vie, dans la
vie
réelle, entendez-vous bien ; le jour où vous la c
Dans les deux cas il n’y a d’œuvre forte que celle qui repose sur une
vie
intérieure. L’intérêt du traditionalisme de M. Ba
de ceci, que ce traditionalisme est le résultat et le fruit mûr d’une
vie
intérieure, qu’il a poussé comme un fruit naturel
de Dominique, c’est d’être soutenu de tous les côtés par un massif de
vie
intérieure : cela, et cela seul confère aux table
on enracinement aux Trembles leur signification juste et musicale. La
vie
intérieure, qui est l’élément et comme la pulpe d
amande dans Rubens. Dominique a acquis « le don cruel d’assister à sa
vie
comme à un spectacle donné par un autre », l’habi
apprend à se connaître, utilise ainsi les malheurs accidentels de sa
vie
, se replie, après qu’ils, l’ont frappé, sur ses r
s mêmes de sa peinture. Dominique offre néanmoins ce caractère de la
vie
, d’être une fin en lui-même, de s’arrêter justeme
ne suite indéfinie. J’imagine Fromentin écrivant après ce roman de la
vie
manquée le roman de la vie refaite, le roman de l
ne Fromentin écrivant après ce roman de la vie manquée le roman de la
vie
refaite, le roman de la transmission, dont il ind
st-ce tant mieux ou tant pis pour lui ? je lui laisse l’ébauche d’une
vie
inachevée qu’il accomplira, si je ne me trompe. »
ue celui du malentendu entre deux générations. C’est l’illusion d’une
vie
manquée, un des points par lesquels elle est réel
ïsme appelle nécessairement un égoïsme de la génération qui vient. La
vie
des enfants ne répare point la vie manquée des pè
sme de la génération qui vient. La vie des enfants ne répare point la
vie
manquée des pères, elle est de la vie même, manqu
des enfants ne répare point la vie manquée des pères, elle est de la
vie
même, manquée à son tour dans une certaine mesure
la vie même, manquée à son tour dans une certaine mesure, comme toute
vie
humaine. Dominique, comme les trois autres volum
livre apparaît parfaite : de ce point Dominique se définit comme une
vie
repensée et mise à sa place par l’intelligence. F
à une aventure d’amour analogue à celle qu’il avait traversée, à une
vie
de même ordre que la sienne, plus passionnée seul
és. Surtout, lorsqu’on le compare à l’Éducation sentimentale ou à Une
Vie
, Dominique prend certains caractères des œuvres c
ain et à un Poussin. L’artiste intérieur qui construit à Dominique sa
vie
, l’artiste réel qui bâtit le roman de Dominique,
a durée l’équilibre qu’établit Poussin dans son art du simultané. Une
vie
, la vie de Dominique, se groupe comme une année,
l’équilibre qu’établit Poussin dans son art du simultané. Une vie, la
vie
de Dominique, se groupe comme une année, comme un
usque-là tant de soin d’établir ? » Cette identité de lui-même que la
vie
, l’intelligence, la conscience de soi ont donnée
ineux, et le plus habilement composé de ses tableaux. Amiel La
vie
des œuvres présente souvent des tournants aussi i
e souvent des tournants aussi inattendus et aussi pittoresques que la
vie
des écrivains. Amiel a écrit le Journal d’un homm
sques que la vie des écrivains. Amiel a écrit le Journal d’un homme à
vie
apparemment monotone et grise, d’un homme à qui,
a pu lui-même, à ses mauvaises heures, gémir sur le naufrage de cette
vie
perdue. Mais son Journal, lui, a connu, depuis la
r, ont fait le tour du monde, sont devenus un des grands livres de la
vie
intérieure, ont été traduits en des nombreuses la
aux, qui changent déjà assez considérablement nos perspectives sur la
vie
intérieure d’Amiel. Il a supprimé ce recueil fact
t la publication intégrale de certains Cahiers, celle de lettres, une
Vie
d’Amiel établie sur l’étude de tous les manuscrit
intuition, le désintéressement, la sympathie avec tout, l’unité de la
vie
assumée par une conscience dépersonnalisée. Et, c
d’Amiel, sauf quand ils frappent selon le mode gnomique une maxime de
vie
intérieure, ne parviennent pas à l’existence poét
qui est humain, de tout ce qui fait l’épaisseur et la solidité d’une
vie
. « Le Journal tient lieu de confident, c’est-à-di
tient lieu de tout intérêt. Il ressemble au désintéressement où notre
vie
glisse en rêve. Amiel croit d’abord que le Journa
lement par l’examen intérieur. Mais il ne sert même pas à cela, et la
vie
morale se développe sur un autre registre. À quoi
on miroir, mais milliers de miroirs dont chacun conserve une image de
vie
passée, et qui s’empilent en ces glaces sans épai
ent d’Amiel, il y ait eu un habile opérateur qui aurait « tourné » sa
vie
en l’obligeant à donner chaque soir sa pellicule.
ir. Mais lui, sujet, s’y refuse. Il n’y a pas plus d’histoire dans sa
vie
que dans celle de l’Inde. Le Journal ne nous prés
s types, les mères, le fond des êtres, le sens des choses. » Mais la
vie
est là. Elle embrasse tous les êtres et il n’y a
ranger, c’est qu’il ne le voit pas comme nous le voyons, ainsi qu’une
vie
, un magasin, une carrière, mobilisés tout entiers
eines de redites, parce qu’il est habitué à ce qu’il dit, et que « la
vie
intérieure tourne en cercle ». Mais, d’autre part
n pommier porte des pommes », de prouver par son exemple le mal de la
vie
intérieure exclusive, le mal des qualités féminin
our détourner l’homme des sentiers où l’on s’égare et où l’on perd sa
vie
. Ni l’un ni l’autre, pour nous. Vivre ordinaireme
on perd sa vie. Ni l’un ni l’autre, pour nous. Vivre ordinairement la
vie
d’Amiel, ce serait, pour l’humanité, rigoureuseme
ait, pour l’humanité, rigoureusement, périr. Mais une humanité où des
vies
comme celles d’Amiel, de Montaigne, de Marc-Aurèl
divin. Les démons ingénieux qui ont ménagé dans les interstices de la
vie
, entre les grands courants normaux de l’humanité,
. II. Les dessous du « Journal » Un être n’est canalisé dans la
vie
intérieure que par des obstacles venus de lui-mêm
stacles venus de lui-même ou des choses. Certes, cette vocation de la
vie
intérieure, comme les autres vocations, existe. M
plus de se perdre et qui ait davantage besoin de contrainte. Des deux
vies
, l’active et la contemplative, Amiel a vécu la se
rce qu’on ne veut pas, ou ne peut pas, ou ne sait pas choisir ? Cette
vie
qu’il n’avait pas choisie, il l’a portée comme un
e réalité déficiente, une démission, une timidité. Timidité devant la
vie
à vivre ; timidité devant le livre à composer ; t
an avant sa mort, sans illusion : « Je crois que la malédiction de ma
vie
a été la question du sexe, tout ce qui se rattach
gémit. « Le vrai mariage c’est une prière, c’est un culte, c’est la
vie
devenue religion. » Et pourtant il connaît, comme
devenue religion. » Et pourtant il connaît, comme tout le monde, une
vie
sentimentale, qui se modèle sur les détours, les
al intime. Cet homme de l’intelligence, qu’affinent la pratique de la
vie
spirituelle et le célibat, il tient volontiers, e
qu’il est capable de comprendre les femmes, et de les initier « à la
vie
idéale par la pensée aimante, par l’amour intelle
oit espace, qui le contrôlent, le coudoient et le froissent. De cette
vie
genevoise, dans un air mou, sous des regards iron
C’est l’histoire si souvent faite par les romanciers français, de la
vie
de province ; seulement la province c’est tout ce
re, il l’impute à l’air sans vivacité, au ton moqueur de Genève, à la
vie
de province sous l’œil d’autrui. Professeur peu é
lement d’amertume contre Genève, contre la famille d’Amiel, contre la
vie
qui lui a été imposée, contre ce qui, de sa desti
l n’était maintenu sur les hauteurs, dans les neiges éternelles de la
vie
intérieure, par la culture et la philosophie qui
amer. Amiel est né en 1821. Il a été élevé par une génération dont la
vie
civique et morale a subi le joug de la France, un
a victime, avec sa « fatale notion de la religion, due elle-même à sa
vie
façonnée par le catholicisme ». Enfin Amiel est u
Berlin, il a opté de tout son être pour la pensée allemande, pour la
vie
allemande. « Je me sens en communauté d’esprit av
me laissent froid, parce qu’ils ne portent pas en eux la somme de la
vie
universelle, qu’ils ne dominent pas la réalité co
nte où le regard aperçoit jusqu’au fond les créations délicates de la
vie
intérieure. Ces pages écrites d’abondance et sans
pas à une logique immanente ; mais « l’absurde est le caractère de la
vie
; les êtres réels sont des contresens en action,
Ce germanisme de son éducation, ne le répandons d’ailleurs pas sur sa
vie
, sur sa pensée entières. Comme Rousseau, et malgr
riteront peut-être un jour d’être publiés. Il a été, sur la fin de sa
vie
, presque aussi dur à l’égard de l’Allemagne qu’à
pétrification ». La critique est une pratique, et Amiel écrit : « La
vie
théorique a seule assez d’élasticité, d’immensité
éorique a seule assez d’élasticité, d’immensité, de réparabilité ; la
vie
pratique me fait reculer. » Aussi la critique a-t
ar le sentiment vivant de la personne de Jésus, par la croyance en la
vie
actuelle, spirituelle, du Jésus de l’Évangile, se
en, peut-être ne faut-il pas davantage à l’individu pour traverser la
vie
? » La pratique de la vie intérieure a doré en lu
as davantage à l’individu pour traverser la vie ? » La pratique de la
vie
intérieure a doré en lui des fruits admirables, m
Védas comme l’Évangile, et les Mages comme les néo-platoniciens. » La
vie
intérieure, la vraie vie humaine, consiste dans c
t les Mages comme les néo-platoniciens. » La vie intérieure, la vraie
vie
humaine, consiste dans cette ascension même, dans
t cependant la religion qui fait le fond ordinaire et le propre de sa
vie
spirituelle. Nous voici arrivé à sa racine : Amie
t bien de « divination », d’intuition, de sympathie immédiate avec la
vie
, plutôt que d’une psychologie de détail et de pré
endement utile. Nous sentons en lui un homme en communication avec la
vie
profonde, avec les nappes de l’inconscient, beauc
poussé des années de jeunesse à Paris. « Le genius invisible de notre
vie
ne se lasse pas de fournir l’étoffe aux prodigali
x prodigalités de notre moi. La base essentielle, maternelle de notre
vie
consciente, c’est notre vie inconsciente que nous
La base essentielle, maternelle de notre vie consciente, c’est notre
vie
inconsciente que nous n’apercevons pas plus que l
pur, c’est-à-dire d’un philosophe désintéressé de ce qui n’est pas la
vie
idéale et intérieure, l’ unum necessarium . Il s’
m . Il s’est fait, ou il est devenu naturellement, holocauste pour la
vie
de l’esprit. Il l’a éprouvée à un point de parado
on psychologique est une anticipation de la mort ; elle représente la
vie
d’outre-tombe, le retour au schéol, l’évanouissem
e Vigny. Cette pensée désintéressée, cette pensée de la pensée, cette
vie
de la vie, cela est contre nature. La nature veut
ette pensée désintéressée, cette pensée de la pensée, cette vie de la
vie
, cela est contre nature. La nature veut l’intérêt
re veut l’intérêt, elle emploie la pensée à l’action, elle utilise la
vie
pour la vie. Elle comporte, elle approuve, elle s
térêt, elle emploie la pensée à l’action, elle utilise la vie pour la
vie
. Elle comporte, elle approuve, elle soutient l’ho
ns cette solitude à quel point la philosophie l’a rendu impropre à la
vie
. Il se plaint de sa condition, tout comme Napoléo
n, tout comme Napoléon a pu se plaindre de la sienne, parce que toute
vie
humaine est partielle, implique un sacrifice et u
ion, dit Amiel, mais j’ai la mort dans l’âme, parce que je sens cette
vie
manquée et que je n’attends pas de revanche. » Êt
anche. » Être doux envers la destruction, peut-on appeler manquée une
vie
qui porte ce fruit ? Une vie qui porte un fruit n
destruction, peut-on appeler manquée une vie qui porte ce fruit ? Une
vie
qui porte un fruit n’est pas manquée, mais la vie
orte ce fruit ? Une vie qui porte un fruit n’est pas manquée, mais la
vie
qui ne porte pas tous les fruits se croit manquée
Cette épine au gosier, timidité devant le lecteur, timidité devant la
vie
, timidité devant ce minimum d’action qu’est une p
e passe sur cette croix du vouloir pour s’incorporer à Dieu. X. La
vie
spirituelle Mais il y a plusieurs demeures dan
» Ce monologue d’Amiel, un poète philosophe pourrait l’attribuer à la
vie
elle-même, qui traverse toutes les espèces et tou
leurs formes. Mais pour que l’individu puisse ainsi coïncider avec la
vie
, il faut qu’il perde les limites qui lui donnent
a spécialisation, qu’il obéît à sa vocation particulière, celle de la
vie
intérieure, qu’il ne fût pas détourné de son jour
ée a voulu qu’Amiel habitât, pendant les douze dernières années de sa
vie
, dans la maison de Genève où s’est imprimée l’Enc
édiques se sont mieux que personne conformés à cette définition de la
vie
que donne Amiel : « Vivre, c’est se défendre, c’e
aul Bourget a décrit, à propos d’Amiel, la courbe d’un demi-siècle de
vie
française. Catholiques comme Caro, universitaires
certain mouvement en marchant, de vivre entièrement et purement de la
vie
des philosophes. Qu’est-ce qu’un philosophe ? C’e
vec désespoir et tantôt avec extase qu’Amiel sentît couler en lui une
vie
qui ne servait à rien, se connaître en lui une âm
idents de sensibilité sur un fond qui restait le même, à savoir cette
vie
indépendante du service et cette âme indépendante
et de la couleur, s’élève peu à peu, grâce à l’air libre, jusqu’à la
vie
normale. De même lorsqu’un de nos membres blessé
s influences contraires vont, surtout après Ieur mort, se disputer sa
vie
. C’est d’abord la mère qui l’emporte, en destinan
soient ses flots. Et l’abbé Pierre s’enfonce de plus en plus dans sa
vie
douloureuse, à laquelle il ne voit pas d’issue. S
nte heureuse entre le sentiment du divin et la nécessité d’honorer la
vie
, dans sa souveraineté et sa fécondité ? Là commen
onquiert peu à peu, Pierre sent naître lentement en lui l’amour de la
vie
, du calme et bienfaisant labeur matériel, la foi
mour de la vie, du calme et bienfaisant labeur matériel, la foi en la
vie
, éternellement féconde, en la nature, la vérité e
se bientôt à son cœur, à tout son être en éveil. « La nécessité d’une
vie
loyale, vécue normalement au plein jour » lui app
de la liberté ne vienne le frapper au visage ; parvenu au bord de la
vie
, il a peur de se jeter dans ses eaux. « L’impuiss
sance ! il s’en croyait frappé, au fond des os, jusqu’aux moelles… La
vie
voudrait-elle de lui encore, n’avait-il pas été m
s révoltes, car les tentations ne lui ont pas manqué. La raison et la
vie
ont fait entendre en lui leurs voix impérieuses,
ut », dans sa pensée solitaire, qu’il vit exclusivement, « hors de la
vie
», avec « la mystique sensation de la présence et
rfection chimérique ? Ce que j’ai cru être la suprême intensité de la
vie
, n’en est-il pas, au contraire, le méthodique éto
vie, n’en est-il pas, au contraire, le méthodique étouffement ? » Sa
vie
n’est plus qu’une torture, il sent la terre se dé
avec tout ce qui, dans le pullulant infini des mondes, vit sa divine
vie
naturelle. » La lumière va bientôt surgir pour le
uriait. Le soleil bondit à l’horizon. L’apostat de la Nature et de la
vie
leva la tête. Il reçut dans les yeux, en plein vi
quitter le sacerdoce. La sincérité qui a été la vertu maîtresse de sa
vie
, qui l’a fait se donner à Dieu sans réticences, l
icences, lui ordonne à présent de rentrer dans le monde pour vivre sa
vie
d’homme. « S’en aller, il fallait s’en aller… » S
nt quinze pages, du fait même de sa simplicité et de sa vérité, de la
vie
profonde qui l’anime, de l’absence d’intentions é
r nettement pour quels motifs il y a incompatibilité absolue entre la
vie
sacerdotale et la vie réelle, à quel titre la pré
motifs il y a incompatibilité absolue entre la vie sacerdotale et la
vie
réelle, à quel titre la prétendue supériorité du
nitude de son existence par l’épanouissement progressif, à travers la
vie
, de ses facultés naturelles. Quelle que soit sa v
relles. Quelle que soit sa valeur individuelle, elle a pour bases, la
vie
du sexe, la vie de la conscience, la vie de la ra
ue soit sa valeur individuelle, elle a pour bases, la vie du sexe, la
vie
de la conscience, la vie de la raison. Le prêtre
uelle, elle a pour bases, la vie du sexe, la vie de la conscience, la
vie
de la raison. Le prêtre entend parvenir au sommet
ience, la vie de la raison. Le prêtre entend parvenir au sommet de la
vie
par une voie contraire, en se rejetant violemment
’affranchissant de ses essentielles bases naturelles. Pour dominer la
vie
, il la déserte ; pour être fort, il se dépouille
énitude au sein de l’existence ou plénitude en dehors de l’existence,
vie
dans la vie ou vie hors la vie. Par quels moyens
ein de l’existence ou plénitude en dehors de l’existence, vie dans la
vie
ou vie hors la vie. Par quels moyens le prêtre en
l’existence ou plénitude en dehors de l’existence, vie dans la vie ou
vie
hors la vie. Par quels moyens le prêtre entend-t-
ou plénitude en dehors de l’existence, vie dans la vie ou vie hors la
vie
. Par quels moyens le prêtre entend-t-il parvenir
availle sourdement, jour par jour, à épuiser en lui les sources de la
vie
. Il entre au séminaire, possédant en germe des fa
encore un cerveau peut à tout moment se reprendre, se rejeter dans la
vie
; et c’est ce qu’il faut à tout prix empêcher. Le
d’église. Ni l’intelligence ni l’instinct ne vivent plus en lui d’une
vie
assez accusée pour qu’on ait dans l’ordinaire à e
bien plus communément encore chez une âme jeune l’éternel amour de la
vie
, si elle ne parvient pas à les détruire, du moins
faisant un supplice de vivre. Ces nobles et doux avertissements de la
vie
qui, compris par l’intelligence dans toute la pro
ssaire à la santé et à l’équilibre humain, qu’à la connaissance de la
vie
et du monde. Le prêtre, qui se donne la mission d
s’estimer capable, lui, pauvre être malade et inquiet, de dominer la
vie
et les vivants, dont les douleurs et les joies lu
a volonté despotique dans l’être de ses ministres. Pendant toute leur
vie
, elle les maintient dans une servitude étroite. R
re purement passif puisse, après une éducation semblable, vivre d’une
vie
individuelle quelconque, la plus médiocre même ?
tre homme soi-même, avant tout ; il faut avoir vécu pour connaître la
vie
, et mille Sommes de Thomas d’Aquin ne sauraient r
èmes basés sur le non-être, sont destinés à faire banqueroute, car la
vie
emporte chaque jour ce qui s’élève contre elle ;
rer sa place parmi les vivants. Comment ceux qui ignorent tout de la
vie
, dirigeraient-ils ceux qui vivent ? Comment ceux
te vérité, voudraient-ils l’enseigner au monde ? Comment ceux dont la
vie
est un perpétuel viol des lois infrangibles de na
vas brusquement changer en crépuscule, prends conscience de ta propre
vie
. Tu as du sang, des muscles, des énergies, des se
ubstantielle de l’esprit et de la matière, dans le sentiment, dans la
vie
. M. Jouffroy se place seul, en présence de lui-mê
que devient alors votre dualité ? Ce moi supérieur et complet, cette
vie
réelle et vraiment vivante, ce sentiment au sein
uel et fondamental de tous ces sens intimes qu’unit une seule et même
vie
; ils ne s’adressent qu’à un ou deux sens cérébra
estation concentrée et restreinte de la sensibilité générale et de la
vie
. Or notre vie est une, nous le sentons ; qu’elle
ntrée et restreinte de la sensibilité générale et de la vie. Or notre
vie
est une, nous le sentons ; qu’elle nous soit révé
jours une, comme le sentiment que nous en avons. De quelle manière la
vie
à ses différents degrés se trouve-t-elle coordonn
plus rationnelle ? Comment se fait au sein du fœtus le passage de la
vie
purement nutritive à la vie sentimentale propreme
se fait au sein du fœtus le passage de la vie purement nutritive à la
vie
sentimentale proprement dite ? Quelle est la limi
utre, et pourquoi dans certains cas de désordre la confusion des deux
vies
apparaît-elle par les signes les plus étranges ?
eurs ses replis et ses détours, nous le sentons et nous l’appelons la
vie
. M. Jouffroy dit : « À l’exception de la cause q
ndre et pouvoir en nous, sentir, aimer, vivre en un mot ; vivre de la
vie
complète, profonde et intime, non-seulement de la
t ; vivre de la vie complète, profonde et intime, non-seulement de la
vie
nette et claire de la conscience réfléchie et de
e et claire de la conscience réfléchie et de l’acte voulu, mais de la
vie
multiple et convergente qui nous afflue de tous l
mir en nos entrailles, sourdre et murmurer au sein des tissus ; de la
vie
une, insécable, qui dans sa réalité physiologique
s plus perfectionnées, elle ne peut se concevoir sans matière ; de la
vie
qui ne conçoit et ne connaît qu’elle, mais qui ne
ce et par l’action, par l’amour en un mot ou le désir, à se lier à la
vie
du non-moi, à la vie de l’humanité et de la natur
ar l’amour en un mot ou le désir, à se lier à la vie du non-moi, à la
vie
de l’humanité et de la nature, et en définitive,
n-moi, à la vie de l’humanité et de la nature, et en définitive, à la
vie
universelle, à Dieu, dont elle se sent faire part
et éternel. Mais les psychologistes, en même temps qu’ils scindent la
vie
à l’intérieur et qu’ils rompent la solidarité mys
nes, de toutes les fonctions au sein de l’homme, saisissent encore la
vie
au moment où elle s’élance au dehors en vertu de
voir ; de même en effet qu’ils nient la continuité entre le moi et la
vie
dite de nutrition, de même aussi ils nient la con
ion, de même aussi ils nient la continuité essentielle du moi avec la
vie
dite de relation ; entre la pensée et l’acte, ent
nsée et le désir spirituel d’avec l’acte matériel est traversé, cette
vie
durant, par une espèce de pont-levis moyennant le
é trop fréquemment et avec trop d’amour, le moi qui se livrerait à la
vie
du dehors autrement que pour comprendre et regard
e, quand l’humanité naissante, venue je ne sais d’où, échappant à une
vie
antérieure et inconnue, sortant du non-moi au sei
rit dans la substance de l’être, l’âme et le corps dans l’unité de la
vie
, l’homme et la nature dans le sein de Dieu, la sc
gisse de ramener les appétits grossiers et rétrogrades, d’exagérer la
vie
nutritive au détriment de la vie méditative ; mai
ssiers et rétrogrades, d’exagérer la vie nutritive au détriment de la
vie
méditative ; mais nos besoins physiques, selon la
de La Mettrie est devenu tout à fait impuissant à rendre compte de la
vie
: la physiologie s’est affirmée à part et au-dess
ces, à la sympathie tout ensemble physique et mentale qui fait que la
vie
individuelle et la vie collective tendent à se fo
t ensemble physique et mentale qui fait que la vie individuelle et la
vie
collective tendent à se foudre. Comme la morale,
ons morales et même sensibles avec les lois du monde qui régissent la
vie
et la mort. Le but de la religion est donc la sat
st donc la satisfaction effective, pratique, de tous nos désirs d’une
vie
idéale, bonne et heureuse à la fois, — satisfacti
nsée et en imagination, et immédiatement sentie, de tous nos rêves de
vie
idéale, de vie intense et expansive, de vie bonne
ination, et immédiatement sentie, de tous nos rêves de vie idéale, de
vie
intense et expansive, de vie bonne, passionnée, h
tie, de tous nos rêves de vie idéale, de vie intense et expansive, de
vie
bonne, passionnée, heureuse, sans autre loi ou rè
eprésentation, pour nous donner le sentiment sérieux et profond d’une
vie
individuelle accrue par la relation sympathique o
iduelle accrue par la relation sympathique où elle est entrée avec la
vie
d’autrui, avec la vie sociale, avec la vie univer
relation sympathique où elle est entrée avec la vie d’autrui, avec la
vie
sociale, avec la vie universelle. Nous espérons m
où elle est entrée avec la vie d’autrui, avec la vie sociale, avec la
vie
universelle. Nous espérons mettre en lumière ce c
tique. Il y a, selon nous, une unité profonde entre tous ces termes :
vie
, moralité, société, art, religion. Le grand art,
seule fait sa santé et sa vitalité. L’art, en un mot, c’est encore la
vie
, et l’art supérieur, c’est la vie supérieure ; to
. L’art, en un mot, c’est encore la vie, et l’art supérieur, c’est la
vie
supérieure ; toute œuvre d’art, comme tout organi
ute œuvre d’art, comme tout organisme, porte donc en soi son germe de
vie
ou de mort. Loin d’être, comme le croit l’école d
us facile et plus intense de ces facultés qui sont le fond même de la
vie
individuelle et sociale.
de aussi profondément que Luther, et pourtant que fut Luther toute sa
vie
? Un pauvre moine défroqué, qui n’échappa à ses e
squ’ici aux penseurs, il y ait eu des hommes capables de dévouer leur
vie
aux injures, à la persécution, à la pauvreté pour
jet idéal. Il est temps, définitivement, de revenir à la vérité de la
vie
et de renoncer à tout cet artifice de convention,
licatesse, cette face plate et prosaïque, cette manière de prendre la
vie
comme une affaire, qui est celle de la bourgeoisi
é. Ce qu’il nous faut, c’est la vraie politesse, la vraie douceur, la
vie
prise à plein et dans sa vérité, la vertu se trad
idolâtrie, entourant de splendeur quelques individus, que cette pâle
vie
où la majesté de l’humanité ne serait pas représe
r vivre à l’aise. Rien n’égale, en province surtout, la nullité de la
vie
bourgeoise, et je ne vois jamais sans tristesse e
x baissés de l’église de Florence, peut-être un rayon eût traversé sa
vie
, et peut-être la fille de Falco Portinari eût-ell
t religieux ne renaîtra que quand on reviendra à une conception de la
vie
aussi vraie et aussi peu mêlée de factice que cel
mpêche l’effrayant contact du moi contre lui-même. La franchise de la
vie
n’est qu’à la condition de percer ce voile interm
omme sincère se passionne si fort et s’épuise en adorations devant la
vie
naïve, devant l’enfant qui croit et sourit à tout
. Le génie est enfant ; le génie est peuple, le génie est simple. La
vie
brahmanique offre le plus puissant modèle de la v
e est simple. La vie brahmanique offre le plus puissant modèle de la
vie
possédée exclusivement par la conception religieu
r mieux dire sérieuse, de l’existence. Je ne sais si le tableau de la
vie
des premiers solitaires chrétiens de la Thébaïde,
mirablement tracé par Fleury, offre une telle auréole d’idéalisme. La
vie
brahmanique, d’ailleurs, a sur la vie cénobitique
e telle auréole d’idéalisme. La vie brahmanique, d’ailleurs, a sur la
vie
cénobitique et érémitique cette supériorité qu’el
obitique et érémitique cette supériorité qu’elle est en même temps la
vie
humaine, c’est-à-dire la vie de famille, et qu’el
supériorité qu’elle est en même temps la vie humaine, c’est-à-dire la
vie
de famille, et qu’elle s’allie aux soins de la vi
e, c’est-à-dire la vie de famille, et qu’elle s’allie aux soins de la
vie
positive, sans prêter à ceux-ci une valeur qu’ils
qu’elle reçoit dans son ermitage du gibier que ses époux ont tué. Les
Vies
des Pères du désert n’offrent rien à comparer au
présente, du reste, la forme la plus vraie et la plus objective de la
vie
humaine, celle ou l’homme, épris de la beauté des
a nature. Religion est le mot sous lequel s’est résumée jusqu’ici la
vie
de l’esprit. Prenez le chrétien des premiers sièc
enez le chrétien des premiers siècles ; la religion est bien toute sa
vie
spirituelle. Pas une pensée, pas un sentiment qui
pirituelle. Pas une pensée, pas un sentiment qui ne s’y rattache : la
vie
matérielle elle-même est presque absorbée dans ce
manducatis, sive bibitis, dit saint Paul. Voilà un superbe système de
vie
, tout idéal, tout divin, et vraiment digne de la
Montausier, Beauvilliers, Arnauld, vous trouverez deux parts dans sa
vie
: la part religieuse qui, toute principale qu’ell
ement. Le premier chrétien n’avait besoin de renoncer à rien ; car sa
vie
était complète, sa loi était adéquate à ses besoi
as ouvrir, mais qu’on devait recevoir et transmettre, et pourtant, la
vie
humaine s’élargissant toujours, il était nécessai
religion, ils se constituassent vis-à-vis d’elle. De là un système de
vie
pâle et médiocre. On respecte la religion, mais o
ât et devînt un appendice d’importance secondaire, qu’au contraire la
vie
profane où l’on plaçait tous les sentiments vivan
s d’idées opiniâtres, semblaient supposer que la sécularisation de la
vie
entraînait l’élimination de toute habitude religi
r à la religion ne saurait être que le retour à la grande unité de la
vie
, à la religion de l’esprit, sans exclusion, sans
limites. Le sage n’a pas besoin de prier à ses heures ; car toute sa
vie
est une prière. Si la religion devait avoir dans
car toute sa vie est une prière. Si la religion devait avoir dans la
vie
une place distincte, elle devrait absorber la vie
evait avoir dans la vie une place distincte, elle devrait absorber la
vie
tout entière ; le plus rigoureux ascétisme serait
les, qui, le christianisme étant admis, puissent prendre intérêt à la
vie
, à la science, à la poésie, aux choses de ce mond
ines dans l’âme de l’homme, elle ne serait qu’une façon de prendre la
vie
entière en voyant sous toute chose le sens idéal
t sous toute chose le sens idéal et divin, et en sanctifiant toute la
vie
par la pureté de l’âme et l’élévation du cœur. La
présentez à l’humanité en lui disant : « Ceci gardera ton âme pour la
vie
éternelle : mange et tu seras guéri », pilule qu’
i toute beauté, toute vérité, toute bonté vous reporte au foyer de la
vie
sainte, à l’esprit, que si, arrivé là, vous renon
plus énergiquement dans les faits de l’humanité primitive, dans cette
vie
vague et sans conscience, dans cet état spontané,
, élevés à une haute et poétique expression. Elles ne scindent pas la
vie
; elles n’ont pas la distinction du sacré et du p
’à la dernière goutte dans la pauvre humanité : suc et force, sang et
vie
, nature et art, famille, peuple, patrie ; tout y
; désormais il faut classer ainsi : les hommes religieux, prenant la
vie
au sérieux et croyant à la sainteté des choses ;
est plus le catholicisme ; c’est la religion. Il répugne de passer sa
vie
comme la brute, de naître, de contracter mariage,
ances particulières ont amenés à soutenir sur ce terrain un duel à la
vie
à la mort ont des raisons pour n’être pas si comm
on ne peut se passer de religion. Les individus traversent dans leur
vie
intérieure des phases analogues. En l’âge de la f
la force, quand l’esprit critique est encore dans sa vigueur, que la
vie
apparaît comme une proie appétissante et que le p
rité des hommes, le culte établi n’est que la part de l’idéal dans la
vie
humaine, et à ce titre il est souverainement resp
ux catholicisme, je m’attendris et j’aimerais mieux me taire toute ma
vie
que de scandaliser un seul de ces enfants. Une sa
lli de pensées contraires, chancelant à vingt ans sur les bases de ma
vie
, une pensée lumineuse s’éleva dans mon âme et y r
d’homme ; j’ai cru sur parole celui qui dit : je suis la vérité et la
vie
. Je lui serai fidèle en suivant la vérité partout
gile, je ne me sentirais plus son ami, le jour où je prostituerais ma
vie
à des choses inférieures et où je deviendrais le
ce pour revêtir leurs idées, sans aspirer à rendre aucune scène de la
vie
réelle. 203. La présence et le rôle essentiel d
pain du ciel, où les lampes s’allument d’elles-mêmes pour les fêter ;
vie
de silence, de liberté, de calme, idéal de la vie
es pour les fêter ; vie de silence, de liberté, de calme, idéal de la
vie
monastique au milieu des flots. 205. Chateaubri
Les poisons peuvent être employés comme agents de destruction de la
vie
ou comme moyens de guérison des maladies ; mais,
il s’instruit par voie indirecte sur le mécanisme physiologique de la
vie
. Telle est la manière dont j’ai envisagé depuis l
ou des râles indiquant une souffrance et une sorte de lutte entre la
vie
et la mort. Dans la mort par le curare, rien de p
ans la mort par le curare, rien de pareil ; il n’y a pas d’agonie, la
vie
paraît s’éteindre. Tous les voyageurs qui ont vu
e au mouvement. « Ayant empoisonné, dit-il, une jeune poule pleine de
vie
au moyen d’une piqûre faite à la cuisse avec une
tait morte. » Dans un autre exemple, il s’agit d’un paresseux dont la
vie
céda sans le moindre combat apparent, sans un cri
omme s’il eût voulu monter ; mais ce furent ses derniers efforts : sa
vie
s’éteignit rapidement, quoique graduellement… D’a
que la victime n’a pas souffert, car le wourali détruit doucement la
vie
. » Ainsi toutes les descriptions nous offrent un
mort par le curare. Un simple sommeil paraît être la transition de la
vie
à la mort. Cependant il n’en est rien ; l’apparen
plus déliées de l’organisme, que siègent les conditions intimes de la
vie
et de la mort. Le poison n’envahit jamais l’organ
action toxique et paralysante sur un élément organique essentiel à la
vie
. Ensuite il amène la dislocation de l’édifice vit
e de ses rapports physiologiques avec l’ensemble des phénomènes de la
vie
. La chimie connaît aujourd’hui soixante-dix corps
out auquel il est associé, mais qui a toujours son indépendance et sa
vie
propre, qui a sa manière particulière de se nourr
ent plus particulièrement dans l’accomplissement des phénomènes de la
vie
nutritive. Nous placerons dans la seconde classe
une substance contractile, c’est-à-dire d’une matière qui, pendant la
vie
, jouit de la propriété de se contracter sous l’in
sons spéciaux. Enfin l’élément musculaire a de même des conditions de
vie
et de mort qui n’appartiennent qu’à lui. Si cette
tiennent qu’à lui. Si cette indépendance organique est réelle pour la
vie
nutritive des éléments, elle n’est plus qu’une il
s qu’un de ses membres vient à lui manquer. La loi fondamentale de la
vie
est l’échange de matières continuel entre le corp
rbillon rénovateur du corps dont la rapidité mesure l’intensité de la
vie
. Les conditions des phénomènes vitaux ne sont abs
; il faut le concours des deux. Malgré l’intégrité de l’organisme, la
vie
cessera, si le milieu est supprimé ou vicié ; mal
est supprimé ou vicié ; malgré la présence d’un milieu favorable, la
vie
s’éteindra, si l’organisme est lésé ou détruit. N
nt tous les échanges matériels, solides, liquides ou gazeux, que leur
vie
exige ; ils y prennent leurs aliments et y rejett
rs excréments, absolument comme des animaux aquatiques. D’ailleurs la
vie
ne s’accomplit jamais que dans un milieu liquide.
les substances capables de réagir sur eux. Le sang artériel porte la
vie
aux éléments organiques, parce qu’il contient en
e et les autres éléments d’un milieu organique propre à entretenir la
vie
; mais le sang artériel peut aussi apporter la mo
té aux éléments organiques de ce membre, et nous leur conserverons la
vie
, tandis que tout le reste du corps aura ressenti
nt l’importance scientifique des autopsies cadavériques. En effet, la
vie
ne cesse pas parce que tout notre corps est mort
rganique sanguin l’aération, qui est indispensable pour entretenir la
vie
de tous les éléments organiques qui nous composen
cessèrent peu à peu, et les yeux étaient déjà devenus ternes et sans
vie
que des mouvements légers de la queue venaient té
rce et avec une rage silencieuse. Cette rage ne s’éteignit qu’avec la
vie
, et lorsque le chien ne pouvait plus la manifeste
e n’est point sans appel, et qu’il est possible de faire revenir à la
vie
un animal ou un homme qui aurait été empoisonné p
né par cet agent toxique. Pour comprendre le mécanisme du retour à la
vie
, il faut nous rappeler le mécanisme de la mort, e
ord les nerfs moteurs des organes de la voix sont paralysés ; mais la
vie
n’en continue pas moins, parce que l’animal respi
directement, comme si cet élément seul représentait le principe de la
vie
. La soustraction de l’élément nerveux moteur tue
il en est ainsi, c’est l’oxygène qu’il faut rendre pour rappeler à la
vie
, et le contre-poison sera simplement la respirati
u’on tient dans ses mains l’existence de l’individu empoisonné, et la
vie
nous apparaît comme un pur mécanisme dont nous po
mouvement naturel. Telle est l’explication très-simple du retour à la
vie
des animaux empoisonnés par le curare au moyen de
la régulièrement les poumons pendant deux heures avec un soufflet. La
vie
suspendue revint : l’ânesse leva la tête et regar
anté. Revenons maintenant à notre blessé, dont il s’agit de sauver la
vie
et de conserver le membre. La ligature est en pla
et entourées de difficultés innombrables ; mais les phénomènes de la
vie
ont leur déterminisme absolu, comme tous les phén
la circulation du sang, et à ce titre c’est un organe essentiel à la
vie
; mais par un privilège singulier, qui ne s’est v
l’état actuel encore si peu avancé de la science des phénomènes de la
vie
. Cependant la beauté de la question et les lueurs
ns plus ici à considérer le cœur que comme un organe qui distribue la
vie
à toutes les parties de notre corps, parce qu’il
rentrer de nouveau dans la torpeur pendant la dernière période de la
vie
de l’individu. Le cœur au contraire manifeste son
vidu. Le cœur au contraire manifeste son activité dès l’origine de la
vie
, bien longtemps avant de posséder sa forme achevé
ieur à l’organisation, et destiné à transporter sur le chantier de la
vie
les matériaux nécessaires à la formation du corps
s) et meurt le dernier (ultimum moriens). Dans cette extinction de la
vie
de l’organisme, le cœur agit encore quand déjà le
l veille le dernier, comme s’il attendait la fin de la lutte entre la
vie
et la mort, car tant qu’il se meut, la vie peut s
a fin de la lutte entre la vie et la mort, car tant qu’il se meut, la
vie
peut se rétablir ; lorsque le cœur a cessé de bat
ue, et de même que son premier mouvement a été le signe certain de la
vie
, son dernier battement est le signe certain de la
ntre en fonction bien avant que le système nerveux ait donné signe de
vie
. Il y a même plus, les nerfs peuvent être très-dé
ogiquement aux systèmes musculaires que dans les derniers temps de la
vie
embryonnaire. Lorsque, après la naissance, le sys
ment chez l’homme et chez tous les animaux vertébrés, soit pendant la
vie
, soit immédiatement après la mort, tant que les s
résumé, chez l’homme, le cœur est le plus sensible des organes de la
vie
végétative ; il reçoit le premier de tous l’influ
nerveuse cérébrale. Le cerveau est le plus sensible des organes de la
vie
animale ; il reçoit le premier de tous l’influenc
le cerveau en soit le siège exclusif. Dans les organismes élevés, la
vie
n’est qu’un échange continuel entre le système sa
tous pourvus d’une force intérieure qui rend les manifestations de la
vie
d’autant plus indépendantes des variations des in
forces physico-chimiques, qu’elle dominait tous les phénomènes de la
vie
, les assujettissait à des lois tout à fait spécia
l’expérimentateur ne pouvait toucher sans détruire le caractère de la
vie
même. Cuvier, qui a partagé cette opinion, et qui
en qu’il n’y a pas de déterminisme possible dans les phénomènes de la
vie
, ce qui serait nier purement et simplement la phy
qu’on entre dans l’étude des mécanismes propres aux phénomènes de la
vie
, on s’aperçoit bientôt que la spontanéité apparen
cin expérimentateur n’est point de remonter à la cause première de la
vie
, mais seulement d’arriver à la connaissance de ce
les s’arrêtent. Beaucoup de ces animaux tombent alors dans un état de
vie
latente qui n’est autre chose qu’un état d’indiff
érieur. Cette suspension complète des manifestations apparentes de la
vie
est susceptible de durer un temps en quelque sort
ter leurs propriétés vitales. Dans les végétaux, les phénomènes de la
vie
sont également liés quant à leurs manifestations
t de même encore pour les animaux à sang froid ; les phénomènes de la
vie
s’engourdissent ou se réveillent chez eux suivant
ques de l’atmosphère intérieure de la serre. Les manifestations de la
vie
que nous observons chez l’homme ou chez un animal
édicaments. Tous les jours nous pouvons modifier les phénomènes de la
vie
ou les éteindre en faisant pénétrer des substance
ivité d’une force spéciale pour la manifestation des phénomènes de la
vie
; mais les progrès des sciences physiologiques dé
science physiologique expérimentale. De toutes les définitions de la
vie
, celle qui est à la fois la moins compromettante
et la plus vraie est celle qui a été donnée par l’Encyclopédie : « la
vie
est le contraire de la mort. » Cette définition e
ais rien dire de mieux, parce que nous ne saurons jamais ce qu’est la
vie
en elle-même. Pour nous, un corps n’est vivant qu
se perpétue ensuite par la formation d’individus semblables à lui. La
vie
a donc son essence dans la force ou plutôt dans l
e séminale et l’archeus faber de Van Helmont. Si je devais définir la
vie
d’un seul mot, je dirais : la vie, c’est la créat
an Helmont. Si je devais définir la vie d’un seul mot, je dirais : la
vie
, c’est la création. En effet, la vie pour le phys
ie d’un seul mot, je dirais : la vie, c’est la création. En effet, la
vie
pour le physiologiste ne saurait être autre chose
’abord une cause première, créatrice, législative et directrice de la
vie
, et inaccessible à notre connaissance, — ensuite
t tombe dans le domaine de l’expérimentateur. La cause première de la
vie
donne l’évolution ou la création de la machine or
petit monde (microcosme) dans le grand monde (macrocosme), et que sa
vie
représente la résultante d’un tout ou d’un systèm
olution du nouvel être, mais pour son entretien fonctionnel durant sa
vie
entière, car la nutrition n’est que la génération
réglons les phénomènes à notre profit. Nous ignorons l’essence de la
vie
, mais nous n’en réglons pas moins les phénomènes
t reconnaître en un mot que le déterminisme dans les phénomènes de la
vie
est non seulement un déterminisme très complexe,
me un cercle en se mordant la queue donne une image assez juste de la
vie
. En effet l’organisme vital forme un circuit ferm
eule au physiologiste d’agir rationnellement sur les phénomènes de la
vie
et d’étendre sur eux sa puissance d’une manière a
, et toute partie enkystée dans un organisme cesse de participer à la
vie
générale de cet organisme. Les systèmes tendent d
premier soin de la physiologie a été de localiser les fonctions de la
vie
dans les différents organes du corps qui leur ser
e qu’il a très-bien compris que les explications des phénomènes de la
vie
ne peuvent relever que des lois de la physique et
semblables distinctions ne peuvent exister dans les phénomènes de la
vie
. Ces phénomènes présentent sans doute des degrés
int de vue physiologique, ne sont que des phénomènes ordinaires de la
vie
, et ne peuvent être que le résultat de la fonctio
tions organiques et physico-chimiques nécessaires à l’entretien de la
vie
et à l’exercice des fonctions, nous verrons qu’el
ont prouvé que toutes ces localisations absolues des conditions de la
vie
sont des chimères. Les sources de la chaleur anim
gane d’après les troubles spéciaux apportés dans les phénomènes de la
vie
. Ce procédé de destruction ou d’ablation organiqu
de l’organe est nécessairement supprimée ; mais la persistance de la
vie
chez ces êtres permet au cerveau de se reformer,
aquelle elle peut lui apparaître. Claude Bernard Définition de la
vie
, les théories anciennes et la science moderne R
imisme. L’animisme a été l’expression outrée de la spiritualité de la
vie
; Stahl fut le partisan déterminé et le plus dogm
ns les plus diverses, et de constituer les corps inorganiques et sans
vie
, aussi bien que les êtres organisés qui vivent et
une définition métaphysique de l’âme et une définition physique de la
vie
. L’âme est le principe supérieur qui se manifeste
e. L’âme est le principe supérieur qui se manifeste par la pensée, la
vie
n’est qu’un effet supérieur des lois de la mécani
d’âme. » Stahl comprit tout autrement la nature des phénomènes de la
vie
et les rapports de l’âme et du corps. Dans les ac
s de Le Boë, Willis, etc., qui expliquaient tous les phénomènes de la
vie
par des actions chimiques : fermentations, alcali
miques sont différentes des forces qui régissent les phénomènes de la
vie
, mais qu’elles sont en antagonisme avec elles, et
extérieures qui tendent sans cesse à l’envahir et à le détruire ; la
vie
est le triomphe de celles-ci sur celles-là. Par c
s du gouvernement corporel. L’âme est pour lui le principe même de la
vie
. La vie est un des modes de fonctionnement de l’â
vernement corporel. L’âme est pour lui le principe même de la vie. La
vie
est un des modes de fonctionnement de l’âme, c’es
l’animisme. Contrairement à Stahl, ils veulent que le principe de la
vie
soit distinct de l’âme ; mais avec lui ils admett
avec Stahl et l’école de Montpellier. Comme eux, il considère que la
vie
est une lutte entre des actions opposées ; il adm
rs résume complètement ses idées dans la définition qu’il donne de la
vie
: la vie est l’ensemble des fonctions qui résiste
complètement ses idées dans la définition qu’il donne de la vie : la
vie
est l’ensemble des fonctions qui résistent à la m
ions qui résistent à la mort, ce qui signifie en d’autres termes : la
vie
est l’ensemble des propriétés vitales qui résiste
té pour pouvoir devenir les initiatrices fécondes de la science de la
vie
; elles n’étaient capables que de l’engourdir en
gnaient jadis dans l’école. Bichat au contraire, en décentralisant la
vie
, en l’incarnant dans les tissus, et en rattachant
trompé, comme les vitalistes ses prédécesseurs, sur la théorie de la
vie
; mais il ne s’est pas trompé sur la méthode phys
des tissus et des organes les causes immédiates des phénomènes de la
vie
. Les idées de Bichat produisirent en physiologie
ne même de la science, l’une cherchant à réduire les phénomènes de la
vie
aux lois de la chimie, de la physique, de la méca
flottantes de son temps. Toutes les idées de ses contemporains sur la
vie
, toutes leurs tentatives pour la définir ne sont
octrine. Un chirurgien de l’école de Paris, Pelletan, enseigne que la
vie
est la résistance opposée par la matière organisé
cesse à la détruire. Cuvier lui-même développe la même pensée, que la
vie
est une force qui résiste aux lois qui régissent
composaient. Cependant ce corps en était également entouré pendant la
vie
; leurs affinités pour ses molécules étaient les
er. Ce feu est l’emblème des propriétés vitales : tant qu’il brûle la
vie
se soutient ; elle s’anéantit quand il s’éteint.
ion par leur grande disproportion ? Il est certain par exemple que la
vie
d’un éléphant peut paraître l’éternité par rappor
le que la vie d’un éléphant peut paraître l’éternité par rapport à la
vie
d’un éphémère, et quand nous considérons la vie d
nité par rapport à la vie d’un éphémère, et quand nous considérons la
vie
de l’homme relativement à la durée du milieu cosm
on comme les corps vivants, évolution lente, si on la compare à notre
vie
pressée, évolution qui embrasse une durée hors de
es naturalistes, et ils ont beaucoup insisté sur cette tendance de la
vie
à l’individualité, qui fait de l’être vivant un t
gonisme et tendant à prédominer les unes sur les autres. « Pendant la
vie
, dit Bichat, les propriétés physiques, enchaînées
ment démontrée par les travaux de Lavoisier et de ses successeurs. La
vie
est au fond l’image d’une combustion, et la combu
ne, l’agent des combustions, aussitôt la flamme s’éteint, aussitôt la
vie
s’arrête. Si l’on vient à diminuer ou à augmenter
rs parallèlement à la réapparition des phénomènes chimiques. Quand la
vie
se suspend chez un infusoire desséché et qu’elle
elques gouttes d’eau, ce n’est pas que la dessiccation ait attaqué la
vie
ou les propriétés vitales, c’est parce que l’eau
onjecturales, parce qu’on ne pourrait jamais saisir le principe de la
vie
ou le génie secret des maladies ! Ces affirmation
s nous ayons à nous préoccuper de l’essence même et du principe de la
vie
. Nous ne pouvons remonter au principe de rien, et
rien, et le physiologiste n’a pas plus affaire avec le principe de la
vie
que le chimiste avec le principe de l’affinité de
. Nous avons à répondre à cette question séculaire : qu’est-ce que la
vie
? ou encore à cette autre : qu’est-ce que-la mort
e caractère fondamental de l’être vivant, le signe plus général de la
vie
. On ne sera donc pas étonné que quelques physiolo
uelques physiologistes aient été tentés de le prendre pour définir la
vie
elle-même. Toutefois ce phénomène n’est pas simpl
de préciser l’idée que son examen superficiel peut nous donner de la
vie
. Le mouvement nutritif comprend deux opérations d
ement incessant n’est en définitive qu’une alternative perpétuelle de
vie
et de mort, c’est-à-dire de destruction et de ren
tes n’ont point compris la nutrition. Les uns, imbus de l’idée que la
vie
a pour essence de résister à la mort, c’est-à-dir
qui seront dépensés plus tard dans les manifestations bruyantes de la
vie
. C’est une vérité bien remarquable et bien essent
a désorganisation ayant pour signe sensible tous les phénomènes de la
vie
. Ici l’apparence nous trompe, comme presque toujo
us trompe, comme presque toujours ; ce que nous appelons phénomène de
vie
est au fond un phénomène de mort organique. Les d
On peut ainsi dire que jamais la même matière ne sert deux fois à la
vie
. Lorsqu’un acte est accompli, la parcelle de mati
tération matérielle est d’autant plus profonde ou considérable que la
vie
se montre plus active. La désassimilation rejette
combustion et de destruction organique. Quand Cuvier nous dépeint la
vie
s’épanouissant dans le corps d’une jeune femme, i
sme brûle et se consume plus vivement, et c’est pour cela même que la
vie
brille de tout son éclat. Stahl a dit avec raison
ales extérieures, le processus formatif s’opère dans le silence de la
vie
végétative. Il n’a d’autre expression que lui-mêm
et la réparation de l’édifice vivant. On a dès l’antiquité comparé la
vie
à un flambeau. Cette métaphore est devenue de nos
ense vitale, les phénomènes organiques ou de concentration vitale. La
vie
se maintient par deux ordres d’actes entièrement
s mêmes agents de combustion qui usent l’édifice organique pendant la
vie
continuent à le détruire après la mort lorsque le
sécrète, le nerf conduit les excitations absolument comme pendant la
vie
; toutefois, si les tissus isolés de l’ensemble d
iques et anatomiques, car la solution du problème physiologique de la
vie
exige leur double concours. IV. Nous avons
rs. IV. Nous avons poursuivi le phénomène caractéristique de la
vie
, la nutrition, jusque dans ses manifestations int
à la solution du problème tant de fois essayé de la définition de la
vie
. Si nous voulions exprimer que toutes les fonctio
ustion organique, nous répéterions ce que nous avons déjà énoncé : la
vie
c’est la mort, la destruction des tissus, ou bien
ort, la destruction des tissus, ou bien nous dirions avec Buffon : la
vie
est un minotaure, elle dévore l’organisme. Si au
insister sur cette seconde face du phénomène de la nutrition, que la
vie
ne se maintient qu’à la condition d’une constante
ndition d’une constante régénération des tissus, nous regarderions la
vie
comme une création exécutée au moyen d’un acte pl
t la désorganisation, nous nous rapprocherions de la définition de la
vie
donnée par de Blainville : « la vie est un double
rocherions de la définition de la vie donnée par de Blainville : « la
vie
est un double mouvement interne de décomposition
lus récemment Herbert-Spencer a proposé la définition suivante : « la
vie
est la combinaison définie de changements hétérog
’elles soient, auraient au moins le mérite d’exprimer un aspect de la
vie
: elles ne seraient point purement verbales, comm
eraient point purement verbales, comme celle de l’Encyclopédie : « la
vie
est le contraire de la mort », ou encore celle de
vie est le contraire de la mort », ou encore celle de Béclard : « la
vie
est l’organisation en action », celle de Dugès :
lard : « la vie est l’organisation en action », celle de Dugès : « la
vie
est l’activité spéciale des êtres organisés », ce
l’activité spéciale des êtres organisés », ce qui revient à dire : la
vie
, c’est la vie. Kant a défini la vie : « un princi
ciale des êtres organisés », ce qui revient à dire : la vie, c’est la
vie
. Kant a défini la vie : « un principe intérieur d
sés », ce qui revient à dire : la vie, c’est la vie. Kant a défini la
vie
: « un principe intérieur d’action ». Cette défin
ni sans trouver une seule définition complètement satisfaisante de la
vie
. Pourquoi en est-il ainsi ? C’est qu’à propos de
aisante de la vie. Pourquoi en est-il ainsi ? C’est qu’à propos de la
vie
il faut distinguer le mot de la chose elle-même.
fs que l’on comprend sans qu’il soit besoin de les définir. Or le mot
vie
est dans ce cas. Tout le monde s’entend quand on
mot vie est dans ce cas. Tout le monde s’entend quand on parle de la
vie
et de la mort. Il serait d’ailleurs impossible de
i est mort, c’est ce qui a vécu. Quand il s’agit d’un phénomène de la
vie
comme de tout phénomène de la nature, la première
savoir quelle conception nous devons nous former des phénomènes de la
vie
aujourd’hui dans l’état actuel de nos connaissanc
lois, publiait encore un volume d’expériences : sur le Principe de la
vie
et sur le siège de ce principe. On ne cherche plu
le siège de ce principe. On ne cherche plus maintenant le siège de la
vie
; on sait qu’elle réside partout dans toutes les
’est qu’arrangement et mécanisme. Les manifestations si variées de la
vie
sont des expressions mille et mille fois combinée
gique de ces infiniment petits qui recèlent le véritable secret de la
vie
. Aussi loin que nous descendions aujourd’hui dans
tion qui a été posée dès l’antiquité au début même de la science : la
vie
est-elle due à une puissance, à une force particu
é d’expliquer physiquement ou mécaniquement tous les phénomènes de la
vie
; leurs adversaires ont toujours répondu en rédui
es et ne restera-t-il pas malgré leurs efforts un quid proprium de la
vie
qui sera irréductible ? C’est le point qu’il s’ag
eux ordres de phénomènes nutritifs qui constituent essentiellement la
vie
et qui sont l’origine de toutes ses manifestation
bornons à énoncer ici qui seule constituerait le quid proprium de la
vie
, car il est clair que cette propriété évolutive d
tache au monde physique, à la science physiologique. En disant que la
vie
est l’idée directrice ou la force évolutive de l’
himiques accomplis par le germe depuis l’origine jusqu’à la fin de la
vie
. Notre esprit saisit cette unité comme une concep
orce métaphysique évolutive par laquelle nous pouvons caractériser la
vie
est inutile à la science, parce qu’étant en dehor
cience la consacre aujourd’hui. En résumé, si nous pouvons définir la
vie
à l’aide d’une conception métaphysique spéciale,
renants que l’observateur peut à son gré faire passer de la mort à la
vie
, Œuvres, in-8°, p. 233. 8. Voyez la Revue du 1e
e humaine à laquelle ne corresponde une conception particulière de la
vie
; point, de conception particulière de la vie à l
tion particulière de la vie ; point, de conception particulière de la
vie
à laquelle ne corresponde une forme particulière
nt, que des formes multiples de l’espérance en une amélioration de la
vie
individuelle et sociale, ou en une autre vie meil
n une amélioration de la vie individuelle et sociale, ou en une autre
vie
meilleure dans un autre monde ; et comment reproc
ble de se faire à lui-même sa loi et de se développer sans cesse : la
vie
la plus intense et la plus expansive à la fois, p
ble est, selon nous, celui qui nous donne le sentiment immédiat de la
vie
la plus intense et la plus expansive tout ensembl
l n’est vrai, ni l’idéalisme. Chacun d’eux exprime un des côtés de la
vie
humaine, qui chez beaucoup d’êtres humains peut d
nt tous deux beaux diversement, dans la proportion où ils vivent ; la
vie
, nous l’avons vu, est le seul principe et la vrai
l’avons vu, est le seul principe et la vraie mesure de la beauté. La
vie
inférieure, végétative ou bestiale, sera moins be
é. La vie inférieure, végétative ou bestiale, sera moins belle que la
vie
supérieure, morale ou intellectuelle ; mais, enco
e ou intellectuelle ; mais, encore une fois, ce qui importe, c’est la
vie
, et mieux vaut faire vivre devant nos yeux un mon
une circonvolution cérébrale, c’est modifier toute la direction d’une
vie
humaine. L’esthétique de la nature n’est pas dans
terre, prends-moi, toi qui es la mère commune, l’unique source de la
vie
! toi l’éternelle, l’immortelle, où circule l’âme
r au ciel, voilà bien les deux conceptions opposées de l’art et de la
vie
; mais cette opposition est aussi conventionnelle
aque mot qu’il prononce, sous chaque objet qu’il nous montre. Dans la
vie
réelle, s’il y a une partie poétique, il y a auss
nouveau sans cesse sous le jour qui l’éclairé, donne l’illusion de la
vie
: c’est l’expression, la poésie des choses, et au
’avons pas vues ; vous mettez, en relief le plat et le monotone de la
vie
, tout ce qui s’est confondu et perdu dans notre s
dans notre souvenir, tout ce qui n’est pas vraiment entré dans notre
vie
même ; en un mot, vous voulez nous intéresser à c
pas intéressant ! Montrez-moi plutôt le changeant et le nouveau de la
vie
, ce qui se détache, émeut et fait réellement vivr
is, ce qui me reporte par-delà et en deçà, ce qui m’introduit dans sa
vie
propre. Le grand art consiste à saisir et à rendr
a réalité même, de les organiser comme il les voit organisées dans la
vie
. Tous les arts qui, comme l’éloquence, ont pour b
té, de donner une impression de réalité plus grande, par cela même de
vie
et de sincérité. Car, encore une fois, la vie est
rande, par cela même de vie et de sincérité. Car, encore une fois, la
vie
est la sincérité même ; elle consiste dans le ray
r, mettre en harmonie les organes intérieurs et extérieurs de soi. La
vie
ne ment donc pas, et toute tout fiction, mensonge
t fiction, mensonge est une sorte de trouble passager apporté dans la
vie
, de mort partielle. Aussi, pour trouver la vie, l
ssager apporté dans la vie, de mort partielle. Aussi, pour trouver la
vie
, l’écrivain et l’artiste doivent-ils avant tout ê
sincères, s’exprimer tout entiers eux-mêmes, ne rien retenir de leur
vie
intérieure, se dévouer à la foule indifférente co
lles ; la seconde le pousse à transporter dans le domaine de l’art la
vie
sous tous ses aspects, avec ses qualités opposées
une quantité de vraie réalité toujours plus grande, par conséquent de
vie
plus intense. Sous ce rapport l’art devient de pl
as rendre par des consonances ou des rythmes réguliers et simples. La
vie
est une lutte avec des alternatives sans nombre,
tives sans nombre, des froissements, des heurts ; la conscience de la
vie
a comme corollaire nécessaire la conscience de ré
ous ne nous sentons profondément émus que par la représentation de la
vie
individuelle ou sociale, il s’ensuit qu’une certa
rt, par cette raison même que l’effort est un élément essentiel de la
vie
. Les laideurs ne sont, elles aussi, qu’une forme
’une forme extérieure des misères et des limitations inhérentes, à la
vie
. Le parfait de tout point, l’impeccable ne saurai
éfaut de n’être point vivant, en relation et en société avec nous. La
vie
telle que nous la connaissons, en solidarité avec
e telle que nous la connaissons, en solidarité avec toutes les autres
vies
, en rapport direct ou indirect avec des maux sans
partie à l’intérêt sympathique qu’il porte aux côtés misérables de la
vie
, à tous les êtres infimes, aux petitesses et aux
anqué blesse le regard, et Adonis manqué offre encore, à défaut de la
vie
, un certain charme primitif de lignes courbes, ré
difficile. Ruskin, le célèbre critique anglais, sépare entièrement la
vie
physiologique de la vie intérieure ; non sans rai
lèbre critique anglais, sépare entièrement la vie physiologique de la
vie
intérieure ; non sans raison d’ailleurs, il refus
tion, parce qu’alors il aurait rendu aussi avec la même exactitude la
vie
intérieure du personnage. De même, en littérature
ppliquer cette vérité, lui qui a la prétention de nous représenter la
vie
absolument telle qu’elle est. Il aura beau dire,
er le trivialisme ; il consiste à emprunter aux représentations de la
vie
habituelle toute la force qui tient à la netteté
nsations fanées, de trouver du nouveau dans ce qui est vieux comme la
vie
de tous les jours, de faire sortir l’imprévu de l
ience, quelque chose de nouveau aperçu là où tous avaient regardé. La
vie
auparavant réelle et commune, c’est le rocher d’A
souvenir. Il se produit dans notre pensée une sorte de lutte pour la
vie
entre toutes nos impressions ; celles qui ne nous
petites souffrances sourdes, les malaises légers, ce qui entravait la
vie
sans l’arrêter, toutes les petites broussailles d
me : c’est là un simple exemple de ce qui se passe sans cesse dans la
vie
.Tout ce qui était gris, terne, décoloré (c’est-à-
hoses, et nous voyons surgir seuls les rares instants qui font que la
vie
vaut la peine d’être vécue. Ces plaisirs, avec le
emblent remplir tout le passé, tandis qu’en réalité la trame de notre
vie
a été bien plutôt indifférente et neutre, ni très
illusions. Nos passions passées ne sont plus qu’un spectacle : notre
vie
nous fait à nous-mêmes l’effet d’un tableau, d’un
sentiment sous les autres. D’habitude, les diverses époques de notre
vie
se trouvent dominées par tel ou tel sentiment qui
, c’est que, pour l’écrivain par exemple, telle ou telle époque de sa
vie
vient se suspendre tout entière à tel ou tel ouvr
r retrouver et revoir l’une après l’autre toutes les époques de notre
vie
. La vie du souvenir est une composition ou systém
ver et revoir l’une après l’autre toutes les époques de notre vie. La
vie
du souvenir est une composition ou systématisatio
, c’était précisément l’essentiel dans l’art ; c’était ce qui fait la
vie
, la tendresse et la force à la fois. On dit que B
folie de Rousseau a contribué à le faire souffrir énormément dans la
vie
; c’est par là qu’elle a servi à son succès et à
ent, comme beaucoup de détraqués, est insociable, sauvage, porté à la
vie
solitaire ; mais il n’a eu nulle conscience dès c
té de l’art, avec des lois plus conformes aux règles éternelles de la
vie
. Et pour milieu à cette cité ils ont donné la nat
ntendons, cela va de soi, que la reproduction exacte de détails de la
vie
réelle, sans embellissement. « Je n’arrivais poin
dées triviales. La vérité, c’est qu’en tout temps et en tout pays, la
vie
et ses lois générales sont à peu de chose près id
Occident, dans le passé ou dans le présent ; or, c’est la réalité, la
vie
, plus ou moins dépouillée de ce qui la cache dans
ointains et étranges, il faut nous y montrer les manifestations d’une
vie
semblable à la nôtre, quoique diversifiée ; ainsi
ire rendu sympathique, le lointain rapproché de nous, l’étrange de la
vie
exotique expliqué, non pas à la façon d’un rouage
xtension de la société vivante à la nature entière. Il faut que notre
vie
se mêle à celle des choses, et celle des choses à
r le fond éternel de la réalité, le glissement confus des flots de la
vie
! « Rien de la nature ne m’est indifférent, disai
Flaubert, de Zola. Animer la nature, c’est être dans le vrai, car la
vie
est en tout, — la vie et aussi l’effort ; le voul
imer la nature, c’est être dans le vrai, car la vie est en tout, — la
vie
et aussi l’effort ; le vouloir vivre, tantôt favo
ète, en animant jusqu’aux êtres qui nous paraissent le plus dénués de
vie
, ne fait que revenir à des idées plus philosophiq
en animant ainsi la nature, il est essentiel de mesurer les degrés de
vie
qu’on lui prête. Il est permis à la poésie de hât
a nature, non de l’altérer. Si, en vertu de cette loi d’évolution, la
vie
pénètre et ondoie partout, son niveau ne monte po
hoses, le poète peut passer quelques-uns des degrés insensibles de la
vie
, non les sauter à plaisir ; il peut comparer la m
ique, graduer tous ses points de comparaison, grandir les êtres et la
vie
qui est en eux sans les déformer, sans en faire d
ules dans l’ordre de la pensée que dans celui de la nature. Prêter la
vie
consciente et une volonté aux choses est toujours
on véritable entre la réalité et la fiction poétique. En effet, si la
vie
des choses, — des montagnes, de la mer, du soleil
urs trop mesquin, trop étroit pour contenir la nature, sa force et sa
vie
. Ce n’est donc que très exceptionnellement que l’
nnellement que l’animation de la nature peut être poussée jusqu’à une
vie
trop manifestement intense. La plupart du temps,
ntense. La plupart du temps, poètes et romanciers s’en tiendront à la
vie
, puissante sans doute, mais sourde, mais latente,
ire qu’un des moyens d’enlever, même dans cette simple proportion, la
vie
à la nature, c’est de tomber dans l’analyse minut
Décrire, c’est faire revivre pour chacun de nous quelque chose de sa
vie
, non pas lui apporter des sensations entièrement
résurrection. Le roman trop descriptif, attaché au menu détail de la
vie
, brouille les deux représentations différentes du
e souvenir comme dans la flamme se brûlent toutes les impuretés de la
vie
; vouloir les faire revivre, c’est souvent, par t
(dans la Joie de vivre) est peint de telle sorte que ce meuble a une
vie
à lui, il est quelqu’un, il est l’âme même de la
e, que la roue du temps était sortie de son ornière : la notion de la
vie
moderne s’effaça chez lui… Une main invisible ava
lequel l’Europe médiévale avait enfermé le monde et l’homme, toute la
vie
, se trouva, au bout de huit siècles, insuffisant
es fissures s’y montrèrent d’où jaillirent au dehors des parcelles de
vie
prisonnière. Les bouches d’air closes et condamné
s désirs que nous, pétris de la même substance, participant à la même
vie
, riches des mêmes énergies, se crurent, par la pl
elà, la récompense après la mort, l’envol vers le Paradis. Puisque la
vie
naturelle devait être mauvaise, puisqu’elle n’éta
s’incarna sous trois formes principales : la Renaissance, une aube de
vie
païenne ; la Réforme, une aube de libre pensée ;
e ; la Réforme, une aube de libre pensée ; la Révolution, une aube de
vie
sociale. A chacune de ces prises de conscience, l
l nous conduit. La conception nouvelle est en voie de transformer la
vie
toute entière de l’homme, dont la situation dans
ui a changé, au moins dans sa pensée, sinon, pour le présent, dans sa
vie
. La vie individuelle, la vie religieuse, la vie
gé, au moins dans sa pensée, sinon, pour le présent, dans sa vie. La
vie
individuelle, la vie religieuse, la vie sociale d
pensée, sinon, pour le présent, dans sa vie. La vie individuelle, la
vie
religieuse, la vie sociale de l’humanité sont ent
le présent, dans sa vie. La vie individuelle, la vie religieuse, la
vie
sociale de l’humanité sont entrées, depuis l’ère
iquité remise en honneur. C’est à partir de cette époque que la libre
vie
de l’intelligence a repris son cours détourné par
sauts de la pensée libre. La Révolution enfin est venue renouveler la
vie
sociale de l’humanité en posant les bases du droi
: c’est d’elle que date la cité. Bien que pour l’immense majorité, la
vie
individuelle n’existe pas ou à peine, que la vie
immense majorité, la vie individuelle n’existe pas ou à peine, que la
vie
religieuse n’ait pas changé, et que la vie social
ste pas ou à peine, que la vie religieuse n’ait pas changé, et que la
vie
sociale ne soit encore qu’un espoir, il n’en est
Il n’est pas vain de rappeler aux insoucieux et aux dilettantes de la
vie
que l’avenir du monde est lié à la banqueroute ou
ques instants ma pensée sur quelques uns des problèmes capitaux de la
vie
artistique, sociale et religieuse. A défaut de gé
Guizot
Vie
et traduction de Shakespeare. [Le Pays, 8 janvie
er à sa traduction un intérêt nouveau, Guizot l’a fait précéder d’une
Vie
de Shakespeare, — et aussi d’une petite préface o
e que Shakespeare ». Quant à cela, nous le croyons bien ! C’est cette
Vie
de Shakespeare dont nous voulons parler exclusive
a fait sa fortune par l’histoire, est apte au moins à nous écrire une
Vie
de Shakespeare, — une Vie de Shakespeare comme il
stoire, est apte au moins à nous écrire une Vie de Shakespeare, — une
Vie
de Shakespeare comme il nous a écrit une Vie de W
ie de Shakespeare, — une Vie de Shakespeare comme il nous a écrit une
Vie
de Washington, car il y a des hommes si grands qu
écrit une Vie de Washington, car il y a des hommes si grands que leur
vie
seule, leur simple biographie est de l’histoire d
hie est de l’histoire dans le sens le plus majestueux du mot. Or, une
Vie
de Shakespeare est autrement difficile à faire qu
ot. Or, une Vie de Shakespeare est autrement difficile à faire qu’une
Vie
de Washington, qui eut, lui, la vie publique de l
utrement difficile à faire qu’une Vie de Washington, qui eut, lui, la
vie
publique de la place publique, du champ de batail
ersonne. » Mais c’est justement à cause de la difficulté de saisir la
vie
de Shakespeare, d’empoigner le pied du fanal cach
le pied du fanal caché sous sa lumière, que la pensée la veut, cette
vie
, et qu’elle s’y obstine. On ne la sait pas, mais,
eul biographe de Shakespeare, équivaut à la phrase de Voltaire : « La
vie
des hommes de lettres est seulement dans leurs éc
dans ce grand morceau de biographie et de critique qu’il a intitulé :
Vie
de Shakespeare, et qu’il a placé à la tête de la
critique supérieure, arraché aux chroniques des détails inaperçus. La
Vie
de Shakespeare n’a pas la longueur et les dévelop
ontinuer à rêver en s’impatientant devant le mystère qui enveloppe la
vie
de l’homme qui l’a le plus remuée. Elle pourra co
trop émus et trop fécondés par l’idée d’écrire sur ce grand homme. Sa
Vie
de Shakespeare est comme sa traduction. Elle n’es
e acteur comme il devait souffrir de tout, cet homme plus haut que sa
vie
et qui aurait été encore plus haut qu’elle quand
mort… Voilà les faits certains, et qui seuls n’ont pas fléchi, de la
vie
de William Shakespeare. Tous les autres restent d
espeare, et Guizot ne le pouvait pas. Il n’avait devant lui que cette
vie
, si cruellement humble et si courageusement muett
nie, Guizot n’en a pas souffert seulement comme historien, dans cette
Vie
qu’il vient de publier, mais il en a souffert aus
toutes, en tout talent, ces profondeurs, sur les choses morales de la
vie
. Nous l’avons dit déjà, il y a une partie du secr
e-même lui ont échappé forcément puisqu’il a ignoré l’action de cette
vie
mystérieuse. On s’en aperçoit particulièrement q
a donné Guizot dans cette œuvre, trop courte d’ailleurs, intitulée la
Vie
de Shakespeare. Quoique Guizot y ait montré un se
il ne nous donnera pas davantage. Et après lui comme après Guizot, la
Vie
de Shakespeare n’en restera pas moins toujours au
ue ce rugissement de lion blessé, aux prises avec les angoisses de la
vie
, de la mort et du doute, et interrogeant Dieu lui
oit égal ! Quel livre que celui qui peut passer dans votre main de la
vie
au néant, du soleil sous la terre, du temps à l’é
er à l’heure. Les larmes sont pardonnables deux ou trois fois dans la
vie
, le reste du temps elles efféminent ; il faut les
s. Peu d’hommes vivants, je pense, ont plus souffert que moi dans une
vie
où la souffrance ne m’a pas encore dit son dernie
e à la douleur l’est aussi aux impressions douces et enivrantes de la
vie
. Cette fibre plie jusqu’à la mélancolie, jamais j
prit comme l’écume de leurs verres, et remettant les tristesses de la
vie
ou de la mort à demain. Personne aussi, j’en suis
. Oui, oui, soyons justes, il y a du mal, mais il y a du bien dans la
vie
, et l’on peut dire de l’existence ce que j’ai dit
n’est jamais justice, et sans justice où serait la philosophie de la
vie
? VI Mais, malgré les dispositions équitabl
cé, tout calculé, tout pensé et tout repensé, en dernier résultat, la
vie
humaine (si on soustrait Dieu, c’est-à-dire l’inf
endant, au gré de ton envie, Puiser pour tes enfants le bonheur et la
vie
Dans ton éternité ! Sans t’épuiser j
s du mal la matière asservie, Toute chair gémissant, hélas ! et toute
vie
Jalouse du néant ! Des éléments riv
…………………… …………………………………………………… Héritiers des douleurs, victimes de la
vie
, Non, non, n’espérez pas que sa rage assouvie
mortel ici-bas : les conditions de la naissance, les conditions de la
vie
physique et les conditions de la mort. IX
n effet, y a-t-il quelque chose de plus monstrueux que d’appeler à la
vie
(et quelle vie !) et de réveiller de la mort non
il quelque chose de plus monstrueux que d’appeler à la vie (et quelle
vie
!) et de réveiller de la mort non sentie pour rem
franche et blasphématoire de celui qui a changé cet heureux néant en
vie
, et cette insensible poussière en homme !… Jamais
après Job, ne sentit l’ingratitude et l’horreur de ce don forcé de la
vie
plus que moi ! car je n’avais pas lu Job quand j’
t entendu ; mais le contrat humain et divin, mais ce contrat entre la
vie
et le néant, mais ce contrat entre la victime et
sonne pas précisément parce qu’il est ivre, il y a peu d’heures de ma
vie
où, si le Tout-Puissant m’eût consulté, je ne lui
sant m’eût consulté, je ne lui eusse rejeté avec horreur le don de la
vie
, et où je ne lui eusse dit, comme Job : Reprenez
d’heureux que ce qui dort !… X Et que dire des conditions de la
vie
physique ? Je ne veux la juger et je ne la juge q
re créature animée, sous peine de mort, pour soutenir et alimenter la
vie
de l’une par la mort de l’autre. La mort nourriss
menter la vie de l’une par la mort de l’autre. La mort nourrissant la
vie
, et la vie nourrissant la mort ! La guerre éterne
ie de l’une par la mort de l’autre. La mort nourrissant la vie, et la
vie
nourrissant la mort ! La guerre éternelle entre t
out ce qui respire, pour se disputer un atome d’espace, un instant de
vie
! comme si celui qui possède toutes les durées et
sel, faisant de ses cités un vaste abattoir, où le sang coule avec la
vie
dans des égouts trop étroits, pour aller rougir s
r aller rougir ses fleuves ; l’homme, cet impitoyable consommateur de
vies
, saignant la colombe qui se penche apprivoisée su
mutuelle n’est pas la fatalité de l’être, la rançon de toute heure de
vie
par un crime, l’exemple et le conseil du meurtre
? Quant à moi (toujours toute religion à part), cette condition de la
vie
physique, cette anthropophagie de toute la nature
nthropophagie, et de dire : Nous mourrons, ou nous soutiendrons notre
vie
par des aliments innocents. Il n’y aura pas de sa
s, aucun temps même, si nous comparons ce clignement d’œil appelé une
vie
à l’incommensurable durée des éternités sans prem
Une goutte d’existence évaporée à un rayon de soleil de cet océan de
vie
!… Il y a de quoi faire rire les êtres éternels,
XIII À vingt ans l’homme n’a pas encore vécu, et le tiers de sa
vie
est écoulé. À l’exception du petit nombre qui tro
e ans, le même grain d’herbe ou la même racine qui contient sa pauvre
vie
! Demandez-le au matelot qui creuse d’un bout de
de l’Océan à l’autre éternellement les mêmes vagues, et qui passe sa
vie
à orienter sans cesse la même toile et à poursuiv
femme et de ses enfants ! Demandez-le au tisseur d’étoffes qui use sa
vie
, dans une cave humide, à passer éternellement le
ang, ils se saigneraient eux-mêmes aux quatre membres pour jeter leur
vie
au public en retour d’un peu de gloire ou d’un pe
u d’un peu de pain ! Voilà pourtant les conditions universelles de la
vie
physique. Non, je ne crains pas d’affirmer, après
les avoir étudiées dans tous les états et dans tous les pays, que la
vie
ne vaut pas le prix de travail, de misère, de pei
e travail, de misère, de peines, de supplices par lequel on achète la
vie
, et que, si on mettait, au dernier jour, dans les
t, au dernier jour, dans les deux bassins d’une balance, d’un côté la
vie
physique, et de l’autre ce que coûte le pain qui
la vie physique, et de l’autre ce que coûte le pain qui a alimenté la
vie
physique, le prix que l’existence physique coûte
vaut, et qu’à fin de compte ce ne fût la peine qui fût redevable à la
vie
!… Et propter vitam vivendi perdere causas !…
dere causas !… dit le poète, c’est-à-dire : « Perdre, pour gagner sa
vie
, tout ce qui peut faire désirer de vivre ! » Tel
d’esprit ! En d’autres termes, pesez le grain de blé que contient la
vie
, contre la goutte de sueur que contient la peine
s que l’inévitabilité et la présence perpétuelle de la mort font à la
vie
suffiraient seules pour empoisonner mille vies si
le de la mort font à la vie suffiraient seules pour empoisonner mille
vies
si on les réunissait dans une. La condition du bi
eine avez-vous respiré quelques vagues d’air respirable qu’on appelle
vie
, à peine avez-vous pris l’habitude de cet inexpli
e, dégoût de vivre, et qui n’est que l’ombre portée de la mort sur la
vie
. Cette ombre s’accroît et s’épaissit tous les jou
ette mort étaient connus et fixés d’avance, quelque courte que fût la
vie
, on pourrait prendre ses mesures, on proportionne
de nous, et nous laisser seuls de nos dates comme des traîneurs de la
vie
, dépaysés dans des générations inconnues ! XVI
s à rien ! XVIII En effet, l’homme, ce misérable trompé par la
vie
, effaré par la mort, demande à ses religions au m
e, le comble de l’infirmité humaine, que, là où l’homme dégoûté de la
vie
se précipite dans la foi d’une autre vie, seule e
là où l’homme dégoûté de la vie se précipite dans la foi d’une autre
vie
, seule explication de l’énigme de celle-ci, il tr
omme Job, ou comme Dante dans les cercles infernaux du supplice de la
vie
humaine, j’avoue que je n’ai jamais été jusque-là
il est l’image, l’excès de la douleur mortelle, de la sensation de la
vie
poussée jusqu’au blasphème et jusqu’au trouble de
que la foudre brise ; il sauve à la nage, de la fureur des flots, sa
vie
périssable et sa vie immortelle avec son poème. C
; il sauve à la nage, de la fureur des flots, sa vie périssable et sa
vie
immortelle avec son poème. C’est le chantre épiqu
iaux, leur esprit cependant, faute de mouvement et d’espace dans leur
vie
et dans leurs idées, se fausse souvent sur tout l
maient la moisson, et qu’en supprimant la moisson ils supprimaient la
vie
. Si ces hommes, qui ne comprenaient que la navett
ut nous révéler quelque chose d’important touchant le mécanisme de la
vie
. Si, après avoir mis en lumière l’universalité et
ryque, on s’est gardé ici de formuler une évaluation pessimiste de la
vie
et de ses conditions, il faut reconnaître que cet
ivent et assurent par leur confiance et leur ardeur les progrès de la
vie
. Ceux-ci ne perdent pas courage lorsque quelque m
remplacer un mensonge par un autre et que les conditions mêmes de la
vie
phénoménale les condamnent à créer sans cesse des
se propose de réduire à cette conception idéologique les modes de la
vie
, d’imposer à la vie phénoménale ce joug : le joug
re à cette conception idéologique les modes de la vie, d’imposer à la
vie
phénoménale ce joug : le joug de la vérité. Or, s
oug : le joug de la vérité. Or, si l’on se reporte aux origines de la
vie
phénoménale, telles qu’elles ont été montrées ici
sification de soi, il apparaît que la vérité n’a pas de place dans la
vie
phénoménale, qu’on ne peut imaginer et situer l’i
ommes d’un caractère sacré. Elle consiste à appliquer aux modes de la
vie
phénoménale une conception qui exclut la vie phén
ppliquer aux modes de la vie phénoménale une conception qui exclut la
vie
phénoménale, la loi d’un autre état que nous ne p
iner et décrire qu’en niant à son sujet faut ce que nous savons de la
vie
ordinaire, — en niant qu’il soit soumis aux condi
ait place. Au moyen de cette illusion suprême, l’homme, concevant la
vie
phénoménale autre qu’elle, n’est en son fond le p
ujours renaissante. Une force est ainsi ; engendrée sans fin, que. la
vie
phénoménale tourné à son profit. Se croyant desti
e analysée, on touche au ressort le plus important du mécanisme de la
vie
. On se voit, en même temps, initié au secret qui
ce complète de ses forces, transfuge volontaire de la maison et de la
vie
conjugales, prête à faire pour son compte, et peu
ées d’apprentissage, et d’un apprentissage si rude ! L’Histoire de ma
vie
1 nous les fera parcourir, et nous suivrons, dans
son origine même qu’il faut la rapporter. George Sand resta toute sa
vie
dans une dépendance assez étroite des influences
on père, esprit frondeur et romanesque, qui, dans un intervalle de sa
vie
militaire, ne sachant que faire de sa jeunesse, d
r philosophique et religieuse, et à tous les contrastes que sa propre
vie
lui a présentés dès l’âge le plus tendre. Elle s’
des luttes que le sang du peuple a soulevées dans son cœur et dans sa
vie
, « et si plus tard certains livres firent de l’ef
ce point de vue, la lecture des premiers volumes de l’Histoire de ma
vie
est singulièrement instructive et nous fait pénét
ace et l’action naissante dans les souvenirs les plus lointains de sa
vie
. La vie d’imagination, disait-elle, avait été tou
’action naissante dans les souvenirs les plus lointains de sa vie. La
vie
d’imagination, disait-elle, avait été toute sa vi
ains de sa vie. La vie d’imagination, disait-elle, avait été toute sa
vie
d’enfant. Elle se rappelait fort bien le moment o
st la dernière de son bonheur naïf. « Retrancher le merveilleux de la
vie
de l’enfant, c’est procéder contre les lois mêmes
he lui-même et qu’il l’établisse à sa manière durant la période de sa
vie
où, à la place de son innocente erreur, nos expli
e bonne heure l’air bête. « Je dis le mot tout net parce que toute ma
vie
, dans l’enfance, au couvent, dans l’intimité de l
de son imagination. De son propre mouvement, dans cette période de sa
vie
commençante, elle ne lisait pas, elle était pares
Là c’était une tout autre existence, de tout autres aliments pour la
vie
ruminante. En dehors des heures d’étude, où elle
elle en ressentait une sorte de frémissement et de volupté ; toute sa
vie
elle aima à raviver le plaisir frissonnant que lu
nt pouvoir réagir que par l’imagination contre la rude misère de leur
vie
matérielle. Le Kobold en Suède, le Korigan en Bre
pourtant ; elle avait ses heures de franche, d’exubérante gaieté. Sa
vie
d’enfance et d’adolescence fut une alternative de
ns prirent de moi l’opinion que j’étais tout à fait bizarre. » Cette
vie
intérieure, qu’elle portait déjà si vive et si in
bri. Elle nous a raconté avec un charme exquis, dans l’Histoire de ma
vie
, son séjour au couvent, égayant son récit de quel
s d’étude et les chambres, nous intéressant à ces petits drames de la
vie
des religieuses, aux querelles des élèves, à leur
lation. Plus tard elle reprendra les souvenirs de cette période de sa
vie
dans un récit brûlant d’amour divin, dans Spiridi
et sincère émotion religieuse qui ne se rencontre nulle part, dans la
vie
de l’auteur, au même degré qu’au couvent des Angl
vent des Anglaises. Comme il arriva pour le jeune moine Spiridion, la
vie
vint bientôt chez elle troubler ce beau rêve myst
nserva toujours un germe d’idéalisme chrétien que les accidents de la
vie
, ses aventures mêmes ne purent jamais étouffer et
s sur une santé précaire l’obligèrent à rentrer dans les soucis de la
vie
pratique. Pendant les dix derniers mois que dura
s dix derniers mois que dura la lente et inévitable destruction d’une
vie
qui lui était chère, Aurore vécut près du lit de
combattre. Elle avait résolu de s’abstenir autant que possible de la
vie
; elle avait même passé du dégoût de la vie au dé
autant que possible de la vie ; elle avait même passé du dégoût de la
vie
au désir de la mort. Elle ne s’approchait jamais
esque passivement, comme elle faisait tous les actes extérieurs de sa
vie
. Le mariage eut lieu en septembre 1822 ; ils part
« La Providence veut que, dans cette phase d’attente et d’espoir, la
vie
physique et la vie du sentiment prédominent. Auss
ut que, dans cette phase d’attente et d’espoir, la vie physique et la
vie
du sentiment prédominent. Aussi les veilles, les
timent prédominent. Aussi les veilles, les lectures, les rêveries, la
vie
intellectuelle en un mot fut naturellement suppri
t. » Son mari était une nature négative et tatillonne ; il passait sa
vie
à la chasse ; elle, sans un seul point d’appui au
uelles qui avaient marqué la jeunesse de Mme Sand. Elle arrivait à la
vie
littéraire avec un fonds de souffrances très réel
’enchaînaient, par la déduction, au courant de la plume ; que dans ma
vie
de recueillement j’avais beaucoup observé et asse
nt faites. Elle avait à payer de son travail son passage à travers la
vie
libre, après qu’elle avait d’abord et de guerre l
al, s’était arrangé de manière à devenir insupportable et à rendre la
vie
commune bien difficile à une femme d’un caractère
l’habitude des longues rêveries, qui était devenue un abri contre la
vie
réelle, une sensibilité très vive pour toutes les
doit pas craindre de lui donner une importance exceptionnelle dans la
vie
, des forces au-dessus du vulgaire, des charmes ou
avec ce qui s’est vu plus tard. À travers toutes les aventures de sa
vie
réelle et de sa vie littéraire, George Sand garda
u plus tard. À travers toutes les aventures de sa vie réelle et de sa
vie
littéraire, George Sand garda intact son culte de
lyrisme, à propos de l’amour, à propos de la religion, à propos de la
vie
humaine. Que si, de plus, on vient à penser que c
plus, on vient à penser que cet auteur est une femme froissée par la
vie
, déçue, irritée de mille manières, que jusqu’alor
ntellectuelle lui manque, elle laisse envahir toute une période de sa
vie
par l’utopie politique, par le vague désir d’un â
istoire en raccourci de ses œuvres ? I La première période de sa
vie
littéraire est toute au lyrisme spontané, personn
eurs personnelles, sans être pourtant la confidence et le récit de sa
vie
. Mme Sand a toujours protesté contre les applicat
une partie de ses souffrances réelles ou factices ; ce n’était pas sa
vie
, soit, c’était le roman ou le drame de sa vie, te
ces ; ce n’était pas sa vie, soit, c’était le roman ou le drame de sa
vie
, tel qu’elle l’avait conçu sous les ombrages de N
ent silencieux, un cœur digne d’elle, digne de la réconcilier avec la
vie
et l’amitié. —Valentine recommence, avec des déta
on art. À travers ses plus grandes œuvres, à toutes les époques de sa
vie
, mais surtout dans la première période, se joue p
s plus bourgeoises. C’est tantôt un jugement amèrement résigné sur la
vie
et les hommes, tantôt une plainte aigre, un cri d
e voile ; ni le sexe ni l’âge de ce pauvre et poétique voyageur de la
vie
ne s’y révèlent un seul instant ; la passion et l
e l’amour noble aux prises avec les tentations et les surprises de la
vie
, avec les défaillances ou les trahisons, ce sont
ins égales, les romans de la seconde période, ceux qui remplissent la
vie
littéraire de Mme Sand de 1840 à 1848 environ. Ce
ons de sentiment et d’activité s’épuise, par l’effet nécessaire de la
vie
pratique, dans des luttes si âpres et toujours re
cœur, admirable artiste, dans les débuts chastement aventureux de sa
vie
errante à Venise, dans ses premiers triomphes et
rieuse et singulière rêva, entre beaucoup d’autres, de réhabiliter la
vie
de la chair, et de réunir dans un seul principe d
ement des masses, avec quelle joie on échappait aux anxiétés de cette
vie
précaire en suivant Mme Sand dans les traînes fle
il en soit, pendant de longues années, dans la dernière période de sa
vie
, depuis François le Champi et le Mariage de Victo
George Sand, avec le progrès que l’expérience la plus délicate de la
vie
a pu apporter dans les conceptions primitives de
ter cette maladie de l’âme qui menace à chaque instant d’emporter une
vie
fragile ; il faut surtout une résignation gaie et
bout à l’autre de ce charmant récit, c’est l’attitude et le ton de la
vie
aristocratique, si naturellement pris et si natur
qui n’est jamais mieux à sa place que dans les peintures de la haute
vie
, où il excelle sans effort, où il se meut avec un
n’en reste pas moins vrai que c’est un prodige de fécondité que cette
vie
littéraire de Mme Sand, vue dans son ensemble, en
r. Dans l’intervalle des romans, qui étaient l’œuvre principale de sa
vie
, elle trouvait le temps de se mêler activement, m
it le temps de se mêler activement, même sous forme littéraire, de la
vie
des autres, soit qu’elle racontât toute sorte d’h
attristé, mais viril, tout vibrant de patriotisme. Le reste de cette
vie
prodigieusement active, s’il pouvait y avoir enco
de cette biographie commencée d’après un vaste plan, l’Histoire de ma
vie
, remontant beaucoup trop haut dans la généalogie
e succès au théâtre ; la dernière, qui embrasse toute la fin de cette
vie
si féconde (1860-1876), et que signale un retour
s les sources principales de l’inspiration de Mme Sand dans sa longue
vie
littéraire ? Quelle était sa doctrine sur les gra
la nature, les idées, le sentiment du divin dans le monde et dans la
vie
? Comment gouverne-t-elle et mélange-t-elle ces d
tre. Il semble, à l’en croire, que l’amour est l’unique affaire de la
vie
, que la vie elle-même, c’est-à-dire l’action, sou
le, à l’en croire, que l’amour est l’unique affaire de la vie, que la
vie
elle-même, c’est-à-dire l’action, sous ses formes
r à mériter ou à conquérir. Si l’opinion sociale ou les hasards de la
vie
ont creusé un abîme entre eux et l’objet aimé, le
uissent servir à autre chose. Du jour où il a rencontré Valentine, sa
vie
extérieure s’arrête. Il abdique toute son activit
a faiblesse. Voyez les vrais héros de l’amour, ils sauront quitter la
vie
quand l’amour les quittera. Valentine mourra de l
n appelle l’amour), est confiné à un très petit nombre d’années de la
vie
de l’homme, et que, même dans cette fraction insi
amour soit, non pas le plus grand, mais presque l’unique devoir de la
vie
, Mme Sand vous l’expliquera en disant qu’il vient
à Valentine, pour lui faire connaître ces émotions sans lesquelles la
vie
est incomplète ; Valentine à Bénédict, pour appor
lentine à Bénédict, pour apporter le repos et la consolation dans une
vie
orageuse et tourmentée. Mais la société se trouva
uable, qui coopère sciemment à l’œuvre sans fin et sans limites de la
vie
supérieure, de la vie en Dieu », etc., etc. Ce n
emment à l’œuvre sans fin et sans limites de la vie supérieure, de la
vie
en Dieu », etc., etc. Ce n’est plus seulement un
s’étende bien loin, jusqu’aux dernières limites où peut s’étendre la
vie
libre. Je me rappelle involontairement une apolog
œur renferme-t-il le germe de quelque mâle vertu ? Traversera-t-il la
vie
sans se corrompre ou sans se sécher ?… Tu souris,
le hasard et le préjugé distribueront ces âmes à leur entrée dans la
vie
. Il y a égalité devant Dieu, il y aura égalité da
t-il de vrai dans cette idée ? L’amour égalise-t-il les rangs dans la
vie
comme dans le roman ? C’est une de ces questions
ré, par les hasards d’un sort contraire, dans les rangs obscurs de la
vie
? Mais cet héroïsme va-t-il au-delà du rêve ? Une
e toute la distinction du cœur ne rachète pas ces inexpériences de la
vie
sociale, ces ignorances qui ne sont sublimes que
raîche et plus pure que les fleurs au milieu desquelles s’écoulait ta
vie
, jusqu’au jour fatal où l’on te ravit ton bonheur
religieusement fidèle à un souvenir à travers les aventures de votre
vie
errante ; Edmée, type envié des femmes, une des p
crier à la première heure de l’amour : « Non pas seulement dans cette
vie
, mais dans l’éternité » ; si la passion, enfin, s
stance, chaque fois avec les préoccupations différentes qu’apporte la
vie
et qui imposent aux héros du roman des destinées
ersonnage qui prodigue l’héroïsme dans les mots et qui débute dans la
vie
par immoler une femme à son amour-propre. Mais le
us cet insensé sublime qui se tue pour n’être pas un obstacle dans la
vie
de celle qu’il aime follement et pour faire que l
t, tout l’opposé de l’ancien roman. La réflexion a fait son œuvre, la
vie
aussi. Il est certain que c’est l’attaque vive co
une conscience et du cœur, de dévouer une part de sa pensée et de sa
vie
à ces souffrances de nos frères inconnus. Les thé
eusement les hommes qu’en leur montrant le bonheur comme le but de la
vie
terrestre. Le bonheur n’est point de la terre, et
sympathie. Après bien des essais différents de morale applicable à sa
vie
, elle avait fini par se faire à elle-même une mor
s’était élevée à cette conception claire du but et de l’emploi de la
vie
, les grandes émotions qui avaient soulevé la sien
mplacable dans la passion. Elle avait fini par concevoir que la vraie
vie
, c’est de penser non toujours à soi et pour soi,
es qui, sous des formules plus ou moins variées, donnent du prix à la
vie
et un sens à l’espérance. Après la période de dév
dée conçue sous le coup d’un abattement profond devant l’énigme de la
vie
, qui jamais n’avait pesé plus lourdement et plus
lée de fièvre et de sanglots, se scandalisèrent. Ce qui dura toute sa
vie
, ce qui la consola infailliblement et toujours da
hoses qui répand sur la face mystérieuse de la nature le charme de la
vie
. À quoi tient cette supériorité de peintre de la
ainsi parlait Fernande, et plus tard, quand Octave aura passé dans sa
vie
et que Jacques sera trahi, nous la reverrons invo
, le grand remède aux blessures que l’on recevra dans le combat de la
vie
; c’est une grave erreur : l’expérience nous aura
la souffrance, c’est le don humain de sentir ou d’aimer qui répand la
vie
au dehors et crée le paysage avec l’âme particuli
de l’amour naissant, les violentes émotions des cœurs éprouvés par la
vie
ou qu’elle esquisse à grands traits les paysages
traits les paysages alpestres, comme dans le voyage aux Pyrénées7, la
vie
et l’aspect de Venise, comme dans les Lettres d’u
presque toutes ses œuvres et qui deviendront même, à un moment de sa
vie
, un refuge contre les émotions violentes de la po
ustices sociales dont elle était blessée, elle évoquera l’image de la
vie
champêtre et le tableau des intérieurs rustiques
d’invention, qui est si variée et si féconde, avec l’expérience de la
vie
réelle, dans les différentes situations qu’elle d
y de Maupassant, l’un psychologue raffiné et souffrant « du mal de la
vie
», l’autre doué d’un humour naturel et d’un style
ais on se tromperait fort en croyant qu’elle observât médiocrement la
vie
réelle et qu’elle ne s’en inspirât que rarement.
ns ? Au moment où elle écrivait ses premiers romans, à l’aurore de sa
vie
littéraire, que d’observations fines et variées e
ervations fines et variées elle déploie déjà, quelle expérience de la
vie
réelle, profondément sentie, se révèle, bien que
cun de ces traits comme une expérience personnelle, une impression de
vie
réelle, une préparation des destinées qui vont s’
fait-il pas de lui la victime inévitable du conflit qui va briser sa
vie
entre le marquis de Morand, son père, un tyran sa
apitre de psychologie intime, où les personnages réels du drame de sa
vie
peuvent se reconnaître eux-mêmes sous des noms no
gination du prince Karoll s’excite sur toutes les circonstances de la
vie
de Lucrezia, même sur ce passé qu’on ne lui a pas
encent ; tout s’assombrit dans cette âme où le soupçon est entré ; la
vie
entre ces deux êtres n’est plus qu’un long orage.
ons, une sûreté de traits, une profondeur d’analyse qui trahissent la
vie
observée de près et profondément sentie. La jalou
ine par des abîmes et que le plus sincère amour a rapprochées dans la
vie
, l’élément invraisemblable se glisse, grandit, in
’est l’inévitable intervention de cet homme qui a tout appris dans la
vie
des champs, qui sait tout du présent et de l’aven
cidents les plus graves se développer à leur aise, sans la gêne de la
vie
de famille, où la plus simple surveillance entrav
disait-elle, au point d’ignorer d’avance comment ces batailles de la
vie
se termineraient et comment le roman se dénouerai
s grandes lignes arrêtées ; tout procédait dans son art comme dans la
vie
. Quand une rencontre dramatique a lieu, quand une
s ou à ses héros. Elle les livrait à la fatalité de son art, comme la
vie
les livre à la fatalité des événements. De là ce
rti Teverino. Il arrive ainsi bien souvent à George Sand, lasse de la
vie
plate et vulgaire, de vouloir s’en échapper à tou
histoires, comme celles qui prenaient tant de place autrefois dans sa
vie
d’enfant et qui finissaient par lui faire une exi
facile bonheur qu’elle s’est donné à elle-même. Mais les traits de la
vie
réelle se mêlent si bien ici à la fable, il y a d
infinie des sujets qu’elle a traités et dans la longue suite de cette
vie
remplie pendant quarante-six ans des plus féconds
ample et souple, pleine de mouvement et de feu. Le long travail d’une
vie
littéraire ne fit que la développer, il ne la cré
tine en vers ; c’était pour tous les deux une sorte de fonction de la
vie
; ils la remplissaient sans l’avoir étudiée ; ni
té à peine consistante, quand il touche terre, quand il se prend à la
vie
ou qu’il s’égaye d’une de ces situations qu’il a
t elle-même et une autre, très différente de ce qu’elle était dans la
vie
réelle. « Ce n’est, nous dit-on encore, ni par u
ouvelles qui ont amené le roman à prendre une si grande place dans la
vie
moderne. Mais rien ne nous oblige à croire que ce
r la Réforme et la Renaissance, comme au xvie . Aujourd’hui, quand la
vie
, surmenée par le travail des affaires, est contra
rénovation sociale au dernier siècle. Le développement exagéré de la
vie
positive a créé du même coup l’irrésistible besoi
de soudaines rentrées en lui ; il y revient, tout fatigué du train de
vie
qu’il menait hier, qu’il mènera demain. Mais auss
roman semble s’adapter de lui-même à ces intervalles inoccupés de la
vie
moderne ; il remplit les repos de l’action ou des
âge, celui qu’on se figurait, surtout dans les dernières années de sa
vie
, comme naturellement absorbé dans les plus hautes
il faisait une promenade selon le temps, et que, tous les jours de sa
vie
, il rentrait à quatre heures pour se faire lire u
eures pour se faire lire un roman anglais. Mais c’est surtout dans la
vie
des jeunes gens et des femmes que le roman s’est
rait-ce pas à la condition qu’il mît un peu d’idéal dans cette pauvre
vie
, si agitée en apparence, si surexcitée au dehors,
Ne serait-ce pas aller contre ce but que de proscrire cet idéal de la
vie
factice qui se joue devant notre imagination, com
evant notre imagination, comme on le proscrit avec tant de soin de la
vie
réelle ? Et quel art est-ce donc, si c’en est un,
d’études de mœurs, la représentation des réalités qui obsèdent notre
vie
de chaque jour, qui occupent et poursuivent nos r
ons vu, l’idée que George Sand s’était faite du roman, au début de sa
vie
littéraire12. Transformer la réalité des caractèr
ns l’expression la plus complète et la plus saisissante du rêve de la
vie
, verser quelques rayons d’idéal dans notre triste
e existence ? N’est-ce pas là de l’art, du vrai, du grand art ? Notre
vie
est dure ici-bas, dit George Sand, et nous n’y po
notre monde ne se transforme en une sorte de paradis où l’idéal d’une
vie
meilleure ne sera plus possible. En attendant, no
e point-là, au moins, elle ne les a jamais trompés. Chapitre V. La
vie
intime à Nohant. La méthode de travail de George
dre congé de George Sand, nous voudrions l’étudier un instant dans sa
vie
intime et l’y saisir d’un coup d’œil rétrospectif
complète d’un écrivain, surtout si cet écrivain est une femme. Cette
vie
ne commence véritablement qu’à l’époque de l’étab
n existence est fixée et qu’elle a pu réaliser son rêve, l’idée d’une
vie
arrangée pour elle, ses enfants et ses amis. C’es
tion du lecteur. Nous devons rappeler cependant quelques traits de la
vie
antérieure, celle qui a été l’objet ou le prétext
enise. Mais elle marque bien l’origine et le point de départ de cette
vie
d’abord si fantasque et livrée à l’aventure. On t
oète racontant les malentendus qui l’accueillent à son entrée dans la
vie
, les malveillances qu’il subit dans sa famille mê
rands chemins de la bohème et autres pays imaginaires, abandonnant sa
vie
aux hasards des bons ou des mauvais gîtes, à la c
il semble qu’il n’y ait plus à y revenir. La seconde partie de cette
vie
, de beaucoup la plus longue d’ailleurs, nous offr
affections ». Suivons-la, quand elle est définitivement retirée de la
vie
d’aventure, de l’existence errante et sans foyer,
siècle ? Elle s’est peinte elle-même dans cette seconde partie de sa
vie
, presque sans y penser, au moyen de sa Correspond
orrespondance, bien plus instructive à cet égard que l’Histoire de ma
vie
, qui s’arrête brusquement au plus beau moment de
besoin de protester, au nom du bon sens, du goût et du sérieux de la
vie
, quand la mesure a été dépassée. « Je ne sais, é
ent et de l’éclat. Sur deux sujets surtout, elle aimait à causer : la
vie
de famille et le théâtre. Il n’était pas aisé de
s normales d’existence et dans son cadre familial, décrit ainsi cette
vie
qui est devenue sa plus chère habitude et comme s
tume négligé je la surpris, cette bonne travailleuse de la terre ! La
vie
d’intérieur, elle l’avait d’ailleurs recherchée,
é de l’alliage et rendu à ses véritables objets, il s’empara de cette
vie
en maître, presque en tyran. La vie de famille l’
bles objets, il s’empara de cette vie en maître, presque en tyran. La
vie
de famille l’envahit. Elle est l’esclave de ses e
ameux théâtre des marionnettes, qui tient une si grande place dans sa
vie
. Maurice est l’impresario ; elle-même est le poèt
la Méditerranée. On revenait esseulé, un peu désorienté à Nohant. La
vie
accoutumée n’avait pas encore repris son cours. L
une agitation sans but. Mme Sand a peint sous de vives couleurs cette
vie
en partie double, vie réelle et vie d’artiste mél
. Mme Sand a peint sous de vives couleurs cette vie en partie double,
vie
réelle et vie d’artiste mélangées, en la transfig
eint sous de vives couleurs cette vie en partie double, vie réelle et
vie
d’artiste mélangées, en la transfigurant sur une
tisé du Théâtre de Nohant. Mère de famille dévouée, tout entière à la
vie
intérieure qu’elle crée autour d’elle, elle aimai
it dans un journal. Elle l’assurait que, depuis vingt-cinq années, sa
vie
était bien banale. « Que voulez-vous, disait-elle
age, et ceux qui veulent bien m’aimer, malgré le manque d’éclat de ma
vie
et de mon esprit, ne se plaignent pas de moi. »
à sa manière l’image de son Paradis. Elle avait tant écrit pendant sa
vie
qu’elle voulait se reposer d’écrire toute l’étern
ien ou presque rien de ses affaires intimes ; elle ne modifiait cette
vie
si bien réglée que pour accomplir quelques excurs
Quand il lui arrivait de faire allusion à quelque circonstance de sa
vie
passée, elle avait une manière de s’absoudre elle
ndance non moins que par leur exacte régularité. À cette époque de sa
vie
, elle faisait au moins son petit roman tous les a
el dans mon esprit. » Nous avons vu, en effet, dans l’Histoire de ma
vie
, combien de lectures elle avait traversées au has
ui roulait un peu confusément dans le vaste et puissant courant de sa
vie
cérébrale. Elle ne cessait de recommander cette m
lidité à sa peinture ? Excellents conseils et qu’elle avait, toute sa
vie
, appliqués pour son propre compte, ne cessant pas
curiosité. D’ailleurs, s’il faut des racines dans l’art comme dans la
vie
, elle en avait et qui dataient de loin et qu’elle
s orgies scientifiques, toutes les peines du monde à se remettre à la
vie
ordinaire et à ses besognes accoutumées ; mais el
aient assouplies, dans leur rigidité primitive, à la rude école de la
vie
. Plutôt que d’insister encore une fois sur les ab
ot, mieux vaudrait montrer George Sand dans la dernière période de sa
vie
, la représenter non pas comme une convertie à la
’est la même voie… Maudissez tous ceux qui creusent des charniers. La
vie
n’en sort pas. C’est une erreur historique dont i
e jusqu’à l’abus, avec ce tutoiement qui est chez elle un reste de la
vie
d’artiste, elle disait à Flaubert : « J’ai écrit
Deux Mondes publie ce journal. Si tu le lis, tu verras que partout la
vie
a été déchirée à fond, même dans les pays où la g
ucun. Elle s’intéressait vivement à ces diverses manifestations de la
vie
littéraire. Elle avait été en relations d’exquise
es jeunes talents s’obstinassent « à voir et à montrer uniquement la
vie
de manière à révolter douloureusement tout ce que
r. Nous en étions, nous, à peindre l’homme souffrant, le blessé de la
vie
. Vous peignez, vous, l’homme ardent qui regimbe c
la remplit à pleins bords et l’avale. Mais cette coupe de force et de
vie
vous tue ; à preuve que tous les personnages de M
élé à vous-même, et c’est une des bonnes choses que j’ai faites en ma
vie
. » Elle qui avait tant de soucis pour transforme
’esprit de George Sand, en dehors des épisodes et des aventures de sa
vie
littéraire, je dirais que c’était un esprit dogma
nrent de plus en plus fréquentes ; elles devaient durer autant que la
vie
de George Sand. Elle avait admiré Madame Bovary ;
eorge Sand, tenue en éveil et avertie. Elle profita des hasards de la
vie
d’abord, puis des relations d’amitié qui la rappr
e volonté de peindre les choses comme elles sont, les aventures de la
vie
comme elles se présentent à la vue, n’est pas bie
iolence de la pensée, il est certain qu’à mesure qu’on avance dans sa
vie
, notée presque jour pour jour dans sa corresponda
ns chèrement payés. Et quoi qu’on puisse penser d’elle un jour, de sa
vie
et de son œuvre, il se dégage de ses lettres comm
arlyle. — Portraits de femmes, par Arvède Barine. 7. Histoire de ma
vie
, t. VIII. 8. « On a prétendu que, dans ce roman
mode pour être sûr, on s’est fourvoyé de bonne foi. » (Histoire de ma
vie
, t. X, p. 231.) 9. Revue des Deux Mondes, Revue
e évolution de sens la poésie écrite en roman ! » (A. Darmesteter, la
Vie
des mots, p. 16). 11. M. Jules Lemaître, Revue
verselle. Il est apparu comme la loi même et comme la condition de la
vie
phénoménale. On ne saurait donc le considérer com
comme une maladie sans considérer, du même coup, comme une maladie la
vie
phénoménale tout entière, c’est-à-dire la vie tel
p, comme une maladie la vie phénoménale tout entière, c’est-à-dire la
vie
telle qu’elle nous est donnée. Le boudhisme n’a p
de détachement religieux ou esthétique : des hommes qui ressentent la
vie
comme une souffrance trouvent en ces postures une
ces postures une méthode et un moyen anticipé pour se soustraire à la
vie
. Mais le fait que la vie phénoménale persiste, l’
et un moyen anticipé pour se soustraire à la vie. Mais le fait que la
vie
phénoménale persiste, l’ardeur dont témoigne l’hu
i générale au vœu de cette sensibilité épuisée qui, pensant abolir la
vie
, n’abolit avec elle-même, dans l’effort de renonc
ans l’effort de renoncement où elle se rétracte, qu’une maladie de la
vie
! Le fait de l’existence phénoménale demeure donc
pendre. Aussi nous faut-il considérer comme la modalité normale de la
vie
cette contrariété selon laquelle, sous le regard
sychologique se conçoit autre qu’il n’est, voici les fondements de la
vie
phénoménale. Cette constatation doit justifier dé
ir autre. Cette fausse conception, que toutes les choses vivant d’une
vie
consciente prennent d’elles-mêmes, doit être tenu
nte prennent d’elles-mêmes, doit être tenue pour la loi même de toute
vie
phénoménale. C’est l’impuissance à faire sortir d
Causes physiologiques au plaisir et de la douleur. Leur rapport à la
vie
. — III. La lutte pour la vie n’est-elle qu’une lu
isir et de la douleur. Leur rapport à la vie. — III. La lutte pour la
vie
n’est-elle qu’une lutte pour la préservation. La
s qui ont chacune leur activité propre et luttent entre elles pour la
vie
. Chez les animaux inférieurs, chaque partie de l’
qui est une des premières et des plus radicales manifestations de la
vie
même ? Aujourd’hui que le problème du pessimisme
lles aboutit l’étude des rapports du plaisir et de la douleur avec la
vie
. I Part du mécanisme et de la sélection naturel
ophe grec, Empédocle, la condition essentielle du développement de la
vie
à travers les âges, c’est que les actes agréables
tions à cette loi. Toute douleur particulière n’est pas nuisible à la
vie
, tout plaisir particulier n’est pas utile. L’ivre
te. Sans doute, une fois produit un mécanisme de plaisirs utiles à la
vie
, il s’est transmis par hérédité et est devenu pre
ruisme ». Si la relation générale du plaisir et de la douleur avec la
vie
demeure certaine, la nécessité d’une intelligence
ement de la pensée, qui, étant elle-même la fonction supérieure de la
vie
, ne mérite pas cette sorte de défiance que Schnei
que de Darwin et de Spencer, en faisant appel à l’idée d’espèce ou de
vie
spécifique, et même à l’idée de vie individuelle,
ant appel à l’idée d’espèce ou de vie spécifique, et même à l’idée de
vie
individuelle, considère des résultats généraux et
que le plaisir devait finalement s’attacher aux actions utiles, à la
vie
individuelle ou spécifique ; que la douleur, au c
ira par ne trouver agréables, en moyenne, que les actions utiles à sa
vie
individuelle ou à la vie de son espèce ; mais com
les, en moyenne, que les actions utiles à sa vie individuelle ou à la
vie
de son espèce ; mais comment est-il d’abord capab
nt des actions et réactions ultérieures que produira la lutte pour la
vie
? Voilà le vrai problème psychologique et physiol
este inexplicable au darwinisme, mais leur relation primitive avec la
vie
n’est pas elle-même complètement expliquée. Est-c
s et extérieures détermineraient seules la liaison du plaisir avec la
vie
? Ou ne doit-il pas exister entre les deux un lie
er la raison primitive d’où résulte la connexion du sentiment avec la
vie
. II Causes physiologiques et psychologiques du
ques et psychologiques du plaisir et de la douleur. Leur rapport à la
vie
. Le plaisir et la douleur varient en raison de
stion d’une manière indirecte, en nous reportant aux nécessités de la
vie
même. Les deux travaux de réparation et de dépens
x travaux de réparation et de dépense sont également nécessaires à la
vie
; de plus, ils doivent être proportionnés l’un à
; de plus, ils doivent être proportionnés l’un à l’autre pour que la
vie
subsiste. La réparation nerveuse, qui accumule la
meurs. Mais l’action même fortifie, le dépense enrichit. C’est que la
vie
suppose une recomposition et une décomposition in
mple au moyen de certaines substances toxiques : loin de conserver la
vie
, vous l’arrêterez. Se sentir vivre, c’est avoir l
ous sentons. C’est comme un tourbillon qui nous donne l’ivresse d’une
vie
intense et rapide. Ce n’est donc point, pour parl
ion, comme telle, n’est pas le plaisir même ni la loi primitive de la
vie
; elle est une nécessité que la vie rencontre et
ir même ni la loi primitive de la vie ; elle est une nécessité que la
vie
rencontre et subit en raison des nécessités mêmes
ons extérieures ; mais comme leur cause intérieure et profonde est la
vie
même tendant à se conserver et à s’accroître, vou
du malaise au bien-être et du bien-être au malaise fait le fond de la
vie
mentale ; il est en parallélisme avec le perpétue
rpétuel mouvement d’organisation et de désorganisation essentiel à la
vie
. Mais peu à peu, par l’effet de l’habitude, le mo
st tout mécanique, c’est la douleur, c’est le désir entravé, c’est la
vie
même de l’être se sentant d’une manière immédiate
dans les formes les plus primordiales et les plus rudimentaires de la
vie
, où le tout continu de représentations est très p
, ni indépendante et absolue ; nous ne pouvons agir et lutter pour la
vie
que dans un milieu qui est lui-même actif et en l
e, les autres à sa destruction ; par conséquent, les uns tendent à la
vie
, les autres à la mort. La vie, a-t-on dit, est l’
; par conséquent, les uns tendent à la vie, les autres à la mort. La
vie
, a-t-on dit, est l’ensemble des forces qui résist
laisir est la victoire, la douleur est la défaite ; le plaisir est la
vie
, la douleur est la mort. Toute souffrance est une
n sous forme d’éternité : sub specie æterni. III La lutte pour la
vie
n’est-elle qu’une lutte pour la préservation. La
car son principe est « le combat universel pour la préservation de la
vie
. » Spinoza avait dit de même que c’est l’effort d
r la science sociale. Si l’unique ressort de toute activité, de toute
vie
, de toute volonté, est la conservation de soi, il
mes de même espèce, qui est la vraie lutte pour la préservation de la
vie
, est en réalité un phénomène secondaire ; elle n’
té un phénomène secondaire ; elle n’est pas un fait qui accompagne la
vie
essentiellement et partout. L’effet de la pressio
: nous trouvons partout non pas seulement la tendance à conserver la
vie
, mais la tendance à améliorer les conditions de l
à conserver la vie, mais la tendance à améliorer les conditions de la
vie
, en intensité et en qualité. Il y a donc entre le
ranimai, n’est pas seulement ce que Darwin et Spencer appellent « la
vie
normale, le maintien de soi », live normally, sel
lement conservation, mais évolution. Aussi les diverses formes de la
vie
sont-elles déjà capables d’évoluer et d’avancer l
sceptible de variations plus ou moins favorables à l’avancement de la
vie
. Ces variations, selon Darwin, sont tout accident
leur existence, soit sous le rapport des conditions générales de leur
vie
, soit sous le rapport des relations d’un sexe à l
a négligé le point de vue psychologique : les êtres « luttent pour la
vie
», mais comment d’abord vivent-ils et pourquoi ve
nt un ressort interne, nécessité ou spontanéité, qui produit, avec la
vie
, l’élan vers une vie supérieure, l’élan de révolu
, nécessité ou spontanéité, qui produit, avec la vie, l’élan vers une
vie
supérieure, l’élan de révolution. Un biologiste a
et en appropriant, pour sa croissance, les matériaux nécessaires à la
vie
. La diffusion est une série de mouvements où l’en
e d’activité. Quoique les plaisirs de soulagement soient nombreux, la
vie
étant une lutte continuelle, sont-ils cependant l
lore precede ogni piacere. Kant lui emprunte sa théorie. Pour lui, la
vie
est un effort continuel, et la conscience de cet
ité, et c’est surtout dans l’activité que nous avons conscience de la
vie
; sans la douleur il y aurait donc extinction de
9. La jouissance est le sentiment du cours facile et progressif de la
vie
, mais, comme la vie est effort, « la douleur doit
le sentiment du cours facile et progressif de la vie, mais, comme la
vie
est effort, « la douleur doit précéder toute joui
la vue et l’ouïe, répondent moins, aujourd’hui, aux nécessités de la
vie
qu’au superflu, à la conservation qu’au progrès :
our simple objet la préservation de l’organisme dans la lutte pour la
vie
. Allons plus loin et plus avant dans le problème.
e et agissante, il vaut par lui-même et a un prix intrinsèque dans la
vie
. Nous ne saurions donc admettre la doctrine de Le
roduit le développement de l’être, l’évolution vers des conditions de
vie
nouvelles ; alors l’être vivant réagit sur le mil
lusive, supposent déjà une certaine activité, un élan antérieur de la
vie
manifestée par le mouvement : il est plausible d’
atement lié à l’action, le bien-être à l’être et au déploiement de la
vie
; la douleur, au contraire, n’est liée qu’à la ré
s délicats et subtils, plutôt objets de luxe que de nécessité pour la
vie
matérielle. L’évolution, l’universel « devenir »,
cœur et la générosité du vouloir : le vrai plaisir est la grâce de la
vie
. 25. Le calcul algébrique des forces (mV2) n’e
h ! celui-là est de bien des crans supérieur aux Frères Zemganno ! La
vie
, si on la connaissait, de ce prodigieux acrobate,
ans le siècle, il peut se tromper et il se trompe sur la beauté de la
vie
moderne, qui n’est, à mes yeux, que plate et laid
urs. Il a, enfin, faux ou vrai, la volonté d’un idéal. Ce livre de La
vie
et la mort d’un clown l’atteste. Il détonne au mi
ns l’antériorité indiscutable de Victor Hugo, venu le premier dans la
vie
, ce serait à se demander lequel est le Sosie ou l
Victor Hugo respire de nouveau dans le roman de M. Catulle Mendès. La
Vie
et la mort d’un clown est un roman à la manière d
itée dans une œuvre du même genre, mais à laquelle il a communiqué la
vie
du moment (notre vie !), et par cela seul les œuv
u même genre, mais à laquelle il a communiqué la vie du moment (notre
vie
!), et par cela seul les œuvres ont pivoté et les
a seul les œuvres ont pivoté et les forces se sont déplacées. Dans La
Vie
et la mort d’un clown, c’est vraiment Catulle Men
it, — prenez-y bien garde ! — une œuvre à laquelle il a communiqué la
vie
du moment. Je n’ai pas dit une œuvre mieux faite.
uniqué la vie du moment. Je n’ai pas dit une œuvre mieux faite. Cette
vie
et cette mort d’un clown est assurément plus inté
rément plus intéressante, parce qu’elle est plus près de nous, que la
vie
sauvage de Han d’Islande et la vengeance du nègre
rdée en dehors de la lueur que Victor Hugo y projette, ce roman de La
Vie
et la mort d’un clown n’est point, de constructio
vraisemblable, du faux, de l’impossible, de tout ce qui n’est plus la
vie
, même la vie intense, la vie passionnée, la vie m
, du faux, de l’impossible, de tout ce qui n’est plus la vie, même la
vie
intense, la vie passionnée, la vie montée à sa pl
impossible, de tout ce qui n’est plus la vie, même la vie intense, la
vie
passionnée, la vie montée à sa plus haute puissan
ce qui n’est plus la vie, même la vie intense, la vie passionnée, la
vie
montée à sa plus haute puissance, soit dans le ma
endès s’y plonge… Je sais bien qu’il n’est pas encore à l’heure de la
vie
où l’homme se reprend en sous-œuvre et se sent le
e choses qui n’en ont pas. IV M. Catulle Mendès, l’auteur de La
Vie
et la mort d’un clown, et qui semble le dédoublé
fiée dans la mesure qu’elle a, pour frapper plus fort. L’auteur de La
Vie
et la mort d’un clown a sur les romanciers du mom
rsonnellement, il m’est à peu près inconnu. Son livre, ce roman de La
Vie
et la mort d’un clown, très frappant, mais trop f
morte, et qui vécut trop, disent actuellement tous les eunuques de la
vie
. Mais qu’il ait du succès ou qu’il n’en ait pas,
re homme… Chemise de Nessus qui ne l’a pas fait souffrir ! 21. La
Vie
et la mort d’un clown (Constitutionnel, 25 août 1
allemande, qui, à la fin du XVIIIe siècle, a ouvert pour l’Europe une
vie
nouvelle. Dites que saint Augustin, saint Jean Ch
lopédie, ce sont les lumineux essais de Voltaire. Il n’y avait qu’une
vie
pour les États antiques. Renverser les vieilles i
des insignes romains. Nos Mérovingiens, entre autres, embrassèrent la
vie
romaine avec une naïveté tout à fait aimable, et
éléments nouveaux qui venaient vivifier et élargir l’ancien cercle de
vie
. Ce ne sont que des accidents dans le grand voyag
seraient des rhéteurs de la vieille société qui les initieraient à la
vie
intellectuelle et seraient l’occasion d’une autre
que la culture intellectuelle, pour devenir civilisatrice, exige une
vie
entière d’application et d’étude. L’immense major
y être initiés. Il faut donc arriver à concevoir la possibilité d’une
vie
intellectuelle pour tous, non pas en ce sens que
de ce qu’on peut appeler le monde distingué. On pouvait arriver à la
vie
la plus noble et la plus élevée, tout en étant pa
l’humanité reviendra un jour à cette belle et vraie conception de la
vie
, où l’esprit est tout, où personne ne se définit
tiers qui n’exigent que quelques heures de travail ; bien loin que la
vie
supérieure soit fermée pour cet homme, il se trou
d’ouvriers et les maîtres d’esclaves 182. Cette simultanéité de deux
vies
, n’ayant rien de commun l’une avec l’autre, à cau
facultés libres de vaquer à leur aise. Je conçois, dans l’érudit, une
vie
de cœur très active, et d’autant plus active que
mœurs actuelles, je maintiens comme possible cette simultanéité de la
vie
intellectuelle et du travail professionnel. La Gr
lation intellectuelle, à une hauteur de conception, à une noblesse de
vie
inconnus à l’immense majorité de ceux qui parmi n
au, ni compris la vraie royauté des hommes de l’esprit. L’idéal de la
vie
humaine serait un état où l’homme aurait tellemen
ance, et cela presque sans y penser, et par la partie sacrifiée de sa
vie
, où toute l’activité humaine en un mot se tournât
se tournât vers l’esprit, et où l’homme n’eût plus à vivre que de la
vie
céleste. Alors ce serait réellement le règne de l
t tout relatif Pour nous autres, hommes de l’esprit, le travail de la
vie
et les nécessités matérielles ne sont absolument
rêt, nous voguerions à pleines voiles, nous conquerrions l’infini… La
vie
patriarcale réalisait cette haute indépendance de
ppement parallèle de l’intelligence, de la morale et du bien-être. La
vie
antique arrivait au même résultat par l’esclavage
mais avec des relations bien plus compliquées que n’en comportait la
vie
patriarcale, et sans avoir besoin de l’esclavage.
’on ne pense plus à la chair, c’est qu’on vive si énergiquement de la
vie
de l’esprit que ces tentations des hommes grossie
rs, un homme qui jeûne, qui se flagelle, qui est chaste, qui passe sa
vie
sur une colonne, est l’idéal de la vertu. Car lui
corps. Des esprits grossiers ont pu s’imaginer qu’en s’interdisant la
vie
du corps ils se rendaient plus aptes à la vie de
qu’en s’interdisant la vie du corps ils se rendaient plus aptes à la
vie
de l’esprit. Je me demande même si, un jour, on n
de l’état actuel, c’est que l’occupation extérieure absorbe toute la
vie
, en sorte qu’on est d’abord d’une profession, sau
il reste du temps ou si l’on a ce goût. L’accidentel devient ainsi la
vie
même, et la partie vraiment humaine et religieuse
s. Il semble que les affaires extérieures soient le but premier de la
vie
, que la fin de la plus grande partie du genre hum
ssant et continu de la préoccupation du pain du jour, en sorte que la
vie
n’aurait d’autre but que de s’alimenter elle-même
tiendrait à telle ou telle profession. Ce serait l’idylle antique, la
vie
pastorale rêvée par tous les poètes bucoliques, v
dylle antique, la vie pastorale rêvée par tous les poètes bucoliques,
vie
où l’occupation matérielle est si peu de chose qu
u ciel. Mais nous, nous tenons Dieu quitte de son paradis, puisque la
vie
céleste est transportée ici-bas ! » Un tel état d
erbes coupées est facile. Mais lier des gerbes vivant chacune de leur
vie
propre !… Maintenant tous sont attelés au même ch
vaudrait-il pas mieux songer à son bien-être et à son plaisir dans la
vie
présente que de se sacrifier pour le vide ? Les p
différentes que seules elles expliquent et rendent possible la grande
vie
de sacrifice et de dévouement. À quoi bon se dévo
ement le négatif, l’angle rentrant appelle l’angle saillant. Ainsi la
vie
est partagée, tous ont la meilleure part, et il y
Chapitre III.De la signification de la
vie
.L’ordre de la nature et la forme de l’intelligenc
nature et la forme de l’intelligence. Rapport du problème de la
vie
au problème de la connaissance. La méthode philos
ce et l’instinct, celui-ci accordé sur certaines déterminations de la
vie
, celle-là modelée sur la configuration de la mati
lleur mot, la Conscience en général, et qui doit être coextensif à la
vie
universelle. Par là nous faisions entrevoir la po
avec lui-même, reconstituer le vivant ; les autres posent d’abord la
vie
et s’acheminent vers la matière brute par un decr
nous puisons la force même de travailler et de vivre. De cet océan de
vie
, où nous sommes immergés, nous aspirons sans cess
ces biologiques et psychologiques étudieront les manifestations de la
vie
. La tâche du philosophe est alors nettement circo
une de l’autre. Maintenant, quand l’intelligence aborde l’étude de la
vie
, nécessairement elle traite le vivant comme l’ine
qu’elle se repose dans la matière inerte, soit qu’elle s’attaque à la
vie
. Pourtant, dans bien des cas, on sent craquer le
s il sera entendu que, plus elle s’enfonce dans les profondeurs de la
vie
, plus la connaissance qu’elle nous fournit devien
êmes, le point où nous nous sentons le plus intérieurs à notre propre
vie
. C’est dans la pure durée que nous nous replongeo
is, plus le sentiment est profond et la coïncidence complète, plus la
vie
où ils nous replacent absorbe l’intellectualité e
’insère dans l’avenir en l’entamant sans cesse. En cela consistent la
vie
et l’action libres. Laissons-nous aller, au contr
s conséquences déduites et les recourber le long des sinuosités de la
vie
. La déduction ne réussit dans les choses morales
celle qu’il faudrait analyser d’abord. La philosophie l’emprunte à la
vie
courante. Et il est incontestable que, couramment
aurait alors une signification nette dans la pratique courante de la
vie
; elle objectiverait, pour la commodité du langag
exprimables en termes d’idées qu’après coup et approximativement. La
vie
dans son ensemble, envisagée comme une évolution
able par avance. Le cadre de la finalité est donc trop étroit pour la
vie
dans son intégralité. Au contraire, il est souven
re, il est souvent trop large pour telle ou telle manifestation de la
vie
, prise en particulier. Quoi qu’il en soit, c’est
bien certain, par exemple, que si nous envisagions l’évolution de la
vie
dans son ensemble, la spontanéité de son mouvemen
tel vivant déterminé, telles ou telles manifestations spéciales de la
vie
, qui répètent à peu près des formes et des faits
ordre général de la nature, le même partout, planant à la fois sur la
vie
et sur la matière. De là notre habitude de désign
domaine de la matière inerte et celle de genres dans le domaine de la
vie
. Que d’ailleurs cette confusion soit à l’origine
enre correspond surtout à une réalité objective dans le domaine de la
vie
, où elle traduit un fait incontestable, l’hérédit
le, et c’est là tout ce qui nous importe. Il n’est pas douteux que la
vie
, dans son ensemble, soit une évolution, c’est-à-d
it une évolution, c’est-à-dire une transformation incessante. Mais la
vie
ne peut progresser que par l’intermédiaire des vi
n considérant l’emploi que nous faisons de l’idée de désordre dans la
vie
courante. Quand j’entre dans une chambre et que j
du premier genre que j’attends, l’ordre que met consciemment dans sa
vie
une personne rangée, l’ordre voulu enfin et non p
e est nécessairement conçue comme telle : seules, les exigences de la
vie
pratique nous suggèrent ici une manière de parler
évolution. Le monde matériel. De l’origine et de la destination de la
vie
. L’essentiel et l’accidentel dans les processus v
dans les processus vitaux et dans le mouvement évolutif. L’humanité.
Vie
du corps et vie de l’esprit Faute d’un meill
sus vitaux et dans le mouvement évolutif. L’humanité. Vie du corps et
vie
de l’esprit Faute d’un meilleur mot, nous l’
vouloir, le courant qui traverse cette matière en lui communiquant la
vie
, est chose que nous sentons à peine, que tout au
, fragmentaire, que nous saisirons. Pour arriver au principe de toute
vie
comme aussi de toute matérialité, il faudrait all
s concret, dans le temps que nous sentons être l’étoffe même de notre
vie
: d’où résulterait que tout est donné une fois po
les corps vivants. Toutes nos analyses nous montrent en effet dans la
vie
un effort pour remonter la pente que la matière d
rialité, créateur de la matière par sa seule interruption. Certes, la
vie
qui évolue à la surface de notre planète est atta
nts matériels, elle arrive cependant à la retarder. L’évolution de la
vie
continue en effet, comme nous l’avons montré, une
e dans la plante et du système sensori-moteur chez l’animal, amène la
vie
à des actes de plus en plus efficaces par la fabr
ces, complémentaires l’une de l’autre, qu’elle renfermait en elle, la
vie
est suspendue tout entière à la fonction chloroph
out au plus, à en ralentir la chute. Ainsi, d’un immense réservoir de
vie
doivent s’élancer sans cesse des jets, dont chacu
ement, au lieu que la création d’un monde est un acte libre et que la
vie
, à l’intérieur du monde matériel, participe de ce
e l’action qui se défait, et que les formes imprévues qu’y découpe la
vie
, formes capables de se prolonger elles-mêmes en m
de jaillissement. Dieu, ainsi défini, n’a rien de tout fait ; il est
vie
incessante, action, liberté. La création, ainsi c
eure qui plaquerait sur elles une organisation savante. En réalité la
vie
est un mouvement, la matérialité est le mouvement
e qui forme un monde étant un flux indivisé, indivisée aussi étant la
vie
qui la traverse en y découpant des êtres vivants.
s considérations générales que nous présentions sur l’évolution de la
vie
. On dégagera plus nettement ce qu’il y a d’accide
’accidentel, ce qu’il y a d’essentiel dans cette évolution. L’élan de
vie
dont nous parlons consiste, en somme, dans une ex
férenciée de l’Amibe se manifestait cette propriété essentielle de la
vie
animale. L’Amibe se déforme dans des directions v
en bas ou en haut de la série des animaux, on trouve toujours que la
vie
animale consiste 1° à se procurer une provision d
n permettra au carbone d’aller rejoindre son oxygène. De sorte que la
vie
tout entière, animale et végétale, dans ce qu’ell
oins efficace, par conséquent, que ne l’exigeait l’élan initial de la
vie
, dirigé essentiellement vers des actes libres : l
ut, que chaque espèce se comporte comme si le mouvement général de la
vie
s’arrêtait à elle au lieu de la traverser. Elle n
ais dont nous ne devons pas rendre responsable le principe même de la
vie
. La part de la contingence est donc grande dans
pu l’être par de tout autres moyens. Point n’était nécessaire que la
vie
jetât son dévolu sur le carbone de l’acide carbon
mécanisme, du moins dans ses effets. Il est donc vraisemblable que la
vie
se déroule sur d’autres planètes, dans d’autres s
alogie, et c’est user à rebours de ce raisonnement que de déclarer la
vie
impossible là où d’autres conditions lui sont fai
res conditions lui sont faites que sur la terre. La vérité est que la
vie
est possible partout où l’énergie descend la pent
s les étoiles. Allons plus loin : il n’est même pas nécessaire que la
vie
se concentre et se précise dans des organismes pr
t à travers une matière non encore solidifiée. Tout l’essentiel de la
vie
serait là, puisqu’il y aurait encore accumulation
ns, il n’y aurait guère plus de différence qu’il n’y en a, dans notre
vie
psychologique, entre l’état de rêve et l’état de
’état de rêve et l’état de veille. Telle a pu être la condition de la
vie
dans notre nébuleuse avant que la condensation de
t que la condensation de la matière fût achevée, s’il est vrai que la
vie
prenne son essor au moment même où, par l’effet d
vement inverse, la matière nébulaire apparaît. On conçoit donc que la
vie
eût pu revêtir un tout autre aspect extérieur et
ndéfiniment ? Cette question se pose, sans doute, quand on compare la
vie
à un élan. Et il faut la comparer à un élan, parc
donner plus approximativement l’idée. Mais ce n’est qu’une image. La
vie
est en réalité d’ordre psychologique, et il est d
t de cette continuité que je trouve au fond de moi-même. Telle est ma
vie
intérieure, et telle est aussi la vie en général.
fond de moi-même. Telle est ma vie intérieure, et telle est aussi la
vie
en général. Si, dans son contact avec la matière,
est aussi la vie en général. Si, dans son contact avec la matière, la
vie
est comparable à une impulsion ou à un élan, envi
n est en partie l’œuvre de la matière, en partie l’effet de ce que la
vie
porte en elle. C’est ainsi que d’un sentiment poé
le qui est le tout du poème. Ainsi, entre les individus dissociés, la
vie
circule encore : partout, la tendance à s’individ
niste et complémentaire à s’associer, comme si l’unité multiple de la
vie
, tirée dans le sens de la multiplicité, faisait d
s a ce qui est le plus près d’elle. De là, dans tout le domaine de la
vie
, un balancement entre l’individuation et l’associ
ues, de sorte qu’il suffit ici d’un fil maintenu ou coupé pour que la
vie
affecte la forme sociale ou la forme individuelle
itive : il sautera indéfiniment de l’une à l’autre. L’évolution de la
vie
dans la double direction de l’individualité et de
ciation n’a donc rien d’accidentel. Elle tient à l’essence même de la
vie
. Essentielle aussi est la marche à la réflexion.
la conscience, ou mieux la supraconscience, qui est à l’origine de la
vie
. Conscience ou supraconscience est la fusée dont
elle-même que là où la création est possible. Elle s’endort quand la
vie
est condamnée à l’automatisme ; elle se réveille
me, et chez l’homme seulement, elle se libère. Toute l’histoire de la
vie
, jusque-là, avait été celle d’un effort de la con
flux l’entraînerait d’abord, l’engloutirait bientôt. Il le doit à la
vie
sociale, qui emmagasine et conserve les efforts c
s disent, chacun à sa manière, le succès unique, exceptionnel, que la
vie
a remporté à un moment donné de son évolution. Il
nous laissent deviner que si, au bout du large tremplin sur lequel la
vie
avait pris son élan, tous les autres sont descend
spécial que l’homme est le « terme » et le « but » de l’évolution. La
vie
, avons-nous dit, transcende la finalité comme les
us avons lutté contre les autres espèces. Enfin, si l’évolution de la
vie
s’était heurtée à des accidents différents sur la
à des accidents différents sur la route, si, par là, le courant de la
vie
avait été divisé autrement, nous aurions été, au
anité pour la raison d’être de l’évolution. De notre point de vue, la
vie
apparaît globalement comme une onde immense qui s
le mouvement vital, quoiqu’il n’entraîne pas avec lui tout ce que la
vie
portait en elle. Sur d’autres lignes d’évolution
Sur d’autres lignes d’évolution ont cheminé d’autres tendances que la
vie
impliquait, dont l’homme a sans doute conservé qu
ées du travail conscient : l’intuition marche dans le sens même de la
vie
, l’intelligence va en sens inverse, et se trouve
aperçoit que l’intuition est l’esprit même et, en un certain sens, la
vie
même : l’intelligence s’y découpe par un processu
teur de celui qui a engendré la matière. Ainsi apparaît l’unité de la
vie
mentale. On ne la reconnaît qu’en se plaçant dans
era jamais à l’intuition. La philosophie nous introduit ainsi dans la
vie
spirituelle. Et elle nous montre en même temps la
vie spirituelle. Et elle nous montre en même temps la relation de la
vie
de l’esprit à celle du corps. La grande erreur de
erreur des doctrines spiritualistes a été de croire qu’en isolant la
vie
spirituelle de tout le reste, en la suspendant da
la matière ; — mais la science est là, qui montre la solidarité de la
vie
consciente et de l’activité cérébrale. Elles ont
r infinie la distance de l’animal à l’homme ; — mais l’histoire de la
vie
est là, qui nous fait assister à la genèse des es
reille à sa voix ; mais s’il existe ainsi des « âmes » capables d’une
vie
indépendante, d’où viennent-elles ? quand, commen
elle sera balayée par la science, si elle ne se décide pas à voir la
vie
du corps là où elle est réellement, sur le chemin
a vie du corps là où elle est réellement, sur le chemin qui mène à la
vie
de l’esprit. Mais ce n’est plus alors à tels ou t
plus alors à tels ou tels vivants déterminés qu’elle aura affaire. La
vie
entière, depuis l’impulsion initiale qui la lança
se que les ruisselets entre lesquels se partage le grand fleuve de la
vie
, coulant a travers le corps de l’humanité. Le mou
és, du plus humble au plus élevé, depuis les premières origines de la
vie
jusqu’au temps où nous sommes, et dans tous les l
mort des individus n’apparaît pas du tout comme une diminution de la
vie
en général, ou comme une nécessité que celle-ci s
celle-ci subirait à regret. Comme on l’a remarqué plus d’une fois, la
vie
n’a jamais fait effort pour prolonger indéfinimen
é voulue, ou tout au moins acceptée, pour le plus grand progrès de la
vie
en général. 90. Nous avons développé ce point d
anité est satisfaite… et avec cela le fond, la presque totalité de ma
vie
, c’est, je ne dirais pas le malheur, mais un chan
et à nous tromper en s’appuyant sur tout un système du monde et de la
vie
. Il ne manque qu’une chose à Ymbert Galloix pour
izon de l’imagination. Mais tout s’évanouit par un cruel retour de la
vie
positive, tout ! » La souffrance vraiment philoso
utour d’un centre de gravité mobile, comme l’est toujours celui de la
vie
. Les traits caractéristiques de la littérature de
scriptions du tatouage ; un forçat fait graver sur sa poitrine : « la
vie
n’est que désillusion » ; un autre : « le présent
tendance à noter et à éterniser les traits même non importants de la
vie
journalière, à se regarder constamment, et surtou
itants, comme tous les « neurasthéniques ». Il leur faut une certaine
vie
sociale qui leur est propre, une vie bruyante, qu
ues ». Il leur faut une certaine vie sociale qui leur est propre, une
vie
bruyante, querelleuse, sensuelle, passée au milie
ar l’hôpital. Noël ! Noël ! etc. Sur les biens d’une autre
vie
, Laisse prêcher Massillon ; Vive la philosophie D
s I. — C’est une loi sociologique que, plus nous avançons, plus la
vie
sociale devient intense et plus son évolution est
ussi celle de la dissolution : ce qui est aujourd’hui en plénitude de
vie
sera bientôt en décadence. De nos jours, on ne pe
ittérature change avec chaque quart de siècle. D’autre part, comme la
vie
sociale devient de plus en plus complexe, comme l
, signe de décadence ! On ne peut nier pourtant qu’il n’y ait dans la
vie
des peuples, comme dans celle des individus, des
production littéraire. Cet état dure jusqu’à ce que la bonne et saine
vie
, prenant le dessus, réagisse contre les influence
re n’est que le symptôme d’un déclin, momentané ou définitif, dans la
vie
totale d’un peuple ou d’une race. Et, comme la vi
définitif, dans la vie totale d’un peuple ou d’une race. Et, comme la
vie
d’un peuple offre les mêmes phases biologiques qu
t, comme la vie d’un peuple offre les mêmes phases biologiques que la
vie
d’un grand individu, on doit retrouver avant tout
contraire, que de vieillards dont le cœur reste toujours jeune et la
vie
toujours féconde, comme ces arbres patients et ta
mentation de la force des habitudes, des formules toutes faites où la
vie
s’emprisonne. On dit : « maniaque comme une vieil
« maniaque comme une vieille fille » ; le vieillard a d’ordinaire sa
vie
réglée, un fonds d’idées toujours les mêmes sur l
accrue chez lui, comme il était inévitable, par l’exercice même de la
vie
, sans que cet accroissement de l’automatisme soit
a luxure, avec le luxe qui l’accompagne souvent, devient le but de la
vie
, et, pour la satisfaire, il faut de l’or ; d’où l
é et mesquin, alors qu’il n’est qu’un des courants particuliers de la
vie
universelle. Prendre ainsi le moi pour centre et
ière les particularités de son caractère et les grains de sable de sa
vie
, n’aura pas même abouti à faire saillir sa vraie
eurs, derrière les pensées ou actions véritablement expressives de sa
vie
et de la vie. La critique de notre temps a subi l
e les pensées ou actions véritablement expressives de sa vie et de la
vie
. La critique de notre temps a subi l’influence de
ilement, parce que le procédé s’y dérobe ; elles se rapprochent de la
vie
, qu’on ne peut artificiellement reproduire. La vr
. En faisant ainsi de l’art pour l’art, on enlève à la littérature la
vie
; on lui ôte toute espèce de but en dehors du jeu
la subordination des organes, dans l’organisme du style comme dans la
vie
individuelle et la vie sociale, est un signe de d
ganes, dans l’organisme du style comme dans la vie individuelle et la
vie
sociale, est un signe de décadence, puisque c’est
u ciel. La soif insatiable de tout ce qui est au-delà et que voile la
vie
est la preuve la plus vivante de notre immortalit
es, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la
vie
et comprend sans effort Le langage des fleurs et
s il a l’esprit rempli de la l’idée de mort : Plus encor que la
Vie
, La Mort nous tient souvent par des liens subtils
es ; les yeux à terre, silencieuses, passant au milieu de ce bruit de
vie
, comme un avertissement noir321 ». Et l’« avertis
st précisément cette mort inévitable, proche toujours, qui donne à la
vie
son prix infini : la proximité de l’ombre rend la
nconnu de la mort vient pour lui se mêler à toute manifestation de la
vie
, le plus simple fait revêt une apparence de profo
orts ; et c’est toute la poésie de la mort qui s’ajoute à celle de la
vie
. Aux yeux de Baudelaire, la mort flétrissait la v
ute à celle de la vie. Aux yeux de Baudelaire, la mort flétrissait la
vie
, aux yeux de Loti, elle l’idéalise. Un autre exem
alité, par conséquent de la force de résistance dans la lutte pour la
vie
, de l’unité et de la complexité internes, qui per
m de valeur naturelle dans l’intensité même et dans l’extension de la
vie
, ainsi que dans la conscience et la jouissance qu
mours de Daphnis et de Chloé sont fécondes, tendent à « promouvoir la
vie
», comme disent les Anglais ; les amours de boudo
r sont stériles, tendent à ralentir, à altérer, parfois à détruire la
vie
. Quant à placer, comme Baudelaire, la « langue na
aire, tout ce vain orientalisme n’est pas plus la langue natale de la
vie
que de l’« âme » : c’est un rêve artificiel et to
inférieur physiologiquement et esthétiquement à un corps anime par la
vie
, parce que le cadavre marque non une évolution en
une pauvreté radicale non seulement d’idées, mais de sentiments et de
vie
; elle commence un retour, par un chemin détourné
qui n’ont pas même fait le tour d’une seule idée ; les dégoûtés de la
vie
sont de petits jeunes hommes qui n’ont pas encore
valeurs humaines », les stériles, les impuissants, les impropres à la
vie
sociale, les inaptes et, en définitive, les inept
se croit raffiné quand il préfère à la lumière et aux couleurs de la
vie
qui s’épanouit la « phosphorescence de la pourrit
i tendent à dissoudre la société même, et c’est au nom des lois de la
vie
individuelle ou collective qu’on a le droit de la
e sur La Fontaine, ce représentant unique, au siècle précédent, de la
vie
animale, de la nature et presque du naturel : « I
nter les éléments perturbateurs et, par conséquent, dramatiques de la
vie
, mais au contraire de les supprimer. La vertu ten
aturge s’enlève donc la moitié de son champ d’action en décrivant une
vie
vertueuse, une évolution non suivie d’un déclin,
nt la plus grande force de résistance, d’établir ainsi des lois de la
vie
physique ou psychique valant même pour les êtres
tant ce qui nous sauve de l’ennui, de l’équilibre trop monotone d’une
vie
trop bien réglée. De même, pour les autres, le ri
aieté, de légèreté d’âme. Le ridicule peut être un des ferments de la
vie
morale ; il ne faut craindre ni d’être innocemmen
t Flaubert. En réalité, l’esthétique n’est qu’un effort pour créer la
vie
, — une vie quelconque, — pourvu qu’elle puisse ex
En réalité, l’esthétique n’est qu’un effort pour créer la vie, — une
vie
quelconque, — pourvu qu’elle puisse exciter la sy
e, — pourvu qu’elle puisse exciter la sympathie du lecteur ; et cette
vie
peut n’être que la reproduction puissante de notr
eur ; et cette vie peut n’être que la reproduction puissante de notre
vie
propre avec toutes ses injustices, ses misères, s
cercle de l’enfer où se trouvent, selon Dante, ceux qui, pendant leur
vie
, « ils pleurèrent quand pouvaient être joyeux »
herché à démêler les rapports qui existent entre leurs écrits et leur
vie
, la nature de leur influence, les idées et les se
des classifications fixes et à des formules simples l’histoire et la
vie
; qu’il a pris trop souvent la clarté et la logiq
Les trois maîtres dont je me suis proposé d’étudier l’œuvre et la
vie
, résument, à mes yeux, ce qu’il y a d’essentiel d
es en découvrant les lois scientifiques qui les régissent ; rendre la
vie
au passé. Renan est par excellence l’historien cr
elet aient manqué du sens philosophique, Taine et Renan du sens de la
vie
, Michelet et Taine du sens critique ; mais c’est
llée de Josaphat, les revêtir de chair et les pénétrer de l’esprit de
vie
, qu’il ne fût pas entravé par les scrupules et le
ur valeur relative et de leur emploi. Comme la logique pour Taine, la
vie
était pour lui la démonstration de la vérité ; de
s ne paralysât pas sa puissance créatrice. Son instinct profond de la
vie
, sa puissance de sympathie, ses dons de visionnai
ctifs de divination qu’il demande cette résurrection. Il croit que la
vie
sous toutes ses formes, vie morale et intellectue
mande cette résurrection. Il croit que la vie sous toutes ses formes,
vie
morale et intellectuelle comme vie physique, a se
que la vie sous toutes ses formes, vie morale et intellectuelle comme
vie
physique, a ses lois ; et c’est la découverte, pu
et à affirmer au nom de la logique mathématique dans un domaine où la
vie
dément constamment la logique. Toutefois, si, ent
aussi à l’imagination et au cœur « d’où jaillissent les sources de la
vie
. » Ernest Renan Il est difficile de parle
ment où la mort vient de l’enlever. Pour juger dans leur ensemble une
vie
et une œuvre, il faut qu’un temps assez long nous
ié de notre siècle. I Rien de plus uni et de plus simple que la
vie
d’Ernest Renan. Elle a été tout entière occupée p
ent à lui, il renonça sans peine et sans regret à les briguer2. Cette
vie
si tranquille et si heureuse eut pourtant ses heu
première, la plus large part dans ce qu’il a pensé, fait et écrit. La
vie
du reste commença par être pour lui plus qu’austè
ant de lui avoir fait connaître et aimer la pauvreté. Il eut toute sa
vie
l’amour des pauvres, des humbles, du peuple. Il n
te qu’il avait conservés en Bretagne. Dans les dernières années de sa
vie
, il aimait à les aller revoir, comme il avait ten
re Le Hir, orientaliste éminent, rappelaient, par l’austérité de leur
vie
, par la profondeur de leur érudition, les grands
s obligations morales de la vocation ecclésiastique ne lui pesait. La
vie
du monde lui faisait peur ; celle de l’Église lui
le paisible qui lui promettait un avenir assuré pour vivre de la dure
vie
de répétiteur dans une institution du quartier la
jeune homme de vingt-cinq ans, contient déjà toutes les idées sur la
vie
et sur le monde qu’il répandra en détail dans tou
lement les libératrices de l’esprit, mais encore les maîtresses de la
vie
. Pédagogie, politique, morale, tout sera régénéré
de le comprendre et digne de l’aimer. Ce mariage faillit être dans sa
vie
l’occasion d’un nouveau drame intime. Depuis 1850
a la conclusion d’une union dont l’idée seule l’avait bouleversée. Sa
vie
, du reste, ne fut pas séparée de celle de son frè
ec lui quand madame Renan dut rentrer en France. Ces quelques mois de
vie
à deux furent sa dernière joie. La fièvre les sai
u de 1863 à 1874 par livraisons, mais aussi la première ébauche de sa
Vie
de Jésus, l’introduction de l’œuvre capitale de s
ébauche de sa Vie de Jésus, l’introduction de l’œuvre capitale de sa
vie
: l’Histoire des origines du christianisme, qui f
de temps avant sa mort, ont paru en 1893 et 1894. L’apparition de la
Vie
de Jésus fut, non seulement un grand événement li
al et religieux d’une portée immense. C’était la première fois que la
vie
du Christ était écrite à un point de vue entièrem
lesse de le révoquer en 1863, en présence des clameurs que souleva la
Vie
de Jésus. Il avait eu la naïveté de lui offrir, c
é comme indigne vingt ans auparavant. Lancé, par la publication de la
Vie
de Jésus, dans la lutte religieuse, attaqué avec
dépendante. IV L’année 1870 marque une date importante dans la
vie
d’Ernest Renan. Ce fut encore une année de crise.
xposait ses vues et ses rêves sur l’univers et sur l’humanité, sur la
vie
et sur la morale, soit sous une forme plus austèr
e toutes ses facultés pensantes et agissantes, favorisé par sa triple
vie
de savant, d’homme du monde et d’homme de famille
n évangile de la gaîté que Béranger n’eût pas désavoué, considérer la
vie
comme un spectacle amusant dont nous sommes à la
t que peut-être l’homme de plaisir est celui qui comprend le mieux la
vie
, ses amis mêmes étaient froissés, moins dans leur
ns la morale qu’un ensemble de conventions et de convenances, dans la
vie
qu’une fantasmagorie décevante qui ne pouvait san
raire. Ceux toutefois qui connaissaient mieux son œuvre et surtout sa
vie
savaient que ce dilettantisme, cet épicurisme et
es vertus et les principes de morale qui faisaient la base même de sa
vie
. Sa vie, la disposition habituelle de son âme éta
s et les principes de morale qui faisaient la base même de sa vie. Sa
vie
, la disposition habituelle de son âme étaient cel
e de l’homme d’action qui pense que, pour agir, il faut croire que la
vie
vaut la peine d’être vécue et que l’activité est
ion sans en remplir toutes les obligations, s’imposant à la fin de sa
vie
les plus vives souffrances pour accomplir jusqu’a
arabe. Il se félicitait d’avoir atteint sa soixante-dixième année, la
vie
normale de l’homme suivant l’Écriture. Une de ses
en quelle était la sérénité de ses convictions et la profondeur de sa
vie
morale. VI Il a laissé un souvenir ineffaç
la puissance et de la largeur de son front ; ses yeux pétillaient de
vie
et d’esprit et avaient pourtant une douceur cares
est Renan. Il est cependant impossible, après avoir dit ce que fut sa
vie
, de ne pas chercher à indiquer quelles ont été le
timent que, sans la foi ou l’espérance en des réalités invisibles, la
vie
perd sa noblesse et elle éprouve pour les héros d
isibles, la vie perd sa noblesse et elle éprouve pour les héros de la
vie
religieuse, pour les âmes mystiques du passé, un
itude positive, la nécessité d’y chercher une base suffisante pour la
vie
sociale et la vie morale ; personne n’a plus réso
nécessité d’y chercher une base suffisante pour la vie sociale et la
vie
morale ; personne n’a plus résolument exclu le su
i quand il procédait ainsi, qu’il s’agit des origines d’Israël, de la
vie
du Christ7 ou de celle de Bouddha. Mais, quand il
ective, à vivre pour l’idéal sans croire à un Dieu personnel ni à une
vie
future, et, dans les ténèbres d’incertitude où l’
tout entière de Renan, diront, eux aussi, en contemplant cette longue
vie
si bien remplie : Veritatem dilexit . Si nous no
la divinité, a été la principale source de la joie qui a illuminé sa
vie
et de la sérénité avec laquelle il a accepté la m
ls de la biographie de Taine et le caractère général de son œuvre. Sa
vie
est peu et mal connue. Il s’est efforcé de dérobe
ins et de mettre scrupuleusement en pratique le précepte : « Cache ta
vie
et répands ton esprit. » La connaissance de sa vi
cepte : « Cache ta vie et répands ton esprit. » La connaissance de sa
vie
n’est pourtant pas inutile pour comprendre son es
llectuelles, ce résultat même ne sera pas sans importance9. I. — La
vie
de Taine. — Les années d’apprentissage Hippol
ant ses trois années d’École normale et les deux qui suivirent, cette
vie
commune où le plus tendre et le plus attentif des
« l’unique amie qui occupait la première place dans son cœur ». « La
vie
de ma mère, écrivait-il en 1879, n’était que dévo
ésister et à l’excès de l’activité cérébrale et aux froissement de la
vie
, songent avec reconnaissance aux bienfaisantes in
urs camarades dont l’amitié devait avoir une durable influence sur sa
vie
: Prévost-Paradol, qui se décida, sur ses instanc
ours public. » Il trouvait même que la solitude et la monotonie de la
vie
de province avaient leurs avantages en vous impos
e professeur à l’École des beaux-arts fut une des grandes joies de sa
vie
. En rentrant à Paris, il ne retrouvait pas sa fam
ste satirique. Cette soutenance du doctorat fut le dernier acte de la
vie
universitaire de Taine. Sa vie de savant et d’hom
du doctorat fut le dernier acte de la vie universitaire de Taine. Sa
vie
de savant et d’homme de lettres allait commencer.
ons de Gustave Doré. Cette année 1854 est une date importante dans la
vie
de Taine. Le repos auquel il fut contraint, l’obl
e se mêler aux hommes, de se promener, de voyager, l’arrachèrent à sa
vie
claustrale et à son travail solitaire pour le met
hilosophique s’était modifiée pendant cette année d’observation de la
vie
réelle. Au lieu du procédé déductif qui part du f
nouvelle sur l’esprit gaulois, le sol, la race, sur la personne et la
vie
de La Fontaine prend la place de cette théorie et
oduisait dans sa manière d’écrire et dans sa méthode d’exposition, sa
vie
même devenait moins concentrée et moins solitaire
Paris, Planat, Paradol, About qui revenait de Grèce plus exubérant de
vie
et plus étincelant d’esprit que jamais ; il faisa
esoin de les dépenser. Les Philosophes français représentent, dans la
vie
de M. Taine, ses folies de jeunesse. Ce fut sa ma
870 forment une période nouvelle et particulièrement heureuse dans la
vie
de Taine. Ce n’est plus le travail solitaire et c
du lui assuraient une situation matérielle qui, avec ses habitudes de
vie
simple, était presque la richesse, mais aussi par
d’évaluations numériques, entre les groupes de faits qui composent la
vie
sociale et morale. J’ai dit cela expressément dan
prises depuis dix ans sur Paris et la société française. Bien que la
Vie
parisienne, où la Vie et opinions de Thomas Grain
sur Paris et la société française. Bien que la Vie parisienne, où la
Vie
et opinions de Thomas Graindorge parut de 1863 à
rature. Pendant ces années, un grand changement était survenu dans la
vie
de Taine. Le 8 juin 1868, il avait épousé mademoi
ernière et la plus fatigante partie de son œuvre. Il put organiser sa
vie
selon les exigences de son travail et de sa santé
ux des phénomènes psychiques expliqué et analysé par un homme dont la
vie
et l’activité tout entières ont été un miracle de
ment le monde par des volontés particulières. Taine a justifié par sa
vie
entière la justesse du jugement porté sur lui par
onné à la littérature et à l’art plus d’originalité, de couleur et de
vie
, elle n’avait pas entièrement satisfait les espér
nom de la liberté dans l’art, en cherchant comme lui la couleur et la
vie
, se sont cependant nettement séparées de lui. Au
vague et tout subjectif, elles ont eu un principe commun d’art et de
vie
: la recherche du vrai ; non pas de ces conceptio
le réalisme scientifique devint vraiment le principe organique de la
vie
intellectuelle en France. On chercha dans les art
ique. Les romanciers apportèrent une conscience extrême à observer la
vie
, les mœurs, à recueillir des documents vrais, qu’
de la reproduction fidèle des apparences colorées et sensibles de la
vie
; recherche de la vérité intérieure, du jeu néces
stère et modeste de la science. II Nous avons dit quelle fut sa
vie
: laborieuse, simple, sérieuse, ennoblie et illum
de l’art. Le caractère de l’homme était en harmonie parfaite avec sa
vie
. Il suffisait de l’approcher pour s’en convaincre
sa vie. Il suffisait de l’approcher pour s’en convaincre, car, si sa
vie
fut cachée aux yeux du monde, nul homme ne fut mo
eur des révolutions violentes, mais peu d’hommes ont montré dans leur
vie
intellectuelle une sincérité, une probité aussi c
ibuait aucune vertu mystique et ne lui demandait pas les règles de la
vie
. Mais, d’un autre côté, dans le domaine qui lui e
i je puis dire, la chasteté de sa pensée. Un tel caractère, une telle
vie
, une telle œuvre sont le caractère et la vie d’un
tel caractère, une telle vie, une telle œuvre sont le caractère et la
vie
d’un sage. Je dis d’un sage et non pas d’un saint
sa conception de la sagesse, qui réunit Épicure à Zénon. Son idéal de
vie
n’était pas l’ascétisme chrétien de l’auteur de l
tique à l’observation du réel, comme au seul principe de vérité et de
vie
. Il a reçu enfin profondément l’empreinte du mili
, et prit comme eux l’habitude de tout rapporter aux phénomènes de la
vie
physique et de tout soumettre à un déterminisme u
mœurs, de décor extérieur, où il voyait la traduction sensible de la
vie
intérieure. Il est, de tous nos grands écrivains,
étaient point sans dangers ni sans inconvénients. La complexité de la
vie
rentre difficilement dans des cadres aussi précis
ela est vrai surtout dans le monde organique, et, ce qui constitue la
vie
, c’est précisément ce je ne sais quoi mystérieux
ormant un contraste profond avec l’art grec ; l’algèbre au lieu de la
vie
, la formule au lieu de l’image, les exhalaisons d
eur l’explication des œuvres littéraires dans les circonstances de la
vie
des écrivains et du temps où ils avaient vécu. Ta
enez à connaître la société italienne du xve et du xvie siècles, la
vie
de la Hollande au xviie siècle, les mœurs des Gr
lle-même est un fragment de l’histoire naturelle universelle. Même la
Vie
et opinions de Thomas Graindorge, sous sa forme h
qui sert à expliquer ses habitants, la description des mœurs et de la
vie
des hommes qui sert à expliquer leurs sentiments
régime démocratique. Nous avons cherché à expliquer, en racontant sa
vie
, comment et pourquoi dans son dernier ouvrage, il
des fruits splendides et hâtifs, mais qui épuise la sève et tarit la
vie
; et Taine a mis ces vérités en lumière avec une
é du vrai, qu’en cherchant à caractériser les traits essentiels de sa
vie
, de son caractère, de son œuvre et de son influen
ses œuvres. Il n’est qu’une personne qui ait qualité pour raconter la
vie
de Michelet ; c’est celle qui pendant de longues
rant combien noble et pure a été l’inspiration de ses œuvres et de sa
vie
. Je laisse à d’autres et à l’avenir le soin de le
que, dans l’ébranlement des bases religieuses et politiques de notre
vie
nationale, il faut lui donner une base historique
stible ; c’est ce qui fait sa grandeur comme artiste, la puissance de
vie
qui anime son histoire ; c’est ce qui fait aussi
filial, et ont reçu de lui l’étincelle qui anime leur travail ou leur
vie
! Combien n’en est-il pas qui lui doivent des émo
ire au bien. Il n’est pas d’éloge à ajouter après celui-là. I. — La
vie
de Michelet Michelet a raconté lui-même, en q
55 ? ». Il y avait là un présage d’avenir. Les premières années de sa
vie
furent tristes et pénibles. Il grandit « comme un
Ce don merveilleux, qui devait plus tard, dans ses livres, rendre la
vie
aux cendres du passé et donner une âme et un cœur
à coup, au bout de ce triste monde, la délivrance de la mort, l’autre
vie
et l’espérance. La religion reçue ainsi, sans int
volonté des fatalités extérieures a soutenu Michelet pendant toute sa
vie
. Débile et toujours souffrant, l’esprit chez lui
toire semble avoir été inspirée par la lutte, le drame qui faisait sa
vie
. Là comme ici, c’était une lutte constante entre
s qualités. « J’ai gardé, nous dit-il, l’impression du travail, d’une
vie
âpre et laborieuse, je suis resté peuple… Si les
nsi, avec la sève du peuple, apportent dans l’art un degré nouveau de
vie
et de rajeunissement, tout au moins un grand effo
cette chaleur, cette tendresse de cœur qui a été l’inspiration de sa
vie
. La pauvreté, les railleries du collège avaient u
tiraient. Ses thèses de doctorat, soutenues en 1819 portaient sur les
vies
de Plutarque et sur l’idée de l’infini dans Locke
orbonne en 1834 et 1835, fut peut-être la plus heureuse période de sa
vie
et fut à coup sûr la plus féconde. Marié en 1824
orce qui devait le soutenir et l’inspirer dans le travail de toute sa
vie
. L’Histoire romaine fut le premier fruit de cette
de son œuvre. Le tableau de la France qui ouvre le second volume, la
vie
de Jeanne d’Arc, le règne de Louis XI, peuvent êt
influence décisive que vinrent encore fortifier les événements de la
vie
publique. À partir de 1840, la monarchie de Juill
, renouvelé son âme et ne lui avait permis de recommencer une seconde
vie
. Vivant loin du monde, absorbé par son travail et
t la mort de sa femme lui avait un peu dissimulé ce qui manquait à sa
vie
intérieure ; mais maintenant qu’au dehors tout s’
qui devint sa compagne pendant les vingt-cinq dernières années de sa
vie
. Par elle il retrouva tout ce qui était nécessair
ées de sa vie. Par elle il retrouva tout ce qui était nécessaire à sa
vie
intellectuelle et morale. Elle fut la gardienne v
et changeantes de la nature féminine. Il lui dut un renouvellement de
vie
. Leurs ressources étaient minimes. Ils quittère
péen », qui répand dans tous les membres du vieux continent l’eau, la
vie
, la fécondité, et conserve dans ses vallées le dé
ois de dessécher l’âme, de dépoétiser la nature et de désenchanter la
vie
, contiennent les éléments d’une poésie variée et
nt le reste au néant, aux matérialistes qui, en niant l’âme, nient la
vie
elle-même, il répond en montrant la vie, et avec
qui, en niant l’âme, nient la vie elle-même, il répond en montrant la
vie
, et avec la vie l’âme, répandues dans toute la na
âme, nient la vie elle-même, il répond en montrant la vie, et avec la
vie
l’âme, répandues dans toute la nature à des degré
nts et sous des formes diverses. Toute la nature participe ainsi à la
vie
divine qu’elle manifeste dans une variété infinie
eu, car nui n’a plus que Michelet le sentiment de la réalité et de la
vie
; ce n’est point le panthéisme matérialiste qui a
fixité du mariage » et nous disent que « sans mœurs il n’est point de
vie
publique ». Ils veulent « replacer le foyer sur u
« le labeur qui dompte, qui féconde la nature », et son haut idéal de
vie
conjugale, active et chaste. Ce livre, « dont le
l’issue de la guerre. Il avait droit d’être écouté, lui qui toute sa
vie
avait prêché le patriotisme, comme on fait d’une
ommune éclata. Le mal revint plus violent, tant il avait identifié sa
vie
à celle de la France. Cependant, bien que frappé
n culte passionné pour le soleil, source de toute chaleur et de toute
vie
. Il attendait la mort et la reçut sans trouble et
and cœur. Les narines minces et dilatées exprimaient une intensité de
vie
extraordinaire. Sa bouche un peu grande, mais à l
ature moins idéal, plus matériel, qui ne se trahissait jamais dans la
vie
, mais qui parfois a percé dans ses derniers livre
a fait l’harmonie et le bonheur des vingt-cinq dernières années de sa
vie
; mais sans parler de cette inspiration, la plus
cience ni la curiosité de l’érudit. Tout ce qui n’était pas action et
vie
le touchait peu. De même qu’en éducation, instrui
r lui un moyen de perpétuer, de renouveler, de rendre plus intense la
vie
nationale et d’agir sur l’avenir par le passé. Mi
enthousiaste, comme on ferait d’une personne adorée. Il vivait de sa
vie
dans le passé, et il est mort des coups qui l’ont
son chef-d’œuvre, ces pages qu’on ne peut relire sans des larmes, la
Vie
de Jeanne d’Arc, l’héroïne, le messie de la patri
Ce qu’il prêchait dans ses livres, il le mettait en pratique dans sa
vie
. De même que ses admirations littéraires s’adress
hommes, son amour pour elle devint plus intense ; il l’étudia dans sa
vie
intime, dans les habitudes et les mœurs des êtres
rires et ses cris tout un monde de sentiments et de pensées, toute la
vie
d’une âme, cachée aux yeux indifférents, mais sen
de l’Oiseau : « Par-dessus la mort et son faux divorcé, à travers la
vie
et ses masques qui déguisent l’unité, il vole, il
ature toute seule ne pouvait satisfaire son cœur. Il avait en lui une
vie
trop intense pour accepter la mort comme une sent
arences dans les désordres, le mal, la souffrance qui accompagnent la
vie
terrestre, et pour ne pas croire à l’existence d’
un principe intellectuel, une cause abstraite, mais « la source de la
vie
», « l’amour éternel, l’âme universelle des monde
Je ne sens pas pour mon esprit, me disait-il un jour, le besoin d’une
vie
éternelle ; je sens que mes forces intellectuelle
ncore une autre preuve de l’immortalité dans la nécessité d’une autre
vie
où seront réparées les injustices de la vie terre
la nécessité d’une autre vie où seront réparées les injustices de la
vie
terrestre76. Il a exprimé dans une page admirable
t vive, de prendre à volonté sa force au foyer maternel, d’aspirer la
vie
à torrent, c’est un enivrement divin. « La tendan
juste sympathie que lui inspirait « cette mère du monde moderne ». La
vie
de l’Église se confondait pour lui avec la vie mê
du monde moderne ». La vie de l’Église se confondait pour lui avec la
vie
même de la patrie, et la renier c’eût été en quel
ans son cœur. « Le moyen âge, dit-il dans le Peuple, où j’ai passé ma
vie
, dont j’ai reproduit dans mes histoires la toucha
péché. Il regarde le célibat des prêtres comme un attentat contre la
vie
, la doctrine du péché originel comme un blasphème
es ombrages immenses de l’Inde et du Râmayana, revenant de l’Arbre de
vie
, où l’Avesta, le Shah Nameh, me donnaient quatre
l’existence des animaux ou des plantes comme s’il avait vécu de leur
vie
, joui de leur bien-être et souffert de leurs souf
couleurs et par des sons, mais par le mouvement, les sentiments et la
vie
dont il anime tout ce dont il parle. La forme n’e
e la marée, c’est « le pouls de l’Océan », dont les eaux répandent la
vie
sur le globe comme le sang dans le corps humain.
s même qui lui tenaient de plus près, et qu’il pouvait passer dans la
vie
ordinaire pour froid et insensible. Les douleurs,
de l’Oiseau, que son cœur révéla tout ce qu’il contenait de bonté. La
vie
qu’il avait menée dans son enfance, l’éducation q
satisfaits des aliments qui leur sont donnés. Si l’instruction et la
vie
ne fournissent pas au cerveau d’un enfant bien do
x tous les aliments, même les plus insipides. Michelet garda toute sa
vie
les habitudes d’esprit contractées dans son enfan
surexciter son imagination par la vue des objets extérieurs, par une
vie
agitée, c’est par le recueillement, le silence, l
ntration sur lui-même qu’il lui conserva toute sa puissance. Jamais
vie
ne fut mieux réglée que la sienne. Il était au tr
rées hors de chez lui. Ces distractions eussent dérangé l’unité de sa
vie
et de ses pensées. Pour que son esprit eût toute
ussent renouvelés. Son caractère était aussi calme et paisible que sa
vie
était régulière. Son abord était simple et affabl
à déployer tous les talents. On eut beau le supplier d’entrer dans la
vie
politique, il repoussa toutes les avances qui lui
lles fussent tournées avec esprit. Cette sérénité de caractère, cette
vie
de cénobite, discrète et régulière, bien loin d’é
vaient plus personne à désaltérer. » Dans les dernières années de sa
vie
, Michelet, entraîné inconsciemment par ses tendan
t j’ai fait beaucoup. — Comme œuvres et labeurs, — j’ai dépassé trois
vies
. — J’accepterais le sort, — si parmi ces pensées
nées, en dépit des hommes. Lorsqu’on embrasse dans son ensemble cette
vie
si simple et si pure, cette série d’œuvres si var
peut s’appliquer à lui-même : « Si vous étudiez sérieusement dans sa
vie
et dans ses œuvres ce mystère de la nature qu’on
s défauts de l’enfant ; sa vue seule fait aimer la nature et bénir la
vie
. Comment n’oublierions-nous pas les défauts de Mi
oit, comme professeur, soit comme écrivain, Michelet a donné toute sa
vie
à l’enseignement. Il n’a jamais voulu entrer dans
nné toute sa vie à l’enseignement. Il n’a jamais voulu entrer dans la
vie
politique, et s’il a quitté la carrière du profes
me sont toujours présentes, j’ai gardé l’impression du travail, d’une
vie
âpre et laborieuse, je suis resté peuple. » Cet a
peuple, unis à l’amour de la France, ont été l’inspiration même de sa
vie
, et c’est pour cela qu’il a été essentiellement u
eligion elle-même. « Il faut dans cet enfant fonder l’homme, créer la
vie
du cœur. Dieu d’abord, révélé par la mère, dans l
» Il faut que l’enfant, aime les animaux, les plantes, tout ce qui a
vie
, qu’il aime la nature elle-même comme une mère in
personne vivante, visible dans les grandes œuvres où s’est déposée la
vie
nationale. Michelet ne veut pas qu’on parle trop
e fortune d’après le mérite seul ; enfin que la commune jouât dans la
vie
nationale un rôle beaucoup plus grand qu’aujourd’
âtres, concerts, banquets, il voulait de grandes manifestations de la
vie
collective unissant les classes et les moralisant
des trésors d’observations morales. Peu importe qu’Amiel ait vécu une
vie
obscure et monotone, que Marie Bashkirtseff n’ait
nte aux yeux de l’observateur superficiel, doit être cherchée dans sa
vie
et dans son cœur. C’est ce qui fait l’inestimable
e possédons tel qu’il a été écrit ; il se rapporte à une époque de la
vie
de Michelet sur laquelle nous ne connaissions rie
eister ses Lehrjahre, ses années d’apprentissage, apprentissage de la
vie
, apprentissage de la pensée et du style. C’est pe
ôte. Poinsot est interne à Bicêtre, et désormais tout l’intérêt de la
vie
se concentre pour Michelet dans ses visites à son
nous subissons la loi aussi bien que les étoiles ; au même instant la
vie
de chacune de ces âmes se trouve doublée. Ces deu
de foi et d’espérance, qui voit dans la mort la condition même de la
vie
et le passage à un meilleur avenir. Il lui semble
usticier compatissant dans les nécropoles du passé pour rappeler à la
vie
ceux qui y dormaient un sommeil séculaire ? N’est
l’humanité les sentiments qu’il avait concentrés sur son ami. Dans sa
vie
entière ont retenti les échos de cette passion de
ves au génie et qui croient que l’irrégularité dans la conduite de la
vie
et le caprice dans le travail développent l’origi
rot à la nervosité exaspérée de Saint-Simon, s’est formé en menant la
vie
d’un disciple de Port-Royal. Donnant sept heures
main, à M. Andrieux, ou aux parents de ses élèves, faisaient toute sa
vie
mondaine. Dans la maison même où il habitait, ent
uent. » Sa discipline intellectuelle répondait à cette régularité de
vie
. Au milieu des occupations accablantes et mal rét
ère qu’elle lui sert à exprimer les émotions les plus profondes de sa
vie
intime. À côté de l’étude de l’antiquité classiqu
uchant. J’ai déjà dit comment il était arrivé à se faire une règle de
vie
austère fondée sur le sentiment seul, je pourrais
t là qu’un des côtés de sa discipline. C’est à tous les moments de la
vie
qu’il s’observe, travaille sur lui-même, s’adress
Qu’on ne croie pas que ce fût là un élan passager, une phase dans sa
vie
: Michelet resta toujours fidèle aux principes de
stricte méthode, ses mœurs graves et simples ; il garda le goût de la
vie
solitaire, égayée par quelques amitiés et ennobli
Michelet nous apparaît déjà dans son Journal tel qu’il sera toute sa
vie
, et rien ne peut mieux en faire comprendre l’harm
qui suit, p. 265 et suivantes. Bien loin que la seconde période de la
vie
de Michelet ait été en contradiction avec la prem
ction avec la première, c’est alors seulement qu’il a réalisé dans sa
vie
et dans ses livres, tous les rêves de sa jeunesse
la hais et je l’adore comme on ferait d’une femme. » Les phases de sa
vie
intellectuelle suivaient le mouvement des saisons
e, écrit avec des larmes et du sang, où il nous livre le secret de sa
vie
, de sa pensée, de ses œuvres. Comme il vient du c
s ; enseigner à une génération frivole ou découragée le sérieux de la
vie
, l’enthousiasme pour les idées et la foi au bien,
pour le rire, pour les pleurs. C’est le tableau le plus parfait de la
vie
humaine, ou plutôt c’est le résumé de la vie de l
au le plus parfait de la vie humaine, ou plutôt c’est le résumé de la
vie
de l’humanité, concentré en un point. Si vous vis
aïa. » 4. La politique n’a joué qu’un rôle très secondaire dans la
vie
d’Ernest Renan, aussi n’ai-je pas cru devoir insi
ut vivre avec toi, ni sans toi.” Voilà bien le mot, et c’est toute la
vie
et toute l’histoire… Croiriez-vous que dans la fi
ns son débit une chaleur contenue, une flamme intérieure qui donne la
vie
à tout ce qu’il touche ». 18. Ces lignes du 24
es de Pascal : « Votre livre vient de me rendre pour une journée à la
vie
et au monde… Ce sont là les livres nécessaires. C
opinions opposées entre elles des partis ennemis. Par conséquent, la
vie
politique nous est interdite pour dix ans peut-êt
nglais dans ses idées politiques, et surtout de manquer du sens de la
vie
. Un jour, à l’Académie, dans une discussion sur l
ous ne pouvez les comprendre, s’écria-t-il, vous avez toujours haï la
vie
. » 59. Dans d’intéressants articles de la Revue
r Napoléon, se sentant trop partial contre lui. Quand, à la fin de sa
vie
, il entreprit l’histoire de Bonaparte, on a vu la
cœur immense, la belle cité universelle dont rien n’est exclu qui ait
vie
, tandis que chacun n’y veut faire entrer que les
« L’empereur Nicolas, disait-il, suffirait pour me faire croire à la
vie
future. » 77. Il eut pourtant vers dix-huit ans
e se trouve posée avec une vivacité et une fréquence notables dans la
vie
, et qu’elle influe sur l’éducation française. Dès
ne ou de la revue s’avise de publier une nouvelle où l’on parle de la
vie
sans mensonge, avec la sévérité, l’ironie ou la p
sa nature, est destiné à ceux-là seuls qui ne sont pas au début de la
vie
. Et j’en aperçois deux raisons. La première, c’es
nêtes qu’elles soient, lui donner trop tôt la science du milieu de la
vie
; ils veillent à ne l’initier que peu à peu aux p
ceux qui les liront ; qu’ils ne sauraient être astreints à peindre la
vie
autrement qu’elle n’est, sous prétexte qu’ils aur
t, sous prétexte qu’ils auront peut-être des lecteurs ignorants de la
vie
; ils prétendront, et ils n’auront pas tort, qu’i
e mal, que nous ne voyons pas toujours se manifester, hélas ! dans la
vie
. Je pense seulement que le livre sera bon si le l
ulons aussi respectée. Le romancier aura le droit de peindre toute la
vie
, telle qu’elle est, à l’exception des bas-fonds d
le roman « pour toutes les mains » est un genre faux. Il écarte de la
vie
un élément qui appartient à la vie et dont le plu
est un genre faux. Il écarte de la vie un élément qui appartient à la
vie
et dont le plus honnête homme ne peut pas ne pas
s ont dévorés en sortant de pension. Elles ne savent pas ce qu’est la
vie
, mais elles savent que la vie n’est pas dans ces
nsion. Elles ne savent pas ce qu’est la vie, mais elles savent que la
vie
n’est pas dans ces contrefaçons illicites, et ell
re faut-il que la terre où tombera cette graine ait été remuée par la
vie
, qu’elle soit apte à recevoir, à envelopper, à no
condaires dans cette association du lecteur avec l’écrivain. C’est la
vie
, c’est la souffrance personnelle qui prépare la c
trui ou bien elle s’épuisera en essayant de la porter. Le roman de la
vie
vraie n’est pas fait pour ceux qui n’ont pas vécu
e, est-il souhaitable que les jeunes filles commencent à entrevoir la
vie
à travers le roman ? Je ne le crois pas. Et veuil
e énerve les âmes au lieu de les tremper. Je dis qu’il faut relire la
vie
dans les livres, mais qu’il faut l’apprendre de l
faut relire la vie dans les livres, mais qu’il faut l’apprendre de la
vie
elle-même, en la regardant en face avec des yeux
rte de chacun d’eux. Ce sera d’abord, si vous le voulez, le don de la
vie
communiqué à ces êtres d’idéal, la vérité de leur
leil sur des surfaces arides ; regardez à côté et étudiez ceux que la
vie
enferme dans l’ombre moite des forêts ; observez
ailles et les clartés de ses fenêtres, le bruit encore avec lequel la
vie
nous berce, bruit de la rue et de la place, murmu
s et confus. Tous les romanciers se sont préoccupés de traduire cette
vie
qui enveloppe la nôtre, et ils l’ont fait avec un
des difficultés où l’ont jeté ses passions ou les circonstances de la
vie
. Sa façon de juger la nature ne nous est pas indi
l’impression constante de la présence des choses, qui les mêlera à la
vie
, et qui ne confisquera pas à leur profit l’attent
à tout le monde, puisqu’elle demande une expérience personnelle de la
vie
et un sens exercé de la beauté. J’espère avoir ét
l est nécessaire d’avoir vécu pour bien comprendre les fictions de la
vie
. Il n’est pas également nécessaire d’être artiste
croire possible, il suffit de se rappeler que, au-delà du début de la
vie
, il y a une égalité au moins parmi les hommes : q
ants ou savants, comprendront toujours quelque chose aux récits de la
vie
. Que les autres, ceux qui sont jeunes, attendent
ntelligence, tout cela constitue un monde à part, mais qui sort de la
vie
animale, qui y plonge ses racines et en est comme
e degré, chacune n’étant qu’une des innombrables manifestations de la
vie
. « La vie du corps et la vie mentale sont des esp
hacune n’étant qu’une des innombrables manifestations de la vie. « La
vie
du corps et la vie mentale sont des espèces dont
ne des innombrables manifestations de la vie. « La vie du corps et la
vie
mentale sont des espèces dont la vie proprement d
la vie. « La vie du corps et la vie mentale sont des espèces dont la
vie
proprement dite est le genre. » Et tandis que la
dre à l’étude de l’homme, sans nul souci des formes inférieures de la
vie
intellectuelle, la psychologie expérimentale aspi
ors sur le dedans, et par la réaction du dedans sur le dehors, que la
vie
mentale est possible. C’est dans le monde matérie
e analytique et une étude synthétique. L’étude synthétique part de la
vie
purement physiologique, et montre comment la vie
nthétique part de la vie purement physiologique, et montre comment la
vie
intellectuelle, qui d’abord ne s’en distinguait p
aissent pas emprisonner dans nos divisions conventionnelles. Ainsi la
vie
mentale sort de la vie physiologique en vertu de
dans nos divisions conventionnelles. Ainsi la vie mentale sort de la
vie
physiologique en vertu de cette loi de progrès co
ire : voici où elle est née. « Quoique nous regardions communément la
vie
mentale et la vie corporelle comme distinctes, il
e est née. « Quoique nous regardions communément la vie mentale et la
vie
corporelle comme distinctes, il suffit cependant
vue ordinaire, pour voir que ce ne sont là que des subdivisions de la
vie
en général, et que toute ligne de démarcation qu’
paration précise entre les phénomènes de l’intelligence et ceux de la
vie
en général. » L’autre base de la doctrine, c’est
ire de l’être et de son milieu, que l’auteur exprime en disant que la
vie
est une correspondance, « un ajustement continu d
er s’il n’y a harmonie entre son organisme et son milieu ; et si à la
vie
physique s’ajoute la vie psychique, l’ajustement
tre son organisme et son milieu ; et si à la vie physique s’ajoute la
vie
psychique, l’ajustement deviendra plus complexe.
; il faut que ce qui est en lui s’ajuste à ce qui est hors de lui. La
vie
est donc bien une correspondance, sous ses formes
sous ses formes les plus hautes et les plus basses. Aussi le degré de
vie
varie comme le degré de correspondance. La vie es
ses. Aussi le degré de vie varie comme le degré de correspondance. La
vie
est riche ou pauvre selon qu’elle reflète l’unive
e progrès, qui n’est autre chose que l’histoire même du passage de la
vie
physique à la vie psychique. Il nous montre celle
st autre chose que l’histoire même du passage de la vie physique à la
vie
psychique. Il nous montre celle-ci faible au débu
e entre l’être vivant et son milieu est directe et homogène. Comme la
vie
la plus haute se trouve dans les milieux les plus
plus haute se trouve dans les milieux les plus compliqués, de même la
vie
la plus basse ne se rencontre que dans des milieu
rapports externes lointains est absente dans toutes ces formes de la
vie
. La correspondance va s’étendre maintenant dans l
en bâtissant des maisons qui dureront des siècles ; en assurant leur
vie
; en luttant pour une richesse ou une renommée fu
nt… » III Après avoir esquissé à grands traits la genèse de la
vie
psychique, après l’avoir vue sortir peu à peu de
genèse de la vie psychique, après l’avoir vue sortir peu à peu de la
vie
organique et animale et constituer un ordre de fa
mmes, on peut essayer de déterminer les caractères qui distinguent la
vie
physique de la vie mentale. Soyons en garde cepen
er de déterminer les caractères qui distinguent la vie physique de la
vie
mentale. Soyons en garde cependant contre tout ma
courte attention aux diverses actions continuelles qui constituent la
vie
du corps en général, pour voir que ces actions so
triction ne serait pas de nature à en diminuer la vérité générale. La
vie
étant une combinaison définie de changements hété
tences et les successions externes ; les deux grandes divisions de la
vie
peuvent toujours être distinguées en ceci : que l
nd bien même celle distinction absolue existerait entre la plus haute
vie
psychique et la vie physique (et nous verrons pro
istinction absolue existerait entre la plus haute vie psychique et la
vie
physique (et nous verrons prochainement les raiso
raisons qu’il y a d’en douter), il n’en serait pas moins vrai que la
vie
psychique, dans ses hauts et bas degrés, ne se di
ne se produit que dans le cours de cette progression par laquelle la
vie
, en général, atteint ses formes les plus parfaite
es plus parfaites143. » Ainsi donc, les deux grandes divisions de la
vie
consistent, l’une en une correspondance à la fois
une structure qui les rend propres à démontrer cette dispersion de la
vie
psychique. Si l’on coupe la tête d’un centipède p
t devant la forme successive, amenant ainsi de nouveaux progrès de la
vie
psychique. D’ailleurs, pour que la correspondance
e à déterminer a loi même de l’intelligence. L’intelligence, comme la
vie
, consiste dans une correspondance. Il faut qu’il
ives : sentiment, volonté. L’action réflexe est à peine un mode de la
vie
psychique. Elle a pourtant son importance, au poi
point de vue qui nous occupe, en ce qu’elle forme la transition de la
vie
purement physique à l’instinct. « En employant le
i le chat et le chien, soumis aux mêmes expériences que leur donne la
vie
domestique, n’arriveraient-ils pas à un degré éga
l’âge mûr, « les petits groupes d’états qui aux premiers jours de la
vie
furent produits par les arbres, les champs, les r
détermine ce que nous appelons une volition. » Les phénomènes de la
vie
affective sont donc la source du développement vo
car c’est un voyage de découverte. Son résultat dernier, c’est que la
vie
intellectuelle consiste en deux procédés fondamen
son jeu incessant et ses complications innombrables, constitue notre
vie
mentale. Il ne faut pas perdre de vue d’abord, qu
es des positions environnantes que nous avons accumulées durant notre
vie
. Elles tendent, comme toutes les autres expérienc
ans l’eau, il n’y en a point qui n’éprouvent, à chaque moment de leur
vie
, quelque impression de résistance, venant des sur
iaux rassemblés dans la genèse de l’intelligence. Et comme, durant la
vie
, ces impressions sont continuellement présentes s
e double processus psychologique du double processus qui constitue la
vie
physique. « Nous avons vu que la condition sous
ient, de même c’est par deux processus contraires que se maintient la
vie
du corps ; et les deux mêmes processus contraires
ourriture. C’est dans l’équilibre de ces deux actions que consiste la
vie
organique. Chaque nouvelle intégration rend l’org
différenciation rend l’organe apte à intégrer de nouveau. Et dans la
vie
physique comme dans la vie psychique, l’arrêt de
ane apte à intégrer de nouveau. Et dans la vie physique comme dans la
vie
psychique, l’arrêt de l’un des deux processus c’e
rre. Elle nous a servi à compliquer et à perfectionner ces arts de la
vie
qui demanderaient des encyclopédies pour les décr
e auquel nous aboutissons ainsi, qu’est-il ? Est-ce le réalisme de la
vie
commune, de l’enfant du paysan ? — Nullement ; c’
t donner ce titre à la partie synthétique tout entière : Genèse de la
vie
psychologique. Par sa rigueur d’enchaînement et l
que d’une histoire des phases diverses que parcourt l’évolution de la
vie
mentale. Si on la rapproche par la pensée des ten
sensualiste paraîtra d’une simplicité enfantine. L’auteur, prenant la
vie
psychologique à son plus bas degré, l’amène par a
ents originairement séparés. Telles sont les périodes que traverse la
vie
psychologique pour se constituer. Considérée, non
qu’une action réflexe composée. Là commence, à proprement parler, la
vie
consciente, qui est, d’une part, mémoire et raiso
c’est-à-dire le type le plus élevé que nous puissions connaître de la
vie
psychologique, nous la résolvons par l’analyse da
te des opérations de son esprit. Il n’est pas évident à priori que la
vie
puisse être matière à expérience, et à posteriori
tout à fait illusoire d’introduire l’expérience dans la science de la
vie
. Il s’exprimait ainsi dans une lettre à Mertroud
nsée. Qu’on essaye d’isoler lesphénomènes nombreux dont se compose la
vie
d’un animal un peu élevé dans l’échelle, un seul
animal un peu élevé dans l’échelle, un seul d’entre eux supprimé, la
vie
disparaît. » C’est bien là, en effet, la plus gr
de les altérer, et d’altérer tout ensemble les conditions mêmes de la
vie
? C’est trop, sans doute, de dire avec Cuvier que
mêmes de la vie ? C’est trop, sans doute, de dire avec Cuvier que la
vie
disparaît pour peu qu’on touche à l’un de ses élé
aie méthode, est celle de ce vitalisme superstitieux qui considère la
vie
comme une influence mystérieuse et surnaturelle,
’expérience à chaque pas : semblable au destin jaloux des anciens, la
vie
, selon ces médecins superstitieux, serait une sor
mettre pour affirmer que la méthode expérimentale est applicable à la
vie
. Par exemple, le fait vital par excellence, le fa
ndissoluble, mais sans les confondre. La première hypothèse réduit la
vie
à n’être qu’un phénomène mécanique ; la seconde e
it la vie à n’être qu’un phénomène mécanique ; la seconde enchaîne la
vie
à des conditions mécaniques, mais sans l’y réduir
déterminisme absolu des phénomènes tout aussi bien dans l’ordre de la
vie
que dans l’ordre de la matière brute26. La force
» La seconde difficulté qui s’élève contre l’expérimentation sur la
vie
est dans la spontanéité des êtres vivants et leur
expliquer, dans l’état actuel de nos idées, l’origine première de la
vie
. Quoi qu’il en soit, il est certain que dans l’êt
nées positives. Telle est, par exemple, la question du principe de la
vie
; comment en effet conjecturer la cause de la vie
n du principe de la vie ; comment en effet conjecturer la cause de la
vie
, si l’on ignore les phénomènes par lesquels elle
emble des idées émises par M. Claude Bernard sur les phénomènes de la
vie
; on verra ensuite ce que la métaphysique en doit
t l’idée générale d’après laquelle M. Claude Bernard se représente la
vie
, et cette idée générale, nous n’avons aucune rais
ente et précise. En outre, l’idée que M. Claude Bernard se fait de la
vie
est encore conforme à cette grande loi, admise pa
u supérieur. Ainsi les forces physico-chimiques sont nécessaires à la
vie
nutritive, la nutrition l’est à la sensibilité, l
ultat de ses recherches. Il n’en est pas de même du métaphysicien. La
vie
, en effet, est en quelque sorte le nœud du problè
quelque sorte le nœud du problème que nous présente l’univers, car la
vie
tient d’une part à la matière en général, et de l
e elle tient à la sensibilité et à la pensée. D’une part en effet, la
vie
ne se manifeste que dans la matière, et dans une
partie des actions chimiques, et Hegel a pu définir avec justesse la
vie
« un travail chimique qui dure ». Par un autre cô
stesse la vie « un travail chimique qui dure ». Par un autre côté, la
vie
se lie à l’être pensant, sentant et voulant. En e
tés les plus importantes. On voit quelle place considérable occupe la
vie
dans l’échelle de la nature, et combien elle comp
travail psychologique, — lorsque enfin il vient à remarquer que de la
vie
consciente à la vie inconsciente, et réciproqueme
e, — lorsque enfin il vient à remarquer que de la vie consciente à la
vie
inconsciente, et réciproquement, il y a un va-et-
érieur est la condition du supérieur, on ne s’étonnera pas de voir la
vie
liée à des conditions mécaniques sans se réduire
éditée de force vitale. « Ce qui est essentiellement du domaine de la
vie
, dit-il, ce qui n’appartient ni à la chimie, ni à
la solution que la science puisse donner plus tard au problème de la
vie
, n’oublions pas qu’elle ne peut compromettre en r
e du principe immatériel que nous appelons l’âme pensante, car, si la
vie
se distingue des forces brutes par des caractères
ière par des caractères opposés. Nous concevons comme possible que la
vie
ne soit que le résultat de l’organisation, mais n
entends la liberté morale, peut-elle subsister, si l’on représente la
vie
, ainsi que le fait M. Claude Bernard, comme un en
publique se trouve ainsi en quelque sorte décuplée. La lutte pour la
vie
s’est transportée sur le terrain de l’école. La r
cles à vaincre et, en quelque sorte, un dégrèvement des charges de la
vie
. La liberté est en apparence un allégement ; en r
; elle augmente la somme des efforts imposés à chacun. Considérez la
vie
qui vous est réservée comme une chose grave et pl
que la jeunesse est la découverte d’une chose excellente, qui est la
vie
, mais parce que vous verrez ce que nous ne pourro
e ne vous permet pas l’hésitation. Nul n’a tremblé en entrant dans la
vie
. Une sorte d’aveuglement, habilement ménagé par l
ardeur. Ils vous annonceront des déconvenues ; ils vous diront que la
vie
ne tient pas ce qu’elle promet, et que, si on la
votre âge. Pour moi, je vous l’avoue, tel n’est pas mon sentiment. La
vie
, qui est là devant vous comme un pays inconnu et
le vois très près de moi. Eh bien ! la main sur la conscience, cette
vie
, dont il est devenu à la mode de médire, je l’ai
ipe de sa force motrice. Allez, allez, ne perdez jamais le goût de la
vie
. Ne blasphémez jamais la bonté infinie d’où émane
er contre l’antique barbarie. La joyeuse ivresse du vin nouveau de la
vie
, qui vous rend sourds aux plaintes pusillanimes d
dez pas d’elle ce qu’elle ne saurait donner. Quand on se plaint de la
vie
, c’est presque toujours parce qu’on lui a demandé
croyez tout à fait l’expérience des sages. Il n’y a qu’une base à la
vie
heureuse, c’est la recherche du bien et du vrai.
use, c’est la recherche du bien et du vrai. Vous serez contents de la
vie
si vous en faites bon usage, si vous êtes content
e vérité sur les choses de ce monde, de vous la dire. Le sommet de la
vie
vous en dérobe le déclin ; de ses deux pentes vou
c’est de se faner un peu vite. Et puis, hâtons-nous de le dire, cette
vie
de quatre jours produit des fruits qui durent : l
n du devoir. Voilà, si vous savez donner une règle supérieure à votre
vie
, ce qui ne vous manquera jamais. Croyez à une loi
auront me comprendre. Que toujours votre mère soit au centre de votre
vie
. Ne faites jamais rien sans qu’elle vous approuve
réé et mis au monde pour aimer Dieu, le servir et, par là, mériter la
vie
éternelle. » M. Édouard Rod se pose la même quest
l finit par se faire à lui-même cette réponse ou à peu près : « Si la
vie
a un sens, elle a celui que lui donnent les honnê
eulement il a l’air de songer tout le temps : « Peut-être bien que la
vie
n’a pas de sens du tout. » Et c’est pourquoi son
e, extérieurement, que celle de M. Rod. Jugez plutôt. Le « sens de la
vie
», il le cherche de la meilleure manière qui soit
nce ; il l’aime et il est aimé d’elle. Sans doute il se demande si la
vie
en commun ne leur ménage pas des surprises, s’ils
cela ne le met pas, du coup, au rang des plus rares privilégiés de la
vie
? De quoi se plaint-il ? Et comment, après cette
l ; que, peut-être, quand il sera de retour à Paris, il regrettera sa
vie
de garçon et que la grande ville le disputera à s
es compagnons d’autrefois ; il s’applique à revivre, tout un soir, sa
vie
de bohème et de noctambule : mais cela ne lui dit
vant. Il se dit : « Vivre pour les autres, oui, c’est là le but de la
vie
. » Il nous raconte alors l’histoire d’une vieille
morale. Car, d’abord, comme je l’ai dit, ce livre, où se déroule une
vie
humaine si douce, si unie, si exempte de catastro
é des autres. Que dis-je ? Il s’est aperçu ce jour-là qu’il aimait la
vie
, même douloureuse : «… Et, pour la première fois
a un peu de « phrases » dans ce que j’ai toujours dit et pensé sur la
vie
, dans les colères, les dégoûts, peut-être jusque
ne de ces existences qui sont la vôtre même, on comprend alors que la
vie
, affreuse, inique, féroce, vaut encore mieux que
sir de le secouer d’un coup d’épaules, en rentrant des livres dans la
vie
. Ce mal, M. Rod le nomme de son vrai nom : « Ah
m dont le prix nourrirait des familles, d’en saupoudrer élégamment sa
vie
… Cependant, ces plaisirs s’émoussent comme toutes
i d’étranger qui subsiste quand même en eux malgré la fusion de leurs
vies
(p. 48-49) », et celles encore où il exprime le n
uptueuse, qui nous incline tour à tour vers les formes diverses de la
vie
et nous conduit à nous prêter à toutes ces formes
qui a permis à M. Rod de s’intéresser à toutes les conceptions de la
vie
, même les plus contraires à ce qu’on entend juste
rité et d’humilité d’esprit, et à une résignation déjà chrétienne. La
vie
n’a de sens que pour ceux qui croient et qui aime
s que tout de même le grand œuvre se fera … Amen. 9. Le Sens de la
vie
, par Édouard Rod Perrin et Cie, éditeurs.
La physiologie contemporaine a pénétré dans le sanctuaire même de la
vie
morale ; elle entend y régner et y dicter ses arr
le entend y régner et y dicter ses arrêts comme dans le domaine de la
vie
physique. Elle explique la pensée, la volonté, la
rder. La vérité vraie est que l’auteur est la nature, et que, dans la
vie
morale comme dans la vie physique, tout se fait e
que l’auteur est la nature, et que, dans la vie morale comme dans la
vie
physique, tout se fait et s’explique par le jeu d
e dans nos poésies et dans nos romans, si sobres de ces détails de la
vie
intime qui surabondent chez les poëtes et les rom
aton, dont le spiritualisme va jusqu’à la parfaite indépendance d’une
vie
purement spirituelle dans un monde supérieur, fai
relle, paraissant ainsi les confondre avec les autres principes de la
vie
physique. Galien met toute sa science physiologiq
. Stahl fait de l’âme le principe unique de tous les phénomènes de la
vie
physique. Au siècle dernier, l’école de la sensat
spiritualité du principe pensant, le physiologiste explique toute la
vie
morale en subordonnant l’activité de l’âme à la s
s objets. Bichat rapporte toutes les fonctions de l’intelligence à la
vie
animale et toutes les passions à la vie organique
ctions de l’intelligence à la vie animale et toutes les passions à la
vie
organique. Enfin le dernier mot de l’école de la
ond au livre des Rapports du physique et du moral en distinguant deux
vies
, deux âmes, deux hommes, la vie, l’âme propres à
ique et du moral en distinguant deux vies, deux âmes, deux hommes, la
vie
, l’âme propres à l’homme animal, et la vie, l’âme
deux âmes, deux hommes, la vie, l’âme propres à l’homme animal, et la
vie
, l’âme propres à l’homme vraiment humain, dont l’
nté ce qu’Aristote a dit de la pensée, qu’elle est le seul acte de la
vie
humaine qui n’ait pas besoin d’organe. Tout en co
e, l’imagination sensible, que Maine de Biran avait reléguées dans la
vie
animale, Jouffroy admet avec Platon, Aristote, De
précise et sûre les vraies conditions organiques des fonctions de la
vie
intellectuelle et morale : — tous ces travaux, ex
nt. Quel est le rôle de chacun de ces organes dans le jeu total de la
vie
psychologique, quelle est la part distincte et pr
us élevé, tout en se gardant de descendre jusqu’à des animaux dont la
vie
psychologique n’a presque rien de commun avec cel
l s’agit des conditions physiologiques de tous les grands faits de la
vie
psychique, des organes distincts de toutes les fo
cation des phénomènes psychiques. On avait montré que tout acte de la
vie
psychique a pour condition physique telle ou tell
ent l’école nouvelle entend l’explication des grands phénomènes de la
vie
psychique. Cette méthode, plus hypothétique qu’ex
, embrassé dans une doctrine générale l’ensemble des phénomènes de la
vie
psychique ; mais presque tous, même les moins dis
par la régularité des actions humaines dans le cours ordinaire de la
vie
et par les statistiques morales dans les conditio
Elles établissent d’une manière irréfragable que tous les actes de la
vie
psychique, depuis les simples sensations jusqu’au
ntemple, qui aime, qui jouisse, sans aucune espèce de corps, dans une
vie
future. C’est un champ qui reste ouvert à la spéc
large part dans l’explication de l’état supérieur ou inférieur de la
vie
psychique, quel que soit d’ailleurs le rôle des c
ion de savoir si le cerveau est le sujet ou simplement l’organe de la
vie
psychique : des conditions ne sont pas des causes
lisme le plus décidé ne peut nier que cette merveilleuse flamme de la
vie
morale ne brille d’un éclat plus vif que pour s’é
le libre arbitre n’est qu’une illusion, qu’enfin tout rentre pour la
vie
psychique, comme pour le reste, dans cette grande
dividu, le moi, sujet et cause véritable de tous les phénomènes de la
vie
psychique, sinon de la vie physiologique. C’est c
use véritable de tous les phénomènes de la vie psychique, sinon de la
vie
physiologique. C’est cet être seul pourtant qui v
logistes ne comprennent, ne soupçonnent pas autre chose, ne voyant la
vie
psychique qu’à travers le jeu des organes cérébra
variété de l’appareil organique, mais dans l’unité individuelle de la
vie
. Et cela n’est pas seulement vrai de l’homme, mai
ette seule raison que ces deux états si profondément différents de la
vie
psychique peuvent affecter les mêmes apparences e
ir à une pareille conclusion. Au lieu de s’arrêter à la surface de la
vie
humaine et de se laisser prendre à certains signe
Que conclure de tout ceci ? Que ces phénomènes extraordinaires de la
vie
humaine appartiennent à la psychologie, laquelle
circonstances. Il y a donc là une sorte de nécessité qui gouverne la
vie
morale et qui n’est pas sans analogie avec cette
à une loi, et puisse être l’objet d’une prévision ? Qu’importe que la
vie
humaine, sous l’impulsion d’un penchant, d’une pa
libre, responsable, méritant ou déméritant, dans tous les actes de sa
vie
normale et réellement personnelle ? Que l’homme e
bons facilement d’accord. Bien qu’il soit vrai qu’à tout moment de sa
vie
normale l’homme se détermine librement à telle ou
main, comme dans tous les êtres vivants, il y a lieu de distinguer la
vie
et l’organisation. Quelle est la cause et quel es
et quel est l’effet ? Est-ce l’organisation qui est le principe de la
vie
? est-ce la vie qui est le principe de l’organisa
fet ? Est-ce l’organisation qui est le principe de la vie ? est-ce la
vie
qui est le principe de l’organisation ? Dans le p
te. Toujours est-il qu’il tend à une fin, laquelle n’est autre que la
vie
, l’être vivant. C’est donc en cet être qu’il faut
cher la vraie cause de tous ces mouvements. « S’il fallait définir la
vie
d’un seul mot, je dirais : La vie, c’est la créat
uvements. « S’il fallait définir la vie d’un seul mot, je dirais : La
vie
, c’est la création. Ce qui caractérise la machine
le création, que le créateur est l’être vivant, que le principe de la
vie
est une chose qui n’appartient ni à la chimie ni
ncipe d’une science positive. Voilà donc le problème du rapport de la
vie
et de l’organisation résolu de manière à accorder
ologique. S’il est démontré que l’organisation est la condition de la
vie
, il ne l’est pas moins que la vie, ou plutôt l’êt
organisation est la condition de la vie, il ne l’est pas moins que la
vie
, ou plutôt l’être vivant, est la cause de l’organ
comment ne la point reconnaître dans l’homme, ce type supérieur de la
vie
organique ? En quoi donc le sentiment d’une activ
, avec une féroce truculence de paroles, la haine du bourgeois, de la
vie
et de la morale bourgeoises ; il avait soif d’étr
inition veut qu’il soit, un miroir de l’âme humaine, un tableau de la
vie
. Par ces théories, Flaubert se rapproche sensible
prédications morales comme les effusions sentimentales, cependant ces
vies
étalées impassiblement devant nous laissent à la
es aspirations lyriques, les vagues exaltations, transportées dans la
vie
pratique par des âmes vulgaires, peuvent produire
te. L’ironie impitoyable de l’auteur s’abat seulement sur ceux que la
vie
ne châtie pas, qui fleurissent en leur sottise et
le modèle : c’est l’aplatissement lent et progressif d’une âme par la
vie
; ce Frédéric Moreau est un médiocre, un faible,
La profondeur et la tristesse de l’œuvre, c’est cet écoulement d’une
vie
, où il n’arrive rien, et, sans qu’il arrive rien,
très particulière à l’ouvrage. En face de ces études réalistes sur la
vie
contemporaine, Flaubert nous présente de hardies,
fatigue qu’elle laisse : tellement l’auteur s’est mis en dehors de la
vie
contemporaine, tellement il a éliminé toute idée
a rien voulu exprimer de lui-même, ni sa conception ni son rêve de la
vie
. Il a essayé de comprendre, de voir et de faire v
tout ce qui pouvait contribuer à former la connaissance exacte de la
vie
carthaginoise : visite des lieux et vue de tous l
pour lui une observation qui décrit les combinaisons spontanées de la
vie
: c’est une expérience, qui produit artificiellem
ues ; ses manuels de physiologie lui ont expliqué les fonctions de la
vie
animale. Persuadé qu’il tenait tout l’homme, il n
male. Persuadé qu’il tenait tout l’homme, il n’a rien cherché dans la
vie
humaine au-delà des accidents de la névrose et de
s, de qui, au bout de quatre cents pages, après qu’ils ont étalé leur
vie
, on n’a rien à dire, sinon que ce sont des brutes
, déforme et agrandit tous les objets. C’est un rêve monstrueux de la
vie
qu’il nous offre : ce n’en est pas la réalité sim
ne grève, une émeute. Toutes les parties de Germinal qui expriment la
vie
et l’âme collectives des mineurs, sont étonnantes
’usage du document, de la note prise au vol dans les rencontres de la
vie
; traduisons : la substitution du reportage à la
ouvait fausser les justes proportions, altérer la vraie couleur de la
vie
. Dans leur œuvre laborieuse, ils ont réussi surto
enté les vieilles maisons, les rues bruyantes de Lyon et de Paris, la
vie
laborieuse et tumultueuse des fabriques, les durs
u Nabab et de l’Évangéliste sont d’exquises et fortes peintures de la
vie
bourgeoise et presque populaire. M. Daudet a l’in
Maupassant est synthétique. Il veut représenter les apparences de la
vie
, faisant entendre par les mouvements, par les act
tant agrandi, il a dit, dans Bel Ami, la lutte sans scrupules pour la
vie
, c’est-à-dire pour l’argent, le pouvoir et le pla
de la réalité complexe et touffue, on devra prendre de préférence Une
vie
: une pauvre vie de femme, vie de courtes joies e
plexe et touffue, on devra prendre de préférence Une vie : une pauvre
vie
de femme, vie de courtes joies et de multiples dé
ue, on devra prendre de préférence Une vie : une pauvre vie de femme,
vie
de courtes joies et de multiples déceptions, de m
ns, de misères médiocres et communes qui font de profondes blessures,
vie
d’espérance obstinée, indéracinable, qui, trompée
a dernière leçon de désillusion, si la mort ne vient pas avant. Cette
vie
, très particulière en son détail, est si vraie, d
énérale : à sa tristesse s’ajoute toute la tristesse des innombrables
vies
que nous apercevons derrière ce cas unique, et la
omené par le monde, à travers toutes les formes de la nature et de la
vie
; elle a rendu plus aiguës ses perceptions et ses
, né à Rouen, fils d’un chirurgien, passa la plus grande partie de sa
vie
à sa propriété de Croisset, près de Rouen. Il éta
Rouen. Il était grand travailleur : très bourgeois d’habitudes et de
vie
pratique, avec sa haine romantique du bourgeois.É
lleul de G. Flaubert. — Éditions : Des vers (1880), Charpentier ; Une
vie
(1883), Bel ami (1885), la Petite Roque (1886), e
dans une sorte d’état extatique ; qui certes est vivante et peint la
vie
, mais qui la peint dans ce qu’elle a de nerveux e
s son apparition. Wieland qui, abondamment, avait vécu et engendré la
vie
, prévint, en homme avisé, la diminution de son in
les véritables goûts, les goûts profonds, ceux qui demeurent toute la
vie
, se formant entre la vingtième année et la trenti
et de l’âme grecque. Une race a été, qui n’aimait que la beauté et la
vie
. Elle aimait surtout la vie, la vie forte et sura
e a été, qui n’aimait que la beauté et la vie. Elle aimait surtout la
vie
, la vie forte et surabondante, puissante et joyeu
qui n’aimait que la beauté et la vie. Elle aimait surtout la vie, la
vie
forte et surabondante, puissante et joyeuse, exal
ne sent plus la signification, immortels, c’est-à-dire insatiables de
vie
et en voulant pour l’éternité et voulant une vie
-dire insatiables de vie et en voulant pour l’éternité et voulant une
vie
éternellement inépuisable ; d’êtres, aussi, qui s
e et l’état apollinien. Il est le modèle du Grec ; et le Grec dans sa
vie
et dans son art cherche à se rapprocher de cet id
en dans les personnages. En tout cas il cherche une forme d’art où la
vie
et la beauté soient réalisées et soient profondém
où la beauté soit présentée vivante, mouvante et agissante ; et où la
vie
soit présentée en beauté, toujours en beauté et s
hme, vers, noblesse des attitudes, union intime de la beauté et de la
vie
, union intime de l’état apollinien et de l’état d
tat dionysiaque, réalisation approximative de l’olympisme. Et dans sa
vie
même, le Grec cherche à réaliser encore cette uni
es architectes, art des peintres. La Grèce répand et veut répandre sa
vie
et son art à la fois sur l’Univers. Vivre et vivr
ragédie olympienne les Olympiens disent aux hommes : soyez olympiens.
Vie
et beauté dans le ciel, vie et beauté sur la terr
iens disent aux hommes : soyez olympiens. Vie et beauté dans le ciel,
vie
et beauté sur la terre ; vie et beauté céleste en
z olympiens. Vie et beauté dans le ciel, vie et beauté sur la terre ;
vie
et beauté céleste enseignée par la tragédie à la
oses fausses elle les « purge » de cette sensibilité et les rend à la
vie
énergiques, joyeux et forts. Et c’est-à-dire que
-dire que tous les deux veulent une race énergique et amoureuse de la
vie
et entendent bien qu’il ne faut pas que l’art l’a
uvrir un art et une race allègres, joyeux, énergiques, amoureux de la
vie
et non de la mort, apolliniens dans leurs instant
e, dionysiaques dans leurs moments d’exaltation, et regardant vers la
vie
, même quand ils étaient apolliniens, et c’est-à-d
é le pessimisme, c’est-à-dire, au fond et en gros, la croyance que la
vie
est mauvaise ; et il croyait voir un art et une r
aise ; et il croyait voir un art et une race enivrés de l’amour de la
vie
, un art et une race profondément optimistes, mieu
une race qui, par-delà l’optimisme et le pessimisme, rencontraient la
vie
, et la vie dans toute sa plénitude, à savoir la v
i, par-delà l’optimisme et le pessimisme, rencontraient la vie, et la
vie
dans toute sa plénitude, à savoir la vie en beaut
rencontraient la vie, et la vie dans toute sa plénitude, à savoir la
vie
en beauté. On lui avait enseigné une musique dont
usique ne servait qu’à accompagner de vives exaltations du sens de la
vie
ou à régler des danses viriles, joyeuses ou belli
que tout homme qui a quelque personnalité a connue à un moment de sa
vie
. Malgré tout son orgueil, il avait eu, et Dieu me
qui justement me faisait mal et m’était pénible… Cet événement de ma
vie
— l’histoire d’une maladie et d’une guérison ; ca
ieure de la pensée, d’une bravoure plus téméraire, d’une plénitude de
vie
plus victorieuse que celle qui avait été le propr
ortes de souffrants ; il y a ceux qui souffrent d’une surabondance de
vie
et il y a ceux qui souffrent d’un appauvrissement
ndance de vie et il y a ceux qui souffrent d’un appauvrissement de la
vie
. Et ceux qui souffrent d’une surabondance de vie
ppauvrissement de la vie. Et ceux qui souffrent d’une surabondance de
vie
veulent un art dionysiaque et aussi une vision tr
de vie veulent un art dionysiaque et aussi une vision tragique de la
vie
intérieure et extérieure… l’homme dionysien se pl
ert un pays fertile… Et ceux qui souffrent d’un appauvrissement de la
vie
demandent à l’art et à la philosophie le calme, l
dans un esprit classique et y eussent satisfait leur surabondance de
vie
et n’y eussent puisé que des inspirations dionysi
s du temps de Sophocle, et absolument passionné pour deux choses : la
vie
intense et la beauté. Sans aller plus loin pour l
rale de sentiments. Désormais il aimera passionnément tout ce qui est
vie
intense et beauté splendide, et il aimera tout ce
aimera tout ce qui est pour concourir à la réalisation ici-bas de la
vie
intense et de la beauté, et il aura méfiance, pui
etzsche va prêchera tout le monde et surtout à lui-même l’amour de la
vie
, l’amour de la vie intense, l’amour de la beauté,
tout le monde et surtout à lui-même l’amour de la vie, l’amour de la
vie
intense, l’amour de la beauté, l’amour de la beau
sa manière et il est né poète lyrique, poète dionysiaque : « Vers la
vie
! Toujours plus de vie ! Mettons toujours plus de
é poète lyrique, poète dionysiaque : « Vers la vie ! Toujours plus de
vie
! Mettons toujours plus de vie dans le monde ! Vi
que : « Vers la vie ! Toujours plus de vie ! Mettons toujours plus de
vie
dans le monde ! Vive Goethe ! » Nietzsche n’est g
te lutte qui déchirent les meilleurs d’entre nous que d’aller vers la
vie
, vers la beauté et vers la joie. Oh ! que ceci es
le sachent ou non, des empoisonneurs. Ce sont des contempteurs de la
vie
, des moribonds et des empoisonnés eux-mêmes, de c
nt et l’épais bonheur d’une bonne conscience. » — Mais cette règle de
vie
se retournera contre vous. Il se peut très bien q
vie se retournera contre vous. Il se peut très bien qu’à chercher la
vie
, l’extension de la vie, la vie toujours plus viva
re vous. Il se peut très bien qu’à chercher la vie, l’extension de la
vie
, la vie toujours plus vivante, ce soit la peine,
Il se peut très bien qu’à chercher la vie, l’extension de la vie, la
vie
toujours plus vivante, ce soit la peine, la souff
une bouche humaine), il faut vivre dans les périls, pour savourer la
vie
en sa plénitude et même pour savoir ce que c’est
issonner l’existence la plus féconde, la plus grande jouissance de la
vie
, c’est de vivre dangereusement. Construisez vos v
hée ; donc la preuve que vous avez vécu ; donc elle fait partie de la
vie
comme sa preuve, comme son stimulant, comme son b
t comme sa récompense. En vérité la mort ainsi comprise est pleine de
vie
, et si elle en est le dernier éclat elle en est l
en est le dernier éclat elle en est l’éclat suprême. « La plus belle
vie
pour le héros est de mûrir pour la mort en combat
seul acte qu’il la change et qu’il en fait comme une apothéose de la
vie
. Nietzsche a consacré à peu près la moitié de ses
nsacré à peu près la moitié de ses écrits à cette glorification de la
vie
et de l’amour de la vie, de toute la vie. Mais je
tié de ses écrits à cette glorification de la vie et de l’amour de la
vie
, de toute la vie. Mais je n’y insisterai pas dava
à cette glorification de la vie et de l’amour de la vie, de toute la
vie
. Mais je n’y insisterai pas davantage, ceci n’éta
t encore dans le sentiment. Frappé, comme artiste, de la beauté de la
vie
grecque telle qu’il l’entend, il est amoureux de
e grecque telle qu’il l’entend, il est amoureux de beauté et de libre
vie
, de beauté et de libre force, et il est arrivé à
ui, dans l’humanité et dans l’histoire de l’humanité, s’opposent à la
vie
ainsi entendue et ainsi sentie. Et ces obstacles
princesse lointaine qu’il n’avait jamais vue. Il faut se dire que la
vie
n’a de sens que comme recherche du vrai, et qu’on
e bonne qu’à partir du moment qu’on la prise de la sorte : « Non ! la
vie
ne m’a pas déçu ! Je la trouve, au contraire, d’a
ur où m’est venue la grande libératrice, à savoir cette pensée que la
vie
pouvait être une expérience de celui qui cherche
sentiments héroïques aussi ont leurs places de danses et de jeux. La
vie
est un moyen de la connaissance 8 : avec ce princ
ent et sachent pour les nécessités et même pour les agréments de leur
vie
. Il est donc vraisemblable que l’homme doit cherc
préhension du vrai qui est une singulière timidité. Cet obstacle à la
vie
en force est le premier à briser, le premier dont
n arrive d’une part à la vérité, à la connaissance, d’autre part à la
vie
en force, en liberté et en beauté. Cet obstacle c
se vit toujours qu’incomplètement », sur quoi il a conçu une règle de
vie
qui ne s’appliquait pas ou s’appliquait mal et co
endre le surnaturel ; et ces erreurs furent productrices de règles de
vie
qui subsistent encore et qui le trompent. — « En
tre chose, elles ne peuvent penser qu’à assurer à tous les hommes une
vie
excellemment médiocre, une petite vie humble et r
à assurer à tous les hommes une vie excellemment médiocre, une petite
vie
humble et restreinte, qui ne gêne pas, qui n’empi
einte, qui ne gêne pas, qui n’empiète pas, qui ne se déploie pas, une
vie
telle que chacun, très rétréci et comprimé, n’emp
» ; par conséquent plutôt pour appeler le plus d’êtres possible à la
vie
et maintenir le plus d’êtres possible dans la vie
êtres possible à la vie et maintenir le plus d’êtres possible dans la
vie
, que pour les faire vivre en beauté, en force et
té, en force et en danger ; et, du reste, le seul fait d’appeler à la
vie
le plus d’êtres possible restreint la place, comm
reint la place, comme nous avons vu, et forme en soi un obstacle à la
vie
belle. « Beaucoup trop d’hommes viennent au monde
aître ?) il a dû avoir des moments d’antisociétisme et se dire : « La
vie
telle que je la conçois, il se pourrait bien qu’e
que je la conçois, il se pourrait bien qu’elle fût tout simplement la
vie
sauvage et qu’elle ne pût se réaliser pleinement
à savoir la grecque, qui a été organisée en société et qui a créé la
vie
libre, belle et forte, il ne s’est pas arrêté à l
et de laideur, comme tout ce qu’il y a au monde de plus étranger à la
vie
, de plus hostile à la vie, et de plus destructeur
ce qu’il y a au monde de plus étranger à la vie, de plus hostile à la
vie
, et de plus destructeur de la vie. Le démocrate l
nger à la vie, de plus hostile à la vie, et de plus destructeur de la
vie
. Le démocrate lui paraît je ne sais quel ami de l
imité de leurs désirs, et enfin s’associent avec elles. À tort : « La
vie
est une source de joie ; mais partout où la canai
demandé un jour et j’étouffais presque de ma question : Comment ? La
Vie
aurait-elle besoin de la canaille ?… Et j’ai tour
nt au-dessus des peuples une foi et un amour ; ainsi ils servaient la
vie
. Mais ce sont des destructeurs, ceux qui tendent
ux-mêmes ; l’État est partout où le lent suicide de tous s’appelle la
Vie
. » Si l’on se figure, pour peu que les choses dur
à la civilisation et en général à ce qu’on appelle habituellement la
vie
humaine ? Est-ce que nous ne serions pas entre de
oment : Ceci encore est un obstacle à ma foi. Ceci est contraire à la
vie
, à la beauté et à la lumière. Ceci est une descen
sé s’attribuer à lui-même tous les moments surprenants et forts de sa
vie
; il a imaginé que ces moments étaient passifs, q
nnui, en donnant une dignité aux choses ennuyeuses. Ils divinisent la
vie
ordinaire d’un peuple. Ils persuadent à un peuple
isent la vie ordinaire d’un peuple. Ils persuadent à un peuple que sa
vie
ordinaire a un sens, et un beau sens, un sens div
ulu par elle. Les juifs sont un peuple de pillage et de rapine. Cette
vie
ne lui plaît pas tous les jours. Un homme vient l
s autres peuples pillés, trompés et ravagés par eux. Immédiatement la
vie
de ce peuple prend un sens, et un beau sens, et d
bien, un bien moral, un idéal, pour lequel on est prêt à sacrifier sa
vie
, en tout cas quelque chose de beau qui ne peut pl
aussi, un autre homme vient vanter et louer comme divine, quoi ? leur
vie
même, leur petite vie humble et basse ; il l’inte
vient vanter et louer comme divine, quoi ? leur vie même, leur petite
vie
humble et basse ; il l’interprète en beauté ; « i
e et basse ; il l’interprète en beauté ; « il trouve autour de lui la
vie
des petites gens des provinces romaines : il l’in
s supérieur et par là même le courage de mépriser tout autre genre de
vie
, le tranquille fanatisme que reprirent plus tard
d a un sens. Gardons-nous encore de dire que la mort est opposée à la
vie
. La vie n’est qu’une variété de la mort et une va
ens. Gardons-nous encore de dire que la mort est opposée à la vie. La
vie
n’est qu’une variété de la mort et une variété tr
d’énergique et de beau et de noble, tout ce qui avait une volonté de
vie
et de beauté. « Le Christianisme est la religion
là les deux hostilités perpétuelles du Christianisme : hostilité à la
vie
, hostilité à l’art. Le Christianisme a eu de tout
tout temps une répugnance rageuse et vindicative « à l’endroit de la
vie
elle-même »… Il fut « dès l’origine, essentiellem
l fut « dès l’origine, essentiellement et radicalement, satiété de la
vie
et dégoût de la vie, sentiments qui seulement se
e, essentiellement et radicalement, satiété de la vie et dégoût de la
vie
, sentiments qui seulement se déguisent et se diss
e déguisent et se dissimulent sous le travesti de la foi en une autre
vie
et en une vie meilleure », N’est-il pas évident q
se dissimulent sous le travesti de la foi en une autre vie et en une
vie
meilleure », N’est-il pas évident que toute doctr
», N’est-il pas évident que toute doctrine qui en appelle à une autre
vie
condamne cette vie présente ou s’en plaint et la
dent que toute doctrine qui en appelle à une autre vie condamne cette
vie
présente ou s’en plaint et la maudit, invite ou à
par l’union intime avec son Dieu, c’est-à-dire à faire disparaître la
vie
dans la mort, qui est une nouvelle vie et la seul
-à-dire à faire disparaître la vie dans la mort, qui est une nouvelle
vie
et la seule désirable. Aucune « volonté de puissa
d, à la mort actuelle, condition nécessaire et condition adorée de la
vie
réelle. « À la mort ! — À la gloire ! » dit magni
Beauté et de l’Art. On pourrait dire d’abord que qui est hostile à la
vie
l’est à l’art comme forcément, car « toute vie re
e qui est hostile à la vie l’est à l’art comme forcément, car « toute
vie
repose sur apparence, art, illusion » et croyance
es attention à cela. Ennemi, soit ; mais l’ennemi est nécessaire à la
vie
, à toute vie, et l’être qu’on supposerait sans en
à cela. Ennemi, soit ; mais l’ennemi est nécessaire à la vie, à toute
vie
, et l’être qu’on supposerait sans ennemi serait u
l en général, sont donc des auxiliaires de la mort, des ennemis de la
vie
et de la beauté, des déchéances et des dégradatio
pèce humaine ; en tout cas des obstacles encore à la conception de la
vie
qui est celle de Nietzsche. VI. Critique des o
iste. Or cet homme est un ennemi mortel, lui aussi, de l’art et de la
vie
; lui aussi il est antidionysien autant que possi
-dire artistique] de l’Univers, c’est la science. L’art fait aimer la
vie
en la présentant d’une façon synthétique ; la sci
erme et dernier sens de sa doctrine, que sa doctrine allait contre la
vie
; car écoutez-le au dernier soupir : « Vous immol
coq à Esculape. » C’est-à-dire : « Esculape vient de me guérir de la
vie
. » Donc la vie est un mal. Le pessimisme final, l
. » C’est-à-dire : « Esculape vient de me guérir de la vie. » Donc la
vie
est un mal. Le pessimisme final, le pessimisme d’
mme d’instinct, à l’homme de création, et à l’homme qui fait aimer la
vie
, à l’artiste, est institué et intronisé. Il appre
t de part en part. Le premier s’aperçoit qu’en travaillant pendant sa
vie
entière avec la plus grande assiduité, il ne pour
culture ». — Il en aperçoit la vanité et il fait une expérience de la
vie
sentimentale — Elle ne lui réussit pas beaucoup,
érience de la vie sentimentale — Elle ne lui réussit pas beaucoup, la
vie
sentimentale — Alors, après s’être jeté dans la c
nique et y avoir fait long séjour, à quoi est-ce qu’il aboutit ? À la
vie
d’action, à la vie qui ne raisonne pas, et qui ne
it long séjour, à quoi est-ce qu’il aboutit ? À la vie d’action, à la
vie
qui ne raisonne pas, et qui ne chante pas la roma
urner le dos au « progrès ». Tout vrai progrès fera de même. C’est la
vie
scientifique, c’est la vie rationnelle et théoriq
. Tout vrai progrès fera de même. C’est la vie scientifique, c’est la
vie
rationnelle et théorique qui est une décadence. «
e toutes nos méthodes d’éducation. Tout autre genre d’existence [art,
vie
d’action, vie industrielle] doit lutter pénibleme
éthodes d’éducation. Tout autre genre d’existence [art, vie d’action,
vie
industrielle] doit lutter péniblement, se dévelop
; elle est ferment de décadence en ce qu’elle détourne l’homme de la
vie
et de la beauté pour le renfermer dans la contemp
la science est vaine, et l’une et les autres sont des obstacles à la
vie
forte et à la vie réelle, et des ferments de déca
ine, et l’une et les autres sont des obstacles à la vie forte et à la
vie
réelle, et des ferments de décadence dans l’human
e, qui fait partie de la nature, aurait-il pour devoir, pour règle de
vie
, de vivre contrairement à la nature et, à suppose
e représenter et de commenter le fait divers. Les événements de notre
vie
sont bien plus ce que nous y mettons que ce qu’il
es pas responsables de vous-mêmes dans votre état de veille. « Car la
vie
est un rêve, un peu moins inconstant », comme dit
as davantage : « La vertu fait prospérer l’homme, elle apporte longue
vie
et bonheur. » Notre opinion est, au contraire, qu
upérieur… On en viendra bientôt à ne plus céder à un penchant vers la
vie
contemplative, à ne plus se promener accompagné d
n mur épais… Sa sagesse dit : veillez pour dormir. Et en vérité si la
vie
n’avait pas de sens et s’il fallait que je choisi
le sommeil sans rêve : ils ne connaissent pas de meilleur sens de la
vie
. » La morale est donc, très probablement, un nar
ière décadence. Il y a un temps où la lassitude se retourne contre la
vie
, où « l’instinct de dégénérescence » se dirige co
is enfin il arrive toujours un moment où l’homme veut se dérober à la
vie
, ne lui donne plus son acquiescement, n’affirme p
e, ne lui donne plus son acquiescement, n’affirme plus la bonté de la
vie
, passions comprises, qui sont les formes mêmes de
bonté de la vie, passions comprises, qui sont les formes mêmes de la
vie
, et n’affirme plus les forces mêmes de la vie, so
les formes mêmes de la vie, et n’affirme plus les forces mêmes de la
vie
, souffrances comprises, qui sont les rançons de l
es mêmes de la vie, souffrances comprises, qui sont les rançons de la
vie
, inséparables d’elle, sanctions d’elle et conditi
lui servent de justifications. Pourquoi vivre éperdument, pourquoi la
vie
intense, puisque nous sommes faibles et impuissan
evé vers le ciel, doit être. Oui, voilà bien encore une ennemie de la
vie
en force et en beauté ; voilà bien encore un obst
de la vie en force et en beauté ; voilà bien encore un obstacle à la
vie
en force et en beauté ; voilà bien encore quelque
r tout entier toujours vivant, toujours vivace, toujours vivant d’une
vie
plus intense, toujours rajeunissant. Ce qui lui d
quiétude générale et la vôtre, peut-être coûter un certain nombre de
vies
humaines. La pitié est l’ennemie née de l’héroïsm
as dire qu’ils aient eu une morale de bandits et une conception de la
vie
digne de barbares ou de sauvages. Ils étaient des
sé en rond de cuir qui n’ait dit cela quelque dizaine de fois dans sa
vie
; et notez que dès que leur pays remporte une pet
ous de sublime. C’est le manteau de la laideur… Que votre amour de la
vie
soit l’amour de vos plus hautes espérances ; et q
s ; et que votre plus haute espérance soit la plus haute pensée de la
vie
. Votre plus haute pensée, permettez que je vous l
L’homme est quelque chose qui doit être surmonté. Ainsi, vivez votre
vie
d’obéissance et de guerre ! Qu’importe la vie lon
nté. Ainsi, vivez votre vie d’obéissance et de guerre ! Qu’importe la
vie
longue ! Quel guerrier veut être ménagé ? Je ne v
elles ne sont point des maladies. Elles sont des manifestations de la
vie
. Elles sont des fougues, elles sont des ébullitio
festations de l’égoïsme, c’est qu’elles sont des manifestations de la
vie
, l’égoïsme étant la vie même. Ce qui fait que des
c’est qu’elles sont des manifestations de la vie, l’égoïsme étant la
vie
même. Ce qui fait que des hommes sincères ont méd
ètes, de faux littérateurs, de faux penseurs. L’homme, au début de la
vie
, prend très souvent, extrêmement souvent, pour un
une cure radicale et rigoureuse, il sera permis de demander : « Notre
vie
est-elle assez douloureuse vraiment et assez odie
ieuse pour l’échanger avec avantage contre le stoïcisme d’un genre de
vie
pétrifié ? Nous ne sentons pas assez mal pour dev
uents, quand ils demandaient le moins de plaisir possible pour que la
vie
leur causât le moins de déplaisir possible. — Lor
es que l’on peut réprimer, mais non pas sans réprimer et supprimer la
vie
elle-même, qu’elles sont la vie elle-même et qu’e
non pas sans réprimer et supprimer la vie elle-même, qu’elles sont la
vie
elle-même et qu’elles donnent à l’homme qui s’aba
onheur. Car c’est là qu’il en faut arriver, l’homme est fait pour une
vie
où il entre du malheur mêlé de joies ; il est fai
r une vie où il entre du malheur mêlé de joies ; il est fait pour une
vie
accidentée ; il est fait pour une vie dramatique
de joies ; il est fait pour une vie accidentée ; il est fait pour une
vie
dramatique ; il est fait pour une vie dangereuse.
cidentée ; il est fait pour une vie dramatique ; il est fait pour une
vie
dangereuse. La vie dangereuse, c’est la vie natur
ait pour une vie dramatique ; il est fait pour une vie dangereuse. La
vie
dangereuse, c’est la vie naturelle de l’homme. C’
ue ; il est fait pour une vie dangereuse. La vie dangereuse, c’est la
vie
naturelle de l’homme. C’est celle qui le garde de
t de vil dans chaque passion, des formes basses de chaque passion. La
vie
dangereuse est la vie vraie. Car, savez-vous ce q
assion, des formes basses de chaque passion. La vie dangereuse est la
vie
vraie. Car, savez-vous ce que veut dire « vrai »
re « vrai » ? « Vrai, cela veut dire : qui élève le type humain. « La
vie
dangereuse est la vie supérieure. La vie dangereu
cela veut dire : qui élève le type humain. « La vie dangereuse est la
vie
supérieure. La vie dangereuse est la vie bonne. C
i élève le type humain. « La vie dangereuse est la vie supérieure. La
vie
dangereuse est la vie bonne. Car, savez-vous ce q
. « La vie dangereuse est la vie supérieure. La vie dangereuse est la
vie
bonne. Car, savez-vous ce que c’est que le bien ?
r une volonté. Pour toute espèce d’hommes plus saine, la valeur de la
vie
ne se mesure pas à l’étalon de ces choses accesso
de la vie ne se mesure pas à l’étalon de ces choses accessoires. — La
vie
ne vaut pas la peine d’être vécue » et [d’autre p
xiste pas du tout. » À l’inverse donc de la morale, la doctrine de la
vie
déploie les passions pour faire vivre l’homme d’u
octrine de la vie déploie les passions pour faire vivre l’homme d’une
vie
ardente et supérieure. Supérieure à quoi ? toujou
, et peut-être bien en son fond même, c’est précisément la volonté de
vie
dangereuse ; et la vie dangereuse, première vie d
son fond même, c’est précisément la volonté de vie dangereuse ; et la
vie
dangereuse, première vie de l’homme, à remonter l
isément la volonté de vie dangereuse ; et la vie dangereuse, première
vie
de l’homme, à remonter le cours des temps, est la
dans ce que tant d’hommes appellent le progrès, dans le passage de la
vie
dangereuse à la plate et ignoble vie de sécurité.
e progrès, dans le passage de la vie dangereuse à la plate et ignoble
vie
de sécurité. On se moquera du philosophe qui, tra
de la Méditerranée, enfin pacifiée, s’enivre ainsi de la beauté de la
vie
périlleuse et tumultueuse. Il confesse que son ex
t à sa passion vraie, le philosophe lui-même, oui, le philosophe a sa
vie
passionnée et dangereuse. Il a sa vie passionnée,
i-même, oui, le philosophe a sa vie passionnée et dangereuse. Il a sa
vie
passionnée, sa passion étant la recherche obstiné
té et lui-même étant de ceux « qui cherchent en gémissant » ; il a sa
vie
dangereuse, bravant, pour conquérir la vérité, le
s les plus belles qui aient été écrites : « In media vita. — Non ! la
vie
ne m’a pas déçu. Je la trouve, au contraire, d’an
ur où m’est venue la grande libératrice, à savoir cette pensée que la
vie
pouvait être une expérience de celui qui cherche
éroïques se déploient et ont aussi leur place de danse et de jeux. La
vie
est un moyen de connaissance 20. Avec ce principe
ée évidemment plus d’une fois au lecteur de ce volume. Cette règle de
vie
, cet idéal de vie, ce standard of life, il ne con
d’une fois au lecteur de ce volume. Cette règle de vie, cet idéal de
vie
, ce standard of life, il ne convient qu’à un peti
t à la mort en peu de temps. — Que faites-vous donc de votre règle de
vie
? Comment vous tirez-vous de cette difficulté ? Q
té et la clarté de l’exposition ; mais il l’a sentie pendant toute sa
vie
intellectuelle, ou à peu près, comme cela se voit
l’acceptant tout entière. Il a répondu : Eh bien ! Oui ! ma règle de
vie
n’est point faite pour la masse. Elle est faite p
ement, et ne jamais faire de grandes choses. Il n’aime pas du tout la
vie
dangereuse. Il veut manger du pain, regarder les
ulaire de tous les temps, qui pousse à l’action, à l’entreprise, à la
vie
énergique, laborieuse, rude, forte et belle. Le p
de façon qu’elles soient non seulement les juges et les guides de la
vie
, mais encore les guides et les juges : 1° de la c
ne qui est regardée avec admiration, c’est la propriété décente et la
vie
étroite et économique du petit bourgeois, quelque
ses chefs et appelant à lui les artistes comme les autres joies de la
vie
. L’esprit ancien prenait sa revanche. La Renaissa
mentales, son pathos moralisant de pasteur calviniste, son goût de la
vie
médiocre, pacifique et idyllique, son gemüth, sa
t la passion de soi-même, qui est le sel et qui est l’aiguillon de la
vie
. Donc diminuer, par tous les moyens que nous avon
endirent au-dessus d’eux une foi et un amour. Ainsi, ils servaient la
vie
. Mais ce sont des destructeurs, ceux qui tendent
tion d’une mort pour le grand nombre, une mort qui se vante d’être la
vie
, une servitude selon le cœur de tous les prédicat
s bons et les mauvais, l’État où le lent suicide de tous s’appelle la
vie
… Leur idole sent mauvais et ils sentent tous mauv
ou à deux, des endroits où souffle l’odeur des mers silencieuses. Une
vie
libre reste ouverte aux grandes âmes… Là où finit
le grand nombre, pour l’espèce inférieure, pour la masse. Elle est sa
vie
même. Elle est la conception de vie, la règle de
ieure, pour la masse. Elle est sa vie même. Elle est la conception de
vie
, la règle de vie et l’idéal de vie à quoi cette m
sse. Elle est sa vie même. Elle est la conception de vie, la règle de
vie
et l’idéal de vie à quoi cette masse peut s’éleve
ie même. Elle est la conception de vie, la règle de vie et l’idéal de
vie
à quoi cette masse peut s’élever et qui lui est n
boutissons aux « deux morales », ou, si vous voulez, à deux règles de
vie
, ce qui est bien la même chose, à une morale pour
à la morale vulgaire, une morale immoraliste, mais enfin une règle de
vie
, c’est-à-dire une morale, et nous voilà bien aux
t égaux et de même nature, ils ont eu cette idée que la même règle de
vie
leur devait être appliquée et était comme inscrit
et il y en a de petits, et il y en a qui sont capables d’une règle de
vie
et il y en a d’autres qui sont capables d´une aut
e de vie et il y en a d’autres qui sont capables d´une autre règle de
vie
à laquelle les premiers ne sont pas propres, et l
de la morale se feront nécessairement une morale à eux, une règle de
vie
à eux, ne fût-ce que pour s’entendre entre eux, s
les deux races en présence l’une de l’autre, chacune avec sa règle de
vie
. Elles ne se comprendront jamais l’une l’autre et
ison fait une pause. Un animal qui protège ses petits au danger de sa
vie
, ou qui, lorsqu’il est en chaleur, suit la femell
chacun sa façon de sentir, son appréciation des valeurs, sa règle de
vie
, sa « morale ». Il ne faut pas que personne empiè
tie acceptée, partie subie. L’espèce supérieure, par l’art fera de la
vie
une fête éternelle ; mais elle pratiquera aussi l
la décadence est, comme le progrès, une forme et une condition de la
vie
. « La défection, la décomposition, le déchet n’on
amnable en soi-même ; ils ne sont que la conséquence nécessaire de la
vie
, de l’augmentation vitale. Le phénomène de décade
cadence est aussi nécessaire que l’épanouissement et le progrès de la
vie
: nous ne possédons pas le moyen de supprimer ce
prostitution, la misère ne se développent plus. C’est là condamner la
vie
. Une société n’est pas libre de rester jeune. Et,
ces déchets et détritus, il y a des symptômes de retour possible à la
vie
normale de l’humanité, à la vie rude, à la vie de
des symptômes de retour possible à la vie normale de l’humanité, à la
vie
rude, à la vie de force, à la vie guidée et menée
e retour possible à la vie normale de l’humanité, à la vie rude, à la
vie
de force, à la vie guidée et menée par la volonté
la vie normale de l’humanité, à la vie rude, à la vie de force, à la
vie
guidée et menée par la volonté de puissance. Les
ême la façon de sentir. « On cède à un sentiment généreux, mettant sa
vie
en péril sous une impulsion momentanée. Ceci est
a considéré la conscience comme mesure, comme valeur supérieure de la
vie
, au lieu d’y voir un instrument et un cas particu
la vie, au lieu d’y voir un instrument et un cas particulier dans la
vie
générale, parce qu’on a fait le faux raisonnement
s d’être pessimistes. Le plus grand reproche que nous adressions à la
vie
, c’était l’existence de Dieu. » — Et ceci est net
t été, si « la plus haute puissance » lui avait donné une plus longue
vie
. Il n’a pas été, il n’a pu que s’annoncer, que se
que jamais et avec plus de fougue indiscrète qu’à aucun moment de sa
vie
. C’est son fond même. De là sa passion pour le dr
n éveille le sentiment de tout ce qui est ordonné et régulier dans la
vie
, à quoi seul l’on doit toute espèce de bien-être.
et les vieilles filles des deux sexes qui n’ont d’autre profit de la
vie
que leur innocence ; mieux encore mes œuvres doiv
-elle une singulière contre-partie de cela : je vois partout, dans la
vie
et au théâtre et non pour le moins dans tout ce q
tistes n’ont aucun souci de la moralité et ne songent qu’à peindre la
vie
, et que c’est nous, peuple ou public bourgeois, a
e. Diaboliquement cela veut dire : en révolte contre l’avantage et la
vie
, au profit d’une idée et d’un instinct. Croyez-vo
qu’elle engendre, cette disposition où le cœur ne tient pas plus à la
vie
qu’une goutte d’eau au verre. Ce n’est pas la fau
te cela expressément. De même le poète tragique, par ses images de la
vie
, ne veut pas prévenir contre la vie. Il s’écrie a
te tragique, par ses images de la vie, ne veut pas prévenir contre la
vie
. Il s’écrie au contraire : c’est le charme de tou
ouvent ardemment ensoleillée. Vivre est une aventure ; prenez dans la
vie
tel parti ou tel autre, toujours elle gardera ce
donc souhaitable. Nietzsche a dit que l’Égoïsme est le fond de toute
vie
et que cependant il faut pratiquer le grand amour
et que cependant il faut pratiquer le grand amour qui est celui de la
vie
totale. — C’est-à-dire qu’il a donné à l’égoïsme
que cependant il faut lui sacrifier tout, se sacrifier soi-même à la
vie
plus haute, plus pleine, plus riche, plus… idéale
pas oisif, d’abord, qu’il ne se contente pas, non plus, de gagner sa
vie
et de faire fortune ; on veut qu’il fasse quelque
re, etc. — Au-dessous d’elle, il y a une caste vile, qui n’aime ni la
vie
artistique ni la vie dangereuse et qu’on laisse n
d’elle, il y a une caste vile, qui n’aime ni la vie artistique ni la
vie
dangereuse et qu’on laisse ne rien comprendre à l
oi un art piteux et ridicule, et qu’on laisse ne rien comprendre à la
vie
dangereuse, mais qu’on associe à cette vie par la
se ne rien comprendre à la vie dangereuse, mais qu’on associe à cette
vie
par la force. Des sociétés ont vécu ainsi et ont
tocratiques, à tous les rêves de conquêtes et de grandeur, à toute la
vie
dangereuse de son aristocratie. Comme les grenadi
ion. À la constitution aristocratique, au régime aristocratique, à la
vie
aristocratique, à la vie brillante et dangereuse
istocratique, au régime aristocratique, à la vie aristocratique, à la
vie
brillante et dangereuse qu’a à gagner l’aristocra
de Condé vainqueur et de Turenne triomphant, qu’il soit heureux de la
vie
glorieuse à laquelle il ne participe point, si ce
tre, pour se multiplier, pour s’asservir la terre et pour y mener une
vie
à peu près supportable. « Allez, vivez et peuplez
quelques femmes, à ce qu’on m’assure. Sa conception artistique de la
vie
de l’humanité est l’exagération énorme d’une demi
gre bise, cela met du mouvement et « du vent âpre et joyeux » dans la
vie
intellectuelle. Cela donne du ton. Il faut qu’il
a de bonne vérité que celle qu’on a découverte, ni de bonne règle de
vie
que celle que, loyalement et avec effort, on s’es
. Tourguénef parvient d’une façon merveilleuse à nous persuader de la
vie
de ses créatures. Dans ses huit volumes de romans
ne, au fond d’une forêt du gouvernement de Kalouga, ou que ce soit la
vie
infiniment triste et monotone d’un propriétaire v
qui êtes un tel ? Il se retourne, et je vous jure ma parole que de ma
vie
je n’ai vu d’yeux si perçants. D’ailleurs une fig
aires de filous et de recéleurs ; ces châteaux désolés et sales où la
vie
s’écoule si morne, jour après jour, entre les bou
es des hommes aussi vivants, individualises, différenciés que dans la
vie
réelle, Tourguénef formule dans ses livres de vér
ssent les âmes faibles, intelligentes et lasses de ces infamies de la
vie
spirituelle, les ratés ; ses âmes féminines, avec
ymptômes définis ; elle mine peu à peu les conditions premières de la
vie
et finit par détruire fatalement l’organisme, qu’
ue de tout l’appareil bien coordonné des sciences, sachant diriger sa
vie
, se contenir ou agir d’une façon décidée. Cependa
reuses, telles, que si son âme s’en laissait pénétrer, l’action et la
vie
lui deviendraient impossibles. Il a rompu avec un
l défend brillamment toutes les belles idées générales qui rendent la
vie
séduisante ; le progrès, l’immortalité de l’âme,
uand enfin elle l’attend en pleine campagne, décidée à briser avec sa
vie
, à le suivre une fois pour toutes, pour la bonne
oie à son château, avec des déclamations creuses sur l’amertume de la
vie
. Et cet homme connaît son mal. ! « La nature m’a
argent dans une entreprise chimériquement humanitaire. Mais toute sa
vie
, quand la vieillesse arrive, se résume en ce zéro
nvasion d’idées adventices, il a perdu la condition première de toute
vie
sociale, l’aptitude à se tenir dans les rangs de
l’élite intellectuelle ; il est également de l’élite morale. Dans la
vie
basse et grise d’un jeune homme pauvre, il a cons
révolutionnaire, « allant au peuple », sachant qu’ils hasardent leur
vie
dans une mission écœurante et obscure. Toutes ces
e l’incessante et douloureuse angoisse qui l’arrête à tout acte de la
vie
. Marianne ne se donnera à lui que s’il éprouve po
e donnera à lui que s’il éprouve pour elle « un amour qui lie pour la
vie
». Or, ces mots, il n’ose pas les prononcer. Il s
r inutilité ; enfin le pressentiment du suicide, la perception que la
vie
se retire peu à peu de lui, comme la chaleur aban
, plus divers que d’autres livres. Ils sont de véritables recueils de
vies
humaines, ne défendent guère de thèse, ne général
ne sympathie miséricordieuse pour les souffreteux, les meurtris de la
vie
, les êtres incomplets, racornis et humbles ; leur
et dédaigné amant, puis se reprend, quand celui-ci a presque brisé sa
vie
. L’art du romancier russe dépeint des créatures p
la femme est tenace, le hasard est tout-puissant ; se résigner à une
vie
décolorée est difficile, s’y résigner complètemen
s, Tourguénef tient en suspicion la force de l’homme et la joie de la
vie
. Quand Litvinoff quitte, le cœur meurtri, la vill
« Fumée, fumée, répéta-t-il, et subitement tout lui sembla fumée, sa
vie
, la vie russe, tout ce qui est humain et principa
, fumée, répéta-t-il, et subitement tout lui sembla fumée, sa vie, la
vie
russe, tout ce qui est humain et principalement c
dant se résigner à la vanité de son propre être. Ce désenchanté de la
vie
a la plus vive horreur de la mort et de la vieill
ine et nous ronge sans cesse, puis enfin le plongeon dans l’abîme. La
vie
ne lui apparaissait pas comme cette mer aux vague
’énormes poissons, des formes monstrueuses : toutes les misères de la
vie
, maladies, chagrins, démence, cécité, pauvreté. E
radiction profondément humaine de redouter la mort et de médire de la
vie
. Son système psychologique, son empirisme et son
pler les petites actions d’une multitude de créatures, de suivre leur
vie
par le menu, d’assister à la dépense sans grand r
e, et on n’y observe ni hiver ni été ; on y voit les phénomènes de la
vie
animale et végétale se reproduire régulièrement,
dire, par la baguette d’un magicien. Tous les oiseaux renaissent à la
vie
et à l’activité. On distingue entre tous le cri a
us les arbres des monceaux de pétales et de feuilles. Vers le soir la
vie
reprend : les chants, les cris, mille bruits rete
inévitable rivalité, on est amplement dédommagé par l’intensité de la
vie
individuelle. Nulle part la lutte n’est plus acti
ers que court chaque individu plus nombreux, mais aussi nulle part la
vie
n’est plus belle. Si les végétaux pouvaient senti
l’air fourmillent joyeusement d’oiseaux et d’insectes qui boivent la
vie
avec ivresse ; la chaleur, la lumière, une alimen
n’est-ce pas une raison pour nous faire des idées plus larges sur la
vie
intime et les relations mutuelles des êtres qui p
e la variété, de la richesse, de l’exubérance et de l’intensité de la
vie
chez tous les êtres organiques. « Ce qui précède
une œuvre directe et permanente de Dieu sur l’écorce de la terre ! la
vie
répandue à pleine main et renaissant d’elle-même
existence et répandant en lui et autour de lui la folle ivresse de la
vie
! C’est le délire de l’existence, la cascade des
des créations bouillonnant des mains de l’éternel créateur ! Voilà la
vie
. Dieu l’a créée infatigable, inépuisable, innombr
par l’industrie miraculeuse inspirée des hommes, contient deux mille
vies
d’hommes dans son sein, les uns veillant à la man
chantent pendant la longue traversée sur ce qu’ils ont laissé de leur
vie
passée, sur ce qu’ils vont retrouver de leur vie
s ont laissé de leur vie passée, sur ce qu’ils vont retrouver de leur
vie
future, dans le hasard des unions que la destinée
pas ! Voilà, hommes, voilà de l’oxygène accumulé, que vous appelez la
vie
! Et vous appelez cela de la science ? Appelez do
de se moquer de son Créateur ! Et que les idiots vous croient ! Votre
vie
et votre Cosmos ne méritent pas même cette raille
tre science n’est que le néant ayant conscience de lui-même ! Non, la
vie
humaine n’est pas cela. Vous retranchez de Dieu,
ie humaine n’est pas cela. Vous retranchez de Dieu, de l’homme, de la
vie
, de la mort, de la nature, ce qui en fait la divi
études de ces jeunes hommes chargés par état d’étudier le principe de
vie
chez les animaux, et surtout chez l’homme (et que
t de vérité en lisant ces belles considérations sur le principe de la
vie
, base et opération progressive du Cosmos. Je m’éc
te préface d’un autre Cosmos : « Je crois même que la question de la
vie
et des destinées humaines ne peut être bien résol
es humaines ne peut être bien résolue que par les enchaînements de la
vie
universelle dont elle fait partie : une même lumi
clut, affirme sans aucun argument qu’un regard ! « Le principe de la
vie
est-il quelque chose de distinct de la matière ?
insi posée et acceptée, est exactement la même pour le principe de la
vie
morale que pour le principe de la vie corporelle.
la même pour le principe de la vie morale que pour le principe de la
vie
corporelle. « On n’hésite pas plus à dire de la v
Dans un cas, les destinées de l’homme sont celles de la matière : la
vie
humaine est un écoulement, qui commence à l’organ
fait, il ne reste plus que le fait. « Prise à ce sommet humain de la
vie
, c’est-à-dire aux régions morales de l’échelle vi
orales de l’échelle vitale universelle, la question du principe de la
vie
n’est donc pas oiseuse. « Mais ce sommet est prép
causé l’erreur, également déplorable, du matérialisme, qui confond la
vie
avec son support, et du mysticisme, qui prétend s
preuve indirecte de son insuffisance à expliquer les phénomènes de la
vie
, par la matière, c’est-à-dire par la substance ré
même qui, en défaisant par abstraction et pièce à pièce l’œuvre de la
vie
, en dépouillant la matière des propriétés qu’elle
analyse, de l’intervention nécessaire et progressive d’un agent de la
vie
. « Ramenons donc tous les êtres et tous les phéno
e la vie. « Ramenons donc tous les êtres et tous les phénomènes de la
vie
, de ces abstractions matérialistes et mystiques,
ofondément et sûrement que ces deux termes sont partout au fond de la
vie
; car la vie est partout, toujours, proportionnel
sûrement que ces deux termes sont partout au fond de la vie ; car la
vie
est partout, toujours, proportionnelle à leur uni
cette substance supérieure. « Mais si ces principes (âme et matière,
vie
et mort) sont divers, me dites-vous, où est dans
e dites-vous, où est dans l’organisme vivant le siège organique de la
vie
? » XXI « Je réponds : Votre question n’
artout où sa logique s’est emparée des choses humaines, partout où la
vie
chrétienne a pénétré, c’est-à-dire dans tous les
expressions diverses, qu’il gouverne par sa logique. » Voilà pour la
vie
. XXII Cette belle ébauche de vérité révèle,
ndeur relative, et sa forme, et ses limites, et sa gravitation, et sa
vie
, et sa mort, et sa transformation quand sa vie es
sa gravitation, et sa vie, et sa mort, et sa transformation quand sa
vie
est accomplie. Tout ce que les yeux ou le télesco
ce, on adore, on croit, et l’on vit en paix jusqu’à ce qu’une seconde
vie
nous introduise dans un autre mystère ! Il est pe
divisible, que nous appelons matière ! Il lui a plu de lui donner la
vie
, le mouvement, des lois de mouvement, de gravitud
création, la conservation, la perfectibilité de ses œuvres, que votre
vie
soit une éternelle malédiction, au lieu d’être un
on Étienne Mayran. Son Danton, son Robespierre, son Napoléon, ont une
vie
puissante et monotone, pensée a priori, organisée
pour essayer de la détendre et d’épouser plus près la souplesse de la
vie
. Chaque année, nous dit-il, il relisait La Chartr
lui un individu vivant. Des Mémoires donnent bien l’impression de la
vie
, mais tout autre que celle d’un roman. Balzac, qu
r authentique crée ses personnages avec les directions infinies de sa
vie
possible, le romancier factice les crée avec la l
ie possible, le romancier factice les crée avec la ligne unique de sa
vie
réelle. Le vrai roman est comme une autobiographi
des mondes possibles. Il semble que certains hommes, les créateurs de
vie
, apportent la conscience de ces existences possib
endre, elle devient fantôme, sous la main qui la touche. Elle a eu sa
vie
, elle n’a pas droit à une autre. Le génie, du rom
L’enfance paraît claire, limpide, spontanée, elle se livre, elle a sa
vie
et sa logique à elle, qui sont harmonieuses et co
r le malheur, les a soustraits à l’adolescence pour les jeter dans la
vie
. Tandis que le roman de l’enfance épanouit l’ampl
partie centrale et solide, c’est l’histoire de l’adolescent, c’est la
vie
de l’intelligence et des sens étudiée avec une mi
beaux, mais d’une beauté qui se rapporte à l’amour, à l’action, à la
vie
, et que l’émoi de pensée revêt seulement d’une fl
aine, les appels de la cloche, toutes les portions automatiques de la
vie
lui semblaient maintenant commodes, après lui avo
x ? Le Taine de 1861, quelle pensée son sens au moins technique de la
vie
lui suggéra-t-il, lorsqu’il vit l’Étienne Mayran
loir dans les romans de M. Anatole France, par exemple, à celui de la
vie
vraie et le remplacer subtilement pour aider l’au
romancier étant donné, ses personnages et ses milieux puisant dans sa
vie
leur vie, quelles seront les qualités essentielle
étant donné, ses personnages et ses milieux puisant dans sa vie leur
vie
, quelles seront les qualités essentielles et les
le roman brut, qui peint une époque, le roman passif qui déroule une
vie
, le roman actif qui isole une crise. Le roman qui
ne impression de temps multiple, de force inépuisable, d’un rythme de
vie
sociale qui déborde toute représentation individu
omme Guerre et Paix reproduisait merveilleusement l’incohérence de la
vie
. Ce sophisme ne résiste pas à la réflexion. La vi
’incohérence de la vie. Ce sophisme ne résiste pas à la réflexion. La
vie
n’est incohérente que pour les intelligences inca
le principe de son ordre. Il le reçoit tout fait de la réalité, de la
vie
. Il prend comme son unité simplement l’unité d’un
héros est un homme moyen, modifié du dehors par les événements de sa
vie
, d’une vie qui a pour fin naturelle une expérienc
un homme moyen, modifié du dehors par les événements de sa vie, d’une
vie
qui a pour fin naturelle une expérience moyenne,
relie à l’esthétique de Bouvard et Pécuchet quand ils préparaient la
vie
du duc d’Angoulême, et de Flaubert lui-même, cela
a Clélie sont des Sommes comme le roman de Rabelais, des sommes de la
vie
précieuse et de l’analyse sentimentale. Et lorsqu
sont des Sommes que les romans minutieux et patients de Marivaux, La
Vie
de Marianne et Le Paysan parvenu. C’est une Somme
s de M. Bourget sont pour le roman qui prouve, pour la peinture de la
vie
qui amène à porter un jugement sur la vie. Je n’e
uve, pour la peinture de la vie qui amène à porter un jugement sur la
vie
. Je n’en veux pas venir à la question des fins mo
he, Sylvie, les romans de Balzac. « Un roman, dit-il, n’est pas de la
vie
représentée. C’est de la vie racontée. Les deux d
zac. « Un roman, dit-il, n’est pas de la vie représentée. C’est de la
vie
racontée. Les deux définitions sont très différen
onde est, seule, conforme à la nature du genre. Si le roman est de la
vie
racontée, il suppose un narrateur… Un témoin… n’e
ivés, amateurs à la fois ironiques et badauds d’émotions fortes et de
vie
intense, les mœurs primitives de la Corse, a plac
« La littérature à idées, dit M. Bourget, est celle qui dégage de la
vie
humaine, considérée dans sa vérité, les grandes l
t Ferrand n’en figurent pas moins des conclusions de l’auteur ; si la
vie
conclut contre l’un et en faveur de l’autre, ce s
de l’auteur, les événements voulus par l’auteur, qui y ont obligé la
vie
. Tous deux sont des a priori, comme leurs confrèr
ndétermination. Au contraire, tout roman vraiment représentatif de la
vie
sollicite le lecteur à des conclusions, et ce rom
l’Absolu, d’Anna Karénine ou de Fumée, je tire d’abord une émotion de
vie
ou de pensée, puis cette émotion se refroidit et
fait par sa propre volonté, refait par l’épreuve et la douleur. Et la
vie
esthétique de la Béatrice de Dante n’est pas diff
héros, comme un grand artiste, ce principe d’élargissement qu’est la
vie
. Il les a laissés vivre en nous, vivre par nous,
s facultés humaines, le classement et la continuité. Continuité d’une
vie
harmonieuse, classement dans un paysage dont les
alut, M. Barrès a placé, a supposé, la source mystique, la voix et la
vie
de l’esprit, d’un esprit libre, haut, délicat, do
d et aux Pascal, comme Vintras à Baillard, un mythe à leur portée. La
vie
religieuse épouse dans la lumière du génie aussi
aturge. Il l’écoute qui parle à celle qui fut le plus doux rêve de sa
vie
, à cette sœur Thérèse qui dut aller cacher on ne
Et le petit garçon épouvanté entend l’incantation : « Où t’a menée la
vie
, Thérèse ?… Ô Thérèse, messagère de mon esprit, p
u vent fou, qu’est-ce sinon ce Cheval ailé lui-même, et ces heures de
vie
frémissante où l’esprit de M. Barrès connaît qu’i
je garde le meilleur d’elle-même. Je me suis approprié son sens de la
vie
, sa soumission à l’instinct, sa clairvoyance de l
spectacle de santé et d’ordre dans cet élargissement d’une âme par la
vie
! Léopold Baillard et le Père Aubry, l’homme de l
amais à résoudre, parce que ses deux termes font les deux pôles d’une
vie
. Quels synonymes l’œuvre future donnera-t-elle à
urtant comme ils nous intéressent et nous retiennent moins ! Comme la
vie
reste au second plan, pendant que l’esprit occupe
cette musique sans poids. Ce n’est pas un hasard si les deux fois une
vie
de prêtre donne son apparence symbolique la mieux
’ici l’idée de cette course folle, rythme élémentaire, respiration et
vie
de tout le roman, et par laquelle sont aspirés, d
té par l’exception géniale qui lui fournit sa raison d’être, c’est la
vie
littéraire courante qui apporte, à l’élite, appui
à un ami, les vieux bonapartistes, ceux qui menèrent et goûtèrent la
vie
parisienne avant 1870, des anecdotes qu’ils saven
de Thersite, du Premier Mouvement, de L’École des rois, de La Seconde
Vie
des Sept Dormants, de presque tous les autres con
ux et de nous. Espérons qu’il nous donnera un jour les Mémoires de sa
vie
sur ces temps et sur d’autres : en tout cas voilà
prochent du fantôme pour lui porter la même confidence, pour que leur
vie
à eux aussi s’exhale dans un peu de cette amertum
physique — était de beaucoup la meilleure chose qu’on eût dans cette
vie
dépourvue de signification ; qu’il en était plus
Célestine nous indique la vraie science du bonheur et du malheur : la
vie
triste et manquée est celle qui a demandé au sort
ssoir et la vendange, et qui continue, même en bouteilles, à vivre sa
vie
propre et à subir l’influence des saisons, tour à
s qui ont rendu plus supportable, après les affaires de Champagne, la
vie
physique et morale du soldat : il a obligé les gr
révoir a priori que la vraie littérature de guerre serait celle de la
vie
intérieure. Un homme libre est évidemment une lec
eure. Un homme libre est évidemment une lecture mieux appropriée à la
vie
de tranchée que L’Union sacrée ou La Croix de gue
Union sacrée ou La Croix de guerre, et je sais bien que dans toute ma
vie
militaire je n’ai fait volontiers que des lecture
ures de cet ordre. On lit pour sortir de soi ; mais quand on mène une
vie
dont l’essence est de vous sortir de vous, on lit
et le nom vont grandir beaucoup a écrit vraiment en ce beau livre de
vie
intérieure une œuvre que lui imposait son temps.
térieure une œuvre que lui imposait son temps. Parmi ces livres de la
vie
intérieure, meubles d’art propres à une époque de
ir aujourd’hui que les romans. D’ailleurs le roman seul entre dans la
vie
intérieure avec tout le recul, l’indépendance et
une loi supérieure à l’individu, doit réunir ceux que l’erreur de la
vie
sépara, ce qui est vrai d’une famille n’est-il pa
uvre, paraissaient l’orienter vers une transposition littéraire de sa
vie
professionnelle, mais il n’a pas tardé à suivre l
faisant dévorer lentement ses victimes, a jeté dans les abîmes de la
vie
intérieure un coup de sonde saisissant. Fumées d
des Grecs. Ce n’est pas un hasard si le titre de Fumées, le motif de
vie
et d’art auquel il correspond se retrouvent dans
éclat, qu’il y a en nous une belle flamme dévorante, qui brûle notre
vie
et fait flamber nos passions et, dessous on ne tr
man de ses destinées et des destinées du groupe auquel l’a associé la
vie
! M. Jaloux a fait monter ses fumées dans le ciel
tieusement, et avec une science achevée des plans, du relief et de la
vie
, les petites marionnettes humaines qui y font que
s de construire les autres ; il n’y représente pas le vivant, mais la
vie
; il n’est pas poussé volontairement en lumière,
récritures, qui peuvent être bonnes, médiocres ou mauvaises, c’est la
vie
même de l’art, comme les variations sur les thème
hédrale. Et mettre à nu ces thèmes, apercevoir ce permanent, c’est la
vie
même de la critique. Le public a goûté les deux p
des romans d’aventures qu’inaugure avec une traduction de L’Étonnante
Vie
du colonel Jack, de Daniel de Foë, Le Maître du N
érence d’une imagination ingénieuse à un art véritable et créateur de
vie
. Wells a écrit des romans d’aventures et des roma
mour non comme venu d’un intérieur et mêlé à la trame ordinaire de la
vie
, mais descendu par un vol inattendu de la destiné
romanesque a pour clientèle des femmes à l’imagination faible et à la
vie
froissée, des Emma Bovary. Il a pu rencontrer, av
amour tourmenté ou empêché, implique du romanesque, tout roman sur la
vie
, en tant qu’il la montre froissée ou accidentée,
st lié à l’être même de notre race : il fallait la guerre pour que La
Vie
parisienne connût ce fabuleux succès que ne lui p
ère phrase qui nous montre Meaulnes engagé dans le romanesque pour sa
vie
entière diminue par un choc en retour l’intérêt d
peu près dans l’ordre moral et religieux ce qu’est dans l’ordre de la
vie
physique l’île du docteur Moreau. Le ton ironique
enture est partout, et qu’il suffit de regarder avec certains yeux la
vie
humaine la plus simple pour la voir s’installer,
boudoir et du théâtre, et où l’on imagine respirante et souriante une
vie
religieuse comblée de décor et de bonheur. Notre
et souriante une vie religieuse comblée de décor et de bonheur. Notre
vie
littéraire, fatiguée et sensuelle, tend à prendre
l’autre ; à savoir aussi, quand il le faut, ne pas le faire. Dans la
vie
de l’art pas plus que dans l’art de la vie le car
, ne pas le faire. Dans la vie de l’art pas plus que dans l’art de la
vie
le carpe diem n’exclut le sub specie æterni : s’i
et de parfums où se tiennent, comme un peuple choisi, des esprits de
vie
intérieure. J’emploie peut-être une comparaison e
torique et critique, parce qu’elles nous rappellent que ces formes de
vie
, ces enfants plus ou moins terribles, furent tenu
igion bien radicale pour froncer le sourcil. Seulement le style de la
vie
intérieure chez M. Giraudoux diffère beaucoup du
e la vie intérieure chez M. Giraudoux diffère beaucoup du style de la
vie
intérieure chez le Barrès d’autrefois et même che
synonymes, de se créer des substituts et d’envoyer à sa place dans la
vie
des êtres faits comme lui, ces lui-mêmes honorair
t arrivées des aventures, alors que les détails d’une période de leur
vie
se groupaient naturellement, sa vie à lui n’avait
les détails d’une période de leur vie se groupaient naturellement, sa
vie
à lui n’avait pas d’épisodes. Pourtant il avait p
ont bien des mémoires, mémoires possibles plutôt qu’imaginations, des
vies
authentiques vécues de l’intérieur et où il y a l
es authentiques vécues de l’intérieur et où il y a le mouvement d’une
vie
réelle sur lequel se succèdent seulement des imag
pprennent la désillusion des ports. Visage encore de l’attente, de la
vie
retenue comme une musique et indéfiniment différé
couteau de Racadot. Non, M. Giraudoux n’est pas pressé d’arriver. La
vie
? Le bonheur ? L’amour ? « La pitié, dit-il, est
ins en rides qu’en les courbes de son corps et en les destinées de sa
vie
! Imaginez une aventure printanière qui soit à la
t douée uniquement et exclusivement du génie de sentir et de créer la
vie
: l’un et l’autre se connaissaient, se fréquentai
is. On a publié, selon la coutume anglaise, après la mort d’Eliot, sa
vie
et ses lettres, avec des fragments de journal, le
rnal, le tout formant trois copieux volumes. Il semblerait qu’avec la
vie
intellectuelle et morale si originale, si indépen
, jusqu’au pain et aux fruits de sa table, incapable d’en tirer de la
vie
, de l’être, des œuvres. Entre les deux l’équilibr
un Goethe, et, à un moindre degré, la pénétration de l’œuvre et de la
vie
chez un Chateaubriand, un Sainte-Beuve, et même u
ore dans leur masse diffuse la présence, le mouvement et le feu de la
vie
. La destinée littéraire de George Eliot fut exact
e assez tard, — à trente-sept ans, ayant derrière elle l’acquis d’une
vie
riche, pleine, originale. Comme Rousseau (un peu
es ; elle s’en défend, finit par essayer, et ce sont les Scènes de la
vie
cléricale. Comme Rousseau, le succès le plus enth
ousseau paraît un fiévreux et un malade, autant George Eliot, dans sa
vie
comme dans son œuvre, donne une impression de san
à sa lucidité et à son calme, elles ont été surtout absorbées par la
vie
de création littéraire. Si Rousseau est peut-être
femme qui devient dans des conditions favorables mère et créatrice de
vie
entre généralement dans une phase de santé, de bo
ion littéraire, laissant se stériliser à peu près les beaux champs de
vie
intérieure où elle avait vécu sa première existen
éressante au moment où ses héros le sont devenus, où elle a éteint sa
vie
jusqu’à la modeste mesure d’une lampe de travail
ère aussi substantielle que celle de Claude Lorrain ou de Hobbema. La
vie
réalisée et dégagée sous cette forme créatrice et
et maternelle, durant les belles années qui allèrent des Scènes de la
vie
cléricale à Romola, ce fut l’ordre où Mary Evans
les une suite serrée et continue, un peuple véritable de créateurs de
vie
. Si les Français sont plus artistes, si la vie qu
itable de créateurs de vie. Si les Français sont plus artistes, si la
vie
qu’ils ont créée atteint des profondeurs uniques
’un Balzac, d’un Stendhal et d’un Flaubert, la masse et la poussée de
vie
produites au jour par le roman anglais représente
parfaite entre le déroulement du roman et le déroulement normal de la
vie
; Fabrice et la Sanseverina n’y sont jamais posés
fois fini et fermé, avec une intensité unique ; mais on a senti cette
vie
se déposer, se former, cristalliser sans hâte, au
e eux de l’humanité et de la beauté, de l’essentiel et du plein. Leur
vie
, quel que soit son détail minime ou misérable, qu
ie avec la longue patience sympathique d’un génie consubstantiel à la
vie
qu’il pénètre : je ne cherche pas ici d’expressio
probable que l’évolutionnisme spencérien, apparemment doctrine de la
vie
, devait être spontanément critiqué et rejeté par
ontanément critiqué et rejeté par Eliot du point de vue même de cette
vie
et de cette durée que son génie créait et respect
ter le même et devenir nouveau, épouser la logique imprévisible de la
vie
? Et cela George Eliot l’a fait mieux encore que
d M. Bergson a voulu aborder par son point central cette vision de la
vie
qui lui était apparue dans son thème élémentaire
inson. En tout cas, George Eliot en se plaçant en plein courant de la
vie
a senti s’imposer à elle les drames de la liberté
le les drames de la liberté, la vision des moments privilégiés, où la
vie
s’éprouve dans toute sa fécondité virtuelle et, d
dans la boue et se sauve chez les bohémiens ? Tout le raccourci de sa
vie
est là, et tout le drame qui se passera plus tard
ns les bras l’un de l’autre réunissent les dernières secondes de deux
vies
que le drame de leur cœur sépara, nous sommes sai
pe sort les yeux crevés, mais nous n’avons pas l’impression que cette
vie
du frère et de la sœur, brisée dans le même désas
inutile et stérile. S’ils ne sont plus, ils ont été, ils ont vécu la
vie
de chair et d’os et non pas, comme les personnage
comme les personnages de Madame Bovary, celle dont parle Perdican, la
vie
de l’être factice créé par l’ennui et l’orgueil o
rre séculaire. Lisez les autres romans aussi, à la recherche de cette
vie
morale profonde, de cette pure liberté intérieure
s, Eliot a voulu dessiner en son raccourci parfait cette courbe d’une
vie
humaine, elle a écrit Silas Marner. Le tisserand
ormaliste et étroite, il l’a alors enfoui avec une autre matière sans
vie
, celle de l’or. Et l’or lui est volé. Silas est r
le plus haut de la liberté c’est cette conversion intérieure vers la
vie
qu’Eliot a décrite si souvent comme le sujet prop
est pas plus mauvais que l’Hetty Sorel d’Adam Bede, est conduit à une
vie
de scélérat comme Hetty à l’infanticide par une c
ide intérieur qui lui est révélé par le plus ordinaire accident de la
vie
. Au centre de tout roman d’Eliot (sauf Daniel Der
l Deronda) il y a une créature qui lui ressemble, un être pour qui la
vie
morale existe, et tous sont plus ou moins avancés
stallisé sur les murs de l’Église comtiste ! Ainsi cette créatrice de
vie
qui n’a guère puisé que dans son expérience perso
qui se réalise dans la nature contraire. Elle s’est installée dans la
vie
comme ces philosophes dans l’abstraction et le mé
glisser par elle leur philosophie vers la détente, la création et la
vie
. Et dans l’incident philosophique auquel je me su
re au-delà duquel il y a, comme la mer derrière sa frange d’écume, la
vie
riche et mouvante qui l’apporte. X. — Le roman
ent : ils sont vraiment intéressants. Ensuite, ils nous attestent une
vie
réelle, curieuse, féconde, dans ces belles civili
e famille de conteurs arabes professionnels, mais sa façon de voir la
vie
et de conter est certainement moins arabe que cel
clairement, Goha de manière plus développée, nous font sentir dans la
vie
ce poids de la destinée qui l’entraîne, destinée
eure. Mais cela n’est-il que musulman, et n’avons-nous pas dans notre
vie
et dans nos lettres d’aujourd’hui, dans notre rom
fond continu, tantôt apparent et tantôt recouvert, à presque toute la
vie
militaire. Il y avait là plusieurs éléments. D’ab
est plié à l’obéissance plus qu’à l’initiative ; tout le détail de sa
vie
est public, administré, matriculé ; il sécrète na
ire une faculté de projeter toujours du passé sur le présent. Dans la
vie
de campagne je tombais toujours, en arrivant dans
sie. Tourgueneff, Dostoïevsky, Tolstoï, nous montrent, le premier des
vies
qui se défont, et les deux autres, avec des vies
rent, le premier des vies qui se défont, et les deux autres, avec des
vies
qui se défont, des vies qui trouvent leur équilib
s qui se défont, et les deux autres, avec des vies qui se défont, des
vies
qui trouvent leur équilibre, ou plutôt leur étiag
r équilibre, ou plutôt leur étiage, dans un renoncement mystique à la
vie
: Goha rappelle un peu le moujik de Guerre et Pai
atations aucune conclusion pessimiste : la littérature a ses lois, la
vie
politique et sociale a les siennes, et conclure t
e un plan secondaire, où l’amour, au lieu d’animer comme chez nous la
vie
et la pensée, l’art et la littérature publiques,
le travail inverse de la Pénélope nocturne, quelque chose de vrai. La
vie
donne à chacun l’expérience de la nature féminine
ui au premier abord paraît simplement une métaphore arbitraire. Si la
vie
individuelle est une vie sexuée, il semble diffic
t simplement une métaphore arbitraire. Si la vie individuelle est une
vie
sexuée, il semble difficile que la vie sociale pu
Si la vie individuelle est une vie sexuée, il semble difficile que la
vie
sociale puisse être pensée ou éprouvée sans des é
la fonction plus ou moins développée qu’y remplissent la femme et la
vie
amoureuse ne se fasse pas sentir jusque dans ses
de. Si Rousseau fait entrer dans le monde supérieur du style et de la
vie
ce romanesque demeuré jusqu’à lui dans le terreau
s reposent Amiel et Vinet ; et ce Léman auquel s’est identifiée cette
vie
littéraire, entre ce Jura et ces Alpes, nous four
e leur œuvre, d’un fond helvétique et sous des formes françaises, une
vie
européenne. C’est peut-être un manque de goût que
se, et que la mise en contact de cette culture avec des conditions de
vie
locale soustraites en partie à l’influence frança
timides. Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère ont vécu une
vie
franche, hardie, ont pris librement et fortement
ne va pas sans la conscience d’une impuissance, d’une inaptitude à la
vie
réelle, à laquelle la vie intérieure donne un sub
ce d’une impuissance, d’une inaptitude à la vie réelle, à laquelle la
vie
intérieure donne un substitut magnifique, solitai
s le sens où il y a un esprit de l’escalier, Rousseau a vécu toute sa
vie
sur l’escalier. Il y a contracté ses maladies men
secousses de folie. À un degré beaucoup moindre et compatible avec la
vie
la plus normale et en apparence la plus calme, le
e Rousseau dans toute son œuvre, la compensation et la revanche d’une
vie
manquée, d’une vie qu’il était dans leur destinée
te son œuvre, la compensation et la revanche d’une vie manquée, d’une
vie
qu’il était dans leur destinée de manquer. Ou plu
certain biais que la sagesse permet à notre jugement, il n’y a pas de
vie
manquée, pas de vide, l’ordre de la vie est l’ord
tre jugement, il n’y a pas de vie manquée, pas de vide, l’ordre de la
vie
est l’ordre du plein. Dans le pur roman d’Adolphe
lisme sec qu’on y voit quelquefois, à travers certaines figures de la
vie
de Constant. Il est plus près de Rousseau que de
nt nous dépendons de plus en plus. La mémoire et l’habitude que notre
vie
psychologique enregistre ordinairement avec lente
. L’expérience, la raison et le bon goût nous montrent là un moyen de
vie
et de santé supérieur aux échanges de séné et de
eux de Taine peut être conservé). Mais ces théories ont contracté une
vie
vraiment dramatique, depuis le xviiie siècle, da
u Neveu de Rameau eût été capable, s’il s’y fût arrêté, de donner une
vie
magnifique. Il est singulier que (sauf Les Emmuré
certain modèle commun. C’est l’histoire d’un caractère lancé dans la
vie
, et retourné par des forces intérieures qu’il por
Michel y perd la pitié, l’amour, s’attache comme à un absolu à cette
vie
personnelle, égoïste qu’il allait perdant et qu’i
issa s’est efforcée d’entrer par la porte étroite, elle a sacrifié sa
vie
à la vie éternelle et il paraît bien que le rétré
t efforcée d’entrer par la porte étroite, elle a sacrifié sa vie à la
vie
éternelle et il paraît bien que le rétrécissement
tte porte stricte soit simplement l’affaiblissement et la perte de la
vie
vraie. Dans Michel l’instinct vital s’accroît et
plutôt il est placé et il nous place à un point où le même texte — la
vie
— peut se lire indifféremment dans les deux langu
ajoute à celle d’Alissa, pour l’accélérer, sa propre démission de la
vie
. Le récit, vu d’un certain biais, est construit s
un peu gênés devant cet ingénieux artifice parce qu’il nous montre la
vie
sous un aspect contraire à la vie, une vie sans d
artifice parce qu’il nous montre la vie sous un aspect contraire à la
vie
, une vie sans durée ou du moins sans la durée qui
parce qu’il nous montre la vie sous un aspect contraire à la vie, une
vie
sans durée ou du moins sans la durée qui est prop
vie, une vie sans durée ou du moins sans la durée qui est propre à la
vie
, une vie où cette durée vraie est remplacée par u
vie sans durée ou du moins sans la durée qui est propre à la vie, une
vie
où cette durée vraie est remplacée par un ordre d
cette attente nous soustrait aux lois de notre monde, aux lois de la
vie
. Les grands romans anglais, ceux de Thackeray, de
au contraire est l’ordre des choses qui ne sont pas à notre portée de
vie
, l’ordre de ce qui nous est coexistant et qui, pa
onne accès son sens nouveau lui rend sa destinée contradictoire et la
vie
impossible. Aveugle elle a aimé la parole et l’âm
tation et le danger : danger de l’art, danger de l’État, danger de la
vie
intérieure. « Est-ce trahir le Christ ? dit le pa
rofaner l’Évangile que d’y voir surtout une méthode pour arriver à la
vie
bienheureuse ? L’état de joie, qu’empêchent notre
onclusions positives sont des abstraits, des coupes théoriques sur la
vie
; l’auteur des Nourritures terrestres les écarte
terrestres les écarte pour épouser directement et authentiquement la
vie
. Il ne présente pas à la critique ce bloc d’idées
Ibsen eut déclaré et expliqué que la scène était pour lui un lieu de
vie
et non une chaire à thèses, il leur parut moins i
raliste. Depuis Sous-Offs et Le Cavalier Miserey on en a écrit sur la
vie
militaire plusieurs douzaines. La guerre a donné
r tous, a montré au premier venu qu’il pouvait bâtir un roman avec sa
vie
et celle de ses voisins, la figure de son adjudan
principes créateurs, puisque son sujet favori était l’histoire d’une
vie
manquée. Ils semblent avoir eu le don de la vie i
tait l’histoire d’une vie manquée. Ils semblent avoir eu le don de la
vie
intérieure juste assez manquée pour fournir à la
d nous les relisons, se tiennent encore. Il y a un art de faire de la
vie
et cet homme connaissait son art. Le jour où les
la considérant sous des angles et dans des situations différentes, la
vie
de l’intellectuel, et il est certain que c’est là
érentes, la vie de l’intellectuel, et il est certain que c’est là une
vie
aussi intéressante au moins que celle des personn
e de famille, comme dans un autre roman se rétrécit sous le feu d’une
vie
ardente la symbolique peau de chagrin, Balzac a p
t rien tirer qui fût beaucoup mieux : les planches sont le lieu de la
vie
et non le lieu de l’intelligence. * * * On fait c
homme et l’ont poussé à l’action. Mais alors il ne s’agira plus de la
vie
ni des drames de l’intelligence ; il s’agira d’un
ira plus de la vie ni des drames de l’intelligence ; il s’agira d’une
vie
et de drames qui se passent hors de l’intelligenc
comme il est de l’Institut. Je ne puis voir le génie incorporé à une
vie
que si cette vie et ce génie ont existé, si j’étu
l’Institut. Je ne puis voir le génie incorporé à une vie que si cette
vie
et ce génie ont existé, si j’étudie en critique S
dit-il, « parce qu’ils témoignent tous deux d’un même goût pour cette
vie
à la fois spirituelle et romanesque, qui nous a t
de ce qu’un homme intelligent d’aujourd’hui goûte ces deux formes de
vie
, il ne s’ensuit pas qu’elles puissent être réalis
, qui est Patmos. Chateaubriand, après avoir cherché son île toute sa
vie
, l’a trouvée une fois mort, au Grand-Bé. Et le pa
oins vrai que, du point de vue de la qualité, de l’invention et de la
vie
, le massif du roman anglais dépasse le nôtre. Rie
La suite de la littérature française est une suite bien composée, une
vie
humaine dont les quatre âges équilibrent et fonde
ile où deux ou trois générations d’Anglais vécurent sans exposer leur
vie
ait obscurément exaspéré l’instinct collectif et
rendre l’expression de tout à l’heure, ce n’est pas cela, c’est de la
vie
, je veux dire quelque chose qui change et quelque
à d’autres êtres la charge de figurer l’avant-garde à la pointe de la
vie
terrestre en marche, il est probable que ces être
ils rêveraient, sur ces livres, à l’humanité, comme nous imaginons la
vie
d’Athènes et de Rome entre les feuillets de Plato
us ayant laissé que des monuments funéraires, n’ayant employé qu’à la
vie
d’outre-tombe leur génie monumental et plastique,
sir, — une pente par laquelle s’écoulent et s’éteignent son âme et sa
vie
. Et, tout autour, M. Beaunier a mis en place les
sa peinture aille bien loin. La jeunesse, pour l’art, est l’âge de la
vie
, non l’âge du plaisir. L’homme de plaisir c’est l
es de M. Beaunier dit que l’âge heureux c’est cinquante ans, quand la
vie
est faite et qu’il n’y a plus qu’à en jouir. Peut
faite et qu’il n’y a plus qu’à en jouir. Peut-être ! mais lorsque la
vie
est faite, elle n’a plus qu’à se défaire, et elle
lle-Aurore, nous plaît comme une image parfaite et une harmonie de la
vie
. Nous n’allons guère plus loin : le roman vrai et
omandre, qui, ayant songé que le plaisir, fraîcheur précaire de notre
vie
, pouvait à lui seul animer un roman, avaient élev
art, comme est bien vite au bout du plaisir celui qui lui consacre sa
vie
. Mais les poésies, le théâtre, le roman, ont trou
jet de l’art et de la pensée humaines : l’homme devant l’énigme de la
vie
. Le plaisir va probablement dans le courant de la
l’énigme de la vie. Le plaisir va probablement dans le courant de la
vie
(tout au moins de la vie de l’espèce), mais il no
laisir va probablement dans le courant de la vie (tout au moins de la
vie
de l’espèce), mais il nous fait tourner le dos à
cette énigme. La douleur est sans doute un obstacle que rencontre la
vie
, mais cet obstacle nous retourne le visage et les
e, cette réalité des affaires humaines, la douleur se confond avec la
vie
, et l’énigme de la vie avec l’énigme de la douleu
faires humaines, la douleur se confond avec la vie, et l’énigme de la
vie
avec l’énigme de la douleur. Il y a évidemment de
ans un monde sans profondeur. Et cette douleur qui se confond avec la
vie
, qui se confond avec le roman, semble se confondr
i avant d’aimer ne paraissait que le plus ordinaire des vaincus de la
vie
. Ce livre aurait pu aussi s’appeler L’Appel de la
ce humaine, et chacun s’engage à apporter des exemples fournis par la
vie
à l’appui de sa thèse, à savoir, pour le premier,
éjà chercher à l’utiliser. Et si le plaisir sert à nous attacher à la
vie
, à nous la faire vivre et à nous la faire transme
tre, la douleur ne saurait être utilisée que pour nous détacher de la
vie
. Et nous savons bien que sans ce détachement la s
du silence de sa fille, mais ce silence elle le tient de lui avec sa
vie
même, elle a respiré chez lui ce poison : cet inv
Hulot par la luxure : passion du silence, c’est-à-dire passion de la
vie
secrète, qui porte comme toute passion sa puissan
sion de la vie secrète, qui porte comme toute passion sa puissance de
vie
et sa puissance de mort. Dans ce roman on en meur
ajorité des grands romans européens, de ceux qui font partie de notre
vie
comme notre histoire même, individuelle ou nation
ne sont pas des « compositions » oratoires ou dramatiques, mais de la
vie
qui se crée elle-même à travers une succession —
omancier n’a pas à composer comme l’orateur, mais à disposer comme la
vie
, avec laquelle il collabore et qu’il imite. Que n
a fantaisie de celui qui les a réunis. C’était toujours l’Odyssée, la
vie
industrieuse du roseau pensant et actif, plus for
es mêmes personnages, et donnant autant de coupes sur le même flux de
vie
. Et ces épisodes, eux, exigent une composition, à
, vit avec ces personnages, se laisse conduire par leurs exigences de
vie
, se garde de vivre leur durée avant qu’eux-mêmes
ent tout simplement ici à Stendhal et là à Flaubert d’avoir laissé la
vie
se former, déposer et s’achever comme elle fait d
’ils ne se disent pas : « Nous vivons ce que nos pères ont rêvé. » La
vie
implique une telle force de création neuve qu’on
’intelligence et des livres, Anatole France. En lui, la réalité de la
vie
se classe, s’ordonne, s’équilibre en un monde de
sorte de fonction planétaire, qu’il jeta au voyage, à la sortie, à la
vie
maritime et au plein air, bien des vies et bien d
a au voyage, à la sortie, à la vie maritime et au plein air, bien des
vies
et bien des imaginations, énergie potentielle qui
lage de quelques années, nécessaire pour aménager une perspective) sa
vie
de collège. Mais au moment même où il les rédigea
vie de collège. Mais au moment même où il les rédigeait, il vivait la
vie
d’action politique qui allait déposer Le Roman de
e, il institua Napoléon professeur d’énergie, et la grande voie de sa
vie
fut désormais, avec des succès divers, une cultur
otomie) soient réalisées par des artistes, des groupes, des genres de
vie
, des familles d’esprits, non seulement différents
tre par l’après-guerre, et l’un et l’autre romans non seulement de la
vie
pour l’argent, je veux dire pour le papier, mais
ment de la vie pour l’argent, je veux dire pour le papier, mais de la
vie
dont le mouvement épouse par un singulier mimétis
e des Rosiers, le mal des ardents, c’est-à-dire la gloutonnerie de la
vie
intégrale, en long et en large (s’en mettre jusqu
en long et en large (s’en mettre jusque-là ! disait le Suédois de La
Vie
parisienne), implique comme chambre de chauffe un
t construit comme un avion, se meut comme un avion, incorpore à de la
vie
humaine cet être de l’avion que le pilote et l’ob
artie une invention juive (lisez le livre de Sombart, Les Juifs et la
vie
économique, qu’on vient de traduire). La machine
es, s’éveille dans les enfants autour d’Aliocha. Le grand œuvre de sa
vie
, tel que le concevait Dostoïevsky, ce devait être
re un immense roman sur l’existence de Dieu, rêvé sous la forme de La
Vie
d’un grand pêcheur (dont M. Halpérine-Kaminsky, d
ération nouvelle, pour s’épanouir plus tard, à l’âge d’homme, dans la
vie
du Second Empire. Le roman de Flaubert est trempé
aubert est trempé dans ce baptême. Madame Bovary brise le cadre d’une
vie
individuelle pour devenir la monographie d’une pe
que Le Rouge et le Noir avait tenté, mais sans le faire sortir d’une
vie
individuelle. Cette création d’un groupe, d’une t
tion comme celui de la biographie individuelle, et un idéal ouvert de
vie
, comme celui de la « Comédie » humaine ou yonvill
s’est placé le plus habituellement dans la réalité interne et dans la
vie
d’une famille, c’est le roman anglais. L’importan
empteur, qui retourne, sur les voies de l’Évangile, aux racines de la
vie
spirituelle russe. Sur la maison Karamazov pèse,
e roman, je choisissais non l’une d’elles, non leur accord, mais leur
vie
complémentaire et le dialogue de leurs opposition
liste et catholique, n’est pas bien difficile à caractériser. Mais la
vie
littéraire française, comme la vie littéraire eur
difficile à caractériser. Mais la vie littéraire française, comme la
vie
littéraire européenne, ne vit que d’oppositions,
upes provisoires, artificielles et précaires sur ce courant absolu de
vie
. Mais ce roman domestique, s’il accorde à un ryth
ses thèmes de roman aimantés et gouvernés par ce thème intérieur : la
vie
d’une famille, l’individu dans la famille, le flu
usion donnée par le beau titre emprunté à Du Bellay, par le cercle de
vie
bien vécue où se replie Un homme heureux. Et ce R
e, un peu proche des Caves du Vatican, donnée par Martin du Gard à la
vie
catholique. Quant à La Maison natale, dont il ser
communiquait que par certains points très étroits avec le reste de la
vie
française ; mais de-larges chaussées, de nombreus
ssé, qui épouse, à ses risques et périls, un courant frais et neuf de
vie
, le premier ayant plus de chance de gagner l’asse
s, le second d’apporter du nouveau et d’ajouter à la réalité. Mais la
vie
humaine en groupe est faite de bien d’autres élan
inon la totalité, du moins l’essentiel, à un moment privilégié, de la
vie
d’une famille. Mais il peut être tenté, il est te
ure, avec une nature si directe de romancier-né, son expérience de la
vie
londonienne. * * * Entre la complexité, le grouil
oramique, analogue par sa simplicité, sa richesse, son fouillis et sa
vie
, au coup d’œil jeté sur une ville, d’un lieu élev
nsion analogue à celui qui a marqué, depuis, le rythme saisonnier des
vies
parisiennes, et qui relie l’avenue du Bois-de-Bou
comme dans Phèdre ou Manon Lescaut : c’est la volonté d’appeler à la
vie
poétique son pays de Maillane, de Saint-Rémy et d
n de Zola (voyez L’Argent) où c’est l’argent qui est, court, donne la
vie
et la mort. Colin-Maillard est né d’une idée poé
ature britannique : l’entrée, avec quelque désordre, du Celte dans la
vie
anglo-saxonne. Le roman urbain de Louis Hémon en
Le logique et l’attendu, chassés par le romancier des aventures d’une
vie
, et de la texture du style, et de la nature des c
ent de La Bruyère, cet analyste des caractères fixés, abstraits de la
vie
réelle comme les œuvres de la sculpture et de la
e à Mallarmé, qui, ayant vu à Oxford quelles commodités admirables de
vie
la civilisation anglaise mettait au service de l’
t sanctionnés par le dehors. La durée littéraire implique des lois de
vie
, qu’on ne viole pas impunément et l’état de yearl
monter à la gorge et vous étrangler. Radiguet est mort au seuil d’une
vie
, la militaire, qui lui eût fait grand bien, et l’
de la psychologie romanesque, ne vaut-il pas celui de vibrer avec la
vie
romanesque d’une créature fictive ? Le plan d’int
est charmant et c’est vrai. Mais où est ici le centre d’intérêt et de
vie
? Dans aucun des trois personnages, dans aucune d
en ce que l’une ne peut rien connaître dans l’autre de ce qui fait la
vie
, rien du moindre brin végétal ou animal ; mais pl
uraient pour sujet non pas, comme les premiers, les survivances de la
vie
catholique dans la vie qui ne l’est plus ; non pa
pas, comme les premiers, les survivances de la vie catholique dans la
vie
qui ne l’est plus ; non pas, comme les seconds, l
seconds, la défense et l’illustration de l’ordre catholique ; mais la
vie
catholique elle-même, vécue de l’intérieur, senti
yer à leur centre. Le roman de M. Bernanos est bien un roman de cette
vie
religieuse profonde, ou du moins il l’est en part
tend par littérature ce sont des difficultés qu’on a tournées, que la
vie
a tournées. * * * Il est d’abord à croire que, da
côté la partie extérieure, et ce qu’on peut appeler les scènes de la
vie
cléricale. Ferdinand Fabre, aujourd’hui bien oubl
urseur envers qui M. Vautel est bien ingrat) que la psychologie de la
vie
cléricale est entrée dans le courant littéraire.
omatisme du métier plutôt que sa source d’énergie. La substance de la
vie
catholique consiste dans l’usage des sacrements.
age des sacrements. On est catholique dans la mesure où l’on mène une
vie
spirituelle rythmée et nourrie par les sacrements
age la qualité de catholique est toujours coextensive à un minimum de
vie
sacramentaire, baptême, première communion, maria
la dévotion à la littérature. Un roman qui ne fait pas de place à la
vie
par les sacrements, pourra-t-on l’appeler catholi
ilosophes français, et de L’Éducation sentimentale, allaient vivre la
vie
et jouer la chance de la Troisième République. Qu
ement l’intervalle qui convient : trente ans, mesure non certes de la
vie
utile, mais de la vie de création, d’acquisition
convient : trente ans, mesure non certes de la vie utile, mais de la
vie
de création, d’acquisition et de renouvellement d
M. Bopp se nomme Lenoir. Comme Greslou, il est philosophe, il joue sa
vie
sur le tableau de la réflexion et de la vie philo
st philosophe, il joue sa vie sur le tableau de la réflexion et de la
vie
philosophique. Comme Greslou il écrit sa confessi
oman tout court, dans le métier de romancier qui fait son butin de la
vie
intime de ses maîtresses et de ses proches ? C’es
re que des romanciers ou des romancières transposent aujourd’hui leur
vie
conjugale en expérience de mariage, notée pour Be
robes. Et je lui ai toujours vu cette figure chez les philosophes. Sa
vie
est organisée de manière à ne faire souffrir grav
contraire le roman du disciple d’Alain se présenterait bien, avec une
vie
et un pittoresque qu’on devine. On le verra peut-
que M. Taine disait à propos du roman de M. Bourget. Conclusion : la
vie
de l’intelligence peut sans doute fournir un roma
es. De ces fonds neutres, il y en a deux : la question d’argent et la
vie
conjugale. Balzac, dans La Recherche de l’Absolu,
et la vie conjugale. Balzac, dans La Recherche de l’Absolu, greffe la
vie
intellectuelle sur la question d’argent. France,
a question d’argent. France, dans l’Histoire contemporaine, greffe la
vie
intellectuelle sur la vie conjugale et sur les re
e, dans l’Histoire contemporaine, greffe la vie intellectuelle sur la
vie
conjugale et sur les relations sociales les plus
la question du Disciple ? — 2º Dans quelles conditions un roman de la
vie
intellectuelle est-il possible ? — C’est au criti
e disert Camus, manque complètement de sens artistique, de sens de la
vie
, et même et surtout de bon sens, et ceux qui, sur
naissance en France de ce que George Eliot appellera les Scènes de la
vie
cléricale. On sait à quel point la valeur documen
it bien d’une étude, l’influence de la religion sur telle forme de la
vie
sociale, et qui écrit pour prouver quelque chose.
ances cléricales. Tout cela d’ailleurs, c’est le mouvement même de la
vie
religieuse française. Et, comme ce diable de roma
vés ne les lisaient pas. Tacite a pu écrire une page brillante sur la
vie
et la mort de Pétrone sans faire la moindre allus
ui pouvait en tenir lieu à cette époque, était exclu de son cercle de
vie
et d’idées. Quelques romans grecs apparaissent à
d’aventure, et nous retrouverions là l’un des rythmes ordinaires à la
vie
du roman, — du roman anglais aux xviiie et xixe
céleste. Le mécontentement de soi et du monde, l’aspiration vers une
vie
nouvelle, des imaginations sur l’avenir et sur le
nne pour elle ou contre elle. La lecture des romans devient, dans une
vie
inoccupée ou rêveuse, l’équivalent idéal de l’amo
an courtois, et c’est lui, après tout, qui pousse au xvie siècle, la
vie
énorme du roman de Rabelais. Les deux seuls roman
tte, et promenée par lui, en chair et en os (surtout en os !) dans la
vie
réelle. Brunetière aimait à démontrer, par toutes
ne, le seul genre de roman, ou à peu près, qu’ils connaissent de leur
vie
. Joignons aux lecteurs de feuilletons les lecteur
dent au roman qu’une distraction, un rafraîchissement, un repos de la
vie
courante. Ils oublient facilement, leur lecture l
esse nouvelle, elle influe peu sur la matière et la substance de leur
vie
. La majorité du public qui lit des romans apparti
u dramatique, est destinée plus ou moins à nous faire vivre une autre
vie
que la nôtre, à nous imposer et à nous suggérer l
n assurément de la suggestion qui gouverne le monde de l’art et de la
vie
. Et cette suggestion vraie, celle qui fait le viv
ur de romans et le viveur de romans est devenu le viveur de sa propre
vie
, mais de la vie idéale, de ‘celle qui demandait à
le viveur de romans est devenu le viveur de sa propre vie, mais de la
vie
idéale, de ‘celle qui demandait à être accouchée
cho. Ou bien l’auteur s’élève sur un plan héroïque, déploie un vol de
vie
idéale, s’efforce de les suggérer au lecteur, et
son roman sera vécu par les lecteurs, il s’inspire précisément de la
vie
que les lecteurs ont vécue ou sont en train de vi
avons le roman dit réaliste. Le roman dès lors ne fait pas vivre une
vie
nouvelle à ses liseurs, mais il les aide à vivre
s vivre une vie nouvelle à ses liseurs, mais il les aide à vivre leur
vie
ordinaire, il la souligne, il la détache, ou au c
sme à la Flaubert. Ou bien le roman fait découvrir au lecteur dans la
vie
la plus terne, la plus humble, les mêmes puissanc
humble, les mêmes puissances de noblesse et de tragique que dans les
vies
les plus illustres, les plus éclatantes et les pl
e, le cas où ce sont les lecteurs qui peuvent dire : « Nous vivons la
vie
que le romancier nous a prêtée, la vie dont il no
euvent dire : « Nous vivons la vie que le romancier nous a prêtée, la
vie
dont il nous a fait crédit » — un crédit devenu m
ses lecteurs, une suggestion, les a conduits à faire passer dans leur
vie
, dans leur société, un peu de son âme et de son ê
manciers, comme le sang noir versé par Ulysse donnait la parole et la
vie
aux ombres de l’île des Morts. * * * Chez ces li
ombres de l’île des Morts. * * * Chez ces liseurs, le roman mène une
vie
imprévisible et libre, analogue à celle que fait
lecteur, ou le liseur, de romans, ne donne aux romans qu’un crayon de
vie
, une existence sociale à une dimension. La presqu
ations, les lisent encore, leur empruntent et leur communiquent de la
vie
. Et la troisième dimension leur vient des hommes
pics. J’ai crayonné ici une figure du roman vu non pas du côté de sa
vie
objective, c’est-à-dire du romancier, mais vu du
de sa vie objective, c’est-à-dire du romancier, mais vu du côté de sa
vie
subjective, c’est-à-dire du côté du public. Ce ch
pensées graves et d’amitiés qui fourniront à l’étendue de toute leur
vie
. Aujourd’hui, pour toujours, chacun d’eux apparti
urir, ces « bleuets » de toutes familles, enfants lumineux, pleins de
vie
, aimant la nature, leurs parents, la patrie, et a
ue et qu’on meure pour elle… (Lettres publiées aux éditions de Foi et
Vie
.) Jean Rival, né à Grenoble, fils d’un professe
la victoire. Que sera-t-elle pour moi ? Sans doute, si Dieu me prête
vie
, l’année qui marquera le plus dans mon existence.
st bien émouvante. Ils retrouvent là une mère qu’à leur âge, dans une
vie
heureuse, ils n’auraient pas reconnue. En écoutan
supplément pour accomplir son devoir. Et de même les souvenirs de la
vie
de famille, les lettres quotidiennes d’où s’exhal
e de penser que nous nous battons pour tous ces petits qui auront une
vie
tranquille et libre. Ce cœur, rappelé vers la m
à un rêve, mais le plus souvent je vis, au milieu de mes hommes, leur
vie
, de tout mon cœur. La plupart sont si bons ! Et p
couvé dans cette chaleur de religion, il va mêler sa piété à toute sa
vie
si brève de guerre. Chez ce petit saint calvinist
e cette guerre soit féconde, et que de toutes ces morts jaillisse une
vie
nouvelle pour l’humanité. Je songe sans cesse à
ts, ou plutôt à nous, « croyants », qu’il appartient de révéler cette
vie
nouvelle au monde. « Notre devoir, c’est d’être
liale, et, jour par jour, durant sa courte année d’apprentissage à la
vie
, il s’occupe passionnément à recevoir la leçon de
vol des oiseaux de deuil : D’autres ? dit-il… J’ai trop foi dans la
vie
et dans sa valeur pour m’arrêter à cette hypothès
er à cette hypothèse. Je ne veux pas me préparer à la mort, mais à la
vie
. A la vie éternelle sans doute, mais plus immédia
hypothèse. Je ne veux pas me préparer à la mort, mais à la vie. A la
vie
éternelle sans doute, mais plus immédiatement à l
à la vie. A la vie éternelle sans doute, mais plus immédiatement à la
vie
terrestre… Quand je reviendrai, il faudra que je
voilà qui, pour concilier ses chances noires et sa jeune ardeur à la
vie
, décide qu’il vaincra, que par-delà le tombeau il
dre spirituel, qui n’étaient que des fantômes, sont devenues chair et
vie
, par une expérience à chaque instant renouvelée.
velée. J’apprends à vivre. Qu’est-ce à dire ? Quelle est donc cette
vie
que cet enfant apprend en même temps qu’il appren
nt pour le ciel » épanouit ce qu’il avait créé dans son intérieur. La
vie
éternelle, si je comprends bien ce jeune lévite m
s nous trouvions tant de beauté, jadis. Quelle tendance violente à la
vie
en groupe ! Quel besoin de former, à travers le t
périence des hommes. En ces heures où, à chaque instant, on expose sa
vie
, ils se montrent tels qu’ils sont, n’ayant plus l
azalis, Latil, comme tous ses petits compagnons de guerre, il aime la
vie
. Au milieu du péril, ces jeunes êtres font leur d
u cantique de l’acceptation : Je sens en moi une telle intensité de
vie
, un tel besoin d’aimer et d’être aimé, de me répa
répandu inutilement, et que ces nombreux et douloureux sacrifices de
vies
individuelles sauveront la vie de la France. Ce
nombreux et douloureux sacrifices de vies individuelles sauveront la
vie
de la France. Ces enfants, dans leur dure vie,
iduelles sauveront la vie de la France. Ces enfants, dans leur dure
vie
, ne veulent pas être plaints, ni ménagés, ni admi
et que je suis très heureux. Joyeuses Pâques ! Quelle intensité de
vie
intérieure suppose un tel billet, et encore cette
la baïonnette ! » à cet instant superbement tragique où l’on joue sa
vie
, je songerai à vous, soyez-en sûre : « En avant,
telle autre lettre de charmante gratitude, où cet enfant qui donne sa
vie
s’inquiète du bien-être qu’il doit aux petites so
uite. Est-ce beau, cette volonté qui domine ce cœur tendre, aimant la
vie
? C’est vers ce temps-là qu’avant examiné ses ca
France, en la victoire. Je crois en la beauté, en la jeunesse, en la
vie
. Puisse Dieu me protéger jusqu’au bout. Mais si m
implement je crois, ce jeune salut « à la beauté, à la jeunesse, à la
vie
», mais c’est par piété que je transcris toutes c
même si l’on en meurt », et découvrant de cette aube la beauté d’une
vie
harmonieuse, il pouvait affirmer : « Je ne suis p
ami qui l’accompagne au bureau de recrutement : « J’aime tellement la
vie
que si je n’avais pas une foi entière dans l’immo
M. Léon Aubineau. La
Vie
du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph
nt pour tout le monde, — sans exception, pour tout le monde. C’est la
vie
d’un Saint, — et d’un Saint tout neuf, canonisé d
l n’y a pas que les chrétiens fervents qui puissent s’intéresser à la
vie
prodigieuse de ce Saint. Tout homme qui pense, —
grandes, — ou, du moins, qui se croyaient plus grandes que ce que la
vie
sociale avait à leur donner, — et, en ce qui rega
l’étudier ?… II Et d’abord, quoique M. Léon Aubineau, dans sa
Vie
de Benoît-Joseph Labre, ne soit pas un écrivain s
mple, l’a prêché dans toutes les obscurités des mauvais chemins d’une
vie
dénuée et vagabonde. Et encore ne l’a-t-il pas pr
seph Labre n’était pas fait, probablement, pour la règle sur place la
vie
en communauté. Il avait une autre destination pro
ent de toutes les âmes amollies par ce qu’on appelle le confort de la
vie
, il y a cependant dans la pauvreté une poésie pro
nifiques stropiats de la guerre de Trente ans, avec lesquels, dans sa
vie
errante comme la leur, il avait vécu, et demandez
Bethléem et qui a enseigné le renoncement aux joies matérielles de la
vie
, vous aurez une vie très particulière et très bel
seigné le renoncement aux joies matérielles de la vie, vous aurez une
vie
très particulière et très belle, et qui, même san
rette à Rome, et de Rome à Notre-Dame-de-Lorette. Pour vivre de cette
vie
révoltante aux sens, mais que je maintiens poétiq
llons quelquefois sanglants, le plus souvent pourris, fulgurait d’une
vie
surnaturelle. Quand il s’arrêtait aux Églises, il
t, donne plus de force à un homme que s’il lui versait des fleuves de
vie
et de sang pourpre dans les veines. Existence mer
exposait et se trempait aux fanges avec la soif de l’abjection ! Une
vie
pareille — vue de par-dehors — ne se raconte pas
rité pour elle, Séraphita, Séraphita, se plongeait dans la magnifique
vie
du mendiant mystique que voici ? Quel chef-d’œuvr
vre !· et quelle édification infinie ! et aussi quelle revanche de la
vie
mystique sur la vie réelle ! Et quel porte-respec
fication infinie ! et aussi quelle revanche de la vie mystique sur la
vie
réelle ! Et quel porte-respect pour ce pauvre abj
débarrassa. Le pauvre Labre, aussi pauvre après sa mort que durant sa
vie
, ne trouvera donc pas parmi les catholiques quelq
ù j’ai, comme tous les peintres, mis un peu du mien : des paysages de
vie
intérieure, encadrés par le paysage extérieur de
usement aussi quelques maladies », M. Ritter rappelle que ce genre de
vie
lui attirait dans les thés genevois des : « Vous
, ailleurs M. Amiel. Renan, Brunetière, d’autres encore, devant cette
vie
calme de célibataire, cette goutte d’eau pareille
e quoi il avait à se plaindre, et cherché vainement le tourment de sa
vie
: car la vie d’Amiel passe pour une vie tourmenté
it à se plaindre, et cherché vainement le tourment de sa vie : car la
vie
d’Amiel passe pour une vie tourmentée, et les sei
é vainement le tourment de sa vie : car la vie d’Amiel passe pour une
vie
tourmentée, et les seize mille pages d’Amiel font
je le supprime. » Soit. Mais en supprimant le péché de son idée de la
vie
, Renan en supprimait presque ce tragique, dont Am
rompirent en effet. L’enfant sentit dans son corps le tragique de la
vie
, et qu’il faut parfois la payer cher. La mort, ce
erdit sa mère. « Je crois, disait-il à Berthe Vadier sur la fin de sa
vie
, que, si mon père avait vécu, j’aurais eu beaucou
e juste, loyal, mais qui s’irritait de toute déception, marquait à la
vie
des échéances fixes, exigeait qu’elle fût fidèle
noires encore, du veuvage. Il faillit habituer son fils à regarder la
vie
comme une durée absurde et intolérable. La mort d
s sans les distractions de l’étude, sans l’oubli de moi-même, sans la
vie
de la pensée, sans le refuge tranquille de la sci
quille de la science, je ne puis m’empêcher de voir que le fond de ma
vie
est la tristesse, parce que j’ai vécu seul, dans
t une partie de l’année en pension. Voyons peut-être dans ce genre de
vie
une esquisse du bataillon des Amiélines. Amiel, p
e — va souvent de pair avec la gaucherie. Lui, au contraire, toute sa
vie
, il mit une part de sa coquetterie (dont il ne ma
t prêcheur, j’allais dire prêcheuse. À toutes les menues tâches de la
vie
, — et d’abord au Journal, — il restera dévoué ave
à son enfance, qui sait ? Nous touchons ici aux dessous sexuels de la
vie
d’Amiel. Ou plutôt nous nous garderons d’y touche
dans la première adolescence, puis l’éternelle disproportion entre la
vie
rêvée et la vie réelle, ma funeste pente à me sép
adolescence, puis l’éternelle disproportion entre la vie rêvée et la
vie
réelle, ma funeste pente à me séparer des goûts,
collégien, puis l’étudiant s’accoutuma à la cloison étanche entre la
vie
extérieure et la vie intérieure. Vers cette époqu
udiant s’accoutuma à la cloison étanche entre la vie extérieure et la
vie
intérieure. Vers cette époque — 1840 — Mme Patter
ve l’auditoire. Ce premier Journal abonde en résolutions, en plans de
vie
, en espoirs, mais tout cela, déjà, percé à jour e
st moi qui la tuerai. Je vais m’occuper dès ce soir d’un examen de ma
vie
. Je l’activerai, et mettrai tout par écrit. Du pa
r, et, tout humilié par celui-là, je me formerai un renouvellement de
vie
; je choisirai enfin nettement ma vocation, je fi
qui se rend esclave sitôt qu’elle est passée. Amiel fera des plans de
vie
jusqu’à cinquante ans. Presque tout son temps lib
ées, les plans si méthodiques du jardin d’Amiel. Les événements de sa
vie
, en ce moment du premier Journal, ce sont ses lec
moment où il va commencer sa deuxième année d’auditoire, c’est d’une
vie
à la Pictet qu’il se trace le programme, d’une gr
à la tombée de la nuit, je me suis mis à réfléchir sur un système de
vie
, sur un plan immense de travail tel qu’on serait
ourments, l’unirent à la radiation éthérée et supra-personnelle de la
Vie
. Nous sommes loin de la Course à Chamonix et des
des heures de lucidité, des élans, des vagues insolitement hautes de
vie
intérieure, des communications avec le divin, qui
ngt fois, quelle serait la pensée autour de laquelle j’ordonnerais ma
vie
… Notre âme est un dépôt solennel, c’est la seule
e divin qui vaut mieux que tous ces mondes ; nous lui devons tout… La
vie
intérieure doit être l’autel de Vesta, dont le fe
mis d’Amiel étaient peu nombreux, et lui ressemblaient : réservés, de
vie
réglée et intérieurement ardente, les moins faits
ateau, à Beaucaire monta en chemin de fer pour la première fois de sa
vie
, visita Montpellier et Nîmes, prit à Marseille le
qui occupe le passage entre la nature et la pensée ; un vaincu de la
vie
active, un héros du monde intérieur. Il se dira p
emmes ? Le voyage d’Italie, c’est pour Amiel le commencement de cette
vie
petitement mondaine, de ces tendresses intellectu
s. L’oncle Frédéric et la tante Fanchette aussi. Mais dans la page de
vie
ouverte en un vélin si pur, le jeune Amiel appela
nnées d’apprentissage : l’apprentissage d’Amiel devait durer toute sa
vie
. L’hiver de 1843 ne fut qu’une halte entre le voy
ne aujourd’hui un Genevois plein d’ivresse. Amiel se souvint toute sa
vie
de ce départ ébloui sur l’impériale, du sang rich
ols. Ce n’est pas dans le sol de l’arbre ancien que reprend racine et
vie
la branche coupée par Louis XIV. * Arrivé à Heide
, et, comme il était bien près d’ajouter, la plus belle période de sa
vie
». D’autre part « il avait regret d’y avoir séjou
emands. Elle ne lui réussit pas. Il en traîna le boulet dans toute sa
vie
de professeur genevois. Que nous importe d’ailleu
e de la Bibliothèque universelle où il établit en 1848 le bilan de sa
vie
berlinoise. Là il se donne cent vingt leçons par
e équation à mille termes, image en petit de la grande équation de la
vie
. Formule de l’Université de Berlin, mais formule
ermes, pousser spontanément et libéralement les contraires sinon à la
vie
, du moins à cette ombre de vie à laquelle les réd
libéralement les contraires sinon à la vie, du moins à cette ombre de
vie
à laquelle les réduit leur coexistence : Amiel, a
et Mme Dietrich lui prédit la place que les femmes tiendront dans sa
vie
. Ô perspicace Mme Dietrich ! Car dans cette’ vie,
es tiendront dans sa vie. Ô perspicace Mme Dietrich ! Car dans cette’
vie
, alors, la joie de la philosophie, de la géograph
d’hiver il l’a employée à la recherche du temps perdu, comme fait la
Vie
avec les dernières secondes d’un homme qui se noi
Je viens de faire repasser devant les yeux de ma conscience toute ma
vie
intérieure : enfance, collège, famille, adolescen
n de ces quatre ans. Amiel a joui d’un bonheur au jour le jour, d’une
vie
intelligente et pleine, mais en équilibre instabl
s cet espoir. Il y a cependant peu d’époques qui appellent moins à la
vie
intérieure que cette année 1848. Amiel lui-même s
nomie, c’est un affranchissement pour la pensée. Quand la durée d’une
vie
d’homme ou d’un peuple nous apparaît aussi micros
aît aussi microscopique que celle d’un moucheron, et, en revanche, la
vie
d’un éphémère aussi infinie que celle d’un corps
de 1846. Elle allait donner, à partir de 1848, son pli définitif à la
vie
d’Amiel. Les 7, 8 et 9 octobre 1846 le faubourg S
du major Pictet. Il hésitait à poser sa candidature. En principe, la
vie
à Genève ne le séduisait pas. S’il y revenait, ce
48, dans ses derniers jours de Berlin, il dressait ce bilan : « Notre
vie
(genevoise) manque de centre, et nos études aussi
, réveiller l’originalité suisse-allemande, travailler à un centre de
vie
intellectuelle, ayant pour base la Suisse françai
t française. À la Suisse romande elle est liée par le voisinage et la
vie
économique, mais elle en est séparée par la relig
à l’indépendance ! La passion de l’indépendance lui a fait perdre une
vie
, lui en a peut-être fait gagner une autre. Perte
lors : « Jeune et alerte, Amiel semblait entrer en conquérant dans la
vie
. On eût dit que l’avenir lui ouvrait ses portes à
cs de rente personnelle, ses goûts modestes, il était exempt, pour sa
vie
entière, de soucis d’argent, et, après avoir vécu
famille, rendaient la petite Genève le coin de terre le plus riche en
vie
de l’esprit qu’il y eût après Paris dans les pays
ua à son tour. Mais ce mot demeura bizarrement l’un des poisons de sa
vie
. Il le rappellera longtemps dans ses notes du soi
fondirent que lentement. L’année de sa mort, les places d’ombre de sa
vie
gardaient encore cette vieille neige. À l’étroite
» À cette dépression Amiel échappait comme créateur d’une formule de
vie
intérieure, comme maître d’une conscience. Il y t
pas. Le premier possède l’œil intérieur, qui voit la complexité et la
vie
. Le second projette le regard d’un œil à facettes
ait, comme le sujet d’un grand État administré, se retrancher dans la
vie
intellectuelle ou contemplative. Il y est d’autan
d, le dangereux, l’invincible, celui de Paris. Ils avaient passé leur
vie
et écrit leur œuvre dans leur pays. Ils avaient p
hilippe Monnier a esquissé dans sa Genève de Töpffer un tableau de la
vie
intellectuelle à Genève, de 1815 à 1846, entre la
de Chênaie, calvinistes appliqués, analystes, grands bourgeois de la
vie
intérieure, penseurs religieux et probes. Quand M
gure se confondent dans cette turba magna d’où émane et qu’oublie une
vie
florissante et justifiée. « Reprenez ces papiers,
na aussi la grande partie de la boule terrestre. Ni les boules, ni la
vie
, ni l’enseignement, ni la poésie, ni Genève, ne r
rent à Amiel. L’amour ? encore moins. Mais Amiel a gagné la belle. Sa
vie
ne ressemble pas, pour nous, à une vie manquée. E
ais Amiel a gagné la belle. Sa vie ne ressemble pas, pour nous, à une
vie
manquée. Elle apporte sa contribution au mot de l
lle apporte sa contribution au mot de l’Évangile : Qui veut gagner sa
vie
la perdra. * De ces grands partis où Amiel est pr
urnal intime, qu’il vient de commencer à Berlin, se fixe à Genève, sa
vie
se répète, n’avance pas, et n’offrirait que le pa
eillissement et de l’usure, on voit surtout ce qui se répète dans une
vie
qui est faite, très peu ce qui se succède dans un
épète dans une vie qui est faite, très peu ce qui se succède dans une
vie
qui se fait. C’est un homme qui n’a pas d’histoir
t de haut, sinon du haut, cette troupe hostile : Un individu dont la
vie
apparente a été tout intellectuelle, indifférente
parente a été tout intellectuelle, indifférente et froide, et dont la
vie
secrète n’a été qu’une perpétuelle offrande aux a
e d’empêcher le peuple de donner le nom d’égoïsme à la vocation de la
vie
solitaire, à l’égotisme d’un journal-intimiste. O
ant le penseur du Radical n’était pas seul à le voir par ce biais. La
vie
de famille d’Amiel s’écoulait à travers les mêmes
vie de famille d’Amiel s’écoulait à travers les mêmes méprises que sa
vie
publique. * L’aspect d’une vie de célibataire int
it à travers les mêmes méprises que sa vie publique. * L’aspect d’une
vie
de célibataire intellectuel n’est pas toujours fa
vres. Il surveille un peu l’instruction de ses jeunes neveux. Mais la
vie
de famille n’est point que miel. Ses sœurs, qui o
êtres dont elle a fait le malheur, et on doublerait la moyenne de la
vie
humaine avec les années de ceux dont la famille a
Téméraire. Et cela ne fait pas l’une des moindres singularités de sa
vie
que l’auteur du Journal soit aussi l’auteur du ch
montre d’Amiel a-t-elle à marquer autre chose que l’éternité ? * « Ma
vie
profonde n’a aucun aliment dans ma famille. » Qua
’un ni l’autre n’ont épousé les demoiselles Amiel afin d’alimenter la
vie
profonde de M. le professeur. Une famille ? À tre
soin d’être comprise et de recevoir l’étincelle ? d’être initiée à la
vie
idéale par la pensée aimante, par l’amour intelle
faite lumière. Il se garde, lui aussi, mobile et lumineux. Perd-il sa
vie
? La gagne-t-il ? Ni l’un ni l’autre. Il suit sa
e de loin, vient du cœur. Peut-être donnerait-on une bonne idée de sa
vie
amoureuse, ou demi-amoureuse, avec trois volumes
ntelligente. Elle dit un jour à Amiel qu’elle se plairait à passer sa
vie
avec lui. Était-ce une invite ? une idée ? On sai
e. Amiel pense que peut-être ce pourrait être la première leçon d’une
vie
autrement académique, d’élève cette fois, et qu’i
Genève n’est pas un vain mot. À défaut de la délibération d’Amiel, la
vie
est un chemin qui marche. Le lendemain, il est je
des collègues d’Amiel à l’Université de Genève, qui écrira la Seconde
vie
de Michel Tessier, — Édouard Rod. Des secondes vi
écrira la Seconde vie de Michel Tessier, — Édouard Rod. Des secondes
vies
de ce genre il y en a dans la chronique genevoise
p de bien, qui a été son guide, un peu prêcheur, qui l’a sauvée de la
vie
d’aventures, un homme qui n’est jamais las de par
tteint son demi-siècle. Pour cet anniversaire, pour ce tournant de la
vie
, Amiel et Philine passeront quelques jours à Vitz
ze ans vous êtes l’intérêt, le centre, le motif et la substance de ma
vie
. Je donnerais tout ce que j’ai, je donnerais enco
on cœur serait content. Mais elle s’en va, pour ne pas compliquer sa
vie
, ajoutant : « Le mieux serait que je mourusse vit
ilhelm Meister. La femme que rejetait son milieu à lui, habituée à la
vie
cosmopolite, s’offrait à Amiel comme un appel de
vie cosmopolite, s’offrait à Amiel comme un appel de la route. Quelle
vie
eût-il vécue, dans la fraction de son nouveau dem
ouvés, les mérites comparés ? Le mariage eût probablement prolongé sa
vie
, que le climat de Genève abrégea. Mais que fût de
pension en pension dans les malles ? Quelle eût été sa place dans la
vie
conjugale ? Tolstoï, à la fin, était obligé d’avo
e la voix exacte de la ville haute, « prononçant que l’entrée dans la
vie
errante serait pour moi la clôture de toute activ
jour où il eut ses cinquante ans, Amiel choisit une dernière fois sa
vie
, qui demeura la même : la matière du Journal, ce
f suffisant de quitter son coteau de Charnex. À Genève, il combine sa
vie
de manière à garder toujours un pied dans une fam
L’individu n’est qu’un point qui devient cercle, cellule, organisme,
vie
, pensée, et qui à travers toutes les formes momen
sa), Amiel achève, en décrivant une courbe locale, bien régulière, sa
vie
genevoise. Il appartient à la dernière génération
Si le biographe d’Amiel travaillait ici à la loupe, il montrerait sa
vie
parfois prise et tiraillée dans les problèmes gen
ol de cette austère cité, Calvinia, mieux que tout autre aspect de sa
vie
, a figuré le lien d’Amiel avec le sol antique, le
assivité de contemplation, d’impartialité et de douceur à laquelle sa
vie
est menée comme à son niveau de base, Amiel y rec
t l’envahissement de la mort. Il est sûr que c’est le contraire de la
vie
». Plus encore que par le bienfait qu’il en retir
sympathiquement les fardeaux de tant de cœurs affligés et de tant de
vies
souffrantes, c’est une bénédiction dont je sens t
ît et salue, quand il regarde jusqu’au fond dans les épaisseurs de sa
vie
singulière : cet On n’a droit à rien, que, par un
tière de Clarens son corps. Aussi tout son cœur, le dernier été de sa
vie
, en juillet 1880, s’ouvre-t-il à oie qui vibre da
Il y avait reconnu quelque chose de son cœur et de sa destinée, de sa
vie
solitaire et spirituelle de poète traducteur ou d
aux, de verdure et de roses, le Genevois et le Vaudois, de nature, de
vie
et d’œuvre pourtant si différentes, nous établiss
e croit pas à la mort. Et Amiel est un philosophe. Mais quel genre de
vie
envisageait-il par-delà le petit moment mystérieu
le peu de foi qu’il avait dans l’existence de sa personne pendant la
vie
ne le préparait point à exiger d’une ferme espéra
, cela se fond dans une image stylisée, dans des Champs-Élysées de la
vie
diffuse ou diluée, dans une même allée ombreuse,
ont inscrit ses amis sur la tombe d’Amiel, moissonnera de l’esprit la
vie
éternelle. » Les éternels sont les hors-durée. No
l’en-haut, d’où planait de Maistre. Ce grand de Maistre, qui passa sa
vie
dans la société des empereurs et des rois sans y
étineau-Joly, et, de fait, il était un Jacques. Il se battit toute sa
vie
comme un Jacques. Les Jacques modernes furent les
Jacques. Les Jacques modernes furent les Chouans, et ce fut toute sa
vie
un chouan, que Crétineau. Il ne chouanna pas sur
traits qui forment l’ensemble de l’homme entier, sous l’action de la
vie
et le pouce de la circonstance. Pour écrire la vi
ous l’action de la vie et le pouce de la circonstance. Pour écrire la
vie
de cet homme de brusque décision, qui aimait la v
rd fut l’ami de Crétineau-Joly, et ce fut son titre pour en écrire la
vie
. Aussi est-elle à recommencer. L’abbé Maynard est
ncer. L’abbé Maynard est un abbé très littéraire, qui a écrit déjà la
Vie
de saint Vincent de Paul, et qui, ce jour-là, a m
r. J’ai dans le temps parlé avec une chaleureuse approbation de cette
vie
de saint Vincent de Paul. Mais la vie de Crétinea
haleureuse approbation de cette vie de saint Vincent de Paul. Mais la
vie
de Crétineau n’est pas la vie d’un saint. Il aima
e vie de saint Vincent de Paul. Mais la vie de Crétineau n’est pas la
vie
d’un saint. Il aimait les saints, il les honorait
e sanguin, de violent, de vibrant, de sans-façon, de familier avec la
vie
et le monde, auxquels il se mêlait impétueusement
fois malséantes à la mémoire de Crétineau. Au lieu de nous donner une
Vie
à la manière sobre et étreignante de Tacite, l’ab
ense… Il ne se ravale pas et ne ravale pas l’homme dont il a écrit la
vie
parce qu’il l’admire ; il ne le justifie pas des
r ! Le chantage, par exemple, cette réputation qui plane sur toute la
vie
de Crétineau, dit l’abbé Maynard, et qui est le s
Jacques Crétineau-Joly, avait dans les mains tous les éléments d’une
vie
qui, claire et courte, mais substantielle et d’un
sme momentané. On aurait dû laisser cette gourme. Est-ce que, dans la
vie
des hommes faits, on a besoin de parler de leurs
ses soies. Né dans les bois de la Vendée, les premières années de sa
vie
ne révélèrent pas l’homme qu’il devait être, la f
de sa soutane et de sa nature : c’est-à-dire un chouan, qui toute sa
vie
chouannerait ! Je l’ai dit plus haut : il fut le
s des formes lourdes, la finesse, la souplesse, le délié propres à la
vie
que Stendhal avait, sous son air de marchand de v
ression plus gaie. Il était plus gai, en effet, dans l’habitude de la
vie
, que Granier de Cassagnac, qui ne l’est, lui, qu’
a conscience et le changement d’assise que je devais faire subir à ma
vie
. Les poissons du lac Baïkal ont mis, dit-on, des
lques semaines. Comme un cercle enchanté, le catholicisme embrasse la
vie
entière avec tant de force, que, quand on est pri
ut indifférent, frivole, à peine digne d’intérêt. L’écroulement de ma
vie
elle-même me laissait un sentiment de vide comme
notre pauvreté, elle m’avait rendu très délicat, elle croyait qu’une
vie
rude et commune ne pourrait jamais m’aller. « Toi
s affable, Les bêtes t’ont dévoré Je perds avec toi l’envie D’être en
vie
; Le Seigneur soit adoré ! Quand elle m’écrivait
n aussi bonne que possible. Penser me paraissait l’objet unique de ma
vie
. La carrière de l’instruction publique étant cell
ve raconte, dans son Port-Royal, de ces solitaires qui passaient leur
vie
dans la même maison en s’appelant monsieur jusqu’
qu’on n’est pas trop convaincu que tout est vain. Dans la suite de la
vie
, une telle liaison a pu par moments cesser de nou
xistence d’un objet éternel, embrassée quand on est jeune, donne à la
vie
une assiette particulière de solidité. Que tout c
la vérité m’imposa de changer, à vingt-trois ans, la direction d’une
vie
déjà si fortement engagée. Ce ne fut, en réalité,
ile et d’extérieur. Le fond resta le même ; la direction morale de ma
vie
sortit de cette épreuve très peu infléchie ; l’ap
qu’à les reprendre. Une seule occupation me parut digne de remplir ma
vie
; c’était de poursuivre mes recherches critiques
que je suis resté essentiellement l’élève de mes anciens maîtres. Ma
vie
, quand je la repasse, n’a été qu’une application
à supputer ce que je dois aux influences diverses qui ont traversé ma
vie
et en ont fait le tissu. Eh bien ! Saint-Sulpice
e en ma jeunesse, que j’y suis devenu réfractaire pour le reste de ma
vie
; — tout cela s’explique par le milieu où j’ai vé
t et les tours singuliers qu’elles m’ont joués. Après soixante ans de
vie
sérieuse, on a le droit de sourire, et où trouver
du faubourg Saint-Jacques devait être la base économique de toute ma
vie
. Une ou deux leçons particulières me permettaient
me m’appartenant, mais je n’en prends que l’usufruit. Je quitterai la
vie
sans avoir possédé d’autres choses que « celles q
été le moins littéraire des hommes. Aux moments qui ont décidé de ma
vie
, je ne me doutais nullement que ma prose aurait l
sées. Si j’avais voulu faire un crescendo d’anticléricalisme après la
Vie
de Jésus, quelle n’eût pas été ma popularité ! La
est-à-dire de la majorité. J’ai passé un an à éteindre le style de la
Vie
de Jésus, pensant qu’un tel sujet ne pouvait être
tesse implique un parti général sans lequel je ne conçois pas pour la
vie
d’assiette commode ; c’est que toute créature hum
a regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la
vie
une telle délicatesse serait victime sans profit
t on l’empêche de se servir. Je serais assez aise d’avoir le droit de
vie
et de mort, pour ne pas en user, et j’aimerais fo
mme soit chaste. Je n’en persistai pas moins, par convenance, dans la
vie
que j’avais choisie, et je m’imposai les mœurs d’
nscience tout à fait en repos. Tout pesé, si j’avais à recommencer ma
vie
, avec le droit d’y faire des ratures, je n’y chan
uence. Un certain manque apparent de franchise dans le commerce de la
vie
m’est pardonné par mes amis, qui mettent cela sur
de mon éducation cléricale. Je l’avoue, dans la première partie de ma
vie
, je mentais assez souvent, non par intérêt, mais
arfaitement assortie aux conditions assez serrées de mon programme de
vie
, que parfois je suis tenté, en réfléchissant à ta
point entré, je n’eusse point persévéré dans cette royale voie de la
vie
selon l’esprit, à laquelle un voeu de nazaréen m’
ne de faits fortuits qui, au fond de la Bretagne, me prépara pour une
vie
d’élite ; qui me fit venir de Bretagne à Paris, q
la grâce est le plus vrai des dogmes chrétiens. Mon expérience de la
vie
a donc été fort douce, et je ne crois pas qu’il y
été. Par suite de la chance particulière qui s’est étendue à toute ma
vie
et qui a fait que je n’ai rencontré sur mon chemi
ui je dois remercier, pourtant je remercie. J’ai tant joui dans cette
vie
, que je n’ai vraiment pas le droit de réclamer un
e, proche ou lointaine. Les stoïciens soutenaient qu’on a pu mener la
vie
bien heureuse dans le ventre du taureau de Phalar
i-même, et souvent, à la grande joie des sots, s’occupe à détruire la
vie
qu’il avait laborieusement édifiée. Une telle vie
réservent des peines bien cruelles, je n’aurai, en disant adieu à la
vie
qu’à remercier la cause de tout bien de la charma
; elle indique nettement, en effet, aux chrétiens, l’itinéraire de la
vie
parfaite Et cette allégorie de la vie mystiqu
rétiens, l’itinéraire de la vie parfaite Et cette allégorie de la
vie
mystique, décelée par l’intérieur de la Cathédral
Dieu, pour l’autre, le dieu réel c’est le soleil, dispensateur de la
vie
. La lumière unique vient du dedans pour le premie
és en ceci : tous deux sont artistes et tous deux ont découvert de la
vie
, là où n’apparaissent aux regards vulgaires que r
e qui anime la pierre est pour le premier, la foi, pour le second, la
vie
universelle. Au fond, et c’est à cela que je veu
t la vertu des corps, le christianisme les proscrit. Pour le Grec, la
vie
est une joie ; pour le Chrétien, elle ne peut êtr
est au bout de nos efforts, la nature, une tromperie et un piège, la
vie
un châtiment ? Pourquoi la science, la sensualité
désir, la raison, affaires humaines, puisque la terre est maudite, la
vie
de l’homme un perpétuel péché ? Quelle folie nous
lui. Un avenir de félicité nous est promis, si nous avons traversé la
vie
sans nous mêler aux souillures dont elle est plei
, je ne juge pas, je constate. Elle est basée sur ce sentiment que la
vie
a été, est, sera, ne peut pas ne pas être mauvais
e, anti-vitale, puisqu’elle anéantit en nous tout ce qui constitue la
vie
, qu’elle nous oriente vers la mort, qui est, suiv
ous oriente vers la mort, qui est, suivant elle, la porte de la vraie
vie
. Le « catholique », bien que signifiant l’« unive
animal humain, non chrétien par nature, possède en lui un instinct de
vie
et un inconscient désir d’accroissement qui duren
rgiques pour parvenir à l’anéantissement, c’est-à-dire au seuil de la
vie
bienheureuse. Or, il advint qu’en dépit de sa for
absolue pour lui de se plonger, à âme perdue, dans cette fontaine de
vie
, dans cet océan dénaturé, dont il tirait le meill
imer ainsi, parce qu’elle admet, à l’inverse du christianisme, que la
vie
ne peut pas ne pas être un bienfait. On a pu rem
t l’ancien m’apparaît aussi vive dans le domaine de l’art que dans la
vie
sociale. L’homme qui vote au Parlement pour le ma
vision d’homme moderne qu’il la contrainte de révéler ses secrets. La
vie
déborde de ses toiles, dépouillée de tout symbole
en arrière n’y feront rien. Mais si la pierre n’est plus pénétrée de
vie
céleste, la vie naturelle l’anime aussi intenséme
feront rien. Mais si la pierre n’est plus pénétrée de vie céleste, la
vie
naturelle l’anime aussi intensément que par le pa
de mort. Maintenant la pierre elle-même vit, on la sent muante de la
vie
qui précède en la vie qui va suivre. Elle n’est p
a pierre elle-même vit, on la sent muante de la vie qui précède en la
vie
qui va suivre. Elle n’est plus comme figée pour l
le passe. On la voit passer. » En un mot, le romancier a considéré la
vie
sous un aspect illusoire ; le peintre a pris la v
er a considéré la vie sous un aspect illusoire ; le peintre a pris la
vie
pour elle-même dans son intégrité. L’œuvre du pre
A. P. Floquet Études sur la
vie
de Bossuet jusqu’à son entrée en fonctions en qua
l 1856.] I C’est en 1814 que le cardinal de Bausset publia cette
Vie
de Bossuet qui le conduisit à l’Académie. En ce t
e époque, et que, grâce à Dieu ! elles ne perdront plus. À toutes les
vies
qu’on publiait alors, ce qui manquait, c’était pr
es vies qu’on publiait alors, ce qui manquait, c’était précisément la
vie
! Le xviiie siècle n’avait qu’une phrase. Nul so
be les grands ossements de Bossuet et leur donner une seconde fois la
vie
dans une biographie tout ensemble ardente et lumi
pouvoir se mesurer avec des sujets plus grands qu’elle. Cependant, la
Vie
de l’Aigle de Meaux, tout oppressive qu’elle fût
raient échapper qu’à une critique sans pénétration et sans regard. La
Vie
en question était la première mise en œuvre, régu
est peut-être la plus curieuse, la plus réellement biographique de la
vie
de Bossuet, parce qu’elle était la plus obscure,
est permis pourtant de dire qu’il y eût jamais de l’obscurité dans la
vie
de Bossuet, de ce soleil pour qui Dieu a essuyé l
chiré… Cette incroyable félicité de Bossuet commença pour lui avec la
vie
. Fleuve magnifique et pur dès sa source, il entra
mencement inhérente à toute destinée, dans ces premières années de la
vie
de Bossuet, — racontées par son nouveau biographe
sence de lumière, mais de l’ombre positive à un seul endroit de cette
vie
étonnante, on la cherche en vain… Seulement, cett
s de cet homme trop grand pour n’être pas un bon homme, donne à cette
vie
, aveuglante d’éclat, des tons doux, charmants, at
jugement vient de la gloire de Bossuet et de l’éclat extérieur de sa
vie
, mais qu’une autre partie de cette vie pourrait r
et de l’éclat extérieur de sa vie, mais qu’une autre partie de cette
vie
pourrait réfuter, comme ses œuvres, si l’on prena
on prenait la peine de l’invoquer ! Eh bien, c’est cette partie de la
vie
de Bossuet que j’appelle la plus biographique et
d’une érudition si profonde, Floquet a très bien vu l’influence de la
vie
intime et cachée sur le génie de Bossuet et sur s
les soirs sa sœur et la quittant pour s’en aller à matines ; et cette
vie
régulière et cachée, racontée pour la première fo
égulière et cachée, racontée pour la première fois par Floquet, cette
vie
devenue de l’inconnu par l’éloignement et par le
s la moyenne des cas, les liens qui nous attachent à notre pays, à la
vie
, la sympathie que nous avons pour nos semblables
ents extérieurs dont la trame constitue la partie superficielle de la
vie
sociale varient d’un peuple à l’autre. Mais c’est
caractère parasitaire, le budget de l’organisme serait en déficit, la
vie
sociale serait impossible. Par conséquent, pour d
me et avec le dehors. Sans doute, la formule courante, qui définit la
vie
une correspondance entre le milieu interne et le
s lois plus générales de la psychologie ; l’explication suprême de la
vie
collective consistera à faire voir comment elle d
r la sociologie65. » C’est que, suivant lui, le fait dominateur de la
vie
sociale est le progrès et que, d’autre part, le p
e. Les formes les plus complexes de la civilisation ne sont que de la
vie
psychique développée. Aussi, alors même que les t
étermine chez l’individu toute lésion grave de ses intérêts. Toute la
vie
économique, telle que la conçoivent et l’explique
ut au moins, en pesant sur nous d’un poids plus ou moins lourd. Si la
vie
sociale n’était qu’un prolongement de l’être indi
de la société elle-même qu’il faut aller chercher l’explication de la
vie
sociale. On conçoit, en effet, que, puisqu’elle d
tion qui est la cause de ces phénomènes nouveaux qui caractérisent la
vie
et dont il est impossible de retrouver même le ge
es d’une certaine manière ; c’est de cette combinaison que résulte la
vie
sociale et, par suite, c’est cette combinaison qu
individus sont associés, leur association peut donner naissance à une
vie
nouvelle mais on prétend qu’elle ne peut avoir li
eu vraiment à délibérer pour savoir s’ils entreraient ou non dans la
vie
collective, et dans celle-ci plutôt que dans cell
nature humaine entrent dans le travail d’élaboration d’où résulte la
vie
sociale. Seulement ce n’est pas eux qui la suscit
genre humain. Il est beaucoup plus naturel d’y voir un produit de la
vie
sociale, qui s’est lentement organisé en nous ; c
non suivant que les dispositions de leurs habitats les obligent à la
vie
commune ou les en détournent. — Et encore faut-il
n effet, les caractères ethniques sont d’ordre organico-psychique. La
vie
sociale doit donc varier quand ils varient, si le
e des faits psychiques ne soit pas indispensable au sociologue. Si la
vie
collective ne dérive pas de la vie individuelle,
indispensable au sociologue. Si la vie collective ne dérive pas de la
vie
individuelle, l’une et l’autre sont étroitement e
ré toute l’importance du facteur association pour l’explication de la
vie
de l’esprit. Une culture psychologique, plus enco
r. Toutefois, il résulte de tout ce qui précède qu’ils jouent dans la
vie
collective et, par suite, dans les explications s
ment échangent des services ou se font concurrence, mais vivent d’une
vie
commune. Car, comme les rapports purement économi
ent les peuples ne font pas que ces frontières n’existent pas. Or, la
vie
commune ne peut être affectée que par le nombre d
dent à s’y confondre, c’est que, dans la même mesure, le cercle de la
vie
sociale s’est étendu. Quant à la densité matériel
ns avancée, comme le prouve la persistance de l’esprit local et de la
vie
régionale. Nous avons montré ailleurs comment tou
ns le volume et dans la densité dynamique des sociétés, en rendant la
vie
sociale plus intense, en étendant l’horizon que c
ra plus ou moins volumineuse, plus ou moins repliée sur elle-même, la
vie
domestique sera tout autre. De même, si les corpo
férente de celle qu’elles exercèrent autrefois. Plus généralement, la
vie
professionnelle sera tout autre suivant que le mi
nt simplement des phases plus anciennes. Les événements actuels de la
vie
sociale dériveraient non de l’état actuel de la s
tution des types sociaux. S’il y a des espèces sociales, c’est que la
vie
collective dépend avant tout de conditions concom
t de milieu, pour accuser notre méthode de chercher les sources de la
vie
en dehors du vivant. Tout au contraire, les consi
applique à la biologie et à la psychologie, on devra admettre que la
vie
individuelle, elle aussi, s’élabore tout entière
tre établies se dégage une certaine conception de la société et de la
vie
collective. Deux théories contraires se partagent
dividu et la société. L’homme est donc naturellement réfractaire à la
vie
commune, il ne peut s’y résigner que forcé. Les f
rel et les économistes et, plus récemment, M. Spencer79. Pour eux, la
vie
sociale est essentiellement spontanée et la socié
ts fondamentaux du cœur humain. L’homme est naturellement enclin à la
vie
politique, domestique, religieuse, aux échanges,
chiavel. Mais si, contrairement à ces philosophes, nous disons que la
vie
sociale est naturelle, ce n’est pas que nous en t
verrait dans l’esprit de discipline la condition essentielle de toute
vie
en commun, tout en le fondant en raison et en vér
e finalisme qu’impliquent l’existence et surtout la persistance de la
vie
. 62. Division du travail social, l. II, ch. II,
te ligne de démarcation. 75. Si tant est qu’elle existe avant toute
vie
sociale. V. sur ce point Espinas, Sociétés animal
naturel. En effet, pour les partisans de cette dernière doctrine, la
vie
collective n’est naturelle que dans la mesure où
organisme animal ; c’est aussi une unité dans un organisme social. Sa
vie
individuelle entre comme élément dans une vie col
un organisme social. Sa vie individuelle entre comme élément dans une
vie
collective. De là deux espèces de moteurs : les u
veux. Le biologiste qui suit la vraie méthode scientifique accepte la
vie
, comme un fait dernier, dont il ne cherche que le
nts, les études psychologiques éparses dans ses livres : nature de la
vie
, la conscience et ses formes, les actions réflexe
s populaire du principe vital, qui maintenant disparaît peu à peu. La
vie
est le connexus des activités organiques ; c’est
mme de ces propriétés, l’organisme est le connexus de la totalité. La
vie
n’est donc qu’un concept tiré des faits particuli
me, chaque partie le fait hors de l’organisme. En d’autres termes, la
vie
de l’animal est la somme des activités vitales pa
la source des phénomènes, mais leur personnification. L’action de la
vie
est semblable à celle d’un mécanisme et n’en diff
Beaucoup de gens, cependant, répugnent à une pareille conception. La
vie
leur semble l’antithèse de l’action mécanique. Ce
ncipe vital qui méritent d’être considérés, sont les suivants : 1° la
vie
gouverne les affinités chimiques ; 2° la vie préc
ont les suivants : 1° la vie gouverne les affinités chimiques ; 2° la
vie
précède l’organisation et par conséquent ne peut
l’organisation et par conséquent ne peut en être le résultat ; 3° la
vie
est une unité directrice. La vie gouverne-t-elle
ne peut en être le résultat ; 3° la vie est une unité directrice. La
vie
gouverne-t-elle les affinités chimiques ? Rien de
à l’action destructive des agents chimiques ; tandis que, dès que la
vie
est éteinte, les molécules cèdent à faction des a
nutrition, sécrétion, mouvement, tout dépend d’actions chimiques. La
vie
précède-t-elle l’organisation ? le mot organisati
moins que la constitution organique, on comprendra facilement que la
vie
est proportionnelle à l’organisation. La vie d’un
rendra facilement que la vie est proportionnelle à l’organisation. La
vie
d’une simple cellule est la totalité des activité
une simple cellule est la totalité des activités de cette cellule. La
vie
d’un animal d’organisation supérieure est la somm
t sa complexité est en proportion de la complexité de l’organisme. La
vie
donc étant une résultante et variant selon les de
former une unité supérieure ; notre conscience nous assure que notre
vie
est une unité. — Cet argument se fonde sur un fai
s coupé le principe vital eu plusieurs principes. C’est qu’il y a une
vie
de chaque partie, et une vie de l’organisme entie
plusieurs principes. C’est qu’il y a une vie de chaque partie, et une
vie
de l’organisme entier ; chaque cellule microscopi
fournit sa carriéré de la naissance à la mort, et la totalité de ces
vies
forme ce que nous appelons la vie de l’animal : l
e à la mort, et la totalité de ces vies forme ce que nous appelons la
vie
de l’animal : l’unité est un agrégat de forces et
ce supérieure. « Il est, certes, plus philosophique de considérer la
vie
comme un fait ultime, comme l’une des grandes rév
, qui auront de la peine à s’y résigner. Ils semblent craindre que la
vie
ne soit dépouillée de son sens solennel, si on es
Ces infiniment petits de la perception pourraient bien jouer, dans la
vie
psychologique, un rôle aussi important que les or
ons peut-être jamais ce qu’elle est. Nous ne savons plus ce qu’est la
vie
. Mais nous pouvons apprendre qu’elles sont les lo
’est la vie. Mais nous pouvons apprendre qu’elles sont les lois de la
vie
et les lois de la pensée. Au physiologiste la pre
insensibles, actions réflexes, instincts, etc.) par lesquels les deux
vies
se mêlent et se confondent. On aurait moins discu
ère pas le cerveau comme l’organe principal et dominateur de toute la
vie
psychique. « J’ai déjà dit qu’il a les fonctions
a psychologie ordinaire. Elle pense que ces phénomènes obscurs, où la
vie
psychique commence à peine à poindre, sont à beau
ssigne une place à l’action réflexe dans l’évolution ascendante de la
vie
psychique : M. Lewes la rapproche de même de l’in
On a essayé de montrer ici que l’esprit est l’aspect psychique de la
vie
; qu’il est la somme de l’organisme sensible, tou
de la vie ; qu’il est la somme de l’organisme sensible, tout comme la
vie
est la somme de l’organisme vital ; que les diver
es, mais qu’on ne peut pas dire qu’il existe un organe exclusif de la
vie
. Le lecteur peut rejeter cette opinion ; mais ell
re le chapitre consacré à l’hérédité. Mais dans une Physiologie de la
vie
commune, on ne pouvait guère qu’effleurer ce suje
me l’ont avancé certains auteurs, que le père donne les organes de la
vie
animale, et la mère les organes de la vie végétat
ère donne les organes de la vie animale, et la mère les organes de la
vie
végétative. M. Lewes, qui rejette cette opinion,
Le Préjugé de la «
Vie
de Bohème » et les mœurs de l’artiste actuel I
œurs de l’artiste actuel Il y a un an, Paris a vu la reprise de la
Vie
de Bohème de Murger, et la première de la Bohème
sienne. Cette triple cérémonie a donc mis en vedette et en honneur la
vie
des artistes pauvres. Le souvenir de Paul Verlain
héâtrales que de la peu intéressante vérité des iniquités de la vraie
vie
. Et il y a sur tout cet engouement, et cet entraî
se qui sait rester joyeuse au milieu de la misère, et qui, et que… La
Vie
de Bohème est, malgré tout, un livre rebutant et
t pas se reprendre, qui meurt d’un mirage déçu et qui, arrachée à une
vie
tranquille et sûre, à un avenir peut être heureux
onde, voilà le secret de son sourire, voilà le secret du succès de la
Vie
de Bohème, parmi les bourgeois épanouis. Observez
bornées, cette fin leur donne raison dans toute leur conception de la
vie
. Ils y assistent, courtois, l’œil humide, prêts a
affirmer impudemment sur les tréteaux la prétention de représenter la
vie
d’artiste ; il nous peine de voir ces rires cingl
ginalité, à des costumes singularisés, à des attitudes : même avec la
vie
la plus régulière et l’usage du monde le plus ave
faut le dire sans plus attendre : la bohème n’a aucun rapport avec la
vie
de l’artiste pauvre. La bohème est une tare d’esp
ème a sa fin dans son état transitoire lui-même ; il raconte toute sa
vie
qu’il va créer, jusqu’au jour où il prend l’attit
u’au jour où il prend l’attitude du vieux lutteur que la dureté de la
vie
a empêché de se révéler. Le bohème est avant tout
qui entraînent souvent l’artiste vrai à se laisser « rouler » dans la
vie
tout en s’en apercevant. Le préjugé de la bohème
imiler à fond cet art superficiel, mais pratique, de la tenue dans la
vie
, offrir une surface polie et impénétrable aux bêt
nouveau, riche de pensées, sobre de gestes, est fait pour réserver sa
vie
intime, haïr la vedette personnelle, et frapper l
s donneront un exemple de sobre tenue, de pauvreté fière et nette, de
vie
travailleuse, ordonnée, saine, de discrétion dans
de méditation idéologique avec l’inexpérience de la conduite dans la
vie
. Elle a laissé à la bourgeoisie une foule d’avant
la vedette eût dû retenir bien des artistes dans le désordre de leur
vie
. Quelle honte ! Se livrer aux chroniqueurs, laiss
ur vie. Quelle honte ! Se livrer aux chroniqueurs, laisser traîner sa
vie
sur des feuilles de papier maculé que les médiocr
les droits civiques : de là son infirmité, le livrant aux bêtes de la
vie
ordinaire. La femme sera peut-être l’intermédiair
éateurs eux-mêmes. Les Aphorismes sur la sagesse de l’artiste dans la
vie
attendent leur Schopenhauer bienfaisant pour port
sme de décupler sa portée. L’homme qui, appuyé sur l’expérience de la
vie
parisienne, et mû par une puissante compassion po
romènent sans défense des dons admirables à travers les dangers de la
vie
, écrirait ce code de leur organisation morale et
e, de sa déclamatoire déchéance morale, être silencieux sur sa propre
vie
et sur sa douleur. Avec la ruine de la littératur
s pas tous deux — pour les nommer seuls — le sentiment mystique de la
vie
, si vénérable dans ses mystérieuses relations ave
on art, à confier à sa raison le soin de décider à quelle heure de la
vie
l’imagination, bien lestée de science et de prude
tre l’homme tel que nous l’avions supposé et celui qu’un hasard de la
vie
nous laisse voir, ne nous hâtons pas de dire que
ui résulte de la première et cause la seconde prend les aspects de la
vie
elle-même, et nous en subissons le contre-coup se
ni, n’est point satisfait des facultés que l’évolution actuelle de la
vie
lui accorde ; il conçoit ou du moins il rêve un ê
lus) de l’être qui lui succédera dans l’évolution ininterrompue de la
vie
. — Mais il ne s’agit jusqu’ici que d’idées généra
ur être un poète ; quelle foudre d’instinct renfermer : simplement la
vie
, vierge, en sa synthèse et loin illuminant tout.
comment s’accomplit en effet l’équation essentielle de l’art et de la
vie
. La vie aussi a son armature intellectuelle, elle
s’accomplit en effet l’équation essentielle de l’art et de la vie. La
vie
aussi a son armature intellectuelle, elle aussi e
’enseignement qui sont la part artificielle bien qu’essentielle de la
vie
, ces croyances directrices restent latentes et ne
a vérité et qu’il faut inscrire dans toutes les mémoires : L’ART = LA
VIE
. Et pourtant il y faut ajouter cette observation
vation qui transforme et grandit tout : l’art s’élève au-dessus de la
vie
, car il échappe au temps : l’œuvre d’art habite l
la vie, car il échappe au temps : l’œuvre d’art habite l’éternité… La
vie
de l’homme oscille entre deux seulement des trois
le Théâtre dit : Je suis. Les acteurs parlent au présent et, dans sa
vie
vivante, c’est toujours au présent que l’œuvre se
est de réaliser en rêve le désir de bonheur qui fait le fond de notre
vie
intime. Mais, du bonheur ! elle en fait avec tout
ce point commun avec la poésie, que ni l’une ni l’autre ne règlent la
vie
pratique : la science au contraire a sa sanction
x aux belles couleurs d’un vêtement vide où il prétendait enfermer la
vie
humaine, la pensée pure s’est recueillie pour l’a
i honte de nous, débiles que nous sommes ! Comment il faut quitter la
vie
et tous ses maux, C’est vous qui le savez, sublim
comme un témoin, comme un conseiller, comme un juge, il surveille la
vie
de sa victime. Car je ne pense pas que personne a
disent le contraire sont des menteurs homicides. Mais aussi la vraie
vie
n’est pas dans ce chemin sanglant de notre sang,
a vraie vie n’est pas dans ce chemin sanglant de notre sang, la vraie
vie
est en nous. L’homme a dans ses rêves des refuges
joie du souvenir ou l’ombre du lumineux bonheur… Eh bien, prendre la
vie
et en exprimer le sens en beauté par les correspo
du temps et de l’espace. — Non pas hors de l’humanité, l’art égale la
vie
et il n’v a point d’art sans la vie. Mais la vie
ors de l’humanité, l’art égale la vie et il n’v a point d’art sans la
vie
. Mais la vie ne consiste pas tout entière en ses
nité, l’art égale la vie et il n’v a point d’art sans la vie. Mais la
vie
ne consiste pas tout entière en ses immédiates ap
ème ; il jouira de sa douleur où il puisera une nouvelle intensité de
vie
; et de sa joie et de sa douleur il parviendra pa
, du mal au bien, du bien au mieux. Matériellement et socialement, la
vie
s’améliore ; scientifiquement, chaque jour apport
acer ont souvent le tort de ne pas comprendre que l’humanité, dans sa
vie
active et pensive hors de l’art, s’efforce de rej
final. Les poètes veulent croire que telles sont les conditions de la
vie
universelle, parce que telles sont les conditions
x, c’est-à-dire le sacrifice, deviendrait une intolérable torture, la
vie
suffirait à peine à l’admiration : que resterait-
sion varie, seule, indéfiniment. Le tort grave serait d’assimiler la
vie
entière aux conditions exceptionnelles de l’art.
i lui permette d’aller plus loin vers l’idéal moral et matériel de la
vie
. * * * La Vérité est le but de nos esprits : la
la nuit. Pourtant, ce ne sont là — en face des vrais problèmes de la
vie
et de la mort — qu’amusettes, ou, pour employer l
s progrès réels si nous savons les employer vers le but suprême de la
vie
, lequel est hors de l’espace et du temps — elles
donner aux passants trop de vanité et de pousser à toute outrance la
vie
individuelle. Redoutables choses que les machine
ela. En supprimant la distance, elles ont supprimé la constance de la
vie
dans un lieu déterminé. Ni les peuples, ni les in
fin, précisément, de ne pas troubler la jouissance individuelle de la
vie
, tous ces signes joints à la conception basse que
dans sa destinée immense, que chacune de ces unités dans leur courte
vie
. Il est né, il mourra. Mais c’est de l’infini qu’
mystère et de Dieu à Dieu. » Cette mission de chaque société dans la
vie
universelle, et de chaque homme dans la vie socia
de chaque société dans la vie universelle, et de chaque homme dans la
vie
sociale, c’est l’âme même du progrès, c’est le pr
h bien, rien n’est aussi éloigné de cet idéal que la conception de la
vie
moderne en général, conception d’après laquelle l
nception de la vie moderne en général, conception d’après laquelle la
vie
animale tend toujours davantage à gouverner la vi
’après laquelle la vie animale tend toujours davantage à gouverner la
vie
raisonnable. Car est-ce autre chose qu’une exaspé
la vie raisonnable. Car est-ce autre chose qu’une exaspération de la
vie
animale, cette perpétuelle exagération des appéti
une manière en quelque sorte sensible, le fini fondé sur l’infini, la
vie
éternelle servant de sanction au passage terrestr
ns précises, dès qu’elle voit que leur véritable sanction est dans la
vie
actuelle, elle perçoit du même coup qu’on l’avait
rmais pour se diriger seule à travers les joies et les douleurs de la
vie
. Ce pas ne se franchit point si brusquement. Les
dix-huit siècles. — Les deux existences de Marie-Madeleine, c’est la
vie
ancienne et c’est la vie moderne, toutes les Vénu
deux existences de Marie-Madeleine, c’est la vie ancienne et c’est la
vie
moderne, toutes les Vénus heureuses et rieuses et
cisme à elle propre dans la contemplation des mystères naturels de la
vie
. C’est à ce spectacle que nous assistons. Voyez c
ujourd’hui sa revanche. Mais ces luttes sont stériles, l’avenir de la
vie
spirituelle est dans l’harmonie des deux suprêmes
rdus, — même de ceux qui, comme Auguste Comte, professent, toute leur
vie
durant, que l’ère métaphysique du monde est close
i lui permette d’aller plus loin vers l’idéal moral et matériel de la
vie
. Est-ce à dire que le poète, dans la société rêvé
point en vain le monde des idées. Proposer aux vivants un idéal de la
vie
c’est produire, si c’est le génie qui parle, dans
ette aux jeunes hommes de concevoir et de comprendre l’ensemble de la
vie
avant que sonne l’heure d’y faire leur choix défi
e solidarité d’un monde où chacun aura sa tâche, où chaque acte de la
vie
s’harmonisera dans l’universelle collaboration, l
mort, c’est l’infini lumineux qui s’ouvre pour nous ressaisir, et la
vie
n’est qu’une perpétuelle marche vers cet abîme de
e nous et la plupart estiment que cette ombre est la réalité de notre
vie
. Mais enfin nous atteignons le but, la lumière no
sicales est Tristan et Isolde, — œuvre créant la plus grande somme de
Vie
que peut — et pourra, longtemps — créer la Prose,
— créer la Prose, comme en Tristan est créée la plus grande somme de
Vie
que notre Musique peut créer. Il avait ébauché un
? Question inévitable ; hélas ! vaine. Nous ignorons entièrement, la
vie
de Wagner, et la vie de Tolstoï44 ; Et les deux a
e ; hélas ! vaine. Nous ignorons entièrement, la vie de Wagner, et la
vie
de Tolstoï44 ; Et les deux artistes nous sont tro
uré un Artiste. Il avait dressé, vivantes, des âmes qui créaient leur
vie
, sous le motif unique du plaisir ; et des âmes ch
cours des documents certains, reconstruit, entière et plus réelle, la
Vie
? Lisons les œuvres données, sagement, et les m
éories philosophiques, les pessimistes, surtout, « qui demandent à la
vie
ce qu’elle ne peut donner » (p. 124). Les écrits
’ont toujours reconnu, que la doctrine de Jésus règle en substance la
vie
des hommes, leur enseigne comment ils doivent viv
est-à-dire de la doctrine rationnelle qui enseigne le vrai bien de la
vie
(p. 178). Tolstoï expose sa doctrine, dit Sa rel
cette revue46, l’explication profondément optimiste qu’il donne à la
vie
. Nous pourrions faire voir, encore, dans Religion
bonne, sainte, non funeste comme pour Schopenhauer ; le but de notre
vie
est, précisément, réaliser cette Unité bienheureu
ndispensable et ce qu’ils cherchent : elle leur donne le chemin de la
vie
, non pas un chemin inconnu, mais un chemin explor
Tous sont des symboles, tous ont un même sens, la direction de notre
vie
humaine au bonheur. Une morale rationnelle : c’es
erficielle ou casuistique, mais reposée à la nature même de l’Humaine
Vie
. Et cette Religion qui nous doit sauver, la devo
, toutes les religions ont été défigurées ? Ayons donc devant nous la
Vie
, dans sa réalité (R. et A.). La doctrine de Jé
. Elle nous fournit, uniquement, un moyen rationnel d’améliorer notre
vie
par nos propres forces (p. 124). Sans cesse, en c
ce éternelle d’outre-tombe, que nous promettent les dogmes déchus. La
vie
éternelle, infinie, qu’annonce Jésus est la vie d
les dogmes déchus. La vie éternelle, infinie, qu’annonce Jésus est la
vie
de ce monde, si nous la voulons arracher aux limi
ires fantômes qui nous font, depuis des siècles, mépriser cette notre
vie
, au nom de vaines et dégradantes vies ultérieures
es siècles, mépriser cette notre vie, au nom de vaines et dégradantes
vies
ultérieures. Comprenons où est le bonheur, et nou
bonheur, et nous atteindrons le bonheur. « Ayons donc devant nous la
vie
, dans sa réalité : et ce sera toute la religion,
l, dit Wagner. » Où donc est ce bonheur ? Quelle est la réalité de la
vie
? À renoncer l’égoïste opposition des vivants, à
te opposition des vivants, à nous faire la partie vivante de l’Unique
Vie
. Tolstoï et Wagner donnent à ce problème cette so
ution. Le chapitre dixième de Ma Religion dit le sens véritable de la
vie
. La vie égoïste, mondaine, la vie des intérêts et
e chapitre dixième de Ma Religion dit le sens véritable de la vie. La
vie
égoïste, mondaine, la vie des intérêts et des lut
eligion dit le sens véritable de la vie. La vie égoïste, mondaine, la
vie
des intérêts et des luttes, évidemment, n’est poi
ndaine, la vie des intérêts et des luttes, évidemment, n’est point la
vie
réelle, puisqu’elle se termine par la mort. Nous
la vie réelle, puisqu’elle se termine par la mort. Nous passons cette
vie
à bâtir la vaine tour de notre prospérité, qui, j
dans l’éternel Un, nous donne, éternelle, la Béatitude. Comprenons la
vie
et ce que nous sommes. Dans l’Unité qui seule est
ie et ce que nous sommes. Dans l’Unité qui seule est, vivons la seule
vie
. Renonçons les égoïsmes, nullement à la fin de no
erficielles, et que, sous elles, doit être une égale conception de la
vie
pratique ? Le bonheur est dans le renoncement ; m
rence des désirs égarant leurs paroles, dans le vain rêve cruel de la
vie
égoïste. Et ces préceptes nous apparaissent nulle
Et Tolstoï nous montre le bonheur, seulement, dans la fusion de notre
vie
avec la commune Vie. Il nous dit fils de l’Homme
re le bonheur, seulement, dans la fusion de notre vie avec la commune
Vie
. Il nous dit fils de l’Homme — membres de l’Homme
e l’Homme, plutôt — éléments de l’Organisme total. Jésus oppose à la
vie
personnelle non la vie d’outre-tombe, mais la vie
ments de l’Organisme total. Jésus oppose à la vie personnelle non la
vie
d’outre-tombe, mais la vie commune qui se fond av
Jésus oppose à la vie personnelle non la vie d’outre-tombe, mais la
vie
commune qui se fond avec la vie présente, passée
lle non la vie d’outre-tombe, mais la vie commune qui se fond avec la
vie
présente, passée et future de toute l’Humanité.
nd avec la vie présente, passée et future de toute l’Humanité. Cette
vie
commune est le travail de chacun pour tous, la Co
la Compassion Agissante : Chaque individu, pris séparément, aura la
vie
la plus heureuse, s’il a compris sa vocation, qui
consiste à ne point exiger qu’on le serve, mais à travailler toute sa
vie
pour les autres, à donner sa vie comme rançon pou
le serve, mais à travailler toute sa vie pour les autres, à donner sa
vie
comme rançon pour tous. Vivons la vie de Tous, d
e pour les autres, à donner sa vie comme rançon pour tous. Vivons la
vie
de Tous, devenons l’Humanité : cette règle Wagnér
t, dit Tolstoï, le serment. Nous ne devons point jurer, engager notre
vie
prochaine, afin que nous renoncions, après le dés
mmandement, le désir, encore, de la Servitude. Ne mettons point notre
vie
dans l’engrenage fatale des choses extérieures, d
entre les éléments du bonheur, ces choses que recommande Tolstoï : la
vie
naturelle, et dans la nature : le travail ; le co
avec les hommes ; la santé physique. L’homme, faute de comprendre la
vie
, souffre et dépérit. Par suite d’une nourriture q
jadis, les nobles princes, ou les serfs des glèbes, le Sage mènera la
vie
de sagesse, la seule vie de l’Homme. Dans les cha
, ou les serfs des glèbes, le Sage mènera la vie de sagesse, la seule
vie
de l’Homme. Dans les champs, entre les forêts qui
donnera, encore, la nichée bénie des enfants, moëlle de sa moëlle, et
vie
de sa vie. Auprès, il verra les hommes, librement
ncore, la nichée bénie des enfants, moëlle de sa moëlle, et vie de sa
vie
. Auprès, il verra les hommes, librement pareils ;
rochains, nul orgueil ne troublera sa joie. Si quelque ignorant de la
vie
le vient attaquer, volontiers il cédera à l’irrés
is les anciens besoins de ces choses, qu’il aura perdus. Il mènera la
vie
bienheureuse de la santé et de la joie. Le travai
e, par le renoncement de l’égoïsme, aura, incessante, la bienheureuse
vie
. Il acceptera la mort sans nulle résignation, mai
saura une partie de l’existence infinie, éternelle, de l’Impérissable
Vie
, une partie inséparable du Tout, un organe insign
e au prochain, dit Tolstoï, le prochain respectera et protégera votre
vie
: il vous nourrira malade, pour ne perdre point l
mité, amené en son ordre, chaque vers, portant son accent propre, une
vie
et une puissance spéciales, spéciales à lui ; et,
que du vouloir-vivre, la compassion universelle envers toute forme de
vie
et l’idée d’une « compassion universelle », la fa
n sentimentale. Flaubert est né et a été élevé dans un hôpital, et sa
vie
, son génie, son œuvre en ont été constamment marq
ère de Madame Bovary) et de cette mère. Il sacrifia, sur la fin de sa
vie
, sa fortune à sa nièce. Au moment des poursuites
et pour lui, respectant son travail, son silence, ses humeurs. Cette
vie
de famille des Flaubert fut toujours unie et affe
u noir sur du blanc, fait pour lui, dès le commencement, le but de la
vie
. C’est d’abord le théâtre, c’est-à-dire la littér
ne reine de France au xve siècle, je serais totalement dégoûté de la
vie
et il y aurait longtemps qu’une balle m’aurait dé
e la vie5. » Lisant plus tard Louis Lambert, il y reconnaît sa propre
vie
de collège. Il y éprouve l’aventure ordinaire aux
réation. Il en avait fait un être hilare et hurleur, projection d’une
vie
sarcastique et joyeuse. La nièce de Flaubert inte
sion qui paraît avoir été usuelle dans la famille Flaubert : mener la
vie
de garçon. D’un Rouennais qui ne s’était pas mari
e ou le bois du Nord, on disait à Rouen, avec scandale : « il mène la
vie
de garçon à Paris. » On en retrouve un écho dans
ary, quand Homais décrit avec un mélange d’admiration et d’horreur la
vie
que mènent à Paris les journalistes et les artist
spontanéité rebelle au découpage, aux contours, de cet appétit de la
vie
pour les contraires logiques, qui éclatent dans u
rs. C’est ensuite son amour de Trouville, celui qu’il garda toute sa
vie
et autour duquel il allait écrire, longtemps aprè
qui amène cette lumière, quand nous apercevons sous cette lumière la
vie
entière de l’artiste. Pour devenir en lui passion
e, passe la parole à un confrère qui expliquera à Smarh le sens de la
vie
et le monde : c’est Yuk, le dieu du grotesque, so
aient fait Chevalier et Le Poittevin. Sans aucun enthousiasme pour la
vie
d’étudiant en droit, ni à plus forte raison pour
lire à livre ouvert Sophocle et Shakespeare. Les trois mois eurent la
vie
dure. Flaubert n’avait pas le don des langues. Et
et 1841, ses lettres nous le montrent à Paris, en train d’y mener une
vie
« assez juridiquement sombre ». Il ne comprend ab
fut Maxime Du Camp, du même âge que lui, entré riche et libre dans la
vie
, avec l’amour des lettres et le loisir de s’y con
été plus précoces. Encore un morceau sur lui-même, une révision de sa
vie
. « Ma vie entière s’est placée devant moi comme u
récoces. Encore un morceau sur lui-même, une révision de sa vie. « Ma
vie
entière s’est placée devant moi comme un fantôme,
upin : une seule chose est vraie et bonne, la grande possession de la
vie
dans le temps et dans l’espace, et, pour celui qu
attaque de cette maladie nerveuse qui le tiendra jusqu’à la fin de sa
vie
, et qui serait peut-être restée cachée dans le se
ur une autre hypothèse. Quoi qu’il en soit, cette maladie eut dans la
vie
de Flaubert une importance décisive. Son père rés
. Sa maladie a obligé Flaubert à quitter, pour toujours, croit-il, la
vie
de Paris, et son voyage lui a donné l’horreur du
e fois par jour à des moments d’une angoisse atroce, sans femme, sans
vie
, sans aucun des grelots d’ici-bas, je continue mo
’imagination, mais sur un plan d’analyse et de raison, son idée de la
vie
. Comme la seconde Éducation, la première est l’hi
z proches pour se comprendre. Tout adolescent rêveur et condamné à la
vie
intérieure, s’il écrit un roman, écrira naturelle
de Jules. Henry plaît aux femmes, sait les conquérir et conquérir la
vie
. Jules est le solitaire dégoûté, qui a épuisé la
et conquérir la vie. Jules est le solitaire dégoûté, qui a épuisé la
vie
par l’imagination, s’est dissipé en débauches de
ici au même sens que dans le roman de 1869. C’est l’expérience de la
vie
amoureuse, dans les années de formation, expérien
ose et s’arrête en un état définitif de sensibilité, à l’époque où la
vie
est faite, où l’automatisme est construit, où l’h
n lui, et il se promettait de n’y pas manquer, de la protéger dans la
vie
, de l’aimer encore davantage, de la défendre touj
bord la même figure de pâte molle que Léon. La nécessité de gagner sa
vie
et celle de sa maîtresse, la brutale école de la
ité de gagner sa vie et celle de sa maîtresse, la brutale école de la
vie
d’Amérique, la lutte dans un pays neuf, tout cela
quatrième acte d’Axel. Flaubert fait là un beau tableau lyrique de la
vie
poétique, un peu verbeux, mais profond, avec des
Le Poittevin. Pradier a conseillé simplement à Flaubert de mener une
vie
moins solitaire, plus conforme à son âge, de doci
mes L’année 1846, celle de ses vingt-cinq ans importe fort dans la
vie
de Flaubert. À deux mois de distance meurent le d
e grand Croisset silencieux, avec ses livres, son papier, sa pipe, la
vie
de Flaubert est fixée. Le laboratoire de son œuvr
vait fait son deuil. Cet ami de son enfance peu à peu disparaît de sa
vie
. Un autre L’avait occupée fortement : Alfred Le P
tous les amis de Flaubert qui ait pensé et senti, du fond même de la
vie
, authentiquement avec lui, le seul dont les œuvre
des grands événements et une des grandes correspondances chères à la
vie
des lettres. L’amour avait occupé jusqu’à cette é
avait occupé jusqu’à cette époque les rêves de Flaubert plutôt que sa
vie
. Sa jeunesse avait été pleine d’hallucinations se
à la refaire plus vraie, ne pouvait guère, semble-t-il, voir dans la
vie
des sens qu’une sorte de harem ayant des pensées
moins de personnalité féminine, une conception plus universelle de la
vie
, mais non ! le cœur, ce pauvre cœur, ce charmant
mne ou d’un soleil couchant On ne saura jamais à quel point toute sa
vie
sentimentale a cristallisé autour d’une image mat
eune fine qui l’aimait : « Moi qui ne l’aimais pas, j’aurais donné ma
vie
pour racheter ce regard d’amour triste auquel le
de jurer, mais viveur ! lui un ascète, et étudiant ! « Oh ! ma bonne
vie
d’étudiant ! Je ne souhaiterais pas à mon ennemi,
emi, si j’en avais un, une seule de ces semaines-là ! » Il pense à sa
vie
d’étudiant en droit. Mais Louise n’avait pas tort
ssent vraiment maîtresse. « Tu me dis que je ne t’ai pas initiée à ma
vie
intime, à mes pensées les plus secrètes34. » Il l
présentée à la mère de Flaubert, s’introduire définitivement dans sa
vie
et celle de sa famille. Il refuse toujours. Dans
histoire de soldat fut la réponse. La pauvre Louise mena dès lors une
vie
ingrate de femme de lettres vieillie qui doit bea
ole qui s’est formée autour de Madame Bovary. L’amour tient dans leur
vie
une place infiniment moindre que dans celle des r
mour. Celle de Flaubert avec Louise Colet le montre fourvoyé dans une
vie
sentimentale qui ne lui convient pas. La femme ne
mêmes qu’ils ont dû sacrifier, et qui aussi leur fournissent, dans la
vie
, de quoi agir, protéger, gouverner. Si de telles
e. Mais de 1845 à 1850, l’ami qui occupe la plus grande place dans la
vie
de Flaubert est encore Du Camp. Durant tout ce te
Flaubert les chapitres impairs. C’est là un moment important dans la
vie
littéraire de Flaubert, le début de son style tra
aite, ayant été son Faust, l’œuvre perpétuelle et significative de sa
vie
, nous reviendrons, en étudiant la suite des trois
rt comme une somme de toute sa pensée, de tous ses rêves, de toute sa
vie
, et aussi, par une projection naturelle et ordina
ne projection naturelle et ordinaire, des pensées, des rêves et de la
vie
de l’humanité, la première Tentation a été écrite
ur la montagne et au triomphe. En même temps, un autre tournant de sa
vie
se dessinait devant lui, allait l’emporter vers l
décidé comme Du Camp, un compagnon très facile. C’est de cette longue
vie
à deux où ils purent se connaître à fond que date
en la chair et le sang de Madame Bovary. Flaubert a amené avec lui la
vie
bourgeoise française. Il en approche un échantill
ssi devant sa glace de poche). Et le recul, le contraste d’Orient, la
vie
de plein air qui favorise la naissance des idées
que, garçon sain, musclé et volontaire, il mène en Orient. Une belle
vie
à goûter, une grande place à prendre, les idées d
erai de retour, je reprendrai, et pour longtemps j’espère, ma vieille
vie
tranquille sur ma table ronde, entre la vue de ma
t à faire dans la retraite, alors que le jeune Du Camp ne rêve que la
vie
du monde. Flaubert ne publiera pas Saint Antoine,
pour le goût de se remuer, le rêve du voyage, c’était le dégoût de la
vie
sédentaire. Le voyage lui permet de loger et de c
r, ce que tout le monde, à notre âge, éprouve un peu par rapport à la
vie
sociale ; je me sens le besoin de m’établir51. »
bénite et me l’a donnée ; ç’a été un des moments les plus amers de ma
vie
, ç’eût été si doux pour un fidèle ! Combien de pa
eux livres, ni même entre les deux arts, il reste la continuité de la
vie
de Flaubert, la transition intelligible sous les
autre bien plus grave. Il a le sentiment qu’il n’est plus bon qu’à la
vie
solitaire, à être assis devant une table et du pa
ie solitaire, à être assis devant une table et du papier ; mais cette
vie
, il l’avait menée, bon gré mal gré, avant son voy
Flaubert de l’exotisme et l’ait tourné aussi vers l’expression de la
vie
. Il se croit poète à cette époque, et ce ne sont
s deux lettres par lesquelles Flaubert lui refuse de mener à Paris la
vie
littéraire tremblent de fureur frémissante. Il ne
perche ; non, je ne regrette pas d’être resté si tard en arrière. Ma
vie
, du moins, n’a pas bronché. » La correspondance
res. On ne saurait exploiter les unes qu’en sacrifiant les autres. La
vie
est un sacrifice continuel de ce genre, et quand
hez Flaubert la vocation de la gourmandise (c’est-à-dire de la grande
vie
, celle de Garçon), assez naturelle aux hommes, de
lui-même : un homme enfermé dans une chambre qui transforme toute sa
vie
en littérature et toute son expérience en style.
dans la nature et les idées de Flaubert depuis le commencement de sa
vie
littéraire. Boileau se flattait d’avoir appris à
timent puissant, qui pénètre la nature extérieure, l’anime de sa même
vie
et la colore de sa teinte. Or, il se dit que cett
encore mûr pour ce travail du style, qu’il ne lui donnait pas dans sa
vie
la place exclusive, que cette vie était agitée pa
e, qu’il ne lui donnait pas dans sa vie la place exclusive, que cette
vie
était agitée par des rêves, des désirs, dont la l
r un tel sacrifice qu’on arrive à posséder Dieu. « N’est-il pas de la
vie
d’artiste, ou plutôt d’une œuvre d’art à accompli
tif qui est le comique théâtral, mais de ce ridicule intrinsèque à la
vie
humaine elle-même, et qui ressort de l’action la
aussi relatif que le comique théâtral, et son espèce est la même. La
vie
ne paraît comique à Flaubert que parce qu’il la v
Bovary comme Don Quichotte consiste à incorporer cet automatisme à la
vie
de l’œuvre d’art. Emma Bovary ou Homais, Don Quic
la lecture desquels on n’oserait plus vivre, de peur de vivre une des
vies
dont l’automatisme y fonctionne en dégageant du r
me, mais avant, autrefois, j’ai cru à la réalité de la poésie dans la
vie
, à la beauté plastique des passions73. » La tripl
tourne des ronds de serviette comme Flaubert fait des romans, tue la
vie
comme lui entre quatre murs. À partir de ce momen
rentes phases quant à leur développement, et puis il me semble que la
vie
en elle-même est un peu ça. » Les termes qu’emplo
ors que le romancier domine le temps, a le temps, taille à loisir une
vie
entière dans l’étoffe du temps. Le roman de Flaub
ry peut donc passer pour une biographie, et plutôt pour une suite des
vies
impliquées les unes dans les autres que pour une
us précisément, il semble que Madame Bovary soit une biographie de la
vie
humaine plutôt que la biographie de quelqu’un (à
elqu’un (à la limite théorique du roman, il y aurait un pur schème de
vie
, comme, à la limite théorique du théâtre, il y au
téraire apparente qu’est sa Bovary, il remonte jusqu’aux débuts de sa
vie
pour y chercher un être absolument opposé à lui,
le collège, dans le raccourci d’humanité qu’est une classe, toute la
vie
de Charles était préfigurée. Charles y était sans
e de Charles Bovary et le mot profond, le seul qu’il prononça dans sa
vie
et après lequel il n’a plus qu’à tomber à terre c
cile », la casquette contient déjà tout Yonville-l’Abbaye. Une pauvre
vie
, une vie tout de même ; le roman d’une pauvre vie
a casquette contient déjà tout Yonville-l’Abbaye. Une pauvre vie, une
vie
tout de même ; le roman d’une pauvre vie, mais d’
’Abbaye. Une pauvre vie, une vie tout de même ; le roman d’une pauvre
vie
, mais d’une vie ! s’apprête à coiffer ce front d’
vre vie, une vie tout de même ; le roman d’une pauvre vie, mais d’une
vie
! s’apprête à coiffer ce front d’enfant qui ne s’
étions enfermés. Le roman de la fatalité, et pourtant le roman de la
vie
, et le roman de l’amour. Pour une heure de joie,
ie, et le roman de l’amour. Pour une heure de joie, il faut aimer la
vie
. Qui donc, une heure au moins, n’est heureux à so
e et plus vide d’Yonville, et le passage d’un bourg à un autre, d’une
vie
à une autre vie qui est pourtant la même, chez le
’Yonville, et le passage d’un bourg à un autre, d’une vie à une autre
vie
qui est pourtant la même, chez les Bovary, forme
oman qui recueillera ces existences. Avec le séjour à Tostes finit la
vie
conjugale vraie de Mme Bovary, la vie à deux. Com
vec le séjour à Tostes finit la vie conjugale vraie de Mme Bovary, la
vie
à deux. Comme il s’agissait de traiter cette vie
ie de Mme Bovary, la vie à deux. Comme il s’agissait de traiter cette
vie
à deux, d’autres personnages étaient inutiles et
f-d’œuvre s’il ne s’était identifié à son héroïne, n’avait vécu de sa
vie
, ne l’avait créée, non seulement avec des souveni
ionnée. Elle est faite pour aimer l’amour, aimer le plaisir, aimer la
vie
, beaucoup plus que pour aimer un homme, faite pou
ant la saisira, elle ira simplement le chercher chez lui. Sa dernière
vie
, celle qui la conduira à la mort, sera une vie to
chez lui. Sa dernière vie, celle qui la conduira à la mort, sera une
vie
toute personnelle, toute réduite à l’injustice et
i est le propre du désir, et qui est d’ailleurs aussi nécessaire à la
vie
que l’eau aux plantes. « Elle ne croyait pas que
Au couvent, elle rêvait du dehors, et plus tard, elle s’imaginera sa
vie
de couvent comme le seul moment où elle aura été
ponibilité infinie. Revenue chez son père, elle n’y peut supporter la
vie
rustique, et Charles, le médecin bien portant, qu
r devient la cause et le symbole de tous les échecs dont est faite la
vie
d’Emma. Elle aurait pu avoir la grande revanche e
, pour une bourgeoise fille de paysan, la substance et le poids de la
vie
seront faits naturellement d’une certaine argente
s gens à table. Balzac avait introduit pareillement dans le roman des
vies
dont le tragique est fait de l’accroissement ou d
e, l’amour et le luxe, mêlés comme une âme et un corps en un songe de
vie
idéale. « Elle confondait, dans son désir, les se
égance des habitudes avec les délicatesses du sentiment. » Et la même
vie
se déroulera pour elle en deux formes sur les deu
les de l’autre. Rodolphe et Lheureux sont placés de chaque côté de sa
vie
pour l’exploiter et la perdre, non par méchanceté
qui fait de Charles le personnage le moins vraisemblable du roman. La
vie
n’arrive jamais à user aussi parfaitement un gale
nçoit que le mot sur la fatalité sorte naturellement de lui. Toute sa
vie
il a été agi. Il semble que son infortune conjuga
pris de Flaubert. Satisfait des autres, il l’est, par surcroît, de la
vie
. Il est installé en elle et la broute, comme un h
ré. La naissance de leur fille marque pour Emma un nouvel échec de sa
vie
sacrifiée. Mais Charles, « l’idée d’avoir engendr
Le vrai péché originel de l’esprit pour Flaubert : être content de la
vie
, content de l’avoir transmise, être l’homme de la
grandie. Il est fait pour se couler aussi passivement que lui dans la
vie
sociale et pour s’adapter aussi exactement à sa m
. Des deux côtés, il a de quoi être bien accueilli dans le ménage. La
vie
d’artiste figure sur son horizon lointain comme s
arles. Quand il se propose de partir pour Paris : « Il y mènerait une
vie
d’artiste ! Il y prendrait des leçons de guitare
it fort bien la place de Léon et les sentiments d’Emma. L’échappée de
vie
brillante et heureuse qu’a été le bal de la Vauby
tte quand on en a eu ce qu’on voulait. Rodolphe est le Lheureux de la
vie
amoureuse d’Emma. Emma, qui ne pense que par idée
éciles sont plus ou moins des Thompson de Sunderland. Combien dans la
vie
n’en rencontre-t-on pas à ses plus belles places
mais comme ils passent vite, ils amusent. Ce n’est pas comme dans la
vie
ordinaire où ils finissent par vous rendre féroce
ment, Flaubert n’a pas peint Homais avec férocité. Son imbécile de la
vie
ordinaire est vu à travers le voile de l’art, com
nt en quelque chose d’éternel et de stylisé comme les incidents de la
vie
d’Henriette d’Angleterre dans l’oraison funèbre.
s, le père Buloz publie dans sa revue les Buveurs d’eau, scènes de la
vie
d’artiste, par Mürger. Le toupet à la Louis-Phili
, à tort ou à raison, que le curé ne représentait que du passé, de la
vie
tournée en mécanisme, une réalité sur sa pente de
se défend lui-même de conclure, tout cela est bon en théorie, mais la
vie
apporte toujours une conclusion. Vivre, c’est con
ainsi dire par l’extérieur sans pénétrer jusqu’aux profondeurs de la
vie
morale. Il croit tracer des caractères, il fait d
qu’il avait passés à Yonville finissaient par lui peser autant que la
vie
conjugale à Emma. Flaubert avait pensé d’abord fa
écrivait à Louise : « Ah ! c’est que j’ai passé bien des heures de ma
vie
, au coin de mon feu, à me meubler des palais, et
es : « Je n’éprouve pas, lui écrit-il, comme vous ce sentiment d’une
vie
qui commence, la stupéfaction d’une existence fra
pour ressusciter Carthage ! C’est là une thébaïde où le dégoût de la
vie
moderne m’a poussé. » Et pourtant il est y parve
trouvons de plain-pied avec le Grec, avec une valeur constante de la
vie
méditerranéenne et occidentale. Polybe ne fournis
nt les ensembles, c’est l’armée des mercenaires et c’est Carthage. La
vie
intérieure de cette armée, ses sentiments simples
traits non seulement au Jugurtha de Salluste, mais aux Parthes de la
Vie
de Crassus dans Plutarque. Flaubert possède et ex
» Ce roman de Salammbô, si insolite en apparence et si détaché de la
vie
, esquisserait fort bien un de ces conflits monstr
entera sa géographie particulière, les pentes contrastées qui font sa
vie
. Conformément à cette alternance de tableau épiqu
un grand roman contemporain où il jettera toute son expérience de la
vie
. À ce moment, Flaubert n’est plus tout à fait le
ion ne sera qu’une révision de l’œuvre de 1849, tout le travail de sa
vie
est donc réglé dès 1862). Ces deux plans, dit-il,
mble radicalement impossible ; la beauté n’est pas compatible avec la
vie
moderne, aussi est-ce la dernière fois que je m’e
nry, fait l’éducation de sa sensibilité, apprend tant bien que mal la
vie
amoureuse, et le livre pourrait s’appeler, comme
et le livre pourrait s’appeler, comme un vieux roman de M. Jaloux, la
Vie
et les femmes. Il pourrait aussi s’appeler — et m
très sincèrement, une période ou, comme il disait, une tranche de sa
vie
; il n’est pas un des acteurs que je ne puisse no
de la Maréchale évoque celui de la Présidente, Mme Sabatier. C’est la
vie
de Flaubert, mais l’Éducation devient une grande
, mais l’Éducation devient une grande œuvre d’art en faisant de cette
vie
la vie tout court : « Pourquoi ce livre-là n’a-t-
l’Éducation devient une grande œuvre d’art en faisant de cette vie la
vie
tout court : « Pourquoi ce livre-là n’a-t-il pas
doit frapper sur un point de la boule. Or, rien de tout cela dans la
vie
; mais l’art n’est pas la nature. N’importe ! Je
ps ; elle amorçait dès l’enfance scolaire de Charles l’histoire d’une
vie
grotesque, passive et ballottée, comme la pauvre
ctacles et qui projette dans l’espace l’image de durée que faisait la
vie
humaine entassée sur le bateau : « À chaque détou
encore. » A bord de ce bateau, il y a un jeune homme qui croit à la
vie
, Frédéric Moreau. « Frédéric pensait à la chambre
ons futures. » Et toute cette perspective, toute la perspective de sa
vie
est changée par l’apparition de Mme Arnoux. Il fa
e Flaubert, diversifient sur des registres différents la lignée de la
vie
manquée, figure qui a halluciné toute l’existence
enu à Paris pour y faire sa première année de droit, et ce vide d’une
vie
d’étudiant en illusions et en courtes velléités p
À vau l’eau. Il est presque inutile à Frédéric de vivre, tellement sa
vie
entière est déjà symbolisée par ces apparitions,
sur une rivière où Frédéric laisse aller des images flottantes de la
vie
qu’il se compose. « Les grandes lettres composan
où l’on contemple les rives, le spectacle incessamment renouvelé des
vies
impossibles. Tout cela, dans le tableau indiqué p
ure qu’elle contraint et condamne chez la femme. Comme Emma rêve à la
vie
, il rêve une vie, lui, et ce rêve implique des as
aint et condamne chez la femme. Comme Emma rêve à la vie, il rêve une
vie
, lui, et ce rêve implique des associations sur de
ui continue le faux rêve, sur l’oreiller de Frédéric. Cette figure de
vie
passivement rêvée que prend l’existence de Frédér
passivement rêvée que prend l’existence de Frédéric contraste avec la
vie
ardemment désireuse d’Emma Bovary. Emma rêve à la
ntraste avec la vie ardemment désireuse d’Emma Bovary. Emma rêve à la
vie
, mais ne rêve pas sa vie, elle la vit pathétiquem
ment désireuse d’Emma Bovary. Emma rêve à la vie, mais ne rêve pas sa
vie
, elle la vit pathétiquement, et la preuve suprême
re et la honte, Frédéric célibataire mène en tranquille conscience sa
vie
d’homme à bonnes fortunes. Enfin, Emma est pauvre
e finesse qu’il y a en Frédéric se fût émoussée en quelques années de
vie
provinciale, elle conserve sa pointe brillante da
facile, et c’est dans une même idée de facilité que se confondent sa
vie
politique et sa vie sentimentale. L’Éducation réa
ns une même idée de facilité que se confondent sa vie politique et sa
vie
sentimentale. L’Éducation réalise le roman de la
rée à deux exemplaires afin de montrer sa place prépondérante dans la
vie
sentimentale d’un jeune Parisien, tout au moins d
romans. Louise est la seule jeune fille qui figure dans Flaubert (la
vie
de jeune fille d’Emma n’est traitée que comme pré
en partie de la réserve de Frédéric. Celui-ci est l’homme qui rêve sa
vie
; ses rêves cristallisent autour de Marie, et Mar
r elle ». « Les images fulguraient comme des phares à l’horizon de sa
vie
. Son esprit, excité, devint plus leste et plus fo
le présent, un manque de raccord entre l’imagination et l’acte, et la
vie
intérieure sert précisément à combler ou à dissim
utre, des figures contrastées qui se répondent. On peut appeler leurs
vies
à tous deux des vies manquées. Frédéric n’en a pa
trastées qui se répondent. On peut appeler leurs vies à tous deux des
vies
manquées. Frédéric n’en a pas conscience, ou n’en
u n’en prend conscience qu’à la fin, à la dernière ligne du roman. La
vie
parisienne lui donne l’illusion de la vie vraie (
dernière ligne du roman. La vie parisienne lui donne l’illusion de la
vie
vraie (et après tout est-ce une illusion ? Vivre,
t est-ce une illusion ? Vivre, c’est vivre dans le présent et dans la
vie
qu’on vit ; c’est la vie, qu’on doit vivre). Mais
ivre, c’est vivre dans le présent et dans la vie qu’on vit ; c’est la
vie
, qu’on doit vivre). Mais Mme Arnoux sent vraiment
t ; c’est la vie, qu’on doit vivre). Mais Mme Arnoux sent vraiment sa
vie
, à côté d’un homme tel qu’Arnoux, comme une vie s
noux sent vraiment sa vie, à côté d’un homme tel qu’Arnoux, comme une
vie
sacrifiée, la voit dans la vérité et non dans les
e sont ces trois sources qui nourrissent chez un véritable artiste sa
vie
intérieure et ses créations. Chez Frédéric qui es
parole naturellement propres à sa beauté. Quand Flaubert eut dans sa
vie
à lui un amour de ce genre, on peut se figurer ce
e par aucun contraste ; le sentiment s’harmonisait avec le milieu. Sa
vie
maintenant avait des douceurs partout. » Il a app
ouvre un portique sur le monde, sur la fortune, sur l’action, sur la
vie
, qui en constituent les harmoniques, en prolongen
vait eu souvent pour les filles. Mais Mme Dambreuse a macéré toute sa
vie
dans un bain d’attitudes, de convention et de fie
et de fiel ; sécheresse de cœur, égoïsme et tyrannie. Le monde et la
vie
riche l’ont tournée tout entière vers une existen
t sans animation. Il y avait là, cependant, des hommes versés dans la
vie
, un ancien ministre, le curé d’une grande paroiss
ma, l’avaient pour centre, tombaient en elle pour y être convertis en
vie
et en ardeurs intérieures ; lorsque Frédéric, che
urnaise, s’ajoutaient à sa passion et faisaient de l’amour ». Mais la
vie
mondaine qui s’épanouit autour de Mme Dambreuse n
, mais un peu incomplet. L’éducation des sentiments, les phases de la
vie
amoureuse, rentrent pour Frédéric dans une éducat
ur Frédéric dans une éducation plus générale et dans les phases d’une
vie
normale de jeune homme médiocre ou moyen, sensuel
e, le jeune bourgeois de 1850. Les femmes ne font qu’une partie de sa
vie
, la partie féminine de ses amitiés et de ses conn
éducation, sentimentale et autre, dans sa figure ou sa « tranche » de
vie
. La place de l’ami d’enfance, Deslauriers, est ca
d’autobiographie et il ne faut pas oublier que l’amitié joua dans la
vie
de Flaubert un plus grand rôle que l’amour, qu’il
ssemblances. Puis, quand ces ressemblances se sont effacées, quand la
vie
et la fortune leur ont donné des caractères et de
’autre, il est le sentimental. Deslauriers mène dans l’action la même
vie
ridicule que Frédéric dans l’amour et les rêves,
quelque chose de féminin ou qui touche aux femmes. Pour Frédéric, la
vie
, c’est d’abord les femmes, et tout le reste ne pr
d on ne passe pas sous l’Arc de Triomphe, symbolise un triomphe de la
vie
, un rêve accompli devant lequel Frédéric, comme S
re d’accord. Les deux fortunes vont ensemble, comme deux formes de la
vie
médiocre et de l’échec, deux vies analogues dont
nt ensemble, comme deux formes de la vie médiocre et de l’échec, deux
vies
analogues dont le moment privilégié aura été celu
a donné et s’est illuminé tout entier, sans que les révélations de la
vie
y aient rien ajouté en qualité. « La chaleur qu’i
ux critiques. La plupart des personnages de l’Éducation manquent leur
vie
parce qu’ils appartiennent à une nature inférieur
troitement — parmi les voyageurs de commerce. Comme pour Frédéric, la
vie
pour lui ce sont les femmes. Comme Frédéric, il e
ité des personnages, avec le hasard qui les dépose un moment dans une
vie
, comme celle de Frédéric, livrée elle-même aux ex
e roman à peu près avec la figure dont Flaubert lui a vu traverser la
vie
. « Sénécal — qui avait un crâne à pointe — ne con
cette fortune comme celle d’Homais dans l’acte de son ascension ; la
vie
du monde et la présence de la mort la prennent et
ui manquait à Sainte-Beuve. Celui-ci était resté un peu étranger à la
vie
et au développement de la génération dont Flauber
re, et, privé de cette amitié fidèle, il n’allait plus traîner qu’une
vie
mutilée. En 1872, il s’occupe pendant de longs mo
e Binet recommença à marcher). Pendant les dix dernières années de sa
vie
, et sauf les diversions assez rapides des Trois C
lui-même, où il a pensé le mieux exprimer son idée de l’art et de la
vie
. « Au milieu de mes chagrins, écrit-il en 1872, j
rit-il en 1872, j’achève mon Saint Antoine, c’est l’œuvre de toute ma
vie
, puisque la première idée m’en est venue en 1845,
at de nature, noblesse de l’homme dans l’état de grâce artistique. Sa
vie
déserte est pleine de tentations, matières à rêve
ion, la raison profonde pour laquelle Flaubert s’est attaché toute sa
vie
à ce sujet et l’a jugé le plus consubstantiel à s
ale et monacale, c’est l’identité qui lui paraissait exister entre sa
vie
et celle d’un prêtre ou d’un moine, d’un prêtre d
me un symbole de leur art la coquille éclatante. « Moi, je déteste la
vie
; je suis un catholique, j’ai au cœur quelque cho
ormandes. » Le catholicisme ne consiste pas précisément à détester la
vie
, mais il exclut certain attachement lourd au plei
mais il exclut certain attachement lourd au plein et au massif de la
vie
. « Le sang du Christ, qui se remue en nous, rien
ruisseaux. Si le sentiment de l’insuffisance humaine, du néant de la
vie
venait à périr…, nous serions plus bêtes que les
itude est la puissance suprême et elle est l’impuissance dernière. La
vie
de solitaire est une vie en partie double où il y
prême et elle est l’impuissance dernière. La vie de solitaire est une
vie
en partie double où il y a, comme eussent dit les
que, bouffée des regrets inévitables en quiconque s’est consacré à la
vie
de l’esprit. La place qu’occupaient dans les deux
andait à quoi elle rimait : « Ô bonheur ! bonheur ! J’ai vu naître la
vie
, j’ai vu le mouvement commencer. J’ai envie de vo
e Tentation, mis ici, comme tentation dernière, cette tentation de la
vie
prise par le dessous. Il chanta l’arbre vu du cô
inverse de celle du Satyre, finit où le Satyre commence, parce que la
vie
pour Victor Hugo correspond dans son ensemble à u
andidat, comédie de mœurs politiques, se rattache à une période de la
vie
de Flaubert où, comme tout le monde, il se croit
née, on la subit. J’ai été lâche dans ma jeunesse, j’ai eu peur de la
vie
. Tout se paie118. » Et il est bien évident qu’il
mède à cause du poison ? Mais cette contemplation triste d’une fin de
vie
, déserte d’êtres et peuplée seulement de souvenir
Flaubert, en y ressuscitant des jours écoulés, jette un filet sur sa
vie
antérieure, nous donne une ombre, une idée des mé
e rêve les figures anciennes après avoir joué la pauvre comédie de la
vie
. Voici, comme dans Madame Bovary, un peu de l’exi
un rythme analogue à sa propre durée qu’il se figure et représente la
vie
de Félicité, qui perd l’une après l’autre toutes
la religion, la mort. « C’est, dit-il, tout bonnement le récit d’une
vie
obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dé
uleurs sympathiques ; il a toujours été « bon pour le perroquet ». La
vie
de Félicité est une vie humaine, où tient tout l’
a toujours été « bon pour le perroquet ». La vie de Félicité est une
vie
humaine, où tient tout l’essentiel de l’humanité,
La mort de Félicité comme la mort de Julien, c’est l’achèvement d’une
vie
qui a mérité d’être. Les puissances qui sont prés
l’Aveugle, près d’Emma Bovary comme un symbole de sa damnation, de sa
vie
perdue. Car la vie de Félicité et la vie de Julie
mma Bovary comme un symbole de sa damnation, de sa vie perdue. Car la
vie
de Félicité et la vie de Julien sont au contraire
mbole de sa damnation, de sa vie perdue. Car la vie de Félicité et la
vie
de Julien sont au contraire des vies gagnées. Et
due. Car la vie de Félicité et la vie de Julien sont au contraire des
vies
gagnées. Et gagnées aux deux extrémités de la nat
he du christianisme consiste à comprendre pareillement. Tandis que la
vie
de Félicité est le type de la vie la plus simple,
prendre pareillement. Tandis que la vie de Félicité est le type de la
vie
la plus simple, la vie de Julien est le type de l
andis que la vie de Félicité est le type de la vie la plus simple, la
vie
de Julien est le type de la vie la plus tragique.
le type de la vie la plus simple, la vie de Julien est le type de la
vie
la plus tragique. La vie de Félicité peut s’appel
s simple, la vie de Julien est le type de la vie la plus tragique. La
vie
de Félicité peut s’appeler par excellence la vie
la plus tragique. La vie de Félicité peut s’appeler par excellence la
vie
qui n’a pas d’histoire, et Drumont écrivait : « S
ête effroyable ne trouble le polype en sa tranquillité profonde. » La
vie
de Julien, destiné à tuer son père et sa mère, ré
tiné à tuer son père et sa mère, réalise au contraire le sommet de la
vie
tragique, à la fois celle d’Œdipe et d’Oreste qui
celle d’Œdipe et d’Oreste qui ne tuent que l’un ou l’autre. Et cette
vie
, admirablement choisie par Flaubert, comme les gr
raisons, il n’eût pas convenu à Flaubert de traiter un épisode de la
vie
de Jésus. Mais celle du Précurseur se trouvait su
ses sentiments profonds : à savoir cette passion de l’histoire, de la
vie
passée qui d’être passée acquiert pour l’homme de
ont est faite la mer d’une durée sociale et d’un passé historique. La
vie
d’un être individuel, dans l’humble sphère où exi
sous-préfète laissera à Félicité. Événement capital, puisque toute la
vie
intérieure, toute la religion de Félicité sera tr
on de Bouvard et Pécuchet qui l’occupa les dix dernières années de sa
vie
. Il méditait d’autres ouvrages. Non plus son gran
voyage en Orient qui eût été nécessaire. Il pensait à un roman sur la
vie
politique du second Empire, faisant suite à l’Édu
; sa maladie nerveuse, d’autres infirmités, la mauvaise hygiène de sa
vie
sédentaire, une nourriture peu en rapport avec ce
des bois du Nord, Flaubert paya avec désintéressement, et connut une
vie
difficile. Il avait eu jusqu’alors de bien menues
ne vieille pensée de jeunesse, ou plutôt une pensée qui avait tenu la
vie
de Flaubert, et d’œuvres qui aient ainsi tenu tou
laubert, et d’œuvres qui aient ainsi tenu toute la dimension de cette
vie
, il n’y en a que trois, l’Éducation sentimentale,
he qui, au contraire de celle de Noé, soit le conservatoire non de la
vie
soustraite au flot qui monte, mais des formes gro
aire. Dans le passage où Homais, après le départ de Léon, parle de la
vie
à Paris, Flaubert se flatte d’avoir « réuni toute
oir « réuni toutes les bêtises que l’on dit en province sur Paris, la
vie
d’étudiant, les actrices, les filous qui nous abo
le Catoblépas, être attiré par la stupidité, en avoir besoin pour la
vie
, la joie, la santé de son esprit, être sensible à
’âge où l’on doit achever de vivre, ils se mettent à recommencer leur
vie
. Et on ne voit pas comment Flaubert peut tirer ar
vie. Et on ne voit pas comment Flaubert peut tirer argument contre la
vie
humaine, la nature humaine, d’un exemple qui est
e humaine, d’un exemple qui est une violation évidente des lois de la
vie
et de la nature. En quoi le ridicule qu’il y a à
t pourtant Bouvard et Pécuchet nous paraît, quand nous connaissons la
vie
et le tempérament de Flaubert, un livre nécessair
s dont l’absence de raccord logique fait précisément le mouvement, la
vie
, la fécondité (voyez dans l’Art de Rodin les page
uche le goût d’encre jusqu’à en vomir. « Je n’attends plus rien de la
vie
qu’une suite de feuilles de papier à barbouiller
eur bêtise était sienne parce qu’il s’était passé à peu près ceci. La
vie
de Flaubert, comme celle de presque tout le monde
héritage, c’est Paris. Pour Bouvard et Pécuchet, Parisiens, c’est la
vie
indépendante à la campagne. Flaubert, qui a mené
totale et presque farouche de mettre dans Bouvard, point final de sa
vie
littéraire, produit de sa vieillesse (Montaigne a
eint l’arche sainte : la littérature. Je disais tout à l’heure que la
vie
du duc d’Angoulême était la Salammbô de Bouvard e
het. En Orient, c’était avec Du Camp. Toute la meilleure partie de sa
vie
, ce fut avec Bouilhet. Il semble qu’il ait eu bes
partir du moment où ils forment un couple, chacun se sent promu à une
vie
supérieure, trouve dans l’autre la justification
compare Bouvard à l’Éducation, on constate que cette intensité de la
vie
a décrû d’un degré, les personnages paraissent pl
ux personnages à la Figaro. Autant le gros Jourdain est étoffé par la
vie
, autant le sec Figaro est précisé, limité, cerné
ne et un plan de Paris, s’essayait à la maternité avec sa fille, à la
vie
mystique avec les livres « fameux pour une person
tablir de l’une à l’autre d’œuvres inégales une intelligente ligne de
vie
. Il fallait Bouvard et Pécuchet pour achever Flau
ie, esprit à la fois puéril et vieux, lui fournît comme figures de la
vie
ces vieillards qui ont manqué leur vie, qui essay
ui fournît comme figures de la vie ces vieillards qui ont manqué leur
vie
, qui essayent d’en refaire une avec des fantômes
vant de partir. Ce sont les Rêveries du promeneur solitaire, c’est la
Vie
de Rancé, c’est l’Abbesse de Jouarre, c’est Bouva
stes pour décrire comme des maladies mentales toutes les formes de la
vie
religieuse. « Il n’imaginait pas des styles comm
(Je laisse de côté la Tentation, répandue sur vingt-cinq années de la
vie
de Flaubert). Il n’y en a presque pas dans l’Éduc
tte composition par tableaux est destinée à donner la sensation de la
vie
, d’un écoulement qui n’est pas enfermé dans un ca
des Goncourt. Chez ceux-ci, on sent qu’une autre façon de découper la
vie
de leurs personnages les eût aussi bien fait conn
t battre sous la peau et courir depuis l’oreille jusqu’aux sabots. La
vie
! La vie ! c’est pour : cela que j’aime tant le l
sous la peau et courir depuis l’oreille jusqu’aux sabots. La vie ! La
vie
! c’est pour : cela que j’aime tant le lyrisme. I
Pour serrer nos bandeaux autour de nos fronts, nous mettons toute une
vie
de patriarche ; pour nous coucher sur nos croupes
; pour nous coucher sur nos croupes de limon, nous mettons toute une
vie
d’empire ; et, quand le sable du déluge nous couv
un enthousiasme nouveau ; et Charles lui semblait aussi détaché de sa
vie
, aussi absent pour toujours, aussi anéanti que s’
rendre sensible un désordre. Néanmoins, il était inévitable que cette
vie
du style créât son automatisme, suivît certains c
Colet — quand Flaubert se laisse aller à l’enivrement de l’art, de la
vie
idéale consacrée au style et à la beauté. C’est c
lait dans la laiterie. Mais, aux fulgurations de l’heure présente, sa
vie
passée, si nette jusqu’alors, s’évanouissait tout
ïmph « nombreux, étincelant, léger » ; dit en parlant de Paris : « La
vie
nombreuse qui s’agitait dans ce tumulte. » Les
isme » de Madame Bovary, exprime l’étoffe même et la continuité d’une
vie
. Surtout il est lié à la composition par tableaux
pas le style parlé, mais un style écrit ne se renouvelle, n’acquiert
vie
et perpétuité, que par un contact à la fois étroi
r par deux fois deux continuités douloureuses, celle d’une impossible
vie
étrangère, celle d’une implacable nécessité natur
ences où le cœur se dilate, où les sens s’épanouissent. Mais elle, sa
vie
était froide comme un grenier dont la lucarne est
au verbe ; la logique de la langue maintient cette attache ; mais la
vie
du style cherche à la desserrer, à tirer de cette
i, devenant des maniaques de médecine ou d’hygiène, empoisonnent leur
vie
plus que ne le ferait une de ces maladies. Ces de
nfin, c’est vrai. Flaubert était un provincial, qui le resta toute sa
vie
. Ce bourgeois rouennais qu’il vitupérait truculem
édéric Moreau, et, dans les salons où il fréquentait sur la fin de sa
vie
, poussant de gros paradoxes entêtés. Dans sa fami
et la qualité de la prose française se confond avec la finesse de la
vie
française de société. Je pense qu’on n’opposera p
travaillée pour elle-même, peut tomber à un mécanisme qui la vide de
vie
et d’intuition, comme il arrive d’un mot dont nou
u, bien que le style d’un écrivain fasse une réalité aussi une que sa
vie
, le style de Flaubert n’est pas le même pour chac
ne ardeur géniale qui les oblige à se confondre avec les formes de la
vie
, ne fait qu’un avec ce goût qui le porte vers les
les deux fontaines ruisselaient, exhalaient une fraîcheur, dans cette
vie
ardente263. » Il va sans dire qu’aujourd’hui ces
sgobey. Le tandis que a beau être une imitation d’écolier, dans cette
vie
ardente une chute à se casser le nez, il reste, p
e dans ses incompatibilités, pour l’aimer dans sa richesse et dans sa
vie
. Conclusion Il est peut-être un peu artific
que dans cette chose et dans ce mot : le bourgeois ! gravite toute sa
vie
autour du bourgeois comme un satellite autour de
cuisinier. « J’ai lu ces jours derniers une belle chose, à savoir la
vie
de Carême le cuisinier ; c’est magnifique comme e
ver jusqu’au moment où il vous écrase. Cela contribua à lui créer une
vie
non peut-être heureuse (« Avez-vous jamais réfléc
iser un chef-d’œuvre hors de lui. Il n’advient guère qu’il réalise sa
vie
comme un chef-d’œuvre. Mais il peut s’y essayer.
bert. Comme toute l’œuvre de Platon tourne autour de ce problème : la
vie
du philosophe, — comme celle des mystiques a pour
: la vie du philosophe, — comme celle des mystiques a pour centre la
vie
religieuse, — toute la précieuse correspondance d
e la précieuse correspondance de Flaubert porte sur la question de la
vie
littéraire. La littérature y devient une sorte de
e théorique de l’art pour l’art. Il s’agit du problème pratique de la
vie
pour l’art, ce problème qui se pose à chaque inst
n tragique. Car le moment arrive toujours où il faut choisir entre la
vie
littéraire et les autres formes de la vie politiq
où il faut choisir entre la vie littéraire et les autres formes de la
vie
politique, religieuse, sociale, domestique. On ne
ue est belle. C’est au temps du papier blanc et des manuscrits que la
vie
littéraire apparaît dans sa pureté et sa neige vi
t. Et puis on devient imbécile. » On transposerait fort bien toute la
vie
littéraire dans l’histoire du Paphnuce de Thaïs.
et Pierre lui-même renia son maître trois fois. Personne n’a mené une
vie
philosophique plus robuste et plus savoureuse que
lgie et quelque regret (mais moindre que le regret que laisserait une
vie
gaspillée pour eux), Flaubert a pu manifester ces
pour eux), Flaubert a pu manifester ces regrets et juger lui-même sa
vie
et sa carrière avec amertume. Avons-nous pour cel
lexité. Flaubert a donné en ses saisons, aux moments successifs de sa
vie
, les œuvres qu’il devait normalement produire. Bo
elle sincérité dans le vulgaire. Mais, à partir d’un certain degré de
vie
intelligente et artistique, ce n’en est plus. Il
nnages vivants, à traduire son être inconscient en réalité d’art. Une
Vie
nous indique clairement quels froids décalques on
tinuerait le mieux par ses recherches de style, ses hallucinations de
vie
catholique, ses constructions imaginatives, son r
t. II, p. 70. 261. Les Romanciers naturalistes, p. 117. 262. Une
vie
, p. 16. 263. L’Œuvre, p. 89. 264. Journal, t.
i-ci elles apparaissent déjà clairement. Soit que j’analyse l’idée de
vie
chez Francis Vielé-Griffin, l’optique d’art chez
e éloquence, didactisme, etc., un lyrisme qui puise son essor dans la
vie
même de l’âme, dans les songes intérieurs ou cosm
itude, un idéal lyrique en conformité avec les autres tendances de la
vie
moderne. C’est de quoi l’on ne veut encore conve
discutent au nom de principes politiques parfaitement étrangers à la
vie
indépendante de l’art. Aucun n’entre dans le vif
e de réalité. Quelqu’un a écrit un jour que le symbolisme manquait de
vie
, que cette poésie se dissipait dans les nuages ou
intuitive, n’ont tendu qu’à une plus large compréhension de l’idée de
vie
, qu’à un art plus expressif, plus intensément dyn
e croire en notre époque. T. V. Francis Vielé-Griffin et l’idée de
vie
Introduction. — Quelques mots sur l’homme. I.
nsible au cœur. II. — Une seule et grande idée chez Griffin, celle de
Vie
ou d’activité créatrice. Elle se décompose en deu
s œuvres mortes, j’entends celles qui s’écartent des conditions de la
vie
systématiquement, celles que dessèche le jeu logi
leurs coffres de cèdre. Plus haut vers la lumière, plus loin dans la
vie
, il nous faut porter les yeux. Tressaillir au con
ir au contact de la réalité belle, à pleins poumons humer l’air de la
vie
, au point qu’un sang noir gonfle nos veines, pens
par là j’ai communié la ferveur du poète ; je me sens lui-même et sa
vie
; par une seule goutte de beauté et d’amour son â
u de penser et de faire passer dans ses pipeaux le souffle même de la
vie
. De la Cueille d’Avril à Swanhilde, de la Chevauc
us synthétiquement nous dirons qu’un poème est en soi le rythme d’une
vie
. II Il est très difficile de décomposer le
ntité même5. » Par le fait qu’un poème est l’expression lyrique d’une
vie
et qu’un vers s’offre comme la synthèse d’une âme
es poèmes de Griffin, une seule pensée se trouve incarnée : l’idée de
Vie
ou d’activité créatrice. Par là Griffin est bien
de « se surmonter », de créer « de nouvelles valeurs ». Cette idée de
vie
ou d’activité créatrice se résout chez Vièle Grif
ce sujet, si bien qu’en son esprit l’art finit par s’identifier à la
vie
, par aspirer tout le réel. C’est en l’art que doi
, mais avec plus d’insistance dans la dernière partie de la Clarté de
Vie
, intitulée : En Arcadie. Ici nous sommes en prése
poétique grandiose qui plonge ses racines dans une philosophie de la
vie
. Voici Mélissa, ou le mythe de la libération de l
stérieuse et douce de tout ce qui nous entoure : Ne crois pas que ma
vie
soit muette ! La chèvre bêle, je souffle dans ce
mots dont tu vas faire une ode ? Trois cris de flûte disent mieux la
vie
Que toutes les paroles d’Hésiode ! Donc je me tai
ernité passive », je n’aspire qu’à « l’éternité quotidienne », car la
vie
« se réalise à l’infini » : Ce que je prends aux
— Et ce qui vit en nous, les éphémères, Est éternel en soi, étant la
Vie
; Notre art n’est pas un art de lignes et de sphè
de voler léger comme le vent ; que ses poèmes se marient si bien à la
vie
de l’univers qu’ils s’identifient au rythme de la
é celui-ci et du moment auquel il a donné naissance. Homme ! toute ta
vie
, comme un sablier, sera toujours retournée à nouv
rnée à nouveau et s’écoulera toujours à nouveau6… » Pour Griffin la
vie
est un grand recommencement. Chacun vit à son ins
son aïeul parnassien le potier, « l’éternité est quotidienne », « la
vie
se réalise à l’infini ». La nature demeure éterne
es choses avec des sourires identiques et des émotions semblables. La
vie
ramène de communs états d’âme. Toute heure est bo
sourient du même sourire sans peur à Ulysse nu. Ah ! douleur ! Si la
vie
immense N’est pas en l’heure, toute, et telle Qu’
qu’on chante des poèmes C’est la voix, en écho, d’un seul instant de
Vie
, Qui sourd, enfin ! et qui persiste. Une grande
ne sont que les deux fûts sur lesquels s’appuie la voûte de l’idée de
Vie
ou d’énergie totale. Que ferions-nous en effet d’
ment de revivre un nombre illimité de fois chaque minute d’une triste
vie
! Griffin, une fois de plus, se rencontre avec Ni
jouira de la doctrine nouvelle qui sait donner un sens et un but à la
vie
, qui accepte et aime la nature et la réalité, qui
d’artiste7. » Pour ces mêmes raisons Griffin puise dans la notion de
vie
magnifiée l’essence de sa morale, le principe de
ainsi l’humanité revenir à la santé et donner elle-même son sens à la
vie
, car l’homme est « créateur de valeurs ». Cette p
de toutes nos énergies, dans cette tension de tout l’être, dans cette
vie
« doublée et redoublée » dont parle Gobineau et q
laisir. Aussi bien, cette joie que procure le sentiment en nous de la
vie
qui s’écoule n’a rien de commun avec les voluptés
ns fin, de faire effort. L’effort est saint toujours qui glorifie la
vie
. Même la douleur est bonne, car elle est encore
n jeune suicidé de douze ans : Et, certes, en la mort même tu fus la
vie
. La mort est préférable, en effet, à une vie mé
la mort même tu fus la vie. La mort est préférable, en effet, à une
vie
médiocre et lâche, sa négation : Car la Vie est
férable, en effet, à une vie médiocre et lâche, sa négation : Car la
Vie
est belle et sainte, La Vie est joie et douleur e
médiocre et lâche, sa négation : Car la Vie est belle et sainte, La
Vie
est joie et douleur et mystère, Et pour mourir, a
ui niaient L’Amour et Dieu et ton humanité ; Mais s’ils t’ont fait la
vie
selon leur honte, En repoussant leur vie offerte,
é ; Mais s’ils t’ont fait la vie selon leur honte, En repoussant leur
vie
offerte, tu les domptes. Pour que l’être vive da
mplir jusqu’au bord d’énergie bouillante. Chacun se hausse jusqu’à la
vie
par sa « volonté de puissance », sa force, son ca
ère ; plus nous sommes pleinement nous-mêmes, plus nous respirons une
vie
large et rythmée. Que chacun donc « exulte d’être
mpris ta face, • Michel, et ton geste et tes ailes, Je puis rire à la
vie
qui passe Et sourire et la dire belle, Encore ! —
ternel, toutes deux servant d’assises à une plus haute idée, celle de
vie
intense et d’activité totale forment l’essence, l
ndant la main ; passionnée, enfin, ou ardente, chaude du soleil de la
vie
, tendue ainsi qu’un arc qui jette des flèches dan
se promène court vêtue, pieds nus sur l’herbe humide ; elle rit à la
vie
, cueille des gerbes de fleurs, s’avance vers nous
on, à celle-ci qui draine au long de ses laisses rythmiques autant de
vie
et de mouvement qu’en contient une « croisée d’au
des contes archaïques. C’est par le dedans que le poète de Clarté de
Vie
et que la plupart des poètes novateurs retrouvère
nder dans un acte simple, intuitif, indécomposable et les pourvoir de
vie
. Cette vie initiale que l’esprit inculque aux cho
n acte simple, intuitif, indécomposable et les pourvoir de vie. Cette
vie
initiale que l’esprit inculque aux choses et aux
e et concrète. Est-ce tout ? Non, car il faut bien caractériser cette
vie
et la doter de qualités. À cette existence primor
qu’il pense, dans l’instant même où il le pense, s’ajoute une seconde
vie
, déterminée, moins incorporelle, si j’ose dire. P
escriptions d’Henri de Régnier, elles demeureraient statiques et sans
vie
si l’auteur ne les animait instinctivement, ne le
s encore imprégnés d’âme ; une sympathie magique lui fait vivre cette
vie
rétrospective, et les mœurs, les pensers, l’habit
e bien caractérisée, une manière propre d’envisager le problème de la
vie
. Une perruque Louis XIV, une tragédie de Racine,
Par ainsi, le symbolisme, en plus de sa participation (statique) à la
vie
ambiante, doit encore être étudié dans sa formati
resque symboliste de Hugo, le Satyre. De même Verhaeren a magnifié la
Vie
, la Force, la Puissance cosmique, — et aussi la P
, la Force, la Puissance cosmique, — et aussi la Pitié : La-mort, la
vie
et leur ivresse ! Oh ! toutes les vagues de la me
me21 », enfiévrer les hommes, les emporter dans son rythme. Toute la
vie
est dans l’essor. Par ce fait les romantiques in
s, quel vol d’éclairs vient d’effleurer ma tête Pour que, ce soir, ma
vie
ait eu si peur de moi ? Au reste je trouve dans
naissance, à son enfance passée en pleines Flandres, cet amour de la
vie
des choses, du quotidien de l’existence, des beau
les magnifiques de la nature, cet enthousiasme franc, cet amour de la
vie
« doublée et redoublée », comme dit Gobineau, fon
ns violentes de la conscience moderne, pour glorifier l’élan de notre
vie
multiple et brûlante à l’orée du xxe siècle. Émi
endal, en juin 1903. D’autre part l’influence évidente du poète de la
Vie
des Abeilles sur notre génération s’arrête à la p
II Cette conception que Maeterlinck se fait de l’âme et de la
vie
, puisée chez Plotin, chez certains mystiques du M
Le sentiment, ainsi acquis par le mystique, de la transcendance de la
vie
de l’univers et de sa propre substance, le porte
s l’inconscient, et le sentiment de l’ineffable magnifie notre humble
vie
en l’élevant du seuil des apparences jusqu’au trô
infini ». Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer l’homme dans la
vie
journalière. Chacun de nos actes quotidiens est l
l’expression de cette conscience de l’absolu. Pour l’enfant, tout est
vie
et substance. Les procédés théologiques des premi
1. » C’est qu’à côté de la raison, surgit le sentiment, principe de
vie
et foyer de la conscience mystique. L’entendement
ient à l’origine des principes, lui seul nous permet d’affirmer notre
vie
de relation et de conclure sans arguments. Par se
. La pensée n’est qu’un songe de sentiment, un sentiment éteint, une
vie
pâle et faible33. Plus haut que l’entendement (Ve
sont autre chose que des cris mystiques qui n’appartiennent pas à la
vie
extérieure de ces poèmes ou de ces tragédies. » «
de ce sentiment détermine notre plus ou moins grand éloignement de la
vie
sublime ; plus nos facultés se concentrent sur le
sa façon de situer ses personnages au centre du grand mystère (le la
vie
, nous concevons la possibilité d’un théâtre plus
sion. — Le symbolisme est enfin une esthétique basée sur la notion de
vie
. Fort, son panthéisme et sa joie. IV. — Fort et l
état d’âme complexe qui a nom symbolisme ; car un état d’âme puise sa
vie
intuitive dans une série d’impressions, d’émotion
t des lieux communs statiques, en dehors des réalités mouvantes de la
vie
, qu’afin d’atteindre à plus de vérité sincère. Il
ignes, de tes matières impérissables avec mes joies, ces rêves, et ma
vie
, ces douleurs, — qu’avec mon cœur, ou bien mon âm
ose, laisse penser tes sens, éprends-toi de toi-même épars dans cette
vie
. Laisse ordonner le ciel à tes yeux, sans compren
ar sa méthode évocatrice, Paul Fort l’est encore par ses idées sur la
vie
. Le symbolisme ne se contente pas d’une esthétiqu
, avec raison, une philosophie. Cette philosophie qui est celle de la
vie
, au sens où l’entendait Guyau, se résume en ces m
ns diront : « Qu’importent nos petites peines de conscience devant la
vie
universelle, l’admirable machine que rien ne peut
ses organes constitue autant de joies. Dans notre participation à la
vie
de l’univers, l’orgueil humain s’accroît du lyris
nombre de livres aux titres exultant : Les Heures claires, Clarté de
Vie
, Joies, Entrevisions, etc., etc. Ainsi les symbol
es bienfaits de la liberté que pour mieux s’enivrer aux sources de la
vie
et baigner tous leurs sens dans la lumière, dans
porter en exergue ce vers du Livre des Visions : La lumière est la
vie
de toutes mes pensées, ou cette strophe des Hymn
soleil ont la même cadence, rythmée à l’unisson des battements de ma
vie
. La lumière du jour te pénètre, ô ma vie ! Elle s
unisson des battements de ma vie. La lumière du jour te pénètre, ô ma
vie
! Elle s’ajoute à moi comme une récompense, quand
aie et sentiment, ah 1 folies des huissiers enfants 1 si ça durait la
vie
entière, ça ferait-il plaisir aux parents ? — Mai
gue d’une épopée burlesque en trois chants, mais ce poème vibre d’une
vie
si pleine, si totale que chaque page constitue un
, d’esthéticien, d’essayiste. Ainsi d’une ellipse morale, image de la
vie
, dont on parcourt les axes spirituels, pour about
nthousiasme un hymne violent à l’unité dynamique de l’esprit et de la
vie
, laisse échapper des phrases comme celle-ci : « E
l’autre jusqu’à sa forme, enferme vraiment en soi un grand frisson de
vie
. » Si vous allez chez Mithouard, vous trouverez é
de goûter la cathédrale et de s’acheminer en mesure à mieux vivre une
vie
d’occidental. Je demande qu’on ne me fasse pas gr
ndre à jamais nos soifs inassouvies, Et d’identifier l’essence de nos
vies
, Et d’en pleurer de joie, et de mettre en commun
ang l’un de l’autre, afin de confondre leur être et de communier leur
vie
. Ils levèrent chacun au firmament vermeil Leur c
« serres chaudes » de la conscience et dans le verger intérieur de la
vie
. Le cœur enamouré du poète est mort. On l’a ensev
faites de terre. Terre, nous emportons Un peu de ton jardin de
vie
à nos sandales. La matière s’est sublimisée. Jad
Voici l’assomption des corps. Cette étonnante germination de
vie
mystique devait atteindre son épanouissement dans
r, Jésus se fait entendre une dernière fois. La voix divine prêche la
vie
simple et l’amour des humbles. En voulant palper
a le droit de s’affranchir de soi. Il lui faut marcher vers une autre
vie
et renaître « pour d’humbles devoirs dans l’aube
ement lyrique de tous ses désirs de jeune homme ; la conclusion d’une
vie
mystique en proie au tourment de l’Unité. Et j’ai
ns se mêler les sources de l’art actuel, et un exact inventaire de la
vie
passée de l’auteur. Avant de regarder sa jeunesse
fiévreux-manuel, Mithouard a trouvé son centre et l’orientation de sa
vie
. Dans la Divagation de Salomé nous assistons aux
religion, un même sentiment chevaleresque, une même conception de la
vie
ont rendu solidaires ces pays et circonscrivent u
notre vouloir de vivre et dans notre soif de certitude. Le sens de la
vie
nous empêche de tomber dans l’abstraction et de s
marche, conscient de tout ce qu’il traîne avec soi, ayant foi dans la
vie
qui se prouve elle-même. Il est mal aisé d’expose
ième diminuée ; autant de facilités à nous mouvoir dans le flux de la
vie
. Enfin, cette idée de temps fonde notre traditio
e, demeure un ensemble de thèses, de principes, certes commentés avec
vie
, de propositions, sinon didactiques, du moins enc
mes, nos objets sacrés. Ce livre indique quelle unité préside à notre
vie
française, quel parfum autonome et subtil flotte
mêmes symptômes, c’est donc bien qu’il possédait en propre sa loi de
vie
. Voilà deux pays frontières parfaitement aptes à
eux pays frontières parfaitement aptes à nous éveiller à notre propre
vie
par toutes les étrangetés où nous nous heurtons d
r de vos yeux » ne fut mieux accueilli. Et notez que le mouvement, la
vie
, la joie n’ont pas ici d’autre fin qu’eux-mêmes.
ux de l’Occident, ne se trouvent pas en Espagne dosés avec mesure. La
vie
y est comme une provocation perpétuelle. Des arti
rchitecture qui ne soit pas au mètre de l’homme et toute pleine de sa
vie
et de son pays. » Or, l’Alhambra pourrait tout au
C’est dans notre pays amical et voilé qu’il y a lieu d’ordonner notre
vie
, c’est selon la loi qu’il nous impose qu’il convi
sprit de la foule est simplificateur. Guidés par les nécessités de la
vie
qui, de plus en plus orientent nos actes vers la
lyse ait pu tarir l’intuition première. Ces poèmes sont pourvus d’une
vie
et d’une originalité sûres. Je crois pouvoir affi
des choses. Fumerolles ! Simples jeux de brumes, De la bouche de la
vie
soufflés… Paroles Enroulant, endormant la pensée
dormant la pensée De volupté… Laissons l’écume Du soufre fétide de la
vie
, Fumerolles, Et nous ravissez En les ascensions D
res Colorées De nos désirs De nos passions, Et malgré le soufre de la
vie
, De nos songeries… Spires aux vols et virevoltes
a veillée à travers un délicat d’automne. La nature resplendissait de
vie
joyeuse ; les fleurs tôt venues s’épanouissaient
, mais comme drapeaux au vent ; Susurrante d’élans fumeux, Écoute ma
vie
qui chante En ton cœur loyal contenue, Et dans le
ur argent, Dis ! sur des parois de fer résistantes ? Garde chaude la
vie
qui chante… Nous retrouvons de semblables images
braux et abstraits. Ou plutôt les uns et les autres vivent bien d’une
vie
concrète, mais l’émotion des premiers dégage d’ab
te développée en trois parties avec, pour thème générateur, l’idée de
vie
. Bien que cette idée de vie circule à travers tou
es avec, pour thème générateur, l’idée de vie. Bien que cette idée de
vie
circule à travers tout le volume à la manière d’u
ntitulé Histoires de France est plus spécialement représentatif de la
vie
en soi. Les deux autres livres chantent les plus
soi. Les deux autres livres chantent les plus nobles modalités de la
vie
: la Beauté et le Bonheur. Avant chaque poème lim
’inspiration se rapproche le mieux de l’idéal rêvé par Souza. Pour la
Vie
est offerte à Verhaeren, Pour la Beauté à Henri d
te belliqueuse : La guerre est gloire, Et la mort est victoire ; La
vie
est bannière de vaillance ; Les preux la suivent
ta aux lèvres de l’ami Pour qu’il eût goût, en trépassant, Du pain de
vie
, Et l’autre, jusqu’à sa blessure haussant Le menu
L’homme seul peut éterniser la beauté qui passe et lui insuffler une
vie
immuable. Tel est le sens de la pièce appelée l’E
trailles immondes, Et ta tête, des entendements qui nous torturent, Ô
Vie
, recréée par moi dans ta fleur ! Et des buissons
lianes fléchissantes au-dessus du corps immuable, immortalisé par la
vie
supérieure de l’art. Le grand morceau de résistan
joie d’être, l’ivresse de se laisser emporter au fil du fleuve de la
vie
, jusqu’à la mer infinie où toutes les sources vie
ètes. Une entente tacite s’est établie dans la façon de comprendre la
vie
, de l’analyser, de l’exprimer. Entre la manière d
ssées et leur réalisation sur le plan de l’expérience. Il y a là deux
vies
autonomes, vie de l’esprit et action pratique, qu
alisation sur le plan de l’expérience. Il y a là deux vies autonomes,
vie
de l’esprit et action pratique, qui ne parviennen
es — qu’ils le veuillent ou non, — et jamais leur façon d’exprimer la
vie
n’a si bien concordé avec les autres acquisitions
rie philosophique, qui n’est autre chose qu’une systématisation de la
vie
, se résume dans une théorie de la connaissance, d
faire ressortir leur complexité. Verlaine a enfin « ressuscité en une
vie
multiple et toute personnelle, les rythmes boiteu
t justement, lorsque Verlaine réussit à animer ses vers impairs d’une
vie
personnelle, c’est pour leur enlever toute boiter
nombre, mais comme une libre part du mouvement infini pouvant prendre
vie
et forme sans autre élément constitutif que sa pu
ation par l’accentuation de ces divisions du temps qui constituent la
vie
du discours, le mouvement rythmique. En français,
ndaire ; ceux-là avec Vielé-Griffin marient heureusement le rêve à la
vie
. « En reprenant ainsi la voie de ses origines, é
mage, la soif de l’idéalisme, d’un idéalisme sensibilisé et ami de la
vie
. Cet ouvrage doit être considéré comme la Somme a
ification du lyrisme français, pur de tout alliage. Je ne sais pas de
vie
, sinon plus brillante, du moins plus généreuse qu
çue, chaque artiste porte en lui un faisceau d’idées qui constitue sa
vie
cérébrale et qu’on retrouve en tous ses écrits. C
e souffle universel, ce vouloir inconscient, cette tendance à plus de
vie
, on s’aperçoit que l’exaltation est formée d’une
est irrésistible et aussi impérieux que les exigences physiques de la
vie
animale. Empêcher un poète de transcrire l’émotio
rera telle femme après telle autre, il chantera soit l’Amour, soit la
Vie
. L’objet importe peu en soi ; au contraire, l’int
mplacent selon les heures et nous offrent tour à tour leurs motifs de
vie
». Voulons-nous fixer ou définir strictement les
qui précède… et si solidement organisés, si profondément animés d’une
vie
commune, qu’on ne saurait dire où l’un quelconque
ources d’une semblable esthétique basée sur le rythme subjectif et la
vie
de conscience. Ce qu’ils ont voulu chanter c’est
s, Entrevisions, etc. D’où ce désir de « tout sentir », cette joie de
vie
, ce besoin d’émotions multiples, ce perpétuel éve
multitude d’aspirations naissantes. Le poète situe son sujet dans la
vie
, à l’époque de l’adolescence, parce que c’est le
atière où s’exerce notre activité consciente. C’est donc l’éveil à la
vie
et aux désirs, l’aspiration vers l’être à travers
tumulte des rêves et de l’amour. Chantefable est comme un panorama de
vies
successives, l’histoire d’une âme qui se cherche
choses, mais il ne tarde pas à sentir que l’œuvre n’est point sans la
vie
et que l’art s’étiole lorsqu’il veut s’isoler de
sse, je vais, je passe sous elle, je glisse, et je vais mon oublieuse
vie
. L’âme qui te mirait, je l’ai déjà perdue, et mes
ité mouvante ; autrement dit : de conjuguer dans le même transport la
vie
, qui est mobilité, continu, etc., avec l’expressi
t la vie, qui est mobilité, continu, etc., avec l’expression de cette
vie
dans une conscience individuelle. S’intérioriser
es sens en éveil sur la nature, au moyen d’une certaine inquiétude de
vie
ou d’aspirations constantes, — tels sont les cara
ndide et fraîche qui semble née d’hier. Ayant vu maintes choses de la
vie
, et connu ses douleurs, elles ne sont plus naïves
le songeur s’amuse à gonfler » nous découvrons l’attitude grave de la
vie
spirituelle, la constante aspiration vers l’être
ps cherchent leur forme définitive et s’illuminent plus tard, dans la
vie
et dans le rythme. » C’est que Régnier et Griffi
tation de la destinée, la résignation douloureuse ; l’autre exalte la
vie
, l’espoir, l’énergie rayonnante, la libre expansi
t ce qui n’est pas elle. L’art, au contraire, a pour fin de donner la
vie
aux idées, de les montrer dans leur richesse prem
abstracteurs. Sa raison d’être est d’atteindre la Beauté à travers la
Vie
, c’est-à-dire à travers le concret. Or la Vie, ce
la Beauté à travers la Vie, c’est-à-dire à travers le concret. Or la
Vie
, cette forme de la Beauté, ne se définit pas. On
ncept simple, mais seulement dans des rythmes évocateurs. Exprimer la
Vie
en fonction de ces images sentimentales harmonieu
on veut représenter et faire vivre en d’autres. Or par le fait que la
Vie
c’est le continu et qu’un sentiment aux mille nua
e ne transformât ses modes d’expression. La joie de la lumière, de la
vie
, du mouvement orienta le lyrisme vers un plus gra
des à-coups grandioses plutôt que d’architecturales conceptions ; la
Vie
le préoccupe avant la Foi d’en haut ; ce qu’il ai
ereine, où se lit la fierté des résignations volontaires. Oui, cette
vie
de sacrifice volontaire fut d’une telle noblesse
t, à mesure que progresse la civilisation et que les conditions de la
vie
sont soumises à de plus en pins hâtives évolution
es pénétrer, de les sentir ; elles ne s’imposent qu’incorporées à une
vie
. Peut-être les philosophes n’ont-ils jamais fait
dans son œuvre. L’histoire de ses livres est d’abord l’histoire de sa
vie
. Chacune de ses idées ne fait qu’un avec sa sensi
je trouve des images qui soient vivantes pour un petit garçon dans sa
vie
de tous les jours, des images, entendez-moi bien,
thmes. « Coupant sans cesse derrière moi, je veux que chaque matin la
vie
m’apparaisse neuve et que toutes choses me soient
n. Le fils de Thésée synthétise, pour Barrès, cet état bienheureux de
vie
où chaque émotion est dans sa fleur : Hippolyte,
mour ? Désirer d’un grand désir une toujours plus grande intensité de
vie
, c’est perpétuellement « jeter du charbon sous sa
t précisément le sentiment d’une différence. Enfin cette intensité de
vie
que son moi solitaire ne pouvait indéfiniment ren
le cours de ses rêves, teinte de nuances les plus diverses sa propre
vie
et se crée de perpétuels enchantements. « Certain
ntuitifs ont donc plus de chances que les savants d’exprimer par leur
vie
l’immanence des choses et d’approcher plus près d
ent. Avec le secours de l’inconscient, les animaux prospèrent dans la
vie
et montent en grade, tandis que notre raison, qui
L’inconscient, non plus de l’univers mais d’une nation, son centre de
vie
, son « psychisme inférieur », dirait le Dr Grasse
’œil des barbares — il est nécessaire de connaître et d’écouter cette
vie
inconsciente qui précède la vie sociale conscient
saire de connaître et d’écouter cette vie inconsciente qui précède la
vie
sociale consciente. Déjà dans le Jardin de Béréni
nous exalte en nous livrant sa certitude. Cet inconscient aère notre
vie
en lui donnant un sens ; il s’adresse à la sensib
ocial réconciliés dans la même harmonie : tout accroît, intensifie la
vie
du cœur et des sens. La parole de Jeanne d’Arc es
ettre à de petites provinces de mieux écouter leur moi autonome, leur
vie
intérieure. C’est ainsi que le fédéralisme nous p
langage, grandiose, et les noyers de Vaudémont « tout pressés par la
vie
banale, évoquent confusément les plus grandes émo
avec le sien. Ce sont tous ceux qui sèment de l’enthousiasme dans nos
vies
. Les êtres incapables de lui donner des suggestio
d de Port-Royal, qui de nous saurait recueillir, pour en augmenter sa
vie
, la rêverie triste, le lyrisme et l’amour tels qu
pour fin de susciter chez l’enfant la compréhension sensible de notre
vie
nationale et de peupler son cœur de pensées haute
e le vieil âge accumulé dans ce petit garçon. Je me confonds dans une
vie
toute neuve et dans un vieil héritage. Je me glis
en fonction des sens, chez lui, et que, partant, sa philosophie de la
vie
est basée sur des préceptes de lyrisme. V. — Gide
fière, pour avoir pénétré jusqu’aux plus secrets enthousiasmes de la
vie
. L’œuvre de Gide est extrêmement féconde, origi
. Gide a une phrase significative dans ses Cahiers : « Intensifier la
vie
et garder l’âme vigilante. » Dans ses livres les
s de jeunesse de Gide traitent tous plus ou moins des exigences de la
vie
qui nous conditionne et qui pèse sur nous comme u
ot de Laforgue avec qui André Gide a tant d’affinités : « Oh ! que la
vie
est quotidienne ! » Cette impression d’étouffeme
umerons-nous à ne plus respirer qu’à peine — et prolonger ainsi notre
vie
dans cette tombe ? Paludes est l’histoire d’un
ader des cercles d’influences ancestrales, voilà de quoi est faite la
vie
. Pourtant tous les êtres ne se résignent pas comm
ter, déclare Nietzsche, et chacun doit tendre au surhomme. « Toute la
vie
est dans l’essor », s’écrie Verhaeren, et Gide ap
élever toujours plus haut jusqu’au plus fougueux rayonnement de toute
vie
. Cette exaltation de l’individu et de ses puissan
fougueux efforts pour sortir de soi, pour devenir autre et vivre une
vie
d’allégresse, on comprend la vanité de son effort
ce syllogisme : vivre c’est agir, or tout effort est pénible, donc la
vie
est mauvaise. On voit tout de suite le point faib
ous offre les plus violentes et précieuses suggestions lyriques. « La
vie
intense, voilà le superbe ». C’est donc une erreu
t, répondis-je aussitôt malgré moi. Michel au contraire à fait de la
vie
« la palpitante découverte ». C’est un « fort » q
ités, jouer. Multiplier les émotions. Ne pas s’enfermer en une seule
vie
, en un seul corps ; faire son âme hôtesse de plus
nstruire. L’horreur du repos, du confort, de tout ce qui propose à la
vie
une diminution, un engourdissement, un sommeil, c
comme Goethe l’entend dans son mehr Licht, telle est la devise d’une
vie
pathétique. Que Philoctète abandonné dans son île
rience, c’est toujours en vue d’une libération, d’un accroissement de
vie
, d’une plus totale richesse de puissances. Et Ali
e tout désir, toute puissance que je n’aurai pas satisfaits durant ma
vie
, pour leur survie ne me tourmentent. J’espère apr
citations au hasard : … J’eusse voulu goûter toutes les formes de la
vie
; celles des poissons et des plantes. Sur toutes
dépouiller de toute théorie qui entraverait la libre expansion de la
vie
. Je vois donc l’auteur des Nourritures terrestres
attitude spectaculaire », toute l’œuvre de Gide est un effort vers la
vie
sentie106. Infertile travail sous la lampe, celui
entent soudain la richesse inemployée de l’instinct, Gide découvre la
vie
. Un chant de triomphe, comme Nietzsche a su en po
jamais les efforts qu’il nous a fallu faire pour nous intéresser à la
vie
; mais maintenant qu’elle nous intéresse, ce sera
toute chose — passionnément. » Cette « palpitante découverte » de la
vie
instruit mieux Michel que je ne sais quel traité
dans leur propre conscience. Michel résiste aux sollicitations d’une
vie
conventionnelle. Toute son énergie se tend, s’emp
iasme, est conçue selon la plus intense joie, a pour fin d’évoquer la
vie
totale. Que dis-tu de la nuit ? Que dis-tu de la
énération qui monte, qui monte tout armée, tout armée de joie vers la
vie
. Une telle doctrine de vie suppose des caractèr
e tout armée, tout armée de joie vers la vie. Une telle doctrine de
vie
suppose des caractères bien trempés et cette plén
bord expérimentée sur soi et chaque être doit à son tour ausculter la
vie
, se façonner la tête et le cœur. C’est pourquoi a
ien que ce n’est là qu’une des mille postures possibles en face de la
vie
, cherche la tienne. Durs et secs conseils, sembl
mpêcher de triompher, ni les luttes à soutenir, ni les embûches de la
vie
, ni notre épouvante. Il sortira vainqueur. Ne pla
dans la fameuse formule « ma terre et mes morts » le symbole de toute
vie
harmonieuse. Les comparaisons vinrent à la rescou
uille ou non, commet une fois dans son existence une page où toute sa
vie
, toute sa mentalité se résume. Sans doute chacun
ossible, et en chacun desquels Gide a fait tenir son expérience de la
vie
et ses désirs. Je veux parler de l’Enfant prodigu
tant encore ce petit cœur du frère puîné aux battements fous, ivre de
vie
, insatiable, qui veut rompre avec toutes ses atta
du voyage manqué ! Bergson définit l’âme « l’agitation inquiète de la
vie
». Tout le lyrisme de Gide est contenu dans cette
on moi complet si l’on ne goûtait pas « les multiples attitudes de la
vie
» ? Gide pourrait reprendre pour son compte la pa
rs pas partie de la génération de Novalis. Cet homme étrange, dont la
vie
s’était écoulée entre l’alcool et le rêve, sembla
eux réalisé l’idéal du poète purement sensitif, de celui qui passe sa
vie
dans une perpétuelle oscillation de l’ironie au m
exprimable, tous les rapports secrets qui unissent les paysages à une
vie
d’homme, les correspondances intimes entre les ob
la joie des matins clairs, le parfum particulier de tel sentiment, la
vie
latente de l’âme universelle. D’où ici et là un d
conventionnelles des concepts. Bergson et symbolistes discernent une
vie
plus riche, plus intérieure, un moi fondamental,
ace homogène et quantitatif, de réel fractionné, statique et privé de
vie
— nous fournissaient de nouveaux motifs d’exaltat
igieux cette petite voix pincée qui retentissait jusqu’au fond de nos
vies
inquiètes. Ah ! de quelle soif nous l’aspirions c
léments qui ne peuvent être que des états fixés, automatisés123. » La
vie
psychologique n’est pas une poussière d’atomes, m
, suppose l’univers régi par des lois nécessaires et immuables, et la
vie
commandée par un enchaînement rigoureux de phénom
tesse de chaque atome soient connues, cela n’entraîne nullement notre
vie
psychologique à la même fatalité. C’est que la vi
ne nullement notre vie psychologique à la même fatalité. C’est que la
vie
vécue par la conscience n’est pas la même que cel
econstituer une beauté vivante. Or, on ne passe pas du mécanisme à la
vie
; par une semblable méthode on n’aboutit qu’à une
ion sans se rapprocher jamais des courbes par lesquelles s’exprime la
vie
. » Du mécanique on ne peut passer au vivant par v
l’enseigne Bergson, que si le mécanisme est impuissant à expliquer la
vie
, en revanche la vie explique tout le reste. Place
que si le mécanisme est impuissant à expliquer la vie, en revanche la
vie
explique tout le reste. Placez-vous au centre de
lieu de décrire, d’analyser, ils se sont placés au centre même de la
vie
, c’est-à-dire à l’intérieur de la conscience. La
re à des combinaisons de lois impersonnelles, entourer le monde et la
vie
dans un réseau de mailles logiques et d’idées abs
. L’intelligence est, jusqu’à un certain point, comme le résidu de la
vie
, et l’idée, un appauvrissement du réel. Mais l’ac
là. Plutôt que de prendre, à chacun de nos actes, conscience de notre
vie
intérieure, nous préférons recourir à des idées a
eait tout en or : elle solidifie ce qu’elle touche. Autrement dit, la
vie
est mobilité, écoulement, sentiment d’un accroiss
té, écoulement, sentiment d’un accroissement graduel, symphonique. La
Vie
c’est le continu. Mais en face du vécu se dresse
e du vécu se dresse le pense. La Pensée n’a pas le même rythme que la
Vie
, elle ne peut la suivre dans tous ses détours, se
, ses méandres. Elle contracte donc en une seule les pulsations de la
Vie
. La Pensée est discontinue. Le problème pour Berg
, comme pour les symbolistes, consiste à rétablir la continuité de la
Vie
, rompue par l’abstraction des intellectualistes,
s de Descartes et de Boileau. Le rêve du premier était d’enchaîner la
vie
sous la domination du concept et des notions simp
Tous les sentiments particuliers, les passions profondes, l’âme de la
vie
, ces sources vives du lyrisme, demeurent toujours
t un processus, un ensemble de qualités, remplacer le dynamisme de la
vie
par le mécanisme du concept discontinu, c’est tue
forme superficielle. Dédaignant de descendre jusqu’au dynamisme de la
vie
et de créer un art en conformité avec les exigenc
tion philosophique ou artistique se fait toujours au nom de l’idée de
Vie
. C’est au nom de la vie que romantiques ont deman
tistique se fait toujours au nom de l’idée de Vie. C’est au nom de la
vie
que romantiques ont demandé la liberté dans l’art
lles analyses de cette notion, au lieu de choisir, de ne pomper de la
vie
que le résidu intellectuel ou social, ces dernier
vie que le résidu intellectuel ou social, ces derniers prennent de la
vie
, si j’ose dire, la vie même. Ils n’extraient pas
lectuel ou social, ces derniers prennent de la vie, si j’ose dire, la
vie
même. Ils n’extraient pas d’elle telle ou telle q
qu’à cette nappe ultime d’où flue le réel mouvant. Le mouvement de la
vie
n’est plus saisi du dehors, mais du dedans de la
oi intégral. Derrière ces mots pesants se cache une riche réalité, la
vie
même. Les psychologues contemporains distinguent
emier, qui s’écoule dans la pure durée et qui est comme le flux de la
vie
, un moi concret qui n’est plus une chose, mais un
ur et personnel : plus intérieur puisque ce moi est le moi vécu ou la
vie
même qui se déroule ; plus personnel car une émot
il abstracteur qui fixe des mouvements et qui transforme en signes la
vie
de la conscience. Sitôt qu’on pénètre à l’intérie
assurance de facile intelligibilité et Âme une certaine inquiétude de
vie
, un invisible courant porte la philosophie modern
polyphonies de l’âme dans les attitudes conventionnelles. L’âme et la
vie
sont rétablies dans leur vraie position non plus
endés et extériorisés en chants lyriques. Ces qualités constituent la
vie
de l’être, qui déborde l’intelligence et qui ne p
ique du mouvement et expressive, une tendance lyrique dionysiaque. La
vie
étant devenir et progrès perpétuel, le moi se rec
aura toujours un public prêt à préférer, à la richesse mouvante de la
vie
, des concepts bien définis, des portions de réel
dans une intuition du concret et de l’individuel, c’est-à-dire de la
vie
même, par opposition à la science qui s’élabore a
nc tort ceux qui prétendent que l’esthétique contemporaine méprise la
vie
, s’écarte du réel. Peu de poètes ont fait plus d’
t fait plus d’efforts, au contraire, pour s’approcher davantage de la
vie
et du réel absolu. Ils auront rendu à l’esprit so
mperceptible segment ; nous avons vécu un nombre infini de fois notre
vie
dans ses moindres détails et la revivons de même
rocédés de vision, de même que l’étude du cœur en qui se concentre la
vie
physique chez l’homme, phénomène simple, nous app
« ont bien représenté selon la formule réaliste les spectacles de la
vie
moderne, mais en les éclaboussant de tant de coul
valerie espagnols, avant que l’un et l’autre fussent absorbés dans la
vie
contemplative. Récéjac, op. cit., p. 99. 36. Ce
poésie ni à la technique du vers, elle va jusqu’à vouloir doter notre
vie
entière de beauté. Frappé de la distance qui sépa
urs. Soit dit en passant, cette esthétique appliquée aux choses de la
vie
et cette réalisation pratique réfutent, une fois
Essai sur l’Esthétique de Descartes. 125. Cf. Bergson. Notice sur la
Vie
et les Œuvres de M. Félix Ravaisson. (Séances et
eunesse à vouloir résoudre les insolubles problèmes de l’art et de la
vie
. D’autres sont plus récents : on ne s’étonnera pa
in libris. Les bois, le soleil, la mer, et le spectacle varié de la
vie
m’ont enseigné une métaphysique plus sérieuse et
st pas au profit de l’anéantissement. Il renonce à la volonté et à la
vie
égoïstes pour fondre sa vie, plus joyeusement, da
issement. Il renonce à la volonté et à la vie égoïstes pour fondre sa
vie
, plus joyeusement, dans la vie universelle. L’écr
té et à la vie égoïstes pour fondre sa vie, plus joyeusement, dans la
vie
universelle. L’écrit philosophique Art et Religio
par la suppression de toutes limites personnelles ; et à mettre notre
vie
dans un monde nouveau, librement issu de notre po
la destination totale de l’art. L’art, nous dit Wagner, doit créer la
vie
. Pourquoi ? Parce qu’il doit poursuivre volontair
ées. Voir, entendre, c’est créer en soi des apparences, donc créer la
Vie
. Mais l’habitude funeste des mêmes créations nous
engagé nos intérêts, a cessé désormais de nous être un plaisir. Et la
Vie
que nous avions créée, créée afin de nous donner
pparences habituelles profanées, bâtir le monde saint d’une meilleure
vie
: meilleure, parce que nous la pouvons créer volo
e même de l’Art. Mais où l’artiste prendra-t-il les éléments de cette
vie
supérieure ? Il ne les peut prendre nulle part si
e vie supérieure ? Il ne les peut prendre nulle part sinon dans notre
vie
habituelle, dans ce que nous appelons la Réalité.
Réalité. C’est que l’artiste, et ceux à qui il veut communiquer cette
vie
qu’il crée, ne pourront, par suite de leur habitu
re pas à eux dans les conditions même où ils ont toujours perçu toute
vie
. Ainsi s’explique la nécessité du réalisme dans l
s les percevons, pour les transporter dans la réalité meilleure d’une
vie
désintéressée. Nous voyons autour de nous des arb
légiée duquel ils ont une réalité plus intense, leur insufflera cette
vie
supérieure, les recréera devant nous. L’Art doit
nc recréer, dans une pleine conscience, et par le moyen de signes, la
vie
totale de l’Univers, c’est-à-dire de l’Âme, où se
l’Âme, où se joue le drame varié que nous appelons l’Univers. Mais la
vie
de notre âme est composée d’éléments complexes ;
es différences de leur complexité produisent des modes spéciaux de la
vie
, qui peuvent, par la limitation arbitraire d’un c
de la Sensation, de la Notion, et de l’Émotion, constituent toute la
vie
de notre âme. Aussi l’Art, recréation volontaire
notre âme. Aussi l’Art, recréation volontaire et désintéressée de la
vie
, a-t-il toujours, — et c’est toute son histoire —
oins soucieuse, en ses divins chefs-d’œuvre, de la sincérité et de la
vie
. Et naquit la sculpture du moyen âge, cette statu
océdés différents de ceux qu’emploie la réalité pour suggérer la même
vie
. Une statue polychrome, ainsi, ressemble trop par
if, pour conserver les sentiments de l’art, que les impressions de la
vie
nous soient données, dans la vie artistique, par
de l’art, que les impressions de la vie nous soient données, dans la
vie
artistique, par d’autres moyens que dans la vie r
ient données, dans la vie artistique, par d’autres moyens que dans la
vie
réelle. À ce besoin répond la Peinture. Les moyen
endre pour des mystiques, jusqu’à cet extraordinaire dominateur de la
vie
sensible, Hals, le type le plus parfait du peintr
sibilité d’exister isolément ; et il réunit, pour la production d’une
vie
totale, les trois formes séparées de l’art. II
inture, la Littérature, la Musique, suggèrent seulement un mode de la
vie
. Or, la vie est dans l’union intime de ses trois
ittérature, la Musique, suggèrent seulement un mode de la vie. Or, la
vie
est dans l’union intime de ses trois modes. Aux p
x littérateurs, leur art dut paraître insuffisant pour créer toute la
vie
qu’ils concevaient. Aussi voulurent-ils, dès long
s de leur art, l’employer à reconstituer des formes différentes de la
vie
. Les littérateurs, par exemple, aperçurent que le
oniques. Le même besoin de traduire, par les procédés de leur art, la
vie
de l’émotion, ce besoin a très tôt poussé les pei
montrent rien, ou ce qu’ils nous montrent est dénué de réalité et de
vie
, impuissant à nous suggérer une vie réelle de vis
ntrent est dénué de réalité et de vie, impuissant à nous suggérer une
vie
réelle de vision. C’est que leurs tableaux nous é
appellent « de la poésie ». Et ils font ainsi des œuvres où manque la
vie
: déformant leur vision dans le vain espoir de la
grand Daumier, les plus insaisissables secrets du mouvement et de la
vie
. Cependant la peinture émotionnelle complique et
ature, ni dans la musique, mais dans l’union de ces genres et dans la
vie
totale qui en naît. J’ai voulu montrer naguère qu
e toutes pour légitimes, mais traduisant des aspects différents de la
vie
? Une littérature wagnérienne, alliant toutes les
it-ce vraiment chimérique ? I L’Art, a dit Wagner, doit créer la
Vie
: non point la vie des sens ou la vie de l’esprit
érique ? I L’Art, a dit Wagner, doit créer la Vie : non point la
vie
des sens ou la vie de l’esprit, ou la vie du cœur
rt, a dit Wagner, doit créer la Vie : non point la vie des sens ou la
vie
de l’esprit, ou la vie du cœur, mais l’entière vi
créer la Vie : non point la vie des sens ou la vie de l’esprit, ou la
vie
du cœur, mais l’entière vie humaine, qui est tout
vie des sens ou la vie de l’esprit, ou la vie du cœur, mais l’entière
vie
humaine, qui est tout cela. L’art doit encore êtr
vie humaine, qui est tout cela. L’art doit encore être réaliste : la
vie
qu’il créera sera faite des éléments qui constitu
iste : la vie qu’il créera sera faite des éléments qui constituent la
vie
appelée réelle, parce que l’on ne peut recréer, d
ituent la vie appelée réelle, parce que l’on ne peut recréer, dans la
vie
supérieure et joyeuse de l’art, que les modes déj
des déjà vécus dans cette réalité inférieure. Le premier aspect de la
vie
est la sensation : la première forme de l’art fut
s, généraux, fixés dans l’esprit par des noms. Et ce qu’on appelle la
vie
intérieure, la pensée, le jugement composé, le ra
e, le jugement composé, le raisonnement : c’est un mode nouveau de la
vie
, issu logiquement de la sensation. L’art recrée l
nouveau de la vie, issu logiquement de la sensation. L’art recrée la
vie
par le moyen de signes, liés dans l’âme à d’autre
reuses et très vagues, se désagrègent, s’affinent, se multiplient. La
vie
apparaît sans cesse composée d’éléments plus subt
es généraux « un mariage, une lutte », ne suffisent plus à recréer la
vie
; l’âme requiert des notions plus précises. Ainsi
iert des notions plus précises. Ainsi l’art restitue, par degrés, une
vie
de notions plus détaillée : il prend un sujet tot
sible et du réel, à travers lequel, désormais, devra être créée toute
vie
. Par une illusion qu’il subit après se l’être à l
ncevables s’ils n’obéissent à ces lois. Et l’art, qui recrée dans une
vie
supérieure les éléments de ‘la vie habituelle, pe
ois. Et l’art, qui recrée dans une vie supérieure les éléments de ‘la
vie
habituelle, perd ainsi le pouvoir de faire vivre
ion artistique. La littérature, dans son effort essentiel à créer une
vie
plus vivace, marche sans cesse vers l’analyse com
c’est l’atténuation progressive — entre l’âme de l’artiste créant la
vie
et l’âme de ceux qui la recréent — l’atténuation
on de tout intermédiaire. Nous avons besoin, pour concevoir réelle la
vie
de l’art, qu’entre elle et nous rien ne se place
e. Et puis le théâtre même fut impuissant à produire l’illusion de la
vie
. Des acteurs, hommes d’une réalité, jouant les rô
e, c’était encore un intermédiaire trop matériel, empêchant l’entière
vie
idéale. Et l’esprit eut encore besoin d’un interm
t sommaires. Il est d’autres âmes plus complexes qui veulent avoir la
vie
de l’art recréée sur un théâtre ; d’autres encore
à à concevoir réels des faits surnaturels, cherchent l’illusion de la
vie
dans les romans d’action et d’aventure. Leur sens
es plus différentes ; elles requièrent exclusivement, pour recréer la
vie
, une forme très affinée et complexe. Elles recher
âmes des premiers peuples étaient satisfaites, dans leur besoin d’une
vie
artistique, par ces récits très vagues. On leur d
raison les expliquant : c’est que ces âmes primitives concevaient la
vie
sans détails ni raisons. Elles recréaient aisémen
evaient la vie sans détails ni raisons. Elles recréaient aisément une
vie
fantastique, pleine d’accidents surnaturels : car
aturels : car elles n’avaient pas encore modelé leur conception de la
vie
suivant les seules lois du possible. Ne voyaient-
les origines de notre littérature. Les âmes antérieures ont créé une
vie
que nous sommes impuissants à reconstituer : leur
récit ni le drame ne pouvaient suffire longtemps ; ils exigeaient une
vie
toute de notions pures, bellement enchaînées, ils
n’y songeant point ; ils vivent, cependant, une intense et délicieuse
vie
. Et l’honnête bourgeois Criton, homme solennel et
euple ? L’imitation grecque, ensuite, fit la comédie sans art et sans
vie
de Térence et de Plaute. Puis Virgile tenta une é
nt de gestes et d’images, un choc de paroles aisément poignantes : la
vie
colorée, chaude, bruyante, d’une race sanguine. C
elle le tua. Dès le début un merveilleux artiste. Racine, a fondé la
vie
artistique sur les éléments de cette conformation
es tragédies sont des romans psychologiques, restituant dans l’art la
vie
rationnelle des passions : aussi peu semblables à
t perçoit plus finement, la nature de l’âme. Il est le créateur d’une
vie
profonde et subtile, éclairée ensuite par une phi
des images précises et chaudes, par Honoré de Balzac, créateur d’une
vie
un peu confuse, mais où halètent les fièvres de l
ensations leur paraissaient possibles ; et ils ne craignirent pas une
vie
artistique faite d’aventures. Les Anglais, que la
ieux que Hugo de l’analyse rationnelle : mais ses romans recréent une
vie
plus naturelle, d’événements plus réels et plus s
stes et naturalistes français, qui ramènent le romantisme à créer une
vie
toujours purement sensible, mais plus normale et
Tous restent encore des romantiques, c’est-à-dire des créateurs d’une
vie
purement sensible, indifférents aux conflits de^
otifs, aux raisons qui, dans l’âme des personnages, déterminent cette
vie
. L’analyse psychologique, cependant, n’avait poin
russes, Tolstoï et Gontcharovb, tentèrent une création totale, de la
vie
, ensemble rationnelle et sensible. Leurs héros on
é, ne nous a point donné encore, malgré d’aimables essais, un romande
vie
complète, tout ensemble descriptif et psychologiq
es, mais qui ne nous font pas excuser le caractère incomplet de cette
vie
: le personnage y est non expliqué, simplement dé
de la réalité habituelle, la réalité supérieure et plus réelle d’une
vie
artistique, y transposant, avec la joie du libre
ansposant, avec la joie du libre pouvoir, les éléments fournis par la
vie
habituelle. Il n’y a point d’opposition entre le
t seulement psychologique. Ce sont deux aspects différents d’une même
vie
; et ils doivent être conciliés dans un art total
et ils doivent être conciliés dans un art total, recréant complète la
vie
de la raison comme celle des sens. Mais la littér
gieux, Hugo, a créé la poésie romantique, évoquant les émotions d’une
vie
toute sensuelle. Les poètes Parnassiens eurent la
otions et la littérature musicale recréent des modes différents de la
vie
, mais de la même vie. Telle fut — trop brièvement
ure musicale recréent des modes différents de la vie, mais de la même
vie
. Telle fut — trop brièvement esquissée — l’évolut
de vos devanciers : ils ont employé leurs âmes à créer une meilleure
vie
: poursuivez leur tâche en créant la vie que peuv
s âmes à créer une meilleure vie : poursuivez leur tâche en créant la
vie
que peuvent concevoir vos âmes nouvelles ! J’ai t
nt concevoir vos âmes nouvelles ! J’ai tenté la création totale de la
vie
, par l’union des arts ; mais les arts n’étaient p
int prêts : vous les préparerez. Vous ne dédaignerez aucun mode de la
vie
, parmi ceux dont est capable la littérature. La v
aucun mode de la vie, parmi ceux dont est capable la littérature. La
vie
est un enchaînement d’idées sensibles et abstrait
urront ajouter leurs modes vitaux : les artistes auront l’art ; et la
vie
complète sera créée, par l’alliance de tous ses m
ui associera les formes diverses de son art, au profit d’une complète
vie
littéraire ? Aurons-nous enfin le roman que vingt
e faire que par une habitude croissante de concevoir et de recréer la
vie
: et elle aura besoin encore d’une forme parfaite
ous peuvent tout au plus suggérer l’idée. Pour restituer une complète
vie
littéraire, l’artiste devra d’abord borner son ef
cesse ses visions. Une difficulté en résulte à concevoir réelles ces
vies
qui paraissent, s’effacent, reparaissent tour à t
s et les âmes, à travers cette âme unique et précise dont il vivra la
vie
. L’artiste devra encore limiter à l’extrême la du
vra la vie. L’artiste devra encore limiter à l’extrême la durée de la
vie
qu’il voudra recréer. Il pourra ainsi, durant les
voudra recréer. Il pourra ainsi, durant les quelques heures de cette
vie
, restituer tout le détail et tout l’enchaînement
nexpliquées, mais la génération même, continue, des états mentaux. La
vie
que peuvent recréer les littératures est une vie
es états mentaux. La vie que peuvent recréer les littératures est une
vie
où les émotions interrompent, par places, la séri
mots : puisque aussi bien nuls mots ne peuvent traduire l’émotion. La
vie
, — notre vie surtout, si nerveuse, — est un avène
e aussi bien nuls mots ne peuvent traduire l’émotion. La vie, — notre
vie
surtout, si nerveuse, — est un avènement ininterr
ous portent à des notions plus subtiles ; et l’artiste recréant cette
vie
devra désigner ces notions nouvelles par des term
V Quand donc naîtra cette littérature artistique, produisant la
vie
totale d’une âme ? Je crois entendre la voix de W
n : la musique (Revue wagnérienne, juillet et septembre 1886) La
vie
humaine, que l’art wagnérien doit recréer, est fa
eur se rappelle d’enfantines journées évanouies. Maints hasards de sa
vie
, qui jadis lui avaient paru indifférents, il les
un bonheur fiévreux, comme un rapide grandissement de soi, dans cette
vie
évoquée, et qu’il revit. Alors le rythme de ses i
uggérée. Et, pour suggérer les émotions, mode subtil et dernier de la
vie
, un signe spécial a été inventé : le son musical.
es les formes de l’art poursuivent une fin commune, la création d’une
vie
supérieure au moyen de signes précis. Toutes vont
ont j’ai naguère noté les lois dominantes. L’art musical, recréant la
vie
des émotions, devait obéir à ces lois ; par elles
ue. L’artiste peut seulement imprégner cette réalité habituelle d’une
vie
plus intense, la transporter volontairement dans
ons qui, dans l’habitude, poignaient leurs âmes. La seconde loi de la
vie
, et de l’art qui l’exprime, est le passage consta
ngénue. Mozart fut moins parfait : contraint, par les exigences d’une
vie
misérable, à d’incessantes improvisations. Celui-
es émotions ; et le maître les recréa volontairement, les promut à la
vie
enfin réelle de l’art, en son dernier quatuor5. Q
par les procédés spéciaux de leur temps et de leurs arts, une réelle
vie
bienheureuse : Platon et le Vinci, et Rubens, et
e de l’art. Ils tentèrent de recréer des émotions non réelles dans la
vie
coutumière, impuissantes donc à produire une vie
non réelles dans la vie coutumière, impuissantes donc à produire une
vie
supérieure. Emportés par une subite fièvre génére
ues le compositeur Jacques Offenbach ? Celui-là, du moins, a créé une
vie
d’émotion spéciale. Son œuvre, close encore naguè
n de ce que jouissaient et souffraient communément, dans la fiévreuse
vie
de Paris, les hommes de la génération précédente.
mes nouveaux et d’utiles procédés. Elle n’a produit nulle œuvre d’une
vie
supérieure, jusqu’au jour où un maître enfin cons
ets, banals, empruntés peut-être au lexique de Baudelaire. Voici : la
vie
mauvaise comparée à un hôpital ; le poète comparé
, perdus, presque sans autre conscience, dans les enchantements d’une
vie
supérieure qu’ils évoquent d’instinct. Mais un ar
Mais un artiste : il savait que l’art est un travail, différant de la
vie
ordinaire ; et pour ce motif il l’aimait. Cette d
tion naturelle et irréfléchie. Et il a dédié, dès ce moment, toute sa
vie
à l’œuvre de l’art. Noterai-je, dans ces premiers
le, à voir toutes choses comme des symboles. Un hôpital ? c’est notre
vie
. Le sonneur ? c’est le poète invoquant l’idéal. L
apides et fortuites, tropes scolaires vite abandonnés : voici déjà la
vie
entière considérée sous un double aspect, réel et
evait être un art, c’est-à-dire la création libre et consciente d’une
vie
spéciale. Pour cette fin la poésie devait s’unir
la poésie devait signifier quelque chose, créer un mode entier de la
vie
. Mais à cette destination nouvelle convenaient de
gnifier, et par quels moyens. La poésie devait être un art, créer une
vie
. Mais quelle vie ? Une seule réponse était possib
uels moyens. La poésie devait être un art, créer une vie. Mais quelle
vie
? Une seule réponse était possible : la poésie, a
angue émotionnelle des syllabes : et puis cette musique même crée une
vie
moins pleine que la musique dramatique, où l’aute
, en outre de la vaine existence corporelle, vit encore pour nous une
vie
plus haute, impérissable. Le poète est une agitat
ntaine. Il veut, dans la cellule désolée, vivre la charmante et jeune
vie
de l’amour : et il la vit. Il marche avec l’enfan
rose. M. Mallarmé avait déjà indiqué cette signification idéale de la
vie
. C’est une morte aimée, que le désir ressuscite ;
e la femme. La philosophie de M. Mallarmé, durant cette période de sa
vie
, est toute, ainsi, la reconnaissance de l’impéris
créations pareilles de nos âmes, issues des mêmes lois, appelées à la
vie
par les mêmes motifs ? Les jeux des nuages, les m
rsuivra le vain rêve mobile de la perfection idéale, et l’œuvre de sa
vie
demeurera toujours inachevée, s’il ne s’arrache p
droit qui connaîtront enfin réalisée cette œuvre où il a mis toute sa
vie
, cette œuvre depuis tant d’années promise, et que
argents, à toutes les gloires, la création libre et consciente d’une
vie
artistique. Un fou, dira-t-on ? Oui, assurément.
ation d’un art enfin symbolique. Mais son œuvre devra sans doute à la
vie
qu’il y crée, à la noble hauteur des pensées et à
ù germe, supérieure aux duperies des temporelles existences, l’intime
vie
de fiction : et cette dentelle qui tantôt s’effaç
e que nous portons aujourd’hui en toutes choses, et qui dévaste notre
vie
, corrompant à leur source nos seuls vrais plaisir
un trop long effort pour que d’autres aient l’idée d’y consacrer leur
vie
, dans un temps où l’on ne se soucie plus guère de
lliers de l’Isle-Adam vit, depuis plus de vingt ans, à Paris, la dure
vie
de l’homme de lettres et du journaliste. Longtemp
ous le cours des siècles. Et lorsque, plus tard, les conditions de la
vie
se modifièrent, lorsqu’à la vigueur physique dut
on suivie, des réalisations obstinées, des longues résistances. Cette
vie
mondaine des salons, où maintenant ils s’amusaien
r eux, le seul où ils pouvaient satisfaire leur gracieux besoin d’une
vie
à la fois affairée et désintéressée. Les descenda
se compliquent et s’affinent ; et puis à leur tour ils périssent : la
vie
universelle refusant toute place à de si tardives
avantage, au contact de la différence ambiante. Et voici peut-être la
vie
qu’il vivra, parmi nous. Les caractères essentiel
nnelles sur l’origine et la fin des êtres : mais il apercevra dans la
vie
de notre temps, dédaignées et profanées, les viei
e, l’ennui de ce monde. Et comme il aura le besoin natif de vivre une
vie
différente, toute d’élégances et de finesses, et
ite, il sera aussi un artiste. L’artiste est celui qui peut créer une
vie
. Cependant le prince, si même des nécessités crue
st que l’art, en même temps qu’il exige un esprit capable de créer la
vie
, exige également la faculté de réaliser au dehors
de créer la vie, exige également la faculté de réaliser au dehors la
vie
créée ; il comporte une part manuelle, le travail
n Isis, en 1863, il énonçait déjà une conception très originale de la
vie
moderne. Âgé lui-même à peine de vingt ans, il en
nature. Et il enfanta, sans arrêt, de princières histoires, vécut les
vies
des personnages qu’il rêvait, se livra joyeusemen
vain amusement. Elle avait modifié, dans son âme, tout l’aspect de la
vie
. Et ainsi lui fut donné d’être ensemble un artist
ne d’un estimable négociant. Elle s’est résignée aux petitesses de la
vie
bourgeoise ; elle a tenu, scrupuleusement, les re
rtel du bonheur17. Une jeune fille se refuse à renoncer la brillante
vie
des désirs : elle s’enfuit du cloître où on la te
de Villiers se confond avec ses personnages ; il vit intimement leur
vie
, il cesse d’être un écrivain composant des livres
ant à sa nature princière, une impuissance à nous faire revivre cette
vie
dont il subit lui-même une trop violente impressi
us anormales, gardent pour nous une étonnante saveur de réalité et de
vie
. C’est d’abord que M. de Villiers, si les histoir
incontestable. Nous sentons notre impuissance à recréer la véritable
vie
que l’auteur a conçue : et nous éprouvons cependa
digieux, qu’il suffit, par lui seul, à nous donner l’impression de la
vie
. IV Le style de M. de Villiers, au premier
tarde aux peintures. Mais, comme il vit avec une extrême intensité la
vie
des mondes qu’il crée, il sait traduire, dans sa
it, se les racontant à lui-même, pour assouvir son besoin natif d’une
vie
supérieure. Il s’exalta sur les rêves de son âme,
nous, les drames magnifiques d’une intense, surhumaine, et touchante
vie
. Nous n’assistons pas au spectacle, dont notre vi
crois bien que le hasard, en le condamnant à vivre parmi nous la dure
vie
du journaliste, lui a constitué la seule royauté
remier de l’embryon, la façon dont chaque individu s’épanouit dans la
vie
, est le résultat d’habitudes et d’expériences acq
e, de la substance ; et le problème pratique des conséquences pour la
vie
prochaine de l’humanité. M. Renan a compris la né
ansformera toute chose ; un biologiste modifiera les conditions de la
vie
. La science acquerra la loi qui détermine le sexe
les mauvais besoins, et, au contraire, la certitude religieuse d’une
vie
surnaturelle, où les obéissances seraient récompe
ni besoins ni fonctions, elles évoqueront la meilleure et plus réelle
vie
de rêves supérieurs. Et, lorsque la science aura
umf bienheureux, ils échangeront leurs visions, créeront ensemble des
vies
suprêmes, par le moyen d’un vocabulaire de signes
nt les besoins, des organes divers. La plupart des citoyens vivent la
vie
, parfaitement heureuse, des ignorants et des sati
les citoyens seulement de l’Albe nouvelle ; nous vivrons la meilleure
vie
d’un monde plus beau et plus raisonnable ; et les
été, dans l’armée, un officier consciencieux et travailleur. Toute sa
vie
il s’est montré bon fils, bon frère, bon mari. Sa
vec une patience et une conscience admirables, tous les détails de sa
vie
et de son caractère. * * * Le Napoléon de M. Fr
es de ce grand homme ne l’ont pas connu : ni sur les événements de sa
vie
, ni sur son caractère, ni sur son aspect extérieu
que M. Renan était l’aîné de M. Taine, qu’il l’avait précédé dans la
vie
, dans la gloire, et qu’il l’a précédé aussi, de q
nduit M. Chevrillon à étudier, dans un massif volume de 420 pages, la
vie
et les écrits de Sydney Smith, ce n’était certain
la vie et les écrits de Sydney Smith, ce n’était certainement pas la
vie
, et pas davantage les écrits de Sydney Smith. Ce
z un jeune auteur anglais consacrant cinq cents pages à l’étude de la
vie
et des écrits de l’abbé Raynal, de Mably, ou de M
e sur les choses d’un mouvement plus libre. Dans la nature et dans la
vie
, il distingue mille actions qui s’entrecroisent,
à la façon des romans des siècles passés, l’auteur y a représenté la
vie
, tour à tour, sous des aspects multiples et diver
: ce sont assurément d’inoubliables figures, toutes frissonnantes de
vie
et d’humanité. Et ce sont d’inoubliables morceaux
nd. Les discours des plus beaux esprits, toutes les jouissances de la
vie
, de l’art et de l’intelligence, Mme Martin a cela
roman mondain, il n’avait pas renoncé à son ancienne conception de la
vie
. Dans le milieu intellectuel et raffiné où il les
savants : sous des apparences de doute et de moquerie, il a toute sa
vie
maintenu un certain nombre d’affirmations très po
stence même. Si nous savions tout, nous ne pourrions pas supporter la
vie
une heure. Les sentiments qui nous la rendent ou
aroques, ou vulgaires, suivant les circonstances qui environnent leur
vie
. Et certes le pauvre Jules Laforgue avait une de
te âme très douce, maintenant disparue. Celle-là, vraiment, aimait la
vie
: elle s’intéressait à toutes choses, offrant à t
ue, les traditions païennes, elles sont sans doute l’expression de la
vie
telle que la concevaient ces âmes lointaines, à t
rne était impossible, si on ne les modifiait profondément : car notre
vie
s’est modifiée, et nous n’agirions plus comme ces
n trente pages, parmi des détails d’une étrange gaîté, c’est toute la
vie
morale du littérateur d’à présent. Il y a au mond
s Esseintes contre la banalité des denrées quotidiennes. Et, comme la
vie
n’est rien sinon la présence dans un esprit, j’im
, mais pour être aimées, pour plaire, pour distraire des soucis de la
vie
réelle. C’est précisément à force de vouloir les
’ensemble tout ce que peuvent lui fournir de détails significatifs la
vie
, la pensée, le style d’un auteur. On sait comment
Il nous l’a montrée tendant sans cesse davantage à se constituer une
vie
propre, à se dégager de ses habitudes anciennes,
grand de tous. M. Taine, en joignant à l’étude du caractère et de la
vie
des auteurs, pour mieux éclairer leur œuvre, l’ét
l n’a eu besoin pour cela que de nous montrer à tout instant, sous la
vie
des poètes, qui naissent et qui meurent, la vie p
tout instant, sous la vie des poètes, qui naissent et qui meurent, la
vie
plus profonde et plus continue de la poésie, qui,
parfaite du roman serait une biographie, le simple récit d’une vraie
vie
, mais racontée de manière à nous paraître vivante
ckens et les Victor Hugo, ceux qui, avec des mots, ont su créer de la
vie
. On me dit que le public a cessé de le lire : mai
es prétentions plus modestes. Je voudrais qu’on prit n’importe quelle
vie
, présente ou passée, qu’on s’efforçât d’en connaî
devrait commencer, pour que nous ayons l’impression d’assister à une
vie
humaine, et non point de nous ennuyer à un déball
e, Bourgeois et gens de peu, où j’ai trouvé racontées tour à tour les
vies
de cinq personnes de pays et de temps divers, du
soixante petites pages de son récit nous renseignent davantage sur la
vie
et l’âme de Salomon Maïmon, que tout ce que les s
le même sujet. Il a suffi à Mme Barine de revivre pour son compte la
vie
de son personnage : aux faits elle a donné un sen
le avec quel mépris il a traité le malheureux Beethoven, qui toute sa
vie
l’a vénéré comme un dieu. Et c’était un dieu, en
Consciencieuse éducatrice, elle m’enseignait les subtiles lois de la
vie
: de la vie telle qu’elle la comprenait, et non d
use éducatrice, elle m’enseignait les subtiles lois de la vie : de la
vie
telle qu’elle la comprenait, et non de celle qu’o
dans son zèle à me révéler quelques-uns des principaux secrets de la
vie
. Je l’écoutais avec sympathie, car j’avais alors
r d’un professeur de philosophie, mais qui me jura avoir été toute sa
vie
conducteur d’omnibus. Je l’amenai chez moi, et, m
es ! Si la science, si l’action ne te donnent pas une assez plaisante
vie
de création, reconstruis un monde nouveau au-dess
pularité, a longtemps empêché la rentrée de sir Charles Dilke dans la
vie
politique ; c’est lui qui a été condamné à trois
Mais je n’en finirais pas, si je voulais énumérer les incidents de la
vie
de M. Stead, qui est, tel qu’il est, une des pers
faut les voir, dans le livre de M. Daudet, sacrifiant la santé et la
vie
de leurs clients à leur manie d’expériences, à le
omme une édition moderne des Conformités de Barthélemy de Pise, où la
vie
de saint François, comme l’on sait, était mise en
e de saint François, comme l’on sait, était mise en parallèle avec la
vie
de Jésus. Après cela, j’imagine que sur Jésus lui
t-être l’auteur de ce livre s’est-il proposé d’écrire un pendant à la
Vie
de Jésus de M. Renan. À une physionomie, pour ain
nvocations lyriques et de ces comparaisons familières, qui font de la
Vie
de Jésus, malgré tout, un petit roman à peu près
s images et la noblesse des pensées, son style reste quelconque, sans
vie
ni couleur : on croirait lire une traduction d’un
: on croirait lire une traduction d’un beau poème étranger. Mais la
vie
de Jésus ne convient guère pour un sujet de roman
aculeux sourire. Oui, nous avons enfin une image non seulement de la
vie
, mais de l’âme de ce doux saint : une mage expres
i, qu’elle seule offrait à ses amants des plaisirs éternels. Toute la
vie
de saint François n’a eu ainsi qu’un but : la rec
t l’homme de goûter la douceur, le charme, la tranquille beauté de la
vie
. Aussi saint François n’a-t-il pas cessé de livre
souriante ingénuité, ses plus cruels ennemis, une seule fois dans sa
vie
, il se montra impitoyable : et ce fut contre un d
choses plus attirantes, il faut avoir vécu jusqu’à se fatiguer de la
vie
. Aussi longtemps qu’on prend un intérêt réel à la
es ou vieux, nous devons aimer la poésie, car elle est la fleur de la
vie
. Mais je crois obstinément que c’est une fleur dé
chercher, et d’errer. La poésie et l’amour sont les deux fleurs de la
vie
: ce sont les deux sources enchantées qui se cach
utre jour, que la poésie et l’amour sont les deux seules fleurs de la
vie
, deux sources enchantées qui, seules, désaltèrent
s enchantées qui, seules, désaltèrent à jamais. Je m’étais trompé. La
vie
a encore une autre fleur, plus parfumée et plus b
les plaines, les bois, la mer, le ciel, tout déborde de lumière et de
vie
. Bienheureuse terre de Provence, tous les enfants
e nouveau des romans où il n’y ait point d’idées et ou il y ait de la
vie
, des drames qui nous émeuvent sans nous donner à
e de le rendre plus profond, lui ont enlevé une part de lumière et de
vie
. Et puis d’autres sont venus qui ont achevé le dé
es qui bourraient son crâne. Il les promenait avec lui, le long de la
vie
, et en toute occasion il les montrait, et l’on s’
ecréer — faute d’un moyen plus direct — tels modes très subtils de la
vie
mentale. 4. Fugue en fa mineur, du second volum
Les âmes ainsi capables d’évoquer sans interruption en elles-mêmes la
vie
ne lisent pas, ne peuvent pas lire : la lecture s
apables de trouver toujours en elles-mêmes une source jaillissante de
vie
. 15. Claire Lenoir, passim. 16. Révolte. 17.
de M. Marcel Schwob. 23. Les Morticoles, par M. Léon Daudet. 24.
Vies
de saint François d’Assise par MM. Paul Sabatier.
la conformité des faits qu’ils racontent avec les faits communs de la
vie
réelle, et même avec les faits particuliers de l’
s ; mais la difficulté de représenter matériellement les formes de la
vie
, lieux, meubles, costumes, toutes ces choses où l
original, il est du moins observateur attentif des effets réels de la
vie
morale ; par là il est homme du xviie siècle plu
r rapidement. C’était pour lui un grand point. Car il apporte dans la
vie
littéraire un fait nouveau, considérable en ses c
ivre de son travail. C’est d’une belle âme. Mais l’art y perd. Car la
vie
matérielle soumet à ses nécessités le travail lit
tique, curieux et candide, gonflé d’espérances et ivre de liberté. La
vie
va former ce « niais », et rabattre son vol : un
nce discret. Lesage publie en 1733 la fin de son roman : il répète la
vie
politique de Gil Blas, et le présente avec Olivar
jeté que pour donner occasion à quelqu’un de paraître et de narrer sa
vie
. On retrancherait la plupart de ces histoires san
nt résistant par le manque même de profondeur, qui ne prend jamais la
vie
au tragique, qui se relève et se console si vite
leur individualité, est forcé de se tenir aux vérités moyennes de la
vie
de l’âme. Pour que ses peintures soient comprises
de Lesage est pittoresque ; elle est une peinture des hommes et de la
vie
; et c’est par là que Lesage est au xviiie siècl
Avec Marivaux500, le roman fait un grand progrès par cela seul que la
Vie
de Marianne et le Paysan parvenu se passent en Fr
e surtout, répondent mieux que celle de Gil Blas aux conditions de la
vie
réelle, et par conséquent à celles du roman réali
emi-jour assoupi, dont l’effet est exquis. Plus violente est, dans la
Vie
de Marianne, la peinture de la boutique de Mme Du
licatesse, où la minutie des relevés aboutit parfois, surtout dans la
Vie
de Marianne, à une prolixité fatigante. Pour se d
aire : la satire se retire devant l’attendrissement ; surtout dans la
Vie
de Marianne, le touchant, le pathétique abondent
l’héroïne est un cœur sensible, et toutes les pages importantes de sa
vie
sont trempées de larmes. Seulement, chez Marivaux
seule œuvre qui subsiste de l’abbé Prévost502. Inutile de raconter la
vie
décousue, inquiète, désordonnée de l’écrivain. So
e. Prévost a fait cette simple histoire avec quelques souvenirs de sa
vie
orageuse : il l’a contée rapidement, sans dissert
ons et sans gros effets, avec un naturel qui donne la sensation de la
vie
même. Et pourtant cet ouvrage contient quelque ch
même. Et pourtant cet ouvrage contient quelque chose de rare dans la
vie
, et que le roman avait rejeté depuis Mme de la Fa
st aux prises avec les petitesses des caractères et les misères de la
vie
. Les nécessités intérieures et extérieures font q
Nouvelle Héloïse est considérable. On a fait déjà des peintures de la
vie
intime et domestique : jamais on n’a représenté a
, les devoirs de la maîtresse de maison, les actes, les aspects de la
vie
du propriétaire. Il y a ici une intimité que le r
que l’homme, ils y ont relevé tous les indices caractéristiques d’une
vie
ou d’une société. Rousseau fait place à la nature
e notre croyance à la réalité des choses. Rousseau nous développe une
vie
. Lesage et Marivaux l’ont fait sans doute ; mais
rocher d’avoir estimé au-dessous de sa véritable valeur le prix de la
vie
. Cependant, dans ces derniers temps, s’est produi
ontrer que le bonheur si vivement convoité n’était qu’un rêve, que la
vie
n’avait et ne pouvait jamais avoir pour l’homme q
é ait ses faiblesses et la faculté de connaître, ses limites ; que la
vie
enfin nous réserve des déceptions et des douleurs
s Çakya-Mouni ne s’attriste pas seulement sur la mort ; il déplore la
vie
: « Par le fait de l’existence, dit-il, du désir
; chez Pindare, cette question et cette réponse : « Qu’est-ce que la
vie
? C’est le rêve d’une ombre. » On a cru voir auss
t. Les mortels éphémères n’apercevant qu’une faible parcelle de cette
vie
douteuse, ne saisissant qu’une vaine fumée et cro
avec toutes les nuits et tous les jours qui ont rempli le cours de sa
vie
; qu’il réfléchisse et qu’il dise combien dans sa
le cours de sa vie ; qu’il réfléchisse et qu’il dise combien dans sa
vie
il y a eu de jours et de nuits plus heureux et pl
ez Hégésias, que s’accuse cette sombre disposition. Pour Hégésias, la
vie
contient tant de maux que la mort qui nous en dél
déterminé à se laisser mourir de faim, que des amis rappelaient à la
vie
et qui leur répondait en énumérant les peines don
ouiller l’homme de tous les charmes, de toutes les consolations de la
vie
? Rien n’égale la tristesse de son tableau du pet
il convient à un être à qui il reste tant de maux à traverser dans la
vie
! » Enfin, quoi de plus frappant que le vers immo
ns cet acte de désespoir un refuge légitime contre les épreuves de la
vie
et Pline l’ancien déclare que la faculté de se do
ort associée à l’amour. On y a remarqué cette interrogation : « Cette
vie
l’ai-je vécue, l’ai-je rêvée ? », mot qui rappell
irable langage, découvre « cet incurable ennui qui fait le fond de la
vie
humaine depuis que l’homme a perdu le goût de Die
éveillé qu’en songe. Vivre sans gêne dans un loisir éternel, c’est la
vie
des bienheureux dans l’autre monde. » Il parle av
resse est incroyable ; tout l’effarouche ; les moindres devoirs de la
vie
civile lui sont insupportables. » Il se croit qui
l se croit quitte envers les hommes en leur donnant « l’exemple de la
vie
qu’ils devraient mener. » La solitude a donc à se
lui-même ? Vraiment sage quand il est désintéressé, il déclare que la
vie
contemplative ne convient pas à tous les hommes,
s choses, qu’avides de ces douces extases, ils s’y dégoûtassent de la
vie
active, dont leurs besoins toujours renaissants l
nchant pour la solitude. Les mécomptes et les épreuves diverses de sa
vie
augmentèrent cette disposition mélancolique. On l
frant des abris d’autant plus tranquilles que les agitations de notre
vie
ont été plus grandes, et étend notre instinct div
u Deffand ; quelle cruelle existence ! ignorez-vous que je déteste la
vie
; que je me désole d’avoir tant vécu, et que je n
uelle le cœur était cependant bien ardent, mais qui, fatiguée par une
vie
de passions, exhalait, au milieu des effusions d’
qui on reprochait de ne pas se tuer, puisqu’il était si détaché de la
vie
: Je ne me tue pas, parce qu’il m’est égal de viv
point ; c’est le calme de la mort. — Bonsoir, je me sens triste ; la
vie
me fait mal. — J’en suis presque au dégoût de l’e
n aime mieux, un étrange accord de plaintes contre les douleurs de la
vie
. Il en était de même à l’étranger. IV. L’Angle
passions malheureuses. Traîner son existence dans les langueurs d’une
vie
vulgaire, était sa seule perspective. Un orgueil
la grand’mère de la célèbre Bettina, Mme de la Roche « vogua toute sa
vie
sur les eaux du sentiment. C’étaient chez elle de
sachant se recueillir, puis aussi la retraite effective. Il vante la
vie
au sein de la nature et pense qu’on peut trouver
ession de lui-même, il ressent le désir de peindre, « ce dégoût de la
vie
, qui n’est le résultat ni du besoin, ni de la mis
e, il songe au suicide. Il réfléchit sur tous les moyens de s’ôter la
vie
. Il repasse dans sa mémoire, riche en souvenirs c
appelé à suivre son exemple, ne doit pas se permettre d’attenter à sa
vie
. » Gœthe possédait bien un poignard de prix, soig
ssant « tous les éléments de tristesse qu’il avait rencontrés dans la
vie
. » La fin déplorable du jeune Jérusalem, dont la
amis l’annonce de cette publication, il répondait : « Au péril de ma
vie
, je ne voudrais pas révoquer Werther. Il faut que
a ses prérogatives, mais non pas celle de se jouer du repos et de la
vie
des hommes, et la mère qui lui reprochait la pert
tu t’es hâté de chercher l’asile où l’on se repose des fatigues de la
vie
. Cruel ! en quittant le monde où tu nous laisses,
ôté plus fâcheux. Avant d’avoir sérieusement commencé l’épreuve de la
vie
, il en était fatigué, et ne voyant aucun intérêt
paré à écrire dans ce genre par les difficultés et les chagrins d’une
vie
dont les débuts n’annonçaient guère la haute fort
s genres de sacrifices, mais qui n’en sent pas moins le fardeau de la
vie
: Delphine parle de « la fatigue d’exister. » Ce
2, des réflexions sur le suicide, où elle flétrissait l’abandon de la
vie
, du moins celui qui n’est pas commandé par le dév
alheurs publics l’avaient atteinte. La Révolution, en bouleversant sa
vie
, y avait laissé un vide profond. Jamais elle n’av
Autour de Mme de Staël gravitaient quelques hommes qui vivaient de sa
vie
morale et en partageaient les souffrances. Elle-m
ion y mêlait ses fantômes. A vingt-cinq ans, il était découragé de la
vie
; son esprit jugeait tout d’avance, et sa sensibi
ère ait eu chez M. de Barante une longue durée. Elle a dû céder à une
vie
active et favorisée par le succès. Non loin de lu
end un dégoût de la littérature, de l’étude, de la pensée, lorsque la
vie
est si pesante ; il prend un sentiment de mort un
le découragement est sans cesse à la porte, et je n’ai plus assez de
vie
intérieure pour me passer un instant de celle que
. Il y a dans la pensée même, il y a dans la nature et le cours de la
vie
quelque chose de triste, une mélancolie intérieur
que par l’action et la dissipation. » Ainsi la pensée, la nature, la
vie
même, tout l’attriste et il ne peut supporter le
’avoir dit qu’on pouvait s’y soustraire en quittant volontairement la
vie
. Du moins, il a cherché à le combattre en lui par
nos cendres, mourons tout entiers de peur de souffrir ailleurs. Cette
vie
-ci doit corriger de la manie d’être. » Mais nulle
mort de son père, il s’arrête « à l’entrée des voies trompeuses de la
vie
. » Il se sent tenté d’aller cacher ses jours dans
timent d’ennui. Enfin désespérant de guérir il se décide à quitter la
vie
. On connaît les événements qui terminent ce récit
chez son frère qu’elle force à vivre ; l’engagement d’Amélie dans la
vie
religieuse ; le hasard qui révèle le secret de so
uisiane ou en France, René est toujours le même : « Je m’ennuie de la
vie
, dit-il, l’ennui m’a toujours dévoré. Ce qui inté
e avec peine mon ennui avec mes jours, et je vais partout baillant ma
vie
. » Remarquons ici, d’ailleurs, que lorsqu’il exce
nu que l’alternative du doute et de la foi avait fait longtemps de sa
vie
« un mélange de désespoir et de délices. » Quoi q
ir et de délices. » Quoi qu’il en soit, tout ce que nous savons de la
vie
de Chateaubriand, tout ce qu’il a révélé lui-même
l’inconnu, un goût de l’indépendance que bien des circonstances de sa
vie
ont attesté, parfois avec un éclat public. Hôte,
ire qu’au milieu des hommes, et dans le moment le plus brillant de sa
vie
active, il est toujours resté quelque peu solitai
i. J’ai erré de naufrage en naufrage ; je sens une malédiction sur ma
vie
, poids trop pesant pour cette cahute de roseaux.
Chateaubriand, j’entends le trouble que la Révolution a jeté dans sa
vie
. Sans l’écroulement de la société française, il a
xions n’étonnera plus. Un écrivain qui croyait toucher au terme de sa
vie
, et qui, dans le dénûment de son exil, n’avait po
u, ne pouvait guère promener des regards riants sur le monde. » Cette
vie
nomade, indigente et précaire est, sans doute, po
nes. » René, le véritable René n’aurait donc reconnu l’amertume de la
vie
qu’après en avoir goûté les douceurs. En cela, au
s malheureux des hommes ; de bambin qui, à seize ans, n’ait épuisé la
vie
, qui dans l’abîme de ses pensées ne se soit livré
’est qu’il en a senti le poids. Gœthe n’eût pas voulu, au péril de sa
vie
, « révoquer Werther. » Chateaubriand a déclaré qu
présente comme ayant, par le penchant à la rêverie, par le goût de la
vie
contemplative, quelque ressemblance avec René, qu
ces qui sentent leur valeur, et devait disparaître quand viendrait la
vie
active. De ces deux hommes, la science guérit le
ue. Le mal fut plus grave et plus durable chez un autre homme dont la
vie
fut aussi en contact avec celle de Chateaubriand.
ne porte l’empreinte d’aucune faiblesse morale. Mais quelle était sa
vie
intime ? Il aimait la solitude des champs ; il al
itude de tenir registre de ses pensées : il écrivait un journal de sa
vie
. Ce soin de s’observer sans cesse, d’analyser ses
» Maladie de l’imagination, tel était le terme auquel aboutissait une
vie
trop solitaire et trop renfermée dans la contempl
es que Chateaubriand nous a conservées. Dans toute cette partie de sa
vie
, la destinée et le caractère de Lucile sont les m
le terme de ses douleurs. Un don naturel de mélancolie, accru par une
vie
triste et solitaire, par des chagrins privés et p
de M. Joubert montre quel découragement, quelle indifférence pour la
vie
, s’étaient emparés d’elle. « Je suis bien aise de
ier ses pensées et ses impressions. Ce manuscrit montre chez elle une
vie
intérieure qui ressemble, avec moins d’agitation
eaubriand, Pauline de Montmorin, rapprochées par les malheurs de leur
vie
, unies par une fin prématurée, ont passé peu de j
Mme de Chateaubriand. Les tendances non moins que les incidents de sa
vie
le conduisaient, d’ailleurs, vers Chateaubriand.
vée. » Il prête au jeune homme les pensées les plus désolantes sur la
vie
, et il montre bien qu’elles lui étaient habituell
ur. En lui tout est uniforme, et une ombre de mélancolie enveloppe sa
vie
entière et ses écrits. Sa vie d’abord. Enfant mal
et une ombre de mélancolie enveloppe sa vie entière et ses écrits. Sa
vie
d’abord. Enfant maladif et ennuyé, il est confié
que auquel on le destinait, il se sauve en Suisse, pour y vivre d’une
vie
purement contemplative. Bientôt la Terreur qui re
dans le reste de son existence. Il a continué sous la Restauration sa
vie
cachée et ses travaux philosophiques. Il a publié
se retrouve dans ses écrits, qui ne sont souvent qu’un journal de sa
vie
morale. Dans ses Rêveries, quand il quitte les ré
oulés, aux regrets des impressions aimantes… Automne, doux soir de la
vie
, tu soulages nos cœurs attendris et pacifiés, tu
nos cœurs attendris et pacifiés, tu portes avec nous le fardeau de la
vie
. » Ces sentiments apparaissent surtout dans son o
s sinistre vers l’âge d’affaiblissement, j’ai dévoré dix années de ma
vie
. Heureux l’homme simple dont le cœur est toujours
s êtres muets qui passent et s’agitent devant lui. » Cependant cette
vie
à la fois inutile et malheureuse, Obermann ne com
e de remplir un rôle dans le monde, on peut quitter volontairement la
vie
, et que le pouvoir de la société ne va pas jusqu’
un grand nombre de pages consacrées à la description, à l’éloge de la
vie
solitaire et à l’analyse de ses effets sur l’âme.
yse de ses effets sur l’âme. L’ouvrage est précédé par le récit de la
vie
d’un homme qui aurait habité, jusqu’à l’âge avanc
elopper des établissements toujours ouverts aux hommes désireux de la
vie
cénobitique. Cette solitude ne peut cependant êtr
ons et cette lassitude ne sauraient convenir ; c’est celui-là dont la
vie
est un pénible combat. » Enfin, au moment même où
ns à éviter son contraire. Elle croit qu’elle n’est pas faite pour la
vie
ordinaire des femmes, qu’elle n’a pas les dons né
a bizarre tentative, elle ne fait rien cependant pour rentrer dans la
vie
commune. Elle ne sait pas plus supporter la situa
uvre de Senancour. On peut juger l’une et l’autre. Que dirai-je de sa
vie
? Sans doute, des infirmités précoces, des pertes
r lequel il ne se croyait pas fait, et en se consacrant à un genre de
vie
exceptionnel et contraire à la destination de l’h
crit le premier : « J’ai remarqué, dans les vicissitudes d’une longue
vie
, que les époques des plus douces jouissances et d
ur vivacité même, que des points bien clair-semés dans la ligne de la
vie
. Ils sont trop rares et trop rapides pour constit
eur ? Cependant, je sens que j’aime la monotonie des sentiments de la
vie
, et si j’avais encore la folie de croire au bonhe
oins, et se fortifier par la lutte. Malgré le caractère modeste de la
vie
et des écrits que je viens d’apprécier, une céléb
tion. Les affaires publiques qui ont pris une part considérable de la
vie
de Maine de Biran, ne l’ont pas, en effet, occupé
ivi ce conseil. Les événements publics l’avaient aussi détourné de la
vie
du dehors, et ramené davantage à la vie intérieur
’avaient aussi détourné de la vie du dehors, et ramené davantage à la
vie
intérieure. Pendant la Terreur, il s’était réfugi
é plus sensible. » Il parle ailleurs de « l’agitation ordinaire de sa
vie
intérieure », de « sa monotone existence » ; enfi
l’affaiblissement de son imagination et il écrit ce triste mot : « Ma
vie
se décolore peu à peu. » A ces analyses d’impres
n peut mentionner Gleizès, personnage connu par son originalité et sa
vie
solitaire et indépendante, qui a publié, en 1794,
de l’intérêt et ne doivent pas échapper à notre examen. On connaît la
vie
de Charles Nodier. On sait quelles furent son édu
était à la fois amie du luxe et de la simplicité, et au milieu de sa
vie
élégante, elle trouvait le temps d’aller visiter
r était loin de ces hauteurs mystiques, et les divers incidents de sa
vie
pouvaient expliquer une disposition mélancolique.
l’aime, Gustave de Linar. Ce jeune homme a toujours eu le goût de la
vie
solitaire. Un fragment du journal que tenait sa m
omme l’aigle des montagnes, me baigner dans un nuage et renouveler ma
vie
! Que de fois, j’eusse voulu me plonger dans l’ab
ale, ses sentiments religieux le lui défendent. Il supportera donc la
vie
, mais il ne peut plus soutenir la vue de Valérie
e de folies. Instruit par une expérience précoce des tristesses de la
vie
comme de ses charmes, il en est déjà rassasié, et
s, plus ennuyé, plus malheureux, plus fatigué que jamais de ma triste
vie
. Je me figurai ce pauvre père trompé dans toutes
ui : « Il n’y a plus là ni cœur, ni enthousiasme. » Le reste de cette
vie
agitée appartient à l’histoire. Je rappellerai se
Université de Gœttingue de brillantes études menées de front avec une
vie
mal dirigée. Dès cette époque, il porte en lui un
surtout à de longs entretiens avec une femme âgée et mécontente de la
vie
, vivant retirée dans son château « n’ayant que so
Adolphe, dans nos conversations inépuisables, nous avions envisagé la
vie
sous toutes ses faces et la mort toujours pour te
e sa solitude ; étranger à toute la terre, il regrette le temps où sa
vie
avait un intérêt et se réfléchissait dans une aut
r elle, patrie, condition, figure, esprit. Ni les circonstances de la
vie
, ni celles de la passion n’ont aucune identité ;
upposer que ce modèle ait été emprunté à quelque autre souvenir de la
vie
de Benjamin Constant ? Quand on questionnait celu
flétrie ne refleurit jamais ; qu’il porta l’amer souvenir « de cette
vie
si dévastée, si orageuse qu’il avait lui-même men
d’un juge compétent : « Maintenant, dit M. Gueneau de Mussy, dans une
Vie
de Rollin, publiée en 1805, maintenant, le jeune
eu de passions. Comme il n’a pas rempli les différentes époques de sa
vie
, il ressent toujours, au dedans de lui-même, quel
ans rappeler le charme de la jeunesse, ni la gravité de l’âge mûr. Sa
vie
entière se présente comme une de ces années orage
uceurs d’une imagination bizarre et emportée, au mépris superbe de la
vie
, à l’indifférence qui naît du désespoir ; une gra
finitive de santé morale. Si beaucoup d’entre eux se jetaient dans la
vie
militaire et si des idées de gloire chassaient de
nts qu’un trouble intérieur et les réflexions cruelles qu’inspire une
vie
agitée par les tempêtes. » Quand à Manfred, que
, dirai-je de ce poème ou de ce drame ? Manfred veut en finir avec la
vie
. Il fait appel aux forces destructives de la natu
issement, Manfred voit apparaître la fée des Alpes, il lui raconte sa
vie
passée, sa jeunesse solitaire, comment il descend
aît ce portrait de Childe Harold ? « Avant que le premier terme de sa
vie
fut passé, Harold éprouva le goût de la satiété.
e poète qui parle ? Est-ce seulement le personnage auquel il donne la
vie
? C’est ce que la trame du poème ne permet pas to
nheur selon les idées bourgeoises, mais écrasé par les plaisirs de la
vie
réelle, et n’en rapportant en définitive qu’un im
ive qu’un immense mépris pour l’humanité et pour les déceptions de la
vie
, type dangereux que nous retrouverons ailleurs da
r n’était guère dans les mœurs d’une nation légère et amoureuse de la
vie
. Gœthe, qui la visitait, en 1786, remarquait « qu
ours parler de meurtres ; mais qu’on faisait trop de cas de sa propre
vie
dans ce pays pour s’en délivrer comme d’un fardea
e ses disciples en France ou ailleurs, si leur culte excessif pour la
vie
solitaire ont pu entraîner beaucoup d’esprits, la
olie avait déjà plus ou moins fortement établi son empire. Dans cette
vie
nouvelle, ils pénétraient mieux leurs habitudes e
un recueil de poésies où il se représente comme arrivé au terme de sa
vie
, et où il chante lui-même son hymne funèbre. Une
ers pour célébrer le Lit de mort, et s’il chante aussi le Retour à la
vie
, combien ce retour est éphémère, et déjà assombri
ies, la bénédiction de Dieu dans la Solitude. Plus loin il célèbre la
vie
du Solitaire. En mille endroits, il vante les ava
e de ses réflexions. Elle lui apparaît au milieu des séductions de la
vie
ou des merveilles de la nature ; elle s’interpose
t déjà par sa main glacée. On le voit Prêt à quitter l’horizon de la
vie
. Pleurant de ses longs jours l’espoir évanoui. A
re, les honneurs, les richesses, lui qui dédaigne tous les prix de la
vie
, il est une passion qu’il excepte de son indiffér
des nuits à chercher par quels moyens il pourrait se soustraire à une
vie
qu’il ne pouvait plus supporter. Grâce à Dieu, co
religieux. Mais, en 1807, il quittait son collège bien aimé, pour une
vie
encore plus douce, la vie de famille à la campagn
il quittait son collège bien aimé, pour une vie encore plus douce, la
vie
de famille à la campagne. Là, il reprend avec bon
iasme pour les héros de cette sombre poésie, il croyait vivre de leur
vie
même. Le caractère du pays qu’il habitait se prêt
famille, on crut devoir éloigner Lamartine. Il inaugura dès lors une
vie
moins intérieure et moins sédentaire, et se rendi
se nourrir de poésie et de rêves, tantôt se jeter avec ardeur dans la
vie
réelle, entrant à la chute de l’Empire dans la vi
vec ardeur dans la vie réelle, entrant à la chute de l’Empire dans la
vie
militaire, en sortant pendant les Cent-Jours, pui
d’échapper à « ce désert de l’indifférence, à cette sécheresse de la
vie
, il aurait voulu mourir tout de suite pour retrou
e revenant sur ses souvenirs de Milly il dit : « La compression de ma
vie
morale dans cette aridité et cet isolement, l’int
euil de sa famille. « On s’étonne, a-t-il dit, que les hommes dont la
vie
date de ces jours sinistres aient apporté en nais
lonté ; et ce n’est pas impunément qu’un jeune homme s’abandonne à la
vie
contemplative, fût-elle bercée par les plus poéti
en même temps que la fin de sa jeunesse. Avec la maturité (1820), sa
vie
se transforme. Jusque-là désœuvrée et solitaire,
ds événements de notre histoire. Plus tard encore, quand il quitte la
vie
publique, il puise dans de cruelles nécessités d’
ar la subir. C’est pendant la Restauration, dans le volume intitulé :
Vie
, poésies et pensées de Joseph Delorme (1829), et
e cette affection. L’ouvrage consacré à Joseph Delorme débute par une
vie
du prétendu auteur. Ce récit, prend Joseph Delorm
us vraiment aimer. Personne n’ignore que, dans quelques parties de la
vie
de Joseph Delorme, Sainte-Beuve ait voulu se mett
Enfin n’est-ce pas surtout Werther qui a fourni le ton général de la
vie
du malheureux Joseph, et M. Guizot n’a-t-il pas e
avenir de l’homme et le soin de son âme comme la grande affaire de sa
vie
», et que « pendant longtemps les croyances du ch
vail involontaire dont je n’avais pas été complice. » Toutefois, « la
vie
studieuse et solitaire de l’école fortifiant les
atin, je me jetai épuisé sur mon lit, il me sembla sentir ma première
vie
, si riante et si pleine, s’éteindre, et derrière
es jours qui suivirent cette découverte furent les plus tristes de ma
vie
… Mon âme ne pouvait s’accoutumer à un état si peu
état n’aurait pas duré longtemps, la fatigue m’aurait assoupi, et ma
vie
se serait endormie comme tant d’autres, dans le s
avait plus la clef ; et ce fut là ce qui décida de la direction de sa
vie
. Ne pouvant supporter l’incertitude sur l’énigme
éfaut de la foi, il fit appel à la raison, et résolut de consacrer sa
vie
à résoudre le problème qui l’obsédait. Ce fut ain
imes, un de ses adeptes qui n’avait pas, comme lui, la garantie d’une
vie
exempte d’orages. On connaît assez peu aujourd’hu
’État, mais dans une modeste institution de Fontenay-aux-Roses. Cette
vie
traversée par tant de difficultés, et déjà mal or
té ; oscillant sans cesse d’un pôle à l’autre, il usa sa gloire et sa
vie
dans de stériles agitations. Quel que soit le jug
il faut descendre à un monde plus pratique. Il faut consulter sur la
vie
ceux qui se sont plu à en raconter les vicissitud
jamais pu se soustraire à l’influence des premières impressions de sa
vie
. On entendait en elle comme « l’écho d’une lutte
ans les livres et dans la rêverie. Il pense un instant à consacrer sa
vie
à Dieu ; mais l’étude de la philosophie le détour
« l’ironie la plus amère. » Dégoûté de tout, il veut en finir avec la
vie
; mais le sentiment du devoir est assez fort en l
Pendant sa lutte contre ces difficultés, Octave se réconcilie avec la
vie
. « Le monde lui semble moins haïssable, et surtou
tave finit par un acte inutilement coupable. Il n’a eu de bon dans sa
vie
morale que les moments dus à un amour pur. Noble
ouble, un tourment qui attaque la raison même, le découragement de la
vie
et de ce qui la fait aimer : ennui profond ; regr
plaisir et joie complète d’exister. Ce jour, ajoute-t-elle, a été une
vie
entière. » Cette mobilité maladive, Prudence la p
une vie entière. » Cette mobilité maladive, Prudence la porte dans sa
vie
réelle, dans ses « enchantements » dont je ne fer
ste maladie, état fâcheux de l’âme, qui intervertit les saisons de la
vie
, et place l’hiver dans un printemps privé de fleu
; j’ai lu deux fois de suite le Manfred anglais. Jamais, jamais de ma
vie
, lecture ne m’écrasa comme celle-là. J’en suis ma
!… J’ai même fait quelques vers ; j’en ferai quelques autres dans ma
vie
, mais je ne sais pas si je pourrai rien finir. Qu
toute affection sera brisée, il faut se contenter de cette misérable
vie
de la terre où l’on voit des rochers, des nuages
éparable, le passé, l’impossible, tout est négation dans le monde. La
vie
n’est qu’un long refus du bonheur, et nous autres
t Sautelet, mais Bastide, Franck-Carré et Jussieu sont entrés dans la
vie
pratique. La Révolution de 1830 leur a ouvert div
lus souvent ne les a pas empêchés à une certaine heure de jouir de la
vie
, et qui n’a servi peut-être qu’à en rehausser le
ien, et sa biographie nous apprend qu’il était loin de porter dans la
vie
les sombres idées auxquelles aboutit sa doctrine.
ommunication intime et mystérieuse, la tristesse des hommes « dont la
vie
date de ces jours funestes. » Du reste, en pourra
ivante, il se plaint des chagrins et des déceptions que nous garde la
vie
, et il s’écrie : Où donc est le bonheur ? disais
grettant la jeunesse ravie, Mourir, en regrettant la vieillesse et la
vie
! Encore un soupir à ajouter à tous ceux que pro
es suivantes : Horror, Dolor, Spes. Sans doute, à aucune époque de la
vie
de M. Hugo, le doute n’équivaut chez lui à la nég
go n’a pas été étranger à ce mal. Cependant, ce que nous savons de sa
vie
n’explique pas de sa part une disposition à la tr
de Feuilles au vent, laissait échapper des plaintes fugitives sur la
vie
, et parlait de la consolation qu’il trouvait à cu
e la vigueur persistante de l’âme. Après ces vers, il se fait dans la
vie
poétique de Dondey un grand intervalle de silence
ue j’ai signalées, et qui se retrouvent dans les œuvres comme dans la
vie
des deux poètes. C’est en 1834 que Boulay-Paty pu
n’est pas moins manifeste dans le long morceau en prose consacré à la
vie
d’Élie Mariaker. « Élie, y est-il dit, naquit en
emmes. Mais chaque année pendant les vacances, il se retrempe dans la
vie
de famille. Là, il lit les poètes, Ossian surtout
te dans l’étourdissement des plaisirs. « Il était dans le vague de la
vie
, il avait cette mélancolie noire, maladie de jeun
mme du punch leur semblait leur âme usée, prête à s’éteindre sur leur
vie
brûlante. » Les deux amis prenaient alors les cos
ommencer une nouvelle existence sous le ciel de l’Amérique. Ce que la
vie
d’Élie Mariaker vient de nous révéler, ses poésie
autier a écrit une Comédie de la mort, avec ces deux sous-titres : La
Vie
dans la Mort ; la Mort dans la Vie (1838). Dans l
rt, avec ces deux sous-titres : La Vie dans la Mort ; la Mort dans la
Vie
(1838). Dans la première pièce, il suppose que to
es qui accablent les hommes et qui empoisonnent leur existence. Cette
vie
posthume et cette mort anticipée sont peintes ave
and on songe que cette enfant n’avait pas de griefs sérieux contre la
vie
, que ses débuts avaient été encouragés par le pou
Si, depuis le commencement de ce siècle, un homme, en entrant dans la
vie
, sembla devoir être affranchi du mal commun, ce f
onne ne les ignore. Musset, d’abord, avait fait l’apprentissage de la
vie
au milieu d’une société, déjà presque dépourvue d
icieux de la littérature. De plus, il n’avait pas su bien ordonner sa
vie
. Enfin une grande passion l’avait saisi, mais san
ion. « A moitié de sa route », il se sent « déjà las de marcher ». La
vie
médiocre, prosaïque et mercantile, telle que la f
aurait aimé, nous dit-il, à se laisser aller doucement au cours de la
vie
, à jouir des biens de la terre « à regarder le ci
é des hommes. Cependant, ce jeune homme blasé, fatigué d’avance de la
vie
, incapable d’illusions, retrouve un jour au fond
assimiler tout ce qui dans l’univers peut contenir une jouissance. La
vie
et ses manifestations diverses sont « le Dieu de
répète ces paroles. C’est le résumé de tous mes travaux, de toute ma
vie
» (Journal, 23 juin 1834). L’année suivante, même
e loi de ma nature, toutes choses mieux ressenties que senties. » La
vie
de son cœur ne s’accuse que par des souffrances s
le peu de moi qui vit encore, des épreuves stériles et misérables. Ma
vie
intérieure dépérit chaque jour, je m’enfonce je n
mpalpable, qui s’attache à moi. Je péris chaque jour secrètement ; ma
vie
s’échappe par des piqûres invisibles. » Après cet
inutiles pour vaincre son imagination, et pour arriver à vivre d’une
vie
pleine et vraie. Mme Sand a bien indiqué ce carac
à son retour, en lisant ce manuscrit, il puisse reconstituer la douce
vie
de famille écoulée sans lui. Je ne pense pas qu’o
déal élevé, accuse la prétendue pauvreté de son esprit, le vide de sa
vie
intérieure, l’ennui qui l’atteint ; enfin n’est s
re à l’autre, d’une chose à une autre chose ; il y a repos dans cette
vie
mesurée, dans cet arrangement que s’imposent les
et que ces organisations délicates manquaient du principe même de la
vie
. A voir se reproduire, chez deux êtres, issus de
les bornes de ce travail. Je dois me renfermer dans la période de sa
vie
où elle a suivi le mouvement imprimé par l’école
Paris, de 1817 à 1820, son premier rêve fut de se croire appelée à la
vie
monastique ; et elle se trouva plus tard une voca
temps, l’amour de la nature, l’enthousiasme du vrai, le mépris de la
vie
factice, et le dégoût des vanités du monde. » Mme
uelle contre l’accablement », qu’elle en arriva à être fatiguée de la
vie
et tentée de s’en débarrasser. L’Histoire de sa v
re fatiguée de la vie et tentée de s’en débarrasser. L’Histoire de sa
vie
dont nous tirons ces détails nous apprend que, po
ècle se reconnaissent alors en elle. Son mariage en 1822, la nouvelle
vie
qui en résulte pour elle jusqu’en 1831, son arriv
tente fiévreuse, ennuyée et désespérée, à l’amour qui doit ranimer sa
vie
. Georges Sand a nié qu’Indiana fût son portrait ;
stume de son sexe, il faut la chercher, dans ses œuvres comme dans sa
vie
réelle, sous des vêtements virils ; et alors n’es
s, plus heureuse par le cœur. Elle ne trouve pas de ce côté la pleine
vie
qui lui manque de l’autre. Les créatures lui para
incohérents que renferme le roman, je dois rappeler deux phases de la
vie
de Lélia, qui, sous deux formes différentes, la m
depuis Jean-Jacques Rousseau, on sait que son Senancour a pratiqué la
vie
du solitaire et l’a décrite dans deux ouvrages. L
ouvent au sein d’une communauté entière. Elle a pensé que ce genre de
vie
avait les avantages sans les inconvénients de l’i
la foi soutient dans leur épreuve ; mais Lélia qui, à ce moment de sa
vie
, déclare qu’elle croit en Dieu, et « qu’elle l’ai
ce qu’elle a volontairement sacrifié. « Sachez-le bien, dit-elle, ma
vie
est un martyre, car si les grandes résolutions en
sent pas. J’ai résolu de ne pas vivre ; je ne cède pas au désir de la
vie
, mais mon cœur n’en vit pas moins, éternellement
llement jeune, puissant, plein du besoin d’aimer et de l’ardeur de la
vie
. J’aime, mais je n’aime personne, car l’homme que
Lélia s’ajoute donc à celle des solitaires dont j’ai déjà rappelé la
vie
et les écrits. En somme, cette femme extraordinai
au hasard sa tristesse dans la montagne, et meurt en exhalant avec la
vie
cette délirante imprécation : « Oh ! oui ! oui, h
ables pour les gens qui vivent sans chercher la cause et le but de la
vie
. » Et elle ajoutait : « Ceux qui liront plus tard
ie. » Et elle ajoutait : « Ceux qui liront plus tard l’histoire de ma
vie
intellectuelle ne s’étonneront plus que le doute
et je n’échapperai pas, quoi que je fasse, aux expiations de l’autre
vie
; si tu es juste et bon, tu m’accueilleras dans t
vais déjà beaucoup lu, et bien que je n’eusse aucune expérience de la
vie
, j’étais un peu atteint de ce que l’on a nommé la
e cet amant sans autorité sur celle-là même qu’il a entraînée dans sa
vie
inutile, surtout quand on le compare à Valvèdre,
croyants, le Dieu bon, l’âme immortelle et les espérances de l’autre
vie
, voilà ce qui en moi a résisté à tout examen, à t
eçoit de Mme d’Hervey les soins d’une sœur. L’impossibilité d’unir sa
vie
à la sienne, la pensée que l’inégalité de leur co
e malheur, mais lorsqu’on n’a plus rien à espérer ou à craindre de la
vie
, que notre jugement est prononcé ici-bas comme ce
s, au terme d’un voyage dont j’ignore le but, sans avoir deviné si la
vie
est une plaisanterie bouffonne ou une création su
r sa disposition naturelle à souffrir profondément des épreuves de la
vie
, à voir partout dans la société une sorte de fata
heur ! » Dans cet état, il se dit que pour sortir de l’enfer de cette
vie
il ne lui faudrait que la résolution d’un moment.
erreur, consistant à soutenir que le suicide est légitime dès que la
vie
paraît intolérable, au lieu de reconnaître que la
time dès que la vie paraît intolérable, au lieu de reconnaître que la
vie
doit être tolérable, puisque la mort ne vient pas
uteur y exposait que le poète, répudié par la société, condamné à une
vie
de privations, et en quelque sorte à « mourir en
nthropie, au sarcasme, il parlait, au moindre mécompte, de quitter la
vie
. Un travail excessif, une grande irritabilité ner
er les notes. » Il traduisait Gœthe dans ses mélodies, le Retour à la
vie
, la Ballade du pêcheur. L’un des morceaux les plu
de découragement. Devant les difficultés réelles ou imaginaires de la
vie
, devant les inévitables déceptions qu’elle renfer
un pistolet se trouvait sous sa main, il s’était tué. Le dégoût d’une
vie
rassasiée de plaisir, le mépris de tout ce qui fa
, le malaise va diminuer en proportion de l’activité déployée dans la
vie
. Ozanam deviendra le professeur éminent que l’on
e au XIXe siècle, une étude intéressante, dans laquelle il retrace la
vie
morale d’un de ses contemporains, atteint de cett
bjet ait tout à coup disparu au point de ne laisser aucune trace ? La
vie
intellectuelle ou morale des nations ne connaît g
mme et celles de la nature ; le Voyage de Martin à la recherche de la
vie
, par M. Louis Rambaud, récit de quelques aventure
omène son héros à travers toutes les déceptions et les épreuves de la
vie
. Il faut aussi mentionner les poésies de Mme Acke
au même instant. Il est convaincu que l’anéantissement de toutes les
vies
humaines amènera tôt ou tard la suppression même
reproduisaient les formes et les dénominations, les conditions de la
vie
sociale. Toutefois, leur établissement n’a pas ra
on peut trouver qu’il s’amuse trop. Il s’est repris aux choses de la
vie
, soit ; mais il s’y est repris avec excès. Enfin
la ruine des croyances, ne sont-ils pas quelquefois le résultat d’une
vie
qui n’a rien su refuser aux exigences des passion
t l’habitude de la solidarité, au célibat corrupteur le mariage et la
vie
de famille, l’action à la rêverie, le bon sens pr
oive surprendre. Toute esthétique est, en somme, une conception de la
vie
appliquée au cas particulier de l’art. Il y a un
auté pour le rêve. Ils négligèrent délibérément non plus seulement la
vie
subjective, le moi romantique, mais la vie entièr
ment non plus seulement la vie subjective, le moi romantique, mais la
vie
entière, subjective et objective, toute la vie ;
oi romantique, mais la vie entière, subjective et objective, toute la
vie
; ils se cloîtrèrent dans le Rêve. Ils habitèrent
inconnue. Toute licence, ajouterions-nous volontiers, sauf contre la
vie
. — Comme les symbolistes devaient beaucoup aux pa
ntre eux l’avouent — a exprimé des rêves abscons et froids, et non la
vie
. Ils ont créé tout un décor de glaives, d’urnes,
re sans un peu de clarté, c’est le néant absolu, et la beauté sans la
vie
, c’est une forme inconsistante qui échappe à l’ét
amants, des citoyens, des philosophes ou des croyants. C’est de leur
vie
même qu’étaient faits leurs rêves. Après l’école
pour le rêve, il est temps de constituer l’école de la beauté pour la
vie
. Nous ne proscrivons pas le symbole ; mais qu’il
ous ne sommes ni mystiques ni sceptiques. Nous sommes plongés dans la
vie
: il faut la comprendre et la vivre. Mais je ne v
ains dont on pourrait citer déjà maints exemples. Poètes, chantons la
vie
: c’est notre vraie façon, à nous, d’y collaborer
aller dans l’inconnu terrible, puisse se dire comme tous ceux dont la
vie
a été bien remplie par les labeurs humains : « Je
ire du déisme ; c’est l’homme substitué à Dieu dans la conduite de la
vie
; c’est une religion nouvelle qui rapporte tout à
de tentant ni de séduisant en soi. Quoi ! Pour ces quelques heures de
vie
, un peu monotones parfois, que nous passons sur l
tous les spectateurs indécis qui n’ont pas un respect suffisant de la
vie
humaine et de la propriété individuelle ils sont
jeunesse est présomptueuse ; elle n’a pas encore été humiliée par la
vie
; elle tend ses voiles de toutes parts à l’espéra
, dans un dernier soupir, ceux que nous aimons ou qui nous aiment, la
vie
n’est qu’une plate comédie qui ne vaut pas la pei
terrestre seront réparées d’autre part, l’acceptation réfléchie de la
vie
présente, et le ferme propos d’ennoblir cette vie
ion réfléchie de la vie présente, et le ferme propos d’ennoblir cette
vie
par le progrès continu de l’harmonie, de la justi
se dans le langage où la pensée déborde les mots. Cette héroïne de la
vie
spirituelle est infinie d’intuition, de profondeu
ns les œuvres que nous avons d’elle, autant qu’elle l’emporta dans sa
vie
sur le farouche Solitaire qui ne réussit pas à êt
ions même pas. L’oubli l’eût dévorée. Elle n’eût point passé dans, la
vie
en y laissant de trace, mais la vie eût passé sur
. Elle n’eût point passé dans, la vie en y laissant de trace, mais la
vie
eût passé sur elle, et en passant l’eût engloutie
xe, ces défauts presque impersonnels, mais dont elle s’accuse dans sa
Vie
comme s’ils n’appartenaient qu’à elle seule ! Avo
mour fort comme la mort et qui tranche l’âme comme la mort tranche la
vie
. Elle en avait senti le fil de feu s’abattre sur
le fil de feu s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture de la
Vie
des Saints. Aussi tous les deux, après cette lect
geant trente monastères, quatorze d’hommes et seize de filles. Double
vie
qui suppose la plus puissante tranquillité de cor
trop pur, qui serait mortel à la santé. Quand Sainte Térèse, dans sa
Vie
, nous rend compte de ses contemplations intérieur
Laplace. Nous parlons surtout de ses grandes œuvres spirituelles, sa
Vie
écrite par elle-même et ce Château de l’âme, sur
ssi bien s’appeler Héloïse. Ce n’est ni la brûlante Visionnaire de la
Vie
, la pluie de larmes qui coula toujours, ni l’Exta
t n’en fut pas moins mère — la mère de tous ceux qu’elle enfanta à la
vie
religieuse et qu’elle éleva pour les cieux ! Cett
es cieux ! Cette Sainte Térèse-là, inconnue, n’est révélée que par sa
Vie
. À certaines places de ce récit merveilleux où le
ion des âmes futures engagées sur ces escarpements, ces rebords de la
vie
spirituelle où tout pas conduit à un sommet, et t
la nature de celui-ci que nous pouvons donner une idée complète de la
vie
de Sainte Térèse, écrite par elle-même ; il faudr
it s’arrêter plus longtemps que nous ne le pouvons. Dire que c’est la
vie
d’une âme éprise de Dieu et de perfection, qui a
expliquer avec les lois physiologiques dont nous sommes si fiers, la
vie
de Sainte Térèse, confessée par elle, est un de c
rofondeur dans les sciences naturelles, dans le monde extérieur de la
vie
, une Sainte Térèse est un colosse du même ordre,
un gouvernement inconnu des hommes, — le gouvernement de l’Amour ! Sa
vie
, comme elle nous l’a laissée, cette longue poésie
losophie, se sont perdues dans le vague d’un sentiment délicieux ; la
vie
qui pèse était entraînante, et le but, qui toujou
s notre imagination. Ah ! qu’il est heureux le jour où l’on expose sa
vie
pour l’unique ami dont notre âme a fait choix ! l
, en s’occupant du sort des hommes, n’est pas la conservation de leur
vie
; le sceau de leur nature immortelle est de n’est
pensée et du mouvement du cœur ; et dans la plus profonde solitude la
vie
de l’âme est plus active que sur le trône des Cés
ntreprise. Mais quand c’est au premier objet de ses affections que la
vie
est consacrée, tout est positif, tout est détermi
ir une seule des émotions que l’amour jette comme par torrent dans la
vie
. Des années de peines et d’efforts leur valent un
voir donné la sienne ; enfin, si l’on veut bénir le don inconnu de la
vie
, il faut qu’il ait besoin de votre existence, et
tre, ont-ils déjà reçu tout le bonheur que nous espérons dans l’autre
vie
; peut-être que pour eux il n’est pas d’immortali
ysiques de la nature. Eh bien, me dit alors M. L., si, pour passer ma
vie
avec elle, il avait fallu me résigner à cet état,
ut ce que le temps enlève aux sensations ; une passion qui fait de la
vie
un seul souvenir, et dérobant à sa fin tout ce qu
sans retour ceux qui se seraient aimés pendant tout le cours de leur
vie
, et les mêmes puissances attachent l’existence, à
es instants, un bonheur sans aucun rapport avec l’état habituel de la
vie
, et l’on veut survivre à sa perte ; l’instinct de
evait éclairer, alors le malheur s’étend sur toutes les époques de la
vie
, les regrets tiennent du remords, et la mélancoli
rendre capable de distraction. Si, au contraire, il a existé dans la
vie
un heureux moment où l’on était aimé ; si l’être
istence, qu’il est dévorant le malheur qu’une telle destruction de la
vie
fait éprouver ; le premier instant où ces caractè
cun malheur apparent ; seule en secret, tout votre être a passé de la
vie
à la mort. Quelle ressource dans le monde peut-il
t dont on était aimé, à l’objet qu’on avait choisi pour l’appui de sa
vie
, à celui qui faisait éprouver l’amour tel qu’il a
adressés, rappeler vers elle, en vain, l’être qui fut la moitié de sa
vie
, et lui reprocher les battements d’un cœur qu’une
femmes un moment de pouvoir absolu, mais c’est dans l’ensemble de la
vie
, dans le cours même d’un sentiment, que leur dest
us de leur sexe, en en quittant la carrière ; à peine la moitié de la
vie
peut-elle être intéressée par l’amour, il reste e
courir quand l’existence est déjà finie. L’amour est l’histoire de la
vie
des femmes, c’est une épisode dans celle des homm
es affections de leur cœur se renouvellent rarement ; égarées dans la
vie
, quand leur guide les a trahi, elles ne savent ni
de traces dans leur cœur que la passion la plus ardente ; toute leur
vie
est étrangère à cette époque, chaque instant y ra
isolées ; j’en ai dit les raisons ; la principale, c’est l’absence de
vie
nationale. D’autres littératures pourraient encor
pas pourquoi la réalisation d’un principe est si intimement liée à la
vie
d’un groupe, ni comment la littérature est à la f
e là : rattacher un phénomène en apparence isolé (dans notre cas : la
vie
littéraire) aux lois de la vie totale. La littéra
n apparence isolé (dans notre cas : la vie littéraire) aux lois de la
vie
totale. La littérature n’est qu’une des nombreuse
totale. La littérature n’est qu’une des nombreuses expressions de la
vie
humaine ; expression plus claire que d’autres, pl
é de dégager la ligne essentielle qu’il est difficile de définir « la
vie
». De là, et surtout avec les progrès de l’érudit
quelques chapitres où les rapports intimes de la littérature et de la
vie
apparaissent comme par hasard ou comme une except
ion philosophique nous impose cette certitude, que les rapports de la
vie
et de la littérature sont constants, de tous les
e directe des générations disparues, ce serait serrer de bien près la
vie
elle-même de l’humanité ; ce serait trouver, non
e humaine et nous mettre en garde contre le gaspillage insensé de nos
vies
. Au cours des pages qui précèdent, j’ai déjà mont
. — Il me reste donc à exposer les conséquences de ma méthode pour la
vie
totale. Je sens vivement les difficultés de cette
l’affronter. — Considérant la littérature comme une expression de la
vie
, nous allons distinguer par elle, par son mode de
elle, par son mode de réalisation, quelques éléments essentiels de la
vie
, quelques forces dont l’action se combine en d’in
ar l’analyse ; l’analyse est toujours brutale ; elle scinde ce que la
vie
unit ; elle établit des catégories factices ; ell
els, on arrive peu à peu à la vision synthétique, à l’intuition de la
vie
. Je ne reculerai donc ni devant la brutalité des
ctice en un certain sens, mais nécessaire ; dans l’ensemble, c’est la
vie
continue. C’est un peu ainsi que je voudrais proc
, susceptible d’évolution et fortement conscient ; ailleurs, c’est la
vie
pratique, calculatrice, au jour le jour, sans foi
principe coïncidait avec les intérêts du groupe, il y aurait arrêt de
vie
; le groupe, c’est le passé, l’acquis ; le princi
e, c’est le passé, l’acquis ; le principe c’est l’idéal, l’avenir. La
vie
est dans ce conflit éternel. — Dès que le princip
béatitude, l’immobilité ; l’ascension infinie vers l’idéal, c’est la
vie
même. À l’abstraction de cet exposé, il sera bon
deuxième ère. La raison universelle reporte sur la terre le but de la
vie
qu’on avait mis dans l’au-delà ; l’humanité retro
et plus tard un point de départ. Là où pour une raison quelconque la
vie
nationale est contrariée dans son développement (
grandissante a été étouffé (par exemple en Allemagne, en Espagne), la
vie
nationale s’est arrêtée. Ce qui se passe aujourd’
r aux idées, parce qu’elles sont subjectives, ce serait renoncer à la
vie
. La marche de l’humanité, telle que je la constat
ue créateur. L’individu-cause On a souvent remarqué déjà que la
vie
de l’individu est un raccourci de la vie de l’hum
souvent remarqué déjà que la vie de l’individu est un raccourci de la
vie
de l’humanité. Avant de naître, l’homme parcourt,
es conflits existent : ils sont même un enrichissement illimité de la
vie
; ils mettent la variété infinie des nuances là o
Pour cela, il faut qu’il ait vécu avec une intensité particulière la
vie
de son peuple, l’espérance et la douleur de son é
n et du milieu, la prudence imposée par les nécessités diverses de la
vie
, l’inertie inhérente à la nature humaine, les lim
ctoires. Le chimiste n’arrive pas plus que l’historien à expliquer la
vie
; du moins peut-il répéter presque à volonté une
le, pour sa commodité, des éléments qui ne sont jamais isolés dans la
vie
. Dès qu’on touche à l’homme intellectuel et moral
vis nous serrerons le problème de près en nous attachant surtout à la
vie
intellectuelle de l’homme ; à l’esprit de l’homme
mesure qu’on verra mieux le rapport intime de la littérature avec la
vie
totale, on connaîtra mieux aussi l’ascension de l
rature avec la vie totale, on connaîtra mieux aussi l’ascension de la
vie
et la mission du poète. La méthode que j’ai expos
œuvres d’art successives, chacune d’elles est vraie ; étant œuvres de
vie
, elles convergent toutes, dans la même sincérité,
t la poésie comme un jeu de luxe, presque inutile, et en dehors de la
vie
. C’est qu’en effet la poésie leur serait une inut
e vitale nécessaire. Mais, pour ceux qui cherchent cette plénitude de
vie
, la poésie est une des manifestations les plus né
ivant. Ce qui est oublié redevient neuf, et il y a peut-être, dans la
vie
des peuples, un rythme de résurrections successiv
t autour de soi, l’atmosphère et comme la température nécessaire à la
vie
, le milieu vital propre à son espèce et à sa race
le rythme musical du poète, c’est un geste musculaire nécessaire à la
vie
cellulaire de son organisme. Le mot de poète évoq
d’une vibration eu-rythmique qui régularise son équilibre nerveux. La
vie
physiologique de la femme est dominée par cette r
de l’imagination et de la suggestion. George Sand a cherché toute sa
vie
, sans la trouver, la réalité de sa chair et ce re
ensualité transposée en éréthisme mental : cela devient l’amour de la
vie
, du soleil, des odeurs, des violences, des douleu
femmes poètes, leurs poèmes sont souvent émus, ce sont des minutes de
vie
transcrites, de la vraie douleur, mais, souvent a
iser ce désir. La crainte de l’anéantissement final lui fait aimer la
vie
avec une sorte de frénésie désespérée : elle voud
ffaçable de son être unique : Je m’appuierai si bien et si fort à la
vie
, D’une si rude étreinte et d’un tel serrement Qu’
qu’un jour ses yeux, qui contemplent les merveilleuses couleurs de la
vie
, s’empliront de nuit. Mais son œuvre lui donne un
n organisme. Ainsi, en se suggestionnant cette pérennité de sa propre
vie
dans son œuvre, elle éteint une de ses angoisses
cu. Elle déposera secrètement toute son âme, toute sa chair, toute sa
vie
, dans son œuvre. J’écris pour que, le jour où je
m’ont plu, Et que mon livre porte à la foule future Comme j’aimais la
vie
et l’heureuse nature. ………………………………………………….. Et qu
lessé de langueur et d’envie, Car ma cendre sera plus chaude que leur
vie
… Il y a, dans cet orgueilleux désir de se vouloi
ation à ne vouloir pas oublier, c’est-à-dire à vouloir immobiliser sa
vie
: Le passé vit en moi ce soir, ce trop chaud soi
et de parfums. Son œuvre, où s’exprime jusqu’au délire l’amour de la
vie
et du soleil, est cette atmosphère lumineuse, ell
la langueur : « On n’a pas de regrets, pas de désir, pas d’âge. » La
vie
est arrêtée, et comme éternisée : À l’ombre des
e, comme tout ce ce qu’on appelle art, est un rythme qui recrée de la
vie
. Nos peintres veulent laisser sur leurs toiles la
mes grands yeux dans la mort, Vous pleurerai-je, hélas ! amèrement, ô
vie
… ………………………………………………………… Et vous, naïf orgueil de
-elle, D’être une femme tendre au bras de son ami Qui marche dans la
vie
en rêvant à demi Sans plus sentir ses pieds se me
la Figure de Proue exprime le rêve réalisé, la révélation de la vraie
vie
: J’ai pris la grande route et ne puis m’arrêter
erge comme pour toute femme, il n’y a pas de bonheur, il n’y a pas de
vie
et conscience de vivre sans l’amour : elle songe
nous voyons que l’amour réel a fixé cette Muse dans l’intimité d’une
vie
calme. Heures secrètes : initiation à la vie : le
se dans l’intimité d’une vie calme. Heures secrètes : initiation à la
vie
: les rêves de la vierge se précisent ou s’effond
r, un homme pourrait naître De ce corps mensuel, et vivre par-delà Ma
vie
, et longuement recommencer mon être Que je sens t
é dans le cœur. Enfin, c’est l’enivrement du soleil d’Afrique, de la
vie
au grand air. Ce lui est une révélation : Vivre,
ur reconstituer en elle et autour d’elle l’atmosphère nécessaire à sa
vie
, Marie Dauguet n’a pas eu à recréer, par sa poési
état de divine inconscience qui fait que l’être humain participe à la
vie
générale. Ce n’est pas le désir de comprendre qui
me, se laisse pénétrer par tous les bruits, par tous les heurts de la
vie
. Ceci est curieux : à cette heure, où nous tendon
contingences, voici un poète, une femme, qui tente une synthèse de la
vie
, essaie de plonger sa petite vie individuelle dan
femme, qui tente une synthèse de la vie, essaie de plonger sa petite
vie
individuelle dans toutes les vies. Elle percevra
la vie, essaie de plonger sa petite vie individuelle dans toutes les
vies
. Elle percevra mieux le bruit de son cœur, mêlé à
x. La philosophie qui se dégage de cette poésie, c’est l’amour de la
vie
. Ces derniers vers de Par l’Amour la résument :
ie. Ces derniers vers de Par l’Amour la résument : Aimons tout de la
vie
, adorons jusqu’aux larmes L’amou
donne la formule définitive de cette philosophie, de cet amour de la
vie
. Enfin ! voici un livre de vers qu’une femme seul
véritable aspect : la voici devant elle, comme un jeune dieu plein de
vie
et de santé. La poétesse trouvera pour la décrire
s comme dans une mer, pour s’y baigner, nue. Ô grands blés pleins de
vie
où je suis enfouie, Perdue en vos soupirs, vos sp
la poétesse se dissocie de la nature et prend conscience de sa petite
vie
individuelle ; qu’elle rentre vite dans le fourré
poème symbolique, qu’elle intitule Torches éteintes, elle compare sa
vie
à un festin voluptueux : Voici la place où ton c
e présent ; elle se souvient, et pensant aux amies qui embaumèrent sa
vie
, elle chante : Je suis reconnaissante et charmée
ments que je citerai, on pourrait affirmer que la femme qui a aimé la
vie
et l’amour avec une mélancolie si discrètement pa
e et s’endort, Ayant, pour l’amour de la Mort, Pardonné ce crime : la
Vie
. Elle ne put pardonner à la vie de lui avoir rav
r de la Mort, Pardonné ce crime : la Vie. Elle ne put pardonner à la
vie
de lui avoir ravi une amie tendrement aimée. « Co
regret, écrit M. Michel Pauliex5, minée par le chagrin, elle prit la
vie
en dégoût ; elle était une proie tout indiquée po
, cet état de bonheur, même illusoire, nécessaire à leur plénitude de
vie
. Sans doute la théorie de Schopenhauer demeure to
ard Les poètes possèdent cette merveilleuse faculté de créer de la
vie
avec toutes les suggestions qui les sollicitent.
si que les sociétés qu’ils composent, ont besoin, pour alimenter leur
vie
, d’un mensonge religieux, philosophique ou sentim
ication de la formule de Nietzsche : « Le non-vrai comme condition de
vie
. » L’œuvre poétique d’Hélène Picard nous montre
e donner des raisons de croire à son décevant amour. J’ai regardé la
vie
et j’en ai rapporté Le sentiment qu’elle est infé
e de tout art. Plus qu’en toute autre œuvre féminine, c’est ici de la
vie
immédiate, où se bousculent les sensations vraies
u désespoir. Ah ! oui c’est trop cruel de mourir de son âme, Et de sa
vie
et de ses veines au sang lourd, C’est trop amer,
s flancs ! Mais on dirait que, pour elle, l’adaptation parfaite à la
vie
est impossible. En un des meilleurs poèmes de son
en sa perpétuelle inquiétude devant l’amour : le Désir déchirant : …
Vie
infortunée ! Où donc est-il, ô destinée, L’amant
certes, dans l’œuvre poétique d’Hélène Picard, une grande richesse de
vie
, de véritables trouvailles d’images : c’est tout
les paysages, comme des fleurs au bout des tiges et des branches. La
vie
de cette Muse semble enclose dans ce parc harmoni
elle se vêt de sentiments empruntés aux dépouilles des héroïnes de la
vie
et du roman. Mais se vouloir Hélène ou Cléopâtre
n élevant la voix que la poétesse a réussi à couvrir les bruits de la
vie
qui l’importunaient. C’est d’abord pour elle-même
tes ses branches vers la lumière. Il y a dans ses vers un amour de la
vie
pour elle-même, qui ne cherche pas à comprendre a
é de ses propres sensations, désir de fixer toutes les émotions de sa
vie
, il n’y a pas de poésie sans cela. On a cette joi
ombe étend ses lugubres lambeaux Sur le sol souffreteux où se fane la
vie
… Le monde poitrinaire au bois toussaille encor Se
uelle sagesse, cette Muse nous dit qu’il faut jouir des minutes de la
vie
et ne rien désirer au-delà : Heureux qui met sa
ros d’infini », dit-elle, Grouiller dans mon giron les graines de la
vie
Et des chapelets d’œufs ceindre mon flanc béni.
Puis s’adressant à cette enfant qui dort en elle : Autour de toi ma
vie
est une chaude laine Où tes membres frileux pouss
et sain qui veut vivre et ne se refuse à aucune des sensations de la
vie
. Ce recueil de vers simples, nets, et cependant d
sa douleur et, sachant que sa fonction de femme est de transmettre la
vie
qu’elle a reçue, elle lègue son âme, lourde de rê
e vraiment sa chair de femme contre lui, et se laisse posséder par la
vie
comme par un amant. Jeanne Perdriel-Vaissière
a présence créait autour d’elle une atmosphère de bonheur. Depuis, sa
vie
, comme une horloge dont on oublie de remonter les
sent qu’il lui est nécessaire, pour maintenir toute la chaleur de sa
vie
, d’entretenir en elle cette flamme douloureuse. E
re, d’après ces vers pathétiques ; ils n’expriment qu’une étape de sa
vie
et qu’un des aspects de sa sensibilité. Voici que
uels, qu’ils lui ont inspirés : L’Aîné ! l’expression première de ma
vie
, Dans la forme et dans le parfum d’une autre chai
parfaite compréhension de la nature, une plus souple adaptation à la
vie
de tous les jours : Parlez-moi, bras levés, musc
ntée de sérénité, et, cette sérénité, cette acceptation joyeuse de la
vie
, c’est symboliquement la robe nouvelle dont cette
étonné, après tant de spontanéités féminines, si proches encore de la
vie
directement captée, de trouver, dans l’œuvre d’un
ardin, Fantastiques de misère par le prestige qui leur reste. Car la
vie
est trop proche et les atteint dans leurs nus, Da
n dehors de nos tourments intimes, pour créer, avec les reflets de la
vie
, un peu de beauté stylisée. La plupart des œuvres
es des Muses dont j’ai essayé de noter le bruissement au-dessus de la
vie
symbolisent bien l’effort d’une ruche s’abattant
lité, la réaction subite de ses sens effleurés par les émotions de la
vie
. Mais ce travail d’abeilles, butineuses de sensat
mettre en lisière par la vertu, mais en suivant, dans le cours de la
vie
, ses passions et son égoïsme7 ». Ainsi n’a jamais
e consiste à vouloir redresser cette morale faussée et restituer à la
vie
son importance en soi au lieu de la plier à une v
en soi au lieu de la plier à une vérité abstraite, Dieu ou Raison. La
vie
est son propre but à elle-même. Mais l’homme, rel
ble : une ligne droite prolongée à l’infini est une circonférence. La
vie
est son propre but à elle-même : c’est une raison
on sent bien que cette petite mort dans un coin n’entrave en rien la
vie
qui coule sans daigner s’arrêter. Sabine, l’héroï
siècle, elle meurt, pour avoir voulu consciencieusement se bâtir une
vie
, un nid, avec des plumes de poète et des brindill
dans les choses ? De cet idéalisme impersonnel, butiné au cours de sa
vie
, elle a composé une vivante cire, et c’est de cet
rôme Herel sera-t-il celui-là, représentatif de « l’essentiel » de la
vie
, c’est-à-dire : « l’instinct, la force et la vie,
l’essentiel » de la vie, c’est-à-dire : « l’instinct, la force et la
vie
, et tout ce qui crie, s’élance et tombe… » Elle
de ne pas mourir à cause d’elle, inviolable, de respirer l’air de sa
vie
et de sa maison sans qu’il en fût bouleversé à l’
vivre là. » « Vous, Monsieur, dit-elle à P. Forbier, vous avez une
vie
admirable, vous travaillez, vous savez tout : moi
ermer tous les livres et d’oublier. Mais, au contraire, elle rêve une
vie
« lourde et ennoblie de livres » comme la table d
est justement son métier de femme de féconder l’art, en faisant de la
vie
. C’est encore un rôle sexuel. Ni M. Ledrain, ni M
ble du salon ? Non. Donc il est mauvais, à tous les points de vue. La
vie
officielle est une machination très compliquée, u
mal » côté de la vertu et du Paradis, côté du vice et de l’Enfer. La
vie
est une naïve image d’Epinal. Les instincts de l’
se dont s’était entourée avec un soin jaloux la dernière moitié de sa
vie
. Fierté froissée, pudeur exquise, facilement inqu
es goûts les plus vifs et à l’une des préoccupations constantes de sa
vie
. L’écrivain illustre, l’académicien gentilhomme a
n communication avec le public. Les vingt-huit dernières années de sa
vie
s’étaient écoulées dans un silence méditatif à pe
, où il remplaça M. Étienne. La dernière année vraiment féconde de sa
vie
littéraire a été l’année 1835, qui vit, presque e
ers temps, avant les derniers coups qui vinrent frapper et abattre sa
vie
déjà languissante. C’était dans une de ces maison
, gentilhomme dans toute la force du terme. Avec de tels dons pour la
vie
du monde, où son nom d’ailleurs et la supériorité
ouvelles ? Quel caprice ou quelle influence l’amenèrent à ce genre de
vie
extraordinaire ? Est-ce le soin jaloux de la Muse
s à propos de M. de Vigny), qu’à l’époque brillante et mondaine de sa
vie
, depuis 1826, qui marque la date de son plus gran
dont quelques-unes ne se laissent qu’entrevoir dans la pénombre de sa
vie
intime. Sans doute ceux qui l’ont le mieux connu
en des explications très plausibles et très naturelles de ce genre de
vie
, puisées dans la connaissance des œuvres de M. de
t pas leur emploi. Ce goût des grandes aventures ne rencontra dans sa
vie
que les plus cruelles déceptions. Cette dispropor
un cri de douleur, un vrai désespoir d’être resté quatorze ans de sa
vie
entre l’écho et le rêve des batailles . Ces âmes
Sept Ans, lui-même contemporain, par les premières impressions de sa
vie
, des luttes héroïques de la France impériale cont
l’amour encore. De la carrière des armes, qui prit quatorze ans de sa
vie
, il emporta autre chose que l’incurable blessure
n. Il y rapporte son existence entière ; il veut en faire dépendre la
vie
morale du siècle et la civilisation de l’avenir.
de la terre, sans patrie céleste après la mort ; c’est la vertu de la
vie
… Religion mâle, sans symboles et sans images… les
onscience exaltée. C’est le respect de soi-même et de la beauté de sa
vie
porté jusqu’à la plus pure élévation et jusqu’à l
e la plus grande beauté. Elles expriment une conscience, une âme, une
vie
. Elles en sont comme la vibration poétique. Ce se
ration poétique. Ce sentiment exalté de l’Honneur qu’il porta dans sa
vie
, se transforme, sans changer au fond, quand il s’
et devient le sentiment passionné de l’Idéal. L’Honneur, règle de la
vie
, l’Idéal, règle souveraine de ses inspirations, v
rsuivant de l’Idéal. Comme la gloire des armes était son rêve dans la
vie
active, l’art le plus pur, le plus élevé, voilà s
x Lettres ? et n’est-ce pas là comme l’unité retrouvée de cette noble
vie
littéraire ? Cette tendance à l’idéal, présente à
e pudeur virile la tentation d’amuser les désœuvrés des secrets de sa
vie
ou des mystères de son cœur. Il a quelque part un
e sont plu à faire pénétrer tous les regards dans l’intérieur de leur
vie
et même de leur conscience, l’ouvrant et le laiss
péchés. Si parfois on peut surprendre quelque cri que lui arrache la
vie
et qui semble sortir de sa poitrine, ce n’est qu’
n du Poète ou de l’artiste qui doit s’affranchir de tout lien avec la
vie
pratique ou politique, en ayant toujours présente
-on pourquoi M. de Vigny a condamné les trente dernières années de sa
vie
à une sorte d’exil du monde et s’est confiné dans
rs ? Peuvent-ils se séparer de ce que nous avons le plus aimé dans la
vie
? Ne nous ont-ils pas prêté leurs chants pour nos
rs rêves mélodieux ? N’avons-nous pas tous, à vingt ans, vécu de leur
vie
, vécu de leurs chants ? Eux-mêmes n’ont jamais qu
les luttes des événements ou des passions contraires. L’analyse ou la
vie
, il faut choisir. Tous les instincts littéraires
celle dans ce que je pourrais appeler l’analyse dramatique. Certes la
vie
n’est pas absente de ses œuvres, bien loin de là
du poète avec le mouvement, l’éclat, le bruit de la réalité et de la
vie
, l’ensemble du roman trahit les procédés factices
années rompu par ce cri superbe d’une âme violemment meurtrie par la
vie
et par le doute : voilà ce qui, dans l’apparition
inquiet autour des grands problèmes du Monde, de l’Histoire et de la
Vie
. Mais ce serait méconnaître la nature même du poè
és, débute ce poème à Éva : Si ton cœur, gémissant du poids de notre
vie
, Se traîne et se débat comme un aigle blessé, ………
d’Orient, la prière ardente de Jésus, cette prière, qui est toute la
vie
d’une âme divine élancée vers le Ciel dans une pa
prême, porter dans sa pensée ces grands problèmes qui sont ceux de la
vie
et de la mort, qui sont le problème de l’homme, d
tère, c’est le conflit du Bien et du Mal, c’est la destinée, c’est la
vie
future, c’est l’enfer… Il n’a pas imaginé cette t
homme ? Trois choses qui peut-être donneront encore quelque prix à sa
vie
: l’Amour, — la Science, — l’Orgueil. C’est à ces
ilà sur mes pieds endormie. Trois fois elle a vendu mes secrets et ma
vie
, Et trois fois a versé des pleurs fallacieux Qui
n, en pensant à tant d’amours factices dans lesquelles on sent que sa
vie
s’est débattue jusqu’à ce que son cœur s’y soit b
sûr. Il semble qu’il va y réfugier ce qui lui reste de courage et de
vie
. Il s’enhardit lui-même, par de fortes images et
ut lever au ciel l’un de ses deux bras nus : Son navire est coulé, sa
vie
est révolue. Il lance la bouteille à la mer et sa
use et guerrière histoire, leurs chevauchées à travers le monde, leur
vie
retirée et vieillissante dans les champs de la Be
es. — Les Symphonies. — Idylles héroïques. [I] Il y a, dans la
vie
des écrivains sérieux, une heure vraiment solenne
œuvre, une sentence peut-être définitive. Aux premiers instants de la
vie
littéraire, rien n’est encore déterminé avec une
ui-même, à cette heure qui marque pour chacun de nous le milieu de la
vie
littéraire, c’est alors qu’une véritable angoisse
rès les élégies amoureuses du premier livre, l’épopée grandiose de la
vie
terrestre, de l’expiation, des divers âges de l’h
terre enfin, pour un de tes baisers ! Qu’y ferais-je sans toi, d’une
vie
inféconde ? C’était pour te chercher que j’ai con
rèce, telle qu’elle se lie, par des rapports harmonieux et doux, à la
vie
de l’homme, presque son enfant, jouant sur son se
là, on le conçoit aisément, deux formes de poésie : l’une chantant la
vie
naïve, ses amours faciles, ses peines et ses joie
ssé ; Éloigne de mon âme, afin qu’elle s’endorme, Et les bruits de la
vie
, et l’écho du passé ! La plus sainte vertu que po
Laprade dans un poème infatigable et toujours renaissant. Il sent une
vie
, une âme, dans les grands arbres. Chaque coup de
de son âme ce que Lucrèce appelle énergiquement les blessures de la
vie
, hæc vulnera vitæ , rêves déçus, amitiés trahies,
eillement. Mais faites taire en vous et autour de vous le bruit de la
vie
, et vous serez étonné de tout ce que peut conteni
élevé et de plus pur dans la pensée d’un honnête homme éprouvé par la
vie
, trompé par les hommes et réfugié dans la solitud
u’il est peu d’âmes, pourvu qu’elles aient gardé quelque goût pour la
vie
intérieure, qui, sous le coup de quelque douleur
ngeais, cédant presque à l’envie, À ces âpres détours du combat de la
vie
Où va mon pauvre esprit, si souvent abattu Sous l
omporte sa race aérienne, elle lui impose, pour la mériter, toute une
vie
de longs travaux et de chevauchées à travers le m
ase où notre âme est ravie, Attendons cette mort sans rentrer dans la
vie
! — La vie est un devoir. — La vie est un devoir
e âme est ravie, Attendons cette mort sans rentrer dans la vie ! — La
vie
est un devoir. — La vie est un devoir.— Vivons d
s cette mort sans rentrer dans la vie ! — La vie est un devoir. — La
vie
est un devoir.— Vivons dans ces beaux lieux. — Vi
ces beaux lieux. — Vivons où Dieu nous place, au poste périlleux. La
vie
est un combat ; ici l’on se repose : Sur ce Thabo
euse de l’expérience ; c’est l’innocence même, c’est la science de la
vie
qui ne veut pas être dupe : dialogue naïf et pass
sie s’abaisse et s’aigrit. Toi, libre pour un jour des assauts de la
vie
, Quitte la sombre armure où tu t’enveloppais ; As
briller devant elle, dans un livre ouvert au hasard, aux heures où la
vie
semble lourde, où la lumière elle-même est triste
tatuaire grecque recherchait l’expression de l’homme extérieur, de la
vie
physique dans sa noblesse, dans sa jeune vigueur
expression des mouvements de la sensibilité et des palpitations de la
vie
universelle ». Les faits qu’exprime la musique so
véritable idolâtrie de la nature, c’est la musique, expression de la
vie
matérielle dans le monde ; art de la sensation va
es vagues extases de la nature divinisée, dans la contemplation de la
vie
universelle, épuisant son effort intellectuel dan
de métaphysique, rêves sublimes, divin monologue d’une âme ivre de la
vie
universelle. — Puis c’est l’Égypte, race active q
e incomplète, s’il ne suivait pas jusqu’au bout ce prolongement de la
vie
orientale dans les siècles les plus rapprochés de
au, quelle magnificence dans les peintures de l’homme primitif, de la
vie
orientale, du panthéisme indien, de l’ivresse de
tif, de la vie orientale, du panthéisme indien, de l’ivresse de cette
vie
universelle qui se répandait parmi les races voué
l’expression des sentiments confus et des palpitations rythmées de la
vie
universelle et que la prédominance de cet art nou
se ses moires Sur l’Océan blêmi… … Elle (la
vie
) plonge à travers les cieux jamais atteints, Subl
te, si majestueux dans leur programme, si faibles, si humains dans la
vie
. Il faudrait ne pas savoir quelles ombres les pas
utant ! Il est infaillible dans ses dogmes littéraires, comme dans sa
vie
. Tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il fait encore
s dit que deux maîtres tendres et vénérés dont les vicissitudes de la
vie
et de la fugitive opinion n’ont point refroidi en
la nature en la faisant trop semblable à l’homme, et l’animant d’une
vie
, d’une âme pareille. Les oiseaux, précepteurs de
, dans son âme pure le baiser de Dieu. Où commence l’âme, où finit la
vie
? Nous voudrions, c’est là une envie incurable, n
« …… Tout méchant Fait naître en expirant le monstre de sa
vie
, Qui le saisit…… » …… Phryné meurt, un crapaud s
avec les yeux de M. Hugo, dans quel tremblement nous passerions notre
vie
! Dans ce débris que vous poussez du pied il y a
joies et toutes ses douleurs, tout le drame mystérieux et agité de sa
vie
, tout son cœur éperdu d’amour ou brisé de sanglot
a nature. L’homme jouit et souffre, aime et maudit. C’est là toute sa
vie
, et l’on croirait que le tour de son âme est bien
source d’inspirations personnelles que le poète trouve dans sa propre
vie
. Quand M. Hugo consent à n’être plus révélateur,
’y revenait trop souvent ; un délicieux fragment sur la bonté dans La
Vie
aux champs ; quelques frais paysages comme celui-
e Tout près, quelques amis causants au coin du feu ! J’appelais cette
vie
être content de peu ! On lira avec émotion : Oh
es ces petites habiletés, qu’ils relèvent avec un art perfide dans la
vie
de Béranger, il en a manqué une, l’habileté de mo
qu’il y a longtemps qu’il a commencé. Sa biographie s’arrête comme sa
vie
publique, comme sa vie chantante, à peu près en 1
il a commencé. Sa biographie s’arrête comme sa vie publique, comme sa
vie
chantante, à peu près en 1830. Ses vingt-sept der
de quels exemples son berceau fut entouré. Si de bonne heure, dans la
vie
sérieuse, il montra tant de finesse, de raison et
n, aimable et d’un extérieur agréable. Ma naissance faillit coûter la
vie
à ma mère. » Cette mère, d’ailleurs, ne l’était g
ès d’elle près du Temple, ce qui apportait un étrange changement à la
vie
que je menais rue Montorgueil. Souvent elle me co
e mourut jeune. Ses imprudences , dit Béranger, mirent un terme à sa
vie
, qui n’atteignit pas trente-sept ans. Son père es
mplots, jusqu’au jour où une attaque d’apoplexie vient terminer cette
vie
agitée. Cœur excellent, vaniteuse et légère cerve
t, dans son âme si jeune encore, ce patriotisme qui fut le fond de sa
vie
et le motif dominant de ses chants. « Avec quelle
phiques pour réformer ce jugement national. Mais quand la question de
vie
ou de mort est posée, l’instinct d’un grand pays
hospice des Enfants-Trouvés. Ces indications sont le seul appui de sa
vie
. L’enfant s’appelait Paul. Chaque fois qu’elle en
quelques plaisirs faciles cueillis, en se jouant, sur la pente de la
vie
; si vous ajoutez surtout de bonnes et joyeuses a
e vrai caractère de l’homme dans Béranger. Plus tard, au déclin de sa
vie
, au terme de bien des espérances traversées et d’
pour les idées religieuses voisine de la sympathie. De même, dans sa
vie
, dans ses conversations, dans ses pratiques chari
les choses de manière que ces morts illustres soient constantes à la
vie
qui les a précédées, et que le mourant ne vienne
bien cher alors le prix de ces amitiés, si complaisantes envers leur
vie
, si despotiques envers leur mort. Nous nous somme
traitement de l’Institut ; c’était le pain de chaque jour, c’était la
vie
. Plus tard, à la formation de l’Université impéri
e. C’est de ce moment qu’en dépit de quelques folies de jeunesse sa
vie
put prendre un essor plus régulier. Béranger décr
besoin de rappeler que Béranger a passé près de soixante années de sa
vie
avec son amie, Mlle Judith, et cet exemple singul
colères de leur vertu et les indignations de leur style contre cette
vie
, qu’ils représentent comme une orgie perpétuelle.
ce à ne pas marquer nettement ce contraste de son imagination avec sa
vie
. C’est un épicurien, sans doute, mais c’est un ép
eut caractériser la vie privée et le caractère intime de Béranger. Sa
vie
publique, qui commence vers 1814, est bien connue
es armes étrangères, et de la rancune inexpiable qu’il garda toute sa
vie
aux Bourbons pour cette humiliation nationale. La
orte de crime d’avoir passé si légèrement sur certaines parties de sa
vie
intime, en particulier sur celle qui regarde ses
oit-il ses confidences sur les circonstances les plus délicates de sa
vie
? Et d’ailleurs, n’est-ce pas un utile et aimable
e les confessions des autres, sous prétexte d’écrire l’histoire de sa
vie
? Quand Lamartine, pour ne pas parler des autres,
anger, par un sentiment honorable, a glissé sur certains points de sa
vie
intime, on s’en plaindra ! Quelle bizarrerie ! Et
ne passion secrète, et qui ne fut pas étrangère au gouvernement de sa
vie
. Mais serait-ce donc un si grand crime, après tou
e cette façon-là. Il ne se sentait pas né pour ces grands rôles de la
vie
publique. Lui-même le dit et avec une simplicité
ables. Quant à l’égoïsme, si on m’en accuse, je laisserai répondre ma
vie
tout entière. » Ne dirait-on pas que Béranger rép
, c’est la passion de son indépendance. Ce fut la vraie passion de sa
vie
, la seule pour laquelle il fut toujours armé et c
l ne peut supporter l’idée d’y être asservi. Il fait deux parts de sa
vie
: ses chansons qu’il livre à tous les vents contr
même à l’Académie. Tout ce qui pouvait enchaîner son humeur, soit la
vie
publique, soit l’Académie, lui semblait un joug i
épendance, à un goût très prononcé pour la sécurité et le repos de la
vie
intime, et enfin à un sentiment très sincère de s
ct libéral. C’est la note dominante de ses chants, c’est le ton de sa
vie
. Comme le peuple, dont il a les instincts, comme
socialistes, et il y a là incontestablement un écart. À la fin de sa
vie
, son bon sens réagira contre cette dangereuse sym
e sympathie. Connaissez-vous rien de plus gracieux que ce trait de la
vie
de Béranger ? Il donnait tous les ans, vers la fi
it de la vie de Béranger ? Il donnait tous les ans, vers la fin de sa
vie
, deux cents francs au catéchisme du curé de Passy
e qui en double le prix, si l’on y joint encore le spectacle de cette
vie
retirée, consacrée à l’amitié et aux lettres, ne
et un autre sur Jeanne d’Arc. Ce ne fut du reste qu’un moment dans sa
vie
. Peu de temps après, son talent, qui ne se sentai
nous demander comment il se fait que Béranger, honnête homme et d’une
vie
beaucoup plus tempérante qu’on ne pourrait le sup
rales, respirées en naissant, ont pénétré à ce point son esprit et sa
vie
, qu’il ne put jamais entièrement s’en délivrer ;
Là est la gloire pure, solide et vraie de Béranger. « J’ai utilisé ma
vie
de poète, s’écrie-t-il fièrement, et c’est là ma
et exagérer une idée juste, on pourrait dire que les trois âges de la
vie
du poète sont marqués par la prédominance d’un ge
mais titre ne fut mieux choisi ni mieux justifié. Tout ce qui fait la
vie
intérieure, les rêves confus de la vingtième anné
le enveloppe sa poésie et jette son voile d’or sur les réalités de la
vie
ou de la nature. — Il n’appartient pas davantage
a exploités d’abord, raillés ensuite. Accident rare vraiment dans la
vie
humaine ! D’autres, est-ce bien possible ? ont ét
t ils s’en désolent. Au milieu des circonstances qui leur ont fait la
vie
facile, ils l’ont jugée triste et ils ont invoqué
reçu dans le cœur ces coups de foudre de la fatalité. Et bien que la
vie
ne ressemble pas à une fête perpétuelle, il en sa
-mêmes, ne se rattachent à aucun genre déterminé, osant vivre de leur
vie
propre à une époque d’affectation et d’imitation
ants distincts dans la poésie de M. Manuel : l’un vient du fond d’une
vie
sincère, souvent troublée, mais plus forte que se
Déménagement, Le Berceau. C’est de toutes ces émotions intimes de la
vie
que s’est formée plus de la moitié du volume, com
sujet est vraiment neuf et puisé aux sources les plus secrètes de la
vie
et du cœur. Il s’agit d’un enfant délicieux à voi
otre admiration. — Que lui manque-t-il donc à cet enfant, si plein de
vie
et de beauté ? Pourtant il ne sourit pas ; Quelq
ent des accidents, des rencontres, des détails les plus simples de la
vie
, sentie avec délicatesse, avec goût, avec sincéri
une vitalité prématurée, de ces vers qui vivent, bien qu’isolés d’une
vie
propre et qui entrent d’emblée dans la mémoire de
sante main de Goethe. À vrai dire, ce projet demeura pendant toute la
vie
de l’auteur de Faust, comme durant la courte vie
ura pendant toute la vie de l’auteur de Faust, comme durant la courte
vie
d’André Chénier, placé devant ses yeux comme un i
du calcul, recule dans tous les sens les bornes de l’espace ou de la
vie
? Aujourd’hui le monde des infiniment grands et d
usement autour de nous les conditions de l’existence humaine et de la
vie
sociale ? La conquête des forces de la nature liv
ventions sans nombre qui augmentent la puissance et l’intensité de la
vie
, si elles n’ont pu encore en accroître la durée ;
out ce qui est humain appartenant aux poètes, tout ce qui touche à la
vie
de l’âme, à ses idées, à ses tourments, à ses esp
ons en résulteraient dans notre manière de concevoir les choses et la
vie
! Quelle suggestion d’idées nouvelles sur l’origi
que ; le premier, il en a eu l’ambition, soutenue à travers toute une
vie
trop courte. Mais bien des ressources lui manquai
nt de naître. Le Mal, qui épie jalousement chaque astre aspirant à la
vie
, songe à lui composer, de toutes les infortunes q
er ou consoler la planète maudite : il imagine tous les supplices, la
vie
, qu’il rend plus sensible pour en faire une proie
e. Ces deux parties ont été composées à deux époques distinctes de la
vie
de l’auteur et sous des impressions différentes.
vèle une disposition moins sombre ; le poète s’est réconcilié avec la
vie
, avec la société, avec l’homme : il a compris que
telle. Vous n’irez pas sans doute chercher la justice en dehors de la
vie
? La vie commence avec les végétaux. Et déjà là c
us n’irez pas sans doute chercher la justice en dehors de la vie ? La
vie
commence avec les végétaux. Et déjà là commence e
oue entièrement sa force à le poursuivre. Ce qui borne ou détruit sa
vie
, il s’en délivre, Ce qui la lui conserve, il tâch
a fin de l’espèce est par lui conjurée. Meurent donc les vivants ! la
vie
est assurée… Qu’importent que les individus disp
s individus disparaissent, après avoir accompli leur tâche et semé la
vie
? C’est tout ce que voulait d’eux le génie de l’e
raînée dans le jeu du mécanisme universel ; l’homme, spectateur de la
vie
, la juge ; témoin de l’inégale répartition des bi
artition des biens et des maux, il s’en indigne ; témoin de sa propre
vie
, il se condamne quand il fait mal ; il ne peut s’
sélection et de la concurrence vitale, l’apparition de la justice, la
vie
sociale instinctive d’abord, réfléchie ensuite, l
où il raconte à sa manière la formation de la terre, l’éclosion de la
vie
, l’histoire des sociétés humaines ! Certes, je ne
eille matière, il fallait répandre à flots la lumière, la couleur, la
vie
. Cela était possible avec les ressources abondant
on des faibles, l’humanité se dégageant peu à peu des étreintes de la
vie
animale, la tribu groupant les familles, la cité
l. Et, de fait, les grandes passions sont beaucoup plus rares dans la
vie
que le roman ne veut nous le persuader. Une des p
sûre, a saisi la vérité vraie, non celle des romans, mais celle de la
vie
. Il y a bien moins de passion, dans l’histoire du
nition. Il a intitulé une de ses plus jolies nouvelles : Études de la
vie
mondaine. Nous n’avons qu’à généraliser ce titre
Dans la plupart de ses œuvres, ce qui domine, c’est cette note de la
vie
mondaine, saisie par l’auteur avec justesse le pl
dire, si la passion, dans le sens vrai du mot, est plus rare dans la
vie
qu’on ne le croit généralement sur la foi du roma
roman, elle est particulièrement rare dans ces régions élevées de la
vie
sociale où se complaît l’imagination de M. Feuill
e. Ce qui s’oppose à ce que la passion s’acclimate volontiers dans la
vie
mondaine, ce n’est pas seulement cette crainte de
autant qu’elle en réclame ! Ceux-là seuls qui peuvent affranchir leur
vie
de la régularité prosaïque du devoir ou du joug b
essaire et marqué par la plus impérieuse des lois, la loi de la haute
vie
, high life, comme disent si bien nos voisins ? Av
e de passion, quel héroïsme de cœur ne faudrait-il pas pour cela ? La
vie
mondaine a précisément ce caractère et ce triste
ement du monde, je le veux bien ; mais vous en êtes la victime. Cette
vie
est une fête perpétuelle, c’est aussi une captivi
tion d’un court moment d’ennui. Elle n’a troublé que la surface de la
vie
. Le fond appartient au monde, et le monde a bient
demeure, à saisir d’un crayon facile et charmant ces échappées de la
vie
mondaine, ces rapides tentations et ces soudaines
ides tentations et ces soudaines éclosions de l’amour au milieu d’une
vie
si occupée. C’est l’histoire d’une soirée, d’une
ne heure charmante que l’heure prochaine dissipe. Les élégances de la
vie
mondaine sont, par intervalles, traversées par un
au fond dans ses traits essentiels, à quelque degré que ce soit de la
vie
sociale, change tellement d’expression, de langag
ner leur vrai nom, des études d’un phénomène rare, la passion dans la
vie
mondaine, du caractère et des formes qu’elle y re
es dissipations, et qui, à travers les plus périlleux accidents d’une
vie
livrée sans réflexion et sans réserve aux entraîn
udroyée par la passion au milieu des fêtes et des enchantements de la
vie
, devenant la victime de cette opinion qu’elle mép
ple se détachent quelques brillants épisodes, comme la peinture de la
vie
de château, quelques conversations très ingénieus
lui sait gré. Entre le désespoir et la gaieté, quel intervalle met la
vie
? Ce qui manque à cette histoire, conduite avec u
’ensemble et certains détails. Tout est possible, je le sais, dans la
vie
, mais tout n’est pas vraisemblable dans le roman.
e me console pas de voir cette ravissante petite comtesse terminer sa
vie
comme la Dame aux Camélias. La passion exalte la
e parisien. Il variait de mille manières ses fines expériences sur la
vie
mondaine ; il enrichissait son imagination de typ
u donner au développement de son sujet, sur le degré de passion et de
vie
dont il a doué ses personnages. L’idée reste inta
, d’être seule à posséder la plus grande joie et le seul espoir de sa
vie
, la vérité religieuse, et de laisser entre elle e
délicatesses de la haute culture morale sont héréditaires, loin de la
vie
de Paris, hors de ces courants de l’atmosphère in
sacré de l’enthousiasme. Elle grandit dans les innocentes joies d’une
vie
patriarcale. Mais bientôt tout va se troubler ; c
es pratiques de la dévotion banale. Il y a même, dans cette innocente
vie
, une heure de révolte contre la religion compromi
préoccupation frivole, est l’intérêt sérieux, presque religieux de sa
vie
. Elle cherche à réaliser, dans son existence, cet
rits blasés : les délicats resteront sérieux, ils comprendront que la
vie
de Sibylle est suspendue à ce choix et qu’elle es
de Raoul. Mais Raoul ne peut sacrifier ni son amour qui est toute sa
vie
, ni sa conscience qui est son honneur à lui. Il n
devant sa sincérité alarmée. La mort seule viendra dénouer ce que la
vie
n’aurait pas dénoué. Près de Sibylle mourante, tu
rop tard la tristesse de leur double solitude, le néant agité de leur
vie
; la duchesse Blanche de Sauves, une ravissante a
l ; elle ramène à des sentiments humains le fou Féray ; elle fait une
vie
sérieuse de la vieillesse frivole de sa grand’mèr
x conditions en apparence contradictoires : l’excitation que donne la
vie
sociale portée au plus haut point d’intensité pos
nos écrivains les plus parisiens, et il passe les trois quarts de sa
vie
hors de Paris. Là est le secret de ce talent qui
on, d’observations vives et profondes, recueillies au cœur même de la
vie
moderne, et d’un art patient et délicat qui les m
ration dans les œuvres qui remplissent les dix dernières années de la
vie
de Mme Sand. On sent que l’écrivain s’abandonne d
entration les germes d’idée que lui a livrés la réalité sociale ou la
vie
. Rien, dans une œuvre pareille, n’est livré au ha
e disputer son temps heure par heure, aux mille distractions de cette
vie
ardente et factice, funeste au recueillement, à l
des consciences, les exagérations en sens contraires amènent dans la
vie
des situations vraiment dramatiques, singulièreme
circonstances vraiment graves et capitales où tout le cœur, toute la
vie
est en jeu, ce dernier rempart, l’honneur, suffit
iétudes les plus hautes, c’est-à-dire à se retrouver lui-même dans la
vie
idéalisée du roman. Ces deux exigences si légitim
il l’a condensé ; il lui a donné des contours précis, le relief de la
vie
; il en a fait le trait d’un personnage vivant, l
auteur a placé en tête du livre comme le programme des idées et de la
vie
de son héros. — C’est l’adieu du père de M. de Ca
triste expérience. Je dois en citer quelques traits : « Mon fils, la
vie
m’ennuie, je la quitte… Je meurs dans la foi de m
e un homme de ce temps qui a le bon sens et l’énergie de conformer sa
vie
à sa foi ? Le matérialisme n’est une doctrine d’a
main ? Ces maximes et bien d’autres se pratiquent dans le cours d’une
vie
que l’on a vouée à la recherche exclusive du plai
re de M. de Camors, à cette femme qu’il a rendue si triste pendant sa
vie
, et qu’on s’adresse à un fils que l’on aime pourt
’on regrette, au moment où l’on succombe sous la logique de la triste
vie
qui, après avoir agité fiévreusement cet homme, l
n avons des exemples sous les yeux), avec une singulière austérité de
vie
. Entre ces deux matérialismes, il y a un abîme :
ituelles boutades, les orgies où le père de M. de Camors a dépensé sa
vie
et sa fortune. Une des élégances de ces roués, un
qu’une seule réflexion les sauverait d’eux-mêmes et du néant de leur
vie
; ils deviendraient peut-être matérialistes en ra
on positive sur le bien et le mal, quelle peut être la garantie de la
vie
morale, la dernière tutelle de notre liberté dans
ilà le problème tel que M. de Camors se l’est posé en entrant dans sa
vie
d’homme, et qu’il a cru résoudre par ce grand mot
ui-même par instinct de fortune et de voluptés, fort en appétit de la
vie
et de toutes les jouissances que l’on en peut esp
. La réponse de M. Feuillet ne se déduit pas didactiquement. C’est la
vie
elle-même, avec ses mille incidents variés, avec
ait pas le saisissant effet. Jouir aussi largement que possible de la
vie
, sans autre idéal que cela, mais sans faire jamai
contradictions terribles, que de démentis sanglants accumulés dans la
vie
de cet homme qui ne tient qu’à sa propre estime e
ales, qui ne doit obéir qu’à l’honneur, et la triste réalité de cette
vie
qui, n’étant plus protégée par le devoir, cède à
di, quand nous aurons suivi dans le détail, et scène par scène, cette
vie
orgueilleuse et voluptueuse de M. de Camors, entr
et qui doit la débarrasser d’un dernier obstacle, la pauvre et triste
vie
de Mme de Camors. Il suffisait du soupçon terribl
s et jusqu’à ses passions. On assiste avec effroi à l’agonie de cette
vie
si orgueilleuse, frappée au cœur par une parole d
portée à son honneur, à cet honneur qui devait être le gardien de sa
vie
et qui devient son bourreau ; il y a là une de ce
me de Camors… — Sur toutes ces physionomies s’est répandu un rayon de
vie
que l’observation du romancier a dérobé à la réal
que c’est la mer qui leur raviront tous les trésors de leur innocente
vie
. Voyez Paul s’avançant, dans ses jeux d’enfant, s
éclats de cette fatuité énorme et presque inconsciente qui remplit la
vie
et les œuvres de Balzac ? Est-ce une naïveté giga
ecommencée des œuvres de Balzac, à des époques très différentes de la
vie
et sous les impressions les plus diverses. Peut-ê
es traits est rachetée par une expression saisissante de force, où la
vie
éclate en volonté et en pensée dans ce front vast
me ce vivant portrait de Balzac. Partout la force, le tempérament, la
vie
; mais ne cherchez nulle part trace de délicatess
aussi le développement de ce vouloir tenace qui fut le ressort de sa
vie
entière. Cette volonté se tendit sans relâche, d’
nner. Au fond, pourtant, il semble bien que toutes les passions de sa
vie
furent subordonnées à une seule, que toutes ses a
les autres, l’ambition fiévreuse d’une immense et rapide fortune. Sa
vie
fut réellement en proie au mirage de l’or. De là
rojets n’aboutissaient qu’à creuser l’abîme. Ce fut le tourment de sa
vie
. Personne ne fut plus à même que Balzac d’étudier
l a multiplié à l’infini dans ses œuvres la situation dominante de sa
vie
. En attendant cette veine d’or qui devait travers
urquoises, que Mme de Girardin a immortalisée. Toute une partie de sa
vie
fut remplie par ces intermittences d’ombre et de
du mystère, et quelque peu de ce désir assez puéril de dramatiser sa
vie
, qui a toujours eu tant de part dans toutes ses a
, de toutes les forces de son imagination et de son tempérament, à la
vie
la plus large, la plus copieuse en jouissance et
viron avant la mort de Balzac, comme pour le laisser se reposer de la
vie
. Du premier coup, Balzac demande à son génie méco
de germes avortés ? D’où sortira le rayon propice qui lui donnera la
vie
? Que d’essais en tout genre tour à tour abandonn
on scénique, du dialogue, de l’action dramatique où tout doit être la
vie
même et non l’analyse de la vie, le rebutèrent ég
ction dramatique où tout doit être la vie même et non l’analyse de la
vie
, le rebutèrent également après d’assez nombreuses
e son esprit. L’Auberge rouge, Melmoth réconcilié, L’Élixir de longue
vie
, d’autres nouvelles du même genre et du même temp
réalité sociale. La période suivante, qui comprend huit années de la
vie
de Balzac, de 1833 à 1841, fut la plus féconde en
années, d’être l’occupation principale, sinon la préoccupation de sa
vie
. Albert Savarus, Modeste Mignon, Le Curé de villa
ue, l’exagération de l’effort, la violence des émotions, l’abus de la
vie
. Il mourut en 1850, avec la première moitié de ce
et les plus complexes. Nous serions incomplets dans ce tableau de la
vie
intellectuelle de Balzac, si nous omettions de ma
a pu se complaire dans les récits bouffons des Petites misères de la
vie
conjugale, comment l’âme angélique, la sœur terre
es, rend le combat bien autrement compliqué. Puis, Buffon a trouvé la
vie
excessivement simple chez les animaux. L’animal a
i qui est à rechercher, tend à représenter ses mœurs, sa pensée et sa
vie
dans tout ce qu’il approprie à ses besoins. Les h
jet : les hommes, les femmes et les choses ; en un mot, l’homme et la
vie
. Telles sont les origines de la théorie. Y a-t-il
ela doit être, parce que l’homme est toujours l’homme, qu’il passe sa
vie
courbé sur le sillon ou sur les livres. La passio
classes, qui sont le mouvement de la société moderne et la loi de sa
vie
? C’est trop insister sur le caprice d’une préfac
ielle. De là la division de l’œuvre en Scènes de la vie privée, de la
vie
de province, de la vie parisienne, politique, mil
n de l’œuvre en Scènes de la vie privée, de la vie de province, de la
vie
parisienne, politique, militaire, Scènes de la vi
de province, de la vie parisienne, politique, militaire, Scènes de la
vie
de campagne. Division très suffisante, d’ailleurs
ue, et formule non seulement une phase sociale, mais une époque de la
vie
humaine . « Telle est, dit-il, en achevant un com
s philosophiques par l’anneau d’une fantaisie presque orientale où la
Vie
elle-même est peinte aux prises avec le Désir, pr
donner deux autres ouvrages de ce genre : d’abord la Pathologie de la
vie
sociale, puis l’Anatomie des corps enseignants et
sants que ceux-ci : la Monographie de la vertu ou la Pathologie de la
vie
sociale ! Quel genre de traités est-ce là ? S’agi
de son cerveau olympien, ce fut une des grandes préoccupations de sa
vie
de l’imposer au lecteur et de convaincre le publi
us dans l’apparence que dans les mœurs, dans les manifestations de la
vie
plus que dans vie même, dans la tenue extérieure
e que dans les mœurs, dans les manifestations de la vie plus que dans
vie
même, dans la tenue extérieure de la passion plus
e et anime la physionomie des objets. L’intensité, la puissance de la
vie
est si grande qu’elle s’assimile insensiblement t
vidu, dans les choses qui en sont le symbole, le roman doit saisir la
vie
publique, celle d’une génération, dans les scienc
te, son millésime, dans ces sciences et dans ces arts par lesquels sa
vie
se révèle, dans leurs progrès, dans leurs découve
ts soient exacts comme les caractères, que tout vive enfin de la même
vie
d’ensemble recomposée pièce à pièce par la scienc
tout autre chose, le résumé complet d’une époque, l’expression de la
vie
moderne, si raffinée et si complexe, l’histoire d
un pays ? À poursuivre de trop près la réalité, ne perdra-t-il pas la
vie
? Ne risquera-t-il pas de dégénérer souvent en ce
s. George Sand ne fait ses beaux romans qu’avec sa passion, et quelle
vie
la passion leur donne ! Nous avons connu ses plus
cial, elle est aussi l’élément destructeur de la Société. En ceci, la
vie
sociale ressemble à la vie humaine. On ne donne a
ent destructeur de la Société. En ceci, la vie sociale ressemble à la
vie
humaine. On ne donne aux peuples de longévité qu’
l’ Animalité se transborde dans l’Humanité par un immense courant de
vie
. Son idée favorite est l’existence d’un nouveau
maître, et qui fait parfois l’illusion de signifier quelque chose. La
vie
de chaque homme, sa puissance, ses facultés, son
ruine ou on s’enrichit, on gagne ou on perd à la grande loterie de la
vie
, par une sorte de logique secrète et de conventio
l’apparence et le bruit, tous les mouvements et tous les échos de la
vie
, sinon la vie elle-même. Une lecture prolongée de
t le bruit, tous les mouvements et tous les échos de la vie, sinon la
vie
elle-même. Une lecture prolongée de Balzac finit
e d’un mauvais rêve, horriblement logique, savamment ordonné comme la
vie
elle-même, plus que la vie, puisque le hasard en
lement logique, savamment ordonné comme la vie elle-même, plus que la
vie
, puisque le hasard en a disparu. On ne peut nier
ictions et le réaliser logiquement dans un ensemble vivant de la même
vie
, c’est le signe d’une grande force et d’une origi
la magie d’un cerveau incandescent, il vit dans ses personnages d’une
vie
ardente, jouissant, pleurant, souffrant avec eux,
ses héros. Ce don de seconde vue, cette faculté plutôt d’une seconde
vie
qui annule ou transforme la première, ajoute une
n’étaient grotesques. Il excelle à peindre l’envie, cette plaie de la
vie
bourgeoise, et la rapacité sordide qui en est le
ante, la hâte fébrile avec laquelle on les voit se précipiter vers la
vie
, dès qu’une issue leur est ouverte, la prostituti
escompteurs, usuriers, toute la sinistre tribu des naufrageurs de la
vie
sociale qui allument sur les écueils des feux per
douées d’une fécondité chinoise, se répandant à tous les étages de la
vie
sociale par des ramifications sans nombre, les dy
e Balzac eut célébré avec une verve égale les sévères grandeurs de la
vie
bourgeoise, qui a ses vertus aussi, et des plus r
es et ternes. Mais, sous la surface si prosaïque et si morne de cette
vie
, souvent que de rayons perdus et de trésors enfou
le courage de la conscience, intrépide à travers les tentations de la
vie
moderne, la patience dans une fortune ingrate, le
ns l’œuvre de Balzac des noms prédestinés, autre ressemblance avec la
vie
). Un bourgeois stoïque, Pillerault, résume en lui
rtu. En dehors du monde bourgeois qu’il effraye par les hasards de sa
vie
, le monde artiste. « Là, dit Balzac, sont des vis
pièges infâmes, les briser et les rejeter ensuite sur le rivage de la
vie
bourgeoise, mais flétris, usés, talents éteints,
tion, Henri de Marsay est le type favori de Balzac, son idéal dans la
vie
du monde, comme Daniel d’Arthez dans la vie litté
Balzac, son idéal dans la vie du monde, comme Daniel d’Arthez dans la
vie
littéraire. Mais aussi, voyez, rien n’a manqué à
désintéressé qui assiste en spectateur à tous les mouvements de notre
vie
, à nos passions, à nos sentiments, et qui nous so
xe et aux dettes de leurs amants. Lucien de Rubempré mène le train de
vie
le plus brillant sans s’inquiéter si c’est Esther
d’aimer, dans le roman, au-delà même du terme où il s’arrête dans la
vie
? Le roman, avant Balzac, donnait toujours vingt
nt jamais vieilles pour la passion. Ajouter vingt ans de bonheur à la
vie
des femmes, c’était mériter des autels. Que dis-j
ur elles. S’il y a deux manières d’aimer, dans le roman comme dans la
vie
, si l’une est le plus délicat des hommages, si l’
et enchantera tant de générations ; vous vivez pourtant, et de quelle
vie
splendide, vainement poursuivie, jamais atteinte
sa fille ; une démarche que pourrait se permettre une femme à qui la
vie
est connue et qu’une passion entraînerait, chez u
ne faute monstrueuse. — Une faute pour des bourgeois, qui mesurent la
vie
à l’équerre. Ne sortons pas du monde artiste et p
? » Certes, voilà parler pour une jeune fille. Elle agira de même. Sa
vie
conjugale est réglée comme un protocole. La confé
, la logique fiévreuse du rêve se substituant à l’observation et à la
vie
; tout devenant démesuré, les caractères, les sit
t, profondément observée et prise au cœur même de la réalité et de la
vie
; c’est maintenant une étude de médecine légale e
lle se croit condamnée par Dieu ; elle pense que les conditions de la
vie
ordinaire ne sont plus faites pour elle ; elle ju
uses qui amènent ces grands désastres et troublent si profondément la
vie
du bon abbé. Tout ce début est d’un ton parfait d
cle de La Comédie humaine, m’égayer et sourire des mésaventures de la
vie
d’un célibataire ; c’était le prétexte d’un agréa
le sens de la nature, comprimé chez cet infatigable observateur de la
vie
, se relève non sans force ni sans éclat. Quelques
rateurs de Mme de Mortsauf vantent beaucoup le paysage où se passe sa
vie
, cette vallée qui lui donna son nom, qui commence
; ils servent d’aliment, de pâture aux intérêts et aux passions de la
vie
sociale. Les autres sont en disponibilité, sans d
rfums et de lumières, où tout semble n’être qu’ivresse et joie, où la
vie
semble affranchie par l’or de la rude servitude d
e servitude du travail et du devoir. Ces brusques transitions dans la
vie
de ses jeunes amis enchantent Balzac ; il s’enivr
désespoir, les joies perdues que lui offrait hier l’amour, et que la
vie
qui s’en va lui retire aujourd’hui. Ici la scène
é les amplifie encore. Il croit volontiers qu’elles occupent, dans la
vie
des souverains, une place prépondérante, et que,
plaisirs, leur politesse et le goût particulier qu’ils trouvent à la
vie
! La meilleure attention n’y suffit pas. Je me so
e conseil ; j’y entendis parler don Christophe et, pour la joie de ma
vie
, je fus de ceux qui l’encouragèrent à partir sur
rtain état de maison qu’il croit être le bonheur, des perspectives de
vie
fastueuse, ou large, ou même ruinée, fortune prés
upposer qu’ils ont, mieux que d’autres, le loisir de goûter ce que la
vie
a d’amer et de doux quand elle est la vie pleine,
loisir de goûter ce que la vie a d’amer et de doux quand elle est la
vie
pleine, la vie calme. Hommes ou femmes, ils ont l
er ce que la vie a d’amer et de doux quand elle est la vie pleine, la
vie
calme. Hommes ou femmes, ils ont le droit de rêve
s noms moins sonores. On ne remarque aucune tendance analogue dans la
vie
réelle. Mais il est à noter que les romanciers n’
les hommes de travail. L’amour n’est que l’épisode ou le témoin de la
vie
, tantôt le feu d’artifice, tantôt la lampe sage q
ui donne la durée d’une impression, si on ne prétend pas y résumer la
vie
du paysan. Même si vous liez conversation avec ce
tandis que les champs, les bois, les fleuves, le ciel, tout ce que la
vie
paysanne remplit et pénètre est fait d’une beauté
titude des détails humains ne suffit pas pour exprimer un rôle et une
vie
qui n’ont de sens qu’autant qu’ils sont, par un c
a patience, le don de voir et de composer suffisent pour animer d’une
vie
parfaite un gentilhomme ou un bourgeois, il est b
nature et la dompter au point de faire du sacrifice la loi même de sa
vie
, l’inexplicable devient clair. Cette âme a eu pit
it, et c’est parce qu’elles se sont heurtées à quelque obstacle de la
vie
qu’elles tournent vers Dieu des regards d’amoureu
n dirait qu’elles ont vécu, puisqu’elles ont le dédain souriant de la
vie
. Cependant, elles sont très jeunes, dix-huit ans,
oies, qu’elles n’ont pas l’air de nous envier. Et cela dure toute une
vie
. N’est-ce pas bien mystérieux, bien troublant, et
un entraînement d’imagination, sa jeunesse, sa beauté, sa joie et sa
vie
; on ne s’enferme pas dans un couvent avec les re
rd des chemins, incomplètes, fragmentaires, simples apparitions de la
vie
dans un moment de la durée, et qui ne sont que de
s ces réserves de l’esprit, que l’intrigue qui les a groupés, et leur
vie
littéraire a été précédée d’une période plus ou m
’apparence d’une enquête, et on n’y reconnaîtrait point ce goût de la
vie
qui ne vient, aux romans comme aux fruits, qu’apr
es ; parce que le groupement de ces choses demi-vivantes n’est pas la
vie
; mais elles y aideront, elles mettront une agraf
dans Larousse. » Et ce cri, bien curieux : « Je n’en veux pas à la
vie
; je sais qu’elle est faite pour quelques-uns. »
l’art qu’elles savent exprimer est de bien petite importance dans la
vie
de ces jeunes filles obligées de travailler pour
elle dispose, elle assemble, elle se meut avec la souveraineté de la
vie
au milieu des éléments de l’œuvre encore dispersé
ourent, tels qu’ils sont, ces êtres informes, et si loin encore de la
vie
complète. Mais ils sont désignés pour vivre. Un p
lètement ce que j’écrirais plus tard, quand je tâchais de pénétrer la
vie
difficile, pauvre et miroitante de l’employée de
ntation d’échapper au devoir commun, d’être délivrée des soucis de sa
vie
de paysanne, obligée de soigner l’homme, les enfa
amour, parce que l’amour est seul créateur. C’est de lui que vient la
vie
, de plus en plus pleine, de ces êtres de fiction.
de racine, perçant l’écorce, rencontre la terre et, avec la terre, la
vie
; quand une goutte de sève, une seconde, une autr
es personnages de roman. Ils cherchent obscurément et s’assimilent la
vie
éparse autour d’eux, les souvenirs anciens qui se
moins, le modèle choisi. Le type premier du personnage, pris dans la
vie
réelle, peut demeurer reconnaissable ; il n’est p
ent habiter longtemps en nous sans que ce phénomène se produise. Leur
vie
grandissante emplit la maison, comme les enfants
nnent une fermeté de traits où l’on sent que l’heure est proche de la
vie
agissante. À un moment, ils sont parfaits, de la
Chapitre I.De l’évolution de la
vie
.Mécanisme et finalité De la durée en généra
tour, et ainsi de suite indéfiniment. L’apparente discontinuité de la
vie
psychologique tient donc à ce que notre attention
s actes d’attention, les marches d’un escalier. Il est vrai que notre
vie
psychologique est pleine d’imprévu. Mille inciden
e. La vérité est qu’on obtient ainsi une imitation artificielle de la
vie
intérieure, un équivalent statique qui se prêtera
récisément parce qu’on en aura éliminé le temps réel. Mais quant à la
vie
psychologique, telle qu’elle se déroule sous les
èse absurde qui se détruit elle-même. Ainsi pour les moments de notre
vie
, dont nous sommes les artisans. Chacun d’eux est
ors, comme en géométrie, ni résoudre pour autrui les problèmes que la
vie
lui pose. A chacun de les résoudre du dedans, pou
une raison pour refuser d’y voir une propriété caractéristique de la
vie
. Le biologiste qui procède en géomètre triomphe t
re tendance : comment ce cas se présenterait-il dans le domaine de la
vie
, où il y a toujours, comme nous le montrerons, im
e automatiquement. Mais trop souvent on raisonne sur les choses de la
vie
comme sur les modalités de la matière brute. Null
sible de dire ce qui est individu et ce qui ne l’est pas, mais que la
vie
n’en manifeste pas moins une recherche de l’indiv
tiquement, à n’importe quel vivant, Il n’y a que des directions où la
vie
lance les espèces en général. Chaque espèce parti
et vieillit, est celle même qui lui a fait traverser les phases de la
vie
embryonnaire. Le développement de l’embryon est u
quand on a affaire à une continuité. De cette évolution prénatale la
vie
est le prolongement. La preuve en est qu’il est s
à fait comparables aux changements qui s’accomplissent au cours de la
vie
larvaire ou embryonnaire ; pourtant elles font pa
rait le rôle de variable indépendante. En est-il ainsi des lois de la
vie
? L’état d’un corps vivant trouve-t-il son explic
n fonction du passé immédiat. Rien de semblable dans le domaine de la
vie
. Ici le calcul a prise, tout au plus, sur certain
au contraire, des phénomènes évolutifs qui constituent proprement la
vie
, nous n’entrevoyons même pas comment nous pourrio
plus loin, les tendances intellectuelles, aujourd’hui innées, que la
vie
a dû créer au cours de son évolution, sont faites
tes pour tout autre chose que pour nous fournir une explication de la
vie
. C’est à l’opposition de cette tendance qu’on vie
eprésenter une évolution, c’est-à-dire le trait caractéristique de la
vie
? L’évolution, elle, implique une continuation ré
attributs avec la conscience. Peut-on aller plus loin, et dire que la
vie
est invention comme l’activité consciente, créati
à peine de celui du Reptile, et que l’individu développe à travers la
vie
embryonnaire en général une série de transformati
sant. Tous les jours, sous nos yeux, les formes les plus hautes de la
vie
sortent d’une forme très élémentaire. L’expérienc
des individus vivants, — soit enfin dans quelque cause inconnue de la
vie
, qui développerait ses effets comme si les uns en
sme s’impose à la science. Mais alors, il ne faudra plus parler de la
vie
en général comme d’une abstraction, ou comme d’un
de l’espace, un courant bien visible a pris naissance : ce courant de
vie
, traversant les corps qu’il a organisés tour à to
s éléments sexuels n’apparaissent pas, en général, dès le début de la
vie
embryonnaire, il n’en est pas moins vrai qu’elles
sant que quelques instants, juste le temps de donner l’impulsion à la
vie
embryonnaire, et se ressaisissant le plus tôt pos
e une fois, elle attendra son heure. Envisagée de ce point de vue, la
vie
apparaît comme un courant qui va d’un germe a un
é de vivre. Or, plus on fixe son attention sur cette continuité de la
vie
, plus on voit l’évolution organique se rapprocher
ne font même qu’un avec elle, étant caractéristiques du moment où la
vie
se trouve alors de son histoire : comment suppose
ns qui paraissaient ne pas changer. En ce sens on pourrait dire de la
vie
, comme de la conscience, qu’à chaque instant elle
telligence s’insurge. Notre intelligence, telle que l’évolution de la
vie
l’a modelée, a pour fonction essentielle d’éclair
Mais là est précisément le rôle de la philosophie. C’est pourquoi la
vie
a beau évoluer sous nos yeux comme une création c
tre comparés à ce système naturel qu’est le tout de l’univers. Que la
vie
soit une espèce de mécanisme, je le veux bien. Ma
e aspects divers, vous n’en reproduirez la matérialité. Ainsi pour la
vie
et pour les phénomènes physico-chimiques en lesqu
de là que la chimie et la physique doivent nous donner la clef de la
vie
. Un élément très petit d’une courbe est presque
ou tels moments du mouvement générateur de la courbe. En réalité, la
vie
n’est pas plus faite d’éléments physico-chimiques
s construisent les tissus. Au contraire, le fonctionnement même de la
vie
(à l’exception toutefois de l’assimilation, de la
rudimentaires. Jusque dans ces manifestations les plus humbles de la
vie
ils aperçoivent la trace d’une activité psycholog
i sépare du monde inorganique les formes, même les plus basses, de la
vie
16. » En résumé, ceux qui ne s’occupent que de l
sa plus grande force quand elle porte sur l’évolution intégrale de la
vie
depuis ses plus humbles origines jusqu’à ses form
, en général, pour être apparentée à la conception mécanistique de la
vie
. De cette conception mécanistique nous ne prétend
int. Mais indiquons d’abord, en termes plus nets, la conception de la
vie
où nous nous acheminons. Les explications mécanis
est affirmable ni de l’ensemble de la matière, ni de l’ensemble de la
vie
, ne serait-il pas vrai de chaque organisme pris à
ganisme, et qu’en subordonnant l’existence de ce petit organisme à la
vie
du grand, nous acceptons le principe d’une finali
me qui les nourrit, sans parler des cellules germinales, qui ont leur
vie
propre à côté des cellules somatiques, il suffit
lasmique qui est sans doute à la racine de l’arbre généalogique de la
vie
. Faisant corps, dans une certaine mesure, avec ce
dualité de l’être vivant. S’il y a de la finalité dans le monde de la
vie
, elle embrasse la vie entière dans une seule indi
nt. S’il y a de la finalité dans le monde de la vie, elle embrasse la
vie
entière dans une seule indivisible étreinte. Cett
le embrasse la vie entière dans une seule indivisible étreinte. Cette
vie
commune à tous les vivants présente, sans aucun d
passer plus facilement. Ou l’hypothèse d’une finalité immanente à la
vie
doit être rejetée en bloc, ou c’est dans un tout
s le cours des choses, ou même simplement dans le développement de la
vie
, une imprévisible création de forme. Le mécanisme
Nous ne pensons pas le temps réel. Mais nous le vivons, parce que la
vie
déborde l’intelligence. Le sentiment que nous avo
et plus que du condensé, pour ressaisir le mouvement intérieur de la
vie
. A vrai dire, si la frange existe, même indistinc
x sont éternellement tournés en arrière. Tel est déjà le cas de notre
vie
intérieure. A chacun de nos actes on trouvera san
intérieure. Et tel est aussi, sans doute, celui de l’évolution de la
vie
. Notre raison, incurablement présomptueuse, s’ima
te méthode ne s’étale aussi manifestement que dans les théories de la
vie
. Si, en évoluant dans la direction des Vertébrés
tébrés en général, de l’homme et de l’intelligence en particulier, la
Vie
a dû abandonner en route bien des éléments incomp
nous hausser au-dessus de nous-mêmes. Se représenter l’ensemble de la
vie
ne peut pas consister à combiner entre elles des
ster à combiner entre elles des idées simples déposées en nous par la
vie
elle-même au cours de son évolution : comment la
est pourtant notre illusion quand nous définissons l’évolution de la
vie
par « le passage de l’homogène à l’hétérogène » o
acte par lequel le résultat s’obtient. Telle est la philosophie de la
vie
où nous nous acheminons. Elle prétend dépasser à
espèce, chaque individu même ne retient de l’impulsion globale de la
vie
qu’un certain élan, et tend à utiliser cette éner
nsi qu’à eux, — d’où un conflit possible avec les autres formes de la
vie
. L’harmonie n’existe donc pas en fait ; elle exis
à une aspiration commune. C’est en vain qu’on voudrait assigner à la
vie
un but, au sens humain du mot. Parier d’un but es
é, que l’avenir pourrait se lire dans le présent. C’est croire que la
vie
, dans son mouvement et dans son intégralité, proc
r elle, et qui se place toujours naturellement en dehors du temps. La
vie
, elle, progresse et dure. Sans doute on pourra to
op et trop peu. Elle est trop large et trop étroite. En expliquant la
vie
par l’intelligence, elle rétrécit à l’excès la si
ie par l’intelligence, elle rétrécit à l’excès la signification de la
vie
; l’intelligence, telle du moins que nous la trou
la cause paraît alors insaisissable. Déjà la théorie finaliste de la
vie
échappe à toute vérification précise. Que sera-ce
tout de suite le principe de notre démonstration. Nous disions que la
vie
, depuis ses origines, est la continuation d’un se
ies sur des milliers de siècles se serait effectuée l’évolution de la
vie
. Ou encore, à défaut d’un individu unique, on pou
ndons démontrable par un certain côté, si l’on pouvait établir que la
vie
fabrique certains appareils identiques, par des m
tude de structure est due à l’identité des conditions générales où la
vie
a évolué. Ces conditions extérieures durables aur
nte qui attend sa matière ? Les conditions ne sont pas un moule où la
vie
s’insérera et dont elle recevra sa forme : quand
est dupe d’une métaphore. Il n’y a pas encore de forme, et c’est à la
vie
qu’il appartiendra de se créer à elle-même une fo
prendre la direction d’un mouvement, elle commence par l’adopter. La
vie
procède par insinuation. On aura beau nous montre
a Taupe étaient en voie de s’atrophier qu’elle a dû se condamner à la
vie
souterraine 39. Dans ce cas, la tendance à perdre
s son ensemble. Nous prétendons au contraire que la spontanéité de la
vie
s’y manifeste par une continuelle création de for
our, à l’idée d’où nous étions partis, celle d’un élan originel de la
vie
, passant d’une génération de germes à la générati
jeté sur le développement d’un embryon lui eût pourtant montré que la
vie
s’y prend tout autrement. Elle ne procède pas par
t. Le spermatozoïde, qui met en mouvement le processus évolutif de la
vie
embryonnaire, est une des plus petites cellules d
is la vérité est qu’elle s’effectue en vertu de l’élan originel de la
vie
, qu’elle est impliquée dans ce mouvement même, et
ait pourquoi et comment elle y est impliquée, nous répondrions que la
vie
est, avant tout, une tendance à agir sur la matiè
ute pas prédéterminé : de là l’imprévisible variété des formes que la
vie
, en évoluant, sème sur son chemin. Mais cette act
s développe cette double thèse que l’art prolonge la nature et que la
vie
est création. Nous accepterions volontiers la sec
l’entouraient. Nous estimons au contraire que, dans le domaine de la
vie
, les éléments n’ont pas d’existence réelle et sép
2. — Cf. l’explication proposée par Le Dantec, Théorie nouvelle de la
vie
, Paris, 1896. p. 60. 14. Cope, The primary fact
evelopment and inheritance, New-York, 1897, p. 330.) 17. Dastre, La
vie
et la mort, p. 43. 18. Laplace, Introduction à
t ses accidents, ses crises, ses transformations, comme tout ce qui a
vie
, mais conservant toujours les mêmes conditions d’
et muable dans son développement. Là, comme dans tout être vivant, la
vie
est une suite non interrompue de changements ; ma
llesse, forment une série continue que vient terminer la mort. Que la
vie
renaisse de la mort, cela est certain ; mais la m
en cela avec le vulgaire, distinguent quatre âges ou périodes dans la
vie
humaine, l’enfance, la jeunesse, la virilité, la
ême, dans son essence, restait immuable et vivait toujours de la même
vie
. Car la circonférence de l’esprit humain restait
nt à cette égalité devant Dieu et dans l’Église. Ainsi l’Église et la
vie
future qu’elle annonçait, et dont elle enseignait
le enseignait les voies, étaient le complément ou la réparation de la
vie
séculière et de la vie terrestre. Pour le cœur et
, étaient le complément ou la réparation de la vie séculière et de la
vie
terrestre. Pour le cœur et l’esprit, la loi chrét
avait défailli) une croyance que rien ne troublait, savoir que cette
vie
n’était qu’un passage vers la vie éternelle. Le j
rien ne troublait, savoir que cette vie n’était qu’un passage vers la
vie
éternelle. Le juste et l’injuste étaient définis
chain comme toi-même. L’homme autrefois a péché, et voilà pourquoi la
vie
terrestre est une vallée de larmes. Mais ce n’est
e vallée de larmes. Mais ce n’est qu’un passage : il y aura une autre
vie
; car Jésus, par sa mort, a racheté les hommes du
e avait, pour ainsi dire, une boussole pour tous les événements de sa
vie
. Pauvre ou riche, heureux ou malheureux, il avait
si jalonné en avant et en arrière, il n’avait plus qu’à harmoniser sa
vie
avec ce point de départ et ce but. Sa naissance,
’homme qui portait gravée dans son cœur, dès ses premiers pas dans la
vie
, la solution chrétienne. Avec cette solution, il
t, au contraire, était épreuve et occasion de salut, pour cette autre
vie
qui absorbait les âmes. Ajoutez que les instituti
ingrates natures, n’ayant d’autre règle que l’égoïsme. Et une fois la
vie
ainsi commencée, elle continue de faux pas en fau
nt pénible et affreuse. Sur tous les grands mystères qui enserrent la
vie
humaine, comme sur tous les devoirs de cette vie,
res qui enserrent la vie humaine, comme sur tous les devoirs de cette
vie
, la société silencieuse l’abandonne à lui-même :
monde, la naïveté de l’âme humaine arrivant à la connaissance et à la
vie
. Son imagination lui retrace des hommes noirs qui
ont dit quelque chose sur la destinée générale, sur le pourquoi de la
vie
, sur le passé, sur l’avenir ; voilà ceux qui lui
c les dogmes du Christianisme, pour qu’ils restent ensuite toute leur
vie
privés de la vue. Ainsi isolé au milieu de l’Huma
l ne le fut jamais dans des âges moins avancés de l’Humanité. Déjà la
vie
, déjà la mort l’assiègent de leurs mystères ; à q
e de cette Humanité sans paradis est repoussant et cruel. V. La
vie
présente, ainsi privée de ciel, est un labyrinthe
stiné à être dévoré par la douleur et le doute. À quoi me sert que la
vie
antérieure de l’Humanité ait développé mes sympat
ites-moi donc pourquoi tant d’hommes sont marqués au front toute leur
vie
du stigmate de leur naissance ; expliquez-moi cet
rein d’ailleurs avez-vous laissé à ces misérables, et quelle règle de
vie
leur avez-vous donnée ? Vous avez effacé de leur
; car aimer, sous tous les aspects, c’est véritablement vivre, et la
vie
n’est que là. Rendez-moi donc ma richesse, rendez
ri, et tu seras fidèle à ce contrat de servitude tous les jours de ta
vie
(car la moindre infraction serait un crime sur la
ton amant, que tu voudrais mourir pour lui à tous les instants de ta
vie
? Apprends donc mon secret, qui est le tien : cet
out envahi ; l’amour du plaisir a tari toutes les sources pures où la
vie
sociale s’alimentait. Après la cour de Louis XIV,
ntant du sentiment dans cette même unité, a dû dire : « Je ne vois de
vie
que dans la volupté et le plaisir. » Donc aujourd
heté de l’esprit qui pose des principes et qui ne conclut pas ; cette
vie
égoïste, individuelle, sans force contre les fléa
eux, marchant sur le corps de leurs frères, arrivent à la fin de leur
vie
sans avoir vu autre chose qu’une horrible et ridi
ne horrible et ridicule mêlée dans d’épaisses ténèbres. Oui, voilà la
vie
; et, comme s’il fallait un signe pour en montrer
pour en montrer l’aridité et le froid glacial, vous entrez dans cette
vie
sans solennité, sans bénédiction, vous en sortez
rer de folie en voyant comment se consacre la double initiation de la
vie
et de la mort ! Et quel est celui qui a pu parcou
le. Tu es dans cet état semblable à la mort qui précède et prépare la
vie
. Tu vis mécaniquement, comme un automate, ou comm
ose, n’est ni chenille, ni papillon, mais un être informe où les deux
vies
dont elle est le centre se disputent pour ainsi d
et j’ai dit : « Là est tout mon amour, toute mon espérance, toute ma
vie
» ; et voilà que la douleur et la mort me flétris
ent le germe d’une anarchie qui dévore ensuite son cœur et fait de sa
vie
un long supplice : « Ou reconnaissez l’antique re
leurs et de grincements de dents. C’est la dissolution qui précède la
vie
nouvelle ; c’est l’agonie, la mort : mais c’est a
aissance. Ce que l’Humanité attend, c’est l’initiation à une nouvelle
vie
, c’est le programme de sa marche nouvelle, c’est
xistent que par l’infini et à cause de lui. La mort est l’ombre de la
vie
, le mal est l’ombre du bien, l’idée de hasard est
, dans notre âme, l’ombre d’un nuage qui passe entre Dieu et nous. La
vie
reviendra à cette société, quand elle aura bien c
en effet la vérité psychologique. Dieu, le beau éternel, le soleil de
vie
, éclaire instantanément l’âme qui se repent. Et q
ivrons au repentir. Le repentir nous lave et nous purifie. Ensuite la
vie
nous revient. La vie reviendra pour la société qu
e repentir nous lave et nous purifie. Ensuite la vie nous revient. La
vie
reviendra pour la société quand elle se connaîtra
rendre garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de
vie
, et qu’il n’en mange et ne vive à toujours10. » A
ui nous sauvera ? Un nouveau progrès. Nous avons la science, ayons la
vie
. C’est sur l’arbre de la vie, dit la Genèse, qu’i
progrès. Nous avons la science, ayons la vie. C’est sur l’arbre de la
vie
, dit la Genèse, qu’il faut mettre la main quand o
et l’œil reçoit toujours la lumière. La science, c’est l’analyse. La
vie
, c’est la synthèse. Le mal, c’est la séparation,
où l’Humanité renaîtra en comprenant l’Unité ; car l’Unité, c’est, la
Vie
. Il en est de la société comme de tous les êtres,
de l’homme, de tous les ouvrages de l’art, de toutes les machines. La
vie
ne se manifeste que dans l’unité ; elle disparaît
este que dans l’unité ; elle disparaît quand l’unité cesse. « Dans la
vie
, dit Hippocrate, tout concourt et tout consent. »
est une des plus profondes définitions qu’on ait encore données de la
vie
; et elle s’applique aussi bien à la vie collecti
’on ait encore données de la vie ; et elle s’applique aussi bien à la
vie
collective ou sociale qu’à la vie organique de l’
et elle s’applique aussi bien à la vie collective ou sociale qu’à la
vie
organique de l’individu ; elle est vraie de l’êtr
en tant qu’on les considère en eux-mêmes, peuvent encore vivre d’une
vie
propre, mais n’ont plus de vie commune. La relati
eux-mêmes, peuvent encore vivre d’une vie propre, mais n’ont plus de
vie
commune. La relation qui les unissait étant détru
ssait étant détruite, la société est par là même détruite, puisque la
vie
, qui ne pouvait couler dans la société qu’à cause
société qu’à cause de cette relation, ne le peut plus. Quelle est la
vie
d’un membre séparé du corps, et ayant perdu les r
bre séparé du corps, et ayant perdu les relations où il était dans la
vie
générale du corps ? C’est de pourrir, de se décom
x corps. Et ces phénomènes, que nous appelons mort, sont encore de la
vie
, de la vie à part, si je puis parler ainsi, mais
ces phénomènes, que nous appelons mort, sont encore de la vie, de la
vie
à part, si je puis parler ainsi, mais de la vie ;
core de la vie, de la vie à part, si je puis parler ainsi, mais de la
vie
; car la mort absolue est une pure conception de
rdu leurs connexions qui constituaient le corps social, quelle est la
vie
à part de la politique, de l’art, de la science,
e est anéantie. Toute cette fermentation de la mort pour engendrer la
vie
, toute cette agitation inquiète et sombre, hagard
l peut prendre les phénomènes qui se passent sous ses yeux pour de la
vie
, son époque pour une époque semblable aux période
té ; et c’est cet être qui meurt. Alors tout ce qui était fonction de
vie
, tout ce qui concourait et consentait, devient fo
lus ; ses nerfs, ses muscles, ses os, mais plus de mouvement, plus de
vie
; au lieu de cette vie d’ensemble, de cette vie u
scles, ses os, mais plus de mouvement, plus de vie ; au lieu de cette
vie
d’ensemble, de cette vie unitaire, une vie de déc
de mouvement, plus de vie ; au lieu de cette vie d’ensemble, de cette
vie
unitaire, une vie de décomposition, une vie de mo
de vie ; au lieu de cette vie d’ensemble, de cette vie unitaire, une
vie
de décomposition, une vie de mort, pour ainsi dir
vie d’ensemble, de cette vie unitaire, une vie de décomposition, une
vie
de mort, pour ainsi dire, a commencé partout. L’u
d’une jeune captive rallume son cœur éteint et le fait renaître à la
vie
. Je me souviens avoir entendu souvent critiquer c
ncolie, la satiété, l’inquiétude, le dégoût consommé et raffiné de la
vie
, le sentiment du néant final et de l’universelle
u fond de son harem, ayant tout goûté et tout épuisé, prononce sur la
vie
humaine des jugements mortellement amers. Les liv
ugmenter la science, c’est augmenter la douleur. » — « Et j’ai haï la
vie
, car tout ce qui se fait sous le soleil me déplai
ce que mon cœur s’est ému de pitié en pensant combien est brève toute
vie
humaine, puisque, de tous ceux qui sont là, si no
bles, nul ne vivra plus dans cent ans ! » Dans l’Inde, la haine de la
vie
fonde une religion qui, après trois mille ans, rè
ion éternelle de cette peine de vivre infligée à l’homme. Il prend la
vie
en horreur et jure d’en affranchir ses semblables
qui l’ouvre, comme un lieu d’asile, aux condamnés à perpétuité de la
vie
, et où quatre cents millions d’hommes se jettent
et opium, il respire la fleur inerte du lotus bouddhiste, et toute sa
vie
reste imprégnée du parfum assoupissant qu’elle ex
Ses fragments sont pleins de pensées plaintives sur les misères de la
vie
et de la nature, pareilles à des fioles lacrymato
eux, je le dis, ô Parménon ! c’est l’homme qui, sans chagrins dans la
vie
, ayant contemplé ces beaux spectacles : le soleil
t il ne verra rien de plus beau qu’elles. Regarde ce qu’on appelle la
vie
comme une foire étrangère, un lieu d’émigration p
il ne rencontre que des haines et des embûches. On ne sort pas de la
vie
par une porte heureuse quand on y reste trop long
ès avoir vidé le fond des plaisirs ». C’est alors que le dégoût de la
vie
prend un nom dans les langues antiques. Les Grecs
tae. Tacite est rempli de ce triste mot. Sous l’Empire, l’ennui de la
vie
en devient l’horreur. Les sages, les philosophes,
ux, une dernière coupe, et, au sortir du banquet, on sort aussi de la
vie
; les uns en se perçant de l’épée de Caton et de
tation, pénible pour son cœur que le plus cher de ses amis quittât la
vie
, sans motif ». Nerva refuse de répondre et se lai
mélancolique que Marc-Aurèle ! Jamais ascète chrétien n’a jeté sur la
vie
, du fond de sa cellule, un regard plus triste que
ce à une farce tragi-comique : — « Ce que nous estimons tant, dans la
vie
, n’est que vide et petitesse. Des chiens qui se m
Vogelweide, laissant tomber sa tête dans sa main, s’écriait : « Cette
vie
, l’ai-je vécue ? l’ai-je rêvée ? » La Melancholia
de main en main, inépuisable et fatale, comme le flambeau même de la
vie
. II. L’Aventurière L’Aventurière, telle qu
-être regretterait-elle les tréteaux de Madrid et les algarades de la
vie
errante. L’engouement d’honnêteté qui la prend n’
t que ce qui lui reste d’honneur vaut bien, après tout, l’enjeu de la
vie
d’un homme : elle on appelle à l’épée de Fabrice
type, sorte de Tartufe affadi et rapetissé dans le cadre étroit de la
vie
moderne. En revanche, l’Aventurière tint largemen
à cravate blanche et en lunettes d’or, qui met en vers la prose de la
vie
, et professe l’enthousiasme de la médiocrité. Nou
l’émotion, l’attendrissement, et, ça et là, de soudains élans vers la
vie
, l’originalité et l’essor ; ce n’est pas encore l
l’amour, mère de l’enfant qu’elle a fait homme et qui lui a coûté la
vie
de sa jeunesse. Il est minuit, Paul n’est pas enc
écouvrent, leurs têtes s’inclinent. De Pienne reconnaît qu’il doit la
vie
à la généreuse inspiration de Diane ; il s’engage
it à propos de tout et à propos de, rien, pour le plaisir de jouer sa
vie
, à pile ou face, sous une lanterne. On eut dit qu
et la moue aux lèvres. Mais Paul a tout entendu, il ne veut pas de la
vie
au prix du déshonneur de sa sœur, et il sort de s
re du cardinal de découvrir celui que Diane aime ; car il lui faut la
vie
de celui qui a conspiré sa mort. En présence de c
desquels il confie les vérités et les sottises. Éludiez Pascal, et la
vie
intense des acteurs de la comédie théologique qu’
i lu quelques volumes de la correspondance de Mme de Maintenon, et la
vie
de cette excellente dame par La Beaumelle ; et j’
i peu d’aide et de bienveillance dans les autres à son entrée dans la
vie
qu’elle s’est promis de s’occuper uniquement et l
les contes de Perrault, sans dédain, et les légendes populaires, les
vies
des saints sur lesquelles n’ont pas travaillé des
à assouplir les attitudes, à démêler et à rendre la complexité de la
vie
. Mais les caractères une fois imaginés, il faudra
t où l’on doit diriger son invention. Les événements ordinaires de la
vie
, les situations sans nombre que créent les devoir
ous l’histoire, sous les fictions convenues, n’est-ce pas vraiment la
vie
ordinaire qu’ils peignent, et ne sont-ce pas au f
n, cela devient l’enflure, le vague, le faux, tout le contraire de la
vie
. Il faut voir dans Corneille comment, dans les âm
ace et prendre rang de causes efficaces les incidents familiers de la
vie
réelle, les relations sociales, les affections de
loppement et les manifestations. C’est là qu’il faut avoir observé la
vie
, et accumulé les expériences. Les crises sont rar
res dans le domaine moral : les révolutions qui déplacent l’axe d’une
vie
ou transforment une âme, sont des exceptions, qui
ervé comment notre caractère se manifeste dans les petits faits de la
vie
journalière, se modifie à leur contact, se décomp
’est beaucoup, si vous avez regardé, si vous avez vu. Une année de la
vie
la moins accidentée, si on la suivait comme des n
principes de la psychologie, toutes les lois et tous les faits de la
vie
morale, apparaîtraient ; le jeu mystérieux des ca
n vive, ou un acte important, être transformé, régénéré, naître à une
vie
nouvelle, et si vous vous êtes attristé bientôt d
es attristé bientôt de vous sentir le même et de continuer l’ancienne
vie
; — si par un mouvement de générosité spontanée o
cques Rousseau Rousseau philosophe et ennemi des philosophes. — 1.
Vie
de Rousseau. — 2. Unité de son œuvre. Enchaînemen
nevois et protestant. Rousseau religieux et moral. Restauration de la
vie
intérieure et sentimentale. — 4. Diverses objecti
557 se fit l’avocat de la conscience, le champion de la morale, de la
vie
future et de la Providence. Il était pourtant phi
per. Il faut donc voir Rousseau vivre avant de l’écouter parler. 1.
Vie
de Jean-Jacques Rousseau Fils d’un horloger de
nt remarquer ; son maître s’intéresse à lui. Mais il s’ennuie dans la
vie
régulière : il s’associe avec Bâcle, un aventurie
, herborisant, faisant de la musique, et rédigeant les mémoires de sa
vie
. Mais il se brouilla avec Hume : c’est le dernier
2 juillet 1778. Il n’est pas probable qu’il se soit tué. Voilà cette
vie
d’un grand écrivain, où la littérature tient si p
un livre d’auteur qu’une vision de vieillard revivant avec délices sa
vie
inégale et mêlée. De cette vie l’âme de l’homme s
de vieillard revivant avec délices sa vie inégale et mêlée. De cette
vie
l’âme de l’homme se dégage : une âme candide et c
tages, sans les vices, de l’homme civil. Mais chacun de nous, dans la
vie
même, peut refaire en lui l’homme naturel. C’est
ue les amours de Julie et de Saint-Preux : mais ils ont oublié que la
vie
selon la nature est actuellement impossible. La s
ion, par le sentiment de l’omniprésence de Dieu, conçoit l’idée d’une
vie
absolument franche. Elle exclut l’adultère, auque
commerce : avec la vérité, la liberté, la vertu, le bonheur. Par une
vie
de devoirs chéris, d’affections saines, où le pre
ramassée en un petit nombre de principes, fût la transcription d’une
vie
si éparse, si aventureuse, si agitée ; et cela es
ociété. L’homme que la nature l’avait fait s’est trouvé impropre à la
vie
sociale telle que ce siècle l’entendait, par cons
peuple, ennemi du luxe et des aises dont il se passe, heureux dans sa
vie
simple, mais humilié par l’opinion qui en fait un
eureux dans sa vie simple, mais humilié par l’opinion qui en fait une
vie
inférieure : un homme du peuple qui a pâti, a vu
s’est élevée toute seule à la moralité. Les propres événements de sa
vie
lui ont fourni les formes où la doctrine s’est co
it apte à créer. En revanche, les dépôts que cent cinquante ans de la
vie
genevoise auront laissés dans une suite de généra
son origine une indéracinable sympathie pour les petits États, où la
vie
nationale se réduit aux proportions de la vie mun
les petits États, où la vie nationale se réduit aux proportions de la
vie
municipale. Et son vrai maître de droit politique
rre, il tire la nécessité de l’âme immortelle, et la certitude d’une
vie
future. Je reconnais encore le protestant dans la
. Ni les fautes, ni les hontes, ni le crime même n’ont manqué à cette
vie
. M. Faguet a pu dire qu’il s’était élevé sur le t
des choses, se soustrait à la tyrannie du fait, de l’habitude, que la
vie
a poussé dans l’immoralité et qui aboutit à la mo
endamment du service et de l’utilité d’autrui. Ainsi est restaurée la
vie
intérieure avec ses durs efforts et ses austères
font encore sentir leur action dans la façon dont Rousseau a peint la
vie
de famille, les occupations domestiques. Il a rép
ne beauté, une dignité qui nous saisissent. L’ardente intensité de la
vie
intérieure ne laisse rien d’indifférent : l’âme s
acquiert de la valeur ; toutes les bagatelles ou les vulgarités de la
vie
domestique et des rapports familiers deviennent l
de flanelle que lui envoie Mme d’Epinay devient un événement dans sa
vie
, par le retentissement de ce petit fait jusqu’aux
out, disait Galiani, l’Emile est faux parce qu’il ne prépare pas à la
vie
: qu’est-ce que la vie ? effort et ennui. Peiner
Emile est faux parce qu’il ne prépare pas à la vie : qu’est-ce que la
vie
? effort et ennui. Peiner au lieu de jouir, et pe
on heure, mais à l’heure qu’il plaît à autrui, ou au hasard, voilà la
vie
. L’éducation doit donc nous habituer à faire ce q
es à l’État semble être incompatible avec la forte constitution de la
vie
morale intérieure ; jamais la conscience de Wolma
rs et des esprits subsiste. Là où le noble, le chef vivent de la même
vie
, ont les mêmes idées, la même âme que le vilain o
guerre déclarée au mensonge social : notre société vieillie vit d’une
vie
factice, elle s’est fait des sentiments, des joui
est raide, mécanique, artificielle : elle semble diviser l’âme et la
vie
en compartiments symétriques par des cloisons éta
urs, les incohérences, les maladresses du hasard, il vivrait toute sa
vie
avant de s’être instruit. S’il est légitime de le
ites, il n’y aura pas de culture complète, si une fois au moins en la
vie
n’a été posé et résolu le problème religieux : et
devoir : il leur a proposé l’éducation des êtres qui leur devaient la
vie
et en qui reposait la destinée de l’humanité futu
graves soucis et de constante attention. Il a mis le bonheur dans la
vie
de famille, sérieuse et tendre. Les autres philos
nnement, d’abstraction et d’analyse, desséchés, vidés par un excès de
vie
intellectuelle, ils ont senti revivre leur cœur a
crits de Rousseau les thèmes éternels du lyrisme : à l’occasion de sa
vie
, il agite tous les problèmes de la destinée humai
te ; et les Confessions où Rousseau a prétendu faire l’histoire de sa
vie
sont un pur poème, par la perpétuelle transfigura
George Eliot. Rousseau peint avec attendrissement la simplicité de la
vie
de famille dans les classes moyennes, tout le tra
vec son pressoir, sa laiterie, ses noyers, sa basse-cour, toute cette
vie
bruyante et joyeuse, les coqs qui chantent, les b
qu’il a indiqués pour l’illustration du roman, sont des scènes de la
vie
bourgeoise, curieusement exactes bien que sentime
n’a point, en somme, déformé la nature. Il a romancé les faits de sa
vie
, les sentiments de son cœur, il a romancé sa visi
me de Warens et J.-J. Rousseau, Paris, 1890, in-8. I IL Beaudoiti, la
vie
et les œuvres de J.-J. R., Paris, 1891, 2 vol. in
se dans le langage où la pensée déborde les mots. Cette héroïne de la
vie
spirituelle est infinie d’intuition, de profondeu
ns les œuvres que nous avons d’elle, autant qu’elle l’emporta dans sa
vie
sur le farouche Solitaire qui ne réussit pas à êt
rions même pas. L’oubli l’eût dévorée. Elle n’eût point passé dans la
vie
en y laissant de trace, mais la vie eût passé sur
e. Elle n’eût point passé dans la vie en y laissant de trace, mais la
vie
eût passé sur elle, et en passant l’eût engloutie
xe, ces défauts presque impersonnels, mais dont elle s’accuse dans sa
Vie
comme s’ils n’appartenaient qu’à elle seule ! Avo
our fort comme la mort, et qui tranche l’âme comme la mort tranche la
vie
. Elle en avait senti le fil de feu s’abattre sur
le fil de feu s’abattre sur elle et sur son frère, à la lecture de la
Vie
des Saints. Aussi tous les deux, après cette lect
eant trente monastères : quatorze d’hommes et seize de filles. Double
vie
, qui suppose la plus puissante tranquillité de co
r trop pur qui serait mortel à la santé. Quand sainte Térèse, dans sa
Vie
, nous rend compte de ses contemplations intérieur
Laplace. Nous parlons surtout de ses grandes œuvres spirituelles, sa
Vie
écrite par elle-même, et ce Château de l’âme sur
ssi bien s’appeler Héloïse. Ce n’est ni la brûlante Visionnaire de la
Vie
, la pluie de larmes qui coula toujours, ni l’Exta
n’en fut pas moins mère, — la mère de tous ceux qu’elle enfanta à la
vie
religieuse et qu’elle éleva pour les cieux ! Cett
es cieux ! Cette sainte Térèse-là, inconnue, n’est révélée que par sa
Vie
. À certaines places de ce récit merveilleux où le
ion des âmes futures engagées sur ces escarpements, ces rebords de la
vie
spirituelle où tout pas conduit à un sommet, et t
la nature de celui-ci que nous pouvons donner une idée complète de la
vie
de Sainte Térèse écrite par elle-même ; il faudra
it s’arrêter plus longtemps que nous ne le pouvons. Dire que c’est la
vie
d’une âme éprise de Dieu et de perfection, qui a
expliquer avec les lois physiologiques dont nous sommes si fiers, la
Vie
de Sainte Térèse, confessée par elle, est un de c
rofondeur dans les sciences naturelles, dans le monde extérieur de la
vie
, une sainte Térèse est un colosse du même ordre,
un gouvernement inconnu des hommes, — le gouvernement de l’Amour ! Sa
Vie
, comme elle nous l’a laissée, cette longue poésie
s funestes de l’exemple, qui s’étendent si loin autour de nous. « Une
vie
», a-t-il été dit éloquemment, « est une professi
raliste, du songe inefficace que vous appelez l’art ? Il s’agit de la
vie
, vous dis-je, de cet instant qui s’en va et qui n
e contemplation et de dilettantisme. Elle n’est ni belle ni laide, la
vie
, elle est la vie, c’est-à-dire quelque chose de t
t de dilettantisme. Elle n’est ni belle ni laide, la vie, elle est la
vie
, c’est-à-dire quelque chose de tragique et de néc
évident et direct, de même que toutes sont fondées sur un drame de la
vie
morale. L’auteur le reconnaît lui-même, et s’en f
singulière, c’est qu’il possède, en même temps que ce sens aigu de la
vie
morale, cet autre seps que, faute d’un mot plus p
et mises à bout, ne procureraient en aucune manière l’illusion de la
vie
Quand deux personnes, en effet, causent ensemble
ersonnages engagés sont eux-mêmes dans une heure intéressante de leur
vie
. Il faut qu’il y ait, derrière ce dialogue et son
qu’ils sont également conçus et posés dans un moment critique de leur
vie
et de leur caractère. Le père Grandet, Goriot, Ma
sentiments ne ressortit pas au théâtre. Rien de plus fréquent dans la
vie
que des amours incertaines, qui doutent de leur p
ente maintenant l’union intime de ce sens dramatique et du sens de la
vie
morale, on aura l’explication de bien des contras
cette dégradation de lumière dans le monde intérieur, n’est-ce pas la
vie
morale elle-même ? L’auteur dramatique se précipi
aturel du mouvement, de la situation, de l’effet, de la clarté, de la
vie
enfin, nous le perdons presque toujours, à mesure
qui s’infiltre plus profondément que l’amour jusqu’aux sources de la
vie
morale, pour les rafraîchir ou pour les empoisonn
arre du Bien qui ne passe pas. Il est trop convaincu du sérieux de la
vie
pour s’amuser, comme a fait Stendhal, à décrire l
de conscience infiniment variés ! Il y a de quoi y dépenser toute une
vie
de confesseur et de directeur d’âmes, — et qu’est
tion de Moraliste lui a révélé le retentissement de ces duels dans la
vie
intérieure. Il a vu nettement, douloureusement, c
t exalté respect pour l’amour sublime, capable de suffire à toute une
vie
et de purifier toute une âme, ne fait que donner
erché le moyen de transporter le plus confortablement possible, de la
vie
à la mort, à travers toutes sortes d’embarras, le
t naturel que les hommes de ce temps-ci aient reconnu leur goût de la
vie
à cette amertume de litharge que M. Dumas leur fa
une conclusion particulière sur lui-même et sur les événements de sa
vie
. Quand nous disons que le monde est mauvais, cela
détruit les puissances du bonheur chez tant de nobles créatures de la
vie
moderne : c’est l’abus de l’esprit d’analyse. J’a
ire des actions soi-disant généreuses ? Que lui importe encore que la
vie
animale soit le terreau où plongent les racines d
e que la vie animale soit le terreau où plongent les racines de notre
vie
supérieure ? Les origines ne lui gâtent point les
redeviendra un jour. En attendant, il a gardé du christianisme, et sa
vie
morale, et, qu’il s’en rende compte ou qu’il l’ig
u fond le péché originel et répugne par instinct aux conditions de la
vie
, comment ne subira-t-il pas une pénible diminutio
me suis promis de ne donner jamais ni mon cœur, ni mon honneur, ni ma
vie
à dévorer à ces charmants et terribles petits êtr
lle ou un vieillard, il est aisé de voir que, pour ce misanthrope, la
vie
sociale a été trop dure. Il n’avoue pas ses frois
ans l’action littéraire de Gustave Flaubert Les grandes avenues de la
vie
politique sont barrées pour longtemps aux ambitio
une épaisse vapeur de positivisme, et la dure loi de la lutte pour la
vie
apparaît, comme à toutes les époques de désillusi
En d’autres temps, il aurait vécu la main sur la garde d’une épée. La
Vie
moderne n’exige pas d’autres armes que l’esprit e
dévorer la substance de nos cœurs, il faudrait que l’équilibre de la
vie
intérieure fût restauré, l’abus de la compréhensi
et autour de la fortune s’adoucît un peu, il faudrait un retour à une
vie
moins artificielle et moins surchauffée, que l’ho
ces de continuer à paraître exactes à ceux qui ont le sentiment de la
vie
morale. Il est à craindre seulement qu’elles ne s
tion et de toute influence terrestre, je suis là au centre même de la
vie
universelle, et la Création tout entière me parle
lte. « La nature », s’écrie-t-il, « ne veut pas la mort. Elle veut la
vie
. La mort n’est qu’un de ses moyens. La vie est so
pas la mort. Elle veut la vie. La mort n’est qu’un de ses moyens. La
vie
est son but… » Mais comment concilier ce goût et
a vie est son but… » Mais comment concilier ce goût et ce culte de la
vie
avec les négations de tout à l’heure, avec cette
e notre tête Dites-vous que les convictions sur les choses de l’autre
vie
ont été pour ces innombrables ancêtres, non point
ttaient et mouraient, qui se mêlaient pour eux à tous les actes de la
vie
, à la naissance et au mariage, à la guerre et aux
redresse, un jour où elle veut vivre et fonctionner, et, faute d’une
vie
et d’un fonctionnement normal, elle se dépense en
lle fait, aux dangereuses piqûres de la morphine ; au prix même de sa
vie
, elle continuera de poursuivre dans les délices d
C’est un crucifix dont elle a le réel, l’insatiable désir. C’est une
vie
religieuse qu’il lui faudrait, et les effusions a
à troublée, loin, bien loin des sensations bornées et mesquines de la
vie
réelle. L’au-delà se fait palpable et prend corps
âme éprouve un indescriptible malaise, une inquiétude inexpliquée. La
vie
la fatigue, l’excède, lui répugne. Elle sombre to
les victimes, souvent grandioses, de ses funèbres atteintes. Toute sa
vie
durant, Gautier s’est essayé à tromper cet ennui-
de forces en est l’origine. Il s’y mêle aussi le sentiment que cette
vie
d’ici-bas, réduite à elle-même, ne vaut pas la pe
ort plus profonde que la mort… » Ce sentiment de l’inutilité de notre
vie
présente, s’il n’y a point une transcription myst
réoccupé des questions de l’art et très préoccupé des questions de la
vie
de chaque jour, il aura dit sur l’époque beaucoup
unique, de cœur, mais qui a tout appris de ce que l’expérience de la
vie
a pu révéler à son mari. Aucune confidence sur le
Français de la bourgeoisie riche et de la noblesse, et parlant de la
vie
morale dans ce qui la constitue par essence : « D
soupir profond de la grande vaincue, parmi ceux qui entraient dans la
vie
par la porte de la sinistre année ?… Les jours et
e, et dont l’aspect révélait une force demeurée intacte à travers une
vie
si chargée d’œuvres. Ce qui frappait d’abord dans
percevait, à ce rire, que ce Moraliste amer avait gardé, à travers la
vie
, mieux que la force, la bonté. Il causait, et l’o
on regret que l’auteur de Madame Bovary eût enseigné à l’auteur d’Une
Vie
une doctrine uniquement artistique. Parmi les hér
te mille… » Et encore : « Depuis l’âge de sept ans je me bats avec la
vie
, et quand je fais allusion à mon départ prochain,
effort d’une rhétorique supérieure, et ils ont nié cette flamme de la
vie
sans laquelle l’art d’écrire se réduirait, en eff
s gestes, à éprouver de certaines émotions à vivre enfin une certaine
vie
? Etant donnée la nature humaine et son imbrisabl
eux qui n’ont pas reconnu chez M. Leconte de Lisle cette puissance de
vie
, personnelle à la fois et contemporaine, se sont
inture sincère. Pourquoi le littérateur n’agirait-il pas de même ? La
vie
ondoie autour de lui, opulente et changeante. S’i
fait, lui aussi, et à ce titre n’est-il pas légitime — autant que la
vie
? Que dis-je ? Pour certaines têtes il est la vie
ime — autant que la vie ? Que dis-je ? Pour certaines têtes il est la
vie
elle-même, et c’est la vie qui est un mauvais son
ue dis-je ? Pour certaines têtes il est la vie elle-même, et c’est la
vie
qui est un mauvais songe. Tel fut le cas de Flaub
Le voilà qui épouse, par son intelligence, toutes les formes de cette
vie
chatoyante et bariolée ; qui suit les inconnus, c
le. Ce qui le frappe dans l’humanité, ce sont les vastes formes de la
vie
collective, les grands symboles pieux ou métaphys
r la poésie dans l’or et dans la pourpre, dans les déploiements de la
vie
luxueuse et magnifique, tandis que le second, uni
e, « c’est d’être toujours jeune et éternellement vierge. » Jamais la
vie
ne lui arrive insipide et décolorée. Jamais il ne
faisait dire au pauvre Shelley : « J’ai aimé Antigone dans une autre
vie
. » Lisez seulement dans les Poèmes tragiques l’ad
lité des immortelles verdures, — cette femme idéale qui ne tient à la
vie
que par sa forme et dont les yeux ouverts se lève
i objective et si peu moderne, se trouve correspondre intimement à la
vie
personnelle de ceux qui ont subi des crises analo
l’intime union de cette nature et du panthéisme primitif ! Telle la
Vie
immense, auguste, palpitait, Rêvait, étincelait,
chétif sous la démesurée, la monstrueuse poussée de la création. La
vie
est comme l’onde où tombe un corps pesant. Un cer
végétations multiples et monstrueuses, et l’effréné déploiement de la
vie
intellectuelle dans le domaine des systèmes, des
ndestructible, de l’âme moderne, celui de contempler le travail de la
vie
sous une forme de Beauté ? C’est l’inévitable réa
ues-unes de ces étapes, l’auteur des Poèmes antiques soit sorti de la
vie
pour entrer dans la ! froide rhétorique, lui qui
l n’y a vraiment qu’un animal au monde, et si toutes les formes de la
vie
, emboîtées les unes dans les autres, ne sont que
les, il lui faut et surtout une exaltation interne de la flamme de la
vie
. Il goûte une volupté à participer quelques minut
pensée est la pensée, et qui s’efforce à travers les violences de la
vie
primitive comme parmi les raffinements de la vie
les violences de la vie primitive comme parmi les raffinements de la
vie
civilisée. Et nous qui souffrons de ces raffineme
sible, dans des conditions pareilles, d’arriver à cette couleur de la
vie
, qui fut le privilège inné des artistes moins int
t aussitôt qu’apparues. Éclair, rêve sinistre, éternité qui ment, La
Vie
antique est faite inépuisablement Du tourbillon s
lles qui éprouvent le plus ardent besoin d’une solution humaine de la
vie
humaine. Nos exigences sont en raison directe de
st le conseil encore de Marc-Aurèle. Mais le cœur, lui, cet affamé de
vie
individuelle, le cœur pour qui ne plus se sentir
rts bienheureux, en proie aux vers avides, Souvenez-vous plutôt de la
vie
, et dormez. Ah ! dans vos lits profonds quand je
t brillante et généreuse, mais il lui faut aussi les conditions d’une
vie
exceptionnelle, les longues paresses, la volupté
. Leconte de Lisle n’ait rien exprimé directement des malaises que la
vie
moderne a pu lui infliger, à plusieurs reprises i
n ? Combien peu de ces physionomies expriment la libre félicité de la
vie
animale ? Combien moins encore le développement p
la vie animale ? Combien moins encore le développement puissant de la
vie
morale ? Les costumes, dépourvus de tout caractèr
stumes somptueux et les architectures grandioses ? On nous dit que la
vie
a du moins gagné en adoucissement Ce progrès même
ous du temps, du nombre et de l’espace, Et rends-nous le repos que la
vie
a troublé … De tels éclats de désespoir, leur ar
ndant de celui qui l’a composée. Elle doit vivre par elle-même, d’une
vie
propre, d’une vie étrangère à la destinée personn
l’a composée. Elle doit vivre par elle-même, d’une vie propre, d’une
vie
étrangère à la destinée personnelle de celui qui
ui trahissent un si vulgaire abus du « moi », pour tous les ragots de
vie
sentimentale et volontiers confraternelle dont so
formule paradoxale n’est que strictement vraie si l’on parle de cette
vie
particulière qui est celle des images dans notre
ieux dégager la philosophie, employait, quand il parlait de sa propre
vie
, un terme singulier. Il traduit bien cette sorte
l quelque part, « à me considérer, moi et les événements de ma propre
vie
, d’une maniéré historique… » Quand un de ces écri
umes. M. Leconte de Lisle n’a pas écrit autant de vers dans sa longue
vie
de travail que Victor Hugo ou Musset avant leur t
peuplée, toute composée de formes émanées des choses, si bien que la
vie
universelle semble aboutir à chacune de ces visio
r a violemment brutalisé l’homme, cet homme en demeure frappé pour la
vie
, et comme la nature dans ses créations utilise le
nâtre des autres et qui prend sa couleur charmante et son incarnat de
vie
à l’habileté des oppositions du gris et du noir…
leur être. C’est d’abord une aperception de plus en plus nette de la
vie
des choses. Considérez comme l’œil physique, le p
quotidiennes de l’existence. Il a ramassé et comme condensé toute sa
vie
dans des émotions d’art ; elles ne lui permettent
ndifférence recommandée par le sage qui disait : « Il faut glisser la
vie
et non l’appuyer… » Ajoutez à cette cause permane
qu’elle aurait pu être », une quantité de menues remarques sur notre
vie
à tous ; distribuer autour de ces remarques une a
es brusques débuts et ces fins comme inachevées font trompe-l’œil. La
vie
n’est-elle pas ainsi, lorsqu’elle n’est pas domin
riens des mœurs, condamnés à peindre des personnages qui subissent la
vie
sans la dominer, c’est-à-dire des créatures d’une
ourt ont incarné leur sensibilité propre. Celui-là se tient devant la
vie
comme le saint Sébastien des vieilles fresques, l
n se perd et qu’il entre dans la folie comme dans le seul asile où la
vie
, l’implacable vie ne l’atteindra plus. — Naz de C
entre dans la folie comme dans le seul asile où la vie, l’implacable
vie
ne l’atteindra plus. — Naz de Coriolis, dans Mane
as debout contre une belle Juive, une maîtresse prise au hasard de la
vie
d’atelier. Ce vulgaire modèle, sans autre pouvoir
plus incapable de suffire vaillamment et joyeusement au travail de la
vie
. La personnalité, cette vertu première de l’être
s. Un scepticisme presque universel sur le principe et le terme de la
vie
laisse cet homme et cette femme désarmés de tout
de ce problème, cas particulier du grand problème de la valeur de la
vie
, on ne peut nier que tout concourt, dans les anal
onditions meurtrières. Aperçue sous cet angle de fatalisme absolu, la
vie
humaine n’est plus qu’une aventure triste et dang
m’a paru intolérable. Plus tard et sous la première impression de la
vie
parisienne, aperçue nerveusement, il m’a séduit a
les naturalistes distribuent en groupes les différentes formes de la
vie
animale. Mais le principe de classement reste à t
réfléchis combien un de mes sens, la vue, m’a coûté. Combien dans ma
vie
aurai-je tripoté d’objets d’art, et joui par eux
que les romanciers préoccupés surtout de transcrire les aspects de la
vie
dans une prose très soulignée méconnaissent cette
d’un rôle, puis, quand la grande artiste descend des planches dans la
vie
, retrouver l’infiltration dans l’existence réelle
apparaissent comme un incomparable trésor de notules spéciales sur la
vie
cérébrale et sensuelle des artistes du XIXème siè
journal. Des trop nombreux romans de son aventureuse et mélancolique
vie
d’amour, Juliette Faustin n’a gardé qu’un souveni
n suprême effort, incruste héroïquement son personnage fictif dans sa
vie
vraie. Elle adresse les vers de tendresse que sa
amaigrie augmentaient la pâleur ?… Le rôle pourtant n’empêche pas la
vie
. Il faut bien remplir l’entre-deux des représenta
ambre où elle reçoit lord Annandale. Et c’est encore, à travers cette
vie
luxueuse, passionnée et maladive, des réapparitio
une gaieté de pauvre diable conservée dans l’existence heureuse… une
vie
si vivante que sa fréquentation avait je ne sais
t mélancolique : Fumée ! s’ouvre sur une minutieuse description de la
vie
à Bade. C’est à Paris, au pied d’une barricade, q
l. Le goût passionné de cet Epicurien philosophe pour l’énergie de la
vie
italienne n’eut pas d’autre cause que le besoin d
es idées. Dans une âme neuve et qui aperçoit soudain des formes de la
vie
plus complexes, il s’éveille un étonnement, irrit
es années où il composait ses Récits d’un chasseur. C’est toujours la
vie
morale de la Russie qu’il s’est proposé de peindr
se modifie de son côté. Il en résulte qu’il y a une philosophie de la
vie
derrière toute philosophie de la composition litt
e choix de ses amitiés intellectuelles dans la dernière portion de sa
vie
. Son compagnon préféré, au sens où les ouvriers p
roupe, Tourguéniev a eu l’ambition de peindre le grand drame de toute
vie
humaine, l’amour, d’une façon précise et réfléchi
rencontrons-nous ? La poésie épique et lyrique, celle qui aperçoit la
vie
humaine à travers le mirage d’une exaltation. C’e
moyens. Il y a, en effet, dans toutes les créatures distinguées, une
vie
d’exception, qui diminue ce que l’on peut appeler
ion tend à formuler un très grand nombre de petits faits vrais sur la
vie
humaine, et l’on comprendra que l’objet propre de
s de mœurs. Déjà leur esthétique les prédisposait à ne représenter la
vie
que dans son quotidien, son terre à terre, son mé
de nouveau épris un sentiment assez fort pour qu’elle lui consacre sa
vie
. Il serait à jamais perdu si son ancienne fiancée
tant pas un seul de ces personnages ne procure cette impression d’une
vie
absolument manquée qui s’exhale de l’Education se
vinciblement. Il se trouve que, somme toute, ils ont vécu non pas une
vie
prescrite par d’autres, mais leur propre vie, et
ils ont vécu non pas une vie prescrite par d’autres, mais leur propre
vie
, et cela les empêche d’aboutir à l’annihilation d
issé, abattu, dévirilisé enfin, on trouvera au fond cette idée que la
vie
humaine se termine par une banqueroute et qu’il y
s sont singulièrement affaiblies. Observer, n’est-ce pas sortir de la
vie
inconsciente et féconde pour entrer dans l’analys
il à plusieurs reprises, et soudain tout ne lui sembla que fumée : sa
vie
, la vie russe, tout ce qui est humain, et princip
sieurs reprises, et soudain tout ne lui sembla que fumée : sa vie, la
vie
russe, tout ce qui est humain, et principalement
gouttelettes très fines et très aiguës. » C’est tout le symbole de la
vie
sociale au regard du vaincu que ce paysage d’usin
comme des victimes les pauvres créatures auxquelles a été infligée la
vie
. Ce n’est point pair des sourires sarcastiques qu
’une femme aimée, qui lui raconte quelque inguérissable malheur de sa
vie
. A de certains passages de ces romans, l’émotion
de ses impressions premières, grâce à la rusticité d’une partie de sa
vie
, grâce aussi à sa fortune et aux longues années d
ité. Plus que son art encore, il chérit d’une infinie tendresse cette
vie
russe dont il a décrit, avec une complaisance ému
un décor attendri, soyez assuré que l’auteur a conservé à travers sa
vie
ce respect de l’amour qui dictait à Balzac cette
is elle s’est mariée avec un autre, en proie à un appétit de la haute
vie
qu’elle ne peut vaincre Elle retrouve son ancien
il lui sacrifie la jeune fille qu’il allait épouser. Elle lui doit sa
vie
maintenant, et il lui demande de fuir avec lui. M
les songeries heureuses de l’adolescent à qui ses désirs teintent la
vie
de couleurs roses37. C’est bien plutôt le frémiss
lle vision se retrouve à l’origine de chaque race, mais l’œuvre de la
vie
sociale est de nous en distraire. Eparse dans mil
e peu que le monde soit ou non explicable en sa racine, et que chaque
vie
humaine soit une comédie jouée sur le bord d’un g
fluence du savant naturaliste, en un rêve d’écrire la chronique de la
vie
française au XIXe siècle. Voici par quel étrange
des sentiments, il devra choisir les personnages chez lesquels cette
vie
intérieure soit la plus ample, ceux dont l’indivi
omplètement. Il évitera la multiplicité des types, parce que la forte
vie
inférieure suppose que notre sensibilité se conce
. Zola et Daudet, j’ai nommé Guy de Maupassant. Après avoir, dans Une
Vie
, dans Bel-Ami, dans Mont-Auriol, donné des exempl
e observation qui s’attache uniquement aux effets, à la couleur de la
vie
sans chercher les causes. L’une et l’autre forme
désolée qui s’assied sur les cœurs des fanatiques qui ont abusé de la
vie
intérieure, il la chasserait. À moi qui tentai de
qu’il s’agit d’un jeune homme de nos jours, lancé en plein courant de
vie
extérieure, surtout lorsque ses souffrances intim
ses souffrances intimes ont pour cause un conflit habituel avec cette
vie
extérieure. D’ailleurs, et d’une manière générale
abus de l’abstraction ; il risque de perdre aisément la couleur de la
vie
. Il importe donc de marquer avec une force, plutô
agination il force ces germes à éclore. Il devance l’expérience de la
vie
et il s’attribue les passions qu’il n’a pas éprou
our sont mortes et toutes les puissances de la douleur vivantes de la
vie
la plus intense. Ce n’est pas l’égoïsme, ou du mo
minution de sa personne. C’est qu’il n’existe pas ici-bas, hors de la
vie
vulgaire, de thérapeutique morale et que l’œuvre
1881, âgé de soixante ans et persuadé que son nom sombrerait, avec sa
vie
, d’un irréparable naufrage, dans cet immense mara
delaire, il tenta de s’enfuir dans le rêve, ayant trop souffert de la
vie
. Seulement, des conditions spéciales, de milieu e
rs objets. Racine, l’abbé Prévost et Descartes semblent considérer la
vie
comme une réalité définie, fixe et nette en ses l
andis qu’au regard de Shakespeare, de Gœthe et de Carlyle, cette même
vie
paraît un je ne sais quoi de mouvant et d’indéter
a seul qu’ils vivent, se trouvent soumis à cette loi inévitable de la
vie
, la concurrence. La nature, en effet, dont on a p
siècle et au XVIIIe l’esprit latin l’emportait dans la lutte pour la
vie
sur l’esprit germanique. La preuve en est que tou
cède de la critique allemande, on entend signifier que l’auteur de la
Vie
de Jésus s’est assimilé la méthode des exégètes d
rit d’ironie, souvent meurtrier pour les personnes chez lesquelles la
vie
intérieure n’est pas très intense, mais aussi trè
aisant pour ceux qui souffrent, comme Amiel, d’un trop-plein de cette
vie
intérieure, d’une trop assidue complaisance dans
résumé : Nada ! — Rien !… Et, pour dernière misère, ce n’est pas une
vie
usée en faveur de quelque être adoré, ni sacrifié
aractérisé que, de bonne heure, il fut tenté d’en faire la base de sa
vie
. Dès l’année 1849, c’est-à-dire en pleine jeuness
elle faisait, non pas dans ses traits, non pas dans l’intérieur de sa
vie
, mais dans son âme, dans sa manière de voir et de
une fatuité singulièrement insolente. Ne suppose-t-elle pas que notre
vie
intérieure a de l’intérêt par elle-même, en dehor
la foi chrétienne par la sensibilité, sont d’avis en effet que cette
vie
intérieure a un prix infini. Le psychologue aperç
question de l’immanence, du dualisme, est secondaire. La Trinité, la
vie
à venir, le paradis et l’enfer peuvent cesser d’ê
n définitive, un antagonisme foncier entre cet esprit d’analyse et la
vie
, puisque toute vie repose sur une base d’inconsci
tagonisme foncier entre cet esprit d’analyse et la vie, puisque toute
vie
repose sur une base d’inconscience et que précisé
ime. III La maladie de la volonté Il semble qu’il y ait dans la
vie
spirituelle comme une loi de balancement des orga
, vacillant, morbide, eut son royaume autre part. Cette victime de la
vie
fut, plus que Tourguéniev, un des princes de cet
é ce temporisateur éternel découvre derrière le décor changeant de la
vie
les causes profondes, l’inconnaissable principe,
ne s’agit pas ici de ce romanesque et charmant pouvoir de refaire sa
vie
par l’imagination qui déborde en nous durant l’ad
névitable, c’est presque puéril. » Et encore : « Tu auras vécu, et la
vie
consiste à répéter le type humain et la ritournel
nde, et tout devient pour moi fumée, illusion, vapeur, même ma propre
vie
. Je tiens si peu à tous les phénomènes, qu’ils fi
jouer un rôle inutile dans cette comédie dépourvue de sens qui est la
vie
? Pourquoi prolonger cette vanité douloureuse ? E
et non dans une doctrine. Le problème de la valeur du monde et de la
vie
est avant tout un problème sentimental qu’il faut
s’expliquent bien des inégalités d’énergie dans l’affirmation que la
vie
ne vaut pas la peine d’être vécue, et bien des di
ment, ils n’ont plus le souci de rendre dans leur art la vérité de la
vie
. C’est vers le rêve qu’ils sont tournés, et la se
ses amis. Il est impossible que le critique, curieux des crises de la
vie
morale à notre époque, n’établisse pas une involo
a aussitôt. Réfugié en Angleterre, réduit aux seules ressources de la
vie
de famille, il trouve sans retard de quoi appliqu
profit. J’ai eu de grands, les plus grands chagrins possibles dans ma
vie
. Et non seulement je les ai eus, mais je les ai g
t d’abord la base physiologique sur laquelle reposait l’édifice de sa
vie
morale était excellente. Né du mariage d’un père
ment de notre talent a pour raison dernière le développement de notre
vie
secrète. La correspondance de George Sand avec Fl
s de M. Guizot en fournissent un second exemple dans le domaine d’une
vie
plus active. Il n’était pas sans intérêt de jeter
œuvre si considérable, si opulente, si variée, n’avait pas exprimé sa
vie
. Nous devinons, à travers ces volumes de matière
i intime vers l’équilibre, fait l’unité secrète de son œuvre et de sa
vie
. C’est à cette évolution que je voudrais vous fai
t c’est bien toujours la même maladie, cette incapacité d’accepter la
vie
que votre confrère a su constater et corriger en
rande œuvre est de sculpter, pour eux-mêmes, dans le dur marbre de la
vie
, la blanche statue de la sérénité… » ? I Je
l dangereux aussi, car il se résume dans une conception lyrique de la
vie
, et demander à la vie de suffire à une exaltation
il se résume dans une conception lyrique de la vie, et demander à la
vie
de suffire à une exaltation continue, c’est mécon
t meurtrie et froissée, il condamna toute son époque à la fois, et la
vie
avec elle, encore enfoncé dans cette rébellion et
rovince, et qu’il dût y rester emprisonné, au moment même où toute la
vie
artistique de la France affluait au centre, de te
t comprendre à quel degré de misère intérieure le refus d’accepter la
vie
peut conduire deux jeunes hommes de grande race :
er la vie peut conduire deux jeunes hommes de grande race : « Ah ! la
vie
», s’écrient-ils, « nous en avons eu, tout jeunes
renoncer. Prends un sujet terre à terre, un de ces incidents dont la
vie
bourgeoise est pleine, et astreins-toi à le trait
eil si fécond, si simple, d’accepter la réalité dans l’art et dans la
vie
, et de s’y soumettre, M. Maxime Du Camp ne devait
démontrer, le secret du génie est ailleurs que dans les fièvres de la
vie
sentimentale. Les plus grands peintres de la natu
es joies et les souffrances, furent-ils des hommes qui vécurent d’une
vie
très passionnée, très chargée de drames de cœur ?
xpérience courte, d’une destinée presque nue et plate, peu mêlés à la
vie
et dont les plus importantes aventures furent sim
t qui émane le plus souvent de personnes ayant beaucoup vécu et d’une
vie
très intense, dépasse-t-elle, sauf exceptions, le
infiniment rare, infiniment rare le don de rendre le coloris de cette
vie
à laquelle les auteurs ont pourtant participé, à
l du siècle qui a toujours oscillé entre ces deux pôles : mépriser la
vie
ou en abuser. Il a lui-même reconnu et condamné l
âge seulement que l’écrivain l’adresse, comprenez-le bien. C’est à la
vie
tout entière, c’est à la réalité, c’est à la comm
ns un de ces moments où l’homme qui va cesser d’être jeune pense à la
vie
avec une gravité renseignée qui lui fait retrouve
e par pièce, rouage par rouage, Paris, ses organes, ses fonctions, sa
vie
. Pour un écrivain qui n’avait jusqu’alors composé
orts d’hygiène morale et de réparation. Pour qui voudra comprendre la
vie
française de notre âge, ces trois séries d’études
ou de mines vides. — Il passe pour égalitaire, et il court risquer sa
vie
au bout du monde avec l’espoir d’un petit morceau
lique de ces contradictions, par l’abus constant et héréditaire de la
vie
nerveuse qui fait la force et la faiblesse, la gr
s dans des termes presque identiques : la nécessité d’un renouveau de
vie
provinciale qui, bien loin de nuire à cette ville
et immense labeur où se consumèrent les trente dernières années de la
vie
de M. Maxime du Camp. La conscience de cette prob
d’un suicidé et les Forces perdues. Ayant commencé par considérer la
vie
, en véritable enfant du siècle, comme une simple
e plumitif », répète-t-il, « auquel je dois les meilleurs jours de ma
vie
et le calme de ma vieillesse ! » — Avec quelle fi
mienne et qui achève de donner sa haute physionomie idéaliste à cette
vie
aujourd’hui close. Elles me permettent de conclur
premiers vers au public en 1894. Il devait avoir vingt-cinq ans et sa
vie
avait été ce qu’elle est restée, solitaire au fon
e répète volontiers, variant par de faibles nuances les détails de la
vie
qu’il aime. Mais que de visions émues, que de jol
obscurs et longs de Sainte Suzanne. Après encore un an ou deux d’une
vie
sans doute toujours pareille, le poète a pris une
urs vives et douces ; quatre scènes où la poésie vole au-dessus d’une
vie
monotone et presque triste, quatre images très si
é. Plus que d’ambitieuses paraphrases c’est bien là la journée (ou la
vie
) d’un poète, qui perçoit le monde extérieur d’abo
es rochers resplendissent comme des topazes. Alors il dit toute cette
vie
surnaturelle et toute l’autre, celle des heures o
y a une joie dans la vue de la beauté, qui, à certaines heures de la
vie
, peut dominer les autres sensations et nous prépa
ns tes yeux sombres et mêle ton silence à l’ombre de la terre : si ta
vie
ne fait pas une ombre sur son ombre, tes yeux et
ux branches invisibles, vois briller ces fleurs d’or, espoir de notre
vie
, vois scintiller sur nous ― scels d’or des vies f
d’or, espoir de notre vie, vois scintiller sur nous ― scels d’or des
vies
futures ― nos étoiles visibles aux arbres de la n
ose, laisse penser tes sens, éprends-toi de toi-même épars dans cette
vie
. Laisse ordonner le ciel à tes yeux, sans compren
mes ne sont pas d’accord avec leur temps ; ils ne vivent jamais de la
vie
du peuple ; l’âme des foules ne leur apparaît pas
elques paroles de franchise et M. Rebell dire : « Je veux jouir de la
vie
telle qu’elle m’a été donnée, selon toute sa rich
la turpitude, de la bassesse, du mal. Sa résignation aux ennuis de la
vie
était discrètement hilare : avec quel air fin, pr
cigare ! Il avait le projet d’un livre, un seul, d’une synthèse de la
vie
offerte par les moyens les plus simples, les plus
son esprit me charmait, le type de l’écrivain qui n’écrit pas. Si sa
vie
n’a été qu’une longue ironie, s’il y avait de l’a
l’air d’un méphistophélès américain eut le courage de compromettre sa
vie
pour la réalisation de plans qu’il jugeait peut-ê
it peut-être insensés, mais nobles et justes : une telle page dans la
vie
d’un écrivain rayonne plus haut et plus loin que
corrompre d’une rive à l’autre par-dessus le ruisseau purifié, et la
vie
des fleurs sourit encore une fois au-dessus des h
ude d’y trouver du nouveau. Il aime le nouveau, en art, comme dans la
vie
, et jamais il ne recula devant l’aveu de ses goût
lques strophes aux rimes monotones, éteintes, le poète y dit toute la
vie
et tout le rêve de la jeune fille. C’est une entr
dispose, et colore ce qu’il voit. Cette faculté de se représenter la
vie
, et non seulement comme un tableau, mais comme un
les paroles, tous les bruits ; rien n’est omis de ce qui arrive en la
vie
coutumière d’un jeune homme de moyenne fortune et
haiter qu’il ait eu « tout », car cela serait vraiment dommage qu’une
vie
aussi logique s’achevât en fût brisé. Ensuite l’e
intelligence jeune une originelle noblesse qui répugne à livrer à la
vie
sans condition les forces de son activité : arriv
ns la connaissance de leur maître et ils surent que pour arriver à la
vie
bienheureuse ― qui comme dans Sénèque comporte be
e, ou quelque monument commémoratif, entre le passé et le futur de sa
vie
. Ce que l’on en connaît témoigne que M. Barrès sa
e génération bien décidée à mettre des gants blancs pour toucher à la
vie
. Arriver est donc devenu, dès l’adolescence, l’oc
oût d’abondantes cueillaisons. Je suppose que, moins influencé par la
vie
que par la pensée, il réfléchit plus volontiers s
veu : « Je me préoccupe de me donner tout entier à toute minute de ma
vie
… », et dans cet autre : « … en m’offrant aux vari
es dans l’ouvrage qu’il vient d’achever, la Volonté de vivre. « Notre
vie
n’est rien, si elle n’est pas vraiment notre vie.
té de vivre. « Notre vie n’est rien, si elle n’est pas vraiment notre
vie
. » L’originalité de la vie est aussi nécessaire e
est rien, si elle n’est pas vraiment notre vie. » L’originalité de la
vie
est aussi nécessaire et plus belle encore que tou
à une page remarquable : « Qui dira jamais le pouvoir des mots sur la
vie
? Ils mènent l’humanité et parfois les plus libre
de notre âme le jaillissement des eaux fécondes qui feront fleurir la
vie
dans nos mains », il ne faudra pas nous reposer m
stes suprêmes et n’en ont pas le sentiment », si, en faisant œuvre de
vie
, nous faisons œuvre de beauté, « cette beauté, ce
n’est pas nous qui l’avons conçue ». « Or, et le thème reprend, notre
vie
n’est rien si elle n’est pas vraiment notre vie.
thème reprend, notre vie n’est rien si elle n’est pas vraiment notre
vie
. » C’est en nous-mêmes que nous en devons cherc
des. Sa face qui semble rude est pleine de tendresse pour ceux que la
vie
a déconcertés, pour les barques dont les voiles f
le marteau, le principe de continuité, qui est le principe même de la
vie
. A partir donc du moment où il assuma cette charg
rits méthodiques. M. Vallette est de l’école de Flaubert. Observer la
vie
un peu de loin, sans prendre part au combat des i
t, sentiers tracés vers le même néant. Alors on se recueille dans une
vie
très seule et l’on dissèque M. Babylas, labeur d’
nnage est plus élémentaire. Babylas est en effet une figuration de la
vie
représentée par l’absence même de la vie ; c’est
n effet une figuration de la vie représentée par l’absence même de la
vie
; c’est la créature à laquelle il n’arrive jamais
u fait pour vivre, à déterminer ses paroles, ses gestes et jusqu’à sa
vie
intérieure, à le bien poser d’aplomb dans son amb
’il le possède : en écrivant de littérature, il faut regretter que la
Vie
soit intervenue et, d’un geste un peu satanique,
en un enfant, traverse des paysages, agit sur les éléments, subit la
vie
, travaille à des métiers, se promène en barque, p
res, et surtout l’âme qui alors se trouve dédoublée et jouant dans la
vie
son rôle d’âme vis-à-vis du corps qui joue son rô
le de corps. Cela diffère donc du symbole, car le symbole monte de la
vie
à l’abstraction et l’emblème descend de l’abstrac
de la vie à l’abstraction et l’emblème descend de l’abstraction à la
vie
… (En réfléchissant sur cette question, je songe q
etits noms d’ailes, Le dernier volet du Triptyque à la louange de la
vie
est un cantique d’amour et de bonté : Et me voi
st arrivé, cœurs, faites maison neuve, soyez bons, afin de mériter la
vie
heureuse qui va s’étendre sur les villes et les c
des portes dites qu’enfin Doctrine est morte et qu’aujourd’hui c’est
vie
nouvelle. Cette vie nouvelle bourdonne dans le c
enfin Doctrine est morte et qu’aujourd’hui c’est vie nouvelle. Cette
vie
nouvelle bourdonne dans le cœur et dans la poésie
de même qu’en la légende, lorsqu’on l’a écoutée et qu’on revient à la
vie
, il y a du nouveau dans les gestes des hommes et
une passion charmante pour les nouvelles manières de dire l’éternelle
vie
. On peut aller sans peur vers Max Elskamp et acce
res, mais logiques, simples, tout émus par l’unique idée qui est leur
vie
, nous rend mieux que des chroniques ou des annale
le le long de la rue d’Eole, le matin ! Que pensait-elle ? Comment sa
vie
se mouvait, particulière, « unique », au milieu d
explorateurs, mais aucun ne semble avoir jamais compris l’intérêt des
vies
, individuelles coudoyées le long des fleuves : l’
uperpose, sans le cacher, au caractère intérieur d’un homme. C’est la
vie
individuelle créée ou recréée par l’anecdote. Ain
les comprendre, contre ce qui est un des signes les plus clairs d’une
vie
individuelle. Les hommes veulent que les hommes q
résultat, en plusieurs volumes de contes et particulièrement dans les
Vies
Imaginaires, est qu’une centaine d’êtres sont nés
ent boaxe, que de lecteurs même savants il aurait pu duper avec cette
vie
de Cratès cynique, où pas un mot ne détruit la sé
eur aise dans un génie particulier, il était très facile d’écrire les
Vies
Imaginaires. Le génie particulier de M. Schwob es
nt de départ par une courbe brusque. L’ironie de ces contes ou de ces
vies
n’est que rarement accentuée comme au début de MM
il se fait une métamorphose et nous ne voyons plus les lumières de la
vie
que comme « des petites lampes qui éclairent à pe
tie : diminuée de l’intérêt que nous donnions à notre supériorité, la
vie
ne nous apparaît plus que comme une petite chambr
els d’une génération : le goût d’une morale surtout esthétique, d’une
vie
sentie dans le résumé d’un moment, d’un infini qu
s ont plu par l’imprévu des tons, des mots, des faces, des robes, des
vies
, des morts, des attitudes. C’est un écrivain des
plus rien : une femme, les nuits vécues, les fleurs vues ensemble, la
vie
écoulée comme du sable d’une main dans une main,
Un sentiment profond de la mort implique un sentiment profond de la
vie
. Celui qui ne meurt pas une fois par jour ignore
profond de la vie. Celui qui ne meurt pas une fois par jour ignore la
vie
; les cigales sont des crécelles : elles chantent
ur ignore la vie ; les cigales sont des crécelles : elles chantent la
vie
qu’elles nient par leur stupidité ; elles ne save
e renaîtra sans elles ; « cette journée et les autres jours seront la
vie
d’autres gens » : il faut sentir cela pour que to
te l’amertume des piqûres du soleil se change en baume. L’amour de la
vie
toute bonne et simple est triste comme le regard
devant toi pousser vers toi une adoration séculaire ! Ah ! ah ! cette
vie
! Verse un vin âpre dans la souffrance ! Emplis d
se reçoit les insignes de la royauté, ironie qui efface Tête d’or, sa
vie
, sa gloire, sa mort, ― et quelle pitié quand la p
nsparente garenne d’étoiles, chasse brumeuse du Sagittaire. C’est la
vie
vue à travers un éblouissant réseau d’images, la
taire. C’est la vie vue à travers un éblouissant réseau d’images, la
vie
même, mais avec toute sa féerie intérieure ; tout
it Avec notre âme pour noyau. Les accidents les plus vulgaires de la
vie
animale se haussent à des significations nobles ;
s yeux, les paupières se ferment : trop grandiose, le spectacle de la
vie
se trouble et meurt au seuil des cerveaux las de
lyrismes. Telle qu’elle est, l’œuvre de M. Ghil chante avec force la
vie
, la terre, les usines, les villes, les labours, l
tre, est une belle page : et avec quelle simplicité grave est dite la
vie
de la mère de toute la maison : Vous Autres ! el
nous soumet périodiquement, avec emphase, de nouvelles théories de la
vie
; elles sont bonnes durant quelques mois, parce q
es ; il nous plairait seulement qu’il eut exprimé de la beauté, de la
vie
ou de l’amour, qu’il eût égalé Lamartine ou Verla
ution majestueuse ne voyons-nous pas Léon Dierx espacer le long de sa
vie
de nobles et mélancoliques floraisons. Il ne faut
représente le calme des lacs abrités et des palais sans tragédies. La
vie
lui est apparue telle qu’un prétexte à songer l’o
: Nos yeux veulent voir les grands mirages aveuglants, Et, las de la
vie
et de ses landes monotones, Se perdre aux vallons
admirable. Catulle s’est confessé avec tant d’ingénuité que toute sa
vie
sentimentale se trouve écrite dans ses poèmes déj
Il y a donc, dans ce livre de l’enfance, toute une philosophie de la
vie
: un regret mélancolique du passé, une peur fière
on, je veux que tu reconnaisses en moi le battement inconscient de ta
vie
… Ah ! que ma joie ne te paraisse pas puérile !… j
e… Ah ! que ma joie ne te paraisse pas puérile !… je t’en supplie… Ta
vie
! pense à cela… la vie de ta chair, à défaut de t
te paraisse pas puérile !… je t’en supplie… Ta vie ! pense à cela… la
vie
de ta chair, à défaut de ton âme… Ce sang m’appor
t la source de ses plus cruels tourments, que le fleuve où il boit la
vie
soit le même où il boit la douleur et la mort. C’
ines de la maison des formules. Il est appelé à sentir confusément la
vie
, à ne pas trop la comprendre ; c’est la conditi
e, quoique triste et replié ; doux, quoiqu’il eût à souffrir ou de la
vie
, ou des importuns et des envieux, car il eut une
’ennui de ne pas vivre ― il n’eut pas le temps de s’apercevoir que la
vie
donne moins qu’elle promet ; c’était un ennui mal
anité de la joie et de la douleur », et il devait goûter également la
vie
et la philosophie nirvâniennes du philosophe de s
s Idées, surgissent des ténèbres, s’animent, se mettent à vivre d’une
vie
qui n’est plus notre vie contingente et relative,
énèbres, s’animent, se mettent à vivre d’une vie qui n’est plus notre
vie
contingente et relative, d’une vie essentielle, l
vre d’une vie qui n’est plus notre vie contingente et relative, d’une
vie
essentielle, la vie de l’Art, l’être de l’Être.
est plus notre vie contingente et relative, d’une vie essentielle, la
vie
de l’Art, l’être de l’Être. » Grâce à ce don, l’
r roman n’est qu’un recueil de morceaux choisis : il savait ériger en
vie
un personnage, lui attribuer un caractère absolu
n motif autour duquel se viennent rassembler tous les petits faits de
vie
dont vivait la reine : à connaître ses jeux, ses
: alors, sans modifier leurs procédés, ils demandent aux faits de la
vie
contemporaine ce qu’ils avaient demandé au docume
s, plus que toutes autres, inspirent confiance ; on peut y étudier la
vie
comme dans la vie elle-même ; les faits, transpos
autres, inspirent confiance ; on peut y étudier la vie comme dans la
vie
elle-même ; les faits, transposés selon le ton né
riorité aristocratique, don de ceux qui, élevés au-dessus de la basse
vie
, n’y inclinent que leur intelligence et n’y mette
ésintéressés, sans croyances sans opinions sociales, ils vont dans la
vie
, la poitrine bravement tournée vers la lame, et i
L’un comme l’autre, ils avaient la passion d’écouter aux portes de la
vie
; ils cherchaient des secrets comme des gens cher
qui ne travaille que d’après l’observation minutieuse des faits de la
vie
ordinaire, mais un romancier qui ne serait que ré
phrases qui se meuvent comme des êtres, oui, qui semblent vivre d’une
vie
délicieusement factice, comme des créations de ma
, de couleur et de saveur ; ils ont dit de l’homme, des choses, de la
vie
tout ce qu’ils avaient à en dire, et cela méthodi
iversitaire et cénaculaire, le droit de se mettre face à face avec la
vie
, avec la sensation, avec le rêve, avec l’idée, de
lu, et la crédulité, en ce qu’elle peut avoir de plus transitoire. La
vie
de l’homme est un acte de foi et un acte de confi
t que l’homme croie, sinon à la réalité, du moins à la véracité de sa
vie
et de la vie ; il faut qu’il ait foi dans la flor
croie, sinon à la réalité, du moins à la véracité de sa vie et de la
vie
; il faut qu’il ait foi dans la floraison, aux he
e courant du fleuve et qui croit au courant du fleuve. Il sait que la
vie
l’emporte et il sait vers quel pays. Le paysage d
§ 1 La fonction générale de nos organes est d’entretenir la
vie
de l’organisme. De même la fonction de nos instin
s instincts égoïstes est d’assurer l’harmonie de l’organisme et notre
vie
mentale. Et pareillement aussi la fonction de nos
un de nous est d’assurer la continuation ou le perfectionnement de la
vie
sociale. Ces instincts sont en nous les organes d
usement appliquées, elles auraient vite désorganisé ou supprimé toute
vie
. Mais elles n’ont pas toujours assez d’influence
tincts égoïstes aussi résistent souvent à ces produits morbides de la
vie
, sous qui la vie se continue, en d’assez mauvaise
ussi résistent souvent à ces produits morbides de la vie, sous qui la
vie
se continue, en d’assez mauvaises conditions d’ai
ssez mauvaises conditions d’ailleurs. La morale prêchant le bien à la
vie
, c’est souvent un aveugle enseignant à de fort mé
dividu. Et il paraît donc que si la fin dernière de la société est la
vie
sociale, et si l’illogisme et l’immoralité (je ve
alité (je veux dire les contradictions morales) sont nécessaires à la
vie
, il reste encore de la logique dans cet illogisme
s doctrines morales dont l’office est d’aider à la conservation de la
vie
sociale, ont germé et grandi des désirs d’ascétis
s de ces déviations sont d’une admirable et très rare logique. Si une
vie
future, telle que l’ont comprise les chrétiens et
s nous promet réellement l’éternité de ses peines et de ses joies, la
vie
terrestre devient tout à fait insignifiante et né
t insignifiante et négligeable, sauf en tant que moyen de préparer la
vie
future, et de nous concilier, par tous les moyens
nt de vue individuel, un acte de suicide. Si la morale doit rendre la
vie
bonne, elle peut devoir aussi la supprimer dans l
es aberrations de la morale. Les survivances, dont la part dans notre
vie
est énorme, sont toujours le résultat d’une activ
te s’y produise. Les rôles sont bien distribués dans la comédie de la
vie
. Chaque élément sait comment il doit tenir le sie
toutes les petites hypocrisies de même nature, si fréquentes dans la
vie
. À la lutte violente et à l’incohérence qui l’acc
, peu appréciés des philosophes, mais qui tiennent leur place dans la
vie
. Je rangerais volontiers dans les déviations qu’i
éviations s’y étalent trop pour que j’y insiste. Et l’on peut dans la
vie
remarquer constamment des jugements de cette espè
trop concret d’où l’on veut faire dépendre toute une conception de la
vie
est une déviation et par là une immoralité, mais
en bien des points sur les conditions favorables ou défavorables à la
vie
sociale ou à la vie de tel ou tel groupe. § 1
ur les conditions favorables ou défavorables à la vie sociale ou à la
vie
de tel ou tel groupe. § 13 Une condition
nité. L’homme qui n’est fait ni pour vivre isolé, ni pour vivre de la
vie
sociale qui s’est imposée à lui, l’homme souffre
cer et mourir. Il est bien évident d’ailleurs que ce qui importe à la
vie
sociale, c’est que chacun remplisse sa fonction d
esprit, prenons des points de comparaison dans l’organisme et dans la
vie
politique. L’équivalent de la « vertu » dans l’or
des abstractions idéalisées et le souci de réalités qui imposent à la
vie
des concessions parfois dures. Je ne relève ici q
ouables ou nobles, j’entends ceux qui sont utiles ou nécessaires à la
vie
commune. Chacun des hommes qui les incarnaient po
ne dis rien ici de sa valeur esthétique — que celle que lui donne la
vie
même. Et la morale qui correspond à tel ou tel ét
paradoxe, à moins que ce ne soit un truisme. Si l’on veut dire que la
vie
ne se justifie qu’à la condition d’être bonne, et
si l’on veut donner à la loi une valeur extérieure et supérieure à la
vie
qui la réaliserait, alors on énonce une propositi
ible. C’est bien là qu’on en est venu. La morale s’est détachée de la
vie
, elle a été considérée comme une chose à part, ex
e fait connaître sûrement et avec évidence. Le bonheur, les joies, la
vie
peuvent être obtenus par surcroît, mais ils sont
s ils sont secondaires. Le bien n’est pas le bien parce qu’il rend la
vie
possible ; il est le bien parce qu’il est le bien
’acte, agir en être moral. Et la morale reste si bien en dehors de la
vie
que jamais peut-être un seul acte n’a été accompl
duque à son tour. En dehors des conditions générales nécessaires à la
vie
de l’humanité et que nous ne connaissons nullemen
t elle se compose. Elle devrait être une théorie des conditions de la
vie
sociale en général et de la vie de chaque société
être une théorie des conditions de la vie sociale en général et de la
vie
de chaque société en particulier, selon sa nature
t écoulés et ils ont disparu, mais quand leur fleuve a débordé sur la
vie
, il l’a fertilisée et enrichie parfois, parfois a
ntrer dans un véritable organisme social. Il n’était pas préparé à la
vie
collective par la suite des siècles où l’hérédité
tive par la suite des siècles où l’hérédité et les conditions de leur
vie
ont façonné ses ancêtres. Actuellement il a pris
la destination totale de l’Art. L’Art, nous dit Wagner, doit créer la
vie
. Pourquoi ? Parce qu’il doit poursuivre, volontai
ées. Voir, entendre, c’est créer en soi des apparences, donc créer la
Vie
. Mais l’habitude funeste des mêmes créations nous
où nous avons engagé nos intérêts, il nous a été sans plaisir. Et la
Vie
que nous avions créée, créée afin de nous donner
pparences habituelles profanées, bâtir le monde saint d’une meilleure
vie
: meilleur par ce que nous le pouvons créer volon
e même de l’art. Mais où l’artiste prendra-t-il les éléments de cette
vie
supérieure ? Il ne les peut prendre nulle part, s
vie supérieure ? Il ne les peut prendre nulle part, sinon dans notre
vie
inférieure, dans ce que nous appelons la Réalité.
Réalité. C’est que l’artiste, et ceux à qui il veut communiquer cette
vie
qu’il crée, ne pourront par suite de leur habitud
offre pas à eux dans les conditions même où ils ont toujours perçu la
vie
. Ainsi s’explique la nécessité du Réalisme dans l
s les percevons, pour les transporter dans la réalité meilleure d’une
vie
désintéressée. Nous voyons autour de nous des arb
légiée duquel elles ont une réalité plus intense, leur imposera cette
vie
supérieure, les recréera devant nous. L’Art doit
nc recréer, dans une pleine conscience, et par le moyen de signes, la
vie
totale de l’Univers, c’est-à-dire de l’Ame, où se
l’Ame, où se joue le drame varié que nous appelons l’Univers. Mais la
vie
de notre âme est composée d’éléments complexes ;
es différences de leur complexité produisent des modes spéciaux de la
vie
, qui peuvent, par la limitation arbitraire d’un c
ois modes de la Sensation, de la Notion et de l’Émotion, est toute la
vie
de notre âme. Aussi l’Art, récréation volontaire
notre âme. Aussi l’Art, récréation volontaire et désintéressée de la
vie
, a-t-il — il le devait — tenté une reconstitution
moins soucieuse, en ses rares chefs-d’œuvre, de la sincérité et de la
vie
. Et naquit la sculpture du moyen-âge. Cette statu
différents de ceux qu’emploie la réalité, pour nous suggérer la même
vie
. Une statue polychrome, ainsi, ressemble trop, pa
if, pour conserver les sentiments de l’art, que les impressions de la
vie
nous soient données, dans la vie artistique, par
de l’art, que les impressions de la vie nous soient données, dans la
vie
artistique, par d’autres moyens que dans la vie r
ient données, dans la vie artistique, par d’autres moyens que dans la
vie
réelle. A ce besoin répond la Peinture. Les moyen
ent les peintres flamands, jusque cet extraordinaire dominateur de la
vie
. Mais, le Prince très vénérable des peintures. Et
sibilité d’exister isolément ; et il réunit, pour la production d’une
vie
totale, les trois formes séparées de l’Art. II
inture, la littérature, la musique, suggèrent seulement un mode de la
vie
. Or la vie est l’union intime de ses trois modes.
littérature, la musique, suggèrent seulement un mode de la vie. Or la
vie
est l’union intime de ses trois modes. Aux peintr
x littérateurs, leur art dut paraître insuffisant pour créer toute la
vie
qu’ils concevaient. Aussi voulurent-ils, dès long
s de leur art, l’employer à reconstituer des formes différentes de la
vie
. Les littérateurs, par exemple, aperçurent que le
oniques. Le même besoin de traduire, par les procédés de leur art, la
vie
de l’émotion, ce besoin a, très tôt, pris les pei
, ou ce qu’ils nous montrent est faux, impuissant à nous suggérer une
Vie
réelle de vision. Mais leurs tableaux nous émeuve
tte représentation une poésie. Ils font ainsi des œuvres où manque la
vie
, déformant leur vision pour la poétiser. Ils conf
s, peut-être, dans le groupe central : l’œuvre suggère, pourtant, une
vie
réelle et neuve. La scène a été vue par un artist
ne fille qu’il a vue séduit par l’aspect d’une délicate et artistique
vie
. Je n’ai point découvert, au Palais de l’Industri
artiste chez M. Rafaëlli. Il avait apporté une vision originale : la
vie
manquait, et l’air, à ses sites de banlieue ; mai
e. Depuis lors, il n’a pas acquis le sentiment de la lumière et de la
vie
; et il a exagéré ses procédés, déformé ses visio
, comme jadis par Hals, les artistiques secrets du mouvement et de la
vie
. Cependant la peinture émotionnelle complique et
ire, est toujours un article de luxe ; elle n’entre nullement dans la
vie
ordinaire de notre peuple, et il y a des milliers
e la Reine. Il se peut bien qu’il montre encore quelques signes d’une
vie
galvanisée tant que nous posséderons encore la Di
lateur ». [NdA] 13. La sculpture, impuissante désormais à recréer la
vie
plastique, pouvait devenir l’art symphonique, com
pas seulement dans celui de la musique. L’art véritable doit créer la
vie
en dehors des modes et des goûts mercantiles du m
e que les arts, pris isolément, ne peuvent exprimer la totalité de la
vie
. Chacun des arts, peinture, musique et littératur
re, musique et littérature ne saisissent qu’un mode particulier de la
vie
, c’est pourquoi chaque forme essaie de s’élargir
M. Paul Bourget La
Vie
inquiète. [Le Constitutionnel, 30 juin 1875.]
us ne nous mettons pas aux Enfants Trouvés des Écoles, l’auteur de La
Vie
inquiète s’apparente de loin à Henri Heine, et, d
uvernement dont on était las ?… Théophile Gautier avait vécu toute sa
vie
de poète sans être Parnassien, mais les Parnassie
les Parnassiens à la suite de Gautier, le byronisme de l’auteur de La
Vie
inquiète lui a-t-il été reproché comme l’inférior
atures et des manières de sentir. Débutant à peu près au moment de la
vie
où lord Byron publiait ses Heures de Loisir, il a
eveux ! Les poètes sentent ces impondérables… II L’auteur de La
Vie
inquiète, qui n’a pas pris pour sa Muse l’anxiété
qu’il porte, n’est pas cependant le génie cruel de l’anxiété dans la
vie
, ce malheur avant le malheur et qui nous gâte jus
esure que le volume avance, disparaissent ; car ce livre est comme la
vie
, puisque c’est la vie d’un talent très jeune : à
ance, disparaissent ; car ce livre est comme la vie, puisque c’est la
vie
d’un talent très jeune : à mesure qu’il avance, i
ute entière sous l’athéisme contemporain, le douloureux inquiet de La
Vie
inquiète, qui, fût-il heureux, a de ces pressenti
va douter ; car le scepticisme est la plus cruelle des anxiétés de la
vie
, c’est la plus formidable inquiétude, pour une âm
e lui en fais une gloire, — c’est cette inquiétude que l’auteur de la
Vie
inquiète a retrouvée. Le temps actuel, bestialisé
l nous a rappelé cette torture sublime… Il ne l’aurait pas eue que sa
Vie
inquiète n’aurait plus été la Vie inquiète, au mê
lime… Il ne l’aurait pas eue que sa Vie inquiète n’aurait plus été la
Vie
inquiète, au même degré du moins, et que sa poési
ai pas cité tout ce que j’aurais voulu mais tout ce que j’ai pu de La
Vie
inquiète, mais j’en ai cité assez pour juger le l
e un peu de leur activité pratique et de leur ardeur laborieuse. Leur
vie
filtrera vers moi lentement, goutte à goutte, com
écieuses, qui ne sont faites pour couler qu’aux jours solennels de la
vie
et sous le coup des émotions pieuses, je les rend
ne. Si rares sont les occasions de sympathie, que l’on compte dans la
vie
les événements qui favorisent la rencontre frater
proie à l’émotion d’une grande œuvre musicale. Quels larges flots de
vie
morale circulent, impalpables et lumineux, à trav
t en suivre avec moins d’efforts les résultats. Elle s’impose à notre
vie
de chaque jour, change peu à peu les dispositions
tions de nos demeures, modifie nos habitudes. La musique est, à notre
vie
morale, ce que l’industrie est à notre vie matéri
s. La musique est, à notre vie morale, ce que l’industrie est à notre
vie
matérielle. Nos mœurs, nos actions, nos vices et
rte, rapide et doux comme une onde sonore. Nos soldats ont rendu leur
vie
à Dieu comme un son meurt dans l’air ou comme un
qu’il en coûte trop de larmes à notre orgueil et à notre amour de la
vie
. — Votre plaidoyer est partial, me répondit avec
leur morale de cet art néfaste. Parce que toutes les sources de notre
vie
sont troublées, nous nous croyons plus nobles et
eva sous ses yeux les toitures des maisons de Madrid et lui montra la
vie
humaine dans tout son cynisme et dans toute sa la
ndifférente entre le bien et le mal ; toutes les manifestations de la
vie
lui sont bonnes, et elle s’inquiète peu de distin
s sentiments, cette impartialité pour toutes les manifestations de la
vie
, quelles qu’elles soient, me révoltent et me scan
la fontaine de Jouvence, la pierre philosophale et l’élixir de longue
vie
. Si la sagesse consiste à tenir en équilibre la n
La peinture et la sculpture, par exemple, que nous disent-elles de la
vie
qui est en nous ? Rien ou à peu près rien. Elles
es nés d’hier et ne pouvons demander à la tradition les secrets d’une
vie
morale qu’elle n’a pas connue. Autre circonstance
, pour prendre une expression plus générale, à tous les novices de la
vie
et de la sagesse. Il leur faut pour public des âm
uses et graves, des âmes qui connaissent les derniers résultats de la
vie
, car ces arts sont eux-mêmes des résultats de civ
vie, car ces arts sont eux-mêmes des résultats de civilisation et de
vie
morale. Ils confirment l’expérience et la sagesse
de moralité, participer à ses bienfaits. Elle ouvre les sources de la
vie
morale, comme la religion, sans expliquer comment
s que soient les fatigues de son pèlerinage, celui qui a reçu dans sa
vie
les visites de ces trois puissants esprits ! Malh
suppléer à l’insuffisance de notre libre arbitre à nous conquérir la
vie
morale. Types littéraires I. — Don Quicho
eux délire du Sorcier merveilleux, la haute et fière mélancolie de la
Vie
est un songe, ne sont sentis et ne peuvent être s
. Tantôt c’est le sec et long hidalgo qui a dépassé le méridien de la
vie
, celui-là même que nous présente Cervantes ; tant
une série de portraits rétrospectifs de don Quichotte aux âges de sa
vie
antérieurs à sa folie chevaleresque, de don Quich
l’âme la joie, la liberté, l’enthousiasme de la beauté, l’amour de la
vie
, et la splendeur des horizons qui se déploient da
C’est un livre amer et doux où l’on peut lire les impressions que la
vie
a faites sur l’homme qui l’a écrit et le genre pa
ort, comme le valeureux don Quichotte de la Manche, d’avoir manqué ta
vie
. Don Quichotte prête à rire ; pourquoi ? Est-ce q
e, n’a pas tenu toutes ses promesses, les déceptions ordinaires de la
vie
qui atteignent les nations comme les simples indi
différence qu’il y ait entre eux et lui, c’est que la réalité de leur
vie
s’est trouvée d’accord avec leur rêve. Don Quicho
t. La prison d’Argamasilla lui aura fait prendre pendant un moment la
vie
tout à fait au tragique, et il aura maudit cette
froides atteintes de la pluie, qui sont les misères habituelles de la
vie
du chevalier errant. Il ne demande qu’à se dévoue
profonde sagesse dans la folie de don Quichotte, et les leçons de sa
vie
peuvent profiter à tous. Les grandeurs et la puis
emment le chaud et le froid, la faim et la soif, les déceptions de la
vie
et les rigueurs de la fortune, de chercher, chacu
u ciel, le brave hidalgo reconnut, nous dit Cervantes, la folie de sa
vie
tout entière. Il vit qu’il aurait pu être un parf
ropre conduite justifie celle du bon don Quichotte, et la leçon de sa
vie
trouve encore journellement son application dans
a leçon de sa vie trouve encore journellement son application dans la
vie
de chacun de nous. II. — Hamlet et de quelques
ces qui les sollicitent, et de ces mille accidents qui se mêlent à la
vie
, la pénètrent et la modifient ? Réduire le poète
ns cesse de nouveaux cieux et de nouvelles rives. Ce qui fait donc la
vie
de la poésie, ce qui lui donne son charme et sa b
r faire hésiter sa main, quoiqu’il se vante de faire bon marché de la
vie
future. Au nombre des phénomènes moraux qui accom
confession ; mais la protection divine qui l’a accompagné pendant sa
vie
criminelle le sauve de la damnation éternelle et
, aux yeux de la postérité, que de pures entités métaphysiques. Si la
vie
n’éclate pas dans ses créations, si ses personnag
re artificiellement, conçus : ils doivent être le résultat même de la
vie
. Il n’y a pas de caractères, à proprement parler,
s plaire et surtout s’il veut être vrai, doit donc rester fidèle à la
vie
; il doit peindre, non des personnages, mais des
abstraite, si l’on peut se servir de ce mot. Voyez cependant comme la
vie
éclate de toutes parts, comme l’écheveau de la de
er ou contempler le paysage qui les entoure. C’est l’image même de la
vie
; l’action en a tour à tour la lenteur majestueus
autant que dans l’âme du prince Hamlet. Pendant trois longs actes, la
vie
ordinaire suit son cours, et le drame est pour ai
ce soin, et alors l’action marche avec une effrayante rapidité. Cette
vie
humaine, si molle et si lente, la voilà qui dispa
riompher, vous croyez peut-être que tout est fini ; non : aussitôt la
vie
reprend impitoyablement son cours, et le poète no
e crois, on n’a mieux démontré les deux conditions qui dominent notre
vie
terrestre : d’une part, la lenteur de mouvement e
l a fallu pour les tonner des combinaisons toutes particulières de la
vie
, des rencontres imprévues, des chocs d’atomes mor
et jusqu’à la mort. Autour d’eux brillent encore des symboles que la
vie
commence à déserter ; les formes du moyen âge, en
sorte de gaieté exubérante. Un menteur pour Hamlet, dont l’élément de
vie
est la vérité, est une caricature, un être grotes
surprenant, exactement comme pour l’homme antique, dont l’élément de
vie
était la liberté, pour le Dion, pour le Pélopidas
me nous l’aimons trop souvent ; non, elle est pour lui une affaire de
vie
ou de mort ; il l’aime avec cette intrépidité phi
out à l’heure, nous avons vu qu’il marquait une date, un moment de la
vie
d’un siècle ; maintenant il marque aussi une date
saisir les nuances les plus ondoyantes de la pensée. Ils affectent la
vie
idéale et matérielle à la fois, et rendent nature
é plus souvent ce fait considérable. Ils copient les vulgarités de la
vie
; ils créent des personnages dont le type et le m
e, Hamlet, Alceste et Werther seuls, sont à peu près affranchis d’une
vie
qui n’est plus. Ils n’ont leur origine morale dan
ueuses, trop bourgeois pour avoir jamais en la pensée d’attenter à la
vie
d’autrui. J’ai toujours été étonné de la filiatio
ique. Avec lui s’éteignent les sentiments du moyen âge ; avec lui, la
vie
moderne entre en scène. Il représente bien le mom
cette délicatesse de sentiments qui font l’orgueil et le charme de la
vie
. La vie bourgeoise prend, à partir de Werther, dr
licatesse de sentiments qui font l’orgueil et le charme de la vie. La
vie
bourgeoise prend, à partir de Werther, droit de c
vre Charlotte est à l’antipode des sentiments chevaleresques et de la
vie
chevaleresque. Il y a et il doit y avoir une cont
e chevaleresque. Il y a et il doit y avoir une contradiction entre sa
vie
morale et sa vie matérielle. Ses désirs, ses pass
Il y a et il doit y avoir une contradiction entre sa vie morale et sa
vie
matérielle. Ses désirs, ses passions, doivent res
cette exclamation soit autre chose qu’une exclamation littéraire. La
vie
de Charlotte restera paisible et monotone comme u
connu Charlotte, et la tragédie sera la même. Charlotte n’est dans sa
vie
qu’un accident qui sert à précipiter le dénouemen
ailes, mais sa puissance d’action porte des chaînes. Son amour de la
vie
est énergique, car Werther aime la vie autant qu’
e des chaînes. Son amour de la vie est énergique, car Werther aime la
vie
autant qu’on peut l’attendre d’une nature aussi r
er Charlotte, il devra se résigner aussi à ne plus rien aimer dans sa
vie
. Elle possède encore le secret magique qui peut f
etenir avec des souvenirs cruels sans espoir de renaître un jour à la
vie
? Peut-être vaut-il mieux mourir. Werther se tue.
re de nous-mêmes dans la contemplation des douleurs d’autrui et de la
vie
universelle. Puis enfin, si tout cela ne réussit
tuations d’âme qui sont plus terribles que la gêne pécuniaire, qu’une
vie
précaire, que les angoisses même de la faim, par
y a chez nous tous, comme chez Werther, une contradiction entre notre
vie
intérieure et notre vie extérieure ; nos aspirati
e chez Werther, une contradiction entre notre vie intérieure et notre
vie
extérieure ; nos aspirations morales sont singuli
s morales sont singulièrement hardies, élevées et nobles ; mais notre
vie
extérieure, nos manières et nos mœurs ont forcéme
ffet d’une grande œuvre d’art comme des productions de la nature : la
vie
envahissante recouvre bientôt les principes sur l
et la voile, et l’artiste lui-même, entraîné par cette tyrannie de la
vie
, perd de vue son point de départ et ne le reconna
t trop d’une seule pièce. Une grande œuvre est un produit libre de la
vie
, et son interprétation doit être libre comme elle
panthéisme est d’ailleurs la seule doctrine qui laisse à la nature sa
vie
et sa poésie, polythéiste dans l’art, parce que l
son esprit ? Cela est le secret de son génie et du long effort de sa
vie
, et ne s’est vu que cette seule fois dans l’histo
contempteur de ce que nous appelons l’idéal, et qu’il resta toute sa
vie
, depuis les jours où il écrivit Werther, dans l’e
espectueux et discret dans le domaine de l’art comme dans celui de la
vie
, il acceptait avec déférence toutes les tradition
tentative poétique est vaine lorsqu’elle n’a pas ses racines dans la
vie
présente de l’artiste ou qu’elle ne se rapporte p
agie par laquelle on crée l’illusion de l’idéal ; il a passé toute sa
vie
à transporter dans le royaume du plus grand art l
toutes-puissantes. Il n’y a de personnages vulgaires que ceux que la
vie
n’agite pas ou n’a pas encore touchés, car les gr
t qu’il y aura des cœurs de vingt-cinq ans assez engagés déjà dans la
vie
pour comprendre l’importance sacrée des lois soci
plus noble dont les personnages sont chargés d’initier Wilhelm à une
vie
nouvelle ; mais les personnages de cette société,
’ils possèdent, dans la destination utile qu’ils ont su donner à leur
vie
. Le charme des femmes consiste dans leurs vertus
es fanges du chemin et parmi les broussailles les plus sauvages de la
vie
réelle, c’est bien ce que nous appelons l’idéal p
connaît à son impuissance à se conformer aux exigences normales de la
vie
. L’idéal sort de la réalité ; mais, une fois qu’i
folle. Taciturne et silencieuse dans les occupations ordinaires de la
vie
, une âme extraordinaire éclate en elle au contrai
recueillir et les héberger ; mais que ce jeune Wilhelm eût laissé sa
vie
suivre son cours normal au lieu de la faire dévie
ive. Elle est pour eux une dépense et une déperdition de forces, leur
vie
s’écoule avec chacun de leurs lieder, chacune de
aliment au lieu d’en sortir comme une perte d’âme ; elle vient de la
vie
et les conduit à la vie. Tel est le rôle historiq
rtir comme une perte d’âme ; elle vient de la vie et les conduit à la
vie
. Tel est le rôle historique de Mignon et du harpi
er de sa tâche. Partout le triomphe de la réalité, de l’action, de la
vie
présente. Beaucoup ont défini la poésie une aspir
a jamais connu que la sensualité et le caprice ; — qu’elle a senti la
vie
et en a été traversée de part en part, tandis que
cques, combien d’idylles allemandes et de romans français contient la
vie
de vos contemporains. Vous ignorez combien il fau
. Les hommes, même les plus grands, sont en général ingrats envers la
vie
, médisants envers le monde, puérilement exigeants
un qui n’aura jamais connu le désenchantement et qui aura traversé la
vie
l’âme pleine d’un mâle bonheur. III. Morale du
ue celles de l’art, ses opinions philosophiques sur la conduite de la
vie
ont la même solidité substantielle et concrète qu
rmule pour le caractériser. Il est bourgeois dans l’art comme dans la
vie
, dans le domaine des faits comme dans le domaine
e ce qui est au-dessus et de ce qui est au-dessous de lui. Ni dans sa
vie
, ni dans son caractère, ni dans sa tournure d’esp
t mêlé. À aucun moment il ne se pose comme le poète particulier de la
vie
aristocratique ; mais il ne se met jamais en oppo
t servir. Goethe lui apprend ce qu’il doit fuir ou rechercher dans la
vie
, sur quels principes il doit s’appuyer, vers quel
fection morale qui le mettra au niveau de toutes les conditions de la
vie
. Le candide Wilhelm a fait son choix : de ces deu
endues et de choses permises ; elle dresse un tracé géométrique de la
vie
et s’efforce de diriger mécaniquement la volonté
e qu’il y a de mieux à faire, c’est de le laisser se débattre avec la
vie
en suivant de l’œil ses mouvements. C’est là ce q
nsensé. » Ainsi l’homme doit faire par lui-même l’apprentissage de la
vie
, comme l’ouvrier fait l’apprentissage de son méti
nerez-vous à l’individu avant de le lancer dans l’apprentissage de la
vie
? Le seul contrepoison, répond Goethe, que la nat
ue toutes les autres sont innées, et puis lancez-le hardiment dans la
vie
: le respect le guérira de toutes les conséquence
uira à la vérité et par là au bonheur, qui est le but véritable de la
vie
et qui réside dans l’accord parfait de l’homme av
ice douloureux de nos illusions. Comparez Wilhelm à son début dans la
vie
à Wilhelm au terme de son apprentissage, et vous
plus de pièges pour lui, ce qui équivaut à la pleine possession de la
vie
. Sa volonté n’a plus aucun de ces caprices qui cr
nce, voilà le vrai bonheur, celui qui nous rend maîtres ès arts de la
vie
. Nous le payons cher la plupart du temps ; il y a
ce bonheur. Le doux Wilhelm ne compte-t-il pas deux victimes dans sa
vie
d’apprentissage, la charmante et passionnée Maria
t état de rassérènement et à cette réconciliation avec le monde et la
vie
, alors commence pour l’individu la véritable péri
vaste système d’activité universelle qui entretient et renouvelle la
vie
générale. C’est là son suprême titre de noblesse,
e plus serein et plus calme. Goethe nous enseigne au contraire que la
vie
ne trompe jamais celui qui agit loyalement avec e
les conclusions. Certes, ceux-là ne représentent pas le dégoût de la
vie
, le désenchantement et le désespoir ; leur expéri
et pessimiste obéiraient à l’illusion qui nous fait considérer notre
vie
individuelle comme mesquine lorsque nous la compa
notre vie individuelle comme mesquine lorsque nous la comparons à la
vie
générale qui nous entoure. C’est précisément cett
énérale qui nous entoure. C’est précisément cette opposition entre la
vie
individuelle et la vie générale qui est symbolisé
e. C’est précisément cette opposition entre la vie individuelle et la
vie
générale qui est symbolisée d’une manière admirab
de l’association maçonnique formée dans la maison de Lothaire. Notre
vie
individuelle est toujours pauvre et dénuée quand
ns volontiers la lecture à tous ceux qui se trouvent en lutte avec la
vie
ou en désaccord avec elle, à tous ceux que l’expé
i abondent en esprits animaux et en activité physique, ceux que cette
vie
pratique et active tant recommandée par Goethe en
eignera à quelques natures d’élite les arts qui ornent et décorent la
vie
, il sauvera de l’amertume de l’expérience quelque
un jour rencontré face à face avec l’esprit moderne, il a cru que la
vie
et la justice étaient en lui, et, sans user d’une
aura ; Tanto é arnara, che poco é piu morte. Qui donc ayant connu la
vie
intellectuelle n’a pas vu mille fois cette forêt
tatu quo éternel qui proclame vaines et frivoles les agitations de la
vie
humaine, parce qu’il connaît les limites entre le
ète par l’ardeur de son amour. Dans tous les actes qui ont composé sa
vie
morale, la contemplation, la prière, l’adoration,
ou un Tasse, appartiennent à la race des esprits élémentaires ; leurs
vies
se passent dans les flots d’ombre et de lumière,
n, et qui ne sait à quel point Goethe s’entend à nous faire sentir la
vie
des phénomènes naturels et à nous révéler l’âme d
us en sommes réduits pour juger son cœur à interroger les actes de sa
vie
; mais, pour Dante, il est absolument incompréhen
connaissons, par sa confession même, les ombres et les lumières de sa
vie
, cet amour mystique pour lequel il est resté célè
ceux-là seuls peuvent bien le sentir qui approchent du méridien de la
vie
; mais, pour ceux-là, une irrésistible émotion na
oles avaient le loisir de les entendre. Mais quoi ! à ces âges-là, la
vie
active dévore l’âme et le temps ; on ne lit plus
otre être et suspendre en nous toutes les autres manifestations de la
vie
. Rarement il est donné aux hommes de connaître pl
pour être élevé , et cette phrase elle-même est le résumé de toute sa
vie
. Goethe eût été parfait s’il avait su davantage a
z lui cette tragédie lamentable qui a si souvent attristé et terni la
vie
des hommes supérieurs ? Oserai-je dire qu’il n’y
uses dont il aurait pu couvrir ses erreurs et ses fautes. L’art de la
vie
tel que le comprenait Goethe, et jamais personne
Werther qui n’a été que l’expression d’une très courte période de sa
vie
, en faisant remarquer cependant de quelles fièvre
s puissances célestes, puisque nous savons par l’histoire de toute sa
vie
qu’il a conquis la sagesse par les mêmes moyens q
ses fautes lui a servi d’échelon pour gravir à un plus haut degré de
vie
morale, d’initiation pour atteindre à une vérité
. Si nous avions plus de temps pour parcourir cette longue et féconde
vie
de Goethe, nous montrerions aisément qu’il a su n
s fâcheuses des mauvaises plaisanteries, et, parmi les épisodes de sa
vie
, il n’en est pas qui me touche plus, peut-être, q
crépuscule sombre et cependant coloré où toutes les réalités de votre
vie
actuelle disparaissent une à une. Vous sentez vot
pticisme philosophique s’écouler hors de vous comme le blessé sent la
vie
s’écouler hors de lui avec chaque goutte de son s
e d’une théologie abstraite dans laquelle elles ne retrouvaient ni la
vie
de l’histoire, ni la vie du sentiment, mirent tou
te dans laquelle elles ne retrouvaient ni la vie de l’histoire, ni la
vie
du sentiment, mirent tout leur espoir dans le che
ait, non pas en dehors d’elle, mais au-dessus d’elle. On demanda à la
vie
du cœur ce que le dogme théologique ne savait pas
sion constante à la volonté de Dieu dans les détails quotidiens de la
vie
: voilà les principaux points de cette doctrine q
n. C’est cette soumission parfaite dans la pratique quotidienne de la
vie
qui a fait comparer les associations de moraves a
il n’en voit qu’un seul, et c’est cette simplification qui fait de sa
vie
une vie absolument religieuse et qui lui donne un
voit qu’un seul, et c’est cette simplification qui fait de sa vie une
vie
absolument religieuse et qui lui donne une ressem
lument religieuse et qui lui donne une ressemblance trompeuse avec la
vie
des sociétés monastiques. La ressemblance est tro
é aime à marquer ses nobles victimes. Mais il est aisé de voir que la
vie
mystique est incomplète et que le sentiment prati
eille femme, un des plus respectables, assurément, que j’aie vu de ma
vie
. Toute la paix religieuse de l’Évangile rayonnait
e évanouie et d’une scène présente me parurent comme le symbole de la
vie
qui venait de nous apparaître. Cette vie, c’était
urent comme le symbole de la vie qui venait de nous apparaître. Cette
vie
, c’était celle du xviiie siècle, mais du xviiie
pauvreté d’imagination. Le monde n’a pas cessé d’être merveilleux, la
vie
n’a pas cessé d’être poétique. Si les esprits ne
ce qui vit prit naissance dans l’âme et y puisa, en même temps que la
vie
, l’immortalité. Nous nous plaignons quelquefois d
plus chaudes, des plus mobiles, des plus capricieuses émotions de la
vie
, un poète plein de l’enivrement de l’heure présen
le passé vivrait dans ses chants comme il vit dans la réalité, d’une
vie
turbulente, amusante, tour à tour joyeuse ou tris
’est ainsi qu’il existe en réalité, car il ne vit pas seulement d’une
vie
de fantôme, il est mêlé et confondu avec notre vi
as seulement d’une vie de fantôme, il est mêlé et confondu avec notre
vie
actuelle qu’il augmente et qu’il grossit sans que
sit sans que nous en sachions rien. Il en est des phénomènes de notre
vie
morale comme des phénomènes de la beauté physique
tient en réalité à quelque vieux héros ou à quelque vieux sage. Notre
vie
tout entière baigne dans ce mystique élément du p
ode de salut, nous ramènent souvent tout près des sources mêmes de la
vie
morale. J’étais assis un jour en face d’un chef a
le plus parfait qu’on ait créé du parvenu, de l’homme nouveau-né à la
vie
, me fit sourire par sa bizarrerie. Ainsi l’homme
mmes l’existence du passé, qui l’unissent avec le plus d’aisance à la
vie
du présent et qui proclament le mieux ce qu’il eu
de notre siècle, Chateaubriand et Benjamin Constant, le fardeau de la
vie
n’avait semblé plus lourd à personne. Il n’avait
vrai, ni René ni Adolphe ; mais je doute que René ait plus bâillé sa
vie
, et qu’Adolphe ait senti plus que lui l’ennui des
eler à son secours l’aide des joies bruyantes et conservatrices de la
vie
. Que de services il leur avait rendus d’ailleurs
estimait heureux d’avoir conquis une amitié qui devait durer toute la
vie
, un amour qui le suivrait pendant toute l’éternit
ne tendance à s’isoler, qui pouvait faire supposer un mystère dans sa
vie
. Cet isolement lui avait été souvent reproché par
emin dans la voie où il était engagé et à rentrer brusquement dans la
vie
, je reçus en réponse à mes conseils ces tristes c
ste à trouver le moyen de ne plus revivre. Qu’est-ce qui constitue la
vie
? demande le bouddhiste. Le désir, l’espérance, l
l’espérance, la passion, voilà les racines qui rattachent l’âme à la
vie
; lorsqu’elle veut quitter son enveloppe mortelle
t d’aller se perdre au sein de l’éternel rien. Mourons donc dès cette
vie
, si nous voulons mériter ce bienheureux anéantiss
uddha, pour arriver à cet état qu’on pourrait définir la mort dans la
vie
! Il n’est pas de moyens absurdes devant lesquels
nsinue ses poisons, il vous conseille d’espérer, de prendre goût à la
vie
, de l’oublier même. Conseils hypocrites ! il sait
gues qui n’ont jamais subi les atteintes de ce mal, les mondains à la
vie
bruyante, lorsqu’ils nous prêchent qu’il est de n
ster longtemps ! Quelles solides et subtiles racines l’attachent à la
vie
! Quelle force il a pour souffrir ! Avec quelle é
c’est celui de tous nos sentiments qui nous fait le mieux prendre la
vie
en dégoût et l’humanité en pitié. Essayez-en, et
a possibilité de vivre, mais j’ai cessé de sentir même le désir de la
vie
. « Pendant longtemps, à mesure que je sentais mon
suis dépouillé successivement de tout ce qui pouvait m’attacher à la
vie
et qui me rendait indigne d’entrer dans le néant
emple d’un air hagard les sens qui simulent encore les grimaces de la
vie
. Comme mon ami l’hypocondriaque, elle tire mainte
pas à le remplacer, malgré la lacune que cette perte faisait dans sa
vie
habituelle, et il attendait avec patience que le
ssède une philosophie, une doctrine en vertu de laquelle il dirige sa
vie
et règle sa conduite. Ainsi il y en avait un qui
la morale ; l’originalité de l’esprit y perd, mais la facilité de la
vie
y gagne. Personne n’est tenu de se conformer aux
ons qu’elles font subir à l’âme ; il avait donc par cela seul vécu la
vie
de plusieurs hommes et connu les secrets de plusi
ance, sinon un temple, au moins une chapelle. Il connaissait assez la
vie
pour savoir que le proverbe qui sert de titre à l
ssièrement reliés, où jour par jour il avait écrit les mémoires de sa
vie
, ses observations, ses expériences psychologiques
s confrères, qu’amuser ou instruire les hommes soit un des buts de la
vie
. En admettant la vérité de cette très contestable
t-ils pas à chaque instant sur les domaines de l’imagination et de la
vie
comme ces excentriques manuscrits. J’y trouve des
t je pense bien souvent à lui lorsque je contemple le spectacle de la
vie
et que j’observe les infimes accidents qui dirige
ibuer cette résolution à quelque grande cause. Vous vous dites que la
vie
n’a pas tenu toutes les promesses qu’elle avait f
inconnu une belle âme, vous ne songez pas que les hommes auxquels la
vie
a fait des promesses sont extrêmement rares, et p
dont les fautes valent la peine d’être expiées. Hélas ! vous jugez la
vie
comme un classique juge l’art dramatique ; votre
empler comme les organes visqueux des créatures inférieures. De notre
vie
nous n’avons connu quelqu’un qui nous ait fait au
time, et leur étonnement, sinon leur amour. Ainsi il marchait dans la
vie
avec cette superbe assurance, qui est la conséque
visage. Lorsqu’il put sortir et qu’il voulut tenter de recommencer sa
vie
passée, il s’aperçut de l’énorme et irrémédiable
st très raffinée, comme beaucoup d’éléments divers entrent dans notre
vie
pour l’élargir et pour la troubler, comme l’auteu
que d’agir sur eux, il faut, sans doute, autre chose pour remplir la
vie
, et la nature prendra la place que l’homme laisse
qu’il comprend, ce n’est pas telle ou telle loi particulière, mais la
vie
, la vie une, inépuisable, la vie qui meut et tran
mprend, ce n’est pas telle ou telle loi particulière, mais la vie, la
vie
une, inépuisable, la vie qui meut et transforme l
e ou telle loi particulière, mais la vie, la vie une, inépuisable, la
vie
qui meut et transforme les choses, qui bout dans
e affectée par tous les phénomènes et de pressentir dans la nature la
vie
qui l’anime. Cette réceptivité de l’âme pour tous
e récit de la tempête sur les côtes de Chine, ou la description de la
vie
de bord dans les grandes mers australes. L’unité
it prononcé, encore en bas âge, cette parole prophétique de toute une
vie
: « Toujours se lever, toujours se coucher, toujo
; la soif intense, qui le tourmentait, de vivre et de vivre toute la
vie
, d’en épuiser toutes les jouissances et toutes le
pparaît borné, incertain de lui-même, et, comme si les douleurs de la
vie
ne suffisaient point, on y ajoute, non pas les to
gt le changement qui s’est opéré dans la manière de se représenter la
vie
. Cette tristesse, qui revient à intervalles régul
n but. Nous assistons, chez Pierre Loti, à ce spectacle étrange d’une
vie
toute pleine de nobles penchants et d’affections
un indice révélateur, car, quoi qu’on dise de la différence entre la
vie
et le roman, la composition de celui-ci dépend to
i-ci dépend toujours de la manière de concevoir celle-là. Tant que la
vie
était considérée comme le lieu où s’exerçait la v
conduits, ils avaient une unité, un terme auquel ils arrivaient ; la
vie
n’est plus aujourd’hui qu’une suite d’événements
e un livre ? Surtout, cela correspond-il à ce qu’est la réalité de la
vie
? Sous ces divergences de formes, que l’on pourra
ant, et qui, sans objet désormais, se prend à toutes les choses de la
vie
pour en tirer ce je ne sais quoi d’intime et de p
cueillement et de l’adoration lui demeurait ouvert, les secrets de la
vie
intime n’étaient pas révélés parce qu’on les cach
’anime de tout l’effort qu’elle portait sur les choses invisibles. La
vie
, désormais sans au-delà, sans relation avec l’inf
nces ne subsistent plus qu’à l’état de vestiges ; sans pouvoir sur la
vie
, elles ne servent plus qu’à revêtir le sentiment
n, car s’il faut du caractère pour porter sans faillir le poids d’une
vie
qui a devant elle l’espérance de l’immortalité, c
es éléments d’une éducation sentimentale qui lui enseigne à goûter la
vie
d’une manière exquise et douloureuse, et lui ouvr
« quelque part » où ils n’ont jamais été, c’est le sanctuaire de « la
vie
cachée avec Christ », qui est, sans doute, la seu
nergies et à bien des devoirs ; qu’il aida son auteur à « esquiver la
vie
plutôt qu’à la pratiquer ». Mais « le projet de s
utant plus captivante que le mystère par excellence, le mystère de la
vie
, réside dans ses profondeurs intimes ? D’autre pa
raient lutter d’éclat, de poésie, d’intimité, avec celles mêmes de la
Vie
de Jésus. Et si quelques défaillances trahissent
des idées qu’à leur exposition déductive. Elle s’éloigne par là de la
vie
, car la vie est toujours organique et progressant
’à leur exposition déductive. Elle s’éloigne par là de la vie, car la
vie
est toujours organique et progressante. Son vocab
un qui l’a beaucoup aimé24. Le devoir tenait une grande place dans sa
vie
, peut-être même se faisait-il trop de petits devo
de Genève comme donnant à la conscience morale le dernier mot dans sa
vie
. Ce n’est point l’impression que laisse une étude
mysticisme par le sentiment très vif qu’il avait de la nature, de la
vie
qui l’anime, des relations qui nous unissent à el
importance. Il se pourrait que son auteur, presque inconnu pendant sa
vie
, ait après sa mort groupé autour de lui toute une
ne sais quelles atteintes subtiles, quels contacts mystérieux avec la
vie
universelle. L’âme individuelle et l’âme des chos
hoses éternelles qui te donne le frisson de Job ? Qu’est-ce que notre
vie
dans le gouffre infini ? J’éprouve une sorte de t
le et le cours immuable des objets inanimés. La paix des champs et la
vie
rustique rafraîchissaient comme un baume les âmes
anales des existences médiocres. Il est, lui a-t-on dit, un art de la
vie
comme un art du sommeil. Il faut savoir détourner
enser pour atteindre à ce repos qui est l’équivalent du bonheur. « La
vie
ne supporte pas d’être serrée de trop près, dit M
, dangereux surtout de les rappeler sans cesse et d’y vivre toute une
vie
. La contemplation méditative de la nature incline
atifs ne saurait périr, parce qu’il participe de cet absolu. Quand la
vie
de l’homme ne serait qu’une seconde au sein du te
rvâna. » Ces lignes nous introduisent dans une sphère nouvelle de la
vie
d’Amiel, celle où, cessant de regarder au dehors,
e toute son attention. Car s’il est apte aux hymens mystiques avec la
vie
de la nature, il sait aussi couper les mille rela
s entre lesquels Amiel indécis balance constamment. S’avancer dans la
vie
comme on s’avance dans une arène, pour y combattr
’il possède à se prêter aux formes et aux modes les plus divers de la
vie
; aptitude qui lit de lui un critique exquis d’ar
e semble que j’ai vécu bien des douzaines et presque des centaines de
vies
. Toute individualité caractérisée se moule idéale
nité vivante et la possession interne des éléments qui constituent la
vie
générale. Nous sommes d’autant plus actifs que no
une virtualité inépuisable, et pour cette jouissance il a sacrifié sa
vie
. Car être quelque chose signifie se restreindre,
lune ; on envisage la terre des hauteurs du soleil : on considère sa
vie
au point de vue de l’Hindou pensant aux jours de
nombre de ceux qui ont répété comme nous-même le type monotone de la
vie
, qui ont eu en partage les mêmes joies et les mêm
rent ; savoir qu’il n’est qu’un atome éphémère par où se manifeste la
vie
universelle ; qu’il est au sein de l’humanité com
nation est de propager l’espèce dont il est issu et de transmettre la
vie
dont il participe ; que sa vie elle-même est un l
dont il est issu et de transmettre la vie dont il participe ; que sa
vie
elle-même est un lieu voilé dont il ne connaît ni
tance et une dignité souveraine. La conscience parle, et voici que la
vie
la plus humble devient un sanctuaire et l’existen
être est un acte qui se répète aussi longtemps qu’il subsiste. Or, la
vie
de l’homme est de vouloir. Il doit tendre à la re
e l’obéissance morale sera le moment suprême, le seul véritable de la
vie
de l’homme. Il est étrange qu’Amiel, qui savait c
à généraliser en lois, des réalités à réduire en idées… Telle est la
vie
du penseur. Il se dépersonnalise chaque jour ; s’
des convictions, par l’ébranlement des croyances, par le dédain de la
vie
pratique, par un scepticisme latent à l’égard des
ssantes en soi-même, niées chez autrui, constamment méconnues dans la
vie
publique, il est difficile de les respecter toujo
donner, agir : voilà ta loi, ton devoir, ton bonheur, ton ciel Toute
vie
a sa grandeur, et comme il t’est impossible de so
nons de l’exclamation de l’apôtre : « C’est en Dieu que nous avons la
vie
, le mouvement et l’être. » Nous croyons avec sain
enevois, le résumé fidèle de sa pensée et l’aboutissant logique de sa
vie
. « Phénoménologie de l’esprit » ! C’est par là qu
e à l’immortalité, s’être assuré qu’elles ne constituent pas toute la
vie
. Il faut avoir expérimenté que les quantités de c
Il est pour ceux qui obéissent à la loi du devoir, au sein même de la
vie
, des initiations à la mort. Il est des dépouillem
pas même changer de mode d’existence, c’est prendre possession d’une
vie
depuis longtemps commencée. La mort devient une n
de penser, nous nous demandons si elles expriment réellement toute la
vie
humaine ? Ne manque-t-il rien à cet esprit ondoya
s la lecture du Faust de Goethe. Faust, inquiet du sens profond de la
vie
, lassé des obstacles extérieurs et de ses propres
deur première, ce sont là pourtant deux compréhensions opposées de la
vie
. L’humanité se partage entre elles. Les uns coure
et apaisements, souffrances saintes et saintes joies ; la croix, une
vie
qui s’éteint et une vie qui renaît ; la croix, my
nces saintes et saintes joies ; la croix, une vie qui s’éteint et une
vie
qui renaît ; la croix, mystère insondable à la lu
l’histoire : accepter cette croix, embrasser ce mystère, vivre cette
vie
, c’est s’établir soi-même au centre de toutes cho
e la conception du monde qui seule va de pair avec les intérêts de la
vie
et comporte la possibilité de l’idéal entrevu. La
il s’est entièrement dévoué, et ses clients ne sont rien moins que la
vie
morale, le devoir et Dieu. Mais on ne perd jamais
sont le privilège de quelques-uns ; mais la vérité est une ; comme la
vie
et la beauté, elle s’impose et ne se prouve pas.
eraineté de l’intelligence, l’autre des droits imprescriptibles de la
vie
morale ; l’une aboutit à la fatalité universelle,
ement et tantôt à la volonté, tantôt à la connaissance et tantôt à la
vie
. Nous ne nions pas que l’auteur ne l’ait fait36 ;
ns morales antécédentes et de la direction que nous imprimons à notre
vie
. Notre philosophie, en définitive, c’est ce que n
re d’assise sur laquelle doit s’élever tout ensemble le système de la
vie
et celui de la connaissance ; il a raison d’y voi
rand nombre, n’en est pas moins active. La science enseigne que toute
vie
est doublée d’une mort, que les êtres périssent p
indre, plus incapables encore de l’oublier. L’Évangile a conféré à la
vie
humaine une dignité si haute et lui a parlé d’un
ement ils n’éclatent plus au dehors. Contenus par les exigences de la
vie
sociale, ils se bornent à fatiguer l’âme et à don
t. M. Paul Bourget eut sa jeunesse à cette date. Il reçut alors de la
vie
ses premières impressions, celles qui décident so
et de plagiat, ils nous apportèrent une manière nouvelle de goûter la
vie
et de conduire la pensée. Nous leur avions appris
e ou l’autre de ces villes d’eaux qui sont le rendez-vous de la haute
vie
européenne. Comme Stendhal, il est cosmopolite pa
uptueuse, qui nous incline tour à tour vers les formes diverses de la
vie
et nous conduit à nous prêter à toutes sans nous
celle qui existe entre le poème d’Edel et les morceaux détachés de la
Vie
inquiète. Disciple de Balzac, il rappelle le maît
fusion, M. Bourget dissèque ses personnages au lieu d’en restituer la
vie
, explique leurs mouvements au lieu d’en présenter
s membres épars en un corps vivant et pour concevoir qu’un souffle de
vie
puisse animer des âmes pareillement démontées. Ce
ient. En fait, les héros de ces histoires n’ont pas de volonté ; leur
vie
par conséquent est dépourvue, sinon d’intérêt, du
e compréhension fondamentale qui s’attache à la raison dernière de la
vie
. Elle est réservée aux cœurs simples et aux volon
des facultés de chaque écrivain comme un être organique, vivant de sa
vie
propre, toujours en lutte et toujours en action,
s de nous, il ne nous quitte pas, il se tient au centre même de notre
vie
subjective, il est dans ce moi qui dit je. Seulem
étendit trouver dans l’anatomie des chairs sanglantes le secret de la
vie
. Cependant on se dégoûta bientôt de cette brutali
et qui ne semble pas devoir supporter jamais le souffle ardent de la
vie
morale. Cette âme, baignée d’ombre et de mystère,
pas que ce travail de réflexion altère le libre épanouissement de la
vie
subjective et empêche la mainmise de l’être perso
contre elles. Son rôle est de balancer l’impulsion désordonnée de la
vie
, non point d’en briser la force ou d’en rompre l’
proportions monstrueuses ; elle trouble les fonctions normales de la
vie
dont elle absorbe toute la sève, et rompt l’équil
perpétuel de volontés en mouvement. M. Bourget n’a guère souci que de
vie
sentimentale, et les sentiments meurent vite quan
e de s’imposer à tous et ne triomphe pas moins aux grands jours de la
vie
des peuples ; mystérieux conducteur des âmes, il
as affirmer que l’on croit à l’importance infinie des problèmes de la
vie
morale ? N’est-ce pas faire un acte de foi dans c
rds du jour où le cri de détresse de la femme trompée lui dévoile une
vie
intérieure qu’il ne soupçonnait pas. « Il y a don
e intérieure qu’il ne soupçonnait pas. « Il y a donc, pensait-il, une
vie
et une mort des âmes, quelque chose qui les nourr
sence, d’une manière saisissante, les deux solutions contraires de la
vie
humaine que proposent le monde et le christianism
nie tristesse ? Vous parlez de complication. Elle est bien simple, la
vie
humaine. Elle tient tout entière, dans les dix co
heures auparavant sur le balcon de Colette. Toutes les misères de la
vie
sans dignité qu’il menait depuis deux ans refluai
mémoire, rendues plus misérables par les magnificences cachées de la
vie
du devoir dont il venait de contempler un exempla
il en arrière ? Après avoir entrevu « les magnificences cachées de la
vie
du devoir », s’en laissera-t-il distraire de nouv
exercer, d’impression morale à produire. Je ne considère pas même la
vie
personnelle de l’homme. Je me place exclusivement
stence ne s’est point déplacé : il continue d’être uniquement dans la
vie
psychique. Déjà ses ouvrages se ressemblent beauc
bord triste figure ; mais à la longue elle l’emporte, car elle est la
vie
même. Qu’il le sache ou qu’il l’ignore, le scepti
e de M. Taine l’avait conduit à réclamer « une solution humaine de la
vie
humaine, une transcription mystique et surnaturel
r. Il est, dans le domaine de la production artistique, comme dans la
vie
morale, des hauteurs où l’on ne saurait se tenir
mment héroïque ; il doit tout conquérir, le monde et la vérité, et sa
vie
même est l’enjeu du combat. Nous nous figurons ma
itiative personnelle et réglant à l’avance les moindres détails de la
vie
, ne comporte plus guère d’autres drames que ceux
s dans l’intimité, et, pour le connaître à fond, il fallait savoir sa
vie
. Mêlée jadis à d’orageuses discussions, elle étai
se dérobait ainsi à des curiosités indiscrètes ou blessantes. Mais la
vie
de Scherer incarnait trop fidèlement celle de son
des lignes suivantes est de chercher une solution au problème que la
vie
d’Edmond Scherer place devant la pensée chrétienn
thentiques, dont le cœur avait été vraiment touché par la grâce. Leur
vie
chrétienne fut aussi féconde que leur pensée chré
fois en moi ? C’était il y a trois ans. Tu restas trois jours. Et ma
vie
fut transformée, mes doutes se dissipèrent, mes l
tiques. Il comprit, il est vrai, le christianisme sous la forme d’une
vie
; mais la vie se réduisait pour lui au sentiment
prit, il est vrai, le christianisme sous la forme d’une vie ; mais la
vie
se réduisait pour lui au sentiment et à la logiqu
d’aucune conversion sincère, mais il y était dominé. Il pénétrait sa
vie
chrétienne sans y être prépondérant et ne paraît
entaient point leur antagonisme. Le tableau que trace M. Gréard de la
vie
du jeune étudiant strasbourgeois est une peinture
hymnologie protestante, prouve une fois de plus que l’intensité de la
vie
chrétienne et le mysticisme religieux ne dépenden
ffondrement de ses croyances. Ici s’ouvre la période dramatique de sa
vie
. Jusqu’alors Scherer s’était mû dans les idées gé
disparaître des articles de foi auxquels ils tenaient plus qu’à leur
vie
, mais auxquels ils avaient le courage de préférer
pourtant… Ah ! mensonge, mensonge !… La vérité, c’est l’unité dans la
vie
et je ne suis rien moins qu’un. Sincérité, unité,
ses pieds comme Zachée, l’accueillir dans nos maisons, assister à sa
vie
et à sa mort, à sa mort et à sa résurrection, fix
nseignement et de son caractère, se baigner dans ces émanations de la
vie
éternelle qui rayonnent autour de lui, sentir le
avec Jésus-Christ, que l’Écriture tient une place si capitale dans la
vie
de l’Église et dans celle du fidèle… Pour voir le
s celle du fidèle… Pour voir le Seigneur lui-même, pour assister à sa
vie
, pour recueillir sa parole, pour contempler son i
pas fait sentir à votre cœur ? N’avez-vous pas trouvé le salut et la
vie
en Jésus-Christ ? Et, s’il en est ainsi, comment
ment la faculté de rejeter toute substance étrangère par le jeu de la
vie
, mais dont les éléments constitutifs sont en outr
on unie à l’identité, cette identité dans la transformation, c’est la
vie
elle-même, la vie de l’homme et la vie de l’âme.
té, cette identité dans la transformation, c’est la vie elle-même, la
vie
de l’homme et la vie de l’âme. » On le voit, Sch
ns la transformation, c’est la vie elle-même, la vie de l’homme et la
vie
de l’âme. » On le voit, Scherer n’avance pas au
ion, l’autre de méthode. La théologie de Vinet se lie intimement à sa
vie
religieuse dont elle suit les phases successives.
s moraux et spirituels, c’est-à-dire avec toutes les conditions de la
vie
spirituelle et morale. Le pécheur auquel on soume
e impérieuse de la responsabilité, ces conditions fondamentales de la
vie
morale de l’homme, s’expliquent par la distinctio
rdonnées. Ce progrès de l’intellectualisme correspond au déclin de la
vie
morale. Le doute s’établit à l’égard des réalités
e l’on a coutume de croire, qu’il faut placer la crise décisive de sa
vie
. C’est à ce moment que la responsabilité est enga
l’un de nos jeunes écrivains52 : « Pourquoi le monde et pourquoi la
vie
? À Dieu ne plaise que je ridiculise ces question
ez à la pensée des douleurs et des laideurs que révèle le cours de la
vie
. Votre sentiment de la justice s’indigne, les ent
nt, l’habitude de les prendre comme les inéluctables conditions de la
vie
, est une assez belle recette de résignation. Si l
théologique de Scherer. Nous avouons trouver lamentable l’issue d’une
vie
riche pourtant de brillantes promesses et qui s’é
nous occupons, mais à tous les autres du même auteur. 38. Edel, la
Vie
inquiète, les Aveux, l’Irréparable, Essais de psy
e. 47. Plénière. 48. Plénière. 49. Alexandre Vinet. Notice sur sa
vie
et ses écrits, Paris 1853. Elle avait paru d’abor
que littéraire. 52. M. Ed. Rod, à propos de son livre, le Sens de la
vie
. Ce fragment est tiré de l’un des derniers articl
les expériences par lesquelles vous atteignez jusqu’aux confins de la
vie
, cette ingénieuse façon d’interroger la nature qu
d’une marche aussi sûre les cercles de la nature élémentaire ; votre
vie
scientifique est comme une traînée lumineuse dans
de l’infiniment petit, dans ces derniers abîmes de l’être où naît la
vie
. Vous avez commencé, Monsieur, par le vrai commen
us dit-il, en serrant votre bras, j’ai tant aimé les sciences dans ma
vie
que cela me fait battre le cœur. » Toutes vos dé
s sont à image superposable, tandis que les produits essentiels de la
vie
sont dissymétriques. La vie vous conduit à la fer
tandis que les produits essentiels de la vie sont dissymétriques. La
vie
vous conduit à la fermentation ; l’élément dissym
x, Monsieur, de toucher ainsi, par votre art, aux sources mêmes de la
vie
! Admirables sciences que les vôtres ! Rien ne s’
ime les mains calleuses et ne se révèle qu’aux fronts soucieux. Votre
vie
austère, toute consacrée à la recherche désintére
ppelaient 13 vendémiaire, 18 fructidor. Littré associait de même à la
vie
militante les habitudes d’un bénédictin. Révoluti
e ! Rien ne leur restait étranger. Ils avaient changé les bases de la
vie
; mais leur confiance dans l’esprit humain était
cepter, dit-il ; en ce moment, ce sont mes idées qui triomphent. » Sa
vie
fut longtemps celle d’un artisan modeste. Si plus
ré s’était attaché et auxquelles il déclarait devoir le bonheur de sa
vie
. C’était votre droit. Je n’userai pas du droit se
t de tous les côtés de l’horizon. C’est ce que fit M. Littré toute sa
vie
. Je regrette cependant, comme vous, que ce grand
tés morales. Si je vois la vertu songer trop à ses placements sur une
vie
éternelle, je suis tenté de lui insinuer discrète
llectuelle, et on ne les tient pas. Notre grand Littré passa toute sa
vie
à s’interdire de penser aux problèmes supérieurs
té que nous entrevoyons est plein de ravissantes harmonies, et que la
vie
, telle qu’elle nous a été octroyée, est un don ex
âges, dans l’histoire de notre globe et de l’humanité. Mais sa haute
vie
l’a mis en rapport avec l’esprit éternel qui agit
urent ses renseignements qui fournirent à Colerus les traits de cette
Vie
admirable qui, bien plus que l’Éthique démontrée
aison. Sa foi dans le bien fut absolue ; les mobiles inférieurs de la
vie
, l’intérêt, les jouissances, le plaisir, furent c
que sa conviction lui marquait comme le devoir. La fin d’une si belle
vie
aurait dû être calme, douce et consolée. Mais cet
Il leur exposa son état et leur demanda la permission de sortir d’une
vie
qui allait finir bientôt, et d’abréger ainsi la d
voix nous crie sans cesse : « La vérité et le bien sont la fin de ta
vie
; sacrifie tout le reste à ce but » ; et quand, s
nt l’appel de cette sirène intérieure, qui dit avoir les promesses de
vie
, nous sommes arrivés au terme où devrait être la
but de la nature a été atteint ; un puissant effort a été tenté ; une
vie
admirable a été réalisée, et alors, avec cette in
s, cet ardent amour du droit et de la vérité, qui ont été l’âme de sa
vie
. La patrie, qu’il a tant aimée, la science, qu’il
s’accomplissent, dans la destinée de l’humanité. Déjà, du sein de la
vie
individuelle, il est permis de s’associer à cet a
es seules peuvent le dire83. Il parcourut l’univers, la science et la
vie
, montrant que tout spectacle, tout événement et t
nt ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas : tout le bonheur que la
vie
pouvait donner est venu, et le désir du bonheur n
ésir du bonheur n’est point éteint. Le bonheur est donc une ombre, la
vie
une déception, nos désirs un piège trompeur. Ici
ncue de méchanceté ; le cœur de l’homme et toutes les félicités de la
vie
mis en présence, le cœur de l’homme n’est point s
heurs qui aboutissent invariablement au dégoût. » Il se demande si la
vie
est bonne à quelque chose, et ce qu’il est venu f
ainsi les nations et les hommes dans le cercle infranchissable de la
vie
et de la mort ? La géologie vient agrandir l’hist
veille, il avait un foyer domestique, un abri, un avenir, un plan de
vie
. Aujourd’hui, il a tout perdu, et il faut qu’il r
nte n’est pas appropriée à notre nature, il est nécessaire qu’à notre
vie
soient ajoutées une ou plusieurs vies, telles que
re, il est nécessaire qu’à notre vie soient ajoutées une ou plusieurs
vies
, telles que nos penchants primitifs puissent y re
ement parfait. III Voilà le bien défini, le devoir institué, la
vie
présente réglée, la vie future prouvée. L’enchaîn
Voilà le bien défini, le devoir institué, la vie présente réglée, la
vie
future prouvée. L’enchaînement semble rigoureux,
position précédente, les groupes de faits principaux qui composent la
vie
d’un être sont l’effet de ses forces ou tendances
tisfaire : donc il y a pour nous une destinée future, et une série de
vies
où nous pourrons les contenter. » Confusion sur c
imal privé de liberté comme lui, cette chose n’est pas : donc dans la
vie
présente il n’a point de destinée du tout. Le rai
ent de M. Jouffroy avec l’immortalité du bœuf et la fécondité dans la
vie
future. La destinée d’un être, ce sont les groupe
e, ce sont les groupes distincts de faits principaux qui composent sa
vie
. Or, un fait est toujours périssable. S’il y a un
ommes sur cent se résignent, et qu’au fond, si belles qu’on fasse les
vies
futures, notre cœur serait insatiable, puisque c’
; par ce moyen, tout s’éclaire. Les faits dominants qui composent la
vie
d’un être sont sa destinée ; donc il y a en lui d
ne parvienne pas à l’atteindre ; donc ils sont un bien, et dès cette
vie
il a raison d’y aspirer. Le sens du mot, comme un
aspirations infinies seront contentées, et ne peuvent l’être dans la
vie
présente, elles le seront dans la vie future ; il
s, et ne peuvent l’être dans la vie présente, elles le seront dans la
vie
future ; il y a donc une vie future. — D’autre pa
la vie présente, elles le seront dans la vie future ; il y a donc une
vie
future. — D’autre part, Dieu est juste. Or, il ne
exemples d’invention originale. Son génie promit plus que ne tint sa
vie
, et il eut moins qu’il ne mérita. Comme M. Cousin
taires, ils pensent naturellement à Dieu, au devoir, au bonheur, à la
vie
future, et leurs orages sont intérieurs. Parmi ce
mme intérieur. Il n’y chercha point la règle, mais l’occupation de sa
vie
. Il la laissa philosophique, et ne la voulut poin
; mais il s’était jugé. Les rudes apostrophes, les dénonciations, la
vie
militante de la Chambre auraient brisé sa nature
n talent d’écrivain, et presque rien sur les faits particuliers de sa
vie
. J’ai souvent désiré depuis pouvoir suppléer à ce
encée au printemps de 1810, continuée en 1817 ou 1818, etc. « Sur ma
vie
jusqu’à présent, et autres considérations analogu
Sur ma vie jusqu’à présent, et autres considérations analogues. « La
vie
morale même d’un homme dépend du sort, etc. « Sur
s de vingt ans que je suis sorti du collége : dans cette moitié de la
vie
(car la durée de l’homme n’est que de quarante ou
te-huit ans entre l’une et l’autre débilité), dans cette moitié de la
vie
, je cherche vainement une saison heureuse, et je
ait été indispensable, ni la terre sauvage où je me serais plu, ni la
vie
frugale qui m’aurait contenté. J’ai vu tomber pèr
déshonneur, très-mécontent de moi et déplorant le cours rapide d’une
vie
si mal employée, mais n’ayant point à la maudire
1798 et en quelques autres circonstances rares), tout cela a rendu ma
vie
morale laborieuse et triste. Dès l’enfance, d’ail
ble, mais non passionné. J’étais destiné de toutes manières à voir la
vie
sans prestige, mais non sans goût et sans entraîn
barras, mais tandis que j’étais jeune encore, j’aurais pu jouir de la
vie
et en faire jouir les miens : cela est possible a
ivais-je dernièrement (en mai 1810) à M. Jay, ce n’est pas dans cette
vie
agitée que j’entreprendrai quelque chose de série
et de rendre difficiles ou embarrassantes les moindres actions de la
vie
commune, ce qui serait déjà un mal bien triste pa
nuité ; cette faiblesse ôte toute confiance dans l’avenir, entrave la
vie
entière, borne toute perspective, assujettit à ce
pendance aussi grande que celle des femmes. Que différente eût été ma
vie
sans cette faiblesse des membres ! « Que je serai
onstances extrêmes ! Il eût été impossible alors que je traînasse une
vie
ridicule. Mon mariage n’eût pas eu lieu ; et même
ette indépendance. J’aurais eu de la sécurité, j’aurais eu un plan de
vie
suivi ; mes enfants auraient été plus tôt entre m
œil puisse trouver quelque repos. « Il est bon d’être au milieu de la
vie
: les regrets et les reproches ont une place arrê
rais heureux. » « Décembre 1812. « Après avoir passé une partie de la
vie
d’une manière indécise, ne devient-il pas plus di
ug a pesé sur moi ! Quelle froide destinée ! De mois en mois comme la
vie
s’écoule ! Il y a dix-sept ans, je voulais m’endo
s’approcher le moment qui doit confirmer cette contradiction dans la
vie
, de devenir vieux sans avoir vu que l’on fût jeun
dans toute sa sincérité. Un dernier mot sur le seul acte public de la
vie
de Sénancour. — Dans le procès qui lui fut intent
te aliénée de Leuret, qui avait conservé la mémoire très exacte de sa
vie
jusqu’au commencement de sa folie, mais qui rappo
’au commencement de sa folie, mais qui rapportait cette période de sa
vie
à une autre qu’elle120. II Influence de l’idée
réfléchie de soi-même. Par là l’être acquiert, dans la lutte pour la
vie
, une force nouvelle : au lieu de demeurer dispers
agir pour l’avenir, à distance ; il peut agir pour la totalité de sa
vie
individuelle, et même pour sa vie conçue comme ét
il peut agir pour la totalité de sa vie individuelle, et même pour sa
vie
conçue comme éternelle. L’idée-force du moi étern
fatalité de la passion et à son impulsion brutale ; elle étend notre
vie
au-delà des limites de l’heure présente et même d
eprésentations, d’émotions et d’appétitions autour de l’idée de notre
vie
individuelle, le groupement de représentations, d
pement de représentations, d’émotions et de désirs qui répond à notre
vie
sociale peut s’appeler aussi un moi, une centrali
te de la pensée impersonnelle avec la personne individuelle, c’est la
vie
en société, parce que la pensée impersonnelle est
qu’une certaine connexion et union est effectivement nécessaire à la
vie
, soit organique, soit mentale. Le concours des fo
mentale. Le concours des forces organiques augmente l’intensité de la
vie
; il permet l’emploi le plus grand de la force av
ble, la plus parfaite unité de forces vitales produit un sentiment de
vie
plus intense, c’est-à-dire un plaisir et, comme c
lement cette unification et cette concentration sont nécessaires à la
vie
physiologique, mais elles sont, par cela même, né
a vie physiologique, mais elles sont, par cela même, nécessaires à la
vie
psychique, à la conscience et à la sensation. Nou
du milieu, la sensibilité devient moins diffuse et moins confuse : la
vie
, qui n’était d’abord qu’une sorte de bruit non mu
tive, deviendra ainsi un centre d’attraction intellectuelle. Comme la
vie
, la pensée suppose évidemment une certaine union,
dance à la répétition de soi, à l’identité, est donc essentielle à la
vie
même. Si la vie se sent et jouit de se sentir, el
ition de soi, à l’identité, est donc essentielle à la vie même. Si la
vie
se sent et jouit de se sentir, elle voudra persis
tence, comme il est avide de tout ce qui peut amplifier et étendre sa
vie
. Il tendra ainsi à répéter sa propre image dans u
ive sans fin, ouverte derrière lui, sorte de percée triomphante de la
vie
à travers toutes les causes de destruction qu’ell
elon les similitudes : c’est l’avenue du temps, la grande route de la
vie
. L’être qui se prolongera par la représentation d
ndre et de jouer le drame : ces très honnêtes gens traduisent en leur
vie
de tous les jours la vie toute mythique de leurs
: ces très honnêtes gens traduisent en leur vie de tous les jours la
vie
toute mythique de leurs personnages ; sincères do
ue le sort a jetés dans les bras l’un de l’autre et qui vont vivre la
vie
terrible de l’amour jusqu’à la mort. Le premier a
dredi Saint revînt à sa mémoire ; ce jour où Dieu, par pitié donna sa
vie
pour l’homme, l’homme lui-même a pitié des animau
zewa a résumé la théorie wagnérienne de l’Art : « l’Art doit créer la
Vie
… il faut, au-dessus de ce monde des apparences h
pparences habituelles profanées, bâtir le monde saint d’une meilleure
vie
: meilleur par ce que nous le créons … » Il montr
montre ensuite que « l’artiste ne peut prendre les éléments de cette
vie
supérieure nulle part, sinon dans notre vie infér
dre les éléments de cette vie supérieure nulle part, sinon dans notre
vie
inférieure, dans ce que nous appelons la Réalité.
en se servant de signes empruntés à cette Réalité, a voulu créer une
Vie
aussi éloignée que possible des « apparences habi
it : « l’œuvre de l’art le plus élevé doit se mettre à la place de la
vie
réelle, elle doit dissoudre cette Réalité dans un
r Parsifal qu’errer par le monde ; aujourd’hui, ce long épisode de sa
vie
, qui remplit les vieux poèmes, est réduit à une s
arallélisme avec le Ring — il a « bâti le monde saint d’une meilleure
vie
»au. Houston Stewart Chamberlain. Bibliograp
ue. Ainsi, vous vous voyez — peut-être pour la première fois de votre
vie
d’artistes, — appelés à vouer vos forces à un but
; fête d’anniversaire chez Wagner à Naples, 1880 (M. Plüddemann), La
vie
et l’art : notes esthétiques sur le drame musical
ole de l’Or opposé à l’Amour, et il voulut, totalement représenter la
vie
de l’Ame ; il créa toutes ces âmes, spéciales cha
, dès là, en quelques figures, je sens réellement créée la supérieure
vie
: ainsi, l’âme qu’est Wotan, — l’âme originaireme
tente en le repos introublé de sa puissance, que rien n’agite ; et la
vie
de cette âme se fait plus vive, une contemplation
l’esprit tout véridique de la Réalité ; ce qu’on dit lumière, jour et
vie
, contre tout le nommé ombre et nuit et mort ; l’i
(l’heure possible parmi les pâles existences banalement dévouées aux
vies
mauvaises, dans le croupissement des animalités,
(l’heure du Breuvage) où l’âme songe tout à coup qu’il est une autre
vie
, qu’elle peut vivre, qu’elle vivra ; dès lors, la
rs, il dit les folles choses d’âmes légères. Puis, ces recréations de
vies
luxuriantes et apaisées, la Fest Marsch, Siegfrie
de, lointain, de nouvelles réalités, et c’est le confus emmêlement de
vies
religieuses, lointaines, comme en l’attente de le
tente de leur forme … Alors le Pur et Folax une âme pure, où entre la
vie
d’une vie très exaltée, et d’une vie très concupi
eur forme … Alors le Pur et Folax une âme pure, où entre la vie d’une
vie
très exaltée, et d’une vie très concupiscente, tr
Folax une âme pure, où entre la vie d’une vie très exaltée, et d’une
vie
très concupiscente, très adorante, l’éternel lang
e, l’éternel languir, le souffrir et le jouir éternel de l’âme, et la
vie
de fornication, — la vie luxurieuse et mystique,
souffrir et le jouir éternel de l’âme, et la vie de fornication, — la
vie
luxurieuse et mystique, — jusque le surgissement,
que, — jusque le surgissement, en lent exhaussement, triomphal, de la
vie
voulue. Car Amfortas, c’est Parsifal visionnaire
hal, de la vie voulue. Car Amfortas, c’est Parsifal visionnaire d’une
vie
concupiscente ; Klingsor, c’est encore la vision,
concupiscente ; Klingsor, c’est encore la vision, en Parsifal, d’une
vie
autrement vécue ; et Kundry, les Filles, ce n’est
sifal ; les chevaliers, toutes ces ombres, les images de sa voyance :
vie
de l’âme religieuse et charnelle. Parsifal, c’est
sse facilité par le symbole des gestes et des mots), c’est, vécue, la
vie
qu’il faut vivre, — expliquée, l’explication, — u
°. huit vol. 1738. est d’une indécence extrême. Ce Jésuite a écrit la
vie
des saints Patriarches à peu près comme on racont
de l’Abbé Fleuri : tableau fidéle & agréable de l’innocence de la
vie
des premiers Chrétiens. Leurs vertus sont peintes
nes & les faits. Il rédigeoit ses recueils sous divers titres des
Vies
des Saints, d’Auteurs, d’Empereurs, de persécutio
agances des hommes, présente les faits les plus piquans, soit dans la
vie
des hérétiques, soit dans l’exposition systématiq
universelle des Auteurs Ecclésiastiques, contenant l’histoire de leur
vie
, le catalogue, la critique & la chronologie d
na pas même à ce seul ouvrage, dont l’exécution sembloit suffire à la
vie
de plusieurs hommes. Le premier vol. parut en 168
générale des Auteurs sacrés & ecclésiastiques, qui contient leurs
vies
, le catalogue, la critique, le jugement, la chron
rtative des P. P. de l’Eglise qui renferme l’histoire abrégée de leur
vie
, l’analyse de leurs principaux ouvrages, les endr
le Dictionnaire historique des Auteurs ecclésiastiques, renfermant la
vie
des Peres & des Docteurs de l’Eglise ; des me
s de bien. On a publié à Amsterdam en 1732. en deux volumes in-12. la
vie
de ce Pontife & de son fils Borgia, traduite
s’y attendre. Le même caractère de modération se fait sentir dans la
Vie
du Pape Sixte V. traduite de l’italien de Gregori
lu ce livre, vous voudrez peut-être remonter jusqu’à l’origine de la
vie
cénobitique, & suivre ensuite ses progrès dan
sse au Christianisme. Le Pere Marin a développé leurs vertus dans ses
Vies
des Peres des déserts d’Orient, avec leur doctrin
ces pays pour toujours. Cet ouvrage est beaucoup plus complet que les
Vies
des Peres du désert, par M. Arnauld d’Anditli. Il
que St. Antoine, & une peinture fidéle des Monastères & de la
vie
des anciens Moines. Parcourant toutes les provinc
s Cénobites, il en décrit l’institut & les regles, & donne la
vie
des illustres solitaires dont l’antiquité nous a
bassesse. A ces histoires générales il sera bon que vous joigniez les
vies
particuliéres des principaux fondateurs. St. Beno
à leur héros, sur-tout lorsque ce sont des Religieux qui ont écrit la
vie
de leur Fondateur. Le Pere Bouhours, par exemple,
’il avoit avec son frere. Ignace se borna à demander à Dieu autant de
vie
, qu’il en falloit à ce misérable pour se confesse
amp; lui avoit donné la permission de porter la Croix. §. VIII.
Vies
des saints. CEtte partie de l’Histoire Ecclés
ui s’est le plus distingué dans ce genre est Adrien Baillet, dont les
Vies
des Saints sont très-connues. Ce grand ouvrage fu
tenoient les douze mois de l’année, l’histoire des Fêtes mobiles, les
vies
des Saints de l’ancien Testament, & deux Tabl
en être surpris ; qui peut se flatter de plaire à tout le monde ? “La
Vie
des Saints d’Adrien Baillet est ; suivant l’auteu
plus pur. La derniere édit. de cet ouvrage est en 10. vol. in-4°. La
vie
des Saints de M. Baillet n’étant guéres propre po
ci celles qui sont lues ordinairement dans les familles chrétiennes.
Vies
des Saints du P. Giri, Minime, in-fol. Paris 1681
édule pour son siécle ; mais il écrit avec une simplicité onctueuse.
Vies
des Saints, in-8°. Paris chez Roulland & Robu
e de M. Fontaine, disciple de Mr. de Saci & digne de son maître.
Vies
des Saints pour tous les jours de l’année avec un
urs de l’année avec une priére & des pratiques à la fin de chaque
vie
; & des instructions sur les Dimanches &
le. Il est fait avec choix & écrit avec une simplicité élégante.
Vies
des Saints pour tous les jours de l’année, avec d
es lumieres & sa vertu. On imprime à Villefranche de Rouergue des
Vies
des Saints, traduites de l’Anglois, qui brillent
itique. Il en a déja paru 7. vol. in-8°. Je ne vous citerai point les
vies
particuliéres d’un grand nombre de Saints ; le ch
mp seroit trop vaste ; mais vous ne pouvez vous dispenser de lire les
Vies
de St. Athanase, de St. Basite, de St. Grégoire d
Milton Milton, sa
vie
et ses œuvres, par M. Edmond de Guerle. [Le Cons
de l’exagérer, semble avoir prise à son compte. Non ! En racontant la
vie
de Milton, c’est Milton — et pas plus — que M. de
i-disant influences qui auraient agi sur le génie de Milton. C’est la
vie
pour la vie de Milton qu’il va nous dire, la vie
luences qui auraient agi sur le génie de Milton. C’est la vie pour la
vie
de Milton qu’il va nous dire, la vie pour la vie
de Milton. C’est la vie pour la vie de Milton qu’il va nous dire, la
vie
pour la vie et pour son détail, — et non pour fai
C’est la vie pour la vie de Milton qu’il va nous dire, la vie pour la
vie
et pour son détail, — et non pour faire de cette
, la vie pour la vie et pour son détail, — et non pour faire de cette
vie
la cause du talent de Milton et pour retrouver da
lent de Milton et pour retrouver dans son talent l’empreinte de cette
vie
tout entière. Quand il arrivera à l’examen du Par
œuvres de jeunesse, mais elle fut arrêtée et suspendue par toute une
vie
de travaux et de préoccupations contraires. Et ce
ns de la misère. L’aisance même, le bien-être, les pieds chauds de la
vie
bourgeoise, leur sont aussi contraires que son ét
le et même il aima ce métier, qu’il garda la plus grande partie de sa
vie
. L’instinct voyageur d’oiseau marin qui est dans
à Cromwell, l’homme de plume de la république, Milton n’eut, dans sa
vie
de devoirs et de fonctions arides, pour toute res
urtant ce n’étaient là encore que les circonstances extérieures de sa
vie
, ce n’était là que le milieu, comme on dit mainte
n ? à ces circonstances extérieures, Milton joignit sa volonté. Cette
vie
accablante et terrible, à ce qui semble, pour l’i
e l’impérissable vocation du génie. Le génie de Milton résistant à la
vie
qu’il a menée soixante ans et même à la volonté d
se née sur une tombe entrouverte, sans cette production tardive d’une
vie
dévorée, que serait en réalité Milton, malgré ses
mancier mondain. Il a l’admiration un peu étonnée des élégances de la
vie
, ce qui est le contraire même de l’élégance. Null
nce de l’âme. I. Comment il est devenu écrivain. Sa curiosité de la
vie
intérieure Quiconque fait choix du métier d’au
sollicitation à écrire lui est venue de sa curiosité des choses de la
vie
intérieure Nous sommes assez instruits des manife
uite de la fortune, ce souci de la profession, tout ce qui compose la
vie
sociale et ou nous n’engageons que la partie la p
che ? Il a un cœur ; quel tressaillement y éveille le contact avec la
vie
, quelles traces y ont laissées les illusions mort
e et c’est ce qu’il serait si intéressant de savoir, puisque c’est la
vie
intérieure qui donne à toute la vie sa saveur et
ssant de savoir, puisque c’est la vie intérieure qui donne à toute la
vie
sa saveur et son prix. Cette curiosité peut deven
t de l’âme des autres. Et pourtant ! On sait qu’il y a des lois de la
vie
psychique. Les problèmes de cet ordre, pour qui e
rt ; il a confessé des dames… Mais ce qu’on désigne sous le nom de la
vie
mondaine est précisément le genre d’existence le
Il n’est que de se cantonner dans le coin de monde et dans le coin de
vie
où la destinée nous a placés et de regarder on so
des hommes. C’est qu’un écrivain porte en lui cette conception de la
vie
d’après laquelle il trace l’image qu’il en met en
autrui, à dégager d’une doctrine ses principes essentiels et l’âme de
vie
qu’elle enferme. Les deux volumes des Essais de p
us de remarques neuves et profondes sur les modernes conditions de la
vie
morale, avec des aperçus qui vont dans tous les s
ïf désespoir que ce mot lui causa, comme à un écrivain chaste dans sa
vie
et hardi dans ses livres ». Cette protestation, a
delaire et dans les moins insignifiantes des poésies qui composent la
Vie
inquiète. — Il est arrivé que, dans l’œuvre de M.
collection des états de conscience et la série des petits faits de la
vie
psychique. En sorte que ce moi, qu’on nous présen
quelle devra être l’attitude du moraliste devant les spectacles de la
vie
? Le déterminisme n’est pas nécessairement une do
s d’autres sentiments dans le cœur et pas d’autres événements dans la
vie
? Même, la place laissée à l’amour n’est-elle pas
e toute sorte ?… Cela est vrai. L’amour ne tient qu’une heure dans la
vie
de la plupart des hommes ; mais cette heure est d
ce que nous en avons faite tout le reste dépend : il dépend que notre
vie
morale soit à jamais compromise. Rien n’est plus
citude et de tendresse ingénieuse. « Quelque chose était mort dans sa
vie
morale, qu’il ne devait plus jamais retrouver. C’
ne Chazel fait ainsi, emportée par une frénésie de perdition. Dans la
vie
de Suzanne Moraines, il n’est pas une minute qui
r est l’histoire d’une liaison dangereuse. Tels sont les drames de la
vie
intérieure. Dans cette sûre décomposition de l’am
sang n’est pas assez généreux, la sève n’est pas assez abondante, la
vie
animale n’afflue pas avec assez de libéralité : r
guë. On devient impropre à l’action, et pour ainsi dire impropre à la
vie
. On est froissé par un souffle. Toute émotion éve
à faire de celui-ci le sceptique qu’il est devenu à trente ans. « La
vie
de collège et la littérature moderne m’ont souill
encore une supériorité morale : c’est signe qu’on s’était fait de la
vie
une conception relevée et qu’on avait un idéal. A
s prouvèrent par là qu’ils s’entendaient du moins à tirer parti de la
vie
. Car la vie n’est difficile que pour ceux qui veu
par là qu’ils s’entendaient du moins à tirer parti de la vie. Car la
vie
n’est difficile que pour ceux qui veulent en la t
Bourget est le premier qui ait rappelé les écrivains à l’étude de la
vie
intérieure et à l’analyse des faits de conscience
e dépend moins des préceptes qui y sont formulés que de l’image de la
vie
qui y est contenue. Or, c’est un mauvais calcul q
ctacle de la réalité fût entre tous un spectacle déprimant, et que la
vie
fût la pire école d’immoralité. — Il reste qu’il
e les penchants inférieurs de notre nature, en quoi consiste toute la
vie
morale. D’autres, au contraire, vous préparent co
e seul auxiliaire qu’elles aient pour s’échapper hors du cercle d’une
vie
qui est, à tout prendre, difficile à vivre, trivi
t lire… Ce qu’elle trouve d’abord dans ce livre, c’est ce décor d’une
vie
élégante après quoi elle a tant de fois soupiré ;
Parisiennes, produit du tempérament anémique et des excitations d’une
vie
factice. Rien d’ailleurs ne la met en garde et ne
ération lassée qui aura eu, avec le dégoût de toutes les formes de la
vie
, la peur de l’amour. Guy de Maupassant
ain impersonnel. Comment il invente. Son éducation littéraire. Une
vie
qui tient tout entière dans les dix années d’une
ité et terminée brusquement par la chute dans une folie sans remède ;
vie
d’un homme qui a voulu jouir de tout et à la fois
qui a voulu jouir de tout et à la fois par le corps et par l’esprit ;
vie
d’un artiste qui, depuis le premier jour où il a
raire n’a cessé d’aller les yeux fixés sur l’image de la perfection ;
vie
brève et pleine qui a sa beauté, au sens esthétiq
solides et capables de résister à la morsure du temps ; — ç’a été la
vie
et c’est l’œuvre de Maupassant. C’est pourquoi l’
tte liberté d’esprit qui est indispensable au travail du critique. La
vie
de Guy de Maupassant a été tout à fait dépourvue
s vulgaire où on emploie ce mot. Pour ce qui est des événements de la
vie
du cœur et de l’esprit et de ces épisodes de la s
ve, il a mis un soin jaloux à nous les laisser ignorer. Il a caché sa
vie
Il ne se met pas en scène dans ses livres ; il n’
our lui, au contraire, il tâche à sortir de soi afin d’aller vivre la
vie
de personnages qui diffèrent de lui comme ils dif
eu pour unique souci de créer un monde de personnages animés de leur
vie
propre. Son art est extérieur et objectif. Cela d
ue nul ne doit plus que Maupassant à l’expérience qu’il a faite de la
vie
, et pour ainsi dire au matériel de cette expérien
e, figures disgracieuses, âmes rétrécies par les préoccupations d’une
vie
mesquine et difficile. Ses études terminées, il a
» C’est ainsi. Dans la vision d’un homme de province, c’est toute la
vie
de province qui lui apparaît. De même, à rencontr
e rétrécie. — Il en va pour les faits comme pour les êtres. Si, de la
vie
où nous sommes mêlés, tant d’épisodes nous semble
uvre tout le long travail que résume chaque moment d’un être ou d’une
vie
. Maupassant, possède à un degré éminent « ces deu
n’a jamais cru, comme Flaubert, que la littérature fût le tout de la
vie
, si même celle-ci n’a été instituée uniquement af
casse, Clair de Lune, les Sœurs Rondoli, auxquels il faut ajouter Une
vie
, Bel Ami, Mont-Oriol, sont les livres d’après les
saisis sur la fin par la tristesse de cette souillure imposée par la
vie
à une créature humaine. Monsieur Parent est un de
n vulgaire accident, c’est un malheur, le malheur où sombre toute une
vie
et qui fait d’un homme désormais sans courage et
ce des choses » ; et pour l’avoir vue il se déprend à jamais de cette
vie
d’apparence et de mensonge. Il ira, cœur brisé, l
ar sa bouche, c’est Maupassant qui parle. III. Sa conception de la
vie
. L’amour. La mort. L’universel néant. Tout ce
nt pas12. Pour ce qui est des hommes que Maupassant rencontre dans la
vie
et de ceux qu’il met en scène dans ses livres, pl
ine », il n’y a pas un être de culture supérieure. Ceux qui mènent la
vie
élégante, les raffinés et les mondains, lui parai
evenu, l’amour, dans lequel il voit aussi bien l’unique attrait de la
vie
, c’est de même qu’il l’a dépouillé de tout idéal.
plus. Nous songeons que tout est fini. Et de toutes les avenues de la
vie
, de celles que nous avons parcourues et de celles
masquer l’épouvante de la dernière heure. Les religions parlent d’une
vie
future par où cette vie terrestre se prolongerait
a dernière heure. Les religions parlent d’une vie future par où cette
vie
terrestre se prolongerait à l’infini. La morale p
même, dans l’amour dérisoire où deux êtres s’unissent pour donner la
vie
dans le moment même qui les emporte, ainsi que to
rent et d’inchoatif, des dramatistes pour nous offrir des tranches de
vie
, des poètes pour suggérer, rien que par le jeu de
en que la vérité, l’exprimer tout entière ; c’est-à-dire donner de la
vie
une image qui lui soit exactement semblable. Mais
donner de la vie une image qui lui soit exactement semblable. Mais la
vie
est composée de menus faits parmi lesquels il en
d’illogiques ou de contradictoires. L’artiste ne prendra, dans cette
vie
encombrée de hasards et de futilités, que les dét
’est précisément en faisant œuvre de choix qu’il fera œuvre d’art. La
vie
présente tout au même plan, précipite les faits o
, il arrivera, « au lieu de nous montrer la photographie banale de la
vie
, à nous en donner la vision plus complète, plus s
eut disposer20. » — Tout cela aboutit à séparer nettement l’art et la
vie
, celui-là devant être de celle-ci une reproductio
c’est sur ses intentions mêmes que nous le jugerons. A son roman Une
Vie
il donne ce sous-titre « l’humble vérité », et il
emble donc n’avoir voulu, pour cette fois, qu’esquisser l’image d’une
vie
semblable à beaucoup d’autres. Mais, accumulant s
cumulant sur la tête d’une seule personne toutes les tristesses de la
vie
, il fait d’elle véritablement une privilégiée ; s
eurs et à la musique des phrases, il est curieux des spectacles de la
vie
et s’applique à rendre dans ce qu’ils ont de plus
re. Et, venu dans une époque où la littérature, moins soucieuse de la
vie
intérieure qu’elle ne l’était jadis, s’attache su
ntre eux et ceux qu’ils soutiennent avec les choses, il a donné de la
vie
une traduction et de l’art une expression qui, en
ans, Loti pouvait se rendre ce témoignage, qu’il avait vécu plusieurs
vies
d’homme, roulé par les cinq parties du monde, fai
vents, à tous les soleils, et rôti par tous les bouts le balai de la
vie
»21. Tout de même chez ce rouleur, revenu de tant
en n’existe de tout ce qu’on nous a enseigné à respecter ; il y a une
vie
qui passe, à laquelle il est logique de demander
là ; nous pouvons avoir encore une foule de maîtresses et jouir de la
vie
… Je vais vous ouvrir mon cœur, vous faire ma prof
à rien, en dehors des réalités présentes. Tout ce qu’il demande à la
vie
, c’est de lui procurer la plus grande somme de jo
e besoin de se raconter soi-même et de transformer les épisodes de sa
vie
sentimentale pour en faire la matière de beaux ré
i y représentent toute l’humanité, ce sont des simples, débordants de
vie
physique, étrangers à tout travail de pensée : ce
dans un déchaînement de l’animal après les longues continences de la
vie
à bord ; le spahi Jean Peyral, un paysan des Céve
On comprend tout ce qu’il a dû ajouter à ces médiocres épisodes de sa
vie
, et qui n’y était pas contenu, pour que le récit
où l’entendaient les anciens, de la nature créatrice, source de toute
vie
, et seule vivante, de l’éternelle Isis qu’a chant
nt inoffensives, où les hommes sans besoin ignorent le travail, où la
vie
s’écoule indolente et charmée dans un rêve de vol
échappons à l’oppression des horizons trop étroits où s’enferme notre
vie
. On pouvait croire qu’au point où il était parven
é éteinte couvait de la lumière, et toutes ces eaux enfermaient de la
vie
latente à l’état rudimentaire, comme jadis les ea
où nous sommes perdus. Immensité dans l’espace. Maintes fois, dans sa
vie
de marin, il a eu devant lui pendant des jours et
Et après ? Y a-t-il un après ? Comment imaginer un lendemain à cette
vie
? Nous ne serons plus qu’une poussière de poussiè
me avec ses personnages, de s’intéresser aux moindres détails de leur
vie
, d’en pénétrer le sens et de faire une histoire o
s terribles du cœur et des sens, les grandes révoltes, le retour à la
vie
ascétique du large. Et toujours ce rêve de la ret
la vie ascétique du large. Et toujours ce rêve de la retraite, de la
vie
très sage et très calme dans un coin de pays, rêv
courageux par nature et qui sont nés braves ; ils vendirent cher leur
vie
, ces hommes qui, tous, étaient jeunes, vigoureux
du passé ; ils ont reçu là ces premières impressions si douces de la
vie
; ils les retrouvent, liées à un aspect de nature
s, encore est-ce à condition qu’elles se ramènent à la conduite de la
vie
. Peu curieux de philosophie pure, il a un goût tr
isme qui a d’abord été mêlé intimement à toutes les affaires de votre
vie
. On a beau avoir perdu la foi, du moins demeure-t
ontiers. Soi-même des anciennes pratiques on a gardé des habitudes de
vie
intérieure avec le souci de la direction de consc
t en des conversations et des discussions qui sont le charme de cette
vie
en commun, si même elles n’en sont le principal a
ait pas seulement étonnant, mais qu’il serait fâcheux que ce genre de
vie
ne laissât aucune trace. Si l’École n’avait ni so
st une aussi de croire que nous puissions, dans le court espace d’une
vie
d’homme, devenir très différents de nous-mêmes. E
plus d’utiles réflexions sur le train du monde et sur le cours de la
vie
. Mais quoi ! Aimer la clarté, la mesure, le bon s
petits plaisirs intellectuels auprès des grandes joies animales de la
vie
physique ? » Sans doute, il y a dans tout cela un
otre littérature, et parce que c’est en somme la grande affaire de la
vie
. Chose terrible que l’amour, quand on le laisse d
oivent laisser indifférent ces questions touchant à la conduite de la
vie
. C’est un charme que l’humaine façon dont les tra
âtre », parce qu’elle est faite d’éléments empruntés directement à la
vie
. Et la plus neuve et la plus significative est sa
un peu, confineraient au sentimentalisme. VI. Sa conception de la
vie
. L’« honnête homme » à la manière d’aujourd’hui.
De l’ensemble de toute cette œuvre se dégage une conception de la
vie
qui est, je pense, commune à beaucoup d’hommes di
rang dans le monde, la considération. Il doit à son expérience de la
vie
quelques vérités, en petit nombre, auxquelles il
nos actes, que de mesurer leur valeur à leurs conséquences, et que la
vie
extérieure et sociale n’est qu’une traduction gro
la vie extérieure et sociale n’est qu’une traduction grossière de la
vie
intérieure. Puisque nous n’apercevons que des eff
oujours. On se dégoûte des problèmes qui n’ont pas de solution. Cette
vie
est-elle bonne ou est-elle mauvaise ? Elle est la
solution. Cette vie est-elle bonne ou est-elle mauvaise ? Elle est la
vie
, et rien ne sort de réclamer contre. Il faut subi
la destinée de l’avoir fait naître dans un temps où les conditions de
vie
sont bonnes pour plusieurs et en tout cas dans un
on intelligence, et il se sait gré de sa douceur. Il ne maudit pas la
vie
. Il est parfaitement tranquille, et il n’est pas
s hommes, et que rien n’importe plus que d’avoir une conception de la
vie
, une idée du devoir et du bien. De ce fonds si ri
e ne confond une épopée avec un vaudeville. Ces genres vivent de leur
vie
propre. Peu à peu, ils s’organisent, se différenc
runts, d’héritages, une transformation et une évolution continues, la
vie
ne cessant d’y renaître de la mort… J’indiquerai
enouveler et l’animer et en élargir les horizons. C’est proprement la
vie
qui rentre à tous les degrés du monde de l’art. L
e leur auteur et de leur époque, les œuvres continuent de vivre d’une
vie
propre et indépendante : elles développent à trav
lus avant dans les caractères, de ce qu’il a imité plus fidèlement la
vie
, et de ce que son œuvre nous donne à penser ? C’e
l reste vrai qu’une œuvre littéraire ne saurait être séparée ni de la
vie
dont elle doit être une représentation, ni de la
t le degré d’importance et conséquemment d’intérêt qu’ils ont dans la
vie
même ou dans l’histoire de l’humanité… Solidaires
eu nul sentiment de l’art ; mais en revanche ils n’ont rien su de la
vie
: ce sont deux titres qu’ils ont pour être relégu
e ? M. Faguet définit la critique « un don de vivre d’une infinité de
vies
étrangères, quelquefois d’une manière plus pleine
ptitude qu’a eue Montesquieu de pénétrer dans tous les mystères de la
vie
intellectuelle : On sent qu’il n’y a pas eu de v
es mystères de la vie intellectuelle : On sent qu’il n’y a pas eu de
vie
intellectuelle plus forte, plus intense et, avec
qui ont mis dans leur œuvre une conception nouvelle de l’homme, de la
vie
, de la société ; c’est, je crois bien, le fond mê
ort : confiné dans les choses de son métier, ignorant de colles de la
vie
, plus attentif aux idées qu’aux faits et plus ami
as se défier de son temps, vivant dans l’abstrait, rapportant dans la
vie
réelle une gaucherie et une raideur qui sont des
enir45. » — « Il faut que la haute Université se mêle intimement à la
vie
nationale. Nous entendons bien ne pas ressembler
l’exécute en dépit de son Parlement, au péril de sa couronne et de sa
vie
… Et voici Frédéric III, le prince philosophe inst
me et le culte de la science universelle. Une université prépare à la
vie
pratique. Chaque année elle fournit au pays des j
chante et rit en même temps qu’on travaille, où l’on se prépare à la
vie
gaiement, sans pédantisme. Voilà ce qu’est une un
a des contres nouveaux d’études ; on ranimera sur plusieurs points la
vie
intellectuelle. On rompra avec cette uniformité,
orme ne sera pendant longtemps qu’illusoire ? On peut le craindre. La
vie
provinciale n’existe plus guère en France : elle
prospérité des groupes universitaires se mesurera à l’intensité de la
vie
provinciale. D’autre part, tant que les universit
entendre avec quelle gravité il relate les moindres épisodes de leur
vie
corporative. Aux fêtes de Bologne, les étudiants
ettent une direction morale et qui les entretiennent des choses de la
vie
Cette jeunesse demande à être renseignée, éclairé
légué ni une idée morale, ni une règle de conduite, ni un principe de
vie
. Ils n’en avaient pas. Ils ne s’étaient pas souci
qu’un pays, après avoir rompu avec tous les pouvoirs qui réglaient sa
vie
, trouve des conditions nouvelles d’existence.56 »
ins et aux mondaines pareillement. Il fait de leur société et de leur
vie
des tableaux réalistes. Il frappe comme un sourd.
ce réelle. … Justement c’était la fête d’Ambroise qui, au cours de sa
vie
mortelle, fut un grand saint et un évêque des plu
ine qu’elles se soucient peu de celui qui fut saint Ambroise. Mais la
vie
, d’après l’épreuve qu’elles en font, doit leur pa
de prêtre. Même on arrive à le duper. Mgr d’Hulst a consacré toute sa
vie
à une œuvre, qui est une grande œuvre : c’est ce
unie et souriante prodiguait ses plus belles promesses. L’hymne de la
vie
chantait dans son sein… Une nuit la température s
femmes qui avons quelque aisance, on dit souvent que nous menons une
vie
oisive. Hélas ! ceux qui le disent, c’est qu’ils
! ceux qui le disent, c’est qu’ils ne savent pas ce que c’est que la
vie
d’une femme du monde. Le P. Feuillette s’est atta
terre, l’Académie, qui leur décerne chaque année des récompenses… La
vie
de famille est un progrès sur l’égoïsme. Mais il
oup de choses, passé par beaucoup d’épreuves, qui sait le monde et la
vie
. Le P. Du Lac n’a jamais été un orateur ; il a to
ressait de petites allocutions dans toutes les circonstances de notre
vie
scolaire. Il parlait simplement, avec une simplic
air. Il nous fanatisait. Il nous aurait demandé le sacrifice de notre
vie
, que nous n’aurions pas hésité… » Le P. Du Lac ne
Le P. Du Lac ne demanda pas au jeune néophyte qu’il lui sacrifiât sa
vie
. C’est ce qui permit à M. Marcel Prévost d’écrire
s voulions, au lieu de nous confiner toujours dans l’horizon de notre
vie
française, jeter les regards hors de chez nous, l
loignés de l’église en reprennent le chemin. Plusieurs réforment leur
vie
, en font cesser le scandale, régularisent une uni
acher un secret, aucune particularité de l’histoire, aucun acte de la
vie
de l’humanité pouvant donner la clef d’un problèm
si on préférera y faire rentrer le mouvement, les idées, et enfin la
vie
. 1. Essais de psychologie contemporaine, p.
11. L’inutile beauté, p. 39. 12. Voir Sur l’eau, passim. 13. La
Vie
errante, p. 120 14. La Vie errante, p. 118. 15
9. 12. Voir Sur l’eau, passim. 13. La Vie errante, p. 120 14. La
Vie
errante, p. 118. 15. Bel Ami, p. 160. 16. Mon
t d’un caractère si personnel, si pénétrant, si persuadant : toute la
vie
de son âme passe dans ses homélies sans apprêt ;
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