/ 3553
1 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
its des plus antiques légendes. L’Angleterre, où ces poëmes galliques venaient d’être découverts, recueillis, écrits et vraisemb
mis. Sais-tu si ce n’est pas Fingal, le roi des Monts-Solitaires, qui vient me secourir dans les plaines verdoyantes d’Ullin1
r à partager la joie de nos fêtes ? « Fils de Rossa, bras de la mort, viens -tu comme le rapide chevreuil des collines retenti
’épée de Ducomar, au pied d’un chêne, sur le bord du torrent. Ducomar vint ensuite à la grotte de Tura, et adressa ces parol
ur et la fermeté des colonnes d’albâtre du palais de Fingal. « — D’où viens -tu, répond la belle ; d’où viens-tu, Ducomar, le
lbâtre du palais de Fingal. « — D’où viens-tu, répond la belle ; d’où viens -tu, Ducomar, le plus sombre des hommes ? Tes sour
périls, et mon bras lancera les foudres de la mort. Mais toi, Morna, viens à mes yeux sur un rayon de la lune : viens près d
la mort. Mais toi, Morna, viens à mes yeux sur un rayon de la lune : viens près de ma fenêtre pendant mon sommeil, quand j’o
bouclier et appela le fils d’Arno. « Quel est, dit-il, ce murmure qui vient roulant le long de la colline et qui ressemble au
des enfants d’Erin. Le char de bataille, le rapide char de Cuchullin, vient comme un tourbillon enflammé qui porte la mort. I
, penché en avant, il agite sa lance. Fuis, roi de l’Océan, fuis ! il vient comme la tempête le long du vallon. « — Quand m’a
e-toi, vénérable Carril, et porte mes paroles à Swaran. Dis à ce roi, venu sur les flots mugissants, que Cuchullin donne sa
i, venu sur les flots mugissants, que Cuchullin donne sa fête ; qu’il vienne prêter l’oreille au murmure de mes bois, dans l’o
s et glacés sont les vents qui fondent sur ses mers écumeuses ; qu’il vienne donner des louanges aux accords de nos harpes ; q
 ; qu’il vienne donner des louanges aux accords de nos harpes ; qu’il vienne entendre les chants de nos bardes. » « Le vieux C
itte les fourrures de ta chasse. Cuchullin donne le festin solennel ; viens partager sa fête. » « Swaran, d’une voix lugubre
ce que l’aurore, se levant sur mes États, couronnée de jeunes rayons, vienne m’éclairer pour donner la mort à Cuchullin. Le ve
ives du Lubar. Le jeune et brillant Grudar tomba. Le farouche Caïrbar vint aux vallons retentissants de Tura, où Brassolis,
ne. Les bardes conserveront leurs noms, et les rediront aux siècles à venir . « — Ta voix est pleine de charme, ô Carril ! dit
que le brouillard dérobait à leurs yeux, Connal et la fille de Comlo vinrent se reposer dans la grotte de Ronan : c’était l’as
ers toi. « — Je crains, lui dit-elle, le noir Grumal, mon ennemi ; il vient souvent à la grotte de Ronan : je vais me reposer
, celle de mes flots écumants ; son âme est douce et généreuse. Qu’il vienne , accompagné de ses plus vaillants héros, s’unir à
sang des hôtes féroces du Gormal. Ce fut alors que la fille de Starno vint le trouver, ses beaux yeux pleins de larmes, et,
oi sous quelque pierre mémorable qui parle de ma renommée aux temps à venir . Fais que la mère de Calmar se réjouisse en voyan
ul, mais immobile comme un rocher isolé au milieu des sables ; la mer vient avec ses flots et mugit sur ses flancs endurcis ;
rs qui furent mes amis ! Esprits de ces héros, naguère pleins de vie, venez visiter Cuchullin dans sa solitude, venez sur les
ros, naguère pleins de vie, venez visiter Cuchullin dans sa solitude, venez sur les vents qui font gémir l’arbre de la grotte
ude, venez sur les vents qui font gémir l’arbre de la grotte de Tura, venez converser avec moi ; c’est là qu’éloigné des huma
valeur. J’attends sur ce rivage le sombre, le puissant Swaran : qu’il vienne avec toute sa race ; car ils sont terribles dans
et lui dit : « Ô toi qui habites loin de nous environné de tes flots, viens à la fête du roi et passe ce jour dans le repos ;
lance, terrible comme l’esprit de Trenmor, lorsque d’un tourbillon il vient à Morven visiter ses illustres enfants. Les chêne
issements se répétaient de colline en colline, jusqu’à ce que la nuit vînt tout envelopper de ses ombres. Pâles et frissonna
ertes de pleurs : « Fille de la beauté, lui dis-je avec douceur, d’où viennent tes soupirs ? Puis-je, jeune encore, puis-je te d
lui que je fuis à travers les flots ; c’est lui qui me poursuit. « — Viens te placer, lui dis-je, à l’abri de mon bouclier,
 Quitte, lui dis-je, quitte l’Océan, étranger porté sur les tempêtes. Viens partager ma fête dans mon palais. Ma demeure est
èrent comme deux sombres fantômes sur leurs chars aériens, lorsqu’ils viennent effrayer les malheureux mortels. « Alors le fils
tu es assise sur un nuage au-dessus des mâts et des voiles de Loclin, viens me visiter dans mes songes. Belle qui me fus si c
Loclin, viens me visiter dans mes songes. Belle qui me fus si chère, viens réjouir mon âme du doux aspect de ta beauté. » « 
te vois plus environné des guerriers de ta race : les bêtes sauvages viennent paître sur la tombe du puissant roi de Morven… Pa
s chants, plus d’une fois je vis couler les larmes de tes beaux yeux. Viens -tu pour être témoin de nos combats, ou pour enten
à la demeure de Branno, l’ami des étrangers. « De quel lieu, dit-il, viennent ces armes étrangères ? Elle n’est pas facile, la
t conduits au combat et ramenés chargés des dépouilles de l’ennemi. «  Venez , guerriers intrépides, venez donner la mort : Fin
és chargés des dépouilles de l’ennemi. « Venez, guerriers intrépides, venez donner la mort : Fingal vous verra combattre. Mon
Nous parlions ainsi, lorsque la voix de Gaul, apportée par les vents, vint frapper nos oreilles : il agitait dans les airs l
ents dans les airs nous excitent au combat. Accourez, enfants d’Erin, venez vous placer près de votre roi ; soyez attentifs à
Connal ; Dermid à la brune chevelure, et toi, Ossian, roi des chants, venez tous vous placer près du bras de votre père. » « 
ots d’Inistore. — Moi, dit Gaul, je me charge des sept chefs qui sont venus du lac de Lano. — Que le sombre roi d’Inistore, d
m’évanouis comme la vapeur que dissipent les vents du matin lorsqu’il vient éclairer les collines. Connal, ne me parle plus d
impétueux dans sa course ? « Quel autre que le fils de Starno oserait venir à la rencontre du roi de Morven ? Contemple le co
uscles se tendent et se déploient. Mais quand leur fureur, au comble, vint à développer toutes leurs forces, alors la collin
ce, et mes amis sont célèbres dans mon palais. Étranger, suis-moi, et viens partager mes fêtes ; viens poursuivre les daims d
es dans mon palais. Étranger, suis-moi, et viens partager mes fêtes ; viens poursuivre les daims de mes déserts. « — Non, dit
gal, pourquoi, par ces tristes discours, réveilles-tu ma douleur ? Il vient un jour où il faut que les guerriers meurent, et
2 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
es que j’allais copier dans mes heures de loisir ; et mon maître, qui venait souvent me visiter dans ma chambre, prenait tant
être en paradis cette année entière que je passai à Pise, où il ne me vint jamais en fantaisie d’en jouer une seule fois. À
ait tous les jours. Lorsqu’il vit mes dessins et mes ouvrages : Étant venu à Florence, me dit-il, pour engager de jeunes art
tre manière de travailler étant plus d’un sculpteur que d’un orfèvre, venez m’aider à faire de grands ouvrages de bronze, que
vec lesquelles il traitait ces ignorants d’Anglais. « À ce propos, on vint à parler de Michel-Ange Buonaroti ; et ce qui en
oquer de tous ceux qui travaillaient avec lui. Un jour mon tour étant venu d’être le sujet de ses plaisanteries, je me mis s
e d’artiste pour tout avenir. Arrivé à Rome au moment du conclave qui venait d’élever à la papauté Clément VII, il y entra com
cent écus d’or, en lui recommandant de m’en donner ma part. « Jacomo vint à nous, et nous répéta de point en point ce que l
et lorsque celui qu’il envoyait ne me trouvait point à la maison, il venait lui-même fort en colère me menacer de m’ôter son
pas ; ce que je fis en quelques heures. Celui qui me l’avait apporté vint tout en sueur pour le reprendre, disant que son m
us tôt possible ; mais je fus inébranlable. À la fin, il me menaça de venir avec tant d’Espagnols qu’il aurait raison de moi,
prix de mon travail, et ils veulent encore ma vie ! « Je vis bientôt venir plusieurs Espagnols avec cet homme à leur tête, f
ce ; mais je veux du moins que tu m’accordes celle-ci, qui est que tu viennes avec moi dans une société honnête, dont je t’ai s
us allâmes au rendez-vous. Dès qu’on nous aperçut, tout le monde nous vint au-devant ; Michel-Ange était entre Jules et Jean
et, se mettant à genoux lui-même : Miséricorde ! s’écria-t-il, faites venir tout le monde ; voilà, voilà un ange qui descend
des Colonna, amie des Médicis, à l’époque où le connétable de Bourbon vient assiéger Rome. Les bravi, espèce de héros volonta
lexandre, effrayé, me répondit : Plût à Dieu que nous ne fussions pas venus ici ! Cependant, repris-je, puisque vous m’y avez
le quartier des Transtéverins. La première opération qu’il fit fut de venir à moi, de me faire beaucoup de caresses, et de me
vres, et me recommanda de continuer comme j’avais commencé. « La nuit venue , et les ennemis entrés dans Rome, moi, qui ai tou
de mon sujet principal. » IX Le pape, ébloui de ses services, vint plusieurs fois le visiter à son poste. Il lui dém
utres péchés qui me regardent ; et, quand tu auras reçu la communion, viens me retrouver, parce que je te veux beaucoup de bi
contre mon ordinaire, un homme qui, sous la qualité d’orfèvre, était venu souvent dans ma boutique, et la trouvait richemen
était venu souvent dans ma boutique, et la trouvait richement garnie, vint pour me voler ; mon chien se jetait sur lui ; mai
beaucoup d’efforts, firent rentrer cet animal dans la maison. Le jour venu , mes malheureux compagnons, étant descendus dans
tte calomnie de M. Pier Luigi. Ce gentilhomme du cardinal Santa Fiore vint un jour à ma boutique, et m’apporta un petit anne
ce que son fils lui avait dit. Deux jours après, le cardinal Cornaro vint lui demander un évêché pour un de ses affidés gen
qui ne pouvait manquer de réussir ; et au moment où je l’attendais il vint me dire que, pour mon avantage, il voulait me dés
s, avec lesquels je me régalai avec mes amis ; ensuite, la nuit étant venue , nous allâmes nous coucher. Deux de mes gens rest
rs je me remis tout entier entre les mains de Dieu, et je le priai de venir à mon secours. Je sais, disais-je, que j’ai commi
mon étoile. « C’était au milieu de ces tristes pensées que le sommeil vint un moment s’emparer de moi. Je fus réveillé par m
alheureux brave homme ! me dit-il, il n’est plus temps de dormir ; on vient vous apporter une mauvaise nouvelle. — Le plus tô
ne jamais ceux qui le servent, et je lui en rends grâces. Pourquoi ne vient -on pas me lire ma sentence ? — Celui qui en est c
e garde. Alors je l’appelai par son nom, parce que je le connaissais. Venez , lui dis-je, monsieur Benedetto de Cagli, venez,
ue je le connaissais. Venez, lui dis-je, monsieur Benedetto de Cagli, venez , je suis tout résolu : il vaut mieux mourir innoc
résence de ceux qui devaient m’exécuter ; mais l’heure du dîner étant venue , et voyant les provisions qu’on m’envoyait, je m’
t, à cause de ma jambe, au lieu où ils m’avaient pris. « Le châtelain vint bientôt m’y trouver en s’y faisant porter, parce
re chose, si je l’avais pu. J’étais si désespéré, lorsque l’obscurité venait interrompre mes lectures, que je me serais tué si
e. J’en demeurai tout étourdi et à demi mort, jusqu’au moment où l’on vint m’apporter mon dîner. J’entendis le capitaine Mon
fera-t-elle sortir la joie du cœur ! « Aussitôt le capitaine Manaldi vint avec vingt hommes armés, et me trouva à genoux de
le dos, à cause de ma jambe, j’avais rêvé tant de fois que les anges venaient eux-mêmes me la panser, que je m’en servais ; et
rt que si je n’y eusse jamais eu de mal. Ces hommes armés qui étaient venus me prendre me redoutaient comme si j’eusse été un
aient comme si j’eusse été un vrai dragon. Le capitaine me dit : Nous venons ici beaucoup de gens armés, et avec grand bruit ;
ous ne daignez pas nous regarder ! Voyant bien, à ces paroles, qu’ils venaient pour accroître mes maux, mais préparé à tout souf
i que le pape même. Le jeune invisible qui m’avait empêché de me tuer vint encore vers moi ; et, d’une voix fort claire : Mo
s déclaré son ennemi. Il se retire chez son ami Delbène, où tout Rome vient le féliciter de son assassinat. Le cardinal Farnè
XIII Le pape Farnèse, qui voulait plier à lui Charles-Quint, fit venir Benvenuto, et lui commanda pour ce prince, qu’il
3 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
CROMA Malvina. Oui, c’était la voix de mon amant ! Rarement son ombre vient me visiter dans mes songes. Ouvrez vos palais aér
de l’étranger. Oui, c’était la voix de mon amant : rarement son ombre vient me visiter dans mes songes ! Fils d’Ossian, cher
comme un jeune arbrisseau ; mais la mort, comme un vent brûlant, est venu flétrir ma jeunesse. Ma tête s’est penchée ; le p
me la fleur que la nuit a couverte de rosée, et que le soleil du midi vient brûler de ses rayons. Ma fille, prête l’oreille a
ie que j’embellissais : ses yeux ne m’y trouveront plus. » Ainsi l’on viendra dans ces lieux prêter en vain l’oreille pour ente
le fils de l’illustre Fingal ? » Les larmes couleront sur ses joues. Viens donc, ô Malvina, viens, en chantant, me conduire
Fingal ? » Les larmes couleront sur ses joues. Viens donc, ô Malvina, viens , en chantant, me conduire dans la riante vallée d
urne ses yeux humides de pleurs. « Pourquoi, lui dit Fingal, pourquoi viens -tu sitôt parmi nous, fille du généreux Toscar ? Q
poids des années ; il avait donné des fêtes à Fingal, quand ce héros vint au palais de Starno disputer le cœur d’Agandecca.
s flots de l’occident. Snitho, le compagnon de la jeunesse de Larmor, vint au palais de Fingal, il lui raconta les malheurs
nfants de Morven t’environnent : toujours ils protégèrent le faible : viens dans notre vaisseau, fille plus belle que cette l
vaisseau, fille plus belle que cette lune qui brille à son couchant ; viens , nous dirigeons notre course vers les rochers de
es étrangers ? dit-il. Ils sont nés dans un jour malheureux, ceux qui viennent à Berrathon braver la force d’Uthal : il ne prépa
er des nouvelles de l’entière destruction de son peuple. Peut-être il viendra lui-même ; son sang coulera sur l’épée d’Uthal, e
s l’ennemi de pied ferme. Près de moi Toscar tire son épée : l’ennemi vient comme un torrent ; les cris confus de la mort s’é
Fingal, cette voix qui depuis si longtemps n’a frappé mon oreille : «  Viens , me dit-il, viens, Ossian ; il ne manque rien à l
qui depuis si longtemps n’a frappé mon oreille : « Viens, me dit-il, viens , Ossian ; il ne manque rien à la renommée de Fing
s’est fait entendre, et sa harpe a fait retentir les voûtes de Selma. Viens , Ossian, viens….. » À ces mots, Fingal s’envole a
ndre, et sa harpe a fait retentir les voûtes de Selma. Viens, Ossian, viens ….. » À ces mots, Fingal s’envole avec ses aïeux a
sont plus et leur renommée a péri avec eux. Les enfants des siècles à venir passeront une race nouvelle les remplacera : les
i dans ta sombre demeure, ô mon cher Ryno ! Quand la voix de l’aurore viendra-t -elle te dire : « Lève-toi, jeune guerrier ! les c
mhal, disait-il, ce guerrier qui ne se repose jamais ? Sans doute, il vient à Balclutha, à la tête de son armée, puisque Cles
me le bouclier de mes pères, d’où partent tes rayons, ô soleil ! D’où vient ta lumière éternelle ? Tu t’avances dans ta beaut
globes de neige. Calmora tombe sur le cadavre de son amant. Sulindona vient et la trouve expirée. Elle reconnut la fille de C
à la caverne de l’île. « Là, disait-elle, un chef de Morven devait la venir rejoindre » ; mais il ne vint pas. Je sollicitai
sait-elle, un chef de Morven devait la venir rejoindre » ; mais il ne vint pas. Je sollicitai son amour, et l’invitai à me s
it d’attendre que trois lunes fussent écoulées. « Suloicha, dit-elle, viendra peut-être. » Elle fut consumée par la douleur ava
anches et leurs mâts qui se balançaient dans l’air. Nous crûmes qu’on venait redemander Crimoïna. « Je ne combattrai point, di
se permettait pas d’en faire sa pâture. Mais le sanglier sauvage est venu dans sa rage impitoyable ; il a arraché l’une d’e
ce couple aimable ; l’herbe croît entre les pierres de leur tombe. Je viens souvent m’asseoir sous l’ombrage, dans ce triste
e Tora et que j’entendrai rugir les torrents de ma patrie. Alors vous viendrez vous offrir à mon âme, et l’attendrir sur vos tou
ant, semblables aux zéphyrs du printemps qui volent sur la colline et viennent tour à tour, avec un doux murmure, agiter molleme
source qui tombe du rocher. Quand la nuit montera sur la colline, je viendrai , sur l’aile des vents, déplorer en ces lieux la m
plaine. Mais tu tomberas comme l’illustre Morar ; l’étranger sensible viendra s’asseoir et pleurer sur ta tombe. Tes collines n
e jour, et la fille de Morglan n’est plus ! Quel est le vieillard qui vient à nous, appuyé sur son bâton ? L’âge a blanchi se
and le rayon du matin entrera-t-il dans les ombres du tombeau ? quand viendra-t -il finir le long sommeil de Morar ? Adieu pour ja
u cœur d’Armin. L’image de son fils, qui périt à la fleur de ses ans, vient se retracer à sa pensée. Carmor était auprès du v
et ton bouclier au nuage qui porte la foudre. Armar, guerrier fameux, vint à ma demeure et rechercha l’amour de Daura ; il n
de fruits vermeils. C’est là qu’Armar attend sa chère Daura. Je suis venu pour lui conduire son amante au travers des flots
e et les frimas. Il rêvait, quand il refusait la paix à Dresde, et il venait expier son rêve à Leipsick. Il rêvait, partant av
4 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — Note »
ux romans m’avaient été signalés comme écrits par une jeune femme qui venait assez souvent dans un cabinet de lecture de la pl
son triomphe.  « Si je suis importune, cependant, dites-le moi, mais venez me le dire vous-même. J’en subirai l’arrêt avec p
âtre ; mais ce que je désire le plus, c’est de vous voir. Voulez-vous venir jeudi à onze heures du matin ? car c’est jeudi le
ux pas le perdre encore cette fois. »  « (18 février 1833.) Vous êtes venu me voir, aujourd’hui, monsieur, et je n’y étais p
es venu me voir, aujourd’hui, monsieur, et je n’y étais pas ; et vous venez si rarement ! Vous avez demandé à M. Planche à qu
rarement ! Vous avez demandé à M. Planche à quelles heures il fallait venir pour me trouver. Il faut venir à toutes les heure
M. Planche à quelles heures il fallait venir pour me trouver. Il faut venir à toutes les heures que vous voudrez ; j’y serai
né le désir, vous n’aurez donc qu’un mot à lui dire de ma part : mais venez avec lui la première fois, car les premières fois
es à coup sûr) sans une très-grande admiration. Il y a des hommes qui viennent au monde tout faits et qui n’ont pas de lutte à s
de la chair humaine. — Et M. Jouffroy s’est dit : L’idée n’est jamais venue à aucun homme de manger de la chair humaine. — Po
j’aurais été bien heureuse de vous voir aujourd’hui, quand vous êtes venu . Serez-vous assez bon pour revenir bientôt ? Je s
s indulgent que votre amitié ne vous porte à l’être. Il faut que vous veniez m’écrire cette lettre que vous savez bien, et dîn
t cela me fâche.  « George. » « (Mars 1833.) Eh bien ! mon ami, quand viendrez -vous dîner avec moi ? Que vous n’ayez pas faim, c
ous sans être dérangée, et à ces heures-là je suis libre. Voulez-vous venir demain ou après-demain ? Je serai bien aise que v
ble.  « George S. » « Vendredi. » « (11 mai 1833.) Mon ami, vous êtes venu et j’étais sortie. Quand vous reviendrez, tâchez
deux ou trois heures. Je suis restée hier au gîte, espérant que vous viendriez . Comment êtes-vous ? Vous m’avez écrit une lettre
touchée, mon ami, de votre prédilection pour Métella. Maintenant, je viens vous demander non plus une marque d’indulgence, m
. Il m’a répondu une lettre charmante, et quelques jours après il est venu me voir, pour me dire qu’il partait pour la campa
artait pour la campagne pour huit ou dix jours, et qu’à son retour il viendrait dîner avec moi. Il a dit ces choses à ma duègne,
a souvent envie d’aller vous voir et de vous tourmenter pour que vous veniez chez nous, mais je l’en empêche, quoique je fusse
as vraiment si je sortirai de cette affreuse crise du sixième lustre. Venez me voir ce soir, si vous pouvez. Je vais partir :
rmittences, sans que jamais aucun tort réel d’un côté ou de l’autre y vînt porter une sérieuse atteinte. Il n’y eut que des
5 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
a France, elles le seront pour l’Europe et pour le monde entier. « Je viens poser devant vous le problème moral de l’homme et
ée : ils naissent, ils vivent, ils meurent, sans se demander d’où ils viennent , pourquoi ils sont, où ils vont. « Il en est bien
enchantements. « Alors l’homme se pose cette terrible question : D’où viens -je, pourquoi suis-je venu ? où vais-je ? Alors le
mme se pose cette terrible question : D’où viens-je, pourquoi suis-je venu  ? où vais-je ? Alors le problème moral de sa dest
la Grèce, elle n’est plus !… Une race d’hommes différente encore est venue qui a détruit celle qui l’avait précédée, qui a f
a formidable question de la destinée… Qu’est-ce que l’humanité ? D’où vient l’humanité ? Où va l’humanité ? « En voilà qui di
religion, si, par malheur, vous ne vous êtes jamais demandé d’où vous veniez  ? pourquoi vous étiez venus ? où vous alliez ? « 
us ne vous êtes jamais demandé d’où vous veniez ? pourquoi vous étiez venus  ? où vous alliez ? « Qu’est-ce que la philosophie
le qui remet en question l’avenir de la société, et qui annonce qu’il vient chercher les destinées de l’homme et résoudre ce
la vérité dans toute sa nudité naturelle, et c’est la philosophie qui vient lui enseigner ses destinées. En vérité, nous plai
rances quand elle doute, quand elle se demande avec anxiété d’où elle vient , pourquoi elle est venue, où elle va, et qu’aucun
quand elle se demande avec anxiété d’où elle vient, pourquoi elle est venue , où elle va, et qu’aucune réponse ne lui est donn
et se dirigeant d’après cette croyance. Pourquoi donc la religion ne viendrait -elle pas révéler à l’humanité sa destination nouv
6 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
sœurs ! » Souvenir de l’enfance du mort. Le 4 août. « À pareil jour vint au monde un frère que je devais bien aimer, bien
joie à ma mère : “Maurice, Maurice a marché seul ! ” Souvenir qui me vient tout mouillé de larmes. » Le 6 août. « Journée
e saint abbé de Rivières, à Andillac, où il a dit la messe, où il est venu prier avec tes sœurs près de ta tombe. Oh ! que c
élas ! demandée trop tard. Quinze jours après ta mort, la réponse est venue m’apporter douleurs au lieu d’espérance. Que de r
 Sophie m’a écrit, cette Sophie, amie de Marie, qui m’aime en elle et vient me consoler. Mais rien d’humain ne console. Je vo
osier te faisait plaisir ; tu te plaisais à le voir, à penser d’où il venait . Je voyais cela et comme étaient jolis ces petits
pauvre cœur dépouillé. « Comme j’aime ses lettres, ces lettres qui ne viennent pas ! Mon Dieu, recevez ce que j’en souffre et to
 ! qu’ils sont à plaindre ! que mon âme souvent les pleure avec Jésus venu pour les sauver ! Je voudrais le salut de tous, q
s m’en aller en haut ; si je trouvais dans ma poitrine ce souffle qui vient le dernier, ce souffle des mourants qui porte l’â
irs, mes regrets de ce que j’ai le plus aimé ? C’est tout ce qui vous viendra , ô vous qui voulez que je continue ces cahiers, m
ui. Revu à Andillac cette tombe toute verdoyante d’herbe. Comme c’est venu vite, ces plantes ! Comme la vie se hâte sur la m
vant une table, pensant, comme à présent, à cette fête des saints. Il vint , Maurice, me trouver, causer un peu d’âme et de c
ue serait donc pour vous mon calme perpétuel ? car, excepté ce qui me vient du cœur ou monte à la tête, rien ne fait mouvemen
ous étions à l’Abbaye-aux-Bois, lui, vous, moi, moi à côté de lui. Je viens d’une église aussi, et d’auprès de lui sur sa tom
de leur chambre, en toilette avec des fleurs pour le bal, que cela me vînt  ! J’en fermai les yeux. Journée, soirée si divers
ne se montre ; mais il ne manque pas, mais quelque chose d’inattendu vient d’en haut. » VIII 1840 sonne et la rembrun
il faut de temps en temps quelques cordiaux pour la course : il m’en vient du ciel, il m’en vient de la terre, je les prends
à ! Ainsi nous irons jusqu’à la mort : Dieu nous a unies. » IX Vient ensuite un long récit de l’agonie et de la mort d
t être incomplète du côté du monde. Ce que je sais sous ce rapport me vient presque d’instinct, d’inspiration, comme la poési
l’aurore et sur un réveil, en sorte que j’ai cru avoir rêvé ; mais je viens d’entendre encore, mon musicien est arrivé. Je no
tendre encore, mon musicien est arrivé. Je note cela tous les ans, la venue du rossignol et de la première fleur. Ce sont des
on pourrait faire entrer un siècle. Je n’y vois rien, quoi qu’il soit venu dans l’histoire de ma vie, parce que tout reste a
rsations aimables, un épisode en ma solitude. C’est la saison où l’on vient nous voir, cette fois-ci c’était en foule des all
l’improvisé dispense de cérémonie. Mais nous n’en faisons pas, et qui vient nous voir ne doit s’attendre qu’au gracieux accue
le temps est quelque chose de triste, soit qu’il s’en aille ou qu’il vienne  ! et que le saint a raison qui a dit : “Jetons no
out se décolore excepté la piété, et tout meurt. XXII Mais d’où vient ce style simple, pur et expressif comme l’émotion
ient ce style simple, pur et expressif comme l’émotion elle-même ? il vient comme il est venu à Mme de Sévigné, à Gerson ; il
e, pur et expressif comme l’émotion elle-même ? il vient comme il est venu à Mme de Sévigné, à Gerson ; il vient, sans art,
lle-même ? il vient comme il est venu à Mme de Sévigné, à Gerson ; il vient , sans art, du cœur écouté seul par la jeune fille
7 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
des travaux qu’il fait sur la terre ? Une génération passe et l’autre vient  : le soleil se lève et se couche aujourd’hui comm
lle d’entendre ; on oublie les choses passées, on oubliera celles qui viennent  : le mieux est de ne rien faire… pour n’avoir rie
d-Cerf, faire quelques parties de youker ou de rams avec les premiers venus . Tu fumeras des pipes, tu videras des chopes, et
it pas envie ; au contraire, lisait-il dans son journal que Yéri Hans venait d’être nommé capitaine de hussards, à cause de so
ommé capitaine de hussards, à cause de son courage ; que Frantz Sépel venait d’inventer une machine pour filer le chanvre à mo
inventer une machine pour filer le chanvre à moitié prix ; que Pétrus venait d’obtenir une chaire de métaphysique à Munich ; q
it d’obtenir une chaire de métaphysique à Munich ; que Nickel Bischof venait d’être décoré de l’ordre du Mérite pour ses belle
absence : « Me voilà, c’est moi ! » le tira de son sommeil et lui fit venir les larmes aux yeux. Il respirait à peine pour mi
des orages. — Mais je n’ai pas voulu passer sans te voir, Kobus ; je viens te chanter mon chant d’amour, mon premier salut a
e de sa cave. Il s’extasie sur chaque échantillon de vin vieux. L’eau vient à la bouche à chaque dégustation. Il choisit huit
heim, et ensuite celui du des johannisberg capucins. Toute chose doit venir en ordre et selon son temps : l’huilier sur la ch
et entra dans sa chambre en chantant tout bas : « Tra, ri, ro, l’été vient encore une fois… you ! you ! » La bonne odeur de
ouchon sans secousse, comme ils rient en pensant : « Qu’est-ce qui va venir à cette heure ? » Ah ! je vous le dis, c’est un g
d’année en année, jusqu’à ce que le Seigneur Dieu nous fasse signe de venir , et que nous dormions en paix dans le sein d’Abra
ée de bagues, sur la table, à côté de son verre. V Mais Katel venait à peine de sortir, et la porte restait encore ouv
s : « Hâan ! Hâan ! une enfant… une véritable enfant ! Allons, Sûzel, viens prendre le café avec nous. Katel, apporte une tas
t encore un peu fraîche ; mais, depuis ces huit jours de soleil, tout vient  ; dans une quinzaine, nous aurons des petits radi
vous dire. La Blanchette a fait veau la semaine dernière, et le petit vient bien : c’est une génisse blanche. — Une génisse b
apeau de crin, sa camisole de laine grise garnie d’agrafes de laiton, venait à sa rencontre, la figure épanouie, et s’écriait
, dit Fritz en donnant une poignée de main au brave homme ; l’idée de venir m’a pris tout à coup, et me voilà. Hé ! hé ! hé !
n de berger à poils gris de fer, grosse moustache et queue traînante, venait se frotter à la jambe de Fritz, qui lui passait l
es bœufs mugissaient tout bas, comme endormis, les sabots allaient et venaient . Bientôt après, la mère Orchel descendait dans la
de bruits : dans la cour, le coq, les poules, le chien, tout allait, venait , caquetait, aboyait. Dans la cuisine, les cassero
Puis, tout à coup, tout devenait blanc : c’était lui, le soleil, qui venait enfin de paraître. Il était là, rouge, étincelant
oit, regardant travailler les ouvriers, les gens de la ferme aller et venir , mener le bétail à la rivière, piocher le jardin,
coup de langue, ce qui la fâchait plus qu’on ne peut dire. « Je n’en viendrai jamais à bout, c’est fini ! » s’écriait-elle. Et
mieux, que j’ai les jambes plus dégourdies et meilleur appétit ; cela vient du grand air. Quand je retournerai là-bas, je vai
de lui dire : « Sûzel, il faut s’y prendre de telle manière. » C’est venu tout seul, et voilà ce que j’appelle une vraie fe
sque hors la porte cochère : puis il rentra, riant tout bas de ce qui venait d’arriver. IX L’ennui le reprend à la vil
temps j’attends mademoiselle Katel dans la cuisine, et, comme elle ne vient pas, j’ai pensé qu’il fallait tout de même faire
en se détirant les bras ; qu’est-ce qui se passe ? — Le père Christel vient vous voir, monsieur. Il attend depuis une demi-he
Ah non ! j’ai d’autres affaires en ville. Vous savez, quand vous êtes venu la dernière fois à la ferme, je vous ai montré de
rés sous le béguin noir, et les bras pendants. Ces gens n’étaient pas venus pour danser, ils étaient venus pour voir, et se t
bras pendants. Ces gens n’étaient pas venus pour danser, ils étaient venus pour voir, et se tenaient au dernier rang de la f
traversa la hutte au milieu de l’attention générale. Sûzel, le voyant venir , devint toute pâle et dut s’appuyer contre le pil
st bien… tu peux danser. » Car elle connaissait Fritz pour l’avoir vu venir à Bischem, dans le temps, avec son père. Ils desc
aurait voulu dire aussi quelque galanterie à Sûzel, mais rien ne lui venait à l’esprit : il était trop heureux. Enfin Hâan ti
yeux comme de cris d’hirondelles fendant l’air ; car si l’inspiration vient du ciel et ne connaît que sa fantaisie, l’ordre e
nt juste en face du père Christel et d’un autre vieil anabaptiste qui venait d’entrer dans la salle, et qui les regardaient co
les filles ont besoin d’apprendre à valser ?… est-ce que cela ne leur vient pas tout seul ?… Ah ! ah ! ah ! » Fritz, sachant
à rester, je ne puis le prendre sur moi ; il faut que je parte… et je venais justement chercher Sûzel. — Chercher Sûzel ! — Ou
de reproche, car il est dit : « Honore ton père et ta mère ! » et de venir voir sa mère deux ou trois fois l’an, ce n’est pa
Tu vas charger Andrès de diriger ton orchestre, dit-il à Iôsef, et tu viendras prendre quelques verres de bon vin avec nous. » L
e toute sorte qu’on rapporte toujours de la fête. Fritz, voyant Sûzel venir , se dépêcha de casser le fil de fer d’une bouteil
el à son aise. Mais on sonne à sa porte : c’est la mère de Sûzel, qui vient lui apprendre le prochain mariage de la petite. A
ses de répondre ? » Tout à coup, se levant comme une désespérée, elle vint se jeter dans ses bras en s’écriant : « Oh si ! j
a figure pourpre et les yeux écarquillés, s’étaient enhardies jusqu’à venir croiser leurs bras au bord d’une fenêtre, regarda
nsi ! dit Christel. — Oui, répondit David, c’est le meilleur, et vous viendrez demain à Hunebourg dresser le contrat. » Alors on
i me cause plus de plaisir que les autres, et j’en suis fier. Je suis venu chez vous, Christel, comme le serviteur d’Abraham
Fritz réunit tous ses amis à dîner dans la même salle où Sûzel était venue s’asseoir au milieu d’eux trois mois auparavant,
8 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
uma trois flambeaux, le soir, quand le jour eut disparu. « O mon ami, viens , viens et nage vers moi ! Ainsi fit le fils du ro
is flambeaux, le soir, quand le jour eut disparu. « O mon ami, viens, viens et nage vers moi ! Ainsi fit le fils du roi, il é
ire que la licence est la seule vraie règle de sa versification. Nous venons déparier de la synérèse, qui est fondamentale : e
e me donnerez-vous, ma mie ? — Une perdrisolle (perdrix), Qui va, qui vient , qui vole Qui vole dans les bois… Il l’envoyait
r tué mon canard blanc. D’avoir tué mon canard blanc, Après la plume vint le sang. Après la plume vint le sang. Après le s
ir tué mon canard blanc, Après la plume vint le sang. Après la plume vint le sang. Après le sang l’or et l’argent. Après l
eux aller dans la tour Que de jamais changer d’amour ! — Qu’on fasse venir mes estafiers, Mes geôliers, mes guichetiers ! Qu
ns passés sans voir le jour. Au bout de sa septième année, Son père y vint la visiter. — Eh bien, ma fille, comment vous va
i jolie que vous Mais elle est plus riche. La belle, si je me marie, Viendrez -vous à la noce ? Ô beau rossignolet, La belle si
Viendrez-vous à la noce ? Ô beau rossignolet, La belle si je me marie Viendrez -vous à la noce ? Je n’irai pas à la noce Mais j’
et. Je n’irai pas à la noce Mais j’irai-z-à la danse. Oh ! si vous y venez Venez-y bien parée, Ô beau rossignolet, Oh ! si v
n’irai pas à la noce Mais j’irai-z-à la danse. Oh ! si vous y venez Venez -y bien parée, Ô beau rossignolet, Oh ! si vous y
i vous y venez Venez-y bien parée, Ô beau rossignolet, Oh ! si vous y venez Venez-y bien parée. Quel habit veux-je prendre E
y venez Venez-y bien parée, Ô beau rossignolet, Oh ! si vous y venez Venez -y bien parée. Quel habit veux-je prendre Est-ce
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
rbieri), s’étant séparé des Fedeli, forma une troupe avec laquelle il vint à Paris où il reçut un très favorable accueil de
qui voit clair toutefois, et qui prend sa revanche quand l’heure est venue . Il est moins facile à duper que Pantalon, mais i
ut il avait conçu ce projet. ACTE DEUXIÈME L’étudiant Cintio Fidenzio vient acheter Celia ; il dit à Mezzetin de remettre la
Au moment où il a compté l’argent et où il va emmener Celia, un sbire vient mettre le séquestre surtout ce que possède Mezzet
pin, qui a été averti du projet par son ami Spacca, prend l’avance et vient au lieu de Cintio, en criant : « O chi conza chia
Celia, dans laquelle il annonce au marchand qu’il est sur le point de venir la chercher et le prie de la garder chez lui au m
Bellorofonte entre en scène. Fils d’un correspondant de Pantalon, il vient toucher une lettre de change de trois cents ducat
le sait, au milieu de la guerre de Trente Ans, et l’Électeur palatin venait , en effet, de perdre ses États. Fulvio, en le voy
x mains des sbires, se porte garant du capitaine. Quand il sait qu’il vient encore de ruiner un stratagème de Scapin, il s’en
é faire de nouvelles acquisitions, passe avec une autre esclave qu’il vient d’acheter. Le capitaine reconnaît sa fiancée Laud
t comique suivait une marche ascendante continue. Après Hardy étaient venus Théophile, Racan, Mairet et Gombault, puis Rotrou
10 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — X. Service de nuit. »
couché avec les soldats d’infanterie. A ce moment, mon lieutenant est venu me réveiller. Il m’a dit : « Ahmadou, il ne faut
es de Saint-Louis vous ordonne de rentrer immédiatement car vous êtes venu au bal sans permission. » — Je monte à cheval. Je
éponds : « C’est moi, spahi ! J’arrive directement de Saint-Louis. Je viens avec mission du colonel, commandant supérieur des
oupes, appeler son secrétaire Monsieur le lieutenant Fametal ! Il est venu au bal sans permission. Et le colonel, commandant
evaux ». (— Toi, commandant, tu ne l’as jamais remarqué ? La nuit ils viennent blaguer avec eux, leur tresser les crins156… Non 
quitté la maison du colonel, commandant supérieur des troupes. Il est venu me trouver chez mon officier, Monsieur Baffart-Co
fois que je te rencontrerai sans lui, je te fais fusiller ». Il était venu , à deux heures du matin, réveiller le colonel com
Saint-Louis. 155. Pourboire. 156. Les guinné passent en effet pour venir jouer la nuit avec les chevaux. Il paraît que, pa
11 (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie
i, égalée. On m’a raconté que j’avais montré beaucoup de répugnance à venir au monde : la figure voilée de mon bras replié, j
t mon premier horizon. La seule vision qui me reste de mon berceau me vient d’une grande terreur que j’eus, y étant couchée,
Je devais être malade, avec la fièvre, sans doute ; un médecin était venu et avait ordonné l’effroyable chose qui suivit :
our les autres, il devait être impitoyable. V Un matin, ma mère vint l’improviste. La clé était sur la porte ; elle en
ble, domina toute ma première enfance. D’autres révélations de la vie vinrent compliquer ce sentiment et lui donnèrent bientôt
de terreur, ma pauvre nounou prononçait ce mot ! Sans doute, avant ma venue , des mois, où le père dissipait sa paye, il y ava
ous montra un jour sur son balcon, deux belles fleurs très rares, qui venaient d’éclore sur une plante grasse. Dès qu’on eut le
estais la dame qui avait une si grosse voix et que je ne voulais plus venir chez elle. J’espérais bien avoir atteint mon but,
ou, elle était verte, et je la trouvai ravissante. Par qui et comment vint l’attelage ? Je ne sais. Ce fut une jolie chèvre
rd. Pauline, qui devait avoir cinq ou six ans, était du voyage. Marie venait aussi, quelquefois, quand elle en avait le loisir
rres autour d’un grand trou, qui s’enfonçait ; des hommes allaient et venaient et l’on entendait des bruits étouffés sous terre.
r, et moi fascinée, mais tendant l’oreille, pour avertir si quelqu’un venait . XI Il y avait, accroché au mur de la premi
. J’étais consternée, mais sans cris et sans larmes. Le lendemain, on vint chercher la morte, pour l’emporter, et j’eus, alo
Cette voiture, ces hommes, pour moi, n’étaient pas de ce monde ; ils venaient d’où allaient les morts et y retournaient. Jamais
ouvais d’élan de tendresse que pour ma nourrice, toujours, quand elle venait me voir, et elle venait souvent, malgré l’énorme
se que pour ma nourrice, toujours, quand elle venait me voir, et elle venait souvent, malgré l’énorme distance des Batignolles
juge sévère, qui ne laissait rien passer. XVII Je ne sais à qui vint l’idée admirable de me faire suivre, dans mes fug
orties d’écoles, je fis la connaissance d’autres gamins, et l’idée me vint d’organiser une bande, dont je serai, naturelleme
mportée d’Orient, par les hussards hongrois. Le mot, à peine déformé, vient du turc : Tschaprak. Mais en patois, en patois du
retenir, me trahissait. Presque toujours, les après-midi, les tantes venaient s’asseoir sur la pelouse, à côté du fauteuil de g
afraîchissements, et on restait là, sous l’ombre du catalpa. Ceux qui venaient n’étaient pas très nombreux ; les plus fréquents
u Petit-Montrouge, à vingt minutes à peu près de chez nous. Avec eux, venait souvent une dame, qui, elle, était de Paris. Je n
occuper d’une schabraque comme moi !… » Ce fut dans une maison, où il vint pendant quelque temps dîner assez régulièrement,
visites, le plus souvent c’était Mme R… avec sa fille, Marie ; elles venaient aussi pour voir mon père, qui était le parrain de
n long et en large, attendant le départ, et il fallait aussi aller et venir pour ne pas avoir froid. Rien ne me paraissait pl
loup ne sortait du bois que le soir ; mais je prenais bien garde à la venue du crépuscule, et, si je m’étais attardée, je me
. XXV Parmi les rares amis qui nous rendaient visite, celui qui venait le plus souvent était Rodolpho, un tout jeune hom
avait appris le latin. Il était donc comme de la maison, et, quand il venait à Montrouge, il y passait quelquefois deux ou tro
arottes, ce dont j’eus lieu de me repentir. Un autre visiteur, qui ne venait que rarement, et dont j’ai gardé cependant un sou
ait, je crois, en Gascogne où il avait des châteaux et des terres. Il venait sans doute aussi dans les environs de Paris, chez
me de foire, où j’avais vu un triomphe romain, peut-être, et de là me venait ce souvenir. En tout cas j’étais très renseignée
chassait à travers champs ! « Comme j’étais malade, des gens méchants venaient la nuit, pour m’empêcher de dormir, mais s’ils vo
l’étrange vieille personne lui tomba dans les bras. Tante Lili était venue près de moi à la fenêtre et clignait ses petits y
e un héros, un être éthéré, exempt de tout le prosaïsme de la vie. Il venait faire sa cour chaque jour, et elle l’attendait en
faire sa cour chaque jour, et elle l’attendait en rêvant, guettant sa venue du haut de sa fenêtre, dont la vue s’étendait sur
ïve ? Son entrain mit beaucoup de mouvement dans la maison ; mon père vint plusieurs fois à Montrouge, pour voir sa tante ;
u’exilée dans la chambre aux légumes, j’étais privée de dessert, elle venait me retrouver, en m’apportant le sien. — Je ne peu
frère a toujours été un tyran… pauvre petite bagasse, tu devrais t’en venir avec moi à Avignon… Le mois passa trop vite. Vers
dans son panier, la bonne tante d’Avignon s’en alla, comme elle était venue , et jamais plus je ne la revis. Elle vécut longte
n, sur lequel on dansait. XXIX D’où la coquetterie m’était-elle venue  ? Elle ne s’accordait guère avec mes allures de g
des verdures neuves, pour mieux jouir de mon ombrelle. Des personnes venaient derrière moi, et très certainement m’admiraient.
Justement il y avait chez lui énormément de chocolat, je n’avais qu’à venir avec lui, il m’en donnerait tant que je voudrais.
m’emporter. Je jugeais prudent de ne pas le brusquer. — Je veux bien venir chercher les bonbons, lui-dis-je, mais d’abord il
’y avait pas besoin de tant de façons… — Moi, on ne m’a pas dit qu’on viendrait chercher les pendules, je ne les laisserai pas em
sion intense que me produisait cette partie du vieux Montrouge, où je venais rarement, avant mon entrée chez Mlle Lavenue. Il
Morte amoureuse, toujours, à ce passage où le jeune prêtre, que l’on vient d’ordonner, retournant au séminaire, reçoit furti
istoire, et j’ai appris, avec un vif étonnement, que des Bénédictins, venus d’Italie, s’y étaient installés en 1827, et que,
ne romance que les tantes fredonnaient : Au fond du parc, un inconnu Vint un instant charmer mes yeux. …………………………………… Hélas
ela à l’intérieur, pour essayer des robes blanches, que la couturière venait d’apporter. Il y avait des broderies, des jours,
t à son aise en l’air ! Lorsque de temps à autre, le bout de son pied vient effleurer la terre, on voit bien que c’est par pu
-père ni les tantes n’assistaient à cette petite fête : l’une d’elles vint me chercher, le lendemain, et je m’en retournai à
urgeoise, tout en lui paraissant peut-être, enviable. Humiliée d’être venue , chagrinée aussi d’être contrainte de m’abandonne
emplissant toute la niche de sa corpulence et de ses falbalas ; puis vint la grand-mère, grognant et ricanant de ce drôle d
es, car elles abandonnèrent le jardin. Le ciel était couvert, la nuit venait rapidement. Une cloche se mit à sonner très fort
s, des macarons, des croquignoles… — Quand tu en voudras d’autres, tu viendras me voir. Il fallut bien dire : merci. Si c’était
cherchait partout : on me demandait au parloir. Qui donc ?… Peut-être venait -on pour m’emmener !… Je repassai le tour ; on me
ses bras, assise sur ses genoux, roulant ma tête sur son épaule. — Tu viens me chercher, toi ; tu ne veux pas que je reste da
; tu ne veux pas que je reste dans cette prison. Hélas ! non, elle ne venait pas me chercher, mais seulement me consoler un pe
ement me consoler un peu. Elle était plus près de moi, maintenant, et viendrait me voir souvent. Il fallait bien se résigner à ob
chèvre blanche… Pauvre Nounou !… — Vois-tu, quand je serai grande, tu viendras avec moi, et tu ne travailleras plus. Certainemen
, tu viendras avec moi, et tu ne travailleras plus. Certainement elle viendrait près de moi, si je voulais d’elle ; mais, pour ce
création, et que la cloche sonnait la rentrée en classe. Déjà !… Elle venait à peine d’arriver, la Chérie !… Je voulais crier,
grosse religieuse, qui passait, en se hâtant, me prit par la main. —  Venez , mon enfant dit-elle, vous êtes de ma classe ; il
e plancher grisâtre. Un vieux piano carré, sur lequel « les grandes » venaient étudier, s’appuyait à la paroi opposée aux fenêtr
, devant une petite table, la religieuse avait sa chaise. Elle me fit venir près d’elle, et je dus subir un examen. Il se tro
bientôt que cette petite église était publique : les gens du dehors y venaient , et, par cela elle prenait pour moi un intérêt ex
ait dans le grillage ; nappe blanche et le prêtre descendu de l’autel venaient s’agenouiller là devant une petite nappe blanche
ion ! toute la classe était béante de stupeur, tandis que la nouvelle venue , plus grande qu’aucune de nous, fronçait le sourc
la religieuse, j’allai, dans un élan spontané, embrasser la nouvelle venue . — De quel pays es-tu, pour être si belle ? — Je
p sûr, de faire pardonner à toutes. Une verve très singulière m’était venue depuis quelque temps, un besoin de discourir abon
r de cheveux noirs comme de l’encre, qui lui donnait un air terrible, venait me chercher au couvent. Aussitôt arrivée passage
usieurs fois de le croquer. Louis de Cormenin, le parrain de ma sœur, venait souvent nous chercher, et nous conduisait au théâ
e fête, tapis, guirlandes, fleurs effeuillées : l’archevêque de Paris venait visiter le couvent ! Il arriva en bel appareil, a
ivée, la porte cochère s’ouvre toute grande, devant le corbillard qui vient du dehors. Les chevaux piaffent sur les pavés de
tais à bout d’arguments, je la menaçais des regrets terribles qui lui viendraient plus tard, alors qu’il ne serait plus temps. Les
es pour la supérieure et ses deux assistantes. C’est là que les sœurs viennent entendre l’office divin, le voile baissé et traîn
e rayonnante dans ses atours, et écouta l’office. Quand le moment fut venu , elle prononça d’une voix ferme et sonore les par
is de me voir si taciturne, dans ce milieu triste, où on attendait ma venue pour retrouver un peu de gaîté ! — Tu ne fais don
on de la route de Châtillon, entre autres une vieille demoiselle, qui venait on ne sait d’où, mais me parut, à moi, venir du f
vieille demoiselle, qui venait on ne sait d’où, mais me parut, à moi, venir du fond du passé. Elle s’appelait Mlle du Médic —
up d’autres, dans une prison d’Avignon, où ils attendaient tous qu’on vienne les chercher pour leur couper le cou. Il y avait
chose de terrible, comme le croup. Maman était aux cent coups et fit venir les meilleurs médecins, qui y perdirent leur lati
c’était qu’il n’y eût personne pour l’aimer et pour la défendre. Elle venait rarement à la chapelle, et quand elle y paraissai
attristèrent les lendemains ! LV Une sœur, d’un air très grave, vint m’avertir, pendant la classe qu’on me demandait a
que c’était très mal. Mais comment faire ?… La sœur Sainte-Madeleine vint m’offrir ses consolations. Elle m’enleva le ruban
cela, me souffla Catherine, on croirait que tu as mauvais cœur. On ne vint pas me chercher pour l’enterrement ; je ne sus ri
sus rien, et je fus sans aucune nouvelle, jusqu’au jour où les tantes vinrent me voir, en grand deuil. C’était la première fois
est encore un arrachement. Et Catherine ? Il est certain que, si elle venait avec moi, je ne sentirais plus les regrets et je
rets et je danserais de plaisir, à l’idée de m’en aller. Mais elle ne vient pas et, au moment de la quitter, je sens encore p
ns que vous resteriez au couvent et, qu’à la longue, la vocation vous viendrait , dit-elle. Cette fois, je ne me retins pas de rir
a dernière fois, ma chère Catherine… C’étaient ma mère et ma sœur qui venaient me chercher. Elles paraissaient très pressées, et
s impatient de me voir. — Elle est là ? demanda-t-il dès la porte. Il vint s’asseoir dans le salon et me prit entre ses geno
h voilà Baldelarius ! s’écria mon père, en tendant la main au nouveau venu . Mon père a tracé ainsi son portrait. « … Il avai
Un jour, qu’il était plus impatienté encore que de coutume, il me fit venir , et me demanda si je me sentais capable, pour lui
finit par céder, ou plutôt par en avoir l’air. Un matin, il nous fit venir , ma sœur et moi, dans sa chambre. Il était à demi
trille et une révérence générale au professeur, on se débandait, elle venait vite nous rejoindre dans la loge pour nous aider
des leçons particulières. LXII Le sculpteur Étex était un jour venu voir mon père et s’était soudain enthousiasmé pou
pris date, immédiatement, pour la première séance. Quand le temps fut venu , ma mère décida qu’il fallait m’arranger une coif
uive, dont mon père avait vanté le portrait, exposé au dernier Salon, vint le voir, pour le remercier, et lui montrer, peut-
mère qui faisait penser à « la vieille Maugrabine » ; de Gastibelza, vint solliciter « l’éminent critique ». La gracieuse e
tout bébé, qui lui était né d’une noble chatte… On baptisa le nouveau venu  : Don Pierrot de Navarre, et ce fut un chat très
ait naturellement aux visiteurs et toutes les personnalités du jour y venaient journellement saluer mon père, qui, à cause de ce
d’un travail, qu’il avait touché la veille. Paul de Saint-Victor, qui venait souvent, était un des mieux accueillis. Il se pro
, maintes fois, en commençant son feuilleton, il avait biffé ce qu’il venait d’écrire, pour prendre un autre point de départ,
je ne sais trop pourquoi : « Le jeune About, âgé de vingt-sept ans », venait aussi. Mon père savait très bien imiter sa manièr
remière version de La Tentation de saint Antoine. Quand le moment fut venu , on m’envoya me coucher. Je suppliais, avec des p
age. Eugène est à l’école. Pour rencontrer tout le monde, il faudrait venir un dimanche. Mais puisque j’étais sortie du couve
dimanche. Mais puisque j’étais sortie du couvent, heureusement, elle viendrait souvent me voir, avec l’un ou avec l’autre. Quand
Un après-midi, Rodolpho, que je n’avais pas vu depuis bien longtemps, vint nous rendre visite. Il amenait avec lui un grand
endant, elles semblaient ne savoir que faire de leur liberté, qui lui venait , pour la première fois, trop tard, malheureusemen
s compagnons de jeu. Le mobilier s’était enrichi d’un vieux clavecin, venu je ne sais d’où, et qui m’émerveilla par ses sons
s et mystérieux. Il me faisait penser à Mlle du Médic, et, peut-être, venait -il d’elle. Je revis l’aristocratique demoiselle,
reprise à cette vie libre et aux courses au grand air ; mais mon père vint me chercher, après une semaine ; il ne voulait pl
devait rester, la plupart du temps, à Paris, ma mère avait besoin d’y venir toutes les semaines, qu’aurait-on fait de nous ?
12 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
âteau n’est que la première masure du village, et que tout le monde y vient , comme chez soi, chercher ce qui lui manque : bon
ttaient nuit et jour aux passants de monter les degrés de pierre pour venir demander le morceau de pain, le coup d’eau à puis
sine et la cheminée, se prêtaient aux maîtres de la maison, quand ils venaient s’asseoir en commun avec les gens, soit pour pren
issait pas d’une manière permanente dans le domicile où la mort était venue lui ravir la meilleure moitié de lui-même, mais q
autour de nous, qui sera aussi une absence. « Ces idées de la nuit me viennent un peu de celles du jour. On ne parle que de mala
int-Brice. Le voilà avec son petit cochon cherchant des truffes. S’il vient par ici, j’irai le joindre pour lui demander s’il
à Dieu : c’est aussi pour en être aimée davantage. « Que de choses me viennent , s’il ne fallait pas te quitter ! Mais mon chapel
de tant de douces créatures dont il nous environne. Puis Pierril est venu  ; je l’ai fait déjeuner et ai causé quelque temps
reste que la prière du soir et le sommeil à attendre. Je ne sais s’il viendra , il est loin. « Il est possible que Mimi vienne d
dre. Je ne sais s’il viendra, il est loin. « Il est possible que Mimi vienne demain. À pareille heure, je l’aurai ; elle sera
gorie du foyer. Ce sont mille petites figures de braise qui vont, qui viennent , grandissent, changent, disparaissent, tantôt ang
’écris encore ; la même goutte tombant moitié à Paris, moitié ici, te vient marquer diverses choses, ici des tendresses, là-b
yeux. C’est assez pour moi de commander à Trilby et d’obtenir qu’elle vienne quand je l’appelle ou que je lui demande la patte
chait lui est tombée dessus. Le coup l’a étourdie, la pauvre bête est venue à nous au plus vite nous porter ses douleurs. Une
dissimule pas avec toi et laisse tomber sur le papier tout ce qui me vient , même des larmes. « Quand mon bulletin se prolong
vaut mieux en ceci des prières que des paroles. En parlant à Dieu, il viendra , et toi, tu es si loin ! Tu ne m’entends pas, d’a
notre âme soit là-dedans ! Aussi ne s’y plaît-elle guère, dès qu’elle vient à considérer où elle est. Oh ! le beau moment où
retint, me prépara un excellent réveillon de lait chaud. Papa et Mimi vinrent se chauffer ici, au grand feu de la bûche de Noël
nt se chauffer ici, au grand feu de la bûche de Noël. « Depuis il est venu du froid, du brouillard, toutes choses qui assomb
goût. Plus j’y demeure, moins je m’y plais ; aussi je vois sans peine venir les ans, qui sont autant de pas vers l’autre mond
2 mars. « Ce n’est pas la peine de parler d’aujourd’hui : rien n’est venu , rien n’a bougé, rien ne s’est fait dans notre so
me fait quitter ma chambre, non pas de peur ; je vais dire à Mimi de venir voir cet oiseau. » Le 3 mars. « Qu’était-ce que
Le 7 mars. « Aujourd’hui on a placé un âtre nouveau à la cuisine. Je viens d’y poser les pieds, et je marque ici cette sorte
ourd’hui. Le voilà, mon ami, c’est une de tes lettres. Oh ! s’il m’en venait ainsi tous les jours ! « Il faut que j’écrive à L
, à cinq heures du matin, il y a eu cinquante-sept ans que notre père vint au monde. « Nous sommes allés, lui, Mimi et moi,
brer toute chose en ce monde. Aussi ai-je beaucoup prié en ce jour où vint au monde le plus tendre, le plus aimant, le meill
onde est occupé et que je ne suis pas nécessaire, je fais retraite et viens ici à toute heure pour écrire, lire ou prier. J’y
ale avec laquelle ils entretenaient une correspondance. Cette famille vint en France. Une jeune fille, belle comme une créol
lheur lui avait abrégé la vie ; la poitrine était atteinte. On le fit venir au Cayla, il y arriva mourant ; il s’y éteignit d
le consulte ; et il me semble qu’un ange me dicte. « D’où me peuvent venir , en effet, que d’en haut tant de choses tendres,
eter à la poste le matin, et gagner un jour. J’étais si pressée de te venir distraire et fortifier dans cet état de faiblesse
uent à s’égrener sur le Cayla. Le 12 juin, meurt la bonne grand’mère, venue là pour y mourir. Jour de deuil, écrit Eugénie. L
lque charme, et cette idée me sourit et me fait continuer. « Papa me viendra voir cette après-midi ; cela me réjouit. » XL
à ce confident muet. » Le 2 décembre. « Rien d’intéressant, que la venue d’un petit chien qui doit remplacer Lion au troup
eur de la douleur confiante, comme dans la naïve joie de la fleur qui vient d’éclore pour jouir, aimer, souffrir, et embaumer
13 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
u cent mille livres à quelqu’un, ou que quelque somme aussi bonne lui vienne d’autre part, il l’emploie en moins de quinze jou
Ispahan pour nouer de grandes relations de commerce avec l’Orient. Il vint pour la première fois en Perse par les Indes en 1
habitudes abominables dont il est tout couvert. Voilà le sujet de la venue des Turcs en Mingrélie. Le prince de Guriel joign
rince. Cette entreprise offrait mille biens à son espérance. Le pacha vint d’abord en Imirette, se rendit maître du pays et
’ai dit que c’est le titre qu’on donne au prince de Mingrélie) de lui venir rendre obéissance. Le dadian, sachant le changeme
dans les montagnes habitées des Soüanes, et manda de là aux Abcas de venir au secours du dadian. Ils vinrent en Mingrélie ;
Soüanes, et manda de là aux Abcas de venir au secours du dadian. Ils vinrent en Mingrélie ; mais au lieu de secours, ils pillè
dit. Le pacha, ayant attendu vainement pendant un mois que le dadian vînt se rendre et recevoir ses ordres, envoya son armé
douleur que je ne puis exprimer. Le soir, un chiaoux (tchâoùch) turc vint à la forteresse où j’étais, et fit savoir qu’il v
cha qui était devant la forteresse de Ruchs s’étonnait de ce qu’il ne venait point se soumettre à lui et lui rendre l’hommage,
t résolu d’aller trouver le pacha dès qu’il avait appris qu’il devait venir  ; qu’à présent qu’il entendait que son lieutenant
y trouva plusieurs seigneurs de Mingrélie, qui, comme lui, s’étaient venus rendre, de peur d’être assiégés et de voir le sac
la place. Ils emmenèrent tous les seigneurs de Mingrélie qui étaient venus se rendre et qui avaient prêté serment au nouveau
es Abcas demander en mariage la princesse sa fille. On croyait que la venue du Turc en Mingrélie rétablirait l’ordre et ramèn
t la paix, en faisant mettre bas les armes. Cela n’arriva point ; ils vinrent , ils pillèrent et ils mirent le pays en plus de t
avais intérêt. L’indicible ennui que ces retardements me causaient ne venait pas tant de ce qu’ils me tenaient en des dangers
e de ce qu’ils semblaient me menacer de n’en sortir jamais. Le 19, on vint donner avis au P. Zampi que le jour précédent, de
vres, afin qu’ils priassent Dieu pour elle. Au bout de trois mois, il vint un ordre du roi, à Chanavas-Kan, de l’épouser. Ce
ersonnes, mais, d’ordinaire, ce n’est pas plus de deux mille écus. Il venait d’arriver à ce sujet, lorsque j’étais à Tiflis, u
hant homme se chargea lui-même d’intimer l’ordre et de l’exécuter. Il vint chez sa sœur, qui était veuve, et lui dit que le
ayant pu réussir, à cause de l’autorité et du rang de sa partie, elle vint , à la tête de quatre cents hommes, présenter le c
ication du mot de candil ; mais je crois que c’est de ce terme qu’est venu celui de candil laphti (kandil-aphti)10, duquel l
ceux qui entretiennent le luminaire dans les églises, et qu’est aussi venu le mot chandelle, lequel se trouve en presque tou
ne et à avoir beaucoup de patience ; qu’au reste, il ferait savoir ma venue au nazir de la meilleure manière qu’il pourrait,
troupes de gladiateurs, de lutteurs et d’escrimeurs, tout prêts à en venir aux mains au premier signal qui leur en serait do
squi, et on le plaça vis-à-vis de lui, à la gauche. L’envoyé de Basra vint ensuite. On le fit descendre à l’entrée de la pla
ce dans ce salon sur la place Royale. Les dévots disent qu’en faisant venir les présents du côté de l’orient et de devant la
e par la laisse, à l’endroit du cou. Le taureau, dès qu’il l’aperçoit venir , se jette à la fuite ; la bête le poursuit, et si
en courant à toute bride, savent renvoyer d’un coup sec une balle qui vient à eux. Le second spectacle fut des lanceurs de ja
, se présenter pour combattre. Une pareille troupe qui se détache les vient rencontrer ; ils se lancent le dard l’un à l’autr
lui répondit qu’on avait donné la droite au Lesqui, parce qu’il était venu le premier. À dire le vrai, c’était parce qu’il é
lement tous ceux qui font des présents au roi, de quelque part qu’ils vinssent , payaient cette régale, qui était un droit établi
eurs, la première fois qu’on lui avait parlé de ce droit, qu’il était venu faire un présent au roi ; mais qu’il n’avait rien
ou envoyé de ces nations-là, on la ferait aussi à cet envoyé. On fit venir les interprètes de ces nations, et on fit apporte
oyât quérir le supérieur des capucins. On le fit, et ce capucin étant venu , il répondit, au nom de l’envoyé, « qu’il n’avait
de l’envoyé, « qu’il n’avait nul pouvoir de traiter, et qu’il n’était venu pour autre chose que pour faire un présent au roi
s répondirent que « les premiers députés de la Compagnie, qui étaient venus l’an 1665, avaient donné parole, en recevant ces
 ; que M. Gueston, qui était plénipotentiaire, en eût traité s’il fût venu  ; mais qu’étant mort, l’envoyé ici présent n’avai
rs députés de cette Compagnie avaient donnée par écrit en son nom, on venait leur demander la continuation de ces faveurs sans
diverses fois. Le premier ministre leur fit dire de les mettre et de venir recevoir leur audience de congé à la maison de pl
conduit par un aide des cérémonies. L’agent de la Compagnie anglaise venait après, conduit par un pareil officier. Ils se joi
na congé ensuite à quantité de gens étrangers et du pays, qui étaient venus à la cour, et reçut divers présents. Le 14, le ro
e un arbre, sur le bord d’un bassin d’eau. Le roi me dit de lui faire venir les pierreries mentionnées dans un mémoire que le
grand maître, à attendre le roi. L’eunuque, chef du trésor, allait et venait pendant tout ce temps-là dans les salles, me mont
er que de temps en temps on change l’argent en ducats, le seul or qui vienne en Perse. Le lieu du trésor est tout joignant le
en plusieurs chambres. Celles du dedans étant sans fenêtres, le roi y vient souvent avec les dames du sérail, surtout quand i
14 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
n au grade d’aboyeur, c’est-à-dire qu’il appelle les domestiques pour venir mettre le pied à l’étrier de leur maître. De temp
r, chant XX. Le morisque, épiant si le moment d’entrer en scène était venu , ou le menton glabre d’un comédien jouant les rôl
ses deux aspects, obscurité et azur, doute et espérance. La vie va et vient dans la mort. Toute la vie est un secret, une sor
u. J’étais encore éperdu de surprise, lorsque des envoyés du roi sont venus me saluer thane de Cawdor. C’était sous ce titre
taient d’abord adressées à moi, me renvoyant ensuite aux événements à venir par ces autres paroles : Salut, toi qui seras roi
oncent l’entrée fatale de Duncan dans l’intérieur de mes murailles. —  Venez , venez, esprits qui excitez les pensées homicides
l’entrée fatale de Duncan dans l’intérieur de mes murailles. — Venez, venez , esprits qui excitez les pensées homicides ; dépo
mords ; et que la nature, par aucun retour d’une pitié repentante, ne vienne ébranler mon cruel projet, ou faire trêve à son e
ne vienne ébranler mon cruel projet, ou faire trêve à son exécution. Venez dans mes mamelles changer mon lait en fiel, minis
ez dans mes mamelles changer mon lait en fiel, ministres du meurtre ; venez , quelque part que vous soyez, substances invisibl
es invisibles, occupées à épier le moment de nuire au genre humain. —  Viens , épaisse nuit ; enveloppe-toi des plus noires fum
tre maison. Vos anciens bienfaits, et les dignités nouvelles que vous venez d’accumuler sur les premières, nous laissent sous
e, sur cette île étroite du temps, nous jetterions au hasard la vie à venir . — Mais, en pareil cas, nous subissons toujours c
poignard que je vois là devant moi, la poignée tournée vers ma main ? Viens , que je te saisisse. — Je ne te tiens pas, et cep
us ! secouez ce tranquille sommeil qui n’est que l’image de la mort ; venez voir la mort elle-même ! ô Banquo ! Banquo, votre
ois ! Plutôt qu’il en soit ainsi, je t’attends dans l’arène, Destin ; viens m’y combattre à outrance. — Qui va là ? (Rentre l
ser le temps du sommeil dans l’affliction de ces terribles songes qui viennent nous bouleverser toutes les nuits ! Il vaudrait m
ni les armées ennemies, rien ne peut plus l’atteindre. LADY MACBETH. Venez , mon cher époux, que le calme reparaisse dans vos
projet, ma chère poule, jusqu’à ce que tu applaudisses à l’action. —  Viens , ô nuit, apportant ton bandeau : couvre l’œil sen
a commencées se consolident par le mal. C’en est assez ; je te prie, viens avec moi. (Ils sortent.) SCÈNE III Toujours à For
alais. Entrent trois ASSASSINS. PREMIER ASSASSIN. Mais qui t’a dit de venir te joindre à nous ? TROISIÈME ASSASSIN. Macbeth.
ais aujourd’hui ils se relèvent avec vingt blessures sur le crâne, et viennent nous chasser de nos siéges : cela est plus étrang
aisir de ce moment. MACBETH. Tout ce qu’un homme peut oser, je l’ose. Viens sous la forme de l’ours féroce de la Russie, du r
urtrier ; et jetons-les dans la flamme. LES TROIS SORCIÈRES ENSEMBLE. Viens , haut ou bas ; montre-toi, et fais ton devoir com
ROIS SORCIÈRES ENSEMBLE. Paraissez à ses yeux et affligez son cœur. —  Venez comme des ombres, et éloignez-vous de même. (Huit
e vérité. — Mais pourquoi Macbeth reste-t-il ainsi saisi de stupeur ? Venez , mes sœurs, égayons ses esprits, et faisons-lui c
rties ! — Que cette heure funeste soit maudite dans le calendrier ! —  Venez , vous qui êtes là dehors. (Entre Lenox.) LENOX. Q
isse. Mais, plus de visions !… (À Lenox.) Où sont ces gentilshommes ? Viens , conduis-moi vers eux. (Ils sortent.) XII
uit et de chaleur, et qui ne signifie rien. (Entre un messager.) — Tu viens pour faire usage de ta langue : vite, ton histoir
, que j’allai plus souvent m’asseoir à leur vie de famille, et qu’ils vinrent eux-mêmes habiter plus fréquemment ces deux asile
ses ; j’ai eu tort, mais je n’en suis que plus infortuné. Un jour est venu inopinément pour moi où tout l’établissement poli
15 (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)
désirable ? 2º Envisagez-vous une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains ? Nous avons reçu le
roi, il pouvait, par des pensions et des dons faits sur sa cassette, venir en aide aux jeunes écrivains. Il n’y a plus que d
de ces prix, si j’envisageais une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains. Malheureusement, je
tituent plus homogènes. Mais… mais le principal but des prix étant de venir en aide aux jeunes qui promettent surtout, commen
init par désarmer. Quant aux moyens plus… propres et plus élégants de venir en aide aux jeunes écrivains, je crois qu’il n’y
chose — et une leçon. Quant à une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains !… Est-ce que ces pr
venir en aide aux jeunes écrivains !… Est-ce que ces prix sont jamais venus en aide à de jeunes écrivains ? Cheveux blancs, p
iscréditer les prix littéraires. Il y a sans doute d’autres façons de venir en aide aux jeunes écrivains. Qu’on les recherche
me un peu de renom. Quant à « une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains », elle est possible
électorales introduites dans la république des lettres. Mais comment venir en aide aux écrivains d’autre façon ? Si votre en
que le vrai mérite soit souvent vaincu. Il est pénible que le premier venu , moyennant une somme relativement maigre, puisse
es glorieux du jour, mais indépendante, et ne demandant pas qu’on lui vînt en aide. Ce ne sont pas les jeunes qui ont besoin
e qu’il serait utile et sain de fonder un prix de découragement. Pour venir en aide aux jeunes écrivains, je ne conçois pas d
s écrivains n’auront plus besoin que leurs confrères « arrivés » leur viennent en aide — autrement que par la sympathie et les e
omène auquel nous assistons). Une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains ? Vous voulez dire,
ont malheureusement restées tout à fait vraies. Il faudrait cependant venir , en effet, en aide aux jeunes écrivains puisque,
an ou plus, et je crois que ce serait un des meilleurs moyens de leur venir réellement en aide. Je me demande même si on ne p
u’un « contre » quelqu’un. Il y a tendance à ne pas lancer le nouveau venu dont le tempérament présage un concurrent aux ven
pas, il y faut tous les courages. » C’est ce que je répète à ceux qui viennent me voir. Après, s’ils veulent continuer, du moins
ée pour se faire connaître du public. Le prix Goncourt de cette année vient à point pour illustrer ma thèse. Deux jeunes écri
en à voir avec la vie. En ces sortes de choses, la bonté tue, et pour venir en aide à un bon petit élève, un réceptacle de to
P.-S. — J’oubliais votre deuxième question : la façon la plus sage de venir en aide aux jeunes écrivains est de les empêcher
t la littérature (Frantz Jourdain). Est-ce que ces prix sont jamais venus en aide à de jeunes écrivains ? (Ernest La Jeunes
es glorieux du jour, mais indépendante, et ne demandant pas qu’on lui vînt en aide » (Jean Ajalbert). M. Bazalgette n’est pa
16 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
nt pas voulu se rendre à son appel ; eh bien ! ce seront les premiers venus , des gens recueillis sur les places et les carref
es pauvres (ébionim) seuls seront sauvés, que le règne des pauvres va venir , fut donc la doctrine de Jésus. « Malheur à vous,
n, de même que le bouddhisme, exclusivement monacal à son origine, en vint très vite, dès que les conversions se multiplière
té. Les pharisiens, exagérant les prescriptions mosaïques, en étaient venus à se croire souillés par le contact des gens moin
avec joie sur ses épaules 522 » ; ou bien : « Le fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu 523 » ; ou encore : « J
t venu sauver ce qui était perdu 523 » ; ou encore : « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs 524 » ; enf
s, leur disait-il, vous précéderont dans le royaume de Dieu. Jean est venu  ; des publicains et des courtisanes ont cru en lu
t ont lieu le soir. Chacun porte une lampe ; les lumières qui vont et viennent font un effet fort agréable. Jésus aimait cet asp
s paranymphes de l’époux, pendant que l’époux est avec eux. Des jours viendront où l’époux leur sera enlevé ; ils jeûneront alors
z pas. Voici que nous pleurons, Et vous ne pleurez pas 531. Jean est venu , ne mangeant ni ne buvant, et vous dites : C’est
nt ni ne buvant, et vous dites : C’est un fou. Le Fils de l’homme est venu , vivant comme tout le monde, et vous dites : C’es
apportaient leurs nourrissons pour qu’il les touchât 535. Des femmes venaient verser de l’huile sur sa tête et des parfums sur
17 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
du Perche, arrivèrent, pour s’y établir, une mère et sa fille ; elles venaient tenir le bureau de poste aux lettres, que de grav
et non fermée, donnait entrée dans le bureau. Les deux personnes qui venaient occuper cette humble et assujettissante position,
mme un cadre en tous sens remué pour celui qu’elle ignorait et qui ne venait pas. Christel prit les trois petites lettres et l
avidement ce qui semblait si pressé de l’atteindre. D’autres lettres vinrent les jours suivants ; il revint lui-même, poli, si
eux amants ont pu noter l’an, et le mois, et l’heure, où le dieu leur vint  ; ils ont eu l’étincelle rapide, sacrée, le coup
Hervé ? Pourquoi du second jour l’admirait-elle si passionnément ? Il vient , il entre et salue, et n’est que froidement poli 
nait quelquefois jusqu’à ce que sa mère s’éveillât ou que lui-même il vînt , ce qu’il faisait d’ordinaire vers quatre heures.
emmes, soit pour introduire, soit pour congédier l’amour), et elle en vint le plus ingénument du monde à oublier de plus dou
ance. Hervé semblait s’y attendre en ne venant pas, ou par moments il venait en vain. Quand la correspondance allait bien, qua
ore. Oh ! si alors, un peu après, quelque pauvre jeune fille paysanne venait apporter, en la tournant dans ses mains, une lett
elle avait compris. Pourtant, depuis des mois déjà que le comte Hervé venait plusieurs fois par semaine, il ne s’était rien pa
dulé. Il y avait assez de monde le long de la route ; de loin on vit venir , à cheval, le comte Hervé ; c’était l’heure ordin
te ; on atteignait à la mi-octobre. Depuis quelque temps, les lettres venaient plus rares ; une fois, deux fois, il s’était prés
t tous les jours suivants ; il ne demanda plus de lettres, et il n’en vint plus (du moins de cette main-là). Un singulier et
ne parla point en particulier à sa fille. Hervé, attentif et discret, vint , revint, et s’y trouva naturellement assis, chaqu
t temps, ajouta-t-il d’un ton marqué, qu’elle connaisse celle qui lui vient . » Christel tressaillit et l’arrêta ; ce fut un s
herez surtout de concilier ici. » Et la famille, et les enfants, elle venait aussi en parler, et embellissait par eux les devo
18 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
endre.) Marguerite ! Marguerite ! Où donc la tête ? où donc le cœur ? Viens -tu prier ici pour l’âme de ta mère, Que ta faute
. Marguerite, sur son grabat, s’efforçant de se cacher. Ah ! ah ! ils viennent  ! Affreuse mort ! Faust, bas. Chut ! chut ! je vi
Ah ! ah ! ils viennent ! Affreuse mort ! Faust, bas. Chut ! chut ! je viens te délivrer ! Marguerite, se traînant jusqu’à lui
rite, à genoux. Qui t’a donné, bourreau, cette puissance sur moi ? Tu viens déjà me chercher, à minuit ! Aie pitié, et laisse
lusion ? Faust, se jetant à ses pieds. Un amant est à tes genoux ; il vient ouvrir la porte à ta captivité lamentable. Margue
rtures ? où sont les angoisses des cachots, des fers ? C’est toi ! tu viens me sauver ! Je suis sauvée ! Oui, voilà bien la r
t où Marthe et moi nous t’attendions. Faust, l’entraînant. Suis-moi ! Viens  ! Marguerite. Oh ! reste ! J’aime tant à rester o
né de moi si peu de temps, et tu as désappris à m’embrasser ! D’où me viennent ces angoisses dans tes bras, lorsque, autrefois,
r est-il resté ? Qui me l’a ravi ? (Elle se détourne de lui.) Faust. Viens , suis-moi, douce amie, prends courage ! Je t’aime
ui. Est-ce donc bien toi ? en es-tu bien sûr ? Faust. Oh ! oui ; mais viens  ! Marguerite. Tu brises mes chaînes, tu me repren
arguerite. Tu brises mes chaînes, tu me reprends dans ton sein ! D’où vient que tu n’as pas horreur de moi ? et sais-tu, mon
as pas horreur de moi ? et sais-tu, mon ami, qui tu délivres ? Faust. Viens , viens ! déjà la nuit se fait moins sombre. Margu
horreur de moi ? et sais-tu, mon ami, qui tu délivres ? Faust. Viens, viens  ! déjà la nuit se fait moins sombre. Marguerite.
avec tant de douceur, de tendresse ! Faust. Si tu sens que c’est moi, viens donc ! Marguerite. Par là ? Faust. À la liberté 
rté ! Marguerite. Dehors, c’est le tombeau ; la mort guette. Allons ! viens d’ici dans le lit de repos éternel, et pas un pas
te. Justice de Dieu, je m’abandonne à toi ! Méphistophélès, à Faust. Viens  ! viens ! ou je te plante là avec elle. Marguerit
tice de Dieu, je m’abandonne à toi ! Méphistophélès, à Faust. Viens ! viens  ! ou je te plante là avec elle. Marguerite. Je su
st jugée ! Voix d’en haut. Elle est sauvée ! Méphistophélès, à Faust. Viens à moi ! (Il disparaît avec Faust.) Voix DU FOND,
la paille, languit la femme d’un homme riche de notre village ; elle vient d’accoucher, et j’ai eu bien de la peine à la sau
tombé. Tu me pris la main et tu me dis : “Lise ! comment fais-tu pour venir ici ? Va-t-en ! va-t-en ! sur ces décombres encor
i beau, car ce jour-là m’a donné un mari, et à cette désolation m’est venu un fils ! Voilà pourquoi, mon Herman, j’aime à te
rs ; ton père est prompt, mais il est bon et tendre. Une fois le soir venu , quand le feu de ses paroles avec ses amis est év
un frère, elle sert ses parents ; toute sa vie se passe à aller et à venir , à porter maint fardeau, à préparer ceci ou cela
. Ces blés qui sont mûrs pour la moisson de demain sont à nous ; nous viendrons nous asseoir à l’ombre de ce poirier et prendre i
ous asseoir à l’ombre de ce poirier et prendre ici notre repas. Mais, viens , descendons par le sentier de la vigne et du jard
a porte, portant sous son bras le petit paquet avec lequel elle était venue  ; mais la mère la saisit des deux mains et lui di
nc de bois sur le seuil ombragé d’arbustes permettait au solitaire de venir assister le soir aux adieux resplendissants du so
19 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
royaume de Dieu, recevra le centuple en ce monde, et, dans le monde à venir , la vie éternelle 876. » Les instructions que Jés
création de l’enthousiasme des disciples 881, mais qui même en ce cas viennent indirectement de Jésus, puisqu’un tel enthousiasm
i de moi devant les hommes, je le renierai devant les anges, quand je viendrai entouré de la gloire de mon Père, qui est aux deu
on n’existât que pour lui, qu’on n’aimât que lui seul. « Si quelqu’un vient à moi, disait-il, et ne hait pas son père, sa mèr
ur, renversant toutes nos idées, faisaient passer ces exagérations. «  Venez à moi, criait-il, vous tous qui êtes fatigués et
ous croyez peut-être, disait-il avec hardiesse et beauté, que je suis venu apporter la paix sur la terre ; non, je suis venu
beauté, que je suis venu apporter la paix sur la terre ; non, je suis venu y jeter le glaive. Dans une maison de cinq person
nq personnes, trois seront contre deux, et deux contre trois. Je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entr
ormais les ennemis de chacun seront dans sa maison 893. » — « Je suis venu porter le feu sur la terre ; tant mieux si elle b
! » — « On vous chassera des synagogues, disait-il encore, et l’heure viendra où, en vous tuant, on croira rendre un culte à Di
uvait être soutenu plus de quelques mois ; il était temps que la mort vînt dénouer une situation tendue à l’excès, l’enlever
20 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
rnelle inspiration, et que j’aime à cause de sa rigoureuse sincérité, vint un soir du printemps dernier frapper à la porte d
ient connu et pressenti à Aix ou à Avignon pendant ses études, et qui venaient quelquefois le visiter chez sa mère pendant la ve
utre temps ! Cependant, quand l’heure du sommeil ou de l’insomnie fut venue , je pris, par distraction, le volume sur la table
i de compagnie au printemps offrir leur service de mas en mas, voient venir un orage et s’entretiennent des granges les plus
tant d’olives ! — Ne t’inquiète pas, répond le vieux vannier ; quand viendra la Toussaint, les filles des beaux villages de Pr
saisonna pour eux un plat de féverolles avec l’huile des oliviers, et vint ensuite en courant l’avancer vers eux de sa belle
écouvrit la fillette, et vers elle vola joyeux. « Eh bien ! Mireille, vient -elle bien, la feuille ? — Eh ! peu à peu tout ram
rde d’ennui de travailler (avec) un peu de compagnie ! Seule, il vous vient un nonchaloir ! » dit-elle. « Moi de même ; ce qu
battait !… La feuille tomba, puis de nouveau, comme pluie ; et puis, venu l’instant où ils la mettaient au sac, la main bla
ain blanche et la main brune, soit à dessein ou par bonheur, toujours venaient l’une vers l’autre, mêmement qu’au travail ils pr
main fée ! ” — “Eh ! bonne fille que vous êtes ! les mésanges, quand vient la Saint-Georges, elles font dix, douze œufs et m
s : faisait, le long des talus, mille belles roulades. « “Aie ! aie ! viens les recevoir ! vole ! ” lui soupirait-elle. Et, c
pour avoir mis trop de temps à la feuille ? Comme moi, quand je m’en venais à l’heure indue, déchiré, barbouillé comme un Mau
re qu’une touffe de jasmin. Jusqu’à ses racines une seule fois par an vient clapoter l’onde d’une source voisine, et l’arbust
s de mûriers pour y filer leurs berceaux transparents. Mireille va et vient dans la foule, semblable à la jeune âme de la mai
contemple son troupeau. « Et le Rhône, où tant de cités, pour boire, viennent à la file, en riant et chantant, plonger leurs lè
qui, dès qu’il arrive à Avignon, consent pourtant à s’infléchir pour venir saluer Notre-Dame des Doms. « Et la Durance, cett
ssant et cades et argousiers ; la Durance, cette fille sémillante qui vient du puits avec sa cruche, et qui répand son onde e
chasseur ; je te chasserai. » — « Aux perdreaux, aux becs-fins, si tu viens tendre tes lacets, je me ferai, moi, l’herbe fleu
inaux ; la nature forme des ressemblances, jamais de copies. « Quand vient la saison, dit le poète, où les violettes éclosen
es amoureux ne manquent pas pour aller les cueillir à l’ombre ; quand vient le temps où la mer agitée apaise sa fière poitrin
aller sur l’aile des rames s’éparpiller sur la mer tranquille ; quand vient le temps où l’essaim des jeunes vierges fleurit p
, ni dans les manoirs des châtelains, ni au mas des Micocoules. Il en vint trois : un gardien de cavales, un pasteur de géni
cadrons de cavales demande Mireille à son père. Raymond l’agrée, fait venir Mireille ; mais Mireille demande du temps, pleure
Mireille en la demandant pour épouse. Monté sur la jument blanche, il vient , plein de confiance, au mas des Micocoules ; il r
rchait dans les galets pieds nus, léger et gai comme un lézard. » Il venait aussi de temps en temps aux Micocoules, faisait,
oup de son outil à lame acérée, qui, en coupant un fagot d’osier, est venue percer la poitrine. Mireille elle-même ne soupçon
ent abri et ombrage, une mare d’eau azurée, loin des ondes, mollement venait s’alentir. « Des bièvres, le long de la grève, ro
èrent. Mais la jeune fille : “Avec moi aux Saintes-Maries nul ne veut venir d’entre les bergers ? ” Et devant eux elle fila c
l’Europe. Les Hébreux recevaient la manne d’en haut, cette manne nous vient d’en bas ; c’est le peuple qui doit sauver le peu
t détachée de son groupe d’îles grecques ou ioniennes, et qu’elle est venue sans bruit s’annexer au continent de la Provence
ton climat, ta langue et ton ciel ! Nous ne te demandons pas d’où tu viens ni qui tu es : Tu Marcellus eris ! Un été j’éta
21 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
es par le même. Suite et fin Lundi 2 décembre 1861. S’il nous est venu du Nord bien des conquérants, il nous est venu, i
e 1861. S’il nous est venu du Nord bien des conquérants, il nous est venu , il nous vient encore de là des femmes conquérant
nous est venu du Nord bien des conquérants, il nous est venu, il nous vient encore de là des femmes conquérantes. Paris en a
rsonne, à la ceinture flottante, à la chevelure dénouée, qui nous est venu prêcher, sur tous les tons de la pécheresse repen
cœur et les plus fins arguments de la spiritualité ; nous l’avons vue venir du Nord sous la figure de Mme Swetchine, s’instal
prendre, quand on a vu M. de Lamennais, que l’idée de Clorinde ait pu venir à personne à son sujet. — D’autres fois, c’est la
it cherché à excuser le père des fidèles en le comparant à Priam, qui vient réclamer le corps d’Hector, et qui, dans l’excès
étien ordinaire, c’est une maîtresse dans la vie spirituelle, et elle vient nous dire, au contraire, sur tous les tons, à la
esse innocente. » Et avec le conseil moral, la consolation religieuse vient à la suite comme une dernière auxiliaire. Mme Swe
s de Mme de Sévigné ; on a mangé d’abord les plus belles, puis on est venu aux moins belles, puis on les mange toutes : ains
eu agréable, quoi qu’on puisse dire, où des passions ardentes nous en venons petit à petit aux passions frileuses ; j’ai relu
ir de mon sujet, je me contenterai de dire avec Mme de Lambert : « Il vient un temps dans la vie qui est consacré à la vérité
chose. Je veux citer cette page très belle et vraiment touchante : il vient d’être question de la mort : « La vieillesse aus
ni si difficile, et il n’y a pas tant de mystère ; tous les hommes y viennent plus ou moins quand la nécessité est là ; mais Mm
u du langage, et qui s’évanouissent dès qu’avec un esprit exact on en vient à serrer de près les choses. Cela s’applique à Mm
aphe peut prendre, si j’avais raconté plus d’une particularité qui me venait et qui m’était attestée par des témoins aussi dig
22 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
mouvements. Elle se retourne et lui dit : « Pourquoi me tuer, Ahmed ! Viens près de moi ». Ahmed obéit. Je sais, continue-t-e
l’autre côté du fleuve ». Le kélé a exprimé ce souhait. La guinnârou vient aussitôt, saisit Ahmed et ses animaux et les dépo
iture. Une heure se passe dans ces angoisses. La guinnârou alors s’en vient trouver Ahmed : « Le jour où je t’ai donné la bag
jour de ce délai arrivé, avant de tirer ton dernier coup de fusil, tu viendras me trouver et je te donnerai quelque chose ». Ahm
il ne lui restait plus qu’un coup de fusil à tirer. La guinnârou est venue la nuit pendant qu’il dormait. Elle appelle le ch
il à tirer et, après, plus moyen de me procurer de quoi manger ! » Il vient au bord du fleuve et aperçoit deux poissons. Il t
etire alors la bague de son doigt et formule un souhait. La guinnârou vient les prendre, lui et ses animaux, et les dépose en
le kélé ont été bien forcés d’en passer par là. Ensuite Ahmed a fait venir ses captifs et trois hommes armés de fusils. On a
23 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
ui se trouve devant la porte. » IV Le 14 mars. Un joli enfant vient la visiter. « Après avoir donné au petit Antoine
t ouverte ; comme il fait calme ! tous les petits bruits du dehors me viennent  ; j’aime celui du ruisseau. Adieu, j’entends une
nt, aux morts qui dorment glacés dans leur lit. Oh ! que la nuit fait venir des pensées graves ! » VII Les soucis acti
le cœur que l’on parle. Une mouche, un bruit de porte, une pensée qui vient , que sais-je ? tant de choses qu’on voit, qu’on t
ant notre image de la Vierge. Je voudrais qu’elles y fussent quand tu viendras , et te faire voir les deux fleurs amies. Douce im
ant, que cette croix où nous nous sommes quittés. Quand le roi serait venu , je ne m’en soucierais pas. » XIII Le 3 fév
un livre. Ainsi le temps passe et nous emporte sur sa croupe. « Éran vient d’arriver. Il me tardait de le voir, de savoir qu
s portée aux larmes ; cependant je ne suis pas malheureuse. D’où cela vient -il donc ? De ce que, apparemment, notre âme s’enn
» XVII La Vialarette, une bonne servante volontaire du hameau, vient à mourir. Écoutez : Le 16 mars. « La Vialarette
dans le cimetière du hameau. Le 7 avril. « D’où diriez-vous que je viens , ma chère Marie ? Oh ! vous ne devineriez pas ; d
: chère petite bête ! il ne me quitte jamais : quand je m’assieds, il vient sur mes genoux ; si je marche, il suit mes pas. O
i. « Depuis cinq jours je n’ai pas écrit ici ; dans ce temps il est venu des feuilles, des fleurs, des roses. En voilà une
me, la première du printemps. J’aime à marquer le jour de cette belle venue . Qui sait les printemps que je retrouve ainsi dan
tout emporter, même les idées. Sans cela, je dirais tout ce qui m’est venu près de ce fourneau, en pensées religieuses, gaie
facile avec une Flore. Mais quand seras-tu ici au printemps ? Tu n’y viens que tard ; ce n’est pas lorsque l’hiver a fauché
étais petit. Nous faisons tous les ans des fioles de cette eau qu’on vient nous demander. » XXIII Un autre jour la gai
uand il a habité parmi nous. De cette condescendance infinie nous est venue notre foi confiante. Il faut que je retourne aupr
entil, gracieux dans ses poses de repos ou de caresses ! Le matin, il venait au pied du lit me lécher les pieds en me levant,
fleurs tombées, de suivre cela et je ne sais quoi au fil de l’eau. Il vient tant de choses à la laveuse qui sait voir dans le
urice se marie, son extase de reconnaissance sur les cadeaux de noces venus des Indes, que sa belle-sœur lui envoie. — « Voil
crire ce qui se voit, s’entend, dans ma délicieuse chambrette, ce qui vient m’y visiter, de petits insectes, noirs comme la n
a lampe. En voilà un qui brûle, en voilà un qui part, en voilà un qui vient , qui revient, et sur la table quelque chose comme
e ou le Lépreux, l’espoir d’en voir l’auteur ou de lui parler m’était venu , j’en aurais eu des enthousiasmes de bonheur. Ô j
24 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325
d crédit sur la multitude, les élever à une mission usurpée ; mais il vient d’une confiance sans laquelle les nations seraien
r des doutes impies sur sa stabilité. N’exigeons pas non plus qu’elle vienne au secours de ces institutions, parce que nous po
rions l’accuser de leur chute lorsque le moment de la caducité serait venu . Le mouvement des esprits, qui est l’opinion, peu
is il faut que la religion reste immobile comme Dieu même. Un jour il vint du fond de la Judée un simple pêcheur, sans nom,
rrive tout seul dans la ville maîtresse du monde. Il annonce qu’il ne vient que pour renverser les idoles, puis sceller son t
ur que les rois eussent au-dessus d’eux une puissance mystérieuse qui venait les épouvanter et leur annoncer, les oracles de l
leur annoncer, les oracles de la justice éternelle, une puissance qui venait leur dire : Ce sceptre que vous tenez de Dieu, Di
aucune foudre n’avait pu encore atteindre ? Cet anathème n’est-il pas venu troubler, dans l’orgueil de ses pensées, l’heureu
les autres ? Craindriez-vous, dans vos pensées pusillanimes, qu’il ne vînt ébranler des trônes fondés sur la limite des pouv
25 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »
. » « Le cygne : Une douce vie cède volontiers à la mort : quand elle viendra me dégager de mes liens et rendre à ma voix sa mé
e leur douleur. « Faust entre dans la prison ; Marguerite croit qu’on vient la chercher pour la conduire à la mort. » MARGUER
à la mort. » MARGUERITE, se soulevant sur lit de paille, s’écrie Ils viennent  ! ils viennent ! oh ! que la mort est amère ! FAU
ARGUERITE, se soulevant sur lit de paille, s’écrie Ils viennent ! ils viennent  ! oh ! que la mort est amère ! FAUST, bas. Doucem
né, barbare, cette puissance sur moi ? Il n’est que minuit : pourquoi viens -tu déjà me chercher ? Aie pitié de mes larmes, la
nc dire ? FAUST, se jette à ses pieds. Ton amant est à tes pieds ; il vient ouvrir les portes de cette horrible prison. MARGU
ère fois, le jardin si riant où Marthe et moi nous attendions. FAUST. Viens , viens. MARGUERITE. Il m’est si doux de rester qu
s, le jardin si riant où Marthe et moi nous attendions. FAUST. Viens, viens . MARGUERITE. Il m’est si doux de rester quand tu
froid et muet ? Qu’as-tu fait de ton amour ? Qui me l’a ravi ? FAUST. Viens , suis-moi, chère amie ; prends courage ; je t’aim
E. Es-tu bien Faust ? est-ce bien toi ? FAUST. Oui, sans doute ; oui, viens . MARGUERITE. Tu me délivres de mes chaînes, tu me
élivres de mes chaînes, tu me reprends de nouveau dans tes bras. D’où viens que tu n’as pas horreur de Marguerite ? Sais-tu b
uerite ? Sais-tu bien, mon ami, sais-tu bien qui tu délivres ? FAUST. Viens , viens ; déjà la nuit est moins profonde. MARGUER
? Sais-tu bien, mon ami, sais-tu bien qui tu délivres ? FAUST. Viens, viens  ; déjà la nuit est moins profonde. MARGUERITE. Ma
sont pleins de tendresse et de bonté. FAUST. Ah ! si tu me reconnais, viens . MARGUERITE. Où donc irais-je ? FAUST. Tu seras l
eras libre. MARGUERITE. La tombe est là dehors. La mort épie mes pas. Viens  ; mais conduis-moi dans la demeure éternelle : je
e est branlante. Elle ne m’appelle pas ; elle ne me fait pas signe de venir  ; seulement ses yeux sont appesantis ; elle ne s’
, bientôt il fera jour ; mon dernier jour pénètre dans ce cachot ; il vient pour célébrer mes noces éternelles ; ne dis à per
ITE. Tribunal de Dieu, je m’abandonne à toi ! MÉPHISTOPHÉLÈS à Faust. Viens , viens, ou je te livre à la mort avec elle. MARGU
ibunal de Dieu, je m’abandonne à toi ! MÉPHISTOPHÉLÈS à Faust. Viens, viens , ou je te livre à la mort avec elle. MARGUERITE.
vine est seule en nous l’indice de l’immortalité. De quelle sensation vient -elle ? Toutes les sensations la combattent, et ce
, soit quelle eût conclu de l’état intérieur des Tuileries, d’où elle venait , la perte absolue de toute espérance. Elle n’eut
e, par fanatisme pour des frontières. Un terroriste assoupli, Fouché, venait d’accepter le ministère de la police, s’approchan
tique et plus monstrueux de défection aux principes et aux sentiments venait d’être donné de plus près à madame de Staël par u
Benjamin Constant. Ce publiciste de la liberté et de la restauration venait d’appeler aux armes tous les cœurs et tous les br
eillement de Cicéron dans son Tusculum pendant que César l’invitait à venir à Rome pour y partager l’amitié du maître du mond
es affections trompées avaient creusé dans le cœur de madame de Staël venait d’être, à l’insu du monde, comblé par un mariage
26 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
Hagene de Troneje marchait en avant de toute la troupe, et souvent il vint en aide aux Nibelungen. Le guerrier hardi mit pie
e récompense. Il garde ce pays et il est dévoué à Gelpfrât. « S’il ne vient point de ton côté, appelle-le de par-delà le fleu
nimitié, quitta ce pays. Aussitôt qu’il entendra ce nom, le nautonier viendra vers toi. » L’orgueilleux Hagene s’inclina devant
tre bord. Il se mit à appeler à haute voix jusqu’au-delà du fleuve: «  Viens ici me prendre, dit le brave guerrier, et je te d
de la puissance de sa voix ; car le héros était excessivement fort: «  Viens me prendre, moi, Amelrîch. Je suis un des hommes
t la tête et la jette à terre. Bientôt les Burgondes apprirent ce qui venait d’arriver. Au moment où il frappa le batelier, la
 ? » Le prêtre nageait bien ; il se fût sauvé, si quelqu’un lui était venu en aide ; mais il n’en put être ainsi, car le for
Hiunen. « Tu les recevras bien, Kriemhilt, ma femme, dit Etzel ; ils viennent à ton grand honneur, tes frères très-chéris. » Da
lle attendait ses parents ; ainsi fait un ami pour ses amis. Elle vit venir maint homme de sa patrie. Le Roi, également instr
it venir maint homme de sa patrie. Le Roi, également instruit de leur venue , en souriait de joie. « Quel bonheur ! quel plais
sormais je vous serai toujours fidèlement dévoué. « — Certes, je vous viendrai en aide, dit le joueur de viole. Et quand je verr
ueraient, quel autre secours dois-je désirer ? Puisque vous voulez me venir en aide, ainsi que je l’apprends, l’affaire devie
sa couche maint guerrier plein de soucis. Les guerriers de Kriemhilt viennent au milieu des ténèbres pour égorger les Burgondes
pour se venger, une femme pourrait-elle agir plus cruellement ? Voici venir aussitôt quatre hommes-liges d’Etzel. Ils portère
rendre ? « — Il ne t’est point permis de me saluer, dit Blœde, car ma venue doit t’apporter la mort, à cause de ton frère Hag
valeureux efforts ? ils devaient succomber. Peu de temps après, on en vint à une terrible catastrophe. Vous pouvez ouïr des
soit, dans ce pays, qui vous les a faites, quand le mauvais démon lui viendrait en aide, il devrait le payer de sa vie. « — Vous
sain et sauf. Mes habillements sont humides de sang. Mais cela m’est venu des blessures d’autres guerriers. J’en ai tué un
quoi lui servait d’être roi ? Kriemhilt, la riche, appela Dietrîch: «  Venez à mon aide, noble chevalier, sauvez-moi la vie au
terrible tempête, se mit à écouter et dit: « La voix de Dietrîch est venue à mon oreille. Je crois que nos guerriers lui aur
e très-hardi ! Gunther, l’illustre roi, se tourna vers l’endroit d’où venait le bruit: « Entendez-vous, Hagene, ces chants que
e prirent à verser des larmes ; leur affliction était profonde. Voici venir la Reine qui se penche sur lui. Elle commença de
jours debout devant le palais. Il attendait que quelqu’un osât encore venir l’attaquer. Le Roi se lamentait désespéré et ains
el reproche avez-vous à m’adresser ? Que vous avais-je fait ? Je suis venu vers ce pays en ami. « — Oui, répondirent-ils, c’
onne épée, répliqua: « Voulez-vous, quittant cette violente haine, en venir à un accommodement avec nous, chefs étrangers ? c
une semblable extrémité, quand tu m’invitas à traverser le Rhin pour venir en ce pays. Comment ai-je mérité la mort de la pa
un. » Le jeune Gîselher de Burgondie parla: « Je crois que le jour va venir  ; un vent frais se lève. Le Dieu du ciel nous lai
é, armons-nous, et pensons à défendre notre vie. Bientôt nous verrons venir vers nous la femme du roi Etzel. » Le souverain d
ent, lui et maître Hildebrant. Alors Hagene de Troneje dit: « Je vois venir le seigneur Dietrîch ; il veut nous combattre à c
ous ne sommes point si coupables, répondit Hagene. Vos guerriers sont venus vers ce palais en bande nombreuse et armés avec l
e, que cette paix que mon chef offre de conclure avec vous, le moment viendra ou vous la désirerez en vain. Vous devriez accept
e, y dépasse presque les habitudes des armées de nos temps. D’où cela vient -il ? Est-ce des traditions indiennes transportées
t à peine éclos dans nos contrées. C’est du Nord aujourd’hui que nous vient la lumière, était vrai alors, non pas que le Nord
ccordé à l’homme. Voyez comme la sagesse presque divine des Indes est venue s’obscurcir dans les brouillards de l’Allemagne,
27 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) «  Mémoires de Gourville .  » pp. 359-379
-être sur quelque fondement. Mes amis, dont le nombre était grand, me vinrent voir une fois ou deux chacun ; mais, jugeant que
d’autres pour soutenir les travailleurs ». Une nuit, un coup de canon vint donner contre l’endroit où il était appuyé, et le
’Orange, futur roi d’Angleterre, à lui donner des conseils, à le voir venir dans sa lutte couverte contre M. de Witt et à l’y
ces, un sieur Mathier, receveur des tailles, qui était en tournée, le vient voir par hasard : Gourville s’informe auprès de l
liberté, je convins à quarante mille livres, à condition qu’il ferait venir cette somme à Verdun, et qu’après qu’on l’aurait
l’aurait apportée à Damvillers, il aurait sa liberté. L’argent étant venu quelque temps après, il s’en alla. Ce sont là de
che d’un arbre, je m’assis dessus, tournant le visage du côté d’où je venais  : là, je fis réflexion que j’avais un frère et qu
pprocherait, il n’y eût quelque nouveau mouvement à Bordeaux. » Quand venait cette saison des vendanges, Bordeaux songeait tou
d’utile au service du roi. Si je manque de cavalerie, la campagne qui vient , je vous prierai de me l’envoyer encore ; car, su
à cause de l’influence qu’on lui supposait sur le prince de Conti, on vient un jour le chercher pour le mettre à la Bastille.
verneur en personne, M. de Bachelière, qui se présente chez lui : Il vint pour cela à mon appartement, accompagné de quelqu
me connaissaient en étaient surpris. Mme la marquise de Sillery étant venue à La Rochefoucauld avec mesdemoiselles ses filles
ne me souvenais pas trop bien de la courante que j’apprenais quand on vint me prendre pour me conduire à la Bastille, outre
courais assez souvent, aussi bien qu’à celle du lièvre, où les dames venaient dans deux carrosses. Ici, nous entrevoyons en Go
marque d’or et d’argent, ou de la conversion des protestants. Il lui venait toujours quelque idée neuve et pratique qui valai
’un Gil Blas supérieur, d’un Figaro sans mauvais goût et sans charge, venu avant que la philosophie et la littérature s’en s
en est encore à l’état de la botanique avant Jussieu. Quelque jour il viendra un grand observateur et classificateur naturel de
28 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre V. Les âmes »
s, pour l’animal comme pour l’homme. Mais l’homme plus qu’homme, d’où vient -il ? La suprême intelligence, qui est ici-bas le
nce, l’expérience tâtonne, l’observation guette, la supposition va et vient . Si vous y regardez très souvent, vous devenez va
cet effort pour tâter l’impalpable, à ce regard sur l’invisible, il y vient , il y retourne, il s’y accoude, il s’y penche, il
ici l’interrogation insiste ; l’interrogation, c’est l’anxiété ; d’où viennent -elles ? que sont-elles ? qui sont-elles ? y a-t-i
, moteur divin appelé âme, n’a-t-il pas pour emploi de faire aller et venir un homme solaire parmi les hommes terrestres ? Pu
Luther découvrant une liberté. Après Luther, novateur dans le dogme, viendra Shakespeare, novateur dans l’art. Un génie finit
nt d’intersection de toutes les forces. Comment toutes les puissances viennent -elles converger et se nouer en unité indivisible
semblent pleines du songe d’un monde antérieur. Est-ce de là que leur vient cet effarement qu’elles ont quelquefois ? est-ce
nt prédit Luther. Il s’écrie : Vous brûlez l’oie (Hus), mais le cygne viendra . Qui envoie ces âmes ? qui les suscite ? quelle e
e de moyens de l’infini ! Les lumières dont une humanité a besoin, il viendrait une heure où tu ne pourrais plus les lui fournir 
abelais, puis Shakespeare, puis Molière, puis Voltaire, ceux qui sont venus et ceux qui viendront, cela ne te gêne pas. Pêle-
espeare, puis Molière, puis Voltaire, ceux qui sont venus et ceux qui viendront , cela ne te gêne pas. Pêle-mêle de constellations
29 (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312
ie, à l’idéalisme et à la poésie.   Dans le Romantisme et ses dérivés viendra se classer tout ce qui se rattache à l’École spir
igines sont devenues obscures, qui étaient faciles à constater. De là vient que chez nous la plupart des véritables inventeur
. À peine si elle avait eu une enfance. À cinq ans, quand un monsieur venait voir son père, elle courait se laver les mains. I
Il fallait l’embrasser à certaines places : on eût dit. Qu’elle était venue au monde avec la crainte d’être chiffonnée par le
orte de gentilhomme sauvage et campagnard qui n’entend pas raison. Il vient un beau matin souffleter Henri Mauperin. Une renc
i l’attend. Je prends encore au hasard quelques alinéas ; M. Mauperin vient à Paris pour faire exécuter une ordonnance du méd
…………………………………………………………… Il se trouva dans un jardin public. Un enfant vint lui poser des gâteaux de sable sur les pans de sa
es nouveaux. Les romans ont généralement une fortune contraire ; d’où vient donc ce regain de jeunesse pour Renée Mauperin ?
ctions est-il si pénible que cela ? Amélie sourit sans répondre. Elle venait , en effet, de recevoir sa première leçon de philo
es jaunes entrèrent par les fenêtres. Le soleil, à l’appel du prêtre, venait à la messe. Il éclaira de larges nappes dorées la
onie de sa chair barbouillée d’ocre, éclaboussée de laque. Un moineau vint se poser au bord du trou ; il regarda, puis s’env
it dans les champs ou le tilleul dans le jardin, on n’a pas besoin de venir me le dire, je l’ai senti la première, pourvu qu’
on peut m’entendre. Tenez, je vous aie dit qu’il y a une fillette qui vient me voir. Elle est orpheline, ça fait qu’elle est
qui ne font pas sortir leurs enfants du collège quand le bon monsieur vient les visiter ? Dans la vie, alors qu’ils seront de
il en mourra, mon Jack, de ne plus voir sa mère ! — Oh ! vous pourrez venir l’embrasser aussi souvent que vous voudrez. Seule
madame de C… ou madame de V… », de vraies madames, qu’il lui faudrait venir en cachette embrasser son Jack à l’écart, tout ce
Oh ! mais alors… mais alors vous le connaissez !… Vous êtes peut-être venu en France avec lui ? — Qui ? — Son Altesse royale
r travailler. C’est alors que sa mère, chassée, ruinée par son amant, vient lui demander de la faire vivre. Ici les sentiment
èvent, le fils a reconquis sa mère ; il le croit du moins. D’Argenton vient la réclamer ; Jack le chasse, et Ida, forcée de c
on amour qu’il croit méconnu par Cécile, à qui Rivals l’avait fiancé, vient terminer sa triste vie sur un lit d’hôpital ; son
n lit, il n’y manque plus que sa mère. — Que vous êtes bonne d’être venue , Cécile ! Maintenant je ne me plains plus. Cela n
r les yeux grands ouverts : — Écoutez… écoutez… quelqu’un monte… Elle vient . On entendait le vent d’hiver dans les escaliers,
ffle. Le docteur se pencha : — Jack, mon ami, c’est ta mère… Elle est venue . Et elle, la malheureuse, les bras en avant, prêt
ngrie. La commune veut vous juger, elle est sur vos talons. — Qu’elle vienne  ! s’écrièrent en chœur les bandits. — Nous juger,
ur, je veux mourir voleur. Et parions que mon esprit sera de ceux qui viennent la nui1 dans l’herbage emmêler la crinière des ch
leur. Si je vous le demande, c’est qu’il est trop tard. Les voici qui viennent . Le chœur reprit son refrain, qui retentissait su
i penché à la fenêtre Qui a jeté cette pierre ? — Nous ne sommes pas venus pour leur jeter des pierres, dit Hryn Jaremus, sé
re qui marchait avec peine. L’homme du peuple se détacha du groupe et vint à ce passant : — Tu ne sais pas, dit-il, Michel B
çut rien dans la nuit noire et referma les vitres, puis machinalement vint se planter devant une glace posée sur la cheminée
iner un roman de M. Zola, intitulé l’Assommoir, un de ces cabarets où viennent chaque jour achever de s’abrutir les travailleurs
x enfants pour suivre une certaine fille, sœur de la Virginie dont il vient d’être question. Elle est aimée par un brave ouvr
muniquer. Mais il y eut une poussée à la porte de la rue. M. Madinier vint annoncer d’une voix grave et contenue, en arrondi
ait faire du pain. Un autre, un grand maigre celui-là, l’air farceur, venait d’étendre le drap par-dessus. Puis, une, deux, al
uchemars. Gervaise resta auprès de lui jusqu’au soir. Quand l’interne vint à la visite de six heures, il lui fit étendre les
l’dos tourné. Les compagnons sont allés diner. J’suis à toi. LOLO. —  Viens -tu voir guillotiner ? TITI. — Nous avons l’temps.
p de la demie de deux heures. TITI. — Ousce qu’est ma veste ? LOLO. —  Viens sans ; vas-tu pas faire toilette ? TITI. — Mais i
jour, n’as pas peur ! v’là deux jours que j’fais la noce, moi LOLO. —  Viens -tu ou je file mon nœud. TITI. — Non, tiens. Atten
— Non, tiens. Attends donc, me v’là. (Il saute dans la rue.) LOLO. —  Viendras -tu ? TITI. — Attends ; je ne puis courir fort… Mo
endre. LOLO.    — Non, puisque je le connais : j’vous dirai quand ils viendront , les criminels ; laissez monter mon camarade, hei
S. — Il y a assez de toi. LOLO. — Hé ! Titi ? TITI. — Après ? LOLO. —  Viens -tu ? TITI.    — J’suis bien. LOLO. — Viens donc i
 ? TITI. — Après ? LOLO. — Viens-tu ? TITI.    — J’suis bien. LOLO. —  Viens donc ici. (Il grimpe.) UN GENDARME À CHEVAL. — D
; vous n’avez pas seulement la croix. Allons, hû ! TITI. — Ça va-t-il venir bientôt ? LOLO. — C’est selon ; s’ils ne d’manden
ans la même charrette… les v’là qui détournent l’café… les v’là, oh ! viennent -ils vite ! PLUSIEURS VOIX. — Places à louer ! pla
l’vois pas sur l’échafaud, ce grand bien mis qu’est chauve ? Il s’ra venu dans son cabriolet. Tiens, c’est l’plus jeune qui
escendant de l’S du réverbère.) — À Clamart ! À Clamart ! Hé ! Titi ! viens -tu ? Hé ! Titi ! ohé ! TITI. — Non, j’m’en vas !
— Es-tu pâle ! Tu pleures ! qu’t’es bête ! mais c’est des scélérats ! Viens donc, viens donc à Clamart ! à Clamart ! TITI. — 
 ! Tu pleures ! qu’t’es bête ! mais c’est des scélérats ! Viens donc, viens donc à Clamart ! à Clamart ! TITI. — Quoi faire ?
 ! TITI. — Quoi faire ? LOLO. — J’te l’ai dit. Suivons la charrette : viens , tenons-nous ensemble ; nous les verrons encore q
se dégageaient des choses. La salle, les tribunes, les boiseries qui venaient d’être refaites et n’avaient point encore entendu
eur du milieu avait fondu sa tristesse. Tous les jeudis, des habitués venaient faire une partie de boston. Félicité préparait d’
ien, à eux ! Voilà la première douleur. « Malheur, je te salue si tu viens seul », disent les Arabes ; la pauvre Félicité n’
e tristesse, comme si on l’eût enterré avec l’autre. Puis les années viennent  ; mille menus incidents, grands événements pour c
d’Oblomovisme a passé dans la langue pour désigner cette apathie qui vient du climat aussi bien que des institutions, et, ce
ez eux ! chez des Allemands ! Mais d’où diable voulez-vous qu’il leur vienne des ordures ? répondit vivement Zakhare. Voyez do
is, excepté Monpavon et Louis le valet de chambre, ne sut donc ce que venaient faire ces trois personnages introduits mystérieus
du palais, en amortissant ses pas sur l’épaisseur des tapis, la mort venait d’entrouvrir la porte de ce puissant et de lui fa
malgré la belle saison : — Non… pas ici… Il y en a trop… On pourrait venir . Monpavon prit le léger bureau, fit signe au vale
s de Dumas est un peu celui d’un grand médecin, et que chaque jour on vient le consulter sur quelque maladie morale dont on a
pâlir. Il était seul et s’ennuyait comme un homme bien élevé qui est venu chercher une distraction dans un milieu qui n’est
, le mirliton n’est plus drôle maintenant, tous les jours, Antoinette venait savoir des nouvelles du malade. — Pas bonnes. — E
t si rieuse, elle ! Un matin, par je ne sais quel pressentiment, elle vint plus tôt que de coutume savoir des nouvelles. Il
as. Et elle se mit à pleurer, tout simplement, ces grosses larmes qui viennent on ne sait d’où sous la pression de certains mots
que, depuis le commencement de la maladie de monsieur, une dame était venue demander tous les jours comment il allait, et qu’
Ce fut elle qui devina. — Savez-vous l’adresse de cette dame qui est venue ici ? — Oui, Madame. — Allez lui redemander ces p
fit faire à son fils un caveau dont elle emportait la clé, et où elle venait s’enfermer pendant des heures entières. Elle trou
le gardien du cimetière. — C’est une dame jeune, en noir, voilée, qui vient tous les matins avant Madame. — Avant moi ? — Oui
u monument, elle aurait voulu y entrer une fois. Le lendemain la mère vint plus tôt. Elle surprit Antoinette. — Entrez, lui
n grand maître. Un médecin, appelé en toute hâte de la ville voisine, venait justement d’arriver dans le village, où il donnai
re de Mme X… annonçait aux commères assemblées autour de la maison la venue simultanée de deux garçons des mieux portants. Da
use histoire d’une pauvre portière ; il y a là un cocodrille qui fera venir des larmes à bien des yeux. Mais, comme disent le
côté de sa sévérité, où le Louis XIII, le Louis XIV, le Louis XV sont venus imprimer la marque de leur passage. Quelques rens
de de ces unions banales où l’amour ne reste pas longtemps s’il y est venu , et un beau jour, Mme d’Eblis devient coupable. C
el, qui était un homme déjà mûr, à moustaches grisonnantes, allait et venait solitairement à quelque distance en froissant dan
en provoquer mortellement un autre, deux mois je vous prie !… — Vous venez du quartier général… vous devez en savoir plus lo
rie lugubre des tambours détrempés par la pluie. Il remit son képi et vint vers moi. — Capitaine, — me dit-il de sa voix la
ire Mais sans perdre de temps ; car Samson n’attend pas. » Le jeune vint au vieux et lui parla tout bas ; L’héroïque march
rité ; attiré par son cœur dans le grenier d’une pauvre femme, il lui vient en aide et, sans s’en douter d’abord, est pris d’
e. Une année, comme il se trouvait au château de Férouzat, il m’y fit venir pendant les vacances. J’avais six ans, je le voya
cours quand un beau matin une bombe et pis que cela, on va en juger, vient tomber au milieu de cette moitié de Décameron. Un
oup-de pied le lance loin, car Jean Têterol, qui a juré de se venger, vient à Paris, s’y marie, a un fils et fait une grosse
es vertes. Il ne sait pas chanter ni s’envoler encor : Le chant divin viendra plus tard, avec l’essor. En attendant, sous l’her
ouveaux. Il s’agit, en deux mots, d’un enfant (le héros du roman) qui vient d’être loué par un ex-ténor italien, devenu montr
voyant dans le lit rouge comme une pivoine qui va ouvrir, le médecin vint à moi, et m’ayant posé la main sur le front : — C
missement. Il savait que cela devait le guérir. Puis après la saignée vinrent les sinapismes, les cataplasmes, les potions et l
réprobation que la mort de la jeune fille a attirée sur lui. La nuit venue , ils envahissent la maison, massacrent Bagrianof
lus clair. Bagrianof comprit qu’il ne rêvait pas et que le jour était venu . On le lui avait dit, parfois, que ses paysans le
ité, reprit Iérémeï, prie Dieu de te recevoir, l’heure de ta mort est venue . Bagrianof, d’un bond, se mita genoux sur son lit
mauvaise. Sa sensibilité poétique s’émouvait aisément. Les larmes lui venaient aux yeux lorsqu’il chantait un Lied de Schubert ;
Sidney, cent fois millionnaire, s’ennuie à mourir ; un matin, il fait venir son factotum M. Tobie, et décidé, lui blasé plus
inq francs, cette pièce est restée là jusqu’à ce que son propriétaire vint la chercher, car personne ne savait ce que c’étai
son cœur une affection sans bornes. Ses études terminées à Paris (il vient d’être reçu avocat), Philippe, revenu à Boisvilli
e et de gloire. On juge de la surprise de M. de Boisvilliers quand il vient à Paris pour embrasser son fils, et qu’il le trou
résentation a sonné. Triste souper, s’il en fût, car Mary Gérald n’y vint pas, pas plus qu’elle ne revint à l’hôtel. Le len
emain à Châlons. Je vous écrirai autant que je le pourrai. La guerre vint , et Philippe fut blessé pour avoir, au péril de s
, ou j’envoie vos lettres à mon mari. — Envoyez-les, dit Philippe, il viendra et me tuera ; peu m’importe, car je ne veux plus
s rentraient au château, on remit à Mme de Talyas un télégramme qu’on venait d’apporter pour elle. C’était la réponse de son m
let est devenu ce belluaire depuis longtemps triomphant qu’un Anglais venait voir tous les soirs au cirque, au milieu de ses l
ut comme ils le feront à leurs coryphées d’aujourd’hui quand le temps viendra , si l’indifférence publique le permet. Terminons
èles, que se passa un incident puéril, mais bien caractéristique ; on vint nous dire qu’on était fort en peine de trouver un
oule, moins hostile que dans les localités qu’on venait de traverser, venait curieusement visiter les fugitifs. J’assistais
ainte femme à qui la Providence n’avait épargné aucune douleur ; puis vint un jeune enfant, et à son apparition un frémissem
assistants avant de l’emporter dans le bâtiment. La duchesse de Berry vint ensuite. Nous les suivions profondément émus nous
eu a voulu que la nature humaine fût pleine d’inconséquences. Le cœur vient alors qui corrige l’esprit, et, du cœur, Mérimée
gal de tous et savait se faire respecter. Avec lui, la littérature ne venait que par surcroît. Causeur, érudit, archéologue, a
tendions à voir des houris de Mahomet ! On suppose que Sa Majesté est venue demander de l’argent et des soldats ; mais je cro
e-chaussée sur la rue Basse. Par un large soupirail grillé, le soleil venait à midi égayer un peu d’un rayon oblique la sombre
, observateur, qui certainement ne prodiguait pas sa confiance, était venu là me dire : « Eh ! pourquoi ne prendrais-je pas
endre son pays, et avant de fermer les yeux il appelle l’aumônier qui vient lui parler de sa vraie patrie. Il est bon, il est
au milieu des bois. Il y vivait en paix lorsque les bruits de guerre vinrent jusqu’à lui. Il partit et ne revint pas. Mais il
t fait la dernière campagne en constateront la vérité. La nuit était venue et le froid se faisait vivement sentir. Le capita
i qu’un jeune homme se présenta au frère Philippe, le supérieur. — Je viens , dit-il, du département de la Lozère, pour prendr
me que plus la victime sera connue, plus l’exemple sera salutaire. Je viens , en conséquence, vous demander la faveur de prend
le coup : Anckarstroëm. À l’entrée du roi, ces deux bandes devaient venir se rencontrer en sens opposé, se heurter, et au m
istolet partit, et Gustave tomba dans les bras du comte d’Essen. « Je viens d’être blessé par un grand masque noir », s’écria
uche avait un contour plein de grâce. Un peintre, élève de David, qui venait chez M. N***, où je voyais le général, dit que ce
ne nouvelle attaque sur la ville et l’officier fut commandé. Sa femme vint trouver le commandant Bonaparte et lui demanda, l
re certains détails, il est bon de savoir que lorsque le jeune Honoré vint ici pour tenter la fortune littéraire, on était c
’elle mette la maison en état, fleurs et tout, pour le 20, et qu’elle vienne coucher chez toi ou qu’elle aille à Suresnes chez
émoigner. Si vous m’avez trouvé sorti, la dernière fois que vous êtes venu , ce n’est pas que j’aille mieux : je m’étais seul
ncore plus précieuse dans la solitude où me tient la Faculté. Si vous venez encore, faites-moi savoir d’avance le jour et l’h
jouer n’importe quoi en cet endroit, sachant d’avance que les couacs viendraient naturellement. Mais j’avais compté sans mon hôte.
à Clorinde et à mes musiciens. C’est alors qu’une inspiration du ciel vint à mon esprit égaré. J’adressai à mon tambour un s
service nous oblige à sortir, nous reviendrons ce soir ; mais si l’on vient demander des personnes pour l’interrogatoire, ne
……… Le 3 août, à sept heures du matin, je sortis avec tous ceux qu’on vint chercher pour l’interrogatoire. Il avait lieu à l
on leva sa séance, tout le monde était interrogé. À une heure, Sophie vint , avec une de ses amies, me demander. Elle prononç
t l’emmena. Je passai depuis midi jusqu’à quatre heures avec ceux qui venaient d’être interrogés. On aurait dit qu’en approchant
fit éprouver des tourments plus cruels que cette mort à laquelle nous venions d’échapper, Une demi-heure après, nous entendîmes
le, devenue plus sanglante encore parce que des intérêts particuliers vinrent s’y mêler. En effet, comme le dit M. de Lescure,
âme à Dieu, mon cœur à la terre. Où donc est M. Lavocat ? pourquoi ne vient -il pas ? Il faut qu’il me voie mourir, je serai i
bascule ; il l’embrassa et lui dit en souriant : « J’aimerais assez à venir vous donner de mes nouvelles dans cinq minutes. »
un des moindres mérites de M. Maxime Du Camp que cette conscience qui vient doubler l’estime que l’on a pour l’écrivain. X
bruit des partis qui se heurtent et se menacent, heureusement sans en venir aux mains. On se compte, et ceux qui se sentent l
30 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »
elle pour ses vieux jours, et un ami fidèle après sa mort. Le bonheur vint tard, mais il vint, aux doux sourires de sa femme
jours, et un ami fidèle après sa mort. Le bonheur vint tard, mais il vint , aux doux sourires de sa femme, la gloire à l’app
issements. Ah ! lorsqu’au milieu de ces déserts notre triste voyageur venait à se rappeler les champs fertiles de la France, c
stique de cet officier. Loin de se lâcher de ce quiproquo, l’idée lui vint d’en profiler pour passer la nuit dans cette aube
mollement couché sur une planche et la tête posée sur la selle qu’il venait réclamer. Son exclamation éveilla M. de Saint-Pie
a faire servir au plus noble projet qu’un mortel puisse concevoir: il vient lui demander, non des faveurs pour lui, mais de l
de Guillaume Penn, il dira à tous ceux qui gémissent sur la terre: «  Venez dans notre fertile contrée ; celui qui y plantera
des Européens. Tels étaient les nobles projets dont le jeune voyageur venait , avec la foi la plus vive, faire hommage à la gra
ur le bord de ses lèvres et son mémoire dans sa poche. Lui, qui était venu pour dire la vérité, n’avait pu trouver que des f
é sa jeunesse ; et M. de Saint-Pierre croyait encore la voir aller et venir dans la maison de son père. Cette petite scène lu
elle émotion, qu’il ne pouvait manger et que des larmes involontaires venaient mouiller ses yeux. Alors, voyant que sa bonne se
e et cherchant par des signes à prolonger leurs adieux. La nuit étant venue , il s’enveloppa de son manteau, et, dans une situ
, il ne voyait ni le ciel ni la mer, ni les voyageurs qui allaient et venaient autour de lui. Cependant un bruit formidable vint
qui allaient et venaient autour de lui. Cependant un bruit formidable vint rompre tout à coup le charme de sa rêverie: il cr
ultiver un champ ? je pourrais dire à ma sœur et à ma vieille bonne ; Venez vivre avec moi, vous partagerez mon sort, vous jo
s cabanes et que j’en considérais les ruines, un homme déjà sur l’âge vint à passer aux environs. Il était, suivant la coutu
mon salut ; et m’ayant considéré un moment, il s’approcha de moi, et vint se reposer sur le tertre où j’étais assis. Excité
n du service en France et des secours dans sa famille, se détermina à venir dans cette île, pour y chercher fortune. Il avait
ait apaiser les troubles malheureux de l’âme. Mais la Providence, qui vient à notre secours lorsque nous ne voulons que les b
isent à y grimper. Il plantait dans les lieux secs des patates, qui y viennent très-sucrées ; des cotonniers sur les hauteurs, d
arbres de la même espèce dont la tempête a brisé toutes les branches, viennent à produire des fruits plus doux si chacun d’eux,
tendres que ceux de fils et de fille, de frère et de sœur, quand ils venaient à être changés de mamelle par les deux amies qui
ouvent par les faire pleurer: l’une se rappelant que ses maux étaient venus d’avoir négligé l’hymen, et l’autre, d’en avoir s
était comparable à l’attachement qu’ils se témoignaient déjà. Si Paul venait à se plaindre, on lui montrait Virginie ; à sa vu
son inquiétude avec sa tendresse. Elle me disait quelquefois: « Si je venais à mourir, que deviendrait Virginie sans fortune ?
lle fût réduite. IX M. de la Bourdonnais, gouverneur de l’île, vient un jour visiter madame de la Tour ; il lui fait d
es, et on n’y entendait d’autre bruit que le bramement des cerfs, qui venaient chercher leurs gîtes dans ces lieux écartés. Paul
quelque chasseur pourrait l’entendre, cria alors de toute sa force: «  Venez , venez au secours de Virginie. » Mais les seuls é
chasseur pourrait l’entendre, cria alors de toute sa force: « Venez, venez au secours de Virginie. » Mais les seuls échos de
un chien aboyer. « C’est, dit Paul, le chien de quelque chasseur, qui vient le soir tuer des cerfs à l’affût. » Peu après, le
n de l’habitation, n’a su nous dire où vous étiez allés. J’allais, je venais autour de l’habitation, ne sachant moi-même de qu
ui, c’est nous » ; et bientôt ils aperçurent leurs mères et Marie qui venaient au-devant d’eux avec des tisons flambants. « Malh
s tisons flambants. « Malheureux enfants, dit Madame de la Tour, d’où venez -vous ? Dans quelles angoisses vous nous avez jeté
où venez-vous ? Dans quelles angoisses vous nous avez jetées ! — Nous venons , dit Virginie, de la Rivière-Noire, demander la g
e verdure. Les oiseaux de mer, attirés par ces retraites paisibles, y venaient passer la nuit. Au coucher du soleil, on y voyait
, décorée d’une pompe à la fois magnifique et sauvage. Souvent elle y venait laver le linge de la famille, à l’ombre des deux
aux. Les pères et les mères de ces oiseaux suivirent leurs petits, et vinrent s’établir dans cette nouvelle colonie. Virginie l
n: « La nuit s’approche, les tamarins ferment leurs feuilles. — Quand viendrez -vous nous voir ? lui disaient quelques amies du v
ses fanaux allumés, et que dans ce cas, il craignait que le vaisseau, venu si près du rivage, n’eût passé entre la terre et
avait vu mouiller au-delà de l’île d’Ambre ; en sorte que, si le vent venait à s’élever au matin, il serait le maître de pouss
ule, accompagnée de leurs noirs chargés de provisions et d’agrès, qui venaient des habitations de la Poudre-d’Or, du quartier de
erre, il lui était également impossible de s’en aller par où il était venu , ou, en coupant ses câbles, d’échouer sur le riva
t il était séparé par de hauts-fonds semés de récifs. Chaque lame qui venait briser sur la côte s’avançait en mugissant jusqu’
chœur de petits enfants le suivait en chantant des hymnes: après eux venait tout ce que l’île avait de plus distingué dans se
ablé de ce double échec, lorsqu’un homme de génie, le peintre Vernet, vint ranimer son courage, et le rendre à ses études ch
t avec des larmes dans le cœur de tous les Français. XV Et d’où venait ce succès inattendu et prodigieux qui arrivait si
31 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
ier, de poisson et d’autres mets rares, autour desquels ces voyageurs venaient s’asseoir côte à côte. On n’entendait dans la gra
reilles en disant : « L’armée est à Vilna, — ou bien à Smolensk, — je viens d’apprendre ça chez M. le commandant. Dieu veuill
nt. — Oui, Joseph, fit-il sans se déranger : mais il n’est pas encore venu . — C’est moi, monsieur Goulden, qui suis l’achete
eures, j’allais sortir, lorsque M. Goulden, qui me regardait aller et venir , s’écria : « Joseph, à quoi penses-tu donc, malhe
ser en disant : « Je savais bien que le froid ne t’empêcherait pas de venir . » J’étais tellement heureux que je ne pouvais pa
. J’aurais voulu trouver quelque chose d’agréable, mais comme cela ne venait pas, tout à coup je dis : « Tiens, Catherine, voi
s bonnes joues roses et puis s’approcha de la table ; la tante Grédel vint aussi voir. Catherine délia le cordon et ouvrit.
prendre. » Quand la tante Grédel eut bien vu la montre, elle dit : «  Viens que je t’embrasse aussi, Joseph ; je vois bien qu
ne ; nous étions heureux en nous regardant. La tante Grédel allait et venait autour de l’âtre pour apprêter un pfankougen, ave
Cela dura jusqu’à quatre heures du soir ; alors la nuit commençait à venir , l’ombre entrait par les petites fenêtres, et son
. — Bonsoir, Joseph, bonsoir !… me criait Catherine : n’oublie pas de venir dimanche. » Je me retournai pour agiter la main,
é si heureux la veille avec Catherine. Puis tout à coup la pensée lui vint que s’il était parti l’année d’avant, Catherine s
e faire casser les os en Espagne, pour cet empereur, et maintenant il vient encore nous demander les jeunes ; il n’est pas co
leur chair, quand il la demandait pour le massacre ; alors il a fait venir le froid, et notre armée a péri… et tous ceux qui
de armée qu’avant d’aller en Russie. Quand le père Fouze, le vitrier, vint nous raconter cette affiche, un matin, je tombai
pas honnête ? Mais voici neuf heures et demi qui sonnent : Werner est venu me prévenir hier que tu passerais à dix heures… A
nt jusqu’aux boiteux… jusqu’aux infirmes ! Il leur faut tout ! Qu’ils viennent donc aussi nous prendre ! » Les gens se réunissai
un qui part ! » M. Goulden, sachant que la tante Grédel et Catherine viendraient dîner avec nous le jour de la révision, avait fai
se de ces gens. » Et s’animant de plus en plus, elle criait : « Il ne viendra donc plus de révolution ! Ces bandits seront donc
e, nous marquions le pas, pour avoir l’air de vieux soldats. Les gens venaient à leurs petites fenêtres, ou s’avançaient sur leu
ssi du lard frais, tremblotant sur un plat de choucroute. Les enfants venaient nous voir ; les vieilles nous demandaient de quel
lle descendit et regarda mon billet, puis elle me dit en allemand : «  Venez  ! » Je montai donc l’escalier. En passant, j’aper
t ? Est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux être mort ? Cette idée m’était venue cent fois en route ; mais alors, auprès de ce bon
n. La pensée de Catherine, de la tante Grédel, du bon M. Goulden, me vint aussi bientôt, et ce fut quelque chose d’épouvant
errière elle, pâle comme une morte : et c’était mon acte de décès qui venait d’arriver ! J’entendais les sanglots déchirants d
de justice… qu’il vaudrait mieux pour les honnêtes gens n’être jamais venus au monde, puisque Dieu les abandonne ! — Le bon p
auvre Joseph ! pauvre Joseph ! » Cela me déchirait le cœur. L’idée me vint aussi que trente ou quarante mille familles en Fr
Salmunster, pendant une halte, on apprit que cinquante mille Bavarois venaient se mettre en travers de notre retraite, et qu’ils
— les canonniers à droite et à gauche le sabre à la main. — Derrière venaient les caissons. Je n’avais pas plus d’espérance dan
genoux, et je reconnus Catherine. Je reconnus aussi la chambre où je venais passer de si beaux dimanches, avant de partir pou
32 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422
bbé Delille, et auxquelles la voix de Lamartine et de Victor Hugo est venue apprendre ce qu’elles pressentaient, ce qu’elles
et reconnue pour sienne. Il a peut-être à se plaindre du sort, d’être venu ainsi un peu trop tôt et de n’avoir pas formé son
es années, Nous disons : Ce n’est qu’un moment ! Et lorsque du départ vient l’heure inexorable, Plus épris, plus brûlants de
é l’abîme, Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots : Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, Comme un guerrie
un grand roman poétique et qui était déjà commencé, quand Juillet est venu pour toujours l’interrompre : c’était un de ces r
ain a plantés, Après les jours d’ivresse, après les jours d’épreuve, Viens , mon Ame, apaisons nos destins agités ; Viens, av
ès les jours d’épreuve, Viens, mon Ame, apaisons nos destins agités ; Viens , avant que le temps dont la fuite nous presse Ait
ds la brume qu’il abaisse Ait voilé la blancheur des vastes horizons, Viens , respire, ô mon Ame, et, contemplant ces îles Où
ière, Se lève sur le soir de mon rapide été ! Que l’oubli du passé me vienne à côté d’elle ; Que, rentré dans la paix, je crai
s religieuses, qui sont l’amour encore, l’amour rectifié et éternisé, vinrent à cette âme voluptueuse et sensible. Ce négligent
beaux jours, tout est bien ; mais on oublie souvent comment cela est venu  ; le mot de nature semble exprimer tout ; mais, a
uteur, qui n’a plus à se repentir littérairement de ses écarts, de sa venue hâtive, de ses plaisirs distrayants et de ses fai
TOILES. Tandis que la nuit embaumée Nous dérobe aux yeux des humains, Viens , regarde, ô ma Bien-aimée, Ces Cieux, livre de no
ndes radieux ? Sont-ce des Anges ou des Dieux ? Et toi ! duquel es-tu venue  ? Du plus beau, je n’en doute pas ! De quelque éc
s de seringat qui m’arrivaient par bouffées avec la brise, il m’était venu à l’idée sous ces ombrages un roman selon mon cœu
e allée, Sous l’arbre confident de ta plainte exhalée, Demain je dois venir , As-tu ce matin même, as-tu revu les places, As-t
longtemps à mon oreille : « C’est ici, c’est ici ! « Ici qu’elle est venue , ici que, solitaire, S’est lentement en elle acco
33 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
e lui et le força à quitter l’Attique et Samos. Il franchit la mer et vint habiter à Sybaris, dans la Grande Grèce. On y lit
’écrire. En fuyant la critique acharnée de ses compatriotes, il était venu chercher ici une nouvelle patrie. » Voilà tout ce
 : « Puissent faire les dieux que réellement ces insulaires pensent à venir attaquer avec de la cavalerie les enfants de la L
rance du succès vous fait désirer vivement que les habitants des îles viennent réellement attaquer le continent avec de la caval
et état de choses, Solon, étant censé toujours voyager par curiosité, vint d’abord en Égypte, près du roi Amasis, et ensuite
avez entrepris pour observer, en philosophe, tant de pays divers est venue jusqu’à nous, j’ai le plus grand désir d’apprendr
ranger, dites-moi qui vous êtes, de quel lieu de la Phrygie êtes-vous venu vous asseoir en suppliant près de mes foyers ? En
’avons pu parvenir à le détruire. Nous vous supplions donc de laisser venir avec nous votre fils, et d’envoyer des jeunes gen
s importun d’un malheur que je suis loin de vous reprocher, vous êtes venu me trouver, je vous ai purifié. Je vous ai ensuit
qui va partir pour la chasse, et de sa défense, si quelques brigands viennent vous attaquer sur la route. Il convient, d’ailleu
à l’histoire des Mèdes et des Perses. Les Scythes, pères des Russes, vinrent pour attaquer l’Égypte. « Astyage régnait en Per
avait été ordonné ; que les espions d’Harpagus ne manqueraient pas de venir observer ce qui se passerait, et qu’il serait per
sses en montrer un étendu à terre, fais ce que je vais t’indiquer. Je viens aussi d’accoucher, et mon enfant est mort ; prend
fils d’Artembarès, dès qu’il put s’échapper, se rendit à Ecbatane, et vint se plaindre amèrement à son père de ce qu’avait o
honorait, venger l’injure faite à cet enfant, et ordonna que l’on fît venir le pâtre avec son fils. Lorsqu’ils furent en sa p
urnant tout entière contre Harpagus, ordonna à ses gardes de le faire venir sur-le-champ. Dès qu’il parut, Astyage lui adress
fille et le vôtre même. Voici donc le parti que j’ai pris : j’ai fait venir ce pâtre, je lui ai donné l’enfant, et je lui ai
t aisément à cet avis, qui lui était d’ailleurs agréable. Il fit donc venir Cyrus et lui dit : « Enfant, sur la foi d’un vain
s sujets de ressentiment qu’il lui avait donnés. Lorsque les Mèdes en vinrent aux mains avec les Perses, ceux qui n’étaient pas
et Jupiter, le dieu des dieux olympiens. Les femmes éthiopiennes qui vinrent en Phénicie étaient noires. Elles balbutiaient co
e étaient noires. Elles balbutiaient comme des oiseaux, et de là leur vint le nom de colombes. Puis elles apprirent la langu
et emportèrent avec eux une grande quantité d’argent. « Le roi, étant venu visiter son trésor, fut surpris de trouver les va
ges particuliers. Un homme peut épouser plusieurs femmes, et quand il vient à mourir, il s’élève entre elles de grands démêlé
e un affront. » XII Darius, qui avait succédé au roi de Perse, vint lui-même fortifier son lieutenant. Peu de temps a
remarquable beauté. « Un jour, après avoir épié le moment où Darius venait s’asseoir dans le faubourg des Lydiens, ils imagi
rtie du monde habitent-ils, et par quelle raison vous-mêmes êtes-vous venus à Sardes ? » Les jeunes gens satisfirent à ces qu
Sardes ? » Les jeunes gens satisfirent à ces questions. « Nous sommes venus , dirent-ils, pour nous donner au roi ; la Péonie
disant ces mots, Amyntas ordonna que l’on fît entrer les femmes, qui vinrent se ranger et se placer vis-à-vis des Perses. À la
 Ce n’est pas en user convenablement ; il eût mieux valu ne pas faire venir vos femmes, que de les empêcher, après les avoir
 bu, laissez-les, si vous l’avez pour agréable, aller au bain ; elles viendront vous retrouver ensuite. » Les Perses applaudiren
ssent votre opinion ; cependant, veuillez m’entendre. Ces hommes sont venus certainement avec le projet de combattre, pour dé
le parti à prendre, un Mélien nommé Épialte, fils d’Eurydémus, étant venu le trouver, dans l’espoir d’en tirer une grande r
ils de Phanagoras, habitant de Caryste, et Corydallus d’Anticyre, qui vinrent trouver le roi, et conduisirent l’armée perse par
vaient combattu dans l’espace le plus étroit. Pour cette fois, ils en vinrent aux mains avec les barbares au-delà du rétrécisse
pour conserver la naïveté de son enfance. L’âge de la critique était venu  : son livre en est plein. L’histoire est la foi d
34 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
sier, qu’elle intéressa trop dans un autre sens et qui, n’ayant pu en venir à ses fins, ne vit rien de mieux que de la rançon
ée à Rouen par des acteurs de l’Opéra-Comique de Paris, qui y étaient venus donner quelques représentations : ils en parlèren
ait des accents touchants, sympathiques ; Elleviou, Martin, Gavaudan, venus à son début pour l’entendre, avaient des pleurs d
armes lui tombèrent dans la voix, et c’est ainsi qu’un matin l’élégie vint à éclore d’elle-même sur ses lèvres. Appelée à l’
armoyant irrésistible et qui l’attribuait à l’engouement du parterre, vint solennellement se placer au balcon, étalant sur l
oisins : l’intérêt peu à peu s’engage ; l’émotion gagne ; mais, quand vient la scène où Eulalie épanche son âme brisée dans l
mieux en hommes ; mais les femmes ne les voyaient pas. Il a fallu en venir à Mlle Rachel pour que tombât cette dernière barr
uis quelque temps : « Il n’y a plus à tarder ; le moment est plus que venu  ; il faut vous retirer. » Mlle Mars l’écouta et l
oque font défaut : ce n’est que vers le déclin de la vie et quand est venu l’âge du souvenir, que l’on songe à conserver les
ou. Enfin, après le tapage le plus épouvantable, l’acteur Pierson est venu demander si les Anglais pouvaient continuer. Mais
ient à la bouche de nos aimables Français pour l’accompagner. Ensuite vinrent les pommes de terre, les noix, les œufs, les gros
re de Bruxelles, M. Van Gobbelschoy (?) annonçait à Mme Valmore qu’il venait d’autoriser le directeur à résilier son engagemen
il désirait la ravoir près de lui. Quant à madame, va-t’en voir s’ils viennent  !… Elle est sourde comme une trappe quand on lui
fous !… » — Et sur Joanny, dont la vogue fut courte : « Et Joanny qui vient aussi de se séparer de sa femme ! Il y a là-desso
enne. Mlle Georges attire le public d’une manière étonnante. Son tour viendra un jour, ainsi de suite. Tout vient, tout passe..
une manière étonnante. Son tour viendra un jour, ainsi de suite. Tout vient , tout passe.. (26 décembre 1821.) » — Cette Mme d
35 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
le jusqu’à ma mort, afin qu’à cause d’un homme nulle souffrance ne me vienne . « — N’en jure pas si vite, reprit sa mère ; si e
eprit sa mère ; si en ce monde tu es jamais heureuse de cœur, cela te viendra par l’amour d’un époux. Tu deviens une belle femm
de mon dessein ; car certes, je n’ai nul souci de tous mes ennemis. «  Venez en aide à mon voyage au pays des Burgondes ; que
ait au pays des Burgondes. « Le roi, étonné, aurait voulu savoir d’où venaient ces guerriers superbes, en vêtements si brillants
l sait quels sont ces seigneurs, il nous le dira. » Le roi le pria de venir et avec lui ses hommes. On le vit s’avancer super
es Burgondes. « Il parla : « De quelque part que ces guerriers soient venus vers le Rhin, ce doivent être des chefs ou des me
. Leurs destriers sont beaux et leurs habits magnifiques. D’où qu’ils viennent , ce sont des héros de grand courage. « — Certes,
ttaient à le partager, Sîfrit les vit et le héros en fut étonné. « Il vint si près d’eux, qu’il aperçut les guerriers et que
rs et que les guerriers le virent aussi. L’un d’eux s’écria : « Voici venir le fort Sîfrit, le héros du Niderlant. » Il lui a
ée tout entière, sans avoir vu la femme si digne d’amour, par qui lui vint ensuite beaucoup de bonheur et beaucoup d’afflict
lle était la suite de la cour dans le pays des Burgondes. « On voyait venir à eux Uote la très-riche. Elle avait pris avec el
uis guerrier ne servit mieux si belle princesse. » « Ceux qui étaient venus des pays d’autres rois, admirèrent tous Sîfrit et
it très-grande. Elle joutait de la lance contre les héros rapides qui venaient pour obtenir son amour. « Elle lançait une pierre
 La reine parla : « Qu’on m’apporte mon armure, si le fort Sîfrit est venu en mon pays pour obtenir mon amour, il y va de sa
agné jusqu’ici, s’il n’avait pas été mon seigneur, je ne fusse jamais venu . » « Elle dit : « Est-il vraiment ton seigneur et
ent décider en toute vérité à qui appartiendrait la victoire. « Voici venir Brunhilt. Elle est armée comme si elle voulait co
ames d’or. Sa fraîcheur brillante éclate à ravir sous cet appareil. «  Viennent ensuite les serviteurs ; ils lui apportent un bou
ns ce pays nous feraient périr ! « Cela me peine durement que je sois venu dans cette contrée. Si mon frère Hagene avait ses
rangers craignaient la fureur de Brunhilt. « Et si Sîfrit n’était pas venu au secours de Gunther, elle lui eût arraché la vi
r messager. « Il chevaucha vers Worms avec vingt-quatre guerriers. Il venait sans le roi ; quand cela fut su, tous ses fidèles
orce de Brunhilt. Hélas ! malheureuse fille que j’étais d’être jamais venue en ce monde. » « L’intrépide chevalier parla : « 
alier prenaient plaisir à considérer les gracieuses dames. Mais voici venir Kriemhilt la très-belle avec sa troupe superbe. «
es. S’il s’en est vanté, vraiment il lui en coûtera la vie. » « Voici venir Kriemhilt avec maint homme courageux. La fière Br
ux lui faire entendre comment j’ai été la femme de Sîfrit. » « Le roi vint avec ses guerriers. Il vit là sa bien-aimée pleur
ofondément affligée que les fidèles de Gunther en eurent pitié. Voici venir vers sa suzeraine Hagene de Troneje. « Il lui dem
i accepte ; Kriemhilt, l’épouse de Sîfrit, conçoit des soupçons, fait venir Hagene, qu’elle croit fidèle et s’ouvre à lui sur
dragon au bas de la montagne, se baigna dans le sang du monstre qu’il venait d’immoler, mais qu’une feuille de tilleul étant t
imier trouva un énorme sanglier. Comme il commençait de courir, voici venir le maître chasseur, qui se plaça sur son chemin.
evauchant dans sa magnificence. Quand les hommes de Gunther le virent venir , ils coururent à sa rencontre pour tenir son cour
ces braves chasseurs. « Les échansons, qui devaient apporter le vin, venaient lentement. Du reste, les héros ne pouvaient être
les hommes de Sîfrit. Dites aussi ma douleur à Sigemunt ; priez-le de venir avec moi pleurer le vaillant Sîfrit. » « Un messa
illez-vous, seigneur Sigemunt : Kriemhilt, ma maîtresse, m’ordonne de venir auprès de vous pour vous dire qu’un malheur lui e
nsoler. « — Si vous ne voulez croire ce que vous m’avez entendu dire, venez écouter les gémissements que poussent Kriemhilt e
sonnèrent ! On entendait de toutes parts le chant de maints prêtres. Vinrent aussi le roi Gunther avec ses hommes, et le féroc
accordera le pardon. Mais non jamais mon cœur ! il est ferme. On fit venir sa dot du pays de Nibelungen, huit mille cavalier
ambassadeur par la main, il le conduisit lui-même à son trône, et fit venir pour son hôte l’hydromel et le vin fameux du Rhin
Danube. Enfin, ils arrivent à Vienne en Autriche ; le roi Etzel était venu jusque-là au-devant de Kriemhilt. L’entrevue est
e prierai le roi qu’il m’accorde avec courtoisie d’inviter mes amis à venir dans le Hiunen-lant. » Personne ne soupçonnait un
si les parents de Sîfrit veulent consentir à écouter mes vœux, qu’ils viennent sans plus tarder, cet été, à ma fête. Car une par
Il nous arrive de grandes nouvelles, je puis vous l’affirmer. J’ai vu venir les joueurs de viole d’Etzel. C’est votre sœur qu
taient riches armures et beaux vêtements, ces hommes agiles ! « Voici venir le hardi Volkêr, un noble joueur de viole, se ren
yés de Kriemhilt en présence de Gunther. « Quand ces messagers furent venus , Gêrnôt prit la parole : « Le Roi veut se rendre
onnaissaient des amis, ils leur annonçaient que bientôt les Burgondes viendraient des bords du Rhin dans le pays d’Etzel. La nouvel
 ; il en devint rouge de joie. « Quand la reine apprit que ses frères viendraient dans ce pays, elle en fut toute heureuse. Elle ré
-moi, vous deux, Werbel et Swemel, quels sont ceux de mes parents qui viendront à la fête, parmi les meilleurs que nous avons inv
oi aussi ce qu’a dit Hagene, quand il a appris la nouvelle ? » « — Il vint au conseil un matin de bonne heure, et il y prono
t, le féroce Hagene y montra un danger de mort. « Les rois vos frères viendront tous trois en superbe appareil. Quant à tous ceux
36 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
vent tout simple que je sois un peu plus riche qu’eux. L’idée ne leur vient pas plus qu’à moi qu’il y ait par ailleurs entre
ait honorable, car c’était réciproque. Sur le bateau-torpille qui est venu , il y a quelques mois, s’amarrer au pont de Solfe
me, et qui ne sait pas ce que c’est que la réclame ; car il n’est pas venu me voir. Je vous demanderai tout à l’heure de boi
um la vérité sur ce point. Ce sont les oiseaux des îles Shetland, qui viennent déposer leurs œufs en cette terre attiédie par le
aux vues d’un individualisme étroit. Ce qu’il y a de meilleur en nous vient d’avant nous. Une race donne sa fleur, quand elle
nvie de dire de vastes réservoirs d’ignorance. Ne craignez pas que je vienne vous engager à cultiver une herbe qui pousse fort
humanité le jour où la clarté aurait pénétré toutes ses couches. D’où viendrait le génie, qui est presque toujours le résultat d’
i est presque toujours le résultat d’un long sommeil antérieur ? D’où viendraient les sentiments instinctifs, la bravoure, qui est
37 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XII. Ambassade de Jean prisonnier vers Jésus  Mort de Jean  Rapports de son école avec celle de Jésus. »
e Jésus. Pendant que la joyeuse Galilée célébrait dans les fêtes la venue du bien-aimé, le triste Jean, dans sa prison de M
r les prophètes, celui qui devait rétablir le royaume d’Israël, était venu et démontrait sa présence en Galilée par des œuvr
551. Ils firent part à Jésus de leur message : « Es-tu celui qui doit venir  ? Devons-nous en attendre un autre ? » Jésus, qui
rôle de messie, leur énuméra les œuvres qui devaient caractériser la venue du royaume de Dieu, la guérison des malades, la b
l’envisagea pas comme devant réaliser les promesses divines. La mort vint du reste trancher ses perplexités. L’indomptable
i devait préparer les hommes au renouvellement final, un messager qui viendrait aplanir les voies devant l’élu de Dieu. Ce messag
l ne pouvait encore être question du Messie, puisque Élie n’était pas venu  569, ils répondaient qu’Élie était venu, que Jean
sie, puisque Élie n’était pas venu 569, ils répondaient qu’Élie était venu , que Jean était Élie ressuscité 570. Par son genr
38 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
3 décembre 1804. Mon père était de Moreuil en Picardie, mais il était venu jeune à Boulogne, comme employé des aides avant l
ucteur du De Oratore de Cicéron. M. Caÿx professait l’histoire, qu’on venait d’instituer tout nouvellement dans les collèges.
de Tracy. J’avais un goût décidé pour l’étude de la médecine. Ma mère vint alors demeurer à Paris, et, logé chez elle, je su
l’un près de l’autre rue de Vaugirard, lui au n° 90, et moi au 94. Il vint pour me remercier des articles, sans me trouver.
par un témoin de sa vie. Mais il n’est pas exact de dire que je sois venu lui offrir de mettre le Globe à sa disposition. D
modeste, mais digne. Je ne me suis jamais offert, j’ai attendu qu’on vînt à moi. À dater de ce jour, commença mon initiatio
ît des vers. C’est le lendemain matin, après cette soirée, que Musset vint frapper à ma porte. Il me dit en entrant : « Vous
entrant : « Vous avez hier récité des vers ; eh bien, j’en fais et je viens vous les lire. » Il m’en récita de charmants, un
oir l’idée de cette Revue élevée et forte qu’il a réalisée depuis. Il vint nous demander à tous, qui étions déjà plus ou moi
14. Ayant achevé cette rhétorique à treize ans et demi, il aspirait à venir à Paris recommencer en partie et fortifier ses ét
s études ; il y décida sa mère, toute dévouée à l’avenir de son fils. Venu à Paris en septembre 1818, entré à l’institution
ette écriture effacée du père, jetée à la hâte sur le premier chiffon venu , sur la garde d’une brochure dépareillée où se li
le coin d’un journal quelconque un fait, une idée, une phrase qui lui venait toute faite, et dont son esprit avait intérieurem
lantes de la Littérature. Un vers de Lucrèce, un vers de Voltaire lui venait toujours à propos27. Mais Horace et Virgile étaie
leurs d’Élise. Mais, si l’enfant au seuil, ou quelque vieille assise, Venait rompre d’un mot le songe qu’il songeait, Avec int
e perdre le souvenir. — Nous avons appris avec grand plaisir que vous venez vous établir à Paris auprès de ce cher fils ; et
r fils ; et vous espérez, dites-vous, que l’occasion se présentera de venir jusqu’à nous. Il y aura bien des heureux par ce m
l’ordre légal, cette expression publique de pieux souvenirs ; qu’ils viennent nous montrer dans Bories et ses compagnons des ho
s la tombe, était naguère encore un de ses bons et très bons amis. Il venait voir souvent M. Sainte-Beuve dans les derniers mo
’est ; il trouve une compagnie de gardes nationaux de Versailles, qui venaient d’arriver, campés sur la place ; c’étaient eux qu
ait un membre de l’Institut, logé dans le palais, M. H…, qui ayant vu venir des soldats se ranger sur la place avait voulu au
is encore, sur un petit exemplaire des Commentaires de César, qui lui venait aussi de son maître, ce court jugement de collège
le chant funèbre de plus d’une illusion, à la fin de sa vie. 16. Il vient d’être réimprimé en 1869, avec de nombreux et trè
u’après la mort de son père, une de ses tantes du côté paternel était venue se joindre à sa mère, veuve dès le huitième mois
e écrivait ce vers de la tragédie de Mahomet (acte II, scène v) : Je viens après mille ans changer vos lois grossières Et a
idor, qu’elle avait appuyé, avait donné le signal. 29. Armand Carrel venait quelquefois demander M. Sainte-Beuve chez sa mère
er ce beau monument littéraire, un livre qui est un exemple à suivre, venait s’en entretenir avec lui. M. Sainte-Beuve ne pouv
39 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
ant de mes ressources et où un huissier, impitoyable comme le destin, viendra me dire sans réplique, ce qui m’a été dit plusieu
engagements satisfaits, il ne restera rien à leur possesseur et vous viendrez vainement me mettre à la porte, moi et ceux et ce
a place ? Ce que je fais ; vous écririez à vos braves créanciers : ne venez pas d’ici à trois ou quatre mois. Je ne puis pas
l est le devoir de celui qui doit ; je prenais déjà la plume quand on vint me dire que quatre femmes venant de Milly se prom
ercevoir de loin à l’heure du déjeuner où je sortirai du château pour venir avec ma famille et ma société goûter un moment la
souvenir. Quoique d’un âge bien plus mûr, monsieur, ajoute-t-elle, je viens avouer que je rougissais dans mon cœur de vivre à
à nos oreilles ? » Je la remerciai de cette obligeante curiosité qui vient du cœur. — Mais qui êtes-vous donc, madame ? lui
ontenter et d’avoir parlé avec nous. Si le travail continue, un temps viendra où nous pourrons avoir une servante, mais aujourd
du chœur de son église. — Où est-elle, dîmes-nous toutes à la fois. —  Venez , nous répondit le fendeur de bois, descendez l’es
t Marie, et ne faisons pas de bruit pour que personne de la maison ne vienne effaroucher nos souvenirs. Nous entrâmes en silen
onse cultivait ses laitues comme le vieux Dioclétien à Salone. — Mais venez voir, s’écrie tout bas Aglaé, voilà le cabinet de
de la montagne de Craz dont vous connaissiez toutes les touffes. Elle venait aboutir en pente roide jusqu’au jardin. La chambr
s étions. Elles furent toutes vivement touchées en apprenant que nous venions à pied de plus loin que Dijon pour faire une espè
ibule. C’étaient les femmes des anciens vignerons de M. Alphonse, qui venaient , comme elles se l’étaient promis, nous dire bonso
eu de temps ; elles nous firent leurs adieux et nous leur promîmes de venir par le même chemin le surlendemain soir reprendre
s lui faire de mal, au contraire : mais il était étonné que quelqu’un vînt troubler la solitude de son nid depuis cinq ou si
ent-elles à quelqu’un que nous ne voyions pas dans la chaumière, nous venons vous apporter une bonne nouvelle. — Et quoi donc,
in, et surtout vous n’aurez plus peur les nuits d’hiver des loups qui viennent gratter à votre porte. Remerciez bien ce monsieur
mes à Saint-Point, répondirent-elles ; seulement, nous ne pouvons pas venir souvent jusqu’ici, parce que c’est trop loin et t
e de la famille. Quand ils surent que nous étions de pauvres pèlerins venus à pied de si loin pour voir Saint-Point, ils nous
as le répéter. Les chambres, les salons, les terrasses, les paons qui venaient comme des chiens ailés becqueter les vitres quand
t du jardin, à la chapelle funèbre où le sculpteur Adam Salomon était venu lui-même déposer sa statue, hommage d’une pure am
ttérale de cette sainte femme auprès de laquelle tous les montagnards viennent prier. Nous priâmes aussi, car nous nous sentions
qui croissent sur mes ruines et quelques hôtes du château qui étaient venus en charmer les dernières bonnes heures. Le déjeun
40 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La comédie de J. de La Bruyère : par M. Édouard Fournier. »
sorier de France, général des finances en la généralité de Caen », en vint , de proche en proche, à s’inquiéter et à s’enquér
ait curieux du monceau de curiosités qu’il thésaurise. « On lui est venu dire que M. G. Mancel, bibliothécaire de la ville
ns très-propre à devenir un parfait Parisien ; il suffisait qu’il fût venu à Paris de bonne heure et qu’il y eût été élevé.
ait nouveau dans l’histoire ecclésiastique du xviie  siècle. Pourquoi venir compromettre d’agréables recherches de biographie
vations de moraliste, et c’est vraiment trop de susceptibilité que de venir défendre la province, uniquement parce que soi-mê
amment la curiosité en éveil, s’il ne la satisfait pas toujours. J’en viens aux points les plus intéressants qu’on peut extra
lettre de Boileau à Racine, du 19 mai 1687 : « Maximilien 123 m’est venu voir à Auteuil et m’a lu quelque chose de son Thé
génération plus jeune que celle des purs écrivains du xviie  siècle ; venu le dernier, il avait à renchérir un peu à sa mani
carrière après nous ; les qualités, quand nous les reconnaissons, ne viennent qu’en second lieu. Au sortir de cette lecture du
à la précision, même au prix de quelque élégance ; mais les derniers venus portent ce zèle, cette démangeaison continuelle d
de le révérer. Il est le premier nom en tête de la liste des nouveaux venus , des plus modernes et des plus hardis, de ceux qu
historien ? J’ai posé des faits que j’ai crus probables, les preuves viendront peut-être ; en tout cas, c’est le meilleur moyen
endront peut-être ; en tout cas, c’est le meilleur moyen de les faire venir . Pour l’histoire des œuvres de l’esprit, je crois
voir, on rêve. C’est mon cas en bien des endroits ; mais que le jour vienne où était l’ombre, et peut-être nous fera-t-il voi
révélation était une de mes trouvailles, lorsque votre article m’est venu prouver qu’en fait de trouvailles je n’en ai fait
41 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86
uit un enfant, un petit drôle, et ce drôle, c’était lui. Si un prince vient au monde, le canon le salue, et ce salut annonce
ils d’un pauvre tailleur, pas même un coup de buquoire45 n’annonça sa venue . Il naquit pourtant au bruit d’un affreux chariva
oyait celle-ci la prendre avec soupir en disant : « Pauvre enfant, tu viens bien à propos. » La pauvreté s’annonçait ainsi pa
ubadours, s’il avait écrit en cette littérature perfectionnée dont il vient , après Goudouli, Dastros et Daubace, et, à ce qu’
otidienne que la mère allait chercher au séminaire. Pourtant une idée vient à la pauvre mère, et, sortant, elle leur dit d’at
Jasmin une langue acquise, et que la couleur, l’image, la pensée, lui viennent en patois. Il ne faut pas d’ailleurs s’exagérer l
illes au teint frais, propres comme l’œil, chacune avec son fringant, viennent sur le bord du rocher entonner le même air, et là
t noircies, une noce du peuple, ah ! que c’est joli !… Cependant d’où vient qu’au milieu de ces filles si légères, si rieuses
uvelle qui s’attache inévitablement au succès ; on lui a conseillé de venir à Paris, tout comme à M. Fonfrède ; mais Jasmin a
utilleuses, le jeune moineau s’élance et déserte le nid où il a senti venir des plumes à ses ailes. L’homme sage n’est pas ai
a su conquérir ! qu’il travaille toujours ses vers ; qu’il les laisse venir naturels toujours. Le beau succès de l’Aveugle do
nos grands poëtes contemporains qui écrivent en français. Jasmin est venu à Paris, mais il n’y est venu qu’en passant, comm
ns qui écrivent en français. Jasmin est venu à Paris, mais il n’y est venu qu’en passant, comme un hôte et un ami ; il y a p
e de Jasmin, que M. Lafon a l’extrême obligeance de nous communiquer, vient à l’appui pour nous montrer que le poëte populair
a Simétha de Théocrite, lorsque, racontant le jour où le beau Delphis vint la visiter pour la première fois, elle s’écrie :
42 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162
temps beaucoup aimée ou désirée, lui écrivit un mot pour qu’il eût à venir la voir. Il vint. Cette femme, qui n’était pas d’
mée ou désirée, lui écrivit un mot pour qu’il eût à venir la voir. Il vint . Cette femme, qui n’était pas d’un esprit embarra
e partie des Mémoires l’homme officiel a tout dérobé, le solennel est venu se mettre au-devant de la mystérieuse folie. Puis
fre d’elle-même l’adoption de famille au jeune étranger, un mot fatal vient rompre l’enchantement : Je suis marié ! et il par
la chaste douleur du souvenir. Dans la supposition qu’une telle idée vienne , on ne devrait jamais l’écrire9. Cela trahit, du
ille ; vous, celle du château d’Ussé ; levez-vous, Ombres d’élite, et venez dire à l’ingrat qu’en vous rayant toutes d’un tra
r être citée, comme aux prises, dans la solitude, avec un fantôme qui vient mêler l’idée de mort à celle du plaisir : « Mêlon
il voudrait engloutir l’éternité dans un moment. Le christianisme est venu , qui, là où il n’apporte pas la paix, apporte le
ssant à demi, sur notre premier père ; son sein demi-nu, qui s’enfle, vient rencontrer celui de son époux, sous l’or flottant
es temps de courte liberté, dont je jouis si rarement dans ma vie, ne viennent à m’échapper de nouveau. » Il écrivait cela en ao
ue les Mémoires, qui parlent de tant d’idoles, ne mentionnent pas, le vînt rejoindre à ce moment même. Il l’invitait à ce vo
nner en un jour plus qu’un autre en toute sa vie. La dame invoquée ne vint pas. Il la plaint naïvement de n’être pas venue :
e. La dame invoquée ne vint pas. Il la plaint naïvement de n’être pas venue  : « Oui, vous avez perdu une partie de votre gloi
ntré sous ses assujettissements domestiques habituels : « Ah ! que ne veniez -vous il y a un mois ! j’étais libre. Ma vie est m
e et attends vaguement je ne sais quoi que je ne désire pas et qui ne viendra jamais. Je ris de moi en bâillant, et je me couch
43 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
ui qu’elles ne l’étoient du temps d’Auguste et de Leon X mais cela ne vient point de ce que nous aïons plus de justesse dans
sçachions mieux raisonner que les hommes qui vivoient alors. Cela ne vient point de ce que les esprits aïent été, pour ainsi
il le donnera sur nous à nos arrieres neveux. Il suffit qu’un siecle vienne après un autre pour raisonner mieux que lui dans
u’au hazard, et que nous n’en avons profité qu’en qualité de derniers venus . Premierement, on ne me reprendra point de dénier
onne n’en fait honneur à un philosophe. D’ailleurs, cet inventeur est venu en des temps où il pouvoit sçavoir tout au plus l
es physiciens speculateurs ne faisoient point usage des faits. Il est venu un homme dont la profession étoit de faire des ca
hilosophe, même philosophe aristotelicien. On voit donc par ce que je viens d’exposer, que les connoissances que nous avons d
ettement. Servet, si connu par son impieté et par son supplice, étant venu plusieurs siecles après Hippocrate, il a eu une n
de édition du livre pour lequel Calvin le fit brûler à Geneve. Harvée venu soixante ans après Servet a pû nous expliquer enc
oient pas faire, quand on sçait que tout notre mérite dans cette cure vient d’avoir appris des indiens du Perou, la vertu de
ccessivement par un grand nombre d’hommes d’esprit, dont les derniers venus avoient profité des lumieres et des vûës de leurs
t profité des lumieres et des vûës de leurs prédecesseurs. Archimede venu dans le temps de Monsieur Newton auroit fait ce q
fait, comme Monsieur Newton eut fait ce qu’a fait Archimede, s’il fut venu dans le temps de la seconde guerre punique. On po
Mariana, Fra-Paolo, Monsieur De Thou, d’Avila et Guichardin, qui sont venus quand la logique n’étoit pas plus parfaite qu’ell
nt toujours nonobstant les remarques subtiles de tous les critiques à venir .
44 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
ces entrefaites, Ascanio alla chercher son père, qui était ce jour-là venu à Rome, de Taglia Cozzo, d’où il était, et qui co
Il arrivera quelque malheur ; vous savez quel est Benvenuto : allons, venez , je vous accompagnerai chez lui. Moi, en les atte
ez-moi, je ferai tout ce que vous me commanderez. Je répondis alors : Viens -tu ici pour achever ton temps, comme tu l’avais p
vénitien et de l’Allemagne, il alla chercher du monde avec lequel il vint sur moi, une lance à la main ; mais, comme j’avai
r, mais Farnèse, qui le sut, fit dire en secret à Pietro Careluzzi de venir avec plusieurs chevaux, corrompit ses gardes à fo
le roi avait la plus grande envie de m’avoir. Alors le pape, sentant venir le besoin qu’il avait de vomir, que lui donnait l
t d’ornements en bas-relief que tout le monde l’admirait. Le cardinal venait me voir au moins deux fois par jour, avec MM. Ala
retourner au plus tôt en France, et d’y amener Benvenuto. Oh ! quand viendra cet heureux moment ! m’écriai-je en levant les ma
ne demandait pas mieux que de fournir, pour peu de chose, au premier venu . Je descendis de mon cheval Tournon, et je mis su
lui seraient commandés par la cour. Le lendemain François Ier le fit venir et lui commanda pour sa table douze chandeliers e
évôt était un homme puissant qui me ferait tuer quelque jour. Je suis venu d’Italie en France, lui répondis-je, pour servir
assuré que je le pouvais, le jour même, après son dîner, Sa Majesté y vint , accompagnée de Mme d’Étampes, du roi et de la re
une grande entreprise que celle dont vous chargez Benvenuto, et il ne viendra jamais à bout de la finir. Ces grands hommes de l
l me faudrait pour cette salière. Mille écus, lui répondis-je. Il fit venir sur-le-champ son trésorier, M. d’Orbec, et lui or
son, j’eus la prudence de faire dire à quelques-uns de mes garçons de venir au-devant de moi. Ne les voyant point, je demanda
ssura qu’il avait fait ma commission, et qu’ils n’avaient point voulu venir , mais qu’il me porterait cette somme si je voulai
angereux, j’en étais encore trop éloigné pour qu’on pût m’entendre et venir à mon secours. C’est là précisément que je me vis
retour de sa campagne il lui envoya des lettres de naturalisation. Il vint à Paris le visiter dans l’hôtel de Nesle. Il ne p
e ces bonnes personnes qui veulent toujours mettre le feu aux étoupes vint me dire que Miceri avait loué un appartement pour
e payait de retour ; elle se sauva une nuit de chez ses parents, pour venir le trouver, et ne voulut plus y retourner. Ascagn
a statue, lui arrangea un lit dans la tête avec beaucoup d’art, et il venait l’en faire sortir pendant la nuit. Comme cette tê
, me dit un jour : Benvenuto, je ne crois pas que votre Persée puisse venir en bronze ; l’art ne vous le permet pas. Ces paro
e tête de Méduse, qui est là-haut dans la main de Persée, puisse bien venir  ? — Vous voyez bien, lui répondis-je sur-le-champ
naçait d’incendier mon atelier, et tantôt par le vent et la pluie qui venaient du côté du jardin, et qui refroidissaient mon fou
, un homme tout tortu, pâle et tremblant comme s’il allait à la mort, vint me dire : Ô malheureux Benvenuto ! tout est perdu
silence. Monseigneur, lui dis-je, quand j’ai proposé à Michel-Ange de venir à Florence, je l’avais engagé à se reposer sur Ur
. Et le duc se mit à rire en disant : Puisque Michel-Ange ne veut pas venir , tant pis pour lui ! Après ces paroles, je pris c
les professeurs et les écoliers de l’université de Pise, qui étaient venus en vacances. Mais les éloges qui me flattèrent le
e vous attendais pas si tôt ! — Monseigneur, lui répondis-je, je suis venu pour le service de Votre Excellence ; car j’aurai
ent arrivé, je courus au palais ; mais, comme les mauvaises nouvelles viennent plus vite que les bonnes, M. Jacobo Guidi, secrét
en politique, Benvenuto Cellini en art et en littérature. Les Médicis vinrent et changèrent ces mœurs en les polissant. Le comm
45 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
itutions chimiques. Une tendance plus forte, au moins pour un moment, vient , créant le besoin qu’elle satisfait, désagréger p
use cherchant l’élément qui la précisera ; l’autre signale l’occasion venue , l’élément nouveau qui se présente engagé dans la
la sélection naturelle. On voit ici très nettement comment cette idée vint compléter un système encore imparfait et nous ass
le grand facteur de la transformation. Un nouvel et important élément vient donc s’offrir au système ébauché, pour en associe
secondaires restaient à trouver — d’ailleurs la perfection absolue ne vient jamais, — mais le système avait pris, dans son en
à existants, déjà vaguement systématisés, avec un élément nouveau qui vient parfaire leur organisation et qu’il faut en génér
tions, les hypothèses restent stériles, jusqu’à ce qu’un fait décisif vienne apporter l’élément qui manque, déterminer une sor
uvé, l’assimilation devenait facile. Des idées explicatives pouvaient venir rattacher en un système le fait de la maladie, et
irconstances qui l’amenèrent : « La première idée de Fromont jeune me vint pendant une répétition générale de l’Arlésienne a
re, le désir de plaire aux lecteurs, le sentiment des goûts du public viennent se combiner avec les souvenirs d’enfance et les r
arti d’oublier quelque temps pour me livrer tout entier à la nouvelle venue . En quelques heures de marche et de réflexion, m’
une, me dit M. Tarde dans la lettre que j’ai citée déjà, les idées me venaient en marchant. » Les différentes circonstances exté
rythmes, et en cela il est vraiment né musicien. Toute impression lui vient par les sens, le goût, le toucher, les yeux, et e
tout à l’heure, c’était bien une partie de l’invention elle-même qui venait enrichir le système imparfait qui l’attendait dan
ent ce grand mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place, mais lentement et après une
place, mais lentement et après une longue et confuse agitation. De là vient l’extrême difficulté que je trouve à écrire. Mes
mêlés, indéchiffrables, attestent la peine qu’ils m’ont coûtée… De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui dema
n’est qu’intellectuelle reste assez rare, mais dans l’invention elle vient presque toujours, sinon toujours, se mêler aux au
ceux que tout le monde éprouve, les artistes comme les autres hommes, viennent se subordonner à une tendance maîtresse, à la cré
son refus d’une place au Journal des Savants, que tout mon talent ne venait que d’une certaine chaleur d’âme sur les matières
cas ne diffère du précédent que sur un point. Dans les faits que nous venons d’examiner, la satisfaction que donne au sentimen
toujours incomplètement). L’image évoquée, la création intellectuelle vient rendre le système moins imparfait, en lui apporta
t avec les phénomènes affectifs en général les rapports divers que je viens d’étudier. Il n’est pas nécessaire que l’idée neu
é par la foi au milieu des ténèbres qui l’envahissent, de la mort qui vient le trouver. Je vois un caveau funèbre et une lamp
t plutôt la nature des détails, évoqués parfois un peu au hasard, qui vient déterminer la nature de l’ensemble, et fixer l’or
on ne sait comment, d’un plat que nous avons déjà mangé avec plaisir vient fixer l’orientation de l’esprit et donner à la te
me semble que tous les renseignements que nous avons sur l’invention viennent , au moins pour les points essentiels, confirmer l
empêche de trop vagabonder. Ils suscitent des idées, des images, qui viennent essayer d’entrer dans le système principal, mais
s le système principal, mais d’autres éléments en suscitent aussi qui viennent lutter avec les premières, et s’offrir comme elle
elle, et de parfaire plus ou moins heureusement le système incomplet, vienne à se présenter et réalise enfin la synthèse nouve
vailler que sur ce qu’il trouve en lui-même, et ce qu’il y trouve lui vient toujours en partie de ses ancêtres, de ses éducat
birait-on une influence encore peu puissante si ce qu’elle apporte ne venait compléter la vie intellectuelle de l’imitateur, e
ne et sans trouble. Mais lorsqu’une résolution importante et nouvelle vient se proposer à nous, lorsqu’il faut rompre le cour
, fixe la volonté ; d’autres fois c’est une impression plus forte qui vient bouleverser l’esprit pour le réorganiser sur un n
de l’accueil qui lui sera fait par l’esprit, des autres éléments qui viendront s’adapter à elle40. On comprend aisément que les
nt à leur tour de l’invention. Mais cette synthèse inventive que nous venons d’étudier n’est, en somme qu’un élément dans un l
terrain parcouru pas à pas. Il existe aussi, plus caché, quand l’idée venue semble, à un moment donné, jaillir spontanément,
incomplète. Elle ne semble pas toujours viable. Souvent chétive, mal venue , il lui manque, pour prospérer, des organes essen
t des esprits qui ont l’invention prompte, vive et fréquente, il leur vient souvent des idées originales, mais ils ne les mûr
autres, au contraire, ont moins d’idées neuves, mais quand il leur en vient une, elle s’installe chez eux, n’en bouge plus, g
de la marche de l’esprit s’est affirmé. Puis les nouvelles inventions viennent compléter le système qui s’est ébauché. Elles son
rise de plus en plus le système jusqu’à ce que l’idée de la sélection vienne s’y ajouter et contribuer à le diriger. Mais ensu
vent continuer, les principes secondaires, les applications diverses, viennent encore compliquer le système et y introduire une
principale qui attire les yeux tout d’abord et à laquelle les autres viennent seulement se subordonner. D’autres fois, au contr
refrain, la nature de ce refrain et sa longueur — un mot unique. Puis vient le choix de ce mot (nevermore) et la nécessité de
nous permet de l’atteindre », et la remarque est intéressante. Enfin viennent des considérations sur le lieu où l’action doit f
e du contraste, la préparation du dénouement et les deux strophes qui viennent apporter au poème leur qualité suggestive destiné
ès détaillé de la conduite de l’action. Tout en l’écrivant, des idées viennent , touchant les épisodes ultérieurs ; M. Zola les e
germe les pensées nouvelles suscitées par les premières idées formées viennent compléter un système ébauché déjà. Elles n’en mod
fit de la cause qu’il défend, doit être l’âme de sa pièce, l’idée qui vient satisfaire et amener déjà à un état plus concret
, en distinguer les diverses phases, etc. Et chaque décision nouvelle vient fortifier et développer la première invention en
n lui apportant un nouveau contingent d’idées, d’images, de faits qui viennent faire corps avec elle, la mettre en valeur et la
très différents peuvent, selon les circonstances qui se présenteront, venir englober et soutenir le nouveau germe et constitu
pour une bonne partie virtuellement nées avec les tendances qu’elles viendront compléter. Sans doute ceci est vrai, à quelque de
spécificité propre la force psychique qu’une circonstance quelconque vient dégager à sa portée ; elle réagit à toute excitat
en voiture, ou que je me promène après un bon repas, … les pensées me viennent en foule et le plus aisément du monde. D’où et co
m’ont dit les autres. Une fois que je tiens mon air, un autre bientôt vient s’ajouter au premier, suivant les besoins de la c
nt par former le pâté. Mon âme s’enflamme alors, si toutefois rien ne vient me déranger. L’œuvre grandit, je l’étends toujour
bonne humeur… ou que je me promène après un bon repas… les pensées me viennent en foule. » Si l’on y regarde de près, les analog
ra qu’un chêne ou il ne donnera rien du tout, et si l’œuf d’une poule vient à éclore, nous pouvons être assurés qu’il n’en so
souvent rien ou à peu près rien de spécifique ; les autres idées qui viendront se joindre à elles par le même procédé qui l’a fo
bien que ne paraissant pas très spécialement impliquées par le germe, viennent le fortifier en somme, et le développer. Dans les
ains, je les répète à haute voix et je les écris cent fois pour faire venir les idées et les images qui peuvent s’associer au
même fait, les précautions prises pour que des éléments parasites ne viennent prendre la place de celui que l’esprit désire, po
eloppement de la création intellectuelle, la synthèse progressive qui vient se former autour du noyau primitif. C’est un cas
achèvement de ce drame nouveau, une autre œuvre dépendante des autres vient s’imposer, il faut expliquer les rapports de Sieg
onte à la tôle, crée des modèles nouveaux, développe son industrie et vient s’établir à Guise. Voilà déjà plusieurs invention
e et non évolution. D’autres fois, ce n’est pas un second système qui vient succéder au premier, c’est une anarchie générale
ent à l’œuvre. J’écrivis cette scène en deux jours. La scène achevée, vinrent peu à peu se grouper autour d’elle tous les éléme
est souvent l’évolution particulière d’un des éléments de l’œuvre qui vient troubler l’évolution de l’ensemble auquel il appa
ui inspira l’invention, parfois encore c’est la personnalité même qui viennent transformer l’œuvre et changer le sens de l’évolu
es le plus souvent au développement excessif de certains éléments qui viennent prendre dans l’ensemble une place exagérée, au po
instant, mille petites innovations, mille changements imperceptibles viennent rompre nos habitudes et modifier un peu notre vie
ppées dans cet ouvrage, je pourrais montrer que chacune d’elles m’est venue au moment même où je réfléchissais à une autre ;
oup. « Cette variété de rêverie utile est très développée chez moi et vient sans cesse à mon secours dans les cas les plus di
isés par l’idée qui évolue, mais que cette idée n’aurait pas su faire venir directement à elle. Et dans les petits systèmes s
r le monde extérieur. Le hasard interne remplace le hasard externe ou vient s’ajouter à lui. Nous sommes, en apparence, aux a
e, si l’on connaît celle qui mérite ce rang. Quand les inventions qui viennent après la première et en constituent le développem
amplitude la plus grande à toute sensation comme à tout sentiment qui vient ébranler notre être, la vie même semble travaille
être constamment dans la bonne voie. Pour peu qu’il s’en écarte voici venir les apparences de la folie et du désordre mental.
contradiction n’éclate pas, et que la pression des autres esprits ne vient pas les obliger à se transformer, à se retirer de
46 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144
sources ou des fleuves, ces fosses où l’eau se renouvelait, et où on venait fouler le linge sous les pieds. — Oui, sans doute
italières et le respect des Dieux ? « “Des cris de jeunes femmes sont venus jusqu’à moi ; ce sont des nymphes sans doute qui
e ennemi ? Le mortel n’est pas encore né et ne naîtra pas qui oserait venir dans les États des Phéaciens pour y apporter la g
ux nous arrive égaré, il en faut avoir soin, car c’est de Jupiter que viennent tous les étrangers et les pauvres ; le don le plu
t point sans l’aveu de tous les dieux habitant l’Olympe que cet homme vient se mêler aux Phéaciens pareils aux immortels. Car
s de voisins. C’est peut-être quelque dieu ardemment imploré qui sera venu à ses prières et descendu du ciel, et elle veut l
 : enfin, vous me rappelez ce rocher de l’île de Nio, dont les vagues viennent battre et blanchir les écueils ; abri solitaire d
maître, si ce n’est, parmi les Chadéens, l’unique rejeton d’une race venue d’en haut1. « Dans sa prévoyance il commande à ce
e dire autrement, et je me sens frémir dans tous mes membres quand je viens à penser que tout à la fois et à tout commande ce
et qu’il me ferait sangloter en me le racontant à moi-même, à moi qui venais , il y a si peu de jours, de passer trois heures a
fle librement par dessus les toits ces bouffées tièdes et sonores qui viennent on ne sait d’où, comme des souffles d’esprits inv
’à la mort de vos soucis, il vous reste encore de ce temps assez pour venir consoler un misérable, et assez de ces soucis pou
un misérable, et assez de ces soucis pour en donner aux autres ? Ah ! venez , que je vous serre dans mes bras ; et il me serra
brait comme celle d’un Jérémie moderne. Il me dit que son frère était venu le chercher à Paris pour le mener en Normandie, d
yeux, et quand le vent la sèche, cette larme, je ne demande pas d’où vient le vent. Tout ce qui soulage vient de Dieu ; vous
l’heure où quelques rares amis, que la mort décime d’année en année, viennent causer un moment de la journée, et savoir si la s
e. Quand Flora reniait jusqu’à la Providence, Et qu’après l’impudeur vint l’âge d’impudence         Et des amants qu’elle a
sa sur mes deux doigts ses deux petits pieds roses.         Eh ! d’où viens -tu, pour m’enchanter. Bel oiseau d’Orient, lui d
usse les aveux. Elle sait que je l’aime, et, pour ma récompense, Elle vient sur mon front, comme un oiseau qui pense,        
l’art et du métier artiste,         Écrire, alors m’est odieux. Elle vient sur ma page, et m’empêche d’écrire, Et bat de l’a
r un brin de paille,         Ou bien quelque autre chose ailleurs, Et vient le déposer au milieu d’un poème, Sur les vers que
’est son symbole, Elle décrit dans l’air la même parabole,         Et vient chanter sur votre main. Un bouquet dans un vase,
rmante, Plus tendre que jamais, plus que jamais aimante,         Elle venait pour se nourrir, Elle venait manger et boire sur
s, plus que jamais aimante,         Elle venait pour se nourrir, Elle venait manger et boire sur mes lèvres ; Ses baisers plus
ls de ténèbres ! — Aérolithes plaintifs des jours d’été. Mais le jour vient une fois, pour ces grands esprits solitaires, et
Janin, et d’après certaines rumeurs plus près de lui, il paraît qu’il vint à Paris, dans son printemps, pour tenter le théât
endresses vraiment paternelles de son frère et de ses amis, quand ils vinrent eux-mêmes à Paris le chercher, Benjamin de la fam
l écrivit à son frère qu’il désirait revenir à Paris, et le priait de venir le prendre à la gare de Trouville, en lui marquan
47 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412
réflexion pour paraître ce qu’elle fut : les témoignages de la notice viennent en aide au portrait. M. Niel accompagne, en effet
omme de Picardie, M. de Liancourt. On assure qu’il avait promis de la venir délivrer avant la fin de la journée des noces, et
s de la venir délivrer avant la fin de la journée des noces, et il ne vint pas. Les poètes du temps ont fait sur ce mariage
tes gens de la robe, remarque que, le mardi 13 septembre 1594, le roi vint se promener à la dérobée à Paris et s’en retourna
par les sieurs de Sainte-Marie-du-Mont et de Feuquerolles. Henri IV venait tenir à Rouen l’Assemblée des notables. Il y fit
ans après (juillet 1598), le président Groulard, mandé par le roi, le vint trouver à Saint-Germain, puis à Paris et à Montce
écrivait L’Estoile, on me fit voir un mouchoir qu’un brodeur de Paris venait d’achever pour Mme de Liancourt, laquelle le deva
tement, au milieu des fêtes de la mi-carême (12 mars 1597), qu’Amiens venait d’être surpris par les Espagnols, l’indignation f
affaires sédentaires et pour bien régir mon État et mes enfants, s’il venait faute de moi avant qu’ils eussent âge ?… Sully n
bête que vous êtes ! dit le roi. Mais je vois bien où vous en voulez venir en faisant ainsi le niais et l’ignorant, c’est en
ulement pour savoir ce que vous en diriez, si, faute d’autre, cela me venait quelque jour en fantaisie. » On voit quelle vive
de la grandeur de sa fortune. Les choses en étaient là. Le roi, qui venait d’être assez gravement malade à Montceaux, avait
le reste. Gabrielle se sépara du roi, qui était à Fontainebleau, pour venir elle-même faire ses dévotions de la Semaine saint
Atrée Est emprunté notre surnom d’Estrée, Nom d’adultère et d’inceste venu , etc., etc. Indépendamment de la désapprobation
48 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
ressées soit à la maréchale de Noailles, soit à Mme de Maintenon, est venue compléter heureusement le recueil si curieux donn
e dans tout son jour, c’est un coin d’histoire réglé et établi. Je ne viendrai pas ici, à la suite de M. Combes, repasser sur le
abstient volontiers et se renferme dans une réserve prudente, comment venir nous dire : « Sûre d’elle-même, elle ne l’était p
jourd’hui superficielle, et qui était du moins délicate et légère, on viendrait ajouter graduellement des teintes plus fortes, pl
Mme de Caylus, tout Mme de Sévigné : Saint-Simon, qui outre déjà, ne viendrait que le dernier après tous les autres. Cela ferait
serait que là-dessus, sur ce fond préparé et disposé à loisir, qu’on viendrait apporter ensuite ce qu’on doit aux recherches suc
nt de vue. Nous sommes comme des Romains du ive ou du ve  siècle qui viendraient disserter à perte de vue, en style africain, sur
liments et de flatteries avant de risquer l’idée nouvelle qui lui est venue un matin, et qu’elle voudrait, de loin, insinuer
crié misère plus noblement. Mais tout d’un coup une autre pensée lui vient , et voici en quels termes elle s’en ouvre à la ma
dinaux, qui approuvèrent mon raisonnement. M. l’ambassadeur d’Espagne vint me voir deux jours après : nous traitâmes à fond
’aller jusqu’à Madrid, d’y demeurer tant qu’il plairait au roi, et de venir ensuite à la Cour rendre compte à Sa Majesté de m
e père, le duc de Savoie, de qui même la proposition, ce semble, doit venir  : il ne s’agit que de la lui souffler, et, pour c
vous supplie très humblement, madame, de m’informer sur ce qui pourra venir à votre connaissance, afin que je puisse prendre
lle est, depuis des années, absente de France et qu’elle est rarement venue s’y retremper. Par-ci par-là, de faibles et légèr
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
credi, jeudi et samedi de chaque semaine. Le 3 novembre, les nouveaux venus commencèrent à représenter en public. Les deux tr
seil, il prendra un parti. scène ii. Tebaldo et Pandolfo. Tebaldo vient à ses ordres. Pandolfo, après avoir rappelé la co
étant, lui Pandolfo, en partie de plaisir avec Ricciardo son ami, ils vinrent sur le propos de sa femme qui était grosse. Ricci
, celui-ci voulait l’appeler en duel. Il lui avait offert, avant d’en venir là, de lui faire voir la vérité, soit en l’accomp
st convaincu qu’elle aime. Lelio l’assure que toute son inquiétude ne vient que de la nécessité de se voir obligée à soutenir
ls blâment Flaminio de vouloir aimer toujours Virginia, et, le voyant venir , ils se proposent de le détourner d’une passion q
s ont vu la nuit. Lorsque tous les deux l’ont assuré que Virginia est venue ouvrir la porte à Fabio qui est entré et qui est
l a passé la nuit tout entière en conversation avec Virginia, qui est venue lui parlera la fenêtre grillée à côté de la grand
abio l’épée à la main. scène v. Flaminio, Zucca. Flaminio, voyant venir le valet de Fabio, lui demande comment vont les a
ond qu’il y a trop de témoins pour que cela soit possible. Ils voient venir Pandolfo et Virginia et se tiennent à l’écart. s
n et sachant le commerce, elle lui rendra de grands services. Il voit venir son fils ; il se retire à l’écart, ne voulant pas
Ricciardo répond qu’il attend Tebaldo, et que, dès que celui-ci sera venu , Fabio aura le mot de l’énigme. scène v. Flami
l’énigme. scène v. Flaminio, Tebaldo, Testa, les précédents. Ils viennent tous en riant et en complimentant Tebaldo de l’he
ise sur cette promesse. Tous entrent au logis de Pantalon. Un acteur vient dire aux spectateurs que tous les personnages son
Pandolfo, consterné, comprend enfin tout ce qui s’est passé. Tebaldo vient à son aide et découvre à Ricciardo et à Fabio que
derniers venus de la comédie de l’art, à Beltrame, à Trufaldin. D’où venait ce type de Sganarelle ? Molière l’avait déjà empl
50 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383
sans pudeur, semblables aux chiens des environs des casernes, et qui viennent , aux heures réglementaires, partager le repas d’h
place, que mon frère a dans notre œuvre. C’est juste au moment, où je viens d’obtenir, avec une certaine peine, qu’une rue de
leu, qu’il m’a demandées pour une exposition à Londres, et qu’il doit venir chercher dimanche. « Février 1895. « Mon cher He
main, qui se donne en tierce, avec le coude retourné contre le corps, vient des poignées de main, données par le prince de Ga
il avait à l’épaule. La mode du triste enfermement du cou des femmes, viendrait également des fanfioles, avec lesquelles la princ
ûr, ils ne vous ont rien dit ? — Non, parole d’honneur ! Alors Daudet vient s’asseoir à côté de moi, et me parlant presque à
se défendait d’y assister… Enfin Clemenceau, flanqué de Geffroy, est venu demander, avec force éloquence, la remise… Ma foi
t, et que l’hôpital de la Charité, un hôpital de cent vingt lits, qui vient d’être fondé, est un hôpital dans lequel la journ
tion que met dans la pensée de Paris, un banquet. Le cousin Marin qui vient me voir me dit, que ç’a été hier le sujet de la c
’hier, je m’étais recouché dans la journée, quand Frantz Jourdain est venu m’apporter le dessin monumental de Willette, pour
une constriction angoisseuse. Mercredi 6 mars Georges Lecomte vient me chercher, pour le mariage d’Ajalbert avec la p
i est arrivé de Londres hier, et qui repart demain pour l’Angleterre, vient me remercier de la lettre-préface, que je lui ai
0 mars Un homme du monde disait très justement, que pour être bien venu dans la société, il fallait chez l’homme, une moy
. Mercredi 3 avril Visite de Zilken, l’aquafortiste hollandais, venu à Paris pour faire une pointe sèche de ma tête. I
 000 francs, peut-être 50 000 francs… peut-être plus. — Eh bien qu’il vienne , je lui paierai ses dettes. En dépit de cette pro
gé de les transporter en Égypte. Samedi 18 mai Hayashi, qui est venu dîner chez moi, me dit que la nourriture au Japon
il ami, regardant son fils comme un chenapan, qui parlait toujours de venir voir sa mère, ne venait jamais, et ne lui écrivai
ils comme un chenapan, qui parlait toujours de venir voir sa mère, ne venait jamais, et ne lui écrivait que pour lui demander
dans la chair, lui ayant arraché la gorge, au bout de laquelle était venue la langue. Jeudi 20 juillet Au cimetière… D
, pour avoir écrit, tout jeunet, quelque chose sur l’amour, puis être venu à dix-neuf ans à Paris, où, pauvre petit garçon d
lait donner que vingt-cinq francs, de quelques pièces de poésie qu’il venait d’écrire, et dit que Verlaine tenait à avoir tren
oration du ministre qui m’a décoré. Dimanche 28 juillet Hayashi vient déjeuner. Je lui demande qu’est-ce qui l’a poussé
ui l’a poussé à apprendre le français au Japon, et ce qui l’a amené à venir en France. Il me répond que c’est la popularité,
ordinaires, et souvent extraordinaires. Dimanche 25 août Holmès vient dîner, aujourd’hui, à Champrosay. Et presque auss
de se trouver le lendemain, à la Villette, à six heures juste… Il ne vient pas, il n’était pas rentré à Paris. Un ami, qui é
s dans la grande nappe d’eau tranquille, d’eau bleuâtre, sur laquelle viennent mourir, en éclatant, les bulles du grand bouillon
une exposition à Barcelone, en mettant à ma disposition un yacht, qui viendrait me prendre dans tel port, que je désignerais. Dan
ctobre Aujourd’hui, Paul Margueritte, accompagné de son frère, est venu prendre congé de moi, avant de partir pour le Mid
e au Japon : dosha. Là-bas, on met en bière les morts, comme ils sont venus au monde, dans le ramassement, où on les empote a
Munte, dans la pièce d’Otway, quand Primoli entre, nous jetant : « Je viens d’assister à une chose… oh mais !… qui a été tout
ourer la tête de linge imbibé d’eau froide, à la suite de quoi il lui venait une névralgie, lui amenant un enflement de la têt
oi, nous causions dans le hall, de la pièce de Bornier, quand Primoli vient à nous et nous dit : « Dumas est mort… la princes
e premier livre, le caractère d’une œuvre à deux voix, à deux plumes. Viennent après, Les Hommes de lettres (reparus sous le tit
angue de Tacite, que nous lisions alors beaucoup. Et surtout, il nous venait une horreur des grosses colorations, auxquelles j
ntre le vert triste des orties… Des arbres s’espaçaient tordus et mal venus , de petits ormes au tronc gris, tachés d’une lèpr
du style, et moi la direction de la création de l’œuvre. Il lui était venu une paresse un peu dédaigneuse à chercher, à retr
51 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Eugénie de Guérin, Reliquiae, publié par Jules Barbey d’Aurevilly et G.-S. Trébutien, Caen, imprimerie de Hardel, 1855, 1 vol. in-18, imprimé à petit nombre ; ne se vend pas. » pp. 331-247
ne de lui par l’imagination comme par le cœur, qui, morte à son tour, vient livrer, par les soins d’amis pieux, le parfum de
consacré à la mémoire de son frère : 4 août (1840). — À pareil jour vint au monde un frère que je devais bien aimer, bien
nde joie à ma mère : Maurice, Maurice a marché seul ! Souvenir qui me vient tout mouillé de larmes. Quelques années s’écoulè
nte à un mortel curieux, à Mélampe, qui cherche la sagesse et qui est venu l’interroger sur la vie des centaures, les secret
r, il avait épousé une jeune personne indienne, élevée à Calcutta, et venue à Paris depuis peu d’années : « C’est en effet, d
e ravissante créature en beauté, en qualités et vertu, Ève charmante, venue d’Orient pour un paradis de quelques jours. » Le
au moment de son mariage, fit de rapides progrès. Sa sœur, qui était venue du Cayla en 1838 et qui avait assisté à la noce,
s de raisons et par celle aussi de la gêne domestique, n’était jamais venue , je crois, de sa retraite du Gayla à Paris que po
se aujourd’hui. Mot si rare, que je souligne. Enfin, cette lettre est venue  ! je l’ai là sous les yeux, sous la main, au cœur
eveu quelquefois. Ce n’est pas toujours de Paris que les lettres lui viennent  ; elle en reçoit de son cher midi et des amies d’
le part que dans ces rochers de Rayssac. La solitude fait cela ; il y vient des idées qui ne ressemblent à rien du monde, inc
des fleurs ou des mousses. Mais ces grâces vont cesser ; la mort est venue  : la douleur de Mlle  de Guérin va prendre un car
cruellement la vérité de ces paroles de L’Imitation ! Ta berceuse est venue , la pauvre femme, toute larmes, et portant gâteau
52 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — II. (Fin.) » pp. 513-532
t de crédulité : « Il nous convient premièrement parler du fleuve qui vient d’Égypte et de Paradis terrestre… » C’est ainsi q
aidez-moi et me secourez en ce besoin ! » C’est le moment où il voit venir le roi, qu’on est allé avertir trop tard du dange
is à pied avec mes chevaliers, ainsi blessé comme je l’ai dit devant, vint le roi avec toute sa bataille (avec sa troupe) à
rcs et à d’autres gens du pays (de vrais vilains et paysansw) qui les viennent assaillir de feu grégeois et de coups de pierres 
ui s’en dégagera désormais de plus en plus. Dans Froissart, si nous y venons , nous ne trouverons plus que la seconde, dévote à
maigre, à vivre de poissons malsains. Le scorbut se déclare : Et il venait tant de chair morte aux gencives à nos gens, qu’i
au léger mensonge. Un bon Sarrasin (car il y en avait aussi de bons) vient à lui au moment le plus périlleux et fait son aff
t, à cause des terres et châteaux qu’il possède en Syrie. Quand on en vient à Joinville, qui est le quatorzième en ordre, le
ée et outre-mer, à la nouvelle des avances et largesses du roi il lui viendra des chevaliers de toutes parts ; par quoi il pour
e récit familier et charmant : En ce point que j’étais là, le roi se vint appuyer à mes épaules et me tint ses deux mains s
et nous faisait seoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient à faire venaient lui parler, sans embarras d’huissier ni d’autres
Je le vis aucunes fois en été que, pour rendre justice à ses gens, il venait au jardin de Paris, vêtu d’une cotte (d’une robe)
venir mourir dans la patrie. Il manda à Paris ses barons. Joinville y vint sans savoir d’abord pourquoi il était appelé, et
santes : mais tout cela ne jouait encore que dans le cercle tracé, et venait s’arrêter à temps devant tout objet vénéré et red
c. [1re éd.] — Un bon Sarrasin, qui sans doute était quelque renégat, vint à lui au moment le plus périlleux et lui offrit d
53 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
à toutes ces conquêtes ; il faut abandonner ce vaste royaume ! Il est venu enfin le dernier jour ! — Et cependant voyez-la s
is aussi, dans cette foule attentive et studieuse du Théâtre-Français venue , chaque soir pour l’entendre, quand elle paraît,
jeune femme se sont donné rendez-vous tous les oisifs de la cour. On vient , tout exprès chez cette beauté à la Mode, pour la
s qu’ils puissent montrer à tout venant ; et quant au reste, le reste viendra , si veut Célimène. — Et justement voilà pourquoi
expliquée. Quelle est, je vous prie, votre opinion sur Alceste ? D’où vient -il, ce gentilhomme qui ne sait ni flatter, ni men
der à pas une des nombreuses exigences de la vie de chaque jour ? Que vient -il chercher dans ce monde de courtisans, de flatt
, à vivre ainsi au milieu des élégants mensonges de la cour, d’où lui vient cet emportement subit ? Pourquoi tant de colère à
de Célimène qu’en passant et par hasard, de quel droit, je vous prie, vient -il dire à chacun ces vérités inattendues ? De que
issante qui célébrait la Saint-Charlemagne, la fête des écoliers. Ils venaient , eux aussi, saluer la grande comédienne. De là, g
t aux pieds de sa maîtresse, et comme ses deux laquais tardaient à le venir relever, quelques étourdis du parterre se mirent
54 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »
bruits, elle était imminente ; on l’attendait de jour en jour ; elle vient d’éclater : ne vous troublez pas, tranquillisez-v
texte de Mme de Sévigné, et celui qu’on avait n’était pas le bon ; on vient seulement de nous le rendre : mais de telles répa
g à en reconnaître la valeur et aussi les lacunes, et lui, le dernier venu , il a étonné aussitôt par la précision de son cou
chefs-d’œuvre. On comptait sur une belle chose, on y croyait, et l’on vient vous dire que cela est tout changé ! Mieux vaudra
n’est qu’un homme d’infiniment d’esprit, — et de plus elle a raison. Venons -en à ce qui est nouveau, aux endroits inédits, l’
trouva que la petite diminuait. Je vais chez Mme du Puy-du-Fou ; elle vient ici ; elle trouve la même chose ; mais parce qu’e
y qui me dit qu’elle connaissait une nourrice admirable. Je l’ai fait venir  ; ce fut samedi. Dimanche, j’allai chez Mme de Bo
tat de l’enfant. L’après-dînée, une demoiselle de Mme de Bournonville vint au logis, et sans rien dire du sujet de sa venue,
e Mme de Bournonville vint au logis, et sans rien dire du sujet de sa venue , elle prie la nourrice de venir faire un tour che
gis, et sans rien dire du sujet de sa venue, elle prie la nourrice de venir faire un tour chez Mme de Bournonville. Elle y va
ême ? Ne parlons point de cette passion ; je la déteste : quoiqu’elle vienne d’un fonds adorable, les effets en sont trop crue
dans son désarroi comme dans ses rassasiements, le pauvre garçon s’en vient tout conter à sa mère, laquelle raconte tout à sa
55 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IV. Des éloges funèbres chez les Égyptiens. »
étouffés pendant sa vie ; là, celui dont on avait flétri l’innocence, venait à son tour flétrir le calomniateur, et redemander
cer était réservé aux parents. On assemblait la famille ; les enfants venaient recevoir des leçons de vertu en entendant louer l
uppliant de ne pas l’abandonner dans ce monde obscur et inconnu où il venait d’entrer ; enfin en le quittant, et le quittant p
int alors une cérémonie vaine, où un orateur que personne ne croyait, venait parler de vertus qu’il ne croyait pas davantage,
ait alors différents accusateurs pour déposer contre sa mémoire. L’un venait en habits de deuil, et disait : « Il a fait périr
’étais innocent ; voilà mes chaînes, elles déposent contre lui, et je viens les secouer sur sa tombe. » Des malheureux, en la
56 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »
le sont presque toujours, — la littérature, mère de ces livres, n’en vient pas moins d’écrire une des pages les plus gaies d
ent, et disent même, en approuvant : « Tiens, c’est une idée ! » D’où vient cette différence ? Ah ! toute la différence de ce
e cet ivrogne de Sheridan, qui disait : « Quand la pensée est lente à venir , un verre de bon vin la stimule, et quand elle es
est lente à venir, un verre de bon vin la stimule, et quand elle est venue , un verre de vin la récompense », c’est un homme
de rigueur au vaudeville, la plus grande partie de la littérature est venue à ce dîner de Lucullus chez Lucullus, puisque cha
z Lucullus, puisque chacun payait son écot, et, lorsqu’elle n’est pas venue , elle a écrit, pour s’excuser, des lettres qu’on
s’excuser, des lettres qu’on publiait, — ce qui était une manière d’y venir encore, — des lettres presque aussi travaillées,
57 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347
anvier Bonvin, qui m’avait écrit, qu’il illustrait Sœur Philomène, vient aujourd’hui me voir. Il est désolé, et me dit qu’
des fleurs des champs… maintenant il faut que je la cherche… elle ne vient plus à moi, toute seule ! » Mercredi 16 janvie
e ne vient plus à moi, toute seule ! » Mercredi 16 janvier Zola vient me voir… Il est embarrassé à propos du roman, qu’
ncle, mangé sur le radeau de la Méduse. » Lundi 11 février D’où vient que devant un monsieur qui passe dans la rue, un
sant et réconfortant détail. Un vieux bonhomme, peu fortuné et myope, vient tous les jours lire mon feuilleton de Chérie, à l
et « qui, aurait pu avoir pour ex-aequo, le premier garçon de bureau venu , soumis à son régime de travail. » Cet article me
uilleton avec éloge, et la visite du directeur de la Revue populaire, venu sans doute pour une reproduction dans sa feuille
se trouve avoir de l’argent… C’est lui, qui me disait, un jour : « Je viens d’acheter trois kilomètres de coffres italiens !…
politiquant avec d’anciens compagnons d’armes bonapartistes, mon père venait me rechercher pour une grande promenade avant dîn
e pantomime des Funambules, et me dit solennellement : « Mon cher, je viens vous demander, le rôle d’Henriette Maréchal pour
nous confessions, en même temps, les tendresses maternelles qui vous viennent pour ces pauvres créatures, nous rendant si malhe
illet J’ai des idées particulières sur le choléra. Je crois qu’il vient maintenant en visite chez nous, tous les ans, mai
er, une voix anhélante qui me dit : « Ah ! c’est vous… c’est vous… je viens  ! » — et je vois mon pauvre de Nittis, avec la fi
mort. Jeudi 21 août Il y avait à peine quelques heures, que je venais d’écrire ces tristes impressions, quand j’ai reçu
ais d’écrire ces tristes impressions, quand j’ai reçu ce télégramme : Venez vite, M. de Nittis mort subitement. À la gare de
e la journée dans ces tristes choses, afin qu’il n’ait pas peur, s’il venait à se réveiller. Et je me jette sur un canapé, pou
e une tasse de café dans la salle à manger, son joli petit chat blanc vient prendre position sur le collet de ma jaquette, ai
erait par terre comme un chien galeux… et que la maladie… que la mort vienne … elle serait la bienvenue ! » À neuf heures et de
à-dessus, Dumas part pour jeter un coup d’œil à la propriété, dont il vient d’hériter de Leuven. Mais de retour à la maison,
ns… auquel on a présenté les armes ! » Mercredi 10 septembre Il vient aujourd’hui une école de petites filles de Saint-
hal. Dieu le veuille ! Car je suis un peu inquiet pour les années qui viennent . Si je tombais malade, si quelque grosse dépense
petite sœur Lili. Je l’ai revue, en cette année 1832, quand elle est venue avec la nourrice, me chercher à la pension Goubea
ce que je conçois bien. » Dimanche 30 novembre Mme Michelet est venue m’apporter, aujourd’hui, — pour la collection des
livres contemporains avec autographes, que je m’amuse à faire, — est venue m’apporter un devoir de Michelet, corrigé par Vil
té fine ». Mercredi 24 décembre Aujourd’hui, Maupassant qui est venu me voir, à propos du buste de Flaubert, me racont
58 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
nte et entrecoupée trahissait mon inquiétude : je me repentais d’être venu chercher si loin une rude vérité. Quand j’eus ter
ans : vous auriez été mon poète ; maintenant il est trop tard ; vous venez au monde, et je m’en vais. Vos vers sont vraiment
mère. J’ai pensé à vous. J’ai écrit trois ou quatre tragédies ; vous venez d’en entendre une. Seriez-vous assez bon pour me
ez ce que vous voudrez faire. Mais, si vous vous destinez au théâtre, venez souvent me voir à Brunoy ; nous ferons la poétiqu
ait commencé dans mon jardin. N’y mettez point de fausse discrétion ; venez souvent, venez à toute heure : Brunoy sera toujou
ns mon jardin. N’y mettez point de fausse discrétion ; venez souvent, venez à toute heure : Brunoy sera toujours ouvert pour
s désastres militaires. Ils n’avaient point ouvert cette brèche ; ils venaient au contraire pour la fermer et pour la réparer ;
stice à espérer d’une nation qui a été dix ans ivre de gloire, et qui vient , par un retour nécessaire des choses humaines, d’
our renverser par toute l’Europe les trônes légitimes que leur retour venait au contraire de relever ou de raffermir. Les gloi
ncesse plus tragique par ses malheurs que la tragédie à laquelle elle venait assister. Des symphonies sourdes et lointaines co
et que tout le monde entendit pour la première fois. Abner. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selo
ère fois. Abner. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens , selon l’usage antique et solennel, Célébrer avec
d les inimitiés secrètes de cette reine contre lui. Joad. D’où vous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? Abner. Pensez
oux ne soit prêt d’éclater, Et que de Jézabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu’en son sanctuaire. Ces confi
ec l’impiété ; Du milieu de mon peuple exterminez les crimes, Et vous viendrez alors m’immoler vos victimes. » La scène continu
int l’impiété du père. Tout ce qui reste encor de fidèles Hébreux Lui viendront aujourd’hui renouveler leurs vœux. Autant que de
l dit, de ce lieu redoutable, D’où te bannit ton sexe et ton impiété. Viens -tu du Dieu vivant braver la majesté ? » La reine,
e ouvrait déjà la bouche. J’ignore si de Dieu l’ange se dévoilant Est venu lui montrer un glaive étincelant ; Mais sa langu
temps plus doux ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous ! Venez dans mon palais, vous y verrez ma gloire. Joas. M
chrétien. XX Au troisième acte, le ministre d’Athalie, Mathan, vient pour arracher du temple l’enfant, terreur de la r
ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée !… Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un saint effroi ? Est-ce l
rêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités. Temple ! renverse-toi ; cèdres 
tez. Jérusalem renaît plus charmante et plus belle !         D’où lui viennent , de tous côtés, Ces enfants qu’en son sein elle n
oire de ce qui s’était passé, lui fit dire en même temps de ne la pas venir voir jusqu’à nouvel ordre. Cette nouvelle le frap
euses, ordinairement puériles et cherchées, chantent et prient. Elles viennent s’appliquer sans effort, d’elles-mêmes, aux vers
59 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »
ssent dans le grand trou où chacun de nous va se faire oublier… » Il vient une heure, un moment où, bon gré mal gré tout s’o
euse. « Son imagination travaille tellement, disait Horace, qu’il lui vient là des oignons comme on en a aux pieds à force de
où ce serait un crime de se taire, puisqu’il y va de votre bonheur à venir et de vous préserver du plus affreux de tous les
la vieillesse, ou d’ennui et par anticipation, la triste solitude ne vienne fermer la boutique. J’ai promis quelques tableaux
savoir quitter le premier rang et se contenter alors du quatrième. Je viens d’avoir, à ce sujet, une longue conversation avec
ns à l’artiste des vertus que des preuves de talent, et l’instant est venu d’ailleurs de nous séparer de lui. Un accident qu
nt. « Croyez à tous mes sentiments, Napoléon. » Le rétablissement ne vint pas ; durant plus d’un mois, l’affreuse souffranc
 » Dans les années où il habitait Versailles, un matin, un cuirassier vient le trouver. Il lui explique qu’il voudrait se fai
it à Versailles un tableau pour le roi Louis-Philippe, et un gendarme venait poser pour une tête. Tout en posant, le brave hom
e. Sur ce, il lui met la croix dans le tableau. Louis-Philippe devait venir en visite à l’atelier ; Horace se tenait sur le q
militaire, qui a les plus beaux états de service, avait la croix : je viens d’apprendre qu’il ne l’a pas, et je l’efface. » —
lier : « Monsieur Vernet, je n’ai pas l’honneur de vous connaître… Je viens vous demander votre avis ; j’ai un cheval à faire
ne homme confus et reconnaissant. S’il agissait ainsi avec le premier venu , que ne faisait-il pas pour ses élèves ! Pendant
content de leur donner des leçons qui ne leur coûtaient rien, il leur venait en aide de la manière la plus délicate. Ainsi, à
fit un tableau sans le lui dire et le lui donna en cadeau, le moment venu , pour qu’il eût de quoi acheter un homme36. À côt
ur le quart d’heure. On les avertit qu’un officier de l’état-major va venir et que cet officier est Horace Vernet. De son côt
il écrivait ses charmants vers sur le siège de Philisbourg. Qu’il ne vienne jamais ce temps présagé par de tristes prophètes,
is devoir faire remarquer encore (et c’est une dernière excuse que je viens offrir presque en surcroît à MM. Delaroche fils),
60 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »
ne fit que donner son nom et que prêter plus ou moins sa faveur, lui vint toute formée de l’époque précédente ; j’y range l
ivre unique qui, depuis le premier instant de la publication, ne soit venue et restée en lumière, il n’y a pas, en revanche,
et se rattache peut-être à cette circonstance. Quoi qu’il en soit, il venait d’acheter une charge de trésorier de France à Cae
i 1687 : « Maximilien (pourquoi ce sobriquet de Maximilien ?) « m’est venu voir à Auteuil et m’a lu quelque chose de son Thé
cette race des Condés, on voit comment par degrés en elle le héros en viendra à n’être plus que quelque chose tenant du chasseu
je me jette et me réfugie dans la médiocrité. » Les simples bourgeois viennent là bien à propos pour endosser le reproche, mais
laquelle il ouvre son premier chapitre, que tout est dit, et que l’on vient trop tard après plus de sept mille ans qu’il y a
domine tous ! quels juges pour qui, sur la fin du grand tournoi, s’en vient aussi demander la gloire ! La Bruyère a tout prév
ises, sa vie réglée ; il n’y changea rien. La gloire soudaine qui lui vint ne l’éblouit pas ; il y avait songé de longue mai
ent raisonné, comme en fait foi son chapitre des Esprits forts ; qui, venu le dernier, répond tout ensemble à une beauté sec
tend toucher cette corde délicate, et ceci tient à ce que La Bruyère, venu tard et innovant véritablement dans le style, pen
malgré la disparate des genres et des noms ; et, chaque fois que j’en viens à ce passage de La Bruyère, le motif aimable Ell
l n’y a pas longtemps que M. de La « Bruyère m’a fait l’honneur de me venir voir, mais je ne l’ai pas vu « assez de temps pou
e mort de Santeul par La Monnoye ; témoin presque oculaire ; rien n’y vient ouvertement à l’appui du dire de Saint-Simon : Sa
heure et demie. La Monnoye, qui devait dîner avec lui ce jour-là, le vint voir dans l’après-midi et le trouva moribond ; il
urité du penseur. 142. Bien des passages de Mme de Staël (De Launay) viennent à l’appui de ce qu’a dû sentir La Bruyère ; ainsi
tion : « M. de La Bruyère, a dit Formey, qui le tenait de Maupertuis, venait presque journellement s’asseoir chez un libraire
s, lorsque Trublet, dans ses Mémoires sur Fontenelle, page 225, m’est venu donner la clef de l’énigme et le nom des masques.
61 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143
alent si élevé de l’auteur. Contes et veillées pour amuser le peuple. Vient ensuite une dissertation savante, avec dates et n
aise, un jour pouvait saper ce qu’un jour avait fondé ; ce jour était venu , nous ne l’avons point hâté. Quand nous avons pro
de l’homme en société, c’est l’ordre conservé ou rétabli ; l’idéal ne vient qu’après. Chez Victor Hugo, l’idéal marche avant
t peu à peu sur les hommes, sur les choses, sur les idées ; ombre qui venait des colères et des systèmes. Tout ce qui avait ét
a tension électrique était telle qu’à de certains instants le premier venu , un inconnu, éclairait. Puis l’obscurité crépuscu
. « Il leva les yeux, et reconnut cette malheureuse enfant qui était venue un matin chez lui, l’aînée des filles Thénardier,
des feuilles aux parquets et des vitres aux croisées, et enfin était venu s’installer avec une jeune fille et une servante
là où elle se répand, aussi bien dans la fourmi que dans l’aigle, en vînt à s’épanouir dans un méchant petit jardin parisie
ui-même. Dans les vastes échanges cosmiques, la vie universelle va et vient en quantités inconnues, roulant tout dans l’invis
u’on s’aime et uniquement comme cela. Le reste n’est que le reste, et vient après. Rien n’est plus réel que ces grandes secou
aison de la rue de l’Ouest où Jean Valjean, selon son habitude, était venu passer six semaines. Le lendemain, en s’éveillant
re, promenons-nous donc un peu de ce côté-là.” « Voyant que Marius ne venait point à elle, elle alla à lui. En pareil cas, tou
mour profane respire le feu et le communique à l’âme de Cosette. Elle vient au jardin le lendemain à l’heure ténébreuse, à pa
le lendemain à l’heure ténébreuse, à pas muets, sans savoir qu’elle y vient  ; elle caresse de la main la grosse pierre, comme
. J’ai le cœur gonflé, je ne pouvais pas vivre comme j’étais, je suis venu . Avez-vous lu ce que j’avais mis là, sur ce banc 
on. C’était une personne qui avait un chapeau comme vous. La nuit, je viens ici. Ne craignez pas, personne ne me voit. Je vie
vous. La nuit, je viens ici. Ne craignez pas, personne ne me voit. Je viens regarder vos fenêtres de près. Je marche bien dou
aire. Non, n’est-ce pas ? Voyez-vous, vous êtes mon ange, laissez-moi venir un peu ; je crois que je vais mourir. Si vous sav
62 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »
tie accordée à d’autres cités pareillement insurgées la veille, on en vint aux extrémités d’un siège : toutes les nuances d’
utant les conditions essentielles de cette liberté, Camille Jordan en venait à montrer l’iniquité et l’inutilité du serment ;
de l’histoire. Il est plus heureux avec d’autres noms, et quand il en vient à ceux de ses collègues qui pouvaient être soupço
courber sous un joug de fer une nation indignée ? Des soldats. — Qui vint combattre sous vos murs, ô mes concitoyens, les d
is de février 1800, dès les premiers mois du Consulat, Camille Jordan vint à Paris, et l’on nous dit qu’avec son ami Degéran
par elle à la disposition de M. et de Mme Degérando114, et Camille y vint passer quelque temps. Les relations amicales de D
même manière de penser dans les autres. Ne vous affligez donc pas et venez nous voir. Vous ne savez pas combien vous serez r
lons ! il ne faut plus vous en donner. « Gérando et vous, voulez-vous venir dîner avec moi à cinq heures précises ? Nous iron
ncognito sera respecté. — Dites à Gérando que je me plains de lui. Il vient quand il sait que je n’y suis pas. » Et dans une
pour l’une et une instruction pour l’autre. « Car enfin le moment est venu où il est permis, où il est utile, où il est néce
t-il vrai, vous me trouverez quelque habitation près de Paris et vous viendrez m’y voir. C’est de mes amis et non de Paris que j
né l’idée de ne pas revenir cet hiver : c’eût été si vous aviez voulu venir à la fin d’octobre ici et partir avec une ou deux
s eu un élan vers quelque chose de mieux qu’elle, quand cette idée me vint . N’en parlons plus. Je ne l’aurais pas eue, cette
rature. Je pensais que, si vous aviez l’idée de faire un voyage, vous viendrez ici, — premier plan de bonheur, — et que nous son
z écrit. » C’est dans l’automne de cette année 1803 que Mme de Staël vint à Paris ou aux environs, et qu’elle se flatta d’é
le considérait la partie comme perdue. Les lettres d’elle qui suivent viennent bien à l’appui de tout ce qu’elle a écrit dans se
t pour retourner avec lui à Paris. Aurez-vous un attrait de plus pour venir en sachant que je le souhaite autant que je puis
t vous, et, par une équivoque, il a cru que je proposais à Gérando de venir en Italie avec moi, je n’y avais jamais songé, ma
siasme pour l’Italie, l’amitié et le malheur, devrait vous décider. —  Venez ici en causer avec moi, ne me refusez pas sans m’
us vif vers cette sœur de génie qui lui faisait signe tant de fois de venir . Résignons-nous à le voir tel qu’il était. Camill
doivent se rapporter aux années 1806 et 1807, pendant lesquelles elle vint en Fronce et s’approcha de Paris aussi près qu’el
rmes : « Auxerre, ce 20 juin (1806). « … Il se pourrait que Matthieu vînt avec moi à Lyon, si je me décidais pour cette vil
n a dans l’âme est une impulsion à laquelle il faut céder et qui nous vient d’une céleste source. — Je resterai encore trois
mes, se soutiennent et donnent de l’intérêt à sa vie. — — Juliette va venir . Vous trouveriez ici trois cœurs bien à vous. Cel
s seriez aimable d’être fidèle à la promesse que vous aviez faite d’y venir  ! Comme vous seriez bien reçu ! Je compte rester
est à vous admirer sur le sujet que vous avez traité. — Travaillez-y, venez me le lire dans deux mois et donnez-le à l’impres
l’oubli, puisque le but est atteint, que le livre est brûlé, si vous venez me voir cet hiver, ce me sera un moment bien doux
ne ferai point paraître mon livre sur le continent. Ainsi vous pouvez venir me voir sans aucun inconvénient cet hiver ; mais,
nées de distance, une décision d’un si ferme et si large bon sens qui vient juger et condamner de tout son poids l’acte exorb
aie éprouvée de ma vie. — Je ne vous avais point accusé de n’être pas venu me voir : quand vous vous y étiez refusé, je ne c
ectement. — Croyez-vous que Mme Lyonne de Boyer ait vraiment envie de venir ici ? C’est par discrétion que je n’ai pas contin
s les premiers mois de 1813, elle avait désiré que l’un des deux amis vînt l’y retrouver. Ballanche seul fit le voyage. Voic
ant aussi sa vie dans les églises. Voilà les heureux du siècle ! — Il vient d’arriver M. Millin l’antiquaire : il m’a parlé d
ntre les personnes dévouées qui assistèrent Monsieur, comte d’Artois, venu à Lyon pour conjurer le retour de l’île d’Elbe :
moins pendant le reste de cette année 1815, résista aux suffrages qui venaient s’offrir, et ne fit point partie de la Chambre in
ayons, fut écrit après le retour à Paris : « Comment n’êtes-vous pas venu me voir hier, ayant à me parler de votre nominati
fructidor, quand une accusation injuste, quand une mesure illégitime vient froisser sa conscience, quand un appel à l’iniqui
si souffrante que je n’ai même pas eu le courage de vous demander de venir dans cette belle petite vallée. Je voudrais bien
antipathie en une faveur décidée. Cette impression profita à ceux qui vinrent après eux et qui plus tard s’établirent dans la T
t Vérité), la première partie, qui parut en octobre 1811, mais qui ne vint qu’assez tard aux mains de Mme de Staël. « En ce
63 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Mémoire de Foucault. Intendant sous Louis XIV »
cureur général. Un jour qu’il était en veine de querelle avec lui, il vint trouver M. l’intendant et lui dit : « Qu’il y ava
l entretenait au vu et au su de tous ; qu’il était résolu, avant d’en venir aux monitions canoniques, d’avoir recours au Parl
ais en même temps il y eut un ordre expédié, portant que M. de Cazaux viendrait rendre compte.au roi de ses actions. » Nous ne p
primitif ? Le mot est tiré de l’espagnol et de l’arabe, et il en est venu à exprimer un simulacre, une démonstration d’atta
grande surprise de nous voir. Je leur fis entendre en latin que nous venions les visiter, par ordre du roi, comme ses sujets,
rance, et qu’ils n’avaient aucun sujet de rien appréhender pour notre venue . Ils se rassurèrent donc et donnèrent ordre, auta
r, préparé chez le prieur où il était logé, de volaille étique et qui venait d’être tuée, avec un assaisonnement d’ail et de s
mulets des pâtés, langues, et bonne provision de viandes froides, qui vinrent fort à propos et qui furent bientôt expédiées ; m
écesseur, laquelle avait si mal réussi. Le roi l’en loue ; puis on en vient au premier détail du plan proposé pour, faciliter
nsions, — même les livres de Bossuet et de l’abbé Fleury. Hélas ! que viennent faire les livres en pareille bagarre ? Foucault a
le bon apôtre : « Le sieur d’Audrehon, ministre de Lembeye, m’étant venu voir ; me dit qu’il sentait de grands mouvements
rveilleuse campagne et cette sorte de pêche miraculeuse à laquelle on vient d’assister, et qui faisait de Foucault l’intendan
ler à Poitiers pour les exhorter à se convertir. L’Édit de Révocation venait enfin d’être lancé (octobre 1685), et c’était le
64 (1912) Le vers libre pp. 5-41
des Étudiants) Messieurs les Étudiants, C’est avec plaisir que je viens au milieu de vous, avec joie que je vous entretie
i eux des poètes en nombre mais aussi des orientalistes qui faisaient venir le mince fascicule jusqu’en des chancelleries d’E
pas été assez loin, c’est Banville, le plus savant rythmeur qui nous vint du romantisme et qui enfantait le Parnasse pour q
el moyen de le varier, ils eussent vu que dans le distique : Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel, Je viens selon
ans le distique : Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel, Je viens selon l’usage antique et solennel le premier ver
de deux vers de six pieds dont le premier est un vers blanc Oui, je viens dans son temple et dont l’autre Oui, je viens
vers blanc Oui, je viens dans son temple et dont l’autre Oui, je viens dans son temple                         adorer l’
                      3                     3                3 Oui je viens — dans son temple — adorer — l’Éternel      2    
 2                   4                      2                    4 Je viens — selon l’usage — antique — et solennel soit un
s anciennes, et des strophes libres serait la répétition de ce que je viens d’énoncer à propos du vers fixe ; il est aussi in
es accompagnées de quelques commentaires inutiles à publier ici, Puis vint la conclusion de la conférence.   Et maintenant,
me la Vogue, qui a grandi comme la Revue des Deux-Mondes et qui enfin vient d’entrer un peu à l’Académie Française. À ces poè
croire que notre temps n’a pas été tout à fait perdu. D’autres encore viendront qui apporteront, qui doivent apporter du neuf, qu
65 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire du règne de Henri IV, par M. Poirson » pp. 210-230
rd de l’Escurial qui disait déjà : « J’ai commandé au duc de Parme de venir secourir ma ville de Paris. » Ce fut le moment du
se ferait valoir le plus. La menue noblesse, quand elle était mandée, venait bien en armes et avec grand état pour une quinzai
si ses serviteurs, après l’avoir bien ruminée et bien digérée, la lui viennent représenter, il est si prompt à toucher au point
mis, qu’on jugerait qu’il y était déjà tout préparé. J’ai vu tel lui venir communiquer d’un fait d’importance, duquel il n’a
nd prince de France lui reprochait un jour qu’il était léger : il fit venir , pour s’en défendre, tous ses officiers domestiqu
ils voudront, et de dire librement ce qu’ils auront pensé. Du Fay en vient à toucher et définir la qualité qui est peut-être
il a l’éclair et l’illumination dans les périls, le rayon qui semble venir d’en haut : Les ignorants, conclut Du Fay, appel
lle part ailleurs dans les autres histoires de ce règne. Lorsqu’il en vient aux années de paix, à celles qui suivent la concl
ie administrative de Henri IV et de son économie intérieure. Tout s’y vient ranger successivement dans les cadres et sous les
de ce beau règne. Échos de la Ligue, échos de La Rochelle, il nous en vient encore après plus de deux siècles. Laissons-les s
s, et couchaient dans leurs lits. Quand la saison de la récolte était venue , il y avait plaisir de voir les troupes de moisso
on nous menait promener vers le champ des moissonneurs, et ma mère y venait aussi bien souvent elle-même, ayant toujours mes
violence de la douleur l’avait étourdi et éperdu. Si on demande d’où venait cet extrême regret, la réponse est prompte : De l
mais criant et bramant comme forcenés à travers les champs. Ce regret venait du soin que ce prince avait eu de les faire vivre
ir par la pensée, même sous Louis XV, — surtout sous Louis XV, — d’en venir à la nécessité d’un 89 et d’un 1800, c’est-à-dire
66 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier. »
t 1811, à Tarbes ; son père était du Dauphiné, et sa mère de Brie. Il vint dès son bas âge à Paris, j’allais dire il y revin
Catulle, un brin d’Apulée, du Pétrone ; le raffiné perçait déjà. D’où venait ce goût de raffinement presque inné ? De qui le t
en lui. Il demeurait alors Place Royale n° 8. Victor Hugo n’y devait venir habiter au n° 6 que deux ou trois ans plus tard.
a Tête de mort, présagent le besoin de sensations plus fortes : elles viendront assez tôt. Mais ici, partout, même dans les chose
sensibilité véritable : Moi, ce fut l’an passé que cette frénésie Me vint d’être amoureux. — Adieu la poésie ! — Je n’avais
gier, Gérard de Nerval et Arsène Houssaye, ses proches voisins, et où venaient prendre journellement leur part Bouchardy, Célest
is, et un jour de tragédie encore, avec ce satané Ferdinand qui n’est venu là que pour profaner le lieu et y relancer une ma
re ! Voilà tout le secret des littératures… » Les recettes de détail viendront après, une à une ; il suffira d’une seconde séanc
commencé, roué avant d’avoir fait, un pas, tel est d’Albert. D’où lui vient ce malheur, cette monstruosité morale ? — D’Alber
ais dépaysées et souffrent d’une nostalgie immortelle. Lui, il devait venir au temps de la belle Grèce et de la molle Ionie,
ien, mais absolument rien de chrétien. Le Christ, pour lui, n’est pas venu et n’est pas mort. C’est le dernier disciple, le
nstant arrêté et retardé par des espèces de chants et de mélodies qui viennent à la traverse, et qui sont comme un écho de certa
omme dans un opéra, nombre de ces beaux airs ou de ces hymnes : Si tu viens trop tard, ô mon Idéal, je n’aurai plus la force
s ingénieux emblème. — Veut-il exprimer la quantité de fantaisies qui viennent chaque soir, à l’heure où le rêve commence, se fo
lmier, comme un panache vert, Dresse sa tête, où le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert. Mais le matin ell
67 (1909) Nos femmes de lettres pp. -238
le galbe du visage, certains contours de physionomie qui soudain nous viennent avertir ? De tout cela sans doute il y a quelque
es expériences nous révèlent une formation où les images enregistrées viennent se combattre, en se confrontant les unes aux autr
et d’embrasser d’autant mieux le point de vue contraire. Spontanément viennent s’offrir à nous deux images : celle de l’auteur q
stral s’imposera comme le plus expressif. Puis voici qu’en face d’eux viennent s’offrir les représentants du type adverse : bata
Et c’est d’abord le faisceau des traits romantiques, autour desquels viendront se grouper tous les autres. Comme en un carquois
r, toucher du doigt la formation de cette sensibilité artificielle où viennent converger comme en un prisme toutes les nuances d
e dans la volupté… Cœur qui se brise et se complaît aux pointes où il vient se meurtrir… Joignez-y l’ardeur de destruction, l
à fut le plus spontané, et que Donna Marie, c’est le miroir fidèle où vient se réfléchir l’image de la romancière elle-même.
odeurs, Les baies du lierre obscur où l’ombre se recueille, Sentant venir le soir, se couchent dans leurs feuilles. Le jet
froide à mes pieds comme de l’eau qui coule. La mer au bord des prés vient chanter son bruit clair, Et la falaise aussi défe
plus sûr que toute science, qui leur révèle ce que l’observation leur viendra confirmer. Il faudrait n’être aucunement poète, a
la Femme-auteur ! Ce n’est pas moi, non certes, ce n’est pas moi, qui viendrai m’inscrire en faux contre une doctrine qui, après
rent tant et de si profondes entailles ! Combien d’illustres exemples viennent réconforter sa doctrine ! Aussi ne s’agit-il pas
soudaineté d’une perspective, mais la plus raisonnable ordonnance, où viennent collaborer, suivant une succession méthodique, le
aine qui soit. Mme Lucie Delarue a la perception nette des objets qui viennent affecter ses différents sens, vue, ouïe, odorat :
ature ; et de même que dans le décor de sa riche Normandie les motifs viennent se proposer à notre attention, la première marque
e penchent sur ces pages : Femmes, les Adorées, miroir grossissant où vient se réfracter leur image. Et c’est bien, à parler
s jours longtemps clairs qui sombrent dans le soir, Qu’avec l’automne vient la douleur de déchoir, Et que la Femme est brève
donc la marque de l’amour. Et l’auteur ne marchande pas les termes où vient s’affirmer le sentiment de la femme. Elle déclare
ous persuader le poète en Mme Lucie Delarue-Mardrus ? Que l’empreinte venait d’elle… Mais la femme n’a-t-elle pas fait son ave
elle, dès l’instant qu’elle tient une plume, nul accent d’artifice ne vînt se mêler aux voix de la sincérité. Chez Mme Lucie
, celle de la leçon apprise qu’on applique au thème choisi. Peut-être viendra-t -on dire : Origines normandes… donc nature qui se
voir s’épanouir chez une enfant de son sang des dons littéraires qui venaient confirmer le sens du dicton : Bon sang ne peut me
Par bonheur, aucun des traits physiques que lui prête le romancier ne venait contrarier ceux que ressuscitait ma mémoire. Mais
aint de substituer mes souvenirs personnels à l’image que l’auteur me venait proposer. Et c’est un étrange appui pour un perso
l n’est pas seulement une statue vivante, de qui les souples contours viennent se réfléchir en nos yeux pour y laisser une trace
tingue la silhouette et l’accent national qu’il révèle. J’en sais qui viendront le taxer de sécheresse. Laissons dire : il n’est
gures d’arrière-plan ne valent que comme touches complémentaires, qui viennent préciser et vivifier le décor d’un drame tout int
argentée sous le nuage qui passe. » Voilà l’élément intellectuel qui vient s’ajouter au sensible, en manière de raffinement,
ion. A ce risque d’affaissement qui menace son amour, Antoine Ferlier viendra donc opposer le rehaut des complications sensuell
uit plus le bonheur, mais la torture de son objet, et si les sanglots viennent aviver le frémissement de la machine nerveuse, c’
ui forment la clientèle d’un auteur d’imagination, la grande majorité vient chercher dans ses livres l’histoire qui la pourra
Donc il importe de souligner le genre où se classe le livre qu’on lui vient proposer. Mais la critique, qui ne saurait tenir
sait bien que le temps n’est pas proche où les dossiers rémunérateurs viendront arrondir sa serviette d’avocat. Le jour où cette
nul plus que nous ne saurait rendre hommage, quelle réplique aussitôt vient s’inscrire sous notre plume ? Un instant, imagino
quel est le tableau composé où, sur les premiers plans, la lumière ne vienne irradier les personnages ? Ainsi toute l’émotion,
otive, l’assise de toute personnalité, comme le tuf où l’intelligence vient plonger les racines qui fortifieront son développ
estre une âme dont les appétitions se restreignent toutes à la terre. Vient enfin la révélation foudroyante de l’homme comple
commande la voix de l’instinct dès que la beauté dévêtue de Fanny lui vient proposer ses attraits : soudaine interversion des
u passé, cette jalousie plus féroce parfois que celle du présent, qui vient aviver chez l’homme le désir physique que tout ex
n, et même j’accepterais difficilement que des documents authentiques vinssent contredire l’idée que je m’en fais. Dans une deme
là les images, quelques-unes du moins parmi celles qui dans ma pensée viennent s’ordonner harmonieusement autour du nom de Mme R
resse et de regrets dans ces quelques lignes ! Voici donc une âme qui vint à la lumière du jour deux mille ans trop tard ! J
rce que telle nature répugne, de façon invincible, aux images que lui viennent proposer les spectacles de la vie contemporaine,
ù s’y développait une civilisation en tout contraire à la nôtre, nous venons nous recueillir dans la petite salle du musée qui
ce, ne sont au prix de ces vers qu’artifice où le travail de l’érudit vient alourdir l’inspiration du poète : on y sent le co
éments divers empruntés aux Littératures et aux Religions, à laquelle vient s’opposer l’antique conception de l’élève de Saph
donc vos Balzac ? Où sont vos Victor Hugo ?… De quel droit le talent vient -il à talent égal opposer l’exemple du génie ? » O
point central de notre effort, celui où les conclusions du moraliste viennent se déduire logiquement de l’enquête du psychologu
oupe aimable et sympathique de ces jeunes femmes qui spontanément lui viennent rendre hommage et s’avouent ses disciples en rend
elle presse sur son cœur le hochet de bois qui figure sa maternité à venir . C’est bien le rôle qu’elle répète dans la coulis
est donc le type normal. Créer, Conserver… ce sont les deux termes où vient aboutir l’effort du sexe qui nous donna nos mères
lant à l’horizon. Des imaginations bizarres, coupables peut-être, lui venaient . Il songeait aux jeunes hommes de son âge, tout f
68 (1912) L’art de lire « Chapitre XI. Épilogue »
qu’on l’a bien compris ; mais alors, lui faire toutes celles qui nous viennent à l’esprit et examiner attentivement et s’il n’y
ent à mettre en activité notre entendement, ce moteur de l’esprit qui vient au secours de notre paresse et plus souvent de no
le conduit à la sagesse et elle conduit à la sagesse parce qu’elle en vient et que c’est son pays même, ou naturellement elle
au rendez-vous universel. Il était avoué en province. La cinquantaine venue , il vendit son étude et se retira, mais non pas a
relayent pour vous empêcher de prendre connaissance du livre que vous venez d’ouvrir. Il me répondit qu’il avait sa méthode,
un de ceux pour qui la salle de lecture est une salle de conversation venait s’accouder à son fauteuil, il s’endormait immédia
69 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »
qui avaient été négligés d’abord : c’est ce genre de travail que nous venons poursuivre, sans croire encore l’épuiser. Il en e
duire un vrai poëme didactique dans le grand sens. Mais la Révolution vint  ; dix années, fin de l’époque, s’écoulèrent brusq
ns doute, et cette manie, cette inquiétude, cette fausse philosophie, venue malgré toi lorsque tu ne peux plus remuer, est pl
rer, se dit-il, les âges instruits et savants, qui éclairent ceux qui viennent après, à la queue étincelante des comètes. » Il s
l’aimable rivage Où, sous des doigts légers, une flûte aux doux sons Vient égayer les mers de ses vives chansons ; Ainsi. .
, ennemis de nos jours, De ce réduit peut-être ignorent les détours ; Viens … (Je te choisirai moi-même les graines que tu ai
(L’oie ni le canard n’en ont jamais souillé les eaux, ni leurs cris… Viens , nous y trouverons une boisson pure, et nous y ba
Parle, est-ce toi, Clytie, ou dois-je attendre encore ? Ah ! si tu ne viens pas seule ici, chaque aurore, Rêver au peu de jou
e sera plus légère. Chaque fois qu’en ces lieux un air frais du matin Vient caresser ta bouche et voler sur ton sein,  Pleure
e peuple hébété que nul remords ne touche, Cruel même dans son repos, Vient sourire aux succès de sa rage farouche, Et, la so
ier fertile, Le ver du Cathay mêle et file Sa trame étincelante d’or. Viens , mes Muses pour ta parure De leur soie immortelle
ent, sous leurs doigts d’ambroisie, D’un collier le brillant contour. Viens , Fanny : que ma main suspende Sur ton sein cette
e qu’à cet appel flatteur et tendre, au son de cette voix qui lui dit Viens , Fanny s’est approchée en effet, que la main du p
ndré d’après le précieux tableau que possède M. de Cailleux, et qu’il vient , dit-on, de faire graver, pour en assurer l’image
tout d’abord révélé à la France, comme dans l’auréole de l’échafaud. Viendrait alors la notice que M. de Latouche a mise dans l’
ur de lui, comme autour d’un manuscrit grec retrouvé au xvie  siècle, venir allumer, entre amis, des guerres de commentateurs
t, les trouvant, Il s’admire et se plaît de se voir si savant. Que ne vient -il vers moi ? Je lui ferai connaître Mille de mes
cences à triple fond, de ces imitations à triple suture. Son Bacchus, Viens , ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée ! est un compos
espèce de toilette qui a demandé quelques épingles : prenez garde de venir épiloguer après coup là-dessus. 70. Je trouve c
70 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
e sa vie et la fable qu’il faisait, c’est que la fortune n’est jamais venue le chercher. Mais cela ne fait rien à l’expositio
ulait ainsi. Qu’est-ce que Jupiter ? Un corps sans connaissance. D’où vient donc que son influence Agit différemment sur ces
t pour ces biens prévenus, Les convertir en maux devant qu’ils soient venus  ? C’est erreur, ou plutôt c’est crime de le croir
un commencement d’argument en vue de la conclusion à laquelle en veut venir l’auteur. Car où en veut venir l’auteur ? A cette
ue de la conclusion à laquelle en veut venir l’auteur. Car où en veut venir l’auteur ? A cette conclusion qu’il y a des intel
lus de nonchalance. C’est tout à fait une jouissance de la nature que vient nous peindre La Fontaine. Vous savez que le héron
oujours au guet et faire sentinelle. « Si le possesseur de ces champs Vient avecque son fils (comme il viendra), dit-elle, Éc
le. « Si le possesseur de ces champs Vient avecque son fils (comme il viendra ), dit-elle, Écoutez bien : selon ce qu’il dira, C
 » Sitôt que l’alouette eut quitté sa famille, Le possesseur du champ vient avecque son fils. « Ces blés sont mûrs, dit-il :
allez chez nos amis Les prier que chacun, apportant sa faucille, Nous vienne aider demain dès la pointe du jour. » Notre aloue
e sa couvée. L’un commence : « Il a dit que, l’aurore levée, L’on fît venir demain ses amis pour l’aider. » — « S’il n’a dit
arrive, et d’amis point du tout. L’alouette à l’essor, le maître s’en vient faire Sa ronde ainsi qu’à l’ordinaire. « Ces blés
e bougeons de notre demeure. » L’alouette eut raison, car personne ne vint . Pour la troisième fois, le maître se souvint De
ez vu, c’est une semaine de la vie des champs. Les blés sont mûrs, on vient les voir. C’est peut-être temps de les couper ! O
ils sont lourds, ils traînent déjà, ils inclinent vers la terre et on vient décidément les couper. Et tout le petit peuple en
uelque coin. Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ? Un jour viendra , qui n’est pas loin, Que ce qu’elle répand sera v
L’hirondelle ajouta : « Ceci ne va pas bien ! Mauvaise graine est tôt venue . Mais, puisque jusqu’ici l’on ne m’a crue en rien
ne dans ses vers. Ailleurs encore, et voilà le contre, il faut bien y venir  Voltaire y a insisté beaucoup  il s’alourdit sur
e pendant deux siècles ; pendant le dix-neuvième siècle, ils lui sont venus  ; ils lui sont venus même très fort, et il est tr
s ; pendant le dix-neuvième siècle, ils lui sont venus ; ils lui sont venus même très fort, et il est très curieux de voir, s
71 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121
doute, et nous le savons assez, il ne triait pas beaucoup dans ce qui venait à sa connaissance, il prenait un peu de toutes ma
, et de la manière dont quatre rois d’Irlande, grands seigneurs, sont venus en obéissance au roi d’Angleterre ? » Et je répon
à fait neuve à regarder : « Henri, répond Froissart, à qui l’eau est venue à la bouche d’un tel récit, je le crois bien et v
quelque chose : c’est la manière dont ces quatre rois d’Irlande sont venus sitôt en l’obéissance du roi d’Angleterre, tandis
robe, et, si l’on surprend parfois chez lui un sourire, l’idée ne lui vient jamais de s’émanciper. Il est religieux et dévot,
es parmi l’armée, et s’armèrent toutes gens et montèrent à cheval, et vinrent sur les champs, là où les bannières du roi ventil
chevaliers envoyés pour reconnaître l’ordre et le plan des Anglais le viennent redire au roi Jean, qui, « monté sur un grand bla
essire Jean Chandos… De là les grosses paroles des deux héros qui en viendraient aux coups, n’était la trêve, et qui se donnent re
s, plusieurs de ses gens, de ceux de son hôtel, l’abandonnent et s’en viennent , alléchés par l’honneur du combat, se mettre en l
et le mieux combattant de son côté, ou qu’il périrait à la peine. Il vient , avant que l’action commence, prier le prince de
t s’élancent du vignoble retranché, sentant que le moment décisif est venu  : « Sire, dit Jean Chandos au prince, Sire, cheva
le du corps des maréchaux, également à cheval, dans la même direction venait pour les appuyer la bataille des Allemands ou du
lût un homme d’armes. Quant à la bataille du duc d’Orléans qui était venue , on ne sait trop pourquoi, se mettre derrière cel
n voit entrer le comte de Warwick et messire Regnault de Cobehen, qui viennent faire présent au prince de Galles du roi de Franc
Donnons-nous au complet le sentiment de cette belle page : Quand ce vint au soir, le prince de Galles donna à souper en sa
t le temps. Je ne sais si cette pensée d’un rapprochement funèbre est venue à l’esprit de Froissart ; elle semble comme négli
72 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »
Corneille. Le Cid (suite.) Lundi 7 mars 1864. Avant d’en venir au Cid même de Corneille, il y a pourtant une que
légende et de l’histoire, il y avait tel savant espagnol qui en était venu à un scepticisme complet sur la vie et sur l’exis
r de le venger, se mit en guerre contre le gouvernement de Valence et vint assiéger la ville. On a un récit du siège et de s
e aux époques d’obscurité relative et d’ignorance, et lorsque rien ne vient la refréner et la contrôler, se joue aux inventio
jeune Chimène, revêtent des vêtements de deuil, sortent de Gormaz et viennent à Bivar en suppliantes : « Don Diègue les vit ve
de Gormaz et viennent à Bivar en suppliantes : « Don Diègue les vit venir , et il sort à leur rencontre. « D’où sont ces non
t venir, et il sort à leur rencontre. « D’où sont ces nonnains qui me viennent demander quelque chose ? » — « Nous vous le diron
res, une fois dehors, ne pensent qu’à se venger, et ils projettent de venir brûler nuitamment dans le château de Bivar ceux q
; il m’a pris mes frères, et m’a tué mon père. A vous qui êtes roi je viens porter plainte. Seigneur, par grâce, faites-moi r
i j’irai à la Cour, où se tient le bon roi. Et si par aventure le roi vient à me tuer, vous et vos oncles me pourrez venger. 
e au monastère. » Les adieux qu’il échange avec Chimène, lorsqu’elle vient à lui avec ses deux filles, rappellent les scènes
allez partir, et il nous faut, de notre vivant, nous séparer de vous. Venez -nous en aide pour l’amour de sainte Marie. » Il p
e, et que vous, femme honorée, vous soyez de moi servie ! » Et quand vient le dernier moment des adieux : « Pleurant de leu
re au roi Alphonse comme à son seigneur et a obtenu de lui de laisser venir Chimène et ses deux filles qu’il n’a pas revues d
ous tuez. » Et il les lâche en haussant les épaules. « Mais quand il vint à Rodrigue, l’espérance du succès qu’il attendait
ussi se transforme à nos yeux, bien qu’un peu gauchement encore. Elle vient et revient à la charge, demandant au roi justice
73 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
qui arrive ; Jean la voit, et il est vaincu. La baronne de Montlouis venait pour vendre une ferme au comte de Thommeray, et c
gagner la rançon de sa belle maîtresse. La fortune aime les nouveaux venus , quelques tours de baccarat lui jettent une liass
trahit, sans avoir rien à lui reprocher. L’appétit de la fortune lui vient en mangeant au banquet de la grande vie parisienn
entrer dans les rangs. Il y eut un long silence ; le commandant était venu se placer devant le front du bataillon. — « Jean
, aucun replâtrage ne peut masquer, longtemps, leurs lacunes. L’heure vient où la loi sociale atteint et punit ceux qui la tr
cravaté et ganté de blanc, faire sa visite officielle. Le moment est venu pour M. Caverlet de se confesser. Cas scabreux et
d’une situation tristement inquiète, qu’aucune péripétie frappante ne vient agiter. Le mari invoque bien la loi pour forcer s
nciblement réfutée par le mot de Fanny, s’écriant, lorsque sa mère en vient à la chute de la femme séduite : « Tu dis qu’elle
de la tante qui vient de mourir, en fera les frais. On m’avait fait venir d’Amiens pour être Suisse, dit le Petit-Jean des
, dit le Petit-Jean des Plaideurs ; c’est de Paris que M. Merson est venu pour tenir le même emploi, dans la comédie de M. 
est avec un appétit de jeune loup alléché par la brebis étrangère qui vient d’y être introduite. Cette nouvelle venue est mad
par la brebis étrangère qui vient d’y être introduite. Cette nouvelle venue est mademoiselle Marie Letellier, une jolie créol
ssinés, légèrement touchés : on est amusé avant d’être ému. L’émotion vient , au second acte, avec une des plus belles scènes
cet aveu, avec un respect attendri. Cependant mademoiselle Letellier vient apporter une fâcheuse nouvelle : le sinistre d’un
omme les rats abandonnent un grenier qui va s’écrouler. Le père était venu repêcher sa parole dans l’eau trouble d’une phras
tes du jeune Fourchambault ; il lui demande un rendez-vous, Léopold y vient . Nous arrivons à la maîtresse-scène de la pièce,
74 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — II. » pp. 195-213
Breuil, avocat, a obtenue des mains de leurs dignes héritiers pour la venir publier aujourd’hui. Elle comprend et remplit pre
sonnages voués depuis à la célébrité, et quand un hasard imprévu nous vient révéler ce qu’ils furent précisément au moment un
s orages, ses incidents journaliers, ses hausses et ses baisses, s’en vint , après quelques années, expirer au mariage : et q
e à mi-chemin environ, et sitôt qu’un premier sentiment d’amour s’est venu loger dans le cœur qui d’abord n’avait pas de par
correspondance. La petite vérole, avant qu’on en eût coupé le cours, venait d’ordinaire aux jeunes filles comme un symptôme à
e à ses pas comme celui des abeilles bourdonne autour de la fleur qui vient d’éclore. » Mais à côté d’une si gracieuse image,
du papier à force, quand la tête me fait mal ; j’écris tout ce qui me vient en idée : cela me purge le cerveau… Adieu, j’atte
urtant assez profond et assez embelli, que la Correspondance actuelle vient trahir. Elle a beaucoup parlé dans ses Mémoires d
et le baiser de feu qui s’impriment sur ces dernières lignes ? » D’où vient que ce baiser de feu apparaît tout d’un coup ici
lit décidément, quand le mariage, non pas de passion, mais de raison, vient clore vos rêves, pourquoi la dernière lettre de l
il est vrai, qu’il n’y a rien en elle de cette surprise, et que tout vient du rapport de sentiment. Le premier échec qu’il e
e ; et il suit de la lettre à Sophie (21 décembre 1776), qu’entendant venir une visite, elle lui fit signe lestement de passe
is ; osons citer son vœu réalisé depuis par des héroïnes célèbres : «  Viens donc à Paris, écrit-elle à la douce et pieuse Sop
Roland elle-même qui a dit cela. La sœur aînée de Sophie, Henriette, vient passer quelque temps à Paris et entre en tiers da
75 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « La comtesse d’Albany par M. Saint-René Taillandier. »
nistre français successeur de M. de Choiseul, le duc d’Aiguillon, fit venir le prince à Paris, en 1771, et lui garantit une p
e passèrent avant qu’un amoureux moins léger et moins frivole que lui vînt apprendre décidément à la Reine des cœurs qu’elle
à constater, et quand il éclate un soir des cris tels que ceux qu’on vient d’entendre, c’est déjà bien suffisant pour nous a
au bras d’une faible femme de le relever, et lorsque avec cela il lui vient , de temps en temps, de soudaines envies de la sai
els : « Le jour étant pris pour l’exécution du projet, Mme Orlandini vint déjeuner chez le comte-d’Albany ; après le déjeun
et il frappa assez longtemps sans qu’on lui répondît. Enfin l’abbesse vint à la grille lui déclarer que son épouse avait cho
ut être plus sage ni plus édifiant que la pétition que vous faites de venir à Rome dans un couvent, avec les circonstances qu
nseiller ; mais comme il est probable que le bon Dieu a permis ce qui vient d’arriver pour vous émouvoir à la pratique d’une
comtesse n’avait fait d’abord que changer de prison. Alfieri, qui la vint visiter au passage, ne la vit, en frémissant, que
le crois bien, je les fais penser. On me reproche l’obscurité ; mais vienne la liberté, et je serai clair. » C’est un forgero
sujet, il est bon d’y entrer pleinement et sans réserve. Les réserves viendront après. Alfieri (c’est là son beau côté) eut pour
ence pure, et de leur conjuration naît tout mon malheur. Mais le jour viendra , troupe mal née et criminelle, que moi, retourné
76 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491
re sur le médaillon exigu de son faux grand homme. En un mot, Alfieri venait d’entrer dans l’immortalité sous les auspices des
chez lui, son lit de mort était, pour ainsi dire, encore chaud, et il venait d’être emporté sous son pesant mausolée à Santa-C
en. Plusieurs années après seulement, je m’aperçus que mon malheur ne venait que du besoin, ou, pour mieux dire, de la nécessi
Rentré à Turin, il obtient la permission de traverser les Alpes et de venir en France. Même néant dans ses impressions. « C’
bercer de toutes les folles illusions d’une imagination ardente, pour venir s’abîmer ainsi dans ce cloaque impur ! En descend
urs enflammés d’Icilius, j’en fus si transporté qu’aussitôt l’idée me vint d’en faire une tragédie ; et je l’aurais écrite d
l’attente continuelle de cette maudite felouque dont l’arrivée serait venue m’interrompre dans le feu de la composition. « Ic
our bien asseoir une œuvre de cette importance, qui, pour peu qu’elle vienne au monde contrefaite, a grand’peine ensuite à se
e mes indications, remplir les scènes, dialoguer en prose, comme elle vient , la tragédie tout entière, sans écarter une seule
veut concevoir et créer une œuvre terrible et passionnée. Si ceux qui viendront après moi jugent que cette méthode m’a conduit à
yé, soutenu par une main estimable et chère. Cet appui, au contraire, venait -il à me manquer, et à me laisser, pour ainsi dire
eaucoup plus d’ardeur que je n’avais fait encore. C’est de lui que me vint l’idée de mettre au théâtre la conjuration des Pa
ivin auteur qui devait aussi faire, un jour, mes plus chères délices, venait , une seconde fois, se placer sous ma main, grâce
’aurais sans doute traité un peu plus savamment, et l’histoire serait venue au secours de mes opinions. Mais quand j’ai impri
memnon, l’Oreste et la Virginie. Pour ce qui est d’Oreste, il m’était venu un scrupule avant de le développer ; mais, comme
i, de plus durable. Telle fut la flamme qui, à dater de cette époque, vint insensiblement se placer à la tête de toutes mes
rt de son père, en 1766, il quitta sa résidence du pays de Liège ; il vint présider à Rome cette petite cour organisée un pe
ne paraît pas. Ils attendent, ils attendent encore, espérant qu’il va venir d’un instant à l’autre. Une demi-heure se passe,
rance au plus tôt. « Tel était l’homme que le duc d’Aiguillon faisait venir à Paris l’année suivante, en 1771, et à qui il of
ode héroïque, la période de 1745 à 1748, lorsque le duc de Fitz-James vint lui offrir la main de l’héritier des Stuarts. Com
i solennelle. Quatre courriers galopaient devant les équipages ; puis venaient cinq voitures attelées de six chevaux, la premièr
die fut enlevée avec un merveilleux ensemble. Un matin, Mme Orlandini vint déjeuner chez la comtesse et lui proposa, en sort
ut être plus sage ni plus édifiant que la pétition que vous faites de venir à Rome dans un couvent, avec les circonstances qu
t tranquille : il faut vous en rapporter à eux. Je m’imagine que vous viendrez avec Mme de Marzan et au surplus deux filles de c
nseiller ; mais comme il est probable que le bon Dieu a permis ce qui vient d’arriver, pour vous émouvoir à la pratique d’une
77 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
lors son ambition et son ardeur militaire, il franchit l’Allemagne et vint à Paris pour y soigner l’éducation d’une jeune en
les poursuivit à Berlin, après avoir quitté le service militaire. Il vint enfin en France, pays auquel il s’attacha par l’a
en plein air et en pleins champs dans les terres de sa famille, était venu achever son éducation à Moscou, à Pétersbourg, à
tions l’un avec l’autre, se firent de fréquentes visites, et enfin en vinrent à vivre en frères presque constamment. Entre eux
s après un moment de silence. C’est ma nouvelle blanchisseuse. — D’où vient -elle ? — De Moscou, où elle a fait son apprentiss
de livres nouveaux, et s’en tenait à Pouschkine. — Expliquez-moi d’où vient la défaveur qui s’attache à présent aux œuvres de
ixer sur aucune question, sans prendre aucun caractère décisif. On en vint à parler du mariage, de ses avantages, de ses inc
ais ce qui vous plairait… » En ce moment le domestique en gilet rouge vint annoncer que le dîner était servi. « Messieurs, d
nouveau chez son ami, dans ses vêtements d’apparat, et invita Boris à venir faire avec lui une autre visite. « Où me conduise
ence, et qui se hâta de faire atteler son traîneau, car l’hiver était venu et les voitures étaient remisées pour plusieurs m
» ce qui, pour lui, signifiait Bravo ! bravo ! Ses voisins aimaient à venir le voir, car, avec toute son étrangeté, il était
l’intendant. — Braou ! braou ! » Et toujours le même cri. Soit qu’on vînt lui annoncer que ses chevaux boitaient, qu’un jui
r Pierre Vasilitch. — Bonjour Michel Micheïtch, répondit Pierre. D’où venez -vous donc ? — De la ville. Vous êtes heureux, vou
vait pas le temps. Il en était là de son dialogue quand le domestique vint lui annoncer que ses chevaux étaient attelés. Il
passée, de Pétersbourg, de ses voyages, en un mot de tout ce qui lui vint à l’esprit. Elle l’écoutait avec une paisible cur
oup de monde. Si je ne me trompe, c’est l’an dernier que Karentef est venu ici pour la première fois. — Et il vous plaît ? —
es vraiment tout à fait bien ? ajouta-t-il. — Certainement. D’où vous vient cette inquiétude ? — Braou ! braou ! » murmura Ét
e irrité contre moi. » Les paupières du vieillard se dilatèrent. « Je viens … je viens vous demander la main de votre fille. »
ontre moi. » Les paupières du vieillard se dilatèrent. « Je viens… je viens vous demander la main de votre fille. » Par un mo
chel en s’asseyant sur le canapé. — Bonjour… Où est Étienne ? — Il va venir . — Quel froid, aujourd’hui ! » ajouta Michel en s
erminant son récit, voilà ce qui s’est passé. Je me suis demandé d’où vient que, dans sa jeunesse, l’homme est si souvent peu
rsqu’il fut achevé, elle n’en demanda pas d’autres. Un soir, Karentef vint la voir et resta longtemps les yeux fixés sur ell
, et son père paraissait aussi fort abattu. Il avait espéré que Boris viendrait vivre avec lui, et Boris l’engageait au contraire
aissait les agréments de la vie. Depuis le jour du mariage, Pierre ne venait plus si souvent chez lui, et n’y restait plus si
trompes, mon ami, répondit Boris, tu ne nous gênes nullement quand tu viens nous voir. Au contraire, avec toi, nous nous sent
ent toutes les qualités de la jeune femme. Un jour que Boris en était venu à lui dire que lui et Viéra n’étaient pas faits l
r. En revanche, il ne ménagea pas Boris. Jamais, à la vérité, il n’en vint à lui dire avec une froide vanité ces mots blessa
soir au lit, et ce mot avait pour lui un charme indicible. Avant d’en venir à cette dernière résolution il voulut, pour essay
fougueux et la biche craintive. Viéra était restée seule, mais Pierre venait souvent la voir, et son père s’était décidé à qui
out à coup au pâturage où il se plonge dans une herbe fraîche qui lui vient jusqu’aux jarrets, et hissé sur un wagon de chemi
fit peur. Elle l’évitait constamment avec soin, et si par hasard elle venait à le rencontrer, elle détournait les yeux et se h
rait un tel effroi ne fit d’abord aucune attention à elle, puis il en vint à sourire lorsqu’il l’apercevait, puis il la rega
quelque embarras, que tout allait pour le mieux, et que Klimof devait venir dans la journée la remercier. La veuve était un p
e, elle se tapit contre le mur, toute tremblante.   « Moumou, Moumou, viens près de moi, viens près de ta maîtresse, lui dit
ntre le mur, toute tremblante.   « Moumou, Moumou, viens près de moi, viens près de ta maîtresse, lui dit la baruinia ; viens
viens près de moi, viens près de ta maîtresse, lui dit la baruinia ; viens , ma petite. — Viens, Moumou », répétèrent à l’uni
viens près de ta maîtresse, lui dit la baruinia ; viens, ma petite. — Viens , Moumou », répétèrent à l’unisson les commensales
porte.   « Que voulez-vous ? dit-elle ; je ne vous ai pas ordonné de venir avec moi. » Et elle disparut. Étienne reprit Moum
l alla voir à la dérobée sa chère recluse ; puis, dès que la nuit fut venue , il se retira près d’elle, et à deux heures, il s
a porte, armés de bâtons. Tout l’escalier fut envahi par les nouveaux venus . Gabriel s’approcha de la porte, la frappa du poi
it, dit Gabriel. Mais nous n’en devons pas moins être sur nos gardes… Viens ici, Erochka, ajouta-t-il en s’adressant à un pâl
prends un bâton, assieds-toi là, et dès qu’il arrivera quelque chose, viens me prévenir au plus vite. » Erochka se posa sur l
. Le garçon du cabaret l’observait d’un air étonné. Erochka le voyant venir , se retira à l’écart, et l’ayant laissé passer, l
son dos et il était parti. Le domaine d’où sa maîtresse l’avait fait venir à Moscou n’était qu’à vingt-cinq verstes de la ch
venait de passer dans une autre demeure, parmi des étrangers. La nuit vint  ; une nuit d’été calme et tiède. D’un côté de l’h
t dans les champs. Il aspirait l’air vivace du sol natal qui semblait venir à sa rencontre, qui lui caressait le visage, qui
78 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159
autour de moi, que je connais, que j’ai vues et revues cent fois, me vient une insupportable sensation d’insipidité. Je m’en
s. Je n’ai pas de chagrin, mais c’est pis que cela. 30 mai X*** vient me voir, me lit un paquet de lettres de sa maître
re un bout de jupon blanc et les bouffettes rouges de ses pantoufles. Viennent là, trois ou quatre Anglais et Allemands, qui app
hes de chemise, Dinochau, le cheveu frisotté, la figure émerillonnée, vient se mêler à la littérature, et raconte des charges
est si vrai. Je suis du Morvan et je me disais : Il faut qu’il y soit venu . » Puis il ajoute : « Je voudrais que Le Correspo
Chennevières à Versailles. Chennevières tout heureux, tout réjoui. Il vient d’acheter, dans le Perche, Saint-Santin, une masu
Trouver un comique nouveau. 21 septembre Il tombe chez nous. Il vient d’hériter de 1 400 000 francs d’une vieille dame
récit de ses soixante-trois créanciers, dont quelques-uns ne sont pas venus se faire payer, redoutant une mystification, et d
s diminué ! » * * * — Un gendre introduit près de son beau-père qu’on vient d’embaumer, et s’étonnant de le trouver plus gran
bêtes ; et mal à l’aise dans le mensonge du monde, disant ce qui lui vient , comme il lui vient, avec une entente singulière
aise dans le mensonge du monde, disant ce qui lui vient, comme il lui vient , avec une entente singulière de l’esprit d’atelie
la pointe du graveur, et que mieux que la pierre du vieux Paris soit venu sur ces feuilles de papier. Oui, dans ces images,
s, pour les filles qui font antichambre dans cette salle à manger, et viennent y acheter de l’espérance. À la glace est fichée u
e demi-heure le roman qui vous menace. Cet homme n’est pas le premier venu dans son métier, il parle sans arrêt, sans hésita
faïences égueulées, de détritus d’uniformes, au milieu desquels va et vient le ferrailleur, un tout petit bossu, au gros nez
de Barrière était joaillier de la Reine, et, un jour, une belle dame vint choisir chez son père des bijoux. La mère de Barr
’homme d’État. Il y a de cela longtemps — Thiers avait 23 ans — et il venait souvent dîner chez Barrière, dans son petit appar
79 (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains
teaubriand, le maître absolu de ces quinze années de la Restauration, vient -il, en effet, de la Restauration ? est-il un enfa
es X, sans les avoir trop appelés, sans les avoir trop dédaignés, vit venir à lui des intelligences d’élite et des esprits ch
suite il a pris sa place dans la grande famille indiquée aux poètes à venir par madame de Staël. Quand la monarchie est tombé
gant est jeté de part et d’autre ; je ramasse votre gantelet de fer ; venez ramasser le frêle gant jaune-serin que j’emprunte
t d’esprit. Mon Dieu ! quand j’y pense, vous avez eu grande raison de venir réveiller en sursaut la littérature endormie. Com
conquérir, plus rien à dévorer sur son chemin. Tout à coup, vous êtes venu dans le camp, vous avez sonné de la trompette, vo
e ou non de bonnes homélies, qu’importe à M. Gil Blas ? Pourquoi donc venir troubler méchamment la quiétude du digne archevêq
servira à une douzaine de ses satellites en littérature facile ; vous viendrez ensuite, vous prendrez la pelle, et vous rejetter
jettera quelquefois son bonnet au vent ; elle s’abandonne au premier venu qui lui fera volontiers le sacrifice de sa robe n
ce que vous voulez, elle dit ce que vous dites ; vous l’appelez, elle vient  ; vous la rejetez, elle s’en va ; vous l’interrog
ent facile, qu’elle soit tout d’abord à la portée du premier écrivain venu . Il me semble, au contraire, que ce sera un des é
t souffle, déclame et glousse sur la tombe de la littérature que vous venez d’enterrer à jamais, monsieur Nisard ! Oui-da, à
es romans de M. Pigault-Lebrun ; juste ciel ! Ah ! vraiment, avant de venir exhaler votre fureur contre la littérature en mas
ne était enlevée. Jusqu’à présent, en effet, un siècle littéraire est venu après un autre siècle. Corneille est tout près de
n derrière elle, personne ne l’a précédée dans la carrière ; elle est venue seule et par elle-même, elle s’est faite tout ce
rds. Voilà pourtant ce que vous avez fait, monsieur Nisard. Vous êtes venu prendre, dans la mêlée, ceux qui se battaient enc
ureux manifeste contre la littérature facile, le caissier de la Revue venait vous dire à la fin du mois : « Vous savez, monsie
-vous pas vu, en effet, qu’outre l’injustice, il y avait maladresse à venir ainsi tomber sur la littérature de 1828 à 1833, a
heure de la littérature difficile. Je ne crois pas que l’instant soit venu . J’attendrai. Et, quand je n’aurai plus une idée
es cinquante écus si mal dépensés, il avait jeté à la tête du premier venu , dans quelque recoin du café Procope, pour cent é
nté dans ses moindres détails l’enfance de la petite Élisa. Élisa est venue au monde un jour de printemps. « Je ne dirai rien
le jardin, s’inquiétait fort, avec des larmes, de l’hiver qui allait venir . Elle demandait qui donc mettrait du bois dans l’
it une tragédie pour lui en procurer, et c’est pour y parvenir que je viens vous supplier de m’accorder une lecture. Si vous
père de famille, conseiller municipal, et celui-là serait le bien mal venu qui lui proposerait sérieusement de pleurer sur s
froid, la gêne — déjà l’ombre ! Quelles déceptions cruelles ! On est venu pour tout conquérir, on a peine à trouver une cha
à moi les hommes d’État, les soldats et les travailleurs ; les poètes viendront plus tard. Nous n’avons pas le loisir de nous per
t que cette pauvre désolée n’appelât à son aide le suicide. — La mort vint naturellement, Dieu merci ! Que si vous me demand
r que sa mère qui la pleure, pas d’autres acheteurs que quelques amis venus en aide à cette humble gloire. On n’a pas tort de
isse aux geôlières de mélodrames et au tuteur des Folies Amoureuses ! Viennent ensuite les mouchoirs chargés de riches broderies
s la tête à la fenêtre ; qui donc sera le plus ridicule sera le mieux venu , nous en ferons bel et bien une victime. D’ailleu
— Oui, certes, ç’a été de l’histoire, ce sera de l’histoire ! Un jour viendra , bientôt, dans quelques siècles, où ce petit livr
té même, sera gravement consulté, annoté, commenté par les Monteils à venir  ! Ainsi le Monteil, l’Augustin Thierry, le Ducang
la France ! » 12 juillet. — On siffle à l’Opéra. — Simon le danseur vient d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur. « 
irage du boulevard, à peine une ligne. — Mais qu’une troupe de singes vienne à passer dans la rue, gravement assis à cheval su
de chasse ; le moins fortuné en habit de propriétaire. — Que la pluie vienne à tomber (1er septembre, ce n’est plus le septemb
batiste d’ananas ! figurez-vous de l’eau tissue. — Le nommé Daguerre vient d’inventer son admirable instrument réservé à d’i
riomphante des écoles se demandait à présent quel enseignement allait venir  ? Alors nous vîmes paraître, pour remplacer ces é
sions, tout le reste appartient aux coups de théâtre ; tout ce qui ne vient pas du cœur, ce n’est plus de l’art, c’est une co
d même les montagnes se renverseraient dans la mer, — quand les cieux viendraient à se troubler ; — car le Dieu de Jacob nous est u
es l’effet du poison, afin de choisir son poison quand l’heure serait venue . Le suicide à grand appareil est le pire de tous 
s voûtes sépulcrales, et se demande si par hasard Roméo ne devait pas venir  ? Roméo, à son tour, dans la chapelle des Capulet
resse ; cette idée de ver et de pourriture n’aura pas le temps de lui venir  ; car, plus la jeune fille sera loin de la tombe,
rlotte ! Et pourtant, malgré lui, M. Saint-Marc Girardin, quand il en vient à raconter les détails de ce suicide, il se sent
hommes éminents de son siècle, et plus les souvenirs de ces grandeurs viennent à cet esprit d’une qualité si rare et si parfaite
ible captif Vercingétorix et sa captive charmante la reine Arsinoé… «  Viens , disait le jeune Athénien à l’esclave de Cicéron,
lies, celle-ci des luttes prochaines de l’éloquence et des libertés à venir  ! Avec M. de Narbonne, il assistait à l’agonie in
et roi avait brisé son exil, qu’il avait retrouvé son armée, et qu’il venait pour reprendre son sceptre et sa couronne. De ce
serai pas d’être le soldat de César. » Auguste, de son côté, comme on vint lui dire qu’un soldat d’Antoine se rendait à lui,
chagrin, l’isolement, la solitude et la vieillesse enfin, quand elle vint tout d’un coup le surprendre au terme de ses trav
ne petite réforme par-ci, une petite maladie par-là. Cependant, il en vint un, parmi ces miliciens, qui était si frais, si r
Jérôme Delpech, emporté par le typhus des prisons. Un jour, enfin, on vint le prendre en sa maison ; il traversa, sans renco
palité ne fait plus peur à personne… » Un jour, enfin, le jeune homme vint … à pied. « Bon ! dit le père en riant de toutes s
er la tête à toute autre fille, que jamais on ne put lui persuader de venir danser aux violons dans le beau salon du père de
seule en toute sa vie, et ce furent encore deux grands événements qui vinrent compléter les deux grands événements de son enfan
mal à l’aise jusqu’au moment où son mari, entendant ce remue-ménage, vint à son secours. Au contraire, ô misère ! il fallut
moindres détails ; la première, elle était debout le matin ; la nuit venue , et quand tout dormait autour d’elle, elle se cou
assy, chez moi, avec moi ? » L’autre accepte. « Mais, dit Monteil, ne viens pas avant neuf heures et demie, entends-tu ? — C’
harme est grand, lorsque, tout à coup, à ces beaux regards impatients viennent s’ouvrir ces vallons de Tempé, chargés de vignes
s par an ces belles choses : l’espace, la verdure et le soleil ! Il y venait aussi la jeune femme d’un vieux procureur, puis u
lgré lui. — M. de Caveyrac, ou le gentilhomme pour rire. — Comment on venait du Rouergue à Paris, en ce temps-là. — Fin roturi
é d’aller chercher fortune ailleurs. Cet aîné eut le grand malheur de venir au monde au moment où tous les droits anciens, y
C’est le mot d’un sage, et notre aîné, en son gîte songeant, en était venu , lui aussi, à ne pas accuser les dieux de son inf
, disait-il, affaire à l’hôpital. En vain je le prie et le supplie de venir s’installer dans ma chambre, où je le veux entour
jour. J’habitais à Saint-Germain, j’avais une place à Saint-Cyr ; je venais voir mon frère à Paris. Quand je retournai à Sain
frère… il était mort ! « Monsieur, me dit un malade, son voisin, vous venez trop tard, on l’a passé cette nuit, à deux heures
ment remplie par la science et le travail. Ce fut le 25 juin 1769 que vint au monde, en sa bonne ville de Rhodez, l’historie
avait prêté l’oreille aux accents d’un jeune homme du voisinage, qui venait chanter ses peines à minuit, sous les murs du cou
res gardiennes du feu sacré dans le temple de Vesta. Condamnée, on la vint prendre, la pauvre fille ! et elle fut jetée au f
ofundis ! Épreuve horrible, et, quand, deux ou trois heures après, on vint pour la tirer de son cachot… elle était folle ! E
nier vœu de son père, et, chargé d’espérance, léger d’argent, il s’en vint chercher cette noble main, qui lui était promise.
ouragé qu’il n’était le matin. À la fin de l’hiver, et ne voyant rien venir , ces deux malheureux (ils étaient trois maintenan
s pensez avec quel ravissement ! « “Chère Annette, écoutez ce que je viens d’écrire.” Elle m’écoutait à me ravir. Son esprit
mme ! elle n’a mangé comme moi que le pain amer ; le pain blanc n’est venu pour elle, ni pour moi, ni pour notre fils ; le g
oncilier tout au moins madame Monteil avec l’histoire bataille. Il ne vint pas, et cette maison qu’il aurait dû visiter, il
inistères et des préfectures ; elle servirait de leçon aux employés à venir . Cependant M. Monteil ne se tint pas pour battu,
, dans l’abandon, dans le silence. À peine, de temps à autre, le soir venu , vous le rencontriez dans quelque allée du bois d
ités qu’on te refuse, ami Monteil ? disait M. La Romiguière ; en quoi viendront -elles en aide à ta vie ? et qu’en feras-tu à ta m
hêne… » ; lui-même, du fond de sa tombe, il désigne aux récompenses à venir l’homme qui aura desséché une mare du village, ce
vicieux de révolutions accomplies et à refaire ! Voilà pourquoi nous venons d’ordinaire tout seuls, et quand les partis ont f
deviner, à nous voir revenir seuls et dans ce grand silence, que nous venions d’accomplir le même pèlerinage que cette foule im
ions d’accomplir le même pèlerinage que cette foule immense qui était venue , le matin même, pour entourer de ses respects la
mes. En effet, songez à cette joie, à savoir que, chaque jour, chacun viendra vous conter les peines les plus cachées de son cœ
ent leurs tyrans. Aux tyrans et aux esclaves, elle prédit qu’un homme viendrait pour imposer silence à tous ces tumultes. Cet hom
n homme viendrait pour imposer silence à tous ces tumultes. Cet homme vint en effet, et il lui dit comme il est dit dans la
es frapper à la porte de la pythonisse, et alors il fallait bien leur venir en aide, — rassurer ces âmes tremblantes, — panse
durait jusqu’à une nouvelle maladie, et alors la prophétesse, voyant venir la malade, se gardait bien de faire reparaître le
art de la divination à première vue. D’un coup d’œil, elle savait qui venait pour l’interroger. Elle reconnaissait les esprits
teuse pour ces mâles esprits qui n’avaient rien de mieux à faire qu’à venir couper des cartes de la main gauche, chez une vie
uriosité imprévoyante ait remplacé la prière ; mais qu’y faire ? D’où vient le mal ? Le mal ne vient pas du jeu de cartes de
remplacé la prière ; mais qu’y faire ? D’où vient le mal ? Le mal ne vient pas du jeu de cartes de la sibylle, le mal vient
nt facilement sauvées, les malheureuses malades, si, au lieu de faire venir l’empirique, elles appelaient le médecin. La mais
disait-elle, mais tu n’as donc pas de mère ? Oh ! tu as bien fait de venir à moi, je te sauverai malgré toi-même ! » Disant
r mourir, consentit à attendre cinq ans, et, pour que la patience lui vînt , il se mit tout de suite au travail. Ainsi fut sa
porte ! trop heureuse d’être tombée sur cette philosophie sagace qui vient du cœur ! Les plus grands enchanteurs de ce monde
Diderot, par Montesquieu et par eux tous, promettait aux écrivains à venir des destinées encore nouvelles, il arriva tout à
t sans colère. Elle était naturelle et simple comme toute douleur qui vient du fond de l’âme ; elle était dégagée de toute ve
Mais malheur à lui, si un seul des soldais enrégimentés sous ses lois vient à s’apercevoir qu’il n’est pas le maître de sa pr
e cet excellent homme jusqu’à l’heure fatale où le ministère Polignac vint signaler, pour un instant, le dernier triomphe de
omme à la longue barbe, Chodruc-Duclos, pour tout dire. Il allait, il venait  ; il venait, il allait ! régulier comme la pendul
ngue barbe, Chodruc-Duclos, pour tout dire. Il allait, il venait ; il venait , il allait ! régulier comme la pendule d’un força
ront même de l’inspiration. « Arrêtez-vous ici, jeune homme : entrez, venez à moi, disait le libraire. Dans votre poche entr’
sa boutique, on le voyait agir à la façon d’un météore. Il allait, il venait , il commandait, il parlait à tous du milieu de ce
tés à cette librairie incendiaire ! À force d’audace même, j’en étais venu à marquer mon livre à la page où j’avais cessé de
rrête, ou, pour mieux dire, il arrête son cheval. « Eh ! madame, d’où venez -vous ? — Je viens d’ici, répond-elle, et l’on m’a
eux dire, il arrête son cheval. « Eh ! madame, d’où venez-vous ? — Je viens d’ici, répond-elle, et l’on m’a refusé douze cent
, on a fait une maison). Là, il vivait en vrai seigneur. Et, comme il venait d’acheter, au prix de cent mille écus, les œuvres
e d’or dans les Mémoires de cette honteuse Contemporaine… ; car il en vint à la Contemporaine, lui-même, lui qui s’était ref
ibraire, un témoignage de l’intérêt qu’il leur inspire, ont résolu de venir à son aide, et lui offrent, chacun, au moins deux
bien affilées ? La cruauté s’en mêla : on égratignait d’abord, on en vint aux morsures ; Charlet fit place à Daumier, Raffe
let fit place à Daumier, Raffet fit place à Granville, et celui-ci en vint à soutenir même l’émeute, à mettre au pilori la f
à l’aventure, elle lui désigna elle-même une nouvelle épouse qui lui vînt en aide et protection, et qui l’aidât à élever le
ie de famille, et voilà que le destin, je ne puis dire la Providence, vient me frapper pour la quatrième fois dans la même pl
notre ami à son dernier asile, d’autres, non moins empressés, étaient venus pour l’attendre et pour le saluer une dernière fo
ujours pleine de la meilleure et de la plus saine énergie ; de là lui venait cette force qui se résolvait en vigueur pour les
r les grandes vérités politiques, sur les grands mystères sociaux. Il vient d’interrompre sa contemplation ; il est allé la r
e bien : quand les philosophes, quand les écrivains, quand les poètes viennent apporter ici, à ce commun abîme de tous les homme
apporter ici, à ce commun abîme de tous les hommes, un des leurs, ils viennent sans trouble, sans ombre, sans inquiétude, pleins
ourrissant ma maison, Sans m’informer comment s’écoulait la moisson ! Viens près de moi, Béraud… Et vous, Massé, Collin ! Prè
rête… ce grain de sable qui nous dit : Tu n’iras pas plus loin ! Sont venus ensuite deux amis du poète mort, M. Belmontet, so
rtie du collège, mon père fut accusé de bonapartisme, et destitué. Il vint à Paris, et je l’y accompagnai. J’y achevai mes é
doublée, il lui fallait redoubler de zèle et d’ardeur. Alors il s’en vint , du fond de sa province heureuse, avec ses trois
après cette résolution prise avec lui-même, on eût pu voir ce nouveau venu du comtat Venaissin, cet incendié de Bercy, cet i
rd et cette tête superbe qui intimidaient les plus braves, le nouveau venu déclara à M. Bertin que la langue même de la crit
commencer à la bonne heure, au bon moment, au moment même où il faut venir pour être le bienvenu ! — Un instant plus vite :
ut venir pour être le bienvenu ! — Un instant plus vite : « Eh ! vous venez trop tôt ! » Vingt-quatre heures plus tard : « Mo
us venez trop tôt ! » Vingt-quatre heures plus tard : « Mon ami, vous venez trop tard ! » Castil Blaze est venu juste à son h
ures plus tard : « Mon ami, vous venez trop tard ! » Castil Blaze est venu juste à son heure ! Il est venu quand c’était un
venez trop tard ! » Castil Blaze est venu juste à son heure ! Il est venu quand c’était un besoin chez nous de bien entendr
avoir fait, tout comme un autre, sa tragédie de Caton d’Utique, s’en vint à Paris, en 1787, au moment solennel où la grande
jeune frère, et celui-ci écoutait celui-là, impatient de la tempête à venir . Le jeune homme était docile ; il comprenait tout
de ses destinées, et, plus habile certes que tous les sténographes à venir , il reproduisait, non pas mot pour mot, mais pass
de révolutions dans les croyances, dans les lois, dans les mœurs qui viennent aboutir au grand abîme ! Passer du cardinal Duboi
eux murs, de ces villages, de ces vignobles, de ces hameaux nous sont venus les Méditations poétiques, Jocelyn, Raphaël. Mâco
si avec quelle impatience il attendait les beaux jours ! « Quand donc viendra le mois de mai, qui me rendra mon jardin, mes fle
ir ? » En même temps, il déplorait la guerre et ses grands bruits qui venaient le troubler. « Ô ciel ! quand serons-nous délivré
é, intelligence, éloquence et charité autour de cet homme-là. Le soir venu (et chaque soir), dans cette maison qui plongeait
oir ces jeunesses, parées des élégances et des grâces du bel âge, qui venaient tendre leurs fronts ingénus à ce doux vieillard.
la jeunesse assise aux autels d’Apollon couronné de rayons d’or), il vint à nous se frottant les mains, mais dans une exalt
tation difficile à décrire. C’était le lendemain du jour fameux où il venait d’arrêter définitivement l’exercice de son art su
l’incarnat à cette joue pâle, le regard à ces yeux fermés ! » Or, il venait justement de rendre une jeune morte toute semblab
pareil au lion rôdeur de nuit et de carrefour. Hélas ! il n’était pas venu , que je sache, à une heure mauvaise pour l’exerci
de chacun de nous, on le voyait accourir, aussitôt que la mort était venue . Il avait l’instinct, il avait la divination de l
ne ombre : « Comment vous portez-vous ? » me dit-il de cette voix qui vient des ténèbres et des abîmes ! une voix sans souffl
uits, tous les murmures, toutes les imprécations, toutes les prières, venus à travers les bouillonnements du fleuve, de l’aut
jours besoin de suivre quelqu’un. Il se donnait volontiers au premier venu qui le voulait emmener en laisse ; seulement, au
er le soleil ! Des paravents, pour remplacer la verdure ; la première venue qui usurpe le nom de ma chaste jeune fille, et po
nt qu’il allait se diriger tout droit vers l’Orient, à l’endroit d’où vient le jour, et ce mot-là fut pris pour une de ses bo
mps à autre tout droit devant lui, sans même s’inquiéter de quel côté venait le vent. — C’était un soir de carnaval, le carnav
brassé sa mère ; la mort de celui-là que la fièvre a emporté comme il venait d’annoncer la révolution de Juillet en criant : «
notre orgueil, de nous interroger nous-mêmes et de savoir enfin d’où vient le mal. Ceci fait, nous pourrons alors nous occup
os œuvres, de nos salaires, de notre gloire et de notre immortalité à venir . Froment Meurice (1855) Un grand artiste de
guste Préault, Jacquemart, Pascal, Rambert, et tant d’autres : chacun venait à lui, il allait à tous ! Il était l’intelligence
’épingles ; écoutez plutôt l’ironie de Minerve à Jupiter, quand Vénus vient se plaindre d’avoir été blessée par Diomède : « Ô
ns épines, ils font de l’esprit au jour le jour, à toute heure, quand vient l’esprit ; et, quand l’esprit ne vient pas, ils s
le jour, à toute heure, quand vient l’esprit ; et, quand l’esprit ne vient pas, ils se reposent, ces gens heureux, et ils at
contre une auréole, flamme au dehors, glace au dedans. Il était né et venu au monde avec plusieurs des qualités qui font le
is, au contraire, la plus aimable malice : les parties mises en cause venaient rire, non pas de leur voisin, comme on fait à la
non pas de leur voisin, comme on fait à la grande comédie, mais elles venaient rire d’elles-mêmes et tout au rebours de la grand
me. Oh ! comme il était le bienvenu parmi nous ! Rien qu’à l’entendre venir , que d’heureux propos, que de chansons joyeuses,
mais c’était une aimable brusquerie, un fracas de bonne compagnie. Il venait , et chacun lui faisait fête, chacun l’accueillait
il eût atteint au premier rang des grands artistes. La popularité lui venait avant qu’il eût touché à la gloire. Déjà, cependa
peintre ; et le modèle éconduit en est encore à s’expliquer d’où lui vint ce refus. En revanche, Scheffer a fait un admirab
prochaine, elle a voulu mourir dans sa ville natale, à Douai, où elle vint au monde en 1787. Elle-même, elle écrivait à son
a paix et dans le bonheur que je n’ai pas retrouvés depuis. — Un jour vint ou mon père n’eut plus à peindre d’équipages et d
t ou mon père n’eut plus à peindre d’équipages et d’armoiries ; alors vint la misère, et je venais d’avoir quatre ans ! « Le
us à peindre d’équipages et d’armoiries ; alors vint la misère, et je venais d’avoir quatre ans ! « Les grands-oncles de mon p
z, ma mie, et soyez une comédienne, on ne vous demande que cela. Puis vinrent les passions… Quoi ! déjà ? quoi ! si jeune ? Une
Je ne vois plus le charme de ses yeux ; Ma voix n’a plus l’accent qui vient des cieux Pour attendrir sa jalouse colère. Il ne
l’accent qui vient des cieux Pour attendrir sa jalouse colère. Il ne vient plus, saisi d’un vague effroi, Me demander des se
s X répondit royalement « qu’il n’avait que sa voix, comme le premier venu , au parterre ». Il eut avec M. Victor Hugo une en
80 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Charles Perrault. (Les Contes des fées, édition illustrée.) » pp. 255-274
fance, et qui charmeront celle encore, je l’espère, des générations à venir , aussi longtemps qu’il restera quelques fées du m
restera quelques fées du moins pour le premier âge, et que l’on n’en viendra pas à enseigner la chimie et les mathématiques au
dit Perrault, et pendant trois ou quatre années de suite, M. Beaurain vint presque tous les jours deux fois au logis, le mat
mécanique, et pour ses nobles conceptions dans les beaux-arts. Quand vinrent les querelles de la Sorbonne sur la grâce, dont t
octe et grave Académie des inscriptions et belles-Lettres. Avant d’en venir à déchiffrer les inscriptions égyptiennes ou phén
lissant infiniment. » Le charlatanisme du cavalier Bernin, qu’on fait venir exprès de Rome, est bien démasqué dans ces Mémoir
endre témoignage : ce sera une affliction publique de ne pouvoir plus venir ici se promener… » — « Ce ne sont que des fainéan
ir plus venir ici se promener… » — « Ce ne sont que des fainéants qui viennent ici », me dit-il. — « Il y vient, lui répondis-je
 Ce ne sont que des fainéants qui viennent ici », me dit-il. — « Il y vient , lui répondis-je, des personnes qui relèvent de m
e, des personnes qui relèvent de maladie, pour y prendre l’air : on y vient parler d’affaires, de mariages, et de toutes chos
de l’auteur des Contes de fées. Dirai-je une pensée qui m’est souvent venue en traversant ce jardin tout peuplé de statues ?
sent bien, au reste, toute la portée de ce qu’il entreprend. D’autres viendront quand il aura rompu la glace ; et il fait à l’ava
e se rencontrer. Ce sont des armées qui manœuvrent beaucoup pour n’en venir qu’à des combats partiels et à des escarmouches.
81 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
e ; tout désir est un état intérieur. Et pourtant les valeurs dont il vient d’être question ont la même objectivité que des c
nt explicable. Si c’est la même cause qui est partout agissante, d’où vient que les effets sont spécifiquement différents ? D
duquel on s’interdit de remonter. Encore faudrait-il faire voir d’où vient que nous avons, à la fois, le besoin et le moyen
xpérimentale, et que la réalité empirique dont nous faisons partie en vient et en dépend. Nous serions donc attachés à l’idéa
eules, peuvent en faire une réalité vivante. Mais puisque cette force vient finalement se traduire en mouvements musculaires,
mbre d’idéaux ; il faut en rendre compte, il faut faire voir d’où ils viennent , comment ils se relient à l’expérience tout en la
’idéal. Ces idéaux, ce sont tout simplement les idées dans lesquelles vient se peindre et se résumer la vie sociale, telle qu
ent il se fait que l’idéal peut s’incorporer au réel : c’est qu’il en vient tout en le dépassant. Les éléments dont il est fa
périence personnelle peut bien lui permettre de distinguer des fins à venir et désirables et d’autres qui sont déjà réalisées
t. S’il était le produit de la raison individuelle, d’où lui pourrait venir cette impersonnalité ? Invoquera-t-on l’impersonn
e compte. Si les raisons communient à ce point, n’est-ce pas qu’elles viennent d’une même source, qu’elles participent d’une rai
e l’homme entrerait en relation avec un monde transcendant. La valeur vient bien du rapport des choses avec les différents as
la dominant. C’est que, non seulement toutes les forces de l’univers viennent aboutir en elle, mais de plus, elles y sont synth
82 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »
un peu du voisinage de l’Allemagne et des bords du Rhin (M. Doré n’en vient -il pas ?), et qu’ils projettent sur nos contes fa
uité. Il est excellent dans son ordre et d’un singulier à propos ; il vient heureusement en aide à ce sentiment de justesse e
tous les arts une route facile ; Le savoir le prévient et semble lui venir . Bien moins de son travail que de son souvenir.
e. Sur tous les points de la querelle, Perrault et Fontenelle qui lui vint promptement en aide me paraissent avoir raison, —
« qu’il faut feindre le goût que l’on n’a pas jusqu’à ce que ce goût vienne , et que la fiction prolongée finit par devenir un
is exiger du soin, de l’application, du recueillement, avant qu’on en vienne à décider sur les œuvres anciennes en faveur desq
t déjà vieux, il était bourgeois de Paris ; il laissa donc les contes venir à lui dans les nombreuses veillées d’hiver, au co
sa gloire. Une Fée, à son tour, l’a touché ; il a eu un don. Qu’on ne vienne plus tant parler de grandes œuvres, de production
d’ailleurs, même en matière de fées, a sa note et sa gamme. D’où nous vient -il pourtant ce fonds commun de contes merveilleux
ce qui éclora un jour ? Quoi qu’il en soit et de quelque part qu’elle vienne , qu’elle ne périsse jamais cette fleur d’imaginat
la semaine par un dimanche. Aristote et Descartes, avec leur méthode, viendront assez tôt ; assez tôt commencera la critique : qu
83 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « GLANES, PÖESIES PAR MADEMOISELLE LOUISE BERTIN. » pp. 307-327
vie, dans la grande histoire comme dans la petite. L’orage politique vint à la traverse. Le ministère Polignac ajourna la l
derniers recueils de poésie, à partir des Feuilles d’Automne, se sont venus rattacher au nom et à la pensée de mademoiselle B
t adieu, vous toutes ! Et souvenez-vous de moi dorénavant, lorsqu’ici viendra , après bien des travers, quelqu’un des hôtes mort
trame ; toutes les couleurs ne s’y fondent pas. Par exemple : Après viennent les pleurs, l’ennui, puis la vieillesse Aux désir
ce premier chant, que tout le monde comprend et volontiers répète, en vient un, comme pendant, sur l’Automne et sur la mélanc
moderne et n’en ont que les défauts modérés ; ces vers qui, bien que venus tard, se rattachent au beau moment de l’école, à
forme ; ou assez élevés, et même ambitieux, mais sans art. Après cela vient le gros de l’armée, et plus de groupe ; la foule
poëtes actuels, leur classement définitif dépendra beaucoup de ce qui viendra après. Et ils ont intérêt, chose singulière ! à c
qui viendra après. Et ils ont intérêt, chose singulière ! à ce qu’il vienne quelque chose de plus grand, de meilleur qu’eux.
oup de fortune pour tous ceux de valeur qui l’auraient précédé. Qu’il vienne donc, qu’il soit né déjà, celui de qui dépendent
doute sur le rang qui lui devrait être assigné. Aujourd’hui, bien que venu tard et dans une littérature encombrée de pastich
84 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »
ver, le front haut, chez M. Olivier de Jalin, son amant du jour. Elle vient demander à ce jeune homme s’il veut l’épouser. Ma
l’amour a passé par là. M. de Nanjac est un inconnu pour Olivier ; il vient chez lui débattre un duel dont ils sont tous deux
; il en revient, il en échappe, il a vu le crocodile là où le nouveau venu croit voir un trésor. Il médite déjà de le sauver
maintenant qu’elle a fait son petit tour de bohème et que la bise est venue , elle ne demanderait pas mieux que de rentrer, de
i que l’étincelante escarmouche. Nous sommes chez la baronne. Olivier vient lui rapporter les lettres de leur liaison passagè
us maintenant qu’à un fil d’épée. Ce n’est pas tout. M. de Thonnerins vient d’apprendre les projets de son ancienne maîtresse
ne qu’il échappe à ses mains suppliantes. Cependant la baronne d’Ange vient attendre, montre en main, dans la maison de l’enn
it que l’envers d’un grand amour ? si son acharnement à la poursuivre venait d’une jalousie irritée ? Plus de doute, il l’aime
ur Hermione. Il l’aime. Il lui offre son nom, son cœur, sa main qu’il vient d’ensanglanter pour elle. Il lui propose de l’enl
on froid mépris, et M. de Thonnerins, et la petite Marcelle elle-même viennent assister à la curée de l’hypocrite prise au piège
mains de cette morte qui sent déjà le vampire. Et maintenant, pour en venir au doute qui me tourmente sur la moralité de son
’ironie. Sur quoi, Suzanne lui fait part de la fin de leur amour, qui vient d’expirer à la fleur de l’âge. Ils sont arrivés a
libertin qui l’a possédée, qui l’a peut-être initiée au vice, et qui vient , à son tour, mettre le veto à son mariage, avec u
nt lui, et malgré son dire, à M. de Nanjac, qu’une femme honnête peut venir la voir, elle s’expose à un éclat scandaleux, ell
te sa fortune, en lui promettant d’attendre. Sur quoi, le cousin s’en vient trouver M. de Cayolle, qui l’envoie défricher la
 de Roncourt les offres matrimoniales du banquier. Elles ne pouvaient venir mieux à point ; ses créanciers le traquent depuis
autrefois un jeune artiste qui l’a délaissée lorsque la pauvreté est venue  ; a-t-elle une faiblesse à se reprocher ? Il y a
e, avec mépris, ce contrat souillé. M. René, qui écoutait aux portes, vient jeter à la face du faiseur toutes sortes d’injure
85 (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361
d’attente quand un officier, se détachant du groupe le plus éloigné, vint tout seul à moi, en me demandant si j’étais conte
crire trois mois à peine après. Je vous le pardonne dès à présent. Il viendra peut-être un jour où vous ne vous le pardonnerez
otre confiance, notre mutuel épanchement, notre liberté d’allée et de venue , notre causerie intarissable sans arrière-pensée 
strict. » Le prince a couru gentiment m’annoncer à son père, qui est venu aussitôt à moi dans la galerie. Il m’a paru, non
s cirées, et porte une redingote avec une décoration multicolore. » —  Venez , m’a-t-il dit en me serrant la main fortement. » 
ait la veille, ne laisseront pas un principe debout. » De là, je suis venu à lui parler de l’état d’anxiété de la France, de
que pour les déceptions, les mécomptes de la vie : pas un sourire ne vient éclairer une seule de ces pages écrites par des g
s bons auteurs et que les expressions nouvelles, les images violentes viennent toujours ou d’une prétention déplacée, ou de l’ig
» Je me rappelle avoir vu, à une exécution capitale, dans le public venu là comme à une partie de plaisir, deux jeunes scé
é lui paraissant le dérivatif le plus puissant aux idées de doute qui venaient l’obséder, il s’y adonna avec passion, étudiant,
autre comme candidat au Saint-Siège, dans le cas où le pape Léon XIII viendrait à mourir. Cette action, si sombre qu’elle soit, d
véritable et sévère sujet.   Avec une rare naïveté, l’abbé Pierre est venu à Rome en nourrissant l’espoir de faire partager
es à ceux qu’il combat, mieux, qui devraient disparaître si ses idées venaient à triompher. Et quelles idées ! « Le christianism
mour qui unit tous les êtres. »   Tout naturellement, si un individu vient vous proposer de détruire votre maison et vos meu
éralisme du Saint-Père lui sera fatal et que jamais la victoire n’est venue à l’Église que lorsqu’elle s’est obstinée dans so
nde nation. « Ah ! s’écrie-t-il naïvement, cette guerre qui n’est pas venue , elle a épuisé le meilleur de notre sang, notre s
notre orgueil, sans jamais nous servir en rien, sans qu’il nous soit venu d’elle autre chose que des méfiances et d’exécrab
ls. C’est ici la scène maîtresse du livre. Accusateur public, le père vient requérir, réclamer le châtiment du crime, mais qu
gagné par ce calme, accueille avec plus de clairvoyance les idées qui viennent à lui ; plus facilement il entre dans la création
nt jamais d’être mères, et qu’elles berceraient la Mort même, si elle venait dormir sur leurs genoux. » Mais rien ne vaut qu’à
e en grand deuil se présente devant lui. « Mon père, lui dit-elle, je viens vous annoncer la mort de ma mère. Je ne veux rien
e demandant certainement comment pouvait être fabriqué un monstre qui venait là tout exprès pour lui enseigner le latin. » Ell
el de son talent. Sans médire du succès, il faut reconnaître qu’il ne vient qu’aux œuvres qui s’adressent à la majorité du pu
nfin, épuisée, vieille, elle fut autorisée à revenir en France ; elle vint se fixer à Paris, l’admira après quarante ans d’a
meilleurs. Cette tête sacrée, C’est mon père. Il fut grand, quoiqu’il vînt le dernier ! » Et il montrait à don Carlos une n
ièce qui n’ait été sauvée par les acteurs ! » Et comme Offenbach, qui venait d’entendre cette sortie, lui disait : « Eh bien,
son titre, car il y a de tout cela, et même plus, dans le livre qu’il vient d’ajouter à la liste de ses œuvres. La philosophi
et elle fleure bon, et je vous assure que cela aussi est vrai. Puis vient le tour du rossignol qui est aussi taxé « vieux j
tuelle, en vers celle-là, l’Honnête Gendarme, où le mouton et le veau viennent soumettre leurs protestations à Pandore : Ma lai
rreur du banal », « le Fainéant », sont des morceaux charmants et qui viennent à propos en ce moment de désarroi de goût et de l
eignait. “Comme M. Raoul embellit tout !” dit une femme du peuple qui venait d’entendre un de ses récits. » Peut-être sourira
voir dans un œuf, sans mouvement la veille, un cœur qui battait. D’où vient ce mouvement ? Ce n’est pas de la mère, puisque l
éclosion produit le même effet qu’une couveuse. Encore une fois d’où vient cette force vitale ? Bientôt la vie va se répandr
s ascendants ont volés. Telle est la thèse générale du livre ; le mal vient du péché originel qui retombe sur nous, qui nous
it son entrée solennelle dans la ville pavoisée. Toutes les autorités viennent se prosterner devant lui, l’archevêque, qui ne se
Olympio dont ces quatre merveilleux vers résument la grandeur, et qui viennent d’eux-mêmes au bout de ma plume : Que peu de tem
tout dire, tout exprimer ; son ingéniosité, qui le sert fréquemment, vient aussi quelquefois atténuer la clarté de l’idée, e
r l’échelle » : Et lorsqu’il fut en croix, un homme, sur l’échelle, Vint battre encor les clous qui retenaient ses bras, E
re jamais lire ! L’attendre sous la pluie quand son caprice est de ne venir que longtemps après l’instant promis ! Suivre com
édie jouée au Mont-de-Marsan ? J’ayme mieux une violette, Par qui me vient le souvenir De mon amy, que de tenir En mon gyron
mal. Rien de plus drôle que sa visite à l’une de ses victimes qui est venue faire fortune à Paris sous le nom de Liane de Bea
it en soi comme un sens de ruine et d’effondrement. Un arbre déraciné venait peut-être de se renverser ? Mais non… C’était un
lanc gauche, écroulé auprès du brasier. Mais déjà un autre corps mort venait à résonner sur la terre meurtrière. Puis d’autres
eux est son mariage avec une jeune fille russe, charmante figure qui vient faire oublier les scènes d’horreur de la première
e multiplient dans le ciel quand on le regarde fixement ; celle qu’on vient d’apercevoir vous en fait découvrir une autre, pu
ui devenir inutiles quand le moment de produire le chef-d’œuvre était venu . Il écrivait, et les faits de la vie coulaient, c
, comme nous respirons l’air sans le voir ni le vouloir, et quand est venue l’heure de la production, sans recourir à leurs c
aide contre d’autres que lui et je n’en maintiens pas moins ce que je viens d’écrire, au point de vue général. XLIII. Eugè
des contemporains. Mais ce que je puis vous répéter, c’est de ne pas venir demander à nos modes un mot d’ordre et des recett
e qui a tracé les curieuses scènes de La Carrière que M. Abel Hermant vient d’écrire le Sceptre. Je ne sais rien de plus amus
. Mais je ne puis vous secourir. Mon pardessus, ironique et d’été, me vient d’un protecteur à moi, juge d’instruction, qui a
tre héros n’accepterait pas ce sacrifice si un événement inattendu ne venait le rendre plus inévitable. Un incendie détruit la
ature a ses secrets et a voulu que, tout à coup, une terreur nouvelle vînt secouer tout son être et rendre la raison à celle
e est appelé au parloir par sa vieille tante qui n’a pu s’empêcher de venir du fond de sa province pour l’embrasser. Le dialo
s’y prendre pour lui annoncer la visite du prêtre qui sera censé être venu par hasard « en passant ». Le prêtre fait son off
toi droite, ma chère enfant, tiens-toi droite, je t’en conjure, il va venir  ! » C’était un très riche bossu, le fiancé de la
a — et les gens qui vous invitent en ont toujours — ils ne vous font venir à leur campagne que pour les désennuyer ! » Vous
squ’alors, et que c’est dans cet épanouissement que la Révolution est venu l’interrompre. L’évolution du xviiie  siècle étai
iie  siècle était très loin d’être accomplie, quand la République est venue lui opposer sa force destructive. On crut sous Da
en sortant de là, va se pendre rue de la Lanterne, et tant d’autres ! Viennent les aventures de théâtre, gaies souvent, dramatiq
ui bonapartiste, pour le respect du faubourg Saint-Germain. L’affaire vint devant les tribunaux : ils donnèrent raison à l’E
ribunaux : ils donnèrent raison à l’Empereur et à M. de Périgord, qui venait d’être fait duc de Montmorency. On dit que, dans
ainsi les derniers liens d’une réelle amitié. Lorsqu’il sentit sa fin venir , il regretta, dit-on, ses vivacités et écrivit pl
l Trochu. Œuvres posthumes Les Œuvres posthumes du général Trochu viennent d’être publiées en deux volumes. Que le général T
deur les idées nouvelles, dépouilla sa famille de tous ses biens pour venir en aide à la République naissante. On sait ce qu’
e pas l’insouciance, née de l’habitude de tels spectacles. Chacun va, vient , vaque à son service, cherche des vivres pour ses
le dos à Vienne pour n’y pas voir monter la fumée de l’incendie qu’il vient d’y mettre. V. Dimitri Kobeko. La Jeunesse d’u
n beau bouquet. En effet, le prince de Condé ainsi que son petit-fils vinrent à Pétersbourg sous le règne de l’empereur Paul, m
t, en ce moment, les adieux de la France : Il fallait y rester ou n’y venir jamais. Ainsi se termina le voyage du comte et d
os feux furent bientôt entourés des feux de beaucoup de traîneurs qui vinrent s’y réunir. Leur aspect nous eût déchiré le cœur,
sur la route. » Engourdis par la faim et par le froid, ces malheureux venaient demander une petite place au feu de ceux auxquels
és à perdre la moindre part de ces rayons vivifiants, et les nouveaux venus restaient debout derrière les autres. Bientôt, il
à côté d’un beau canonnier récemment blessé. Deux officiers de santé vinrent à passer ; je les priai de visiter sa blessure. A
isme révolutionnaire, ce fut : Le Baron de Batz sur qui M. G. Lenotre vient d’écrire un volume bien intéressant, d’après des
histes qui devaient l’aider dans cette audacieuse tentative ne purent venir au rendez-vous, arrêtés probablement par la polic
les contorsions des danseuses. On déploie autour d’elles, quand elles viennent s’asseoir à une table, après la danse, les grâces
es de manzanille. C’est la veille d’une corrida, et les bouviers sont venus là pour attendre l’heure d’introduire les taureau
er trop de temps à demander aux mots, aux choses et aux gens d’où ils viennent . Qu’ils plaisent et fassent leur office, c’est to
ste maître du champ de bataille. » Robespierre gisant à mes pieds, on vient me dire qu’Henriot se sauve par un escalier dérob
ds son portefeuille et sa montre que je remets à Léonard Bourdon, qui vient en ce moment me féliciter sur ma victoire et donn
et je les remets à la garde d’une compagnie des Gravilliers. Le jour venu , on s’aperçoit qu’ils respirent encore ; je les f
ge pour aller retrouver son fils, lequel, assassin jusqu’aux moelles, vient d’être guillotiné quand arrive la pauvre femme. O
oire de la Nouvelle-France, que ces réflexions me sont venues ; elles viendront à bien d’autres en parcourant ces pages qui nous
st de Terre-Neuve, celles du Labrador et le golfe Saint-Laurent. Puis vient le récit de sa seconde navigation et de ses essai
ses essais d’installation dans ce pays nouveau où d’abord les hommes vinrent au-devant des explorateurs qu’ils prenaient (bien
êt puissant et actuel, que ces réflexions me sont venues, comme elles viendront , je crois, à bien d’autres. Si jamais peuple a do
’à l’appeler : Bibi ! Bibi ! bientôt la tête rose de Bibi émerge ; il vient tout ruisselant d’eau pour se faire caresser. Le
a rien de commun avec celui des nègres de l’Afrique occidentale, tout vient confirmer cette opinion de l’établissement d’une
ile. C’était l’heure du soleil couchant. Se dirigeant vers l’eau, ils venaient boire sans doute, ou guetter quelque troupe de ga
e, n’ayant pu donner qu’une bien faible idée de cette exploration qui vient compléter celles de Laing, de Barth, de Mungo Par
misères subies par son pays, il ajouta : — « Alors les Français sont venus et ont cassé Ségou et les Toucouleurs. Avec eux l
nt le récit de bien des événements qui se sont passés de 1771 à 1815, vient d’être publié par M. Alphonse Roserot. La comtess
un chercheur de documents dans les bibliothèques et les musées. Il ne viendra à l’esprit de personne que cet homme fut un héros
ement. Mais leurs amis, plus pressés, y mettaient moins de formes, on vint annoncer à M. de Barbet de Jouy que la rue de Lil
èrent et emmenèrent les gardiens. Sentant que le dernier moment était venu , M. Barbet de Jouy fit fermer les grilles du quai
ment décidé autrement. Le combat était partout, l’armée de Versailles venait d’entrer dans Paris. Les délégués de la Commune f
86 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71
raies flottes et les grands navires : la verte Angleterre, ce mot ici vient d’abord aux lèvres, et dit tout. Là aussi l’humid
aux anciens Saxons, aux vagabonds de l’Ouest et du Nord, qui étaient venus camper dans ce pays de marécages et de brumes, su
jour », aideront les dieux dans leur grande guerre. Un jour pourtant viendra où, dieux et hommes, ils seront vaincus : « Alors
it immobile près du corps et ne pouvait pleurer. Les femmes des chefs vinrent près d’elle, et chacune pour la consoler lui cont
», ni sur « ses tendres enfants, ses enfants sans défiance. » La nuit venue , elle égorge Atli dans son lit, met le feu au pal
 Poëme de Beowulf. —  La société barbare et le héros barbare. Ils viennent s’établir en Angleterre, et si désordonnée que so
ut de la guerre, et il a tué neuf nicors51. » Maintenant le voilà qui vient à travers les flots pour secourir le vieux roi Hr
hautaine », et quand les brouillards de la nuit se sont levés, voici venir Grendel, qui arrache avec ses mains la porte, et
sa lugubre demeure. —  Il savait bien — que la fin de sa vie — était venue ,  — que le nombre de ses jours était rempli. » Ca
, la teinte de l’eau était souillée par la mort, des caillots de sang venaient avec les bouillons à la surface. » Restait un mon
habitait comme lui les froids courants, et la terreur des eaux », qui vint la nuit, et qui parmi les épées nues, arracha et
rre, un dragon dont on avait dérobé le trésor sortit de la colline et vint brûler les hommes et les maisons de l’île « avec
er pour eux, « être le gardien de son peuple. » Il cria, et le dragon vint jetant du feu ; la lame ne mordit point sur son c
une phrase, un mot obscur, véhément, malgré eux, tout d’un coup, leur vient aux lèvres. Nul art, nul talent naturel pour décr
, la phrase se retourne et se renverse, il crie le mot vivant qui lui vient , au moment où il lui vient ; il saute d’une idée
se renverse, il crie le mot vivant qui lui vient, au moment où il lui vient  ; il saute d’une idée dans une idée lointaine. Pl
chauffée, et il y a de la pluie, de la neige et de l’orage au dehors. Vient alors un passereau qui traverse la salle à tire-d
au-delà. Elle apparaît pour peu de temps ; mais quel est le temps qui vient après, et le temps qui est avant ? Nous ne le sav
i lui demanda de chanter quelque chose ; et les paroles suivantes lui vinrent dans l’esprit : « À présent, nous louerons — le g
s, le maître tout-puissant ! » Ayant retenu ce chant à son réveil, il vint à la ville, et on le mena devant les hommes savan
déposé,  — et tu quittes tes amis. —  Tu n’as pas d’ami — qui veuille venir avec toi. —  Qui jamais s’enquerra — si cette mai
oûlés ; — toute sa noblesse,  — comme s’ils étaient morts. » La nuit venue , il commande que l’on conduise dans sa tente « la
a retrouver, il s’affaisse ivre au milieu de son lit. Le moment était venu pour « la fille du Créateur, pour la sainte femme
l était abattu. —  Une seconde fois le terrible roulement des flots — vint les saisir. —  Il n’y avait pas un d’eux qui pût
pouvait convenir aux hommes de leur temps. Mais les guerres danoises vinrent écraser cette humble plante qui d’elle-même eût a
apprivoisées, si tranquilles que, quand même des hommes ou des chiens venaient contre elles, elles ne les évitaient pas. Et on d
! las ! Voilà qu’Orphée emmena sa femme avec lui jusqu’à ce qu’il fût venu à la borne de la lumière et de l’obscurité. Puis
’à ce qu’il fût venu à la borne de la lumière et de l’obscurité. Puis venait après lui sa femme. Quand il fut arrivé à la lumi
nachs historiques. Vous diriez des paysans qui, en sortant du labour, viennent inscrire avec de la craie, sur une table enfumée,
être tour à tour une brute et un homme de génie, parce que son génie vient et s’en va comme une maladie, et qu’au lieu de le
siste sous la conquête normande. Telle est cette race, la dernière venue , qui, dans la décadence de ses sœurs, la grecque
st par des affinités naturelles et sans altérer le génie natif. Voici venir une nouvelle conquête qui, cette fois, avec des i
87 (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305
s flâneries de l’après-midi, le long des quais de la Seine, que m’est venue l’idée de faire un livre avec les souvenirs de ce
s bribes. Rodin nous montra ses œuvres en cours d’exécution, ou qu’il venait d’achever : un monument consacré à Victor Hugo :
e. Souvent j’ai exécuté à part et seulement pour moi les idées qui me venaient en travaillant. Voyez ces amants, condamnés aux p
évêque mort. L’expression définie, dont nous voulons doter la vie, ne vient qu’après ; la beauté des formes ne vient qu’en tr
ous voulons doter la vie, ne vient qu’après ; la beauté des formes ne vient qu’en troisième lieu : c’est le couronnement fina
ein d’ardeur à la sagesse, fille de la tristesse et de l’impuissance. Venait ensuite le groupe d’un jeune héros et d’une femme
avec le projet d’écrire un grand poème, dont le commencement seul lui venait à l’instant : deux strophes tout au plus. Le mati
ice, de se sacrifier, qui lui faisait vider sa bourse pour le premier venu , sans qu’il lui restât un son pour le lendemain.
vice ? J’étais plus que dégoûtée de leurs caresses et je les laissais venir à moi. » « Pourtant, au milieu de ce dénuement, e
t le bras et nous nous promenâmes le long du boulevard. La nuit était venue  ; les lumières disparaissaient une à une, seule l
ne sorte de fierté âpre, « qui ne saisisse l’épée, dans ces jours qui viendront , pour se défendre contre la domination brutale de
aurait pris en grippe. Nous approchions du Chat-Noir. Le premier qui vint à notre rencontre fut Alphonse Allais en personne
 oh ! avec quelle patience pudique ! — que le tour de son avocat soit venu . Enfin, Hypéride prend la parole, et convaincu de
de poésie, et il est arrivé à son jour et son heure ; la fortune est venue à lui et il est resté artiste sérieux ; voilà qui
Or, Bruant est vraiment original. Croyez-moi, ce n’est pas le premier venu qui., comme lui, arrivé de sa province à Paris, p
t les gens qu’il y admet. Il nous indiqua notre place, nous promit de venir bientôt faire un bout de causette avec nous et s’
C’est ainsi qu’il annonça d’une voix retentissante deux couples, qui venaient d’entrer successivement. Puis il chanta la premiè
ir devant son public des Champs-Élysées. Parfois une inflexion tendre vient varier l’expression d’énergie qu’il sait donnera
re de violettes, — on en fait des bouquets pour les jolies femmes qui viennent me voir. Car il vient ici des dames, même du vrai
fait des bouquets pour les jolies femmes qui viennent me voir. Car il vient ici des dames, même du vrai monde : je ne vous ga
grimpant peu à peu sur les hauteurs. Toutes les collines des environs venaient se ranger en demi-cercle sous nos yeux ; ici, ria
comme celle-là éveille les idées qui dorment en vous », dit Bruant. «  Venez par ici et regardez juste en face et au-dessous d
nd elles ne sont peut-être pas de lui. Tout ce qui dans son livre est venu , directement ou indirectement, de Raoul Ponchon e
it-il, tandis que son œil parcourait curieusement l’appartement où il venait d’entrer. — « Ah ! c’est donc toi le voleur de pi
le chansonnier populaire. « Qu’est-ce que tu as à me dire ? » — « Je viens vous dire que je n’ai pas pris le pigeon et que j
s touches. Pour lui, vraiment, Bruant y mit des façons. — « Ah ! vous venez étudier avec moi la nouvelle chanson ! Parcourez
ute, n’est-ce pas ? pour ma campagne d’été… « Bientôt la belle saison viendra et je quitterai mon château d’hiver, mon domaine
t pas de bruit. Nous, qui de toutes les provinces de la France sommes venus vers la capitale, c’est nous les vrais Parisiens 
t renfermer en soi. À Biribi c’est là qu’on crève et À Biribi on d’ vient féroce. Voilà la donnée originale. D’abord, Brua
vers, et voici comment on lit la strophe définitive : À Biribi on d’ vient féroce.           Quand on en r’vient, Si, par ha
possède la clef, l’idée qu’il se fait de son pouvoir linguistique ne vient guère, comme il le croit lui-même, de sa connaiss
auréolé d’une royauté plus noble que celle des hommes ? Et le premier venu qui, par hasard, aurait attrapé un symbole boiteu
ent, lorsqu’après le départ de Moréas nous parlâmes du poème que nous venions d’entendre. « Prendre la route de la Grèce et de
il nous laisse voir, jusqu’à ce que nous entendions de loin quelqu’un venir à nous. Ah ! depuis bien longtemps j’ai attendu l
ongtemps j’ai attendu le son de ces pas, qui se rapprochent enfin. Il vient , le poète, Paul Verlaine, et nous fermons le livr
eu ! c’était plutôt un faune doux, timide et presque humain, quand il vint vivre parmi les hommes. Vite blessé par un mot du
rté de Titan escaladeur du ciel, jusqu’à ce qu’un beau jour la police vînt à s’en mêler et, l’enserra derrière une grille fo
ot. Il n’avait pas la force nécessaire pour la protéger, si on ne lui venait pas en aide du dehors. Je vous ai dit que c’était
exigeait de lui. Alors, — pour la première fois peut-être, — lui est venue la conscience de sa diversité d’avec la société o
u’à lui et à ses sensations confuses ; rien, mais rien absolument, ne vient se placer entre le poète et nous. C’est du Verlai
ant sa rêverie voluptueusement triste au souvenir de la musique qu’il vient d’entendre. La petite femme, encore chérie un peu
de guérison et de renouveau que donne la véritable vie ! Mais d’où me vient cette sollicitude ? Et les vers seuls du poète ne
ient pas écoulées qu’une variété étonnante de sentiments étaient déjà venus y marquer leur empreinte, tout en lui laissant so
espace sans rien voir. La façon dont Verlaine accueillit les nouveaux venus fut d’une parfaite bonhomie : c’était la bienveil
… » Pendant le récit de ses malheurs, les doigts du poète allaient et venaient , dessinant des gestes en l’air, nerveusement, pou
chaste ; j’avais le bonheur et la santé. Nulle mauvaise pensée ne me venait . Mon esprit était calme et c’était une sensation
e ne sais pas qui à propos d’intérêts qui me touchaient. Il me fallut venir à Paris pour trouver de quoi vivre, et, arrivé là
éter, nous les spectateurs qui aurions voulu en être témoins. Soudain vient la rafale qui met à nu les profondeurs de l’âme e
partout la même, avec son sens inexhaustible, que tous les siècles à venir sont incapables d’approfondir. Ceci restera ; cec
’un nom célèbre au temps de la grande révolution ? Après Napoléon Ier vient Napoléon III et le grand Carnot engendre l’honnêt
onnu de tous, une sauvegarde, qui lui assure sa liberté d’aller et de venir , dans des endroits qui ne sont pas sans périls po
Deuxième partie Léon Cahun La Génération d’hier — «  Venez donc fumer une cigarette : il y a trop longtemps
, pour vous montrer que, même pour les chrétiens, le christianisme ne venait qu’au second rang auprès de l’honneur d’apparteni
expéditions presque oubliées de nos anciens voyageurs normands. Puis, viendront vos Gueux de mer ; mais je ne pourrai pas y pense
es d’alors et sur les sentiments des gens de la Commune. Mais le jour viendra , — il est déjà venu, je crois, — où on jugera plu
entiments des gens de la Commune. Mais le jour viendra, — il est déjà venu , je crois, — où on jugera plus équitablement les
onne n’échappe à sa destinée. À la lecture de ce livre, il m’est bien venu parfois le soupçon que Hassan donnait un peu dans
it légitimé leur union, « Pour Lorenza », poursuit-il, « je ne pus en venir à une résolution définitive. » Je le crois bien :
le caractère et l’intelligence de Hassan, mais jamais un doute ne lui viendra sur la bonté de son cœur, lit le sort traite Hass
précepte qu’on lui criait de toutes parts, et comme la fortune aime à venir en aide aux ingénus, il a obtenu dès le commencem
-de-Carotte, reçoit l’ordre d’aller fermer le poulailler. Le soir est venu et la petite famille est rassemblée autour de la
l sans avancer d’une ligne ; enfin, après cette période d’incubation, vient un moment où ma nouvelle s’achève en un clin d’œi
s la salle où étaient exposés les tableaux de Claude Monet. J’y étais venu sur une invitation générale du peintre, que je po
’est un détail à négliger. Ce qui me frappait surtout, c’est qu’étant venu pour échanger des idées sur l’influence de l’état
lle bien, c’était à propos d’un vase à fleurs, — tout ému de ce qu’il venait d’entendre, pria le poète d’en faire une chroniqu
. Non, je crois que l’obscurité des phrases que l’on reproche à Rosny vient d’une tout autre cause. Rosny continue encore à s
science l’attire et il recueille partout de nouveaux matériaux. De là vient qu’une moitié de ses notions est mal digérée, tan
ur l’artiste et pour celui qui cherche des jouissances immédiates, ne vient qu’après. L’artiste ne peut négliger complètement
trouvent la route aplanie devant eux, et, longtemps avant que la mort vienne le saisir, il dénoue d’une main délicate les lien
amis. Il ne le fait point d’un cœur léger et les circonstances ne lui viennent nullement en aide. Il est loin d’être un ange, et
a pas de raison, dirions-nous, pour qu’un faible rayon de bonheur ne vînt se glisser au chevet du lit de mort de Daniel Val
se qu’elle soit, c’est l’adversaire pour elle. Mais une main amie lui vient en aide, la main d’une femme, qui a été la provid
e consacrée par la mort à l’instant où la passion destructrice allait venir se mêler encore à sa destinée. La même fatalité a
Et pourtant, quel charme exquis quand, dès sa première page, le livre vient à nous tout palpitant de vie, se dérobant juste a
ropre d’auteur qui veut forcément occuper le public de lui, mais pour venir en aide à la génération qui nous suit et qui a le
iment qu’on éprouvait pour lui était un mouvement de sympathie ; puis venait la conviction qu’on avait devant soi une puissanc
re, grâce à la vigueur de son talent et du plaisir intellectuel qu’il vient apporter. Mais, hélas ! moi, je ne suis pas artis
portraits que je me suis amusé à croquer, et de temps en temps il me vient la tentation de les donner au public, mais je n’e
nous un champ d’action. Nous avons souffert sans qu’aucune sympathie vînt nous relever. Bénie soit l’heure…, etc., etc.3 »
ur être assuré qu’il ne se trompera pas, il ne choisit que ce qui lui vient , après que le premier mouvement et le deuxième, m
is au dehors, les Anglais et les grands vassaux de la couronne ; puis vient l’instant où la monarchie acquiert sa suprématie
ue vos Coquillards ont jeté quelque désarroi dans mon esprit. J’étais venu pour vous entendre dire autre chose, je voulais v
conque ignore, aux premières pages de ces récits, où l’auteur veut en venir , mériterait d’être renvoyé sur les bancs de l’éco
ques ou la farder d’une philosophie mauvais teint. Allez, je les vois venir . À peine tiennent-ils leur anecdote qu’ils s’empr
la faire entrer dans le cadre romanesque à la mode du jour. Ils font venir les robes de l’héroïne de chez Worth ou Redfern e
je ne puis penser qu’au Livre des snobs du grand Thackeray. Ces snobs viennent se mettre entre moi et la lumière qui émane des f
intensité différera d’après son tempérament. « Puisque nous en sommes venus là, laissez-moi compléter ma pensée en disant que
r lui ou dans son voisinage. Alas, poor Yorick , preuves en main, on vient vous démontrer, archischlemihl que vous êtes, que
’en recueille pas avec une moindre avidité toutes les impressions qui viennent du dehors et qui lui permettront de créer dans se
oupe de personnages capricieux dans notre souvenir. Car on serait mal venu à croire que cet artiste n’a sculpté ses curieuse
nement qu’elles causent s’est dissipée, nous nous apercevons qu’elles viennent à notre rencontre, et qu’elles essaient de mettre
son homme, mais le teint frais, l’œil vif, fine pour deux. La nuit va venir  ; les chiens des fermes aboient aux vagabonds hag
rossièrement le gars sur sa maîtresse. Une querelle s’engage ; ils en viennent aux mains. La femme, craignant un malheur, cherch
crièrent : “Holà !” « La femme se roula vers le bruit, et, rampante, vint regarder l’homme démasqué. Quand elle eut vu le p
ait tous nos préparatifs pour recevoir le coup qui nous menace, il ne viendra point. Et elles ne se rencontreront jamais : d’un
contre l’invasion des criminels, toutes ces tendances diverses que je viens d’observer, vers quoi se dirigent-elles et qu’est
tre les parties, plutôt que de la bonne harmonie. « D’où cela peut-il venir  ? » Et Léon Cahun se leva, puis parcourant la cha
non, ce n’est pas de la vanité, c’est le type de la vieille race qui vient se manifester en moi de la manière la plus marqua
stes, parce qu’avec l’abolition des vieilles formules le temps semble venu pour eux de puiser directement aux sources de la
a touché notre esprit. Le vrai sentiment part d’une autre origine, il vient du cœur, directement ; et le véritable artiste n’
atique mettrait des vêtements de fantaisie. Oui, la fantaisie devrait venir en aide, à ceux qui s’occuperaient du théâtre mod
it un public restreint. Ce serait l’élite de la nation. De tous côtés viendraient les gens qui s’intéressent aux grandes questions
es blessures de l’âme, avant de se charger du salut des personnes qui viennent à eux. Il recherche l’intimité de Bérénice, mais
rès sérieux et très énergiques, et ils ne se livreront pas au premier venu qui fera mine de les conduire5. « Avec cette sens
Barrès a pressenti ce changement de direction de l’opinion et il est venu à elle. Ou plutôt, — parce que supposer chez lui
ui a conscience de sa supériorité future. Tant qu’on se sent jeune, —  vient -il jamais un temps où on ne le sent plus ? — tant
88 (1853) Propos de ville et propos de théâtre
bossués, ses vieux souliers et ses vieux Arthurs. Dernièrement l’amie vint voir Mademoiselle X…, et la supplia de lui abando
Clichy. — Comme tu y vas, répondit mademoiselle X…, le petit Octave vient d’hériter d’un oncle qu’il mange avec moi. — Nous
petit Octave vient d’hériter d’un oncle qu’il mange avec moi. — Nous venons à peine de nous mettre à table. — Attends au moin
able. — Attends au moins que nous soyons au fromage. *** Un étranger venu à Paris depuis peu de temps, et ne connaissant pa
i répondit-on. *** — Quelle est donc, je vous prie, cette dame— qui vient d’entrer dans l’avant-scène ? — C’est mademoisell
ottise et d’écus, entourait de ses hommages une jeune actrice qui est venue au monde avec la prudence du serpent. Aussi crut-
à moitié habillé. — On va commencer, lui dit-il, ma blanchisseuse ne vient pas ; veux-tu me prêter un faux-col ? — Je veux b
rtes de parties, il est toujours blessé— légèrement. — Un de ses amis vint lui rendre visite. — On m’a raconté que tu avais
urlant. Dernièrement, M… attendait un de ses amis pour chasser. L’ami vint au rendez-vous. — On déjeûne copieusement ; M… la
’injures épuisé, les adversaires, excités par la galerie, allaient en venir aux mains. L’un d’eux, montrant à l’autre son poi
il n’avait pas de gants. *** M. R…, riche propriétaire aux colonies, venu à Paris pour y passer quelque temps, dînait aux P
dans un théâtre, et qu’il y a des dames auprès de lui, si l’ouvreuse vient lui proposer un journal, il répond tout haut : « 
*** À l’un de ses duels, H… ., réveillé le matin par ses témoins qui venaient le prendre, ne se rappelait plus le motif de cett
n’oublient pas ses bons services et son affabilité ordinaire lorsque vient le Jour de l’An. — Au premier janvier dernier, M.
dolphe, initié subitement aux lois du bien-vivre, prenait un coupé et venait , vêtu comme un parfait notaire, déposer sa carte
s, à chaque instant interrompues par les fournisseurs des futurs, qui viennent jusqu’au théâtre pour essayer les trousseaux et é
ouer le rôle principal, étant toujours dérangée par le fleuriste, qui vient pour lui essayer une couronne de fleurs d’oranger
, déposait dans son sein le bilan de ses illusions matrimoniales : —  Viens me voir souvent ; — je te consolerai. — Mais c’es
e montrait si plein de bonne volonté une preuve de sa reconnaissance, vint sur-le-champ lui offrir une prise— sachant qu’il
aché depuis plusieurs années. — Est-on bien ici ? demande le nouveau venu à son camarade. — Bah ! répond celui-ci, dans son
s une sorte de garantie qui le faisait bien augurer de la pièce qu’on venait lui présenter. Siraudin, évincé déjà plusieurs fo
ndes lignes américaines, jalouse d’assurer la sécurité aux voyageurs, vient , dit-on, de prendre la décision suivante : « À l’
alcul. Si vous m’aviez donné seulement un sou chaque fois que je suis venu , à l’heure qu’il est… . — Je ne vous devrais plus
eur fait subir la censure ordinaire. Aucune rougeur alarmante n’étant venue couvrir le visage de l’ingénue, B. porte son buti
s entre eux. Privat, qui s’était constitué le député de leur désir, —  vint dire à Virmaître : — Nous demandons qu’il y ait a
mitons, dirigés par un chef que le maître de ce célèbre établissement vient tout récemment d’arracher avec des tenailles d’or
béatitude. Comme deux heures sonnaient, vingt-quatre coupés de maître vinrent l’un après l’autre abaisser leurs marchepied deva
ccepter un mois auparavant, et malgré mon désastre évident, il ne lui vint pas à l’idée de me faire monter derrière, comme c
t, le seul oncle d’Amérique qui reste aux gens ruinés, le hasard… est venu à mon aide… J’ai gagné à la Bourse cent mille fra
longue durée ; la bougie s’éteignit en même temps que mademoiselle C… venait d’abaisser sa soumission à cinq jours sept heures
e. *** — Oh ! mon Dieu oui, monsieur, c’est la première fois que je viens au bal ; aussi je suis bien troublée ; ce bruit,
mais… je ne suis pas seule. Et tenez, voici précisément mon amie qui vient me chercher. Arrive, en effet, un second domino,
esol… — Tiens ! tiens ! tiens ! — S’il n’y avait personne quand vous viendrez , vous trouveriez la clé… — Sous le paillasson… —
il a reconnu l’ennemi, l’intelligent métal ! — C’est un créancier qui vient vous demander de l’argent pour payer ses dettes.
lus de fois qu’il n’était raisonnable, devraient se cotiser pour leur venir en aide, ou tout au moins leur faire ramoner, qua
des mois coupe-bourses, qui, au lieu de poignards et d’espingoles, —  viennent vous mettre dans la gorge des totaux de mémoires,
ien fait, ou la jambe aussi bien tournée ; car le retour des culottes vient d’ajouter un nouvel élément aux moyens de séducti
iétantes pour son amour. En parlant de sa maîtresse, un officieux ami viendra lui dire : Toi, qui connais madame une telle, sai
t leur chapeau sur la tête, n’éteignent pas leur cigare en entrant et viennent prendre un billet— comme ils iraient acheter la P
nforma du motif qui lui valait cette visite. Le lycéen répondit qu’il venait chercher un billet de bal. Seulement, comme la bo
euse proposition, le lycéen s’est ménagé six visites. — Le jour où il vint compléter les dix francs du billet, le petit bonh
le. Il passe sa vie à mettre en pratique la devise de César : « Voir, venir et vaincre. » — Comment fait-il ? Quel est son ta
s minutes, on l’introduisit quand même dans le salon. Il avait vu, il venait  : c’était tout naturel. — Mais, ô surprise ! il n
ndre, lui ! autant prier d’attendre le lait qui bout ! Quand il était venu , le faire revenir, c’était demander de la patienc
ette vive démonstration se décidait déjà à parlementer, lorsqu’il lui vint subitement une idée. — Elle s’empara du chapeau d
ait d’une incrédulité de saint Thomas. — Une circonstance étrange est venue le convaincre. Il y a environ quinze jours, la da
y a du bon, beaucoup de bon. À nous deux nous en ferons du meilleur. Venez donc causer de cela ce soir ; — je vous attendrai
double, — mais soudainement il se calme : — une inspiration lui était venue , et, à la grande surprise de l’acteur, il ôte sa
jours au lit. — Comme elle entrait en convalescence, une de ses amies vint la voir et s’informa de sa santé. — Oh ! je vais
sant. — Un jour, le grand romancier invita une douzaine de ses amis à venir dîner dans cette fameuse maison des Jardies, bâti
s nouvelles chaque fois qu’il rencontrait son confrère. Quand son ami vint lui annoncer la découverte qu’il venait de faire
, charmé d’avoir fait la connaissance d’un homme d’esprit, l’invita à venir aux soirées intimes qu’il donnait dans son salon
ier, laisse une carte au valet de chambre, et pour indiquer qu’il est venu lui-même, il fait une croix avec un crayon au lie
trouvait dans une situation intéressante. — Pourquoi donc êtes-vous venue ici ? lui demanda le cavalier, très-surpris de ce
dez au compositeur ce qu’il pense des Charançons de lettres quand ils viennent corriger leur premier article ; demandez au prote
es convulsionnaires, mettez-le sur la sellette, et dites lui : — D’où viens -tu ? — Qu’as-tu fait ? — Que veux-tu ? Pénétrez
sentations. Le rideau vient de se baisser ; entre deux salves, on est venu proclamer le nom victorieux qui devra bientôt, se
d’un air navré les propos les plus condoléants. On supposerait qu’ils viennent d’être frappés par un malheur commun. La rancune
ant tout bas, comme s’ils étaient honteux de s’entendre. Derrière eux vient la foule, qui se répand dans les rues, semant sur
ais service. — Dès qu’ils sentent du lard dans un endroit, les rats y viennent  ; depuis que vous m’avez fait faire de l’argent,
gloire, et met intérieurement une rallonge aux félicitations que lui viennent offrir ses amis. Ceux-ci ont mis dans leur poche
uvante échappé à un des voyageurs, qui, en se penchant à la portière, vient d’apercevoir Nadar marchant sur la voie et suivan
ne lui dit pas le contraire. — L’heure de la justice semble à la fin venue . — Nadar vient d’épuiser sa provision de cigares,
le contraire. — L’heure de la justice semble à la fin venue. — Nadar vient d’épuiser sa provision de cigares, et se livre à
st un signe d’émotion. Un petit bonhomme de huit ans auquel un garçon vient d’apporter un ustensile de prévoyance demande à s
sait un jour en se frappant la poitrine un ouvrier dont l’imagination venait d’être vivement frappée par un grand spectacle. —
s mois, qui était au sein de sa nourrice, a interrompu son repas pour venir me prendre mon mouchoir dans ma poche. Je dois au
re dans laquelle nous étions convoqués, comme créancier du journal, à venir toucher 75% de notre créance. — Ah ! conviens-en 
ant de Londres n’aurait pas voulu troquer sa journée. — Si vous étiez venu cinq minutes plus tôt, me dit mon ami, j’avais di
é par une lampe. *** Un soir, le mécanicien invite deux de ses amis à venir prendre le thé chez lui, et, désignant la chambre
es parcs aux nombreux hôtes de ces dortoirs de la belle étoile. Ils y viennent reposer pacifiquement avec leurs femmes et leurs
onde endormi de la tradition, — jusqu’à ce qu’une autre muse inspirée vienne souffler de nouveau sur la poussière qui les reco
d’une figure antique. Janvier 1858 Emile Augier1 L’accueil qui vient d’être fait à la dernière comédie représentée sur
la naissance de deux enfants, qui sur les modestes revenus du ménage viennent prélever l’impôt de leur éducation. — Restée veuv
nce sérieuse attirent bien le public, mais on pourrait croire qu’il y vient plutôt par curiosité, par désœuvrement, que par g
89 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Don Carlos et Philippe II par M. Gachard Don Carlos et Philippe II par M. Charles de Mouy »
de nature à exciter l’intérêt. Aujourd’hui tout cela n’existe plus ou vient se briser contre les faits, les pièces authentiqu
mettre mieux que ce qui en sortit. Cependant Charles-Quint abdique et vient terminer sa carrière de grandeur et de fatigue au
nspruck), le jeune prince lui déclara qu’il était content de ce qu’il venait d’entendre, mais que, pour lui, il n’aurait jamai
eaucoup auprès de Charles-Quint, retiré à Yuste, pour qu’il y laissât venir quelque temps le jeune prince ; on espérait que l
ce : il refusa, par respect, de la lui donner et l’embrassa. Don Juan vint ensuite et, le serment prêté, il fit une profonde
ne fièvre intermittente. Il semblait parfois se rétablir. Un accident vint mettre tout à coup ses jours en péril. Étant à Al
s ce dernier et court moment d’illusion que la conduite de don Carlos vint derechef affliger son père, et lui mettre au cœur
oilà la triste vérité que notre bon compagnon et compatriote Brantôme vient confirmer et relever de sa manière gaillarde et p
ement que dans les astres. Tel était, vu de près et selon des témoins venus d’Allemagne, d’Italie et de France, le héros de r
ait été sérieusement en pour parler avec les ambassadeurs belges qui vinrent à Madrid pour traiter de ces affaires épineuses.
avec l’une qu’avec l’autre. Je ne voudrais pas que la fantaisie vous vînt maintenant de commettre une nouvelle témérité, en
ce qu’on accourût au bruit. III. Injures et sévices contre le premier venu , insultes et algarades de nuit, prodigalités foll
il avala un anneau avec diamant qu’il portait au doigt, mais sans en venir à ses fins. Aux approches de Pâques, il se tourna
ielle, il est vrai, — de Philippe II, obtient la même distinction (il venait d’être question d’un livre sur Turgot). C’est l’o
90 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »
ntonin, un orphelin qu’il a recueilli et dont il a fait son disciple, vient d’inventer, de son côté, un fusil d’une incalcula
prophétie tournoient et détonnent comme dans une ronde de sabbat. Que vient faire, entre l’alcôve de Césarine et le canon de
r son père. Tandis que Claude rêve, accoudé au coin de la table, elle vient se poser auprès de lui ; et, là, droite dans sa r
Trahir, en quelques heures, son bienfaiteur et son maître, lorsqu’il vient d’être si solennellement averti, lorsqu’on lui a
iblement à la fin. Claude consulte Dieu sur le meurtre éventuel qu’il vient d’annoncer, et Dieu, des hauteurs étoilées de son
uchant en joue la misérable. Le coup part, elle tombe raide morte ! «  Viens travailler ! » dit Claude, déposant son arme, à A
est plus que l’assassinat d’un maniaque. Et que dire du mot final : «  Viens travailler ! » à deux pas de ce corps meurtri que
as adoré et possédé tout à l’heure, et qui peut-être palpite encore ! Viens perfectionner la batterie du fusil qui a tué la f
e ; on l’a déposée dans une famille de paysans, à Rueil. Son père est venu la voir six fois en onze ans. Encore se masquait-
en soit, M. de Montaiglin la trouve adorable, et une scène charmante vient effacer, comme sous un baiser, l’impression dont
e ; et la mère et la fille s’épanchent en tendresses. Madame Guichard vient troubler la fête ; elle entre dans la maison, fag
e à Raymonde que la petite va les quitter brusquement, comme elle est venue . Raymonde tressaille à cette nouvelle : elle se c
acher les enfants des bras de leurs mères pour les jeter aux premiers venus  ; elle atteste la justice divine et humaine ; ell
d tente alors une épreuve à laquelle Raymonde se laisse prendre. Elle vient d’envoyer Adrienne chercher des joujoux dans la v
91 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304
privément au prince, les domestiques, je me trompe, les valets, l’en venaient avertir aussitôt : « Je m’étais si bien établi da
lle en duel le duc d’York (autre idée des plus bizarres qui lui était venue ), il ne songe qu’à s’amuser à Pézenas où il a fai
ui lui était venue), il ne songe qu’à s’amuser à Pézenas où il a fait venir sa maîtresse de Bordeaux, Mme de Calvimont. Ici n
, logée à La Grange près de Pézenas, s’ennuie, et propose qu’on fasse venir des comédiens. J’appris, dit l’abbé de Cosnac, q
de Molière et de la Béjart était en Languedoc ; je leur mandai qu’ils vinssent à La Grange. Pendant que cette troupe se disposai
qu’ils vinssent à La Grange. Pendant que cette troupe se disposait à venir sur mes ordres, il en arriva une autre à Pézenas,
dé qu’on lui payât au moins les frais qu’on lui avait fait faire pour venir , je ne pus jamais l’obtenir, quoiqu’il y eût beau
pressé par Sarasin, que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de La Grange. Cette
erait M. le prince de Conti. Je répondis d’un air fort sérieux que je venais lui parler de sa part ; ensuite je la pris en par
assurer M. le prince de Conti que ses premières et secondes larmes ne venaient que de l’amour extrême qu’elle avait pour lui, et
ne fois, et j’arrivai chez M. le prince de Conti, dans le temps qu’il venait seulement de se retirer. Je lui rendis compte dès
ne de feu qui rend cette ville sujette aux tremblements de terre. Que vient -on lui parler d’entreprise glorieuse et de couron
de Valence dans la tranchée ! » — « Sire, lui répondis-je, je ne suis venu que pour pouvoir me vanter d’avoir vu le plus gra
de véritable mérite, que je dis à M. de Luxembourg en sortant : « Je viens d’entretenir un grand homme, qui me dégoûte fort
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
ème acte de L’École des femmes, de L’Avare, des Fourberies de Scapin, viennent plus directement de la comédie italienne que de l
rappelez cette entrée en scène du Dépit amoureux, lorsque Mascarille vient trouver Albert et que celui-ci, à chaque parole,
h ! oh ! qui te peut amener. Mascarille ? MASCARILLE. Mascarille ?Je viens , monsieur, pour vous donner Le bonjour. ALBERT.
le l’arrête.) MASCARILLE. Hé bien ! bonjour, te dis-je.Oui ; mais je viens encore Vous saluer au nom du seigneur Polidore. A
antalon l’argent dont Oratio, fils de Pantalon, a un besoin pressant, vient lui raconter que ce fils est tombé entre les main
ascarille, et par elles la dernière période de la carrière de Molière vient se rattacher à son commencement. Molière ne se ra
vaguement, tant l’intérêt présent nous occupe. Quelque autre Molière viendra peut-être, qui, dominant de son regard ce vaste t
93 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — I » pp. 351-368
et par nécessité ; ils écrivent comme ils peuvent et comme cela leur vient  ; ils ont leurs bonnes fortunes. Toutefois, la li
éconciliation qui s’est faite aux dépens des Protestants, le Béarnais vient d’être forcé de reprendre les armes et de recomme
elle menait à Agen ou en Auvergne, où elle alla s’enterrer : « Il est venu un homme, de la part de la dame aux chameaux (la
ever la sienne. Pourquoi ! Tu le sauras de moi à Nérac ; hâte, cours, viens , vole : c’est l’ordre de ton maître, et la prière
on seulement grands bateaux, mais les navires de cinquante tonneaux y viennent . Il n’y a que deux lieues jusques à la mer. Certe
oirs votre lettre. Si je je l’aime, que dois-je faire celle d’où elle vient  ? Jamais je n’ai eu une telle envie de vous voir
étaient pas une gêne pour d’Aubigné, qui prit la balle comme elle lui venait , et qui fit ici le rôle que fera plus tard Sully,
tant. La rupture de Henri III avec la Ligue l’avertit que l’heure est venue où la France elle-même a besoin de lui et l’appel
je crois que vous oirez bientôt parler de moi. Je fais état de faire venir ma sœur bientôt ; résolvez-vous de venir avec ell
e moi. Je fais état de faire venir ma sœur bientôt ; résolvez-vous de venir avec elle. Mais, dès ce temps-là, la comtesse a
 ; par exemple, à cet endroit où il est dit qu’il se propose de faire venir bientôt près de lui Mme Catherine, sa sœur, et qu
es, mais même encore avait honte, à cause de la laideur où elle était venue , que l’on dît qu’il l’eût aimée. » Une lettre sév
94 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Des lectures publiques du soir, de ce qu’elles sont et de ce qu’elles pourraient être. » pp. 275-293
être. Lundi 21 janvier 1850. On a eu l’idée, dans un moment où il venait des idées de bien des sortes et qui toutes n’étai
public a montré dans quel esprit de bienséance et d’attention il les vient chercher, il serait temps, je crois, de donner à
ment, notez les endroits caractéristiques, prenez bien vos points, et venez ensuite lire et dérouler des pages habilement rap
manque à tous ces cadres, c’est un fond solide et continu auquel ils viennent s’attacher. Aussi, comme auxiliaire et complément
hacun de ces écrivains célèbres, la partie biographique, anecdotique, viendrait très à propos, à la condition qu’on choisirait no
arurent un moment choquer le patriotisme de l’auditoire, et il lui en vint des plaintes dans une lettre, d’ailleurs respectu
une mère, après tout, n’étaient pas une honte, et que lui n’était pas venu là pour flatter le patriotisme, mais pour l’éclai
l’aumône, où le pauvre a sa belle et large part. Pour un curieux qui vient assister à ces lectures, le spectacle, on le conç
pour eux-mêmes, et aussi d’égard et de respect pour les choses qu’ils viennent entendre et pour celui qui les lit. Une parfaite
la puissance, il commença par préférer hautement Corneille ; il n’en vint que plus tard à goûter Racine, mais il y vint. Il
ent Corneille ; il n’en vint que plus tard à goûter Racine, mais il y vint . Il avait commencé comme le peuple commence ; il
t, et qu’on serait coupable de ne pas favoriser et servir, quand elle vient s’offrir d’elle-même. J’ai vu un temps où nous ét
95 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VII. La fausse fiancée »
ns une région complètement désertique. Ce jour là, la provision d’eau vint à s’épuiser. Seule la griote avait gardé de l’eau
sur son dos quand elle allait chasser des lougans les perroquets qui venaient pour manger la récolte. Elle s’asseyait sur une g
roi. C’est sa griote seulement. Si tu tiens à savoir la vérité, fais venir ici toutes les filles du village et ordonne leur
er la chanson qu’elles chantaient le matin : et elles obéirent. Quand vint le tour de Dédé, qui était la dernière, celle-ci
le massa comprit de quelle fourberie il avait été la victime. Il fit venir la griote et lui coupa la gorge. Dêdé alors se la
96 (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212
il ait son opinion, puisqu’il paie, dit une marchande de bouquets qui vint à passer. Dans ce moment on nous remit un mémoire
e procès. On disoit d’un côté que nous avions très-mal fait de ne pas venir au secours de cette infortunée république ; on di
oyés, dit-on, avec de riches présens de la part du fils d’Hyder-Ali ; viendront -ils, ne viendront-ils pas ; sont-ce des diamans q
de riches présens de la part du fils d’Hyder-Ali ; viendront-ils, ne viendront -ils pas ; sont-ce des diamans qu’ils apportent ?
s personnes occupées de la littérature, ou versées dans les affaires, viennent y promener leurs loisirs. La conversation général
gardes du roi. Que feront-ils chez moi, dit-il en soupirant, si l’on vient à me les renvoyer. Je n’ai point de terre qu’ils
ra des impôts sur ce tas de valets qui quittent la charrue, & qui viennent dans la capitale se pervertir & s’énerver ; o
es. Attendez, monsieur, lui dis-je avec précipitation, nous allions y venir , car il est impossible de fréquenter Paris, &
exion judicieuse de madame de Sevigné. Nous appellâmes un docteur qui vint à passer. Il n’avoit rien de la pédanterie qu’on
lors il y auroit une ordonnance pour empêcher la plupart des abbés de venir à Paris. Les dioceses sont appauvris par de fréqu
s critiques indécentes qui s’élevent contre un bon ouvrage, dès qu’il vient à paroître, qu’on punît d’une maniere exemplaire
i présente des parterres portatifs, lorsque tant de femmes charmantes viennent à quitter leurs places pour s’en aller. Cette mer
nt esquisser des portraits, les autres des sujets de comédie, ceux-ci viennent s’y délasser de leur travail, ceux-là s’escrimer
ur & dans l’esprit des choses qui fatiguent la mémoire, & qui viennent troubler le sommeil. On n’a plus qu’une ombre d’e
lise ou qu’on écrive, le temps semble aller trop vîte ; & la nuit vient au moment qu’on croit être encore en plein jour.
a montré une baronne qui ne manque jamais de s’évanouir, si le hasard vient à la placer dans un trop grand jour. Elle a des r
desire. Le médecin dans la confidence, dit que sa maladie dangereuse vient d’un grand chagrin, & les choses insensibleme
us faire dire le contraire, & d’avoir un compliment ? Un marchand vient apporter un bijou précieux, elle le gronde, elle
erement une bagatelle ; & c’est par son ordre que le marchand est venu  ; mais jamais on n’en saura rien ; & moi j’ai
tout âge, qui profitoient de la sérénité du jour, en attendant qu’il vînt à changer. La chose ne manqua pas. Les uns projet
ulogne, les autres une à Seaux, lorsqu’une pluie tout-à-fait incivile vint à les séparer. Le terrein fut bientôt à moi, ains
nt repris sa belle humeur, & l’on discourut sur des étrangers qui vinrent à passer. Leur accoutrement nous donna lieu de pa
un appartement à Léopold, je ne voyois que des servantes aller & venir , chose d’autant plus bizarre, que mon hôte avoit
leur bien, ou de leur industrie, ils sont pour ces jeunes gens qui ne viennent passer qu’un mois à Paris, & qui s’y ruinent,
p; quittant la table avec la plus grande docilité, lorsque le dessert vient à paroître. On voulut parler des Turcs, mais comm
crainte de rencontrer le soleil ; & des musiques de toutes parts viennent charmer les oreilles, & faire resonner les éc
à donner dans un jardin public, & je ne doute pas que l’idée n’en vienne quelque jour à nos amateurs de nouveautés, qui, t
s devenus dans un clin-d’œil, habitans des Petites-Maisons. Une prude vint à paroître. Hélas ! je la vois encore. Elle couru
eau répliquer que leur maître est le plus grand homme du monde, qu’on vient le voir de toutes parts, qu’elle ne peut mieux fa
mp; que les jolies femmes m’ont toujours fait beaucoup de plaisir. Il vient lui-même en perruque bien accommodée, & la su
is le moyen de vous parler, parce que je connois vos originalités. Il vint il y a quelques jours la femme la plus aimable, c
discours qui fut entendu. “Créature de Dieu, que vous ai-je fait pour venir troubler mon repos. Votre destination ne fut jama
le plaisir de pardonner. Allez où votre devoir vous appelle, & ne venez plus tourmenter les foibles mortels qui ont assez
extrêmes. Et vous ne dites rien, messieurs, nous dit un financier qui vint nous joindre pour nous mener dîner à Saint-Cloud,
cent mille écus, comme la récompense de ses découvertes. Onze heures vinrent à sonner, & c’est alors que nous vîmes arrive
nois, & qui n’ont d’autre existence que celle de voir aller & venir , d’entendre mille propos discordans, & de dîn
s carriere à nos idées pour trouver matiere à quelqu’entretien, quand vint à paroître un de ces hommes à la mode, qui, sans
r, & l’on croit voir sa petite sœur, on se rappelle que le moment vient d’aller chercher les vaches pour les faire rentre
si douce & si simple. Au bout d’une demi-heure un vent impétueux vient à souffler, & le seigneur impatient de savoir
-on point encore donné une comédie qui ait pour titre l’astuce ? Elle viendra sûrement, lui répliquai-je, & peut-être dans
’il n’a pas de quoi se procurer de la lumiere pour écrire. Une guerre vient -elle à s’allumer, la tasse de café augmente d’un
ient-elle à s’allumer, la tasse de café augmente d’un sol ; la guerre vient -elle à finir, le café reste au même prix. Il me p
ette partie, l’homme le plus sot devient un acteur intéressant. De-là viennent tant de rôles différens, parfaitement joués sur l
r rôle, & s’insinuer dans les cours, jusqu’à ce qu’une filouterie vienne à les décéler. Ils escamorent un nom, & ils s
virons de Paris. Huitieme Entretien. EH ! bon jour, mylord, d’où venez -vous ? Quelle absence ! & quel chagrin ne cau
amp; néanmoins elle inspire la mélancolie, parce qu’on a l’air de n’y venir qu’à regret, (les allemands n’aimant point la pro
e promene, qui ne soit animé. Une affluence qu’on ne peut se figurer, vint déranger nos personnes & notre conversation.
uve d’obstacles. J’attendois impatiemment, quand une aimable Comtesse vint m’entretenir des nouvelles courantes. Jetée dans
; par ses entours, elle n’ignore rien de ce qui s’y passe. Elle étoit venue accompagnée de sa femme-de-chambre, voir les nouv
ras, mais quand Paris avec tous ses agrémens & tous ses alentours vient à vous manquer tout-à-coup, & que les nouveau
’Espagnol, & voilà comme je veux voyager parmi ces messieurs. Ils viendront sous mes fenêtres m’apporter leurs usages bizarre
un magistrat, selon la qualité de la personne, ou la nature du délit, vient vous interroger au bout de quelques jours, &
néanmoins, que les lettres de cachet ne sont qu’un demi-mal, quand on vient à comparer à ces exils en Sibérie, à ces redoutab
issent ; quoiqu’il y ait des productions telles que la citrouille qui viennent dans les lieux les plus arides. Il s’en fait une
us d’esprit qu’il n’en avoit montré, & il faut avouer que cela ne vint pas mal-à-propos ; il réveilla nos idées, & s
rre quand il gronde de si près. Alte-là, dis-je, les calembourgs vont venir , & nous voilà perdus. Heureusement il n’en fu
en revêtir… S’ils vouloient être généreux à notre égard, & qu’ils vinssent à nous rendre tout ce qu’ils nous ont pris dans c
voir pas d’argent. Alors on se désespere ; mais des parens, des amis, viennent -ils à disparoître, on s’en inquiette moins que d’
je n’étois pas entré au jardin des Tuileries, qu’un de ces messieurs vint m’aborder. Je ne suis pas timide ; mais j’avoue d
ese, on s’écarte du respect, & l’on dit des absurdités. Tout cela vient des lectures à la mode qui échauffent les têtes,
avec deux négocians, lorsque le traité du commerce avec l’Angleterre vint à paroître ; c’est alors que tout en nous promena
on, qu’un vertige anglais a dérangé toutes les têtes, & qu’on est venu au point de croire qu’il n’y a que Londres qui mé
nt d’administration sans abus, point de systême sans inconvéniens. On vint nous interrompre au moment que nous repassions ce
aison de la précipitation avec laquelle on juge un livre, sitôt qu’il vient à paroître, & de l’acharnement qu’on montre p
r moi je préjume, dis-je, d’un ton assuré, que d’après cela le moment viendra où l’on cessera d’écrire, & où le luxe &
raie meurtriere du genre humain. Un vieillard de quatre-vingt-dix ans vient -il à mourir, c’est le médecin qui l’a tué. Je ne
orie ; ce ne sera pas le cas de l’appliquer, parce que tout ce qui ne vient pas d’eux, ne sauroit être bon. Apportez-nous, d
écoute, qui promet de le soulager & qui dissipe ses alarmes. Delà vient qu’on crie sans cesse contre les médecins, &
r tous ceux qu’ils louent…. Ajoutez, monsieur, que cette réflexion ne vint qu’après une critique amere de M. Fréron, contre
l’étincelle sur laquelle un souffle bienfaisant agit, pour qu’elle ne vienne pas à s’éteindre…. Mais aussi combien n’y en a-t-
tices, soumises conséquemment aux opinions, comme aux préjugés. De-là vient que Virgile est beau pour tout le monde, & qu
sauront à peine le lire. Nous étions encore sur ce chapitre, quand on vint nous offrir un livre de voyage ; il s’agissoit de
répondit-elle, & ne manquons personne de ceux & de celles qui viendront à passer. La Loueuse de chaises disputoit beaucou
se dispenser de donner de l’argent. Une mere, droite comme un piquet, vint à passer avec ses deux filles ; & dès qu’elle
on étoit ridicule. C’étoit réellement un plaisir de voir aller & venir tant de personnes bizarres, qui se pressoient, qu
érudition tous ceux qu’il rencontre. Mais, juste ciel ! le voilà qui vient à nous ; j’avoue que nous en eûmes si grand peur,
 ? On y court après l’esprit sans l’attrapper, & si par hasard on vient à le saisir, on le calamistre de maniere qu’il de
un selon son mérite. On se promenoit, & c’étoit le moment où l’on vient en foule étaler des graces, des ridicules, des ve
mme à demi-ruinée lui paye sa voiture ; ses valets sont d’emprunt, il vient ici de l’air le plus empressé, & pour l’affai
ndre le plus mauvais parti, & le soutenir avec opiniâtreté. De-là vient que les choses qui sont soumises à l’arbitre &
entre bien arranger des syllabes & trouver des trésors. Tout cela vient d’un tourment d’esprit, me dit un original que je
rs aussi propres qu’agiles. Il y auroit seulement à craindre qu’on ne vînt à se méprendre, & que l’homme destiné, par ex
orte, attendant le jour de son paiement, le passage ou plutôt la bien venue du trésorier, qui apporteroit une piece d’or ou d
ssions, nous en sommes dépouillés dans un instant ; qu’enfin, la mort vient à toute heure chasser l’homme de sa maison, ne lu
97 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »
passer dans mes écrits, même littéraires. C’est bien le moins que je vienne rendre témoignage pour elle et la défendre aujour
on remît la discussion à un temps où eux-mêmes en personne pourraient venir , après Pâques, défendre « la foi de leurs diocésa
e tort à une grande assemblée. Je n’ai garde d’ailleurs, moi-même, de venir faire acte de philosophie devant le Sénat. La phi
e en est une autre. C’est uniquement au point de vue politique que je viens aborder la question. Il y a trois siècles environ
me et de la tranquillité. Mais encore un coup je ne discute pas et ne viens point faire ici de philosophie. La question est u
raient sur certains points à l’âge d’or de saint Louis. Où en veux-je venir , messieurs ? A ceci, que ce n’est nullement la vé
que de la morale et des devoirs civils et sociaux. Le moment est donc venu , messieurs, où cette tolérance respectueuse, qui
onet sûr pour qui accepte l’établissement de la société présente et à venir . (Léger mouvement.) Ce n’est pas, messieurs, que
ules et qu’elles dont dans la bouche de quelqu’un, il a bien fallu en venir à des noms propres pour pouvoir vérifier le plus
e, M. Sée, ferme et impassible, attendait que le moment de parler fût venu . Il est faux qu’il se soit mis sous le patronage
ccroître des popularités qui deviennent des puissances. Vous êtes mal venus ensuite à vous plaindre de ces ovations décernées
és, et qui ne tombent pas sous une prise immédiate : mais si d’autres venaient à conclure plus nettement et plus simplement, je
enseignement spécial ne soient point outre-passées ni franchies. J’en viens au fait peut-être le plus grave du rapport et qui
retour. Une singulière disposition de la haute société française est venue prêter à ce parti un surcroît de puissance ou de
reinte de la société en ce temps-là, sous l’ancien régime. Oh ! qu’il vienne , qu’il s’élève de quelque part ce libre esprit et
de forme nouvelle, mériterait un grand tableau. Le temps du moins est venu , pour qui aime son pays et le Gouvernement de son
nonciation formelle bien qu’incertaine et vague en ses prétextes, qui vient soulever les plus graves questions de liberté d’e
familier. Ah ! messieurs, prenons garde que notre pays de France n’en vienne à cet état commandé d’hypocrisie sociale où le la
s d’interruption, trouvait assez naturellement sa place ici : « Et ne venez pas parler d’immoralité en même temps que de jeun
es quelques jours après par M. Sainte-Beuve aux étudiants qui étaient venus l’acclamer chez lui. Le programme d’enseignement
98 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »
les nues. Le cri inaugural du royaume de Dieu : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur 1042 » retentissait déjà dans
es disciples devenait à chaque instant plus profond. L’usage était de venir à Jérusalem plusieurs jours avant la Pâque, afin
4. Le bruit de son arrivée s’était répandu. Les Galiléens qui étaient venus à la fête en conçurent beaucoup de joie et lui pr
des palmes, criait : « Hosanna au fils de David ! béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Quelques personnes même lu
raît avoir été la plus vive. Des prosélytes parlant grec, qui étaient venus à la fête, furent piqués de curiosité, et voulure
ix du ciel à ce moment se fit entendre ; d’autres disaient qu’un ange vint le consoler 1062. Selon une version très répandue
les plus fortes, et qui par moments les percent comme un glaive, lui vinrent -ils à ce moment. Se rappela-t-il les claires font
di. On résolut aussi de ne pas s’emparer de lui dans le temple, où il venait tous les jours 1067, mais d’épier ses habitudes,
Par un travers fort ordinaire dans les fonctions actives, il en sera venu à mettre les intérêts de la caisse au-dessus de l
en question eut lieu le jour de Pâque et fut le festin pascal, l’idée vint naturellement que l’institution eucharistique se
99 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »
its essentiels du Fils naturel. Clara Vignot est une jeune ouvrière, venue à Paris de sa province, et séduite par un fils de
 ; elle éclate dans les dernières scènes du prologue. Charles Sternay vient apprendre a Clara Vignot qu’un désastre de fortun
Pique, s’est d’ailleurs rebiffée, de toute sa hauteur, lorsqu’on est venu lui demander sa petite-fille pour le fils de Clar
il, grâce au nom d’emprunt sous lequel ou l’a déguisé. La fortune est venue doter son berceau, sous la figure d’un jeune phti
rse de tous ceux avec qui il a soupé autrefois. Quand la pauvreté est venue , il n’a pas eu le cœur de la suivre, et d’aller t
mettra André à lui conseiller cette absence. D’une autre part, voici venir madame Godefroy, la bouche enfarinée, qui chante
force telle, qu’il renverse la moralité de la situation. Ce fils qui vient ramener son père au devoir paraît le coupable ; l
ent trouvé. Un mari dont André, avant son mariage, a séduit la femme, vient lui demander raison de l’offense. Le père prend p
la colère. Au dernier acte, le comte, avant de partir pour son duel, vient à Fontainebleau voir André. Il entre froid et con
s se mêlent, où les maîtresses s’échangent, dont un soupçon d’inceste vient compliquer encore les relations si bizarrement em
100 (1933) De mon temps…
lla d’Amphion où ses parents, le prince et la princesse de Brancovan, venaient goûter les charmes des beaux étés et des doux aut
oix auxquelles une voix inspirée prêtait ses accents, mais un instant vint où la voix merveilleuse se fit plus intime et plu
sentait que l’heure du silence, de son silence était proche… Elle est venue . La voix éloquente a cessé son hymne d’amour à la
ée Verte, à Brousse… Après la mort de la princesse Mathilde, il était venu s’installer dans un appartement de l’avenue du Tr
es trouvait sous sa serviette quelque gentil ou cocasse présent. Puis vint la guerre et les longs mois d’angoisses jusqu’au
res et certains faits de jadis. Le nom de la princesse Mathilde étant venu dans noire conversation, je lui rappelai le soir
ître ? Mon incertitude est de courte durée, car José-Maria de Heredia vient à moi : « Ah ! Vous arrivez bien. Nous parlons de
tournant autour d’une table, poursuivi par un geste, duquel il ne lui vint pas un instant à l’idée de demander raison… Qu’An
e, Villiers monte chez Mendès. Il sonne. Après un long moment, Mendès vient ouvrir : « Comment, c’est toi ! » Villiers, sur l
ristyle de l’Odéon. José-Maria de Heredia a fait signe à un fiacre. «  Venez , je vous ramène, et vous aussi, Lemaître », dit-i
t toujours pas. Nous allions monter dans le wagon quand nous le vîmes venir à nous de son grand pas nonchalant. Je le revois
pte de ce qu’ils avaient d’absurde, de saugrenu et de chimérique. Ils venaient plutôt chez Mirbeau de son tempérament qu’ils n’é
ires sont les affaires, la Littérature est la Littérature et Mirbeau, venu tard aux Lettres, les aimait passionnément. Pamph
on dut aller avertir la femme du grand romancier qu’il était temps de venir lui fermer les yeux. José-Maria de Heredia tenait
ue bourgeoise de la galanterie. J’ignore d’où et comment elle y était venue , mais elle y faisait figure discrète et rangée. E
je la connus. Le cabinet du docteur en était voisin et le praticien y venait déjeuner, chaque jour, entre ses deux séances de
« Talus », il ne se passait guère de jour sans que Stéphane Mallarmé vînt visiter la belle personne qui était liée pour lui
orsque, au coup de sonnette, Elisa, la fidèle femme de chambre, était venue vous ouvrir, on pénétrait dans un salon dont l’en
a famille de Mlle Amé me valaient d’être assez régulièrement invité à venir dîner rue Saint-Guillaume où habitaient à cette é
m que portait sa maison sylvestre. Aux mois de vacances, Mallarmé l’y venait visiter en voisin, de Valvins, durant les semaine
ser dans sa petite maison de Valvins, et, une année, il me proposa de venir l’y rejoindre pour quelques jours. La maison étan
ertaine époque, il eût quitté son « Vieux Presbytère » de Samois pour venir habiter à Paris, rue du Ranelagh. Je me souviens
que point de l’histoire de « l’Empereur et Roi », mais, quand elle en venait aux uns et aux autres, il fallait se méfier des j
in » le conduisait de porte en porte, chez l’un ou chez l’autre qu’il venait fiévreusement consulter sur telle phrase du livre
vard Montmorency où habitait Edmond de Goncourt, annonçait souvent la venue , chez le maître, de ce disciple vagabond. Francis
n, œuvre aussi de rêveur qui, de la notation du réel et du visuel, en vint à la notation de l’irréel et de l’invisible. Il y
l avait loué pour un séjour de quelques semaines. Ce fut lui-même qui vint m’ouvrir et m’introduisit dans une pièce qui n’ét
ncontrai pour la première fois l’auteur du Tournoi de Vauplassans. Il venait apporter au poète des Trophées un exemplaire de S
armure de probité et d’honneur. Ce fut en ce noble arroi que la mort vint prendre ce frère des Saint-Cendre et des Clérambo
entive avec laquelle il accueillait les sympathies et les amitiés qui venaient à lui. Au nombre de ces amitiés, une des plus sin
de la Paix où il fréquentait assidûment, mais il ne manquait guère à venir , le dimanche, avenue Wagram, où Mme Bulteau, l’ap
in, la même minutieuse conscience… Pendant plusieurs années, j’y suis venu , chaque vendredi, dans ce cabinet directorial, où
asse. Il dépose auprès de lui quelque livre ou quelque brochure qu’il vient d’acheter aux bouquinistes du quai, dont il fouil
puis le travail reprend. Le temps passe et l’heure de se séparer est venue . Gourmont revêt sa grosse houppelande, rajuste so
e. Il est notre Gourmont.   … C’est surtout durant la période dont je viens d’évoquer le si présent souvenir que j’ai le plus
étaient encore rue de l’Echaudé. C’était, le Gourmont plus jeune qui venait , pour un article imprudemment paradoxal, de perdr
s Lettres, auquel il avait voué sa vie. Alfred Jarry D’où qu’il vînt , de son logis de la rue Cassette ou du « Phalanst
emps où Edmond de Goncourt y accueillait les hôtes de son « grenier » venus rendre hommage à la glorieuse vieillesse de l’ill
Lorrain, son voisin d’Auteuil, et il m’avait aimablement invité à le venir voir un dimanche. Aussi fut-ce un dimanche que je
bles, mais ils ne sont pas toujours rancuniers, et il ne m’est jamais venu à l’esprit, lorsque j’ai eu la charge de recevoir
qu’ils emploient pour s’y dérober le plus longtemps possible. Un jour vient donc où il faut se résigner à feuilleter de lourd
/ 3553