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1 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Tréguier »
t ; je n’ai rien acquis depuis, si ce n’est l’art douteux de le faire valoir . Il vaudrait sûrement mieux vivre et mourir solit
rien acquis depuis, si ce n’est l’art douteux de le faire valoir. Il vaudrait sûrement mieux vivre et mourir solitaire ; mais o
général est le dégoût de la vie, nous continuons à croire que la vie vaut la peine qu’on en poursuive le but idéal. Nous so
rt de l’œuvre française ; portez-y votre raison, votre maturité. Osez valoir ce que vous valez. Notre cote en ce monde est au-
aise ; portez-y votre raison, votre maturité. Osez valoir ce que vous valez . Notre cote en ce monde est au-dessous de notre v
. Voilà le résultat de mon expérience. Je vous le livre pour ce qu’il vaut . J’ai toujours eu le goût de la vie, j’en verrai
2 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 69-73
y de votre chien, Que nous, nos sens gardés d’une telle chimere. Ne vaut -il donc pas mieux, dans votre liberté, Dans cette
re comme vous faites ? Et sans tant d’embarras, avec tranquillité, Ne vaut -il pas bien mieux être comme vous êtes ? A quoi
de la naissance ? Ces prétendus trésors, qui sont tant en crédit, Ne valent pas le prix que vaut votre indolence. Ils nous
prétendus trésors, qui sont tant en crédit, Ne valent pas le prix que vaut votre indolence. Ils nous livrent sans cesse à
3 (1890) L’avenir de la science « I »
ux tendances, en substituant à des actes sacramentels, qui ne peuvent valoir que par leur signification, et qui, envisagés dan
tout cela est digne de la passion des belles âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensée vaut une bell
lles âmes. Un beau sentiment vaut une belle pensée ; une belle pensée vaut une belle action. Un système de philosophie vaut
e ; une belle pensée vaut une belle action. Un système de philosophie vaut un poème, un poème vaut une découverte scientifiq
t une belle action. Un système de philosophie vaut un poème, un poème vaut une découverte scientifique, une vie de science v
poème, un poème vaut une découverte scientifique, une vie de science vaut une vie de vertu. L’homme parfait serait celui qu
4 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Notes sur l’Ancien-Régime »
8 ; aussi presque tous les meubles sont pourris et hors d’usage ; ils valaient 7 612 livres en 1748 ; ils ne sont plus estimés q
lles comme les vingtièmes. Elle rapporte net par an 12 300 livres, et vaut net 308 003 livres. 2. La terre des Brosses est,
sport des droits de fief et justice à celle de Blet. Sur ce pied elle vaut 73 583 livres, dont il faut défalquer un capital
pour les charges réelles ; elle rapporte net par an 3 140 livres, et vaut net 61 224 livres. Ces revenus ont les sources su
t une fois tous les 80 ans ; ces droits portent sur 1 356 arpents qui valent , les meilleurs 192 livres l’arpent, les moyens 11
oyens 110 livres, les mauvais 75 livres. À ce taux, les 1 350 arpents valent 162 750 livres. — On fait remise aux acquéreurs d
0 livres de rente. Saint-Faron, dit Boiteau, marqué 18 000 livres, en vaut 120 000. L’abbaye de Saint-Germain des Prés (aux
ines lui offraient pour sa part. (Duc de Lévis, Souvenirs, 156.) Elle vaut donc environ 300 000 livres Remiremont, dont l’ab
5 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18
remplis toujours avec plaisir, malgré les heures de nonchalance — m’a valu quelques amitiés devenues estimes, que je n’avais
ur, d’expert, de « gourmet », il doit avoir le goût du jugement. Tant vaudra son jugement, tant vaudra sa critique, et toutes
 », il doit avoir le goût du jugement. Tant vaudra son jugement, tant vaudra sa critique, et toutes les qualités d’impression
eaucoup de son talent ; si on le discute, apparemment, c’est qu’il en vaut la peine. Siraudin nous a fait rire, qui jamais a
Il y a la critique d’enthousiasme, la « critique des beautés ». Elle vaut pour réparer une injustice, pour mettre en lumièr
-ils donc à se gêner si fort ? On objecte : « S’il faut pécher, mieux vaut encore pécher par indulgence que par sévérité. »
on. Qu’estce qu’il y a donc ? » Sur le sculpteur Flipart : « Rien qui vaille . » Sur le graveur Moette : « On ne saurait plus m
6 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
, mais un personnage ressemblant à l’acteur, ou une situation faisant valoir l’acteur. Le personnage ou la situation inventée,
ntôt nous assisterons à la victoire du cinématographe. Peut-être même vaut -il mieux souhaiter cette victoire très prochaine 
ans tous les cas, le mauvais goût règne partout et souverainement. Il vaut donc mieux lire de bons livres, aujourd’hui, que
une espèce de vaudeville livresque et d’opérette de librairie qui ne valent pas mieux que les pièces les plus médiocres. Déga
’a chance de durée que si elle peut être lue. Une pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut devenir un livre.
ants, peuvent se borner à lire, parce qu’ils lisent des choses qui en valent la peine. Mais si nous considérons la masse, nous
uestion se posait déjà avec la même acuité. « Un livre, écrivait-il, vaut toute une vie, une pièce de théâtre demande un mo
t de noms illustres : Molière, Corneille, Racine, Hugo, Becque. Mieux vaudrait peut-être un simple parallèle entre la vitalité d
graphe, etc. En soi, aucun moyen n’est ni supérieur ni inférieur ; il vaut ce que vaut l’artiste qui l’emploie. Le livre n’e
En soi, aucun moyen n’est ni supérieur ni inférieur ; il vaut ce que vaut l’artiste qui l’emploie. Le livre n’est qu’un moy
é d’aujourd’hui semble éprouver pour tout ce qui touche la scène. Que vaut donc le théâtre d’aujourd’hui ? Et que vaut le pu
qui touche la scène. Que vaut donc le théâtre d’aujourd’hui ? Et que vaut le public ? « Je ne goûte presque plus le théâtr
de chance de durée que si elle peut être lue. Une pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut devenir un livre… 
7 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »
ur les Quarante. J’ai écrit aussi le titre de ce dernier livre qui me vaudra , j’espère, un prix académique. Il s’appellera Les
s M. Faguet, académicien, trouve idéal le mode de recrutement qui lui vaut des jetons de présence : il voudrait donc « une m
e des traits que le regard ne parvient plus à réunir. Son livre lui a valu , outre le troisième rang de peau de lapin qui dis
ne lecture rapide. Ce n’est pas que, par lui-même, Le roi Trimalchion vaille grand-chose. C’est que — l’obscure clarté d’un en
ne sais quel Dumas polonais. Les « suites » des ouvrages célèbres ne valent jamais rien. Quel intérêt offriront-elles quand,
tre propos Que de remplir le personnage d’acrobate, cela semble bien valoir quelques applaudissements. Je suis reconnaissant
ent à écrire dans leur idiome local des vers qui n’auraient pas mieux valu en français. » Et encore : « Que le félibrige s
te, que quelques-uns prétendent imité du Sainte-Beuve. Mais peut-être vaut -il mieux distinguer d’après le vocabulaire. On au
nt de faire revivre ce Socrate sans familiarité. L’art en silence ne vaut pas seulement par sa riche matière. Il vaut aussi
ité. L’art en silence ne vaut pas seulement par sa riche matière. Il vaut aussi par l’esprit ingénieux qui s’y déploie, par
écrivain qui y « porte son manteau avec grâce et en homme libre ». Il vaut surtout par l’âme exquise et frêle qu’il nous liv
nt. Il espère bien que des bonbons paieront ses gentillesses. Il fait valoir ses petits gestes, affirme qu’ils ont de l’import
8 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
rents ? Le bon sens proteste avec énergie. Essayez de dire que Pradon vaut Racine, qu’une comédie de Boursault a droit à la
re devra son insuccès aux vues nouvelles dont il est plein et qui lui vaudront au bout d’un siècle la réparation d’une gloire ta
vins : ils ne se prêtent pas à l’exportation. Peut-être alors qu’il vaudra mieux s’en référer aux jugements portés par les m
nt pas de même espèce. Il n’a pas à se demander si un roman bien fait vaut plus ou moins qu’une comédie excellente. Il perdr
ime et invincible contre laquelle il serait puéril de lutter ! Autant vaudrait reprendre l’éternelle et vaine discussion sur les
ccord sur leur valeur relative, on en reconnaît un certain nombre qui valent la peine d’être interrogés. Leurs successeurs aur
tous. C’est une simple addition à faire. Une œuvre qui plaît aux sens vaudra mieux, si elle satisfait en même temps notre beso
ait puissamment éveiller ou exprimer des sensations par des mots peut valoir beaucoup mieux qu’une œuvre qui exprime ou éveill
e l’émotion que par l’intermédiaire d’une jouissance sensorielle. Que vaut un poème où les vers sont durs et boiteux ? Peut-
9 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
s plus impérieux. — Voilà pour ceux qui possèdent. Mais que sont, que valent et que peuvent, en régime bourgeois, les non poss
convenances individuelles, les évaluations individuelles. Les choses valent non pour moi ; mais pour une moyenne d’hommes et
valent non pour moi ; mais pour une moyenne d’hommes et elles doivent valoir pour moi par le fait qu’elles valent pour cette m
oyenne d’hommes et elles doivent valoir pour moi par le fait qu’elles valent pour cette moyenne. Ces valeurs seules valent qui
oi par le fait qu’elles valent pour cette moyenne. Ces valeurs seules valent qui sont demandées, qui plaisent à la généralité,
ins très répandus ou susceptibles de se répandre largement. Cela seul vaut qui se vend ou est susceptible de se vendre beauc
tune qu’on juge de la valeur des gens. Vous possédez tant : donc vous valez tant. Il y a là une sorte d’application économiqu
liser, aboutirait à vérifier l’absurde maxime populaire : un homme en vaut un autre. — Mais cet idéal d’égalité n’est jamais
s inventions et des richesses produites collectivement et qu’ainsi il vaut mieux être un citoyen quelconque d’une grande vil
10 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VII. De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble »
, leur couleur, leur élégance, leur dignité, leur richesse. Ils ne se valent pas tous, mais chacun d’eux vaut par son mérite i
dignité, leur richesse. Ils ne se valent pas tous, mais chacun d’eux vaut par son mérite intime. Il y a encore des mots nob
leur sens, limités dans les idées et les images qu’ils évoquent, ils vaudront en somme ce que vaudra votre pensée. Haute et sér
les idées et les images qu’ils évoquent, ils vaudront en somme ce que vaudra votre pensée. Haute et sérieuse, elle formera à s
11 (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512
ns s’entrégorgeant sur leur flotte et sur leur champ de bataille ? Ne vaut -il pas mieux cent fois imposer la responsabilité
soleils, et, quand elle a été, c’est comme si elle n’avait pas été ! Vaut -il la peine d’écrire son histoire ? Vaut-il la pe
me si elle n’avait pas été ! Vaut-il la peine d’écrire son histoire ? Vaut -il la peine de dessiner sa trace ? Vaut-il la pei
peine d’écrire son histoire ? Vaut-il la peine de dessiner sa trace ? Vaut -il la peine de conserver les dix ou douze grands
dans le brouillard de la distance ? Encore une fois, non, elle n’en vaut pas la peine, si on considère seulement l’humanit
nation, telle ou telle place dans l’espace et dans le temps, elle ne vaut pas plus que cela : car tout ce qu’elle remue n’e
12 (1890) L’avenir de la science « Préface »
le monde qu’avec l’ignorance et la crédulité des anciens jours. Mieux vaut un peuple immoral qu’un peuple fanatique ; car le
uisse les guérir qu’en les empêchant de produire des oranges. Cela ne vaudrait pas la peine, puisque l’oranger qui ne produit pa
autant que nous savons, crée la conscience de l’univers. La plante ne vaut que comme produisant des fleurs, des fruits, des
se d’être sûr de n’être pas dupe. L’homme formé selon ces disciplines vaut mieux en définitive que l’homme instinctif des âg
de crimes, il est moins sublime et moins absurde. Cela, dira-t-on, ne vaut pas le paradis que la science nos enlève. Qui sai
de son portefeuille les mauvaises valeurs et les faux billets. Mieux vaut un peu de bonne science que beaucoup de mauvaise
13 (1908) Après le naturalisme
raison comme pour les précédentes, l’individualisme ne peut donc pas valoir pour nous qui avons autre chose à faire qu’à nous
ment à en convenir et nous avons nos raisons pour cela. La principale vaut qu’on l’examine entièrement. La voici. Depuis ses
Littérature ne doit pas être rénovée. Ou bien alors, ces théories ne valaient rien, tout au moins n’étaient pas suffisantes. À
ifiée que nous retenons surtout de leurs manifestes. Leurs intentions valent pour nous des œuvres. Nous en venons maintenant a
lusions. Du reste, il est probable qu’on ne l’eut pas crue. L’épreuve vaut mieux. Et cependant, comme elle eut dû paraître f
ment raison, sans aucun risque ; et que tout de même, dans la vie, il vaut mieux suivre une règle prudente que se dévoyer. L
ainsi réglé par le dieu. Au contraire, disait-elle, plus de maux ici valent plus de gloire là-haut — et l’église jouissait du
irer à soi, s’incorporer le milieu ambiant, tout ce qui autour d’elle vaut pour la Vie. Il n’est point de vie statique, mais
sme comporte le plus grand bien. Ne nous en plaignons pas. Il ne peut valoir de morale, sinon absurde, qui le condamne. Ne con
u stade le plus avancé atteint par ses derniers parents, cette loi ne vaut pas pour l’esprit. Le cerveau naît à vide. Le jeu
oute chacun de ses participants. Pour elles les forces matérielles ne valent rien, sont l’ennemi. Le système de la nature phys
régime actuel et ne veulent pas admettre qu’un système rationnel leur vaudrait mieux — comme aux autres. Dans la société, forme
t parmi les hommes il n’est pas certain qu’il se présente au mieux et vaille bienfaisamment pour ceux-ci. Rien ne peut surveni
damentale offrent les théories du passé et de savoir si elles peuvent valoir encore pour le présent. Nous voici donc bien obli
it, de notre cœur que l’arbre des institutions reçoit la sève. L’État vaut ce que valent les citoyens. Une réforme qu’on imp
cœur que l’arbre des institutions reçoit la sève. L’État vaut ce que valent les citoyens. Une réforme qu’on impose de la seul
l n’exécute. Ce principe est sans exception : la loi extérieure, pour valoir , ne doit que sanctionner la loi intérieure. L’œuv
l’accordons également et nous pensons qu’en cela, comme ailleurs, il vaut mieux chercher le sympathique que le discordant.
nt, il n’y en avait pas. Emma Bovary, voilà le type exact. La réalité vaut mieux. Du moins, expliquons-nous, la connaissance
aison : une fausse conception de la littérature. Leur œuvre eut mieux valu encore. Mais ce qui lui manque n’enlève rien à la
le proclamons compréhension, intégration de l’infini. Nos paroles ne valent pas plus dans l’espace que le bruit des feuilles
mplation des choses. Il se développe en nous une sensibilité qui nous vaut tant de découvertes et tant de joies, qu’elle nou
urd’hui dans la nation la confédération générale du travail. Que peut valoir un gouvernement de tels hommes ? Nous nous reteno
chances de succès. Les anciennes formules littéraires ne peuvent plus valoir rien pour nous. L’anarchie présente est néfaste.
14 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le surintendant Fouquet. (Article Fouquet, dans l’Histoire de Colbert, par M. P. Clément.) 1846. » pp. 294-312
e en toutes choses. Fouquet s’était créé, dans sa terre magnifique de Vaux , comme un Versailles anticipé ; il y avait fait e
aisser ignorer. On a mainte fois raconté cette fameuse fête donnée à Vaux par Fouquet à Louis XIV le 17 août 1661, et duran
e vengeance. Si prévenu qu’il fût des profusions et des splendeurs de Vaux , Louis XIV en arrivant fut étonné et ne put s’emp
le en Bretagne en même temps qu’il décorait si royalement sa terre de Vaux , il jugea qu’il fallait faire sur lui un exemple
nts, pour agir avec tant de retenue. Dix-neuf jours après la fête de Vaux , la Cour était à Nantes, et Fouquet malade de la
éloquent même, sous la forme académique alors en usage. Il y faisait valoir les belles qualités de Fouquet, les importants se
s à l’aise ni plus à son avantage que dans ce cadre des merveilles de Vaux , dans ce premier Versailles sans contrainte et lé
15 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »
ses admirateurs et au désespoir de ses envieux : Je sais ce que je vaux , et crois ce qu’on m’en dit. Pour me faire admire
! Cette retraite, si elle avait été possible, aurait sans doute mieux valu pour son repos, et peut-être aussi pour sa gloire
le se glorifie lui-même après le triomphe du Cid : Je sais ce que je vaux , et crois ce qu’on m’en dit. Voltaire a osé dire
Il avait mis toute sa vie et toute son âme au théâtre. Hors de là il valait peu : brusque, lourd, taciturne et mélancolique,
vantes que M. Lebrun, l’auteur de Marie Stuart, sait réciter et faire valoir à merveille. On y surprend le vieux Corneille, un
ge A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se
ai dit. Pensez-y, belle marquise, Quoiqu’un grison fasse effroi, Il vaut bien qu’on le courtise, Quand il est fait comme m
Nous nous aimons un peu, c’est notre faible à tous. Le prix que nous valons , qui le sait mieux que nous ? Ceci devient mali
16 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
la masse par la multitude et le mauvais goût des ornements ; de faire valoir l’analogie de l’obscurité des vitraux colorés, av
endre petite et commune, une grande chose ? Il semble qu’il eût mieux valu s’en écarter, et qu’il y aurait eu plus d’habilet
tecte doit préférer ? Comment fallait-il faire Saint Pierre de Rome ? Valait -il mieux réduire cet édifice à un effet ordinaire
accord qui empêche l’effet général ? Qu’est-ce qu’un défaut qui fait valoir le tout ? Voilà la querelle de l’architecture got
17 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »
t actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieu
ramme à réaliser ; avoir souffert joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières
mun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des dev
18 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »
n y croyait, et l’on vient vous dire que cela est tout changé ! Mieux vaudrait convenir une bonne fois de ce qui est beau, et n’
sa sécurité et son entière plénitude. Mais non point de paresse, cela vaut mieux ; recommençons, rafraîchissons-nous toujour
terre ; ou reprenez votre épée pour recommencer notre combat. Mais il vaut mieux que je vous donne la vie, et que nous vivio
meurés muets chacun de notre côté, il me semble que nous nous faisons valoir l’un l’autre, et que nous nous entredisons des ch
choses que nous ne disons pas ailleurs. » Je ne sais si elle le fait valoir autant qu’il s’en flatte ; mais certes, il la fai
lle le fait valoir autant qu’il s’en flatte ; mais certes, il la fait valoir par sa roideur de ton et ses airs guindés, elle l
19 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIV. Moralistes à succès : Dumas, Bourget, Prévost » pp. 170-180
tes ». Soit un acte qui entraînera une révolution. Sais-je ce qu’elle vaudra  ? L’acte qui la déchaîne est-il pieux ou sacrilèg
rs sont, tout coup, devenus connaisseurs. Certes, La Terre promise ne vaut ni moins ni plus que les antérieurs romans du mêm
t un grand critique. Ses romans, soit dit sans intention de paradoxe, valent mieux. Ils sont certainement écrits avec amour, e
 Mais, observe Mme Marie-Anne de Bovet, les jeunes filles (celles qui valent qu’on s’intéresse) ne se livrent pas, se ferment
20 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. »
dans cette partie : c’est un mince succès et un art inférieur. Mieux vaut laisser séparé ce qui n’est pas logiquement et na
ileau a sué pour trouver des transitions, et elles sont telles, qu’il vaudrait mieux qu’il n’y en eût pas. Elles lui ont coûté i
partout ; peu importe l’objet, pourvu qu’il ne soit pas entier. Mieux vaut laisser les choses dans leur naturelle incohérenc
21 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre III. Soubrettes et bonnes à tout faire »
commande ce livre — dirai-je : émouvant ? — aux potaches, pour qui il vaudra un portrait d’actrice. Les vieillards, grâce à lu
a meilleure volonté — de cette partie de son œuvre, c’est qu’elle lui valut un excellent duel de publicité avec je ne sais qu
s, La Canne de Jaspe, le Bon Plaisir, la Double Maîtresse, tout ça se vaut et ne vaut rien. Voici Le Bon Plaisir, mesdames :
de Jaspe, le Bon Plaisir, la Double Maîtresse, tout ça se vaut et ne vaut rien. Voici Le Bon Plaisir, mesdames : Louis XIV
22 (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345
t excellente. Marmontel. Et pourquoi cela ? Chamfort. C’est qu’elle vaut mieux que celle de La Harpe. Marmontel. Elle pou
t qu’elle vaut mieux que celle de La Harpe. Marmontel. Elle pourrait valoir mieux que celle que vous citez et ne valoir pas g
Marmontel. Elle pourrait valoir mieux que celle que vous citez et ne valoir pas grand’chose. Chamfort. Mais j’ai vu celle-ci
histoire que, si la vénalité des charges est mauvaise, le concours ne vaut guère mieux, et que tout est bien comme il est. M
23 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »
de notre connaissance, fût-ce de la même imparfaite et faible façon, vaut mieux que la servile répétition des plus complets
contact ; et l’eût-on vu de profil, n’en eût-on vu que l’ombre, cela vaudrait mieux encore que d’avoir calqué une photographie
À l’envers de ce qu’on croit d’elle communément, je suis sûr qu’elle valait mieux à soixante ans qu’à trente. Le inonde, en n
elle a eu fait sa petite fortune royale, elle a vu que cela même n’en valait pas la peine ; et elle est entrée fort sincèremen
24 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316
ailleurs, en toute simplicité, que ni l’Aînée ni la Bonne Hélène n’en valent moins pour cela, de même que, pour avoir été reçu
, de même que, pour avoir été reçue avec acclamation, Frédégonde n’en vaut pas mieux. La lecture devant le Comité est une né
ce que je trouvais, comme lui, et bien sincèrement, que Frédégonde ne valait pas le diable. Mon honneur m’oblige à le déclarer
, quand on en fait, les bénéfices que notre vain orgueil en attend ne valent pas que l’on devienne méchant à cause d’elle ni q
25 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gérard de Nerval  »
a réputation que le compagnonnage a faite à Gérard de Nerval ? ce qui vaut le mieux en ces cinq volumes, c’est encore le Voy
nté de style, même intérêt de notions acquises ; et si le critique ne vaut pas là le voyageur, c’est que le critique doit av
dans un médium fort modeste. Ourliac, dont on n’a pas tant parlé, le valait bien, et Hégésippe Moreau valait bien mieux ! Il
liac, dont on n’a pas tant parlé, le valait bien, et Hégésippe Moreau valait bien mieux ! Il n’y avait pas à s’extasier. Il n’
26 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234
écut, il est vrai, quatre-vingt-huit ans. Ce qui nous paraît le mieux valoir aujourd’hui, après quelques-uns de ses vers, ce s
es illustres exemples d’hommes réputés graves dont les mœurs, dit-on, valaient mieux que les paroles ; mais il n’aurait pu ajout
moitié vers et moitié prose qui contient la description des Fêtes de Vaux , et qui était une sorte de dépêche poétique tout
La Fontaine, qui lui écrivait à la fin de sa lettre sur les Fêtes de Vaux  : « Adieu, charge ta mémoire de toutes les belles
affaires graves ne sont guère mon fait : quatre petits tours de préau valent bien mieux que tout cela… » Ce sont des cérémonie
intenant qu’on a la plupart de ses vers et les lettres charmantes qui valent mieux. On l’y voit l’un des derniers Gaulois, mai
27 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VIII. De la clarté et des termes techniques »
ais pas comprendre. » La plus belle harangue en beau langage latin ne valait pas alors pour lui trois mots de jargon scythe ta
l’écrivain veut désigner, et un à peu près que tout le monde entend, vaut mieux alors qu’un terme exact, que nul ne saisit.
précision énergique, sans devenir obscur ni âpre. Mais le procédé ne vaut que par la rareté de son emploi : s’il tourne en
28 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre II. Attardés et égarés »
e l’expression, la rhétorique y abonde, une rhétorique lyrique qui ne vaut pas mieux que la rhétorique oratoire : d’Aubigné
Le Tasse, Montemayor sont en leurs pays de grands poètes : D’Urfé ne vaut que par sa prose, fluide, diffuse, aimable, où se
rit, au sens étroit : l’ingéniosité, l’invention spirituelle. Rien ne vaut que pénétré ou orné d’esprit. On est ainsi, tout
, le conceptisme de Ledesma, l’estilo culto de Gongora : les agudezas valaient les concetti. Mais, dans ce raffinement, l’Espagn
e, il a de forts, de triomphants réveils ; on a de lui des pièces qui valent le meilleur Malherbe. Il monte en perfection les
rançais, et que les hauts faits des Grecs ou des Romains ne pouvaient valoir pour nous le récit des luttes et des périls qui a
part, devinrent comme le manuel de la bonne société. C’est là ce qui vaut le mieux dans l’œuvre de Mlle de Scudéry : les po
vec la nature du sujet. Scarron est le grand homme du genre : rien ne vaut le Virgile travesti, qui ne vaut pas grand’chose.
st le grand homme du genre : rien ne vaut le Virgile travesti, qui ne vaut pas grand’chose. On en a trop vanté le sens litté
duchesse, puis maître d’hôtel du roi, et premier commis du comte d’A vaux , lorsque celui-ci fut surintendant des finances.
29 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
écadence ? Ôtons le mot, si l’on veut. Mais sachons voir la chose. Il vaut mieux y croire pour en avoir peur, que la nier et
de Maucroix, où il l’a lu et qu’il vante. Les dialogues de Platon ne valent pas les Provinciales. Voilà qui paraît moins mal
ns Homère, ni le plan, ni les mœurs, ni la diction. Les caractères ne valent même pas ceux de Térence ; ils ne parlent ni selo
Et que mon vol hardi puisse plaire à tes jeux, Ton suffrage pour moi vaut une apothéose ; J’ai déjà le front dans les cieux
arti. La violence de Mme Dacier4 répondant au Discours sur Homère fit valoir cette modération. Elle attaquait tout le monde, e
Mme Dacier a un tort bien autrement grave : c’est que ses raisons ne valent pas son admiration, ni le plaidoyer la cause. Ell
r les beautés partout où elles sont. Pour qui n’a pas les deux, mieux vaut le second que le premier ; car l’admiration échau
il le dit. Si j’en juge par le ton de ses louanges, il connaît ce que vaut son oncle ; il ne le sent pas. Il a besoin, pour
par Colbert. Mais il fallait l’universalité de Fontenelle pour faire valoir cette idée, et pour apprendre à l’Europe savante
n’y sont guère moins laides que les préjugés qu’elles combattent. Il vaut mieux les aller lire inscrites dans les codes qui
30 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
t à des succès de vanité qu’elles prétendent. Les efforts qui peuvent valoir aux hommes de la gloire et du pouvoir, n’obtienne
nt ne paraissant jamais qu’une existence passagère et bornée, ne leur vaut point la considération attachée à un grand pouvoi
prit même, qui sembleraient offrir une carrière plus étendue, ne leur valent souvent qu’une existence à la hauteur de la vanit
exe ; et qu’il est dans cette carrière bien peu de sorts qui puissent valoir la plus obscure vie d’une femme aimée et d’une mè
temps de la chevalerie, le caractère distinctif de leur sexe ; car il vaut mieux partager dans les combats les dangers de ce
31 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre I. Les théories de la Pléiade »
ne idée directrice : la connaissance nette du mérite essentiel par où valent les œuvres antiques. Marot est plus exquis que l
de réduire leur génie à l’application méthodique d’un système : mieux vaut que les œuvres fassent naître les théories. Dans
vers noble de notre poésie, que le vers ample ; et c’est par là qu’il vaut . Ronsard a pu se repentir, et revenir dans sa tri
par tant de siècles l’exemple naïf de la langue française ». Cela ne vaut -il pas le gascon de Montaigne ? Et l’histoire de
cience de l’œuvre à laquelle il travaillait. Toutes ses formules sont values ou fausses. Il demande « une naïve et naturelle p
32 (1890) L’avenir de la science « Sommaire »
servent la cause de l’esprit. Du petit esprit d’industrialisme. Mieux vaut le peuple tel qu’il est. La science du bonhomme R
histoires générales sont encore impossibles. Ces grandes histoires ne valent d’ordinaire que pour le point sur lequel l’auteur
néralisation de cette loi du développement de toute vie. L’analyse ne vaut qu’en vue de la synthèse à venir. Nous ne travail
 ; franchise avec soi-même. Retour à la Grèce. La religion hellénique vaut mieux qu’on ne pense : forme poétique du culte de
33 (1913) La Fontaine « I. sa vie. »
t, à Saint-Mandé, où était une des propriétés de Fouquet, plus tard à Vaux , comme vous pensez. Il avait une pension assez co
cour que Fouquet tenait à Saint-Mandé, qu’un peu plus tard il tint à Vaux , La Fontaine trouva une société tout à fait faite
fait au dernier moment, mais presque  à l’époque des grandes fêtes de Vaux qui ont été non seulement l’occasion, mais la cau
casion, mais la cause de la ruine de Fouquet, La Fontaine rencontra à Vaux Molière, et ce fut le coup de foudre, je ne sais
te d’élégie sur la disgrâce de Fouquet. C’est l’Elégie aux nymphes de Vaux . Et il s’honora ensuite encore plus, à mon avis,
er, et il l’a affrontée de tout son cœur. Il fait dire aux Nymphes de Vaux  : Remplissez l’air décris en vos grottes profond
Remplissez l’air décris en vos grottes profondes, Pleurez, nymphes de Vaux , faites croître vos ondes… …………………………………………………………
s… Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs, Qu’il pouvait doucement lai
la première œuvre belle de La Fontaine, c’est l’Elégie aux Nymphes de Vaux , et je pense qu’il y a là plus qu’une coïncidence
34 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Une âme en péril »
nsées et de l’orner d’une belle préface. Or, ses Nouvelles Pensées ne valent rien ; et, comme on sait, « rien, c’est peu de ch
ressions. Et je suis bien sûr que l’abbé Roux, même après sa préface, vaut encore mieux, moralement, que les neuf dixièmes d
omme fit Fénelon pour ses Maximes des Saints ! Non, vraiment, ça n’en vaut pas la peine.
35 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Heredia, José Maria de (1842-1905) »
tout à l’heure (1889).] Stuart Merrill Ces Trophées me semblent valoir moins par leur signification de la noblesse d’une
’une bien stérile victoire sur la seule matière de la poésie. L’or ne vaut pas par lui-même, mais par ce qu’il représente. O
, n’en est de pâles dont l’idée se révèle avec peine et ne semble pas valoir l’honneur de tant de soins. Il en est qui, faute
36 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre quatrième. »
sont d’une finesse peu connue jusqu’à La Fontaine, mais l’Apologue ne vaut rien. Quoi de plus ridicule que cette supposition
umage, etc. Esope met une corneille au lieu d’un geai : la corneille valait mieux, attendu qu’elle est toute noire ; sa fanta
ès-bien tenue ! tout le monde paraît à sa besogne et ne fait rien qui vaille . V. 14. N’apperçut ni cor, ni ramure. Cela ne p
37 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142
que lui, tant qu’il ne se croira pas tout à fait un vieillard. Lequel vaut mieux du passé ou du présent, — du passé ou de l’
ut mieux du passé ou du présent, — du passé ou de l’avenir ? Lesquels valent mieux de nos pères ou de nous ? Moralement on est
elle et la regarder assez à distance pour se dire : « Et moi aussi je vaux autant que toi, ou mieux que toi. » On restait da
as d’une statue qu’il s’agit ici, c’est d’une statuette, mais elle en vaut la peine. M. Rigault n’y a vu qu’un grotesque : p
38 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »
Au fond, une triste page de l’histoire d’Irlande ! Cette page, qu’il vaudrait mieux oublier que reproduire, sinon pour Emmet, q
terait très bien, s’il en pleuvait, ce serait des femmes de génie qui vaudraient mieux, à elles seules, que toute une famille… mêm
II Mais sa modestie filiale l’a trompée. Lord Byron, à lui seul, vaut tous les poëtes et les philosophes allemands que
ssière et de lueurs d’étoiles que Byron, une autre femme aurait mieux valu que celle-là qui sait si bien toutes les orthogra
39 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexis de Tocqueville »
que la peine de recueillir ; mais dans une correspondance, non ! Tant vaut l’homme, tant vaut le livre. Le sujet, c’est l’ho
ueillir ; mais dans une correspondance, non ! Tant vaut l’homme, tant vaut le livre. Le sujet, c’est l’homme même qui écrit.
Sicile, nous n’avons qu’une rhétorique parfaitement sage, mais qui ne vaudrait guères que le milieu de la classe à l’écolier qui
is de Tocqueville. Les meilleures lettres qu’on ait de lui ne peuvent valoir , par le détail de l’observation (son seul mérite
40 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Jules Soury. Jésus et les Évangiles » pp. 251-264
aison que, venu après M. Renan et sur les talons de son maître, qu’il vaut peut-être par le talent, — car les chiens valent
s de son maître, qu’il vaut peut-être par le talent, — car les chiens valent souvent leurs maîtres, quand parfois ils ne valen
, — car les chiens valent souvent leurs maîtres, quand parfois ils ne valent pas plus, — M. Soury s’est cru tenu d’exagérer et
! Eh bien, non ! cela ne sera pas. Aux yeux de M. Soury, les Juifs ne vaudront pas mieux que les chrétiens. Savez-vous pourquoi 
41 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — I » pp. 56-70
ez dominer à l’avarice, vous n’aurez jamais auprès de vous soldat qui vaille , car tous les bons hommes vous fuiront, disant qu
ie : l’important, c’est de chercher dès ses débuts à montrer ce qu’on vaut et ce qu’on peut faire ; ainsi les grands et chef
que le proverbe de nos anciens est véritable, qui dit qu’un homme en vaut cent, et cent n’en valent pas un. Je le dis pour
anciens est véritable, qui dit qu’un homme en vaut cent, et cent n’en valent pas un. Je le dis pour ce capitaine qui a le bras
es morions jaunes de Montluc : car, à la vérité, ces trente quatre en valaient cinq cents, et me suis cent fois étonné de ce que
42 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »
longtemps des meurtriers mercenaires, couverts de cicatrices ? Lequel valait le mieux pour toi d’être l’appui de ton vieux pèr
de ta femme qu’on cherche à séduire depuis vingt ans quoiqu’elle n’en vaille pas la peine, de ton fils que les princes voisins
cabanes des vertus que tu aurais pratiquées dans ton palais ? Lequel valait mieux de goûter tous ces avantages de la paix et
a longueur ; mais voilà La Fontaine qui met ce correctif lui-même. Il vaut mieux l’entendre que moi. V. 11…. En cet âge où
t mieux un trait d’amour, Que quatre pages de louanges ; Ce mot seul vaut mieux que tout ce que dit ici La Fontaine à cette
43 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357
s prétentions et querelles de ces deux pieds inégaux, un apologue qui vaudrait celui des Membres et de l’Estomac. La conclusion
vrai et fondé dans le rôle de M. Nisard, et il était homme à en faire valoir les avantages. Les qualités qu’il possède en effe
dicule. Horace a dit : …… Totus teres atque rotundus Externi ne quid valent per læve morari. Perse dit : …….. Ut per læve s
tôt de jouir d’une plume trop abondante. Comme critique praticien, il vaut moins que quand il raisonne sur le passé, et il e
; il rappelle le mot de Chaulieu à Voltaire successeur de Villon, qui vaut mieux et prouve plus, dans sa légèreté. Tout ce m
presque à l’oubli ; et le premier qui ait rappelé et fait de nouveau valoir ses vrais titres à cette constitution de la prose
alités étrangères au genre et à leur esprit même. C’est bien, et cela vaut la peine d’être pratiqué. Mais ce sera toujours m
44 (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)
littéraires d’exister. Plus l’on fera pour les lettres et mieux cela vaudra . Charles Müller D’un article paru dans L’H
s, Les Marges ne pourraient pas conduire la présente enquête qui nous vaudra des réponses spirituelles dans une revue qui ne l
eut-il espérer que jamais il se fera connaître ? Il est certain qu’il vaudrait mieux pour un écrivain rester dans son coin et ga
par quoi remplacer les prix littéraires qui, défectueux, discrédités, valent tout de même mieux que l’indifférence. Paul So
prix pourrait sacrer plus justement un lauréat national. Et peut-être vaudrait -il mieux laisser les jeunes à leur jeunesse, à l’
umône et de la brigue. Ceux que décernent les associations privées ne valent pas mieux : l’Académie Goncourt n’a-t-elle pas po
e d’études ; une mensualité pendant un an ou deux. Ces humbles choses vaudront mieux pour le maintien du beau travail que la som
lle mêlée de bandits au coin du bois sacré ! Passons au fait. Rien ne vaut le fait brutal pour assommer la vérité, la beauté
45 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — Note »
euse et puissante, dite avec des mots simples et profonds… Comme vous valez mieux que moi, mon ami ! comme vous êtes plus jeu
mériter votre affection, mais je m’aperçois de plus en plus que vous valez mieux que moi, et cela me fâche.  « George. » « (
mis.  « Et nous aurions tort après tout de nous accuser : car nous ne valons pas mieux les uns que les autres ; moi qui me pla
tout, voyez-vous, il n’y a que cela de bon sur la terre. Le reste ne vaut pas la peine qu’on se donne pour manger et dormir
i surtout d’avoir pris ma défense avec tant de hardiesse. Vos paroles valent bien mieux et me sont bien plus utiles que les co
générale du conte ; pour cela, il faudrait le recommencer, et il n’en vaut d’ailleurs pas la peine. Si vous avez la bonté d’
46 (1890) L’avenir de la science « XIII »
ité. Or, il faut le reconnaître, ce n’est point par la forme que nous valons . On lira peu les auteurs de notre siècle ; mais,
re. Mais, en vérité, est-ce par elles-mêmes que de telles découvertes valent quelque chose ? N’est-ce pas en tant que pouvant
mnant à être complet, il se condamne à être superficiel. Son livre ne vaudra que pour les parties où il est spécial ; mais alo
ature sanscrite, en effet, la publication et la traduction des textes valent mieux que toutes les dissertations possibles, soi
n système incomplet, pourvu qu’on n’y tienne pas d’une façon étroite, vaut mieux que l’absence de système, il serait peut-êt
vie est si courte et qu’il s’y présente tant de choses sérieuses, ne vaudrait -il pas mieux prêter l’oreille aux mille voix du c
47 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286
de son impuissance à devenir vicieuse tout à fait, et cette tristesse vaut la peine qu’on l’explique. L’autre Messaline n’a
souvissement, ce phénomène inexplicable, et qui, ne le fût-il pas, ne vaudrait pas la peine d’être expliqué. III On voit m
Arsène Houssaye, quand il s’était incarné dans le xviiie  siècle, ne valait pas, certes ! ce qu’il vaut quand il se met à ple
tait incarné dans le xviiie  siècle, ne valait pas, certes ! ce qu’il vaut quand il se met à plein dans son siècle à lui. Il
48 (1890) L’avenir de la science « XX »
é des belles choses, que ferait-on ? Une des raisons que l’on faisait valoir tout récemment en faveur du projet pour l’achèvem
moyen d’occuper les artistes. Je voudrais bien savoir si Périclès fit valoir ce motif aux Athéniens, quand il s’agit de bâtir
l intellectuel, ce n’est pas généralement sa vraie science qu’il fait valoir , mais ses qualités inférieures. M. Letronne a plu
49 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Alaux. La Religion progressive » pp. 391-400
Ce n’est pas le talent, en effet, qui manque à M. Alaux. Il en a. Il vaut bien, s’il ne vaut mieux, et quoiqu’il ait le bon
lent, en effet, qui manque à M. Alaux. Il en a. Il vaut bien, s’il ne vaut mieux, et quoiqu’il ait le bonheur d’être moins c
solu, à l’ordre, qui peut l’être et doit l’être pour que les sociétés valent quelque chose… Certes ! ce n’est point avec un es
50 (1932) Le clavecin de Diderot
ié « Front rouge », un poème militant écrit à la gloire de l’URSS qui vaudra à son auteur d’être inculpé en janvier 1932. Si l
ien de ce qui est humain ne m’est étranger. Que cette déclaration ait valu renom de pionnier à son auteur, qu’elle en ait fa
jà, ils donnent à ce conseil un ton vaudevillesque, celui-là même qui valut à la célèbre phrase : « Mais n’te promène donc pa
pas, quand on évoque les belles années de jeunesse et les leçons qui valurent à ces années d’être belles) se livrait à d’infini
converti donna la réplique au thomiste. L’on eut donc un tam-tam qui valait bien les histoires de colliers perdus, dans les t
s son jeu, dans sa poche, la poésie tout entière. Cette tricherie lui valut renom de finesse et de modernisme, partant une gl
res. Sans doute les opinions des laïcs officiels et semi-officiels ne valaient -elles pas mieux que les balivernes du mêle-tout e
iques, des boîtes où ranger tout ce que le courant lamartinien nous a valu de lyres et de lyristes, lyromanes mysticards, of
ieille pucelle est digne de M. l’Intellectuel puisque, si le pucelage vaut son pesant d’or et vaut son pesant d’or aussi l’i
de M. l’Intellectuel puisque, si le pucelage vaut son pesant d’or et vaut son pesant d’or aussi l’intellectualité, sur le p
it les comparer qu’aux seuls insectes dont la prudence mimétique leur vaut de s’identifier au milieu. Ne point tenter d’agir
erie arithmétique, d’après quoi, un seul, dissocié en ses contraires, vaudrait , du fait même de son dualisme non surmonté, beauc
, les dames turques furent le bordel sur le tombeau du Christ, ce qui valait bien le poilu inconnu sous l’arc de triomphe. Or,
flits sociaux avec la béatitude grossière que le ciel bleu, le soleil valent aux natifs des horizons spleenétiques, quand le s
e. Et de fait, elle se mit à chanter, à tue-con, un Ave Maria, qui me valut de revivre certain matin de mon enfance, dans une
le. Or, justement, parce que rien, en comparaison de cette minute, ne vaut , ne peut valoir, tout de suite, s’était terni l’o
ent, parce que rien, en comparaison de cette minute, ne vaut, ne peut valoir , tout de suite, s’était terni l’or des âges d’or.
al dont il était vêtu, quand, d’un soubresaut, il l’avait tendue, lui valait de ressembler à un membre de cheval hors de sa ga
onnels, j’offre ce lapsus, qui, l’automne dernier, plusieurs fois, me valut d’écrire, de dire Oreste au lieu d’Œdipe. Ne fall
e, désespérant comme cette compréhension propre, animée du monde, qui valut à Héraclite de constater : On ne se baigne pas de
Alors, l’homme sincère n’est qu’un mannequin dont le carton-pâte lui vaut , grâce à de répugnantes peinturlures, de ressembl
cour des Valois que sous le septennat de Loubet, lui eussent certes, valu le droit de mépriser. Elle n’avait pas besoin de
51 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »
sans dire que mes exemples n’ont aucun prix : je les improvise et ils valent exactement ce qu’ils me coûtent), on me donne pud
èse, et vous obtiendrez cette maxime, qui vous a un air fin et qui en vaut une autre : L’amitié naît des confidences, et ell
s celles qu’il vient d’improviser avec une prétentieuse négligence ne valent pas le diable. Il prétend nous démontrer que ce g
e ! Le reste de sa dissertation revient à dire qu’un livre de maximes vaut exactement ce que vaut l’esprit de l’auteur : nou
ertation revient à dire qu’un livre de maximes vaut exactement ce que vaut l’esprit de l’auteur : nous n’avions pas besoin d
52 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
ce qu’il a voulu communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore,
andre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté ? Qui enfin leur a inspiré
ce qu’il a voulu communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore,
andre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. » La première phrase touc
raduction. Imputer est un mot de jurisprudence qui n’est pas net ; il vaut mieux dire : « Nos actions voulues sont les seule
53 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
che, on admettra bien que Balzac, comme sentiment, comme observation, vaut n’importe quel peintre actuel, je pense ; à chaqu
t a-t-elle ? Vous proclamez, tous, les Flamands sublimes, vos modèles valent les leurs : travaillez. Et puis, cette idée de la
contemplé. Dans la réalité rien ne choque ; au soleil, les guenilles valent les vêtements impériaux. Le vrai embrasse tout ce
d’eux que des chefs-d’œuvre, et du moment que « le sculpteur de bêtes vaut le statuaire de héros » et qu’« une croupe vaut u
le sculpteur de bêtes vaut le statuaire de héros » et qu’« une croupe vaut un torse », je me crois obligé d’admettre que la
torse », je me crois obligé d’admettre que la croupe de M. Vacquerie vaut le torse de M. Hugo. Si maintenant je voulais, po
, la nature elle-même ait eu l’air de ne s’apercevoir de rien. « Cela vaudrait pourtant bien la peine, dit-il, que quelque chose
es ces protestations, dis-je, la nature ne bougera pas, quoique ça en vaille bien la peine, et vous laissera vous mettre à son
de la Botte faulve incornifistibulée en la Somme angélique ? Cela ne vaut -il pas mieux que toutes les mascarades sentimenta
plus possible de la vie, des sentiments du grand nombre. Un homme en vaut un autre, et les raffinements qui constituent l’e
ir les curiosités et les besoins de notre époque, il ne fait rien qui vaille . Le public a un réel sentiment de ce qui est bon 
s espèces de gueux, de bohémiens étranges, comme je l’ai vu faire, il vaut mieux lui apprendre à voir les détails de la simp
ection du décor ; et de fausses histoires jouées dans de vrais salons valent beaucoup moins que de vraies histoires jouées dan
d’eux que des chefs-d’œuvre, et du moment que « le sculpteur de bêtes vaut le statuaire de héros » et « qu’une croupe vaut u
le sculpteur de bêtes vaut le statuaire de héros » et « qu’une croupe vaut un torse », je me crois obligé d’admettre que la
torse », je me crois obligé d’admettre que la croupe de M. Vacquerie vaut le torse de M. Hugo. Si maintenant je voulais, po
, la nature elle-même ait eu l’air de ne s’apercevoir de rien. « Cela vaudrait pourtant bien la peine, dit-il, que quelque chose
s ces protestations, dis-je, la matière ne bougera pas, quoique ça en vaille bien la peine, et vous laissera vous mettre à son
tat intérieur, ses espérances, ses innovations, de manière à se faire valoir le plus possible, et cela a de bon qu’en rapproch
et elle en fait des choses qu’on voit, terribles et actives, et cela vaut mieux que les amours poétiques du fer et de l’aim
iage, mais pour mieux le profaner ; il a défendu l’Église, mais mieux valait un ennemi. Il a voulu exalter quelques types du f
la puissance d’Eugénie Grandet. Cela ne représente « qu’un avare qui vaut moins qu’Harpagon ». (Pourquoi cela ?) « Une jeun
e. » Une œuvre qui se résume aussi nettement dans l’esprit du lecteur vaut Adolphe, bien certainement, et exige un talent pl
s funestes qu’utiles, lorsqu’ils ne sont pas justes et éclairés. Tant vaut le patron, tant vaut à la fin l’art qu’il protège
lorsqu’ils ne sont pas justes et éclairés. Tant vaut le patron, tant vaut à la fin l’art qu’il protège ; des courtisans dis
re appelés niais par tout le peuple des grenouilles littéraires. Cela vaut mieux que s’ils nous avaient trouvés spirituels,
nt se casser le nez dans la critique. Il prétend que Manon Lescaut ne vaut pas mieux que Zayde, la Princesse de Clèves, et R
ition sera moins pauvre qu’elle ne l’aurait été sans cette mesure. Il vaudrait peut-être mieux décidément laisser les artistes l
54 (1897) Aspects pp. -215
te bonhomie ou l’extravagance m’indignèrent. Cette manière d’agir m’a valu de précieuses sympathies. Elle m’a valu aussi des
ent. Cette manière d’agir m’a valu de précieuses sympathies. Elle m’a valu aussi des inimitiés. Plusieurs ont montré de la m
ils s’accusent les uns les autres : « C’est toi le Politique qui nous vaut ce désastre ! C’est toi le Scientifique ! C’est t
nt dont les jeux et les gestes, les colères et les repentirs nous ont valu l’œuvre poétique la plus haute de la fin du xixe
ence atroce a brisé enfin l’enfant vieilli. — Des volumes derniers il vaut mieux ne rien dire… Il y a environ un an, je renc
sens absolu, ils sont des héros et des martyrs puisque une Idée leur valut un rêve radieux et la force de se sacrifier pour
tre cet adversaire instinctif : le lecteur. Si la Forêt bruissante ne vaut rien, toutes les propositions théoriques du monde
onflit social ? Cette fréquentation des idées et des chefs-d’œuvre te valut ton culte envers la vie. Si bien que, quand tu re
vers le transporte et il réussit finalement à ne pas dire — ce qui ne valait pas la peine d’être dit. C’est parce que, pour lu
ai fait sincèrement, sans réticences et sans arrière-pensées. Cela me vaudra sans doute une fois de plus le plaisir d’être tra
iomphalement maintes tours d’ivoire et qui, aimant toute la vie, nous vaut enfin une sensation épique : ce splendide Barbare
où se dépensèrent les catholiques pour maintenir le Manitou qui leur valait la domination et de grands profits, l’esprit d’ex
n est triste — et on a le droit de l’être souvent puisque la vie nous vaut autant de souffrances que de joies — pourquoi ne
d’une action révolutionnaire commune contre l’autocrate — ce qui lui vaut une expulsion immédiate. On voit qu’alors comme a
r à son ascendant direct. Il avait la force de persuasion et cela lui valut , parmi tant de tracasseries, quelques dévoués abs
le lyrisme reprend son rôle de traducteur harmonieux des émotions que vaut au poète la contemplation de ce drame multiforme 
métaphysique que cela offusque : leurs négations et leur dédain leur valent peut-être des applaudissements et des génuflexion
ortée ? Et les livres de vers ? N’y a-t-il pas des livres de vers qui valent toutes les œuvres en prose ? Je ne pense pas que
te à pénétrer dans ce paradis des radotages séniles ? Quel mirage lui vaut donc le rêve de s’affubler d’un costume grotesque
ent sur le nez des lunettes déformatrices dont les verres irisés leur valent une vision spéciale des choses. Ils ignorent les
imé dans cette dernière phrase. Mais je crois que le Journal lui-même vaut plus que ne le prétend M. Moore parce qu’il nous
rs blanchis à la chaux, les tableaux que mon imagination y accrochera vaudront , j’ose le croire, toutes les fanfreluches chères
x. Lorsqu’il ne s’égare point en tels projets de colonisation qui lui valent l’approbation déshonorante de sénateurs calvinist
es parties révolutionnaires de son œuvre, ses opinions libres lui ont valu des persécutions bourgeoises et l’animosité de ce
eux sur les industries d’art. M. Lumet aime la Terre et cet amour lui vaut des émotions droites qu’il traduit ingénument : «
ant. Il écrivit une noble et courageuse défense d’Oscar Wilde qui lui valut la sympathie des sincères et la réprobation de Ta
il témoignera de sa bonne foi En somme cela revient à dire que : tant vaut le producteur, tant vaut sa critique. Cet aphoris
foi En somme cela revient à dire que : tant vaut le producteur, tant vaut sa critique. Cet aphorisme n’est pas nouveau, mai
défense de ses idées. Son indépendance, son goût d’un art propre lui valurent d’être traité de grotesque par les gens de « la s
e conformer aux usages de l’une ou de l’autre caste. Sa franchise lui valut des injures, de mauvais procédés, la déformation
émotions que la vie nous fournit par fragments. Tout procédé qui nous vaudra cette restitution de la façon la plus frappante e
sique est dans son rôle en ne précisant pas les émotions qu’elle nous vaut , si une symphonie, par exemple, évoque à l’un une
rplus, Invectives et la polémique entamée autour de ce livre nous ont valu le plaisir de vérifier une fois de plus la façon
t aime-t-il si fort son ennui ? Il faut accepter l’existence qui nous vaut toutes douleurs et aussi toutes joies. S’ennuyer,
’exposer des idées momentanément communes n’aboutit jamais à rien qui vaille . Chacun fait d’abord des concessions aux préféren
choses, qu’il ne se confine pas dans l’exception car tout est beau et vaut d’être célébré. Ainsi le poète ne sera plus l’égo
ut être senti ; ce ne sont point des analyses qui pourraient le faire valoir . Inquiétudes, joies, larmes, rires y éclatent com
e cite encore cette boutade : « Rien de ce que Shakespeare déclame ne vaut l’odeur du pain cuit » parce que je suis sûr que
er de cent façons des contes trop rebattus et dont le plus piquant ne vaut pas la moindre des aventures du glorieux Don Quic
es inégales de la vie et du rêve. GRYMALKIN Par ainsi : un tant mieux vaut deux tant pis — ou au moins un tant pis et demi.
uge des absolus d’Art. Et puis les gloses à la manière polonaise nous vaudraient de la joie. 10. Mercure de France, Nº d’octobre
55 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre III. L’Histoire »
e autant que des bras, c’est son affaire. Avisé, bien « emparlé », il vaut dans le conseil plus encore que pour l’action : a
ace essaye de le ramener. Il ne faut pas qu’on sache que cet abbé des Vaux de Cernay qui ne veut pas aller ailleurs qu’en Te
ses enfants qui lui ont rendu l’empire grec. Après tout, cet abbé des Vaux de Cernay et tous ceux qui pensaient comme lui, n
e aura rejoint l’armée. Il nous donne des Miracles de Notre Dame, qui valent les meilleurs de Gautier de Coinci : comment Notr
grâce inoubliable. J’ai déjà parlé de ses dialogues : ses tableaux ne valent pas moins. Le départ de la flotte chrétienne, aux
de chanter l’office du jour, et « onques puis ne chanta ». Nul art ne vaut mieux que ce naturel, et c’est de pareilles sensa
56 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
rt quelques raffinements d’énervé dont il n’eut jamais besoin, Attila vaut les Césars, comme il vaut les conquérants tartare
’énervé dont il n’eut jamais besoin, Attila vaut les Césars, comme il vaut les conquérants tartares, comme il vaut les sulta
ila vaut les Césars, comme il vaut les conquérants tartares, comme il vaut les sultans, en libertinage à outrance, en despot
plus, prend dans sa tête les couleurs furieuses de l’impossible, qui valent mieux que tous les outre-mers et tous les vermill
l’histoire, qui serait le dernier acte de la sagacité historique, ne vaudra pas aux yeux des hommes le talent de les raconter
mais cela ne prouvait pas qu’il y eût en ces Romains dégradés, qui ne valaient même pas le respect bête d’un Barbare, la virtual
57 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la bienfaisance. »
pouvoir d’aucun événement de rien retrancher aux plaisirs que nous a valu la bonté. L’amour pleure souvent ses propres sacr
vous apprennent à considérer votre vie sous le rapport de ce qu’elle vaut aux autres et non à soi ; c’est la ressource, la
c’est d’un autre que vient l’espérance. Almont ne pense point à faire valoir sa prudence en vous conseillant ; sans vous égare
58 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre I. La poésie »
tre hors d’état d’exprimer exactement ce qu’ils voudraient dire ». Ne vaut -il pas mieux s’en tenir à la prose ? « La prose d
tances où il écrit. Il n’y avait plus de poètes, plus d’artistes : ne valait -il pas mieux laisser le vers et les formes d’art,
eux Trublet et Terrasson ; c’est peu ; mais ils eurent Duclos, ce qui vaut mieux, et ils eurent Montesquieu ou Buffon, ce qu
59 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
toutes les intentions que nous avons vu que l’auteur devait avoir, ne valent qu’effectivement réalisées, et la conception ne s
e leur base constante et leur élément essentiel, c’est le vers. Il ne vaudrait pas la peine de le remarquer, si cette observatio
loin l’enthousiasme, quand il écrit ce vers : Un sonnet sans défauts vaut seul un long poème. Il n’a pas la simplicité de
mner Scapin, c’était le cas de se rappeler Qu’un sonnet sans défauts vaut seul un long poème. La comédie de caractère est
ie de caractère est supérieure à la farce, mais, en son genre, Scapin vaut Alceste, et comme disait Diderot, il ne faut pas
t que la comédie « badine noblement » et que Molière trop grossier ne vaut pas l’exquis et fin Térence. On se rappelle que p
s anciens, les mots qui en inspirent le dégoût et la dérision : mieux vaut ne pas donner tout Homère, que de rendre tout Hom
60 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »
son effort pour composer une bonne fiction mythologique à l’éloge de Vaux  ; il expliquait sa fiction dans une préface, tout
toute panse lui paraît une à cet égard. » Il est résigné, sait ce que vaut le roi lion, quelles sont les vertus des courtisa
t s’y accommoder. Telle qu’elle est, la vie est « passable ». « Mieux vaut souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. 
t exacts ; « mais, n’étant qu’un simple chien », on trouve, qu’ils ne valent rien, « et l’on sangle le pauvre drille. » Notre
61 (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260
n silence. — Mais on a cru… parce qu’on espérait. — La politique nous valut une trêve qu’on rêva bienfaisante et qui ne fit e
ssi bien — et c’en est comme la réciproque fatale — aussi bien, il ne vaudra qu’autant qu’il aura créé — non pas indiqué, ébau
e cas du romancier, comme aussi le cas de l’homme de théâtre — car il vaut mieux pour l’instant les confondre, et les oppose
t, mais drame plaidoyer ; — et par là ils se sauveront, et par là ils vaudront encore — mais sans le moyen de l’art.   Or, pour
62 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75
deux raisons fondamentales des réussites qui doivent durer. Le livre valait mieux que les autres livres contemporains du même
fane l’amour ne l’éteint pas. Elle qui, toute misérable qu’elle soit, vaut mieux que les hommes qui l’ont salie, sait se rui
e, détaillée comme elle l’est, est une création supérieure, qui seule vaut à son auteur le titre conquis de romancier. Nous
our peindre ainsi, il faut une main dont on soit sûr, mais la largeur vaut mieux que la finesse. Tant de subtiles observatio
63 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Haraucourt, Edmond (1857-1941) »
les qualités de force, de couleur et de pensée de M. Haraucourt, lui valut une place de choix parmi les nouveaux poètes. [La
n. Le drame, pour donner d’abord mon impression d’ensemble, me paraît valoir , surtout par la facture des vers, qui sont souven
64 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemaître, Jules (1853-1914) »
mps. [Les Hommes d’aujourd’hui.] Charles Morice J’ai dit ce que valent les vers de M. Jules Lemaître, j’ajoute qu’ils va
J’ai dit ce que valent les vers de M. Jules Lemaître, j’ajoute qu’ils valent un peu plus que le Sully Prudhomme tendre qu’il i
65 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Payen, Louis (1875-1927) »
i 1 ont ouverte ou qui l’ont retrouvée après un long oubli. Tout coup vaille  ; et la beauté de la forme vaut par elle-même. Il
uvée après un long oubli. Tout coup vaille ; et la beauté de la forme vaut par elle-même. Il est donné à peu près à tout le
66 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — I. » pp. 162-179
ès et dans l’intérieur sont souvent pires, mais quelquefois aussi ils valent mieux que quand on ne les voit et qu’on ne les ju
de ma douleur. » Tout cela est très vrai, d’un accent très senti, et vaut mieux que toutes les railleries du monde qui a co
a passion vraie : il a beau dire en dénouant et en s’éloignant : « Il vaut mieux que je meure et que vous viviez moins malhe
ui la chanson ; on l’appelait le Don Quichotte moderne ; des gens qui valaient moins que lui par l’esprit et par le cœur le rail
e illusion touchante et qui honore sa sensibilité. Allons ! cet homme valait un peu mieux que Saint-Simon ne nous l’a dit. Il
67 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264
la personne de l’esclave. La personne de Panurgus, ajoute Ciceron, ne vaut pas trente pistolles, mais l’éleve de Roscius vau
ajoute Ciceron, ne vaut pas trente pistolles, mais l’éleve de Roscius vaut vingt mille écus. Quand l’esclave de Fannius n’au
qui ne valoit pas douze francs monnoïe de compte quand Budé écrivoit, vaut soixante francs marqué au coin qui avoit cours. C
68 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Préface » pp. -
avail jeté à la hâte sur le papier et qui n’a pas été toujours relu — vaillent que vaillent la syntaxe au petit bonheur, et le m
la hâte sur le papier et qui n’a pas été toujours relu — vaillent que vaillent la syntaxe au petit bonheur, et le mot qui n’a pa
69 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Autobiographie » pp. 169-176
avail jeté à la hâte sur le papier et qui n’a pas été toujours relu — vaillent que vaillent la syntaxe au petit bonheur, et le m
la hâte sur le papier et qui n’a pas été toujours relu — vaillent que vaillent la syntaxe au petit bonheur, et le mot qui n’a pa
70 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
récemment encore, une coupe de bois dans une de ses abbayes lui avait valu un million ». Passons au budget laïque ; là aussi
nt ». Mais la place est fructueuse : le gouvernement général du Berry vaut 35 000 livres de rente, celui de la Guyenne 120 0
et dont la place est marquée 900 livres par an, avoue qu’elle lui en vaut 200 000. Le capitaine des chasses, à Fontaineblea
é intendant des classes. C’est un de ces emplois dits gracieux : cela vaut « 18 000 livres de rente pour signer son nom deux
oublions pas qu’au taux actuel tous ces dons, pensions, appointements valent le double. — Tel est l’emploi des grands auprès d
e donne rien aux pauvres. « À Saint-Laurent, en Normandie, la cure ne vaut pas plus de 400 livres que le curé partage avec u
58, 162, 218, 233, 237 ; XV, 268 ; XVI, 304. — Le gouvernement de Ham vaut 11 250 livres, celui d’Auxerre 12 000, celui de B
71 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479
e livres ; il faut, une dose monstrueuse d’éloges ou de critique pour valoir un mot d’autrefois, et bientôt les Fiévée paraîtr
tion, sur l’ennui, sur le bonheur…, et ils tendent en général à faire valoir le sentiment, trop sacrifié par les idéologues. P
cette jeune amie : Ne faites pas comme à Genève, ne vous faites pas valoir par la douleur, mais rappelez-vous que la vie est
népuisable en jolis récits. Rien de joli comme un peu d’amitié ; cela vaut les caisses de toilette de Paris. Il nous manque
e chaque jour ou chaque semaine ce qui vous a frappée. Les pensées ne valent que lorsqu’elles sont reprises par la réflexion ;
ace européenne, sont de toutes les femmes les plus habiles à se faire valoir par les grâces, l’esprit et le tact si rare de to
72 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »
t à un ouvrage mieux composé : comme rien ne se tient, chaque morceau vaut en soi, et ne saurait être affecté de son entoura
a vie était meilleure, et qu’au lieu de regarder toujours la mort, il valait mieux regarder la vie, comme incertaine en généra
ur physique le détachement ne sert à rien : il n’y a que la fuite qui vaille . Mais enfin, elle vient parfois : la gravelle tie
mais il n’excuse pas les catholiques de les égorger. Il aurait mieux valu ne pas faire la Réforme : puisqu’elle s’est faite
: puisqu’elle s’est faite, qu’on lui laisse sa place au soleil. Et ne vaudrait -il pas mieux laisser les sauvages à leur idolâtri
aie foi ? Conclusion : tolérance universelle. Il n’y a pas d’idée qui vaille qu’on tue un homme, ni qu’on se fasse tuer. Je ne
73 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
de mes souvenirs. Ce n’est plus cela du tout, car cette verve robuste vaut surtout par l’insistance, par le copieux, par l’a
blement écrite au courant de la plume. Et peut-être, plus travaillée, vaudrait -elle moins. Il pourrait dire de sa prose ce que C
eul qu’il les a admis, fût-ce sans y prendre garde. Cette convention vaut , non seulement pour les faits antérieurs au drame
e, neuf fois sur dix, les acteurs gâtent le drame. Conclusion : mieux vaut lire une pièce que de la voir jouer, et mieux vau
Conclusion : mieux vaut lire une pièce que de la voir jouer, et mieux vaut lire des vers, un roman, un livre d’histoire, qu’
œuvres dramatiques, sur tout ce qui a été écrit pour le théâtre. Cela vaudrait certes la peine d’être réuni en un corps, condens
74 (1890) L’avenir de la science « XVIII »
ovateurs qu’avec leur système il n’y aurait plus de société. Or mieux vaut une société défectueuse qu’une société nulle. J’a
souvent fait réflexion qu’un païen du temps d’Auguste aurait pu faire valoir pour la conservation de l’ancienne société tout c
t de vue de la société morale. S’il ne s’agissait que de jouir, mieux vaudrait pour tous le brouet noir que pour les uns les dél
ation, la concurrence étant la condition de toute civilisation, mieux vaut l’iniquité actuelle que les travaux forcés du soc
vue de l’espèce, le gouvernement et l’inégalité se comprennent. Mieux vaut quelque brillante personnification de l’humanité,
aire revivre ces hautes aspirations du vieux monde aristocratique. Il vaudrait mieux sans doute que tous fussent grands et noble
75 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édelestand du Méril »
our les choses du théâtre, j’apprendrai cependant aux lecteurs ce que vaut le livre d’Édelestand du Méril, et, plus et mieux
vaut le livre d’Édelestand du Méril, et, plus et mieux encore, ce que vaut l’auteur de ce livre ! J’ai souvent pensé que la
conversion possible ! — qui tenons que tout un siècle d’érudition ne vaut pas une bonne heure de littérature. Organisé pour
ibles notes montantes, il était évident qu’il y avait un homme qui en valait plusieurs, — qu’il y avait un philosophe, un écri
tre sur la Comédie italique, le plus intéressant de second volume, il vaut encore le critique anglais qu’il rappelle. Les pa
76 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »
il écrivit si tard, à trente-huit ans. On voit bien par son poëme sur Vaux qu’en poésie comme ailleurs il prenait ses aises.
ont à peu près cinquante pages. Je suppose qu’il allait se promener à Vaux , regardait les cygnes et les beaux parterres, et
er ; ayant dit du roi que « sa bonne mine ravit toutes les nymphes de Vaux  », il se reprend comme un poëte craintif du Bas-E
e qu’il faut regarder La Fontaine, C’est par là que la vie d’un poëte vaut quelque chose. Celui-ci s’est donné sans cesse le
77 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Chefs-d’œuvre de la littérature française (Collection Didot). Hamilton. » pp. 92-107
e exprès pour expliquer le mot de Voltaire : La grâce en s’exprimant vaut mieux que ce qu’on dit. Le fond en est mince, no
icat, ajoutaient que « ses mines et son accent faisaient bien souvent valoir ce qu’il disait, qui devenait rien dans la bouche
’il faut régulièrement relire tous les ans. » C’est là un conseil qui vaut mieux qu’on ne l’attendrait de Voisenon. La grâce
peccadilles. Concluons donc hardiment que sur ce point de morale nous valons mieux. Les personnages qu’Hamilton rencontre sur
78 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Roger de Beauvoir »
, et ce n’est pas son fantôme. Écoutez encore : Les fruits de France valent bien Les plus beaux fruits d’Andalousie ; Mais, t
’est pas Scarron parce qu’on a tué quatorze médecins sous soi, ce qui vaut presque les cinq chevaux tués sous Ney à Waterloo
lys éternel, fleurit dans tous les temps ; Le bonheur est un dieu qui vaut bien le printemps !… Et la rose du soir sur tan
79 (1887) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Troisième série pp. 1-326
e toutes les influences de race, de moment et de milieu. Si Zaïre eût valu Bajazet, et si le Tippoo-Saïb de M. de Jouy lui-m
ïre eût valu Bajazet, et si le Tippoo-Saïb de M. de Jouy lui-même eût valu seulement Zaïre, il y a tout lieu de croire que n
, possédé cette expérience, il ne serait pas Racine, et ses tragédies vaudraient celles de Voltaire. Car Voltaire, en vérité, comm
us avait démontré que, homme pour homme et poète pour poète, Voltaire valait Racine. Mais l’a-t-il démontré, par hasard ? ou p
oral dans l’art du xviie  siècle, c’est trop peu de chose pour qu’il vaille la peine d’y insister. Seulement il n’eût peut-êt
ant appuyer ? Je le ferais, si je ne l’avais fait. Mais sans doute il vaut mieux indiquer deux ou trois points encore obscur
lleurs, et enfin les solutions des théologiens si bizarres, qu’autant vaut la laisser dormir ou s’agiter confusément dans le
essimisme de Pascal. Elle n’est pas faite, elle est à faire ; et cela vaudra toujours mieux que de s’obstiner, comme nous fais
-même revécues avec Pascal, et de le dire comme on l’aura senti. Cela vaudra ce que cela vaudra, selon l’homme et la manière d
Pascal, et de le dire comme on l’aura senti. Cela vaudra ce que cela vaudra , selon l’homme et la manière dont il le dira ; ce
ujours un droit que l’on aura ; et il sera bien difficile que cela ne vaille pas quelque chose, aussi souvent qu’on y mettra p
rvantès, et Gil Blas, quelque cas qu’on en fasse, est fort éloigné de valoir Don Quichotte. Il n’en est que plus curieux que l
de et Manlius Capitolinus : cependant, d’une manière générale, ce que valent ces hommes et ces œuvres, on y croit, comme on di
deron et Rojas eux-mêmes ont tiré leur drame ou leur comédie. Mais il vaut mieux indiquer, et sans sortir d’Espagne, les moy
omme si ce n’était pas une manière de la prendre, et qui peut-être en vaut bien une autre. Car enfin, ouvrir sa bourse et n’
produit de plus rares chefs-d’œuvre. Si c’en était le lieu, peut-être vaudrait -il bien la peine d’appuyer sur cette distinction 
, c’est la société précieuse du commencement du xviiie  siècle : elle vaut la peine d’être connue. Le dernier biographe de M
e diminuer ses charmes en lui disant que bien des personnes qui ne la valaient pas avaient été reçues par des tritons et des naï
temps, devint plus tard chez lui, comme chez tous les parodistes qui valent mieux que leurs parodies, un goût très vif de la
e libertinage ou de volupté, mais apprendre à s’en servir et le faire valoir selon la formule et selon les règles de l’art. No
, il y en a d’autres à donner, et que peut-être on n’a pas assez fait valoir , sans doute parce qu’elles sont trop simples. Pou
. Les efforts sont diversement heureux, et il arrive aux écrivains de valoir mieux que leur œuvre. Tel fut un peu le cas de Ma
ours, du bon usage de la langue, et de la manière générale de parler, vaut -il vraiment la peine d’être exprime ? Certaines n
aines nuances du sentiment, tantôt morbides, et tantôt artificielles, valent -elles la peine d’être étudiées ? Mais surtout, si
trois principes : le premier, que tout ce qui nous passe par l’esprit vaut la peine d’être noté ; le second, que notre maniè
la première esquisse de Robinson Crusoé, lequel est de 1719. Mais il vaut mieux appuyer sur ce que Diderot et Rousseau doiv
née, et j’espère qu’elle n’en manquera jamais : savez-vous qu’elle me vaut une pièce de crédit au cabaret ? Tous les jours o
 Où est-ce que j’ai laissé mon histoire ? N’est-ce pas à Jupiter ? Il valait bien une parenthèse ! C’était un gaillard aussi,
sissait qu’à moitié ; de Le Sage, qui n’était pas mort, mais qui n’en valait guère mieux. On le recherchait. Logé chez le prin
tulé les Mémoires d’un homme de qualité qui se retire du monde. Il ne vaut pas grand’chose, et cependant on en lit cent quat
bé Prévost, on doit le dire à sa gloire, qui le premier de tous les a valus au roman moderne. En effet, il est tout ce que l’
echerche du style ; et, en effet, elles contiennent quelque chose qui vaut mieux que tout cela, puisque la passion y fait, y
en usait la meilleure noblesse. Et ils ne voient pas que si l’excuse valait seulement la peine d’être discutée, c’en serait f
is l’excuse de des Grieux, ce n’est pas la morale de son temps, — qui valait bien celle du nôtre, ne nous faisons pas d’illusi
érature française. IV Les autres romans de Prévost, peu connus, valent -ils la peine de l’être davantage ? Cléveland a eu
ur encore, à constater qu’en son genre, peu de romans par lettres ont valu les Liaisons dangereuses. Quelle que soit, dans l
, pour ses propres compatriotes, était encore presque un inconnu, fit valoir les romans de Richardson, l’œuvre de Richardson,
Mentor à un jeune seigneur, mais après tout moins humiliante, et qui vaut mieux à mon gré que de devoir le vivre à la génér
ns bizarres, ― comme la croyance à l’efficacité d’un baume qui devait valoir celui de Fier-à-bras, — Prévost, sans faire parti
oltaire : on n’en a pas encore de Rousseau. La meilleure édition n’en vaut rien : c’est celle de Musset-Pathay ; et, quant a
haine ; et on n’était pas impunément l’ennemi de Voltaire, mais cela valait presque mieux que d’être l’ami de Rousseau. C’est
cherché un peu partout les causes de ce succès, et on a surtout fait valoir les littéraires : la nouveauté de la langue de Ro
t cela ne nous importe ici, où la question n’est pas de savoir ce que vaut , mais seulement quel fut l’idéal de Rousseau. Je
e plaisir qu’il aura de les aller chercher dans le livre lui-même. Il vaut mieux, il est plus utile, il sera plus intéressan
cents ans, s’est accru, dans notre temps, de tout ce que l’on a fait valoir d’excellentes raisons pour assimiler les langues
La moindre femmelette de ce temps-là (qui est le siècle de Louis XIV) vaut mieux pour le langage que les Jean-Jacques et les
tisme, révolution littéraire, classicisme, une relation nouvelle. Que vaut la tentative, et dans quelle mesure a-t-elle réus
r du livre de M. Deschanel. Une idée y domine le sujet. Les faits n’y valent point par eux-mêmes, mais pour autant qu’ils conc
80 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322
y ajoutant des traits de lumiere qui n’ont pas peu servi à les faire valoir . Le Livre de Vandale sur les Oracles fût tombé da
ousiaste se fait sentir à chaque ligne. Ce n’est pas ainsi qu’on fait valoir les Grands Hommes ; ce n’est pas non plus d’après
81 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Hallé  » pp. 127-130
Hallé Il n’y a pas un morceau de Mr le professeur Halle qui vaille . De Halle. Dix pieds en carré. Les Génies de la p
bandonnons ce pauvre Mr Halle à son sort et passons à un homme qui en vaut bien un autre. C’est Vien. Mais auparavant j’obse
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
is il est outré de dépit lorsqu’il voit couronner des ouvrages qui ne valent pas les siens. Il est désesperé d’une injustice q
roit communément. Ils ont du moins quelque lueur de ce qu’ils peuvent valoir au juste, et ils s’apprétient eux-mêmes dans le f
et des autres, ont des occasions si fréquentes de connoître ce qu’ils valent véritablement, qu’il faut bien qu’ils s’en douten
83 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Victor Duruy » pp. 67-94
sode de sa vie pût être tourné en exemple et en leçon. Son succès lui valut , après un trimestre passé au collège de Reims, d’
e sa grande Histoire des Romains paraissaient en 1843 et 1844, et lui valaient d’être décoré par M. de Salvandy. En 1845, il éta
est pourquoi, en même temps que l’évidente solidité de son mérite lui valait , même avant qu’une volonté toute-puissante ne s’e
ité. « On fait quelquefois ces choses-là, avait dit M. Duruy, mais il vaut mieux ne pas les rappeler. » L’empereur souffrait
ire, ne le désavouait pas, mais ne l’aidait point ; et peut-être cela valait -il mieux. Les réformes du ministère Duruy furent
84 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) «  Mémoires et correspondance de Mme d’Épinay .  » pp. 187-207
on (et des traités couronnés par l’Académie), et qui a eu des amants, valait mieux que ces femmes dont je parle. Mais, n’étant
ritique. Je lui réponds que j’écris tout ce qu’il dit, parce que cela vaut bien tout ce que je pense. Voltaire disait d’ell
onna le premier la confiance en elle-même, le sentiment de ce qu’elle valait , il l’émancipa : Oh ! que vous êtes heureusement
e l’idée qu’on lui en avait voulu donner : « Sachez, monsieur, que je vaux moins que ma réputation de Genève, mais mieux que
t toute sa société, dans sa correspondance avec l’abbé Galiani ; cela vaudrait la peine d’un examen à part. Aujourd’hui je n’ai
85 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
et du Dieu brut et amorphe de l’humanité primitive, ce tas de pierres valait un temple de la Grèce anthropomorphique, et était
sait plus de choses que de belles statues allégoriques. Les choses ne valent que par ce qu’y voit l’humanité, par les sentimen
me est en effet supérieur à l’Iliade, ou pour mieux dire que l’Iliade vaut un monde, tandis que l’œuvre du moderne est desti
s analogue à la tombe. Les quelques pages de M. Cousin sur Santa-Rosa valent mieux pour notre manière de sentir qu’une oraison
ment de toute œuvre, c’est son époque. Les sculptures du Parthénon ne valaient -elles pas mieux à leur place que plaquées par pet
el, sans antécédent traditionnel, eût été fade et impossible ; autant vaudrait supposer que c’est Matthieu, Marc, Luc et Jean qu
s, la bonne critique doit faire aux grands hommes une large part. Ils valent dans l’humanité et par l’humanité. Ils sentent cl
ssants leviers de l’analyse et de l’observation 106. » L’érudition ne vaut que par là. Personne n’est tenté de lui attribuer
86 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34
ué par ses productions, un écrivain, dont on a lu les ouvrages et qui vaille la peine d’un examen approfondi ? comment s’y pre
ême très-utile que ceux qui ont pour fonction de déployer et de faire valoir éloquemment les belles tentures et les tapisserie
ion des esprits, des talents, longtemps incomplets ou épars, paraître valoir mieux dans leur vieillesse et n’avoir jamais été
eux carrières. Jeune ou vieux, il n’a cessé de se peindre, et, ce qui vaut mieux, de se montrer, de se laisser voir, et, en
87 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite et fin.) »
econde demoiselle, lui font écho et lui répètent à l’envi ; « Cœur ne vaut rien, s’il n’est joyeux. » Tout cela se dit en ba
cette date, Rodigon, comte de Hèrode, un homme de cour, un comte qui vaut un marquis pour le sémillant. Il se chante en rim
ient toujours. C’est déjà le vers connu : Tous les autres plaisirs ne valent pas ses peines. Après avoir ainsi roucoulé quelq
ne songeait nullement alors à disposer les faits de façon à les faire valoir par le contraste, à concentrer l’intérêt sur cert
88 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »
e dessert, c’est quasi autant dire que moutarde après le dîner. Mieux vaut un bon tiens que deux tu l’auras ; mieux vaut un
e après le dîner. Mieux vaut un bon tiens que deux tu l’auras ; mieux vaut un moineau dans la main que la grue qui vole en l
ussi le même Sancho (car il a deux bâts à son âne) dirait « que mieux vaut tard que jamais ; qu’il n’y avait nul péril en la
n’y avait nul péril en la demeure ; que bonne espérance, après tout, vaut mieux que chétive possession, et qu’on peut atten
89 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
ettes ce fermage. Alors, il n’y aura plus de critique du tout, ce qui vaudra toujours mieux que la honteuse critique d’annonce
fit rien, sinon dire chaque lundi durant trente années que tel livre valait et que tel autre ne valait rien », il est certain
e lundi durant trente années que tel livre valait et que tel autre ne valait rien », il est certain que cet homme ne vaut même
it et que tel autre ne valait rien », il est certain que cet homme ne vaut même pas qu’on s’en irrite de son vivant. C’est u
90 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre III. Grands poètes : Verlaine et Mallarmé, Heredia et Leconte de Lisle » pp. 27-48
Mais ce sont, dans les vers de Verlaine, aventures de Verlaine. Tant vaut l’homme, tant vaut la confession. Le charme est b
les vers de Verlaine, aventures de Verlaine. Tant vaut l’homme, tant vaut la confession. Le charme est bien secondaire que
endemain mais du matin ou de la veille, dont l’exactitude chaleureuse vaut d’abord en tant que d’intéressante information :
es en vain, car tu meurs. — Ô délice ! Non, l’originalité de Heredia vaut mieux que d’un spécialiste du pays chaud et du po
91 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Figurines (Deuxième Série) » pp. 103-153
quer à faire ce qui me permettra de m’estimer le plus. Moins le monde vaut , plus je vaudrai. » Ainsi raisonnait-il. Cela, sa
e qui me permettra de m’estimer le plus. Moins le monde vaut, plus je vaudrai . » Ainsi raisonnait-il. Cela, sans l’ombre d’espé
ique encourageante. Il ne daigne ; il est désolé à fond. Mais il veut valoir , pour lui-même et pour jouir solitairement de son
il les traite l’un et l’autre sans dureté : le sentiment qu’il a de «  valoir  » plus qu’eux lui permet l’indulgence. — Il ne pa
sa curiosité de sentir. Ce point, Durtal pourra-t-il s’y fixer ? Que vaut sa conversion ? On a vu des prostituées prises to
se a un mouvement d’orgueil, vite réprimé et pleuré. Mais cela nous a valu des pages d’une couleur vibrante et d’une émotion
à de bonnes personnes des minutes ineffables, de ces minutes où l’on vaut davantage, où l’on vit hors de soi, où l’on commu
92 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
ue couronne le signe du Christ. Entrez, et dites-moi si aucune gloire vaut la gloire de celui qui siège là-bas. Napoléon, do
n en croyant qu’on peut bannir de l’humanité l’idée de majesté. Mieux vaudrait l’ancienne idolâtrie, entourant de splendeur quel
le vie où la majesté de l’humanité ne serait pas représentée. Mais il vaut mieux encore revenir à la vérité et ne reconnaîtr
igion, c’est savoir et aimer la vérité des choses. Une proposition ne vaut qu’en tant qu’elle est comprise et sentie. Que si
ans s’embarrasser de la comprendre ; on ne sent pas que ces choses ne valent que par le bien qu’elles font à l’âme, par leur a
ô disciples du Christ, faites-vous alliance avec ces hommes ? Oh ! ne vaudrait -il pas mieux nous asseoir les uns et les autres à
e croisés ; moi, je suis fils d’un soldat de la République. Nous nous valons . 202. J’imagine qu’un dialogue de Platon nous r
93 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »
Marot, mais dans un autre esprit traduisit les Psaumes. Sa traduction vaut mieux que celle de Marot, et la langue en est moi
eau au nom de tout le xviie  siècle. Pesons-en chaque expression cela vaut mieux que de revendiquer quelque vaine liberté do
du même : « Toute cette pièce est si niaise et si écolière qu’elle ne vaut pas la peine de la censure. » D’une phrase du mêm
 » D’un tour prétentieux : « Ceci pipe le monde, et ce n’est rien qui vaille . » D’un pétrarchisme : « Ceci est sans jugement,
s. » D’un autre : « Bourre excellente, prise de l’italien, où elle ne vaut non plus qu’en françois. » D’une mauvaise rime :
esprit d’alors, par l’imitation de l’Italie et par le faux savoir, ne valait pas ce que leur bon sens, cultivé par les lettres
94 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174
peut-être les moins pratiquées ? Et je ne prétends point qu’elles se vaillent toutes, mais pour en établir la valeur relative,
des actes et des sentiments humains. Ceux dont on est le plus fier ne valent que par leur ajustement à un côté et parfois à un
forte que les flammes et la mort. § 5 Naturellement l’ironie vaut ce que vaut l’esprit qui la pratique. Elle est un
s flammes et la mort. § 5 Naturellement l’ironie vaut ce que vaut l’esprit qui la pratique. Elle est un procédé gén
nnelles. Il sait que tous ces biens ne sont que des moyens, qu’ils ne valent que par des fins plus hautes, la vie sociale d’un
de s’en servir. L’âme sociale lui montrera que l’homme n’existe et ne vaut que par la société, qu’il en est un produit et un
95 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147
ses Histoires, — il se plonge en des margouillis de paroles (cela ne vaut pas un nom plus noble) dans le genre de celui-ci,
savants, au contraire, — les Renan et les Berthelot de ce temps-là, — vaudront davantage. Le mandarinisme des Instituts gouverne
sme humilié, que de lui montrer et de lui opposer un prince païen qui valait bien, certes ! tous ses saints et tous ses martyr
. Ils ne connaissaient pas l’esprit scientifique ! Et, d’ailleurs, il vaut mieux qu’il en soit ainsi, pour le compte même de
ntechrist, l’auteur de la Vie de Jésus avait écrit l’Anterenan, cela, vaudrait mieux peut-être, cela serait peut-être au moins u
deur, et, après avoir réussi, de douter si la cause qu’ils ont servie valait tant de sacrifices… » — « Il n’y a guères — ajout
96 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
de gens qui aient le courage d’avouer que, bien comprises, ces règles valent encore aujourd’hui, et que les plus indépendants,
ment les trois unités, mais il avoue qu’après tout un sujet concentré vaut mieux qu’un sujet dispersé, sauvant ainsi ce qu’i
ntrer ce qu’il a bien vu d’un coup d’œil, à lui détailler ce qui n’en vaut pas la peine, à lui expliquer ce qu’il connaît. U
97 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »
a vôtre même, on comprend alors que la vie, affreuse, inique, féroce, vaut encore mieux que le néant. » À la bonne heure !
ivre ? Non pas. Le mal défini par M. Rod n’en existe pas moins, et il valait la peine de le décrire, ne fût-ce que pour que no
édiger. Essayerons-nous ? En voici un que je vous donne pour ce qu’il vaut et qui, d’ailleurs, n’est pas original (mais un c
98 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXI. Le littérateur chez les peintres » pp. 269-282
nc elle fabrique du bonheur. Et puis les comptes rendus contemporains valent au moins comme répertoires futurs plus commodes à
finesse de M. Alexandre, la verve littéraire de M. Geffroy, nous ont valu , cette année encore, d’excellents articles, excel
ils disent le sentiment qui devant tel tableau les retint ; leur dire vaut par la délicatesse de leur tact, et la grâce de l
99 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
t une occasion de péché, coupe-les, et jette-les loin de toi ; car il vaut mieux que tu entres boiteux ou manchot dans la vi
st une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux entrer borgne dans la vie éternelle que d’a
Père. Les cheveux de votre tête sont comptés. Ne craignez rien ; vous valez beaucoup de passereaux 882. » — « Quiconque, disa
100 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274
plus grande louange qu’on pût donner à des vers, étoit de dire qu’ils valent de la prose. On s’appuya de l’exemple de ce beau
réclamer toutes les beautés poëtiques qu’ils renferment, & faire valoir contr’eux le systême de La Mothe. Des syllabes un
des vers blancs ou non rimés, étoit l’argument qu’on faisoit le plus valoir contre le retour des mêmes sons dans les vers. Un
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