/ 2164
1 (1842) Discours sur l’esprit positif
Considérations fondamentales sur la nature et la destination du véritable esprit Philosophique : appréciation sommaire de l
e nécessaire n’était pas surtout consacré à définir convenablement le véritable esprit fondamental de cette philosophie, dont l’i
, et mieux en harmonie avec nos vrais besoins. Même en un temps où le véritable esprit philosophique avait déjà prévalu envers le
est plus près de l’état théologique ou de l’état positif, voir ou une véritable émanation de la puissance surnaturelle, ou une si
plus alors la pure imagination qui domine, et ce n’est pas encore la véritable observation ; mais le raisonnement y acquiert bea
it ses efforts dans le domaine, dès lors rapidement progressif, de la véritable observation, seule base possible des connaissance
lligible. Les principes qu’elle emploie ne sont plus eux-mêmes que de véritables faits, seulement plus généraux et plus abstraits
elui de l’exactitude partielle. Il importe donc de bien sentir que le véritable esprit positif n’est pas moins éloigné, au fond,
constante de ces lois, on peut dire, sans aucune exagération, que la véritable science, bien loin d’être formée de simples obser
si elle ne nous conduisait pas à le prévoir convenablement. Ainsi, le véritable esprit positif consiste surtout à voir pour prévo
antérieurement enracinées, on a presque toujours méconnu jusqu’ici sa véritable source, en s’efforçant, d’après une vaine et conf
seule vraiment appréciable, elle seule aussi suffit pleinement à nos véritables besoins, soit de contemplation, soit de direction
la méthode positive envisagée dans son ensemble, sans prétendre à une véritable unité scientifique, en aspirant seulement à l’hom
st uniquement ainsi que nos connaissances positives peuvent former un véritable système de manière à offrir un caractère pleineme
ande communion intellectuelle qui devient la base nécessaire de toute véritable association humaine, quand elle est convenablemen
ssairement, par le plus heureux résumé, tous les grands caractères du véritable esprit philosophique, aussi bien quant à la ratio
urement rationnel, c’est-à-dire d’élever nos prévisions théoriques au véritable niveau de nos besoins pratiques. Dans les arts mê
rile, et qui même compromettrait finalement tous les fondements de la véritable science, puisque nos lois ne peuvent jamais repré
une philosophie pleinement positive, seule susceptible désormais d’un véritable ascendant social. Nous sommes ainsi conduits à co
ous sommes ainsi conduits à compléter enfin l’appréciation directe du véritable esprit philosophique par une dernière explication
la prévision rationnelle, qui constitue le principal caractère de la véritable science, à la divination par révélation spéciale,
entière maturité, tend aussi à subordonner la volonté elle-même à de véritables lois, dont l’existence est, en effet, tacitement
, rectifiera soigneusement ces injustes préjugés, qui empêchent toute véritable théorie historique. Mais, quoique le polythéisme,
t, qui, au fond, n’en pouvait être que le simple organe, et jamais le véritable agent. Il faut, en effet, remarquer que l’esprit
aintenant pour caractériser ici, sous tous les aspects principaux, le véritable esprit philosophique, qui, après une lente évolut
pposer le précis au vague : ce sens rappelle la tendance constante du véritable esprit philosophique à obtenir partout le degré d
importe beaucoup de sentir que, sous tous les aspects essentiels, le véritable esprit philosophique consiste surtout dans l’exte
et l’utilité de tels préceptes logiques, elle ne saurait comporter de véritables appréciations que d’après une analyse spéciale à
if que devait surtout consister, de nos jours, la dernière épreuve du véritable esprit philosophique, dont l’extension successive
ontemporains la jugent ainsi assez accomplie pour avoir déjà posé les véritables bases directes de l’entière rénovation mentale pr
nter mutuellement, sans qu’aucun d’eux puisse davantage comporter une véritable désuétude qu’un triomphe décisif ; parce que notr
ouvoirs actuels, cette résistance instinctive concourt à faciliter la véritable solution, en poussant à transformer une stérile a
ible, pendant la lutte révolutionnaire des trois derniers siècles, le véritable état normal de toutes les classes plus simples de
divagations de ses propres adeptes. Attaquant le désordre actuel à sa véritable source, nécessairement mentale, il constitue, aus
la théologie ne sauraient comporter, guère plus l’une que l’autre, un véritable progrès, c’est-à-dire une progression continue ve
’hui, envers lui-même, à l’esprit révolutionnaire proprement dit. Une véritable explication de l’ensemble du passé, conformément
cipal serait subordonné à l’accessoire. Une judicieuse exploration du véritable état de la société moderne représente donc comme
part, que les opinions théologiques quelconques ne comportent aucune véritable démonstration, et, d’une autre part, que la néces
ques, elle n’en a pas moins précieusement conservé toutes les notions véritables obtenues sous leur domination : il en a été de mê
, sans que le plus sublime dévouement puisse en inspirer l’abnégation véritable , justement regardée alors comme une dangereuse ab
ou l’abandonne à un empirisme encore plus oppressif, en sorte que le véritable esprit positif, qui correspond à l’ensemble des d
le qui, d’après nos explications antérieures, rattache directement le véritable esprit philosophique au bon sens universel, sa pr
souciance matérielle qui rapproche spontanément nos prolétaires de la véritable classe contemplative, du moins quand celle-ci aur
préoccupée d’actives inquiétudes, qui ne comportent presque jamais un véritable calme, intellectuel et moral. Cet état doit être
degré actuel de dissémination, n’inspire habituellement aucun intérêt véritable à la plupart de ceux qui en jouissent exclusiveme
le vrai programme social des prolétaires. Il ne peut plus exister de véritable popularité que pour la politique qui tendra néces
mps résulter surtout d’un libre zèle privé, inspiré et soutenu par de véritables convictions philosophiques. L’imparfaite conserva
e la seule instruction systématique qui puisse désormais préparer une véritable réorganisation, d’abord mentale, puis morale, et
logie, dont la première touche immédiatement à l’origine spontanée du véritable esprit scientifique, et la dernière à sa destinat
que, on détermine enfin, avec la dernière précision philosophique, la véritable origine de tout le système scientifique, d’abord
lément, à retenir l’esprit humain dans, ce degré purement initial du, véritable essor spéculatif, sans jamais considérer son uniq
velle philosophie générale. La terminaison de ce long Discours, où le véritable esprit positif a été caractérisé sous tous les as
n exposée d’abord ; en sorte que le discours actuel forme lui-même un véritable ensemble, image fidèle, quoique très contractée,
i, par leur nature, offrent nécessairement la pleine manifestation du véritable esprit mathématique, dont elles constituent, au f
2 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
le est indispensable pour achever de faire connaître dès l’origine le véritable esprit de ce cours. (1) On conçoit aisément d’abo
t. Il était bien sensible néanmoins, pour quiconque eût bien connu la véritable situation de l’esprit humain, qu’une telle entrep
el dans un semblable travail, en nous offrant un guide certain par le véritable principe fondamental de l’art de classer, qui n’a
e, on doit concevoir l’étude de la nature comme destinée à fournir la véritable base rationnelle de l’action de l’homme sur la na
e doctrine propre à cette classe nouvelle, et qui doit constituer les véritables théories directes des différents arts, pourrait s
presque toutes les diverses sciences principales. C’est ainsi que la véritable théorie de l’agriculture, pour me borner au cas l
. Les faits connus ne pourront être coordonnés de manière à former de véritables théories spéciales des différents êtres de l’univ
raire, du moins d’artificiel, de manière à présenter une imperfection véritable . En effet, le but principal que l’on doit avoir e
ement à cette réflexion, que je crois importante pour caractériser la véritable difficulté de la recherche qui nous occupe actuel
ombreux exemples. Il résulte donc de là que l’on ne peut connaître la véritable histoire de chaque science, c’est-à-dire la forma
ment de cette science comme isolé. Bien loin de mettre en évidence la véritable histoire de la science, il tendrait à en faire co
préciser davantage, en le présentant sous un nouveau point de vue, le véritable esprit de ce cours. Mais, surtout, il en résulte,
onnaissance des lois générales de la vie, qui doit être à nos yeux le véritable objet de la physiologie, exige la considération s
r dépendance successives. Telle est l’intime relation générale que la véritable observation philosophique, convenablement employé
n’ont pu être déterminées que par le sentiment longtemps éprouvé des véritables besoins de l’esprit humain, sans qu’on ait pu êtr
érarchie encyclopédique, n’a pu faire de progrès réels et prendre son véritable caractère, qu’après un grand développement des sc
ns immédiates qu’on en peut faire, c’est de déterminer directement le véritable plan général d’une éducation scientifique entière
s été obtenue communément d’une manière rationnelle, et en partant du véritable point de départ de la philosophie naturelle. On c
prochaine sera entièrement consacrée à la détermination exacte de son véritable caractère général, et par suite à la fixation pré
étrie et la mécanique doivent, au contraire, être envisagées comme de véritables sciences naturelles, fondées, ainsi que toutes le
tte leçon. Nous ne faisons maintenant que restituer à cette série son véritable premier terme, dont l’importance propre exigeait
phénomènes. C’est donc la science mathématique qui doit constituer le véritable point de départ de toute éducation scientifique r
es spéculations arbitraires, mais en le regardant comme le sujet d’un véritable problème philosophique, le plan rationnel qui doi
3 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273
pitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère 1. Rappelons d’abord cet axiome : Les h
é, mais cet ingénieux écrivain n’a pas su en profiter pour trouver la véritable origine de la poésie ; c’est qu’il fallait combin
ut être la poétique. — 4. Les fables furent à leur origine des récits véritables et d’un caractère sérieux, et (μῦθος, fable, a ét
ssi les premiers poètes héroïques des Latins chantèrent des histoires véritables , c’est-à-dire les guerres de Rome. Quand la barba
éels. Les romanciers du même temps s’imaginaient écrire des histoires véritables , et le Boiardo, l’Arioste, nés dans un siècle écl
’il est tout simple qu’on ignore, et que pour cette raison l’on croit véritables . — 8. D’après cette explication des caractères po
4 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
t des influences extérieures sous lesquelles ils se sont produits, la véritable science de l’homme est restée à faire. D’une pare
à purifier ou à retremper les âmes ; on n’en a point fait sortir une véritable théorie scientifique. Cette science est née le jo
ir de lui-même et par lui-même, sûr de sa force, comme le héros d’une véritable épopée. On voit qu’il ne sent point le poids de c
exagéré la méthode de l’antiquité au point de faire de l’histoire un véritable traité de morale. Les historiens latins n’ont poi
ux sur les origines de Rome, auxquels il n’a manqué, pour en faire un véritable poëme à la façon de l’Iliade, que le génie, la la
us les faits intérieurs ou extérieurs de cette histoire, en un mot le véritable secret de l’explication des choses romaines, Tite
des historiens de l’antiquité. Les Vies des hommes illustres sont un véritable livre de psychologie historique. Là on assiste au
autés de cette poésie naïve et toute primitive que les produits d’une véritable œuvre d’art, et dans les répétitions et les longu
ce qui ramène les faits à leurs lois, une philosophie qui remonte aux véritables causes. Pourquoi l’histoire a-t-elle été ainsi tr
èles à cette méthode, Montesquieu et Vico ont cherché les lois et les véritables causes des faits politiques, soit dans l’histoire
nécessaires qui dérivent de la nature même de ces faits, telle est la véritable méthode scientifique de l’histoire, qui ne devait
ndue ni assez exacte. A notre siècle seul appartiennent les œuvres de véritable science historique. Ici la méthode scientifique e
ples. Elle est devenue une étude analogue à l’histoire naturelle, une véritable physiologie sociale, où l’influence des causes éc
pire ? C’est à Niebuhr, à Michelet, à Mommsen, qu’il faut demander la véritable et définitive explication que ni Cicéron, ni Sall
t particulièrement de la nôtre. Il a su ainsi faire de l’histoire une véritable science, analogue à cette physiologie naturelle q
timents d’un peuple qu’étranger ou résistant à ses passions, voilà le véritable héros révolutionnaire, dont aucun d’entre nos plu
é et la conscience de ces chefs ont trop souvent fléchi. Telle est la véritable philosophie de cette histoire ; elle n’a rien de
ts de sa vie passée ou présente, pour les reproduire par une création véritable de son génie personnel. Ainsi a été refaite la cr
i veulent l’absolu en toute chose, ne regardant pas comme une science véritable toute étude morale qui n’aboutit point à un déter
que. Fatalité des passions ou fatalité des idées, l’histoire perd son véritable caractère du moment que la liberté en a disparu ;
rie, en expliquant comment l’homme, peuples et individus, est, non le véritable acteur, mais simplement l’agent toujours subordon
Mais qu’est-ce que cette fatalité a de commun avec l’avènement de la véritable démocratie ? L’histoire de l’empire est là pour l
5 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ce de chacune d’elles. II. (1) Pour expliquer convenablement la véritable nature et le caractère propre de la philosophie p
ier, les agents surnaturels sont remplacés par des forces abstraites, véritables entités (abstractions personnifiées) inhérentes a
. Je ne la considère maintenant que pour déterminer avec précision le véritable caractère de la philosophie positive, par opposit
et ensemble de considérations, que, si la philosophie positive est le véritable état définitif de l’intelligence humaine, celui v
l’alliage superstitieux et scolastique qui déguisait plus ou moins le véritable caractère de tous les travaux antérieurs. Depuis
et qui est envisagée à si juste raison comme tout à fait contraire au véritable esprit de la philosophie positive. Ces considérat
ieux résultats de cette division, tout en voyant désormais en elle la véritable base fondamentale de l’organisation générale du m
re attaquer avec quelque espoir de succès la philosophie positive. Le véritable moyen d’arrêter l’influence délétère dont l’aveni
tre, par lesquelles on puisse arriver à quelques notions rationnelles véritables sur les phénomènes intellectuels. On voit que, so
d’opinions divergentes qu’il y a d’individus croyant s’y livrer. Les véritables savants, les hommes voués aux études positives, e
métaphores prises pour des raisonnements, et présente quelque notion véritable , au lieu de provenir de leur prétendue méthode, a
s. J’ignore si, plus tard, il deviendra possible de faire a priori un véritable cours de méthode tout à fait indépendant de l’étu
la face de la science mathématique, et dans laquelle on doit voir le véritable germe de tous les grands progrès ultérieurs, qu’e
s maximes fondamentales dont la fixité est la première condition d’un véritable ordre social. Tant que les intelligences individu
déterminé, tandis que le mal consiste surtout dans l’absence de toute véritable organisation. C’est la coexistence de ces trois p
le proposer nettement : telle est toute mon ambition. Ayant exposé le véritable but de ce cours, c’est-à-dire fixé le point de vu
6 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
oire, l’étude de l’esthétique, l’étude de toute chose, ne devient une véritable science que du moment où les faits qu’elle compre
cause occasionnelle d’action et de mouvement ; c’est Dieu qui est le véritable moteur. Pour Spinosa, il n’y a qu’une simple corr
pour la thèse générale, mais sans suite et sans conséquence pour une véritable doctrine scientifique. Cabanis lui-même, dans son
l en est sorti, non plus une doctrine vague et conjecturale, mais une véritable science. La tentative phrénologique de Gall et de
humaine, de manière que cette classification pût servir de base à une véritable théorie des faits psychologiques. Malheureusement
pour avoir confondu les désirs, les velléités, les penchants, avec la véritable volonté qu’on a cru trouver des difficultés insol
e impression sensitive antérieure, par conséquent qu’un effet dont la véritable cause est l’action organique extérieure. Voulez-v
idée par un travail des cellules cérébrales. L’impression est donc le véritable corps simple, l’élément primordial plus ou moins
s de conscience l’expression de phénomènes cérébraux. Quelle est leur véritable thèse sous les mots forts équivoques de leur voca
ns oublie l’être de la conscience, l’individu, le moi, sujet et cause véritable de tous les phénomènes de la vie psychique, sinon
organes. C’est l’organe ou plutôt l’élément organique qui est l’être véritable , le sujet et la cause de tous les phénomènes biol
aux. Mais la conscience proteste contre de telles conclusions. L’être véritable , pour elle, c’est le moi, l’individu dont elle se
énomènes ; on ne pénètre pas jusqu’aux caractères intimes, aux causes véritables de ces divers états. Socrate et Pascal pouvaient
ns que les adversaires du libre arbitre ne confondent la notion de la véritable liberté humaine avec la notion abstraite et toute
apprend que l’organisation est, non une simple composition, mais une véritable création, que le créateur est l’être vivant, que
ertaine, c’est que tout être vivant, ayant sa fin en lui-même, est la véritable cause des mouvements qui se rapportent à lui, que
7 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
u’on serait tenté d’ambitionner leur vanité comme la seule jouissance véritable , puisque c’est la plus parfaite des illusions ; m
acultés dont on ne se croit pas sûr ; l’émulation excite nos qualités véritables  ; la vanité se place en avant de tout ce qui nous
est si esclave que la vanité, et si indépendant, au contraire, que la véritable fierté, il n’est pas de supplice plus cruel, que
; mais celui que tout le monde a jugé, ne reçoit plus rien d’elle. La véritable valeur reste, mais l’amour est plus épris de ce q
res de famille, pensant, avec quelque raison, que les succès mêmes du véritable esprit ne sont pas conformes à la destination des
lles qui en ont obtenu. D’ailleurs, la femme qui, en atteignant à une véritable supériorité, pourrait se croire au-dessus de la h
la liberté dans une grande nation ; elle met d’abord certainement un véritable obstacle à l’établissement d’un gouvernement nouv
8 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
et volontairement, s’associent, parlent comme l’homme, où trouver les véritables caractères distinctifs de la nature humaine, sino
ientifique qui lui est propre, en ce qu’elle sert à confirmer par une véritable expérience les enseignements intimes et plus ou m
fférents, tandis que jamais aucune espèce animale n’est parvenue à un véritable état politique, malgré les changements de conditi
généralise, juge, raisonne, tandis que l’animal ne pense pas, dans la véritable acception du mot, étant incapable de ces diverses
tes psychologues, c’est que leur méthode est impuissante à donner une véritable idée de notre nature. Si on leur reproche avec ra
terminer des lois. Ici, comme dans les sciences physiques, les causes véritables des phénomènes restent cachées à l’observateur. L
Smith, de Reid, de Hume, de Bentham, de Stuart Mill ou de Littré. Le véritable père de la nouvelle école psychologique, c’est Hu
ituent le fond de la nature humaine et forment la seule matière d’une véritable définition. Il en est de même de la méthode des p
antécédent dans un acte intellectuel, tout n’est pas dit sur la cause véritable du phénomène dont elle a constaté la loi. Et alor
naturelles, ne fait pas avancer d’un seul pas dans la recherche ou la véritable science des causes. Tout au contraire, la notion
ent et avec tant d’énergie que la méthode de Bacon égare et fausse la véritable science de l’homme22. « Newton disait : Ô physiqu
l’analyse ces révélations spontanées, et en faire sortir une science véritable de l’homme, science intime et profonde, bien autr
9 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
despotisme d’opinion, en s’étendant trop loin, pouvait nuire enfin au véritable talent. Chaque jour on mettait plus de subtilité
où l’on appréciait le mérite par les données les plus étrangères à sa véritable valeur ; la société, dis-je, en France, avait cré
ards qu’elle doit aux autres ! C’est ainsi que le bon goût exerce une véritable influence politique. L’on est assez généralement
s et durables, manquer aux principes de ce goût, ce serait ignorer la véritable nature des choses. Il était souvent nécessaire, s
tre privé sans que ce défaut porte la moindre atteinte aux grandes et véritables qualités qui constituent la force et l’élévation
ne, tout ce qui frappe l’imagination suppléait, à quelques égards, au véritable mérite ; mais, dans une république, les femmes ne
s de celui qui commande aigrissent cette prévention, elle devient une véritable haine. Tout homme de goût et d’une certaine éléva
ère, c’est la bonté, c’est l’élévation de l’âme, c’est la supériorité véritable que cette froideur met à la gêne. Les manières ne
10 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
e le lien nécessaire par lequel un enfant tient à ses parents. Car le véritable principe du mariage n’est pas l’amour physique et
t réels, peindre des caractères 201. Or la tragédie sort par là de sa véritable nature, et touche aux confins du comique. J’ai t
ent finalement une défaite, et que la Société, la Famille, l’État, le véritable amour, le véritable honneur, l’ambition dans ce q
éfaite, et que la Société, la Famille, l’État, le véritable amour, le véritable honneur, l’ambition dans ce qu’elle a de légitime
ue la comédie ne se glisse point au foyer d’une famille conforme à sa véritable idée, dont le chef sait maintenir sur les siens s
’art dramatique. Si la tragédie des Indiens est sans pathétique, sans véritable intérêt humain, parce qu’elle roule presque tout
est là, c’est dans ces satires fines et animées que l’on doit voir la véritable comédie romaine, non dans le théâtre de Plaute et
, et elle se sert de l’écriture pour le tromper. Le Bon Sens et l’Art véritable sont également satisfaits de la mésaventure des P
Idée (Begriff) passe par divers modes d’existence avant d’être l’Idée véritable (Idee)… Le système solaire est pour l’Idée une ma
Dans l’animal, le principe spirituel n’apparaît pas encore comme Âme véritable  ; car il ne se sait pas… La propriété d’être pour
ne se sait pas… La propriété d’être pour soi est ce qui constitue la véritable subjectivité. (Hegel, Cours d’Esthétique, Ire pa
Le cœur de l’homme est grand et vaste. Dans la conscience d’un homme véritable , il y a place pour plusieurs Dieux ; il renferme
stantiel en soi, ni l’élément personnel subjectif En effet, comme art véritable , la comédie doit aussi se soumettre à l’obligatio
n Orient. Le mode tout entier de cette civilisation n’a pas permis un véritable développement de la poésie dramatique. Pour que l
ermis un véritable développement de la poésie dramatique. Pour que la véritable action tragique soit possible, il est nécessaire
210. Comme Aristophane met en scène la contradiction absolue de la véritable nature des Dieux, des vrais principes de la vie p
altraités. Ainsi, par exemple, le Tartuffe de Molière, ce faux dévot, véritable scélérat qu’il s’agit de démasquer, n’est nulleme
11 (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »
as laissé de le dire bien souvent et de faire, comme à la volupté, de véritables invocations à la paresse. Je le verrai, ce pays
tation ici  voilà le ton de La Fontaine le plus souvent. Il avait une véritable passion pour le peu de travail et pour la distrac
, il a abandonné celle qu’il avait, et il a toujours cherché, avec un véritable plaisir, les occasions de ne pas s’occuper autrem
n ciron seulement. Voilà le ton, il l’a toujours eu. La passion, une véritable passion, comme toutes les passions de La Fontaine
sions de La Fontaine, toujours douce et sans violence, mais enfin une véritable passion, très persistante, pour l’indépendance, a
a été un Rousseau, n’en doutez pas. Au fond de La Fontaine, il y a un véritable Rousseau par la plupart de ses goûts, de ses tend
cela pour vous préparer et pour vous faire comprendre ce qu’il y a de véritable passion, de passion sincère et profonde, dans des
es Amis. Je vous rappellerai seulement ces quelques vers : Qu’un ami véritable est une douce chose ! Il cherche nos besoins au f
bles, les petits, les souffrants, les opprimés, les écrasés, avec une véritable profondeur de sentiment, et ce sentiment il l’a e
bêtes n’ont pas d’esprit… »). Seulement je réserve celui-ci. Mais le véritable plaidoyer pour les animaux opprimés par l’homme,
12 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
heur est qu’il les interprète à sa façon et les détourne de leur sens véritable . Son étude manque de toute solidité. Elle me semb
ais du moins Nietzsche a-t-il l’avantage sur Tolstoï d’avoir reçu une véritable et solide éducation musicale. Il était pianiste e
une offense à l’Art. Les proclamer, c’était, au fond, méconnaître sa véritable essence et son esprit, c’était se méprendre sur l
thétique ; où il n’y a pas d’énergie vitale, il ne peut y avoir d’art véritable . Je touche ici au point capital des questions que
t non seulement à l’Art, mais à bien d’autres activités. Si l’artiste véritable est toujours un homme qui a une compréhension plu
igieuse de chaque époque ; le seul à ses yeux qui mérite le nom d’Art véritable est celui qui interprète le plus complètement l’i
lui montrer sa vraie direction. De son état de barbarie civilisée, le véritable art ne peut s’élever à sa dignité que sur les épa
t temps, au fond, ç’a été l’essence même de l’Art. Il n’y a pas d’art véritable , il ne peut pas y en avoir sans appel à ces senti
, et au-dessus de lui, elles expriment le pur sentiment humain. L’Art véritable est même le plus souvent en contradiction décidée
ite des quatre évangélistes auxquels la légende les attribue, mais un véritable recueil de chants ou de récits analogues à ceux d
gner a sur ce point quelques mots d’une pénétrante justesse. « L’Art véritable , dit-il, ne peut prospérer que sur la base de la
us. De la représentation inexacte que Tolstoï se fait des rapports véritables de l’Art et de la Religion, de l’Art et de la soc
’avenir doit être accessible à tous — ce qui est une qualité de l’art véritable à toutes les époques ; puis, cherchant à s’expliq
, en dépit d’une forme toujours artificielle (!), des œuvres d’un art véritable . Mais il devient sourd, ne peut plus rien entendr
Tolstoï, il n’y a ni clarté, ni sûreté de déduction, ni compréhension véritable du sujet. Son écrit sur l’Art n’est point une étu
d’où elle ne leur permet pas de se dégager. Je doute cependant qu’un véritable artiste se laisse enchaîner si facilement ; encor
oles professionnelles ; leur enseignement, loin de contribuer à l’art véritable , contribue au contraire à répandre les contrefaço
t-il s’étonner que si rarement leur enseignement enflamme de l’ardeur véritable les jeunes esprits, qu’il aiguise leurs facultés
’analogue à l’art, c’est les déshabituer de la compréhension de l’art véritable . » On ne saurait mieux dire, et Tolstoï met ici
ne voient pas, — voir et comprendre, voilà ce qui fait l’artiste, le véritable artiste ! Tolstoï observe très justement « qu’une
tion esthétique. Dans ce sens, Tolstoï a raison lorsqu’il dit que la véritable œuvre d’art est accessible à tous ; seulement, el
, elle est, on en peut être certain, une œuvre d’art, une œuvre d’art véritable . V. R. Wagner et Tolstoï Ignorance de Tolst
maines. C’était là une vue très juste et très profonde, fondée sur la véritable compréhension du singulier pouvoir de suggestion
nt dit de sa Critique de la raison pure. Chacune de ses œuvres est un véritable corps vivant, dans lequel chaque partie est un or
« C’est, dit-il, le signe certain par lequel on peut distinguer l’art véritable de sa contrefaçon. » Ce principe est faux. Certes
ous fait entrevoir sera tout pareil à celui du passé, j’entends l’art véritable , le grand art ; il ne nous révélera rien de nouve
réalité (élément dionysien). C’est le chœur, nous dit-il, qui est le véritable souffrant ; le chœur contemple l’action et il com
provoquent en lui un sentiment, et c’est ce sentiment qui devient le véritable générateur de la composition. Quand le musicien t
onfirmation des idées de Nietzsche par l’œuvre de R. Wagner. — Wagner véritable poète tragique. — La tragédie grecque détruite pa
ces, notre imagination reste rebelle. Il en va tout autrement dans la véritable tragédie. Les Grecs, avec raison, n’admettaient p
ue dans le surprenant phénomène que nous montre Wagner. Wagner est un véritable poète tragique. Il l’est par la tendance hautemen
agédie dans l’antiquité, nous ait en même temps ouvert le chemin à la véritable compréhension de l’art et du génie de Wagner. Qui
appelé le système de Wagner, que c’est seulement là que se révèle la véritable portée et le véritable sens des idées du maître.
agner, que c’est seulement là que se révèle la véritable portée et le véritable sens des idées du maître. Lui, il parlait plutôt
entation que l’on ne trouve pas dans Opéra et Drame. Ainsi, la nature véritable des rapports de Wagner avec le mythe, avec la lég
ait toujours eue devant les yeux. C’est ce qui fait que Wagner est le véritable poète tragique nouveau. Il est l’Eschyle et le Sh
e une existence en quelque sorte négative, éloignée du tragique de la véritable vie, optimiste en son attente des félicités parad
onie moderne sont devenues possibles et que nous voyons apparaître la véritable musique moderne, celle qu’on a appelée la musique
e et subit facilement toutes les empreintes. Mais dès le moment où sa véritable nature se formule et s’affirme, nous voyons au co
que chante l’orchestre ; c’est de la symphonie qu’ils reçoivent leur véritable signification, ils n’influent pas sur le sens de
outes les contraintes de l’ancienne musique et faire de sa musique un véritable discours, exprimant au fur et à mesure les degrés
art véritablement supérieure porte en elle ce caractère impérieux. Le véritable génie est toujours dominateur. Il suffit de se re
ophe dont les écrits sont la contradiction les uns des autres, fut le véritable névrosé, le décadent ? Le pauvre Nietzsche, enfer
es raffinements de la décadence, — qui peut-être s’y plaît mieux ; la véritable marque de l’âme allemande, en même temps jeune et
il y exprimait des idées et des sentiments, que ces œuvres étaient de véritables poèmes où il se donnait tout entier. Beethoven fu
premier abord de la musique de second ordre qui, parmi les musiciens véritables , entrait très peu ex ligne de compte. Il faut tir
e Bach, quand il doit, par conséquent, en deviner en quelque sorte la véritable substance artistique, l’auditeur doit éprouver un
écrivait ceci : « Plus la musique française se développera selon les véritables besoins de l’âme moderne, plus elle wagnérisera,
raiment nous toucher, ou du moins elles ne le pourraient qu’après une véritable et patiente initiation. Constatons, à ce propos,
ment superflue et gênante ; aussi a-t-elle été exclue complètement du véritable drame. Ici, au contraire (dans son œuvre à lui),
idèles servants de la sainte routine compliquer la question ; mais la véritable raison, c’est que les trois quarts des professeur
13 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
ependant se rendre ridicule par une ignorance absolue des usages. Les véritables convenances, dans un état libre, ne peuvent être
doivent rendre l’âme plus forte après l’avoir déchirée. En effet, la véritable grandeur du caractère, dans quelque situation dou
pre caractère en le perfectionnant, on est assuré qu’elle contient de véritables traits de génie. Ce ne sont pas des maximes de mo
ants tendent vers un but raisonnable. Un écrivain ne mérite de gloire véritable , que lorsqu’il fait servir l’émotion à quelques g
dans telle situation donnée, pourraient produire un grand effet. Les véritables convenances du théâtre ne sont que la dignité de
abandonne à ses impressions au lieu de choisir ses moyens d’effet. Le véritable objet du style poétique doit être d’exciter, par
enseur dans le poète. À l’époque où nous vivons, la mélancolie est la véritable inspiration du talent : qui ne se sent pas attein
Ce sont des espèces de contes de fées, un peu plus monotones que les véritables , parce que les combinaisons en sont moins variées
14 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
tres, car, qui dit univers, dit unité, union, lien ; or, le seul lien véritable est celui qui relie par le dedans, non par des ra
res vivants. Le génie est une puissance d’aimer qui, comme tout amour véritable , tend énergiquement à la fécondité et à la créati
génie et le milieu permet de déterminer ce que doit être la critique véritable . Selon Guyau, elle doit être l’examen de l’œuvre
n lui en prête une, « de manière à ce qu’elle acquière à nos veux une véritable individualité et constitue comme une autre vie de
l’art dans le sens d’un réalisme bien entendu et conciliable avec le véritable idéalisme. Le réalisme digne de ce nom n’est enco
il en a fait celle de l’art. Il s’est peint lui-même et il a peint le véritable artiste, en disant : « Pour comprendre un rayon d
ration du réel, représentation de la vie, n’en deviendra l’expression véritable et n’acquerra toute sa valeur sociale que s’il a
ffectueux ou indulgent. Il semble qu’il y ait en lui, comme chez tout véritable poète, assez d’émotion et de sympathie pour trave
15 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349
ages, d’interroger les monuments, de faire parler aux traditions leur véritable langage : voilà plus qu’il n’en faut pour retrouv
e des parallèles et des comparaisons est une manie de bel esprit. Les véritables historiens, à mon avis, ont été les poètes, parce
aut. Bossuet seul, parmi ceux qui ont écrit en prose, donne l’idée du véritable historien. Lorsque les hommes qui se sont arrogé
ou nous devions trouver nos propres origines, nos mœurs antiques, nos véritables traditions. Il est impossible de se le dissimuler
hénéide de M. Bagghesen. M. de Chateaubriand a pris pour centre d’une véritable épopée deux personnages sans nom ; mais il ne s’e
ait littéraire. Les Puritains d’Écosse sont, dans cette hypothèse, un véritable roman historique. M. de Chateaubriand et l’auteur
16 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
e trouver de l’or dans la région. Les gotteré peuhl semblent aussi de véritables gardiens des trésors cachés (tels les korrigans b
aturelle des guinné. Aspect physique 1° Les Géants. — L’aspect véritable des guinné n’est pas connu et ne saurait l’être c
es Ouolof que j’ai trouvé presque exclusivement ce type de guinné. Le véritable guinné ne saurait avoir de religion que celle de
eur à la note détaillée qui suit ce conte. On peut aussi deviner leur véritable nature à leur façon de parler (le guinné aime à p
les généralement grâce à l’insincérité du prétendant qui dissimule sa véritable nature avant et même, dans la plupart des cas, ap
surnaturel. Goules : Ybilis déterreur et mangeur de cadavres est une véritable goule (V. Flûte d’Ybilis). Vampires : Dans le con
al de nuit documentera le lecteur sur ce point. Il y est procédé à un véritable interrogatoire du cadavre. On peut rapprocher de
17 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
ent lui contester. D’abord elle réunit les caractères essentiels d’un véritable système, la loi d’unité et la loi de continuité.
re et apparente des phénomènes se cache l’action intime, profonde des véritables causes. L’homme s’apparaît comme un être un dans
dans l’accomplissement de la loi morale, il n’a jamais compté pour un véritable principe moral. L’amour, né du sentiment, est un
nité ne reconnaît ni l’une ni l’autre. Pour elle, il n’y a qu’un Être véritable , dont les prétendus êtres individuels ne sont que
du monde est conçue comme un être pensant, voulant, aimant, comme une véritable personne agissant sur l’âme humaine par la grâce,
qui n’agirait pas librement ; en un mot, il faut que l’homme soit une véritable personne pour exécuter la loi conçue par sa raiso
s recherches. Avec le sentiment des choses du dedans, il acquiert les véritables notions de force, de cause, de fin. Alors seuleme
sation des êtres vivants devient non une simple composition, mais une véritable création, la création d’une cause finale, qui est
ont chacun renouvelé cette dernière, s’ils ont rendu la vie et l’être véritable à cette nature si mal comprise des physiciens ato
a plus haute perfection, même la plus grande liberté possible dans la véritable acception du mot, summa Deo servitus, Summa libe
que temps pour transformer les études de l’ordre moral et en faire de véritables sciences en leur assignant le même objet qu’aux s
18 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chateaubriand homme d’État et politique. » pp. 539-564
u’il fit du mot, il est impossible de l’y trouver fidèle dans le sens véritable et pratique durant toute sa période d’ultraroyali
générations libérales ou républicaines qui ne se souviennent plus des véritables circonstances. Par exemple, dans ses Mémoires, il
rne de brigands. Mais non, tout ceci est puéril. Un homme politique véritable aurait pu entrer dans la carrière par une brochur
de Gil Blas, sans m’ennuyer. » Mais un homme politique, un ambitieux véritable , qui tient réellement à gouverner les choses de c
ts, je retrouve là encore une preuve que Chateaubriand n’était pas un véritable homme politique. Quoi ! le roi le met sur la nomi
ale et de la justice. Confiez donc les premières places de l’État aux véritables amis de la monarchie légitime. Vous en faut-il un
s du gouvernement représentatif, et ces principes sont en général les véritables , les principes orthodoxes constitutionnels. Mais
s un contraste frappant, la différence des procédés d’un homme d’État véritable et de ceux d’un homme politique littéraire, l’un
19 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
’Éducation sentimentale qui, parce qu’ils ont pris le change sur leur véritable personnalité, sont condamnés à l’insuccès. En rai
écoratifs que l’on vient de décrire mais elle ose accomplir des actes véritables . Or elle entreprend sur le réel avec des moyens q
séquences. Devant cette sommation de la fiction, Rodolphe reprend son véritable personnage. Il cesse de répondre à la fiction par
tendance. Ce besoin de se concevoir autre qu’elle n’est constitue sa véritable personnalité, il atteint chez elle une violence i
oi, sa propre personne. Elle ne tient compte d’aucun de ses instincts véritables , mais elle lui en attribue de fictifs, et c’est à
ie, dont elle est pourvue. Si toutefois après avoir idéalisé son être véritable , après en avoir fait un signe, elle eût su ne le
uvoir de se concevoir autre, idéalisé chez elle jusqu’à constituer sa véritable personnalité et confondu avec la haine de toute r
vue toutes les choses et soi-même se confond à ce point avec l’entité véritable de Mme Bovary, que, sitôt qu’elle en est privée,
20 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
i considéré que dans sa plus parfaite sublimité ; alors qu’il naît du véritable talent, et n’aspire qu’à l’éclat de la renommée.
peut se reprocher, mais la contrainte même du moment présent est une véritable douleur. On ne brave pas impunément ses propres q
, et non dans le silence de leurs passions, qu’on croit découvrir les véritables opinions des hommes : et quel plus grand malheur
qui les caractérise ? Les événements sont l’extérieur de la vie ; sa véritable source est tout entière dans nos sentiments. Dioc
nt nuls pour tout autre usage : c’est de l’impulsion plutôt que de la véritable force ; c’est une sorte d’ardeur qui ne peut se n
21 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »
logique  ; ils peuvent être tels qu’ils aient l’air d’être les frères véritables des véritables mots français ; cette pureté extér
peuvent être tels qu’ils aient l’air d’être les frères véritables des véritables mots français ; cette pureté extérieure, qui ne f
m, l’un disant oignon, l’autre union. Ce n’est donc pas là un doublet véritable  ; mais si le vieux français avait tiré un mot de
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
es que celles des Gelosi. C’est vraisemblable pour la seconde dont le véritable nom était, comme on l’a vu, Maria Antonazzoni ; c
arler aucune langue. Mais le comble de la bizarrerie est La Centaura, véritable monstre dramatique, dédié cependant à Marie de Mé
635. Quant aux autres types, il serait difficile de désigner les noms véritables des acteurs qu’on voulut copier dans cette fête r
23 (1757) Réflexions sur le goût
d vers serait encore faible et froid, même après avoir été remis à sa véritable place ? n’est-il pas évidemment inutile au vieil
rner la poésie à ne parler que des dieux et de l’amour. Et comment le véritable esprit philosophique serait-il opposé au bon goût
nt sur les productions du génie ; elle conserve ce qui est l’effet du véritable enthousiasme, elle proscrit ce qui est l’ouvrage
re convenables, et ne devraient avoir de poids que dans la bouche des véritables philosophes ; ce serait à eux seuls qu’il apparti
24 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
nir dans la cohue. Que deviendrait, dans une telle situation, le rôle véritable d’une critique, et que pourrait-elle être ? Les c
ait pas entre des formes et des images de la nature ; or, le critique véritable peut être ce poète, dans le domaine idéologique,
tré, s’il se borne là : mais, s’il veut, il est capable de devenir un véritable bienfaiteur social. Je ne prendrai qu’un exemple
e la forcer ainsi à être synthétique et élevée. Un organisme critique véritable ne peut plus se compromettre et se gaspiller en d
aux œuvres françaises par un tribunal d’hommes sans préjugés étroits, véritables directeurs des évolutions de pensée. Ainsi serait
25 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 403-404
nal dans son genre, sans exclure aucune des parties essentielles à la véritable Eloquence chrétienne, le P. de Neuville a réuni,
sai : les critiques qu’on en a faites n’ont servi qu’à en relever les véritables beautés. Celle du Maréchal de Belle-Isle, quoique
26 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
e de mots a seule donné quelque apparence de raison à ce paradoxe. Le véritable esprit n’est autre chose que la faculté de bien v
 ; mais ils ne laissent jamais qu’une trace légère, et les sentiments véritables l’effacent bien aisément. Les ouvrages gais sont,
que la gloire littéraire a été acquise, et qu’on peut reconnaître sa véritable influence. Dirait-on que la carrière des lettres
s’effacer, tout s’avilir, la force pourra dominer ; mais aucun éclat véritable ne l’environnera, les hommes seront mille fois pl
que, dans un état libre, l’autorité publique se passe du consentement véritable des citoyens qu’elle gouverne. Le raisonnement et
hique, c’est l’éloquence et le raisonnement que je considère comme la véritable garantie de la liberté. Les sciences et les arts
and et beau, pour garder dans son sein le feu sacré d’un enthousiasme véritable , et l’image de la vertu, telle que la méditation
27 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 374-376
tesques, & la chaleur qui y domine est plutôt une frénésie, qu’un véritable enthousiasme. Mais ces défauts n’appartiennent-il
ée, parsemée de quelques traits de Morale & de Philosophie, qu’un véritable Poëme. Voilà pourquoi les traductions qu’on en a
28 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Argument » pp. 249-250
hilosophiques et philologiques, qui doivent servir à la découverte du véritable Homère. La plupart des observations philosophique
livre, sur l’origine de la poésie. Chapitre VII. § I. Découverte du véritable Homère. — § II. Tout ce qui était absurde et invr
29 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre premier. Caractères naturels »
tères de la Divinité et les mystères du cœur humain : en dévoilant le véritable Dieu, il dévoile le véritable homme. Une telle re
stères du cœur humain : en dévoilant le véritable Dieu, il dévoile le véritable homme. Une telle religion doit être plus favorabl
30 (1890) L’avenir de la science « XIII »
ansformation que ces éléments puissent subir. Ce sera là désormais la véritable immortalité 113. On pourrait citer une foule de r
et définitive ? Loin donc que les savants spéciaux désertent l’arène véritable de l’humanité, ce sont eux qui travaillent le plu
us, mais pour prouver leur érudition. On ne peut trop le répéter, les véritables travaux scientifiques sont les travaux de premièr
de trois ou quatre siècles, devint telle que, quand au XIVe siècle la véritable antiquité grecque commença d’être immédiatement c
t que tout irait mieux si la publicité était plus restreinte. Mais le véritable défaut, c’est le manque d’organisation et de cont
ne limite où la richesse d’une bibliothèque devient un obstacle et un véritable appauvrissement, par l’impossibilité de s’y retro
31 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
s lignes plus loin la multitude incapable et perpétuellement mineure. Véritable Babel d’idées, confusion de langues qui ressemble
uits de démence et de perdition dans une démocratie avortée, faute de véritable philosophie dans son faux prophète, essayons de r
perfection ou la décadence sociale ? Quel est le mode de consulter de véritables et perpétuels oracles de la véritable politique ?
el est le mode de consulter de véritables et perpétuels oracles de la véritable politique ? Raisonnons et ne rêvons pas ; on n’a
derne, et qui est pour nous à l’état d’évidence, élève le législateur véritable à la dignité d’oracle, fait du commandement un sa
ois-là emportent avec elles leurs perturbations et leurs révoltes. Le véritable législateur est celui qui dit en nous : Cette loi
voir envers Dieu, Dieu la vengera. Voilà le législateur suprême et le véritable oracle humain ; dans la société spiritualiste, la
ut, c’est plus profond qu’il faut, selon nous, découvrir et adorer la véritable souveraineté sociale. Cherchons. XV La soci
uelle aucune société ne subsiste, parce qu’aucune loi n’est obéie. La véritable autorité sociale, qu’on appelle souveraineté, est
32 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 416-419
cru qu’en y jetant du ridicule, ils viendroient à bout de détruire la véritable piété. Toujours prêts à triompher de la moindre i
as en effet la Religion s’épurer d’elle-même, sans rien perdre de son véritable esprit ? Ses vrais Zélateurs ont-ils besoin d’êtr
33 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 277-279
de nerf, fait augurer que cet Auteur aura de la peine à parvenir à la véritable éloquence. Ce n’est pas qu’il en ignore les préce
profite des avis qui l’éclairent, & parvient, sans intrigue, à la véritable .  
34 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
72. Cela va si loin que plusieurs observateurs y ont vu une intention véritable , et partant de véritables représentations, comme
lusieurs observateurs y ont vu une intention véritable, et partant de véritables représentations, comme celles dont les lobes céré
ires qui reçoivent chacun du ganglion correspondant un filet nerveux, véritable nerf optique. » Chacun de ces segments est un ani
et s’interprètent par les qualités qu’elles imposent à la matière… La véritable cause qui meut le cœur, l’estomac, les organes, e
71. Landry, Des paralysies, 47 : « Chaque segment de la moelle est un véritable centre d’innervation… On peut considérer le cordo
35 (1908) Après le naturalisme
e la plus formelle : par l’absurde. Revenons à la nature, à la nature véritable de l’art. Le minimum d’influence sociale, c’est l
individualisme mercantile ; pour d’ores et déjà nous conformer à son véritable sens, il nous fallait bien en chercher le jeu et
. Il faut être soi intégralement et celui qui se réalise le mieux, le véritable artiste, c’est celui qui est unique, qui ressembl
par les écrivains ; parce qu’une inspiration unanime émanant de l’âme véritable du présent et nécessitée par la condition de tous
à côté de la vraie vie de justice et de vérité qui seule accorde les véritables joies. Ne le voilà-t-il pas comme un mort ou pis
foule les admire. Ce n’est pas à eux, d’ailleurs, qu’elle confère le véritable héroïsme. Encore ne doivent-ils nuire en rien à p
eur naissance, sans consentement de leur part. Mais peut-on y voir la véritable société humaine, la cristallisation rationnelle,
ents fondèrent la société actuelle, ébauche avortée de l’organisation véritable impliquée par l’existence de l’esprit et combien
flagornerie des hommes qui disposaient de la puissance. Or nulle Idée véritable qui n’émane de la Vérité ! Et la Vérité ne peut s
est-à-dire que les esprits les absorbent, se les assimilent. Voilà la véritable Littérature. Qu’en résulte-t-il ? La Révolution.
uvre eut mieux valu encore. Mais ce qui lui manque n’enlève rien à la véritable signification qu’elle a pour nous, au rôle que lu
naturellement et une sorte d’intuition sans laquelle il n’est pas de véritable écrivain — mais qu’il faut aider cependant — le c
des philosophies que nous savons n’est point celle qui convient à la véritable philosophie scientifique. Tandis que les philosop
nde perfection qu’il faut atteindre si nous voulons connaître l’homme véritable , selon lui-même. Bonté, justice, vertu sont affai
e s’ils voulaient en discuter avec lui ? Ne craignons pas que l’élite véritable veuille manger les moutons. Elle est l’élite parc
’avoir point sombré, il fallait qu’il fût vraiment enraciné. Voilà la véritable tradition littéraire. Déterminer le type humain à
upuleusement hors du milieu, et dégagé des influences ancestrales, la véritable condition humaine. Le génie français a produit de
36 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres mises en ordre par M. J. Sabbatier. (Tome II, 1844.) » pp. 144-153
de ces divers travaux. Auguste Fabre avait pour son frère Victorin un véritable culte, une religion exaltée. Il est fâcheux toute
ls, et qui touchent un peu à l’idolâtrie, l’aient emporté sur l’ordre véritable , sur les convenances naturelles ; on aurait peut-
la mort par son dévouement, avait pour cet aîné, nous l’avons dit, un véritable culte qui prenait des formes touchantes et d’autr
37 (1874) Premiers lundis. Tome I « Walter Scott : Vie de Napoléon Bonaparte — II »
slature suivante. Tous ceux qui faisaient partie de ces deux tiers, «  véritables comédiens ambulants qui changèrent de nom et d’ha
discours dont le but est de flatter la vanité nationale contient une véritable éloquence ou seulement une enflure extravagante. 
, dont lui-même et ses compatriotes étaient incapables d’apprécier le véritable mérite. » Cette mauvaise humeur de l’historien se
38 (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique
use sa cause. Sa parole passionnée la décide à le reconnaître pour le véritable Tsar et il envahit la Russie à la tête d’une armé
rte et dramatique. Il y a un point de ressemblance entre Alexis et le véritable Démétrius ; tous deux sont mis à mort, et c’est p
scours, imprimé par M. Coleridge comme de la prose, et dans lequel la véritable musique de la prose est sacrifiée à un faux parti
acre avait les meilleures intentions du monde, mais nous préférons le véritable Keats, avec son emportement capricieux et volonta
ns n’a rien d’agressif. Il laisse voir cependant un certain défaut de véritable sens de la proportion littéraire dans l’espace qu
onner un caractère passager et substituer, à l’esprit scientifique du véritable historien, le préjugé, le trompe-l’œil, la violen
fait, non seulement M. Mahaffy est dépourvu de l’esprit qui anime le véritable historien, mais il semble souvent manquer entière
storien, mais il semble souvent manquer entièrement du tempérament du véritable lettré. Il est habile, et parfois même brillant p
ue trop. Pour M. Morris, qui emploie ses archaïsmes avec le tact d’un véritable artiste, et à qui ils semblent venir d’une façon
majesté et le fini de l’épopée de la Rome impériale. Dryden était un véritable poète, mais pour une raison ou une autre, il n’a
ut, si peu que ce soit, perfectionner le critique d’art ordinaire. La véritable unité des arts doit être découverte, non point da
haînée par laquelle un artiste se différencie d’un autre ». Pour les véritables qualités du style, il les a trouvées dans la cont
belles. Mais, en les définissant, il n’a point voulu les séparer. Le véritable artiste est un réaliste, car il reconnaît un mond
ue-là M. Stillman est sur un terrain battu. Voici en quoi consiste sa véritable découverte artistique. Pendant qu’il travaillait
ère, et il y a aussi une parfaite parenté spirituelle, qui, pour tout véritable antiquaire, est une preuve de la plus grande évid
erser une matière différente et admirable avant que sa beauté eût une véritable floraison, pour qu’elle s’épanouit en une express
l’harmonie entre le caractère et la décoration. Il plaida la cause du véritable ornement pour le livre, contre la sotte habitude
er est une machine que l’Art apprécie, parce qu’elle lui obéit. L’art véritable doit posséder l’énergie de la Vie elle-même, doit
la pratique de la poésie. Marguerite, duchesse de Newcastle, fut une véritable femme de lettres, et quelques-uns de ses vers son
, à la richesse luxuriante des images, si leur vers ne possède pas la véritable vie rythmique du vers, si leur procédé ne connaît
du vers, si leur procédé ne connaît pas la contrainte que s’impose le véritable artiste, tous leurs efforts aboutissent à un bien
e érudit et cultivé, tel que sir Arnold, se soit rendu coupable d’une véritable trahison contre notre littérature. Sans cette err
st d’une mélodie admirable, par le rythme merveilleux des mots et une véritable richesse d’expression. Il y a certains vers d’une
lus les patriarches ont cessé d’être des sujets à la mode. Passons au véritable modèle d’académie. C’est généralement un homme de
me satisfit ». C’est en ces termes que Walt Whitman nous définit la véritable attitude que nous devrions prendre en face de son
une « Vice Royauté distante et ardue ». Il est pour Ouida l’idéal du véritable homme politique, car apparemment Ouida s’est mise
et des ressources du peuple. Elle ne s’est jamais mise en travers du véritable désir du pays. Elle s’est simplement placée entre
t, il est impossible de ne pas sentir dans ces stances la présence du véritable esprit poétique. Une jeune dame, qui vise à « un
Le siècle est pourri par son culte du succès. Quant à l’éducation, la véritable sagesse ne peut être ni apprise, ni enseignée. C’
’homme parfait s’ignore lui-même ; l’homme divin ignore l’action ; le véritable sage ignore la réputation. » Tels sont les Princ
nt qu’intensifier notre sentiment de la valeur de la critique, car le véritable critique est l’homme qui porte en soi les rêves,
çues. C’est le moins réussi, parce que le sujet est trop abstrait. Un véritable artiste, tel que M. Pater, réussit surtout quand
rieure. En poésie, en art, si vous entrez réellement dans leur esprit véritable , vous touchez, en quelque sorte, ce principe  : t
ts parmi des formes et des puissances redoutables. » Certainement le véritable secret de Wordsworth n’a jamais été mieux exprimé
39 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
la conscience, tout réel est actuel. Mais rendez à la conscience son véritable rôle : il n’y aura pas plus de raison pour dire q
en donc vous aurez à supposer que cet univers périt et renaît, par un véritable miracle, à tous les moments de la durée, ou vous
it-il par lui-même se conserver ? N’y a-t-il pas là une contradiction véritable  ? — Nous répondons que la question est précisémen
du passé tient donc à l’orientation même de notre vie psychologique, véritable déroulement d’états où nous avons intérêt à regar
ude a organisés, est donc une mémoire quasi instantanée à laquelle la véritable mémoire du passé sert de base. Comme elles ne con
uccèdent, on n’explique pas du tout pourquoi l’une évoque l’autre. La véritable question est de savoir comment s’opère la sélecti
tion. On peut supposer que la perception reste identique à elle-même, véritable atome psychologique qui s’en agrège d’autres au f
comme autant d’atomes. Il y a toujours quelques souvenirs dominants, véritables points brillants autour desquels les autres forme
Nous ne pouvons nous empêcher de voir dans ces derniers phénomènes le véritable substrat matériel des premiers. S’il est vrai que
oins lestés, moins solidement orientés vers le réel, d’où une rupture véritable de l’équilibre mental. Dans le second, l’équilibr
40 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre II. L’éloquence politique »
mportements de Duval d’Epréménil. Mais cela est bien peu de chose. La véritable éloquence politique de ce temps doit se chercher
Girondins, des Montagnards, sans raconter toute la Révolution. Car le véritable intérêt des monuments de l’éloquence révolutionna
s la gêner. Plus simple, plus naturelle, elle aurait été plus près du véritable art, elle eût plus facilement rencontré les forme
forme ait moins vieilli ; et il a chance d’être avec Mirabeau le plus véritable orateur de la période révolutionnaire. 4. Napo
ndoléances du général Bonaparte à la veuve de l’amiral Brueys est une véritable dissertation sur un plan soigneusement concerté :
41 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
la comédie non dans des tragédies manquées, mais dans la pureté de sa véritable essence ? D’ailleurs, que m’importe la vaine mult
te supériorité universelle si manifeste pour nous, qui connaissons la véritable idée de la comédie, n’est pas encore admise en Fr
considérations prosaïques sont-elles ce qui donne la mesure de l’art véritable et de la poésie ? La comédie nouvelle est moins c
t auteur fait à la science58. Il existe d’autres ridicules ou même de véritables vices, parfaitement connus de la personne chez qu
ons être indulgents pour une nation spirituelle qui ne connaît pas la véritable valeur des mots, parce que le ciel lui a envié l’
e qu’elles nous flattent et qu’il serait à souhaiter qu’elles fussent véritables . Lorsqu’un médecin vous parle d’aider, de secouri
ticulier le déguisement de M. de  Pourceaugnac en femme, si le danger véritable que court à cette occasion ce pauvre gentilhomme,
montraient pas indifférents ou même contraires à tous les élans de la véritable imagination, ils ne dédaigneraient pas une petite
s mêmes qu’il présente . — Septième leçon. 31. La gaieté sans but, véritable inspiration du génie comique. — Douzième leçon.
nner de l’importance morale à ses personnages, ou inspirer un intérêt véritable pour leur situation ; car l’un ou l’autre ramèner
on désire qu’elle ait, avec le monde tel qu’il est, avec un événement véritable . — Septième leçon. 39. Pour qu’un ouvrage soi
ue doit éviter soigneusement tout ce qui pourrait inspirer un intérêt véritable pour la situation de ses personnages : car cela r
42 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »
es reproduites avaient été prononcées, et pour simuler elles-mêmes un véritable langage extérieur ; aussi la reconnaissance de la
ination, il faut dire que la parole intérieure vive devient alors une véritable hallucination. Ce phénomène est propre au caractè
celle de l’Eglise : c’étaient là, dira-t-on, des prétextes et non les véritables motifs de l’accusation ; toujours est-il que Socr
cessifs étaient parfaitement coordonnés ; Jeanne communiquait avec un véritable monde surnaturel composé de quatre personnages :
ait à faire ou pour les paroles qu’il allait prononcer ; alors le nom véritable du phénomène était l’empêchement divin, […] ; mai
u’il savait si bien interpréter. On le voit, ramené à ses proportions véritables , le phénomène socratique est beaucoup moins anorm
ion, la voix eût sans doute pris une autre allure : Socrate eût eu de véritables révélations, en belle et bonne prose, ou même en
emarqué que Socrate avait du désigner par la voix du divin tantôt une véritable parole intérieure, tantôt un sentiment subit inté
que dans la vie réelle ; leur usage, sinon leur essence, en fait une véritable machine dramatique, une convention. Les paroles q
it en langage extérieur une parole qui devrait rester intérieure ; le véritable consiste d’ordinaire à dire à mi-voix, par peur,
s je suis, à vrai dire, seul avec ma pensée, je n’ai point de société véritable , et, d’ordinaire, je reste calme228 ; l’émotion,
la mienne ; et, si je suis à quelque degré un homme d’imagination, un véritable dialogue s’engage de nouveau entre nous ; mais le
43 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bonnières, Robert de (1850-1905) »
tes dorés (1887). — Contes à la Reine (1892). — Lord Hyland, histoire véritable (1895). OPINIONS. Eugène Ledrain Deux
e passager chez M. de Bonnières et que, bientôt, il ne revienne à ses véritables goûts. Lui-même ne considère-t-il pas un peu comm
44 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 236-239
ffisoit pour les empêcher de concourir à une compilation indigne d'un véritable Homme de Lettres, & encore plus, d'un véritab
tion indigne d'un véritable Homme de Lettres, & encore plus, d'un véritable Ecclésiastique.   *. Voici, dirent les Auteurs
45 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
boutique de manière. Allez-vous-en aux Chartreux, et vous y verrez la véritable attitude de la piété et de la componction. C’est
ez à la paroisse, rôdez autour des confessionnaux et vous y verrez la véritable attitude du recueillement et du repentir. Demain
mal entendu est une des plus funestes causes du maniéré. Il n’y a de véritable contraste que celui qui naît du fond de l’action,
46 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Note qu’il faut lire avant le chapitre de l’amour. »
ctérisent la passion dans ce roman. — Il est si rare de rencontrer le véritable amour du cœur, que je hasarderais de dire que les
, toutes les autres affections du cœur, nous sont transmises avec les véritables sentiments qui les caractérisent : l’amour seul n
47 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 34-39
es personnes de l’Histoire, mais que les grands changemens en sont le véritable sujet ; que, comme souvent un Ministre, & que
e gloire ; sur-tout faire connoître avec adresse, en quoi consiste la véritable gloire. On ne le peut mieux faire, qu’en réglant
48 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VII. La fausse fiancée »
royale, de façon qu’en nous voyant ensemble on croie que c’est moi la véritable fiancée du fama. » Dêdé, vaincue par la soif, cé
la fausse griote de l’égorger sur le champ si elle ne chantait pas la véritable chanson. Épouvantée, Dêdé déposa à terre l’enfant
49 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248
vait plus, en un mot, ni persécution, ni faveur, ni religion d’État : véritable condition de la liberté des âmes dans l’impartial
là la pensée du siècle, le vœu de la raison, l’honneur de la religion véritable . Si le premier Consul avait eu l’ombre de philoso
n qu’ils ne professent pas eux-mêmes de cœur, se jouer de la religion véritable , inséparable de sincérité et de foi, en rendant a
e pour un génie de parole dont il méprisait au fond les doctrines. Le véritable homme d’État de l’Angleterre, aux yeux du premier
se à se créer des idoles plus grandes que nature pour les opposer aux véritables supériorités intellectuelles de leur temps. « Mo
que juste ce qu’il en faut pour préparer d’autres guerres, et que son véritable ministre des affaires étrangères sera le hasard d
ue pas au tableau, mais la réflexion manque à l’historien. L’œuvre du véritable homme d’État n’est pas de caresser les vanités de
ctères dignes de Rome. « Moreau, dit l’historien, avait retrouvé une véritable présence d’esprit, à peu près comme il lui arriva
défaite ! Pour ceux qui ont, comme moi, connu l’empereur François II, véritable figure de deuil le lendemain d’une défaite, et le
50 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
comme le seul fondement possible d’une unité intellectuelle et morale véritable . Il croit que tous les essais d’unification fondé
partie inaccessible et voilée de nous-mêmes qui constitue notre être véritable . C’est là que se passe le drame silencieux et ins
s de notre existence vraie et qu’elle dût être pour nous sans intérêt véritable comme elle est sans réalité essentielle. N’exagér
sait l’intuition bergsonienne qui rejetait hors de la vie spirituelle véritable non seulement la vie sociale proprement dite, mai
e existât, elle serait incapable de fonder un accord mental réel, une véritable orthodoxie. *** La raison générale qui rend impos
aissance, de l’ennoblissement de la culture. Sans doute l’originalité véritable est difficile, faible et rare. Tarde a eu raison
e l’invention. Qu’importe ? Si faible, si rare que soit l’originalité véritable , si difficile qu’elle devienne par suite de la co
mmuniquer immédiatement, sans condition. Elle n’est que l’ombre de la véritable connaissance. Si l’intuition pouvait se communiqu
ge un excès de prévoyance et de présomption qui altère beaucoup notre véritable bonheur privé et public. Les affections bienveill
51 (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »
de cette lignée. Je serais merveilleusement curieux que la chose fut véritable …, etc. » Suivent toutes sortes d’histoires qui n
cette répétition serait une faute ; elle serait contre l’art. Dans de véritables lettres, écrites pour sa femme, cette répétition
our pour les jardins qui sont des parcs et pour les parcs qui sont de véritables forêts, où l’on trouve l’ombre et le frais, comme
et le frais, comme il dit, et où l’on trouve une solitude peuplée de véritables ténèbres ; il montrera encore cet amour, lorsqu’i
n’étaient anges, à bien parler, qu’en tant que les autres étaient de véritables démons. Nous saluâmes ces deux avec beaucoup de r
paraît une demi-galanterie et peut-être un commencement de sentiment véritable . Il se peint presque tout entier dans ce volume,
s animaux. Il a aimé les considérer, il s’est trompé souvent sur leur véritable complexion, mais il a aimé les observer, voir leu
52 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire de la Grèce, par M. Grote »
légende était jadis de l’histoire généralement acceptée, et la seule véritable histoire de leur passé que les premiers Grecs pus
u’il a traitées à nouveau avec une pleine connaissance du sujet et en véritable arbitre, ne se donnant lui-même modestement que p
’Homère que Minerve du cerveau de Jupiter. L’opinion contraire est un véritable outrage à la mémoire d’Homère qui se trouve par l
serait le poëte de cette pensée, cet Homéride de génie qui serait le véritable auteur de l’Illiade. L’Odyssée, bien que M. Grote
et restreinte : puis est venu un Homère plus grand et plus ample, le véritable , les embrassant tous deux et les enserrant de son
53 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la tragédie chez les Anciens. » pp. 2-20
i dans les chœurs qui les chantaient, on ne trouve aucune trace de la véritable tragédie, à en pénétrer l’idée plutôt que le nom.
is nécessairement conclure de leurs écrits, savoir, qu’Eschyle fut le véritable inventeur de la tragédie proprement dite. Tous, e
passions feintes nous procurent un plaisir, au lieu que les passions véritables ne nous donnent qu’une satisfaction légère et noy
agique, pour le rendre agréable. Il a fallu, pour cela, déterminer sa véritable durée, mais d’une manière plus précise que n’a fa
54 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124
prononciation. L’orthographe a causé, parmi les gens de lettres, un véritable schisme. Quelques-uns ont cru devoir changer l’an
qu’ils se la reprochèrent, & que chacun crut avoir de son côté la véritable & seule manière de bien prononcer. Les honnêt
écide, par ce moyen, la bonté de bien des rimes, & la terminaison véritable de beaucoup de noms de peuples. On a poussé encor
55 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
qui semblent porter en eux-mêmes la force motrice et nous cachent son véritable principe. Tout fonctionne, en effet, avec plus de
, voilà ce qu’engendre au sein des arts l’ignorance de leurs rapports véritables et de leurs limites éternelles. Ces erreurs devai
nous portons en nous, de l’infini, de l’absolu, correspond à la seule véritable et positive réalité, dont les réalités extérieure
e matérielle, les apparences visibles ; c’est l’invisible qui est son véritable objet. Contrairement à toutes les théories sensua
e la distance qui sépare, même sous le rapport de la ressemblance, un véritable portrait de la reproduction mathématique des form
ent assigner à l’art en général, comme sa condition essentielle et sa véritable fin, l’expression de l’invisible. La beauté est d
ique devaient constater l’individualité et les lois particulières. Le véritable avènement de la satire, de l’épître, du poème did
de l’épopée, même de la poésie lyrique, loin de constituer encore le véritable drame. La tragédie grecque, quoique portant déjà
’autres genres s’en détachent pour s’en éloigner, ils s’éloignent des véritables conditions de l’art. Tout ce qui a la prétention,
asés faute de pouvoir parler au cœur. Les artistes qui visent au but véritable ne se perdent pas à la recherche de moyens nouvea
hète de la poésie chrétienne, de Fénelon, qu’il nomme quelque part le véritable fondateur de l’ère actuelle ; il aura du mélodieu
e simples idées, et abstraction faite de la vie du cœur, qui est leur véritable vie. Ces fragments, écrits en 1808, et dont un de
. Le parti qui adoptait ce livre se faisait quelques illusions sur sa véritable portée. À travers les expressions monarchiques, e
miers siècles de l’Histoire romaine, cette époque incertaine, dont le véritable sens était perdu du temps de Tite-Live. L’évoluti
est l’idée même de la société humaine, qui est, cosmogoniquement, la véritable cité des expiations. Toutes les villes primitives
vement comme une mécanique dont le ressort est lâché ; il s’y fait un véritable tumulte d’idées, sans liaison et sans raison d’êt
veur du bon sens s’ils avaient eu sous les yeux plus d’exemples de la véritable imagination. Nous avons assisté, de nos jours, au
ntre tout ce qui la dépasse, contre tout ce qui dérive de la haute et véritable raison ; c’est la jalousie hargneuse qu’inspire t
jet qu’il veut mettre en œuvre ; il est ridicule de s’imaginer que le véritable artiste n’a pas conscience de ce qu’il fait. » Ce
objets propres à susciter dans son cerveau le tumulte des images, le véritable artiste fera le calme dans ses sens et tout autou
l agent qui puissent à travers nos débiles organes produire la beauté véritable , c’est l’esprit créateur par excellence, c’est l’
ations antiques doit être prise à la lettre pour être saisie dans son véritable esprit. N’en déplaise encore sur ce point à la vi
. Le vrai poète est toujours tremblant devant l’inspiration, comme le véritable saint devant la grâce. Mais, plus favorisé que l’
t cette raison, qui a découvert son origine ? qui lui a donné son nom véritable , si ce n’est la philosophie d’Athènes ? La plus h
ns improprement des êtres, elle élevait ses regards vers le seul Être véritable … La beauté était toute brillante alors que, mêlée
Plus vous serez réellement nouveau par la pensée, plus vous aurez la véritable originalité, la puissance maîtresse d’elle-même q
ent de matérialiser la pensée, de lui donner un corps. L’homme est un véritable créateur quand il est parvenu à insuffler une idé
e, le moi, réside dans la région affective, dans le cœur. C’est là le véritable terme de toutes les impressions que l’homme reçoi
’il émane de l’intelligence toute seule, ne nous apprend donc rien du véritable ordre moral ; l’état de l’âme qu’il exprime et qu
atériel des choses, la prose n’emploie pas l’expression figurée ; son véritable type est dans la formule mathématique. Le monde e
difice des vérités générales, c’est par des actes instinctifs, par de véritables révélations, que tous les principes ont été trouv
élevé ; mais les bons esprits ont jugé la science actuelle. L’ère des véritables savants semble terminée ; on ne fait depuis longt
n lui déniant le privilège d’exprimer sous une forme plus complète la véritable vie de l’âme, en contestant la puissance et la né
fortes. Et ne croyons pas que l’ironie soit un indice d’indépendance véritable dans les esprits, ou même de liberté dans l’État 
si diverses, mais toujours combinées en certaines proportions chez le véritable artiste et le véritable écrivain. Lequel a dominé
rs combinées en certaines proportions chez le véritable artiste et le véritable écrivain. Lequel a dominé au dix-huitième siècle
une même façon d’écrire dans laquelle se remarque la même absence de véritable style. Cette uniformité est encore plus complète
grande époque intellectuelle ? Nous rendons hommage à ce qui fait sa véritable valeur ; mais nous ne sommes pas obligés de lui a
e siècle. Sans essayer de le définir, distinguons-le soigneusement du véritable esprit philosophique. La philosophie comprend tou
a produit la loi nouvelle, ils n’ont pu s’éclairer sur les conditions véritables d’une bonne institution de la jeunesse. On réclam
es ont produits. On appelle ces langues des langues mortes, mais leur véritable nom, comme l’a dit le grand poète qui plaidait le
entrées en possession de l’éternité. L’ignorance la plus complète des véritables conditions du développement intellectuel de l’enf
vous aurez fait ce qui peut le plus contribuer à son influence, à sa véritable grandeur. En dépit des splendeurs de l’industrie,
ée ; comme il arrive à Satan lui-même qui s’y montre rarement sous sa véritable forme, et qui, sous ses habits empruntés, laisse
i l’atteignent une terreur que n’engendre pas en nous la critique des véritables vices. Il reste donc à la comédie, impuissante à
au préjudice de quelques innocents ; mais au dix-huitième siècle, sa véritable nature se dévoile ; loin qu’elle apparaisse comme
nt, elle poursuit de sifflements railleurs l’œuvre des sept jours. Le véritable objet de l’ironie de cette époque, ce n’est point
c’est-à-dire l’orgueil, c’est-à-dire le mal, s’est prise enfin à son véritable ennemi, à la vérité, à la perfection infinie, à l
versificateurs, Boileau à l’âme trop bonne et trop naïve pour être un véritable railleur. Ses satires sont tout juste d’une vigue
’enthousiasme ; la haine du mal fait partie de l’amour du bien ; tout véritable amour est doublé d’une haine. Il y a, je le sais,
elle s’est distinguée de la nature, et qu’elle travaille à prendre sa véritable place dans la création. L’antiquité avait commenc
’a agrandi jusqu’au dogme de la fraternité ; mais on peut dire que la véritable notion de l’humanité date du jour où, pour la pre
tion du style ; une fois qu’une idée a été rendue en français sous sa véritable expression, dans un beau vers, dans une phrase bi
divine dont le langage est la création universelle, c’est-à-dire une véritable œuvre d’art, un vaste ensemble de signes expriman
e a besoin pour être autre chose qu’une formule inanimée. VI La véritable aptitude de la langue française est pour la prose
s brillantes prophéties ont célébré l’avènement des machines comme le véritable âge d’or. Nous aurions trop à faire d’enregistrer
ier. Cette corde de plus, ajoutée à notre lyre, est donc une création véritable , et une création sérieusement poétique. Le monde
trielles seulement la place qu’elles méritent dans une peinture de la véritable destinée de l’homme, de sa destinée morale. L’in
res, mais les dominatrices de l’homme, et créeront autour d’elles une véritable servitude. Est-ce donc, alors, la terreur et la c
parvenue au sommet de la hiérarchie industrielle trouver une noblesse véritable , un ordre politique intelligent et libéral ; je l
séquent, la sphère du travail, l’industrie, est désormais la seule et véritable sphère poétique. À toute société il faut une litt
vec Dante et surpasse le Tasse. Mais Arioste, est-ce bien un railleur véritable , un contempteur de l’héroïsme, un démolisseur heu
en a tant produit ? N’est-ce pas plutôt, comme le noble Cervantes, un véritable chevalier, héros lui-même, mais plein de finesse
cun autre de nos poètes héroïques. L’esprit de nos vieux fabliaux, la véritable humeur gauloise, joyeuse et maligne, sans âcreté,
56 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « III »
. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable ), voilà le capital social sur lequel on assied un
e a droit d’être consulté, c’est l’habitant. Une nation n’a jamais un véritable intérêt à s’annexer ou à retenir un pays malgré l
57 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VI. Observations philologiques, qui serviront à la découverte de véritable Homère » pp. 274-277
itre VI. Observations philologiques, qui serviront à la découverte de véritable Homère 1. Nous avons déjà dit plus haut que to
aux fables leurs sens mystique ou philosophique pour leur rendre leur véritable sens historique. — 3. Dans l’Odyssée, on veut lou
58 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. Paul De Saint-Victor. »
serait à rechercher si l’on faisait sur lui (et il en est digne) une véritable étude. Son père, dans sa jeunesse, était un des p
maîtres ; il lui fut donné, comme à Roméo, de voir à temps la beauté véritable , et depuis ce jour il ne put jamais s’en déprendr
t comme les sphères d’admiration qu’il embrasse, respire et règne une véritable religion littéraire. Il n’est pas de ceux qui est
59 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
parler. Le théisme des hommes éclairés, des âmes sensibles, est de la véritable philosophie, et c’est en considérant toutes les r
rive une fois dans la vie où telle vertu clairement ordonnée exige un véritable sacrifice ; il est des biens, des services, des c
ent et comme forcé par sa nature ; celui qui exerce toutes les vertus véritables , sans se les être nommées à l’avance, et se prise
60 (1799) Jugements sur Rousseau [posth.]
’amant, pour ne pas blâmer un ton si libre ; c’est peut-être celui du véritable amour ; mais ce ton paraît affaiblir l’amour même
out l’effet qu’elle produit sur moi, elle ne fait que m’agiter, et la véritable expression du sentiment laisse dans mon âme une i
s semblables, et pas assez pour se déplaire trop à lui-même. Voilà le véritable ouvrage du philosophe, quand il a réellement pour
61 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre XI. De la géographie poétique » pp. 239-241
r aux autres des choses inconnues et lointaines dont ils n’ont pas la véritable idée, les décrivent en les assimilant à des chose
’île d’Éole était ceinte par l’Océan. Lorsqu’ils arrivèrent à l’Océan véritable , ils étendirent cette idée étroite, et désignèren
riam régna en Germanie ; ainsi les Latins méconnurent sans peine leur véritable fondateur, pour lui substituer Hercule, fondateur
62 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VII. Dernières preuves à l’appui de nos principes sur la marche des sociétés » pp. 342-354
sité dans les affaires privées des citoyens ! Il en fut de même de la véritable usucapion, autre manière d’acquérir le domaine, m
u que les revendications s’exerçaient par une force, par une violence véritable . Ce furent là les premiers duels, ou guerres priv
r lequel se rendit Collatie. Tel que Tite-Live le rapporte, c’est une véritable stipulation (contratto recettizio) fait avec les
63 (1813) Réflexions sur le suicide
t, et Vous montrerez au monde ce qu’il avait désappris, c’est que les véritables lumières enseignent la morale, et que les héros v
able. Il me semble au contraire, que c’est par les principes mêmes du véritable enthousiasme, c’est-à-dire, de l’amour du beau mo
tes les peines , et cette réflexion est pleine de profondeur. L’ennui véritable , celui des esprits actifs, c’est l’absence d’inté
sible de considérer l’homme qui se tue du même œil qu’un assassin, le véritable point de vue de cette question, c’est que le bonh
pas ce qu’il s’en promettait ; tandis que celui qui fait consister la véritable félicité dans l’émotion intérieure qu’excitent le
t moins Chrétien, et que l’être qui pense sache toujours où placer la véritable dignité morale de l’homme ! Troisième section.
t comme Socrate ou de se la donner comme Caton. Ce qui caractérise la véritable dignité morale de l’homme, c’est le Dévouement. C
ls fussent injustes envers lui. Ce sentiment n’appartient-il pas à la véritable fermeté du caractère ? Quelle grandeur aussi dans
nnent-ils pas à ceux qui considèrent l’enthousiasme comme un mal ? Le véritable enthousiasme doit faire partie de la raison parce
s l’air d’un auteur sans génie qui veut produire avec une catastrophe véritable les effets auxquels il ne peut atteindre en poési
64 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
ées, l’une attribue au corps et l’autre à l’esprit un don de création véritable , la première voulant que notre cerveau engendre l
férentielle. La démarche extrême de la recherche philosophique est un véritable travail d’intégration. Nous avons tenté autrefois
leur principe, la décision libre devrait être un fiat arbitraire, une véritable création ex nihilo. — Nous avons pensé qu’il y au
rficie ou les arêtes des objets sans jamais rencontrer d’interruption véritable . Comment morcelons-nous la continuité primitiveme
ts auxquels il s’ajouterait comme un accident, mais comme une réalité véritable et en quelque sorte indépendante. Ni la science n
ixer des centres d’opération, pour y introduire enfin des changements véritables  ; ce sont les schèmes de notre action sur la mati
’espace par simple association d’images nous paraissait impliquer une véritable création ex nihilo ; ici, toutes les sensations n
ranchissable, plus de différence essentielle, pas même de distinction véritable entre la perception et la chose perçue, entre la
e un prolongement du passé dans le présent, un progrès, une évolution véritable . Mais la relation du corps à l’esprit en devient-
65 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Questions d’art et de morale, par M. Victor de Laprade » pp. 3-21
époque sacerdotale rétrospective de l’art et de la poésie, non pas la véritable époque primitive, que nul n’a vue ni ne connaît,
ttres, et adversaire inexpérimenté des Sciences, ildira : « L’ère des véritables savants semble terminée ; on ne fait, depuis long
à l’industrie les grandes découvertes du passé. » Pourquoi l’ère des véritables savants serait-elle terminée ? où a-t-il pris cel
Laprade contre les machines sont assez ingénieuses. Quant à la poésie véritable , qui ne consiste pas uniquement dans la descripti
66 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
ance de toutes. Quel est l’esprit supérieur qui ne trouve pas dans un véritable sentiment le développement d’un plus grand nombre
ofonde passion nous place, jamais je ne croirai qu’elle éloigne de la véritable route de la vertu ; tout est sacrifice, tout est
ment tel que je viens de le peindre, et Newton a plus de juges que la véritable passion de l’amour. Une sorte de ridicule s’est a
que naissent et les erreurs adoptées, même par les philosophes sur la véritable importance des attachements du cœur, et les doule
67 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
fait dont nous devons dire un mot. Est-il historiquement exact qu’une véritable unité morale ait jamais été réalisée dans les soc
n peu complexe et évoluée, il ne peut pas plus y avoir d’unité morale véritable qu’il ne peut y avoir d’orthodoxie réelle, et pou
ue Proudhon a pu dire qu’il n’y a jamais eu, qu’il n’y aura jamais de véritable démocratie, on peut dire qu’il n’y a jamais eu, q
l’intérêt de l’individu et cette culture de la personnalité. Mais la véritable personnalité d’un individu ne peut être socialeme
68 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Raphaël, pages de la vingtième année, par M. de Lamartine. » pp. 63-78
ous ne saurions faire ? Je le crois, et pourtant, en ce qui est de la véritable Elvire, un récit fidèle et simple, où l’homme se
re, plus de souffrance de goût que de jouissance de cœur et d’émotion véritable . Je ne ferai que courir sur la préface dans laque
sonnage est devenu en partie systématique. On peut être assuré que la véritable Elvire n’était point tout à fait telle qu’on nous
rez plus Raphaël, vous êtes mon culte de Dieu ! J’en conclus que la véritable Elvire aurait peine à se reconnaître dans les pag
69 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racan, et Marie de Jars de Gournai. » pp. 165-171
. Il la fit héritière de ses études, la nomma sa fille d’alliance. La véritable fille de Montaigne, madame la vicomtesse de Gamac
utre, parce qu’il la loua davantage. Enfin il passa chez elle pour le véritable Racan, & l’autre, pour un Racan de contreband
70 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Eugène Chapus »
sprit charmant qui a écrit aussi autrefois une Théorie de l’élégance, véritable travail de fée que n’ont point oublié ceux qui ai
es de l’homme du monde, Eugène Chapus ne s’était pas révélé au public véritable , à ce public qui, comme le Dauphin de la fable, p
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
étaient au-dessus de toute atteinte, et les ridicules, qui étaient un véritable objet de satire ; il assura que ces dernières seu
eur de précieuses que pour faire passer la distinction des grandes ou véritables précieuses et des précieuses ridicules. Pour les
es de précieuses : les précieuses galantes ou du second ordre, et les véritables précieuses. Mais, par le mot Galantes, il entend
tes, je n’en dirai rien, car je fais profession d’être un auteur fort véritable et point médisant ; ainsi, je ne toucherai point
lentes choses sont sujettes à être copiées par de mauvais singes. Les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on j
ce que Molière a eu l’attention de faire en séparant les intérêts des véritables précieuses, des précieuses ridicules, c’est-à-dir
ges puissants, crut devoir déclarer qu’il n’avait point en en vue les véritables précieuses, mais celles qui les imitaient mal. Ad
72 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
tères essentiels, soit intrinsèques, soit accessoires. C’est donc une véritable parole, une parole imaginaire, intérieure ; mais,
ole semble si faible et si lointain qu’il faut pour le reconnaître un véritable effort de réflexion ; au contraire, on ne la conç
ole intérieure calme mérite d’être étudiée pour elle-même ; c’est une véritable création de l’âme, à la fois l’œuvre et l’instrum
e à sa limite et s’y maintient sans oscillation appréciable, c’est la véritable parole intérieure ; celle-ci seule, à vrai dire,
par la diversité de leurs groupements ; il n’y aurait donc innovation véritable dans le langage que dans le cas purement théoriqu
partie de leur extension ; non que la parole intérieure vive soit une véritable hallucination, car le jugement d’extériorité ne s
73 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479
la plus parfaite pourrait à peine obtenir grâce pour une supériorité véritable . Je développerai les diverses causes de cette sin
ût compter, assez nobles dans leurs manières pour inspirer un respect véritable , l’opinion de la société n’aurait plus aucun pouv
jours les environner ; mais sans cesse elles le regrettent comme leur véritable asile. L’aspect de la malveillance fait trembler
74 (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919
es — qui consiste à croire qu’on innove sans continuer. Tout novateur véritable est un continuateur. Nihil innovatur nisi quod tr
de la politique monarchique traditionnelle ou mieux, de la politique véritable , de la politique de vie et de durée, cédant à la
l. La rupture révolutionnaire des corporations a créé le prolétariat, véritable servage démocratique, où la masse des travailleur
cisément le contraire. Pas plus que les ouvriers ne comprenaient leur véritable intérêt, qui est de développer le syndicalisme ju
t le parti qu’ils pouvaient tirer de ce terrible malentendu. Eux, les véritables ventres dorés de la société contemporaine, firent
contemporains. Que ce comédien magnifique ait été pris pour un héros véritable , et que cette erreur ait recommencé pour Hugo, vo
nous, de l’auteur de la Comédie Humaine, aura été de séparer le beau véritable de l’affectation grandiloquente du beau, et aussi
outir, par un stade de dépression, où il faut augmenter la dose, à un véritable abrutissement. Les violences révolutionnaires ava
laid moyen lui paraît plus utile, donc plus souhaitable, que le beau véritable , et ses hardiesses philosophiques (vertu et vice
rir des mérites divers à Dumas père et à Eugène Sue. Leur seul mérite véritable fut de n’exiger aucune autre attention, chez le l
ar les Trois Mousquetaires et les Mystères de Paris. Elle a trouvé sa véritable expression avec le cinéma actuel, qui frappe les
, en lui, ce nombre, cette harmonie, qui naissent et meurent avec les véritables maîtres, le don de création spontanée. Or, adoran
lus désordonnés, ce qui eût fait frémir Racine, Euripide, et tous les véritables passionnés), il était à prévoir que tous les inst
urs centaines d’amis des lettres, parmi lesquels quelques dizaines de véritables connaisseurs. Que des écrivains aient traité en é
u’au temps de Ronsard, au centre duquel se tient Frédéric Mistral, le véritable Altissime du xixe . A l’apparition de Mireille, L
de l’homme (très distincte de l’intelligence morose, qui n’est pas la véritable Raison) est une inclusion de la lumière solaire,
vanouissement total du grand comique, du grand tragique et du lyrisme véritable . Il n’en subsiste guère que la caricature, exalté
nération, la dernière du XIXe siècle, doit beaucoup pour le culte des véritables maîtres d’autrefois, dont il avait gardé le sens
ux exercices mécaniques d’Henri de Régnier, lesquels sont à la poésie véritable , ce que le pianola est à la musique et la gymnast
des visées. Cela ressort surtout de ce frisson du noble, du grand, du véritable lyrisme, qui anime, sans aucune défaillance, l’au
r ses funestes rêveries. Ses augures, tournant le dos à ce qu’est une véritable métaphysique (dépouillée de tout ordre de conting
s dû suffire à les accaparer. Après la phase où il fut affirmé que la véritable métaphysique consistait dans l’absence de métaphy
non métaphysique, un aspect de tâtonnement et de mosaïque. Le maître véritable est celui qui, à travers son périple mental, s’es
i Renan et les renaniens ne nous montrent pas, dans le criticisme, la véritable raison du triomphe allemand de 70. J’apporte ici
re) me répétait constamment : « Qui comprend Kant à fond est animé du véritable esprit républicain. Kant est un père de la démocr
-t-il ? A mon avis, par le retour, latent mais sûr, de la philosophie véritable , à travers le trouble limon des paraphilosophies
familiale française, étaient dans les vues de ce hideux messianique, véritable assassin de la famille de chez nous. Là, Drumont
ou parce que ces écrivains avaient forcé la porte du succès. Mais ses véritables préférences vont aux proses molles et défibrées,
montra aux prises avec la vantardise, la sottise et la frivolité. Le véritable salonnard (que ne pouvait connaître Alceste, atte
. Il a imaginé une dévotion à la Science, qui ne peut aboutir qu’à un véritable suicide du bipède raisonnant, sur toute l’étendue
s le monde entier. La bactériologie et la sérothérapie devinrent deux véritables religions. Il n’entre nullement dans ma pensée de
nde ; et le transformisme pas davantage. Il semble aujourd’hui que le véritable inventeur du système, j’ai nommé Lamarck, ait eu
ue ? A quoi tenait cette infatuation ? A l’absence d’une métaphysique véritable , qui eût permis, en quelque sorte, de faire le po
vide de sens) une multitude de dérangements cérébraux, dont la cause véritable est dans l’ambiance intellectuelle et morale. Ces
déroulement en nous des formes ancestrales et héréditaires, comme une véritable gravitation de nos ascendants. Vous voyez où je v
pour mémoire, les aberrations, les manies, les phobies et les folies véritables auxquelles a donné lieu, en contre-choc, la micro
istice de la guerre européenne (novembre 1918). Soit que le caractère véritable de cette épidémie ait été méconnu, soit que les s
 ? Certainement pas moi. Je fais seulement remarquer qu’à ces valeurs véritables , authentiques, ont été préférées, par le siècle,
75 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Laprade, Victor de (1812-1883) »
la voix de l’homme et celles de la nature, concourent à un même but : véritable poème lyrique qui ne saurait, sans doute, entrer
ens, on peut dire que ces Poèmes continuent Psyché et lui donnent son véritable dénouement. L’Amour céleste répond à l’appel dése
76 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre III. Partie historique de la Poésie descriptive chez les Modernes. »
urd’hui. Ainsi le siècle de Louis XIV n’a pas été totalement privé du véritable genre descriptif, comme on serait d’abord tenté d
ts ; il le lui doit, parce qu’il a trouvé dans le système de Moïse le véritable système de la nature. Mais ici se présente un aut
77 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 50, de la sculpture, du talent qu’elle demande, et de l’art des bas-reliefs » pp. 492-498
sont sur le devant de ce superbe morceau sont isolées. Elles sont de véritables statuës. Celles qui sont derriere ont moins de re
enfin découvertes dans l’Abyssinie. Les faits merveilleux sont encore véritables pour les poëtes de tout genre, long-temps après q
78 (1890) Dramaturges et romanciers
telier ; mais quelle sera la valeur du travail, et quel est le mérite véritable de l’ouvrier ? Il m’est plus malaisé de le dire.
revêtent la forme de l’insulte directe, brutale. Voilà l’originalité véritable de M. Théodore Barrière. Dans ses boutades brusqu
un enfant. Par instants, le dialogue s’anime et frise de très près la véritable comédie. Connaissez-vous M. Dufouré, l’homme sens
lle n’a ni un grand romancier, ni un grand écrivain dramatique, ni un véritable poète. L’esprit d’invention, qui est encore très
crifier à cette idole, sans se demander si l’idole représente bien un véritable dieu, si leur talent et la nature de leur esprit
: tous les honneurs de la popularité. Voilà, soyez-en sûrs, la raison véritable de cette abondance de récits romanesques qui nous
sthétique dramatisée du genre fantastique que des contes fantastiques véritables . On voit comment les facultés fonctionnent, lorsq
t possible de pousser plus loin la casuistique indulgente. Ce sont de véritables confessions du cœur révélées par un jeune confess
que celles du drame et du roman est peu légitime et peu conforme aux véritables lois du goût. Les conceptions de l’imagination ne
rame émeut souvent, et plaît toujours. Il plaît toujours, et c’est la véritable raison du légitime succès qu’il a obtenu. On est
umanité, les grandes croyances, voilà la carrière inépuisable d’où le véritable artiste doit désirer tirer la matière de ses œuvr
é, jusqu’à présent, ce côté du talent de M. Feuillet, et j’éprouve un véritable plaisir à le révéler. Son nouveau récit, l’Histoi
ui seraient faites, savoir exactement à quoi s’en tenir sur la pensée véritable de notre société touchant un des points les plus
contente d’indiquer le contraste, car j’ai hâte d’arriver à la donnée véritable du livre, à l’idée qui en est sinon le charme, au
e 1862. III. M. de Camors Il a été dit depuis longtemps que la véritable énergie aimait à s’envelopper de douceur et de pr
autour d’un héros qui ne peut pas être sympathique, a dû accomplir un véritable tour de force littéraire. Eh bien ! ce tour de fo
udi, et qui contient une bonne moitié de la science de tout politique véritable  : « Je ne comprenais pas qu’il y a quelque chose
itoyens étant de même condition, il n’y a de choix qu’entre des égaux véritables . Tel n’est pas le cas de nos vieilles sociétés eu
lairs et au grondement du tonnerre, que la magicienne devait faire sa véritable entrée. À partir de cette scène, Louis de Camors
les secrets de l’art sont contenus dans la plus petite création d’un véritable artiste. Point n’est besoin, pour nous enseigner
uliez a donc voulu démontrer cette vérité : que le génie de l’artiste véritable est aussi bien dans le détail le plus mesquin que
rale et sa signification éternelle ? Non, si l’artiste est un artiste véritable , il n’y a rien de pareil à redouter, car voici le
t non pas l’art ; il n’est qu’un intermédiaire ; Dieu est donc le but véritable et légitime de l’art. À d’autres époques, la pens
sans grande témérité, s’ils y rentreront jamais. Aussi, privés du but véritable que leur assignait la logique des lois qui les go
appui plus qu’un obstacle, et servira dans l’avenir à distinguer les véritables vocations poétiques des vocations incomplètes. Le
ette dixième déesse, qui est cependant plus qu’aucune de ses sœurs la véritable muse de l’âge moderne, et qui est bien plus encor
ce de la critique consistant précisément à nous donner l’intelligence véritable des choses, elle est donc une source de poésie, —
our toi, que l’Orlando furioso est sous sa forme à demi plaisante une véritable épopée, et que l’Arioste est peut-être le plus gr
e le pédantisme seul a horreur de la vie et de la nature, mais que la véritable science n’en est jamais séparée. Lorsque de longu
e ou introduisant dans l’emploi du temps une régularité mécanique. Le véritable exercice de la pensée exige un éternel loisir, et
s romans ? À cela on pourrait répondre d’une manière générale que les véritables services que nous rend la science sont comme ceux
à nous avec une grandeur épique. De la grandeur, il y en a aussi une véritable dans le pauvre serf Ivan. C’est en vain que le co
nir jamais d’autre récompense que le plus profond ridicule. C’est une véritable trouvaille que celle de ce personnage — l’homme q
nd étonnement. Sa femme et sa belle-mère ont raison, cet homme est un véritable monstre, un monstre d’imbécillité, un prodige de
n vivant, bien turbulent, bien irritant, bien odieux ; la touche d’un véritable artiste est là. Voilà les personnages que Gustave
ieux de l’incroyable effort intellectuel qu’exige la production d’une véritable œuvre dramatique ; nous disons véritable, parce q
qu’exige la production d’une véritable œuvre dramatique ; nous disons véritable , parce qu’on n’ignore pas qu’au théâtre comme ail
t au drame de s’acheminer vers son point culminant par des péripéties véritables possédant chacune leur intérêt propre. Quant au d
angage du vers, Olympe Taverny va gagner de devenir une demi-comtesse véritable , Séraphine Pommeau de cesser d’être un monstre de
ont pas d’épreuves de ce genre, et n’en font même d’aucune espèce. Le véritable honnête homme, a dit un moraliste, est celui qui
art dans la mémoire du spectateur et qui s’élève à la hauteur de type véritable . Pourquoi aujourd’hui, concentrant toutes les ric
est discrète, règne d’un bout à l’autre de cette pièce, et en fait le véritable intérêt pour les amis du talent de M. Octave Feui
’argent ? on l’a essayé plusieurs fois aussi sans parvenir à créer un véritable contraste. C’est qu’on peut sans paradoxe aucun d
anière la plus plaisante la comédie de la paternité, et lui révèle le véritable état des choses, bien sûr que l’enfant prendra M.
drame, type vrai, bien observé et rendu en toute perfection. C’est un véritable mari du boulevard parisien que ce mari bambocheur
s ne s’est pas aperçu que pour que cette sévérité eût un caractère de véritable justice sociale, il fallait que l’épouse de cet i
qu’une péronnelle sentimentale que nous présente M. Dumas. La morale véritable , celle qui ne s’enseigne pas par des formules, ma
e puissant que nous avons essayé de définir et de dégager, qui est le véritable mérite de ce drame, et qui parvient à en dominer
79 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336
sous le canon d’un conquérant n’est pas un roi, mais un maître ; les véritables souverainetés nationales sortent du sol et non du
écision, et nous assurer par là si nous sommes parvenus à une science véritable , qui est le comble de la perfection, même dans un
la Divination, c’est-à-dire sur les mystères du culte romain, fut son véritable testament philosophique. Il n’y garde aucune mesu
ile, mon père, et tous ceux que nous regardons comme n’étant plus. La véritable vie, me dit-il, commence pour ceux qui s’échappen
s récompenses humaines ; que la vertu seule te montre le chemin de la véritable gloire, et t’y attire pour elle-même. C’est aux a
, de régir et de mouvoir le corps qui nous est attaché, comme le Dieu véritable gouverne ses mondes. Semblable à ce Dieu éternel
e toutes les grandes âmes ont pressenti l’immortalité, et n’ont vu la véritable vie qu’au-delà du tombeau. » Il rappelle les arg
ui fut la nature, la gloire, et qui serait la résurrection durable et véritable de sa chère Italie ! Lamartine 1. Hélas ! je
80 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416
imer, ruiner, déshonorer et immortaliser ; cette présentation est une véritable scène du roman grec de Daphnis et Chloé. Rousseau
e ce genre naïf comme une pastorale d’Helvétie. Au retour, il joue un véritable histrionage en quêtant de ville en ville, à la su
ation contre nos sottes institutions civiles, où le bien public et la véritable justice sont toujours sacrifiés à je ne sais quel
n poète et d’un sage ; c’est celle où, au commencement d’un chapitre, véritable vestibule d’un panthéon moderne, Rousseau décrit
ur passer en paix le reste de ses jours. Rousseau, déjà égaré par une véritable démence de cœur, reconnaît tous ces services d’un
législation de la nature, et nous vous dirons à notre tour : Voilà la véritable société, telle que Dieu l’a instituée quand il a
l expose pour toute reconnaissance au pilori éternel de la postérité, véritable parricide, non de la main, mais du cœur, contre c
ture à l’égoïsme impitoyable de l’infanticide ! Voilà le maître d’une véritable esclave de ses plaisirs, qui ne laisse pas même à
81 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
mais ce n’est qu’au milieu de la société que ce sentiment acquiert sa véritable force. Pour mériter le nom de passion, il faut qu
a valeur réelle des actions qu’il doit désigner. En effet, une gloire véritable ne peut être acquise par une célébrité relative,
oublent pour le noble, qui dans une monarchie veut obtenir une gloire véritable  ; s’il dédaigne la popularité, il est haï : un pl
empire individuel de l’homme. Le genre humain hérite du génie, et les véritables grands hommes sont ceux qui ont rendu leurs parei
82 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292
ources puissantes pour contenir l’amour-propre, & faire naître la véritable gloire du sein même de ce que les hommes vulgaire
d’un pauvre Laboureur . C’est à ces traits qu’il faut reconnoître sa véritable & sublime philosophie, & non dans un Coup
e Epique, les Discours en prose, puisqu’en effet, ils peuvent être de véritables Poemes épiques. Nos bons Romans ne le sont-ils pa
83 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chénier, André (1762-1794) »
ré (1762-1794) [Bibliographie] Avis au peuple français sur ses véritables ennemis (1789) Le Jeu de Paume, à David, pein
fauts, André de Chénier sera regardé comme le père et le modèle de la véritable élégie… Il est hors de doute que si André de Chén
84 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Gabriel Ferry »
mmense artiste, et il ne s’est pas aperçu que dans Fenimore Cooper le véritable personnage, le vrai héros des poèmes que nous avo
puissante. L’auteur semble avoir oublié, ou n’avoir jamais su, que le véritable génie dramatique ne procède pas plus par des évén
85 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »
emps comme une œuvre du génie épique de la France, n’avait rien de la véritable épopée que le titre et la forme. Ce n’est qu’une
niversalité de son nom. Le monument de Voltaire, c’est lui-même ; son véritable ouvrage, c’est l’esprit humain étendu, reclassé,
village nommé Mandworth, aux environs de Londres. Cette époque fut la véritable crise de ses croyances religieuses, de ses opinio
ersécuteur des premiers temps du christianisme fit dévier le poëte du véritable caractère de Mahomet. Il en fit un Machiavel, un
osophique, l’Essai sur l’histoire et sur les mœurs des nations, cette véritable histoire universelle en fragments retrouvés sous
Commentaires sur Corneille et Racine, la Correspondance enfin, cette véritable encyclopédie du cœur, de l’âme, de l’esprit, du b
ne détruit pas moins la conscience dans l’homme qu’elle ne détruit la véritable providence, c’est-à-dire l’infini de l’omnipotenc
86 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
utes les autres, qui doit distinguer l’historien, et qui constitue sa véritable supériorité ? Je le crois, et je dis tout de suit
de trop grand ou trop petit, on donne à chaque personnage ses traits véritables  ; on écarte le fard, de tous les ornements le plu
r avec un ordre lumineux, à être équitable enfin, en un mot à être un véritable narrateur. L’oserai-je dire ? Presque sans art, l
on ou de style de tout ce qui a été écrit sur cette grande époque. Le véritable mérite transcendant de cet écrivain ne se révèle
erre. M. Thiers en a fait un prodige de conception et d’exécution, un véritable poème de stratégie. C’est évidemment un poème pop
exquis, d’un tact sûr, même d’une paresse utile, il pouvait rendre de véritables services, seulement en opposant à l’abondance de
mblait avoir amené la fortune avec elle. « Madame Bonaparte était une véritable femme de l’ancien régime, dévote, superstitieuse,
ses conséquences sont un drame d’abord ténébreux, puis éclairé de son véritable jour. Le premier Consul, cherchant à tâtons la ma
osition briguant une popularité patriotique aux dépens du patriotisme véritable . Bonaparte, par l’inflexible bon sens de son espr
mirer ces orateurs d’opposition et de rapetisser dans M. Pitt le seul véritable grand homme qui pût lui être opposé en Europe. M.
87 (1875) Premiers lundis. Tome III « Émile Augier : Un Homme de bien »
assaut, n’est pas plus facile à parcourir peut-être ; que l’obstacle véritable et la limite sont principalement en nous, et que
de choses justes ; il devient ainsi par moments une manière d’Ariste véritable  ; c’est Tartufe et Cléante mis en un, s’il est pe
88 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 348-356
oix, après avoir été abusé par une fausse sagesse, en est revenu à la véritable  ; celle qui nous soumet à Dieu, fait respecter la
les Religions, flétrit la Religion Chrétienne ; il ose avancer que de véritables Chrétiens ne formeroient pas un Etat qui pût subs
89 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Hallé » pp. 71-73
composition est-elle aussi maussade qu’elle pouvoit l’être. C’est une véritable charge. C’est encore une esquisse tristement colo
s grosses têtes, des grosses perruques, et des gros ventres. C’est la véritable action d’êtres fagotés commes ceux-là. Une ligne
90 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 44, que les poëmes dramatiques purgent les passions » pp. 435-443
mes avec qui nous vivons, nous laissent presque toûjours à deviner le véritable motif de leurs actions, et quel est le fond de le
evant nous. Ils prennent tous les spectateurs pour confidens de leurs véritables projets et de leurs sentimens les plus cachez. Il
91 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
r un discours et une tragédie ? Aristote fit voir après Platon que la véritable philosophie est le guide secret de l’esprit de to
en l’avouer, était bien un peu coupable, ne ressemblait guère plus au véritable Aristote que celui de la scolastique. Les trois u
est, tout comme un œil de pierre, un œil en peinture n’est pas un œil véritable . L’âme n’est pas tout à fait le corps ; elle est
? A-t-il su trouver dans l’âme et dans la réflexion le principe de la véritable méthode ? Mais, en cherchant une réponse à ces qu
sera donc comme un apprentissage et comme une anticipation de la mort véritable . Cette vie nouvelle de l’âme est la seule vie rée
là des yeux ». Platon a vingt fois répété que, pour bien connaître la véritable nature de l’âme, « on ne doit pas la considérer d
et du corps et la substantialité de l’âme ; il a posé son immortalité véritable avec le cortège obligé des récompenses et des pei
trer le chemin, il faut d’abord l’avoir parcouru. Telle est la portée véritable de la dialectique platonicienne ; c’est là ce qui
ns l’esprit humain, qui ne doit point vivre sans elles, c’est l’objet véritable de la philosophie ; si ces croyances sont bien le
92 (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)
e talent, et d’avilir la république des lettres, en y introduisant de véritables mœurs électorales. Nous vous serions reconnaissan
rait, peut-être, amener les grands journaux à saluer l’avènement d’un véritable écrivain avec autant de déférence et d’éclat que
ants ? Une fois sur dix, au moins, un jury peut reconnaître le talent véritable , il peut le sauver de la misère, il peut le condu
e nourriture empoisonnée et que nous en crevions — en tant qu’artiste véritable , j’entends. Quand on aura mieux compris cela, les
fier. Comment concilier cela avec la recherche d’un prix ? L’écrivain véritable ne peut pas intriguer. Il ne sait que garder ses
public que ni les prix, ni les honneurs ne sont un gage de mérite. Le véritable artiste est indépendant, et toutes les biographie
93 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
tés ne sont nullement nécessaires à produire l’émotion profonde et le véritable effet dramatique. Pourquoi exigez-vous, dirai-je
mployé pour la représentation. C’est alors que les règles seraient de véritables entraves pour le génie. Dans les arts d’imitation
le conduire en prison. Toutes ces choses, nous ne pouvons les croire véritables , et jamais elles ne produisent d’illusion. Ces mo
94 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
i du droit primordial des races est étroit et plein de danger pour le véritable progrès. Dans la tribu et la cité antiques, le fa
etrouvé, par leur commerce avec l’antiquité, le secret de l’éducation véritable de l’esprit humain, et ils s’y dévouaient corps e
intenir une prétendue religion d’État furent une faute, un crime, une véritable absurdité. De nos jours, la situation est parfait
95 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
nsuite de se défendre. Je me contenterai de fixer, en peu de mots, le véritable sujet de dissentiment qui existait entre l’ami do
t simultané de la déchéance et de la réhabilitation ; ce dogme est le véritable lieu de l’infini pour l’espèce humaine. Selon moi
donnent les auteurs d’un pareil système ; car le fétichisme, dans son véritable sens, n’est autre chose que la croyance en l’espr
96 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XI. MM. Mignet et Pichot. Charles Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Yuste. — Charles V, chronique de sa vie intérieure dans le cloître de Yuste » pp. 267-281
sa retraite à Yuste, et donne à ces faits, grandioses ou petits, leur véritable caractère ? Un grand artiste qui a fait entrer sa
r à Yuste, qui fut moins une retraite qu’une résidence, prennent leur véritable caractère ? N’apparaît-il pas comme évident que c
ilippe II, lui, le vrai moine sans être au monastère, Philippe II, le véritable Roi Espagnol, s’effraie de cette guerre voulue si
97 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Alexandre de Humboldt »
si méritants que le sien, s’ils ne le sont pas davantage. D’injustice véritable , nous venons de montrer qu’il n’y en avait point 
qui savent et pour ceux qui ne savent pas ou qui savent peu. « Le but véritable de mon livre — ajoute encore Humboldt — est de vo
ttres, et malgré des inconvénients bien plus graves qui tenaient à de véritables indigences de cerveau, — par exemple son manque d
98 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIV. Alexandre de Humboldt »
si méritants que le sien, s’ils ne le sont pas davantage. D’injustice véritable , nous venons de montrer qu’il n’y en avait point 
qui savent et pour ceux qui ne savent pas ou qui savent peu. « Le but véritable de mon livre, ajoute encore Humboldt, est de voir
ttres, et malgré des inconvénients bien plus graves qui tenaient à de véritables indigences de cerveau, — par exemple, son manque
99 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Arthur de Gravillon »
dre et juger le fantaisiste et l’humouriste vrai : vous allez voir le véritable Arthur de Gravillon que voici ! III Le véri
allez voir le véritable Arthur de Gravillon que voici ! III Le véritable Arthur de Gravillon, — celui qui n’est le souveni
littérature et lui souhaite l’aubaine d’originalités inconnues, — le véritable Arthur de Gravillon a paru pour la première fois
100 (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340
es les fines nuances de nos sensations, on aurait la seule traduction véritable des œuvres musicales, car ce n’est ni par des pen
dant votre puritanisme est bien forcé d’admettre qu’elles seraient un véritable bienfait social, si elles parvenaient de plus en
a pas connue. Autre circonstance qui fait de la musique une puissance véritable du xixe  siècle ; elle est l’art démocratique par
t satisfaire à la fois à ces deux conditions contraires. Peut-être la véritable illustration de Don Quichotte devrait-elle consis
l’armure de don Quichotte, qui est à la fois une armure de chevalier véritable et une défroque en ferraille propre à servir de t
e le même admirable spectacle. Le Sancho de la première partie est un véritable rustre, cupide, avare, glouton, quelque peu voleu
able différence entre la folie et l’hallucination, qui nous paraît la véritable maladie de don Quichotte. En tout cas, s’il est f
effet ne peut-il pas être, dans sa sphère d’action et d’influence, un véritable chevalier errant ? Pour cela, il ne faut ni grand
nterait ce qu’en langage dramatique on appelle un caractère serait un véritable monstre, et, par-dessus le marché, un monstre mon
esque féminin parce qu’il est méditatif et subtil de pensée ; mais le véritable Hamlet est à la fois méditatif et énergique, mâle
st donc l’opinion contraire à celle qui domine encore aujourd’hui. Le véritable artiste est presque toujours involontairement inf
ix habile de ses sujets et la perfection de son art ont dissimulé ses véritables principes et ont donné le change à ses lecteurs s
fort laborieux et abstrait d’une intelligence solitaire. Tout artiste véritable devait pour ainsi dire recommencer l’histoire de
avec mesure et ménagement ; mais dans Wilhelm Meister elle opère une véritable invasion, si bien qu’on pourrait tirer du livre c
d’Aurélie, il nous est démontré qu’une prose sincère est plus près du véritable idéal qu’une poésie incomplète. Il est vraiment c
blâmer et d’approuver avec justesse, et de ne pas se méprendre sur la véritable pensée de l’auteur. Les noms consacrés prennent v
t que constater le titre le plus glorieux de Goethe et ce qui fait sa véritable originalité. Goethe en effet peut être dit le bou
d’indépendance et de respect, d’équité et de fermeté, qui compose la véritable attitude des bourgeois vis-à-vis des classes nobl
étails minutieux il descend. Sous ce rapport, Wilhelm Meister est une véritable école d’initiation à l’usage des classes moyennes
ontaire, le conduira à la vérité et par là au bonheur, qui est le but véritable de la vie et qui réside dans l’accord parfait de
nciliation avec le monde et la vie, alors commence pour l’individu la véritable période de l’action. Jusque-là, l’action s’était
lie amère de l’expérience ; mais est-ce que ce sont eux qui sont les véritables héros du livre et qui lui donnent sa significatio
e d’une anémie morale, ne le liront pas sans ressentir un soulagement véritable , car c’est un des calmants les plus efficaces et
ions accréditées se dresser devant lui pour lui cacher l’intelligence véritable d’esprits moins grands que ceux dont nous entreti
e nom de vates, les inspirés et les voyants. D’où résulte en effet le véritable esprit religieux, sinon d’une alliance pareille à
ent soulevé par un enthousiasme paisible, tend vers la vérité ! Si la véritable attitude de l’homme est de tenir la tête droite e
in et à satisfaire ses passions sans engager son cœur ; non, c’est un véritable étudiant allemand, confiant, candide, sans souci
art de fait qui fasse plus d’honneur à la moralité de l’Allemagne. La véritable marque des cœurs qui sont nés fatalement pour l’a
i-même et sans aucun effort. Pendant toute sa jeunesse, Goethe fut un véritable Wilhelm Meister, donnant dans toutes les doctrine
in rien n’est moins régulier que sa jeunesse, et, pour lui donner son véritable nom, on peut l’appeler, comme celle de Wilhelm Me
tement. Nous ne sommes que les instruments de nos actions ; mais leur véritable auteur est souvent mort depuis des siècles. Il es
lle quelque sévère avertissement, ou que la pensée qu’il mentait à sa véritable nature lui eût traversé l’esprit. « Que fais-tu,
tirer de son infortune même un funeste plaisir. Cependant un rayon de véritable bonheur pourrait faire fondre en un instant tous
et de vos veilles silencieuses, l’ennui, se présente à vous avec son véritable visage, imposant, solennel, despotique. Désormais
si bien que nous ne savons plus rapporter aucune de nos actions à son véritable principe. Nous nous oublions nous-mêmes, et il en
/ 2164