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1 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
mpatibilité absolue qu’il a fallu constater — entre l’existence d’une vérité objective fixant un terme au mouvement, — et une
ela revenait à dire, la réalité nous étant donnée, qu’il n’y a pas de vérité objective. Que l’on juge de ce point de vue les d
tudes adoptées par les hommes et où ils témoignent de leur foi en une vérité objective, celles des anciens Grecs qui crurent à
tombeau pour vivre heureux après la mort, celle de l’ascète à qui la vérité commande de supprimer la volupté, celle du skoptz
la vérité commande de supprimer la volupté, celle du skoptzy à qui la vérité commande d’en supprimer les moyens. Par-delà ces
particulières des croyances en lesquelles s’objectiva tour à tour la vérité , que l’on prête l’oreille aux déclamations ferven
quelle ardeur religieuse ! la foi abstraite en l’existence même de la vérité . Voici Fichte s’écriant : « Il faut que la vérité
xistence même de la vérité. Voici Fichte s’écriant : « Il faut que la vérité soit dite, le monde dût-il périr. » Voici le prop
aucune réalité ne serait possible. Le fait même qu’il n’y a point de vérité objective propre à servir de base à la vie impliq
à servir de base à la vie implique la nécessité de la croyanceen une vérité objective pour constituer le réel. À défaut de ce
nceen une vérité objective pour constituer le réel. À défaut de cette vérité objective qui eût pu être prise comme but, comme
s dans les limites qui le définissent. « Je suis, dit-il toujours, la vérité et la vie. » Et la force avec laquelle ce pouvoir
Et la force avec laquelle ce pouvoir d’arrêt s’affirme sous forme de vérité dans le monde moral traduit expressément le degré
ité et le changement, a pour origine et pour moyen la croyance en une vérité objective qui aspire à absorber dans l’immobile,
lier du réel se constitue par l’intervention de cette croyance en une vérité fixe, c’est une croyance, pareille en son princip
le mouvement dont elle avait été privée par la première croyance. Une vérité n’est détruite que par une autre, ou au nom de ce
ruite que par une autre, ou au nom de cette croyance qu’il existe une vérité objective dont la vérité actuelle usurpe la place
ou au nom de cette croyance qu’il existe une vérité objective dont la vérité actuelle usurpe la place. En politique, en morale
octrine ancienne et le révolutionnaire le plus acharné à détruire les vérités présentes se confondent dans l’identité d’une mêm
est de même ordre ; car ils croient l’un et l’autre qu’il existe une vérité objective, propre, à l’exclusion de toute autre c
lusion de toute autre conception, à assurer le bonheur humain. Si les vérités ne sont rien en elles-mêmes, si elles ne renferme
s, si elles ne renferment aucune réalité, en sorte qu’il n’y a pas de vérité objective, elles se montrent donc les ressorts, a
squels il n’y aurait pas de réalité. La croyance en l’existence de la vérité , absurde du point de vue intellectuel, conditionn
t on sait maintenant l’origine arbitraire, avec une idée divinisée de vérité ou de justice, dont on connaît qu’elle n’exprime
nt de vue politique, il n’est point d’antre mode d’appréciation d’une vérité . La discussion qui s’éleva entre Napoléon et Voln
anatisme vital. Tandis que le philosophe, dupe de la croyance en. une vérité objective, se fonde, pour maintenir la suppressio
Grecs et les Romains modelèrent leurs institutions. S’il existait une vérité objective on pourrait penser que l’adhésion à cet
singulière, retarda l’avènement d’une forme sociale conforme à cette vérité . Mais cette vérité n’ayant point d’existence, ce
a l’avènement d’une forme sociale conforme à cette vérité. Mais cette vérité n’ayant point d’existence, ce qu’il nous faut con
e avec l’ancienne, fût par comparaison meilleure et plus proche de la vérité objective. Concevons qu’elle est seulement différ
eulement différente. La ruine de la croyance ancienne nous fait, à la vérité , apparaître l’écart qui existe entre le Grec et l
, marque son empreinte sur ses institutions. *** Dans tous ces cas la vérité se montre un principe arbitraire qui s’exprime da
é et éphémère. Par contre l’immobile, ce qui sous la contrainte d’une vérité trop forte, d’un pouvoir d’arrêt excessif vient à
nnaissance on né de* mande donc pas si une réalité est conforme à une vérité objective, ni si une vérité est vraie. On recherc
onc pas si une réalité est conforme à une vérité objective, ni si une vérité est vraie. On recherché quelles vérités, c’est-à-
ne vérité objective, ni si une vérité est vraie. On recherché quelles vérités , c’est-à-dire quels procédés présidèrent à la for
sidèrent à la formation de cette réalité, durant combien de temps ces vérités eurent le pouvoir de sculpter ses contours, dans
e, elle peut accepter indifféremment un nombre d’autant plus grand de vérités nouvelles qu’elle a subi moins longtemps le joug
and de vérités nouvelles qu’elle a subi moins longtemps le joug d’une vérité spéciale ; car, dans ce et », elle est encore ind
La première condition de sa formation sera l’autorité sur elle de la vérité qui la contraindra : par là elle acquerra cet élé
e direction. »21 L’opportunité et le bonheur du choix entre plusieurs vérités , cette question de convenance qui a pourtant une
2 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
ise au dix-septième siècle : c’est la recherche et l’expression de la vérité . La recherche implique le choix, parmi les vérité
l’expression de la vérité. La recherche implique le choix, parmi les vérités diverses, de celles qui sont nécessaires à la con
a conduite de la vie. L’expression s’entend de la communication de la vérité , de l’art de la persuader aux autres, de leur en
la persuader aux autres, de leur en faire partager la possession. La vérité cherchée, trouvée et bien exprimée, tel est l’élo
rands hommes de cette époque se sont comme distribué le domaine de la vérité universelle ; ils en font valoir toutes les parti
ient indiqué. C’était, d’une part, un sujet, c’est-à-dire un corps de vérités sur une matière déterminée, d’où il résultât un e
e la vie ; d’autre part, un langage exact et naturel, approprié à ces vérités . Il n’y a pas d’indication plus sûre que celle de
ndemain de la gloire de Balzac. Il nous fallait un sujet, un corps de vérités , d’où sortît un enseignement pratique ; un langag
r qu’un grand géomètre, devenu grand écrivain, qui allait traiter des vérités les plus essentielles à l’homme avec les habitude
à l’homme avec les habitudes rigoureuses de l’algébriste, posant ces vérités comme des problèmes au moyen de mots exacts comme
contrôle ni témoignage que sa raison, soutenu par le seul amour de la vérité dans ce laborieux affranchissement de sa pensée,
e suite de méditations il trouve enfin un point d’appui, une première vérité évidente, pour y bâtir ses croyances. Ce fut en l
état de table rase, ne conservant que le désir ardent de découvrir la vérité en toutes choses par les seules forces de son esp
e leurs contradictions, se fortifiait dans son dessein de chercher la vérité en lui-même, soit à la guerre, où il s’appliquait
erté de son esprit, et mêler un peu d’imagination à la méditation des vérités qui ne veulent être perçues que par la raison. Il
té au siècle suivant. Aujourd’hui, la science n’y compte que quelques vérités évidentes, répandues dans un corps de doctrines j
gique, par la beauté de leurs discours, par l’art de faire servir les vérités de la vie pratique à rendre leurs spéculations pl
u cartésianisme comme méthode générale pour rechercher et exprimer la vérité . Ce cartésianisme-là est demeuré intact : c’est l
est demeuré intact : c’est la méthode même de l’esprit français. Les vérités d’évidence, qui ont survécu aux vicissitudes du c
conquêtes de l’esprit humain, sous la forme de l’esprit français. Ces vérités se rapportent à deux des grands problèmes que Des
ît pas qu’on les ait remplacées ou qu’on puisse les remplacer par des vérités plus évidentes, ni que les réfutations qu’on a es
ns qu’on a essayé d’en faire les aient affaiblies. La première de ces vérités est le fameux axiome : « Je pense, donc je suis. 
est le fameux axiome : « Je pense, donc je suis. » C’est la première vérité que rencontre Descartes, au sortir de son doute u
dépossédait l’autorité pour le restituer à la raison. Cette première vérité , ou plutôt ce principe même de toute certitude, l
rincipe même de toute certitude, le mène invinciblement à une seconde vérité , la distinction du corps et de l’âme, fondée sur
ue nous avons de leur existence distincte ? Pour ne pas voir toute la vérité , ce que nous en voyons cesse-t-il d’être évident 
nètre plus avant dans le problème. Il rencontre bientôt une troisième vérité également évidente, et qui découle de la seconde 
onclut de l’idée de l’infini l’existence de Dieu ; et cette quatrième vérité , dont la démonstration est le titre le plus glori
scartes, couronne l’édifice reconstruit de la religion naturelle. Ces vérités , exposées avec un ordre et un enchaînement extrao
ême temps qu’elles retrouvaient les fondements de la philosophie. Ces vérités dominent l’art tout entier. L’existence révélée p
ui répond à cette idée : que peut revendiquer le philosophe, dans ces vérités capitales, qui n’appartienne également au poète,
trop peu, pour cette intelligence sublime, de l’évidence relative des vérités de l’expérience ; il lui faut l’évidence absolue
tive des vérités de l’expérience ; il lui faut l’évidence absolue des vérités de la raison. Elle doute de ce qui fait la certit
u’un sable mouvant. Toutefois l’emploi discret que fait Descartes des vérités d’expérience, pour nous rendre plus sensibles les
scartes des vérités d’expérience, pour nous rendre plus sensibles les vérités métaphysiques, et nous aider à monter le degré qu
J’entends par sa méthode, tout à la fois ce dessein de rechercher la vérité par les seules forces de la raison, et l’art de l
s forces de la raison, et l’art de la communiquer. La recherche de la vérité , dans tous les ordres d’idées, et la communicatio
la vérité, dans tous les ordres d’idées, et la communication de cette vérité par les moyens mêmes que Descartes a employés, to
ateurs et les grands poètes de cette époque favorisée, si ce n’est la vérité universelle, celui-ci des passions, celui-là des
ons, celui-là des vices, cet autre des faiblesses de notre nature, la vérité des caractères, la vérité des esprits, la vérité
et autre des faiblesses de notre nature, la vérité des caractères, la vérité des esprits, la vérité des cœurs ? Que chercheron
de notre nature, la vérité des caractères, la vérité des esprits, la vérité des cœurs ? Que chercheront Pascal, La Rochefouca
e, Boileau, sinon, dans les genres les plus divers, des parties de la vérité universelle ? En quoi consistera la beauté de leu
de leur art, sinon dans l’expression parfaite et définitive de cette vérité  ? La méthode de Descartes est la théorie même de
théorie même de la littérature au dix-septième siècle. Rechercher la vérité par la raison, la faculté la plus générale à la f
des décrets arbitraires de la Providence. Ses disciples y verront des vérités absolues, contre lesquelles d’autres vérités ne p
disciples y verront des vérités absolues, contre lesquelles d’autres vérités ne peuvent prévaloir ; ils en feront des images d
Histoire de son esprit. Les événements de cette histoire, ce sont les vérités conquises ; le détail où il entre, dans les trait
De ce port où se repose Montaigne, il va s’élancer à la recherche des vérités qui régleront sa vie. Le doute pour Descartes c’e
a raison. Descartes fit servir ainsi le doute à l’établissement de la vérité  ; il la nia pour la faire rentrer victorieuse dan
voir été le premier écrivain français qui ait sérieusement cherché la vérité . Ce jugement ne dépossède pas Montaigne ; il lui
as Montaigne ; il lui fait sa juste part. Montaigne se plaît dans les vérités d’expérience, les dissemblances individuelles, le
e ; il cherche à son aise des faits vrais plutôt qu’il ne poursuit la vérité elle-même, pour y trouver une croyance et une règ
e son avis. Avec quelle ardeur, au contraire, Descartes communique la vérité , et combien cette ardeur tout intérieure, que ne
e que ce qu’il tient si fort à communiquer aux autres est en effet la vérité  ! Avec Descartes, il faut pénétrer au fond des ch
ble humain, qui fait que les meilleurs esprits ne peuvent défendre la vérité sans s’opiniâtrer, ni sans en confondre l’intérêt
ton absolu qui tient de l’idée plutôt que de l’homme ; on dirait une vérité aux prises avec des sophismes, et, là où la convi
st assez qu’il soit pénétré de la méthode ; il est dans la voie de la vérité . Telle est en effet la force de cette méthode, te
extraordinaires qu’il produisit. On le croyait si en possession de la vérité sur tous les principes des choses, qu’on lui attr
ous ne le disons pas seulement de ceux qui exposent dogmatiquement la vérité  ; le mot s’applique à tous sans exception ; car,
des peintures qu’ils nous font de la vie, leur dessein d’exprimer la vérité et d’en persuader les autres hommes est si manife
de désobéissance envers des maîtres infaillibles. L’attachement à la vérité pratique et l’ardeur de la communiquer, c’est le
le plus bel exemple, dans le monde moderne, de cette propriété de la vérité , qui est de susciter dans l’esprit qui la possède
s vrai, qu’il lui était libre de l’être, et qu’ayant dans une main la vérité , et le mensonge dans l’autre, il lui a plu de lai
’autre, il lui a plu de laisser échapper le mensonge et de retenir la vérité . Ne rabaissons pas la vérité, cette portion de Di
er échapper le mensonge et de retenir la vérité. Ne rabaissons pas la vérité , cette portion de Dieu, jusqu’à penser qu’elle n’
écrivains faux, jusqu’à dire que, pouvant prétendre à la gloire de la vérité exprimée dans un beau langage, ils ont mieux aimé
n qu’aux points qui le rendent semblable à tout le monde, et fonde la vérité sur cette ressemblance, me paraît d’un ordre plus
historique. Descartes ne veut pour preuves que des raisons pures, des vérités de sens intime. Jamais les témoignages humains n’
es est plus original que ses devanciers, parce qu’il est plus dans la vérité . En discréditant les mauvais modèles, il ramenait
ier. Cet idéal de l’éloquence, considérée comme l’art de persuader la vérité , le conduisait à Cicéron. Mais il ne prit de ce g
el. Qu’est-ce que le naturel dans les écrits ? Il y a à cet égard des vérités d’instinct ; il faut s’y fier. Que signifie le mo
a raison ; et comme il n’y a rien de plus conforme à la raison que la vérité , plus les idées sont vraies, plus elles sont natu
es idées sont vraies, plus elles sont naturelles. Ne quittons pas les vérités d’instinct. Qu’est-ce qu’on entend par une person
sont réglés, qui est vraie et judicieuse, qui parle et agit selon la vérité et la raison ? Ajoutez-y une grâce particulière,
faite homme. Descartes est une idée, dans ce sens qu’il recherche la vérité universelle, l’idée pure, avec la seule faculté u
l par excellence, si ce n’est tout cela ? Plus l’individu qui voit la vérité se met lui-même dans l’ombre, plus nous voyons la
qui voit la vérité se met lui-même dans l’ombre, plus nous voyons la vérité qu’il nous montre. S’il disparaît complètement, c
paraît complètement, comme fait Descartes, nous ne voyons plus que la vérité toute seule ; c’est elle qui nous parle directeme
rarement celui qui vient de la raison appliquée à la recherche de la vérité . Il se jette à chaque instant hors de la raison g
après lui, contenter des hommes que sa méthode avait rendus avides de vérités plus certaines que l’évidence même. Quant à ceux
êtes gens ; c’est la preuve que ces excellents esprits préféraient la vérité à l’honneur de l’avoir trouvée, et tenaient à ce
escartes. Son traité de l’Existence de Dieu reproduit les principales vérités de la métaphysique cartésienne, à laquelle il mêl
l mêle des ornements agréables, afin d’intéresser l’imagination à des vérités de raison. La psychologie de Descartes attira au
us les deux y ont eu part, Gassendi par son attachement même pour les vérités d’expérience, qui sont le fond de la comédie ; De
3 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
lui-même, a nécessairement des formes diverses et changeantes, que la vérité idéale, pour devenir vivante et vraiment belle, d
ivains les beautés durables de préférence aux beautés passagères, les vérités du bon sens de préférence aux hardiesses de l’ima
tranché à la liberté et trop accordé à la règle ? A côté de certaines vérités excellentes et évidentes, toujours bonnes à rappe
ps et la raison aux sens ; elle place le beau dans l’expression de la vérité et du sentiment, non dans l’imitation colorée et
oute œuvre littéraire vraiment belle doit avoir pour fond « certaines vérités générales exprimées dans un langage parfait ». Ce
, éternellement beau. D’ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de vérités générales ; les vérités purement abstraites, dans
ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de vérités générales ; les vérités purement abstraites, dans lesquelles l’homme n’es
aux sciences et non à la littérature : telles sont, par exemple, les vérités de l’algèbre. Les vérités littéraires sont nécess
littérature : telles sont, par exemple, les vérités de l’algèbre. Les vérités littéraires sont nécessairement humaines ; elles
, aux sentiments, aux besoins de l’homme. Ce n’est pas à dire que les vérités scientifiques ne puissent entrer dans la littérat
ns la littérature, mais c’est à la condition qu’elles se mêlent à des vérités humaines et qu’elles touchent à l’homme par quelq
qui sont une image des mœurs humaines. De plus, il y a deux sortes de vérités littéraires selon M. Nisard : les unes qu’il appe
s et des passions ; les autres qu’il appelle morales, et qui sont des vérités de commandement. La réunion de ces deux ordres de
ui sont des vérités de commandement. La réunion de ces deux ordres de vérités est le fond de toute grande littérature. Son obje
i distingue l’art de la science, ce n’est pas seulement la nature des vérités qu’il exprime, c’est encore la manière dont il le
s selon la diversité des genres. Cette réserve faite, le principe des vérités générales me paraît un excellent critérium pour d
r tous. Pourquoi ? Parce que c’est vrai, parce que c’est humain. A la vérité , ce n’est pas là l’homme du temps d’Homère, de mê
d, la discipline, la tradition, la règle, l’autorité. Le principe des vérités générales cède la place à un nouveau principe : «
core deux choses très-différentes. La raison se compose de toutes les vérités , les unes anciennes, les autres nouvelles, les un
découvertes ; mais la tradition n’est autre chose que l’ensemble des vérités transmises, quelquefois même des préjugés. Elle n
de qu’il ne faut pas, en littérature ni en philosophie, sacrifier les vérités acquises aux vérités à découvrir : là est la part
en littérature ni en philosophie, sacrifier les vérités acquises aux vérités à découvrir : là est la part de la tradition ; to
part de la tradition ; toutefois, il ne faut pas tarir la source des vérités nouvelles, car là est l’origine de la tradition f
le elle-même, je le demande, où a-t-elle pris cette somme générale de vérité et de raison que l’écrivain supérieur viendrait à
risques et périls et ont mêlé peut-être beaucoup d’erreurs à quelques vérités  ? Les erreurs ont disparu, les vérités ont surnag
beaucoup d’erreurs à quelques vérités ? Les erreurs ont disparu, les vérités ont surnagé, et de ces vérités éparses, qui se ra
vérités ? Les erreurs ont disparu, les vérités ont surnagé, et de ces vérités éparses, qui se rassemblent et se concilient comm
de Paul. Chacune de ces raisons cherche à apercevoir une parcelle de vérité , et, si cette somme de vérités augmente, c’est à
ns cherche à apercevoir une parcelle de vérité, et, si cette somme de vérités augmente, c’est à la condition qu’il y ait de ces
ns qu’il admire à si juste titre ? Il nous le dit : de deux ordres de vérités empruntées les unes à l’antiquité classique, les
croyant toujours appliquer le même : c’est d’une part le principe des vérités générales, et de l’autre le principe de la discip
, c’est-à-dire quand il se contente de rechercher dans les écrits les vérités qu’ils contiennent, sans distinguer si ce sont de
écrits les vérités qu’ils contiennent, sans distinguer si ce sont des vérités de tradition ou des vérités d’invention, des véri
ntiennent, sans distinguer si ce sont des vérités de tradition ou des vérités d’invention, des vérités de discipline ou des vér
r si ce sont des vérités de tradition ou des vérités d’invention, des vérités de discipline ou des vérités de liberté, sa criti
radition ou des vérités d’invention, des vérités de discipline ou des vérités de liberté, sa critique est large et sûre, à la f
4 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
de défiances, de malentendus, couvrent encore la solide et éclatante vérité que ce principe exprime ; on en subit la nécessit
ordre de la pensée et de la foi on ne peut être assuré de posséder la vérité qu’à la condition de lui avoir fait subir toutes
ition de lui avoir fait subir toutes les épreuves de la critique. Une vérité dont on n’a pas douté est une vérité problématiqu
les épreuves de la critique. Une vérité dont on n’a pas douté est une vérité problématique. Elle n’a passé à l’état définitif
té est une vérité problématique. Elle n’a passé à l’état définitif de vérité que lorsqu’elle a traversé saine et sauve le feu
epticisme, qui en est le fruit naturel ; car si chacun est juge de la vérité , dit-on, rien n’est plus ni vrai, ni faux ; l’un
sme, on l’a quelquefois aussi défendue au nom même du scepticisme. La vérité , dit-on, n’est autre chose que le point de vue se
t rien à l’affaire. On va même jusqu’à soutenir que l’hypothèse d’une vérité absolue est radicalement opposée à la liberté de
t radicalement opposée à la liberté de penser, car s’il y a une telle vérité , comment pourrait-il être légitime de penser autr
il le droit de préférer le faux au vrai ? Tous ceux qui croient à une vérité absolue, et qui par conséquent se persuadent qu’i
t qui par conséquent se persuadent qu’ils sont en possession de cette vérité , sont donc fatalement entraînés à une sorte d’int
la rendre odieuse : le dilemme qui nous forcerait à choisir entre la vérité et la liberté serait un cruel déchirement pour le
ullement solidaire d’une telle théorie. Si j’admets qu’il y a quelque vérité en dehors de moi, et que ma pensée est capable d’
mplicitement que ma pensée bien conduite est capable d’atteindre à la vérité , et qu’il n’y a qu’à la laisser faire pour qu’ell
ence nous apprend à reconnaître, et l’exercice à éviter. S’il y a une vérité , quel autre moyen de la découvrir que de la cherc
intimement liées l’une à l’autre. Prétendre d’ailleurs qu’il y a une vérité absolue, ce n’est pas dire que cette vérité soit
d’ailleurs qu’il y a une vérité absolue, ce n’est pas dire que cette vérité soit en la possession de certains hommes au détri
t en ce monde ; de là vient que chacun a le droit d’atteindre à cette vérité par ses forces individuelles, par ses propres lum
avec sa pensée, cela est évident ; mais il ne suit point de là que la vérité soit individuelle et qu’il n’y ait pas en soi une
de là que la vérité soit individuelle et qu’il n’y ait pas en soi une vérité absolue que chacun atteint dans la mesure où il l
es dans la mesure où ils sont capables de la recevoir. Le champ de la vérité est immense, et nul ne peut l’embrasser tout enti
de l’erreur ; mais l’erreur n’est souvent qu’un moyen d’arriver à la vérité  : ce n’est que par des erreurs successives, chaqu
els. N’est-ce pas admettre le droit de l’erreur et reconnaître que la vérité n’est souvent accessible aux hommes qu’en se mêla
llement aux mêmes préjugés, et quand le moment est venu de séparer la vérité de l’erreur, il faut bien en prendre son parti. D
les erreurs se glisseront encore comme conditions préparatoires d’une vérité supérieure ; c’est à la discussion de faire tombe
ira par en être de même dans l’ordre moral. Il y a, dit-on, certaines vérités naturelles, instinctives, qui sont plus sûrement
contraire obscurcit et confond bien loin de les affermir, et pour ces vérités au moins il faut écouter la nature plus que la ra
n’en disconviens pas ; mais je fais remarquer que pour retrouver ces vérités primitives, mêlées à tant de chimères, de superst
ugés, il faut une analyse éclairée qui sépare le vrai du faux, et les vérités vraiment naturelles des illusions de l’ignorance
nce à une distinction primitive du bien et du mal est bien une de ces vérités élémentaires au-delà de laquelle il est difficile
aire reconnaître qu’il y a souvent beaucoup d’intermédiaires entre la vérité et moi ; mais il restera toujours vrai que le der
araient les hommes en troupes féroces et ennemies ? On voit bien à la vérité que dans telle société particulière, où règne l’a
urs dans le royaume des chimères et des rêves. Quant au royaume de la vérité , nul n’y est libre qu’à la condition de se soumet
té, nul n’y est libre qu’à la condition de se soumettre au joug de la vérité seule. Tout droit suppose un devoir, le devoir d’
usement scientifique, n’entrouvera-t-elle pas alors qu’on passera des vérités physiques et mathématiques aux vérités morales ?
le pas alors qu’on passera des vérités physiques et mathématiques aux vérités morales ? Remarquons d’abord que chacun de nous,
fasse et quoi qu’on dise, il n’y a qu’une seule manière de trouver la vérité  : c’est de la chercher, ce qui ne peut se faire q
amen. Non, dira-t-on, il ne s’agit pas de chercher ni de découvrir la vérité , elle est toute trouvée ; il ne s’agit que de la
s plaident trop haut en faveur de l’incrédulité. On ne peut sauver la vérité qu’en s’interdisant à soi-même et en interdisant
re. Ceux qui parlent ainsi croient sans doute défendre la cause de la vérité  ; mais ils ne voient pas qu’ils lui portent de le
in les coups les plus redoutables et les plus profonds. Eh quoi ! ces vérités éternelles et inébranlables ne pourraient support
douter comme Voltaire ou à les nier comme Diderot ! Quelle est cette vérité qui ne peut se sauver que dans le silence, le mys
isme. D’ailleurs n’est-ce pas se faire une idée bien singulière de la vérité que de se la représenter comme une chose qui pass
en main et que l’on met sous clef pour que personne n’y touche ? Une vérité ne mérite pour moi ce nom que lorsqu’elle est tel
de ma raison ; mais encore faut-il que je m’assure que telle ou telle vérité a réellement pour garant la voix unanime des homm
lle s’est plus d’une fois égarée. Enfin, pour tout dire, accepter une vérité transmise sans la choisir, même après réflexion e
la révélation. Là est le critérium qui nous permet de distinguer les vérités accessibles à l’examen des hommes et celles qui l
Cette objection n’atteint pas les principes que nous avons posés. Les vérités surnaturelles, nous dit-on, limitent la liberté d
mais à quelle condition ? A cette condition qu’elles soient de vraies vérités surnaturelles, car si elles ne sont pas telles et
lles ne sont pas telles et que je soumette mon esprit à de soi-disant vérités surnaturelles, je renonce par là même à la vérité
it à de soi-disant vérités surnaturelles, je renonce par là même à la vérité et je tombe volontairement dans l’erreur. Telle e
tuation de ceux qui croient à de fausses religions. Ils prennent pour vérité surnaturelle ce qui n’en est pas ; leur foi n’est
s le monde, ce dont on ne peut douter, des croyances qui passent pour vérités surnaturelles sans l’être en réalité, comment pui
e s’il y en a de ce genre ? Avant de soumettre mon esprit à de telles vérités , il faut donc que je les examine préalablement, a
qu’il n’est point du tout nécessaire que cet examen tourne contre les vérités surnaturelles pour être appelé libre. Au contrair
même. Le libre examen est donc la seule méthode qui puisse établir la vérité religieuse. Elle convient aux apologistes aussi b
5 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
r objet l’absolu, il n’y a pas de milieu, à ce qu’il semble, entre la vérité et l’erreur : dans cette science, on ne prétend p
rreur : dans cette science, on ne prétend pas seulement découvrir des vérités , mais on croit atteindre et posséder la vérité. L
ulement découvrir des vérités, mais on croit atteindre et posséder la vérité . Les sciences qui étudient les choses diverses et
le qui fait que chaque nouvelle école, se croyant en possession de la vérité absolue, chasse et extermine autant qu’il est en
philosophe, en détrônant son prédécesseur, étouffe en même temps les vérités partielles que celui-ci peut avoir découvertes. I
s données qui resteraient encore vrais, le système disparaissant. Ces vérités partielles sont le gain le plus solide et le meil
nt que de ce travail conciliateur qui recueille dans les systèmes les vérités indépendantes du système lui-même, et qui sont bo
du système lui-même, et qui sont bonnes pour toutes les écoles : ces vérités courent plus risque de se perdre en philosophie q
ute erreur n’est que l’exagération d’un point de vue partiel qui a sa vérité , mais qui n’est pas toute la vérité. Sans doute c
’un point de vue partiel qui a sa vérité, mais qui n’est pas toute la vérité . Sans doute cette théorie est elle-même un peu ex
t elle-même un peu excessive, car il y a des erreurs où la part de la vérité est si minime, et la part du faux si considérable
celles qui se sont reproduites à toutes les époques ont leur part de vérité , et qu’il est sage et opportun de les recueillir,
récédent : ce sont des points de vue relativement vrais, mais dont la vérité s’évanouit dans une synthèse plus large, qui n’a
anouit dans une synthèse plus large, qui n’a elle-même qu’une part de vérité relative. Cette seconde explication des systèmes,
cause des erreurs philosophiques est dans nos passions, et que si les vérités géométriques étaient aussi contraires à nos passi
géométriques étaient aussi contraires à nos passions que le sont les vérités morales et religieuses, il y aurait autant d’homm
y en a pour nier Dieu et la vie future. On oublie que, si ces grandes vérités sont contraires à quelques-unes de nos passions,
es hommes dont les doctrines sont le plus justement contredites. A la vérité , parmi les passions, il en est une surtout que l’
èmes sont vrais par certains côtés, tous représentent un aspect de la vérité . De même que l’on peut faire beaucoup de portrait
tituer aux autres, et la philosophie, n’étant plus l’expression de la vérité objective, serait engagée plus que jamais à épuis
l’indifférence et au scepticisme. Lorsque l’on croit qu’il y a de la vérité partout, on est bien près de croire qu’il n’y en
ce n’est point une erreur, ni même me fermer les yeux sur la part de vérité que cette erreur peut contenir. Je dois à mon esp
art de vérité que cette erreur peut contenir. Je dois à mon esprit la vérité , toute la vérité, et j’ai le droit et le devoir d
cette erreur peut contenir. Je dois à mon esprit la vérité, toute la vérité , et j’ai le droit et le devoir de la recueillir p
sur le moral, je ne dois point me fermer les yeux pour ne pas voir la vérité qu’il me présente, parce qu’un matérialiste et un
it maintenant une grande difficulté de réunir toutes ces parcelles de vérité , d’en faire un faisceau, de les lier, et de se do
e reconnais ; mais en revanche n’est-ce donc rien que cet amour de la vérité qui ne nous permet pas de la méconnaître partout
hacun de ces systèmes représente un des aspects, une des formes de la vérité . Cet aspect des choses, saisi par un esprit supér
ien fait et une solide éducation philosophique, que de reconnaître la vérité partout où elle se présente, que de rendre justic
pendant, lorsque l’on a ainsi dégagé de chaque philosophie la part de vérité que l’on a cru y découvrir, on a devant soi un tr
ile : c’est de concilier, de joindre ensemble toutes ces parcelles de vérité , d’en faire un tout systématique et régulier. C’e
; si tout est Dieu, il n’y a pas de Dieu. Maintenant comment ces deux vérités peuvent-elles se concilier ? comment, si Dieu est
ransactions ; il ne peut y avoir de transaction dans le domaine de la vérité . En politique, on fait comme on peut ; en philoso
, on ne devrait concilier qu’en expliquant, c’est-à-dire en liant les vérités l’une à l’autre par degrés intermédiaires. Quelqu
Pour tout concilier, il faut tout savoir : pour enchaîner toutes les vérités , il faudrait être au centre de la vérité même. Le
: pour enchaîner toutes les vérités, il faudrait être au centre de la vérité même. Le philosophe, qui mesure ses forces à son
résigner à en laisser. Nous ne pouvons connaître que des parcelles de vérité , nous ne pouvons former que des synthèses partiel
est pas en nous. Ce n’est pas là du scepticisme, car je crois que ces vérités partielles sont des vérités ; je crois qu’il y a
s là du scepticisme, car je crois que ces vérités partielles sont des vérités  ; je crois qu’il y a un principe suprême et premi
rt peu satisfait ; qu’y faire cependant ? On ne peut échapper à cette vérité évidente, que « tout système est étroit et erroné
le dernier mot de tout. Le point de vue qui l’a frappé lui paraît la vérité absolue : il coordonne tout autour de ce point de
ontente de comprendre et de recueillir, sans en faire un système, les vérités découvertes par les hommes de génie : il fait la
naît que cela lui est impossible ; il ne sacrifie point pour cela une vérité à une autre, car il sait que ce qui ne se concili
concilier dans la nature des choses. Il est donc ouvert à toutes les vérités , de quelque part qu’elles viennent, comme un peup
ilosophie moderne est moins vraie que la philosophie antique : car la vérité ne se mesure pas à la rigueur apparente de la mét
u moins nous affranchir de l’esprit de secte et recueillir toutes les vérités de quelque part qu’elles viennent, sans leur impo
tte. Ayons des systèmes, mais pour nous aider, non pour nous lier. La vérité est une sphère infinie dont le centre est partout
6 (1911) La valeur de la science « Introduction »
Introduction La recherche de la vérité doit être le but de notre activité ; c’est la seu
employer sa liberté reconquise à l’étude et à la contemplation de la vérité . Cependant quelquefois la vérité nous effraye. Et
l’étude et à la contemplation de la vérité. Cependant quelquefois la vérité nous effraye. Et en effet, nous savons qu’elle es
enait la précaution de lui bander les yeux. Et puis, pour chercher la vérité , il faut être indépendant, tout à fait indépendan
soyons unis. Voilà pourquoi plusieurs d’entre nous s’effraient de la vérité  ; ils la considèrent comme une cause de faiblesse
e une cause de faiblesse. Et pourtant il ne faut pas avoir peur de la vérité parce qu’elle seule est belle. Quand je parle ici
de la vérité parce qu’elle seule est belle. Quand je parle ici de la vérité , sans doute je veux parler d’abord de la vérité s
nd je parle ici de la vérité, sans doute je veux parler d’abord de la vérité scientifique ; mais je veux parler aussi de la vé
r d’abord de la vérité scientifique ; mais je veux parler aussi de la vérité morale, dont ce qu’on appelle la justice n’est qu
ainsi sous un même nom deux objets qui n’ont rien de commun ; que la vérité scientifique qui se démontre ne peut, à aucun tit
entifique qui se démontre ne peut, à aucun titre, se rapprocher de la vérité morale qui se sent. Et pourtant je ne peux les sé
passion, il faut atteindre à l’absolue sincérité. Ces deux sortes de vérités , une fois découvertes, nous procurent la même joi
ccupent avant tout des conséquences. En un mot, je rapproche les deux vérités , parce que ce sont les mêmes raisons qui nous les
ns qui nous les font redouter. Si nous ne devons pas avoir peur de la vérité morale, à plus forte raison il ne faut pas redout
r de la vérité morale, à plus forte raison il ne faut pas redouter la vérité scientifique. Et d’abord elle ne peut être en con
ourd’hui il peut bien moins encore être heureux sans elle. Mais si la vérité est le seul but qui mérite d’être poursuivi, pouv
livre sur la Science et l’Hypothèse savent déjà ce que j’en pense. La vérité qu’il nous est permis d’entrevoir n’est pas tout
emps la plus vaine ? Ou bien pouvons-nous malgré tout approcher de la vérité par quelque côté, c’est ce qu’il convient d’exami
athématiques eux-mêmes pourront-ils apparaître sous le même jour ? La vérité qui n’est pas la même pour tous est-elle la vérit
le même jour ? La vérité qui n’est pas la même pour tous est-elle la vérité  ? Mais en regardant les choses de plus près, nous
’est donc cette harmonie qui est la seule réalité objective, la seule vérité que nous puissions atteindre ; et si j’ajoute que
7 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »
ce qui en fait un ouvrage durable. — § IV. De quelles sortes sont les vérités dans les Maximes, et de la pensée générale du liv
des retranchements et des corrections qu’il y a faits. — § VI. De la vérité des Maximes dans leur rédaction dernière, et sous
et au tact desquelles il éprouvait, comme à une pierre de touche, la vérité de ces réflexions qui, sous le nom de Maximes, al
é de ces réflexions qui, sous le nom de Maximes, allaient devenir des vérités immortelles. § III. Des Maximes et de ce qui e
s qu’on y tient pour vraies, soit même par celles dont on conteste la vérité . Celles-ci sont au moins des problèmes posés avec
né par un des penseurs qui ont le mieux connu ce fond. Il admirera la vérité cherchée avec l’âpre sagacité d’un homme d’esprit
ce qui fait vivre les Maximes de la vie des œuvres du génie, c’est la vérité , cette âme immortelle de tous les ouvrages du dix
tte âme immortelle de tous les ouvrages du dix-septième siècle. Cette vérité , tout le monde l’avoue, même ceux qui la débatten
Qu’ils aillent au-delà de ce premier mouvement ; qu’ils pénètrent ces vérités impitoyables qui nous poursuivent jusqu’au sein d
de se démêler, à l’aide de cette main si habile : ils confesseront la vérité des Maximes. Ne dites pas : C’est beau de langage
’un débat qui doit durer autant que l’homme. Il n’a pas voulu voir la vérité dans Pascal, parce que cette vérité, marquée de l
l’homme. Il n’a pas voulu voir la vérité dans Pascal, parce que cette vérité , marquée de l’esprit du christianisme, n’est que
ps pleins d’embonpoint et de vie. § IV. De quelles sortes sont les vérités dans les Maximes, et laquelle tient la plus grand
la pensée générale du livre. faut seulement distinguer, parmi ces vérités , celles qui sont d’une pratique constante et univ
s dont l’application est plus particulière à certaines sociétés ; les vérités qui nous servent d’armes offensives et défensives
tives, et qui nous aident à juger les hommes et les choses. Certaines vérités sont saisies à la première vue : nous y étions pr
un esprit supérieur nous en avertit, nous les reconnaissons. D’autres vérités ne nous persuadent que lentement, soit qu’elles n
u’il faille quelque effort pour les déduire, par le raisonnement, des vérités à notre usage et de notre sphère. Ainsi, l’ambiti
, par une courte réflexion, l’ambition des grandes. Enfin, il est des vérités métaphysiques dont les éléments ne sont ni des fa
nombre de pensées de Pascal. C’est faute de discerner ces différentes vérités , qui toutes et qui seules peuvent recevoir de la
evenons à cette pensée, et regardons-y de plus près. Ce n’est pas une vérité d’application journalière, soit ; mais n’y en a-t
tif soit au temps, soit aux personnes, pour faire de cette pensée une vérité incontestable. Ceux qui ont le privilège d’écrire
rivain qui saura leur donner la vie en les employant au service de la vérité . Il a paru utile de toucher quelque chose de cett
me penseur. Chez aucun autre on ne trouve un plus grand nombre de ces vérités dont les motifs échappent à la mollesse de notre
s et d’attraits pour cette étude si intéressante, qui cherche sous la vérité du langage la vérité de la pensée. Tout ce qui, d
cette étude si intéressante, qui cherche sous la vérité du langage la vérité de la pensée. Tout ce qui, dans les Maximes de La
ie au temps où écrivait La Rochefoucauld, toutes les Maximes sont des vérités . Il s’agit seulement de s’entendre sur l’ordre au
des vérités. Il s’agit seulement de s’entendre sur l’ordre auquel ces vérités appartiennent. Quelques-unes sont d’une applicati
e plus grand nombre, qui fait la gloire de La Rochefoucauld, sont des vérités historiques, absolument vraies d’une époque et d’
. Le plus grand nombre des pensées de La Rochefoucauld est vrai de la vérité historique. Ses Mémoires sont le récit de la Fron
aient tourner à l’allusion, disparaissent, et sont remplacées par des vérités impersonnelles. En s’éloignant des événements, La
e goût, il adoucit un bon nombre de ses maximes, et il trouve dans la vérité modérée le fini de l’expression. § VI. De la v
trouve dans la vérité modérée le fini de l’expression. § VI. De la vérité des Maximes dans leur rédaction dernière, et sous
le doute ni le dégoût la lui aient fait retoucher, tenez-la pour une vérité . C’est un bien sur lequel nous n’avons plus de dr
arin battit en reculant ? Avant donc d’accepter les Maximes comme des vérités , il faut en ôter par la réflexion tout ce qui est
se tous les temps, le correctif presque toujours, qui en maintient la vérité absolue quant à la Fronde, et qui n’ôte pas tout
e la première rédaction, ôtent à l’écrivain ce qu’elles ajoutent à la vérité dont il est l’organe. C’est la première fois que
8 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — I »
umaine devait être procuré par la connaissance et la possession de la vérité . Dans la seconde partie de cette étude, poussant
n avait instituées, on en vint à découvrir que cette conception de la vérité dont on se réclamait pour décréter l’imperfection
es autres qu’elles ne sont. On constata, qu’avec l’aspiration vers la Vérité , l’homme propose à la vie phénoménale un but qui,
, dans l’identique. Cette remarque qui réduisait à néant l’idée d’une vérité régulatrice de l’effort universel, arbitre suprêm
me de la conduite et but de la connaissance, l’idée, en un mot, d’une vérité objective, cette remarque releva la faculté bovar
mésestime où elle était tenue du point de vue de la croyance à cette vérité . On aperçut qu’il n’y a pas lieu de tenir rigueur
l’ancien style. Elle date de l’époque où la foi en l’existence d’une vérité objective était le point de départ de toute spécu
’esprit doit apparaître ainsi qu’un pouvoir créateur. Il n’y a pas de vérité objective, mais la croyance en une vérité objecti
r créateur. Il n’y a pas de vérité objective, mais la croyance en une vérité objective n’en continue pas moins à gouverner l’h
ncipe de toutes les autres conceptions bovaryques, la croyance en une vérité objective qui ne parvient jamais à se satisfaire
cette aspiration en une suite de propositions qui se donnent pour des vérités et dont le faisceau constitue la Vérité. Il appar
ions qui se donnent pour des vérités et dont le faisceau constitue la Vérité . Il apparaîtra, qu’à supposer réalisé le vœu de l
9 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »
u et de l’âme, et quant à la méthode générale pour la recherche de la vérité et la composition des écrits, tout Port-Royal s’y
l reprit des mains de Descartes, pour les appliquer à la recherche de vérités d’un autre ordre, les procédés de cette méthode :
continua les habitudes d’esprit de ce grand homme, sa passion pour la vérité , sa soif de l’évidence. « Il ne pouvait, dit mada
En tout ce qui touche la conduite de l’esprit dans la recherche de la vérité , Pascal ne fit donc que s’approprier les idées de
èrement des Règles pour conduire notre esprit dans la recherche de la vérité , ouvrage posthume de ce grand homme39. Que veut p
persuader ? La même chose que Descartes recherche dans ses Règles, la vérité . Tous les deux ne veulent pas moins rendre le fau
rendre le faux impossible que le vrai évident. L’Art de persuader la vérité , comme les Règles pour la rechercher, supposent l
une règle pour la recherche et la démonstration de tous les ordres de vérités , a fait de la méthode de Descartes une loi de l’e
peut tenir une plume avec honneur dans notre pays qu’en faisant de la vérité l’objet de ses recherches, qu’en doutant pour mie
ondes empreintes d’un homme de génie, il se détourna vers un ordre de vérités moins exploré, pour la seule gloire mondaine de n
s il ne le fut jusqu’à faire passer la fortune de son esprit avant la vérité , et à chercher la célébrité dans l’éclat de quelq
Le secret de ces misères infinies, qu’il devait peindre avec tant de vérité , il le connut par ses propres maux. Je ne m’étonn
es bornes du prodigieux travail de Descartes, et qu’il ait cherché la vérité ailleurs. Que lui apprenait la philosophie de Des
érité ailleurs. Que lui apprenait la philosophie de Descartes sur les vérités métaphysiques, qu’il ne put connaître plus sûreme
ut ensemble et dans le même moment ; incapable de ne pas souhaiter la vérité et le bonheur, de savoir tout et d’ignorer tout a
rcher quelque chose de meilleur et de plus solide que trois ou quatre vérités de religion naturelle, et quelques inventions phy
doutable. Mais ce mystère n’était-il pas depuis longtemps révélé ? La vérité que cherchait Pascal était-elle encore à trouver 
de toute science, de toute explication et de tout remède. Dès lors la vérité pour lui fut uniquement dans la révélation, et il
témoignages, ou d’établissement fondé par les siècles, mais comme une vérité évidente. On vit, chose inouïe, la méthode de Des
, comparées aux écrits philosophiques de Descartes, la différence des vérités qui y sont traitées, soit qu’on en regarde l’ordr
celui qui les cherche, comme pour ceux qu’il en veut convaincre. Les vérités que recherche Descartes sont de l’ordre spéculati
e mon esprit et les défaillances de ma volonté ? S’il n’existe pas de vérités intermédiaires qui m’en rapprochent et me les ren
me formé de ténèbres et d’incertitudes, et que je me gouverne par des vérités provisoires au milieu des autres et au milieu de
oins sublime, mais plus sympathique que celle de Descartes. Aussi les vérités qu’il recherche sont-elles exclusivement pratique
egardons maintenant quel est le degré d’intérêt de ces deux ordres de vérités , soit pour celui qui les enseigne, soit pour ceux
t cette croyance ne seront-ils pas toujours de meilleurs gardiens des vérités qu’ils nous révèlent que la science et la théorie
istence de Dieu et de l’âme, et celle du moi humain : laquelle de ces vérités va être en péril ? L’intérêt de cette recherche e
raît pas évident. Combien est différente la condition de Pascal ! Les vérités qu’il s’est proposé d’établir obligent la conscie
intérêt plus grand et plus pressant ? Quel péril à ne pas rendre ces vérités assez évidentes ? Si le logicien faiblit, c’est u
manque de créance dans ses découvertes, que parce qu’il préférait les vérités qui touchent l’âme à celles qui n’intéressent que
éressent que le corps. Or, quelques années avant qu’il cherchât toute vérité dans les livres saints, la science, par la bouche
l’école de Bacon, qui entreprend de se convaincre par sa raison de la vérité de la religion. Rien n’est donné au hasard ; rien
preuves. Pascal, si impatient qu’il soit de se mettre en paix sur des vérités si capitales, quoique brûlant de cette soif dont
u’il eût pu vivre tranquille et content, dans l’indifférence pour des vérités auxquelles Pascal s’était attaché avec désespoir 
s prétendent tout résoudre, où elles nous donnent à choisir entre les vérités qui leur sont propres et les vérités de la foi. E
nous donnent à choisir entre les vérités qui leur sont propres et les vérités de la foi. Et quant à Leibniz, il était trop enga
r qu’après avoir demandé l’explication de ce mystère à deux ordres de vérités , dont l’un est à peine aussi sûr que l’instinct p
perbes ? Où est l’homme de bien assez assuré de son innocence par les vérités de la morale commune, pour blâmer Pascal d’avoir
e, et à l’impossibilité de croire sinon par la raison. On y sent à la vérité le sérieux d’un esprit qui n’a jamais été médiocr
ité le sérieux d’un esprit qui n’a jamais été médiocrement touché des vérités morales, et que la première ardeur d’une conversi
-nous qui nous soit conforme ? La méthode, qui est comme une première vérité générale et éternelle, et donne de la vie à tout
vie à tout écrit ; l’invention ; l’expression parfaite de toutes les vérités générales intéressées dans le débat ; le style, p
sien, où trouver une plus belle application de cet art de chercher la vérité , dont Descartes avait donné les règles ? Aucune p
u’un esprit qui se sert de moyens si droits ne s’en serve pas pour la vérité . Mais, quel que soit le mérite de composition dan
uer de sa science ; ce qu’il déploie d’invention pour faire sortir la vérité d’où on l’attend le moins, et pour en rendre l’ef
é qu’il y eût mise, cette accusation en forme eût été monotone, et la vérité même, prenant l’allure d’un plaidoyer, eût été su
arangues. Tel est, en effet, le prix que le christianisme a donné aux vérités de la morale, qu’il n’y a pas d’intérêt purement
durable qu’à un chrétien, qui a la foi et le génie, la défense de ces vérités . Vérités, ou plutôt principes de conservation dev
u’à un chrétien, qui a la foi et le génie, la défense de ces vérités. Vérités , ou plutôt principes de conservation devenus si n
tre l’ambition de Philippe, la touchait plus que Pascal défendant les vérités de la morale, l’honneur chrétien, la vie humaine,
les Provinciales, celles-là sont les plus hautes. Ce sont toutes les vérités sans lesquelles un Etat chrétien ne peut subsiste
orreur de la calomnie, le respect de la vie humaine. En défendant ces vérités contre les complaisances mondaines de la compagni
10 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
IV Après avoir écarté la conception d’une vérité objective assignant un but fixe à l’évolution de
ateur comme à l’être universel de la métaphysique, en l’absence d’une vérité objective qui commande leur activité, on ne saura
é des corps de l’univers. Cette présomption s’exprime en une suite de vérités et tant que s’exerce avec efficacité l’action pré
ante du pouvoir d’arrêt, l’esprit construit à loisir, au moyen de ces vérités , un système de connaissance dont il ordonne entre
eptions où s’est tour à tour arrêté l’esprit scientifique ont été des vérités en leur temps. Pour fausses qu’elles aient été re
pas moins été les moyens par lesquels s’est constitué le savoir. Ces vérités ont été le lieu où, en concevant la nature des ch
beaucoup d’autres parts du domaine scientifique, où l’on voit que les vérités se succèdent et se détruisent les unes les autres
par une utilité de connaissance, immobilise et charge des liens de la vérité cette matière fluide, lui imposant, le temps de l
ssance, on choisisse celles dont l’invention est le plus récente. Les vérités scientifiques nous apparurent les dernières venue
ectuelle, elles nous montrèrent aussi, sous leur aspect provisoire de vérités successives, leur valeur purement transitoire, le
des conceptions nouvelles et des représentations plus complexes. Les vérités morales, c’est-à-dire celles qui, dans l’ordre vi
semblent aussi les dernières venues et se sont constituées, comme les vérités scientifiques, avec la collaboration ou tout au m
oration ou tout au moins sous le regard de la conscience humaine, les vérités morales vont aussi nous laisser voir, malgré le m
ication de l’espèce, pi c’est du fait de cette utilité vitale que les vérités religieuses ou rationnelles, où cette morale s’ex
rent leur consistance et leur crédit. Or il convient de noter que ces vérités , tandis qu’elles atteignent en réalité ce but, la
ndérant de l’utilité humaine en tant qu’elle confère la puissance aux vérités propres à constituer le réel, il convient de fair
propres à constituer le réel, il convient de faire remarquer que ces vérités ne survivent pas à leur utilité. Ayant procuré le
groupes sociaux où elles ont accompli leur office. C’est ainsi que la vérité chrétienne ayant réalisé en Europe l’un de ses ef
n moyen pour la connaissance de se réaliser, on peut imaginer que des vérités nouvelles seront un jour inventées pour réglement
sible de prévoir une densité trop grande de la vie humaine. Ainsi les vérités ne sont, indissolubles qu’en apparence et durant
formées les laisse sans force dès qu’elle cesse de les vivifier. Les vérités n’ont par elles-mêmes aucune réalité objective, m
, mœurs, sentiments, actes, états de connaissance. C’est pourquoi les vérités , au gré de l’utilité humaine, se forment et péris
i les esprits curieux d’assister à cette genèse et à cette agonie des vérités réputées absolues trouveront-ils au cours de ces
11 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
grand que la partie, qu’une qualité suppose une substance, et autres vérités semblables. Votre vie a commencé ; donc vous n’av
tire pas d’une chose ce qu’elle ne contient pas. Appelons ces axiomes vérités absolues ; à l’instant la théorie se complète. « 
t nos sensations n’existent que dans un être qui est nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérité
st nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où
fondement. Cet être absolu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des vérités nécessaires et absolues, d’un seul mot on l’appel
rassemble toutes les preuves et toute la théorie en une page45. « Les vérités universelles et nécessaires ne sont pas des lois
peuvent renfermer l’universel et le nécessaire. D’un autre côté, ces vérités ne subsistent pas en elles-mêmes ; elles ne serai
tions, suspendues dans le vide et sans rapport à quoi que ce soit. La vérité , la beauté, le bien, sont des attributs et non de
rapport nécessaire, celui de substance à qualité, et tirer ainsi une vérité nécessaire d’une vérité contingente. Vous accorde
ui de substance à qualité, et tirer ainsi une vérité nécessaire d’une vérité contingente. Vous accordez vous-même qu’entre l’a
faux raisonnement. Deuxième équivoque. Quand vous dites qu’il y a des vérités nécessaires, et que ces vérités étant un attribut
voque. Quand vous dites qu’il y a des vérités nécessaires, et que ces vérités étant un attribut supposent un sujet ou substance
jet ou substance nécessaire en qui elles résident, vous prenez le mot  vérité  dans un double sens. « Il y a des vérités nécessa
résident, vous prenez le mot vérité dans un double sens. « Il y a des vérités nécessaires » : dans ce membre de phrase, vérité
sens. « Il y a des vérités nécessaires » : dans ce membre de phrase, vérité signifie rapport, et vous voulez dire, avec tout
pports nécessaires entre certains sujets et certaines qualités. « Ces vérités sont un attribut et supposent un sujet nécessaire
ent un sujet nécessaire46 » : dans ce second membre vous entendez par vérité  connaissance d’un rapport nécessaire et vous voul
onne. Mais remarquez que pour la tirer vous avez confondu sous le mot  vérité  deux choses fort distinctes, une connaissance et
cette conclusion fausse engendre des absurdités. Si « le sujet de la vérité est la raison universelle et absolue », si les vé
 le sujet de la vérité est la raison universelle et absolue », si les vérités nécessaires ne sont pas dans les choses47, si ell
priétés générales et ces constructions générales, j’en ai extrait une vérité ou rapport universel et nécessaire. J’ai retiré l
sapprise. La question qu’on vient d’examiner est celle-ci : Où est la vérité  ? De la réponse dépend toute la méthode, et quelq
lle et involontaire de l’esprit. Si, comme on vient de le montrer, la vérité est dans les choses, il suffit pour la trouver de
autres, et d’arriver par des équations à l’équation finale qui est la vérité cherchée. Un esprit élevé dans ces habitudes cour
que nous ne lisons plus. Si au contraire, comme le veut M. Cousin, la vérité est en Dieu, si les faits particuliers ne sont qu
bid. 3 p. 415. 46. Du Vrai, du Beau, etc., p. 101. « Le sujet de la vérité est la raison universelle et absolue. » 47. Du
12 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
le demande, avec une rare justesse d’esprit et un sincère amour de la vérité et des hommes, de longs efforts, le commerce du m
ient de la cause même que nous défendons, de cette sainte cause de la vérité immatérielle, de la beauté idéale, de la vertu dé
ècle.   Ce n’est pas le patriotisme, c’est le sentiment profond de la vérité et de la justice qui nous fait placer toute la ph
appées à la ruine de la scolastique. Dans sa passion courageuse de la vérité , il résolut de rejeter, provisoirement au moins,
rêta donc à ce fait, d’une évidence irrésistible, comme à la première vérité qu’il pouvait accepter sans crainte. Reconnaissan
e ; le temps, qui recueille, féconde, agrandit les moindres germes de vérité déposés dans les plus humbles analyses, frappe sa
teurs restent seules debout sur leurs ruines. La tâche de l’ami de la vérité est de rechercher les débris utiles qui en subsis
andeur ; car la grandeur de l’homme est de préférer ce qu’il croit la vérité à lui-même. Le xviiie  siècle a déchaîné les temp
héritage, elle nous a laissé aussi un amour énergique et fécond de la vérité . Le xviiie  siècle a été l’âge de la critique et
pposées. Le temps a recueilli dans leurs diverses théories la part de vérité qui les a fait naître et qui les a soutenues ; il
er des diversités inévitables, utiles même, et de mettre à profit les vérités que contiennent toutes les doctrines particulière
ncomplet, et, de plus, il est exclusif. Il n’exprime qu’un côté de la vérité , et rejette tous les autres. Il ne s’agit pas auj
ectionner en réunissant et en fortifiant par cette réunion toutes les vérités éparses dans les différents systèmes que nous a t
s systématique. Évidemment il y a du vrai dans ces deux écoles, et la vérité est un bien qu’il faut prendre partout où on le r
r l’histoire. Mais vous concevez qu’il faut savoir déjà quelle est la vérité , pour la reconnaître quelque part et la distingue
la philosophie qui nous attache à son histoire ; c’est l’amour de la vérité qui nous fait poursuivre partout ses vestiges, et
curiosité passionnée ceux qui avant nous ont aimé aussi et cherché la vérité . Ainsi la philosophie est à la fois l’objet suprê
principes universels et nécessaires Deux grands besoins, celui de vérités absolues, et celui de vérités absolues qui ne soi
saires Deux grands besoins, celui de vérités absolues, et celui de vérités absolues qui ne soient pas des chimères. Satisfai
encore. La physique elle-même commence seulement là où paraissent des vérités universelles auxquelles on peut rattacher tous le
sous nul prétexte il n’était permis ? Le même bon sens qui admet des vérités universelles et nécessaires les distingue aisémen
lement à un plus ou moins grand nombre de cas. Par exemple, voici une vérité fort générale : le jour succède à la nuit ; mais
ne vérité fort générale : le jour succède à la nuit ; mais est-ce une vérité universelle et nécessaire ? S’étend elle à tous l
nuit ne soient plus dans les rapports où nous les voyons ; donc cette vérité , le jour succède à la nuit, est une vérité très g
us les voyons ; donc cette vérité, le jour succède à la nuit, est une vérité très générale, peut-être même une vérité universe
r succède à la nuit, est une vérité très générale, peut-être même une vérité universelle, mais non pas une vérité nécessaire.
rès générale, peut-être même une vérité universelle, mais non pas une vérité nécessaire. Montesquieu a dit que la liberté n’es
udrait nier que tout corps est dans un lieu, c’est-à-dire rejeter une vérité de physique, qui est aussi un principe de métaphy
s d’illustres exemples nous ont appris à craindre de compromettre des vérités du plus grand prix en y mêlant des conjectures qu
e nécessaire. J’arrive donc à cette conséquence nécessaire aussi : la vérité est en moi et n’est pas à moi. De même que la sen
de physique, ainsi une autre faculté me met en communication avec des vérités qui ne dépendent ni du monde ni de moi, et cette
e, la raison, peu importe le nom, au moyen de laquelle il conçoit des vérités d’ordres différents, et entre autres des vérités
uelle il conçoit des vérités d’ordres différents, et entre autres des vérités universelles et nécessaires qui supposent dans la
ience nous dit que la raison est contrainte d’admettre telle ou telle vérité , que cette vérité existe, c’est parce qu’elle exi
la raison est contrainte d’admettre telle ou telle vérité, que cette vérité existe, c’est parce qu’elle existe qu’il est impo
lle existe qu’il est impossible à la raison de ne pas l’admettre. Les vérités qu’atteint la raison, à l’aide des principes univ
s principes universels et nécessaires dont elle est pourvue, sont des vérités absolues ; la raison ne les fait point, elle les
Encore bien moins la conscience ne fait-elle ni ces principes, ni les vérités qu’ils nous révèlent ; car la conscience n’a d’au
e puissance que de servir en quelque sorte de miroir à la raison. Les vérités absolues sont donc indépendantes de l’expérience
conscience. D’une part, c’est dans l’expérience que se déclarent ces vérités , et de l’autre nulle expérience ne les explique.
écessité. — Des diverses formes sous lesquelles se présente à nous la vérité , et de l’ordre successif de ces formes : théorie
pas à craindre qu’en s’enfonçant dans ce passé obscur, au lieu de la vérité , on ne rencontre une hypothèse ; que s’attachant
erreur, nous pourrons et la reconnaître et la réparer à l’aide de la vérité que nous aura donnée une observation impartiale ;
distinction des formes diverses sous lesquelles se présente à nous la vérité . La voici dans sa généralité un peu sèche : 1º On
. La voici dans sa généralité un peu sèche : 1º On peut apercevoir la vérité de deux manières différentes. Quelquefois on l’ap
s objets semblables placés à côté des deux premiers, j’aperçois cette vérité de la plus absolue certitude que ces deux pierres
atre pierres : c’est là l’aperception en quelque sorte concrète de la vérité , parce que la vérité nous y est donnée sur des ob
là l’aperception en quelque sorte concrète de la vérité, parce que la vérité nous y est donnée sur des objets réels et détermi
raction de tout objet déterminé : c’est la conception abstraite de la vérité . Or, de ces deux manières de connaître la vérité,
tion abstraite de la vérité. Or, de ces deux manières de connaître la vérité , laquelle précède l’autre dans l’ordre chronologi
précède l’abstrait, que nous commençons par apercevoir telle ou telle vérité déterminée, dans tel ou tel cas, dans tel ou tel
dans tel ou tel moment, dans tel ou tel lieu, avant de concevoir une vérité générale, indépendamment de toute application et
tes circonstances de lieu et de temps ? 2º On peut apercevoir la même vérité sans se faire cette question. Pourrais-je ne pas
érité sans se faire cette question. Pourrais-je ne pas admettre cette vérité  ? On l’aperçoit alors par la seule vertu de l’int
tre spontanément en exercice. Ou bien on essaie de mettre en doute la vérité qu’on aperçoit, on essaie de la nier ; on ne le p
négation possible ; elle nous apparaît, non plus seulement comme une vérité , mais comme une vérité nécessaire. N’est-il pas é
le nous apparaît, non plus seulement comme une vérité, mais comme une vérité nécessaire. N’est-il pas évident aussi que nous n
ement spontanée ; qu’ainsi l’intuition spontanée et instinctive de la vérité précède sa conception réfléchie et nécessaire ? L
re qui, d’une manière ou d’une autre, découvrent aux hommes les mêmes vérités indispensables à leur existence physique, intelle
upart des sciences, qui règlent nos actions, ont-ils en eux-mêmes une vérité absolue ou ne sont-ils que les lois régulatrices
ilà donc revenus à ce conceptualisme du moyen âge qui, concentrant la vérité dans l’intelligence humaine, fait de la nature de
, et le système de Kant l’anéantit. En fait, quand nous parlons de la vérité des principes universels et nécessaires, nous ne
ils nous paraissent s’imposer à notre intelligence par la force de la vérité qui est en eux. Ainsi, pour exprimer fidèlement c
e ; mais avant toute réflexion, l’intelligence saisit spontanément la vérité , et dans l’aperception spontanée n’est point le s
cole allemande. Revenons donc ici sur cette intuition spontanée de la vérité que Kant n’a point connue, dans le cercle où le r
vous est impossible de ne pas le faire, vous n’avez pour garant de la vérité que vous-mêmes et vos propres manières de concevo
e d’une liberté non réfléchie ; de même la raison aperçoit souvent la vérité sans traverser le doute ou l’erreur. La réflexion
ie sur elle-même, elle s’examine, elle essaie de révoquer en doute la vérité qu’elle a aperçue ; elle ne le peut ; elle affirm
ffirme de nouveau ce qu’elle avait affirmé d’abord ; elle adhère à la vérité déjà reconnue, mais avec un sentiment nouveau, le
ment qu’il n’est pas en elle de se dérober à l’évidence de cette même vérité  ; alors, mais alors seulement, paraît ce caractèr
aractère de nécessité et de subjectivité qu’on veut tourner contre la vérité , comme si la vérité perdait de sa valeur propre e
é et de subjectivité qu’on veut tourner contre la vérité, comme si la vérité perdait de sa valeur propre en pénétrant davantag
saire était la forme unique, la forme première de l’aperception de la vérité  ! Le scepticisme de Kant, dont le bon sens fait s
lexion est une sphère de lumière et de paix, où la raison aperçoit la vérité sans retour sur soi, par cela seul que la vérité
a raison aperçoit la vérité sans retour sur soi, par cela seul que la vérité est la vérité, et parce que Dieu a fait la raison
oit la vérité sans retour sur soi, par cela seul que la vérité est la vérité , et parce que Dieu a fait la raison pour l’aperce
issance, puisqu’il en est le sujet. La raison aperçoit directement la vérité  ; mais elle se redouble en quelque sorte dans la
mble, suivant le langage de l’Allemagne, qui atteint immédiatement la vérité absolue, presque sans nulle intervention personne
é où est la raison, malgré tous ses efforts, de ne pas se rendre à la vérité et de ne pas y croire. La forme de la première es
d’avoir dédaigné ce problème, de s’être borné à répéter que l’absolue vérité des principes universels et nécessaires repose su
ès tout, conclure avec le genre humain de la nécessité de croire à la vérité de ce qu’on croit, n’est pas mal conclure ; car c
principes Objet de la leçon : Quel est le dernier fondement de la vérité absolue ? — Quatre hypothèses : La vérité absolue
le dernier fondement de la vérité absolue ? — Quatre hypothèses : La vérité absolue peut résider ou dans nous, ou dans les êt
et dans le monde, ou en elle-même, ou en Dieu. 1º Nous apercevons la vérité absolue, nous ne la constituons pas. 2º Les êtres
us ne la constituons pas. 2º Les êtres particuliers participent de la vérité absolue, mais ils ne l’expliquent pas ; réfutatio
absolue, mais ils ne l’expliquent pas ; réfutation d’Aristote. 3º La vérité n’existe pas en elle-même ; apologie de Platon. 4
e. 3º La vérité n’existe pas en elle-même ; apologie de Platon. 4º La vérité réside en Dieu. Platon ; saint Augustin ; Descart
gustin ; Descartes ; Malebranche ; Fénelon ; Bossuet ; Leibnitz. — La vérité médiatrice entre Dieu et l’homme. — Distinctions
e intelligence, nous nous sommes assures qu’il y a hors de nous de la vérité , des vérités dignes de ce nom, que nous pouvons a
ce, nous nous sommes assures qu’il y a hors de nous de la vérité, des vérités dignes de ce nom, que nous pouvons apercevoir, ma
rellement cet autre problème : que sont-elles donc en elles-mêmes ces vérités universelles et nécessaires ? où résident-elles ?
cipes qui, dans tous les ordres de connaissances, nous découvrent les vérités universelles et nécessaires, font partie de notre
nne dans les profondeurs de la vie intellectuelle. Il s’ensuit que la vérité , que la raison nous révèle, tombe par là en une é
esprit. Cependant, ainsi que nous l’avons établi, nous apercevons la vérité , nous n’en sommes pas les auteurs. Si la personne
n’explique peut-être pas toute la raison, comment expliquerait-il la vérité , et la vérité absolue ? L’homme borné et passager
ut-être pas toute la raison, comment expliquerait-il la vérité, et la vérité absolue ? L’homme borné et passager aperçoit la v
vérité, et la vérité absolue ? L’homme borné et passager aperçoit la vérité nécessaire, éternelle, infinie ; c’est là pour lu
Ma raison ; rendons-lui cette justice qu’il n’a jamais osé dire : Ma vérité . Si les vérités absolues sont hors de l’homme qui
ndons-lui cette justice qu’il n’a jamais osé dire : Ma vérité. Si les vérités absolues sont hors de l’homme qui les aperçoit, e
s n’en relèvent point. Faudra-t-il en arriver à cette opinion que les vérités absolues, n’étant explicables ni par l’humanité n
és encore que les précédentes ; car, je le demande, qu’est-ce que des vérités , absolues ou contingentes, qui sont par elles-mêm
ses où elles se rencontrent et de l’intelligence qui les conçoit ! La vérité n’est alors qu’une abstraction réalisée. Il n’y a
our avoir le plaisir de la combattre. Hâtons-nous de faire sortir les vérités absolues de cet état ambigu et équivoque. Et comm
les-mêmes un principe qui maintenant doit vous être familier. Oui, la vérité appelle nécessairement quelque chose au-delà d’el
, nos sensations n’existent que dans un être qui est nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérité
st nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où
existant. Cet être, absolu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des vérités nécessaires et absolues, cet être qui est au fond
t des vérités nécessaires et absolues, cet être qui est au fond de la vérité comme son essence même, d’un seul mot on l’appell
, d’un seul mot on l’appelle Dieu34. Cette théorie, qui conduit de la vérité absolue à l’être absolu, n’est pas nouvelle dans
ain qui constitue les Idées ; car l’homme n’est point la mesure de la vérité . Platon appelle les Idées les véritables êtres, τ
communiquent aux choses sensibles et aux connaissances humaines leur vérité et leur unité. Mais s’ensuit-il que Platon donne
faut oublier tant de passages de la République où les rapports de la vérité et de la science avec le Bien, c’est-à-dire avec
directement, que dans le monde invisible elle produit directement la vérité et l’intelligence. » Qui peut produire directemen
produire directement d’un côté le soleil et la lumière, de l’autre la vérité et l’intelligence, sinon un être réel ? Mais tout
comme lui du rapport de la raison humaine à la raison divine et de la vérité à Dieu. Dans la Cité de Dieu, livre X, chap. ii,
mmuable, les raisons des choses que Platon appelle des Idées sont les vérités éternelles et immuables par la participation desq
s personnel, quelque chose d’universel qui lui permet de s’élever aux vérités universelles, Malebranche n’hésite point à confon
e. Je ne suis point libre de nier ces propositions ; et si je nie ces vérités , ou d’autres à peu près semblables, j’ai en moi q
règle intérieure est ce que je nomme ma raison… » — Chap. lv. « À la vérité ma raison est en moi : car il faut que je rentre,
« Le maître intérieur et universel dit toujours et partout les mêmes vérités . Nous ne sommes point ce maître. Il est vrai que
u soleil. Tout de même mon esprit n’est point la raison primitive, la vérité universelle et immuable, il est seulement l’organ
croît. Fénelon dégage assez mal le procédé qui conduit des idées, des vérités universelles et nécessaires, à Dieu. Bossuet se r
ibuts au sujet, des qualités à l’être, des lois à un législateur, des vérités éternelles à un esprit éternel qui les comprend e
ent ni de muable, et par conséquent les idées qui me représentent ces vérités sont éternelles. Quand il n’y aurait dans la natu
éternité, pour ainsi parler, qu’on mette un entendement, il verra ces vérités comme manifestes ; elles sont donc éternelles. Bi
es. Bien plus, comme ce n’est pas l’entendement qui donne l’être à la vérité , mais que, la supposant telle, il se tourne seule
oir, il s’ensuit que, quand tout entendement créé serait détruit, ces vérités subsisteraient immuablement… » Chap. xxxvii. «
d’immuable, ni d’indépendant que dieu seul, il faut conclure que ces vérités ne subsistent pas en elles-mêmes, mais en dieu se
ne sont autre chose que lui-même. « Il y en a qui, pour vérifier ces vérités éternelles que nous avons proposées, et les autre
mesure, toute règle, toute proportion, toute raison, en un mot toute vérité , se trouve dans son origine. « Ces vérités éterne
ute raison, en un mot toute vérité, se trouve dans son origine. « Ces vérités éternelles que nos idées représentent sont le vra
rables et incorruptibles, auxquelles il nous renvoie pour entendre la vérité . C’est ce qui lui a fait dire que nos idées, imag
ngle parfait, nous l’entendons distinctement et en démontrons tant de vérités incontestables, c’est une marque, dit-il, que ces
ieu et de soi-même 54. Chap. iv, § 5. L‘intelligence a pour objet les vérités éternelles qui ne sont autre chose que Dieu même,
ndues. « Nous avons déjà remarqué que l’entendement a pour objet des vérités éternelles. Les règles des proportions par lesque
nnaître que ces proportions se rapportent à des principes d’éternelle vérité . Tout ce qui se démontre en mathématique, et en q
ue chose qui nous touche de plus près, j’entends par ces principes de vérité éternelle, que, quand aucun homme et moi-même ne
e reconnaissance, si, faute de le chercher, il l’ignorait. Toutes ces vérités , et toutes celles que j’en déduis par un raisonne
t humain, il les connaîtra ; mais en les connaissant, il les trouvera vérités , il ne les fera pas telles, car ce n’est pas nos
s connaissances qui font leurs objets, elles les supposent. Ainsi ces vérités subsistent devant tous les siècles, et devant qu’
et immuables, comme elles sont, je suis obligé d’avouer un être où la vérité est éternellement subsistante, et où elle est tou
sistante, et où elle est toujours entendue ; et cet être doit être la vérité même, et doit être toute vérité, et c’est de lui
s entendue ; et cet être doit être la vérité même, et doit être toute vérité , et c’est de lui que la vérité dérive dans tout c
tre la vérité même, et doit être toute vérité, et c’est de lui que la vérité dérive dans tout ce qui est et ce qui entend hors
e qui m’est incompréhensible55, c’est en lui, dis-je, que je vois ces vérités éternelles ; et les voir, c’est me tourner à celu
es ; et les voir, c’est me tourner à celui qui est immuablement toute vérité , et recevoir ses lumières. « Cet objet éternel, c
u éternellement subsistant, éternellement véritable, éternellement la vérité même… C’est dans cet éternel que ces vérités éter
ritable, éternellement la vérité même… C’est dans cet éternel que ces vérités éternelles subsistent. C’est là aussi que je les
ssi que je les vois. Tous les autres hommes les voient comme moi, ces vérités éternelles, et nous les voyons toujours les mêmes
s. Car nous avons commencé, et nous le savons, et nous savons que ces vérités ont toujours été. Ainsi nous les voyons dans une
nstitutifs de notre être. Là donc nous voyons, avec toutes les autres vérités , les règles invariables de nos mœurs, et nous voy
nous en fasse que d’en faire à qui que ce soit… L’homme qui voit ces vérités , par ces vérités se juge lui-même, et se condamne
e d’en faire à qui que ce soit… L’homme qui voit ces vérités, par ces vérités se juge lui-même, et se condamne quand il s’en éc
lui-même, et se condamne quand il s’en écarte. Ou plutôt, ce sont ces vérités qui le jugent, puisque ce n’est pas elles qui s’a
ces jugements variables de leur nature, il leur donne pour règle ces vérités éternelles. « Ces vérités éternelles que tout ent
e leur nature, il leur donne pour règle ces vérités éternelles. « Ces vérités éternelles que tout entendement aperçoit toujours
se de Dieu, ou plutôt sont Dieu même. « Il faut nécessairement que la vérité soit quelque part très parfaitement entendue, et
voit tout soumis à des lois certaines, et aux règles immuables de la vérité . Il voit qu’il entend ces lois du moins en partie
ison primitive. Car il est absurde qu’il y ait tant de suite dans les vérités , tant de proportion dans les choses, tant d’écono
aite. Dans le § 9, Bossuet met de nouveau en lumière le rapport de la vérité à Dieu. « D’où vient à mon esprit cette impressi
ité à Dieu. « D’où vient à mon esprit cette impression si pure de la vérité  ? D’où lui viennent ces règles immuables qui diri
tes des figures et des mouvements ? D’où lui viennent, en un mot, ces vérités éternelles que j’ai tant considérées ? Sont-ce le
bsistent-elles aussi en quelque part, d’où elles me communiquent leur vérité immuable ? Ou bien, n’est-ce pas plutôt que celui
s plutôt que celui qui a répandu partout la mesure, la proportion, la vérité même, en imprime en mon esprit l’idée certaine ?…
nc entendre que l’âme, faite à l’image de Dieu, capable d’entendre la vérité , qui est Dieu même, se tourne actuellement vers s
tourne actuellement vers son original, c’est-à-dire vers Dieu, où la vérité lui paraît autant que Dieu la lui veut faire para
faire paraître… C’est une chose étonnante que l’homme entende tant de vérités , sans entendre en même temps que toute vérité vie
’homme entende tant de vérités, sans entendre en même temps que toute vérité vient de Dieu, qu’elle est en Dieu, qu’elle est D
t ce qui est et de tout ce qui s’entend dans l’univers : qu’il est la vérité originale, et que tout est vrai par rapport à son
que tout est vrai par rapport à son idée éternelle, que cherchant la vérité nous le cherchons, et que la trouvant nous le tro
p. v, § 14 : « Les sens n’apportent pas à l’âme la connaissance de la vérité . Ils l’excitent, ils la réveillent, ils l’avertis
supérieure qui vient de Dieu, ou qui est Dieu même. Dieu donc est la vérité , d’elle-même toujours présente à tous les esprits
gratiam principis Eugenii. « L’intelligence de Dieu est la région des vérités éternelles et des idées qui en dépendent57. »
artie, § 18458. « Il ne faut pas dire avec quelques scotistes que les vérités éternelles subsisteraient quand il n’y aurait poi
ieu. Car c’est à mon avis l’entendement divin qui fait la réalité des vérités éternelles. » Nouveaux essais sur l’entendement
it, ce que deviendrait alors le fondement réel de cette certitude des vérités éternelles ? Cela nous mène enfin au dernier fond
es vérités éternelles ? Cela nous mène enfin au dernier fondement des vérités , à cet esprit suprême et universel qui ne peut ma
manquer d’exister, dont l’entendement, à dire vrai, est la région des vérités éternelles, comme saint Augustin la reconnu et l’
qu’il n’est point nécessaire d’y recourir, il faut considérer que ces vérités nécessaires contiennent la raison déterminante et
f des existences mêmes, et en un mot les lois de l’univers. Ainsi ces vérités nécessaires, étant antérieures aux existences des
ence d’une substance nécessaire. C’est là où je trouve l’original des vérités qui sont gravées dans nos âmes, non pas en forme
ton jusqu’à Leibnitz, les plus grands métaphysiciens ont pensé que la vérité absolue est un attribut de l’être absolu. La véri
ont pensé que la vérité absolue est un attribut de l’être absolu. La vérité est incompréhensible sans Dieu, comme Dieu nous s
réhensible sans Dieu, comme Dieu nous serait incompréhensible sans la vérité . La vérité est placée entre l’intelligence humain
sans Dieu, comme Dieu nous serait incompréhensible sans la vérité. La vérité est placée entre l’intelligence humaine et la sup
a cime de l’être, partout Dieu se rencontre, car partout il y a de la vérité . Étudiez la nature, élevez-vous aux lois qui la r
e, élevez-vous aux lois qui la régissent et qui font d’elle comme une vérité vivante : plus vous approfondirez ses lois, plus
le sait, tandis que la nature l’ignore. Cherchez et aimez partout la vérité , et rapportez-la à l’être immortel qui en est la
tez-la à l’être immortel qui en est la source. Plus vous saurez de la vérité , plus vous saurez de Dieu. Loin que les sciences
e la raison de l’homme purement individuelle, ou la confondre avec la vérité et avec la raison divine59. Si la raison de l’hom
es où elle est enfermée. Non seulement elle ne peut s’élever à aucune vérité universelle et nécessaire, non seulement elle n’e
ême celle de Dieu, qui par aucun moyen y puisse faire pénétrer aucune vérité de cet ordre absolument répugnante à sa nature ;
son de l’homme à ce point impersonnelle qu’elle prenne la place de la vérité qui est son objet et de Dieu qui est son principe
la vérité qui est son objet et de Dieu qui est son principe. C’est la vérité qui nous est absolument impersonnelle et non pas
d’universalité, de nécessité même, pour être capable de concevoir les vérités universelles et nécessaires ; voilà pourquoi elle
r, selon le point de vue où on la considère, misérable et sublime. La vérité est en quelque sorte prêtée à la raison humaine,
avoir cette raison suprême, éternelle, incréée, qui est Dieu même. La vérité en nous est l’objet de nos conceptions et de nos
tard. Dieu est ; en tant qu’il est, il pense, et ses pensées sont les vérités , éternelles comme lui, qui se réfléchissent dans
nivers, et que la raison de l’homme a reçu le pouvoir d’atteindre. La vérité est la fille, la parole, j’allais dire le verbe é
ience du vrai est résolu : nous sommes en possession du fondement des vérités absolues. Dieu est la substance, la raison, la ca
est la substance, la raison, la cause suprême, l’unité de toutes ces vérités  ; Dieu, et Dieu seul, nous est le terme au-delà d
de nos travaux nous appelait à le faire, nous réfléchissions sur les vérités universelles et nécessaires que notre esprit déco
rces et des lois de l’univers à un premier moteur intelligent, et des vérités nécessaires à un être nécessaire qui seul en est
nvisible, du fini à l’infini, de l’imparfait au parfait, et aussi des vérités universelles et nécessaires qui nous environnent
oncevoir Dieu sous le voile transparent de l’univers et au-dessus des vérités les plus hautes. Il ne croit pas connaître Dieu s
ontrecoup de ce qui se passe dans l’âme. Avons-nous découvert quelque vérité  ? il y a quelque chose en nous qui en éprouve de
t singulier, mais incontestable, qu’aussitôt que la raison a conçu la vérité , l’âme s’y attache et l’aime. Oui, l’âme aime la
on a conçu la vérité, l’âme s’y attache et l’aime. Oui, l’âme aime la vérité . Chose admirable ! un être égaré dans un coin de
ui n’existe que dans un monde invisible. Cet amour désintéressé de la vérité témoigne de la grandeur de celui qui l’éprouve. L
ouve. La raison fait un pas de plus : elle ne se contente point de la vérité , même de la vérité absolue, convaincue qu’elle la
t un pas de plus : elle ne se contente point de la vérité, même de la vérité absolue, convaincue qu’elle la possède mal, qu’el
que nous aimons en croyant aimer les choses finies, même en aimant la vérité , la beauté, la vertu. C’est si bien l’infini lui-
aison ne débute pas par la réflexion ; elle n’aperçoit pas d’abord la vérité connue universelle et nécessaire ; par conséquent
nt aussi, quand elle passe de l’idée à l’être, quand elle rapporte la vérité à l’être réel qui en est le sujet, elle n’a pas s
la lutte du sophisme et du sens commun, de la fausse science et de la vérité naturelle, de la bonne et de la mauvaise philosop
éflexion est le remède au mal qu’elle produit. Si elle peut renier la vérité naturelle, d’ordinaire elle la confirme, elle rev
e le sentiment suit. Comment aimer ce qu’on ignore ? Pour jouir de la vérité , ne faut-il pas la connaître plus ou moins ? Pour
s le savoir cette lumière de la raison spontanée qui nous découvre la vérité d’une intuition pure et immédiate tout opposée au
res intelligents. Il n’y a pas d’intelligence qui ne conçoive quelque vérité universelle et nécessaire, et conséquemment l’êtr
le met en une juste communication avec lui par l’intermédiaire de la vérité éternelle et infinie. L’erreur fondamentale du my
é de l’homme, éteint son intelligence, substitue à la recherche de la vérité et à l’accomplissement du devoir des contemplatio
isives ou déréglées. La vraie union de l’âme avec Dieu se fait par la vérité et par la vertu. Toute autre union est une chimèr
et le silence peuvent avoir leur emploi légitime. Il y a une part de vérité , d’utilité même, dans les Lettres spirituelles et
e, et sans l’intermédiaire plus sur encore de l’intelligence et de la vérité . Mais il est temps de passer à un autre genre de
e en elle un des principes qui la gouvernent, ne peut s’en tenir à la vérité , pas même aux vérités absolues de l’ordre intelle
cipes qui la gouvernent, ne peut s’en tenir à la vérité, pas même aux vérités absolues de l’ordre intellectuel et de l’ordre mo
e l’ordre intellectuel et de l’ordre moral ; elle rattache toutes les vérités universelles, nécessaires, absolues, à l’être qui
e et absolue, l’immutabilité et l’infinité. Dieu est la substance des vérités incréées, comme il est la cause des existences cr
es vérités incréées, comme il est la cause des existences créées. Les vérités nécessaires trouvent en Dieu leur sujet naturel.
nfinie : il considère cette substance toute seule, indépendamment des vérités qui la manifestent67, et il s’imagine posséder ai
sticisme. Ce dieu est le père du monde 72. Il est aussi le père de la vérité , cette lumière des esprits73. Il habite au milieu
faut contempler d’abord dans les images qui nous le révèlent, dans la vérité , dans la beauté, dans la justice, telles qu’elles
plique sans fin, et elle le mène dans l’abîme du mysticisme. Si toute vérité est dans le général, et si toute individualité es
’Alexandrie lui impose une psychologie toute particulière79. Dans la vérité des choses, la raison conçoit l’unité absolue com
ermédiaire et de ce magnifique univers livré à nos regards, et de ces vérités merveilleuses que la raison conçoit, mais qu’elle
édiaire ; c’est-à-dire de nous consacrer à l’étude et à l’amour de la vérité , et, comme nous le verrons tout à l’heure, à la c
nce, mais qui se développe avec elles, la raison, source éminente des vérités universelles et nécessaires. Nous avons établi, c
ous avons établi, contre Kant, l’absolue autorité de la raison et des vérités qu’elle nous découvre. Puis, les vérités que la r
autorité de la raison et des vérités qu’elle nous découvre. Puis, les vérités que la raison nous avait révélées nous ont elles-
un être réel et infini qui soit le premier et dernier fondement de la vérité , sévère distinction du spiritualisme et du mystic
ion héroïque, au souvenir d’un grand dévouement, même à la pensée des vérités les plus abstraites puissamment enchaînées entre
ouement sont beaux, que la vertu est belle ; si l’on vous conteste la vérité de ces jugements, alors vous n’êtes pas aussi acc
s, etc. Mais il n’en est pas ainsi de la beauté ; la beauté, comme la vérité , n’appartient à aucun de nous ; personne n’a le d
é profonde du plan, dans le développement mesuré de l’action, dans la vérité soutenue des caractères, une raison supérieure, d
ue. Si du monde des sens nous nous élevons à celui de l’esprit, de la vérité , de la science, nous y trouverons des beautés plu
ne sont pas contradictoires : la grande loi de la beauté, comme de la vérité , est l’unité aussi bien que la variété. Tout est
ur du vrai, quel en peut être le principe, sinon le principe de toute vérité  ? La beauté morale comprend, nous le verrons plus
usion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps à la vérité historique du costume. À la bonne heure ; mais ce
t-il donc, comme l’orateur, trouver des accents qui fassent entrer la vérité dans l’âme, des couleurs et des formes qui la fas
fond de leur âme un autre dessein, un autre but que le service de la vérité et de la vertu. L’histoire ne raconte pas pour ra
en métaphysique l’intelligence de tous les systèmes et de la part de vérité qui est en chacun d’eux, éclaire sans les affaibl
s femmes, il est à son aise, et il les fait penser et parler avec une vérité parfaite relevée par un art exquis. Ne lui demand
qui trouva dans sa pitié et sa charité le courage de dire un jour la vérité à Louis XIV, et qui s’éteignit au premier souffle
qu’elle exprime un ridicule assez rare, l’excès dans la passion de la vérité et de l’honneur. Tous les fabulistes anciens et m
n et d’invention ; mais il est grand par le sentiment énergique de la vérité et de la justice ; il porte jusqu’à la passion le
grandes lignes de l’école romaine, son dessin plein de noblesse et de vérité . Que de têtes charmantes ou graves ! Que de mouve
. Il suffit de rappeler Les Sept Sacrements, Le Déluge, L’Arcadie, La Vérité que le Temps soustrait aux atteintes de l’Envie,
eux années à Paris qu’il a fait La Cène, le Saint-François-Xavier, La Vérité que le Temps soustrait à l’Envie. C’est encore à
s de Hollande, comme disait Louis XIV, ou des toiles espagnoles, à la vérité d’une admirable couleur, mais sans noblesse et sa
aire142 ? Il a péri avec la sainte maison. La Cène est vivante par la vérité de toutes les figures, des mouvements et des pose
peut-être de plus grand en lui, c’est le peintre de portraits. Ici la vérité et le naturel sont particulièrement à leur place,
u’ils ne flattent pas autant les yeux, mais qui ont peut-être plus de vérité et de vigueur. Il faut bien le dire aussi : les p
et répare ; mais on peut dire qu’en général elles sont assises sur la vérité et sur l’équité naturelle. La preuve en est que p
ur la terre. Ainsi nous ne contestons pas à la morale de l’intérêt la vérité de son principe : nous sommes convaincus que ce p
ité, c’est la vérité184. Loin de là, la morale de l’intérêt mutile la vérité  : elle choisit parmi les faits ceux qui lui convi
is nécessaires du jugement et de l’entendement. La connaissance de la vérité n’est pas une résolution de la volonté. Ce n’est
avec moi. Si elle était contre moi, ce serait une objection contre la vérité du principe. Car comment un principe vrai, raison
s non plus le remords. Quel remords puis-je éprouver d’avoir suivi la vérité , si le principe de l’intérêt est en effet la véri
d’avoir suivi la vérité, si le principe de l’intérêt est en effet la vérité morale ? Au contraire, j’en devrai ressentir de l
de ce qui est infini. Or, je ne puis par ma volonté fonder la moindre vérité . Est-ce parce que ma volonté est bornée ? Non ; f
volonté, c’est son caractère fondamental ; si donc on suppose que la vérité , ou cette partie de la vérité qu’on appelle la ju
fondamental ; si donc on suppose que la vérité, ou cette partie de la vérité qu’on appelle la justice, a été établie telle qu’
s une telle mobilité est contraire à la nature de la justice et de la vérité . En effet, les vérités morales sont aussi absolue
st contraire à la nature de la justice et de la vérité. En effet, les vérités morales sont aussi absolues que les vérités métap
la vérité. En effet, les vérités morales sont aussi absolues que les vérités métaphysiques Dieu ne peut faire qu’il y ait des
eut faire davantage qu’il soit mal de respecter sa parole, d’aimer la vérité , de modérer ses passions. Les principes de la mor
ncomplets, écartés, nous arrivons à la doctrine qui est à nos yeux la vérité parfaite, parce qu’elle n’admet que des faits cer
s des systèmes ; elle consiste surtout à reconnaître et à dégager les vérités mêlées à ces erreurs. Les vérités éparses dans le
tout à reconnaître et à dégager les vérités mêlées à ces erreurs. Les vérités éparses dans les différents systèmes composent la
rreurs. Les vérités éparses dans les différents systèmes composent la vérité totale que chacun d’eux exprime presque toujours
, comme la beauté est indépendante de l’œil qui l’aperçoit, comme les vérités universelles et nécessaires sont indépendantes de
t ces axiomes s’appellent à juste titre, dans toutes les langues, des vérités morales. Il est bien de ne pas trahir ses serment
trahir ses serments, et cela aussi est vrai. Il est en effet dans la vérité des choses qu’un serment soit tenu : il n’est prê
oses qu’un serment soit tenu : il n’est prêté que dans cette fin. Les vérités morales considérées en elles-mêmes n’ont pas moin
rales considérées en elles-mêmes n’ont pas moins de certitude que les vérités mathématiques. Soit donnée l’idée de dépôt, je de
rêt ne renverseront pas d’essentielles différences. Voilà pourquoi la vérité morale est si gênante : c’est que, comme toute vé
ilà pourquoi la vérité morale est si gênante : c’est que, comme toute vérité , elle est ce qu’elle est, et ne se plie à aucun c
l’empêcher d’être en la niant, ou plutôt en feignant de la nier. Les vérités morales se distinguent des autres vérités par ce
en feignant de la nier. Les vérités morales se distinguent des autres vérités par ce caractère singulier : aussitôt que nous le
sité de pratiquer. La nécessité de pratiquer, c’est l’obligation. Les vérités morales, nécessaires aux yeux de la raison, sont
raison, sont obligatoires à la volonté. L’obligation morale, comme la vérité morale qui en est le fondement, est absolue. De m
a vérité morale qui en est le fondement, est absolue. De même que les vérités nécessaires ne sont pas plus ou moins nécessaires
plus rien à chercher, la justice étant son principe à elle-même. Les vérités premières portent avec elles leur raison d’être.
lle du bien et du mal dans les relations des hommes entre eux, est la vérité première de la morale. La justice n’est pas une c
ssus de lui qui l’explique et qui l’autorise, à savoir la justice. La vérité morale ne devient pas plus relative et subjective
e un moment la langue de Kant, en nous paraissant obligatoire, que la vérité ne le devient en nous paraissant nécessaire ; car
t en nous paraissant nécessaire ; car c’est dans la nature même de la vérité et du bien qu’il faut chercher la raison de la né
ême contre son propre dessein on anéantit ou du moins on affaiblit la vérité et le bien215. L’obligation a son fondement dans
faute : c’est dans ce rapport et non dans la douleur seule qu’est la vérité comme aussi la honte du châtiment. Le crime fait
ssaire de les marquer, pour bien faire voir la nature et la fin de la vérité morale. Terminons cette analyse des différentes p
en, si essentiellement uni au vrai, s’en distingue en ce qu’il est la vérité pratique. Le bien est obligatoire. Ce sont deux i
s, sur d’autres instincts qui ont aussi leur charme et leur force. La vérité éclaire l’esprit ; le sentiment échauffe l’âme et
randes écoles de philosophie morale n’ont vu chacune qu’un côté de la vérité  : heureuses quand elles n’ont pas choisi parmi le
qui nous force d’absoudre et de condamner tous les systèmes, pour la vérité qui est en chacun d’eux et pour les erreurs que t
rité qui est en chacun d’eux et pour les erreurs que tous mêlent à la vérité . Il importe de le redire sans cesse : rien n’est
produire, à tout prix un système, au lieu de chercher à connaître la vérité et à l’exprimer telle qu’elle est ? On objecte qu
la philosophie que de lui demander un autre caractère que celui de la vérité  ? Se plaint-on que la chimie moderne n’ait pas as
u moins dans ses plus grandes applications. Si le devoir n’est que la vérité devenue obligatoire, et si la vérité n’est connue
tions. Si le devoir n’est que la vérité devenue obligatoire, et si la vérité n’est connue que par la raison, obéir à la loi du
ertu. Le mensonge, en rompant l’alliance naturelle de l’homme avec la vérité , lui ôte ce qui fait sa dignité. Voilà pourquoi i
impose par là un devoir nouveau relativement à vous. Je vous dois la vérité comme je me la dois à moi-même ; car la vérité es
vous. Je vous dois la vérité comme je me la dois à moi-même ; car la vérité est la loi de votre raison comme de la mienne. Sa
ne. Sans doute il doit y avoir une mesure dans la communication de la vérité  : tous n’en sont pas capables au même moment et a
a leur proportionner pour qu’ils la puissent recevoir ; mais enfin la vérité est le bien propre de l’intelligence ; et c’est p
re esprit, de ne point arrêter et même de favoriser sa marche vers la vérité . Je dois aussi respecter votre liberté. Je n’ai p
le mal, de se repentir et de se réconcilier un jour avec l’ordre. Ces vérités ont donné naissance à des ouvrages qui honorent l
pe sur lequel repose la vraie théodicée. Dieu dernier fondement de la vérité morale, du bien et de la personne morale. — Liber
anisme. L’ordre moral est assuré : nous sommes en possession de la vérité morale, de l’idée du bien et de l’obligation qui
tenant le même principe qui ne nous a pas permis de nous arrêter à la vérité absolue236, et nous a forcé d’en rechercher la ra
’idée du bien à l’être qui en est le premier et dernier fondement. La vérité morale, comme toute autre vérité universelle et n
le premier et dernier fondement. La vérité morale, comme toute autre vérité universelle et nécessaire, ne peut demeurer à l’é
tes les choses vraies se rapportent, celles-ci à une unité qui est la vérité absolue, et celles-là à une autre unité qui est l
fois triple et un, qui résume en soi la parfaite beauté, la parfaite vérité et le bien suprême, n’est autre chose que Dieu. A
autre chose que Dieu. Ainsi Dieu est nécessairement le principe de la vérité morale et du bien. Il est aussi le type de la per
ce qui lui est dû, non selon de trompeuses apparences, mais selon la vérité des choses. Enfin si l’homme, cet être borné, a l
issolution du corps, peut-il rester quelque chose de nous-même ? À la vérité la personne morale, qui agit bien ou mal et qui e
itablement Dieu. Nous avions vu déjà deux de ses faces admirables, la vérité et la beauté. La plus auguste se révèle à nous, l
à la fois naturelle et nécessaire ; naturelle par le fond commun des vérités qu’elles reconnaissent ; nécessaire pour le meill
seignement : un esprit de libre recherche, reconnaissant avec joie la vérité partout où il la rencontre, mettant à profit tous
sommes forcés d’avouer qu’aucune d’elles ne contient, à nos yeux, la vérité tout entière. Il est démontré qu’une partie consi
ans les phénomènes qu’elle régit. La raison ne nous révélerait aucune vérité universelle et nécessaire, si la conscience et le
stématiques du sensualisme se brisent contre la réalité manifeste des vérités universelles et nécessaires qui sont incontestabl
agile, qu’un moment élève et qu’un autre détruit, mensonge autant que vérité , puisque ce qui est vrai pour moi est faux pour v
et même sera faux pour moi tout à l’heure. Telle est la science et la vérité dans la doctrine de la sensation. Au contraire, d
t immuables fondent une science nécessaire et immuable comme eux : la vérité qu’ils nous donnent n’est ni la mienne ni la vôtr
: la vérité qu’ils nous donnent n’est ni la mienne ni la vôtre, ni la vérité d’hier, ni celle de demain, c’est la vérité en so
mienne ni la vôtre, ni la vérité d’hier, ni celle de demain, c’est la vérité en soi. Le même esprit transporté dans l’esthétiq
olue tout comme l’idée du beau et celle du vrai ; que le bien est une vérité universelle et nécessaire, marquée de ce caractèr
qu’il soit, peuple ou monarque, mais sur la nature des choses, sur la vérité et la justice. De l’empirisme nous avons retenu c
emps cette autre maxime : le fondement direct de la science, c’est la vérité absolue ; le fondement direct de l’art, c’est la
seul. Oui, il y a un plaisir exquis attaché à la contemplation de la vérité , à la reproduction du beau, à la pratique du bien
nde rigueur, on peut très bien dire que c’est le cœur qui discerne la vérité , que le cœur est et doit être la lumière et le gu
confions pour entretenir dans l’âme de l’ignorant toutes les grandes vérités , et pour les sauver même dans l’esprit du philoso
rincipe de ces principes, à la raison de la raison, à la source de la vérité . Mais une telle prudence n’est, au fond, qu’un sc
nous avons de le connaître. Ainsi, après vous avoir entretenus de la vérité , du beau et du bien, nous n’avons pas craint de v
i que nous ouvraient la nature et le sujet de notre enseignement. Les vérités universelles et nécessaires ne sont pas des idées
peuvent renfermer l’universel et le nécessaire. D’un autre côté, ces vérités ne subsistent pas en elles-mêmes ; elles ne serai
tions, suspendues dans le vide et sans rapport à quoi que ce soit. La vérité , la beauté, le bien, sont des attributs et non de
que nous avons défendu contre une interprétation trop étroite272, la vérité absolue est en Dieu : c’est Dieu même sous une de
sède quelque chose d’absolu. Tout jugement de la raison enveloppe une vérité nécessaire, et toute vérité nécessaire suppose l’
Tout jugement de la raison enveloppe une vérité nécessaire, et toute vérité nécessaire suppose l’être nécessaire. Si toute pe
fections et les accable de son infinitude. Dieu est le principe de la vérité morale comme de toutes les autres vérités. Tous n
. Dieu est le principe de la vérité morale comme de toutes les autres vérités . Tous nos devoirs sont compris dans la justice et
s élevons au même principe, centre commun, fondement dernier de toute vérité , de toute beauté, de tout bien. Le vrai, le beau
s à la fois très simples et parfaitement rigoureux. Étant données des vérités de différent ordre, que nous n’avons pas faites e
et qui ne se suffisent pas à elles-mêmes, nous sommes remontés de ces vérités à leur auteur, de même qu’on va de l’effet à la c
. De plus, ces principes nécessaires, à quoi s’appliquent-ils ? À des vérités métaphysiques et morales, nécessaires aussi. Il a
ipe de la cause et du principe de la substance, soit la nécessité des vérités auxquelles nous les avons appliqués, c’est-à-dire
qui compose le sens commun, ce sont précisément ces principes et ces vérités avec leur caractère d’universalité et de nécessit
aractères. D’où il suit que nous avons conclu très légitimement de la vérité à une cause et à une substance intelligente, de l
ment. Elle les néglige donc. Elle n’étudie pas non plus Dieu dans les vérités de toute espèce, physiques, métaphysiques et mora
t, immuable et principe du mouvement, suprême intelligence et suprême vérité , souveraine justice et souveraine bonté, devant l
trable et partout sensible, qu’il faut tour à tour rechercher dans la vérité , admirer dans la beauté, imiter, même à une dista
s principes absolus, et ces principes absolus nous ont conduits à des vérités absolues. Le sentiment, qui tient à la fois de la
ejeter tout entière, et qui nous révèle les existences tout comme les vérités . Après donc avoir rappelé toutes les grandes véri
s tout comme les vérités. Après donc avoir rappelé toutes les grandes vérités métaphysiques, esthétiques et morales, nous les a
quelques assertions empruntées à l’opinion commune et contraires à la vérité . L’acte de décès de Lesueur, tiré pour la premièr
s de Hollande, comme disait Louis XIV, ou des toiles espagnoles, à la vérité d’une admirable couleur, mais sans noblesse et sa
rance, qui est à jamais perdu pour elle, ainsi que ce fameux livre de vérité , Libro di verità, où Claude mettait les dessins d
à dire que ce tableau est un des plus beaux du Poussin. Il admire la vérité et la variété des têtes, la fraîcheur du coloris
Corneille est bien inspiré, son harmonie est, comme sa langue, d’une vérité , d’une beauté, d’une variété admirable. Il a les
damidas peint la sublime confiance de l’amitié. Le Temps arrachant la Vérité aux atteintes de l’Envie et de la Discorde, Le Ba
osition, dans l’expression. Rien de théâtral et rien de vulgaire : la vérité s’y rencontre avec la beauté. La scène entière es
ur-propre. Lui, ne songeait point à lui-même ; il ne cherchait que la vérité , et partout où il la rencontrait, il l’accueillai
contrait, il l’accueillait volontiers, bien assuré que si le lien des vérités d’ordres différents nous échappe quelquefois, ce
appe quelquefois, ce n’est point un motif de fermer les yeux à aucune vérité . Si on voulait donner un nom d’école à Bossuet, s
e tous les autres sont obligés par elle au même titre. » — Ibid. « La vérité méconnue n’est pour cela ni altérée ni détruite ;
épendamment de la raison, qui ne l’aperçoit pas ou l’aperçoit mal. La vérité en elle-même est indépendante de notre raison. So
utcheson et Smith, sur leurs mérites et leurs défauts, sur la part de vérité et la part d’erreur que contient leur philosophie
elle, Vauvenargues, Le Sage, etc. On peut le dire avec la plus exacte vérité  : la prose française est sans rivale dans l’Europ
. 500. — « Comme il avait beaucoup d’amour pour la justice et pour la vérité , pourvu qu’il satisfit à ce que l’une et l’autre
et d’assez peu d’importance : un buste de Pierre Séguier, frappant de vérité , deux statuettes pleines de grâce, et le petit mo
e abordé la question des diverses formes de gouvernement et établi la vérité et la beauté de la monarchie constitutionnelle. V
Fragments et Souvenirs, Santa-Rosa, p. 281. « Après tout, il est une vérité plus éclatante à mes yeux que toutes les lumières
13 (1913) Le bovarysme « Deuxième partie : Le Bovarysme de la vérité — II »
des de la vie, d’imposer à la vie phénoménale ce joug : le joug de la vérité . Or, si l’on se reporte aux origines de la vie ph
’elle-même qu’au moyen d’une falsification de soi, il apparaît que la vérité n’a pas de place dans la vie phénoménale, qu’on n
e dans la vie phénoménale, qu’on ne peut imaginer et situer l’idée de vérité qu’en un état d’identité absolue entre toutes les
Il faut donc reconnaître que l’on touche ici, avec l’aspiration à la vérité , à une nouvelle croyance bovaryque d’une force ex
ie phénoménale tourné à son profit. Se croyant destiné à atteindre la vérité , l’homme à tout moment crée le réel. La vérité pr
destiné à atteindre la vérité, l’homme à tout moment crée le réel. La vérité prise pour but est le moyen d’une chose toute dif
st le moyen d’une chose toute différente. Avec cette conception de la vérité , telle qu’elle vient d’être analysée, on touche a
une telle dépréciation avait pour origine la foi en ce concept d’une vérité dont on vient de montrer le caractère illusoire.
é dont on vient de montrer le caractère illusoire. C’est au nom de la vérité que le pouvoir de se concevoir autre était diffam
pouvoir de se concevoir autre était diffamé. Désormais, cette idée de vérité se manifeste elle-même comme le type. et l’ancêtr
14 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Préface »
Préface Voici quarante ans, que je cherche à dire la vérité dans le roman, dans l’histoire et le reste. Cette
x de la tranquillité d’esprit, — je passe la main pour la dire, cette vérité , — je passe la main aux jeunes, ayant la richesse
nt encore. Maintenant, dans un Journal, comme celui que je publie, la vérité absolue sur les hommes et les femmes, rencontrés
s et les femmes, rencontrés le long de mon existence se compose d’une vérité agréable — dont on veut bien ; mais presque toujo
agréable — dont on veut bien ; mais presque toujours tempérée par une vérité désagréable — dont on ne veut absolument pas. Eh
ossible, de servir seulement aux gens, saisis par mes instantanés, la vérité agréable, l’autre vérité qui fera la vérité absol
ent aux gens, saisis par mes instantanés, la vérité agréable, l’autre vérité qui fera la vérité absolue, viendra vingt ans apr
s par mes instantanés, la vérité agréable, l’autre vérité qui fera la vérité absolue, viendra vingt ans après ma mort. Edmond
15 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
intelligence. — Antinomie de l’intuition et de la notion. — L’idée de vérité dans ses rapports avec la sociabilité. — Y a-t-il
’idée de vérité dans ses rapports avec la sociabilité. — Y a-t-il une vérité objective au nom de laquelle le groupe puisse dem
vue : 1º Dans ses origines et dans sa genèse ; 2º Dans son objet (la vérité ) ; 3º Dans sa fin ou son idéal. À ces différents
ndividualisée par la physiologie de l’individu ; on fera consister la vérité non dans le consentement unanime des intelligence
iosité scientifique ou philosophique au service des fins sociales. La vérité scientifique ou philosophique n’est pas forcément
nte de l’humanité). Pour l’adepte de l’individualisme intellectuel la vérité peut être un simple moyen de satisfaction logique
cte de foi fanatique dans la vertu de l’éducation. Il y a une part de vérité dans cette théorie. Mais il y a aussi une grande
théorie. Mais il y a aussi une grande part d’exagération. La part de vérité d’abord. Il faut reconnaître que l’individu isolé
me façon. Du point de vue de l’intuition, je ne dois pas parler de la vérité  ; je dois dire, avec Stirner : « Ma vérité. » * *
e ne dois pas parler de la vérité ; je dois dire, avec Stirner : « Ma vérité . » * * * Mais, dira-t-on, n’y a-t-il pas une véri
ec Stirner : « Ma vérité. » * * * Mais, dira-t-on, n’y a-t-il pas une vérité objective au nom de laquelle un groupe peut s’arr
’esprit ? Nombre de philosophes ont admis l’existence d’une semblable vérité . C’est pourquoi, avant d’aller plus loin, nous de
examiner leurs prétentions. On peut distinguer deux définitions de la vérité  : l’une dans laquelle on définit la vérité en ter
uer deux définitions de la vérité : l’une dans laquelle on définit la vérité en termes purement intellectuels (parfaite clarté
ntellectualiste ou rationaliste. L’autre, dans laquelle on définit la vérité en fonction de son utilité humaine, de son effica
isse en termes intellectualistes ou en termes pragmatistes, l’idée de vérité semble capable d’assumer un rôle social : celui d
incipe de discipline intellectuelle et de cohésion sociale. L’idée de vérité a été de tout temps la citadelle des dogmatismes
ues, scientifiques et morales. Comme il y a deux façons de définir la vérité , la façon intellectualiste et la façon pragmatist
t à ces deux points de vue pour examiner les prétentions de l’idée de vérité à exercer une hégémonie sociale. On peut distingu
steriori ou scientifique. Dans le rationalisme a priori, l’idée ou la vérité est une révélation de Dieu ou de la raison. Ce do
veau individuel auquel un autre cerveau peut opposer légitimement une vérité différente. Les partisans d’une vérité impersonne
peut opposer légitimement une vérité différente. Les partisans d’une vérité impersonnelle et objective croient pouvoir trouve
volution et une découverte insoupçonnable peut bouleverser demain les vérités les mieux établies. — On ne voit pas comment la s
as possible, du point de vue pragmatiste, d’établir l’existence d’une vérité objective susceptible d’unifier les intelligences
ptible d’unifier les intelligences. À première vue, l’existence d’une vérité objective ne semble pas incompatible avec le prag
tre, dis-je, tout cela, ce n’est pas compromettre l’objectivité de la vérité scientifique. Car l’utilité dont dérivent les pri
on considérera que, d’après l’hypothèse pragmatiste, ce n’est pas la vérité objective d’une proposition qui impose cette prop
sychologique de ces esprits eux-mêmes qui les obligea suivre une même vérité . Et ce n’est que dans la mesure où cette conformi
ste entre les individus qu’ils seront contraints d’admettre les mêmes vérités . Or, quand on passe des principes les plus généra
. Or, quand on passe des principes les plus généraux de la pensée aux vérités de l’ordre social, le critérium pragmatisme devie
fait de l’aptitude moralisatrice d’une philosophie le critérium de sa vérité intrinsèque20. Cela est parfaitement logique du p
dans la mesure où elle leur « réussit ». Car, dans le pragmatisme, la vérité est une « réussite ». Un conflit apparaît ici com
ismes : un pragmatisme social dans lequel on prend comme mesure de la vérité l’utilité sociale et un pragmatisme individualist
me individualiste ou égotiste dans lequel on prend comme mesure de la vérité l’utilité individuelle ou même la fantaisie et le
de toujours coïncider, il peut se produire un conflit entre les deux vérités comme entre les deux utilités. Un penseur qui ser
ont. N’insistons pas davantage sur l’absence ou l’impossibilité d’une vérité objective et susceptible d’unifier et de discipli
ussi bien notre but est-il moins de démontrer l’inanité du concept de vérité que d’établir la proposition suivante : à suppose
t de vérité que d’établir la proposition suivante : à supposer qu’une vérité objective existât, elle serait incapable de fonde
elligence dans son origine et dans sa genèse, puis dans son objet (la vérité ), considérons-la maintenant dans son usage et sa
lement. L’individualisme stirnérien n’est pas à dédaigner. La part de vérité de cette philosophie, c’est la reconnaissance de
déal et les aspirations de leur milieu. Ils ont douté qu’il y ait une vérité humaine, une vérité sociale et morale capable de
ons de leur milieu. Ils ont douté qu’il y ait une vérité humaine, une vérité sociale et morale capable de rallier et d’unifier
ivant : « Comment ces écrivains peuvent-ils mettre à si haut prix les vérités qu’ils proclament, que de n’avoir égard, en les r
i au scandale qu’elles soulèvent, ni à ce qu’elles ébranlent d’autres vérités peut-être, ni aux conséquences qui en sortiront !
16 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
rdoce et l’étude solitaire. Un jour le désir le prend de connaître la vérité sur Lourdes, et il part, non sans quelque vague e
r matériel, la foi en la vie, éternellement féconde, en la nature, la vérité et la santé, tandis que s’affaiblit la voix de se
cette fois il est bien vainqueur : le grand soleil de fécondité et de vérité l’inonde de ses rayons. Nui doute ne demeure plus
s’écoulait, il se vidait lui-même sur le sable aride où le soleil de Vérité buvait sa moelle et son sang. Parfois sur la plai
Exaspéré d’hystérie spirituelle, il s’acharnait au tout ou rien de la vérité divine, comme d’autres au tout ou rien de l’amour
peuvent étouffer les voix impérieuses de sa conscience. L’impitoyable vérité se fait jour peu à peu, à travers les ruines de s
prêché l’erreur, trahissant ainsi son serment d’enseigner toujours la vérité , il sort de l’Église et rejoint son cousin, le do
au, c’est le caractère merveilleusement simple et vivant du récit. La vérité vécue est là devant nous, dans toute sa grandeur
s’est d’abord emparée, qui s’est donné tout entier à elle comme à la vérité suprême de ce monde, et qui peu à peu reconnaît s
touche du doigt le mensonge surgissant de toute part sous l’apparente vérité , qui enfin, après s’être déchiré aux parois de la
jours à un mensonge ! Reconnaître que l’« erreur » est précisément la vérité  ! Éprouver l’intime nécessité de revivre une autr
e ses trois cent quinze pages, du fait même de sa simplicité et de sa vérité , de la vie profonde qui l’anime, de l’absence d’i
entendus qui planent sur cette question, c’est de faire apparaître la vérité toute nue. Qu’est-ce que le prêtre ? Un être né h
e croire aveuglément tout ce que le séminaire enseigne comme étant la vérité . La vérité du séminaire, c’est ce que nous appelo
euglément tout ce que le séminaire enseigne comme étant la vérité. La vérité du séminaire, c’est ce que nous appelons d’un sim
et tromperie, car cet enseignement ne doit, à aucun prix, révéler la vérité sur quoi que ce soit. Le disciple ne doit pas com
ttre que ce qui ne vit pas soit supérieur à ce qui vit ? C’est là une vérité d’ordre tellement extra-humain, qu’il serait témé
ulté pensante, et cependant il se présente comme le dépositaire de la vérité , l’éducateur par excellence, le guide nécessaire.
u’aux pauvres d’esprit : s’il n’a pas une absolue confiance dans la «  vérité  » de l’absurde qu’il prêche, il n’est plus alors
divise en deux groupes dont l’un, celui des fidèles, possède toute la vérité , l’autre, celui des infidèles ne possède que l’er
destinée vers le mystique séjour ; puisque l’Église possède toute la vérité , étouffons tout ce qui n’est pas sa doctrine ; pu
ne consiste donc à s’abstraire de la nature, à se confiner dans une «  vérité  » exclusive, à ne vivre que par l’« âme ». Or, le
st fini, ses prétentions sont sans crédit. Qu’il se persuade de cette vérité qu’il est notre inférieur, à nous simples humains
prétendraient-ils la conduire ? Comment ceux qui sont fermés à toute vérité , voudraient-ils l’enseigner au monde ? Comment ce
gme du monde, je ne vois aucune possibilité de concilier le besoin de vérité et le culte du mensonge. C’est à tous qu’il impor
, c’est que tu en arriveras toi-même à prendre ces mensonges pour des vérités , auxquelles ton esprit faussé s’attachera comme l
17 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
u’est-ce qu’une pensée vraie, en poésie ? La poésie est un art, et la vérité n’y est pas d’un autre ordre qu’en peinture et en
’y est pas d’un autre ordre qu’en peinture et en sculpture : c’est la vérité de l’imitation, la conformité de la représentatio
leur prix. Donc la raison fait la beauté. Mais la beauté, c’est la vérité  : Rien n’est beau que le vrai… Mais le vrai, c’
vrai… Mais le vrai, c’est la nature : La nature est vraie… Raison, vérité , nature, c’est donc tout un, et voici le terme où
ici le terme où l’on aboutit. Sous ces mots abstraits de raison et de vérité , ce n’est pas la froideur de l’imagination ni la
er la raison à la rime, c’est chercher la beauté ailleurs que dans la vérité , c’est tourner l’art contre son but, qui est de c
ées dans les Satires étaient coupables envers le bon sens, qui est la vérité , qui est encore la nature. Tous également, chacun
as encore. Seul Pascal n’avait pas écrit une ligne qui ne fût pour la vérité et selon la nature. Il avait mis la sincérité abs
fois. Jusque dans le jeu des acteurs, il bannit l’outrance, et met la vérité . Jodelet meurt ; la scène est livrée à Molière, e
st vraie, et d’abord on le sent. Et M. Zola, traducteur fidèle : « La vérité a un son auquel j’estime qu’on ne saurait se trom
. Les phrases, les alinéas, les pages, le livre entier doit sonner la vérité . On dira qu’il faut des oreilles délicates. Il fa
oureusement rendue, et c’est parce que nous les sentons vraies, d’une vérité qui nous saisit immédiatement, que nous pouvons l
qu’elle a d’« affreux » et le rendre « aimable », précisément par la vérité intense de l’expression. Il n’est pas besoin, com
faire. Si les anciens sont admirables pour avoir rendu la nature avec vérité , et si nous pouvons juger de cette vérité, c’est
avoir rendu la nature avec vérité, et si nous pouvons juger de cette vérité , c’est donc que la nature qu’ils ont représentée
caractères spécifiques. Des réalités, sans les copier, elle dégage la vérité qui les fait être. C’est la formule même du théât
iste et manieur d’idées, que par le désir de mettre dans ses vers des vérités d’un ordre plus universellement intelligible. Cep
la même raison, devant la même nature que nous, aient aperçu bien des vérités où notre expérience et notre recherche personnell
e reste rien à découvrir : mais la nouveauté n’a pas de prix, sans la vérité . « Qu’est-ce qu’une pensée neuve, brillante, extr
ordinaires et communes, qui est significative, et qui est vraie d’une vérité universelle. S’il y a un lyrisme hors nature, il
’humanité, la vibration personnelle du poète qui contemple ces hautes vérités ne sert qu’à leur donner une plus grande force de
n’a pas de bien graves conséquences en peinture et en sculpture : la vérité et la beauté n’y sont point essentiellement attac
ue à des choses toutes relatives, et s’imagine trop facilement que la vérité et le naturel d’Athènes seront aussi vérité et na
ne trop facilement que la vérité et le naturel d’Athènes seront aussi vérité et naturel à Paris. De là, chez ce naturaliste co
des symboles, où tout le monde aperçoit immédiatement les éternelles vérités de l’ordre moral. Par ce détour, Boileau maintien
mplaires également authentiques, inaltérés et complets de l’éternelle vérité et de la raison universelle. Et naturellement, da
18 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224
ême, elles ont cependant, au moins en ce qui touche leurs principales vérités , un degré de certitude égal, et, je dirai plus, u
lui-même, chose incompatible avec la nature divine ou avec la suprême vérité . J’en dirai autant de la conscience, cette preuve
discussion. IV Il y a donc, en philosophie, un certain ordre de vérités intellectuelles, ou de vérités morales qui sont,
c, en philosophie, un certain ordre de vérités intellectuelles, ou de vérités morales qui sont, ou susceptibles d’une démonstra
à toute démonstration par la parole, comme la conscience. Ce sont des vérités innées ; autrement dit : des certitudes, des évid
autrement dit : des certitudes, des évidences. Mais, en dehors de ces vérités innées, il y a en philosophie un nombre infini de
e les langues humaines leur paraissaient insuffisantes à contenir les vérités divines qu’ils annonçaient aux hommes ? N’était-c
s passants pour leur parler des choses divines, consumé du zèle de la vérité , missionnaire des foules, semant le bon grain à t
ître, embarrasse l’intelligence du disciple ; il fait du chemin de la vérité , au lieu d’une route droite, large et bien jalonn
onduire le lecteur à un piège, au lieu de le mener à la lumière, à la vérité et à la vertu. IX Un troisième défaut plus
des Dialogues, défaut qui touche au fond même de l’enseignement de la vérité aux hommes, c’est le procédé d’argumentation empl
ner ses disciples. Les premières qualités d’un sage, qui enseigne des vérités nouvelles à l’humanité, c’est la charité d’esprit
eux, diffus ; il emploie inutilement cent fois plus de paroles que la vérité n’a besoin d’en employer pour se manifester à l’e
ritablement assourdi par ce roulis d’un océan de paroles pour dire la vérité philosophique la plus usuelle, on se dit à soi-mê
« Mon royaume n’est pas de ce monde. » Son monde, à lui, c’était la vérité et la vertu. Mais le peuple ne voit de vérité et
onde, à lui, c’était la vérité et la vertu. Mais le peuple ne voit de vérité et de vertu que dans ses passions ; il devait don
t, et où il s’avoue franchement coupable de sagesse, et impénitent de vérité . Là, on retrouve l’éloquence de l’héroïsme du phi
ez entendu discourir, vous me croirez encore moins. Voilà pourtant la vérité , Athéniens ! « Mais il n’est pas aisé de vous en
édiates ou immédiates, anneaux de la chaîne qui suspend les premières vérités nécessaires aux dernières vérités qui achèveront
la chaîne qui suspend les premières vérités nécessaires aux dernières vérités qui achèveront l’œuvre du monde moral. Nous vous
signifier le mystère sous lequel elle cache mais laisse entrevoir ses vérités . Le plus sage des peuples est évidemment celui qu
t aussi le dernier mot de toute science, de toute sagesse et de toute vérité jusqu’à la consommation des temps. C’est le plus
ngile de saint Jean, lui-même, rappelle dans son magnifique début ces vérités indiennes, égyptiennes, platoniques, ainsi que ch
e toujours, il procède par interrogation à ses auditeurs, pour que la vérité sorte, pour ainsi dire, par contrainte de leur pr
sens de ce corps, qui nous trompent, ne sont-ils pas un obstacle à la vérité  ? « Et n’est-ce pas toujours par l’acte de la pen
la vérité ? « Et n’est-ce pas toujours par l’acte de la pensée que la vérité se manifeste à l’âme ? « Et l’âme ne pense-t-elle
fiant des vertus, des sagesses, des abnégations, des dévouements à la vérité , à Dieu, aux hommes, en un mot de la philosophie
squ’aux abnégations, aux sacrifices, aux piétés, aux dévouements à la vérité , aux hommes et à Dieu qui purifient l’âme et la d
, ces consciences instinctives d’où ils tirent les conjectures sur la vérité et la vertu. Les philosophies et les morales ne s
e sont pas si neuves que chaque génération se plaît à le croire : les vérités s’engendrent comme les générations ; elles sont a
onservation des âmes, n’a laissé manquer aucun temps de la portion de vérité naturelle ou révélée, indispensable pour que sa c
re de simplicité et de merveille qui est en général le signe de toute vérité , quand il s’agit des œuvres de Dieu. Voir ces cho
est propre, comme la tempérance, la justice, la force, la liberté, la vérité  ; celui-là doit attendre avec sécurité l’heure de
t dans les antiques superstitions nationales avec ce qu’il y avait de vérité absolue et de piété sainte dans le nouveau dogme.
iques, dans un très petit nombre de vraisemblances théologiques et de vérités morales auxquelles toutes les philosophies modern
pour conquérir une vie plus parfaite par sa victoire sur les sens. La vérité , la liberté, la justice, la charité, la tempéranc
e je préfère la parabole au dialogue : la parabole est l’épopée de la vérité pour les simples ; le dialogue de Platon est le c
19 (1887) Discours et conférences « Discours à la conférence Scientia : Banquet en l’honneur de M. Berthelot »
je veux dire la même religion. Cette religion, c’était le culte de la vérité . Dès cette époque, nous étions des nazirs, des ge
ions des nazirs, des gens qui ont fait un vœu, les hommes-liges de la vérité . Notre part d’héritage était choisie, et cette pa
isie, et cette part était la meilleure. Ce que nous entendions par la vérité , en effet, c’était bien la science. Les premiers
erronées de l’humanité. La science est donc l’unique maîtresse de la vérité . Au bout de quarante ans, je trouve encore que no
randes choses, pouvons-nous dire à notre tour, le bien, la beauté, la vérité  ; la plus grande des trois, c’est la vérité. Et p
r, le bien, la beauté, la vérité ; la plus grande des trois, c’est la vérité . Et pourquoi ? Parce qu’elle est vraie. La vertu
e est vraie. La vertu et l’art n’excluent pas de fortes illusions. La vérité est ce qui est. En ce monde, la science est encor
able ! Eh bien ! cela fixe singulièrement mes idées. Je préfère cette vérité à une série de propositions métaphysiques plus ou
20 (1908) Après le naturalisme
fait faillite. Table rase au bout de la période critique. C’est à la vérité scientifique de tout recommencer pour son compte.
qu’à nous amuser et pour qui l’art n’a pas encore exprimé toutes les vérités du monde et de l’homme. Mais cet individualisme,
lle : le christianisme. Mais celui-ci ne devait pas apporter toute la vérité . Il s’élaborait dans des temps fort dépourvus de
n’est qu’une transition. Une loi morale nouvelle va le soumettre aux vérités et loin de composer un état fermé à la poésie, à
mmencer depuis le premier terme. Reconnaissons cependant que bien des vérités avancées par les doctrines prématurées sont inatt
e sur terre une vie mauvaise, à côté de la vraie vie de justice et de vérité qui seule accorde les véritables joies. Ne le voi
irmer que l’influence de la Littérature, de tout ce qui est parole de vérité ou représentation de la vérité, est la seule qui
térature, de tout ce qui est parole de vérité ou représentation de la vérité , est la seule qui engendre le progrès humain. Ne
Pour la connaissance et l’emploi de soi-même, pour l’acquisition des vérités et leur service, l’enfant s’adresse à ceux qui l’
voir obtenu existe en dehors d’eux sous les espèces de l’écriture. La vérité se déguise tant à l’homme, les causes d’erreur et
seule. Et c’est déjà bien assez, tant il y a de peine à découvrir la vérité et à constituer la définition de la loi. Pendant
s appareils vitaux, l’esprit s’acharne à s’emplir de connaissance, de vérité , mais pour immédiatement régir et alimenter ces a
tre but — de distraction ! Marche à la toute connaissance, à la toute vérité  ! T’arrêter en route, c’est mourir. Vois, alors,
out n’est abîme et désordre, mort pour lui. Il est dans l’essence des vérités de se représenter en impératif catégorique, de co
à penser qu’une société d’individus possédant tous, consciemment, la vérité , s’organiserait en perfection et fonctionnerait m
nerait merveilleusement, du seul fait de la croyance des hommes en la vérité . Nous en restons loin, pourtant et la faute en re
tableau, lequel risquerait fort, d’ailleurs, de n’atteindre pas à la vérité , à l’expression complète. La réalité demeure plus
fonction a créé l’organe : le livre partout répandu. Cependant, cette vérité que nous voyons par elle-même si évidente, partic
d’hui comme les plus mauvais facteurs qui soient pour un organisme de vérité et à fin rationaliste. Et quant aux Idées ancienn
isposaient de la puissance. Or nulle Idée véritable qui n’émane de la Vérité  ! Et la Vérité ne peut surgir que des laborieuses
a puissance. Or nulle Idée véritable qui n’émane de la Vérité ! Et la Vérité ne peut surgir que des laborieuses et patientes r
proverbe. Il lui faut du pain et le pain de l’esprit affamé c’est la vérité . Que lui chaut le bel esprit ou le vide beau lang
ion, des esprits qui sans elles se fussent sans doute tournés vers la vérité . Acceptons pour le moins que la Littérature ne co
lle n’eut qu’un minimum d’action parmi l’humanité, celle-là que, à la vérité , elle ne pouvait pas ne pas avoir. Or le peu ne n
— mieux formés et plus instruits par l’expérience et la possession de vérités plus nombreuses et plus certaines. Si les romanti
et ils succombent dans l’indifférence, évanouis du monde. La nouvelle vérité triomphatrice voit accourir à elle tous les ancie
dire contre la fausse Littérature révèle la vraie. Il n’y a pas deux vérités . La vérité n’a pas non plus deux faces. C’est la
la fausse Littérature révèle la vraie. Il n’y a pas deux vérités. La vérité n’a pas non plus deux faces. C’est la même qui co
. Nul n’admettra évidemment qu’on répande l’erreur ou le mensonge. La vérité , même mille fois répétée, enseigne encore. C’est
pas en cela qu’une humeur bientôt générale de quelques écrivains. La vérité , c’est que l’esprit manœuvrait là. Malgré sa défa
commandait l’esprit du haut de ses vues humanitaires. Et maintenant, Vérité remplace Réalité. Le diagnostic d’un mal est l’op
inutile cependant, au point d’où sont partis les Encyclopédistes. La Vérité , voilà le remède à notre vie mauvaise, voilà le p
ous désirons mieux. Nous voulons ce qui devrait être, nous voulons la vérité de l’homme et de la vie, car elle seule renferme
renferme la formule du bonheur. Trouvons-là pour nous y conformer. La vérité en tout et partout, voilà l’idéal nouveau qui se
équences et nous les acceptons toutes jusqu’à leur extrême limite. La vérité est combative. Elle ne peut se contenter de l’exi
t à ceux qui en souffrent, s’acharnent à conserver les privilèges. La vérité entend les vaincre. Elle y parviendra. Tirant sa
ieures sont indispensables pour que se produisent les supérieures. La vérité modèle ses procédés sur ces catégories. Alors, el
le d’art se façonnera sur ces cas, selon la tournure des esprits, les vérités et les besoins du moment. Des vérités sont encore
on la tournure des esprits, les vérités et les besoins du moment. Des vérités sont encore ignorées que découvrira l’avenir. La
que de l’art, la seconde ne peut se développer que par le travail des vérités et du jugement. Cependant, jusqu’à présent on méc
ce des méthodes de juger par soi-même, ensuite dans l’acquisition des vérités selon leur étendue et leur importance. Il serait
us échoit. Notre jeune génération arrive à un moment où plus rien des vérités fondamentales du passé ne reste debout. Tout est
! Qu’on offre aux citoyens une nouvelle organisation conçue selon les vérités récemment découvertes et toute prête à fonctionne
erreurs d’interprétation de la nature et une ignorance absolue de la vérité . Aussi, pourquoi discuter ce point après Descarte
? Quel est le but de l’homme ? Qu’est-ce que le monde ? Les nouvelles vérités n’y ont point encore satisfait. Contrainte de pro
ès lentement malgré tant d’efforts qui déjà l’entreprennent. Bien des vérités sont irréfutablement prouvées, classées et ce son
mbrasser cet ensemble et y distinguer les principaux linéaments de la vérité suprême. Nous attendons le génie newtonien qui en
se. Aussi bien, ce que la science des laboratoires poursuit, c’est la vérité intrinsèque en notions plus objectives que subjec
ne sont que ses procédés particuliers. Cependant une telle nature des vérités ne nous suffit pas. Quelque plaisir, quelque poés
as. Quelque plaisir, quelque poésie qu’éprouve l’esprit à posséder la vérité pour elle-même, nous ne pouvons accorder que ce s
l’avenir, qu’elle eut suscité devant notre conscience avec autant de vérité et davantage de profits pour elle et pour nous. N
ue nous venons de distinguer dans l’opération complète d’instaurer la vérité sur les ruines de la réalité, s’en joint une autr
ses semblables ; c’est-à-dire par son effort à serrer de plus près la vérité et d’en convaincre par les meilleurs arguments, p
rès, justement parce qu’elle a été saisie sous un sens contraire à la vérité et au bien. Le naturalisme, en effet, a semblé se
politique obéit à ses besoins, aux besoins des politiciens, et de la vérité , comme du bonheur des hommes, elle s’en moque. El
ue celui-ci a raison ? Croit-on que le nombre fait quelque chose à la vérité  ? La loi n’est-elle pas dans le vrai lorsqu’elle
Vie, selon la Vie, heureux de la Vie et ses méthodes l’assurent de la Vérité et de la Justice. Que lui reprocherait-on ? VI
’élève. C’est désormais devant la Vie, par la conscience de l’absolue Vérité que nous palpiterons. Ainsi peut naître, doit naî
science, s’ouvrir devant nous. La poésie dira la beauté éternelle, la vérité admirable des choses. Par elle nous serons transp
endra l’homme en son sein, par la seule magie du verbe, symbole de la vérité , expression directe de la nature. Si nous poursui
il jamais aspiré à autre chose. Que l’Homme soit ! Plus d’erreurs. La Vérité . Plus de mensonges. La Vie. Et c’est la Vie, la V
d’erreurs. La Vérité. Plus de mensonges. La Vie. Et c’est la Vie, la Vérité , — la vérité des choses, la vie de l’Homme indivi
a Vérité. Plus de mensonges. La Vie. Et c’est la Vie, la Vérité, — la vérité des choses, la vie de l’Homme individu, par lui e
21 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
: la philosophie ne doit être considérée que comme la recherche de la vérité par le secours de la raison ; et sous ce rapport,
r qu’il existe des raisonnements qui interdisent le raisonnement, des vérités auxquelles il faut croire sans les approfondir, d
tude de discussion et d’analyse qui donne la certitude d’arriver à la vérité lorsqu’on le désire sincèrement ; c’est donc en a
ettent le désordre dans toutes les idées morales, il reste encore des vérités dont la route est connue et la méthode fixée. Les
eigne à tous les hommes comment il faut procéder à la recherche de la vérité . En examinant l’état actuel des lumières, l’on re
us nous trouvons, nous n’avons pas encore conquis la connaissance des vérités politiques et morales ; mais presque tous les par
que la grande majorité des hommes y donnât son assentiment comme aux vérités de calcul, combien le bonheur et le repos du genr
r. Déjà dans l’ordre moral, comme dans l’ordre physique, de certaines vérités sont à l’abri de leur empire. Depuis Newton, l’on
de les juger ; il crée ensuite des rapports factices dont l’apparente vérité lui plaît et l’exalte ; car l’imagination est sai
anatisme, en politique comme en religion, est agité par ces lueurs de vérité qui apparaissent par intervalle aux croyances les
propres doutes, au lieu de s’en servir pour examiner de plus près la vérité . Dans cette disposition de l’esprit humain, il y
aient le simplifier ; ils ne se faisaient nulle idée de la nature des vérités générales. Ces vérités se composent de chaque fai
ls ne se faisaient nulle idée de la nature des vérités générales. Ces vérités se composent de chaque fait et de chaque existenc
r la nature des choses : il analyse ce qui est. On présente comme une vérité mathématique, le sacrifice que l’on doit faire du
gnent la même morale : la Providence a répété deux fois à l’homme les vérités les plus importantes, afin qu’elles ne pussent éc
rit. L’homme qui s’égare dans les sciences physiques, est ramené à la vérité par l’application qu’il doit faire de ses combina
r. 68. Leibnitz disait que si les hommes avaient intérêt à nier les vérités mathématiques, ces vérités seraient mises en dout
e si les hommes avaient intérêt à nier les vérités mathématiques, ces vérités seraient mises en doute. Il est néanmoins certain
rités seraient mises en doute. Il est néanmoins certain qu’il est des vérités morales reconnues, et que leur nombre doit toujou
22 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
ile et le sentiment fidèle de la tradition. Les premiers trouvent des vérités nouvelles ; les seconds développent les vérités t
premiers trouvent des vérités nouvelles ; les seconds développent les vérités trouvées et s’attachent à garder l’intégrité du l
actère français jusque dans les Gaulois du temps de César. De là leur vérité saisissante et populaire. Il faut avouer que nous
faut avouer que nous n’y sommes pas bien traités. Mais quel prix ces vérités satiriques, lancées d’une main si sûre et si légè
à ce livre léger, ce sont les lettres où sont exprimées les premières vérités de la science sociale. Toutes les questions nées
conquêtes. Il s’en faut que tout, dans ces nobles spéculations, soit vérité . Les questions posées y sont plus nombreuses que
eur culture la plus achevée, apparaît dans Montesquieu découvrant les vérités premières et créant la langue de la science socia
d ouvrage de génie où l’esprit français rentre dans son naturel et sa vérité , c’est l’Histoire de Charles XII. On y voit l’his
XII. On y voit l’histoire telle que la veut l’esprit moderne, avec la vérité prouvée par des pièces, et au défaut de la vérité
it moderne, avec la vérité prouvée par des pièces, et au défaut de la vérité la vraisemblance. Ce type dont je fais honneur au
les anciens. Chez ceux-ci la vraisemblance est au premier rang et la vérité au second. L’ordre est inverse dans l’histoire mo
aussi font passer l’art avant la matière et la vraisemblance avant la vérité . Est-ce, comme on l’a dit, parce que la vérité hi
vraisemblance avant la vérité. Est-ce, comme on l’a dit, parce que la vérité historique n’était pas possible à une époque où l
page où la science la plus profonde se cache sous la modestie, où la vérité ne veut être la satire de personne, sont très sup
ls ont fait des livres à recommencer et sont partis avant l’heure. La vérité , par les pièces authentiques et par les témoignag
s et par les témoignages discutés ; la vraisemblance, en attendant la vérité dont elle garde et ne prend pas la place, tel est
Il y a dans Charles XII un bel exemple du respect de Voltaire pour la vérité . La première édition présentait le cardinal prima
n’être pas mal avec son fils, le maréchal de Saxe. Voltaire aimait la vérité , il n’a pas toujours craint le péril de la dire ;
sophique, et, parmi toutes les grâces du récit, un air de liberté, de vérité inconnu jusqu’alors, Buffon composait le premier
ue les grands écrivains ses devanciers, pour avoir exprimé de grandes vérités en perfection. Disciple de Descartes, il porte la
s tardent, il ne les attend pas. Il n’ajourne pas la possession de la vérité à l’arrivée incertaine de témoignages contestable
C’est l’heureux privilège de l’histoire naturelle que ses principales vérités soient à la portée de tous, et que la langue litt
ance, autant de choses incompatibles avec l’idée de hasard, autant de vérités qui, rendues sensibles par la science, donnent à
’entendait au dix-septième siècle, c’est-à-dire l’art de persuader la vérité , a passé des lettres dans la science, et mis au s
la vérité, a passé des lettres dans la science, et mis au service des vérités de l’ordre physique la grande langue employée jus
dre physique la grande langue employée jusqu’alors à l’expression des vérités de l’ordre moral. Cette Théorie, qui fait de la t
tre, mais le théâtre moins les comédiens, et sans qu’il en coûte à la vérité pour accommoder les pièces au goût de ceux qui le
en tête-à-tête avec un fripon. Cette honnête fin de Gil Blas est une vérité du cœur humain. Ainsi s’améliorent, en s’avançant
seconde innocence que nous n’avons fait de mal par nos fautes. Cette vérité ne pouvait échapper au sens profond de Lesage ; s
vient plus chrétien à mesure qu’il avance dans la vie, et par la même vérité d’observation qui nous le montre se corrigeant av
es gens : le tout avec du tact, de la mesure, de charmants retours de vérité sur lui-même, où il se met à sa place, et rend de
d’une parenté si étroite, et qui ont exprimé en perfection toutes les vérités de la religion, de la morale et de l’art, est l’i
éserve quelques-unes des plus aimables qualités de sa langue pour des vérités qu’il laissait à exprimer à son dernier-né. Si Ro
ion que Rollin y donne du goût est toute une morale. C’est une de ces vérités dont l’esprit ne peut pas être instruit sans que
st un discernement délicat, vif, net et précis de toute la beauté, la vérité et la justesse des pensées et des expressions qui
ectionnée qui discerne le bien du mal dans les choses de la conduite. Vérité , justesse, beauté, autant de choses qu’on ne peut
l’éducation, toutes les raisons littéraires sont par quelque côté des vérités morales. On ne peut pas lire le Traité des études
23 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
controverse, il aboutit aux mêmes conclusions par un enchaînement de vérités abstraites. Ainsi l’oraison funèbre de la duchess
fais connaître notre dignité ; … tu lui apprends (à l’homme) ces deux vérités , qui lui ouvrent les yeux pour se bien connaître 
elque principe évident par lui-même ou antérieurement prouvé, dont la vérité débattue dépende par une conséquence nécessaire.
t dans l’application qu’est la difficulté. Surtout quand il s’agit de vérités morales ou littéraires, on opère sur des faits pl
esprit de système, qui fait que l’on cherche, non pas à découvrir la vérité , mais à prouver une hypothèse ; on néglige tout c
ure. Elle est toute de convention, et elle n’a assurément pas plus de vérité que celle de l’Allemand naïf, à la tête carrée, a
ochés à Norbanus. Le grand point est donc de ne s’appuyer que sur des vérités indubitables. Il faudra prouver tout ce qui ne se
lque part, et admettre comme évidente sans démonstration une dernière vérité , fondement de toute certitude. Il n’y a pas de ra
tout : il ne faut pas aller en tout sujet aux dernières limites de la vérité qui se prouve. On doit s’avancer plus ou moins, s
u moment. L’esprit se tient satisfait, en général, si l’on appuie les vérités dont on fait usage sur les vérités dont elles dép
it, en général, si l’on appuie les vérités dont on fait usage sur les vérités dont elles dépendent immédiatement, sans exiger q
sir dans les applications particulières qui s’en peuvent faire, où la vérité se découvrira d’une façon en quelque sorte matéri
lque sorte matérielle et sensible. Il faut savoir aussi discerner les vérités qui ne sont point évidentes par elles-mêmes, mais
era pas à en recommencer la preuve. J’avoue que la distinction de ces vérités et des opinions incertaines est souvent difficile
précision l’étendue et la force des principes dont il partait, que de vérités banales souvent il a su développer d’étonnantes c
24 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
des sentiments. Dans les sciences, ses dogmes ne s’opposent à aucune vérité naturelle ; sa doctrine ne défend aucune étude. C
lots 143. Les systèmes succéderont éternellement aux systèmes, et la vérité restera toujours inconnue. Que ne plaît-il un jo
général, dit-il, on estime trop les mathématiques… La géométrie a des vérités hautes, des objets peu développés, des points de
des paralogismes156. » Si nous en croyons Buffon, « ce qu’on appelle vérités mathématiques se réduit à des identités d’idées,
vient même de leur extrême justesse. Ils veulent trouver partout des vérités absolues, tandis qu’en morale et en politique les
partout des vérités absolues, tandis qu’en morale et en politique les vérités sont relatives. Il est rigoureusement vrai que de
regarder que le principe, en morale que la conséquence. L’une est une vérité simple, l’autre une vérité complexe. D’ailleurs,
n morale que la conséquence. L’une est une vérité simple, l’autre une vérité complexe. D’ailleurs, rien ne dérange le compas d
connaître, et finalement à n’aimer que ces principes rigoureux et ces vérités absolues qui bouleversent la société. On a dit qu
toujours un carré ? Nugae difficiles 159. » Toute pénible que cette vérité puisse être pour les mathématiciens, il faut cepe
ent à méconnaître l’existence de Dieu, comme c’est néanmoins la seule vérité qu’il possède à fond, et qu’il a un besoin impéri
seule vérité qu’il possède à fond, et qu’il a un besoin impérieux des vérités positives, il cherche à s’en créer de nouvelles,
esprits communs, ou des jeunes gens peu réfléchis, en rencontrant les vérités mathématiques dans l’univers, en les voyant dans
25 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »
oute à la défense de ses idées. Il avait une nature d’esprit avide de vérité , mais de vérité démontrée, évidente, tangible : i
e de ses idées. Il avait une nature d’esprit avide de vérité, mais de vérité démontrée, évidente, tangible : il était passionn
es conclusions qui autorisaient en somme la foi. Il n’estimait que la vérité scientifique, c’est-à-dire constante et générale 
sans naturel. Il fait le procès à toutes les œuvres où manquent et la vérité et l’art. Il oublie le burlesque, qui est pourtan
titutifs de l’œuvre d’art : seulement, il l’exige de l’artiste. Si la vérité , la sincérité sont les lois suprêmes de l’art, il
oses satisfont à la raison. Mais ainsi, la beauté sera identique à la vérité  : Rien n’est beau que le vrai. Mais, le vrai, à
rits : voilà la première idée fondamentale de l’Art poétique. Raison, vérité , nature, c’est tout un370 ; et Boileau, par ses f
emblance (au sens étymologique), l’illusion. Voyez comment il loue la vérité des personnages dans Térence : Ce n’est plus un
Il n’y a pas de science du particulier, ni de l’exception : il n’y a vérité qu’où il y a universalité et permanence. La natur
uctions qui puissent égarer un poète. Il ne faut se soucier que de la vérité  : les âmes et les arbres d’aujourd’hui sont parei
sacrées par le temps. Le consentement universel est signe pour lui de vérité  : si trente siècles et dix peuples ont adoré Homè
faite, et l’on sent un peu de difficulté à mettre partout d’accord la vérité , équivalent rationnel de la nature, avec la vrais
aisit sa pensée à travers l’insuffisance de l’expression : il faut la vérité , et il faut la vraisemblance ; la vraisemblance,
t la vérité, et il faut la vraisemblance ; la vraisemblance, c’est la vérité rendue sensible par une forme d’art. On a souvent
conscience du goût commun de son siècle. Il demande à la tragédie la vérité , l’intérêt, la passion ; je n’insisterai pas sur
à l’excès ; mais le génie consistera à trouver des agréments dans la vérité , et à faire que le plaisir du public soit attaché
rapport entre les choses et l’esprit, de façon que l’esprit goûte la vérité des choses. Mais la grande loi reste toujours la
prit goûte la vérité des choses. Mais la grande loi reste toujours la vérité , d’autant que ces natures tout intellectuelles du
e ne sauraient se plaire aux objets où leur raison ne trouve point de vérité . Il ne faut pas par conséquent attacher trop de s
e ces trois termes comme identiques ou inséparables, plaisir, beauté, vérité  : il se pourrait que ce fut en somme la doctrine
26 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
e nos plus utiles institutions, et cela par la crainte d’entendre une vérité dure ? Vous n’avez pas conçu quelle pouvait être
les réduisant à la bambochade ; et pour vous en convaincre, voyez la vérité , la vertu, la justice, la religion ajustées par L
sans quoi vous n’eussiez pas fait une image première, une copie de la vérité , mais un portrait ou une copie de copie, (…) le f
la chose ; et vous n’auriez été qu’au troisième rang, puisqu’entre la vérité et votre ouvrage, il y aurait eu la vérité ou le
ième rang, puisqu’entre la vérité et votre ouvrage, il y aurait eu la vérité ou le prototype, son fantôme subsistant qui vous
es qu’au 3e rang après la belle femme et la beauté : il y a, entre la vérité et son image, la belle femme individuelle qu’il a
moderne appelle ici l’ idée générale, le Platon ancien l’appellait la vérité ou le premier type. Ce type, cette vérité existai
laton ancien l’appellait la vérité ou le premier type. Ce type, cette vérité existait, suivant lui, dans l’entendement de Dieu
dividuelle, étaient autant d’émanations de ces premiers types, de ces vérités existantes dans l’entendement de Dieu. Ainsi la v
types, de ces vérités existantes dans l’entendement de Dieu. Ainsi la vérité , le type, l’idée générale de la beauté n’existe p
n’est qu’une émanation de l’idée générale, de ce que Platon appelait vérité . Ainsi chaque objet existant a son type, sa vérit
ue Platon appelait vérité. Ainsi chaque objet existant a son type, sa vérité ou son idée générale. Or notre philosophe prétend
ilosophe prétend que c’est jusqu’à cette idée générale, jusqu’à cette vérité qu’il faut que le peintre s’élève dans ses produc
te, et son tableau ne serait qu’une chose du troisième rang, après la vérité ou l’idée générale et la chose individuelle qui e
nd je ne pourrois pas vous l’apprendre, en auriez-vous moins senti la vérité de ce que je vous ai dit ? En serait-il moins vra
t, et se fixe par goût au troisième rang, et que vous qui cherchez la vérité , le premier modèle, votre effort continu est de v
e cette métaphysique, qui a pour objet la nature, la belle nature, la vérité , le premier modèle auquel tu te conformes sous pe
erver et de se reproduire, ils se sont éloignés de plus en plus de la vérité , du modèle premier, de l’image intellectuelle, en
27 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
able. On voit dans son livre une sorte de combat. Par le principe des vérités générales, il est accessible et sympathique à tou
vrai, et qu’il se trouve par là en contradiction avec le principe des vérités générales. Aussi M. Nisard ne dissimule pas son é
timent de la vanité des choses uni à un désir insatiable d’être et de vérité  ; c’est le sentiment que l’âme éprouve en présenc
ande époque, et réveillez dans ma conscience le goût de ces sortes de vérités que j’oublie trop, j’y donne les mains ; mais, po
s que nous savons, en rapprendre d’autres que nous avons oubliées. La vérité est que nous sommes sortis du xviiie  siècle, que
iiie  siècle y supplée et rend à l’esprit humain, avec la liberté, la vérité . Si c’est au contraire le xviiie  siècle qui a ét
ard lorsqu’il juge les œuvres contemporaines ? Est-ce le principe des vérités générales ? est-ce le principe de la discipline ?
beau et de durable dans cette nouvelle littérature ? Ce sont, ou des vérités descriptives, ou des vérités de sentiment intime,
e nouvelle littérature ? Ce sont, ou des vérités descriptives, ou des vérités de sentiment intime, ou des vérités de peintures
des vérités descriptives, ou des vérités de sentiment intime, ou des vérités de peintures domestiques, ou enfin des vérités hi
ntiment intime, ou des vérités de peintures domestiques, ou enfin des vérités historiques, politiques, philosophiques : ce sont
fin des vérités historiques, politiques, philosophiques : ce sont ces vérités nouvelles, exprimées dans une langue inégale sans
eur la comparaison avec les siècles précédents. Ainsi le principe des vérités générales explique les beautés de nos écrivains,
comme classique. Tous ces défauts viennent de l’oubli du principe des vérités générales. Appliquez maintenant à ces écrivains l
ie est essentiellement créateur : il consiste à découvrir une part de vérité non encore aperçue et à l’exprimer dans une forme
e image idéale et fidèle de l’esprit français ; mais, malgré tout, la vérité est la vérité. Nous avons été rendus sensibles au
et fidèle de l’esprit français ; mais, malgré tout, la vérité est la vérité . Nous avons été rendus sensibles aux beautés des
28 (1881) Le naturalisme au théatre
poètes qui ont dirigé le mouvement, parlaient de mettre à la scène la vérité des passions et réclamaient un cadre plus vaste p
gaieté et la douleur marchent côte à côte ici-bas. Mais, en somme, la vérité , la réalité importait peu, déplaisait même aux no
où le mouvement de 1830 est donné comme une entrée triomphale dans la vérité humaine. Notre recul d’une quarantaine d’années s
d’années suffit déjà pour nous faire clairement voir que la prétendue vérité des romantiques est une continuelle et monstrueus
le langage même, va où elle va, tend comme elle à la lumière et à la vérité , sans pour cela que l’effort du créateur puisse ê
ré dont on vient de combattre les abus. Au milieu de la bataille, les vérités du lendemain disparaissent. Et il faut que tout s
re la formule nécessaire d’un moment, il a pu avoir l’intuition de la vérité , il a pu être le cadre à jamais illustre dont un
res excellentes, où l’on trouve des caractères savamment étudiés, des vérités hardies portées à la scène. Par exemple, je citer
liste. Je désigne par drame romantique toute pièce qui se moque de la vérité des faits et des personnages, qui promène sur les
e public ne veut pas cela : il viendra un jour où le public voudra la vérité . IV Toutes les formules anciennes, la formu
e sur la question de savoir de quel déguisement on devait habiller la vérité , pour qu’elle n’eût pas l’air d’une dévergondée e
geant à la formule encore vague de demain. Est-ce que sérieusement la vérité leur demande de faire le sacrifice de la grandeur
i est de signifier l’agrandissement et l’épanouissement de toutes les vérités . Prenez donc le milieu contemporain, et tâchez d’
e père qui donne ses entrailles à ses filles, une figure si énorme de vérité et d’amour, qu’aucune littérature ne peut en offr
ou pour aller à Versailles. Chaque génération a son théâtre, voilà la vérité . J’aurais la partie trop belle, si je comparais m
tre mécanique théâtrale. Quand on fait bon marché de la langue, de la vérité , des observations, de la création d’âmes original
nt peut-être demain, je leur dirais d’oser tout, de nous donner de la vérité et de la vie, de ce sang nouveau dont notre litté
écessité des rôles sympathiques et moraux, tous les escamotages de la vérité , grâce à un geste ou à une tirade ; j’y ai appris
tre au contraire qu’elle cède un peu chaque jour sous les coups de la vérité . Ce spectateur dont je parle plus haut, n’a pas i
défaire. Sans doute il ne s’agit pas de mettre brusquement toutes les vérités à la scène, car elles dérangeraient trop les habi
es du public ; mais, insensiblement, et par une force supérieure, les vérités s’imposeront. C’est un travail lent qui a lieu de
deux morales, qui se résument en somme dans la question double de la vérité et de la convention. Quand nous écrivons un roman
e je ne me trompe pas. Ce n’est plus le franc parler des couloirs, la vérité toute crue, la sévérité légitime d’hommes qu’on v
t y compter, en vérité, car jamais on n’a le courage de dire toute la vérité à cet homme. Les critiques qui restent francs qua
t de vues d’ensemble. Le public est regardé comme souverain, voilà la vérité . Les meilleurs de nos critiques se fient à lui, c
de public plus difficile qu’un public de province. Telle est l’exacte vérité . J’entends un public formé par la bonne société d
tesse pour la littérature d’un grand peuple voisin. Est ce bien, à la vérité , un goût littéraire qui a empli chaque soir la sa
ésentations du Gaiety’s Théâtre. Et ce qui s’est passé prouve bien la vérité de ce que j’avance. Tous les critiques ont consta
n et d’art, c’est bien médiocre ; mais il a suffi qu’il dise quelques vérités sur les vices anglais, pour qu’on l’accablât de g
eront plus bas, car on tue une littérature, lorsqu’on lui interdit la vérité humaine. N’est-il pas curieux et triste que le gé
nt médiocres. C’est ici un peuple pratique, très positif, exigeant la vérité dans les accessoires, mais se fâchant dès qu’on v
une comédie de mérite qui n’ait eu son heure et son succès. Voilà la vérité , la vérité consolante, qui est bonne pour les for
e de mérite qui n’ait eu son heure et son succès. Voilà la vérité, la vérité consolante, qui est bonne pour les forts, si elle
t quelque part. Ils ne trouvent rien, rien, rien, telle est la triste vérité . Or, c’est l’instant que l’on choisit pour réclam
soin de créateurs originaux. Ce sont là des idées bien simples, d’une vérité presque puérile tant elle est évidente, et je m’é
le fond avait moins d’importance. Ce qu’il faut donc poser comme une vérité démontrée, c’est que l’insouciance du dix-septièm
ité démontrée, c’est que l’insouciance du dix-septième siècle pour la vérité du décor vient de ce que la nature ambiante, les
e et de la comédie classiques sont vrais, sans être réels. Ils ont la vérité générale, les grands traits humains résumés en be
s grands traits humains résumés en beaux vers ; mais ils n’ont pas la vérité individuelle, vivante et agissante, telle que nou
donc ici la convention tournée, comme masquée par la puissance de la vérité des peintures. Les conventions ne font que change
est justement parce qu’il y a des conventions, des barrières entre la vérité absolue et nous, que nous luttons pour arriver le
ue et nous, que nous luttons pour arriver le plus près possible de la vérité , et qu’on assiste à ce prodigieux spectacle de la
e sont guère à leur place que dans les féeries. Nous avons conquis la vérité du costume. On observe aujourd’hui l’exactitude d
iques en question, il semble que notre goût actuel, notre souci de la vérité des milieux, de l’illusion scénique poussée aux d
étés, s’élargissant avec les sciences, allant de plus en plus à cette vérité qui est notre but et notre tourment ? Je reste da
on de l’esprit ou de rendre au corps sa grande place, par amour de la vérité . Il s’agit pour le moment de constater de simples
et au travers des mêmes obstacles que les costumes. A cette heure, la vérité triomphe partout. Ce n’est pas que nous soyons ar
rtout. Ce n’est pas que nous soyons arrivés à un emploi sage de cette vérité des milieux. On sacrifie plus à la richesse et à
, l’ouvrage tendrait simplement à prouver la marche constante vers la vérité , une poussée fatale, un progrès s’opérant à la fo
constante dont je viens de parler, de ce lent progrès vers toutes les vérités . Cela est indéniable. Je ne fais qu’indiquer à la
mpte : augmenter la réalité de l’œuvre dramatique, progresser dans la vérité , dégager de plus en plus l’homme naturel et l’imp
joie, en lisant l’Histoire du costume au théâtre, qui ne traite a la vérité qu’un côté assez restreint de la question, mais q
lus singulier. Pourtant, dès Mazarin, un mouvement se produit vers la vérité  ; le cardinal apportait de l’Italie le goût de l’
s, car jusqu’à un certain point ce costume d’apparat se basait sur la vérité . Racine fît bien quelques efforts pour se soustra
la pièce. Les acteurs comiques, en effet, ne respectaient pas plus la vérité que les acteurs tragiques. La richesse dominait q
e nous faire une idée des obstacles que rencontrait le triomphe de la vérité du costume. On devait lutter contre la tradition,
nouveau caprice faillit tout compromettre. Croyant arriver à plus de vérité , les actrices adoptèrent, pour toutes les pièces,
au cri d’étonnement et quelle surprise dans ce triomphe brusque de la vérité  ! Mademoiselle Clairon ne devait pas s’en tenir l
ctre, de Crébillon, huit jours plus tard. Marmontel, qui a défendu la vérité au théâtre avec passion, écrit encore ceci : Made
, si le mouvement de réforme s’accentuait, on était encore loin de la vérité . Les coupes des vêtements étaient changées, mais
siner des costumes par David, ne négligeant aucune source, voulant la vérité exacte pour arriver au caractère. Ici, je me perm
t : Cochon ! Nous sommes tous des cochons, nous autres qui voulons la vérité . Je suis personnellement un cochon, parce que je
continuelle évolution naturaliste au théâtre. Cela s’impose comme une vérité mathématique. Inutile de discuter, de dire que ce
. Inutile de discuter, de dire que ce mouvement qui nous emporte à la vérité en tout, est bon ou mauvais ; il est, cela suffit
ire, que nous sommes arrivés en littérature à la plus grande somme de vérité possible. Eh ! de tous temps, les médiocres ont d
s’étonnent de notre guerre aux conventions. Pour eux, on a poussé la vérité aussi loin que possible sur la scène ; en un mot,
de l’exactitude des costumes. Le mouvement s’accentuera encore, et la vérité sera complète, lorsqu’on aura décidé les femmes à
risquerait cinq actes sans la grande toilette de rigueur. Eh bien, la vérité au théâtre souffre encore de tout cela. On hésite
, non pas des costumes riches, mais des costumes qui suffiraient à la vérité et à l’intérêt des tableaux. Puisque tout le mond
de le répéter après M. Adolphe Jullien, tout se tient au théâtre. La vérité des costumes ne va pas sans la vérité des décors,
n, tout se tient au théâtre. La vérité des costumes ne va pas sans la vérité des décors, de la diction, des pièces elles-mêmes
du costume. Là aussi, nous semblons arrivés à la plus grande somme de vérité possible, lorsque de grands pas sont encore à fai
ussi bien pour la décoration que pour le costume. Nous sommes dans la vérité , mais nous balbutions à peine. Un autre point trè
pplaudissements partent, la salle s’enthousiasme, lorsqu’un accent de vérité a donné aux mots prononcés la valeur exacte qu’il
s plus fausses qui existent, et il serait grand temps de revenir à la vérité , petit à petit, si l’on veut, de façon à ne brusq
t pas convenable. Pourtant, il y a des effets puissants à tirer de la vérité de cette attitude, qui se produit à chaque instan
tes qui renouvelleraient la mise en scène et feraient enfin monter la vérité sur les planches. II L’éducation classique
ant, roulant des yeux terribles. Certes, nous n’en sommes plus là. La vérité du costume, du décor et des attitudes s’est impos
direction suivie par plusieurs générations. Aujourd’hui, le besoin de vérité se fait sentir, au théâtre comme partout ; mais,
é ; tous les effets faux le ravissent, et il applaudit en criant à la vérité  ; si bien même que ce sont les effets vrais qui l
e existante de l’art dramatique. Et Dieu sait où nous en sommes comme vérité au théâtre, malgré le mouvement naturaliste qui s
ent de fausseté. J’excepte seulement les grands cris de passion et de vérité que jettent parfois les artistes de génie. Je sai
i ne tolère pas la moindre infidélité ! Rien n’est immuable, voilà la vérité . Les conventions sont ce qu’on les fait, et elles
à la pompe de la représentation. D’ailleurs, la pompe est inutile, la vérité suffirait. Voici donc ce que je souhaiterais voir
Le mal ne serait pas grand encore, si les leçons s’appuyaient sur la vérité  ; mais, comme elles ont la seule autorité de l’us
tre, on devrait peu à peu amener les élèves à un souci constant de la vérité . L’art de déclamer tue notre théâtre, parce qu’il
nsentant à jouer simplement les choses simples, sentant et rendant la vérité d’un rôle, sans le gâter par des effets odieux, q
éâtre. Salvini gradue ses derniers moments de moribond avec une telle vérité , qu’il terrifie la salle. Il est vraiment un mour
au théâtre, mais jamais, je le répète, avec une pareille intensité de vérité . Enfin, Salvini a eu une trouvaille de génie : il
Aussi s’incarna-t-elle dans ce rôle, où elle fut superbe de vie et de vérité . La mort de Desclée a été pleurée par beaucoup de
emarquable dans Fromont jeune et Risler aîné, d’Alphonse Daudet. A la vérité , elle manque d’un je ne sais quoi, ce qui la lais
ccupé. Chaque fois qu’un auteur dramatique, ayant quelque souci de la vérité , a aujourd’hui un rôle important de femme à distr
raison ; mais il « s’emballe » aisément. Quand il croit être dans la vérité , il pousse sa thèse à l’aigu ; et vous devinez qu
aminons cela tranquillement, sans passion, uniquement pour trouver la vérité , en nous appuyant sur le cas de madame Sarah Bern
h Bernhardt de faire des tableaux et des statues, c’est parfait. A la vérité , on ne lui nie pas le droit de peindre ni de scul
ant plus que je me méfie des articles publiés ; je sais quelle est la vérité des journaux. Il paraît pourtant que madame Sarah
rmidable de l’information à outrance. Ici, j’élargis mon sujet ; à la vérité , je n’ai pris le cas de madame Sarah Bernhardt qu
érer. Aujourd’hui, le roman écrase le drame du poids terrible dont la vérité écrase l’erreur. Je conseille à M. Sarcey d’inter
nvictions, que je me bats pour le triomphe de ce que je crois être la vérité . A d’autres ! On m’a sifflé, j’enrage et je me co
ne qui doit nous conduire à la possession de plus en plus vaste de la vérité . Maintenant, je ne pense pas que personne ose nie
chose ancienne d’une façon saisissante. Mettons que la formule de la vérité dans l’art nous vienne de Platon et d’Aristote. S
stote. Suis-je condamné à employer une périphrase pour désigner cette vérité dans l’art ? N’est-il pas plus commode de choisir
r ? Puis, il n’y a pas d’absolu. Du temps de Platon et d’Aristote, la vérité dans l’art a pu avoir un nom qui ne lui convienne
u pour but de reproduire la nature, de se faire les interprètes de la vérité . Tous les artistes sont donc des naturalistes. Où
me les poètes ont eu la prétention de peindre la nature et de dire la vérité . Mais l’ont-ils fait ? C’est ici que les écoles c
u’on a fait et qu’on peut faire des chefs-d’œuvre en se moquant de la vérité . Seulement, je constate la grande évolution d’obs
ement. Je tâtonnais encore, j’allais donc mettre enfin la main sur la vérité . Mais j’ai été bien désillusionné, je l’avoue. Le
es idées que moi, qu’il croyait lui aussi à la nécessité de porter la vérité au théâtre ; il est bien entendu que le naturalis
 », ce qui, d’ailleurs, est radicalement faux, car Diderot voulait la vérité humaine au théâtre, et je ne sache pas que la vér
derot voulait la vérité humaine au théâtre, et je ne sache pas que la vérité humaine trône sur nos planches. En tous cas si le
lieu, elles ne nous suffiraient plus, voilà tout. Il y a une somme de vérités pour chaque époque. Toujours des évolutions s’acc
unesse, à toute son ambition, et je le supplie d’ouvrir les yeux à la vérité moderne. Il y a une place à prendre, une place im
es, s’il voulait donner sa pensée tout entière, dans sa verdeur et sa vérité . Les deux plus grands génies dramatiques, Shakesp
èce restait tellement incompréhensible, qu’elle devait cacher quelque vérité supérieure. Les scènes se déroulaient : je songea
es détails me troublent, et je n’ai jamais senti davantage combien la vérité est parfois douloureuse à dire. Heureusement, je
nettes convenues qu’il manœuvre imperturbablement, en dehors de toute vérité historique et de toute analyse humaine. Voilà le
ar le premier bourgeois venu, entré chez lui pour lui dire ses quatre vérités et lui annoncer la Révolution française. On les c
romperait, s’il croyait que rien n’est plus commode à trousser que la vérité  ; la vie de tous les jours est là, comme comparai
u’on peut surprendre le procédé de M. Catulle Mendès. Il se moque des vérités ambiantes, il va droit dans ce qu’il croit être l
moque des vérités ambiantes, il va droit dans ce qu’il croit être la vérité absolue. De là un manque d’équilibre qui a failli
tuation est extrême, et le poète peut intervenir sans trop blesser la vérité . Quant à la thèse, à la souillure ineffaçable d’u
de ces drames de la queue romantique, qui se moquent du style, de la vérité et du simple bon sens. Je ne chercherai pas à ana
cile, il devrait répugner aux esprits simplement honnêtes. La stricte vérité est que, le premier soir, la salle s’ennuyait. To
r M. Poupart-Davyl, en l’accusant d’avoir gâché un bon sujet. Mais la vérité est qu’il est impossible aujourd’hui de refaire l
rerais, que, par le temps qui court, le public ne voulait pas trop de vérité à la fois, et qu’il fallait être habile en ménage
uveaux et en renouvelant les situations. Nous sommes emportés vers la vérité  ; qu’un dramaturge satisfasse le public en lui pr
l’homme remplace les complications de l’intrigue ; et cela est d’une vérité aussi évidente au théâtre que dans le roman. Pour
pense, et qui comptent aujourd’hui, dans nos idées modernes. Donc la vérité historique est impossible au théâtre ; il n’y fau
e, parce que le public se moque absolument de ce que vous pensez, des vérités que vous avez acquises, de la lumière que vous po
de siffler. Donnons-leur le bonhomme qu’ils demandent. » Et voilà la vérité historique tranchée au théâtre. Le théorème se ré
es. La convention de qui ? la convention de quoi ? Je connais bien la vérité  ; mais la convention m’échappe, car il n’y a rien
l n’y a vraiment pas de quoi. Mais ils se trompent. La marche vers la vérité est évidente, aveuglante. Pour nous en tenir au t
même, du plus ou du moins de convention admise, de la part faite à la vérité humaine. Un rapide examen prouve que la conventio
duite à chaque siècle ; on pourrait compter les étapes, on verrait la vérité s’élargissant de plus en plus, s’imposant par des
t bien espérer que nous ne sommes pas au bout, qu’il y a encore de la vérité à conquérir, au-delà de la Visite de Noces. Cepen
oment qu’on choisit pour nous dire : « Restons dans la convention, la vérité historique est impossible. » Vraiment, c’est se m
istorique nouveau, sans l’éplucher soigneusement, sans en discuter la vérité , tellement ils sont emportés eux-mêmes par le cou
parle si souvent, et qui fait tant rire. Il nous pousse à toutes les vérités humaines. Quiconque voudra le remonter sera noyé.
Quiconque voudra le remonter sera noyé. Peu importe la façon dont la vérité historique triomphera un jour sur les planches ;
Prendre des exemples dans les pièces nouvelles pour démontrer que la vérité n’est pas commode à dire, c’est là une besogne pu
ec les études historiques nouvelles, contenter peu à peu le besoin de vérité qui se manifeste jusque dans la foule illettrée ?
i de toute convention historique, notre but doit donc être de dire la vérité historique au théâtre. Il ne s’agit que de choisi
la Dumas ou à la Hugo, et ils tomberont, voilà tout. Cherchez plus de vérité , et vos œuvres tomberont peut-être tout de même,
de même, si vous n’avez pas les épaules assez solides pour porter la vérité  ; mais vous aurez au moins tenté l’avenir. Tel es
, Hébert et les autres, perdaient beaucoup de leur hauteur et de leur vérité  ; on a blâmé enfin le bout d’intrigue amoureuse,
ofité de l’occasion pour exposer une fois de plus leur thèse des deux vérités , la vérité de l’histoire et la vérité de la scène
ccasion pour exposer une fois de plus leur thèse des deux vérités, la vérité de l’histoire et la vérité de la scène. Voyons do
is de plus leur thèse des deux vérités, la vérité de l’histoire et la vérité de la scène. Voyons donc le cas. M. Emile Moreau,
e à coups de ciseaux dans l’histoire. Mais qui a jamais demandé de la vérité historique pareille ? Les documents vrais sont se
e phrases qui aient le même son. Autrement, il arrive en effet que la vérité semble faire des trous dans la trame inventée d’u
singulier aux oreilles du public, c’est ce mélange extraordinaire de vérité et de fantaisie. J’ai lu que M. Emile Moreau se d
e, il lui faudrait renouveler sa formule, chercher ses effets dans la vérité , trouver le moyen de mettre sur les planches les
hrases qui se refusent à voir nettement notre époque de science et de vérité , par les chienlits politiques et romantiques qui
l ne se serait sans doute jamais risqué dans une telle entreprise. La vérité , je le répète, est qu’il a été la victime de la q
’ailleurs. Je n’aime pas ce talent, voilà tout. Je crois qu’un peu de vérité dans l’art est préférable à tout ce tra la la des
ur faudra profiter de tous les travaux modernes, nous donner enfin la vérité historique exacte, ne pas se contenter de fantoch
et ont plus d’un point de ressemblance. La première est une œuvre de vérité , tandis que la seconde est faite « de chic », com
eins de patriotisme contre la Prusse ; un peu de science et un peu de vérité auraient mieux fait notre affaire. J’ai remarqué
iter la question à fond. Mais il faut le déclarer très nettement : la vérité seule est saine pour les nations. Vous mentez, lo
érébraux. Et ce sera nous qui les sauverons, parce que nous sommes la vérité . N’est-ce pas la chose la plus attristante qu’on
us joli. On me trouvera sans doute bien sévère pour M. de Bornier. La vérité est que nous n’avons pas le crâne fait de même. I
de les analyser à l’aise et de tirer d’eux les terribles leçons de la vérité . Au théâtre, ils restent encore d’un maniement pr
ce. Or, cette Nana était encore bien embarrassante ; on pouvait, à la vérité , ne pas pousser les choses jusqu’au bout, en la r
e du roman, et ils ont dû choisir entre la convention théâtrale et la vérité . Je ne parle pas du dénoûment, je sais très bien
ont trop intelligents pour ne pas savoir eux-mêmes qu’ils mentent. La vérité est qu’ils ont eu peur, et avec raison ; ils se s
t les images risquées, cela s’explique, et nous tous qui défendons la vérité , nous sommes les premiers à sourire de ces plaisa
la vie à tous ces pantins, donner aux faits la profonde émotion de la vérité . J’arrive ici au vif de la question, et je demand
t va être un argument de plus entre les mains de ceux qui refusent la vérité au théâtre, sous prétexte que la vérité est affli
mains de ceux qui refusent la vérité au théâtre, sous prétexte que la vérité est affligeante et que le public demande avant to
les planches les drames et les comédies de la vie réelle. Apporter la vérité et savoir l’imposer, tel doit être le but. Aussi
i dans le vrai, même quand le vrai semble crouler de toutes parts. La vérité reste supérieure, inattaquable, souveraine. C’est
manque de talent, qu’il faut s’en prendre. C’est nous, et non pas la vérité , qui faisons tomber nos pièces. Etudiez donc le t
lus bas en plus bas ; car il est impossible que la foule, nourrie des vérités du roman, ne se dégoûte pas tout à fait des enfan
es passions. Plus haut, toujours plus haut ! Tâchez de monter dans la vérité et dans le génie ! Tel est, selon moi, le seul la
part de là pour laisser entendre que, toutes les fois qu’on porte la vérité telle quelle sur les planches, elle y paraît forc
les auteurs n’ont point osé la mettre au théâtre dans sa monstrueuse vérité . Tout cela est si délicat que je ne saurais même
ment, qu’on ne vienne pas dire, en s’appuyant sur cet exemple, que la vérité exacte est absurde sur les planches ; car ici, lo
cte est absurde sur les planches ; car ici, loin d’avoir reproduit la vérité exacte, les auteurs ont dû l’amputer violemment,
tes, ce n’est pas avec de tels éléments qu’on peut expérimenter si la vérité toute crue est possible ou impossible au théâtre.
ter si la vérité toute crue est possible ou impossible au théâtre. La vérité du Nid des autres ne se dit qu’à l’oreille. Même
ogique de son labeur. C’est donc une singulière idée que de parler de vérité exacte à propos du Nid des autres. Aucune pièce,
drame en quatre actes, le Père, dans lequel ils ont voulu prouver des vérités délicates et fort discutables. Selon eux, le père
ourvu qu’on les y mette avec esprit. On a un plaidoyer, on n’a pas la vérité . Si l’on dérange une seule des poutres de l’échaf
laquelle repose la pièce, et une discussion s’engage, où l’on dit ses vérités à la voix du sang. Puis, Georges, convaincu par c
are, et il revient très maussade, parce que Paul n’est pas arrivé. La vérité est que ce malheureux garçon rôde autour de la ma
se minutie de chaque détail. Le premier acte est vraiment charmant de vérité  ; on dirait le début d’un roman de Balzac, sans l
certain, pour ma part, que M. Delpit doit son succès à la quantité de vérité qu’il a osé mettre sur les planches ; cette quant
ante, et me donne-telle assez raison ? Voilà ce qu’on obtient avec la vérité banale de tous les jours. Et ce n’est pas tout. V
’idée qu’on est au théâtre et qu’il faut donner un coup de pouce à la vérité , si l’on veut obtenir l’émotion, lorsqu’il est dé
squ’il est démontré au contraire que la plus forte émotion naît de la vérité la plus franche et la plus simple. Tel est donc,
lus neuves ne pas toucher les spectateurs ; c’est grâce à la somme de vérité que l’auteur a osé apporter dans les situations,
eux routes s’ouvrent devant lui : l’œuvre de convention et l’œuvre de vérité , l’analyse humaine et la fabrication dramatique.
ui vous faisaient passer à fleur de peau le petit frisson froid de la vérité . En un mot, leur pantomime a un au-delà troublant
lusion ne se produit plus du tout, parce qu’on l’a rendu exigeant. La vérité est que la manœuvre du truc, dont on a tant parlé
nlon, et nous sommes déjà fortement injuriés. Cela vient de ce que la vérité peut se montrer et qu’elle ne peut se dire. Puis,
gement à vue dans le personnage comme dans le décor. Si réellement la vérité était impossible au théâtre, si les critiques ava
l’horizon de la foi et de la poésie. Quelle plaisanterie énorme ! La vérité est que le mouvement de 1830 a été superbe comme
s, car nous répondrions avec sévérité. Nous autres, nous croyons à la vérité , nous sommes pleins de courage et de force, nous
ne plus recommencer un pareil carnaval, et n’ayez qu’une passion, la vérité . Celle-là ne vous ménagera aucun mécompte ; on ne
ira, on ne baillera jamais devant elle, parce qu’elle est toujours la vérité , celle qui existe. II Le théâtre de la Port
osition dramatique se trouverait entravée. Mais je parle de la grande vérité humaine, de la vérité des caractères. Le Louis XI
trouverait entravée. Mais je parle de la grande vérité humaine, de la vérité des caractères. Le Louis XI de Casimir Delavigne,
des ferrailles et des poignards, tout un tra la la de grand opéra. La vérité se trouve à chaque scène sacrifiée à l’effet, les
, création d’une méthode, enquête universelle à la seule clarté de la vérité . Ce qui rend aujourd’hui certaines œuvres romanti
lleurs les causes de la mort du drame. L’esprit moderne, façonné à la vérité , ne tolère plus au théâtre, même à son insu, les
dramatique se dégage des draperies de convention et pousse un cri de vérité humaine, un frémissement passionne la salle. Le t
ues et périls. Le théâtre réclame une évolution littéraire, voilà une vérité indiscutable. Maintenant, que cette évolution se
que pour y élargir des mensonges. Un grand opéra serre à coup sûr la vérité de plus près. Que voulez-vous ? l’illusion ne se
ris tout entier, et je sens bien que la salle est prise comme moi. La vérité est donc la grande force au théâtre, la seule for
vec les ressources de la mise en scène moderne. Je ne parle pas de la vérité . Une des choses qui m’ont le plus stupéfié, ç’a é
couronne pour être un gredin à son aise. Je ne parle toujours pas de vérité . Rien n’est plus comique, au fond, que ce roi emp
même temps écrivain et poète. Il serait grand temps de proclamer une vérité  : c’est qu’en littérature, au théâtre comme dans
les auteurs dramatiques sont devenus des arrangeurs, se moquant de la vérité , de la littérature et du bon sens. Alfred Touroud
tableau complet il en fera. Cela deviendra une tragédie éternelle de vérité et de beauté. La conclusion est aisée. Touroude n
ui plaire, on serve au peuple des œuvres d’un art si inférieur, où la vérité est blessée à chaque scène, où l’on ne saurait sa
des petites places, qu’on entend évidemment flatter, des œuvres d’une vérité plus virile et d’une qualité littéraire plus élev
ne le crois pas. Notre théâtre populaire est dans l’enfance, voilà la vérité . On raconte au peuple les histoires de fées, les
e dans une bonne intention, est un menteur et cause un préjudice à la vérité et à la justice. C’est pourquoi je préférerais un
29 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre III. Trois ouvriers du classicisme »
é ; il a très finement écrit — et à Corneille même — sur la prétendue vérité historique de Cinna. Il a solidement parlé sur la
opinion et celles qui ne sont appuyées que sur la connaissance de la vérité  : d’autant que, si on suit ces dernières, on est
« Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences » est la biographie d’une pensé
vivre : ce bien, c’est la connaissance, et ce besoin, le désir de la vérité . Pour la trouver, il a sa raison, dont c’est la f
qu’il ne la connût évidemment être telle », il s’attache à saisir une vérité et comme un bout du fil infini des vérités, qui s
, il s’attache à saisir une vérité et comme un bout du fil infini des vérités , qui s’entretiennent toutes. Il s’assure ainsi de
ter par l’enchaînement logique de ses idées la liaison nécessaire des vérités  : elle fixe une méthode rationnelle pour parvenir
ation ; elle espère, elle annonce que par le procédé rationnel, toute vérité sera un jour saisie, et ne fixe aucune limite aux
e, et ne fixe aucune limite aux ambitions légitimes de la science. La vérité scientifique s’oppose ainsi à la vérité théologiq
s légitimes de la science. La vérité scientifique s’oppose ainsi à la vérité théologique, dont elle a sans doute emprunté l’ab
de la foi. Mais, surtout, il était conduit par sa méthode à certaines vérités que la religion aussi revendiquait comme siennes 
nse, dès qu’on parle, ce ne peut être que pour chercher ou exposer la vérité . L’esprit classique manifeste donc encore ici sa
encore ici sa concordance avec le cartésianisme, lorsqu’il fait de la vérité l’objet suprême de l’œuvre littéraire, et pose co
râce à cette influence, la littérature resta un art : et l’idée d’une vérité artistique, concrète et sensible, l’idée du vrai
sensible, l’idée du vrai naturel et réel se superposa à l’idée de la vérité scientifique, nécessairement abstraite. C’est à q
e, de la littérature, de façon que la beauté de la forme manifeste la vérité du fond. 288. Biographie : Jean-Louis Guez de
30 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
an. On peut s’étonner de trouver en lui un si fervent défenseur de la vérité historique ; et, si l’on voulait, on pourrait tro
elles n’ont d’intérêt que si l’on brise la forme d’art, qui cache la vérité au lieu de la traduire. Étrange et arbitraire fan
ne renoncera pas, par respect pour le public, à ce qu’on sait être la vérité humaine : il applaudit Astrate, on lui présentera
ladon, on lui donnera Néron. Mais on ne lui jettera pas violemment la vérité toute crue : où est le mérite de révolter le publ
e public ? Un art supérieur le domine ou l’apprivoise, lui insinue la vérité qu’il rejette, et lui fait croire ce qu’il estima
ait Aristote (et Corneille après lui), en démontre la possibilité. La vérité historique est le fondement de la vraisemblance.
occupé à contester la ressemblance historique, on ne regardera pas la vérité humaine du rôle. — Pour la même raison, le poète
e. Cela n’a pas de rapport avec la couleur locale des romantiques. La vérité de l’histoire n’a, pour Boileau, qu’une valeur né
out entière sur la peinture des passions. En effet, indifférents à la vérité de ces choses extérieures dont la fausseté les eû
le plaisir du spectateur, en même temps qu’il le dispose à sentir la vérité du drame. Vérité, vraisemblance, intérêt : trois
ectateur, en même temps qu’il le dispose à sentir la vérité du drame. Vérité , vraisemblance, intérêt : trois termes corrélatif
t là pour le prouver. Viennent ensuite la clarté, sans laquelle ni la vérité ne se fait sentir, ni l’émotion ne se dégage — et
réaliste, qui fut si peu psychologue, n’ait pas senti ce qu’il y a de vérité profonde, d’humanité vivante dans les farces de M
a Bruyère, qui oppose son Onuphre à Tartufe, sans s’apercevoir que la vérité théâtrale n’est pas celle du livre, et que la scè
ma lecture doit être un plaisir, et que la monotonie fatigue. Pour la vérité et pour l’agrément, il faut que l’ouvrage soit co
lus efficaces ; et pour bien des intelligences même, c’étaient là des vérités neuves. Cependant parmi les règles et les observa
 ; et qu’il ne faut point recevoir les sujets chrétiens parce que les vérités de la foi D’ornements égayés ne sont pas suscept
ste ne se plaise qu’aux imitations enjolivées de la nature, et que la vérité qu’il aime ne soit pas la vérité toute franche, b
s enjolivées de la nature, et que la vérité qu’il aime ne soit pas la vérité toute franche, belle de sa nudité vivante et savo
he, belle de sa nudité vivante et savoureuse, mais un bénin reflet de vérité , doucement tamisée pour les yeux délicats par les
société, bien assise, qui se croyait fondée pour l’éternité et sur la vérité , les lettres étaient le charme des loisirs, un re
aient le juste point où le naturel est élégamment exquis et l’intense vérité se déploie avec grandeur. Boileau, qui faisait la
des formes conventionnelles, dont l’objet est la beauté autant que la vérité . Les singulières réflexions de Boileau sur le voc
31 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
re de l’extrême facilité de l’erreur, et du peu de probabilité que la vérité puisse être atteinte. Leur seule conquête a été c
nt, sans souci de l’Atlantique qui l’en sépare. La science cherche la vérité  ; mais qu’est-ce que la vérité ? « La vérité est
qui l’en sépare. La science cherche la vérité ; mais qu’est-ce que la vérité  ? « La vérité est la correspondance entre l’ordre
e. La science cherche la vérité ; mais qu’est-ce que la vérité ? « La vérité est la correspondance entre l’ordre des idées et
ire : conformité de l’idée avec l’objet. Si l’on accepte celle-ci, la vérité est une chimère, et l’idéalisme est irrésistible.
Le but dernier de la connaissance est l’adaptation, et nous appelons vérité l’adaptation précise. Ce que sont en eux-mêmes le
ment de notre pensée est contrôlé par le mouvement des choses, il y a vérité  : si nos idées sont arrangées dans un ordre qui n
bjective, en y ajoutant un contrôle. La méthode subjective cherche la vérité dans les rapports des idées, la méthode objective
t on doit donner au mot fait. Ordinairement on le considère comme une vérité finale. Ceci, dit-on, est un fait, non une théori
finale. Ceci, dit-on, est un fait, non une théorie ; c’est-à-dire une vérité indiscutable, non une vue discutable de la vérité
 ; c’est-à-dire une vérité indiscutable, non une vue discutable de la vérité . Mais un fait est en réalité un faisceau d’infére
ication. Mais sur quoi repose-t-elle ? Quel est notre critérium de la Vérité  ? La conscience ne pouvant sortir de sa propre sp
des états de conscience et nullement les objets en soi. Mais comme la vérité est simplement une correspondance entre l’ordre i
e la connaissance, c’est la prévision. « Le critérium subjectif de la vérité est l’impensabilité (unthinkableness) de sa négat
oin, ou trouvera mieux sa place ailleurs. Mais la grosse question des Vérités nécessaires est de notre ressort, et elle vaut bi
s serait, comme le pigeon dont le cerveau a été enlevé, sensible à la vérité , mais incapable de mémoire, de jugement et de pen
nelles, et éternel silence208. La perception est donc un effet, et sa vérité est une vérité, non de ressemblance, mais de rapp
nel silence208. La perception est donc un effet, et sa vérité est une vérité , non de ressemblance, mais de rapport. Elle ne pe
les clameurs élevées contre lui auraient été justifiables. » Mais la vérité c’est qu’il n’a eu, comme beaucoup de biologistes
psychologie avec la science de la vie, reconnaissant ainsi une grande vérité , déjà clairement vue par Aristote et exprimée ain
elles contenaient de bon. « On peut malheureusement faire craindre la vérité aux hommes, en les trompant et en les cajolant. E
que la philosophie ? Méthode objective et subjective. Critérium de la vérité . Quelques infirmités de la pensée. Vérités nécess
subjective. Critérium de la vérité. Quelques infirmités de la pensée. Vérités nécessaires. 197. Prolegomena, p. 27.. 198. Co
32 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »
l’un, il y a Dieu, la Vierge et les Saints, l’Église, gardienne de la Vérité , l’homme, créature pitoyable et pécheresse, sans
ent y retourner demain, à pousser nos esprits dans la recherche de la vérité , alors qu’il n’y a pas de vérité en dehors de l’É
nos esprits dans la recherche de la vérité, alors qu’il n’y a pas de vérité en dehors de l’Éternel, et que tout ce que nous e
ut point perpétuer la douleur terrestre. Dieu, seule Volonté et seule Vérité , nous tient dans sa large main qu’il entr’ouvre o
dans l’atmosphère, en germe dans tout son être, la possibilité d’une vérité autre que la vérité apprise, et ce fut pour lui u
en germe dans tout son être, la possibilité d’une vérité autre que la vérité apprise, et ce fut pour lui un enivrement. La for
laissa plus en repos qu’il n’eut découvert quelque fragment de cette vérité dont l’aube avait point en lui. Et lorsqu’il eut
aucune révélation, soumet le monde à son investigation passionnée. La vérité naît peu à peu du libre et impartial examen de l’
conscience de l’homme fut le théâtre. Le Dogme apparut pourri et la «  Vérité  » toute faite, la « Vérité » révélée, un mensonge
e théâtre. Le Dogme apparut pourri et la « Vérité » toute faite, la «  Vérité  » révélée, un mensonge. Plus on scrutait la réali
r parvenir à la connaissance méthodique et progressive de la nouvelle vérité . Il y eut substitution de la Science au Dogme. L’
e infime mais lumineuse parcelle de la conscience de l’Univers. Toute vérité miraculeusement révélée perd sa valeur ; toute ré
s. Toute vérité miraculeusement révélée perd sa valeur ; toute réelle vérité provient de la conscience et du cerveau de l’homm
pas clos, ne peut, quelque soit son propre tempérament, faire que la vérité d’hier soit celle d’aujourd’hui. Il ne peut que s
sortir ne vienne interrompre votre solitaire songerie, retenez cette vérité  : Aux heures de lutte, aux « jours tumultueux et
33 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
un pays où l’on dédaigne jusqu’à l’apparence même du respect pour la vérité . À plusieurs époques de notre révolution, les sop
rts, qui laissaient l’âme si froide ? Il est temps de vous révéler la vérité tout entière. La nation était ensevelie dans un s
verrait la parole marcher sans la pensée, sans le sentiment, sans la vérité , comme une espèce de litanie, comme si l’on exorc
isonneur mortellement fatal à l’empire des lumières. Le son pur de la vérité qui fait éprouver à l’âme un sentiment si doux et
rtait au silence bien plutôt qu’à d’inutiles efforts. La première des vérités , la morale, est aussi la source la plus féconde d
ute la conscience de la vertu dans l’âme du juste, la puissance de la vérité réunie à l’éloquence du talent. Mais, de nos jour
d’offenser. On ne peut être éloquent, dès qu’il faut s’abstenir de la vérité . Les barrières imposées par des convenances respe
la liberté, la morale, tout ce qui rend à l’opinion sa force et à la vérité son rang ? Voulez-vous du moins faire entendre au
dre tous les crimes ? Pourra-t-elle encore reconnaître l’accent de la vérité  ? Les meilleurs citoyens reposent dans la tombe,
manière plus rapide, lorsque l’enchaînement d’un très grand nombre de vérités est généralement connu ; l’intervalle des morceau
es vous placent naturellement à cette élévation où l’expression de la vérité devient si facile, où l’image, où la parole énerg
ne couleur qui peut être à la fois imposante et sensible. Mais si les vérités morales parviennent un jour à la démonstration, e
nt ; mais que l’éloquence proprement dite est toujours fondée sur une vérité  : il est facile ensuite de dévier dans l’applicat
suite de dévier dans l’application, ou dans les conséquences de cette vérité  ; mais c’est alors dans le raisonnement que consi
34 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
du noumène et de l’inconnaissable. II. Idée de l’absolu. III. Idée de vérité absolue et universelle. IV. Idée de l’infini. Inf
paraissent être derrière le miroir où on les voit. » III Idée de vérité absolue et universelle Les platonisants font d
vérité absolue et universelle Les platonisants font de l’idée de «  vérité  » le produit d’une « conscience intellectuelle »
en vérité. Même à nos propres états de conscience nous attribuons une vérité intrinsèque, qu’ils conserveront dans le passé qu
tous les esprits : elle est la conscience, non des choses, mais de la vérité ou de l’existence des choses. Cette vérité consis
non des choses, mais de la vérité ou de l’existence des choses. Cette vérité consiste dans la raison déterminante et explicati
de toute perception actuelle. La science présuppose donc l’idée d’une vérité absolue. » A cette théorie nous répondrons d’abo
 le sujet de la connaissance, car elle n’est point une chose, mais la vérité a priori de toutes choses ; et la connaissance n’
toutes choses ; et la connaissance n’est que la conscience que cette vérité idéale prend d’elle-même, en se reconnaissant dan
es sensations dans la veille. L’idée à laquelle nous rapportons toute vérité , c’est celle de l’enchaînement déterminé des caus
’est celle de l’enchaînement déterminé des causes et des effets. La «  vérité  » est le déterminisme universel, et le déterminis
ensée, il n’est pas nécessaire d’avoir a priori une idée de l’absolue vérité , encore moins d’être cette idée même prenant cons
lagrante contradiction avec son empirisme général, qu’il existe une «  vérité a priori », une seule, la « persistance de la for
é a priori », une seule, la « persistance de la force », et que cette vérité est a priori parce qu’elle a son origine dans la
utes façons, nous sommes obligés de reconnaître le fait qu’il y a une vérité donnée dans notre constitution mentale… Ce princi
tion mentale. Seulement, peut-on prétendre avec lui « qu’il y ait une vérité donnée dans cette constitution ? » Non, ce n’est
t une vérité donnée dans cette constitution ? » Non, ce n’est pas une vérité toute faite qui peut être donnée, c’est une simpl
ectuelle, une démarche essentielle, une fonction essentielle dont les vérités proprement dites ne peuvent être que les produits
35 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
re l’autre universelle. Ce sont les idées générales, c’est-à-dire les vérités de l’ordre philosophique et de l’ordre moral dont
la littérature ou l’art. Une seule idée comprend toutes ces idées ou vérités . C’est l’idée même de l’humanité ; c’est l’idée d
Dieu, selon l’état des sociétés et selon les religions. J’entends les vérités philosophiques sur les caractères et leurs contra
ations Homo sum humani nihil a me alienum puto. J’entends enfin les vérités de l’ordre moral qui se déduisent des vérités phi
o. J’entends enfin les vérités de l’ordre moral qui se déduisent des vérités philosophiques, la connaissance de l’homme tel qu
s en langue vulgaire, et les mettait en quelque sorte sur la voie des vérités générales. Après eux et leur successeur immédiat,
nstrueux amalgame de la philosophie qui veut imposer ses formules aux vérités de la foi, et de la religion qui veut prouver les
ormules aux vérités de la foi, et de la religion qui veut prouver les vérités de la foi par l’unique procédé du raisonnement ph
colastique n’est pas une science, car une science suppose un corps de vérités de l’ordre physique ou de l’ordre intellectuel qu
rdre physique ou de l’ordre intellectuel qui subsistent ; or, quelles vérités nous sont demeurées de la scolastique ? Ce n’est
ode, car le propre d’une méthode est de réunir en un corps toutes les vérités du même ordre, et d’en faire une science : et qui
phie ses formules, pour réduire en un corps, en une somme, toutes les vérités de la religion, présentées sous la forme de quest
scolastique, c’est à peine si l’on rencontre quelques indications de vérités générales. L’homme n’est guère considéré que dans
à l’orthographe près qui changera, ne reste guère au-dessous de cette vérité rendue si vive par l’image « Li ypocrite oynt ain
les fois que saint Bernard exprime ou seulement fait voir à demi une vérité de philosophie morale, la langue de la traduction
naturel ; il saisit finement un assez grand nombre de rapports et de vérités subalternes ; mais il manque d’élévation et de pr
36 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
; unité de l’homme. En passant de Voltaire à Buffon, on quitte les vérités fécondes, mais agressives et militantes, de l’his
ressives et militantes, de l’histoire des sociétés humaines, pour les vérités pacifiques des sciences naturelles, et l’éloquenc
es résultent des lois qu’il déduit des faits par le raisonnement. Une vérité supérieure se dégage peu à peu de ce travail et p
supérieure se dégage peu à peu de ce travail et plane sur toutes les vérités particulières, noble conquête de l’espèce humaine
habilitée dans toutes ses races : c’est l’unité de l’homme. Parmi les vérités scientifiques, il en est qui ne touchent que l’in
fond de l’esprit humain immobiles et inactives. Telles sont certaines vérités de l’astronomie physique, qui, pareilles aux étoi
r, et elles n’ont aucun effet appréciable sur la vie morale. D’autres vérités , au contraire, influent sur les sentiments des in
lles qui, une fois créées, ne cessent pas d’agir. De ce nombre est la vérité , pour la première fois trouvée et exprimée par Bu
ieu ? Voilà dès l’abord où nous mène par sa propre force cette grande vérité , et Buffon lui-même qui le premier l’a trouvée, s
e unique du divin artisan, est un des effets toujours agissants de la vérité trouvée par Buffon. Le dix-huitième siècle ne le
ation volontaire vers le hasard de plusieurs créations spontanées. La vérité nouvelle n’en fit pas moins son chemin, et, dès l
la loi de la distribution des espèces sur le globe, sont deux grandes vérités que la science doit à Buffon. Avant lui, les anim
auté, d’harmonie, entrent dans nos esprits charmés, à la suite de ces vérités qui guident désormais les naturalistes, en brilla
lant de s’être autrefois trompé par la pensée qu’on se servait de ses vérités pour redresser ses erreurs. La terre n’est pas se
es. Les hypothèses des Époques de la nature ont été corrigées ; leurs vérités subsistent, et telle en est la grandeur et la féc
bonne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style (mettez : du langage), lui fera produire
37 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 181-190
osophique, & lui donna l’idée de son Livre sur la Recherche de la Vérité . A peine eut-il publié cet Ouvrage, qu’on s’empre
expérience, & trace la route qu’on doit suivre pour parvenir à la vérité . Dans le cours de son Livre, il a eu l’art d’insé
prits vraiment éclairés savent respecter les erreurs qui tiennent aux vérités les plus neuves, les plus grandes, les plus utile
ctive, tout ce que le Philosophe avoit avancé dans la Recherche de la Vérité . Le Dialogue en est naturel, plein d’intelligence
lent supérieur à celui du Grec, pour faire accoucher ses Auditeurs de vérités dont ils ne se doutoient pas, quoiqu’elles fussen
L’illustre M. de Daguesseau le préfere à celui de la Recherche de la Vérité . Le P. Malebranche avoit sur l’Histoire une opini
faites, ou des portraits défigurés. Il ajoutoit, qu’il existe plus de vérités dans un principe de Métaphysique ou de Morale, qu
onnoissance de l’Homme. La Métaphysique & la Morale forment, à la vérité , les premiers traits du Tableau de ses passions ;
38 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 484-486
s à ne rien croire, quoiqu’ils disent faire profession de chercher la vérité . Un autre Ouvrage de Charron, qui ne laisse aucun
sse aucun doute sur la sincérité de sa foi, c’est son Livre des trois Vérités , publié en 1594. La premiere de ces Vérités est,
c’est son Livre des trois Vérités, publié en 1594. La premiere de ces Vérités est, qu’il n’y a qu’un Dieu & qu’une vraie Re
tholique Romaine qui soit la véritable Eglise. Par la premiere de ces Vérités , il combat les Athées, les Païens, les Juifs &
ous dire, après cela, qu’un tel homme avoit des sentimens opposés aux Vérités , qu’il soutient avec tant de force & de clart
e ? Tel est cependant le style ordinaire des prétendus Amateurs de la Vérité .  
39 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
orneille Caractère de Corneille. — 1. Le théâtre de Corneille : la vérité morale est le but. Les règles. Les intrigues. Le
ychologie cornélienne. — 3. Les personnages de second plan : variété, vérité , finesse des études de caractère. — 4. La « mécan
ornélien Le principe fondamental du théâtre de Corneille, c’est la vérité , la ressemblance avec la vie. Il a tâtonné d’abor
qu’elles étaient une méthode utile pour l’exposition dramatique de la vérité morale. On s’est parfois singulièrement trompé su
dire, non pas du tout que l’invraisemblance est de règle, mais que la vérité matérielle, historique des faits, est nécessaire.
mais il est notable que Corneille les distingue. Sa conception de la vérité dramatique est rationaliste, bien plutôt que poét
n aperçût, et avec quelque utilité théâtrale, Corneille a travesti la vérité historique. La vérité historique n’est pour lui q
lque utilité théâtrale, Corneille a travesti la vérité historique. La vérité historique n’est pour lui qu’un instrument de vra
t sans cesse dans son œuvre. On a beaucoup trop loué Corneille sur la vérité des caractères romains qu’il peignait. Comme Balz
s donc toujours ramenés à ceci que la tragédie de Corneille tend à la vérité humaine des caractères, comme à sa fin essentiell
à la vérité humaine des caractères, comme à sa fin essentielle. Cette vérité a parfois été méconnue. C’est qu’on songe toujour
t Racine est plus vraie pour nous : ne pourrait-on pas dire que cette vérité date précisément de Racine ? Il a aperçu et décri
et volontaire, consciente et active. En son temps surtout, c’était la vérité  : il y a une harmonie admirable entre l’invention
onc toujours conscients, et toujours réfléchis. Cette conception a sa vérité  : elle représente, en leur forme idéale, les âmes
ambitieux lucides et actifs. Ce qui a fait le plus méconnaître cette vérité , c’est qu’on a longtemps identifié l’héroïsme cor
actères de second plan sont souvent d’une observation curieuse, d’une vérité originale et fine. On n’a jamais assez remarqué c
e intuition, voit aussi clair que Retz, qui était de la partie. Cette vérité , si simple, si peu accidentée, toute dans l’analy
alyse fine des caractères et l’exacte répartition des forces, est une vérité de roman, non de drame. Corneille l’a bien senti,
40 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
mun n’entendent rien, mais qu’il donne pour l’expression de l’absolue vérité . « Toute la métaphysique, a dit M. Renouvier, n’a
onsabilité. Seulement rien de tout cela n’est pour ce matérialisme la vérité vraie, absolue, définitive. Derrière cette scène
ience. Que nulle autre philosophie ne soit à ce point destructive des vérités de l’ordre moral, rien de plus manifeste. Le maté
a rien de commun avec la philosophie naturelle quant au sentiment des vérités de l’ordre moral. Tandis que celle-ci se préoccup
humaine. Seulement l’entend-elle de manière à respecter toujours les vérités de la conscience ? C’est ce qu’il faut examiner.
. La spéculation matérialiste supprime complètement et absolument les vérités de la conscience en réduisant toutes les forces d
es et mécaniques. La spéculation spiritualiste altère et dénature ces vérités en ramenant à un seul type tous les phénomènes de
a grandeur et la force. Certes, l’unité de la vie universelle est une vérité depuis longtemps pressentie, et que les révélatio
Que parle-t-on de réalité à propos du libre arbitre et des prétendues vérités de conscience ? Il faut distinguer entre le senti
quoi s’agit-il dans la question qui nous occupe ? Est-ce d’une simple vérité subjective, comme la sensation, la pensée, la vol
re aujourd’hui à disputer sur le libre arbitre. C’est donc bien d’une vérité objective qu’il s’agit ; par conséquent d’un prob
leurs mérites. Voilà comment Kant retrouve par la raison pratique les vérités métaphysiques que la Critique de la raison pure a
e même de la liberté ? De la loi morale, qu’il semble poser comme une vérité a priori indépendante de toute autre. Nous en som
s dire que la notion du devoir implique l’existence de la liberté. La vérité est que le fait simple ici ; le fait principe, c’
son action, sans qu’il y ait la moindre contradiction entre les deux vérités . Cette loi de finalité qui gouverne la nature com
épasse pas l’expérience sensible ? Qu’on ouvre au savant le monde des vérités de la conscience, voici qu’une lumière nouvelle s
la coexistence des individus au sein de l’Être universel. C’est cette vérité si bien exprimée par une formule théologique que
rofanes, et il faut y regarder de très-près pour voir où est l’exacte vérité dans ce débat entre la morale philosophique et la
ses justices, cruel dans ses vengeances. C’est donc avec une parfaite vérité que le plus mystique des Évangiles a pu dire : « 
t à la conscience. Il est temps qu’une réaction s’opère en faveur des vérités de conscience. La méthode expérimentale appliquée
e ? « Il y a une lumière intérieure, dit Maine de Biran, un esprit de vérité qui luit dans les profondeurs de l’âme et dirige
ouvent trompeuse qui s’évanouit à son tour en présence de l’esprit de vérité  ! » Un grand effort se fait depuis quelque temps
es préoccupations publiques, et l’esprit désabusé de la recherche des vérités rationnelles, doutant même s’il en existe en ce g
emps que de critique philosophique, s’est fait également l’organe des vérités de conscience contre la doctrine du déterminisme
cts de spiritualisme chimérique dans leur énergique revendication des vérités de conscience. Bien d’autres voix protestent chaq
cience. Bien d’autres voix protestent chaque jour en faveur des mêmes vérités dans le monde de la libre pensée. C’est encore no
41 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre V. De la lecture. — Son importance pour le développement général des facultés intellectuelles. — Comment il faut lire »
Les œuvres fines, nuancées, complexes, où l’on apprend à corriger les vérités absolues par des vérités contraires, qui forment
s, complexes, où l’on apprend à corriger les vérités absolues par des vérités contraires, qui forment le sens du relatif, si ra
le son de la voix humaine, prend par ce détachement l’apparence d’une vérité qui tombe du ciel. Plus d’examen : les yeux fermé
ces mille nuances qui séparent la certitude de l’ignorance. Tout est vérité ou erreur absolue : je pourrais dire orthodoxie o
leur esprit. De là le ton tranchant, dogmatique, hautain ; de là ces vérités assénées comme des coups de massue, chez des écol
uvre étaient bâtis sur des lieux communs, qui ne sont au fond que les vérités universelles, éternellement vraies et reconnues p
reconnaître la couleur et la forme accidentelles que peut prendre une vérité universelle. Mais ils se mettraient surtout en po
que l’universalité seule, pour en ressortir originaux et vrais d’une vérité toute nouvelle. » Mais, dira-t-on, notre expérie
utrement que sur parole, par une claire intelligence de leur profonde vérité . Toujours par quelque côté on peut les aborder. «
lés au livre, mais en cherchant sans cesse en soi et autour de soi la vérité de ce qu’il contient, on amassera un riche fonds
ents, à secouer le joug de la chose écrite. L’impatience de sentir la vérité heurtée et défiée vous suggérera bientôt les moye
tique si fine et si fausse de J.-J. Rousseau. Ce mélange continuel de vérité et d’erreur, cette délicatesse de vue brouillée à
aut prendre le morceau phrase par phrase pour démêler cet écheveau de vérités entrevues et d’erreurs systématiques ; il faut re
42 (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »
inséré une pierre de prix dans les assises de l’édifice éternel de la vérité . Parmi ceux qui s’adonnent aux autres parties du
, se traînant souillée d’encre et toute pantelante sur la route de la vérité , baissant toujours vers la terre son front sillon
r dans sa foi, ne voulut aucune atténuation à ce qu’il tenait pour la vérité . La foi démocratique, comme tous les genres de fo
rsonnes auxquelles il était fort supérieur. Tel était son amour de la vérité que, seul peut-être en notre siècle, il put se ré
l peut-être en notre siècle, il put se rétracter sans s’amoindrir. La vérité le menait comme un enfant ; il se soumit à elle q
ure semble s’attacher à nos pauvres efforts ! Même dans l’ordre de la vérité , nos qualités nous servent souvent moins que nos
e fécond, que Descartes eût compris ; respect exagéré peut-être de la vérité  ! Il craignait de sembler escompter ce qu’il dési
es solutions qui satisfont tout d’abord les esprits superficiels ! La vérité est une grande coquette, Monsieur ! Elle ne veut
ustice à ne chercher dans l’opinion qu’on vous propose que la part de vérité qu’elle contient. Il s’agit ici, en effet, de ces
. Je regrette cependant, comme vous, que ce grand et fidèle ami de la vérité se soit renfermé dans une école portant un nom dé
u. C’est le doute, en pareil cas, qui fait le mérite. La grandeur des vérités de cet ordre est de se présenter à nous avec le d
nt attaquer par la méthode scolastique. Pour être apte à jouir de ces vérités , qu’on aperçoit, non de face, mais de côté et com
plus diverses, par la sagacité de son esprit et son ardent besoin de vérité , Littré a été à son jour une des consciences les
éralisme qui n’a pas peur de la liberté des autres est le signe de la vérité . En 1872, visitant un phare sur les côtes de Bret
religieuse, il ne douta que par la foi profonde et par respect de la vérité . Littré a vraiment été une gloire de notre patrie
andes âmes savent entendre, et cette voix nous crie sans cesse : « La vérité et le bien sont la fin de ta vie ; sacrifie tout
t les leçons qu’il nous a données, cet ardent amour du droit et de la vérité , qui ont été l’âme de sa vie. La patrie, qu’il a
43 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Monsieur de Bonald, (Article Bonald, dans Les Prophètes du passé, par M. Barbey d’Aurevilly, 1851.) » pp. 427-449
et ce fut aux coups redoublés de l’orage qu’il sentit qu’il avait des vérités à exprimer. Après le licenciement de l’armée des
l’état de la société, n’ont eu d’autre cause que la manifestation des vérités ou la propagation des erreurs. Pour lui, il croit
rreur qui se propage et il veut rappeler les lois fondamentales et la vérité . Cette vérité, c’est qu’il n’y a qu’une, une seul
ropage et il veut rappeler les lois fondamentales et la vérité. Cette vérité , c’est qu’il n’y a qu’une, une seule constitution
ntes et tout à fait fausses, mais le plus souvent vraies encore d’une vérité historique relative au passé. M. de Bonald est le
parti et pour la défense de leur cause. Un jour (le fait est de toute vérité ), M. de Marcellus était allé voir M. Michaud dans
sur ses lèvres ». Pour montrer le degré de rigueur et d’absolu de la vérité qui se mesure à l’étendue même des lumières et de
t dans le même sens réparateur, était d’un genre bien différent : La vérité dans les ouvrages de raisonnement, disait M. de B
ux qui naîtront de lui : il leur enseignera la parole, et par elle la vérité , ce fonds commun et ce patrimoine de la famille,
homme s’instruit et s’élève ; il importe donc que ce fonds premier de vérité sociale ne soit point altéré, ou, s’il l’a été, q
ilège de penser que Dieu a laissé un seul moyen de connaissance et de vérité aux hommes, et que ce moyen est à jamais détourné
ion monarchique pure sur tous les gouvernements, comme il croit à une vérité géométrique, comme il est « convaincu de l’égalit
ne l’Église. » Par condescendance pourtant, et afin de montrer que la vérité accepta toutes les armes, M. de Bonald prend des
out état de cause il est bon de résister à la nouveauté, fût-elle une vérité  : cela lui fait faire quarantaine. Tel qu’il étai
es hommes qui se croient possesseurs certains et infaillibles de leur vérité  ». Ses lettres à Joseph de Maistre, récemment pub
instinct, le renouvellement de vue, la prescience et la découverte de vérités nouvelles : il n’a fait que rédiger et reconstrui
au Mercure ; et on a vu comment Bonald, à cette époque, comparait la vérité glorifiée par Chateaubriand à une reine. Peu à pe
44 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
Chapitre II : La littérature du xviie  siècle Le principe des vérités générales a conduit M. Nisard à concevoir l’histo
me permets d’appeler peu philosophique, et qui mesure la beauté et la vérité des écrits au degré de leur conformité avec les o
de quel principe jugez-vous Descartes ? Est-ce au nom du principe des vérités générales ? Rien de plus légitime alors que votre
générales ? Rien de plus légitime alors que votre admiration ; que de vérités en effet dans ce grand penseur malgré ses erreurs
u du moins de l’un d’entre eux. C’est encore à l’aide du principe des vérités générales que M. Nisard a défendu et relevé, avec
, la vie humaine dans sa plus grande généralité. Il met en action les vérités les plus générales du cœur humain exprimées par l
irgile n’avait pas existé. On le voit, c’est à l’aide du principe des vérités générales que M. Nisard a si bien pénétré le vrai
de notre génie dramatique : c’est on cherchant dans le drame, non la vérité extérieure ou la vérité de costume, mais la vérit
ue : c’est on cherchant dans le drame, non la vérité extérieure ou la vérité de costume, mais la vérité morale, idéale, éterne
s le drame, non la vérité extérieure ou la vérité de costume, mais la vérité morale, idéale, éternelle, qu’il nous a montré co
je ne vois donc que l’application d’un seul principe, le principe des vérités générales. Quant au second, le principe de la tra
, sans que celle-ci en fût un peu diminuée et refroidie ? Horace à la vérité a fait aussi un art poétique ; mais ce sont les r
ente chose, assez rare, quoi qu’en dise Descartes13, surtout dans les vérités de cette hauteur. J’approuve l’ingénieux et hardi
t Voltaire, supérieurs l’un et l’autre par le bon sens, l’un dans les vérités familières, l’autre dans les plus hautes vérités
sens, l’un dans les vérités familières, l’autre dans les plus hautes vérités morales ; mais enfin le bon sens suffit-il à cons
uer le génie ? Au moins le bon sens de Voltaire s’est-il exercé à des vérités nouvelles et hardies ; au contraire, en essayant
cela, dis-je, est-il absolument exempt de tout orgueil humain, et la vérité est-elle si hautaine et si insolente ? Tels sont
45 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
hie chrétienne et comment Calvin en exprime pour la première fois les vérités dans la langue vulgaire. — § II. Détails biograph
ie chrétienne, et comment Calvin en exprime pour la première fois les vérités dans la langue vulgaire. Les vérités apportées
ime pour la première fois les vérités dans la langue vulgaire. Les vérités apportées au monde par la Renaissance appartienne
tés apportées au monde par la Renaissance appartiennent à l’ordre des vérités simples ou philosophiques, qui n’expriment que ce
faitement connu que l’homme dans ses relations avec l’État. Quant aux vérités morales ou de devoir, lesquelles expriment ce qui
e l’antiquité ait ignoré les principales. Mais de même que, parmi les vérités simples et philosophiques, bon nombre lui ont été
és ne lui fournissait même pas la matière ; de même, dans l’ordre des vérités de devoir, elle a été bornée à cette sagesse d’in
qui le sépare du plus petit. Outre donc ce qui manquait à l’ordre des vérités philosophiques transmises par l’antiquité au mond
transmises par l’antiquité au monde moderne, tout un ordre nouveau de vérités morales devait venir du christianisme par la voix
ou plutôt lui restituer sa grandeur, en un mot, compléter l’ordre des vérités philosophiques, et fonder tout un ordre nouveau d
’ordre des vérités philosophiques, et fonder tout un ordre nouveau de vérités morales. N’est-ce pas là cette science qu’Érasme
mme dans Bossuet, qu’est-ce autre chose que l’expression parfaite des vérités de la philosophie chrétienne ? La Réforme ne fut
des savants, comme Érasme, mais dans la langue de tous, les premières vérités de la philosophie chrétienne, c’est Calvin. §
l’expression a été soutenue, mais non surpassée, par Bossuet. Que de vérités , que de rapports généraux, qui n’avaient point en
tes le moyen âge, et que la raison et la science rendaient compte des vérités de la foi. Chose inouïe pour toutes ces âmes qui
re de ses écrits, quant à la méthode. On n’y trouve aucun mélange des vérités appartenant à ces deux sciences. Une manière simp
les formes captieuses et monotones de la scolastique. Chaque ordre de vérités fait la matière d’un livre, lequel se subdivise e
it la matière d’un livre, lequel se subdivise en chapitres, où chaque vérité ou proposition particulière est traitée méthodiqu
des damnés. Tout vient de sa raison souvent émue par la grandeur des vérités religieuses, souvent trompée par l’intérêt de ce
46 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »
s est le premier qui se soit servi de son bon sens pour s’assurer des vérités essentielles et capitales, et, en cela, c’est un
se passant de l’expérience et de la tradition, n’a-t-il pas privé la vérité de ses preuves les plus sensibles, et éteint de s
ce de logique, il n’était parvenu qu’à se mettre en paix sur les deux vérités principales de toute religion naturelle, Dieu et
ts, essaya de trouver en lui et sur lui-même, par le raisonnement, la vérité de la révélation. Il n’en voulut devoir les preuv
rétation légitime, de toujours se mettre hors de soi pour chercher la vérité , que Bossuet doit d’être l’écrivain en prose le p
ne sente, pour l’avoir éprouvé, qu’il n’y a pas de naturel hors de la vérité , et qu’il est impossible, à qui ne regarde les ch
qu’en lui et selon son intérêt, de n’être pas très souvent hors de la vérité . Or, ce besoin de conformer le monde à soi expose
l prend pour ainsi dire celle de char que sujet. Qu’il s’agisse de la vérité religieuse ou de la vérité humaine, il paraît tou
le de char que sujet. Qu’il s’agisse de la vérité religieuse ou de la vérité humaine, il paraît toujours saisi, comme malgré l
sure que le voile se lève et lui découvre quelque partie cachée de la vérité . Il n’a pas une forme particulière, un procédé. S
us rares d’écrivains qui s’élèvent ou s’abaissent selon la nature des vérités qu’ils traitent. Bossuet est le plus grand d’entr
eux-là. Mais pourquoi ces mots : élever et abaisser ? Il n’y a pas de vérité d’un ordre bas, car la vérité fait partie de Dieu
 : élever et abaisser ? Il n’y a pas de vérité d’un ordre bas, car la vérité fait partie de Dieu. Bossuet ne comprendrait pas
ues respectueux ou incrédules, à la façon du dix-huitième siècle ? La vérité sur nous-mêmes. Elle est là tout entière et sous
quefois Bossuet contre Horace. Le moraliste chrétien est seul dans la vérité . On peut différer de sentiment sur la sanction de
it à eux de leur temps. Bossuet, à son tour, révèle, sous la forme de vérités générales, tout ce que le tribunal de la pénitenc
expressions fortes, des exclamations de surprise à la vue de quelque vérité qui lui apparaît. Avec ce sermon en projet, il mo
plus en relief les deux genres de beautés où il excelle lui-même : la vérité des peintures et la hardiesse de l’expression qui
en rapportant au Juge suprême de nos actions, du soin d’accorder deux vérités contradictoires, mais également évidentes, sa pro
dans sa main », paraît et disparaît après avoir rendu témoignage à la vérité de la religion par le triomphe comme par le rever
e qu’il en estimait le plus, ce sont les chapitres où il traite de la vérité de la religion ; il n’était pas insensible à la g
un esprit sincère, c’est une prévention favorable et durable pour les vérités du spiritualisme. Ils demeurent comme ouverts, et
quittant pas la trace des apôtres et des Pères, faisant de toutes les vérités comme une chaîne dont le premier anneau remonte a
sont les qualités de composition, de méthode, de proportion, de plan, vérités d’art indépendantes des applications qu’on en fai
e se reconnaître sur le ministre protestant que l’avantage d’avoir la vérité de son côté. Il n’a pas songé d’ailleurs, comme P
istocratie. Il n’exclut d’ailleurs aucune forme de gouvernement. A la vérité , il préfère la monarchie héréditaire, absolue, te
s affaires ; connaître les hommes et se connaître lui-même ; aimer la vérité et déclarer qu’il la veut savoir ; être attentif
iques, qui ont occupé le dix-septième siècle. Il en résulterait cette vérité que, si toutes ont servi à former l’esprit frança
bre, c’est que la raison se rend maîtresse. S’il est un pays où cette vérité soit une croyance populaire, c’est la France. Voi
à jeter sur cette affaire une obscurité qui lui a tourné à faveur. La vérité éclaircie ne rend pas Fénelon coupable, mais elle
ticle. A la fin, pressé par les prélats, il céda, soit triomphe de la vérité chrétienne, soit effet d’un changement de fortune
oir et qu’on ne s’arrête à rien de distinct pour le voir, excepté les vérités de l’Evangile. Il arrive même souvent que les lum
e que d’être soutenu par une société qui avait toujours subordonné la vérité de la doctrine à l’intérêt de la compagnie et qui
que fit ce duc de l’abbé de Rancé, le réformateur de la Trappe. À la vérité , ce sont des vers de grand seigneur, et il y est
« Quant à ceux qui ne peuvent se persuader que le zèle de défendre la vérité soit pur et sans vue humaine, ni qu’elle soit ass
ux de leurs amis qui ne les peuvent suivre jusqu’à cette sphère où la vérité les domine invinciblement, et les détache de tout
ent tirer. Il n’arrive que trop souvent, aux jours où l’attrait de la vérité s’affaiblit pour les deux adversaires qu’excités
éternellement la meilleure pour rechercher et exposer toute espèce de vérité . Le livre de Fénelon parut un peu après celui de
avouer un commerce qui ne pouvait être que coupable ou ridicule. A la vérité , la vertu de Fénelon n’avait pas permis qu’il fût
trop petite aux solitaires et aux parfaits. Quoique plus sensible aux vérités de la foi populaire et du catéchisme obéi en tout
mouvements d’un homme d’un esprit extraordinaire, qui défend, non une vérité transmise et universelle, mais des idées particul
les modifiant par des correctifs qui faisaient dire à Bossuet : « La vérité est plus simple ; et ce qui doit si souvent être
té à faire le sacrifice de quelque vaine proposition dans un ordre de vérités qu’il juge lui-même n’être pas utile à tout le mo
g. Qu’y a-t-il donc à signer du sang d’un archevêque ? Est-ce quelque vérité universelle ? Est-ce un de ces dogmes d’où dépend
civilement, comme des nuages que dissipera la simple exposition de la vérité , puis, s’apercevant que ce qu’on lui donnait d’ab
plutôt deux faces distinctes de cet esprit. L’une regarde les hautes vérités de la métaphysique chrétienne et de la loi morale
on autorité ; l’autre est tournée du côté de la vie habituelle et des vérités familières du sens commun. Ces deux ordres de vér
bituelle et des vérités familières du sens commun. Ces deux ordres de vérités , comme deux fleuves sortis de la même source, qui
ces aînés du génie. Ce n’est pas à dire que Bossuet ait dédaigné les vérités familières ; j’ai même fait remarquer que là où s
eçoit sa forme. De même Voltaire s’est plus d’une fois élevé vers les vérités du premier ordre, mais sans s’y arrêter, et peut-
s s’y arrêter, et peut-être sans s’y plaire ; car la recherche de ces vérités suppose un besoin ardent d’y croire, et une foi v
aine, et par les abus qu’ils ont servi à autoriser. Dans cet ordre de vérités supérieures et spirituelles, Bossuet ne s’est jam
es d’un esprit qui ne croit qu’à lui-même et qui s’estime plus que la vérité . Il n’y a pas non plus d’exemple d’un écrivain qu
ils le prédisent, ils risquent d’être faux prophètes. Le même fond de vérités générales sert dans les mains de Dieu à former et
matériaux. Leur gloire est de rendre immortelles par l’expression les vérités fondamentales qui servent comme d’assises à toute
47 (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104
e, sans descendre à discuter ces pitiés et ces ironies, rappelle à la vérité les âmes de bonne foi par une nette, précise et p
e désir invincible de tous les penseurs émus d’amour, de beauté et de vérité , qui rêvent d’anéantir les éléments de haine, de
ssion humaine de la notion divine. » L’alliance de la beauté et de la vérité , qui est le principe de toute la poésie moderne,
éphane Mallarmé résulterait cette formule qui dit brièvement toute la vérité et qu’il faut inscrire dans toutes les mémoires :
rtant, me direz-vous, la philosophie comme la science a pour objet la vérité  : eh bien, est-ce donc à dire que la poésie a pou
poésie a pour objet l’erreur ? Une seule différence : le signe de la vérité pour le philosophe est l’évidence, pour le poète
un second entretien — la poésie ne saurait s’abstraire du souci de la vérité . Il est curieux de suivre dans l’ondoyante histoi
où le Faust rajeuni adore la Beauté et la choisit pour guide vers la vérité . C’est l’attitude du poète moderne, — elle attein
rsations mêmes de la philosophie quant à son objet propre, qui est la Vérité de Dieu, de l’Âme et du Monde, n’ont pas été sans
des végétations parasites qui risquaient d’en compromettre la part de vérité . Donc, tout se meut, tout évolue, tout progresse…
’élevant d’âge en âge vers plus de bonheur, c’est-à-dire vers plus de vérité , l’humanité s’élève aussi vers plus de beauté et
’aller plus loin vers l’idéal moral et matériel de la vie. * *   * La Vérité est le but de nos esprits : la vérité métaphysiqu
matériel de la vie. * *   * La Vérité est le but de nos esprits : la vérité métaphysique et physique de la destinée de l’homm
à dire ? Eh ! oui, ce qui lui manque pour être le trésor de toute la vérité . Mais il suffit d’un peu de réflexion pour conclu
actère successif des conquêtes de la connaissance, que l’absolu de la vérité n’est pas une proie naturellement humaine. Car l’
mémoire, n’est point en état de concevoir par soi-même l’absolu de la vérité . C’est pourquoi, malgré le respect qu’il faut pro
oints à la conception basse que la science vulgaire s’est faite de la vérité , ont compromis dans la plupart des esprits le sen
ui n’ont d’autre désir que de déchirer les voiles dont s’enveloppe la vérité . Ils font, à l’ordinaire, moins de bruit que leur
e caractère successif de l’esprit humain et le caractère absolu de la vérité  : en supposant le problème résolu ! « La vérité,
aractère absolu de la vérité : en supposant le problème résolu ! « La vérité , disent-elles à l’homme, tu ne saurais la trouver
être dans l’infini et se fonde en lui, tu ne saurais vivre sans cette vérité , sans cette proie au-dessus de tes prises. La voi
onde de la doctrine et de l’art. La Beauté est le visage humain de la Vérité . De nature, d’essence, l’Art est religieux. Aussi
dique clairement cette concurrence ascendante, puis descendante de la Vérité et de la Beauté sous la double forme de la doctri
lleuse bravoure, l’Art s’affranchit du culte : non pas du souci de la Vérité  ! L’Art civil, dont nous trouverions peu de vesti
qu’agréable et vain jeu d’imagination : la beauté est le visage de la vérité , la vérité est l’âme de la beauté. Aussi la philo
et vain jeu d’imagination : la beauté est le visage de la vérité, la vérité est l’âme de la beauté. Aussi la philosophie est-
l’ont déshéritée. Mais, disions-nous, la science ne dispose pas de la vérité absolue qui seule peut combler la soif de voir et
ls ont, les premiers, déserté l’autel croulant, c’était poursuivre la vérité , enfuie avant eux. Dans le plein air de leur auda
e solide au progrès humain. Mais elle a besoin de se sentir unie à la Vérité  : et voilà que celle-ci perd les vieilles certitu
immédiate qui bannit fatalement des jeunes esprits le sens réel de la vérité . Quoi de plus irrationnel, par exemple, que de co
des oiseuses disputes sur le point de savoir s’il fut Dieu. Ainsi les vérités qu’obscurcit la décadence de Rome, les vérités du
il fut Dieu. Ainsi les vérités qu’obscurcit la décadence de Rome, les vérités du dogme chrétien en suffisante correspondance av
tions capables de concevoir l’idéal humain et de l’aimer pour sa pure vérité . Alors, dans cette sublime solidarité d’un monde
48 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328
système (l’art ne devant jamais être que le glorieux serviteur de la vérité ), trouve une application trop fréquente dans notr
ment de la parole, au lieu de l’écouter comme un pur instrument de la Vérité qui devrait faire palpiter dans nos cœurs l’amour
e P. Lacordaire, en sa qualité, non de prêtre, non de missionnaire de vérité , mais d’orateur et d’artiste, a donc rencontré, e
du monde moderne ont passé souvent à travers son esprit, digne de la vérité , et que la théologie — la théologie comme l’enten
ues, qui vivront toujours, comme le cœur de l’homme et la doctrine de vérité qui s’applique à ce cœur immortel : Immortale je
nt une conviction… qu’est-ce que la conviction d’un homme ?… mais une vérité dans la conviction. L’illusion des heures ou des
l. Il en sera de même, n’en doutons pas ! de toutes les œuvres que la vérité ne soutient pas de sa pure et forte substance. Mê
vue offusquée et la tête courbée par les événements de son siècle. La vérité donc, la vérité ! telle est la vie qu’il faut cou
la tête courbée par les événements de son siècle. La vérité donc, la vérité  ! telle est la vie qu’il faut couler dans ce beau
ut pas qu’à la longue il se brise comme un plâtre creux. Or, comme la vérité religieuse est la plus grande de toutes, la plus
e mot) qu’a élevé le Père Lacordaire à la gloire et au triomphe de la vérité chrétienne. Parti de la notion même de l’Église,
49 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
rouvé une langue toute formée pour exprimer ces premiers traits de la vérité dramatique. Peut-être importait-il plus encore, p
es Grecs. Préférer Sénèque était un progrès. On recherchait alors les vérités générales ; elles étaient tellement prisées, qu’o
rti, même par les yeux, de leur présence. Or Sénèque est plein de ces vérités , sous forme de sentences. Sans doute elles y sont
viennent pas ; elles y tiennent la place de l’action, la première des vérités dans un poème dramatique. Mais il était bon qu’on
ice de ce théâtre ; ce qu’il voulait sans pouvoir le dire, c’était la vérité dramatique, l’action. Il y eut donc, à la fin du
nte et Térence, pour que leur voix ne s’élève pas contre moi ; car la vérité crie dans les livres muets. Je fais des pièces po
tragédie ; voilà cette ressemblance avec la vie, qui en fait toute la vérité . Voilà par contre la condamnation de tout poème d
pas qui sont seulement ingénieuses ! L’excès même en ce point est une vérité de plus. Tout en effet dans ce devoir est-il égal
agnie de gens d’esprit, il était excessif. Tout Paris réclama pour la vérité selon la nature humaine, contre la vérité selon l
Tout Paris réclama pour la vérité selon la nature humaine, contre la vérité selon les casuistes de Richelieu. Tout Paris pou
e fit connaître le premier le plaisir de la raison, en présence de la vérité durable ; le plaisir du cœur, averti de ses propr
er33… » Ce jugement est complet : il indique à la fois et le genre de vérité propre au théâtre de Corneille, et l’effet qu’ell
ité propre au théâtre de Corneille, et l’effet qu’elle produit. Cette vérité , c’est celle d’une nature supérieure non à nos co
ges y gardent leur condition et leurs mœurs, et c’est là une première vérité dramatique qui a son prix. Mais il est une autre
une première vérité dramatique qui a son prix. Mais il est une autre vérité bien plus profonde et plus attachante : c’est cel
mpire ou employé à leur service toutes les facultés de l’homme. Cette vérité -là je ne la trouve que dans le théâtre antique, e
agédie est le premier des arts, où l’idée d’art implique l’idée d’une vérité durable, l’autorité même du grand Corneille n’a p
beauté de la tragédie de caractère, parce qu’il en est la plus grande vérité . C’est au moment où l’on voit les caractères s’en
Je reconnais un autre vice du système espagnol dans ce mélange de la vérité héroïque et de la vérité bourgeoise, qui marque l
ce du système espagnol dans ce mélange de la vérité héroïque et de la vérité bourgeoise, qui marque la plupart des pièces de C
I. De ce que la tragédie de Corneille laissait à désirer. Après la vérité héroïque, il restait à voir sur la scène la vérit
sirer. Après la vérité héroïque, il restait à voir sur la scène la vérité humaine ; après les hommes tels qu’ils devraient
n, la hardiesse, le feu, mais pour la correction, qui est un degré de vérité de plus ; en soutenant les créations de ce grand
style qui réunît à toutes les beautés du style de Corneille, dans des vérités dramatiques du même ordre, toutes les beautés pro
des vérités dramatiques du même ordre, toutes les beautés propres aux vérités dramatiques qui restaient à exprimer ; un style q
50 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
tiquité classique, c’est de l’indulgence ingénieuse ; ce n’est pas la vérité . Je voudrais le dire sans me jeter dans l’extrémi
de mesure dans l’attaque, l’art de s’y faire des auxiliaires, plus de vérités de détail parmi les mêmes erreurs, des idées just
’elle juge ! « On ne doit aux morts, dit au même lieu Lamotte, que la vérité  ; aux vivants, on doit des égards. » Encore une p
t des égards. » Encore une pensée spécieuse. A qui doit-on d’abord la vérité , sinon à qui peut en faire son profit ? Que gagne
ort à ce qu’on la lui dise, ou un vivant à ce qu’on la lui taise ? La vérité se doit à tous, mais aux vivants bien plus qu’aux
avoir eu de mérite à découvrit ceux d’Homère. Le conseil de garder la vérité pour les morts et les égards pour les vivants, se
ur les morts et les égards pour les vivants, sert à faire excuser les vérités qu’il croit dire à l’Iliade d’Homère, et à obteni
est vu », n’estimait dans les ouvrages que les vues. Il préférait aux vérités une fois acquises et, si l’on me passe le mot, em
s font réfléchir. On sent dès ce temps-là l’homme qui aimera mieux la vérité que l’erreur, mais qui préférera toujours ses ais
ux la vérité que l’erreur, mais qui préférera toujours ses aises à la vérité . Le bon Fontenelle se montra tout à fait le jour
où, entrant dans sa vraie voie, il eut l’idée d’initier le public aux vérités des sciences, de les mettre à la mode sans les ab
exions solides jetées avec la même légèreté que les plus frivoles, la vérité acceptée ou refusée par passion, des coquetteries
nt à ses suppositions les plus capricieuses, pour lui faire agréer la vérité qui les renverse ; sérieux, non jusqu’à effarouch
la chose en vient à la dispute, il se dérobe, comme s’il ne disait la vérité que par une permission dont il ne veut pas abuser
té des découvertes futures. Je sais bien que cet art d’accommoder les vérités scientifiques à notre ignorance toujours prévenue
ne de lui, la Bruyère écrivait les belles pages où il fait servir les vérités de l’astronomie à la démonstration de l’existence
ualités, et il ne manque aucune occasion de faire voir quel lustre la vérité reçoit des mœurs aimables ou fières, des vies pur
ensé, comme on disait alors, la pointe, où vise quiconque préfère aux vérités les vues. Mais quand le style de ces Éloges est b
ons la liberté de la pensée, dans les erreurs le droit de chercher la vérité , ne blâme que les persécuteurs, et prend plaisir
t de textes prostitués à tant de violentes polémiques, on renonça aux vérités supérieures qui y sont répandues, et même à ce qu
principes n’ont pas reçu dans leurs livres l’expression parfaite des vérités immortelles. La polémique les a défigurés, et tro
érités immortelles. La polémique les a défigurés, et trop souvent les vérités n’y sont guère moins laides que les préjugés qu’e
sir de les admirer, soit qu’ils appliquent à des réformes sensées les vérités spéculatives du siècle précédent, et que, dans un
ploient la méthode et la langue du dix-septième siècle à exprimer des vérités nouvelles dans la science des sociétés humaines,
vrai que plus on voit les choses de haut, plus on les voit dans leur vérité , le dix-septième siècle étant le point le plus ha
51 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
iel. On a plus ou moins approché de ce qu’on a présumé devoir être la vérité . Mais ce ne sont que des conjectures plus ou moin
Mais ce ne sont que des conjectures plus ou moins vraisemblables ; la vérité vraie est restée cachée. Dieu n’a pas permis qu’o
’allait à ses proportions. Ses moindres opuscules étaient vastes : la vérité est universelle. La philosophie chrétienne, dont
’agis ainsi avec vous. Si vous jugez des choses sainement et selon la vérité , vous ne devez jamais, dans les adversités, vous
st par un homme spirituel, intérieur et éclairé d’en haut. Tous, à la vérité , désirent le bien et se le proposent dans leurs p
souvent aussi sa grandeur. Le mysticisme n’est que le crépuscule des vérités surnaturelles qui ne sont pas encore levées sur l
mmet des tours, découvrent les astres ; les mystiques entrevoient les vérités de l’autre monde à travers leurs larmes d’extase
il y a deux choses qu’on ne sent pas avec la même évidence : c’est la vérité et l’onction ; la vérité, qui est la force ; l’on
ne sent pas avec la même évidence : c’est la vérité et l’onction ; la vérité , qui est la force ; l’onction, qui est la grâce d
issance exacte du mystère de vous-même. XIV De la doctrine de vérité Heureux celui que la vérité instruit elle-même, n
vous-même. XIV De la doctrine de vérité Heureux celui que la vérité instruit elle-même, non par des figures et des pa
ne sera point ébranlé, et son cœur demeurera dans la paix de Dieu. Ô vérité , qui êtes Dieu ! faites que je sois avec vous, da
ation est sublime, plus ils sont humbles dans leur cœur. Pleins de la vérité et de la gloire céleste, ils ne sont pas avides d
es oreilles qui écoutent, non la voix qui retentit au dehors, mais la vérité qui enseigne au dedans ! Heureux les yeux qui, f
t ce qui passe ; ne cherchez que ce qui est éternel…… XXII La vérité parle au-dedans de nous sans aucun bruit de parol
inspirait. Sans eux, vous pouvez seul pénétrer toute mon âme de votre vérité  ; et sans vous ils ne pourraient rien. Ils peuven
oïse donc ne me parle point : mais vous, Seigneur mon Dieu, éternelle vérité  ! parlez-moi, de peur que je ne meure, et que je
tre nom. XXIII Qu’il faut marcher en présence de Dieu dans la vérité et l’humilité   Jésus-Christ. Mon fils, marchez
é et l’humilité   Jésus-Christ. Mon fils, marchez devant moi dans la vérité , et cherchez-moi toujours dans la simplicité de v
dans la simplicité de votre cœur. Celui qui marche devant moi dans la vérité ne craindra nulle attaque ; la vérité le délivrer
i qui marche devant moi dans la vérité ne craindra nulle attaque ; la vérité le délivrera des calomnies et des séductions des
rité le délivrera des calomnies et des séductions des méchants. Si la vérité vous délivre, vous serez vraiment libre, et peu v
est vrai. Qu’il me soit fait, de grâce, selon votre parole. Que votre vérité m’instruise, qu’elle me défende, qu’elle me conse
cherai devant vous dans une grande liberté de cœur. Jésus-Christ. La vérité , c’est moi : je vous enseignerai ce qui est bon,
mais être quelque chose, à cause du bien que vous faites. Car dans la vérité vous n’êtes qu’un pécheur, sujet à beaucoup de pa
que ce qui est éternel. Aimez, par-dessus toutes choses, l’éternelle vérité , et n’ayez jamais que du mépris pour votre extrêm
ret aux nécessités de la nature. Ceux-là entendent ce que l’esprit de vérité dit en eux. Car il leur apprend à mépriser ce qui
s dans la vraie vie. Voilà la philosophie de Gerson ; elle ne dit pas vérité , mais elle dit charité selon ses propres paroles,
52 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre II. Précurseurs et initiateurs du xviiie  siècle »
à la raison, qui faisait défaut à ces mondains blasés. Le zèle de la vérité fut l’apport de l’aimable, du discret Fontenelle 
urs chrétiens, à exclure totalement jusqu’à la possibilité même d’une vérité chrétienne. Fontenelle465, qui n’a pas fondé de s
ntelligence il évita la petitesse de l’égoïsme. Il suivait en tout la vérité  ; il était juste, il était bienfaisant par intell
da toujours une réserve très discrète. « Si j’avais la main pleine de vérités , je me garderais bien de l’ouvrir. » Ce n’était p
l’apôtre ou le tribun. Il était trop aristocrate aussi pour semer la vérité à pleines mains, en plein champ. Il estimait que
la masse des esprits, peuple ou grands, n’est pas apte à recevoir la vérité , qu’elle est faite pour un petit nombre d’intelli
nts des planètes. Il ne faut pas craindre les nouveautés : toutes les vérités ont été neuves à leur jour. Par une démonstration
, excite plutôt que tourmenté par l’impossibilité de savoir où est la vérité . Il était né protestant, se fit catholique, se re
68. Il a le savoir d’un érudit, le sens d’un critique ; il cherche la vérité , d’une affection ferme et sereine, qui a l’air d’
est la haine de l’intolérance et l’amour de la paix : il n’y a pas de vérité assez certaine pour valoir qu’on s’égorge. Et l’h
53 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 372-383
it dans l’acquisition des connoissances & dans la recherche de la vérité . « La vérité !… ô mes enfans ! quel grand sens !
uisition des connoissances & dans la recherche de la vérité. « La vérité  !… ô mes enfans ! quel grand sens ! quelle inmens
elle n’entraîne-t-il pas avec lui, ce mot auguste & sublime !… La vérité  !… Songez qu’elle est le flambeau de toutes les S
n’est qu’illusion… Je ne me suis attaché, dans ces Réflexions, qu’aux vérités relatives à la marche éclairée de l’esprit humain
c’est à votre propre cœur à vous instruire sur tout ce qui tient aux vérités morales. « La justesse & la lumiere de l’espr
s enfans, cet amour pur de la sagesse, est inséparable de celui de la vérité . En vous parlant, dans un chapitre précédent, des
rement ceux de former votre cœur. Le vrai Philosophe, éclairé par les vérités qu’il connoît, est sans cesse enflammé par le dés
souvent je n’ai pas assez suivis ; mais j’en ai toujours conservé la vérité , mais je les ai toujours respectés….. Puissent-il
54 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
du ciel, accordez-moi que la science seule peut fournir à l’homme les vérités vitales, sans lesquelles la vie ne serait pas sup
it pas supportable, ni la société possible. Si l’on supposait que ces vérités pussent venir d’ailleurs que de l’étude patiente
pure, peut, sans l’étude pragmatique de ce qui est, donner les hautes vérités , doivent nécessairement mépriser ce qui n’est à l
de la nature humaine peuvent par une sorte d’intuition atteindre les vérités essentielles seront également conséquents en envi
fin ceux qui pensent que l’esprit humain ne peut atteindre les hautes vérités et qu’une autorité supérieure s’est chargée de le
ien oisif : car, si je sais d’avance que ce qui m’est enseigné est la vérité absolue, pourquoi me fatiguer à en chercher la dé
n pape constitutionnel. Il reste un vaste champ, direz-vous, dans les vérités naturelles que Dieu a livrées à la dispute des ho
, comme chez Descartes 31, qui prétendait bien tirer de la raison les vérités essentielles à l’homme, il y avait superfétation
n’est au fond qu’indifférence et légèreté. Mais, comme je crois à la vérité , comme je crois que le christianisme est une chos
sachez-le, c’est que je suis plus respectueux et plus soucieux de la vérité intrinsèque… » Mais on va dire que je suis bien m
respectables pourtant, car ils sont honnêtes et supposent la foi à la vérité  ! Répondre à ces belles et bonnes âmes que c’est
t désordonné. Il faut répondre une seule chose, et cette chose est la vérité , c’est que la brièveté du symbole de la science n
itions, elle n’arrête pas à un chiffre donné ses articles de foi. Ses vérités acquises ne sont pas de lourds théorèmes qui vien
u’un dogmatisme positif Mais au fond telle est la véritable forme des vérités morales : c’est les fausser que de leur appliquer
s inflexibles des sciences mathématiques, qui ne conviennent qu’à des vérités d’un autre ordre, acquises par d’autres procédés.
les défauts de la carapace du croyant et atteindra la chair vive. La vérité n’est aux yeux du penseur qu’une forme plus ou mo
e renier, on sache l’expliquer au sens nouveau, et montrer la part de vérité mal définie qu’il contenait. Qu’un philosophe se
tèmes (c’est-à-dire plusieurs expressions inégalement parfaites de la vérité ), cela n’a rien de contradictoire, cela lui fait
ù l’on s’en tiendrait aux assertions du passé, en les acceptant comme vérité absolue et irréformable, ce jour serait le dernie
i avait d’abord été admis sans un examen suffisant, pour en tirer une vérité plus pure et plus avancée. Il est temps que l’on
s autres disparaissent, comme l’humain devant le divin. Sans doute la vérité ne pouvant être contraire à elle-même, on reconna
l a d’arriver au parfait, et vous secouez la tête sur ces consolantes vérités , et vous vous appesantissez complaisamment sur le
u’amèneront la raison et la nature humaine développée dans sa franche vérité . Lors même qu’il serait prouvé que le monde offic
ens ainsi entendu ne peut suppléer la science dans la recherche de la vérité . Observez d’abord que les esprits superficiels, q
ire, de philologie, nécessaires pour la critique des plus importantes vérités  ? Le bon sens a tous les droits quand il s’agit d
orales et historiques, comme les esprits exacts en mathématiques. Les vérités de la critique ne sont point à la surface ; elles
uient pas sur des faits assez précis, et qui pourtant avaient tant de vérité , distinguaient chaleur sèche et chaleur humide. C
55 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mélanges de critique religieuse, par M. Edmond Scherer » pp. 53-66
ue nous découvrons qu’il n’y a point d’erreur qui n’ait un mélange de vérité , point de vérité qui ne soit partielle, étroite,
s qu’il n’y a point d’erreur qui n’ait un mélange de vérité, point de vérité qui ne soit partielle, étroite, incomplète, entac
un but éternellement poursuivi mais éternellement inaccessible, et la vérité comme un miroir brisé en mille fragments qui tous
evoir. L’autorité et l’absolu ont disparu du même coup, et puisque la vérité n’est nulle part concentrée entre les mains d’un
t un progrès) par un examen rigoureux à la foi réfléchie. Il va où la vérité le mène. « Mais, comme il se le fait dire à lui-m
Scherer est un des nobles types des esprits sérieux qui croient à une vérité absolue, qui, même lorsqu’ils ont le sourire fin,
minutes dont elle se compose soit échangée contre une parcelle de la vérité . » Voilà une vocation. Maintenant il peut cherche
utes, d’avoir été sincère et de s’être fait le chevalier errant de la vérité  : M. Scherer d’ailleurs, quel que soit le sentime
amennais un noble besoin qui était de savoir à quoi s’en tenir sur la vérité  ; mais il voulait le savoir sur l’heure, à la min
il voulait le savoir sur l’heure, à la minute, absolument comme si la vérité pouvait s’enfermer une fois pour toutes dans une
nfant, et comme lui avide, à sa manière, de jouir ; en présence de la vérité qu’il essayait, il était si pressé, si impatient,
emercie, la faculté de me passionner toujours pour ce que je crois la vérité , pour ce qui me paraît tel actuellement. Je m’y p
56 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
composition, une preuve que son talent consiste, non à découvrir des vérités durables, mais à exposer des idées probables, et
tions métaphysiques qu’il faut l’étudier, mais dans la discussion des vérités moyennes. Les vérités moyennes sont celles qui ap
’il faut l’étudier, mais dans la discussion des vérités moyennes. Les vérités moyennes sont celles qui appartiennent à la conve
que. Elles s’adressent au sens commun autant qu’au raisonnement ; les vérités qu’elles établissent sont plutôt vraisemblables q
-dessus de toutes les incertitudes, il est une certitude suprême, une vérité égale à toutes les vérités de la géométrie, c’est
rtitudes, il est une certitude suprême, une vérité égale à toutes les vérités de la géométrie, c’est à savoir que, dans la mort
faible pour nous avoir révélé tout ce qui donne du prix à la vie, les vérités certaines et nécessaires sur lesquelles reposent
revêtus d’aucun sacerdoce, n’ont eu d’autre mission que le zèle de la vérité et l’amour de leurs semblables, et, pour être app
s oratoires. Quittons le domaine qui leur est propre ; sortons de ces vérités moyennes où elles s’exercent ; voyons ce qu’elles
ette connaissance ne fût vraie. On appelle raison la connaissance des vérités universelles et nécessaires, par exemple : toute
mêlai le fait instantané, mais réel, de l’aperception spontanée de la vérité , aperception qui, ne se réfléchissant point elle-
par malheur. Il y a encore une équivoque. Presque toutes les grandes vérités établies par M. Cousin sont bâties sur de tels fo
portent, d’une course précipitée et aventureuse, à travers toutes les vérités et toutes les erreurs. C’est alors qu’il s’écrie,
57 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
page est nécessairement fausse ; car elle ne dit qu’une chose, et la vérité n’est que le compromis entre une infinité de chos
rop doctrinaire et, sans plus insister sur ces pesantes catégories de vérité et d’erreur, bornent le sérieux de la vie aux jou
eux des hommes ce manque d’intelligence qui nous empêche de saisir la vérité pour une pénétration merveilleuse d’esprit, qui n
raisonnements de ces impertinents philosophes, qui osent croire à la vérité et à la beauté. Ô vilaines âmes, qu’il fait nuit
choses au sérieux… Il est temps que tous les partis qui ont à cœur la vérité renoncent à ce moyen si peu scientifique. Il y a,
du beau ! Vive le penseur olympien qui, poursuivant en toute chose la vérité critique, n’a pas besoin de se faire rêveur pour
ensées : nulle assise, un miroitement continuel. Il ne s’agit plus de vérité , mais de bon goût et de bon ton. Il ne s’agit plu
me scolastique : nous sommes dogmatiques critiques. Nous croyons à la vérité , bien que nous ne prétendions pas posséder la vér
ous croyons à la vérité, bien que nous ne prétendions pas posséder la vérité absolue. Nous ne voulons pas enfermer à jamais l’
t indifférente, mais parce qu’elle voit dans chacun d’eux une part de vérité à côté d’une part d’erreur ; qui n’a pour personn
ces groupements divers et le droit qu’a chacun d’eux, en vertu de la vérité qu’il possède, de faire son apparition dans le mo
que à l’homme ; une erreur dangereuse est une contradiction comme une vérité dangereuse. Le raisonnement de Gamaliel 196 est i
e. Ce qui fait le prosélytisme, ce qui entraîne le monde, ce sont des vérités incomplètes. La vérité complète serait si quintes
ytisme, ce qui entraîne le monde, ce sont des vérités incomplètes. La vérité complète serait si quintessenciée, si pondérée qu
e en elle le germe de vie et le germe de mort. Appelée à vivre par sa vérité , elle développe parallèlement un principe de mort
à l’entière décomposition. Ce qu’un système affirme, c’est sa part de vérité , ce qu’il nie, c’est sa part d’erreur. Il n’erre
ues, est précisément celle qui passionne le plus, non pas tant par sa vérité que par le jeu des facultés et la force de combin
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Sur Adolphe de Benjamin Constant » pp. 432-438
articles de ce volume XI des Causeries (p. 289 et suiv.), on a vu la vérité sur Werther, la part de réalité qui s’y trouve co
ait presque aujourd’hui, cependant, à quoi s’en tenir sur ce fonds de vérité depuis les indiscrétions épistolaires de Sismondi
assistons, dans une suite d’analyses merveilleuses de justesse et de vérité , à toutes les impuissances et à toutes les agonie
t de son héroïne. À défaut de fraîcheur et de charme, il y a tant de vérité dans ce roman tout psychologique que, malgré les
ur un ouvrage dont vous faites assez peu de cas, et dans lequel, à la vérité , on ne prend d’intérêt bien vif à personne. Mais
e tous les sentiments du cœur humain est si admirable, il y a tant de vérité dans la faiblesse du héros, tant d’esprit dans le
sentiments. Le petit chef-d’œuvre réunit le double caractère : art et vérité .
59 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425
qui les lisent, car ceux qui les lisent sont convaincus d’avance des vérités qu’il y proclame. Mais il lui est défendu de touc
tude de la jeunesse, nous aimerions mieux croire qu’Audin, né pour la vérité absolue, ressentit un mépris légitime pour une pr
un mépris légitime pour une profession qui ne se préoccupe que de la vérité relative, et qui s’appuie le plus souvent sur le
lure, mollement, il est vrai, contre ce qui était, littérairement, la vérité même ! Le Romantisme en effet (qu’importe son nom
ocenté. Aberration et peine inutiles ! On ne ferme pas la bouche à la Vérité avec des médailles. Tout le bronze de la numismat
ès l’évènement. Il ne se doute pas qu’elles renferment sinon toute la vérité , au moins la meilleure partie de la vérité. Quant
renferment sinon toute la vérité, au moins la meilleure partie de la vérité . Quant à la vérité complète, qui sera peut-être d
oute la vérité, au moins la meilleure partie de la vérité. Quant à la vérité complète, qui sera peut-être dite un jour par un
ermis à personne d’être magnanime aux dépens de l’histoire, et que la vérité est La seule chose que l’homme, qui n’est grand q
l a d’autres procédés de divination, il arrive aux mêmes résultats de vérité et de ressemblance, et, de plus, il possède une f
e comme en doivent faire les faibles créatures humaines qui aiment la vérité et la justice. Mais, consciencieux et de cette co
e cette conscience qui sait, s’indigne et repousse, Audin, partial de vérité , a poussé la passion du vrai jusqu’à n’employer e
la croyance en quelque supposition ontologique que l’on prend pour la vérité et même sans le fanatisme de cette croyance, il f
de sa gangue, — ce diamant d’une eau si pure, — le plus intime de la vérité  ! La vérité ! la vérité ! il n’y a plus que ce de
e, — ce diamant d’une eau si pure, — le plus intime de la vérité ! La vérité  ! la vérité ! il n’y a plus que ce dernier pas à
ant d’une eau si pure, — le plus intime de la vérité ! La vérité ! la vérité  ! il n’y a plus que ce dernier pas à faire en his
n a plus de nouvelles à attendre de l’esprit humain affaibli. Mais la vérité complète, la vérité dans sa variété infinie, tel
s à attendre de l’esprit humain affaibli. Mais la vérité complète, la vérité dans sa variété infinie, tel est le but, plus pro
ni même de la simple jeune fille, et il a voulu que l’histoire eût la vérité de la Science, de la Justice et de l’Innocence. L
de celui-ci. Nous sommes arrivés à cette heure de civilisation où la vérité doit être dite avec une sainte impudence, j’allai
tes les pudeurs ont été outragées qu’il convient d’en faire contre la vérité . La peau de bête dans laquelle se cacha Adam étai
pposer les livres aux livres comme le poison au poison ? Or voiler la vérité ou la taire, sous quelque prétexte que ce soit, c
s protestants, en raison du peu d’épaisseur de ce qui la sépare de la vérité . Il était évident que le livre d’Audin devait y p
l’étonnement. Les catholiques de notre âge semblent persuadés que la vérité est assez robuste pour se sauver toute seule des
ssement et sans diminution ! Ce n’est pas un homme de génie ; mais la vérité absolue du point de vue catholique dispense de ce
les confuses de l’Histoire. Enfin il a versé les premières gouttes de vérité sur le front d’Alexandre VI, sali par les menteri
60 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
ents que l’auteur y exprime, naturels sans être profonds, vrais de la vérité des lieux communs, ne sont pas inspirés par cette
t tragique, plutôt que par une action qui, en se développant selon la vérité et selon la logique des passions humaines, s’adap
vraie ? L’une et l’autre sont également vraies, mais diversement. La vérité , dans la tragédie cornélienne, est plus haute ; e
l’imitation, et à qui n’appartiennent ni ses vertus ni ses vices. La vérité cornélienne n’a guère qu’une expression, une form
, et que, cet effort accompli, ils soient épuisés. L’expression de la vérité dans Racine, sublime où il le faut, est variée co
vient. Ils sont les gardiens et comme les champions de quelque grande vérité morale, à laquelle ils ont dévoué leur vie. Le re
morale, à laquelle ils ont dévoué leur vie. Le regard fixé sur cette vérité , toutes leurs pensées sont comme les prémisses d’
, tous les pièges que leur tend la passion pour les détacher de cette vérité qui les possède, tout cela leur est sophisme ; c’
ite dans le théâtre de Racine : mais elle n’est pas en présence d’une vérité morale plus forte, qui la ramène à la logique d’o
es a douées Corneille. N’y eût-il dans le théâtre de Racine que cette vérité des rôles de femme, ce serait assez pour le mettr
uvrages d’art. S’il arrive qu’on n’y puisse faire entrer à la fois la vérité locale et la vérité telle que la conçoit un grand
arrive qu’on n’y puisse faire entrer à la fois la vérité locale et la vérité telle que la conçoit un grand poète dans un grand
t un grand poète dans un grand siècle, il faut savoir se passer de la vérité locale. J’aime mieux que les personnes pèchent pa
fond, parce qu’il n’en est pas qui touchent plus d’esprits et dont la vérité soit plus générale. Il n’en est pas d’ailleurs de
, seigneur32… Mot sublime, dans cet ordre de pensées délicates et de vérités de cœur, où Racine est sans égal comme sans modèl
esses au tour d’esprit régnant que le poète supérieur fait agréer les vérités qui ne passent pas. Mais rien n’a fléchi dans les
amour pour la patrie, dans le rôle d’Esther, sont peints avec la même vérité et personnifiés dans des types non moins vivants.
se immense d’une mère, l’esprit de domination d’une épouse. Là est la vérité du poème dramatique. Nous vivons dans une si prof
d qui nous sommes et avec qui nous vivons. Et tel est le charme de la vérité pour les mortels, qu’ils applaudissent à la peint
olent presque de souffrir quand ils savent pourquoi ils souffrent. La vérité au théâtre se manifeste toujours à nous par un re
fautes qui nous apprend que l’unité du caractère est la première des vérités théâtrales. Vainement oppose-t-on à cette vérité
est la première des vérités théâtrales. Vainement oppose-t-on à cette vérité celle de l’homme « ondoyant et divers » ; c’est a
ont des créations dont il a fait des personnages historiques. La même vérité anime la plupart des rôles d’hommes secondaires d
la plume à la main ; il y notait, pour en faire son profit, soit les vérités de passion, soit l’art de les mettre dans le plus
une action simple, des caractères produisant des situations, c’est la vérité pour tous, du consentement de tous. Racine reconn
ait vu dans la vie, et ce que Racine a imité d’eux, comme on imite la vérité , en la trouvant à son tour. Il cherchait, non dan
les avoir rencontrées, sans les chercher, parmi les autres sortes de vérités qui rendent ces pièces immortelles. Il est éviden
théâtre, Athalie, les trois unités ne seraient-elles pas une suprême vérité ajoutée à toutes les autres ? Corneille prenait c
r en exagérer l’importance, n’est-ce pas un trait de convenance et de vérité d’avoir donné pour confident à l’apostat Mathan u
ellement toutes ces richesses de l’expression, en ne cherchant que la vérité des sentiments. Cette variété, image de la divers
Racine si mal à propos ; mais je retins cette preuve en action de la vérité pratique de ses tragédies. 20. Polyeucte, acte
61 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
er pour son propre compte. Cette accusation n’est pas absolument sans vérité  ; mais le bon sens répond avec autorité qu’en se
même ruine et le vrai et le faux ; que, s’il est bon de découvrir des vérités nouvelles, il ne faut pas cependant perdre les vé
découvrir des vérités nouvelles, il ne faut pas cependant perdre les vérités déjà découvertes ; que l’histoire de la philosoph
sympathie un combat mené avant tant d’adresse et de bonne grâce. A la vérité l’ouvrage est en général plus critique que démons
soustraction, et que c’est par la soustraction que nous concevons les vérités nécessaires. En métaphysique, il a inventé : 1° q
ute l’école spiritualiste est que cette école n’a jamais eu en vue la vérité elle-même, mais qu’elle a toujours dirigé ses rec
est plus une science, c’est une foi. Qu’il y ait une certaine part de vérité dans cette critique, je n’en disconviens pas ; ma
ci n’aura donc pour guides que l’instinct, la routine ou la foi. A la vérité , la foi philosophique pas plus que la foi religie
intéresse le plus au monde, et l’empêcher de tourner en croyances les vérités sur lesquelles la science n’apporte qu’une lumièr
t et l’objet s’unissent sans intermédiaire, et cela est d’une absolue vérité . Cette théorie des idées-images que M. Taine ress
affaibli et effacé cette distinction si lumineuse et si manifeste des vérités contingentes et des vérités nécessaires. « Il ple
tinction si lumineuse et si manifeste des vérités contingentes et des vérités nécessaires. « Il pleut » : voilà, par exemple, u
es et des vérités nécessaires. « Il pleut » : voilà, par exemple, une vérité contingente ; il pourrait ne pas pleuvoir ; je ne
m’est donné dans l’expérience ; je ne puis affirmer que ce fait. A la vérité , si je suis fataliste, je puis bien dire que tout
émontré surabondamment qu’une telle méthode ne peut conduire à aucune vérité absolue. Dans ce système, il n’y a que des vérité
t conduire à aucune vérité absolue. Dans ce système, il n’y a que des vérités générales, d’une vraisemblance proportionnée au n
mme on disait autrefois, sensualiste, et combien peu hégélienne. A la vérité , M. Taine avait d’abord proposé un critérium litt
ar elle est très-subtile et très-difficile à saisir), il n’y a pas de vérité absolue, ou, s’il y en a une, elle est inaccessib
vidus, des siècles et des peuples. De là cette conséquence, que toute vérité est relative, c’est-à-dire qu’elle n’exprime que
e celui qui l’énonce, et cette autre conséquence, que ce n’est pas la vérité en elle-même qui est intéressante, mais la recher
la vérité en elle-même qui est intéressante, mais la recherche de la vérité , c’est-à-dire le déploiement des forces de l’âme.
la prétention, je dirais presque la folie, est d’être précisément la vérité absolue, la science absolue. En effet, aucune phi
rationnel : c’est précisément l’opposé de l’idéalisme hégélien. A la vérité , ce qui pourrait favoriser la confusion que je co
; mais cette loi ne change pas la nature de l’objet. Supposez que les vérités géométriques, au lieu d’être conçues comme éterne
t les unes des autres ; elles ne cesseraient pas pour cela d’être des vérités absolues. La génération logique des idées (qu’ell
de l’ordre et de l’harmonie dans l’univers ? On ne nous dit pas, à la vérité , ce que c’est que l’âme ; mais on nous apprend qu
oniciens et tous les chrétiens, qu’il est le lien et la substance des vérités éternelles. Admirable définition de Dieu, si elle
n’est pas au mouvement ce que le concave est au convexe. On fait à la vérité à la philosophie spiritualiste une objection très
ns, passent malheureusement auprès des lecteurs superficiels pour des vérités acquises et démontrées. Il y a aujourd’hui dans l
e sens, s’ils ne veulent pas être envahis par ce flot inattendu. A la vérité , il y a aujourd’hui, il faut le dire, de la part
ue l’on tient pour non avenus tous les faits qu’elle a établis et les vérités qu’elle a démontrées. Or il serait aisé de faire
isme est vrai, il n’a rien à craindre de cette contre-épreuve, car la vérité ne peut se démentir elle-même ; mais si, dédaigne
es amènent avec elles, il serait à craindre que, même en possédant la vérité , elle ne se vit abandonnée, la plupart trouvant i
abandonnée, la plupart trouvant inutile de raisonner pour établir des vérités que le sens commun, le cœur et la foi démontrent
sciences proprement dites on voit chaque jour augmenter le nombre des vérités incontestées sur lesquelles tout le monde est d’a
de philosophie. Réunissez en un certain nombre de traités toutes les vérités constatées dans chacune de ces sciences, vous ave
savants, dans chaque ordre de sciences, distinguent les théories des vérités constatées et démontrées. Les théories ne leur so
M. Vacherot soutient les doctrines spiritualistes, à sa manière à la vérité , mais sans qu’aucun grand principe soit mis en pé
e idéal de l’esprit plus encore que de la nature, comme le type de la vérité , de la sainteté, de la justice et de la beauté. L
l’existence du parfait n’est pas, comme l’existence de l’infini, une vérité évidente par elle-même ; mais nous pensons que l’
st impossible, mais ajoute que l’on doit néanmoins conserver les deux vérités , puisqu’elles sont démontrées, en un mot qu’il fa
ction. Être vaut mieux après tout que ne pas être. Je vois bien, à la vérité , que le seul réel que je connaisse, le réel qui t
et de durée ne serait-il pas en même temps un infini de sainteté, de vérité et de beauté ? M. Vacherot, dans sa préface, nous
de la pierre. Qui a raison de ces trois théologies ? Disons toute la vérité  : Dieu n’est ni un homme, ni une plante, ni une p
peut en être ainsi de la philosophie : elle ne parle pas au nom d’une vérité absolue une fois trouvée ; elle cherche, elle tât
e déjà : elle se perd en s’immobilisant. L’ardeur du combat peut à la vérité lui donner momentanément une apparence de vie ; m
it supplanter par d’autres écoles plus entreprenantes. Ce sont là des vérités qu’il faut se dire à soi-même, si on ne veut pas
62 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »
cience, si bref fut-il, puisqu’elle a le bonheur envié de posséder la vérité indiscutable et éternelle. Je sais encore que si
la vérité indiscutable et éternelle. Je sais encore que si cette même vérité la conduit un jour aux abîmes, d’où les forces un
e confiance, pour ne pas se contenter de cette adhésion héroïque à la Vérité totale, et qui osent même demander des comptes, l
de vue quelque peu différent du point de vue en honneur, celui de la vérité simplement humaine, et je choisirai pour représen
ubsistait que le despotisme humain ; que la toute justice et la toute vérité s’étaient peu à peu corrompues entre les mains de
ict devoir de ces clairvoyants ? S’enfuir de l’erreur et revenir à la vérité  ; cesser toute relation avec ce grand corps rongé
s soucis politiques désormais, conservant ce qu’ils pensaient être la vérité religieuse pour aliment de leur vie, faisant s’ép
e montraient partout les plus ardents à l’étude, à la recherche de la vérité sous toutes ses formes. Au xviie comme au xvie  
r étudié d’un peu près les personnages de cette sinistre tragédie, la vérité m’est apparue peu à peu jusqu’à devenir éclatante
risie. Ils ont compté sans l’histoire qui, tôt ou tard, s’illumine de vérité . Pour parer à l’éventualité des reproches que pou
ur héros, quelques « mauvais esprits » fâcheusement soucieux de cette vérité , ils ont fait des efforts touchants et créé de dé
oire, insuffisamment obscurcie par vous et par vos émules pour que la vérité n’en jaillisse pas parfois.‌ Interrogeons cette h
aru sur la terre. Elle a profondément tort, comme nous l’avons vu. La vérité est celle-ci :‌ 1° L’épiscopat français, Bossuet
sement combinés dans cet homme, pour la gloire de l’Église et de la «  Vérité  », qu’elle distille aux humains.‌ Si l’on me dema
x de Louis XIV, si l’on avait le moindre souci de la justice et de la vérité , devraient être considérés comme des périodes d’o
peu d’or, de « mesure d’humanité », comment pourrait-on exiger que la vérité se fit enfin jour ? Depuis l’empire romain de la
rester digne et véridique : Vitam impendere vero. La vie même pour la vérité  !…‌ « … Les plus sages catholiques et les mieux i
n’avait écrasé brusquement cet avenir dans son germe, au nom de la «  Vérité  ». Minute tragique de notre histoire ! Inexprimab
anatisme leur commande de sacrifier toujours cette nation au Moloch-«  Vérité  » ? L’une des médailles frappées pour perpétuer l
e croix sur des ruines, pour marquer, ajoute Weiss, le triomphe de la vérité sur l’erreur, avec cette légende ; Religio victri
essus des ruines de la France, n’est-elle pas un symbole effrayant de vérité  ? N’est-elle pas une illustration frappante de l’
conscience, celui qu’il est impossible, si l’on a quelque souci de la vérité historique, de ne pas considérer comme l’un des g
s cœurs pour vous permettre aujourd’hui de reconnaître louablement la vérité . Vous ignorez sans doute la logique de l’univers,
ine contre ce héros ; ou bien, fermant obstinément vos yeux devant la vérité (non pas cette « vérité » que vous enseignez, mai
bien, fermant obstinément vos yeux devant la vérité (non pas cette «  vérité  » que vous enseignez, mais la vérité du monde en
evant la vérité (non pas cette « vérité » que vous enseignez, mais la vérité du monde en lui-même), et continuant d’exalter le
ois même que toute religion qui prend comme expression complète de la vérité du monde un livre quel qu’il soit, Bible ou Coran
ple seul suffirait, s’il était besoin d’un exemple pour confirmer une vérité tellement éclatante : la situation de l’Écosse av
63 (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles
? Eh bien ! dans ce cas, nous disons qu’il a parlé en chrétien. Toute vérité , en morale, est une partie du christianisme, qui
vérité, en morale, est une partie du christianisme, qui est toute la vérité . Tout ce qui est vrai, le christianisme l’adopte
t souveraine et irrécusable. Je ne sais guère de loi plus absolue, de vérité qui porte mieux le cachet de l’à-priori. Comment
ppera : l’homme, à lui seul, n’a jamais rencontré qu’une partie de la vérité . Ce sont des fragments cherchant à se rejoindre,
rompé ; dans ses plus grossières erreurs reste toujours un lambeau de vérité . En morale, aucune erreur absolue ; mais vérité i
oujours un lambeau de vérité. En morale, aucune erreur absolue ; mais vérité incomplète, vérité exagérée, vérité mal appliquée
de vérité. En morale, aucune erreur absolue ; mais vérité incomplète, vérité exagérée, vérité mal appliquée. Tous les systèmes
ale, aucune erreur absolue ; mais vérité incomplète, vérité exagérée, vérité mal appliquée. Tous les systèmes, à commencer par
s humaines de composer un tout de ces éléments divers ; le lien de la vérité morale vient d’ailleurs. Sur ce point, nous ne no
de Chateaubriand lui-même a dit que « ce fut, à proprement parler, la vérité philosophique qui, revêtue d’une forme chrétienne
vérité philosophique qui, revêtue d’une forme chrétienne, attaqua la vérité religieuse4 ». Comme s’il y avait deux vérités fa
chrétienne, attaqua la vérité religieuse4 ». Comme s’il y avait deux vérités faites pour se combattre l’une l’autre ! Ajoutons
point extrême. Alors, spectacle digne d’une mémoire éternelle, cette vérité chrétienne, qui est la vérité morale elle-même, s
le digne d’une mémoire éternelle, cette vérité chrétienne, qui est la vérité morale elle-même, s’échappe enfin de l’enceinte o
gme oisif, aucun dogme qui soit là pour lui-même ; l’exposition de la vérité divine s’arrête juste au point où ces besoins ont
rebalancés par le grand principe de l’assimilation individuelle de la vérité . Si tout, dans leurs idées, n’était pas rationnel
vement de la Réforme et de son esprit, la recherche personnelle de la vérité , presque tout était incohérence ou excentricité.
ffisance de la raison dans le grand objet du salut de l’homme est une vérité sans doute, et une vérité que suppose toute révél
le grand objet du salut de l’homme est une vérité sans doute, et une vérité que suppose toute révélation ; mais au lieu de s’
8, allégorie satirique et bouffonne, qui recouvre souvent à peine des vérités hardies, mais qui, en échange, renferme des obscu
ie aux sciences, et surtout aux sciences naturelles, en exprimant une vérité de simple bon sens, c’est qu’avant de formuler de
ni de certaines forces relatives à l’acquisition ou au maintien de la vérité , qui dépassent la limite du sens commun ; et parf
ur accoutumé. Il existe au fond de l’âme une sorte de tradition de la vérité , car la vérité est le point de départ de l’esprit
l existe au fond de l’âme une sorte de tradition de la vérité, car la vérité est le point de départ de l’esprit humain. Conven
que altérées que l’erreur les ait faites, ont pris naissance dans une vérité importante et noble. Mais, au seizième siècle, la
ois davantage ; il peut être un pressentiment, un désir d’ordre et de vérité . Mais, masque ou réalité, le seizième siècle s’en
gehennes, et semble que ce soit plustost un essai de patience que de vérité . Et celui qui les peult souffrir cache la vérité,
i de patience que de vérité. Et celui qui les peult souffrir cache la vérité , et celui qui ne les peult souffrir : car pourquo
; personne n’est plus foncièrement opposé à ce qu’on peut appeler les vérités et les devoirs de convention ; personne peut-être
t insupportable40 ! » Montaigne est sincère, il hait le mensonge. La vérité de son caractère ressort accidentellement en mill
n’est qu’une tension factice ou une prétention illusoire. Hors de la vérité chrétienne il n’y a qu’une conséquence artificiel
eule des travers dont l’espèce humaine est issue ne donnera jamais la vérité tout entière à nul moraliste. On n’a qu’un tablea
âcheuse ; elle ne fait qu’embarrasser l’homme dans la recherche de la vérité . Il en est à ses yeux de ces systèmes différents
nce de la raison à parvenir à la certitude, ni même à aucune sorte de vérité . Il prétend rendre à la religion un signalé servi
ésence, et reconnaît sa totale incapacité pour construire à priori la vérité , pour suppléer à la révélation biblique. Mais la
années après sa liaison avec Montaigne, publier son Traité des Trois Vérités , qui fit grand éclat, et acquit à l’auteur l’honn
e l’un des plus heureux défenseurs de la religion. La première de ces vérités est celle de l’existence de Dieu prouvée contre l
mme le nostre precedent, qui instruisoit à bien croire, a esté appelé Vérité . » Ainsi, à ses yeux, voilà deux choses soigneuse
n jour82. » Charron déclare l’homme faible au bien, à la vertu, à la vérité , au mal même, faible contre l’habitude, contre l’
uteur y montre parfois une vraie vigueur de pensée et une remarquable vérité d’observation. La comparaison de l’homme avec les
avance l’hypothèse de Condillac. Il établit contre le matérialisme la vérité de l’immortalité de l’âme, qu’il juge conciliable
rit : l’homme de bien se doit regenter et respecter116 ». Il range la vérité parmi les devoirs de l’homme envers l’homme et il
l était sain, il serait un. Mais il naît égaré ; mais la première des vérités lui manque. Séparé de Dieu dès sa naissance, igno
chés à la loi morale tout entière que Dieu renferme toute en lui ; la vérité , rétablie sur ce point, se rétablit sur tous les
tel de la rhétorique. Voici un échantillon de sa manière, genre où la vérité du sentiment apparaît sous les défauts de la form
ande cruauté du plus sauvage tyran qui feut oncques, pource que, à la vérité , ce feut cette venimeuse doulceur qui envers le p
mais un peuple façonné de manière à recevoir en dépôt le germe de la vérité et de la vie, le germe du peuple chrétien. C’étai
e promise restait à consommer ; elle devait reconquérir le monde à la vérité . Dieu ne laissa pas à ce résidu épars le soin de
avec lui. Dans le dessein qu’il a réalisé d’étendre et de préciser la vérité religieuse, nous découvrons trois traits qui cara
ue le contraire. « La loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ146. »« Il nous a eng
et n’arrive qu’ensuite à la question d’équité. Il y fait entendre des vérités tristes, mais importantes : « Nous ne pouvons ni
s aussi, l’Hôpital, accoutumé, devant les cours de justice, à dire la vérité sans réserve et sans ménagement, continuait à le
de François duc de La Rochefoucauld. Quoiqu’il n’y ait presque qu’une vérité dans ce livre, qui est que l’amour-propre est le
 ». Car il y a deux penchants dans l’homme, l’un qui le porte vers la vérité , quand la vérité ne lui nuit pas ; l’autre qui l’
ux penchants dans l’homme, l’un qui le porte vers la vérité, quand la vérité ne lui nuit pas ; l’autre qui l’entraîne vers le
quels il parut croire. Fut-il chrétien ? C’est lui qui a dit que « la vérité ne fait pas tant de bien dans le monde que ses ap
usion volontaire ; et de cette manière cela ne va point trop mal ; la vérité nous enlèverait nos meilleures jouissances. « On
me d’autres preuves, comment ce qui explique tout ne serait-il pas la vérité  ? Or, quelle place prend le livre de La Rochefouc
être pas à cette sphère. J’en citerai quelques-unes dont la frappante vérité pour le fond et pour l’expression cause comme un
utation de les avoir lui-même livrées, il ajoute : « J’ai peint, à la vérité , d’après nature ; mais je n’ai pas toujours songé
dans la troisième : ainsi vous serez convaincu d’abord d’une certaine vérité , et c’est leur premier point ; d’une autre vérité
bord d’une certaine vérité, et c’est leur premier point ; d’une autre vérité , et c’est leur second point ; et puis d’une trois
ne autre vérité, et c’est leur second point ; et puis d’une troisième vérité , et c’est leur troisième point : de sorte que la
ifférence de notre temps à celui de La Bruyère. Entre l’admission des vérités fondamentales du christianisme publiquement ensei
ntre la pleine incrédulité qui repousse Dieu et l’adoption de la pure vérité évangélique. Nous rassemblons tout cela sous le n
rt difficile d’assigner le vrai point d’arrêt entre la négation d’une vérité fondamentale de la foi chrétienne et l’athéisme.
315. » La Bruyère rajeunit les lieux communs, qui sont, au fond, les vérités les plus précieuses. Cette monnaie indispensable,
Si chacune à part peut être vraie, l’ensemble cesse de reproduire la vérité complète. Ce portrait ne donne pas non plus l’idé
nferme en quelques paroles tout un monde d’idées, il ne manque pas de vérités frappantes, souvent poignantes. Voici des passage
5. » Des nuances fines de la vanité humaine y sont rendues avec cette vérité piquante si habituelle à La Bruyère. XI. Récap
au système où la grandeur et la misère de l’homme figurent comme deux vérités correspondantes, corrélatives, dont le point de r
départ de toute spéculation vraie en philosophie morale. De ces deux vérités constatées il fait ressortir avec une merveilleus
x vérités constatées il fait ressortir avec une merveilleuse force la vérité du christianisme, qui seul a reconnu nos deux éta
importante des ascétiques, c’est-à-dire des écrivains qui donnent la vérité religieuse pour base à la vérité morale. Nommer i
-à-dire des écrivains qui donnent la vérité religieuse pour base à la vérité morale. Nommer ici Bossuet, Bourdaloue, Massillon
n’évitant les difficultés d’aucun sujet, ne craignant jamais pour la vérité , ou plutôt ne craignant jamais la vérité elle-mêm
ne craignant jamais pour la vérité, ou plutôt ne craignant jamais la vérité elle-même, vrai envers et contre tous, parlant d’
et contre tous, parlant d’autorité, et annonçant la morale comme une vérité rigoureuse et positive ; ce Fénelon, que son nom
de soin, ne prêchât que la pauvreté et la mort349. » Toutefois cette vérité d’appréciation ne change rien à l’esprit général
356. » Il avait écrit, en commençant le morceau, ces paroles dont la vérité relative saisit tristement : « À considérer purem
e la force de saisir, dans leur énergie, les droits inflexibles de la vérité morale ? Au lieu de réfuter, il faudrait pouvoir
r la nécessité de n’apporter aucun parti pris dans la recherche de la vérité , parce que trop souvent les idées qu’on a, repous
ibles et mauvaises par lesquelles on a souvent le tort de défendre la vérité , lui suscitent une foule de réponses, les unes so
e. Qu’il n’adopte pas aveuglément tout ce qui se présente à lui comme vérité , qu’au départ il emploie le doute comme précautio
ien de plus légitime. Douter ainsi, c’est croire : c’est croire à une vérité , à un ordre suprême, qui se présente au bout d’un
ée humaine. Il y a, au fond, plus d’amour, plus de respect pour cette vérité dans les efforts consciencieux de celui qui lutte
dmettre le doute autrement qu’en qualité de méthode pour arriver à la vérité , le présenter, l’inspirer comme s’il devait être
es ont presque tous laissé émousser en eux la faculté de percevoir la vérité . Cette vaste influence peut étonner, si l’on s’ar
s près elle-même, le monde, l’histoire, et tire des profondeurs de la vérité des armes auparavant inusitées. De siècle en sièc
s’amusent plus volontiers à en chercher la raison qu’à en chercher la vérité . Ils passent par dessus les presuppositions, mais
sur la nature des choses. Mais savez-vous, Messieurs, qui établit ces vérités aussi nettement, aussi distinctement que personne
nge. Il a, on n’en saurait disconvenir, des éclairs de justesse et de vérité devant lesquels on reste confondu. D’autre part,
e la plus mesquine qu’on puisse se faire d’une Divinité, il reste une vérité relative à l’homme. Celui-ci est replacé à son ra
e de religion379. Jamais écrivain ne sut mieux se servir de certaines vérités partielles pour amoindrir l’influence de la vérit
rvir de certaines vérités partielles pour amoindrir l’influence de la vérité générale. Si l’on choisissait dans ce gros livre
de 1680, les idées justes, les vues saines, les aveux favorables à la vérité , on en pourrait faire un recueil excellent. Il n’
l’Être suprême. Ainsi, à l’égard d’Adam, il sera vrai de dire que la vérité révélée a été comme soumise à la lumière naturell
ut les disciples de son esprit, étaient destinés à attester la triste vérité  : « Ne vous y trompez point, vos triomphes sont p
le, ou une loi positive de Dieu, voulaient qu’un homme qui connaît la vérité , employât le fer et le feu pour l’établir dans le
se trouve l’homme, Dieu se contente d’exiger de lui qu’il cherche la vérité le plus soigneusement qu’il pourra, et que, croya
t une preuve que nous sommes obligés d’avoir les mêmes égards pour la vérité putative que pour la vérité réelle387. » « La con
obligés d’avoir les mêmes égards pour la vérité putative que pour la vérité réelle387. » « La conscience erronée doit procure
il prend son parti et se résout à mourir pour ce qu’il croit être la vérité , et s’il est de bonne foi dans l’erreur, il est s
de la conscience, on n’en saurait dire autant quant aux droits de la vérité . La vérité, dans cet ouvrage, n’est, au fond que
cience, on n’en saurait dire autant quant aux droits de la vérité. La vérité , dans cet ouvrage, n’est, au fond que la vérité s
oits de la vérité. La vérité, dans cet ouvrage, n’est, au fond que la vérité subjective : Dieu, suivant l’auteur, n’a pas exig
ieu, suivant l’auteur, n’a pas exigé de nous que nous connaissions la vérité absolue, mais « il nous a imposé une charge propo
imposé une charge proportionnée à nos forces, qui est de chercher la vérité , et de nous arrêter à ce qui nous paraît l’être,
ous paraît l’être, après l’avoir sincèrement cherchée ; d’aimer cette vérité apparente, et de nous régler sur ses préceptes, q
de la conscience humaine, tout en maintenant la divine autorité de la vérité en soi. Les motifs à donner en faveur de la vérit
ine autorité de la vérité en soi. Les motifs à donner en faveur de la vérité objective appartiennent aux profondeurs de l’âme
ne s’était pas encore élevé à la formule de la conciliation des deux vérités dans une synthèse plus haute, et les difficultés
le confirmer dans la pensée de l’incapacité de l’homme à connaître la vérité absolue. Ainsi, par exemple, la volonté de Dieu d
f sentiment de la justice, de l’humanité, de l’équité sociale, toutes vérités sur lesquelles les convictions de l’auteur sont h
uteur sont hors de doute. Mais rien n’y plane de ce saint amour de la vérité en soi, qui, à défaut de preuves raisonnées, doit
tout ensemble fort déréglés dans leurs mœurs, et fort persuadés de la vérité d’une religion, et même de la vérité de la religi
s mœurs, et fort persuadés de la vérité d’une religion, et même de la vérité de la religion chrétienne. II. Que les connaissan
mes qui nous instruisent peuvent faire, se réduit à nous persuader la vérité . Or nous pouvons être persuadés de la vérité sans
duit à nous persuader la vérité. Or nous pouvons être persuadés de la vérité sans l’aimer. Donc ce ne sont pas les hommes qui
sans l’aimer. Donc ce ne sont pas les hommes qui nous font aimer les vérités de l’Évangile ; et par conséquent c’est Dieu qui
voyons Bayle, dans sa laborieuse carrière, toucher à toute heure à la vérité , sans tirer d’elle ce qu’elle a de plus vital, et
maines, au fond ou à la base de tous les systèmes, la statistique des vérités d’intuition ou de sentiment que l’humanité, en to
n ce que l’archet est à la lyre. Elle n’est pas plus au service de la vérité que de l’erreur, et même de la folie. Un composit
dans leur identité, ils finissent par vaincre les préventions, et la vérité s’établit et se constitue au milieu des passions
r tombe, direz-vous ; les systèmes croulent : j’en conviens ; mais la vérité , l’évidence héritent-elles de l’erreur et des sys
seule effacer et détruire. Est-ce mauvaise foi ? indifférence pour la vérité  ? Nullement : c’est l’effet d’une âme qui s’est a
ent de l’âme, que presque toujours elle se confond avec lui ? Mais la vérité de tout ce qui précède tient surtout à une distin
héories qui en ont résulté n’en sont pas pour cela moins vraies. Leur vérité en effet n’est pas abstraite, mais relative ; vér
ins vraies. Leur vérité en effet n’est pas abstraite, mais relative ; vérité qui dort en quelque sorte jusqu’à ce que le besoi
te, on l’exprime, on le circonscrit ; dès lors, il sera défendu comme vérité abstraite, alors même qu’il aura cessé d’être men
y sera porté ensuite d’une manière plus pure par l’intérêt dû à toute vérité . Mais encore alors cet intérêt épuré ne sera pas
n la refusait aux autres ; ce n’est que lentement qu’elle est devenue vérité générale à l’usage et au bénéfice de tout le mond
sa rapide ascension : c’est de sa paresse qu’il faudrait parler ; les vérités , les plus simples, les plus nécessaires, ont eu m
s doute ; et c’est ici que la proposition de J.-J. Rousseau trouve sa vérité . Les doctrines sont nées des besoins, si l’on enf
volonté, qu’il faut auparavant qu’elle soit réglée sur l’idée, sur la vérité , qui doit être autre chose que le moi. Mais si l’
s devoirs de la morale soient arbitraires, que la morale n’ait aucune vérité objective, et que, comme corps de préceptes, elle
manité s’attendait jamais à rien ! L’humanité rendit témoignage à une vérité , mais ce fut tout. Elle ne trouva point cette vol
lance de sa lumière succède un jet plus vif de la flamme céleste ! La vérité religieuse, bien qu’elle ait été acquise et qu’el
ue nouvelle erreur ; le sage s’écrie avec dédain : « Qu’est-ce que la vérité  ? » et ne connaît plus de choix qu’entre les doct
mme qui, pour avoir un Dieu, se fait Dieu lui-même. Le stoïcien, à la vérité , parle quelquefois des dieux, mais dans un sens s
evoirs. Encore ici, la volonté propre est déifiée ; on l’exalte, à la vérité , on l’élève en quelque manière au-dessus d’elle-m
e. Elle doit, au contraire, y trouver sa pleine satisfaction ; car la vérité est inséparable du bonheur, et le bonheur est l’o
ouve son triomphe dans sa défaite et sa défaite dans son triomphe, la vérité dans le bonheur et le bonheur dans la vérité, la
te dans son triomphe, la vérité dans le bonheur et le bonheur dans la vérité , la liberté dans la soumission et la soumission d
éternelle Charité et l’éternelle Sagesse, a préparé les preuves de sa vérité , a écrit à mesure ses titres, enregistré ses pièc
a volonté à distance de la discussion. Ici se montre l’héroïsme de la vérité . En tant que vérité, elle aspire à être crue ; c’
de la discussion. Ici se montre l’héroïsme de la vérité. En tant que vérité , elle aspire à être crue ; c’est sa tendance néce
oleil de l’univers moral, concentre à son foyer tous ces rayons de la vérité  ; elle est l’abrégé sublime de toutes les choses
vangélique d’un regard moins superficiel, ont dit, sinon avec plus de vérité , du moins avec plus de sens : Cette morale est be
onté humaine à la volonté divine, c’est la vertu ; la vertu, c’est la vérité , la vérité dans l’action ; or, le bonheur est néc
e à la volonté divine, c’est la vertu ; la vertu, c’est la vérité, la vérité dans l’action ; or, le bonheur est nécessairement
rité dans l’action ; or, le bonheur est nécessairement inclus dans la vérité . Rien au monde, ni hors du monde, ne peut faire q
nt et de bon cœur abdiqué entre les mains de Dieu, Mais quoique cette vérité soit debout sur le seuil de toutes les conscience
64 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
titres suivants : conscience, perception, association, idée de cause, vérités nécessaires, raisonnement, volonté, les principal
bilité médiocre sera vraisemblablement l’amour de la science ou de la vérité abstraite, et le défaut de goût et de chaleur. Vo
ditionnelle. M. Mill ramène de même à l’expérience les axiomes et les vérités nécessaires. Remarquons d’abord qu’il y a deux so
istantes). Suivant M. Mill, ces dernières propositions ne sont ni des vérités à priori, comme le veulent les rationalistes, ni
il l’établit98 : Les raisons que l’on fait valoir pour accorder à ces vérités une origine particulière se réduisent à deux : el
lles sont nécessaires. Les axiomes ne sont pas à priori ; ce sont des vérités expérimentales, des généralisations de l’observat
ant du témoignage des sens. Sans doute l’expérience ne donne de cette vérité qu’une connaissance actuelle, et par là ne semble
t reproduction interne de l’expérience que reposent en définitive les vérités dites à priori. Reste le caractère de nécessité.
tés dites à priori. Reste le caractère de nécessité. Qu’est-ce qu’une vérité nécessaire ? C’est une proposition dont la négati
nconcevables, qui sont maintenant passées dans la science à l’état de vérités incontestées : ainsi l’existence des antipodes, a
ît inconcevable, même aux esprits éclairés. Les axiomes sont donc des vérités expérimentales d’une évidence surabondante, qui o
érer ou raisonner, c’est le procédé de l’esprit par lequel on part de vérités connues pour arriver à d’autres réellement distin
rine du libre arbitre met en évidence précisément cette portion de la vérité que le mot nécessité fait perdre de vue, c’est-à-
à ses partisans un sentiment pratique beaucoup plus approchant de la vérité que ne l’ont fait les nécessitariens111. » Ce n’
t ont montré constamment que certaines actions — par exemple, dire la vérité — tendent en général à augmenter le bonheur de l’
ill a soutenu, à plusieurs reprises et sans varier aucunement, que la vérité d’une proposition n’est pas suffisamment établie
65 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »
à ces moraulx sophistes, lesquels en leurs disputations ne cherchent vérité mais contradiction et desbat. » A quels sophistes
Il s’emportait contre ces hommes « qui d’abord pleins de goût pour la vérité frappés ensuite d’aveuglement avaient profané de
re l’antiquité profane, voilà la source ou s’est inspiré Rabelais. La vérité philosophique, la vérité de tous les temps et de
oilà la source ou s’est inspiré Rabelais. La vérité philosophique, la vérité de tous les temps et de tous les lieux, celle à l
celle à laquelle toutes les sociétés humaines se reconnaissent, cette vérité qui n’a de sanction que dans l’expérience, voilà
art de la Renaissance dans l’ouvrage de Rabelais ; ce sont toutes ces vérités générales sur l’homme, sur la société, et, comme
l’occasion ou l’assaisonnement de leçons faites au genre humain. Les vérités générales sont enfin émancipées, et, si je puis a
e, et à la théologie qui les avait confondues toutes en une seule, la vérité selon la foi. Le premier langage qu’elles parlent
re idiome 62. Il est vrai qu’il y a telles pensées populaires, telles vérités proverbiales, qui, exprimées en perfection dès la
’il ait eu, dans les lettres, le don du génie, qui est d’exprimer des vérités générales dans un langage définitif ; oui, si l’o
si l’on ne veut voir dans son ouvrage que ces créations qui sont des vérités générales sous la forme de personnages qui vivent
u philosophe qui ne va pas au-delà de la nudité toujours sévère de la vérité philosophique. Il ne se borne pas à ce qui est ;
à ce qui est ; il imagine et il crée dans la saleté. Rabelais tire la Vérité de son puits, et la prostitue aux yeux des passan
rire éternel de Démocrite est insensé. Rabelais ne s’attache pas aux vérités qu’il rencontre, comme s’il n’en sentait pas le p
autres. Il n’est guère de sujet dans lequel il n’ait vu ou indiqué la vérité qui était à dire ; mais comme si ce peu de sagess
sur le papier, sans l’intervention de sa volonté. Que reste-t-il ? La vérité ne périt pas on la retire de dessous cet entassem
lcul s’il n’y avait d’embrouillés et de confus que les endroits où la vérité pouvait être périlleuse à dire. Mais il est une e
66 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »
s. Ils rendent populaires, en les mettant à la portée de sa main, des vérités qui dans leur forme première, seraient restées lo
ou corrompent en les mêlant d’erreurs qui affectent la nouveauté, les vérités que ceux-ci ont exprimées d’autres, qui ont plus
t plus de fougue et d’audace, se retournent tout à la fois contre les vérités et les disciplines consacrées par les œuvres du g
rtie plus facile de la tâche commune, et qui, dans certains ordres de vérités et de connaissances, poussent l’esprit français e
oin même qu’ils mettent à se cacher. Mais les caractères en ont de la vérité , soit comme personnages historiques, soit comme h
ce que le xvie  siècle laissait à désirer. Pour mieux apprécier la vérité de cette sorte d’impatience dont on est saisi apr
âtent un ouvrage excellent, mais de mauvaises conditions pour voir la vérité et pour l’exprimer dans un langage durable. Il es
i nous ne pousserons pas l’amour de nous jusqu’à nous prendre pour la vérité elle-même ? Qu’est-ce donc que la faim de se conn
prits. Cette intelligence qui a si peur de servir, qui se défie de la vérité à cause de sa ressemblance avec l’autorité, qui r
ur la pensée. Où toutes les idées pèsent le même poids, où toutes les vérités ne sont que des idées, pourquoi une pointe n’aura
s important, est bien d’un siècle plus affamé de connaissances que de vérité . J’y vois en outre une faiblesse des écrivains su
IV. Aussi, que demandait-on au commencement du xviie siècle ? Des vérités substituées aux idées, aux impressions, et, parmi
e ? Des vérités substituées aux idées, aux impressions, et, parmi ces vérités celles-là surtout qui servent, à la conduite de l
parce que l’humilité chrétienne a enfermé le sien dans le cercle des vérités de piété, ils intéressent singulièrement par ce p
ement par ce premier essai d’une méthode appliquée la recherche de la vérité pour la conduite, et par un premier choix dans le
ens de ce grec francisé est transparent : Agnoste, inconnu ; Aléthée, vérité  ; Éleuthère, liberté. Vérité liberté, c’est une b
ransparent : Agnoste, inconnu ; Aléthée, vérité ; Éleuthère, liberté. Vérité liberté, c’est une belle devise pour Paris. 163.
67 (1881) Le roman expérimental
cier », pour rendre ma pensée claire et lui apporter la rigueur d’une vérité scientifique. Ce qui a déterminé mon choix et l’a
e science se dégageant peu à peu de l’empirisme pour se fixer dans la vérité , grâce à la méthode expérimentale. Claude Bernard
omme l’appelle Claude Bernard. Le romancier part à la recherche d’une vérité . Je prendrai comme exemple la figure du baron Hul
uer, du roman à écrire, pour arriver à la connaissance complète d’une vérité . Puis, lorsqu’il aura discuté et arrêté le plan d
et que toute leur besogne naît du doute où ils se placent en face des vérités mal connues, des phénomènes inexpliqués, jusqu’à
ie entière d’efforts n’aboutissait qu’à la conquête d’une parcelle de vérité . Voyez la physiologie : Claude Bernard a fait de
de le baser sur des lois certaines. Quand Claude Bernard parle « des vérités restreintes et précaires de la science biologique
précaires de la science biologique », on peut bien confesser que les vérités de la science de l’homme, au point de vue du méca
n’aura ni à s’indigner, ni à approuver personnellement : telle est la vérité , tel est le mécanisme des phénomènes ; c’est à la
xpérience. D’abord, le sentiment seul s’imposant à la raison créa les vérités de foi, c’est-à-dire la théologie. La raison ou l
’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les vérités du monde extérieur ne se trouvent formulées, de p
Ce sont seulement nos guides indispensables ; mais, pour obtenir ces vérités , il faut nécessairement descendre dans la réalité
able : le sentiment, la raison, l’expérience. Dans la recherche de la vérité au moyen de cette méthode, le sentiment a toujour
itérium des choses extérieures ; et il comprit que, pour arriver à la vérité , il doit, au contraire, étudier les lois naturell
me sera d’autant plus grand que l’expérience aura prouvé davantage la vérité de son idée personnelle. Il faut vraiment notre â
tre effort humain est chaque jour de réduire l’idéal, de conquérir la vérité sur l’inconnu. Nous sommes tous idéalistes, si l’
nt de les soumettre au contrôle de l’expérience, sous prétexte que la vérité est en eux et non dans les choses. Ceux-là, je le
la confusion. Les seules œuvres grandes et morales sont les œuvres de vérité . Ce qu’il faut accepter seulement, c’est ce que j
, tous nos efforts aboutissent au besoin de nous rendre maîtres de la vérité . C’est ce que Claude Bernard exprime très bien, q
homme, nous croyons ne pas pouvoir nous dispenser de tenir compte des vérités physiologiques nouvelles. Et j’ajouterai que les
heureux lorsque, au milieu de tant d’erreurs, nous pouvons fixer une vérité . Nous expérimentons, cela veut dire que nous devo
és eux-mêmes, ils chanteraient toujours et ne trouveraient jamais une vérité . J’ai négligé jusqu’ici la question de la forme c
ent parmi les hypothèses, mais celui qui marchera droit au milieu des vérités . Nous sommes actuellement pourris de lyrisme, nou
il serait mal venu à conclure de là que nous n’arriverons jamais à la vérité , car il s’est battu toute sa vie pour faire une s
ue le sentiment personnel de l’artiste reste soumis au contrôle de la vérité . Nous arrivons ainsi à l’hypothèse. L’artiste par
t les savants sont venus ensuite contrôler les hypothèses et fixer la vérité . C’est toujours le rôle de pionniers que Claude B
ujourd’hui. Seulement, il est bien entendu que toutes les fois qu’une vérité est fixée par les savants, les écrivains doivent
ns doivent abandonner immédiatement leur hypothèse pour adopter cette vérité  ; autrement, ils resteraient de parti pris dans l
ne délicate mission que de prophétiser, parce qu’on ne croit plus aux vérités de révélation, et que, pour prévoir l’inconnu, il
st, dès cet instant, condamnée à la décadence et à la mort ; Voilà la vérité , qu’une nation telle que la nation française peut
issance laborieuse ; demain, c’est l’enquête universelle, l’esprit de vérité transformant les sociétés ; et si nous voulons qu
linguistique, il y a la philosophie de l’œuvre. Elle peut apporter la vérité ou l’erreur, elle est le produit d’une méthode et
phie me paraît obscure, contradictoire, faite de sentiments et non de vérités , mais encore je la trouve dangereuse, d’une détes
us intense. Mais personne, à coup sûr, n’acclamait la philosophie, la vérité de l’œuvre. Si l’on met à part le clan des admira
l’histoire et de la logique humaine, dès qu’on tâche d’en titrer des vérités pratiques, des faits, des documents, on entre dan
eur monde raidi et mort, étaient encore plus humains, plus près de la vérité , plus logiques et plus complets que les romantiqu
iques quelques-unes des affirmations de l’exégèse moderne. Toutes les vérités ne sont pas là ; il y en a seulement un choix, fa
vant, dont le style n’a pas d’ornements et dont l’unique souci est la vérité . Aussi, à cette heure, pour le plus grand nombre,
monde. Oui, ces finesses d’ambitieux, ce procédé de ne lâcher que les vérités aimables et bien vêtues, cet équilibre plein d’ar
ues, cet équilibre plein d’art qui n’est pas le mensonge sans être la vérité , toute cette tactique hypocrite se retourne contr
à la science expérimentale et n’a plus qu’un but, celui de traquer la vérité d’inconnu en inconnu. Ce que je trouve surtout de
rhétorique romantique en termes si sévères. M. Renan, emporté par la vérité , oublie les « fades agréments » dont il a relevé
ue « base unique, base éternelle du bon style ! » Voilà l’outil de la vérité , l’outil du siècle. Le lyrisme, son panache de gr
sortir de ses recherches. Il n’était d’aucune secte. Il cherchait la vérité , et voilà tout. » Eh bien toute l’enquête moderne
n question, la science actuelle procède à une révision des prétendues vérités que le passé affirmait au nom de certains dogmes.
êve personnel, d’un charme esthétique plus ou moins grand, mais d’une vérité et d’une morale absolument nulles. Et je ne reste
i vivra par la logique et par la méthode. Du moment où nous sommes la vérité , nous sommes la morale. Voyez le tableau que M. R
dans le sang, il trouvait les plus intimes secrets de la vie, et les vérités qui sortaient de ce triste réduit éblouissaient t
urs ? C’est que de nos tristes réduits nous espérons faire sortir des vérités qui éblouiront ceux qui sauront les voir. Telle e
érience et de l’analyse. En un mot, cet homme est l’incarnation de la vérité affirmée et prouvée. Aussi, quelle décisive influ
e classer votre part de documents humains, de découvrir votre coin de vérité , grâce à la méthode. Ici, l’écrivain n’est encore
si grand éloge. Ce serait le style vraiment fort d’une littérature de vérité , un style exempt du jargon à la mode, prenant une
plus sales. Au nom de l’idéal, ils prétendent imposer silence à toute vérité trop rude qui les dérangerait ; l’idéal devient u
impossible. Elles épouvantent peut-être ; elles ne corrompent pas. La vérité n’égare personne : Si on l’épargne aux enfants, e
atoire austère du savant, quitter les rêves si doux pour de terribles vérités , cela fait trembler les collégiens échappés de la
Certes, nous avons dans la race le génie qui trouve et qui impose la vérité par un acte de brusque initiative. Ce qui nous ma
ilà pourquoi, nous qui devrions être au sommet, après les semences de vérité que nous avons sans cesse jetées au vent, nous so
ns doute voulu me voir employer les mots d’Aristote. Il a parlé de la vérité dans l’art, et cela devait me suffire. Du moment
remière ligne qu’un homme a écrite. Dès ce jour-là, la question de la vérité était posée. Si l’on conçoit l’humanité comme une
r fantaisie individuelle, par coups de génie. Certains trouvaient des vérités , au petit bonheur ; mais c’étaient des vérités ép
ertains trouvaient des vérités, au petit bonheur ; mais c’étaient des vérités éparses, qu’aucun lien ne rattachait, qui se conf
ant de conclure, de vouloir expérimenter. Il abandonna les prétendues vérités acquises, il revint aux causes premières, à l’étu
ynthèse, on commençait par l’analyse ; on n’espérait plus arracher la vérité à la nature par une sorte de divination, de révél
core, elles sont toutes jeunes, elles grandissent et nous mènent à la vérité d’un mouvement qui inquiète parfois, tant il est
ot reste surtout la grande figure du siècle ; il entrevoit toutes les vérités , il va en avant de son âge, faisant une continuel
gue par un flot de poésie lyrique, éclatante et superbe. En outre, la vérité les a touchés, ils exigent la couleur locale, ils
le romantisme agonise, mourant lentement de sa belle mort. Alors, la vérité se fait jour. Le mouvement romantique n’était déc
dans un vieillard illustre, auquel le respect empêcherait de dire la vérité . Ceci n’est qu’un résumé rapide. Il est inutile d
plus pour les nouveaux venus qu’à marcher dans cette large voie de la vérité par l’art. Les romanciers allaient continuer l’en
persiste encore en province et dans certains milieux académiques. La vérité est que les chefs-d’œuvre du roman contemporain e
ure des caractères et de l’analyse des sentiments. On est sorti de la vérité , en voulant d’abord y rentrer. On a brisé des règ
on. Remarquez, en effet, que, s’il passe le plus souvent à côté de la vérité , il a quand même servi singulièrement la cause du
et du Fils naturel, sont d’une analyse absolument remarquable, d’une vérité rigoureuse. Il y a là des documents humains nouve
succès. Rien de plus faux ni de plus fatigant ; cela détruit toute la vérité du dialogue. Enfin, M. Dumas, qui est avant tout
ient certains de ses vers, n’osant plaisanter les vers de Molière. La vérité était que M. Émile Augier gênait les romantiques,
veut ceci, le public ne veut pas cela ; il ne tolérerait pas trop de vérité , il exige quatre pantins sympathiques, contre un
ar en bas, jusqu’aux personnages qu’on y promène au bout d’un fil. La vérité ne saurait y entrer qu’en petites doses distribué
nière conquête, la plus laborieuse et la plus disputée de l’esprit de vérité . Je ferai ici la remarque que l’évolution de chaq
allés plus avant, s’ils n’ont pas obéi davantage au grand courant de vérité qui nous emporte, c’est que le théâtre le leur a
voulez-vous que nous fassions du théâtre, nous autres ouvriers de la vérité , anatomistes, analystes, chercheurs de la vie, co
ont ils ont besoin ; ils n’y trouvent ni assez de liberté ni assez de vérité . Tous vont vers le roman. Que demain le théâtre s
e produit. Après les décors, si puissants de relief, si surprenant de vérité , que nous avons vus récemment dans nos théâtre, o
és comme des génies, lorsque nous pouvons dégager un seul rayon de la vérité . J’arrive à la langue. On prétend qu’il y a un st
ie pas l’éclat de cette langue, un éclat peu solide, mais j’en nie la vérité . Rien n’est fatigant comme ce continuel ricanemen
t, je n’ai pas de goût pour l’horlogerie, et j’en ai beaucoup pour la vérité . Oui, en effet, cela est d’un joli mécanisme. Mai
it littéraire. L’écrivain n’a alors rien du savant, passionné pour la vérité , mettant sa joie dans des découvertes. Il est ava
caractères, des sentiments est des passions, non pas cherchés dans la vérité physiologique, mais savamment mis en tirades de t
e, avec les lettres particulières où des académiciens ont confessé la vérité vraie, on obtiendrait l’épopée comique la plus ex
état abstrait, les écrivains ne se donnent pas la mission de faire la vérité sur les êtres et les choses, mais celle de les pe
s traités à l’étranger, des reprises de la pièce. Cela est donc d’une vérité banale, le théâtre rapporte beaucoup plus que le
t de nos batailles contemporaines une beauté nouvelle, la vie dans sa vérité et dans son intensité. Une conséquence plus grave
s leur mécanisme naturel et en poussant leurs œuvres à la plus grande vérité possible. Ceux-ci, en triomphant, depuis le comme
te prétendue question des jeunes, Moi, qui aime volontiers à dire les vérités brutales, et qui mets mon intérêt dans la franchi
t condamnée à un oubli rapide. Elle n’est pas largement assise sur la vérité , elle n’a aucune raison d’être. Ce sens du réel m
ns les étoiles, en bas ou en haut, il m’est également indifférent. La vérité a un son auquel j’estime qu’on ne saurait se trom
phrases, les alinéas, les pages, le livre tout entier doit sonner la vérité . On dira qu’il faut des oreilles délicates. Il fa
catesse de sens, entend cependant très-bien les œuvres qui sonnent la vérité . Il va peu à peu à celles-là, tandis qu’il fait v
ette merveilleuse Cousine Bette, où le baron Hulot est si colossal de vérité , cette Eugénie Grandet qui contient toute la prov
eut-être bouillonnant dans ses profondeurs, et qui réfléchit avec une vérité inexorable tout ce qui se trouve sur ses bords. B
Mais on accordera toujours que Balzac base son roman sur une première vérité . Les milieux qu’il décrit sont exacts, et les per
celle du critique. Le romancier part de la réalité du milieu et de la vérité du document humain ; si ensuite il développe dans
e me suis trompé certainement, puisque personne n’a compris ; mais la vérité est que j’ai eu toutes sortes de belles intention
plète l’homme. J’ai assez péché pour avoir le droit de reconnaître la vérité . Trois débuts I. Léon Hennique Un livr
n est un héros moderne, comme l’appelle M. Hennique avec une terrible vérité  ; je veux dire qu’il se bat dans notre société, s
lutteurs, qui viennent combattre à côté des aînés le bon combat de la vérité . Je voudrais bien que les faiseurs de romans et d
Sœurs Vatard, de M. J.-K. Huysmans. Ils y verraient le peuple dans sa vérité . Sans doute, ils crieraient à l’ordure, ils affec
ille et de victoire. D’où vient donc cette flamme qui en sort ? de la vérité des peintures et de la personnalité du style, pas
ête, et vous verrez que M. Huysmans est encore resté au-dessous de la vérité , parce qu’il est impossible d’imprimer certaines
appées sur une gare où manœuvrent des locomotives. Le cadre a la même vérité que les personnages. Évidemment, on va prétendre
de pioche, en y faisant entrer le grand air ? Nous avons bien dit la vérité sur les hautes classes, nous dirons la vérité sur
Nous avons bien dit la vérité sur les hautes classes, nous dirons la vérité sur le peuple, pour qu’on s’épouvante, pour qu’on
’on le soulage. C’est une œuvre d’hommes courageux. Oui, telle est la vérité  : une grande partie du peuple est ainsi. Et tous
bsinthe et rêvant d’une dernière noce, tout ce tableau a un accent de vérité et une puissance de rendu qui en font la peinture
baroque se lançant dans une fantaisie folle, mais un ressouvenir des vérités entrevues et un rapport des idées entre elles. Pa
à peine une moquerie qui s’égaie discrètement. Le comique est dans la vérités , dans les impatiences et les terreurs de ces jeun
rai. Nous avons, dans le courant naturaliste actuel, des poèmes de la vérité qui marquent l’époque. Ce ne sont plus des constr
aujourd’hui de Balzac et de Victor Hugo, sont ainsi des poètes de la vérité . Et je signale encore Les Femmes du père Lefèvre
du vrai, répète ainsi des jugements tout faits, radicalement faux. La vérité est que les quelques jeunes romanciers que l’on c
voyant tous les jours, on ne l’a jamais regardé, et si on en tire des vérités superbes et inconnues C’est l’histoire même du gr
mmes donc accusés de banalité, parce que nous reprenons l’étude de la vérité au commencement, à la nature et à l’homme. Mais i
s. Lorsque M. de Goncourt voudra peindre un salon parisien et dira la vérité , il aura certainement de jolies descriptions à fa
traiteront d’affreux mensonges, car rien ne semble moins vrai que la vérité , à mesure qu’on la cherche dans des classes plus
M. de Goncourt parle de la difficulté qu’on éprouve à saisir dans sa vérité le Parisien et la Parisienne ; mais il y a une di
quelques notes justes sur les campagnes. Tout est à étudier, voilà la vérité . Enfin, j’arrive à la phrase capitale de la préfa
compte. Elle ajoute une idée de « chic », une allure à la Gavarni aux vérités poignantes du pavé parisien, qui me paraît rapeti
oignant et angoisseux de mes autres livres, en un état de l’âme où la vérité trop vraie m’était antipathique à moi aussi ! — e
Frères Zemganno, on entend tout de suite que l’œuvre ne sonne pas la vérité exacte ; elle sonne la vérité transformée par l’i
ut de suite que l’œuvre ne sonne pas la vérité exacte ; elle sonne la vérité transformée par l’imagination de l’auteur. Ce que
ment aux amertumes du vrai, un caprice d’écrivain que tourmentent les vérités qui lui échappent. Le naturalisme ne restreint pa
la formule scientifique, il ne fait que l’école buissonnière dans des vérités qui ne sont point démontrées. D’ailleurs, la ques
r la terre : ils n’entendent pas donner leur œuvre comme une œuvre de vérité  ; au contraire, ils avertissent le public de l’in
faut confesser notre impuissance : nous n’irons jamais à ce degré de vérité dans l’atroce. Les journaux qui s’indignent de no
ence a lieu, sous l’influence des circonstances extérieures. Voilà la vérité , un drame vrai montre brusquement au grand jour l
le d’impression pour ne rien dire du tout ? C’est pourtant la stricte vérité . Il part d’un terrain radicalement faux, il me do
défaites sont dues à notre dédain de l’esprit scientifique. Aimons la vérité , et nous vaincrons. Je passe également la singuli
trois jeunes gens, qui apparaissent un beau jour les mains pleines de vérités . Ils parlent les premiers, et avec une hauteur su
strat qui est tenu à une attitude officielle. De là cette idée que la vérité pouvait être brutale et de mauvais goût. Il croya
éraires entraient dans ses jugements ; avec lui, on n’avait jamais la vérité vraie, exacte, mais une vérité mise à point pour
ments ; avec lui, on n’avait jamais la vérité vraie, exacte, mais une vérité mise à point pour les besoins du moment ; et si l
e sont là des attitudes qu’on connaissait. Il fallait vraiment que la vérité effrayât beaucoup Sainte-Beuve, pour qu’il crût d
vail sera simple d’ailleurs, je me bornerai à des citations. Voici la vérité des faits. Dans une excellente notice biographiqu
ître à fond les mœurs du siècle et de les peindre avec une rigoureuse vérité . Quelles sont donc les mœurs que peint M. de Balz
dégageait toujours de ses œuvres ! Voyons, il faudrait s’entendre. La vérité est que les Chaudes-Aigues de demain nous jettero
riand, Royer-Collard, Guizot, Armand Carrel, Villemain, Lamennais. La vérité était que Balzac parlait des honteuses cuisines d
t ; s’il n’est pas fort, il n’est plus le talent, et il mérite que la vérité se fasse sur son compte. Quand on arrive dans l’a
es rougiront ou non. Ils ont l’amour de la langue et la passion de la vérité . Quand ils travaillent, c’est dans un but humain,
ée des bons esprits, disparaissent et ne comptent plus. Ils vont à la vérité , au chef-d’œuvre, malgré tout, par dessus tout, s
es, vous fermez devant vous toutes les portes ; si vous osez faire la vérité sur telle question, vous vous mettez à dos un par
ues. Cela se déduit mathématiquement. Quiconque ne marche pas avec la vérité , se perd en chemin et va forcément à l’erreur. Il
cas. Notre besogne est faite trop au grand jour, nous disons trop la vérité , nous les troublons par notre franchise. Ils ont
vient belle ; c’est assez, ils gouvernent, il faut jeter un voile. La vérité est qu’un abîme les sépare de nous. Hommes d’équi
s dont on cherche à les salir, ils sont simplement les ouvriers de la vérité , tandis que les romantiques sont les ouvriers de
le romancier, le dramaturge, apportent une originalité, expriment une vérité qui passionne. Toujours « la haine de la littérat
les sottises commises, ils espèrent faire entrer chaque jour plus de vérité et plus de force dans le gouvernement. Je citerai
açon définitive ? Prenons le second Empire. On peut dire hautement la vérité aujourd’hui. Le second Empire a été, parce que la
vers tous les faits intermédiaires. Mettons que nous ayons atteint la vérité sociale, la République ; cette République n’en es
tant de siècles, a arrêté et égaré les hommes dans la recherche de la vérité . Nous exposons les faits, nous ne les jugeons pas
es n’en provient pas moins des idées premières qu’elles se font de la vérité . Ainsi le romantisme est sûrement déiste. Victor
e et le droit. Les hommes se battent pour eux plus encore que pour la vérité . C’est ainsi qu’un chef de parti monte au pouvoir
de temps perdu à lire des discours mal écrits, quel déplacement de la vérité et de la justice, quelles erreurs mises en circul
68 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »
. Dans quel ordre d’idées Plutarque n’at-il pas, soit exprimé quelque vérité durable et féconde, soit recueilli quelque fait d
illi quelque fait d’où sortira, sous la plume d’un autre écrivain une vérité de ce genre ? Comme historien, à quelle partie de
osité universelle, quoique toujours réglée par le dessein de dire des vérités utiles à la conduite de la vie ! Quelle multitude
celle des écrits de ses devanciers. Ce sont les idées générales, les vérités toujours vraies ; et, à cet égard, il n’imagine r
et propre, c’est le dessein de rattacher toutes ces idées, toutes ces vérités , à un sujet unique, à l’homme, étudié et confront
Montaigne apportait à cette étude de l’homme, qui fait le sujet et la vérité durable de ses Essais. Sa condition n’y servit gu
e. Pour Calvin, il tourne toute science de l’homme à la théologie. La vérité qu’ils ont vues tous les deux, l’un en a fait exc
portionnée au bien qu’ils font, soit qu’ils enseignent directement la vérité dans des écrits dogmatiques qui vont droit à la r
Toutes les idées générales sont dans le livre des Essais ; toutes les vérités s’y trouvent avec tous les doutes. Mais les vérit
sais ; toutes les vérités s’y trouvent avec tous les doutes. Mais les vérités y laissent chacun libre de se conduire à sa guise
tance d’une haute raison à toutes ces opinions qui croyaient tenir la vérité , et qui l’imposaient à leurs contradicteurs par l
-détruisent tour, à tour, selon les chances de la force, cherchent la vérité , qui, en face de l’affirmation, se manifeste d’ab
les choses arrêtées, et sur lesquelles tout le monde est d’accord. La vérité ne lui plaît que là où elle ne se présente pas so
r elles-mêmes, non comme prémisses d’un raisonnement ou parties d’une vérité . Il recherche les plus contestables comme prêtant
i commun à tous ; or, à ces deux époques, comme on ne croit pas à des vérités communes à tout le monde, on ne peut pas avoir de
e ne plaît-il pas, soit à cause de la faiblesse de notre attache à la vérité , soit, quelquefois, à titre de morale commode ! C
er moins coupables dans les défaillances ! Combien qui aiment plus la vérité en spéculatifs que pour l’application, plus comme
s la plume d’un homme qui aimait Lucain « pour sa valeur propre et la vérité de ses opinions. » 152. Il est vrai que ces esp
69 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
loi, à l’État lui-même, après l’avoir imposée à l’Opinion, comme une vérité . Et il y avait plus. Sur cette question de l’ense
orces vives de son esprit ; et c’est ainsi qu’il est arrivé, non à la vérité par éclairs, mais au plein jour de la vérité. Et
’il est arrivé, non à la vérité par éclairs, mais au plein jour de la vérité . Et quel qu’ait été le renfort de l’idée chrétien
que où le retient le corps, à la Raison éternelle d’où lui descend la vérité . » Une telle faculté, qui soude presque l’homme à
s sont dans une époque où le système des majorités est une méthode de vérité . Nous savons que, pour peu qu’ils aient une misèr
thie vulgaire, on a besoin du temps pour la renommée de son nom ou la vérité qu’on annonce. Or, le livre de M. Saint-Bonnet es
e cœur et le cerveau de l’enfant, ces délicats et purs calices que la vérité doit remplir et qui restent fêlés ou ternis pour
ère. Cela ne serait pas vrai et nous n’avons pas besoin d’exagérer la vérité dans l’intérêt de la vérité même. Mais, enfin, l’
et nous n’avons pas besoin d’exagérer la vérité dans l’intérêt de la vérité même. Mais, enfin, l’éducation qui avait suffi ju
70 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
ératures, et se borne à noter leurs caractères spéciaux. Il y a, à la vérité , un signe où elle reconnaît les grands hommes, et
me elle est instructive, amusante ! et comme elle confirme bien cette vérité démontrée depuis longtemps par Aristote aux plato
entend prononcer tous les jours. L’école historique a découvert deux vérités , qui, bien qu’elles aient vaincu, ont encore à co
re et n’ont pas achevé de transformer la critique. La première de ces vérités , c’est qu’il n’y a point de canon unique de la be
ittérature puisse imposer son système à toutes les autres. La seconde vérité , c’est que les défauts essentiels sont les condit
Chacun a les défauts de ses qualités. N’ayons garde de mépriser cette vérité sous prétexte qu’elle n’est pas neuve. Toutes les
priser cette vérité sous prétexte qu’elle n’est pas neuve. Toutes les vérités sont vieilles ; mais apercevoir la portée nouvell
ités sont vieilles ; mais apercevoir la portée nouvelle d’une vieille vérité , c’est vraiment découvrir. Et quel bien précieux
71 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVII. Morale, Livres de Caractéres. » pp. 353-369
t présentées avec tant de finesse, de précision, de noblesse & de vérité qu’on croit trouver toujours quelque chose de nou
es hommes qui persuadent sans être éloquens, par la seule force de la vérité développée. Son Traité des moyens de conserver la
autres écrits de Nicole ne valent pas celui-ci ; il offre beaucoup de vérités communes exprimées longuement ; quoiqu’on y sente
ffrent de choses dangereuses, on a réduit ce qu’il a écrit aux seules vérités utiles, en publiant le recueil de ses Pensées. On
rouvé que le piétisme l’avoit empêché d’élever son génie aux sublimes vérités de la morale. Il est vrai qu’il avoit sur les yeu
in-12., par M. l’Abbé de Varennes, sont un traité de morale, semé de vérités bien développées, de moralités solides, & de
rit avec trop d’affectation ; le Misantrope de Van Effen, qui dit des vérités utiles ; la Spectatrice Danoise, par M. de la Bau
est raison ou plaisanterie. Les caractères sont tracés avec autant de vérité que de finesse. Dans les lettres où il examine de
72 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »
débouche quelque chose, et nous voudrions bien savoir quel flacon de vérités essentielles la philosophie a jamais débouché ! Q
dans le monde qui n’y fût sans elle ; et si elle n’en a rien ôté des vérités qu’elle n’a pas faites, elle en a du moins beauco
i représentent pour les avoir réellement exprimées le petit nombre de vérités nécessaires à la vie et à l’honneur de l’esprit h
ué aussi comme les autres, croit-on que c’eût été un si grand tort de vérité , fait à la terre ? La terre n’a pas déjà tant bes
tellectuelle, ne dépend pas de si peu que cela ! Ce qu’il lui faut de vérité pour vivre et de lumière pour l’éclairer, il les
que toutes les philosophies du monde ont ajouté aux traditions de la vérité primitive et à celle qui les résume toutes, — à l
t bien le dire, — est un homme du dix-huitième siècle. Il l’est, à la vérité , avec les réserves que font les honnêtes gens dan
ercle du christianisme, il ne peut pas y avoir progrès, puisqu’il y a vérité . Le christianisme progressif est une expression d
73 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
remarquable. Fable III. Cette petite fable est charmante par la vérité de la peinture, pour le dialogue des deux grenoui
une grande quantité d’images ou d’allégories qui auraient rendu cette vérité sensible. Voyez la fable du Pot de terre et du Po
x qui ne connaissent que celle-là. Ce qui en fait la beauté, c’est la vérité du dialogue. Plusieurs personnes ne semblent voir
alogue. Plusieurs personnes ne semblent voir dans cet Apologue qu’une vérité triviale, que le faible est opprimé par le fort.
r une fable ; c’est une petite histoire allégorique qui conduit à une vérité morale. Toute fable suppose une action. Fable
est un récit allégorique ; mais il est si joli et rend si sensible la vérité morale dont il s’agit, qu’il ne faut pas se rendr
peste, présentent peut-être des leçons plus importantes, offrent des vérités qui ont plus d’étendue, mais il n’y en a pas d’un
74 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
on dans la forme. L’homme ne remonte pas plus haut que l’instinct, la vérité pour lui n’est qu’un invincible instinct. On ne p
pas sur les traces du philosophe de Stagire. C’est un exercice de la vérité . C’est une anatomie de la phrase. C’est un démemb
’Aristote après avoir étudié sa Logique. C’est l’échafaudage de toute vérité . Mais, la vérité de la démonstration obtenue, on
voir étudié sa Logique. C’est l’échafaudage de toute vérité. Mais, la vérité de la démonstration obtenue, on renverse l’échafa
s ; mais presque tout ce qu’il a dit est incontestable ; et, comme la vérité ne change pas, toutes celles qu’il a découvertes
eaucoup de graver dans la mémoire l’expression concise et forte de la vérité  ; mais c’est plus encore de découvrir la vérité e
oncise et forte de la vérité ; mais c’est plus encore de découvrir la vérité elle-même et de la mettre dans tout son jour. L’œ
e de l’esprit ne peut se passer du mystère pour l’introduire dans les vérités occultes qui dépassent les sens. Quand on vient d
pour l’explication de la nature de l’homme et pour ses destinées. La vérité n’avait jamais été présentée sous des formes auss
au temps même de Platon, la victoire ne pouvait être aussi facile. La vérité , que l’homme n’acquiert qu’au prix de labeurs si
erve toujours ses droits, plus imprescriptibles encore que ceux de la vérité . C’est la grandeur de l’esprit humain de n’accept
tes, n’en sera pas moins toujours contestée, comme toutes les grandes vérités desquelles relève le destin de l’homme. Ces vérit
outes les grandes vérités desquelles relève le destin de l’homme. Ces vérités n’ont de valeur qu’autant qu’elles sont discutabl
ère4; il les interrogera, à la fois pour leur emprunter loyalement la vérité , s’ils l’ont découverte, et pour éviter prudemmen
utes les facultés inférieures. Je n’insiste pas sur la grandeur et la vérité de ces considérations physiologiques. On sait ass
ment pourra passer pour infaillible ; ce sera l’expression même de la vérité , découverte d’abord par le génie, et confirmée pa
mpression d’exemples si frappants, devant de si vives leçons, dont la vérité d’ailleurs pouvait être à tout instant contrôlée
l faut donc que le philosophe, s’il veut atteindre à la vertu et à la vérité , sépare son âme du corps ; il faut qu’il la déliv
grande distinction de l’âme et du corps, et que sa théorie a la même vérité , si d’ailleurs elle présente aussi les mêmes péri
r quel endroit il convient de la regarder. C’est par son goût pour la vérité . Considérons à quelles choses elle s’attache, que
s discute, pour en faire ressortir, avec d’autant plus d’évidence, la vérité que doit accepter la raison après l’avoir soumise
es, parce qu’elle ne s’occupe que de ce qui ne passe point, et que la vérité ne se fonde que sur ce qui est. On a souvent repr
’observation attentive des faits s’élève contre Aristote, et c’est la vérité qui dépose contre lui. Il faut le déclarer, quoi
as changé pour être donnée à deux mille ans de distance, parce que la vérité ne change point. Voilà, ce semble, ce grand Trait
s ils ne peuvent point racheter les erreurs que, dans l’intérêt de la vérité , nous avons dû signaler et combattre. Sans doute,
s’est éloigné beaucoup de son maître, il ne s’éloigne pas moins de la vérité . VIII Honorons ce grand traducteur, non-se
75 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »
mois en Italie. Cadre et fond, caractères et milieux, tout est d’une vérité fine dans ces œuvres sans précédent et sans posté
eté les mémoires de Guillot Gorju : c’est une fable, mais vraie d’une vérité de légende. Molière est un farceur. Remarquez son
ière, et je viens à son œuvre. 3. L’Oeuvre de Molière : comique et vérité Il y a d’abord une question dont il faut nous
r chaque caractère selon sa condition ; le style est une partie de la vérité du rôle, et blâmer dans ses pièces le jargon prov
onnaît dans la vie ; et il le retouche de façon à faire éclater cette vérité d’expression. N’y mît-il que de très légères reto
portrait. Molière cherche toujours à faire vrai. Mais il ajoute à la vérité deux caractères qui appartiennent essentiellement
lement aussi au genre : il faut qu’elle soit plaisante, et morale. La vérité des peintures doit faire rire les honnêtes gens e
dre, pour la vie réelle, en pluralité des lieux ; alors apparaîtra la vérité de la scène : l’homme qui courtise deux femmes, l
Ce n’est pas toujours facile, ni surtout aisément compatible avec la vérité . Plus on creuse dans l’étude de la vie et de l’ho
possibles, mais essentiellement conformes aux effets naturels. Pas de vérité sans comique, peu de comique sans vérité, voilà l
aux effets naturels. Pas de vérité sans comique, peu de comique sans vérité , voilà la formule de Molière388. Le comique et la
comique sans vérité, voilà la formule de Molière388. Le comique et la vérité se tirent du même fonds, c’est-à-dire de l’observ
e peut critiquer Tartufe non plus que Don Juan : il est inhérent à la vérité du sujet qu’il faille ici Dieu, et là le roi, pou
t grossissement, tant pour dégager le plaisant que pour manifester la vérité . Boileau, Fénelon, La Bruyère, qui lui ont reproc
ersonnalités : et ce qu’on en a trouvé chez lui, atteste seulement la vérité précise des types. On a nommé l’original de Pourc
il ne faut pas s’arrêter à considérer chaque type, isolément, dans sa vérité propre. Il faut les observer dans leur dépendance
nnément le vrai. Pour ce probe esprit de philosophe, le respect de la vérité sera la vertu par excellence, l’unique vertu qui
uences. Mais ici l’observateur internent, et dit que ce respect de la vérité est rare dans le monde que même la société ne sau
goùt d’amertume que dégage pour nous le Misanthrope. Avoir défendu la vérité , la nature, avoir combattu, Lionni tout ce qui s’
ou la corrompait, et s’apercevoir que, si un homme porte en lui cette vérité , et l’offre aux autres, la société ne pourra le s
traire, M. A. Dumas, Préface du Père prodigue. 388. Il a porté cette vérité même dans son jeu, qu’il a rendu le plus naturel
76 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
in qu’on n’avait fait jusqu’ici de l’élocution, qui n’était pas, à la vérité , toute l’éloquence, mais qui en faisait une fort
e de génie, c’est celle que parle chacun de nous quand il est dans la vérité . Les écrivains les plus originaux de notre littér
r ; tout cela prouve qu’il y avait, au fond de cette institution, une vérité supérieure et générale qui dominait les volontés
mieux aimer l’esprit que l’emploi qui s’en fait, et l’écrivain que la vérité . Ces sacrifices nous font horreur comme des mutil
aux choses ; toujours quelque point de doctrine à démontrer, quelque vérité à enseigner ; chacun se proportionnant, s’ajustan
t curieuse ou d’une application éloignée, mais de faire prévaloir des vérités de foi quotidienne qu’il y a danger de mort étern
s les plus considérables d’un homme qui veut persuader aux autres les vérités dont il est convaincu. Les mêmes qualités, un cha
pour ne pas les envenimer ; par quelles illusions nous confondons la vérité avec notre intérêt ; par quel sophisme de la vani
n de l’importance et du degré d’intérêt des idées. S’il s’agit de ces vérités par lesquelles les sociétés subsistent, mais qui,
fait reconnaître de loin, y attire le lecteur. Il en est de même des vérités très délicates, d’une pratique restreinte aux esp
que particulier du style. Mais là où la matière est familière, et les vérités à la portée de tous, la perfection du style est d
e persuader à lui-même ou faire croire aux autres qu’il a inventé ces vérités , on l’accuserait soit d’avoir ignoré ce que tout
les regards vient soit de la raison émue par la présence des grandes vérités qu’elle reconnaît, et par l’ardeur de les communi
ce livre, c’est l’intérêt que met Nicole à communiquer aux autres la vérité , non pour l’honneur de celui qui l’enseigne, mais
n moins à ce qu’on dira de lui qu’au dommage que pourrait souffrir la vérité de l’insuffisance de l’écrivain. Aussi tout est-i
ue l’interprète de l’homme et du chrétien. Si, pour goûter, parmi ces vérités , les vérités de pure foi, il faut l’esprit de mor
te de l’homme et du chrétien. Si, pour goûter, parmi ces vérités, les vérités de pure foi, il faut l’esprit de mortification qu
tard, à mesure qu’on avance dans la vie, on aime de plus en plus les vérités familières qui se présentent avec un air naturel,
tentée que par la rareté et la diversité de ceux qu’on lui offre. Des vérités familières, de simples remarques sur les caractèr
ameux qui ont répandu une si vive et solide lumière pour discerner la vérité des apparences, le nécessaire de l’écorce, en fai
s ouvrages de l’esprit, d’être vrai, solide, naturel ; de chercher la vérité  ; de donner le dessus à la raison sur l’imaginati
77 (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158
t jaloux de répondre à l’importance du dépôt, & l’on voit déjà la vérité courageuse s’élancer de tous les points. Il est à
grâce : il ne manque à tout ce qu’on a dit, que le bon-sens & la vérité . Eclairons donc l’homme pour vaincre sa résistanc
ral. Tout reçoit l’empreinte de l’utilité. Pour bien comprendre cette vérité , il ne faut point circonscrire sa vue dans les mu
suivante(11). Il y a tant de démarches à faire avant que de tirer une vérité des ténèbres qu’il ne faudroit point rejeter les
rreurs qui ont un certain éclat, quand elles sont mêiées à d’augustes vérités . La fureur de dire tout est dit, n’est donc qu’un
rêtent un appui mutuel & solide. Il faut avoir aussi le germe des vérités que contient un ouvrage pour le bien goûter. Sans
ion qui ne reposent jamais ; elle porte à la vertu pour l’amour de la vérité  ; elle adoucit les mœurs, & occupée de grande
des vœux. C’est dans l’histoire que l’on voit empreinte cette grande vérité que les regnes où elle a présidé ont véritablemen
contradictions qu’il y trouveroit ; il sentiroit que, pour aller à la vérité , il faut commencer par être le jouet de bien des
t là un petit inconvénient, parce que, pour suivre & professer la vérité dans les moindres travaux, comme dans la conduite
& je dois leur donner un petit dédommagement pour quelques bonnes vérités que je leur ai dites plus haut ; c’est que tel ho
& les pèse. Tout-à-la-fois docile & ferme, l’homme ami de la vérité cherche à éclairer les doutes, à résoudre les dif
mp; ce qu’on appelle des paradoxes, ne l’effarouche point ; car toute vérité a commencé par être un paradoxe.(32). Cette sorte
de l’Ecrivain est dans le cœur, il dessechera d’une maniere triste la vérité & le sentiment ; il anéantira par sa froideur
me personne ; il écrira comme il sent ; son style, c’est son âme ; la vérité , la vertu sont ses modèles. L’Auteur que les crit
nourrir la confiance. Vois-tu au-delà de la vie les jours purs de la vérité  ? La cherches-tu ? Aimes-tu vraiment les hommes ?
de toute insulte, c’est de ménager celui de tout le monde. C’est une vérité dont personne ne disconvient, mais sur laquelle o
tandis que l’erreur a ses héros & ses martyrs, s’enflâme pour la vérité , & joint dans la contemplation de ses chastes
astes attraits, des sacrifices qu’il a faits pour elle. L’amour de la vérité a ses amans qui la préferent à tout. Entendez un
es nouveaux principes sont faits, je crois, pour être discutés. Toute vérité a été combattue, dès qu’elle s’est montrée pour l
r un instinct supérieur ce qui est bon, elle a le germe de toutes les vérités usuelles, & plus que les Auteurs gâtés par de
de Mémoire. Britannicus est la pièce qui se rapproche le plus de la vérité historique, parce que l’Auteur n’a pas fait un pa
’âme de l’Ecrivain qui a consulté avant tout la nature : il saisit la vérité , & trouve alors les nobles proportions : l’im
mp; finît entre deux soleils. Il y auroit eu plus d’illusion & de vérité , si Corneille avoit sçu prendre le tems nécessair
é. Que le lieu change donc, & que le tems s’écoule, plutôt que la vérité manque. Puisque l’Art est une fiction, avertissez
rdre des choses, n’en auront à mes yeux qu’un plus grand caractère de vérité . Ainsi s’enchaînent les évènemens connus dans une
nt de la simplicité & de la nature, il aura senti le charme de la vérité naïve, il verra que le vers sur la scène n’est qu
nion d’un seul homme ; qui en croit le sentiment intime qu’il a de la vérité , plutôt que les règles tyraniques de l’usage ; qu
es qui captivent & anéantissent le génie, qui font disparoître la vérité , qui substituent une couleur factice, au tableau
d’être attentif aux détails nécessaires qui amènent par gradation la vérité , & font jaillir tous ses rayons. Loin que tou
notre théâtre une innovation salutaire, qui tournera au profit de la vérité , du génie, des mœurs & des plaisirs de la Nat
tiques, appellent la chaleur de nos pinceaux & nous commandent la vérité , nous quitterions aveuglément une Nature vivante,
du procès ont été généreusement falsifiées en France ; le jour de la vérité , pour être tardif, ne s’en lèvera pas moins ; &am
ressemblante à elle-même pour le jet de la Nature & le cri de la vérité . C’est le sujet qui doit modifier l’action théâtr
le expose les débats d’un peuple entier ; c’est manquer à l’Art, à la vérité , à l’intérêt ; c’est sacrifier les plus grandes b
mbres & les lumieres dont l’accord seul produit la force & la vérité . Aussi cette pièce dégenere-t-elle en charge, ell
l caractère pour lui assujettir tous les autres ; est évidemment sans vérité & sans art ; les autres personnages n’ont plu
, les tourmentent & les persécutent de leurs bons-mots ; & la vérité fuit, parce qu’elle ne peut être fondée que sur l
ce qu’elle ne peut être fondée que sur l’universalité des caractères. Vérité s’appelle en Poësie une expression conforme à la
n conforme à la nature générale des choses(59). Pour parvenir à cette vérité dans la Poësie, Horace recommande deux choses, 1°
Dans les ouvrages d’imitation on peut néanmoins s’attacher trop à la vérité , c’est-à-dire que l’Ecrivain, en voulant copier l
s, comme ceux d’Italie, le beau idéal. Ce n’est que par l’union de la vérité particuliere rendue fidèlement & tout à la fo
s, vraiment patriotiques, qui ont droit d’être comparés aux anciens : vérité qui ne sera sentie que lors que les haines &
illement sous tous leurs rapports, est plus en état d’approcher de la vérité , qu’une assemblée d’hommes qui discutent, déliber
, que la force de la situation lui arrache : il ne peut échapper à la vérité qui lui est offerte. Le mépris que certains homme
en voir ; il faut voir loin. Or, les vues courtes s’obstinant sur une vérité qu’il leur est impossible de féconder, la vérité
s’obstinant sur une vérité qu’il leur est impossible de féconder, la vérité prend entre leurs mains l’insuffisance la plus st
ment privés de toutes lumières. (14). Tout Écrivain qui veut dire la vérité , ne sçauroit remuer la plume, sans blesser nécess
ou de se tenir préparé à toutes les vengeances que les ennémis de la vérité exercent contre ceux qui font valoir ses droits.
er des découvertes des Philosophes. L’emploi du Poète est d’orner des vérités précieuses & de les faire aimer. Il se rendra
it absolument libre dans la forme qu’il voudra lui imprimer. C’est la vérité de l’action qui doit lui commander avant toute Po
niere plus large, plus grande, plus neuve, plus hardie ; telle que la vérité l’indique & l’exige. Penser qu’on ne puisse r
u Théâtre François. Il me paroît avoir constamment tourné le dos à la vérité . Les beautés de l’Art sont sublimes & variées
78 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
nnaissance qu’on en a est parfaite et profitable comme celle de toute vérité . Au contraire, parmi les écrivains, plus on desce
rt, dans l’acception la plus élémentaire, si ce n’est l’expression de vérités générales dans un langage parfait, c’est-à-dire p
similé est durable. La France a son art ; elle exprime à son tour des vérités générales dans un langage définitif. Enfin, à une
n donner une définition incomplète que de le borner à l’expression de vérités générales dans un langage définitif. Il y faut co
oit en former l’introduction naturelle. Si l’art est l’expression des vérités générales dans un langage définitif, les vérités
est l’expression des vérités générales dans un langage définitif, les vérités de cet ordre et les termes qui ont servi à les ex
propres à exprimer cet idéal sous des formes durables. Deux ordres de vérités constituent cet idéal : les vérités simples ou ph
s formes durables. Deux ordres de vérités constituent cet idéal : les vérités simples ou philosophiques qui constatent ce qui s
rités simples ou philosophiques qui constatent ce qui se fait, et les vérités morales, ou du devoir, qui établissent ce qu’il f
ux signaler à la conscience qui doit les combattre et les régler ; la vérité philosophique subordonnée à la vérité morale ; la
es combattre et les régler ; la vérité philosophique subordonnée à la vérité morale ; la connaissance pour arriver au devoir t
à la pure curiosité, et aux spéculations qui ne mènent pas à quelque vérité d’application. En France, tout ce qui n’est pas u
ornes et creusé les profondeurs de notre conscience. Dans l’ordre des vérités philosophiques, quel spéculatif, parmi les ancien
de notre nature qu’il a si profondément remuée ? Et, dans l’ordre des vérités de devoir, quels espaces n’a-t-il pas ouverts à l
chose qu’une raison supérieure rendue assez forte, par l’amour de la vérité , pour dominer l’imagination et les sens, et pour
i laisse le lecteur dans les ténèbres ? La douceur même que donne une vérité clairement vue ne lui est permise que le jour où
79 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
es droits de la lumière naturelle qui a découvert aux hommes assez de vérités , ce semble, et fait d’assez grandes choses dans l
yance et la précipitation de l’esprit humain ; surtout recueillir les vérités qui sont nécessairement dans tout système un peu
eu célèbre, qui l’ont fait naître et qui l’ont soutenu, et porter ces vérités dégagées, épurées, réunies, à la lumière de notre
a raison, en lui refusant le pouvoir d’arriver par elle-même à aucune vérité , en proscrivant à tort et à travers toute philoso
la nature. Le monde de l’art est tout aussi vrai, et du même genre de vérité , que le monde politique et le monde de l’industri
ransformer en des conceptions que l’esprit examine ensuite, et sur la vérité ou la fausseté desquelles il prononce. La foi est
hie n’est guère, en effet, qu’une méthode ; il n’y a peut-être aucune vérité qui lui appartienne exclusivement, mais elles lui
s saintes images, dans ses augustes enseignements elle contient toute vérité  ; aucune ne lui manque, mais toutes y sont sous u
elle s’efforce de comprendre la religion, elle convertit les saintes vérités qui lui sont offertes dans sa propre substance, d
l’Inde, qui commencent à se répandre en Europe, on y découvre tant de vérités , des vérités si profondes, et qui font un tel con
ommencent à se répandre en Europe, on y découvre tant de vérités, des vérités si profondes, et qui font un tel contraste avec l
plus haute philosophie. C’est encore une erreur : autre chose est la vérité , autre chose est la philosophie ; c’est dans cett
individu, le premier pas plus que le dernier, n’a été déshérité de la vérité . En effet, si vous supposez que le dernier seul l
le en rapport avec son espèce. Pourquoi n’aurait-il pas connu la même vérité que les dernières générations ont découverte ? Es
ouverte ? Est-ce sa faute s’il est venu le premier ? Pourquoi donc la vérité (et par vérité j’entends les vérités les plus ess
e sa faute s’il est venu le premier ? Pourquoi donc la vérité (et par vérité j’entends les vérités les plus essentielles à la
enu le premier ? Pourquoi donc la vérité (et par vérité j’entends les vérités les plus essentielles à la vie morale), pourquoi,
vérités les plus essentielles à la vie morale), pourquoi, dis-je, ces vérités nécessaires lui auraient-elles manqué ? Non, elle
oint été donné à la première époque de la civilisation de posséder la vérité sous cette forme libre et philosophique qui était
tes grecques et que les sectes indiennes. De plus, il y a beaucoup de vérité dans la scolastique ; et de même qu’aujourd’hui,
dain à l’admiration. Pour moi qui fais profession de croire que toute vérité est dans le christianisme, je suis un ami déclaré
lle-même et qu’elle n’ose pas franchir, peut être en possession de la vérité  ; mais il lui reste à conquérir cette liberté abs
hiffres pour me faire entendre) qui cherchât à se rendre compte de la vérité , et à s’entendre avec elle-même. En suivant ce ca
enseignement. Je serais heureux si je pouvais vous présenter quelques vérités importantes et peu répandues ; je le serais bien
venais à établir dans votre esprit ce qui est au-dessus de toutes les vérités particulières, la méthode ; car la méthode, en ga
lières, la méthode ; car la méthode, en garantissant l’exactitude des vérités exposées, vous donnera les moyens de rectifier le
s qui m’échapperont sans doute, et de trouver vous-mêmes de nouvelles vérités . C’est ici surtout un cours de méthode ; et la mé
umérique est un rapport d’égalité. Eh bien, je vous le demande, cette vérité , ce rapport repose-t-il sur ce qu’il y a de concr
c’est donc ici l’abstrait qui éclaire le concret, et qui constitue la vérité que d’abord nous y avions aperçue. Entendez-moi b
’est pas la sensibilité qui le découvre, c’est l’esprit ; et c’est la vérité abstraite qui fonde la vérité qui se rencontre da
découvre, c’est l’esprit ; et c’est la vérité abstraite qui fonde la vérité qui se rencontre dans le concret. Il y a une arit
coup plus qu’il ne la voit dans la nature. Toute lumière, comme toute vérité , est donc dans l’abstraction, c’est-à-dire dans l
la pensée, et je ne suis pour moi-même que parce que je pense. Toute vérité n’est vérité pour moi qu’à ce titre, qu’elle me s
t je ne suis pour moi-même que parce que je pense. Toute vérité n’est vérité pour moi qu’à ce titre, qu’elle me soit évidente
ur ainsi dire en petit l’intelligence de son époque, ait pu dire avec vérité  : « Le succès du livre d’Helvétius n’est pas éton
n est-il de même des perceptions de la raison ? La raison conçoit une vérité mathématique : peut-elle changer cette conception
st notre condition inévitable, elles sont inévitables elles-mêmes. La vérité méconnue n’est pour cela ni altérée ni détruite ;
n qui, dans son état présent, ne l’aperçoit pas ou l’aperçoit mal. La vérité en elle-même est indépendante de notre raison ; s
t enseigner au plus humble d’esprit, et qu’il en fait la première des vérités qu’il inculque à ses enfants. Mais quoi ! s’écrie
que à ses enfants. Mais quoi ! s’écriera-t-on, oubliez-vous que cette vérité est un mystère ? Non, je ne l’oublie pas ; mais n
ne l’oublie pas ; mais n’oubliez pas non plus que ce mystère est une vérité . Et je ne fais que répéter ce qu’ont dit bien ava
ée, il la révère sincèrement, parce qu’elle est la forme sainte de la vérité . Excusez, messieurs, ces développements59 excessi
raison que se déclare l’indépendance absolue et l’impersonnalité des vérités rationnelles. — Réfutation de Kant. — Identité de
t. — Identité de la raison humaine dans l’aperception spontanée de la vérité . — Réflexion, élément de différence. — Nécessité
circuit et d’intermédiaires étrangers ; l’unique intermédiaire est la vérité , la vérité, qui, ne venant pas de l’homme, se rap
d’intermédiaires étrangers ; l’unique intermédiaire est la vérité, la vérité , qui, ne venant pas de l’homme, se rapporte d’ell
ans négation, une affirmation pure, une aperception instinctive de la vérité . Or, qu’y a-t-il dans cette affirmation primitive
édés laborieux de l’induction ou de la déduction67. L’intuition de la vérité est une suggestion bienfaisante de la nature, une
les langues, est distincte de la réflexion ; c’est l’aperception des vérités essentielles et fondamentales, sans l’interventio
soi-même l’inspiration, l’enthousiasme, les rapporte à Dieu, avec les vérités qu’ils lui découvrent. Se trompe-t-il en cela ? N
t la raison éternelle, la substance première et la première cause des vérités que l’homme aperçoit. Quand donc l’homme fait hom
ités que l’homme aperçoit. Quand donc l’homme fait hommage à Dieu des vérités qu’il ne peut attribuer ni aux impressions que ce
opre personne, il les rapporte à leur vraie source. L’intuition de la vérité sans réflexion, l’inspiration est une sorte de ré
iration. Quand l’homme, pressé par l’aperception vive et rapide de la vérité , tente de produire au-dehors ce qui se passe en l
e en souveraine, et que c’est elle qui nous révèle d’abord toutes les vérités nécessaires au genre humain : en sorte que la rai
oi se confondent dans l’inspiration, dans l’intuition primitive de la vérité . Pour abréger et pour nous entendre en peu de mot
son antérieur à la réflexion, ce pouvoir que la raison a de saisir la vérité , de la comprendre et de l’admettre, sans s’en dem
tion pure ; que par conséquent rien n’est moins subjectif, et que les vérités qui nous sont ainsi données sont des vérités abso
ns subjectif, et que les vérités qui nous sont ainsi données sont des vérités absolues, subjectives sans doute par leur rapport
les-mêmes parce qu’elles en sont indépendantes. Qui a jamais dit : Ma vérité , votre vérité ? Loin que nous puissions constitue
e qu’elles en sont indépendantes. Qui a jamais dit : Ma vérité, votre vérité  ? Loin que nous puissions constituer les vérités
it : Ma vérité, votre vérité ? Loin que nous puissions constituer les vérités que la raison nous découvre, c’est notre honneur
de spontanéité dans la raison atteste et garantit l’indépendance des vérités aperçues par la raison. Quand nous parlons du mon
ères. Spontanéité ou réflexion, aperception et affirmation pure de la vérité avec une sécurité entière, non seulement sans auc
tion de la possibilité d’une négation, ou conception nécessaire de la vérité après l’essai d’une négation convaincue d’absurdi
la différence. Il n’y a guère de différence dans l’aperception de la vérité , ou bien les différences sont peu importantes ; c
exion, l’homme ne jouerait qu’un faible rôle dans l’aperception de la vérité  ; il n’en prend bien possession, il ne se l’appro
léments de la conscience ; il faut qu’il y ait aperception de quelque vérité . Par conséquent l’erreur n’est pas une erreur tot
it qu’à côté de l’erreur il y a toujours aperception quelconque de la vérité . Ainsi la réflexion, s’appliquant à la conscience
croyance à soi-même. L’erreur tombe sur un point, l’aperception de la vérité tombe sur un autre ; mais il y a encore, il y a t
vérité tombe sur un autre ; mais il y a encore, il y a toujours de la vérité dans la conscience. On m’objectera le sceptique a
s : il y a toujours de la ressource là où il reste quelque élément de vérité  ; et il reste nécessairement quelque élément de v
que élément de vérité ; et il reste nécessairement quelque élément de vérité dans la pensée, même pour le scepticisme le plus
ne croient. Prenez les choses par le bon côté, je vous prie. Quand la vérité vous manque sur un point et qu’elle ne vous manqu
lle ne vous manque pas sur un autre, attachez-vous à cette portion de vérité que vous possédez et agrandissez-la successivemen
ible de la pensée est toujours là, qui produit et soutient toutes les vérités essentielles ; l’erreur n’est jamais entière, ell
elle vient de la succession nécessaire des différents éléments de la vérité et de la pensée sous l’œil pénétrant, mais borné
vait cesser d’être. Cela seul qui ne commence pas ne finit jamais. La vérité pure et absolue n’est pas de ce monde ; elle ne c
in. Mais ce qui commence un jour et ce qui finit l’autre, ce sont les vérités mélangées et incomplètes, c’est-à-dire les erreur
au même titre et s’évanouit à son tour. Ainsi successivement nouvelle vérité , et en même temps nouvelle erreur, afin que de vé
vement nouvelle vérité, et en même temps nouvelle erreur, afin que de vérités incomplètes en vérités incomplètes le cercle des
et en même temps nouvelle erreur, afin que de vérités incomplètes en vérités incomplètes le cercle des vérités s’étende, les d
afin que de vérités incomplètes en vérités incomplètes le cercle des vérités s’étende, les différents éléments de la pensée se
même temps que sous un autre point de vue vous n’y apercevez que des vérités . L’histoire est une succession de vérités et une
vous n’y apercevez que des vérités. L’histoire est une succession de vérités et une succession d’erreurs ; c’est là sa conditi
uvements de l’histoire, qui ne sait pas que toute erreur renferme une vérité dont le seul défaut est d’être incomplète, en con
un flux et reflux perpétuel d’illusions contraires, arrive enfin à la vérité et à la paix, l’erreur et la discorde se répanden
il faut se dire que toute erreur n’est qu’une apparence et couvre une vérité , et que l’erreur, si on peut s’exprimer ainsi, es
ité, et que l’erreur, si on peut s’exprimer ainsi, est la forme de la vérité dans l’histoire. Toutes ces erreurs, c’est-à-dire
a vérité dans l’histoire. Toutes ces erreurs, c’est-à-dire toutes ces vérités , se succèdent ; elles commencent et elles finisse
quelque chose d’essentiel que vous ignorez ; il y a un coin de cette vérité qui vous échappe. Pour bien connaître une idée, i
avoir connu et épuisé dans leur particularité, c’est-à-dire dans leur vérité et dans leur erreur tout ensemble, ces deux idées
historique. L’instinct de la raison révèle à l’humanité toutes les vérités essentielles à la fois et dans une unité confuse 
préhensive que la première et plus lumineuse. La spontanéité donne la vérité  ; la réflexion produit la science : l’une fournit
st un des éléments de la pensée pris pour la pensée tout entière, une vérité incomplète convertie en une vérité complète. Il n
s pour la pensée tout entière, une vérité incomplète convertie en une vérité complète. Il n’y a guère d’autre erreur possible.
ommes presque toujours dans l’incomplet, et que l’incomplet est de la vérité encore et déjà de l’erreur. L’unité primitive, ne
vue exclusive, c’est-à-dire à l’erreur, précisément sur la foi de la vérité qui est en elle. L’homme n’ouvre son entendement
de la vérité qui est en elle. L’homme n’ouvre son entendement qu’à la vérité , et il faut que l’erreur prenne la forme de la vé
ndement qu’à la vérité, et il faut que l’erreur prenne la forme de la vérité pour se faire admettre. L’élément que nous consid
’autres habitudes ; vous y apprendrez que toute erreur renfermant une vérité mérite une profonde indulgence, que toutes ces mo
fragments de l’humanité, et qu’en eux il faut respecter encore et la vérité et l’humanité dont ils participent. Et savez-vous
ns de Dieu, en reçoit immédiatement toutes les lumières et toutes les vérités , bientôt obscurcies et corrompues par le temps et
peuple y domine comme l’idée unique qui représente pour ce peuple la vérité tout entière ; et pourtant, loin qu’elle soit la
ce peuple la vérité tout entière ; et pourtant, loin qu’elle soit la vérité tout entière, elle ne l’exprime que par un côté e
re imparfaite, comme ce qui est particulier et borné peut exprimer la vérité universelle et absolue. Comment ces différences d
même temps absoute par la philosophie comme contenant une portion de vérité . Aux yeux de la philosophie toutes les idées excl
ur vrai en soi ce qui n’est vrai que relativement ; il tient comme la vérité absolue ce qui, n’étant qu’une vérité relative av
elativement ; il tient comme la vérité absolue ce qui, n’étant qu’une vérité relative avec la prétention d’être la vérité abso
e ce qui, n’étant qu’une vérité relative avec la prétention d’être la vérité absolue, est une erreur. Les idées particulières
s ; une bataille n’est autre chose que le combat de l’erreur et de la vérité  ; je dis de la vérité, parce que dans une époque
autre chose que le combat de l’erreur et de la vérité ; je dis de la vérité , parce que dans une époque une moindre erreur est
is de la vérité, parce que dans une époque une moindre erreur est une vérité relativement à une erreur plus grande ou à une er
t son temps ; la victoire n’est pas autre chose que la victoire de la vérité du jour sur la vérité de la veille, devenue l’err
ire n’est pas autre chose que la victoire de la vérité du jour sur la vérité de la veille, devenue l’erreur du lendemain. Auss
ervir l’humanité, c’est de lui faire faire un pas dans la route de la vérité en élevant les idées d’un temps à leur expression
usses pour cela ; seulement elles ne contiendront qu’une partie de la vérité . Il y a plus. S’il est bon qu’un siècle, qu’un pe
’attention, c’est-à-dire quelle est la première erreur et la première vérité qui devait se présenter à la science de l’histoir
qui viennent du dehors, et dont la pensée n’est pas la cause : cette vérité a son expression dans la philosophie de Locke ; m
hilosophie. C’est par le sens commun que le genre humain atteint à la vérité et s’y repose sans s’en rendre compte ; c’est par
si, dans ce point du temps et de l’espace où nous sommes, toutes les vérités avaient été révélées enfin à l’esprit humain et q
ar lesquels les deux systèmes se repoussent, l’adoption de toutes les vérités qu’ils renferment et par lesquelles ils se sont é
s se sont établis et se soutiennent, et la conciliation de toutes ces vérités dans un point de vue plus élevé et plus étendu qu
ce bien plus de phénomènes qu’on ne l’avait pensé jusque-là ; qu’à la vérité tous ces phénomènes étaient opposées les uns aux
et artificielle, c’est une harmonie, l’harmonie vivante de toutes les vérités , même lorsqu’elles paraissent opposées. Ainsi, po
sique, en théodicée ; de tous côtés lutte et contradiction, erreur et vérité mêlées ensemble. L’unique solution possible de ce
oyen d’échapper à l’erreur est de découvrir et d’embrasser toutes les vérités à travers les formes systématiques et défectueuse
e la même Église, et qu’enfin, grâce à la liberté de la presse, nulle vérité n’étant étouffée, on peut se déterminer, dans la
Socrate qui, le sachant et le voulant, meurt pour rendre hommage à la vérité ] ; auprès de Caton, préférant une heure de libert
s leur apporte, mais au fond toujours les mêmes, et on peut dire avec vérité que l’histoire de leur lutte perpétuelle et de la
« Discours de la méthode, pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences ; plus la dioptrique, les météo
80 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »
e la tradition gréco-romaine, sont les conditions d’élaboration de la vérité intelligible en forme d’art. La vérité, scientifi
conditions d’élaboration de la vérité intelligible en forme d’art. La vérité , scientifique ou philosophique, est toujours géné
use de beauté, et indifférente au reste : les résultats pratiques des vérités énoncées l’intéressent. Cela n’a pas besoin d’êtr
ion ni l’expérience ne la dirigent. Elle ne demande qu’à elle-même la vérité . Elle n’interroge pas l’histoire, et critique la
mme postulats nécessaires, ni comme définitions convenues, mais comme vérités évidentes. Ces premières affirmations seront de v
isonnement, et que les faits se mettront tout seuls d’accord avec les vérités idéales. Ce manque de prévoyance explique la vigu
il est Européen, il est partout où il y a des hommes ; et toutes les vérités que conçoit la raison d’un homme sont faites pour
la raison : la diffusion des lumières est accomplie ; le règne de la vérité et de la justice va venir. 464. À consulter :
81 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »
ns leur sainte authenticité, sont les meilleurs moyens de traduire la vérité chrétienne et de l’introduire ou de l’affermir da
une époque où ceux qui aiment, vénèrent et se dévouent à propager les vérités du catholicisme, peuvent laisser là les argumenta
vie individuelle. C’est là une grande raison, il semble, pour que la vérité , qui ne change point, la vérité immortelle, ne se
grande raison, il semble, pour que la vérité, qui ne change point, la vérité immortelle, ne se croie pas obligée, devant les i
rnière heure de son orgie. Non ! venue d’en haut comme la lumière, la vérité révélée se rallume comme la lumière sur le flambe
ent que la reproduction des Évangiles est la meilleure exposition des vérités de notre foi. Ajoutez à cette vue générale et dom
s mâle de la propagation des idées et des faits qui sont pour nous la vérité . Le prêtre, l’homme qui veut convaincre et allume
Le catholicisme a cela de remarquable que, par cela seul qu’il est la vérité , il élève tous les esprits dans une sphère de lum
82 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »
de Dieu pour dire, à la face des rois et des puissants du monde, des vérités qui quelque jour les renverseront. Cependant l’es
adition plus lointaine encore d’une Église primitive. Méconnaître des vérités si simples étonnerait d’un spéculatif étudiant le
l veut qu’on l’exige ; la défaite sans ressources, il la désire. A la vérité , il en a quelque scrupule. « Ne croyez pas, écrit
urel. La recherche est délicate ; mais elle est dans mon sujet, et la vérité me la commande. Que reprochait-on au duc de Bourg
- même162. Et c’est au duc de Bourgogne qu’il tenait ce langage. A la vérité , il ne parle pas de son chef : ce sont, dit-il, d
nquêtes, dont s’alarmait si justement Fénelon. Ce n’est pas forcer la vérité que d’imputer à l’esprit qui dressait, dans l’Exa
chez lesquels chacun est maître souverain de la langue de tous. A la vérité , il ne veut de mots nouveaux que pour rendre notr
et parler au génie de leur pays par le génie même de sa langue. A la vérité Fénelon ne demande pas qu’on substitue tout à cou
uet. Par toutes ces théories, auxquelles se mêlent d’ailleurs tant de vérités de détail, ou fortes ou délicates, qui les atténu
eur du dix-septième siècle que je lis avec inquiétude et défiance. La vérité même y a je ne sais quoi de personnel à l’écrivai
la fortune jusque dans ses vues les plus justes ; et il semble que la vérité , pour cet esprit supérieur, soit moins cet idéal
nd nombre, où il est tombé, le caractère en est le même que celui des vérités  ; elles y paraissent moins de l’humanité que d’un
ar excès de confiance en son sens propre. Où Bossuet cesse de voir la vérité , on sent que c’est notre nature qui fléchit, comm
r. Je me trouble, je me sens confondu dans ce mélange d’erreurs et de vérités venues d’un fonds où l’on n’en fait pas toujours
où l’on a vu la part du chimérique, il y a la part des réalités, des vérités pratiques et bienfait santés. L’esprit de discipl
c’est à savoir l’application au bien-être de la nation de toutes ces vérités dont le choix et l’expression sont la gloire du d
écrivant ce qu’on vient de lire, je n’ai pas été sans scrupule sur la vérité de mes jugements, ni sans inquiétude sur leur jus
urs pensé chastement sur ce sujet, craindrait de laisser échapper des vérités indiscrètes. Tout ce qui s’y rapporte au caractèr
t pas d’emprunter des preuves aux païens. Tantôt il raisonne de cette vérité sublime avec la subtilité de Socrate et de Platon
er de ses préjugés et à se laisser surprendre en quelque sorte par la vérité . De la même façon que Socrate tire de Gorgias, pa
i manient la parole ou la plume. Un écrit qui ne persuade pas quelque vérité ou ne redresse pas quelque erreur, une peinture q
 Il est vrai, ajoute-t-il, que j’ai mis dans ces aventures toutes les vérités nécessaires pour le gouvernement, et tous les déf
e la pluie, quand elle s’opposait à ce qu’il voulait faire173. » A la vérité , le moment de colère passé, la raison ressaisissa
ux, les incidents si variés, et que l’ouvrage soit écrit de verve. La vérité manque souvent à ces caractères formés de traits
qu’il a éveillé en lui la faculté qui les conçoit ; il s’agit de ces vérités qui seraient demeurées inconnues à dix génération
nérations de Socrates se succédant dans le monde païen. En mêlant ces vérités aux vues de la sagesse antique, en faisant parler
du jeune prince et son peu de savoir l’empêchant de voir ce manque de vérité locale, l’effet de la morale sur son cœur n’était
e l’amour. Si les traits généraux en sont d’ailleurs exacts, et si la vérité se fait sentir sous la chasteté des images, comme
83 (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383
Autant vaudra l’Œuvre, autant vaille la théorie. Ch. M. I. De la Vérité et de la Beauté I La cohue démocratique
t bon qu’ignorât le populaire et lui servaient de belles fables où la Vérité s’enveloppait de symboles. Les civilisations anti
escendre jamais à ce fond ténébreux strié de lumières où l’on sent la Vérité poudroyer à l’infini sous le doigt qui la presse.
d’épargner à l’ignorant les peines de l’initiation. Mais à ce prix la Vérité demeurerait incommunicable ! À supprimer, entre l
l’ensemble d’une société ainsi pétrie d’erreur et les âmes éprises de Vérité et de Beauté nulle alliance n’est possible. Avec
oëte est l’interprète de la Beauté — or, la Beauté est le signe de la Vérité , — sa tâche humaine n’est autre que de témoigner
e nous avons choisi de lui déplaire plutôt que de trahir le besoin de vérité qui est en nous, à nous accuser de décadence, nou
pigraphe à son poëme de Ligeia et qui nous pénètre, comme une vivante vérité , d’un miraculeux et divin orgueil : « Il y a là-d
tte jouissance des « sens spiritualisés », sinon le rayonnement de la Vérité en des symboles qui la dépouillent des sécheresse
u’il ne faisait, inféodé aux erreurs temporaires qui corrompaient les vérités éternelles de la Révélation vieillie. Telle est b
’autre conserve à chacune un jaloux amour de son personnel apanage de vérité . Le Catholicisme surtout, plus littéral héritier
plomaties ! se r’énorgueillit, parut-il, des forces vivifiantes de la Vérité et, canalisant le flot de la Renaissance, le fais
ns, à tous ces rêves qui, jamais perdus, en dernière analyse, pour la Vérité , sont gagnés toujours pour la Beauté et constitue
t devenue possible : qu’on puisse parler de Religion sans penser à la Vérité  ! Je n’ai point de regrets vers cette heure charm
elle de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La beauté les touche plus que la vérité de l’Évangile, et après eux les Poëtes chercheron
irmer, tristement ceux-ci, indifféremment ceux-là, qu’il n’y a pas de Vérité . Avant de commencer cette très incomplète et pour
ngés autour de l’autel d’une Révélation proclamée la source de toutes vérités  ? Comment se sont-ils séparés d’elle ou pourquoi
s le douteux, dans l’angoissant silence des dépositaires sacrés de la vérité , est-ce de ces poëtes, de ces philosophes et de c
qu’il ne faisait, inféodé aux erreurs temporaires qui corrompent les vérités éternelles des Révélations vieillies. Ce n’est pa
n ses poëtes, en leur récurrence inspirée vers les Origines de toutes vérités , vers les vieilles religions d’où sont nées des r
gne de la Littérature nouvelle, c’est là, dans cette ardeur d’unir la Vérité et la Beauté, dans cette union désirée de la Foi
utement et largement, en laissant la Pensée, la Science, la Foi et la Vérité au centre : et de ce centre, de ce foyer de clart
berça ses devanciers ? Pourquoi, épris de Beauté autant qu’altéré de Vérité , s’il se tourne dans son angoisse vers cette Égli
éation. Car ce n’est pas assez, pour lui, que l’œuvre de défendre les vérités acquises. Le plus triste et touchant exemple de c
uellement vraie, à voir dans la Beauté la gardienne et le signe de la Vérité , nous demandons à la Beauté seule — puisque les R
la Beauté seule — puisque les Religions l’ont exilée d’elles — quelle Vérité elle doit éclairer. Poëtes et penseurs, nous écou
ent crépuscule qui semble mener la danse des morts. Nous cherchons la Vérité dans les lois harmonieuses de la Beauté, déduisan
s — qui sont comme autant de mains agiles destinées à appréhender les Vérités dans leurs retraites — seront nécessaires, et ceu
ectible sacerdoce : ils sont les ordonnateurs des fêtes sacrées de la Vérité et de la juste Joie. Cette joie, qui peut parfois
Empire déterminent le mouvement romantique. Il y a toutefois, sur la vérité de cette loi, trois observations importantes à fa
humain abdique sa faculté de penser, c’est à dire de choisir entre la Vérité et son contraire, le Beau et le Laid, qui sont le
le chapitre précédent il s’est agi des rapports de la Beauté et de la Vérité , du fond des choses. Par celui-ci on tâche de pré
ulement des savants comme Rabelais mêlèrent le souvenir des anciennes vérités , — toutes choses qui seraient précieuses à dire m
. Il ne s’intéresse qu’au Dieu et à l’Homme de tous les temps, qu’aux vérités de tous les temps. Il a l’horreur de la nouveauté
é de son intensité ou la dépravent. Les personnages de Racine ont une vérité de convention ; les passions de Racine ont une vé
Racine ont une vérité de convention ; les passions de Racine ont une vérité de réalité. Aux personnages un à peu près d’actio
u’une étiquette ; mais les passions sont humaines et gardent toute la vérité humaine. Aussi, les noms mêmes des héros de Racin
ristique de l’époque et de la race. Ce grand frisson de manifester la vérité (chrétienne) de Dieu, de trouver la vérité (philo
d frisson de manifester la vérité (chrétienne) de Dieu, de trouver la vérité (philosophique) du Monde, d’étudier la vérité (pa
de Dieu, de trouver la vérité (philosophique) du Monde, d’étudier la vérité (passionnelle) de l’Homme, est l’universelle nouv
r sur l’océan immense des hypothèses modernes, vérifiât le trésor des vérités acquises ; ou, pour accepter une comparaison plus
nité (qu’on me pardonne d’employer ce mot dans un sens relatif) de la vérité humaine. Bossuet et les Docteurs, Racine et les P
e, si c’est Molière. Héroïsme, passion, morale sans précise date : la vérité sur l’homme intérieur, sur un type caractéristiqu
eux. La Bruyère a inventé l’observation, il a eu le pressentiment des vérités de détail, l’idée d’examiner cette humanité vivre
frayantes, ces austérités et ces jeûnes par quoi on espère mériter la Vérité et qui n’obtiennent que la mort. — Et l’œuvre imm
cette prétention de scinder l’être humain et de ne lui donner que les vérités de l’âme, — et contre cette autre prétention d’ac
ntion d’accepter cette scission monstrueuse et de n’y retenir que les vérités des sens. — Quoiqu’on ait quelque pudeur à parler
s et que leurs symboles sont beaux surtout d’être les vêtements de la Vérité . Mais Gœthe, chez qui le Poëte se parachevait d’u
ta révolté, mais un révolté de théâtre. Tout en démêlant vaguement la vérité et l’erreur dans la fameuse formule de Rousseau :
n’était là pour Gœthe qu’un échelon de son ascension sublime vers la Vérité Belle. Ils ne se doutent pas que Gœthe était un i
de notre heure, — mais ses erreurs ont de profondes racines dans les vérités relatives, dans les relations des vérités success
profondes racines dans les vérités relatives, dans les relations des vérités successives. La haine de la religion — en général
parle que des romantiques proprement dits — qui se doute encore de la vérité humaine au-delà des figures peintes qui grimacent
des mépris. Il les sent, comme il est lui-même, incapables d’aimer la Vérité , mais comme il souffre de cette impuissance et qu
n avoir raison. Mais, si faible !… d’avance il renonce. Dégoûté de la Vérité autant que de son heure et de son âme, il se rési
e Hugo, Musset avait pu se contenter d’une apparence quelconque de la Vérité ou si, comme Gœthe, il avait eu le courage de reg
es antithèses, on ne nous apprend rien en nous l’affirmant, c’est une vérité naïve que les Classiques savaient déjà mais où il
luence que la nature exerce sur l’esprit des amants, ils savent cette vérité que formulera bien plus tard un secondaire et dél
ofondément, et, s’il s’aperçoit qu’il risque ainsi de compromettre la vérité générale de son personnage, se hâte alors de le j
il se préoccupe moins des causes que des effets ; mais il y a plus de vérité dans Phèdre que dans Renée, parce que les causes
à le rendre, par l’écriture, tel que tout le monde le voit, dans sa «  vérité externe ». Ces deux derniers mots n’ont que l’inc
ue l’inconvénient de ne pouvoir être joints : en art, il n’y a pas de vérité externe. L’aspect photographique des choses, outr
u’un symbole que l’artiste a la mission d’interpréter. Elles n’ont de vérité qu’en lui, elles n’ont qu’une vérité interne. — C
on d’interpréter. Elles n’ont de vérité qu’en lui, elles n’ont qu’une vérité interne. — C’est parce que l’étroit de leur point
ptions interminables, inutiles et que stérilise ce désir de rendre la vérité externe. Et quand il parle d’exprimer toute la vé
ir de rendre la vérité externe. Et quand il parle d’exprimer toute la vérité et se déclare l’héritier de Balzac, comment ne pa
rvé, bien plutôt que dans la vie, et c’est pourquoi il a bien plus de vérité que votre monde copié ligne à ligne et traduit mo
x à fouiller dans les plus ignobles fonds des motifs humains, dans la vérité crapuleuse d’une humanité sans âme, sans cœur, sa
aire confluer en un seul large et vivant fleuve de Beauté réunie à la Vérité dans la Joie le courant mystique et le courant sc
le mot : Mystère. Elle avait, du même trait, biffé les mots : Beauté, Vérité , Joie, Humanité. C’est ce que le Naturalisme a bi
es brutes, qui n’ont rien de mystérieux, certes, mais qui manquent de vérité dans la mesure précise où elles manquent de mystè
ues eussent rencontré le Catholicisme, à son heure de splendeur et de vérité  : il les a séduits à ses beautés défuntes et ils
intime de la vie, n’ayant ce sens que la plume en main, inventant la vérité avec une prodigieuse certitude. Sa plume était ce
fait vivre des hommes d’affaires dont les visages sont stupéfiants de vérité , et nous initie aux détails du quotidien énorme d
up, dépassait son heure. Sans copier jamais, il a fait vrai, de cette Vérité personnelle et supérieure qui tend à se revêtir d
est de lier par le nœud arabesque d’une Fiction ces graves détails de vérité dérobés à la nature ou à la société par l’observa
le secret de tout, parce qu’il peut contenter tous les désirs. Cette vérité , Balzac l’eût comprise si le « vrai dans les déta
tes. Au fond, la vraie Religion de Balzac, c’est son Art, et sa vraie Vérité , c’est celle qu’il aperçoit dans l’humanité et qu
tion pure, il y eût exalté jusqu’à une Religion de l’Art son idéal de vérité humaine : dans des œuvres comme Séraphîta — subli
re, musique, art scénique, poésie, concourent à l’Action : ce sont là vérités familières à ceux pour qui les présentes lignes s
rt par ce retour qui s’impose, inévitable ! à l’unité primitive de la Vérité et de la Beauté. Sa pensée, qui plus directement
incombe à l’Art Suprême. Il limite l’Art, dans ses tendances vers la Vérité , à faciliter l’intelligence de la vérité divine q
, dans ses tendances vers la Vérité, à faciliter l’intelligence de la vérité divine que renferme la religion, par une représen
ligion ne peut vivre pour l’art qu’autant quelle voile son élément de vérité sous un entassement toujours croissant de choses
ces choses incroyables, merveilleuses, qui lui servent à laisser à la vérité sa perspective d’adorable éloignement, d’accessib
là n’est point leur mérite — le scrupule d’être vrai, ce soin de la «  vérité des détails » dont parlait Balzac, devient une ty
est essentiellement et uniquement subjectif. L’impassibilité fut une vérité qui est une erreur, — la nécessité d’un instant.
urtout par le bruit qu’ils font, sont un peu convenus et c’est ici la vérité des détails qui fait défaut. Rien de ce frôlement
deux lois. Il a, mieux que personne aussi, précisé les rapports de la Vérité et de la Fiction, indiqué dans quelle mesure les
e est d’être beau. S’il n’a formellement dit que la Beauté suppose la Vérité , qu’un jour l’homme se laissera guider par celle-
tion de la Vie et du Rêve, des gens et du génie, de l’erreur et de la Vérité ) que des conditions de l’heure où le Poëte parvie
sa croyance. Dieu ne doit-il pas être ce qu’il y a de plus beau ? La Vérité peut-elle n’être pas très belle ? — Sans doute ic
cessives victoires des deux adversaires, — c’est-à-dire quelle est la vérité profonde des sensations modernes, de quelle sorte
attarde aux erreurs successives qui, chacune à son heure, étaient des vérités . Il n’a pas foi en l’instrument de son art, en ce
’auguste mensonge » de la fiction du récit n’est qu’un prétexte aux «  vérités des détails », un fait-divers qu’il préfère éléga
— ou bien, profite d’avoir avancé ; dans une affirmation simple, une vérité incontestable et qui s’embellit de nous montrer u
plus loin que là où il s’arrête — où il paraît s’arrêter… Mon idéal : Vérités ayant la magie du Rêve95. » Note Ce livr
êtres vivants les lois de la psychologie passionnelle et inventent la vérité humaine, — dignifient l’Art qui va devenir religi
ui n’auront plus d’hérétiques parmi les vrais poëtes ces deux grandes vérités du génie conscient et concentré et du sens lyriqu
 Moréas), sont pris dans le vocabulaire musical. — Il y a beaucoup de vérité dans ce système : je crois qu’il y a aussi de l’a
prédilections romantiques et naturalistes pour la peinture est d’une vérité historique. Mais qu’il veuille bien le remarquer 
er comment M. Gustave Moreau exalte la peinture par le poëme, dans la vérité pensive des grands instants humains, sans personn
que de ceux qui, sincèrement et pour leur propre compte, cherchent la Vérité Nouvelle. Je ne les nommerai pas tous, et je dis
voir René Ghil discuter en ce document personnel l’affirmation d’une vérité en soi, y relever des erreurs, préférer l’I bleu,
ues, est à merveille le Poëte pour qui la Beauté ne ressort que de la Vérité . C’est un mystique, certes, et c’est même l’adept
s hommes, dans l’immémoriale philosophie des Initiés. Au foyer de ces vérités , ce poëte très obscur, mais qui est de ceux dont
ait, pourquoi l’homme, puisqu’il souffre enfin du besoin de savoir la vérité , ne la cherche-t-il pas, au lieu de soupirer vers
la singularité, bons ignorants, en effet, qui ne savent même pas ces vérités initiales : que la singularité d’un esprit person
prit, la division de l’héritage, parce qu’elle entraîne l’oubli de la Vérité éternelle et oblige l’Art à lui substituer les vé
e l’oubli de la Vérité éternelle et oblige l’Art à lui substituer les vérités de détail temporaire, enfin parce qu’elle est l’a
èse rend à l’esprit sa patrie, réunit l’héritage, rappelle l’Art à la Vérité et aussi à la Beauté. La synthèse de l’Art, c’est
aussi à la Beauté. La synthèse de l’Art, c’est : le rêve joyeux de la vérité belle. (Ajoutons ici, sans leur chercher d’inut
; pense avant de chanter, que ta beauté soit le voile splendide de ta vérité . Et ta pensée, garde-toi de la jamais nettement d
odiques philosophes, et la plume te deviendra talisman d’invention de vérité . Qu’alors on te reproche d’être obscur et compliq
es sans orgueil : « Les fleurs tombent et les oiseaux s’envolent ! » Vérité élémentaire qu’il faut pourtant redire : l’émotio
ucune copie écrite n’atteindrait, peut être condensée et suggérée. La Vérité vitale reste ainsi le but, l’aliment et la gloire
reste ainsi le but, l’aliment et la gloire de l’Art ; mais non pas la Vérité immédiate de la sincérité vulgaire d’un serment e
e elle-même de tout l’espace reculé. La Joie vibre de la Lumière à la Vérité , lieu commun de l’une et de l’autre, participant
x, les âmes que nous disons belles, qu’il est la Beauté humaine de la Vérité divine, un lieu métaphysique ou s’exalte l’âme se
Métaphysique le pacte d’une alliance féconde : la Science vérifie les vérités , obscurcies par l’oubli des temps, mais toujours
lques Romantiques et tous les Naturalistes. (On pourrait apprécier la vérité humaine et esthétique des trois formules selon qu
voix d’un ange ; — c’est, en d’autres termes, embellir d’illusion la vérité . La Suggestion peut ce que ne pourrait l’expressi
cessaire étant faite, une adhésion soudaine de cette aurore révèle la vérité en un vers nombreux, riche, mais précis, — précis
inouï et pourtant certain de nos postulations vers la Beauté dans la Vérité . Dieu, c’est par excellence le « mot propre », — 
mythiques que celle-ci prend au sens propre pour mettre en lumière la vérité contenue dans leurs représentations idéales. Tand
e prêtre s’applique à considérer les allégories religieuses comme des vérités de fait, l’artiste, au contraire, donne ouverteme
e enveloppe ses symboles dogmatiques, et qu’elle voile son élément de vérité sous un entassement toujours croissant de choses
li sa véritable mission que lorsqu’il a facilité l’intelligence de la vérité divine, inexpressible, que renferme la religion,
ession n’est peut-être pas très philosophique. Y a-t-il donc d’autres Vérités que le Rêve lui-même, en Art, le rêve propre de c
expliquer à fond la pensée et l’œuvre d’Albert Trachsel. 104. De la Vérité et de la Beauté, p. 27. 105. Je ne pense pas avo
84 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
aisonnement, qui les met en œuvre logiquement pour la recherche de la vérité . Or, dans l’investigation il peut y avoir à la fo
de plus en plus grands, et pour approcher ainsi de plus en plus de la vérité . On peut s’instruire, c’est-à-dire acquérir de l’
et retarder la science en la fourvoyant. En un mot, les plus grandes vérités scientifiques ont leurs racines dans les détails
expérimentale qui constituent en quelque sorte le sol dans lequel ces vérités se développent. Il faut avoir été élevé et avoir
ndispensables pour atteindre son but et arriver à la découverte de la vérité . D’abord le savant doit avoir une idée qu’il soum
ritérium des choses extérieures, et il comprit que, pour arriver à la vérité , il doit, au contraire, étudier les lois naturell
ifférence consiste en ce que le scolastique impose son idée comme une vérité absolue qu’il a trouvée, et dont il déduit ensuit
instant avec la réalité au moyen de l’expérience. Il marche ainsi des vérités partielles à des vérités plus générales, mais san
u moyen de l’expérience. Il marche ainsi des vérités partielles à des vérités plus générales, mais sans jamais oser prétendre q
érités plus générales, mais sans jamais oser prétendre qu’il tient la vérité absolue. Celle-ci, en effet, si on la possédait s
périence. D’abord le sentiment, seul s’imposant à la raison, créa les vérités de foi, c’est-à-dire la théologie. La raison ou l
’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les vérités du monde extérieur ne se trouvent formulées de pr
Ce sont seulement nos guides indispensables ; mais, pour obtenir ces vérités , il faut nécessairement descendre dans la réalité
le : le sentiment, la raison et l’expérience. Dans la recherche de la vérité , au moyen de cette méthode, le sentiment a toujou
son, la raison à son tour doit être guidée par l’expérience. I. Les vérités expérimentales sont objectives ou extérieures
ures La méthode expérimentale ne se rapporte qu’à la recherche des vérités objectives, et non à celle des vérités subjective
rapporte qu’à la recherche des vérités objectives, et non à celle des vérités subjectives. De même que dans le corps de l’homme
res qui ne le sont pas, de même dans son esprit il y a deux ordres de vérités ou de notions, les unes conscientes, intérieures
subjectives, les autres inconscientes, extérieures ou objectives. Les vérités subjectives sont celles qui découlent de principe
ment d’une évidence absolue et nécessaire. En effet, les plus grandes vérités ne sont au fond qu’un sentiment de notre esprit ;
t jamais ni les causes premières ni l’essence des choses. Dès lors la vérité n’apparaît jamais à son esprit que sous la forme
s ou rapports, une fois trouvés, sont acceptés par l’esprit comme des vérités absolues, c’est-à-dire indépendantes de la réalit
a conscience, sans doute, que dans le monde objectif ou extérieur, la vérité est également constituée par des rapports nécessa
es phénomènes du monde extérieur pourraient acquérir la certitude des vérités subjectives s’ils étaient réduits à un état de si
ence à signaler, en ce sens que le point de départ n’est plus ici une vérité subjective et consciente, mais une vérité objecti
e départ n’est plus ici une vérité subjective et consciente, mais une vérité objective et inconsciente empruntée à l’observati
t inconsciente empruntée à l’observation ou à l’expérience. Or, cette vérité n’est jamais que relative au nombre d’expériences
ont été faites. Si jusqu’à présent aucune observation n’a démenti la vérité en question, l’esprit ne conçoit pas pour cela l’
l que le naturaliste et le médecin puissent employer pour chercher la vérité et en approcher autant que possible. En effet, pa
e de critérium extérieur et inconscient, l’expérience ne donne que la vérité relative sans jamais pouvoir prouver à l’esprit q
peut seule nous l’apprendre. Les hommes qui ont le pressentiment des vérités nouvelles sont rares ; dans toutes les sciences,
auses d’erreurs si nombreuses qu’il rencontre dans la recherche de la vérité  ; c’est là le seul objet que puisse se proposer l
, et que les théories que nous possédons sont loin de représenter des vérités immuables. Quand nous faisons une théorie, généra
s ces théories sont fausses absolument parlant. Elles ne sont que des vérités partielles et provisoires qui nous sont nécessair
les mathématiques, quand on part d’un axiome ou d’un principe dont la vérité est absolument nécessaire et consciente, la liber
t absolument nécessaire et consciente, la liberté n’existe plus ; les vérités acquises sont immuables. Le géomètre n’est pas li
ondée plus ou moins sur l’observation et qu’ils considèrent comme une vérité absolue. Alors ils raisonnent logiquement et sans
être ignorant. Cette opinion fausse en elle-même cache cependant une vérité . Elle signifie qu’il vaut mieux ne rien savoir qu
que pour détruire une théorie, au lieu de les faire pour chercher la vérité . Ils font également de mauvaises observations par
idée préconçue, on n’a plus l’esprit libre et l’on ne cherche plus la vérité . On fait de la science étroite à laquelle se mêle
c’est que les deux théories sont insuffisantes et ne représentent la vérité ni l’une ni l’autre. L’esprit vraiment scientifiq
r des disputes personnelles. En un mot, le savant qui veut trouver la vérité doit conserver son esprit libre, calme, et, si c’
on ne doit accorder qu’une valeur provisoire dans la recherche de la vérité . En un mot il ne faut point enseigner les théorie
tigatrices nouvelles. Mais ces théories et ces idées n’étant point la vérité immuable, il faut être toujours prêt à les abando
s l’interprétation des phénomènes naturels et dans la recherche de la vérité . L’idée doit toujours rester indépendante, et il
héorie ou autrement, ne saurait être considérée comme représentant la vérité complète dans les sciences. C’est un guide, une l
entre les sciences mathématiques et les sciences expérimentales. Les vérités mathématiques étant immuables et absolues, la sci
cience s’accroît par juxtaposition simple et successive de toutes les vérités acquises. Dans les sciences expérimentales, au co
vérités acquises. Dans les sciences expérimentales, au contraire, les vérités n’étant que relatives, la science ne peut avancer
, la science ne peut avancer que par révolution et par absorption des vérités anciennes dans une forme scientifique nouvelle. D
ces expérimentales les grands hommes ne sont jamais les promoteurs de vérités absolues et immuables. Chaque grand homme tient à
néralisant les faits scientifiques acquis et en en faisant sortir des vérités que leurs devanciers n’avaient point aperçues. Si
qu’on a découvert après eux. Chaque temps a sa somme d’erreurs et de vérités . Il y a des erreurs qui sont en quelque sorte inh
progrès de la méthode expérimentale consistent en ce que la somme des vérités augmente à mesure que la somme des erreurs diminu
gmente à mesure que la somme des erreurs diminue. Mais chacune de ces vérités particulières s’ajoute aux autres pour constituer
de ces vérités particulières s’ajoute aux autres pour constituer des vérités plus générales. Les noms des promoteurs de la sci
La méthode expérimentale, méthode du libre penseur, ne cherche que la vérité scientifique. Le sentiment, d’où tout émane, doit
ubitative, le diriger d’une manière plus sûre dans la recherche de la vérité . Nous avons dit ailleurs que le raisonnement expé
tion ; le point d’appui de l’esprit, c’est le connu, c’est-à-dire une vérité ou un principe dont l’esprit a conscience. L’homm
timent des rapports et du déterminisme qui deviennent critérium de la vérité  : mais, dans tous les cas, il ne peut obtenir cet
rium de la vérité : mais, dans tous les cas, il ne peut obtenir cette vérité ou en approcher que par le raisonnement et par l’
e que j’avance par des arguments physiologiques. Mais pour trouver la vérité scientifique, il importe peu au fond de savoir co
ster dubitative quand le point de départ ou le principe n’est pas une vérité absolue. Or nous avons vu qu’il n’y a de vérité a
rincipe n’est pas une vérité absolue. Or nous avons vu qu’il n’y a de vérité absolue que pour les principes mathématiques ; po
que les conclusions auxquelles nous arrivons, ne représentent que des vérités relatives. L’écueil de l’expérimentateur consiste
onc à croire connaître ce qu’il ne connaît pas, et à prendre pour des vérités absolues des vérités qui ne sont que relatives. D
e ce qu’il ne connaît pas, et à prendre pour des vérités absolues des vérités qui ne sont que relatives. De sorte que la règle
nce qu’en lui montrant qu’il ignore. Peu importe au savant d’avoir la vérité absolue, pourvu qu’il ait la certitude des relati
çue, l’expérimentateur doit encore douter ; car comme il s’agit d’une vérité inconsciente, sa raison lui demande encore une co
l établit entre le phénomène et sa cause. C’est ce rapport qui est la vérité scientifique et qu’il s’agit maintenant de précis
préciser davantage. Rappelons-nous comment nous avons caractérisé les vérités mathématiques et les vérités expérimentales. Les
-nous comment nous avons caractérisé les vérités mathématiques et les vérités expérimentales. Les vérités mathématiques une foi
actérisé les vérités mathématiques et les vérités expérimentales. Les vérités mathématiques une fois acquises, avons-nous dit,
Les vérités mathématiques une fois acquises, avons-nous dit, sont des vérités conscientes et absolues, parce que les conditions
également conscientes et connues par nous d’une manière absolue. Les vérités expérimentales, au contraire, sont inconscientes
d’une manière relative à l’état actuel de notre science. Mais si les vérités expérimentales qui servent de base à nos raisonne
énomènes naturels qu’elles ne nous apparaissent que par lambeaux, ces vérités expérimentales n’en reposent pas moins sur des pr
as moins sur des principes qui sont absolus parce que, comme ceux des vérités mathématiques, ils s’adressent à notre conscience
ons de plus en plus simples. Nous voulons ainsi saisir la forme de la vérité scientifique, c’est-à-dire trouver la loi qui nou
tale est le seul moyen que nous ayons pour aller à la recherche de la vérité dans les sciences naturelles, et le déterminisme
soutienne. Malgré nos efforts, nous sommes encore bien loin de cette vérité absolue ; et il est probable, surtout dans les sc
jà dit que c’est là un très mauvais esprit : quand on veut trouver la vérité , on ne peut asseoir solidement ses idées qu’en ch
n des axiomes du médecin expérimentateur. S’il est bien pénétré de la vérité de ce principe, il exclura de ses explications to
nque de cet univers, dans l’harmonie duquel il entre pour sa part. La vérité absolue, dans les corps vivants, serait encore pl
s générations successives dans leur ardeur passionnée à rechercher la vérité . Notre sentiment nous porte à croire, dès l’abord
r la vérité. Notre sentiment nous porte à croire, dès l’abord, que la vérité absolue doit être de notre domaine ; mais l’étude
tes les sciences expérimentales, où nous ne pouvons atteindre que des vérités relatives ou partielles, et connaître les phénomè
matière. À la fin du siècle dernier, la science a proclamé une grande vérité , à savoir, qu’en fait de matière rien ne se perd
en poids. Dans ces derniers temps, la science a proclamé une seconde vérité dont elle poursuit encore la démonstration et qui
es corps bruts ; qu’il me suffise de dire pour le moment que les deux vérités qui précèdent sont universelles et qu’elles embra
f, devient très grand pour le médecin qui doit surtout rechercher les vérités objectives et pratiques. Il faut admirer sans dou
ance des mécanismes de la mort. À toutes les époques on a senti cette vérité , et dès les temps les plus anciens, on a pratiqué
ions de phénomènes, et de prendre des moyennes comme expression de la vérité  ; on arriverait ainsi à des conclusions qui, quoi
autrement ; car jamais la statistique, suivant moi, ne peut donner la vérité scientifique et ne peut constituer par conséquent
l’homme suit une marche logique et nécessaire dans la recherche de la vérité scientifique. Il observe des faits, les rapproche
l contrôle par l’expérience pour s’élever à des propositions ou à des vérités de plus en plus générales. Il faut sans doute que
ue des points d’appui pour aller ensuite plus loin, et que toutes les vérités scientifiques nouvelles ne se trouvent pas dans l
 ; le plus grand mérite de Bacon est d’avoir proclamé bien haut cette vérité . Je considère, quant à moi, que reporter aujourd’
e développer ici suffisamment ; je terminerai en disant qu’il est une vérité bien établie dans la science moderne, c’est que l
st de soigner les pépinières des arbres à fruits. L’évidence de cette vérité tend à amener et amènera nécessairement une réfor
e et les savants sont cosmopolites, et il semble peu important qu’une vérité scientifique se développe sur un point quelconque
dépendance de son esprit était la meilleure condition pour trouver la vérité et pour faire faire des progrès à la science. C’e
ur la pratique des choses on est bien obligé de laisser croire que la vérité (au moins la vérité provisoire) est représentée p
hoses on est bien obligé de laisser croire que la vérité (au moins la vérité provisoire) est représentée par la théorie ou par
umaine consiste à chercher la vraie formule ou la vraie théorie de la vérité dans un ordre quelconque. Nous en approchons touj
essité de la faiblesse de notre esprit que de ne pouvoir arriver à la vérité qu’en passant par une multitude d’erreurs et d’éc
dans l’état actuel de la science biologique, ne représentent que des vérités restreintes et précaires qui sont destinées à pér
théories. Les principes sont les axiomes scientifiques ; ce sont des vérités absolues qui constituent un critérium immuable. L
i résument l’état actuel de nos connaissances ; elles constituent des vérités toujours relatives et destinées à se modifier par
sensibles, etc. À la suite de ces critiques, M. Longet s’écrie : « La vérité est une ; que le lecteur choisisse, s’il l’ose, a
miner dans leurs conditions respectives. Quand M. Longet s’écrie : La vérité est une…, cela voudrait-il dire que, si l’un des
e qu’il voyait. L’esprit de M. Longet, au contraire, voulait avoir la vérité d’un côté ou de l’autre ; c’est pourquoi il se dé
regarde comme la propriété de Magendie ou la mienne. Le culte dû à la vérité exige qu’on ne craigne jamais de revenir sur une
’après cet aveu, que M. Longet n’est animé que du désir de trouver la vérité , et M. Longet le prouve quand il dit qu’il ne fau
faire une découverte. Oui, à la condition que l’on mette au jour une vérité nouvelle en montrant la cause de l’erreur, et alo
’est point synonyme de dénigrement ; critiquer signifie rechercher la vérité en séparant ce qui est vrai de ce qui est faux, e
nt être regardées que comme des théories provisoires et non comme des vérités absolues auxquelles il faille faire plier les fai
se prouver ni se transmettre ainsi que cela doit avoir lieu pour les vérités scientifiques. J’ai souvent entendu des médecins
is il ne faut pas croire pour cela que les théories soient jamais des vérités absolues ; elles sont toujours perfectibles et pa
stèmes qui, ni les uns ni les autres, ne sauraient jamais exprimer la vérité . À ce propos il ne sera pas inutile de rappeler e
les idées particulières de chacun et les fait tourner au profit de la vérité générale établie à l’aide du critérium expériment
e rôle du physiologiste comme celui de tout savant est de chercher la vérité pour elle-même, sans vouloir la faire servir de c
sophiques, a comme eux le tort d’être un système. Or, pour trouver la vérité , il suffit que le savant se mette en face de la n
is les choses, mais la recherche des choses. » Pourtant c’est bien la vérité elle-même qui nous intéresse, et si nous la cherc
nt exacte scientifiquement ; le savant monte toujours en cherchant la vérité , et s’il ne la trouve jamais tout entière, il en
fragments très importants, et ce sont précisément ces fragments de la vérité générale qui constituent la science. Le savant ne
savant ne cherche donc pas pour le plaisir de chercher, il cherche la vérité pour la posséder, et il la possède déjà dans des
s à la science, pas plus que la science qui prétendrait supprimer les vérités philosophiques qui sont actuellement hors de son
ns élevées fécondent les sciences en les entraînant à la recherche de vérités qui sont actuellement en dehors d’elles, mais qui
iques, comme on briserait les chaînes d’un esclavage intellectuel. La vérité , si on peut la trouver, est de tous les systèmes,
85 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
manqué de logique, il faudrait d’abord, cela va sans dire, prouver la vérité de l’accusation ; mais il faudrait aussi, et surt
pes produire d’eux-mêmes leurs conséquences. Ils s’en sont remis à la vérité , mieux connue, plus approfondie, du soin de corri
rime, leur interdépendance, apparaissaient comme les caractères de la vérité scientifique et la différenciaient de la vérité h
les caractères de la vérité scientifique et la différenciaient de la vérité historique. Il n’y a de science que de ce qui s’e
formule unique. Le genre de certitude que comporte renonciation de la vérité mathématique ou physique devenait la mesure ou le
réalité » de son objet, mais, en tout cas, la « conformité » d’aucune vérité avec son objet. Les rapports seuls sont certains 
eprésenter dans sa « relation » avec la nature de l’esprit humain. La vérité scientifique en soi n’est donc pas d’un autre ord
La vérité scientifique en soi n’est donc pas d’un autre ordre que les vérités qu’on l’a vue quelquefois essayer, non seulement
une consistance quasi dogmatique, et, pour cela, d’en soustraire les vérités à toute possibilité de changement ou même d’évolu
ils eussent dit volontiers, en parodiant un mot de Bossuet, que toute vérité , du moment et par cela seul qu’elle était sortie
nt eux-mêmes plus radicalement. Ce qui revient à dire que si quelques vérités , très générales, demeureront éternellement les mê
’art de compliquer ou d’embrouiller les questions. Ce n’est pas, à la vérité , que la solution de la difficulté soit aisée, et
relation » de ces notions, et le principe lui-même n’a de sens ou de vérité qu’en fonction de ces relations. Mais ces relatio
e est toujours la même en ses opérations, il n’en résulte pas que les vérités dont elle est capable soient toutes de la même na
t, de la « totalisation de l’expérience humaine », le critérium de la vérité . La vérité, c’est l’acquêt de l’expérience humain
totalisation de l’expérience humaine », le critérium de la vérité. La vérité , c’est l’acquêt de l’expérience humaine, que d’ai
nt en elle tout ce qu’il faut pour se corriger ou se redresser. Si la vérité n’est en effet que la « totalisation de l’expérie
86 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIV. Moralistes à succès : Dumas, Bourget, Prévost » pp. 170-180
ez pas. « Rien ne peut faire que je n’aie pas aimé, cherché et dit la vérité . » Vous entendez : la vérité. Laissez là Spinoza,
que je n’aie pas aimé, cherché et dit la vérité. » Vous entendez : la vérité . Laissez là Spinoza, Hegel et Stuart Mill, jeunes
tuart Mill, jeunes hommes en effort vers la compréhension. Ici est la vérité . Voici Thouvenin qui s’avance vers la rampe, en b
s’avance vers la rampe, en bonne lumière, et près du souffleur : « La vérité , la vérité absolue, voulez-vous la savoir ? Ce n’
rs la rampe, en bonne lumière, et près du souffleur : « La vérité, la vérité absolue, voulez-vous la savoir ? Ce n’est pas, et
s la savoir ? Ce n’est pas, etc. etc. ; c’est, etc. etc. La voilà, la vérité . » Ouvrez le catéchisme. Le succès du théâtre de
pas de cette extraordinaire faculté de Dumas : Suggérer qu’il sait la vérité , la solution des difficultés morales, qu’il va él
87 (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.
acilement et vite mon parti. Cependant, Monsieur, je ferais tort à la vérité , si je ne disais pas que j’ai éprouvé, au milieu
e me sens presque involontairement amené à suivre un certain ordre de vérités et je ne trouve que là les réflexions dont mon es
’achèvement de mon 1er art. sur la Div. Épopée : je n’ai eu, en toute vérité , que quelques lignes à ajouter. J’espère pouvoir,
u siècle ont, avant celui-ci, parlé du christianisme avec amour, avec vérité même, sans pouvoir être pour cela comptés parmi l
principe ; elle ne peut donc pas les peindre, ou elle les peint sans vérité et sans vie ; car en aucun genre, sa puissance ne
n intérieure. Des passions générales ont souvent été rendues avec une vérité si flagrante, qu’il ne semblait pas que le poète
c’est pour cela que tous les jours des écrits religieux pleins d’une vérité profonde n’ont aucun sens pour certains lecteurs.
hoses, joies, douleurs, confusion, remords, amour, espérance, ont une vérité irrécusable, et quelquefois poignante. C’est, sou
ans la prière, j’ose à peine ici vous dire : Conseillez-moi !… Quelle vérité  ! quelle cruelle vérité ! Ce sont des traits semb
eine ici vous dire : Conseillez-moi !… Quelle vérité ! quelle cruelle vérité  ! Ce sont des traits semblables qui font le vrai
e passage de la seconde affection à la troisième est expliqué avec la vérité la plus instructive et la plus triste. Cette dégé
re ; et il nous semble que toute personne qui a été affranchie par la vérité , doit sentir le besoin, si elle vient à en parler
payer cher aux jeunes gens ces sagesses précoces de langage. Bien des vérités qu’on croit savoir de reste et tenir, si elles vi
s impures, même dans le plus haut monde. Ce dernier morceau est d’une vérité terrible.) Dans cette disposition intérieure de
ommander au lecteur quelques pages admirables (II, 166-171) sur cette vérité  : que tous les défauts réels qui, selon le monde,
rien pourtant n’est tranquille ; il y a le mouvement douloureux de la vérité incessamment élancée, incessamment refoulée ; ref
mais par quoi donc ? Ah ! l’erreur n’est pas le seul contraire de la vérité morale. Cette vérité est une vie… ; avant d’arriv
Ah ! l’erreur n’est pas le seul contraire de la vérité morale. Cette vérité est une vie… ; avant d’arriver jusqu’aux ténèbres
re que quand elle sera une vie. Et que seraient donc les luttes de la vérité , et qu’est-ce qu’auraient de sublime ses saintes
avait à combattre que l’erreur et à conquérir que l’intelligence ? La vérité (et nous parlons ici de la vérité humaine, de ce
à conquérir que l’intelligence ? La vérité (et nous parlons ici de la vérité humaine, de ce qui fait que l’homme lui-même est
ons ici de la vérité humaine, de ce qui fait que l’homme lui-même est vérité ) est une transformation de l’être qui la reçoit.
, c’est ce qui fait leur valeur, et la valeur de l’homme lui-même. La vérité , c’est l’ordre, c’est l’harmonie, c’est la paix,
on de son talent, n’est pas, dans les Pensées d’Août, une lutte de la vérité contre l’erreur. Il y a peu d’erreur dans ce livr
ait négatif, s’il acquiesçait sans s’attacher, si, laissant passer la vérité , il ne la retenait pas, s’il n’en était ni touché
à faire ; où les illusions mondaines sont dissipées, le besoin de la vérité profond et sincère, les éléments de cette vérité
ées, le besoin de la vérité profond et sincère, les éléments de cette vérité présents, ses conséquences pressenties, avouées,
apparence ; il est des moments, des situations, où c’est respecter la vérité que de s’interdire de l’arborer trop haut ; on l’
irons pas celui-ci sans remercier l’auteur d’avoir ouvert à la grande vérité un sentier de plus vers le monde. Il n’est pas le
de spéculation, un système que chacun remanie à son tour ; c’est une vérité relative, que toute altération transforme en erre
yntaxe ; l’essentiel à ses yeux, son unique souci, est de rendre avec vérité son idée, et ce qui est plus difficile, son impre
dans son système (qui n’a que le tort d’être un système) un fonds de vérité qu’il a développé avec bien de la grâce dans son
onvenons-en, la thèse fût-elle vraie, l’auteur a payé trop cher cette vérité , par l’abandon momentané des principes qu’il aime
l il reconnaissait que sa thèse n’était pas vraie, car où donc est la vérité qui coûte la vie à une autre vérité ? J’absous vo
ait pas vraie, car où donc est la vérité qui coûte la vie à une autre vérité  ? J’absous volontiers l’intention ; mais je dénon
e va au-devant des conclusions, elle a préparé une place à toutes les vérités successives. La première condition pour bien écri
ndains sont de tout temps les mêmes sur certains chapitres : moins la vérité en soi, que la considération ; moins la vertu, qu
nce vers les clartés du dix-septième, où il reconnaît sans hésiter la vérité morale et l’unique solution des problèmes de la v
assez ; car ils ne voient plus, dans cette vie d’hier, la portion de vérité qui les affermissait dans l’erreur, le terrain ne
e est elle-même une pensée ; et bien que son point de départ soit une vérité révélée, et que, par conséquent, elle ne dispose
le est, de fait, l’éclectisme par excellence, comme nécessairement la vérité doit l’être. Ceci suppose que le christianisme es
ement la vérité doit l’être. Ceci suppose que le christianisme est la vérité , et tout le monde ne nous l’accordera pas ; à la
ue de leur préoccupation ou de leur art, que chaque objet qui a de la vérité a de la poésie, mais qu’il est absurde de vouloir
dissimuler l’absence d’autres éléments non moins importants, et de la vérité même. C’est ce qui était arrivé à l’époque dont n
ion constante des mêmes formiles et le retour constant au dépôt de la vérité , mais par la similitude de l’inspiration dans la
je vois l’Église ; derrière Saint-Cyran, je ne vois rien, rien que la vérité . Cet homme avait trouvé dans le christianisme ce
: il a souci de cette terre, de la réalisation historique des grandes vérités chrétiennes ; il s’en occupe dans l’histoire qu’i
Jansénius songeait plus particulièrement à la nécessité de l’entière vérité dans la doctrine ; lui, il tient surtout à la néc
dans la doctrine ; lui, il tient surtout à la nécessité de l’entière vérité dans la guérison. Parmi les réformateurs célèbres
et souvent vous aurez lieu d’admirer la justesse dans l’audace et la vérité dans le délire. La réalité humaine, voilà ce que,
progrès ne peut être que la marche du monde des intelligences vers la vérité , laquelle exclusivement et infailliblement renfer
lle des plaisanteries, c’est véritablement épouser le désespoir. À la vérité , tous ceux qui sont livrés à cette conviction ne
e elle-même, coupe aride qu’il présente sans cesse au bonheur et à la vérité , comme à une rosée du ciel, puisse jamais se comb
nte, cœur exalté, vous ne savez pas encore épeler dans le livre de la vérité . Vous portez en vous, tout endormie, une idée ter
Ce n’est pas le ciel, mais ce n’est plus la terre. » Mais hors de la vérité , où est la sainteté de l’art ? N’y a-t-il donc po
de la vérité, où est la sainteté de l’art ? N’y a-t-il donc point de vérité dans le drame d’Ahasvérus ? Certes, il y en a bea
le drame d’Ahasvérus ? Certes, il y en a beaucoup ; beaucoup de cette vérité dont la littérature de nos jours est saturée ; ca
ité dont la littérature de nos jours est saturée ; car, en deçà de la vérité qui console, il y a, à la disposition de tous, la
n deçà de la vérité qui console, il y a, à la disposition de tous, la vérité qui désespère ; et de celle-là, l’ouvrage de M. Q
fin, il l’a trouvé misérablement pauvre et impuissant ; mais dire la vérité qui désespère, c’est faire la moitié du chemin ve
dire la vérité qui désespère, c’est faire la moitié du chemin vers la vérité qui console, c’est indiquer, d’un doigt tendu ver
nué, leur inépuisable tourment. Mais une réponse à ces questions, une vérité qui ne soit pas négative, une consolation de l’in
en particulier dans un moment donné, et qui enseigne à l’humanité des vérités dont la découverte ne peut s’expliquer par aucun
nements du Christ que se trouvent plus pures et à plus forte dose les vérités de cette religion idéale, dont toutes les religio
ans toutes les religions quelque trace ou quelque pressentiment de la vérité , en refusant au christianisme un lieu, une date,
ment en tous sens. Erreur de principe, puisque c’est substituer à des vérités complètes et fécondes des vérités incomplètes et,
ipe, puisque c’est substituer à des vérités complètes et fécondes des vérités incomplètes et, par là même, stériles. Ces observ
’est une erreur monstrueuse et mortelle et, en revanche, que s’il est vérité , c’est la vérité par excellence, la vérité des vé
onstrueuse et mortelle et, en revanche, que s’il est vérité, c’est la vérité par excellence, la vérité des vérités. Il a donc
en revanche, que s’il est vérité, c’est la vérité par excellence, la vérité des vérités. Il a donc semé dans le monde, il y s
e, que s’il est vérité, c’est la vérité par excellence, la vérité des vérités . Il a donc semé dans le monde, il y sème encore o
moins ; et, par une conséquence nécessaire, il faut ou adopter cette vérité sans réserve, ou la rejeter absolument ; et, comm
mortelle durée ; si, pour lui, le christianisme est le seul nom de la vérité religieuse, morale et sociale ; alors, nous lui d
le, une juste appréciation de notre situation morale. Il n’y a que la vérité qui soit féconde ; il n’y a, si nous osons nous e
ui soit féconde ; il n’y a, si nous osons nous exprimer ainsi, que la vérité qui soit vraie, c’est-à-dire qui produise des eff
ingénieuses, artistement combinées, ne donnent pas pour résultat une vérité . La vie humaine ne peut s’organiser solidement su
il nous apportait une religion, et une religion ne se compose pas de vérités qui écrasent ; une religion relie, et l’on ne peu
uence chrétienne, on ne conciliera jamais bien l’inflexibilité que la vérité réclame avec les accommodements journaliers sans
admirer cette espèce de courant qui fait dériver incessamment vers la vérité ceux que leurs opinions en éloignent le plus ! Pa
n système qui ne porte quelque trace de ce charme secret qu’exerce la vérité sur nous en dépit de nous-mêmes. Toujours nous ac
déjà dit, quelque chose d’inconnu nous rentraîne incessamment vers la vérité . Pourquoi encore ? parce que le mot de rédemption
ceux qu’une plus heureuse dispensation a placés au centre même de la vérité , cette dure parole : « Tu n’as point de part avec
tons pressés d’y convier tous les hommes, est-ce donc que rien, de la vérité , n’a pénétré en nous ? Est-ce qu’à notre insu, ce
me fasse réfléchir sur son importance, et conduise à le soupçonner de vérité  ; qu’au lieu d’arracher de l’arbre, et de planter
ue les poètes, en appliquant leur art à une religion qui n’est pas la vérité , l’altèrent, alors même qu’elle est pour eux un o
i « il n’y a nulle variation, ni aucune ombre de changement162 » ; la vérité ne peut jamais être contredite par la réalité ; r
re elle. Si donc, comme dans la première de nos deux suppositions, la vérité se trouve en quelque religion (or, la vérité veut
os deux suppositions, la vérité se trouve en quelque religion (or, la vérité veut dire ici toute la vérité, puisqu’une vérité
é se trouve en quelque religion (or, la vérité veut dire ici toute la vérité , puisqu’une vérité partielle n’est autre chose qu
que religion (or, la vérité veut dire ici toute la vérité, puisqu’une vérité partielle n’est autre chose qu’une erreur, et que
re chose qu’une erreur, et que même l’erreur n’est autre chose que la vérité partielle ou scindée), la vérité, dis-je, ou Dieu
me l’erreur n’est autre chose que la vérité partielle ou scindée), la vérité , dis-je, ou Dieu, se trouve en quelque religion,
e le poète s’absorbe et s’annule dans le fidèle, et la poésie dans la vérité . Qu’on n’aille pas s’y tromper : les paroles que
ire, d’attente, une manière d’occuper ou de dissimuler un vide que la vérité seule peut remplir, tellement qu’une fois la véri
er un vide que la vérité seule peut remplir, tellement qu’une fois la vérité installée, la poésie se retire d’elle-même et s’é
e de la grande révolution qui vient faire de cette âme un trône de la vérité . Même alors, nous le croyons, les conditions esse
érité. Même alors, nous le croyons, les conditions essentielles de la vérité subsistent. Mais la question suscitée par M. Quin
complément nécessaire du monde de la nature ; admettez un monde de la vérité , mais de la vérité pleine et triomphante, celui-l
re du monde de la nature ; admettez un monde de la vérité, mais de la vérité pleine et triomphante, celui-là aussi aura ses do
ourquoi s’interdirait-elle encore cet univers mixte, renouvelé par la vérité , mais humain pourtant et naturel, où elle peut se
l’espace et de l’essor, sans être jamais obligée de se prendre à ces vérités centrales d’où la lumière et la vie s’épanchent d
même ne se voit point. Il y a donc de la poésie possible autour de la vérité . Sans doute il resterait à dire à quelles conditi
tenons à ces termes, la poésie n’aurait point à se retirer devant la vérité , mais seulement devant ce qui la rétrécit ou la d
t ? Que devenait cette fable, envisagée comme l’image, non plus de la vérité , mais au moins d’une vérité ? Ce qu’elle devenait
, envisagée comme l’image, non plus de la vérité, mais au moins d’une vérité  ? Ce qu’elle devenait, il ne nous est pas aisé de
du Très-Haut et la délivrance de l’humanité ; ils le persuadent de la vérité de leurs paroles en l’emportant, à travers les sp
donné ; il se le donne à soi-même une seconde fois ; il s’en fait une vérité de sentiment et d’expérience ; et, chose remarqua
if au plus haut degré, l’auteur n’est pas pour cela moins fidèle à la vérité objective. Il la reproduit même d’autant mieux ;
s. L’ouvrage n’est pas volumineux, puisque ces deux tomes, forts à la vérité , ne nous mènent que jusqu’à la mort de Louis IX ;
nt on avait affublé le moyen âge, mais rejetant aussi cette prétendue vérité , basse et laide, qu’une réaction historique, trop
es. Héritage et souvenir de l’invasion, elle ne représentait plus une vérité . Il y avait une nation française ; il lui fallait
st heureux de les rencontrer ; ces convictions, c’est une vie ; et la vérité chrétienne, qui les domine et à qui elles doivent
degré de foi morale est le point de départ et le premier pas vers la vérité religieuse. Il y a un rapport étroit entre la rec
on ; qu’il n’y eût pas, en un mot, dans notre nature une puissance de vérité suffisante pour cette glorieuse immolation. Heure
temps, et constatent qu’il n’y a pas seulement des réalités, mais des vérités . Nos beaux esprits modernes ont trop l’air de cha
r personnellement, c’est remettre, peu virilement, les intérêts de la vérité entre les mains du temps ; et si vous regardez de
quoi qu’on nomme le temps, implique une profonde indifférence pour la vérité , si ce n’est la négation de la vérité même. L’aut
e profonde indifférence pour la vérité, si ce n’est la négation de la vérité même. L’auteur de l’Histoire de France n’attend q
voir, les nerfs tendus et la sueur au front, gravir lentement vers la vérité , ne suscitait dans le cœur des pensées qui ne lai
le glorieux accomplissement des destinées de la France. » Et c’est la vérité . J’avais lu ces trois volumes, je viens de les re
n’est la loi unique ; la littérature est aussi une chose sociale ; la vérité esthétique n’est pas plus individuelle de sa natu
é esthétique n’est pas plus individuelle de sa nature que toute autre vérité , et la part de la liberté, ici comme ailleurs, es
s semble, à plus d’une injustice ; mais dans l’injustice même, que de vérité  ! que de psychologie ! que le profil, dans son ex
elet, est en proie à un immense ennui. Et il y aurait encore moins de vérité que de convenance à appliquer ici un vers bien co
expression de leur temps et des agents libres et importants. Ces deux vérités sont également évidentes. Ni Louis ni Charles ne
ndeur que de pénétration, et sans autre préoccupation que celle de la vérité . L’un et l’autre ressortent de cette étude un peu
Mais l’indépendance n’est qu’une des conditions d’un bon jugement. La vérité , et, lorsqu’il s’agit de juger les actions des ho
. La vérité, et, lorsqu’il s’agit de juger les actions des hommes, la vérité morale, en fait le véritable prix. Nous voulons t
s, la vérité morale, en fait le véritable prix. Nous voulons toute la vérité sur l’homme et sur les principes ; nous prétendon
i s’est passé était selon la nécessité absolue, c’est-à-dire selon la vérité et selon Dieu ? Ils ont coutume, nous le savons,
eur développement ultérieur. Rien, en politique, n’est vrai que d’une vérité relative ; il n’y a qu’une vérité absolue, étoile
en politique, n’est vrai que d’une vérité relative ; il n’y a qu’une vérité absolue, étoile polaire autour de laquelle tourne
emblent avoir servi le genre humain, non pas elles toutefois, mais la vérité mêlée avec elles. Ce n’est que dans la vérité cen
lles toutefois, mais la vérité mêlée avec elles. Ce n’est que dans la vérité centrale qu’il n’y a point d’approximation, d’inc
réformée, considérées dans leur caractère religieux. On s’étonne à la vérité que l’auteur ait pu croire que les partisans séri
n’est pas pour cela plus intelligible. Mais ce qui est vrai et d’une vérité profonde, c’est d’avoir remarqué que « les hérési
œuvre des réformateurs eût été inconséquente et vaine ; mais toute la vérité sur la Réformation, ou pour mieux dire, toute la
ivers, excepté le cœur de l’homme, est disposé pour le triomphe de la vérité  ; c’est que les choses sont plus fortes que les h
loi d’un très grand talent ; on ne doit le mettre qu’au service de la vérité . Ici, qu’on ne se méprenne pas sur notre pensée.
notre pensée. Nous ne distinguons point en ce moment, dans le mot de vérité , le sens littéraire du sens moral ; et si l’on pr
chrétienne pour lui par l’impression qu’il en reçoit. Il y trouve une vérité complète dans son genre et précieuse, la vérité d
çoit. Il y trouve une vérité complète dans son genre et précieuse, la vérité dans la représentation de l’erreur. Il ne sera pa
ont leur racine dans notre nature, qui, du moins comme fait, est une vérité , et, à partir du fait de la chute, une nécessité 
reurs sont des erreurs humaines ; il faut même convenir qu’il y a une vérité à la racine de chacune d’elles ; car elles ne son
pas le christianisme au sérieux, et si ce n’est pas vous jouer de la vérité , c’est jouer avec la vérité. Est-ce là ce que vou
ieux, et si ce n’est pas vous jouer de la vérité, c’est jouer avec la vérité . Est-ce là ce que vous appelez les immunités de l
vous appelez les immunités de la poésie ? où sont alors celles de la vérité  ? Si vos fictions font un effet très positif, vot
est devenu pour lui une seconde conscience ; or ce n’est que sauf les vérités que nous portons dans notre conscience que nous p
Louis XI. Cela ne serait pas supporté. Il y a même plus : de grandes vérités historiques sont encore à l’état de paradoxes ; c
, vrai ou faux, mais un et indivisible dans sa fausseté comme dans sa vérité . Niez-le, si vous voulez (et que ce soit en prose
pécheurs morts sans repentir. C’est ce sentiment, non pas seul, à la vérité , qui a créé dans l’Église romaine le dogme du pur
dit encore, « de le ramener d’entre les morts262. » L’Écriture, à la vérité , leur parle d’une seconde crucifixion du Christ.
népuisable comme l’âme, inépuisable comme la malice de l’ennemi de la vérité , et n’aurait point de fin si ce monde ne finissai
r combien il est difficile de se tenir constamment en garde contre la vérité , et de n’y pas retomber de loin en loin dans la s
conséquences que du principe. On le voit glisser à tout moment de la vérité dans l’erreur, et la première, trop souvent, ne s
u faire dire à l’un des élus, qui pourtant est à la source même de la vérité  : Si tu m’aimes en Dieu, viens me chercher toi-m
une joie douce, noble, pleine de majesté, c’est un goût sublime de la vérité et de la vertu qui le transporte : ils sont sans
a fait entrevoir à l’horizon lointain de la doctrine évangélique une vérité sublime : c’est que toute la création est en trav
s de tous les exemples et de tous les précédents, il n’y avait pas la vérité , règle universelle et absolue. On dit que M. Soum
lopstock non seulement ménage, mais consacre la plus fondamentale des vérités du christianisme, c’est que le bienfait de la réd
la vertu, la puissance du repentir, voilà, dans le christianisme, la vérité vivante ; voilà celle qui rend le christianisme h
étien est toujours intéressant, et même toujours vrai, au moins d’une vérité morale. Eh bien ! c’est de cette vérité-là (la pl
toujours vrai, au moins d’une vérité morale. Eh bien ! c’est de cette vérité -là (la plus précieuse de toutes) qu’est vrai l’ép
et je hasarde comme une simple fiction ce qu’il enseignait comme une vérité .  » Les entraves de la réalité n’existent point p
Dieu contre le néant d’un rêve épique ? pourquoi invoquer l’éternelle vérité à propos d’un livre où l’auteur a écrit lui-même
drissez-vous à ce mensonge ; regrettez que ce mensonge ne soit pas la vérité  ; faites, de loin, la révérence à la vérité, mais
e mensonge ne soit pas la vérité ; faites, de loin, la révérence à la vérité , mais vivez avec le mensonge ! Si ce n’est pas ce
tation des scènes animées de la vie intérieure, et qu’on n’a cru à la vérité du drame qu’à force de s’identifier avec le rôle
doux de démêler, et c’est un devoir de signaler, l’action pure de la vérité sur l’âme individuelle, dans tous les cas où il e
ère irrécusable ce que peut, dans l’absence de tout intermédiaire, la vérité mise en contact avec l’âme ou l’intelligence ? Le
hantement de l’imagination. Heureux, néanmoins, l’homme qui reçoit la vérité par toutes ses facultés à la fois ! pour qui elle
nous précipite en aveugles, en heureux aveugles ! à la rencontre des vérités austères de la révélation. C’est par ce miel goût
rtie de celui qui le professe ; si, possédant en soi l’avantage de la vérité objective, il a en même temps une réalité subject
u’il n’est qu’une abstraction en dehors de celui qui la proclame, une vérité apprise par cœur et non par le cœur, nous préféro
prise par cœur et non par le cœur, nous préférons de beaucoup à cette vérité sans vie, sans personnalité, à cette vérité qui n
érons de beaucoup à cette vérité sans vie, sans personnalité, à cette vérité qui n’est point encore faite âme, nous lui préfér
reur à laquelle on croit ; une telle erreur a plus de droit au nom de vérité que la vérité même avant que nous nous soyons ide
e on croit ; une telle erreur a plus de droit au nom de vérité que la vérité même avant que nous nous soyons identifiés avec e
instinct il exprime à flots purs de ces anciens écrits, humains à la vérité , mais composés par de vrais confesseurs de Jésus-
y désirerait certains principes plus distinctement aperçus, certaines vérités plus nettement articulées, certaines conséquences
u’involontaire et inconsciente ! Et quelle précieuse confirmation des vérités rédigées par la foi réfléchie, par la piété savan
ar la foi réfléchie, par la piété savante, quand on les retrouve, ces vérités , toutes chaudes et toutes palpitantes, au fond d’
n ne peut pas exagérer, au contraire, on reste toujours en deçà de la vérité , en décrivant ce printemps de la grâce que l’Évan
e mouvements et de toutes sortes de magies, ne contiennent au fond ni vérité divine ni sagesse. Et quand ce ne sont point de c
ile, trop ardu, et poussant les esprits vers une recherche ardente de vérités qu’on trouverait si complètes dans la simplicité
rités, aussi longtemps qu’il ne se serait pas dit : elle seule est la vérité , rien que la vérité, toute la vérité, son christi
ps qu’il ne se serait pas dit : elle seule est la vérité, rien que la vérité , toute la vérité, son christianisme serait à la m
rait pas dit : elle seule est la vérité, rien que la vérité, toute la vérité , son christianisme serait à la merci de beaucoup
eur expression, surtout lorsque dans cette expression est celle de la vérité qui nous sauve. Les idées auxquelles Dieu a confi
en soi-même ; rien ne l’est que par le fait de notre nature. Mais les vérités par lesquelles nous devons être régénérés et sauv
me protestant), soit que nous n’ayons pas donné assez d’attention aux vérités de sa Parole pour en obtenir une connaissance exa
e pèche le christianisme d’Arthur : il n’altère point positivement la vérité révélée, mais il ne l’examine point assez, il ne
s, puisque, dans cet ordre de choses, tout ce qui est différent de la vérité est le contraire de la vérité. C’est ainsi que l’
choses, tout ce qui est différent de la vérité est le contraire de la vérité . C’est ainsi que l’idée générale d’expiation l’a
tres âmes, la précision, qui, après tout, n’est qu’un autre nom de la vérité , ne sera pas indispensable pour déterminer une co
la vôtre ? Hélas ! la plus claire, la plus complète énonciation de la vérité religieuse manque trop souvent son effet sur les
douteux, en émoussant, par le vague des expressions, la pointe de ces vérités qu’on ne peut trop aiguiser ? N’est-ce donc pas a
d’où vous devez conclure que, tout en acceptant, chacun pour nous, la vérité dans la forme et sous l’aspect que Dieu a jugés s
aspect peuvent être inintelligibles ; qu’il faut leur présenter cette vérité sous la forme non individuelle, non subjective, m
L’ordre peut se rendre odieux par la manière dont il s’impose ; et la vérité sociale peut devenir mensonge. Des esprits impati
eligion, l’ordre social par conséquent, devinrent choses officielles, vérités de convention. La littérature de cette époque est
térialisme n’a organisé une société. Il faut périr, ou se rendre à la vérité . Mais qu’à ce moment même, les débauches de la pe
remarqué que cette recherche est celle d’une intelligence altérée de vérité , avide de convaincre et d’être convaincue, et qui
tendances contre lesquelles M. Walsh s’élève avec tant de force. À la vérité , nous n’avons lu ni le Dieu inconnu, ni aucune de
serait qu’un lieu commun, irritant quoique usé ; car il est certaines vérités qui ne perdent jamais leur aiguillon. M. Souvestr
i est au-dessus de l’histoire et du roman, c’est la déclaration de la vérité éternelle, qui a donné hautement l’avantage à la
ntérêt se tire essentiellement de la peinture des caractères et de la vérité dramatique des détails. Il nous suffira de dire q
saire au dessein que je suppose, et la poésie n’est que l’éclat de la vérité  ; mais c’est se proportionner aux statures moyenn
er le vrai dans l’inouï ; demain je m’attacherai à ces tableaux d’une vérité naïve et poignante, où chaque détail, vérifié par
vive, de la cause contraire. Je me trompe : il y a toujours, dans une vérité frappante de dessin et de coloris, quelque chose
cette idée est, en morale, la porte qui s’ouvre entre l’erreur et la vérité . Mais cette porte, il faut la passer. Or, l’idée
pour faire prendre ce dessein au sérieux par tous les lecteurs. À la vérité , l’auteur a pu être bien aise de faire une expéri
s le fond de la doctrine évangélique ; qu’il n’a ramassé que quelques vérités de détail ou d’application autour de la vérité ce
ramassé que quelques vérités de détail ou d’application autour de la vérité centrale ; que l’Évangile, tel qu’il le conçoit,
88 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »
une énergie étonnante. Il faudrait remonter à Pascal pour trouver des vérités aussi vastes, concentrées dans un si petit espace
ilosophie, ne sait pas que ce public existe. Qu’on puisse tirer de la vérité des effets utiles, il ne l’a jamais soupçonné. À
eut-être tout, peut-être rien. Peu lui importe ; il n’ôtera rien à la vérité . Philosophe immoral ! dites-vous. Eh bien, je pre
tatives, meurtrières maudites de la certitude ; et si, par hasard, la vérité se rencontre chez elles, nous irons prendre chez
, la vérité se rencontre chez elles, nous irons prendre chez elles la vérité . Elle s’y rencontre. Nos idées sont si bien repré
véritable, qu’elle est la puissance même de penser. Pour rendre cette vérité sensible, prenons une idée sensible. Vous voilà a
t désert. La place manque pour énumérer les preuves multipliées d’une vérité si certaine. Le lecteur nous permettra de ne poin
de la perception extérieure, de ses précédents, de ses suites, de ses vérités , de ses erreurs, jaillit cette phrase dix fois ré
orrespondante à un objet réel, opération qui mène par l’illusion à la vérité , qui trompe l’homme pour l’instruire, et, par les
a sensation ? Par quelle mécanique admirable la nature tire-t-elle la vérité de l’erreur ? Comment naissent ces trompeurs dont
fait certain, qu’il a détruit des découvertes fécondes, et décrié des vérités visibles, qu’il a réduit la théorie de la percept
sprits et abattre les sceptiques, il a mutilé la science et réfuté la vérité . On vit un jour un cheval plein de feu, d’orgueil
89 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211
de crimes en histoire, et personne non plus parmi ces assassins de la vérité , qu’on ne traîne pas à l’échafaud, ne les commit
’est contre un tel obstacle à la bienvenue et à l’établissement de la vérité que M. de Chalambert s’avise de lutter aujourd’hu
oui, besoin est de quelque chose de plus que de cette phrase dont la vérité trop banale ne saurait entamer la carapace de pré
comme un attentat… » Très certainement, rien n’est plus vrai et d’une vérité plus élémentaire, mais rien aussi n’est d’une vér
us vrai et d’une vérité plus élémentaire, mais rien aussi n’est d’une vérité plus impuissante sur la masse des esprits, qu’une
itique des faiseurs d’histoires, ce que c’était, conscience à part et vérité divine à part, que le catholicisme en France, qua
ndra rien aux catholiques sur le fond des choses, n’imposera point la vérité à ceux-là qui la méconnaissent. Nous ne savons ri
aient mieux prouvé, que ses causes encore, combien elle était dans la vérité . Le nouvel historien, se contentant, comme la Lig
yons même qu’il appartenait à un historien de la Ligue de rétablir la vérité de physionomie dans une si facile et si fausse gr
90 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »
sont illuminés de conscience, pour lesquels ce qui avait été l’unique vérité devint l’erreur. L’esprit nouveau était né ; et l
encore la douleur de cet enfantement. Le moule, — aussi large que la vérité , aux yeux du moyen âge, indiscutablement étroit à
rompu. Certains d’entre les libérés eurent bientôt l’intuition d’une vérité nouvelle : que le monde ne pouvait être enfermé d
yons-nous, de réaffirmer à toute occasion ce que nous croyons être la vérité , il n’est point de participation trop humble à un
ation dont s’atténue l’expression de sa pensée ; nous avons besoin de vérités plus brutales et plus radicales, dont l’équivoque
en de parvenir à la mise en valeur du vrai. Et si la découverte de la vérité a l’importance positive que je lui attribue, peut
91 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »
sont perdues, devenu sceptique… comme lui, par amour tremblant de la vérité , il ne nous a donné pour tout résultat que le pet
e vertige. Édouard Fournier, qui s’est fait sceptique par amour de la vérité , non de la vérité morale, de la grande vérité d’e
Fournier, qui s’est fait sceptique par amour de la vérité, non de la vérité morale, de la grande vérité d’ensemble et d’effet
eptique par amour de la vérité, non de la vérité morale, de la grande vérité d’ensemble et d’effet, mais de la petite vérité m
morale, de la grande vérité d’ensemble et d’effet, mais de la petite vérité matérielle, incertaine et pharisaïque, Édouard Fo
s hommes, avec tout ce qui cache à leurs faibles yeux la pointe de la vérité , avec tous les impedimenta de l’histoire, et les
entomologiste de mots ! Au point de vue absolu de l’histoire et de sa vérité morale, comme au point de vue de son autorité et
Poucet de l’érudition atomistique, qui va à la picorée des miettes de vérité semées dans les ornières des chemins, en ramasse
92 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446
de plus beau, en effet, que d’écrire bravement ce qu’on croit être la vérité , et de l’écrire pour soi et pour elle, sans se pr
ialisme essaie encore d’organiser, fait éclater de plus en plus cette vérité  : c’est que si le Matérialisme dissout les philos
i que la « révélation des lois de notre entendement, c’est-à-dire des vérités de sens moral et de sens commun, et dont le princ
st bien quelque chose, mais cela est-il philosophique dans le sens de vérité que nous donnons à ce mot, nous qui nous vantons
que je trouve sous sa plume, je la connais, et puisqu’il s’agit de la vérité , je ne suis pas honteux de dire qu’elle m’épouvan
pression de cette idée du sens commun prise comme criterium de toute vérité , et que tous les esprits faussés par une révolte
r un criterium absolu et universel, comme doit être tout criterium de vérité . Puisque le Dr Athanase Renard est chrétien, il n
être à voir boire aux contemporains de son heure dernière le verre de vérité qu’il leur verse, et qu’ils ne boiront pas !
93 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
e sans avantages, se sont entièrement livrés à l’examen rigoureux des vérités naturelles. La division des gouvernements, sans d
perçante dans le malheur, dans cet abîme de la nature, où toutes les vérités se découvrent à l’œil qui sait les y chercher. Le
vec les souffrances de l’enfer, est une idée tout à fait neuve. Cette vérité dans les expressions de l’amour et les tableaux d
é de se tromper ; il faut un grand talent pour ne pas s’écarter de la vérité , en peignant une nature au-dessus des sentiments
ecque et la galanterie française, se font un genre où la nature et la vérité sont évitées avec un soin presque scrupuleux. En
endance dans les relations avec elles. Enfin, pour faire admettre des vérités philosophiques dans un pays où elles ne sont poin
Peut-être un détour était-il quelquefois nécessaire pour enseigner la vérité . Peut-être fallait-il faire dire aux anciens ce q
littéraire, l’on se tromperait en croyant donner plus de piquant aux vérités philosophiques par le mélange des personnages et
enchaînement de pensées entièrement nouvelles ? D’ailleurs toutes les vérités sont susceptibles d’évidence, et l’évidence ne fa
ouvoir d’un chef ; mais pour faire des progrès dans la carrière de la vérité , il faut que chaque homme y marche de lui-même, g
94 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
e ; ils laissaient à Lope de Véga sa verve, et tout ce qui échappe de vérités à un génie heureux, malgré son public et malgré l
e délicat, est l’aveu involontaire que nous sommes touchés de quelque vérité . Nous rions intérieurement quand le personnage de
age, sa voix, et n’a que l’esprit qu’il peut. En même temps, et comme vérité dernière, la comédie a trouvé sa morale. Chacun p
intrigue artificielle des caractères d’où naissent des situations. La vérité de la vie remplaçait la vérité de convention. La
tères d’où naissent des situations. La vérité de la vie remplaçait la vérité de convention. La création du Sganarelle de l’Éco
s n’ont des défauts de Sganarelle que tout juste assez pour goûter la vérité de ce caractère, et ils ont assez de bonnes quali
s pour être en droit d’applaudir à la façon dont Molière le punit. La vérité voulait qu’il ne fût pas ménagé. Il n’y a pas, Di
es yeux. Il n’est conte fait par elle qu’il ne soit prêt à tenir pour vérité . Elle a voulu, dit-elle, prêter sa chambre à Léon
désordre. Mais, écrivant pour la comédie, il n’a pas voulu rendre la vérité triste pour la rendre plus forte : il a donné pou
ui respectent ce qu’ils aiment ; et c’est encore un trait charmant de vérité qu’elles aient conservé, malgré leurs précepteurs
i veulent être vus de loin, sont çà et là empâtés. Il a craint que la vérité de la nature ne fît pas assez d’effet ; il l’a qu
est bien fait, parce qu’une prude est pire qu’une coquette ; mais une vérité assénée par Alceste va la punir à son tour de tou
pensées sont en même temps des traits de caractère individuel et des vérités générales. Quoiqu’ils ne disent rien qui ne soit
gens d’esprit qu’ils sont, sans répandre çà et là des lumières et des vérités d’expérience, qui nous apprennent à les juger et
ne lui en coûte aucun travail, et qu’on ne lui donne pas trop de ces vérités dans lesquelles il ne peut pas enfoncer sans s’at
jusque dans ses bouffonneries, qui sont toujours la charge de quelque vérité profonde. Génie inépuisable, il a fait la part de
ari de l’une n’eût pas tous les sentiments de l’amant de l’autre ? La vérité de toutes ces scènes, où Molière, selon une expre
dans ses souffrances, et il n’en laisse voir que ce qui importe à la vérité et ce qui est compatible avec la dignité de l’art
n autre, et, par ce changement d’interlocuteur, il leur donne plus de vérité et de sel. Dans le Phormion de Térence, Démophon
de gagné59. » Cela est sage, mais froid. Est-ce bien d’ailleurs une vérité de situation ? dans une contrariété vive et prése
un ancien qu’il a toujours retenues, et ces aphorismes deviennent une vérité de comédie. « Un père de famille, dit Scapin, qui
95 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
’est fait ce livre. — § IV. Attraits de l’Esprit des lois. — Genre de vérités  ; beautés de la langue et du style de Montesquieu
ième siècle y supplée, et rend à l’esprit humain, avec la liberté, la vérité . Si c’est au contraire le dix-huitième siècle qui
sert à faire voir non des infériorités, mais des différences dont la vérité historique, la morale et la langue ont profité. S
uire, et comme faisant sortir pour tous, de l’étude de l’histoire, la vérité qu’il nous importe le plus d’avoir présente, à sa
ntesquieu ; ni tout cet esprit des Lettres persanes, assaisonnant les vérités les plus élevées ; ni cette langue si neuve, qui
chit en s’épurant. § IV. Attraits de l’Esprit des lois. — Genre de vérités . — Beautés de la langue et du style de Montesquie
connaissances et ses droits sans que ses devoirs s’en augmentent. Les vérités du siècle précédent lui parlaient d’obéissance et
e. Qu’on s’imagine sa surprise et son enchantement quand il passe des vérités du dix-septième siècle à celles du dix-huitième,
même d’Alembert, au dire de qui les obscurités de ce livre sont « des vérités importantes voilées pour ceux qu’elles auraient p
le renversement le louent avec tiédeur ; encore est-ce moins pour les vérités qu’il dit que pour celles qu’on le soupçonne de t
mal. La réserve qu’il a gardée, pour l’honneur de la raison et de la vérité , dans des questions où l’on risque si souvent de
ndre aux erreurs apparentes, erreurs si l’on n’y regarde qu’une fois, vérités détournées et profondes si l’on y revient. Ce n’e
pour rien dans nos malheurs publics. C’est au contraire le propre des vérités qui brillent dans ce livre, comme le feu toujours
e chose dans tous les biens de l’ordre civil dont nous jouissons. Les vérités nous ont défendus de la séduction des erreurs, et
96 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
der si les personnages sont vraisemblables et naturels et goûter leur vérité , comme en lisant l’on a goûté la beauté, l’intens
e morale. On me dira : selon quel critérium pourrons-nous juger de la vérité d’un personnage ? Je répondrai : par ce que vous
très pauvre. Je ne connais pourtant pas d’autre moyen de juger de la vérité . Il est probable que, par manque de termes de com
ous avez donc les éléments nécessaires et suffisants pour juger de la vérité des peintures. Vous n’avez jamais vu le père Gran
utes les vertus, s’il savait peindre ; pour reconnaître, du moins, la vérité de toutes les peintures de toutes les vertus et d
lief les parties les plus importantes et les plus intéressantes de la vérité elle-même. Et c’est cette exagération qui fait le
eptions, n’étant qu’une exagération habile et un agrandissement de la vérité elle-même, sont reconnaissables et contrôlables e
ngénuité, que c’est surtout dans l’exceptionnel qu’il faut un fond de vérité générale qui nous persuade que, si anormal qu’il
tère, apparemment hybride, par l’incertitude où l’on est s’il est une vérité , auquel cas il n’y aurait rien de plus intéressan
ère d’après les lectures, cela est donc vrai, mais, comme beaucoup de vérités , d’une vérité relative ; et c’est une observation
lectures, cela est donc vrai, mais, comme beaucoup de vérités, d’une vérité relative ; et c’est une observation intéressante,
97 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
& l’envie avec tous ses accès : des protestations de zele pour la vérité , & tous les artifices de la mauvaise foi : l’
s la Nature, d'en distinguer les nuances avec autant d'énergie que de vérité , de régler constamment leurs mouvemens & leur
& je ne sais même si nous en avons aujourd'hui. La Henriade, à la vérité , a été imprimée souvent, mais il y auroit trop de
& licencieuse ? Pourquoi a-t-elle immolé avec si peu d'égards, la vérité , la décence, à l'essor de son imagination déréglé
i les enlumine, tous les genres altérés ; l’illusion, substituée à la vérité  ; les idées reçues, sacrifiées à l’envie de plair
celle des vapeurs & des nuages qui corrompent ou interceptent les vérités les plus connues ? Cet Essai sur l’Histoire génér
est le moindre de tous ceux qu’exige l’Histoire. La justesse & la vérité en sont l’ame. La maniere de raconter, quoique pi
ns, les présenter d’un profil si contraire à la bienséance & à la vérité , sous les yeux d’une infinité de gens, témoins oc
cependant il a grand soin d’assarer, dans toutes ses Préfaces, que la vérité est son objet principal. Et cependant toutes les
mais on l’a surpris si souvent en contradiction avec cette intrépide vérité , qui, selon lui, le passionnoit ; il a si mal sou
l eût pu acquérir des droits sur la reconnoissance des hommes, si les vérités utiles qui percent de temps en temps dans ses Ouv
tantôt artificieux ; tantôt amateur du vrai, & tantôt opposé à la vérité  ; tantôt modéré & tantôt excessif, il a toujo
duit, dans sa raison, cette inquiétude turbulente ? Des lumieres, des vérités courageuses, des contradictions, des inconséquenc
lle manieres, emprunter tant de faux noms ? Pourquoi le Professeur en vérités , par excellence, n'a-t-il osé paroître que sous l
é ? Le but du Philosophe est de découvrir & de faire connoître la vérité . Est-ce à travers des saillies, des épigrammes, d
98 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
monarchie, et elle tend de plus en plus à la monarchie absolue42. La vérité y vient d’en haut et non d’en bas. Le catholicism
que, il y a quelque chose de plus grave et de plus imposant, c’est la vérité elle-même. Tout le livre de M. Guizot, avons-nous
’école positiviste ne rejette pas ou ne peut pas rejeter la foi à ces vérités , car la foi est un état subjectif de l’âme, que l
hilosophes spiritualistes admettent certains principes nécessaires ou vérités premières, et sur ces principes ils fondent la dé
e l’existence de Dieu. M. Guizot admet les mêmes principes, les mêmes vérités , et il s’en sert pour prouver la révélation. Or,
e rencontrer avec l’erreur, et n’est point par conséquent un signe de vérité . Si maintenant vous affirmez l’incontestable supé
gions, vous n’aurez d’abord rien prouvé : supériorité ne signifie pas vérité absolue. La religion des Turcs est supérieure à c
s croyances d’un si grand nombre de nos semblables ; si elles sont la vérité , nous sommes les premiers à désirer qu’elles reco
de s’exprimer hautement et librement. Il importe au succès même de la vérité que chacun dise ce qu’il pense, tout ce qu’il pen
minimum d’opinions dans une profession de foi. Dans le domaine de la vérité relative ou humaine, il y a du plus et du moins,
ser. Le domaine de la religion est d’une tout autre nature ; c’est la vérité absolue. Il n’y a qu’une vraie religion, il n’y e
our l’église romaine, soit le moins du monde disposé à reconnaître la vérité du dogme catholique. Il ne défend le catholicisme
e dise pas expressément, le christianisme réformé qui pour lui est la vérité . Alors pourquoi ne pas résoudre les difficultés q
ale, soit philosophique, car qui m’assurera qu’il n’y a pas aussi une vérité pour Dieu et une vérité pour les hommes ? Là est
car qui m’assurera qu’il n’y a pas aussi une vérité pour Dieu et une vérité pour les hommes ? Là est la racine d’un scepticis
99 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
lture des lettres, au perfectionnement des arts, à la recherche de la vérité . D’après cette influence de la guerre de trente a
e je me suis proposé de faire connaître au public. Ce Wallstein, à la vérité , ne porta jamais les armes que pour la maison d’A
répandent dans le tableau présenté de la sorte beaucoup de vie et de vérité . Dans le Goetz de Berlichingen de Goëthe, ce guer
s maximes générales exprimées par le peuple, et qui prenaient plus de vérité et plus de chaleur, parce qu’elles lui paraissaie
nt ne lui a pas servi d’asile. Le chœur des Grecs eût développé cette vérité dans un langage sententieux et poétique. La tragé
les fâcheuses qui pourraient interrompre leurs amusements, prenant la vérité pour un indice de malveillance, la prévoyance pou
entatives dans lesquelles ils s’écarteraient toujours davantage de la vérité , de la nature et du goût. C’est en France qu’a ét
tte scène, dis-je, est d’une originalité remarquable, et d’une grande vérité locale ; mais elle ne pouvait être rendue qu’avec
timents. Leur prêter des expressions relevées, c’eût été manquer à la vérité des caractères, et dans ce cas la noblesse du dia
e poëte à négliger souvent, dans les événements et les caractères, la vérité de la gradation, la délicatesse des nuances : ce
oins réelle, parce que l’art ne peut jamais suppléer entièrement à la vérité , et que le spectateur, lors même qu’il ignore la
iduels, toujours mélangés, nuisent à l’unité de l’impression. Mais la vérité y perd peut-être encore. On se demande ce que ser
ller, de peindre Wallstein à peu près tel qu’il était, ambitieux à la vérité , mais en même temps superstitieux, inquiet, incer
s croient y reconnaître l’action d’un sentiment céleste. Il y a de la vérité dans ces deux manières de voir ; mais suivant qu’
elle en parle sans réserve à son amant. « Où serait, lui dit-elle, la vérité sur la terre, si tu ne l’apprenais par ma bouche 
100 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Collé. »
Madame de Maintenon et sa famille, il a dit à Françoise d’Aubigné des vérités qu’elle avait rarement entendues ; par sa nouvell
aux vieux papiers de famille, que M. Honoré Bonhomme va demandant la vérité vraie, que l’histoire ne dit pas toujours… » Et
uses tirées d’articles de journaux, et conséquemment au système de la vérité vraie, que M. Bonhomme est un érudit de la race d
ur « s’est révélé au monde littéraire », a commencé par dire quelques vérités qu’elle a rarement entendues… à qui ?… à François
faisait tant rire ? Vous qui avez assisté à l’une de ces scènes d’une vérité crue, âpre et mordante, non moins qu’amusante, où
it ans seulement, il trouva sa veine ; il fit sa première comédie, La Vérité dans le vin, la meilleure qu’il ait jamais faite
hement chez eux, Labiche dans Célimare le bien-aimé, et Collé dans La Vérité dans le vin, deux petits chefs-d’œuvre qui ont qu
ec cette jolie scène du souper qui fit couler autant de larmes que La Vérité dans le vin avait excité de fous rires. Quand on
bon Henri, c’était de l’ivresse de cœur et de l’attendrissement. La Vérité dans le vin nous peint au naturel les vices du te
articulier au tableau : elles y mettent la signature d’une époque. La Vérité dans le vin, c’est mieux qu’un conte de Crébillon
gêne pas du tout. Il en résulte bien de l’injustice mêlée à quelques vérités . Collé est mieux, il est tout à fait bien et comm
leur bon moment. Ce n’était pas la peine à Collé de commencer par La Vérité dans le vin pour finir par conseiller à son jeune
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