mpatibilité absolue qu’il a fallu constater — entre l’existence d’une
vérité
objective fixant un terme au mouvement, — et une
ela revenait à dire, la réalité nous étant donnée, qu’il n’y a pas de
vérité
objective. Que l’on juge de ce point de vue les d
tudes adoptées par les hommes et où ils témoignent de leur foi en une
vérité
objective, celles des anciens Grecs qui crurent à
tombeau pour vivre heureux après la mort, celle de l’ascète à qui la
vérité
commande de supprimer la volupté, celle du skoptz
la vérité commande de supprimer la volupté, celle du skoptzy à qui la
vérité
commande d’en supprimer les moyens. Par-delà ces
particulières des croyances en lesquelles s’objectiva tour à tour la
vérité
, que l’on prête l’oreille aux déclamations ferven
quelle ardeur religieuse ! la foi abstraite en l’existence même de la
vérité
. Voici Fichte s’écriant : « Il faut que la vérité
xistence même de la vérité. Voici Fichte s’écriant : « Il faut que la
vérité
soit dite, le monde dût-il périr. » Voici le prop
aucune réalité ne serait possible. Le fait même qu’il n’y a point de
vérité
objective propre à servir de base à la vie impliq
à servir de base à la vie implique la nécessité de la croyanceen une
vérité
objective pour constituer le réel. À défaut de ce
nceen une vérité objective pour constituer le réel. À défaut de cette
vérité
objective qui eût pu être prise comme but, comme
s dans les limites qui le définissent. « Je suis, dit-il toujours, la
vérité
et la vie. » Et la force avec laquelle ce pouvoir
Et la force avec laquelle ce pouvoir d’arrêt s’affirme sous forme de
vérité
dans le monde moral traduit expressément le degré
ité et le changement, a pour origine et pour moyen la croyance en une
vérité
objective qui aspire à absorber dans l’immobile,
lier du réel se constitue par l’intervention de cette croyance en une
vérité
fixe, c’est une croyance, pareille en son princip
le mouvement dont elle avait été privée par la première croyance. Une
vérité
n’est détruite que par une autre, ou au nom de ce
ruite que par une autre, ou au nom de cette croyance qu’il existe une
vérité
objective dont la vérité actuelle usurpe la place
ou au nom de cette croyance qu’il existe une vérité objective dont la
vérité
actuelle usurpe la place. En politique, en morale
octrine ancienne et le révolutionnaire le plus acharné à détruire les
vérités
présentes se confondent dans l’identité d’une mêm
est de même ordre ; car ils croient l’un et l’autre qu’il existe une
vérité
objective, propre, à l’exclusion de toute autre c
lusion de toute autre conception, à assurer le bonheur humain. Si les
vérités
ne sont rien en elles-mêmes, si elles ne renferme
s, si elles ne renferment aucune réalité, en sorte qu’il n’y a pas de
vérité
objective, elles se montrent donc les ressorts, a
squels il n’y aurait pas de réalité. La croyance en l’existence de la
vérité
, absurde du point de vue intellectuel, conditionn
t on sait maintenant l’origine arbitraire, avec une idée divinisée de
vérité
ou de justice, dont on connaît qu’elle n’exprime
nt de vue politique, il n’est point d’antre mode d’appréciation d’une
vérité
. La discussion qui s’éleva entre Napoléon et Voln
anatisme vital. Tandis que le philosophe, dupe de la croyance en. une
vérité
objective, se fonde, pour maintenir la suppressio
Grecs et les Romains modelèrent leurs institutions. S’il existait une
vérité
objective on pourrait penser que l’adhésion à cet
singulière, retarda l’avènement d’une forme sociale conforme à cette
vérité
. Mais cette vérité n’ayant point d’existence, ce
a l’avènement d’une forme sociale conforme à cette vérité. Mais cette
vérité
n’ayant point d’existence, ce qu’il nous faut con
e avec l’ancienne, fût par comparaison meilleure et plus proche de la
vérité
objective. Concevons qu’elle est seulement différ
eulement différente. La ruine de la croyance ancienne nous fait, à la
vérité
, apparaître l’écart qui existe entre le Grec et l
, marque son empreinte sur ses institutions. *** Dans tous ces cas la
vérité
se montre un principe arbitraire qui s’exprime da
é et éphémère. Par contre l’immobile, ce qui sous la contrainte d’une
vérité
trop forte, d’un pouvoir d’arrêt excessif vient à
nnaissance on né de* mande donc pas si une réalité est conforme à une
vérité
objective, ni si une vérité est vraie. On recherc
onc pas si une réalité est conforme à une vérité objective, ni si une
vérité
est vraie. On recherché quelles vérités, c’est-à-
ne vérité objective, ni si une vérité est vraie. On recherché quelles
vérités
, c’est-à-dire quels procédés présidèrent à la for
sidèrent à la formation de cette réalité, durant combien de temps ces
vérités
eurent le pouvoir de sculpter ses contours, dans
e, elle peut accepter indifféremment un nombre d’autant plus grand de
vérités
nouvelles qu’elle a subi moins longtemps le joug
and de vérités nouvelles qu’elle a subi moins longtemps le joug d’une
vérité
spéciale ; car, dans ce et », elle est encore ind
La première condition de sa formation sera l’autorité sur elle de la
vérité
qui la contraindra : par là elle acquerra cet élé
e direction. »21 L’opportunité et le bonheur du choix entre plusieurs
vérités
, cette question de convenance qui a pourtant une
ise au dix-septième siècle : c’est la recherche et l’expression de la
vérité
. La recherche implique le choix, parmi les vérité
l’expression de la vérité. La recherche implique le choix, parmi les
vérités
diverses, de celles qui sont nécessaires à la con
a conduite de la vie. L’expression s’entend de la communication de la
vérité
, de l’art de la persuader aux autres, de leur en
la persuader aux autres, de leur en faire partager la possession. La
vérité
cherchée, trouvée et bien exprimée, tel est l’élo
rands hommes de cette époque se sont comme distribué le domaine de la
vérité
universelle ; ils en font valoir toutes les parti
ient indiqué. C’était, d’une part, un sujet, c’est-à-dire un corps de
vérités
sur une matière déterminée, d’où il résultât un e
e la vie ; d’autre part, un langage exact et naturel, approprié à ces
vérités
. Il n’y a pas d’indication plus sûre que celle de
ndemain de la gloire de Balzac. Il nous fallait un sujet, un corps de
vérités
, d’où sortît un enseignement pratique ; un langag
r qu’un grand géomètre, devenu grand écrivain, qui allait traiter des
vérités
les plus essentielles à l’homme avec les habitude
à l’homme avec les habitudes rigoureuses de l’algébriste, posant ces
vérités
comme des problèmes au moyen de mots exacts comme
contrôle ni témoignage que sa raison, soutenu par le seul amour de la
vérité
dans ce laborieux affranchissement de sa pensée,
e suite de méditations il trouve enfin un point d’appui, une première
vérité
évidente, pour y bâtir ses croyances. Ce fut en l
état de table rase, ne conservant que le désir ardent de découvrir la
vérité
en toutes choses par les seules forces de son esp
e leurs contradictions, se fortifiait dans son dessein de chercher la
vérité
en lui-même, soit à la guerre, où il s’appliquait
erté de son esprit, et mêler un peu d’imagination à la méditation des
vérités
qui ne veulent être perçues que par la raison. Il
té au siècle suivant. Aujourd’hui, la science n’y compte que quelques
vérités
évidentes, répandues dans un corps de doctrines j
gique, par la beauté de leurs discours, par l’art de faire servir les
vérités
de la vie pratique à rendre leurs spéculations pl
u cartésianisme comme méthode générale pour rechercher et exprimer la
vérité
. Ce cartésianisme-là est demeuré intact : c’est l
est demeuré intact : c’est la méthode même de l’esprit français. Les
vérités
d’évidence, qui ont survécu aux vicissitudes du c
conquêtes de l’esprit humain, sous la forme de l’esprit français. Ces
vérités
se rapportent à deux des grands problèmes que Des
ît pas qu’on les ait remplacées ou qu’on puisse les remplacer par des
vérités
plus évidentes, ni que les réfutations qu’on a es
ns qu’on a essayé d’en faire les aient affaiblies. La première de ces
vérités
est le fameux axiome : « Je pense, donc je suis.
est le fameux axiome : « Je pense, donc je suis. » C’est la première
vérité
que rencontre Descartes, au sortir de son doute u
dépossédait l’autorité pour le restituer à la raison. Cette première
vérité
, ou plutôt ce principe même de toute certitude, l
rincipe même de toute certitude, le mène invinciblement à une seconde
vérité
, la distinction du corps et de l’âme, fondée sur
ue nous avons de leur existence distincte ? Pour ne pas voir toute la
vérité
, ce que nous en voyons cesse-t-il d’être évident
nètre plus avant dans le problème. Il rencontre bientôt une troisième
vérité
également évidente, et qui découle de la seconde
onclut de l’idée de l’infini l’existence de Dieu ; et cette quatrième
vérité
, dont la démonstration est le titre le plus glori
scartes, couronne l’édifice reconstruit de la religion naturelle. Ces
vérités
, exposées avec un ordre et un enchaînement extrao
ême temps qu’elles retrouvaient les fondements de la philosophie. Ces
vérités
dominent l’art tout entier. L’existence révélée p
ui répond à cette idée : que peut revendiquer le philosophe, dans ces
vérités
capitales, qui n’appartienne également au poète,
trop peu, pour cette intelligence sublime, de l’évidence relative des
vérités
de l’expérience ; il lui faut l’évidence absolue
tive des vérités de l’expérience ; il lui faut l’évidence absolue des
vérités
de la raison. Elle doute de ce qui fait la certit
u’un sable mouvant. Toutefois l’emploi discret que fait Descartes des
vérités
d’expérience, pour nous rendre plus sensibles les
scartes des vérités d’expérience, pour nous rendre plus sensibles les
vérités
métaphysiques, et nous aider à monter le degré qu
J’entends par sa méthode, tout à la fois ce dessein de rechercher la
vérité
par les seules forces de la raison, et l’art de l
s forces de la raison, et l’art de la communiquer. La recherche de la
vérité
, dans tous les ordres d’idées, et la communicatio
la vérité, dans tous les ordres d’idées, et la communication de cette
vérité
par les moyens mêmes que Descartes a employés, to
ateurs et les grands poètes de cette époque favorisée, si ce n’est la
vérité
universelle, celui-ci des passions, celui-là des
ons, celui-là des vices, cet autre des faiblesses de notre nature, la
vérité
des caractères, la vérité des esprits, la vérité
et autre des faiblesses de notre nature, la vérité des caractères, la
vérité
des esprits, la vérité des cœurs ? Que chercheron
de notre nature, la vérité des caractères, la vérité des esprits, la
vérité
des cœurs ? Que chercheront Pascal, La Rochefouca
e, Boileau, sinon, dans les genres les plus divers, des parties de la
vérité
universelle ? En quoi consistera la beauté de leu
de leur art, sinon dans l’expression parfaite et définitive de cette
vérité
? La méthode de Descartes est la théorie même de
théorie même de la littérature au dix-septième siècle. Rechercher la
vérité
par la raison, la faculté la plus générale à la f
des décrets arbitraires de la Providence. Ses disciples y verront des
vérités
absolues, contre lesquelles d’autres vérités ne p
disciples y verront des vérités absolues, contre lesquelles d’autres
vérités
ne peuvent prévaloir ; ils en feront des images d
Histoire de son esprit. Les événements de cette histoire, ce sont les
vérités
conquises ; le détail où il entre, dans les trait
De ce port où se repose Montaigne, il va s’élancer à la recherche des
vérités
qui régleront sa vie. Le doute pour Descartes c’e
a raison. Descartes fit servir ainsi le doute à l’établissement de la
vérité
; il la nia pour la faire rentrer victorieuse dan
voir été le premier écrivain français qui ait sérieusement cherché la
vérité
. Ce jugement ne dépossède pas Montaigne ; il lui
as Montaigne ; il lui fait sa juste part. Montaigne se plaît dans les
vérités
d’expérience, les dissemblances individuelles, le
e ; il cherche à son aise des faits vrais plutôt qu’il ne poursuit la
vérité
elle-même, pour y trouver une croyance et une règ
e son avis. Avec quelle ardeur, au contraire, Descartes communique la
vérité
, et combien cette ardeur tout intérieure, que ne
e que ce qu’il tient si fort à communiquer aux autres est en effet la
vérité
! Avec Descartes, il faut pénétrer au fond des ch
ble humain, qui fait que les meilleurs esprits ne peuvent défendre la
vérité
sans s’opiniâtrer, ni sans en confondre l’intérêt
ton absolu qui tient de l’idée plutôt que de l’homme ; on dirait une
vérité
aux prises avec des sophismes, et, là où la convi
st assez qu’il soit pénétré de la méthode ; il est dans la voie de la
vérité
. Telle est en effet la force de cette méthode, te
extraordinaires qu’il produisit. On le croyait si en possession de la
vérité
sur tous les principes des choses, qu’on lui attr
ous ne le disons pas seulement de ceux qui exposent dogmatiquement la
vérité
; le mot s’applique à tous sans exception ; car,
des peintures qu’ils nous font de la vie, leur dessein d’exprimer la
vérité
et d’en persuader les autres hommes est si manife
de désobéissance envers des maîtres infaillibles. L’attachement à la
vérité
pratique et l’ardeur de la communiquer, c’est le
le plus bel exemple, dans le monde moderne, de cette propriété de la
vérité
, qui est de susciter dans l’esprit qui la possède
s vrai, qu’il lui était libre de l’être, et qu’ayant dans une main la
vérité
, et le mensonge dans l’autre, il lui a plu de lai
’autre, il lui a plu de laisser échapper le mensonge et de retenir la
vérité
. Ne rabaissons pas la vérité, cette portion de Di
er échapper le mensonge et de retenir la vérité. Ne rabaissons pas la
vérité
, cette portion de Dieu, jusqu’à penser qu’elle n’
écrivains faux, jusqu’à dire que, pouvant prétendre à la gloire de la
vérité
exprimée dans un beau langage, ils ont mieux aimé
n qu’aux points qui le rendent semblable à tout le monde, et fonde la
vérité
sur cette ressemblance, me paraît d’un ordre plus
historique. Descartes ne veut pour preuves que des raisons pures, des
vérités
de sens intime. Jamais les témoignages humains n’
es est plus original que ses devanciers, parce qu’il est plus dans la
vérité
. En discréditant les mauvais modèles, il ramenait
ier. Cet idéal de l’éloquence, considérée comme l’art de persuader la
vérité
, le conduisait à Cicéron. Mais il ne prit de ce g
el. Qu’est-ce que le naturel dans les écrits ? Il y a à cet égard des
vérités
d’instinct ; il faut s’y fier. Que signifie le mo
a raison ; et comme il n’y a rien de plus conforme à la raison que la
vérité
, plus les idées sont vraies, plus elles sont natu
es idées sont vraies, plus elles sont naturelles. Ne quittons pas les
vérités
d’instinct. Qu’est-ce qu’on entend par une person
sont réglés, qui est vraie et judicieuse, qui parle et agit selon la
vérité
et la raison ? Ajoutez-y une grâce particulière,
faite homme. Descartes est une idée, dans ce sens qu’il recherche la
vérité
universelle, l’idée pure, avec la seule faculté u
l par excellence, si ce n’est tout cela ? Plus l’individu qui voit la
vérité
se met lui-même dans l’ombre, plus nous voyons la
qui voit la vérité se met lui-même dans l’ombre, plus nous voyons la
vérité
qu’il nous montre. S’il disparaît complètement, c
paraît complètement, comme fait Descartes, nous ne voyons plus que la
vérité
toute seule ; c’est elle qui nous parle directeme
rarement celui qui vient de la raison appliquée à la recherche de la
vérité
. Il se jette à chaque instant hors de la raison g
après lui, contenter des hommes que sa méthode avait rendus avides de
vérités
plus certaines que l’évidence même. Quant à ceux
êtes gens ; c’est la preuve que ces excellents esprits préféraient la
vérité
à l’honneur de l’avoir trouvée, et tenaient à ce
escartes. Son traité de l’Existence de Dieu reproduit les principales
vérités
de la métaphysique cartésienne, à laquelle il mêl
l mêle des ornements agréables, afin d’intéresser l’imagination à des
vérités
de raison. La psychologie de Descartes attira au
us les deux y ont eu part, Gassendi par son attachement même pour les
vérités
d’expérience, qui sont le fond de la comédie ; De
lui-même, a nécessairement des formes diverses et changeantes, que la
vérité
idéale, pour devenir vivante et vraiment belle, d
ivains les beautés durables de préférence aux beautés passagères, les
vérités
du bon sens de préférence aux hardiesses de l’ima
tranché à la liberté et trop accordé à la règle ? A côté de certaines
vérités
excellentes et évidentes, toujours bonnes à rappe
ps et la raison aux sens ; elle place le beau dans l’expression de la
vérité
et du sentiment, non dans l’imitation colorée et
oute œuvre littéraire vraiment belle doit avoir pour fond « certaines
vérités
générales exprimées dans un langage parfait ». Ce
, éternellement beau. D’ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de
vérités
générales ; les vérités purement abstraites, dans
ailleurs, il ne s’agit pas de toute espèce de vérités générales ; les
vérités
purement abstraites, dans lesquelles l’homme n’es
aux sciences et non à la littérature : telles sont, par exemple, les
vérités
de l’algèbre. Les vérités littéraires sont nécess
littérature : telles sont, par exemple, les vérités de l’algèbre. Les
vérités
littéraires sont nécessairement humaines ; elles
, aux sentiments, aux besoins de l’homme. Ce n’est pas à dire que les
vérités
scientifiques ne puissent entrer dans la littérat
ns la littérature, mais c’est à la condition qu’elles se mêlent à des
vérités
humaines et qu’elles touchent à l’homme par quelq
qui sont une image des mœurs humaines. De plus, il y a deux sortes de
vérités
littéraires selon M. Nisard : les unes qu’il appe
s et des passions ; les autres qu’il appelle morales, et qui sont des
vérités
de commandement. La réunion de ces deux ordres de
ui sont des vérités de commandement. La réunion de ces deux ordres de
vérités
est le fond de toute grande littérature. Son obje
i distingue l’art de la science, ce n’est pas seulement la nature des
vérités
qu’il exprime, c’est encore la manière dont il le
s selon la diversité des genres. Cette réserve faite, le principe des
vérités
générales me paraît un excellent critérium pour d
r tous. Pourquoi ? Parce que c’est vrai, parce que c’est humain. A la
vérité
, ce n’est pas là l’homme du temps d’Homère, de mê
d, la discipline, la tradition, la règle, l’autorité. Le principe des
vérités
générales cède la place à un nouveau principe : «
core deux choses très-différentes. La raison se compose de toutes les
vérités
, les unes anciennes, les autres nouvelles, les un
découvertes ; mais la tradition n’est autre chose que l’ensemble des
vérités
transmises, quelquefois même des préjugés. Elle n
de qu’il ne faut pas, en littérature ni en philosophie, sacrifier les
vérités
acquises aux vérités à découvrir : là est la part
en littérature ni en philosophie, sacrifier les vérités acquises aux
vérités
à découvrir : là est la part de la tradition ; to
part de la tradition ; toutefois, il ne faut pas tarir la source des
vérités
nouvelles, car là est l’origine de la tradition f
le elle-même, je le demande, où a-t-elle pris cette somme générale de
vérité
et de raison que l’écrivain supérieur viendrait à
risques et périls et ont mêlé peut-être beaucoup d’erreurs à quelques
vérités
? Les erreurs ont disparu, les vérités ont surnag
beaucoup d’erreurs à quelques vérités ? Les erreurs ont disparu, les
vérités
ont surnagé, et de ces vérités éparses, qui se ra
vérités ? Les erreurs ont disparu, les vérités ont surnagé, et de ces
vérités
éparses, qui se rassemblent et se concilient comm
de Paul. Chacune de ces raisons cherche à apercevoir une parcelle de
vérité
, et, si cette somme de vérités augmente, c’est à
ns cherche à apercevoir une parcelle de vérité, et, si cette somme de
vérités
augmente, c’est à la condition qu’il y ait de ces
ns qu’il admire à si juste titre ? Il nous le dit : de deux ordres de
vérités
empruntées les unes à l’antiquité classique, les
croyant toujours appliquer le même : c’est d’une part le principe des
vérités
générales, et de l’autre le principe de la discip
, c’est-à-dire quand il se contente de rechercher dans les écrits les
vérités
qu’ils contiennent, sans distinguer si ce sont de
écrits les vérités qu’ils contiennent, sans distinguer si ce sont des
vérités
de tradition ou des vérités d’invention, des véri
ntiennent, sans distinguer si ce sont des vérités de tradition ou des
vérités
d’invention, des vérités de discipline ou des vér
r si ce sont des vérités de tradition ou des vérités d’invention, des
vérités
de discipline ou des vérités de liberté, sa criti
radition ou des vérités d’invention, des vérités de discipline ou des
vérités
de liberté, sa critique est large et sûre, à la f
de défiances, de malentendus, couvrent encore la solide et éclatante
vérité
que ce principe exprime ; on en subit la nécessit
ordre de la pensée et de la foi on ne peut être assuré de posséder la
vérité
qu’à la condition de lui avoir fait subir toutes
ition de lui avoir fait subir toutes les épreuves de la critique. Une
vérité
dont on n’a pas douté est une vérité problématiqu
les épreuves de la critique. Une vérité dont on n’a pas douté est une
vérité
problématique. Elle n’a passé à l’état définitif
té est une vérité problématique. Elle n’a passé à l’état définitif de
vérité
que lorsqu’elle a traversé saine et sauve le feu
epticisme, qui en est le fruit naturel ; car si chacun est juge de la
vérité
, dit-on, rien n’est plus ni vrai, ni faux ; l’un
sme, on l’a quelquefois aussi défendue au nom même du scepticisme. La
vérité
, dit-on, n’est autre chose que le point de vue se
t rien à l’affaire. On va même jusqu’à soutenir que l’hypothèse d’une
vérité
absolue est radicalement opposée à la liberté de
t radicalement opposée à la liberté de penser, car s’il y a une telle
vérité
, comment pourrait-il être légitime de penser autr
il le droit de préférer le faux au vrai ? Tous ceux qui croient à une
vérité
absolue, et qui par conséquent se persuadent qu’i
t qui par conséquent se persuadent qu’ils sont en possession de cette
vérité
, sont donc fatalement entraînés à une sorte d’int
la rendre odieuse : le dilemme qui nous forcerait à choisir entre la
vérité
et la liberté serait un cruel déchirement pour le
ullement solidaire d’une telle théorie. Si j’admets qu’il y a quelque
vérité
en dehors de moi, et que ma pensée est capable d’
mplicitement que ma pensée bien conduite est capable d’atteindre à la
vérité
, et qu’il n’y a qu’à la laisser faire pour qu’ell
ence nous apprend à reconnaître, et l’exercice à éviter. S’il y a une
vérité
, quel autre moyen de la découvrir que de la cherc
intimement liées l’une à l’autre. Prétendre d’ailleurs qu’il y a une
vérité
absolue, ce n’est pas dire que cette vérité soit
d’ailleurs qu’il y a une vérité absolue, ce n’est pas dire que cette
vérité
soit en la possession de certains hommes au détri
t en ce monde ; de là vient que chacun a le droit d’atteindre à cette
vérité
par ses forces individuelles, par ses propres lum
avec sa pensée, cela est évident ; mais il ne suit point de là que la
vérité
soit individuelle et qu’il n’y ait pas en soi une
de là que la vérité soit individuelle et qu’il n’y ait pas en soi une
vérité
absolue que chacun atteint dans la mesure où il l
es dans la mesure où ils sont capables de la recevoir. Le champ de la
vérité
est immense, et nul ne peut l’embrasser tout enti
de l’erreur ; mais l’erreur n’est souvent qu’un moyen d’arriver à la
vérité
: ce n’est que par des erreurs successives, chaqu
els. N’est-ce pas admettre le droit de l’erreur et reconnaître que la
vérité
n’est souvent accessible aux hommes qu’en se mêla
llement aux mêmes préjugés, et quand le moment est venu de séparer la
vérité
de l’erreur, il faut bien en prendre son parti. D
les erreurs se glisseront encore comme conditions préparatoires d’une
vérité
supérieure ; c’est à la discussion de faire tombe
ira par en être de même dans l’ordre moral. Il y a, dit-on, certaines
vérités
naturelles, instinctives, qui sont plus sûrement
contraire obscurcit et confond bien loin de les affermir, et pour ces
vérités
au moins il faut écouter la nature plus que la ra
n’en disconviens pas ; mais je fais remarquer que pour retrouver ces
vérités
primitives, mêlées à tant de chimères, de superst
ugés, il faut une analyse éclairée qui sépare le vrai du faux, et les
vérités
vraiment naturelles des illusions de l’ignorance
nce à une distinction primitive du bien et du mal est bien une de ces
vérités
élémentaires au-delà de laquelle il est difficile
aire reconnaître qu’il y a souvent beaucoup d’intermédiaires entre la
vérité
et moi ; mais il restera toujours vrai que le der
araient les hommes en troupes féroces et ennemies ? On voit bien à la
vérité
que dans telle société particulière, où règne l’a
urs dans le royaume des chimères et des rêves. Quant au royaume de la
vérité
, nul n’y est libre qu’à la condition de se soumet
té, nul n’y est libre qu’à la condition de se soumettre au joug de la
vérité
seule. Tout droit suppose un devoir, le devoir d’
usement scientifique, n’entrouvera-t-elle pas alors qu’on passera des
vérités
physiques et mathématiques aux vérités morales ?
le pas alors qu’on passera des vérités physiques et mathématiques aux
vérités
morales ? Remarquons d’abord que chacun de nous,
fasse et quoi qu’on dise, il n’y a qu’une seule manière de trouver la
vérité
: c’est de la chercher, ce qui ne peut se faire q
amen. Non, dira-t-on, il ne s’agit pas de chercher ni de découvrir la
vérité
, elle est toute trouvée ; il ne s’agit que de la
s plaident trop haut en faveur de l’incrédulité. On ne peut sauver la
vérité
qu’en s’interdisant à soi-même et en interdisant
re. Ceux qui parlent ainsi croient sans doute défendre la cause de la
vérité
; mais ils ne voient pas qu’ils lui portent de le
in les coups les plus redoutables et les plus profonds. Eh quoi ! ces
vérités
éternelles et inébranlables ne pourraient support
douter comme Voltaire ou à les nier comme Diderot ! Quelle est cette
vérité
qui ne peut se sauver que dans le silence, le mys
isme. D’ailleurs n’est-ce pas se faire une idée bien singulière de la
vérité
que de se la représenter comme une chose qui pass
en main et que l’on met sous clef pour que personne n’y touche ? Une
vérité
ne mérite pour moi ce nom que lorsqu’elle est tel
de ma raison ; mais encore faut-il que je m’assure que telle ou telle
vérité
a réellement pour garant la voix unanime des homm
lle s’est plus d’une fois égarée. Enfin, pour tout dire, accepter une
vérité
transmise sans la choisir, même après réflexion e
la révélation. Là est le critérium qui nous permet de distinguer les
vérités
accessibles à l’examen des hommes et celles qui l
Cette objection n’atteint pas les principes que nous avons posés. Les
vérités
surnaturelles, nous dit-on, limitent la liberté d
mais à quelle condition ? A cette condition qu’elles soient de vraies
vérités
surnaturelles, car si elles ne sont pas telles et
lles ne sont pas telles et que je soumette mon esprit à de soi-disant
vérités
surnaturelles, je renonce par là même à la vérité
it à de soi-disant vérités surnaturelles, je renonce par là même à la
vérité
et je tombe volontairement dans l’erreur. Telle e
tuation de ceux qui croient à de fausses religions. Ils prennent pour
vérité
surnaturelle ce qui n’en est pas ; leur foi n’est
s le monde, ce dont on ne peut douter, des croyances qui passent pour
vérités
surnaturelles sans l’être en réalité, comment pui
e s’il y en a de ce genre ? Avant de soumettre mon esprit à de telles
vérités
, il faut donc que je les examine préalablement, a
qu’il n’est point du tout nécessaire que cet examen tourne contre les
vérités
surnaturelles pour être appelé libre. Au contrair
même. Le libre examen est donc la seule méthode qui puisse établir la
vérité
religieuse. Elle convient aux apologistes aussi b
r objet l’absolu, il n’y a pas de milieu, à ce qu’il semble, entre la
vérité
et l’erreur : dans cette science, on ne prétend p
rreur : dans cette science, on ne prétend pas seulement découvrir des
vérités
, mais on croit atteindre et posséder la vérité. L
ulement découvrir des vérités, mais on croit atteindre et posséder la
vérité
. Les sciences qui étudient les choses diverses et
le qui fait que chaque nouvelle école, se croyant en possession de la
vérité
absolue, chasse et extermine autant qu’il est en
philosophe, en détrônant son prédécesseur, étouffe en même temps les
vérités
partielles que celui-ci peut avoir découvertes. I
s données qui resteraient encore vrais, le système disparaissant. Ces
vérités
partielles sont le gain le plus solide et le meil
nt que de ce travail conciliateur qui recueille dans les systèmes les
vérités
indépendantes du système lui-même, et qui sont bo
du système lui-même, et qui sont bonnes pour toutes les écoles : ces
vérités
courent plus risque de se perdre en philosophie q
ute erreur n’est que l’exagération d’un point de vue partiel qui a sa
vérité
, mais qui n’est pas toute la vérité. Sans doute c
’un point de vue partiel qui a sa vérité, mais qui n’est pas toute la
vérité
. Sans doute cette théorie est elle-même un peu ex
t elle-même un peu excessive, car il y a des erreurs où la part de la
vérité
est si minime, et la part du faux si considérable
celles qui se sont reproduites à toutes les époques ont leur part de
vérité
, et qu’il est sage et opportun de les recueillir,
récédent : ce sont des points de vue relativement vrais, mais dont la
vérité
s’évanouit dans une synthèse plus large, qui n’a
anouit dans une synthèse plus large, qui n’a elle-même qu’une part de
vérité
relative. Cette seconde explication des systèmes,
cause des erreurs philosophiques est dans nos passions, et que si les
vérités
géométriques étaient aussi contraires à nos passi
géométriques étaient aussi contraires à nos passions que le sont les
vérités
morales et religieuses, il y aurait autant d’homm
y en a pour nier Dieu et la vie future. On oublie que, si ces grandes
vérités
sont contraires à quelques-unes de nos passions,
es hommes dont les doctrines sont le plus justement contredites. A la
vérité
, parmi les passions, il en est une surtout que l’
èmes sont vrais par certains côtés, tous représentent un aspect de la
vérité
. De même que l’on peut faire beaucoup de portrait
tituer aux autres, et la philosophie, n’étant plus l’expression de la
vérité
objective, serait engagée plus que jamais à épuis
l’indifférence et au scepticisme. Lorsque l’on croit qu’il y a de la
vérité
partout, on est bien près de croire qu’il n’y en
ce n’est point une erreur, ni même me fermer les yeux sur la part de
vérité
que cette erreur peut contenir. Je dois à mon esp
art de vérité que cette erreur peut contenir. Je dois à mon esprit la
vérité
, toute la vérité, et j’ai le droit et le devoir d
cette erreur peut contenir. Je dois à mon esprit la vérité, toute la
vérité
, et j’ai le droit et le devoir de la recueillir p
sur le moral, je ne dois point me fermer les yeux pour ne pas voir la
vérité
qu’il me présente, parce qu’un matérialiste et un
it maintenant une grande difficulté de réunir toutes ces parcelles de
vérité
, d’en faire un faisceau, de les lier, et de se do
e reconnais ; mais en revanche n’est-ce donc rien que cet amour de la
vérité
qui ne nous permet pas de la méconnaître partout
hacun de ces systèmes représente un des aspects, une des formes de la
vérité
. Cet aspect des choses, saisi par un esprit supér
ien fait et une solide éducation philosophique, que de reconnaître la
vérité
partout où elle se présente, que de rendre justic
pendant, lorsque l’on a ainsi dégagé de chaque philosophie la part de
vérité
que l’on a cru y découvrir, on a devant soi un tr
ile : c’est de concilier, de joindre ensemble toutes ces parcelles de
vérité
, d’en faire un tout systématique et régulier. C’e
; si tout est Dieu, il n’y a pas de Dieu. Maintenant comment ces deux
vérités
peuvent-elles se concilier ? comment, si Dieu est
ransactions ; il ne peut y avoir de transaction dans le domaine de la
vérité
. En politique, on fait comme on peut ; en philoso
, on ne devrait concilier qu’en expliquant, c’est-à-dire en liant les
vérités
l’une à l’autre par degrés intermédiaires. Quelqu
Pour tout concilier, il faut tout savoir : pour enchaîner toutes les
vérités
, il faudrait être au centre de la vérité même. Le
: pour enchaîner toutes les vérités, il faudrait être au centre de la
vérité
même. Le philosophe, qui mesure ses forces à son
résigner à en laisser. Nous ne pouvons connaître que des parcelles de
vérité
, nous ne pouvons former que des synthèses partiel
est pas en nous. Ce n’est pas là du scepticisme, car je crois que ces
vérités
partielles sont des vérités ; je crois qu’il y a
s là du scepticisme, car je crois que ces vérités partielles sont des
vérités
; je crois qu’il y a un principe suprême et premi
rt peu satisfait ; qu’y faire cependant ? On ne peut échapper à cette
vérité
évidente, que « tout système est étroit et erroné
le dernier mot de tout. Le point de vue qui l’a frappé lui paraît la
vérité
absolue : il coordonne tout autour de ce point de
ontente de comprendre et de recueillir, sans en faire un système, les
vérités
découvertes par les hommes de génie : il fait la
naît que cela lui est impossible ; il ne sacrifie point pour cela une
vérité
à une autre, car il sait que ce qui ne se concili
concilier dans la nature des choses. Il est donc ouvert à toutes les
vérités
, de quelque part qu’elles viennent, comme un peup
ilosophie moderne est moins vraie que la philosophie antique : car la
vérité
ne se mesure pas à la rigueur apparente de la mét
u moins nous affranchir de l’esprit de secte et recueillir toutes les
vérités
de quelque part qu’elles viennent, sans leur impo
tte. Ayons des systèmes, mais pour nous aider, non pour nous lier. La
vérité
est une sphère infinie dont le centre est partout
Introduction La recherche de la
vérité
doit être le but de notre activité ; c’est la seu
employer sa liberté reconquise à l’étude et à la contemplation de la
vérité
. Cependant quelquefois la vérité nous effraye. Et
l’étude et à la contemplation de la vérité. Cependant quelquefois la
vérité
nous effraye. Et en effet, nous savons qu’elle es
enait la précaution de lui bander les yeux. Et puis, pour chercher la
vérité
, il faut être indépendant, tout à fait indépendan
soyons unis. Voilà pourquoi plusieurs d’entre nous s’effraient de la
vérité
; ils la considèrent comme une cause de faiblesse
e une cause de faiblesse. Et pourtant il ne faut pas avoir peur de la
vérité
parce qu’elle seule est belle. Quand je parle ici
de la vérité parce qu’elle seule est belle. Quand je parle ici de la
vérité
, sans doute je veux parler d’abord de la vérité s
nd je parle ici de la vérité, sans doute je veux parler d’abord de la
vérité
scientifique ; mais je veux parler aussi de la vé
r d’abord de la vérité scientifique ; mais je veux parler aussi de la
vérité
morale, dont ce qu’on appelle la justice n’est qu
ainsi sous un même nom deux objets qui n’ont rien de commun ; que la
vérité
scientifique qui se démontre ne peut, à aucun tit
entifique qui se démontre ne peut, à aucun titre, se rapprocher de la
vérité
morale qui se sent. Et pourtant je ne peux les sé
passion, il faut atteindre à l’absolue sincérité. Ces deux sortes de
vérités
, une fois découvertes, nous procurent la même joi
ccupent avant tout des conséquences. En un mot, je rapproche les deux
vérités
, parce que ce sont les mêmes raisons qui nous les
ns qui nous les font redouter. Si nous ne devons pas avoir peur de la
vérité
morale, à plus forte raison il ne faut pas redout
r de la vérité morale, à plus forte raison il ne faut pas redouter la
vérité
scientifique. Et d’abord elle ne peut être en con
ourd’hui il peut bien moins encore être heureux sans elle. Mais si la
vérité
est le seul but qui mérite d’être poursuivi, pouv
livre sur la Science et l’Hypothèse savent déjà ce que j’en pense. La
vérité
qu’il nous est permis d’entrevoir n’est pas tout
emps la plus vaine ? Ou bien pouvons-nous malgré tout approcher de la
vérité
par quelque côté, c’est ce qu’il convient d’exami
athématiques eux-mêmes pourront-ils apparaître sous le même jour ? La
vérité
qui n’est pas la même pour tous est-elle la vérit
le même jour ? La vérité qui n’est pas la même pour tous est-elle la
vérité
? Mais en regardant les choses de plus près, nous
’est donc cette harmonie qui est la seule réalité objective, la seule
vérité
que nous puissions atteindre ; et si j’ajoute que
ce qui en fait un ouvrage durable. — § IV. De quelles sortes sont les
vérités
dans les Maximes, et de la pensée générale du liv
des retranchements et des corrections qu’il y a faits. — § VI. De la
vérité
des Maximes dans leur rédaction dernière, et sous
et au tact desquelles il éprouvait, comme à une pierre de touche, la
vérité
de ces réflexions qui, sous le nom de Maximes, al
é de ces réflexions qui, sous le nom de Maximes, allaient devenir des
vérités
immortelles. § III. Des Maximes et de ce qui e
s qu’on y tient pour vraies, soit même par celles dont on conteste la
vérité
. Celles-ci sont au moins des problèmes posés avec
né par un des penseurs qui ont le mieux connu ce fond. Il admirera la
vérité
cherchée avec l’âpre sagacité d’un homme d’esprit
ce qui fait vivre les Maximes de la vie des œuvres du génie, c’est la
vérité
, cette âme immortelle de tous les ouvrages du dix
tte âme immortelle de tous les ouvrages du dix-septième siècle. Cette
vérité
, tout le monde l’avoue, même ceux qui la débatten
Qu’ils aillent au-delà de ce premier mouvement ; qu’ils pénètrent ces
vérités
impitoyables qui nous poursuivent jusqu’au sein d
de se démêler, à l’aide de cette main si habile : ils confesseront la
vérité
des Maximes. Ne dites pas : C’est beau de langage
’un débat qui doit durer autant que l’homme. Il n’a pas voulu voir la
vérité
dans Pascal, parce que cette vérité, marquée de l
l’homme. Il n’a pas voulu voir la vérité dans Pascal, parce que cette
vérité
, marquée de l’esprit du christianisme, n’est que
ps pleins d’embonpoint et de vie. § IV. De quelles sortes sont les
vérités
dans les Maximes, et laquelle tient la plus grand
la pensée générale du livre. faut seulement distinguer, parmi ces
vérités
, celles qui sont d’une pratique constante et univ
s dont l’application est plus particulière à certaines sociétés ; les
vérités
qui nous servent d’armes offensives et défensives
tives, et qui nous aident à juger les hommes et les choses. Certaines
vérités
sont saisies à la première vue : nous y étions pr
un esprit supérieur nous en avertit, nous les reconnaissons. D’autres
vérités
ne nous persuadent que lentement, soit qu’elles n
u’il faille quelque effort pour les déduire, par le raisonnement, des
vérités
à notre usage et de notre sphère. Ainsi, l’ambiti
, par une courte réflexion, l’ambition des grandes. Enfin, il est des
vérités
métaphysiques dont les éléments ne sont ni des fa
nombre de pensées de Pascal. C’est faute de discerner ces différentes
vérités
, qui toutes et qui seules peuvent recevoir de la
evenons à cette pensée, et regardons-y de plus près. Ce n’est pas une
vérité
d’application journalière, soit ; mais n’y en a-t
tif soit au temps, soit aux personnes, pour faire de cette pensée une
vérité
incontestable. Ceux qui ont le privilège d’écrire
rivain qui saura leur donner la vie en les employant au service de la
vérité
. Il a paru utile de toucher quelque chose de cett
me penseur. Chez aucun autre on ne trouve un plus grand nombre de ces
vérités
dont les motifs échappent à la mollesse de notre
s et d’attraits pour cette étude si intéressante, qui cherche sous la
vérité
du langage la vérité de la pensée. Tout ce qui, d
cette étude si intéressante, qui cherche sous la vérité du langage la
vérité
de la pensée. Tout ce qui, dans les Maximes de La
ie au temps où écrivait La Rochefoucauld, toutes les Maximes sont des
vérités
. Il s’agit seulement de s’entendre sur l’ordre au
des vérités. Il s’agit seulement de s’entendre sur l’ordre auquel ces
vérités
appartiennent. Quelques-unes sont d’une applicati
e plus grand nombre, qui fait la gloire de La Rochefoucauld, sont des
vérités
historiques, absolument vraies d’une époque et d’
. Le plus grand nombre des pensées de La Rochefoucauld est vrai de la
vérité
historique. Ses Mémoires sont le récit de la Fron
aient tourner à l’allusion, disparaissent, et sont remplacées par des
vérités
impersonnelles. En s’éloignant des événements, La
e goût, il adoucit un bon nombre de ses maximes, et il trouve dans la
vérité
modérée le fini de l’expression. § VI. De la v
trouve dans la vérité modérée le fini de l’expression. § VI. De la
vérité
des Maximes dans leur rédaction dernière, et sous
le doute ni le dégoût la lui aient fait retoucher, tenez-la pour une
vérité
. C’est un bien sur lequel nous n’avons plus de dr
arin battit en reculant ? Avant donc d’accepter les Maximes comme des
vérités
, il faut en ôter par la réflexion tout ce qui est
se tous les temps, le correctif presque toujours, qui en maintient la
vérité
absolue quant à la Fronde, et qui n’ôte pas tout
e la première rédaction, ôtent à l’écrivain ce qu’elles ajoutent à la
vérité
dont il est l’organe. C’est la première fois que
umaine devait être procuré par la connaissance et la possession de la
vérité
. Dans la seconde partie de cette étude, poussant
n avait instituées, on en vint à découvrir que cette conception de la
vérité
dont on se réclamait pour décréter l’imperfection
es autres qu’elles ne sont. On constata, qu’avec l’aspiration vers la
Vérité
, l’homme propose à la vie phénoménale un but qui,
, dans l’identique. Cette remarque qui réduisait à néant l’idée d’une
vérité
régulatrice de l’effort universel, arbitre suprêm
me de la conduite et but de la connaissance, l’idée, en un mot, d’une
vérité
objective, cette remarque releva la faculté bovar
mésestime où elle était tenue du point de vue de la croyance à cette
vérité
. On aperçut qu’il n’y a pas lieu de tenir rigueur
l’ancien style. Elle date de l’époque où la foi en l’existence d’une
vérité
objective était le point de départ de toute spécu
’esprit doit apparaître ainsi qu’un pouvoir créateur. Il n’y a pas de
vérité
objective, mais la croyance en une vérité objecti
r créateur. Il n’y a pas de vérité objective, mais la croyance en une
vérité
objective n’en continue pas moins à gouverner l’h
ncipe de toutes les autres conceptions bovaryques, la croyance en une
vérité
objective qui ne parvient jamais à se satisfaire
cette aspiration en une suite de propositions qui se donnent pour des
vérités
et dont le faisceau constitue la Vérité. Il appar
ions qui se donnent pour des vérités et dont le faisceau constitue la
Vérité
. Il apparaîtra, qu’à supposer réalisé le vœu de l
u et de l’âme, et quant à la méthode générale pour la recherche de la
vérité
et la composition des écrits, tout Port-Royal s’y
l reprit des mains de Descartes, pour les appliquer à la recherche de
vérités
d’un autre ordre, les procédés de cette méthode :
continua les habitudes d’esprit de ce grand homme, sa passion pour la
vérité
, sa soif de l’évidence. « Il ne pouvait, dit mada
En tout ce qui touche la conduite de l’esprit dans la recherche de la
vérité
, Pascal ne fit donc que s’approprier les idées de
èrement des Règles pour conduire notre esprit dans la recherche de la
vérité
, ouvrage posthume de ce grand homme39. Que veut p
persuader ? La même chose que Descartes recherche dans ses Règles, la
vérité
. Tous les deux ne veulent pas moins rendre le fau
rendre le faux impossible que le vrai évident. L’Art de persuader la
vérité
, comme les Règles pour la rechercher, supposent l
une règle pour la recherche et la démonstration de tous les ordres de
vérités
, a fait de la méthode de Descartes une loi de l’e
peut tenir une plume avec honneur dans notre pays qu’en faisant de la
vérité
l’objet de ses recherches, qu’en doutant pour mie
ondes empreintes d’un homme de génie, il se détourna vers un ordre de
vérités
moins exploré, pour la seule gloire mondaine de n
s il ne le fut jusqu’à faire passer la fortune de son esprit avant la
vérité
, et à chercher la célébrité dans l’éclat de quelq
Le secret de ces misères infinies, qu’il devait peindre avec tant de
vérité
, il le connut par ses propres maux. Je ne m’étonn
es bornes du prodigieux travail de Descartes, et qu’il ait cherché la
vérité
ailleurs. Que lui apprenait la philosophie de Des
érité ailleurs. Que lui apprenait la philosophie de Descartes sur les
vérités
métaphysiques, qu’il ne put connaître plus sûreme
ut ensemble et dans le même moment ; incapable de ne pas souhaiter la
vérité
et le bonheur, de savoir tout et d’ignorer tout a
rcher quelque chose de meilleur et de plus solide que trois ou quatre
vérités
de religion naturelle, et quelques inventions phy
doutable. Mais ce mystère n’était-il pas depuis longtemps révélé ? La
vérité
que cherchait Pascal était-elle encore à trouver
de toute science, de toute explication et de tout remède. Dès lors la
vérité
pour lui fut uniquement dans la révélation, et il
témoignages, ou d’établissement fondé par les siècles, mais comme une
vérité
évidente. On vit, chose inouïe, la méthode de Des
, comparées aux écrits philosophiques de Descartes, la différence des
vérités
qui y sont traitées, soit qu’on en regarde l’ordr
celui qui les cherche, comme pour ceux qu’il en veut convaincre. Les
vérités
que recherche Descartes sont de l’ordre spéculati
e mon esprit et les défaillances de ma volonté ? S’il n’existe pas de
vérités
intermédiaires qui m’en rapprochent et me les ren
me formé de ténèbres et d’incertitudes, et que je me gouverne par des
vérités
provisoires au milieu des autres et au milieu de
oins sublime, mais plus sympathique que celle de Descartes. Aussi les
vérités
qu’il recherche sont-elles exclusivement pratique
egardons maintenant quel est le degré d’intérêt de ces deux ordres de
vérités
, soit pour celui qui les enseigne, soit pour ceux
t cette croyance ne seront-ils pas toujours de meilleurs gardiens des
vérités
qu’ils nous révèlent que la science et la théorie
istence de Dieu et de l’âme, et celle du moi humain : laquelle de ces
vérités
va être en péril ? L’intérêt de cette recherche e
raît pas évident. Combien est différente la condition de Pascal ! Les
vérités
qu’il s’est proposé d’établir obligent la conscie
intérêt plus grand et plus pressant ? Quel péril à ne pas rendre ces
vérités
assez évidentes ? Si le logicien faiblit, c’est u
manque de créance dans ses découvertes, que parce qu’il préférait les
vérités
qui touchent l’âme à celles qui n’intéressent que
éressent que le corps. Or, quelques années avant qu’il cherchât toute
vérité
dans les livres saints, la science, par la bouche
l’école de Bacon, qui entreprend de se convaincre par sa raison de la
vérité
de la religion. Rien n’est donné au hasard ; rien
preuves. Pascal, si impatient qu’il soit de se mettre en paix sur des
vérités
si capitales, quoique brûlant de cette soif dont
u’il eût pu vivre tranquille et content, dans l’indifférence pour des
vérités
auxquelles Pascal s’était attaché avec désespoir
s prétendent tout résoudre, où elles nous donnent à choisir entre les
vérités
qui leur sont propres et les vérités de la foi. E
nous donnent à choisir entre les vérités qui leur sont propres et les
vérités
de la foi. Et quant à Leibniz, il était trop enga
r qu’après avoir demandé l’explication de ce mystère à deux ordres de
vérités
, dont l’un est à peine aussi sûr que l’instinct p
perbes ? Où est l’homme de bien assez assuré de son innocence par les
vérités
de la morale commune, pour blâmer Pascal d’avoir
e, et à l’impossibilité de croire sinon par la raison. On y sent à la
vérité
le sérieux d’un esprit qui n’a jamais été médiocr
ité le sérieux d’un esprit qui n’a jamais été médiocrement touché des
vérités
morales, et que la première ardeur d’une conversi
-nous qui nous soit conforme ? La méthode, qui est comme une première
vérité
générale et éternelle, et donne de la vie à tout
vie à tout écrit ; l’invention ; l’expression parfaite de toutes les
vérités
générales intéressées dans le débat ; le style, p
sien, où trouver une plus belle application de cet art de chercher la
vérité
, dont Descartes avait donné les règles ? Aucune p
u’un esprit qui se sert de moyens si droits ne s’en serve pas pour la
vérité
. Mais, quel que soit le mérite de composition dan
uer de sa science ; ce qu’il déploie d’invention pour faire sortir la
vérité
d’où on l’attend le moins, et pour en rendre l’ef
é qu’il y eût mise, cette accusation en forme eût été monotone, et la
vérité
même, prenant l’allure d’un plaidoyer, eût été su
arangues. Tel est, en effet, le prix que le christianisme a donné aux
vérités
de la morale, qu’il n’y a pas d’intérêt purement
durable qu’à un chrétien, qui a la foi et le génie, la défense de ces
vérités
. Vérités, ou plutôt principes de conservation dev
u’à un chrétien, qui a la foi et le génie, la défense de ces vérités.
Vérités
, ou plutôt principes de conservation devenus si n
tre l’ambition de Philippe, la touchait plus que Pascal défendant les
vérités
de la morale, l’honneur chrétien, la vie humaine,
les Provinciales, celles-là sont les plus hautes. Ce sont toutes les
vérités
sans lesquelles un Etat chrétien ne peut subsiste
orreur de la calomnie, le respect de la vie humaine. En défendant ces
vérités
contre les complaisances mondaines de la compagni
IV Après avoir écarté la conception d’une
vérité
objective assignant un but fixe à l’évolution de
ateur comme à l’être universel de la métaphysique, en l’absence d’une
vérité
objective qui commande leur activité, on ne saura
é des corps de l’univers. Cette présomption s’exprime en une suite de
vérités
et tant que s’exerce avec efficacité l’action pré
ante du pouvoir d’arrêt, l’esprit construit à loisir, au moyen de ces
vérités
, un système de connaissance dont il ordonne entre
eptions où s’est tour à tour arrêté l’esprit scientifique ont été des
vérités
en leur temps. Pour fausses qu’elles aient été re
pas moins été les moyens par lesquels s’est constitué le savoir. Ces
vérités
ont été le lieu où, en concevant la nature des ch
beaucoup d’autres parts du domaine scientifique, où l’on voit que les
vérités
se succèdent et se détruisent les unes les autres
par une utilité de connaissance, immobilise et charge des liens de la
vérité
cette matière fluide, lui imposant, le temps de l
ssance, on choisisse celles dont l’invention est le plus récente. Les
vérités
scientifiques nous apparurent les dernières venue
ectuelle, elles nous montrèrent aussi, sous leur aspect provisoire de
vérités
successives, leur valeur purement transitoire, le
des conceptions nouvelles et des représentations plus complexes. Les
vérités
morales, c’est-à-dire celles qui, dans l’ordre vi
semblent aussi les dernières venues et se sont constituées, comme les
vérités
scientifiques, avec la collaboration ou tout au m
oration ou tout au moins sous le regard de la conscience humaine, les
vérités
morales vont aussi nous laisser voir, malgré le m
ication de l’espèce, pi c’est du fait de cette utilité vitale que les
vérités
religieuses ou rationnelles, où cette morale s’ex
rent leur consistance et leur crédit. Or il convient de noter que ces
vérités
, tandis qu’elles atteignent en réalité ce but, la
ndérant de l’utilité humaine en tant qu’elle confère la puissance aux
vérités
propres à constituer le réel, il convient de fair
propres à constituer le réel, il convient de faire remarquer que ces
vérités
ne survivent pas à leur utilité. Ayant procuré le
groupes sociaux où elles ont accompli leur office. C’est ainsi que la
vérité
chrétienne ayant réalisé en Europe l’un de ses ef
n moyen pour la connaissance de se réaliser, on peut imaginer que des
vérités
nouvelles seront un jour inventées pour réglement
sible de prévoir une densité trop grande de la vie humaine. Ainsi les
vérités
ne sont, indissolubles qu’en apparence et durant
formées les laisse sans force dès qu’elle cesse de les vivifier. Les
vérités
n’ont par elles-mêmes aucune réalité objective, m
, mœurs, sentiments, actes, états de connaissance. C’est pourquoi les
vérités
, au gré de l’utilité humaine, se forment et péris
i les esprits curieux d’assister à cette genèse et à cette agonie des
vérités
réputées absolues trouveront-ils au cours de ces
grand que la partie, qu’une qualité suppose une substance, et autres
vérités
semblables. Votre vie a commencé ; donc vous n’av
tire pas d’une chose ce qu’elle ne contient pas. Appelons ces axiomes
vérités
absolues ; à l’instant la théorie se complète. «
t nos sensations n’existent que dans un être qui est nous, de même la
vérité
suppose un être en qui elle réside, et les vérité
st nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les
vérités
absolues supposent un être absolu comme elles, où
fondement. Cet être absolu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des
vérités
nécessaires et absolues, d’un seul mot on l’appel
rassemble toutes les preuves et toute la théorie en une page45. « Les
vérités
universelles et nécessaires ne sont pas des lois
peuvent renfermer l’universel et le nécessaire. D’un autre côté, ces
vérités
ne subsistent pas en elles-mêmes ; elles ne serai
tions, suspendues dans le vide et sans rapport à quoi que ce soit. La
vérité
, la beauté, le bien, sont des attributs et non de
rapport nécessaire, celui de substance à qualité, et tirer ainsi une
vérité
nécessaire d’une vérité contingente. Vous accorde
ui de substance à qualité, et tirer ainsi une vérité nécessaire d’une
vérité
contingente. Vous accordez vous-même qu’entre l’a
faux raisonnement. Deuxième équivoque. Quand vous dites qu’il y a des
vérités
nécessaires, et que ces vérités étant un attribut
voque. Quand vous dites qu’il y a des vérités nécessaires, et que ces
vérités
étant un attribut supposent un sujet ou substance
jet ou substance nécessaire en qui elles résident, vous prenez le mot
vérité
dans un double sens. « Il y a des vérités nécessa
résident, vous prenez le mot vérité dans un double sens. « Il y a des
vérités
nécessaires » : dans ce membre de phrase, vérité
sens. « Il y a des vérités nécessaires » : dans ce membre de phrase,
vérité
signifie rapport, et vous voulez dire, avec tout
pports nécessaires entre certains sujets et certaines qualités. « Ces
vérités
sont un attribut et supposent un sujet nécessaire
ent un sujet nécessaire46 » : dans ce second membre vous entendez par
vérité
connaissance d’un rapport nécessaire et vous voul
onne. Mais remarquez que pour la tirer vous avez confondu sous le mot
vérité
deux choses fort distinctes, une connaissance et
cette conclusion fausse engendre des absurdités. Si « le sujet de la
vérité
est la raison universelle et absolue », si les vé
le sujet de la vérité est la raison universelle et absolue », si les
vérités
nécessaires ne sont pas dans les choses47, si ell
priétés générales et ces constructions générales, j’en ai extrait une
vérité
ou rapport universel et nécessaire. J’ai retiré l
sapprise. La question qu’on vient d’examiner est celle-ci : Où est la
vérité
? De la réponse dépend toute la méthode, et quelq
lle et involontaire de l’esprit. Si, comme on vient de le montrer, la
vérité
est dans les choses, il suffit pour la trouver de
autres, et d’arriver par des équations à l’équation finale qui est la
vérité
cherchée. Un esprit élevé dans ces habitudes cour
que nous ne lisons plus. Si au contraire, comme le veut M. Cousin, la
vérité
est en Dieu, si les faits particuliers ne sont qu
bid. 3 p. 415. 46. Du Vrai, du Beau, etc., p. 101. « Le sujet de la
vérité
est la raison universelle et absolue. » 47. Du
le demande, avec une rare justesse d’esprit et un sincère amour de la
vérité
et des hommes, de longs efforts, le commerce du m
ient de la cause même que nous défendons, de cette sainte cause de la
vérité
immatérielle, de la beauté idéale, de la vertu dé
ècle. Ce n’est pas le patriotisme, c’est le sentiment profond de la
vérité
et de la justice qui nous fait placer toute la ph
appées à la ruine de la scolastique. Dans sa passion courageuse de la
vérité
, il résolut de rejeter, provisoirement au moins,
rêta donc à ce fait, d’une évidence irrésistible, comme à la première
vérité
qu’il pouvait accepter sans crainte. Reconnaissan
e ; le temps, qui recueille, féconde, agrandit les moindres germes de
vérité
déposés dans les plus humbles analyses, frappe sa
teurs restent seules debout sur leurs ruines. La tâche de l’ami de la
vérité
est de rechercher les débris utiles qui en subsis
andeur ; car la grandeur de l’homme est de préférer ce qu’il croit la
vérité
à lui-même. Le xviiie siècle a déchaîné les temp
héritage, elle nous a laissé aussi un amour énergique et fécond de la
vérité
. Le xviiie siècle a été l’âge de la critique et
pposées. Le temps a recueilli dans leurs diverses théories la part de
vérité
qui les a fait naître et qui les a soutenues ; il
er des diversités inévitables, utiles même, et de mettre à profit les
vérités
que contiennent toutes les doctrines particulière
ncomplet, et, de plus, il est exclusif. Il n’exprime qu’un côté de la
vérité
, et rejette tous les autres. Il ne s’agit pas auj
ectionner en réunissant et en fortifiant par cette réunion toutes les
vérités
éparses dans les différents systèmes que nous a t
s systématique. Évidemment il y a du vrai dans ces deux écoles, et la
vérité
est un bien qu’il faut prendre partout où on le r
r l’histoire. Mais vous concevez qu’il faut savoir déjà quelle est la
vérité
, pour la reconnaître quelque part et la distingue
la philosophie qui nous attache à son histoire ; c’est l’amour de la
vérité
qui nous fait poursuivre partout ses vestiges, et
curiosité passionnée ceux qui avant nous ont aimé aussi et cherché la
vérité
. Ainsi la philosophie est à la fois l’objet suprê
principes universels et nécessaires Deux grands besoins, celui de
vérités
absolues, et celui de vérités absolues qui ne soi
saires Deux grands besoins, celui de vérités absolues, et celui de
vérités
absolues qui ne soient pas des chimères. Satisfai
encore. La physique elle-même commence seulement là où paraissent des
vérités
universelles auxquelles on peut rattacher tous le
sous nul prétexte il n’était permis ? Le même bon sens qui admet des
vérités
universelles et nécessaires les distingue aisémen
lement à un plus ou moins grand nombre de cas. Par exemple, voici une
vérité
fort générale : le jour succède à la nuit ; mais
ne vérité fort générale : le jour succède à la nuit ; mais est-ce une
vérité
universelle et nécessaire ? S’étend elle à tous l
nuit ne soient plus dans les rapports où nous les voyons ; donc cette
vérité
, le jour succède à la nuit, est une vérité très g
us les voyons ; donc cette vérité, le jour succède à la nuit, est une
vérité
très générale, peut-être même une vérité universe
r succède à la nuit, est une vérité très générale, peut-être même une
vérité
universelle, mais non pas une vérité nécessaire.
rès générale, peut-être même une vérité universelle, mais non pas une
vérité
nécessaire. Montesquieu a dit que la liberté n’es
udrait nier que tout corps est dans un lieu, c’est-à-dire rejeter une
vérité
de physique, qui est aussi un principe de métaphy
s d’illustres exemples nous ont appris à craindre de compromettre des
vérités
du plus grand prix en y mêlant des conjectures qu
e nécessaire. J’arrive donc à cette conséquence nécessaire aussi : la
vérité
est en moi et n’est pas à moi. De même que la sen
de physique, ainsi une autre faculté me met en communication avec des
vérités
qui ne dépendent ni du monde ni de moi, et cette
e, la raison, peu importe le nom, au moyen de laquelle il conçoit des
vérités
d’ordres différents, et entre autres des vérités
uelle il conçoit des vérités d’ordres différents, et entre autres des
vérités
universelles et nécessaires qui supposent dans la
ience nous dit que la raison est contrainte d’admettre telle ou telle
vérité
, que cette vérité existe, c’est parce qu’elle exi
la raison est contrainte d’admettre telle ou telle vérité, que cette
vérité
existe, c’est parce qu’elle existe qu’il est impo
lle existe qu’il est impossible à la raison de ne pas l’admettre. Les
vérités
qu’atteint la raison, à l’aide des principes univ
s principes universels et nécessaires dont elle est pourvue, sont des
vérités
absolues ; la raison ne les fait point, elle les
Encore bien moins la conscience ne fait-elle ni ces principes, ni les
vérités
qu’ils nous révèlent ; car la conscience n’a d’au
e puissance que de servir en quelque sorte de miroir à la raison. Les
vérités
absolues sont donc indépendantes de l’expérience
conscience. D’une part, c’est dans l’expérience que se déclarent ces
vérités
, et de l’autre nulle expérience ne les explique.
écessité. — Des diverses formes sous lesquelles se présente à nous la
vérité
, et de l’ordre successif de ces formes : théorie
pas à craindre qu’en s’enfonçant dans ce passé obscur, au lieu de la
vérité
, on ne rencontre une hypothèse ; que s’attachant
erreur, nous pourrons et la reconnaître et la réparer à l’aide de la
vérité
que nous aura donnée une observation impartiale ;
distinction des formes diverses sous lesquelles se présente à nous la
vérité
. La voici dans sa généralité un peu sèche : 1º On
. La voici dans sa généralité un peu sèche : 1º On peut apercevoir la
vérité
de deux manières différentes. Quelquefois on l’ap
s objets semblables placés à côté des deux premiers, j’aperçois cette
vérité
de la plus absolue certitude que ces deux pierres
atre pierres : c’est là l’aperception en quelque sorte concrète de la
vérité
, parce que la vérité nous y est donnée sur des ob
là l’aperception en quelque sorte concrète de la vérité, parce que la
vérité
nous y est donnée sur des objets réels et détermi
raction de tout objet déterminé : c’est la conception abstraite de la
vérité
. Or, de ces deux manières de connaître la vérité,
tion abstraite de la vérité. Or, de ces deux manières de connaître la
vérité
, laquelle précède l’autre dans l’ordre chronologi
précède l’abstrait, que nous commençons par apercevoir telle ou telle
vérité
déterminée, dans tel ou tel cas, dans tel ou tel
dans tel ou tel moment, dans tel ou tel lieu, avant de concevoir une
vérité
générale, indépendamment de toute application et
tes circonstances de lieu et de temps ? 2º On peut apercevoir la même
vérité
sans se faire cette question. Pourrais-je ne pas
érité sans se faire cette question. Pourrais-je ne pas admettre cette
vérité
? On l’aperçoit alors par la seule vertu de l’int
tre spontanément en exercice. Ou bien on essaie de mettre en doute la
vérité
qu’on aperçoit, on essaie de la nier ; on ne le p
négation possible ; elle nous apparaît, non plus seulement comme une
vérité
, mais comme une vérité nécessaire. N’est-il pas é
le nous apparaît, non plus seulement comme une vérité, mais comme une
vérité
nécessaire. N’est-il pas évident aussi que nous n
ement spontanée ; qu’ainsi l’intuition spontanée et instinctive de la
vérité
précède sa conception réfléchie et nécessaire ? L
re qui, d’une manière ou d’une autre, découvrent aux hommes les mêmes
vérités
indispensables à leur existence physique, intelle
upart des sciences, qui règlent nos actions, ont-ils en eux-mêmes une
vérité
absolue ou ne sont-ils que les lois régulatrices
ilà donc revenus à ce conceptualisme du moyen âge qui, concentrant la
vérité
dans l’intelligence humaine, fait de la nature de
, et le système de Kant l’anéantit. En fait, quand nous parlons de la
vérité
des principes universels et nécessaires, nous ne
ils nous paraissent s’imposer à notre intelligence par la force de la
vérité
qui est en eux. Ainsi, pour exprimer fidèlement c
e ; mais avant toute réflexion, l’intelligence saisit spontanément la
vérité
, et dans l’aperception spontanée n’est point le s
cole allemande. Revenons donc ici sur cette intuition spontanée de la
vérité
que Kant n’a point connue, dans le cercle où le r
vous est impossible de ne pas le faire, vous n’avez pour garant de la
vérité
que vous-mêmes et vos propres manières de concevo
e d’une liberté non réfléchie ; de même la raison aperçoit souvent la
vérité
sans traverser le doute ou l’erreur. La réflexion
ie sur elle-même, elle s’examine, elle essaie de révoquer en doute la
vérité
qu’elle a aperçue ; elle ne le peut ; elle affirm
ffirme de nouveau ce qu’elle avait affirmé d’abord ; elle adhère à la
vérité
déjà reconnue, mais avec un sentiment nouveau, le
ment qu’il n’est pas en elle de se dérober à l’évidence de cette même
vérité
; alors, mais alors seulement, paraît ce caractèr
aractère de nécessité et de subjectivité qu’on veut tourner contre la
vérité
, comme si la vérité perdait de sa valeur propre e
é et de subjectivité qu’on veut tourner contre la vérité, comme si la
vérité
perdait de sa valeur propre en pénétrant davantag
saire était la forme unique, la forme première de l’aperception de la
vérité
! Le scepticisme de Kant, dont le bon sens fait s
lexion est une sphère de lumière et de paix, où la raison aperçoit la
vérité
sans retour sur soi, par cela seul que la vérité
a raison aperçoit la vérité sans retour sur soi, par cela seul que la
vérité
est la vérité, et parce que Dieu a fait la raison
oit la vérité sans retour sur soi, par cela seul que la vérité est la
vérité
, et parce que Dieu a fait la raison pour l’aperce
issance, puisqu’il en est le sujet. La raison aperçoit directement la
vérité
; mais elle se redouble en quelque sorte dans la
mble, suivant le langage de l’Allemagne, qui atteint immédiatement la
vérité
absolue, presque sans nulle intervention personne
é où est la raison, malgré tous ses efforts, de ne pas se rendre à la
vérité
et de ne pas y croire. La forme de la première es
d’avoir dédaigné ce problème, de s’être borné à répéter que l’absolue
vérité
des principes universels et nécessaires repose su
ès tout, conclure avec le genre humain de la nécessité de croire à la
vérité
de ce qu’on croit, n’est pas mal conclure ; car c
principes Objet de la leçon : Quel est le dernier fondement de la
vérité
absolue ? — Quatre hypothèses : La vérité absolue
le dernier fondement de la vérité absolue ? — Quatre hypothèses : La
vérité
absolue peut résider ou dans nous, ou dans les êt
et dans le monde, ou en elle-même, ou en Dieu. 1º Nous apercevons la
vérité
absolue, nous ne la constituons pas. 2º Les êtres
us ne la constituons pas. 2º Les êtres particuliers participent de la
vérité
absolue, mais ils ne l’expliquent pas ; réfutatio
absolue, mais ils ne l’expliquent pas ; réfutation d’Aristote. 3º La
vérité
n’existe pas en elle-même ; apologie de Platon. 4
e. 3º La vérité n’existe pas en elle-même ; apologie de Platon. 4º La
vérité
réside en Dieu. Platon ; saint Augustin ; Descart
gustin ; Descartes ; Malebranche ; Fénelon ; Bossuet ; Leibnitz. — La
vérité
médiatrice entre Dieu et l’homme. — Distinctions
e intelligence, nous nous sommes assures qu’il y a hors de nous de la
vérité
, des vérités dignes de ce nom, que nous pouvons a
ce, nous nous sommes assures qu’il y a hors de nous de la vérité, des
vérités
dignes de ce nom, que nous pouvons apercevoir, ma
rellement cet autre problème : que sont-elles donc en elles-mêmes ces
vérités
universelles et nécessaires ? où résident-elles ?
cipes qui, dans tous les ordres de connaissances, nous découvrent les
vérités
universelles et nécessaires, font partie de notre
nne dans les profondeurs de la vie intellectuelle. Il s’ensuit que la
vérité
, que la raison nous révèle, tombe par là en une é
esprit. Cependant, ainsi que nous l’avons établi, nous apercevons la
vérité
, nous n’en sommes pas les auteurs. Si la personne
n’explique peut-être pas toute la raison, comment expliquerait-il la
vérité
, et la vérité absolue ? L’homme borné et passager
ut-être pas toute la raison, comment expliquerait-il la vérité, et la
vérité
absolue ? L’homme borné et passager aperçoit la v
vérité, et la vérité absolue ? L’homme borné et passager aperçoit la
vérité
nécessaire, éternelle, infinie ; c’est là pour lu
Ma raison ; rendons-lui cette justice qu’il n’a jamais osé dire : Ma
vérité
. Si les vérités absolues sont hors de l’homme qui
ndons-lui cette justice qu’il n’a jamais osé dire : Ma vérité. Si les
vérités
absolues sont hors de l’homme qui les aperçoit, e
s n’en relèvent point. Faudra-t-il en arriver à cette opinion que les
vérités
absolues, n’étant explicables ni par l’humanité n
és encore que les précédentes ; car, je le demande, qu’est-ce que des
vérités
, absolues ou contingentes, qui sont par elles-mêm
ses où elles se rencontrent et de l’intelligence qui les conçoit ! La
vérité
n’est alors qu’une abstraction réalisée. Il n’y a
our avoir le plaisir de la combattre. Hâtons-nous de faire sortir les
vérités
absolues de cet état ambigu et équivoque. Et comm
les-mêmes un principe qui maintenant doit vous être familier. Oui, la
vérité
appelle nécessairement quelque chose au-delà d’el
, nos sensations n’existent que dans un être qui est nous, de même la
vérité
suppose un être en qui elle réside, et les vérité
st nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les
vérités
absolues supposent un être absolu comme elles, où
existant. Cet être, absolu et nécessaire, puisqu’il est le sujet des
vérités
nécessaires et absolues, cet être qui est au fond
t des vérités nécessaires et absolues, cet être qui est au fond de la
vérité
comme son essence même, d’un seul mot on l’appell
, d’un seul mot on l’appelle Dieu34. Cette théorie, qui conduit de la
vérité
absolue à l’être absolu, n’est pas nouvelle dans
ain qui constitue les Idées ; car l’homme n’est point la mesure de la
vérité
. Platon appelle les Idées les véritables êtres, τ
communiquent aux choses sensibles et aux connaissances humaines leur
vérité
et leur unité. Mais s’ensuit-il que Platon donne
faut oublier tant de passages de la République où les rapports de la
vérité
et de la science avec le Bien, c’est-à-dire avec
directement, que dans le monde invisible elle produit directement la
vérité
et l’intelligence. » Qui peut produire directemen
produire directement d’un côté le soleil et la lumière, de l’autre la
vérité
et l’intelligence, sinon un être réel ? Mais tout
comme lui du rapport de la raison humaine à la raison divine et de la
vérité
à Dieu. Dans la Cité de Dieu, livre X, chap. ii,
mmuable, les raisons des choses que Platon appelle des Idées sont les
vérités
éternelles et immuables par la participation desq
s personnel, quelque chose d’universel qui lui permet de s’élever aux
vérités
universelles, Malebranche n’hésite point à confon
e. Je ne suis point libre de nier ces propositions ; et si je nie ces
vérités
, ou d’autres à peu près semblables, j’ai en moi q
règle intérieure est ce que je nomme ma raison… » — Chap. lv. « À la
vérité
ma raison est en moi : car il faut que je rentre,
« Le maître intérieur et universel dit toujours et partout les mêmes
vérités
. Nous ne sommes point ce maître. Il est vrai que
u soleil. Tout de même mon esprit n’est point la raison primitive, la
vérité
universelle et immuable, il est seulement l’organ
croît. Fénelon dégage assez mal le procédé qui conduit des idées, des
vérités
universelles et nécessaires, à Dieu. Bossuet se r
ibuts au sujet, des qualités à l’être, des lois à un législateur, des
vérités
éternelles à un esprit éternel qui les comprend e
ent ni de muable, et par conséquent les idées qui me représentent ces
vérités
sont éternelles. Quand il n’y aurait dans la natu
éternité, pour ainsi parler, qu’on mette un entendement, il verra ces
vérités
comme manifestes ; elles sont donc éternelles. Bi
es. Bien plus, comme ce n’est pas l’entendement qui donne l’être à la
vérité
, mais que, la supposant telle, il se tourne seule
oir, il s’ensuit que, quand tout entendement créé serait détruit, ces
vérités
subsisteraient immuablement… » Chap. xxxvii. «
d’immuable, ni d’indépendant que dieu seul, il faut conclure que ces
vérités
ne subsistent pas en elles-mêmes, mais en dieu se
ne sont autre chose que lui-même. « Il y en a qui, pour vérifier ces
vérités
éternelles que nous avons proposées, et les autre
mesure, toute règle, toute proportion, toute raison, en un mot toute
vérité
, se trouve dans son origine. « Ces vérités éterne
ute raison, en un mot toute vérité, se trouve dans son origine. « Ces
vérités
éternelles que nos idées représentent sont le vra
rables et incorruptibles, auxquelles il nous renvoie pour entendre la
vérité
. C’est ce qui lui a fait dire que nos idées, imag
ngle parfait, nous l’entendons distinctement et en démontrons tant de
vérités
incontestables, c’est une marque, dit-il, que ces
ieu et de soi-même 54. Chap. iv, § 5. L‘intelligence a pour objet les
vérités
éternelles qui ne sont autre chose que Dieu même,
ndues. « Nous avons déjà remarqué que l’entendement a pour objet des
vérités
éternelles. Les règles des proportions par lesque
nnaître que ces proportions se rapportent à des principes d’éternelle
vérité
. Tout ce qui se démontre en mathématique, et en q
ue chose qui nous touche de plus près, j’entends par ces principes de
vérité
éternelle, que, quand aucun homme et moi-même ne
e reconnaissance, si, faute de le chercher, il l’ignorait. Toutes ces
vérités
, et toutes celles que j’en déduis par un raisonne
t humain, il les connaîtra ; mais en les connaissant, il les trouvera
vérités
, il ne les fera pas telles, car ce n’est pas nos
s connaissances qui font leurs objets, elles les supposent. Ainsi ces
vérités
subsistent devant tous les siècles, et devant qu’
et immuables, comme elles sont, je suis obligé d’avouer un être où la
vérité
est éternellement subsistante, et où elle est tou
sistante, et où elle est toujours entendue ; et cet être doit être la
vérité
même, et doit être toute vérité, et c’est de lui
s entendue ; et cet être doit être la vérité même, et doit être toute
vérité
, et c’est de lui que la vérité dérive dans tout c
tre la vérité même, et doit être toute vérité, et c’est de lui que la
vérité
dérive dans tout ce qui est et ce qui entend hors
e qui m’est incompréhensible55, c’est en lui, dis-je, que je vois ces
vérités
éternelles ; et les voir, c’est me tourner à celu
es ; et les voir, c’est me tourner à celui qui est immuablement toute
vérité
, et recevoir ses lumières. « Cet objet éternel, c
u éternellement subsistant, éternellement véritable, éternellement la
vérité
même… C’est dans cet éternel que ces vérités éter
ritable, éternellement la vérité même… C’est dans cet éternel que ces
vérités
éternelles subsistent. C’est là aussi que je les
ssi que je les vois. Tous les autres hommes les voient comme moi, ces
vérités
éternelles, et nous les voyons toujours les mêmes
s. Car nous avons commencé, et nous le savons, et nous savons que ces
vérités
ont toujours été. Ainsi nous les voyons dans une
nstitutifs de notre être. Là donc nous voyons, avec toutes les autres
vérités
, les règles invariables de nos mœurs, et nous voy
nous en fasse que d’en faire à qui que ce soit… L’homme qui voit ces
vérités
, par ces vérités se juge lui-même, et se condamne
e d’en faire à qui que ce soit… L’homme qui voit ces vérités, par ces
vérités
se juge lui-même, et se condamne quand il s’en éc
lui-même, et se condamne quand il s’en écarte. Ou plutôt, ce sont ces
vérités
qui le jugent, puisque ce n’est pas elles qui s’a
ces jugements variables de leur nature, il leur donne pour règle ces
vérités
éternelles. « Ces vérités éternelles que tout ent
e leur nature, il leur donne pour règle ces vérités éternelles. « Ces
vérités
éternelles que tout entendement aperçoit toujours
se de Dieu, ou plutôt sont Dieu même. « Il faut nécessairement que la
vérité
soit quelque part très parfaitement entendue, et
voit tout soumis à des lois certaines, et aux règles immuables de la
vérité
. Il voit qu’il entend ces lois du moins en partie
ison primitive. Car il est absurde qu’il y ait tant de suite dans les
vérités
, tant de proportion dans les choses, tant d’écono
aite. Dans le § 9, Bossuet met de nouveau en lumière le rapport de la
vérité
à Dieu. « D’où vient à mon esprit cette impressi
ité à Dieu. « D’où vient à mon esprit cette impression si pure de la
vérité
? D’où lui viennent ces règles immuables qui diri
tes des figures et des mouvements ? D’où lui viennent, en un mot, ces
vérités
éternelles que j’ai tant considérées ? Sont-ce le
bsistent-elles aussi en quelque part, d’où elles me communiquent leur
vérité
immuable ? Ou bien, n’est-ce pas plutôt que celui
s plutôt que celui qui a répandu partout la mesure, la proportion, la
vérité
même, en imprime en mon esprit l’idée certaine ?…
nc entendre que l’âme, faite à l’image de Dieu, capable d’entendre la
vérité
, qui est Dieu même, se tourne actuellement vers s
tourne actuellement vers son original, c’est-à-dire vers Dieu, où la
vérité
lui paraît autant que Dieu la lui veut faire para
faire paraître… C’est une chose étonnante que l’homme entende tant de
vérités
, sans entendre en même temps que toute vérité vie
’homme entende tant de vérités, sans entendre en même temps que toute
vérité
vient de Dieu, qu’elle est en Dieu, qu’elle est D
t ce qui est et de tout ce qui s’entend dans l’univers : qu’il est la
vérité
originale, et que tout est vrai par rapport à son
que tout est vrai par rapport à son idée éternelle, que cherchant la
vérité
nous le cherchons, et que la trouvant nous le tro
p. v, § 14 : « Les sens n’apportent pas à l’âme la connaissance de la
vérité
. Ils l’excitent, ils la réveillent, ils l’avertis
supérieure qui vient de Dieu, ou qui est Dieu même. Dieu donc est la
vérité
, d’elle-même toujours présente à tous les esprits
gratiam principis Eugenii. « L’intelligence de Dieu est la région des
vérités
éternelles et des idées qui en dépendent57. »
artie, § 18458. « Il ne faut pas dire avec quelques scotistes que les
vérités
éternelles subsisteraient quand il n’y aurait poi
ieu. Car c’est à mon avis l’entendement divin qui fait la réalité des
vérités
éternelles. » Nouveaux essais sur l’entendement
it, ce que deviendrait alors le fondement réel de cette certitude des
vérités
éternelles ? Cela nous mène enfin au dernier fond
es vérités éternelles ? Cela nous mène enfin au dernier fondement des
vérités
, à cet esprit suprême et universel qui ne peut ma
manquer d’exister, dont l’entendement, à dire vrai, est la région des
vérités
éternelles, comme saint Augustin la reconnu et l’
qu’il n’est point nécessaire d’y recourir, il faut considérer que ces
vérités
nécessaires contiennent la raison déterminante et
f des existences mêmes, et en un mot les lois de l’univers. Ainsi ces
vérités
nécessaires, étant antérieures aux existences des
ence d’une substance nécessaire. C’est là où je trouve l’original des
vérités
qui sont gravées dans nos âmes, non pas en forme
ton jusqu’à Leibnitz, les plus grands métaphysiciens ont pensé que la
vérité
absolue est un attribut de l’être absolu. La véri
ont pensé que la vérité absolue est un attribut de l’être absolu. La
vérité
est incompréhensible sans Dieu, comme Dieu nous s
réhensible sans Dieu, comme Dieu nous serait incompréhensible sans la
vérité
. La vérité est placée entre l’intelligence humain
sans Dieu, comme Dieu nous serait incompréhensible sans la vérité. La
vérité
est placée entre l’intelligence humaine et la sup
a cime de l’être, partout Dieu se rencontre, car partout il y a de la
vérité
. Étudiez la nature, élevez-vous aux lois qui la r
e, élevez-vous aux lois qui la régissent et qui font d’elle comme une
vérité
vivante : plus vous approfondirez ses lois, plus
le sait, tandis que la nature l’ignore. Cherchez et aimez partout la
vérité
, et rapportez-la à l’être immortel qui en est la
tez-la à l’être immortel qui en est la source. Plus vous saurez de la
vérité
, plus vous saurez de Dieu. Loin que les sciences
e la raison de l’homme purement individuelle, ou la confondre avec la
vérité
et avec la raison divine59. Si la raison de l’hom
es où elle est enfermée. Non seulement elle ne peut s’élever à aucune
vérité
universelle et nécessaire, non seulement elle n’e
ême celle de Dieu, qui par aucun moyen y puisse faire pénétrer aucune
vérité
de cet ordre absolument répugnante à sa nature ;
son de l’homme à ce point impersonnelle qu’elle prenne la place de la
vérité
qui est son objet et de Dieu qui est son principe
la vérité qui est son objet et de Dieu qui est son principe. C’est la
vérité
qui nous est absolument impersonnelle et non pas
d’universalité, de nécessité même, pour être capable de concevoir les
vérités
universelles et nécessaires ; voilà pourquoi elle
r, selon le point de vue où on la considère, misérable et sublime. La
vérité
est en quelque sorte prêtée à la raison humaine,
avoir cette raison suprême, éternelle, incréée, qui est Dieu même. La
vérité
en nous est l’objet de nos conceptions et de nos
tard. Dieu est ; en tant qu’il est, il pense, et ses pensées sont les
vérités
, éternelles comme lui, qui se réfléchissent dans
nivers, et que la raison de l’homme a reçu le pouvoir d’atteindre. La
vérité
est la fille, la parole, j’allais dire le verbe é
ience du vrai est résolu : nous sommes en possession du fondement des
vérités
absolues. Dieu est la substance, la raison, la ca
est la substance, la raison, la cause suprême, l’unité de toutes ces
vérités
; Dieu, et Dieu seul, nous est le terme au-delà d
de nos travaux nous appelait à le faire, nous réfléchissions sur les
vérités
universelles et nécessaires que notre esprit déco
rces et des lois de l’univers à un premier moteur intelligent, et des
vérités
nécessaires à un être nécessaire qui seul en est
nvisible, du fini à l’infini, de l’imparfait au parfait, et aussi des
vérités
universelles et nécessaires qui nous environnent
oncevoir Dieu sous le voile transparent de l’univers et au-dessus des
vérités
les plus hautes. Il ne croit pas connaître Dieu s
ontrecoup de ce qui se passe dans l’âme. Avons-nous découvert quelque
vérité
? il y a quelque chose en nous qui en éprouve de
t singulier, mais incontestable, qu’aussitôt que la raison a conçu la
vérité
, l’âme s’y attache et l’aime. Oui, l’âme aime la
on a conçu la vérité, l’âme s’y attache et l’aime. Oui, l’âme aime la
vérité
. Chose admirable ! un être égaré dans un coin de
ui n’existe que dans un monde invisible. Cet amour désintéressé de la
vérité
témoigne de la grandeur de celui qui l’éprouve. L
ouve. La raison fait un pas de plus : elle ne se contente point de la
vérité
, même de la vérité absolue, convaincue qu’elle la
t un pas de plus : elle ne se contente point de la vérité, même de la
vérité
absolue, convaincue qu’elle la possède mal, qu’el
que nous aimons en croyant aimer les choses finies, même en aimant la
vérité
, la beauté, la vertu. C’est si bien l’infini lui-
aison ne débute pas par la réflexion ; elle n’aperçoit pas d’abord la
vérité
connue universelle et nécessaire ; par conséquent
nt aussi, quand elle passe de l’idée à l’être, quand elle rapporte la
vérité
à l’être réel qui en est le sujet, elle n’a pas s
la lutte du sophisme et du sens commun, de la fausse science et de la
vérité
naturelle, de la bonne et de la mauvaise philosop
éflexion est le remède au mal qu’elle produit. Si elle peut renier la
vérité
naturelle, d’ordinaire elle la confirme, elle rev
e le sentiment suit. Comment aimer ce qu’on ignore ? Pour jouir de la
vérité
, ne faut-il pas la connaître plus ou moins ? Pour
s le savoir cette lumière de la raison spontanée qui nous découvre la
vérité
d’une intuition pure et immédiate tout opposée au
res intelligents. Il n’y a pas d’intelligence qui ne conçoive quelque
vérité
universelle et nécessaire, et conséquemment l’êtr
le met en une juste communication avec lui par l’intermédiaire de la
vérité
éternelle et infinie. L’erreur fondamentale du my
é de l’homme, éteint son intelligence, substitue à la recherche de la
vérité
et à l’accomplissement du devoir des contemplatio
isives ou déréglées. La vraie union de l’âme avec Dieu se fait par la
vérité
et par la vertu. Toute autre union est une chimèr
et le silence peuvent avoir leur emploi légitime. Il y a une part de
vérité
, d’utilité même, dans les Lettres spirituelles et
e, et sans l’intermédiaire plus sur encore de l’intelligence et de la
vérité
. Mais il est temps de passer à un autre genre de
e en elle un des principes qui la gouvernent, ne peut s’en tenir à la
vérité
, pas même aux vérités absolues de l’ordre intelle
cipes qui la gouvernent, ne peut s’en tenir à la vérité, pas même aux
vérités
absolues de l’ordre intellectuel et de l’ordre mo
e l’ordre intellectuel et de l’ordre moral ; elle rattache toutes les
vérités
universelles, nécessaires, absolues, à l’être qui
e et absolue, l’immutabilité et l’infinité. Dieu est la substance des
vérités
incréées, comme il est la cause des existences cr
es vérités incréées, comme il est la cause des existences créées. Les
vérités
nécessaires trouvent en Dieu leur sujet naturel.
nfinie : il considère cette substance toute seule, indépendamment des
vérités
qui la manifestent67, et il s’imagine posséder ai
sticisme. Ce dieu est le père du monde 72. Il est aussi le père de la
vérité
, cette lumière des esprits73. Il habite au milieu
faut contempler d’abord dans les images qui nous le révèlent, dans la
vérité
, dans la beauté, dans la justice, telles qu’elles
plique sans fin, et elle le mène dans l’abîme du mysticisme. Si toute
vérité
est dans le général, et si toute individualité es
’Alexandrie lui impose une psychologie toute particulière79. Dans la
vérité
des choses, la raison conçoit l’unité absolue com
ermédiaire et de ce magnifique univers livré à nos regards, et de ces
vérités
merveilleuses que la raison conçoit, mais qu’elle
édiaire ; c’est-à-dire de nous consacrer à l’étude et à l’amour de la
vérité
, et, comme nous le verrons tout à l’heure, à la c
nce, mais qui se développe avec elles, la raison, source éminente des
vérités
universelles et nécessaires. Nous avons établi, c
ous avons établi, contre Kant, l’absolue autorité de la raison et des
vérités
qu’elle nous découvre. Puis, les vérités que la r
autorité de la raison et des vérités qu’elle nous découvre. Puis, les
vérités
que la raison nous avait révélées nous ont elles-
un être réel et infini qui soit le premier et dernier fondement de la
vérité
, sévère distinction du spiritualisme et du mystic
ion héroïque, au souvenir d’un grand dévouement, même à la pensée des
vérités
les plus abstraites puissamment enchaînées entre
ouement sont beaux, que la vertu est belle ; si l’on vous conteste la
vérité
de ces jugements, alors vous n’êtes pas aussi acc
s, etc. Mais il n’en est pas ainsi de la beauté ; la beauté, comme la
vérité
, n’appartient à aucun de nous ; personne n’a le d
é profonde du plan, dans le développement mesuré de l’action, dans la
vérité
soutenue des caractères, une raison supérieure, d
ue. Si du monde des sens nous nous élevons à celui de l’esprit, de la
vérité
, de la science, nous y trouverons des beautés plu
ne sont pas contradictoires : la grande loi de la beauté, comme de la
vérité
, est l’unité aussi bien que la variété. Tout est
ur du vrai, quel en peut être le principe, sinon le principe de toute
vérité
? La beauté morale comprend, nous le verrons plus
usion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps à la
vérité
historique du costume. À la bonne heure ; mais ce
t-il donc, comme l’orateur, trouver des accents qui fassent entrer la
vérité
dans l’âme, des couleurs et des formes qui la fas
fond de leur âme un autre dessein, un autre but que le service de la
vérité
et de la vertu. L’histoire ne raconte pas pour ra
en métaphysique l’intelligence de tous les systèmes et de la part de
vérité
qui est en chacun d’eux, éclaire sans les affaibl
s femmes, il est à son aise, et il les fait penser et parler avec une
vérité
parfaite relevée par un art exquis. Ne lui demand
qui trouva dans sa pitié et sa charité le courage de dire un jour la
vérité
à Louis XIV, et qui s’éteignit au premier souffle
qu’elle exprime un ridicule assez rare, l’excès dans la passion de la
vérité
et de l’honneur. Tous les fabulistes anciens et m
n et d’invention ; mais il est grand par le sentiment énergique de la
vérité
et de la justice ; il porte jusqu’à la passion le
grandes lignes de l’école romaine, son dessin plein de noblesse et de
vérité
. Que de têtes charmantes ou graves ! Que de mouve
. Il suffit de rappeler Les Sept Sacrements, Le Déluge, L’Arcadie, La
Vérité
que le Temps soustrait aux atteintes de l’Envie,
eux années à Paris qu’il a fait La Cène, le Saint-François-Xavier, La
Vérité
que le Temps soustrait à l’Envie. C’est encore à
s de Hollande, comme disait Louis XIV, ou des toiles espagnoles, à la
vérité
d’une admirable couleur, mais sans noblesse et sa
aire142 ? Il a péri avec la sainte maison. La Cène est vivante par la
vérité
de toutes les figures, des mouvements et des pose
peut-être de plus grand en lui, c’est le peintre de portraits. Ici la
vérité
et le naturel sont particulièrement à leur place,
u’ils ne flattent pas autant les yeux, mais qui ont peut-être plus de
vérité
et de vigueur. Il faut bien le dire aussi : les p
et répare ; mais on peut dire qu’en général elles sont assises sur la
vérité
et sur l’équité naturelle. La preuve en est que p
ur la terre. Ainsi nous ne contestons pas à la morale de l’intérêt la
vérité
de son principe : nous sommes convaincus que ce p
ité, c’est la vérité184. Loin de là, la morale de l’intérêt mutile la
vérité
: elle choisit parmi les faits ceux qui lui convi
is nécessaires du jugement et de l’entendement. La connaissance de la
vérité
n’est pas une résolution de la volonté. Ce n’est
avec moi. Si elle était contre moi, ce serait une objection contre la
vérité
du principe. Car comment un principe vrai, raison
s non plus le remords. Quel remords puis-je éprouver d’avoir suivi la
vérité
, si le principe de l’intérêt est en effet la véri
d’avoir suivi la vérité, si le principe de l’intérêt est en effet la
vérité
morale ? Au contraire, j’en devrai ressentir de l
de ce qui est infini. Or, je ne puis par ma volonté fonder la moindre
vérité
. Est-ce parce que ma volonté est bornée ? Non ; f
volonté, c’est son caractère fondamental ; si donc on suppose que la
vérité
, ou cette partie de la vérité qu’on appelle la ju
fondamental ; si donc on suppose que la vérité, ou cette partie de la
vérité
qu’on appelle la justice, a été établie telle qu’
s une telle mobilité est contraire à la nature de la justice et de la
vérité
. En effet, les vérités morales sont aussi absolue
st contraire à la nature de la justice et de la vérité. En effet, les
vérités
morales sont aussi absolues que les vérités métap
la vérité. En effet, les vérités morales sont aussi absolues que les
vérités
métaphysiques Dieu ne peut faire qu’il y ait des
eut faire davantage qu’il soit mal de respecter sa parole, d’aimer la
vérité
, de modérer ses passions. Les principes de la mor
ncomplets, écartés, nous arrivons à la doctrine qui est à nos yeux la
vérité
parfaite, parce qu’elle n’admet que des faits cer
s des systèmes ; elle consiste surtout à reconnaître et à dégager les
vérités
mêlées à ces erreurs. Les vérités éparses dans le
tout à reconnaître et à dégager les vérités mêlées à ces erreurs. Les
vérités
éparses dans les différents systèmes composent la
rreurs. Les vérités éparses dans les différents systèmes composent la
vérité
totale que chacun d’eux exprime presque toujours
, comme la beauté est indépendante de l’œil qui l’aperçoit, comme les
vérités
universelles et nécessaires sont indépendantes de
t ces axiomes s’appellent à juste titre, dans toutes les langues, des
vérités
morales. Il est bien de ne pas trahir ses serment
trahir ses serments, et cela aussi est vrai. Il est en effet dans la
vérité
des choses qu’un serment soit tenu : il n’est prê
oses qu’un serment soit tenu : il n’est prêté que dans cette fin. Les
vérités
morales considérées en elles-mêmes n’ont pas moin
rales considérées en elles-mêmes n’ont pas moins de certitude que les
vérités
mathématiques. Soit donnée l’idée de dépôt, je de
rêt ne renverseront pas d’essentielles différences. Voilà pourquoi la
vérité
morale est si gênante : c’est que, comme toute vé
ilà pourquoi la vérité morale est si gênante : c’est que, comme toute
vérité
, elle est ce qu’elle est, et ne se plie à aucun c
l’empêcher d’être en la niant, ou plutôt en feignant de la nier. Les
vérités
morales se distinguent des autres vérités par ce
en feignant de la nier. Les vérités morales se distinguent des autres
vérités
par ce caractère singulier : aussitôt que nous le
sité de pratiquer. La nécessité de pratiquer, c’est l’obligation. Les
vérités
morales, nécessaires aux yeux de la raison, sont
raison, sont obligatoires à la volonté. L’obligation morale, comme la
vérité
morale qui en est le fondement, est absolue. De m
a vérité morale qui en est le fondement, est absolue. De même que les
vérités
nécessaires ne sont pas plus ou moins nécessaires
plus rien à chercher, la justice étant son principe à elle-même. Les
vérités
premières portent avec elles leur raison d’être.
lle du bien et du mal dans les relations des hommes entre eux, est la
vérité
première de la morale. La justice n’est pas une c
ssus de lui qui l’explique et qui l’autorise, à savoir la justice. La
vérité
morale ne devient pas plus relative et subjective
e un moment la langue de Kant, en nous paraissant obligatoire, que la
vérité
ne le devient en nous paraissant nécessaire ; car
t en nous paraissant nécessaire ; car c’est dans la nature même de la
vérité
et du bien qu’il faut chercher la raison de la né
ême contre son propre dessein on anéantit ou du moins on affaiblit la
vérité
et le bien215. L’obligation a son fondement dans
faute : c’est dans ce rapport et non dans la douleur seule qu’est la
vérité
comme aussi la honte du châtiment. Le crime fait
ssaire de les marquer, pour bien faire voir la nature et la fin de la
vérité
morale. Terminons cette analyse des différentes p
en, si essentiellement uni au vrai, s’en distingue en ce qu’il est la
vérité
pratique. Le bien est obligatoire. Ce sont deux i
s, sur d’autres instincts qui ont aussi leur charme et leur force. La
vérité
éclaire l’esprit ; le sentiment échauffe l’âme et
randes écoles de philosophie morale n’ont vu chacune qu’un côté de la
vérité
: heureuses quand elles n’ont pas choisi parmi le
qui nous force d’absoudre et de condamner tous les systèmes, pour la
vérité
qui est en chacun d’eux et pour les erreurs que t
rité qui est en chacun d’eux et pour les erreurs que tous mêlent à la
vérité
. Il importe de le redire sans cesse : rien n’est
produire, à tout prix un système, au lieu de chercher à connaître la
vérité
et à l’exprimer telle qu’elle est ? On objecte qu
la philosophie que de lui demander un autre caractère que celui de la
vérité
? Se plaint-on que la chimie moderne n’ait pas as
u moins dans ses plus grandes applications. Si le devoir n’est que la
vérité
devenue obligatoire, et si la vérité n’est connue
tions. Si le devoir n’est que la vérité devenue obligatoire, et si la
vérité
n’est connue que par la raison, obéir à la loi du
ertu. Le mensonge, en rompant l’alliance naturelle de l’homme avec la
vérité
, lui ôte ce qui fait sa dignité. Voilà pourquoi i
impose par là un devoir nouveau relativement à vous. Je vous dois la
vérité
comme je me la dois à moi-même ; car la vérité es
vous. Je vous dois la vérité comme je me la dois à moi-même ; car la
vérité
est la loi de votre raison comme de la mienne. Sa
ne. Sans doute il doit y avoir une mesure dans la communication de la
vérité
: tous n’en sont pas capables au même moment et a
a leur proportionner pour qu’ils la puissent recevoir ; mais enfin la
vérité
est le bien propre de l’intelligence ; et c’est p
re esprit, de ne point arrêter et même de favoriser sa marche vers la
vérité
. Je dois aussi respecter votre liberté. Je n’ai p
le mal, de se repentir et de se réconcilier un jour avec l’ordre. Ces
vérités
ont donné naissance à des ouvrages qui honorent l
pe sur lequel repose la vraie théodicée. Dieu dernier fondement de la
vérité
morale, du bien et de la personne morale. — Liber
anisme. L’ordre moral est assuré : nous sommes en possession de la
vérité
morale, de l’idée du bien et de l’obligation qui
tenant le même principe qui ne nous a pas permis de nous arrêter à la
vérité
absolue236, et nous a forcé d’en rechercher la ra
’idée du bien à l’être qui en est le premier et dernier fondement. La
vérité
morale, comme toute autre vérité universelle et n
le premier et dernier fondement. La vérité morale, comme toute autre
vérité
universelle et nécessaire, ne peut demeurer à l’é
tes les choses vraies se rapportent, celles-ci à une unité qui est la
vérité
absolue, et celles-là à une autre unité qui est l
fois triple et un, qui résume en soi la parfaite beauté, la parfaite
vérité
et le bien suprême, n’est autre chose que Dieu. A
autre chose que Dieu. Ainsi Dieu est nécessairement le principe de la
vérité
morale et du bien. Il est aussi le type de la per
ce qui lui est dû, non selon de trompeuses apparences, mais selon la
vérité
des choses. Enfin si l’homme, cet être borné, a l
issolution du corps, peut-il rester quelque chose de nous-même ? À la
vérité
la personne morale, qui agit bien ou mal et qui e
itablement Dieu. Nous avions vu déjà deux de ses faces admirables, la
vérité
et la beauté. La plus auguste se révèle à nous, l
à la fois naturelle et nécessaire ; naturelle par le fond commun des
vérités
qu’elles reconnaissent ; nécessaire pour le meill
seignement : un esprit de libre recherche, reconnaissant avec joie la
vérité
partout où il la rencontre, mettant à profit tous
sommes forcés d’avouer qu’aucune d’elles ne contient, à nos yeux, la
vérité
tout entière. Il est démontré qu’une partie consi
ans les phénomènes qu’elle régit. La raison ne nous révélerait aucune
vérité
universelle et nécessaire, si la conscience et le
stématiques du sensualisme se brisent contre la réalité manifeste des
vérités
universelles et nécessaires qui sont incontestabl
agile, qu’un moment élève et qu’un autre détruit, mensonge autant que
vérité
, puisque ce qui est vrai pour moi est faux pour v
et même sera faux pour moi tout à l’heure. Telle est la science et la
vérité
dans la doctrine de la sensation. Au contraire, d
t immuables fondent une science nécessaire et immuable comme eux : la
vérité
qu’ils nous donnent n’est ni la mienne ni la vôtr
: la vérité qu’ils nous donnent n’est ni la mienne ni la vôtre, ni la
vérité
d’hier, ni celle de demain, c’est la vérité en so
mienne ni la vôtre, ni la vérité d’hier, ni celle de demain, c’est la
vérité
en soi. Le même esprit transporté dans l’esthétiq
olue tout comme l’idée du beau et celle du vrai ; que le bien est une
vérité
universelle et nécessaire, marquée de ce caractèr
qu’il soit, peuple ou monarque, mais sur la nature des choses, sur la
vérité
et la justice. De l’empirisme nous avons retenu c
emps cette autre maxime : le fondement direct de la science, c’est la
vérité
absolue ; le fondement direct de l’art, c’est la
seul. Oui, il y a un plaisir exquis attaché à la contemplation de la
vérité
, à la reproduction du beau, à la pratique du bien
nde rigueur, on peut très bien dire que c’est le cœur qui discerne la
vérité
, que le cœur est et doit être la lumière et le gu
confions pour entretenir dans l’âme de l’ignorant toutes les grandes
vérités
, et pour les sauver même dans l’esprit du philoso
rincipe de ces principes, à la raison de la raison, à la source de la
vérité
. Mais une telle prudence n’est, au fond, qu’un sc
nous avons de le connaître. Ainsi, après vous avoir entretenus de la
vérité
, du beau et du bien, nous n’avons pas craint de v
i que nous ouvraient la nature et le sujet de notre enseignement. Les
vérités
universelles et nécessaires ne sont pas des idées
peuvent renfermer l’universel et le nécessaire. D’un autre côté, ces
vérités
ne subsistent pas en elles-mêmes ; elles ne serai
tions, suspendues dans le vide et sans rapport à quoi que ce soit. La
vérité
, la beauté, le bien, sont des attributs et non de
que nous avons défendu contre une interprétation trop étroite272, la
vérité
absolue est en Dieu : c’est Dieu même sous une de
sède quelque chose d’absolu. Tout jugement de la raison enveloppe une
vérité
nécessaire, et toute vérité nécessaire suppose l’
Tout jugement de la raison enveloppe une vérité nécessaire, et toute
vérité
nécessaire suppose l’être nécessaire. Si toute pe
fections et les accable de son infinitude. Dieu est le principe de la
vérité
morale comme de toutes les autres vérités. Tous n
. Dieu est le principe de la vérité morale comme de toutes les autres
vérités
. Tous nos devoirs sont compris dans la justice et
s élevons au même principe, centre commun, fondement dernier de toute
vérité
, de toute beauté, de tout bien. Le vrai, le beau
s à la fois très simples et parfaitement rigoureux. Étant données des
vérités
de différent ordre, que nous n’avons pas faites e
et qui ne se suffisent pas à elles-mêmes, nous sommes remontés de ces
vérités
à leur auteur, de même qu’on va de l’effet à la c
. De plus, ces principes nécessaires, à quoi s’appliquent-ils ? À des
vérités
métaphysiques et morales, nécessaires aussi. Il a
ipe de la cause et du principe de la substance, soit la nécessité des
vérités
auxquelles nous les avons appliqués, c’est-à-dire
qui compose le sens commun, ce sont précisément ces principes et ces
vérités
avec leur caractère d’universalité et de nécessit
aractères. D’où il suit que nous avons conclu très légitimement de la
vérité
à une cause et à une substance intelligente, de l
ment. Elle les néglige donc. Elle n’étudie pas non plus Dieu dans les
vérités
de toute espèce, physiques, métaphysiques et mora
t, immuable et principe du mouvement, suprême intelligence et suprême
vérité
, souveraine justice et souveraine bonté, devant l
trable et partout sensible, qu’il faut tour à tour rechercher dans la
vérité
, admirer dans la beauté, imiter, même à une dista
s principes absolus, et ces principes absolus nous ont conduits à des
vérités
absolues. Le sentiment, qui tient à la fois de la
ejeter tout entière, et qui nous révèle les existences tout comme les
vérités
. Après donc avoir rappelé toutes les grandes véri
s tout comme les vérités. Après donc avoir rappelé toutes les grandes
vérités
métaphysiques, esthétiques et morales, nous les a
quelques assertions empruntées à l’opinion commune et contraires à la
vérité
. L’acte de décès de Lesueur, tiré pour la premièr
s de Hollande, comme disait Louis XIV, ou des toiles espagnoles, à la
vérité
d’une admirable couleur, mais sans noblesse et sa
rance, qui est à jamais perdu pour elle, ainsi que ce fameux livre de
vérité
, Libro di verità, où Claude mettait les dessins d
à dire que ce tableau est un des plus beaux du Poussin. Il admire la
vérité
et la variété des têtes, la fraîcheur du coloris
Corneille est bien inspiré, son harmonie est, comme sa langue, d’une
vérité
, d’une beauté, d’une variété admirable. Il a les
damidas peint la sublime confiance de l’amitié. Le Temps arrachant la
Vérité
aux atteintes de l’Envie et de la Discorde, Le Ba
osition, dans l’expression. Rien de théâtral et rien de vulgaire : la
vérité
s’y rencontre avec la beauté. La scène entière es
ur-propre. Lui, ne songeait point à lui-même ; il ne cherchait que la
vérité
, et partout où il la rencontrait, il l’accueillai
contrait, il l’accueillait volontiers, bien assuré que si le lien des
vérités
d’ordres différents nous échappe quelquefois, ce
appe quelquefois, ce n’est point un motif de fermer les yeux à aucune
vérité
. Si on voulait donner un nom d’école à Bossuet, s
e tous les autres sont obligés par elle au même titre. » — Ibid. « La
vérité
méconnue n’est pour cela ni altérée ni détruite ;
épendamment de la raison, qui ne l’aperçoit pas ou l’aperçoit mal. La
vérité
en elle-même est indépendante de notre raison. So
utcheson et Smith, sur leurs mérites et leurs défauts, sur la part de
vérité
et la part d’erreur que contient leur philosophie
elle, Vauvenargues, Le Sage, etc. On peut le dire avec la plus exacte
vérité
: la prose française est sans rivale dans l’Europ
. 500. — « Comme il avait beaucoup d’amour pour la justice et pour la
vérité
, pourvu qu’il satisfit à ce que l’une et l’autre
et d’assez peu d’importance : un buste de Pierre Séguier, frappant de
vérité
, deux statuettes pleines de grâce, et le petit mo
e abordé la question des diverses formes de gouvernement et établi la
vérité
et la beauté de la monarchie constitutionnelle. V
Fragments et Souvenirs, Santa-Rosa, p. 281. « Après tout, il est une
vérité
plus éclatante à mes yeux que toutes les lumières
des de la vie, d’imposer à la vie phénoménale ce joug : le joug de la
vérité
. Or, si l’on se reporte aux origines de la vie ph
’elle-même qu’au moyen d’une falsification de soi, il apparaît que la
vérité
n’a pas de place dans la vie phénoménale, qu’on n
e dans la vie phénoménale, qu’on ne peut imaginer et situer l’idée de
vérité
qu’en un état d’identité absolue entre toutes les
Il faut donc reconnaître que l’on touche ici, avec l’aspiration à la
vérité
, à une nouvelle croyance bovaryque d’une force ex
ie phénoménale tourné à son profit. Se croyant destiné à atteindre la
vérité
, l’homme à tout moment crée le réel. La vérité pr
destiné à atteindre la vérité, l’homme à tout moment crée le réel. La
vérité
prise pour but est le moyen d’une chose toute dif
st le moyen d’une chose toute différente. Avec cette conception de la
vérité
, telle qu’elle vient d’être analysée, on touche a
une telle dépréciation avait pour origine la foi en ce concept d’une
vérité
dont on vient de montrer le caractère illusoire.
é dont on vient de montrer le caractère illusoire. C’est au nom de la
vérité
que le pouvoir de se concevoir autre était diffam
pouvoir de se concevoir autre était diffamé. Désormais, cette idée de
vérité
se manifeste elle-même comme le type. et l’ancêtr
Préface Voici quarante ans, que je cherche à dire la
vérité
dans le roman, dans l’histoire et le reste. Cette
x de la tranquillité d’esprit, — je passe la main pour la dire, cette
vérité
, — je passe la main aux jeunes, ayant la richesse
nt encore. Maintenant, dans un Journal, comme celui que je publie, la
vérité
absolue sur les hommes et les femmes, rencontrés
s et les femmes, rencontrés le long de mon existence se compose d’une
vérité
agréable — dont on veut bien ; mais presque toujo
agréable — dont on veut bien ; mais presque toujours tempérée par une
vérité
désagréable — dont on ne veut absolument pas. Eh
ossible, de servir seulement aux gens, saisis par mes instantanés, la
vérité
agréable, l’autre vérité qui fera la vérité absol
ent aux gens, saisis par mes instantanés, la vérité agréable, l’autre
vérité
qui fera la vérité absolue, viendra vingt ans apr
s par mes instantanés, la vérité agréable, l’autre vérité qui fera la
vérité
absolue, viendra vingt ans après ma mort. Edmond
intelligence. — Antinomie de l’intuition et de la notion. — L’idée de
vérité
dans ses rapports avec la sociabilité. — Y a-t-il
’idée de vérité dans ses rapports avec la sociabilité. — Y a-t-il une
vérité
objective au nom de laquelle le groupe puisse dem
vue : 1º Dans ses origines et dans sa genèse ; 2º Dans son objet (la
vérité
) ; 3º Dans sa fin ou son idéal. À ces différents
ndividualisée par la physiologie de l’individu ; on fera consister la
vérité
non dans le consentement unanime des intelligence
iosité scientifique ou philosophique au service des fins sociales. La
vérité
scientifique ou philosophique n’est pas forcément
nte de l’humanité). Pour l’adepte de l’individualisme intellectuel la
vérité
peut être un simple moyen de satisfaction logique
cte de foi fanatique dans la vertu de l’éducation. Il y a une part de
vérité
dans cette théorie. Mais il y a aussi une grande
théorie. Mais il y a aussi une grande part d’exagération. La part de
vérité
d’abord. Il faut reconnaître que l’individu isolé
me façon. Du point de vue de l’intuition, je ne dois pas parler de la
vérité
; je dois dire, avec Stirner : « Ma vérité. » * *
e ne dois pas parler de la vérité ; je dois dire, avec Stirner : « Ma
vérité
. » * * * Mais, dira-t-on, n’y a-t-il pas une véri
ec Stirner : « Ma vérité. » * * * Mais, dira-t-on, n’y a-t-il pas une
vérité
objective au nom de laquelle un groupe peut s’arr
’esprit ? Nombre de philosophes ont admis l’existence d’une semblable
vérité
. C’est pourquoi, avant d’aller plus loin, nous de
examiner leurs prétentions. On peut distinguer deux définitions de la
vérité
: l’une dans laquelle on définit la vérité en ter
uer deux définitions de la vérité : l’une dans laquelle on définit la
vérité
en termes purement intellectuels (parfaite clarté
ntellectualiste ou rationaliste. L’autre, dans laquelle on définit la
vérité
en fonction de son utilité humaine, de son effica
isse en termes intellectualistes ou en termes pragmatistes, l’idée de
vérité
semble capable d’assumer un rôle social : celui d
incipe de discipline intellectuelle et de cohésion sociale. L’idée de
vérité
a été de tout temps la citadelle des dogmatismes
ues, scientifiques et morales. Comme il y a deux façons de définir la
vérité
, la façon intellectualiste et la façon pragmatist
t à ces deux points de vue pour examiner les prétentions de l’idée de
vérité
à exercer une hégémonie sociale. On peut distingu
steriori ou scientifique. Dans le rationalisme a priori, l’idée ou la
vérité
est une révélation de Dieu ou de la raison. Ce do
veau individuel auquel un autre cerveau peut opposer légitimement une
vérité
différente. Les partisans d’une vérité impersonne
peut opposer légitimement une vérité différente. Les partisans d’une
vérité
impersonnelle et objective croient pouvoir trouve
volution et une découverte insoupçonnable peut bouleverser demain les
vérités
les mieux établies. — On ne voit pas comment la s
as possible, du point de vue pragmatiste, d’établir l’existence d’une
vérité
objective susceptible d’unifier les intelligences
ptible d’unifier les intelligences. À première vue, l’existence d’une
vérité
objective ne semble pas incompatible avec le prag
tre, dis-je, tout cela, ce n’est pas compromettre l’objectivité de la
vérité
scientifique. Car l’utilité dont dérivent les pri
on considérera que, d’après l’hypothèse pragmatiste, ce n’est pas la
vérité
objective d’une proposition qui impose cette prop
sychologique de ces esprits eux-mêmes qui les obligea suivre une même
vérité
. Et ce n’est que dans la mesure où cette conformi
ste entre les individus qu’ils seront contraints d’admettre les mêmes
vérités
. Or, quand on passe des principes les plus généra
. Or, quand on passe des principes les plus généraux de la pensée aux
vérités
de l’ordre social, le critérium pragmatisme devie
fait de l’aptitude moralisatrice d’une philosophie le critérium de sa
vérité
intrinsèque20. Cela est parfaitement logique du p
dans la mesure où elle leur « réussit ». Car, dans le pragmatisme, la
vérité
est une « réussite ». Un conflit apparaît ici com
ismes : un pragmatisme social dans lequel on prend comme mesure de la
vérité
l’utilité sociale et un pragmatisme individualist
me individualiste ou égotiste dans lequel on prend comme mesure de la
vérité
l’utilité individuelle ou même la fantaisie et le
de toujours coïncider, il peut se produire un conflit entre les deux
vérités
comme entre les deux utilités. Un penseur qui ser
ont. N’insistons pas davantage sur l’absence ou l’impossibilité d’une
vérité
objective et susceptible d’unifier et de discipli
ussi bien notre but est-il moins de démontrer l’inanité du concept de
vérité
que d’établir la proposition suivante : à suppose
t de vérité que d’établir la proposition suivante : à supposer qu’une
vérité
objective existât, elle serait incapable de fonde
elligence dans son origine et dans sa genèse, puis dans son objet (la
vérité
), considérons-la maintenant dans son usage et sa
lement. L’individualisme stirnérien n’est pas à dédaigner. La part de
vérité
de cette philosophie, c’est la reconnaissance de
déal et les aspirations de leur milieu. Ils ont douté qu’il y ait une
vérité
humaine, une vérité sociale et morale capable de
ons de leur milieu. Ils ont douté qu’il y ait une vérité humaine, une
vérité
sociale et morale capable de rallier et d’unifier
ivant : « Comment ces écrivains peuvent-ils mettre à si haut prix les
vérités
qu’ils proclament, que de n’avoir égard, en les r
i au scandale qu’elles soulèvent, ni à ce qu’elles ébranlent d’autres
vérités
peut-être, ni aux conséquences qui en sortiront !
rdoce et l’étude solitaire. Un jour le désir le prend de connaître la
vérité
sur Lourdes, et il part, non sans quelque vague e
r matériel, la foi en la vie, éternellement féconde, en la nature, la
vérité
et la santé, tandis que s’affaiblit la voix de se
cette fois il est bien vainqueur : le grand soleil de fécondité et de
vérité
l’inonde de ses rayons. Nui doute ne demeure plus
s’écoulait, il se vidait lui-même sur le sable aride où le soleil de
Vérité
buvait sa moelle et son sang. Parfois sur la plai
Exaspéré d’hystérie spirituelle, il s’acharnait au tout ou rien de la
vérité
divine, comme d’autres au tout ou rien de l’amour
peuvent étouffer les voix impérieuses de sa conscience. L’impitoyable
vérité
se fait jour peu à peu, à travers les ruines de s
prêché l’erreur, trahissant ainsi son serment d’enseigner toujours la
vérité
, il sort de l’Église et rejoint son cousin, le do
au, c’est le caractère merveilleusement simple et vivant du récit. La
vérité
vécue est là devant nous, dans toute sa grandeur
s’est d’abord emparée, qui s’est donné tout entier à elle comme à la
vérité
suprême de ce monde, et qui peu à peu reconnaît s
touche du doigt le mensonge surgissant de toute part sous l’apparente
vérité
, qui enfin, après s’être déchiré aux parois de la
jours à un mensonge ! Reconnaître que l’« erreur » est précisément la
vérité
! Éprouver l’intime nécessité de revivre une autr
e ses trois cent quinze pages, du fait même de sa simplicité et de sa
vérité
, de la vie profonde qui l’anime, de l’absence d’i
entendus qui planent sur cette question, c’est de faire apparaître la
vérité
toute nue. Qu’est-ce que le prêtre ? Un être né h
e croire aveuglément tout ce que le séminaire enseigne comme étant la
vérité
. La vérité du séminaire, c’est ce que nous appelo
euglément tout ce que le séminaire enseigne comme étant la vérité. La
vérité
du séminaire, c’est ce que nous appelons d’un sim
et tromperie, car cet enseignement ne doit, à aucun prix, révéler la
vérité
sur quoi que ce soit. Le disciple ne doit pas com
ttre que ce qui ne vit pas soit supérieur à ce qui vit ? C’est là une
vérité
d’ordre tellement extra-humain, qu’il serait témé
ulté pensante, et cependant il se présente comme le dépositaire de la
vérité
, l’éducateur par excellence, le guide nécessaire.
u’aux pauvres d’esprit : s’il n’a pas une absolue confiance dans la «
vérité
» de l’absurde qu’il prêche, il n’est plus alors
divise en deux groupes dont l’un, celui des fidèles, possède toute la
vérité
, l’autre, celui des infidèles ne possède que l’er
destinée vers le mystique séjour ; puisque l’Église possède toute la
vérité
, étouffons tout ce qui n’est pas sa doctrine ; pu
ne consiste donc à s’abstraire de la nature, à se confiner dans une «
vérité
» exclusive, à ne vivre que par l’« âme ». Or, le
st fini, ses prétentions sont sans crédit. Qu’il se persuade de cette
vérité
qu’il est notre inférieur, à nous simples humains
prétendraient-ils la conduire ? Comment ceux qui sont fermés à toute
vérité
, voudraient-ils l’enseigner au monde ? Comment ce
gme du monde, je ne vois aucune possibilité de concilier le besoin de
vérité
et le culte du mensonge. C’est à tous qu’il impor
, c’est que tu en arriveras toi-même à prendre ces mensonges pour des
vérités
, auxquelles ton esprit faussé s’attachera comme l
u’est-ce qu’une pensée vraie, en poésie ? La poésie est un art, et la
vérité
n’y est pas d’un autre ordre qu’en peinture et en
’y est pas d’un autre ordre qu’en peinture et en sculpture : c’est la
vérité
de l’imitation, la conformité de la représentatio
leur prix. Donc la raison fait la beauté. Mais la beauté, c’est la
vérité
: Rien n’est beau que le vrai… Mais le vrai, c’
vrai… Mais le vrai, c’est la nature : La nature est vraie… Raison,
vérité
, nature, c’est donc tout un, et voici le terme où
ici le terme où l’on aboutit. Sous ces mots abstraits de raison et de
vérité
, ce n’est pas la froideur de l’imagination ni la
er la raison à la rime, c’est chercher la beauté ailleurs que dans la
vérité
, c’est tourner l’art contre son but, qui est de c
ées dans les Satires étaient coupables envers le bon sens, qui est la
vérité
, qui est encore la nature. Tous également, chacun
as encore. Seul Pascal n’avait pas écrit une ligne qui ne fût pour la
vérité
et selon la nature. Il avait mis la sincérité abs
fois. Jusque dans le jeu des acteurs, il bannit l’outrance, et met la
vérité
. Jodelet meurt ; la scène est livrée à Molière, e
st vraie, et d’abord on le sent. Et M. Zola, traducteur fidèle : « La
vérité
a un son auquel j’estime qu’on ne saurait se trom
. Les phrases, les alinéas, les pages, le livre entier doit sonner la
vérité
. On dira qu’il faut des oreilles délicates. Il fa
oureusement rendue, et c’est parce que nous les sentons vraies, d’une
vérité
qui nous saisit immédiatement, que nous pouvons l
qu’elle a d’« affreux » et le rendre « aimable », précisément par la
vérité
intense de l’expression. Il n’est pas besoin, com
faire. Si les anciens sont admirables pour avoir rendu la nature avec
vérité
, et si nous pouvons juger de cette vérité, c’est
avoir rendu la nature avec vérité, et si nous pouvons juger de cette
vérité
, c’est donc que la nature qu’ils ont représentée
caractères spécifiques. Des réalités, sans les copier, elle dégage la
vérité
qui les fait être. C’est la formule même du théât
iste et manieur d’idées, que par le désir de mettre dans ses vers des
vérités
d’un ordre plus universellement intelligible. Cep
la même raison, devant la même nature que nous, aient aperçu bien des
vérités
où notre expérience et notre recherche personnell
e reste rien à découvrir : mais la nouveauté n’a pas de prix, sans la
vérité
. « Qu’est-ce qu’une pensée neuve, brillante, extr
ordinaires et communes, qui est significative, et qui est vraie d’une
vérité
universelle. S’il y a un lyrisme hors nature, il
’humanité, la vibration personnelle du poète qui contemple ces hautes
vérités
ne sert qu’à leur donner une plus grande force de
n’a pas de bien graves conséquences en peinture et en sculpture : la
vérité
et la beauté n’y sont point essentiellement attac
ue à des choses toutes relatives, et s’imagine trop facilement que la
vérité
et le naturel d’Athènes seront aussi vérité et na
ne trop facilement que la vérité et le naturel d’Athènes seront aussi
vérité
et naturel à Paris. De là, chez ce naturaliste co
des symboles, où tout le monde aperçoit immédiatement les éternelles
vérités
de l’ordre moral. Par ce détour, Boileau maintien
mplaires également authentiques, inaltérés et complets de l’éternelle
vérité
et de la raison universelle. Et naturellement, da
ême, elles ont cependant, au moins en ce qui touche leurs principales
vérités
, un degré de certitude égal, et, je dirai plus, u
lui-même, chose incompatible avec la nature divine ou avec la suprême
vérité
. J’en dirai autant de la conscience, cette preuve
discussion. IV Il y a donc, en philosophie, un certain ordre de
vérités
intellectuelles, ou de vérités morales qui sont,
c, en philosophie, un certain ordre de vérités intellectuelles, ou de
vérités
morales qui sont, ou susceptibles d’une démonstra
à toute démonstration par la parole, comme la conscience. Ce sont des
vérités
innées ; autrement dit : des certitudes, des évid
autrement dit : des certitudes, des évidences. Mais, en dehors de ces
vérités
innées, il y a en philosophie un nombre infini de
e les langues humaines leur paraissaient insuffisantes à contenir les
vérités
divines qu’ils annonçaient aux hommes ? N’était-c
s passants pour leur parler des choses divines, consumé du zèle de la
vérité
, missionnaire des foules, semant le bon grain à t
ître, embarrasse l’intelligence du disciple ; il fait du chemin de la
vérité
, au lieu d’une route droite, large et bien jalonn
onduire le lecteur à un piège, au lieu de le mener à la lumière, à la
vérité
et à la vertu. IX Un troisième défaut plus
des Dialogues, défaut qui touche au fond même de l’enseignement de la
vérité
aux hommes, c’est le procédé d’argumentation empl
ner ses disciples. Les premières qualités d’un sage, qui enseigne des
vérités
nouvelles à l’humanité, c’est la charité d’esprit
eux, diffus ; il emploie inutilement cent fois plus de paroles que la
vérité
n’a besoin d’en employer pour se manifester à l’e
ritablement assourdi par ce roulis d’un océan de paroles pour dire la
vérité
philosophique la plus usuelle, on se dit à soi-mê
« Mon royaume n’est pas de ce monde. » Son monde, à lui, c’était la
vérité
et la vertu. Mais le peuple ne voit de vérité et
onde, à lui, c’était la vérité et la vertu. Mais le peuple ne voit de
vérité
et de vertu que dans ses passions ; il devait don
t, et où il s’avoue franchement coupable de sagesse, et impénitent de
vérité
. Là, on retrouve l’éloquence de l’héroïsme du phi
ez entendu discourir, vous me croirez encore moins. Voilà pourtant la
vérité
, Athéniens ! « Mais il n’est pas aisé de vous en
édiates ou immédiates, anneaux de la chaîne qui suspend les premières
vérités
nécessaires aux dernières vérités qui achèveront
la chaîne qui suspend les premières vérités nécessaires aux dernières
vérités
qui achèveront l’œuvre du monde moral. Nous vous
signifier le mystère sous lequel elle cache mais laisse entrevoir ses
vérités
. Le plus sage des peuples est évidemment celui qu
t aussi le dernier mot de toute science, de toute sagesse et de toute
vérité
jusqu’à la consommation des temps. C’est le plus
ngile de saint Jean, lui-même, rappelle dans son magnifique début ces
vérités
indiennes, égyptiennes, platoniques, ainsi que ch
e toujours, il procède par interrogation à ses auditeurs, pour que la
vérité
sorte, pour ainsi dire, par contrainte de leur pr
sens de ce corps, qui nous trompent, ne sont-ils pas un obstacle à la
vérité
? « Et n’est-ce pas toujours par l’acte de la pen
la vérité ? « Et n’est-ce pas toujours par l’acte de la pensée que la
vérité
se manifeste à l’âme ? « Et l’âme ne pense-t-elle
fiant des vertus, des sagesses, des abnégations, des dévouements à la
vérité
, à Dieu, aux hommes, en un mot de la philosophie
squ’aux abnégations, aux sacrifices, aux piétés, aux dévouements à la
vérité
, aux hommes et à Dieu qui purifient l’âme et la d
, ces consciences instinctives d’où ils tirent les conjectures sur la
vérité
et la vertu. Les philosophies et les morales ne s
e sont pas si neuves que chaque génération se plaît à le croire : les
vérités
s’engendrent comme les générations ; elles sont a
onservation des âmes, n’a laissé manquer aucun temps de la portion de
vérité
naturelle ou révélée, indispensable pour que sa c
re de simplicité et de merveille qui est en général le signe de toute
vérité
, quand il s’agit des œuvres de Dieu. Voir ces cho
est propre, comme la tempérance, la justice, la force, la liberté, la
vérité
; celui-là doit attendre avec sécurité l’heure de
t dans les antiques superstitions nationales avec ce qu’il y avait de
vérité
absolue et de piété sainte dans le nouveau dogme.
iques, dans un très petit nombre de vraisemblances théologiques et de
vérités
morales auxquelles toutes les philosophies modern
pour conquérir une vie plus parfaite par sa victoire sur les sens. La
vérité
, la liberté, la justice, la charité, la tempéranc
e je préfère la parabole au dialogue : la parabole est l’épopée de la
vérité
pour les simples ; le dialogue de Platon est le c
je veux dire la même religion. Cette religion, c’était le culte de la
vérité
. Dès cette époque, nous étions des nazirs, des ge
ions des nazirs, des gens qui ont fait un vœu, les hommes-liges de la
vérité
. Notre part d’héritage était choisie, et cette pa
isie, et cette part était la meilleure. Ce que nous entendions par la
vérité
, en effet, c’était bien la science. Les premiers
erronées de l’humanité. La science est donc l’unique maîtresse de la
vérité
. Au bout de quarante ans, je trouve encore que no
randes choses, pouvons-nous dire à notre tour, le bien, la beauté, la
vérité
; la plus grande des trois, c’est la vérité. Et p
r, le bien, la beauté, la vérité ; la plus grande des trois, c’est la
vérité
. Et pourquoi ? Parce qu’elle est vraie. La vertu
e est vraie. La vertu et l’art n’excluent pas de fortes illusions. La
vérité
est ce qui est. En ce monde, la science est encor
able ! Eh bien ! cela fixe singulièrement mes idées. Je préfère cette
vérité
à une série de propositions métaphysiques plus ou
fait faillite. Table rase au bout de la période critique. C’est à la
vérité
scientifique de tout recommencer pour son compte.
qu’à nous amuser et pour qui l’art n’a pas encore exprimé toutes les
vérités
du monde et de l’homme. Mais cet individualisme,
lle : le christianisme. Mais celui-ci ne devait pas apporter toute la
vérité
. Il s’élaborait dans des temps fort dépourvus de
n’est qu’une transition. Une loi morale nouvelle va le soumettre aux
vérités
et loin de composer un état fermé à la poésie, à
mmencer depuis le premier terme. Reconnaissons cependant que bien des
vérités
avancées par les doctrines prématurées sont inatt
e sur terre une vie mauvaise, à côté de la vraie vie de justice et de
vérité
qui seule accorde les véritables joies. Ne le voi
irmer que l’influence de la Littérature, de tout ce qui est parole de
vérité
ou représentation de la vérité, est la seule qui
térature, de tout ce qui est parole de vérité ou représentation de la
vérité
, est la seule qui engendre le progrès humain. Ne
Pour la connaissance et l’emploi de soi-même, pour l’acquisition des
vérités
et leur service, l’enfant s’adresse à ceux qui l’
voir obtenu existe en dehors d’eux sous les espèces de l’écriture. La
vérité
se déguise tant à l’homme, les causes d’erreur et
seule. Et c’est déjà bien assez, tant il y a de peine à découvrir la
vérité
et à constituer la définition de la loi. Pendant
s appareils vitaux, l’esprit s’acharne à s’emplir de connaissance, de
vérité
, mais pour immédiatement régir et alimenter ces a
tre but — de distraction ! Marche à la toute connaissance, à la toute
vérité
! T’arrêter en route, c’est mourir. Vois, alors,
out n’est abîme et désordre, mort pour lui. Il est dans l’essence des
vérités
de se représenter en impératif catégorique, de co
à penser qu’une société d’individus possédant tous, consciemment, la
vérité
, s’organiserait en perfection et fonctionnerait m
nerait merveilleusement, du seul fait de la croyance des hommes en la
vérité
. Nous en restons loin, pourtant et la faute en re
tableau, lequel risquerait fort, d’ailleurs, de n’atteindre pas à la
vérité
, à l’expression complète. La réalité demeure plus
fonction a créé l’organe : le livre partout répandu. Cependant, cette
vérité
que nous voyons par elle-même si évidente, partic
d’hui comme les plus mauvais facteurs qui soient pour un organisme de
vérité
et à fin rationaliste. Et quant aux Idées ancienn
isposaient de la puissance. Or nulle Idée véritable qui n’émane de la
Vérité
! Et la Vérité ne peut surgir que des laborieuses
a puissance. Or nulle Idée véritable qui n’émane de la Vérité ! Et la
Vérité
ne peut surgir que des laborieuses et patientes r
proverbe. Il lui faut du pain et le pain de l’esprit affamé c’est la
vérité
. Que lui chaut le bel esprit ou le vide beau lang
ion, des esprits qui sans elles se fussent sans doute tournés vers la
vérité
. Acceptons pour le moins que la Littérature ne co
lle n’eut qu’un minimum d’action parmi l’humanité, celle-là que, à la
vérité
, elle ne pouvait pas ne pas avoir. Or le peu ne n
— mieux formés et plus instruits par l’expérience et la possession de
vérités
plus nombreuses et plus certaines. Si les romanti
et ils succombent dans l’indifférence, évanouis du monde. La nouvelle
vérité
triomphatrice voit accourir à elle tous les ancie
dire contre la fausse Littérature révèle la vraie. Il n’y a pas deux
vérités
. La vérité n’a pas non plus deux faces. C’est la
la fausse Littérature révèle la vraie. Il n’y a pas deux vérités. La
vérité
n’a pas non plus deux faces. C’est la même qui co
. Nul n’admettra évidemment qu’on répande l’erreur ou le mensonge. La
vérité
, même mille fois répétée, enseigne encore. C’est
pas en cela qu’une humeur bientôt générale de quelques écrivains. La
vérité
, c’est que l’esprit manœuvrait là. Malgré sa défa
commandait l’esprit du haut de ses vues humanitaires. Et maintenant,
Vérité
remplace Réalité. Le diagnostic d’un mal est l’op
inutile cependant, au point d’où sont partis les Encyclopédistes. La
Vérité
, voilà le remède à notre vie mauvaise, voilà le p
ous désirons mieux. Nous voulons ce qui devrait être, nous voulons la
vérité
de l’homme et de la vie, car elle seule renferme
renferme la formule du bonheur. Trouvons-là pour nous y conformer. La
vérité
en tout et partout, voilà l’idéal nouveau qui se
équences et nous les acceptons toutes jusqu’à leur extrême limite. La
vérité
est combative. Elle ne peut se contenter de l’exi
t à ceux qui en souffrent, s’acharnent à conserver les privilèges. La
vérité
entend les vaincre. Elle y parviendra. Tirant sa
ieures sont indispensables pour que se produisent les supérieures. La
vérité
modèle ses procédés sur ces catégories. Alors, el
le d’art se façonnera sur ces cas, selon la tournure des esprits, les
vérités
et les besoins du moment. Des vérités sont encore
on la tournure des esprits, les vérités et les besoins du moment. Des
vérités
sont encore ignorées que découvrira l’avenir. La
que de l’art, la seconde ne peut se développer que par le travail des
vérités
et du jugement. Cependant, jusqu’à présent on méc
ce des méthodes de juger par soi-même, ensuite dans l’acquisition des
vérités
selon leur étendue et leur importance. Il serait
us échoit. Notre jeune génération arrive à un moment où plus rien des
vérités
fondamentales du passé ne reste debout. Tout est
! Qu’on offre aux citoyens une nouvelle organisation conçue selon les
vérités
récemment découvertes et toute prête à fonctionne
erreurs d’interprétation de la nature et une ignorance absolue de la
vérité
. Aussi, pourquoi discuter ce point après Descarte
? Quel est le but de l’homme ? Qu’est-ce que le monde ? Les nouvelles
vérités
n’y ont point encore satisfait. Contrainte de pro
ès lentement malgré tant d’efforts qui déjà l’entreprennent. Bien des
vérités
sont irréfutablement prouvées, classées et ce son
mbrasser cet ensemble et y distinguer les principaux linéaments de la
vérité
suprême. Nous attendons le génie newtonien qui en
se. Aussi bien, ce que la science des laboratoires poursuit, c’est la
vérité
intrinsèque en notions plus objectives que subjec
ne sont que ses procédés particuliers. Cependant une telle nature des
vérités
ne nous suffit pas. Quelque plaisir, quelque poés
as. Quelque plaisir, quelque poésie qu’éprouve l’esprit à posséder la
vérité
pour elle-même, nous ne pouvons accorder que ce s
l’avenir, qu’elle eut suscité devant notre conscience avec autant de
vérité
et davantage de profits pour elle et pour nous. N
ue nous venons de distinguer dans l’opération complète d’instaurer la
vérité
sur les ruines de la réalité, s’en joint une autr
ses semblables ; c’est-à-dire par son effort à serrer de plus près la
vérité
et d’en convaincre par les meilleurs arguments, p
rès, justement parce qu’elle a été saisie sous un sens contraire à la
vérité
et au bien. Le naturalisme, en effet, a semblé se
politique obéit à ses besoins, aux besoins des politiciens, et de la
vérité
, comme du bonheur des hommes, elle s’en moque. El
ue celui-ci a raison ? Croit-on que le nombre fait quelque chose à la
vérité
? La loi n’est-elle pas dans le vrai lorsqu’elle
Vie, selon la Vie, heureux de la Vie et ses méthodes l’assurent de la
Vérité
et de la Justice. Que lui reprocherait-on ? VI
’élève. C’est désormais devant la Vie, par la conscience de l’absolue
Vérité
que nous palpiterons. Ainsi peut naître, doit naî
science, s’ouvrir devant nous. La poésie dira la beauté éternelle, la
vérité
admirable des choses. Par elle nous serons transp
endra l’homme en son sein, par la seule magie du verbe, symbole de la
vérité
, expression directe de la nature. Si nous poursui
il jamais aspiré à autre chose. Que l’Homme soit ! Plus d’erreurs. La
Vérité
. Plus de mensonges. La Vie. Et c’est la Vie, la V
d’erreurs. La Vérité. Plus de mensonges. La Vie. Et c’est la Vie, la
Vérité
, — la vérité des choses, la vie de l’Homme indivi
a Vérité. Plus de mensonges. La Vie. Et c’est la Vie, la Vérité, — la
vérité
des choses, la vie de l’Homme individu, par lui e
: la philosophie ne doit être considérée que comme la recherche de la
vérité
par le secours de la raison ; et sous ce rapport,
r qu’il existe des raisonnements qui interdisent le raisonnement, des
vérités
auxquelles il faut croire sans les approfondir, d
tude de discussion et d’analyse qui donne la certitude d’arriver à la
vérité
lorsqu’on le désire sincèrement ; c’est donc en a
ettent le désordre dans toutes les idées morales, il reste encore des
vérités
dont la route est connue et la méthode fixée. Les
eigne à tous les hommes comment il faut procéder à la recherche de la
vérité
. En examinant l’état actuel des lumières, l’on re
us nous trouvons, nous n’avons pas encore conquis la connaissance des
vérités
politiques et morales ; mais presque tous les par
que la grande majorité des hommes y donnât son assentiment comme aux
vérités
de calcul, combien le bonheur et le repos du genr
r. Déjà dans l’ordre moral, comme dans l’ordre physique, de certaines
vérités
sont à l’abri de leur empire. Depuis Newton, l’on
de les juger ; il crée ensuite des rapports factices dont l’apparente
vérité
lui plaît et l’exalte ; car l’imagination est sai
anatisme, en politique comme en religion, est agité par ces lueurs de
vérité
qui apparaissent par intervalle aux croyances les
propres doutes, au lieu de s’en servir pour examiner de plus près la
vérité
. Dans cette disposition de l’esprit humain, il y
aient le simplifier ; ils ne se faisaient nulle idée de la nature des
vérités
générales. Ces vérités se composent de chaque fai
ls ne se faisaient nulle idée de la nature des vérités générales. Ces
vérités
se composent de chaque fait et de chaque existenc
r la nature des choses : il analyse ce qui est. On présente comme une
vérité
mathématique, le sacrifice que l’on doit faire du
gnent la même morale : la Providence a répété deux fois à l’homme les
vérités
les plus importantes, afin qu’elles ne pussent éc
rit. L’homme qui s’égare dans les sciences physiques, est ramené à la
vérité
par l’application qu’il doit faire de ses combina
r. 68. Leibnitz disait que si les hommes avaient intérêt à nier les
vérités
mathématiques, ces vérités seraient mises en dout
e si les hommes avaient intérêt à nier les vérités mathématiques, ces
vérités
seraient mises en doute. Il est néanmoins certain
rités seraient mises en doute. Il est néanmoins certain qu’il est des
vérités
morales reconnues, et que leur nombre doit toujou
ile et le sentiment fidèle de la tradition. Les premiers trouvent des
vérités
nouvelles ; les seconds développent les vérités t
premiers trouvent des vérités nouvelles ; les seconds développent les
vérités
trouvées et s’attachent à garder l’intégrité du l
actère français jusque dans les Gaulois du temps de César. De là leur
vérité
saisissante et populaire. Il faut avouer que nous
faut avouer que nous n’y sommes pas bien traités. Mais quel prix ces
vérités
satiriques, lancées d’une main si sûre et si légè
à ce livre léger, ce sont les lettres où sont exprimées les premières
vérités
de la science sociale. Toutes les questions nées
conquêtes. Il s’en faut que tout, dans ces nobles spéculations, soit
vérité
. Les questions posées y sont plus nombreuses que
eur culture la plus achevée, apparaît dans Montesquieu découvrant les
vérités
premières et créant la langue de la science socia
d ouvrage de génie où l’esprit français rentre dans son naturel et sa
vérité
, c’est l’Histoire de Charles XII. On y voit l’his
XII. On y voit l’histoire telle que la veut l’esprit moderne, avec la
vérité
prouvée par des pièces, et au défaut de la vérité
it moderne, avec la vérité prouvée par des pièces, et au défaut de la
vérité
la vraisemblance. Ce type dont je fais honneur au
les anciens. Chez ceux-ci la vraisemblance est au premier rang et la
vérité
au second. L’ordre est inverse dans l’histoire mo
aussi font passer l’art avant la matière et la vraisemblance avant la
vérité
. Est-ce, comme on l’a dit, parce que la vérité hi
vraisemblance avant la vérité. Est-ce, comme on l’a dit, parce que la
vérité
historique n’était pas possible à une époque où l
page où la science la plus profonde se cache sous la modestie, où la
vérité
ne veut être la satire de personne, sont très sup
ls ont fait des livres à recommencer et sont partis avant l’heure. La
vérité
, par les pièces authentiques et par les témoignag
s et par les témoignages discutés ; la vraisemblance, en attendant la
vérité
dont elle garde et ne prend pas la place, tel est
Il y a dans Charles XII un bel exemple du respect de Voltaire pour la
vérité
. La première édition présentait le cardinal prima
n’être pas mal avec son fils, le maréchal de Saxe. Voltaire aimait la
vérité
, il n’a pas toujours craint le péril de la dire ;
sophique, et, parmi toutes les grâces du récit, un air de liberté, de
vérité
inconnu jusqu’alors, Buffon composait le premier
ue les grands écrivains ses devanciers, pour avoir exprimé de grandes
vérités
en perfection. Disciple de Descartes, il porte la
s tardent, il ne les attend pas. Il n’ajourne pas la possession de la
vérité
à l’arrivée incertaine de témoignages contestable
C’est l’heureux privilège de l’histoire naturelle que ses principales
vérités
soient à la portée de tous, et que la langue litt
ance, autant de choses incompatibles avec l’idée de hasard, autant de
vérités
qui, rendues sensibles par la science, donnent à
’entendait au dix-septième siècle, c’est-à-dire l’art de persuader la
vérité
, a passé des lettres dans la science, et mis au s
la vérité, a passé des lettres dans la science, et mis au service des
vérités
de l’ordre physique la grande langue employée jus
dre physique la grande langue employée jusqu’alors à l’expression des
vérités
de l’ordre moral. Cette Théorie, qui fait de la t
tre, mais le théâtre moins les comédiens, et sans qu’il en coûte à la
vérité
pour accommoder les pièces au goût de ceux qui le
en tête-à-tête avec un fripon. Cette honnête fin de Gil Blas est une
vérité
du cœur humain. Ainsi s’améliorent, en s’avançant
seconde innocence que nous n’avons fait de mal par nos fautes. Cette
vérité
ne pouvait échapper au sens profond de Lesage ; s
vient plus chrétien à mesure qu’il avance dans la vie, et par la même
vérité
d’observation qui nous le montre se corrigeant av
es gens : le tout avec du tact, de la mesure, de charmants retours de
vérité
sur lui-même, où il se met à sa place, et rend de
d’une parenté si étroite, et qui ont exprimé en perfection toutes les
vérités
de la religion, de la morale et de l’art, est l’i
éserve quelques-unes des plus aimables qualités de sa langue pour des
vérités
qu’il laissait à exprimer à son dernier-né. Si Ro
ion que Rollin y donne du goût est toute une morale. C’est une de ces
vérités
dont l’esprit ne peut pas être instruit sans que
st un discernement délicat, vif, net et précis de toute la beauté, la
vérité
et la justesse des pensées et des expressions qui
ectionnée qui discerne le bien du mal dans les choses de la conduite.
Vérité
, justesse, beauté, autant de choses qu’on ne peut
l’éducation, toutes les raisons littéraires sont par quelque côté des
vérités
morales. On ne peut pas lire le Traité des études
controverse, il aboutit aux mêmes conclusions par un enchaînement de
vérités
abstraites. Ainsi l’oraison funèbre de la duchess
fais connaître notre dignité ; … tu lui apprends (à l’homme) ces deux
vérités
, qui lui ouvrent les yeux pour se bien connaître
elque principe évident par lui-même ou antérieurement prouvé, dont la
vérité
débattue dépende par une conséquence nécessaire.
t dans l’application qu’est la difficulté. Surtout quand il s’agit de
vérités
morales ou littéraires, on opère sur des faits pl
esprit de système, qui fait que l’on cherche, non pas à découvrir la
vérité
, mais à prouver une hypothèse ; on néglige tout c
ure. Elle est toute de convention, et elle n’a assurément pas plus de
vérité
que celle de l’Allemand naïf, à la tête carrée, a
ochés à Norbanus. Le grand point est donc de ne s’appuyer que sur des
vérités
indubitables. Il faudra prouver tout ce qui ne se
lque part, et admettre comme évidente sans démonstration une dernière
vérité
, fondement de toute certitude. Il n’y a pas de ra
tout : il ne faut pas aller en tout sujet aux dernières limites de la
vérité
qui se prouve. On doit s’avancer plus ou moins, s
u moment. L’esprit se tient satisfait, en général, si l’on appuie les
vérités
dont on fait usage sur les vérités dont elles dép
it, en général, si l’on appuie les vérités dont on fait usage sur les
vérités
dont elles dépendent immédiatement, sans exiger q
sir dans les applications particulières qui s’en peuvent faire, où la
vérité
se découvrira d’une façon en quelque sorte matéri
lque sorte matérielle et sensible. Il faut savoir aussi discerner les
vérités
qui ne sont point évidentes par elles-mêmes, mais
era pas à en recommencer la preuve. J’avoue que la distinction de ces
vérités
et des opinions incertaines est souvent difficile
précision l’étendue et la force des principes dont il partait, que de
vérités
banales souvent il a su développer d’étonnantes c
des sentiments. Dans les sciences, ses dogmes ne s’opposent à aucune
vérité
naturelle ; sa doctrine ne défend aucune étude. C
lots 143. Les systèmes succéderont éternellement aux systèmes, et la
vérité
restera toujours inconnue. Que ne plaît-il un jo
général, dit-il, on estime trop les mathématiques… La géométrie a des
vérités
hautes, des objets peu développés, des points de
des paralogismes156. » Si nous en croyons Buffon, « ce qu’on appelle
vérités
mathématiques se réduit à des identités d’idées,
vient même de leur extrême justesse. Ils veulent trouver partout des
vérités
absolues, tandis qu’en morale et en politique les
partout des vérités absolues, tandis qu’en morale et en politique les
vérités
sont relatives. Il est rigoureusement vrai que de
regarder que le principe, en morale que la conséquence. L’une est une
vérité
simple, l’autre une vérité complexe. D’ailleurs,
n morale que la conséquence. L’une est une vérité simple, l’autre une
vérité
complexe. D’ailleurs, rien ne dérange le compas d
connaître, et finalement à n’aimer que ces principes rigoureux et ces
vérités
absolues qui bouleversent la société. On a dit qu
toujours un carré ? Nugae difficiles 159. » Toute pénible que cette
vérité
puisse être pour les mathématiciens, il faut cepe
ent à méconnaître l’existence de Dieu, comme c’est néanmoins la seule
vérité
qu’il possède à fond, et qu’il a un besoin impéri
seule vérité qu’il possède à fond, et qu’il a un besoin impérieux des
vérités
positives, il cherche à s’en créer de nouvelles,
esprits communs, ou des jeunes gens peu réfléchis, en rencontrant les
vérités
mathématiques dans l’univers, en les voyant dans
oute à la défense de ses idées. Il avait une nature d’esprit avide de
vérité
, mais de vérité démontrée, évidente, tangible : i
e de ses idées. Il avait une nature d’esprit avide de vérité, mais de
vérité
démontrée, évidente, tangible : il était passionn
es conclusions qui autorisaient en somme la foi. Il n’estimait que la
vérité
scientifique, c’est-à-dire constante et générale
sans naturel. Il fait le procès à toutes les œuvres où manquent et la
vérité
et l’art. Il oublie le burlesque, qui est pourtan
titutifs de l’œuvre d’art : seulement, il l’exige de l’artiste. Si la
vérité
, la sincérité sont les lois suprêmes de l’art, il
oses satisfont à la raison. Mais ainsi, la beauté sera identique à la
vérité
: Rien n’est beau que le vrai. Mais, le vrai, à
rits : voilà la première idée fondamentale de l’Art poétique. Raison,
vérité
, nature, c’est tout un370 ; et Boileau, par ses f
emblance (au sens étymologique), l’illusion. Voyez comment il loue la
vérité
des personnages dans Térence : Ce n’est plus un
Il n’y a pas de science du particulier, ni de l’exception : il n’y a
vérité
qu’où il y a universalité et permanence. La natur
uctions qui puissent égarer un poète. Il ne faut se soucier que de la
vérité
: les âmes et les arbres d’aujourd’hui sont parei
sacrées par le temps. Le consentement universel est signe pour lui de
vérité
: si trente siècles et dix peuples ont adoré Homè
faite, et l’on sent un peu de difficulté à mettre partout d’accord la
vérité
, équivalent rationnel de la nature, avec la vrais
aisit sa pensée à travers l’insuffisance de l’expression : il faut la
vérité
, et il faut la vraisemblance ; la vraisemblance,
t la vérité, et il faut la vraisemblance ; la vraisemblance, c’est la
vérité
rendue sensible par une forme d’art. On a souvent
conscience du goût commun de son siècle. Il demande à la tragédie la
vérité
, l’intérêt, la passion ; je n’insisterai pas sur
à l’excès ; mais le génie consistera à trouver des agréments dans la
vérité
, et à faire que le plaisir du public soit attaché
rapport entre les choses et l’esprit, de façon que l’esprit goûte la
vérité
des choses. Mais la grande loi reste toujours la
prit goûte la vérité des choses. Mais la grande loi reste toujours la
vérité
, d’autant que ces natures tout intellectuelles du
e ne sauraient se plaire aux objets où leur raison ne trouve point de
vérité
. Il ne faut pas par conséquent attacher trop de s
e ces trois termes comme identiques ou inséparables, plaisir, beauté,
vérité
: il se pourrait que ce fut en somme la doctrine
e nos plus utiles institutions, et cela par la crainte d’entendre une
vérité
dure ? Vous n’avez pas conçu quelle pouvait être
les réduisant à la bambochade ; et pour vous en convaincre, voyez la
vérité
, la vertu, la justice, la religion ajustées par L
sans quoi vous n’eussiez pas fait une image première, une copie de la
vérité
, mais un portrait ou une copie de copie, (…) le f
la chose ; et vous n’auriez été qu’au troisième rang, puisqu’entre la
vérité
et votre ouvrage, il y aurait eu la vérité ou le
ième rang, puisqu’entre la vérité et votre ouvrage, il y aurait eu la
vérité
ou le prototype, son fantôme subsistant qui vous
es qu’au 3e rang après la belle femme et la beauté : il y a, entre la
vérité
et son image, la belle femme individuelle qu’il a
moderne appelle ici l’ idée générale, le Platon ancien l’appellait la
vérité
ou le premier type. Ce type, cette vérité existai
laton ancien l’appellait la vérité ou le premier type. Ce type, cette
vérité
existait, suivant lui, dans l’entendement de Dieu
dividuelle, étaient autant d’émanations de ces premiers types, de ces
vérités
existantes dans l’entendement de Dieu. Ainsi la v
types, de ces vérités existantes dans l’entendement de Dieu. Ainsi la
vérité
, le type, l’idée générale de la beauté n’existe p
n’est qu’une émanation de l’idée générale, de ce que Platon appelait
vérité
. Ainsi chaque objet existant a son type, sa vérit
ue Platon appelait vérité. Ainsi chaque objet existant a son type, sa
vérité
ou son idée générale. Or notre philosophe prétend
ilosophe prétend que c’est jusqu’à cette idée générale, jusqu’à cette
vérité
qu’il faut que le peintre s’élève dans ses produc
te, et son tableau ne serait qu’une chose du troisième rang, après la
vérité
ou l’idée générale et la chose individuelle qui e
nd je ne pourrois pas vous l’apprendre, en auriez-vous moins senti la
vérité
de ce que je vous ai dit ? En serait-il moins vra
t, et se fixe par goût au troisième rang, et que vous qui cherchez la
vérité
, le premier modèle, votre effort continu est de v
e cette métaphysique, qui a pour objet la nature, la belle nature, la
vérité
, le premier modèle auquel tu te conformes sous pe
erver et de se reproduire, ils se sont éloignés de plus en plus de la
vérité
, du modèle premier, de l’image intellectuelle, en
able. On voit dans son livre une sorte de combat. Par le principe des
vérités
générales, il est accessible et sympathique à tou
vrai, et qu’il se trouve par là en contradiction avec le principe des
vérités
générales. Aussi M. Nisard ne dissimule pas son é
timent de la vanité des choses uni à un désir insatiable d’être et de
vérité
; c’est le sentiment que l’âme éprouve en présenc
ande époque, et réveillez dans ma conscience le goût de ces sortes de
vérités
que j’oublie trop, j’y donne les mains ; mais, po
s que nous savons, en rapprendre d’autres que nous avons oubliées. La
vérité
est que nous sommes sortis du xviiie siècle, que
iiie siècle y supplée et rend à l’esprit humain, avec la liberté, la
vérité
. Si c’est au contraire le xviiie siècle qui a ét
ard lorsqu’il juge les œuvres contemporaines ? Est-ce le principe des
vérités
générales ? est-ce le principe de la discipline ?
beau et de durable dans cette nouvelle littérature ? Ce sont, ou des
vérités
descriptives, ou des vérités de sentiment intime,
e nouvelle littérature ? Ce sont, ou des vérités descriptives, ou des
vérités
de sentiment intime, ou des vérités de peintures
des vérités descriptives, ou des vérités de sentiment intime, ou des
vérités
de peintures domestiques, ou enfin des vérités hi
ntiment intime, ou des vérités de peintures domestiques, ou enfin des
vérités
historiques, politiques, philosophiques : ce sont
fin des vérités historiques, politiques, philosophiques : ce sont ces
vérités
nouvelles, exprimées dans une langue inégale sans
eur la comparaison avec les siècles précédents. Ainsi le principe des
vérités
générales explique les beautés de nos écrivains,
comme classique. Tous ces défauts viennent de l’oubli du principe des
vérités
générales. Appliquez maintenant à ces écrivains l
ie est essentiellement créateur : il consiste à découvrir une part de
vérité
non encore aperçue et à l’exprimer dans une forme
e image idéale et fidèle de l’esprit français ; mais, malgré tout, la
vérité
est la vérité. Nous avons été rendus sensibles au
et fidèle de l’esprit français ; mais, malgré tout, la vérité est la
vérité
. Nous avons été rendus sensibles aux beautés des
poètes qui ont dirigé le mouvement, parlaient de mettre à la scène la
vérité
des passions et réclamaient un cadre plus vaste p
gaieté et la douleur marchent côte à côte ici-bas. Mais, en somme, la
vérité
, la réalité importait peu, déplaisait même aux no
où le mouvement de 1830 est donné comme une entrée triomphale dans la
vérité
humaine. Notre recul d’une quarantaine d’années s
d’années suffit déjà pour nous faire clairement voir que la prétendue
vérité
des romantiques est une continuelle et monstrueus
le langage même, va où elle va, tend comme elle à la lumière et à la
vérité
, sans pour cela que l’effort du créateur puisse ê
ré dont on vient de combattre les abus. Au milieu de la bataille, les
vérités
du lendemain disparaissent. Et il faut que tout s
re la formule nécessaire d’un moment, il a pu avoir l’intuition de la
vérité
, il a pu être le cadre à jamais illustre dont un
res excellentes, où l’on trouve des caractères savamment étudiés, des
vérités
hardies portées à la scène. Par exemple, je citer
liste. Je désigne par drame romantique toute pièce qui se moque de la
vérité
des faits et des personnages, qui promène sur les
e public ne veut pas cela : il viendra un jour où le public voudra la
vérité
. IV Toutes les formules anciennes, la formu
e sur la question de savoir de quel déguisement on devait habiller la
vérité
, pour qu’elle n’eût pas l’air d’une dévergondée e
geant à la formule encore vague de demain. Est-ce que sérieusement la
vérité
leur demande de faire le sacrifice de la grandeur
i est de signifier l’agrandissement et l’épanouissement de toutes les
vérités
. Prenez donc le milieu contemporain, et tâchez d’
e père qui donne ses entrailles à ses filles, une figure si énorme de
vérité
et d’amour, qu’aucune littérature ne peut en offr
ou pour aller à Versailles. Chaque génération a son théâtre, voilà la
vérité
. J’aurais la partie trop belle, si je comparais m
tre mécanique théâtrale. Quand on fait bon marché de la langue, de la
vérité
, des observations, de la création d’âmes original
nt peut-être demain, je leur dirais d’oser tout, de nous donner de la
vérité
et de la vie, de ce sang nouveau dont notre litté
écessité des rôles sympathiques et moraux, tous les escamotages de la
vérité
, grâce à un geste ou à une tirade ; j’y ai appris
tre au contraire qu’elle cède un peu chaque jour sous les coups de la
vérité
. Ce spectateur dont je parle plus haut, n’a pas i
défaire. Sans doute il ne s’agit pas de mettre brusquement toutes les
vérités
à la scène, car elles dérangeraient trop les habi
es du public ; mais, insensiblement, et par une force supérieure, les
vérités
s’imposeront. C’est un travail lent qui a lieu de
deux morales, qui se résument en somme dans la question double de la
vérité
et de la convention. Quand nous écrivons un roman
e je ne me trompe pas. Ce n’est plus le franc parler des couloirs, la
vérité
toute crue, la sévérité légitime d’hommes qu’on v
t y compter, en vérité, car jamais on n’a le courage de dire toute la
vérité
à cet homme. Les critiques qui restent francs qua
t de vues d’ensemble. Le public est regardé comme souverain, voilà la
vérité
. Les meilleurs de nos critiques se fient à lui, c
de public plus difficile qu’un public de province. Telle est l’exacte
vérité
. J’entends un public formé par la bonne société d
tesse pour la littérature d’un grand peuple voisin. Est ce bien, à la
vérité
, un goût littéraire qui a empli chaque soir la sa
ésentations du Gaiety’s Théâtre. Et ce qui s’est passé prouve bien la
vérité
de ce que j’avance. Tous les critiques ont consta
n et d’art, c’est bien médiocre ; mais il a suffi qu’il dise quelques
vérités
sur les vices anglais, pour qu’on l’accablât de g
eront plus bas, car on tue une littérature, lorsqu’on lui interdit la
vérité
humaine. N’est-il pas curieux et triste que le gé
nt médiocres. C’est ici un peuple pratique, très positif, exigeant la
vérité
dans les accessoires, mais se fâchant dès qu’on v
une comédie de mérite qui n’ait eu son heure et son succès. Voilà la
vérité
, la vérité consolante, qui est bonne pour les for
e de mérite qui n’ait eu son heure et son succès. Voilà la vérité, la
vérité
consolante, qui est bonne pour les forts, si elle
t quelque part. Ils ne trouvent rien, rien, rien, telle est la triste
vérité
. Or, c’est l’instant que l’on choisit pour réclam
soin de créateurs originaux. Ce sont là des idées bien simples, d’une
vérité
presque puérile tant elle est évidente, et je m’é
le fond avait moins d’importance. Ce qu’il faut donc poser comme une
vérité
démontrée, c’est que l’insouciance du dix-septièm
ité démontrée, c’est que l’insouciance du dix-septième siècle pour la
vérité
du décor vient de ce que la nature ambiante, les
e et de la comédie classiques sont vrais, sans être réels. Ils ont la
vérité
générale, les grands traits humains résumés en be
s grands traits humains résumés en beaux vers ; mais ils n’ont pas la
vérité
individuelle, vivante et agissante, telle que nou
donc ici la convention tournée, comme masquée par la puissance de la
vérité
des peintures. Les conventions ne font que change
est justement parce qu’il y a des conventions, des barrières entre la
vérité
absolue et nous, que nous luttons pour arriver le
ue et nous, que nous luttons pour arriver le plus près possible de la
vérité
, et qu’on assiste à ce prodigieux spectacle de la
e sont guère à leur place que dans les féeries. Nous avons conquis la
vérité
du costume. On observe aujourd’hui l’exactitude d
iques en question, il semble que notre goût actuel, notre souci de la
vérité
des milieux, de l’illusion scénique poussée aux d
étés, s’élargissant avec les sciences, allant de plus en plus à cette
vérité
qui est notre but et notre tourment ? Je reste da
on de l’esprit ou de rendre au corps sa grande place, par amour de la
vérité
. Il s’agit pour le moment de constater de simples
et au travers des mêmes obstacles que les costumes. A cette heure, la
vérité
triomphe partout. Ce n’est pas que nous soyons ar
rtout. Ce n’est pas que nous soyons arrivés à un emploi sage de cette
vérité
des milieux. On sacrifie plus à la richesse et à
, l’ouvrage tendrait simplement à prouver la marche constante vers la
vérité
, une poussée fatale, un progrès s’opérant à la fo
constante dont je viens de parler, de ce lent progrès vers toutes les
vérités
. Cela est indéniable. Je ne fais qu’indiquer à la
mpte : augmenter la réalité de l’œuvre dramatique, progresser dans la
vérité
, dégager de plus en plus l’homme naturel et l’imp
joie, en lisant l’Histoire du costume au théâtre, qui ne traite a la
vérité
qu’un côté assez restreint de la question, mais q
lus singulier. Pourtant, dès Mazarin, un mouvement se produit vers la
vérité
; le cardinal apportait de l’Italie le goût de l’
s, car jusqu’à un certain point ce costume d’apparat se basait sur la
vérité
. Racine fît bien quelques efforts pour se soustra
la pièce. Les acteurs comiques, en effet, ne respectaient pas plus la
vérité
que les acteurs tragiques. La richesse dominait q
e nous faire une idée des obstacles que rencontrait le triomphe de la
vérité
du costume. On devait lutter contre la tradition,
nouveau caprice faillit tout compromettre. Croyant arriver à plus de
vérité
, les actrices adoptèrent, pour toutes les pièces,
au cri d’étonnement et quelle surprise dans ce triomphe brusque de la
vérité
! Mademoiselle Clairon ne devait pas s’en tenir l
ctre, de Crébillon, huit jours plus tard. Marmontel, qui a défendu la
vérité
au théâtre avec passion, écrit encore ceci : Made
, si le mouvement de réforme s’accentuait, on était encore loin de la
vérité
. Les coupes des vêtements étaient changées, mais
siner des costumes par David, ne négligeant aucune source, voulant la
vérité
exacte pour arriver au caractère. Ici, je me perm
t : Cochon ! Nous sommes tous des cochons, nous autres qui voulons la
vérité
. Je suis personnellement un cochon, parce que je
continuelle évolution naturaliste au théâtre. Cela s’impose comme une
vérité
mathématique. Inutile de discuter, de dire que ce
. Inutile de discuter, de dire que ce mouvement qui nous emporte à la
vérité
en tout, est bon ou mauvais ; il est, cela suffit
ire, que nous sommes arrivés en littérature à la plus grande somme de
vérité
possible. Eh ! de tous temps, les médiocres ont d
s’étonnent de notre guerre aux conventions. Pour eux, on a poussé la
vérité
aussi loin que possible sur la scène ; en un mot,
de l’exactitude des costumes. Le mouvement s’accentuera encore, et la
vérité
sera complète, lorsqu’on aura décidé les femmes à
risquerait cinq actes sans la grande toilette de rigueur. Eh bien, la
vérité
au théâtre souffre encore de tout cela. On hésite
, non pas des costumes riches, mais des costumes qui suffiraient à la
vérité
et à l’intérêt des tableaux. Puisque tout le mond
de le répéter après M. Adolphe Jullien, tout se tient au théâtre. La
vérité
des costumes ne va pas sans la vérité des décors,
n, tout se tient au théâtre. La vérité des costumes ne va pas sans la
vérité
des décors, de la diction, des pièces elles-mêmes
du costume. Là aussi, nous semblons arrivés à la plus grande somme de
vérité
possible, lorsque de grands pas sont encore à fai
ussi bien pour la décoration que pour le costume. Nous sommes dans la
vérité
, mais nous balbutions à peine. Un autre point trè
pplaudissements partent, la salle s’enthousiasme, lorsqu’un accent de
vérité
a donné aux mots prononcés la valeur exacte qu’il
s plus fausses qui existent, et il serait grand temps de revenir à la
vérité
, petit à petit, si l’on veut, de façon à ne brusq
t pas convenable. Pourtant, il y a des effets puissants à tirer de la
vérité
de cette attitude, qui se produit à chaque instan
tes qui renouvelleraient la mise en scène et feraient enfin monter la
vérité
sur les planches. II L’éducation classique
ant, roulant des yeux terribles. Certes, nous n’en sommes plus là. La
vérité
du costume, du décor et des attitudes s’est impos
direction suivie par plusieurs générations. Aujourd’hui, le besoin de
vérité
se fait sentir, au théâtre comme partout ; mais,
é ; tous les effets faux le ravissent, et il applaudit en criant à la
vérité
; si bien même que ce sont les effets vrais qui l
e existante de l’art dramatique. Et Dieu sait où nous en sommes comme
vérité
au théâtre, malgré le mouvement naturaliste qui s
ent de fausseté. J’excepte seulement les grands cris de passion et de
vérité
que jettent parfois les artistes de génie. Je sai
i ne tolère pas la moindre infidélité ! Rien n’est immuable, voilà la
vérité
. Les conventions sont ce qu’on les fait, et elles
à la pompe de la représentation. D’ailleurs, la pompe est inutile, la
vérité
suffirait. Voici donc ce que je souhaiterais voir
Le mal ne serait pas grand encore, si les leçons s’appuyaient sur la
vérité
; mais, comme elles ont la seule autorité de l’us
tre, on devrait peu à peu amener les élèves à un souci constant de la
vérité
. L’art de déclamer tue notre théâtre, parce qu’il
nsentant à jouer simplement les choses simples, sentant et rendant la
vérité
d’un rôle, sans le gâter par des effets odieux, q
éâtre. Salvini gradue ses derniers moments de moribond avec une telle
vérité
, qu’il terrifie la salle. Il est vraiment un mour
au théâtre, mais jamais, je le répète, avec une pareille intensité de
vérité
. Enfin, Salvini a eu une trouvaille de génie : il
Aussi s’incarna-t-elle dans ce rôle, où elle fut superbe de vie et de
vérité
. La mort de Desclée a été pleurée par beaucoup de
emarquable dans Fromont jeune et Risler aîné, d’Alphonse Daudet. A la
vérité
, elle manque d’un je ne sais quoi, ce qui la lais
ccupé. Chaque fois qu’un auteur dramatique, ayant quelque souci de la
vérité
, a aujourd’hui un rôle important de femme à distr
raison ; mais il « s’emballe » aisément. Quand il croit être dans la
vérité
, il pousse sa thèse à l’aigu ; et vous devinez qu
aminons cela tranquillement, sans passion, uniquement pour trouver la
vérité
, en nous appuyant sur le cas de madame Sarah Bern
h Bernhardt de faire des tableaux et des statues, c’est parfait. A la
vérité
, on ne lui nie pas le droit de peindre ni de scul
ant plus que je me méfie des articles publiés ; je sais quelle est la
vérité
des journaux. Il paraît pourtant que madame Sarah
rmidable de l’information à outrance. Ici, j’élargis mon sujet ; à la
vérité
, je n’ai pris le cas de madame Sarah Bernhardt qu
érer. Aujourd’hui, le roman écrase le drame du poids terrible dont la
vérité
écrase l’erreur. Je conseille à M. Sarcey d’inter
nvictions, que je me bats pour le triomphe de ce que je crois être la
vérité
. A d’autres ! On m’a sifflé, j’enrage et je me co
ne qui doit nous conduire à la possession de plus en plus vaste de la
vérité
. Maintenant, je ne pense pas que personne ose nie
chose ancienne d’une façon saisissante. Mettons que la formule de la
vérité
dans l’art nous vienne de Platon et d’Aristote. S
stote. Suis-je condamné à employer une périphrase pour désigner cette
vérité
dans l’art ? N’est-il pas plus commode de choisir
r ? Puis, il n’y a pas d’absolu. Du temps de Platon et d’Aristote, la
vérité
dans l’art a pu avoir un nom qui ne lui convienne
u pour but de reproduire la nature, de se faire les interprètes de la
vérité
. Tous les artistes sont donc des naturalistes. Où
me les poètes ont eu la prétention de peindre la nature et de dire la
vérité
. Mais l’ont-ils fait ? C’est ici que les écoles c
u’on a fait et qu’on peut faire des chefs-d’œuvre en se moquant de la
vérité
. Seulement, je constate la grande évolution d’obs
ement. Je tâtonnais encore, j’allais donc mettre enfin la main sur la
vérité
. Mais j’ai été bien désillusionné, je l’avoue. Le
es idées que moi, qu’il croyait lui aussi à la nécessité de porter la
vérité
au théâtre ; il est bien entendu que le naturalis
», ce qui, d’ailleurs, est radicalement faux, car Diderot voulait la
vérité
humaine au théâtre, et je ne sache pas que la vér
derot voulait la vérité humaine au théâtre, et je ne sache pas que la
vérité
humaine trône sur nos planches. En tous cas si le
lieu, elles ne nous suffiraient plus, voilà tout. Il y a une somme de
vérités
pour chaque époque. Toujours des évolutions s’acc
unesse, à toute son ambition, et je le supplie d’ouvrir les yeux à la
vérité
moderne. Il y a une place à prendre, une place im
es, s’il voulait donner sa pensée tout entière, dans sa verdeur et sa
vérité
. Les deux plus grands génies dramatiques, Shakesp
èce restait tellement incompréhensible, qu’elle devait cacher quelque
vérité
supérieure. Les scènes se déroulaient : je songea
es détails me troublent, et je n’ai jamais senti davantage combien la
vérité
est parfois douloureuse à dire. Heureusement, je
nettes convenues qu’il manœuvre imperturbablement, en dehors de toute
vérité
historique et de toute analyse humaine. Voilà le
ar le premier bourgeois venu, entré chez lui pour lui dire ses quatre
vérités
et lui annoncer la Révolution française. On les c
romperait, s’il croyait que rien n’est plus commode à trousser que la
vérité
; la vie de tous les jours est là, comme comparai
u’on peut surprendre le procédé de M. Catulle Mendès. Il se moque des
vérités
ambiantes, il va droit dans ce qu’il croit être l
moque des vérités ambiantes, il va droit dans ce qu’il croit être la
vérité
absolue. De là un manque d’équilibre qui a failli
tuation est extrême, et le poète peut intervenir sans trop blesser la
vérité
. Quant à la thèse, à la souillure ineffaçable d’u
de ces drames de la queue romantique, qui se moquent du style, de la
vérité
et du simple bon sens. Je ne chercherai pas à ana
cile, il devrait répugner aux esprits simplement honnêtes. La stricte
vérité
est que, le premier soir, la salle s’ennuyait. To
r M. Poupart-Davyl, en l’accusant d’avoir gâché un bon sujet. Mais la
vérité
est qu’il est impossible aujourd’hui de refaire l
rerais, que, par le temps qui court, le public ne voulait pas trop de
vérité
à la fois, et qu’il fallait être habile en ménage
uveaux et en renouvelant les situations. Nous sommes emportés vers la
vérité
; qu’un dramaturge satisfasse le public en lui pr
l’homme remplace les complications de l’intrigue ; et cela est d’une
vérité
aussi évidente au théâtre que dans le roman. Pour
pense, et qui comptent aujourd’hui, dans nos idées modernes. Donc la
vérité
historique est impossible au théâtre ; il n’y fau
e, parce que le public se moque absolument de ce que vous pensez, des
vérités
que vous avez acquises, de la lumière que vous po
de siffler. Donnons-leur le bonhomme qu’ils demandent. » Et voilà la
vérité
historique tranchée au théâtre. Le théorème se ré
es. La convention de qui ? la convention de quoi ? Je connais bien la
vérité
; mais la convention m’échappe, car il n’y a rien
l n’y a vraiment pas de quoi. Mais ils se trompent. La marche vers la
vérité
est évidente, aveuglante. Pour nous en tenir au t
même, du plus ou du moins de convention admise, de la part faite à la
vérité
humaine. Un rapide examen prouve que la conventio
duite à chaque siècle ; on pourrait compter les étapes, on verrait la
vérité
s’élargissant de plus en plus, s’imposant par des
t bien espérer que nous ne sommes pas au bout, qu’il y a encore de la
vérité
à conquérir, au-delà de la Visite de Noces. Cepen
oment qu’on choisit pour nous dire : « Restons dans la convention, la
vérité
historique est impossible. » Vraiment, c’est se m
istorique nouveau, sans l’éplucher soigneusement, sans en discuter la
vérité
, tellement ils sont emportés eux-mêmes par le cou
parle si souvent, et qui fait tant rire. Il nous pousse à toutes les
vérités
humaines. Quiconque voudra le remonter sera noyé.
Quiconque voudra le remonter sera noyé. Peu importe la façon dont la
vérité
historique triomphera un jour sur les planches ;
Prendre des exemples dans les pièces nouvelles pour démontrer que la
vérité
n’est pas commode à dire, c’est là une besogne pu
ec les études historiques nouvelles, contenter peu à peu le besoin de
vérité
qui se manifeste jusque dans la foule illettrée ?
i de toute convention historique, notre but doit donc être de dire la
vérité
historique au théâtre. Il ne s’agit que de choisi
la Dumas ou à la Hugo, et ils tomberont, voilà tout. Cherchez plus de
vérité
, et vos œuvres tomberont peut-être tout de même,
de même, si vous n’avez pas les épaules assez solides pour porter la
vérité
; mais vous aurez au moins tenté l’avenir. Tel es
, Hébert et les autres, perdaient beaucoup de leur hauteur et de leur
vérité
; on a blâmé enfin le bout d’intrigue amoureuse,
ofité de l’occasion pour exposer une fois de plus leur thèse des deux
vérités
, la vérité de l’histoire et la vérité de la scène
ccasion pour exposer une fois de plus leur thèse des deux vérités, la
vérité
de l’histoire et la vérité de la scène. Voyons do
is de plus leur thèse des deux vérités, la vérité de l’histoire et la
vérité
de la scène. Voyons donc le cas. M. Emile Moreau,
e à coups de ciseaux dans l’histoire. Mais qui a jamais demandé de la
vérité
historique pareille ? Les documents vrais sont se
e phrases qui aient le même son. Autrement, il arrive en effet que la
vérité
semble faire des trous dans la trame inventée d’u
singulier aux oreilles du public, c’est ce mélange extraordinaire de
vérité
et de fantaisie. J’ai lu que M. Emile Moreau se d
e, il lui faudrait renouveler sa formule, chercher ses effets dans la
vérité
, trouver le moyen de mettre sur les planches les
hrases qui se refusent à voir nettement notre époque de science et de
vérité
, par les chienlits politiques et romantiques qui
l ne se serait sans doute jamais risqué dans une telle entreprise. La
vérité
, je le répète, est qu’il a été la victime de la q
’ailleurs. Je n’aime pas ce talent, voilà tout. Je crois qu’un peu de
vérité
dans l’art est préférable à tout ce tra la la des
ur faudra profiter de tous les travaux modernes, nous donner enfin la
vérité
historique exacte, ne pas se contenter de fantoch
et ont plus d’un point de ressemblance. La première est une œuvre de
vérité
, tandis que la seconde est faite « de chic », com
eins de patriotisme contre la Prusse ; un peu de science et un peu de
vérité
auraient mieux fait notre affaire. J’ai remarqué
iter la question à fond. Mais il faut le déclarer très nettement : la
vérité
seule est saine pour les nations. Vous mentez, lo
érébraux. Et ce sera nous qui les sauverons, parce que nous sommes la
vérité
. N’est-ce pas la chose la plus attristante qu’on
us joli. On me trouvera sans doute bien sévère pour M. de Bornier. La
vérité
est que nous n’avons pas le crâne fait de même. I
de les analyser à l’aise et de tirer d’eux les terribles leçons de la
vérité
. Au théâtre, ils restent encore d’un maniement pr
ce. Or, cette Nana était encore bien embarrassante ; on pouvait, à la
vérité
, ne pas pousser les choses jusqu’au bout, en la r
e du roman, et ils ont dû choisir entre la convention théâtrale et la
vérité
. Je ne parle pas du dénoûment, je sais très bien
ont trop intelligents pour ne pas savoir eux-mêmes qu’ils mentent. La
vérité
est qu’ils ont eu peur, et avec raison ; ils se s
t les images risquées, cela s’explique, et nous tous qui défendons la
vérité
, nous sommes les premiers à sourire de ces plaisa
la vie à tous ces pantins, donner aux faits la profonde émotion de la
vérité
. J’arrive ici au vif de la question, et je demand
t va être un argument de plus entre les mains de ceux qui refusent la
vérité
au théâtre, sous prétexte que la vérité est affli
mains de ceux qui refusent la vérité au théâtre, sous prétexte que la
vérité
est affligeante et que le public demande avant to
les planches les drames et les comédies de la vie réelle. Apporter la
vérité
et savoir l’imposer, tel doit être le but. Aussi
i dans le vrai, même quand le vrai semble crouler de toutes parts. La
vérité
reste supérieure, inattaquable, souveraine. C’est
manque de talent, qu’il faut s’en prendre. C’est nous, et non pas la
vérité
, qui faisons tomber nos pièces. Etudiez donc le t
lus bas en plus bas ; car il est impossible que la foule, nourrie des
vérités
du roman, ne se dégoûte pas tout à fait des enfan
es passions. Plus haut, toujours plus haut ! Tâchez de monter dans la
vérité
et dans le génie ! Tel est, selon moi, le seul la
part de là pour laisser entendre que, toutes les fois qu’on porte la
vérité
telle quelle sur les planches, elle y paraît forc
les auteurs n’ont point osé la mettre au théâtre dans sa monstrueuse
vérité
. Tout cela est si délicat que je ne saurais même
ment, qu’on ne vienne pas dire, en s’appuyant sur cet exemple, que la
vérité
exacte est absurde sur les planches ; car ici, lo
cte est absurde sur les planches ; car ici, loin d’avoir reproduit la
vérité
exacte, les auteurs ont dû l’amputer violemment,
tes, ce n’est pas avec de tels éléments qu’on peut expérimenter si la
vérité
toute crue est possible ou impossible au théâtre.
ter si la vérité toute crue est possible ou impossible au théâtre. La
vérité
du Nid des autres ne se dit qu’à l’oreille. Même
ogique de son labeur. C’est donc une singulière idée que de parler de
vérité
exacte à propos du Nid des autres. Aucune pièce,
drame en quatre actes, le Père, dans lequel ils ont voulu prouver des
vérités
délicates et fort discutables. Selon eux, le père
ourvu qu’on les y mette avec esprit. On a un plaidoyer, on n’a pas la
vérité
. Si l’on dérange une seule des poutres de l’échaf
laquelle repose la pièce, et une discussion s’engage, où l’on dit ses
vérités
à la voix du sang. Puis, Georges, convaincu par c
are, et il revient très maussade, parce que Paul n’est pas arrivé. La
vérité
est que ce malheureux garçon rôde autour de la ma
se minutie de chaque détail. Le premier acte est vraiment charmant de
vérité
; on dirait le début d’un roman de Balzac, sans l
certain, pour ma part, que M. Delpit doit son succès à la quantité de
vérité
qu’il a osé mettre sur les planches ; cette quant
ante, et me donne-telle assez raison ? Voilà ce qu’on obtient avec la
vérité
banale de tous les jours. Et ce n’est pas tout. V
’idée qu’on est au théâtre et qu’il faut donner un coup de pouce à la
vérité
, si l’on veut obtenir l’émotion, lorsqu’il est dé
squ’il est démontré au contraire que la plus forte émotion naît de la
vérité
la plus franche et la plus simple. Tel est donc,
lus neuves ne pas toucher les spectateurs ; c’est grâce à la somme de
vérité
que l’auteur a osé apporter dans les situations,
eux routes s’ouvrent devant lui : l’œuvre de convention et l’œuvre de
vérité
, l’analyse humaine et la fabrication dramatique.
ui vous faisaient passer à fleur de peau le petit frisson froid de la
vérité
. En un mot, leur pantomime a un au-delà troublant
lusion ne se produit plus du tout, parce qu’on l’a rendu exigeant. La
vérité
est que la manœuvre du truc, dont on a tant parlé
nlon, et nous sommes déjà fortement injuriés. Cela vient de ce que la
vérité
peut se montrer et qu’elle ne peut se dire. Puis,
gement à vue dans le personnage comme dans le décor. Si réellement la
vérité
était impossible au théâtre, si les critiques ava
l’horizon de la foi et de la poésie. Quelle plaisanterie énorme ! La
vérité
est que le mouvement de 1830 a été superbe comme
s, car nous répondrions avec sévérité. Nous autres, nous croyons à la
vérité
, nous sommes pleins de courage et de force, nous
ne plus recommencer un pareil carnaval, et n’ayez qu’une passion, la
vérité
. Celle-là ne vous ménagera aucun mécompte ; on ne
ira, on ne baillera jamais devant elle, parce qu’elle est toujours la
vérité
, celle qui existe. II Le théâtre de la Port
osition dramatique se trouverait entravée. Mais je parle de la grande
vérité
humaine, de la vérité des caractères. Le Louis XI
trouverait entravée. Mais je parle de la grande vérité humaine, de la
vérité
des caractères. Le Louis XI de Casimir Delavigne,
des ferrailles et des poignards, tout un tra la la de grand opéra. La
vérité
se trouve à chaque scène sacrifiée à l’effet, les
, création d’une méthode, enquête universelle à la seule clarté de la
vérité
. Ce qui rend aujourd’hui certaines œuvres romanti
lleurs les causes de la mort du drame. L’esprit moderne, façonné à la
vérité
, ne tolère plus au théâtre, même à son insu, les
dramatique se dégage des draperies de convention et pousse un cri de
vérité
humaine, un frémissement passionne la salle. Le t
ues et périls. Le théâtre réclame une évolution littéraire, voilà une
vérité
indiscutable. Maintenant, que cette évolution se
que pour y élargir des mensonges. Un grand opéra serre à coup sûr la
vérité
de plus près. Que voulez-vous ? l’illusion ne se
ris tout entier, et je sens bien que la salle est prise comme moi. La
vérité
est donc la grande force au théâtre, la seule for
vec les ressources de la mise en scène moderne. Je ne parle pas de la
vérité
. Une des choses qui m’ont le plus stupéfié, ç’a é
couronne pour être un gredin à son aise. Je ne parle toujours pas de
vérité
. Rien n’est plus comique, au fond, que ce roi emp
même temps écrivain et poète. Il serait grand temps de proclamer une
vérité
: c’est qu’en littérature, au théâtre comme dans
les auteurs dramatiques sont devenus des arrangeurs, se moquant de la
vérité
, de la littérature et du bon sens. Alfred Touroud
tableau complet il en fera. Cela deviendra une tragédie éternelle de
vérité
et de beauté. La conclusion est aisée. Touroude n
ui plaire, on serve au peuple des œuvres d’un art si inférieur, où la
vérité
est blessée à chaque scène, où l’on ne saurait sa
des petites places, qu’on entend évidemment flatter, des œuvres d’une
vérité
plus virile et d’une qualité littéraire plus élev
ne le crois pas. Notre théâtre populaire est dans l’enfance, voilà la
vérité
. On raconte au peuple les histoires de fées, les
e dans une bonne intention, est un menteur et cause un préjudice à la
vérité
et à la justice. C’est pourquoi je préférerais un
é ; il a très finement écrit — et à Corneille même — sur la prétendue
vérité
historique de Cinna. Il a solidement parlé sur la
opinion et celles qui ne sont appuyées que sur la connaissance de la
vérité
: d’autant que, si on suit ces dernières, on est
« Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la
vérité
dans les sciences » est la biographie d’une pensé
vivre : ce bien, c’est la connaissance, et ce besoin, le désir de la
vérité
. Pour la trouver, il a sa raison, dont c’est la f
qu’il ne la connût évidemment être telle », il s’attache à saisir une
vérité
et comme un bout du fil infini des vérités, qui s
, il s’attache à saisir une vérité et comme un bout du fil infini des
vérités
, qui s’entretiennent toutes. Il s’assure ainsi de
ter par l’enchaînement logique de ses idées la liaison nécessaire des
vérités
: elle fixe une méthode rationnelle pour parvenir
ation ; elle espère, elle annonce que par le procédé rationnel, toute
vérité
sera un jour saisie, et ne fixe aucune limite aux
e, et ne fixe aucune limite aux ambitions légitimes de la science. La
vérité
scientifique s’oppose ainsi à la vérité théologiq
s légitimes de la science. La vérité scientifique s’oppose ainsi à la
vérité
théologique, dont elle a sans doute emprunté l’ab
de la foi. Mais, surtout, il était conduit par sa méthode à certaines
vérités
que la religion aussi revendiquait comme siennes
nse, dès qu’on parle, ce ne peut être que pour chercher ou exposer la
vérité
. L’esprit classique manifeste donc encore ici sa
encore ici sa concordance avec le cartésianisme, lorsqu’il fait de la
vérité
l’objet suprême de l’œuvre littéraire, et pose co
râce à cette influence, la littérature resta un art : et l’idée d’une
vérité
artistique, concrète et sensible, l’idée du vrai
sensible, l’idée du vrai naturel et réel se superposa à l’idée de la
vérité
scientifique, nécessairement abstraite. C’est à q
e, de la littérature, de façon que la beauté de la forme manifeste la
vérité
du fond. 288. Biographie : Jean-Louis Guez de
an. On peut s’étonner de trouver en lui un si fervent défenseur de la
vérité
historique ; et, si l’on voulait, on pourrait tro
elles n’ont d’intérêt que si l’on brise la forme d’art, qui cache la
vérité
au lieu de la traduire. Étrange et arbitraire fan
ne renoncera pas, par respect pour le public, à ce qu’on sait être la
vérité
humaine : il applaudit Astrate, on lui présentera
ladon, on lui donnera Néron. Mais on ne lui jettera pas violemment la
vérité
toute crue : où est le mérite de révolter le publ
e public ? Un art supérieur le domine ou l’apprivoise, lui insinue la
vérité
qu’il rejette, et lui fait croire ce qu’il estima
ait Aristote (et Corneille après lui), en démontre la possibilité. La
vérité
historique est le fondement de la vraisemblance.
occupé à contester la ressemblance historique, on ne regardera pas la
vérité
humaine du rôle. — Pour la même raison, le poète
e. Cela n’a pas de rapport avec la couleur locale des romantiques. La
vérité
de l’histoire n’a, pour Boileau, qu’une valeur né
out entière sur la peinture des passions. En effet, indifférents à la
vérité
de ces choses extérieures dont la fausseté les eû
le plaisir du spectateur, en même temps qu’il le dispose à sentir la
vérité
du drame. Vérité, vraisemblance, intérêt : trois
ectateur, en même temps qu’il le dispose à sentir la vérité du drame.
Vérité
, vraisemblance, intérêt : trois termes corrélatif
t là pour le prouver. Viennent ensuite la clarté, sans laquelle ni la
vérité
ne se fait sentir, ni l’émotion ne se dégage — et
réaliste, qui fut si peu psychologue, n’ait pas senti ce qu’il y a de
vérité
profonde, d’humanité vivante dans les farces de M
a Bruyère, qui oppose son Onuphre à Tartufe, sans s’apercevoir que la
vérité
théâtrale n’est pas celle du livre, et que la scè
ma lecture doit être un plaisir, et que la monotonie fatigue. Pour la
vérité
et pour l’agrément, il faut que l’ouvrage soit co
lus efficaces ; et pour bien des intelligences même, c’étaient là des
vérités
neuves. Cependant parmi les règles et les observa
; et qu’il ne faut point recevoir les sujets chrétiens parce que les
vérités
de la foi D’ornements égayés ne sont pas suscept
ste ne se plaise qu’aux imitations enjolivées de la nature, et que la
vérité
qu’il aime ne soit pas la vérité toute franche, b
s enjolivées de la nature, et que la vérité qu’il aime ne soit pas la
vérité
toute franche, belle de sa nudité vivante et savo
he, belle de sa nudité vivante et savoureuse, mais un bénin reflet de
vérité
, doucement tamisée pour les yeux délicats par les
société, bien assise, qui se croyait fondée pour l’éternité et sur la
vérité
, les lettres étaient le charme des loisirs, un re
aient le juste point où le naturel est élégamment exquis et l’intense
vérité
se déploie avec grandeur. Boileau, qui faisait la
des formes conventionnelles, dont l’objet est la beauté autant que la
vérité
. Les singulières réflexions de Boileau sur le voc
re de l’extrême facilité de l’erreur, et du peu de probabilité que la
vérité
puisse être atteinte. Leur seule conquête a été c
nt, sans souci de l’Atlantique qui l’en sépare. La science cherche la
vérité
; mais qu’est-ce que la vérité ? « La vérité est
qui l’en sépare. La science cherche la vérité ; mais qu’est-ce que la
vérité
? « La vérité est la correspondance entre l’ordre
e. La science cherche la vérité ; mais qu’est-ce que la vérité ? « La
vérité
est la correspondance entre l’ordre des idées et
ire : conformité de l’idée avec l’objet. Si l’on accepte celle-ci, la
vérité
est une chimère, et l’idéalisme est irrésistible.
Le but dernier de la connaissance est l’adaptation, et nous appelons
vérité
l’adaptation précise. Ce que sont en eux-mêmes le
ment de notre pensée est contrôlé par le mouvement des choses, il y a
vérité
: si nos idées sont arrangées dans un ordre qui n
bjective, en y ajoutant un contrôle. La méthode subjective cherche la
vérité
dans les rapports des idées, la méthode objective
t on doit donner au mot fait. Ordinairement on le considère comme une
vérité
finale. Ceci, dit-on, est un fait, non une théori
finale. Ceci, dit-on, est un fait, non une théorie ; c’est-à-dire une
vérité
indiscutable, non une vue discutable de la vérité
; c’est-à-dire une vérité indiscutable, non une vue discutable de la
vérité
. Mais un fait est en réalité un faisceau d’infére
ication. Mais sur quoi repose-t-elle ? Quel est notre critérium de la
Vérité
? La conscience ne pouvant sortir de sa propre sp
des états de conscience et nullement les objets en soi. Mais comme la
vérité
est simplement une correspondance entre l’ordre i
e la connaissance, c’est la prévision. « Le critérium subjectif de la
vérité
est l’impensabilité (unthinkableness) de sa négat
oin, ou trouvera mieux sa place ailleurs. Mais la grosse question des
Vérités
nécessaires est de notre ressort, et elle vaut bi
s serait, comme le pigeon dont le cerveau a été enlevé, sensible à la
vérité
, mais incapable de mémoire, de jugement et de pen
nelles, et éternel silence208. La perception est donc un effet, et sa
vérité
est une vérité, non de ressemblance, mais de rapp
nel silence208. La perception est donc un effet, et sa vérité est une
vérité
, non de ressemblance, mais de rapport. Elle ne pe
les clameurs élevées contre lui auraient été justifiables. » Mais la
vérité
c’est qu’il n’a eu, comme beaucoup de biologistes
psychologie avec la science de la vie, reconnaissant ainsi une grande
vérité
, déjà clairement vue par Aristote et exprimée ain
elles contenaient de bon. « On peut malheureusement faire craindre la
vérité
aux hommes, en les trompant et en les cajolant. E
que la philosophie ? Méthode objective et subjective. Critérium de la
vérité
. Quelques infirmités de la pensée. Vérités nécess
subjective. Critérium de la vérité. Quelques infirmités de la pensée.
Vérités
nécessaires. 197. Prolegomena, p. 27.. 198. Co
l’un, il y a Dieu, la Vierge et les Saints, l’Église, gardienne de la
Vérité
, l’homme, créature pitoyable et pécheresse, sans
ent y retourner demain, à pousser nos esprits dans la recherche de la
vérité
, alors qu’il n’y a pas de vérité en dehors de l’É
nos esprits dans la recherche de la vérité, alors qu’il n’y a pas de
vérité
en dehors de l’Éternel, et que tout ce que nous e
ut point perpétuer la douleur terrestre. Dieu, seule Volonté et seule
Vérité
, nous tient dans sa large main qu’il entr’ouvre o
dans l’atmosphère, en germe dans tout son être, la possibilité d’une
vérité
autre que la vérité apprise, et ce fut pour lui u
en germe dans tout son être, la possibilité d’une vérité autre que la
vérité
apprise, et ce fut pour lui un enivrement. La for
laissa plus en repos qu’il n’eut découvert quelque fragment de cette
vérité
dont l’aube avait point en lui. Et lorsqu’il eut
aucune révélation, soumet le monde à son investigation passionnée. La
vérité
naît peu à peu du libre et impartial examen de l’
conscience de l’homme fut le théâtre. Le Dogme apparut pourri et la «
Vérité
» toute faite, la « Vérité » révélée, un mensonge
e théâtre. Le Dogme apparut pourri et la « Vérité » toute faite, la «
Vérité
» révélée, un mensonge. Plus on scrutait la réali
r parvenir à la connaissance méthodique et progressive de la nouvelle
vérité
. Il y eut substitution de la Science au Dogme. L’
e infime mais lumineuse parcelle de la conscience de l’Univers. Toute
vérité
miraculeusement révélée perd sa valeur ; toute ré
s. Toute vérité miraculeusement révélée perd sa valeur ; toute réelle
vérité
provient de la conscience et du cerveau de l’homm
pas clos, ne peut, quelque soit son propre tempérament, faire que la
vérité
d’hier soit celle d’aujourd’hui. Il ne peut que s
sortir ne vienne interrompre votre solitaire songerie, retenez cette
vérité
: Aux heures de lutte, aux « jours tumultueux et
un pays où l’on dédaigne jusqu’à l’apparence même du respect pour la
vérité
. À plusieurs époques de notre révolution, les sop
rts, qui laissaient l’âme si froide ? Il est temps de vous révéler la
vérité
tout entière. La nation était ensevelie dans un s
verrait la parole marcher sans la pensée, sans le sentiment, sans la
vérité
, comme une espèce de litanie, comme si l’on exorc
isonneur mortellement fatal à l’empire des lumières. Le son pur de la
vérité
qui fait éprouver à l’âme un sentiment si doux et
rtait au silence bien plutôt qu’à d’inutiles efforts. La première des
vérités
, la morale, est aussi la source la plus féconde d
ute la conscience de la vertu dans l’âme du juste, la puissance de la
vérité
réunie à l’éloquence du talent. Mais, de nos jour
d’offenser. On ne peut être éloquent, dès qu’il faut s’abstenir de la
vérité
. Les barrières imposées par des convenances respe
la liberté, la morale, tout ce qui rend à l’opinion sa force et à la
vérité
son rang ? Voulez-vous du moins faire entendre au
dre tous les crimes ? Pourra-t-elle encore reconnaître l’accent de la
vérité
? Les meilleurs citoyens reposent dans la tombe,
manière plus rapide, lorsque l’enchaînement d’un très grand nombre de
vérités
est généralement connu ; l’intervalle des morceau
es vous placent naturellement à cette élévation où l’expression de la
vérité
devient si facile, où l’image, où la parole énerg
ne couleur qui peut être à la fois imposante et sensible. Mais si les
vérités
morales parviennent un jour à la démonstration, e
nt ; mais que l’éloquence proprement dite est toujours fondée sur une
vérité
: il est facile ensuite de dévier dans l’applicat
suite de dévier dans l’application, ou dans les conséquences de cette
vérité
; mais c’est alors dans le raisonnement que consi
du noumène et de l’inconnaissable. II. Idée de l’absolu. III. Idée de
vérité
absolue et universelle. IV. Idée de l’infini. Inf
paraissent être derrière le miroir où on les voit. » III Idée de
vérité
absolue et universelle Les platonisants font d
vérité absolue et universelle Les platonisants font de l’idée de «
vérité
» le produit d’une « conscience intellectuelle »
en vérité. Même à nos propres états de conscience nous attribuons une
vérité
intrinsèque, qu’ils conserveront dans le passé qu
tous les esprits : elle est la conscience, non des choses, mais de la
vérité
ou de l’existence des choses. Cette vérité consis
non des choses, mais de la vérité ou de l’existence des choses. Cette
vérité
consiste dans la raison déterminante et explicati
de toute perception actuelle. La science présuppose donc l’idée d’une
vérité
absolue. » A cette théorie nous répondrons d’abo
le sujet de la connaissance, car elle n’est point une chose, mais la
vérité
a priori de toutes choses ; et la connaissance n’
toutes choses ; et la connaissance n’est que la conscience que cette
vérité
idéale prend d’elle-même, en se reconnaissant dan
es sensations dans la veille. L’idée à laquelle nous rapportons toute
vérité
, c’est celle de l’enchaînement déterminé des caus
’est celle de l’enchaînement déterminé des causes et des effets. La «
vérité
» est le déterminisme universel, et le déterminis
ensée, il n’est pas nécessaire d’avoir a priori une idée de l’absolue
vérité
, encore moins d’être cette idée même prenant cons
lagrante contradiction avec son empirisme général, qu’il existe une «
vérité
a priori », une seule, la « persistance de la for
é a priori », une seule, la « persistance de la force », et que cette
vérité
est a priori parce qu’elle a son origine dans la
utes façons, nous sommes obligés de reconnaître le fait qu’il y a une
vérité
donnée dans notre constitution mentale… Ce princi
tion mentale. Seulement, peut-on prétendre avec lui « qu’il y ait une
vérité
donnée dans cette constitution ? » Non, ce n’est
t une vérité donnée dans cette constitution ? » Non, ce n’est pas une
vérité
toute faite qui peut être donnée, c’est une simpl
ectuelle, une démarche essentielle, une fonction essentielle dont les
vérités
proprement dites ne peuvent être que les produits
re l’autre universelle. Ce sont les idées générales, c’est-à-dire les
vérités
de l’ordre philosophique et de l’ordre moral dont
la littérature ou l’art. Une seule idée comprend toutes ces idées ou
vérités
. C’est l’idée même de l’humanité ; c’est l’idée d
Dieu, selon l’état des sociétés et selon les religions. J’entends les
vérités
philosophiques sur les caractères et leurs contra
ations Homo sum humani nihil a me alienum puto. J’entends enfin les
vérités
de l’ordre moral qui se déduisent des vérités phi
o. J’entends enfin les vérités de l’ordre moral qui se déduisent des
vérités
philosophiques, la connaissance de l’homme tel qu
s en langue vulgaire, et les mettait en quelque sorte sur la voie des
vérités
générales. Après eux et leur successeur immédiat,
nstrueux amalgame de la philosophie qui veut imposer ses formules aux
vérités
de la foi, et de la religion qui veut prouver les
ormules aux vérités de la foi, et de la religion qui veut prouver les
vérités
de la foi par l’unique procédé du raisonnement ph
colastique n’est pas une science, car une science suppose un corps de
vérités
de l’ordre physique ou de l’ordre intellectuel qu
rdre physique ou de l’ordre intellectuel qui subsistent ; or, quelles
vérités
nous sont demeurées de la scolastique ? Ce n’est
ode, car le propre d’une méthode est de réunir en un corps toutes les
vérités
du même ordre, et d’en faire une science : et qui
phie ses formules, pour réduire en un corps, en une somme, toutes les
vérités
de la religion, présentées sous la forme de quest
scolastique, c’est à peine si l’on rencontre quelques indications de
vérités
générales. L’homme n’est guère considéré que dans
à l’orthographe près qui changera, ne reste guère au-dessous de cette
vérité
rendue si vive par l’image « Li ypocrite oynt ain
les fois que saint Bernard exprime ou seulement fait voir à demi une
vérité
de philosophie morale, la langue de la traduction
naturel ; il saisit finement un assez grand nombre de rapports et de
vérités
subalternes ; mais il manque d’élévation et de pr
; unité de l’homme. En passant de Voltaire à Buffon, on quitte les
vérités
fécondes, mais agressives et militantes, de l’his
ressives et militantes, de l’histoire des sociétés humaines, pour les
vérités
pacifiques des sciences naturelles, et l’éloquenc
es résultent des lois qu’il déduit des faits par le raisonnement. Une
vérité
supérieure se dégage peu à peu de ce travail et p
supérieure se dégage peu à peu de ce travail et plane sur toutes les
vérités
particulières, noble conquête de l’espèce humaine
habilitée dans toutes ses races : c’est l’unité de l’homme. Parmi les
vérités
scientifiques, il en est qui ne touchent que l’in
fond de l’esprit humain immobiles et inactives. Telles sont certaines
vérités
de l’astronomie physique, qui, pareilles aux étoi
r, et elles n’ont aucun effet appréciable sur la vie morale. D’autres
vérités
, au contraire, influent sur les sentiments des in
lles qui, une fois créées, ne cessent pas d’agir. De ce nombre est la
vérité
, pour la première fois trouvée et exprimée par Bu
ieu ? Voilà dès l’abord où nous mène par sa propre force cette grande
vérité
, et Buffon lui-même qui le premier l’a trouvée, s
e unique du divin artisan, est un des effets toujours agissants de la
vérité
trouvée par Buffon. Le dix-huitième siècle ne le
ation volontaire vers le hasard de plusieurs créations spontanées. La
vérité
nouvelle n’en fit pas moins son chemin, et, dès l
la loi de la distribution des espèces sur le globe, sont deux grandes
vérités
que la science doit à Buffon. Avant lui, les anim
auté, d’harmonie, entrent dans nos esprits charmés, à la suite de ces
vérités
qui guident désormais les naturalistes, en brilla
lant de s’être autrefois trompé par la pensée qu’on se servait de ses
vérités
pour redresser ses erreurs. La terre n’est pas se
es. Les hypothèses des Époques de la nature ont été corrigées ; leurs
vérités
subsistent, et telle en est la grandeur et la féc
bonne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la
vérité
du style (mettez : du langage), lui fera produire
osophique, & lui donna l’idée de son Livre sur la Recherche de la
Vérité
. A peine eut-il publié cet Ouvrage, qu’on s’empre
expérience, & trace la route qu’on doit suivre pour parvenir à la
vérité
. Dans le cours de son Livre, il a eu l’art d’insé
prits vraiment éclairés savent respecter les erreurs qui tiennent aux
vérités
les plus neuves, les plus grandes, les plus utile
ctive, tout ce que le Philosophe avoit avancé dans la Recherche de la
Vérité
. Le Dialogue en est naturel, plein d’intelligence
lent supérieur à celui du Grec, pour faire accoucher ses Auditeurs de
vérités
dont ils ne se doutoient pas, quoiqu’elles fussen
L’illustre M. de Daguesseau le préfere à celui de la Recherche de la
Vérité
. Le P. Malebranche avoit sur l’Histoire une opini
faites, ou des portraits défigurés. Il ajoutoit, qu’il existe plus de
vérités
dans un principe de Métaphysique ou de Morale, qu
onnoissance de l’Homme. La Métaphysique & la Morale forment, à la
vérité
, les premiers traits du Tableau de ses passions ;
s à ne rien croire, quoiqu’ils disent faire profession de chercher la
vérité
. Un autre Ouvrage de Charron, qui ne laisse aucun
sse aucun doute sur la sincérité de sa foi, c’est son Livre des trois
Vérités
, publié en 1594. La premiere de ces Vérités est,
c’est son Livre des trois Vérités, publié en 1594. La premiere de ces
Vérités
est, qu’il n’y a qu’un Dieu & qu’une vraie Re
tholique Romaine qui soit la véritable Eglise. Par la premiere de ces
Vérités
, il combat les Athées, les Païens, les Juifs &
ous dire, après cela, qu’un tel homme avoit des sentimens opposés aux
Vérités
, qu’il soutient avec tant de force & de clart
e ? Tel est cependant le style ordinaire des prétendus Amateurs de la
Vérité
.
orneille Caractère de Corneille. — 1. Le théâtre de Corneille : la
vérité
morale est le but. Les règles. Les intrigues. Le
ychologie cornélienne. — 3. Les personnages de second plan : variété,
vérité
, finesse des études de caractère. — 4. La « mécan
ornélien Le principe fondamental du théâtre de Corneille, c’est la
vérité
, la ressemblance avec la vie. Il a tâtonné d’abor
qu’elles étaient une méthode utile pour l’exposition dramatique de la
vérité
morale. On s’est parfois singulièrement trompé su
dire, non pas du tout que l’invraisemblance est de règle, mais que la
vérité
matérielle, historique des faits, est nécessaire.
mais il est notable que Corneille les distingue. Sa conception de la
vérité
dramatique est rationaliste, bien plutôt que poét
n aperçût, et avec quelque utilité théâtrale, Corneille a travesti la
vérité
historique. La vérité historique n’est pour lui q
lque utilité théâtrale, Corneille a travesti la vérité historique. La
vérité
historique n’est pour lui qu’un instrument de vra
t sans cesse dans son œuvre. On a beaucoup trop loué Corneille sur la
vérité
des caractères romains qu’il peignait. Comme Balz
s donc toujours ramenés à ceci que la tragédie de Corneille tend à la
vérité
humaine des caractères, comme à sa fin essentiell
à la vérité humaine des caractères, comme à sa fin essentielle. Cette
vérité
a parfois été méconnue. C’est qu’on songe toujour
t Racine est plus vraie pour nous : ne pourrait-on pas dire que cette
vérité
date précisément de Racine ? Il a aperçu et décri
et volontaire, consciente et active. En son temps surtout, c’était la
vérité
: il y a une harmonie admirable entre l’invention
onc toujours conscients, et toujours réfléchis. Cette conception a sa
vérité
: elle représente, en leur forme idéale, les âmes
ambitieux lucides et actifs. Ce qui a fait le plus méconnaître cette
vérité
, c’est qu’on a longtemps identifié l’héroïsme cor
actères de second plan sont souvent d’une observation curieuse, d’une
vérité
originale et fine. On n’a jamais assez remarqué c
e intuition, voit aussi clair que Retz, qui était de la partie. Cette
vérité
, si simple, si peu accidentée, toute dans l’analy
alyse fine des caractères et l’exacte répartition des forces, est une
vérité
de roman, non de drame. Corneille l’a bien senti,
mun n’entendent rien, mais qu’il donne pour l’expression de l’absolue
vérité
. « Toute la métaphysique, a dit M. Renouvier, n’a
onsabilité. Seulement rien de tout cela n’est pour ce matérialisme la
vérité
vraie, absolue, définitive. Derrière cette scène
ience. Que nulle autre philosophie ne soit à ce point destructive des
vérités
de l’ordre moral, rien de plus manifeste. Le maté
a rien de commun avec la philosophie naturelle quant au sentiment des
vérités
de l’ordre moral. Tandis que celle-ci se préoccup
humaine. Seulement l’entend-elle de manière à respecter toujours les
vérités
de la conscience ? C’est ce qu’il faut examiner.
. La spéculation matérialiste supprime complètement et absolument les
vérités
de la conscience en réduisant toutes les forces d
es et mécaniques. La spéculation spiritualiste altère et dénature ces
vérités
en ramenant à un seul type tous les phénomènes de
a grandeur et la force. Certes, l’unité de la vie universelle est une
vérité
depuis longtemps pressentie, et que les révélatio
Que parle-t-on de réalité à propos du libre arbitre et des prétendues
vérités
de conscience ? Il faut distinguer entre le senti
quoi s’agit-il dans la question qui nous occupe ? Est-ce d’une simple
vérité
subjective, comme la sensation, la pensée, la vol
re aujourd’hui à disputer sur le libre arbitre. C’est donc bien d’une
vérité
objective qu’il s’agit ; par conséquent d’un prob
leurs mérites. Voilà comment Kant retrouve par la raison pratique les
vérités
métaphysiques que la Critique de la raison pure a
e même de la liberté ? De la loi morale, qu’il semble poser comme une
vérité
a priori indépendante de toute autre. Nous en som
s dire que la notion du devoir implique l’existence de la liberté. La
vérité
est que le fait simple ici ; le fait principe, c’
son action, sans qu’il y ait la moindre contradiction entre les deux
vérités
. Cette loi de finalité qui gouverne la nature com
épasse pas l’expérience sensible ? Qu’on ouvre au savant le monde des
vérités
de la conscience, voici qu’une lumière nouvelle s
la coexistence des individus au sein de l’Être universel. C’est cette
vérité
si bien exprimée par une formule théologique que
rofanes, et il faut y regarder de très-près pour voir où est l’exacte
vérité
dans ce débat entre la morale philosophique et la
ses justices, cruel dans ses vengeances. C’est donc avec une parfaite
vérité
que le plus mystique des Évangiles a pu dire : «
t à la conscience. Il est temps qu’une réaction s’opère en faveur des
vérités
de conscience. La méthode expérimentale appliquée
e ? « Il y a une lumière intérieure, dit Maine de Biran, un esprit de
vérité
qui luit dans les profondeurs de l’âme et dirige
ouvent trompeuse qui s’évanouit à son tour en présence de l’esprit de
vérité
! » Un grand effort se fait depuis quelque temps
es préoccupations publiques, et l’esprit désabusé de la recherche des
vérités
rationnelles, doutant même s’il en existe en ce g
emps que de critique philosophique, s’est fait également l’organe des
vérités
de conscience contre la doctrine du déterminisme
cts de spiritualisme chimérique dans leur énergique revendication des
vérités
de conscience. Bien d’autres voix protestent chaq
cience. Bien d’autres voix protestent chaque jour en faveur des mêmes
vérités
dans le monde de la libre pensée. C’est encore no
Les œuvres fines, nuancées, complexes, où l’on apprend à corriger les
vérités
absolues par des vérités contraires, qui forment
s, complexes, où l’on apprend à corriger les vérités absolues par des
vérités
contraires, qui forment le sens du relatif, si ra
le son de la voix humaine, prend par ce détachement l’apparence d’une
vérité
qui tombe du ciel. Plus d’examen : les yeux fermé
ces mille nuances qui séparent la certitude de l’ignorance. Tout est
vérité
ou erreur absolue : je pourrais dire orthodoxie o
leur esprit. De là le ton tranchant, dogmatique, hautain ; de là ces
vérités
assénées comme des coups de massue, chez des écol
uvre étaient bâtis sur des lieux communs, qui ne sont au fond que les
vérités
universelles, éternellement vraies et reconnues p
reconnaître la couleur et la forme accidentelles que peut prendre une
vérité
universelle. Mais ils se mettraient surtout en po
que l’universalité seule, pour en ressortir originaux et vrais d’une
vérité
toute nouvelle. » Mais, dira-t-on, notre expérie
utrement que sur parole, par une claire intelligence de leur profonde
vérité
. Toujours par quelque côté on peut les aborder. «
lés au livre, mais en cherchant sans cesse en soi et autour de soi la
vérité
de ce qu’il contient, on amassera un riche fonds
ents, à secouer le joug de la chose écrite. L’impatience de sentir la
vérité
heurtée et défiée vous suggérera bientôt les moye
tique si fine et si fausse de J.-J. Rousseau. Ce mélange continuel de
vérité
et d’erreur, cette délicatesse de vue brouillée à
aut prendre le morceau phrase par phrase pour démêler cet écheveau de
vérités
entrevues et d’erreurs systématiques ; il faut re
inséré une pierre de prix dans les assises de l’édifice éternel de la
vérité
. Parmi ceux qui s’adonnent aux autres parties du
, se traînant souillée d’encre et toute pantelante sur la route de la
vérité
, baissant toujours vers la terre son front sillon
r dans sa foi, ne voulut aucune atténuation à ce qu’il tenait pour la
vérité
. La foi démocratique, comme tous les genres de fo
rsonnes auxquelles il était fort supérieur. Tel était son amour de la
vérité
que, seul peut-être en notre siècle, il put se ré
l peut-être en notre siècle, il put se rétracter sans s’amoindrir. La
vérité
le menait comme un enfant ; il se soumit à elle q
ure semble s’attacher à nos pauvres efforts ! Même dans l’ordre de la
vérité
, nos qualités nous servent souvent moins que nos
e fécond, que Descartes eût compris ; respect exagéré peut-être de la
vérité
! Il craignait de sembler escompter ce qu’il dési
es solutions qui satisfont tout d’abord les esprits superficiels ! La
vérité
est une grande coquette, Monsieur ! Elle ne veut
ustice à ne chercher dans l’opinion qu’on vous propose que la part de
vérité
qu’elle contient. Il s’agit ici, en effet, de ces
. Je regrette cependant, comme vous, que ce grand et fidèle ami de la
vérité
se soit renfermé dans une école portant un nom dé
u. C’est le doute, en pareil cas, qui fait le mérite. La grandeur des
vérités
de cet ordre est de se présenter à nous avec le d
nt attaquer par la méthode scolastique. Pour être apte à jouir de ces
vérités
, qu’on aperçoit, non de face, mais de côté et com
plus diverses, par la sagacité de son esprit et son ardent besoin de
vérité
, Littré a été à son jour une des consciences les
éralisme qui n’a pas peur de la liberté des autres est le signe de la
vérité
. En 1872, visitant un phare sur les côtes de Bret
religieuse, il ne douta que par la foi profonde et par respect de la
vérité
. Littré a vraiment été une gloire de notre patrie
andes âmes savent entendre, et cette voix nous crie sans cesse : « La
vérité
et le bien sont la fin de ta vie ; sacrifie tout
t les leçons qu’il nous a données, cet ardent amour du droit et de la
vérité
, qui ont été l’âme de sa vie. La patrie, qu’il a
et ce fut aux coups redoublés de l’orage qu’il sentit qu’il avait des
vérités
à exprimer. Après le licenciement de l’armée des
l’état de la société, n’ont eu d’autre cause que la manifestation des
vérités
ou la propagation des erreurs. Pour lui, il croit
rreur qui se propage et il veut rappeler les lois fondamentales et la
vérité
. Cette vérité, c’est qu’il n’y a qu’une, une seul
ropage et il veut rappeler les lois fondamentales et la vérité. Cette
vérité
, c’est qu’il n’y a qu’une, une seule constitution
ntes et tout à fait fausses, mais le plus souvent vraies encore d’une
vérité
historique relative au passé. M. de Bonald est le
parti et pour la défense de leur cause. Un jour (le fait est de toute
vérité
), M. de Marcellus était allé voir M. Michaud dans
sur ses lèvres ». Pour montrer le degré de rigueur et d’absolu de la
vérité
qui se mesure à l’étendue même des lumières et de
t dans le même sens réparateur, était d’un genre bien différent : La
vérité
dans les ouvrages de raisonnement, disait M. de B
ux qui naîtront de lui : il leur enseignera la parole, et par elle la
vérité
, ce fonds commun et ce patrimoine de la famille,
homme s’instruit et s’élève ; il importe donc que ce fonds premier de
vérité
sociale ne soit point altéré, ou, s’il l’a été, q
ilège de penser que Dieu a laissé un seul moyen de connaissance et de
vérité
aux hommes, et que ce moyen est à jamais détourné
ion monarchique pure sur tous les gouvernements, comme il croit à une
vérité
géométrique, comme il est « convaincu de l’égalit
ne l’Église. » Par condescendance pourtant, et afin de montrer que la
vérité
accepta toutes les armes, M. de Bonald prend des
out état de cause il est bon de résister à la nouveauté, fût-elle une
vérité
: cela lui fait faire quarantaine. Tel qu’il étai
es hommes qui se croient possesseurs certains et infaillibles de leur
vérité
». Ses lettres à Joseph de Maistre, récemment pub
instinct, le renouvellement de vue, la prescience et la découverte de
vérités
nouvelles : il n’a fait que rédiger et reconstrui
au Mercure ; et on a vu comment Bonald, à cette époque, comparait la
vérité
glorifiée par Chateaubriand à une reine. Peu à pe
Chapitre II : La littérature du xviie siècle Le principe des
vérités
générales a conduit M. Nisard à concevoir l’histo
me permets d’appeler peu philosophique, et qui mesure la beauté et la
vérité
des écrits au degré de leur conformité avec les o
de quel principe jugez-vous Descartes ? Est-ce au nom du principe des
vérités
générales ? Rien de plus légitime alors que votre
générales ? Rien de plus légitime alors que votre admiration ; que de
vérités
en effet dans ce grand penseur malgré ses erreurs
u du moins de l’un d’entre eux. C’est encore à l’aide du principe des
vérités
générales que M. Nisard a défendu et relevé, avec
, la vie humaine dans sa plus grande généralité. Il met en action les
vérités
les plus générales du cœur humain exprimées par l
irgile n’avait pas existé. On le voit, c’est à l’aide du principe des
vérités
générales que M. Nisard a si bien pénétré le vrai
de notre génie dramatique : c’est on cherchant dans le drame, non la
vérité
extérieure ou la vérité de costume, mais la vérit
ue : c’est on cherchant dans le drame, non la vérité extérieure ou la
vérité
de costume, mais la vérité morale, idéale, éterne
s le drame, non la vérité extérieure ou la vérité de costume, mais la
vérité
morale, idéale, éternelle, qu’il nous a montré co
je ne vois donc que l’application d’un seul principe, le principe des
vérités
générales. Quant au second, le principe de la tra
, sans que celle-ci en fût un peu diminuée et refroidie ? Horace à la
vérité
a fait aussi un art poétique ; mais ce sont les r
ente chose, assez rare, quoi qu’en dise Descartes13, surtout dans les
vérités
de cette hauteur. J’approuve l’ingénieux et hardi
t Voltaire, supérieurs l’un et l’autre par le bon sens, l’un dans les
vérités
familières, l’autre dans les plus hautes vérités
sens, l’un dans les vérités familières, l’autre dans les plus hautes
vérités
morales ; mais enfin le bon sens suffit-il à cons
uer le génie ? Au moins le bon sens de Voltaire s’est-il exercé à des
vérités
nouvelles et hardies ; au contraire, en essayant
cela, dis-je, est-il absolument exempt de tout orgueil humain, et la
vérité
est-elle si hautaine et si insolente ? Tels sont
hie chrétienne et comment Calvin en exprime pour la première fois les
vérités
dans la langue vulgaire. — § II. Détails biograph
ie chrétienne, et comment Calvin en exprime pour la première fois les
vérités
dans la langue vulgaire. Les vérités apportées
ime pour la première fois les vérités dans la langue vulgaire. Les
vérités
apportées au monde par la Renaissance appartienne
tés apportées au monde par la Renaissance appartiennent à l’ordre des
vérités
simples ou philosophiques, qui n’expriment que ce
faitement connu que l’homme dans ses relations avec l’État. Quant aux
vérités
morales ou de devoir, lesquelles expriment ce qui
e l’antiquité ait ignoré les principales. Mais de même que, parmi les
vérités
simples et philosophiques, bon nombre lui ont été
és ne lui fournissait même pas la matière ; de même, dans l’ordre des
vérités
de devoir, elle a été bornée à cette sagesse d’in
qui le sépare du plus petit. Outre donc ce qui manquait à l’ordre des
vérités
philosophiques transmises par l’antiquité au mond
transmises par l’antiquité au monde moderne, tout un ordre nouveau de
vérités
morales devait venir du christianisme par la voix
ou plutôt lui restituer sa grandeur, en un mot, compléter l’ordre des
vérités
philosophiques, et fonder tout un ordre nouveau d
’ordre des vérités philosophiques, et fonder tout un ordre nouveau de
vérités
morales. N’est-ce pas là cette science qu’Érasme
mme dans Bossuet, qu’est-ce autre chose que l’expression parfaite des
vérités
de la philosophie chrétienne ? La Réforme ne fut
des savants, comme Érasme, mais dans la langue de tous, les premières
vérités
de la philosophie chrétienne, c’est Calvin. §
l’expression a été soutenue, mais non surpassée, par Bossuet. Que de
vérités
, que de rapports généraux, qui n’avaient point en
tes le moyen âge, et que la raison et la science rendaient compte des
vérités
de la foi. Chose inouïe pour toutes ces âmes qui
re de ses écrits, quant à la méthode. On n’y trouve aucun mélange des
vérités
appartenant à ces deux sciences. Une manière simp
les formes captieuses et monotones de la scolastique. Chaque ordre de
vérités
fait la matière d’un livre, lequel se subdivise e
it la matière d’un livre, lequel se subdivise en chapitres, où chaque
vérité
ou proposition particulière est traitée méthodiqu
des damnés. Tout vient de sa raison souvent émue par la grandeur des
vérités
religieuses, souvent trompée par l’intérêt de ce
s est le premier qui se soit servi de son bon sens pour s’assurer des
vérités
essentielles et capitales, et, en cela, c’est un
se passant de l’expérience et de la tradition, n’a-t-il pas privé la
vérité
de ses preuves les plus sensibles, et éteint de s
ce de logique, il n’était parvenu qu’à se mettre en paix sur les deux
vérités
principales de toute religion naturelle, Dieu et
ts, essaya de trouver en lui et sur lui-même, par le raisonnement, la
vérité
de la révélation. Il n’en voulut devoir les preuv
rétation légitime, de toujours se mettre hors de soi pour chercher la
vérité
, que Bossuet doit d’être l’écrivain en prose le p
ne sente, pour l’avoir éprouvé, qu’il n’y a pas de naturel hors de la
vérité
, et qu’il est impossible, à qui ne regarde les ch
qu’en lui et selon son intérêt, de n’être pas très souvent hors de la
vérité
. Or, ce besoin de conformer le monde à soi expose
l prend pour ainsi dire celle de char que sujet. Qu’il s’agisse de la
vérité
religieuse ou de la vérité humaine, il paraît tou
le de char que sujet. Qu’il s’agisse de la vérité religieuse ou de la
vérité
humaine, il paraît toujours saisi, comme malgré l
sure que le voile se lève et lui découvre quelque partie cachée de la
vérité
. Il n’a pas une forme particulière, un procédé. S
us rares d’écrivains qui s’élèvent ou s’abaissent selon la nature des
vérités
qu’ils traitent. Bossuet est le plus grand d’entr
eux-là. Mais pourquoi ces mots : élever et abaisser ? Il n’y a pas de
vérité
d’un ordre bas, car la vérité fait partie de Dieu
: élever et abaisser ? Il n’y a pas de vérité d’un ordre bas, car la
vérité
fait partie de Dieu. Bossuet ne comprendrait pas
ues respectueux ou incrédules, à la façon du dix-huitième siècle ? La
vérité
sur nous-mêmes. Elle est là tout entière et sous
quefois Bossuet contre Horace. Le moraliste chrétien est seul dans la
vérité
. On peut différer de sentiment sur la sanction de
it à eux de leur temps. Bossuet, à son tour, révèle, sous la forme de
vérités
générales, tout ce que le tribunal de la pénitenc
expressions fortes, des exclamations de surprise à la vue de quelque
vérité
qui lui apparaît. Avec ce sermon en projet, il mo
plus en relief les deux genres de beautés où il excelle lui-même : la
vérité
des peintures et la hardiesse de l’expression qui
en rapportant au Juge suprême de nos actions, du soin d’accorder deux
vérités
contradictoires, mais également évidentes, sa pro
dans sa main », paraît et disparaît après avoir rendu témoignage à la
vérité
de la religion par le triomphe comme par le rever
e qu’il en estimait le plus, ce sont les chapitres où il traite de la
vérité
de la religion ; il n’était pas insensible à la g
un esprit sincère, c’est une prévention favorable et durable pour les
vérités
du spiritualisme. Ils demeurent comme ouverts, et
quittant pas la trace des apôtres et des Pères, faisant de toutes les
vérités
comme une chaîne dont le premier anneau remonte a
sont les qualités de composition, de méthode, de proportion, de plan,
vérités
d’art indépendantes des applications qu’on en fai
e se reconnaître sur le ministre protestant que l’avantage d’avoir la
vérité
de son côté. Il n’a pas songé d’ailleurs, comme P
istocratie. Il n’exclut d’ailleurs aucune forme de gouvernement. A la
vérité
, il préfère la monarchie héréditaire, absolue, te
s affaires ; connaître les hommes et se connaître lui-même ; aimer la
vérité
et déclarer qu’il la veut savoir ; être attentif
iques, qui ont occupé le dix-septième siècle. Il en résulterait cette
vérité
que, si toutes ont servi à former l’esprit frança
bre, c’est que la raison se rend maîtresse. S’il est un pays où cette
vérité
soit une croyance populaire, c’est la France. Voi
à jeter sur cette affaire une obscurité qui lui a tourné à faveur. La
vérité
éclaircie ne rend pas Fénelon coupable, mais elle
ticle. A la fin, pressé par les prélats, il céda, soit triomphe de la
vérité
chrétienne, soit effet d’un changement de fortune
oir et qu’on ne s’arrête à rien de distinct pour le voir, excepté les
vérités
de l’Evangile. Il arrive même souvent que les lum
e que d’être soutenu par une société qui avait toujours subordonné la
vérité
de la doctrine à l’intérêt de la compagnie et qui
que fit ce duc de l’abbé de Rancé, le réformateur de la Trappe. À la
vérité
, ce sont des vers de grand seigneur, et il y est
« Quant à ceux qui ne peuvent se persuader que le zèle de défendre la
vérité
soit pur et sans vue humaine, ni qu’elle soit ass
ux de leurs amis qui ne les peuvent suivre jusqu’à cette sphère où la
vérité
les domine invinciblement, et les détache de tout
ent tirer. Il n’arrive que trop souvent, aux jours où l’attrait de la
vérité
s’affaiblit pour les deux adversaires qu’excités
éternellement la meilleure pour rechercher et exposer toute espèce de
vérité
. Le livre de Fénelon parut un peu après celui de
avouer un commerce qui ne pouvait être que coupable ou ridicule. A la
vérité
, la vertu de Fénelon n’avait pas permis qu’il fût
trop petite aux solitaires et aux parfaits. Quoique plus sensible aux
vérités
de la foi populaire et du catéchisme obéi en tout
mouvements d’un homme d’un esprit extraordinaire, qui défend, non une
vérité
transmise et universelle, mais des idées particul
les modifiant par des correctifs qui faisaient dire à Bossuet : « La
vérité
est plus simple ; et ce qui doit si souvent être
té à faire le sacrifice de quelque vaine proposition dans un ordre de
vérités
qu’il juge lui-même n’être pas utile à tout le mo
g. Qu’y a-t-il donc à signer du sang d’un archevêque ? Est-ce quelque
vérité
universelle ? Est-ce un de ces dogmes d’où dépend
civilement, comme des nuages que dissipera la simple exposition de la
vérité
, puis, s’apercevant que ce qu’on lui donnait d’ab
plutôt deux faces distinctes de cet esprit. L’une regarde les hautes
vérités
de la métaphysique chrétienne et de la loi morale
on autorité ; l’autre est tournée du côté de la vie habituelle et des
vérités
familières du sens commun. Ces deux ordres de vér
bituelle et des vérités familières du sens commun. Ces deux ordres de
vérités
, comme deux fleuves sortis de la même source, qui
ces aînés du génie. Ce n’est pas à dire que Bossuet ait dédaigné les
vérités
familières ; j’ai même fait remarquer que là où s
eçoit sa forme. De même Voltaire s’est plus d’une fois élevé vers les
vérités
du premier ordre, mais sans s’y arrêter, et peut-
s s’y arrêter, et peut-être sans s’y plaire ; car la recherche de ces
vérités
suppose un besoin ardent d’y croire, et une foi v
aine, et par les abus qu’ils ont servi à autoriser. Dans cet ordre de
vérités
supérieures et spirituelles, Bossuet ne s’est jam
es d’un esprit qui ne croit qu’à lui-même et qui s’estime plus que la
vérité
. Il n’y a pas non plus d’exemple d’un écrivain qu
ils le prédisent, ils risquent d’être faux prophètes. Le même fond de
vérités
générales sert dans les mains de Dieu à former et
matériaux. Leur gloire est de rendre immortelles par l’expression les
vérités
fondamentales qui servent comme d’assises à toute
e, sans descendre à discuter ces pitiés et ces ironies, rappelle à la
vérité
les âmes de bonne foi par une nette, précise et p
e désir invincible de tous les penseurs émus d’amour, de beauté et de
vérité
, qui rêvent d’anéantir les éléments de haine, de
ssion humaine de la notion divine. » L’alliance de la beauté et de la
vérité
, qui est le principe de toute la poésie moderne,
éphane Mallarmé résulterait cette formule qui dit brièvement toute la
vérité
et qu’il faut inscrire dans toutes les mémoires :
rtant, me direz-vous, la philosophie comme la science a pour objet la
vérité
: eh bien, est-ce donc à dire que la poésie a pou
poésie a pour objet l’erreur ? Une seule différence : le signe de la
vérité
pour le philosophe est l’évidence, pour le poète
un second entretien — la poésie ne saurait s’abstraire du souci de la
vérité
. Il est curieux de suivre dans l’ondoyante histoi
où le Faust rajeuni adore la Beauté et la choisit pour guide vers la
vérité
. C’est l’attitude du poète moderne, — elle attein
rsations mêmes de la philosophie quant à son objet propre, qui est la
Vérité
de Dieu, de l’Âme et du Monde, n’ont pas été sans
des végétations parasites qui risquaient d’en compromettre la part de
vérité
. Donc, tout se meut, tout évolue, tout progresse…
’élevant d’âge en âge vers plus de bonheur, c’est-à-dire vers plus de
vérité
, l’humanité s’élève aussi vers plus de beauté et
’aller plus loin vers l’idéal moral et matériel de la vie. * * * La
Vérité
est le but de nos esprits : la vérité métaphysiqu
matériel de la vie. * * * La Vérité est le but de nos esprits : la
vérité
métaphysique et physique de la destinée de l’homm
à dire ? Eh ! oui, ce qui lui manque pour être le trésor de toute la
vérité
. Mais il suffit d’un peu de réflexion pour conclu
actère successif des conquêtes de la connaissance, que l’absolu de la
vérité
n’est pas une proie naturellement humaine. Car l’
mémoire, n’est point en état de concevoir par soi-même l’absolu de la
vérité
. C’est pourquoi, malgré le respect qu’il faut pro
oints à la conception basse que la science vulgaire s’est faite de la
vérité
, ont compromis dans la plupart des esprits le sen
ui n’ont d’autre désir que de déchirer les voiles dont s’enveloppe la
vérité
. Ils font, à l’ordinaire, moins de bruit que leur
e caractère successif de l’esprit humain et le caractère absolu de la
vérité
: en supposant le problème résolu ! « La vérité,
aractère absolu de la vérité : en supposant le problème résolu ! « La
vérité
, disent-elles à l’homme, tu ne saurais la trouver
être dans l’infini et se fonde en lui, tu ne saurais vivre sans cette
vérité
, sans cette proie au-dessus de tes prises. La voi
onde de la doctrine et de l’art. La Beauté est le visage humain de la
Vérité
. De nature, d’essence, l’Art est religieux. Aussi
dique clairement cette concurrence ascendante, puis descendante de la
Vérité
et de la Beauté sous la double forme de la doctri
lleuse bravoure, l’Art s’affranchit du culte : non pas du souci de la
Vérité
! L’Art civil, dont nous trouverions peu de vesti
qu’agréable et vain jeu d’imagination : la beauté est le visage de la
vérité
, la vérité est l’âme de la beauté. Aussi la philo
et vain jeu d’imagination : la beauté est le visage de la vérité, la
vérité
est l’âme de la beauté. Aussi la philosophie est-
l’ont déshéritée. Mais, disions-nous, la science ne dispose pas de la
vérité
absolue qui seule peut combler la soif de voir et
ls ont, les premiers, déserté l’autel croulant, c’était poursuivre la
vérité
, enfuie avant eux. Dans le plein air de leur auda
e solide au progrès humain. Mais elle a besoin de se sentir unie à la
Vérité
: et voilà que celle-ci perd les vieilles certitu
immédiate qui bannit fatalement des jeunes esprits le sens réel de la
vérité
. Quoi de plus irrationnel, par exemple, que de co
des oiseuses disputes sur le point de savoir s’il fut Dieu. Ainsi les
vérités
qu’obscurcit la décadence de Rome, les vérités du
il fut Dieu. Ainsi les vérités qu’obscurcit la décadence de Rome, les
vérités
du dogme chrétien en suffisante correspondance av
tions capables de concevoir l’idéal humain et de l’aimer pour sa pure
vérité
. Alors, dans cette sublime solidarité d’un monde
système (l’art ne devant jamais être que le glorieux serviteur de la
vérité
), trouve une application trop fréquente dans notr
ment de la parole, au lieu de l’écouter comme un pur instrument de la
Vérité
qui devrait faire palpiter dans nos cœurs l’amour
e P. Lacordaire, en sa qualité, non de prêtre, non de missionnaire de
vérité
, mais d’orateur et d’artiste, a donc rencontré, e
du monde moderne ont passé souvent à travers son esprit, digne de la
vérité
, et que la théologie — la théologie comme l’enten
ues, qui vivront toujours, comme le cœur de l’homme et la doctrine de
vérité
qui s’applique à ce cœur immortel : Immortale je
nt une conviction… qu’est-ce que la conviction d’un homme ?… mais une
vérité
dans la conviction. L’illusion des heures ou des
l. Il en sera de même, n’en doutons pas ! de toutes les œuvres que la
vérité
ne soutient pas de sa pure et forte substance. Mê
vue offusquée et la tête courbée par les événements de son siècle. La
vérité
donc, la vérité ! telle est la vie qu’il faut cou
la tête courbée par les événements de son siècle. La vérité donc, la
vérité
! telle est la vie qu’il faut couler dans ce beau
ut pas qu’à la longue il se brise comme un plâtre creux. Or, comme la
vérité
religieuse est la plus grande de toutes, la plus
e mot) qu’a élevé le Père Lacordaire à la gloire et au triomphe de la
vérité
chrétienne. Parti de la notion même de l’Église,
rouvé une langue toute formée pour exprimer ces premiers traits de la
vérité
dramatique. Peut-être importait-il plus encore, p
es Grecs. Préférer Sénèque était un progrès. On recherchait alors les
vérités
générales ; elles étaient tellement prisées, qu’o
rti, même par les yeux, de leur présence. Or Sénèque est plein de ces
vérités
, sous forme de sentences. Sans doute elles y sont
viennent pas ; elles y tiennent la place de l’action, la première des
vérités
dans un poème dramatique. Mais il était bon qu’on
ice de ce théâtre ; ce qu’il voulait sans pouvoir le dire, c’était la
vérité
dramatique, l’action. Il y eut donc, à la fin du
nte et Térence, pour que leur voix ne s’élève pas contre moi ; car la
vérité
crie dans les livres muets. Je fais des pièces po
tragédie ; voilà cette ressemblance avec la vie, qui en fait toute la
vérité
. Voilà par contre la condamnation de tout poème d
pas qui sont seulement ingénieuses ! L’excès même en ce point est une
vérité
de plus. Tout en effet dans ce devoir est-il égal
agnie de gens d’esprit, il était excessif. Tout Paris réclama pour la
vérité
selon la nature humaine, contre la vérité selon l
Tout Paris réclama pour la vérité selon la nature humaine, contre la
vérité
selon les casuistes de Richelieu. Tout Paris pou
e fit connaître le premier le plaisir de la raison, en présence de la
vérité
durable ; le plaisir du cœur, averti de ses propr
er33… » Ce jugement est complet : il indique à la fois et le genre de
vérité
propre au théâtre de Corneille, et l’effet qu’ell
ité propre au théâtre de Corneille, et l’effet qu’elle produit. Cette
vérité
, c’est celle d’une nature supérieure non à nos co
ges y gardent leur condition et leurs mœurs, et c’est là une première
vérité
dramatique qui a son prix. Mais il est une autre
une première vérité dramatique qui a son prix. Mais il est une autre
vérité
bien plus profonde et plus attachante : c’est cel
mpire ou employé à leur service toutes les facultés de l’homme. Cette
vérité
-là je ne la trouve que dans le théâtre antique, e
agédie est le premier des arts, où l’idée d’art implique l’idée d’une
vérité
durable, l’autorité même du grand Corneille n’a p
beauté de la tragédie de caractère, parce qu’il en est la plus grande
vérité
. C’est au moment où l’on voit les caractères s’en
Je reconnais un autre vice du système espagnol dans ce mélange de la
vérité
héroïque et de la vérité bourgeoise, qui marque l
ce du système espagnol dans ce mélange de la vérité héroïque et de la
vérité
bourgeoise, qui marque la plupart des pièces de C
I. De ce que la tragédie de Corneille laissait à désirer. Après la
vérité
héroïque, il restait à voir sur la scène la vérit
sirer. Après la vérité héroïque, il restait à voir sur la scène la
vérité
humaine ; après les hommes tels qu’ils devraient
n, la hardiesse, le feu, mais pour la correction, qui est un degré de
vérité
de plus ; en soutenant les créations de ce grand
style qui réunît à toutes les beautés du style de Corneille, dans des
vérités
dramatiques du même ordre, toutes les beautés pro
des vérités dramatiques du même ordre, toutes les beautés propres aux
vérités
dramatiques qui restaient à exprimer ; un style q
tiquité classique, c’est de l’indulgence ingénieuse ; ce n’est pas la
vérité
. Je voudrais le dire sans me jeter dans l’extrémi
de mesure dans l’attaque, l’art de s’y faire des auxiliaires, plus de
vérités
de détail parmi les mêmes erreurs, des idées just
’elle juge ! « On ne doit aux morts, dit au même lieu Lamotte, que la
vérité
; aux vivants, on doit des égards. » Encore une p
t des égards. » Encore une pensée spécieuse. A qui doit-on d’abord la
vérité
, sinon à qui peut en faire son profit ? Que gagne
ort à ce qu’on la lui dise, ou un vivant à ce qu’on la lui taise ? La
vérité
se doit à tous, mais aux vivants bien plus qu’aux
avoir eu de mérite à découvrit ceux d’Homère. Le conseil de garder la
vérité
pour les morts et les égards pour les vivants, se
ur les morts et les égards pour les vivants, sert à faire excuser les
vérités
qu’il croit dire à l’Iliade d’Homère, et à obteni
est vu », n’estimait dans les ouvrages que les vues. Il préférait aux
vérités
une fois acquises et, si l’on me passe le mot, em
s font réfléchir. On sent dès ce temps-là l’homme qui aimera mieux la
vérité
que l’erreur, mais qui préférera toujours ses ais
ux la vérité que l’erreur, mais qui préférera toujours ses aises à la
vérité
. Le bon Fontenelle se montra tout à fait le jour
où, entrant dans sa vraie voie, il eut l’idée d’initier le public aux
vérités
des sciences, de les mettre à la mode sans les ab
exions solides jetées avec la même légèreté que les plus frivoles, la
vérité
acceptée ou refusée par passion, des coquetteries
nt à ses suppositions les plus capricieuses, pour lui faire agréer la
vérité
qui les renverse ; sérieux, non jusqu’à effarouch
la chose en vient à la dispute, il se dérobe, comme s’il ne disait la
vérité
que par une permission dont il ne veut pas abuser
té des découvertes futures. Je sais bien que cet art d’accommoder les
vérités
scientifiques à notre ignorance toujours prévenue
ne de lui, la Bruyère écrivait les belles pages où il fait servir les
vérités
de l’astronomie à la démonstration de l’existence
ualités, et il ne manque aucune occasion de faire voir quel lustre la
vérité
reçoit des mœurs aimables ou fières, des vies pur
ensé, comme on disait alors, la pointe, où vise quiconque préfère aux
vérités
les vues. Mais quand le style de ces Éloges est b
ons la liberté de la pensée, dans les erreurs le droit de chercher la
vérité
, ne blâme que les persécuteurs, et prend plaisir
t de textes prostitués à tant de violentes polémiques, on renonça aux
vérités
supérieures qui y sont répandues, et même à ce qu
principes n’ont pas reçu dans leurs livres l’expression parfaite des
vérités
immortelles. La polémique les a défigurés, et tro
érités immortelles. La polémique les a défigurés, et trop souvent les
vérités
n’y sont guère moins laides que les préjugés qu’e
sir de les admirer, soit qu’ils appliquent à des réformes sensées les
vérités
spéculatives du siècle précédent, et que, dans un
ploient la méthode et la langue du dix-septième siècle à exprimer des
vérités
nouvelles dans la science des sociétés humaines,
vrai que plus on voit les choses de haut, plus on les voit dans leur
vérité
, le dix-septième siècle étant le point le plus ha
iel. On a plus ou moins approché de ce qu’on a présumé devoir être la
vérité
. Mais ce ne sont que des conjectures plus ou moin
Mais ce ne sont que des conjectures plus ou moins vraisemblables ; la
vérité
vraie est restée cachée. Dieu n’a pas permis qu’o
’allait à ses proportions. Ses moindres opuscules étaient vastes : la
vérité
est universelle. La philosophie chrétienne, dont
’agis ainsi avec vous. Si vous jugez des choses sainement et selon la
vérité
, vous ne devez jamais, dans les adversités, vous
st par un homme spirituel, intérieur et éclairé d’en haut. Tous, à la
vérité
, désirent le bien et se le proposent dans leurs p
souvent aussi sa grandeur. Le mysticisme n’est que le crépuscule des
vérités
surnaturelles qui ne sont pas encore levées sur l
mmet des tours, découvrent les astres ; les mystiques entrevoient les
vérités
de l’autre monde à travers leurs larmes d’extase
il y a deux choses qu’on ne sent pas avec la même évidence : c’est la
vérité
et l’onction ; la vérité, qui est la force ; l’on
ne sent pas avec la même évidence : c’est la vérité et l’onction ; la
vérité
, qui est la force ; l’onction, qui est la grâce d
issance exacte du mystère de vous-même. XIV De la doctrine de
vérité
Heureux celui que la vérité instruit elle-même, n
vous-même. XIV De la doctrine de vérité Heureux celui que la
vérité
instruit elle-même, non par des figures et des pa
ne sera point ébranlé, et son cœur demeurera dans la paix de Dieu. Ô
vérité
, qui êtes Dieu ! faites que je sois avec vous, da
ation est sublime, plus ils sont humbles dans leur cœur. Pleins de la
vérité
et de la gloire céleste, ils ne sont pas avides d
es oreilles qui écoutent, non la voix qui retentit au dehors, mais la
vérité
qui enseigne au dedans ! Heureux les yeux qui, f
t ce qui passe ; ne cherchez que ce qui est éternel…… XXII La
vérité
parle au-dedans de nous sans aucun bruit de parol
inspirait. Sans eux, vous pouvez seul pénétrer toute mon âme de votre
vérité
; et sans vous ils ne pourraient rien. Ils peuven
oïse donc ne me parle point : mais vous, Seigneur mon Dieu, éternelle
vérité
! parlez-moi, de peur que je ne meure, et que je
tre nom. XXIII Qu’il faut marcher en présence de Dieu dans la
vérité
et l’humilité Jésus-Christ. Mon fils, marchez
é et l’humilité Jésus-Christ. Mon fils, marchez devant moi dans la
vérité
, et cherchez-moi toujours dans la simplicité de v
dans la simplicité de votre cœur. Celui qui marche devant moi dans la
vérité
ne craindra nulle attaque ; la vérité le délivrer
i qui marche devant moi dans la vérité ne craindra nulle attaque ; la
vérité
le délivrera des calomnies et des séductions des
rité le délivrera des calomnies et des séductions des méchants. Si la
vérité
vous délivre, vous serez vraiment libre, et peu v
est vrai. Qu’il me soit fait, de grâce, selon votre parole. Que votre
vérité
m’instruise, qu’elle me défende, qu’elle me conse
cherai devant vous dans une grande liberté de cœur. Jésus-Christ. La
vérité
, c’est moi : je vous enseignerai ce qui est bon,
mais être quelque chose, à cause du bien que vous faites. Car dans la
vérité
vous n’êtes qu’un pécheur, sujet à beaucoup de pa
que ce qui est éternel. Aimez, par-dessus toutes choses, l’éternelle
vérité
, et n’ayez jamais que du mépris pour votre extrêm
ret aux nécessités de la nature. Ceux-là entendent ce que l’esprit de
vérité
dit en eux. Car il leur apprend à mépriser ce qui
s dans la vraie vie. Voilà la philosophie de Gerson ; elle ne dit pas
vérité
, mais elle dit charité selon ses propres paroles,
à la raison, qui faisait défaut à ces mondains blasés. Le zèle de la
vérité
fut l’apport de l’aimable, du discret Fontenelle
urs chrétiens, à exclure totalement jusqu’à la possibilité même d’une
vérité
chrétienne. Fontenelle465, qui n’a pas fondé de s
ntelligence il évita la petitesse de l’égoïsme. Il suivait en tout la
vérité
; il était juste, il était bienfaisant par intell
da toujours une réserve très discrète. « Si j’avais la main pleine de
vérités
, je me garderais bien de l’ouvrir. » Ce n’était p
l’apôtre ou le tribun. Il était trop aristocrate aussi pour semer la
vérité
à pleines mains, en plein champ. Il estimait que
la masse des esprits, peuple ou grands, n’est pas apte à recevoir la
vérité
, qu’elle est faite pour un petit nombre d’intelli
nts des planètes. Il ne faut pas craindre les nouveautés : toutes les
vérités
ont été neuves à leur jour. Par une démonstration
, excite plutôt que tourmenté par l’impossibilité de savoir où est la
vérité
. Il était né protestant, se fit catholique, se re
68. Il a le savoir d’un érudit, le sens d’un critique ; il cherche la
vérité
, d’une affection ferme et sereine, qui a l’air d’
est la haine de l’intolérance et l’amour de la paix : il n’y a pas de
vérité
assez certaine pour valoir qu’on s’égorge. Et l’h
it dans l’acquisition des connoissances & dans la recherche de la
vérité
. « La vérité !… ô mes enfans ! quel grand sens !
uisition des connoissances & dans la recherche de la vérité. « La
vérité
!… ô mes enfans ! quel grand sens ! quelle inmens
elle n’entraîne-t-il pas avec lui, ce mot auguste & sublime !… La
vérité
!… Songez qu’elle est le flambeau de toutes les S
n’est qu’illusion… Je ne me suis attaché, dans ces Réflexions, qu’aux
vérités
relatives à la marche éclairée de l’esprit humain
c’est à votre propre cœur à vous instruire sur tout ce qui tient aux
vérités
morales. « La justesse & la lumiere de l’espr
s enfans, cet amour pur de la sagesse, est inséparable de celui de la
vérité
. En vous parlant, dans un chapitre précédent, des
rement ceux de former votre cœur. Le vrai Philosophe, éclairé par les
vérités
qu’il connoît, est sans cesse enflammé par le dés
souvent je n’ai pas assez suivis ; mais j’en ai toujours conservé la
vérité
, mais je les ai toujours respectés….. Puissent-il
du ciel, accordez-moi que la science seule peut fournir à l’homme les
vérités
vitales, sans lesquelles la vie ne serait pas sup
it pas supportable, ni la société possible. Si l’on supposait que ces
vérités
pussent venir d’ailleurs que de l’étude patiente
pure, peut, sans l’étude pragmatique de ce qui est, donner les hautes
vérités
, doivent nécessairement mépriser ce qui n’est à l
de la nature humaine peuvent par une sorte d’intuition atteindre les
vérités
essentielles seront également conséquents en envi
fin ceux qui pensent que l’esprit humain ne peut atteindre les hautes
vérités
et qu’une autorité supérieure s’est chargée de le
ien oisif : car, si je sais d’avance que ce qui m’est enseigné est la
vérité
absolue, pourquoi me fatiguer à en chercher la dé
n pape constitutionnel. Il reste un vaste champ, direz-vous, dans les
vérités
naturelles que Dieu a livrées à la dispute des ho
, comme chez Descartes 31, qui prétendait bien tirer de la raison les
vérités
essentielles à l’homme, il y avait superfétation
n’est au fond qu’indifférence et légèreté. Mais, comme je crois à la
vérité
, comme je crois que le christianisme est une chos
sachez-le, c’est que je suis plus respectueux et plus soucieux de la
vérité
intrinsèque… » Mais on va dire que je suis bien m
respectables pourtant, car ils sont honnêtes et supposent la foi à la
vérité
! Répondre à ces belles et bonnes âmes que c’est
t désordonné. Il faut répondre une seule chose, et cette chose est la
vérité
, c’est que la brièveté du symbole de la science n
itions, elle n’arrête pas à un chiffre donné ses articles de foi. Ses
vérités
acquises ne sont pas de lourds théorèmes qui vien
u’un dogmatisme positif Mais au fond telle est la véritable forme des
vérités
morales : c’est les fausser que de leur appliquer
s inflexibles des sciences mathématiques, qui ne conviennent qu’à des
vérités
d’un autre ordre, acquises par d’autres procédés.
les défauts de la carapace du croyant et atteindra la chair vive. La
vérité
n’est aux yeux du penseur qu’une forme plus ou mo
e renier, on sache l’expliquer au sens nouveau, et montrer la part de
vérité
mal définie qu’il contenait. Qu’un philosophe se
tèmes (c’est-à-dire plusieurs expressions inégalement parfaites de la
vérité
), cela n’a rien de contradictoire, cela lui fait
ù l’on s’en tiendrait aux assertions du passé, en les acceptant comme
vérité
absolue et irréformable, ce jour serait le dernie
i avait d’abord été admis sans un examen suffisant, pour en tirer une
vérité
plus pure et plus avancée. Il est temps que l’on
s autres disparaissent, comme l’humain devant le divin. Sans doute la
vérité
ne pouvant être contraire à elle-même, on reconna
l a d’arriver au parfait, et vous secouez la tête sur ces consolantes
vérités
, et vous vous appesantissez complaisamment sur le
u’amèneront la raison et la nature humaine développée dans sa franche
vérité
. Lors même qu’il serait prouvé que le monde offic
ens ainsi entendu ne peut suppléer la science dans la recherche de la
vérité
. Observez d’abord que les esprits superficiels, q
ire, de philologie, nécessaires pour la critique des plus importantes
vérités
? Le bon sens a tous les droits quand il s’agit d
orales et historiques, comme les esprits exacts en mathématiques. Les
vérités
de la critique ne sont point à la surface ; elles
uient pas sur des faits assez précis, et qui pourtant avaient tant de
vérité
, distinguaient chaleur sèche et chaleur humide. C
ue nous découvrons qu’il n’y a point d’erreur qui n’ait un mélange de
vérité
, point de vérité qui ne soit partielle, étroite,
s qu’il n’y a point d’erreur qui n’ait un mélange de vérité, point de
vérité
qui ne soit partielle, étroite, incomplète, entac
un but éternellement poursuivi mais éternellement inaccessible, et la
vérité
comme un miroir brisé en mille fragments qui tous
evoir. L’autorité et l’absolu ont disparu du même coup, et puisque la
vérité
n’est nulle part concentrée entre les mains d’un
t un progrès) par un examen rigoureux à la foi réfléchie. Il va où la
vérité
le mène. « Mais, comme il se le fait dire à lui-m
Scherer est un des nobles types des esprits sérieux qui croient à une
vérité
absolue, qui, même lorsqu’ils ont le sourire fin,
minutes dont elle se compose soit échangée contre une parcelle de la
vérité
. » Voilà une vocation. Maintenant il peut cherche
utes, d’avoir été sincère et de s’être fait le chevalier errant de la
vérité
: M. Scherer d’ailleurs, quel que soit le sentime
amennais un noble besoin qui était de savoir à quoi s’en tenir sur la
vérité
; mais il voulait le savoir sur l’heure, à la min
il voulait le savoir sur l’heure, à la minute, absolument comme si la
vérité
pouvait s’enfermer une fois pour toutes dans une
nfant, et comme lui avide, à sa manière, de jouir ; en présence de la
vérité
qu’il essayait, il était si pressé, si impatient,
emercie, la faculté de me passionner toujours pour ce que je crois la
vérité
, pour ce qui me paraît tel actuellement. Je m’y p
composition, une preuve que son talent consiste, non à découvrir des
vérités
durables, mais à exposer des idées probables, et
tions métaphysiques qu’il faut l’étudier, mais dans la discussion des
vérités
moyennes. Les vérités moyennes sont celles qui ap
’il faut l’étudier, mais dans la discussion des vérités moyennes. Les
vérités
moyennes sont celles qui appartiennent à la conve
que. Elles s’adressent au sens commun autant qu’au raisonnement ; les
vérités
qu’elles établissent sont plutôt vraisemblables q
-dessus de toutes les incertitudes, il est une certitude suprême, une
vérité
égale à toutes les vérités de la géométrie, c’est
rtitudes, il est une certitude suprême, une vérité égale à toutes les
vérités
de la géométrie, c’est à savoir que, dans la mort
faible pour nous avoir révélé tout ce qui donne du prix à la vie, les
vérités
certaines et nécessaires sur lesquelles reposent
revêtus d’aucun sacerdoce, n’ont eu d’autre mission que le zèle de la
vérité
et l’amour de leurs semblables, et, pour être app
s oratoires. Quittons le domaine qui leur est propre ; sortons de ces
vérités
moyennes où elles s’exercent ; voyons ce qu’elles
ette connaissance ne fût vraie. On appelle raison la connaissance des
vérités
universelles et nécessaires, par exemple : toute
mêlai le fait instantané, mais réel, de l’aperception spontanée de la
vérité
, aperception qui, ne se réfléchissant point elle-
par malheur. Il y a encore une équivoque. Presque toutes les grandes
vérités
établies par M. Cousin sont bâties sur de tels fo
portent, d’une course précipitée et aventureuse, à travers toutes les
vérités
et toutes les erreurs. C’est alors qu’il s’écrie,
page est nécessairement fausse ; car elle ne dit qu’une chose, et la
vérité
n’est que le compromis entre une infinité de chos
rop doctrinaire et, sans plus insister sur ces pesantes catégories de
vérité
et d’erreur, bornent le sérieux de la vie aux jou
eux des hommes ce manque d’intelligence qui nous empêche de saisir la
vérité
pour une pénétration merveilleuse d’esprit, qui n
raisonnements de ces impertinents philosophes, qui osent croire à la
vérité
et à la beauté. Ô vilaines âmes, qu’il fait nuit
choses au sérieux… Il est temps que tous les partis qui ont à cœur la
vérité
renoncent à ce moyen si peu scientifique. Il y a,
du beau ! Vive le penseur olympien qui, poursuivant en toute chose la
vérité
critique, n’a pas besoin de se faire rêveur pour
ensées : nulle assise, un miroitement continuel. Il ne s’agit plus de
vérité
, mais de bon goût et de bon ton. Il ne s’agit plu
me scolastique : nous sommes dogmatiques critiques. Nous croyons à la
vérité
, bien que nous ne prétendions pas posséder la vér
ous croyons à la vérité, bien que nous ne prétendions pas posséder la
vérité
absolue. Nous ne voulons pas enfermer à jamais l’
t indifférente, mais parce qu’elle voit dans chacun d’eux une part de
vérité
à côté d’une part d’erreur ; qui n’a pour personn
ces groupements divers et le droit qu’a chacun d’eux, en vertu de la
vérité
qu’il possède, de faire son apparition dans le mo
que à l’homme ; une erreur dangereuse est une contradiction comme une
vérité
dangereuse. Le raisonnement de Gamaliel 196 est i
e. Ce qui fait le prosélytisme, ce qui entraîne le monde, ce sont des
vérités
incomplètes. La vérité complète serait si quintes
ytisme, ce qui entraîne le monde, ce sont des vérités incomplètes. La
vérité
complète serait si quintessenciée, si pondérée qu
e en elle le germe de vie et le germe de mort. Appelée à vivre par sa
vérité
, elle développe parallèlement un principe de mort
à l’entière décomposition. Ce qu’un système affirme, c’est sa part de
vérité
, ce qu’il nie, c’est sa part d’erreur. Il n’erre
ues, est précisément celle qui passionne le plus, non pas tant par sa
vérité
que par le jeu des facultés et la force de combin
articles de ce volume XI des Causeries (p. 289 et suiv.), on a vu la
vérité
sur Werther, la part de réalité qui s’y trouve co
ait presque aujourd’hui, cependant, à quoi s’en tenir sur ce fonds de
vérité
depuis les indiscrétions épistolaires de Sismondi
assistons, dans une suite d’analyses merveilleuses de justesse et de
vérité
, à toutes les impuissances et à toutes les agonie
t de son héroïne. À défaut de fraîcheur et de charme, il y a tant de
vérité
dans ce roman tout psychologique que, malgré les
ur un ouvrage dont vous faites assez peu de cas, et dans lequel, à la
vérité
, on ne prend d’intérêt bien vif à personne. Mais
e tous les sentiments du cœur humain est si admirable, il y a tant de
vérité
dans la faiblesse du héros, tant d’esprit dans le
sentiments. Le petit chef-d’œuvre réunit le double caractère : art et
vérité
.
qui les lisent, car ceux qui les lisent sont convaincus d’avance des
vérités
qu’il y proclame. Mais il lui est défendu de touc
tude de la jeunesse, nous aimerions mieux croire qu’Audin, né pour la
vérité
absolue, ressentit un mépris légitime pour une pr
un mépris légitime pour une profession qui ne se préoccupe que de la
vérité
relative, et qui s’appuie le plus souvent sur le
lure, mollement, il est vrai, contre ce qui était, littérairement, la
vérité
même ! Le Romantisme en effet (qu’importe son nom
ocenté. Aberration et peine inutiles ! On ne ferme pas la bouche à la
Vérité
avec des médailles. Tout le bronze de la numismat
ès l’évènement. Il ne se doute pas qu’elles renferment sinon toute la
vérité
, au moins la meilleure partie de la vérité. Quant
renferment sinon toute la vérité, au moins la meilleure partie de la
vérité
. Quant à la vérité complète, qui sera peut-être d
oute la vérité, au moins la meilleure partie de la vérité. Quant à la
vérité
complète, qui sera peut-être dite un jour par un
ermis à personne d’être magnanime aux dépens de l’histoire, et que la
vérité
est La seule chose que l’homme, qui n’est grand q
l a d’autres procédés de divination, il arrive aux mêmes résultats de
vérité
et de ressemblance, et, de plus, il possède une f
e comme en doivent faire les faibles créatures humaines qui aiment la
vérité
et la justice. Mais, consciencieux et de cette co
e cette conscience qui sait, s’indigne et repousse, Audin, partial de
vérité
, a poussé la passion du vrai jusqu’à n’employer e
la croyance en quelque supposition ontologique que l’on prend pour la
vérité
et même sans le fanatisme de cette croyance, il f
de sa gangue, — ce diamant d’une eau si pure, — le plus intime de la
vérité
! La vérité ! la vérité ! il n’y a plus que ce de
e, — ce diamant d’une eau si pure, — le plus intime de la vérité ! La
vérité
! la vérité ! il n’y a plus que ce dernier pas à
ant d’une eau si pure, — le plus intime de la vérité ! La vérité ! la
vérité
! il n’y a plus que ce dernier pas à faire en his
n a plus de nouvelles à attendre de l’esprit humain affaibli. Mais la
vérité
complète, la vérité dans sa variété infinie, tel
s à attendre de l’esprit humain affaibli. Mais la vérité complète, la
vérité
dans sa variété infinie, tel est le but, plus pro
ni même de la simple jeune fille, et il a voulu que l’histoire eût la
vérité
de la Science, de la Justice et de l’Innocence. L
de celui-ci. Nous sommes arrivés à cette heure de civilisation où la
vérité
doit être dite avec une sainte impudence, j’allai
tes les pudeurs ont été outragées qu’il convient d’en faire contre la
vérité
. La peau de bête dans laquelle se cacha Adam étai
pposer les livres aux livres comme le poison au poison ? Or voiler la
vérité
ou la taire, sous quelque prétexte que ce soit, c
s protestants, en raison du peu d’épaisseur de ce qui la sépare de la
vérité
. Il était évident que le livre d’Audin devait y p
l’étonnement. Les catholiques de notre âge semblent persuadés que la
vérité
est assez robuste pour se sauver toute seule des
ssement et sans diminution ! Ce n’est pas un homme de génie ; mais la
vérité
absolue du point de vue catholique dispense de ce
les confuses de l’Histoire. Enfin il a versé les premières gouttes de
vérité
sur le front d’Alexandre VI, sali par les menteri
ents que l’auteur y exprime, naturels sans être profonds, vrais de la
vérité
des lieux communs, ne sont pas inspirés par cette
t tragique, plutôt que par une action qui, en se développant selon la
vérité
et selon la logique des passions humaines, s’adap
vraie ? L’une et l’autre sont également vraies, mais diversement. La
vérité
, dans la tragédie cornélienne, est plus haute ; e
l’imitation, et à qui n’appartiennent ni ses vertus ni ses vices. La
vérité
cornélienne n’a guère qu’une expression, une form
, et que, cet effort accompli, ils soient épuisés. L’expression de la
vérité
dans Racine, sublime où il le faut, est variée co
vient. Ils sont les gardiens et comme les champions de quelque grande
vérité
morale, à laquelle ils ont dévoué leur vie. Le re
morale, à laquelle ils ont dévoué leur vie. Le regard fixé sur cette
vérité
, toutes leurs pensées sont comme les prémisses d’
, tous les pièges que leur tend la passion pour les détacher de cette
vérité
qui les possède, tout cela leur est sophisme ; c’
ite dans le théâtre de Racine : mais elle n’est pas en présence d’une
vérité
morale plus forte, qui la ramène à la logique d’o
es a douées Corneille. N’y eût-il dans le théâtre de Racine que cette
vérité
des rôles de femme, ce serait assez pour le mettr
uvrages d’art. S’il arrive qu’on n’y puisse faire entrer à la fois la
vérité
locale et la vérité telle que la conçoit un grand
arrive qu’on n’y puisse faire entrer à la fois la vérité locale et la
vérité
telle que la conçoit un grand poète dans un grand
t un grand poète dans un grand siècle, il faut savoir se passer de la
vérité
locale. J’aime mieux que les personnes pèchent pa
fond, parce qu’il n’en est pas qui touchent plus d’esprits et dont la
vérité
soit plus générale. Il n’en est pas d’ailleurs de
, seigneur32… Mot sublime, dans cet ordre de pensées délicates et de
vérités
de cœur, où Racine est sans égal comme sans modèl
esses au tour d’esprit régnant que le poète supérieur fait agréer les
vérités
qui ne passent pas. Mais rien n’a fléchi dans les
amour pour la patrie, dans le rôle d’Esther, sont peints avec la même
vérité
et personnifiés dans des types non moins vivants.
se immense d’une mère, l’esprit de domination d’une épouse. Là est la
vérité
du poème dramatique. Nous vivons dans une si prof
d qui nous sommes et avec qui nous vivons. Et tel est le charme de la
vérité
pour les mortels, qu’ils applaudissent à la peint
olent presque de souffrir quand ils savent pourquoi ils souffrent. La
vérité
au théâtre se manifeste toujours à nous par un re
fautes qui nous apprend que l’unité du caractère est la première des
vérités
théâtrales. Vainement oppose-t-on à cette vérité
est la première des vérités théâtrales. Vainement oppose-t-on à cette
vérité
celle de l’homme « ondoyant et divers » ; c’est a
ont des créations dont il a fait des personnages historiques. La même
vérité
anime la plupart des rôles d’hommes secondaires d
la plume à la main ; il y notait, pour en faire son profit, soit les
vérités
de passion, soit l’art de les mettre dans le plus
une action simple, des caractères produisant des situations, c’est la
vérité
pour tous, du consentement de tous. Racine reconn
ait vu dans la vie, et ce que Racine a imité d’eux, comme on imite la
vérité
, en la trouvant à son tour. Il cherchait, non dan
les avoir rencontrées, sans les chercher, parmi les autres sortes de
vérités
qui rendent ces pièces immortelles. Il est éviden
théâtre, Athalie, les trois unités ne seraient-elles pas une suprême
vérité
ajoutée à toutes les autres ? Corneille prenait c
r en exagérer l’importance, n’est-ce pas un trait de convenance et de
vérité
d’avoir donné pour confident à l’apostat Mathan u
ellement toutes ces richesses de l’expression, en ne cherchant que la
vérité
des sentiments. Cette variété, image de la divers
Racine si mal à propos ; mais je retins cette preuve en action de la
vérité
pratique de ses tragédies. 20. Polyeucte, acte
er pour son propre compte. Cette accusation n’est pas absolument sans
vérité
; mais le bon sens répond avec autorité qu’en se
même ruine et le vrai et le faux ; que, s’il est bon de découvrir des
vérités
nouvelles, il ne faut pas cependant perdre les vé
découvrir des vérités nouvelles, il ne faut pas cependant perdre les
vérités
déjà découvertes ; que l’histoire de la philosoph
sympathie un combat mené avant tant d’adresse et de bonne grâce. A la
vérité
l’ouvrage est en général plus critique que démons
soustraction, et que c’est par la soustraction que nous concevons les
vérités
nécessaires. En métaphysique, il a inventé : 1° q
ute l’école spiritualiste est que cette école n’a jamais eu en vue la
vérité
elle-même, mais qu’elle a toujours dirigé ses rec
est plus une science, c’est une foi. Qu’il y ait une certaine part de
vérité
dans cette critique, je n’en disconviens pas ; ma
ci n’aura donc pour guides que l’instinct, la routine ou la foi. A la
vérité
, la foi philosophique pas plus que la foi religie
intéresse le plus au monde, et l’empêcher de tourner en croyances les
vérités
sur lesquelles la science n’apporte qu’une lumièr
t et l’objet s’unissent sans intermédiaire, et cela est d’une absolue
vérité
. Cette théorie des idées-images que M. Taine ress
affaibli et effacé cette distinction si lumineuse et si manifeste des
vérités
contingentes et des vérités nécessaires. « Il ple
tinction si lumineuse et si manifeste des vérités contingentes et des
vérités
nécessaires. « Il pleut » : voilà, par exemple, u
es et des vérités nécessaires. « Il pleut » : voilà, par exemple, une
vérité
contingente ; il pourrait ne pas pleuvoir ; je ne
m’est donné dans l’expérience ; je ne puis affirmer que ce fait. A la
vérité
, si je suis fataliste, je puis bien dire que tout
émontré surabondamment qu’une telle méthode ne peut conduire à aucune
vérité
absolue. Dans ce système, il n’y a que des vérité
t conduire à aucune vérité absolue. Dans ce système, il n’y a que des
vérités
générales, d’une vraisemblance proportionnée au n
mme on disait autrefois, sensualiste, et combien peu hégélienne. A la
vérité
, M. Taine avait d’abord proposé un critérium litt
ar elle est très-subtile et très-difficile à saisir), il n’y a pas de
vérité
absolue, ou, s’il y en a une, elle est inaccessib
vidus, des siècles et des peuples. De là cette conséquence, que toute
vérité
est relative, c’est-à-dire qu’elle n’exprime que
e celui qui l’énonce, et cette autre conséquence, que ce n’est pas la
vérité
en elle-même qui est intéressante, mais la recher
la vérité en elle-même qui est intéressante, mais la recherche de la
vérité
, c’est-à-dire le déploiement des forces de l’âme.
la prétention, je dirais presque la folie, est d’être précisément la
vérité
absolue, la science absolue. En effet, aucune phi
rationnel : c’est précisément l’opposé de l’idéalisme hégélien. A la
vérité
, ce qui pourrait favoriser la confusion que je co
; mais cette loi ne change pas la nature de l’objet. Supposez que les
vérités
géométriques, au lieu d’être conçues comme éterne
t les unes des autres ; elles ne cesseraient pas pour cela d’être des
vérités
absolues. La génération logique des idées (qu’ell
de l’ordre et de l’harmonie dans l’univers ? On ne nous dit pas, à la
vérité
, ce que c’est que l’âme ; mais on nous apprend qu
oniciens et tous les chrétiens, qu’il est le lien et la substance des
vérités
éternelles. Admirable définition de Dieu, si elle
n’est pas au mouvement ce que le concave est au convexe. On fait à la
vérité
à la philosophie spiritualiste une objection très
ns, passent malheureusement auprès des lecteurs superficiels pour des
vérités
acquises et démontrées. Il y a aujourd’hui dans l
e sens, s’ils ne veulent pas être envahis par ce flot inattendu. A la
vérité
, il y a aujourd’hui, il faut le dire, de la part
ue l’on tient pour non avenus tous les faits qu’elle a établis et les
vérités
qu’elle a démontrées. Or il serait aisé de faire
isme est vrai, il n’a rien à craindre de cette contre-épreuve, car la
vérité
ne peut se démentir elle-même ; mais si, dédaigne
es amènent avec elles, il serait à craindre que, même en possédant la
vérité
, elle ne se vit abandonnée, la plupart trouvant i
abandonnée, la plupart trouvant inutile de raisonner pour établir des
vérités
que le sens commun, le cœur et la foi démontrent
sciences proprement dites on voit chaque jour augmenter le nombre des
vérités
incontestées sur lesquelles tout le monde est d’a
de philosophie. Réunissez en un certain nombre de traités toutes les
vérités
constatées dans chacune de ces sciences, vous ave
savants, dans chaque ordre de sciences, distinguent les théories des
vérités
constatées et démontrées. Les théories ne leur so
M. Vacherot soutient les doctrines spiritualistes, à sa manière à la
vérité
, mais sans qu’aucun grand principe soit mis en pé
e idéal de l’esprit plus encore que de la nature, comme le type de la
vérité
, de la sainteté, de la justice et de la beauté. L
l’existence du parfait n’est pas, comme l’existence de l’infini, une
vérité
évidente par elle-même ; mais nous pensons que l’
st impossible, mais ajoute que l’on doit néanmoins conserver les deux
vérités
, puisqu’elles sont démontrées, en un mot qu’il fa
ction. Être vaut mieux après tout que ne pas être. Je vois bien, à la
vérité
, que le seul réel que je connaisse, le réel qui t
et de durée ne serait-il pas en même temps un infini de sainteté, de
vérité
et de beauté ? M. Vacherot, dans sa préface, nous
de la pierre. Qui a raison de ces trois théologies ? Disons toute la
vérité
: Dieu n’est ni un homme, ni une plante, ni une p
peut en être ainsi de la philosophie : elle ne parle pas au nom d’une
vérité
absolue une fois trouvée ; elle cherche, elle tât
e déjà : elle se perd en s’immobilisant. L’ardeur du combat peut à la
vérité
lui donner momentanément une apparence de vie ; m
it supplanter par d’autres écoles plus entreprenantes. Ce sont là des
vérités
qu’il faut se dire à soi-même, si on ne veut pas
cience, si bref fut-il, puisqu’elle a le bonheur envié de posséder la
vérité
indiscutable et éternelle. Je sais encore que si
la vérité indiscutable et éternelle. Je sais encore que si cette même
vérité
la conduit un jour aux abîmes, d’où les forces un
e confiance, pour ne pas se contenter de cette adhésion héroïque à la
Vérité
totale, et qui osent même demander des comptes, l
de vue quelque peu différent du point de vue en honneur, celui de la
vérité
simplement humaine, et je choisirai pour représen
ubsistait que le despotisme humain ; que la toute justice et la toute
vérité
s’étaient peu à peu corrompues entre les mains de
ict devoir de ces clairvoyants ? S’enfuir de l’erreur et revenir à la
vérité
; cesser toute relation avec ce grand corps rongé
s soucis politiques désormais, conservant ce qu’ils pensaient être la
vérité
religieuse pour aliment de leur vie, faisant s’ép
e montraient partout les plus ardents à l’étude, à la recherche de la
vérité
sous toutes ses formes. Au xviie comme au xvie
r étudié d’un peu près les personnages de cette sinistre tragédie, la
vérité
m’est apparue peu à peu jusqu’à devenir éclatante
risie. Ils ont compté sans l’histoire qui, tôt ou tard, s’illumine de
vérité
. Pour parer à l’éventualité des reproches que pou
ur héros, quelques « mauvais esprits » fâcheusement soucieux de cette
vérité
, ils ont fait des efforts touchants et créé de dé
oire, insuffisamment obscurcie par vous et par vos émules pour que la
vérité
n’en jaillisse pas parfois. Interrogeons cette h
aru sur la terre. Elle a profondément tort, comme nous l’avons vu. La
vérité
est celle-ci : 1° L’épiscopat français, Bossuet
sement combinés dans cet homme, pour la gloire de l’Église et de la «
Vérité
», qu’elle distille aux humains. Si l’on me dema
x de Louis XIV, si l’on avait le moindre souci de la justice et de la
vérité
, devraient être considérés comme des périodes d’o
peu d’or, de « mesure d’humanité », comment pourrait-on exiger que la
vérité
se fit enfin jour ? Depuis l’empire romain de la
rester digne et véridique : Vitam impendere vero. La vie même pour la
vérité
!… « … Les plus sages catholiques et les mieux i
n’avait écrasé brusquement cet avenir dans son germe, au nom de la «
Vérité
». Minute tragique de notre histoire ! Inexprimab
anatisme leur commande de sacrifier toujours cette nation au Moloch-«
Vérité
» ? L’une des médailles frappées pour perpétuer l
e croix sur des ruines, pour marquer, ajoute Weiss, le triomphe de la
vérité
sur l’erreur, avec cette légende ; Religio victri
essus des ruines de la France, n’est-elle pas un symbole effrayant de
vérité
? N’est-elle pas une illustration frappante de l’
conscience, celui qu’il est impossible, si l’on a quelque souci de la
vérité
historique, de ne pas considérer comme l’un des g
s cœurs pour vous permettre aujourd’hui de reconnaître louablement la
vérité
. Vous ignorez sans doute la logique de l’univers,
ine contre ce héros ; ou bien, fermant obstinément vos yeux devant la
vérité
(non pas cette « vérité » que vous enseignez, mai
bien, fermant obstinément vos yeux devant la vérité (non pas cette «
vérité
» que vous enseignez, mais la vérité du monde en
evant la vérité (non pas cette « vérité » que vous enseignez, mais la
vérité
du monde en lui-même), et continuant d’exalter le
ois même que toute religion qui prend comme expression complète de la
vérité
du monde un livre quel qu’il soit, Bible ou Coran
ple seul suffirait, s’il était besoin d’un exemple pour confirmer une
vérité
tellement éclatante : la situation de l’Écosse av
? Eh bien ! dans ce cas, nous disons qu’il a parlé en chrétien. Toute
vérité
, en morale, est une partie du christianisme, qui
vérité, en morale, est une partie du christianisme, qui est toute la
vérité
. Tout ce qui est vrai, le christianisme l’adopte
t souveraine et irrécusable. Je ne sais guère de loi plus absolue, de
vérité
qui porte mieux le cachet de l’à-priori. Comment
ppera : l’homme, à lui seul, n’a jamais rencontré qu’une partie de la
vérité
. Ce sont des fragments cherchant à se rejoindre,
rompé ; dans ses plus grossières erreurs reste toujours un lambeau de
vérité
. En morale, aucune erreur absolue ; mais vérité i
oujours un lambeau de vérité. En morale, aucune erreur absolue ; mais
vérité
incomplète, vérité exagérée, vérité mal appliquée
de vérité. En morale, aucune erreur absolue ; mais vérité incomplète,
vérité
exagérée, vérité mal appliquée. Tous les systèmes
ale, aucune erreur absolue ; mais vérité incomplète, vérité exagérée,
vérité
mal appliquée. Tous les systèmes, à commencer par
s humaines de composer un tout de ces éléments divers ; le lien de la
vérité
morale vient d’ailleurs. Sur ce point, nous ne no
de Chateaubriand lui-même a dit que « ce fut, à proprement parler, la
vérité
philosophique qui, revêtue d’une forme chrétienne
vérité philosophique qui, revêtue d’une forme chrétienne, attaqua la
vérité
religieuse4 ». Comme s’il y avait deux vérités fa
chrétienne, attaqua la vérité religieuse4 ». Comme s’il y avait deux
vérités
faites pour se combattre l’une l’autre ! Ajoutons
point extrême. Alors, spectacle digne d’une mémoire éternelle, cette
vérité
chrétienne, qui est la vérité morale elle-même, s
le digne d’une mémoire éternelle, cette vérité chrétienne, qui est la
vérité
morale elle-même, s’échappe enfin de l’enceinte o
gme oisif, aucun dogme qui soit là pour lui-même ; l’exposition de la
vérité
divine s’arrête juste au point où ces besoins ont
rebalancés par le grand principe de l’assimilation individuelle de la
vérité
. Si tout, dans leurs idées, n’était pas rationnel
vement de la Réforme et de son esprit, la recherche personnelle de la
vérité
, presque tout était incohérence ou excentricité.
ffisance de la raison dans le grand objet du salut de l’homme est une
vérité
sans doute, et une vérité que suppose toute révél
le grand objet du salut de l’homme est une vérité sans doute, et une
vérité
que suppose toute révélation ; mais au lieu de s’
8, allégorie satirique et bouffonne, qui recouvre souvent à peine des
vérités
hardies, mais qui, en échange, renferme des obscu
ie aux sciences, et surtout aux sciences naturelles, en exprimant une
vérité
de simple bon sens, c’est qu’avant de formuler de
ni de certaines forces relatives à l’acquisition ou au maintien de la
vérité
, qui dépassent la limite du sens commun ; et parf
ur accoutumé. Il existe au fond de l’âme une sorte de tradition de la
vérité
, car la vérité est le point de départ de l’esprit
l existe au fond de l’âme une sorte de tradition de la vérité, car la
vérité
est le point de départ de l’esprit humain. Conven
que altérées que l’erreur les ait faites, ont pris naissance dans une
vérité
importante et noble. Mais, au seizième siècle, la
ois davantage ; il peut être un pressentiment, un désir d’ordre et de
vérité
. Mais, masque ou réalité, le seizième siècle s’en
gehennes, et semble que ce soit plustost un essai de patience que de
vérité
. Et celui qui les peult souffrir cache la vérité,
i de patience que de vérité. Et celui qui les peult souffrir cache la
vérité
, et celui qui ne les peult souffrir : car pourquo
; personne n’est plus foncièrement opposé à ce qu’on peut appeler les
vérités
et les devoirs de convention ; personne peut-être
t insupportable40 ! » Montaigne est sincère, il hait le mensonge. La
vérité
de son caractère ressort accidentellement en mill
n’est qu’une tension factice ou une prétention illusoire. Hors de la
vérité
chrétienne il n’y a qu’une conséquence artificiel
eule des travers dont l’espèce humaine est issue ne donnera jamais la
vérité
tout entière à nul moraliste. On n’a qu’un tablea
âcheuse ; elle ne fait qu’embarrasser l’homme dans la recherche de la
vérité
. Il en est à ses yeux de ces systèmes différents
nce de la raison à parvenir à la certitude, ni même à aucune sorte de
vérité
. Il prétend rendre à la religion un signalé servi
ésence, et reconnaît sa totale incapacité pour construire à priori la
vérité
, pour suppléer à la révélation biblique. Mais la
années après sa liaison avec Montaigne, publier son Traité des Trois
Vérités
, qui fit grand éclat, et acquit à l’auteur l’honn
e l’un des plus heureux défenseurs de la religion. La première de ces
vérités
est celle de l’existence de Dieu prouvée contre l
mme le nostre precedent, qui instruisoit à bien croire, a esté appelé
Vérité
. » Ainsi, à ses yeux, voilà deux choses soigneuse
n jour82. » Charron déclare l’homme faible au bien, à la vertu, à la
vérité
, au mal même, faible contre l’habitude, contre l’
uteur y montre parfois une vraie vigueur de pensée et une remarquable
vérité
d’observation. La comparaison de l’homme avec les
avance l’hypothèse de Condillac. Il établit contre le matérialisme la
vérité
de l’immortalité de l’âme, qu’il juge conciliable
rit : l’homme de bien se doit regenter et respecter116 ». Il range la
vérité
parmi les devoirs de l’homme envers l’homme et il
l était sain, il serait un. Mais il naît égaré ; mais la première des
vérités
lui manque. Séparé de Dieu dès sa naissance, igno
chés à la loi morale tout entière que Dieu renferme toute en lui ; la
vérité
, rétablie sur ce point, se rétablit sur tous les
tel de la rhétorique. Voici un échantillon de sa manière, genre où la
vérité
du sentiment apparaît sous les défauts de la form
ande cruauté du plus sauvage tyran qui feut oncques, pource que, à la
vérité
, ce feut cette venimeuse doulceur qui envers le p
mais un peuple façonné de manière à recevoir en dépôt le germe de la
vérité
et de la vie, le germe du peuple chrétien. C’étai
e promise restait à consommer ; elle devait reconquérir le monde à la
vérité
. Dieu ne laissa pas à ce résidu épars le soin de
avec lui. Dans le dessein qu’il a réalisé d’étendre et de préciser la
vérité
religieuse, nous découvrons trois traits qui cara
ue le contraire. « La loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la
vérité
sont venues par Jésus-Christ146. »« Il nous a eng
et n’arrive qu’ensuite à la question d’équité. Il y fait entendre des
vérités
tristes, mais importantes : « Nous ne pouvons ni
s aussi, l’Hôpital, accoutumé, devant les cours de justice, à dire la
vérité
sans réserve et sans ménagement, continuait à le
de François duc de La Rochefoucauld. Quoiqu’il n’y ait presque qu’une
vérité
dans ce livre, qui est que l’amour-propre est le
». Car il y a deux penchants dans l’homme, l’un qui le porte vers la
vérité
, quand la vérité ne lui nuit pas ; l’autre qui l’
ux penchants dans l’homme, l’un qui le porte vers la vérité, quand la
vérité
ne lui nuit pas ; l’autre qui l’entraîne vers le
quels il parut croire. Fut-il chrétien ? C’est lui qui a dit que « la
vérité
ne fait pas tant de bien dans le monde que ses ap
usion volontaire ; et de cette manière cela ne va point trop mal ; la
vérité
nous enlèverait nos meilleures jouissances. « On
me d’autres preuves, comment ce qui explique tout ne serait-il pas la
vérité
? Or, quelle place prend le livre de La Rochefouc
être pas à cette sphère. J’en citerai quelques-unes dont la frappante
vérité
pour le fond et pour l’expression cause comme un
utation de les avoir lui-même livrées, il ajoute : « J’ai peint, à la
vérité
, d’après nature ; mais je n’ai pas toujours songé
dans la troisième : ainsi vous serez convaincu d’abord d’une certaine
vérité
, et c’est leur premier point ; d’une autre vérité
bord d’une certaine vérité, et c’est leur premier point ; d’une autre
vérité
, et c’est leur second point ; et puis d’une trois
ne autre vérité, et c’est leur second point ; et puis d’une troisième
vérité
, et c’est leur troisième point : de sorte que la
ifférence de notre temps à celui de La Bruyère. Entre l’admission des
vérités
fondamentales du christianisme publiquement ensei
ntre la pleine incrédulité qui repousse Dieu et l’adoption de la pure
vérité
évangélique. Nous rassemblons tout cela sous le n
rt difficile d’assigner le vrai point d’arrêt entre la négation d’une
vérité
fondamentale de la foi chrétienne et l’athéisme.
315. » La Bruyère rajeunit les lieux communs, qui sont, au fond, les
vérités
les plus précieuses. Cette monnaie indispensable,
Si chacune à part peut être vraie, l’ensemble cesse de reproduire la
vérité
complète. Ce portrait ne donne pas non plus l’idé
nferme en quelques paroles tout un monde d’idées, il ne manque pas de
vérités
frappantes, souvent poignantes. Voici des passage
5. » Des nuances fines de la vanité humaine y sont rendues avec cette
vérité
piquante si habituelle à La Bruyère. XI. Récap
au système où la grandeur et la misère de l’homme figurent comme deux
vérités
correspondantes, corrélatives, dont le point de r
départ de toute spéculation vraie en philosophie morale. De ces deux
vérités
constatées il fait ressortir avec une merveilleus
x vérités constatées il fait ressortir avec une merveilleuse force la
vérité
du christianisme, qui seul a reconnu nos deux éta
importante des ascétiques, c’est-à-dire des écrivains qui donnent la
vérité
religieuse pour base à la vérité morale. Nommer i
-à-dire des écrivains qui donnent la vérité religieuse pour base à la
vérité
morale. Nommer ici Bossuet, Bourdaloue, Massillon
n’évitant les difficultés d’aucun sujet, ne craignant jamais pour la
vérité
, ou plutôt ne craignant jamais la vérité elle-mêm
ne craignant jamais pour la vérité, ou plutôt ne craignant jamais la
vérité
elle-même, vrai envers et contre tous, parlant d’
et contre tous, parlant d’autorité, et annonçant la morale comme une
vérité
rigoureuse et positive ; ce Fénelon, que son nom
de soin, ne prêchât que la pauvreté et la mort349. » Toutefois cette
vérité
d’appréciation ne change rien à l’esprit général
356. » Il avait écrit, en commençant le morceau, ces paroles dont la
vérité
relative saisit tristement : « À considérer purem
e la force de saisir, dans leur énergie, les droits inflexibles de la
vérité
morale ? Au lieu de réfuter, il faudrait pouvoir
r la nécessité de n’apporter aucun parti pris dans la recherche de la
vérité
, parce que trop souvent les idées qu’on a, repous
ibles et mauvaises par lesquelles on a souvent le tort de défendre la
vérité
, lui suscitent une foule de réponses, les unes so
e. Qu’il n’adopte pas aveuglément tout ce qui se présente à lui comme
vérité
, qu’au départ il emploie le doute comme précautio
ien de plus légitime. Douter ainsi, c’est croire : c’est croire à une
vérité
, à un ordre suprême, qui se présente au bout d’un
ée humaine. Il y a, au fond, plus d’amour, plus de respect pour cette
vérité
dans les efforts consciencieux de celui qui lutte
dmettre le doute autrement qu’en qualité de méthode pour arriver à la
vérité
, le présenter, l’inspirer comme s’il devait être
es ont presque tous laissé émousser en eux la faculté de percevoir la
vérité
. Cette vaste influence peut étonner, si l’on s’ar
s près elle-même, le monde, l’histoire, et tire des profondeurs de la
vérité
des armes auparavant inusitées. De siècle en sièc
s’amusent plus volontiers à en chercher la raison qu’à en chercher la
vérité
. Ils passent par dessus les presuppositions, mais
sur la nature des choses. Mais savez-vous, Messieurs, qui établit ces
vérités
aussi nettement, aussi distinctement que personne
nge. Il a, on n’en saurait disconvenir, des éclairs de justesse et de
vérité
devant lesquels on reste confondu. D’autre part,
e la plus mesquine qu’on puisse se faire d’une Divinité, il reste une
vérité
relative à l’homme. Celui-ci est replacé à son ra
e de religion379. Jamais écrivain ne sut mieux se servir de certaines
vérités
partielles pour amoindrir l’influence de la vérit
rvir de certaines vérités partielles pour amoindrir l’influence de la
vérité
générale. Si l’on choisissait dans ce gros livre
de 1680, les idées justes, les vues saines, les aveux favorables à la
vérité
, on en pourrait faire un recueil excellent. Il n’
l’Être suprême. Ainsi, à l’égard d’Adam, il sera vrai de dire que la
vérité
révélée a été comme soumise à la lumière naturell
ut les disciples de son esprit, étaient destinés à attester la triste
vérité
: « Ne vous y trompez point, vos triomphes sont p
le, ou une loi positive de Dieu, voulaient qu’un homme qui connaît la
vérité
, employât le fer et le feu pour l’établir dans le
se trouve l’homme, Dieu se contente d’exiger de lui qu’il cherche la
vérité
le plus soigneusement qu’il pourra, et que, croya
t une preuve que nous sommes obligés d’avoir les mêmes égards pour la
vérité
putative que pour la vérité réelle387. » « La con
obligés d’avoir les mêmes égards pour la vérité putative que pour la
vérité
réelle387. » « La conscience erronée doit procure
il prend son parti et se résout à mourir pour ce qu’il croit être la
vérité
, et s’il est de bonne foi dans l’erreur, il est s
de la conscience, on n’en saurait dire autant quant aux droits de la
vérité
. La vérité, dans cet ouvrage, n’est, au fond que
cience, on n’en saurait dire autant quant aux droits de la vérité. La
vérité
, dans cet ouvrage, n’est, au fond que la vérité s
oits de la vérité. La vérité, dans cet ouvrage, n’est, au fond que la
vérité
subjective : Dieu, suivant l’auteur, n’a pas exig
ieu, suivant l’auteur, n’a pas exigé de nous que nous connaissions la
vérité
absolue, mais « il nous a imposé une charge propo
imposé une charge proportionnée à nos forces, qui est de chercher la
vérité
, et de nous arrêter à ce qui nous paraît l’être,
ous paraît l’être, après l’avoir sincèrement cherchée ; d’aimer cette
vérité
apparente, et de nous régler sur ses préceptes, q
de la conscience humaine, tout en maintenant la divine autorité de la
vérité
en soi. Les motifs à donner en faveur de la vérit
ine autorité de la vérité en soi. Les motifs à donner en faveur de la
vérité
objective appartiennent aux profondeurs de l’âme
ne s’était pas encore élevé à la formule de la conciliation des deux
vérités
dans une synthèse plus haute, et les difficultés
le confirmer dans la pensée de l’incapacité de l’homme à connaître la
vérité
absolue. Ainsi, par exemple, la volonté de Dieu d
f sentiment de la justice, de l’humanité, de l’équité sociale, toutes
vérités
sur lesquelles les convictions de l’auteur sont h
uteur sont hors de doute. Mais rien n’y plane de ce saint amour de la
vérité
en soi, qui, à défaut de preuves raisonnées, doit
tout ensemble fort déréglés dans leurs mœurs, et fort persuadés de la
vérité
d’une religion, et même de la vérité de la religi
s mœurs, et fort persuadés de la vérité d’une religion, et même de la
vérité
de la religion chrétienne. II. Que les connaissan
mes qui nous instruisent peuvent faire, se réduit à nous persuader la
vérité
. Or nous pouvons être persuadés de la vérité sans
duit à nous persuader la vérité. Or nous pouvons être persuadés de la
vérité
sans l’aimer. Donc ce ne sont pas les hommes qui
sans l’aimer. Donc ce ne sont pas les hommes qui nous font aimer les
vérités
de l’Évangile ; et par conséquent c’est Dieu qui
voyons Bayle, dans sa laborieuse carrière, toucher à toute heure à la
vérité
, sans tirer d’elle ce qu’elle a de plus vital, et
maines, au fond ou à la base de tous les systèmes, la statistique des
vérités
d’intuition ou de sentiment que l’humanité, en to
n ce que l’archet est à la lyre. Elle n’est pas plus au service de la
vérité
que de l’erreur, et même de la folie. Un composit
dans leur identité, ils finissent par vaincre les préventions, et la
vérité
s’établit et se constitue au milieu des passions
r tombe, direz-vous ; les systèmes croulent : j’en conviens ; mais la
vérité
, l’évidence héritent-elles de l’erreur et des sys
seule effacer et détruire. Est-ce mauvaise foi ? indifférence pour la
vérité
? Nullement : c’est l’effet d’une âme qui s’est a
ent de l’âme, que presque toujours elle se confond avec lui ? Mais la
vérité
de tout ce qui précède tient surtout à une distin
héories qui en ont résulté n’en sont pas pour cela moins vraies. Leur
vérité
en effet n’est pas abstraite, mais relative ; vér
ins vraies. Leur vérité en effet n’est pas abstraite, mais relative ;
vérité
qui dort en quelque sorte jusqu’à ce que le besoi
te, on l’exprime, on le circonscrit ; dès lors, il sera défendu comme
vérité
abstraite, alors même qu’il aura cessé d’être men
y sera porté ensuite d’une manière plus pure par l’intérêt dû à toute
vérité
. Mais encore alors cet intérêt épuré ne sera pas
n la refusait aux autres ; ce n’est que lentement qu’elle est devenue
vérité
générale à l’usage et au bénéfice de tout le mond
sa rapide ascension : c’est de sa paresse qu’il faudrait parler ; les
vérités
, les plus simples, les plus nécessaires, ont eu m
s doute ; et c’est ici que la proposition de J.-J. Rousseau trouve sa
vérité
. Les doctrines sont nées des besoins, si l’on enf
volonté, qu’il faut auparavant qu’elle soit réglée sur l’idée, sur la
vérité
, qui doit être autre chose que le moi. Mais si l’
s devoirs de la morale soient arbitraires, que la morale n’ait aucune
vérité
objective, et que, comme corps de préceptes, elle
manité s’attendait jamais à rien ! L’humanité rendit témoignage à une
vérité
, mais ce fut tout. Elle ne trouva point cette vol
lance de sa lumière succède un jet plus vif de la flamme céleste ! La
vérité
religieuse, bien qu’elle ait été acquise et qu’el
ue nouvelle erreur ; le sage s’écrie avec dédain : « Qu’est-ce que la
vérité
? » et ne connaît plus de choix qu’entre les doct
mme qui, pour avoir un Dieu, se fait Dieu lui-même. Le stoïcien, à la
vérité
, parle quelquefois des dieux, mais dans un sens s
evoirs. Encore ici, la volonté propre est déifiée ; on l’exalte, à la
vérité
, on l’élève en quelque manière au-dessus d’elle-m
e. Elle doit, au contraire, y trouver sa pleine satisfaction ; car la
vérité
est inséparable du bonheur, et le bonheur est l’o
ouve son triomphe dans sa défaite et sa défaite dans son triomphe, la
vérité
dans le bonheur et le bonheur dans la vérité, la
te dans son triomphe, la vérité dans le bonheur et le bonheur dans la
vérité
, la liberté dans la soumission et la soumission d
éternelle Charité et l’éternelle Sagesse, a préparé les preuves de sa
vérité
, a écrit à mesure ses titres, enregistré ses pièc
a volonté à distance de la discussion. Ici se montre l’héroïsme de la
vérité
. En tant que vérité, elle aspire à être crue ; c’
de la discussion. Ici se montre l’héroïsme de la vérité. En tant que
vérité
, elle aspire à être crue ; c’est sa tendance néce
oleil de l’univers moral, concentre à son foyer tous ces rayons de la
vérité
; elle est l’abrégé sublime de toutes les choses
vangélique d’un regard moins superficiel, ont dit, sinon avec plus de
vérité
, du moins avec plus de sens : Cette morale est be
onté humaine à la volonté divine, c’est la vertu ; la vertu, c’est la
vérité
, la vérité dans l’action ; or, le bonheur est néc
e à la volonté divine, c’est la vertu ; la vertu, c’est la vérité, la
vérité
dans l’action ; or, le bonheur est nécessairement
rité dans l’action ; or, le bonheur est nécessairement inclus dans la
vérité
. Rien au monde, ni hors du monde, ne peut faire q
nt et de bon cœur abdiqué entre les mains de Dieu, Mais quoique cette
vérité
soit debout sur le seuil de toutes les conscience
titres suivants : conscience, perception, association, idée de cause,
vérités
nécessaires, raisonnement, volonté, les principal
bilité médiocre sera vraisemblablement l’amour de la science ou de la
vérité
abstraite, et le défaut de goût et de chaleur. Vo
ditionnelle. M. Mill ramène de même à l’expérience les axiomes et les
vérités
nécessaires. Remarquons d’abord qu’il y a deux so
istantes). Suivant M. Mill, ces dernières propositions ne sont ni des
vérités
à priori, comme le veulent les rationalistes, ni
il l’établit98 : Les raisons que l’on fait valoir pour accorder à ces
vérités
une origine particulière se réduisent à deux : el
lles sont nécessaires. Les axiomes ne sont pas à priori ; ce sont des
vérités
expérimentales, des généralisations de l’observat
ant du témoignage des sens. Sans doute l’expérience ne donne de cette
vérité
qu’une connaissance actuelle, et par là ne semble
t reproduction interne de l’expérience que reposent en définitive les
vérités
dites à priori. Reste le caractère de nécessité.
tés dites à priori. Reste le caractère de nécessité. Qu’est-ce qu’une
vérité
nécessaire ? C’est une proposition dont la négati
nconcevables, qui sont maintenant passées dans la science à l’état de
vérités
incontestées : ainsi l’existence des antipodes, a
ît inconcevable, même aux esprits éclairés. Les axiomes sont donc des
vérités
expérimentales d’une évidence surabondante, qui o
érer ou raisonner, c’est le procédé de l’esprit par lequel on part de
vérités
connues pour arriver à d’autres réellement distin
rine du libre arbitre met en évidence précisément cette portion de la
vérité
que le mot nécessité fait perdre de vue, c’est-à-
à ses partisans un sentiment pratique beaucoup plus approchant de la
vérité
que ne l’ont fait les nécessitariens111. » Ce n’
t ont montré constamment que certaines actions — par exemple, dire la
vérité
— tendent en général à augmenter le bonheur de l’
ill a soutenu, à plusieurs reprises et sans varier aucunement, que la
vérité
d’une proposition n’est pas suffisamment établie
à ces moraulx sophistes, lesquels en leurs disputations ne cherchent
vérité
mais contradiction et desbat. » A quels sophistes
Il s’emportait contre ces hommes « qui d’abord pleins de goût pour la
vérité
frappés ensuite d’aveuglement avaient profané de
re l’antiquité profane, voilà la source ou s’est inspiré Rabelais. La
vérité
philosophique, la vérité de tous les temps et de
oilà la source ou s’est inspiré Rabelais. La vérité philosophique, la
vérité
de tous les temps et de tous les lieux, celle à l
celle à laquelle toutes les sociétés humaines se reconnaissent, cette
vérité
qui n’a de sanction que dans l’expérience, voilà
art de la Renaissance dans l’ouvrage de Rabelais ; ce sont toutes ces
vérités
générales sur l’homme, sur la société, et, comme
l’occasion ou l’assaisonnement de leçons faites au genre humain. Les
vérités
générales sont enfin émancipées, et, si je puis a
e, et à la théologie qui les avait confondues toutes en une seule, la
vérité
selon la foi. Le premier langage qu’elles parlent
re idiome 62. Il est vrai qu’il y a telles pensées populaires, telles
vérités
proverbiales, qui, exprimées en perfection dès la
’il ait eu, dans les lettres, le don du génie, qui est d’exprimer des
vérités
générales dans un langage définitif ; oui, si l’o
si l’on ne veut voir dans son ouvrage que ces créations qui sont des
vérités
générales sous la forme de personnages qui vivent
u philosophe qui ne va pas au-delà de la nudité toujours sévère de la
vérité
philosophique. Il ne se borne pas à ce qui est ;
à ce qui est ; il imagine et il crée dans la saleté. Rabelais tire la
Vérité
de son puits, et la prostitue aux yeux des passan
rire éternel de Démocrite est insensé. Rabelais ne s’attache pas aux
vérités
qu’il rencontre, comme s’il n’en sentait pas le p
autres. Il n’est guère de sujet dans lequel il n’ait vu ou indiqué la
vérité
qui était à dire ; mais comme si ce peu de sagess
sur le papier, sans l’intervention de sa volonté. Que reste-t-il ? La
vérité
ne périt pas on la retire de dessous cet entassem
lcul s’il n’y avait d’embrouillés et de confus que les endroits où la
vérité
pouvait être périlleuse à dire. Mais il est une e
s. Ils rendent populaires, en les mettant à la portée de sa main, des
vérités
qui dans leur forme première, seraient restées lo
ou corrompent en les mêlant d’erreurs qui affectent la nouveauté, les
vérités
que ceux-ci ont exprimées d’autres, qui ont plus
t plus de fougue et d’audace, se retournent tout à la fois contre les
vérités
et les disciplines consacrées par les œuvres du g
rtie plus facile de la tâche commune, et qui, dans certains ordres de
vérités
et de connaissances, poussent l’esprit français e
oin même qu’ils mettent à se cacher. Mais les caractères en ont de la
vérité
, soit comme personnages historiques, soit comme h
ce que le xvie siècle laissait à désirer. Pour mieux apprécier la
vérité
de cette sorte d’impatience dont on est saisi apr
âtent un ouvrage excellent, mais de mauvaises conditions pour voir la
vérité
et pour l’exprimer dans un langage durable. Il es
i nous ne pousserons pas l’amour de nous jusqu’à nous prendre pour la
vérité
elle-même ? Qu’est-ce donc que la faim de se conn
prits. Cette intelligence qui a si peur de servir, qui se défie de la
vérité
à cause de sa ressemblance avec l’autorité, qui r
ur la pensée. Où toutes les idées pèsent le même poids, où toutes les
vérités
ne sont que des idées, pourquoi une pointe n’aura
s important, est bien d’un siècle plus affamé de connaissances que de
vérité
. J’y vois en outre une faiblesse des écrivains su
IV. Aussi, que demandait-on au commencement du xviie siècle ? Des
vérités
substituées aux idées, aux impressions, et, parmi
e ? Des vérités substituées aux idées, aux impressions, et, parmi ces
vérités
celles-là surtout qui servent, à la conduite de l
parce que l’humilité chrétienne a enfermé le sien dans le cercle des
vérités
de piété, ils intéressent singulièrement par ce p
ement par ce premier essai d’une méthode appliquée la recherche de la
vérité
pour la conduite, et par un premier choix dans le
ens de ce grec francisé est transparent : Agnoste, inconnu ; Aléthée,
vérité
; Éleuthère, liberté. Vérité liberté, c’est une b
ransparent : Agnoste, inconnu ; Aléthée, vérité ; Éleuthère, liberté.
Vérité
liberté, c’est une belle devise pour Paris. 163.
cier », pour rendre ma pensée claire et lui apporter la rigueur d’une
vérité
scientifique. Ce qui a déterminé mon choix et l’a
e science se dégageant peu à peu de l’empirisme pour se fixer dans la
vérité
, grâce à la méthode expérimentale. Claude Bernard
omme l’appelle Claude Bernard. Le romancier part à la recherche d’une
vérité
. Je prendrai comme exemple la figure du baron Hul
uer, du roman à écrire, pour arriver à la connaissance complète d’une
vérité
. Puis, lorsqu’il aura discuté et arrêté le plan d
et que toute leur besogne naît du doute où ils se placent en face des
vérités
mal connues, des phénomènes inexpliqués, jusqu’à
ie entière d’efforts n’aboutissait qu’à la conquête d’une parcelle de
vérité
. Voyez la physiologie : Claude Bernard a fait de
de le baser sur des lois certaines. Quand Claude Bernard parle « des
vérités
restreintes et précaires de la science biologique
précaires de la science biologique », on peut bien confesser que les
vérités
de la science de l’homme, au point de vue du méca
n’aura ni à s’indigner, ni à approuver personnellement : telle est la
vérité
, tel est le mécanisme des phénomènes ; c’est à la
xpérience. D’abord, le sentiment seul s’imposant à la raison créa les
vérités
de foi, c’est-à-dire la théologie. La raison ou l
’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les
vérités
du monde extérieur ne se trouvent formulées, de p
Ce sont seulement nos guides indispensables ; mais, pour obtenir ces
vérités
, il faut nécessairement descendre dans la réalité
able : le sentiment, la raison, l’expérience. Dans la recherche de la
vérité
au moyen de cette méthode, le sentiment a toujour
itérium des choses extérieures ; et il comprit que, pour arriver à la
vérité
, il doit, au contraire, étudier les lois naturell
me sera d’autant plus grand que l’expérience aura prouvé davantage la
vérité
de son idée personnelle. Il faut vraiment notre â
tre effort humain est chaque jour de réduire l’idéal, de conquérir la
vérité
sur l’inconnu. Nous sommes tous idéalistes, si l’
nt de les soumettre au contrôle de l’expérience, sous prétexte que la
vérité
est en eux et non dans les choses. Ceux-là, je le
la confusion. Les seules œuvres grandes et morales sont les œuvres de
vérité
. Ce qu’il faut accepter seulement, c’est ce que j
, tous nos efforts aboutissent au besoin de nous rendre maîtres de la
vérité
. C’est ce que Claude Bernard exprime très bien, q
homme, nous croyons ne pas pouvoir nous dispenser de tenir compte des
vérités
physiologiques nouvelles. Et j’ajouterai que les
heureux lorsque, au milieu de tant d’erreurs, nous pouvons fixer une
vérité
. Nous expérimentons, cela veut dire que nous devo
és eux-mêmes, ils chanteraient toujours et ne trouveraient jamais une
vérité
. J’ai négligé jusqu’ici la question de la forme c
ent parmi les hypothèses, mais celui qui marchera droit au milieu des
vérités
. Nous sommes actuellement pourris de lyrisme, nou
il serait mal venu à conclure de là que nous n’arriverons jamais à la
vérité
, car il s’est battu toute sa vie pour faire une s
ue le sentiment personnel de l’artiste reste soumis au contrôle de la
vérité
. Nous arrivons ainsi à l’hypothèse. L’artiste par
t les savants sont venus ensuite contrôler les hypothèses et fixer la
vérité
. C’est toujours le rôle de pionniers que Claude B
ujourd’hui. Seulement, il est bien entendu que toutes les fois qu’une
vérité
est fixée par les savants, les écrivains doivent
ns doivent abandonner immédiatement leur hypothèse pour adopter cette
vérité
; autrement, ils resteraient de parti pris dans l
ne délicate mission que de prophétiser, parce qu’on ne croit plus aux
vérités
de révélation, et que, pour prévoir l’inconnu, il
st, dès cet instant, condamnée à la décadence et à la mort ; Voilà la
vérité
, qu’une nation telle que la nation française peut
issance laborieuse ; demain, c’est l’enquête universelle, l’esprit de
vérité
transformant les sociétés ; et si nous voulons qu
linguistique, il y a la philosophie de l’œuvre. Elle peut apporter la
vérité
ou l’erreur, elle est le produit d’une méthode et
phie me paraît obscure, contradictoire, faite de sentiments et non de
vérités
, mais encore je la trouve dangereuse, d’une détes
us intense. Mais personne, à coup sûr, n’acclamait la philosophie, la
vérité
de l’œuvre. Si l’on met à part le clan des admira
l’histoire et de la logique humaine, dès qu’on tâche d’en titrer des
vérités
pratiques, des faits, des documents, on entre dan
eur monde raidi et mort, étaient encore plus humains, plus près de la
vérité
, plus logiques et plus complets que les romantiqu
iques quelques-unes des affirmations de l’exégèse moderne. Toutes les
vérités
ne sont pas là ; il y en a seulement un choix, fa
vant, dont le style n’a pas d’ornements et dont l’unique souci est la
vérité
. Aussi, à cette heure, pour le plus grand nombre,
monde. Oui, ces finesses d’ambitieux, ce procédé de ne lâcher que les
vérités
aimables et bien vêtues, cet équilibre plein d’ar
ues, cet équilibre plein d’art qui n’est pas le mensonge sans être la
vérité
, toute cette tactique hypocrite se retourne contr
à la science expérimentale et n’a plus qu’un but, celui de traquer la
vérité
d’inconnu en inconnu. Ce que je trouve surtout de
rhétorique romantique en termes si sévères. M. Renan, emporté par la
vérité
, oublie les « fades agréments » dont il a relevé
ue « base unique, base éternelle du bon style ! » Voilà l’outil de la
vérité
, l’outil du siècle. Le lyrisme, son panache de gr
sortir de ses recherches. Il n’était d’aucune secte. Il cherchait la
vérité
, et voilà tout. » Eh bien toute l’enquête moderne
n question, la science actuelle procède à une révision des prétendues
vérités
que le passé affirmait au nom de certains dogmes.
êve personnel, d’un charme esthétique plus ou moins grand, mais d’une
vérité
et d’une morale absolument nulles. Et je ne reste
i vivra par la logique et par la méthode. Du moment où nous sommes la
vérité
, nous sommes la morale. Voyez le tableau que M. R
dans le sang, il trouvait les plus intimes secrets de la vie, et les
vérités
qui sortaient de ce triste réduit éblouissaient t
urs ? C’est que de nos tristes réduits nous espérons faire sortir des
vérités
qui éblouiront ceux qui sauront les voir. Telle e
érience et de l’analyse. En un mot, cet homme est l’incarnation de la
vérité
affirmée et prouvée. Aussi, quelle décisive influ
e classer votre part de documents humains, de découvrir votre coin de
vérité
, grâce à la méthode. Ici, l’écrivain n’est encore
si grand éloge. Ce serait le style vraiment fort d’une littérature de
vérité
, un style exempt du jargon à la mode, prenant une
plus sales. Au nom de l’idéal, ils prétendent imposer silence à toute
vérité
trop rude qui les dérangerait ; l’idéal devient u
impossible. Elles épouvantent peut-être ; elles ne corrompent pas. La
vérité
n’égare personne : Si on l’épargne aux enfants, e
atoire austère du savant, quitter les rêves si doux pour de terribles
vérités
, cela fait trembler les collégiens échappés de la
Certes, nous avons dans la race le génie qui trouve et qui impose la
vérité
par un acte de brusque initiative. Ce qui nous ma
ilà pourquoi, nous qui devrions être au sommet, après les semences de
vérité
que nous avons sans cesse jetées au vent, nous so
ns doute voulu me voir employer les mots d’Aristote. Il a parlé de la
vérité
dans l’art, et cela devait me suffire. Du moment
remière ligne qu’un homme a écrite. Dès ce jour-là, la question de la
vérité
était posée. Si l’on conçoit l’humanité comme une
r fantaisie individuelle, par coups de génie. Certains trouvaient des
vérités
, au petit bonheur ; mais c’étaient des vérités ép
ertains trouvaient des vérités, au petit bonheur ; mais c’étaient des
vérités
éparses, qu’aucun lien ne rattachait, qui se conf
ant de conclure, de vouloir expérimenter. Il abandonna les prétendues
vérités
acquises, il revint aux causes premières, à l’étu
ynthèse, on commençait par l’analyse ; on n’espérait plus arracher la
vérité
à la nature par une sorte de divination, de révél
core, elles sont toutes jeunes, elles grandissent et nous mènent à la
vérité
d’un mouvement qui inquiète parfois, tant il est
ot reste surtout la grande figure du siècle ; il entrevoit toutes les
vérités
, il va en avant de son âge, faisant une continuel
gue par un flot de poésie lyrique, éclatante et superbe. En outre, la
vérité
les a touchés, ils exigent la couleur locale, ils
le romantisme agonise, mourant lentement de sa belle mort. Alors, la
vérité
se fait jour. Le mouvement romantique n’était déc
dans un vieillard illustre, auquel le respect empêcherait de dire la
vérité
. Ceci n’est qu’un résumé rapide. Il est inutile d
plus pour les nouveaux venus qu’à marcher dans cette large voie de la
vérité
par l’art. Les romanciers allaient continuer l’en
persiste encore en province et dans certains milieux académiques. La
vérité
est que les chefs-d’œuvre du roman contemporain e
ure des caractères et de l’analyse des sentiments. On est sorti de la
vérité
, en voulant d’abord y rentrer. On a brisé des règ
on. Remarquez, en effet, que, s’il passe le plus souvent à côté de la
vérité
, il a quand même servi singulièrement la cause du
et du Fils naturel, sont d’une analyse absolument remarquable, d’une
vérité
rigoureuse. Il y a là des documents humains nouve
succès. Rien de plus faux ni de plus fatigant ; cela détruit toute la
vérité
du dialogue. Enfin, M. Dumas, qui est avant tout
ient certains de ses vers, n’osant plaisanter les vers de Molière. La
vérité
était que M. Émile Augier gênait les romantiques,
veut ceci, le public ne veut pas cela ; il ne tolérerait pas trop de
vérité
, il exige quatre pantins sympathiques, contre un
ar en bas, jusqu’aux personnages qu’on y promène au bout d’un fil. La
vérité
ne saurait y entrer qu’en petites doses distribué
nière conquête, la plus laborieuse et la plus disputée de l’esprit de
vérité
. Je ferai ici la remarque que l’évolution de chaq
allés plus avant, s’ils n’ont pas obéi davantage au grand courant de
vérité
qui nous emporte, c’est que le théâtre le leur a
voulez-vous que nous fassions du théâtre, nous autres ouvriers de la
vérité
, anatomistes, analystes, chercheurs de la vie, co
ont ils ont besoin ; ils n’y trouvent ni assez de liberté ni assez de
vérité
. Tous vont vers le roman. Que demain le théâtre s
e produit. Après les décors, si puissants de relief, si surprenant de
vérité
, que nous avons vus récemment dans nos théâtre, o
és comme des génies, lorsque nous pouvons dégager un seul rayon de la
vérité
. J’arrive à la langue. On prétend qu’il y a un st
ie pas l’éclat de cette langue, un éclat peu solide, mais j’en nie la
vérité
. Rien n’est fatigant comme ce continuel ricanemen
t, je n’ai pas de goût pour l’horlogerie, et j’en ai beaucoup pour la
vérité
. Oui, en effet, cela est d’un joli mécanisme. Mai
it littéraire. L’écrivain n’a alors rien du savant, passionné pour la
vérité
, mettant sa joie dans des découvertes. Il est ava
caractères, des sentiments est des passions, non pas cherchés dans la
vérité
physiologique, mais savamment mis en tirades de t
e, avec les lettres particulières où des académiciens ont confessé la
vérité
vraie, on obtiendrait l’épopée comique la plus ex
état abstrait, les écrivains ne se donnent pas la mission de faire la
vérité
sur les êtres et les choses, mais celle de les pe
s traités à l’étranger, des reprises de la pièce. Cela est donc d’une
vérité
banale, le théâtre rapporte beaucoup plus que le
t de nos batailles contemporaines une beauté nouvelle, la vie dans sa
vérité
et dans son intensité. Une conséquence plus grave
s leur mécanisme naturel et en poussant leurs œuvres à la plus grande
vérité
possible. Ceux-ci, en triomphant, depuis le comme
te prétendue question des jeunes, Moi, qui aime volontiers à dire les
vérités
brutales, et qui mets mon intérêt dans la franchi
t condamnée à un oubli rapide. Elle n’est pas largement assise sur la
vérité
, elle n’a aucune raison d’être. Ce sens du réel m
ns les étoiles, en bas ou en haut, il m’est également indifférent. La
vérité
a un son auquel j’estime qu’on ne saurait se trom
phrases, les alinéas, les pages, le livre tout entier doit sonner la
vérité
. On dira qu’il faut des oreilles délicates. Il fa
catesse de sens, entend cependant très-bien les œuvres qui sonnent la
vérité
. Il va peu à peu à celles-là, tandis qu’il fait v
ette merveilleuse Cousine Bette, où le baron Hulot est si colossal de
vérité
, cette Eugénie Grandet qui contient toute la prov
eut-être bouillonnant dans ses profondeurs, et qui réfléchit avec une
vérité
inexorable tout ce qui se trouve sur ses bords. B
Mais on accordera toujours que Balzac base son roman sur une première
vérité
. Les milieux qu’il décrit sont exacts, et les per
celle du critique. Le romancier part de la réalité du milieu et de la
vérité
du document humain ; si ensuite il développe dans
e me suis trompé certainement, puisque personne n’a compris ; mais la
vérité
est que j’ai eu toutes sortes de belles intention
plète l’homme. J’ai assez péché pour avoir le droit de reconnaître la
vérité
. Trois débuts I. Léon Hennique Un livr
n est un héros moderne, comme l’appelle M. Hennique avec une terrible
vérité
; je veux dire qu’il se bat dans notre société, s
lutteurs, qui viennent combattre à côté des aînés le bon combat de la
vérité
. Je voudrais bien que les faiseurs de romans et d
Sœurs Vatard, de M. J.-K. Huysmans. Ils y verraient le peuple dans sa
vérité
. Sans doute, ils crieraient à l’ordure, ils affec
ille et de victoire. D’où vient donc cette flamme qui en sort ? de la
vérité
des peintures et de la personnalité du style, pas
ête, et vous verrez que M. Huysmans est encore resté au-dessous de la
vérité
, parce qu’il est impossible d’imprimer certaines
appées sur une gare où manœuvrent des locomotives. Le cadre a la même
vérité
que les personnages. Évidemment, on va prétendre
de pioche, en y faisant entrer le grand air ? Nous avons bien dit la
vérité
sur les hautes classes, nous dirons la vérité sur
Nous avons bien dit la vérité sur les hautes classes, nous dirons la
vérité
sur le peuple, pour qu’on s’épouvante, pour qu’on
’on le soulage. C’est une œuvre d’hommes courageux. Oui, telle est la
vérité
: une grande partie du peuple est ainsi. Et tous
bsinthe et rêvant d’une dernière noce, tout ce tableau a un accent de
vérité
et une puissance de rendu qui en font la peinture
baroque se lançant dans une fantaisie folle, mais un ressouvenir des
vérités
entrevues et un rapport des idées entre elles. Pa
à peine une moquerie qui s’égaie discrètement. Le comique est dans la
vérités
, dans les impatiences et les terreurs de ces jeun
rai. Nous avons, dans le courant naturaliste actuel, des poèmes de la
vérité
qui marquent l’époque. Ce ne sont plus des constr
aujourd’hui de Balzac et de Victor Hugo, sont ainsi des poètes de la
vérité
. Et je signale encore Les Femmes du père Lefèvre
du vrai, répète ainsi des jugements tout faits, radicalement faux. La
vérité
est que les quelques jeunes romanciers que l’on c
voyant tous les jours, on ne l’a jamais regardé, et si on en tire des
vérités
superbes et inconnues C’est l’histoire même du gr
mmes donc accusés de banalité, parce que nous reprenons l’étude de la
vérité
au commencement, à la nature et à l’homme. Mais i
s. Lorsque M. de Goncourt voudra peindre un salon parisien et dira la
vérité
, il aura certainement de jolies descriptions à fa
traiteront d’affreux mensonges, car rien ne semble moins vrai que la
vérité
, à mesure qu’on la cherche dans des classes plus
M. de Goncourt parle de la difficulté qu’on éprouve à saisir dans sa
vérité
le Parisien et la Parisienne ; mais il y a une di
quelques notes justes sur les campagnes. Tout est à étudier, voilà la
vérité
. Enfin, j’arrive à la phrase capitale de la préfa
compte. Elle ajoute une idée de « chic », une allure à la Gavarni aux
vérités
poignantes du pavé parisien, qui me paraît rapeti
oignant et angoisseux de mes autres livres, en un état de l’âme où la
vérité
trop vraie m’était antipathique à moi aussi ! — e
Frères Zemganno, on entend tout de suite que l’œuvre ne sonne pas la
vérité
exacte ; elle sonne la vérité transformée par l’i
ut de suite que l’œuvre ne sonne pas la vérité exacte ; elle sonne la
vérité
transformée par l’imagination de l’auteur. Ce que
ment aux amertumes du vrai, un caprice d’écrivain que tourmentent les
vérités
qui lui échappent. Le naturalisme ne restreint pa
la formule scientifique, il ne fait que l’école buissonnière dans des
vérités
qui ne sont point démontrées. D’ailleurs, la ques
r la terre : ils n’entendent pas donner leur œuvre comme une œuvre de
vérité
; au contraire, ils avertissent le public de l’in
faut confesser notre impuissance : nous n’irons jamais à ce degré de
vérité
dans l’atroce. Les journaux qui s’indignent de no
ence a lieu, sous l’influence des circonstances extérieures. Voilà la
vérité
, un drame vrai montre brusquement au grand jour l
le d’impression pour ne rien dire du tout ? C’est pourtant la stricte
vérité
. Il part d’un terrain radicalement faux, il me do
défaites sont dues à notre dédain de l’esprit scientifique. Aimons la
vérité
, et nous vaincrons. Je passe également la singuli
trois jeunes gens, qui apparaissent un beau jour les mains pleines de
vérités
. Ils parlent les premiers, et avec une hauteur su
strat qui est tenu à une attitude officielle. De là cette idée que la
vérité
pouvait être brutale et de mauvais goût. Il croya
éraires entraient dans ses jugements ; avec lui, on n’avait jamais la
vérité
vraie, exacte, mais une vérité mise à point pour
ments ; avec lui, on n’avait jamais la vérité vraie, exacte, mais une
vérité
mise à point pour les besoins du moment ; et si l
e sont là des attitudes qu’on connaissait. Il fallait vraiment que la
vérité
effrayât beaucoup Sainte-Beuve, pour qu’il crût d
vail sera simple d’ailleurs, je me bornerai à des citations. Voici la
vérité
des faits. Dans une excellente notice biographiqu
ître à fond les mœurs du siècle et de les peindre avec une rigoureuse
vérité
. Quelles sont donc les mœurs que peint M. de Balz
dégageait toujours de ses œuvres ! Voyons, il faudrait s’entendre. La
vérité
est que les Chaudes-Aigues de demain nous jettero
riand, Royer-Collard, Guizot, Armand Carrel, Villemain, Lamennais. La
vérité
était que Balzac parlait des honteuses cuisines d
t ; s’il n’est pas fort, il n’est plus le talent, et il mérite que la
vérité
se fasse sur son compte. Quand on arrive dans l’a
es rougiront ou non. Ils ont l’amour de la langue et la passion de la
vérité
. Quand ils travaillent, c’est dans un but humain,
ée des bons esprits, disparaissent et ne comptent plus. Ils vont à la
vérité
, au chef-d’œuvre, malgré tout, par dessus tout, s
es, vous fermez devant vous toutes les portes ; si vous osez faire la
vérité
sur telle question, vous vous mettez à dos un par
ues. Cela se déduit mathématiquement. Quiconque ne marche pas avec la
vérité
, se perd en chemin et va forcément à l’erreur. Il
cas. Notre besogne est faite trop au grand jour, nous disons trop la
vérité
, nous les troublons par notre franchise. Ils ont
vient belle ; c’est assez, ils gouvernent, il faut jeter un voile. La
vérité
est qu’un abîme les sépare de nous. Hommes d’équi
s dont on cherche à les salir, ils sont simplement les ouvriers de la
vérité
, tandis que les romantiques sont les ouvriers de
le romancier, le dramaturge, apportent une originalité, expriment une
vérité
qui passionne. Toujours « la haine de la littérat
les sottises commises, ils espèrent faire entrer chaque jour plus de
vérité
et plus de force dans le gouvernement. Je citerai
açon définitive ? Prenons le second Empire. On peut dire hautement la
vérité
aujourd’hui. Le second Empire a été, parce que la
vers tous les faits intermédiaires. Mettons que nous ayons atteint la
vérité
sociale, la République ; cette République n’en es
tant de siècles, a arrêté et égaré les hommes dans la recherche de la
vérité
. Nous exposons les faits, nous ne les jugeons pas
es n’en provient pas moins des idées premières qu’elles se font de la
vérité
. Ainsi le romantisme est sûrement déiste. Victor
e et le droit. Les hommes se battent pour eux plus encore que pour la
vérité
. C’est ainsi qu’un chef de parti monte au pouvoir
de temps perdu à lire des discours mal écrits, quel déplacement de la
vérité
et de la justice, quelles erreurs mises en circul
. Dans quel ordre d’idées Plutarque n’at-il pas, soit exprimé quelque
vérité
durable et féconde, soit recueilli quelque fait d
illi quelque fait d’où sortira, sous la plume d’un autre écrivain une
vérité
de ce genre ? Comme historien, à quelle partie de
osité universelle, quoique toujours réglée par le dessein de dire des
vérités
utiles à la conduite de la vie ! Quelle multitude
celle des écrits de ses devanciers. Ce sont les idées générales, les
vérités
toujours vraies ; et, à cet égard, il n’imagine r
et propre, c’est le dessein de rattacher toutes ces idées, toutes ces
vérités
, à un sujet unique, à l’homme, étudié et confront
Montaigne apportait à cette étude de l’homme, qui fait le sujet et la
vérité
durable de ses Essais. Sa condition n’y servit gu
e. Pour Calvin, il tourne toute science de l’homme à la théologie. La
vérité
qu’ils ont vues tous les deux, l’un en a fait exc
portionnée au bien qu’ils font, soit qu’ils enseignent directement la
vérité
dans des écrits dogmatiques qui vont droit à la r
Toutes les idées générales sont dans le livre des Essais ; toutes les
vérités
s’y trouvent avec tous les doutes. Mais les vérit
sais ; toutes les vérités s’y trouvent avec tous les doutes. Mais les
vérités
y laissent chacun libre de se conduire à sa guise
tance d’une haute raison à toutes ces opinions qui croyaient tenir la
vérité
, et qui l’imposaient à leurs contradicteurs par l
-détruisent tour, à tour, selon les chances de la force, cherchent la
vérité
, qui, en face de l’affirmation, se manifeste d’ab
les choses arrêtées, et sur lesquelles tout le monde est d’accord. La
vérité
ne lui plaît que là où elle ne se présente pas so
r elles-mêmes, non comme prémisses d’un raisonnement ou parties d’une
vérité
. Il recherche les plus contestables comme prêtant
i commun à tous ; or, à ces deux époques, comme on ne croit pas à des
vérités
communes à tout le monde, on ne peut pas avoir de
e ne plaît-il pas, soit à cause de la faiblesse de notre attache à la
vérité
, soit, quelquefois, à titre de morale commode ! C
er moins coupables dans les défaillances ! Combien qui aiment plus la
vérité
en spéculatifs que pour l’application, plus comme
s la plume d’un homme qui aimait Lucain « pour sa valeur propre et la
vérité
de ses opinions. » 152. Il est vrai que ces esp
loi, à l’État lui-même, après l’avoir imposée à l’Opinion, comme une
vérité
. Et il y avait plus. Sur cette question de l’ense
orces vives de son esprit ; et c’est ainsi qu’il est arrivé, non à la
vérité
par éclairs, mais au plein jour de la vérité. Et
’il est arrivé, non à la vérité par éclairs, mais au plein jour de la
vérité
. Et quel qu’ait été le renfort de l’idée chrétien
que où le retient le corps, à la Raison éternelle d’où lui descend la
vérité
. » Une telle faculté, qui soude presque l’homme à
s sont dans une époque où le système des majorités est une méthode de
vérité
. Nous savons que, pour peu qu’ils aient une misèr
thie vulgaire, on a besoin du temps pour la renommée de son nom ou la
vérité
qu’on annonce. Or, le livre de M. Saint-Bonnet es
e cœur et le cerveau de l’enfant, ces délicats et purs calices que la
vérité
doit remplir et qui restent fêlés ou ternis pour
ère. Cela ne serait pas vrai et nous n’avons pas besoin d’exagérer la
vérité
dans l’intérêt de la vérité même. Mais, enfin, l’
et nous n’avons pas besoin d’exagérer la vérité dans l’intérêt de la
vérité
même. Mais, enfin, l’éducation qui avait suffi ju
ératures, et se borne à noter leurs caractères spéciaux. Il y a, à la
vérité
, un signe où elle reconnaît les grands hommes, et
me elle est instructive, amusante ! et comme elle confirme bien cette
vérité
démontrée depuis longtemps par Aristote aux plato
entend prononcer tous les jours. L’école historique a découvert deux
vérités
, qui, bien qu’elles aient vaincu, ont encore à co
re et n’ont pas achevé de transformer la critique. La première de ces
vérités
, c’est qu’il n’y a point de canon unique de la be
ittérature puisse imposer son système à toutes les autres. La seconde
vérité
, c’est que les défauts essentiels sont les condit
Chacun a les défauts de ses qualités. N’ayons garde de mépriser cette
vérité
sous prétexte qu’elle n’est pas neuve. Toutes les
priser cette vérité sous prétexte qu’elle n’est pas neuve. Toutes les
vérités
sont vieilles ; mais apercevoir la portée nouvell
ités sont vieilles ; mais apercevoir la portée nouvelle d’une vieille
vérité
, c’est vraiment découvrir. Et quel bien précieux
t présentées avec tant de finesse, de précision, de noblesse & de
vérité
qu’on croit trouver toujours quelque chose de nou
es hommes qui persuadent sans être éloquens, par la seule force de la
vérité
développée. Son Traité des moyens de conserver la
autres écrits de Nicole ne valent pas celui-ci ; il offre beaucoup de
vérités
communes exprimées longuement ; quoiqu’on y sente
ffrent de choses dangereuses, on a réduit ce qu’il a écrit aux seules
vérités
utiles, en publiant le recueil de ses Pensées. On
rouvé que le piétisme l’avoit empêché d’élever son génie aux sublimes
vérités
de la morale. Il est vrai qu’il avoit sur les yeu
in-12., par M. l’Abbé de Varennes, sont un traité de morale, semé de
vérités
bien développées, de moralités solides, & de
rit avec trop d’affectation ; le Misantrope de Van Effen, qui dit des
vérités
utiles ; la Spectatrice Danoise, par M. de la Bau
est raison ou plaisanterie. Les caractères sont tracés avec autant de
vérité
que de finesse. Dans les lettres où il examine de
débouche quelque chose, et nous voudrions bien savoir quel flacon de
vérités
essentielles la philosophie a jamais débouché ! Q
dans le monde qui n’y fût sans elle ; et si elle n’en a rien ôté des
vérités
qu’elle n’a pas faites, elle en a du moins beauco
i représentent pour les avoir réellement exprimées le petit nombre de
vérités
nécessaires à la vie et à l’honneur de l’esprit h
ué aussi comme les autres, croit-on que c’eût été un si grand tort de
vérité
, fait à la terre ? La terre n’a pas déjà tant bes
tellectuelle, ne dépend pas de si peu que cela ! Ce qu’il lui faut de
vérité
pour vivre et de lumière pour l’éclairer, il les
que toutes les philosophies du monde ont ajouté aux traditions de la
vérité
primitive et à celle qui les résume toutes, — à l
t bien le dire, — est un homme du dix-huitième siècle. Il l’est, à la
vérité
, avec les réserves que font les honnêtes gens dan
ercle du christianisme, il ne peut pas y avoir progrès, puisqu’il y a
vérité
. Le christianisme progressif est une expression d
remarquable. Fable III. Cette petite fable est charmante par la
vérité
de la peinture, pour le dialogue des deux grenoui
une grande quantité d’images ou d’allégories qui auraient rendu cette
vérité
sensible. Voyez la fable du Pot de terre et du Po
x qui ne connaissent que celle-là. Ce qui en fait la beauté, c’est la
vérité
du dialogue. Plusieurs personnes ne semblent voir
alogue. Plusieurs personnes ne semblent voir dans cet Apologue qu’une
vérité
triviale, que le faible est opprimé par le fort.
r une fable ; c’est une petite histoire allégorique qui conduit à une
vérité
morale. Toute fable suppose une action. Fable
est un récit allégorique ; mais il est si joli et rend si sensible la
vérité
morale dont il s’agit, qu’il ne faut pas se rendr
peste, présentent peut-être des leçons plus importantes, offrent des
vérités
qui ont plus d’étendue, mais il n’y en a pas d’un
on dans la forme. L’homme ne remonte pas plus haut que l’instinct, la
vérité
pour lui n’est qu’un invincible instinct. On ne p
pas sur les traces du philosophe de Stagire. C’est un exercice de la
vérité
. C’est une anatomie de la phrase. C’est un démemb
’Aristote après avoir étudié sa Logique. C’est l’échafaudage de toute
vérité
. Mais, la vérité de la démonstration obtenue, on
voir étudié sa Logique. C’est l’échafaudage de toute vérité. Mais, la
vérité
de la démonstration obtenue, on renverse l’échafa
s ; mais presque tout ce qu’il a dit est incontestable ; et, comme la
vérité
ne change pas, toutes celles qu’il a découvertes
eaucoup de graver dans la mémoire l’expression concise et forte de la
vérité
; mais c’est plus encore de découvrir la vérité e
oncise et forte de la vérité ; mais c’est plus encore de découvrir la
vérité
elle-même et de la mettre dans tout son jour. L’œ
e de l’esprit ne peut se passer du mystère pour l’introduire dans les
vérités
occultes qui dépassent les sens. Quand on vient d
pour l’explication de la nature de l’homme et pour ses destinées. La
vérité
n’avait jamais été présentée sous des formes auss
au temps même de Platon, la victoire ne pouvait être aussi facile. La
vérité
, que l’homme n’acquiert qu’au prix de labeurs si
erve toujours ses droits, plus imprescriptibles encore que ceux de la
vérité
. C’est la grandeur de l’esprit humain de n’accept
tes, n’en sera pas moins toujours contestée, comme toutes les grandes
vérités
desquelles relève le destin de l’homme. Ces vérit
outes les grandes vérités desquelles relève le destin de l’homme. Ces
vérités
n’ont de valeur qu’autant qu’elles sont discutabl
ère4; il les interrogera, à la fois pour leur emprunter loyalement la
vérité
, s’ils l’ont découverte, et pour éviter prudemmen
utes les facultés inférieures. Je n’insiste pas sur la grandeur et la
vérité
de ces considérations physiologiques. On sait ass
ment pourra passer pour infaillible ; ce sera l’expression même de la
vérité
, découverte d’abord par le génie, et confirmée pa
mpression d’exemples si frappants, devant de si vives leçons, dont la
vérité
d’ailleurs pouvait être à tout instant contrôlée
l faut donc que le philosophe, s’il veut atteindre à la vertu et à la
vérité
, sépare son âme du corps ; il faut qu’il la déliv
grande distinction de l’âme et du corps, et que sa théorie a la même
vérité
, si d’ailleurs elle présente aussi les mêmes péri
r quel endroit il convient de la regarder. C’est par son goût pour la
vérité
. Considérons à quelles choses elle s’attache, que
s discute, pour en faire ressortir, avec d’autant plus d’évidence, la
vérité
que doit accepter la raison après l’avoir soumise
es, parce qu’elle ne s’occupe que de ce qui ne passe point, et que la
vérité
ne se fonde que sur ce qui est. On a souvent repr
’observation attentive des faits s’élève contre Aristote, et c’est la
vérité
qui dépose contre lui. Il faut le déclarer, quoi
as changé pour être donnée à deux mille ans de distance, parce que la
vérité
ne change point. Voilà, ce semble, ce grand Trait
s ils ne peuvent point racheter les erreurs que, dans l’intérêt de la
vérité
, nous avons dû signaler et combattre. Sans doute,
s’est éloigné beaucoup de son maître, il ne s’éloigne pas moins de la
vérité
. VIII Honorons ce grand traducteur, non-se
mois en Italie. Cadre et fond, caractères et milieux, tout est d’une
vérité
fine dans ces œuvres sans précédent et sans posté
eté les mémoires de Guillot Gorju : c’est une fable, mais vraie d’une
vérité
de légende. Molière est un farceur. Remarquez son
ière, et je viens à son œuvre. 3. L’Oeuvre de Molière : comique et
vérité
Il y a d’abord une question dont il faut nous
r chaque caractère selon sa condition ; le style est une partie de la
vérité
du rôle, et blâmer dans ses pièces le jargon prov
onnaît dans la vie ; et il le retouche de façon à faire éclater cette
vérité
d’expression. N’y mît-il que de très légères reto
portrait. Molière cherche toujours à faire vrai. Mais il ajoute à la
vérité
deux caractères qui appartiennent essentiellement
lement aussi au genre : il faut qu’elle soit plaisante, et morale. La
vérité
des peintures doit faire rire les honnêtes gens e
dre, pour la vie réelle, en pluralité des lieux ; alors apparaîtra la
vérité
de la scène : l’homme qui courtise deux femmes, l
Ce n’est pas toujours facile, ni surtout aisément compatible avec la
vérité
. Plus on creuse dans l’étude de la vie et de l’ho
possibles, mais essentiellement conformes aux effets naturels. Pas de
vérité
sans comique, peu de comique sans vérité, voilà l
aux effets naturels. Pas de vérité sans comique, peu de comique sans
vérité
, voilà la formule de Molière388. Le comique et la
comique sans vérité, voilà la formule de Molière388. Le comique et la
vérité
se tirent du même fonds, c’est-à-dire de l’observ
e peut critiquer Tartufe non plus que Don Juan : il est inhérent à la
vérité
du sujet qu’il faille ici Dieu, et là le roi, pou
t grossissement, tant pour dégager le plaisant que pour manifester la
vérité
. Boileau, Fénelon, La Bruyère, qui lui ont reproc
ersonnalités : et ce qu’on en a trouvé chez lui, atteste seulement la
vérité
précise des types. On a nommé l’original de Pourc
il ne faut pas s’arrêter à considérer chaque type, isolément, dans sa
vérité
propre. Il faut les observer dans leur dépendance
nnément le vrai. Pour ce probe esprit de philosophe, le respect de la
vérité
sera la vertu par excellence, l’unique vertu qui
uences. Mais ici l’observateur internent, et dit que ce respect de la
vérité
est rare dans le monde que même la société ne sau
goùt d’amertume que dégage pour nous le Misanthrope. Avoir défendu la
vérité
, la nature, avoir combattu, Lionni tout ce qui s’
ou la corrompait, et s’apercevoir que, si un homme porte en lui cette
vérité
, et l’offre aux autres, la société ne pourra le s
traire, M. A. Dumas, Préface du Père prodigue. 388. Il a porté cette
vérité
même dans son jeu, qu’il a rendu le plus naturel
in qu’on n’avait fait jusqu’ici de l’élocution, qui n’était pas, à la
vérité
, toute l’éloquence, mais qui en faisait une fort
e de génie, c’est celle que parle chacun de nous quand il est dans la
vérité
. Les écrivains les plus originaux de notre littér
r ; tout cela prouve qu’il y avait, au fond de cette institution, une
vérité
supérieure et générale qui dominait les volontés
mieux aimer l’esprit que l’emploi qui s’en fait, et l’écrivain que la
vérité
. Ces sacrifices nous font horreur comme des mutil
aux choses ; toujours quelque point de doctrine à démontrer, quelque
vérité
à enseigner ; chacun se proportionnant, s’ajustan
t curieuse ou d’une application éloignée, mais de faire prévaloir des
vérités
de foi quotidienne qu’il y a danger de mort étern
s les plus considérables d’un homme qui veut persuader aux autres les
vérités
dont il est convaincu. Les mêmes qualités, un cha
pour ne pas les envenimer ; par quelles illusions nous confondons la
vérité
avec notre intérêt ; par quel sophisme de la vani
n de l’importance et du degré d’intérêt des idées. S’il s’agit de ces
vérités
par lesquelles les sociétés subsistent, mais qui,
fait reconnaître de loin, y attire le lecteur. Il en est de même des
vérités
très délicates, d’une pratique restreinte aux esp
que particulier du style. Mais là où la matière est familière, et les
vérités
à la portée de tous, la perfection du style est d
e persuader à lui-même ou faire croire aux autres qu’il a inventé ces
vérités
, on l’accuserait soit d’avoir ignoré ce que tout
les regards vient soit de la raison émue par la présence des grandes
vérités
qu’elle reconnaît, et par l’ardeur de les communi
ce livre, c’est l’intérêt que met Nicole à communiquer aux autres la
vérité
, non pour l’honneur de celui qui l’enseigne, mais
n moins à ce qu’on dira de lui qu’au dommage que pourrait souffrir la
vérité
de l’insuffisance de l’écrivain. Aussi tout est-i
ue l’interprète de l’homme et du chrétien. Si, pour goûter, parmi ces
vérités
, les vérités de pure foi, il faut l’esprit de mor
te de l’homme et du chrétien. Si, pour goûter, parmi ces vérités, les
vérités
de pure foi, il faut l’esprit de mortification qu
tard, à mesure qu’on avance dans la vie, on aime de plus en plus les
vérités
familières qui se présentent avec un air naturel,
tentée que par la rareté et la diversité de ceux qu’on lui offre. Des
vérités
familières, de simples remarques sur les caractèr
ameux qui ont répandu une si vive et solide lumière pour discerner la
vérité
des apparences, le nécessaire de l’écorce, en fai
s ouvrages de l’esprit, d’être vrai, solide, naturel ; de chercher la
vérité
; de donner le dessus à la raison sur l’imaginati
t jaloux de répondre à l’importance du dépôt, & l’on voit déjà la
vérité
courageuse s’élancer de tous les points. Il est à
grâce : il ne manque à tout ce qu’on a dit, que le bon-sens & la
vérité
. Eclairons donc l’homme pour vaincre sa résistanc
ral. Tout reçoit l’empreinte de l’utilité. Pour bien comprendre cette
vérité
, il ne faut point circonscrire sa vue dans les mu
suivante(11). Il y a tant de démarches à faire avant que de tirer une
vérité
des ténèbres qu’il ne faudroit point rejeter les
rreurs qui ont un certain éclat, quand elles sont mêiées à d’augustes
vérités
. La fureur de dire tout est dit, n’est donc qu’un
rêtent un appui mutuel & solide. Il faut avoir aussi le germe des
vérités
que contient un ouvrage pour le bien goûter. Sans
ion qui ne reposent jamais ; elle porte à la vertu pour l’amour de la
vérité
; elle adoucit les mœurs, & occupée de grande
des vœux. C’est dans l’histoire que l’on voit empreinte cette grande
vérité
que les regnes où elle a présidé ont véritablemen
contradictions qu’il y trouveroit ; il sentiroit que, pour aller à la
vérité
, il faut commencer par être le jouet de bien des
t là un petit inconvénient, parce que, pour suivre & professer la
vérité
dans les moindres travaux, comme dans la conduite
& je dois leur donner un petit dédommagement pour quelques bonnes
vérités
que je leur ai dites plus haut ; c’est que tel ho
& les pèse. Tout-à-la-fois docile & ferme, l’homme ami de la
vérité
cherche à éclairer les doutes, à résoudre les dif
mp; ce qu’on appelle des paradoxes, ne l’effarouche point ; car toute
vérité
a commencé par être un paradoxe.(32). Cette sorte
de l’Ecrivain est dans le cœur, il dessechera d’une maniere triste la
vérité
& le sentiment ; il anéantira par sa froideur
me personne ; il écrira comme il sent ; son style, c’est son âme ; la
vérité
, la vertu sont ses modèles. L’Auteur que les crit
nourrir la confiance. Vois-tu au-delà de la vie les jours purs de la
vérité
? La cherches-tu ? Aimes-tu vraiment les hommes ?
de toute insulte, c’est de ménager celui de tout le monde. C’est une
vérité
dont personne ne disconvient, mais sur laquelle o
tandis que l’erreur a ses héros & ses martyrs, s’enflâme pour la
vérité
, & joint dans la contemplation de ses chastes
astes attraits, des sacrifices qu’il a faits pour elle. L’amour de la
vérité
a ses amans qui la préferent à tout. Entendez un
es nouveaux principes sont faits, je crois, pour être discutés. Toute
vérité
a été combattue, dès qu’elle s’est montrée pour l
r un instinct supérieur ce qui est bon, elle a le germe de toutes les
vérités
usuelles, & plus que les Auteurs gâtés par de
de Mémoire. Britannicus est la pièce qui se rapproche le plus de la
vérité
historique, parce que l’Auteur n’a pas fait un pa
’âme de l’Ecrivain qui a consulté avant tout la nature : il saisit la
vérité
, & trouve alors les nobles proportions : l’im
mp; finît entre deux soleils. Il y auroit eu plus d’illusion & de
vérité
, si Corneille avoit sçu prendre le tems nécessair
é. Que le lieu change donc, & que le tems s’écoule, plutôt que la
vérité
manque. Puisque l’Art est une fiction, avertissez
rdre des choses, n’en auront à mes yeux qu’un plus grand caractère de
vérité
. Ainsi s’enchaînent les évènemens connus dans une
nt de la simplicité & de la nature, il aura senti le charme de la
vérité
naïve, il verra que le vers sur la scène n’est qu
nion d’un seul homme ; qui en croit le sentiment intime qu’il a de la
vérité
, plutôt que les règles tyraniques de l’usage ; qu
es qui captivent & anéantissent le génie, qui font disparoître la
vérité
, qui substituent une couleur factice, au tableau
d’être attentif aux détails nécessaires qui amènent par gradation la
vérité
, & font jaillir tous ses rayons. Loin que tou
notre théâtre une innovation salutaire, qui tournera au profit de la
vérité
, du génie, des mœurs & des plaisirs de la Nat
tiques, appellent la chaleur de nos pinceaux & nous commandent la
vérité
, nous quitterions aveuglément une Nature vivante,
du procès ont été généreusement falsifiées en France ; le jour de la
vérité
, pour être tardif, ne s’en lèvera pas moins ; &am
ressemblante à elle-même pour le jet de la Nature & le cri de la
vérité
. C’est le sujet qui doit modifier l’action théâtr
le expose les débats d’un peuple entier ; c’est manquer à l’Art, à la
vérité
, à l’intérêt ; c’est sacrifier les plus grandes b
mbres & les lumieres dont l’accord seul produit la force & la
vérité
. Aussi cette pièce dégenere-t-elle en charge, ell
l caractère pour lui assujettir tous les autres ; est évidemment sans
vérité
& sans art ; les autres personnages n’ont plu
, les tourmentent & les persécutent de leurs bons-mots ; & la
vérité
fuit, parce qu’elle ne peut être fondée que sur l
ce qu’elle ne peut être fondée que sur l’universalité des caractères.
Vérité
s’appelle en Poësie une expression conforme à la
n conforme à la nature générale des choses(59). Pour parvenir à cette
vérité
dans la Poësie, Horace recommande deux choses, 1°
Dans les ouvrages d’imitation on peut néanmoins s’attacher trop à la
vérité
, c’est-à-dire que l’Ecrivain, en voulant copier l
s, comme ceux d’Italie, le beau idéal. Ce n’est que par l’union de la
vérité
particuliere rendue fidèlement & tout à la fo
s, vraiment patriotiques, qui ont droit d’être comparés aux anciens :
vérité
qui ne sera sentie que lors que les haines &
illement sous tous leurs rapports, est plus en état d’approcher de la
vérité
, qu’une assemblée d’hommes qui discutent, déliber
, que la force de la situation lui arrache : il ne peut échapper à la
vérité
qui lui est offerte. Le mépris que certains homme
en voir ; il faut voir loin. Or, les vues courtes s’obstinant sur une
vérité
qu’il leur est impossible de féconder, la vérité
s’obstinant sur une vérité qu’il leur est impossible de féconder, la
vérité
prend entre leurs mains l’insuffisance la plus st
ment privés de toutes lumières. (14). Tout Écrivain qui veut dire la
vérité
, ne sçauroit remuer la plume, sans blesser nécess
ou de se tenir préparé à toutes les vengeances que les ennémis de la
vérité
exercent contre ceux qui font valoir ses droits.
er des découvertes des Philosophes. L’emploi du Poète est d’orner des
vérités
précieuses & de les faire aimer. Il se rendra
it absolument libre dans la forme qu’il voudra lui imprimer. C’est la
vérité
de l’action qui doit lui commander avant toute Po
niere plus large, plus grande, plus neuve, plus hardie ; telle que la
vérité
l’indique & l’exige. Penser qu’on ne puisse r
u Théâtre François. Il me paroît avoir constamment tourné le dos à la
vérité
. Les beautés de l’Art sont sublimes & variées
nnaissance qu’on en a est parfaite et profitable comme celle de toute
vérité
. Au contraire, parmi les écrivains, plus on desce
rt, dans l’acception la plus élémentaire, si ce n’est l’expression de
vérités
générales dans un langage parfait, c’est-à-dire p
similé est durable. La France a son art ; elle exprime à son tour des
vérités
générales dans un langage définitif. Enfin, à une
n donner une définition incomplète que de le borner à l’expression de
vérités
générales dans un langage définitif. Il y faut co
oit en former l’introduction naturelle. Si l’art est l’expression des
vérités
générales dans un langage définitif, les vérités
est l’expression des vérités générales dans un langage définitif, les
vérités
de cet ordre et les termes qui ont servi à les ex
propres à exprimer cet idéal sous des formes durables. Deux ordres de
vérités
constituent cet idéal : les vérités simples ou ph
s formes durables. Deux ordres de vérités constituent cet idéal : les
vérités
simples ou philosophiques qui constatent ce qui s
rités simples ou philosophiques qui constatent ce qui se fait, et les
vérités
morales, ou du devoir, qui établissent ce qu’il f
ux signaler à la conscience qui doit les combattre et les régler ; la
vérité
philosophique subordonnée à la vérité morale ; la
es combattre et les régler ; la vérité philosophique subordonnée à la
vérité
morale ; la connaissance pour arriver au devoir t
à la pure curiosité, et aux spéculations qui ne mènent pas à quelque
vérité
d’application. En France, tout ce qui n’est pas u
ornes et creusé les profondeurs de notre conscience. Dans l’ordre des
vérités
philosophiques, quel spéculatif, parmi les ancien
de notre nature qu’il a si profondément remuée ? Et, dans l’ordre des
vérités
de devoir, quels espaces n’a-t-il pas ouverts à l
chose qu’une raison supérieure rendue assez forte, par l’amour de la
vérité
, pour dominer l’imagination et les sens, et pour
i laisse le lecteur dans les ténèbres ? La douceur même que donne une
vérité
clairement vue ne lui est permise que le jour où
es droits de la lumière naturelle qui a découvert aux hommes assez de
vérités
, ce semble, et fait d’assez grandes choses dans l
yance et la précipitation de l’esprit humain ; surtout recueillir les
vérités
qui sont nécessairement dans tout système un peu
eu célèbre, qui l’ont fait naître et qui l’ont soutenu, et porter ces
vérités
dégagées, épurées, réunies, à la lumière de notre
a raison, en lui refusant le pouvoir d’arriver par elle-même à aucune
vérité
, en proscrivant à tort et à travers toute philoso
la nature. Le monde de l’art est tout aussi vrai, et du même genre de
vérité
, que le monde politique et le monde de l’industri
ransformer en des conceptions que l’esprit examine ensuite, et sur la
vérité
ou la fausseté desquelles il prononce. La foi est
hie n’est guère, en effet, qu’une méthode ; il n’y a peut-être aucune
vérité
qui lui appartienne exclusivement, mais elles lui
s saintes images, dans ses augustes enseignements elle contient toute
vérité
; aucune ne lui manque, mais toutes y sont sous u
elle s’efforce de comprendre la religion, elle convertit les saintes
vérités
qui lui sont offertes dans sa propre substance, d
l’Inde, qui commencent à se répandre en Europe, on y découvre tant de
vérités
, des vérités si profondes, et qui font un tel con
ommencent à se répandre en Europe, on y découvre tant de vérités, des
vérités
si profondes, et qui font un tel contraste avec l
plus haute philosophie. C’est encore une erreur : autre chose est la
vérité
, autre chose est la philosophie ; c’est dans cett
individu, le premier pas plus que le dernier, n’a été déshérité de la
vérité
. En effet, si vous supposez que le dernier seul l
le en rapport avec son espèce. Pourquoi n’aurait-il pas connu la même
vérité
que les dernières générations ont découverte ? Es
ouverte ? Est-ce sa faute s’il est venu le premier ? Pourquoi donc la
vérité
(et par vérité j’entends les vérités les plus ess
e sa faute s’il est venu le premier ? Pourquoi donc la vérité (et par
vérité
j’entends les vérités les plus essentielles à la
enu le premier ? Pourquoi donc la vérité (et par vérité j’entends les
vérités
les plus essentielles à la vie morale), pourquoi,
vérités les plus essentielles à la vie morale), pourquoi, dis-je, ces
vérités
nécessaires lui auraient-elles manqué ? Non, elle
oint été donné à la première époque de la civilisation de posséder la
vérité
sous cette forme libre et philosophique qui était
tes grecques et que les sectes indiennes. De plus, il y a beaucoup de
vérité
dans la scolastique ; et de même qu’aujourd’hui,
dain à l’admiration. Pour moi qui fais profession de croire que toute
vérité
est dans le christianisme, je suis un ami déclaré
lle-même et qu’elle n’ose pas franchir, peut être en possession de la
vérité
; mais il lui reste à conquérir cette liberté abs
hiffres pour me faire entendre) qui cherchât à se rendre compte de la
vérité
, et à s’entendre avec elle-même. En suivant ce ca
enseignement. Je serais heureux si je pouvais vous présenter quelques
vérités
importantes et peu répandues ; je le serais bien
venais à établir dans votre esprit ce qui est au-dessus de toutes les
vérités
particulières, la méthode ; car la méthode, en ga
lières, la méthode ; car la méthode, en garantissant l’exactitude des
vérités
exposées, vous donnera les moyens de rectifier le
s qui m’échapperont sans doute, et de trouver vous-mêmes de nouvelles
vérités
. C’est ici surtout un cours de méthode ; et la mé
umérique est un rapport d’égalité. Eh bien, je vous le demande, cette
vérité
, ce rapport repose-t-il sur ce qu’il y a de concr
c’est donc ici l’abstrait qui éclaire le concret, et qui constitue la
vérité
que d’abord nous y avions aperçue. Entendez-moi b
’est pas la sensibilité qui le découvre, c’est l’esprit ; et c’est la
vérité
abstraite qui fonde la vérité qui se rencontre da
découvre, c’est l’esprit ; et c’est la vérité abstraite qui fonde la
vérité
qui se rencontre dans le concret. Il y a une arit
coup plus qu’il ne la voit dans la nature. Toute lumière, comme toute
vérité
, est donc dans l’abstraction, c’est-à-dire dans l
la pensée, et je ne suis pour moi-même que parce que je pense. Toute
vérité
n’est vérité pour moi qu’à ce titre, qu’elle me s
t je ne suis pour moi-même que parce que je pense. Toute vérité n’est
vérité
pour moi qu’à ce titre, qu’elle me soit évidente
ur ainsi dire en petit l’intelligence de son époque, ait pu dire avec
vérité
: « Le succès du livre d’Helvétius n’est pas éton
n est-il de même des perceptions de la raison ? La raison conçoit une
vérité
mathématique : peut-elle changer cette conception
st notre condition inévitable, elles sont inévitables elles-mêmes. La
vérité
méconnue n’est pour cela ni altérée ni détruite ;
n qui, dans son état présent, ne l’aperçoit pas ou l’aperçoit mal. La
vérité
en elle-même est indépendante de notre raison ; s
t enseigner au plus humble d’esprit, et qu’il en fait la première des
vérités
qu’il inculque à ses enfants. Mais quoi ! s’écrie
que à ses enfants. Mais quoi ! s’écriera-t-on, oubliez-vous que cette
vérité
est un mystère ? Non, je ne l’oublie pas ; mais n
ne l’oublie pas ; mais n’oubliez pas non plus que ce mystère est une
vérité
. Et je ne fais que répéter ce qu’ont dit bien ava
ée, il la révère sincèrement, parce qu’elle est la forme sainte de la
vérité
. Excusez, messieurs, ces développements59 excessi
raison que se déclare l’indépendance absolue et l’impersonnalité des
vérités
rationnelles. — Réfutation de Kant. — Identité de
t. — Identité de la raison humaine dans l’aperception spontanée de la
vérité
. — Réflexion, élément de différence. — Nécessité
circuit et d’intermédiaires étrangers ; l’unique intermédiaire est la
vérité
, la vérité, qui, ne venant pas de l’homme, se rap
d’intermédiaires étrangers ; l’unique intermédiaire est la vérité, la
vérité
, qui, ne venant pas de l’homme, se rapporte d’ell
ans négation, une affirmation pure, une aperception instinctive de la
vérité
. Or, qu’y a-t-il dans cette affirmation primitive
édés laborieux de l’induction ou de la déduction67. L’intuition de la
vérité
est une suggestion bienfaisante de la nature, une
les langues, est distincte de la réflexion ; c’est l’aperception des
vérités
essentielles et fondamentales, sans l’interventio
soi-même l’inspiration, l’enthousiasme, les rapporte à Dieu, avec les
vérités
qu’ils lui découvrent. Se trompe-t-il en cela ? N
t la raison éternelle, la substance première et la première cause des
vérités
que l’homme aperçoit. Quand donc l’homme fait hom
ités que l’homme aperçoit. Quand donc l’homme fait hommage à Dieu des
vérités
qu’il ne peut attribuer ni aux impressions que ce
opre personne, il les rapporte à leur vraie source. L’intuition de la
vérité
sans réflexion, l’inspiration est une sorte de ré
iration. Quand l’homme, pressé par l’aperception vive et rapide de la
vérité
, tente de produire au-dehors ce qui se passe en l
e en souveraine, et que c’est elle qui nous révèle d’abord toutes les
vérités
nécessaires au genre humain : en sorte que la rai
oi se confondent dans l’inspiration, dans l’intuition primitive de la
vérité
. Pour abréger et pour nous entendre en peu de mot
son antérieur à la réflexion, ce pouvoir que la raison a de saisir la
vérité
, de la comprendre et de l’admettre, sans s’en dem
tion pure ; que par conséquent rien n’est moins subjectif, et que les
vérités
qui nous sont ainsi données sont des vérités abso
ns subjectif, et que les vérités qui nous sont ainsi données sont des
vérités
absolues, subjectives sans doute par leur rapport
les-mêmes parce qu’elles en sont indépendantes. Qui a jamais dit : Ma
vérité
, votre vérité ? Loin que nous puissions constitue
e qu’elles en sont indépendantes. Qui a jamais dit : Ma vérité, votre
vérité
? Loin que nous puissions constituer les vérités
it : Ma vérité, votre vérité ? Loin que nous puissions constituer les
vérités
que la raison nous découvre, c’est notre honneur
de spontanéité dans la raison atteste et garantit l’indépendance des
vérités
aperçues par la raison. Quand nous parlons du mon
ères. Spontanéité ou réflexion, aperception et affirmation pure de la
vérité
avec une sécurité entière, non seulement sans auc
tion de la possibilité d’une négation, ou conception nécessaire de la
vérité
après l’essai d’une négation convaincue d’absurdi
la différence. Il n’y a guère de différence dans l’aperception de la
vérité
, ou bien les différences sont peu importantes ; c
exion, l’homme ne jouerait qu’un faible rôle dans l’aperception de la
vérité
; il n’en prend bien possession, il ne se l’appro
léments de la conscience ; il faut qu’il y ait aperception de quelque
vérité
. Par conséquent l’erreur n’est pas une erreur tot
it qu’à côté de l’erreur il y a toujours aperception quelconque de la
vérité
. Ainsi la réflexion, s’appliquant à la conscience
croyance à soi-même. L’erreur tombe sur un point, l’aperception de la
vérité
tombe sur un autre ; mais il y a encore, il y a t
vérité tombe sur un autre ; mais il y a encore, il y a toujours de la
vérité
dans la conscience. On m’objectera le sceptique a
s : il y a toujours de la ressource là où il reste quelque élément de
vérité
; et il reste nécessairement quelque élément de v
que élément de vérité ; et il reste nécessairement quelque élément de
vérité
dans la pensée, même pour le scepticisme le plus
ne croient. Prenez les choses par le bon côté, je vous prie. Quand la
vérité
vous manque sur un point et qu’elle ne vous manqu
lle ne vous manque pas sur un autre, attachez-vous à cette portion de
vérité
que vous possédez et agrandissez-la successivemen
ible de la pensée est toujours là, qui produit et soutient toutes les
vérités
essentielles ; l’erreur n’est jamais entière, ell
elle vient de la succession nécessaire des différents éléments de la
vérité
et de la pensée sous l’œil pénétrant, mais borné
vait cesser d’être. Cela seul qui ne commence pas ne finit jamais. La
vérité
pure et absolue n’est pas de ce monde ; elle ne c
in. Mais ce qui commence un jour et ce qui finit l’autre, ce sont les
vérités
mélangées et incomplètes, c’est-à-dire les erreur
au même titre et s’évanouit à son tour. Ainsi successivement nouvelle
vérité
, et en même temps nouvelle erreur, afin que de vé
vement nouvelle vérité, et en même temps nouvelle erreur, afin que de
vérités
incomplètes en vérités incomplètes le cercle des
et en même temps nouvelle erreur, afin que de vérités incomplètes en
vérités
incomplètes le cercle des vérités s’étende, les d
afin que de vérités incomplètes en vérités incomplètes le cercle des
vérités
s’étende, les différents éléments de la pensée se
même temps que sous un autre point de vue vous n’y apercevez que des
vérités
. L’histoire est une succession de vérités et une
vous n’y apercevez que des vérités. L’histoire est une succession de
vérités
et une succession d’erreurs ; c’est là sa conditi
uvements de l’histoire, qui ne sait pas que toute erreur renferme une
vérité
dont le seul défaut est d’être incomplète, en con
un flux et reflux perpétuel d’illusions contraires, arrive enfin à la
vérité
et à la paix, l’erreur et la discorde se répanden
il faut se dire que toute erreur n’est qu’une apparence et couvre une
vérité
, et que l’erreur, si on peut s’exprimer ainsi, es
ité, et que l’erreur, si on peut s’exprimer ainsi, est la forme de la
vérité
dans l’histoire. Toutes ces erreurs, c’est-à-dire
a vérité dans l’histoire. Toutes ces erreurs, c’est-à-dire toutes ces
vérités
, se succèdent ; elles commencent et elles finisse
quelque chose d’essentiel que vous ignorez ; il y a un coin de cette
vérité
qui vous échappe. Pour bien connaître une idée, i
avoir connu et épuisé dans leur particularité, c’est-à-dire dans leur
vérité
et dans leur erreur tout ensemble, ces deux idées
historique. L’instinct de la raison révèle à l’humanité toutes les
vérités
essentielles à la fois et dans une unité confuse
préhensive que la première et plus lumineuse. La spontanéité donne la
vérité
; la réflexion produit la science : l’une fournit
st un des éléments de la pensée pris pour la pensée tout entière, une
vérité
incomplète convertie en une vérité complète. Il n
s pour la pensée tout entière, une vérité incomplète convertie en une
vérité
complète. Il n’y a guère d’autre erreur possible.
ommes presque toujours dans l’incomplet, et que l’incomplet est de la
vérité
encore et déjà de l’erreur. L’unité primitive, ne
vue exclusive, c’est-à-dire à l’erreur, précisément sur la foi de la
vérité
qui est en elle. L’homme n’ouvre son entendement
de la vérité qui est en elle. L’homme n’ouvre son entendement qu’à la
vérité
, et il faut que l’erreur prenne la forme de la vé
ndement qu’à la vérité, et il faut que l’erreur prenne la forme de la
vérité
pour se faire admettre. L’élément que nous consid
’autres habitudes ; vous y apprendrez que toute erreur renfermant une
vérité
mérite une profonde indulgence, que toutes ces mo
fragments de l’humanité, et qu’en eux il faut respecter encore et la
vérité
et l’humanité dont ils participent. Et savez-vous
ns de Dieu, en reçoit immédiatement toutes les lumières et toutes les
vérités
, bientôt obscurcies et corrompues par le temps et
peuple y domine comme l’idée unique qui représente pour ce peuple la
vérité
tout entière ; et pourtant, loin qu’elle soit la
ce peuple la vérité tout entière ; et pourtant, loin qu’elle soit la
vérité
tout entière, elle ne l’exprime que par un côté e
re imparfaite, comme ce qui est particulier et borné peut exprimer la
vérité
universelle et absolue. Comment ces différences d
même temps absoute par la philosophie comme contenant une portion de
vérité
. Aux yeux de la philosophie toutes les idées excl
ur vrai en soi ce qui n’est vrai que relativement ; il tient comme la
vérité
absolue ce qui, n’étant qu’une vérité relative av
elativement ; il tient comme la vérité absolue ce qui, n’étant qu’une
vérité
relative avec la prétention d’être la vérité abso
e ce qui, n’étant qu’une vérité relative avec la prétention d’être la
vérité
absolue, est une erreur. Les idées particulières
s ; une bataille n’est autre chose que le combat de l’erreur et de la
vérité
; je dis de la vérité, parce que dans une époque
autre chose que le combat de l’erreur et de la vérité ; je dis de la
vérité
, parce que dans une époque une moindre erreur est
is de la vérité, parce que dans une époque une moindre erreur est une
vérité
relativement à une erreur plus grande ou à une er
t son temps ; la victoire n’est pas autre chose que la victoire de la
vérité
du jour sur la vérité de la veille, devenue l’err
ire n’est pas autre chose que la victoire de la vérité du jour sur la
vérité
de la veille, devenue l’erreur du lendemain. Auss
ervir l’humanité, c’est de lui faire faire un pas dans la route de la
vérité
en élevant les idées d’un temps à leur expression
usses pour cela ; seulement elles ne contiendront qu’une partie de la
vérité
. Il y a plus. S’il est bon qu’un siècle, qu’un pe
’attention, c’est-à-dire quelle est la première erreur et la première
vérité
qui devait se présenter à la science de l’histoir
qui viennent du dehors, et dont la pensée n’est pas la cause : cette
vérité
a son expression dans la philosophie de Locke ; m
hilosophie. C’est par le sens commun que le genre humain atteint à la
vérité
et s’y repose sans s’en rendre compte ; c’est par
si, dans ce point du temps et de l’espace où nous sommes, toutes les
vérités
avaient été révélées enfin à l’esprit humain et q
ar lesquels les deux systèmes se repoussent, l’adoption de toutes les
vérités
qu’ils renferment et par lesquelles ils se sont é
s se sont établis et se soutiennent, et la conciliation de toutes ces
vérités
dans un point de vue plus élevé et plus étendu qu
ce bien plus de phénomènes qu’on ne l’avait pensé jusque-là ; qu’à la
vérité
tous ces phénomènes étaient opposées les uns aux
et artificielle, c’est une harmonie, l’harmonie vivante de toutes les
vérités
, même lorsqu’elles paraissent opposées. Ainsi, po
sique, en théodicée ; de tous côtés lutte et contradiction, erreur et
vérité
mêlées ensemble. L’unique solution possible de ce
oyen d’échapper à l’erreur est de découvrir et d’embrasser toutes les
vérités
à travers les formes systématiques et défectueuse
e la même Église, et qu’enfin, grâce à la liberté de la presse, nulle
vérité
n’étant étouffée, on peut se déterminer, dans la
Socrate qui, le sachant et le voulant, meurt pour rendre hommage à la
vérité
] ; auprès de Caton, préférant une heure de libert
s leur apporte, mais au fond toujours les mêmes, et on peut dire avec
vérité
que l’histoire de leur lutte perpétuelle et de la
« Discours de la méthode, pour bien conduire sa raison et chercher la
vérité
dans les sciences ; plus la dioptrique, les météo
e la tradition gréco-romaine, sont les conditions d’élaboration de la
vérité
intelligible en forme d’art. La vérité, scientifi
conditions d’élaboration de la vérité intelligible en forme d’art. La
vérité
, scientifique ou philosophique, est toujours géné
use de beauté, et indifférente au reste : les résultats pratiques des
vérités
énoncées l’intéressent. Cela n’a pas besoin d’êtr
ion ni l’expérience ne la dirigent. Elle ne demande qu’à elle-même la
vérité
. Elle n’interroge pas l’histoire, et critique la
mme postulats nécessaires, ni comme définitions convenues, mais comme
vérités
évidentes. Ces premières affirmations seront de v
isonnement, et que les faits se mettront tout seuls d’accord avec les
vérités
idéales. Ce manque de prévoyance explique la vigu
il est Européen, il est partout où il y a des hommes ; et toutes les
vérités
que conçoit la raison d’un homme sont faites pour
la raison : la diffusion des lumières est accomplie ; le règne de la
vérité
et de la justice va venir. 464. À consulter :
ns leur sainte authenticité, sont les meilleurs moyens de traduire la
vérité
chrétienne et de l’introduire ou de l’affermir da
une époque où ceux qui aiment, vénèrent et se dévouent à propager les
vérités
du catholicisme, peuvent laisser là les argumenta
vie individuelle. C’est là une grande raison, il semble, pour que la
vérité
, qui ne change point, la vérité immortelle, ne se
grande raison, il semble, pour que la vérité, qui ne change point, la
vérité
immortelle, ne se croie pas obligée, devant les i
rnière heure de son orgie. Non ! venue d’en haut comme la lumière, la
vérité
révélée se rallume comme la lumière sur le flambe
ent que la reproduction des Évangiles est la meilleure exposition des
vérités
de notre foi. Ajoutez à cette vue générale et dom
s mâle de la propagation des idées et des faits qui sont pour nous la
vérité
. Le prêtre, l’homme qui veut convaincre et allume
Le catholicisme a cela de remarquable que, par cela seul qu’il est la
vérité
, il élève tous les esprits dans une sphère de lum
de Dieu pour dire, à la face des rois et des puissants du monde, des
vérités
qui quelque jour les renverseront. Cependant l’es
adition plus lointaine encore d’une Église primitive. Méconnaître des
vérités
si simples étonnerait d’un spéculatif étudiant le
l veut qu’on l’exige ; la défaite sans ressources, il la désire. A la
vérité
, il en a quelque scrupule. « Ne croyez pas, écrit
urel. La recherche est délicate ; mais elle est dans mon sujet, et la
vérité
me la commande. Que reprochait-on au duc de Bourg
- même162. Et c’est au duc de Bourgogne qu’il tenait ce langage. A la
vérité
, il ne parle pas de son chef : ce sont, dit-il, d
nquêtes, dont s’alarmait si justement Fénelon. Ce n’est pas forcer la
vérité
que d’imputer à l’esprit qui dressait, dans l’Exa
chez lesquels chacun est maître souverain de la langue de tous. A la
vérité
, il ne veut de mots nouveaux que pour rendre notr
et parler au génie de leur pays par le génie même de sa langue. A la
vérité
Fénelon ne demande pas qu’on substitue tout à cou
uet. Par toutes ces théories, auxquelles se mêlent d’ailleurs tant de
vérités
de détail, ou fortes ou délicates, qui les atténu
eur du dix-septième siècle que je lis avec inquiétude et défiance. La
vérité
même y a je ne sais quoi de personnel à l’écrivai
la fortune jusque dans ses vues les plus justes ; et il semble que la
vérité
, pour cet esprit supérieur, soit moins cet idéal
nd nombre, où il est tombé, le caractère en est le même que celui des
vérités
; elles y paraissent moins de l’humanité que d’un
ar excès de confiance en son sens propre. Où Bossuet cesse de voir la
vérité
, on sent que c’est notre nature qui fléchit, comm
r. Je me trouble, je me sens confondu dans ce mélange d’erreurs et de
vérités
venues d’un fonds où l’on n’en fait pas toujours
où l’on a vu la part du chimérique, il y a la part des réalités, des
vérités
pratiques et bienfait santés. L’esprit de discipl
c’est à savoir l’application au bien-être de la nation de toutes ces
vérités
dont le choix et l’expression sont la gloire du d
écrivant ce qu’on vient de lire, je n’ai pas été sans scrupule sur la
vérité
de mes jugements, ni sans inquiétude sur leur jus
urs pensé chastement sur ce sujet, craindrait de laisser échapper des
vérités
indiscrètes. Tout ce qui s’y rapporte au caractèr
t pas d’emprunter des preuves aux païens. Tantôt il raisonne de cette
vérité
sublime avec la subtilité de Socrate et de Platon
er de ses préjugés et à se laisser surprendre en quelque sorte par la
vérité
. De la même façon que Socrate tire de Gorgias, pa
i manient la parole ou la plume. Un écrit qui ne persuade pas quelque
vérité
ou ne redresse pas quelque erreur, une peinture q
Il est vrai, ajoute-t-il, que j’ai mis dans ces aventures toutes les
vérités
nécessaires pour le gouvernement, et tous les déf
e la pluie, quand elle s’opposait à ce qu’il voulait faire173. » A la
vérité
, le moment de colère passé, la raison ressaisissa
ux, les incidents si variés, et que l’ouvrage soit écrit de verve. La
vérité
manque souvent à ces caractères formés de traits
qu’il a éveillé en lui la faculté qui les conçoit ; il s’agit de ces
vérités
qui seraient demeurées inconnues à dix génération
nérations de Socrates se succédant dans le monde païen. En mêlant ces
vérités
aux vues de la sagesse antique, en faisant parler
du jeune prince et son peu de savoir l’empêchant de voir ce manque de
vérité
locale, l’effet de la morale sur son cœur n’était
e l’amour. Si les traits généraux en sont d’ailleurs exacts, et si la
vérité
se fait sentir sous la chasteté des images, comme
Autant vaudra l’Œuvre, autant vaille la théorie. Ch. M. I. De la
Vérité
et de la Beauté I La cohue démocratique
t bon qu’ignorât le populaire et lui servaient de belles fables où la
Vérité
s’enveloppait de symboles. Les civilisations anti
escendre jamais à ce fond ténébreux strié de lumières où l’on sent la
Vérité
poudroyer à l’infini sous le doigt qui la presse.
d’épargner à l’ignorant les peines de l’initiation. Mais à ce prix la
Vérité
demeurerait incommunicable ! À supprimer, entre l
l’ensemble d’une société ainsi pétrie d’erreur et les âmes éprises de
Vérité
et de Beauté nulle alliance n’est possible. Avec
oëte est l’interprète de la Beauté — or, la Beauté est le signe de la
Vérité
, — sa tâche humaine n’est autre que de témoigner
e nous avons choisi de lui déplaire plutôt que de trahir le besoin de
vérité
qui est en nous, à nous accuser de décadence, nou
pigraphe à son poëme de Ligeia et qui nous pénètre, comme une vivante
vérité
, d’un miraculeux et divin orgueil : « Il y a là-d
tte jouissance des « sens spiritualisés », sinon le rayonnement de la
Vérité
en des symboles qui la dépouillent des sécheresse
u’il ne faisait, inféodé aux erreurs temporaires qui corrompaient les
vérités
éternelles de la Révélation vieillie. Telle est b
’autre conserve à chacune un jaloux amour de son personnel apanage de
vérité
. Le Catholicisme surtout, plus littéral héritier
plomaties ! se r’énorgueillit, parut-il, des forces vivifiantes de la
Vérité
et, canalisant le flot de la Renaissance, le fais
ns, à tous ces rêves qui, jamais perdus, en dernière analyse, pour la
Vérité
, sont gagnés toujours pour la Beauté et constitue
t devenue possible : qu’on puisse parler de Religion sans penser à la
Vérité
! Je n’ai point de regrets vers cette heure charm
elle de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La beauté les touche plus que la
vérité
de l’Évangile, et après eux les Poëtes chercheron
irmer, tristement ceux-ci, indifféremment ceux-là, qu’il n’y a pas de
Vérité
. Avant de commencer cette très incomplète et pour
ngés autour de l’autel d’une Révélation proclamée la source de toutes
vérités
? Comment se sont-ils séparés d’elle ou pourquoi
s le douteux, dans l’angoissant silence des dépositaires sacrés de la
vérité
, est-ce de ces poëtes, de ces philosophes et de c
qu’il ne faisait, inféodé aux erreurs temporaires qui corrompent les
vérités
éternelles des Révélations vieillies. Ce n’est pa
n ses poëtes, en leur récurrence inspirée vers les Origines de toutes
vérités
, vers les vieilles religions d’où sont nées des r
gne de la Littérature nouvelle, c’est là, dans cette ardeur d’unir la
Vérité
et la Beauté, dans cette union désirée de la Foi
utement et largement, en laissant la Pensée, la Science, la Foi et la
Vérité
au centre : et de ce centre, de ce foyer de clart
berça ses devanciers ? Pourquoi, épris de Beauté autant qu’altéré de
Vérité
, s’il se tourne dans son angoisse vers cette Égli
éation. Car ce n’est pas assez, pour lui, que l’œuvre de défendre les
vérités
acquises. Le plus triste et touchant exemple de c
uellement vraie, à voir dans la Beauté la gardienne et le signe de la
Vérité
, nous demandons à la Beauté seule — puisque les R
la Beauté seule — puisque les Religions l’ont exilée d’elles — quelle
Vérité
elle doit éclairer. Poëtes et penseurs, nous écou
ent crépuscule qui semble mener la danse des morts. Nous cherchons la
Vérité
dans les lois harmonieuses de la Beauté, déduisan
s — qui sont comme autant de mains agiles destinées à appréhender les
Vérités
dans leurs retraites — seront nécessaires, et ceu
ectible sacerdoce : ils sont les ordonnateurs des fêtes sacrées de la
Vérité
et de la juste Joie. Cette joie, qui peut parfois
Empire déterminent le mouvement romantique. Il y a toutefois, sur la
vérité
de cette loi, trois observations importantes à fa
humain abdique sa faculté de penser, c’est à dire de choisir entre la
Vérité
et son contraire, le Beau et le Laid, qui sont le
le chapitre précédent il s’est agi des rapports de la Beauté et de la
Vérité
, du fond des choses. Par celui-ci on tâche de pré
ulement des savants comme Rabelais mêlèrent le souvenir des anciennes
vérités
, — toutes choses qui seraient précieuses à dire m
. Il ne s’intéresse qu’au Dieu et à l’Homme de tous les temps, qu’aux
vérités
de tous les temps. Il a l’horreur de la nouveauté
é de son intensité ou la dépravent. Les personnages de Racine ont une
vérité
de convention ; les passions de Racine ont une vé
Racine ont une vérité de convention ; les passions de Racine ont une
vérité
de réalité. Aux personnages un à peu près d’actio
u’une étiquette ; mais les passions sont humaines et gardent toute la
vérité
humaine. Aussi, les noms mêmes des héros de Racin
ristique de l’époque et de la race. Ce grand frisson de manifester la
vérité
(chrétienne) de Dieu, de trouver la vérité (philo
d frisson de manifester la vérité (chrétienne) de Dieu, de trouver la
vérité
(philosophique) du Monde, d’étudier la vérité (pa
de Dieu, de trouver la vérité (philosophique) du Monde, d’étudier la
vérité
(passionnelle) de l’Homme, est l’universelle nouv
r sur l’océan immense des hypothèses modernes, vérifiât le trésor des
vérités
acquises ; ou, pour accepter une comparaison plus
nité (qu’on me pardonne d’employer ce mot dans un sens relatif) de la
vérité
humaine. Bossuet et les Docteurs, Racine et les P
e, si c’est Molière. Héroïsme, passion, morale sans précise date : la
vérité
sur l’homme intérieur, sur un type caractéristiqu
eux. La Bruyère a inventé l’observation, il a eu le pressentiment des
vérités
de détail, l’idée d’examiner cette humanité vivre
frayantes, ces austérités et ces jeûnes par quoi on espère mériter la
Vérité
et qui n’obtiennent que la mort. — Et l’œuvre imm
cette prétention de scinder l’être humain et de ne lui donner que les
vérités
de l’âme, — et contre cette autre prétention d’ac
ntion d’accepter cette scission monstrueuse et de n’y retenir que les
vérités
des sens. — Quoiqu’on ait quelque pudeur à parler
s et que leurs symboles sont beaux surtout d’être les vêtements de la
Vérité
. Mais Gœthe, chez qui le Poëte se parachevait d’u
ta révolté, mais un révolté de théâtre. Tout en démêlant vaguement la
vérité
et l’erreur dans la fameuse formule de Rousseau :
n’était là pour Gœthe qu’un échelon de son ascension sublime vers la
Vérité
Belle. Ils ne se doutent pas que Gœthe était un i
de notre heure, — mais ses erreurs ont de profondes racines dans les
vérités
relatives, dans les relations des vérités success
profondes racines dans les vérités relatives, dans les relations des
vérités
successives. La haine de la religion — en général
parle que des romantiques proprement dits — qui se doute encore de la
vérité
humaine au-delà des figures peintes qui grimacent
des mépris. Il les sent, comme il est lui-même, incapables d’aimer la
Vérité
, mais comme il souffre de cette impuissance et qu
n avoir raison. Mais, si faible !… d’avance il renonce. Dégoûté de la
Vérité
autant que de son heure et de son âme, il se rési
e Hugo, Musset avait pu se contenter d’une apparence quelconque de la
Vérité
ou si, comme Gœthe, il avait eu le courage de reg
es antithèses, on ne nous apprend rien en nous l’affirmant, c’est une
vérité
naïve que les Classiques savaient déjà mais où il
luence que la nature exerce sur l’esprit des amants, ils savent cette
vérité
que formulera bien plus tard un secondaire et dél
ofondément, et, s’il s’aperçoit qu’il risque ainsi de compromettre la
vérité
générale de son personnage, se hâte alors de le j
il se préoccupe moins des causes que des effets ; mais il y a plus de
vérité
dans Phèdre que dans Renée, parce que les causes
à le rendre, par l’écriture, tel que tout le monde le voit, dans sa «
vérité
externe ». Ces deux derniers mots n’ont que l’inc
ue l’inconvénient de ne pouvoir être joints : en art, il n’y a pas de
vérité
externe. L’aspect photographique des choses, outr
u’un symbole que l’artiste a la mission d’interpréter. Elles n’ont de
vérité
qu’en lui, elles n’ont qu’une vérité interne. — C
on d’interpréter. Elles n’ont de vérité qu’en lui, elles n’ont qu’une
vérité
interne. — C’est parce que l’étroit de leur point
ptions interminables, inutiles et que stérilise ce désir de rendre la
vérité
externe. Et quand il parle d’exprimer toute la vé
ir de rendre la vérité externe. Et quand il parle d’exprimer toute la
vérité
et se déclare l’héritier de Balzac, comment ne pa
rvé, bien plutôt que dans la vie, et c’est pourquoi il a bien plus de
vérité
que votre monde copié ligne à ligne et traduit mo
x à fouiller dans les plus ignobles fonds des motifs humains, dans la
vérité
crapuleuse d’une humanité sans âme, sans cœur, sa
aire confluer en un seul large et vivant fleuve de Beauté réunie à la
Vérité
dans la Joie le courant mystique et le courant sc
le mot : Mystère. Elle avait, du même trait, biffé les mots : Beauté,
Vérité
, Joie, Humanité. C’est ce que le Naturalisme a bi
es brutes, qui n’ont rien de mystérieux, certes, mais qui manquent de
vérité
dans la mesure précise où elles manquent de mystè
ues eussent rencontré le Catholicisme, à son heure de splendeur et de
vérité
: il les a séduits à ses beautés défuntes et ils
intime de la vie, n’ayant ce sens que la plume en main, inventant la
vérité
avec une prodigieuse certitude. Sa plume était ce
fait vivre des hommes d’affaires dont les visages sont stupéfiants de
vérité
, et nous initie aux détails du quotidien énorme d
up, dépassait son heure. Sans copier jamais, il a fait vrai, de cette
Vérité
personnelle et supérieure qui tend à se revêtir d
est de lier par le nœud arabesque d’une Fiction ces graves détails de
vérité
dérobés à la nature ou à la société par l’observa
le secret de tout, parce qu’il peut contenter tous les désirs. Cette
vérité
, Balzac l’eût comprise si le « vrai dans les déta
tes. Au fond, la vraie Religion de Balzac, c’est son Art, et sa vraie
Vérité
, c’est celle qu’il aperçoit dans l’humanité et qu
tion pure, il y eût exalté jusqu’à une Religion de l’Art son idéal de
vérité
humaine : dans des œuvres comme Séraphîta — subli
re, musique, art scénique, poésie, concourent à l’Action : ce sont là
vérités
familières à ceux pour qui les présentes lignes s
rt par ce retour qui s’impose, inévitable ! à l’unité primitive de la
Vérité
et de la Beauté. Sa pensée, qui plus directement
incombe à l’Art Suprême. Il limite l’Art, dans ses tendances vers la
Vérité
, à faciliter l’intelligence de la vérité divine q
, dans ses tendances vers la Vérité, à faciliter l’intelligence de la
vérité
divine que renferme la religion, par une représen
ligion ne peut vivre pour l’art qu’autant quelle voile son élément de
vérité
sous un entassement toujours croissant de choses
ces choses incroyables, merveilleuses, qui lui servent à laisser à la
vérité
sa perspective d’adorable éloignement, d’accessib
là n’est point leur mérite — le scrupule d’être vrai, ce soin de la «
vérité
des détails » dont parlait Balzac, devient une ty
est essentiellement et uniquement subjectif. L’impassibilité fut une
vérité
qui est une erreur, — la nécessité d’un instant.
urtout par le bruit qu’ils font, sont un peu convenus et c’est ici la
vérité
des détails qui fait défaut. Rien de ce frôlement
deux lois. Il a, mieux que personne aussi, précisé les rapports de la
Vérité
et de la Fiction, indiqué dans quelle mesure les
e est d’être beau. S’il n’a formellement dit que la Beauté suppose la
Vérité
, qu’un jour l’homme se laissera guider par celle-
tion de la Vie et du Rêve, des gens et du génie, de l’erreur et de la
Vérité
) que des conditions de l’heure où le Poëte parvie
sa croyance. Dieu ne doit-il pas être ce qu’il y a de plus beau ? La
Vérité
peut-elle n’être pas très belle ? — Sans doute ic
cessives victoires des deux adversaires, — c’est-à-dire quelle est la
vérité
profonde des sensations modernes, de quelle sorte
attarde aux erreurs successives qui, chacune à son heure, étaient des
vérités
. Il n’a pas foi en l’instrument de son art, en ce
’auguste mensonge » de la fiction du récit n’est qu’un prétexte aux «
vérités
des détails », un fait-divers qu’il préfère éléga
— ou bien, profite d’avoir avancé ; dans une affirmation simple, une
vérité
incontestable et qui s’embellit de nous montrer u
plus loin que là où il s’arrête — où il paraît s’arrêter… Mon idéal :
Vérités
ayant la magie du Rêve95. » Note Ce livr
êtres vivants les lois de la psychologie passionnelle et inventent la
vérité
humaine, — dignifient l’Art qui va devenir religi
ui n’auront plus d’hérétiques parmi les vrais poëtes ces deux grandes
vérités
du génie conscient et concentré et du sens lyriqu
Moréas), sont pris dans le vocabulaire musical. — Il y a beaucoup de
vérité
dans ce système : je crois qu’il y a aussi de l’a
prédilections romantiques et naturalistes pour la peinture est d’une
vérité
historique. Mais qu’il veuille bien le remarquer
er comment M. Gustave Moreau exalte la peinture par le poëme, dans la
vérité
pensive des grands instants humains, sans personn
que de ceux qui, sincèrement et pour leur propre compte, cherchent la
Vérité
Nouvelle. Je ne les nommerai pas tous, et je dis
voir René Ghil discuter en ce document personnel l’affirmation d’une
vérité
en soi, y relever des erreurs, préférer l’I bleu,
ues, est à merveille le Poëte pour qui la Beauté ne ressort que de la
Vérité
. C’est un mystique, certes, et c’est même l’adept
s hommes, dans l’immémoriale philosophie des Initiés. Au foyer de ces
vérités
, ce poëte très obscur, mais qui est de ceux dont
ait, pourquoi l’homme, puisqu’il souffre enfin du besoin de savoir la
vérité
, ne la cherche-t-il pas, au lieu de soupirer vers
la singularité, bons ignorants, en effet, qui ne savent même pas ces
vérités
initiales : que la singularité d’un esprit person
prit, la division de l’héritage, parce qu’elle entraîne l’oubli de la
Vérité
éternelle et oblige l’Art à lui substituer les vé
e l’oubli de la Vérité éternelle et oblige l’Art à lui substituer les
vérités
de détail temporaire, enfin parce qu’elle est l’a
èse rend à l’esprit sa patrie, réunit l’héritage, rappelle l’Art à la
Vérité
et aussi à la Beauté. La synthèse de l’Art, c’est
aussi à la Beauté. La synthèse de l’Art, c’est : le rêve joyeux de la
vérité
belle. (Ajoutons ici, sans leur chercher d’inut
; pense avant de chanter, que ta beauté soit le voile splendide de ta
vérité
. Et ta pensée, garde-toi de la jamais nettement d
odiques philosophes, et la plume te deviendra talisman d’invention de
vérité
. Qu’alors on te reproche d’être obscur et compliq
es sans orgueil : « Les fleurs tombent et les oiseaux s’envolent ! »
Vérité
élémentaire qu’il faut pourtant redire : l’émotio
ucune copie écrite n’atteindrait, peut être condensée et suggérée. La
Vérité
vitale reste ainsi le but, l’aliment et la gloire
reste ainsi le but, l’aliment et la gloire de l’Art ; mais non pas la
Vérité
immédiate de la sincérité vulgaire d’un serment e
e elle-même de tout l’espace reculé. La Joie vibre de la Lumière à la
Vérité
, lieu commun de l’une et de l’autre, participant
x, les âmes que nous disons belles, qu’il est la Beauté humaine de la
Vérité
divine, un lieu métaphysique ou s’exalte l’âme se
Métaphysique le pacte d’une alliance féconde : la Science vérifie les
vérités
, obscurcies par l’oubli des temps, mais toujours
lques Romantiques et tous les Naturalistes. (On pourrait apprécier la
vérité
humaine et esthétique des trois formules selon qu
voix d’un ange ; — c’est, en d’autres termes, embellir d’illusion la
vérité
. La Suggestion peut ce que ne pourrait l’expressi
cessaire étant faite, une adhésion soudaine de cette aurore révèle la
vérité
en un vers nombreux, riche, mais précis, — précis
inouï et pourtant certain de nos postulations vers la Beauté dans la
Vérité
. Dieu, c’est par excellence le « mot propre », —
mythiques que celle-ci prend au sens propre pour mettre en lumière la
vérité
contenue dans leurs représentations idéales. Tand
e prêtre s’applique à considérer les allégories religieuses comme des
vérités
de fait, l’artiste, au contraire, donne ouverteme
e enveloppe ses symboles dogmatiques, et qu’elle voile son élément de
vérité
sous un entassement toujours croissant de choses
li sa véritable mission que lorsqu’il a facilité l’intelligence de la
vérité
divine, inexpressible, que renferme la religion,
ession n’est peut-être pas très philosophique. Y a-t-il donc d’autres
Vérités
que le Rêve lui-même, en Art, le rêve propre de c
expliquer à fond la pensée et l’œuvre d’Albert Trachsel. 104. De la
Vérité
et de la Beauté, p. 27. 105. Je ne pense pas avo
aisonnement, qui les met en œuvre logiquement pour la recherche de la
vérité
. Or, dans l’investigation il peut y avoir à la fo
de plus en plus grands, et pour approcher ainsi de plus en plus de la
vérité
. On peut s’instruire, c’est-à-dire acquérir de l’
et retarder la science en la fourvoyant. En un mot, les plus grandes
vérités
scientifiques ont leurs racines dans les détails
expérimentale qui constituent en quelque sorte le sol dans lequel ces
vérités
se développent. Il faut avoir été élevé et avoir
ndispensables pour atteindre son but et arriver à la découverte de la
vérité
. D’abord le savant doit avoir une idée qu’il soum
ritérium des choses extérieures, et il comprit que, pour arriver à la
vérité
, il doit, au contraire, étudier les lois naturell
ifférence consiste en ce que le scolastique impose son idée comme une
vérité
absolue qu’il a trouvée, et dont il déduit ensuit
instant avec la réalité au moyen de l’expérience. Il marche ainsi des
vérités
partielles à des vérités plus générales, mais san
u moyen de l’expérience. Il marche ainsi des vérités partielles à des
vérités
plus générales, mais sans jamais oser prétendre q
érités plus générales, mais sans jamais oser prétendre qu’il tient la
vérité
absolue. Celle-ci, en effet, si on la possédait s
périence. D’abord le sentiment, seul s’imposant à la raison, créa les
vérités
de foi, c’est-à-dire la théologie. La raison ou l
’est-à-dire l’étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les
vérités
du monde extérieur ne se trouvent formulées de pr
Ce sont seulement nos guides indispensables ; mais, pour obtenir ces
vérités
, il faut nécessairement descendre dans la réalité
le : le sentiment, la raison et l’expérience. Dans la recherche de la
vérité
, au moyen de cette méthode, le sentiment a toujou
son, la raison à son tour doit être guidée par l’expérience. I. Les
vérités
expérimentales sont objectives ou extérieures
ures La méthode expérimentale ne se rapporte qu’à la recherche des
vérités
objectives, et non à celle des vérités subjective
rapporte qu’à la recherche des vérités objectives, et non à celle des
vérités
subjectives. De même que dans le corps de l’homme
res qui ne le sont pas, de même dans son esprit il y a deux ordres de
vérités
ou de notions, les unes conscientes, intérieures
subjectives, les autres inconscientes, extérieures ou objectives. Les
vérités
subjectives sont celles qui découlent de principe
ment d’une évidence absolue et nécessaire. En effet, les plus grandes
vérités
ne sont au fond qu’un sentiment de notre esprit ;
t jamais ni les causes premières ni l’essence des choses. Dès lors la
vérité
n’apparaît jamais à son esprit que sous la forme
s ou rapports, une fois trouvés, sont acceptés par l’esprit comme des
vérités
absolues, c’est-à-dire indépendantes de la réalit
a conscience, sans doute, que dans le monde objectif ou extérieur, la
vérité
est également constituée par des rapports nécessa
es phénomènes du monde extérieur pourraient acquérir la certitude des
vérités
subjectives s’ils étaient réduits à un état de si
ence à signaler, en ce sens que le point de départ n’est plus ici une
vérité
subjective et consciente, mais une vérité objecti
e départ n’est plus ici une vérité subjective et consciente, mais une
vérité
objective et inconsciente empruntée à l’observati
t inconsciente empruntée à l’observation ou à l’expérience. Or, cette
vérité
n’est jamais que relative au nombre d’expériences
ont été faites. Si jusqu’à présent aucune observation n’a démenti la
vérité
en question, l’esprit ne conçoit pas pour cela l’
l que le naturaliste et le médecin puissent employer pour chercher la
vérité
et en approcher autant que possible. En effet, pa
e de critérium extérieur et inconscient, l’expérience ne donne que la
vérité
relative sans jamais pouvoir prouver à l’esprit q
peut seule nous l’apprendre. Les hommes qui ont le pressentiment des
vérités
nouvelles sont rares ; dans toutes les sciences,
auses d’erreurs si nombreuses qu’il rencontre dans la recherche de la
vérité
; c’est là le seul objet que puisse se proposer l
, et que les théories que nous possédons sont loin de représenter des
vérités
immuables. Quand nous faisons une théorie, généra
s ces théories sont fausses absolument parlant. Elles ne sont que des
vérités
partielles et provisoires qui nous sont nécessair
les mathématiques, quand on part d’un axiome ou d’un principe dont la
vérité
est absolument nécessaire et consciente, la liber
t absolument nécessaire et consciente, la liberté n’existe plus ; les
vérités
acquises sont immuables. Le géomètre n’est pas li
ondée plus ou moins sur l’observation et qu’ils considèrent comme une
vérité
absolue. Alors ils raisonnent logiquement et sans
être ignorant. Cette opinion fausse en elle-même cache cependant une
vérité
. Elle signifie qu’il vaut mieux ne rien savoir qu
que pour détruire une théorie, au lieu de les faire pour chercher la
vérité
. Ils font également de mauvaises observations par
idée préconçue, on n’a plus l’esprit libre et l’on ne cherche plus la
vérité
. On fait de la science étroite à laquelle se mêle
c’est que les deux théories sont insuffisantes et ne représentent la
vérité
ni l’une ni l’autre. L’esprit vraiment scientifiq
r des disputes personnelles. En un mot, le savant qui veut trouver la
vérité
doit conserver son esprit libre, calme, et, si c’
on ne doit accorder qu’une valeur provisoire dans la recherche de la
vérité
. En un mot il ne faut point enseigner les théorie
tigatrices nouvelles. Mais ces théories et ces idées n’étant point la
vérité
immuable, il faut être toujours prêt à les abando
s l’interprétation des phénomènes naturels et dans la recherche de la
vérité
. L’idée doit toujours rester indépendante, et il
héorie ou autrement, ne saurait être considérée comme représentant la
vérité
complète dans les sciences. C’est un guide, une l
entre les sciences mathématiques et les sciences expérimentales. Les
vérités
mathématiques étant immuables et absolues, la sci
cience s’accroît par juxtaposition simple et successive de toutes les
vérités
acquises. Dans les sciences expérimentales, au co
vérités acquises. Dans les sciences expérimentales, au contraire, les
vérités
n’étant que relatives, la science ne peut avancer
, la science ne peut avancer que par révolution et par absorption des
vérités
anciennes dans une forme scientifique nouvelle. D
ces expérimentales les grands hommes ne sont jamais les promoteurs de
vérités
absolues et immuables. Chaque grand homme tient à
néralisant les faits scientifiques acquis et en en faisant sortir des
vérités
que leurs devanciers n’avaient point aperçues. Si
qu’on a découvert après eux. Chaque temps a sa somme d’erreurs et de
vérités
. Il y a des erreurs qui sont en quelque sorte inh
progrès de la méthode expérimentale consistent en ce que la somme des
vérités
augmente à mesure que la somme des erreurs diminu
gmente à mesure que la somme des erreurs diminue. Mais chacune de ces
vérités
particulières s’ajoute aux autres pour constituer
de ces vérités particulières s’ajoute aux autres pour constituer des
vérités
plus générales. Les noms des promoteurs de la sci
La méthode expérimentale, méthode du libre penseur, ne cherche que la
vérité
scientifique. Le sentiment, d’où tout émane, doit
ubitative, le diriger d’une manière plus sûre dans la recherche de la
vérité
. Nous avons dit ailleurs que le raisonnement expé
tion ; le point d’appui de l’esprit, c’est le connu, c’est-à-dire une
vérité
ou un principe dont l’esprit a conscience. L’homm
timent des rapports et du déterminisme qui deviennent critérium de la
vérité
: mais, dans tous les cas, il ne peut obtenir cet
rium de la vérité : mais, dans tous les cas, il ne peut obtenir cette
vérité
ou en approcher que par le raisonnement et par l’
e que j’avance par des arguments physiologiques. Mais pour trouver la
vérité
scientifique, il importe peu au fond de savoir co
ster dubitative quand le point de départ ou le principe n’est pas une
vérité
absolue. Or nous avons vu qu’il n’y a de vérité a
rincipe n’est pas une vérité absolue. Or nous avons vu qu’il n’y a de
vérité
absolue que pour les principes mathématiques ; po
que les conclusions auxquelles nous arrivons, ne représentent que des
vérités
relatives. L’écueil de l’expérimentateur consiste
onc à croire connaître ce qu’il ne connaît pas, et à prendre pour des
vérités
absolues des vérités qui ne sont que relatives. D
e ce qu’il ne connaît pas, et à prendre pour des vérités absolues des
vérités
qui ne sont que relatives. De sorte que la règle
nce qu’en lui montrant qu’il ignore. Peu importe au savant d’avoir la
vérité
absolue, pourvu qu’il ait la certitude des relati
çue, l’expérimentateur doit encore douter ; car comme il s’agit d’une
vérité
inconsciente, sa raison lui demande encore une co
l établit entre le phénomène et sa cause. C’est ce rapport qui est la
vérité
scientifique et qu’il s’agit maintenant de précis
préciser davantage. Rappelons-nous comment nous avons caractérisé les
vérités
mathématiques et les vérités expérimentales. Les
-nous comment nous avons caractérisé les vérités mathématiques et les
vérités
expérimentales. Les vérités mathématiques une foi
actérisé les vérités mathématiques et les vérités expérimentales. Les
vérités
mathématiques une fois acquises, avons-nous dit,
Les vérités mathématiques une fois acquises, avons-nous dit, sont des
vérités
conscientes et absolues, parce que les conditions
également conscientes et connues par nous d’une manière absolue. Les
vérités
expérimentales, au contraire, sont inconscientes
d’une manière relative à l’état actuel de notre science. Mais si les
vérités
expérimentales qui servent de base à nos raisonne
énomènes naturels qu’elles ne nous apparaissent que par lambeaux, ces
vérités
expérimentales n’en reposent pas moins sur des pr
as moins sur des principes qui sont absolus parce que, comme ceux des
vérités
mathématiques, ils s’adressent à notre conscience
ons de plus en plus simples. Nous voulons ainsi saisir la forme de la
vérité
scientifique, c’est-à-dire trouver la loi qui nou
tale est le seul moyen que nous ayons pour aller à la recherche de la
vérité
dans les sciences naturelles, et le déterminisme
soutienne. Malgré nos efforts, nous sommes encore bien loin de cette
vérité
absolue ; et il est probable, surtout dans les sc
jà dit que c’est là un très mauvais esprit : quand on veut trouver la
vérité
, on ne peut asseoir solidement ses idées qu’en ch
n des axiomes du médecin expérimentateur. S’il est bien pénétré de la
vérité
de ce principe, il exclura de ses explications to
nque de cet univers, dans l’harmonie duquel il entre pour sa part. La
vérité
absolue, dans les corps vivants, serait encore pl
s générations successives dans leur ardeur passionnée à rechercher la
vérité
. Notre sentiment nous porte à croire, dès l’abord
r la vérité. Notre sentiment nous porte à croire, dès l’abord, que la
vérité
absolue doit être de notre domaine ; mais l’étude
tes les sciences expérimentales, où nous ne pouvons atteindre que des
vérités
relatives ou partielles, et connaître les phénomè
matière. À la fin du siècle dernier, la science a proclamé une grande
vérité
, à savoir, qu’en fait de matière rien ne se perd
en poids. Dans ces derniers temps, la science a proclamé une seconde
vérité
dont elle poursuit encore la démonstration et qui
es corps bruts ; qu’il me suffise de dire pour le moment que les deux
vérités
qui précèdent sont universelles et qu’elles embra
f, devient très grand pour le médecin qui doit surtout rechercher les
vérités
objectives et pratiques. Il faut admirer sans dou
ance des mécanismes de la mort. À toutes les époques on a senti cette
vérité
, et dès les temps les plus anciens, on a pratiqué
ions de phénomènes, et de prendre des moyennes comme expression de la
vérité
; on arriverait ainsi à des conclusions qui, quoi
autrement ; car jamais la statistique, suivant moi, ne peut donner la
vérité
scientifique et ne peut constituer par conséquent
l’homme suit une marche logique et nécessaire dans la recherche de la
vérité
scientifique. Il observe des faits, les rapproche
l contrôle par l’expérience pour s’élever à des propositions ou à des
vérités
de plus en plus générales. Il faut sans doute que
ue des points d’appui pour aller ensuite plus loin, et que toutes les
vérités
scientifiques nouvelles ne se trouvent pas dans l
; le plus grand mérite de Bacon est d’avoir proclamé bien haut cette
vérité
. Je considère, quant à moi, que reporter aujourd’
e développer ici suffisamment ; je terminerai en disant qu’il est une
vérité
bien établie dans la science moderne, c’est que l
st de soigner les pépinières des arbres à fruits. L’évidence de cette
vérité
tend à amener et amènera nécessairement une réfor
e et les savants sont cosmopolites, et il semble peu important qu’une
vérité
scientifique se développe sur un point quelconque
dépendance de son esprit était la meilleure condition pour trouver la
vérité
et pour faire faire des progrès à la science. C’e
ur la pratique des choses on est bien obligé de laisser croire que la
vérité
(au moins la vérité provisoire) est représentée p
hoses on est bien obligé de laisser croire que la vérité (au moins la
vérité
provisoire) est représentée par la théorie ou par
umaine consiste à chercher la vraie formule ou la vraie théorie de la
vérité
dans un ordre quelconque. Nous en approchons touj
essité de la faiblesse de notre esprit que de ne pouvoir arriver à la
vérité
qu’en passant par une multitude d’erreurs et d’éc
dans l’état actuel de la science biologique, ne représentent que des
vérités
restreintes et précaires qui sont destinées à pér
théories. Les principes sont les axiomes scientifiques ; ce sont des
vérités
absolues qui constituent un critérium immuable. L
i résument l’état actuel de nos connaissances ; elles constituent des
vérités
toujours relatives et destinées à se modifier par
sensibles, etc. À la suite de ces critiques, M. Longet s’écrie : « La
vérité
est une ; que le lecteur choisisse, s’il l’ose, a
miner dans leurs conditions respectives. Quand M. Longet s’écrie : La
vérité
est une…, cela voudrait-il dire que, si l’un des
e qu’il voyait. L’esprit de M. Longet, au contraire, voulait avoir la
vérité
d’un côté ou de l’autre ; c’est pourquoi il se dé
regarde comme la propriété de Magendie ou la mienne. Le culte dû à la
vérité
exige qu’on ne craigne jamais de revenir sur une
’après cet aveu, que M. Longet n’est animé que du désir de trouver la
vérité
, et M. Longet le prouve quand il dit qu’il ne fau
faire une découverte. Oui, à la condition que l’on mette au jour une
vérité
nouvelle en montrant la cause de l’erreur, et alo
’est point synonyme de dénigrement ; critiquer signifie rechercher la
vérité
en séparant ce qui est vrai de ce qui est faux, e
nt être regardées que comme des théories provisoires et non comme des
vérités
absolues auxquelles il faille faire plier les fai
se prouver ni se transmettre ainsi que cela doit avoir lieu pour les
vérités
scientifiques. J’ai souvent entendu des médecins
is il ne faut pas croire pour cela que les théories soient jamais des
vérités
absolues ; elles sont toujours perfectibles et pa
stèmes qui, ni les uns ni les autres, ne sauraient jamais exprimer la
vérité
. À ce propos il ne sera pas inutile de rappeler e
les idées particulières de chacun et les fait tourner au profit de la
vérité
générale établie à l’aide du critérium expériment
e rôle du physiologiste comme celui de tout savant est de chercher la
vérité
pour elle-même, sans vouloir la faire servir de c
sophiques, a comme eux le tort d’être un système. Or, pour trouver la
vérité
, il suffit que le savant se mette en face de la n
is les choses, mais la recherche des choses. » Pourtant c’est bien la
vérité
elle-même qui nous intéresse, et si nous la cherc
nt exacte scientifiquement ; le savant monte toujours en cherchant la
vérité
, et s’il ne la trouve jamais tout entière, il en
fragments très importants, et ce sont précisément ces fragments de la
vérité
générale qui constituent la science. Le savant ne
savant ne cherche donc pas pour le plaisir de chercher, il cherche la
vérité
pour la posséder, et il la possède déjà dans des
s à la science, pas plus que la science qui prétendrait supprimer les
vérités
philosophiques qui sont actuellement hors de son
ns élevées fécondent les sciences en les entraînant à la recherche de
vérités
qui sont actuellement en dehors d’elles, mais qui
iques, comme on briserait les chaînes d’un esclavage intellectuel. La
vérité
, si on peut la trouver, est de tous les systèmes,
manqué de logique, il faudrait d’abord, cela va sans dire, prouver la
vérité
de l’accusation ; mais il faudrait aussi, et surt
pes produire d’eux-mêmes leurs conséquences. Ils s’en sont remis à la
vérité
, mieux connue, plus approfondie, du soin de corri
rime, leur interdépendance, apparaissaient comme les caractères de la
vérité
scientifique et la différenciaient de la vérité h
les caractères de la vérité scientifique et la différenciaient de la
vérité
historique. Il n’y a de science que de ce qui s’e
formule unique. Le genre de certitude que comporte renonciation de la
vérité
mathématique ou physique devenait la mesure ou le
réalité » de son objet, mais, en tout cas, la « conformité » d’aucune
vérité
avec son objet. Les rapports seuls sont certains
eprésenter dans sa « relation » avec la nature de l’esprit humain. La
vérité
scientifique en soi n’est donc pas d’un autre ord
La vérité scientifique en soi n’est donc pas d’un autre ordre que les
vérités
qu’on l’a vue quelquefois essayer, non seulement
une consistance quasi dogmatique, et, pour cela, d’en soustraire les
vérités
à toute possibilité de changement ou même d’évolu
ils eussent dit volontiers, en parodiant un mot de Bossuet, que toute
vérité
, du moment et par cela seul qu’elle était sortie
nt eux-mêmes plus radicalement. Ce qui revient à dire que si quelques
vérités
, très générales, demeureront éternellement les mê
’art de compliquer ou d’embrouiller les questions. Ce n’est pas, à la
vérité
, que la solution de la difficulté soit aisée, et
relation » de ces notions, et le principe lui-même n’a de sens ou de
vérité
qu’en fonction de ces relations. Mais ces relatio
e est toujours la même en ses opérations, il n’en résulte pas que les
vérités
dont elle est capable soient toutes de la même na
t, de la « totalisation de l’expérience humaine », le critérium de la
vérité
. La vérité, c’est l’acquêt de l’expérience humain
totalisation de l’expérience humaine », le critérium de la vérité. La
vérité
, c’est l’acquêt de l’expérience humaine, que d’ai
nt en elle tout ce qu’il faut pour se corriger ou se redresser. Si la
vérité
n’est en effet que la « totalisation de l’expérie
ez pas. « Rien ne peut faire que je n’aie pas aimé, cherché et dit la
vérité
. » Vous entendez : la vérité. Laissez là Spinoza,
que je n’aie pas aimé, cherché et dit la vérité. » Vous entendez : la
vérité
. Laissez là Spinoza, Hegel et Stuart Mill, jeunes
tuart Mill, jeunes hommes en effort vers la compréhension. Ici est la
vérité
. Voici Thouvenin qui s’avance vers la rampe, en b
s’avance vers la rampe, en bonne lumière, et près du souffleur : « La
vérité
, la vérité absolue, voulez-vous la savoir ? Ce n’
rs la rampe, en bonne lumière, et près du souffleur : « La vérité, la
vérité
absolue, voulez-vous la savoir ? Ce n’est pas, et
s la savoir ? Ce n’est pas, etc. etc. ; c’est, etc. etc. La voilà, la
vérité
. » Ouvrez le catéchisme. Le succès du théâtre de
pas de cette extraordinaire faculté de Dumas : Suggérer qu’il sait la
vérité
, la solution des difficultés morales, qu’il va él
acilement et vite mon parti. Cependant, Monsieur, je ferais tort à la
vérité
, si je ne disais pas que j’ai éprouvé, au milieu
e me sens presque involontairement amené à suivre un certain ordre de
vérités
et je ne trouve que là les réflexions dont mon es
’achèvement de mon 1er art. sur la Div. Épopée : je n’ai eu, en toute
vérité
, que quelques lignes à ajouter. J’espère pouvoir,
u siècle ont, avant celui-ci, parlé du christianisme avec amour, avec
vérité
même, sans pouvoir être pour cela comptés parmi l
principe ; elle ne peut donc pas les peindre, ou elle les peint sans
vérité
et sans vie ; car en aucun genre, sa puissance ne
n intérieure. Des passions générales ont souvent été rendues avec une
vérité
si flagrante, qu’il ne semblait pas que le poète
c’est pour cela que tous les jours des écrits religieux pleins d’une
vérité
profonde n’ont aucun sens pour certains lecteurs.
hoses, joies, douleurs, confusion, remords, amour, espérance, ont une
vérité
irrécusable, et quelquefois poignante. C’est, sou
ans la prière, j’ose à peine ici vous dire : Conseillez-moi !… Quelle
vérité
! quelle cruelle vérité ! Ce sont des traits semb
eine ici vous dire : Conseillez-moi !… Quelle vérité ! quelle cruelle
vérité
! Ce sont des traits semblables qui font le vrai
e passage de la seconde affection à la troisième est expliqué avec la
vérité
la plus instructive et la plus triste. Cette dégé
re ; et il nous semble que toute personne qui a été affranchie par la
vérité
, doit sentir le besoin, si elle vient à en parler
payer cher aux jeunes gens ces sagesses précoces de langage. Bien des
vérités
qu’on croit savoir de reste et tenir, si elles vi
s impures, même dans le plus haut monde. Ce dernier morceau est d’une
vérité
terrible.) Dans cette disposition intérieure de
ommander au lecteur quelques pages admirables (II, 166-171) sur cette
vérité
: que tous les défauts réels qui, selon le monde,
rien pourtant n’est tranquille ; il y a le mouvement douloureux de la
vérité
incessamment élancée, incessamment refoulée ; ref
mais par quoi donc ? Ah ! l’erreur n’est pas le seul contraire de la
vérité
morale. Cette vérité est une vie… ; avant d’arriv
Ah ! l’erreur n’est pas le seul contraire de la vérité morale. Cette
vérité
est une vie… ; avant d’arriver jusqu’aux ténèbres
re que quand elle sera une vie. Et que seraient donc les luttes de la
vérité
, et qu’est-ce qu’auraient de sublime ses saintes
avait à combattre que l’erreur et à conquérir que l’intelligence ? La
vérité
(et nous parlons ici de la vérité humaine, de ce
à conquérir que l’intelligence ? La vérité (et nous parlons ici de la
vérité
humaine, de ce qui fait que l’homme lui-même est
ons ici de la vérité humaine, de ce qui fait que l’homme lui-même est
vérité
) est une transformation de l’être qui la reçoit.
, c’est ce qui fait leur valeur, et la valeur de l’homme lui-même. La
vérité
, c’est l’ordre, c’est l’harmonie, c’est la paix,
on de son talent, n’est pas, dans les Pensées d’Août, une lutte de la
vérité
contre l’erreur. Il y a peu d’erreur dans ce livr
ait négatif, s’il acquiesçait sans s’attacher, si, laissant passer la
vérité
, il ne la retenait pas, s’il n’en était ni touché
à faire ; où les illusions mondaines sont dissipées, le besoin de la
vérité
profond et sincère, les éléments de cette vérité
ées, le besoin de la vérité profond et sincère, les éléments de cette
vérité
présents, ses conséquences pressenties, avouées,
apparence ; il est des moments, des situations, où c’est respecter la
vérité
que de s’interdire de l’arborer trop haut ; on l’
irons pas celui-ci sans remercier l’auteur d’avoir ouvert à la grande
vérité
un sentier de plus vers le monde. Il n’est pas le
de spéculation, un système que chacun remanie à son tour ; c’est une
vérité
relative, que toute altération transforme en erre
yntaxe ; l’essentiel à ses yeux, son unique souci, est de rendre avec
vérité
son idée, et ce qui est plus difficile, son impre
dans son système (qui n’a que le tort d’être un système) un fonds de
vérité
qu’il a développé avec bien de la grâce dans son
onvenons-en, la thèse fût-elle vraie, l’auteur a payé trop cher cette
vérité
, par l’abandon momentané des principes qu’il aime
l il reconnaissait que sa thèse n’était pas vraie, car où donc est la
vérité
qui coûte la vie à une autre vérité ? J’absous vo
ait pas vraie, car où donc est la vérité qui coûte la vie à une autre
vérité
? J’absous volontiers l’intention ; mais je dénon
e va au-devant des conclusions, elle a préparé une place à toutes les
vérités
successives. La première condition pour bien écri
ndains sont de tout temps les mêmes sur certains chapitres : moins la
vérité
en soi, que la considération ; moins la vertu, qu
nce vers les clartés du dix-septième, où il reconnaît sans hésiter la
vérité
morale et l’unique solution des problèmes de la v
assez ; car ils ne voient plus, dans cette vie d’hier, la portion de
vérité
qui les affermissait dans l’erreur, le terrain ne
e est elle-même une pensée ; et bien que son point de départ soit une
vérité
révélée, et que, par conséquent, elle ne dispose
le est, de fait, l’éclectisme par excellence, comme nécessairement la
vérité
doit l’être. Ceci suppose que le christianisme es
ement la vérité doit l’être. Ceci suppose que le christianisme est la
vérité
, et tout le monde ne nous l’accordera pas ; à la
ue de leur préoccupation ou de leur art, que chaque objet qui a de la
vérité
a de la poésie, mais qu’il est absurde de vouloir
dissimuler l’absence d’autres éléments non moins importants, et de la
vérité
même. C’est ce qui était arrivé à l’époque dont n
ion constante des mêmes formiles et le retour constant au dépôt de la
vérité
, mais par la similitude de l’inspiration dans la
je vois l’Église ; derrière Saint-Cyran, je ne vois rien, rien que la
vérité
. Cet homme avait trouvé dans le christianisme ce
: il a souci de cette terre, de la réalisation historique des grandes
vérités
chrétiennes ; il s’en occupe dans l’histoire qu’i
Jansénius songeait plus particulièrement à la nécessité de l’entière
vérité
dans la doctrine ; lui, il tient surtout à la néc
dans la doctrine ; lui, il tient surtout à la nécessité de l’entière
vérité
dans la guérison. Parmi les réformateurs célèbres
et souvent vous aurez lieu d’admirer la justesse dans l’audace et la
vérité
dans le délire. La réalité humaine, voilà ce que,
progrès ne peut être que la marche du monde des intelligences vers la
vérité
, laquelle exclusivement et infailliblement renfer
lle des plaisanteries, c’est véritablement épouser le désespoir. À la
vérité
, tous ceux qui sont livrés à cette conviction ne
e elle-même, coupe aride qu’il présente sans cesse au bonheur et à la
vérité
, comme à une rosée du ciel, puisse jamais se comb
nte, cœur exalté, vous ne savez pas encore épeler dans le livre de la
vérité
. Vous portez en vous, tout endormie, une idée ter
Ce n’est pas le ciel, mais ce n’est plus la terre. » Mais hors de la
vérité
, où est la sainteté de l’art ? N’y a-t-il donc po
de la vérité, où est la sainteté de l’art ? N’y a-t-il donc point de
vérité
dans le drame d’Ahasvérus ? Certes, il y en a bea
le drame d’Ahasvérus ? Certes, il y en a beaucoup ; beaucoup de cette
vérité
dont la littérature de nos jours est saturée ; ca
ité dont la littérature de nos jours est saturée ; car, en deçà de la
vérité
qui console, il y a, à la disposition de tous, la
n deçà de la vérité qui console, il y a, à la disposition de tous, la
vérité
qui désespère ; et de celle-là, l’ouvrage de M. Q
fin, il l’a trouvé misérablement pauvre et impuissant ; mais dire la
vérité
qui désespère, c’est faire la moitié du chemin ve
dire la vérité qui désespère, c’est faire la moitié du chemin vers la
vérité
qui console, c’est indiquer, d’un doigt tendu ver
nué, leur inépuisable tourment. Mais une réponse à ces questions, une
vérité
qui ne soit pas négative, une consolation de l’in
en particulier dans un moment donné, et qui enseigne à l’humanité des
vérités
dont la découverte ne peut s’expliquer par aucun
nements du Christ que se trouvent plus pures et à plus forte dose les
vérités
de cette religion idéale, dont toutes les religio
ans toutes les religions quelque trace ou quelque pressentiment de la
vérité
, en refusant au christianisme un lieu, une date,
ment en tous sens. Erreur de principe, puisque c’est substituer à des
vérités
complètes et fécondes des vérités incomplètes et,
ipe, puisque c’est substituer à des vérités complètes et fécondes des
vérités
incomplètes et, par là même, stériles. Ces observ
’est une erreur monstrueuse et mortelle et, en revanche, que s’il est
vérité
, c’est la vérité par excellence, la vérité des vé
onstrueuse et mortelle et, en revanche, que s’il est vérité, c’est la
vérité
par excellence, la vérité des vérités. Il a donc
en revanche, que s’il est vérité, c’est la vérité par excellence, la
vérité
des vérités. Il a donc semé dans le monde, il y s
e, que s’il est vérité, c’est la vérité par excellence, la vérité des
vérités
. Il a donc semé dans le monde, il y sème encore o
moins ; et, par une conséquence nécessaire, il faut ou adopter cette
vérité
sans réserve, ou la rejeter absolument ; et, comm
mortelle durée ; si, pour lui, le christianisme est le seul nom de la
vérité
religieuse, morale et sociale ; alors, nous lui d
le, une juste appréciation de notre situation morale. Il n’y a que la
vérité
qui soit féconde ; il n’y a, si nous osons nous e
ui soit féconde ; il n’y a, si nous osons nous exprimer ainsi, que la
vérité
qui soit vraie, c’est-à-dire qui produise des eff
ingénieuses, artistement combinées, ne donnent pas pour résultat une
vérité
. La vie humaine ne peut s’organiser solidement su
il nous apportait une religion, et une religion ne se compose pas de
vérités
qui écrasent ; une religion relie, et l’on ne peu
uence chrétienne, on ne conciliera jamais bien l’inflexibilité que la
vérité
réclame avec les accommodements journaliers sans
admirer cette espèce de courant qui fait dériver incessamment vers la
vérité
ceux que leurs opinions en éloignent le plus ! Pa
n système qui ne porte quelque trace de ce charme secret qu’exerce la
vérité
sur nous en dépit de nous-mêmes. Toujours nous ac
déjà dit, quelque chose d’inconnu nous rentraîne incessamment vers la
vérité
. Pourquoi encore ? parce que le mot de rédemption
ceux qu’une plus heureuse dispensation a placés au centre même de la
vérité
, cette dure parole : « Tu n’as point de part avec
tons pressés d’y convier tous les hommes, est-ce donc que rien, de la
vérité
, n’a pénétré en nous ? Est-ce qu’à notre insu, ce
me fasse réfléchir sur son importance, et conduise à le soupçonner de
vérité
; qu’au lieu d’arracher de l’arbre, et de planter
ue les poètes, en appliquant leur art à une religion qui n’est pas la
vérité
, l’altèrent, alors même qu’elle est pour eux un o
i « il n’y a nulle variation, ni aucune ombre de changement162 » ; la
vérité
ne peut jamais être contredite par la réalité ; r
re elle. Si donc, comme dans la première de nos deux suppositions, la
vérité
se trouve en quelque religion (or, la vérité veut
os deux suppositions, la vérité se trouve en quelque religion (or, la
vérité
veut dire ici toute la vérité, puisqu’une vérité
é se trouve en quelque religion (or, la vérité veut dire ici toute la
vérité
, puisqu’une vérité partielle n’est autre chose qu
que religion (or, la vérité veut dire ici toute la vérité, puisqu’une
vérité
partielle n’est autre chose qu’une erreur, et que
re chose qu’une erreur, et que même l’erreur n’est autre chose que la
vérité
partielle ou scindée), la vérité, dis-je, ou Dieu
me l’erreur n’est autre chose que la vérité partielle ou scindée), la
vérité
, dis-je, ou Dieu, se trouve en quelque religion,
e le poète s’absorbe et s’annule dans le fidèle, et la poésie dans la
vérité
. Qu’on n’aille pas s’y tromper : les paroles que
ire, d’attente, une manière d’occuper ou de dissimuler un vide que la
vérité
seule peut remplir, tellement qu’une fois la véri
er un vide que la vérité seule peut remplir, tellement qu’une fois la
vérité
installée, la poésie se retire d’elle-même et s’é
e de la grande révolution qui vient faire de cette âme un trône de la
vérité
. Même alors, nous le croyons, les conditions esse
érité. Même alors, nous le croyons, les conditions essentielles de la
vérité
subsistent. Mais la question suscitée par M. Quin
complément nécessaire du monde de la nature ; admettez un monde de la
vérité
, mais de la vérité pleine et triomphante, celui-l
re du monde de la nature ; admettez un monde de la vérité, mais de la
vérité
pleine et triomphante, celui-là aussi aura ses do
ourquoi s’interdirait-elle encore cet univers mixte, renouvelé par la
vérité
, mais humain pourtant et naturel, où elle peut se
l’espace et de l’essor, sans être jamais obligée de se prendre à ces
vérités
centrales d’où la lumière et la vie s’épanchent d
même ne se voit point. Il y a donc de la poésie possible autour de la
vérité
. Sans doute il resterait à dire à quelles conditi
tenons à ces termes, la poésie n’aurait point à se retirer devant la
vérité
, mais seulement devant ce qui la rétrécit ou la d
t ? Que devenait cette fable, envisagée comme l’image, non plus de la
vérité
, mais au moins d’une vérité ? Ce qu’elle devenait
, envisagée comme l’image, non plus de la vérité, mais au moins d’une
vérité
? Ce qu’elle devenait, il ne nous est pas aisé de
du Très-Haut et la délivrance de l’humanité ; ils le persuadent de la
vérité
de leurs paroles en l’emportant, à travers les sp
donné ; il se le donne à soi-même une seconde fois ; il s’en fait une
vérité
de sentiment et d’expérience ; et, chose remarqua
if au plus haut degré, l’auteur n’est pas pour cela moins fidèle à la
vérité
objective. Il la reproduit même d’autant mieux ;
s. L’ouvrage n’est pas volumineux, puisque ces deux tomes, forts à la
vérité
, ne nous mènent que jusqu’à la mort de Louis IX ;
nt on avait affublé le moyen âge, mais rejetant aussi cette prétendue
vérité
, basse et laide, qu’une réaction historique, trop
es. Héritage et souvenir de l’invasion, elle ne représentait plus une
vérité
. Il y avait une nation française ; il lui fallait
st heureux de les rencontrer ; ces convictions, c’est une vie ; et la
vérité
chrétienne, qui les domine et à qui elles doivent
degré de foi morale est le point de départ et le premier pas vers la
vérité
religieuse. Il y a un rapport étroit entre la rec
on ; qu’il n’y eût pas, en un mot, dans notre nature une puissance de
vérité
suffisante pour cette glorieuse immolation. Heure
temps, et constatent qu’il n’y a pas seulement des réalités, mais des
vérités
. Nos beaux esprits modernes ont trop l’air de cha
r personnellement, c’est remettre, peu virilement, les intérêts de la
vérité
entre les mains du temps ; et si vous regardez de
quoi qu’on nomme le temps, implique une profonde indifférence pour la
vérité
, si ce n’est la négation de la vérité même. L’aut
e profonde indifférence pour la vérité, si ce n’est la négation de la
vérité
même. L’auteur de l’Histoire de France n’attend q
voir, les nerfs tendus et la sueur au front, gravir lentement vers la
vérité
, ne suscitait dans le cœur des pensées qui ne lai
le glorieux accomplissement des destinées de la France. » Et c’est la
vérité
. J’avais lu ces trois volumes, je viens de les re
n’est la loi unique ; la littérature est aussi une chose sociale ; la
vérité
esthétique n’est pas plus individuelle de sa natu
é esthétique n’est pas plus individuelle de sa nature que toute autre
vérité
, et la part de la liberté, ici comme ailleurs, es
s semble, à plus d’une injustice ; mais dans l’injustice même, que de
vérité
! que de psychologie ! que le profil, dans son ex
elet, est en proie à un immense ennui. Et il y aurait encore moins de
vérité
que de convenance à appliquer ici un vers bien co
expression de leur temps et des agents libres et importants. Ces deux
vérités
sont également évidentes. Ni Louis ni Charles ne
ndeur que de pénétration, et sans autre préoccupation que celle de la
vérité
. L’un et l’autre ressortent de cette étude un peu
Mais l’indépendance n’est qu’une des conditions d’un bon jugement. La
vérité
, et, lorsqu’il s’agit de juger les actions des ho
. La vérité, et, lorsqu’il s’agit de juger les actions des hommes, la
vérité
morale, en fait le véritable prix. Nous voulons t
s, la vérité morale, en fait le véritable prix. Nous voulons toute la
vérité
sur l’homme et sur les principes ; nous prétendon
i s’est passé était selon la nécessité absolue, c’est-à-dire selon la
vérité
et selon Dieu ? Ils ont coutume, nous le savons,
eur développement ultérieur. Rien, en politique, n’est vrai que d’une
vérité
relative ; il n’y a qu’une vérité absolue, étoile
en politique, n’est vrai que d’une vérité relative ; il n’y a qu’une
vérité
absolue, étoile polaire autour de laquelle tourne
emblent avoir servi le genre humain, non pas elles toutefois, mais la
vérité
mêlée avec elles. Ce n’est que dans la vérité cen
lles toutefois, mais la vérité mêlée avec elles. Ce n’est que dans la
vérité
centrale qu’il n’y a point d’approximation, d’inc
réformée, considérées dans leur caractère religieux. On s’étonne à la
vérité
que l’auteur ait pu croire que les partisans séri
n’est pas pour cela plus intelligible. Mais ce qui est vrai et d’une
vérité
profonde, c’est d’avoir remarqué que « les hérési
œuvre des réformateurs eût été inconséquente et vaine ; mais toute la
vérité
sur la Réformation, ou pour mieux dire, toute la
ivers, excepté le cœur de l’homme, est disposé pour le triomphe de la
vérité
; c’est que les choses sont plus fortes que les h
loi d’un très grand talent ; on ne doit le mettre qu’au service de la
vérité
. Ici, qu’on ne se méprenne pas sur notre pensée.
notre pensée. Nous ne distinguons point en ce moment, dans le mot de
vérité
, le sens littéraire du sens moral ; et si l’on pr
chrétienne pour lui par l’impression qu’il en reçoit. Il y trouve une
vérité
complète dans son genre et précieuse, la vérité d
çoit. Il y trouve une vérité complète dans son genre et précieuse, la
vérité
dans la représentation de l’erreur. Il ne sera pa
ont leur racine dans notre nature, qui, du moins comme fait, est une
vérité
, et, à partir du fait de la chute, une nécessité
reurs sont des erreurs humaines ; il faut même convenir qu’il y a une
vérité
à la racine de chacune d’elles ; car elles ne son
pas le christianisme au sérieux, et si ce n’est pas vous jouer de la
vérité
, c’est jouer avec la vérité. Est-ce là ce que vou
ieux, et si ce n’est pas vous jouer de la vérité, c’est jouer avec la
vérité
. Est-ce là ce que vous appelez les immunités de l
vous appelez les immunités de la poésie ? où sont alors celles de la
vérité
? Si vos fictions font un effet très positif, vot
est devenu pour lui une seconde conscience ; or ce n’est que sauf les
vérités
que nous portons dans notre conscience que nous p
Louis XI. Cela ne serait pas supporté. Il y a même plus : de grandes
vérités
historiques sont encore à l’état de paradoxes ; c
, vrai ou faux, mais un et indivisible dans sa fausseté comme dans sa
vérité
. Niez-le, si vous voulez (et que ce soit en prose
pécheurs morts sans repentir. C’est ce sentiment, non pas seul, à la
vérité
, qui a créé dans l’Église romaine le dogme du pur
dit encore, « de le ramener d’entre les morts262. » L’Écriture, à la
vérité
, leur parle d’une seconde crucifixion du Christ.
népuisable comme l’âme, inépuisable comme la malice de l’ennemi de la
vérité
, et n’aurait point de fin si ce monde ne finissai
r combien il est difficile de se tenir constamment en garde contre la
vérité
, et de n’y pas retomber de loin en loin dans la s
conséquences que du principe. On le voit glisser à tout moment de la
vérité
dans l’erreur, et la première, trop souvent, ne s
u faire dire à l’un des élus, qui pourtant est à la source même de la
vérité
: Si tu m’aimes en Dieu, viens me chercher toi-m
une joie douce, noble, pleine de majesté, c’est un goût sublime de la
vérité
et de la vertu qui le transporte : ils sont sans
a fait entrevoir à l’horizon lointain de la doctrine évangélique une
vérité
sublime : c’est que toute la création est en trav
s de tous les exemples et de tous les précédents, il n’y avait pas la
vérité
, règle universelle et absolue. On dit que M. Soum
lopstock non seulement ménage, mais consacre la plus fondamentale des
vérités
du christianisme, c’est que le bienfait de la réd
la vertu, la puissance du repentir, voilà, dans le christianisme, la
vérité
vivante ; voilà celle qui rend le christianisme h
étien est toujours intéressant, et même toujours vrai, au moins d’une
vérité
morale. Eh bien ! c’est de cette vérité-là (la pl
toujours vrai, au moins d’une vérité morale. Eh bien ! c’est de cette
vérité
-là (la plus précieuse de toutes) qu’est vrai l’ép
et je hasarde comme une simple fiction ce qu’il enseignait comme une
vérité
. » Les entraves de la réalité n’existent point p
Dieu contre le néant d’un rêve épique ? pourquoi invoquer l’éternelle
vérité
à propos d’un livre où l’auteur a écrit lui-même
drissez-vous à ce mensonge ; regrettez que ce mensonge ne soit pas la
vérité
; faites, de loin, la révérence à la vérité, mais
e mensonge ne soit pas la vérité ; faites, de loin, la révérence à la
vérité
, mais vivez avec le mensonge ! Si ce n’est pas ce
tation des scènes animées de la vie intérieure, et qu’on n’a cru à la
vérité
du drame qu’à force de s’identifier avec le rôle
doux de démêler, et c’est un devoir de signaler, l’action pure de la
vérité
sur l’âme individuelle, dans tous les cas où il e
ère irrécusable ce que peut, dans l’absence de tout intermédiaire, la
vérité
mise en contact avec l’âme ou l’intelligence ? Le
hantement de l’imagination. Heureux, néanmoins, l’homme qui reçoit la
vérité
par toutes ses facultés à la fois ! pour qui elle
nous précipite en aveugles, en heureux aveugles ! à la rencontre des
vérités
austères de la révélation. C’est par ce miel goût
rtie de celui qui le professe ; si, possédant en soi l’avantage de la
vérité
objective, il a en même temps une réalité subject
u’il n’est qu’une abstraction en dehors de celui qui la proclame, une
vérité
apprise par cœur et non par le cœur, nous préféro
prise par cœur et non par le cœur, nous préférons de beaucoup à cette
vérité
sans vie, sans personnalité, à cette vérité qui n
érons de beaucoup à cette vérité sans vie, sans personnalité, à cette
vérité
qui n’est point encore faite âme, nous lui préfér
reur à laquelle on croit ; une telle erreur a plus de droit au nom de
vérité
que la vérité même avant que nous nous soyons ide
e on croit ; une telle erreur a plus de droit au nom de vérité que la
vérité
même avant que nous nous soyons identifiés avec e
instinct il exprime à flots purs de ces anciens écrits, humains à la
vérité
, mais composés par de vrais confesseurs de Jésus-
y désirerait certains principes plus distinctement aperçus, certaines
vérités
plus nettement articulées, certaines conséquences
u’involontaire et inconsciente ! Et quelle précieuse confirmation des
vérités
rédigées par la foi réfléchie, par la piété savan
ar la foi réfléchie, par la piété savante, quand on les retrouve, ces
vérités
, toutes chaudes et toutes palpitantes, au fond d’
n ne peut pas exagérer, au contraire, on reste toujours en deçà de la
vérité
, en décrivant ce printemps de la grâce que l’Évan
e mouvements et de toutes sortes de magies, ne contiennent au fond ni
vérité
divine ni sagesse. Et quand ce ne sont point de c
ile, trop ardu, et poussant les esprits vers une recherche ardente de
vérités
qu’on trouverait si complètes dans la simplicité
rités, aussi longtemps qu’il ne se serait pas dit : elle seule est la
vérité
, rien que la vérité, toute la vérité, son christi
ps qu’il ne se serait pas dit : elle seule est la vérité, rien que la
vérité
, toute la vérité, son christianisme serait à la m
rait pas dit : elle seule est la vérité, rien que la vérité, toute la
vérité
, son christianisme serait à la merci de beaucoup
eur expression, surtout lorsque dans cette expression est celle de la
vérité
qui nous sauve. Les idées auxquelles Dieu a confi
en soi-même ; rien ne l’est que par le fait de notre nature. Mais les
vérités
par lesquelles nous devons être régénérés et sauv
me protestant), soit que nous n’ayons pas donné assez d’attention aux
vérités
de sa Parole pour en obtenir une connaissance exa
e pèche le christianisme d’Arthur : il n’altère point positivement la
vérité
révélée, mais il ne l’examine point assez, il ne
s, puisque, dans cet ordre de choses, tout ce qui est différent de la
vérité
est le contraire de la vérité. C’est ainsi que l’
choses, tout ce qui est différent de la vérité est le contraire de la
vérité
. C’est ainsi que l’idée générale d’expiation l’a
tres âmes, la précision, qui, après tout, n’est qu’un autre nom de la
vérité
, ne sera pas indispensable pour déterminer une co
la vôtre ? Hélas ! la plus claire, la plus complète énonciation de la
vérité
religieuse manque trop souvent son effet sur les
douteux, en émoussant, par le vague des expressions, la pointe de ces
vérités
qu’on ne peut trop aiguiser ? N’est-ce donc pas a
d’où vous devez conclure que, tout en acceptant, chacun pour nous, la
vérité
dans la forme et sous l’aspect que Dieu a jugés s
aspect peuvent être inintelligibles ; qu’il faut leur présenter cette
vérité
sous la forme non individuelle, non subjective, m
L’ordre peut se rendre odieux par la manière dont il s’impose ; et la
vérité
sociale peut devenir mensonge. Des esprits impati
eligion, l’ordre social par conséquent, devinrent choses officielles,
vérités
de convention. La littérature de cette époque est
térialisme n’a organisé une société. Il faut périr, ou se rendre à la
vérité
. Mais qu’à ce moment même, les débauches de la pe
remarqué que cette recherche est celle d’une intelligence altérée de
vérité
, avide de convaincre et d’être convaincue, et qui
tendances contre lesquelles M. Walsh s’élève avec tant de force. À la
vérité
, nous n’avons lu ni le Dieu inconnu, ni aucune de
serait qu’un lieu commun, irritant quoique usé ; car il est certaines
vérités
qui ne perdent jamais leur aiguillon. M. Souvestr
i est au-dessus de l’histoire et du roman, c’est la déclaration de la
vérité
éternelle, qui a donné hautement l’avantage à la
ntérêt se tire essentiellement de la peinture des caractères et de la
vérité
dramatique des détails. Il nous suffira de dire q
saire au dessein que je suppose, et la poésie n’est que l’éclat de la
vérité
; mais c’est se proportionner aux statures moyenn
er le vrai dans l’inouï ; demain je m’attacherai à ces tableaux d’une
vérité
naïve et poignante, où chaque détail, vérifié par
vive, de la cause contraire. Je me trompe : il y a toujours, dans une
vérité
frappante de dessin et de coloris, quelque chose
cette idée est, en morale, la porte qui s’ouvre entre l’erreur et la
vérité
. Mais cette porte, il faut la passer. Or, l’idée
pour faire prendre ce dessein au sérieux par tous les lecteurs. À la
vérité
, l’auteur a pu être bien aise de faire une expéri
s le fond de la doctrine évangélique ; qu’il n’a ramassé que quelques
vérités
de détail ou d’application autour de la vérité ce
ramassé que quelques vérités de détail ou d’application autour de la
vérité
centrale ; que l’Évangile, tel qu’il le conçoit,
une énergie étonnante. Il faudrait remonter à Pascal pour trouver des
vérités
aussi vastes, concentrées dans un si petit espace
ilosophie, ne sait pas que ce public existe. Qu’on puisse tirer de la
vérité
des effets utiles, il ne l’a jamais soupçonné. À
eut-être tout, peut-être rien. Peu lui importe ; il n’ôtera rien à la
vérité
. Philosophe immoral ! dites-vous. Eh bien, je pre
tatives, meurtrières maudites de la certitude ; et si, par hasard, la
vérité
se rencontre chez elles, nous irons prendre chez
, la vérité se rencontre chez elles, nous irons prendre chez elles la
vérité
. Elle s’y rencontre. Nos idées sont si bien repré
véritable, qu’elle est la puissance même de penser. Pour rendre cette
vérité
sensible, prenons une idée sensible. Vous voilà a
t désert. La place manque pour énumérer les preuves multipliées d’une
vérité
si certaine. Le lecteur nous permettra de ne poin
de la perception extérieure, de ses précédents, de ses suites, de ses
vérités
, de ses erreurs, jaillit cette phrase dix fois ré
orrespondante à un objet réel, opération qui mène par l’illusion à la
vérité
, qui trompe l’homme pour l’instruire, et, par les
a sensation ? Par quelle mécanique admirable la nature tire-t-elle la
vérité
de l’erreur ? Comment naissent ces trompeurs dont
fait certain, qu’il a détruit des découvertes fécondes, et décrié des
vérités
visibles, qu’il a réduit la théorie de la percept
sprits et abattre les sceptiques, il a mutilé la science et réfuté la
vérité
. On vit un jour un cheval plein de feu, d’orgueil
de crimes en histoire, et personne non plus parmi ces assassins de la
vérité
, qu’on ne traîne pas à l’échafaud, ne les commit
’est contre un tel obstacle à la bienvenue et à l’établissement de la
vérité
que M. de Chalambert s’avise de lutter aujourd’hu
oui, besoin est de quelque chose de plus que de cette phrase dont la
vérité
trop banale ne saurait entamer la carapace de pré
comme un attentat… » Très certainement, rien n’est plus vrai et d’une
vérité
plus élémentaire, mais rien aussi n’est d’une vér
us vrai et d’une vérité plus élémentaire, mais rien aussi n’est d’une
vérité
plus impuissante sur la masse des esprits, qu’une
itique des faiseurs d’histoires, ce que c’était, conscience à part et
vérité
divine à part, que le catholicisme en France, qua
ndra rien aux catholiques sur le fond des choses, n’imposera point la
vérité
à ceux-là qui la méconnaissent. Nous ne savons ri
aient mieux prouvé, que ses causes encore, combien elle était dans la
vérité
. Le nouvel historien, se contentant, comme la Lig
yons même qu’il appartenait à un historien de la Ligue de rétablir la
vérité
de physionomie dans une si facile et si fausse gr
sont illuminés de conscience, pour lesquels ce qui avait été l’unique
vérité
devint l’erreur. L’esprit nouveau était né ; et l
encore la douleur de cet enfantement. Le moule, — aussi large que la
vérité
, aux yeux du moyen âge, indiscutablement étroit à
rompu. Certains d’entre les libérés eurent bientôt l’intuition d’une
vérité
nouvelle : que le monde ne pouvait être enfermé d
yons-nous, de réaffirmer à toute occasion ce que nous croyons être la
vérité
, il n’est point de participation trop humble à un
ation dont s’atténue l’expression de sa pensée ; nous avons besoin de
vérités
plus brutales et plus radicales, dont l’équivoque
en de parvenir à la mise en valeur du vrai. Et si la découverte de la
vérité
a l’importance positive que je lui attribue, peut
sont perdues, devenu sceptique… comme lui, par amour tremblant de la
vérité
, il ne nous a donné pour tout résultat que le pet
e vertige. Édouard Fournier, qui s’est fait sceptique par amour de la
vérité
, non de la vérité morale, de la grande vérité d’e
Fournier, qui s’est fait sceptique par amour de la vérité, non de la
vérité
morale, de la grande vérité d’ensemble et d’effet
eptique par amour de la vérité, non de la vérité morale, de la grande
vérité
d’ensemble et d’effet, mais de la petite vérité m
morale, de la grande vérité d’ensemble et d’effet, mais de la petite
vérité
matérielle, incertaine et pharisaïque, Édouard Fo
s hommes, avec tout ce qui cache à leurs faibles yeux la pointe de la
vérité
, avec tous les impedimenta de l’histoire, et les
entomologiste de mots ! Au point de vue absolu de l’histoire et de sa
vérité
morale, comme au point de vue de son autorité et
Poucet de l’érudition atomistique, qui va à la picorée des miettes de
vérité
semées dans les ornières des chemins, en ramasse
de plus beau, en effet, que d’écrire bravement ce qu’on croit être la
vérité
, et de l’écrire pour soi et pour elle, sans se pr
ialisme essaie encore d’organiser, fait éclater de plus en plus cette
vérité
: c’est que si le Matérialisme dissout les philos
i que la « révélation des lois de notre entendement, c’est-à-dire des
vérités
de sens moral et de sens commun, et dont le princ
st bien quelque chose, mais cela est-il philosophique dans le sens de
vérité
que nous donnons à ce mot, nous qui nous vantons
que je trouve sous sa plume, je la connais, et puisqu’il s’agit de la
vérité
, je ne suis pas honteux de dire qu’elle m’épouvan
pression de cette idée du sens commun prise comme criterium de toute
vérité
, et que tous les esprits faussés par une révolte
r un criterium absolu et universel, comme doit être tout criterium de
vérité
. Puisque le Dr Athanase Renard est chrétien, il n
être à voir boire aux contemporains de son heure dernière le verre de
vérité
qu’il leur verse, et qu’ils ne boiront pas !
e sans avantages, se sont entièrement livrés à l’examen rigoureux des
vérités
naturelles. La division des gouvernements, sans d
perçante dans le malheur, dans cet abîme de la nature, où toutes les
vérités
se découvrent à l’œil qui sait les y chercher. Le
vec les souffrances de l’enfer, est une idée tout à fait neuve. Cette
vérité
dans les expressions de l’amour et les tableaux d
é de se tromper ; il faut un grand talent pour ne pas s’écarter de la
vérité
, en peignant une nature au-dessus des sentiments
ecque et la galanterie française, se font un genre où la nature et la
vérité
sont évitées avec un soin presque scrupuleux. En
endance dans les relations avec elles. Enfin, pour faire admettre des
vérités
philosophiques dans un pays où elles ne sont poin
Peut-être un détour était-il quelquefois nécessaire pour enseigner la
vérité
. Peut-être fallait-il faire dire aux anciens ce q
littéraire, l’on se tromperait en croyant donner plus de piquant aux
vérités
philosophiques par le mélange des personnages et
enchaînement de pensées entièrement nouvelles ? D’ailleurs toutes les
vérités
sont susceptibles d’évidence, et l’évidence ne fa
ouvoir d’un chef ; mais pour faire des progrès dans la carrière de la
vérité
, il faut que chaque homme y marche de lui-même, g
e ; ils laissaient à Lope de Véga sa verve, et tout ce qui échappe de
vérités
à un génie heureux, malgré son public et malgré l
e délicat, est l’aveu involontaire que nous sommes touchés de quelque
vérité
. Nous rions intérieurement quand le personnage de
age, sa voix, et n’a que l’esprit qu’il peut. En même temps, et comme
vérité
dernière, la comédie a trouvé sa morale. Chacun p
intrigue artificielle des caractères d’où naissent des situations. La
vérité
de la vie remplaçait la vérité de convention. La
tères d’où naissent des situations. La vérité de la vie remplaçait la
vérité
de convention. La création du Sganarelle de l’Éco
s n’ont des défauts de Sganarelle que tout juste assez pour goûter la
vérité
de ce caractère, et ils ont assez de bonnes quali
s pour être en droit d’applaudir à la façon dont Molière le punit. La
vérité
voulait qu’il ne fût pas ménagé. Il n’y a pas, Di
es yeux. Il n’est conte fait par elle qu’il ne soit prêt à tenir pour
vérité
. Elle a voulu, dit-elle, prêter sa chambre à Léon
désordre. Mais, écrivant pour la comédie, il n’a pas voulu rendre la
vérité
triste pour la rendre plus forte : il a donné pou
ui respectent ce qu’ils aiment ; et c’est encore un trait charmant de
vérité
qu’elles aient conservé, malgré leurs précepteurs
i veulent être vus de loin, sont çà et là empâtés. Il a craint que la
vérité
de la nature ne fît pas assez d’effet ; il l’a qu
est bien fait, parce qu’une prude est pire qu’une coquette ; mais une
vérité
assénée par Alceste va la punir à son tour de tou
pensées sont en même temps des traits de caractère individuel et des
vérités
générales. Quoiqu’ils ne disent rien qui ne soit
gens d’esprit qu’ils sont, sans répandre çà et là des lumières et des
vérités
d’expérience, qui nous apprennent à les juger et
ne lui en coûte aucun travail, et qu’on ne lui donne pas trop de ces
vérités
dans lesquelles il ne peut pas enfoncer sans s’at
jusque dans ses bouffonneries, qui sont toujours la charge de quelque
vérité
profonde. Génie inépuisable, il a fait la part de
ari de l’une n’eût pas tous les sentiments de l’amant de l’autre ? La
vérité
de toutes ces scènes, où Molière, selon une expre
dans ses souffrances, et il n’en laisse voir que ce qui importe à la
vérité
et ce qui est compatible avec la dignité de l’art
n autre, et, par ce changement d’interlocuteur, il leur donne plus de
vérité
et de sel. Dans le Phormion de Térence, Démophon
de gagné59. » Cela est sage, mais froid. Est-ce bien d’ailleurs une
vérité
de situation ? dans une contrariété vive et prése
un ancien qu’il a toujours retenues, et ces aphorismes deviennent une
vérité
de comédie. « Un père de famille, dit Scapin, qui
’est fait ce livre. — § IV. Attraits de l’Esprit des lois. — Genre de
vérités
; beautés de la langue et du style de Montesquieu
ième siècle y supplée, et rend à l’esprit humain, avec la liberté, la
vérité
. Si c’est au contraire le dix-huitième siècle qui
sert à faire voir non des infériorités, mais des différences dont la
vérité
historique, la morale et la langue ont profité. S
uire, et comme faisant sortir pour tous, de l’étude de l’histoire, la
vérité
qu’il nous importe le plus d’avoir présente, à sa
ntesquieu ; ni tout cet esprit des Lettres persanes, assaisonnant les
vérités
les plus élevées ; ni cette langue si neuve, qui
chit en s’épurant. § IV. Attraits de l’Esprit des lois. — Genre de
vérités
. — Beautés de la langue et du style de Montesquie
connaissances et ses droits sans que ses devoirs s’en augmentent. Les
vérités
du siècle précédent lui parlaient d’obéissance et
e. Qu’on s’imagine sa surprise et son enchantement quand il passe des
vérités
du dix-septième siècle à celles du dix-huitième,
même d’Alembert, au dire de qui les obscurités de ce livre sont « des
vérités
importantes voilées pour ceux qu’elles auraient p
le renversement le louent avec tiédeur ; encore est-ce moins pour les
vérités
qu’il dit que pour celles qu’on le soupçonne de t
mal. La réserve qu’il a gardée, pour l’honneur de la raison et de la
vérité
, dans des questions où l’on risque si souvent de
ndre aux erreurs apparentes, erreurs si l’on n’y regarde qu’une fois,
vérités
détournées et profondes si l’on y revient. Ce n’e
pour rien dans nos malheurs publics. C’est au contraire le propre des
vérités
qui brillent dans ce livre, comme le feu toujours
e chose dans tous les biens de l’ordre civil dont nous jouissons. Les
vérités
nous ont défendus de la séduction des erreurs, et
der si les personnages sont vraisemblables et naturels et goûter leur
vérité
, comme en lisant l’on a goûté la beauté, l’intens
e morale. On me dira : selon quel critérium pourrons-nous juger de la
vérité
d’un personnage ? Je répondrai : par ce que vous
très pauvre. Je ne connais pourtant pas d’autre moyen de juger de la
vérité
. Il est probable que, par manque de termes de com
ous avez donc les éléments nécessaires et suffisants pour juger de la
vérité
des peintures. Vous n’avez jamais vu le père Gran
utes les vertus, s’il savait peindre ; pour reconnaître, du moins, la
vérité
de toutes les peintures de toutes les vertus et d
lief les parties les plus importantes et les plus intéressantes de la
vérité
elle-même. Et c’est cette exagération qui fait le
eptions, n’étant qu’une exagération habile et un agrandissement de la
vérité
elle-même, sont reconnaissables et contrôlables e
ngénuité, que c’est surtout dans l’exceptionnel qu’il faut un fond de
vérité
générale qui nous persuade que, si anormal qu’il
tère, apparemment hybride, par l’incertitude où l’on est s’il est une
vérité
, auquel cas il n’y aurait rien de plus intéressan
ère d’après les lectures, cela est donc vrai, mais, comme beaucoup de
vérités
, d’une vérité relative ; et c’est une observation
lectures, cela est donc vrai, mais, comme beaucoup de vérités, d’une
vérité
relative ; et c’est une observation intéressante,
& l’envie avec tous ses accès : des protestations de zele pour la
vérité
, & tous les artifices de la mauvaise foi : l’
s la Nature, d'en distinguer les nuances avec autant d'énergie que de
vérité
, de régler constamment leurs mouvemens & leur
& je ne sais même si nous en avons aujourd'hui. La Henriade, à la
vérité
, a été imprimée souvent, mais il y auroit trop de
& licencieuse ? Pourquoi a-t-elle immolé avec si peu d'égards, la
vérité
, la décence, à l'essor de son imagination déréglé
i les enlumine, tous les genres altérés ; l’illusion, substituée à la
vérité
; les idées reçues, sacrifiées à l’envie de plair
celle des vapeurs & des nuages qui corrompent ou interceptent les
vérités
les plus connues ? Cet Essai sur l’Histoire génér
est le moindre de tous ceux qu’exige l’Histoire. La justesse & la
vérité
en sont l’ame. La maniere de raconter, quoique pi
ns, les présenter d’un profil si contraire à la bienséance & à la
vérité
, sous les yeux d’une infinité de gens, témoins oc
cependant il a grand soin d’assarer, dans toutes ses Préfaces, que la
vérité
est son objet principal. Et cependant toutes les
mais on l’a surpris si souvent en contradiction avec cette intrépide
vérité
, qui, selon lui, le passionnoit ; il a si mal sou
l eût pu acquérir des droits sur la reconnoissance des hommes, si les
vérités
utiles qui percent de temps en temps dans ses Ouv
tantôt artificieux ; tantôt amateur du vrai, & tantôt opposé à la
vérité
; tantôt modéré & tantôt excessif, il a toujo
duit, dans sa raison, cette inquiétude turbulente ? Des lumieres, des
vérités
courageuses, des contradictions, des inconséquenc
lle manieres, emprunter tant de faux noms ? Pourquoi le Professeur en
vérités
, par excellence, n'a-t-il osé paroître que sous l
é ? Le but du Philosophe est de découvrir & de faire connoître la
vérité
. Est-ce à travers des saillies, des épigrammes, d
monarchie, et elle tend de plus en plus à la monarchie absolue42. La
vérité
y vient d’en haut et non d’en bas. Le catholicism
que, il y a quelque chose de plus grave et de plus imposant, c’est la
vérité
elle-même. Tout le livre de M. Guizot, avons-nous
’école positiviste ne rejette pas ou ne peut pas rejeter la foi à ces
vérités
, car la foi est un état subjectif de l’âme, que l
hilosophes spiritualistes admettent certains principes nécessaires ou
vérités
premières, et sur ces principes ils fondent la dé
e l’existence de Dieu. M. Guizot admet les mêmes principes, les mêmes
vérités
, et il s’en sert pour prouver la révélation. Or,
e rencontrer avec l’erreur, et n’est point par conséquent un signe de
vérité
. Si maintenant vous affirmez l’incontestable supé
gions, vous n’aurez d’abord rien prouvé : supériorité ne signifie pas
vérité
absolue. La religion des Turcs est supérieure à c
s croyances d’un si grand nombre de nos semblables ; si elles sont la
vérité
, nous sommes les premiers à désirer qu’elles reco
de s’exprimer hautement et librement. Il importe au succès même de la
vérité
que chacun dise ce qu’il pense, tout ce qu’il pen
minimum d’opinions dans une profession de foi. Dans le domaine de la
vérité
relative ou humaine, il y a du plus et du moins,
ser. Le domaine de la religion est d’une tout autre nature ; c’est la
vérité
absolue. Il n’y a qu’une vraie religion, il n’y e
our l’église romaine, soit le moins du monde disposé à reconnaître la
vérité
du dogme catholique. Il ne défend le catholicisme
e dise pas expressément, le christianisme réformé qui pour lui est la
vérité
. Alors pourquoi ne pas résoudre les difficultés q
ale, soit philosophique, car qui m’assurera qu’il n’y a pas aussi une
vérité
pour Dieu et une vérité pour les hommes ? Là est
car qui m’assurera qu’il n’y a pas aussi une vérité pour Dieu et une
vérité
pour les hommes ? Là est la racine d’un scepticis
lture des lettres, au perfectionnement des arts, à la recherche de la
vérité
. D’après cette influence de la guerre de trente a
e je me suis proposé de faire connaître au public. Ce Wallstein, à la
vérité
, ne porta jamais les armes que pour la maison d’A
répandent dans le tableau présenté de la sorte beaucoup de vie et de
vérité
. Dans le Goetz de Berlichingen de Goëthe, ce guer
s maximes générales exprimées par le peuple, et qui prenaient plus de
vérité
et plus de chaleur, parce qu’elles lui paraissaie
nt ne lui a pas servi d’asile. Le chœur des Grecs eût développé cette
vérité
dans un langage sententieux et poétique. La tragé
les fâcheuses qui pourraient interrompre leurs amusements, prenant la
vérité
pour un indice de malveillance, la prévoyance pou
entatives dans lesquelles ils s’écarteraient toujours davantage de la
vérité
, de la nature et du goût. C’est en France qu’a ét
tte scène, dis-je, est d’une originalité remarquable, et d’une grande
vérité
locale ; mais elle ne pouvait être rendue qu’avec
timents. Leur prêter des expressions relevées, c’eût été manquer à la
vérité
des caractères, et dans ce cas la noblesse du dia
e poëte à négliger souvent, dans les événements et les caractères, la
vérité
de la gradation, la délicatesse des nuances : ce
oins réelle, parce que l’art ne peut jamais suppléer entièrement à la
vérité
, et que le spectateur, lors même qu’il ignore la
iduels, toujours mélangés, nuisent à l’unité de l’impression. Mais la
vérité
y perd peut-être encore. On se demande ce que ser
ller, de peindre Wallstein à peu près tel qu’il était, ambitieux à la
vérité
, mais en même temps superstitieux, inquiet, incer
s croient y reconnaître l’action d’un sentiment céleste. Il y a de la
vérité
dans ces deux manières de voir ; mais suivant qu’
elle en parle sans réserve à son amant. « Où serait, lui dit-elle, la
vérité
sur la terre, si tu ne l’apprenais par ma bouche
Madame de Maintenon et sa famille, il a dit à Françoise d’Aubigné des
vérités
qu’elle avait rarement entendues ; par sa nouvell
aux vieux papiers de famille, que M. Honoré Bonhomme va demandant la
vérité
vraie, que l’histoire ne dit pas toujours… » Et
uses tirées d’articles de journaux, et conséquemment au système de la
vérité
vraie, que M. Bonhomme est un érudit de la race d
ur « s’est révélé au monde littéraire », a commencé par dire quelques
vérités
qu’elle a rarement entendues… à qui ?… à François
faisait tant rire ? Vous qui avez assisté à l’une de ces scènes d’une
vérité
crue, âpre et mordante, non moins qu’amusante, où
it ans seulement, il trouva sa veine ; il fit sa première comédie, La
Vérité
dans le vin, la meilleure qu’il ait jamais faite
hement chez eux, Labiche dans Célimare le bien-aimé, et Collé dans La
Vérité
dans le vin, deux petits chefs-d’œuvre qui ont qu
ec cette jolie scène du souper qui fit couler autant de larmes que La
Vérité
dans le vin avait excité de fous rires. Quand on
bon Henri, c’était de l’ivresse de cœur et de l’attendrissement. La
Vérité
dans le vin nous peint au naturel les vices du te
articulier au tableau : elles y mettent la signature d’une époque. La
Vérité
dans le vin, c’est mieux qu’un conte de Crébillon
gêne pas du tout. Il en résulte bien de l’injustice mêlée à quelques
vérités
. Collé est mieux, il est tout à fait bien et comm
leur bon moment. Ce n’était pas la peine à Collé de commencer par La
Vérité
dans le vin pour finir par conseiller à son jeune
▲