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1 (1890) L’avenir de la science « XIII »
XIII Il importe donc de bien comprendre le rôle des travaux du savant et la manière dont il exerce son influe
permette l’expression) commettent souvent la faute de croire que leur travail peut avoir sa fin en lui-même et prêtent par là a
’en vue de ses résultats, on ne peut pousser trop loin la division du travail scientifique. Dans l’état actuel de la science, e
état actuel de la science, et surtout des sciences philologiques, les travaux les plus utiles sont ceux qui mettent au jour de
es de la science soient élucidées par des monographies spéciales, les travaux généraux seront prématurés. Or les monographies n
ir se placer en connaissance de cause au milieu du sujet. Combien les travaux sur les littératures orientales gagneraient si le
cesse à refaire. On peut le dire sans exagération, les deux tiers des travaux relatifs aux langues orientales ne méritent pas p
latifs aux langues orientales ne méritent pas plus de confiance qu’un travail fait sur les langues classiques par un bon élève
nnaissances comme méthode philosophique ; mais je crois qu’en fait de travaux spéciaux on ne peut se tenir trop sévèrement dans
n générale, rien de mieux. Mais que le savant spécial, après quelques travaux ou quelques découvertes, vienne réclamer comme ré
t encore très peu de branches dans la philologie et l’histoire où les travaux généraux soient possibles avec une pleine sécurit
peut-être l’histoire de la philosophie, n’est possible, et que, si le travail des monographies ne prend pas plus d’extension, a
s parties de son sujet. Il faut qu’il se fie pour bien des choses aux travaux faits par d’autres. Or, sur plusieurs points impo
faite de Sprengel. Au moyen de ses connaissances person-nelles et des travaux déjà faits, il pourra peut-être traiter d’une man
rs pourquoi ne pas se borner à ces parties ? Pourquoi consacrer à des travaux sans valeur et destinés à devenir inutiles des mo
ouvrage dans une revue savante 112, ou de celui qui reprendra le même travail , si tant est qu’il prenne le soin de connaître se
riane et de la Pentapotamie ont été depuis quelques années l’objet de travaux qui formeraient déjà plusieurs volumes et sont lo
es de l’histoire de l’hellénisme en Orient. Ces résultats acquis, les travaux qui ont servi à les acquérir peuvent disparaître
ue par l’accumulation de masses énormes. Une vie entière de laborieux travaux ne sera qu’une pierre obscure et sans nom dans ce
eurs de monographies ne peuvent raisonnablement espérer de voir leurs travaux vivre dans leur propre forme ; les résultats qu’i
soient perdues. Car la culture intellectuelle qui est résultée de ce travail , la marche que l’esprit a accomplie par ces étude
de l’Orient, la littérature sanscrite, et celui qui consacrerait ses travaux à telle médiocre littérature serait un maladroit.
n’ont pour eux aucun intérêt. Il résulte de là que celui qui fait un travail spécial sur les littératures chinoise, persane, t
lecteurs. Et encore ces lecteurs, étant occupés de leur côté de leurs travaux spéciaux, n’ont pas le temps de s’occuper de ceux
de ; il y a dans cette manie de ne regarder comme de bon aloi que les travaux de première main un peu de vanité. Ce système, po
et scientifique. À quoi serviraient les monographies si, pour chaque travail ultérieur, on en était sans cesse à recommencer ?
ur prouver leur érudition. On ne peut trop le répéter, les véritables travaux scientifiques sont les travaux de première main.
e peut trop le répéter, les véritables travaux scientifiques sont les travaux de première main. Les résultats n’ont d’ordinaire
it d’abord ; on ajoute une réflexion que n’eût pas faite l’auteur des travaux originaux, mais qu’on croit pouvoir légitimement
n que des à-peu-près. Il faut définitivement bannir de la science ces travaux de troisième et de quatrième main, où l’on ne fai
s avons les textes ou les traductions rabbiniques. Jusque-là tous les travaux généraux seront sans base. De tout cela ne sortir
rouver regrettable que des intelligences distinguées consacrent leurs travaux à des objets en apparence si peu dignes de les oc
ts parfaitement futiles seraient tournées aux choses sérieuses, aucun travail ne serait à dédaigner. Car la science parfaite du
e plus importants problèmes, et néanmoins on ne peut dire que de tels travaux soient inutiles. Car ils font pour la connaissanc
enferme de précieuses lumières et doit former un utile complément aux travaux de Braun, Schrœder et Hartmann sur les vêtements
épendent des plus menus détails philologiques. Bien loin donc que les travaux spéciaux soient le fait d’esprits peu philosophiq
lecteur français et qu’il n’attache qu’une importance secondaire à un travail qui devra se faire plus tard, et qui, tel qu’il p
core venue pour l’Inde, ou plutôt qu’elle est déjà passée, et que les travaux des Colebrooke et des Wilson, des Schlegel et des
ire de l’Inde en effet ne sera possible qu’au bout de deux siècles de travaux comme ceux que le XVIe et le XVIIe siècle ont con
VIe et le XVIIe siècle ont consacrés aux littératures classiques. Les travaux de cet ordre sont les seuls qui, dans l’état actu
déjà parcouru ? Que la plupart de ceux qui consacrent leur vie à des travaux d’érudition spéciale n’aient pas le grand esprit
ition spéciale n’aient pas le grand esprit qui seul peut vivifier ces travaux , c’est un inconvénient sans doute, mais qui bien
s progrès des études philologiques me semble être cette dispersion du travail et cet isolement des recherches spéciales, qui fa
u travail et cet isolement des recherches spéciales, qui fait que les travaux du philologue n’existent guère que pour lui seul
mble, un âge où les études philologiques se recueilleront de tous ces travaux épars et où, les résultats étant acquis, les mono
re à sa construction. Ainsi le pratiquent les sciences physiques. Les travaux approuvés par l’autorité compétente y sont faits
lle méthode. J’imagine néanmoins qu’on ne sortira de ce labyrinthe du travail individuel et isolé que par une grande organisati
btenus. On serait parfois tenté de croire que c’est la masse même des travaux scientifiques qui les écrase et que tout irait mi
e nombre des travailleurs fût encore bien plus considérable. Alors le travail ne s’enfouirait pas et ne s’étoufferait pas lui-m
trésors restent sans ouvriers, par suite de la mauvaise direction du travail . La science ressemble de nos jours à une riche bi
absolument nécessaire de supposer dans l’avenir une grande réforme du travail scientifique 119. La matière de l’érudition, en e
est urgent de combattre la dispersion des forces et de concentrer le travail . L’Allemagne pratique à cet égard plusieurs usage
logiques, etc., un savant prévenir ses confrères qu’il a entrepris un travail spécial sur tel sujet et les prier en conséquence
orter son contingent de faits. Les académies, surtout les académies à travaux communs, telles que l’Académie des Inscriptions e
elly, Daniel, sont aujourd’hui parfaitement délaissés, tandis que les travaux de du Cange, de Baluze, de Duchesne et des bénédi
quelques excellentes pensées de M. Biot sur le respect qui est dû aux travaux antérieurs. 116. Il faut en dire autant de la co
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
la main, ne se fait point en donnant quelques heures distraites à un travail interrompu. Cette étude demande une attention ent
n d’un jeune peintre, il peut bien se dégoûter de temps en temps d’un travail laborieux, dont il ne voit pas naître un fruit qu
u’on voudroit moissonner un instant après avoir semé. L’attrait qu’un travail où nous pousse notre génie, a pour nous, aide bea
dans cet art. Si la fortune d’un jeune homme, loin de le porter à un travail assidu, concourt avec la legereté de son âge pour
ail assidu, concourt avec la legereté de son âge pour le distraire du travail  : qu’augurer de lui, sinon qu’il laissera passer
’il laissera passer le temps de former ses organes sans le faire ? Un travail souvent interrompu, et distrait encore plus souve
e suffit pas à perfectionner un artisan. En effet, le succès de notre travail dépend presque autant de la disposition dans laqu
d presque autant de ce que nous faisions avant que de commencer notre travail , et de ce que nous avons projetté de faire après
é de faire après que nous l’aurons quitté, que de la durée même de ce travail . Quand la force du génie ramenera notre jeune pei
perséverance n’est pas la vertu des jeunes gens. S’il n’est point de travail si pénible et si difficile, qu’ils ne s’y portent
ifficile, qu’ils ne s’y portent avec ardeur, c’est à condition que ce travail ne durera point long-temps. Il est donc heureux p
ocieté, que les jeunes poëtes soient déterminez par leur fortune à un travail assidu. Je n’entens point par necessité de faire
de sa vigueur. D’un autre côté, les plaisirs détournent les poëtes du travail , aussi-bien que le besoin. Il est vrai que Lucain
tié avec l’auteur de l’art poëtique. Racine lui dit en parlant de son travail , qu’il trouvoit une facilité surprenante à faire
e haleine, qui malgré le goût que son génie devoit lui donner pour ce travail , doit l’avoir fatigué souvent jusques à la lassit
utre. Il faut qu’il se repose durant un temps. Après s’être ennuïé du travail , il faut, avant que de se mettre au travail, qu’i
s. Après s’être ennuïé du travail, il faut, avant que de se mettre au travail , qu’il se soit ennuïé de l’oisiveté. Un poëte ne
, qu’il se soit ennuïé de l’oisiveté. Un poëte ne dispose pas sans un travail pénible et sans une attention laborieuse l’esquis
ble et sans une attention laborieuse l’esquisse d’un long ouvrage. Le travail de limer et de polir ses propres vers est encore
x. Il est impossible que l’attention sérieuse sur des minuties que ce travail exige, ne fatigue pas bien-tôt. Cependant il faut
3 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »
lui-même. Les besoins physiques ne peuvent être satisfaits que par un travail physique. Nulle œuvre intellectuelle ne produira
oitié de sa vie. Mais la loi est fatale. Celui qui voulut échapper au travail des mains, au seul travail, dut imposer sa part d
i est fatale. Celui qui voulut échapper au travail des mains, au seul travail , dut imposer sa part de peine à ses frères. Il fa
ques hommes ont-ils pu devenir tout loisir en rendant les autres tout travail  ? Question complexe, longue à démêler. La force,
garde, je suis belle. Impose à cette autre, qui est laide, ma part de travail . Moi, je t’aimerai. Laisse mon embonpoint se déve
nvente pour moi des caresses nouvelles. La laide ou la fière a vu son travail s’accroître, devenir écrasant, supprimer le peu d
dit encore : « Il faut que tout le monde vive. » Il a conclu : « Tout travail mérite salaire. » L’esclave laborieuse est partie
tres nombreux, exigeants et avares. Le plaisir la surmène plus que le travail ne fatigue les autres. Elle doit subir la pitié a
, elle en est devenue l’esclave plus qu’auparavant. Elle a alourdi le travail d’autrui et sa propre fatigue. Elle a tué l’ange
pose à cet autre qui est ennuyeux et muet comme un poisson ma part de travail , et demain j’aurai encore plus d’esprit. Je t’aur
phes, prêtres, poètes, artistes et professeurs. Leurs frères, dont le travail augmentait, se sont plaints. Les prostitués les o
e part. » Et : « Il faut que tout le monde vive. » Et encore : « Tout travail mérite salaire. » Bien que penser, chanter, sculp
que des repos et des joies, le Maître avait raison d’employer le mot travail . Car ces naïfs, sous prétexte d’affranchir l’ange
r leur âme aux viols de tous. Aujourd’hui, ceux qui échappent au seul travail ont plus de fatigue que leurs frères, souvent ils
te de moi. Je n’ose essayer qu’une demi-libération. Je ne fais pas de travail qui mérite salaire. Du moins, je parle franchemen
». Donnons-nous-en sincérité et, puisque nous reculons devant le seul travail qui produise de quoi manger, soyons heureux et un
4 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « X »
ir d’excellentes choses ; les corrections des auteurs prouvent que le travail peut en donner d’aussi bonnes et en aussi grand n
et en aussi grand nombre. Mais, nous dit-on : « Vous accordez trop au travail . Vous faites dépendre le talent des ratures. On n
s ratures. On n’est bon écrivain, selon vous, que si l’on corrige. Le travail est une entrave. Vous niez l’inspiration. » À cel
avons répondu notamment dans notre dernier livre, page 11 : « Non, le travail n’est pas et ne peut pas être la négation de l’in
correction est une trouvaille spontanée de l’esprit, provoquée par le travail . Loin d’être un signe d’impuissance, la refonte e
du stylo… Quel profit on peut tirer d’une pareille tâche !… La loi du travail littéraire est si absolue qu’elle s’est imposée m
qu’elle s’est imposée même aux improvisateurs les plus abondants… Du travail obstiné on pourrait donc tout attendre. A cette t
une réserve nécessaire, et l’auteur n’a pas manqué d’y consentir : le travail ne suffit pas ; les dons naturels sont la conditi
travail ne suffit pas ; les dons naturels sont la condition même d’un travail utile …36 » « Mais le tempérament des écrivains d
ues sur le style, l’épithète, le verbe, l’originalité, le relief ? Ce travail est constant, chacun s’y soumet. Il peut se faire
disait : « C’est dans ma cervelle que les ratures sont faites. » « Le travail fécond, dit M. Blum, le travail difficile, ce n’e
e que les ratures sont faites. » « Le travail fécond, dit M. Blum, le travail difficile, ce n’est pas d’éviter les répétitions,
avons le plus insisté dans nos livres. Nous ajoutons seulement que le travail , la refonte, la rature sont également des moyens
5 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé aux funérailles de M. Stanislas Guyard, Professeur au Collège de France »
’en fait de sciences historiques, c’était là qu’il y avait le plus de travail utile à dépenser, le plus de vrai à découvrir. Il
e. Longtemps il n’eut pour récompense que l’estime des témoins de ses travaux  ; cette estime du moins lui fut bien vite acquise
épendance du caractère, la sincérité absolue de l’esprit. Bientôt des travaux de haute valeur se succédèdèrent. Guyard s’attaqu
des langues sémitiques, furent pour notre savant collègue l’objet de travaux approfondis, toujours fondés sur l’étude directe
sée des arabisants les plus éminents de toute l’Europe se partagea le travail immense d’une édition complète du texte des Annal
l’Académie des inscriptions et belles-lettres, M. Guyard a été, en ce travail , pour M. Barbier de Meynard, le plus précieux de
s services. Il savait s’attacher ses élèves, leur inspirer le goût du travail qui le remplissait lui-même. Son assiduité était
assez ; on est trop prêt, au moindre signe, à la quitter. La soif du travail allait chez lui jusqu’à l’obsession ; il avait tu
e de dix autres. La fatigue amena bientôt l’insomnie, l’incapacité du travail . L’incapacité du travail, c’était pour lui la mor
ue amena bientôt l’insomnie, l’incapacité du travail. L’incapacité du travail , c’était pour lui la mort. Vivre sans penser, san
mour pour le bien. La vie était pour lui tellement identifiée avec le travail qu’un ordre de repos lui sembla insupportable. La
eux qui t’ont connu une leçon de désintéressement, de patriotisme, de travail et de vertu.
6 (1890) L’avenir de la science « VII »
ste d’exiger du savant la conscience toujours immédiate du but de son travail , et il y aurait mauvais goût à vouloir qu’il en p
tous ses ouvrages des prolégomènes identiques. Prenez les plus beaux travaux de la science, parcourez l’œuvre des Letronne, de
statation des faits, en s’interdisant les généralités anticipées. Des travaux entrepris sans ce grand esprit peuvent même servi
aux entrepris sans ce grand esprit peuvent même servir puissamment au travail de l’esprit humain, indépendamment des intentions
t que se gêner les uns les autres. Et pourtant il arrive que, par les travaux réunis de tant d’hommes, sans qu’aucun plan ait é
ants. Des esprits vifs et élevés auraient-ils mené à fin ces immenses travaux sortis des ateliers scientifiques de la congrégat
is des ateliers scientifiques de la congrégation de Saint-Maur ? Tout travail scientifique conduit suivant une saine méthode co
ble valeur, quelle que soit l’étendue des vues de l’auteur. Les seuls travaux inutiles sont ceux où l’esprit superficiel et le
cute, il serait pourtant bien à souhaiter que ceux qui se livrent aux travaux spéciaux eussent l’idée de l’ensemble qui, seul,
és, que d’excursions stériles épargnées, que de vies consacrées à des travaux insignifiants l’eussent été à des recherches plus
nts l’eussent été à des recherches plus utiles. Quand on pense que le travail intellectuel de siècles et de pays entiers, de l’
es ultérieures, n’eussent point été faites sans cet innocent amour du travail par lequel tant d’âmes doucement actives réussiss
ar un motif immédiatement religieux, n’eussent entrepris ces immenses travaux , qui nous rendent possibles les recherches de hau
7 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « V »
’attaques. On nous accuse de le compliquer et, à force d’y vouloir du travail , d’enseigner une littérature artificielle.‌ « Le
obtiendrez. Ce n’est pas non plus en niant l’effort ou en récusant le travail . Tout cela n’y sert de rien, et le problème reste
uoi les meilleures leçons seront vaines. Ecrire sans rhétorique, sans travail , simplement, naturellement, écrire comme on pense
t de sentir ce que l’on écrit ! et combien de fois, ligne à ligne, le travail , c’est-à-dire la réflexion, modifie l’inspiration
nous le démontrent, il en a trouvé d’aussi belles par le procédé, le travail , le métier, les combinaisons de l’exécution. On l
là de la combinaison, de la rhétorique, du métier ? Voilà la part du travail , la méthode que nous recommandons. Faisons nous-m
fit pas de vouloir exprimer simplement ce que l’on sent, il y faut du travail et de l’effort. La méthode est bonne. Tenons-nous
 ; elle paraît écrite sans peine ; tout y est coulant, nulle trace de travail  ; point de rhétorique ; netteté, limpidité, tour,
e « l’art spontané », qu’il n’y a pas de talent naturel, parce que le travail y a dissimulé le travail ? Vous ne pouvez conclur
il n’y a pas de talent naturel, parce que le travail y a dissimulé le travail  ? Vous ne pouvez conclure qu’une chose, c’est que
ntesquieu, Flaubert et tant d’autres, qui sentent la rhétorique et le travail , ne sont pas de l’art ; et il n’y aurait de vrais
grands poètes ? La vérité vraie, c’est que procédés, métier, volonté, travail , sont intimement mêlés dans ce mystérieux exercic
8 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Francis Lacombe »
Francis Lacombe De l’organisation générale du travail . [Revue du Monde catholique, 15 avril 1848.] Ind
mportance actuelle du sujet qu’il traite : l’Organisation générale du travail , Francis Lacombe est catholique, et la solution q
e d’idées et de faits inspirés du catholicisme. Fragment détaché d’un travail à l’étude encore, la brochure de Francis Lacombe,
t aujourd’hui. En effet, on dirait qu’on l’oublie : l’organisation du travail , qu’on intitule la grande question des temps mode
laissés dormir et rêver sur cette rude question de l’organisation du travail . Historien, il s’est contenté d’ouvrir l’histoire
fonctionnant, en vertu de sa convenance profonde, une organisation du travail . Parce que cette organisation appartenait au Moye
près avoir jeté un de ces regards qui résument sur la constitution du travail dans le monde antique, F. Lacombe a signalé les c
ecommencera de souffler en nous. Dès qu’il faiblit, l’organisation du travail par corporations et par maîtrises s’altéra dans s
i a dicté à l’auteur le titre de son livre : Organisation générale du travail . Elle est générale, en effet, le but de l’auteur
i que ceux des fabricants, devront servir de base à l’organisation du travail que l’Assemblée nationale va être appelée à édifi
seul entre tous, le xixe cherche sans la trouver une organisation du travail  ? Est-ce que les économistes ne sont pas à bout d
aissement général des esprits, l’auteur de l’Organisation générale du travail ne devait-il pas nettement repousser, au nom même
e civilisation dont les doubles bases sont latines et chrétiennes, le travail du fer et du cheval d’Attila ; ils échoueraient,
ait le contester ? les idées de Francis Lacombe sur l’organisation du travail , quoique empruntées à un autre âge, sont des idée
s bien. Ceci, comme on voit, n’est pas seulement de l’organisation du travail , c’est aussi de l’organisation politique, preuve
9 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XII »
Ernest Charles aimable et batailleur. — Une fausse accusation. — « Le travail ne prouve rien ». — Nécessité des ratures. — Un i
avoir lu le consciencieux article qu’il a bien voulu consacrer à mon Travail du style, j’ai lieu de me féliciter que mes théor
t plus clairvoyant, quand il dit à propos de notre dernier volume, le Travail du style. « Ce livre ne nous enseigne pas le styl
ne nous enseigne pas le style ni le moyen de nous en procurer par le travail , mais il déroule les efforts héroïques des écriva
ues des écrivains passés. » C’est cela même : Exposer les exemples de travail des grands écrivains et tirer des leçons de leurs
eur affaire42.‌ M. Ernest Charles admet, en principe, la nécessité du travail . Il me blâme seulement d’y trop croire et de touj
ne cesserons de répéter ce mot, tant qu’on s’obstinera à mépriser le travail et à croire qu’il est facile de bien écrire.‌ En
la Revue générale de bibliographie française (10 février 1904) : « Le travail ne suffit pas. » (Nous n’avons jamais dit que le
1904) : « Le travail ne suffit pas. » (Nous n’avons jamais dit que le travail suffisait ; nous avons toujours dit qu’il faut au
nous n’avons jamais prétendu le contraire. Nous avons rnême affirmé ( Travail du style, p. 11) qu’il faut avoir du talent et êt
10 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
et aux prises l’individu en tant que tel et le groupe. C’est celle du travail isolé en tant qu’il s’oppose au travail en coopér
et le groupe. C’est celle du travail isolé en tant qu’il s’oppose au travail en coopération. La question ici est de savoir si
travers la société entière. Au fond l’invention prime et commande le travail que seule elle rend possible. L’invention n’est p
ue seule elle rend possible. L’invention n’est pas une des espèces du travail  ; elle en est le principe, la cause initiatrice76
uction, de l’invention qui représente l’initiative individuelle et du travail qui représente l’effort collectif. Si l’organisat
nt et moralement. La principale de ces contraintes est la division du travail dont on a souvent signalé la répercussion funeste
te sur le physique et surtout le moral du travailleur. La division du travail est une exigence de la production dont l’effet es
rtains sociologues insistent bien sur les bienfaits de la division du travail . M. Draghicesco attribue à l’usine, comme à l’éco
ubordonne à une tâche d’ensemble. D’après M. Durkheim, la division du travail est une enseigneuse de solidarité. Elle apprend à
ouer son rôle d’organe. » C’est contre cette discipline niveleuse du travail et de la division du travail que protestait Nietz
est contre cette discipline niveleuse du travail et de la division du travail que protestait Nietzsche : « Les louangeurs du tr
la division du travail que protestait Nietzsche : « Les louangeurs du travail . Dans la glorification du “travail”, dans les inf
it Nietzsche : « Les louangeurs du travail. Dans la glorification du “ travail ”, dans les infatigables discours de la “bénédicti
on du “travail”, dans les infatigables discours de la “bénédiction du travail ”, je vois la même arrière-pensée que dans les lou
est individuel. On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail — c’est-à-dire de cette dure activité du matin au
ment de la raison, des convoitises, des envies d’indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extrao
moralistes et des politiques pour utiliser la vertu moralisatrice du travail et de l’enseignement professionnel. Le syndicalis
rites et des œuvres. L’invention qui crée sera dépréciée du profit du travail qui la recueille, l’imite, la propage et l’utilis
l une valeur morale. Peut-être évaluera-t-on l’effort dépensé dans un travail au moyen d’un mètre matériel tel que les graduati
instaurer cette culture « organique » ? Comment éviter la division du travail et ses effets dissolvants pour l’individualité ?
ues déprimantes pour l’individu ; celle par exemple de la division du travail . Il reste donc, même dans cette conception supéri
« La cause première de la richesse, dit Tarde, c’est l’invention — Le travail est un faisceau d’actions similaires, d’actes rép
lui-même, mais d’un inventeur antique ou récent, connu ou inconnu. Le travail n’est donc qu’une des branches de l’imitation. Le
économistes ont fait rentrer à tort l’idée d’invention dans celle du travail , comme l’espèce dans le genre. Singulière espèce,
11 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
e, il devient plus solidaire de l’effort qui l’accompagne. Il y a des travaux de l’esprit dont on ne conçoit pas qu’ils s’accom
cé. Pour simplifier l’étude, nous examinerons les diverses espèces de travail intellectuel séparément, en allant du plus facile
re, dans une direction déterminée. En même temps que paraissait notre travail , M. S. Witasek publiait un article intéressant et
itif à l’intuitif ». C’est en revenant sur quelques points du premier travail , et en nous aidant aussi du second, que nous étud
retenir, selon la manière dont on devra se rappeler. D’autre part, le travail sui generis qu’on effectue, en acquérant le souve
ints de douze dominos. « Ce résultat acquis, nous nous occupâmes d’un travail bien autrement difficile, auquel nous nous livrâm
ant sur le papier le plan du présent article et arrêtant la liste des travaux à consulter, je voulus inscrire le nom de Prender
eler l’ouvrage où je l’avais d’abord vu cité. J’ai noté les phases du travail par lequel j’essayai d’évoquer le nom récalcitran
prendre ainsi un élan qui me transporterait jusqu’au bout du mot. Ce travail aurait-il fini par aboutir ? Je ne sais, mais il
du souvenir utile fut-elle l’effet du hasard. Mais peut-être aussi le travail destiné à convertir le schéma en image avait-il d
Je me bornerai ici à des indications, en renvoyant pour le reste à un travail antérieur 73. L’acte d’intellection s’accomplissa
et il est aisé de voir que l’esprit fait en réalité l’inverse dans le travail d’interprétation. C’est évident dans le cas d’une
ouvrir les mots lus ou entendus. Mais n’en est-il pas de même de tout travail d’interprétation ? On raisonne quelquefois comme
position est parfaite, la perception est complètement interprétée. Ce travail d’interprétation est trop facile, quand nous ente
nous nous transportons. Et toujours la partie positive, utile, de ce travail consiste à marcher du schéma à l’image perçue. L’
L’inventeur qui veut construire une certaine machine se représente le travail à obtenir. La forme abstraite de ce travail évoqu
machine se représente le travail à obtenir. La forme abstraite de ce travail évoque successivement dans son esprit, à force de
squ’au jour où, ayant découvert l’orbite elliptique de Mars, tout son travail antérieur prit corps et s’organisa en système 79.
chant ces conclusions des précédentes, on aboutirait à une formule du travail intellectuel, c’est-à-dire du mouvement d’esprit
cette question le simple bon sens répond qu’il y a effort, en plus du travail , quand le travail est difficile. Mais à quel sign
simple bon sens répond qu’il y a effort, en plus du travail, quand le travail est difficile. Mais à quel signe reconnaît-on la
ravail est difficile. Mais à quel signe reconnaît-on la difficulté du travail  ? À ce que le travail « ne va pas tout seul », à
Mais à quel signe reconnaît-on la difficulté du travail ? À ce que le travail « ne va pas tout seul », à ce qu’il éprouve une g
t attendre indéfiniment l’image, on pourrait ralentir indéfiniment le travail , sans se donner ainsi la conscience d’un effort.
ganiser selon les indications du schéma. Mais souvent, au cours de ce travail , se révèle l’impossibilité d’aboutir à une forme
te conception de l’effort mental rend compte des principaux effets du travail intellectuel, et qu’elle est en même temps celle
nt comme du tout fait, à l’état statique. Présent et agissant dans le travail d’évocation des images, il s’efface et disparaît
re les éléments figés pour les recomposer dans un autre ordre, par un travail de mosaïque. Mais à une intelligence flexible, ca
12 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
historiens) n’aient aucun besoin de se rendre compte des procédés du travail historique. — En effet, la littérature méthodolog
conditions de l’analyse et de la synthèse en histoire, ont vicié les travaux des érudits et des historiens. En réalité, l’hist
dont ils se servent. La raison, c’est qu’en histoire les procédés de travail instinctifs ne sont pas, nous ne saurions trop le
es parties de la méthodologie. On se dit : ce ne serait certes pas un travail inutile que de coordonner les observations disper
ersées, et comme perdues, en tant de volumes et de brochures. Mais ce travail séduisant n’est plus à faire : il a été récemment
ns savoir pourquoi, sans s’être jamais demandé s’ils sont propres aux travaux historiques, dont ils ignorent souvent jusqu’à la
n, c’est-à-dire si l’on ne sait pas s’entourer, avant de commencer un travail historique, de tous les renseignements accessible
at actuel de la science, écrivait E. Renan en 184834, il n’y a pas de travail plus urgent qu’un catalogue critique des manuscri
recherches érudites seront entravées et incomplètes jusqu’à ce que ce travail soit fait d’une manière définitive. » « Nous auri
, en recherches matérielles, le plus clair de leur activité. Certains travaux , relatifs principalement à l’histoire du moyen âg
plus étudiés, sont aussi mieux répertoriés que les autres), certains travaux historiques supposent, non seulement la consultat
sonne ne s’avise de regretter les dépenses inévitables de temps et de travail que coûtent les fouilles archéologiques, quels qu
s-Unis40, etc. — Avec quelle célérité et quelle perfection ces utiles travaux peuvent être conduits aujourd’hui, pourvu que, dè
ique peut se faire maintenant tout entière, sur ces points-là, par le travail de cabinet. Les études d’histoire locale n’oblige
es. Que chacun choisisse donc avec le plus grand soin le sujet de ses travaux , au lieu de s’en remettre pour cela, purement et
t ou n’existent pas ; suivant que l’on aime ou que l’on n’aime pas le travail de cabinet ou le travail d’exploration dans les d
vant que l’on aime ou que l’on n’aime pas le travail de cabinet ou le travail d’exploration dans les dépôts ; suivant même que
 : « Une moitié au moins de l’œuvre scientifique peut se faire par le travail de cabinet… Soit la philologie comparée, par exem
é de l’œuvre historique peut se faire, désormais, il est vrai, par le travail de cabinet, avec des ressources restreintes, mais
eilles recherches qui auraient été capables de s’employer mieux à des travaux d’une autre espèce. Contre ce danger, d’autant pl
es de connaissances dont il est maître, mieux il est préparé pour son travail professionnel. » A la vérité, toutes les branches
déchiffrer les écritures cunéiformes. De même, si l’on veut faire des travaux originaux d’après les sources, dans le champ de l
moins que le bagage préalable de quiconque veut faire en histoire des travaux originaux doit se composer (en dehors de cette « 
le droit désormais d’ignorer ce qu’il faut savoir avant d’aborder les travaux historiques. En fait, on ne l’ignore déjà plus au
ite de l’écriture et de la langue des documents, dans l’ignorance des travaux antérieurs et des résultats acquis par la critiqu
indre erreur, qu’elle soit commise au début, au milieu ou à la fin du travail , peut vicier toutes les conclusions. La « méthode
et elle ne devient organique que par des exercices répétés. Ainsi le travail historique est un travail critique par excellence
que que par des exercices répétés. Ainsi le travail historique est un travail critique par excellence ; lorsqu’on s’y livre san
io conjecturale. Madvig, cependant, n’avait pas une haute opinion des travaux de la philologie moderne. Il pensait que les huma
lles entraîne, en certains cas, une dépense formidable de temps et de travail  : songez qu’il y a une telle œuvre dont on possèd
du (comme les Évangiles) se comptent par milliers ; que des années de travail seraient nécessaires à un homme très diligent pou
le texte de ce roman, après tant de collations, de comparaisons et de travail , serait sensiblement meilleur que si l’on n’avait
s les documents historiques. Dans l’état actuel de la science, peu de travaux sont plus utiles que ceux qui mettent au jour de
oins minutieux qu’exigent les opérations de la critique verbale78, le travail de publication et de restitution n’avance que len
ateurs successifs ait pris soin de déclarer où commence, où finit son travail propre. Les interpolations et les continuations s
ion est la dernière de celles que l’on peut appeler préparatoires aux travaux de critique supérieure (interne) et de constructi
ments personnels de bibliothèque, dit E. Renan, qui sont la moitié du travail scientifique…96 » Ce n’est pas trop dire. Tel éru
pratiques contribue beaucoup à rendre plus aisés et plus solides les travaux d’histoire qui ont un caractère scientifique. La
professionnels, en cherchant à se donner des raisons d’être fiers des travaux qu’ils exécutent, ne se sont pas contentés de les
du poids de ces besognes, auraient plus de liberté pour procéder aux travaux de critique supérieure, de combinaison et de cons
que l’on appelait alors « l’histoire », sans se tenir au courant des travaux effectués par les érudits. Les érudits, de leur c
ertes, il était très fâcheux. Les partisans actuels de la division du travail en histoire ne réclament, cela va de soi, rien de
tabli entre le monde des historiens et celui des érudits, puisque les travaux de ceux-ci n’ont de raison d’être qu’en tant qu’i
fficultés ; ou bien les sources à employer sont très troubles, et des travaux considérables d’appropriation sont indiqués. — So
s de l’histoire du moyen âge ne seront résolus que lorsque d’immenses travaux de critique externe auront été accomplis. Dans le
les deux premiers cas, la question de l’opportunité d’une division du travail ne se pose pas. Mais considérons le troisième. Un
raient son activité tout entière ; ou bien il se décide à entamer les travaux critiques préparatoires, sans se dissimuler qu’il
rtagés entre les besognes préparatoires de la critique externe et les travaux plus relevés de la construction historique : il s
udes historiques comme dans l’industrie, les effets de la division du travail sont les mêmes, et très favorables : production p
’en vue de ses résultats, on ne peut pousser trop loin la division du travail scientifique111 », et l’avancement des sciences h
les germes d’une vocation d’érudit, ou bien l’inaptitude foncière aux travaux d’érudition112. Criticus non fit, sed nascitur. A
nt, et les défauts vraiment rédhibitoires qui disqualifient, pour les travaux de critique externe. Nous dirons ensuite quelques
profession d’érudit. I. La condition primordiale pour bien faire les travaux d’érudition, c’est de s’y plaire. — Or les hommes
i l’occuperait toute sa vie113. » Et Renan, parlant de ces « immenses travaux  » préalables « qui ont rendu possibles les recher
c des besoins intellectuels plus excités [que ceux des auteurs de ces travaux ], ferait maintenant un tel acte d’abnégation, ser
ts aux recherches d’érudition seront toujours très nombreux ; car les travaux d’interprétation, de construction et d’exposition
ratoires. Mais il ne suffit point de s’y plaire pour réussir dans les travaux d’érudition. Des qualités sont nécessaires, « aux
ible de préciser davantage ? Des jeunes gens qui n’éprouvent pour les travaux de critique externe aucune répugnance a priori, o
de, l’homme le plus sain, le mieux équilibré, est exposé à gâcher les travaux d’érudition les plus simples, s’il n’y consacre p
ogues, corpus, regestes), l’instinct du collectionneur, un appétit de travail exceptionnel, des qualités d’ordre, d’activité et
traîne à la longue, chez les spécialistes, la pratique habituelle des travaux de critique externe. Il ne se passe guère d’année
l’horreur, la terreur. Constater des malpropretés de ce genre dans un travail signé d’eux, lorsqu’il est trop tard pour les eff
quels qu’ils soient. Ces virtuoses ne s’attachent pas à relier leurs travaux à quelque idée générale, par exemple à critiquer
issent, non pas une œuvre cohérente, mais une collection disparate de travaux sur des problèmes de toute espèce qui ressemble,
nséquent, « ce n’est point la nature du sujet qui fait la valeur d’un travail , c’en est la méthode125 ». Ce qui importe, en his
s, selon toute vraisemblance, difficile à tracer. — Cela justifie les travaux les plus spéciaux, et, en apparence, les plus vai
apparence, les plus vains. — Et qu’importe, au pis aller, s’il y a du travail gâché ? « C’est la loi de la science, comme de to
l exécute, il serait pourtant à souhaiter que ceux qui se livrent aux travaux spéciaux eussent l’idée de l’ensemble qui, seul,
aux périls du dilettantisme par une « organisation » rationnelle « du travail  » est déjà ancienne. On parlait déjà couramment,
rganisés sur le modèle de ceux de la grande industrie moderne, où les travaux préparatoires de l’érudition seraient exécutés en
de grandes difficultés matérielles. Le problème de l’organisation du travail scientifique » est encore à l’ordre du jour127. I
il et leur excessive âpreté dans les jugements qu’ils portent sur les travaux de leurs confrères sont souvent reprochés aux éru
it modeste jusqu’à l’excès « Il ne faut, disait-il en parlant de ses travaux , que des yeux et des doigts pour en faire autant
s la fin du Second Empire, en France, il n’y avait pas, en matière de travaux historiques, d’opinion publique éclairée. De mauv
rti : il serait très imprudent, désormais, de se risquer à publier un travail d’érudition sans avoir pris toutes ses mesures po
les » ; ils ont à s’en repentir. Les malins ne s’y risquent pas : les travaux d’érudition, d’ailleurs pénibles et médiocrement
aites avec la même correction. Il faut donc analyser le produit de ce travail de l’auteur pour distinguer quelles opérations on
aires pour contrôler les dires de l’auteur. Encore ce dédoublement du travail critique n’est-il pratiqué que par une élite. La
ble, séparée et indépendante. L’expérience engage, ici comme pour les travaux d’érudition136, à adopter le système des fiches.
n a lu le texte dans son ensemble ; elle interdit de ramasser dans un travail moderne des citations, c’est-à-dire des lambeaux
chance d’erreur, mais qui exigerait une énorme dépense de temps. Quel travail s’il fallait pour chaque mot déterminer par une o
langue du temps, du pays, de l’auteur et dans le contexte ! C’est le travail qu’exige une traduction bien faite ; on s’y est r
’analyse et la critique positive d’interprétation n’atteignent que le travail d’esprit intérieur de l’auteur du document et ne
it pour la critique externe de provenance. Les historiens, dans leurs travaux , et même les théoriciens de la méthode historique
pratiquer séparément la critique de sincérité, et on peut abréger le travail en réunissant dans un même questionnaire tous les
este inconnue. La critique opère en se représentant les conditions de travail de l’auteur ; sur une affirmation anonyme elle n’
les passions, les préjugés, les habitudes de langue, les procédés de travail , les moyens d’information, la culture, les facult
s, ou ne sont que des reproductions d’une même observation unique. Ce travail est en partie l’œuvre de la critique externe des
pruntés sont à écarter sans discussion. Mais il reste à faire le même travail sur les affirmations qui n’ont pas pris de forme
t est seulement probable — à plus forte raison s’il est suspect, — le travail de la critique le livre à l’historien avec une ét
storiques semblable à ses propres souvenirs des faits qu’il a vus. Ce travail , qui se fait inconsciemment, est en histoire une
de dont il a conçu d’abord les personnages et les scènes du passé. Le travail de l’histoire consiste à rectifier graduellement
pte le cadre d’un devancier créé par le même procédé. — Mais quand ce travail a été inconscient, le cadre reste incomplet et co
est (ou ce devrait être) la troisième opération ; elle accroît par un travail logique la masse des connaissances historiques. O
entes, que sur aucun point un seul homme ne peut exécuter lui-même le travail tout entier. L’histoire, moins que toute autre sc
oire, moins que toute autre science, peut se passer de la division du travail  ; or moins que toute autre elle la pratique. Il a
aux dont ils n’ont pas éprouvé la valeur190. C’est que la division du travail implique une entente entre des travailleurs, et e
on personnelle, sans méthode commune, sans souci de l’ensemble où son travail doit venir prendre place. Aussi aucun historien n
ucun historien ne peut-il en toute sécurité utiliser les résultats du travail d’un autre, comme on fait dans les sciences const
eux en viennent à ne rien admettre qu’après avoir refait eux-mêmes le travail sur les documents ; c’était l’attitude de Fustel
a science, il faut combiner les résultats obtenus par des milliers de travaux de détail. Comment faire pourtant, puisque la plu
de travaux de détail. Comment faire pourtant, puisque la plupart des travaux sont faits par une méthode suspecte, sinon incorr
oici du moins une règle qui permettra de se guider : Il faut lire les travaux des historiens avec les mêmes précautions critiqu
preuves, les fragments de documents, bref les matériaux. On refera le travail de l’auteur, mais on le fera beaucoup plus vite,
ation. Transports et industries194 : procédés techniques, division du travail , voies de communication. — 3° Commerce  : échange
iques et sociales, il faut chercher comment se faisait la division du travail et la division en classes, quelles étaient les pr
parties les moins avancées de la construction historique. IV. Tout ce travail aboutit à dresser le tableau de la vie humaine à
e toutes les lois de la vie sociale établies empiriquement. Un pareil travail suffirait à faire l’objet d’un livre205. On se bo
ement, on aurait une description rationnelle de toute l’histoire ; le travail de constatation serait achevé. L’histoire doit-el
ue possible, en prenant garde de maintenir à chaque mot un sens fixe. Travail de style, dira-t-on, et pourtant ce n’est pas ici
, trouver les caractères communs qui composent l’habitude ; ou, si ce travail a été fait déjà dans les documents et résumé dans
s formules descriptives ne sont en aucune science le terme dernier du travail . Il reste encore à classer les faits de façon à e
préalable pour déterminer la portée des connaissances obtenues211. Le travail critique n’a fourni qu’une masse de remarques iso
iculiers que celles des transformations générales, car elle trouve le travail déjà fait dans les documents. Pour rechercher les
ons ici toutes celles qui sont destinées à exposer les résultats d’un travail de construction historique, quelles qu’en soient,
orique, quelles qu’en soient, d’ailleurs, l’étendue et la portée. Les travaux critiques sur les documents, simplement préparato
voisier que leur œuvre ait contribué à déterminer la masse énorme des travaux qui ont remplacé les leurs et qui, tôt ou tard, s
de savoir. Nous distinguerons d’abord : 1° les monographies ; 2° les travaux d’un caractère général. 1° On fait une monographi
êtes, et des monographies qui, faites et bien faites, représentent du travail inutilement dépensé224. Les personnes d’esprit mé
quand elle épuise le sujet » ; mais il est très légitime de faire un travail provisoire avec les documents dont on dispose, mê
, à condition toutefois d’avertir précisément avec quels documents le travail a été fait. — Il suffit, d’ailleurs, d’avoir du t
elle ne pourrit pas, et l’auteur n’a jamais lieu d’en rougir. 2° Les travaux d’un caractère général s’adressent soit aux homme
es qui les font connaître, avec des renvois exacts aux sources et aux travaux de la critique ; la collection des Jahrbücher der
ion supérieure, publiés chez nous, où les résultats d’une quantité de travaux originaux ont été habilement condensés, font l’ad
tant plus forte que la plupart des spécialistes se désintéressent des travaux de vulgarisation, que ces travaux sont, en généra
spécialistes se désintéressent des travaux de vulgarisation, que ces travaux sont, en général, lucratifs, et que le grand publ
ombreuses. De là la nécessité d’une division et d’une organisation du travail en histoire. — Il faut que les travailleurs spéci
une façon scientifique en des constructions générales. — Et si de ces travaux ressortaient avec évidence des conclusions sur la
ique. On peut penser qu’un jour viendra où, grâce à l’organisation du travail , tous les documents auront été découverts, purifi
vu de traditions, de préparation pédagogique et même d’instruments de travail , le professeur d’histoire se trouva ramené aux te
ens ni de ce qu’ils entendaient, ni de ce qu’ils transcrivaient. A ce travail mécanique les plus zélés ajoutaient des morceaux
Peut-on organiser des exercices actifs qui fassent faire à l’élève un travail personnel sur les faits ? — Quels instruments doi
t la principale a été publiée par la maison Hachette. Les procédés de travail des élèves se ressentent encore de la création ta
stoire dominent encore les procédés qui ne font faire à l’élève qu’un travail réceptif : le cours, le résumé, la lecture, l’int
insi la réforme des procédés est liée à la réforme des instruments de travail . Elles se feront toutes deux à mesure que les pro
t construit des palais, qui les ont largement dotées d’instruments de travail , a créé des devoirs nouveaux à ces établissements
de l’enseignement supérieur ; qu’on trouvera la conciliation entre le travail scientifique et la préparation aux examens ; qu’a
normale délivre aussi, depuis deux ans, un « Diplôme d’études » ; les travaux originaux, les exercices pédagogiques et la cultu
x leçons des maîtres qu’ils ont appris à connaître les instruments de travail et la manière de s’en servir, sans compter que la
ode, pour exécuter les mauvais livres, pour réprimer les écarts et le travail inutile ». 17. La 1 re édition du Lehrbuch est d
t ; il sait bien que chacun de ces champs de recherche réclamerait le travail de plusieurs années, et que s’imposer de les parc
sses, etc., ont exécuté et exécutent dans les Archives du Vatican des travaux d’inventaire considérables. 41. Les catalogues d
i que sous le bénéfice d’une réserve ; car il existe un instrument de travail indispensable à tous les historiens, à tous les é
er des sujets que l’on puisse traiter sans avoir pris connaissance de travaux en langue étrangère. Dès maintenant, pour l’histo
core la langue commune des savants) et que les conditions modernes du travail scientifique feront peser désormais de plus en pl
que des langues étrangères est auxiliaire au premier chef de tous les travaux historiques, comme de tous les travaux scientifiq
re au premier chef de tous les travaux historiques, comme de tous les travaux scientifiques en général.   * Un jour viendra peu
pre du document historique est de se présenter comme le résultat d’un travail fait sans méthode et sans garantie. 63. Voir B.
e la « critique des textes », par l’évidence paléographique. 88. Les travaux de M. Julien Haver, réunis dans le tome de ses Œu
erait très intéressant d’avoir des renseignements sur les procédés de travail des grands érudits, notamment de ceux qui se sont
ravail des grands érudits, notamment de ceux qui se sont livrés à des travaux considérables de collection et de classement. On
té publiées jusque-là ; il dépouilla douze mille ouvrages environ. Ce travail considérable est resté inédit et inutile. Avant d
vastes compilations, s’assurer que le plan en est rationnel et que le travail à fournir — un travail si dur et si ingrat — ne s
assurer que le plan en est rationnel et que le travail à fournir — un travail si dur et si ingrat — ne sera pas gaspillé. 102.
1894, p. 932 et suiv. Quelques personnes admettent volontiers que les travaux d’érudition sont utiles, mais, agucées, se demand
eux catégories, suivant qu’ils marquent une préférence, soit pour les travaux d’art de la critique de restitution ou de la crit
ritique de restitution ou de la critique de provenance, soit pour les travaux de collection, qui sont plus absorbants et plus g
e les exercices d’érudition (de critique externe) ont, sur les autres travaux historiques cet avantage qu’ils sont à la portée
esprits sans élévation et sans vigueur peuvent être utilisés pour des travaux d’érudition ; mais encore faut-il qu’ils aient de
rois cents ans, mais surtout au xixe  siècle, pour l’organisation des travaux historiques dans les principaux pays du monde. Qu
de la critique externe eux-mêmes, si clairvoyants quand il s’agit de travaux d’érudition se laissent éblouir presque aussi ais
fait en bloc et d’un seul coup, elle porte sur l’auteur, non sur ses travaux  ; au contraire la critique historique est obligée
’analyse exacte de chaque document que l’historien doit commencer son travail … L’analyse d’un texte… consiste à établir le sens
qui arrive dans le cas des regestes et des catalogues d’actes ; si le travail d’analyse a été fait correctement par le fabrican
fait toute l’originalité de Fustel, il n’a fait personnellement aucun travail de critique externe, et sa critique de sincérité
uée surtout d’après les chansons de gestes (voir Ch.-V. Langlois, Les Travaux sur l’histoire de la société française au moyen â
’il va donner ses recherches « sous la forme première qu’ont tous mes travaux , c’est-à-dire sous la forme de questions que je m
ens contraire, que les ouvrages des érudits demeurent, tandis que les travaux des historiens vieillissent, si bien que les érud
. J’ai essayé, dans un cours à la Sorbonne, de faire une partie de ce travail [Ch. S.]. 244. Constatons cependant que, à la qu
13 (1890) L’avenir de la science « Sommaire »
ophie suppose l’érudition. Dans l’état actuel de l’esprit humain, les travaux spéciaux sont plus urgents que les considérations
igalité de l’individu. Large élimination de superflu. Ce qui reste du travail scientifique. Façon d’entendre l’immortalité litt
a science et de l’art à cet égard. Des spécialités scientifiques. Les travaux généraux sont encore prématurés dans plusieurs br
sions transformées restent. Manière étroite de prendre sa spécialité. Travaux de première main. Insuffisance de la science, qui
dépendant de recherches en apparence frivoles. Dangers d’essayer les travaux généraux avant les élaborations préliminaires. Ex
ravaille trop souvent pour lui seul ou pour sa coterie. Dispersion du travail et isolement des recherches. Nécessité d’une orga
travail et isolement des recherches. Nécessité d’une organisation du travail scientifique. XIV L’État doit patronner la scie
sur la direction de la science. Liberté parfaite. Grands ateliers de travail scientifique. Ordres religieux. Sinécures. XV E
us que dans la science : l’humanité est là tout entière. Nécessité de travaux spéciaux sur les religions diverses : islamisme,
à la dépression intellectuelle. Simultanéité de deux vies. État où le travail matériel deviendrait presque insignifiant. Règne
facultés que développe la ploutocratie sont de nulle valeur pour les travaux de l’esprit. Il ne s’agit pas de faire que tous s
14 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vi »
et réciproquement le patron avec l’ouvrier. Entre gens qui aiment le travail , il y a une justice professionnelle, une mesure c
u fond de notre race, plus guerrière que militaire. Cet amour du beau travail , ce besoin d’une discipline librement consentie e
avoir une période d’aigreur à traverser. Cette aigreur existe dans le travail industriel et mène au sabotage. Mais les ouvriers
socialisme déclare que ce n’est pas par la corruption des méthodes de travail que le salut de la classe ouvrière peut être assu
our et qu’il est de leur nature de mettre leur amour-propre dans leur travail .‌ Et puis la guerre, à leur insu, souvent les mod
telier, parce qu’elles sont, l’une et l’autre, dans les nécessités du travail . Alfred Sala-belle pensait pour un grand nombre d
ant près de son cœur ? Ils sont, comme nous, des hommes formés par le travail . Et chez plusieurs d’eux, cette guerre apporta un
plus pure de la classe ouvrière. Il en vient à donner à ce respect du travail manuel une nuance presque religieuse. Conférez te
n fait. Des travailleurs ressentent un dédain de demi-savants pour le travail manuel, et de cela il souffrait si fort qu’il se
anité une conception fort belle qu’il s’était faite de la sainteté du travail et de la sainteté du peuple qui travaille. Nul ar
e de France et les petites églises de village. Mais c’est vrai que le travail et le labeur normal font les mœurs et les courage
éel et de bienfaisant dans cet orgueil de classe, dans cette piété du travail manuel qui rattachent l’enfant à la stabilité et
ué à l’établissement de la paix par un code, ou mieux une religion du travail  ; mais, se hâtait-il d’ajouter, ne vous méprenez
mer pour eux seuls le bon nom de producteurs, voudraient que la force travail individuelle, leur unique propriété, contribue ég
le que soit sa naissance, une éducation fondée essentiellement sur le travail , la science et l’histoire ; et par elle, son espr
s un citoyen méprisant de jouir, désireux de servir, préoccupé de son travail , désintéressé de lui-même, digne de l’amour…‌ Po
œur à chacun de leurs battements. Refusant de parvenir et même par le travail , l’homme en arrive à tenir bien davantage à son t
t même par le travail, l’homme en arrive à tenir bien davantage à son travail  ; il conçoit son métier… comme le moyen de contri
le et les ambitions nationales se taisant, leur conflit cessera et le travail terrestre s’accomplira pour la première fois dans
une injustice ouvrière ? » Voilà l’effort, le cri d’une conscience en travail , sous le coup de la guerre. Nul de nous ne peut l
15 (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421
cation et d’étude. L’immense majorité du genre humain, condamnée à un travail manuel, ne pourra donc jamais en goûter les fruit
intellectuelle pour tous, non pas en ce sens que tous participent au travail scientifique, mais en ce sens que tous participen
l scientifique, mais en ce sens que tous participent aux résultats du travail scientifique. Il faut, par conséquent, concevoir
cœur exerçant un de ces métiers qui n’exigent que quelques heures de travail  ; bien loin que la vie supérieure soit fermée pou
qui exigerait la moindre attention serait un vol fait à sa pensée. Le travail des manufactures serait même à cet égard bien moi
intenant le recours presque unique de ceux qui, ayant la vocation des travaux de l’esprit, sont réduits par des nécessités de f
choses supérieures, quelle différence ! Plusieurs hommes dévoués aux travaux de l’esprit s’imposent journellement un nombre d’
. Dans cet état que je rêve, le métier manuel serait la récréation du travail de l’esprit. Que si l’on m’objecte qu’il n’est au
er de l’ouvrier, mais pour soulager ses bras et abréger ses heures de travail  ; dans une telle société, dis-je, je suis persuad
lement compétent en ces matières) qu’un très petit nombre d’heures de travail suffiraient pour le bien de la société et pour le
e dans un état qui ne réclame que la coopération de la main, comme le travail des champs. Il est impossible dans une position o
iens comme possible cette simultanéité de la vie intellectuelle et du travail professionnel. La Grèce m’en est un illustre exem
t que senti, où l’homme, roi du monde, eût à peine à dépenser quelque travail pour le maintenir sous sa dépendance, et cela pre
nconvénient est tout relatif Pour nous autres, hommes de l’esprit, le travail de la vie et les nécessités matérielles ne sont a
occupations pourrait aussi les désigner pour les personnes vouées aux travaux de l’esprit ; car ce caractère de bassesse devrai
rieure, ou, ce qui revient au même, à une moindre durée des heures de travail . La bassesse, selon les idées mondaines, n’existe
ar exemple, est considérée par plusieurs comme une utile diversion au travail inférieur. Or ne serait-il pas plus utile et plus
ité que je voudrais voir les femmes introduites pour une part dans le travail critique et scientifique, persuadé qu’elles y ouv
16 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
siques. Si nous prenons un homme de constitution moyenne, chez qui le travail de la pensée et l’excitation mentale ne demandent
de aptitude à supporter les fatigues physiques. — Au contraire, si le travail mental demande une grande quantité de force, alor
’estomac, aux poumons, aux organes de sécrétion. Il y a diminution du travail musculaire possible ainsi que de l’aptitude à sup
tion générale, que celui qui travaille de la tête est moins propre au travail des bras. « Ainsi, il y a une relation définie (
ible, on trouve des faits qui sollicitent l’attention. S’agit-il d’un travail intellectuel (l’étude des langues, des sciences,
ntellectuel (l’étude des langues, des sciences, etc.), on voit que le travail d’acquisition est nécessairement une opération qu
sairement celui de nos acquisitions. Il montre, en s’appuyant sur les travaux du célèbre histologiste anglais, sir Lionel Beale
déclin de la phrénologie. » Après avoir passé en revue les très rares travaux consacrés à la science du caractère avant Gall (T
à tout prendre, son ouvrage est plutôt une esquisse d’éthologie qu’un travail définitif. M. Bain a aussi publié une Logique (ré
17 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
observer que, depuis le discrédit général dans lequel sont tombés les travaux de cette nature par suite du peu de solidité des
générale des classifications établie dans ces derniers temps par les travaux philosophiques des botanistes et des zoologistes 
et des zoologistes permet d’espérer un succès réel dans un semblable travail , en nous offrant un guide certain par le véritabl
encyclopédique, il est indispensable, pour ne pas nous égarer dans un travail trop étendu, de circonscrire avec plus de précisi
jusqu’ici le sujet propre de la classification proposée. (1) Tous les travaux humains sont, ou de spéculation, ou d’action. Ain
r, fondées sur aucun système intellectuel antécédent. Or, dans un tel travail , c’est la spéculation qu’il faut considérer, et n
r sa pensée. (2) Sans doute, quand on envisage l’ensemble complet des travaux de tout genre de l’espèce humaine, on doit concev
rd de ces applications auxquelles on aurait imprudemment sacrifié les travaux purement spéculatifs ; car les applications les p
ns ces derniers temps, et auquel il ne serait jamais parvenu sans les travaux si purement théoriques d’Archimède et d’Apolloniu
de l’esprit humain. Elle me semble, en effet, exiger préalablement un travail très important et d’une nature toute particulière
nt. Entre les savants proprement dits et les directeurs effectifs des travaux productifs, il commence à se former de nos jours
philosophiques d’un grand intérêt et d’une importance réelle. Mais un travail qui les embrasserait conjointement avec celles fo
tent seulement de concevoir la nature et la possibilité de semblables travaux pour l’ensemble des opérations humaines. C’est ai
e secondaires, et ne doivent point, par conséquent, faire partie d’un travail que son extrême étendue naturelle nous oblige à r
et la botanique proprement dites. Ce sont évidemment, en effet, deux travaux d’un caractère fort distinct, que d’étudier, en g
able. En effet, le but principal que l’on doit avoir en vue dans tout travail encyclopédique, c’est de disposer les sciences da
iété, de n’exiger, pour l’exposition des connaissances, aucun nouveau travail distinct de celui de leur formation, toute la did
la science. Le mode dogmatique, supposant, au contraire, que tous ces travaux particuliers ont été refondus en un système génér
ement distinct, de manière à ne pas altérer la nature propre de notre travail principal. (4) La discussion précédente, qui doit
ent à ce qu’il y a nécessairement d’artificiel dans notre division du travail intellectuel. Néanmoins, quoique, d’après les exp
raction plus ou moins grand des conceptions correspondantes. Mais des travaux de ce genre, outre qu’ils nous entraîneraient mai
ies aujourd’hui par expérience chez les savants rendraient inutile le travail encyclopédique que nous venons d’exécuter. Elles
la physique ; les physiologistes qui ne se sont pas préparés à leurs travaux spéciaux par une étude préliminaire de l’astronom
18 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
vue de ses antécédents ordinaires. — Preuves. — Quand la condition du travail mental est donnée, il se poursuit aveuglément, co
on du travail mental est donnée, il se poursuit aveuglément, comme le travail vital. III. Conséquences. — La perception extérie
V. Rôle de l’image substitut de la sensation. — Elle provoque le même travail hallucinatoire. — Exemples. — Cas où ce travail a
Elle provoque le même travail hallucinatoire. — Exemples. — Cas où ce travail aboutit. — Observations de M. Maury sur les hallu
, comme si elle fût demeurée chez son ancien propriétaire. Tel est le travail vital ; sauf obstacle ultérieur, c’est-à-dire pou
soit utile, inutile, ou même malfaisante. — Il en est de même pour le travail mental ; sauf empêchement et paralysie dans les l
bsence, et, faisant le même office, elles doivent donner lieu au même travail mental. C’est ce que nous a déjà montré l’expérie
sation primitive ont eu le même effet que la sensation primitive ; le travail hallucinatoire s’est fait à demi. Écartons les ob
rêves. — Quand le sommeil, au lieu d’être naturel, est artificiel, le travail hallucinatoire devient plus visible encore. Tel e
ient les images de certaines sensations visuelles ou auditives, et le travail mental qui suit est exactement le même que si les
es-mêmes eussent été éveillées par l’intermédiaire des nerfs. Le même travail suit, quelle que soit l’espèce des images. « C. D
s, les conditions physiques et morales qui, d’ordinaire, répriment le travail hallucinatoire, sont absentes. En effet, les nerf
précises, aboutissent à des jugements affirmatifs, provoquent le même travail mental que les sensations, et donnent lieu à des
e hallucination. Sans doute elle ne la provoque pas complètement ; le travail mental commencé est enrayé par les répressions ci
’à demi ; quand elle l’a tout à fait, l’homme est fou. — Mais, que le travail hallucinatoire soit ébauché ou achevé, peu import
e cerveau, nous nous figurons telle maison, telle rue, tel cabinet de travail , tel salon, telles figures humaines, tels sons, o
puisse devenir un pavot. C’est pourquoi, si l’on veut compromettre le travail mental que provoque l’image en son état de réduct
l’image en son état de réduction et d’avortement, il faut examiner le travail mental qu’elle provoque en son état de plénitude
19 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »
e s’est transplantée dans le Canada, il se destina de bonne heure aux travaux utiles, aux sciences, et fut reçu à l’École polyt
lus grand plaisir comme la récompense est dans la poursuite même d’un travail et dans l’accomplissement absolu d’une fonction,
les diversions que puisse trouver le mineur du Hartz au milieu de ses travaux assidus et durs : et cependant il ne désire rien
aires élevés et aux excitations de tout genre qui attiraient vers les travaux des chemins de fer les ouvriers du nord de l’Alle
nchisseur de la banlieue et au chiffonnier de Paris. Jamais, dans son travail , il n’a fait fléchir la méthode : sa description
ou dix juments, au moyen desquelles elle puisse se soustraire à tout travail agricole et se nourrir presque exclusivement de k
nt, s’amusait à causer, à baguenauder avec un étranger ; de ce que le travail des champs était en souffrance et que les foins n
e arbitre, la plus grande disposition de soi-même et le choix dans le travail n’amenaient pas toujours (tant s’en faut !), pour
r, il reste nomade et errant ; il végète ; il est obligé d’offrir son travail  : on ne sait pas tout ce que cette offre amène av
ette consommation et cette prodigalité d’esprit. de chaque jour, quel travail de Danaïdes, s’il y réfléchit ! que de saillies,
ion, rue Garancière, 8. 28. Les Ouvriers européens, Études sur les travaux , la vie domestique et la condition morale des pop
atlantique, 1855.) 29. Les Ouvriers des Deux Mondes, Études sur les travaux , la vie domestique et la condition morale des pop
20 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Dübner »
e, duc à M. Léon Renier, indique le plus en vue et le plus récent des travaux de Dübner. En voici les termes, sauf la forme épi
épitaphe est en français. L’effet est du meilleur goût, l’ensemble du travail fin, pur, et d’un classique approprié au sujet. «
France, aussi modeste qu’utile, aussi absorbé qu’infatigable dans ses travaux , n’appartenait à aucune académie, et tandis que s
il avait été plus latiniste encore qu’helléniste ; mais, à ce nouveau travail et à tous ceux qu’il y joignit, il acquit bientôt
ibliothèque grecque de M. Didot. rencontre-t-on deux autres sortes de travaux auxquels il s’adonna : la série des classiques pu
ificence de l’Empereur de tous les instruments nécessaires à ce grand travail de collation, il put établir un texte excellent.
l ne lui fut jamais donné de les développer en pleine liberté dans un travail tout à fait original et individuel ; il était tou
homme, pourrions-nous dire, qui a consacré toute sa vie à d’innocents travaux , payés par de si intimes jouissances ; qui a appr
depuis un grand nombre d’années, le confident et le conseiller de mes travaux . D’un dévouement et d’une complaisance à toute ép
trique des anciens, il comptait, sous forme de dissertation, faire un travail spécial sur ces mêmes fragments. Mon ouvrage n’ay
21 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »
XVI. Buffon17 [Le Pays, 31 janvier 1860] I Ce travail , très complet et très intéressant, sur l’un des p
son bureau ». C’est là et de là qu’il porta dans les résultats de ses travaux et dans sa manière de travailler, dans son style
tent et s’appellent. Publiée à dix ans d’intervalle de l’Histoire des travaux et des idées de Buffon, l’histoire des Manuscrits
comme l’épi vidé de l’autre beau volume si plein sur les Idées et les travaux de Buffon, il y a cette biographie extérieure que
de cette biographie, où le savant que nous allons retrouver dans les Travaux et idées de Buffon se sent et pèse si peu, je voi
té n’ait pas oublié… et il s’en retournait après, reprendre l’immense travail auquel il avait consacré sa vie. Il l’interrompai
est point de même de l’autre volume de M. Flourens, Des idées et des travaux de Buffon. Ce n’est plus là seulement un ouvrage
carrière d’écrivain par être aussi naturaliste. En cette Histoire des travaux et des idées de Buffon, M. Flourens s’occupe, ave
arde d’un langage assez beau pour être immortel. 17. Histoire des travaux et des idées de Buffon. — Des manuscrits de Buffo
ra plus loin les titres à cette grande chose qu’a M. Flourens par ses travaux personnels.
22 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
impossible. Ce que l’on ne peut contester, c’est que par les nombreux travaux critiques qui ont été faits en ce siècle, soit en
e nous avons sur presque toutes les grandes écoles philosophiques des travaux étendus et approfondis où la force de la pensée s
n commerce intime avec le plus illustre de ses représentants. Par ses travaux sur Proclus et sur Olympiodore, il a révélé l’éco
vélé l’école presque inconnue du néoplatonisme d’Alexandrie ; par ses travaux sur Abélard, il nous a ouvert le moyen âge ; par
par ses travaux sur Abélard, il nous a ouvert le moyen âge ; par ses travaux d’éditeur, qu’il poursuit encore, il nous a parti
à recourir aux textes et aux sources, et il a discrédité à jamais les travaux de seconde main. Dans son Histoire générale de la
, ses livres sur Locke, sur Kant, sur l’école écossaise, qui sont des travaux de controverse philosophique plutôt que de critiq
la philosophie ancienne. Si l’on se demande maintenant quels sont les travaux qui se sont produits sous cette vigoureuse impuls
elles de la critique qu’elle n’ait encouragée et récompensée dans les travaux du doctorat. Sans doute tout n’est pas fait encor
doute tout n’est pas fait encore le monde oriental, malgré les beaux travaux de MM. Émile Burnouf, Franck, Barthélémy Saint-Hi
n champ à peine défriché où la philosophie est obligée d’attendre les travaux préliminaires de la philologie. Il en est à peu p
il y en a plusieurs en Allemagne. C’est là, nous le reconnaissons, le travail de toute une vie ; mais maintenant que les source
23 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
sme. Ce dernier point est le seul que je me propose d’étudier dans ce travail . Même dans ces limites, la question est important
x de noter des nuances et de s’attarder aux subtilités. L’objet de ce travail , c’est d’établir et de justifier les propositions
tains états qui s’en rapprochent et qui seront étudiés au cours de ce travail (par exemple les idées fixes), nous devons tenir
ent tous un état de convergence de l’organisme et de concentration du travail . * I. « Supposons que vingt personnes fixent leur
. Par hypothèse, les éléments nerveux qui fonctionnent fournissent un travail supérieur à la moyenne. L’attention cause certain
L’intensité de la conscience n’est que l’expression subjective de ce travail compliqué. Mais supposer qu’elle puisse durer san
er-coptions nettes et un appareil moteur suffisant. Riccardi, dans le travail cité, trouve la première expression claire de l’a
ès les premiers jours de sa carrière, et toute leur attention pour un travail répugnant s’évanouit, parce qu’il n’y a plus rien
pour l’imprévu, l’inconnu, le hasard sous toutes ses formes ; mais le travail soutenu, il l’ignore ou le méprise. L’amour du tr
rmes ; mais le travail soutenu, il l’ignore ou le méprise. L’amour du travail est un sentiment de formation secondaire qui va d
ndaire qui va de pair avec la civilisation. Or, qu’on le remarque, le travail est la forme concrète, la plus saisissable, de l’
us saisissable, de l’attention. Même aux peuplades demi-civilisées le travail continu répugne. Darwin demandait à des Gauchos a
n’ont rien à faire, malheureux si par hasard ils doivent renoncer au travail  ; des hommes pour lesquels tel sujet d’investigat
té. » Comme pour vivre, même en sauvage, il faut faire quelquefois un travail ennuyeux, on sait que cette charge incombe aux fe
e longs siècles de culture, toute une catégorie d’êtres incapables de travail soutenu : les vagabonds, les voleurs de professio
sent en marchant à grands pas et en gesticulant ; mais il s’agit d’un travail d’invention plutôt que de concentration, et l’exc
associations et dissociations appropriées, de produire le maximum de travail utile avec le minimum d’effort. La raison de ce f
imer, si on le peut. Une bonne partie de notre tâche consiste dans ce travail négatif par lequel les intrus sont expulsés de la
mécanisme de l’association entre en jeu suivant sa forme multiple. Le travail de direction consiste à choisir les états appropr
lle fonctionne vainement. Diriger volontairement son attention est un travail impossible pour beaucoup de gens, aléatoire pour
station la plus commune et la plus connue est celle qui accompagne le travail musculaire. Trois opinions ont été émises sur l’o
ention sensorielle ou de réflexion, il se produit une augmentation de travail . L’homme surmené par une longue marche, une grand
capables d’attention, parce qu’elle exige, comme toute autre forme de travail , un capital de réserve qui puisse être dépensé. D
Si elle voyait un sac de blé, aussitôt commençait dans son cerveau un travail de numération sur le nombre des grains contenus d
ces idées fixes étaient si bien organisées que si, pendant ce pénible travail , elle était interrompue par l’impossibilité d’all
cherches tentées pour résoudre ce problème, de se livrer à tout autre travail mental, il tomba dans un tel état de tristesse et
e condamner à un insuccès. Au reste, nous n’avons pas à tenter ici ce travail . Notre seul but, c’est d’examiner de plus près le
re épars, pourvu qu’ils soient étroitement reliés et associés pour le travail commun. Quelle que soit leur position dans l’orga
augmente ; le langage intérieur se substitue au langage extérieur. Le travail de concentration devient plus facile : la conscie
onnue que la dissolution suit l’ordre inverse de l’évolution, que son travail destructeur marche du complexe au simple, du moin
c ici à sa source. L’homme sain est capable d’attention, d’effort, de travail , au sens le plus large ; la débilité est incapabl
s le plus large ; la débilité est incapable d’attention, d’effort, de travail . Mais le travail produit ne vient pas de rien, il
la débilité est incapable d’attention, d’effort, de travail. Mais le travail produit ne vient pas de rien, il ne tombe pas du
que la transformation d’une énergie préexistante, le changement d’un travail de réserve en travail actuel. Ce travail de réser
d’une énergie préexistante, le changement d’un travail de réserve en travail actuel. Ce travail de réserve, emmagasiné dans la
xistante, le changement d’un travail de réserve en travail actuel. Ce travail de réserve, emmagasiné dans la substance nerveuse
nate, mais il n’invente pas une combinaison financière. C’est un long travail d’incubation antérieure, tantôt conscient, le plu
uis plus d’un demi-siècle ont une valeur sociale et si cette somme de travail n’aurait pas pu être dépensée plus utilement, nou
sont au-dessous d’elle et qu’elle ne connaît que les résultats de ce travail inconscient. Ces besoins irrésistibles se produis
l n’importe. L’état normal de la conscience suppose la diffusion avec travail cérébral disséminé. L’attention suppose la concen
travail cérébral disséminé. L’attention suppose la concentration avec travail cérébral localisé. Quand le cerveau passe de l’ét
poids sur nos épaules, nous devons le soutenir avec un seul doigt. Ce travail qui incombe tout entier à une fraction de l’organ
rapide d’énergie potentielle ou de réserve en énergie actuelle. Tout travail physiologique dérive des actions chimiques produi
mêmes ont pour origine les aliments et l’oxygène. Cette production de travail , résultant de la nutrition, est loin d’être const
loin d’être constante. Il est inévitable que, chez les débilités, le travail de réserve fasse défaut et que par suite l’épuise
igoureusement qu’aux conditions physiques de l’attention : Les termes travail , transformation de l’énergie n’ont une valeur et
trad. Herzen, p. 301  Gley, Sur l’état du pouls carotidien pendant le travail intellectuel. 7. Lewes, loc. cit., p. 188. 8.
a tort, s’il généralise sans restriction  Il serait désirable que le travail fait pour les images et les diverses formes du la
des discussions finiraient sans doute d’elles-mêmes. En tout cas, ce travail me paraît valoir la peine d’être tenté. 30. Phys
24 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
voir que l’esprit humain se fût déterminé primitivement à de pénibles travaux . Nous sommes aujourd’hui tellement éloignés de ce
naisons intellectuelles. Pour en citer en ce moment un seul parmi les travaux contemporains, je choisirai la belle série de rec
très sensible des remarques générales précédentes. En effet, dans ce travail , dont le caractère philosophique est si éminemmen
accomplie constamment et de plus en plus, particulièrement depuis les travaux d’Aristote et de l’école d’Alexandrie, et ensuite
stique qui déguisait plus ou moins le véritable caractère de tous les travaux antérieurs. Depuis cette mémorable époque, le mou
de nos connaissances il n’existe aucune division régulière parmi nos travaux intellectuels ; toutes les sciences sont cultivée
cile et si commune dans les temps antiques. En un mot, la division du travail intellectuel perfectionnée de plus en plus, est u
e tous, les divisions, établies pour la plus grande perfection de nos travaux entre les diverses branches de la philosophie nat
une science déterminée, sans s’occuper beaucoup de la relation de ces travaux particuliers avec le système général des connaiss
rave. Craignons que l’esprit humain ne finisse par se perdre dans les travaux de détail. Ne nous dissimulons pas que c’est là e
ne saurait être, évidemment, de revenir à cette antique confusion des travaux , qui tendrait à faire rétrograder l’esprit humain
Il consiste, au contraire, dans le perfectionnement de la division du travail elle-même. Il suffit, en effet, de faire de l’étu
s remplies, et il est évident qu’elles peuvent l’être, la division du travail dans les sciences sera poussée, sans aucun danger
l’étude des généralités scientifiques une section distincte du grand travail intellectuel, c’est simplement étendre l’applicat
lieu, au moins d’une manière permanente, à une classe particulière de travaux , et en même temps la nécessité de cette nouvelle
pour que l’examen de leurs rapports mutuels puisse donner lieu à des travaux suivis, en même temps que ce nouvel ordre d’étude
er rapidement les principaux avantages généraux que peut avoir un tel travail , si les conditions essentielles en sont convenabl
e, de toute sensation extérieure, il faut surtout vous interdire tout travail intellectuel ; car, si vous étiez seulement occup
cette méthode si vantée. Ce n’est pas à dire pour cela que tous leurs travaux aient été absolument sans aucun résultat relative
e à la résumer en un seul corps de doctrine homogène. Quand ce double travail sera suffisamment avancé, le triomphe définitif d
terme vers lequel ont toujours tendu et tendront sans cesse tous mes travaux , soit dans ce cours, soit de toute autre manière.
25 (1887) Discours et conférences « Discours à l’Association des étudiants »
ière. Le temps où les autres s’amusent fut pour moi un temps d’ardent travail intérieur. J’eus tort peut-être ; il en est résul
itiés de l’activité de votre âge n’empêche pas l’autre. La joie et le travail sont deux choses saines et qui s’appellent récipr
s donner à cet égard quelques-unes de mes recettes. Reposez-vous d’un travail par un autre ; ayez des objets d’étude assez dive
des objets d’étude assez divers. Les cases du cerveau occupées par un travail laissent des vides, qui sont avantageusement remp
ail laissent des vides, qui sont avantageusement remplis par un autre travail . Il y a un beau mot d’un vieux rabbin du premier
ser dans les interstices les unes des autres. Le temps qu’on donne au travail n’est pas seulement celui qu’on passe devant sa t
oujours, ou, pour mieux dire, il faut s’arranger pour que le temps du travail et celui du repos ne soient pas distincts. Pendan
26 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (1re partie) » pp. 305-364
nom qui veut anéantir le fait accompli, les droits antécédents et le travail de cinq ou six mille ans dans le monde qui nous p
pas et ne peut pas être un sourire éternel de l’âme entre la faim, le travail et la mort ; épreuve, oui, jouissance, non ; et c
lendemain ; l’autre, prétendant fortement à gagner et à payer par le travail le salaire que la postérité doit au génie laborie
s escaliers et des salles, apportant pour ultimatum l’organisation du travail , ce rêve-cauchemar d’un autre dormeur éveillé. « 
leur dis-je. « — Nous voulons, me répondirent-ils, l’organisation du travail ou rien ! » Et la salle entière retentit des voci
des chefs. « — Pouvez-vous me dire ce que c’est que l’organisation du travail  ? » leur répliquai-je. Ils se regardèrent et se t
eur répliquai-je. Ils se regardèrent et se turent. « — Mais, c’est le travail organisé de manière que la concurrence soit détru
, que devient le droit le plus précieux du travailleur, la liberté du travail  ? » Ils s’embarrassèrent davantage, et firent un
prophètes vous promettent dans ce que vous appelez l’organisation du travail , et que, malgré toute mon application et tous mes
rgique sincérité, que personne n’avait le secret de l’organisation du travail , ni d’une organisation de fond en comble, d’une o
t pas leur pain ; que le repos et la débauche vivraient aux dépens du travail et de la vertu, formule révoltante, quoique évang
ait rire leur bon sens ; à moins cependant, ajoutai-je encore, que le travail libre ne devînt travail forcé pour toute la socié
à moins cependant, ajoutai-je encore, que le travail libre ne devînt travail forcé pour toute la société, que des répartiteurs
une horde d’esclaves, chassés chaque matin de leurs cases communes au travail uniforme, par des conducteurs de nègres blancs !
e ne mesure qu’à sa faim ! Non, ce n’est pas l’organisation forcée du travail que vous pouvez demander. » « — Non ! non ! non !
fie tous d’en trouver une autre : donc il n’y a pas d’organisation du travail , de distribution des richesses forcée, autre que
ir du nécessaire et du superflu de tout le monde, soit libre comme le travail , car, s’il n’est pas libre, il se cachera, il ne
ntira jamais à vous donner dans ce que vous appelez l’organisation du travail ou socialisme radical, qu’on vous a amenés à voci
et des jeunes émeutiers de la barricade sur l’organisation savante du travail et de la société parfaite, contre le luxe des ric
27 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
et les vues d’ensemble. Nous n’avons pu donner un tableau complet des travaux psychologiques en Angleterre. Aux écrivains que n
ondillac, les physiologistes anglais sont au courant des plus récents travaux psychologiques et y contribuent pour leur part. S
joue, comme nous l’avons vu, un rôle important dans les plus récents travaux . On ne peut guère séparer de l’école qui nous occ
tion sur un plus petit espace. » Enfin Darwin, indépendamment de ses travaux comme naturaliste et de sa grande théorie de l’év
ance que depuis environ quinze ans, il s’est produit en Allemagne des travaux remarquables sur la psychologie, considérée als N
fre un exemple de cette fusion. Après avoir indiqué ce qu’il doit aux travaux de ses modernes compatriotes, physiologistes ou p
i ait encore été faite sur ce sujet, dans ce pays. » L’influence des travaux allemands se remarque de même dans le recueil d’e
s par M. Sully, sous le titre de Sensation et Intuition 286. Mais ces travaux , bien loin de tendre vers la métaphysique, repose
les points sur lesquels ils s’accordent, ce sera donner le résumé des travaux et des résultats de l’Ecole expérimentale, en psy
. 285. Nous nous proposons de publier prochainement un résumé de ces travaux . 286. Sensation and Intuition. — Studies in psy
28 (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »
sté et contribué à sa naissance il y a sept ans, coopéré à ses divers travaux depuis lors, qui avons provoqué et produit plus p
), consistait à recueillir et à présenter au public français tous les travaux scientifiques, littéraires et philosophiques de q
cteurs les principaux éléments des questions ; à leur représenter les travaux antérieurs et l’état de la science contemporaine
lité, se trouva bientôt ne pas suffire à l’application. Dans ce grand travail de recherche et d’analyse, le besoin de règle et
existaient encore sur le terrain du libéralisme. il était mu dans ce travail de démolition, non plus par haine et par colère,
onaux et méritait que Goethe déclarât apercevoir dans cet ensemble de travaux et d’efforts les symptômes d’une littérature euro
lle des rédacteurs comme du public, notre journal parut se réduira au travail du principe de liberté jouant et frappant dans to
’il poursuivait, dans une portion constante de sa direction et de ses travaux , une raison profonde pour qu’il ait suivi la marc
29 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIV »
netière. Ajoutez-y quelques opinions ironiques tendant à déprécier le travail et même le style, et c’est à peu près tout ce qu’
il de le publier ? — que celui où l’on conseillerait l’insouciance du travail , l’abus des qui et des que, le mépris des métapho
mpléter ses paradoxes, M. Brunetière a eu le courage de plaisanter le travail . Le travail ne lui semble pas une essentielle con
paradoxes, M. Brunetière a eu le courage de plaisanter le travail. Le travail ne lui semble pas une essentielle condition de l’
qu’à peu près tous les bons auteurs, non seulement ont recommandé le travail , mais en ont fait personnellement leur grand moye
e courage de ne pas en dire un mot dans une conférence sur le style ! Travail , assimilation, imitation, manuscrits, refontes, i
dition et l’autorité de plusieurs siècles de littérature. Mais, si le travail est inutile, si le style ne s’enseigne pas, en qu
r, en fin de compte, M. Brunetière, après avoir méprisé la théorie du travail , contraint de prendre son plus bel exemple de sty
30 (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II
a vie imposait à Molière, et quelle conquête sur le sort aura été son travail d’artiste littéraire. C’est un comédien, dans un
la réalité. La vie a déposé en lui des images qui ressuscitent par un travail instinctif et spontané du souvenir. Il copie ces
, et ils l’ont dit, qu’ils avaient affiné leur système nerveux par ce travail ininterrompu d’analyse intime. À parcourir leur j
ine à montrer chez Amiel la même intoxication délétère, grâce au même travail de dissection quotidienne, si différent que le pr
croyant par l’évidence. Avec quelle lucidité il a su nous analyser le travail d’esprit que la guerre en Mauritanie lui avait in
entrevu — et qu’il l’ait entrevu est déjà surprenant ! — l’abominable travail d’anarchie auquel se livraient, à travers toutes
nces étaient-elles moins fatales à l’avenir de la civilisation que le travail actuel, s’il continuait. Il n’irait à rien de moi
indépendance. Elle est faite, cette indépendance, si nécessaire à son travail , du revenu que lui procure ce travail. Dans son A
dépendance, si nécessaire à son travail, du revenu que lui procure ce travail . Dans son Avenir de l’intelligence, M. Charles Ma
it en avoir une. C’est à elle qu’il doit reporter l’influence que ses travaux peuvent avoir dans le monde. » Oui, c’est bien un
essaire de cet épanouissement intellectuel n’était-elle pas le secret travail préalable d’une intelligence toute pratique, tout
es droits des travailleurs, car il enveloppe un dédain secret pour le travail , et pour la sorte de formation qu’il donne à ceux
chefs, la discipline chez les subordonnés, chez tous le courage et le travail . Mais il est exact aussi que cette force de l’Éta
conscience. De même, quand une société aboutit, à travers un immense travail et des sacrifices consentis sans réserve, à des a
lui de Kant, supposez que, dans ce peuple, à côté de ses instincts de travail et de patience, sourde un appétit de conquête et
état de désordre mental paraît être celui de l’Allemagne actuelle. Le travail accompli sur elle par les doctrines de ses grands
« meilleur », d’être pour lui « une grande et sublime inspiratrice de travail , d’énergie morale, de bonté, de pitié » ? Quel ré
ie des découvertes, comprendre d’où elles viennent, où elles vont. Ce travail , lui aussi, comme celui de l’artiste ou du littér
iste là un réel péril national. Mais qui donc se souvient de l’obscur travail d’avant-guerre par lequel les Allemands préludaie
rure, une force et une richesse par leurs œuvres d’écrivains ou leurs travaux de savants, se trouvent arrêtés net dans leur dév
e, et même son patrimoine tout court. Calculez ce que représentent de travail donné à des ouvriers, dans la papeterie, dans l’i
n’existent-elles pas aussi et qui leur garantissent la possibilité du travail  : — l’École normale, celle des Chartes, celle des
. Ceux-ci au front et dans les usines, donnant leur vie, donnant leur travail sans compter, inlassablement, et ceux-là… Est-il
e type hideux du soudard. Janvier 1921. IV. La crise de l’idée de travail I Il n’y a qu’un cri d’un bout à l’autre
oie sous le fardeau d’une dette énorme, ne peut se refaire que par le travail . Devoir d’autant plus pressant que les terribles
mis à l’étreinte de qui elle vient d’échapper par miracle, et dont le travail fut toujours la vertu maîtresse, comprennent trop
ne peut sortir de son épuisement total, retrouver sa force que par le travail  » ! Avec quelle indignation ils flétrissent dans
savons, et, le sachant, ce ne sont chez nous qu’atteintes portées au travail , et par qui ? Par le monde du travail lui-même. S
ez nous qu’atteintes portées au travail, et par qui ? Par le monde du travail lui-même. Si la grève générale a échoué, grâce à
ique. Ne nous y trompons pas. Nous assistons à une crise de l’idée de travail . Ici encore le problème moral domine les autres,
là le principe de la morale. » II Et d’abord, qu’est-ce que le travail  ? Une pareille interrogation paraît presque naïve
e tient ni aux mœurs de l’époque ni à ses préjugés. Je cherche le mot travail dans deux dictionnaires et je trouve que l’un et
t par effort, gêne, tourment. L’étymologie confirme cette définition. Travail vient de trifolium — de très, trois, et de palus,
La notion d’effort et d’effort pénible est donc au fond de l’idée de travail . Par là, elle se distingue de l’idée de besoin. L
re. Le besoin implique la nécessité. Il n’implique pas la volonté. Le travail , au contraire, suppose une résistance à vaincre h
de nous, une tension volontaire de notre force. Le besoin suscite le travail , mais nous pouvons ne pas répondre à cet appel du
ure où nous décidons de le faire. Le besoin ne dépend pas de nous. Le travail dépend de nous. Il suit de là qu’il participe aux
n de travailler. Regardez-la se compliquer, s’ennoblir, cette idée de travail qui, prise à son point de départ, se réduit à cel
l’achever avec amour, de la fignoler. Il y a donc une qualité dans le travail où la conscience trouve sa satisfaction. Vous voy
avail où la conscience trouve sa satisfaction. Vous voyez à l’idée de travail s’agglutiner celle de probité professionnelle, do
e ouvrier qui peine toujours et qui apprend indéfiniment. À l’idée de travail s’agglutine maintenant l’idée de solidarité dans
bénéficie de tous les travailleurs, et voici s’agglutiner à l’idée de travail l’idée de l’entraide sociale, autant dire de la S
dée de l’entraide sociale, autant dire de la Société. Ainsi conçu, le travail revêt une valeur singulière. Il cesse d’être la s
à la fois et la règle de sa force. Il est dans sa loi. Mais l’idée de travail n’a pas fini de se développer. Il reste à l’homme
à l’activité pénible ? Nous entrons ici dans la Mystique de l’idée de travail , que le Christianisme éclaire par celle du péché
inconcevable à l’homme. » Quelle signification revêt alors l’idée de travail rattachée ainsi à la parole divine : « In sudore
n France, nous montre la mise en œuvre par nos pères de cette idée de travail , comprise ainsi dans son ampleur à la fois profes
des articles de ce code. Il s’agit d’abord de préserver la qualité du travail . D’où le contrat d’apprentissage, dont les règles
qués sérieusement, efficacement ! Ce même esprit de sérieux impose au travail des astreintes sévères d’exécution. Le règlement
fessionnelles et sociales. Ce que j’appelais la Mystique de l’idée de travail se reconnaît dans la Confrérie, l’autre nom de la
’est besoin pour ces corporatifs d’affirmer leur foi dans le dogme du travail expiateur et rédempteur. Ils le vivent. Les cathé
ssé. Les évoquer sert à mieux comprendre par quel processus l’idée de travail s’est dégradée peu à peu dans l’intelligence d’ab
donnant à l’homme des besoins, en rendant nécessaire la ressource du travail , a fait du droit de travailler la propriété de to
voit, par une ironie singulière, c’est la Mystique même de l’idée de travail qu’invoquait le prétendu réformateur pour inaugur
e cet individualisme, devait être la diminution de la qualité dans le travail . Nous en voyons le résultat. Avec la Corporation,
ble entre l’ouvrier et sa besogne. Il ne l’aime plus. Il la subit. Le travail est devenu le « boulot ». Ce divorce a été singul
re solidarité dont nous avons vu la Confrérie si préoccupée, celle du travail et du dogme qui l’explique. Il redevient un escla
lté contre tout, même contre la patrie blessée ! Mais c’est l’idée de travail , sinon restaurée dans son ampleur ancienne, du mo
ore toute jouissance de cette propriété implique une mise en œuvre du travail d’autrui et sa rémunération. L’homme riche qui mo
elle manière que les classes non possédantes vivent sainement de leur travail , des révoltes se produisent, dont les Jacqueries
possible et l’héritage durable, il substitue cet autre abstrait : le Travail . Des deux éléments antithétiques, mais que la bon
ar ils constituent l’essentiel de notre personne morale : le droit au travail et le droit à la liberté. Pour que le citoyen se
ticipation active à la besogne commune, c’est-à-dire par un apport de travail . Cet apport de travail, l’oisif lui-même le fourn
besogne commune, c’est-à-dire par un apport de travail. Cet apport de travail , l’oisif lui-même le fournit, puisque le capital
le fournit, puisque le capital qui lui permet ce loisir, n’est que du travail accumulé. Mais pour que ce travail ait sa valeur
lui permet ce loisir, n’est que du travail accumulé. Mais pour que ce travail ait sa valeur morale — j’insiste sur le mot, — il
Sinon, il s’appellerait d’un autre nom, et ce serait l’esclavage. Le travail volontaire suppose cette possibilité de le suspen
r un despotisme d’autant plus implacable qu’il est plus anonyme, — le travail , dont toute grève doit, pour être logique, fortif
e conception inexacte de ce que l’on pourrait appeler la propriété du travail . Si cette conception était rectifiée dans l’intel
onnaires la trouveraient armée contre leur séduction. La propriété du travail , ai-je dit. Cette formule risque, au premier mome
tte formule risque, au premier moment, de paraître étrange. À qui son travail peut-il appartenir, sinon au travailleur, comme s
ras, ses yeux, son corps, comme sa volonté ? Mais analysez de près un travail quelconque, vous apercevrez que l’exercice de ce
z de près un travail quelconque, vous apercevrez que l’exercice de ce travail suppose des données plus complexes. Un cheminot m
faite ? Non. Le geste par lequel il l’actionne, et qui constitue son travail propre, il ne l’exécuterait pas sans un outil qui
ribué à la création de cet outillage. Elles font partie intégrante du travail de l’ouvrier. Elles l’ont rendu possible. Elles c
s l’ont rendu possible. Elles conservent un droit de propriété sur ce travail . Entrez dans une usine, descendez dans une mine,
nification plus étendue que je lui donnais tout à l’heure, celle de «  travail accumulé », les classes les plus déshéritées appa
n extrême produirait l’esclavage. Affermi pour défendre la dignité du travail , il en provoquerait l’avilissement. Nous saisisso
journaux de mode. L’hiver dernier, je rencontre cet homme rentrant du travail , entre 4 et 5 heures, par la plus douce, la plus
s et qui continuaient, à travers et malgré la convulsion, leur fécond travail séculaire. Ils ont admis que la France moderne de
de se faire dans ce monde du syndicalisme, qui n’est, au fond, que le travail cherchant sa charte. Il est curieux de constater
x, c’était l’incorporer dans l’ordre établi. Cette compagnie, dont le travail officiel consistait à rédiger un dictionnaire de
les plus sublimes. Il ne faut pas trop en espérer, ni croire qu’aucun travail de civilisation abolira jamais en lui d’une maniè
ui d’un monde civilisé avec un monde redevenu barbare. La cause de ce travail de dégradation est, pour les Allemands, discernab
e défense des mêmes frontières contre les mêmes ennemis. La charte du travail que les syndicats poursuivent, les Corporations l
dition bourgeoise, et indiscutable, cette fois : c’est l’exemption du travail manuel. II Cette brève analyse suffit à le
olitesse, car c’est le fond intime des mœurs bourgeoises. — Est-ce au travail manuel qu’il convient qu’elle se résigne ? Mais q
es vases communicants. Imposer à tous les hommes une participation au travail manuel, ce serait le rendre si médiocre, faute de
31 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
iers qu’il n’est qu’un amateur, qui se promène dans la variété de ses travaux et fait des explorations dans le passé, à peu prè
prendrait que la grammaire, l’exégèse et la critique des textes ; les travaux d’érudition, d’archéologie, de critique esthétiqu
distraits. Une telle exclusion serait pourtant peu naturelle. Car ces travaux ont entre eux les rapports les plus étroits ; d’o
vent dans le même ouvrage. En éliminer quelques-uns de l’ensemble des travaux philologiques serait opérer une scission artifici
à part quelques spéculations philosophiques et théurgiques, tous les travaux de cette école, ceux-mêmes qui ne rentrent pas di
Syrie, la Grèce, Rome, les nations modernes ont connu ce moment où le travail intellectuel de spontané devient savant et ne pro
qui semble offrir avant Jésus-Christ moins de trace qu’aucun autre de travail réfléchi, présente dans son déclin des vestiges s
gateur le plus patient, si d’humbles artisans n’ont consacré de longs travaux à extraire de la carrière et présenter réunis à s
important que l’apparition de quelque nouveau système. Eh bien ! les travaux si pleins d’originalité des Guizot, des Thierry,
-ils été possibles sans les collections bénédictines et tant d’autres travaux préparatoires ? Mabillon, Muratori, Baluze, du Ca
ie, de l’érudition et de la pensée, devrait donc être le caractère du travail intellectuel de notre époque. C’est la philologie
qu’un commerce intime s’établit entre ces fonctions diverses, que les travaux de l’érudit ne demeurassent plus ensevelis dans l
tait certes un patient et zélé chercheur. Pourquoi cependant tous ses travaux ont-ils dû être repris en sous-œuvre et radicalem
. Si, au lieu de consumer leur vie sur de barbares traductions et des travaux de seconde main, les commentateurs scolastiques e
ature en sont le tableau véritable et complet. Les traductions et les travaux de seconde main en sont des copies affaiblies et
production originale, ni la curiosité du passé, ni la persévérance du travail . Les érudits de la Renaissance ne l’emportaient n
nt pas d’un progrès. Dans l’éducation vive, l’enfant fait pour lui le travail qu’on lui épargne par ces moyens artificiels, ce
32 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »
glorieux, ou fortunés ou paisibles. L’on aura atteint au bout de ces travaux le résultat le plus haut auquel tend tout l’embra
et la moelle épinière, recevant les répercussions actives de tout ce travail intérieur, conduiront aux muscles, à l’épiderme,
due à la tâche qu’elle peut accomplir et intervenant au moment où des travaux préalables l’ont faite réellement utile, la métho
elée à compléter par le dehors, par la description et le portrait, le travail important de connaissance par le dedans que l’ana
er et animer l’être dont l’âme aura paru morte et morcelée d’après le travail de l’analyseed. Que l’on conduise ainsi Poe de la
nce de vieux beau de l’un, à l’abaissement volontaire de l’autre, aux travaux manuels et à la pauvreté grossière ; que l’on com
parties au repos : la synthèse biographique, utile seulement après ce travail , en aura restauré le tout, rétabli le mécanisme d
uctif, se formant et situé. III La synthèse sociologique. — Ce travail de reconstitution qui consiste à façonner un homm
33 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18
u’aux îles Baléares, venait de mourir à la peine et laissait un grand travail interrompu : M. Biot et M. Arago conçurent l’idée
qui nous occupait, nous ne songions, nous ne pouvions songer qu’à nos travaux et aux invincibles obstacles qui, nous arrêtant a
bruit dans le monde savant ; le jeune astronome devait à ses premiers travaux , rehaussés de cette suite de persécutions et d’av
suivit durant vingt ans la carrière scientifique pure et simple. Ses travaux , ses découvertes dans l’optique, dans le magnétis
lleurs témoignages, M. Arago a été, dans quelques-uns de ses premiers travaux élevés, l’un de ceux qui purent réclamer sans cra
es : ou bien l’on néglige et l’on sacrifie en partie l’exposition des travaux de l’homme dont on parle ; ou bien, si l’on entre
sent le genre de mérite du mort et donnent à tous quelque idée de ses travaux . Ce genre de traduction dans la langue usuelle n’
la langue usuelle n’est que très rarement possible en ce qui est des travaux de haute physique, et elle est tout à fait imprat
élicates et rares, et avec lequel il avait été uni par l’analogie des travaux comme par le cœur, M. Arago nous expose la manièr
ait-il, qu’il se propose de faire, « et dans lequel, à l’occasion des travaux de son confrère, il va examiner les progrès que p
se propose de parcourir, la biographie d’abord, puis les mémoires et travaux . Dans l’exposé qu’il en fait, on assiste à une es
34 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Littré. »
ui avec l’étendue qu’il mérite, pour caractériser quelques-uns de ses travaux , et le présenter au public tel que je l’ai vu con
erté ; érudit qui ne devait qu’à lui seul et à la persévérance de ses travaux des connaissances étendues et variées ; philologu
gracieux, mais la force même. Cette force se détruisit par l’excès du travail intellectuel. Il passa du tempérament athlétique
service de M. Rayer à la Charité, et il prit part pendant six ans aux travaux de ce médecin si distingué qui est son ami. Dès 1
assé. Grâce à ceux qui, comme dit Childe-Harold, ont rendu légers nos travaux mortels, une certaine lumière a commencé à poindr
est aujourd’hui si digne de son père, une aide intelligente dans ses travaux , fut élevée de même selon la foi de sa mère, chré
aré par ses leçons et par son exemple, j’ai été soutenu dans mon long travail par son souvenir toujours présent. J’ai voulu ins
e livre, auquel du fond de la tombe il a eu tant de part, afin que le travail du père ne fût pas oublié dans le travail du fils
u tant de part, afin que le travail du père ne fût pas oublié dans le travail du fils, et qu’une pieuse et juste reconnaissance
arras, et se fit honneur en nommant M. Littré (1839). III. Nombreux travaux en tous sens. — Universalité. Au point où je s
, sans quoi je ne pourrais le suivre de front dans tous les ordres de travaux . Une fois de l’Académie des Inscriptions, il remp
s ; c’est chez lui le coin de l’amateur. Je ne parle plus du tout des travaux de M. Littré comme médecin, quoiqu’il n’ait cessé
dre des sciences. Il ne faudrait pas séparer de cette préface le beau travail d’analyse intitulé : De la Physiologie, et dont l
tymologie, la grammaire, les dialectes, etc. J’ai hâte d’en venir aux travaux sur la langue. Pour bien apprécier dans ce genre
à ces mêmes questions et à débrouiller le problème des origines. Ces travaux si voisins, et qui nous intéressaient de si près,
s méthodes qui ressemblent à ces machines qui abrègent et résument un travail de plus en plus interminable et infini. Il suffit
ablement supérieur à l’Académie, qui aura désormais à profiler de son travail , sinon de sa méthode. L’Académie, historiquement,
r d’être plutôt en avance sur les promesses qu’en retard. Un si vaste travail , qui n’en exclut pas d’autres encore, accessoires
, il loge depuis des années rue de l’Ouest. Il a mené tous ses grands travaux dans le plus humble et le plus étroit logis, ne s
se fait à voix basse tout à côté. Il prétend toutefois n’avoir pas le travail facile, et il ne se reconnaît un peu d’aptitude s
laborateur en une seule séance de nuit. Il a de ces tours de force de travail . L’avènement de la République surprit M. Littré e
ement et si sincèrement modeste, que je ne suis pas bien sûr, dans ce travail que j’ai entrepris sur lui et que j’aurais pu fai
oi-même, sur ce sujet des études relatives à notre vieille langue, un travail spécial qui a été inséré dans la Revue contempora
35 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352
t soignée. Si on le rencontrait le matin, fatigué par douze heures de travail , courant aux imprimeries, un vieux chapeau rabatt
sse à établir ce qu’il appelait l’équilibre des forces vitales. Grand travail , vraiment !… « Sa tendresse paternelle augmentait
grandes améliorations dans cet hôpital, entre autres des ateliers de travail pour les vieillards valides à qui il fit allouer
dit Mme de Surville, car, indépendamment de son cours de droit et des travaux dont le chargeaient ses patrons, il avait encore
arde, où le besoin de songes se fait généralement sentir.”   « Que de travaux il médite !… des romans, des comédies, des opéras
le ruminer et attendre pour l’écrire. « “Je n’aime pas, ma chère, tes travaux historiques et tes tableaux siècle par siècle. Po
c en tremble !… « “Les nouvelles de mon ménage sont désastreuses, les travaux nuisent à la propreté. Ce coquin de Moi-même se n
a taille du fils les habits du père, et qui ne s’acquittait pas de ce travail à la satisfaction d’Honoré.) « “Le susdit carric
rdre, d’ailleurs, quelquefois dans mon état, quand ce ne serait qu’au travail  ! « “J’entends le souffle de la déesse.” » XI
quand maman me demandera compte de mon temps ! Je passe les nuits au travail  ; ne lui en dis rien, car elle s’inquiéterait. Qu
t quelque argent. Comme langue, rien ne contribua plus à le former au travail difficile de parodier un siècle dans un autre siè
rais travailler à ma célébrité, mais il faut le temps pour de pareils travaux , et il faut vivre d’abord ! Je n’ai donc que cet
comme le mémoire de Mirabeau à son père, et je m’enflammais déjà à ce travail  ; mais je renonce à l’écrire, je n’ai pas le temp
ma vie ne me coûtera rien, et je ne serai pas plus prisonnier que le travail ne me tient captif chez moi. « Un port de lettre
e sont impossibles, n’oubliez pas que je n’ai plus que le temps et le travail pour richesse, et que je n’ai pas de quoi faire f
r ; à quoi bon ?… Vous ne comprenez donc pas qu’avant de me mettre au travail , j’ai quelquefois à répondre à sept ou huit lettr
, et recorrigé deux fois sous la main de l’imprimeur. Cela suppose un travail qui fait reculer le calcul. Il s’isole, il se dér
igue venue, le découragement suit ! « Louis Lambert m’a coûté tant de travaux  ! Que d’ouvrages il m’a fallu relire pour écrire
us sûres affections ! « En sortant de mes longues méditations, de mes travaux accablants, je me repose dans vos cœurs comme dan
près les avoir remaniés, peut seule faire comprendre la valeur de ses travaux , car peu de lecteurs ignorent l’importance de ces
ux, c’est que je n’ai pas le moyen d’en perdre ! Je le regrette ; ces travaux , plus productifs que mes livres, m’auraient plus
esse attaqué quand il me faudrait la tranquillité du cloître pour mes travaux  ! Quand l’aurai-je ? l’aurai-je un seul jour ! qu
e devait durer qu’un moment. Le bonheur de Balzac fut un éclair ; son travail assidu l’avait usé ; un rêve lui enleva ce que ta
36 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IX »
L’acharnement de M. de Gourmont. — Reproches risibles. — Négation du travail . — Accusations fausses. — Objections sur Bossuet
de Vinet, — Faussetés manifestes. — Respectons Stendhal. — Encore le travail . — Les aveux de M. de Gourmont.‌ M. de Gourmont
ns le Mercure 30, vise plus particulièrement notre dernier livre : le Travail du style enseigné par les corrections manuscrites
anuscrites des grands écrivains que nous avons prouvé la nécessité du travail littéraire, En vain contestera-t-on cette nécessi
ne est rude, et il n’est pas bien commode à un critique de railler le travail , quand tous les grands écrivains l’ont pris au sé
cette équivoque31.‌ Et savez-vous pourquoi, d’après ces messieurs, le travail du style ne prouve rien ? « C’est parce qu’il y a
t sourde. » Les exemples de ses corrections, que nous donnons dans le Travail du Style, p. 133, prouvent que Pascal cherchait l
jours proclamer la supériorité de l’inspiration pure et simple sur le travail , quand on voit Pascal recommencer treize fois une
ouver médiocre  », alors que nous déclarons, en propres termes (p. 9, Travail du style) : « Certains improvisateurs ont réalisé
37 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
nts, prêts à se dédoubler, qu’ils restassent unis. Par la division du travail elle noua entre eux un indissoluble lien. L’organ
ieux ici qu’un plan qui se réalise. Un plan est un terme assigné à un travail  : il clôt l’avenir dont il dessine la forme. Deva
système nerveux est né, comme les autres systèmes, d’une division du travail . Il ne crée pas la fonction, il la porte seulemen
es ont déjà fixés. Ce sont deux manières différentes de comprendre le travail ou, si l’on aime mieux, la paresse. Aussi nous pa
’il puisse, à un moment donné, en faisant jouer un déclic, obtenir le travail dont il a besoin pour agir. Lui-même ne possède q
pour agir. Lui-même ne possède que ce pouvoir de déclancher. Mais le travail de déclanchement, quoique toujours le même et tou
sivement dans ce sens, se spécialisant d’ailleurs diversement dans ce travail encore compliqué. Les microbes qui fixent l’azote
mplication réciproque. Est-ce, à proprement parler, une « division du travail  » ? Ces mots ne donneraient pas une idée exacte d
lution, telle que nous nous la représentons. Là où il y a division du travail , il y a association et il y a aussi convergence d
de la tendance primitive, tout ce qui n’est pas incompatible avec le travail où elle s’est spécialisée. Par là s’expliquerait
llule végétale, assoupie dès le début, s’absorbe tout entière dans ce travail de conservation, comme si elle prenait pour fin c
pas dire que la part la plus considérable de l’aliment s’emploie à ce travail . Un état peut avoir à faire des dépenses énormes
dans le muscle, n’ont d’ailleurs jamais besoin de fournir beaucoup de travail à la fois) : mais, chose remarquable, cette réser
n excédent de potentiel chimique lui ait été fourni pour accomplir du travail . C’est, en d’autres termes, la production du glyc
même de celle que l’ensemble de l’organisme contient. Il fournira du travail , et les autres tissus devront s’arranger comme il
ntirons pas ici sur un point que nous avons longuement traité dans un travail antérieur. Rappelons seulement que le progrès du
rogrès exigeait. Comme nous le faisions pressentir dès le début de ce travail , le rôle de la vie est d’insérer de l’indétermina
s où il y a du moins adéquation parfaite entre l’objet fabriqué et le travail de fabrication. Rien de semblable dans l’évolutio
dans l’évolution de la vie. La disproportion y est frappante entre le travail et le résultat. De bas en haut du monde organisé
ient complète chez l’homme, dont la main peut exécuter n’importe quel travail . Voilà du moins ce qu’on voit. Derrière ce qu’on
plupart des instincts sont le prolongement, ou mieux l’achèvement, du travail d’organisation lui-même. Où commence l’activité d
s de ligne de démarcation tranchée entre l’instinct de l’animal et le travail organisateur de la matière vivante. On pourra dir
a structure spéciale, à tel point que, là où la vie sociale divise le travail entre les individus et leur impose ainsi des inst
inorganisés, elle doit, à travers mille difficultés, choisir pour ce travail le Feu et le moment, la forme et la matière. Et e
ociétés d’Insectes, il y a généralement polymorphisme, la division du travail est naturelle, et chaque individu est rivé par sa
état de somnambulisme, extérieurement à elle-même, hypnotisée sur son travail . Le langage a beaucoup contribué à la libérer. Le
une chose pour pénétrer, portée par lui, à l’intérieur de son propre travail . Son premier métier avait beau être de fabriquer
objet, qui le dépassent, et qui permettent ainsi à l’intelligence un travail supplémentaire, c’est-à-dire désintéressé. Du jou
lles mêmes de la matière inorganisée. Elle est faite pour ce genre de travail . Seul, ce genre de travail la satisfait pleinemen
organisée. Elle est faite pour ce genre de travail. Seul, ce genre de travail la satisfait pleinement. Et c’est ce qu’elle expr
’était besoin d’entrer dans d’aussi longs détails sur le mécanisme du travail intellectuel : il suffirait d’en considérer les r
s secrets les plus intimes de la vie. Car il ne fait que continuer le travail par lequel la vie organise la matière, à tel poin
prolonger. Dans des cas extrêmes comme celui-ci, il coïncide avec le travail d’organisation. Certes, il y a bien des degrés de
trouvent plus ici leur exacte application, et, d’autre part, par son travail propre, elle nous suggérera tout au moins le sent
lle il faut opter, c’est ce que nous avons essayé de prouver, dans un travail antérieur, par l’étude des faits qui mettent le m
oide destinée à la condensation. On raconte qu’un enfant employé à ce travail , et fort ennuyé d’avoir à le faire, eut l’idée de
r à ce sujet, dans l’Année biologique de 1898, p. 338, le résumé d’un travail (en russe) de Tarakevich et Stchasny. 57. Cuvie
tminster. 1905, p. 28 et suiv.. 73. Voir, en particulier, parmi les travaux récents : Bethe, Dürfen wir den Ameisen und Biene
38 (1898) Les personnages de roman pp. 39-76
ar conséquent, de souffrance. Soustraits à certaines obligations, aux travaux absorbants, aux luttes pour le pain quotidien où
y aurait cependant des figures bien intéressantes parmi les hommes de travail . L’amour n’est que l’épisode ou le témoin de la v
tantôt la lampe sage qui veille. Et que cette clarté luise ou non, le travail se poursuit sans relâche. Il est la grande loi du
des cadres. L’usine tombe en ruine ou se transforme ; les procédés du travail industriel se renouvellent incessamment ; les pro
, pénétrer dans les ateliers et surprendre les employées au milieu du travail , groupées au naturel, lasses, nerveuses, attentiv
mais couchée avant minuit, ce qui est tard, quand on a une journée de travail derrière soi et une autre devant. » Une autre m’
« Savez-vous ce qu’on souffre, quand on se sent impuissante devant un travail qui est un gagne-pain ? À chaque saison, j’ai de
ai prié Dieu, lui, le grand artiste, de me rendre capable de faire le travail qu’il veut que je fasse. Et, le lendemain, j’ai e
du dehors et la misère de chez elles, jetées de l’un à l’autre par le travail qui reprend ou le travail qui cesse, également im
chez elles, jetées de l’un à l’autre par le travail qui reprend ou le travail qui cesse, également impuissantes à oublier la ri
t et si voisin de l’impulsion, qu’il semblait dégagé de toute idée de travail . L’héroïne, ce serait l’une des ouvrières les plu
rissent lentement et éclatent soudainement. Plus près d’elle, dans le travail journalier, elle avait une amie, l’autre type ext
ée maîtresse n’a pas nécessairement évoqués. Celle-ci suppose un long travail et une longue réflexion. Plusieurs écrivains, je
le, et, notant les idées qui leur viennent, font de la composition un travail suivi et régulier. C’est une méthode excellente,
evinez, des heures de volonté pleine, de labeur attentif. Mais que ce travail soit raisonné ou presque inconscient, vous voyez
39 (1890) L’avenir de la science « XIV »
s. Les individus ne pourraient seuls entreprendre et publier certains travaux . L’État leur doit des subventions. Certaines bran
rs méritants les moyens nécessaires pour continuer paisiblement leurs travaux à l’abri du besoin importun. Je dis que c’est là
ts de la vie monastique, réalisaient autrefois ces grands ateliers de travail scientifique, dont la disparition est profondémen
ne autre, des chapitres laïques, des bénéfices laïques, où les grands travaux d’érudition seront repris par des bénédictins pro
reuse famille, trouveraient l’atmosphère qu’il faut pour les modestes travaux . À vrai dire, la forme la plus naturelle de patro
r les Védas, le Nyaya avec ses commentaires et accomplir une foule de travaux qui contribueraient plus au progrès de la science
40 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLVI » pp. 183-185
ns les éditions premières. C'est en petit et avec plus de facilité le travail que les critiques et grammairiens d’Alexandrie ex
ent dans son époque alexandrine. Il suffit de se rappeler les récents travaux de M. Cousin sur le texte de Pascal, travaux qui
se rappeler les récents travaux de M. Cousin sur le texte de Pascal, travaux qui doivent bientôt, on l’annonce, recevoir leur
rens sur les diverses éditions de Buffon. M. Walckenaër entreprend un travail sur les éditions de La Bruyère. M. Aimé Martin s’
41 (1915) La philosophie française « I »
t les philosophies de la raison pure. Nous ne pouvons entreprendre ce travail . Bornons-nous à constater que Descartes et Pascal
de Lamarck avaient d’ailleurs été préparées en France par beaucoup de travaux originaux sur la nature et la vie. Bornons-nous à
e « associationiste » du siècle dernier, — est sortie, en partie, des travaux français du XVIIIe siècle, notamment de ceux de C
tel d’entre eux, et à dilater indéfiniment la pensée humaine. 1. Ce travail doit être distribué, sous forme de brochure, aux
ochure, aux visiteurs de l’Exposition de San Francisco. Avec d’autres travaux du même genre, se rapportant aux différentes bran
celle de la philosophie. Nous nous attachons surtout, dans le présent travail , à ceux qui furent, en philosophie, les créateurs
9. 1854-1912. 30. Nous laissons de côté, dans la présente étude, les travaux relatifs à l’analyse et à la critique des méthode
tant du beau livre de Hannequin sur la théorie des atomes. — Dans les travaux de Le Dantec on trouve une interprétation et une
etc.). 31. La philosophie religieuse a donné lieu, en France, à des travaux importants. Rappelons seulement, pour nous en ten
42 (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312
eaux maîtres par sa précoce maturité, par sa merveilleuse facilité de travail  ; et, après avoir fait brillamment sa philosophie
r à l’analyse et à la critique. Il voulait entreprendre quelque grand travail de synthèse et de reconstitution historiques. Les
us les sujets et prendre tous les tons. Tout en continuant ses grands travaux d’histoire et d’exégèse, tout en traduisant Job,
out en dressant chaque année, pour la Société asiatique, le bilan des travaux relatifs aux études orientales, tout en fondant e
que le temps et les forces nécessaires pour achever son cours et ses travaux commencés. Il voulut aller encore une fois voir s
ien de ce qui touche à la science de l’homme ne lui est étranger. Ses travaux d’épigraphie et d’histoire littéraire sont admira
rotégé contre les atteintes trop rudes de la réalité, ont entouré son travail de paix et de sécurité, ont allégé les heures, pé
heure de piano après le dîner ; tout le reste du jour était donné au travail . Il refusait toute distraction mondaine et poursu
mme en prose, qui lui permettait d’expédier en une quinzaine tous les travaux du trimestre, sans qu’aucun pourtant parût néglig
et de discuter sans entrave et sans trêve. « J’ai un encombrement de travaux de toute sorte, écrit-il à Paradol, le 20 mars 18
Taine non seulement les suivait, mais encore apportait à M. Filon un travail approfondi sur les Décrets du Concile de Trente.
lzac et Musset. Ses rares qualités d’esprit, sa prodigieuse ardeur au travail , avaient mis Taine hors de pair. Ses professeurs
esse, la fertilité de son esprit, la forme toujours littéraire de ses travaux , son talent d’exposition, l’autorité de sa parole
et Platon. » Ici nous pouvons dire presque avec certitude, grâce à un travail d’école, quelle idée il a développée : c’est que
pénible année, Taine n’eut d’autre refuge, d’autre consolation que le travail et l’amitié. Il entretenait une correspondance ac
Mais les amis étaient loin, les correspondants parfois négligents. Le travail seul était le compagnon de toutes les heures, le
ue de Hegel. » L’attentat du 2 Décembre ne ralentit pas son ardeur au travail ni n’ébranla sa foi dans la science : « Je détest
or de son génie, ou du moins restreint le nombre et la variété de ses travaux . Mais Taine regretta l’enseignement et resta si p
ent de 1854, Taine tomba épuisé. Il éprouva une de ces incapacités de travail dont il eut souvent à souffrir dans la suite, en
e se promener, de voyager, l’arrachèrent à sa vie claustrale et à son travail solitaire pour le mettre en contact plus direct a
efois dans la maison de la rue d’Ulm, se détendre après les heures de travail . Ces années 1855-1856 furent des années d’activit
e et particulièrement heureuse dans la vie de Taine. Ce n’est plus le travail solitaire et claustral des années 1852 à 1854 ; c
s d’examinateur pour Saint-Cyr, non seulement parce que trois mois de travail assidu lui assuraient une situation matérielle qu
itique et d’histoire (1865), il se délassait du professorat et de ses travaux de longue haleine en réunissant, dans un cadre de
a construction, par la fermeté et l’austère beauté du style. Tous les travaux de psychologie qui ont été entrepris depuis lors
rtie de son œuvre. Il put organiser sa vie selon les exigences de son travail et de sa santé, renoncer entièrement aux obligati
ocial. Les projets plus ou moins vagues qu’il avait naguère conçus de travaux sur la Révolution, sur les lois de l’histoire, su
tout son temps et toutes ses pensées49. Il faisait lui-même l’énorme travail préparatoire de lecture et de dépouillement des t
revenir à un projet déjà ancien et écrire un Traité de la volonté. Ce travail de pure psychologie eût été le couronnement de la
réclame ; il fuyait le monde non seulement parce que sa santé et son travail l’exigeaient, mais parce qu’il lui déplaisait d’ê
fres et opérait comme il aurait fait sur le tableau noir. De même, le travail logique de son esprit avait toujours pour point d
i pendant de longues années a vécu à côté de lui, associée à tous ses travaux et à toutes ses pensées, à qui il a légué ce qu’i
ur qu’il me fût possible de signaler ses défauts et ses erreurs ; mes travaux , d’ailleurs, et les tendances naturelles de mon e
rt, à la poésie et aux sentiments religieux ; en cela, comme dans ses travaux historiques, il a été un révélateur, mais il n’a
un lien presque filial, et ont reçu de lui l’étincelle qui anime leur travail ou leur vie ! Combien n’en est-il pas qui lui doi
père, la mère de Michelet, lui-même âgé de douze ans, firent tout le travail de l’imprimerie. Ce labeur précoce aurait pu, sem
. » Il ne pouvait suivre d’instruction régulière ; le matin, avant le travail , il recevait quelques leçons de lecture d’un vieu
e ses meilleures qualités. « J’ai gardé, nous dit-il, l’impression du travail , d’une vie âpre et laborieuse, je suis resté peup
tre dans son esprit la conception philosophique qui dirigera tous ses travaux historiques : l’histoire est le drame de la lutte
de ses élèves, la force qui devait le soutenir et l’inspirer dans le travail de toute sa vie. L’Histoire romaine fut le premie
cette période heureuse de jeunesse et d’enthousiasme. À ce moment les travaux de Guizot et d’Augustin Thierry avaient donné une
de recommencer une seconde vie. Vivant loin du monde, absorbé par son travail et son enseignement, ne quittant la solitude de s
vie intellectuelle et morale. Elle fut la gardienne vigilante de son travail , elle fit respecter sa solitude, elle mit autour
yer surtout et les affections du cœur, pour les idées élémentaires de travail , de droit, de justice » Michelet retrouve dans le
e et de philosophie, religieuse, Michelet n’avait point abandonné ses travaux historiques. De 1855 à 1867, il termina son Histo
savent et affirment, lui il voit et il sent. À cette série de grands travaux historiques se joignit encore un petit volume, la
e  siècle. Sentant que ses forces le trahiraient bientôt, il mit à ce travail une activité, une énergie extraordinaires. En tro
tre73 ! Avec quelle tendre sollicitude il épie les lents et minutieux travaux de l’insecte ! On a parfois trouvé risible la sym
rtout ! Qu’elle boive où burent ses premiers pères ! Avec ses énormes travaux , sa tâche étendue en tous sens, ses besoins de Ti
On peut l’appeler un halluciné, mais non un rêveur ; il apportait au travail une force de volonté, une énergie extraordinaires
il ne lisait un livre, ne se préoccupait d’une chose, étrangers à son travail du moment. Il s’absorbait dans son sujet, il ne v
une espèce de prison, dans la salle basse et sombre où il faisait son travail de compositeur d’imprimerie. Il n’avait pu nourri
uissance.   Jamais vie ne fut mieux réglée que la sienne. Il était au travail dès six heures du matin et il restait enfermé jus
en Suisse, il ne souffrait pas que rien fût retranché à ses heures de travail . L’après-midi était consacrée à la promenade et à
le avec le même espoir. — Mais, hélas ! en novembre, — quand tous les travaux sont finis, — la saison close et sombre pour long
de mon enfance me sont toujours présentes, j’ai gardé l’impression du travail , d’une vie âpre et laborieuse, je suis resté peup
ger l’esprit des enfants, de ne pas les accabler par trop d’heures de travail . « La quantité du travail y fait bien moins qu’on
de ne pas les accabler par trop d’heures de travail. « La quantité du travail y fait bien moins qu’on ne croit ; les enfants n’
les choses avant les mots ; avec Pestalozzi, il voudrait associer le travail manuel au travail intellectuel, un enseignement q
les mots ; avec Pestalozzi, il voudrait associer le travail manuel au travail intellectuel, un enseignement qui réunît l’agricu
re intellectuelle solide et saine, des livres d’action, des bibles du travail (récits de voyages, biographies des grands invent
it de 1820 à 1822, et le journal de ses lectures et de ses projets de travaux littéraires de 1818 à 1829. Malgré l’intérêt et l
cience de sa valeur et fixé sa vocation. Mon journal nous initie à ce travail intérieur et aux circonstances décisives qui en o
les sillons profonds qu’y ont creusés les passions, la douleur et le travail  ; nous reconnaissons parmi les graines que le sem
de Michelet pour Poinsot ; dans la seconde, Michelet cherche dans le travail et l’activité intellectuelle un remède à la doule
pour la femme et par respect pour lui-même. Il se voue tout entier au travail et à l’amitié. Mais dans cette âme passionnée, l’
mplicité du cœur », était malheureusement d’une santé délicate que le travail usa rapidement. Michelet devine le premier le mal
t que l’irrégularité dans la conduite de la vie et le caprice dans le travail développent l’originalité, cet écrivain, primesau
çons par jour, il se levait à quatre heures pour avoir deux heures de travail avant de quitter la maison. Le soir, le jeudi, le
ermettent de suffire à ses dépenses, il se fait à lui-même un plan de travail qu’il poursuit en dépit de toutes les difficultés
plus remarquable encore que la méthode apportée par Michelet dans son travail et ses lectures, c’est la sagesse avec laquelle i
uelle il se plie n’est pas moins digne d’admiration que la méthode de travail qu’il s’impose et elle nous montre son caractère
e. Ses journées étaient distribuées avec une régularité immuable, son travail et ses lectures soumis à la plus stricte méthode,
eunesse, alors qu’il a eu une femme « compagne de sa pensée et de ses travaux  », alors qu’il s’est arraché « à la sauvage histo
veux qu’aucune personne de celles qui ont vraiment besoin pour leurs travaux de cet enseignement, n’en soit privée. Je crois d
nées d’étude. Rien de plus inexact. Taine a toujours été délicat ; le travail seul a contribué à altérer sa santé et il n’a jam
, fera honneur à l’École par des publications d’un ordre sérieux. Son travail de toute l’année a été opiniâtre. Je l’ai trouvé,
M. Taine est encore au premier rang par le nombre et le mérite de ses travaux . J’ai cru y reconnaître un désir sincère et un ef
de… Ce sont là les livres nécessaires. C’est faire œuvre politique et travail de convertisseur que les écrire ; c’est montrer d
rouvait cet homme d’esprit. Tout en rendant hommage « à cet important travail d’érudition et d’esprit, œuvre inégale et forte d
il prend les idées d’un bourgeois. La plantation du coton, les grands travaux qui se font de toutes parts, l’élan nouveau de l’
er partout, même au vif de leurs plus chères convictions. » 49. Un travail préparatoire, la traduction des lettres d’une Ang
43 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre XII. Dernière et nécessaire opération, qui consiste à corriger ce que l’on a écrit »
l’effort qui vient d’aboutir ? Non ; il reste une dernière partie du travail , non la moins nécessaire et la moins délicate, ma
dispensable, parce qu’on est las de l’activité dépensée, parce que ce travail est minutieux, ennuyeux, parce que l’on n’est plu
route déjà faite, la perfection est à ce prix : il faut reprendre son travail phrase par phrase, mot par mot, juger l’ensemble
si facilement l’amour-propre, est apaisée, et qu’on peut regarder son travail avec le même détachement qu’on ferait celui d’un
44 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
u que nos paysans, les plus laborieux du royaume, ne peuvent, avec le travail le plus dur et le plus opiniâtre, avoir du pain p
u royaume ?… Mon curé m’a dit que huit familles, qui vivaient de leur travail avant mon départ, mendient aujourd’hui leur pain.
neurs de Touraine m’ont dit que voulant occuper les habitants par des travaux à la campagne, à journées, les habitants se trouv
pour l’homme du peuple, paysan, artisan, ouvrier, qui subsiste par le travail de ses bras, la vie est précaire ; il a juste le
quelque soin qu’on ait pris pour réduire les prix et n’admettre à ce travail que les plus nécessiteux ». L’intendant de Bourge
aujourd’hui occupés par de pauvres métayers pâtres, dont les faibles travaux produisent à peine leur subsistance et un reste d
st que de dix-neuf sous au lieu de quarante, en sorte qu’avec le même travail , au lieu d’un pain, le journalier ne peut acheter
ulé, et les salaires étant ramenés au prix du grain, on trouve que le travail annuel exécuté par l’ouvrier rural pouvait alors
gues, Arthur Young arrive à montrer qu’en France « ceux qui vivent du travail des champs, et ce sont les plus nombreux, sont de
tant elle était courbée, tant sa figure était ridée et durcie par le travail  ; elle me dit n’en avoir que vingt-huit ». Cette
nsports. De son côté, ce métayer ne songe qu’à vivre avec le moins de travail possible, à mettre le plus de terrain qu’il peut
ttendu que le produit provenant du croît du bétail ne lui coûte aucun travail . Le peu qu’il laboure, c’est pour semer des denré
tant accoutumé à la charge, se gâte plus par un long repos que par le travail  ». 607. La Bruyère, édition Destailleurs, II,
45 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
ui a vite fait fortune : celle qui veut que fatalement la division du travail , condition nécessaire de tout progrès humain comm
logiques. Dans les sociétés comme dans les organismes, la division du travail est mère du polymorphisme, c’est-à-dire de l’inég
pas dit encore inégalité des droits ; et prétendre que la division du travail impose l’inégalité aux sociétés comme elle produi
ntiments qu’il leur inspire. Il est certain que là où une division du travail rudimentaire ne différencie, dans la société, que
êmes droits. — Mais si, bien loin d’être rudimentaire, la division du travail , comme il arrive dans les sociétés civilisées, es
distingue comme par la façon dont elle les tient liés, la division du travail rend leur égalisation nécessaire. On ajustement r
our que cette union dure, qu’ils se traitent en égaux. La division du travail ne saurait associer intimement les hommes sans le
e sociale pour réclamer l’égalité des droits. Dans les sociétés où le travail se divise, les inférieurs ne tardent pas à crier
une loi nécessaire. Le même auteur qui nous assure que la division du travail entraîne « l’inégalité des conditions » remarque
remiers Principes, p. 455 (F. Alcan). 102. Durkheim, La Division du travail social, p. 294 sqq. 103. The principles of soc
t. XL, 1895. 115. C’est la thèse de M. Durkheim, dans la Division du travail . 116. Perrier, op. cit., p. 214. 117. Cf. Durk
L’Homme dans la nature, p. 346, Ulloa, cité par Durkheim, Division du travail , p. 143. 134. V. Année sociologique, I (1898). A
Op. cit., p. 332. 141. Tarde, op. cit., p. 270. 142. Division du travail , p. 330. 143. Simmel, Psychologie der Mode. 14
s du 15 février 1895 et du 1er mai 1896. 149. Durkheim, Division du travail , p. 187. 150. Cf. ce que dit M. Fouillée (Revue
46 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Quitard »
a ! Ne souriez pas. Quoi d’étonnant ? Dans un temps où la division du travail , qui pulvérise tout, hommes et choses, et en raff
des proverbes le lui permettant. Quitard sera certainement — car ses travaux ne sont pas épuisés par les deux publications qu’
tout philologue qu’il puisse être, ne s’est pas laissé dévorer par le travail rongeur des mots, et a bien moins songé — tout en
toire des mœurs perdue par de l’expression retrouvée, — et malgré des travaux pleins d’intérêt, mais qui ne sont, après tout, q
l’a dégrossie, mais il ne l’a pas chassée, toute vibrante, du bloc de travaux où elle sommeillait renfermée, et d’où une main p
 ?… Et cette seconde peur n’énerve-t-elle et n’infirme-t-elle pas ses travaux dans leur substance même ?… « Mon intention, — di
plus à une manière de sentir qui nuit à la conception première de son travail qu’à sa science de parémiographe. En lisant son É
47 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »
connaître, non qu’il soit inconnu pourtant ; mais la notoriété de ses travaux , très comptés dans les hauteurs de l’art et de la
e vingt ans, sous le titre de Revue générale de l’Architecture et des travaux publics, vous verriez ce qu’on vous répondrait !
était capable que de critique. L’administration ne le crut pas, et le travail de la cathédrale d’Albi, accompli avec une si gra
xécution, fit la preuve de ce que pourrait être Daly en dehors de ses travaux d’érudition et de critique, en dehors de cette su
que cette œuvre, qui a demandé tant d’années, ce hardi et magnifique travail exécuté sur la cathédrale de France la plus effra
s, la revue de Daly n’est pas qu’une chronique des découvertes et des travaux contemporains rédigée par des artistes ou des sav
ui a toujours préoccupé — et à outrance — Daly, en ses efforts et ses travaux , depuis vingt ans. La vérité qui se cherche, qui
48 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
e ceux-ci ne s’occupent pas de leur patrie, qu’ils n’exécutent pas de travaux utiles et qu’ils ne pensent pas avec une force vr
pour les sciences naturelles depuis cent ans. En esthétique, le même travail est nécessaire. Nous parviendrons, sans aucun dou
faire, il faut le soutien et l’aide des artistes. La distribution des travaux , la classification des sciences, la mise en ordre
que d’une poésie. Toutes ces vertus ne sont possibles qu’au prix d’un travail constant, d’une épuration perpétuelle, d’études r
par la gymnastique, vivre au grand air tout le jour, prendre part aux travaux civiques et privés, intervenir en plein public da
à nous embellir nous-mêmes constamment ; par un inflexible et sévère travail , augmentons-nous dans tous les ordres de la beaut
et magnifiques. L’épuration plastique et spirituelle du monde est un travail grave et austère qu’ont su seulement exécuter des
ntissement des hiérarchies, voilà quel doivent être les effets de nos travaux . Nous ne nous contenterons pas d’écrire des poème
49 (1890) L’avenir de la science « XII »
gés de livres et d’instruments de toute espèce, pâle de veilles et de travaux , se traînant souillée d’encre et toute pantelante
taire, on réussit à simplifier si fort l’éducation de Jeannot. Que de travaux d’ailleurs qui, bien que n’ayant aucune valeur ab
on ne l’eût essayé. Dans l’état actuel de la science, il n’y a pas de travail plus urgent qu’un catalogue critique des manuscri
dernier élève de l’École des Chartes. Détrompez-vous. Il n’y a pas de travail qui exige un savoir plus étendu, et toutes nos so
echerches érudites seront entravées et incomplètes, jusqu’à ce que ce travail soit fait d’une manière définitive. De l’aveu mêm
ense déperdition de force. Quand on songe au vaste engloutissement de travaux et d’activité intellectuelle qui s’est fait depui
les et de nos jours, dans les recueils périodiques, les revues, etc., travaux dont il reste souvent si peu de chose, on éprouve
ne se fait pas d’idée de la largeur avec laquelle devrait se faire le travail de la science dans l’humanité savamment organisée
de celle du juif errant par exemple. Il n’est pas bien sûr qu’un tel travail amenât aucun résultat sérieux ; n’importe ; la si
50 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachette. — 1850.) » pp. 347-368
Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachett
au collège de Dijon, et marqua dès l’abord de grandes dispositions au travail et au plaisir. La nature lui avait donné tous les
ciser, mais à condition de ne jamais le restreindre. Après dix ans de travaux préliminaires, dans lesquels il s’était adjoint D
ladie grave de l’auteur, qui interrompit pendant près de deux ans son travail , n’apporta pas de ralentissement sensible à la pu
idéré comme le chef-d’œuvre de Buffon. Durant ces cinquante années de travaux , la vie de Buffon est uniforme. Chaque année, il
renant, dans ses Époques de la nature, ce même ensemble de vues et de travaux  : Tâchons néanmoins, disait-il, de rendre la vér
e Jean-Jacques, passant à Montbard en 1770, voulut voir ce cabinet de travail qu’on a appelé le berceau de l’histoire naturelle
e l’histoire naturelle, et en baisa à genoux le seuil. Le pavillon de travail de Buffon était à l’extrémité de ses jardins, et
mme fait partie de sa personne. Hors de là, tout, dans son cabinet de travail , exprimait la simplicité. Hume a rendu l’impressi
x-mêmes. Les hommes du métier remarquent ce genre de progrès dans son travail sur les gazelles publié en 1764 (tome XII), et su
t pas du tout à la hauteur de son style : je le crois bien ! après un travail d’un si grand nombre d’heures par jour, et une ap
51 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
s naturels à l’homme et qui ne l’astreignent à aucune dépendance. Les travaux physiques apportent à une certaine classe de la s
avantages à peu près pareils dans leurs rapports avec le bonheur. Ces travaux suspendent l’action de l’âme, dérobent le temps,
un bien dont on ne cesse pas de jouir ; mais l’instant qui succède au travail , rend plus doux le sentiment de la vie, et dans l
des objets intellectuels, distrait de même des idées qui dévorent. Le travail , de quelque nature qu’il soit, affranchit l’âme d
e son espérance. Soit qu’on lise, soit qu’on écrive, l’esprit fait un travail qui lui donne à chaque instant le sentiment de sa
ensée, au repos enfin, mais non aux peines du cœur, que la fatigue du travail nous livrerait. L’âme trouve de vastes consolatio
52 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »
d’autrui, mouton de Dindenaut nous-même, extrêmement sympathique aux travaux de Fournier. Il faut être d’aplomb (pensions-nous
s qu’il en ôtait ! Tel est le livre d’Édouard Fournier et tel est son travail . Il prend les mots les plus célèbres et les plus
rattage, — insignifiant quand il n’est pas maladroit, — une espèce de travail semblable à celui que l’on fait parfois (et je n’
as contraires à la réalité parce qu’elles sont beaucoup plus belles ! Travail qui, du reste, lui donne le vertige. Édouard Four
scandale et pour les crimes sans authenticité, je voulais étendre mon travail au-delà des limites que je me suis assignées ; ma
ce qu’il n’existe plus. Assurément, et surtout en histoire, tous les travaux , même les plus petits, même les plus enfantins, p
aime à la parer, illuminent d’un jour vrai tout un caractère, est un travail mauvais en soi et d’une tendance funeste, car on
53 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LES JOURNAUX CHEZ LES ROMAINS PAR M. JOSEPH-VICTOR LE CLERC. » pp. 442-469
int d’être injuste récemment envers M. Varin, auteur d’un intéressant travail sur Reims. L’érudition a ses coteries encore ; l’
iste. M. Berger est arrivé par là et loue tout ce qui vient de là. Le travail de M. Varin était en concurrence avec un livre qu
d’ailleurs que la seconde partie et comme l’assaisonnement du savant travail de M. Le Clerc. La première partie de son livre,
re au temps des rois et des premiers consuls une authenticité que les travaux de Niebuhr et de cette école audacieuse avaient p
acile excuse d’un rhéteur ingénieux qui voulait se soustraire au long travail de l’historien. Dirait-on cela de Tite-Live, si N
uvellement d’études, et, pour tout dire, une véritable rénovation des travaux historiques : « Cet empereur, renonçant le premie
rne. En attendant, une histoire des journaux est à faire ; les doctes travaux de M. Le Clerc en rendent facile la préface pour
e bonne introduction à l’histoire des journaux, et c’est à ce dernier travail que je voudrais voir quelque académie ou quelque
es. Malgré tout le soin possible, il faudrait se résigner dans un tel travail à bien des ignorances, à bien des inexactitudes :
rgues de l’érudition que d’attendre, pour attacher du prix à certains travaux , qu’il ne soit presque plus temps de les bien fai
même de contrôler et de contredire en ce genre l’approximatif de nos travaux  ! Les Rœderer, les Fiévée, les Michaud, ont déjà
54 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
s compte de ce que j’ai voulu faire, de l’idée qui m’a guidé dans mon travail . On a faussé en ces derniers temps l’enseignement
e. J’ai voulu tout subordonner à ce dessein. J’ai profité de tous les travaux qui pouvaient apporter des notions positives sur
l’époque contemporaine. Cependant j’espère, dans cette partie de mon travail comme dans les autres, n’avoir rien aimé ou blâmé
de faire lire toutes les œuvres du moyen âge qui ont été publiées. Un travail est à faire : dans la vaste production que les sp
ales éditions de chaque auteur. Je ne pouvais, en aucune partie de ce travail , perdre de vue ni laisser oublier que tous les se
à M. Brunetière qui, depuis trois ans, a bien voulu s’intéresser à ce travail . Il a mis à ma disposition, avec une délicate com
blic, a reçu de plus nombreuses corrections ; j’y ai inscrit quelques travaux récents qui n’avaient pas paru ou n’étaient pas v
55 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « André Chénier »
ne surcharge, ni une virgule mise là plutôt qu’ici… On s’est livré au travail le plus minutieux, le plus microscopique, le plus
nous a raconté sa vie, et on nous a donné le dessous de cartes de ses travaux , l’envers et le déshabillé de son œuvre, — ce qui
te. Elles montrent trop — et fort inutilement — ses mille procédés de travail , et ces procédés de travail, bons comme toutes le
fort inutilement — ses mille procédés de travail, et ces procédés de travail , bons comme toutes les méthodes qui sont relative
s des biographies. Quant à ce qui est de l’analyse et des méthodes de travail du poète, elles nuisent toujours à la beauté synt
trer la puissance dont Dieu l’avait doué. On n’a pas besoin des douze travaux d’Hercule pour prouver que l’on est Hercule. Il s
s Inscriptions ?… André Chénier finit lui-même par sentir que tout ce travail de fourmi, engrangeant dans son cerveau tant de m
56 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Honoré de Balzac » pp. 1-15
Poitou, a publié sur le plus grand romancier du xixe  siècle un long travail , qui peut-être sera un livre demain. Comme les id
nt au public, nous n’avons pas attendu le livre et nous parlons de ce travail aujourd’hui. M. Eugène Poitou, qui débute dans le
… Nous avons lu avec l’attention que mérite toute tentative hardie le travail qu’il a publié, et nous n’y avons trouvé ni une o
i un reproche qui n’ait été déjà et bien ou mal à propos articulé. Le travail de M. Poitou n’est que la répétition pédantesque
oilà, dégagé de ses développements et de ses déclamations, le fond du travail de M. Eugène Poitou. C’est à ces misères (il faut
de pierres d’attente hésitons nous à sacrifier dans l’économie de nos travaux , tandis que lui, Balzac, sacrifiait des livres en
ne fut pas le dernier mot que son génie prononça, n’étaient dans ses travaux et dans ses idées que des jalons, bientôt dépassé
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
me dans la qualité du sang, laquelle le dispose à fermenter durant le travail , de maniere qu’il fournisse en abondance des espr
qui suivent une longue contention d’esprit, rendent sensible que les travaux d’imagination font une grande dissipation des for
génie que les autres, qui sortent de leur enthousiasme en quittant le travail , et qui n’apportent point dans la societé l’yvres
n génie propre à les rendre peintres ou poëtes : nous en voïons qu’un travail continué durant plusieurs années, plûtôt avec obs
génie, s’éleva fort au-dessus de son maître, après quelques années de travail . Il n’avoit eu besoin des enseignemens de Pierre
58 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVI »
s, à nous enseigner des procédés. Comment on invente : « C’est par le travail , la sensibilité et l’imagination qu’on entretient
er des images ou les rendre saillantes quand elles ne le sont pas, le travail et la refonte sont les deux grands moyens après l
n ou à tête reposée », autrement dit par l’effort, la réflexion et le travail ajoutés au talent naturel. Cela non plus ne me se
facilement que d’autres, par l’application de l’esprit et l’effort du travail  », à condition toujours d’avoir « du talent et de
e de nos théories n’a été imaginée. Toutes traduisent les procédés de travail employés par les meilleurs écrivains, et c’est ce
59 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Léon Feugère ; Ambroise-Firmin Didot »
ion par son amour et sa compétence des choses littéraires. Les divers travaux que nous devons déjà à sa plume érudite et facile
cet Henri Estienne, qu’il suit pas à pas dans ses voyages et dans ses travaux , il n’a pas mis la société du xvie  siècle pour l
cle, tombe à n’être plus qu’une critique de lexicographe et un maigre travail de grammairien ! II Le livre de Léon Feugèr
Assurément il n’y aurait qu’à louer dans ce patient et consciencieux travail , si l’on ne regardait qu’à l’étendue des connaiss
ur dispose le succès possible de cet essai. Puisqu’il le détachait du travail collectif dans lequel il était placé, l’auteur de
60 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
s un pli de ses théories, et l’abolition de la misère, et le droit au travail , et la richesse universelle, et toutes ces magnif
ire pour supposer que l’esprit de parti ou de secte la violât dans un travail qu’ils devaient juger et couronner. Et d’ailleurs
que nous devions dire, avant même de parler des divers mérites et des travaux provoqués par le programme de l’Académie en 1849.
professeurs protestants. Nous ne connaissons que par les citations le travail de M. Schmidt, professeur à la faculté de Théolog
point de vue des faits et très souvent à celui des appréciations, un travail remarquable de science, de calme et d’horizon. Le
du corps, et n’ayant osé accepter non plus la solution catholique du travail de Martin Doisy (la seule solution qui puisse exi
61 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
vât ainsi faite d’avance, loin d’évaluer à bénéfice cette économie de travail , elle paraissait fort embarrassée ; pour compléte
ans une seule année. Les mâles et les femelles fécondes ne font aucun travail , et les ouvrières ou femelles stériles, bien que
qu’il leur eût laissé leurs larves et leurs œufs pour les stimuler au travail , ils ne purent se décider à rien faire, pas même
enfin produit une variété de Fourmis aussi entièrement dépendante du travail de ses esclaves que l’est aujourd’hui le Polyergu
ès aussi difficile qu’on le croit généralement, et tout cet admirable travail peut résulter de la combinaison de quelques insti
tement de la distance à laquelle elle doit rester de ses compagnes de travail , lorsque plusieurs de ces insectes construisent e
osé. Mais les Abeilles surent prévenir ce résultat et arrêtèrent leur travail d’excavation en temps opportun ; de sorte qu’auss
ar suite des conditions anormales dans lesquelles s’était accompli ce travail , il n’avait pu être aussi bien exécuté qu’à l’ord
s ronger circulairement et à les creuser, de manière à suspendre leur travail dès qu’elles arrivaient d’un côté ou de l’autre a
lui donner l’épaisseur qu’elle doit garder, et arrêtent aussitôt leur travail sur ce point. Si l’on songe à la malléabilité d’u
vitesse. Dans les rayons ordinaires j’ai cru remarquer que parfois le travail avance plus d’un côté que de l’autre, car j’ai tr
a ruche, et laissai les Abeilles reprendre pendant quelque temps leur travail interrompu. Quand j’examinai de nouveau la cellul
llules qu’elles y creuseraient la forme accoutumée en commençant leur travail exactement à la distance les unes des autres exig
ois Huber ; j’ai toujours vu, au contraire, que le point de départ du travail des Abeilles était un petit capuchon de cire116.
trerai pas dans tous ces détails. On a vu quel rôle important joue le travail d’excavation dans la construction des cellules ;
lan d’intersection de deux sphères contiguës. J’ai des preuves que ce travail leur est familier. Même dans la muraille ou le gr
construction d’un rayon est donc une sorte de résultante générale du travail d’un grand nombre d’individus, qui se mettent tou
ans une société d’insectes ressort de ce même principe de division du travail social dont l’homme civilisé a reconnu les immens
elle se trompe dans les proportions de sa cellule, à recommencer son travail ou à le voir détruit en partie par d’autres Abeil
) 115. Il sera à jamais impossible de rendre complétement compte du travail des Abeilles, tant qu’on leur refusera toute inte
62 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — I. » pp. 413-433
de M. Daru, c’est le nombre, l’abondance, la solidité de ses premiers travaux , le sérieux de direction et le sens dont il y fai
Mais, pour prendre l’idée la plus agréable de ces premiers essais et travaux de Daru, tous inédits, excepté la traduction de l
s analogue à mon goût, et, je l’ose dire, à mon talent. Cependant mon travail n’est pas borné à cela ; je m’occupe d’une traduc
t le meilleur des Aristarques. » Ses scrupules de traducteur, dans le travail qu’il avait entrepris sur la Bible, fatiguaient e
Vous êtes bien heureux, vous, de pouvoir entreprendre les plus grands travaux sans effroi, et les poursuivre sans fatigue. Vous
offroy, y décernait tout l’avantage, après une comparaison rapide, au travail de l’abbé Colin. M. Daru, dans une longue lettre
du théâtre espagnol comparé au nôtre. Dans tout ordre d’études et de travaux , M. Daru procédera de la sorte : en matière admin
tifs et du public ; il le fit avec sincérité, sans réticence. Dans ce travail dont les éléments étaient si compliqués, et dont
eusement Poème des Alpes. C’est ainsi qu’en multipliant à plaisir ses travaux , et en se créant avec une rare vigueur de pensée
pièces et documents originaux qui devaient me servir de base dans ce travail sur son père ; et il y a joint des observations d
63 (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »
ns nombre. C’est du ve au Xe siècle que se fait le grand mélange, le travail sourd et comme le broiement d’où sortirent les id
ce qu’a fait Raynouard d’essentiellement utile par l’ensemble de ses travaux , par sa Grammaire, par son Lexique, ç’a été d’ouv
elle est détruite, laisse subsister le mérite positif du reste de son travail , il faut payer les éclairs de génie, surtout de g
influence sur le renouvellement des littératures du Midi. Il fait son travail en conscience, avec beaucoup de savoir, et en ras
la fée Guignon est considérable ; ils ont de tout, invention, esprit, travail , mais ils ne savent pas circonscrire leurs forces
t. Quoi qu’en dise Sismondi, Fauriel mena à terme quelques-uns de ses travaux  ; mais il ne les acheva point, en effet, à titre
udits français purs, j’appelle ainsi ceux qui ne se souciaient pas de travaux allemands, des principes généraux de linguistique
aux de linguistique, et de cette science de formation récente due aux travaux de Guillaume de Humboldt, de Jacob Grimm et de Fr
tifier, s’il y a lieu, les textes. Or, il y a lieu souvent. Ce second travail est à faire, et ne sera possible (s’il l’est jama
ique, et de les mettre en rapport par l’esprit et la méthode avec les travaux des illustres linguistes d’outre-Rhin. « En repre
stes, mais encore il a conçu et exécuté sur les dialectes français un travail dont personne avant lui ne paraît avoir eu l’idée
eu la légèreté de railler, a servi de base, quinze ans plus tard, aux travaux si précis et si solides de M. Burguy. « Gustave F
malheur pour la science, la mort vint le surprendre au milieu de ses travaux , et son ouvrage resta imparfait. Néanmoins ses do
se de particularités locales et secondaires, qui auraient fait de son travail une indigeste composition. Sans doute, le dialect
ne crains pas de risquer le mot) du Journal des Savants, analysé les travaux des Diez, des Fuchs, et tout récemment ceux de M.
t de barbarie (pour exprimer ce qui s’est passé dans ce sourd et lent travail ) les termes plus physiologiques de décomposition
e occupé des troubadours, a produit surtout de beaux et consciencieux travaux sur l’étymologie des idiomes modernes néo-latins.
rle de l’accent latin déterminant le point essentiel des mots dans le travail de transformation, il n’est pas question, bien en
64 (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. Lettres philosophiques adressées à un Berlinois »
rs lois, la série des législateurs et des philosophes, tout ce que le travail continu des siècles a apporté d’indestructibles m
onne longueur ; il est, pour quelques années encore, sur une ligne de travaux historiques, qui aboutissent de toute nécessité à
poètes ; et puis un geste assuré, rhythmique, un front brillant où le travail intérieur se reflète, et, comme on le disait exce
a permission de poursuivre. » Les Lettres Berlinoises sont un dernier travail critique, un relevé analytique et pittoresque de
né à aucune puissance de nous le voiler. C’est à l’intelligence et au travail des générations qui surviennent d’y pousser vigou
65 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — III. (Suite et fin.) » pp. 454-472
lus sûrs. Dans mon dessein de montrer de tout temps en lui l’homme de travail et d’étude, je noterai, à cette date de 1812, une
preuve de plus de cette tranquillité d’esprit et de cette faculté de travail uniforme, deux traits distinctifs de la forte nat
sous la Restauration, il fera de même : indépendamment de ses grands travaux d’histoire, de ses devoirs comme pair de France,
rre, il justifia ce mot de Napoléon sur lui : « C’est un lion pour le travail . » Un sentiment élevé et délicat s’y mêlait, ce
é riches, nous finirons comme nous avons commencé, en vivant de notre travail … » Quelques années après, ayant à parler, lors de
ambre des pairs en 1819, M. Daru prit depuis lors une part active aux travaux de ses collègues et suivit la ligne de l’oppositi
que part aux affaires de mon pays. Il en est résulté que mes premiers travaux , quoique assidus, n’ont pas été toujours assez sé
u de vies en sont exemptes : j’ai dû alors au goût et à l’habitude du travail les seuls remèdes que l’on puisse opposer soit au
ans les relations habituelles en avait plus de valeur. Sa capacité de travail , sa facilité prodigieuse à de grands emplois, res
66 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
ectives systématiques. Des plus fameux, comme M. Pasteur, on sait les travaux , mais on n’a rien à lire. Cuvier, Arago s’étaient
t un des caractères de ce temps, a valu des lecteurs inattendus à des travaux tout à fait techniques926 . Mais l’œuvre qu’il fa
re et simple autant que de science exacte. Parmi tant de remarquables travaux qui font concourir la philologie, l’histoire et l
aisie subjective, j’en trouve les premiers traits dans les excellents travaux de Mignet937, non pas sa Révolution française, œu
minimum la subjectivité, impossible à éliminer absolument de tous les travaux où l’intelligence ne peut se substituer l’automat
que réaction du sentiment français à l’extrême point de départ de ses travaux sur les origines de la féodalité. Dans cette Cité
: ce qu’il poursuit, c’est la réduction du réel à des lois ; tous ses travaux sont des généralisations. Et il serait faux d’est
ment aux gens compétents, — il reste que nous n’avons en France aucun travail synthétique qui se compare à ces deux ouvrages. M
de plaisir littéraire qu’elle contient, et qu’il se plaise à faire ce travail plutôt qu’à le recevoir tout fait d’un artiste ha
67 (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse
eu le tort d’ajouter que Moréas, « simple dilettante de lecture et de travail , n’aimait ni l’érudition ni l’histoire » ; qu’il
me montra un jour un ouvrage qu’il venait de recevoir d’Allemagne. Ce travail , le plus complet qu’on ait publié sur lui, compre
re, tout est analysé avec une abondance d’informations qui donne à ce travail une haute valeur psychologique. Daudet était stup
Ce sont les procédés de style des grands écrivains, leurs méthodes de travail , leur lecture, leur formation. Alphonse Daudet, l
qui venait de paraître. Toute l’œuvre de Daudet est le résultat d’un travail constant, d’une continuelle condensation. Sa prem
aineuse, criarde et bavarde ; parce que tu es l’ennemi de l’art et du travail  ; parce que tu sers d’étiquette à toutes les sott
rront éternellement le cher grand écrivain, assis devant le bureau de travail qu’il n’abandonna jamais. Terrassé, mais non vain
apprenaient à son école les nécessités de l’effort et les délices du travail . La jeunesse se retrempait au contact de ce grand
parle franchement ». Il nous attendait le samedi dans son cabinet de travail , qu’il ne quittait que pour faire quelques courte
s montrer le pot à tabac toujours posé sur la cheminée. Ce cabinet de travail était un temple tabagique, d’une opacité d’atmosp
e rôle du grand poète ». Ce discours, qui lui demanda des semaines de travail et où nous retrouvâmes les idées qu’il nous expos
n bloc, sans restriction, comme Victor Hugo admirait Shakespeare. Les travaux publiés depuis cette époque sur Lamartine n’ont f
uite tranquillement devant lui, sur le tapis de son propre cabinet de travail . J’emportai de ma visite ce beau trait de mœurs p
ce dédaigneuse et dominatrice. Heredia mettait en pratique l’idéal de travail et de perfection que Leconte de l’Isle s’efforçai
dit excellemment M. Maurice Barrès, doit être loué comme une école de travail minutieux et de respect. Des esprits nobles et li
ctroie la nature, mais que l’on développe, qu’on met en valeur par le travail . Il ne prenait pas beaucoup au sérieux les différ
ctroie la nature, mais que l’on développe, qu’on met en valeur par le travail . Il ne prenait pas beaucoup au sérieux les différ
ses œuvres) en même temps qu’un prix à moi-même pour mon volume  : Le Travail du style enseigné par les corrections manuscrites
ation. La Gloire acheva bientôt de couronner sa vie de modestie et de travail , sans changer son caractère ni cette bonté discrè
ses œuvres) en même temps qu’un prix à moi-même pour mon volume  : Le Travail du style enseigné par les corrections manuscrites
ation. La Gloire acheva bientôt de couronner sa vie de modestie et de travail , sans changer son caractère ni cette bonté discrè
à écrire ses hermétiques sonnets. A ceux qui critiquaient son mode de travail , Callon répondait victorieusement  : « Heredia tr
qu’elle relève des éternels principes classiques de perfection et de travail qui ont engendré les chefs-d’œuvre de toutes les
nt. Sans famille, sans occupation, simple dilettante de lecture et de travail , n’aimant ni l’érudition ni l’histoire, Moréas ét
cter et écrivait lui-même ses feuilletons de la Gazette de France. Le travail lui était odieux ; il détectait toute espèce de c
café, il se mettait à la recherche de Desrousseaux pour lui dicter le travail de la veille  : « J’ai fait deux stances hier, no
me J.-J. Rousseau, Moréas raturait ses brouillons dans sa tête, et ce travail lui donnait, sans qu’il l’avouât, bien des préocc
le papier ou dans la tête, il reconnaissait avec moi la nécessité du travail  ; il publia même, dans la Gazette de France, à pr
espagnole, une âme ravagée de tentations et de remords. C’est par le travail que Charles Guérin a réalisé la perfection de for
nées à se raturer. Nous avions les mêmes idées sur cette nécessité du travail , et il approuvait sans réserves les livres d’ense
enable. Il continua, quand il fut célèbre, à vivre dans un cabinet de travail où deux personnes auraient eu de la peine à s’ass
in blanc ». Les cochers arrivaient ; des ouvriers qui se rendaient au travail venaient tuer le ver matinal. Faguet trinquait av
une centaine d’ouvrages. Ce don d’improvisation, qui le dispensait du travail , ne laissait pas de préoccuper quelquefois cet in
epuis longtemps déjà, constate M. Strowski21, Faguet avait renoncé au travail délicat et minutieux du style. C’est ici même dan
la précédente ; aussi, et c’est la vraie raison, parce que « faire du travail de style » m’ennuie  : or, ce n’est qu’en corrige
il de style » m’ennuie  : or, ce n’est qu’en corrigeant qu’on fait du travail de style et uniquement du travail de style. Enfin
’est qu’en corrigeant qu’on fait du travail de style et uniquement du travail de style. Enfin, je n’aime pas corriger. Mais il
malgré tout, deux ou trois fois, de remanier et presque de refaire un travail . Eh bien, que M. Albalat triomphe sur ce faible s
contre-épreuve a-t-elle été faite. Si nous ignorons la valeur que le travail eût ajouté à sa prose, tout le monde a pu constat
 ; il y consacra toutes les heures de sa vie. Il se renferma dans son travail comme un moine dans sa cellule. Aucun journal, au
sa dévouée et peu intellectuelle gouvernante. Avec quoi, sinon par le travail , aurait-il comblé cette solitude ? C’est peut-êtr
n affectueuse et cordiale, qui vous montre le chemin. » La méthode de travail de Faguet, qui consistait à prendre des notes en
es les bibliothèques et notamment la Bibliothèque Nationale, salle de travail pour jeunes filles et salon de conversation pour
ourut. Victor Hugo est un des rares écrivains qui ont su concilier le travail et l’hygiène et qui, couché tôt et levé tôt, atte
à écrire cinquante ou soixante lignes. Ce degré de difficulté dans le travail me paraît surnaturel. Bref, j’ai de la méfiance.
Flaubert ne peut plus être contesté, depuis que j’ai publié dans mon Travail du style les cinq rédactions, avec ratures, d’un
s idées Mistraliennes. De loin ou de près, par son constant effort de travail et de pensée, Mariéton, on peut le dire, n’a jama
ombrées de livres, que la chambre à coucher lui servait de cabinet de travail . A mesure qu’une pièce se remplissait, Mariéton p
ne-Perret. Après m’avoir fait attendre un instant dans son cabinet de travail , Maupassant ne tarda pas à me rejoindre, « Puisqu
avec une amabilité très simple. Il me parla de la province et du bon travail qu’on y faisait. « Je vis à Paris, me dit-il, le
ité, avaient à peu près passé inaperçus. « Vous faites, me dit-il, un travail de dupe. On donne d’abord ses ouvrages dans un jo
autres qui formeraient une biographie tout aussi véridique. La vie de travail que je menais en province avait intéressé l’auteu
ui rapporta pas ce qu’il rêvait. La bureaucratie lui donna le goût du travail régulier et lui fournit les jolis types d’employé
n un être faussement et ridiculement romanesque.‌ Maupassant avait le travail facile et ne recommençait pas beaucoup ses phrase
racontées par des paysans. On prétendait qu’il s’était tué à force de travail et par l’abus des anesthésiques. « Rien n’est plu
e passait en exercices physiques. Malheureusement la préoccupation du travail le suivait partout. Il ne pensait qu’à cela. Quan
s manuscrits de Flaubert, à l’époque où je préparais mon livre sur le Travail du style enseigné par les corrections manuscrites
t et à publier ses ratures. Ces après-midi passées dans le cabinet de travail de la rue Alboni sont un des plus vifs souvenirs
manuscrit de Mme Bovary posé sur le bureau, je me livrais au terrible travail du chiffrement. Quelque chose de l’âme de Flauber
èbre ouvrage. J’ai également publié ces ratures dans mon livre sur le Travail du Style.‌ M. Louis Bertrand a poussé plus loin q
qui vit à Nice, loin des coteries et des réclames, tout entier à son travail de romancier et d’historien. Mme Franklin-Grout h
dam à l’œuvre, le souvenir d’une femme extraordinaire, qui donnait au travail de propagande patriotique et littéraire française
ent toute une nouvelle orientation dans l’esprit de ceux qui, par des travaux d’érudition et de lecture, se préparaient alors o
s Lettres.‌ J’ai revu quelquefois M. Paul Bourget dans son cabinet de travail de la rue Barbet de Jouy et aussi chez le vieux l
Prudhomme lui-même, malgré sa facilité, reconnaissait la nécessité du travail du style.   Je ne puis clore ces dernières pages,
e légendaire et souriant Coppée, debout en veston dans son cabinet de travail , se passant la main dans les cheveux, roulant des
ète. Ce petit homme, qui disparaissait presque derrière son bureau de travail , venait d’acheter le Gil Blas, et il était en tra
ration qui vous arrive sans qu’on la cherche et qu’on entretient sans travail . Coppée eût pu se passer de ce secours ; mais, co
la fin de la publication. Les choses ainsi conclues, je commençai mon travail et, à raison de six pages par jour, je mis un an
éoccuper pendant quelque temps. J’ai toujours eu l’idée de publier un travail critique sur ce genre de littérature. En admettan
s romans ont été publiés. Que vous dirai-je encore ? Mes habitudes de travail  ? Elles sont très régulières. D’un bout de l’anné
es, observations, idées de toutes sortes, accumulées en trente ans de travail et de rêve. Le rêve pour nous, c’est le travail.
lées en trente ans de travail et de rêve. Le rêve pour nous, c’est le travail . La médecine légale, les codes, les lois nouvelle
t de sincérité et de conscience un écrivain peut ennoblir un genre de travail qui n’est cependant pas du grand art littéraire.
lication de mes livres, l’Art d’écrire enseigné en vingt leçons et le Travail du style enseigné par les corrections manuscrites
er, au contraire, que l’art d’écrire exige des années d’efforts et de travail . Quand mon contradicteur eut tout dit, je publiai
tionnaires.‌ Remy de Gourmont. Il m’écrivait encore, à propos de mon Travail du Style, dont certains chapitres paraissaient al
. Or c’est Taine lui-même qui m’a donné raison, en racontant par quel travail il avait réussi à se créer un style descriptif et
68 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »
côté et au dedans de ce genre traditionnel, se sont produits certains travaux sur les œuvres d’art qui ne peuvent être assimilé
f, un esprit à la fois savant, philosophique et visionnaire. Tous ces travaux marquent une tendance croissante à considérer l’é
ue chez M. Taine. La critique musicale, abstraction faite de certains travaux d’esthétique pure, et la critique dramatique ne p
otable. À l’étranger de même, il est inutile de tenir compte soit des travaux de Brandèscj qui suit Sainte-Beuve, soit de la cr
ppement graduel de l’esthopsychologie s’arrête donc ici. Les premiers travaux de cette science ont consisté à déterminer les ca
en 1885, il est le père de Paul Deschanel. Comme critique, outre ses travaux sur le théâtre grec, il reste l’auteur d’une Phys
ont fait date, et ont donné lieu à discussion. Concernant ce dernier travail , inscrit dans la lignée du Racine et Shakespeare
69 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La diplomatie au xviie  siècle »
la médiocrité humaine. Travailleur et viveur, il menait, de front, le travail et la vie, comme on mène une voiture à deux cheva
vie à bride abattue, et qui devait le tuer, le tua. Il mourut de ses travaux et de ses passions, jeune encore, mais exténué pa
s la plénitude de son ensemble, puissant et complet, n’est plus qu’un travail préparatoire à la grande Histoire, fait par des o
utile, à sa place ; mais cela est inférieur ; et, quand on exécute ce travail comme Valfrey a exécuté le sien, ce n’est plus gu
la diplomatie est plus qu’une alchimie de riens, — ou quelque obstiné travail d’insecte, quelque tissage de fils d’araignée, in
ra un second volume, — peut-être un troisième, — peut-être davantage. Travaux consciencieux et ambitieux ! qui pourront lui val
70 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 1, de la necessité d’être occupé pour fuir l’ennui, et de l’attrait que les mouvemens des passions ont pour les hommes » pp. 6-11
, est un mal si douloureux pour l’homme, qu’il entreprend souvent les travaux les plus penibles afin de s’épargner la peine d’e
la peine d’en être tourmenté. Il est facile de concevoir comment les travaux du corps, même ceux qui semblent demander le moin
e appliqué dès la jeunesse à des études et à des occupations dont les travaux demandent beaucoup de meditation. Il faut que l’e
er aux emplois et aux plaisirs du commun des hommes. Le changement de travail et de plaisir remet en mouvement les esprits qui
71 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
Chapitre I Les travaux contemporains Il faut être juste envers tout le
t reproché de se renfermer en elle-même, de ne point prendre part aux travaux qui se font à côté d’elle et qui touchent de si p
ur le cerveau et la pensée, où nous essayerons de faire connaître les travaux les plus récents et les plus autorisés qui traite
ation, les rêves, les hallucinations. Ce n’est pas d’ailleurs le seul travail de Gratiolet que nous ayons consulté. Outre ses d
pensée. Enfin M. Ch. Dareste est intervenu dans la discussion par un travail original sur les circonvolutions du cerveau, que
72 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
ons, la vue du soleil couchant est associée au sentiment de la fin du travail , du repos, de la satisfaction. » C’est trop dire,
s nerveux, tubes ou cellules, sont constamment le théâtre d’un double travail chimique : un « travail négatif » de réparation,
ules, sont constamment le théâtre d’un double travail chimique : un «  travail négatif » de réparation, qui consiste dans la for
te dans la formation de composés albuminoïdes très complexes, et un «  travail positif » de dépense, qui consiste dans leur rédu
éduction en combinaisons plus simples. Dans l’état de repos, ces deux travaux moléculaires, accompagnés de courants électriques
u qui y monte. Maintenant, quelle est la relation des deux espèces de travail nerveux avec la peine et la douleur ? — C’est ici
indirecte, en nous reportant aux nécessités de la vie même. Les deux travaux de réparation et de dépense sont également nécess
e théorie vient de ce que Léon Dumont conçoit mal le rapport des deux travaux moléculaires. Le travail visible de dépense, — ma
Léon Dumont conçoit mal le rapport des deux travaux moléculaires. Le travail visible de dépense, — marcher, parler, regarder,
conservation, de progrès. La sélection naturelle est donc une loi de travail , de dépense incessante : — Travaille ou meurs. Ma
dépense qu’elle entraîne excèdent l’intensité possible ou normale du travail compensateur de réparation. Dans le silence de la
d’intensité entre l’énergie dépensée et l’énergie accumulée, entre le travail produit et la nutrition : 1° un excédent d’acquis
f du repos. Nicolas Grote a bien vu ces proportions diverses des deux travaux de dépense et d’acquisition ; mais il ne s’est pa
Ainsi, quel est le vrai sens de la loi de proportion qui veut que le travail positif d’exercice soit en rapport avec le travai
on qui veut que le travail positif d’exercice soit en rapport avec le travail négatif de réparation ? On a voulu conclure de ce
est devenu chez Schopenhauer le « vouloir vivre », dont le perpétuel travail est un perpétuel échec et une perpétuelle souffra
des organes, qui ne font qu’emmagasiner des forces de tension par un travail « négatif », ne sont pas la vraie source des plai
73 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159
Cependant l’Europe leur envoyait tous les ans d’éminents éléments de travail et de désordre dans ces milliers de Français, d’A
ponsabilité de leurs apôtres insurrecteurs du Nord ! Ils préfèrent le travail obligatoire, les soins providentiels de leurs exp
Vous voulez, dis-je le premier à mes collègues, une transformation du travail forcé en travail libre ? Pour que le travail forc
je le premier à mes collègues, une transformation du travail forcé en travail libre ? Pour que le travail forcé du nègre devien
s, une transformation du travail forcé en travail libre ? Pour que le travail forcé du nègre devienne travail volontaire, il fa
forcé en travail libre ? Pour que le travail forcé du nègre devienne travail volontaire, il faut d’abord déposséder le blanc d
demnité, les moyens de payer un salaire à l’esclave émancipé pour son travail devenu libre, je reste alors et je poursuivrai pe
pour former l’indemnité nécessaire aux États dépossédés pour payer le travail libre ! » IX Quel est le droit des Américai
le seul titre qui lui convienne. Ces solitudes ont été son cabinet de travail . Ces grands déserts peuplés d’animaux sauvages, i
que ces premières impressions ont ébauché ma carrière et préparé mes travaux . « Je grandis, et ce besoin de converser pour ain
esse, remplies de ces observations qui préludaient à de plus pénibles travaux , et qui me ravissaient. Pendant des heures entièr
moyens pour combattre ce monstre, la mort, qui venait rendre tous mes travaux inutiles et détruire les objets de mes affections
n m’eût enlevé mes dessins, je crois que l’on m’eût donné la mort. Ce travail occupait mes nuits et mes jours. Chaque année pro
et y avait installé sa famille : voilà tout ce qui me restait de mes travaux  ; près de deux mille habitants de l’air, dessinés
ranchir d’un élan, j’éprouvai, pendant le temps que je consacrai à ce travail , une mortelle fatigue. Cette bouffée de vent dont
des aventuriers italiens, des mendiants écossais. Réduits à vivre du travail de leurs mains, leurs vices, qui n’ont plus d’ali
74 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
re qui marqua tous les actes relatifs à sa fondation, et ses premiers travaux . On n’y voit percer aucun esprit de domination su
Mais la pensée qui lui a donné naissance et l’esprit de ses premiers travaux la rendent digne d’avoir une place parmi les chos
ient inventé. Vaugelas se considérait comme un simple témoin du grand travail de la langue. Il se défendait de toute prétention
s n’en allait pas plus vite, aimant mieux assurer l’exactitude de son travail , que faire preuve de vitesse. Il tirait du temps
’il avait habitués à ne point le flatter. Il ne leur lisait point son travail  ; il le leur donnait à lire, « la censure des yeu
nérale qui, dans la conduite, se manifeste par la vertu, et, dans les travaux de l’esprit, par le goût. « Il y a, dit Pellisson
. — Les puristes. D’autres hommes, dans cet ordre, concoururent au travail dont Vaugelas seul devait consigner les résultats
. J’ai d’autant plus de plaisir à reconnaître la part qu’il prit à un travail utile et durable, et à trouver quelque endroit où
a pratique des devoirs religieux, le soin de l’enseignement, quelques travaux manuels, à l’exemple des anciens solitaires, et d
ale ou de piété. L’institution de ces solitaires, leurs études, leurs travaux , sont marqués du même caractère que l’Académie fr
esoin de la communauté. La tâche terminée, s’il s’agissait de quelque travail de plume, il le rendait à ceux dont il croyait l’
us prépare mal à juger cette censure exercée par une compagnie sur le travail d’un de ses membres. Nous en sommes venus à mieux
t des pièges de la mode, et nous fait trouver plus de douceur dans le travail méconnu que dans la négligence en réputation. Si
umes particulières qui écrivent, une révision en commun qui arrête le travail  ? Respectons un anonyme qui n’a pas été un raffin
teurs du dix-septième siècle. Dès 1660, l’Académie française, par ses travaux sur la langue, Port-Royal, par son enseignement,
75 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
ont leur serviteur et leur bête de somme pour se décharger sur lui du travail nourricier de tous ; esclave de l’État qui lui in
nt l’obéissance non délibérée aux prescriptions sociales ; esclave du travail qui doit nourrir lui et ses frères ; esclave de l
a pour but de nourrir le corps, sans doute, par la loi impérieuse du travail , mais elle a un but supérieur : élever l’âme du p
neté administrée par des gouvernements plus ou moins parfaits, est le travail le plus persévérant de l’humanité, ce qu’on appel
isation, ou le perfectionnement des conditions sociales, le progrès ; travail pénible, lent, quelquefois heureux, souvent déçu,
de la patrie, héritage commun à toutes les nations, les conditions du travail et d’alimentation, le secours du riche à l’indige
s philosophes prolétaires de nos jours, insensés de misère, vivant du travail industriel, et demandant l’extinction du capital
’extinction du capital pour multiplier le revenu, l’anéantissement du travail pour multiplier le salaire, et l’égalité du salai
le salaire, et l’égalité du salaire pour égaliser l’oisiveté avec le travail  ! Ô esprit humain ! jusqu’où peux-tu descendre qu
oute sécurité au présent, tout avenir à la possession, tout mobile au travail , toute solidité à l’établissement des familles, d
e injustice constituée que cette égalité forcée qui récompenserait le travail acquis par l’éternelle spoliation de l’égalité de
t que la suppression de cette inégalité supprimant en même temps tout travail , l’égalité des socialistes produirait immédiateme
plume d’un prolétaire affamé, trouvant plus commode de blasphémer le travail , la propriété, l’inégalité des biens, que de se f
ne procréant la famille, source de l’humanité ; l’autre produisant le travail , récompense de l’activité humaine ! — Il n’y aura
76 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
exemple, nous avons expliqué les progrès constants de la division du travail social en montrant qu’ils sont nécessaires pour q
et des influences héréditaires60. Même il fallait que la division du travail eût déjà commencé d’exister pour que l’utilité en
a tourné de préférence notre activité dans le sens d’une division du travail toujours plus développée, c’est que c’était aussi
t plus complexe63. À mesure que les hommes sont obligés de fournir un travail plus intense, les produits de ce travail devienne
s sont obligés de fournir un travail plus intense, les produits de ce travail deviennent plus nombreux et de meilleure qualité 
t meilleurs sont nécessaires pour réparer les dépenses qu’entraîne ce travail plus considérable64. Ainsi, bien loin que la caus
ire, que les caractères généraux de la nature humaine entrent dans le travail d’élaboration d’où résulte la vie sociale. Seulem
philos. pos., IV, 262. 59. Sociologie, III, 336. 60. Division du travail , l. II, ch. III et IV. 61. Nous ne voudrions pa
nt l’existence et surtout la persistance de la vie. 62. Division du travail social, l. II, ch. II, notamment p. 105 et suiv.
il social, l. II, ch. II, notamment p. 105 et suiv. 63. Division du travail social, 52, 53. 64. Ibid., 301 et suiv. 65. C
e. V. sur ce point Espinas, Sociétés animales, 474. 76. Division du travail social, l. II, ch. I. 77. Les phénomènes psychi
ur le sociologue. 78. Nous avons eu le tort, dans notre Division du travail , de trop présenter la densité matérielle comme l’
ncerne les effets économiques de celle-ci, par exemple la division du travail comme fait purement économique. 79. La position
77 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VI »
age notre farouche contradicteur. On sait qu’à force de volonté et de travail Taine changea sa manière d’écrire et réussit à se
ouvert, nous disons, nous : c’est la volonté qui les dégage, c’est le travail qui les précise, c’est l’effort qui les développe
met pas que Taine soit arrivé à modifier son style par la volonté, le travail et la « virtuosité ». Taine aurait tout simplemen
lui affirme loyalement, sans flatterie, ni arrière-pensée… Un plan de travail et de vie, un ordre systématique d’études, de rec
78 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Préface de la seconde édition »
tant à la donner. Je redoutais mon goût de plus en plus sévère, et le travail de la correction, si menaçant pour qui craint d’a
derrière lesquels j’ai cru voir le public, a vaincu mes scrupules. Ce travail , commencé avec appréhension, a été plus facile et
x-huitième siècle, suivra de près cette réimpression et terminera mon travail . Plusieurs causes l’ont retardé. Peut-être aurai-
79 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
nous étendre sur un problème qui ne fait pas partie intégrante de ce travail , nous croyons qu’il faudra à l’avenir distinguer
odie à contours précis ; dans ceux-ci l’artiste accomplit lui-même le travail que le suggestif laisse à ses admirateurs. Il éla
t la dynamique de l’œuvre d’art. D’autre part, il est évident que ces travaux sur l’effet émotionnel des œuvres, sur les émotio
e éducation. Les règles que l’esthétique générale pourra tirer de ses travaux seront contredites par les règles extraites des t
tirer de ses travaux seront contredites par les règles extraites des travaux d’un de ses émules. Ces objections ne nous semble
e le fait que les personnes capables et désireuses d’entreprendre des travaux d’esthopsychologie seront évidemment des lecteurs
Bain sur les Émotions et la Volonté (voir note 4, p. 2), ainsi qu’aux travaux du grand psychologue allemand Wilhelm Wundt (1832
léments de psychologie physiologique (1874). Ce dernier, héritier des travaux de Gustav-Theodor Fechner (1801-1887), et du phys
étique des lignes » et une « esthétique des couleurs » héritières des travaux de Helmholtz, fondée sur l’expérimentation et la
80 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
l’aiguillon immédiat de la sensation actuelle. Par l’énergie même du travail dont il se trouve ainsi chargé, le cerveau produi
ment dans un état commun de la conscience générale, soit même dans un travail commun et systématisé de la moelle ou du cerveau.
d’une numération presque inconsciente. Quand nous sommes occupés à un travail , nous pouvons chanter machinalement, compter mach
tif, par cela même plus facile à fatiguer, et que des déplacements de travail puissent s’opérer entre les deux hémisphères. Il
ment les actions de la moelle épinière. Dans les faits d’habitude, le travail descend du cerveau pour se distribuer à travers l
eau pour se distribuer à travers la moelle, et, probablement, avec le travail , descendent aussi les sensations d’effort et de r
81 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire des Pyrénées »
c-Moncaut sur les Pyrénées 19. Cette publication importante, cet âpre travail où les faits tiennent une si grande place, et mal
e leurs montagnes peut être véritablement quelque chose de plus qu’un travail de chroniqueur ou d’antiquaire ; s’il y a réellem
ne nous croira pas Cénac-Moncaut doit avoir grande foi dans son vaste travail . On ne fait rien de bon, rien qui dure seulement
surtout, et peut-être uniquement elle, dont il devait nous montrer le travail autour de la grande pyramide romaine, en nous exp
lle des histoires spéciales. Il y a mieux à faire qu’à recommencer ce travail des esprits médiocres et honnêtes. La Critique, q
dire à tous ceux qui s’occupent d’histoire : dans l’état présent des travaux historiques, qui sont réels, avancés, l’heure est
82 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
pas, quoiqu’il soit en lui troublé et confus. Il y a enfin, dans son travail , des parties d’études sensées et réussies. Et cep
si, par exemple, un esprit qui aurait voulu voir, dès le début de son travail , jusqu’à quel point il devait aller et s’arrêter,
ngleterre, il veut que l’État le fasse en France : « En patronnant le travail rural — dit-il — l’État augmentera la richesse gé
usqu’ici réalisé. L’association des intérêts individuels a grandi les travaux manufacturiers. Deviendrait-elle impuissante quan
ufacturiers. Deviendrait-elle impuissante quand il faudra féconder le travail de la terre par l’application de la science unie
relève que de l’expérience. Mais nous disons que cette partie de son travail mérite de fixer l’attention des hommes compétents
83 (1925) Comment on devient écrivain
tion, il m’a paru utile de donner quelques conseils de conduite et de travail à ceux qu’un goût invincible pousse vers la carri
ction médiocre. Un quart d’heure de recommandation vaut dix années de travail . Librairies, théâtre ou journaux, la littérature
man. L’envahissement du roman. — L’argent et le roman. — La loi du travail  : George Sand, Villiers de l’Isle-Adam, Paul Arèn
On n’est écrivain, artiste et créateur que par la persévérance et le travail . Victor. Hugo travaillait avec la régularité d’un
ce qu’il allait écrire. En réalité Gautier a toujours été partisan du travail . Les romantiques avaient, au fond, les mêmes doct
ssaire aux écrivains féconds. L’inspiration est décidément la sœur du travail journalier. Ces deux contraires ne s’excluent pas
dam est un autre exemple des inconvénients qui résultent du manque de travail . Avec du travail il eût fait une œuvre de premier
exemple des inconvénients qui résultent du manque de travail. Avec du travail il eût fait une œuvre de premier ordre ; faute d’
peine à se persuader que La Fontaine « fabriquait du naturel avec du travail  ». L’effort est pourtant sensible chez le fabulis
un haussement d’épaules, que Fabre n’aperçut pas20. »‌ Il y a dans le travail , refontes et ratures, une vertu intérieure, une r
nsi est déjà un don du ciel, un talent très rare. »‌ Ces questions de travail et de métier sont très importantes. Quand Alphons
‌   Baudelaire a insisté sur l’utilité pratique de ces confidences de travail et de métier : « Bien souvent, dit-il, j’ai pensé
arriver au terme définitif de son accomplissement. Pourquoi un pareil travail n’a-t-il jamais été livré au public, il me serait
il mange et boit, par l’effet d’un mécanisme naturel ; il n’y a là ni travail ni effort. La phrase est d’une désespérante unifo
s la vérité?) j’ai peine à corriger et à supporter le poids d’un long travail  : l’enthousiasme soutient, le poète qui écrit y p
’amour. — Le roman drôle. — Le roman psychologique. La nécessité du travail doit donc être considérée comme un principe au-de
ntestation. Une prose n’est parfaite que si elle a été travaillée. Le travail contient toutes les possibilités de perfection. I
ines de manières de mal écrire ; toutes sont le résultat du manque de travail . « On pourrait, dit Philarète Chasles, composer u
bien ceci : c’est que le style, quel qu’il soit, doit être vivant. Le travail est nécessaire, mais trop de travail stérilise. L
qu’il soit, doit être vivant. Le travail est nécessaire, mais trop de travail stérilise. La perfection sent souvent le pastiche
joug de leur idée32. »‌ Ce serait une grosse erreur de croire que le travail et l’étude des procédés suffisent à créer l’origi
st chargé de nous donner raison, en racontant dans ce volume par quel travail il a réussi à changer toutes les allures de sa pe
lait à l’idée de perdre la fortune qui lui assurait la possibilité du travail régulier qu’il appréciait chez les autres, chez G
pacifiquement installée, comme Flaubert, dans ses chères habitudes de travail . Cette vie laborieuse formait leur idéal commun.
elle vie aux créations de Tourguenieff… Quel que soit le don, seul un travail de cette conscience et de cette subtilité donne a
s le lendemain ce qu’il avait écrit la veille. Les auteurs qui ont le travail facile n’ont pas le temps de soigner leur plan. C
s êtres réels, qui ont des âmes de bergers, la préoccupation de leurs travaux , le dialogue de leur profession.‌ N’abusez pas ce
le style. C’est quelque chose ; mais ce n’est pas tout. Pendant votre travail de rédaction, pendant l’élaboration de votre œuvr
e dégagent les grands sentiments naturels : l’amour, la maternité, le travail , l’esprit de famille. Ne quittez pas les bons ter
s ne résistent pas à la tentation de décrire le milieu champêtre, les travaux de la campagne, fêtes, saisons, récoltes, larges
sirs à écrire l’histoire de leur pays. C’est en groupant ces louables travaux qu’on arrivera peut-être un jour à avoir un table
é d’autres exigences. L’exécution d’un roman historique est devenu un travail auquel tout le monde n’est pas disposé à consacre
re demande des qualités très spéciales de jugement, de patience et de travail . Malgré l’abus qu’on a fait du renseignement et d
ntation de l’œuvre historique. Il n’admet plus qu’on puisse écrire un travail un peu sérieux en dehors des éléments d’informati
te nécessité d’être renseigné à fond, de connaître les sources et les travaux qui se rapportent à ce sujet. On croit généraleme
en reste pas moins vrai qu’il n’existe pas d’autre moyen de faire des travaux historiques sérieux, et qu’on ne devient un savan
de mieux retenir ce qu’on a pris la peine de ne pas perdre de vue. Le travail des fiches est donc absolument nécessaire pour l’
es, qui s’intéressent « à la chasse et non à la prise », qui font des travaux sur Racine et Molière, sans s’occuper de leur tal
quieu.‌ C’est que l’Histoire, encore une fois, n’est pas seulement un travail de recherches et de découvertes, mais surtout une
es idées qu’on trouve dans les livres. A force de documentation et de travail , Brunetière a créé la critique d’érudition, press
ec netteté, en toute conscience, avec l’amour de la forme, le goût du travail , la volonté de dire quelque chose de nouveau. Évi
’il faut énumérer, en toute indépendance de jugement, le bilan de ses travaux , nous dirons qu’il n’a pas démenti les espoirs qu
nnus du domaine intellectuel. Son exemple devait susciter de nombreux travaux , etc. etc. » Mais, direz-vous, prendre le contre-
élégant et conciliant scepticisme. » Ou encore : « Cet ouvrage, grand travail d’érudition, ironiquement et spirituellement écri
à un tableau ou à une sculpture qui réclama de son auteur dix ans de travail désintéressé. On se croit obligé, au contraire, p
de la littérature française restent néanmoins d’excellents guides de travail .‌ Il y a un critique injustement oublié et qu’on
style de la chaire. — Les sermons ridicules. — L’improvisation et le travail . — Les procédés de Bossuet. — Les Sermonnaires. —
lcule ses effets, ses arguments, ses exclamations. Sans cela, avec du travail et de la patience, tout le monde pourrait être or
facilité oratoire que de fortes études n’ont point précédée et que le travail ne soutient pas. « Elle pourra, dit-il, donner de
mons. « Les manuscrits de Bossuet, dit l’abbé Vaillant, démontrent un travail pénible, tandis que le texte imprimé ferait croir
tyle. Ce qui est certain, en tous cas, c’est que la traduction est un travail très difficile, et la traduction des poètes plus
e.‌ Bossuet est encore un bel exemple du profit qu’on peut retirer du travail des traductions. C’est par la lecture ou la tradu
Mais ce que Bossuet doit aux Pères de l’Église n’est rien, à côté du travail de transfusion auquel il s’est livré en lisant la
yrique.‌ La vie de Flaubert est le plus bel exemple de modestie et de travail que nous offre l’histoire des Lettres françaises.
umé à consulter : je leur ai encore proposé mes doutes sur ce dernier travail  ; j’ai reçu leurs notes et leurs observations ; j
les sermons de Bossuet, p. 32, 38. Voir aussi nos deux ouvrages : Le Travail du style et Comment il faut lire les classiques
Louis Bouilhet, p. 230. 121. « Racine et Boileau doivent tout à un travail obstiné. » Rivàrol, Œuvres choisies, p. 33. Éditi
84 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DIX ANS APRÈS EN LITTÉRATURE. » pp. 472-494
mmunauté et en concert sur bien des points de critique positive et de travaux qui s’appuieraient. Cet accord s’essaye et subsis
ais en daignant les connaître et en y prenant un intérêt sérieux, les travaux qui s’accomplissent, les idées qui s’élaborent, l
bissent humblement la loi intime de changement : qu’ils y joignent le travail , l’effort régulier, et cela pourra s’appeler prog
re la satisfaction et le respect qu’inspirent les doctes et courageux travaux de l’école encyclopédique de MM. Leroux et Reynau
vent, s’essayent ; il y a une sorte de retour des uns à leurs anciens travaux , il y a persistance et perfectionnement chez d’au
oisant ? C’est par là surtout qu’on peut valoir encore. Des séries de travaux littéraires sur des sujets positifs, ces travaux
ncore. Des séries de travaux littéraires sur des sujets positifs, ces travaux animés d’un reflet d’expérience morale, et plus o
rtain souffle de désintéressement qui ne se peut espérer que dans les travaux en commun. Et certes, un sentiment moral et patri
85 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
pourvue, mais non pas insuffisante ; c’est qu’en effet les moyens de travail seuls lui manquaient, le génie physiologique ne l
r et lui imprimèrent une direction décisive et durable. Grâce à leurs travaux , la confusion primitive de l’anatomie et de la ph
ition des phénomènes vitaux et des phénomènes physico-chimiques ; les travaux et les découvertes de Lavoisier contenaient, ains
des idées nouvelles ; en second lieu, par la puissance des moyens de travail et de développement scientifiques, en un mot, par
, par ses études d’embryogénie tératologique et par beaucoup d’autres travaux importants. L’Écosse a suivi l’exemple du Danemar
n laboratoire, un discours dans lequel il insistait sur l’utilité des travaux pratiques d’expérimentation pour lesquels il est
qui y sont étudiés. Il est disposé naturellement pour trois ordres de travaux différents : 1° les travaux de vivisection ; 2° l
isposé naturellement pour trois ordres de travaux différents : 1° les travaux de vivisection ; 2° les travaux physico-chimiques
ordres de travaux différents : 1° les travaux de vivisection ; 2° les travaux physico-chimiques ; 3° les travaux anatomo-histol
es travaux de vivisection ; 2° les travaux physico-chimiques ; 3° les travaux anatomo-histologiques. S’agit-il, par exemple, d’
res vivants ne pourront être dévoilés que par de longues études et un travail opiniâtre. Pour aborder les difficultés de la cri
randit dans tous les sens par un dépôt de particules cristallines, un travail très actif avoir lieu sur la partie brisée ou déf
t en quelques heures il a satisfait, non seulement à la régularité du travail général sur toutes les parties du cristal, mais a
l’être vivant, saisit des changements, des phases qui lui révèlent ce travail sourd : c’est ici un dépôt de matière, là une for
ifié le principe vital, et qu’on en a fait comme l’ouvrier de tout le travail organique. On l’a considéré comme l’agent exécuti
issus et des substances de l’organisme a été mise en évidence dans un travail fondamental publié en 1819 par M. Chevreul25. Ces
tres à vie oscillante. Cela arrive lorsqu’ils sont à l’état d’œuf. Le travail évolutif dont l’œuf d’oiseau doit être le siège e
ssement. C’est là une proposition générale importante qui résulte des travaux de M. Paul Bert. Dans ce cas, on le voit, les var
pulmonaire. En sorte que, au fur et à mesure que l’air se raréfie, le travail de l’aile de l’oiseau qui s’y appuie augmente for
uatre-vingts ans, Lavoisier avait nettement aperçu les deux phases du travail vital : la désorganisation ou destruction des org
les ont rendus en provoquant un nombre considérable de recherches, de travaux et de découvertes. D’ailleurs nous verrons que no
maux et les végétaux : il nous paraît que le germe en existe dans des travaux plus anciens et en particulier dans les célèbres
rce que le corps dépense, exactement de la même façon que la somme de travail que l’on obtient d’une machine à vapeur, et la qu
une semblable quantité de combustible, elle fournit deux fois plus de travail que les moteurs les plus économiques. Son rendeme
mécanicien qui soulève le poids d’une horloge ; par cette action, le travail des rouages est créé en puissance ; il suffit de
des substances combustibles est prêt à s’y combiner, à créer ainsi un travail , à développer des forces. La séparation effectuée
ot, l’obstacle qui empêche la force de tension de devenir force vive, travail  ; il doit exister des forces de dégagement. Ainsi
tant que matière chimique définie et ce n’est que plus tard, après un travail organique à longue portée, après une élaboration
toujours à l’aide des réserves identiques préparées par une sorte de travail de sécrétion. Et ce que nous disons ici de la for
dresse comme celui d’une machine ordinaire dont on veut connaître le travail intérieur. On analyse ce qui entre, on analyse ce
d dans leurs belles recherches sur la respiration, ils ont analysé le travail de Dulong et Desprez sur la chaleur animale. Ces
stère d’agents spéciaux, des ferments, par exemple. Les impérissables travaux de Lavoisier sur la respiration nous ont fait com
ygène faite par le même homme d’abord au repos, puis accomplissant un travail , et il avait conclu que le travail musculaire acc
rd au repos, puis accomplissant un travail, et il avait conclu que le travail musculaire accélérait les combustions organiques.
’inaltérabilité pareilles à l’écorce ou au bois d’un chêne. Après les travaux d’Appert et de Gay-Lussac, on avait cru que la pu
ite par une sorte de mouvement moléculaire communiqué. Plus tard, les travaux de Schwann, Ure, Helmholtz, et surtout de M. Past
de la classification des membranes de Pinel, que Bichat inaugura ses travaux d’anatomie générale. En face de l’anatomie headri
’après Bichat, de 1807 à 1811, grâce à Van Deyl et à Frauenhofer. Les travaux de Bichat marquèrent donc le premier pas dans l’a
our élément la cellule. R. Brown découvre le noyau de la cellule. Les travaux de Schleiden et de Schwann fondèrent la Théorie c
En résumé, il est établi maintenant d’une manière générale, grâce aux travaux accumulés des histologistes, que l’organisme est
lui est antérieure. La théorie cellulaire, née en 1838 à la suite des travaux du botaniste Schleiden, a commencé d’être ébranlé
ce qui concerne le Bathybius, ont reçu une confirmation complète des travaux récents accomplis dans ces trois dernières années
oplasma. On peut dire cependant dès à présent que tout un ensemble de travaux vient militer en faveur de cette complexité : tel
e travaux vient militer en faveur de cette complexité : tels sont les travaux de Strassburger sur les noyaux des cellules végét
de la genèse de leurs tissus46, nous entrerons dans le détail de ces travaux . Pour le moment, nous mentionnerons seulement l’o
es essentiels de création organique et de destruction vitale. Or, les travaux précédents, les études des micrographes sur le no
chaque noyau. Conclusion Dans l’exposé rapide de l’ensemble des travaux qui ont paru récemment sur ces matières délicates
ièces des essences végétales, des corps gras, des alcools. Les grands travaux de M. Berthelot sur la synthèse ont fait entrevoi
connaissent le mieux les méthodes synthétiques et qui ont exécuté les travaux les plus remarquables dans cet ordre d’idées. Tou
ré la synthèse. Or, ni M. Chevreul ni M. Berthelot ne tirent de leurs travaux la conclusion que les corps gras se constituent c
tion synthétique exercée par la matière verte. On admet, depuis leurs travaux , que la chlorophylle possède la faculté de réduir
ulent, et un jour viendra où la lumière sortira de ce long et pénible travail . Nous devons en terminant revenir sur une questio
rs nouvelle, que le sucre se forme normalement dans l’intestin par le travail de la digestion des féculents et peut passer de l
x : entre les deux clivages se forme une cloison de cellulose, et, le travail se continuant, on a bientôt, au lieu de la masse
puis les protozoaires jusqu’aux vertébrés, ainsi que l’ont établi les travaux embryogéniques publiés depuis dix ans. C’est là l
iplie, se complète, se différencie, par un mouvement progressif et un travail continuel. L’individu animal à son état achevé n’
et bien digne d’être mis en lumière. Il est acquis surtout depuis les travaux de Waldeyer, en 1870. Cet ovule primordial subit
onc pour résultat de montrer une différenciation très précoce dans le travail du développement. Il semble bien que dès le début
’est-à-dire par la fécondation. Une fois la fécondation accomplie, le travail évolutif prend une extrême activité et la phase e
épigenèse. Le débat est aujourd’hui tranché, et l’on sait, depuis les travaux du célèbre embryologiste Caspar-Frederick Wolff,
uite et parfaite de l’adulte ; c’est une masse cellulaire qui, par un travail lent, acquiert des formes successivement compliqu
portance, car dans l’un comme dans l’autre cas le résultat premier du travail embryogénique est la formation de deux feuillets
rtébrés, sauf chez les derniers des zoophytes, les spongiaires, où le travail se réduit à la division en deux feuillets primair
ansversal. C’est donc entre le centre et la périphérie que se fait le travail évolutif, et c’est entre ces deux régions qu’exis
nimal va de l’un à l’autre d’une façon régulière et invariable par un travail toujours le même dans sa complexité. Si l’on n’a
e sait rien de ce qui arrivera ; on ne peut prévoir si le résultat du travail formateur sera la création d’un zoophyte ou d’un
ertèbre, d’un mammifère, d’un homme. Il faut, pour prédire l’issue du travail , connaître l’origine de ce protovum. Si l’on sait
ovum. Si l’on sait d’où il sort, on sait ce qu’il sera. Ainsi tout le travail morphologique est contenu dans l’état antérieur.
i tout le travail morphologique est contenu dans l’état antérieur. Ce travail est une pure répétition : il n’a pas ses raisons
bordination à l’ensemble. — Lois de différenciation et de division du travail . — Loi de perfectionnement organique. — Unité mor
tériaux et les réserves que le fonctionnement doit dépenser. C’est un travail intérieur, silencieux, caché, sans expression phé
primées par la loi de différenciation et par la loi de la division du travail . Nous dirons tout à l’heure pourquoi le principe
nt qu’il consiste dans une différenciation de plus en plus marquée du travail préparatoire à la constitution du milieu intérieu
x, le principe de la différenciation et le principe de la division du travail physiologique. Nous-même proposons un troisième p
différenciation, cette spécialisation est, en somme, une division du travail physiologique ; division incomplète, puisque chaq
ces limites et avec cette restriction, le principe de la division du travail physiologique nous paraît exact : il est l’expres
. Il suppose, en effet, que tous les organismes accomplissent le même travail , avec plus d’instruments spéciaux et plus de perf
nfusément en bas de l’échelle animale. Or cela n’est vrai que pour le travail vital véritablement commun à tous les êtres, c’es
e plus parfait au service d’une même besogne ; il implique un nouveau travail , une nouvelle complication du travail. En passant
esogne ; il implique un nouveau travail, une nouvelle complication du travail . En passant de l’animal à sang blanc qui a une br
umon, on ne comprendrait pas une application de la loi de division du travail , puisque ces organes sont des mécanismes distinct
e ces organes sont des mécanismes distincts, ne faisant point le même travail . Au contraire, toutes les fois qu’en physiologie
ois qu’en physiologie générale on a nié le principe de la division du travail , ou bien lorsqu’on l’a affirmé trop rigoureusemen
n V) que nous avons repoussée est une émanation de cette doctrine. Le travail vital élémentaire, comprenant la création et la d
rcer les ténèbres qui planent sur ces phénomènes. Le fruit de tant de travaux n’a point été, comme on le pense, d’expliquer ce
rt. Elle n’a acquis sa signification et sa portée réelles que par les travaux des embryogénistes contemporains. Fondée sur des
de l’impulsion évolutive, qu’elle soit nutritive ou fécondatrice. Les travaux des physiologistes ont eu précisément pour résult
tient, d’avec le développement, qui accroît, augmente, ajoute ». Les travaux contemporains ont eu précisément pour résultat de
nne administration du temps, pourrait d’ailleurs s’étendre à tous les travaux scientifiques. 9. Depuis l’époque (1870-1871) à
86 (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30
moins plus actif, l’expression et l’organe perpétuel des pensées, des travaux de toute une vie. Il est homme de lettres aussi,
s volontés de ses caprices. Il est de plus un juge fort compétent des travaux de l’esprit, un connaisseur délicat et universel.
marchandise. De tout temps les gens de lettres ont pu tirer de leurs travaux un légitime bénéfice : aujourd’hui ils y cherchen
eau pour l’écrivain que de dépendre de lui seul de s’enrichir par son travail  ; de voir l’approbation publique, comme un suffra
r vendre beaucoup ; ainsi l’intérêt des auteurs est le garant de leur travail , le public en reste le juge. À ces avantages qu’o
sans cette fatale nécessité d’écrire à la tâche. La précipitation du travail , l’avantage matériel de la prolixité, la séductio
mpatience, le signal du départ, on quitte ou pour le repos ou pour le travail solitaire cette conversation, qui est elle-même l
est elle-même le délassement le plus délicieux et le plus fécond des travaux . Mais j’oublie aussi le temps dans cette heureuse
n : Ne rougissez pas de travailler pour vivre ; mais choisissez votre travail . Ne faites pas pour gagner du pain, ce qu’on ne d
lle, non pas un ministre, mais un prince ; ce qui, au point de vue du travail imposé, n’est pas du tout la même chose. Je me co
87 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
e voit pas La Fontaine ardent et fougueux à la lecture non plus qu’au travail de production, mais c’est évidemment un homme qui
La Fontaine, la résignation. Troisième degré, en montant toujours, le travail . Il faut travailler. La Fontaine n’a pas consacré
vous savez, qu’on a pour les autres. En tout cas, il recommandait le travail . C’est, par exemple, dans le Vieillard et ses enf
or dans le champ, symbole qui veut dire : il y a un trésor qui est le travail que vous ferez et qui vous reviendra en ressource
mue ; il veut d’abord que l’on travaille, et ensuite il récompense le travail s’il lui plaît, mais avant tout : « Aide-toi, le
« Aide-toi, le ciel t’aidera. » De même — car c’est encore l’éloge du travail à un certain égard — la charmante fable de le Liè
ontinuellement et comme d’arrache-pied, mais qu’il faut organiser son travail d’une façon sérieuse et méthodique : Rien ne ser
et flâneur. Donc « sauve qui peut » ! d’abord, puis résignation, puis travail . En quatrième lieu, au quatrième degré, toujours
qui dépassent résignation, prudence, goût de la médiocrité et goût du travail , vous n’en trouverez point, si ce n’est les cinq
vec sa brutalité ordinaire, Nietzsche lui dirait : « Oui, vos vertus, travail , prudence, économie, résignation, tout cela ce so
88 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92
haël ou une figure au Dominiquin : comme le larcin se fait sans grand travail , il est défendu sous peine du mépris public. Mais
fendu sous peine du mépris public. Mais comme il faut du talent et du travail pour animer le marbre d’une figure antique, et po
Ils naissent seulement capables de le devenir. Ce n’est qu’à force de travail qu’ils s’élevent au point de perfection qu’ils pe
e pratique des maximes résultantes de la refléxion qu’il fait sur son travail et sur le travail des autres. Chaque jour ajoûte
imes résultantes de la refléxion qu’il fait sur son travail et sur le travail des autres. Chaque jour ajoûte ainsi de nouvelles
89 (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »
eilles de ceux qui nous sont parents par l’oreille. » A la vérité, ce travail de Protée des auteurs difficiles, ce noli me tang
aux choses les plus difficiles à comprendre. Mais enfin tel est leur travail  : ils se voilent, ils se masquent et ils se dégui
s se déguisent jusqu’au moment où ils se jugent impénétrables. Or, ce travail qu’ils ont fait, faites-le à l’inverse et ramenez
ltrage et de décantation, contraignez Acis à dire : il fait froid. Ce travail est très utile ; c’est un des exercices les plus
plaît d’images et considérations diverses. » Or bien, c’est juste le travail contraire qu’il convient que vous fassiez sur les
90 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « I. Saint Thomas d’Aquin »
i, par un mot, ait seulement donné une idée juste de ce beau et utile travail de bénédictin que M. Lachat a entrepris, et qui d
ien ! II Tel est, en effet, tout l’esprit et toute la portée du travail que M. Jourdain vient de publier. Prouver que sai
ant ! Publié aujourd’hui sous la forme de deux gros volumes in-8º, le travail de M. Jourdain s’ajuste aux proportions du cadre
ans un seul chapitre d’un livre comme celui-ci, le détail infini d’un travail exposé à grand’peine en deux volumes, mais ce qui
avail exposé à grand’peine en deux volumes, mais ce qui résulte de ce travail , c’est l’inutilité démontrée de la peine qu’on a
91 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Biot. Mélanges scientifiques et littéraires, (suite et fin.) »
public, à la divulgation régulière et prompte des discussions et des travaux , telles que l’ont établie les Comptes rendus hebd
littérature. Ennemi de la publicité habituelle et fréquente pour les travaux de l’Académie des Sciences, M. Biot n’était pas m
chaleureuse (Revue britannique, juillet 1861). L’effet que produit ce travail de M. Biot, intitulé la Vérité sur le procès, de
de Ravignan ou le Père de Pontlevoy, cités avec éloge à un endroit du travail , avaient passé par là, et qu’il y a un petit souf
orique de sa découverte et de toutes ses conséquences dans un dernier travail inséré dans les Annales de Chimie et de Physique,
mai 1852 : c’est une suite d’articles sur Cotes et Newton. Le dernier travail , pourtant, qui l’ait occupé et passionné, est cel
’adressant à un jeune confrère, M. Bertrand, plus au fait que lui des travaux modernes de mathématiques, lui demanda quel était
92 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181
ui s’est exercé dans des branches bien diverses, qui a marqué par des travaux durables dans la géographie ancienne et dans l’hi
, rose et riant, peint par Greuze, menant de front les plaisirs et le travail , ardent à l’étude, au monde, à la société, sensib
’ordre de l’intelligence. En attendant qu’il se fît connaître par des travaux plus précis, un ouvrage de lui, Essai sur l’histo
enaer sur ce dernier terrain, qui nous est le mieux connu. Ces divers travaux ne suffisaient pas encore à l’activité de M. Walc
firent nommer dès 1813 à l’Académie des inscriptions, et les nombreux travaux de géographie qui ne cessèrent de l’occuper depui
en marge de son exemplaire, et qui n’ôtent en rien leur valeur à des travaux patients et consciencieux. Un autre bibliophile p
mme vous et aussi bien que vous. Je vous remercie pour nous tous d’un travail si long, si complet, et qui nous instruit si parf
93 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
la philosophie, l’éloquence, par la grandeur et l’universalité de ses travaux , par le sentiment d’artiste dont elle a su animer
ence, c’est un métier, où il faut plus de santé que d’esprit, plus de travail que de capacité, plus d’habitude que de génie2. »
ser la Rhétorique de Voltaire 7. Une fois pourtant il se condamna aux travaux forcés de commentateur. Il est vrai qu’il comment
stauration un magnifique essor ; l’histoire littéraire profita de ses travaux . Elle remarqua le lien nécessaire qui joint la pe
vent la critique avec une verve entraînante qui révèle leurs premiers travaux  : c’est comme une poésie rentrée qui éclate dans
l’Écosse (au moins par sa méthode) : mais tous deux marquèrent leurs travaux d’une forte empreinte française et cartésienne. U
les questions que l’esthétique laissait encore à résoudre, après les travaux si nombreux de ses compatriotes. « Montrer avec
étique pure et l’esthétique appliquée. Nous avons quelques excellents travaux , quoique en petit nombre, sur la première ; nous
, c’est la paresse. La critique n’est point un métier d’oisif. Que de travaux elle demande ! que de lectures ! Pas un ouvrage n
n sera quitte alors pour avouer son retard, pour confesser d’immenses travaux . Il est de si bon ton d’être fort occupé ! Le gra
uvent nos Revues ne sont-elles pas des Revues ? Pourquoi, remplies de travaux originaux d’un incontestable mérite, ne s’occupen
naux d’un incontestable mérite, ne s’occupent-elles pas davantage des travaux étrangers à la rédaction ? Pourquoi l’essai détrô
t les Annales littéraires publiées par Eckard, 5 vol. in-8, 1818. Les travaux de Feletz forment les Mélanges de philosophie, d’
94 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série
a vie par « le suicide lent et intelligent » et honorable, qui est le travail . Beaucoup plus capable de sourire, de gaîté, de b
’elle-même complète et absolue, qui est impossible, du moins vers des travaux partiels et des redressements de détail extrêmeme
rigoureusement « scientifique », elle se réduit le plus souvent à des travaux de statistique, qui, certes, sont héroïques, mais
amène sans cesse, ce sont les effets de l’imagination sur l’amour, le travail de l’imagination sur l’amour une fois né, et la m
t celui dont Stendhal, dans le livre de l’Amour, n’a point traité. Ce travail de l’imagination sur l’amour, c’est ce que Stendh
en, ce ne sera donc pas par suite de son rêve antérieur, par suite du travail antérieur de son imagination ; ce sera pour une a
tait peu. Il était ardent et concentré, fait pour la méditation et le travail solitaire, perdant ses moyens devant la foule, ou
tré dans la vie privée après le coup d’Etat et publiant son admirable travail sur l’Ancien régime ; saisi, sur le tard, d’une m
hode était loyale et scrupuleuse comme son âme. Il avait l’horreur du travail facile, et, par suite, de ce qui permet le travai
avait l’horreur du travail facile, et, par suite, de ce qui permet le travail facile, c’est à savoir les ouvrages de seconde ma
enté ces sublimes théories pour nourrir leur vanité et faciliter leur travail , que beaucoup de faits historiques importants ne
! Le peuple ne trouve jamais le temps ni les moyens de se livrer à ce travail . Il lui faut toujours juger à la hâte et s’attach
éparer. La Révolution a été plus égalitaire que libérale parce que le travail égalitaire était fait aux trois quarts et que le
parce que le travail égalitaire était fait aux trois quarts et que le travail libéral était tout à faire. Ajoutez que le travai
s quarts et que le travail libéral était tout à faire. Ajoutez que le travail libéral ne se fait jamais que de bas en haut, et
mblée et en sa capitale, travaillait de haut en bas ; et enfin que le travail libéral se fait par progrès sensible et lent, et
e, les fortunes ne s’augmentant, et même ne se conservant, que par le travail , et toutes choses, bravoure militaire, mœurs trad
é et austérité magistrales, étant plus facilement héréditaires que le travail continu ; les fortunes, par conséquent, se faisan
De là ces idées de droit à la vie, de droit à la liberté, de droit au travail , ces idées de droits à priori ces idées de droits
ipe d’égalité inscrit si fastueusement dans vos constitutions. Sur le travail , disent les autres ; on est propriétaire de la ch
 ; on est propriétaire de la chose qu’on a tellement modifiée par son travail qu’en vérité on l’a créée. Aussitôt, je tire « ce
u’ont été les propriétaires et capitalistes. Ils ont été des chefs du travail , comme rois et ducs étaient chefs de la vie polit
s faciles et constantes, l’initiative peut venir de tous ; le chef du travail disparaîtra de même parce que, l’association étan
raîtra de même parce que, l’association étant devenue plus facile, le travail n’a plus besoin de chef, et l’esprit d’initiative
e chefs militaires, les féodaux économiques ont cessé d’être chefs du travail . Comme ceux-là ont disparu parce qu’ils avaient p
uve une disparition encore plus fâcheuse de l’individualité : « Si le travail , l’échange et la consommation s’effectuent dans u
te indépendance, la condition est jugée la meilleure possible ; si le travail est exécuté en commun et que la consommation rest
es ouvriers et fonctionnaires subalternes ; si tout est rendu commun, travail , ménage, recette et dépense, la vie devient insip
rons la même lutte de Proudhon contre lui-même dans ses études sur le travail et sur l’échange. J’ai peut-être tort de dire lut
ns tout à l’heure. Ce qui frappe le plus Proudhon dans la question du travail , c’est ce qu’il a appelé, d’un nom très heureusem
, ne règle, n’établit la quantité de chose à produire, la quantité de travail à faire utilement, ni, par conséquent, la valeur
antité de travail à faire utilement, ni, par conséquent, la valeur du travail . Je travaille à un ouvrage pénible et délicat. Qu
e ne vaudra-t-il rien. Il est vrai que je suis employé par un chef de travail , par un patron qui me promet une rémunération fix
rd’hui. C’est l’insécurité absolue, et c’est cette chose étrange d’un travail qui est le même en soi, qui est le même comme eff
quitable et de juste, ni, pour ainsi dire, de réel. On dirait que mon travail et mon temps ne sont pas des choses réelles, sont
er leur certitude quotidienne. Ils se mettent à la solde d’un chef de travail qui leur promet, par exemple, pour une année tout
et ensuite illusoire encore. Obtenue par un sacrifice, car le chef de travail ne paiera pas le travail ce qu’il vaut aujourd’hu
re. Obtenue par un sacrifice, car le chef de travail ne paiera pas le travail ce qu’il vaut aujourd’hui ni ce qu’il suppose qu’
sques qu’il encourt si ses prévisions sur la valeur qu’aura demain le travail fait se trouvent démenties ; et enfin parce qu’il
la situation pour faire un bénéfice. Illusoire, parce que ce chef de travail n’est pas plus sûr que le simple travailleur de l
travail n’est pas plus sûr que le simple travailleur de la valeur du travail , quelque bien informé qu’il puisse être, cette va
ar la crainte de ne produire pas assez et de manquer l’occasion où le travail fait aurait une grande valeur et, jeté en abondan
se ruiner ; ensuite les risques ne sont pas les mêmes : si le chef de travail a produit trop, ce n’est pas sûrement la ruine qu
la ruine qui l’attend, c’est le plus souvent un simple arrêt dans le travail  ; il a trop produit, il dit aux ouvriers : « Ne t
’autre cas, c’est un enrichissement rapide et merveilleux. Le chef de travail a donc toujours une tendance à produire trop ; c’
moment arrive où la demande cesse, où la marchandise attend et où le travail aussi doit cesser et le travailleur attendre. C’e
s. Ce qu’il a fait, cet ouvrier qui s’est mis à la solde d’un chef de travail pour se créer une sécurité, n’est donc pas très h
i l’on vêtit, l’état barbare s’est conservé là. La loi de division du travail est la grande cause qui produit cet état de barba
à donner à chaque ouvrier une partie seulement, toujours la même, du travail que l’on entreprend, et par exemple à celui-ci la
n integro, ils n’en pourraient rien faire du tout, car la division du travail ayant précisément pour effet de produire à meille
ail ayant précisément pour effet de produire à meilleur marché que le travail intégral isolé, ils ne pourraient pas lutter, iso
travail intégral isolé, ils ne pourraient pas lutter, isolés, par le travail intégral, contre la grande maison d’en face qui u
par le travail intégral, contre la grande maison d’en face qui use du travail divisé. Ils sont donc obligés, quelque habiles qu
ls sont donc obligés, quelque habiles qu’ils soient, d’entrer dans le travail divisé et d’y perdre leur habileté. Ils sont serf
dans l’intérêt de la production, divisé et sous-divisé à l’infini le travail , on a fait de chacune de ses parcelles l’objet d’
ses générations, de par la distribution vicieuse, mais invétérée, du travail . » Rien n’est plus curieux en même temps que plu
plus curieux en même temps que plus attristant que cette évolution du travail parmi les hommes. La division du travail a été im
stant que cette évolution du travail parmi les hommes. La division du travail a été imaginée pour les affranchir et aboutit à l
Mais voilà qu’en se divisant davantage et toujours de plus en plus le travail replace, non plus tous les hommes, il est vrai, m
n’ont pas besoin d’intelligence et qui la perdent en tournant : « Le travail , en se divisant selon la loi qui lui est propre e
ribles diminutions de salaire et va jusqu’aux dernières limites et de travail et de privations que la concurrence lui impose, p
’est que la rive gauche est pays d’esclaves et la rive droite pays de travail libre. « L’ouvrier libre est payé, mais il fait p
n santé… » Conclusion : la production est plus grande dans le pays de travail libre ; mais l’ouvrier libre est beaucoup moins h
pendant ses maladies, dans sa vieillesse, et beaucoup plus chargé de travail quand il est valide, que le travailleur esclave.
ntre la barbarie industrielle essayons de l’organisation régulière du travail  ; contre l’anarchie industrielle essayons de la r
ail ; contre l’anarchie industrielle essayons de la réglementation du travail et des salaires. Puisque ce qui fait la différenc
ns entrer l’État dans l’industrie, faisons de l’État le régulateur du travail industriel. Puisque la différence entre l’ouvrier
re n’a à subir ni les contre-coups de l’imprévoyance des chefs de son travail , ni les effets de leur ambition téméraire, ni les
ille. Il ne veut pas de cette ingérence de l’État, dans les choses du travail , parce que l’État, s’il est protecteur est aussi
retrouvez sous une nouvelle forme : l’ouvrier fonctionnaire, c’est le travail noir opposé au travail blanc. Il est nourri, mais
elle forme : l’ouvrier fonctionnaire, c’est le travail noir opposé au travail blanc. Il est nourri, mais improductif et dégradé
contre les rivaux ; l’État patron en est un autre, seul possesseur du travail à donner, le donnant par conséquent à très haute
ême de la question sociale c’était cette incertitude sur la valeur du travail , dont nous avons parlé plus haut, et que cette in
e on pouvait la faire cesser. Il suffirait de déterminer la valeur du travail , de lui attribuer un prix fixe, un chiffre invari
l, de lui attribuer un prix fixe, un chiffre invariable. Une heure de travail c’est tant, c’est toujours tant, et ce ne peut êt
s plus récentes méthodes et les plus perfectionnées, tant d’heures de travail , vaut tant. Sa valeur est fixée jusqu’à ce que de
de valeur ne change pas ; l’unité de valeur c’est toujours l’heure de travail . Dès lors l’incertitude et l’insécurité disparais
pourra, s’il veut, l’établir en la fondant sur le nombre d’heures de travail . Il pourra tout ce qu’il voudra. Mais c’est l’Éta
Ce n’est ni la concurrence ni l’État qui fixent la valeur ; c’est le travail , c’est le temps de travail employé à faire l’obje
ni l’État qui fixent la valeur ; c’est le travail, c’est le temps de travail employé à faire l’objet. C’est pour cela que je n
t variable, à le bien prendre, comme tout le reste. Comme quantité de travail qu’elle contient, elle est élastique. Tel ouvrier
vous fonderez, je suppose, pour fixer la valeur de cet objet, sur le travail de ce dernier ouvrier, et vous direz que cet obje
n plaisir non plus la valeur de l’objet, mais la valeur de l’heure de travail  ; mais encore c’est la même chose ; et l’industri
une âme faible, malgré son activité intellectuelle et sa puissance de travail . Le fracas de la vie politique et les agitations
ainte-Beuve, où il retombait toujours après ses divertissements ou de travail ou de désordre. C’était sa plaie secrète qu’il ép
un Bayle. Pour Sainte-Beuve, il y a des esprits philosophiques et des travaux philosophiques ; il n’y a pas de philosophie. Et
’est de faire des recherches historiques et des tableaux historiques. Travail et art ; science, non pas, ou pas encore, et sans
ousseau, ce sont ceux-là qui font aller le monde. » Traduisez : tout travail humain est vanité et toute pensée un simple diver
er ; mais ce procédé, qui donne au lecteur la sensation d’assister au travail du chercheur et de l’artiste, cette demi-confiden
des ouvriers qui ont bonne grâce à travailler ; on nous les montre au travail dans les Expositions, et ils sont aussi intéressa
ositions, et ils sont aussi intéressants que le résultat même de leur travail . Sainte-Beuve était de ceux-là. Il a laissé ainsi
s les illusions, toutes les espérances et toutes les fois. C’était un travail long, minutieux, précautionné et presque respectu
sé sans conclure. Il a fondé ainsi — le mot est bien impropre pour un travail qui sent si peu la construction, l’établissement,
aire et raison d’être. Il a été impossible qu’on ne considérât pas le travail de Sainte-Beuve comme la préparation d’une œuvre.
e chose, c’est à elle encore que l’on songe, à elle qu’on rapporte le travail particulier où l’on se livre, où l’on semble se l
hes, mais les recherches qui sont sorties de la conclusion, comme des travaux où ce n’est pas la question qui a amené la répons
esquelles il faut au moins s’arrêter un instant. Par exemple, dans le travail de préparation de la Révolution française, Taine
aissé de durable, parce qu’elle n’a fait que l’achever ; parce que ce travail avait été celui de la royauté française avec coll
forts est un pur rien. Sans doute, nous ne pouvons nous soustraire au travail scientifique ; nous sommes embarqués ; chaque pas
mmes, soit entre peuples, d’autre part, nous poussent à poursuivre le travail scientifique indéfiniment ; mais n’ayons pas la c
ans une société ainsi organisée par la nature même et par la suite du travail des temps, un préjugé, une opinion rationnelle, a
es idées générales, l’élaboration des idées générales accompagnée des travaux minutieux de l’érudition, est une excellente disc
cette période pour voir l’influence de cette pensée générale sur les travaux historiques et politiques d’Ernest Renan dans le
Nul ne sait mieux, pour avoir poussé aussi loin que possible tous les travaux d’exploration et de reconnaissance, nul ne montre
en approuve le but, il donnait les quatre cinquièmes de son temps de travail , étudiant les langues, écrivant l’histoire, déchi
95 (1905) Promenades philosophiques. Première série
cteur des œuvres complètes de Bacon3, interrompt à chaque instant son travail pour avertir, dans une note, qu’il a été obligé d
its sont accompagnés de longues notes des plus instructives. C’est un travail de valeur, en somme, et qui donne du grand écriva
sa valeur. Le but étant le même, la méthode diffère, voilà tout. Les travaux de M. Paul Sabatier sont pleins de science ; ils
imité en durée parle fait même de son accroissement, qui constitue un travail et une usure. Regardons un être dont les sens ne
utile. L’union de plusieurs cellules permet à l’animal de diviser son travail de perception et de présenter à chaque manifestat
urfaces sensibilisées par les agents mêmes qui y répéteront, quand le travail sera achevé, leur physionomie particulière. L’œil
rçus par l’œil sous la forme d’une image exacte, puisque l’œil est le travail même de la lumière, comme la vrille qui crée un t
ements in faillibles. Si au contraire la connaissance du monde est le travail d’un humble produit physiologique, la pensée, pro
ouver, transformés normalement, dans le catholicisme ; cela serait un travail analogue à celui qu’on a fait pour les mots latin
’homme peut être bon et vertueux ; il ne peut être heureux que par le travail . » Cet aphorisme a peut-être un sens mystique ; i
e un titre qui semble bien résumer les idées de l’auteur : Dignité du travail manuel et du travail intellectuel. On ne voit pas
bien résumer les idées de l’auteur : Dignité du travail manuel et du travail intellectuel. On ne voit pas ce que ce travail pe
u travail manuel et du travail intellectuel. On ne voit pas ce que ce travail peut avoir de digne ou d’indigne : il est une néc
rien de plus. Au point de vue social, on peut lui conserver ce nom de travail , encore que différemment péjoratif ; au point de
tif ; au point de vue physiologique, il faudra dire : activité. Si le travail , en effet, est considéré comme une nécessité phys
ité physiologique, on ne pourra prendre en considération la nature du travail ni son utilité. Jouer au billard ou manier l’ergo
ît-elle pas à garantir sa santé et à maintenir son appétit ? Tout est travail et c’est peut-être encore travailler que de dormi
e encore travailler que de dormir au-delà du sommeil normal. C’est un travail de se balancer sur un fauteuil en buvant des bois
ue de faire dix heures de voyage, et moins, dans un rapide. L’idée de travail est bien péjorative. Qui dit travail, en somme, d
moins, dans un rapide. L’idée de travail est bien péjorative. Qui dit travail , en somme, dit travail forcé. Ceux mêmes qui ont
L’idée de travail est bien péjorative. Qui dit travail, en somme, dit travail forcé. Ceux mêmes qui ont la prétention de ne tra
vaillent contraints par l’ennui. Pour pouvoir englober dans l’idée de travail toutes les formes du mouvement humain, il faut se
ce besoin. Seulement, si on considère l’activité humaine sous la face travail , on verra assez vite que le besoin de trépidation
lle dire M. Féré, n’en est pas augmentée, au contraire. L’idée que le travail (le travail forcé) est noble est une idée récente
Féré, n’en est pas augmentée, au contraire. L’idée que le travail (le travail forcé) est noble est une idée récente. Elle aurai
ailler eux-mêmes. Les Sémites, vers les mêmes temps, considéraient le travail comme un châtiment. Le christianisme l’a-t-il réh
che à chien. Ne pas travailler, c’est-à-dire ne pas être contraint au travail forcé, a toujours été un des idéaux de toutes les
aiment qu’un homme libre, celui qui ne travaille qu’à son loisir, son travail pouvant aussi bien être un jeu qu’un travail prod
lle qu’à son loisir, son travail pouvant aussi bien être un jeu qu’un travail productif. On se trouve là au nœud du conflit ent
mment donc dans ces conditions a-t-on pu finir par associer l’idée de travail et l’idée de dignité ? C’est assez simple. Le tra
ocier l’idée de travail et l’idée de dignité ? C’est assez simple. Le travail , par suite des conditions sociales, étant presque
gueil, a qualifié de digne par excellence cette nécessité cruelle, le travail forcé. C’est là l’origine de beaucoup de nobles q
e de noble une des plus fâcheuses nécessités de la nature humaine. Le travail forcé, douleur perpétuelle, est donc devenu noble
e, mais elle n’est pas très pratique. Au lieu de vanter la dignité du travail , il vaudrait peut-être mieux, en restreignant nos
Il y a toute une partie de l’humanité, parmi les serfs aussi bien du travail intellectuel que du travail manuel, qui manque pa
l’humanité, parmi les serfs aussi bien du travail intellectuel que du travail manuel, qui manque par trop de loisir. Le loisir
On veut seulement dire que s’il y a des méthodes pour obtenir un bon travail , il y en a aussi pour obtenir de bons loisirs. Le
tre la plus nocive, étant donnée la longueur actuelle des journées de travail . L’homme n’a pas deux cerveaux, comme le dit fort
e n’a pas deux cerveaux, comme le dit fort bien M. Féré, l’un pour le travail physique, l’autre pour le travail intellectuel. I
dit fort bien M. Féré, l’un pour le travail physique, l’autre pour le travail intellectuel. Il n’en a qu’un, et tout travail es
sique, l’autre pour le travail intellectuel. Il n’en a qu’un, et tout travail est physique. Aussi, lorsqu’on lui propose une be
pourtant, dans sa médiocrité même, il représente une victoire sur le travail . Que de générations d’esclaves ont passé, qui n’o
nihilisme plus propre aux méditations d’un bouddhiste fervent qu’aux travaux biologiques. Il lui faut une réalité ; d’accord a
e. Qu’il s’agisse d’un pont, d’une machine, d’un outil, il suspend le travail dès que le but pratique est atteint. Le métal ne
ent tout à fait l’art de présenter comme un ornement un complément de travail , en somme foncièrement utile. L’ouvrier français
e, sont l’œuvre des hommes. Ils représentent l’aspect esthétique d’un travail purement utilitaire. Cet arbre seul, qui vit si b
tradition française, d’amour, de grâce, de beauté et de licence ? Le travail est peut-être plus apparent chez Renoir ; plus co
er ajoute que ces divers remaniements représentent autre chose que le travail préparatoire auquel doit se livrer tout écrivain
e jusqu’à satiété. C’est bien, comme le dit M. Bédier, une méthode de travail . Les méthodes de travail, encore qu’on puisse les
bien, comme le dit M. Bédier, une méthode de travail. Les méthodes de travail , encore qu’on puisse les classer par genre, sont
is qu’il se mettait à une œuvre nouvelle. Voilà aussi des méthodes de travail . M. Albalat pourrait les conseiller à ses élèves 
actement comme dans celle de Molière. Flaubert est arrivé, à force de travail , à la dureté précise que Molière trouvait du prem
ir entre ces deux ordres d’idées aucun rapport légitime. Du moins, le travail de M. Albalat ne le permet pas. Il a choisi arbit
eurs plus loin une liste d’ensemble de mots réformés. Cette partie du travail de la Commission (§§ 11 et 12), si elle se présen
la besogne. On va d’abord, dit-elle, raser la rive gauche ; quand le travail sera en bonne voie de reconstruction, on rasera l
grands avantages, en permettant de produire une très grande somme de travail avec un très petit effort. Pour comprendre ceci,
e mot lui donnait en même temps la manière exacte de le prononcer, le travail de la lecture se trouverait compliqué d’autant, s
’existence de l’autre est assurée par la tradition littéraire, par le travail perpétuel de l’imprimerie. Le désaccord est grand
ne antithèse ; il interroge son ignorance et l’article est bâclé. Les travaux des historiens et des érudits demeurent inutiles
a préhension des objets (De usu partium, II, ch. ix). 30. Ch. Féré, Travail et plaisir. 31. Emmanuel Joyau, l’Idée de temp
96 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
ec regret, je n’en doute pas) que ce qu’ils appellent la mendicité du travail n’était que le devoir de la stricte probité. Mais
par le nom qui les déshonore. Tant mieux ! Ce n’est pas assez pour le travail d’être le travail, il faut encore qu’il soit un o
déshonore. Tant mieux ! Ce n’est pas assez pour le travail d’être le travail , il faut encore qu’il soit un opprobre ; cela le
homme est un capital. Qu’est-ce qui fait valoir ce capital ? C’est le travail . Supposez que cet homme, au lieu de faire fructif
 ; en cherchant à me déshonorer, vous avez, à votre insu, glorifié le travail . Quelle cruelle inconséquence de dire à un homme 
ni force, ni gloire à m’outrager ; il y en aurait à m’aider dans mon travail si l’on avait un autre cœur ! Que ces hommes irré
97 (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141
rêts matériels, de supposer qu’il n’y a pour l’homme qu’une espèce de travail et qu’une espèce de nourriture et de concevoir po
et morale, et ce progrès comme tous les autres devra s’opérer par un travail spécial : quand l’humanité fait une chose, elle n
as le nécessaire, ou est obligé pour se le procurer de se livrer à un travail mécanique de tous les instants, est forcément con
n de la dignité humaine et du perfectionnement de l’individu. Ce long travail , par lequel la classe bourgeoise s’est enrichie d
aisée. Si la population des villes fût restée pauvre ou attachée à un travail sans relâche, comme le paysan, la science serait
, sans songer que ces services n’étaient nullement son but et que ces travaux dont on lui fait honneur, il n’y attachait de val
98 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Pour encourager les riches. » pp. 168-175
ion, qui est une forme du jeu et qui, étant la recherche du gain sans travail , est, aux yeux d’un chrétien, sur la limite extrê
son revenu, quand il la faut prélever sur un argent qu’on doit à son travail , et à un travail qui souvent nous est pénible jus
d il la faut prélever sur un argent qu’on doit à son travail, et à un travail qui souvent nous est pénible jusqu’à l’angoisse.
une grosse somme dont il n’a nul besoin et qui représente surtout le travail des autres. Cela est ainsi. L’argent nous possède
99 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268
 La Parthénéïde de Baggesen. — Vers de Manzoni à ce sujet. — Nombreux travaux de Fauriel et leur unité : Fauriel historien. Le
t de progression paisible, silencieuse, résuma en lui presque tout ce travail intérieur et nous permet de l’étudier comme dans
Mais, avant de nous mettre à dénombrer la suite et les objets de ses travaux si divers au sein de sa fortunée retraite, nous a
peu altérée par la fatigue de la vie administrative et par l’excès du travail , l’avait décidé à un voyage dans le Midi pendant
lui étaient le plus chères, on peut le remarquer, Fauriel, occupé au travail , enchaîné par les habitudes, et plus fidèle qu’ac
s personnelles, en jugements sur leurs lectures, sur leurs projets de travaux . Nous sommes accoutumé, dans cette Revue même50,
s prompt à servir ses amis qu’à leur écrire, de lui faire part de ses travaux , de le consulter en mainte occasion et de recouri
si précoce que Constant. Avant de nous engager dans la succession des travaux qui font de notre auteur un des maîtres les plus
rêt, il restait même assez volontiers en deçà de l’ornement. Un autre travail plus considérable, qui date du même temps, est un
pie. Même après tout ce qu’on a écrit depuis sur La Rochefoucauld, le travail de M. Fauriel mériterait d’être imprimé ; une pre
inzaine sa Notice sur Mme de Sévigné et ses amis. Le côté neuf de ce travail sur La Rochefoucauld, c’est d’expliquer, d’éclair
ature et au génie de l’Allemagne moins intéressant et moins digne des travaux d’un homme de talent, zélé pour le progrès des lu
us en témoigne sincèrement mes regrets. « Quoique pressé par d’autres travaux , j’avais commencé un deuxième extrait que M. Amau
iez aussi le change58. Mais que cela ne change rien au reste de votre travail . — Vous m’avez dit, il est vrai, en termes fort c
n à l’Étude de l’Ancien Testament, par Michaëlis de Gœttingue, ou les travaux d’Eichhorn sur le même objet, ou les dix volumes
ueuses pour l’intelligence comme pour le cœur, au milieu des profonds travaux de divers genres que Fauriel poursuivait et qui b
ue vous avez adoptée, et sur la manière dont vous pensez continuer ce travail généreux. Je brûle d’impatience de lire ce commen
si nous voulions épuiser, ou simplement énumérer en détail les autres travaux et les autres relations de Fauriel durant ces ann
. — La langue et la littérature grecques lui étaient familières ; ses travaux sur le stoïcisme l’y avaient introduit très-direc
demandait des nouvelles de son Dante et de ses troubadours comme d’un travail déjà fort entamé, et le pressait avec intérêt d’e
ême y donneront leur nom. Ce qu’on a ainsi retrouvé de lui en fait de travaux considérables et silencieux, de matériaux d’étude
circonstance. Son but, d’ailleurs, demeurait toujours historique, ses travaux , depuis 1815, se rapportaient entièrement à cette
e forte dissonance, et sans y apporter de l’obscurité. Ainsi, avec un travail plus pénible et plus opiniâtre, on fera le moins
roche qu’il en avait souvent reçu, et l’engageait à moins mesurer son travail sur un idéal de perfection qu’il n’est pas donné
a d’abord suffi à classer son nom. Divers motifs l’avaient porté à ce travail généreux ; il était jaloux, lui aussi, de payer s
Méditerranée. Tel est l’ouvrage de M. Fauriel. » Et, à la fin de son travail , Jouffroy concluait : « Nous persistons à croire
hoses, il était naturellement le confident de leurs projets, de leurs travaux , des jugements qu’ils portaient les uns sur les a
l’a souvent remarqué, dit M. Thierry en revenant avec charme sur ses travaux de l’année 1821, toute passion véritable a besoin
ma règle dans le doute ; et la sympathie avec laquelle il suivait mes travaux me stimulait à marcher en avant. Rarement je sort
rsque cette énergique intelligence se jetait avec passion aux sérieux travaux qui feront sa gloire : il en causait à fond avec
é sans vous… M. Lion a été payé. Je suis extrêmement satisfait de son travail , si toute la fonte est aussi bien soignée que les
t ma pensée) comme une suite de durs cailloux à digérer : tant que ce travail de rude digestion ne fut pas terminé, ou du moins
rtance réelle d’une espèce de biographie. Il l’a fait depuis dans son travail intitulé les Amours de Lope de Vega 93. Ces preuv
zanam, ne nous avait devancé dans cette tâche par un complet et pieux travail auquel on est heureux de renvoyer94. Dans son Cou
a qualité nourrissante leur restait en entier. C’est au milieu de ces travaux journaliers, de ces occupations ininterrompues, q
ait de plus Fauriel sur ses histoires, sur ses poëmes, sur ses divers travaux  : on trouverait dans les Annales encyclopédiques
pas alors l’importance et le développement que prirent plus tard les travaux de revue. Ces derniers articles, de date récente,
100 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
aut la chercher dans des milliers de volumes, où de longs et pénibles travaux suffisent à peine pour la découvrir. Elle ne se t
bien et le mal, le faux et le vrai, le néant et la grandeur dans les travaux de l’esprit humain. C’est donc à l’étude des gran
otre isolement dans les jouissances intimes que donnent l’étude et le travail  ? Quels amis valent ces livres qui sont là toujou
telligence. C’est en appliquant les règles du bon sens à l’examen des travaux de l’esprit que nous acquérons pour nous-mêmes ce
ain, à distinguer ce qui est digne de blâme ou d’admiration parmi les travaux de l’esprit humain. Et, dans cette recherche, nou
es avantages en ce qu’elle soumet à des lois fixes et invariables les travaux de l’imagination. Sans doute il faut des lois et
leçon la plus utile : on y voit ce que peuvent la persévérance et le travail pour le développement des facultés de l’intellige
noncer notre opinion en pleine connaissance de cause. Recommençons ce travail sur deux, trois, quatre, dix, vingt tableaux diff
laissé à tous la possibilité de réparer par l’étude, l’exercice et le travail , l’injustice de ses préférences. Si Dieu n’a pas
e de sa prononciation et de son organe, qui ne puisse, avec un peu de travail , des conseils, et quelque bonne volonté, acquérir
e l’art de la parole ; leurs recherches ont éclairé les miennes, leur travail a guidé le mien. Plein d’amour pour un art dont l
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