onde en bizarres portraits dans chaque ame est marquée à de differens
traits
, un geste la découvre, un rien la fait paroître,
vingt ou trente choses que dit, ou que fait un homme, trois ou quatre
traits
qui sont propres specialement à son caractere par
ropres specialement à son caractere particulier. Il faut ramasser ces
traits
, et continuant d’étudier son modele, extraire, po
e, extraire, pour parler ainsi, de ses actions et de ses discours les
traits
les plus propres à faire reconnoître le portrait.
traits les plus propres à faire reconnoître le portrait. Ce sont ces
traits
qui separez des choses indifferentes que tous les
caractere a reçu sa forme et sa rondeur théatrale ; mais tant que les
traits
propres à ce caractere, et qui doivent servir à l
s discerner. Eux seuls peuvent dire quel caractere resulteroit de ces
traits
, si ces traits étoient détachez des actions et de
x seuls peuvent dire quel caractere resulteroit de ces traits, si ces
traits
étoient détachez des actions et des discours indi
aits étoient détachez des actions et des discours indifferens, si ces
traits
, rapprochez les uns des autres, étoient immediate
and maître desesperant de la répresenter, s’est tiré d’affaire par un
trait
d’esprit. Ceux qui sçavent que Germanicus avoit u
dailles de cette princesse. Si le Poussin n’est pas l’inventeur de ce
trait
de poësie qu’il peut bien avoir emprunté du grec
ignit Agamemmon la tête voilée au sacrifice d’Iphigenie sa fille ; ce
trait
est toujours un chef-d’oeuvre de la peinture. Je
peintre à l’imitation de son objet. Un poëte peut emploïer plusieurs
traits
pour exprimer la passion et le sentiment d’un de
ssion et le sentiment d’un de ses personnages. Si quelques-uns de ses
traits
avortent, s’ils ne frappent point précisement à s
ne rendent pas exactement toute l’idée qu’il veut exprimer, d’autres
traits
plus heureux peuvent venir au secours des premier
t ils exprimeront ainsi l’idée du poëte dans toute sa force. Tous les
traits
dont Homere se sert pour peindre l’impetuosité d’
’autres, ausquels ils donnent réciproquement plus d’énergie. Tous les
traits
que Moliere emploïe pour craïonner son misantrope
ule fois chacun de ses personnages, et qui ne sçauroit emploïer qu’un
trait
pour exprimer une passion sur chacune des parties
où cette passion doit être renduë sensible. S’il ne forme pas bien le
trait
qui doit exprimer la passion, si, par exemple, lo
qu’il a fait de mal en dessinant la bouche, mais il ne supplée pas le
trait
manqué. C’est même souvent en vain qu’il tente de
hent dans leur memoire un nom propre oublié, il trouve tout hormis le
trait
qui pourroit seul former l’expression qu’il veut
barbe tirante sur le roux, le front large, le nez quarré et tous les
traits
d’un homme sourcilleux. Il regarde donc avec ded
sa barbe noire et plate, à l’habitude de son corps, enfin à tous les
traits
que les naturalistes ont assignez à ce temperamen
ables statuës. Celles qui sont derriere ont moins de relief, et leurs
traits
sont plus ou moins marquez, selon qu’elles s’enfo
usieurs figures, dessinées sur la superficie du marbre par de simples
traits
. Je ne prétend pas loüer l’Algarde d’avoir tiré d
urs modernes, en cela mieux instruits que les anciens, confondent les
traits
des objets qui s’enfoncent dans le bas-relief, et
ore des païsages artistement mis en perspective par une diminution de
traits
, lesquels étant non-seulement plus petits, mais e
eur. Je ne rapporterai donc de toutes les inventions du Bernin, qu’un
trait
qu’il a placé dans sa fontaine de la place Navonn
es anciens ont assignez à ce fleuve, se couvre la tête d’un voile. Ce
trait
qui ne se trouve pas dans l’antique, et qui appar
a première règle est donc l’abondance des détails et la recherche des
traits
particuliers. En effet, pour l’observateur, il n’
Elle porte sa vertu jusque dans les moindres organes ; il n’est aucun
trait
dans la fable inerte d’Esope qu’elle ne transform
à la campagne Chez ses parents…157 Esope rencontre parfois le
trait
original : « Un rat de terre, par un mauvais dest
la dupe, et le traître est naturellement menteur et orateur. Quelques
traits
nouveaux vont achever la séduction et compléter l
l prétexte persuadera-t-elle au rat de se laisser lier les pieds ? Ce
trait
manque dans Esope, et ce défaut rend son histoire
ils parlent eux-mêmes, il faudra que leurs discours soient remplis de
traits
particuliers : car chacun de nous sait en détail
vérité et l’intérêt. Mais d’autre part le portrait est vrai quand aux
traits
communs et généraux il ajoute les traits personne
portrait est vrai quand aux traits communs et généraux il ajoute les
traits
personnels ; et il est intéressant quand aux trai
aux il ajoute les traits personnels ; et il est intéressant quand aux
traits
communs et observés ailleurs il ajoute des traits
téressant quand aux traits communs et observés ailleurs il ajoute des
traits
nouveaux. La première règle est donc de trouver d
ajoute des traits nouveaux. La première règle est donc de trouver des
traits
nouveaux en cherchant des traits personnels. Il y
emière règle est donc de trouver des traits nouveaux en cherchant des
traits
personnels. Il y a là toute une théorie, et contr
tion couvre et cache l’action. La Fontaine en quelques vers garde les
traits
intéressants, et en ajoute d’autres. « Un bûchero
ssus de l’entendre. Il n’avait pas des outils à revendre. Ce dernier
trait
est d’un paysan et manque dans l’autre récit. Au
ésir d’aller au but. Aussi ne décrit-il jamais pour décrire. Tous ses
traits
sont calculés pour produire une impression unique
est énorme : cela fait ressortir la sottise du rat ; tous les autres
traits
sont rejetés. Un faiseur de descriptions eût mont
omment il rapporte tout à l’ensemble, et pourquoi il rejette certains
traits
de son original. Dans Esope, après que la tortue
moyen âge181, qui détrempent et délayent ses couleurs si vives et ses
traits
si nets dans une abondance terne de détails monot
ir d’être méchant. Ce comble de l’ingratitude parfaite est le dernier
trait
. Non pas cependant. Ainsi convaincu de cruauté, l
es de si grands larrons que vous volez jusqu’à la sueur du pauvre. » (
Trait
de bon goût et surtout vraisemblable. Toujours de
licité des Germains vaut la civilisation romaine. A peine çà et là un
trait
vrai perdu dans le barbouillage. « Nous vivions c
ous vivions contents sur nos propres terres. » La Fontaine gardera ce
trait
.) Contre les mauvais juges. « Vous vous imaginez
tine en place sur une idée qu’il a déjà dix fois usée. Mais il y a un
trait
. « J’ai résolu, comme malheureux, d’abandonner ma
re. Il reprend d’abord le portrait tracé par Cassandre. Il efface les
traits
qui ôtent la majesté, « le visage petit et basané
elque lumière que jettent sur le tempérament de M. de Montesquiou les
traits
que nous venons de noter, ils ne nous introduisen
des Esseintes un personnage un peu comique. Ce sont au contraire des
traits
de caractère fort sympathiques, spécialement tell
rive souvent qu’elle participe. C’est moins une forme d’esprit, qu’un
trait
obscur et profond du tempérament. Elle conduit ce
ut ce dehors est assez gros, mais on ne saurait s’en plaindre, car ce
trait
appuyé convient parfaitement au large dessin de l
eraient la qualité de ce langage théâtral abondant et dru, les larges
traits
de cette représentation du monde, l’éclat et la v
n temps où ceux-ci étaient réellement littéraires et artistiques) et,
trait
plus curieusement commun, le public les a longtem
arvient pas même à douer les figures qu’il façonne de cet ensemble de
traits
particuliers et constants qui établissent une sor
ême. * * * Nous appelons habileté, chez M. Bourget, un ensemble de
traits
qui donnent à son talent un de ses caractères fra
ouve à l’issue d’une expérience chimique adroitement exécutée. Par ce
trait
il s’apparente à un écrivain qu’avec sa clairvoya
st si artificiel ni moins vivant. En sorte que, si l’accumulation des
traits
destinés à rendre haïssables les tenants de la li
putation, si la lumière crue de la notoriété se posent sur eux, leurs
traits
s’effacent comme il arrive sous un soleil trop bl
ivirent une influence dont la profondeur et l’étendue apparaîtront en
traits
toujours plus nets et sensibles. Cette influence
le. Ils n’ont aucun point commun mais semblent au contraire s’opposer
trait
par trait. La poésie de Mallarmé est pleine de my
ont aucun point commun mais semblent au contraire s’opposer trait par
trait
. La poésie de Mallarmé est pleine de mystère, cel
e dans le souci, qui semble propre au pur romancier, de rapporter des
traits
ou de parachever des portraits, on se l’explique
’est une des facultés essentielles du poète. * * * Cet ensemble de
traits
originaux et de séduisantes qualités que nous ven
propre. Ce côté décoratif que nous avons reconnu à son talent est un
trait
qui l’individualise nettement. On pourrait dire q
l’exactitude. Cet auteur, en qui l’on remarque un si grand nombre des
traits
qui font les grands écrivains, ne fait pas figure
dégoûté. * * * Certains esprits tenteraient d’expliquer ce dernier
trait
de l’auteur par ses origines intellectuelles. Ils
en saisissable dans ses premiers ouvrages, s’y manifeste par d’autres
traits
que par le pessimisme. On y discerne cette façon
le. Dès ses premiers ouvrages on reconnaît cependant quelques-uns des
traits
qui fixeront plus tard la physionomie littéraire
vante. Les peintures se ramassent et deviennent plus saisissantes. Le
trait
en devenant plus habile devient plus incisif. Les
les. Les Liaisons dangereuses, qui ne contiennent rien de pire, comme
traits
de mœurs, que ce qu’a noté M. Abel Hermant eurent
ir réussi ? De même qu’il se réjouit de discerner la pointe cachée du
trait
, qu’il est flatté d’être sensible à ce que M. Abe
n quelque étranger, Anglo-Saxon ou Levantin, on sent, à la netteté du
trait
qui le dépeint, que M. Abel Hermant n’ignore rien
n dans ces livres d’ordre différent est toujours aussi aiguë, mais le
trait
est moins incisé : ce sont griffes de burin, non
ublic qui demeure réfractaire à son art, car — ceci est encore un des
traits
particuliers à cet auteur — ceux qui ne le goûten
a construites. Les comédies de M. Sacha Guitry semblent écrites d’un
trait
, sans retouches, ni repentirs. Celles-là même qui
pre. Peut-être trouvera-t-on de la contradiction dans certains de ces
traits
. Le cynisme et la bonté ne se rencontrent pas hab
le sont d’un poète. Eh bien ! non. * * * Le théâtre poétique a des
traits
extrêmement déterminés et particuliers qui font d
poétique. Ce ne sont pas les seules. Ubu-roi présente exactement les
traits
de l’œuvre poétique. Le théâtre de Banville souve
uvait que ce travers à relever, on le négligerait volontiers. Mais ce
trait
, que nous avons souligné avec insistance parce qu
le connaissait pas lui-même, et surtout il représente le fugitif d’un
trait
tellement caduc, qu’en revoyant ces tableautins à
r davantage à les rechercher, nous voulons mettre en lumière un autre
trait
qui surprend chez lui. Fort souvent, il lui arriv
simples, la pauvreté voulue du vocabulaire, les idées concrètes, les
traits
ramassés (dégoût des mots qui ne sont point des t
rès avoir lu ces lignes où sont énumérés sur le ton du persiflage les
traits
auxquels se reconnaît justement le bon langage, o
Nora, quelle est ta descendance ! On pourrait encore citer nombre de
traits
par lesquels M. Bataille s’efforce à complaire au
de préoccupations exquises. * * * M. Marcel Boulenger a composé de
traits
épars, mais rassemblés avec un choix voulu, le ta
e, les met au jour, mais à la façon d’un caricaturiste qui exagère le
trait
avec humour, plutôt que d’un satiriste qui frappe
hautes prétentions, n’obtinrent pas toujours un succès équivalent. Ce
trait
est singulier en lui-même. Mais il le paraît plus
int pas de s’encombrer ; tout à coup il élève la voix, peint à larges
traits
, et finit par des accords apaisés quand les catas
qui figurait dans ses dessins ou ses pochades. Si nous notons ici ce
trait
, ce n’est pas qu’il entre dans nos vues d’analyse
grandes lignes que pourraient avoir leurs compositions ou les grands
traits
que pourraient avoir les caractères qu’ils représ
bobard arrive toujours en situation, aisément, à propos, et comme un
trait
de caractère, qu’il sert à peindre l’homme superf
menés n’ont aucune signification. Ils n’ont pas même l’apparence d’un
trait
de mœurs. Ils sont sans force psychologique, ni f
t et plein des belles maximes de nos moralistes, le mot spirituel, le
trait
bien venu à sa vie propre qu’il peut mener loin d
u mouvement scénique que se dissimulent souvent des situations ou des
traits
qui seraient pénibles si l’esprit non entraîné pa
chez un écrivain : le mauvais langage64. * * * En dépit de tant de
traits
qui appellent la critique, ces auteurs, nous l’av
tiques. La maxime, strict habit d’une pensée nerveuse, porte loin les
traits
, les pointes, les cinglades d’esprit. Elle permet
que par l’air de famille que nous y retrouvons, nous charment par ces
traits
qui les en font différer. * * * La Rochefoucau
79 ou qui réaliserait un passage par en harmonie. Au reste, nombre de
traits
dans cette prose singulière — et dans ces vers au
s singeant à l’ordinaire les écrivains dont les façons comportent des
traits
extrêmement perceptibles et saisissables. Or, les
u nôtre, Ils conservent leur irréalité charmante. À l’on ne sait quel
trait
on connaît qu’ils sont fabuleux. Sylvère, Guiche,
l’autre vers la grâce féminine. Mais quelle que soit l’exquisité des
traits
par lesquels Horace la traduit, insignem tenui f
suscite d’interminables rêveries. Tout paysage qu’il trace, soit d’un
trait
, soit à loisir, ouvre au songe une fenêtre où pa
de portrait de M. Montfort auquel manquent cependant ceux-là même des
traits
qui ont sur ses ouvrages l’influence la plus sens
ec sévérité, et de fait M. Montfort est un observateur : c’est un des
traits
évidents de son caractère, le second qui se retro
pour toutes ses manifestations, et qui se trouve être le dernier des
traits
de son caractère que nous voulions indiquer. * *
l’emporte violemment, il assène des coups plutôt qu’il ne décoche des
traits
, en sorte qu’il faut une certaine réflexion pour
soulagement qui s’offre aux âmes de cette sorte, c’est d’aiguiser des
traits
acérés, c’est de railler le train du monde avec u
xempte d’apprêt et d’affectation. Ses façons de mettre en lumière les
traits
essentiels de ses compositions semblent spontanée
erait pas indigne de Molière lui-même ; il dut être surtout frappé du
trait
: V. 45. Si quelque chat faisait du bruit ; Le c
ns sa cave il enserre L’argent et sa joie à la fois. Il y a un autre
trait
qui dut donner à rêver à Molière, c’est celui, pl
10….. Daube, au coucher du roi, Son camarade absent…. On dit, sur ce
trait
, dans l’éloge de La Fontaine : Suis-je dans l’ant
. Morphée avait touché le seuil de ce palais. Toujours quelque grand
trait
de poésie, sans jamais blesser le naturel. V. 16
’un grand souper ! Je voudrais seulement que l’Apologue finît par un
trait
plus saillant. Fable XXII. V. 9. Les derni
nît par un trait plus saillant. Fable XXII. V. 9. Les derniers
traits
de l’ombre empêchent qu’il ne voie Le filet…. Ce
, celle de la rivière, huit ou dix vers plus bas. Remarquons aussi ce
trait
de poésie du voyageur qui va traverser V. 23. Bi
ui leur appartient. On ajoutera aux vices et aux vertus générales les
traits
particuliers qui leur sont propres : la violence
et de poltronnerie, compose sa physionomie. Je ne puis rassembler ses
traits
qu’à la longue, parce qu’ils sont dispersés dans
je ne pourrai mettre en relief cette expression principale : car les
traits
dominants et l’allure accoutumée sont en lui, com
l’allure accoutumée sont en lui, comme en toute chose, cachés par les
traits
accessoires et les mouvements accidentels. Le car
ni assez complet. J’aurai trop de détails indifférents et trop peu de
traits
nécessaires. Il sera à la fois indistinct et inac
peu parlantes. Pour soulever une émotion violente, il faut un amas de
traits
pathétiques. Pour exciter un intérêt soutenu, il
C’est que le peintre n’a pas seulement reproduit les couleurs et les
traits
de son modèle. A travers tant d’expressions chang
out entier, et non plus épars entre hier, aujourd’hui et demain ; ses
traits
, qui, désunis, languissaient, une fois réunis, sa
abuliste voudra composer des caractères, il ne prendra, au milieu des
traits
naturels, que les traits expressifs. Il ne verra
des caractères, il ne prendra, au milieu des traits naturels, que les
traits
expressifs. Il ne verra dans le lion que l’animal
envie, la méchanceté, l’ignorance les attaquent(2), ils méprisent des
traits
qui doivent mollir, parce que rien ne contrebalan
ure des grands dévouemens échauffe l’imagination ! comme on goûte les
traits
sublimes des Poètes & des Orateurs ! Ainsi to
petit nombre de spectateurs, & les Poëtes modernes raffinent les
traits
au-lieu de les rendre plus saillans & plus fo
t parvenu à la vraisemblance. Le génie s’en empare & lui donne ce
trait
de lumiére qui rayonne dans tous les esprits. Il
ribuent autant que les Loix à la tranquilité de l’État ; regardons ce
trait
comme un beau passage du Télémaque ; il seroit à
r obligé de visiter des Grands. Cependant je me rappelle un excellent
trait
de la Bruyere, qui disoit fort spirituellement :
joueur, à celui qui lance avec plus d’adresse & de véhémence les
traits
les plus prompts & les mieux acerés ? Ne dit-
prit & le talent, parce que ce n’est que de l’âme que sortent ces
traits
profonds qui peignent l’Humanité sous le jour de
oir appris à se juger eux-mêmes ? Ils ont lancé de toutes parts leurs
traits
satyriques : mais leur front est cicatrisé pour j
se toujours. Les hommes délicats comme Fontenelle échappent enfin aux
traits
de l’envie ; & en sont exempts. Une bonne con
présenter si belle que chacun ne puisse appercevoir le moindre de ses
traits
sans en devenir amoureux. C’est ainsi que se fort
t ce qui se fait de mal dans sa patrie, afin que ses écrits aient des
traits
mâles qui réveillent l’inattention : il faut qu’i
idement un tableau dans un cabinet : ce sera la copie d’une copie. Le
trait
vivant, naïf, s’éloignera d’autant plus ; le tabl
rce que la déclamation, le style, la gravité de l’assemblée, quelques
traits
d’éloquence nous séduisent ; & que d’ailleurs
aire des pièces qui attendrissent : mais il n’a que très rarement ces
traits
qui remuent les âmes & élevent les courages.
idiôme conventionnel a remplacé la Nature : mais les beaux vers, les
traits
heureux, sont les paillettes d’or attachées à une
les aura parfaitement oubliés. Et qu’est-ce que la nature ? C’est le
trait
simple & nu, libre & pur, qui s’éloigne l
ente aucun tour que la rebelle rime ne répudie. Celle qui s’ajuste au
trait
léger, est employée, & le personnage qui allo
réguliers ; nous devenons froids, pesans, monotones, & les grands
traits
de génie nous échappent. Il est vrai qu’un Auteur
sez pleins ; mais le génie qui dispose l’ensemble, qui peint à grands
traits
, qui saisit les détails caractéristiques, qui ren
la surprise, l’épouvante saisissent le Roi & la Reine ; à chaque
trait
ils oublient l’intérêt qu’ils ont de dissimuler,
, découvrant une statue de Praxitele, au-lieu d’en respecter tous les
traits
, la limeroit des pieds à la tête pour donner à ce
ques ; & tandis que mille personnages nous environnent avec leurs
traits
caractéristiques, appellent la chaleur de nos pin
oût exclusif ; qu’elle s’aveugle ainsi volontairement & lance les
traits
du ridicule sur un Poète constamment admiré &
à l’adopter pour raison souveraine, a fait tomber sur Shakespear les
traits
légers & téméraires qui caractérisent ses jug
règles arbitraires & fausses ; scrupuleux imitateur des premiers
traits
donnés, (foibles linéamens où lui seul a reconnu
u premier coup-d’œil ce qu’il y a de froid & de faux dans ce même
trait
qui faisoit rire nos ayeux à gorge déployée. On n
s choses ; mais on frappe rarement sur l’homme, on le respecte, ou le
trait
lancé est effacé par le trait du lendemain. La mé
ment sur l’homme, on le respecte, ou le trait lancé est effacé par le
trait
du lendemain. La médisance se manifeste moins par
les autres son pinçeau n’a plus la même force, la même élévation. Le
trait
plus vague caractérise moins la physionomie ; le
elle n’est le plus souvent qu’une farce. Il faut l’avouer ; à côté de
traits
excellents se trouve des traits de Taconet. Les l
e farce. Il faut l’avouer ; à côté de traits excellents se trouve des
traits
de Taconet. Les lumieres & les ombres consist
avec la passion nante, le caractere de l’homme ; sans ce mélange les
traits
seront durs, extrêmes, n’exprimeront qu’un person
é grossierement, de maniere que chaque muscle est tendu, & chaque
trait
chargé, se croient obligés de crier au miracle. L
tère sortira de l’assemblage des autres caractères, & non par des
traits
outrés, ou des maximes ; car ces prétendues pièce
en voulant copier la nature, peut se fatiguer trop à exprimer chaque
trait
particulier de l’objet. Dans cette manière, il né
ire. Molière, au contraire, avoit arrêté ses regards sur mille petits
traits
distinctifs, & les fixoit sur tel ou tel indi
& rien de plus faux cependant ; je prendrai la peine de citer le
trait
suivant pour tous ces petits faiseurs de Pamphlet
piques, dramatiques, lyriques, &c. dans lesquels il n’y a pas dix
traits
de génie. L’esprit se trouve obscurci dans cette
eux son esprit. Viens à moi, Juvenal ! viens à moi pour me sauver des
traits
de la corruption : je pourrois, séduit par son es
lpomène artialisée ; caractères conçus & exprimés, non d’après le
trait
pur de l’antique, mais bien d’après les plâtres F
de l’Ecrivain. A chaque regard qu’il laisse tomber sur les objets, un
trait
de lumière naît dans sa pensée, ou un trait de fl
tomber sur les objets, un trait de lumière naît dans sa pensée, ou un
trait
de flamme embrâse son cœur. Il voit différemment
Ecrivain, quoique foiblement exercée par un autre, & que tous ces
traits
lancés contre les Gens-de-Lettres, partent de la
est privé des scènes les plus neuves & les plus intéressantes. Le
trait
facile & libre du crayon a disparu devant la
ilité toutefois, et se permettant déjà de juger ses maîtres. Quelques
traits
d’enfant, qu’il nous cite, prouvent de sa part, à
nt. On n’avait qu’à toucher M. Arnault, et toute sa vie il eut de ces
traits
-là ; on n’avait qu’à frapper, et il rendait de ce
ceux d’un honnête homme qui avait du mouvement dans l’imagination, du
trait
dans l’esprit, et de bons sentiments dans le cœur
t un peintre vigoureux et plein de relief, qui ne recule devant aucun
trait
de la ressemblance. Cazalès y est touché avec dis
t amusé à tracer dans les années de sa vieillesse, sont animés de ces
traits
heureux et vraiment spirituels, qui sortent tout
ttendri n’est pas le plus habituel chez Arnault. Dans bien des cas le
trait
final part à la manière d’un ressort un peu brusq
nt tourné. Beaucoup de ses fables semblent être faites exprès pour ce
trait
qui les termine : elles sont données à l’auteur p
il fertile. Il ne prend ses personnages ou acteurs que pour amener le
trait
piquant et acéré, et tout est dit. Dussault qui,
s incisifs qui terminent chaque pièce, ressemblent souvent à certains
traits
également aiguisés et limés qui brillent dans les
ter bien des détails sur la conversation d’Arnault et sur le genre de
traits
dont elle était remplie. On ferait de ses bons mo
ité, sous la Restauration, avait tout son courage libéral et tout son
trait
, mais qui, à la seule vue d’un étranger, rentrait
ter. Les Sermons de cet Orateur ne sont pas toujours dépourvus de ces
traits
de force, de chaleur, qui ébranlent ; mais une ma
ne paroîtra jamais exacte. Il est constant que le Jésuite n’a pas des
traits
assez sublimes, pour lui donner quelque conformit
oublie souvent le sien, & l’abaisse par des négligences. Le seul
trait
de ressemblance qui existe entre eux, est que le
s des sujets qu’il a traités, étoient propres à lui fournir de grands
traits
. Il paroît avoir méconnu & le ton qui leur co
le, lesquels se passent déjà au grand jour, ne seraient exposés qu’en
traits
généraux. Je raconterais encore plus sommairement
el ; mais il y a légende et légende. Personne ne doute des principaux
traits
de la vie de François d’Assise, quoique le surnat
c, et que « l’Évangile selon Marc » contient aujourd’hui une foule de
traits
qui viennent des Logia de Matthieu. Chacun, d’ail
s circonstances que lui seul pouvait connaître. De là, tant de petits
traits
de précision qui semblent comme des scolies d’un
égularité de la marche, le décousu des premiers chapitres ; autant de
traits
inexplicables dans la supposition où notre évangi
re qu’il n’y ait dans les discours de Jean d’admirables éclairs ; des
traits
qui viennent vraiment de Jésus 48. Mais le ton my
e de Jésus en particulier ne s’expliquent que par Jean ; une foule de
traits
de la Passion, inintelligibles dans les synoptiqu
lifications, ces cantiques, ces procédés de convention qui forment le
trait
essentiel des évangiles apocryphes. Enfin, il a d
s anciennes, nous montre le caractère du fondateur avec un bonheur de
trait
, une inspiration d’ensemble, un relief que n’ont
ertu se combinent à des degrés divers. L’inexactitude, qui est un des
traits
de toutes les compositions populaires, s’y fait p
surtout de Luc, sont inventés pour faire ressortir vivement certains
traits
de la physionomie de Jésus. Cette physionomie ell
er à Ghazir, dans le Liban, pour prendre un peu de repos, je fixai en
traits
rapides l’image qui m’était apparue, et il en rés
est la justesse du sentiment général, la vérité de la couleur. Chaque
trait
qui sort des règles de la narration classique doi
les données soient heureusement fondues. Serait-on sûr alors d’avoir,
trait
pour trait, la statue grecque ? Non ; mais on n’e
soient heureusement fondues. Serait-on sûr alors d’avoir, trait pour
trait
, la statue grecque ? Non ; mais on n’en aurait pa
ctère de Marthe répondant au [Greek : diêchonei] de Jean (XII, 2), le
trait
de la femme qui essuya les pieds de Jésus avec se
et X, 38-42.) 72. XXIII, 56. 73. II, 21, 22, 39, 41, 42. C’est un
trait
ébionite. Cf. Philosophumena, VII, VI, 34. 74.
nt les aventures douloureuses ! Quand M. Flaubert a peint en quelques
traits
heureux le voltairianisme épais de son pharmacien
ne point ignorer où il va. Cette conception logique, cette vigueur de
trait
, qualités si rares parmi les coryphées de la litt
s soient rapidement présentés et les personnages dépeints en quelques
traits
, tout est vivant, car tout parle à l’esprit. On s
oises. Sa déesse Tanit, son Eschmoûn, son Moloch, au moins dans leurs
traits
généraux, n’ont rien de contraire aux résultats d
chaque détail fût vrai en lui-même et l’ensemble absolument faux. Ces
traits
empruntés à des écrivains que sépare un long inte
pruntés à des écrivains que sépare un long intervalle de siècles, ces
traits
disséminés, sans lien, sans cohésion vivante, qui
aître l’ardeur du peintre dans les efforts de sa fantaisie ; il a des
traits
énergiques, des choses hardiment devinées. Bientô
à Carthage des particuliers avaient les richesses des rois. » Que ces
traits
simples et forts parlent bien autrement à l’imagi
aux conseils de Spendius, tout cela est étudié avec soin et rendu en
traits
énergiques. Mais que dire de Salammbô ? que dire
titudes féroces, s’agiter, se démener, accumuler les détails, ajouter
traits
sur traits, figures sur figures, et prolonger des
oces, s’agiter, se démener, accumuler les détails, ajouter traits sur
traits
, figures sur figures, et prolonger des énumératio
lupart des descriptions de M. Flaubert sont inintelligibles. À chaque
trait
nouveau ajouté par le peintre, à chaque mouvement
du patient, il ne trouve pour terminer ces pages dégoûtantes d’autre
trait
que celui-ci : « La maladie s’était considérablem
l’on y trouvera, avec moins de beauté de forme, exactement les mêmes
traits
: « Acante ne manqua pas, selon sa coutume, de p
, et d’artiste. Son caractère d’artiste nous est montré par plusieurs
traits
tout à fait essentiels, tout à fait caractéristiq
’occuper autrement que d’une façon artistique. Il avait, comme second
trait
du caractère artistique, il avait l’indépendance,
éritable passion, très persistante, pour l’indépendance, a été un des
traits
de son caractère. Encore un trait du caractère ar
pour l’indépendance, a été un des traits de son caractère. Encore un
trait
du caractère artiste : le goût de la solitude. Le
euses que le caractère de Rousseau comportait. Je trouverai encore un
trait
d’artiste, et très important, dans son inconstanc
grand secours. Sans elle on dormirait toujours. Voilà les principaux
traits
qui nous ont été transmis touchant La Fontaine da
ompléter la figure de La Fontaine — voici ce que je dirai. Le premier
trait
du caractère épicurien de La Fontaine, c’est qu’i
umière et avec tout le talent qu’il montra souvent : … Il admira les
traits
de la fille de l’onde. Un long tissu de fleurs or
té. Telle on vous voit, Iris ; une glace fidèle Vous peut de tous ces
traits
présenter un modèle ; Et s’il fallait juger d’un
eur légèreté quand ils parlent galanterie, ont, à un moment donné, un
trait
, un éclair de sensibilité vraie. Croyez-vous que
uvre Jean Lapin. C’est mon voisin, c’est mon compère… Il y a là des
traits
de douceur rustique, de bonté rustique et populai
que c’est une des œuvres qui mettent le plus en pleine lumière un des
traits
— et le plus touchant — du caractère de La Fontai
homme d’action ; ni ceci : « Je suis passionné dans la discussion. »
Trait
caractéristique des spéculatifs. Les jugements qu
ires avec autant d’impétuosité qu’il y était entré », Et pour dernier
trait
: « Son inclination était toujours portée vers la
il écrit des mémoires sur le ton de l’historien. Il ne trouve pas de
traits
vifs pour peindre des intrigues où il s’était vu
fait par l’expression, est vrai par le fond. Si l’on excepte quelques
traits
plus brillants que solides, qui marquent le raffi
de l’amour-propre C’était plus qu’un portrait chargé, où beaucoup de
traits
portent à faux ; c’était une sorte d’accusation o
Fronde. Il supprima ce portrait, et il fit bien ; car, ainsi que les
traits
en sont forcés, les couleurs en sont fausses.
me la sanction de ce qu’il en a conservé. Chaque correction efface un
trait
exagéré, ou généralise une expression, ou fait di
e édition, la plus rapprochée de la Fronde, contient beaucoup plus de
traits
particuliers : les maximes s’y personnifient sous
nge d’écharpes bleues, de dames, de cuirasses, de violons98 », que de
traits
communs à toutes les époques d’agitation politiqu
a dans le dialogue de la correction, une certaine élégance, quelques
traits
spirituels. L’auteur se plaint qu’on l’ait traité
si Dampré et la duchesse, et chacun des personnages pris un à un, et
trait
pour trait, peuvent être plus ou moins des copies
et la duchesse, et chacun des personnages pris un à un, et trait pour
trait
, peuvent être plus ou moins des copies d’un certa
nes assises, dont il a été tant question, sont clair-semées de petits
traits
, de petites épigrammes anecdotiques qui ne seraie
ère un tableau de l’Hypocrite, où il commence toujours par effacer un
trait
du Tartufe et ensuite en recouche un tout contrai
tout cela parut un crime aux yeux de Rousseau. Que fit-il alors ? un
trait
qu’on peut interprêter différemment. En remettant
ne & l’envie le poursuivirent encore : il fut en butte à tous les
traits
que peut forger un poëte irrité. On a cru que Rou
s cette opinion, M. de Voltaire crut devoir peindre Rousseau sous les
traits
d’un envieux forcené, comme on peut le voir dans
es divisions de ces deux illustres écrivains produisirent souvent des
traits
lumineux : leurs personnalités furent mélées d’un
e d’être une exception à la règle : sa plume est toujours la même. Un
trait
à sa gloire, & dont la postérité parlera, ce
Nous allons maintenant chercher s’ils ne présenteraient pas certains
traits
communs, caractéristiques de la pensée française.
certains traits communs, caractéristiques de la pensée française. Le
trait
qui frappe d’abord, quand on parcourt un de leurs
rait suffire à caractériser et à définir la philosophie française. Un
trait
moins particulier, mais bien frappant encore, est
psychologie, leur penchant à l’observation intérieure. Assurément ce
trait
ne pourrait plus suffire, comme le précédent, à d
u de s’en tenir à l’homme bien portant. Tels sont les deux principaux
traits
de la philosophie française. En se composant ense
Dans tous, on reconnoît une adresse singuliere à profiter de certains
traits
de l’Histoire, pour parvenir au but qu’elle s’éto
gligés aujourd’hui. Ils offrent cependant, par intervalles, plusieurs
traits
d’une éloquence vive, noble, & digne du ton q
de M. de Voltaire, on sera peut-être charmé d’en trouver ici quelques
traits
. « L’Ode suivante, dit-il dans la Note, fut prés
té ? Terrible & sacré caractere, Dans qui l’œil étonné révere Les
traits
de la Divinité. L’un voua ces pompeux Portiques
direction franche et naturelle est détournée dans l’exécution, que le
trait
primitif du dessin tracé dans la pensée de l’aute
ais entendu parler. Pour peindre un personnage idéal, on emprunte des
traits
à vingt figures, sans avoir l’intention d’en pein
s’élève contre ces gens « qui, au lieu de prendre pour eux les divers
traits
semés dans un ouvrage, s’appliquent à découvrir l
la collégiale ? J’ai peint à la vérité d’après nature ; j’ai pris un
trait
d’un côté et un trait d’un autre, et de ces diver
peint à la vérité d’après nature ; j’ai pris un trait d’un côté et un
trait
d’un autre, et de ces divers traits, qui pouvaien
j’ai pris un trait d’un côté et un trait d’un autre, et de ces divers
traits
, qui pouvaient convenir à une même personne, j’en
s communes ou peu importantes qu’on y trouve, sont mêlées de quelques
traits
neufs & plaisent d’ailleurs par la maniere in
ée par des peintures vives, par des portraits d’après nature, par les
traits
piquans d’une satyre délicate. Ce que M. Diderot
de vérités bien développées, de moralités solides, & de quelques
traits
d’esprit. Mais il y a des lecteurs difficiles qui
s. On crut que pour donner du Montesquieux il suffisoit de lancer des
traits
contre la Religion & ses Ministres, & de
s traits contre la Religion & ses Ministres, & de publier ces
traits
sous un nom étranger. Les Lettres chinoises, les
a morale épistolaire & satyrique est l’Espion Chinois. Il y a des
traits
piquans dans ces Lettres contre la religion, le g
qui est de la Didon de Virgile en particulier, à laquelle tout ceci a
trait
et se rapporte, on se rend mieux compte alors de
d de ses avantages. On dit souvent qu’il y a dans Virgile beaucoup de
traits
du génie moderne, et qu’il demeure par là origina
entre les Anciens. Il est vrai qu’il n’y a pas seulement chez lui des
traits
de passion, on y trouve déjà de la sensibilité, q
grandiose ni du sublime, à proprement parler, il a du moins plus d’un
trait
admirable dans le gracieux ; on ne l’a pas assez
ns à l’expédient de Junon : « Je n’entends rien, dit-elle, à tous ces
traits
ni à tous ces foments de l’amour ; mais puisque l
de l’Énéide, a trouvé l’ingénieux moyen de déguiser l’Amour sous les
traits
d’Ascagne, que son père envoyait vers Didon. Apol
rde ; puis, écartant de toutes ses forces ses deux mains, il lâcha le
trait
tout droit sur Médée : une stupeur muette la sais
renant son vol, s’élança hors du palais élevé en riant aux éclats. Le
trait
brûlait tout au fond dans le sein de la jeune fil
us à tant d’égards qu’un bel-esprit moderne, a omis ou manqué tant de
traits
heureux dans la Médée de ses Métamorphoses, ne co
n tous les âges, il n’y a pas de choix : il faut passer par les mêmes
traits
, revenir sur les mêmes symptômes ; et c’est toujo
mi Phœnissa….. En même temps on se demande comment, parmi les divers
traits
, Virgile a précisément omis celui de cette mère d
ois. J’aime mieux supposer qu’il se sera fait scrupule d’emprunter un
trait
trop saillant et trop reconnaissable ; mais pourt
r de notre connaissance et de notre littérature, je retrouve quelques
traits
irrécusables chez un certain nombre de personnage
ntes ! quid vota furentem, Quid delubra juvant ? Chez Apollonius, le
trait
a moins de portée ; l’avertissement sur la vanité
trop éclipsé aussi. Nous avons tâché de remettre en lumière quelques
traits
du vieil Alexandrin, essentiels, originaux, passi
line le Jeune, dans une agréable lettre où il raconte plusieurs beaux
traits
de la célèbre Arria, femme de Pætus, a remarqué q
aduit heureusement celui de la ville d’Æa. 115. Un seul et dernier
trait
: c’est au moment où elle se décide à fuir au mil
raignit l’amour plutôt qu’elle ne l’ignora ; tels sont les principaux
traits
de ce caractère, où le solide se fait sentir sous
tir sous l’aimable, et où l’aimable n’est jamais banal. Chacun de ces
traits
se peint tour à tour dans ses lettres, ou plutôt
fougue, l’abondance, le sentiment de la vie, Saint-Simon a plus d’un
trait
commun avec ce grand homme. Tous les deux sont ad
’inviter à être le grand peintre d’une époque de décadence. C’est son
trait
de ressemblance avec Tacite, auquel on l’a compar
ence par les affranchis ou par les valets intérieurs, tous ces grands
traits
des gouvernements absolus sont communs aux deux é
, mais par induction. La conduite générale du personnage a fourni les
traits
principaux : le mélange du bien et du mal, dans l
tion. Il y a moins de convention dans les portraits de Tacite, et les
traits
qu’il a choisis sont si propres à la personne, et
enfin ce pêle-mêle de la peinture et du récit, dans lequel surnage le
trait
principal du héros, le trait qui domine toutes le
ture et du récit, dans lequel surnage le trait principal du héros, le
trait
qui domine toutes les contradictions de son carac
chose à peine indiquée figure à côté d’une chose terminée, plus d’un
trait
n’arrive pas au moment précis où la loi du discou
que rencontre avec ses originaux, Saint-Simon mettait en note soit un
trait
nouveau, soit ceux d’habitude ; rentré chez lui,
de Saint-Simon ; admirons-y plutôt cette justesse rapide, ces grands
traits
non tâtés, ces mâles appas que Molière admire dan
Qu’allez-vous faire ? Voulez-vous quitter votre frère ? Est plein de
traits
de sentiment. V. 8. Non pas pour vous, cruel, et
passer ce propos populaire, arrive en trois bateaux ; on pardonne ce
trait
en faveur de 146 l’argent qu’on rendra à la porte
e trait en faveur de 146 l’argent qu’on rendra à la porte. D’après un
trait
de la vie de La Fontaine, que j’ai raconté, on a
it Prologue assez médiocre. V. 10. Ce que j’avançai lors, de quelque
trait
encor. Cela n’avait pas besoin d’être appuyé de
e vers et les trois suivans sont très-bons. V. 34. Ce sont là de ses
traits
, etc… J’ai déjà dit un mot sur le danger de fair
ne change pas son naturel. Quant au style, n’oublions pas ce dernier
trait
. V. 25. Un loup parut, tout le troupeau s’enfuit
re, si elles sont peintes avec finesse : elles nous font rire, si les
traits
de cette maligne joie, aussi frappans qu’inattend
satyre, mais d’une espece d’hommes répandus dans la société, dont les
traits
les plus marqués sont réunis dans une même figure
ns, d’où résulte l’illusion théatrale. Si l’on considere le nombre de
traits
qui caractérisent un personnage comique, on peut
ifficile en effet, qu’il échappe en un jour à un seul homme autant de
traits
d’avarice que Moliere en a rassemblés dans Harpag
on ; mais cette exagération rentre dans la vraissemblance lorsque les
traits
sont multipliés par des circonstances ménagées av
s par des circonstances ménagées avec art. Quant à la force de chaque
trait
, la vraissemblance a des bornes. L’Avare de Plaut
s ont interprété à leur façon, mais qui doit s’entendre de ces grands
traits
qui approfondissent les caracteres, & qui von
vernement, n’auroient jamais permis que la république fùt exposée aux
traits
insultans de leurs poëtes. Ainsi les premier, com
comique de situation : ou elle présente les vertus communes avec des
traits
qui les font aimer, & dans des périls ou des
p; une force d’imagination qui réunisse sous un seul point de vûe les
traits
que sa pénétration n’a pû saisir qu’en détail. Ce
ere, bien mieux qu’un peintre de l’antiquité ne reconnut son rival au
trait
de pinceau qu’il avoit tracé sur une toile. Si l’
ature ; avec cette différence que nous croyons tous avoir apperçu les
traits
que nous peint Moliere, & que nous nous étonn
ssible de faire des comédies de caracteres. On prétend que les grands
traits
ont été rendus, & qu’il ne reste plus que des
les saisir. On s’amuse à recopier le petit maître sur lequel tous les
traits
du ridicule sont épuisés, & dont la peinture
Dandins avec les Sotenvilles. Si dans ces modeles on trouve quelques
traits
qui ne peuvent amuser que le peuple, en revanche
rendre ton potage, est du comique grossier. La paille rompue, est un
trait
de génie. Ces sortes de scenes sont comme des mir
le plan d’après lequel un sçavant discute l’histoire. Combien un seul
trait
dans cette partie ne demande-t-il pas souvent, po
e caracteres ! combien de nuances dans le même caractere ! combien de
traits
à recueillir, de contrastes à rapprocher ! quelle
e ; ce n’est pas même tel avare en particulier, mais un assemblage de
traits
répandus dans cette espece de caractere ; & l
ur dans la partie du pathétique, lui à qui il n’est jamais échappé un
trait
de sentiment dans tout ce qu’il a pû produire ? Q
dont Boileau n’a pas dit un mot dans son Art poétique) sont semées de
traits
aussi touchans que délicats, de ces traits qui éc
t poétique) sont semées de traits aussi touchans que délicats, de ces
traits
qui échappent naturellement à l’auteur sans qu’il
t pas moins ; leur théatre a des grossieretés barbares, mais il a des
traits
de force & de chaleur qu’une vaine délicatess
des Buffon, & de tous ceux qui leur ressemblent. Mais si quelque
trait
de cette barbarie que nous venons de peindre, peu
accens de la joie, de l’amour, & de la douleur sont les premiers
traits
que la Musique s’est proposé de peindre. L’oreill
veur de l’étendue de leurs théatres, la dissonance monstrueuse de ces
traits
fixes & inanimés avec une action vive & u
nt peu d’étendue. On n’eut donc besoin ni de masques pour grossir les
traits
& la voix, ni du cothurne exhaussé pour suppl
eur & le poëte : la beauté majestueuse de son action & de ses
traits
répandoit l’illusion & l’intérêt. Il parloit,
ar les décences ; ses yeux s’embellissoient par les larmes, & ses
traits
par l’expression du sentiment : son ame lui tint
ppléer à force d’art ; mais quels sont les moyens qu’il employe ? Les
traits
de son visage manquent de noblesse, il les charge
e jeu retenu demande une vive expression dans les yeux & dans les
traits
, & nous ne balançons point à bannir du théatr
ous ces secours à la fois. Une voix ingrate, des yeux muets & des
traits
inanimés, ne laissent aucun espoir au talent inté
Ceux-là sur-tout ont besoin de peu de gestes, dont les yeux & les
traits
sont susceptibles d’une expression vive & tou
ns vont se peindre en caracteres de feu ; c’est de-là que partent ces
traits
, qui nous pénetrent lorsque nous entendons dans I
mp;c. Mais ce n’est ni dans les yeux seulement, ni seulement dans les
traits
, que le sentiment doit se peindre ; son expressio
mixte : car dans l’expression du sentiment doivent se fondre à chaque
trait
les nuances du caractere & de la situation du
ntimens agitent une ame, ils doivent se peindre en même tems dans les
traits
& dans la voix, même à-travers les efforts qu
téresse doit l’émouvoir, tout ce qui l’émeut doit se peindre dans ses
traits
& dans ses gestes : c’est le principe du jeu
ans le dénouement. Dans la Comédie l’action finit heureusement par un
trait
de caractere. Et moi, dit l’Avare, je vais revoir
l’Irrésolu. La tragédie qui n’est qu’un apologue devroit finir par un
trait
frappant & lumineux, qui en seroit la moralit
stérile des gazettes, que de vouloir la dépouiller absolument de ces
traits
, qui l’embellissent sans la déguiser. Il n’est au
, & de ne souscrire qu’à ce qu’on voit ». Nous citons ce dernier
trait
pour donner aux gens de lettres un exemple de nob
que l’églogue est le tableau d’une condition digne d’envie, tous les
traits
qu’elle présente doivent concourir à former ce ta
es de l’Amour. Cependant pour en déterminer le caractere par quelques
traits
plus marqués, nous la diviserons en trois genres,
rival ! Je veux, dit Ovide, que quelque jeune homme blessé des mêmes
traits
que moi, reconnoisse dans mes vers tous les signe
ulent de ses yeux, sont les armes de sa douleur, & c’est avec ces
traits
que la pitié nous pénetre. Il en est ainsi de l’é
dans l’élégie gracieuse, où les négligences sont plus excusables. Aux
traits
dont Ovide s’est peint à lui-même l’élégie amoure
xpression dans le modele. Ce n’est rien encore. Il donne les premiers
traits
; il voit qu’il prend la ressemblance, il s’en ap
opie sans s’appercevoir qu’à chaque instant ce ne sont plus les mêmes
traits
. Enfin de nuance en nuance, il se trouve avoir fa
tre, ou si l’imagination & la mémoire lui en avoient rappellé les
traits
? C’est ainsi qu’Ovide a manqué la nature, en vou
ands, & bien glorieuse pour les lettres. Du reste, les plus beaux
traits
de cette élégie de la Fontaine sont aussi bien ex
PITAPHE Épitaphe (Marmontel) L’épitaphe est communément un
trait
de loüange ou de morale, ou de l’une & de l’a
u premier : Sufficit huic-tumulus, cui non suffecerat orbis. est un
trait
de morale plein de force & de vérité : c’est
vrage public on leur envioit quelques retours sur eux-mêmes, quelques
traits
relatifs à leurs sentimens & à leurs devoirs.
ts d’une imagination vive & féconde, correction qui n’exige qu’un
trait
de plume, il restera des beautés dignes des plus
ant plus qu’un même corps avec elle, ne laisse à la réflexion que des
traits
à rechercher & des contours à arrondir. Rien
mp; plus vives : ou ces peintures présentent l’objet sous ses propres
traits
, & on les appelle descriptions ; ou elles le
que par le fond & l’ordonnance. Combien de situations, combien de
traits
, de caracteres que les détails préparent, fondent
ble de la main gauche, & une plume de la main droite ? Il est des
traits
sans doute dont la beauté n’a besoin que d’être i
e d’Iphigénie, l’a représenté le visage couvert d’un voile ; mais ces
traits
sont aussi rares que précieux. Le mérite le plus
rel est bien, c’est ingénuité ; si l’ingénuité se caractérise par des
traits
qu’on auroit eu soi-même intérêt à déguiser, &
rs les puces qui m’ont la nuit inquiétée, ne seroit dans Agnès qu’un
trait
de simplicité, si elle parloit à ses compagnes.
chaque piece ne peut aboutir qu’à une moralité principale ; & les
traits
accessoires répandus dans le cours de l’action, p
t nous peindre à nos yeux sous trois symboles différens ; ou sous les
traits
de nos semblables, comme dans la fable du Savetie
qu’on reçoive les vérités qui semblent lui échapper, comme autant de
traits
de naïveté sans conséquence. Si cette observation
aïf. Ces couleurs si variées & si brillantes sont elles-mêmes les
traits
dont la nature se peint dans les écrits de ce poë
es si fideles ; & quand la Mothe a dit, du fond de sa cervelle un
trait
naïf s’arrache, ce n’est certainement pas le trav
tout ce qui a l’air de la plaisanterie ; s’il lui en échappe quelque
trait
, il a grand soin de l’émousser : A ces mots l’an
oint ; le dénouement seroit comme un foyer où se réuniroient tous les
traits
de lumiere répandus dans le poëme, ce qui n’est p
tail ; & c’est le plus ou le moins d’analogie entre les différens
traits
qu’elle assemble, qui constitue les quatre genres
les vertus de Cornélie & de César. Un même caractere a aussi ses
traits
d’ombre & de lumiere, qui s’embellissent par
âches de Felix achevent de peindre un politique. Mais il faut que les
traits
opposés contrastent ensemble, & ne détonnent
it ! C’est-là que la fiction en beau, l’art de réunir les plus grands
traits
de la nature, trouveroit à se déployer. Qu’on s’i
la mort de Socrate, le jugement de Brutus, la clemence d’Auguste, les
traits
sublimes & touchans qui doivent former ces ta
ser aller leur crayon pour voir ce qui résulteroit d’un assemblage de
traits
jettés au hasard, on leur pardonne ce badinage ;
fusil à recevoir, je le lui épargnerai. Le militaire françois a mille
traits
de cette beauté, que Plutarque & Tacite auroi
jours ils sont partagez dans leur rapport. Le contour particulier du
trait
avec lequel chaque homme forme les vingt-quatre l
mêle pas si aisément si le copiste n’a pas retouché et raccommodé son
trait
pour le rendre plus semblable au trait naturel d’
pas retouché et raccommodé son trait pour le rendre plus semblable au
trait
naturel d’un autre peintre. On est maître en peig
intre. On est maître en peignant de repasser à plusieurs fois sur son
trait
afin de le rendre tel qu’on prétend le former : o
es yeux, et, si ceux-ci s’y reposent, il ne doit leur présenter aucun
trait
susceptible de produire sur l’esprit une excitati
t point jouer un rôle subséquent. Mais ces deux derniers exemples ont
trait
aux fautes de mise en scène qui peuvent être comm
par exemple, le grand art consiste à surprendre le spectateur par un
trait
ou un acte final, qu’il a la satisfaction de dédu
future de nos pièces modernes ; car ce qui nous paraît aujourd’hui un
trait
de jeunesse sera un jour une ride d’autant plus m
trait de jeunesse sera un jour une ride d’autant plus marquée que le
trait
aura été plus précis. Toutefois, une réflexion s’
duisent l’illusion de l’éloignement, d’une part, par l’effacement des
traits
particuliers, et, d’autre part, par la dégradatio
vrai et du vraisemblable. — De la couleur locale. — Prédominance des
traits
généraux. — Les romantiques. — Le Ciel et Bajazet
temps, nous dirons que cette règle consiste dans la prédominance des
traits
généraux sur les traits particuliers, aussi bien
cette règle consiste dans la prédominance des traits généraux sur les
traits
particuliers, aussi bien dans les idées et dans l
donc, à cette époque, on s’était contenté de marquer le moyen âge de
traits
généraux, ceux-ci auraient conservé le privilège
l que nous pouvons encore le concevoir aujourd’hui ; mais ce sont les
traits
particuliers qui ont gâté le portrait et lui donn
e s’est pas abandonné à la couleur locale ; ses héros sont marqués de
traits
humains plus que particulièrement espagnols, sauf
ion esthétique, il devra son éternelle jeunesse à la prédominance des
traits
généraux sur les traits particuliers, ce qui est
son éternelle jeunesse à la prédominance des traits généraux sur les
traits
particuliers, ce qui est remarquable dans un suje
s imprimées, Victor Hugo se fait un mérite d’avoir puisé une foule de
traits
particuliers, peu connus, dans tel ou tel auteur
êtres purement humains, uniquement revêtus, s’ils sont étrangers, de
traits
généraux suffisants à les faire reconnaître pour
op spéciaux au milieu représenté, enfin de ne marquer l’œuvre que des
traits
particuliers nécessités formellement par le texte
fférents styles. — Les costumes du Misanthrope. — Le temps efface les
traits
particuliers. — Formation des types artistiques.
fférences, pourtant considérables, qui naissent de la comparaison des
traits
particuliers. Il va de soi que l’idée qui se form
mer dans notre esprit, et dans lesquels il y a encore prédominance de
traits
particuliers, variables dans la mémoire de chacun
outes pièces. La difficulté était précisément dans le grand nombre de
traits
précis et particuliers dont, relativement à cette
devait offrir un certain nombre de caractères communs et fournir les
traits
généraux du type à réaliser. En tout cas, ce dont
temps historiques de la Grèce. Il faut donc s’efforcer d’effacer les
traits
particuliers et s’en tenir aux grandes lignes gén
tenue d’homme du monde, dont une nuit de jeu a pâli et bouleversé les
traits
: est-ce que ses vêtements ne porteront pas la tr
rieur ; il faut donc le composer de manière qu’il réagisse, comme les
traits
du visage, sur la diction et sur le jeu qui convi
, c’est que les changements les plus compliqués n’exigent d’eux qu’un
trait
de plume ; et que leur imagination élève ou renve
ntérieures et laissant dans le vague une masse flottante, indécise de
traits
particuliers. Cette nouvelle représentation n’est
ce phénomène suprême, et qui pour chacun de nous est la même dans ses
traits
généraux et ne peut différer que par un certain n
ses traits généraux et ne peut différer que par un certain nombre de
traits
particuliers d’importance secondaire. Or, c’est u
ité des spectateurs. Si, en effet, un acteur s’ingéniait à reproduire
trait
pour trait telle façon extraordinaire de mourir,
ctateurs. Si, en effet, un acteur s’ingéniait à reproduire trait pour
trait
telle façon extraordinaire de mourir, observée pa
ses observations sur la scène, mais pour enregistrer en lui tous les
traits
communs dont se compose synthétiquement l’idée ou
l cherchera dans une visite générale à rassembler dans sa mémoire les
traits
communs qui se retrouvent dans tous les fous d’un
’il se fait d’un fou et de bien se pénétrer, pour les reproduire, des
traits
qui composent cette image idéale. C’est préciséme
ur en scène et l’acteur doivent donc s’attacher à bien déterminer les
traits
généraux des êtres dont ils doivent exposer aux y
se diffusant. Le comédien doit donc s’efforcer de bien discerner les
traits
dont se composent les idées des spectateurs ; et
ntation et la représentation des phénomènes, afin de discerner si les
traits
dont il revêt ses imitations ont bien tous le car
spectateurs la marque de la vérité, et de découvrir peut-être quelque
trait
nouveau qui soit de nature à rendre la ressemblan
car les idées humaines n’ont que de lentes évolutions. Mais enfin tel
trait
qui, dans son jeu, eût paru extravagant il y a vi
édien se résume donc en deux points : premièrement, détermination des
traits
généraux de l’image qui est la synthèse idéale d’
ntations fortuitement fréquentes d’un phénomène, la réapparition d’un
trait
particulier ne l’élève pas à l’importance d’un tr
éapparition d’un trait particulier ne l’élève pas à l’importance d’un
trait
général. Ce deuxième point est extrêmement délica
à l’observation des phénomènes. Quand, dans le jeu d’un comédien, un
trait
paraît contraire à la nature, on peut presque tou
t contraire à la nature, on peut presque toujours être certain que ce
trait
a cependant été observé et pris sur la nature par
ière aventureuse. Mais les comédiens avaient eu le tort de relever un
trait
particulier ne s’accordant pas avec l’idée généra
un homme, et que si elle ne l’est pas, c’est qu’il sait que sous les
traits
et sous le costume du page c’est une femme qui do
ément réfléchi qu’un acteur pourra se croire permis d’ajouter quelque
trait
particulier à l’acte simple qui est la représenta
ine suffisent à dessiner l’image du chagrin, parce que ces différents
traits
sont généraux et se retrouvent à peu près dans l’
ion de toutes les douleurs de l’âme. Dans la réalité cependant que de
traits
particuliers et variables viennent s’y joindre, s
s un peu secs et tranchants, tandis que le premier se révèle sous les
traits
d’une image aux angles adoucis. La ressemblance e
mêmes acteurs reparaissent dans Mademoiselle de Belle-Isle, sous les
traits
du duc de Richelieu et du chevalier d’Aubigny, vo
nt, puisque la lumière du jour et celle de la rampe avivent les mêmes
traits
en sens inverse. Mais cette concordance tient, en
. De là un travail incessant des comédiens pour mettre en saillie ces
traits
particuliers et spéciaux ; de là, la recherche du
s de surface, des détails pris sur le vif de la société actuelle, des
traits
de mœurs particulières. L’esprit d’analyse du com
êmes rôles tend à déformer le talent de l’artiste et à transformer en
traits
permanents des traits qui ne devraient être que p
rmer le talent de l’artiste et à transformer en traits permanents des
traits
qui ne devraient être que passagers. Le comédien,
et nous nous laissons volontiers séduire de plus en plus par tous les
traits
, si exigus qu’ils soient, qui portent l’empreinte
ées, il se rappellera que ces images seront d’autant plus marquées de
traits
particuliers que le personnage dont il revêt la p
sous des apparences réelles, n’étaient qu’idéalement vrais. Sous les
traits
individuels que leur prêtaient les acteurs, les p
er de toutes pièces ces êtres dont la nature avait éparpillé tous les
traits
sur des milliers d’exemplaires humains. Mais quel
ons générales, ne s’intéressent aux êtres et aux objets que par leurs
traits
individuels et particuliers. Comme cependant elle
ccomplissent ; non à la vérité générale qu’ils représentent, mais aux
traits
particuliers sous lesquels la vérité se manifeste
mêmes causes, et quelquefois, dans la comédie, rient franchement d’un
trait
qui nous serre le cœur. En un mot, elles sont fra
’a d’autre étalon que la réalité. Ce n’est donc qu’en multipliant les
traits
particuliers, d’observation courante et journaliè
dans les décors, sort dans les costumes, soit dans la figuration, les
traits
particuliers qui faisaient la richesse des premie
ides, par la prédominance des effets généraux et par l’effacement des
traits
particuliers. Or, dès que l’idéal surgissait au m
ue superficielle de l’art dramatique en s’attachant à la peinture des
traits
particuliers et des caractères individuels. Ce se
tion des anciens et des Italiens modernes, un essai de comédie où des
traits
de mœurs véritables et des indications de caractè
pourtant à travers tout ce factice de l’imitation espagnole plus d’un
trait
de naturel, et la grande beauté que la comédie de
n langage qui n’appartient pas en propre aux personnages, qui vise au
trait
, que gâtait un reste de pointes italiennes, il fa
ucun pays, ils sont faits de tête ; et s’ils sont hommes par quelques
traits
généraux, Corneille ne leur a donné la physionomi
ec indulgence, de la supériorité de son système d’éducation. Les deux
traits
les plus caractéristiques de Sganarelle sont la v
êtes jeunes gens qui respectent ce qu’ils aiment ; et c’est encore un
trait
charmant de vérité qu’elles aient conservé, malgr
e qui craint d’être mariée malgré elle, n’ont pas le loisir devoir du
trait
; leur esprit, c’est de sentir et d’exprimer fort
Les gens d’un goût délicat voulaient qu’il n’eût plus besoin ni d’un
trait
hasardé, ni d’une grimace, ni d’un coup de brosse
t d’esprit à faire des sottises. Leurs pensées sont en même temps des
traits
de caractère individuel et des vérités générales.
it fait de tête, ni sur le modèle de la galanterie à la mode ; pas un
trait
qui n’aille à tous les temps et à tout le monde.
passion ; mais un aphorisme de morale n’y fait rien. Molière prend le
trait
à Térence, qui n’en a pas vu la pointe ; il fait
s comique que Démophon ! Une farce italienne fournissait à Molière le
trait
de Scapin ôtant une bague du doigt de Pantalon et
’offrant à Flaminia de la part de Pantalon, qui le laisse faire61. Le
trait
est joli ; par la façon dont Molière l’imite dans
rop développé, il développe ce qu’ils n’ont fait qu’indiquer. Ici, un
trait
lui fournit une scène ; ailleurs, une scène se ré
un trait lui fournit une scène ; ailleurs, une scène se résume en un
trait
. Tel indice indifférent le conduit à une veine de
ce qu’il emprunte. Il n’y a pas d’imitation là, où, pour se passer du
trait
imité, il eût fallu laisser une belle scène incom
il n’avait que trop aimé, faisait succéder à cette première flèche ce
trait
suprême de son mépris : « Il est évident que la F
— « C’était mon mari, fit-elle, il est mort » ! — Faisons la part du
trait
qui exagère presque nécessairement ces sortes d’a
t déformateur propre à celui qui écrit. Mais on ne rencontrera pas un
trait
qui ait été dicté par un mouvement de passion, de
ur leur personnalité physique, j’ignorerais jusqu’à la forme de leurs
traits
, au point de ne pouvoir les identifier, sur le de
à l’ordre naturel… il ne le remplace jamais. Et de même qu’à certains
traits
moraux s’affirmant soudain chez l’enfant, le père
s bras d’une autre ne vont chercher qu’un prétexte à mieux aviver les
traits
de celle que par-dessus tout ils chérissent. Pour
e, pour les yeux les moins prévenus. Et c’est d’abord le faisceau des
traits
romantiques, autour desquels viendront se grouper
s mieux barbelées sont assemblées l’une près de l’autre, ainsi de ces
traits
littéraires qui doivent porter au cœur de notre a
t transparente — cette préconception d’Antoine Arnault, qui tout d’un
trait
déroule ses antécédents : Lara et le Corsaire, so
ses romans ? Les mauvaises langues pourront affirmer que, de tous les
traits
où s’accuse la plasticité de notre auteur, celui-
… si l’on écarte la préconception romantique d’Antoine Arnault et les
traits
essentiels du héros qui furent empruntés à Manfre
ittéraire… Sincérité, c’est-à-dire aveu, confession, manifestation du
trait
individuel qui échappe à la conscience. Car, ne l
e langue que nous ne pouvons entendre, et la seule contraction de ses
traits
nous permet de soupçonner des angoisses qui ne sa
dans le héros imaginaire, un sosie de son âme, car sur l’ensemble des
traits
qu’il lui prêta, quelques-uns peuvent n’être pas
prenne garde cependant et qu’on ne soit pas dupe des apparences ! Des
traits
essentiels, que nous ne saurions retrouver dans l
venait impossible de me représenter l’héroïne d’Esclave sous d’autres
traits
que ceux de mon apparition vénitienne. Par bonheu
traits que ceux de mon apparition vénitienne. Par bonheur, aucun des
traits
physiques que lui prête le romancier ne venait co
i c’est une trouvaille littéraire par l’art dont furent assemblés les
traits
qui composent sa physionomie, déjà nous avons adm
ssez identique à celui qui confrontait notre rencontre vénitienne aux
traits
de la figure venant s’ordonner sous la plume de n
et déchiré. Et je l’aimais ! comme je l’aimais ! » Ce n’est là qu’un
trait
, entre tant d’autres qu’il nous faut négliger, le
as plus que Valmont, pas plus que Priola, Antoine Ferlier n’oublie ce
trait
de leur commun ancêtre Juan, qui est de théoriser
e-Clavaroche. Familières images ressuscitant dans nos songes avec les
traits
précis de ceux qui, au temps de notre adolescence
t que le désenchantement de la maturité sur de jeunes visages, et ces
traits
déjà flétris par les rides, quand les joies de la
que l’amour. Pour une fois ils ne se trompaient pas d’adresse et leur
trait
portait juste—juste, entendons-nous bien, par l’i
éché, présente, dans l’exécution et dans la conception même, quelques
traits
communs avec telle œuvre fameuse consacrée par le
t été proposée par une plume féminine. Et si je voulais, d’un dernier
trait
, souligner la virilité créatrice de Mme Marcelle
figure littéraire. Qui ne reconnaîtrait à cette attitude le meilleur
trait
de la mentalité latine ? Et ce sont de parfaites
lle — sur le sexe « aux cheveux longs et aux idées courtes », premier
trait
d’un dédain qui déduit ses raisons de l’observati
ation. Prenons-la dès sa petite enfance, pour observer dans l’œuf les
traits
primordiaux que la Nature en elle déposa, comme l
sous le fait que nos yeux constatent, qui dira l’intention cachée, le
trait
inconscient qui n’en est que plus fort, par où le
suprême atteinte au prestige par où elles s’imposeront. Ces premiers
traits
marquent bien chez la femme la prédominance affec
onstitution mentale qui les régit, que cherchons en chacune les mêmes
traits
fondamentaux, diversifiés seulement dans le détai
, si toutefois les qualités du talent qui les fixa diversifient leurs
traits
apparents ! De toute leur énergie nous les avons
Hérédia, l’originalité d’auteur est plus encore dans l’assemblage des
traits
qui contribuent à l’unité du personnage que dans
i vous attire ou vous repousse. Supposez l’Antinoüs devant vous : Ses
traits
sont beaux et réguliers. Ses joues larges et plei
igure, et je vais m’occuper seulement de la tête. Conservez tous les
traits
de ce beau visage comme ils sont, relevez seuleme
de la vie a son caractère propre et son expression. Le sauvage a les
traits
fermes, vigoureux et prononcés, des cheveux héris
erpétuelle. Il est souple, il est agile ; cependant il est fort. Les
traits
de sa compagne, son regard, son maintien ne sont
ce sera l’effet d’une Euménide à laquelle on aura conservé les grands
traits
de la beauté. L’ovale du visage, allongé dans l’h
emme, dans l’enfant : caractère de jeunesse, principe de la grâce. Un
trait
déplacé de l’épaisseur d’un cheveu, embellit ou d
eu, dans les ruines, dans la nation où ils ont recueilli les premiers
traits
que la poésie a ensuite exagérés. Ces hommes rare
, payant son écot en tout lieu, argent comptant, en menue monnaie. Du
trait
dans la conversation, des pointes à tout propos,
ir d’un salon sans assurer et signaler sa sortie par un dernier petit
trait
qu’on lance en fuyant : tel était, tel nous vîmes
e personnelle, j’ai regretté, je l’avoue, de rencontrer deux ou trois
traits
piquants qui visaient au-delà, qui semblaient s’a
a dit encore de lui dans une de ses lettres, en indiquant ce dernier
trait
distinctif de cette nature aussi factice que poss
tinguées de celles qui nous inondent tous les jours, que par quelques
traits
de chaleur & de facilité, qui ne les excepten
sa droiture. Il ne craint pas de dire nettement qu'elle ne fut qu'un
trait
d'hypocrisie. Selon lui, le Ministre Protestant s
re, dès que les métamorphoses peuvent servir à sa fortune ? Quand le
trait
seroit vrai, ce dont on peut douter, M. de Voltai
s étaient tirés des mœurs du temps, la plupart graveleux, et mêlés de
traits
malins contre les puissances. Le trouvère Rutebeu
de l’Orient et du poëte Pilpaï. Dans presque toutes, la prolixité, ce
trait
commun de tous les ouvrages en vers du xiiie siè
, à laquelle je me range pleinement, il s’y rencontre fort peu de ces
traits
vifs et naïfs qui donnent tant de prix à ce genre
s poèmes mêlés de récit et de satire qu’il faut chercher les premiers
traits
de l’esprit français et les premières traditions
ve. Les censeurs de la Sorbonne auraient eu peine à y trouver un seul
trait
qui blessât les mœurs ; tout au plus y noterait-o
ive. Pour ce qui regarde l’Église, je n’ai remarqué que deux ou trois
traits
de satire timide et détournée contre les moines,
er par la naïveté d’une langue naissante. La grâce d’un bon nombre de
traits
n’est que dans le bégaiement de cette langue, et
s se prolongeant outre mesure, l’amant lui tourne le dos. C’est là un
trait
de l’esprit français. Jean de Meung sent qu’il es
est fort la decevance Que trop est grand (difficile) l’apercevance ?
Trait
de vérité profonde. Je vois encore Orgon ne pouva
ur l’Université ; c’était la cause des libres penseurs. Il imagine un
trait
fort piquant : c’est de faire donner raison à l’U
lettres ni témoins, qui vous assureraient de ma fidélité. » Dernier
trait
de caractère. Le dieu ordonne l’attaque du châtea
ume de Lorris, et le disputeur dans Jean de Meung. Ajoutez un dernier
trait
tout français à la part de Jean de Meung : c’est
n, duc de Bourgogne ni aux essais de comédie de Coquillart ; c’est un
trait
de l’histoire de notre poésie que les grandes adm
ans ces inspirations de bas lieu des accents de gaieté franche et des
traits
de mélancolie inconnus avant lui. Novateur dans l
ant de beautés célèbres, presque toutes françaises (n’oublions pas ce
trait
), il y a la différence d’un agréable bel esprit à
r ès çieulx. Voilà, si je ne me trompe, des beautés de toutes sortes
traits
de sentiment, peintures énergiques ou touchantes
divise les populations en quatre races principales, dont il peint les
traits
caractéristiques, notant les dégradations et les
e toute science, qui est de savoir pour mieux valoir. C’est encore un
trait
commun à Buffon et à Descartes, qu’au milieu de s
auteur. Les défauts, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas le style, ces
traits
saillants qu’on veut mettre partout, ces mots « q
; les phrases arrangées, les mots détournés de leurs acceptions, les
traits
irréguliers, les figures discordantes ; — d’où to
vains, rejeter les pensées isolées, les premières vues, se défier des
traits
, c’est œuvre d’homme ; si le style vient de là, j
uand Buffon prescrit à l’écrivain de conduire sa plume sur un premier
trait
, et de l’y laisser immobile et comme enchaînée, j
obile et comme enchaînée, jusqu’à ce que la logique lui ait montré le
trait
où elle doit se porter ensuite ; puis, ce nouveau
e ses prédécesseurs, Buffon a gardé et consacré de nouveau les grands
traits
; mais, par l’excès même de précision de ses règl
chand pour les vendre, & des sots pour les lire. Il méritoit ces
traits
de satire par l'abus qu'il fit de sa facilité pou
oive oublier tout le mérite qu'il avoit, à plusieurs égards. Voici un
trait
de générosité qui l'emporte même sur la gloire de
crifié . Christine ne lui donna rien, & ce n'est pas le plus beau
trait
de la vie de cette Princesse. Virgile n'avoit pa
du roi d’Ithaque ; ses remords cuisants, sa pauvreté, sa nudité, ses
traits
longtemps méconnus par la mère de son fils, et le
recommandables narrations épiques, ont jeté préliminairement quelques
traits
de lumière sur l’importance de l’épopée. Une vue
as bien mieux à démêler un sentiment délicat, une fiction adroite, un
trait
saillant de l’imagination, à faire ressortir une
t de grossir la cour criminelle des tyrans de Rome, qu’il peignait en
traits
de sang dans son Argonautique, tandis que Stace e
tes adversités. « La Muse qui n’a vu la mer ni le carnage, « Peint en
traits
indécis le meurtre et le naufrage ; « Celui qui m
Féconde le dépit que t’inspira l’injure ; « Porte aux cœurs tous les
traits
qui durent te percer ; « Trempe tes vers des pleu
ement solide et profonde : on la peut apprécier à la force de ce seul
trait
perçant qu’elle lance à un prélat saintement exho
nt : « … La Pharsale aux provinces si chère, il ne dirigeât pas son
trait
sur Brébeuf bien plus que sur Lucain, et qu’il mé
s qui doit céder des mortels ou de nous. C’est peu d’avoir prêté des
traits
, une voix, un maintien au fleuve, il l’agite de s
u’enfantent les passions, et par la riante ironie dont elle lance les
traits
contre toutes les erreurs, contre toutes les extr
te tête, Olympe ouvert à tous les dieux. Je ne crois pas ce dernier
trait
sur Homère, trop métaphorique ; car les divinités
catholiques et des protestants ? Ce parallèle m’a présenté, sous des
traits
que je crois nouveaux, un être fictif à qui les p
fronts de ce monstre épouvantent la terre : « La discorde grava d’un
trait
ensanglanté « Sur l’un religion, sur l’autre libe
ants, « Et ceux de la Colchide ornés de leurs turbans ; « L’Arabe aux
traits
brûlés, au sabre qui dévore, « Fond sur eux, se d
furent ces grands rois, ces deux jeunes lions, « Image en tous leurs
traits
de leurs deux nations. La France et l’Angleterre
« Pardonne, quand du ciel je te décris la guerre, « Si j’emprunte mes
traits
des scènes de la terre : « Ne t’en étonne pas, je
out la régulière unité dans l’épopée, que le Tasse caractérise par un
trait
sublime, en la comparant noblement au monde qui r
choses qu’elle a transformées en divinités apparentes sous autant de
traits
et d’attributs qu’elle leur a découvert de propri
émi, et brûlé leur encens devant leur ouvrage. Elles ont emprunté des
traits
analogues aux opinions, aux espérances et aux cra
u’à la force unie à la sagesse, ont déifié leur propre image sous les
traits
d’un homme dans l’âge de la vigueur, tenant la fo
ndu les dieux aussi présents aux hommes, involontairement frappés des
traits
visibles, que le firent la poésie et l’éloquence
de leurs fables. Aucun lecteur n’est choqué de voir Minerve sous les
traits
de Mentor sauver Télémaque des pièges que Vénus l
sous d’Alexandre, avait choisi le Barde écossais pour son Homère. Les
traits
principaux de l’ode que je viens de lire, et dont
r l’amour, la haine, la colère, puisqu’ils nous sont offerts avec des
traits
humains, et que dans toutes les religions l’homme
ar, sitôt que nous cessons de nous les imaginer sous quelqu’un de nos
traits
, notre pensée ne sait plus à quoi se prendre, et
’image, une fois présentée aux esprits qu’elle frappa, s’y imprima en
traits
ineffaçables, comme celle des Encelades et des Po
s temples les clubs des ligueurs : « De la religion reconnaissez les
traits
, « Dit-elle, et du Très-Haut servez les intérêts.
ice en firent les apprêts. « Il emprunte de Guise et la taille et les
traits
. « ………………………………………………………… « D’un casque redoutabl
et cette fiction peut avoir de la saillie, parce qu’elle se borne aux
traits
les plus fortement marqués. Je pense qu’on ne sau
qu’une aventure ordinaire et commune, « Qu’un coup peu surprenant des
traits
de la fortune : « Mais que Junon, constante en so
évoquée que ces déités n’osent plus retenir. Le poète, par un de ces
traits
sublimes qui lui sont fréquents, peint cette ombr
mpée et César ne se disputent que le lieu de leurs funérailles. » Ce
trait
, d’une mélancolie admirable, est suivi de la fin
e. « Polydore est mon nom ; ces arbustes sanglants « Furent autant de
traits
qui percèrent mes flancs. « La terre me reçut, et
ble bras frappe le tronc. Soudain « Le fantôme, ô prodige ! étend ses
traits
, s’allonge ; « Ainsi l’on voit souvent, dans un f
« Des simulacres vains l’un par l’autre effacés, « Ainsi par d’autres
traits
les siens sont remplacés : « La fraîcheur de son
la mythologie, et le poète Valérius Flaccus lui en conserve tous les
traits
. On sent en elle une mère des Armides et des Alci
ette divinité, soumise à d’innombrables métamorphoses, emprunta mille
traits
des animaux et des plantes, et, toujours fugitive
r, l’Épître d’Horace à Pison, et l’Art poétique de Boileau : quelques
traits
de la lumière qu’ils jettent répandront des clart
u’il en donne plus bas, que le personnage conserve jusqu’à la fin les
traits
qu’il aura portés au commencement, et qu’il reste
prier les choses que l’on emprunte, en ne les copiant pas servilement
trait
pour trait, mais en leur ajoutant ou leur retranc
hoses que l’on emprunte, en ne les copiant pas servilement trait pour
trait
, mais en leur ajoutant ou leur retranchant avec d
eur, qui les aura d’abord connus, ne confondra dans la suite ni leurs
traits
ni leur situation. Les éminentes qualités prendro
divins, purement possibles, à moins que l’allégorie ne leur prête des
traits
individuels et spéciaux : mais on empruntera leur
s livres sibyllins, ou des écritures saintes, ainsi que l’on tire les
traits
caractéristiques des héros, de la tradition et de
leurs plus grands vices. Ces divinités resteront constantes en leurs
traits
, et le moindre changement qui les rendrait méconn
dans les principaux caractères de ses guerriers ; ainsi que dans les
traits
du premier de ses Dieux. Touchant portrait d’H
n force agissante, et en conformité de sentiments avec lui-même : les
traits
de son héroïsme n’ont rien d’emprunté ; tous part
ux contrastes aux Bouillon, à Renaud, à Tancrède, à Herminie ; et les
traits
des acteurs secondaires y sont très savamment gra
r que Virgile ; mais il déguise plus ses emprunts ; s’il s’empare des
traits
d’un personnage, il ne les déplace pas pour les a
evoit la double ressemblance de Didon et de Médée en son Armide : les
traits
passionnés sont de Virgile ; les traits magiques
de Médée en son Armide : les traits passionnés sont de Virgile ; les
traits
magiques sont de Valérius Flaccus : ce dernier po
touche est fière, mais trop rapide ; elle ne détermine pas assez les
traits
. Nous ne chercherons pas de caractères dans la Di
de l’être infini. Michel, Raphaël, Uriel, paraissent chacun sous des
traits
particuliers, et tous restent semblables à eux-mê
la surcharge d’ennuis dont elle retombe écrasée. Tel est Satan ; nul
trait
ne signale mieux sa fureur incorrigible que ce fa
es entières. Son délire passionné n’est que celui d’un fou ; mais ses
traits
n’ont rien d’outré : c’est un fou qui vous fait p
mort ! Répète-t-il, sans pouvoir se rassasier de ses meurtres, et ce
trait
ne vous révolte pas, mais il vous déchire, tant i
lus triomphants que tous les succès des vices de César. C’est par ces
traits
que l’on consacre les institutions, qu’on leur im
’en prendre qu’à la Phèdre de Racine, qui lui a enlevé ses plus beaux
traits
. Étudiez les anciens, et vous vous convaincrez qu
nne ne les a préparées avec plus de soin et promises d’avance par des
traits
plus ingénieux. Il vous a bien mis au fait, par e
ccusations de la méfiance aux doux serments de leur tendresse ; leurs
traits
se fanent ; leur sérénité calme disparaît ; la ho
our mériter la main de Pénélope, qui leur prescrit de faire passer un
trait
en douze cercles d’airain, s’efforçaient vainemen
tré. « Sur la table voisine il prend un dard rapide, « Nu, séparé des
traits
dont l’amas homicide, « Pressé dans le carquois,
hait le trépas. « Il s’assied ; son grand arc obéit à son bras ; « Le
trait
aigu, chassé par la corde qui tremble, « Part, si
a gloire. « Veuille encore Apollon m’accorder la victoire !” « Et son
trait
dirigé menace Antinoüs, « Au moment que ce prince
ourage, « Seul, entre tant de chefs, commençât le carnage. « Le
trait
fuit ; à la gorge il perce Antinoüs, « Et tranche
vue, « Cherchent autour des murs, des boucliers, des dards : « Aucun
trait
, aucun fer, ne brille à leurs regards. « Ils mena
efs se font un rempart des tables et des sièges : tous sont percés de
traits
, tous tombent sous le glaive ou la lance. Le merv
ection. Quelquefois, comme dans le transport d’Ajax, il éclate par un
trait
: c’est ainsi que Longin le désigne encore en cet
relatif aux dieux consistera, comme relativement aux hommes, dans les
traits
ou les discours suivis que l’esprit imaginera de
expédition achevée aux démons, « … D’un ange obscur il emprunte les
traits
, « Glisse à travers la foule, entre dans le palai
epris ; mais que le grand se fait admirer, et qu’un seul de ses beaux
traits
qu’on rencontre dans les ouvrages de génie peut p
te nous a corrompus avec érudition ; on va jusqu’à dénigrer ces beaux
traits
: il n’est que le bon La Fontaine qui se les soit
l Homère. Veut-il peindre une déité allégorique ; il l’a montre en un
trait
aussi grandement que la Discorde du poète grec :
dans la bouche de Vénus descendue de l’Olympe : « La beauté dont les
traits
même aux dieux sont si doux, « Est quelque chose
btile hardiesse de ce tour insolite et original ; il rappelle ce beau
trait
de Valérius Flaccus, qui, pour peindre le saisiss
« Léger pour le héros, profond pour son amante. Avec tant de beaux
traits
qui étincellent dans ce poème, admirons la sublim
a de ne recueillir aucun autre exemple dans les auteurs modernes. Les
traits
que j’ai cités caractérisent trop bien le vrai be
ide et basse duplicité des voleurs de l’état, que Dante dépouille des
traits
humains par cette image hardie de leur inhumanité
consommation. L’enthousiasme le plus pur anime, en ce chant, tous les
traits
de la mourante hostie, et prêle des attributions
glaive de la douleur viendrait encore y percer mon âme… » Ce dernier
trait
me paraît le plus sublime, et le reste de ce chan
illantes de la Bible et des livres apostoliques, également remplis de
traits
où étincelle le grand sublime et le sublime simpl
s de grâce, « Elle tombe, et tombant, range ses vêtements, « Dernier
trait
de pudeur même aux derniers moments. Une, contre
Saint-Réal en était et y retourna, écrivain concis, et, pour quelques
traits
profonds, précurseur de Montesquieu. Il n’y eut j
Voyage, ç’a été surtout un moyen pour lui de fixer en tout temps des
traits
chéris, un site heureux, une vallée alpestre, que
, sous air d’étonnement et de découverte, s’y produit en une foule de
traits
que la naïveté du tour ne fait qu’aiguiser. Qu’on
té dans l’anecdote. L’idéal est dans le choix, dans la délicatesse du
trait
et dans un certain ton humain et pieux qui s’y ré
rêmes. Quelque délicats, quelque élevés que puissent sembler certains
traits
ajoutés, l’idée seule de rien ajouter est malheur
n’y trouvait surtout les traces avouées d’un conseil supérieur et des
traits
partout ailleurs remarquables, comme celui-ci : «
s’ignore, pour y joindre, chemin faisant et sans disparate, quelques
traits
plus égayés ou aussi la vue de la nature maligne
ux et doux, une faculté d’audace qui ne recule au besoin devant aucun
trait
de la réalité et de la nature, même la plus sauva
glorieux encor d’un combat téméraire, Je garde dans mes vers quelques
traits
de lumière Du dieu qui m’a vaincu41. Il a fait
l’emporta en moins d’un quart d’heure, donne, sur ouï-dire, quelques
traits
de son caractère. « Il vivait, écrit-il, en philo
point d’ambition, pas même celle de montrer de l’esprit. » Ce dernier
trait
contredirait ce que Boileau en a écrit : « Qu’il
cœurs la vérité toute nue, à la manière de La Rochefoucauld, comme un
trait
acéré, La Bruyère nous la présente comme un fruit
e siècle, est une des beautés du théâtre de Molière104. C’est par ces
traits
communs à l’espèce humaine que chaque individu se
t dans une sorte de sérénité aimable ; plus heureux d’avoir trouvé le
trait
vif, saisi le ridicule et créé l’expression qui l
nder aucun effort et de paraître pouvoir s’en passer. Beaucoup de ses
traits
sont à la fois si frappants et si rapides, que la
Bruyère a peint en perfection, nous l’avons quelquefois esquissé. Les
traits
qu’il a réunis et groupés dans une personnificati
x-ci. Selon lui, ni Bossuet, dont La Bruyère n’a pas les élans ni les
traits
sublimes ; ni Fénelon, dont il n’a pas le nombre,
ssifs, moins encore par l’exagération que par le trop grand nombre de
traits
; chaque original en porte plus que sa charge : c
lui dit : mademoiselle, approchez vos yeux ; voyez-vous bien ce petit
trait
; là, celui qui coupe cet autre ? — Je le vois. —
it trait ; là, celui qui coupe cet autre ? — Je le vois. — Eh bien ce
trait
annonce… — Quoi ? — Que si vous n’y prenez garde,
i qui ne retiens d’une composition musicale qu’un beau passage, qu’un
trait
de chant ou d’harmonie qui m’a fait frissoner ; d
fois, ou est-ce le résultat successif du tâtonnement et de plusieurs
traits
isolés ? Comment l’artiste juge-t-il, comment jug
plus évidente et plus forte ? Dans ces dernières y aurait-il certains
traits
fins, subtils et cachés, faciles à sentir quand o
endre par le discours ; ou serait-ce de ces physionomies rares et des
traits
spécifiques et particuliers de ces physionomies q
’ajustement, quittez l’académie, et faites-vous fille de boutique aux
traits
galants, ou maître tailleur à l’opéra. à vous par
une assez jolie mine, elle a de l’ingénuité et de la finesse avec des
traits
qui ne sont pas les nôtres. Elle regarde fixement
a pas dans tout ce qu’il a exposé une étincelle de feu, bien moins un
trait
de verve. Qu’est-ce que ses trois grands tableaux
tout quand il veut trop bien faire ; Non qu’il faille bannir certains
traits
délicats : Vous les aimez ces traits, et je ne le
Non qu’il faille bannir certains traits délicats : Vous les aimez ces
traits
, et je ne les hais pas. V. 20. Deux pivots sur qu
plus. Fable III. V. 26. Quelques gros partisans… Voilà un bon
trait
de satyre, et il est plaisant de faire parler ain
i qui vient d’être châtié, fait ici un effet d’autant meilleur que le
trait
est saillant et l’épigramme excellente. Fable
a rigueur, un critique s’y peint aussi, mais le plus souvent c’est en
traits
affaiblis ou trop brisés ; son âme y est trop épa
est trop éparse. Il faut que la tradition nous aide à rassembler ses
traits
et nous mette sur la voie, si nous voulons recomp
olière, Geoffroy a des remarques excellentes ; il marque en plein les
traits
vrais de leur génie. Il aime Molière, sa franchis
ses ennemis : Jusqu’ici, s’écriait-il, j’avais aisément repoussé les
traits
lancés du dehors ; mais, pour la première fois, j
s, et dans lesquels il réussissait le mieux, étaient ceux qui avaient
trait
à la société du xviiie siècle. Sur les Lettres d
voit juste ; un pinceau qui ne flatte pas, mais qui est fidèle ; ses
traits
malins vous peignent un homme depuis les pieds ju
aire ainsi. C’est déjà trop du buste dans bien des cas. Deux ou trois
traits
au plus et qu’on affaiblit encore, voilà tout ce
des autres, comme son visage aussitôt s’éclairait d’un souvenir, d’un
trait
heureux, que ce fût lui ou un autre qui l’eût dit
6. Je parle des humains ; car, quant aux animaux… Voilà un excellent
trait
de satire déguisée en bonhommie. Swift ou Lucien,
ces idées si étrangères au génie de La Fontaine, il sort pourtant des
traits
qui le caractérisent, tel que ce plaisant hémisti
ère, dont il ne faut pas s’écarter. V. 13. Ulysse en fit autant. Ce
trait
ne pèche point contre la règle que nous venons d’
moins difficile. V. 13…. On ne s’attendait guère…. Voilà un de ces
traits
qui caractérisent un poète supérieur à son sujet
: Sans cela toute fable est un œuvre imparfait. J’en vois quelques
traits
confus, comme, par exemple, que nombre d’hommes s
e roi ?) Voilà pourtant La Fontaine qui trouve le secret de mêler un
trait
de son caractère, au récit d’une aventure qui y e
traire ; n’avoir pas tiré un assez grand parti de son sujet. Certains
traits
de cette Comédie auroient pu mieux être développé
rcer, lasser même une plume comique. On peut du moins espérer que ces
traits
ne seront pas perdus pour d’autres. Peut-être la
tre à portée de juger, à la lecture, que cette nouvelle Comédie a des
traits
encore supérieurs à celle des Philosophes. Il ne
trop d’âcreté dans la Satire, en émousse le sel & l’agrément. Les
traits
les plus ingénieux de ce Poëme ne vont point à l’
’une sorte de prétexte à lier entre eux les tableaux, les scènes, les
traits
de caractère, de façon que l’œuvre soit plutôt un
entrés et fixés à n’être qu’un penchant, une attitude, une phrase, un
trait
de caractère sans lequel ils n’existeraient pas p
aides et chuchotants, est un lieu d’un calme languissant, et tous les
traits
du tableau servent à développer cette impression
que ses caractères et ses portraits sont tracés par le dehors, à gros
traits
et de premier aspect, comme par un artiste improv
connu. De même que ses portraits de physionomie sont dessinés par ces
traits
saillants qui sautent tout d’abord aux yeux, sans
ous leurs plans et toute leur humeur, qui les dessinent en relief, en
traits
sommaires, il est vrai, gros et redoublés, mais a
siste essentiellement en des indications disconnexes et réticentes de
traits
de caractère dissociés, de rares propos ambigus,
. Taine l’a abondamment constaté, sont permanents, immuables en leurs
traits
constituants, et ceux-ci sont fort peu nombreux e
t qui frappent quiconque a quelque peu voyagé en Angleterre. Tous ces
traits
, la simplicité, la permanence, la puérilité de na
dans l’excès, un air de réalité dans le fantaisiste, qui n’est pas le
trait
le moins curieux de cet art singulièrement comple
s dicté de conduite ni réformé de peuple, et la permanence des grands
traits
de la nature humaine, dans tous les âges et dans
faut point s’étonner qu’un écrivain affectif soit redondant dans les
traits
de caractère qu’il donne à ses personnages et dan
ialité, le manque de mesure et de vérité qui sont l’un des principaux
traits
de son art. Cette sorte de transport et d’affolem
nts artistiques qu’il visita plus tard en France et en Italie, ni les
traits
de mœurs réalistes qui durent le frapper, ne lui
e qui fait l’homme poli et modéré. Or le manque de nuances est un des
traits
les plus constants de l’esprit sémitique. Les œuv
tissée avec un artifice divin. Chefs-d’œuvre de haute raillerie, ses
traits
se sont inscrits en lignes de feu sur la chair de
scrits en lignes de feu sur la chair de l’hypocrite et du faux dévot.
Traits
incomparables, traits dignes d’un fils de Dieu !
u sur la chair de l’hypocrite et du faux dévot. Traits incomparables,
traits
dignes d’un fils de Dieu ! Un dieu seul sait tuer
abylone, qui semble plus naturelle. Cf. Epiph., Adv. hær. XVI, 1. Les
traits
d’Épiphane et plusieurs de ceux du Talmud peuvent
et de marquer la forme de l’esprit de M. Raynouard, quelques-uns des
traits
essentiels de sa personne, et à faire sentir, s’i
seul mot cependant. Il était de son pays aussi par la gaieté, par le
trait
, par le petit mot pour rire. Rabelais avait fait
e des lectures très applaudies de sa tragédie de Caton, dont bien des
traits
choquaient les puissances. Raynouard, en prenant
téressant, l’un théâtral et grandiose, et l’autre pathétique sous les
traits
de Talma. Geoffroy a critiqué avec esprit et bon
ère utile ; mais gardons-nous bien de nous les jeter à la tête. Ces
traits
spirituels sont rares dans sa critique écrite : i
énergique en lui, on le reconnaissait pour maître et on l’aimait. Les
traits
piquants qu’on pourrait raconter à son sujet sera
ulter. 3. [NdA] On a essayé depuis de faire honneur à Raynouard d’un
trait
de son discours académique : parlant d’un Émilius
aynouard d’une voix forte avait été couvert d’applaudissements : « Le
trait
était hardi en 1807 », ajoute-t-il en note. On vi
. Au milieu de ses succès de commerce, il avait gardé de l’enfance un
trait
de son caractère qui semblait en tout l’opposé de
rsation pour les autres ; on ne se trouve point d’esprit avec lui. Ce
trait
distinctif lui est commun avec les hommes disting
nner une nouvelle façon, un nouveau pli à l’esprit français. Un autre
trait
que M. Necker semblait également leur avoir commu
t de quoi frapper par un air noble, imposant, et assez étrange. « Ses
traits
ne ressemblent à ceux de personne ; la forme de s
un homme très spirituel ; on se demande seulement si c’est là un des
traits
qui devaient se relever avec tant de soin dans un
ur vanité régnante qu’il faut les entretenir, si l’on veut voir leurs
traits
s’animer, leur voix s’accentuer, leurs bras se dé
écision rare ; il était en face de son objet, et il a fait son dessin
trait
pour trait. — Il me semble que j’ai donné aujourd
e ; il était en face de son objet, et il a fait son dessin trait pour
trait
. — Il me semble que j’ai donné aujourd’hui., et p
a différence dans une phrase sur les femmes, qui les classe d’un seul
trait
, du reste : « Les femmes aiment ce qui brille, —
charme puissant de ce livre de l’Homme est d’être, par de semblables
traits
, une suggestion perpétuelle pour le cœur et pour
des Saints qu’il groupe dans son livre. Il se contente de ramasser un
trait
frappant ou plusieurs traits épars de leurs physi
son livre. Il se contente de ramasser un trait frappant ou plusieurs
traits
épars de leurs physionomies, opposées aux physion
te chrétien intitulé : l’Homme, où la pénétration allait à fond, d’un
trait
souvent éblouissant comme une étoile filant dans
uteur de la Physionomie de Saints ébauche du pouce seulement quelques
traits
, mais partout où le pouce a passé, il est resté d
inte Thérèse. Et, de toutes, l’habile physionomiste a fait jaillir le
trait
, indiscerné jusqu’à lui et saisissant, qu’il déco
s Saints. Et ce n’est pas tout : il nous les reproduit aussi, en deux
traits
, ces physionomies, dans des chapitres qui sont de
plus pénétrant, il démêlait les moindres nuances, et les fixait d’un
trait
léger, ineffaçable. Il ne fait pas difficulté de
u près illisibles : ce ne sont qu’enfilades de rimes où se détache un
trait
heureux par-ci par-là. Comment se fait-il que, da
de compte, la conversion d’être suffisamment sincère. Ce sont de ces
traits
qui peignent au naturel une race fine, mais forte
st dans cette page heureuse entre tant d’autres qu’il lui échappe des
traits
que je lui renvoie à lui-même, et que j’applique
nce ; les belles dames y sont nommées par leur nom, et c’est un autre
trait
de mœurs encore que ces Mémoires aient pu paraîtr
Crébillon fils aurait envié ce trophée-là. On noterait deux ou trois
traits
pareils d’un goût équivoque, et ce ne serait que
L DES ÉCRITS DE Fénelon. On a vu dans la querelle du quiétisme156 le
trait
principal de Fénelon. La même chose a été comme l
erce dans les écrits de Port-Royal, de Pascal, de La Bruyère, par des
traits
lancés aux grands, au nom de l’égalité chrétienne
et l’invention n’est que le bonheur de retrouver le bien de tous. Le
trait
distinctif de Fénelon n’est donc point d’avoir ét
ossuet dans l’affaire du quiétisme. Je le reconnais encore à d’autres
traits
que note Saint-Simon : à cette modestie qui était
, qu’aujourd’hui encore c’est à Bossuet que l’on prête communément le
trait
caractéristique de Fénelon. Bossuet, selon la fou
Fénelon. Je prends pour exemple la lettre adressée à Louis XIV161. Le
trait
le plus saillant, c’est un blâme violent de toute
empêchent l’activité, il se contente d’avertir la conscience par des
traits
frappants. Il la met pour ainsi dire en exercice,
XIV ! Il faut serrer les choses de plus près ; il faut placer chaque
trait
de caractère du jeune prince en regard de chaque
n était incapable, les seules maximes générales du Télémaque, tant de
traits
qui atteignaient Louis XIV à travers Idoménée, au
liberté que j’avais si doucement abandonnée à Bossuet. Ce sont là des
traits
de ressemblance frappants entre Fénelon et les éc
dans sa ressemblance avec ses illustres contemporains. Il a d’autres
traits
qui lui sont propres. C’est d’abord un naturel qu
ailées et tenaient les peuples suspendus à leur bouche d’or. Un autre
trait
propre à Fénelon, c’est la vivacité et la variété
sprit, et de jugements délicats et profonds sur les modèles. Voici un
trait
comme il ne s’en rencontre que dans les écrits de
hodoxe ; de même, en composant une peinture des rois absolus avec des
traits
pris à Louis XIV, il croyait avoir gardé les égar
t écrit de verve. La vérité manque souvent à ces caractères formés de
traits
qui appartiennent à des civilisations différentes
exhale de la chevelure de Vénus. Homère et Virgile avaient trouvé les
traits
de leurs dieux, comme Raphaël l’ineffable beauté
intention de l’auteur, sa retenue dans la peinture de l’amour. Si les
traits
généraux en sont d’ailleurs exacts, et si la véri
à son originalité ! III Car il est bien Anglais. Il a tous les
traits
du génie autochtone de son pays, et même les vice
arder les hommes et les choses ; car pour le détail, pour l’appuyé du
trait
, pour la netteté, pour l’ordre de la composition,
ait du pinceau un acier. Il a, de temps en temps, et souvent même, un
trait
, un coup à percer la toile et l’homme ou la chose
de l’impression qu’il faisait sur les intestins. Heureusement que le
trait
caricaturesque savait crever chez Carlyle ces deu
vert de suif. Est-ce là de la pauvreté d’imagination, qui abuse d’un
trait
heureux et ne peint qu’une fois pour toutes ? Ou
les chants héroïques de l’Écosse et de la Scandinavie 127 Il y a des
traits
de l’humanité susceptibles d’être fixés une fois
C’est comme un corps à trois dimensions projeté sur un plan. Certains
traits
seront conservés, d’autres altérés, d’autres comp
divers la même dénomination ? Chacun saisit dans ce vaste tableau un
trait
, une physionomie, un jet de lumière ; nul ne sais
couleur est encore bien plus frappante dans Empédocle, qui représente
trait
pour trait le théurge oriental. Prêtre et poète,
encore bien plus frappante dans Empédocle, qui représente trait pour
trait
le théurge oriental. Prêtre et poète, comme Orphé
Les procédés par lesquels se forme sa légende miraculeuse rappellent
trait
pour trait ceux de l’Orient. Une léthargie à laqu
és par lesquels se forme sa légende miraculeuse rappellent trait pour
trait
ceux de l’Orient. Une léthargie à laquelle il a m
créateur, où se tracent au fond de la conscience populaire les grands
traits
de la légende, et l’âge de remaniement, d’ajustag
re les mythes du vieux temps et de les amplifier, en fondant tous les
traits
originaux dans le nouveau récit et en faisant en
admirable ; mais on relève mesquinement dans les œuvres antiques les
traits
qui se rapprochent de notre manière ; on cherche
our découvrir çà et là quelque menu détail, quelque épithète, quelque
trait
brillant, une phrase qui, traduite en français, d
même droit de créer. L’œuvre belle est celle qui représente, sous des
traits
finis et individuels, l’éternelle et infinie beau
ire-t-on d’ordinaire dans ces vieux poèmes ? De petites naïvetés, des
traits
qui font sourire, non ce qui est véritablement ad
r cinq à six sens, tous également beaux. 148. Je ne relèverai qu’un
trait
entre plusieurs. Nous n’ôterons rien à la gloire
eu amère se glissait insensiblement et gravait comme à l’eau-forte le
trait
simple202. On a tant abusé de nos jours du mot im
ont nous ne lui savons pas moins de gré, c’est d’avoir, avec quelques
traits
simples, authentiques, et sans rien prêter à l’hi
ur empreinte. Énergie, grandeur, grossièreté, vices et bassesses, ces
traits
en eux de la nature romaine corrompue sont envisa
t sur Orso était manqué : on se récria. Quoi, inutile ! Mais c’est le
trait
de caractère, la singularité la plus naïve, la pl
e était peinte ; l’auteur n’a pas craint de se trahir dans le dernier
trait
et de laisser voir le jeu. C’est comme au théâtre
uvrage. 203. Le volume a été en effet publié depuis (1844). 204. Le
trait
est tiré des Nuits attiques (liv. X, chap. iii) ;
les individus ; notre auteur en tient trop peu de compte et, dans les
traits
précis où il est maître, il s’en passe volontiers
dre les caractères à celui de les faire agir et de faire sortir leurs
traits
de la situation où l’art sait les placer ; mais,
iriques rimer dans la rivière ; et Boileau avait parodié, en 1667, ce
trait
d’humeur de Montausier. Nous avons déjà cité ces
et Pomponne, Et mille autres qu’ici je ne puis faire entrer, À leurs
traits
délicats se laissent pénétrer ! Et plût au ciel e
s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de ces
traits
n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’éta
ue, était assurément aussi capable que La Harpe d’apprécier les beaux
traits
de cet admirable poêle. Quant à la manière dont m
ant discourir pour prouver que madame de Sévigné n’était en butte aux
traits
ni de la comédie, ni de la satire des grands poèt
savait à qui le poète consentait (tout au moins) qu’on appliquât les
traits
de sa satire. Il importait la vérité historique d
de la poésie du Nord, de la poésie shakspearienne ! Si, par quelques
traits
profonds, naturels, par quelques élancements de p
. C’est ainsi que j’ai péri par la plus lamentable mort… » Ce dernier
trait
si vrai, si vrai à la fois quant à l’image physiq
tête d’une hache sanglante. » Quand je dis que Sophocle a ennobli le
trait
d’Homère, je ne parle pas exactement ; il a moins
éré un groupe assez complet, il n’est pas impossible de ressaisir les
traits
, au moins de quelques-unes, et même des différenc
l’autre à terre, l’autre à sa mamelle ; une autre, effarée, reçoit le
trait
en face ; une autre, à l’encontre de la flèche, s
us frais, de plus distinct et de plus net que cette peinture ; pas un
trait
n’y est vague ni de convention ; tout s’y anime e
et comme d’hier, dans un si vieux sujet. J’ai tâché de la calquer ici
trait
pour trait ; mais il est un certain lustre origin
hier, dans un si vieux sujet. J’ai tâché de la calquer ici trait pour
trait
; mais il est un certain lustre original qui ne s
chant harmonieux au printemps ? » Bien que le plus grand nombre des
traits
qui composent ce tableau entre d’ordinaire, bon g
et nos Mai, l’imagination, éveillée par le renouveau, assemble divers
traits
épars, les arrange plus ou moins, et les achève.
ans Apollonius à celle de Virgile, lequel en a omis pourtant certains
traits
énergiques, il juge le ton d’Apollonius vulgaire
oursuite de ce qui est bizarre, rare, exceptionnel, voilà en effet le
trait
caractéristique qui distingue beaucoup des romans
r éclatante. Jamais, dans aucune langue, la nature n’a été décrite en
traits
plus saisissants ; jamais on n’a mieux reproduit
oi qui avais peu à peu appris à comprendre la nature. » Voilà de ces
traits
, insignifiants en apparence, et qui en réalité co
r, si abondamment détaillé, il existe ; cette personne, dont tous les
traits
forment un ensemble vraisemblable, a les conditio
ique et de règle dans la disposition, tels sont, selon nous, les deux
traits
caractéristiques de Balzac. Il a exploré un champ
le récit, un entrain merveilleux dans la mise en scène. Moyennant ces
traits
seulement, la valeur avait cours. Elle était donc
parer sans dire un mot de sa physionomie sympathique et avenante, des
traits
accentués et vifs de l’athlétique mulâtre, aux ch
même ce spectateur. Pour fuir le pédantisme, qui lui semblait être le
trait
caractéristique de l’homme de lettres, il exagéra
t que l’écrivain veut obtenir. La netteté de la pensée, la vigueur du
trait
, la précision du burin sont incomparables. Les di
rel et simple, tout en restant le raffiné que l’on sait ; de quelques
traits
de plume il a donné plus de vie à ses paysages et
me une harmonie grandiose, Ferry enfonçait dans son souvenir tous les
traits
caractéristiques de ce qui devait servir plus tar
re de son principal roman. Il en possédait désormais les héros. Leurs
traits
durent se graver profondément dans son esprit, ca
nissent pas les éléments de vie, les conditions de vraisemblance, les
traits
principaux constituant au moins la vérité relativ
as à faire vibrer cette corde. L’un et l’autre excellent à peindre en
traits
ineffaçables des mœurs inconnues avant eux à l’Eu
’âtre, la marquise était assise dans son vieux fauteuil de chêne. Ses
traits
amaigris, ses yeux caves racontaient les luttes i
marquise tressaillit, l’enveloppa d’un regard ardent et reconnut les
traits
de Paule : elle comprit, devina tout. — Va-t’en !
de fortes émotions. Dans le dernier tableau de ce livre animé, chaque
trait
, chaque parole font vibrer l’âme. On y voit accou
Figaro, ils sont capables de repentir et de retour, et par un dernier
trait
de ressemblance, qui est en même temps une profon
ription, c’est qu’elle fait corps avec l’action, et que chacun de ses
traits
contribue à nous rendre plus touchante ou plus pi
vanité, il s’est laissé construire à grands frais, puisque chacun des
traits
de cette description rend plus comique la mésaven
-d’œuvre, mais bien une partie essentielle de l’action. Tels sont les
traits
par lesquels se ressemblent les deux œuvres que n
elles. Assurément il y a dans le caractère du héros du livre certains
traits
qui conviennent à toutes les époques. La vanité b
qui auront cours dans tous les siècles et dans chaque pays. Mais ces
traits
généraux ne sont malheureusement que l’accessoire
es essentielles, Le Sage empruntait à ses contemporains seulement les
traits
généraux par lesquels ils ressemblaient aux homme
a superficie des choses. Sa plume court, légère et rapide, lançant le
trait
malin, mais courant encore. Jamais il n’appuie. C
al de cette satire mordante, et en se contentant de raffiner certains
traits
, il serait aisé de rendre Jérôme Paturot plus hum
avaient d’autant plus de mérite qu’ils reconnaissaient fort bien les
traits
qu’ils avaient fournis au tableau. Nous ne suppos
roman qui lui est propre, le roman cosmopolite. Nous indiquerons d’un
trait
ce qui le caractérise : chacune de ses œuvres app
justifie son retour final dans sa chère Scandinavie par une foule de
traits
spirituels et mordants contre les divers pays où
mment en Lorraine et en Provence. Notre intention est de dessiner les
traits
essentiels qui caractérisent les romanciers origi
aussi capable de faire naître l’émotion que de saisir promptement les
traits
essentiels des pays qu’il visitait. Deux succès a
erait superflu, rien n’y manque de ce qui est nécessaire. En quelques
traits
vifs, les caractères principaux sont tracés, et t
heveux blancs s’il n’avait pris soin de les teindre », il a trouvé le
trait
caractéristique. Il n’a donc plus à se perdre dan
sant dans les portraits, la verve intarissable dans la raillerie. Ses
traits
ont d’autant plus de mordant que l’auteur les lan
! Ah ! si c’était à refaire ! Les Mariages de Paris offrent aussi ce
trait
caractéristique de M. About : la satire mêlée au
l. Mais là où l’immortel auteur des Mémoires donne la vie en quelques
traits
et en y ajoutant le côté moral, M. Flaubert se co
une courtisane vieille. S’ils évoquaient ce souvenir, c’était par un
trait
, par un mot spirituel, et en se gardant bien d’in
voir comme je suis, Et, telle que j’étais, hélas ! je ne le puis. Un
trait
, un mot, était jugé suffisant par les anciens, qu
chose difficile ; mais l’art suprême consiste à choisir dans tous les
traits
qui caractérisent une caste ceux qui sont les plu
plaisirs de la table (M. Fabre a négligé, nous ne savons pourquoi, ce
trait
assez général), tantôt par une manie trop volonti
st dans ces mots, dans ces réflexions topiques qui peignent d’un seul
trait
toute une situation. Il excelle à jeter dans sa n
ns la mémoire et n’en sortent plus. C’est ainsi qu’il peint d’un seul
trait
M. Chèbe père, cet oisif affairé qui, après des j
désir, Risler est homme, Risler est vrai. Cela, il le fallait, et ce
trait
était nécessaire. Mais quand il apprend que cette
euses du genre, mais le plus souvent écrits par le poète. C’est là le
trait
original de M. Daudet. Il a certainement mûri tou
age des choses. Ce visage, nul ne sait mieux que lui en découvrir les
traits
, en surprendre et en décrire la physionomie. Aux
de radotages » ? Sans hésiter, vous jetez à la hotte ce képi, et d’un
trait
de plume vous vouez à l’infamie un uniforme parce
s. Nous ne regrettons point qu’une main vigoureuse l’ait peint en des
traits
ineffaçables. Le sujet est odieux au point de vue
n vit de sa vie propre et réelle, chaque personnage est peint par les
traits
qui le caractérisent sans que l’auteur se soit pr
ible malgré son effacement, apparaît sa mère à la face anguleuse, aux
traits
rudes, dont toute la vie se concentre sur un fils
tout, toujours présents à leur esprit, sans cesse recevant un nouveau
trait
qui de plus en plus les caractérise. Cette gestat
e l’esprit, elle savait agréablement plaisanter ou causer, affiler le
trait
et le ficher dans la plaie avec adresse. D’une co
nent de recevoir sur la scène une seconde consécration. Tout ce qui a
trait
aux mœurs du temps et aux personnages de l’histoi
é à la boutique de Louvet, sont des tableaux achevés. Il y a bien des
traits
justes à côté de quelques-uns exagérés, dans le p
ne lueur consolante, il était donné à trois femmes de vous peindre en
traits
immortels ! La Madeleine de Mme Caro, la Juliette
ctères, correction parfaite dans le dessin, fermeté et sûreté dans le
trait
, grâce touchante dans le dialogue, énergie vigour
tion de cet intérieur d’une famille allemande la veille de Noël ? Les
traits
en sont si vifs, l’émotion de l’écrivain est si c
rt habile à exprimer les moindres nuances du sentiment, tels sont les
traits
distinctifs de cet écrivain qui est toujours en p
ais la forcer, et elle parvient toujours à éviter un grossissement de
traits
qui aboutirait à la caricature. L’héroïne d’Une V
ont gré de les y avoir engagés. Ces trois femmes distinguées ont deux
traits
communs qui les rapprochent et les recommandent à
vré, tourmenté, énervé, soit fatalement contraint d’achever d’un seul
trait
le livre commencé. Gaboriau n’a à peu près surmon
étudions seulement les procédés, et nous nous bornons à indiquer les
traits
caractéristiques Comment d’ailleurs analyser une
eur et qui procurent au lecteur tant de délicieuses surprises. Un des
traits
qui complètent la physionomie si originale de M.
éter trop souvent. Une fécondité inépuisable, tel est tout d’abord le
trait
caractéristique de M. Paul Féval. Parmi ses devan
, sans que le tableau du vice soit démoralisateur. C’est là le second
trait
caractéristique de M. Paul Féval, et c’est celui
, tel en M. Féval nous apparaît le romancier, et c’est avec ces trois
traits
caractéristiques qu’il nous a semblé que nous pou
it sur la matière. M. Verne commence par s’imprégner de tout ce qui a
trait
, de près ou de loin, à la question qui sera le bu
, ont chacun une physionomie distincte, un caractère particulier, des
traits
propres et significatifs. Ni les héros du pôle no
ir de voir M. Jules Verne écrire de ce côté-ci de la Manche. Un autre
trait
distinctif des romans de M. Verne est à signaler,
ait les vaincre. Il va sans dire que nous nous bornons à indiquer les
traits
généraux, et que nous nous garderons d’analyser d
us heureux effets d’art. C’est là son originalité propre, c’est là le
trait
qui le distingue et par lequel surtout nous avons
s parents illettrés et simples autant que bons, sont retracés par les
traits
les plus heureusement choisis et les plus caracté
ue un progrès de plus dans l’éclat du coloris et dans l’exactitude du
trait
. Poète jusque dans ses romans, admirateur attendr
el de Jeanne d’Arc. Était-il séant qu’un poète français lançât les
traits
du ridicule sur l’infortunée Jeanne d’Arc ? Celle
qui le connut en sa première jeunesse, et me dit un jour : « Il a des
traits
du Télémaque de Fénelon. » Ne serait-ce pas une n
ls, qui se ressemblent en tous temps et en tous lieux : néanmoins ces
traits
primitifs ne sont pas les seuls qui leur soient p
ù éclata leur gloire pareille en trois causes différentes. Ces grands
traits
signalent les mœurs ; et c’est à les choisir dans
ompeuse ; la dissimulation suppléera sans cesse à la violence ; leurs
traits
seront moins saillants, et n’exprimeront qu’à pei
habitudes de la civilisation. Dans ces grandes luttes, on revoit les
traits
distinctifs des empires ou des républiques qui eu
s est consacré à son fils, et l’autre à son époux : ce silence est un
trait
délicat, et l’on cherche pourquoi le traducteur,
de jouissance pour le malheur. Eh ! qui ne reconnaît la nature à ces
traits
de réelle mélancolie ? On ne s’étonne pas, en les
e que Virgile caractérise les sentiments conformes aux situations, en
traits
justes et durables. C’est là le secret d’intéress
ire un dénombrement de personnages imaginaires afin de signaler leurs
traits
et leurs mœurs. On se souvient de la revue infern
l’immensité des ténèbres qu’elle éclaire jusqu’au fond de l’abîme. Ce
trait
d’imagination est sublime. Rien aussi n’est plus
re l’esprit de son sujet. Il a peint la religion et l’église sous les
traits
les plus respectables, et nous a représenté la Di
ant sa vigueur, « Même avant le dîner parle d’aller au chœur ? À ce
trait
, déjà l’on croirait le poète hors du caractère, s
tribués sur les divers plans, afin que des couleurs distinctes et des
traits
vivement prononcés échappassent à la confusion de
mprécations ; que par un dernier effort, il jette d’un bras débile un
trait
languissant qui vient mourir sur le bouclier de P
t du châtiment de la rapine et de la barbarie personnalisées sous les
traits
d’un monstre du brigandage terrassé par une force
t de la mort qu’il reçoit avec lui ? Cléridan, comme Nisus, lance des
traits
sur les adversaires de Médor, et leur colère s’ap
ulement qu’il fallut le génie de Virgile et du Tasse pour anoblir les
traits
de Camille et de Clorinde, au point de leur donne
e Valérius, composée d’après les modèles de l’antiquité, fourmille de
traits
imités avec adresse. Parmi l’agréable enchaînemen
Syrie, on lisait ces mêmes annales sous d’autres noms, mais sous des
traits
conformes, dans les livres de Moïse, de Job, des
à Dieu, soit d’être sans cesse aux prises avec le diable : mais quels
traits
foudroyants d’éloquence jaillissent de cette lutt
ante, elle garde et son arc et ses lois, « Et le sépulcre s’ouvre aux
traits
de son carquois. « Il dit, tout orgueilleux du sa
eur et le père. Voilà ce qu’il était nécessaire de dire, et voilà le
trait
distinctif que Voltaire affaiblit en disant par a
Si sa main délicate orna ta tête altière, « Si son ombre embellit les
traits
de ta lumière, « Avec moi sur tes pas permets-lui
nes s’échappant de leurs lèvres, et qui se gardent bien d’émousser le
trait
de leurs saillies en vous promettant de vous égay
aux pieds de l’homme miséricordieux, aurait embelli cette épopée des
traits
de sa physionomie neuve et originale, où se serai
belles fictions du Gange et de l’Indus, fleuves apparaissant sous les
traits
de deux personnages augustes dans le songe du roi
es les plus communes, et veut une certaine élégance poétique dans les
traits
de son ironie héroï-comique ; ce n’est donc pas c
l sait qu’en obéissant à ce précepte votre style rassemblera tous les
traits
de votre imagination, les mettra sous le jour le
nement. Son allure, libre et dégagée, ira droit aux choses ; tous ses
traits
seront nets, et ses tours concis. Je ne dis point
nnus, quels magiques attraits, « En épurent les sons, en colorent les
traits
? « Et de quel feu divin cette prose animée « S’é
l’auteur évite, avec un grand soin, de terminer chaque strophe par un
trait
final ; mais pourvu que les unes et les autres s’
adroit et guerrier intrépide ; « Aucun d’un bras plus sûr ne lance un
trait
rapide. Le latin désigne deux espèces d’armes do
ne sut mieux, d’une adresse intrépide, « Darder le javelot, lancer le
trait
rapide. Delille trace ainsi le portrait d’Euryal
te venerande puer, par, ô respectable enfant ! et l’autre par ce beau
trait
: enfant déjà héros ! L’un explique après, en pén
« Vont marquer leur passage et leurs traces sanglantes ! « Parmi les
traits
, les chars et les rênes pendantes, « Les vases re
honneur des nuits ! Il fera voler les mots aussi rapidement que les
traits
décochés par Nisus : on croira voir ce héros qui,
ira voir ce héros qui, soudain, « Saisit, lance avec force un de ses
traits
aigus, « Et d’une tempe à l’autre en va percer Ta
noncera-t-il des vers aussi purs que ceux-ci ? « Il tombe, et de ses
traits
que la mort a pâlis « Un long ruisseau de pourpre
l étonné : « Tel on voit du soleil la lumière éclatante, « Briser ses
traits
de feu dans l’onde transparente, « Et, se rompant
chant de son âge à raconter les faits du passé ; ses redites sont des
traits
qui nous le font reconnaître au milieu d’une jeun
, vous verrez qu’ils les surpassent éminemment, et que, même sous les
traits
humains qu’ils empruntent, leur image égale l’idé
le constitue pas, si l’on ne réalise leur présence en dessinant leurs
traits
, en saisissant leurs attitudes, en les revêtant d
dorés, à son carquois résonnant sur ses épaules, et d’où sortent les
traits
qu’il lance au loin sur les mortels ; là c’est Th
ses appas, lui apparaît, la réprimande en la menaçant de flétrir ses
traits
, et la ramène au lit adultère où son éclat se ran
ainqueur trompé par un simulacre ; tantôt c’est Minerve qui, sous les
traits
empruntés de Déiphobe, encourage Hector à lutter
tueusement, elle menace d’abord Apollon rayonnant de lui arracher les
traits
qu’il lance, et le contraint à disparaître en rem
En outre observez, à l’honneur d’Homère, comment il proportionne les
traits
de ses fictions au rang hiérarchique des puissanc
pal. Homère ne peint ces demi-déités que d’une seule touche, et leurs
traits
demeurent ineffaçables ; le premier il traça la D
la voix sans être ébranlé ni surpris du miracle, et que, par ce seul
trait
, cette scène rentrant, à l’égard du héros, dans l
cerner les variétés de leur courage, et de les marquer chacun par des
traits
si distincts qu’on ne pût jamais les confondre ni
illance a-t-il pu dessiner les deux Ajax sans retomber dans les mêmes
traits
? en peignant l’un magnanime, et les deux autres
deux objets trahis à la fois dans la pensée, est, selon moi, l’un des
traits
les plus finis du caractère d’un sexe charmant et
e cœur de la jeune Andromaque, n’est pas moins bien dépeinte sous les
traits
qui lui sont propres dans l’âge avancé de la féco
sanguinaire. Que de soins ne prend-il pas pour adoucir la dureté des
traits
de son âme farouche et morose, par l’image de sa
ne beauté très louable ; car outre l’avantage de servir à marquer les
traits
de la vieillesse dans ces héros, il ajoute à l’ét
use ; il ne faut, pour la trouver vraie, que réfléchir au pouvoir des
traits
d’un homme redouté, sur les imaginations longtemp
n le dessinant sans doute il a tremblé : « S’il l’a peint, c’est d’un
trait
. C’est avec la même rapidité qu’il peint tout, e
usion son aspect ne doit-il pas entraîner la jeunesse ? Le sublime de
trait
, si fréquent dans ce poème, n’y éclate pas plus q
és et plus près de l’état sauvage, elles ne lui eussent prêté que des
traits
informes, rudes et féroces ; en des temps plus av
tandis que le vieillard, courbé sous le bouclier qui le garantit des
traits
mortels, tranche avec son glaive la volée de son
t’offrir leurs entrailles fumantes, « Arme-toi ! venge-nous ! Que tes
traits
courroucés. « Fassent payer aux Grecs les pleurs
sied au rivage ; « Et courbant sur les Grecs son arc étincelant, « Le
trait
rapide vole et fend l’air en sifflant. « Du
eint, le coursier léger tombe ; « Le Grec frappé lui-même aux seconds
traits
succombe ; « Neuf jours sur tout le camp volent c
ux seconds traits succombe ; « Neuf jours sur tout le camp volent ces
traits
mortels ; « Neuf jours des noirs bûchers luisent
lus rares. La liberté de la diction d’Homère ne saisit que les grands
traits
; il compare pour mieux peindre ; mais il lui en
s sa conduite que la gloire de son amant et le bonheur de l’État. Ce
trait
allait directement à l’adresse de Mme de Pompadou
es termes que l’a fait l’abbé Le Grand : seulement Duclos ramasse les
traits
avec plus de concision et d’un ton d’autorité que
la lecture. Duclos le dit après l’abbé Le Grand. Pourquoi omet-il ce
trait
qu’avait ajouté le docte abbé, et qui caractérise
ts à peu près textuels. Il trouve pourtant moyen d’omettre encore des
traits
: « Elle aimait passionnément les lettres », dit-
à son devancier, Duclos ne saurait être défini qu’un abréviateur avec
trait
. Voltaire lui écrivait par compliment : « Bonsoir
me. Ici il ne fait pas comme avec l’abbé Le Grand, il ne prête pas du
trait
, il en ôte plutôt. Il avait donné du ton à l’un,
à chaque page, et, si je vous intéresse en y mêlant çà et là quelques
traits
de moi, honneur avant tout à lui ! » Il y a une s
storien n’a qu’un procédé, il n’est qu’un abréviateur ; il l’est avec
trait
, je l’ai dit, quand il a affaire à l’abbé Le Gran
t d’en donner l’analyse, car c’est une analyse déjà, mais dont chaque
trait
est groupé, rapporté à son lieu et serré dans une
end en effet que les femmes du xviiie siècle, tout en ayant quelques
traits
communs ne restent pas les mêmes pendant toute ce
e, et de cliquetis est l’inconvénient de cette quantité de mots et de
traits
rapportés de toutes parts et rapprochés. On dirai
lle se dérobe à l’absolu de la ligne ; elle sort, pour ainsi dire, du
trait
où elle était enfermée ; elle s’échappe et rayonn
allons essayer, après tant d’autres, de repasser, nous aussi, sur les
traits
de ce caractère et de cette figure digne de mémoi
sage… Cet esprit doux, selon la remarque du prince de Ligne, est un
trait
faux ; elle l’avait, avant tout, piquant, des plu
cette jolie production, une Mme de Luxembourg un peu adoucie sous les
traits
de la maréchale d’Estouteville6, et elle n’a pas
embourg, qu’on crut généralement y reconnaître, y était pour quelques
traits
. 7. Mme la comtesse de Boigne que nous possédons
ompte des choses par nous-mêmes. Observons les artistes. Peut-être ce
trait
caractéristique que nous cherchons est-il marqué
un commis de magasin, un serrurier ou un boulanger. Considérons leurs
traits
. Au repos, rien de significatif. La plus grande d
nsignifiant. À voir ces figures, pour la plupart énergiques, avec des
traits
fortement accusés, on dira à coup sûr : celui-là
lui-là est quelqu’un. Mais j’y cherche en vain l’air de famille ou le
trait
caractéristique qui permettrait de dire : celui-l
l’air de vivre dans un rêve. Voilà ce que j’ai cru remarquer ; et ces
traits
de caractère sont assez concordants pour nous fai
s parviendrons sans doute à en dégager, sans effort excessif, quelque
trait
de physionomie. Ce qu’il me faut obtenir, ce sont
assiette de faïence qu’il va mettre au four, le potier figurera, d’un
trait
de pinceau, un papillon, une fleur, un oiseau qui
Sur un écran se tordront des monstres chimériques. Une cariatide, les
traits
contractés par l’effort, semblera soutenir de son
surtout en multipliant les exemples, la lumière se fera peu à peu, le
trait
de ressemblance finira par se dégager. C’est un c
naître même dans une figure grossière qui n’en reproduit que quelques
traits
. Ils ont assez d’imagination inventive pour pouvo
ine a-t-il jeté sur une feuille volante, selon son habitude, quelques
traits
à la mine de plomb ; et c’est d’après celle pâle
figures géométriques, cercles, étoiles, polygones, ou même de simples
traits
qu’il conduit et entrelace suivant une loi réguli
n biais, des figures diverses ; et ces figures, bien que cernées d’un
trait
réel, pour un peu nous sembleront tout idéales. T
a dessiné un réseau d’entrelacs ; et sur le tout s’enlève encore, en
traits
de force, un large motif décoratif. L’œil est d’a
aît le sens de ce symbole. Regardez cette feuille de papier, rayée de
traits
parallèles coupés à intervalles égaux par des bar
s est autrement facile à nous qu’à lui. Soit par exemple un dessin au
trait
. Nous l’avons devant les yeux avec ses lignes pré
la technique de son art ; quand il jettera sur le papier son premier
trait
, il aura dans la main le mouvement à faire, comme
raître sur le papier. Dès qu’il l’y voit à peu près, rapidement, d’un
trait
, avant qu’elle ait eu le temps de se trop déplace
he de cheveux gris. Les contours du bonnet blanc seront découpés d’un
trait
mince et net ; pour rendre les plis du grossier f
donnant ainsi dans la ligne même une impression d’épaisseur. Quelques
traits
encore pour marquer les grandes ombres, et l’esse
llement puissante. Leur dessin prendra de la couleur, du mordant ; le
trait
, moins pur sans doute, aura une intensité d’expre
le d’y découvrir un système quelconque, un parti pris de conduire des
traits
dans un sens ou dans l’autre, pas même, comme on
es ces œuvres, dessins, gravures, tableaux, statues, nous trouvons un
trait
commun qui les caractérise : toutes elles ont le
la bien ! Vous n’y voyez d’abord que des masses sombres avec quelques
traits
enchevêtrés. Peu à peu, vous y distinguez quelque
. Quiconque l’a vu garde présent à l’esprit ce masque inoubliable aux
traits
plus accentués que nature, ce fantôme un peu inqu
enante énergie, la vision qu’il a voulu rendre. Mettre en saillie les
traits
caractéristiques d’une figure humaine pour en por
e tout le printemps dans une fleur et toute cette fleur dans quelques
traits
. Est-il besoin de démontrer qu’il n’y pourra réus
alistes en apparence, qui ne nous présentent que des personnages, aux
traits
vulgaires dans un milieu presque trivial, nous do
mple une belle image dans son livre ! Qu’a-t-il devant lui ? Quelques
traits
noirs sur du papier blanc. Mais son œil visionnai
pas adoptée par mode, mais par goût personnel, n’est-elle pas déjà un
trait
de caractère ? Selon qu’elle sera choisie dans de
ent toute faite, à l’accentuer. Voyez le François Ier de Titien, aux
traits
si puissamment sensuels, au costume somptueux ; à
eux, de coloré, des figures aux teintes nettes et vives, cernées d’un
trait
précis. Sur la couverture du poème de Rodenbach,
petites taches, ni comme lavé de teintes plates, ni comme cerné d’un
trait
noir. Donc ces diverses façons de représenter un
pour y réussir. Il marquera par exemple le contour des objets par un
trait
. Ceci est déjà une invention ; la ligne n’est pas
tte des objets et en établir la masse. Il indiquera le relief par des
traits
enveloppants ; mais si ces traits sont expressifs
sse. Il indiquera le relief par des traits enveloppants ; mais si ces
traits
sont expressifs de la forme et à ce titre peuvent
mbres par des hachures visibles, ou par un pointillé, ou par quelques
traits
parallèles ; mais ceci est une façon d’exprimer q
mière vue comment il peut s’établir une analogie quelconque entre des
traits
parallèles tracés dans tel ou tel sens et du vert
s tracés dans tel ou tel sens et du vert ou de l’orangé. Pourtant des
traits
horizontaux, qui s’accordent mieux que les autres
de plus doux qui les rend propres à exprimer les teintes neutres. Des
traits
verticaux au contraire, ayant quelque chose de pl
ne se répète pas. On ne trouvera pas deux hommes qui aient les mêmes
traits
et le même teint, deux chênes qui aient leurs bra
table, moins que cela, pour donner correctement un coup de lime ou un
trait
de scie, il faut des années d’apprentissage. Ce s
tive où il ne fait encore que méditer, le crayon en main. En quelques
traits
il a dessiné le croquis sommaire de l’objet qu’il
’un effort de vision mentale il la projette sur l’objet, la fixe d’un
trait
de crayon, la contemple pour juger de l’effet, la
ats de préparation. C’est le plus souvent un premier projet, quelques
traits
presque informes jetés sur le papier au moment où
, nous nous sommes exercés à interpréter les jeux d’expression et les
traits
de physionomie, en général nous procédons par int
rions dire quel est précisément le changement qui s’est fait dans les
traits
. Essayons-nous de reproduire par le dessin le jeu
à l’œuvre, ils ne savent rien de ce qu’ils vont faire. Ils jettent un
trait
au hasard, le continuent avec ce sens acquis de l
vague qui s’est présentée d’abord à leur esprit ils lancent quelques
traits
qu’ils reprennent ensuite, ajoutant, modifiant, s
ement à l’unisson. Dès lors mon dessin s’achèvera tout seul. À chaque
trait
de son visage que je dessinerai, je sentirai tres
au moins la mimique, si bien qu’il a fait passer quelque chose de ses
traits
dans le masque qui se modelait sous ses doigts. P
mperceptibles tâtonnements qui sont comme autant d’expériences, va au
trait
qui lui rend le mieux le sentiment voulu. S’il ar
a cet idéal. Si nous avons trop souvent sous les yeux des visages aux
traits
grossiers, des corps lourds et mal bâtis, notre m
es de détail, quelque correction subtile portant sur l’épaisseur d’un
trait
. Il repassera sur les mêmes lignes, leur donnant
més dans le sens de l’idéal ascétique ; les visages peuvent avoir des
traits
vulgaires ; l’exécution même est parfois gauche,
ilhouette caractéristique des objets et des animaux est dessinée d’un
trait
si sommaire et si juste en même temps, ou bien en
ppe d’un coup d’œil, décide de sa forme, et résolument l’exprime d’un
trait
. N’y a-t-il pas quelque chose de vraiment génial
(ex. : les compositions décoratives de Mucha). Appuyant ainsi sur le
trait
, le signalant à l’attention, il sera naturel qu’o
e qu’il y a de vraiment caractéristique dans la forme de l’animal, le
trait
qui en marque la silhouette, a été reproduit d’ap
ils de la crinière ? Il en a simplement indiqué la masse par un grand
trait
régulier. Quant à la saillie des muscles, il l’a
les saisir. Mais leur importance se marque encore mieux par un autre
trait
. Ce n’est pas nous qui les arrangeons pour la com
ls sont eux-mêmes beaucoup moins nombreux, puisque forcément tous les
traits
qui distinguaient chaque individu des autres ont
la persistance fait l’individu. Si dans ce faisceau on omet tous les
traits
personnels, le reliquat est la race, c’est-à-dire
représentations diffèrent du tout au tout. Et cependant elles ont un
trait
commun ; grâce à cette communauté, le nom évoqué
ts très éloignés, démêler des analogies très délicates, constater des
traits
communs entre des choses très dissemblables, form
e manifeste par des rapports fixes, par des retours subits, par mille
traits
incontestables, et l’idée de la feuille, dégagée
odèles I Une autre classe d’idées générales présente d’autres
traits
et se forme par un autre procédé. Ce sont celles
ée. Y a-t-il quelque part un groupe d’unités réelles auquel s’adapte,
trait
pour trait, ce groupe d’unités mentales ? C’est l
l quelque part un groupe d’unités réelles auquel s’adapte, trait pour
trait
, ce groupe d’unités mentales ? C’est là une quest
ce réelle d’un tableau noir ou d’un papier blanc, le mince tracé d’un
trait
de craie ou d’encre, la très petite tache que lai
nous la retranchons, et, sans efforts, nous en venons à considérer le
trait
comme une ligne. — Le tableau et le papier étant
le papier comme de vraies surfaces. — De cette façon, le tableau, le
trait
étroit, la petite tache de craie deviennent des s
l’œil même attentif ne parvient pas à en démêler exactement tous les
traits
. Y a-t-il dans la nature des constructions physi
fut épuisé par mille tableaux déja faits. Ils ont sçu l’orner par des
traits
de poësie nouveaux, et qui paroissent néanmoins t
n mort sortant du sepulchre, sans tirer de l’apparition de ce mort le
trait
de poësie, que Monsieur Coypel en a tiré. Mais c’
ui fait rencontrer dans la composition de ses fables, une infinité de
traits
qui paroissent si naïfs et tellement propres à so
é à être vu de loin. On le peint à grandes touches, on en exagère les
traits
. Riccoboni, ce chef de troupe de comédiens, &
i, en certaines occasions, est le dernier effort du sentiment ; mille
traits
vraiment sublimes, mais gâtés, selon quelques cri
des tons trop familiers, avilissent la dignité de la chaire. » A ces
traits
peut-on ne pas reconnoître la plupart de nos préd
noble, pleine de chaleur, d’intelligence & de force. Il avoit des
traits
uniques. Certains vieillards frémissent encore au
plus dans un prédicateur, sont une expression noble & vraie, les
traits
du visage, une belle prononciation, un débit aisé
par le vers précédent ?… Les tourterelles se fuyaient. Ce sont de ces
traits
qui valent un tableau tout entier. Il paraît, par
r fîtes, seigneur, En les croquant beaucoup d’honneur. Puis vient ce
trait
de satire contre l’homme et contre ses prétention
sse ; les autres, parce qu’ils étaient contens de sa mort. C’est à ce
trait
et à quelques autres de la même espèce que La Fon
ur la fin : Sans que l’effet aux promesses réponde. Ce sont là de ces
traits
qui n’appartiennent qu’à un grand poète. Fable
peinture de mœurs qui est encore fidèle de nos jours ; et ce dernier
trait
: Pour se faire annoncer ce que l’on desirait, dé
e espèce d’avantage qui permet à l’imagination de supposer à tous les
traits
qui la captivent, l’expression qu’elle souhaite,
prouver la certitude d’avoir aimé un objet indigne de soi. Ce funeste
trait
de lumière frappe la raison avant d’avoir détaché
s’élance vers l’image qu’on s’était créée ; on s’adresse à ces mêmes
traits
qu’on avait regardés jadis comme l’emblème de la
ois avaient tracé les serments les plus sacrés de l’amour, gravent en
traits
d’airain que vous avez cessé d’être aimé ; alors,
u’il est heureux souvent par l’objet qui vous rappelle le moins ; les
traits
de sympathie sont restés en vous seule, leur rapp
beauté n’ayant jamais une supériorité certaine, le charme de nouveaux
traits
peut briser les liens les plus doux du cœur ; les
là. En effet, la nature ne nous montre que des masses lumineuses ; le
trait
n’existe pas en soi et suppose l’effort de l’homm
ambiant, — je ne prétends pas donner cela comme une découverte ; — le
trait
implique un geste caché. Si nous examinons les fo
je veux désigner la pose stable et harmonieuse ; composée, certes, de
traits
subjectifs, elle nie chacun d’eux en leur opposan
ont identiques ; mais les deux œuvres différeront par les qualités du
trait
et par le coloris. Remarquons enfin ceci : les ra
rable au songe qui les fait aimer par-dessus tout. Il en est dont les
traits
matériels s’adoucissent jusqu’à disparaître, mais
immédiatement autour de lui ; sans la copier, en la résumant par des
traits
significatifs, c’est dans la vivante nature qu’il
ul éloge que l’on puisse lui donner. V. 33. J’en crois voir quelques
traits
, mais leur ombre m’abuse. Il ne faut pas voir qu
elques traits, mais leur ombre m’abuse. Il ne faut pas voir quelques
traits
de la moralité d’un Apologue, il faut voir l’imag
uvaise humeur attachée à ce défaut. Mais nous avons déjà vu plusieurs
traits
sanglans de satire contre l’humanité : et ce dern
V. 77. Car, à l’égard du cœur, il en faut mieux juger. C’est-là un
trait
charmant d’amitié, de ne pas croire à l’oubli, au
yant que l’on soit mort. Mais ce qui est au-dessus de tout, c’est ce
trait
de poésie vive et animée, qui suppose que des arb
le mot de Charles II à madame Harvey : V. 63…. Qu’il aimait mieux un
trait
d’amour, Que quatre pages de louanges ; Ce mot s
e n’est plus un homme percé d’une métaphore, mais un homme percé d’un
trait
réel qu’on aperçoit. La première fois que vous re
iter dans les antres de Vulcain, au milieu des Amours qui forgent des
traits
, et que vous verrez ce dieu blessé au milieu du c
its, et que vous verrez ce dieu blessé au milieu du corps d’un de ces
traits
, par un petit Amour insolent, vous me direz l’eff
st raconté avec charme, poésie et vérité, hors pourtant deux ou trois
traits
qui déparent ce gracieux tableau. Ainsi, à côté d
ontenir. En ce qui est de cette mère de Charlotte, c’est à la fois un
trait
de mauvais goût et l’indice d’un cœur médiocremen
ement touché. La fin de l’épisode de Charlotte est gâtée par d’autres
traits
de mauvais goût encore et de fatuité. Il se deman
i présentant ses deux enfants, serait belle et touchante, si quelques
traits
non moins choquants ne la déparaient. Il se fait
parole toutefois est ingrate et fausse. Eh ! quoi ? il supprime d’un
trait
tant de femmes tendres, dévouées, qui lui ont don
mbres d’élite, et venez dire à l’ingrat qu’en vous rayant toutes d’un
trait
de plume, il ment à ses propres souvenirs et à so
du cœur des femmes, il se sert de ce moyen pour lui lancer un dernier
trait
, pour l’émouvoir et la remuer davantage. Il se re
ose de plus vif et de plus animé qu’il ne nous semble aujourd’hui. Le
trait
malin, proverbial, les alliances heureuses de nom
on maintien remplis de grâces. Son air est d’une souveraine. Tous ses
traits
annoncent un grand caractère. Son col est élevé e
is causant avec Jean-Jacques Rousseau ou sur son compte. C’est un des
traits
curieux de la vie de Rulhière et l’un des témoign
de ma maison, qu’ils auront dit pis que pendre de moi. À ce dernier
trait
un peu chargé, ne dirait-on pas que c’est déjà le
outait pas, ajoute Rulhière, qu’il venait de m’en fournir le meilleur
trait
. Et comme le visiteur ne sortait pas assez tôt :
en tout ceci comme un homme qui cherche partout trop visiblement des
traits
et des embellissements pour l’ouvrage qu’il compo
pas. Rulhière, vers le même temps, put retrouver quelques-uns de ces
traits
de méfiance dont il prenait note, dans un Roussea
utes les défenses qui préviennent les objections et qui émoussent les
traits
de la satire. De sorte qu’ils ont besoin, pour vo
e soi-même lui inspirera une intrépide jactance qui éclatera dans ses
traits
et dans ses inflexions, à travers les dehors de l
; mais, perdant peu à peu de la rudesse qui la défigurait encore, ses
traits
se dégrossirent, et son langage, qui blessait nag
ue, tranchant sur le tout, ne fait nulle difficulté de condamner d’un
trait
de plume le poète et la nation grecque. S’aperçoi
Grèce : ils avaient la clef de tout, et ils admiraient cet arsenal de
traits
satiriques, d’épigrammes vengeresses, qui ne tend
ssemblant qu’à tel ou tel homme seraient passés avec lui ; mais leurs
traits
généraux les rendent impérissables ; car notre La
un véritable auteur comique dont la seule plume a souvent effacé d’un
trait
les bizarreries qui défiguraient la société ! S
ulgente sagesse et de la conscience scrupuleuse de ses jugements : un
trait
unique dans la vie des hommes, toujours aveuglés
lus altière, la plus basse, la plus ingrate, et la plus changeante de
traits
, d’allure, de langage, de titres> et de maître
ses, tant de figures incohérentes, disparates, ne lui offrent plus de
traits
fixes et décidés ; mais des grotesques, trop mobi
les méchants prenaient occasion de ses discours, pour en diriger les
traits
sur les objets de leurs propres inimitiés, et ven
ce modèle ? Vous l’applaudiriez, peut-être, si le dialogue, plein de
traits
vifs et serrés, en était aussi mordant que celui
es ridiculisés des personnes ou des choses que l’on critique ; 6º les
traits
du dialogue seront comiquement outrés pour s’acco
et il ajoute malignement qu’il coûte quatre oboles ; dénonçant par ce
trait
la cherté de tout, indice de l’indigence du peupl
, les questionna sur Aristophane, et sur les sujets ordinaires de ses
traits
satiriques, ajoutant que ses conseils tendaient a
on le premier aïeul de Grandgousierf sur l’arche de Noé. C’est par ce
trait
qu’il ouvre son livre. La naissance de Gargantua,
tte multitude de bons mots qui partent comme des flèches aiguës ; ces
traits
qui percent d’outre en outre et de tous côtés à l
al de folie et de convention. Ajoutez à ce ressort la promptitude des
traits
que je décoche de part et d’autre, ces coups de d
euple même qu’il expose à sa propre risée : il le représente sous les
traits
d’un vieillard capricieux, l’oreille ouverte à to
urs de vers, qui sortaient de la fange et des marais de Permesse. Aux
traits
perçants qu’Aristophane aiguise contre Euripide,
e en bizarres portraits « Dans chaque âme est marquée à de différents
traits
: « Un geste la découvre, un rien la fait paraîtr
r les figures du peintre ? Est-ce lorsqu’il prononce avec énergie les
traits
et les gestes des manants grossiers qu’il copie s
, des Gilles, des Scapins, des Isabelles, et des Colombines. Sous les
traits
grotesques de ces mimes, ils tracèrent la caricat
érider ? Trouve-t-on là de jolies pointes, de petites équivoques, des
traits
, et le fini précieux qui les charment ? Ils sont
ue. Examinez le Tartuffe sous cet aspect, et vous n’y trouvez que des
traits
qui caractérisent l’imposture, et qui vous appren
ses rivaux et lui : la scène entière s’écoule en une longue suite de
traits
médisants et de portraits originaux, dont le retr
isemblable ordinaire ou extraordinaire. La nature marque toujours ses
traits
plus fortement que l’art, et dès qu’il ose aller
rigani, des Arsinoés, et des Bélises. Poussez en couleur, enfoncez le
trait
le plus avant possible, chargez vos pinceaux ; à
que riant, une agréable vivacité à sa démarche, et affile si bien les
traits
qu’elle darde que leur pointe va piquer finement
ables à l’imitation et partout reconnaissables quand elle copie leurs
traits
généraux. Les poètes doivent s’attacher à ce ridi
rurent intéressés à diffamer son art et son chef-d’œuvre, et par quel
trait
de sa philosophie militante, attaquant les faux m
njouement de la satire. On veut pourtant que le ridicule ressemble en
traits
frappants pour être applaudi, mais aux vices et a
ts aux modèles du monde que plusieurs personnes s’en attribuèrent les
traits
jusques à s’en fâcher. Molière imagina donc ensui
e sens revient trois ou quatre fois en rondeau. La répétition du même
trait
annonce que Regnard comptait beaucoup sur sa gaît
i est proprement convenable. Tant qu’on ne marquera pas bien tous les
traits
, toutes les couleurs, et jusqu’aux moindres nuanc
qu’il raisonne ; mais le bon sens n’a pas le dessus, et, pour dernier
trait
de vérité, la passion l’emporte. « Je me sens là
les expressions détournées, et celles-ci marquent fortement d’un seul
trait
le ridicule de ces maris qui tympanisent leur pro
onnant prodige d’invention comique, le poignarde coup sur coup de ses
traits
de candeur et de naïveté. La frénésie d’Arnolphe
luence de sa fâcheuse étoile. Le dénouement s’accomplit par un de ces
traits
saillants du génie de Molière : Allons, dit le b
st fortement empreint sur la figure du vieil Euclion : Les principaux
traits
de ce rôle se retrouvent dans les dialogues d’Har
e faire quelques emprunts, et dont je vous annonçai qu’il portait les
traits
de ressemblance dans ses censures générales. Deux
ts particuliers, fut nécessairement réduite à ne caractériser que des
traits
généraux reconnus de tous les hommes, ou des cito
le désordre égal qu’ils jettent dans le monde. « Un ouvrage, où des
traits
généraux sont imprimés, dit Cailhava, passe les f
saillant caractère. L’habile Fabre d’Églantine eut mieux conservé les
traits
de son modèle, s’il eût songé qu’il ne faut faire
et ne souffrira point que l’on vous fasse aucun affront. » Ce dernier
trait
n’est point une saillie d’esprit, mais l’ironie p
i pouvait y manquer encore. La société lui aura sans doute offert les
traits
qu’il y devait ajouter. Mais, prenez-garde à ceci
, notant les particularités de chacun, en aura su rassembler tous les
traits
épars dans le monde ; puis, les recueillant dans
s. Elle se place au rang des caractères pareils à eux-mêmes, dont les
traits
demeurent invariables. Molière s’est bien gardé d
ez fait quand le dernier mot de ses rôles principaux était un dernier
trait
de caractère. Son avare, après avoir consenti au
ix et de leur convenance avec ceux-ci, résulte la profondeur de leurs
traits
mieux creusés, et le jeu de leur relief plus sail
evet d’Argant : sans ce caractère accessoire, ne manquerait-il pas un
trait
de perfection à la touche du rôle principal ? Que
coloris des premiers, son habileté à dessiner fortement ceux dont les
traits
sont distincts et saillants ne surpassent point s
on dans la pièce du Bourgeois gentilhomme ? Citerai-je les principaux
traits
d’Araminte, de Trissotin, et de Vadius, où le com
sion aux abus de leurs tribunaux. La pièce des Plaideurs étincelle de
traits
d’autant plus brillants qu’on est plus instruit d
elle empreinte hideuse au visage de l’impiété. C’était déterminer ses
traits
et rendre à tous les yeux l’hypocrisie la plus ha
ui l’épouvante l’interrompt et lui fait terminer son soliloque par ce
trait
risible : « … Attendez : le corps d’armée a peur
n éclairci de votre indifférence ; « Et je dois vous montrer que les
traits
du mépris « Sont sensibles surtout aux généreux e
l’Étourdi, piquant modèle en ce genre, rôle formé de l’assemblage des
traits
qui caractérisent tous les esclaves, tous les aff
lle est moins vive que l’original, dont Molière avait bien étudié les
traits
. À la vérité, Strépsiade ne fait pas ici un récit
gnorante et de petit génie. L’identité devient évidente en ce dernier
trait
: Philippe voit reparaître son père portant deux
e de M. Turcaret fini ; le mien va commencer. L’auteur, par ce seul
trait
ingénieux, offre l’image de toute cette canaille
es vicieux ou des ridicules aurait droit, en se reconnaissant à leurs
traits
, d’accuser la méchanceté du peintre. Thalie, divi
u Misanthrope de Molière : ces deux personnages lancent également des
traits
satiriques sur le monde : tous deux se montrent l
t exquis, et remarqué justement dans les notes de l’éditeur, comme le
trait
le plus heureux qui soit au théâtre. Plus on cons
magasins du vieux comique, prit dans cette pièce une quantité de bons
traits
qu’il sema dans les siennes. Son Chrysale parle d
claté dans les discours de tous ses personnages, et n’eussent semé de
traits
utiles et moraux les dialogues enjoués de ses plu
es et à se guérir de leurs manies, que le sage Molière, dont tous les
traits
d’esprit sont d’utiles avertissements, et dont to
Plaideurs, vraiment plaisante d’un bout à l’autre, ne contient pas un
trait
offensant pour la plus chaste oreille ; mais puis
raison trop froide glace le feu du dialogue, et sa règle émousse les
traits
des expressions passionnées. La verve emportée ex
ouvrages. « Voici de petits vers pour de jeunes amants, etc. Ce joli
trait
de ridicule n’est pas moins exquis que le morceau
’est à vous ; et vos ris complaisants « Tirent de son esprit tous ces
traits
médisants. « Son humeur satirique est sans cesse
il qu’elles séduisent la taille débile et pincée, et la sécheresse de
traits
et de contours ; tandis que la muse de Molière, g
nnée de cet heureux mélange ; mais elle ne le fut pas longtemps : les
traits
du style de son nouveau disciple s’émoussèrent pe
fera par jour donner cent fois au diable. « Mais on m’a dit encor un
trait
plus pitoyable : « Il se donnait les airs d’être
s expressions risibles jusqu’à la dernière originalité, il presse les
traits
qu’il lance coup sur coup, il se joue ironiquemen
eur mutine. Est-il rien de si bouffon, de si gai ? Chaque mot est un
trait
de folie, un coup de pinceau le plus burlesque du
exercée, qui prodigue avec eux une quantité de bonnes saillies et de
traits
fins. Mais on préférera toujours la force comique
on père ? « — Mais où dormirez-vous, mon père ?« — À l’audience. Ce
trait
de dialogue vaut le meilleur discours suivi : voi
la gaîté de ses répliques ; on n’y peut reprocher qu’une profusion de
traits
parmi lesquels échappent quelques pointes et quel
exagération, les physionomies nobles et franches des héros que leurs
traits
simples et leur naïf langage enlèvent au genre tr
e. Paroles dictées à dessein de marquer son caractère par le dernier
trait
; paroles dont l’auteur n’a pas voulu que l’inten
qui sacrifia tout aux intérêts de l’état et du ciel offensé. Tel est
trait
pour trait le caractère d’un imposteur consommé d
ia tout aux intérêts de l’état et du ciel offensé. Tel est trait pour
trait
le caractère d’un imposteur consommé dans son art
e poète n’empêchent point que la peinture de l’imposteur ne porte des
traits
généraux dans lesquels on reconnaît encore les fo
riée malignement : « Je crois que de madame il est, ma foi, jaloux.
Trait
exquis de sa sagacité qui fait pressentir la cond
âtier son faux dévot de la main du roi, afin de signaler par un grand
trait
que les religieux hypocrites, inattaquables il es
en même temps qu’il nous présente le caractère de l’imposteur par les
traits
les plus forts, il renoue l’intrigue prête à fini
lséant de la part de Dorine, qui par là couvre cet homme d’un nouveau
trait
de ridicule pour le faire mieux haïr. Ailleurs, l
que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les
traits
dont on peint celle-ci défigurent celle-là. Ce s
par vos propres allusions en vous faisant à chacun l’application des
traits
de l’imposteur démasqué. De quel droit damniez-vo
cabale œcuménique de l’hypocrisie, dans un tableau qui, représente en
traits
profonds, ineffaçables, une maladie universelle d
rs imitatif… siffle, souffle, tempête, etc. N’oublions pas surtout ce
trait
qui donne tant à penser : … Fait périr maint bat
it le lièvre. V. 34…. Et que serait-ce Si vous portiez une maison ?
Trait
admirable ; la tortue non contente d’être victori
la discorde, parce qu’il n’y avait point de couvent de filles, est un
trait
imité de l’Arioste, qui la loge chez les moines ;
uve ; ce vers : Le deuil enfin sert de parure ; Et enfin le dernier
trait
: Où donc est le jeune mari ? On ne sait ce qu’
que l’artiste s’assujettit à la pureté, à la précision rigoureuse du
trait
, et que le poco più ou poco meno, le trait en ded
la précision rigoureuse du trait, et que le poco più ou poco meno, le
trait
en dedans ou en dehors fait défaut ou beauté. Vou
J’ai connu un jeune homme plein de goût qui avant de jeter le moindre
trait
sur sa toile, se mettait à genoux et disait, Mon
chairs non appuyées ne se dessinent pas de la même manière, qu’ici le
trait
est rond, là comme anguleux ; et que s’il néglige
il ne conservait de la Chronique Gargantuine que les noms et quelques
traits
principaux. Le succès du nouveau Gargantua égala
it rancune des persécutions du couvent de Fontenay-le-Comte. Mais ses
traits
ne touchaient qu’aux abus et n’allaient point jus
de tout, il y avait compris l’Église, mais sans aller au-delà de ces
traits
que tous les hommes éclairés, même certains princ
st autre que Rabelais56. Ronsard, qui ne l’aimait pas, à cause de ses
traits
contre les superstitieux d’antiquité, lui en fait
on jugement. A-t-il même pris soin de conserver à ses personnages les
traits
et les proportions qu’il leur a donnés d’abord ?
belais, sur l’état politique et sur la vie économique ; ce sont mille
traits
de lumière sur notre nature, qui jaillissent du m
re chose que cet esprit français déjà antique, dont nous avons vu les
traits
dans Jean de Meung, dans les Fabliaux, dans Villo
t pas reconnaître le beau là où il ne se montre pas toujours sous les
traits
de l’honnête. C’est en premier lieu cette partie
n de Rabelais, si gai dans son poëme si plaisant dans ses satires. Le
trait
le plus touchant du caractère de Molière, c’est l
n et Bernardin de Saint-Pierre, on n’en trouve que des éclairs et des
traits
épars, sans ensemble, il faut bien que la tournur
ïeux. Ils ont ces interminables chants de bienvenue au renouveau, des
traits
çà et là d’observation naïve. Le Roman de Renart
et poitrine que fleur de lis ni fleur d’épine ; mais ce sont là des
traits
et non pas un tableau. J’excepterai pourtant la s
toresque ; on glanerait chez lui les deux ou trois vers où il y a des
traits
de la nature : les vers sur la jeune fille compar
ment chez Boileau le petit nombre de vers qui peuvent passer pour des
traits
de peinture naturelle ; on ne trouverait guère qu
et où il faut gravir longtemps avant de reconnaître quelques-uns des
traits
immortels. L’église et l’allée des Pamplemousses
son talent, et, comme il est dit dans d’illustres Mémoires où chaque
trait
porte, d’un caractère encore au-dessous de son es
t que le composé poétique et coloré de ce dont on a dans le Voyage le
trait
réel et nu. Pour n’en citer qu’un exemple, le pèl
u dans une tiède haleine. Chaque petit ensemble aboutit, non pas à un
trait
aiguisé, mais à quelque image, soit naturelle et
he heureuse. Nous aurions toujours eu à regretter d’ailleurs quelques
traits
discordants qu’il eût fallu admettre au tableau,
er dans sa gloire ; car il y avait dans l’illustre survenant assez de
traits
de filiation pour constater le rôle actif du deva
oir la parfaite conformité avec cet esprit, on en trouve les premiers
traits
aux époques les plus barbares et dans les plus gr
il arrive, trouvé une langue toute formée pour exprimer ces premiers
traits
de la vérité dramatique. Peut-être importait-il p
u’on en doit faire. Les pièces de Garnier offrent d’ailleurs quelques
traits
de sensibilité et de noblesse, dont il a tout l’h
de fidélité dans la ressemblance avec la vie. Le trop d’esprit est le
trait
de gens qui ont besoin de justifier leur passion
is passionnés et gens d’esprit. Mais, dans tout cet esprit du Cid, le
trait
le plus semblable à la vie, c’est que le devoir a
des actes dans des pièces imparfaites ; et plus tard, des scènes, des
traits
sublimes dans quinze pièces qui rappellent le Cor
nt éloignée d’un héroïsme impossible et d’une vertu ordinaire, est le
trait
commun aux principaux personnages de Corneille. C
r les grandes choses et de cette passion pour les grands hommes, deux
traits
de notre caractère national. Nous aussi nous somm
impuissance de s’y soutenir. Voltaire se tire de l’explication par un
trait
plaisant, qui d’ailleurs a le mérite de donner un
que la force du vers, le raisonnement, le sentiment, sinon autant de
traits
de ressemblance avec la vie ? et peut-il y avoir
que la connaissance et le sentiment profond de la réalité ; là est le
trait
par lequel l’œuvre du génie se rapproche le plus
gentille beauté : à savoir celle des linéaments bien conduits et des
traits
, desquels la verde jeunesse est coutumière de pla
côté, la dispute du chevrier et du berger, Comatas et Lacon, a comme
trait
dominant la note aigre, stridente, que racheté au
e, qui semblait si peu en être une aux yeux de Fontenelle, et dont le
trait
le plus saillant vers la fin est une épine que l’
e : il y a du Raphaël dans ce tableau. Virgile en a rendu quantité de
traits
délicats, non pas tous cependant. Daphnis, l’aima
le sens, je presse la nuance, et j’avertis que ce n’est pas tout. Les
traits
qui suivent nous sont connus par Virgile, qui les
soir. Notez encore qu’il n’est pas indifférent chez Théocrite que ce
trait
se trouve dans la bouche de Ménalcas ou dans cell
chevrier reprit avec un doux sourire… » Arrêtons-nous un moment à ces
traits
vivants de caractère ; nous savons dès l’enfance
ycidas, avec ce rire aimable qui ne l’abandonne jamais et qui fait le
trait
saillant de sa physionomie, lui donne en cadeau s
llon, nous donne une bien jolie chanson de ce dernier, et dont chaque
trait
se sent de la nature du personnage. En voici un c
n ; et quant à ta manière, je ne la puis rendre. On trouverait de ces
traits
de grâce amoureuse dans presque toutes les idylle
plaie odieuse du fait de la grande Cypris, qui lui avait enfoncé son
trait
dans le foie. Mais il sut trouver le remède, et,
ne taureau, plus dure que le raisin vert. » Après une longue suite de
traits
plus ou moins naïfs et passionnés, ou même spirit
is qui a sa place entre l’ode de Sapho et l’Ariane de Catulle. Chaque
trait
en est de feu, et l’ensemble offre cette beauté f
complètement dans une telle femme la grâce du génie, et la beauté des
traits
de la beauté de l’intelligence : comment séparer
rais dicter aujourd’hui encore à un peintre, le ciel, le paysage, les
traits
, les couleurs, le regard, sans qu’il manquât un é
près, elle était accomplie. Sa tête et le port de sa tête rappelaient
trait
pour trait en femme celle de l’Apollon du Belvédè
était accomplie. Sa tête et le port de sa tête rappelaient trait pour
trait
en femme celle de l’Apollon du Belvédère en homme
urore du Guide, par toutes les grâces du jour. Elle y respira à longs
traits
partout l’enthousiasme qu’elle y répandait elle-m
e cœur d’une mère se lisait dans sa physionomie fiévreuse et dans ses
traits
pâlis. Ce fut l’occasion de quelques vers que je
attrait ; ils lui en firent un éloge qu’ils supposaient déjà gravé en
traits
plus profonds dans son cœur. Le comte d’Artois le
e grande mère pour un fils, elle aurait eu le lait des lions ; car le
trait
dominant de son caractère, c’était l’héroïsme.
veux étaient aussi touffus et aussi blonds, ses bras aussi beaux, ses
traits
aussi fins, le regard aussi resplendissant de lum
es joues, un éclat plus vif de ses yeux, un repos plus visible de ses
traits
, un timbre plus naturel de sa voix, me remplissai
liste impartial prennent le dessus : on trouve chez La Bruyère de ces
traits
qui ne s’expliquent que par le respect de la natu
les figures ; il use surtout de l’antithèse, tantôt ramassée en deux
traits
rapides, tantôt développée en vastes membres symé
excellemment, sa forme préférée, c’est le style aiguisé, incisif, le
trait
rapide et qui perce : on n’a pas de peine à passe
Bourgogne, pour le détourner de les imiter, eurent-ils tous quelques
traits
du grand roi : les ennemis intérieurs et extérieu
de la légende. Saint-Simon, qui l’a connu, a démêlé admirablement le
trait
essentiel du personnage : de sa gravité d’évêque,
gogne et les lettres de direction de Fénelon nous dénoncent un second
trait
de cette nature, qui n’est à vrai dire qu’une tra
reté écrasante, qui se dissimule aussitôt le coup porté. Le troisième
trait
qui enveloppe et fond les deux autres, c’est l’am
. 456. Des biens de fortune : « Arfure cheminait seule », etc. : le
trait
final, et le curé l’emporte, est entièrement obje
dans le Dialogue entre Socrate et Montaigne, la touchait en quelques
traits
supérieurs et comme aurait pu faire un Saint-Évre
sièges qu’il entreprend, il se dit qu’il peut attendre. Pour quelques
traits
vraiment jolis et fins qu’on rencontre dans ces l
arties supérieures. Après l’exposé lumineux des systèmes, après maint
trait
de biographie touchant et simple, de quelle maniè
sur le mariage clandestin d’une prétendue cousine, offrent encore un
trait
caractéristique de cette jeunesse de Fontenelle.
nce, et parfois avec indélicatesse, sur cette situation équivoque. Un
trait
vif, léger et malin, serait pardonnable ; mais qu
a vie avec lui et qui fut son exécutrice testamentaire. Eh bien ! les
traits
essentiels qu’elle assigne à cette nature d’excep
t à rien. Tout ce qui n’était pas une idée neuve en réfléchissant, un
trait
piquant ou une épigramme en causant, ne l’intéres
as ce troisième, et même, à vrai dire, personne ne l’est, puisque les
traits
sont assez généraux pour convenir à deux ou trois
ces trois portraits, et où vous auriez, m’a-t-on dit, trouvé quelque
trait
offensant, une lecture un peu moins prévenue vous
voir qu’il ne s’agissait plus des trois portraits précédents, mais de
traits
nouveaux s’adressant à d’autres caractères qui ne
me fournissent jour à un sonnet neuf, à un mot à bien encadrer, à un
trait
heureux dont j’accompagne un sentiment intime, je
s sont les premiers écrits où l’esprit français se soit reconnu à des
traits
certains, où la langue des ouvrages durables se s
ue l’a subie, elle a su l’accommoder à ce besoin de clarté qui est le
trait
distinctif de l’esprit français. Tout d’ailleurs
n n’y peut guère changer, même pour perfectionner, sans péril ; et le
trait
des gens du marquis, « qui commencèrent à laisser
des formes déjà parfaites, et qui ne changeront pas. Il y a d’autres
traits
du même genre, quoique en petit nombre, dans ces
se trouverra ou fons de la mer3. » Il est fort douteux que ce dernier
trait
soit une réminiscence classique de l’Illli robur
marquer entre ces deux monuments, et ces différences sont de nouveaux
traits
de l’esprit français, de nouveaux progrès de la l
it les lacunes des témoignages ; il complète une description dont les
traits
généraux lui ont été fournis : on lui avait donné
oloirs et povoirs ensamble A son pourpos souvent faloient8. D’autres
traits
de ses mœurs lui sont communs avec les hauts seig
n cœur banal sur tous les grands chemins ? Je le croirais à plus d’un
trait
de ressemblance entre la pièce d’où sont tirés ce
trop tôt pour la France. Mais le mérite particulier de Froissart, le
trait
auquel s’est reconnu l’esprit français, c’est d’a
qui tournoit à grand playe à ses pays et subjects, etc… » Ces grands
traits
, dont le sens et la concision sont d’un écrivain
de Ciceron, sont autant de morceaux d’éloquence, où respire, sous des
traits
mâles, le véritable génie de Rome. L’historien n’
fonds d’érudition à ces vieux sermonaires. La plûpart sont pleins de
traits
d’histoire, de pensées de philosophes, d’imaginat
es termes dans le sens qu’on y attache d’ordinaire. Il y a peu de ces
traits
qui peignent d’un mot, de ces expressions de géni
ouvent répétés, & par des mots bas & communs. Il y a quelques
traits
qui choquent, & qui marquent un esprit assez
res agréables, des portraits brillans, des descriptions fleuries, des
traits
saillans, des chûtes épigrammatiques, des cadence
les plus intéressantes de la Religion, en 2. vol. in-12., offrent des
traits
brillans, de belles périodes ; mais l’auteur (le
outenu ; il est cependant plus rempli de ces grands sentimens, de ces
traits
hardis, de ces figures vives & frappantes qui
st touchant & onctueux. On y rencontre quelques-uns de ces grands
traits
dignes des beaux jours de l’éloquence françoise ;
le Dictionnaire apostolique, moins de choses inutiles, & plus de
traits
d’une véritable éloquence. D’ailleurs le livre du
ures, douce & insinuante dans les autres, & toujours ornée de
traits
ingénieux & délicats. Le style en est pur &am
s pleines de chaleur, par quelques vérités courageuses, & par des
traits
mâles qui paroissent avoir plu généralement. On d
Chapitre septième § I. Influence du gouvernement de Louis XIV. —
Trait
de ressemblance entre ce gouvernement et l’état d
iècle de Louis XIV. § I. Influence du gouvernement de Louis xiv. —
Trait
de ressemblance entre ce gouvernement et l’état d
grand, majestueux, et toutefois très naturel194. C’est là le dernier
trait
, et la perfection même des qualités de la personn
té de son éducation lui rendait ce secours nécessaire ; mais c’est le
trait
d’un caractère droit et d’un esprit excellent, no
s qui ont paru sous son règne. Chaque chef-d’œuvre réfléchit tous les
traits
de l’idéal. L’amour de la vérité, la grandeur dan
lles années. Le théâtre n’eut pendant longtemps qu’un idéal, dont les
traits
sont répandus dans tous les poèmes dramatiques d’
e l’opinion. A aucune époque l’amour n’a été mieux peint, ni sous des
traits
plus nobles et plus touchants. On en avait pris l
longue intervention de l’Espagne dans nos affaires, tel est le double
trait
qui caractérise la société française pendant la m
l’esprit s’y étaient assez développés pour offrir à l’observateur ces
traits
généraux auxquels l’humanité se reconnaît dans to
qu’à ce moment unique la société française réunissait tous les grands
traits
de toute société civilisée, tous les rapports des
personnage héroïque qui lui servait d’idéal réunissait les principaux
traits
des hommes à qui Dieu a donné l’empire sur les au
sa gloire. Les classes, en se mêlant ainsi, ne perdirent aucun de ces
traits
propres à chacune, dont l’ensemble forme la physi
t national, parce que tous les rangs s’y reconnaîtront toujours à ces
traits
généraux qui les distinguent et les unissent. Qu’
nt Louis XIV honora Boileau en s’honorant lui-même, est marquée de ce
trait
particulier qu’elle s’adressa encore plus à l’hom
uerelles, afin de garder le droit d’aimer les personnes. C’est par ce
trait
que se distingue, entre tant de figures imposante
scrupule de discipline ecclésiastique lui ait caché un des plus beaux
traits
de la grandeur de Louis XIV, qui est d’avoir aimé
du mélange de sa vivacité unie à la sensibilité du cœur, naissent ces
traits
vigoureux qui impriment tantôt le ridicule, tantô
surdité d’un Ouvrage : tantôt plein de force & d’énergie, un seul
trait
parti de sa plume devient le fléau du vice &
ompeux, de plus vif, de plus pittoresque ? N’en trouve t-on pas mille
traits
dans son Art poétique, où il a eu le talent de ré
on sur l’aridité des préceptes, d’enrichir les détails de quantité de
traits
, dont le moindre annonce l’Homme de génie ? Ce se
ontraste de l’idée et de la forme ? Et que l’idée serait terne, si le
trait
satirique n’avait l’ample ouverture de l’alexandr
re-Dame. Sorti de son logis, il emmagasinait dans sa mémoire tous ces
traits
qui font la physionomie de Paris, tout ce qui éto
chanceté, relevée tout au plus d’une pointe de gaieté malicieuse : le
trait
est un peu appuyé, sans devenir une charge. Compa
a ri de leur ladrerie, avec tout le quartier. Voyez la netteté de ces
traits
, quand Mme Tardieu réforme sa maison : Le pain b
s qualités et leurs rapports : il est dans le coup de crayon, dans le
trait
qui accuse un contour expressif, dans le rendu do
et de couleur. D’autres fois, le poète ne peut se tenir d’ajouter un
trait
plaisant à l’image qu’il évoque : c’est comme une
ne d’une main molle et développe languissamment son thème. Soudain le
trait
devient plus net et plus vigoureux, la couleur pl
encieux, je veux dire la grâce et la délicatesse qui en déguisent les
traits
les plus grossiers, et permettent de s’en amuser
Comines et Villon. La grâce et la délicatesse sont, au contraire, le
trait
original et le charme de l’Heptaméron. Quelques s
i ne sont pas les moins piquants de l’Heptaméron, où elle poursuit de
traits
perçants la débauche des moines, leur orgueil, le
mer si haultement indiquerait en effet un amour inégal, et le dernier
trait
, Quelque doulceur de quoi vous soyez pleine, si
t dû lire dans le texte même : Turpe senilis amor. Il y a beaucoup de
traits
communs dans la vie de Marot et celle de Villon.
it vivre les poésies de Marot. De quel autre nom caractériser tant de
traits
si justes et si enjoués, dont elles sont semées :
r du plus grand nombre. Nous nous reconnaissons dans Marot à d’autres
traits
encore. Ainsi rien de plus national en France que
e par conséquent la définition était incomplète. En effet, combien de
traits
vraiment éloquents qui n’ont pour but que d’émouv
du génie qui prend l’essor ; leur unique usage est d’empêcher que les
traits
vraiment éloquents ne soient défigurés par d’autr
âme, et que l’autre aurait eu besoin qu’on le lui suggérât. Aussi les
traits
vraiment éloquents sont ceux qui se traduisent av
e d’être approfondie. L’éloquence ne consiste proprement que dans des
traits
vifs et rapides. ; son effet est d’émouvoir vivem
sent ; et pourquoi n’y aurait-il pas dans un discours d’éloquence des
traits
uniquement réservés aux seuls hommes dont l’orate
d’élévation ou de véhémence, qui n’exigent qu’un coloris mâle et des
traits
forts et marqués ; la finesse d’expression dans c
; on le voit surtout par un passage de Cicéron1, où en rapportant le
trait
éloquent d’un tribun du peuple, qui invoquait les
olière. Il avait pris, tour à tour, à la volonté des gens, les nobles
traits
d’Alceste, la mine d’aigrefin de Mascarille, le v
t ce qu’un mortel peut se donner avec de l’argent ? Je n’aime pas ces
traits
qui conviennent également à deux conditions très
le lui conseille honnêtement. Oh ! non, répond-il, C’est un dépôt.
Trait
charmant, le sublime du genre. L’argent du jeu !
le seul sacré ; le joueur n’a de devoirs qu’envers son gain. Quelques
traits
de plus de cette force, et le joueur serait un ca
t ni des types ni des individus. Enfants de sa bonne humeur, quelques
traits
d’observation juste, sinon profonde, les font par
les choses de bon sens, presque sœur de la langue de Boileau dans les
traits
de satire contemporaine, la langue de Regnard dan
, que l’argent donne toutes les qualités dont il tient lieu. C’est un
trait
de génie d’avoir entouré Turcaret de fripons ; la
Glorieux, demande un parterre d’enfants, quoiqu’il n’y manque pas de
traits
justes et délicats, dont les parents peuvent fair
. Vrais valets de comédie d’ailleurs, copiés sur ce type, mi-parti de
traits
de convention et de traits de nature, que Molière
’ailleurs, copiés sur ce type, mi-parti de traits de convention et de
traits
de nature, que Molière avait rajeuni. Piron suit
ul ne se croit ni Sganarelle, ni Tartufe, ni Alceste. Mais il y a des
traits
de tous ces caractères dans chacun de nous. Penda
-mot suffit, et pour avoir le premier talent après celui de faire des
traits
, qui est de les saisir au vol. Au milieu de gens
pour la foule. Les sensations m’accablent… Il est des moments où les
traits
de mes amis, de mes parents, un lieu consacré par
n centre de gravité mobile, comme l’est toujours celui de la vie. Les
traits
caractéristiques de la littérature des détraqués
je la serre entre mes bras, je la couvre de baisers303. » Le deuxième
trait
de la littérature des déséquilibrés, c’est l’expr
fureur de l’autobiographie, cette tendance à noter et à éterniser les
traits
même non importants de la vie journalière, à se r
it que les centres supérieurs ne sont plus là pour la modérer. Autres
traits
essentiels. La plupart des déséquilibrés éprouven
ui ne se voit que dans les œuvres des hommes de génie ». En somme, le
trait
caractéristique de la littérature des détraqués,
orde avec le « sentiment affectif normal ». Nous allons retrouver les
traits
généraux de la littérature des détraqués dans ces
, on doit retrouver avant tout dans une époque de vraie décadence les
traits
qui caractérisent la vieillesse. Certes, si la vi
nt affaiblissement de l’esprit, mais perversion. La vieillesse a pour
trait
saillant, au point de vue biologique, le déclin d
les plus savants (comme fut Tibère) ont été des vieillards. Tous ces
traits
de l’imagination dépravée se retrouvent dans l’im
l est la diminution de fécondité dans la nation vieillie310. Tous ces
traits
et tous ces vices se retrouvent dans les littérat
ffinements, avec son mélange d’amertume et de volupté. II. — Un autre
trait
des décadences, comme nous l’avons déjà dit, c’es
de Lamartine peut venir se représenter à nous, dès le début, sous ces
traits
d’une chronologie complaisante et adoucie. Lui, h
de l’Empire. Le Napoléon des dernières années y est parfois avec des
traits
où M. de Lamartine a combiné son style nouveau et
ire à la menace. Son menton solide et osseux portait bien la base des
traits
. Son nez n’était qu’une ligne mince et transparen
et réellement ressemblants, on pourrait sans doute en garder bien des
traits
, et il suffirait presque toujours de réduire ; ma
été prêté à M. de Lamartine, lequel a jugé à propos d’y marquer d’un
trait
de plume (pour plus de brièveté) les passages qu’
’Enghien. Tous ces portraits séduisent à première vue, et offrent des
traits
heureux, des couleurs neuves : mais, en général,
nt introduit des scènes grandioses et pathétiques, avaient dessiné en
traits
saisissants les caractères des principaux personn
de très beaux ornements, il descendit de cheval et but deux ou trois
traits
de cette fontaine… Puis il saisit une dernière fo
urent les torrents. Ce tableau si vigoureusement tracé en si peu de
traits
s’est gravé dans l’imagination. « Roncevaux ! val
endu tombeau de Roland à Rlaye ; elle peut aussi bien leur devoir des
traits
relatifs à Roncevaux… L’auteur de la Chanson de R
it avec l’armée de Charles. Mais de ce qu’on relève dans le poème des
traits
qui indiquent une connaissance exacte, et peut-êt
a comment ils avaient pu échapper au châtiment qu’ils méritaient. Les
traits
dont les peint Einhard sont d’ailleurs exacts. Le
’il présente des confusions, est encore celui qui conserve le plus de
traits
qu’on peut regarder comme appartenant à la réalit
cles, par les mains de remanieurs qui l’ont rendue méconnaissable. Le
trait
le plus important, à ce point de vue, c’est que l
mis ; — elle y arrive au moment où le soleil va se coucher. Ces trois
traits
si précis, communs à l’histoire et à l’épopée, ne
apportèrent que l’étroit couloir s’élargissait après « environ un bon
trait
d’arbalète », et qu’on y pouvait marcher debout e
le dissuader de la redoutable aventure, en lui racontant, — notez ce
trait
, — que, « selon une écriture », un certain messir
ux le Tannhäuser : cela suppose que déjà la légende existait avec ses
traits
essentiels. À la même époque à peu près appartien
és pour lui annoncer qu’il est pardonné, arrivent trop tard. Certains
traits
, conservés seulement dans quelques variantes du L
comme les habitantes du paradis de la Sibylle. Il faut noter que ces
traits
archaïques se trouvent dans des chansons qui appa
effet, que deux légendes presque pareilles, comprenant également des
traits
forts particuliers, comme la métamorphose des hab
plus haut. Est-ce aussi en Allemagne que fut ajouté à la légende le
trait
du bâton sec qui se couvre de verdure ou de fleur
doute même dès le xiiie , ce récit devait exister en Italie avec ses
traits
essentiels. La légende du Tannhäuser, telle qu’el
vue en se frottant les yeux avec le sang qui en coula, etc. Tous les
traits
indiqués dans le récit évangélique devinrent le p
curieux récit où, pour la première fois avec une date certaine et des
traits
précis, apparaît, sinon le Juif Errant, au moins
ait habité l’Arménie sous le nom de Cartaphilus. — Enfin les derniers
traits
nouveaux imaginés par le copiste sont d’avoir dot
a été composée en l’an 1800. Nous remarquons dans cette rapsodie deux
traits
qui font aujourd’hui partie inhérente de la figur
’imagination populaire a heureusement modifié le modèle, et a créé un
trait
vraiment fantastique et curieux. Au reste, on a r
ssa le christianisme et fut nommé au baptême Buttadaeus97 ». Ces deux
traits
semblent indiquer un récit où on aurait rapproché
et qu’a traduit M. Luzel98. Ce gwerz, où ont été introduits quelques
traits
d’un intérêt spécialement breton, est pour le fon
nt de Malc paraît, il est vrai, justifié par son ingratitude, mais ce
trait
a précisément disparu des formes postérieures du
s le dialogue espagnol du xve siècle, où il n’est accompagné d’aucun
trait
caractéristique, et, jusqu’à ce qu’il se produise
héros. Ce qu’il racontait de lui-même nous sert à connaître quelques
traits
de cette légende telle qu’il l’avait évidemment a
omme le montrent d’abord une imitation persane où nous retrouvons les
traits
qui la distinguent de celle du Barlaam grec160, e
celui du livre hébreu, qui représente pour nous la version arabe, le
trait
fort important qui distingue cette version, dès l
au n’est nommé. Seulement le conte de la Disciplina présente d’autres
traits
qui l’éloignent de l’original et qui doivent être
it entre un animal et un homme. Mais le conte arménien a conservé des
traits
de l’original, qui manquent dans tous les dérivés
e forme du récit, et s’écarte de celle que nous offre Barlaam par des
traits
incontestables. Dans Pierre Alphonse et dans le l
’en écarte au contraire tellement, qu’il n’est pas aisé de relever un
trait
permettant d’établir une coïncidence ou une diver
eu sous les yeux le contre-sens de cette version, et il a conservé le
trait
, omis par elle, du contraste entre la grosseur de
t au contraire augmenter l’agrément et l’humour de l’invention par un
trait
qui lui appartient en propre. Dans les récits ori
est sans doute pas la source unique, mais auquel il a fourni quelques
traits
. Ce récit se trouve dans un des ouvrages les plus
aïsans, « et je te lairai aler ». Et lasche la main, et la masenge se
trait
seur une branche, et fu merveilles liée de ce qu’
on abrégée, dans laquelle il a notamment, et bien à tort, supprimé le
trait
de la pierre précieuse que l’oiseau prétend avoir
une grande prairie couverte de fleurs dans la belle saison ; mais un
trait
de ce genre peut bien, avouons-le, avoir été imag
vec Giovanni de Voto-a-Dio. 131. M. Morpurgo remarque à propos de ce
trait
que Giovanni se comporte ici autrement que le Jui
ns qu’il est seul à voir entre les apparences et la réalité. 132. Ce
trait
ne se retrouve pas textuellement ailleurs, mais i
t aussi dans le conte persan cité plus haut, page 232, n° 1. 176. Ce
trait
, inutile ici, est emprunté à une fable qui se tro
Bouffon plaisant. Le Poëte provincial, bien loin de se fâcher de ce
trait
, ne fit qu’en plaisanter dans les Lettres qu’il é
ujourd’hui les Vers ni la Prose de le Pays, quoiqu’on y rencontre des
traits
divertissans, préférables aux fausses gentillesse
our ses idées, la peine qu’on éprouve à se retrancher, à repousser un
trait
d’esprit ou une pensée originale, font qu’on manq
ut ornement qui n’est qu’ornement, une beauté qui n’est que belle, un
trait
d’esprit qui n’est mis que pour être spirituel, t
e soient beaux aussi, mais ce sont surtout des vers de situation, des
traits
de caractère, au lieu que les mauvaises tragédies
neille qui fait de l’héroïsme, ni Molière de l’esprit. Que valent ces
traits
: Rodrigue, as-tu du cœur ? ou : Sors vainqueu
piquante ou comique de dialogue, anecdotes amusantes, plaisanteries,
traits
d’esprit, il n’est rien qui ne pousse en avant le
mpathiser avec des opinions générales, disposition qui formait un des
traits
de son caractère, soit par cette ambition d’estim
la conserver et de retendre devint en elle une passion qui a formé le
trait
saillant de son caractère. Nous verrons en plusie
e qui avait conservé la fraîcheur de la jeunesse. Elle avait tous les
traits
du visage agréables et surtout la bouche, des yeu
ienne. À sa beauté elle joignait la grâce qui faisait passer dans ses
traits
, dans ses mouvements, dans sa parole quelque chos
etenus jusqu’à présent, si seulement je puis faire remarquer quelques
traits
échappés aux recherches et à la sagacité d’un bio
aine et si belle. Des yeux d’un bleu noir comme ceux de ma mère ; des
traits
accentués, mais adoucis par une expression un peu
clarté et tout l’amour qu’elle avait dans ses beaux yeux. Tantôt ses
traits
sont si délicats, ses yeux noirs ont un regard si
a décrit aussi la femme de trente ans, et il ne l’a pas fait avec des
traits
plus choisis et plus délicieusement disposés ; ma
r avec Lucy, sous l’invocation d’Ossian, est une jolie esquisse, d’un
trait
pur et simple ; c’est finement touché : il y a du
satin des souliers… » Ce défaut, dont je ne fais que toucher quelques
traits
, est presque continuel désormais chez M. de Lamar
c beaucoup d’art. Quoiqu’il n’ait pas eu le dessein de reproduire les
traits
de Mazarin dans ce qu’ils ont d’arrêté, de gravé,
maines, il nous a éclairé d’un reflet velouté qui nous les achève les
traits
charmants de ce ministre de la souplesse, de la g
par une particularité qui est peut-être un procédé de l’écrivain, les
traits
qui nous le font bien voir sont comme épars dans
re la frontière, mais qui revint, a dit un grand peintre dans un seul
trait
, « ramené par l’amour fidèle d’une femme et tenan
e, mais sans se fâcher ! Encore une fois, c’est le sourire qui est le
trait
de ce livre, le sourire qui entre dans le sérieux
xvie siècle. Les écrivains secondaires n’y ajoutent que fort peu de
traits
. Ils développent certains points ; ils s’attachen
lui dit à l’oreille « Ce fol icy gastera tout le mystère. » Excellent
trait
, qui atteint à la fois les chefs et les auxiliair
y reconnais la gaieté satirique de nos pères : rien n’y manque, ni le
trait
qui déchire, ni le jeu de mots qui assaisonne le
ses discours165. » C’est encore l’esprit français, non plus sous les
traits
de Panurge, mais parlant la belle langue de Garga
articulier, des religions et des sociétés diverses et composée de ces
traits
généraux et communs qui constituent l’unité de l’
avoir lu les grands écrivains du xvie siècle, il faut rassembler les
traits
qui leur sont communs, et en former une image de
bjet, voilà qu’un paradoxe sorti de quelque cerveau grec ou latin, un
trait
d’esprit, moins encore, un jeu de mots, a l’honne
rre Pithou, et les poètes Rapin et Passerat. 164. C’est du reste, un
trait
ajouté dans l’édition de 1594, On s’explique qu’i
La Fontaine n’a réussi qu’à demi. Cette fable des Lapins, malgré des
traits
charmants, est de ses plus faibles ; outre qu’on
ns cela, toute fable est un œuvre imparfait. J’en crois voir quelques
traits
; mais leur ombre m’abuse70 . La morale qui dé
n. Il est vrai qu’il ne loue nulle part la fidélité, et que plus d’un
trait
lui est échappé contre les enfants : Mais un fri
-gaulois, si vif pour tout ce qui est détail familier, fine moquerie,
trait
d’humeur, idées nées du sol et qui ne nous seraie
ses descriptions sont des états de lieux. La Fontaine décrit à grands
traits
, avec la fidélité d’une sensation renouvelée plut
amis que jaloux de le rendre à leur détracteur. Il gémit, et, par un
trait
de naïveté charmante, il se croit seul à gémir :
e croit seul à gémir : J’ai beau les évoquer, j’ai beau vanter leurs
traits
, On me laisse tout seul admirer leurs attraits.
nt plus spécialement la vérité dramatique ; Boileau s’y attachait aux
traits
satiriques, et, dans la morale, à la partie des d
i les circonstances choquantes d’efforts, de frémissements, et autres
traits
sentant la jonglerie 740, sont bien historiques,
’ouvrir la bouche ; c’est malgré lui qu’ils le reconnaissent 758. Ces
traits
sont surtout caractéristiques dans Marc, qui est
ns hésiter que des actes qui seraient maintenant considérés comme des
traits
d’illusion ou de folie ont tenu une grande place
37 ; IX, 34. L’Évangile apocryphe dit de Thomas l’Israélite porte ce
trait
jusqu’à la plus choquante absurdité. Comparez les
de la légéreté, de la finesse, des saillies d’imagination, & des
traits
de bonne plaisanterie ; mais son sel n’est pas to
er de son caractere par sa conduite, il devoit être original. Un seul
trait
fera connoître combien il s’inquiétoit peu des co
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