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1 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
s’accomplir. — Expériences des physiologistes. II. Les sensations du toucher ne sont point situées à l’endroit où nous les pla
 Applications diverses de la loi qui régit la localisation. — Rôle du toucher explorateur. — Cas où l’emplacement de la sensati
e de l’autre. — Cas où l’autre ne peut se développer. — Perfection du toucher chez les aveugles. — Exemples. VII. Conséquences
e produire aucun ébranlement nerveux40. « Si la barbe, dit Weber, est touchée légèrement en un point, par exemple sur le côté d
à l’endroit de la vue, comme les illusions des amputés à l’endroit du toucher . La couleur n’est point dans l’objet ni dans les
ntrer sa cause ou condition ordinaire, et cet endroit est celui où le toucher explorateur peut, en agissant, interrompre ou mod
lieu, on voit que ce jugement doit être toujours faux ; car jamais le toucher ne peut aller dans les centres sensitifs interrom
tout le cordon nerveux est l’antécédent normal de la sensation, notre toucher ne peut atteindre que les environs de son extrémi
f ébranlé, mais aux environs, et, en général, un peu au-delà ; car le toucher n’atteint pas à cet endroit exact. Le doigt ne va
jugement localisateur doit être vague ; car il y a des endroits où le toucher n’atteint pas, par exemple, l’intérieur des membr
ale musculaire. — Quantité de bizarreries s’expliquent de même. Si le toucher explorateur est arrêté par une éminence fixe comm
ce, quoique l’ébranlement nerveux soit beaucoup plus profond. — Si le toucher explorateur ne peut vérifier l’emplacement de deu
de pression, de saveur ne se produit que lorsque la cause extérieure touche la peau, la bouche ou le palais ; à distance, cet
ons la sensation à l’endroit, ou près de l’endroit, dans lequel notre toucher explorateur rencontre sa condition organique. — Q
tiles éprouvées au contact du point que l’organe explorateur est venu toucher , l’image associée se précise en se complétant : n
uveau-né, ses tâtonnements, l’expérience incessante qu’il fait de son toucher et de ses muscles commencent tout de suite à le c
ilets blanchâtres et mollasses qu’on appelle nerfs et que la piqûre a touchés . Il se représente sa sensation de contraction com
ière fois il voit clair, il croit « que tous les objets qu’il regarde touchent ses yeux, de même que les objets qu’il tâte touch
ts qu’il regarde touchent ses yeux, de même que les objets qu’il tâte touchent sa peau47 ». Ainsi parlaient les aveugles de Ches
e ; ils situaient leur sensation nouvelle selon les habitudes de leur toucher et appliquaient au cas nouveau l’expérience ancie
gardait le soleil à travers ses cristallins opaques, il disait : « Il touche mes yeux. » L’opération faite, le même jugement l
après, ce qu’il avait vu : « Votre tête, répondit-il ; elle semblait toucher mon œil. » Mais il ne put en dire la forme. Ce fu
a forme, de la grandeur des objets, les reconnaître. Il fallut que le toucher , lentement, par degrés, instruisit l’œil. Un des
ogé sur la figure d’un petit carton rond, répondit : « Laissez-moi le toucher , et je vous répondrai. » On l’en empêche, il réfl
ur. Quand on lui nommait celles qu’auparavant il avait connues par le toucher , il les regardait très attentivement pour les rec
le demander. Un jour, il prit le chat, qu’il connaissait bien par le toucher , le regarda fixement et longtemps, le posa par te
es ; mais je puis vous dire tout de suite ce qu’elles sont, si je les touche . » — « Elle distingua une orange qui était sur la
ait sur la cheminée, mais ne put dire ce que c’était avant de l’avoir touchée . » Au dix-huitième jour, on lui mit entre les mai
ts, selon la règle générale du système nerveux, éveille, quand il est touché , une sensation distincte. À ces trois points de v
ance et de la position des objets, sauf lorsqu’une induction tirée du toucher les situe tout contre l’œil. Sans doute on peut d
s les groupes distincts possibles de sensations que ce corps regardé, touché , expérimenté de divers côtés, peut éveiller en no
mps qu’à nous, puisqu’ils sont obligés de l’explorer en détail par le toucher . Mais, cela fait, quel que soit l’objet, une sphè
rée à la rétine, est un instrument grossier, même aux endroits où son toucher est le plus délicat. — Aux vertèbres dorsales, au
cou58, nous ne distinguons deux attouchements que lorsque les points touchés sont distants de seize à vingt-quatre lignes ; à
, à cet égard, mille ou deux mille fois plus sensible que l’organe du toucher le plus sensible. — Joignez à cet avantage les in
surface unie, par exemple une feuille imprimée ou écrite, ne donne au toucher qu’une sensation uniforme ; et la même surface do
a est vrai de tous les aveugles ; chez quelques-uns, la perfection du toucher a dépassé toute imagination. « Saunderson, le mat
up, surtout quand c’était à lui à faire, parce qu’il reconnaissait au toucher celle qu’il donnait à chaque joueur62. » Aldovran
dix ans, d’essayer ce qu’il pourrait faire encore dans son métier. Il toucha fort exactement une statue de marbre qui représen
es imprimés à l’encre, pour comprendre tout le discernement que notre toucher eût pu avoir et qu’il n’a pas64. — Ainsi l’atlas
est pourquoi, quand aujourd’hui nous situons une de nos sensations de toucher , de son, d’odeur, de saveur, c’est presque toujou
consiste en une quantité de sensations simultanées que l’éducation du toucher fait apparaître comme situées en des points disti
é. Tel est l’état actuel. — Il suit de là que, lorsque aujourd’hui je touche une table, l’objet touché doit m’apparaître non s
— Il suit de là que, lorsque aujourd’hui je touche une table, l’objet touché doit m’apparaître non seulement comme autre que m
rt des deux ébranlements nerveux correspondants. — Ainsi notre esprit touche juste en visant mal, et ce que nous disons par er
lémentaire. Ce que je puis poser à bon droit et avec vérité, quand je touche cette bille d’ivoire, c’est un groupe de rapports
e condition complémentaire. Nous annonçons que tout être sentant, qui touchera ou aura touché la bille, aura ou aura eu le group
émentaire. Nous annonçons que tout être sentant, qui touchera ou aura touché la bille, aura ou aura eu le groupe de sensations
âce à l’image associée des sensations musculaires qui conduiraient le toucher explorateur jusqu’au livre et tout le long du liv
ée des sensations de contact et de résistance qu’éprouverait alors le toucher explorateur, la tache nous semble une étendue sol
. M. de Jaager dit à la personne sur laquelle il fait l’expérience de toucher la clef électrique de la main gauche lorsqu’elle
cas rapporté par M. Nunnely, « le jeune patient disait que les objets touchaient ses yeux, et il marchait avec précaution, tenant
nt les mains élevées devant ses yeux, pour empêcher ces objets de les toucher et de les blesser ». Examination of Sir William H
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
ui. Puisque le premier but de la poësie et de la peinture est de nous toucher , les poëmes et les tableaux ne sont de bons ouvra
portion qu’ils nous émeuvent et qu’ils nous attachent. Un ouvrage qui touche beaucoup doit être excellent à tout prendre. Par
it être excellent à tout prendre. Par la même raison l’ouvrage qui ne touche point et qui n’attache pas ne vaut rien, et si la
n ouvrage excellent. Or le sentiment enseigne bien mieux si l’ouvrage touche et s’il fait sur nous l’impression que doit faire
cuté si l’objet que le poëte nous y présente, est un objet capable de toucher par lui-même, et s’il est bien imité. Le sentimen
voit laissées. Lorsqu’il s’agit du mérite d’un ouvrage fait pour nous toucher , ce ne sont pas les regles qui sont la montre, c’
onc suffisamment s’ils ont bien réussi, quand on connoît si l’ouvrage touche ou s’il ne touche pas. Il est vrai de dire qu’un
’ils ont bien réussi, quand on connoît si l’ouvrage touche ou s’il ne touche pas. Il est vrai de dire qu’un ouvrage où les reg
tre : ce n’est point en raisonnant qu’on juge des ouvrages faits pour toucher et pour plaire. On en juge par un mouvement intér
anmoins de donner des décisions sur l’effet d’un ouvrage composé pour toucher les hommes, parce qu’elles sont doüées d’un natur
par leur contenance, elles deviennent, pour ainsi dire, une pierre de touche qui donne à connoître distinctement si le mérite
aitement entendus. Le dessein de la poësie et de la peinture étant de toucher et de plaire, il faut que tout homme qui n’est pa
3 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
ux points soient identiques ; l’une est relative à la vue, l’autre au toucher . Considérons-les séparément. La première est néce
occupé par mon doigt et où il reste puisqu’il ne bouge pas. Comme le toucher ne s’exerce pas à distance, si le corps A touche
bouge pas. Comme le toucher ne s’exerce pas à distance, si le corps A touche mon doigt à l’instant α, c’est que M et P coïncid
A touche mon doigt à l’instant α, c’est que M et P coïncident ; si B touche mon doigt à l’instant β, c’est que M′ et P coïnci
P coïncident. Donc M et M′ coïncident. Donc cette condition que si A touche mon doigt à l’instant α, B le touche à l’instant
t. Donc cette condition que si A touche mon doigt à l’instant α, B le touche à l’instant β, est à la fois nécessaire et suffis
ue peut être remplie sans que le soit la seconde, qui est relative au toucher , mais que la seconde ne peut pas être remplie san
ue nous ayons constaté expérimentalement que la condition relative au toucher peut être remplie sans que celle de la vue le soi
que celle de la vue au contraire ne peut pas l’être sans que celle du toucher le soit. Il est clair que, s’il en était ainsi, n
Il est clair que, s’il en était ainsi, nous conclurions que c’est le toucher qui peut s’exercer à distance, et que la vue ne s
objet A occupait un certain point M de l’espace. Or à cet instant, il touchait mon premier doigt, et comme le toucher ne s’exerc
’espace. Or à cet instant, il touchait mon premier doigt, et comme le toucher ne s’exerce pas à distance, mon premier doigt éta
à la fin de cette série, à l’instant α′, j’ai constaté que l’objet A touchait mon second doigt. J’en conclus que ce second doig
gt sera donc en M ; et comme l’objet B est également en M cet objet B touchera mon premier doigt. À la question posée, on doit d
 ? pas le moins du monde : nous nous serions bornés à conclure que le toucher peut s’exercer à distance. Quand je dis, le touc
conclure que le toucher peut s’exercer à distance. Quand je dis, le toucher ne s’exerce pas à distance, mais la vue s’exerce
ile et en a-t-il plus que l’espace visuel simple ? C’est parce que le toucher ne s’exerce pas à distance, tandis que la vue s’e
contact de mon premier doigt et que de même, à l’instant β, l’objet B touche ce premier doigt ; mais en même temps, mon sens m
B à l’instant β sont identiques, si je constate que mon premier doigt touche A à l’instant α et B à l’instant β. Cette solutio
s α et β, ou (ce qui revient au même puisque je suppose que mon doigt touche A à l’instant α et B à l’instant β) je veux compa
éduit au minimum. Ajouterai-je que l’expérience ne nous ferait jamais toucher que l’espace représentatif qui est un continu phy
au paragraphe 2 et dont nous exprimons le résultat en disant « que le toucher ne s’exerce pas à distance », nous aient conduits
4 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
ix classes : sensations de la vie organique, du goût, de l’odorat, du toucher , de l’ouïe et de la vue. Les trois dernières sont
 Bain donne la prééminence à la vue et même place l’ouïe au-dessus du toucher . Son analyse, ample et détaillée comme toujours,
la nature du sens organique, la perception du monde extérieur par le toucher et la vue. On commence même, en France, à considé
qui ont pour objet la perception de l’extériorité et de l’étendue. Le toucher est le sens le plus général ; il est probable mêm
ions de grandeur, forme, direction, distance, situation. Toutefois le toucher , considéré comme source de ces idées, n’est pas u
nous avons à chercher maintenant, c’est jusqu’à quel point le sens du toucher contribue à notre notion fondamentale du monde ex
ain caractère vague. Mais si au sens du mouvement s’ajoute le sens du toucher  ; si le mouvement a lieu, par exemple, d’un côté
ection que l’autre162. » Les sensations combinées de mouvement et de toucher nous donnent les notions de longueur, de surface
d’une fois discuté pour savoir si le sens supérieur est la vue ou le toucher . Les deux solutions sont dans Condillac. La plupa
dans Condillac. La plupart des psychologistes ont pris parti pour le toucher , et la plupart des physiologistes pour la vue. M.
M. Bain est de leur avis ; nous avons même vu qu’il semble mettre le toucher au-dessous de l’ouïe. Sans nous arrêter à l’étude
produites par les muscles du globe de l’œil. Ici, de même que pour le toucher , la combinaison des perceptions visuelles et des
les solides. Bref, tout ce qui a été dit des sensations combinées du toucher et du mouvement, s’applique, mutatis mutandis, au
5 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
lui-même, et parce que ses circonstances sont telles qu’elles doivent toucher les hommes en general. En second lieu il est inte
qui réunisse les deux interêts ; je veux dire sur un sujet capable de toucher tous les hommes et qui plaise encore particuliere
dire, des moïens de reste de faire fortune. Quoique ce poëme ne nous touche plus que parce que nous sommes des hommes, il nou
ëme ne nous touche plus que parce que nous sommes des hommes, il nous touche encore assez pour nous attacher : mais un poëte n
s ouvrages une fortune pareille à celle de l’éneïde, qui est celle de toucher sans cet interêt qui a un rapport particulier au
voit embrassé son ennemi vaincu comme son concitoïen, a pu se laisser toucher par la peinture de cet évenement que fait Ciceron
t general et aux sujets où il se trouve, et qui par là sont propres à toucher tout le monde. Les peintres et les poëtes, je l’a
6 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
apitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments Sommaire. I. Les sensations
— Des sensations d’odeur proprement dites, il faut séparer celles du toucher nasal. — Exemples. — Et aussi celles des nerfs du
s. — Théorie générale des sens. — Tous sont des idiomes. — Le sens du toucher est un idiome général. IV. Sensations totales du
— Le sens du toucher est un idiome général. IV. Sensations totales du toucher . — Difficultés croissantes. — Raison de ces diffi
cultés. — Distinctions préalables. — Premier groupe des sensations du toucher , les sensations musculaires. — Paralysies où elle
lles manquent. — Cas pathologiques. — Second groupe des sensations du toucher , les sensations de la peau. — Paralysies où elles
sont semblables. — Trois espèces de sensations pour tous les nerfs du toucher . — Sensation de contact, sensation de température
une part ; une autre part fort considérable appartient à des nerfs du toucher , semblables à ceux qui sont répandus dans tout le
sations qu’éveillent les mêmes ondulations aériennes par les nerfs du toucher et par les nerfs de l’ouïe, c’est-à-dire, d’une p
tale de l’ouïe et ne sont pas représentés dans la sensation totale du toucher . Dans la sensation de l’ouïe, la vitesse plus ou
par les degrés d’intensité du son. Au contraire, dans la sensation du toucher , la traduction est imparfaite ; nous éprouvons se
xprimer un ordre de faits et un seul ordre de faits. Au contraire, le toucher est une langue générale appropriée à tous les suj
on total sans finesse ni précision. IV Tel est le caractère du toucher , et l’on voit que, au rebours des autres sens, se
une nouvelle voie ; avant d’y entrer, voyons, parmi les sensations du toucher , celles qui peuvent se ramener à d’autres ; il fa
sens, dit alors le malade, la forme et la consistance du corps qui me touche , mais je ne saurais dire s’il est chaud ou froid.
’est pas impossible de s’en faire une idée. « Chaque filet nerveux du toucher ne peut, dit Fick, transmettre qu’une seule et mê
d’un trou de deux à cinq millimètres de diamètre ; à travers ce trou touchez la peau, tantôt avec un excitant mécanique, comme
té. En somme, tout ce que l’observation nous montre dans les nerfs du toucher , ce sont des systèmes différents de déplacements
x ondes de l’ondulation aérienne et éthérée. — Rien de pareil pour le toucher  ; nous n’avons aucun moyen de déterminer ou de co
un de ces événements est-il réductible à l’autre ? En attendant, nous touchons les fondements de notre connaissance, et nous pou
ent un ordre spécial de faits extérieurs. Les sensations générales du toucher sont des représentants grossiers et universels, q
côté, à droite par exemple, la capacité d’éprouver les sensations du toucher , de la douleur, du froid, du chaud, du chatouille
une personne non prévenue à y promener la pulpe du doigt, elle croit toucher un corps gras ou huileux… » — Soit une table de m
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 6, de la nature des sujets que les peintres et les poëtes traitent. Qu’ils ne sçauroient les choisir trop interressans par eux-mêmes » pp. 51-56
ntion mediocre si nous les voïions veritablement. Comment serons-nous touchez par la copie d’un original incapable de nous affe
lens que l’ouvrier avoit pour l’imitation, mais elle ne sçauroit nous toucher . Nous loüons l’art du peintre à bien imiter, mais
l tableau qui nous entretienne, pour ainsi dire ; et comme il ne nous touche gueres, il ne nous attache pas beaucoup. Les pein
e la peinture, et les imitations que la poësie fait de la nature nous touchent seulement à proportion de l’impression que la cho
ent la copie me toucheroit-elle si l’original n’est pas capable de me toucher  ?
8 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
imitation qu’elle fait des sons naturels plus capable de plaire et de toucher , l’a réduite dans ce chant continu qu’on appelle
s qu’elle met en chant, doivent donc les rendre plus capables de nous toucher , parce que ces signes naturels ont une force merv
a chose imitée. Il n’est donc pas surprenant que les symphonies nous touchent beaucoup, quoique leurs sons, comme le dit Longin
le courage des combattans, et même quelquefois pour le retenir. On a touché ces instrumens differemment, suivant l’effet qu’o
’usage auquel on le destinoit. Peut-être aurions-nous étudié l’art de toucher les instrumens militaires autant que les anciens
rumens militaires, et quoique nous aïons si fort négligé l’art de les toucher qui donnoit tant de consideration parmi les ancie
oints. Comme le dit Ciceron. Comme il est des personnes qui sont plus touchées du coloris des tableaux que de l’expression des p
passion de Jesus-Christ. Cependant, l’expression d’un mot ne sçauroit toucher autant que l’expression d’un sentiment, à moins q
9 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Greuze » pp. 234-241
atisfaits de le voir concourir enfin avec la poésie dramatique à nous toucher , à nous instruire, à nous corriger et à nous invi
ique, s’écria avec une vivacité charmante : Ah, mon Dieu, comme il me touche  ; mais si je le regarde encore, je crois que je v
gendre écoute ce que son beau-père lui dit, et il a l’air tout à fait touché . À gauche de l’autre côté, un jeune garçon lui ap
on s’annonce fortement dans les plus grands. Le gendre paraît le plus touché , parce que c’est à lui que le malade adresse ses
là que ce fut son gendre qui lui apporta des aliments, et le bonhomme touché lui en témoigna sa gratitude d’une manière si viv
i l’environnent. La délicatesse avec laquelle le bas de ce visage est touché , et l’ombre du menton portée sur le col, est inco
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
ngent dans l’imagination, et qu’elles y forment ces tableaux qui nous touchent et ces peintures qui nous interessent. Toutes ces
tableau où nous voïons l’amour dépêcher ce travail. Cette image nous touche  ; mais quand elle nous est representée dans un ta
che ; mais quand elle nous est representée dans un tableau, elle nous touche bien davantage. Nous voïons alors en un instant c
contre mon sentiment, une objection dont on conclueroit que les vers touchent plus que les tableaux. C’est qu’il est très-rare
larmes. Cinquante scénes qui sont dans une tragédie doivent donc nous toucher plus qu’une seule scéne peinte dans un tableau ne
ieres de leur prêter une force nouvelle pour nous plaire et pour nous toucher . Ces trois manieres sont la simple récitation, ce
11 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
plus, nous percevons les choses comme elles sont. Je vois un chat, je touche un verre. Suivant Reid et ses disciples, le chat
s, le chat est en lui-même tel que je le vois, le verre tel que je le touche . Quand bien même ni moi, ni aucun de mes semblabl
bien même ni moi, ni aucun de mes semblables ne verrait le chat ni ne toucherait le verre, ces objets n’en resteraient pas moins a
nous donne que la figure, la position et la grandeur apparentes : le toucher seul nous donne la figure, la position et la gran
sienne. Chez les enfants, prétend-il, la vue est développée avant le toucher . Il soutient avec plus de vraisemblance, que les
este que le fameux opéré de Cheselden, qui disait que tous les objets touchaient ses yeux, soit un argument contre sa doctrine. M.
12 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
s l’hypnotisme. 2° Transmission plus conscient et plus directe par le toucher . L’embrassement. 3° Transmission par l’odorat. 4°
un système nerveux à l’autre, est augmentée au plus haut point par le toucher . Bain a le premier montré l’importance morale du
l ; nous pouvons maintenant nous expliquer mieux cette importance. Le toucher est le moyen le plus primitif et le plus sûr de m
er deux systèmes nerveux, deux consciences, deux vies. Il y a dans le toucher entre deux êtres vivants quelque chose de très se
moindre, toutes les fois que la vie entre en contact avec la vie. Le toucher est, par excellence, le sens de la vie, et c’est
ient encore de l’émotion horrible qu’elle ressentit, toute petite, au toucher d’un cadavre. C’est parce que le toucher est ains
ressentit, toute petite, au toucher d’un cadavre. C’est parce que le toucher est ainsi le sens de la vie qu’il a pris une si g
. Nous pouvons par là comprendre pourquoi, comme le remarque Bain, le toucher est toujours sous-entendu dans toutes les émotion
squ’à la manie et aux hallucinations — mêmes observations au sujet du toucher . D’après un fait rapporté par le docteur Auzouy,
t des émotions esthétiques. Un simple rayon de soleil ou de lune nous touche s’il évoque dans notre pensée les figures sourian
d’hui, c’est toujours l’homme ou le côté humain de la nature qui nous touche dans toute description littéraire ou reproduction
13 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »
nauld aux Méditations de Descartes. Ces objections, qui d’ailleurs ne touchent pas le fond de la méthode, font dire à Descartes
it pas de bonnes raisons, il en cherchait lui-même. » En tout ce qui touche la conduite de l’esprit dans la recherche de la v
à la suite de personne ? Cette explication ferait injure à Pascal. Si touché qu’il ait été de la réputation, dans ces courtes
éance dans ses découvertes, que parce qu’il préférait les vérités qui touchent l’âme à celles qui n’intéressent que le corps. Or
oublée et exaltée par le doute qui la ressaisit ; jamais médiocrement touchée . Descartes — et c’est par là qu’il est admirable
ascal croit le plus à la force de ses raisons, lisez-le d’un cœur que touche cette sublime misère, et vous verrez jusque dans
fait Descartes de Dieu, seulement pour mettre en mouvement le monde, touche à l’injustice. Mais quoi ? Valait-il donc mieux q
de cette raison sublime arrivant, par sa force et son étendue même, à toucher ses bornes, vous plaît-il moins que celui de l’in
profondeur d’esprit qui se révèle dans ses Pensées ? Dans celles qui touchent à la religion, il a vu plus loin que Bossuet, ven
’y est question que de dissidences sur des points secondaires, qui ne touchent ni à la révélation, ni à la divinité de Jésus-Chr
témérités voilées des libertins. Si je regarde celles des Pensées qui touchent à la société, aux gouvernements, à la justice, au
nt à la vérité le sérieux d’un esprit qui n’a jamais été médiocrement touché des vérités morales, et que la première ardeur d’
vivre les Provinciales de Pascal ? Le sujet même de la querelle nous touche assez peu, outre le sort commun des ouvrages de p
n corps ; quoi de plus étranger à nos idées, et qui puisse nous moins toucher  ? Pourquoi donc prenons-nous un si vif intérêt au
, si Démosthène, défendant sa ville contre l’ambition de Philippe, la touchait plus que Pascal défendant les vérités de la moral
Pascal, parce qu’il y a de tous les hommes dans l’écrivain. Je ferais toucher du doigt, dans les Provinciales et les Pensées, d
14 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Augier, Émile (1820-1889) »
ctes (1859). — Philiberte, trois actes en vers (1853). — La Pierre de touche , cinq actes, avec Jules Sandeau (1854). — Le Gend
oup l’Aventurière, Gabrielle, Philiberte ; il a fini par la Pierre de touche , ayant eu cependant encore, depuis la Pierre de t
r la Pierre de touche, ayant eu cependant encore, depuis la Pierre de touche , deux belles explosions de la nature primitive :
ure primitive : la Jeunesse et Paul Forestier. Sauf dans la Pierre de touche , le premier Augier a pris la langue des vers pour
15 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »
en matière de Bible, — ni même au point de vue seulement humain. Pour toucher à la Bible et traduire en images dignes du texte
les raisons impersonnelles et absolues. Les Espagnols disaient : « Ne touchez pas à la reine ! » Charles Ier et les Anglais : «
t : « Ne touchez pas à la reine ! » Charles Ier et les Anglais : « Ne touchez pas à la hache ! » Il faut dire aussi : « Ne touc
s Anglais : « Ne touchez pas à la hache ! » Il faut dire aussi : « Ne touchez pas à la Bible ! », qui est une reine et aussi un
e hache. Doré, qui en art a une bravoure de héros, n’a pas craint d’y toucher , et, selon moi, c’est une raison de plus pour qu’
t d’y toucher, et, selon moi, c’est une raison de plus pour qu’on n’y touche plus… C’était Turgot qui disait, je crois, à prop
16 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 17, s’il est à propos de mettre de l’amour dans les tragedies » pp. 124-131
eille donne à l’empereur Auguste dans la tragedie de Cinna, et qui ne touchera que foiblement le partisan d’Achile. Les peinture
mme qui n’est point agité par l’objet même, pourroit-il être vivement touché par sa peinture ? Comment un homme dont l’esprit
Troye. L’homme, pour qui les attraits du jeu sont sans amorce, est-il touché de l’affliction d’une personne qui vient de faire
ces agitations, que quelques écrivains nomment la fievre d’ambition, toucheront foiblement les hommes à qui leur tranquillité nat
17 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »
Critique, si c’est pour lui crier dès qu’elle les effleure : « On ne touche pas à la reine ! » Ah ! s’il y avait une reine en
 » Ah ! s’il y avait une reine en littérature, certainement qu’on n’y toucherait pas ! ou si on y touchait, ce serait pour lui bai
ne en littérature, certainement qu’on n’y toucherait pas ! ou si on y touchait , ce serait pour lui baiser la main, signe d’homma
fs de la société moderne, cette terrible nerveuse, aboutissent à lui… Toucher à cet homme central, magnétique et vibrant, qui m
entral, magnétique et vibrant, qui mit en vibration son époque, c’est toucher à l’époque entière… Jusqu’ici, ceux qui y ont tou
n époque, c’est toucher à l’époque entière… Jusqu’ici, ceux qui y ont touché s’y sont morfondus. Quoi d’étonnant ? Que pouvait
18 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
s compositions de l’accuser de plagiat. Sa scène vous attache et vous touche . Elle est grande, pathétique et violente. Il n’y
rait influé sur toutes les autres. Le célébrant au lieu d’être droit, touché de commisération se serait incliné davantage. La
les assistants. Voilà un morceau de peinture d’après lequel on ferait toucher à l’œil à de jeunes élèves qu’en altérant une seu
renoncé à sa couleur, à sa sévérité, à son caractère, pour prendre la touche et la manière de son confrère. On a placé le St B
19 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
que le sens musculaire m’en apporte la conscience. C’est dire que je touche la réalité du mouvement quand il m’apparaît, inté
e qualités, où la résistance et la couleur, — données de la vue et du toucher , — occupent le centre et tiennent suspendues, en
e sorte, toutes les autres. D’autre part, les données de la vue et du toucher sont celles qui s’étendent le plus manifestement
ue les solides sont nécessairement contigus les uns aux autres, notre toucher doit suivre la superficie ou les arêtes des objet
le de fixer le siège de la chose au point précis où nous pourrions la toucher , ses contours palpables deviennent pour nous sa l
nts ; par un processus mystérieux, notre conscience, incapable de les toucher , les traduirait en sensations qui se projetteraie
der les moments. Insistons sur ce dernier point, dont nous avons déjà touché un mot ailleurs, mais que nous tenons pour essent
es de la vue, par exemple, nous suggèrent des sensations possibles du toucher . Si les impressions de deux sens différents ne se
ndue, qui est toujours tactile, et les données des sens autres que le toucher , lesquelles ne sont étendues en aucune manière. M
n effet, avec Berkeley, que toute perception d’étendue se rapporte au toucher  ? On pourra, à la rigueur, refuser l’extension au
. On allègue, il est vrai, que la vue finit par devenir symbolique du toucher , et qu’il n’y a rien de plus, dans la perception
s indescriptible, coïncide avec le simple souvenir d’une sensation du toucher . L’association d’un souvenir à une perception pré
se meuvent. La vue constate des variations déterminées qu’ensuite le toucher vérifie. Il y a donc, dans les deux séries visuel
ie de leur contenu ; après avoir fait converger tous les sens vers le toucher , on ne conserve plus, du toucher lui-même, que le
fait converger tous les sens vers le toucher, on ne conserve plus, du toucher lui-même, que le schème abstrait de la perception
ans l’espace que dans la mesure où ils nous rappellent les données du toucher . Une psychologie plus attentive nous révèle, au c
20 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 548-551
t acquise dans la Chaire. Plus ambitieuse de plaire à l’esprit que de toucher le cœur, son éloquence est plutôt celle d’un Ecri
ommuniquer. Pour y parvenir, il doit plaire, il doit prouver, il doit toucher  ; car il ne peut rien obtenir de l’Auditeur ou du
z souvent lumineuses & toujours assez bien exprimées ; mais il ne touche , il ne remue, il n’est vraiment éloquent que par
21 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Réponse à une lettre de M. Grimm » pp. 205-206
vaise ? Les soldats qu’on voit à droite sur le fond ont la finesse de touche ordinaire à ce peintre ? Au maréchal, ses figures
d’une grande beauté et méritent mon éloge. La couleur, la finesse de touche , l’effet, l’harmonie, le ragoût, tout s’y trouve.
vraiment précieux, l’effet en est si piquant, la couleur si vraie, la touche si vigoureuse, si spirituelle, l’harmonie totale
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416
iere sur le visage. Le premier mérite du déclamateur, est celui de se toucher lui-même. L’émotion intérieure de celui qui parle
du moins autant que les regles de la grammaire, dit que l’orateur qui touche le plus, c’est celui qui se touche lui-même davan
a grammaire, dit que l’orateur qui touche le plus, c’est celui qui se touche lui-même davantage. Dans un autre endroit il dit,
ntilien exige de tous ceux qui veulent se mêler de déclamer. Elles se touchent plus facilement qu’eux des passions qu’il leur pl
23 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ernest Hello » pp. 207-235
euf dans une doctrine qui n’admet pas de nouveautés ! c’est qu’il ait touché aux choses comme jamais main catholique n’y avait
st qu’il ait touché aux choses comme jamais main catholique n’y avait touché , et qu’il n’ait pas cessé pour cela d’avoir la ma
rreau justicier, avait pourtant si bien exécuté qu’on pouvait ne plus toucher à ce cadavre. L’auteur de l’Homme l’a pris aux ma
i le mépris du monde en a bâti un dans son cœur, il n’a pas craint de toucher à des sujets qui auraient épouvanté un esprit moi
l a en lui du mystique, car le poète décuplé par le croyant finit par toucher à ce phénomène et à ce mystère qu’on appelle la m
qui ne brasse que l’humanité, il est monté jusqu’à l’hagiographe, qui touche dans ce livre aux choses surnaturelles, pourquoi,
tuitif de regard et de cet artiste de main que des physionomies. Il a touché d’un effleurement de feu trente-deux têtes de Sai
la vie des Saints. Dans son livre, il ne l’a pas écrite, mais il y a touché de manière à nous faire croire qu’il était destin
24 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Les Confidences, par M. de Lamartine. (1 vol. in-8º.) » pp. 20-34
e n’ose nommer, Vos esprits n’étaient-ils qu’étincelle légère ? Nous touchons ici à un défaut essentiel dans l’éducation de M. 
écrit. Décrire avec une si visible complaisance une personne qui nous touche de si près et à laquelle on a tant de chances de
nts détails, mille retours heureux où le poète se joue et retrouve sa touche légère. Au moment où l’on s’impatiente et où l’on
an, est une jolie esquisse, d’un trait pur et simple ; c’est finement touché  : il y a du sourire, un peu de malice ; en un mot
ments. Je voudrais essayer ici de faire sentir ce défaut, de le faire toucher du doigt. Parmi les auteurs qui ont eu le plus d’
es, tordaient le satin des souliers… » Ce défaut, dont je ne fais que toucher quelques traits, est presque continuel désormais
25 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
yant toujours si bien posée et modelée, il se dit : “Si je pouvais la toucher  ?” Et le plus doucement possible, avec lenteur et
n papillon ; il s’attendait à voir la main s’envoler avant de l’avoir touchée  ; mais pas du tout, les légers plis de la couvert
ide pourtant. Son bras en suspens se rapproche ; du bout du doigt, il touche la main. Ô surprise ! il la sent bien telle qu’il
26 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 309-314
ut se dissimuler les rapides progrès qu'elle fait journellement. Nous touchons presque au temps d'une corruption générale, suite
e intarissable, & qui ont fait la gloire de nos Ancêtres…. Ce qui touche jusqu'aux larmes, ce sont les périls auxquels not
Monsieur, vos vertus & vos talens ! Comment donc ne serois-je pas touché de votre approbation ? Oh ! qu'il fait bon avoir
27 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
nes me voyaient dans un morne silence au milieu de ma demeure ; elles touchaient la harpe pour rappeler la joie dans mon âme ; mai
pa son oreille ; il se lève avec effort, étend sa main tremblante, me touche et bénit le fils de Fingal. « Ossian, me dit-il,
peuvent plus le voir. Ossian, as-tu la force de ton père ? Laisse-moi toucher ton bras. » J’obéis à son désir ; ses mains tremb
e-moi toucher ton bras. » J’obéis à son désir ; ses mains tremblantes touchèrent mon bras : il soupire ; il pleure : « Mon fils, m
du tonnerre. Un nuage domine la montagne de Cona ; ses flancs azurés touchent au firmament ; il s’élève au-dessus de la région
des sièges de brouillard ; ils écoutent les chants d’Ullin. Le barde touche sa harpe fantastique, et élève sa faible voix. Le
rneront leurs yeux. Vos noms vivront dans les chants des bardes ; ils toucheront à votre gloire leurs harpes harmonieuses : les fi
t un son lugubre. Est-ce le vent, ô ma harpe, ou quelque ombre qui te touche en passant ? C’est sans doute l’amant de Malvina…
nuages. Oui, je vais te rejoindre, ô roi des héros ! la vie d’Ossian touche à son terme. Je sens que bientôt je vais disparaî
doyantes. Ils se penchent sur sa harpe pendant que ses blanches mains touchent les cordes tremblantes. Elle s’arrête ; ils prenn
lent des coquilles vaporeuses, les héros t’admireront, et les vierges toucheront en ton honneur la harpe de brouillard. Tu te réjo
mas, est suspendue au rocher de Mora. Enfin elle prit sa harpe, et la toucha doucement en l’honneur de son bien-aimé. Dargo vo
, mais aimables. » Le cerf, dans sa course, les franchissait sans les toucher , et le chevreuil ne se permettait pas d’en faire
la lune qui prévoit l’orage et cache sa belle tête dans un nuage. Je touchai la harpe avec Ullin, et le chant de douleur recom
28 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
la recherche individuelle. Il veut nous le montrer de plain-pied, le toucher du doigt, nous le raconter comme il nous raconter
le de Dieu sur le monde, abandonnez cet accablant sujet d’Attila ! Ne touchez pas à la hache de ce Barbare ; vous y laisseriez
fond d’Attila n’eût flairé la jouissance romaine, et que l’envie d’y toucher ne se fût éveillée ! L’impulsion d’Alaric ( quo m
e de cendres, croulent et se dispersent sous le premier doigt qui les touche . Ils ont été foudroyés, à ce qu’il semble, par le
cette conception historique qui n’est pas le rationalisme, mais qui y touche  ; qui lui laisse ses négations, il est vrai, mais
rti pris pour les vaincus, dont la sentimentale chevalerie a toujours touché les imbéciles, et c’est ce que j’en peux dire de
les vermillons ! — oui, devant cet épouvantable malheur, la Critique, touchée de pitié, ne marchanda plus rien à M. Augustin Th
es Chroniques et qui doit plaquer du feu et du sang sur tout ce qu’il touche  ! Pour écrire dignement l’histoire de ces Barbare
29 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
et étendue. — II. Construction de l’idée d’espace. Rôle de la vue, du toucher et des autres sens. La troisième dimension. Rôle
f dans le dernier cas, et de plus intensif dans le premier. Vous êtes touché de partout ici, et vous réagissez dans tous les s
pas une seconde qualité commune, plus visible dans les sensations du toucher et de la vue que chez les autres, l’extensivité,
beaucoup de kantiens n’admettent l’extensivité que pour la vue et le toucher . Quand même la représentation de l’étendue serait
nce locale indépendamment même de tout mouvement, comme quand on vous touche les deux mains à la fois ; mais cette différence
une différence de position, si le mouvement de la main gauche venant toucher la main droite ne se joignait pas aux signes loca
cune son signe local ; en même temps, j’ai une série de sensations de toucher actif ayant également leurs signes locaux ; enfin
galement leurs signes locaux ; enfin, j’ai une série de sensations de toucher passif, ayant aussi leurs signes locaux. Il se pr
la pénétration, à la fusion, à la confusion y est dominante. Seul le toucher vous donne, comme la vue, la juxtaposition sans p
L’enfant, naturellement, n’avait pas pu la reconnaître, mais, l’ayant touchée , elle avait dit : « C’est une main » ; et depuis,
des cavernes, sans se heurter aux parois qu’elle perçoit de loin. Le toucher est pour elle une seconde vue ; ses deux ailes lu
is être à la portée de notre main, qui, tout à l’heure, ne pouvait le toucher et maintenant le palpe. Nous acquérons ainsi l’id
ous y ajoutons le mouvement avec les sensations musculaires, enfin le toucher actif et passif, la carte spatiale finira par se
30 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 43, que le plaisir que nous avons au théatre n’est point produit par l’illusion » pp. 429-434
durant son ravissement voir Rodrigue et Chimene. Elle a seulement été touchée presque aussi vivement qu’elle l’auroit été, si r
ne toille sur laquelle on a placé des couleurs avec art. Une tragedie touche ceux qui connoissent le plus distinctement tous l
rendre sa place. Alors l’esprit se livre sans distraction à ce qui le touche . Un curieux d’architecture n’examine une colonne,
31 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
stinctement selon la plus ou moins grande facilité de mon corps à les toucher et à les mouvoir. Ils renvoient donc à mon corps,
ent l’action possible de mon corps sur eux. Je vais maintenant, sans toucher aux autres images, modifier légèrement celle que
se faire attendre. C’est ainsi que, dans les espèces inférieures, le toucher est passif et actif tout à la fois ; il sert à re
vements, ces centres ne se déterminent eux-mêmes que par rapport à un toucher impuissant, à une impulsion inefficace, à une lum
on existence par l’ouïe, soit qu’il m’ait été révélé par la vue ou le toucher . Mon activité motrice devient alors une entité à
te sollicitation, comme nous l’avons vu, est la perception même. Nous touchons ici du doigt l’erreur de ceux qui font naître la
de ces faits est que nos sens ont besoin d’éducation. Ni la vue ni le toucher n’arrivent tout de suite à localiser leurs impres
tensives de la vue se composeront avec des sensations inextensives du toucher et des autres sens pour donner, par leur synthèse
es sur la signification réelle de la douleur. Quand un corps étranger touche un des prolongements de l’amibe, ce prolongement
able éducation. Un certain temps s’écoule avant que l’enfant arrive à toucher du doigt le point précis de la peau où il a été p
ve présente l’idée d’une certaine perception possible de la vue et du toucher , de sorte qu’une affection déterminée évoque l’im
e et permette de la rattacher à telle donnée possible de la vue ou du toucher plutôt qu’à toute autre. Mais cela ne revient-il
raduire notre expérience affective en données possibles de la vue, du toucher et du sens musculaire. Une fois cette traduction
ur l’étendue tactile ? Tout ce que ma vue constate dans l’espace, mon toucher le vérifie. Dira-t-on que les objets se constitue
objets se constituent précisément par la coopération de la vue et du toucher , et que l’accord des deux sens dans la perception
; la réalité des choses ne sera plus construite ou reconstruite, mais touchée , pénétrée, vécue ; et le problème pendant entre l
alité, c’est ici, dans le phénomène de la mémoire, que nous devons le toucher expérimentalement. Et dès lors toute tentative po
s véritablement placés hors de nous dans la perception pure, que nous touchons alors la réalité de l’objet dans une intuition im
32 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »
rits. Il est même à penser que sans cette circonstance de vaincu, qui touche la chevalerie française, la Critique, trop spirit
ut intéresser qu’un très petit nombre d’esprits. Seulement, si elle a touché à cet ouvrage avec une gravité et une considérati
omme qui, quoique saint, avait été philosophe, et qui, par Descartes, touchait à Hegel ? M. de Rémusat a beau nous dire, avec un
rche éternellement sans se trouver. Seulement, pour tous ceux qui ont touché à ces questions dévorantes, on sera suffisamment
t M. de Rémusat est sorti, n’est pas plus comprendre cette époque que toucher un objet avec l’extrémité des doigts n’est le sai
33 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232
us avons dans notre langue ? D’où vient enfin ne cherchent-ils pas à toucher le cœur plutôt qu’à frapper l’esprit , selon la r
. Cet espace ne lui semble pas suffisant pour plaire, persuader & toucher . C’est les mettre, selon lui, dans le cas que leu
faire à d’autres. Venons à la troisième proposition, qu’il vaut mieux toucher qu’instruire. L’avocat la rejette également. Il a
eur esprit beaucoup moins qu’à leur cœur ; remuer efficacement l’ame, toucher , plaire, entraîner, séduire même en un sens ; voi
p; Fléchier n’ont excellé que dans le panégyrique. Enfin, personne ne touche plus que Massillon : personne n’a mieux rempli l’
de ce grand homme viennent de ce qu’il cherche moins à instruire qu’à toucher . Il suppose toujours les principes, ou les établi
34 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182
Barbares, par la haine d’abord et par la cupidité, puis, dès qu’ils y touchaient , par la beauté, par le passé et par ce charme ind
s, salve ! per sæcula. L’Église romaine succéda à l’Empire. Or, sans toucher à la question religieuse, et tout en reconnaissan
e n’est pas un homme d’action comme Dante ; il n’est pas épique et ne touche pas à la profondeur des vérités éternelles ; il n
« débarrassée de certaines contingences » ; dans son chaos même, elle touche souvent à l’absolu ; exemples : la Papauté ; Fréd
uelle de l’Europe. — En Italie, la monarchie est libérale au point de toucher à la république ; en Allemagne, elle repose sur u
lique ; en Allemagne, elle repose sur une hiérarchie si forte qu’elle touche à l’absolutisme ; la nation s’y est constituée en
35 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 28, de la vrai-semblance en poësie » pp. 237-242
i soit contre la vrai-semblance. Les hommes ne sçauroient être gueres touché d’un évenement qui leur paroît sensiblement impos
p difficile de placer ces bornes. D’un côté, les hommes ne sont point touchez par les évenemens qui cessent d’être vrai-semblab
te tragedie parmi celles qui sont l’honneur de notre théatre. Elle ne touche que par surprise, et l’on desavouë son émotion pr
36 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162
entière ; on l’y trouve, mais il faut un travail pour cela. En ce qui touche ses amours, par exemple, les amours qu’il a inspi
rçant seulement de bien définir cette corde si fondamentale en ce qui touche l’âme et le talent du grand écrivain. C’est dans
it aimer. Mais, au moment où tout va s’aplanir, où la jeune fille est touchée , où sa mère, qui la devine, prévient l’aveu et of
à la fois un trait de mauvais goût et l’indice d’un cœur médiocrement touché . La fin de l’épisode de Charlotte est gâtée par d
t, qui l’ignore ? » On voit percer, même dans cette scène qui vise et touche à l’émotion, cette double fatuité qui ne le quitt
’ennui m’a toujours dévoré : ce qui intéresse les autres hommes ne me touche point. Pasteur ou roi, qu’aurais-je fait de ma ho
e roulé d’abîme en abîme avec les débris de Dieu et du monde ! » Nous touchons là à l’accent distinctif et nouveau qui caractéri
37 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
rs de l’antiquité, des acteurs froids et par conséquent incapables de toucher le spectateur. En premier lieu, comme les acteurs
lieu, comme les acteurs qui recitent des opera ne laissent pas d’être touchez eux-mêmes en recitant, comme l’assujetissement où
ussent astreints à suivre une déclamation composée, que les nôtres se touchent en déclamant arbitrairement. Quintilien dit qu’il
, lorsqu’ils venoient d’y jouer des scenes interessantes. Ils étoient touchez , donc ils faisoient pleurer comme les nôtres. D’a
38 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Napoléon »
les écrire. La griffe du lion y est restée ! Il n’est plus permis d’y toucher . Bégin n’a pas senti cela. Il a manqué deux fois
e, ou plutôt je ne le sais que trop… Sans son audacieuse tentative de toucher à la reine des histoires (Ne touchez pas à la Rei
Sans son audacieuse tentative de toucher à la reine des histoires (Ne touchez pas à la Reine !), la critique n’en parlerait pas
ivains qui, sans la vocation du talent et le droit de l’intelligence, touchent à un sujet historique réservé à la main des Maîtr
39 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
re personnages réels et vrais. D’où l’on voit que les objets que nous touchons , voyons ou percevons par un sens quelconque, ne s
ont toutes les erreurs de la perception extérieure, surtout celles du toucher et de la vue. Je ne parle pas seulement de celles
fère de l’objet apparent. Par exemple, lorsque, les yeux fermés, nous touchons une boule avec l’index et l’annulaire croisés, no
touchons une boule avec l’index et l’annulaire croisés, nous croyons toucher deux boules ; voilà une des erreurs du toucher. C
croisés, nous croyons toucher deux boules ; voilà une des erreurs du toucher . Celles de la vue sont innombrables ; nous en com
renferme une conception affirmative. Quand je vois l’arbre ou que je touche la boule, ma sensation me suggère un jugement, c’
, nous passons au dernier et au plus général de tous, c’est-à-dire au toucher , nos conclusions sont pareilles. — Tout d’abord,
quivaut à tel mouvement de notre main constaté par les yeux ou par le toucher  ; nous substituons le second fait au premier, com
8, deux petits corps, A et B, assez voisins l’un de l’autre pour être touchés simultanément, l’un avec la main droite, l’autre
rie des sensations musculaires à la suite desquelles sa main arrive à toucher la pierre ? — On l’a déjà vu, ce qui constitue un
de froid que j’éprouverais si je portais la main au-delà de l’endroit touché , celle des sensations musculaires de locomotion p
scence et d’association qui le forment et l’éveillent. Quand un chien touche la table, toutes les images qu’on a énumérées sur
, pourvoir à ses besoins, diriger ses démarches. S’il voit, flaire ou touche une pièce de viande, il a, par réviviscence et as
40 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
s par la psychologie normale avant de se lancer dans des théories qui touchent à l’occultisme174. Selon nous, la loi générale de
qui en sont inséparables, a immobilisé, dans le clavier cérébral, la touche qu’il faudrait presser pour ouvrir les yeux. De m
timulus, en partie à ce qu’il n’y a pas de sensations concurrentes du toucher ou de la vue. Il est donc bien vrai que l’action
que nous avons citée plus haut. Demandez à l’hystérique, après avoir touché cinq fois à son insu sa main insensible, pourquoi
le remarquent pas perdu dans l’ensemble. C’est que ce chuchotement ne touche aucun point pour ainsi dire explosible de leur ce
Chose curieuse, cette hallucination ne se produit que si M. Janet lui touche la main. Si une autre personne que lui la touche,
que si M. Janet lui touche la main. Si une autre personne que lui la touche , rien ne se produit ; mais si M. Janet touche lui
tre personne que lui la touche, rien ne se produit ; mais si M. Janet touche lui-même cette seconde personne, même à l’insu de
exercée par lui avait passé au travers du corps de la personne qu’il touche . Si on fait une sorte de chaîne avec plusieurs pe
ey était de cacher la main du sujet derrière un rideau épais, puis de toucher un de ses doigts, qui devenait aussitôt insensibl
s doigts, qui devenait aussitôt insensible ou rigide. Si un assistant touchait en même temps un autre doigt, jamais il ne le ren
moi, puis vers son frère. Elle tâte l’air près de sa tête, mais ne le touche pas, s’arrête devant lui en hésitant ; elle se ra
le la perfection avec laquelle les aveugles distinguent les choses au toucher , ou avec laquelle les sourds-muets lisent la paro
mann, les rhizopodes retirent en arrière leurs pseudopodes lorsqu’ils touchent des corps étrangers, même si ces corps étrangers
autre moi dans le moi. Supposez que, dans un piano, toutes les notes touchées soient rendues silencieuses par une sorte d’inhib
n pas davantage encore aux grandes conclusions de la psychologie, qui touchent de si près à la morale, à la science sociale, enf
t où mon frère s’était brûlé ; mais il faut remarquer qu’elle s’était touché et gratté le bras pendant la journée. » (Ibid., p
41 (1913) La Fontaine « IV. Les contes »
passion est pour moi sans appas, Et que d’aucun plaisir je ne me sens touchée , Lorsqu’à tant de respect je la vois attachée. Au
l’épouse d’un être que, à sa voix, à ses discours, à l’entendre, à le toucher , elle trouve charmant, mais qu’elle ne voit jamai
st si charmant, que j’ai peur du visage, Et même, en carnaval, je n’y toucherais pas. Telle serait la moralité de Psyché contée c
e le parfum. L’amour ne pouvait parler autrement. « … Pour ce qui me touche , je prends un plaisir extrême à vous voir en pein
me un être imparfait ; la perfection nous attire ; mais quand nous la touchons elle nous intimide. On n’appelle « Dieu » l’homme
eveux ; Contre ses vêtements parfois il se courrouce. L’onde, pour la toucher , à longs flots s’entre-pousse ; Et d’une égale ar
Ce n’est pas absolument de la très grande poésie, mais La Fontaine y touche et y touche de très près. Je ne vous parlerai pas
s absolument de la très grande poésie, mais La Fontaine y touche et y touche de très près. Je ne vous parlerai pas longuement
42 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
ictement l’horizon de la connaissance future : on a déjà précédemment touché la même conclusion en montrant le Génie de l’Espè
é et à stimuler notre ardeur à connaître. Il en est de même en ce qui touche à beaucoup d’autres parts du domaine scientifique
soit, à remonter sans répit de cause en cause, sans lui permettre de toucher jamais une origine première, les lois de l’espace
une forme définie, la tirant du chaos pour la réaliser. *** En ce qui touche aux réalités créées sous l’action d’une utilité v
x réalités créées sous l’action d’une utilité vitale, comme en ce qui touche aux réalités créées sous l’action d’une utilité d
43 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Louis Bouilhet. Festons et Astragales. »
uche à lui, M. Ponsard. Il n’y a rien de commun certainement entre la touche de M. Bouilhet, qui a une touche, et la touche de
rien de commun certainement entre la touche de M. Bouilhet, qui a une touche , et la touche de M. Ponsard, en supposant qu’on p
certainement entre la touche de M. Bouilhet, qui a une touche, et la touche de M. Ponsard, en supposant qu’on puisse employer
Victor Hugo de dixième venue, un enfant robuste qui n’a pas craint de toucher au cor de ce Roland qui a sonné dans Les Contempl
44 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — II »
II Il en est ainsi en ce qui touche à la réalité psychologique où toutes les autres f
qu’elle est réalisée. Cet automatisme, qui semble probable en ce qui touche aux actes pourtant complexes de certains insectes
illes, les chenilles, les fourmis, qui semble le cas normal en ce qui touche à toutes les fonctions gouvernées par le grand sy
45 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Bathild Bouniol »
ncérité cordiale de son inspiration et la familiarité poignante de sa touche . Deux qualités positivement bonnes, supérieures e
nous n’avons pas tout dit. Indépendamment de son inspiration et de sa touche à pleine main, Bouniol a d’autres qualités encore
our ce temps, aura-t-il du succès ? Fera-t-il son sillon de lumière ? Touchera-t -il son obole de gloire ? Toutes questions ! Car l
46 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Hallé » pp. 71-73
Minerve et la paix à prendre du chocolat. Toutes les têtes de la même touche , et coulées dans le même creux. Les robes rouges
es d’un verd jaunâtre. Même couleur aux fleurs. Elles sont lourdement touchées et sans finesse. Monotonie si générale du reste,
de dessein, de couleur, d’effet, de composition, pauvre, sale, mou de touche , papier barbouillé sous la presse de Gautier. Ce
47 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 4, du pouvoir que les imitations ont sur nous, et de la facilité avec laquelle le coeur humain est ému » pp. 34-42
rs pussent nous ébranler avec facilité. Ainsi leur émotion seule nous touche subitement ; et ils obtiennent de nous, en nous a
ïent des défauts essentiels : c’est que les hommes qui sont eux-mêmes touchez , nous touchent sans peine. Les acteurs dont je pa
ts essentiels : c’est que les hommes qui sont eux-mêmes touchez, nous touchent sans peine. Les acteurs dont je parle sont émus v
48 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — I »
vie la plus convenable au philosophe qui fait le métier dangereux de toucher aux préjugés de son siècle ?‌ Cette règle de vie,
st d’établir les origines purement humaines du christianisme.‌ ∾ Nous touchons au secret, à la grande habileté du sage : c’est p
s choses morales non plus que dans les choses sociales. Vingt fois il touche à ces brûlantes questions ; vingt fois il est sur
49 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Auguste de Chatillon. À la Grand’Pinte ! »
, a la pudeur d’essuyer sa blessure et ne tache plus les choses qu’il touche que du rose d’un sang épuisé, qui fait bien plus
ut bien l’avouer, par l’exécution la plus générale de ses poésies, il touche aux Matériels. Il est descriptif et chaud dans la
tion à reprendre dans la poésie de M. Auguste de Châtillon, et ici je touche au point vif de son Recueil… Il y a une influence
la campagne. Ah ! lui aussi, la mauvaise démocratie l’emporte, et il touche par là au Réalisme, cet idéaliste de sentiment. I
50 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. J. J. AMPÈRE. » pp. 358-386
plus heureuses perspectives à ces fertiles contrées merveilleusement touchées par le poëte : A l’horizon déjà, par leurs eaux
e pas, qui ne convertit pas tout en or, mais qui rend à tout ce qu’il touche la qualité propre et la vraie valeur, tient de tr
re et dissimulée, l’esprit poétique, intime, précis, et en tant qu’il touche aux racines mêmes, existe plus peut-être que dans
oraison funèbre de la société et de saint Hilaire qui tonne aussi, on touche à Pascal et à Bossuet : on a déjà Polyeucte dans
e barque plus légère voguant à côté de l’escadre imposante, et allant toucher à des points du rivage où le gros vaisseau de l’h
t en d’aimables passages, comme, par exemple, en ces endroits si bien touchés des chastes mariages chrétiens, où les époux conv
use. On en croira ce qu’on voudra ; mais j’aurais voulu que M. Ampère touchât un mot du doute soulevé et de la querelle. Il est
51 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
rtaine matière sensible n’est-elle pas offerte à la vue, à l’ouïe, au toucher , etc., dans le sommeil comme dans la veille ? Fer
s une matière sonore, il a de la peine à fabriquer de la sonorité. Le toucher intervient d’ailleurs autant que l’ouïe. Un conta
faire. Il consiste à se sentir voler, planer, traverser l’espace sans toucher terre. En général, quand il s’est produit une foi
aviez pas conscience d’être couché. Vous vous disiez donc que vous ne touchiez plus terre, encore que vous fussiez debout. C’est
forme dans le rêve. Plus importantes encore sont les sensations de «  toucher intérieur » émanant de tous les points de l’organ
e sont des sons plus indécis qui impressionnent mon oreille, c’est un toucher plus indistinct qui est éparpillé à la surface de
int 11. Je suis dans la rue ; j’attends le tramway ; il ne saurait me toucher puisque je me tiens sur le trottoir : si, au mome
52 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »
juges compétents de la vérité du sermon. Et s’il est vrai que ce qui touche au mystère et au dogme nous dépasse pour la plupa
leçon de morale sur le ton de l’homélie. Nous sommes sans doute moins touchés que les fidèles du dix-septième siècle de l’inter
tenter notre raisonnement ajoute à cette épouvante ; voilà notre cœur touché d’une inquiétude qui ne doit pas finir, et si la
voûtes des églises qui entendirent Bourdaloue ? Nous sommes bien plus touchés des excès que de la commodité de sa méthode. J’ai
et dans nos passions, bornées comme notre vie. Nous pourrions en être touchés comme de la vérité d’une peinture historique ; ma
t la simplicité et la profondeur de sa foi, qu’à la longue on se sent touché de respect. Au lieu d’un avocat qui veut nous don
lgré les invitations de l’Homme-Dieu à venir à lui, à le suivre, à le toucher . Loin d’imiter l’affectueuse familiarité de parol
quefois la superstition de l’artiste pour la façon ; le bien-dire les touche presque plus que le vrai ; ils nous laissent à no
secondes que pour les premières. Le critique supérieur est celui que touchent les unes comme les autres. Mais à une époque où l
s qui aiment bien Racine l’aiment de cœur, et c’est au cœur qu’on les touche quand on dit du mal de leur poète. Quoi qu’il en
» Il est étonnant qu’on s’arrête en si beau chemin, et qu’un critique touché jusque-là n’ait pas été entièrement conquis. Il e
l lui donnait tout à l’heure au détriment de Pascal et de Fénelon. Je touche à ce qui fut l’honneur commun de Vauvenargues et
53 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212
uelques lumières qui n’eussent pas encore été démontrées ; là où j’ai touché au but, et là où je m’en suis éloigné. » Il nous
a consacrée à Blanche, femme de Louis VIII et mère de saint Louis. La touche un peu rude et parfois cornélienne de Mézeray s’e
rance. Cette page de Mézeray est de celles qui rappellent le mieux la touche d’Amyot, treize ans avant Les Provinciales. Avec
vé, mais était vaste et sans mesure en toutes choses… Je ne fais que toucher les principaux traits, j’en supprime d’énergiques
uillages, et, comme si c’eût été un Dieu visible, essayaient de faire toucher leurs mouchoirs à sa monture pour les garder comm
ite et de charme que je trouve au style ou plutôt à la langue et à la touche éparse de Mézeray ; il me reste à insister sur se
54 (1912) L’art de lire « Chapitre III. Les livres de sentiment »
iments comme le philosophe est un semeur d’idées. Avant tout, il veut toucher . Toucher, c’est faire partager au lecteur les sen
mme le philosophe est un semeur d’idées. Avant tout, il veut toucher. Toucher , c’est faire partager au lecteur les sentiments q
rsonnages qu’on a créés. Si l’auteur ne réussit point à cela, s’il ne touche pas du tout, laissons-le ; mais s’il nous touche
oint à cela, s’il ne touche pas du tout, laissons-le ; mais s’il nous touche un peu, ne résistons-pas, laissons-nous conduire
cet aimable guide, laissons-nous aller à l’impression, laissons-nous toucher , laissons-nous attendrir. Nous ne nous appartenon
ens » est un homme que la gloire de Louis le Grand, encore qu’elle le touche , n’éblouit point et n’hypnotise pas ; au XVIIIe s
55 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 34, du motif qui fait lire les poësies : que l’on ne cherche pas l’instruction comme dans d’autres livres » pp. 288-295
issé prévoir en le préparant grossierement, ne laissera point de nous toucher s’il est bien traité. Cet évenement nous interess
x qui ont vû plusieurs fois ces tragedies, ils ne laissent pas de les toucher jusques aux larmes. Il semble que l’esprit oublie
eresse. Voilà pourquoi les hommes préfereront toujours les poemes qui touchent , aux poemes reguliers. Voilà pourquoi nous préfer
56 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 25, du jugement des gens du métier » pp. 366-374
vieux médecin, bien qu’il soit né tendre et compatissant, n’est plus touché par la vûë d’un mourant autant que l’est un autre
si foiblement, qu’ils ne s’apperçoivent presque pas si l’ouvrage les touche ou s’il ne les touche point. Leur attention se po
ne s’apperçoivent presque pas si l’ouvrage les touche ou s’il ne les touche point. Leur attention se porte toute entiere sur
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 31, que le jugement du public ne se retracte point, et qu’il se perfectionne toujours » pp. 422-431
el et un mérite de comparaison. Le mérite réel consiste à plaire et à toucher . Le mérite de comparaison consiste à toucher auta
l consiste à plaire et à toucher. Le mérite de comparaison consiste à toucher autant ou plus que certains auteurs dont le rang
quefois lorsque trop épris du mérite des productions nouvelles qui le touchent et qui lui plaisent, il décide en usurpant mal à
58 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40
t puisé au sein d’une éducation sensée et religieuse, où le grandiose touchait à la simplicité. Là plus qu’ailleurs, dans cette
ur temps dans toutes ses nuances, comme ces belles jeunes filles, qui touchaient , elles, par tous les points de leur éducation et
storien de la maison qu’elle a fondée est trop près d’elle, il a trop touché à son œuvre, — aux débris de son monument, — pour
verner qu’elle gouverne. Réellement, de la plupart des femmes qui ont touché de leurs mains frêles le terrible affiquet du Pou
59 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198
es. Vous êtes le dernier. Je vais vous lire encore… » « Votre état me touche (continuait-il en 1745), à mesure que je vois les
ré Vauvenargues à… Bossuet ! Assurément, une telle furie d’admiration touchait au délire. Venant de Voltaire, cela ressemblait à
n effet, cette ambition, même infortunée, qui empêcha Vauvenargues de toucher au malheur suprême ; car l’ambition est faite dan
ée qu’il doit à Voltaire tombera en miettes devant la Critique qui le touchera d’un doigt ferme, comme un vieux tableau pulvéris
60 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »
aîtres. Vous êtes le dernier. Je vais vous lire encore… Votre état me touche (continuait-il en 1745), à mesure que je vois les
aré Vauvenargues à… Bossuet ! Assurément une telle furie d’admiration touchait au délire. Venant de Voltaire, cela ressemblait à
n effet, cette ambition, même infortunée, qui empêcha Vauvenargues de toucher au malheur suprême, car l’ambition est faite dans
ée qu’il doit à Voltaire tombera en miettes devant la Critique qui le touchera d’un doigt ferme, comme un vieux tableau pulvéris
61 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »
lus littéraire, comme le pêcheur sous sa cloche de cristal. Il allait toucher à son midi de talent en 1830, en ce fervent et bo
ait vu plus de littérature travaillée, archi-travaillée, d’un art qui touche à l’artifice et d’un artificiel qui touche presqu
i-travaillée, d’un art qui touche à l’artifice et d’un artificiel qui touche presque à l’artificieux, — nulle part, même dans
it d’amour humain dans ses Méditations avait saisi toutes les âmes et touché tous les cœurs, mais l’amour de Dieu est d’une gr
62 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre VI. Harmonies morales. — Dévotions populaires. »
qu’ils souriront toujours ; ils ne peuvent pleurer sans penser qu’ils touchent à la fin de leurs larmes. Leurs pleurs ne sont po
ndre leurs vêtements à son temple. La mort, si poétique parce qu’elle touche aux choses immortelles, si mystérieuse à cause de
l’humanité : elles sont si naïves, qu’elles embarrassent l’écrivain. Toucher au nid d’une hirondelle, tuer un rouge-gorge, un
63 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
re encore plus délicat et plus utile pour la lumière, grâce auquel le toucher à distance remplace le toucher immédiat, nous n’a
utile pour la lumière, grâce auquel le toucher à distance remplace le toucher immédiat, nous n’avons, en revanche, aucun sens p
sensation de lourdeur et de tension, qui n’a rien de bien spécifique. Touchez un fil de télégraphe, vous ne sentirez pas si ses
s psychologues, avec Spencer, Bain, Wundt et Taine, cherchent dans le toucher le type des sensations fondamentales. Les sensati
ns le toucher le type des sensations fondamentales. Les sensations du toucher , à leur tour, comprennent des sensations de conta
percé d’un trou de 2 à 5 millimètres de diamètre ; à travers ce trou touchez la peau, tantôt avec un excitant mécanique, comme
s des autres. Dans le domaine du sens qui paraît le plus primitif, le toucher , la complexité subsiste, et la simplicité n’est q
ifiques sont précisément celles qui sont compliquées de sensations du toucher et de sensations d’odorat : le piquant du poivre
, supprime les saveurs aromatiques. La différence entre la douceur au toucher d’une surface polie et la rudesse d’une surface n
stingue de même une sensation de lumière d’une sensation de son ou de toucher . Comment puis-je faire cette différence ? se dema
que la forme extérieure, la traduction pour les sens de la vue et du toucher . Dans cette hypothèse, le mouvement serait une tr
64 (1879) À propos de « l’Assommoir »
en être un milieu de pure fantaisie ; comme il se proposait aussi de toucher à toutes les questions débattues aujourd’hui, il
passages correspondants du volume consulté. Par ce moyen, l’on pourra toucher du doigt le procédé de travail habituel de l’écri
nts on morts. Puis, l’ayant fait glisser au bord du corporal, sans la toucher des doigts, il prit le calice, qu’il essuya soign
r l’hostie sur le milieu de la partie antérieure du corporal, sans la toucher des doigts… Art. 79…. Le Prêtre, tenant toujours
mpérance ; voici pour la moralité : « Un vrai sublime forgeron avait touché cinquante-cinq francs pour sa paie de quinzaine ;
quinzaine ; il aurait très bien pu, s’il avait fait ses douze jours, toucher de soixante-dix à quatre-vingts francs. Sa femme
s satires. Quand un livre excite des haines, on peut être sûr qu’il a touché une plaie et fait frémir la vérité. Les peintres
e, et excita les scandales que l’on sait, M. Zola, qui avait été fort touché de l’admiration expansive de M. Busnach, lui en e
croire. Dans plusieurs passages du drame de l’Ambigu, on retrouve la touche vigoureuse du puissant naturaliste. D’ailleurs, i
fruit qu’un ver a mangé intérieurement, et qui s’écrase dès qu’on le touche . Il a une facilité déplorable, une faculté d’assi
de ce personnage des contes de fées qui changeait en or tout ce qu’il touchait , m. zola change en boue tout ce qu’il manie. Une
ants, fi donc ! c’est l’œuvre d’un écrivain sans foi ! Il ne faut pas toucher à l’ordure du mal ; laissons-la entassée, augment
suis un homme ! C’est bête de trembler devant une bouteille ! Je n’y toucherai pas, voilà tout. Gervaise va la faire reporter et
e la boutique ; et elle ne tolérait pas davantage que le chapelier la touchât , quand son mari venait de l’embrasser. Elle aurai
65 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Saint-Bonnet » pp. 1-28
tête du livre pour faire tête de Méduse aux sots et les empêcher d’y toucher , — car les sots de moins dans un débat en rendent
tout, l’invisible donnant le visible, je ne sache comment on pourrait toucher à l’histoire de l’Église sans toucher au principe
je ne sache comment on pourrait toucher à l’histoire de l’Église sans toucher au principe par lequel elle est, par conséquent s
l elle est, par conséquent sans faire de la philosophie, — et comment toucher à son principe, qui est sa philosophie, sans fair
mais, — doit être mis à part de tous les autres livres qui ont jamais touché à ce sujet. Il s’en distingue principalement par
pourraient lire ce livre pour sa seule beauté ne le lisent pas et n’y touchent pas, à cause de sa vérité ! La Vérité, dans notre
66 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 11, que les beautez de l’execution ne rendent pas seules un poëme un bon ouvrage, comme elles rendent un tableau un ouvrage precieux » pp. 71-72
ion, et qui ne sçavent pas nous dépeindre aucun objet capable de nous toucher  ; mais qui, pour me servir de l’expression d’Hora
onsiste à répresenter des objets capables de nous attacher et de nous toucher si nous les voïons veritablement, il est facile d
67 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
sensations parmi lesquelles il faut compter avant tout celles dues au toucher et à faction musculaire. La sensation ou les sens
ent dérivent, sans aucun doute, de l’action de notre propre corps. Je touche quelque chose, et j’ai la sensation de résistance
ous donnons le nom d’objet. Dans ce cas, il y a deux choses : l’objet touché , le doigt touchant. Autre cas : j’imprime une act
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 18, que nos voisins disent que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies » pp. 132-142
des peintures de l’amour qui sont dans les écrits des anciens : elles touchent tous les peuples ; elles ont touché tous les siec
les écrits des anciens : elles touchent tous les peuples ; elles ont touché tous les siecles, parce que le vrai fait son effe
peintures de cette passion qui sont dans les poësies des romains nous touchent comme celles qui sont dans les poësies des grecs
69 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Auguste Nicolas »
talent ayant cela de particulier et de supérieur dans sa mesure qu’il touche juste et vous prend où il a touché. Catholique d’
de supérieur dans sa mesure qu’il touche juste et vous prend où il a touché . Catholique d’intelligence, de sentiment, et nous
ns, forts ou faibles, il faut un jour se rencontrer. Cette faculté de toucher et de pénétrer, qu’on appellerai le don d’intime
70 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Drouais, Roslin, Valade, etc »
s une multitude de passages fins et bien entendus, un beau faire, une touche amoureuse. Celui de Madame De Marigny est assez
est assez bien entendu pour l’effet d’une couleur agréable, mais la touche en est molle, il y a de l’incertitude de dessin,
71 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
agination saisisse. Quand il aurait ajouté que ses deux bras allaient toucher aux deux extrémités de l’horizon, aux deux endroi
pour étendre la tête de sa figure ; cette tête est énorme lorsqu’elle touche le ciel, il en faut convenir ; et l’imagination a
oile. Je lis dans un endroit de mon répertoire : bien coloriées, bien touchées , et de beau caractère… et dans un autre endroit b
des faunes, des satyres ; c’est un petit sacrifice bien pensé et bien touché . Peut-être ce Caresme peindra-t-il un jour, je n’
72 (1911) Études pp. 9-261
mon hypocrisie, s’élance un vers si nu, si pur, si déplacé, qu’il me touche comme une offense18. C’est la vérité jaillissant
tretienne avec désespoir dans mes moments secrets : — Voilà que j’ai touché l’automne des idées19.. — J’ai plus de souvenirs
moindres existences, des objets eux-mêmes. Il semble qu’il n’ose les toucher . Il met toute sa précaution à les soulever. Il le
vent trop large ; la forme qu’il comprend ne saurait qu’avec peine le toucher partout à la fois. Il omet de compenser par un re
à cette sévérité si émouvante : sévérité que répand sur tout ce qu’il touche l’amour. Ces toiles ont une ampleur serrée. On se
encore la trace dans cet appuiement imperceptiblement prématuré de la touche qui, avant de saisir le point de son assiette déf
oment, celui de la divergence ; il faut, avant qu’il pose la première touche , que tout le passé d’abord ait été sous-entendu.
on se contente de l’éveiller ; elle descend vers les choses, elle les touche en silence, comme on avertit de la main quelqu’un
’étaler et sitôt se tient muette. Elle est vive pourtant. Souvent une touche brille au cœur du tableau ; mais l’ensemble est s
st confirmée en ce même moment à l’autre extrémité du tableau par une touche imperceptible qui l’imite, dissimulée. Délicatess
 ! où, où Suis-je ? Absorbé, Englouti, enfoncé ! la Noirceur noire Me touche la face et je fais corps avec son épaisseur53. E
e parole si sombre qu’elle nous était à nous-mêmes inconnue. Quand il touche les mornes limites de la sensualité, l’être, égar
à la plénitude. Il ne cesse pas d’occuper toute son enveloppe, de la toucher en tous ses points. Comme l’orchestre wagnérien i
loyé une mélodie aussi peu emphatique que possible. Mais jamais il ne touche . En effet ses véritables qualités sont la séchere
faire l’autre ; ils ne sont pas pris dans un mouvement ; mais ils se touchent exquisement ; ils descendent ensemble ; les ligne
e sentiment ; elle n’est plus au-dessus de lui comme un arc qui ne le touche jamais en aucun point, mais elle naît de lui comm
isque le paysage désormais ne s’enlace plus à nous, ne cherche plus à toucher notre âme, puissent des êtres l’habiter, dont la
usique qui ressemble à ces quelques pages de Borodine. Elles viennent toucher ce qu’il y a de plus primitif en nous, elles réve
’y conserve délicatement indomptée ; elle attend mon regard et, sitôt touchée par lui, elle se reprend à vivre, elle se refait
les ne sont justes, fines, originales qu’aussi longtemps qu’on ne les touche pas ; elles sont des aveux et perdent leur sens d
d’un désir ; elle s’éveille prompte et faible, comme il s’éveille au toucher du nocturne rayon. Parfois elle est faite de prop
sombre227. … Et les corps délicats épousés sous les branches. … J’ai touché d’un doigt délicat sa peau nacrée… Je voyais ses
cette façon d’obéir aussitôt aux moindres déplacements du cœur, qu’il touche . L’émerveillement, dont, sans fatigue, il nous em
e transformée : plus de caresses, plus de ces phrases qui venaient me toucher de leur détour comme un bras. Ma sensualité ne tr
s style n’eut moins besoin du monde. Il lui est tout antérieur. Il ne touche les objets que pour les éviter, que pour glisser
chœur de voix douces et basses. Quel que soit l’objet qui vienne à la toucher , c’est par plusieurs mouvements qu’elle s’y accom
Il les garde ainsi en un faisceau bien démêlé. Chacune, dès qu’on la touche , tire toutes les autres, on ne sait pas comment ;
, mais encore, mais plutôt tout le reste ! Comme une harpe dont on ne touche qu’une corde, mais les autres en même temps sont
abite cruellement l’esprit : Il semble que chaque idée, dès qu’on la touche , vous châtie ; elles ressemblent à ces goules de
? Ô l’émotion quand on est tout près du bonheur, qu’on n’a plus qu’à toucher — et qu’on passe. Que l’âme reste désireuse, touj
émouvoir et la paralyser son abondance intime ; les tentations qui la touchent éveillent le trouble qu’elle portait sans le savo
errestres chantent cette joie : tenir sa vie en soi, la connaître, la toucher , souffrir son constant éveil : Ô ! si tu savais,
e retirent, comme des baisers précipités ; ils sont plus proches, ils touchent de plus près, ainsi que les pieds nus goûtent du
rien attendre de la mort. C’est qu’ainsi doublement dépouillée, elle touche de partout son âme, elle recueille sa tension et
— Pas plus qu’il ne consent de retranchements parmi ses idées, il ne touche à ses sentiments : aucun désir en lui ne se soume
des hommes de quarante ans. Je contemple celui qu’aucune défaite n’a touché . De là cette joie terrible dont il est possédé et
e feuillage, plonge dans l’eau « et tout au fond, mais sans insister, touche un peu de sable qui bouge ». (Amyntas, p. 17.) —
73 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
estiques la chassaient trop souvent. J’ai parlé d’une pension qu’elle touchait  ; ceci est à expliquer, d’autant plus que la corr
bord prévenu Mme Récamier70. Mme Valmore, au premier mot qu’on lui en toucha , eut d’instinct un mouvement de refus. Sans bien
énéreux poète un sentiment de peine et de résistance morale à l’aller toucher . Elle semble même d’abord avoir cru dans sa simpl
ce mot toujours… Mais tu vois aussi que la persévérance dans le bien touche toujours la bonté de Dieu qui semble dire à la fi
on et d’estime. Je ne sais, après tant de douleurs, ce qui pouvait me toucher davantage. Je t’aime bien, mon bon frère, et je l
nte et toute ravissante charité84. Il faut voir comme cela est dit et touché . Il s’agit tout bonnement d’un jeune musicien, fi
émoire ce verset de l’Imitation. 85. En la publiant, M. Sainte-Beuve touchait autour de lui, et parmi ses lecteurs, à des corde
74 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425
cus d’avance des vérités qu’il y proclame. Mais il lui est défendu de toucher à l’histoire. S’il y touche, le préjugé se lève ;
l y proclame. Mais il lui est défendu de toucher à l’histoire. S’il y touche , le préjugé se lève ; et, s’il l’écrit, c’est qu’
sez remarqué l’action mystérieuse de l’Église sur les esprits qu’elle touche . Même dans le mal, s’ils deviennent pervers, elle
souleva avec eux. Cela dut être quelque chose d’implacable, car on ne touche pas pour la première fois au Passé, sans que ce v
le tour des bibliothèques de l’Europe. Il en rapporta un livre d’une touche inconnue, une grande œuvre, la Vie de Luther. Pub
e Bossuet en l’achevant. Bossuet, homme de sommet, et d’un sommet qui touche au ciel, reste sur sa hauteur dans son histoire.
oire particulière dans l’histoire du catholicisme que l’historien pût toucher , tant les mailles de ce magnifique réseau rentren
ontesquieu, facettes qui ne sont pas toujours de diamant. Quand Audin touchait à la figure principale du xvie  siècle, son plan
r brûler comme la flamme, suivant la loi qui veut que les extrêmes se touchent et confluent, il s’est trouvé que Luther et Calvi
é, mais comme un tel génie effleure, en laissant dans le marbre qu’il touche l’empreinte du coup de son aile, — ont leurs sple
tuels qui aiment à déterrer les morts célèbres, qu’ils n’auraient pas touchés vivants ! Alors il prendra son rang, qu’il ne per
75 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
parler peu des petits, mais avec dignité. Préparez, quand vous voulez toucher  ; n’interrompez jamais les assauts que vous livre
ement, de choisir un héros dont le sort puisse nous attendrir et nous toucher . Pour cela, il ne faut pas choisir un homme vicie
ui. Voilà ce qui alarme, ce qui attache : ce n’est pas le meurtre qui touche , c’est l’intérêt qu’on prend au malheureux qui le
dans la tragédie. Là, c’est le cœur tout seul qu’il faut intéresser, toucher , émouvoir, attendrir ; dans la comédie, c’est l’e
sentiments, les épisodes, et tout ce qui compose ces deux poèmes, ne touchent que les habiles dans l’art poétique, ceux qui en
: c’est même la voie la plus sûre ; on admire moins, mais on est plus touché . C’est que ceux en qui nous voyons nos faiblesses
, ne peut jamais être qu’une passion grossière qui révolte au lieu de toucher , à moins qu’un tel caractère ne soit attendri et
leurs actions soient tout ensemble passionnés et raisonnables : vous toucherez beaucoup plus que par des mouvements déréglés ou
ius, par Lafosse, qui attaqua la première ce préjugé ridicule. On fut touché de l’amour de Valérie pour son époux, de la tendr
à représenter par des images propres à nous émouvoir, tout ce qui ne toucherait pas s’il était dit simplement. Si Hippolyte disai
ement : Depuis que j’aime, je ne puis plus supporter la chasse, il ne toucherait pas ; mais qu’il dise : Mes traits, mes javelots
le reçoit une affection vive, et qu’on appelle communément sentiment, touchent toujours, quoiqu’elles soient énoncées par les te
il a essuyé une tempête, qu’il a vu périr son ami dans cet orage ; il touche , il intéresse, s’il parle avec douleur de sa pert
a perte, s’il est plus occupé de son ami que de tout le reste ; il ne touche point, il devient froid, s’il fait une descriptio
Les malheurs épouvantables tomberont sur un homme, que j’en serai peu touché , si vous ne me l’avez pas montré d’abord digne de
et bon, se joint celui de se comparer aux malheureux dont le sort le touche . Non quia vexari quemquam est jucunda voluptas ;
tremblons, nous frémissons pour un malheureux, parce que nous sommes touchés de son sort, et qu’il nous inspire de la tendress
re que des effets médiocres. Si la tragédie de Mérope m’attendrit, me touche , me fait verser des larmes, il faut que, dans l’o
nter les plaintes, la joie et la fureur ; mais la musique, faite pour toucher , ne raisonne pas. Titus fredonnant un cours de mo
76 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 8, des differens genres de la poësie et de leur caractere » pp. 62-63
Il en est de même de tous les genres de poësie, et chaque genre nous touche à proportion que l’objet, lequel il est de son es
ette lecture. Ces deux genres de poësie nous font entendre des hommes touchez , et qui nous rendroient très-sensibles à leurs pe
77 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
méticuleux, c’était la langue même de ces admirables Mémoires, cette touche vive, familière, supérieure et négligée, qui atte
s que l’un après l’autre, parce que nous avions considéré que rien ne touche et n’émeut tant les peuples, et même les compagni
es de la politique, à celles qui devancent les temps, et à la fois il touche à ce qui était pratique alors. Irrité des contrar
» ; Mme de Longueville qui « avait une langueur dans ses manières qui touchait plus que le brillant de celles mêmes qui étaient
ants ». Il faudrait tout citer, tout rappeler dans ses tableaux d’une touche à la fois si forte et si ravissante. Ces portrait
la contrepartie railleuse sans l’exprimer. — « La Cour qui se sentait touchée à la prunelle de l’œil… » dira-t-il à propos de l
78 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VII. Mme de Gasparin »
quand il parut, un mot en passant comme d’une jolie chose qui l’avait touchée , cette princesse ! Puis elle se tut pour reprendr
ant ce mot-là qui paraît bien gros en parlant d’une chose si finement touchée , nous avons dit le secret de celle qui l’a écrit.
elle ne l’est point, si elle l’est de secte. Talent très féminin, qui touche et qui sait plaisanter, et qui doit cacher une ch
re. L’auteur, nous l’avons vu plus fort, plus peintre, plus savant de touche dans Michelet, avant que Michelet eût dégradé sa
ien faite. Malgré les ressemblances de manière et des incertitudes de touche , les Horizons prochains étaient un vrai chef-d’œu
l’auteur des Horizons célestes. Elle fait du bien à l’âme. Elle sait toucher aux cœurs brisés, Elle les brise même parfois, ma
79 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
est un coup de maître dont l’économie politique peut n’être pas fort touchée , mais devant lequel le vrai moraliste ne peut res
se croire souillés par le contact des gens moins sévères qu’eux ; on touchait presque pour les repas aux puériles distinctions
ophète ; car, s’il l’était, il s’apercevrait bien que la femme qui le touche est une pécheresse. » Jésus répondait par la para
par un tel accueil, lui apportaient leurs nourrissons pour qu’il les touchât  535. Des femmes venaient verser de l’huile sur sa
80 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Œuvres littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.), Œuvres littéraires de M. Cousin (3 vol.) » pp. 108-120
érés, tels que ceux de Gresset, de d’Aguesseau, de Vauvenargues, sont touchés avec une grâce parfaite, et comme enlevés avec lé
Il ne fait pas seulement briller à nos yeux les choses éloquentes, il touche avec émotion les choses profondes. M. Villemain a
qu’il ne se donnait pour sujet que Proclus ou même Platon, cela nous touchait moins ; mais la méthode nous est devenue très sen
umer d’un mot : M. Villemain a des teintes plus fines, M. Cousin a la touche plus large. Seulement si quelqu’un, frappé chez c
81 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
rtaines vérités générales exprimées dans un langage parfait ». Ce qui touche tout le monde, ce qui touche éternellement, ce qu
rimées dans un langage parfait ». Ce qui touche tout le monde, ce qui touche éternellement, ce qui est vrai partout et toujour
d’Andromaque et d’Hector, la prière de Priam aux pieds d’Achille nous touchent profondément. C’est que ce sont des scènes aussi
à la condition qu’elles se mêlent à des vérités humaines et qu’elles touchent à l’homme par quelques côtés, soit en lui exposan
82 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre premier. Mme de Staël »
aux relations immenses, et plus Européenne encore que Française, qui touchait aux plus hautes sociétés de son temps et dont l’e
ant que qu’on peut le dire à la fragilité ! Elle a la distinction qui touche à l’originalité comme la grâce touche à la force 
ité ! Elle a la distinction qui touche à l’originalité comme la grâce touche à la force ! un style plein de couleur et de mélo
l’écrivain ! Mais si, au lieu du génie momentané de l’écrivain, nous touchions à son génie de toujours, à ce génie qui doit s’in
83 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIII. M. Nicolardot. Ménage et Finances de Voltaire » pp. 297-310
ruit que son livre devrait soulever. La Critique voudra-t-elle bien y toucher de ses mains prudentes ?… Il y a dans le Musée d’
ard de cette question qui l’aiguillonne, l’auteur du Ménage, avant de toucher à Voltaire, nous retrace le tableau de la société
épondre ? Des cris ne sont pas des raisons. Nous savons bien qu’on ne touche pas à une idole pour faire mieux que de la briser
que cela, lui, la moralité de Voltaire, dans cette biographie qui ne touche pas à son génie, mais qui veut seulement en infir
84 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41
après qui la Forme, cette fortune des idées, se met à courir, ils ont touché à tout le clavier humain, et ils l’ont fait vibre
e chose, il n’a encore qu’une célébrité contestée, et il faut l’avoir touché dans la vie littéraire pour savoir quelle flamme
is ce temps-là, ont été couvés dans la veste brodée du Figaro : de La Touche , Becquet ; l’Érigone politique du Journal des Déb
paru depuis Byron, mais une fleur de poésie mortelle aux âmes qu’elle touche , comme le laurier-rose, dont elle a les suavités
85 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
Discours prononcé à Quimper 17 août 1885 Que je suis touché , Messieurs, de vos bonnes paroles, et que je sais
dans tout homme, je dirai presque dans tout être conscient, nous fait toucher une vie sœur de la nôtre, dans toute fleur nous m
imable. Merci, cher Ilémon ; merci, cher Luzel, de cette fête qui m’a touché profondément au cœur. Je ne sais si j’en verrai d
86 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 1, du génie en general » pp. 1-13
u génie en general Le sublime de la poësie et de la peinture est de toucher et de plaire, comme celui de l’éloquence est de p
peuvent être des ouvrages froids et ennuïeux. Afin qu’un ouvrage nous touche , il faut que l’élegance du dessein et la verité d
eur langage. Ils ont voulu arrêter nos sens sur les objets destinez à toucher notre ame. C’est le but de l’orateur, quand il s’
87 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
otre imagination dans la sublimité des fables homériques, tout ce qui touche nos cœurs dans cette première et naïve expression
oileau et à Perrault le véritable Achille. Tous les deux ont l’esprit touché d’un idéal de héros qu’ils ont trouvé, Perrault d
de tous les grands écrivains du dix-septième siècle qui a été le plus touché du génie d’Homère, Fénelon. Les encouragements qu
strueux. S’ils pensaient ce qu’un autre a pu penser comme eux. C’est toucher du même coup le défaut et la vanité qui s’y intér
emploi de l’esprit ; mais à côtoyer ainsi le vrai, on a la chance d’y toucher quelquefois. Là même où Lamotte n’est que spécieu
ient alors en aide à son admiration languissante, et je le crois plus touché de ce qu’il ôte à Racine que de ce qu’il donne à
nneur à la muse, et qu’il transforme sa plume en une lyre mystérieuse touchée par des doigts divins. Vieilles images, j’en conv
raits qu’il a tracés. Chaque personnage a le sien. Les défauts y sont touchés avec discrétion, pour relever les qualités plutôt
l’illusion de l’éloignement. Il y avait eu un temps où Fontenelle ne touchait aux grands hommes que pour les rabaisser, où, pou
88 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 277-279
rit & jamais au cœur qu’il parle. Plus ambitieux de plaire que de toucher , d’étaler des connoissances que de convertir, il
décelent un cœur vide de sentimens, & par conséquent incapable de toucher les autres cœurs & de s’en rendre le maître.
89 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
orter le reste. Le Menteur nous met bien loin de Mélite, et nous fait toucher à l’École des maris. Le Menteur. C’est encor
mme le portait un peu à la déclamation, et il paraissait d’abord plus touché du grandiose que du simple. Je m’imagine qu’il n’
leurs, comme le rire délicat, est l’aveu involontaire que nous sommes touchés de quelque vérité. Nous rions intérieurement quan
lui reproche son origine, la pauvreté d’où il l’a tirée : il pense la toucher , et il ne fait que rendre plus doux à Agnès, par
s du Misanthrope ont assez d’esprit pour ne pas se tromper sur ce qui touche autrui, et pour se tromper par les plus jolies ra
t pour se tromper par les plus jolies raisons du monde sur ce qui les touche eux-mêmes. Je ne suis pas dupe de ces raisons et
olière puisa pour toutes ses pièces : sa vie d’abord, par laquelle il toucha à presque toutes les situations et il eut un peu
er sa femme, il se servait du rôle d’Elmire, dans le Tartufe, pour la toucher par le spectacle d’une femme d’honneur qui défend
ses de cette éternelle jeunesse de la comédie. Il n’en reste qu’une à toucher  : c’est cette réunion extraordinaire de talents q
été dans notre pays. C’est dans cette langue que s’exprime tout homme touché de quelque intérêt sérieux ; c’est ainsi que la p
90 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — I. » pp. 19-35
que lui-même en ne vous saisissant pas, en ne vous ravissant pas. Il touche , il accommode le détail, il y verse un esprit d’o
us ne vous relèverez toujours que trop. » Il sait bien le point où il touche , et il y revient instamment : conserver le recuei
ndez de Mme de La Sablière, écrivait Fénelon de Versailles (1691), me touche et m’édifie. Je ne l’ai vue qu’une fois, mais il
te et qu’il faut remonter souvent. Reprenez les lectures qui vous ont touchée , elles vous toucheront encore, et vous en profite
onter souvent. Reprenez les lectures qui vous ont touchée, elles vous toucheront encore, et vous en profiterez mieux que la premiè
91 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Goffic, Charles (1863-1932) »
ois très simple et très savant… Il n’y a que Gabriel Vicaire et lui à toucher certaines cordes de cet archet-là, celui d’un mén
ois très simple et très savant… Il n’y a que Gabriel Vicaire et lui à toucher certaines cordes de cet archet-là, celui d’un mén
92 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre premier »
ère influence sur l’esprit français. — § II. Quels auteurs en ont été touchés les premiers. — § III. Marguerite de Valois. L’Hé
xprimées dans un langage définitif. § II. Quels auteurs en ont été touchés les premiers. Ce grand renouvellement ne s’opé
té, plutôt qu’à la haute spéculation. Deux auteurs charmants, ont été touchés par ce premier effet de la Renaissance et de la R
il manque à ce recueil ce qui fait le principal mérite des récits qui touchent au licencieux, je veux dire la grâce et la délica
e Marot dans les poésies antérieures à son exil, quand il n’était que touché par l’approche de la Renaissance et de la Réforme
ns des écrivains plus rares et plus excellents l’image du génie. Nous touchons à ce moment. Les deux grandes sources qui doivent
93 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »
Théophraste) ; il est tout différent des deux autres que je viens de toucher  : moins sublime que le premier et moins délicat q
n par des analogies plus ou moins éloignées, mais en nous les faisant toucher du doigt. Pascal avait affirmé avec cette force q
ute et la foi. S’il plonge moins avant ou s’il voit de moins haut, il touche à plus de points et voit plus juste. Au lieu de v
ions n’ont-elles pas des points communs par où la même leçon peut les toucher  ; et l’homme, tel que Dieu l’a fait, ne déborde-t
Bruyère s’occupe des grands, par exemple, leurs avantages d’abord le touchent . Est-ce jusqu’à l’envie ? Non ; car, de la même v
élevés à quelque gloire par leurs écrits111. » Ils n’en ont pas moins touché le point faible, et ils n’ont fait que dire par m
94 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
Quand au faire, elle est bien peinte, bien empâtée. La barbe large et touchée d’humeur. La draperie ou grande aube blanche, qui
ches, avec ses bras tendus vers le saint, est fortement coloriée ; la touche en est belle, et sa vigueur renvoye le saint à un
raccourcissent les figures. Ajoutez que vêtu d’une aube lâche qui ne touche point à son corps ; les plis tombant longs et dro
est fini lorsque celui des arts commence. Du reste, je n’ai garde de toucher à cette théorie qui me paraît non seulement très
est ce dont je me plains… " cet ajustement n’est-il pas riche et bien touché  ? Cette broderie ne fait-elle pas bien l’or ? Ce
Celle surtout qui est casquée, d’un esprit infini pour la forme et la touche , ce pié d’estal, de bonne forme ? Cette architect
95 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
Plus vous la regarderez de près, plus le faire vous en plaira, il est touché comme un ange. Le combat sur terre, le combat sur
nt de l’arracher. Il est bien dessiné et son expression est forte. La touche vigoureuse des soldats morts, le brillant matte d
s soldats ajustés à la manière de Salvator Rosa, mais ce n’est pas la touche fière de celui-ci. Si vous voulez bien savoir ce
e brûlante. Les arbres ne sont pas mal feuillés, Loutherbourg en tout touche fortement et spirituellement. Revenez sur le tabl
papier blanc et à la sanguine est nécessairement plus égal de ton, de touche et d’effet ; mais en général ils sont d’un prix i
ous observé combien ils sont fins et spirituels ? Quel effet ! Quelle touche  ! Quel ragoût ! Quelle vérité ! Ah ! Les beaux de
96 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105
qui dort parfois comme une marmotte — s’éveiller en lui sous le rude toucher de la Critique, et nous forcera-t-il à reconnaîtr
se. Erckmann-Chatrian est même tellement l’homme de la réalité, qu’il touche au réalisme et qu’il pourrait y entrer… par la po
effet usé et qu’il fallait renouveler, comme Edgar Poe, quand on ose toucher à ce genre de fantastique ; La Montre du Doyen, q
97 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Restout le fils » pp. 284-285
e corps d’Anacréon est bien modelé, le bras qui tient la coupe fin de touche , quoique défectueux de dessin ; les étoffes étend
e sujet d’une composition est important, moins il intéresse, moins il touche aux mœurs, plus il faut que le faire en soit préc
98 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
). Pour déterminer si l’intérêt que porte notre société à tout ce qui touche les planches est un indice de décadence ou de pro
ez de la veine ! Voilà, je crois, le sentiment contemporain en ce qui touche le livre et le théâtre. Ce n’est certes pas un in
orain est effroyable et le scandaleux intérêt que suscite tout ce qui touche la scène ne saurait être confondu avec le goût de
e patience du public français, cette basse curiosité pour tout ce qui touche aux potins, aux cabrioles, à l’esbroufe du Théâtr
emporaine » et que l’intérêt manifesté par le public pour tout ce qui touche les acteurs, les chandelles, les planches et les
poque, puisqu’elle porte tant d’intérêt « au théâtre », à tout ce qui touche les chandelles, les planches et les coulisses. En
dinaire que la société d’aujourd’hui semble éprouver pour tout ce qui touche la scène. Que vaut donc le théâtre d’aujourd’hui 
qui est effroyable, et le scandaleux intérêt que suscite tout ce qui touche la scène, et qui ne saurait être confondu avec le
99 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre V. Les âmes »
penseur dilaté, agrandi, mais flottant ; c’est-à-dire le songeur. Il touchera par un point au poëte, et par l’autre au prophète
si abstruse du libre arbitre ? L’apostolat, étant un acte de volonté, touche d’un côté à la liberté, et, de l’autre, étant une
té, touche d’un côté à la liberté, et, de l’autre, étant une mission, touche par la prédestination à la fatalité. Le volontair
là ce qui les halluciné jusqu’à leur faire, pour ainsi dire, voir et toucher des choses et des êtres imaginaires ? Moïse avait
100 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VI. M. Roselly de Lorgues. Histoire de Christophe Colomb » pp. 140-156
plus de bruit que l’intérêt d’une gloire, placée trop haut pour nous toucher  ! Et le bruit a commencé déjà. Il va continuer et
vivait il y a les trois jours de trois siècles, à lui le moderne qui touchait à Luther et à qui nous touchons, on ne pouvait op
e trois siècles, à lui le moderne qui touchait à Luther et à qui nous touchons , on ne pouvait opposer l’éloignement des temps et
ers de son temps, beaucoup de pilotes le valaient. Quand son vaisseau toucha l’Amérique, il croyait encore être en Asie. Et pr
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