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1 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
La théorie consiste à dire que ces axiomes et ces idées ne peuvent se tirer par aucune voie, addition, abstraction, combinais
n corps étendu ; la théorie prétend que par aucun moyen je ne pourrai tirer de cette idée la notion de l’étendue infinie qu’o
a théorie prétend que de ce jugement particulier je ne pourrai jamais tirer le jugement universel ou axiome : toute qualité s
is les exposer avec toute la rigueur dont je suis capable. On ne peut tirer d’une chose que ce qu’elle contient ; on ne peut
n ne peut tirer d’une chose que ce qu’elle contient ; on ne peut donc tirer des jugements portés par les sens et par la consc
ort contingent, il n’y a point de rapport nécessaire. On ne peut donc tirer d’eux un rapport nécessaire. Donc les axiomes ou
nécessaire. Donc les axiomes ou jugements nécessaires ne peuvent être tirés des jugements portés par la conscience et les sen
portés par votre conscience et par vos sens. Donc vous ne l’avez pas tiré de ces jugements. — De même, additionnez toutes l
toutes les étendues que vos sens ont observées. Donc vous n’avez pas tiré sa notion des notions que vous acquérez par les s
a notion des notions que vous acquérez par les sens. En résumé, on ne tire pas l’universel du particulier, l’infini du fini,
i, le nécessaire du contingent, par cette raison très-simple qu’on ne tire pas d’une chose ce qu’elle ne contient pas. Appel
selles et nécessaires ne sont pas des lois générales que notre esprit tire par voie d’abstraction des choses particulières ;
ez pour accordé que l’addition est le seul moyen par lequel on puisse tirer d’une expérience particulière un jugement univers
tion est le seul moyen par lequel de l’idée d’un objet fini on puisse tirer l’idée d’un objet infini. Ce qui n’est pas. On pe
s accorde pas. Première équivoque. Quand vous dites qu’on ne peut pas tirer d’une proposition contingente une proposition néc
s dites vrai, si vous affirmez que d’un rapport contingent on ne peut tirer un rapport nécessaire. De ce que cette fleur est
e puis les y trouver ; si je ne puis les y trouver, je ne puis les en tirer . — Au contraire, vous dites faux, si vous affirme
ous dites faux, si vous affirmez que de termes contingents on ne peut tirer un rapport nécessaire. Une fois posé que ces quat
r abstraction un rapport nécessaire, celui de substance à qualité, et tirer ainsi une vérité nécessaire d’une vérité continge
Puisqu’il y est, je puis l’y trouver ; si je le trouve, je puis l’en tirer . Sous ce mot jugement ou proposition, vous confon
ssairement. La conséquence est très-bonne. Mais remarquez que pour la tirer vous avez confondu sous le mot vérité deux choses
s nécessaires ; ce qui signifie que, par abstraction ou analyse, nous tirons d’une expression les diverses expressions qu’elle
’on pourra observer une qualité et une substance particulières, et en tirer par abstraction l’idée d’une substance et d’une q
ttribut est enfermé dans le sujet. On voit maintenant comment on peut tirer une proposition nécessaire et universelle de la n
d’un objet limité et contingent. De cet objet, substance limitée, on tire par abstraction l’idée générale de substance. Cet
positions universelles. — De ce même objet, substance contingente, on tire un groupe d’idées qu’on réunit en une seule notio
es conséquences. Ici encore l’abstraction forme une idée générale, en tire une loi générale, et par cette loi produit en nou
’idée générale du dividende et du reste ; puis, de cette idée, elle a tiré la loi générale qui, au quotient, répète toujours
uelconque, c’est-à-dire d’une limite en général. Cette idée sera donc tirée comme précédemment d’un cas particulier, et il su
vez considéré d’abord. De l’idée de ces trois étendues limitées, vous tirez par abstraction l’idée d’une étendue limitée quel
générale d’une partie quelconque. Analysant cette idée, vous en avez tiré la loi en question. Reconnaissez donc ici par l’o
n que les propositions nécessaires et les idées des objets infinis se tirent par abstraction ou analyse des notions et des jug
couvre, c’est-à-dire les rapports nécessaires, ni ce que l’analyse en tire , c’est-à-dire les idées des objets infinis. Faute
jet, contingent ou non, des termes identiques, et que partant on peut tirer de tout objet des propositions nécessaires. Faute
chose particulière, et qu’ainsi, de toute chose particulière, on peut tirer des propositions universelles. Faute d’analyser l
l ne remarque pas que cette loi, étant générale ou abstraite, peut se tirer par abstraction de la moindre partie de cet objet
2 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Jules Vallès » pp. 259-268
nt le régiment, sans gendarmes, et il ne s’est pas coupé le doigt qui tire la languette dans le coup de fusil, pour se rendr
Non ! de par Dieu ! il a le doigt, la languette, le fusil, et il sait tirer  ! et il tire aujourd’hui sur ses troupes ! et il
ieu ! il a le doigt, la languette, le fusil, et il sait tirer ! et il tire aujourd’hui sur ses troupes ! et il entend à merv
i est l’âme de ces Insurgés solitaires : « Tenez ! c’est ainsi que je tire  ! Comment trouvez-vous ce coup-là ?… » Nous le t
que je tire ! Comment trouvez-vous ce coup-là ?… » Nous le trouvons tiré en ligne et pas mal ajusté, monsieur. Mais pourqu
l’œil qui empêche de bien voir et le tremblement de la main, quand il tire sur ses camarades d’indiscipline et de débandade 
e ! il faut une idée à porter. Ce style, très certainement, Vallès en tirerait parti s’il le mettait au service de quelque chose
3 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
ins, sont morts : donc tous les hommes meurent Voilà l’induction, qui tire la loi d’une collection de faits particuliers. To
s. Tous les hommes meurent, donc je mourrai : voilà la déduction, qui tire la conséquence d’un principe incontestable et rec
bien choisi, de l’exposition de la vie d’un prince ou d’un saint, il tire une leçon générale, une loi pour le règlement de
es principes faux. Dans l’induction, on observe mal les faits dont on tire la loi. On se laisse tromper à l’apparence ; on p
on a pour but de rendre sensible un caractère essentiel. Des exemples tirés de la zoologie et de la climatologie éclaircissen
la faiblesse on la fausseté de tels raisonnements : il est facile de tirer rigoureusement et sans erreur la conséquence néce
tout ce qui ne sera point évident par soi. La difficulté n’est pas de tirer des conséquences justes, mais de prendre des prin
ître. Celui qui sollicite une faveur pour lui seul, parce que cela ne tire pas à conséquence, qui s’autorise d’une juste aff
même terme. Outre que cela assure l’exactitude des conséquences qu’on tire , cela mène à en tirer de plus fines et de plus lo
cela assure l’exactitude des conséquences qu’on tire, cela mène à en tirer de plus fines et de plus lointaines, et rien peut
4 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre deuxième. »
déclareraient pas ouvertement pour un des partis : son objet était de tirer l’homme de bien d’une inaction funeste, de le jet
de la vertu. Il paraît bien dur de blâmer la chauve-souris de s’être tirée d’affaire par un trait d’esprit et d’habileté, qu
point de mal à son ennemie la belette ; mais La Fontaine a tort d’en tirer la conclusion qu’il en tire. Il y a des questions
a belette ; mais La Fontaine a tort d’en tirer la conclusion qu’il en tire . Il y a des questions sur lesquelles la morale re
oint là une fable ; c’est une anecdote dont il est assez difficile de tirer une moralité. V. 5 Une histoire des plus gentill
5 (1890) L’avenir de la science « Sommaire »
ve peut seule fournir les vérités vitales. De ceux qui prétendent les tirer  : 1° de la spéculation abstraite ; 2° des instinc
moderne. Il faut le continuer. Œuvre de la critique moderne. Exemple tiré de l’islamisme. Molle réaction contre la ferme te
fables fournissent plus à la science que les états réguliers. Exemple tiré de l’histoire des origines du christianisme. Autr
emple tiré de l’histoire des origines du christianisme. Autre exemple tiré de l’étude des littératures de l’Orient. Les étud
ion opérée par cette distinction dans la critique historique. Exemple tiré de l’histoire des religions. Façon dont l’homme p
es d’un autre âge. Étude comparée des langues. Philosophie qu’on en a tirée et qu’on en peut tirer. Nécessité de l’érudition
e comparée des langues. Philosophie qu’on en a tirée et qu’on en peut tirer . Nécessité de l’érudition pour constituer définit
6 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — II. (Fin.) » pp. 63-82
ase est insuffisante : ainsi pour les commencements de Rome. Avant de tirer une réflexion de ses lectures, il faudrait se dem
u d’allusions prises de ses œuvres. Gardons-nous de cette méthode qui tire à soi un grand esprit et qui le détourne de sa la
ni à des spoliations en masse. Parlant de celles des Romains : « Nous tirons cet avantage, disait-il, de la médiocrité de nos
xplicateur et ordonnateur du passé et de ces choses accomplies qui ne tirent plus à conséquence, il est propre à induire en er
e dans le temps où il parut, et duquel un lecteur de nos jours puisse tirer si peu d’idées positives applicables. » Mais c’es
ajoutait-il, où les sujets sont toujours coupés et recoupés, je m’en tire assez bien. » L’Esprit des lois s’offre bien souv
nous tombions dans ces erreurs et dans ces oublis d’où nous ne sommes tirés que rudement ensuite par l’expérience, rien de pl
uchesse de Chaulnes, c’est-à-dire de deux femmes qui aimaient assez à tirer parti de ceux qu’elles voyaient et à en jouer à l
e qui s’y rapportait ; il ne parlait qu’aux étrangers dont il croyait tirer quelque chose d’utile. » Elle disait encore : « À
quand il a dit dans ses Pensées : « J’aime les maisons où je puis me tirer d’affaire avec mon esprit de tous les jours. » Vo
estine qu’à un certain nombre d’amis, et que pour cette raison on n’a tiré l’édition qu’à un petit nombre d’exemplaires. Ain
7 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
atin et l’autre le soir. Le dernier jour de ce délai arrivé, avant de tirer ton dernier coup de fusil, tu viendras me trouver
jour du troisième mois, il ne lui restait plus qu’un coup de fusil à tirer . La guinnârou est venue la nuit pendant qu’il dor
ed se réveille : « Ah ! se dit-il, je n’ai plus qu’un coup de fusil à tirer et, après, plus moyen de me procurer de quoi mang
i manger ! » Il vient au bord du fleuve et aperçoit deux poissons. Il tire et les tue tous les deux. Il les saisit, l’un apr
e chien se précipitent dessus, les saisissent par leurs extrémités et tirent , chacun de son côté. La « saleté » se déchire et
8 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre VI. Utilité possible de la conversation »
s talents. On ne mettait point de bornes à l’utilité qu’on croyait en tirer , et des érudits pensaient que de dix choses qu’il
ser tout haut, et écouter penser les autres, il y a encore beaucoup à tirer de la conversation. En formulant ses idées, on le
me : ce qui est sifflé et ce qui est vécu. Tâchez d’attraper l’art de tirer votre interlocuteur du lieu commun : faites-le pa
rt des gens ne sont occupés qu’à dégorger ce qu’ils croient savoir, à tirer la conversation du côté par où ils pensent brille
9 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
servent les mathématiques et si ces délicates constructions que nous tirons tout entières de notre esprit ne sont pas artific
l ne reste plus aujourd’hui que des ruines. Toutes les lois sont donc tirées de l’expérience ; mais pour les énoncer, il faut
ort pas immédiatement. L’expérience est individuelle, la loi qu’on en tire est générale, l’expérience n’est qu’approchée, la
qu’on appelle « corriger les erreurs systématiques ». En un mot, pour tirer la loi de l’expérience, il faut généraliser ; c’e
i ont inventé les imaginaires ne se doutaient guère du parti qu’on en tirerait pour l’étude du monde réel ; le nom qu’ils leur o
e qu’on peut et ce qu’on doit y changer. C’est comme cela que nous en tirerons quelque chose d’utile. Le troisième exemple va no
ire tant sortir. Ai-je besoin d’ailleurs de rappeler que M. Hermite a tiré un parti surprenant de l’introduction des variabl
10 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « ??? » pp. 175-182
Cooper, c’est courir le risque d’être puni par où l’on a péché. On a tiré sa couverture sur sa tête, et le public vous lais
ces innocents coups de pistolet de papier que les enfants s’amusent à tirer et qui ne cassent la tête ni les doigts de person
, mais qui voulait l’allonger en le variant, a cru qu’il était bon de tirer son héros du vague magnifique dans lequel Chateau
un personnage assez vulgaire, et dont un artiste qui pense ne pouvait tirer parti qu’en forçant son genre d’individualité. Po
mais en le prenant aux cheveux d’une main puissante, on aurait pu en tirer un livre ! Mais pour cela il aurait fallu battre
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 26, que les sujets ne sont pas épuisez pour les peintres. Exemples tirez des tableaux du crucifiment » pp. 221-226
on 26, que les sujets ne sont pas épuisez pour les peintres. Exemples tirez des tableaux du crucifiment On plaint quelquefo
saisi, ou s’il prend le même instant, il l’enrichit de circonstances tirées de son imagination, qui font paroître l’action un
it dans son tableau du crucifiment un mort sortant du sepulchre, sans tirer de l’apparition de ce mort le trait de poësie, qu
l’apparition de ce mort le trait de poësie, que Monsieur Coypel en a tiré . Mais c’est le caractere propre de ces inventions
12 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
ée d’Hésiode et d’Eschyle, en germe sous une tige de figuier, l’avait tiré d’un trou creusé dans un disque en bois de boulea
h en face ? — De le prendre dans tes filets, de lui percer le nez ? — Tireras -tu Léviathan avec un hameçon ? — Lui serreras-tu
métaux, fondu par le feu, lui ouvre un arsenal avec un trésor. Il en tire les pointes de la flèche qui percera de loin la p
ns ses flots, sans pouvoir en recueillir l’unique goutte qui l’aurait tiré des horreurs de la vie sauvage. Ce feu tombé du c
sacrifice dont il est à la fois la matière et l’âme. L’homme qui l’a tiré du tison, il le sacre prêtre ; le Soma qui l’a en
« produire en dehors par le frottement ». Le bâton générateur qui en tirait l’étincelle était nommé Pramantha, ce qui ajoutai
tant pour les jambes et pour les pieds. Quelques légendes obscures le tirèrent même du trou où il était emboîté. Au déclin de la
ons voir maintenant le génie grec travailler cette donnée confuse, et tirer du disque à feu des bergers aryens la plus grandi
ui pose le papillon de l’âme sur la tête de ses créatures. Le Titan a tiré le feu du ciel, mais il ne peut en faire jaillir
éesse informe. Il sort, en Perse, de l’épaule d’un taureau tué. Brama tire les pères des castes de l’Inde de sa bouche et de
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
autres, puisque ce grand maître desesperant de la répresenter, s’est tiré d’affaire par un trait d’esprit. Ceux qui sçavent
u palais roïal, pour aider à l’intelligence de ses sujets qu’il avoit tirez de l’éneïde. Déja les peintres dont on grave les
la bouche, son contour n’est point précisement la ligne qu’il falloit tirer , l’idée du peintre avorte ; et le personnage, au
i encore un exemple. La matiere est assez importante pour cela. Je le tirerai de la Susanne de Monsieur Coypel, tableau qui fut
ces moïens manquent, ne doit jamais entreprendre de traiter un sujet tiré de quelque ouvrage peu connu ; il ne doit introdu
les plus connus generalement dans toute l’Europe sont tous les sujets tirez de l’écriture sainte. Voilà peut-être pourquoi Ra
atre tableaux du Poussin, il y en a trois qui répresentent une action tirée de la bible. Les principaux évenemens de l’histoi
u théatre, que d’imaginer à plaisir l’action de votre tragedie, ou de tirer de la poussiere de quelque livre ignoré des heros
14 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
ours) ; la fable, chez les Grecs, se dit aussi μῦθος, d’où les latins tirèrent le mot mutus ; en effet, dans les temps muets, le
métaphores furent introduites dans les langues. Toutes les métaphores tirées par analogie des objets corporels pour signifier
lus grande partie des expressions relatives aux choses inanimées sont tirées par métaphore, du corps humain et de ses parties,
, gamba, piede, pianta, appliqués à des choses inanimées. On pourrait tirer d’innombrables exemples de toutes les langues. No
tant elle-même d’une telle métaphysique, les premiers poètes devaient tirer les noms des choses d’idées sensibles et plus par
ue Aristote ; et les étymologistes veulent que les Latins aient aussi tiré de νόμος, leur nummus. Chez les Français, du mot
yèrent ces formes géométriques comme formes des sons articulés, et en tirèrent leur alphabet vulgaire, adopté ensuite par les La
dopté ensuite par les Latins57. On ne peut croire que les Grecs aient tiré des Hébreux ou des Égyptiens la connaissance des
eure pour la délicatesse. Presque tous les mots y sont des métaphores tirées des objets naturels, d’après leurs propriétés ou
genere, et variarum linguarum harmoniâ. De tout ce qui précède, nous tirerons le corollaire suivant : plus les langues sont ric
régées par les locutions vulgaires, plus elles sont belles ; et elles tirent cette beauté de la clarté avec laquelle elles lai
emples pour raisonnements ; et comme l’âge poétique durait encore, il tirait ces exemples de quelque fiction analogue, moyen p
e l’induction dans son Organum. Les Anglais, qui suivent ce précepte, tirent de l’induction les plus grands avantages dans la
15 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »
e leurs fonctions d’historiographes. Heureusement, Racine allait être tiré de son silence de dix années par madame de Mainte
rtes d’amusements, de badinages et de plaisanteries. » La Bruyère dut tirer un fruit inappréciable, comme observateur, d’être
s dissimulé l’amertume : « Les enfants des Dieux, pour ainsi dire, se tirent des règles de la nature et en sont comme l’except
amitié. Cette diversité de pensées accomplies, desquelles on pourrait tirer tour à tour plusieurs manières d’existences charm
s à cette idée qu’on se faisait jusqu’ici de La Bruyère quelques mots tirés de lettres et billets de M. de Pontchartrain. et
extravagante ; c’est peu probable. Dans la disette des documents, on tire les moindres mots par les cheveux. Mais enfin il
enaer, dans son Étude sur La Bruyère, a rappelé une agréable anecdote tirée des Mémoires de l’Académie de Berlin et qui s’éta
ort gentil, fille du libraire, qu’il avait pris en amitié. Un jour il tire un manuscrit de sa poche, et dit à Michallet : « 
iècle ; les « différents Caractères des Femmes du siècle ; Caractères tirés de l’Écriture « sainte, et appliqués aux Mœurs du
uand on ne pourra plus les comparer avec ceux sur « qui vous les avez tirés . » On voit que si La Bruyère tirait ses portraits
avec ceux sur « qui vous les avez tirés. » On voit que si La Bruyère tirait ses portraits, M. Charpentier tirait ses phrases,
rés. » On voit que si La Bruyère tirait ses portraits, M. Charpentier tirait ses phrases, mais un peu différemment. 150. Voic
16 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XII »
s. Je ne dois, pour ma part, qu’à son amitié personnelle de m’en être tiré à peu près intact. Après avoir lu le consciencieu
t cela même : Exposer les exemples de travail des grands écrivains et tirer des leçons de leurs refontes et de leurs ratures 
ysagistes ! Un conseil perd-il sa valeur, parce que quelques-uns n’en tirent rien ? Et depuis quand déprécie-t-on un instrumen
d’entretenir au fond de moi-même une ironie intense », et, bien qu’il tire sur ma longe, c’est moi qui l’entraîne. Je m’avis
17 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
sivement aux Clercs de la basoche 30. Les moralités, en grande partie tirées des vies des saints, participaient des mystères p
eurs contrastes, la vie enfin, qui ne peut être copiée. Mais ces noms tirés de l’histoire générale, cette gravité, cette rhét
s estimât comme pièces à part, avant de comprendre la beauté qu’elles tirent de l’ensemble de l’ouvrage, et de l’emploi discre
gue qui leur est propre. Enfin, les partisans du drame bourgeois, qui tire son tragique du même fonds d’où la comédie tire s
drame bourgeois, qui tire son tragique du même fonds d’où la comédie tire son ridicule, c’est-à-dire de la société et des m
de la critique ancienne ; tantôt il en établit lui-même de nouvelles, tirées d’une connaissance encore plus profonde de l’homm
ouveauté. Entrez dans le détail du Cid. Toutes les parties de l’œuvre tirent leur beauté de cette ressemblance avec la vie. La
és, ils ont pu être tels que Corneille les a faits. Pour ceux qu’il a tirés de son imagination, et qui sont comme les frères
de la nation, soit pour apprécier l’espèce d’autorité que voudraient tirer des défauts do Corneille certaines innovations té
ant par sa hauteur que par l’impuissance de s’y soutenir. Voltaire se tire de l’explication par un trait plaisant, qui d’ail
r des moyens défectueux, je ne vois plus que de stériles efforts pour tirer des situations médiocres d’un fond sans événement
car, au lieu d’être imité du tour d’imagination d’une époque, il est tiré du fond du cœur humain, cette source inépuisable
sans manquer à sa gloire. Avec plus de génie peut-être que Racine, il tira moins de secours de son époque ; et s’il est just
variété, la profondeur, la finesse de nuances que le poème dramatique tire de l’analyse et du développement des caractères.
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135
utres citharae, c’est-à-dire lyres ou harpes. Comme on voulut d’abord tirer de ces instrumens plus de tons differens qu’ils n
t de cordes differentes, on racourcissoit la corde dont on prétendoit tirer un son plus aigu que celui qu’elle rendoit quand
nq échelles dont chacune a plusieurs dégrez, tous les sons qu’on peut tirer de la lyre, ils ont placé entre les cordes qui do
ez. Nos instrumens à corde qui ont un manche, à l’aide duquel on peut tirer avec facilité differens tons d’une même corde qu’
19 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VI. Du raisonnement. — Nécessité de remonter aux questions générales. — Raisonnement par analogie. — Exemple. — Argument personnel »
r. On vous demandera de prouver une vérité, de réfuter une erreur, de tirer des conséquences, de remonter à des principes. Là
squement, sans prévenir. Mais au cours d’une phrase surgit un mot qui tire le narrateur hors de sa voie : autre écart, autre
et de l’esprit, une âme neuve dans la nature neuve. La Fontaine s’est tiré d’affaire en n’inventant pas sa matière, et ce n’
e les vieux sujets de fables, quelle imagination il faudrait, pour en tirer quelque chose ! Il faudrait être La Fontaine pour
est une catégorie où il faut s’arrêter un moment : ce sont ceux qu’on tire des actions de l’homme même qu’on veut persuader.
20 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
uelles on peut compter : il aura rendu service au savant futur qui en tirera des inductions, des résultats peut-être et des lo
Luynes, qui aimait ainsi à interroger chacun sur son coin d’histoire, tirait de lui cette jolie anecdote : Du temps du feu ro
ire sa cour, de lui demander la permission de le suivre à la chasse à tirer  ; mais étant fort embarrassé de demander une si g
ntemps lui dit qu’il savait quelqu’un qui irait bientôt à la chasse à tirer avec le roi. M. de Nangis fit l’ignorant et le pr
quand on dîne avec le roi. Voici, du reste, le passage duquel on peut tirer cette conséquence On sait, dit-il (août 1738), q
tour de finances, un joli coup joué au profit de l’État76.On en peut tirer une leçon d’économie politique, et M. de Luynes n
plaisance à Muhlberg, et qui lui demandait son secret. Le roi Auguste tira un ducat de sa poche et lui dit ; « Si vous aviez
21 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — III. (Fin.) » pp. 175-194
ies de détail, il en est plein ; il a toutes sortes d’expédients pour tirer parti des circonstances et pour rétablir les chos
erre, on a créé des offices triennaux qui se vendent : Rosny, pour en tirer au profit du roi le plus d’argent comptant possib
semble, et que jamais l’artillerie ne sera mise en son lustre et n’en tirerez l’utilité qu’elle doit produire, qu’elle ne soit
trésoriers de France, sous-louaient à des sous-fermiers desquels ils tiraient presque deux fois autant qu’ils avaient payé eux-
liénait une portion d’impôts, et on la leur livrait pour paiement : «  Tirez -en ce que vous pourrez. » Ces créanciers, ainsi p
rmaient à quelque homme de finance qui leur en rendait le moins et en tirait pour son compte le plus possible. Rosny désintére
at, Sully laisse beaucoup à deviner, même à ses secrétaires, qui s’en tirent comme ils peuvent avec les papiers trouvés dans s
croyait aux pronostics, il dut se rappeler un horoscope qui avait été tiré à la naissance de Louis XIII devant Henri IV, et
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
t de Philolaus avec des preuves nouvelles ou qui paroissoient l’être, tirées des observations. Le monde se partagea de nouveau
ait un chapitre exprès sur l’utilité que les orateurs mêmes pouvoient tirer de l’étude de cette science. N’y dit-il pas en te
ces temps-là. La justesse avec laquelle un homme pose des principes, tire des consequences et chemine de conclusion en conc
ient pas sçavoir. En effet, et c’est ma seconde réponse à l’objection tirée de la perfection de l’art de penser, nous ne rais
es qu’ils ne soient clairs et bien prouvez. Il n’est plus permis d’en tirer une conséquence qui n’en émane point clairement e
ctement. Une conclusion plus étenduë que le principe dont on l’auroit tirée , seroit d’abord remarquée de tout le monde. On la
ées. Ces voïes sont de mal poser les principes de son argument, ou de tirer mal la consequence de ses principes. Comment s’ég
u’ils les choisissent impropres à leur sujet, ou bien enfin qu’ils en tirent mal les conséquences. Ceux qui vantent si fort le
23 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
ns, les astronomes ne le pouvaient pas ; voyons comment ils s’en sont tirés . Pour mesurer le temps, ils se servent du pendule
mps. On admet, par une définition nouvelle substituée à celle qui est tirée des battements du pendule, que deux rotations com
éduites de l’expérience seraient incompatibles avec les deux égalités tirées du postulat. Or, pouvons-nous affirmer que les hy
t. C’est alors par le temps que nous définissons la cause. Comment se tirer de cette pétition de principe ? Nous disons tantô
cle vicieux ? X Voyons donc, non pas comment on parvient à s’en tirer , car on n’y parvient pas complètement, mais comme
car on n’y parvient pas complètement, mais comment on cherche à s’en tirer . J’exécute un acte volontaire A et je subis ensui
24 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — I. » pp. 134-154
On a vu peu de grands hommes déchoir du haut degré de la fortune sans tirer après eux beaucoup de gens ; mais, la chute de ce
hentique ne s’y oppose pas, que des espèces de bouts-rimés que chacun tire à soi, remplit à son gré, et sous lesquels on met
ge académique, mais il n’en est pas-moins certain que Sully chercha à tirer de ses charges le plus d’argent qu’il put ; ce so
narrations trop souvent déduites en style de greffier ou de notaire, tirons ce qu’il y a de solide et d’excellent. — Sully, q
uer qu’un des précepteurs de Sully, nommé La Brosse, qui se mêlait de tirer des horoscopes et de prédire des nativités, voyan
its sièges. De très bonne heure, Henri s’aperçoit du parti qu’il peut tirer de Sully pour les sièges, pour l’industrie des mi
comprit aussi, presque dès les premiers temps, l’usage qu’il pouvait tirer de lui comme négociateur. Rosny fut toujours d’hu
r en un jardin qu’il y avait léans ; à faire la pipée dans le parc, à tirer de l’arquebuse à quantité d’oiseaux, lièvres et l
25 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VII. Le Bovarysme essentiel de l’existence phénoménale »
ats, qui pourtant se conditionnent l’un l’autre, et cette énonciation tire son évidence de ce principe qu’il n’est de connai
lui faut s’endétacher, la repousser dans le royaume mort du passé, et tirer de sa propre substance un nouveau sujet qui va éc
son unité, puisque, absorbant toute la substance du réel, il ne peut tirer que de son sein les éléments de cette division. C
26 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
t heureux pour les critiques de n’être point comme Montesquieu qui ne tirait jamais, disait-il, du moule de son esprit qu’un s
l est vrai, mais toujours par un coin plus ou moins vif. Nous avons à tirer sur un même fond mainte épreuve, et dont aucune n
à ce roi de la création et selon le degré d’utilité qu’il en pouvait tirer  : c’était là un ordre moral et d’artiste plutôt q
i ne serait pas net et sobre ne prît occasion de ces endroits pour en tirer des idées et des inductions un peu autres que cel
ppui de sa théorie, et si, heureux de se retrouver dans Buffon, il le tire aussitôt à lui, et, en l’embrassant, le façonne e
t qu’à la sueur de son front et par des cultures réitérées qu’il peut tirer du sein de la terre ce pain, souvent amer, qui fa
1832). 10. [NdA] Au tome IVme de l’Histoire des sciences naturelles tirée des leçons de Cuvier par M. Magdeleine de Saint-A
27 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
on et d’Aristote. Un certain nombre de généralités et d’abstractions, tirées de quelques traités de ce dernier, et rendues plu
usion, le principe qu’on voulait établir. La vaine satisfaction qu’on tirait de ces faciles victoires contribuait à augmenter
scuter, s’épuisant dans ce cercle à les faire s’entre-choquer pour en tirer de fausses lumières, n’ait produit qu’un empresse
nt Bernard au xiie et au xiiie  siècle, combien la langue vulgaire a tiré peu de ressources de la théologie29. Elle, résist
s dont ils s’occupent sont générales ; mais une mauvaise méthode n’en tire que des jeux d’esprit aussi particuliers que les
u’indiquer à quelle source il faut aller chercher la poésie, et il en tire les premiers accents du cœur, éclairé par la rais
t ajouter aux forces naturelles de l’esprit français une force qui le tirera pour ainsi dire hors de lui-même, et qui le trans
28 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »
lus on étudie et on approfondit une nature, et moins on est pressé de tirer la barre à son sujet. La nature déjoue, à tout mo
sur l’immobilité de l’Orient et sur les applications qu’on en pouvait tirer à la peinture ; il lui arriva alors une chose rar
lomates que lui se seraient trouvés embarrassés en sa place : il s’en tira à merveille, avec droiture, loyauté et bon sens.
e la Couronne anéantissant sur-le-champ le bénéfice qu’on en pourrait tirer si la liberté d’en tirer parti pour son compte ex
t sur-le-champ le bénéfice qu’on en pourrait tirer si la liberté d’en tirer parti pour son compte existait. Mais les besoins
rce de la France ; c’est ce champ ouvert à toutes les capacités, pour tirer parti d’elles-mêmes à leur profit. » N’est-ce pa
alheureux roi éprouvé par un coup plus terrible que tous ceux qu’on a tirés sur lui. La mort du duc d’Orléans est une perte é
fait exprès et qui aimât à jouer en grand aux soldats. Il y aurait à tirer encore plus d’un extrait de ces lettres de Russie
29 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
s qui nous excitent, qui nous élèvent dès l’abord, qui nous forcent à tirer de nous-mêmes et plus constamment tout ce que nou
Le musicien collaborateur ne comprit pas tout le parti qu’il pouvait tirer d’une telle veine ; M. Scribe fut congédié, et ce
’étude et un lieu meilleur auraient pu agrandir ! M. Scribe seul s’en tira , à force de talent. Le traité qui liait celui-ci
en peine : « Allez le trouver, disait-il ; il n’y a que lui pour vous tirer de là. » Pour résumer d’un mot ma pensée sur tous
manuscrit qui n’aurait nulle valeur en d’autres mains ; mais cela lui tire l’étincelle, l’idée qu’il exécute, et que souvent
quand il a parlé du petit nez de Cléopâtre. A la scène, Picard a déjà tiré parti d’une idée approchante dans les Marionnette
té n’était qu’affreusement triste, on trouverait encore moyen de s’en tirer  ; mais elle réunit à une tristesse profonde tous
ibe, dans le genre qui lui appartient et qu’il augmente, de s’en être tiré avec tant d’honneur. 1er décembre 1840. 65. Ce
30 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 7, nouvelles preuves que la declamation théatrale des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompagné par des instrumens » pp. 112-126
le des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompa
avec leur accompagnement. La tragedie de Thyeste dont Ciceron avoit tiré ce vers, étoit celle qu’il cite souvent lui-même
i composoit le chant des monologues : modis… etc. l’autre passage est tiré de l’écrit contre les spectacles que nous avons p
en parlant des joüeurs d’instrumens qu’on entendoit au théatre. L’un tire de sa flute des sons lugubres. L’autre dispute av
31 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (2e partie) » pp. 315-400
merles qui alternent avec le chant d’une grive des bois. Mais on est tiré de ce rêve de solitude par l’heure qui vient à so
uis longtemps. Ces bons adversaires ne m’ont pas du tout blessé ; ils tiraient sur moi, quand j’étais déjà éloigné d’eux de plus
rès-midi ? — Nous cherchons quelque part un vallon solitaire, et nous tirons à l’arc. — Hum ! dit Goethe, ce n’est pas là une
r. Quels hommes bien faits ! et quelles poses pittoresques, quand ils tirent la corde ! Comme toutes leurs énergies se dévelop
leurs énergies se développent, et quels adroits tireurs ce sont ! Ils tiraient habituellement, à une distance de soixante ou qua
s, sur une feuille de papier collée à un mur d’argile détrempée ; ils tiraient vivement l’un après l’autre et laissaient leurs f
un thaler ; les autres étaient tout à côté. Quand tout le monde avait tiré , chacun allait reprendre sa flèche et on recommen
ui soutient l’arc, doit rester bien tendu sans bouger ; le droit, qui tire la corde, ne doit pas être moins fort ; les pieds
nnée. Nous retournâmes dans le jardin et je tendis l’arc. — Sur quoi tirerez -vous ? dit Goethe. — D’abord en l’air, il me semb
me il le fallait, non cependant sans chercher un peu. Puis il visa et tira . Il était là comme un Apollon, vieilli de corps,
peu haut. Je courus la ramasser. « Encore une fois ! » dit Goethe. Il tira cette fois horizontalement dans la direction de l
rente pas. J’avais un bonheur que je ne peux dire à voir ainsi Goethe tirer avec l’arc et la flèche. Je pensai aux vers : La
ouveau suis-je un enfant ? Je lui rapportai la flèche. Il me pria de tirer aussi horizontalement, et me donna pour but une t
d’admiration. — Ne pourrait-on pas, demandai-je, de ces explications tirer une conséquence et dire : Une créature est belle
que vous êtes si adroits, dis-je, puisque vous savez si joliment vous tirer d’affaire, et que les bons rouges-gorges vous ont
32 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Le maréchal de Villars. »
réchal de Montesquiou proposa, dès le commencement de la campagne, de tirer des lignes depuis la tête de l’Escaut jusqu’à la
gène, en portant son armée entre l’Escaut et la Sambre, continuait de tirer ses approvisionnements et ses vivres de la place
rouve Landrecies de toutes les autres places d’où les ennemis peuvent tirer leurs munitions et convois, d’interrompre leur co
oujours conserver leur communication à Douai par Marchiennes, pour en tirer leurs convois et munitions de guerre, ce qui est
’avancèrent sous le feu de l’ennemi, l’arme au bras, sans plier, sans tirer un coup de fusil. Le poste fut emporté d’assaut ;
eur d’une relation détaillée. Selon Montesquiou40 qui, non content de tirer tout de son côté, accuse Villars d’incertitude pe
il sut profiter de ce premier succès ; à la façon soudaine dont il en tira les conséquences, on aurait pu l’en croire le seu
33 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
nt encore les façons de parler recherchées, les figures déplacées, et tirées de loin, qui s’écartent de la maniére comune et s
magination et des passions ; il ne faut pas croire que le discours ne tire ses beautés que des figures. Nous avons plusieurs
r ; faut-il pour cela qu’elles rejettent les secours qu’elles peuvent tirer de la musique, pour perfectioner leur talent ? No
uil de vous embrasser, pour dire asséyez-vous. Toutes ces expressions tirées de loin et hors de leur place, marquent une trop
es que lorsqu’ils se présentent naturèlement à l’esprit ; qu’ils sont tirés du sujet ; que les idées accessoires les font nai
urées qui lui sont particulières, soit parce que ces expressions sont tirées de certains usages établis dans un pays et inconu
peintre, que c’est un savant pinceau. Voici encore quelques exemples tirés de l’ecriture sainte où la cause est prise pour l
ar (…) ils entendoient la vile de Rome. Dans les comédies grèques, ou tirées du grec, la vile astu veut dire Athènes : (…) ? E
ême des noms patronymiques dont j’ai parlé ailleurs, ce sont des noms tirés du nom du pére ou d’un ayeul, et qu’on done aux d
Virgile apèle Enée (…), ce nom est doné à Enée par antonomase, il est tiré du nom de son pére, qui s’apeloit Anchise. Diomè
suis Dave , donc je ne suis pas devin, la conséquence n’est pas bien tirée , car il pouroit être Dave et devin. M. Saumaise
e des métaphores. les métaphores sont défectueuses, Quand elles sont tirées de sujets bas. Le P. De Colonia reproche à Tertul
ère, etc. " on peut raporter à la même espèce les métaphores qui sont tirées de sujets peu conus. Il faut aussi avoir égard a
métaphores de suite, il n’est pas toujours nécessaire qu’elles soient tirées exactement du même sujet, come on vient de le voi
e la circonspection ; il faut éviter les jeux de mots trop afectés et tirés de loin. L’allegorie L’allégorie a beaucoup
y succomber. Les fictions que l’on débite come des histoires pour en tirer quelque moralité, sont des allégories qu’on apèle
, Clitiphon dit que quand sa maitresse lui demande de l’argent, il se tire d’afaire en lui répondant (…), c’est-à-dire, en l
ur un sujet pareil a fait d’après Horace une espèce de périphrase qui tire tout son prix de la peinture dont elle ocupe l’im
r, gronder, come les chiens : (…). Les noms de plusieurs animaux sont tirés de leurs cris, surtout dans les langues originale
né des exemples. Les bons mots qui n’ont d’autre sel que celui qu’ils tirent d’un équivoque ou d’une allusion fade et puérile,
sens moral. Le sens moral est une interprétation selon laquelle on tire quelque instruction pour les moeurs. On tire un s
tation selon laquelle on tire quelque instruction pour les moeurs. On tire un sens moral des histoires, des fables, etc. Il
ires, des fables, etc. Il n’y a rien de si prophane dont on ne puisse tirer des moralités, ni rien de si sérieux qu’on ne pui
s ; leurs auteurs mêmes nous en découvrent les moralités ; elles sont tirées du texte come une conséquence est tirée de son pr
t les moralités ; elles sont tirées du texte come une conséquence est tirée de son principe. sens allégorique. Le sens all
st tirée de son principe. sens allégorique. Le sens allégorique se tire d’un discours, qui, à le prendre dans son sens pr
ie, il est inutile d’y en chercher. Il faut que les histoires dont on tire ensuite des allégories aient été composées dans l
l est libre à chacun de s’amuser come il lui plaît, pourvu qu’on n’en tire pas des conséquences dangereuses. Quelques auteur
isément le même sens que celui qu’ils ont dans l’auteur d’où ils sont tirés  : en voici des exemples : Quand on veut animer u
de suite d’un même auteur. Voici un exemple de cette sorte d’ouvrage, tiré des centons de Proba Falconia. Il s’agit de la dé
abstrait concret Ce mot abstrait vient du latin (…), qui veut dire tirer , aracher, séparer de. Tout corps est réèlement ét
n mouvement ou en repos. L’idée dont on s’ocupe par abstraction, est tirée , pour ainsi dire, des autres idées qui ont raport
s les cercles possibles, pour vérifier si dans tout cercle les lignes tirées du centre à la circonférence sont égales, un obje
l’adresse : ainsi l’univers nous aprend qu’il y a un créateur qui l’a tiré du néant, qui le conserve, qu’il doit avoir des p
même la liberté de me servir souvent de ses termes ; me contentant de tirer mes exemples de la langue latine. Le lecteur trou
a langue latine, Sciopius, Henri Etiène, (…), et plusieurs autres. On tire aussi la même conséquence de plusieurs passages d
nce de plusieurs passages des meilleurs auteurs ; voici deux exemples tirés de Cicéron, qui font voir la diférence qu’il y a
34 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539
ue considérables qu’ils fussent, et qu’il ne négligerait rien pour le tirer de la Russie, si avant peu on ne lui remettait pa
’imagination. Vous croyez, mon cher ami, qu’on s’égorge ici, qu’on se tire jour et nuit des coups de pistolet ; que tous les
vre ou plutôt la trahison de Bigot74. Le Stolnik m’a dit que, si nous tirions parti de nos avantages, nous serions la plus puis
minutes d’intervalle. Le dernier fit l’effet d’un coup de canon de 24 tiré à portée de pistolet. Aussitôt je sentis dans ma
’envoyâtes à Varsovie un billet dont la valeur n’est pas spécifiée, à tirer sur M. Duhamel s’il était en argent, et vous m’en
r M. Duhamel s’il était en argent, et vous m’engagiez en même temps à tirer sur vous 100 roubles dans un besoin pressant. Vot
e je ne dois pas me gêner pour votre dette, le plus doux fruit que je tire de mon travail est de m’acquitter de ce que je do
lles au magasin chez Didot le jeune. Les Anglais et les Hollandais en tirent beaucoup, ainsi que le Piémont, et je puis vous a
et j’ai lieu de bénir le ciel qui a permis qu’en un an et demi j’aie tiré du fruit de mes travaux de quoi payer mes dettes,
qui s’en sont faites de tous côtés. Quoi qu’il en soit, j’en ai déjà tiré de quoi acheter une petite maison avec son jardin
35 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
que », la « grande échelle morale de la dégradation des races ». Pour tirer l’enseignement, deux grandes figures interviennen
ui plairont. De la pièce romantique qui, étant tout, n’est rien, l’un tirera le mélodrame, un autre la tragédie, un autre la c
manquer de sens commun. Nulle part l’action n’est vraie, directement tirée de la réalité commune, simplement fondée sur les
aller aux nues. Mais ensuite Ponsard revient aux sujets modernes : il tire de l’histoire les scènes saisissantes de Charlott
geois, se reproduisit vers 1850, où l’on voit Augier et M. Dumas fils tirer de la comédie l’unique forme littéraire du drame
tempérament d’homme de théâtre, apte à faire jouer tous les trucs qui tirent le rire et les larmes. Musset nous a donné la seu
ui doivent servir à faire basculer soudainement l’intrigue. Au reste, tirez -le de là ; essayez de le prendre hors de ses comb
geller les mœurs de son public, que ce Bertrand et Raton, où il a cru tirer la philosophie des révolutions. Ses pièces pathét
36 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
s incertaines et présomptives dont la critique scientifique ne pourra tirer parti qu’après avoir vérifié, par ses propres tra
périeurs. C’est donc de l’examen seul de l’œuvre que l’analyste devra tirer les indications nécessaires pour étudier l’esprit
des désirs qui en forment le fond. Il est donc légitime d’essayer de tirer de l’œuvre d’art l’image de l’esprit dont elle es
e son esprit un tableau déjà poussé, que compléteront les indications tirées des émotions qu’il suggère. L’interprétation des
olontairement, et dans un but étranger à l’art ; il sera facile de se tirer d’affaire pour les œuvres de cette sorte, en cons
tres cas. De ceux que nous avons mentionnés, il ressort que l’on peut tirer de l’examen des particularités esthétiques d’une
37 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
vit un tableau du Georgeon. Il conçut en un moment, que l’art pouvoit tirer des couleurs qu’il emploïe, bien d’autres beautez
il emploïe, bien d’autres beautez que celles que lui-même il en avoit tirées jusques-la. Il comprit qu’il avoit ignoré l’art d
bleau où Raphaël les a placez. C’est ainsi que ce grand artisan a sçû tirer une beauté poëtique de la necessité d’observer la
nde, fût d’un mérite bien superieur au sien qui ne l’avoit pas encore tiré de sa médiocrité. En homme sans expérience du mo
38 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre IV. De quelques poèmes français et étrangers. »
s, ne sont plus connus que par les vers de Boileau. On peut cependant tirer quelque fruit de la lecture de ces ouvrages : le
peine à concevoir comment un homme du génie du Camoëns n’en a pas su tirer un plus grand parti. Mais enfin il faut se rappel
l’idylle, que les Allemands répandent presque toujours sur les sujets tirés de l’Écriture. Leurs poètes pèchent contre une de
39 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
’ailleurs la seule liberté que prenne notre langue avec un idiome qui tirait sa puissance de la conquête et de la religion. Ai
ûre, et restera. Ce sont d’abord beaucoup de mots soit indigènes soit tirés du latin, ou plutôt, nés d’une sorte de consentem
la partie indigène de la langue sont plus mûrs que les mots que nous tirons des autres. Ces mots s’altéreront, se modifieront
eurs jours, toute cette magnificence raffinée de l’empire grec ne lui tirent que quelques exclamations, « que c’estoit merveil
aconter des événements auxquels il n’avait pas pris part ; mais il en tirait les détails de personnages dont il avait une si g
e croirais à plus d’un trait de ressemblance entre la pièce d’où sont tirés ces détails et le Roman de la Rose. J’y vois au d
s qu’on l’accuse d’avoir fait dans ses chroniques, parce qu’il aurait tiré , dit-on plus d’argent du mensonge que de la vérit
sse et son âge mur, un certain goût de pénétrer dans les causes et de tirer la morale des événements. Au commencement de ses
les hauts arbres, entre les fleurs et près des fruits, et les autres tirées et cueillies bas, à la terre, parmi les orties et
aits, dont le sens et la concision sont d’un écrivain supérieur, sont tirés d’un court et énergique précis de l’histoire de P
ire voir la pantomime qu’à en analyser les effets intérieurs. L’autre tire les nuances délicates de sa langue des profondeur
40 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »
, par leur condition, se contenter de la philosophie de Descartes, ou tirer parti de sa science, pour la conservation de leur
par quelque noble occupation de l’esprit. Mais quel profit en peuvent tirer tous ceux pour qui surtout l’Evangile a été annon
sont-elles dans les détails de mes actions ? Quel secours en puis-je tirer contre les incertitudes de mon esprit et les défa
insu, même en dépit de sa résolution de refuser tout secours qu’il ne tire pas de lui-même, de rejeter tout ce qui ne lui pa
de notions élevées qu’il ne faut pas ignorer, quoiqu’il n’y ait à en tirer aucune preuve auxiliaire de la foi ; pour le seco
ent. Bossuet a-t-il jamais songé à fortifier sa foi de quelque preuve tirée de la philosophie ? Leibniz, sa croyance philosop
la philosophie ? Leibniz, sa croyance philosophique de quelque preuve tirée de la foi ? Il en est tout autrement de Pascal, q
es la philosophie et la foi, afin de ne pas se rendre suspect, et qui tirerait de cette combinaison une bonne condition dans cet
nsées, un peu pour Pascal, parce qu’il semble, dans les Provinciales, tirer quelque contentement de cette raison qui le rend
réation du comique le plus fin. J’entends par la fin comique l’art de tirer le ridicule de l’observation, plutôt que de certa
ne doctrine criminelle. L’interlocuteur ne perd pas une occasion d’en tirer parti. Tantôt il joue si bien l’étonné, que le pè
41 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
nd problème de la psychologie, comme section de la biologie, c’est de tirer tous les phénomènes psychiques du processus fonda
d’un travail cérébral et d’un travail musculaire. Chaque phénomène ne tire son caractère individuel ou spécifique que de la
nisme est le connexus de la totalité. La vie n’est donc qu’un concept tiré des faits particuliers. Mais on l’a oublié, et on
iper l’illusion, de résoudre l’abstrait dans les concrets dont il est tiré . Un lambeau de muscle détaché de l’organisme mani
la. L’amiral Codrington, alors simple aspirant de marine, ne put être tiré d’un profond sommeil que par le mot « signal. » C
nsation et de volition, ne peuvent avoir lieu sans cerveau251. » Vous tirez sur la queue d’un chien, il crie. « Et le physiol
époque. Elles étaient vraiment frappantes : les conclusions qu’il en tira furent annoncées dans ce style systématique, tran
ue l’on fait valoir contre elle. Laissons de côté le premier argument tiré de ce préjugé universel que le cerveau est le seu
une simple pétition de principe. Laissons de côté un second argument, tiré de ce que beaucoup d’actions ont lieu sans éveill
42 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »
rance. Il faut se souvenir de quelle profondeur de désordre Louis XIV tira la France, en prenant en main les affaires. Les p
ui gagnaient des abbayes à la loterie de la faveur royale, la plupart tiraient du roi, à titre d’aumônes honteusement mendiées,
si fécondes. La création qui produit des faits nouveaux, et celle qui tire de faits connus des applications nouvelles, la ha
s grande jeunesse, lorsqu’aux sièges de Belle-Garde et d’Etampes « on tirait , dit la Porte, force coups de canon sur lui, sans
même que lui reproche Saint-Simon, et qui lui persuadait que ce qu’il tirait ainsi des autres lui venait de son fonds. La rema
du commerce des hommes nous est-elle moins propre que celle que nous tirons de l’éducation ? En quoi diffère du don « d’empru
nt portée, tant de gloire en si peu de temps, ses passions mêmes, qui tiraient je ne sais quelle grandeur de sa jeunesse, de la
ssion. Je devrais avoir du scrupule à rechercher comment le théâtre a tiré des beautés durables d’actes que réprouve justeme
u’au sacrifice. Il connut cette passion qui développe le cœur, et qui tire l’homme de lui-même par la séduction du plus gran
olence dans le gouvernement, n’y nuit pas à certains égards ; elle en tire des lumières pour éclairer les passions fortes et
tterie leur admiration pour Louis XIV. Le génie, dans les lettres, ne tire pas moins d’avantage d’un gouvernement qui le com
un gouvernement qui le comprend et le protège, que ce gouvernement ne tire de gloire des lettres qu’il fait éclore et prospé
comment le faire taire ? N’eût été l’étiquette, il aurait volontiers tiré l’imprudent par son pourpoint. Il se contentait d
et d’impunité, mais d’une connaissance plus exacte des droits qu’elle tire de la foi, et des limites que doit y mettre la ch
de parler de plus haut. La grandeur personnelle du prince, celle que tiraient de lui, non seulement la royauté d’alors, mais l’
misères humaines qu’elle a exprimé par une si grande variété d’images tirées de la vie. Les deux antiquités sont de moitié dan
43 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »
sme libre qu’il faut revenir. C’est à ce Dieu marionnette dont chacun tire le fil comme il veut ou ne le tire pas du tout, q
à ce Dieu marionnette dont chacun tire le fil comme il veut ou ne le tire pas du tout, que M. Jules Simon nous renvoie. C’e
qui du moins, lui, ne baise point les pieds du Christianisme pour le tirer par là, comme on tire à soi un cadavre dont on ve
baise point les pieds du Christianisme pour le tirer par là, comme on tire à soi un cadavre dont on veut nettoyer le sol ! J
44 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Barthélemy Saint-Hilaire »
augmenter, par la manière dont il les expose et par le parti qu’il en tire , le désir de lire ces histoires, et de pouvoir en
é de comprendre la croyance parce qu’ils étaient incrédules, ils s’en tiraient en disant qu’on mentait, et ce n’était pas partic
t pas, comme d’autres révélateurs, un créateur par l’idée. Il n’a pas tiré tout seul de son cerveau cette vaste organisation
es la miséricorde et l’aumône, et dont le cimeterre, qu’il a fini par tirer dans les intérêts de sa foi, n’a pas aveuglé de s
45 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
l’essence même du sujet, et de cette donnée singulière le poète veut tirer moins des péripéties surprenantes que des états d
ement fait le plus honneur au génie de Corneille, c’est Horace : pour tirer parti de la belle et ingrate matière qui lui four
cessaire. Il y a là une puissance singulière de sens dramatique, pour tirer une tragédie, vraie, forte, émouvante celle-là et
325, dans une Mort de Sénèque (1644) et dans un Osman (impr. 1656), a tiré des effets tout à fait saisissants et pour ainsi
e Ladislas est à lui, dans Venceslas ; et dans Laure persécutée, il a tiré d’une sèche indication de l’original un des plus
ement dans les quatorze dernières années de sa vie (1637-1650). 328. Tiré de Lope de Vega, Lo fingido verdadero, et du P. L
tus Adrianus, martyr. — Rotrou doit aussi Cosroès au P. Cellot. 329. Tirées toutes les deux de Lope de Vega.
46 (1694) Des ouvrages de l’esprit
se nourrit des anciens et des habiles modernes, on les presse, on en tire le plus que l’on peut, on en renfle ses ouvrages 
nous sont inférieurs en deux manières, par raison et par exemple : il tire la raison de son goût particulier, et l’exemple d
soit rare, et que peu d’écrivains s’en accommodent. Les comparaisons tirées d’un fleuve dont le cours, quoique rapide, est ég
ès des sciences et des arts, en leur ôtant le fruit qu’ils pourraient tirer de l’émulation et de la liberté qu’auraient plusi
loin, toujours sûrs et confirmés par le succès des avantages que l’on tire quelquefois de l’irrégularité. Les esprits justes
cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les figures, et qui tirent , pour ainsi dire, de leurs entrailles tout ce qu’
utres ; mais le ridicule qui est quelque part, il faut l’y voir, l’en tirer avec grâce, et d’une manière qui plaise et qui in
47 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
soin de rien feindre pour être touché. C’est de son propre cœur qu’on tire les larmes. Seulement, il faut que la simplicité
s tous les pays du monde. Le vieux Melchior, son bonnet de soie noire tiré sur ses larges oreilles poilues, les paupières fl
mois de septembre, on chanta beaucoup de Te Deum à l’église, et l’on tirait chaque fois vingt et un coups de canon pour quelq
tait son grand habit noisette, remettait sa perruque dans la boîte et tirait de nouveau son bonnet de soie sur ses oreilles en
Goulden, qui suis l’acheteur. » Alors il se redressa tout étonné. Je tirai les trente-cinq francs et je les posai sur l’étab
t que je vais lever le pot-au-feu. » Nous fîmes cela, puis M. Goulden tira de l’armoire une bouteille de son vin de Metz, qu
ncer dans mon lit. M. Goulden, sous ses grands rideaux, la couverture tirée sur le nez et le bonnet de coton sur les yeux, ét
eu s’allumait : les braises prenaient bien ; on entendait le fourneau tirer , et d’un seul coup tout s’alluma. Le bruit de la
ence. Je rentrai chez nous fort triste, et je dis à M. Goulden : « On tire jeudi prochain. — Ah ! fit-il, on ne perd pas de
’y a de sérieux que l’avis du conseil de révision dont il est sûr. Il tire le numéro 17. « Alors je m’en allai sans rien di
dîmes sur la place, et ayant un peu d’air, je me rappelai que j’avais tiré le numéro 17. » La tante Grédel paraissait confon
is ce gueux de Pinacle t’a jeté un mauvais sort. » En même temps elle tira de ma poche de derrière un bout de corde. Moi, de
48 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »
le Loup dans le roman du Renard, ont amusé nos pères. Les peintres en tiraient leurs sujets. On s’explique aisément la popularit
ergé régulier et séculier, les rois eux-mêmes témoin la vengeance que tira Henri II, roi d’Angleterre, d’un certain Luc de L
t de la langue. Ce sont les fabliaux ou lais, dont les sujets étaient tirés des mœurs du temps, la plupart graveleux, et mêlé
lée, fournissaient les sujets de plusieurs autres. Les meilleurs sont tirés du fonds même de l’esprit français, de ce qui n’a
Guillaume de Lorris a fourni le cadre du roman. Il l’avait sans doute tiré des romans de chevalerie. Le fond de ces romans,
vait renfermée dans ses livres. Il honorait et admirait ceux qui l’en tiraient pour la répandre. Ces avocats officieux qui, dans
la mort de deux femmes qu’il aimait, tant de sujets de deuil n’ont pu tirer de son âme un couplet touchant. Aucun événement p
e en son parlement. Le dieu, non sans s’être fait prier longtemps, le tire d’un écrin et le lui rend. Il relève le poëte de
de, mais un enfant du peuple, né poète, qui lit dans son cœur, et qui tire ses images des fortes impressions qu’il reçoit de
aîtres de la France. Villon écrit le français du peuple de Paris ; il tire sa langue du cœur même de la nation. Ne nous effa
’est affranchi de l’imitation des vieux romanciers ; le premier, il a tiré sa poésie de son cœur ; le premier, il a créé des
y. Villon n’eut pas à s’en louer. Voici toute la vengeance qu’il en a tirée  : Peu (nourri) m’a, d’une petite miche Et de fro
49 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — II. » pp. 494-514
6, est un esprit de résignation et d’obéissance ; chacun cherche à se tirer , coûte que coûte, c’est-à-dire par mille bassesse
enevois connaissait bien le Parisien, et cette facilité qu’il a de se tirer de tout danger qui n’est pas présent, qui n’est p
e tout ce désarroi universel où chaque État faisait sa paix à part et tirait à soi : Tous ces tracas européens ne signifient
mple, avait auprès de lui un homme d’un vrai mérite, Pellenc, dont il tirait grand parti, et qui, après sa mort, passa au comt
sur ce sujet, tout mon sang en est soulevé. Le canon de Vendémiaire tiré par Bonaparte eût, dans tous les cas peut-être, c
s son application à la France : Si jamais, disait-il, un législateur tire la France de l’oppression de ses légistes et la r
50 (1761) Salon de 1761 « Peinture — M. Pierre » pp. 122-126
de cette main immobile posée sur la poitrine de son fils ; ce visage tiré  ; cet air de pâmoison ; cette bouche entrouverte 
te et neuve ; mais le peintre n’a pas su de haut sur quatre de large. tirer parti de son idée. La Vierge passe sur le Du même
oi, ni l’ami Pierre. Sans le charme du paysage, quelque bien qu’on se tire des figures, on ne réussira qu’à moitié ; sans le
51 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre V. De la lecture. — Son importance pour le développement général des facultés intellectuelles. — Comment il faut lire »
prétendus critiques pour qui le sujet annoncé n’est qu’un prétexte à tirer le beau feu d’artifice de leurs phrases, ni ceux
penser et de parler, la plupart des idées qu’ils auront précédemment tirées des anciens, des étrangers et des classiques. Ils
pas ; ils ne fécondent pas l’enseignement qu’ils reçoivent, ils n’en tirent pas de quoi se nourrir et se développer : c’est u
Est-ce donc là prêcher le mépris de la vertu ? et quelle leçon enfin tirer de là, sinon que le monde est mauvais et l’homme
nos classiques, sont d’excellents appuis pour l’intelligence, qui en tirera des principes pour penser autrement, et qui, pour
52 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 134
apprécier ce genre de mérite ; tels sont les Elémens de Métaphysique, tirés de l’Expérience ; l’Examen sérieux & comique
Pascal a laissé les riches matériaux. Peut-être les pensées qu’il eût tirées de son propre fonds, n’eussent-elles pas été auss
53 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Henri Cantel »
le remords, le dégoût ou l’ennui d’une forme fausse qui n’a point été tirée d’où les poètes puissants tirent la leur, c’est-à
d’une forme fausse qui n’a point été tirée d’où les poètes puissants tirent la leur, c’est-à-dire des entrailles, s’emparent,
elle maintenant et désormais éternelle, n’est pas encore le poète qui tire une note à lui, une note bien à lui, neuve et ine
t votre paganisme ! » A un poète chrétien : « Voyons ce que vous avez tiré des idées chrétiennes ! » A un poète qui n’est ni
54 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Charles Baudelaire. Les Fleurs du mal. »
depuis vingt-cinq ans, mais aussi par une raison beaucoup plus sûre, tirée de l’accent, — de la profondeur d’accent d’un liv
st allée les chercher dans son propre cœur entr’ouvert, et elle les a tirés à la lumière d’une main aussi impitoyablement ach
ère d’une main aussi impitoyablement acharnée que celle du Romain qui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des
les plus riches et les plus abondants, si on pouvait les voir, qui se tirent du cœur de l’homme, et vous avez la poésie de M. 
55 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »
jusqu’à dix ou douze sens différents. C’est ainsi que la langue ayant tiré du latin capitale la forme cheptel a fait, avec l
st donc pas là un doublet véritable ; mais si le vieux français avait tiré un mot de unionem (unir), nous dirions, sans rire
ns rire : L’oignon fait la force. NdA 4. Renonculacées a plutôt été tiré directement de renoncule. 5. Il n’est pas très
56 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
plus d’un trait de naturel, et la grande beauté que la comédie devait tirer de la peinture des mœurs du temps s’annonce de lo
récompense romanesque ; tout est imité de la vie, où le bonheur qu’on tire de bien penser et de bien faire est médiocre, et
le. L’éducation d’Isabelle a porté ses fruits : la pupille a appris à tirer parti des travers du tuteur. Sganarelle est vain 
de de deux domestiques aussi simples qu’elle. C’est de là qu’il va la tirer pour en faire sa femme. Il suffit d’une absence d
ères du diable ; il lui reproche son origine, la pauvreté d’où il l’a tirée  : il pense la toucher, et il ne fait que rendre p
vouloir que la justice soit l’équité. Il a un duel, pour avoir voulu tirer d’un poète l’aveu que ses vers sont mauvais. La s
mière charge, pleine de vigueur, quand elle paraît ; le secours qu’il tire d’abord de son bon sens et de la révolte involont
exemple, écrivant pour la cour et la ville, pour les gens capables de tirer profit des plaisirs du théâtre comme pour ceux qu
vérité de situation ? dans une contrariété vive et présente, on peut tirer quelque soulagement d’une autre passion ; mais un
ui apprend ainsi qu’il est aimé. Mais quel parti Molière n’a-t-il pas tiré de l’anecdote ! Outre la morale qu’il a sauvée, e
-t-il le moins perdu au théâtre ? Il y en a des raisons générales, tirées de la nature même de la tragédie. La tragédie fin
57 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 109
Lecteurs ordinaires, mais encore par plusieurs Auteurs qui ont su en tirer le plus grand parti. On l’a fondu presque tout en
ue, sans qu’on ait daigné le citer, même dans les articles qu’on en a tirés mot à mot. Il est vrai que l’Encyclopédie est une
58 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
us 24. 7. La législation considère l’homme tel qu’il est, et veut en tirer parti pour le bien de la société humaine. Ainsi d
féroce, l’avarice, l’ambition, qui égarent tout le genre humain, elle tire le métier de la guerre, le commerce, la politique
ié chemin en négligeant de donner à leurs raisonnements une certitude tirée de l’autorité des philologues ; que les philologu
nt négligé de donner aux faits le caractère de vérité qu’ils auraient tiré des raisonnements philosophiques. Si les philosop
L’étude des actes de la liberté humaine, si incertaine de sa nature, tire sa certitude et sa détermination du sens commun a
nt des usages des premiers temps du monde. Ainsi c’est du latin qu’on tirera les preuves philologiques les plus concluantes en
s de l’âme et de l’intelligence exprimées par des métaphores qui sont tirées des corps et de leurs propriétés.   64. L’ordre
enfaisance, lorsqu’ils espèrent retenir une partie du bienfait, ou en tirer une grande utilité ; tel est le genre de bienfait
Grecs nommèrent ensuite Polylée ; Minerve, qui y avait un temple, en tira le surnom de Poliade. 103. Je demande qu’on m’acc
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413
de génie, qui ont en partage le même feu sacré dont le frère célèbre tirera des flammes, et qui l’entretiennent plus pur. Dou
pelle les passions ; elle le dit elle-même quelque part : Je ne puis tirer grande gloire de ma vertu. Je suis d’opinion que
que je possède l’attribut de n’en point être susceptible, je ne puis tirer vanité d’un mérite inné avec moi. Rien ne me fait
d’égarement. Il lui a rendu cette justice, qu’elle fit tout pour l’en tirer  : Le vice à son aspect n’osait jamais paraître :
ie, écrivait Frédéric à sa sœur (2 février 1751). Je crois qu’il s’en tirera par une gambade ; il n’en aura pas moins d’esprit
t pas mieux. (21 novembre 1764.) Je ne donne ici que la moralité que tire Frédéric de ce démêlé avec Voltaire : quant à ses
60 (1874) Premiers lundis. Tome I « Hoffmann : Contes nocturnes »
on ; qu’il rapproche des choses complètement antipodiques et qu’il en tire des comparaisons extravagantes et inouïes. » « Lé
btils dans lesquels se complaît le génie d’Hoffmann, lorsqu’il ne les tire pas d’un concours plus ou moins romanesque d’évén
e calme, de doré et de solennel succède aux délirantes émotions qu’il tirait des désordres du présent ; depuis l’atelier de ma
61 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Armand Baschet »
nous fait le détail, — Armand Baschet, un Capefigue correct, cravaté, tiré à quatre épingles, curieux peut-être ici comme le
tout le monde pour être heureux, comme un mulet obstiné qui se ferait tirer sur la bride pour passer un petit fossé de rien d
armants et quelle conclusion de savoureuse moralité humaine il aurait tirés de ce conte de La Fontaine historique, qui fut un
62 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »
peut admirer. Ce poète lyrique n’a guère parlé de la nature ; il n’en tire même pas beaucoup de comparaisons, ou d’images ;
issait la règle du sens et du genre des substantifs, et de l’usage il tirait des lois universelles et nécessaires. A l’usage e
ut qu’on satisfasse à la raison, ainsi qu’à l’usage ; et l’usage même tire son autorité de la raison. Car si l’on parle pour
nvente pas, il choisit. Dans le magasin trop rempli de la Pléiade, il tire quelques formes, quelques rythmes, strophes de qu
63 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — I » pp. 56-70
reprise de sa façon, même les plus secondaires en apparence, et il en tire des leçons directes ; chaque fait de guerre est s
arti de haut, fait faire ensuite l’impossible aux gens de cœur. Il en tire , selon son habitude, l’occasion d’une petite mora
purent le suivre, et n’eurent d’autre moyen de le secourir que de le tirer dehors par les jambes, quand, blessé et renversé
versé à terre, il eut à faire sa retraite à reculons ; mais ils ne le tirèrent pas si bien que, roulant de haut en bas jusqu’au
amer l’armée de Charles-Quint et de détruire certains moulins d’où il tirait ses farines, notamment les moulins d’Auriole entr
64 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — I — Vauvenargues et Fauris de Saint-Vincens » pp. 1-16
critiques les plus distingués s’étaient épuisés à en parler. On avait tiré de ses courts et inachevés ouvrages la plus haute
parler franchement, ce n’est pas seulement contre la mort qu’on peut tirer des forces de la foi ; elle nous est d’un grand s
voir cependant s’il n’y a point de milieu ; et, et l’on ne peut rien tirer de tout cela, nous nous tournerons ailleurs. Adie
er à faire bon marché et à rire. — La seule conclusion que je veuille tirer , c’est que nous avons désormais en Vauvenargues u
l’esprit de commentaire qui règne aujourd’hui dans la critique et qui tire de l’inédit souvent bien plus qu’il ne contient,
65 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
souple pour se passer la fantaisie de s’y essayer ; le gain qu’on en tirait pouvait tenter sa pauvreté ; il s’en moqua doucem
oque surtout chez ceux qui en ont. Quelques vers heureux peuvent être tirés de ce fatras, et cités, comme circonstances attén
teurs non moins magnifiquement que de lui-même ; excellent moyen d’en tirer le double. Par exemple, à qui croit-on qu’il écri
se fait amener Chapelain, et, après quelque conversation avec lui, il tire d’une cassette un parchemin, demande à Chapelain
te pas que, sans Richelieu et Louis XIV, la France ne se fût à la fin tirée de l’anarchie et n’eût conquis son unité politiqu
he, ne chante pas les maîtresses qu’il n’a pas, rompt avec le galant, tire sa poésie de son cœur et de sa raison. Il s’en es
écrivait : Je sais qu’un noble auteur peut sans honte et sans crime Tirer de son travail un tribut légitime, c’était une j
l fît cet honneur « à un voleur de nuit, dit-il, lequel non seulement tirait la laine, mais perçait les maisons et montait aux
l rend ses décisions en poète, non en philosophe, par de vives images tirées de l’art dont il trace les règles. Au temps où Bo
On cite à ce propos une anecdote piquante, dont on n’a peut-être pas tiré toute la morale. Nos quatre amis discutaient sur
vrai, fait le sujet de l’épître à Seignelay140; l’utilité qu’on doit tirer des critiques injustes, pour s’exciter à n’en pas
a poésie d’après ce qu’elle rapporte, il défie les nouveaux poètes de tirer de leurs vers les dix mille livres de rentes qu’o
dont chaque lecteur, selon l’étendue ou la délicatesse de son esprit, tire des conséquences qui forment ce qu’on a, de nos j
rce : vous les trouverez dans l’Art poétique, et vous pourriez les en tirer comme du fruit on tire la semence. S’ils ne les y
dans l’Art poétique, et vous pourriez les en tirer comme du fruit on tire la semence. S’ils ne les y ont pas vues, c’est qu
et qu’ils ont cru inventer des principes, quand ils ne faisaient que tirer des conséquences. Et nous aussi, pour peu que nou
où l’endroit le voulait, où l’omission eût été une lacune : Pour me tirer des pleurs il faut que vous pleuriez ? Mon père
anterie, une bagatelle, une réponse à Lamoignon, qui l’avait défié de tirer un poème d’une querelle entre le chantre et le tr
des poèmes sur le trictrac et sur le café. Quoique Boileau s’en soit tiré à sa gloire, on aimerait mieux qu’il n’eût jamais
66 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXV » pp. 254-255
ans cette position délicate pour le chef de l’Université. Il s’en est tiré , comme toujours, avec esprit et souplesse ; mais
sse ; mais n’y aurait-il pas à la fin un moyen bien plus simple de se tirer de tous ces pas périlleux, c’est-à-dire avec ferm
67 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 319-320
e ; & lorsqu'il se trouva réduit au simple nécessaire : Me voilà tiré d'affaire , dit-il ; je revivrai de peu, cela m'e
de calcul : étant à l'extrémité, sa famille qui l'entouroit, n'en put tirer une seule parole. M. de Maupertuis promit de le f
68 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
oir des ennemis : de sorte qu’il n’osait faire son devoir, de peur de tirer sur eux. Il avait jeté sa mèche tout allumée par
ur retourner chez moi, j’eus recours aux cendres de cet or, d’où j’en tirai à peu près une livre et demie, avec intention de
réveillaient pas, il leur arrachait les couvertures de leur lit, leur tirait les bras aux uns et aux autres ; et, par les cris
sin, j’allai dîner à l’hôtellerie des Adannani. Près de là, je voulus tirer quelques oiseaux avec mon arquebuse ; un petit fe
sa boutique. Un jour, le prélat étant à sa fenêtre, Benvenuto allait tirer sur lui, s’il ne s’était retiré ; mais, ayant man
rer sur lui, s’il ne s’était retiré ; mais, ayant manqué son coup, il tira sur un pigeon qui couvait au haut du palais, et l
dinal, en l’envenimant, ce que je lui avais dit. Deux jours après, je tirai , sur le haut du palais Santa-Fiore, un pigeon qui
essé à me perdre : c’est pourquoi je te supplie à mains jointes de me tirer d’ici ; je te devrai la vie, et je te la sacrifie
en les frottant l’un contre l’autre, et avec un peu de rouille que je tirai des ferrures de ma porte avec les dents, et dont
fondations du château. Mais cela n’arriva pas ; et je crus m’en être tiré à bon marché. L’on se contenta de m’enfermer dans
e remplissais mon cœur de foi et d’espérance. Le jour d’après, ils me tirèrent de cette caverne, et me remirent au lieu où ils m
s n’aurez pas la peine de lier la vôtre, puisque vous ne l’avez point tirée . En effet, je n’en ai jamais vu de plus poltron q
69 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »
ait, le Grec sentait vaguement qu’il les avait faits, qu’il les avait tirés de sa conscience plus ou moins lucide des lois de
pports, démêler les affinités et les rattacher par des nœuds subtils, tirer d’une idée première, d’une note initiale, mytholo
son nom, pour leur indiquer le tournant à suivre. Alors ceux qu’il a tirés d’embarras le remercient en couronnant de fleurs
lestre était l’école de la guerre. Une fonction plus haute encore, et tirée de son essence même, était dévolue à Hermès. La m
baguette d’or avec laquelle il charme les yeux des hommes, et il les tirait après lui, frémissantes. Telles, des chauves-sour
l’aidant à remonter sur la terre : ici encore, pareil à ces Anges qui tirent les morts hors de leurs fosses, dans les Jugement
e sauras rien. » Hermès a beau le sommer en enflant sa voix, il n’en tire que des mots de dédain terrible qui le flétrissen
us le quartier de montagne qui lui broiera la poitrine. Quand il sera tiré de ce sépulcre écrasant, ce sera pour être livré
rs, il parle des Croix du Caucase, Crucibus Caucasorum. Un autre Père tire hardiment un anagramme divin du nom du Titan, et
, figurait, sous une autre forme, Jésus descendant aux Limbes pour en tirer les Justes de l’ancienne Loi. Il n’était pas jusq
que cette flamme portée au foyer faisait bouillir dans un vase, il a tiré la force terrible qui concentre, dans les rouages
norable les révoltes de son Prométhée Enchaîné. On y voyait Prométhée tiré du Tartare, et remis aux chaînes sur le sommet du
70 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — I. » pp. 473-493
r Molière, en son immortelle comédie. Il n’y a plus, après cela, qu’à tirer l’échelle de ce côté : mais, de l’autre, les auto
e dans l’esprit quelques connaissances honnêtes, pourvu qu’elles n’en tirent point de sotte vanité, que de l’occuper au jeu et
e intelligence prendre et se divertir comme à une chose naturelle, et tirer d’elle-même plus d’une conclusion avant qu’on ait
presque toutes du désir bien plutôt que des moyens qu’on aurait de le tirer de cette position inférieure, où il avait rencont
cier, me paraissent aller bien ensemble pour la couleur. Mme Dacier a tiré bon parti, pour ses remarques et ses interprétati
valent mieux qu’un jugement, et qui représentent le profit qu’en ont tiré des générations entières : J’ai promis, ma bonn
71 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122
onienne, d’avoir su remédier à ce découragement universel, et d’avoir tiré des étincelles d’héroïsme là ou les plus pénétran
être inquiétée. « Notre canon, dit l’un des généraux de l’artillerie, tira toujours sur l’ennemi jusqu’au dernier moment de
de la retraite, et le contint si bien, que les derniers coups qui se tirèrent en cette journée furent des coups de canon. » Le
t d’investir Landrecies, qui était de ce côté la clef du royaume ; il tirait ses munitions et ses vivres de Marchiennes, un pe
enser : Celui-là m’a plusieurs fois mis en péril, et cet autre m’en a tiré . Que me faut-il de plus ? » Il lui eût fallu pour
entrée dans ses conseils. Louis XIV résista à ses instances, et s’en tira en l’embrassant par deux fois ; il chercha par to
72 (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387
abuleuses, les êtres dont la raison, la légitimation ne peut pas être tirée du code du sens commun, excitent souvent en nous
s’agit de trouver une autre explication plausible. Si celle-ci paraît tirée de loin et quelque peu difficile à admettre, c’es
Quant au comique des Contes de Voltaire, essentiellement français, il tire toujours sa raison d’être de l’idée de supériorit
léger ils vont courir les aventures. Encore un exemple : celui-là est tiré d’un auteur singulier, esprit très-général, quoi
taire en bonnet de nuit n’est plus qu’un marécage infect. Je pourrais tirer de l’admirable Hoffmann bien d’autres exemples de
ont fait métier de développer en eux le sentiment du comique et de le tirer d’eux-mêmes pour le divertissement de leurs sembl
73 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68
e brisait contre les carrés français, mais où un feu de quatre pièces tiré des hauteurs emportait bien des hommes, qui une f
ela va sans dire ; — l’affection de ses troupes qui lui permettait de tirer d’elles de merveilleux surcroîts de fatigue et de
vancer les tambours et placer le général Friant à sa droite. Alors il tire son épée, chose unique dans sa vie ordinaire, fai
l dans un groupe et qui s’approchait pour le demander ? allez où l’on tire le canon, vous le trouverez. » L’empereur disait
74 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »
, avant cette époque, même dans Furetière, que peu de termes médicaux tirés du grec. Peu à peu ils se mirent à divaguer dans
ues spéciaux contiennent environ trois mille cinq cents mots français tirés du grec, mais ils sont tous incomplets ; il est v
ciences médicales, on donne cette explication qu’il est impossible de tirer tel dérivé nécessaire de tel mot français. Que fa
ncienne langue a été œillet, œillade, œillère 33 ; de oreille, elle a tiré oreillon (orillon, dans Furetière), oreillard, or
75 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « L’idolâtrie au théâtre »
très prochain qui nous menace, si la voix de la raison ne vient nous tirer de l’ivresse où nous ont plongés de si misérables
n. Tel est le fait incontestable et fréquent dont nous ne voulons pas tirer de conclusion, tant elle serait cruelle ! Mais Na
pas tirer de conclusion, tant elle serait cruelle ! Mais Napoléon l’a tirée , lui, quand il disait, avec cette profondeur de b
réfléchir pour y croire : ce qui scandaliserait l’Antiquité, si on la tirait du sépulcre, ne scandalise nullement le christian
76 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
avoir un titre, la Montmorency, héroïque ou charmante, qu’il s’en va tirer de la gloire de famille où elle est ensevelie et
e ; et la Fronde, cette bataille de dames, cette guerre où les femmes tiraient le canon comme on l’a vu tirer à des serins et à
e dames, cette guerre où les femmes tiraient le canon comme on l’a vu tirer à des serins et à des colombes, était une guerre
e, a dit un homme qui se connaissait en douleur, et de tout cela il a tiré un chef-d’œuvre d’intérêt légitime qui ne sera pe
77 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340
é. Seulement, ils ratent tous les deux, les deux pistolets ! Il les a tirés contre l’Église, Rhoïdis, l’Église catholique, la
lise, Rhoïdis, l’Église catholique, la grande cible dans laquelle ils tirent tous, les uns après les autres, leur coup inutile
tirent tous, les uns après les autres, leur coup inutile, comme s’ils tiraient contre le ciel ! et c’est bien contre le ciel qu’
e s’ils tiraient contre le ciel ! et c’est bien contre le ciel qu’ils tirent . Mais, fusillée ainsi depuis des siècles, et rest
78 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
hie moderne regardait de fort haut, c’est-à-dire la vieille induction tirée des facultés de l’homme aux attributs de Dieu, et
iles que lui avait données Platon. Quant au parti que l’abbé Gratry a tiré de sa découverte, il faudrait, pour en bien juger
théologique, et le parti que la science purement rationnelle pourrait tirer de leur union. L’auteur de la Connaissance de Die
on, de l’histoire. Le procédé simple et puissant dont l’abbé Gratry a tiré un si bon parti et qu’il a élevé jusqu’à la rigue
79 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « APPENDICE. — M. DE VIGNY, page 67. » pp. -542
M. DE VIGNY, page 67. Voici l’article sur Cinq-Mars, tiré du Globe, 8 juillet 1826 : Pendant que Richelieu,
relevait encore l’atrocité du vieux prêtre moribond. Quant au roi, il tira sa montre vers l’heure de l’exécution, et dit non
e du cardinal de Richelieu, qui a été depuis recueilli en brochure et tiré à un petit nombre d’exemplaires. La question s’es
80 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. De la France en 1789 et de la France en 1830 »
out loisir d’étudier le passé, de le comparer avec le présent et d’en tirer des leçons, puisque l’expérience est invoquée à c
n de 1830 que le pendant de celle de 1688, et n’en prétendaient guère tirer plus de conséquences, nous avons tâché de prouver
t-être la peine de mort en attendant), mais devant les conséquences à tirer de leurs idées politiques. Le cas est moins grave
81 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XV » pp. 61-63
térature, — rien. Tout cela est fâcheux : on gâte tout ici. On a tant tiré ce jeune homme qu’il n’a plus su choisir son véri
d sa seconde pièce de plus en plus difficile. Honneur à lui s’il s’en tire  ! Il aura triomphé de bien des difficultés. Lucr
82 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 377-379
ute entiere, comme d’une seule vue. Il faut en montrer l’unité, & tirer , pour ainsi dire, d’une seule source tous les pri
isir la matiere de ses lectures, qu’il les a bien digérées & en a tiré parti. Son Traité de l’origine du Gouvernement Fr
83 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VI. Des Esprits de ténèbres. »
moyens de le sauver. De là un combat éternel, dont l’imagination peut tirer une foule de beautés. Ce merveilleux d’un fort gr
chose de disproportionné et de gigantesque, comme le chaos dont elle tire son origine. 68. La magie des anciens différait
84 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Oscar Wilde à Paris » pp. 125-145
Hugo et qu’il épelait avec emphase bien qu’il la sût par cœur ! Il la tirait avec dévotion d’un portefeuille crasseux. Salie e
mprovisait des paradoxes étincelants. Le mystagogue Julien Leclercq y tirait l’horoscope d’un chacun et vaticinait, en caressa
était, à leur contact, teinté de vagues notions de littérature. Il en tirait gloriole aux yeux du commun. Peut-être rimaillait
de lumière sont engendrés du charbon crapuleux ! Ainsi le poète, qui tire son essence des autres hommes, en devient le mira
ses vêtements floches, la chemise issant en bourrelet de son pantalon tire bouchonné, mais aussi chargé de joyaux qu’une châ
85 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — II. (Fin.) » pp. 206-223
et des Périclès, Grimm (ou l’auteur, quel qu’il soit, de ce chapitre) tirait hardiment cette conclusion : Il est donc permis
haleine, et sans coup d’œil. On sent le guide en peine et qui ne s’en tire qu’avec effort : on n’arrive qu’à la fin au pied
les forcer à rendre leur secret. Un Niebuhr, un Otfried Müller savent tirer des textes et des monuments ce qu’un autre moins
ette originale, et qu’il ne les faut point prolonger. La conclusion à tirer pour moi de cette longue suite d’essais où l’on a
u parler, si ce n’est avec ceux qui les lisent aussi, et que, pour en tirer quelque chose dans l’usage courant et moderne, le
86 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 210-213
s. Le dialogue est juste & concis, le comique des personnages est tiré de la pensée, quelquefois de la situation, &
s ordinaires des Auteurs médiocres. Les portraits qu’elles présentent tirent leur principal agrément de la Critique, & non
87 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Argument » pp. 287-289
s et de la jurisprudence (sectæ temporum). Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïque
ncipales causes de leur grandeur. Chapitre VI. — § I. Autres preuves tirées de la manière dont chaque état nouveau de la soci
88 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »
et, et si agréablement que nous ne l’oublierons plus. Ce qui suit est tiré d’un roman-poème du XIIIe siècle, Partonopeus de
sent découvre-moi un peu la joue, baisse le pli qui touche aux yeux ; tire en bas, tire en haut ; rabaisse un peu au milieu
-moi un peu la joue, baisse le pli qui touche aux yeux ; tire en bas, tire en haut ; rabaisse un peu au milieu du front ; ti
ux ; tire en bas, tire en haut ; rabaisse un peu au milieu du front ; tire un peu de là en arrière, j’en aurai une figure pl
ent qu’en seconde ligne, et elle doit, comme la disposition générale, tirer son caractère de sa destination. Dans un des arti
n comprend les avantages et le profit qu’un esprit juste, élevé, a pu tirer ensuite de tous ces détails et de tout cet acquit
89 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
dre. Création, dans le sens de faire quelque chose de rien et de tout tirer de soi, il n’en saurait être question ici, puisqu
ées, était sa matière première : quel fut au juste le profit qu’il en tira  ? quelle sorte de réduction et d’appropriation to
en celui-ci. La première est dans l’original espagnol, et l’autre est tirée sur ce modèle. Toutes les deux ont fait leur effe
nt à les apercevoir : ses personnages raisonnent, agissent, mais sans tirer parti de quantité de petites circonstances qui lo
x rivaux finissent par s’insulter, et le soufflet échappe. Don Diègue tire l’épée, mais le comte la lui fait tomber des main
t s’entre-choquent coup sur coup : un éclair répond à l’autre. Le roi tiré des deux parts, et qui ne sait trop de quel côté
90 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
qu’ils nous auront fait aura plus de réputation que d’effet. L’on en tirera le profit que Sa Majesté connaîtra l’attention qu
tion qui ne me fera que mieux connaître qui je suis, et d’où elle m’a tiré . Cette grâce si grande et si distinguée dont elle
la guerre au roi. Cependant, dans ces allées et venues il cherchait à tirer des lumières, pour se guider et nous duper. Catin
retirer par Orbassan, mais le duc dit qu'il fallait bien boire le vin tiré et que, puisqu’il y avait au moins autant de péri
it été conçue. Marcher en avant, la baïonnette au bout du fusil, sans tirer un coup, c’était l’ordre du maréchal : « D’abord
andière. Ceux qui se trouvèrent dans l’infanterie furent chargés sans tirer , la baïonnette au bout du fusil, et furent renver
91 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « L’abbé Maury. Essai sur l’éloquence de la chaire. (Collection Lefèvre.) » pp. 263-286
n m’aidant de conversations avec des hommes sages qui l’ont connu, de tirer à clair mes obscurités sur son compte, et j’expos
une abbé. On admirait surtout l’art avec lequel l’orateur avait su se tirer de l’endroit périlleux des Croisades : En lisant
pour l’usage qu’il en fait… Tout, en effet, dans un sermon, doit être tiré de l’Écriture, ou du moins avoir la couleur des l
mme qui le menaçait de l’envoyer dire la messe à tous les diables, il tira de sa poche deux pistolets qu’il portait par préc
Juliana, Française émigrée, qui avait une assemblée chez elle. Il me tira à part dans une embrasure de fenêtre ; je crus qu
u’il voulait me communiquer quelque chose qu’il avait imaginé pour me tirer de l’abîme où je suis tombé. — Il sortit de sa po
92 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
ion des espèces, cet ordre est justement celui que des considérations tirées de l’embryogénie et de l’anatomie comparées aurai
apporte au transformisme une nouvelle confirmation. Ainsi, la preuve tirée de l’observation pure et simple va toujours se re
ne réfutation mathématique et définitive. Mais la réfutation que nous tirons des considérations de durée et qui est, à notre a
seul immense système d’équations différentielles simultanées, d’où se tireraient , pour chaque moment, la position, la direction et
quement les similitudes de structure d’où nous croyons qu’on pourrait tirer l’argument le plus redoutable contre le mécanisme
e en gros, avant de passer au détail, pourquoi les explications qu’on tirerait ici de l’« adaptation » nous paraissent insuffisa
appropriée aux conditions qui lui sont faites. Il va falloir qu’elle tire parti de ces conditions, qu’elle en neutralise le
était un effort de l’organisme pour construire une machine capable de tirer des conditions extérieures le meilleur parti poss
es exemples plus simples. De tout temps, la doctrine de la finalité a tiré parti de la structure merveilleuse des organes de
autre chose la structure de plus en plus complexe d’un instrument qui tire de ces conditions un parti de plus en plus avanta
bit l’influence du milieu, et l’adaptation active d’un organisme, qui tire de cette influence un parti approprié. Nous recon
e que diriger. Or, la matière vivante paraît n’avoir d’autre moyen de tirer parti des circonstances, que de s’y adapter d’abo
es effets fonctionnels de la structure. Mais quand je dis que l’œil «  tire parti » de la lumière, je n’entends pas seulement
par des centres cérébraux reliés à des mécanismes moteurs. Notre oeil tire parti de la lumière en ce qu’il nous permet d’uti
la mystérieuse puissance de monter des machines très compliquées pour tirer parti de l’excitation simple dont elle subit l’in
Nous avons concentré tout l’effort de notre discussion sur un exemple tiré de la phylogenèse. Mais l’ontogenèse nous aurait
antes de développement. On conçoit, en effet, que le même effort pour tirer parti des mêmes circonstances aboutisse au même r
ractères acquis a été niée non moins dogmatiquement, pour des raisons tirées a priori de la nature supposée des cellules germi
nsi dire, de ce que le père faisait. De même pour beaucoup d’exemples tirés de la domestication progressive des animaux. Il e
93 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
es physiciens ou critiques posent mal leurs principes, soit qu’ils en tirent mal leurs conclusions, il leur arrive tous les jo
de calculs, que de combinaisons à faire avant que d’être en droit de tirer la consequence, si l’on veut la tirer juste. Un g
re avant que d’être en droit de tirer la consequence, si l’on veut la tirer juste. Un gros volume in folio suffiroit à peine
94 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »
les langues et de tous les tons dans un discours dont les parties ne tiraient pas leur valeur de l’ensemble ; le caractère de l
vé, ce beau choix de paroles, cet ordre et cet arrangement d’où elles tiraient leur force, tant de perfectionnements de détail d
putation, et donna fort à railler à ceux qui avaient dit que « qui le tirerait hors de ses lettres lui ferait tomber la plume de
attaquée ? Sur ce dernier point surtout, il est très abondant, et il tire à chaque instant son discours sur les blessures f
rieux de sa gloire. C’est au fond la seule morale qu’il voulait qu’on tirât de toutes les pages de son livre. L’enthousiasme
s suscitèrent contre lui un injuste retour d’opinion. Richelieu ne le tira pas de sa campagne de Balzac. Offusqué d’abord de
ttaquer, lui disputait le prix dans l’art qui avait fait sa gloire et tirait un meilleur prix de ses Lettres. Cet adversaire,
95 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »
mêmes fables ; à chaque âge elles donnent tout le plaisir qu’on peut tirer d’un ouvrage de l’esprit, et un profit proportion
modeste contre le superbe, pour l’innocent contre le coupable. Ils en tirent ainsi une première idée de la justice. Les plus a
aventures avec la vie, et la vérité des leçons que le fabuliste en a tirées  ! Ce temps d’ivresse passé, quand chacun a trouvé
aille du plus grand. Leurs ressemblances avec les hommes n’y sont pas tirées de leurs mœurs. Le plus souvent même le poète ne
ses mouvements. La même brièveté donne à la morale l’air d’aphorismes tirés de quelque poète gnomique et adaptés à un petit r
s ce monde, qu’après la justice des événements humains, d’où le drame tire son principal intérêt, il en est une autre pour t
sage. Il faut pourtant défendre La Fontaine du reproche d’avoir voulu tirer gloire ou profit du scandale de ces Contes. L’idé
96 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14
que. C’est même, si l’on veut, l’idéal pour une science de pouvoir se tirer tout entière de deux ou trois principes féconds,
ue les causes. Qu’est-ce, en effet, qu’une loi ? La simple induction, tirée d’un grand nombre de faits particuliers, qu’en te
97 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
les ou telles et, par conséquent, ce n’est pas ce besoin qui peut les tirer du néant et leur conférer l’être. C’est de causes
résentent peut bien nous inciter à mettre ces causes en œuvre et à en tirer les effets qu’elles impliquent, non à susciter ce
mais celle-ci, à son tour, a besoin de son effet. C’est d’elle qu’il tire son énergie, mais aussi il la lui restitue à l’oc
e méprendrait étrangement sur notre pensée, si, de ce qui précède, on tirait cette conclusion que la sociologie, suivant nous,
classique, n’a jamais été méthodiquement démontrée ; elle semble bien tirer à peu près toute son autorité de la seule traditi
dont elles pouvaient être ainsi l’objet n’avaient pas la vertu de les tirer du néant. En un mot, étant admis qu’elles sont le
ociété de l’individu qu’on pourrait justement reprocher de chercher à tirer le dedans du dehors, puisqu’elle explique l’être
. Ceux-ci, alors même qu’ils ne remplissent pas une fonction sociale, tirent des sentiments collectifs dont ils sont l’objet,
98 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350
i de les montrer, de les arranger, de les mettre en valeur, — pour en tirer lui-même ou en faire tirer aux autres des conclus
ranger, de les mettre en valeur, — pour en tirer lui-même ou en faire tirer aux autres des conclusions… L’homme est ainsi fai
ge de l’Ancien Régime, les conclusions d’ensemble que devra plus tard tirer l’historien. Aujourd’hui, ce que j’ai voulu, avan
anon de leur arsenal, un gros canon qui — politiquement — n’avait pas tiré encore, mais qui tirerait, à coup sûr. Et il a ti
un gros canon qui — politiquement — n’avait pas tiré encore, mais qui tirerait , à coup sûr. Et il a tiré, mais c’est contre eux 
ent — n’avait pas tiré encore, mais qui tirerait, à coup sûr. Et il a tiré , mais c’est contre eux !!! VII Et quand je
it un honneur pour lui, il fut précurseur de M. Taine !… Carlyle s’en tira avec deux ou trois coups de pinceau qui firent pe
ée de l’auteur. Impossible de ne pas la voir ! Si l’auteur ne l’a pas tirée des prémisses qu’il a posées avec tant de sûreté
99 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »
: V. 62. Achetaient de son sang l’indulgence des dieux. La Fontaine tire un parti ingénieux du ton qu’il vient de prêter a
rs gens boiteux haïssent le logis, fait voir comment La Fontaine sait tirer parti des plus petites circonstances. V. 9…. Par
. 24. Mangeans un agneau cuit en broche. Quel résultat moral peut-on tirer de-là ? car, comme a dit La Fontaine lui-même :
du gâteau ; mais il aurait dû dire à La Fontaine qu’il n’en avait pas tiré le meilleur parti possible. Toute cette période,
100 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
. Cette assertion est fondée sur tous les enseignements que l’on peut tirer de l’étude approfondie des doctrines anciennes. I
à peu sorti du lieu mystérieux où les sages le tenaient caché pour en tirer des trésors qu’ils dispensaient aux peuples dans
exacte ; et que je sois parti d’une donnée aussi contestable, pour en tirer non seulement les inductions que l’on vient de li
ons que l’on vient de lire, mais encore celles que je me propose d’en tirer dans la suite de cet écrit. Cependant, si l’on m’
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