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1 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. Nou
ni de la matière ni de l’esprit, considérées comme substances » La «  théorie psychologique de l’esprit et de la matière », qui
 », qui est le résumé et le résultat de ce qui précède, s’oppose à la théorie intuitive (introspective) de Reid, de Stewart et
nt, et de Hume sur le second. Commençons par la matière118. I La théorie psychologique de la croyance en un monde extérieu
corps est chaud ou froid, dur ou mou, etc. Ces postulats posés, « la théorie psychologique maintient qu’il y a des association
la permanence ; c’est là notre croyance à la matière. Or, d’après la théorie psychologique, tout cela n’est que la forme, que
nferme toute la signification qu’on y rattache en général, à part les théories philosophiques ou théologiques119. » On objecter
iques ou théologiques119. » On objectera peut-être que la précédente théorie rend bien compte de l’idée d’existence permanente
os sensations sont les effets. II Appliquons maintenant cette théorie psychologique à l’esprit120. Il est évident d’abo
mortalité. Sur le premier point, il n’y a absolument rien, dans cette théorie , qui puisse m’empêcher de penser qu’il y a d’autr
sont rien autre chose qu’une possibilité permanente de sentiment. La théorie psychologique de l’esprit laisse ma certitude de
Dieu n’a donc rien ni à gagner ni à perdre, si l’on admet la présente théorie . Il en est de même pour l’immortalité : il est au
a quelques arguments probants, ils peuvent aussi bien s’adapter à une théorie qu’à l’autre. Voilà donc les objections extrinsèq
u’à l’autre. Voilà donc les objections extrinsèques écartées. Mais la théorie qui résout l’esprit, en une série de sentiments a
le plus sage de beaucoup c’est d’accepter le fait inexplicable, sans théorie sur le comment ; et quand nous sommes obligés d’e
uand nous sommes obligés d’en parler en termes qui impliquent quelque théorie , il faut le faire avec plus de réserve. » III
ue théorie, il faut le faire avec plus de réserve. » III Cette théorie de l’esprit et de la matière, qui dépasse à quelq
egarde comme insolubles. Notons d’abord quelques différences entre la théorie psychologique de la matière et celle de l’esprit.
ey, l’autre à Hume123. Qu’y a-t-il cependant de commun entre ces deux théories que l’auteur confond sous un même nom ? Le voici 
science, il semble que toute idée de substance disparaisse. Or, cette théorie porte un nom spécial, elle s’appelle phénoménisme
iste. On ne voit point, en effet, pourquoi ils n’accepteraient pas sa théorie de la matière. Car que soutient l’idéaliste ? Que
l, comme nous l’avons vu, ne soutient guère autre chose. C’est sur la théorie psychologique de l’esprit que le débat se concent
nous ne pouvons donner aucun nom que le sien, sans impliquer quelque théorie fausse ou chancelante, c’est le Moi. Comme tel, j
2 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
de Lorentz  ». — Vraie nature du temps d’Einstein. — Transition à la théorie de l’Espace-Temps. Cette manière d’envisager les
envisager les choses va nous permettre de pénétrer plus avant dans la théorie de la Relativité. Nous venons de montrer comment
rendrons ainsi sur le vif la genèse de la pluralité des Temps dans la théorie de la Relativité. Nous en verrons la significatio
os yeux. Et du même coup nous démêlerons certains postulats que cette théorie implique. Voici donc, dans un système S immobile,
igide d’espace qui impose ses conditions à la figure de lumière ». La théorie de la Relativité, telle qu’elle est sortie de l’e
ffet transversal, qui correspond, comme nous allons voir, à ce que la théorie de la Relativité appelle un allongement du temps 
ente donc exactement l’allongement du temps, tel que nous le donne la théorie de la Relativité. Nous voyons par là que cette th
us le donne la théorie de la Relativité. Nous voyons par là que cette théorie procède comme si nous prenions pour étalon du tem
emps unique et réel. Non seulement les Temps multiples évoqués par la théorie de la Relativité ne rompent pas l’unité d’un Temp
c’est du perçu et du réel. Mais le fait que, consciemment ou non, la théorie de la Relativité substitue au temps des lignes de
dence un des principes de la doctrine. Dans une série d’études sur la théorie de la Relativité 37, M. Ed. Guillaume a soutenu q
on de la Terre. Nous croyons qu’il y a beaucoup plus que cela dans la théorie de la Relativité. Mais nous estimons qu’il y a au
’en dégageant cet élément on ne fait que souligner l’importance de la théorie . On établit en effet ainsi que, sur ce point enco
, celle qui est au terme de toutes ces approximations successives. La théorie de la Relativité enregistre ce résultat. Et comme
nts ; et l’hypothèse de la pluralité des Temps, caractéristique de la théorie de la Relativité, nous apparaîtra comme condition
rée psychologique et qui se trouve ainsi être réel par définition, la théorie de la Relativité substitue un Temps qui ne peut ê
puisqu’il continue à occuper cette même durée. Mais peu importe : la théorie de la Relativité est une théorie physique ; elle
te même durée. Mais peu importe : la théorie de la Relativité est une théorie physique ; elle prend le parti de négliger toute
rons ainsi sur le vif l’entrelacement de l’Espace et du Temps dans la théorie de la Relativité. Cet entrelacement n’apparaît cl
aduit par la conception d’un Espace-Temps à quatre dimensions dans la théorie de la Relativité. 3° Effet transversal-longitu
3° Effet transversal-longitudinal ou « contraction de Lorentz » La théorie de la Relativité restreinte, avons-nous dit, cons
’ils étaient joints les uns aux autres par des tiges rigides. Dans la théorie de la Relativité, le lien devient un lacet de lum
n de longueur dans l’Espace. On saisit alors dans son essence même la théorie de la Relativité restreinte. En termes familiers
evue de métaphysique (mai-juin 1918 et octobre-décembre 1920). Cf. La Théorie de la Relativité, Lausanne, 1921. 38. Bulletin
3 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre II. La relativité complète »
simultanéité en succession, seront conservées telles quelles dans la théorie d’Einstein : il n’y aura rien à changer aux équat
us le montrerons aussi, ce qu’il y avait d’abord de paradoxal dans la théorie de la Relativité : nous prétendons que le Temps u
est en repos absolu, et tous autres systèmes en mouvement absolu, la théorie de la Relativité impliquera effectivement l’exist
si bien tenir pour absolu tout autre mouvement accéléré. Telle est la théorie qui resta classique jusqu’à Einstein. Il ne pouva
nouvelles. Aucun philosophe ne pouvait se contenter tout à fait d’une théorie qui tenait la mobilité pour une simple relation d
’être. Ils le peuvent maintenant. Ne fût-ce que pour cette raison, la théorie de la Relativité généralisée marque une date impo
vrai que cette partie de l’œuvre d’Einstein est la dernière. C’est la théorie de la Relativité « généralisée ». Les considérati
Les considérations sur le temps et la simultanéité appartenaient à la théorie de la Relativité « restreinte », et celle-ci ne c
 », et celle-ci ne concernait que le mouvement uniforme. Mais dans la théorie restreinte il y avait comme une exigence de la th
. Mais dans la théorie restreinte il y avait comme une exigence de la théorie généralisée. Car elle avait beau être restreinte,
tif le mouvement accéléré. Ne fût-ce que pour cette raison encore, la théorie de la Relativité restreinte appelait à sa suite c
pagation doit se distinguer profondément du transport. Mais alors, la théorie de l’émission étant rejetée, la propagation de la
ui-même en mouvement. La physique a souvent intérêt à le faire, et la théorie de la Relativité se place volontiers dans cette h
ence » la transition est d’ailleurs continue si l’on se place dans la théorie de la Relativité. Il est essentiel en effet à cet
e dans la théorie de la Relativité. Il est essentiel en effet à cette théorie d’éparpiller sur son « système de référence » un
ystème » ou du « système de référence » fut d’ailleurs immanente à la théorie de la Relativité dès l’origine, puisque c’est en
avement sur le sens philosophique des considérations de temps dans la théorie de la Relativité. Ajoutons qu’on ne s’est guère d
ps et sa mesure, il deviendra facile d’aborder l’interprétation de la théorie d’Einstein.   8. Nous ne parlons, bien entendu
e l’éther, convenablement amendée, peut fort bien être reprise par la théorie de la Relativité. Einstein est de cet avis. (Voir
tein est de cet avis. (Voir sa conférence de 1920 sur « l’Éther et la Théorie de la Relativité ».) Déjà, pour conserver l’éther
4 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
épéter : le ralentissement des horloges par leur déplacement, dans la théorie de la Relativité, est tout juste aussi réel que l
. Le ralentissement de l’horloge qui se déplace est un moyen, pour la théorie de la Relativité, de noter le déplacement : ce ra
’est exactement ce que faisaient et le partisan et l’adversaire de la théorie de la Relativité dans la discussion qui s’engagea
ttachait seulement à établir la parfaite cohérence mathématique de la théorie , mais il conservait alors le paradoxe de Temps mu
que le paradoxe tombe, quand on fait la distinction qui s’impose. La théorie de la Relativité demeure intacte, avec une multip
remarques importantes à faire. « 1° Si l’on se place en dehors de la théorie de la Relativité, on conçoit un mouvement absolu
ructeur de la Science, est immobile par définition si l’on accepte la théorie de la Relativité. Sans doute il arrive au physici
tant, son système de référence. « 2° Si l’on se place en dehors de la théorie de la Relativité, on conçoit très bien un personn
ement uniforme absolu encore, au point A. Mais, du point de vue de la théorie de la Relativité, il n’y a plus de mouvement abso
J’arrive alors au point essentiel. « Si l’on se place en dehors de la théorie de la Relativité, il n’y a aucun inconvénient à s
obile et l’autre absolument en mouvement. Mais, du point de vue de la théorie de la Relativité, l’immobilité dépend d’un libre
s devons nous placer est en effet celui de la mesure du temps dans la théorie de la Relativité, et les horloges dont parle cett
ps dans la théorie de la Relativité, et les horloges dont parle cette théorie peuvent évidemment être assimilées à de simples p
ar rapport aux autres et que l’on compare entre eux des Temps dans la théorie de la Relativité. Bref, le mouvement peut être un
. Il est naturel que cette réciprocité échappe à l’attention quand la théorie de la Relativité se présente sous sa forme mathém
né la raison dans notre sixième chapitre 61. Nous disions : 1° que la théorie de la Relativité est obligée de mettre sur le mêm
par un physicien simplement imaginé ; 2° que la forme donnée à cette théorie depuis Minkowski a précisément pour effet de diss
ns examiner en détail la forme spéciale que présente, dans ce cas, la théorie de la Relativité. Nous la prendrons dans un livre
té nous montre précisément l’impossibilité où l’on se trouve, dans la théorie de la Relativité, d’exprimer mathématiquement cet
  En somme, il n’y a rien à changer à l’expression mathématique de la théorie de la Relativité. Mais la physique rendrait servi
oges placées et déplacées dans un champ de gravitation 65. D’après la théorie de la Relativité, ce qui est force de gravitation
ment, et le mouvement seul, qui ralentit le cours du Temps d’après la théorie de la Relativité, puisque ce ralentissement ne pe
erreur par une manière de s’exprimer qui est devenue courante dans la théorie de la Relativité. On nous dit qu’un physicien, pa
e quelle, marchant comme elle marchait, n’ayant pris aucun retard. La théorie de la Relativité exige simplement ici qu’il y ait
faisons allusion à une objection présentée par M. Painlevé contre la théorie de la Relativité. 55. Elle est parfaite, nous le
I, et en particulier la quatrième note de la page. 57. EINSTEIN, La théorie de la Relativité restreinte et généralisée, trad.
OUVIÈRE, p. 101-107 ; Jean BECQUEREL, Le principe de Relativité et la théorie de la gravitation, p. 29-32. 58. Il ne serait d
ne retient et ne doit retenir du mouvement que son aspect visuel. La théorie de la Relativité exige avant tout, comme nous l’a
intervalle de temps qui les sépare. Ce cas est le seul où, d’après la théorie de la Relativité, une action soit possible de l’u
. On désigne ici par  le facteur équation 64. En définitive, la théorie de la Relativité exige que le physicien s’install
lités seraient des immobilités absolues : il faudrait dire adieu à la théorie de la Relativité. C’est ce que les théoriciens de
rement, comme nous l’avons montré, de l’expression mathématique de la théorie . Mais le philosophe, encore une fois, doit la rét
re de lumière » déformée par l’effet du mouvement. 67. EINSTEIN, La théorie de la Relativité restreinte et généralisée (trad.
5 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Pierre Mancel de Bacilly »
littérature politique qui procède, voici tantôt deux siècles, par des théories sur l’origine et sur la nature du pouvoir. Sans l
de laquelle il n’est pas de salut, même pour le bon sens ! Quoiqu’une théorie repose au fond d’un pareil ouvrage, — car de tout
ent de vérité, il est facile de déduire ce que la science appelle une théorie , — ce livre n’est pas, à proprement parler, ce qu
éralement par un système. Mancel est, avant tout, un observateur. Aux théories dont le siècle est encombré et auxquelles il n’a
les il n’a jamais cru plus que nous, il a voulu répondre, non par une théorie de plus, mais par un principe dominateur de toute
non par une théorie de plus, mais par un principe dominateur de toute théorie , et que l’expérience lui apportait comme une véri
ste précisément en ceci qu’il n’est faussé par l’application d’aucune théorie et qu’il embrasse et domine les plus opposées, au
théorie et qu’il embrasse et domine les plus opposées, aussi bien la théorie de la souveraineté du nombre que la théorie mysti
s opposées, aussi bien la théorie de la souveraineté du nombre que la théorie mystique du droit divin. 16. Du Pouvoir et de
6 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
nous expose. — Caractère tout particulier de cette conception dans la théorie de la Relativité. — Confusion spéciale où l’on ri
us devions nous en servir pour donner un corps aux abstractions de la théorie de la Relativité et aussi pour dégager les postul
peut-être a-t-on vu s’entrouvrir la porte par où s’introduira dans la théorie l’idée d’un Espace-Temps à quatre dimensions. C’e
enant. Déjà l’analyse que nous venons de faire a montré comment cette théorie traite le rapport de la chose à son expression. L
ives, le noyau stable et ferme de vision réelle. Mais l’essence de la théorie de la Relativité est de mettre toutes ces visions
cherchent pas à interpréter en termes de réalité l’Espace-Temps de la théorie de la Relativité, mais simplement à l’utiliser. A
tème. Mais peu importe pour le moment. Montrons simplement comment la théorie de la Relativité est bien conduite par les consid
que nous la concevions dans notre Espace à trois dimensions avant la théorie de la Relativité. Mais celle-ci consiste essentie
atrième dimension s’introduit pour ainsi dire automatiquement dans la théorie de la Relativité. De là, sans doute, l’opinion so
De là, sans doute, l’opinion souvent exprimée que nous devons à cette théorie la première idée d’un milieu à quatre dimensions
en tout cas plus imagée, de la conception courante du temps que de la théorie de la Relativité. Seulement, dans la théorie cour
rante du temps que de la théorie de la Relativité. Seulement, dans la théorie courante, l’assimilation du temps à une quatrième
e auront sans doute le même degré de réalité, et l’Espace-Temps de la théorie de la Relativité ne sera probablement pas plus in
trop belle à ceux qui interprètent tout de suite métaphysiquement la théorie de la Relativité. L’artifice dont nous allons use
allons user a pour unique objet de fournir un support imaginatif à la théorie , de la rendre ainsi plus claire, et par là de fai
ue la surface de la feuille de papier. Ce monde à deux dimensions, la théorie de la Relativité le dote d’une dimension addition
t à l’heure. Mais nous la laissons de côté pour le moment, puisque la théorie de la Relativité elle-même nous invite à le faire
pte ensuite du rôle spécial que joue cette nouvelle dimension dans la théorie de la Relativité. On ne saurait trop le répéter :
é l’aspect tout spécial que cette nouvelle dimension présente dans la théorie de la Relativité. C’est que les théoriciens de la
ectif risquera de se tromper sur la signification philosophique de la théorie de la Relativité et d’ériger une représentation m
importance 49 ». On lisait déjà dans un des premiers ouvrages sur la théorie de la Relativité, celui de Silberstein, que M. We
lui de Silberstein, que M. Wells avait merveilleusement devancé cette théorie quand il faisait dire à son « voyageur dans le Te
a tradition philosophique, qui se prononcent pour un Temps unique, la théorie de la Relativité avait d’abord paru affirmer la p
réel où évoluent des êtres et des objets réels, l’Espace-Temps de la théorie de la Relativité est celui de tout le monde, car
ra pas, lors même que l’expérience imposerait une nouvelle forme à la théorie de la Relativité. Pour montrer comment Temps et E
ibles. Nous voulons savoir ce que signifie plus spécialement, dans la théorie de la Relativité, l’entrelacement de l’Espace ave
valents à l’Espace pur et simple, perçu et réel. Mais l’essence de la théorie de la Relativité est de mettre sur le même rang l
aquelle l’Espace s’additionne au Temps et le Temps à l’Espace dans la théorie de la Relativité. Prenons maintenant le cas plus
ésultats incohérents, tandis que l’opération paraît s’imposer dans la théorie de la Relativité. Néanmoins l’amalgame du temps a
temps avec l’espace, que nous donnons comme caractéristique de cette théorie , se concevrait à la rigueur, comme on le voit, da
cette théorie, se concevrait à la rigueur, comme on le voit, dans la théorie courante, quitte à y prendre un aspect différent.
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
capitulation et conclusion I. Récapitulation des difficultés de la théorie de sélection naturelle. — II. Récapitulation des
la croyance générale à l’immutabilité des espèces. — IV. Jusqu’où la théorie de sélection naturelle peut s’étendre. — V. Effet
— VI. Dernières remarques. I. Récapitulation des difficultés de la théorie de sélection naturelle. — Comme ce volume tout en
nt que beaucoup d’objections sérieuses ne puissent être opposées à la théorie de descendance modifiée par sélection naturelle.
t par une suite de changements graduels. Il faut bien admettre que la théorie de sélection naturelle présente quelque cas d’une
ncerne la distribution géographique, les difficultés que rencontre la théorie de descendance modifiée sont assez sérieuses. Tou
ces d’un même genre est en quelque chose amoindrie. Comme, d’après la théorie de sélection naturelle, un nombre infini de forme
es degrés de transition infiniment nombreux et serrés que requiert ma théorie  ; et cette objection est la plus importante de to
des ancêtres du groupe de fossiles de cette époque ? Car, d’après ma théorie , de telles strates doivent avoir été déposées à c
plets, chacun l’admet ; mais qu’ils soient incomplets au point que ma théorie l’exige, peu de gens en conviendront volontiers.
s les espèces ont changé, et qu’elles ont changé comme le requiert ma théorie  : car elles ont changé lentement et graduellement
ques objections et difficultés principales que l’on peut opposer à ma théorie  ; et je viens de récapituler brièvement les répon
que soient ces difficultés, elles ne peuvent à mon avis renverser la théorie qui voit dans les formes vivantes actuelles la de
relations les plus complexes de la vie. Même sans aller plus loin, la théorie de sélection naturelle me semble donc en elle-mêm
roupement des êtres organisés est entièrement inexplicable d’après la théorie de création. Comme la sélection naturelle agit se
des modifications ; elle ne peut agir qu’à pas lents et courts. Cette théorie rend aisé à comprendre l’axiome : Natura non faci
p d’autres faits encore, à ce qu’il me semble, s’expliquent par cette théorie . N’est-il pas étrange qu’un oiseau ayant la forme
t d’autres cas semblables. La merveille est, au contraire, d’après la théorie de la sélection naturelle, que de semblables exem
depuis longtemps sont sujets à reparaître. Comment expliquer, dans la théorie de création, l’apparition variable de rayures sur
ement durant une plus longue période. Il est inexplicable, d’après la théorie de création, pourquoi un organe développé d’une m
. Si nous considérons les instincts, si merveilleux qu’ils soient, la théorie de sélection naturelle de modifications successiv
ement incomplet, tous les faits qu’il nous offre sont à l’appui de la théorie de descendance modifiée. Les espèces nouvelles on
dispersion qu’ils ont dû fournir, alors on peut concevoir, d’après la théorie de descendance modifiée, le plus grand nombre des
îles océaniques sont deux faits entièrement inexplicables d’après la théorie des actes de création indépendants. L’existence d
ésentatives en deux aires organiques quelconques implique, d’après la théorie de descendance modifiée, que les mêmes formes les
cain. Il faut bien admettre que ces faits restent inexpliqués dans la théorie de création. La théorie de sélection naturelle, a
tre que ces faits restent inexpliqués dans la théorie de création. La théorie de sélection naturelle, avec ses conséquences, le
un nombre infini d’autres semblables s’expliquent d’eux-mêmes dans la théorie de descendance lentement et successivement modifi
ns successives, légères, mais utiles. Je ne puis croire qu’une fausse théorie puisse expliquer, comme le fait la loi de sélecti
l’explication d’un certain nombre de faits, rejettera certainement ma théorie . Un petit nombre de naturalistes, doués d’une int
is trompeuses de leur descendance d’un même ancêtre. IV. Jusqu’où la théorie de modification peut s’étendre. — On peut se dema
blent les unes aux autres de fort près. Je ne puis donc douter que la théorie de descendance ne comprenne tous les membres d’un
éléré. Cette supposition serait du reste beaucoup plus favorable à la théorie de M. Darwin, puisqu’il ne serait plus nécessaire
8 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
, et il n’y aura plus de chaîne. Les hommes les plus dédaigneux de la théorie y trouvent sans s’en douter un aliment quotidien 
s mathématiques méritent d’être cultivées pour elles-mêmes et que les théories qui ne peuvent être appliquées à la physique doiv
rtant si les vecteurs se sont introduits dans l’analyse, c’est par la théorie des imaginaires. Et ceux qui ont inventé les imag
de l’autre. Une même équation, celle de Laplace, se rencontre dans la théorie de l’attraction newtonienne, dans celle du mouvem
de la chaleur et dans bien d’autres encore. Qu’en résulte-t-il ? Ces théories semblent des images calquées l’une sur l’autre ;
r inventé le mot de flux de force, suggéré par l’hydrodynamique et la théorie de la chaleur. Ainsi les analogies mathématiques,
; toute la science mathématique se réduirait à l’arithmétique ou à la théorie des substitutions. Au contraire, nous avons consa
e, dont l’ordonnance est simple et symétrique ; au contraire, dans la théorie des nombres, où règne l’imprévu, la vue est pour
un parti surprenant de l’introduction des variables continues dans la théorie des nombres ? Ainsi le domaine propre du nombre e
r la même porte ; elles ont été imaginées en vue des applications. La théorie des équations aux dérivées partielles du second o
ais il y en a une foule d’autres qu’ils auraient ignorés. Chacune des théories physiques, celle de l’électricité, celle de la ch
us haut de l’équation de Laplace que l’on rencontre dans une foule de théories physiques fort éloignées les unes des autres. On
t éloignées les unes des autres. On la retrouve en géométrie, dans la théorie de la représentation conforme et en analyse pure,
9 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Préface de l’auteur »
un peu les idées de tout le monde que nous allions confronter avec la théorie d’Einstein. Et le côté par où cette théorie sembl
llions confronter avec la théorie d’Einstein. Et le côté par où cette théorie semble froisser l’opinion commune passait alors a
ier plan : nous aurions à nous appesantir sur les « paradoxes » de la théorie de la Relativité, sur les Temps multiples qui cou
re. Nous contribuerions ainsi à éclaircir, aux yeux du philosophe, la théorie de la Relativité. Mais surtout, l’analyse à laque
ues est là. Nous avons tenté jadis un effort dans cette direction. La théorie de la Relativité nous a fourni l’occasion de le r
le voit, sur un objet nettement délimité. Nous avons découpé dans la théorie de la Relativité ce qui concernait le temps ; nou
mes. Nous restons ainsi dans le cadre de la Relativité restreinte. La théorie de la Relativité généralisée vient d’ailleurs s’y
10 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
ous vous mettons au défi, lui disent-ils, de prouver une seule de vos théories . Nous savons, il est vrai, qu’on ne prouve pas qu
ertaines vérités, et de peur que vous ne vous avisiez de dire que vos théories sont évidentes comme la lumière du jour ou comme
nt la raison ou, ce qui vaut mieux, la nature ; au fond de toutes vos théories littéraires il y a un sentiment, pas autre chose,
arvenus, continuent nos sceptiques, il n’est plus permis de faire des théories littéraires. Vingt-cinq siècles d’histoire littér
outes. En voulez-vous quelque exemple ? Si vous dites, pour citer une théorie qui jouit aujourd’hui d’une faveur incroyable, no
Goethe, le désintéressement ironique d’un Mérimée. Quelle que soit la théorie que vous inventiez, nous ne serons pas longtemps
ieurs chefs-d’œuvre pour la démentir. Mais nous exagérons, il y a des théories littéraires, universelles et incontestables : Si
esprit et sur notre âme, en priant notre bon ange de nous garder des théories et des définitions, qui ôtent au sens littéraire
pis que cela, contradictoire. Comment ! vous montrez aux faiseurs de théories qu’au fond de tous leurs dogmes il y a un sentime
nt tout à fait : Walter Scott, trop moral, l’ennuie. Et puis, il a sa théorie du génie. On sait que, d’après cette théorie, le
ennuie. Et puis, il a sa théorie du génie. On sait que, d’après cette théorie , le véritable artiste doit être possédé du diable
11 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
alcul pouvait faire prévoir. À vrai dire, si la plupart des anciennes théories trébuchent sur ce fait incontestable, il en est d
hrénologie n’en est plus là. La même incapacité explicative frappe la théorie de Gobineau. Tant qu’on ne nous aura pas montré c
enu pour la conséquence du métissage. Et il est vrai que, plus que la théorie qui attribue la prépondérance des idées démocrati
sort des doctrines », et les doctrines elles-mêmes des âmes d’élite. Théorie séduisante : des raisons d’ordre pratique nous po
galitarisme comme une preuve de l’admirable puissance d’expansion des théories . On l’a justement remarqué : « L’idée de liberté
pour que sa part contributive soit au maximum dans la construction de théories comme les théories égalitaires, qui visent l’orga
ntributive soit au maximum dans la construction de théories comme les théories égalitaires, qui visent l’organisation de la soci
urs qu’à la fin du monde antique ? Pourquoi, demande un historien des théories morales48, chercher à toute force dans les idées
qu’elle veut dire directement expliquer, ce n’est pas l’invention des théories , égalitaires par tels individus, mais leur adopti
conscience et fait ainsi le tour des sociétés. Est-il vrai que cette théorie de l’imitation « ouvre toutes les serrures » ? — 
eau chez les Fuégiens ou les Hottentots, et laissez-le déclamer : ses théories inspireront-elles à leurs hordes une « Déclaratio
e mécaniquement que nous les imitons. Mais si nous adoptons certaines théories générales ou repoussons certaines autres, cela ne
ultant de la transmission, à travers le temps et l’espace, d’une même théorie . Mais si, comme nous avons essayé de le prouver,
haftsordnung und ihre natürlichen Grandlagen. Nous avons résumé leurs théories sur ce point dans un article de la Revue de Métap
chte als Soziologie, p. 219-225. 48. Denis, loc. cit. 49. C’est la théorie à laquelle M. Tarde a attaché son nom. 50. Gros
12 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
, ne répondent pas toujours à nos propres impressions. En un sens, la théorie classique, comme on l’appelle, convient par un cô
rdies. Tels sont donc les deux aspects sous lesquels nous apparaît la théorie classique ; tels sont les principes qui guideront
pes qui guideront notre critique dans la discussion qui va suivre. La théorie littéraire que nous dégageons de l’Histoire de la
d’injustice, accuser d’esprit de système. Ces deux parties de la même théorie , ou, pour mieux dire, ces deux théories distincte
e. Ces deux parties de la même théorie, ou, pour mieux dire, ces deux théories distinctes sont tellement mêlées entre elles, que
ssayerons de faire ici. Voici d’abord ce que j’appellerai la première théorie de M. Nisard. Toute œuvre littéraire vraiment bel
, et nous donne les raisons pour lesquelles elles ont succombé. Cette théorie générale du beau littéraire, dont je néglige tous
ptique, le mélancolique écrit de l’Ecclésiaste. Telle est la première théorie de M. Nisard. Elle est tout entière dans ce célèb
iche de Boileau : Rien n’est beau que le vrai. Mais bientôt à cette théorie s’en ajoute une autre, le plus souvent mêlée et e
qu’elle ôte de forces capricieuses et factices ». Dans cette nouvelle théorie , la raison se resserre peu à peu ; elle se restre
re plus favorable à la liberté qu’à la discipline ». Voilà la seconde théorie de M. Nisard, et, par l’exposition seule que nous
ritique personnelle. En un mot, des deux principes dont se compose la théorie de M. Nisard, on peut se servir du premier pour d
13 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243
prêt qui régalerait de coups de sifflet les faiseurs d’embarras et de théories , et j’avais cru que je le tenais. Hélas ! la suit
nt un petit chef-d’œuvre, si l’auteur n’y posait pas abstraitement sa théorie de la critique pour, à trois pas de là, la renver
s lignes plus qu’expressément dans la page. Mais critique, critique à théorie , il l’était hardiment. Il prenait par là possessi
ardiment. Il prenait par là possession de l’espace et du temps, et sa théorie , qu’il n’avait pas inventée, il la proclamait ave
omb de la certitude, le dernier mot de l’avenir en littérature. Cette théorie , qui admet tout et ne rejette rien, parce qu’elle
e a raison ou tort ! C’est tout un. Voilà, en quelques mots, toute la théorie critique de M. Taine, qui est, en somme, la mort
iérarchie dans les diverses conceptions réalisées de la beauté. Nulle théorie , du reste, plus faite que celle-là pour les lâche
 » Eh bien ! M. Taine, au moment où il l’a posée, a été infidèle à sa théorie . Il a été inconséquent avec elle. Le talent est p
ent est plus fort que les idées fausses chez les hommes de talent. La théorie de M. Taine n’a pu gâter sa notice. Il nous a don
venant après la sympathie flexible, a durci M. Taine, qui a oublié sa théorie et a jugé, comme tous les juges, d’après des prin
quence continue, à la raison vigoureuse, aux prévisions modérées, aux théories prouvées du généreux et solide esprit que l’Europ
14 (1915) La philosophie française « I »
n des termes « évidence », « clarté », « distinction », on trouve une théorie de la méthode. Descartes, en inventant une géomét
ondissant à son tour cette extension de la géométrie, on arrive à une théorie générale de la nature, considérée comme un immens
essous de cette philosophie de la nature on trouverait maintenant une théorie de l’esprit ou, comme dit Descartes, de la « pens
orti de là, en particulier l’idéalisme allemand. Enfin, au fond de la théorie cartésienne de la pensée, il y a un nouvel effort
core, nous devons renoncer à entrer dans le détail. Disons un mot des théories les plus importantes et citons les principaux nom
nseurs français du XVIIIe siècle ont fourni les éléments de certaines théories de la nature qui devaient se constituer au siècle
iale. Ici encore les Français furent des initiateurs. On leur doit la théorie de la méthode, et une partie importante des résul
ctibilité des sciences les unes aux autres) on pourrait rapprocher la théorie neuve et profonde que Boutroux expose dans sa thè
logue et sociologue autant que dialecticien, Fouillée a développé une théorie des idées-forces qui est un rationalisme élargi.
ne critique de l’entendement humain. Par sa morale, autant que par sa théorie de la nature et de l’homme, il a agi considérable
intuition, une philosophie capable de fournir, non plus seulement des théories générales, mais aussi des explications concrètes
lles de Meyerson et de Brunschvicg, appartiennent tout à la fois à la théorie des sciences et à la philosophie générale. Nous e
ie générale. Nous en dirions autant du beau livre de Hannequin sur la théorie des atomes. — Dans les travaux de Le Dantec on tr
15 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
rétendons que ce pourrait aussi bien être celle d’Einstein, et que la théorie de la Relativité est plutôt faite pour confirmer
aît même prendre une rigueur et une consistance particulières dans la théorie de la Relativité, entendue comme il faut l’entend
e simultanéité. On verra tout à l’heure le rôle de ce concept dans la théorie d’Einstein. Pour le moment, nous voudrions en bie
e des deux n’est la simultanéité dont il est le plus question dans la théorie de la Relativité, je veux dire la simultanéité en
cuperons spécialement d’elle tout à l’heure. Mais il est clair que la théorie de la Relativité elle-même ne pourra s’empêcher d
même heure, sont ou ne sont pas simultanées selon le point de vue. La théorie de la Relativité est en droit de le dire, — nous
présentation mathématique des choses, et qui s’impose aussi bien à la théorie de la Relativité. On y trouverait l’idée que la d
présent, nous révèle un fait dont pourrait d’ailleurs tirer parti la théorie de la Relativité. Nous voyons que, si notre espri
négation, une « privation d’éternité ». Fatalement nous revenons à la théorie platonicienne. Mais puisque cette conception doit
on a eu tant de peine à déterminer la signification philosophique des théories d’Einstein, je veux dire leur rapport à la réalit
ur rapport à la réalité. Ceux que gênait l’apparence paradoxale de la théorie ont dit que les Temps multiples d’Einstein étaien
e, et nous montrerons tout à l’heure avec plus de détail, pourquoi la théorie de la Relativité ne peut pas exprimer toute la ré
tel est le cas des temps auxquels nous aurons souvent affaire dans la théorie de la Relativité. Nous en rencontrerons de perçus
à pourront être tenus pour réels. Mais il en est d’autres auxquels la théorie défend, en quelque sorte, d’être perçus ou de dev
à l’autre, on tombe dans des paradoxes qui ont certainement nui à la théorie de la Relativité, encore qu’ils aient contribué à
e le résultat ou l’expression. Nous ne pouvons insister ici sur cette théorie de la conscience-épiphénomène, qu’on tend de plus
sais de L’Énergie spirituelle. Bornons-nous à rappeler : 1° que cette théorie ne se dégage nullement des faits ; 2° qu’on en re
ire avec elle-même (sur ce dernier point, et sur l’oscillation que la théorie implique entre deux affirmations contraires, voir
ncept of Nature, Cambridge, 1920. Cet ouvrage (qui tient compte de la théorie de la Relativité) est certainement un des plus pr
16 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
son profit. Sans une connaissance exacte et précise des sciences, la théorie des méthodes se perdra toujours en vagues et arid
s en vagues et arides généralités. Sans doute, lorsqu’il s’agit de la théorie abstraite de l’induction ou de la déduction, la p
it de mauvaises. Cela prouve tout simplement qu’il faut distinguer la théorie de la pratique. Autre chose est trouver les princ
rir les malades ? Non sans doute, il a autre chose à faire : à lui la théorie et la science, à d’autres l’application de ses id
d’autres l’application de ses idées. Pourquoi cette distinction de la théorie et de la pratique, que les savants font tous les
auraient-ils pas à la fois la même idée, l’un en pratique, l’autre en théorie  ? Et en quoi la gloire de Galilée contredit-elle
e grandes expériences et associé son nom à celui de Toricelli dans la théorie de la pesanteur de l’air. Eh bien, il nous a lais
anticipation de l’esprit, que faire des expériences sans idée et sans théorie anticipée, c’est faire des expériences à l’aventu
’une hypothèse jusqu’au moment où le calcul lui permit d’en faire une théorie rigoureuse et démontrée. Il cite encore l’anneau
es propres. Le doute doit porter, non pas sur les faits, mais sur les théories  ; ce ne sont pas les faits qu’il faut sacrifier a
sur les théories ; ce ne sont pas les faits qu’il faut sacrifier aux théories , ce sont les théories qu’il faut subordonner aux
ne sont pas les faits qu’il faut sacrifier aux théories, ce sont les théories qu’il faut subordonner aux faits. Les théories ne
théories, ce sont les théories qu’il faut subordonner aux faits. Les théories ne sont que des moyens de recherche, des représen
et dont M. Dumas a donné une formule ingénieuse et saisissante. « Une théorie établie sur vingt faits, dit-il, doit servir à en
17 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »
?… Quoi de plus fini, de plus débordé, de plus dépassé que toutes ces théories qui, du temps de Lessing, régnaient sur la place
ventre desquelles nous avons passé pour ne plus jamais y revenir, les théories de Lessing en art dramatique, avec lesquelles il
aire, sont des catapultes hors de service, tout aussi brisées que les théories qu’elles brisèrent. Tout cela est encloué, tout c
mson les portes de Gaza, il ne rejetait pas Aristote. Il croyait à sa théorie . Il l’invoquait contre les Français, qu’il accusa
se défaire de tous les Aristotes, faux ou vrais, et, purifié de toute théorie , n’aurait plus pour toute règle que la liberté du
ue était clos et forclos, et qu’il sortirait de cet homme-prodige une théorie qui ne serait même plus une théorie et qui emport
ortirait de cet homme-prodige une théorie qui ne serait même plus une théorie et qui emporterait les théories anciennes, comme
ne théorie qui ne serait même plus une théorie et qui emporterait les théories anciennes, comme des pailles dans un ouragan ! C’
que pour faire du théâtre après Shakespeare il n’y avait plus d’autre théorie que d’imiter Shakespeare, — de faire comme lui… s
18 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
nous ne pourrons complètement expliquer. C’est ce qui arrive dans la théorie des marées. Il y a les causes majeures, l’attract
ssant d’après des lois parfaitement uniformes ; non-seulement donc la théorie des marées est une science comme la météorologie,
dire les ressources de l’analyse psychologique, et d’édifier ainsi la théorie de l’esprit sur les seules données que la physiol
rouve que la différence entre les deux philosophies consiste dans les théories différentes qu’elles donnent des phénomènes compl
ais à leur origine. On peut dire brièvement et en gros, que l’une des théories considère les phénomènes les plus complexes de l’
sujet, il y a, comme on le pense, des différences de doctrines, et la théorie , comme toute théorie dans une science incomplète,
on le pense, des différences de doctrines, et la théorie, comme toute théorie dans une science incomplète, progresse incessamme
eler que l’idéalisme de Berkeley est l’un des développements de cette théorie . S’il y a du matérialisme à essayer de déterminer
ner les conditions matérielles de nos opérations mentales, toutes les théories de l’esprit un peu compréhensives peuvent être ta
ence, dès qu’elle est solidement constituée, sort naturellement de la théorie pure pour amener des conséquences pratiques, soit
t aller pari passu avec la déduction à priori : les conclusions de la théorie ne méritant confiance qu’autant qu’elles sont con
19 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ience ; par elle il corrige incessamment ses idées scientifiques, ses théories , les rectifie pour les mettre en harmonie avec un
ndra faux ; et c’est ainsi que, le plus souvent, les erreurs dans les théories scientifiques ont pour origine des erreurs de fai
mie, l’idée expérimentale se déduit comme une conséquence logique des théories régnantes, et elle est soumise dans un sens bien
bien différent. Le savant complet est celui qui embrasse à la fois la théorie et la pratique expérimentale. 1º Il constate un f
et en provoquer rationnellement d’autres. Mais, si l’on peut, dans la théorie et d’une manière abstraite, distinguer l’observat
tes et bien faites. Enfin ceux qui généralisent ne pourront faire des théories durables qu’autant qu’ils connaîtront par eux-mêm
’ils connaîtront par eux-mêmes tous les détails scientifiques que ces théories sont destinées à représenter. Les généralités sci
leur mise en œuvre par le raisonnement expérimental, c’est-à-dire la théorie , qui constitue et édifie véritablement la science
périmentale n’est que l’idée scientifique, préconçue ou anticipée. La théorie n’est que l’idée scientifique contrôlée par l’exp
de rapports tellement nombreux, que les principes représentés par les théories , auxquels nous avons pu nous élever, ne sont que
la suite d’une tentative expérimentale, soit comme corollaires d’une théorie admise. Ce qu’il faut seulement noter pour le mom
saurait y avoir de méthode pour faire des découvertes, parce que les théories philosophiques ne peuvent pas plus donner le sent
de l’esprit à ceux qui ne les possèdent pas, que la connaissance des théories acoustiques ou optiques ne peut donner une oreill
ce rapport que d’une manière plus ou moins approximative, et que les théories que nous possédons sont loin de représenter des v
ont loin de représenter des vérités immuables. Quand nous faisons une théorie , générale dans nos sciences, la seule chose dont
ences, la seule chose dont nous soyons certains, c’est que toutes ces théories sont fausses absolument parlant. Elles ne sont qu
seul qu’elle n’est pas d’accord avec les conséquences logiques d’une théorie régnante. Nous pouvons suivre notre sentiment et
point de départ repose toujours au fond sur des hypothèses ou sur des théories plus ou moins imparfaites, suivant l’état d’avanc
cement des sciences. En biologie et particulièrement en médecine, les théories sont si précaires que l’expérimentateur garde pre
s faits deviennent plus simples, les sciences sont plus avancées, les théories sont plus assurées, et l’expérimentateur doit en
elles. Mais encore ne doit-il jamais donner une valeur absolue à ces théories . De nos jours, on a vu des grands physiciens fair
sion d’expériences instituées d’une manière illogique par rapport aux théories admises. L’astronomie a assez de confiance dans l
nfiance dans les principes de sa science pour construire avec eux des théories mathématiques, mais cela ne l’empêche pas de les
ysiologie et en médecine. Il ne faut croire à nos observations, à nos théories que sous bénéfice d’inventaire expérimental. Si l
e que possède celui qui sait se dégager de cette foi aveugle dans les théories , qui n’est au fond qu’une superstition scientifiq
ien savoir que d’avoir dans l’esprit des idées fixes appuyées sur des théories dont on cherche toujours la confirmation en négli
st en général un rapport imprévu qui ne se trouve pas compris dans la théorie , car sans cela il serait prévu. Un homme ignorant
ns cela il serait prévu. Un homme ignorant, qui ne connaîtrait pas la théorie , serait, en effet, sous ce rapport, dans de meill
n effet, sous ce rapport, dans de meilleures conditions d’esprit ; la théorie ne le gênerait pas et ne l’empêcherait pas de voi
r des faits nouveaux que n’aperçoit pas celui qui est préoccupé d’une théorie exclusive. Mais hâtons-nous de dire qu’il ne s’ag
ons dit plus haut, et croire que dans la nature l’absurde suivant nos théories n’est pas toujours impossible. Les hommes qui ont
toujours impossible. Les hommes qui ont une foi excessive dans leurs théories ou dans leurs idées sont non seulement mal dispos
e, ils ne veulent voir dans ses résultats qu’une confirmation de leur théorie . Ils défigurent ainsi l’observation et négligent
il arrive encore tout naturellement que ceux qui croient trop à leurs théories ne croient pas assez à celles des autres. Alors l
lors l’idée dominante de ces contempteurs d’autrui est de trouver les théories des autres en défaut et de chercher à les contred
ence reste le même. Ils ne font des expériences que pour détruire une théorie , au lieu de les faire pour chercher la vérité. Il
deux médecins se querellent pour soutenir chacun leurs idées ou leurs théories , il n’y a au milieu de leurs arguments contradict
qu’une seule chose qui soit absolument certaine : c’est que les deux théories sont insuffisantes et ne représentent la vérité n
, le déterminisme qui est le principe absolu de la science d’avec les théories qui ne sont que des principes relatifs auxquels o
s la recherche de la vérité. En un mot il ne faut point enseigner les théories comme des dogmes ou des articles de foi. Par cett
s dogmes ou des articles de foi. Par cette croyance exagérée dans les théories , on donnerait une idée fausse de la science, on s
touffant son originalité, et en lui donnant le goût des systèmes. Les théories qui représentent l’ensemble de nos idées scientif
rvir de point d’appui à des idées investigatrices nouvelles. Mais ces théories et ces idées n’étant point la vérité immuable, il
elles ne représentent plus la réalité. En un mot, il faut modifier la théorie pour l’adapter à la nature, et non la nature pour
orie pour l’adapter à la nature, et non la nature pour l’adapter à la théorie . En résumé, il y a deux choses à considérer dans
point trop s’arrêter à ces craintes puériles de la contradiction des théories . Si l’on est bien imbu des principes de la méthod
nt il résulte nécessairement que l’opinion d’aucun homme, formulée en théorie ou autrement, ne saurait être considérée comme re
résulte que, lorsque dans la science nous avons émis une idée ou une théorie , nous ne devons pas avoir pour but de la conserve
renverser, parce que le progrès réel consiste toujours à changer une théorie ancienne qui renferme moins de faits contre une n
n bistouri émoussé quand il a servi assez longtemps. Les idées et les théories de nos prédécesseurs ne doivent être conservées q
dio et satis felici successu fuit occupatus13. » Les principes ou les théories qui servent de base à une science, quelle qu’elle
ne sont des corps simples que jusqu’à preuve du contraire. Toutes les théories qui servent de point de départ au physicien, au c
départ, l’expérimentateur s’empressera, au contraire, de modifier sa théorie , parce qu’il sait que c’est la seule manière d’av
oit douter de son sentiment, c’est-à-dire de l’idée a priori ou de la théorie qui lui servent de point de départ ; c’est pourqu
ux autres sciences que leur secours et leurs méthodes, mais non leurs théories . Ce secours des autres sciences est si puissant,
xpriment ainsi à propos des calculs que l’on a donnés pour établir la théorie de la chaleur animale. « Nous ne doutons pas que
r exemple : 25 fois sur 100 ? Ou bien fallait-il admettre, d’après la théorie de ce qu’on appelle la loi des grands nombres, qu
et contrôler sur la nature, les observations, les expériences ou les théories de ses devanciers, et non pour trouver dans les l
ement de la science moderne dans les connaissances des anciens. Leurs théories , nécessairement fausses puisqu’elles ne renfermen
ifique. Mais quelle utilité pourrions-nous retirer de l’exhumation de théories vermoulues ou d’observations faites en l’absence
e recherche expérimentale a pour point de départ une hypothèse ou une théorie . I. Une recherche expérimentale a pour point de
e en même temps toutes les observations et toutes les expériences. La théorie formulée ainsi pose le fait principal d’où se déd
de l’hémorragie, par une vraie paralysie des globules. Mais quand une théorie est bonne et qu’elle donne bien la cause physico-
s applications raisonnées, qui seront les conséquences logiques de la théorie . Nous rencontrons encore ici ce critérium. En eff
canisme de certaines anémies. Sans doute, toutes ces déductions de la théorie demandent encore comme toujours les vérifications
enter d’autres circonstances complexes et une foule de détails que la théorie ne peut encore prévoir. Sans cela, ainsi que nous
iences expérimentales la logique seule ne suffit. Même quand on a une théorie qui paraît bonne, elle n’est jamais que relativem
e recherche expérimentale a pour point de départ une hypothèse ou une théorie Nous avons déjà dit (p. 56) et nous verrons pl
’élever successivement à des idées plus générales, c’est-à-dire à une théorie . Mais il arrive aussi, comme nous venons de le vo
ons de le voir, qu’on peut partir d’une hypothèse qui se déduit d’une théorie . Dans ce cas, bien qu’il s’agisse d’un raisonneme
e cas, bien qu’il s’agisse d’un raisonnement déduit logiquement d’une théorie , c’est néanmoins encore une hypothèse qu’il faut
une hypothèse qu’il faut vérifier par l’expérience. Ici en effet les théories ne nous représentent qu’un assemblage de faits an
e. Nous avons dit que dans ce cas il fallait ne pas subir le joug des théories , et que garder l’indépendance de son esprit était
détruit dans le poumon ou dans les capillaires généraux. En effet, la théorie régnante à cette époque et qui devait être nature
aliment respiratoire. Mais je fus immédiatement conduit à voir que la théorie sur l’origine du sucre chez les animaux, qui me s
’en mangent pas. Je constatai donc là un fait nouveau, imprévu par la théorie et que l’on n’avait pas remarqué, sans doute, par
présence d’un fait nouveau bien constaté et en contradiction avec une théorie , au lieu de garder la théorie et d’abandonner le
n constaté et en contradiction avec une théorie, au lieu de garder la théorie et d’abandonner le fait, j’ai gardé le fait que j
j’ai gardé le fait que j’ai étudié, et je me suis hâté de laisser la théorie , me conformant à ce précepte que nous avons indiq
e chapitre : Quand le fait qu’on rencontre est en opposition avec une théorie régnante, il faut accepter le fait et abandonner
avec une théorie régnante, il faut accepter le fait et abandonner la théorie , lors même que celle-ci, soutenue par de grands n
aut donc distinguer, comme nous l’avons dit, les principes d’avec les théories et ne jamais croire à ces dernières d’une manière
ais croire à ces dernières d’une manière absolue. Ici nous avions une théorie d’après laquelle on admettait que le règne végéta
principes immédiats que le règne animal doit détruire. D’après cette théorie établie et soutenue par les chimistes contemporai
apables de produire du sucre dans leur organisme. Si j’avais cru à la théorie d’une manière absolue, j’aurais dû conclure que m
nées ou sucrées,. Mais, au lieu de me préoccuper de la validité de la théorie , je ne m’occupai que du fait dont je cherchai à b
résultat acquis à la science, mais on n’est point encore fixé sur une théorie plausible des phénomènes. Les faits nouveaux que
naître ont été la source de grand nombre de travaux et de beaucoup de théories diverses et contradictoires en apparence, soit en
usse modestie fondée sur la crainte de se tromper. J’ai donc fait des théories plus ou moins hypothétiques sur la glycogénie ; d
thétiques sur la glycogénie ; depuis moi, on en a fait d’autres : mes théories , ainsi que celles des autres, vivront ce que doiv
éories, ainsi que celles des autres, vivront ce que doivent vivre des théories nécessairement très partielles et provisoires qua
ésenteront un état plus avancé de la question, et ainsi de suite. Les théories sont comme des degrés successifs que monte la sci
la science en élargissant de plus en plus son horizon, parce que les théories représentent et comprennent nécessairement d’auta
t plus de faits sont plus avancées. Le vrai progrès est de changer de théorie pour en prendre de nouvelles qui aillent plus loi
le cas qui nous occupe, la question n’est pas de condamner l’ancienne théorie au profit de celle qui est plus récente. Ce qui e
car ce qui ne périra jamais, ce sont les faits bien observés que les théories éphémères ont fait surgir ; ce sont là les seuls
nes pour en connaître la loi ou le déterminisme exact. En résumé, les théories ne sont que des hypothèses vérifiées par un nombr
es qui précèdent, que, si l’on avait eu une confiance entière dans la théorie régnante sur la destruction du sucre chez les ani
faits nouveaux que nous avons rencontrés. L’hypothèse fondée sur une théorie a, il est vrai, provoqué l’expérience, mais dès q
périence, mais dès que les résultats de l’expérience sont apparus, la théorie et l’hypothèse ont dû disparaître, car le fait ex
iologie, de se préoccuper très peu de la valeur des hypothèses ou des théories et d’avoir toujours l’œil attentif pour observer
qu’on poursuit, ni s’illusionner sur la valeur de ses idées ou de ses théories scientifiques ; il faut toujours avoir les yeux o
science expérimentale (déterminisme), et ne pas croire absolument aux théories . L’aphorisme que j’ai exprimé plus haut peut s’ap
que la vérité (au moins la vérité provisoire) est représentée par la théorie ou par la formule. Mais en philosophie scientifiq
expérimentale ceux qui placent leur foi dans les formules Ou dans les théories ont tort. Toute la science humaine consiste à che
e la science humaine consiste à chercher la vraie formule ou la vraie théorie de la vérité dans un ordre quelconque. Nous en ap
t, d’une part, sur les observations connues, et d’autre part, sur les théories régnantes relativement aux phénomènes de la nutri
avais été conduit, ainsi qu’on vient de le voir, en me fondant sur la théorie régnante et sur des observations antérieures, à f
ait donc exactement contraire à celui que mon hypothèse déduite de la théorie m’avait fait prévoir ; mais alors je fis comme to
ors je fis comme toujours, c’est-à-dire que j’abandonnai aussitôt les théories et les hypothèses pour observer et étudier le fai
contrer dans les expériences des résultats différents de ceux que les théories et les hypothèses nous font prévoir. Mais si je d
érifié avec la plus grande facilité. En résumé, les hypothèses et les théories , même mauvaises, sont utiles pour conduire à des
s ont fondé la chimie en poursuivant des problèmes chimériques et des théories fausses aujourd’hui. Dans les sciences physiques,
ant des savants qui font de grandes découvertes en s’appuyant sur des théories fausses. Cela paraît être en effet une nécessité
les exemples qui précèdent ? Il doit en conclure que les idées et les théories admises, dans l’état actuel de la science biologi
onséquemment avoir fort peu de confiance dans la valeur réelle de ces théories , mais pourtant s’en servir comme d’instruments in
ître par suite les erreurs de faits qui sont la source des erreurs de théories . Celui qui tenterait maintenant une généralisatio
a particulièrement utile dans les sciences biologiques où règnent des théories si souvent étayées par des idées fausses ou assis
es exemples, les principes en vertu desquels il convient de juger les théories physiologiques et de discuter les faits qui leur
dans les sciences il ne faut jamais confondre les principes avec les théories . Les principes sont les axiomes scientifiques ; c
sont des vérités absolues qui constituent un critérium immuable. Les théories sont des généralités ou des idées scientifiques q
aire d’une manière absolue à ses principes. Ceux qui croient trop aux théories et qui négligent les principes prennent l’ombre p
n dérivent. Dans toute science le progrès réel consiste à changer les théories de manière à en obtenir qui soient de plus en plu
quoi servirait d’étudier, si l’on ne pouvait changer d’opinion ou de théorie  ; mais les principes et la méthode scientifiques
; mais les principes et la méthode scientifiques sont supérieurs à la théorie , ils sont immuables et ne doivent jamais varier.
érimentale doit donc se prémunir non seulement contre la croyance aux théories , mais éviter aussi de se laisser égarer en accord
ue sévère. Toutes les fois qu’il avance une opinion ou qu’il émet une théorie , il doit être le premier à chercher à les contrôl
ir échoué deux ou trois fois, j’en aurais conclu non seulement que la théorie qui m’avait guidé était mauvaise, mais que la piq
 Ainsi la chaleur et l’affinité sont constamment en présence dans nos théories chimiques. L’affinité nous échappe entièrement et
que les connaissances scientifiques se déduisent avec certitude d’une théorie ou d’un principe. Il y a là une erreur que je dés
on y fait des découvertes par hasard, c’est-à-dire imprévues par les théories régnantes. Je conclurai donc que dans les science
’investigation pathologique peut aussi avoir pour point de départ une théorie , une hypothèse ou une idée préconçue. Il serait f
ne serait pas difficile de trouver des arguments pour prouver que les théories même les plus accréditées ne doivent être regardé
ies même les plus accréditées ne doivent être regardées que comme des théories provisoires et non comme des vérités absolues aux
ssais thérapeutiques, et il faut dire aussi que souvent c’étaient des théories ou des idées les plus étranges ou les plus absurd
es les plus étranges ou les plus absurdes. Il me suffira de citer les théories de Paracelse qui déduisaient l’action des médicam
en doute même les principes de la science. Il ne faut douter que des théories , et encore il ne faut en douter que jusqu’au déte
pété, que ce que nous appelons médecine expérimentale n’est point une théorie médicale nouvelle. C’est la médecine de tout le m
uement ou par hasard ; de même qu’avant d’expérimenter en vertu d’une théorie scientifique, il faut avoir expérimenté empirique
ux, la fabrication des verres grossissants, etc., avant d’en avoir la théorie scientifique. L’empirisme a donc aussi servi de g
ndant leurs temps nébuleux ; mais ce n’est que depuis l’avènement des théories expérimentales que les sciences physiques et chim
e la médecine doivent toujours rester indissolublement unies, dans la théorie et dans la pratique. Je dis à ceux que leur voie
orie et dans la pratique. Je dis à ceux que leur voie portera vers la théorie ou vers la science pure, de ne jamais perdre de v
irigera au contraire vers la pratique, de ne jamais oublier que si la théorie est destinée à éclairer la pratique, la pratique
e la science toutes les vues individuelles pour les remplacer par des théories impersonnelles et générales qui ne seront, comme
stèmes personnels est passé et peu à peu ils seront remplacés par des théories représentant l’état actuel de la science et donna
es efforts de tous. Toutefois il ne faut pas croire pour cela que les théories soient jamais des vérités absolues ; elles sont t
in de dire qu’il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, les théories progressives et perfectibles avec les méthodes ou
l’hypothèse est soumise à la méthode expérimentale, elle devient une théorie  ; tandis que, si elle est soumise à la logique se
u raisonnement, mais sans une vérification critique expérimentale. La théorie est l’hypothèse vérifiée, après qu’elle a été sou
ontrôle du raisonnement et de la critique expérimentale. La meilleure théorie est celle qui a été vérifiée par le plus grand no
celle qui a été vérifiée par le plus grand nombre de faits. Mais une théorie , pour rester bonne, doit toujours se modifier ave
a critique des faits nouveaux qui apparaissent. Si on considérait une théorie comme parfaite et si l’on cessait de la vérifier
journalière, elle deviendrait une doctrine. Une doctrine est donc une théorie que l’on regarde comme immuable et que l’on prend
je pense, quant à moi, que les savants font leurs découvertes, leurs théories et leur science sans les philosophes. Si l’on ren
20 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
effort de la science est d’ajouter ou de lier un fait à un fait. III. Théorie de la définition. —  En quoi cette théorie est im
er un fait à un fait. III. Théorie de la définition. —  En quoi cette théorie est importante. —  Réfutation de l’ancienne théor
—  En quoi cette théorie est importante. —  Réfutation de l’ancienne théorie . —  Il n’y a pas de définitions des choses, mais
y a pas de définitions des choses, mais des définitions des noms. IV. Théorie de la preuve. —  Théorie ordinaire. Réfutation. —
s choses, mais des définitions des noms. IV. Théorie de la preuve. —   Théorie ordinaire. Réfutation. —  Quelle est dans un rais
Réfutation. —  Quelle est dans un raisonnement la partie probante. V. Théorie des axiomes. —  Théorie ordinaire. Réfutation. —
t dans un raisonnement la partie probante. V. Théorie des axiomes. —   Théorie ordinaire. Réfutation. —  Les axiomes ne sont que
—  Les axiomes ne sont que des expériences d’une certaine classe. VI. Théorie de l’induction. —  La cause d’un fait n’est que s
éthode des variations concomitantes. VII. Exemple et applications. —   Théorie de la rosée. VIII. La méthode de déduction. —  So
ture de l’abstraction. —  Rôle de l’abstraction dans la science. III. Théorie de la définition. —  Elle est l’exposé des abstra
de la définition. —  Elle est l’exposé des abstraits générateurs. IV. Théorie de la preuve. —  La partie probante du raisonneme
euve. —  La partie probante du raisonnement est une loi abstraite. V. Théorie des axiomes. —  Les axiomes sont des relations d’
relations d’abstraits. —  Ils se ramènent à l’axiome d’identité. VI. Théorie de l’induction. —  Ses procédés sont des éliminat
ous enjambez les faits, et vous voilà de prime-saut installé dans une théorie . Sachez qu’il y a chez nous des penseurs, et pas
 Il a trop d’esprit pour cela : il ne fait qu’ordonner les meilleures théories et expliquer les meilleures pratiques. Il ne se p
seul lui donnerait la mesure de notre intelligence. Exposez-moi votre théorie  ; je m’en retournerai plus instruit qu’après avoi
ns, et tout ce qu’expliquent ou embrassent les classifications et les théories  ; il vous restera encore à connaître ces classifi
ories ; il vous restera encore à connaître ces classifications et ces théories . Non-seulement il y a l’ordre des êtres, mais il
t par composer un système de vérités liées et croissantes. On fait la théorie de la science comme d’autres font la théorie de l
croissantes. On fait la théorie de la science comme d’autres font la théorie de la végétation, de l’esprit, des nombres. Voilà
régé de tout le système ; pénétrons-nous-en. Elle explique toutes les théories de Mill. C’est à ce point de vue qu’il a tout déf
rapports. Or, l’on sait que la logique a deux pierres angulaires, la théorie de la définition et la théorie de la preuve. Depu
logique a deux pierres angulaires, la théorie de la définition et la théorie de la preuve. Depuis Aristote, les logiciens ont
ce sont les railleurs qui mériteraient la raillerie. Il n’y a pas de théorie plus féconde en conséquences universelles et capi
rempart détruit ; les adversaires se réfugient derrière le second, la théorie de la preuve. En effet, celle-ci, depuis deux mil
’observation directe. Ainsi les logiciens se trompent, et par-delà la théorie toute scolastique du syllogisme qui réduit le rai
uit le raisonnement à des substitutions de mots, il faut chercher une théorie de la preuve, toute positive, qui démêle dans le
expériences particulières et instructives, et de leur rendre dans nos théories la primauté et l’importance que notre pratique le
Il suit de là que l’induction est la seule clef de la nature. Cette théorie est le chef-d’œuvre de Mill. Il n’y avait qu’un p
’y avait qu’un partisan aussi dévoué de l’expérience qui pût faire la théorie de l’induction. Qu’est-ce que l’induction ? C’est
; il y a un exemple qui les rassemble presque toutes. Il s’agit de la théorie de la rosée du docteur Well. Je cite les propres
iver très-sec de gelées blanches1506. « La seconde confirmation de la théorie se tire de l’expérience directe pratiquée selon l
rit humain doit ses plus grands triomphes. Nous lui devons toutes les théories qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués
déduit ses millions de faits de deux ou trois lois. J’ose dire que la théorie que vous venez d’entendre est parfaite. J’en ai o
l’heure ce que les Anglais ont fait en philosophie ; je réponds : la théorie de l’induction. Mill est le dernier d’une grande
ssaires, mais au moyen d’antécédents accidentels, en sorte que, si la théorie de notre univers était achevée, elle aurait encor
e nous avons démêlée au commencement du système, qui a transformé les théories de la définition, de la proposition et du syllogi
iomes à des vérités d’expérience ; qui a développé et perfectionné la théorie de l’induction ; qui a établi le but, les bornes,
est sombre : il n’importe, si elle est vraie. À tout le moins, cette théorie de la science est celle de la science anglaise. R
un appendice des expériences ; nous n’avons qu’à la rétablir dans la théorie générale pour reformer les théories particulières
s n’avons qu’à la rétablir dans la théorie générale pour reformer les théories particulières où elle a manqué. III D’abord
e ou absolue, imparfaite ou achevée. IV Même changement dans la théorie de la preuve. Selon Mill, on ne prouve pas que le
21 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin Il y a dans M. Cousi
siennes qui renferme autre chose que les maximes du sens commun : la théorie de la raison ; elle est sa place d’armes. C’est d
, mais nous savons très-évidemment qu’ils ne peuvent pas en avoir. La théorie consiste à dire que ces axiomes et ces idées ne p
conscience. Ainsi, mes sens me donnent l’idée d’un corps étendu ; la théorie prétend que par aucun moyen je ne pourrai tirer d
és, la faculté de sentir appartient à mon être ou à ma substance ; la théorie prétend que de ce jugement particulier je ne pour
pose une substance. Voici les preuves sur lesquelles on établit cette théorie . Elles sont dispersées dans les différents ouvrag
contient pas. Appelons ces axiomes vérités absolues ; à l’instant la théorie se complète. « Comme tout phénomène a son sujet d
Cousin, au dernier chapitre, rassemble toutes les preuves et toute la théorie en une page45. « Les vérités universelles et néce
bien absolus, leur substance ne peut être que l’Être absolu. » Cette théorie repose sur deux pétitions de principe et sur deux
’elle ait pu entrer dans un cerveau humain. Le lecteur voit que cette théorie se réduit à des fautes de langue. Quelqu’un disai
employés dans le même ordre, avec le même effet. Concluez que la même théorie s’applique aux idées d’objets infinis aussi bien
e s’élance pas dans ces aventures. Privé de la méthode que demande sa théorie , il est privé de toute méthode. Faute d’analyser
impuissante ; elle se venge en lui imposant l’obligation de fonder sa théorie capitale, et par suite toute sa philosophie, sur
22 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
IV.De la pluralité des temps Les Temps multiples et ralentis de la théorie de la Relativité : comment ils sont compatibles a
uvement. Mais cette fois nous sommes devant la forme définitive de la théorie de la Relativité. Nous devons nous demander dans
ps et par conséquent les Temps multiples dont il est question dans la théorie de la Relativité, un point est certain : ces rale
ue sont les Temps multiples, à vitesses d’écoulement inégales, que la théorie de la Relativité trouve aux divers systèmes selon
me grandeur. Ainsi s’efface la forme paradoxale qui a été donnée à la théorie de la pluralité des Temps. « Supposez, a-t-on dit
bien obligé de procéder autrement, même s’il adhère sans réserve à la théorie d’Einstein. Il commencera, sans doute, par se met
t raison 27. Ce qui a contribué à entretenir l’illusion, c’est que la théorie de la Relativité restreinte déclare précisément c
alité de Temps mathématiques n’était jamais venue à l’esprit avant la théorie de la Relativité ; c’est donc uniquement à celle-
de deux systèmes S et S′ se déplaçant par rapport l’un à l’autre, la théorie de la Relativité aboutirait à affirmer plus rigou
oute manière, en ce qui concerne l’universalité du Temps réel, que la théorie de la Relativité n’ébranle pas l’idée admise et t
pparaîtra comme égal ou comme inégal à Q. C’est ce qu’on fait dans la théorie de la Relativité. Moi, physicien relativiste, apr
rver, mais elles sont devenues des successions. Au contraire, dans la théorie d’Einstein, il n’y a pas de système privilégié ;
a consacrées à la relativité de la simultanéité dans son livre sur La Théorie de la Relativité restreinte et généralisée sont i
i se passent en M′ et P′, sont-ils déterminés aussi ? Non, d’après la théorie de la Relativité. Selon que le système S′ a une v
 N′ P′ que la vitesse du système est plus considérable. Ici encore la théorie de la Relativité prend au premier abord un aspect
llons revenir à une supposition que nous avons déjà faite. D’après la théorie de la Relativité, les relations temporelles entre
temporelles des événements intérieurs à S′ sont affectées, d’après la théorie de la Relativité, par la plus ou moins grande vit
non plus le double de S. Si nous voulons trouver le sens exact de la théorie de la Relativité, nous devrons faire que S′ soit
, il n’adoptera pas le langage de la Relativité. Mais il acceptera la théorie . La traduction qu’il va nous donner de l’idée nou
nécessaire que ces physiciens fantasmatiques fussent évoqués ; et la théorie de la Relativité, en fournissant au physicien rée
é. Mais la suppression du système privilégié est l’essence même de la théorie de la Relativité. Donc cette théorie, bien loin d
vilégié est l’essence même de la théorie de la Relativité. Donc cette théorie , bien loin d’exclure l’hypothèse d’un Temps uniqu
la fin du volume. 26. Il ne s’agit toujours, bien entendu, que de la théorie de la Relativité restreinte. 27. L’hypothèse du
portant ouvrage de M. Jean BECQUEREL, Le principe de relativité et la théorie de la gravitation, p. 52. Même du point de vue pu
à ses travaux et à son enseignement, tous ceux qui s’intéressent à la théorie de la Relativité. 28. Nous nous en tenons ici à
d’un système de référence. 29. Dans son charmant petit livre sur la théorie de la Relativité (The general Principle of Relati
ciple of Relativity, London, 1920), H. WILDON CARR soutient que cette théorie implique une conception idéaliste de l’univers. N
lles-là. » — Mais ce raisonnement irait contre le principe même de la théorie de la Relativité, lequel est de ne jamais rien su
plan perpendiculaire à la direction du mouvement. 34. EINSTEIN, La Théorie de la Relativité restreinte et généralisée (trad.
23 (1884) Articles. Revue des deux mondes
rt Flint, quelques vues générales propres à éclairer l’histoire et la théorie scientifique du progrès. I S’il est vrai que
t à vivre sur la terre ferme à mesure que le soleil la desséchait. La théorie de l’évolution est, on le voit, moins nouvelle qu
hrist et ses apôtres ne s’attribuèrent jamais la mission de faire une théorie complète du progrès historique ; mais ils durent
e subsister la pénétrante critique de M. Flint. On connaît la fameuse théorie de Cousin. Le progrès n’est selon lui que l’appar
s primitifs, en général, sont fort peu absorbés, comme le voudrait la théorie de Cousin, dans la contemplation de l’infini et d
ces les plus diverses, M. H. Spencer a repris, fortifié et agrandi la théorie de Krause et de Schelling. Il est certain que les
redit celui qui a donné le plus de développement et de précision à la théorie qui prétend retrouver dans la vie des nations les
conclusions bien risquées. Nous n’avons pas qualité pour discuter la théorie de M. Naudin : elle est certainement très plausib
du progrès, à plus forte raison devrons-nous être en garde contre les théories qui placent au dehors, et dans ce qu’on appelle l
ielles du développement des nations. Nous n’insisterons pas sur cette théorie , qui a été ici même l’objet de discussions remarq
rs encore trop peu connues pour qu’on puisse asseoir sur elles aucune théorie . Il est possible que certaines dispositions intel
ance. Nous sommes loin de vouloir accepter la responsabilité de cette théorie . Jusqu’à preuve authentique du contraire, nous au
dispensables de l’histoire, sont-elles trop jeunes encore pour qu’une théorie définitive du progrès soit possible. Peut-être, c
s plus éminens penseurs de l’Allemagne contemporaine, M. Lotze, cette théorie n’est-elle qu’une lointaine espérance, une conquê
vigilance. Toujours la barbarie est à nos portes ; sous le masque des théories subversives, avec l’aide de toutes les mauvaises
marquable ouvrage, lui trouve plus d’un trait de ressemblance avec la théorie de l’emboîtement des germes, avec l’hypothèse des
ction du soi pour soi de Geoffroy Saint-Hilaire, même avec la fameuse théorie de la panspermie de Darwin. A côté des hypothèses
récisément l’inverse de la méthode adoptée par Aristote dans sa belle théorie de l’âme. La pauvreté des matériaux fournis à Ari
éclare formellement que l’observation mérite plus de confiance que la théorie  ; non qu’il professe le pur empirisme, mais parce
celle que peut accepter un savant. D’abord il est fort éloigné de la théorie  anthropocentrique, qui fait du bien-être et des c
utant plus forte, qu’ailleurs le philosophe grec semble pressentir la théorie de Kœlliker et expliquer par une légère modificat
dans un cas que dans l’autre, le soupçon n’est entièrement fondé. Sa théorie de l’âme n’est qu’une généralisation de l’expérie
n flagrant délit de métaphysique ? En tout cas, c’est sans doute à sa théorie de l’âme qu’Aristote a dû d’ajouter à tant d’autr
, et dont la nature est divine. Enfin, il n’est pas impossible qu’une théorie qui fait de l’âme la raison d’être et la fin de l
is et les Allemands, qui, par la découverte et le développement de la théorie de l’évolution, viennent de poser les bases d’une
te culture intellectuelle. La disposition de l’esprit à adopter cette théorie , et la tendance à la philosophie monistique qui s
24 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
de place pour l’intervention d’une volonté libre. Il me semble que la théorie cinétique des gaz va nous fournir un exemple frap
e des gaz va nous fournir un exemple frappant. On sait que dans cette théorie , on explique toutes les propriétés des gaz par un
uffit qu’il soit fini. Je ne veux pas discuter ici la valeur de cette théorie . Il est clair que si on l’adopte, la loi de Mario
elle ne sera plus vraie. Et pourtant croit-on que les partisans de la théorie cinétique soient des adversaires du déterminisme 
e me demande même si nous comprenons bien la question. Quand donc une théorie scientifique prétend nous apprendre ce qu’est la
hémères. Or que voyons-nous ? Au premier abord il nous semble que les théories ne durent qu’un jour et que les ruines s’accumule
regarde de plus près, on voit que ce qui succombe ainsi, ce sont les théories proprement dites, celles qui prétendent nous appr
cquis et on le retrouvera sous un déguisement nouveau dans les autres théories qui viendront successivement régner à sa place. N
dront successivement régner à sa place. Ne prenons qu’un exemple : la théorie des ondulations de l’éther nous enseignait que la
ait que la lumière est un mouvement ; aujourd’hui la mode favorise la théorie électro-magnétique qui nous enseigne que la lumiè
rait pas identique à celui qu’admettaient les partisans de l’ancienne théorie , on pourrait se croire fondé à dire que cette anc
cienne théorie, on pourrait se croire fondé à dire que cette ancienne théorie est détrônée. Et pourtant, il en reste quelque ch
expliquer dans la quatrième partie, nous pouvons aller plus loin. Une théorie physique, avons-nous dit, est d’autant plus vraie
25 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
hiques distinctes. Chacun de ces faits s’accorde parfaitement avec ma théorie  ; car je n’admets l’existence d’aucune loi fixe e
moins la généralité de cette loi, si remarquablement d’accord avec ma théorie . Car, si toutes les espèces d’un même groupe desc
ent. J’ai tenté d’expliquer ce fait, qui renverserait complétement ma théorie s’il était bien constaté, mais de pareilles intru
n graduelle des espèces d’un groupe est parfaitement d’accord avec ma théorie , selon laquelle les espèces d’un même genre et le
de la disparition des espèces et de leurs divers groupes. D’après la théorie de sélection naturelle, l’extinction des formes a
, jusqu’à soupçonner qu’il a dû mourir par quelque cause violente. La théorie de sélection naturelle est fondée sur ce que chaq
s espèces, ou de leurs divers groupes, s’accorde parfaitement avec la théorie de sélection naturelle. Mais ce n’est pas de leur
des formes de la vie à la surface du monde s’explique aisément par la théorie de sélection naturelle. De nouvelles espèces se f
ers faits, et les inductions qu’on en peut tirer, s’accordent avec la théorie de descendance modifiée. Comme le sujet est assez
ogistes, tel semble devoir être fréquemment le cas. Ainsi, d’après la théorie de descendance modifiée, les faits principaux con
omplétement inexplicables de tout autre point de vue. D’après la même théorie , il est évident que la faune de chacune des grand
des habitants de la mer paraissent en avoir été affectées. D’après la théorie de descendance modifiée, rien n’est plus aisé que
its de ce genre, ils ne peuvent donc fournir d’objection valable à la théorie de sélection naturelle. Ainsi, nous ignorons pour
ns plus vastes des mers. Plus généralement pourtant il résulte, de la théorie de sélection naturelle, que les espèces les plus
n plus ou moins parfaite des organes, les formes modernes, d’après la théorie de sélection naturelle, doivent être plus élevées
cents. Car cette opinion de M. Agassiz s’accorde parfaitement avec la théorie de sélection naturelle. Dans un chapitre, j’essay
s faits analogues dans la distribution des animaux marins. D’après la théorie de descendance modifiée, cette grande loi de la s
ancêtres des espèces vivantes. Il ne faut pas oublier que d’après ma théorie toutes les espèces du même genre descendent d’une
ituer une histoire complète du règne organique ne saurait admettre ma théorie  ; car autrement on pourrait demander en vain où s
e paléontologique me semblent se déduire aisément des principes de la théorie de descendance modifiée par sélection naturelle.
entier semblent avoir changé partout simultanément. Les données de la théorie nous expliquent encore comment il se fait que tou
aurait être fournie, les principales objections qu’on peut faire à la théorie de sélection naturelle sont beaucoup affaiblies o
r bien constaté, il ne puisse fournir une objection valable contre la théorie de descendance modifiée. La reproduction exacte d
26 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
toutes les parties sont enfin devenues homogènes. D’un autre côté, la théorie générale des classifications établie dans ces der
. Quels que soient les immenses services rendus à l’industrie par les théories scientifiques, quoique, suivant l’énergique expre
ions concevoir avec facilité (ce qui est l’objet propre de toutes les théories scientifiques) est tellement inhérent à notre org
s ; car les applications les plus importantes dérivent constamment de théories formées dans une simple intention scientifique, e
e observation de la longitude préserve du naufrage, doit la vie à une théorie conçue, deux mille ans auparavant, par des hommes
rticulière, qui n’a pas encore été fait, celui de former, d’après les théories scientifiques proprement dites, les conceptions s
urs, dont la destination spéciale est d’organiser les relations de la théorie et de la pratique. Sans avoir aucunement en vue l
propre à cette classe nouvelle, et qui doit constituer les véritables théories directes des différents arts, pourrait sans doute
hui tout à fait prématuré ; car ces doctrines intermédiaires entre la théorie pure et la pratique directe ne sont point encore
t à la géométrie descriptive, qui n’est réellement autre chose qu’une théorie générale des arts de construction. J’aurai soin d
outes les diverses sciences principales. C’est ainsi que la véritable théorie de l’agriculture, pour me borner au cas le plus e
arts. On aperçoit aisément, d’après cette considération, pourquoi ces théories n’ont pu encore être formées, puisqu’elles suppos
voir contribuer à la formation systématique de cette philosophie, les théories générales propres aux différents arts principaux
tion. En résume, nous ne devons donc considérer dans ce cours que les théories scientifiques et nullement leurs applications. Ma
connus ne pourront être coordonnés de manière à former de véritables théories spéciales des différents êtres de l’univers, que
ement réel, que souvent, pour concevoir la génération effective d’une théorie scientifique, l’esprit est conduit à considérer l
r, c’est suivant l’ordre énoncé par cette formule que les différentes théories humaines ont atteint successivement d’abord l’éta
car il est clair que l’état théologique ou métaphysique de certaines théories fondamentales a dû temporairement coïncider et a
qu’il faut l’étudier pour le bien connaître ; comme, par exemple, la théorie des classifications. En se bornant à l’étude d’un
te maxime est jusqu’à présent demeurée stérile pour la rénovation des théories sociales, qui ne sont pas encore sorties de l’éta
27 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
eley. En psychologie, le nom du Dr Laycock reste surtout attaché à la théorie de la cérébration inconsciente, exposée par lui,
ement, dans son Mémoire Sur l’action réflexe du cerveau (1844). Cette théorie qui a donné lieu de sa part à une revendication d
rwin, indépendamment de ses travaux comme naturaliste et de sa grande théorie de l’évolution, a contribué pour sa part à la con
ent sur toutes les questions de fait, il diffère quelquefois d’eux en théorie par certains points que je réduirai à deux : l’in
ment étudiés, dont la doctrine est presque tout entière indigène. Les théories sur l’activité inconsciente ou préconsciente, sur
sa forme qualitative et quantitative. Pour tout ce qui touche à cette théorie , j’ai suivi en une large mesure la route qu’il a
quefois du tout au tout ? Ce fait à lui seul tiendrait en échec votre théorie . Elle dit aux rationalistes : Vous avez bien vu q
ain), qui s’appuient sur la corrélation des forces, en disant que les théories cérébrales n’expliquent pas du tout le fait de co
s reconnaître l’activité de l’esprit dans la connaissance  » ; que la théorie de l’Association n’explique bien que les processu
’explique bien que les processus inférieurs de l’esprit ; que dans sa théorie du raisonnement Stuart Mill est obligé d’ajouter
28 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »
, comme disait saint Bernard, — car les littératures font beaucoup de théories sociales, lorsque les peuples ont relâché ou bris
n auteur dans l’application de sa méthode et dans l’exposition de ses théories attardées, il est des formes littéraires qui sont
i, il faut bien le dire, tout a réussi à M. Mitraud. Cette absence de théorie , — nous ne disons pas absolument : d’idées, — ce
ment, le fond des choses manque au livre des Sociétés humaines, si la théorie n’y bâtit même pas la première arche du pont sur
s ce premier écrit, où sa personnalité philosophique, c’est-à-dire sa théorie , ne paraît pas encore, mais s’annonce. Ceux pour
bbé Mitraud, avec ses tendances générales et son manque provisoire de théorie carrée et résolue, nous fait l’effet d’une espèce
iberté a ses trois limites de nombre, de mesure et de poids qu’aucune théorie ne saurait briser, et la Justice a son glaive à c
milles doivent se grouper et se mouvoir ? S’il l’avait vu, est-ce une théorie après laquelle il aurait couru (et court encore) 
orie après laquelle il aurait couru (et court encore) ? Au lieu d’une théorie , n’aurait-il pas fait une histoire, l’histoire de
osophique de la Raison, et tous ceux qui veulent et posent dans leurs théories que les gouvernements personnels et hiérarchiques
29 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
réservation. La condition du plaisir est-elle la peine ? Critique des théories de Kant et de Schopenhauer. — Le moteur de l’évol
part de vérité. Il importerait de trouver un lien qui les réunit, une théorie compréhensive qui fût la synthèse des faits ou de
biologique de la sélection au plaisir et à la douleur. C’est à cette théorie que Schneider, comme Spencer dont il est le zélé
force des idées. Ici commencent, à notre avis, les exagérations de la théorie darwiniste. Sans doute, une fois produit un mécan
ire, une augmentation de force, une réception de mouvement30. » Cette théorie vient de ce que Léon Dumont conçoit mal le rappor
hologue frappé de la « relativité des plaisirs et des peines ». Cette théorie nous semble une fausse conclusion de prémisses ma
une résistance extérieure. On peut voir une idée profonde dans cette théorie d’Épicure que la cessation de la douleur n’est pa
e l’inconscient la partie du phénomène auquel on ne peut appliquer sa théorie est un moyen expéditif. Un goût nauséabond est dé
e pour la préservation. La condition est-elle la peine. Critiques des théories de Kant et Schopenhauer. La lutte des êtres, a
u plus fort, du plus apte à préserver et à imposer son existence. Les théories de Darwin ont été trop influencées par la loi de
oncret et même mécanique de l’évolution universelle pour compléter la théorie de Darwin. Toute matière organisée croit par diff
es, la seconde est l’épicurisme égoïste des esprits « pratiques ». La théorie de la peine comme moteur unique de la volonté est
tte conclusion : Il dolore precede ogni piacere. Kant lui emprunte sa théorie . Pour lui, la vie est un effort continuel, et la
uer n’a pas eu à faire de grands efforts d’invention pour imaginer sa théorie sur le caractère négatif du plaisir, qui, selon l
une douleur qu’il remplacerait : la vue jouit sans avoir souffert. La théorie de Platon et d’Aristote40 nous semble éclairée et
e j’aie besoin de passer par la porte de la souffrance. Bien plus, la théorie kantienne aboutit à une autre impossibilité : le
omment alors arrivera-t-on soit au plaisir, soit à la souffrance ? La théorie de Schopenhauer s’enferme aussi dans ce cercle, e
théorie de Schopenhauer s’enferme aussi dans ce cercle, et de même la théorie de Hartmann. Ce dernier, corrigeant en partie Sch
formalités intellectuelles requises pour participer au plaisir. Cette théorie fantastique imagine arbitrairement des plaisirs s
la fin, mais la peine seule peut être le mobile de l’action. » Cette théorie touche aux problèmes les plus obscurs, mais aussi
nous paraît aboutir à des conséquences non moins importantes pour la théorie des mœurs que pour la théorie de l’homme et celle
séquences non moins importantes pour la théorie des mœurs que pour la théorie de l’homme et celle du monde ; résumons-les en fo
. Ces résultats de la science psychologique pourraient s’étendre à la théorie générale du monde : nous en induirions que le mot
ions d’existence ou à celles de leur espèce ont dû disparaître. 30. Théorie scientifique de la sensibilité, ch. VI. 31. Darw
. Bouillier. 41. Voir Stephen Leslie, Science of Ethics, et Delbœuf, Théorie de la sensibilité.
30 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
s encore été employée d’une manière suivie. Voici en quoi consiste la théorie éclectique. Suivant Cousin, la vérité n’est plus
rait-on faire un système un, solide, et bien ajusté ? Les différentes théories qui le composeront n’étaient pas faites les unes
r cela même qu’elle facilite et amélioré la pratique en expliquant la théorie . Elle atteint ce double but par un seul moyen, l’
es droits au titre de science distincte suffisent à montrer que cette théorie ne saurait être admise. De nos jours s’est produi
’à invoquer encore la définition de la philosophie pour réfuter cette théorie . La philosophie a son objet propre, les états de
Mais qui étudie ces procédés ? C’est la philosophie. Elle en fait la théorie , elle voit à quelles conditions ils doivent être
onc donner à notre méthode d’observation qu’un complément. Leçon 6 Théorie des facultés de l’âme Nous connaissons l’objet
auer, arrive aux mêmes conclusions que son maître tout en réfutant sa théorie . Vivre n’en vaut pas la peine, dit-il. Ce n’est p
es douleurs dépasse la somme des plaisirs. Mais on ne peut adopter la théorie de Schopenhauer : il y a bien des plaisirs que l’
re doctrine, la cause du plaisir serait dans la libre activité. Cette théorie remonte à Aristote ; plus récemment elle a été re
Bouillier dans son ouvrage : Du plaisir et de la douleur. Voici cette théorie  : Nous jouissons quand notre activité se déploie
Le plaisir de l’être c’est son action propre, [Phrase en grec]. Cette théorie d’ailleurs explique fort bien la plupart des fait
st au moins la principale cause du plaisir. Mais est-ce la seule ? La théorie précédente ne rend pas compte de la douleur qu’on
terdire la possession à autrui. Il justifierait donc parfaitement les théories de La Rochefoucauld et de Hobbes. Le moi serait à
es et semi-intellectuels, se produisant au moyen des esprits animaux ( théorie particulière de Descartes). Spinoza, dans son Éth
sent en s’exprimant. Cette distinction est importante pour réfuter la théorie qui ne voit que des habitudes dans toutes les pas
t A. Localisés Affections B. Non localisés Émotions Leçon 10 Théorie de la connaissance L’intelligence est la facul
le jugement, le raisonnement. Telles sont les grandes divisions de la théorie de la connaissance. Leçon 11 Perception extéri
iquer l’association des idées d’étendue et de couleur il a inventé la théorie des signes locaux. [paragraphe illisible] Restent
e Stuart Mill. Ce philosophe est même celui qui a donné à ce sujet la théorie la plus complète. Voici, selon lui comment se con
groupées ensemble ne seraient que différentes qualités. Telle est la théorie de Stuart Mill sur l’origine de l’idée de l’extér
ctifs sont soumis à un déterminisme absolu. De cette réfutation de la théorie de Stuart Mill ressort une connaissance générale.
e philosophe, ne peut-être qu’un non-moi. Nous réfuterons la première théorie en exposant les mêmes arguments que nous avons dé
des sensations possibles qui se reproduisent toujours ensemble. Si la théorie de Stuart Mill est fausse en ce qui concerne l’or
e du monde extérieur. Voyons maintenant quelles sont les différentes théories faites sur le monde extérieur. On trouve d’abord
ties d’étendue en mouvement : c’est là le mécanisme ou le dynamisme ; théorie de Descartes. On peut se le représenter comme com
intérieur des phénomènes cités de tout temps par les partisans de la théorie de l’inconscient qui sont l’objet d’une conscienc
nous reste à voir. Nous retrouvons ici, comme question préalable, une théorie que nous avons déjà examinée à un autre point de
conscience et dont le raisonnement seul indiquait l’existence. Cette théorie est déjà réfutée par ce que nous avons dit de M. 
nait à disparaître, s’évanouirait la raison humaine. C’est vers cette théorie que semblait pencher Victor Cousin. M. Bouillier,
rvertir l’ordre d’une série d’états de conscience. Pour réfuter cette théorie , nous ferons d’abord remarquer que l’esprit, s’il
foule de triangles : nous en abstrayons un triangle idéal. Mais cette théorie vient échouer contre le fait suivant. Il n’y a da
ut venir de la sensation. Elle est alors nommée sensualisme. C’est la théorie de Démocrite, et après lui celle de l’épicuréisme
es-images. Selon eux, l’âme est matérielle comme les corps d’après la théorie qu’il n’y a d’action que du semblable sur le semb
t les idées. Mais cette doctrine se perfectionnant, on a vu que cette théorie était bien grossière, et l’on a joint la conscien
t dire que tout phénomène a une cause. Examinons les défauts de cette théorie de Stuart Mill. D’abord, son auteur commence par
avance cette conclusion. Nous retrouvons ici en effet, appliquée à la théorie de la raison, une doctrine que nous avons déjà ré
i en est la condition même. Leçon 22 La raison : L’évolutionnisme. Théorie de l’hérédité. La leçon précédente a établi, e
être alors définie : l’ensemble des connaissances héréditaires. Cette théorie de la formation de la raison par voie héréditaire
formation de la raison par voie héréditaire n’est qu’une partie de la théorie de l’hérédité, théorie qui n’est elle-même qu’un
par voie héréditaire n’est qu’une partie de la théorie de l’hérédité, théorie qui n’est elle-même qu’un chapitre de la doctrine
rage : Les Premiers Principes. Pour juger plus à fond la valeur de la théorie de l’hérédité en matière de raison, nous allons c
s allons critiquer les principes fondamentaux de l’évolutionnisme. La théorie évolutionniste ou transformiste remplace la théor
volutionnisme. La théorie évolutionniste ou transformiste remplace la théorie des créations spéciales. C’était une doctrine ant
ieurs aux autres, élus pour ainsi dire par le hasard, c’est ce que la théorie évolutionniste nomme la sélection. La sélection
s principes généraux de l’évolutionnisme, voyons son application à la théorie de la raison : Le transformisme explique la raiso
l’examinerons à fond. Pour le moment, nous n’avons à critiquer que la théorie de l’hérédité appliquée à la formation de la rais
rationnelles. Voyons donc les objections auxquelles est soumise cette théorie  : D’abord, elle est absolument à l’état d’hypothè
talement ne suffit pas à faire rejeter une doctrine. Il y a contre la théorie de l’hérédité une objection plus forte. Tout empi
produite uniquement par l’action de l’esprit sur les choses. Ces deux théories sont trop absolues. L’empirisme est du moins logi
e la raison. La puissance de l’association des idées est telle qu’une théorie en fait la faculté maîtresse de l’esprit. Nous n’
a faculté maîtresse de l’esprit. Nous n’avons pas à revenir sur cette théorie que nous avons déjà réfutée. Mais il n’en est pas
science conservés l’étaient dans le corps. Telle était par exemple la théorie de Descartes. De nos jours M. Taine a donné à cet
du second moment de la mémoire. À quoi reconnaissons-nous, dans cette théorie , que le phénomène s’est déjà produit ? M. Taine r
me que ce cas est extrêmement fréquent. C’est en application de cette théorie générale qu’il veut trouver la monomanie chez Soc
espondent aux perceptions. Voici l’objection qu’on peut faire à cette théorie  : On constate que toutes les hallucinations se ré
les idées générales répondaient à une réalité existante. C’est là la théorie réaliste. D’autres au contraire ont admis que les
ugements synthétiques. La question que nous nous sommes posée dans la théorie de la raison peut se poser ainsi : Y a-t-il des j
l’induction et la déduction. Nous reverrons d’ailleurs en logique la théorie du raisonnement. Leçon 30 Objet et méthode de
ce qui sert. On le confondait ainsi avec l’utile. C’est d’après cette théorie que Socrate appelle beau tout objet utile. — Cett
nt matière à une œuvre d’art. Le beau n’est pas le vrai : de grandes théories scientifiques assurément ne manquent pas de beaut
ypothèse, fausse, et pourtant belle. Telle est par exemple la fameuse théorie des tourbillons de Descartes. On a dit encore que
si au beau défini par l’ordre. Le sublime est incompatible avec cette théorie . De plus, les œuvres d’art où la passion domine —
e de l’art.   Pris dans son sens le plus général, l’art s’oppose à la théorie . C’est l’ensemble des moyens destinés à appliquer
e partie de cette tâche qui est son œuvre propre et original. À cette théorie de l’art, il faut joindre une classification des
tait qu’un système d’actions réflexes. Descartes avait déjà admis une théorie analogue. L’instinct pour lui n’est pas un fait p
e, mais la science aujourd’hui ne permet plus d’admettre une pareille théorie  : il est bien prouvé aujourd’hui que les animaux,
nt s’organiser en sociétés. Voici d’ailleurs un fait qui contredit la théorie de l’instinct physiologique : il est établi par l
ude et instinct. L’expérience quotidienne montre la fausseté de cette théorie . Nous voyons sans cesse, sous l’influence de l’in
mportante, explique l’instinct par une habitude héréditaire. C’est la théorie exposée par Darwin, dans son ouvrage De l’origine
la reine, et cependant présentent tous les instincts des neutres. La théorie transformiste ne peut expliquer ce cas. Enfin, la
ut expliquer ce cas. Enfin, la difficulté devant laquelle échouait la théorie de Condillac se présente de nouveau dans la théor
uelle échouait la théorie de Condillac se présente de nouveau dans la théorie transformiste. Il y a des instincts que l’expérie
nt nous expliquerons l’habitude. Nous retrouvons tout d’abord ici une théorie que nous avons déjà vue à propos de l’instinct, e
pensée et de la volonté, le phénomène se reproduit ainsi. Mais cette théorie vient échouer devant ces objections : elle expliq
dans l’habitude. L’habitude est une faculté de conservation, et cette théorie ne rend compte que du phénomène de reproduction :
-elle pas libre, telle est la question principale qui domine toute la théorie de la volonté. Qu’est-ce donc que la liberté ? Ka
sans motifs, ce serait une pauvre objection au déterminisme. Si cette théorie était juste, les menues actions de la vie pourrai
décidons nécessairement dans ce sens. On peut accorder ce point à la théorie déterministe : une fois le motif le plus fort tro
ion librement exécutée, mais pas même de décision libre. Telle est la théorie du déterminisme scientifique. L’effort le plus vi
corderait à l’homme serait toute métaphysique, virtuelle, stérile. La théorie d’ailleurs est soumise à un certain nombre d’autr
ues fort importantes. Mais celle-là suffit à la réfuter.   Puisque la théorie de Kant ne suffit pas à réfuter le déterminisme s
ance historique, il est nécessaire d’en dire un mot pour compléter la théorie de la liberté. Depuis l’avènement du théisme, le
ologie suppose en quelque sorte la logique, car celle-ci traite de la théorie de la certitude, qui est le fondement de toute sc
et qui éclaire l’esprit. On a très souvent attribué à Descartes cette théorie de l’évidence objective ; mais l’évidence telle q
ment. Ce n’est donc pas exactement un signe extérieur à l’esprit : la théorie de l’évidence objective doit donc être rapportée
objective doit donc être rapportée à Spinoza. (Verum index sui) Cette théorie ne peut pas expliquer la différence des opinions.
iquette évidente mise sur les jugements. Tout ce qui ressort de cette théorie , c’est qu’il faut être, sinon sceptique, du moins
titude fausse, une certitude qui ne s’accorde pas avec la réalité. La théorie de l’erreur n’est donc qu’un chapitre de la théor
ec la réalité. La théorie de l’erreur n’est donc qu’un chapitre de la théorie de la certitude. Qu’est-ce qui produit l’erreur ?
théorie de la certitude. Qu’est-ce qui produit l’erreur ? D’après une théorie dont Spinoza est le principal représentant, l’err
oit augmentative, soit diminutive. Cette explication réfute encore la théorie Spinosiste : l’erreur n’est pas une privation de
position particulière négative O Cette figuration est commode pour la théorie du syllogisme. Elle est exprimée dans les deux ve
; t (Paul est compris dans la classe des êtres mortels). Telle est la théorie du syllogisme au point de vue de l’extension. Si
yllogisme au point de vue de l’extension. Si l’on voulait en faire la théorie au point de vue de la compréhension, il n’y aurai
tel. Dans ses Lettres à une princesse d’Allemagne, Euler a exposé une théorie fort ingénieuse du syllogisme : il représente par
es cas identiques. Nous trouvons ici un fait nouveau qui contredit la théorie empirique de la connaissance. La raison pour cett
ntredit la théorie empirique de la connaissance. La raison pour cette théorie , se forme à la suite d’une induction : mais nous
l en est de même de l’histoire naturelle. Que faut-il penser de cette théorie  ? Toute science qui n’a pas d’expérimentation n’a
unit certains signes et les états d’esprit qu’ils représentent. Cette théorie supposerait chez l’enfant des instincts bien comp
ord, cette faculté d’interpréter les signes peut venir de l’hérédité, théorie que l’école écossaise ne connaissait pas. Mais mê
nous défiait de trouver. Supposons d’ailleurs que nous acceptions sa théorie . Pour instituer le langage, il aurait fallu que D
opper le langage, mais même d’en développer le germe. Laquelle de ces théories adopterons-nous ? En vertu de nos conclusions sur
en nous servant du seul signe, abstraction faite de l’idée. C’est la théorie que développe M. Taine dans le premier chapitre d
sentences universelles. Enfin comme Spencer ne fait que reprendre la théorie de Stuart Mill en lui donnant une forme plus scie
définir un certain nombre d’idées qui ont un étroit rapport avec les théories précédents. Qu’est-ce que le devoir et le bien ?
n est garantie par un homme armé d’un pouvoir absolu. Examinons cette théorie . Évidemment un homme, quelle que soit sa puissanc
cessaires à un seul homme ? Ainsi, sans discuter dans son principe la théorie de Hobbes, on peut dire qu’il n’arrive pas à son
le droit d’exiger qu’on ne porte pas atteinte à ma vie. D’après cette théorie , mon droit serait fondé sur le devoir que vous au
u devoir de charité nous conduit en effet au socialisme. Une pareille théorie porte atteinte à la liberté individuelle. Qu’est-
rend de grands services. Au reste, l’histoire vient ici confirmer la théorie . Comment se sont formées les cités ? Est-ce par l
tre, ils leur doivent l’éducation et l’instruction. Sur ce point deux théories sont en présence : l’une veut que les parents aie
nts, nul ne peut intervenir pour limiter le pouvoir paternel. À cette théorie s’oppose la doctrine libérale de Rousseau (Émile)
les sont les fonctions du gouvernement. Nous retrouvons ici les mêmes théories que pour l’éducation. La théorie socialiste nie l
ment. Nous retrouvons ici les mêmes théories que pour l’éducation. La théorie socialiste nie les droits des individus : pour el
rouvons dans le Contrat Social une expression assez complète de cette théorie . Lorsque les hommes se réunissent pour former la
compensation qui sauvegarde la liberté humaine. En présence de cette théorie , nous trouvons une doctrine toute contraire, la t
ence de cette théorie, nous trouvons une doctrine toute contraire, la théorie libérale ou individualiste, pour qui la société e
e ma personnalité, et doit être respectée comme cette dernière. Cette théorie explique bien comment les produits du sol sont à
Sur quoi donc est fondé le droit de propriété ? Rappelons-nous notre théorie du droit : tout droit doit être le droit d’exerce
est d’une matière distincte de la matière sensible et étendue. Notre théorie de la spiritualité universelle du monde suffit do
x et qui montrent bien l’existence de deux principes distincts. Notre théorie échappe à l’objection faite au spiritualisme cour
tout d’abord à cet argument que nous échappons au dualisme par notre théorie , comme nous l’avons fait voir : vu par le dehors,
r plastique, mi-corps et mi-esprit. Mais on voit bien qu’une pareille théorie ne fait que déplacer la difficulté. Descartes ne
placer la difficulté. Descartes ne propose pas à proprement parler de théorie pour l’explication des rapports de l’âme et du co
eux mondes un abîme que nous ne pouvons combler. Malebranche, avec la théorie des causes occasionnelles, essaye d’expliquer ces
u qui règle leurs deux vies de manière qu’elles coïncident. Le nom de théorie des causes occasionnelles donné à cette doctrine
me qui leur donne l’une sur l’autre une action continuelle — c’est la théorie courante ; soit placer à côté d’elles quelqu’un c
combinés par l’influence électrique. Enfin, cet argument suppose une théorie de la connaissance que nous avons déjà réfutée. I
nité. Tels sont les principes de l’évolutionnisme ; voyons ce que ses théories ont de fondé. L’harmonie entre l’être et son mili
, non seulement dans le corps entier, mais dans chaque organe. Or, la théorie de Spencer ne l’explique pas suffisamment. L’évol
re ainsi de l’univers. Nous trouvons une doctrine de ce genre dans la théorie du désir d’Aristote. Elle a été reprise avec une
t à leur fin par un attrait et non par une impulsion mécanique. Cette théorie , qui se retrouve chez Hartmann et Schopenhauer, e
Cette théorie, qui se retrouve chez Hartmann et Schopenhauer, est la théorie de la finalité immanente. Elle est destinée à rem
ents, n’est pas arrêté par cette difficulté ; mais ayant réfuté cette théorie nous sommes forcés d’admettre une finalité transc
ndrait les rênes de tous les empires, de toutes les âmes. C’est cette théorie que Bossuet développe et applique dans son discou
la liberté humaine ; c’est ensuite abaisser la majesté divine. Cette théorie ne fait de l’homme qu’un moyen entre les mains de
lum, disaient les scolastiques du xviie  siècle. Bayle, reprenant les théories manichéistes, soutient que le mal doit provenir d
openhauer et de Hartmann. Le premier fondait son pessimisme sur cette théorie que le plaisir n’est qu’une négation de la douleu
, Chap. XXV. Hamilton’s Lectures (où sont écrites et développées les théories d’Aristote et de Platon) II, Lect. XLIII. Bouilli
31 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes et la société au temps d’Auguste » pp. 293-307
te comme d’un bout de cravache, léger et méprisant, toutes les autres théories historiques, fussent-elles marquées de la griffe
avec une profondeur légère, et voilà le scepticisme qui a engendré la théorie de Blaze de Bury, lequel ne l’a inventée que parc
t pas » à l’histoire. Seulement, il ne faut point s’y tromper ! cette théorie n’est pas une méthode ; c’est une divination. C’e
ent de l’admiration de Shakespeare qu’il est parti pour arriver à une théorie historique dont le puissant génie de Shakespeare,
mme les mères qui font de beaux enfants, ne se doutait pas ; et cette théorie , il l’a détaillée, il l’a caressée dans une intro
mais au profit de l’historien ! Aussi la conclusion de l’aventureuse théorie est-elle qu’il faut voir et saluer l’historien da
plus. Eh bien, ma parole d’honneur ! je la trouve un peu osée, cette théorie  ! Si elle n’était venue à Blaze de Bury qu’à prop
e nous oublier a été une raison pour qu’il n’ait pas vu clair dans sa théorie de l’Histoire, je me contenterai de le signaler,
eu : « Suis-je sûr de ce que je tiens là ?… » Car ce qu’on a lu de la théorie historique de l’auteur dans son Introduction vous
32 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41
s merveilles de toutes les autres s’y cristallisent et y chantent. La théorie de l’Art-Miroir, préconisée par Émile Zola, se tr
l veut chanter, une forme nouvelle et une apparence imprévue. « Cette théorie universelle et frémissante, comme un tressailleme
objectait : « Si M. de Bouhélier voulait strictement s’en tenir à sa théorie , il rendrait, par le fait même, impossible tout r
it même, impossible tout roman et tout théâtre. Elle m’apparaît cette théorie (la théorie naturiste) bien plutôt comme une lumi
ossible tout roman et tout théâtre. Elle m’apparaît cette théorie (la théorie naturiste) bien plutôt comme une lumineuse méthod
ts que peut conférer à l’homme l’adhésion ardente et méthodique à une théorie rationaliste de l’Univers, de l’individu et de la
hèse, l’aboutissement de l’harmonie universelle. Enfin de compte, les théories exprimées par M. A. Lacuzon, en termes moins sole
d’une force légèrement voilée… écrivains modérés et accomplis… Cette théorie dont Scaliger a donné le premier signal chez les
orie dont Scaliger a donné le premier signal chez les modernes est la théorie latine à proprement parler et elle a été aussi pe
e latine à proprement parler et elle a été aussi pendant longtemps la théorie française… Le chef-d’œuvre que cette théorie aima
ssi pendant longtemps la théorie française… Le chef-d’œuvre que cette théorie aimait à citer c’est Athalie. » En somme, c’est
cette théorie aimait à citer c’est Athalie. » En somme, c’est ici la théorie de l’unité soutenue par Buffon dans le Discours s
e universelle ? » Néanmoins, malgré les erreurs qu’elle comporte, la théorie de M. Louis Bertrand semble prévaloir. Sainte-Beu
alisme attire davantage les jeunes hommes. À ce jour, il n’y a pas de théorie précise du régionalisme ou, du moins, il y en a m
33 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre I. Composition de l’esprit révolutionnaire, premier élément, l’acquis scientifique. »
enée par d’Alembert à un seul théorème, et cet ensemble magnifique de théories qui, élaborées par les Bernoulli, par Euler, Clai
mières lois de la chaleur rayonnante par Newton, Kraft et Lambert, la théorie de la chaleur latente par Black, la mesure du cal
, l’oxygène, l’azote, l’hydrogène isolés, la composition de l’eau, la théorie de la combustion, la nomenclature chimique, l’ana
de Scheele, de Priestley, de Cavendish et de Stahl, couronnées par la théorie et la langue définitives de Lavoisier. — En minér
ondaires par Haüy. — En géologie, les suites et la vérification de la théorie de Newton, la figure exacte de la terre, l’aplati
uises330 : voilà d’avance, à l’état de conjectures et d’approches, la théorie cellulaire de nos derniers physiologistes331 et l
s sciences physiques et naturelles. Non seulement ils connaissent les théories et les livres, mais encore ils touchent les chose
ert est au premier rang parmi les mathématiciens. Buffon a traduit la théorie des fluxions de Newton, la statique des végétaux
que d’avance leur siège était fait. La religion leur fournissait une théorie achevée du monde moral ; d’après cette théorie la
n leur fournissait une théorie achevée du monde moral ; d’après cette théorie latente ou expresse, ils décrivaient l’homme et a
s des exagérations, vous verrez naître, avant la fin du siècle, notre théorie moderne du progrès, celle qui fonde toutes nos es
s de La Condamine au Pérou et de Maupertuis en Laponie. 329. Buffon, Théorie de la terre, 1749 ; Époques de la nature, 1788. —
34 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
oins grand ; il ne diminuera point, parce qu’on lui enlèvera quelques théories contestables qui ne sont pas son bien. IV
ncipes de la poésie, dans son ensemble et dans ses genres divers, une théorie régulière et systématique. Il a sans doute trouvé
parvenue, il n’est question que de la tragédie et du poème épique. La théorie de la comédie ne s’y trouve pas, soit que l’auteu
gner à cette perte, qui forme une lacune fâcheuse dans l’ensemble des théories . Les généralités par lesquelles débute Aristote s
plus beau. C’est ainsi qu’on peut expliquer le prodigieux mérite des théories d’Aristote ; et, loin de le blâmer d’avoir mis en
llible, les poètes et les artistes de cet heureux pays réalisaient la théorie du beau, avant que personne n’en eût encore tracé
ous le tâcherons du moins, sur des bases équitables. Voici d’abord sa théorie  : L’histoire de l’âme, pour reproduire l’expressi
nombre qui se meut lui-même. Enfin, il termine cet examen rapide des théories qui ont précédé la sienne, en les accusant d’être
systèmes qui ont la prétention d’expliquer l’âme tout entière ? À ces théories insuffisantes il faut en substituer une plus vast
 ; et le philosophe qui a fait sur la définition en général la grande théorie déposée dans les Analytiques veut prouver que cel
nction, accroîtrait cette figure sans règle et sans limites. Après la théorie de la nutrition vient la théorie de la sensibilit
sans règle et sans limites. Après la théorie de la nutrition vient la théorie de la sensibilité. III Il résulte de là qu
équitable de juger Aristote par Descartes, et de mesurer ces antiques théories à des théories venues deux mille ans plus tard ?
ger Aristote par Descartes, et de mesurer ces antiques théories à des théories venues deux mille ans plus tard ? Est-il équitabl
r Descartes ; et puisqu’un heureux hasard nous permet de comparer les théories du disciple à celles de son maître, jugeons Arist
de son incomparable maître. Socrate vient d’exposer à ses amis cette théorie de l’immortalité de l’âme qui remplit le Phédon ;
e des cas particuliers et des ombres. Aristote a beaucoup combattu la théorie des Idées ; et je ne veux pas dire qu’elle soit i
ié qu’elles existassent. Comment, en effet, aurait-il pu le nier ? Sa théorie de l’entendement n’est point autre à cet égard qu
er ? Sa théorie de l’entendement n’est point autre à cet égard que la théorie même de son maître. L’universel est le seul objet
dément distincte. Et notez bien qu’il ne s’est agi jusqu’ici dans les théories de Platon que de faits réels, tous vérifiables à
scartes dans cette grande distinction de l’âme et du corps, et que sa théorie a la même vérité, si d’ailleurs elle présente aus
ne trouvons point ailleurs, le grand résumé qui devrait compléter des théories aussi vastes et les relier entre elles. La Physiq
un titre de gloire aussi incontestable, s’il est moins grand, que la théorie des Idées. Mais le dialogue ne peut être la forme
st son chef-d’œuvre, de même qu’avec la Métaphysique, il renferme ses théories les plus importantes. VI Barthélemy Saint-H
nous ne le suivrons pas, ou plutôt, en acceptant quelques-unes de ses théories , nous déplorerons que ces théories n’aboutissent
en acceptant quelques-unes de ses théories, nous déplorerons que ces théories n’aboutissent à aucune croyance claire et précise
35 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »
physiologie, l’autre, le fondement de la psychologie. Ce sont : 1° La théorie des vibrations par laquelle Hartley explique les
phénomènes nerveux et tous les phénomènes physiques en général. 2° La théorie de l’association qui explique le mécanisme de l’e
es psychologiques sans exception. Hartley déclare qu’il a emprunté la théorie des vibrations à Newton qui, en terminant ses Pri
elques hypothèses sur la nature des sensations et des mouvements ; sa théorie de l’association, à Locke, « ainsi qu’à quelques
ssée dans ce qu’elle contient de vrai. Rappelons seulement que par sa théorie des vibrations, il s’est mis en opposition avec l
sé la loi d’association, Hartley a devancé sur un point important les théories de ses contemporains. En rapprochant, sur la foi
36 (1909) De la poésie scientifique
nouveaux (ou retardataires, avons-nous dit), l’on parut discuter les théories émises, surtout techniques, sans les exposer d’ai
emprunta aussi, dirons-nous par euphémisme, l’on emprunta un peu des théories et des œuvres des Devanciers. L’on s’appropria qu
de la poésie moderne A lire l’extraordinaire mélange de noms et de théories , sous prétexte de les classer, qu’osent encore de
Œuvre), paraît en deux revues16 et en volume en 188617. Il apporte la théorie de nouvelle technique poétique, « l’Instrumentati
mentée, et arrêtée18. Je puis dire, après d’autres d’ailleurs, que la théorie de l’Instrumentation verbale, la première en date
s de musique verbale et d’expressives Rythmiques, et sur les diverses théories postérieures eut initialement action19. Et voilà
à travers la pensée du passé. Par ce vers qui pourrait tenir toute sa théorie simpliste, Verlaine, spontanément, a été l’averti
hn publiait un premier recueil de poèmes remarqués où s’appliquait sa théorie prosodique, qui, sous l’appellation de « Vers-Lib
bolisme, encore qu’elle ne soit point spontanément personnelle. Cette théorie , que M. Kahn esquissa ensuite, en 1888, en des ar
’en son Enquête de 1891, le remarque immédiatement M. Jules Huret, la théorie de M. Kahn dénonça, dans un air général, des rapp
ns un air général, des rapports évidents en plusieurs points, avec ma théorie de « l’Instrumentation verbale » qui occupait, de
que désirait des poèmes de Gustave Kahn, M. Albert Mockel… Or, cette théorie , si nuancée soit-elle, appartient encore au domai
rs-libre » de Gustave Kahn, qu’il le reprend, en élucide davantage la théorie qu’il assouplit comme musculairement. De concept
le mouvement en mesures de l’émotion, c’est-à-dire le vrai Rythme… De théorie et de pratique, la prosodie classique, romantique
monieuses Forces »26. Et, en Poésie  si nous rappelons que dans notre théorie « instrumentale » le Rythme dépend indissolubleme
hie La pensée génératrice de la Poésie scientifique repose sur les théories Evolutionnistes, et elle part d’elles…29 Nous avo
é de l’évolution de la Matière et des êtres animés, d’accord avec les théories évolutionnistes  mais la «  spirale », si elle re
par quoi est mise en mouvement, selon cette ellipse, la Matière ? La théorie « évolutionniste » a émis en loi la « lutte pour
répéter de toute notre intelligence et de toute notre âme : car cette théorie amorale du moindre effort, si elle venait vénéneu
les grandes lignes de l’œuvre qu’il méditait, laissait pressentir les théories de musique verbale que le Traité du verbe devait
n, Stuart Merrill, Albert Mockel et d’autres, il a été touché par les théories instrumentales de M. René Ghil. » — Le Mercure, J
. René Ghil a eu une réelle influence sur le Symbolisme, plus par ses théories « instrumentistes » que par son œuvre réalisée, e
in au Mercure de France, ne connaissent que cet art Mallarméen, et la théorie instrumentale, « cette association harmonique du
37 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
ciens et des physiologistes, on a pu construire ou esquisser toute la théorie des sensations élémentaires, avancer au-delà des
e Stuart Mill sur l’induction, établir contre Kant et Stuart Mill une théorie nouvelle des propositions nécessaires, étudier su
longue série de recherches, j’ai indiqué avec un soin scrupuleux les théories que j’empruntais à autrui. Il y en a trois princi
ut donc que le lecteur veuille bien examiner et vérifier lui-même les théories présentées ici sur les illusions naturelles de la
portée de l’axiome de raison explicative. — En de pareils sujets, une théorie , surtout lorsqu’elle est fort éloignée des doctri
anquer de s’entraider, soit que l’application mette sur la voie d’une théorie , soit que la théorie mette sur la voie d’une appl
, soit que l’application mette sur la voie d’une théorie, soit que la théorie mette sur la voie d’une application. Par exemple,
psychologie générale. Pour l’embrasser tout entière, il faudrait à la théorie de l’intelligence ajouter la théorie de la volont
r tout entière, il faudrait à la théorie de l’intelligence ajouter la théorie de la volonté ; si je juge de l’œuvre que je n’os
i change son caractère et conduit à une autre vue du monde. 2. Cette théorie avait déjà été énoncée dans la Revue de l’instruc
38 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Ghil, René (1862-1925) »
les initiés. Mais il doit y avoir de subtiles distinctions dans leurs théories , où je n’ose m’aventurer. M. René Ghil, lui, salu
les grandes lignes de l’œuvre qu’il méditait, laissait pressentir les théories de musique verbale que le Traité du verbe devait
, petite brochure d’une dizaine de pages, où M. René Ghil exposait sa théorie , encore spontanée et un peu incomplète, de l’inst
en 1887 et en 1888, achevèrent de faire connaître M. René Ghil et ses théories instrumentistes. C’est alors que, séduit par ces,
hil et ses théories instrumentistes. C’est alors que, séduit par ces, théories , M. Gaston Dubedat, en 1887, fonda les Écrits pou
39 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
’une antinomie entre l’esprit individuel et l’esprit social. D’autres théories , individualistes, opposent l’individualité à la s
c’est la cérébralité humaine qui est un effet de la vie sociale. À la théorie de la conscience épiphénomène de la physiologie,
onscience épiphénomène de la physiologie, M. Draghicesco substitue la théorie de la conscience épiphénomène de la vie sociale.
igées ses attaques. — Si M. Draghicesco ne va pas jusqu’à admettre la théorie absolue de Weismann sur la non-transmissibilité d
-transmissibilité des variations individuelles acquises, il admet une théorie mitoyenne qui peut se formuler ainsi : « L’hérédi
’hérédité des caractères acquis et par cela même auraient confirmé la théorie de Weismann. Cette dernière n’en reste pas moins
, s’évanouissent, absorbées dans ce facteur unique : la socialité. La théorie de M. Draghicesco est intéressante en ce qu’elle
ue dans la vertu de l’éducation. Il y a une part de vérité dans cette théorie . Mais il y a aussi une grande part d’exagération.
nctions entre les trois grandes races, ne peut servir à étayer aucune théorie ethnique avant une valeur scientifique. Les races
été ; plus il acquiert une sorte de toute-puissance sur elle15. » La théorie de M. Draghicesco sur le rôle de l’individu se ré
e la pensée individuelle à la pensée sociale capable de justifier une théorie d’égotisme et d’insociabilité intellectuelle. San
le peut se mettre au service de fins égoïstes ; elle peut édifier une théorie d’égotisme intellectuel. Certaines formes d’intel
de la sociabilité est évidemment une attitude de moindre pensée. Aux théories qui prétendent mettre l’intelligence au service d
ividualisme intellectuel. * * * L’Individualisme intellectuel est une théorie de la différenciation et de l’originalité intelle
diverses et des degrés. * * * Il se présente chez Stirner comme une théorie d’absolue insociabilité intellectuelle. Le fondem
i gagne une dent après l’autre. Tel est l’individualisme stirnérien ; théorie de l’absolue insociabilité intellectuelle ; négat
individualisme stirnérien. L’individualisme stirnérien est une simple théorie de la différenciation humaine. Il est niveleur et
se privilégier dans la pensée. L’individualisme ainsi entendu est une théorie de l’invention et de l’originalité supérieure ; u
u est une théorie de l’invention et de l’originalité supérieure ; une théorie du progrès, de l’accroissement de la connaissance
d’une orthodoxie et l’unicité intellectuelle ; 4º Antinomie entre les théories qui subordonnent l’intelligence à la sociabilité
les théories qui subordonnent l’intelligence à la sociabilité et les théories d’individualisme intellectuel. L’individualisme i
40 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
e, et fonder sur la cause, c’est-à-dire sur une association, toute la théorie du raisonnement. La première des lois d’associati
e de l’association aux prises avec la notion de cause. IV Si la théorie de la conscience et de la perception extérieure e
e et de la perception extérieure est la base de toute psychologie, la théorie de la cause est la clef de toute philosophie : el
xamen de la philosophie d’Hamilton 94, il a critiqué avec vivacité la théorie de ce philosophe sur la causalité. Suivant Hamilt
ien qui la dépasse, explique notre idée de la causalité96. Quant à la théorie qui voit dans notre activité volontaire la source
s pas directement conscience de cette séquence au sens dans lequel la théorie le veut. M. Mill, d’accord avec Hamilton, fait re
le veut. M. Mill, d’accord avec Hamilton, fait remarquer que « cette théorie est renversée par ce fait qu’entre le phénomène d
plus célèbres logiciens du xixe  siècle, et nous n’exposerons que sa théorie psychologique du raisonnement. Sur ce point, l’op
’idée de la causalité. « La notion de cause est la racine de toute la théorie de l’induction105. » Nous avons déjà vu que la ca
tort et en partie raison. La confusion et le désaccord viennent d’une théorie erronée de la causalité qui considère le rapport
e montrer en quelques mots les rapports de l’Associationisme avec les théories morales que Stuart Mill a exposées dans son petit
du sacrifice conscient et délibéré du bonheur. Telle est l’ingénieuse théorie par laquelle Stuart Mill, fidèle à ses deux princ
iii et ix. Nous trouverons ci-après, dans MM. H. Spencer et Bain, une théorie très complète et très remarquable la conscience r
prendre au sérieux, à ce qu’il semble, puisqu’elle est la base de la théorie rivale, est moins rejetée qu’ignorée par elle. Le
41 (1908) Après le naturalisme
ittérature et qu’il n’était point nécessaire de recourir à de grandes théories de l’Homme et de la Vie. Nous croyons tout le con
pouvons y parvenir. Voilà pourquoi, dans notre, on trouvera tant de théories qui ne sont pas à proprement parler de la Littéra
endant l’individualisme. À lui appartient l’avenir. Plus d’écoles, de théories , proclame-t-on. La liberté. Que chacun s’affirme
l’étrange et ensuite, que contre sa propre prétention, il s’érige en théorie par le fait de montrer la liberté comme un devoir
et ne peut pas avoir de place dans l’harmonie universelle. Quant à la théorie de l’individualisme prise en elle-même, qui n’est
t-elle toujours être dorénavant ce que nous la voyons maintenant. Les théories dont on la justifie — et dont nous venons de fair
e tente que ce que l’on croit possible. Successivement ont apparu les théories naturiste, intégraliste, humaniste, régionaliste,
bien des adhérents parmi les jeunes. Notons également que toutes ces théories sont savantes, se justifient des données de la sc
os dires, la Littérature ne doit pas être rénovée. Ou bien alors, ces théories ne valaient rien, tout au moins n’étaient pas suf
dernière hypothèse qui devient la raison vraie et voici pourquoi. Ces théories , d’une part, furent trop hâtives, prématurées, co
tes les parties du corps. De ne s’appliquer qu’à la seule poésie, les théories naguère présentées se trouvèrent forcément spécia
oirs. On se les rappelle : Malgré leurs prétentions scientifiques ces théories ne se conformaient pas aux enseignements de la ph
remières et c’est celle-là que nous allons étudier. Constatons-le. La théorie de l’art pour l’art ne pouvait pas se croire si p
les derniers représentants du naturalisme. Mais les défenseurs de la théorie officielle avaient eu beau jeu à rabrouer ces jeu
rent. Il faut pour s’attaquer à un principe si fortement enraciné une théorie complète de l’art tel qu’il doit être — théorie q
ortement enraciné une théorie complète de l’art tel qu’il doit être —  théorie qui n’a point encore pris une consistance suffisa
on n’a peut-être pas tout à fait aperçue — mais qui sera comprise. La théorie de l’art pour l’art a fait son temps. Elle doit m
pour l’art a fait son temps. Elle doit maintenant céder la place à la théorie de l’art pour la Vie. On sait ce qu’exige de ses
a théorie de l’art pour la Vie. On sait ce qu’exige de ses adeptes la théorie de l’art pour l’art. Les parnassiens et les symbo
nte de l’art : l’Homme et la Vie. Maintenant voyons à quoi aboutit la théorie de l’art pour l’art : au parnassisme et au symbol
orme qui ne contient rien. Il ne montre cependant pas l’extrême de la théorie . Au symbolisme en échoit le triste honneur. Il en
eux et des précieuses de l’hôtel de Rambouillet. On voit où a mené la théorie de l’art pour l’art. Il ne pouvait pas en être au
uve vaut mieux. Et cependant, comme elle eut dû paraître fausse cette théorie issue de la spécialisation de l’art qui, méconnai
ectuer que par l’esprit. On nous dira peut-être : « Vous soutenez une théorie invraisemblable ou pour le moins vaine, puisque l
dance.) Certes la philosophie de l’art nous a enseigné ceci que toute théorie littéraire, toute œuvre même, est un produit déte
nt, il s’agit ici de connaître quelle valeur fondamentale offrent les théories du passé et de savoir si elles peuvent valoir enc
également leur œuvre. Le naturalisme, le romantisme ont détruit cette théorie vraie pour le classicisme, dira-t-on. Pas tant qu
pose la littérature ne la dénature donc pas. Le fait concorde avec la théorie . Elle lui commande plus de fidélité envers elle —
e d’une vie récompensatrice au-delà de la mort ; qui permirent par la théorie du droit divin le triomphe du système religio-mon
térature. Nous savons quel ridicule s’attache à vouloir, au nom d’une théorie , si juste soit-elle, imposer des barrières au gén
Que prétend-on ? Où va-t-on ? car ici nous ne sommes plus devant des théories , mais devant des faits. On marche à ceci : la Rév
Les instincts de jouissance matérielle se sont justifiés de mauvaises théories . La soif de vengeance est née aux cœurs des malhe
uité de l’âme française — hors laquelle, pensons-nous avec eux, toute théorie se développe à tort et ne peut pas nous convenir.
tes. Tous les artistes ? Non ! Ceux seulement qui croient encore à la théorie de l’art pour l’art. Celle-ci ruinée, le didactis
s cesse, l’art mourant en sera fécondé. Plus rien n’est à tirer de la théorie de l’art pour l’art. Cette théorie l’a desséché,
ndé. Plus rien n’est à tirer de la théorie de l’art pour l’art. Cette théorie l’a desséché, l’a conduit au stupide renoncement
42 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
Chapitre VI : Difficultés de la théorie I. Difficultés de la théorie de descendance mo
Chapitre VI : Difficultés de la théorie I. Difficultés de la théorie de descendance modifiée. — II. Transitions, absen
té de type et celle des conditions d’existence sont comprises dans la théorie de sélection naturelle. I. Difficultés de la th
prises dans la théorie de sélection naturelle. I. Difficultés de la théorie de descendance modifiée. — Une foule d’objections
i sont réelles ne me paraissent pas absolument inconciliables avec ma théorie . Ces objections peuvent se ranger sous quelques c
e perfectionnement de cette forme nouvelle. Mais comme, d’après cette théorie , d’innombrables formes transitoires doivent avoir
être les spécimens choisis dans le centre de leur habitat. D’après ma théorie , ces espèces alliées descendent d’un parent commu
ntinu de modification, au moyen duquel deux variétés sont, d’après ma théorie , converties et perfectionnées en deux espèces dis
as une époque particulière, mais toute la succession des temps, si ma théorie est vraie, d’innombrables variétés intermédiaires
apitre. III. Transitions dans les habitudes. — Les adversaires de la théorie que j’expose ont demandé comment, par exemple, un
semblables ou même à leurs congénères, on peut s’attendre, d’après ma théorie , à ce que ces individus donnent accidentellement
ue la terre tournait, le sens commun de l’humanité déclara de même la théorie fausse. Tous les philosophes savent bien qu’en fa
ouvrage un vaste ensemble de faits inexplicables autrement que par la théorie de descendance modifiée. Ils admettront que même
par une série de modifications légères, nombreuses et successives, ma théorie s’écroulerait tout entière. Mais je n’en saurais
à l’égard de certaines espèces isolées autour desquelles, suivant ma théorie , il doit y avoir eu déjà de nombreuses extinction
mais avare d’innovations. Or, pourquoi en serait-il ainsi d’après la théorie des créations spéciales ? Pourquoi toutes les par
n’aurait-elle pas fait un saut de structure à structure ? D’après la théorie de sélection naturelle, il est aisé de comprendre
mes de la vie. Si cette doctrine était vraie, elle serait fatale à ma théorie . Cependant, j’admets pleinement que certains orga
, exclusivement pour le bien d’une autre espèce, cela renverserait ma théorie , car un tel organe n’aurait pu se former par séle
té de type et celle des conditions d’existence sont contenues dans la théorie de sélection naturelle. — Nous venons d’examiner
dans ce chapitre plusieurs des objections qu’on peut élever contre ma théorie . Quelques-unes sont graves ; mais je pense que la
iscussion a jeté quelque lumière sur plusieurs faits, qui, d’après la théorie de création, demeurent entièrement inexplicables.
cette perfection absolue ne se trouve en effet nulle part. D’après la théorie de sélection naturelle, nous pouvons aisément com
n ensemble tous les êtres des temps antérieurs, il serait, d’après ma théorie , de la plus stricte exactitude. Il est généraleme
semble complétement indépendante de leurs habitudes de vie. Selon ma théorie , l’unité de type s’explique par l’unité d’origine
ur des variétés ou espèces très nombreuses, mais plus fixes, toute la théorie serait vaine. L’avantage qu’une forme organique p
plus en plus étroite qui les sépare ; de sorte que, conformément à la théorie , cette forme mère, déjà en voie de s’éteindre, se
u travail physiologique, et en général & toutes les données de la théorie . Ne pourrait-on chercher autre part quelque lumiè
ris avantage pour les adapter à de nouvelles conditions de vie. Cette théorie serait parfaitement d’accord avec l’apparition ta
43 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « II »
ont définitivement et victorieusement continué toutes nos précédentes théories .‌ De quelle façon nos ouvrages ont fait réfléchir
tion qu’il a goûtée. Il croit que « la science ne peut établir aucune théorie , mais qu’on peut démolir toutes celles qu’on étab
de Gourmont se rassure : si je me fâche, ce sera seulement contre ses théories . Pour le reste, malgré ses écarts de langage, qui
ont définitivement et victorieusement continué toutes nos précédentes théories .‌ De quelle façon nos ouvrages ont fait réfléchir
tion qu’il a goûtée. Il croit que « la science ne peut établir aucune théorie , mais qu’on peut démolir toutes celles qu’on étab
de Gourmont se rassure : si je me fâche, ce sera seulement contre ses théories . Pour le reste, malgré ses écarts de langage, qui
’en avoir meilleur marché, ergotant et ratiocinant, on édifierait des théories séduisantes, mais impuissantes peut-être, qui ne
44 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
ections principales qu’on peut, avec quelque raison, élever contre la théorie que j’expose dans cet ouvrage. J’ai déjà examiné
-être que consiste la plus sérieuse objection qu’on puisse faire à ma théorie . Mais l’insuffisance extrême des documents géolog
se représenter quelles sont les formes intermédiaires qui, d’après ma théorie , doivent avoir existé antérieurement. J’ai eu moi
es les variétés intermédiaires. Il est cependant possible, d’après ma théorie , qu’entre deux formes vivantes l’une soit descend
tendent à supplanter les vieilles formes demeurées fixes. D’après la théorie de sélection naturelle, toutes les espèces aujour
ntre les espèces vivantes et éteintes doit avoir été immense. Mais ma théorie n’est vraie qu’à la condition que ce nombre incal
erait pas tous les degrés intermédiaires d’organisation que, selon ma théorie , elles devraient avoir revêtus, mais des changeme
qui nous fournit justement la preuve des changements que, d’après ma théorie , nous devons en effet pouvoir constater. Ainsi le
avons la preuve que de légères modifications de formes, telles que la théorie les requiert, se sont effectuées. Si nous embrass
ions, et ces changements ont eu lieu dans la direction requise par la théorie . Mais je reviendrai sur ce sujet dans le chapitre
ologiques un nombre infini de ces formes transitoires qui, d’après ma théorie , ont relié les unes aux autres les espèces passée
commencement et à la fin de chaque formation n’avait fourni contre ma théorie une objection sur laquelle on a tant appuyé. VII
ent apparu tout à coup dans la vie, ce seul fait réduirait à néant la théorie de descendance modifiée par sélection naturelle.
rquable ; mais je ne saurais y voir une objection insoluble contre ma théorie , à moins qu’il ne soit possible de démontrer auss
etc., ne diffèrent que très peu des espèces vivantes ; et, d’après ma théorie , on ne saurait supposer que ces anciennes espèces
inées par leurs nombreux descendants en progrès. Conséquemment, si ma théorie est vraie, il est de toute certitude qu’avant la
bsence des puissantes assises de strates fossilifères qui, d’après ma théorie , doivent nécessairement avoir été accumulées avan
quant à présent, et continuer à servir d’objection valable contre ma théorie . Cependant, pour bien montrer qu’il peut recevoir
viens d’énumérer plusieurs des plus graves objections que soulève ma théorie  : c’est d’abord que, quoique nous trouvions dans
ents divers rassemblés dans ce volume, rejetteront du premier coup ma théorie . Pour ma part, d’après une expression poétique de
Trad.) 129. Cette induction est de la plus haute importance pour la théorie , en ce qu’elle appuie sur de nouvelles probabilit
s ; et telle est la réponse qu’on peut faire à ceux qui opposent à la théorie de la transformation des espèces, que l’Ibis d’Ég
45 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
uveau milieu social. — Rapports du génie au milieu existant. Diverses théories sur ce sujet. — Théorie de M. Taine. — Théorie de
pports du génie au milieu existant. Diverses théories sur ce sujet. — Théorie de M. Taine. — Théorie de M. Hennequin. Insuffisa
eu existant. Diverses théories sur ce sujet. — Théorie de M. Taine. —  Théorie de M. Hennequin. Insuffisance des diverses théori
rie de M. Taine. — Théorie de M. Hennequin. Insuffisance des diverses théories . — Comment le génie crée un milieu social nouveau
de la pensée et du sentiment. L’application faite par M. Taine de sa théorie sociologique et les lois générales qu’il pose son
rtainement un même état de l’esprit en France qui se signifia par les théories de Descartes, où la pensée est séparée radicaleme
d encore qu’entre les antécédents du système des tourbillons ou de la théorie de l’attraction et ces théories elles-mêmes. L’in
ts du système des tourbillons ou de la théorie de l’attraction et ces théories elles-mêmes. L’influence des circonstances et du
t qu’il vienne à y naître, par une de ces variations fortuites que la théorie de la sélection est forcée d’admettre, un homme d
répondu d’une manière complète ; ou du moins il n’a pas restreint sa théorie suffisamment pour l’empêcher de déborder la vérit
ujourd’hui, les uns lisent M. Zola ; les autres, M. Ohnet35 ! Dans sa théorie , M. Hennequin n’a fait que la part des admiration
rapports du génie au milieu est d’une complexité infinie. Toutes les théories que nous avons précédemment examinées n’expriment
le « problème des trois corps » et de leur attraction mutuelle. A la théorie incomplète de M. Taine sur les rapports du milieu
éductions possibles de l’un des termes à l’autre, il faut ajouter une théorie fondée sur le principe opposé. M. Taine suppose l
. de Hartmann, Philosophie de l’inconscient, p. 513-314. 22. Sur la théorie qui identifie l’art et le jeu, voir nos Problèmes
46 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
école peut admettre ; ainsi de la méthode inductive dans Bacon, de la théorie du langage dans Locke et Condillac, de la théorie
e dans Bacon, de la théorie du langage dans Locke et Condillac, de la théorie de l’habitude dans Maine de Biran, etc. Mais, je
qui a sa vérité, mais qui n’est pas toute la vérité. Sans doute cette théorie est elle-même un peu excessive, car il y a des er
stèmes n’est qu’une partie de la littérature. C’est là évidemment une théorie très-superficielle et qui efface tous les caractè
e aux autres ? Par exemple, j’admirerai et défendrai sans réserves la théorie des idées de Platon, les preuves de l’existence d
icultés et impossibilités que l’éclectisme a été conduit à donner une théorie nouvelle de l’existence des systèmes, ou du moins
ner une théorie nouvelle de l’existence des systèmes, ou du moins une théorie renouvelée de Leibniz, et à laquelle on n’avait p
un tableau complet l’image fidèle de la raison tout entière. Dans une théorie où l’on prétendrait qu’il n’y a pas de choses en
n retire cette impression, que la raison est trop ambitieuse dans ses théories métaphysiques ; mais si cela est vrai, comment la
les hommes les plus voisins des partis contraires ; mais autre est la théorie , autre est la pratique. La pratique vit de transa
s ne sont point, comme ceux-ci, esclaves du systématique. Ils ont une théorie  ; mais ils ont plus d’idées que leur théorie n’en
ystématique. Ils ont une théorie ; mais ils ont plus d’idées que leur théorie n’en peut embrasser, et ils ne les rejettent pas
47 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
er, et pour se dilater dans le sens même de la vie. C’est dire que la théorie de la connaissance et la théorie de la vie nous p
ns même de la vie. C’est dire que la théorie de la connaissance et la théorie de la vie nous paraissent inséparables l’une de l
théorie de la vie nous paraissent inséparables l’une de l’autre. Une théorie de la vie qui ne s’accompagne pas d’une critique
tive, mais non pas une vision directe de son objet. D’autre part, une théorie de la connaissance, qui ne replace pas l’intellig
pouvons les élargir ou les dépasser. Il faut que ces deux recherches, théorie de la connaissance et théorie de la vie, se rejoi
asser. Il faut que ces deux recherches, théorie de la connaissance et théorie de la vie, se rejoignent, et, par un processus ci
48 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Remarque finale. Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée »
ur les paradoxes, concernant le Temps, qu’on associe d’ordinaire à la théorie de la Relativité. Elle s’en tiendra donc à la Rel
nous nous sommes occupé jusqu’ici un champ de gravitation. D’après la théorie de la Relativité généralisée, en effet, on ne peu
erait-elle pas sans intérêt pour le physicien. Elle révélerait que la théorie de la Relativité restreinte et celle de la Relati
des résultats déjà acquis ; elle est bien, au sens propre du mot, une théorie , un mode de représentation. Celle-ci est essentie
particularités de temps et notamment la pluralité des Temps, dans la théorie de la Relativité restreinte, n’échappent pas seul
49 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
e, elle essaye d’organiser la science philosophique, elle propose une théorie nouvelle de la raison, elle porte dans la théorie
e, elle propose une théorie nouvelle de la raison, elle porte dans la théorie de la volonté et de la causalité des vues neuves
dversaires. Il porte à son tour la guerre en pays ennemi, et fait aux théories adverses les plus sérieuses blessures. Le moment
ries adverses les plus sérieuses blessures. Le moment approche où ces théories auront perdu l’un de leurs principaux charmes, la
ie. On est donc obligé de se borner à l’essentiel. M. Taine combat la théorie de la perception extérieure dans Royer-Collard, l
combat la théorie de la perception extérieure dans Royer-Collard, la théorie de la raison dans M. Cousin, la théorie de la vol
rieure dans Royer-Collard, la théorie de la raison dans M. Cousin, la théorie de la volonté libre dans Maine de Biran, la théor
ans M. Cousin, la théorie de la volonté libre dans Maine de Biran, la théorie de l’ordre moral dans Jouffroy. Je ne lui en veux
dans Jouffroy. Je ne lui en veux point d’avoir critiqué ces diverses théories , qui peuvent laisser à désirer ; je lui en veux d
is aisément une critique qui, accordant ce qu’il y a de vrai dans ces théories , essayerait d’aller plus loin, de voir plus clair
de ne se mouvoir qu’en cercle ! Voyez par exemple : vous critiquez la théorie de la perception extérieure des Écossais, et il y
re à ce sujet ; mais tout ce que vous imaginez, c’est de reprendre la théorie des idées-images, théorie aussi vaine qu’inutile.
ce que vous imaginez, c’est de reprendre la théorie des idées-images, théorie aussi vaine qu’inutile. Et quel est votre argumen
’unissent sans intermédiaire, et cela est d’une absolue vérité. Cette théorie des idées-images que M. Taine ressuscite si mal à
est, dit-il, naturellement égale chez tous les hommes ». Quant à la théorie de la raison, ou des idées à priori empruntées à
subtilité, je ferai d’abord observer qu’il exagère et dénature cette théorie , en la confondant avec la vision en Dieu de Maleb
rie, en la confondant avec la vision en Dieu de Malebranche. Ces deux théories ne sont pas solidaires l’une de l’autre. Je puis
loin et nous apprendra, si elle le peut, d’où elles nous viennent. La théorie de la raison consiste à dire qu’il y a dans l’esp
trême habileté, le talent d’un écrivain en est la résultante. Dans la théorie de la faculté maîtresse, l’intérieur de l’homme é
s proportions qu’on ne peut qu’approximativement déterminer. Or cette théorie est en contradiction avec la théorie des grands h
imativement déterminer. Or cette théorie est en contradiction avec la théorie des grands hommes, telle que la donne l’école hég
e un nouveau milieu qui sera un obstacle à un génie futur. Dans cette théorie , le génie devance les faits ; il n’en est pas l’e
s grands philosophes qu’il faut étudier l’histoire. Dans M. Taine, la théorie du génie est toute différente. Le génie n’est qu’
doctrine de Hegel dans le sens de ses propres idées ; il a vu dans la théorie du process, c’est-à-dire du développement, sa pro
dans la théorie du process, c’est-à-dire du développement, sa propre théorie de l’universel devenir, et il explique le princip
ci d’une manière assez confuse le hasard et l’instinct, d’une part la théorie épicurienne des combinaisons fortuites, de l’autr
part la théorie épicurienne des combinaisons fortuites, de l’autre la théorie stoïcienne d’une vitalité intérieure de la nature
un vulgaire matérialisme. En effet, quelque avantage que présente en théorie l’union de la métaphysique et des sciences, il es
plus ou moins sujettes à conjectures ou à contestation, en un mot des théories , et même une théorie générale embrassant toutes l
à conjectures ou à contestation, en un mot des théories, et même une théorie générale embrassant toutes les théories. Encore u
mot des théories, et même une théorie générale embrassant toutes les théories . Encore une fois, si elle ne contient rien de sem
rien. Or les savants, dans chaque ordre de sciences, distinguent les théories des vérités constatées et démontrées. Les théorie
s, distinguent les théories des vérités constatées et démontrées. Les théories ne leur sont que des moyens et des échafaudages q
andonnent à la liberté des interprétations. Que diront-ils donc d’une théorie générale qui embrasserait toutes ces théories con
ue diront-ils donc d’une théorie générale qui embrasserait toutes ces théories conjecturales ? Pour eux, tout cela c’est de la m
ose aussi conjecturale et aussi arbitraire que le sont à ses yeux les théories des métaphysiciens. Si positif qu’on soit, on pas
, et la théodicée l’être parfait. La métaphysique a un objet réel, la théorie un objet idéal. La métaphysique a pour objet la c
-même l’idée de la perfection ! Il ne faut pas que, par lassitude des théories qui ont longtemps régné, on s’impose à soi-même e
historique, les applications à la vie doivent être subordonnées à la théorie . Cette règle est l’âme de la philosophie. Une phi
50 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »
carrière pour laquelle il était né et il était prêt. Relégué dans la théorie , il y porta les instincts du moraliste et les pré
s allemandes, à la manière du dix-huitième siècle. S’il détruisait la théorie de Condillac, il gardait son style ; il lui empru
orce, au milieu de la route, un mauvais trou. II Quel trou ? la théorie de la perception extérieure. Si on l’en croit8, D
imées, notre curiosité enchaînée, l’homme discipliné. La source de la théorie est visible. M. Royer-Collard est un amateur du b
s d’après leur utilité ; je suis homme de gouvernement ; je forme des théories pour les mœurs. J’appelle intempérance et témérit
fs, ces spécimens d’embryogénie. Renoncez à l’épigénèse. Revenez à la théorie des germes préexistants. Rien de plus dangereux q
s propriétés et des perfections qu’elle n’avait pas. Gardez plutôt la théorie qui déclare les vivants tout formés dans l’ovaire
transmis la vie jusqu’à nous. Comprenez, comme Malebranche, que nulle théorie ne révèle mieux l’industrie d’un artisan tout-pui
couvertes fécondes, et décrié des vérités visibles, qu’il a réduit la théorie de la perception extérieure à l’énumération inuti
, t. II, p. 33. 8. Reid, éd. Jouffroy, t. III, p. 335. 9. Voici la théorie réduite en faits : Je suis un être ou substance.
tions. 12. Mueller, Traité de Physiologie, t. II, p. 267. 13. Cette théorie est si naturelle, que M. Royer-Collard l’accepte
51 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
ructure ne sont pas nécessairement simultanés. — X. Difficultés de la théorie de sélection naturelle par rapport aux instincts 
up de lecteurs comme une objection suffisante pour renverser toute ma théorie . Je dois déclarer d’abord que je ne prétends poin
isation physique ou par d’autres causes inconnues, est aussi, dans ma théorie , la plus puissante cause des transformations et d
De même encore que pour l’organisation physique, et conformément à ma théorie , tout instinct est toujours utile à l’espèce qui
les contiguës ; et ce que j’ai à dire n’est qu’une modification de sa théorie . Ayons encore ici recours au principe des transit
n naturelle son inimitable talent d’architecte114. La vérité de cette théorie peut, du reste, se prouver par expérience. Suivan
ur travail exactement à la distance les unes des autres exigée par la théorie , et qu’elles travailleraient à peu près avec la m
it ici, je démontrerais qu’elles n’ont rien de contradictoire avec ma théorie . Ainsi, autant que j’ai pu le constater, il n’est
fait qui semble, au premier abord, complétement en opposition avec ma théorie  : c’est que les cellules externes des rayons de l
e structure ne sont pas nécessairement simultanés. — On a objecté aux théories précédentes sur l’origine des instincts « que les
rigine desquels nous ne savons absolument rien. X. Difficultés de la théorie de sélection naturelle par rapport aux instincts.
ectes neutres et stériles. — Sans nul doute, on pourrait opposer à la théorie de sélection naturelle beaucoup d’instincts dont
e parut au premier abord insurmontable au point de renverser toute ma théorie . Je veux parler des neutres ou femelles stériles
ec raison se demander comment on peut accorder un pareil fait avec la théorie de sélection naturelle. Mais rappelons-nous d’abo
eilleux et si bien établis qu’ils soient, renverse en aucune façon ma théorie , ainsi du reste qu’on va le voir. Dans le cas le
qu’où peut s’étendre l’efficacité du principe qui fait la base de mes théories , et parce qu’ils présentent la difficulté la plus
étonne que personne n’ait argué du cas des insectes neutres contre la théorie des habitudes héréditaires de Lamarck120. XI. Ré
ue les faits rapportés dans ce chapitre fortifient en aucune façon ma théorie  ; mais les difficultés qu’ils soulèvent ne peuven
isément sa raison d’être dans les principes qui forment la base de ma théorie , tandis qu’il demeure inexplicable autrement : to
uve de la flexibilité de ces instincts, et un nouvel appui donné à la théorie de leur transformation. Si, en effet, l’instinct
nciens instincts perdus : toutes choses parfaitement d’accord avec la théorie . Mais entre leur manière de creuser dans un bloc
avertissent. L’existence des insectes neutres, au lieu d’ébranler la théorie des habitudes héréditaires, la confirme donc au c
tte croissante stérilité. De cette façon toutes les difficultés de la théorie disparaîtraient à la fois. Cette supposition est
52 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
que je vais chercher à expliquer. Il s’agit avant tout d’obtenir une théorie plus satisfaisante de l’électrodynamique des corp
btenir de meilleurs résultats n’est pas encore perdu. Prenons donc la théorie de Lorentz, retournons-la dans tous les sens ; mo
le phénomène de l’aberration de la lumière. Si on fait brutalement la théorie de l’aberration on arrive à un résultat bien curi
omène devînt observable. Je crois qu’en raisonnant ainsi on admet une théorie trop simpliste de l’aberration ; Michelson nous a
résultat négatif, et qu’ils feraient œuvre utile en construisant une théorie de l’aberration qui en rendrait compte d’avance.
s-nous nous étendre, nous ne pouvons le prévoir ; peut-être est-ce la théorie cinétique des gaz qui va prendre du développement
53 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « César Daly »
s, et, pour preuve, dès 1845 repoussant, avec un mépris mérité, cette théorie obstinée de l’art pour l’art, triomphante alors,
ly, mais, il faut aller jusque-là, c’est l’âme même de chacune de ses théories  ! IV Et il en est une parmi les autres, car
Et il en est une parmi les autres, car César Daly a la fécondité des théories , il en est une dont je veux dire un mot, d’abord
clectisme, à laquelle Daly a restitué sa part de vérité exacte. Cette théorie , d’une si originale simplicité qu’elle plonge l’e
pour lesquels cependant il ne fallait rien moins que du génie, cette théorie , que son auteur a exposée dans son écrit intitulé
Non ! tout ce que je veux, et ce que j’ose affirmer, c’est que jamais théorie plus impartiale et plus étendue n’a été posée, en
e l’absolu peut se réaliser sur la terre ? Seulement, ce jour-là, les théories esthétiques seraient finies, et il serait obligé
54 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
a nature même du sujet, consiste dans le besoin à toute époque, d’une théorie quelconque pour lier les faits, combine avec l’im
bilité évidente, pour l’esprit humain à son origine, de se former des théories d’après les observations. Tous les bons esprits r
mitif, ne pouvait ni ne devait penser ainsi. Car si, d’un côté, toute théorie positive doit nécessairement être fondée sur des
ôté, que, pour se livrer à l’observation, notre esprit a besoin d’une théorie quelconque. Si, en contemplant les phénomènes, no
yeux. Ainsi, pressé entre la nécessité d’observer pour se former des théories réelles et la nécessité non moins impérieuse de s
théories réelles et la nécessité non moins impérieuse de se créer des théories quelconques pour se livrer à des observations sui
is des phénomènes, par le simple désir de confirmer ou d’infirmer une théorie . Mais il ne pouvait en être ainsi dans l’enfance
s et d’expériences qui ont plus tard servi de fondement aux premières théories positives de l’une et l’autre classe de phénomène
loi de la gravitation newtonienne, parce que, d’un côté, cette belle théorie nous montre toute l’immense variété des faits ast
rains, je choisirai la belle série de recherches de M. Fourier sur la théorie de la chaleur. Elle nous offre la vérification tr
chimie, et enfin les phénomènes physiologiques, ont été ramenés à des théories positives. (2) Il est impossible d’assigner l’ori
que je l’ai définie dans ce discours. En un mot, regardant toutes les théories scientifiques comme autant de grands faits logiqu
une telle discussion : voyez, entre autres, ce qui est arrivé pour la théorie des signes. (2) Les considérations que je viens d
on élevée de nos jours, relativement au principe fondamental de cette théorie , ne saurait encore, quelles que soient les appare
présent tout à fait impossible de l’étendre. Or, avant d’ériger cette théorie en un principe réellement fondamental, ne faudra-
nes que nous considérerons, dans ce cours, les différentes classes de théories positives. Tout en tendant à diminuer, le plus Po
55 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Les honnêtes gens du Journal des Débats » pp. 91-101
a fait lever, dans le Journal des Débats, le gibier d’une magnifique théorie . Les bohèmes des petits journaux s’étaient livrés
mettant que la monnaie de singe de leurs grimaces, et lui, qui a des théories à revendre, s’est cavé contre nous d’une théorie.
, et lui, qui a des théories à revendre, s’est cavé contre nous d’une théorie . C’est la théorie un peu égoïste, il est vrai, de
s théories à revendre, s’est cavé contre nous d’une théorie. C’est la théorie un peu égoïste, il est vrai, de « l’honnêteté lit
et suffisants comme des Turcarets, ils ne dressent pas seulement une théorie « d’honnêteté » contre nous, qui sommes des insol
ltairiens ? » Et Joseph de Maistre remarquerait avec raison que cette théorie de « l’honnêteté littéraire » n’est, après tout,
56 (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)
n nombre de maximes contraires à la morale, de thèses paradoxales, de théories dangereuses. Je sais bien que toutes les littérat
ce qu’on admire, ce sont ses exagérations et ses excès ; c’est cette théorie de la force, son seul idéal ; c’est la monomanie
gé certains ouvrages sur des phrases isolées ; d’avoir donné pour des théories philosophiques ce qui n’était que des cris de la
é de dogmatiser le moins possible, me bornant à mettre en lumière les théories et les faits. Si je n’ai parlé que de la mauvaise
t, en somme, plutôt salutaire que nuisible. Si elle avait produit des théories étranges dans le domaine de l’art, on ne l’avait
moral, parut être remis en question : mille idées aventureuses, mille théories insensées, mille systèmes absurdes ou dangereux s
dogmatisme s’enflamme, la philosophie se passionne et se colore, les théories prennent un corps, vivent, agissent et combattent
Dégager du milieu des déclamations passionnées les idées fausses, les théories dangereuses, les sophismes de toute nature ; mett
ture, si dogmatique qu’elle ait été, que des principes abstraits, des théories et des dissertations de morale : il y a son espri
t y développe de bons ou de mauvais instincts. Après avoir exposé les théories morales de la littérature contemporaine sous la f
rialisme de Louis Lambert, l’auteur a superposé tant bien que mal les théories bizarres et les rêves fantastiques du théosophe s
fication de la femme idéale, de la femme de l’avenir. C’est toute une théorie , tout un système. Mlle de Cardoville est la révél
s romans, c’est dans Indiana que Mme Sand a posé le plus nettement sa théorie philosophique du suicide. « Partons ensemble, di
r ce qu’ils entendent par ce mot ; Beyle notamment a sur ce point une théorie qui vaut la peine d’être notée. Il l’a développée
que le vice n’est pas seul en droit de réclamer le bénéfice de cette théorie  ; le crime même y trouvera une explication, une j
s lignes autre chose que renonciation d’un fait vulgaire ; il y a une théorie , qui explique et justifie les actions des hommes
de droit divin », dit l’auteur de Lélia dans un roman où il a fait la théorie de la passion, et que nous aurons souvent occasio
lus tard. Mais, avant d’en venir aux conséquences, il faut montrer la théorie sous les diverses formules dont on l’a revêtue.
eux qui n’en ont pas sont inutiles à eux-mêmes et aux autres55. » La théorie se pose nettement : nulle culpabilité dans l’amou
punie et récompensée par ces passions mêmes59. » Ici, on le voit, la théorie se complète et s’achève. La loi morale était posé
vation, l’école dite spiritualiste se rencontre nu bout de toutes ses théories morales avec l’école du matérialisme. Après avoir
s avons essayé de déterminer les principes et de mettre en relief les théories morales qui ont prédominé dans notre littérature
nsée la forme philosophique, on ne rencontre guère chez les autres ni théories ni thèses spéculatives. C’est dans l’application,
offert à la littérature le plus d’occasions de mettre en pratique ses théories morales. Dans cet ordre d’idées, il est une insti
pardonnons tout. Nous saurons même trouver, après avoir ri, de belles théories pour démontrer qu’il y va de l’intérêt de l’art d
mpreint du sensualisme le plus profond, relevant directement pour ses théories du matérialisme physiologique de Cabanis, pour sa
s y trouverez la thèse philosophique discutée entre deux amis, et les théories de la Physiologie du Mariage développées ex profe
orale, vous trouverez dans le dénouement la confirmation complète des théories de Marsay, et cette conclusion, que le mariage n’
de notre esclavage et de notre vassalité, les hommes ont accumulé les théories et les maximes89. » À quoi bon multiplier les ci
osophe, le personnage moral du livre, le mari vertueux et trahi !… La théorie n’en a que plus de poids. Nous la connaissons déj
ci qu’il faut admirer l’audace de logique que le roman porte dans ses théories , et l’impudente assurance avec laquelle il formul
t à la conscience humaine. Et on se tromperait, si on regardait cette théorie de l’adultère, théorie nouvelle à coup sûr, comme
ne. Et on se tromperait, si on regardait cette théorie de l’adultère, théorie nouvelle à coup sûr, comme une conception isolée,
ne sont encore là que des indications vagues. Si on veut connaître la théorie complète, définitive de l’auteur de Jacques et d’
’on ne se hâte pas de s’indigner il faut entendre l’auteur exposer sa théorie jusqu’au bout. Le passage est long, mais il veut
Il nous reste, pour épuiser ce grand sujet de l’amour, à signaler une théorie qui tient une large place dans le roman et le dra
ue l’un et l’autre ont exploitée avec un déplorable succès : c’est la théorie de la réhabilitation par l’amour. De cette vieill
eur de Marion Delorme qu’appartient l’honneur d’avoir introduit cette théorie morale dans notre littérature : son vers célèbre
té perdue121. » C’est le mot de Marion Delorme. Le roman développe la théorie  : « Je suis tout simplement convaincu d’un princi
ur les mœurs sans aucun doute par les principes qu’elle émet, par les théories morales qu’elle formule : c’est ce qu’on peut app
sent à orner de tous les prestiges de l’esprit et de la beauté. Cette théorie étrange qui poétise le mal et se prosterne devant
s, elle aurait dû au moins conserver le mieux constitué 158. » Cette théorie , neuve assurément en droit pénal, l’auteur la met
ui n’avait été chez l’auteur de Han d’Islande que l’application d’une théorie nouvelle de l’art, de ce qu’on pourrait appeler l
connus ? Si, dans ces derniers romans, l’auteur a déserté sa vieille théorie du triomphe du mal, il a gardé le goût de la pein
n industrie à la Bourse, se faisant gloire de sa rouerie, étalant ses théories cyniques, et provoquant chez le spectateur, non p
s deux ont aidé à faire éclater. Chapitre III. Morale publique. —  Théories sociales de la littérature contemporaine L’org
ntaisie, à ses besoins, pour être sa dupe ou sa victime165 ! » Cette théorie de l’égoïsme est visiblement déduite de ce systèm
caprices de sa volonté, de son inclination, de sa fantaisie. Commode théorie  ! Mais quelle est cette fiction d’une liberté pri
t ans, je sortis des écoles où j’avais appris et commenté cette belle théorie  : Tous les citoyens sont égaux devant la loi ! Ma
uvais penchants aux dépens des bons ? » Mais nous touchons ici à une théorie qui a tenu une grande place dans la littérature c
rie qui a tenu une grande place dans la littérature contemporaine, la théorie de la responsabilité sociale. Il convient de s’y
idée que nous allons voir se développer et grandir à la hauteur d’une théorie  : c’est que la société est responsable de tout le
ès et qui a pour sujet-la mort de Chatterton, il n’avait repris cette théorie , avec de nouvelles et plus violentes attaques con
te à la postérité à s’étonner de quelque chose. Mais poursuivons : la théorie va se préciser, et les conséquences se montrer d’
Le Brigand et le Philosophe, et où se trouve si naïvement exposée la théorie du vol, explique aussi comment c’est la société q
re196. » Nous retrouvons, envisagée à un autre point de vue, la même théorie de la responsabilité sociale dans le Juif errant
e faire. On sent bien qu’il y a là-dessous, pour l’auteur, de grandes théories d’économie politique et d’organisation sociale. I
les peuvent altérer ses principes, que nous devons signaler certaines théories économiques ou sociales. Un peu plus loin nous au
re de ses passions, Nous n’ajouterons qu’un mot, c’est que la fameuse théorie du droit au bonheur est tout entière contenue dan
fameuse théorie du droit au bonheur est tout entière contenue dans la théorie de la responsabilité sociale : elle en est la con
re de ce qu’elle semble dire ! Il y a, comme couverture, cette grande théorie de la responsabilité du pouvoir : si les riches m
r nous fait assister, à la fin de son roman, à la mise en œuvre de sa théorie de l’association agricole et manufacturière ou pl
ichesse veut dire iniquité : Allez, maudits, dans le feu éternel ! La théorie de la propriété, ébauchée par Pierre Huguenin, re
ble, et malgré les réserves qu’il y faudrait introduire, une pareille théorie prêchée aux descendants de la race saxonne. Mais
Deux ans plus tard, elles se traduisaient en clameurs furieuses et en théories insensées. Deux ans plus tard aussi, la même voix
ux que la dépravation de ce jeune homme, rien de plus cynique que les théories morales et politiques de ce père ; et l’auteur ne
ntrons encore ici un drame dont nous avons parlé déjà, à propos de la théorie de la responsabilité sociale : Le Brigand et le P
vous plaît 255. » Le chef de voleurs, par application de cette belle théorie , s’est fait honnête homme : il est devenu le prem
x ; et ici, incidemment, se glisse, à l’usage des pauvres diables, la théorie de l’ivrognerie. « Quand j’ai bu, c’est fini de l
. Regardez où nous ont conduits les idées, les doctrines morales, les théories philosophiques et sociales prêchée ? depuis vingt
ujours prêts, ne fût-ce que par ennui, à nous jeter, sur la foi d’une théorie brillante, dans les plus étranges aventures et le
pression ils en ont remportée ? Non, il ne justifie pas le suicide en théorie , mais il l’excuse, il l’innocente en fait. Il n’y
action naturelle, il les laisse se satisfaire dans une juste mesure : théorie mesquine ! conception sans élévation et sans poés
assurément un grand signe d’aberration intellectuelle quand de telles théories osent se produire ; c’est surtout un symptôme aff
ependant, il faut bien le dire, à ce point de délire et de honte. Ces théories , le monde les a entendu enseigner durant de longu
ine jusque dans la fougue ! Mais, il faut en convenir, c’était là une théorie commode, ingénieusement appropriée à la foule des
ire les âmes tendres, comment le libertinage ne trouverait-il pas, en théorie et en pratique, d’intrépides prosélytes291 ?   Al
rialisme pratique, sinon spéculatif. Nous sommes en réalité, sinon en théorie , par nos goûts et nos habitudes, sinon par nos do
angile ne pouvait manquer d’adeptes. Cette religion du plaisir, cette théorie du sybaritisme flattait trop le goût général pour
ord Byron, notre littérature avait bien çà et là reproduit ces vagues théories sociales, nées de l’ébullition philosophique du d
nouveau. Tel avait été Jean Sbogar, brigand sentimental qui joint la théorie du vol à la pratique, prétendant n’exiger des gen
prend l’homme, et dont il le traite, une singulière contradiction. En théorie , il semble le grandir. Il exalte son orgueil ; il
it sa force. N’est-ce point-là, en effet, le résultat direct de cette théorie que nous avons exposée en son lieu306, et qui fai
ine ! L’apathie, la léthargie de l’âme, voilà ce que peut enfanter la théorie de la responsabilité sociale. À quoi bon l’intell
uvent remarqué ; on s’en est plaint souvent, et on a eu raison. Si la théorie de la responsabilité sociale n’est pas née parmi
sistance. Mais ce n’était là même qu’une conséquence incomplète de la théorie de la responsabilité sociale. Appliquez en effet
e la théorie de la responsabilité sociale. Appliquez en effet à cette théorie le grand principe, posé aussi par notre littératu
e abstraction stérile, une vaine thèse philosophique. Rapproché de la théorie qui rend l’État responsable de la destinée de cha
de tant d’esprits indifférents aux spéculations philosophiques et aux théories gouvernementales ? N’est-ce point cette doctrine
u, et le ramènent insensiblement au vrai et au bien. Mais les fausses théories sur la société, sur les droits et les devoirs du
e sera donc, en premier lieu, la réprobation du mariage… « D’après la théorie de l’amour libre, que suit fatalement Mme Sand, l
57 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
ous enjambez les faits, et vous voilà de prime saut installé dans une théorie . Sachez qu’il y a chez nous des penseurs, et pas
 Il a trop d’esprit pour cela : il ne fait qu’ordonner les meilleures théories et expliquer les meilleures pratiques. Il ne se p
seul lui donnerait la mesure de notre intelligence. Exposez-moi votre théorie  ; je m’en retournerai plus instruit qu’après avoi
ns, et tout ce qu’expliquent ou embrassent les classifications et les théories  ; il vous restera encore à connaître ces classifi
ories ; il vous restera encore à connaître ces classifications et ces théories . Non-seulement il y a l’ordre des êtres, mais il
t par composer un système de vérités liées et croissantes. On fait la théorie de la science comme d’autres font la théorie de l
croissantes. On fait la théorie de la science comme d’autres font la théorie de la végétation, de l’esprit, des nombres. Voilà
brégé de tout le système ; pénétrez-vous en. Elle explique toutes les théories de Mill. C’est à ce point de vue qu’il a tout déf
rapports. Or, vous savez que la logique a deux pierres angulaires, la théorie de la définition et la théorie de la preuve. Depu
logique a deux pierres angulaires, la théorie de la définition et la théorie de la preuve. Depuis Aristote, les logiciens ont
re pour vous que vous ne commettez pas cette sottise. Il n’y a pas de théorie plus féconde en conséquences universelles et capi
 ; je suppose que vous attendez mon philosophe derrière le second, la théorie de la preuve. Celle-ci, depuis deux mille ans, pa
’observation directe. Ainsi les logiciens se trompent, et par-delà la théorie toute scolastique du syllogisme qui réduit le rai
uit le raisonnement à des substitutions de mots, il faut chercher une théorie de la preuve, toute positive, qui démêle dans le
expériences particulières et instructives, et de leur rendre dans nos théories la primauté et l’importance que notre pratique le
Il suit de là que l’induction est la seule clef de la nature. Cette théorie est le chef-d’œuvre de Mill. Il n’y avait qu’un p
’y avait qu’un partisan aussi dévoué de l’expérience qui pût faire la théorie de l’induction. Qu’est-ce que l’induction ? C’est
; il y a un exemple qui les rassemble presque toutes. Il s’agit de la théorie de la rosée du docteur Well. Je cite les propres
n hiver très-sec de gelées blanches.35 La seconde confirmation de la théorie se tire de l’expérience directe pratiquée selon l
rit humain doit ses plus grands triomphes. Nous lui devons toutes les théories qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués
déduit ses millions de faits de deux ou trois lois. J’ose dire que la théorie que vous venez d’entendre est parfaite. J’en ai o
out à l’heure ce que nous avons fait en philosophie ; je réponds : la théorie de l’induction. Mill est le dernier d’une grande
ssaires, mais au moyen d’antécédents accidentels, en sorte que, si la théorie de notre univers était achevée, elle aurait encor
e nous avons démêlée au commencement du système, qui a transformé les théories de la définition, de la proposition et du syllogi
iomes à des vérités d’expérience ; qui a développé et perfectionné la théorie de l’induction ; qui a établi le but, les bornes,
est sombre ; il n’importe, si elle est vraie. A tout le moins, cette théorie de la science est celle de la science anglaise. R
un appendice des expériences ; nous n’avons qu’à la rétablir dans la théorie générale pour reformer les théories particulières
s n’avons qu’à la rétablir dans la théorie générale pour reformer les théories particulières où elle a manqué. III D’abord
e ou absolue, imparfaite ou achevée. IV Même changement dans la théorie de la preuve. Selon Mill, on ne prouve pas que le
58 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre IV. Construction de la société future »
l’État nouveau. II. Premières conséquences  L’application de cette théorie est aisée  Motifs de confiance, persuasion que l’
blent levés. Il est admis que, d’elle-même et par sa propre force, la théorie engendre la pratique, et qu’il suffit aux hommes
u’il y ait auprès d’eux des muets ou des sourds  D’autant plus que la théorie autorise leur préjugé. Selon l’idéologie nouvelle
nces brutes et dangereuses  Nature et utilité du gouvernement  Par la théorie nouvelle le gouvernement devient impossible. I
rs vivants, dans la caverne de son propre cœur. Au contraire, dans la théorie nouvelle, c’est contre le gendarme que tous les p
is encore le premier des devoirs  Là-dessus la pratique accompagne la théorie , et le dogme de la souveraineté du peuple, interp
produira le despotisme parfait. IV. Secondes conséquences  Par la théorie nouvelle l’État devient despote  Précédents de ce
 Par la théorie nouvelle l’État devient despote  Précédents de cette théorie  La centralisation administrative  L’utopie des é
iété, l’éducation et la religion  L’État couvent spartiate. Car la théorie a deux faces, et, tandis que d’un côté elle condu
nouveau, et la pratique établie incline d’avance les esprits vers la théorie naissante. Déjà, depuis longtemps, par la central
de ma volonté, il y a désormais la volonté publique, c’est-à-dire, en théorie , l’arbitraire changeant de la majorité comptée pa
t encore Montesquieu, tout en faisant ses réserves ; mais, depuis, la théorie s’est développée et l’on rejette tout droit histo
59 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
La critique et l’histoire I Théorie générale de l’histoire ; l’artiste, le héros, la
éral pour l’histoire entière, politique, religieuse et militaire, une théorie nouvelle et moyenne entre celles qui ont cours da
ce19 dirigée contre l’opération destructive propre de la natureek. La théorie de la sélection se sert, — pour relier le princip
lières de cette science, sont appelés à vérifier les plus importantes théories de ce temps sur la dépendance mutuelle des hommes
s l’état actuel de nos connaissances, et dans la forme absolue de ces théories , l’hérédité individuelle et l’ascendant du milieu
chologiques. Enfin, dans une troisième partie, l’analyste écartant la théorie insuffisante de l’influence de la race et du mili
qui sera repris dans Les Lois de l’imitation en 1890. (NdE)]. Cf., la théorie de l’imitation sociale dans Bagehot [L’économiste
nglaise. Hennequin pouvait trouver une présentation synthétique de la théorie sociale de Bagehot dans Les Origines de Pressensé
ychosocial. (NdE) ej. Tout ce passage est largement tributaire de la théorie psychosociale de Tarde, fondée sur l’imitation, e
politiques et militaires sur les artistes toutefois, dès lors que la théorie du grand homme s’appuie sur celle de la suggestio
n (Montesquieu, Gibbon). (NdE) eq. Hennequin ne rejoint donc pas les théories de « l’art pour l’art », qui impliquent une disso
60 (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181
tique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes La théorie de Boileau est l’expression la plus complète qui
axiome tout positiviste et qui fonde le caractère expérimental de la théorie . Je n’ai qu’à comparer ma connaissance avec les o
ate à l’inspiration des grands écrivains. D’où donc a-t-il tiré cette théorie originale et féconde ? Qui lui enseigna que la po
ens ; il s’instruisait directement aux œuvres, d’après lesquelles les théories ont été dressées, et sa sincérité d’admiration, l
ileau devait les parties les plus originales et les plus hautes de sa théorie , et si à une sincère admiration pour leurs ouvrag
ue était saisi par son côté faible, je veux dire par son insoutenable théorie du merveilleux païen. Puis vint la fameuse séance
Louis le Grand, Perrault avait annoncé son intention de développer sa théorie dans un ouvrage méthodique : ce furent les Parall
réellement un « moderne ». Il l’était si bien qu’il ne renversait la théorie moderne du « progrès » dont l’application à la li
ication à la littérature lui paraissait fort aventureuse, que par une théorie plus moderne encore, qui contient en germe les pr
ose que nous appelons romans ». On voit combien Boileau améliorait la théorie de Perrault, en substituant à cette loi de fer du
61 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
icables à la famille des langues aryennes On ne voit point comment la théorie des « marques de marques » s’appliquerait aux lan
) fait d’importantes réserves au nom de la philologie comparée. Cette théorie de l’affirmation, dit-il, est conforme aux phénom
modernes littéraires de l’Europe. On pouvait donc présumer que cette théorie ne s’appliquerait pas à des langues d’une structu
isme animal, sans avoir jamais vu autre chose que des vertébrés, leur théorie serait certainement insuffisante dans sa générali
éorie serait certainement insuffisante dans sa généralité. De même la théorie courante de l’affirmation, considérée à la lumièr
de l’agrégat à un seul et même nom. La grande particularité de cette théorie , comme le fait remarquer M. Grote en le regrettan
d’un antécédent (cause) de ce tout. Cette croyance implique donc une théorie de la cause laquelle est très simple chez l’auteu
il faut du moins reconnaître que l’auteur a très nettement vu qu’une théorie de l’induction est au fond une théorie de la caus
eur a très nettement vu qu’une théorie de l’induction est au fond une théorie de la cause. Nous ne pouvons, dit-il, avoir une i
62 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
ons, si vous ne l’avez pas déjà trouvée, doit être, n’est-ce pas, une théorie de la critique faisant leur juste part aux dogmes
ittéraire avec la magnifique tolérance de l’esprit historique. Et les théories  ! voilà encore une question. Il ne s’agit pas de
l’ignobile vulgus, sont d’infimes artistes retournés. Quand je lis la théorie de la tragédie par Hegel, je suis frappé d’admira
rappé d’admiration, comme en lisant l’Antigone ; mais quand je lis la théorie de la tragédie par M. X…, je n’y fais pas plus d’
ntion que je n’en fais aux petits vers du frère de M. X… J’admire les théories magnifiques, et c’est tout. À quoi voulez-vous qu
, des images… Faust est un ouvrage de fou466. » On fera toujours des théories insignifiantes, comme on fera des poèmes médiocre
63 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
de comprendre quelque chose aux lois de la vie244. » III La théorie de la conscience, dont nous abordons l’étude, est
première tâche, au psychologue la seconde. On s’expliquera ce que la théorie qui précède peut avoir d’insuffisant en se rappel
précèdent sur les sensations inconscientes se rattache étroitement la théorie des actions réflexes. Il est frappant et instruct
continuation de celle de la conscience. En effet, tandis que dans la théorie courante, le sensorium étant restreint au cerveau
st dite réflexe et considérée comme d’une nature toute différente, la théorie de M. Lewes qui étend le sensorium à tous les cen
déductions qui en découlent. Il veut « donner le coup final250 » à la théorie de l’action réflexe, à laquelle il n’épargne pas
surprise sur la faiblesse d’évidence qui sert de base à la célèbre «  théorie des actions réflexes255. » Pour prouver que les a
de leur sens réel était généralement répandue, jusqu’au moment où la Théorie réflexe vint expliquer ces faits comme le résulta
qui a un cerveau et ceux de l’animal qui n’en a pas, on a inventé une théorie qui dit : ces actions sont réflexes. Mais, dans l
comme disent ces insulaires ; mais l’âme est partie, suivant eux. La théorie de l’action réflexe a remis en mémoire à M. Lewes
dessous de l’endroit blessé. C’est là le « cheval de bataille » de la théorie réflexe. Je ne conteste aucunement ces faits, dit
nstinct. L’instinct, dit-il262, a été souvent invoqué pour prouver la théorie des idées innées ; il sert beaucoup mieux à appuy
plus nouveaux de la psychologie anglaise. Sous le titre de « nouvelle théorie du rêve » M. Lewes explique ce phénomène comme il
64 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Milton »
is d’admiration pour Milton, à part de son siècle et aussi à part des théories du nôtre, et de cela — de ces deux à-partés — il
de son livre, M. Edmond de Guerle déclare avoir peu de goût pour les théories avec lesquelles on explique présentement les gran
n les diminuant ; car tout est jaloux dans un temps envieux, même les théories . Avec la largeur et l’élévation de son bon sens,
tion de son bon sens, M. de Guerle ne doit évidemment se fier ni à la théorie représentative, qui fait des grands hommes la rep
résentation des petits, — de sorte qu’on peut se demander, dans cette théorie , combien de sots il faut pour faire un homme de g
on se l’est déjà demandé pour faire un public, — ni non plus à cette théorie des milieux, ramassée partout, car elle triomphe
65 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
s ne risquons-nous pas de nous perdre dans la diversité même de leurs théories , et, en suivant le fil des idées qui leur sont pr
rate qui l’a emporté7. Sumner Maine est obligé de le reconnaître : la théorie de la souveraineté nationale, substituant à la do
it à distribuer, en parts égales, les richesses de la nation : si les théories socialistes agitent la conscience publique, c’est
des supériorités12, n’inflige-t-elle pas un incessant démenti à notre théorie  ? L’idée de l’égalité, nous l’avons remarqué, rép
le soleil. Rien n’y serait plus vieux au contraire, suivant certaines théories  : l’idée de l’égalité ne serait sans doute pas un
(les Fuégiens ou les Veddahs, par exemple), un savant préoccupé d’une théorie pourra découvrir aussi bien la promiscuité que la
olitisme que par l’individualisme. Et ce n’est pas seulement dans les théories que cette nouveauté des idées se manifeste, c’est
ne humanité, dont chaque membre a sa valeur propre : ce sont bien nos théories égalitaires qui brillent déjà dans le crépuscule
sociale au xviiie siècle et la Révolution (F. Alcan). 6. La première théorie est celle de H. Spencer, la seconde, celle de M. 
aft ; Simmel, Über sociale Differenzierung. 24. Denis, Histoire des théories et des idées morales dans l’antiquité, 2e éd., II
66 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
rangent spontanément nos souvenirs. Rôle de l’intensité des images. —  Théorie de Spinoza et de Taine sur la part de la contradi
passé. II. Rapports du temps et de l’espace. L’ordre dans le temps. —  Théorie de Guyau. Théorie de James Ward ; les signes temp
s du temps et de l’espace. L’ordre dans le temps. — Théorie de Guyau. Théorie de James Ward ; les signes temporels. Théorie de
ps. — Théorie de Guyau. Théorie de James Ward ; les signes temporels. Théorie de M. Bergson sur le temps-espace et la durée pur
le temps-espace et la durée pure. Mesure du temps. Münsterberg. III. Théorie kantienne sur la forme a priori du temps. — Impos
e d’enveloppement détermine le sentiment de la durée occupée ». Cette théorie revient à dire qu’il y a simultanément, dans la c
avait entrevus et sur lesquels Taine a principalement insisté dans sa théorie de la mémoire. On sait que, pour Spinoza, la croy
ce Les rapports du temps à l’espace ont donné lieu à de nombreuses théories . Selon Guyau, il est contraire aux vraies lois de
sur la succession et la durée des événements128 ». Selon nous, cette théorie de Guyau ne s’applique exactement qu’à la représe
actualité présente, de l’idéalité future et de l’idéalité passée. Une théorie analogue à celle de Guyau est adoptée par James W
les représentations comme successives, non plus comme simultanées. La théorie de Ward est ingénieuse, et il est certain que les
sentiment immédiat de la succession. Donc, selon nous, pour avoir une théorie complète qui soit la synthèse de toutes les autre
ges précédentes ont été écrites, M. Bergson a proposé, lui aussi, une théorie du temps qui a des traits communs avec celle de G
ions et nos volitions, auxquelles il faut toujours en revenir. III Théorie kantienne sur la forme a priori du temps Dans
tion supérieure à l’expérience et nécessaire pour l’expérience. Cette théorie de Kant, avec son intuition pure du temps, nous s
n certain nombre de sensations et appétitions successives en fait. La théorie de Spencer est, au fond, analogue à celle de M. R
s. De même qu’il y a très probablement à l’origine, malgré cette même théorie kantienne, plusieurs espaces pour l’animal, un es
Il y a de plus une grande obscurité et une grande incohérence dans la théorie kantienne. Le temps est d’abord une intuition pur
de l’idée de temps, p. 11 et suiv. 134. Voir l’appréciation de la théorie de M. Renouvier, dans notre Introduction à la Gen
67 (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique
nt vu peu à peu le jour, certes Ghil a consolidé les fondements de sa théorie (De la Poésie scientifique (1909), La Tradition d
ultiples courants poétiques reprend les grandes lignes de force d’une théorie , et sous l’apparence d’une chronique s’apparente
quième éditionsc). C’est ainsi que, si Ghil reprend l’essentiel de la théorie de L’Instrumentation verbale telle qu’elle est en
« L’Instrumentation verbale », que Ghil rapporte plus volontiers aux théories acoustiques contemporaines de Helmholtz, qu’à l’h
isième édition du Traité du Verbe, rebaptisé En méthode à l’œuvre, la théorie poétique ne constitue plus que la seconde partie
n une évolution qui n’est pas sans rapport avec celle de Bergson, les théories de Ghil s’emploient à délaisser la chambre de la
à la valeur des sons en leur essence phonétique, etc. Or, puisque ma théorie « d’Instrumentation » a priorité de date sur tout
ée poétique latente en lui, tandis que, pour la pensée directrice, la théorie transformiste l’avait profondément remué, et vivi
lui, l’idée poétique ne fut pas, même dans les débuts, séparée de la théorie scientifique  comme vraie base de l’émotion devan
les grandes lignes de l’œuvre qu’il méditait, laissait pressentir les théories de musique verbale que le Traité du verbe devait
t tout le reste est littérature ! » Par ce vers qui pourrait tenir sa théorie simpliste, Verlaine, spontanément était l’avertis
it le premier, en une étude qui eut grand retentissement, exposer les théories des peintres Impressionnistes  Théodor de Wizewa,
it depuis novembre 84, « la Basoche », me demanda l’exposition de mes théories que l’on me savait en train de développer. Je lui
poèmes de l’Individu, poèmes de l’Humanité selon la science, selon la théorie évolutionniste, « de l’initial tressaillement du
s encore au hasard c’est mon rêve. » Le quatrième Article exposait la théorie de l’Instrumentation verbale : assimilation aux t
se réduisent à lui qui ressort de la valeur diaprée des timbres ». La théorie était posée, qui, par la suite, ne devait que s’a
s nomades qui, s’ils ne laissaient apercevoir encore de particulières théories , accusaient une personnalité poétique très distin
lles éditions en 1887 et 88 achevèrent de révéler M. René Ghil et ses théories instrumentistes, écrit Van Bever en son Anthologi
ropéenne d’ailleurs s’occupa de l’ouvrage, et discuta avec intérêt la théorie de l’auteur. » Nous tairons les enthousiasmes. Ma
adorateurs ne le sont en Français. Tout ce que j’ai pu entendre de la théorie exposée par M. René Ghil, c’est que le son peut s
t des principales publications où se formulent et sont pratiquées les théories de la nouvelle et remuante Ecole dont les prophèt
ésir de créer une Revue qu’il mettait exclusivement au service de mes théories , et des poètes qui voudraient se grouper autour d
n pour mon Traité du Verbe, cependant à la première édition, et où la théorie seule de l’Instrumentation verbale qu’il saisit i
x, quand la seconde édition avéra par les données de Helmholtz, cette théorie , en 87 : et il voulut, cette seconde édition, qu’
s pour l’Art », Mai 1890) … Je l’avais donc exposé, non seulement la théorie instrumentale se complétant et se précisant par l
s travaux de Helmholtz, mais les principes philosophiques tirés de la théorie d’Evolution qui devaient être la pensée génératri
« l’Instrumentation » ? Nous convînmes : non. La seule indispensable théorie est émise, née de la grande loi de vibration univ
LEXIONS sur L’ART DES VERS, de 189242, de l’exacte reproduction de ma théorie des timbres, précisément, les travaux rappelés, q
: il reste, somme toute, poète égotiste. Et il n’énonce pas encore de théorie expressive. Mais si, dès 88 et 89, avec le poème
enait de terminer les SOIRS en se montrant en pleine possession de la théorie instrumentale admettait le poème ainsi qu’un « or
a troisième édition la donna l’année suivante. Mais, en Appendice, la théorie de l’Instrumentation verbale se démontrait avérée
n, Stuart Merrill, Albert Mockel et d’autres, il a été touché par les théories instrumentales de M. René Ghil » (« Mercure de Fr
. René Ghil a eu une réelle influence sur le Symbolisme, plus par ses théories instrumentistes que par son œuvre réalisée, et qu
à une « Instrumentation » possible : par cela je suis partisan de vos théories , mais je m’en sépare encore sur quelques points,
ues points, peu importants, décidé à chercher la réalisation de cette théorie par des moyens autres peut-être que les vôtres ».
s limites d’un appareil doctrinal et intransigeant. Au contraire, les théories de Mallarmé donnaient libre champ à l’imagination
: « Si la nouvelle génération tout entière subissait l’influence des théories de M. René Ghil  surtout de sa théorie de musique
ère subissait l’influence des théories de M. René Ghil  surtout de sa théorie de musique verbale  partie se rebutait de ses aff
nt pas d’exercer sur tous l’influence la plus décisive. Outre que ses théories orientèrent vers des recherches de musique verbal
térialistes ou idéalistes. Et nous admettons, exprimée en partant des théories transformistes, une philosophie évolutive rigoure
core dirigée par Edouard Dujardin  expose de premiers rudiments de sa théorie prosodique dans un article-réponse à Brunetière q
ement son rythme. » Gustave Kahn ne devait exposer complètement cette théorie dite ensuite du « Vers libre » qu’en tête de la r
drin que, tout en créant une évoluante Rythmique, nous l’avons vu, ma théorie gardait en tant que présence continue d’une mesur
s timbres, et, au principe Rythmique, l’énergie émotive de l’idée, la théorie du Vers-libre si nuancée soit-elle, n’appartient
et malveillance à donner des explications (si l’on peut dire !) de la théorie générale. D’aucuns, quand ils ne signent pas, pas
larant pataugis sous prétexte de donner connaissance au public de mes théories , eut le résultat inattendu de nos adversaires de
ir, quelques années plus tard  et à Constantinople ! Une Etude de mes théories et de mon œuvre alors en partie parue avait été p
endante », François de Nion, désireux de soumettre à ses lecteurs des théories sur lesquelles la précédente Direction avait gard
thème général à répondre aux demandes de Résumés particuliers de mes théories , qui durant deux ou trois années produisirent de
ssurer sans doute qu’il en était très capable, il protestait que ma «  théorie était absolument claire, et qu’il se chargerait,
besoin qu’il a eu d’abriter sa pauvreté d’invention sous ses fausses théories . Cette ouverture d’une incommensurable longueur,
n considération le Livre de Jade de Judith Gautier, et en chercher la théorie et la première pratique précises en l’œuvre de Ju
comme demeurer en expectative, et avec une latente sympathie : « Les théories de M. René Ghil ne manquent ni d’énormité, ni de
es, sur mon livre récent, La Preuve égoïste, sur l’Instrumentation, «  théorie qui a fait quelque bruit », rapportait sans trop
si remarquera-t-il doucement, après avoir écouté Gustave Kahn, que sa théorie du « Vers-Libre » lui semble se présenter très pa
nant des précurseurs et des annonciateurs : « Avant de développer les théories qui mettront en valeur sa pleine originalité, dir
tion et l’ingénieuse affabulation d’idées, qui lui sont chères, et de théories qui leur paraissent démontrées. Mais, si Ion adme
ouble action : condensation-expansion ».) Ils détaillaient ensuite la théorie d’Instrumentation verbale, la montrant soudée à l
ensuite la théorie d’Instrumentation verbale, la montrant soudée à la théorie évolutive et des modes d’art une rationnelle synt
an non morcelé, mais de successions de fresques reliées par la longue théorie des aperçus sociologiques, des espoirs de demain,
ici peu que des talents individuels et admirés malgré et non pour les théories . A toutes époques, depuis un siècle surtout, aupr
« Je fais deux parts du monde : l’élément Force, l’élément Bonté, une théorie scientifique… » L’on reconnaît encore Georges Lec
la discussion d’art, car je répète ici formellement que j’adopte tes théories , tout en les interprétant d’une manière large et
enir néo-classique, avait été des nôtres : « J’estime, et ce sont vos théories et l’exemple que vous donnez qui m’ont davantage
ouleurs et les sons se répondent… En ces vers était latente toute la théorie symboliste : en les développant selon le vœu spir
uci, spécial ici, dénonce l’attention qu’avait apportée Mallarmé à la théorie de « l’Instrumentation verbale ». Le « Sonnet à W
’en lut alors une soixantaine de vers peut-être. Ils étaient selon la théorie « instrumentale », conçus symphoniquement  et c’e
des interprétateurs, quelques emprunts inconscients ou intéressés aux théories adverses, et les suppositions et les conclusions
outenue. Nous avons précédemment daté la part de sa spontanéité en la théorie de « Vers libre »  théorie qu’ensuite il élucide
mment daté la part de sa spontanéité en la théorie de « Vers libre »   théorie qu’ensuite il élucide davantage et dont il énergi
Emile Verhaeren, Stuart Merrill, et d’autres, il a été touché par les théories instrumentales de M. René Ghil. » — « Si la criti
et attention critique, et la Revue où il parle : « L’influence de la théorie instrumentale de Ghil fut, dès le Traité du verbe
quinzaine d’années, M. Jean de Gourmont signalait la répercussion des théories « instrumentistes » sur le Symbolisme. Presque to
 ;\ un moment donné tout au moins, furent impressionnés, soit par les théories d’instrumentation verbale soit par celles de la p
our, sommairement, indiquer quelle fut l’influence du poète et de ses théories  quand j’aurai ajouté que René Ghil, dès 1886, ét
erlaine et de Mallarmé, en sortant, commençaient à se modeler sur les théories de René Ghil. La poésie russe, toujours grande pa
ntifique » du poète Français. Valère Brussoff, premier interprète des théories de René Ghil en Russie indiquait vigoureusement l
« La métaphysique de René Ghil, rappelle les idées fondamentales des théories orientales ; il aime les symboles primitifs d’Egy
ière en guerre… Dans ces visions prophétiques de René Ghil ; dans ses théories et ses œuvres, les Russes reconnurent facilement
Si l’aîné des Symbolistes russes, Balmont, connaissant sans doute les théories de « l’Instrumentation » arriva à recréer phonéti
trouvant le point de départ de cette « conduite de l’esprit », en mes théories d’Instrumentation, avec un sens très artiste. ell
revient, pour l’exemple le plus probant de sa démonstration aux mêmes théories . « Dans la correspondance des Arts, érigée en pro
rons Correspondances proprement dites. 3° — Ceux qui construisent des théories des Correspondances, les rattachant à des ensembl
rand luxe et grand mélange de caractères à graduer les idées, que des théories tendant à trouver plus qu’à donner une raison d’ê
dances qui cherchent leur être ? L’état d’âme qui est principe de ces théories est premièrement intéressant de reproduire — avec
atigue. — Mais, cet état chronique devient le point de départ de leur théorie d’art, et là est la nouveauté: « Fatigue éminemme
ici  du moins reconnaissons-nous sans peine les plus que contestables théories de Freud récemment vulgarisées en France : quant
est très ordinaire. Sentir et comprendre simultanément, voilà ! »… La théorie me paraît peu heureusement mêler les vocables et
n’émancipons pas le Subconscient de la tutelle de la pensée !…   … La théorie du Subconscient comme principe d’art ne mène natu
iel vérité du Monde, par le Verbe tel que médiateur ? Or, entre cette théorie du Subconscient à contenu mystique, entre cette c
rait tout naturellement, ligature, lévitation et extase : et de cette théorie pourquoi même ne dépendraient point les communica
 tend se mains vers la nuit aux cent réponses »  qui put supputer les théories d’Einstein, et, tout se tient, qui, étudiant la n
écision des apports divers et à soutenir le témoignage, le rappel des théories adverses et des responsabilités prises : nous avo
-1894) : physiologiste et acousticien allemand, il est l’auteur d’une Théorie physiologique de la musique (traduite en français
nores et à la notion de timbre. Ce qui retient avant tout Ghil est sa théorie , influencée par les travaux sur les énergies nerv
buteurs aux Ecrits pour l’art dès la création de la revue. Proche des théories de Ghil, il développa la conception d’une littéra
68 (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32
ue comme force de destruction. Dès qu’il s’agissait de coordonner les théories de ses différents écrivains, on sentait qu’une di
idéal le Beau dans le Bien et cherche à conformer ses actes avec ses théories . Artiste dans la plus forte acception du terme, i
 évolutions » multiples et la facilité avec laquelle il accommode ses théories aux différentes écoles littéraires où il passe su
ire le Sarcey de l’École symboliste, il entendait faire prévaloir ses théories . Du fond de la coulisse, il voulait régenter les
ans l’évolution sociale. (Il ne faudrait pas cependant attacher à ses théories sociologiques ou autres plus d’importance qu’il n
ésigner sous l’étiquette symboliste n’étaient que les propagateurs de théories fossiles, grâce auxquelles ils pensaient attirer
ialistes. Dans l’article déjà cité de L’Événement j’ai expliqué leurs théories . En voici un extrait : « Nous sommes des sociali
si les néo-symbolistes car ils n’ont que des idées bien vagues et des théories poétiques empruntées aux deux écoles. Michel Abad
ents et les Socialistes. Ceux-ci sont les seuls qui aient apporté des théories nouvelles en esthétique, en morale comme en philo
69 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
Nous allons voir sur quels raisonnements elle se fonde, et de quelle théorie à demi formulée, en dernière analyse, elle se réc
nde formule. Lui pourtant, qui accepte avec Spencer, contre Guyau, la théorie de l’art fin en soi, désintéressé, il sent bien q
me entre les mains de Taine ; leurs influences sont indécises, et les théories de ce puissant critique ne semblent ni justes dan
lières de cette science, sont appelés à vérifier les plus importantes théories de ce temps sur la dépendance mutuelle des hommes
t au degré moindre, et une doctrine, qui peut tenir en deux mots. Une théorie des héros, mais non pas providentielle à la Carly
sens que le « principe de répétition » ne me paraît pas avoir dans la théorie . Indiquer un ordre de travail, et avoir donné l’e
70 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
l’un et l’autre le scalpel de l’anatomiste que pour rêver chacun une théorie différente. Il fallait commencer par faire compre
ge devait être traitée historiquement, et non point expliquée par une théorie spéculative. Les matériaux nous manquent à présen
nombre de faits qui ont été rassemblés, ils auraient appris que leurs théories étaient contraires à tout ce que nous savons de c
de nouveaux raisonnements, par la discussion des systèmes opposés, la théorie du don primitif de la parole. Je suis fâché, pour
un livre où toute la métaphysique et toute la morale reposent sur une théorie si éminemment religieuse et si éminemment sociale
r davantage l’absurdité de l’hypothèse. Mais je dois parler ici d’une théorie que j’ai fait pressentir plus haut ; d’une théori
s parler ici d’une théorie que j’ai fait pressentir plus haut ; d’une théorie vers laquelle gravitaient plusieurs archéologues,
ravitaient plusieurs archéologues, et entre autres Court de Gébelin ; théorie , au reste, à laquelle on a dû être amené par l’ét
e on a dû être amené par l’étude de l’écriture hiéroglyphique : cette théorie , qui va bien au-delà de celle de M. de Bonald, vi
s d’y arriver. Ainsi qu’on a pu le voir par tout ce qui a été dit, la théorie de M. de Bonald n’est point nouvelle : c’est, au
éorie de M. de Bonald n’est point nouvelle : c’est, au contraire, une théorie très ancienne, surtout pour la première de ses pr
lle avait été obscurcie peu à peu ; il est même permis de dire que la théorie opposée, érigée en doctrine, est tout à fait mode
inventeurs se sont-ils réservé la connaissance intime de leurs hautes théories . Sans doute il faut accorder d’immenses facultés
71 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
opinion de l’auteur sur la vision. On donne, en Angleterre, le nom de théorie Berkeleyenne de la vision à celle qui distingue l
éel en se fondant sur l’apparent. M. Bailey a vivement combattu cette théorie pour admettre expressément une vision directe et
rgument contre sa doctrine. M. J. Stuart Mill275, qui a discuté cette théorie , conclut que les arguments de M. Bailey n’ont jet
y n’ont jeté aucune lumière nouvelle sur la question et ont laissé la théorie de Berkeley telle qu’elle était. Il semble diffic
eur, et prédites avec une certaine confiance par l’observateur. Cette théorie de la volonté est si bien d’accord avec celle des
72 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
des Facultés. — De l’investigation physiologique. — Des faits et des théories en physiologie. — Des découvertes prévues et impr
a science, en les rattachant au moyen de ces liens que l’on nomme des théories , destinées à dissimuler autant que possible les p
rtance relative qu’on doit accorder, en physiologie, aux faits et aux théories  ; en se servant, du reste, des moyens logiques or
nous subjectivons, c’est-à-dire que nous élevons toujours à l’état de théorie abstraite l’ensemble des notions objectives qui n
iatement des notions subjectives en formulant sur eux des lois ou des théories qui ne sont que des représentations abstraites qu
les, tandis que les interprétations que nous appelons des lois et des théories ne sont que des abstractions ou des manières de v
vient le plus ordinairement confirmer ce qu’indiquait le calcul de la théorie , en physiologie on voit, dans l’état actuel de ce
it encore inconnu, sans l’intermédiaire d’une idée abstraite ou d’une théorie . Mais, en physiologie, ainsi que nous l’avons déj
us faire prévoir. En un mot, nous devons prendre, pour le moment, ces théories beaucoup plus comme des moyens capables de remuer
lus avancées, d’avoir seulement en vue de vérifier le résultat que la théorie indique, mais il faudra en même temps avoir l’esp
es qui pourront naître intercurremment, qu’ils soient en faveur de la théorie ou contre elle. En se plaçant à ce point de vue,
écouvertes : Les unes prévues par le raisonnement ou indiquées par la théorie  ; elles se réalisent d’autant mieux que les scien
inopinément dans l’expérimentation, non plus comme corollaires de la théorie , et propres à la confirmer, mais toujours en deho
ourra en faire, pourvu qu’il soit bien pénétré de cette idée, que les théories sont tellement défectueuses dans cette science, q
mmes toujours placé dans cette disposition d’esprit qui n’accorde aux théories physiologiques qu’une valeur essentiellement rela
re attention sur cette sorte d’utilité que peut avoir quelquefois une théorie , même mauvaise, pour faire découvrir un fait qu’o
elle je vérifiais comme tout le monde les phénomènes relatifs à cette théorie des mouvements de la pupille, mais sans rien y vo
e l’on regarde comme la source de la chaleur animale. Admettant cette théorie comme vraie, le raisonnement logique fut de concl
tis. Restait à instituer l’expérience pour vérifier les données de la théorie . Il s’agissait de couper isolément un filet du ne
du cou pour se distribuer vers la tête. D’après les prévisions de la théorie , la section du nerf sympathique à gauche, chez no
e, c’est-à-dire un résultat d’expérience qui, au lieu de confirmer la théorie qui a provoqué à sa recherche, se trouve au contr
rvateurs éminents, ainsi que sous les nôtres pendant longtemps. Si la théorie n’a pas été confirmée, néanmoins c’est elle qui,
ue nous comprenons l’importance purement directrice et provisoire des théories . Nous devons les prendre comme des instruments in
il y a seulement un autre résultat qui est acquis en plus. Quant à la théorie du nerf grand sympathique, elle changera et se mo
oute ; mais peu nous importe. Nous sacrifierons des hypothèses et des théories tant qu’il en faudra, pourvu que nous découvrions
se fonder et s’élever peu à peu. Si nous faisons si bon marché de nos théories et de nos lois, c’est que nous avons conscience d
es sciences physico-chimiques, voient, dans l’application sûre de ces théories à la découverte des faits nouveaux, l’idéal de la
ecommandions, ces physiologistes aient l’illusion de croire que leurs théories vaudront mieux que celles des autres. On les voit
faire que des phénomènes complexes soient simples, et que des lois ou théories mauvaises soient bonnes. Les généralisateurs ne m
physiologie. L’expérimentateur, guidé par cette lueur provisoire des théories actuelles, doit se considérer comme un aveugle, e
es découvertes sur les fonctions du foie. — Aperçu historique sur les théories du diabète. — Toutes ces théories reposent sur un
u foie. — Aperçu historique sur les théories du diabète. — Toutes ces théories reposent sur un principe physiologique faux, à sa
ogiques sur le diabète. Nous parlerons d’abord du diabète et de la théorie toute nouvelle qu’il faut se faire de cette malad
ant pour caractériser la maladie. Willis n’avait du reste fait aucune théorie sur la présence du sucre dans les urines. Vers la
té morbide de changer en sucre les matières végétales ingérées. Cette théorie le conduisit naturellement à supprimer les végéta
ent la nutrition. La thérapeutique de ces auteurs, d’accord avec leur théorie , consistait à donner de l’azote ; ils soumettaien
ravail publié en 18523, a avoué qu’il ne tenait en aucune façon à ses théories , et qu’il attachait uniquement de l’importance à
ration des fonctions digestives, et force fut alors de faire d’autres théories sur ce sujet. M. Mialhe, en 18444, plaça le siège
e donner des alcalis aux malades. Mais, vous le voyez, Messieurs, ces théories sur le diabète, soit qu’elles considèrent le sucr
rune. C’est de cette réaction que M. Mialhe est parti pour établir sa théorie , en assimilant faussement ce qui se passe au cont
i que vous l’avez vu, pour qu’on pût songer à le contredire, mais les théories anciennes ne se résignent pas à disparaître sans
étriques à ce sujet. — Distribution de la chaleur dans l’organisme. —  Théories anciennes de la calorification. — Examen d’expéri
ien vont se modifier les idées qu’on se faisait d’après les anciennes théories chimiques sur la répartition de la chaleur dans l
oit être plus chaud que celui des cavités gauches, contrairement à la théorie généralement admise et d’après laquelle le sang a
Mais en physiologie surtout, ce sont les faits qui doivent juger les théories , et jamais le contraire ne doit avoir lieu. D’apr
r les théories, et jamais le contraire ne doit avoir lieu. D’après la théorie chimique de Lavoisier, on croyait que la respirat
sucre dans l’animal. Cette étude est d’autant plus importante que les théories du diabète roulent toujours sur ces deux faits né
bien fixer les idées sur ces deux points pour apprécier la valeur des théories basées sur l’une ou sur l’autre des deux phases d
i font apparaître le sucre dans le système circulatoire en général. —  Théorie de la combustion pulmonaire. — Examen de cette th
en général. — Théorie de la combustion pulmonaire. — Examen de cette théorie . — Objections. — Découverte de la présence du suc
s. — Circonstances de ce phénomène. — Il devient inexplicable dans la théorie de la destruction du sucre dans le poumon. — Expé
poumon. — Expériences sur les sangs en contact avec différents gaz. —  Théorie de la destruction du sucre par les alcalis du san
gaz. — Théorie de la destruction du sucre par les alcalis du sang. —  Théorie de la destruction du sucre par fermentation. — Pr
Le fait que nous venons de vous montrer nous mène à vous parler d’une théorie qui suppose que la destruction du sucre s’opère p
du sucre pouvait provenir d’une oxydation. C’est même guidé par cette théorie , et par l’observation que j’avais faite, que la f
ris en effet qu’elles contenaient des quantités notables de sucre. La théorie de l’oxydation paraissait confirmée, puisque des
la méthode expérimentale. Vous voyez quelle a été l’utilité de cette théorie pour me faire découvrir le fait nouveau relatif a
fœtus ; mais vous voyez en même temps qu’en présence de ces faits la théorie dut disparaître ; car si elle paraissait confirmé
ucre, les circonstances sont restées les mêmes. Je renonçai donc à la théorie parce qu’elle ne résistait pas à l’analyse expéri
xpérimentale. Il faut, en effet, Messieurs, quand on veut édifier une théorie , rechercher non pas ce qui peut la confirmer, mai
illeurs, venaient se grouper autour des précédents, et montrer que la théorie de l’oxydation, pour expliquer la disparition du
ans dire, d’ailleurs, que toutes les objections qu’on peut faire à la théorie de l’oxydation s’adressent, à plus forte raison,
me borner à les renverser, sans vous proposer immédiatement une autre théorie qui me paraît rendre mieux compte de l’ensemble d
it avoir des usages importants à remplir. On a supposé dans certaines théories qu’il se détruisait en produisant la chaleur dest
out au point de vue des méthodes d’investigation. Elle montre que les théories que nous faisons sur les phénomènes réels ne sont
le cercle de nos connaissances, ont fait naître dans notre esprit une théorie nouvelle, et nous ont conduits à penser que le rô
rt que nous avons voulu établir au commencement de ce cours entre les théories toujours subjectives, et les faits qui sont seuls
eléguer parmi les errements de la métaphysique des siècles passés. La théorie d’une séparation tranchée dans les phénomènes de
s avions faite, et que nous ne savions plus comment expliquer dans la théorie de l’oxydation, à savoir que l’on trouve du sucre
ent cela pourrait-il nous fournir quelques lumières relativement à la théorie du diabète ? Nous sommes, sans doute, allés par d
uite se résumer en quelques mots, et qui change, une fois établie, la théorie qui avait servi de fil conducteur dans la série d
que, dans sa destruction, comme on l’avait déjà supposé. Mais, par la théorie du développement, nous arrivons, au contraire, à
Treizième leçon 6 février 1855. SOMMAIRE : Examen de l’ancienne théorie de la production exclusive du sucre par les végét
oduction exclusive du sucre par les végétaux. — Point de vue de cette théorie vis-à-vis des questions physiologiques. — Erreurs
doctrines, de méthodes et de faits. — Expérience fondamentale pour la théorie de la production du sucre dans l’organisme animal
ganisme animal. — Examen du sang avant et après le foie. — L’ancienne théorie n’en tient aucun compte. — De l’intervention de l
de cette découverte. — Conditions de la production de ce phénomène. —  Théories de la dépuration du sang par le foie. — De la con
du foie comme producteur de sucre, on avait pu croire que l’ancienne théorie qui considérait la matière sucrée comme venant to
venant toujours du dehors ne trouverait plus de défenseurs. Mais les théories ne se résignent point ainsi à mourir, elles repar
nce, ce sont des idées d’une part, et des faits de l’autre. C’est une théorie que nous avons à combattre ; elle n’est point l’œ
ille matière. Puis vient alors cette confusion entre les faits et les théories . Ainsi, le résultat que nous avons obtenu en loca
es plantes. » Or, Messieurs, on découvre un fait, et l’on conçoit une théorie . Les faits que nous avons découverts ne contredis
ais insuffisantes. Ce sont les conceptions, les manières de voir, les théories qui changent et se contredisent, ce ne sont jamai
une doctrine préconçue. Il répugne de voir les faits autrement que la théorie ne les conçoit, et l’on vous dira plus tard que,
sucre que pendant la digestion, ce qui s’accorde parfaitement avec la théorie , mais ce qui est complétement erroné, ainsi que j
cre n’existe dans le tissu du foie que pendant la digestion. Mais les théories , qui se regardent comme l’expression absolue et d
ut des conditions physiologiques des phénomènes. Ainsi, Messieurs, la théorie avait besoin de constater, pour les conclusions q
misses. Ne voulant pas faire du foie un organe sécréteur du sucre, la théorie en fait d’abord un organe dépurateur, séparant d’
t ultérieurement rechercher. » En vérité, il faut être égaré par une théorie pour émettre de pareilles assertions, et supposer
par des considérations de toute nature, on torture pour le besoin de théories l’explication des phénomènes. Maintenant, Messieu
arguments au moyen desquels on avait espéré faire revivre l’ancienne théorie sur la provenance extérieure du sucre de l’organi
z voir cependant que c’est une nouvelle face sous laquelle l’ancienne théorie de la provenance extérieure du sucre de l’organis
ster davantage sur ces tentatives impuissantes pour faire revivre une théorie qui a fait son temps. Nous reprenons notre sujet,
ce qu’on voit, tout ce qu’on observe, doit absolument rentrer dans la théorie , et l’on déclare au besoin impossibles et absurde
considérer les expérimentateurs qui veulent absolument confirmer une théorie préconçue par des expériences, comme des persécut
expériences, comme des persécuteurs de la nature. En effet, ayant une théorie posée en avant dans laquelle ils ont foi ; comme
ri, l’esprit, par des faits établis, les relie provisoirement par une théorie qui ne lui sert qu’à le guider pour en découvrir
qui ne lui sert qu’à le guider pour en découvrir de nouveaux ; cette théorie qu’il modifie à chaque pas, il l’abandonne sans r
à instituer un bon mode d’expérimentation, et non pas à inventer des théories qui, quelque artistement conçues qu’elles puissen
ecte du pneumo-gastrique, et l’expérience semblait venir confirmer ma théorie sur le mécanisme suivant lequel s’opérait cette a
thiques. Nous examinerons, dans la prochaine séance, cette importante théorie qui touche à tous les phénomènes de la vie de nut
es. — Expérience. — Diabète consécutif à l’éthérisation. — Examen des théories sur le diabète spontané et artificiel. — Réflexio
tissu hépatique, ainsi que l’a fait M. Harlay. Au point de vue de la théorie de la combustion considérée comme cause de la dis
urine sucrée, et comment ensuite j’avais été forcé d’abandonner cette théorie en présence de faits nouveaux qu’elle ne pouvait
sé ensuite de ce fait qui n’était plus aucunement en rapport avec les théories qui m’y avaient conduit. En effet, j’avais vu que
es. — Observation. — Boulimie et polydipsie. — Absence de la sueur. —  Théorie à ce sujet. — Phénomènes nerveux accompagnant le
ques, c’est l’absence de la sueur, et l’on a même fait à ce sujet des théories très singulières. On a supposé, par exemple, que
ections faites à la découverte de la fonction glycogénique du foie. —  Théorie de la formation du sucre aux dépens des matières
léra épidémique. À la fin de ce travail il a placé un fragment sur la théorie du diabète, dans lequel l’auteur se pose parmi be
ie des sciences. Ici, l’auteur se pose nettement en antagoniste de la théorie de la formation du sucre dans l’organisme animal,
antité de cette matière dans tout l’organisme. Il reste à examiner la théorie de la formation du sucre aux dépens des matières
arrivé. Dans son premier Mémoire, l’auteur se pose en défenseur d’une théorie en vertu de laquelle le sucre trouvé dans le foie
peuvent constituer un bon argument, mais qui, malheureusement pour la théorie qu’on soutient, est tout aussi illusoire que la p
73 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VI »
VI M. de Gourmont et Taine. — M. E. Faguet et la théorie de Taine. — La formation littéraire de Taine. — L
‌ Nous avons naturellement cité ce passage, si bien d’accord avec nos théories  ; et c’est une joie de voir cette fois M. de Gour
itime. » C’est exactement ce que nous disons, et c’est là toute notre théorie de la formation du style. Loin d’être « la réfuta
l a, d’ailleurs, excellé.‌ Voilà le fait indéniable, qui confirme nos théories , et les plus belles plaisanteries du monde n’y ch
74 (1842) Discours sur l’esprit positif
squ’alors l’instinct et le sentiment avaient surtout prévalu dans les théories humaines. La philosophie initiale y subit la plus
vers les plus simples phénomènes et dans un sujet aussi facile que la théorie élémentaire du choc, le mémorable exemple de Male
ar, si les modernes ont dû proclamer l’impossibilité de fonder aucune théorie solide, autrement que sur un suffisant concours d
es phénomènes les plus compliqués, offre journellement, même dans les théories les plus simples et les moins arriérées, tant de
saire, qui maintenant ne s’observe plus qu’envers les plus difficiles théories , a pareillement existé jadis à l’égard même des p
vement fondamental de l’Humanité consiste, à cet égard, en ce que nos théories tendent de plus en plus à représenter exactement
ux ; chaque changement successif conserve d’ailleurs spontanément aux théories correspondantes, une aptitude indéfinie à représe
premier aspect, c’est-à-dire quant à la destination extérieure de nos théories , comme exacte représentation du monde réel, notre
t sous l’autre aspect, c’est-à-dire, quant à la source intérieure des théories humaines, envisagées comme des résultats naturels
valoir dans la philosophie vraiment positive, non seulement quant aux théories directement relatives à l’homme et à la société,
de vraie communauté d’opinions que sur les sujets déjà ramenés à des théories positives, et qui, malheureusement, ne sont pas,
ciation normale et complète, qui était d’abord impossible, suivant la théorie historique que j’ai établie ailleurs. Le polythéi
commencé à s’étendre à l’étude directe de la nature, surtout par les théories astronomiques, la collision est devenue inévitabl
ra soigneusement ces injustes préjugés, qui empêchent toute véritable théorie historique. Mais, quoique le polythéisme, et même
au monothéisme. La collision ayant dû s’opérer principalement par les théories astronomiques, ce Traité me fournira l’occasion n
la nouvelle philosophie peut toujours apprécier la valeur propre des théories qui lui sont le plus opposées, sans toutefois abo
ent laissé en dehors du mouvement scientifique proprement dit que les théories morales et sociales, dès lors restées dans un irr
puissance organique d’une telle philosophie, l’absence de toute autre théorie ne permit pas de satisfaire d’abord aux besoins d
et, sous l’aspect mental qui doit d’abord prévaloir, à constituer une théorie sociologique propre à expliquer convenablement l’
ce qui constituera toujours la principale application de toute vraie théorie de l’Humanité. Dans l’organisme polythéique de l’
usceptibles de soutenir avec énergie le choc des passions. D’après la théorie positive de l’Humanité, d’irrécusables démonstrat
xemple nos marins risquent journellement leur existence sur la foi de théories astronomiques qu’ils ne comprennent nullement ; p
proprement dit, qui n’a jamais pu aboutir, en morale, à aucune autre théorie effective que le désastreux système de l’égoïsme,
tue nécessairement, à tous égards, l’élément le plus décisif de cette théorie préalable du monde extérieur, soit comme mieux su
or préliminaire du système scientifique, ainsi graduellement formé de théories partielles et incohérentes, dont les relations mu
les aspects essentiels se rapproche ainsi de son début, puisque cette théorie de classement doit être envisagée, en dernier lie
tre envisagée, en dernier lieu, comme naturellement inséparable de la théorie d’évolution exposée d’abord ; en sorte que le dis
re propre est pleinement consolidée. Une application directe de cette théorie encyclopédique, à la fois scientifique et logique
ui concernent l’homme intellectuel et moral, une grande partie de nos théories physiologiques ou médicales, et même aussi plusie
de nos théories physiologiques ou médicales, et même aussi plusieurs théories chimiques, etc., rappellent encore directement l’
75 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
ensée de Montesquieu. Contradiction du point de vue physique et de la théorie politique. Témérité des déterminations et des gén
dégénère en république ou en despotisme ; il esquisse déjà sa fameuse théorie des pouvoirs intermédiaires. Il remonte, pour nou
de la commune morale, puisqu’il ne servirait à rien de les violer. La théorie développée dans ce curieux opuscule a laissé des
et si les corps transmettent toutes les influences aux âmes : donc la théorie des climats suppose une liaison nécessaire des fa
e les individus dans les milieux qui les forment et les déforment. La théorie des climats, formulée par Fontenelle et Fénelon,
l a constatées entre les climats et les institutions. Cependant cette théorie avait en soi tant de force, que, même glissée d’u
ements sociaux, le net déterminisme des sciences naturelles. Ainsi la théorie des climats est donc encore un résultat de l’acti
t du tout : il faudra descendre jusqu’au livre XIX pour rencontrer la théorie des climats, et, chose inexplicable, le climat se
1815 à 1848. Notre monarchie parlementaire fut une réalisation de la théorie des trois pouvoirs ; et Montesquieu aurait pu dir
76 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes d’Amérique » pp. 95-110
Amérique 13, n’y sont guères qu’un exemple à l’appui d’une incroyable théorie qu’y formule l’auteur, et que la contemplation de
cette idolâtrie ; mais, quoique nous soyons assez disposés à faire la théorie de nos vices, il ne s’était encore trouvé personn
orie de nos vices, il ne s’était encore trouvé personne pour faire la théorie de celui-là. L’amour effréné de l’argent a toujou
ée, la seule vraie, la seule qui doive durer dans l’avenir. Une telle théorie de haute impudence manquait au Montfaucon intelle
dence manquait au Montfaucon intellectuel du xixe  siècle, où tant de théories pourrissent. Dorénavant, elle n’y manquera plus,
mesure intellectuelle et morale est l’argent, et dont l’épouvantable théorie nous donnerait le droit de le mépriser lui-même s
77 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »
blic a pu pénétrer dans le détail de certaines œuvres et de certaines théories  ; les questions historiques nous ont aussi préocc
s faisant sentir ce qu’ils sentent3. Si Wagner avait voulu exposer la théorie du monde de Schopenhauer, il aurait fallu qu’il f
udrait aussi admettre que Wagner fût allé à l’encontre de ses propres théories  : « Dans le drame c’est par le sentiment que nous
 » On pourrait m’objecter que dans ce cas spécial Wagner a oublié ces théories si clairement énoncées, si nous ne trouvions, dan
nt d’écrire le Ring, je me serais refusé à y voir une illustration de théories métaphysiques, et j’aurais facilement démontré qu
iété, etc. — Au point de vue exclusif de l’artiste, donnant ainsi une théorie complète du monde, non point philosophique, mais
on point philosophique, mais artistique. On peut ne point accepter la théorie de Wagner, on peut la combattre ; mais encore fau
s abandonnaient le domaine de la philosophie pure, c’est-à-dire d’une théorie logique et mathématique du monde. Feuerbach était
ouragement où il se trouvait en exil… qu’il se laissa gagner… par une théorie philosophique décourageante entre toutes… » De no
sée sur la morale la plus parfaite » (X, 329). Enfin, ce n’est pas la théorie philosophique en tant qu’explication abstraite du
e et basée sur ces déductions logiques, qui « gagna » Wagner, mais la théorie de l’art, notamment celle de la musique, ainsi qu
78 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
les maladies mentales : il craindrait de se salir les mains. Bref, la théorie que la science était en droit d’attendre ici de l
orie que la science était en droit d’attendre ici de la philosophie — théorie souple, perfectible, calquée sur l’ensemble des f
philosophie ; et en attendant que les philosophes lui apportassent la théorie malléable, modelable sur la double expérience du
et n’allez pas faire passer pour un résultat de la science, pour une théorie modelée sur les faits et capable de se remodeler
y aurait d’abord un moyen, semble-t-il, d’en finir rapidement avec la théorie que je combats : ce serait de montrer que l’hypot
e reconnais d’ailleurs qu’on peut s’arranger de manière à donner à la théorie de l’équivalence une apparence d’intelligibilité,
D’autre part, si le raisonnement pur suffit à nous montrer que cette théorie est à rejeter, il ne nous dit pas, il ne peut pas
e, comment un examen approfondi de ces faits aboutirait à infirmer la théorie qui les invoque et à confirmer celle que nous pro
lter d’une lésion de la troisième circonvolution frontale gauche, une théorie de plus en plus compliquée de l’aphasie et de ses
de ses conditions cérébrales s’est édifiée laborieusement. Sur cette théorie nous aurions d’ailleurs beaucoup à dire. Des sava
 ? Cette seule considération suffirait déjà à nous rendre suspecte la théorie qui attribue les maladies de la mémoire des mots
79 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
indispensable à la réalité et à la conception même du mouvement, une théorie qu’Aristote a cru devoir réfuter, et qui cependan
non moins vraies, par lesquelles il achève sa Physique, ou plutôt la théorie du mouvement. Le premier moteur est nécessairemen
idées de la Physique d’Aristote, terminant cette vaste étude par une théorie de l’action de Dieu sur le monde. V Les pè
fait place au philosophe ; et, sans rien retrancher à la solidité des théories qu’il a établies par le secours du calcul et de l
t ; je ne parle que de sa Physique en particulier, et je pense que la théorie du mouvement, telle qu’elle s’y présente, est le
ent, telle qu’elle s’y présente, est le point de départ de toutes les théories qui ont suivi sur le même sujet. Plus haut, j’ai
mier coup que la science la prononce, comme Aristote l’a fait pour la théorie du mouvement ; mais un peu plus tôt, un peu plus
incontestables d’où la raison les tire. On peut même ajouter que ces théories sont en parfait accord avec les croyances instinc
le centre de la science ; mais c’est là aussi que se livrent, dans la théorie et dans la pratique, les grands combats. En génér
même avec les coupables, il n’en faut avoir aucune envers les fausses théories . On doit les flétrir sans pitié et en faire resso
ible de la conscience et les y condamner sans appel. Or, à côté de la théorie du bien, seul devoir de l’homme, il n’y a qu’une
seul devoir de l’homme, il n’y a qu’une solution possible : c’est la théorie de l’intérêt, avec les replis et les dédales où e
rans. « Il n’y a donc point d’excuses dans la science morale pour ces théories relâchées, toutes séduisantes qu’elles peuvent êt
dessus du bien. Il ne doit point y en avoir davantage pour les autres théories , moins coupables, qui tentent un compromis, et qu
ent qu’Aristote est de Platon, il n’a pour ainsi dire point une seule théorie qu’il ne lui emprunte. Toutes celles qu’il expose
ole de Platon. C’est là qu’il a trouvé tous les germes de ses grandes théories sur le bien, sur la vertu, sur la tempérance et l
80 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XII : Pourquoi l’éclectisme a-t-il réussi ? »
es idées représentatives. Par crainte du scepticisme, il a détruit la théorie de la perception extérieure, et n’y a substitué q
e Biran dans son étrange doctrine des forces, et l’a plongé90 dans sa théorie mystique de la révélation intérieure et de la rai
s étaient à la fois sentimentaux et systématiques, et demandaient des théories à leur cœur. Cela produisit un style singulier, i
le désir vague de bonheur, de beauté, de sublimité, qui imposait aux théories l’obligation d’être consolantes et poétiques, qui
et le monde, et par surcroît sauver l’humanité. Par contre-coup, les théories furent des romans, des odes, des prières, ou des
l’éclectisme sur les bancs de la gauche. Ailleurs il déduisait de ses théories morales le gouvernement constitutionnel et la cha
prêter de la certitude à sa philosophie ; il autorisa son recueil de théories vagues, en lui joignant un recueil de faits préci
91. Le double sens du mot destinée. 92. Rien de plus contraire à la théorie des forces, individus spirituels, que la doctrine
81 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
. Les règles et les difficultés de classification s’expliquent par la théorie de descendance modifiée. — IV. Classification des
savons, ainsi que M. Maw l’a fait remarquer, comme une objection à ma théorie , que les minéraux et même les substances élémenta
. Les règles et les difficultés de classification s’expliquent par la théorie de descendance modifiée. — Examinons maintenant l
ce. Mais il est bien loin d’être aussi évident, au point de vue de la théorie communément adoptée, pourquoi la structure de l’e
e seulement en un sens purement technique, et pour la commodité de la théorie , elles puissent être considérées comme les états
es habitudes différentes, on peut être à peu près certain, d’après la théorie de descendance modifiée, que ces caractères fixes
orme est aberrante, plus le nombre des formes perdues qui, d’après ma théorie , doivent la relier à d’autres groupes, doit être
adaptations récentes, mais sont au contraire bien réelles, d’après ma théorie , elles seraient dues à un héritage commun. Il fau
e plante. Au contraire, l’explication se présente d’elle-même dans la théorie de la sélection naturelle de modifications légère
res phases de leur croissance. Comment expliquer ces faits d’après la théorie de création ? Pourquoi le cerveau est-il enfermé
r le même modèle, quoique adaptés à des fonctions si différentes ? La théorie de sélection naturelle nous permet de répondre à
produire ? Tous ces fait trouvent, je crois, leur explication dans la théorie de descendance modifiée. Peut-être par suite de c
u moins, assez probable. Prenons un genre d’oiseaux ; qui, d’après ma théorie , descend d’une seule espèce mère, et dont les div
s nageoires du Lamantin ont été formés pour une telle fin. D’après ma théorie de descendance modifiée, l’origine des organes ru
cherche de son étymologie. Nous pouvons donc conclure que, d’après la théorie de descendance modifiée, l’existence d’organes ru
des difficultés insolubles, comme ils le font certainement d’après la théorie ordinaire de création, aurait pu être prévue à pr
s générations, que sans hésitation nous devrions encore adopter cette théorie , lors même qu’elle ne serait pas appuyée sur d’au
confondre ce terme avec celui de cinquième génération ; car, dans la théorie de l’auteur, un degré généalogique ne représente
produit semblerait acquérir plus tôt ses caractères définitifs. Cette théorie expliquerait pourquoi l’embryon d’un mammifère ne
82 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
parties de ce malheur. C’est moitié trop de précaution. III. Des théories littéraires au XIXe siècle On n’étudie les fai
quence naturelle, le couronnement de l’histoire littéraire, c’est une théorie des arts. Il fallait s’attendre qu’en élargissant
en face de l’école empirique et réaliste d’Aristote, les bases d’une théorie rationnelle et idéaliste13. Mais la doctrine pla
eterre elle-même, le pays de Bacon, semblait ne plus se contenter des théories littéraires fondées sur la sensation pure. Elle s
n 16. Ce titre était par lui-même fort significatif. La base de toute théorie des arts, la notion du beau allait être placée « 
nfin, pour achever de nous convaincre de l’importance pratique de ces théories abstraites, voulez-vous surprendre dans une vue i
lus intéressants chapitres. Je n’ai qu’à recueillir ici le résumé des théories de la jeune pléiade, qu’à apprécier en peu de mot
e fortune-là est inconstante, comme bien d’autres. Ce qui reste d’une théorie bruyante et ambitieuse, après les jours de passio
pal et le malheur de leur poésie elle-même, c’est qu’ils firent de la théorie . Progrès à désirer Si maintenant, pour term
route ouverte aujourd’hui devant la critique sérieuse qui s’occupe de théorie littéraire, nous souhaiterions : Que les études e
Quels que soient le mérite et l’éclat de l’histoire littéraire et des théories qui prétendent sonder la base des beaux-arts, la
end et n’aime que sa propre manière, et fait toujours, à son insu, la théorie de son talent. De telles révélations sont pleines
rs, Mendelssohn, Sulzer, etc.) ne se détache pas encore nettement des théories sensualistes. Pour elle, le beau ne dépend que de
83 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Étienne Pasquier. (L’Interprétation des Institutes de Justinien, ouvrage inédit, 1847. — Œuvres choisies, 1849.) » pp. 249-269
ne de ses lettres (la 12e du livre II) nous paraît renfermer toute sa théorie littéraire, l’idéal de la langue telle qu’il la d
i avait pour chef auguste le grand et courageux Achille de Harlay. La théorie politique de Pasquier ressort de sa vie même et d
gracieux de les avertir et de leur résister. Telle était en abrégé la théorie politique de Pasquier et celle des parlementaires
abrégé la théorie politique de Pasquier et celle des parlementaires, théorie plus justifiable en fait qu’en logique, et qui eu
ogique, et qui eut sa pratique vivante au xvie  siècle. D’après cette théorie , la résistance du Parlement aux volontés des rois
rêter résolument dans une de ses volontés, au risque de lui déplaire. Théorie incomplète si l’on veut, inconséquente, et qui ne
à ses intimes, c’est une assemblée de républicains… » À ce moment, la théorie en question, qui avait besoin d’une condescendanc
d’une condescendance, d’une confiance et d’une foi réciproque, cette théorie où il entrait, on l’a vu, je ne sais quelle illus
84 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’intelligence. Théories de Leibniz et de Herbart. Le sentiment est-il de
bniz et de Herbart. Le sentiment est-il de l’intelligence confuse ? —  Théorie de Hartmann. Les plaisirs et les douleurs n’ont-i
ntir d’après ce que nous jugeons. Descartes et Leibniz donnaient à la théorie intellectualiste une signification meilleure en f
ur, appelle le sentiment une connaissance confuse. D’après toutes ces théories , la représentation intellectuelle serait antérieu
ent plutôt qu’à sa nature intime et caractéristique. Pour donner à la théorie intellectualiste une plus grande vraisemblance, o
vèlent, dans les nuages, une lutte de forces invisibles. En outre, la théorie de Herbart est impuissante à expliquer les plaisi
et qui n’en peuvent résulter ? Non, répond de Hartmann, reprenant une théorie exposée autrefois par Wundt45 ; le plaisir et la
térieur et à quelque mouvement extérieur. Il y a un côté vrai dans la théorie pessimiste : c’est que la peine a, en général, un
85 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VII. L’Histoire de la Physique mathématique. »
s. C’est sur ce modèle que Laplace, par exemple, a construit sa belle théorie de la Capillarité ; il ne la regarde que comme un
au lieu de l’exposant −2, mais c’est toujours un exposant. Parmi les théories de cette époque, une seule fait exception, celle
mais ils ne s’attirent pas, ils ne bougent pas. À ce point de vue, la théorie de Fourier devait apparaître aux yeux de ses cont
exemple de cette nouvelle Physique Mathématique est sans contredit la théorie électro-magnétique de la Lumière de Maxwell. Qu’e
86 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVI »
XVI La question des images. — Les métaphysiciens du style. — La théorie et la pratique — Reproches immérités. — Enseigne-
e zélé de M. de Gourmont, M. Lebesgue a, comme lui, sur le style, des théories scientifico-philosophiques. « Le style, dit-il, c
philosopher. Je ne puis donc admettre la sévérité qu’on témoigne à ma théorie de la création des images.‌ « M. Albalat, dit in
et de tirer un conseil de ce procédé ?‌ C’est ainsi qu’aucune de nos théories n’a été imaginée. Toutes traduisent les procédés
87 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Qu’est-ce qu’un classique ? » pp. 38-55
à Pope, à Despréaux, à Horace, leur maître à tous. Le propre de cette théorie , qui subordonne l’imagination et la sensibilité e
caliger peut-être a donné le premier signal chez les modernes, est la théorie latine à proprement parler, et elle a été aussi d
rement parler, et elle a été aussi de préférence pendant longtemps la théorie française. Elle a du vrai, si l’on n’use qu’avec
es fureurs de Phèdre ? Quoi qu’il en soit, l’esprit qui a dicté cette théorie conduit à mettre au premier rang des classiques l
u’Homère, Racine encore plus que Corneille. Le chef-d’œuvre que cette théorie aime à citer, et qui réunit en effet toutes les c
toire universelle, tels sont les chefs-d’œuvre les plus élevés que la théorie classique rigoureuse puisse offrir à ses amis com
ques, nous voudrions, dans l’habitude de l’art, détendre un peu cette théorie et montrer qu’il y a lieu de l’élargir sans aller
88 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
elle puisse être, étant donnée la succession rapide des écoles et des théories , mérite bien qu’on s’y arrête pour l’envisager ;
ébauchée dans quelques esprits, qui établira, sans nul doute, que la théorie si brillamment illustrée par Zola, c’est-à-dire l
rurent identiques. C’est à cette conclusion, du moins, qu’aboutit une théorie récente, dite du monisme, parce qu’elle substitue
de la vie. Pour les esprits de bonne foi, il est incontestable que la théorie du matérialisme pur ne peut plus être soutenue. L
te, en dépassant la synthèse matérialiste, a contraint cette dernière théorie à se transformer ou à s’immobiliser dans sa conce
e au fruit.‌ Je me heurte à une pareille insuffisance si j’examine la théorie « déterministe » dont Zola fait si grand cas, au
é. Il est curieux de constater de quelle manière Zola procède dans sa théorie simpliste du monde, pour rétablir la part du géni
 ; je trouve ce sentiment particulier absolument incompatible avec la théorie générale de la vie incluse dans la méthode expéri
ibilité. Ce postulat me paraît donc en contradiction formelle avec la théorie générale, et le romancier ne l’a emprunté au phys
x qui auront saisi l’âme de la société moderne, qui, se dégageant des théories trop rigoureuses, consentiront à une acceptation
89 (1888) La critique scientifique « Avant-propos »
e physicien américain, héritier de Helmholtz, a proposé en 1879 une «  théorie scientifique des couleurs », appuyée sur leur mis
« roue chromatique ». Ces idées furent introduites en France en 1881 ( Théorie scientifique des couleurs et leurs applications à
nts touchant à la « psychologie expérimentale » dégagée de la vieille théorie des facultés, Les Sens et l’Intelligence (1855),
90 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311
sentiment individuel autrefois, et que voilà transformé maintenant en théorie métaphysique ! Assurément, un esprit plus mâle q
il commence par en faire l’histoire sentimentale avant d’arriver à la théorie scientifique de ces deux Enragés du néant qu’il n
ous n’étions pas préparés, par cette précaution d’une histoire, à une théorie de métaphysique qui n’en reste pas moins, malgré
s’il les annonçait, et qu’il n’y eût plus, après lui, qu’à faire une théorie absolue et élever à la hauteur d’une loi le déses
gré de folie devant lequel la plume et la pensée s’arrêtent… Quand la théorie d’une chasteté de ce genre, toute négative (je re
91 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
nt aussi une vaste extension, et des espèces alliées, qui, d’après ma théorie , descendent d’un commun parent et doivent être or
qui tendent à bien établir de quel côté est la vérité entre les deux théories de création indépendante et de descendance modifi
C’est, du reste, une loi générale qu’on aurait pu prévoir d’après ma théorie  ; car des espèces arrivant de temps à autre, et p
simple qu’elles n’existent sur aucune île océanique. Mais, d’après la théorie de création, pourquoi n’auraient-elles pas été cr
et rapidement multipliés. On ne saurait alléguer non plus, d’après la théorie des créations indépendantes, que le temps n’a pas
ces îles que des Chauves-Souris et aucun autre mammifère ? D’après ma théorie , la question est vite résolue, car aucun animal t
aturel, tandis qu’une semblable connexion est inexplicable d’après la théorie des actes de création indépendants. IV. Des rapp
partie du monde. C’est en effet ce qu’on devrait attendre d’après ma théorie , ces îles étant situées si près les unes des autr
Or, chacune de ces lois est complétement incompréhensible d’après la théorie ordinaire de la création indépendante de chaque e
lles. À l’égard des espèces distinctes du même genre, qui, d’après ma théorie , doivent procéder d’une source commune, si de mêm
ts concernant la distribution géographique peuvent s’expliquer par la théorie des migrations, appliquée principalement aux form
autre cas il y a des exceptions marquantes à la règle. Or, d’après ma théorie , ces divers rapports, dans le temps comme dans l’
uelque rapport pour conclure avec droit de l’un à l’autre. D’après la théorie de M. Darwin, tous les organismes supérieurs desc
92 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »
ofiter de son labeur, et de tirer de ses ouvrages, des doctrines, des théories applicables, en les modifiant, au génie particuli
erfection. Il avait écrit la Lettre sur la Musique, où est exposée la théorie du Drame, du Drame créant, complète et réelle, l’
t : en Wagner, l’influence de Schopenhauer, la native disposition aux théories , le besoin de former au Drame Idéal un Public Idé
uelle, de Jésus. Elle condamne, par cette doctrine même, les modernes théories philosophiques, les pessimistes, surtout, « qui d
plutôt, de vagues symboles, n’ont plus une autorité décisive. Et les théories philosophiques, précisément, dominent ; et domine
. Ayons, à relire leurs écrits, une sagesse telle. Avant de juger les théories énoncées, recréons-les entièrement, de notre créa
mais l’autorité de Jésus est secondaire, le résultat d’une antérieure théorie personnelle. La doctrine de Tolstoï ne vaut nulle
us. Elle est la vérité, parce qu’elle s’accorde pleinement à la seule théorie possible du bonheur. La Foi, dit-il, ne doit pas
pourrions faire voir, encore, dans Religion et Art, la réfutation des théories sur la Méchante Volonté. D’après Wagner, l’Univer
vorable au maintien des armées et des tribunaux. Ennemi aux utopiques théories socialistes contemporaines, fondées, plus étrange
nt, complète et profonde, chez les deux philosophes, l’accordance des théories . Voulons-nous, maintenant, résumer ces deux ensei
: par la Compassion Agissante. Cependant, sous la profonde parité des théories , nous éprouvons, lisant les deux livres, deux étr
’est, d’abord, que Wagner montre plus volontiers les splendeurs de la théorie , Tolstoï, ses applications pratiques : il nous fo
osition a surgi la Lutte, où nous périssons. Maintenant, s’éclaire la théorie du Renoncement ; et la religion de Tolstoï nous a
MM. Weber, Jullien, Remacle. J’aurais voulu, à mon tour, examiner les théories Wagnériennes de l’auteur de la Harpe et la Lyre ;
e M. Wilhelm Tappert sur Wagner. [NdA] 49. Pour les preuves de cette théorie Wagnérienne — que nous devons, seulement, indique
93 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
La critique scientifique — Analyse esthétique I Théorie de l’analyse esthétique ; l’œuvre d’art . — D’apr
mouchetées, que l’exhilaration d’un exercice7. Or, si l’on accepte la théorie de M. Spencer, d’après laquelle les plaisirs sont
t de peine ou de plaisir. « Comme il faut plus d’énergie, dit Dumont ( Théorie scientifique de la sensibilité) pour retrouver un
le, de technique que connaissent des sciences presque constituées. La théorie des couleurs, celle des sons, celle des proportio
001, p. 42 et p. 52-70). (NdE)]. Les objections de M. Guyau contre la théorie qui fait de l’œuvre d’art un jeu, un moyen artifi
. » M. Guyau (op. cit.) partage l’erreur de M. Véron. M. Léon Dumont ( Théorie scientifique de la sensibilité) estime que dans l
ques pages plus loin par Hennequin (p. 35), Léon Dumont, qui, dans sa Théorie scientifique de la sensibilité (Germer-Baillière,
laisir et la peine » constitue le sous-titre du livre de Léon Dumont, Théorie scientifique de la sensibilité (1881). (NdE) cr.
94 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
’un Sacy. Non ; l’esprit de ce livre, sa force, son intérêt, c’est la théorie . M. Nisard n’a pas cherché à refaire ce qui avait
esprit, de naïveté, de grandeur) ; là n’est pas la question. Dans une théorie littéraire qui partout fait prédominer le fond su
ins non comment ils ont écrit, mais comment ils ont pensé, dans cette théorie , la première place était due à celui qui nous a a
motivée, de M. Nisard pour Descartes et Pascal un démenti donné à sa théorie de la discipline et à son goût de la règle. Ici l
rie de la discipline et à son goût de la règle. Ici l’une de ses deux théories est mise en échec par l’autre : son goût naturel,
le débat entre les deux écoles avait été vif et prolongé, et voici la théorie qui s’était peu à peu formée et répandue. Le théâ
pompe de convention les fables et les histoires d’un autre âge. Cette théorie une fois admise, on accordait que Racine et surto
n’avait pas de théâtre, pas plus que d’épopée. Voici au contraire la théorie solide et profonde que je recueille, en la dévelo
95 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « III »
un maître de l’art. La Bruyère donne l’exemple trop souvent imité des théories imaginées par les écrivains pour se mettre en pai
urni ses meilleurs chapitres à Haubert : il eût trop bien reconnu ses théories .‌ Mais nous n’en avons pas fini avec les paradoxe
ue. On déclarait plus haut que la science ne « pouvait établir aucune théorie  » ; mais on entreprend sérieusement toute une thé
établir aucune théorie » ; mais on entreprend sérieusement toute une théorie scientifique du style, sur laquelle, d’ailleurs,
96 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » L’Art poétique répondit
prendre pour base en essayant de dégager le véritable caractère de la théorie de Boileau ; mais comme il s’agit moins d’analyse
it aux poètes : c’est l’amour et le respect de la nature. Ainsi cette théorie de la poésie classique, dont on accuse le plus so
e, et qu’on fait presque consister dans l’horreur du naturel, est une théorie essentiellement et franchement naturaliste : c’es
insi que les classiques dégénérés du dernier siècle ont interprété sa théorie par leur pratique. Mais Boileau, sur ce point, ne
ntré. Voilà les principes qui constituent le naturalisme de Boileau : théorie simple et large, et bien éloignée d’être cette ré
les littéraires, et propose vraiment une formule d’où peut sortir une théorie générale des beaux-arts. On pourrait même dire qu
; et la plupart des défaillances de son jugement et des erreurs de sa théorie ne procèdent pas d’une autre cause. Ne comprenant
que la trivialité, même répugnante, n’a pas toujours dégoûté ? Cette théorie de l’églogue élégante et galante, d’une naïveté c
97 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335
fils Louis XIV. Quelles sont encore, en ce temps-là (vers 1640), les théories morales en vogue ? La grande majorité est croyant
ux et trop parfait amant. Si nous passons il l’époque de Racine, les théories morales n’ont pas encore eu le temps de changer.
istes : elle touche l’homme, écrit-il, autant que l’astronomie. Cette théorie , qui transporte de l’intelligence à la sensibilit
liers ; la finesse dégénère en déloyauté, l’habileté en fourberie. La théorie du succès est proclamée, affichée. L’essentiel es
des rapports qu’elles doivent avoir. En cette matière il existe deux théories extrêmes et opposées. L’une soutient que la litté
a point de saines et de malsaines. C’est ce qu’on appelle souvent la théorie de l’art pour l’art. L’autre prétend que la litté
is telle qu’elle devrait être ! Je n’ai point à discuter ici ces deux théories , qui alternent dans le développement d’une nation
xcès de l’autre et entre elles deux se placent à certains moments des théories moins tranchantes qui essaient de concilier ce qu
de talent qui furent atteints de cette maladie. Il arrive même qu’une théorie émise par un philosophe ou un romancier, puis cou
98 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
quent à ses yeux l’association des mots et des idées ; cette dernière théorie , qui est exposée dans le Cratyle 6 ne saurait êtr
erme, chez lui n’est, en définitive, qu’une métaphore. Ainsi, dans sa théorie du langage, Platon passe à côté de la parole inté
la religion chrétienne, et l’existence, désormais inoubliable, de la théorie nominaliste, nous paraissent expliquer cette clai
e de l’extase, aucun nominaliste n’a, que nous sachions, dégagé de la théorie le phénomène psychologique sans l’existence duque
ceci n’a été donné qu’à un petit nombre de penseurs, — renoncer à la théorie de la nécessité absolue du langage, ou du moins d
ne analyse plus pénétrante, ils s’attachèrent uniquement à réfuter la théorie de la révélation du langage. On s’explique ainsi
uvement musculaire voulu63. Signalons brièvement les défauts de cette théorie  : le rôle de l’audition pure, mais attentive, dan
signé à la parole intérieure sa place légitime, non seulement dans la théorie du langage, mais aussi dans la psychologie généra
sorti d’une quasi-obscurité d’où les deux cents pages consacrées à la théorie du langage auraient dû suffire à le tirer. Nous a
123. Dans ce court chapitre, l’éminent psychologue a fait justice des théories nécessitaires sans cesse rééditées par les écoles
ffisante de la nécessité. Il importait d’écarter définitivement cette théorie de la nécessité du langage, qui a trop longtemps
ouvenirs, soit à des perceptions actuelles.125 » M. Fournié adopte la théorie nécessitaire, mais avec de très sages réserves :
 » La partie la plus originale de l’ouvrage du docteur Fournie est sa théorie du langage des gestes comparé au langage de la vo
le, sans vie, ne représente pas l’essence de la pensée ; telle est la théorie du Phèdre (p. 274 et suivantes). — Tout autre sem
lus bas, chap. II, § 8, et chap. III, § 8 et 9. ] 25. Cette curieuse théorie est exposée dans l’Instruction, V, 12 à 26 ; VI,
de Rousseau, Ronald et de Maistre. 30. Dans son premier ouvrage, la Théorie du pouvoir (1796), il n’est question ni de la par
64, 66 ; ch. VII, p. 162 ; ch. VIII, p. 175 à 180, 187 à 191. — Cette théorie explique certaines formules inexactes, dans lesqu
s à de Bonald et à Bossuet, Connaiss. de Dieu et de soi-même. 109. Théorie de la mémoire (1866), p. 194. 110. Cité plus loi
tres illustré par des travaux de physiologie et la constitution d’une théorie de l’irritabilité qu’il considère comme essentiel
Chalopin, 1831 (Egger renvoie à la 2e éd. de 1846). Antoine Gratacap, Théorie de la mémoire, thèse pour le doctorat présentée à
99 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XII. MM. Doublet et Taine »
er de sa pensée, et il a construit comme Kant et même contre Kant une théorie . Cette théorie de « la perception, — de l’appréhe
, et il a construit comme Kant et même contre Kant une théorie. Cette théorie de « la perception, — de l’appréhension de l’idée
ppréhension de l’idée, — de sa subsumption dans les concepts », cette théorie , très travaillée, très allemande, très subtile, m
 ! M. Doublet lui-même n’est pas si convaincu de la solidité de cette théorie qu’il ne sente le besoin de l’appuyer sur autre c
nérateur de la pensée… In principio erat verbum. C’est donc par une théorie de la parole et non par l’analyse de faits de con
100 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
r la littérature politique. Cette étude nous conduira aux plus hautes théories du gouvernement des sociétés. Il y a loin de là,
ais de tous les pays où l’homme a agité pour les résoudre ces grandes théories des sociétés, la Chine antique est évidemment cel
uls éléments d’ordre social. Les Indes et la Perse n’avaient d’autres théories de gouvernement que l’autorité absolues dans les
La conscience et la morale ont été de vains noms pour eux dans leurs théories de gouvernement. Des maîtres et des esclaves, des
le second a sacrifié les rois même aux pontifes. Pour que la première théorie , celle de M. A. Bonald, fût vraie, il fallait que
d’une autre chair que celle des peuples ; pour que la seconde de ces théories , celle de M. de Maistre, fût applicable, il falla
talement aux mêmes crimes si leur nature ne s’interposait entre leurs théories et leurs actes. Nous n’aurions à choisir, si nous
torrents au nom de Dieu ! VI Enfin dans ces derniers temps la théorie des gouvernements a été chez quelques hommes scan
d’anarchie la liberté illimitée de chaque citoyen dans l’État. Cette théorie , plus digne selon nous du nom de démence que du n
état de frénésie ou de cécité qui se sont faits les organes de cette théorie de la liberté illimitée, et qui ont été assez mal
qu’à naître et à balbutier en Europe, était déjà parvenue à une haute théorie de principes et d’application en Chine. On le voi
tyrannique s’il était absolu dans la pratique comme il l’est dans la théorie . Il le tempère par ce même esprit de famille dont
de créatures sans ordre et sans liens. » XXXI Une magnifique théorie de l’ordre graduellement établi dans la famille,
veurs d’un progrès récent, continu et indéfini peuvent concilier leur théorie avec tant de sagesse au commencement et tant de d
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