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1 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
ant : 1º Que pensez-vous du goût de la société contemporaine pour le théâtre  ? — Ce goût constitue-t-il, à vos yeux, un indice
e qui a « l’amour de la lecture » ou de l’homme qui a « la passion du théâtre  » ? — Le goût du théâtre est-il bien une forme du
ecture » ou de l’homme qui a « la passion du théâtre » ? — Le goût du théâtre est-il bien une forme du goût de la littérature ?
le goût des livres, ou vous trouvez-vous satisfait de voir le goût du théâtre remplacer chaque jour davantage celui-ci ? Voici
, je crois, que les Romains avec les jeux du cirque demandaient. » Le théâtre n’est plus que de l’histrionisme, et cet histrion
facultés spirituelles que la lecture ? À part de rares exceptions, le théâtre est uniquement digestif : on va là pour s’amuser,
ent plus leur pièce que pour tel acteur ou telle actrice, ou pour tel théâtre . Le comédien est beaucoup plus important que l’au
el, d’un Gide. C’est là qu’est la littérature, l’art et la pensée. Au théâtre , les belles pièces ne font pas recette : ai-je be
’Odéon, à la Porte Saint-Martin, à la Gaîté, à Clichy, à l’Ambigu. Le théâtre est aujourd’hui, avant tout, une entreprise théât
f d’une société. On a toujours raison d’aimer. Si notre temps aime le théâtre , c’est qu’il vit peu, trop occupé de faire, de fo
re qu’hier, la vie sentimentale nous fuit et nous courons chercher au théâtre un indice de notre existence réelle, c’est-à-dire
timental. Et nous allons en voir le fantôme la nuit, pour mémoire, au théâtre . 2º Certes, on demande moins en France au théâtre
t, pour mémoire, au théâtre. 2º Certes, on demande moins en France au théâtre qu’au livre, en tant que pratique et savoir de la
eau. L’étranger lui (voyez Bernard Shaw et Dostoiewsky) demande à son théâtre autant qu’au livre. C’est ce qui fait actuellemen
érités sauvages, de ce Vrai inconnu de la femme et de l’homme, que le théâtre et que le livre, quand ils sont créateurs, sont u
aux pièces qu’on lit sans fruit. Maurice Barrès Le goût pour le théâtre , et pour un théâtre qui glisse à devenir café-con
sans fruit. Maurice Barrès Le goût pour le théâtre, et pour un théâtre qui glisse à devenir café-concert ou cinématograp
gnement pour un public purifié et décanté. Jean-Marc Bernard Le théâtre , tel que l’ont compris les Grecs et les grands Ma
utre la participation, la Communion des spectateurs. Mais tant que le théâtre n’atteint pas ce degré de perfection, il est natu
die s’épanouirent superbement. Aujourd’hui le cabot est roi ! Mais le théâtre n’est plus qu’une complication d’intrigues ou qu’
crivains pourront alors revenir à l’étude sérieuse des caractères. Le théâtre contemporain ressemble assez à notre roman modern
ns espérer le voir se transformer soudainement. Cette régénération du théâtre exige la régénération de la société. Qu’on le veu
ée a détruit l’importance et le plaisir des salons ; les couloirs des théâtres sont aujourd’hui le lieu où cheminent les petites
futiles n’eurent le goût des livres, et je ne crois pas que celui des théâtres nous ait enlevé un seul lecteur. Quant à votre qu
s attirent pour leur éclat et la gloire soudaine qu’elles donnent. Le théâtre privera notre société d’écrivains avant qu’il la
font rêver les sages, au coin du feu. René Boylesve Le goût du théâtre ne me semble être qu’une manifestation, entr’autr
qui est si vif chez les Français. Je ne crois pas qu’on aille tant au théâtre pour le plaisir qu’on y éprouve que pour y puiser
bles, vivants, mouvants et à la portée des femmes, qui environnent le théâtre  ? Et par quel moyen contraindre tout un monde et
s mondes à lire, à avoir lu dans le même temps, un roman ? Le goût du théâtre , à notre époque, est une manifestation de l’évolu
rs les divertissements matériels. Je n’entends pas dire par là que le théâtre n’offre que des agréments de cette nature, mais i
es qui ont prise sur le plus grand nombre. Ce qui fait que le goût du théâtre ne peut pas être un indice de développement intel
pas être un indice de développement intellectuel, c’est que le genre théâtre est condamné au succès, au succès immédiat. Il me
prises de représentations, qui tendent à se multiplier, même dans les théâtres officiels, pour lesquelles l’espoir de la centièm
dans les revues jeunes et libres. Mais je ne crois pas du tout que le théâtre soit un art inférieur. S’il l’est parfois, c’est
qui a l’amour de la lecture est supérieur à celui qui a la passion du théâtre . Et d’ailleurs, en admettant les conditions les p
n admettant les conditions les plus favorables au progrès de l’art du théâtre , la lecture offrirait toujours un aliment incompa
teur de L’Opinion Vous trouvez que nos contemporains vont trop au théâtre  ? Mais non. Ils vont au spectacle. C’est-à-dire q
. » Car ce qui intéresse nos contemporains, cher ami, ce n’est pas le théâtre , ce sont les acteurs et les actrices, leurs relat
s jupons et leurs chaussettes. Mais nos contemporains n’aiment pas le théâtre . Ils n’entendent ni Racine, ni Molière, ni Mariva
à cause de la solitude et du silence. Mais il en existe d’autres. Le théâtre en était un. Pour moi, je ne le goûte presque plu
us. Non pas que je le méprise, mais parce qu’il n’y a presque plus de théâtre . Henri Dagan Il n’y aurait pas de raison, s
pas de raison, selon moi, de déplorer l’engouement du public pour le théâtre , si l’on jouait de bonnes pièces. Mais nous savon
. Il vaut donc mieux lire de bons livres, aujourd’hui, que d’aller au théâtre . Toutefois lorsque nous avons l’occasion d’entend
quel vous attirez notre attention soit particulier à notre époque. Le théâtre , mettant en jeu plus d’intérêts que le livre et v
s choses plus de bruit. Ce bruit nous choque aujourd’hui parce que le théâtre s’est industrialisé et recourt en conséquence à d
peut-être un signe de décadence. II. Je ne doute point que le goût du théâtre ne soit aussi bien que celui des livres une forme
si ne saurais-je décider qui l’emporte de l’homme qui a la passion du théâtre ou de celui qui a l’amour de la lecture. Ces deux
, je crois, le sentiment contemporain en ce qui touche le livre et le théâtre . Ce n’est certes pas un indice de progrès intelle
s qui resteront toujours étrangères l’une à l’autre. 2º La passion du théâtre est certainement moins noble que l’amour de la le
l’amour de la lecture. Il entre beaucoup de choses dans la passion du théâtre  : j’y découvre la passion de l’entr’acte et des p
désir de tuer le temps, entre le dîner et le souper, etc. Le goût du théâtre est une forme du goût de la littérature pour une
ions. Après quoi elles font figure d’intellectuelles. Mais le goût du théâtre ne peut pas plus remplacer le goût des livres que
ball ne peut remplacer celui de la philosophie. J’entends par goût du théâtre celui de la distraction brutale. Fagus L’ac
celui de la distraction brutale. Fagus L’actuel appétit pour le théâtre — pour un certain théâtre — est commun à toutes l
utale. Fagus L’actuel appétit pour le théâtre — pour un certain théâtre  — est commun à toutes les décadences. Il est deux
un certain théâtre — est commun à toutes les décadences. Il est deux théâtres . L’un est un élan de tous nos sens vers la divini
ur n’évoquer que les œuvres des morts — d’éclatants exemples d’un tel théâtre , qui procède toujours de la religion, et dont l’e
et des mélanges. Il est indubitable que les plus beaux produits de ce théâtre -ci — et ce sont parfois des merveilles — ne prenn
ulement le reste se peut supporter. À moins donc qu’il ne s’agisse du théâtre où Dieu est le protagoniste central, lequel se re
que le bridge n’a pas encore isolés tout à fait du monde préfèrent le théâtre à la lecture. Celle-ci demande un certain effort.
n n’arrive par elle au plaisir qu’au prix d’une attention absolue. Au théâtre , il n’y a qu’à voir et entendre ; on n’a pas une
a mal compris, on n’est pas tenté de revenir en arrière. L’amateur de théâtre est le plus paresseux des amateurs : il paie sa p
le moins pendant ses heures d’activité sociale. Une des séductions du théâtre est, en outre, qu’il permet à chaque spectateur d
que En réponse à votre questionnaire sur l’influence des choses de théâtre à notre époque, je vous dirai très franchement qu
ne considère pas du tout le goût de la société contemporaine pour le théâtre comme un indice de progrès intellectuel. Cela me
que mon imagination peut se représenter. À mon avis, l’imbécillité du théâtre contemporain est effroyable et le scandaleux inté
ssez-moi cet espoir… Georges Lecomte Il n’est pas douteux qu’au Théâtre , le spectateur aidé par le jeu des acteurs, la ma
on voit, comme aujourd’hui, l’élite et la foule se passionner pour un théâtre épileptique, factice, grossier ou fade, dénué d’h
autres mérites — qui est, sauf cinq ou six exceptions brillantes, le théâtre aujourd’hui triomphant — et prendre intérêt au ca
cantile, aux grotesques pantalonnades qui caractérisent en général le théâtre contemporain. Cette incroyable patience du public
té pour tout ce qui touche aux potins, aux cabrioles, à l’esbroufe du Théâtre sont, aux yeux de beaucoup de gens, les plus grav
L’abîme se creuse chaque jour un peu plus entre la littérature et le théâtre . Seuls, les cinq ou six écrivains artistes dont n
tiennent les plus grands succès d’argent — masquent cette faillite du théâtre contemporain. Jamais le Théâtre Libre n’a été plu
d’argent — masquent cette faillite du théâtre contemporain. Jamais le Théâtre Libre n’a été plus nécessaire qu’aujourd’hui. C’e
enfin son inlassable effort, et que M. Jacques Rouché appelle, à son Théâtre des Arts, les pièces frémissantes de vérité ou de
e. Camille Mauclair Le goût de la société contemporaine pour le théâtre n’existe à peu près pas : ce qui existe, c’est so
rait mettre en jeu les mêmes facultés spirituelles que la lecture. Le Théâtre n’est pas le Livre. L’amour de la lecture et la p
Le Théâtre n’est pas le Livre. L’amour de la lecture et la passion du Théâtre (j’insiste à dessein sur cette majuscule) sont ég
u goût implique une dilection simultanée de tous les arts. Le goût du Théâtre est donc bien une forme du goût de la Littérature
u goût de la Littérature. Mais la planche et l’histrion avilissent le Théâtre et ne le représentent point. Si vous parlez du mi
achetait pas nos « drogues », elles fermeraient. La vérité est que le théâtre fait beaucoup plus « de poussière » parce qu’il s
de tous genres autour de lui. Trente mille personnes à Paris vont au théâtre , chaque soir. Quatre fois plus restent au coin du
a l’amour de la lecture soit supérieur à l’homme qui a la passion du théâtre . Dans ce dernier genre, il y a bien force lourdau
les du plus petit effort intellectuel et qui d’ailleurs ne goûtent au théâtre que la partie vulgaire, niaise ou grivoise. Mais
de livres qu’à travers l’imagination du faiseur de pièces. Le goût du théâtre est mieux qu’une forme du goût de la littérature,
inture décorative, de la danse, de l’esthétique plastique. En ceci le théâtre dépasse certainement la littérature, mais il rest
ardé le goût des livres ou qu’on s’adonnât de plus en plus au goût du théâtre  ? Personnellement je souhaiterais qu’on eût les d
e je suis orfèvre, n’ayant guère fait, littérairement parlant, que du théâtre injoué. Donc que tout le monde se rassérène et qu
re pas les choses, on peut légitimement aller se délasser, le soir au théâtre , et même au music-hall. Il y a d’ailleurs plus d’
èmes de nos comédies et de nos drames d’adultère des grands et petits théâtres du boulevard. Pierre Mille Le public va au
s et petits théâtres du boulevard. Pierre Mille Le public va au théâtre parce que, tout compte fait, il y est moins volé
es libraires ! Dans les œuvres qui ont été présentées au directeur du théâtre , celui-ci a fait un choix. Il l’a mal fait, si vo
térité, la poire ordinaire ! En entrant au hasard dans n’importe quel théâtre , cet homme moyen aura moins de chances de s’ennuy
tfort Ce qui prouve la supériorité du livre, c’est qu’une pièce de théâtre n’est belle et n’a chance de durée que si elle pe
belle et n’a chance de durée que si elle peut être lue. Une pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut devenir un
que si elle peut devenir un livre. Or, à de rares exceptions près, le théâtre d’aujourd’hui est illisible. Ce n’est point l’avi
savent ce que c’est qu’un livre et qu’une œuvre d’art. D’ailleurs, le théâtre d’aujourd’hui ne semble nullement inférieur à cel
i, a certainement baissé ; le public est lamentable. Péladan Le théâtre  ! Quel théâtre ? Celui de trois grecs, un anglais
nt baissé ; le public est lamentable. Péladan Le théâtre ! Quel théâtre  ? Celui de trois grecs, un anglais, deux français
cale servent incomparablement la beauté verbale. Mais, direz-vous, ce théâtre -là n’a qu’une scène, une demi-douzaine d’acteurs
inférieur à la lecture, d’essence spirituelle. Mais il y a pis que le théâtre — il y a le cinéma qui abrutira les basses classe
s par sa laideur et son mutisme, sinistre invention qui tuera le vrai théâtre comme l’illustration tend à réduire la lecture au
temps, nos Français ont aimé avec passion les divertissements que le théâtre amène à sa suite : la forme du nez de Lekain, la
notre société française fait preuve depuis plus de dix ans envers un théâtre souvent de second ordre, a régné déjà à l’époque
a rampe, le livre a-t-il à souffrir, dans son destin, de ces excès du théâtre  ? Sans doute, s’il est vrai que les choses scéniq
est que c’est uniquement par le livre que peut durer le seul, le vrai théâtre  : la passion de Racine, la grâce de Marivaux, l’i
t des lustres et le feu des tréteaux. Il est, en effet, un prodigieux théâtre  : c’est celui que nous édifions à notre goût en p
onnantes. Michel Puy La première condition pour s’intéresser au théâtre , c’est de ne pas y aller. Les jeunes filles auxqu
s de faveur, et ils sont guéris d’une passion toute superficielle. Le théâtre , à Paris, est fréquenté par les étrangers, qui ne
robes entravées. On est de plus en plus informé de ce qui se passe au théâtre , mais on y va de moins en moins. Et cela se compr
n moins. Et cela se comprend : qui donc aime à s’ennuyer ? Le goût du théâtre est parfois une forme du goût de la littérature,
est parfois une forme du goût de la littérature, et il arrive que le théâtre éveille chez les jeunes gens l’amour de la lectur
t les conduire à des études scientifiques. Mais en général le goût du théâtre correspond uniquement à ce besoin surtout physiqu
ment, n’a le temps de lire. La lecture est tout de même préférable au théâtre pour l’éducation de l’intelligence. Mais la lectu
une étude, comme tout ce que l’on fait dans le silence, tandis que le théâtre n’est qu’un amusement, la distraction, la jongler
ue le théâtre n’est qu’un amusement, la distraction, la jonglerie. Le théâtre est l’école des mauvaises mœurs, en ce sens qu’il
. Le meilleur spectacle est de contempler une soirée bien moderne. Au théâtre comme dans le monde, la scène à faire est toujour
asse toujours la pensée, si le mot ne passe pas toujours la rampe. Le théâtre est un délassement. Donc les jeux du cirque, même
nt suffisants au bonheur d’un peuple relativement spirituel. Quand le théâtre devient sérieux, il devient dangereux ou il nous
e M. Millerand ! La littérature, la vraie, ne peut pas s’installer au théâtre , parce que le bruit d’un cœur battant est étouffé
d. Alors ?… … Alors le rêve serait d’emporter un livre intéressant au théâtre , quand il faut y aller… mais les directeurs malin
u ça : et ils font la nuit dans la salle !… Paul Reboux Oui, le théâtre a la faveur du public. Cet art est secondaire. Au
œuvres plastiques propres à révolter le bon sens et le goût. Mais au théâtre , le public ne « marche » pas. Il lui faut ce qu’i
eût gardé chez nous le goût des livres. Paul Souday Le goût du théâtre me semble un sérieux indice de développement inte
Je ne vois pas pourquoi l’« amour de la lecture » et la « passion du théâtre  » seraient incompatibles. Voltaire et Goethe, pou
lusif de ce genre de lecture, je préfère encore l’exclusif amateur de théâtre . Maurice Spronck. Député Il y a théâtre et
e l’exclusif amateur de théâtre. Maurice Spronck. Député Il y a théâtre et théâtre ; il existe des drames ou des comédies
f amateur de théâtre. Maurice Spronck. Député Il y a théâtre et théâtre  ; il existe des drames ou des comédies qui me par
ent intellectuel de notre civilisation. J’inclinerais à penser que le théâtre — très noble forme d’art, en soi — est entré et d
de cent mille amateurs à contenter. Pour de pareilles masses, le seul théâtre qui convienne me semble celui qui correspond litt
e, ce que nous savons bien, c’est que nous n’allons presque jamais au théâtre . Octave Uzanne À votre enquête : « Aimez-vo
ais au théâtre. Octave Uzanne À votre enquête : « Aimez-vous le Théâtre  ? », Balzac — me semble-t-il — a déjà répondu, il
me acuité. « Un livre, écrivait-il, vaut toute une vie, une pièce de théâtre demande un mois. Pour hésiter, que faut-il être ?
la Chaussée-d’Antin. “Un homme de valeur” disent les artistes. » Le théâtre est une industrie plutôt qu’un art. En notre temp
e sont développés de préférence à Paris, depuis vingt ans surtout. Le théâtre est à l’art littéraire ce que la peinture des déc
adonnent du talent, de la technique, du goût et de l’originalité. Au théâtre , tout est en trompe-l’œil et en fausse esthétique
e élite de lecteurs. Un livre est quelquefois une œuvre, une pièce de théâtre est toujours une affaire. Dans un livre, les prof
leurs visions et nous imprègnent de leur personnalité. Les hommes de théâtre ne travaillent qu’à la décadence du goût et favor
Fernand Vandérem. Romancier et auteur dramatique La passion du théâtre a-t-elle progressé ? Probablement, puisque tout a
prend mieux, il est évident qu’aujourd’hui, pour la masse moyenne, le théâtre constitue « la branche » la plus haute de l’arbre
as de triomphe éclatant, il ne les prendra jamais au sérieux comme le théâtre . « Eh bien ! songez-vous un peu au théâtre ? » — 
jamais au sérieux comme le théâtre. « Eh bien ! songez-vous un peu au théâtre  ? » — ou : « Et maintenant, quand nous donnez-vou
e, un jeune poète ou un jeune romancier. Le proclamer à point pour le théâtre , le juger digne du genre supérieur, comment lui f
aisés. Dire au public, comme on fait souvent pour le dégoûter, que le théâtre est le contraire de la littérature ? Absurdité qu
audrait peut-être un simple parallèle entre la vitalité des pièces de théâtre et celle des autres ouvrages littéraires. Que son
ans doute hors de notre époque, puisqu’elle porte tant d’intérêt « au théâtre  », à tout ce qui touche les chandelles, les planc
, parce qu’ils nous ont semblé l’un et l’autre caractéristiques : Le Théâtre et le Livre « L’intéressante revue Les Marges s’é
intéressante revue Les Marges s’émeut du succès toujours croissant du théâtre contemporain et elle enquête pour savoir si ce go
mon sens, il n’existe qu’un rapport fort éloigné entre le livre et le théâtre . Le théâtre a remplacé chez nous l’éloquence de l
n’existe qu’un rapport fort éloigné entre le livre et le théâtre. Le théâtre a remplacé chez nous l’éloquence de la tribune ;
n temps. Il est une œuvre humaine qui dure au travers des siècles. Le théâtre ne s’anime qu’aux chandelles ; il ne vit, le plus
ations du moment, et lorsqu’il atteint au chef-d’œuvre, comme dans le théâtre classique, il se rapproche beaucoup plus du livre
coup plus du livre que de la scène. « Que l’on préfère aujourd’hui le théâtre au livre, rien de plus compréhensible. Cela tient
estin d’hier ; elle ne peut s’imposer aux délicats et aux lettrés. Le théâtre est, au contraire, une tribune agréable qui nous
lque chose à lire de nouveau. Nous nous instruisons, en attendant, au théâtre  ; nous apprenons à comprendre l’évolution d’où so
re l’évolution d’où sortira le monde futur. Le livre est immortel, le théâtre n’est qu’une école. Attendons avec patience que l
uivent… « Que pensez-vous du goût de la société contemporaine pour le théâtre  ? nous demande la revue Les Marges. Ce goût const
moyens d’expression : sculpture, peinture, musique, poésie, mimique, théâtre , cinématographe, etc. En soi, aucun moyen n’est n
 ? Gustave Téry (Journal). Comme on le voit, M. de Pawlowski aime le théâtre , et M. Téry le journal. C’est bien naturel. Ré
se essentielle : Parmi nos correspondants, d’abord, deux partisans du théâtre  : M. Paul Souday, à qui « Le goût du théâtre semb
abord, deux partisans du théâtre : M. Paul Souday, à qui « Le goût du théâtre semble un sérieux indice de développement intelle
loppement intellectuel », et M. Henri Mazel, qui écrit : « Le goût du théâtre est mieux qu’une forme du goût de la littérature,
« Je ne saurais décider qui l’emporte, de l’homme qui a la passion du théâtre ou de celui qui a l’amour de la lecture. » (Édoua
ande majorité de nos correspondants se prononcent nettement contre le théâtre actuel ou contre la passion extraordinaire que la
ui semble éprouver pour tout ce qui touche la scène. Que vaut donc le théâtre d’aujourd’hui ? Et que vaut le public ? « Je ne
’aujourd’hui ? Et que vaut le public ? « Je ne goûte presque plus le théâtre , non que je le méprise, mais parce qu’il n’y a pr
héâtre, non que je le méprise, mais parce qu’il n’y a presque plus de théâtre  », dit M. Maurice Colrat. Ainsi, « que sont deven
ée de Sagesse ? » observe Fernand Vandérem. C’est que maintenant « le théâtre est une industrie plutôt qu’un art », suivant Oct
Uzanne, et M. Francis Jourdain dénonce violemment « l’imbécillité du théâtre contemporain qui est effroyable, et le scandaleux
ctuelle et morale », déclare M. Georges Lecomte. Selon Rachilde, « le théâtre est l’école des mauvaises mœurs, en ce sens qu’il
’il désapprend à réfléchir ». Selon Maurice Barrès, « le goût pour le théâtre indique une tendance au moindre effort ». Et René
l, de la représentation », d’après M. Vincent d’Indy. Et « le goût du théâtre ne pourrait remplacer le goût de la lecture que c
ichel Puy). D’ailleurs, « ce qui prouve que le livre est supérieur au théâtre  », formule M. Eugène Montfort, « c’est qu’une piè
lle et n’a de chance de durée que si elle peut être lue. Une pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut devenir un
2 (1890) La fin d’un art. Conclusions esthétiques sur le théâtre pp. 7-26
la Revue blanche, à Liège, livraisons du 1er octobre 1890. « Le théâtre est un objet de consommation comme un autre, cela
cuchet. « Cette gazette, étant littéraire, s’occupera rarement des théâtres  », annonçait, au premier numéro de ses éphémères
jourd’hui qui la suit de près, professent le même dédain à l’égard du théâtre envisagé comme art. Déjà M. Lemaître, un ami de S
e Germain. L’un d’eux me déclarait naguère qu’il ne va jamais plus au théâtre  ; j’insinuai alors que l’ahurissante stupidité de
che et l’excentricité de Mlle Desclauzas… Ah ! vous voyez de l’art au théâtre , mon ami ? » — Certes, j’en vois : dans Les Perse
une œuvre dramatique ? Quel est, au vrai, le domaine de l’art dans le théâtre  ?   Telle esthétique définition du théâtre peut-ê
e domaine de l’art dans le théâtre ?   Telle esthétique définition du théâtre peut-être me guiderait ; mais je n’en sais point
les spectateurs », voilà l’idéal soufflé chaque jour aux écrivains de théâtre . Ne le retrouvions-nous pas encore hier, dans un
teur et surtout de l’émouvoir. » Barberou l’écrivait à Bouvard : « Le théâtre est un objet de consommation comme un autre, cela
s-Bergère, surtout moins que les polichinelles des Champs-Élysées. Du théâtre pour rire et pleurer les inaccessibles idéaux son
as à l’art : la conclusion négative est nécessaire, — si la raison du théâtre est de divertir, si, comme dit Barberou, ce qui e
yenne des digestions des spectateurs de la première. Faut-il donc, au théâtre comme ailleurs, renoncer au critérium chancelant
iqueur du Temps. Ainsi le petit texte de Molière, érigé en loi de son théâtre et de tout théâtre, n’indique sans doute qu’un mo
nsi le petit texte de Molière, érigé en loi de son théâtre et de tout théâtre , n’indique sans doute qu’un mouvement d’humeur, a
x, sachant nous élever au-dessus de l’idéal objectif des Barberous de théâtre . Aussi bien cette émancipation était-elle faite d
musement des jeunes demoiselles en chemin de fer ». Non plus donc, le théâtre d’art n’est pas fait pour la récréation des commi
s été fausse, elle serait vaine : au plus elle énoncerait un effet du théâtre , non sa cause qui seule importe. La logique nous
ri probable que le champ d’application d’un art aussi multiple que le théâtre est très étroitement borné. Les deux parties de s
de sa définition, l’une après l’autre, resserreront ses limites. « Le théâtre est une représentation parlée et active… » Dans q
ysticisme, le charme de la retraite : toutes choses intraduisibles en théâtre . La vie en société est le seul domaine où l’artis
vie de représentation et de la représentation de cette vie. Ainsi, le théâtre qui n’était, avons-nous vu, propre qu’à l’évocati
ramatique) théâtrales et décoratives.   La formule de la condition du théâtre analytiquement établie, vérifions sa justesse par
s pronostiquer l’avenir. Une inexorable revue des époques et de leurs théâtres serait abusive jusqu’à l’indiscrétion. Bien qu’il
tique et d’une nature lumineuse ; dans les licencieuses fantaisies du théâtre italien plus moderne, la mise en scène d’une soci
’idéale république de Platon. Or, en face de cette vie exubérante, le théâtre eut sa place naturelle. Il était une fonction de
uvres, représentant la vie héroïque d’un peuple privilégié. Ce fut un théâtre national que celui où des artistes comme Eschyle,
ectives sincères contre Cléon n’étaient pas tenues pour déplacées. Le théâtre étant l’expression parfaite de cette vie publique
dérision de ses mesquineries. Plus tard, on prohiba ce publicisme du théâtre . Athènes ne fut plus digne de comparer sans rougi
mps que mourait sa vie nationale, l’image de cette vie — l’art de son théâtre s’évanouissait. Même parallélisme, en France, des
n France, des courbes de l’histoire de la société et de l’histoire du théâtre . La société naît d’une création brusque, et comme
ur et atteignit la perfection l’art qui l’exprime ; complètement : le théâtre . Avant, rien ou peu, des essais, des traductions.
e convenu de la vie. L’une et l’autre, d’ailleurs, se pénétraient. Le théâtre formulait la vie (non pas seulement parce que ses
nnait d’autres noms à Alceste, à Cinna, à Aman. La vie montait sur ce théâtre . Elle y montait si bien que la scène était encomb
si l’on veut percevoir le contact parfait de cette société et de son théâtre , qu’on se rappelle ces solennités à la fois théât
une relation qui tient (comme la vie de ce siècle) de l’histoire, du théâtre et du ballet. Jamais plus, après Louis XIV, la Fr
y eut vingt salons. Mais, en même temps que le monde se dissémina, le théâtre s’anémia. Plus de grandeur : plus de tragédie. Ce
ie. Cependant, le charme des relations de salon mérita d’être fixé au théâtre par la grâce de Marivaux ; la turbulence des parv
et les guerres de l’Empire, il n’y eut plus de société : donc plus de théâtre d’art. Les drames hétéroclites des Dumas ne sont-
boré la conclusion de notre raisonnement : en fait comme en droit, le théâtre d’art fut l’expression des sensations perçues par
ulle sympathie, nul groupement, nulle société. La conséquence est nul théâtre . On le reconnaît volontiers : mais il est plaisan
estations, où des docteurs empiriques certifient l’excellent usage du théâtre symboliste, du théâtre naturaliste, du théâtre de
urs empiriques certifient l’excellent usage du théâtre symboliste, du théâtre naturaliste, du théâtre des familles. Même, tandi
t l’excellent usage du théâtre symboliste, du théâtre naturaliste, du théâtre des familles. Même, tandis qu’après les démograph
s, d’autres cosmopolites convaincus promettent, par la transfusion du théâtre exotique, la convalescence du nôtre : le malheur
spectacles. L’an passé, le dernier dont on ait les statistiques, les théâtres parisiens atteignirent à des recettes jusqu’alors
teignirent à des recettes jusqu’alors inconnues. Mais que parlé-je de théâtre  ? À la porte du Grand Café, tout l’été, stationne
dauderie. Qu’importe ? si le besoin de tuer le temps nous conserve le théâtre , si le goût du spectacle nous sauve un art ? Mais
goût du spectacle nous sauve un art ? Mais le spectacle n’est pas le théâtre , et le progrès de l’un n’entraîne pas l’autre. Lo
erie bon enfant d’un public pas difficile ait retardé la décadence du théâtre , elle l’a plutôt précipitée : car les indulgences
rt, le bal, les arènes, c’est-à-dire le spectacle — par opposition au théâtre où l’on ne joue que des œuvres dramatiques représ
e. Or leur succès va croissant ; dans les statistiques honorables des théâtres , ils figurent pour des chiffres chaque année plus
es spectacles. Je dois seulement constater qu’ils ne protègent pas le théâtre , qu’ils l’envahissent. Même sur les anciennes scè
e la décoration scénique sont autant de conquêtes du spectacle sur le théâtre  : l’Ambigu, la Porte-Saint-Martin, le Gymnase son
ndra où à Paris, comme déjà aujourd’hui à Londres, on comptera quatre théâtres contre vingt-cinq spectacles. Nous allons à ce ré
ue je ne conçois pas qu’elle échappe au critique officiel de l’ancien théâtre  : il laissait l’autre jour couler ces plaintes d’
ancolie : « Je me dis quelquefois : quel malheur que les critiques de théâtre ne vivent pas comme les corbeaux deux ou trois si
notre heure sera venue. C’est dommage : je sens que je regretterai le théâtre . » Tant mieux, au contraire, mon doux maître, car
nt mieux, au contraire, mon doux maître, car dans trente ans c’est un théâtre défunt qu’il vous faudrait regretter : tandis que
igné pour tenir le sceptre rouillé de la critique en enfance sous ces théâtres désagrégés. Mais non ! La ruine du théâtre ne hât
tique en enfance sous ces théâtres désagrégés. Mais non ! La ruine du théâtre ne hâtera pas celle de la critique, elle a ses re
uctions véreuses d’un art enterré...   … Cependant que se meurt notre théâtre , notre littérature, reste forte. Or, il y a des s
vres littéraires seraient lues ou jouées devant un groupe d’élite. Le Théâtre Libre, et c’est, qu’on le sache, sa seule raison
Seulement, pas plus que le spectacle, cette littérature ne sauvera le théâtre , parce qu’elle aussi est autre chose. Des œuvres
ites, n’appartiennent pas plus à cet art populaire et en plein air du théâtre , que les Dialogues philosophiques. Sarcey gémit :
e, que les Dialogues philosophiques. Sarcey gémit : « Ce n’est pas du théâtre . » Sarcey a raison. Mais nous ajouterons : c’est
âtre. » Sarcey a raison. Mais nous ajouterons : c’est heureux, car le théâtre ne saurait plus être artistique, et ces œuvres so
t se réfugier en un asile d’art, quittent en même temps le domaine du théâtre .   Pauvre théâtre, ce n’est pas faute d’une consc
n asile d’art, quittent en même temps le domaine du théâtre.   Pauvre théâtre , ce n’est pas faute d’une consciencieuse ausculta
reconnaissant qu’il n’y a plus à en faire. » C’est le cas de l’art du théâtre , comme il ressort du présent examen, poursuivi en
3 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268
Chapitre XX. La fin du théâtre I Un grincheux me déclarait naguère qu’il
I Un grincheux me déclarait naguère qu’il ne va jamais plus au théâtre . J’insinuai que l’ahurissante stupidité des fabri
che et l’excentricité de Mlle Desclauzas… Ah ! vous voyez de l’art au théâtre , mon ami ? » — Certes, j’en vois : dans les Perse
une œuvre dramatique ? Quel est, au vrai, le domaine de l’art dans le théâtre  ? Telle esthétique définition du théâtre peut-êtr
le domaine de l’art dans le théâtre ? Telle esthétique définition du théâtre peut-être me guiderait ; mais je n’en sais point
les spectateurs », voilà l’idéal soufflé chaque jour aux écrivains de théâtre . Ne le retrouvions-nous pas encore hier, dans un
teur et surtout de l’émouvoir. » Barberou l’écrivait à Bouvard : « Le théâtre est un objet de consommation comme un autre, cela
s-Bergère, surtout moins que les polichinelles des Champs-Élysées. Du théâtre pour rire et pleurer les inaccessibles idéaux son
as à l’art ; la conclusion négative est nécessaire, — si la raison du théâtre est de divertir, si, comme dit Barberou, ce qui e
yenne des digestions des spectateurs de la première. Faut-il donc, au théâtre comme ailleurs, renoncer au critérium chancelant
iqueur du Temps. Ainsi le petit texte de Molière, érigé en loi de son théâtre et, de tout théâtre, n’indique sans doute qu’un m
si le petit texte de Molière, érigé en loi de son théâtre et, de tout théâtre , n’indique sans doute qu’un mouvement d’humeur, a
x, sachant nous élever au-dessus de l’idéal objectif des Barberous de théâtre . Aussi bien cette émancipation était-elle faite d
musement des jeunes demoiselles en chemin de fer ». Non plus donc, le théâtre d’art n’est pas fait pour la récréation des commi
s été fausse, elle serait vaine : au plus elle énoncerait un effet du théâtre , non sa cause qui seule importe. La logique nous
ri probable que le champ d’application d’un art aussi multiple que le théâtre est très étroitement borné. Les deux parties de s
de sa définition, l’une après l’autre, resserreront ses limites. « Le théâtre est une représentation parlée et active… » Dans q
ysticisme, le charme de la retraite : toutes choses intraduisibles en théâtre . La vie en société est le seul domaine où l’artis
vie de représentation et de la représentation de cette vie. Ainsi, le théâtre qui n’était, avons-nous vu, propre qu’à l’évocati
dramatique) théâtrales et décoratives. La formule de la condition du théâtre analytiquement établie, vérifions sa justesse par
iquer l’avenir. IV Une inexorable revue des époques et de leurs théâtres serait abusive jusqu’à l’indiscrétion. Bien qu’il
tique et d’une nature lumineuse ; dans les licencieuses fantaisies du théâtre italien plus moderne, la mise en scène d’une soci
la reconnaissance, la gloire. Or, en face de cette vie exubérante, le théâtre eut sa place naturelle. Il était une fonction de
uvres, représentant la vie héroïque d’un peuple privilégié. Ce fut un théâtre national que celui où des artistes comme Eschyle,
ectives sincères contre Cléon n’étaient pas tenues pour déplacées. Le théâtre étant l’expression parfaite de cette vie publique
dérision de ses mesquineries. Plus tard, on prohiba ce publicisme du théâtre . Athènes ne fut plus digne de comparer sans rougi
mps que mourait sa vie nationale, l’image de cette vie — l’art de son théâtre s’évanouissait. Même parallélisme, en France, des
n France, des courbes de l’histoire de la société et de l’histoire du théâtre . La société naît d’une création brusque, et comme
jour et atteignit la perfection l’art qui l’exprime complètement : le théâtre . Avant, rien ou peu, des essais, des traductions.
e convenu de la vie. L’une et l’autre, d’ailleurs, se pénétraient. Le théâtre formulait la vie (non pas seulement parce que ses
nnait d’autres noms à Alceste, à Cinna, à Aman. La vie montait sur ce théâtre . Elle y montait si bien que la scène était encomb
in, si l’on veut percevoir le contact parfait de cette société et son théâtre , qu’on se rappelle ces solennités à la fois théât
une relation qui tient (comme la vie de ce siècle) de l’histoire, du théâtre et du ballet. Jamais plus, après Louis XIV, la Fr
y eut vingt salons. Mais en même temps que le monde se dissémina, le théâtre s’anémia. Plus de grandeur : plus de tragédie. Ce
ie. Cependant, le charme des relations de salon mérita d’être fixé au théâtre par la grâce de Marivaux ; la turbulence des parv
lysme de la Révolution et les guerres de l’Empire, il n’y eut plus de théâtre d’art. Les drames hétéroclites des Dumas ne sont-
boré la conclusion de notre raisonnement : en fait comme en droit, le théâtre d’art fut l’expression des sensations perçues par
ulle sympathie, nul groupement, nulle société. La conséquence est nul théâtre . On le reconnaît volontiers mais il est plaisant
estations, où des docteurs empiriques certifient l’excellent usage du théâtre symboliste, du théâtre naturaliste, du théâtre de
urs empiriques certifient l’excellent usage du théâtre symboliste, du théâtre naturaliste, du théâtre des familles. Même, tandi
t l’excellent usage du théâtre symboliste, du théâtre naturaliste, du théâtre des familles. Même, tandis qu’après les démograph
s, d’autres cosmopolites convaincus promettent, par la transfusion du théâtre exotique, la convalescence du nôtre : le malheur
spectacles. L’an passé, le dernier dont on ait les statistiques, les théâtres parisiens atteignirent à des recettes jusqu’alors
teignirent à des recettes jusqu’alors inconnues. Mais que parlé-je de théâtre  ? À la porte du Grand Café, tout l’été, stationne
dauderie. Qu’importe ? si le besoin de tuer le temps nous conserve le théâtre , si le goût du spectacle nous sauve un art ? Mais
goût du spectacle nous sauve un art ? Mais le spectacle n’est pas le théâtre , et le progrès de l’un n’entraîne pas l’autre. Lo
erie bon enfant d’un public pas difficile ait retardé la décadence du théâtre , elle l’a plutôt précipitée : car les indulgences
rt, le bal, les arènes, c’est-à-dire le spectacle — par opposition au théâtre où l’on ne joue que des œuvres dramatiques représ
e. Or leur succès va croissant ; dans les statistiques honorables des théâtres , ils figurent pour des chiffres chaque année plus
es spectacles. Je dois seulement constater qu’ils ne protègent pas le théâtre , qu’ils l’envahissent. Même sur les anciennes scè
e la décoration scénique sont autant de conquêtes du spectacle sur le théâtre  : l’Ambigu, la Porte-Saint-Martin, le Gymnase son
ndra où à Paris, comme déjà aujourd’hui à Londres, on comptera quatre théâtres contre vingt-cinq spectacles. Nous allons à ce ré
ue je ne conçois pas qu’elle échappe au critique officiel de l’ancien théâtre  : il laissait une fois couler ces plaintes d’une
ancolie : « Je me dis quelquefois : quel malheur que les critiques de théâtre ne vivent pas comme les corbeaux deux ou trois si
notre heure sera venue. C’est dommage : je sens que je regretterai le théâtre . » Tant mieux, au contraire, mon doux maître, car
nt mieux, au contraire, mon doux maître, car dans trente ans c’est un théâtre défunt qu’il vous faudrait regretter : tandis que
illards puissent aimer le souvenir de leur jeunesse. Mais la ruine du théâtre ne hâtera pas celle de la critique, elle a ses re
s véreuses d’un art enterré… VI … Cependant que se meurt notre théâtre , notre littérature reste forte. Or, il y a des su
vres littéraires seraient lues ou jouées devant un groupe d’élite. Le Théâtre Libre, et ce fut, qu’on le sache, sa seule raison
Seulement, pas plus que le spectacle, cette littérature ne sauvera le théâtre , parce qu’elle aussi est autre chose. Des œuvres
rites n’appartiennent pas plus à cet art populaire et en plein air du théâtre , que les Dialogues philosophiques. Sarcey gémit «
tre, que les Dialogues philosophiques. Sarcey gémit « Ce n’est pas du théâtre . » » Sarcey a raison. Mais nous ajouterons : c’es
re. » » Sarcey a raison. Mais nous ajouterons : c’est heureux, car le théâtre ne saurait plus être artistique et ces œuvres son
t se réfugier en un asile d’art, quittent en même temps le domaine du théâtre . Pauvre théâtre, ce n’est pas faute d’une conscie
un asile d’art, quittent en même temps le domaine du théâtre. Pauvre théâtre , ce n’est pas faute d’une consciencieuse ausculta
reconnaissant qu’il n’y a plus à en faire. » C’est le cas de l’art du théâtre , comme il ressort du présent examen, poursuivi en
4 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre IV. Littérature dramatique » pp. 202-220
chapitre. Sur l’art dramatique d’aujourd’hui, il n’y a qu’un cri : le théâtre français est en décadence53. Ici, se vérifie, une
nt en flattant le mauvais goût public et en l’exagérant, et, comme le théâtre rapporte infiniment plus d’argent que le roman, i
auteurs dramatiques ont même inventé une expression : Ce n’est pas du théâtre pour dire « voilà une pièce littéraire, originale
rale, qui ne fera pas d’argent », et une autre expression, « C’est du théâtre  » pour dire « voilà une pièce banale, faite avec
e et la littérature de l’Europe la supériorité française s’établit au théâtre par la comédie de mœurs et la tragédie. Plus tard
use des rythmes sonores. Malgré M. Catulle Mendès qui prône encore un théâtre de rêve, mâtiné de Marivaux, de Tabarin et d’Esch
nt. Quelques jeunes hommes autour de M. Maurice Magre ont organisé le théâtre des Poètes qui ne joua guère que des drames roman
G. Fréjaville, Louis XVII de G. Fauchois, Le Matamore d’Arnyvelde. Le théâtre de Maurice Magre continue le romantisme wagnérien
. Un double courant nous éloigne du romantisme : I. La Renaissance du théâtre idéaliste et de la tragédie, due à la renaissance
sance du théâtre idéaliste et de la tragédie, due à la renaissance du théâtre de plein air. II. L’avènement de la tragédie mode
t55. II. — La tragédie Elle a été surtout mise en valeur par le théâtre de plein air dont M. Paul Mariéton a, le premier,
é et préparé le développement. D’autre part c’est aux Symbolistes (au théâtre d’Art de M. P. Fort et aux chefs-d’œuvre de Maete
e qui nous a mené à la tragédie. C’est parmi les essais incomplets du théâtre symboliste et les tragédies d’hier, qu’il faut ch
de Charles Méré, Dionysos de J. Gasquet nous montrent ce que sera ce théâtre historique, idéaliste, idéologique, vivant confli
ogique, vivant conflit de sentiments éternels, différent néanmoins du théâtre classique. M. Gabriel Boissy écrit : « … D’une s
s efforts de MM. le Dr Meillon et Labruyère ; je signalerai aussi les théâtres régionaux fondés par MM. Pottecher à Bussang (Als
à Ploujean ; Léon Le Clerc et R. de la Villehervé, en Normandie et le Théâtre Antique de la Nature d’Albert Darmont à Champigny
es moindres manifestations a été la série de spectacles donnée par le théâtre de l’Œuvre. L’Œuvre s’était consacrée jusqu’ici a
vardiers restent ignares, dans le sens nouveau. Tandis que les autres théâtres s’obstinent aux banalités et aux redites, en un m
des 36 situations dramatiques qu’on a tant pillées depuis. III. —  Théâtre satirique et philosophique C’est le théâtre di
lées depuis. III. — Théâtre satirique et philosophique C’est le théâtre dit injouable, parce qu’il paraît trop plein de p
e notre public. Nous ne partageons pas pourtant l’opinion des gens de théâtre qui condamnent à l’avance la réalisation sur la s
. Ses idées très originales, son lyrisme philosophique transportés au théâtre (Le Délire de Clytemnestre), sont à retenir. Il v
lle plut à un public d’élite, malgré les erreurs de l’interprétation. Théâtre moral, parfaitement possible devant un vrai publi
drame social Il y a eu, vers 1896-1899, toute une poussée vers le théâtre social57. L’insuccès devait rapidement éteindre l
devait rapidement éteindre les ardeurs de la jeunesse. « L’avenir du théâtre est là », déclarait M. Maurice Le Blond. « Non se
rel, les tentatives de M. Lucien Gleize, de Mme Marni pour aboutir au théâtre de M. Jean Jullien (la Poigne et l’Oasis) et à la
l’ensemble, le Masque, Maman Colibri, la Marche Nuptiale réalisent le théâtre d’aujourd’hui le plus intense, le plus sobre, le
e Soulaine mérite qu’on s’y arrête. La confusion n’est pas moindre au théâtre que dans le roman ou la poésie. Ici, encore, bien
e doit accepter une part de responsabilité dans la décadence de notre théâtre . À force de complaisances — d’autant que certains
n’en est pas que notre temps appelle d’un plus impérieux désir que le théâtre . « Le théâtre, ce miroir de la vie, est un mouleu
ue notre temps appelle d’un plus impérieux désir que le théâtre. « Le théâtre , ce miroir de la vie, est un mouleur formidable d
la spéculation industrielle, comme dans notre société aveulie, et le théâtre ne sera guère autre chose que le reflet chatoyant
à son foyer incandescent la divine Psyché, déployez ses ailes — et le théâtre sera le miroir de la vie meilleure, l’éducateur d
e la vie et les mirages du rêve au sommet des plus hautes vérités. Le théâtre actuel est l’image docile et passive de l’histoir
l’image docile et passive de l’histoire et de la société ambiante. Le théâtre de l’avenir remoulera l’homme et la société à son
iente, libre et créatrice. » Sans doute. Mais il y a place pour deux théâtres , Corneille et Molière, la peinture du meilleur et
Tragédie59, tragédie élargie aux ressources et aux embellissements du théâtre de plein air : comédie de mœurs. Il n’y a place s
ète et l’observateur. D’ailleurs le music-hall n’empiétera pas sur le théâtre  ; il a une place importante à prendre dans le dom
tons qu’il a eu la plus complète et la plus heureuse influence sur le théâtre de demain. Cf. François de Curel, par Roger Le Br
moins compliquée. 55. Nous mentionnons hâtivement les tentatives du Théâtre de l’Œuvre qui révèlent surtout des écrivains de
Rembrandt de MM. Virgile Josz et Louis Dumur. Cf. Saint-Antoine : Le Théâtre Symboliste. L’Ermitage, 1894, tome II, p. 152. 5
. — Grande Revue, août 1905. 57. Enquête sur la question sociale au théâtre . Revue d’Art Dramatique, janvier, février, mars 1
r, février, mars 1898. 58. Il est évident que nous ne parlons pas du théâtre d’auteurs illustres et consacrés comme Henri Lave
5 (1923) L’art du théâtre pp. 5-212
teurs, ses élèves et son public, au Vieux Colombier, ma conception du théâtre , si proche de la sienne, il ne l’ignorait pas. Ce
ccueil. Si ces pages stimulent chez eux le goût inné du beau et grand théâtre et leur prouvent que leurs frères s’y intéressent
matique J’entreprends d’exposer ici mes idées personnelles sur le théâtre . Personnelles, c’est beaucoup dire, ou, si l’on v
us sûrement qu’un mauvais. Autre précaution oratoire : je parlerai du théâtre en auteur, en praticien. Le spirituel mis à part,
n consiste à flotter au départ entre plusieurs vérités équivoques. Le théâtre étant dit un art, rappelons en deux mots que l’ar
l que l’avaient conçu et réalisé les tragiques grecs, à considérer le théâtre , dans sa forme la plus complète et la plus haute,
s oreilles en même temps que le cœur, voilà certes un maximum dont le théâtre , et seul le théâtre, est capable. Mais tous les a
emps que le cœur, voilà certes un maximum dont le théâtre, et seul le théâtre , est capable. Mais tous les arts unis font-ils un
urgie commencera par le procès de la conception purement livresque du théâtre qui la stérilise depuis cent ans. II Si no
nspositions. Quel rapport, dites-moi, entre l’Antigone authentique du théâtre de Dionysos et l’Antigone académique de la Comédi
manuels, dans les classes, et plaisir secret de quelques lettrés, le théâtre est entré dans la « littérature »… Or, si le théâ
ques lettrés, le théâtre est entré dans la « littérature »… Or, si le théâtre a sa place, considéré dans ses plus hautes formes
ensée y renonce, elle renonce à se définir ; et expulser la pensée du théâtre , c’est le vider de sa substance, c’est travailler
dehors. Sans doute, il est permis d’imaginer un genre qui serait « le théâtre dans un fauteuil » et nous en avons des exemples 
argé les mots de ce potentiel dramatique qui fait qu’ils sont mots de théâtre , verbe proféré et actif. Sinon, il serait plus cu
lus curieux de les voir s’essayer à vivre. Oui, le mot régit tout, au théâtre comme dans le livre ; c’est le délégué de l’espri
oulever tout un appareil composite, indocile, rebelle : la scène d’un théâtre , matériel et personnel, avec ce qu’elle comporte
avec modestie et constance. Le contact est indispensable. La scène du théâtre se propose à lui comme l’argile au modeleur, la p
ailleur d’images. Peut-être sera-t-il tenté de monter lui-même sur le théâtre … S’il le peut, il le doit ; à ce point seulement
isons qui expliquent les malfaçons trop courantes, hélas ! dans notre théâtre contemporain… — Et aussi bien, l’ouvrage ne comme
fère l’acteur. D’où la nécessité d’une intelligibilité exemplaire. Au théâtre un chat est un chat ; c’est le temple même de l’é
le vrai, voilà le minimum de communion que l’homme qui écrit pour le théâtre doit songer à réaliser entre son œuvre et son pub
part, que lorsqu’elle vit dans l’être du public comme elle vit sur le théâtre et dans l’être du dramaturge, et dans l’instant,
saisissante que je ne me lasse pas de reproduire : « Il n’y aura de théâtre nouveau (entendez de théâtre en réaction contre l
se pas de reproduire : « Il n’y aura de théâtre nouveau (entendez de théâtre en réaction contre le faux théâtre d’aujourd’hui
ra de théâtre nouveau (entendez de théâtre en réaction contre le faux théâtre d’aujourd’hui et conforme à la tradition) que le
qui arrive ? s’il n’y a pas de société ? Eh bien ! il n’y aura pas de théâtre , ou fragmentaire, balbutiant, hétéroclite, saison
emps meilleurs. Elle ne saurait bien longtemps les attendre : car, au théâtre , une réalisation trop différée altère même la con
rd avec leur temps sur les principes essentiels ; leur fortune sur le théâtre n’a été qu’un peu différée. On n’en cite aucun de
e sera pas un drame. Le dramaturge est prisonnier des contingences du théâtre et de la société ; le caractère de son art est es
ésentées ? Privé de ses adjuvants naturels, l’acteur et le public, le théâtre fera long feu : il est rentré dans la littérature
uveront un écho dans toute l’assemblée, et l’assemblée y répondra. Le théâtre proprement dit ne fit qu’amplifier la mise en scè
rvenait le saint qu’on voulait honorer, en particulier Notre-Dame. Le théâtre profane qui naissait dans le même temps en divers
ns des Confréries où les baladins n’entraient pas. Est-ce à dire que, théâtre type et art dramatique total, le Mystère du Moyen
e réfléchir sur leur métier obsédant les meilleurs de nos ouvriers de théâtre , l’étude des chefs-d’œuvre antiques que la Renais
viduel. Si le livre ne souffrit pas de ce coup d’état d’une élite, le théâtre tel qu’il se formait ne pouvait, hélas ! qu’en mo
thétique pour atteindre le but qu’il se proposait. La résurrection du théâtre hellénique entreprise par la Pléiade n’aboutit qu
’est en Espagne et en Angleterre que l’effort médiéval sur le plan du théâtre devait reprendre élan et porter ses plus nobles f
n peut parfaitement s’entendre avec lui. Enfin, à la manière aussi du théâtre médiéval, il conçoit le drame comme une successio
ngage et en esprit français, voici sans doute ce que fût devenu notre théâtre , s’il avait pu suivre sa ligne, sans brutale inte
e saint damné pour un moment de doute. Autres lieux, autres mœurs. Le théâtre espagnol n’a pas été écrit pour nous. Mais il rép
n ce chef-d’œuvre, La Vie est un Songe que nous avons pu applaudir au théâtre de l’Atelier. Il fait place au comique aussi et l
’opposer à tout ce qui le précède ? Est-ce déjà ici que commence le «  théâtre clos » ? Dans de remarquables études, notre ami R
études, notre ami René Salomé a précisé cette opposition. En face du théâtre essentiel et originel — national ou religieux et
plus généralement populaire — il constatait l’existence prospère d’un théâtre fermé, réservé à l’élite, où ne saurait se hasard
dois poursuivre mon exposé. Il est vrai ? partiellement vrai ? que le théâtre au xviie  siècle cesse tout à coup d’être populai
mot, et qu’il devient presque exclusivement, au sens le plus étroit, théâtre de société. On verra les atténuations, d’une impo
r des yeux. La pompe et l’agrément scénique vont se réfugier dans les théâtres de musique, dans le ballet et l’opéra. La mesure
lettres, de robe ou de cour. Mais le peuple ? le plus grand nombre ? Théâtre pour l’élite, entendu : pour elle d’abord. Théâtr
us grand nombre ? Théâtre pour l’élite, entendu : pour elle d’abord. Théâtre de société, et d’une société choisie. C’est trop
ature analytique cesse d’être une menace pour devenir une réalité. Un théâtre trop raffiné, trop littéraire tend nécessairement
est la loi de tous les cénacles ; nous touchons la frontière entre le théâtre et l’écrit. Nous ne saurons jamais jusqu’où Racin
ne qu’un charmant causeur, rompu du reste à la gymnastique savante du Théâtre de la Foire, habile comme pas un aux cabrioles, a
delles devant un demi-quarteron d’invités choisis. IV C’est le théâtre clos, en puissance chez Jean Racine. La tradition
C’est le théâtre clos, en puissance chez Jean Racine. La tradition du théâtre ouvert et qui ne tend aucunement à se fermer se p
que Molière affirme, confirme la grande tradition synthétique du vrai théâtre qui veut des objets définis, des personnages soli
le fouet… Et on remarquera le « presto » final, le plus brillant du théâtre comique, qui, une fois les coups de bâton appliqu
Est-ce là de la prose ? Appelez cela comme vous voudrez. Cela est du théâtre  ; cela ne peut être que du théâtre. C’est en tout
la comme vous voudrez. Cela est du théâtre ; cela ne peut être que du théâtre . C’est en tout cas la prose que doit employer le
être que du théâtre. C’est en tout cas la prose que doit employer le théâtre , s’il veut être autre chose qu’une suite de conve
ce ; je disais plus haut : le bonheur. Le bonheur d’être praticien du théâtre et non d’abord littérateur, d’avoir un instrument
Voici donc renouée, et surtout du fait de Molière, la tradition du «  théâtre ouvert » qui fonde sur l’échange le plus vaste et
de Marivaux — plus tard celles de Beaumarchais, le tout relié par le Théâtre de la Foire, forment la chaîne continue de cette
préférence. Mais un fait nouveau est intervenu : la fondation d’un «  théâtre clos » à l’usage de l’élite, amorcée sinon accomp
rt dramatique, faudra-t-il refaire la société ? III. D’Hernani au Théâtre Libre Le génie de Molière a du moins sauvé l’
ie de Goethe, art de cabinet, et sans ouverture, à la mesure du petit théâtre clos de Weimar. On l’a si bien senti en France qu
t français, en Watteau, le grand art flamand. Ses médiocres émules au théâtre rompront tout commerce avec l’homme pour ne propo
pose à l’admiration du monde et se refuse à y entrer. Si bien que son théâtre ne comporte plus qu’un auteur ; l’acteur devient
l’étourdit ; le jongleur ne lui laisse pas le temps de se reprendre. Théâtre clos ? Non pas : les hommes de goût et de réflexi
réflexion s’en détacheront les premiers et il est jugé à cette heure. Théâtre populaire ? Si l’on veut, mais dans le plus mauva
populaire ? Si l’on veut, mais dans le plus mauvais sens du mot ; un théâtre où l’auteur ne collabore avec la foule qu’en la f
Avec d’autres moyens, et devant un autre public, il en sera ainsi du théâtre d’Henry Bataille. Un théâtre sophistiqué. Mais en
ant un autre public, il en sera ainsi du théâtre d’Henry Bataille. Un théâtre sophistiqué. Mais en face d’Hugo, sans ses préten
ur ? Certes ; mais en rompant avec la poésie qui est la règle d’or du théâtre depuis les Grecs : je préciserai plus loin ce que
les Grecs : je préciserai plus loin ce que j’entends par la poésie au théâtre . Le drame bourgeois va faire ses preuves et assur
’aurait pas le cœur de renier. Dans ces conditions, il écrira pour le théâtre . Mais comment sera-t-il reçu ? Après quelques ess
ur le théâtre. Mais comment sera-t-il reçu ? Après quelques essais de théâtre en vers, plutôt poèmes dramatiques que drames et
ne dramaturge aurait appris à s’en servir, à adapter aux habitudes du théâtre sa fantaisie irréfrénée. Nous ne savons pas si so
t sa fougue tombe, lasse de créer dans le vide. Quand il monte sur le théâtre , c’est en qualité d’auteur de « proverbes » ; il
cres. Le dramaturge-poète Musset écrivait en prose ; le plus poète de théâtre , c’est pourtant lui. Mais convient-il déjà de pré
-il déjà de présenter ma pensée sur ce point ? Jusqu’à l’avènement du théâtre bourgeois, tous les dramaturges sont des poètes.
ar le texte écrit, inscrite dans ce texte même. Tel fut et tel est le théâtre  ; telle fut à toutes les époques, sous tous les c
s ciels, et telle doit être aujourd’hui ce que j’appelle la poésie de théâtre sans laquelle le théâtre ne sera plus ce qu’il a
re aujourd’hui ce que j’appelle la poésie de théâtre sans laquelle le théâtre ne sera plus ce qu’il a toujours été. Musset l’av
âtre ne sera plus ce qu’il a toujours été. Musset l’avait compris. Le théâtre lui tourne le dos. Car voici « la pièce moderne »
ècle dernier a usurpé la place du romancier et transporté le roman au théâtre . Voyons donc ce qu’il en a fait. S’il fallait dr
ment surfaite et déjà démodée, mais les Corbeaux — et presque tout le théâtre d’Ibsen, parmi quelques autres ouvrages, honorabl
t anormal. Cela est désastreux. Mais cela est. N’oublions pas que le théâtre , dans les siècles passés, fut toujours une except
. Au xviie  siècle, combien comptait-on de troupes à Paris ? Quant au théâtre des « farceurs » je crois que les foires Saint-Ge
t pas lieu tous les jours. Le mal que l’exploitation quotidienne d’un théâtre , à plus forte raison de vingt théâtres, a pu fair
l’exploitation quotidienne d’un théâtre, à plus forte raison de vingt théâtres , a pu faire et fait encore au goût public, partan
profitent. Nous sommes entrés dans l’ère commerciale, industrielle du théâtre  : les manieurs d’argent s’en emparent : ils l’ent
t publics. Il n’aura pas même le choix, s’il veut être joué, entre un théâtre clos et un théâtre populaire. Depuis tantôt un si
a pas même le choix, s’il veut être joué, entre un théâtre clos et un théâtre populaire. Depuis tantôt un siècle, le théâtre fr
un théâtre clos et un théâtre populaire. Depuis tantôt un siècle, le théâtre français n’est plus ni l’un, ni l’autre, ni pour
otre art et qui est, selon moi, nécessaire dans les deux cas (dans le théâtre clos, communion surtout esthétique ; dans le théâ
eux cas (dans le théâtre clos, communion surtout esthétique ; dans le théâtre populaire, communion en profondeur) n’est plus ré
vilira à la fin du xixe  siècle, en suivant la pente de sa nature, le théâtre bourgeois, le théâtre « de boulevard » qui représ
e  siècle, en suivant la pente de sa nature, le théâtre bourgeois, le théâtre « de boulevard » qui représente, pour le grand pu
héâtre « de boulevard » qui représente, pour le grand public, le vrai théâtre , le seul théâtre. Théâtre spécial pour public spé
vard » qui représente, pour le grand public, le vrai théâtre, le seul théâtre . Théâtre spécial pour public spécial, car, parmi
i représente, pour le grand public, le vrai théâtre, le seul théâtre. Théâtre spécial pour public spécial, car, parmi la foule
n moment ! J’ai anticipé sur les faits. Déjà André Antoine a fondé le Théâtre Libre, premier en date des théâtres à côté, de ce
its. Déjà André Antoine a fondé le Théâtre Libre, premier en date des théâtres à côté, de ces théâtres clos où va s’élaborer la
a fondé le Théâtre Libre, premier en date des théâtres à côté, de ces théâtres clos où va s’élaborer la notion du nouveau drame.
endus, peut-être, — qu’André Antoine entreprit de réacclimater sur le théâtre . On en était si loin qu’il outra d’abord sa leçon
hniquement, risquait d’engendrer une minutie qui n’est pas de mise au théâtre et qui distrait du principal : c’est la couleur l
s, dans l’ordre de la mise en scène, ce qu’il fit pour Shakespeare au théâtre du boulevard de Strasbourg et à l’Odéon. Précédan
à la fois technique et morale de son effort initial. Pour changer le théâtre , il résolut avant tout de changer l’acteur. L’ens
e vie », grand cheval de bataille du « naturalisme », ce n’est pas le théâtre — oh ! tant s’en faut ! — mais le théâtre y peut
uralisme », ce n’est pas le théâtre — oh ! tant s’en faut ! — mais le théâtre y peut tailler. Bilan de la réforme : certain nat
ne d’attention et comme matière d’exemple. Il est bien évident que le théâtre du xviie  siècle, pour m’en tenir à lui, ce n’est
arents, où nous commencions à vivre nous-mêmes, la multiplication des théâtres et des publics devait nécessairement entraîner un
teurs, l’hérésie du « naturalisme » a déjà porté tous ses fruits : le Théâtre Libre est partout ; il a ramené l’attention sur u
intérieure. Mais les sujets restent très limités. Nos psychologues de théâtre — ou se disant tels — exploitent surtout l’adultè
evenir sur ce point. Le style qui est, en somme, la poésie propre au théâtre (vous savez comment je l’entends) s’est réfugié d
d’Élémir Bourges, de Péladan ne sont pas de notre ressort. En face du Théâtre Libre, le théâtre de l’Œuvre s’était fondé avec L
de Péladan ne sont pas de notre ressort. En face du Théâtre Libre, le théâtre de l’Œuvre s’était fondé avec Lugné-Poë pour anim
Régnier, plus tard Un Jour de Francis Jammes, aussi peu faits pour le théâtre que poème peut l’être. On y joua peu Maeterlinck,
ant cette charge sombre et sommaire à la manière de Shakespeare et du théâtre Guignol. On en fit la satire épique du bourgeois,
. Qu’on lui attribue le sens qu’on voudra, Ubu Roi de Jarry, c’est du théâtre « cent pour cent », comme nous dirions aujourd’hu
est du théâtre « cent pour cent », comme nous dirions aujourd’hui, du théâtre pur, synthétique, poussant jusqu’au scandale l’us
nt, hélas ! des ombres. C’est de lui que date, si je ne me trompe, ce théâtre d’atmosphère où le milieu dans lequel respirent e
le fausse, qui sera funeste à son être même, comme il advient dans le théâtre faisandé du faux poète Henry Bataille. Liquidons
stingue pas par le fond des dramaturges du boulevard. Il est sorti du Théâtre de l’Œuvre ; mais il s’est vite acclimaté au mili
s préfaces pour mesurer l’ambition de sa visée. Il veut porter sur le théâtre non l’image de quelques hommes, mais tout l’homme
issoudre ce qui leur reste de réalité. A-t-il été le précurseur de ce théâtre synthétique entrevu par Wagner à l’imitation des
au néant. À la réflexion, son esthétique sort directement de celle du Théâtre Libre qui tendait à reproduire exactement les app
t il n’admet pas de délai. L’une et l’autre oublient que la vérité au théâtre s’inscrit dans une convention à laquelle n’échapp
ourt moins vite à notre montre. Un langage de signes, voici ce que le théâtre requiert. À ce compte, il sera permis d’évoquer l
t du lyrisme aidant, à l’avance bridé par les conditions actuelles du théâtre , peut-être s’est-il résigné à considérer le drame
laudel dont l’art est fait pour d’immenses espaces, étouffera dans un théâtre de cénacle, à demi clos. Notre temps lui a refusé
e. Il a influencé le lyrisme français — et pas toujours, en bien ; le théâtre français, très peu ou de très loin. Contentons-no
e métier à son ombre. II Parler du mouvement « symboliste » au théâtre et ne pas mentionner les dramaturges scandinaves
ien entendu les aimables divertissements parisiens qui font florès au Théâtre des Variétés et ne s’accordent aucune importance 
inhardt en Allemagne, les recherches décoratives de Jacques Rouché au Théâtre des Arts, les Ballets Russes de Serge de Diaghile
ent total, de la plus authentique pauvreté. C’est ce qu’il fallait au théâtre trop cossu, trop prodigue de ses moyens extérieur
; le reste est superfluité, mensonge. Il dépouilla de ses oripeaux le théâtre et, sur un fond de rideaux gris, demanda au jeu d
complet. On regrettera les toiles peintes et les planches de bois du théâtre à l’italienne ou l’on préférera les rideaux neutr
a conception de l’auteur, de la rendre lisible et intelligible sur le théâtre , dans sa forme et son rythme, dans sa convention
cain ou monarchiste ; ils réclament une société. Je ne dis pas que le théâtre puisse refaire la nôtre ; mais il peut concourir
neuf se recrute en partie parmi les gens qui n’allaient plus guère au théâtre , des lettrés, des artistes, des hommes de goût. E
e minuscule. Imaginez pourtant qu’ils y soient seuls : nous aurons un théâtre clos, pour une élite. Est-ce la conclusion nécess
e le souhaite pas. Nous avons vu par l’exemple de Marivaux comment un théâtre trop raffiné s’anémie, se dissout, se vide de sub
c pas mauvais qu’un public moyen et divers se mêle à l’élite dans les théâtres où s’élabore l’art dramatique de demain. Mais, de
et de se produire aussi souvent qu’il le faudrait pour poursuivre au théâtre une carrière vraiment normale, celle d’un Shakesp
renonceront pas pour autant à atteindre fortuitement les habitués des théâtres du siècle, ce public composite et incohérent qu’i
lesquels il s’élève à Dieu ? qui lui défend de les communiquer par le théâtre  ? Le théâtre, nous l’avons vu, n’est-il pas né de
’élève à Dieu ? qui lui défend de les communiquer par le théâtre ? Le théâtre , nous l’avons vu, n’est-il pas né de la religion 
la religion ? En résumant ; pour terminer ma conception religieuse du théâtre , mes recherches, mes résultats, c’est dans l’inté
ue vous me permettrez de vous remettre en mémoire : « Il n’y aura de théâtre nouveau que le jour où l’homme de la salle pourra
gueur se passer d’interprètes et de public. La guerre s’achevait ; le théâtre du Vieux-Colombier rouvrit ses portes : c’était l
veloppait un miracle de la Légende Dorée ; il essuya les plâtres d’un théâtre régulier récemment fondé à Montmartre, en face d’
r et le public. En somme, l’axiome futur de Copeau : « Il n’y aura de théâtre etc… » Oui, dans mon cas, la pratique aura devanc
Ce qui est chimérique, jusqu’à nouvel ordre, c’est l’exploitation du théâtre de collège et de patronage par un nombre suffisan
ourgeois a suivi sa pente ; il occupe encore en maître la plupart des théâtres réguliers. Le genre « parisien » est représenté p
Paris les ignora ; on n’y parla plus guère de Copeau. Cependant, les théâtres dits d’avant-garde issus du sien, la troupe de Du
ée de Jouvet, et aussi, parallèlement, les Mathurins de Pitoëff et le Théâtre Montparnasse où s’établit Gaston Baty, disposent
Gaston Baty, disposent aujourd’hui d’une clientèle égale à celle des théâtres de boulevard, mais plus choisie. À dire vrai, ils
e, par le poète et les acteurs, pétris directement dans la matière du théâtre . Grand succès, mais succès d’élite. Un peuple una
cès, mais succès d’élite. Un peuple unanime manquait encore. D’autres théâtres « à côté », à la suite de la Petite Scène qui pou
par Jean-Louis Barrault pour monter Numance de Cervantès et enfin le Théâtre des Quatre Saisons qui passe l’hiver à New-York e
ption, est dans la ligne de Copeau. Oui, il a créé l’instrument de ce théâtre poétique dont nous avons rêvé ; il ne s’agit plus
dont les-ouvrages alimentent actuellement le répertoire de ces divers théâtres , nous devons convenir que, dans l’esprit de la ré
ui dispersés (leur animateur, Michel Saint-Denis a fondé une école de théâtre à Londres) que peut-il espérer ? il a perdu son i
deux fois une ambition pure et grande. Tout compte fait, la poésie de théâtre est en route. Elle touchera, tôt ou tard, au but
Vieillards il atteignit à la perfection4. Or, dépassant le cadre du théâtre clos, notre art fut invité à se déployer en plein
Cercle du Luxembourg. 3. J’omets, faute de place, mes tentatives de théâtre sacré pour le peuple infidèle : le Comédien, Judi
dire, un certain nombre d’entre nous s’efforcent de christianiser le théâtre bourgeois-réaliste avec grand talent. C’est un au
6 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « L’idolâtrie au théâtre »
L’idolâtrie au théâtre De l’idolâtrie au théâtre [I-III]. [Le Réveil
L’idolâtrie au théâtre De l’idolâtrie au théâtre [I-III]. [Le Réveil, 6 février 1858.] I Un
servait de l’expression de son pays, où les chanteurs et les gens de théâtre sont regardés comme les premiers des hommes. Or,
on exacte d’une situation. Ils vont en effet aux étoiles, les gens de théâtre , ou plutôt ils n’en descendent plus. Le public et
blic, parce qu’elle devrait le diriger et le conduire, la critique de théâtre a fait au comédien, et surtout à la comédienne, u
e position exceptionnelle, anarchique et folle, à ne voir même que le théâtre et les intérêts de l’art dramatique ; car, si l’o
e. Certainement, à elle seule elle n’a pas créé cet amour fiévreux du théâtre , naturel à l’homme, et qui devient la plus malsai
flûte ; elle adore tous les histrions. Sitôt qu’un homme monte sur le théâtre , à l’instant même, et quoi qu’il puisse être, il
itable avec la civilisation qu’on nous a faite que cette idolâtrie du théâtre par laquelle les peuples finissent ! Seulement, e
ie ? Et, en effet, pour être juste il faut le reconnaître, l’amour du théâtre parmi nous n’est pas seulement le plaisir matérie
rofond et sympathique intérêt des doctrines communes, n’a plus que le théâtre pour toute ressource. Quoi d’étonnant ? Que se di
contre des contacts violents et réciproques, et ce terrain, c’est le théâtre , le théâtre où les hommes s’assemblent pour ne pa
contacts violents et réciproques, et ce terrain, c’est le théâtre, le théâtre où les hommes s’assemblent pour ne pas être ensem
u’on peut dire, sans exagérer, que ce n’est plus la société qui va au théâtre , mais que c’est le théâtre qui pénètre dans la so
er, que ce n’est plus la société qui va au théâtre, mais que c’est le théâtre qui pénètre dans la société. Singulier spectacle,
ent ou s’asseoient, s’ajoute, pour faire colossale cette idolâtrie du théâtre dont chaque jour marque le progrès, l’intérêt de
i restait de goûts simples et de vertus fortes, et c’est ainsi que le théâtre brise deux fois la famille, — par ses pièces et p
el et des Alboni, des jeunes filles, la tête incendiée, se jettent au théâtre , et les mères, le croira-t-on ? ne s’y opposent p
ent qu’aujourd’hui. Tel est le trouble de nos mœurs et l’idolâtrie du théâtre . Nous n’avons voulu que les signaler à ceux-là qu
monde, les saltimbanques par les Barbares. IV De l’idolâtrie au théâtre . — II. La Comédie de société [IV-VII]. [Le Révei
Le Réveil, 6 mars 1858.] Pendant que nous parlions de l’idolâtrie au théâtre et que nous dénoncions l’histrionisme comme un de
es nous répondaient. Paris presque tout entier jouait la comédie. Les théâtres de société, comme on les appelle, se multipliaien
’une maison jusque-là chastement fermée s’érige publiquement en petit théâtre , il n’y a pas que la préoccupation dramatique, l’
ctrices parmi ces gens du monde en train de cabotiner quelque peu, le théâtre de société manquerait d’éclat comme art et comme
e exactement leur mesure. Que penser donc d’une société si affolée de théâtre qu’elle se fait théâtre elle-même, et, lasse de s
. Que penser donc d’une société si affolée de théâtre qu’elle se fait théâtre elle-même, et, lasse de son personnage vrai, entr
roportions que la science et l’histoire constateront plus tard, et le théâtre , cette passion de gens fatigués et de nation en d
ente curiosité qui ne transige pas. Et il avait raison, cet homme. Au théâtre , où l’on paye, tous les hommes s’appellent Six fr
ent Six francs, plus ou moins, selon la place qu’ils ont achetée. Aux théâtres où l’on ne paye pas, les hommes n’ont point de pe
gence, altération des rapports sociaux, voilà ce que les habitudes de théâtre introduites dans le monde doivent nécessairement
ls doivent toujours sentir, invisible et présente, sur leur tête, les théâtres peuvent servir à mieux qu’à l’amusement, c’est-à-
u génie, quand tel hôtel, à la porte blasonnée, serait devenu pour le théâtre français une succursale d’émulation honorable et
7 (1881) Le naturalisme au théatre
’abord au Bien public, ensuite au Voltaire. Sur ce nouveau terrain du théâtre , je ne pouvais que continuer ma campagne, commenc
d’avoir écrit un livre. En tout cas, telles sont mes idées sur notre théâtre , j’en accepte hautement la responsabilité. Comme
ent nombreux, j’ai dû les répartir en deux volumes. Le naturalisme au théâtre n’est donc qu’une première série. La seconde : No
s salles, sans qu’un auteur dramatique de génie se soit révélé. Notre théâtre aurait tant besoin d’un homme nouveau, qui balayâ
borne d’un art. Pour bien comprendre la nécessité d’une révolution au théâtre , il faut établir nettement où nous en sommes aujo
’observation du savant à la place de l’imagination du poète. Mais, au théâtre , l’évolution semble plus lente. Aucun écrivain il
ens à la littérature dramatique, je constate que le romantisme fut au théâtre une simple émeute, l’invasion d’une bande victori
leurs, cela suffisait pour l’époque. Il fallait prendre possession du théâtre au nom de la liberté littéraire, et le romantisme
Corneille, les Molière, les Racine, pour fonder chez nous un nouveau théâtre  ? Il faut espérer et attendre. III Le temps
à loin où le drame régnait en maître. Il comptait à Paris cinq ou six théâtres prospères. La démolition des anciennes salles du
s du boulevard du Temple a été pour lui une première catastrophe. Les théâtres ont dû se disséminer, le public a changé, d’autre
de l’humanité ; elle a été dégagée dans le roman, elle peut l’être au théâtre  ; il n’y a là qu’une adaptation à trouver. Je sui
ée devant les sociétés qu’elles ont la prétention de peindre. Étrange théâtre , alors, qui n’est possible que chez des étrangers
rmettrai pourtant d’indiquer la voie dans laquelle j’estime que notre théâtre s’engagera. Il s’agit d’abord de laisser là le dr
lle sur la scène, en la combinant avec la loi d’optique nécessaire au théâtre . Il réaliserait enfin ce que les nouveaux venus n
t pas de plus vaste. Le domaine du roman est encombré ; le domaine du théâtre est libre. A cette heure, en France, une gloire i
de la société moderne. Le don Je parlerai de ce fameux don du théâtre , dont il est si souvent question. On connaît la t
tume de pontifes pour les différencier de la foule. Comme ce monde du théâtre gratte et exaspère la vanité ! Il n’y a pas que l
ine inutile, le travail, qui mène à tout, ne mène pas à la science du théâtre . Et la critique moutonnière accrédite cette belle
le roman. Il y a là une vocation, comme dans les métiers manuels. Au théâtre aussi il faut le don, mais il ne le faut pas dava
c’était un soulèvement général ; il n’avait pas le droit de faire du théâtre , et la critique le traitait en véritable malfaite
atiques, je veux poser deux points avec netteté. La théorie du don du théâtre entraînerait deux conséquences : d’abord, il y au
ensuite, quiconque serait doué deviendrait à peu près infaillible. Le théâtre  ! voilà l’argument de la critique. Le théâtre est
eu près infaillible. Le théâtre ! voilà l’argument de la critique. Le théâtre est ceci, le théâtre est cela. Eh ! bon Dieu ! je
Le théâtre ! voilà l’argument de la critique. Le théâtre est ceci, le théâtre est cela. Eh ! bon Dieu ! je ne cesserai de le ré
cela. Eh ! bon Dieu ! je ne cesserai de le répéter, je vois bien des théâtres , je ne vois pas le théâtre. Il n’y a pas d’absolu
cesserai de le répéter, je vois bien des théâtres, je ne vois pas le théâtre . Il n’y a pas d’absolu, jamais ! dans aucun art !
théâtre. Il n’y a pas d’absolu, jamais ! dans aucun art ! S’il y a un théâtre , c’est qu’une mode l’a créé hier et qu’une mode l
et qu’une mode l’emportera demain. On met en avant la théorie que le théâtre est une synthèse, que le parfait auteur dramatiqu
e est de la synthèse ? On prétend qu’il ne faut pas de description au théâtre  ; en voilà pourtant une, et d’une belle longueur,
d’une belle longueur, et dans un de nos chefs-d’œuvre. Où est donc le théâtre  ? Je demande à le voir, à savoir comment il est f
monterait en coucou pour aller à Versailles. Chaque génération a son théâtre , voilà la vérité. J’aurais la partie trop belle,
vérité. J’aurais la partie trop belle, si je comparais maintenant les théâtres étrangers avec le nôtre. Admettez que Shakespeare
œuvre à la Comédie-Française ; il serait sifflé de la belle façon. Le théâtre russe est impossible chez nous, parce qu’il a tro
r dramatique : ils vous répondront qu’ils n’entendent rien du tout au théâtre . On siffle les scènes sur lesquelles ils comptaie
ns ce métier ? Non, mille fois non ! Ce qu’il faut dire, c’est que le théâtre est ouvert à toutes les tentatives, à la vaste pr
n autre public, qui cassera le jugement du premier, s’il y a lieu. Au théâtre , il faut réussir sur-le-champ ; on n’a pas à comp
eux de la critique, ont grandi si démesurément l’importance du don au théâtre . Mon Dieu ! dans le roman, soyez ou ne soyez pas
amuse, puisque vous ne courez pas le risque d’être étranglé. Mais, au théâtre , méfiez-vous, ayez un talisman, soyez sûr de pren
là, la nécessité du succès immédiat, cette nécessité qui rabaisse le théâtre , qui tourne l’art dramatique au procédé, à la rec
n’y a pas de verdict passionné où la justice soit plus rare. C’est le théâtre . Et il paraît que, si défectueuse et si dangereus
l’applaudira. Ah ! si je pouvais ouvrir toutes grandes les portes des théâtres à la jeunesse, à l’audace, à ceux qui ne paraisse
ique a tant besoin ! Cela vaudrait mieux que de se planter devant nos théâtres , une férule de magister à la main, et de crier :
tenté un effort considérable d’originalité. Les critiques qui font du théâtre une science et qui proclament la nécessité absolu
e un argument décisif en faveur de leurs théories : ils diront que le théâtre est à un tel point une pure affaire de charpente,
lans de drames et de comédies, ne trouvais-je jamais que des coups de théâtre las de traîner partout ? Pourquoi une idée de piè
ar les pièces que j’avais vu jouer, je croyais déjà à mon insu que le théâtre est un coin à part, où les actions et les paroles
vance. Je me souviens de ma jeunesse passée dans une petite ville. Le théâtre jouait trois fois par semaine, et j’en avais la p
constituer chez nous ce que la critique appelle de ce mot absolu « le théâtre  ». J’étais sans défense alors, et j’emmagasinais
ma cervelle. On ne saurait croire l’impression énorme que produit le théâtre sur une intelligence de collégien échappé. On est
us, ne tarde pas à vous imposer cet axiome : la vie est une chose, le théâtre en est une autre. De là, cette conclusion : quand
re en est une autre. De là, cette conclusion : quand on veut faire du théâtre , il s’agit d’oublier la vie et de manœuvrer ses p
s par dix ans de représentations subies. Quand ils évoquent l’idée de théâtre , toute une longue suite de vaudevilles et de mélo
ivons même à marquer certains faits comme appartenant spécialement au théâtre . « Ça, c’est du théâtre », disons-nous, tellement
tains faits comme appartenant spécialement au théâtre. « Ça, c’est du théâtre  », disons-nous, tellement nous distinguons entre
que nous avons accepté. Le pis est que cette phrase : « Ça, c’est du théâtre  », prouve à quel point de simple facture nous avo
critique aurait osé louer leurs chefs-d’œuvre, en disant : « C’est du théâtre  » ? Aujourd’hui, quand on dit qu’une pièce est du
« C’est du théâtre » ? Aujourd’hui, quand on dit qu’une pièce est du théâtre , il n’y a plus qu’à tirer l’échelle. C’est, je le
elle a eu, ils ont pu croire un instant qu’ils avaient découvert « le théâtre  », le seul, l’unique. Toutes les nations voisines
se d’un absolu quelconque dans l’art dramatique. Il faut connaître le théâtre russe et le théâtre anglais. Rien d’aussi différe
onque dans l’art dramatique. Il faut connaître le théâtre russe et le théâtre anglais. Rien d’aussi différent, rien d’aussi con
et je n’ai pas à dire quelle violence, quel génie libre règne dans le théâtre anglais. Il est vrai, nous avons infecté ces peup
vons infecté ces peuples de notre joli joujou à la Scribe, mais leurs théâtres nationaux n’en sont pas moins là pour nous montre
, les chefs-d’œuvre dramatiques des autres nations prouvent que notre théâtre contemporain, loin d’être une formule absolue, n’
dix romans, il marche librement dans un livre, et il me disait que le théâtre le faisait trembler, lui qui pourtant n’est pas u
tout oublier. Les deux morales La morale qui se dégage de notre théâtre contemporain, me cause toujours une bien grande s
un exemple, pour établir nettement l’état des choses. Nous sommes au théâtre ou dans un roman. Un jeune homme pauvre a rencont
oque personne, il ne fait pas question ; enfin il n’est immoral qu’au théâtre , où il reste à l’état d’instrument scénique. Pren
s noble, très grand, qui a le malheur d’avoir pour père un gredin. Au théâtre , ce fils sanglote ; il se dit le rebut de la soci
avail, dans son fonctionnement réel. Remarquez qu’il ne s’agit pas du théâtre de fabrication. Ce sont nos auteurs contemporains
onte de son père ; il fait partie de la collection de pantins que les théâtres ont dans leurs magasins des accessoires. On le re
cules de ce protestantisme qui nous noie ? J’ai dit un jour que notre théâtre se mourait d’une indigestion de morale. Rien de p
nobles, c’est se jeter dans la monstruosité de parti pris. Tout notre théâtre est monstrueux, parce qu’il est bâti en l’air. De
en nourrissant, nos soldats de vivres avariés. Puis, il entre dans le théâtre , et il écoute pendant trois heures avec attendris
cceptent un feuilleton dramatique. Ceux-là se moquent parfaitement du théâtre . Ils trouvent toutes les pièces abominables, odie
eur besogne à des journalistes qui acceptent volontiers de traiter le Théâtre comme ils traiteraient la Bourse ou les Tribunaux
avec des phrases. Ah ! comme nous aurions besoin de ce réveil ! Notre théâtre agonise, depuis qu’on le traite comme les courses
endre un drapeau et de traiter la question de vie ou de mort de notre théâtre . Et l’on verrait ainsi la critique dramatique, de
té de quelque puissance est obligée de s’imposer. Si la grande loi du théâtre était de satisfaire avant tout le public, il faud
comprendre. Alors, que nous veut-on avec la souveraineté du public au théâtre  ! Sa seule souveraineté est de déclarer mauvaise
té trouvera bonne. Sans doute, si l’on bat uniquement monnaie avec le théâtre , si l’on a besoin du succès immédiat, il est bon
nir. Plus je vais, et plus je suis persuadé d’une chose : c’est qu’au théâtre , comme dans tous les autres arts d’ailleurs, il n
pression de la figure, à la vie même, elle lui appartient. De même au théâtre , il est nécessaire que les personnages entrent, c
Il est admis que les gens de province ouvrent de grands yeux dans nos théâtres , et admirent tout de confiance. Le journal qu’ils
médecins, les négociants. Ils sont habitués à être chez eux dans leur théâtre , sifflant les artistes qui leur déplaisent, forma
our huit jours, m’ont répété : « Nous sommes allés hier soir dans tel théâtre , et nous ne comprenons pas comment on peut tolére
t avec sévérité, ce sont encore les pièces, jusqu’au personnel de nos théâtres . Je sais, par exemple, que l’importunité de nos o
aut donc pas croire à une admiration passive des provinciaux dans nos théâtres . S’il est très vrai qu’ils s’y portent en foule,
très sensible en ce moment, c’est la passion de la province pour les théâtres lyriques. Un provincial qui se hasardera à passer
en général. Cela explique l’importance énorme que prend chez nous le théâtre de l’Opéra ; il reçoit la subvention la plus fort
moment : on dirait une bicoque. Je dois confesser une faiblesse : le théâtre de l’Opéra, avec son gonflement démesuré, me fâch
là un fait caractéristique. J’ai vu une troupe anglaise jouer dans un théâtre de Paris ; la salle était vide, et les rares spec
pelez-vous les maigres recettes réalisées par Salvini. Pour nous, les théâtres étrangers n’existent pas, et nous sommes portés à
lic anglais a été attirée par le désir de se rendre enfin compte d’un théâtre qu’il ne comprend pas. C’était là les gens sérieu
rivés devant les Fourchambault, de M. Emile Augier, et devant tout le théâtre de M. Dumas, les Anglais se sont cabrés. On les d
romans d’une médiocrité écœurante, à des mélodrames ineptes dont nos théâtres de barrière ne voudraient pas. J’ai lu près d’une
lyste de l’homme et comme compilateur de documents humains ! Quant au théâtre anglais actuel, il existe à peine, de l’avis de t
u l’idée, à part deux ou trois exceptions, de faire des emprunts à ce théâtre  ; tandis que Londres vit en partie d’adaptations
partie d’adaptations faites d’après nos pièces. Et le pis est que le théâtre est là-bas plus châtré encore que le roman. Les A
empêchements sociaux qui devront disparaître pour que le roman et le théâtre s’élargissent à leur tour par l’observation et l’
le Volpone, de Ben Jonson. Que le public de Londres en reste à notre théâtre classique et à notre théâtre romantique, cela s’e
ue le public de Londres en reste à notre théâtre classique et à notre théâtre romantique, cela s’explique par l’impossibilité o
Comédie-Française et de l’Odéon, mises en regard des subventions des théâtres lyriques, sont absolument ridicules. Et ce n’étai
ue les centaines de mille francs jetées dans le tonneau sans fond des théâtres lyriques, se trouvent encore insuffisantes et n’o
te déclare de plus en plus médiocre. N’importe, on s’entête. Quand un théâtre lyrique croule, ce qui se présente à chaque saiso
s avec les jeunes auteurs dramatiques ; qu’on essaye même de créer un théâtre de drames populaires, ouvert à tous les essais. R
ortes, ils mangeraient davantage, voilà tout, pour faire prospérer un théâtre , il ne faut pas des millions, il faut de grandes
les. Je ne veux pas parler musique, je ne cherche pas à savoir si les théâtres lyriques ne traversent point en ce moment la même
âtres lyriques ne traversent point en ce moment la même crise que les théâtres de drames. C’est la question littéraire que je dé
insultais nos gloires dramatiques ; à entendre la critique, jamais le théâtre n’aurait jeté un tel éclat en France. Et voilà br
voulait une renaissance, il s’agissait simplement d’ouvrir un nouveau théâtre qui jouerait, aux frais de l’État, toutes les œuv
e talent. En un mot, les œuvres existent ; ce qui manque, ce sont les théâtres . Vraiment, de qui se moque-t-on ? Où sont-elles,
de à les voir. C’est justement parce qu’il n’y a pas d’œuvres que les théâtres se ruinent. Je n’ai jamais cru aux chefs d’œuvre
oyait bonne ? Il faudra toujours passer par un jugement, même dans un théâtre ouvert exprès pour les débutants ; et il y aura u
est l’instant que l’on choisit pour réclamer l’ouverture d’un nouveau théâtre . La Porte-Saint-Martin, l’Ambigu, le Théâtre-Hist
t aucune originalité dans le ventre. On ne galvanise pas le passé. Au théâtre surtout, il n’est pas permis de retourner en arri
manquent, les acteurs eux aussi font défaut. Je ne veux nommer aucun théâtre , mais presque toutes les troupes sont pitoyables,
tion de comédiens apporte l’esprit nouveau. En attendant, si un grand théâtre s’ouvrait, il aurait toutes les peines du monde à
t que la tragédie. Attendez que l’évolution s’achève, qu’on trouve le théâtre de l’époque, celui qui sera fait avec notre sang
sang et notre chair, à nous autres contemporains, et vous verrez les théâtres revivre. Il faut de la passion dans une littératu
tain que chaque période historique a sa littérature, son roman et son théâtre . Pourquoi veut-on alors que nous ayons la littéra
s I Je veux parler du mouvement naturaliste qui se produit au théâtre , simplement au point de vue des décors et des acc
s à donner. Il faut étudier la question dans l’histoire même de notre théâtre national. L’ancienne parade de foire, le mystère
au décor absent. Plus tard, avec Corneille, Molière et Racine, chaque théâtre avait une place publique, un salon, une forêt, un
é dans son fonctionnement d’être logique et passionnel. Un paysage au théâtre , qu’était-ce cela ? on ne voyait pas les paysages
les morceaux qu’ils avaient à dire. C’est de cette formule que notre théâtre est parti. Je ne puis faire l’historique des phas
des individualités, en les faisant vivre de la vie contemporaine. Le théâtre a fatalement obéi à cette évolution. Je sais que
lement obéi à cette évolution. Je sais que certains critiques font du théâtre une chose immuable, un art hiératique dont il ne
ux me faire entendre. Le malheur, ai-je dit, est qu’on veut mettre le théâtre à part, le considérer comme d’essence absolument
séquence du besoin de réalité qui nous tourmente. Il est fatal que le théâtre cède à cette impulsion, lorsque le roman n’est pl
ts, cela les déroute, et ils sont tentés de crier : « Ce n’est pas du théâtre  ! » En effet, ce n’est pas du théâtre, si l’on co
és de crier : « Ce n’est pas du théâtre ! » En effet, ce n’est pas du théâtre , si l’on continue à vouloir regarder le théâtre c
ffet, ce n’est pas du théâtre, si l’on continue à vouloir regarder le théâtre comme le triomphe quand même de la convention. On
x-septième siècle allait en somme à merveille avec les personnages du théâtre de l’époque ; il manquait comme eux de particular
d’autre plainte, à chacune de mes études. L’évolution naturaliste au théâtre a fatalement commencé par le côté matériel, par l
avec la science. Un écrivain viendra sans doute, qui mettra enfin au théâtre des personnages vrais dans des décors vrais, et a
nnant les raisons tirées de ce qu’il croit être la science absolue du théâtre . Je suis, au contraire, un philosophe esthéticien
du tout à une science absolue, j’estime que tout peut se réaliser, au théâtre comme ailleurs. De là, nos divergences. Mais je s
scrit et nettement délimité, pour y porter l’étude des conventions au théâtre . En somme, les conventions sont la grosse affaire
y a, dans tout art, un fond matériel qui est fatal. Quand on fait du théâtre , on ne fait pas de la chimie. Il faut donc un thé
uand on fait du théâtre, on ne fait pas de la chimie. Il faut donc un théâtre , organisé comme les théâtres de l’époque où l’on
ne fait pas de la chimie. Il faut donc un théâtre, organisé comme les théâtres de l’époque où l’on vit, avec le plus ou le moins
e demande chaque jour si une pareille évolution n’est pas possible au théâtre , si un auteur ne saura pas tourner les convention
r. Je suis persuadé qu’on ne détermine pas à sa guise un mouvement au théâtre . C’est l’époque même, ce sont les mœurs, les tend
peinture, aient marché dans un sens nettement réaliste, et que notre théâtre reste seul, immobile, figé dans les traditions. J
us possible ; et je constate cela comme un symptôme du naturalisme au théâtre . De plus, je m’en réjouis. Mais j’avoue volontier
eux d’une illusion plus grande est tout nouveau. De là à constater au théâtre le mouvement qui s’est produit dans le roman, il
i le très remarquable ouvrage de M. Adolphe Jullien sur le costume au théâtre . Je regrette beaucoup qu’un ouvrage semblable n’e
ique. M. Sarcey a fait toute une campagne contre l’importance que nos théâtres donnent aujourd’hui aux décors. Ils a dit, comme
damnation du décor exact, riche ou pauvre ? Doit-on toujours citer le théâtre de Shakespeare, où les changements à vue étaient
critiques qui défendent les conventions, disent à tous propos : « le théâtre  », et ce mot résume pour eux quelque chose de déf
sume pour eux quelque chose de définitif, de complet, d’immuable : le théâtre est comme ceci, le théâtre est comme cela. Ils vo
de définitif, de complet, d’immuable : le théâtre est comme ceci, le théâtre est comme cela. Ils vous envoient Shakespeare et
ne tient-il pas compte du mouvement qui transforme continuellement le théâtre  ? Il est très lettré, très érudit ; il connaît co
de s’enfermer dans une rhétorique étroite, au lieu de ne voir dans le théâtre qu’un genre soumis à des lois, pourquoi n’ouvre-t
n’ouvre-t-il pas sa fenêtre toute grande et ne considère-t-il pas le théâtre comme un produit humain, variant avec les société
nctionne, avec les idées, les sentiments, les passions. En un mot, le théâtre de l’époque emploie l’homme psychologique, il ign
ersonnage. La question des décors n’est pas ailleurs. Ils ont pris au théâtre l’importance que la description a prise dans nos
ts et les personnages. Je reprends Eugénie Grandet, qui a été mise au théâtre , mais très médiocrement ; eh bien ! il faudrait q
s élargissent le domaine dramatique en mettant la nature elle-même au théâtre , dans son action sur l’homme. On doit les condamn
campagnes qui ne hâteront ni n’arrêteront l’évolution naturaliste au théâtre . Cette évolution est un travail humain et social
viens de lire un bien intéressant ouvrage : l’Histoire du costume au théâtre , par M. Adolphe Jullien. Depuis bientôt quatre an
’ai senti bien souvent de quelle utilité serait une histoire de notre théâtre national. Sans doute, cette histoire a été faite,
vais tâcher d’esquisser largement. Je voudrais une Histoire de notre théâtre qui eût pour base, comme l’Histoire de la littéra
si on se borne à examiner, par exemple, l’histoire des conventions au théâtre  : on reste frappé de cette loi constante dont je
là ce que je voudrais voir établi nettement par une Histoire de notre théâtre national. Tenez, une des questions les plus curie
nt une nécessité morale, car pour eux une femme qui paraissait sur un théâtre prostituait son sexe. D’ailleurs, pendant tout le
, puis finit par s’imposer membre à membre. Toute l’histoire de notre théâtre est dans ce triomphe de l’homme physiologique app
’il a écrit ceci : « Il est à remarquer que, dans toute l’histoire du théâtre en France, non seulement la déclamation et le jeu
ssi entre les costumes et les défauts des pièces. Rien n’est isolé au théâtre  ; tout s’enchaîne et se tient : défauts et décade
tes seraient bientôt de mon côté. Mais voilà, cette Histoire de notre théâtre n’existe pas, et ce n’est pas moi qui l’écrirai,
t comprendre quelle a été ma joie, en lisant l’Histoire du costume au théâtre , qui ne traite a la vérité qu’un côté assez restr
n, mais qui suffit pour indiquer nettement l’évolution naturaliste au théâtre , depuis le quinzième siècle jusqu’à nos jours. La
e siècle au dix-septième, la confusion est absolue pour le costume au théâtre . Ce qui domine, c’est un besoin de richesse crois
r époque, qui réclamaient une réforme des costumes, de la diction, du théâtre tout entier, et qu’on injuriait en se moquant d’e
rébillon, huit jours plus tard. Marmontel, qui a défendu la vérité au théâtre avec passion, écrit encore ceci : Mademoiselle Cl
er, je passe à Lekain qui fut également un des grands réformateurs du théâtre . « D’abord fougueux et sans règle, dit M. Jullien
rsonnellement un cochon, parce que je me bats contre la convention au théâtre . Songez donc, Talma montrait ses jambes. Cochon !
uve, avec un luxe d’évidence, la continuelle évolution naturaliste au théâtre . Cela s’impose comme une vérité mathématique. Inu
sie ! D’ailleurs, comme le dit très bien M. Jullien, tout se tient au théâtre . Quand les pièces seront plus humaines, quand la
re. Quand les pièces seront plus humaines, quand la fameuse langue de théâtre disparaîtra sous le ridicule, quand les rôles viv
ement naturaliste qui nous emporte depuis les premiers jours de notre théâtre national, ne saurait s’arrêter une minute, qu’il
iffure. Malgré cela, l’ensemble reste satisfaisant ; il y a eu là, au théâtre , un mouvement fatal déterminé par les études hist
une bonne partie des spectateurs et surtout des spectatrices vient au théâtre pour voir la robe bleue de celle-ci ou le nouveau
cinq actes sans la grande toilette de rigueur. Eh bien, la vérité au théâtre souffre encore de tout cela. On hésite devant une
, la grande majorité des êtres humains se trouve à peu près exclue du théâtre . Jusqu’à présent, on n’est pas allé au-delà de la
allé au-delà de la bourgeoisie aisée. Si l’on a mis des misérables au théâtre , des ouvriers et des employés à douze cents franc
lasserai pas de le répéter après M. Adolphe Jullien, tout se tient au théâtre . La vérité des costumes ne va pas sans la vérité
transformé les sciences et les lettres, doivent fatalement prendre au théâtre une place considérable ; et je retrouve ici la qu
lain-chant du dix-septième siècle. Mais nous avons encore une voix de théâtre , une récitation fausse très sensible et très fâch
tiques érigent les traditions en un code immuable ; ils ont trouvé le théâtre dans un certain état, et au lieu de regarder l’av
on, le mal vient donc de ce que ces critiques admettent une langue de théâtre . Leur théorie est qu’on ne doit pas parler sur le
er les étapes. Comprenez donc qu’il n’y a pas absolument de langue de théâtre  ; il y a eu une rhétorique qui s’est affaiblie de
echerche du ton juste et naturel, du cri vrai. Dès lors, la langue de théâtre , cette langue plus sonore, disparaît. Nous allons
r une autre. Voilà la condamnation radicale de la prétendue langue de théâtre . D’ailleurs, suivez la diction d’un acteur de tal
nt des victoires sur la convention. Hélas ! oui, il y a une langue de théâtre  : ce sont ces clichés, ces platitudes vibrantes,
r et de s’exprimer. Je répète que c’est là le but évident où va notre théâtre . Il n’y a pas de langue de théâtre réglée par un
’est là le but évident où va notre théâtre. Il n’y a pas de langue de théâtre réglée par un code comme coupe de phrases et comm
u’on réfléchisse un instant aux conventions ridicules, à ces repas de théâtre où les acteurs mangent de trois quarts, à ces ent
s blessent plus ; seulement, elles gâtent l’illusion et elles font du théâtre un art faux qui compromet les plus grandes œuvres
ormer des sujets d’une bonne moyenne pour les besoins courants de nos théâtres . Mais où la critique peut s’exercer, c’est, comme
d’hui chez nous l’art du comédien, remonter à l’origine même de notre théâtre . On trouve, au dix-septième siècle, la pompe trag
s sortent immédiatement de la vie pour entrer dans ce ronronnement du théâtre , dans ces gestes faux et forcés, qui feraient pou
moins, ils n’en sont pas moins tout puissants. Si, aujourd’hui, notre théâtre désespère les amis de la nature, la faute en est
eurs générations. Aujourd’hui, le besoin de vérité se fait sentir, au théâtre comme partout ; mais, plus que partout, ce besoin
e de l’art dramatique. Et Dieu sait où nous en sommes comme vérité au théâtre , malgré le mouvement naturaliste qui s’y accompli
tent parfois les artistes de génie. Je sais quelle est la réponse. Le théâtre , dit-on, vit uniquement de convention. Si les act
ssent la rampe et soient vus du public. On en arrive ainsi à faire du théâtre un monde à part, où le mensonge est non seulement
nt des règles, et l’on hue quiconque n’applique pas les règles. Notre théâtre est ce qu’il est, cela me paraît un simple fait ;
ui garde une grande importance. Si l’on a le seul désir de réussir au théâtre , d’étudier ce qui plaît au public et de lui servi
fié, quand j’entends les critiques déclarer gravement : « Ceci est du théâtre , cela n’est pas du théâtre. » Qu’en savent-ils ?
itiques déclarer gravement : « Ceci est du théâtre, cela n’est pas du théâtre . » Qu’en savent-ils ? Tout l’art n’est pas conten
 ? Tout l’art n’est pas contenu dans une formule. Ce qu’il appelle le théâtre , c’est un théâtre, et rien de plus. J’ajouterai m
t pas contenu dans une formule. Ce qu’il appelle le théâtre, c’est un théâtre , et rien de plus. J’ajouterai même un théâtre bie
le le théâtre, c’est un théâtre, et rien de plus. J’ajouterai même un théâtre bien défectueux, étroit et mensonger dans ses moy
nouvelle formule qui bouleversera la formule actuelle. Est-ce que le théâtre des Grecs, le théâtre des Anglais, le théâtre des
bouleversera la formule actuelle. Est-ce que le théâtre des Grecs, le théâtre des Anglais, le théâtre des Allemands est notre t
actuelle. Est-ce que le théâtre des Grecs, le théâtre des Anglais, le théâtre des Allemands est notre théâtre ? Est-ce que, dan
des Grecs, le théâtre des Anglais, le théâtre des Allemands est notre théâtre  ? Est-ce que, dans une même littérature, le théât
lemands est notre théâtre ? Est-ce que, dans une même littérature, le théâtre ne peut pas se renouveler, produire des œuvres d’
t différents ? Alors, que nous veut-on avec cette chose abstraite, le théâtre , dont on fait un bon Dieu, une sorte d’idole féro
on allure et sa voix personnelles à la ville, et à lui donner pour le théâtre une allure et une voix de convention. Ce fait est
élèves à un souci constant de la vérité. L’art de déclamer tue notre théâtre , parce qu’il repose sur une pose continue, contra
e des articles de foi les effets qui leur ont réussi journellement au théâtre , il est à croire que les élèves ne perpétueraient
qu’il y a là-dessous une thèse, et les thèses m’ont toujours fâché au théâtre . D’autre part, la donnée reste bien mélodramatiqu
ce qui m’a séduit, c’est la belle nudité de la pièce. Pas un coup de théâtre , à notre mode française. Les scènes se suivent tr
armes son public, par les moyens les plus énormes. Tout notre mauvais théâtre actuel est là, avec l’impudence de son dédain lit
les forçats s’embrassent. La plupart des critiques eux-mêmes font du théâtre une chose bête, où le talent d’écrivain n’est pas
’observation, d’analyse et de style, pour faire des chefs-d’œuvre. Le théâtre , disent ils, c’est ça ; et il semble qu’ils profe
bénisterie. Donner des règles au néant, c’est le comble. Eh ! non, le théâtre , ce n’est pas ça ! L’absolu n’existe point. Le th
. Eh ! non, le théâtre, ce n’est pas ça ! L’absolu n’existe point. Le théâtre d’une époque est ce qu’une génération d’écrivains
ier acte, lorsqu’il meurt. Je n’ai jamais vu mourir personne ainsi au théâtre . Salvini gradue ses derniers moments de moribond
perdent et ne s’entendent plus. Sans doute, on a fait souvent cela au théâtre , mais jamais, je le répète, avec une pareille int
-vous jamais étudié nos acteurs ? La tradition est déplorable sur nos théâtres . Nous sommes partis de l’idée que le théâtre ne d
est déplorable sur nos théâtres. Nous sommes partis de l’idée que le théâtre ne doit avoir rien de commun avec la vie réelle.
ésentation de l’Idole. On comptait peu sur la pièce, on était venu au théâtre avec défiance. Et l’œuvre, en effet, avait une va
e intensité merveilleuse. Je la sentais née pour aider puissamment au théâtre le mouvement naturaliste. Et elle est morte. C’es
t d’amertume. Il est une loi : c’est que toute période littéraire, au théâtre , doit amener avec elle ses interprètes, sous pein
e à un besoin furieux de réclame, parce qu’elle ne se contente pas du théâtre et qu’elle s’adresse aux autres arts ; il faudrai
ue lui occasionnent les représentations données par elle en dehors du théâtre . Tout le monde peut être malade, même sans s’être
t voulez-vous que les journaux gardent la mesure, lorsqu’un maître du théâtre contemporain tel que M. Emile Augier perd lui-mêm
e le génie et le chef-d’œuvre du siècle, l’homme qui doit réaliser au théâtre l’évolution naturaliste que Balzac a déterminée d
nt que des accidents de génie, vous pouvez courir toute l’histoire du théâtre dans l’univers sans trouver une époque où se soie
lité, dans la pratique quotidienne de son devoir de lundiste, dans le théâtre au jour le jour ; tandis que ce théâtre n’est pou
n devoir de lundiste, dans le théâtre au jour le jour ; tandis que ce théâtre n’est pour moi qu’un sujet d’analyse générale, et
n somme qu’un amuseur. Or, dans ce siècle, Victor Hugo seul a créé au théâtre . Je n’aime point sa formule ; je la trouve fausse
faut combler le fossé, que le fossé se comblera de lui-même et que le théâtre sera alors renouvelé par l’esprit d’analyse qui a
inventé par Scribe, et j’ai ajouté que Molière ignorait le métier du théâtre , tel qu’il faut le connaître aujourd’hui pour réu
alentendu au sujet de Molière. M. Sarcey a souvent parlé du métier du théâtre , paraissant faire de ce métier une science absolu
itement. Seulement, il ne faudra plus alors qu’il veuille régenter le théâtre , parler de pièces bien faites et de pièces mal fa
e dans le roman, en prédisant qu’il triomphera prochainement aussi au théâtre , tout cela c’est que le public m’a hué et que je
e sais tomber très gaillardement. Comment n’a-t-il pas compris que le théâtre n’est encore pour moi qu’un champ de manœuvres et
ture qui m’a servi de champ de manœuvres. Aujourd’hui, j’ai choisi le théâtre , parce qu’il est plus près ; d’ailleurs, peinture
choisi le théâtre, parce qu’il est plus près ; d’ailleurs, peinture, théâtre , roman, le terrain est le même, lorsqu’on y étudi
la marche, le développement ; j’en attends le triomphe définitif. Au théâtre , cette évolution me paraît marcher plus lentement
ue chacun fasse comme moi, et le passage sera plus large. Revenons au théâtre . Si dans le roman le triomphe du naturalisme est
s. Pour M. Henry Fouquier, il se déclare absolument satisfait ; notre théâtre contemporain l’enchante, il le trouve supérieur.
urait qu’un moyen de me prouver que la formule naturaliste a donné au théâtre tout ce qu’elle doit donner : ce serait de poser
et et que le drame est inférieur. J’attends le génie qui achèvera au théâtre l’évolution commencée. Vous êtes satisfait de not
n quoi mon manque de talent touche-t-il la question du naturalisme au théâtre  ? Un autre prendra la place, voilà tout. III
moi-même l’inutilité de ces polémiques. Le naturalisme se produira au théâtre , cela est indéniable pour moi, parce que cela est
ons, j’aimerais mieux que de grandes œuvres naturalistes parussent au théâtre . M. de Lapommeraye, si elles réussissaient, serai
i de Lapommeraye a fait une nouvelle conférence sur le naturalisme au théâtre . La thèse de M. de Lapommeraye est des plus simpl
ue moi, qu’il croyait lui aussi à la nécessité de porter la vérité au théâtre  ; il est bien entendu que le naturalisme n’est pa
qu’ils disent. Comme l’a tranquillement déclaré M. de Lapommeraye, le théâtre est parfait aujourd’hui, il doit rester immobile,
eurs, est radicalement faux, car Diderot voulait la vérité humaine au théâtre , et je ne sache pas que la vérité humaine trône s
r dans un genre mort ? Pourquoi ne tente-t-il pas de renouveler notre théâtre et de devenir un chef, au lieu de patauger dans l
est un homme riche, bien apparenté, qui a été mordu de la passion du théâtre , comme d’autres heureux de ce monde sont mordus d
us élevés. Naturellement, M. Talray entend être maître absolu dans le théâtre où on le joue. Quand on a le moyen de mettre ses
sur la scène, sans quitter son appartement ; et, s’il n’a pas bâti un théâtre , c’est que le temps a dû lui manquer. Il cherche
dû lui manquer. Il cherche donc une salle à louer, accepte le premier théâtre en déconfiture qui se présente, en se disant que
endu soutenir brillamment cette opinion, que l’auteur devait avoir un théâtre à lui et jouer lui-même ses pièces, s’il voulait
ands génies dramatiques, Shakespeare et Molière, ont entendu ainsi le théâtre , et ne s’en sont pas mal trouvés. Seulement, cett
, au point d’ahurir le monde. Or, M. Talray a une façon de traiter le théâtre très dangereuse pour le public bon enfant, qui vi
se rendît parfaitement ridicule, en écrivant un roman ou une pièce de théâtre . Certes, je le répète, je ne veux en aucune façon
nté. Puis, j’aurais peur d’enlever leur dernière planche de salut aux théâtres menacés de faillite. Les auteurs sont rares qui c
cle, dans une de ces lointaines époques historiques qui justifient au théâtre toutes les erreurs et toutes les fantaisies. Herb
et des étoiles, du soleil et des fleurs, il se trompe étrangement. Au théâtre , on ne remplace pas l’humanité absente par des im
Elle n’a pas parlé alors et l’on s’étonne qu’elle parle plus tard. Au théâtre , toute scène qui n’est point préparée, détonne et
e à l’aide de mots poétiques, sont dans la plus déplorable erreur. Au théâtre surtout, bien écrire, c’est écrire logiquement et
nscience. Pourquoi ne jette-t-il pas là toute la prétendue science du théâtre , qui jusqu’ici l’a empêché de faire un drame vrai
timents de l’homme, remueront puissamment une salle. Ce qui meurt, au théâtre comme partout, ce sont les modes, les formules vi
iques connues, des combinaisons qui défrayent depuis quarante ans les théâtres des boulevards et dont le public ne veut plus. Le
aurait fallu, j’imagine, le montrer plus actif dans le dénoûment. Au théâtre , ce qu’on dit importe peu ; l’important est ce qu
les critiques les plus influents déclaraient que c’était enfin là du théâtre , et que depuis vingt ans on n’avait pas joué un d
ont en mauvais style. Je connais leur raisonnement : « Nous sommes au théâtre , faites-nous du théâtre. Nous nous moquons du tal
connais leur raisonnement : « Nous sommes au théâtre, faites-nous du théâtre . Nous nous moquons du talent, du bon sens et de l
tre fauteuil d’orchestre. Nous préférons un imbécile qui nous fera du théâtre , à un homme de génie qui ne nous fera pas du théâ
qui nous fera du théâtre, à un homme de génie qui ne nous fera pas du théâtre . » Telle est la théorie. Elle suppose un absolu,
ra pas du théâtre. » Telle est la théorie. Elle suppose un absolu, le théâtre , une chose qui est à part, immuable, à jamais fix
es règles. C’est ce qui m’enrage. Et, d’ailleurs, je veux bien que le théâtre soit à part, qu’il y faille des qualités particul
ur au point de le pousser au crime. Les auteurs, qui sont des gens de théâtre , ont eu peur de cet ouvrier, de cette brute docil
de La Barre des auteurs devient sympathique. C’est là le triomphe du théâtre . Mais où l’admiration des critiques a éclaté, c’e
n du quatrième acte a exalté les critiques. Il paraît que cela est du théâtre , et du meilleur. Voyons, tâchons d’être juste. D’
les passions des personnages n’ont rien à voir. Si ce qu’on nomme le théâtre est réellement dans cette seule mécanique des fai
mécanique des faits, ni Molière, ni Corneille ni Racine n’ont fait du théâtre . Il faudrait s’entendre une bonne fois sur la sit
du théâtre. Il faudrait s’entendre une bonne fois sur la situation au théâtre . La situation s’impose, si l’on entend par elle l
es hommes soumis aux faits et produisant les faits : c’est là le vrai théâtre , le théâtre de tous les grands génies. Quant à ce
umis aux faits et produisant les faits : c’est là le vrai théâtre, le théâtre de tous les grands génies. Quant à cette mécaniqu
son père et sa mère, se décide pour celle-ci. Il se retire. C’est du théâtre , paraît-il. Les critiques les plus durs pour la p
Je trouve cela puéril, fou, exaspérant. Si réellement la situation au théâtre doit consister dans de pareilles devinettes, mons
t, au gré de l’auteur, dans des casiers étiquetés à l’avance. Qui dit théâtre , dit action, cela est hors de doute. Seulement, l
plications de l’intrigue ; et cela est d’une vérité aussi évidente au théâtre que dans le roman. Pour moi, toute situation qui
lez le proposer en modèle à nos jeunes auteurs dramatiques ! C’est du théâtre , criez-vous, et il n’y a que ça. Eh bien ! s’il n
et il n’y a que ça. Eh bien ! s’il n’y a que ça, il vaut mieux que le théâtre disparaisse. Votre rôle est mauvais, car vous déc
dans nos idées modernes. Donc la vérité historique est impossible au théâtre  ; il n’y faut admettre que la convention historiq
onhomme qu’ils demandent. » Et voilà la vérité historique tranchée au théâtre . Le théorème se résume ainsi : ne jamais devancer
rgères, vives et légères, etc. » Toute la théorie de la convention au théâtre est dans cet exemple. Ce qui me surprend toujours
marche vers la vérité est évidente, aveuglante. Pour nous en tenir au théâtre , prenez une histoire de notre littérature dramati
ite à la vérité humaine. Un rapide examen prouve que la convention au théâtre s’est transformée et s’est réduite à chaque siècl
insi rien ne serait plus intéressant que d’étudier la marche de notre théâtre historique vers les documents exacts. On sait que
ude qui nous pénètre malgré nous, se manifeste en tout, aussi bien au théâtre qu’ailleurs. Tel est le courant naturaliste dont
historique, notre but doit donc être de dire la vérité historique au théâtre . Il ne s’agit que de choisir les sujets où l’on p
esse. II M. Emile Moreau, un débutant, je crois, a fait jouer au Théâtre des Nations une pièce historique, intitulée : Cam
sont justes. Seulement, les critiques qui défendent la convention au théâtre , ont profité de l’occasion pour exposer une fois
oyez le gai mensonge de la Dame de Monsoreau, reprise dernièrement au théâtre de la Porte-Saint-Martin, ce mensonge qui se moqu
é Michelet. La question de mécanique théâtrale est secondaire ici. Le théâtre sera ce que nous le ferons. III Il me reste
plaisanteries du public. Quant à l’Inquisition, de M. Gelis, jouée au Théâtre des Nations, c’est un mélodrame noir qui arrive q
es qui avaient accueilli M. Bertrand, à son entrée comme directeur au Théâtre des Nations. Il semblait que notre République ell
Son idée était que notre jeune littérature attendait l’ouverture d’un théâtre républicain pour produire des chefs-d’œuvre. Et i
er, dans son milieu, que la littérature dramatique mourait faute d’un théâtre ouvert aux nobles tentatives, à force d’écouter c
tout un gouvernement, s’il n’avait pas espéré devenir le directeur du théâtre de notre République, si on ne lui avait pas persu
de remporter avec l’Hetman prouve avant tout que le fameux métier du théâtre n’est point nécessaire, puisque voilà un drame en
présentent. Pas d’observation, pas d’analyse, pas d’individualité. Le théâtre ainsi entendu remonte par-delà la tragédie, jusqu
pour les relâcher. Il y a là une fausse grandeur dont on commence, au théâtre , à sentir le côté grotesque. Le pis est qu’on s’i
e en ce moment, et renouveler ainsi absolument le genre historique au théâtre . Il est certain que, si des poètes abandonnent le
au Marquis de Kénilis, le drame en vers que M. Lomon a fait jouer au théâtre de l’Odéon. Je n’analyserai pas la pièce. A quoi
ien, si personne ne songe plus aujourd’hui à Louis Bouilhet, si aucun théâtre ne reprend ses pièces, quel est donc l’espoir de
qu’il vient corner les mots de patrie et d’honneur dans une salle de théâtre , parce qu’il invente une intrigue puérile et qu’i
’auteur des Noces d’Attila le don de poésie. Cela me touche moins. Au théâtre , dans une étude de caractères et de passions, j’e
ique Le public des premières représentations a été bien sévère, au théâtre Cluny, pour ce pauvre M. Figuier. L’estimable sav
ui aide à l’instruction des masses. J’entends la science autrement au théâtre . Je me sens d’ailleurs beaucoup moins sévère pour
t grossières qui gâtent le talent des acteurs et qui acheminent notre théâtre national vers les pièces d’un intérêt purement ph
yser à l’aise et de tirer d’eux les terribles leçons de la vérité. Au théâtre , ils restent encore d’un maniement presque imposs
m’a empêché de la trouver, c’est la pensée qu’un roman transporté au théâtre doit rester entier. Mais des auteurs qui ne serai
r le silence. Quant au dénoûment, il sera aimable ou triste, selon le théâtre où l’on portera la pièce. Mais la rencontre la pl
ontaine et Richard ont tiré de l’Assommoir la pièce que des hommes de théâtre auraient pu y trouver. En outre, comme j’ai accor
ais que l’on sentît bien la à quel point de mensonge on a rabaissé le théâtre . Car soyez convaincus que MM. Lafontaine et Richa
onfrères qui ont vu, dans Pierre Gendron, un manifeste naturaliste au théâtre . Comme toujours, c’est la forme, l’expression ext
ire contemporain. Le fond, certes, importe davantage. Par exemple, au théâtre , c’est un triomphe médiocre que de placer de loin
que madame de Mirabeau n’ait pu résister à la tentation de mettre au théâtre une figure si contemporaine et si puissamment ori
de détente. Une action toute nue, une abstraction pure, ne réussit au théâtre qu’à la condition d’être maniée par des mains trè
un argument de plus entre les mains de ceux qui refusent la vérité au théâtre , sous prétexte que la vérité est affligeante et q
. Je les entends d’ici foudroyer les héros corrompus, déclarer que le théâtre n’est pas une dalle de dissection, réclamer des i
e dans le personnage qu’on leur montre. Donc, c’est le naturalisme au théâtre qui payera une fois de plus les pots cassés. Il v
hode d’analyse ni de sa vigueur de peinture, naissait avec le sens du théâtre , cette adresse du métier qui escamote les difficu
ficultés au nez du public. Il n’est pas vrai, à coup sûr, que tout le théâtre soit dans le métier, comme on le répète. Le métie
tentées depuis dix ans. Est-ce à dire que le mensonge seul réussit au théâtre  ? Non, certes. Il faut garder sa foi dans le vrai
et non pas la vérité, qui faisons tomber nos pièces. Etudiez donc le théâtre , comparez et cherchez. Il existe certainement une
vrira, et qui indiquera la voie à suivre, si l’on veut donner à notre théâtre une vie nouvelle. Les révolutions dans les idées
es éloges se sont adressés à l’habileté de l’exposition, aux coups de théâtre successifs : la confession de M. de Champlieu ; l
re de l’Estoile comme des jeunes écrivains heureusement doués pour le théâtre . J’ai eu la curiosité de lire tout ce qu’on a écr
expérience et d’autorité vous répéteront qu’il faut des situations au théâtre  ; entendez par là qu’il faut mener en guerre vos
que les pièces à situations qui règnent aujourd’hui, n’ont envahi le théâtre que depuis le commencement du siècle. Ce sont ell
d’après lequel on juge si tel écrivain est ou n’est pas doué pour le théâtre , viennent de ces pièces. Peu à peu, elles se sont
nt livrés à ce jeu et y ont accompli des merveilles. Voilà comment le théâtre actuel, — une simple formule passagère dont on ve
héâtre actuel, — une simple formule passagère dont on veut faire « le théâtre  », — occupe les planches, à la grande tristesse d
ces pièces et montrent leur infériorité. Certes, ce n’est ni dans le théâtre grec, ni dans le théâtre latin que nos auteurs ha
eur infériorité. Certes, ce n’est ni dans le théâtre grec, ni dans le théâtre latin que nos auteurs habiles ont pris les règles
ppant. Où prend-on que Corneille, Molière, Racine sont les maîtres du théâtre à notre époque ? Les auteurs contemporains n’ont
dramatique. Qu’on cesse donc de parler des maîtres, à propos de notre théâtre actuel, car nous les insultons chaque jour par la
insi qu’elle s’est étalée, au point de faire dire qu’elle est tout le théâtre , et qu’en dehors d’elle il n’y a pas de succès po
st l’explication de la royauté du roman à notre époque, tandis que le théâtre se traîne et agonise. Un grand écrivain étranger
nettement tranchées qui vivent chez nous côte à côte, le roman et le théâtre . Le premier s’élargit et grandit chaque jour ; le
iècle, dans ce courant naturaliste qui emporte tout. Au contraire, le théâtre résiste, s’entête dans des combinaisons ridicules
e résultat : si, dans un temps donné, une rénovation n’a pas lieu, le théâtre roulera de plus bas en plus bas ; car il est impo
illages laborieux des auteurs dramatiques. D’ailleurs, de même que le théâtre a régné au dix-septième siècle, peut-être au dix-
i écouté du Temps, faisait remarquer combien cette histoire portée au théâtre est devenue pauvre d’allures et même invraisembla
ion paraît fausse, c’est que les auteurs n’ont point osé la mettre au théâtre dans sa monstrueuse vérité. Tout cela est si déli
ut expérimenter si la vérité toute crue est possible ou impossible au théâtre . La vérité du Nid des autres ne se dit qu’à l’ore
e dans ses inconséquences. Quand je demande qu’on porte la réalité au théâtre , j’entends qu’on y fasse fonctionner la vie, avec
pour compenser Désirée. Nous touchons là à la plaie de médiocrité du théâtre . Je prends le Nid des autres, non comme un exempl
Nid des autres, non comme un exemple de ce que devient la réalité au théâtre , mais comme un exemple de ce que l’on fait de la
u théâtre, mais comme un exemple de ce que l’on fait de la réalité au théâtre . Et cet exemple est caractéristique, lorsqu’on l’
faire signifier ce qu’ils veulent. Tous les paradoxes sont permis au théâtre , pourvu qu’on les y mette avec esprit. On a un pl
confirme dans les idées que je défends. Voilà donc le naturalisme au théâtre , je veux dire l’analyse d’un milieu et d’un perso
un roman de Balzac, sans la grande allure. Que m’affirmait-on, que le théâtre ne supportait pas l’étude du milieu ? Allez voir
tenir aux pièces d’observation et d’analyse, il doit ne pas sortir du théâtre naturaliste, s’il veut enfin conquérir et garder
turelles, qui déterminent la catastrophe. Ici, nous ne sommes plus au théâtre  ; il ne s’agit plus de ce qu’on nomme « une ficel
à seule avec sa mère, dans une chambre ? Toujours l’idée qu’on est au théâtre et qu’il faut donner un coup de pouce à la vérité
ce qu’il écrit à propos du Fils de Coralie : « La belle chose que le théâtre  ! Personne à ce moment ne pensait plus à l’indign
ées, et comptez sur l’émotion du public pour être absous : tel est le théâtre qui est une belle chose. » D’ailleurs, je le sais
 » D’ailleurs, je le sais, M. Sarcey ne se fait pas une autre idée du théâtre , il le juge au point de vue de la consommation co
bouleversé de gaieté et de douleur des générations entières. Non, le théâtre n’est pas une belle chose, parce qu’on peut y dup
u dans un flot de larmes. C’est au contraire pour cette raison que le théâtre est inférieur. Il n’est pas honorable d’ébranler
itique comme cet engourdissement dans le train-train quotidien de nos théâtres , qui ne met rien au-delà du succès immédiat d’une
-fils montreront pour certaines œuvres acclamées aujourd’hui dans nos théâtres . M. Delpit vient de révéler un tempérament d’homm
ns nos théâtres. M. Delpit vient de révéler un tempérament d’homme de théâtre . Maintenant, il faut qu’il produise. Deux routes
s dix ans, on le jugera. La pantomime Il vient de se faire, au théâtre des Variétés, une tentative très intéressante, et
périale d’une vieille diligence qui, tout d’un coup, verse au fond du théâtre . La dégringolade est effroyable, au milieu des vi
uper sur les planches l’endroit précis qui leur est assigné. C’est du théâtre mécanique, des bonshommes, joliment campés, dont
épète, cela demande des mains exercées. On parle souvent du métier au théâtre . Eh bien ! les Dominos Roses sont un produit immé
it certain à l’avance que cela finirait comme cela avait commencé. Au théâtre , lorsqu’on n’emporte aucun fait nouveau, aucune o
pour la première fois. Ils ont bien tort. J’ai connu, en province, un théâtre où le public était autrement exigeant et maussade
s gens mis dans un pareil état de joie par les chefs-d’œuvre de notre théâtre . Devant un chef-d’œuvre, le public se méfie toujo
ondra que le public s’amuse, et vous n’aurez rien à répondre, car les théâtres ne sont faits en somme que pour amuser le public.
s spectateurs dans leurs instincts secrets qu’une parade de foire. Le théâtre serait donc cela ? Les effluves d’une foule mise
vous étouffent et vous brûlent, ce serait donc là cette atmosphère du théâtre qui déforme tout et empêche le triomphe du vrai s
us haute, plus dégagée de la sottise des foules que l’œuvre jouée. Au théâtre , le succès est trop souvent indépendant de l’œuvr
s bientôt, je querelle mes confrères pour leur prouver qu’ils font du théâtre une chose trop sotte. Mon Dieu ! est-ce qu’ils au
tout, les petits vaudevilles et les grandes comédies, enveloppant le théâtre entier dans son large dédain. Gautier a laissé de
t, quand on va se coucher, on a passé une agréable soirée. Certes, au théâtre , il faut laisser un vaste cadre à l’adorable écol
mps de balayer les parades qui salissent les scènes de nos plus beaux théâtres , de jeter au ruisseau les livrets stupides, dont
tueux qui ruissellent d’un or imbécile et bourgeois ! On rendrait nos théâtres aux grands poètes, aux grands musiciens, à toutes
se pour la féerie. C’est, je le répète, le seul cadre où j’admets, au théâtre , le dédain du vrai. On est là en pleine conventio
tr’ouvre. On peut dire que la féerie est la formule par excellence du théâtre conventionnel, tel qu’on l’entend en France depui
ande, plus le ravissement est certain. On s’y arrête comme devant ces théâtres de marionnettes, qui retiennent aux Champs-Elysée
es, grâce à toute une convention savamment réglée ; de là, le code du théâtre . Ils nous ont peu à peu habitués au personnel com
chaque jour, vous avancez comme argument que le public va chercher au théâtre des mensonges consolants, vous soutenez la thèse
met à argumenter, il déclare que le réel absolu n’est pas possible au théâtre , et il invente des ficelles, il tronque les faits
nage comme dans le décor. Si réellement la vérité était impossible au théâtre , si les critiques avaient raison d’admettre en pr
féeries ! » La formule y est entière, sans aucun jésuitisme. Voilà le théâtre idéal tel que je le comprends, faisant parler les
iennent enlever les villageoises dans les blés. III J’ai vu, au théâtre de la Gaieté : le Chat botté, une féerie de MM. B
des œuvres écrites comme les femmes laides ont peur des miroirs ! Au théâtre , on exige que la vertu soit récompensée. Dans le
reins. M. Offenbach n’est plus directeur, et il est à croire qu’aucun théâtre ne risquera à l’avenir deux ou trois cent mille f
nc ! M. Offenbach a été roi. Il n’y a pas dix ans, il régnait sur les théâtres  ; les directeurs à genoux, lui offraient des prim
onduisit le cancan de l’Exposition universelle de 1867. Dans tous les théâtres , on jouait de sa musique. Les princes et les rois
é. Toute une poussée nouvelle de maîtres aimables se sont emparés des théâtres , si bien que l’ancêtre, le dieu de la sauterie, a
C’est une des créations les plus pures, dit-on, qui soient dans notre théâtre . Je le veux bien. Mais ce personnage est un perso
s un grand effort de talent. Le drame, d’ailleurs, est la négation du théâtre , tel qu’on l’entend aujourd’hui. Il ne contient p
, parce qu’elle est toujours la vérité, celle qui existe. II Le théâtre de la Porte-Saint-Martin, auquel appartient la pr
ns le mouvement fatal de science qui doit peu à peu influer sur notre théâtre et le renouveler. Pendant que le romantisme comba
rt du drame. L’esprit moderne, façonné à la vérité, ne tolère plus au théâtre , même à son insu, les contes à dormir debout qui
te d’une forme dramatique particulière. En littérature, aussi bien au théâtre que dans le roman, l’œuvre qui reste est l’œuvre
et radical. Je ne connais pas de réaction plus violente contre notre théâtre classique, immobilisé dans l’analyse des sentimen
assique, immobilisé dans l’analyse des sentiments et des passions. Le théâtre de Victor Hugo laisse encore des coins aux dévelo
ore des coins aux développements analytiques des personnages. Mais le théâtre de MM. Dumas et Gaillardet coupe carrément toutes
ésultat final, qui est d’étourdir le public par une série de coups de théâtre , sans lui laisser le temps de protester. On conna
On s’essuie la face comme un joueur qui s’échappe d’un tripot. Et, au théâtre , la sensation est la même. Interrogez le public q
Et les gens du métier s’extasient. Quelle facture ! quelle entente du théâtre  ! quel génie ! Vraiment, il faudrait s’entendre.
e romantique. Mais vouloir faire de cette formule la formule de notre théâtre national, dire d’une façon absolue : « Le théâtre
la formule de notre théâtre national, dire d’une façon absolue : « Le théâtre est là », c’est pousser un peu loin l’amour de la
usser un peu loin l’amour de la mécanique dramatique. Non, certes, le théâtre n’est pas là : il est où sont Eschyle, Shakespear
pataugeons aujourd’hui dans la boue des intrigues compliquées. Notre théâtre se relèvera le jour où l’analyse reprendra sa lar
dieuse cuisine qui cache jusqu’à la vue des chefs-d’œuvre. On fait du théâtre une simple affaire de poncifs, lorsque les littér
qu’on voudra vous enfermer dans un code en déclarant : « Ceci est du théâtre , ceci n’est pas du théâtre », répondez carrément 
dans un code en déclarant : « Ceci est du théâtre, ceci n’est pas du théâtre  », répondez carrément : « Le théâtre n’existe pas
st du théâtre, ceci n’est pas du théâtre », répondez carrément : « Le théâtre n’existe pas, il y a des théâtres, et je cherche
théâtre », répondez carrément : « Le théâtre n’existe pas, il y a des théâtres , et je cherche le mien. » Mais je trouve surtout,
’une analyse de poète. Chaque scène ouvre un monde. On ne sort pas du théâtre l’âme et la tête vides, car on emporte un coin d’
t pas faire vivre une pièce et qu’une pièce peut vivre sans elle ? Le théâtre est libre. IV On tolère toujours une repris
autour d’elle, si elle ne passionne pas le public. Voilà pourquoi le théâtre de la Porte-Saint-Martin, dont les traditions son
vre d’ailleurs et boucher des trous qu’il ne sait comment combler, le théâtre est bien forcé de fouiller les vieux cartons et d
héories purement personnelles. Depuis que je vais assidûment dans les théâtres , je constate qu’il y règne un grand malaise, que
à une opinion particulière que je défends à mes risques et périls. Le théâtre réclame une évolution littéraire, voilà une vérit
se produit puissamment, elle me passionnera. La Reine Margot, que le théâtre de la Porte Saint-Martin vient de reprendre, ne m
e la salle est prise comme moi. La vérité est donc la grande force au théâtre , la seule force qui impose l’illusion complète, q
oi mon émotion, à mesure qu’elle voudrait naître. Toute la théorie du théâtre est là. La Reine Margot est d’un art absolument
sante, vraiment ! A ce propos, je faisais une réflexion. Pourquoi, au théâtre , permet-on tous les crimes dans les familles roya
au théâtre, permet-on tous les crimes dans les familles royales ? Le théâtre classique nous montre les rois grecs s’égorgeant
ette machine dramatique. Tout se rapetisse et s’aplatit. On dirait un théâtre mécanique. Le plus grand défaut de ces vastes piè
ncapable d’un arrangement équilibré de poète. Il faisait en un mot du théâtre pour faire du théâtre, comme certains critiques v
ent équilibré de poète. Il faisait en un mot du théâtre pour faire du théâtre , comme certains critiques veulent qu’on en fasse,
que Touroude avait le don, c’est-à-dire qu’il apportait ce métier du théâtre , sans lequel, selon eux, on ne saurait écrire une
ait grand temps de proclamer une vérité : c’est qu’en littérature, au théâtre comme dans le roman, il faut d’abord aimer les le
ici dans l’éternelle querelle. Notre critique contemporaine a fait du théâtre un terrain fermé où elle admet les seuls fabrican
es seuls fabricants, en consignant à la porte les hommes de style. Le théâtre est ainsi devenu un domaine à part, dans lequel l
n’y a qu’en France, à coup sûr, qu’on se fait une si étrange idée du théâtre . Et encore cette idée date-t-elle uniquement de c
ot de métier avant Scribe. C’est lui qui a inventé l’article Paris au théâtre , les vaudevilles bâclés à la douzaine d’après un
t de purs développements littéraires. Il y a plus, tout ce qui vit au théâtre , tout ce qui reste, c’est le morceau de style, c’
ce qui reste, c’est le morceau de style, c’est la littérature. Notre théâtre classique, Molière, Corneille, Racine, est un cou
critiques de bonne foi de m’indiquer une pièce que le seul métier du théâtre ait fait vivere. Quant à moi, je leur en citerai
du bleu, la poésie s’y moque des règles. N’est-ce pas là pourtant du théâtre exquis, autrement sérieux au fond que le théâtre
e pas là pourtant du théâtre exquis, autrement sérieux au fond que le théâtre bien charpenté ? Quel est l’auteur qui n’aimerait
u telle pièce, inutile à nommer, bâlie solidement selon les règles du théâtre contemporain ? J’ai toujours été très étonné qu’u
i toujours été très étonné qu’un public lettré ne se contentât pas au théâtre d’une belle langue, d’une composition littéraire
e l’œuvre, sans demander à l’auteur s’il avait, oui ou non, Je don du théâtre . Est-il donc si difficile de passer une soirée da
sprit latin, notre besoin de symétrie, et vous comprendrez comment le théâtre est devenu chez nous un problème d’arithmétique,
l’a gonflé d’un orgueil immense. Dès lors, il s’est cru le maître du théâtre , il s’est enfoncé dans les sujets les plus étrang
e. Touroude ne vivra pas, parce qu’il n’a pas été écrivain. Le don du théâtre n’est rien sans le style. Il peut arriver qu’une
ela n’existe pas. Les jours de réjouissances publiques, on dresse des théâtres militaires sur l’esplanade des Invalides, où des
omme des mannequins, le mensonge continu, étalé, triomphant. Entre un théâtre forain et un grand théâtre des boulevards, il n’y
songe continu, étalé, triomphant. Entre un théâtre forain et un grand théâtre des boulevards, il n’y a, à mes yeux, qu’une diff
u tout mauvais, sans la moindre souplesse ? Je ne le crois pas. Notre théâtre populaire est dans l’enfance, voilà la vérité. On
dramaturge qui peut surgir demain et donner une nouvelle vie à notre théâtre . J’ai voulu exprimer un simple sentiment, celui q
ds mots qui traînent dans les tirades des héros. Maintenant, si notre théâtre ne produisait que des œuvres fortes, cela serait
8 (1739) Vie de Molière
qui l’avait déterminé à faire ses études, se réveilla avec force. Le théâtre commençait à fleurir alors : cette partie des bel
ur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce. Pierre Corneille tira le théâtre de la barbarie et de l’avilissement, vers l’année
te société éclipsa bientôt toutes les autres ; on l’appela l’Illustre Théâtre . On voit par une tragédie de ce temps-là, intitul
é Magnon, et imprimée en 1645, qu’elle fut représentée sur l’Illustre Théâtre . Ce fut alors que Poquelin, sentant son génie, s
De même, Arlequin et Scaramouche n’étaient connus que sous ce nom de théâtre . Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, a
provinces. Ces premiers essais très-informes tenaient plus du mauvais théâtre italien où il les avait pris, que de son génie, q
rs faire Molière son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du théâtre français, Molière eut le courage de préférer son
t la même année devant leurs Majestés la tragédie de Nicomède, sur un théâtre élevé par ordre du roi dans la salle des gardes d
Molière, après la représentation de Nicomède, s’avança sur le bord du théâtre , et prit la liberté de faire au roi un discours,
de Molière de s’établir à Paris ; ils s’y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon avec les comédiens Italiens, qui
possession depuis quelques années. La troupe de Molière jouait sur le théâtre les mardis, les jeudis et les samedis, et les Ita
igé de remarquer à cette occasion, que nous n’avons aujourd’hui aucun théâtre supportable ; c’est une barbarie gothique, que le
it en état de n’avoir rien de plus à souhaiter : ce qu’il retirait du théâtre , avec ce qu’il avait placé, allait à trente mille
agea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le théâtre dès l’âge de dix-neuf ans. Il lui fit composer la
mes, et quelquefois les ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le théâtre . Tant il est vrai que les hommes qui sont au-dess
d’abord à Lyon, en 1653, et à Paris au mois de Décembre 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette pièce est la première com
ntrigues assez indépendantes les unes des autres ; c’était le goût du théâtre italien et espagnol, qui s’était introduit à Pari
ures singulières, où l’on n’avait guère songé à peindre les mœurs. Le théâtre n’était point, comme il le doit être, la représen
ts avaient pour lors de tenir des fous auprès d’eux, avait infecté le théâtre  ; on n’y voyait que de vils bouffons, qui étaient
faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne comédie au théâtre français que le Menteur. LE DÉPIT AMOUREUX,
E DÉPIT AMOUREUX, Comédie en vers et en cinq actes, représentée au théâtre du Petit-Bourbon, en 1658. Le Dépit amoureux fut
bord en province, et représentée pour la première fois à Paris sur le théâtre du Petit-Bourbon, au mois de novembre 1659. Lorsq
aire, une grosse rave, un phénomène potager. Ce style a reparu sur le théâtre même, où Molière l’avait si bien tourné en ridicu
lli. Il y a aussi des termes que la politesse a bannis aujourd’hui du théâtre , comme, carogne, cocu, etc. Le dénouement, que fa
qui devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher. L’Isabelle de Molière occupe
représentée à Vaux devant le roi, au mois d’Août,  et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 Novembre de la même année 1
remier ouvrage en scènes absolument détachées, qu’on ait vu sur notre théâtre . Les Visionnaires de Desmarets étaient dans ce go
s craindre que les Fâcheux tombent dans le même décri. On ignorait le théâtre du temps de Desmarets. Les auteurs étaient outrés
MES, Comédie en vers et en cinq actes, représentée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 26 Décembre 1662. Le théâtre
tée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 26 Décembre 1662. Le théâtre de Molière, qui avait donné naissance à la bonne
, Petite pièce en un acte et en prose, représentée à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal,  le 1er Juin 1663. C’est le prem
er Juin 1663. C’est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre . C’est proprement un dialogue, et non une comédie
lation. Rarement les ouvrages faits pour des fêtes réussissent-ils au théâtre de Paris. Ceux à qui la fête est donnée, sont tou
prose et en un acte, représentée au Louvre le 24 janvier 1664, et au théâtre du Palais-Royal le 15 décembre de la même année.
pièces en cinq actes. Il y a dans celle-ci quelques scènes tirées du théâtre italien. On y remarque plus de bouffonnerie, que
et en prose, représentée à Versailles le 15 septembre 1665, et sur le théâtre du Palais-Royal le 22 du même mois. L’Amour méde
N DE PIERRE. Comédie en prose et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 15 février 1665. L’original de
is, et on l’appela Le Festin de Pierre. Il eut un grand succès sur ce théâtre irrégulier ; on ne se révolta point contre le mon
parle, et les flammes de l’enfer qui engloutissent un débauché sur le théâtre d’Arlequin, ne soulevèrent point les esprits : so
gogne, mit Le Festin de Pierre en vers, et il eut quelque succès à ce théâtre . Molière voulut aussi traiter ce bizarre sujet. L
it son Festin de Pierre en vers : il eut alors un grand succès sur le théâtre de la rue Guénégaud, et c’est de cette seule mani
MISANTHROPE, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 4 juin 1666. L’Europe regarde
our la multitude, et plus propre encore à être lu, qu’à être joué. Le théâtre fut désert dès le troisième jour. Depuis, lorsque
ème jour. Depuis, lorsque le fameux acteur Baron étant remonté sur le théâtre , après trente ans d’absence, joua le Misanthrope,
MALGRÉ LUI, Comédie en trois actes et en prose, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 9 août 1666. Molière ayant s
et en un acte, représentée à Saint-Germain-en-Laye en 1667, et sur le théâtre du Palais-Royal le 10 juin de la même année. C’es
AMPHITRYON, Comédie en vers et en trois actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 13 janvier 1668. Euripide et
séquemment, qui puissent être surpris qu’on se moquât publiquement au théâtre , des mêmes Dieux qu’on adorait dans les temples.
s pieds, et non avec tes habits. Ce n’est pas là le comique de notre théâtre . Autant Molière paraît surpasser Plaute dans cett
s plus d’art dans les tragédies. Cela seul fait peut-être voir que le théâtre des anciens (d’ailleurs à jamais respectable) est
ARE, Comédie en prose et en cinq actes, représentée à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Cette excell
e comédie a été traduite en plusieurs langues, et jouée sur plus d’un théâtre d’Italie et d’Angleterre, de même que les autres
rtu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite, pièce très froide si
avantage ceux qui parlaient moins bien dans la chaire, que Molière au théâtre . Voyez surtout cet endroit : Allez, tous vos dis
ent d’une situation que le jeu d’un acteur fait valoir. On sait qu’au théâtre il faut peu de chose pour faire réussir ce qu’on
our faire réussir ce qu’on méprise à la lecture. On représenta sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, à la suite de La Femme j
hambord, pour le roi au mois de septembre 1669, et représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 15 novembre de la même année.
bourgeois est la seule qui soit comique, et qui puisse faire rire au théâtre  : ce sont les extrêmes disproportions des manière
DE SCAPIN, Comédie en prose et en trois actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 24 mai 1671. Les Fourberies d
er, et durant le carnaval de l’année 1670, et donnée au public sur le théâtre du Palais-Royal en 1671. Le spectacle de l’opéra,
r un des morceaux les plus tendres et les plus naturels qui soient au théâtre . Toutes les paroles qui se chantent sont de Quina
seul Racine, afin que tout ce qu’il y eut jamais de plus excellent au théâtre se fût réuni pour servir un roi, qui méritait d’ê
MES SAVANTES, Comédie en vers et en cinq actes, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 11 mars 1672. Cette comédie, q
fin, pour comble de ridicule, les vers de Trissotin, sacrifiés sur le théâtre à la risée publique, étaient de l’abbé Cottin mêm
réputation. Molière lui-même avait été joué aussi cruellement sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, et n’en fut pas moins es
age deux personnages qu’il n’avait point encore fait paraître sur son théâtre , un astrologue, et un fou de cour. Le monde n’éta
tée devant le roi à Saint-Germain, en février 1672, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 8 juillet de la même année. C
INAIRE, En trois actes, avec des intermèdes, fut représenté sur le théâtre du Palais-Royal le 10 février 1673. C’est une de
sera toujours le premier de tous les poètes comiques. Depuis lui, le théâtre français s’est soutenu, et même a été asservi à d
9 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
Chapitre III Comédie et drame 1. Le théâtre de Marivaux : fantaisie poétique, analyse psychol
. Destouches : la comédie morale. La sensibilité dans le public et au théâtre . La Chaussée et la comédie larmoyante. Diderot et
larmoyante. Diderot et la théorie du drame. — 3. Comédie italienne et théâtres de la Foire : le réalisme de l’opéra-comique. — 4
arivaux L’œuvre de Marivaux478 est unique dans l’histoire de notre théâtre . Elle est exactement correspondante pour le goût
s dès 1715 : en revanche, sa Vie de Marianne inspirait Richardson. Au théâtre , Marivaux travailla surtout pour la Comédie-Itali
l’amour simplement vrai, profond, tendre. Là est la nouveauté de son théâtre . Molière avait de ci de là marqué le sentiment de
e, elle fouette le sentiment et fait doubler les étapes. Il en est du théâtre de Marivaux comme du théâtre de Racine : l’action
et fait doubler les étapes. Il en est du théâtre de Marivaux comme du théâtre de Racine : l’action est tout intérieure. Il ne s
d’affaires en Angleterre sous la régence, et il y avait fréquenté le théâtre  : il avait ainsi développé en lui un don naturel
l de comique excentrique, qui se retrouve dans diverses scènes de son théâtre et dans les chaudes caricatures de la Fausse Agnè
public. « D’où vient, disait La Bruyère, que l’on rit si librement au théâtre , et que l’on a honte d’y pleurer ? » Quarante ans
plus rire que du bout des lèvres et par demander autre chose. Or, au théâtre , dès qu’on ne fait pas rire, on ennuie, si l’on n
Mais elles signalent un moment considérable dans l’histoire de notre théâtre  ; elles marquent le point de départ de la comédie
ée, et il l’agrandit en s’y mêlant487. Il fait le procès à tout notre théâtre . S’inspirant des drames anglais, dont le pathétiq
fort, ont pourtant laissé presque tout à faire. Il veut, en somme, un théâtre , réaliste. Il réclame plus de vérité : il demande
s où il insiste surtout : il veut des tableaux, non plus des coups de théâtre , et qu’on peigne les conditions, non plus les car
; et nous avons vu de quelle liberté y jouit Marivaux. Il y avait les théâtres de la Foire, où le public venait s’amuser sans so
aise et les Italiens, qui ne s’entendirent jamais que contre eux, les théâtres des Foires Saint-Germain et Saint-Laurent furent
lectre. Voyez ces indications scéniques d’une parodie de Vadé : « Le théâtre change et représente une veillée ou encreigne ; u
musicale, quand il devint ce que nous l’avons vu en notre siècle, les théâtres des boulevards, qui avaient remplacé les scènes d
, aristophanesque, tout cela se réunit dans l’œuvre supérieure que le théâtre comique nous présente à la fin du siècle, dans l’
ambert. Il débute par de mauvais romans en 1713. En 1720 il aborde le théâtre . Il fait une tragédie, Annibal, après l’échec de
3e séries ; Époq. du th. fr., 10e conf. ; J. Lemaître, Impressions de théâtre , 2e et 4e séries. 479. Delisle, Arlequin sauvag
e de Clio contre les théories antipoétiques de La Motte, et aborda le théâtre en 1733 par la Fausse Antipathie. Il donna ensuit
Mélanide (1741), la Gouvernante (1747), l’Homme de fortune (1751, au théâtre de Mme de Pompadour, à Bellevue). Il mourut le 14
par Diderot en 1760. 489. C’est bien ce qu’il devient avec Mercier. Théâtre , Amsterdam, 1778, 3 vol. in-8. 490. À consulter 
3 vol. in-8. 490. À consulter : Frères Parfait, Histoire de l’ancien théâtre italien, Paris, 1153, in-12 ; Desboulmiers, Histo
ncien théâtre italien, Paris, 1153, in-12 ; Desboulmiers, Histoire du théâtre italien, 1769, 7 vol. in-12 ; Riccoboni, Nouveau
Histoire du théâtre italien, 1769, 7 vol. in-12 ; Riccoboni, Nouveau Théâtre italien, 1728, 2 vol. in-12. Recueil des parodies
Théâtre italien, 1728, 2 vol. in-12. Recueil des parodies du nouveau théâtre italien, Paris, 1738, 4 vol. in-12. 491. À consu
par un acteur forain, 1743, 2 vol. in-12 ; Desboulmiers, Histoire du. théâtre de l’Opéra-comique, 1769, 2 vol. in-12 ; Lesage e
âtre de l’Opéra-comique, 1769, 2 vol. in-12 ; Lesage et d’Orneval, le Théâtre de la Foire, 1721-1737, 10 vol. in-12 ; Brazier,
de la Foire, 1721-1737, 10 vol. in-12 ; Brazier, Chronique des petits théâtres , éd. d’Heylli, Paris, 1883, 2 vol. in-16 ; M. Dra
tits théâtres, éd. d’Heylli, Paris, 1883, 2 vol. in-16 ; M. Drack, le Théâtre de la Foire, Didot, 1889, in-18 ; Font, l’Op. com
Trois Sultanes, une des jolies comédies du temps. Il mourut en 1782. Théâtre , 1763-1772, 10 vol. in-8 ; 1813, 3 vol. in-12 (th
ourut en 1782. Théâtre, 1763-1772, 10 vol. in-8 ; 1813, 3 vol. in-12 ( théâtre choisi) : Mémoires et correspondance littéraires,
édie satirique au xviiie siècle, Paris, 1885, in-8 ; L. Fontaine, le Théâtre et la philosophie au xviiie  siècle ; A. Jullien,
la philosophie au xviiie  siècle ; A. Jullien, Histoire du costume au théâtre , Paris, 1880, gr. in-8.
10 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
lu à écrire, nous serons satisfaits l’un et l’autre. I. Origine du théâtre en France. Les deux premières périodes. De 1402 à
n France. Les deux premières périodes. De 1402 à 1588. Origine du théâtre en France. — Théâtre à Saint-Maur. — Lettres-pate
emières périodes. De 1402 à 1588. Origine du théâtre en France. —  Théâtre à Saint-Maur. — Lettres-patentes de 1402. — Confr
stères joués dans les églises au treizième siècle. — Influence sur le théâtre , des fêtes données à Isabeau de Bavière, en 1385.
s connues sous le nom de farces. — Les sottises. — Révolution dans le théâtre en 1548. — Édit du Parlement. — Les Confrères de
l’Avocat Pathelin, au commencement du seizième siècle. L’origine du théâtre en France ne remonte pas au-delà du commencement
e bourgeois de Paris eurent l’idée de former une société, d’élever un théâtre , et d’y représenter les Mystères de la Passion. C
donc à l’année 1402 qu’il faut faire remonter la création du premier théâtre à Paris. La troupe prit le nom de Confrères de la
hôpital de la Trinité, rue Saint-Denis. Pendant un siècle et demi, le théâtre des Confrères de la Passion subsista sans rival e
à son tour, exaspéré de la mort d’un homme qui lui plaît, envahit le théâtre et décapite le roi. Les représentations des Mystè
la fin du quinzième siècle, que les Moralités eurent les honneurs du théâtre . Dans le principe, une Moralité n’était qu’une pe
ur à Poitiers, est un des premiers qui ait introduit les Moralités au théâtre . Au commencement du règne de Louis XII, il en fit
nalysons rapidement le sujet d’une des Moralités les plus admirées du théâtre de cette époque. La pièce est intitulée le Miroue
ablerie, suivant qu’il y avait moins ou plus de quatre diables sur le théâtre  ; d’où est venu le proverbe de faire le diable à
e vers le seizième siècle, Paris n’était plus seul en possession d’un théâtre , et que le goût des représentations dramatiques a
ce. Au treizième siècle, près de deux cents ans avant la fondation du théâtre des Confrères de la Passion, à Saint-Maur, on jou
glises. Elles différaient des Mystères qu’on introduisit plus tard au théâtre , en ce que les paroles étaient notées en plain-ch
lippe-Auguste chassa les comédiens de son royaume, en disant : Que le théâtre du monde fournissait assez de comédiens en origin
pas longtemps suivie. En 1385, quelques années avant la fondation du théâtre de Saint-Maur, lors de l’entrée à Paris de la bel
Bavière, femme de Charles VI, on établit sur les places publiques des théâtres en plein vent, où se trouvaient des chœurs de mus
ieuses, probablement dans le genre de ce qu’on appelle aujourd’hui au théâtre des trucs, on fit descendre des édifices plusieur
noms : d’Enfants Sans-Souci, d’Histrions ou Clercs de la Bazoche. Les théâtres portatifs sur lesquels on représentaient d’habitu
ine jusqu’à l’année 1548. Alors eut lieu toute une révolution dans le théâtre . On ôta aux Confrères de la Passion la maison de
dies qui, représentés par les Confrères de la Passion sur leur ancien théâtre avant leur venue à l’hôtel de Bourgogne, semblent
édies, sortant du genre des Mystères, qui font leur apparition sur le théâtre avant l’édit de 1548. Elles semblent l’aurore d’u
s Ier ; les livres, devenus moins rares, ramenaient les idées vers le théâtre des anciens. On pensa donc d’abord à traduire les
ès de Pithiviers, gentilhomme de la Bauce, Jean de la Taille donna au théâtre , outre plusieurs tragédies (dont une avec chœur,
e prologue est tout un programme. C’est l’acte de rupture de l’ancien théâtre avec le nouveau. C’est le goût cherchant à suppla
idicule. Les principaux écrivains qui travaillèrent en France pour le théâtre , de 1548 à 1588, époque de transition, sont : Fo
principal du collège de Vercel, puis historiographe, et qui donna au théâtre , en 1580, la tragédie de Clytemnestre, celle de V
ois Henri II et Charles IX, était encore fort jeune quand il donna au théâtre sa première tragédie, Cléopâtre, en 1552. Cette p
après lui, ne comprit aussi bien la vraie marche du poëme destiné au théâtre . Il est permis de dire : que c’était un habile ar
vais matériaux. Jean de la Rivey, qui a laissé plusieurs comédies au théâtre , vivait vers le milieu du seizième siècle. Il est
tites pièces qu’on appela du nom de Farces, firent leur apparition au théâtre un peu avant l’époque où les Mystères cédèrent le
ès véritable et un retentissement qui la maintint plus d’un siècle au théâtre  : c’est celle de l’Avocat Pathelin du poëte Villo
en France, de 1588 à 1630. — Les Confrères de la Passion cèdent leur théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, 1588. — La troupe se sci
. — La Force du sang, et Théagène et Chariclée. — Prix des places aux théâtres . — Différents usages. — Entr’actes. — Chœurs. — O
conde période, les quarante années de 1548 à 1588. De 1402 à 1548, le théâtre , dans l’enfance, se traîne péniblement sans faire
vec peine les Mystères et les Moralités remplacés peu à peu, sur leur théâtre , par des drames profanes, ainsi que le voulait l’
l, qu’après avoir exploité, avec d’assez bons profits toutefois, leur théâtre de l’hôtel de Bourgogne, pendant quarante années,
fluence du public était devenue telle aux représentations, qu’un seul théâtre parut insuffisant. La troupe de l’hôtel de Bourgo
is son goût le portant vers l’étude des anciens, il travailla pour le théâtre , s’efforçant surtout d’imiter Sénèque. Il ne faut
s dépasse sept cents, naquit à Paris et commença à travailler pour le théâtre en 1601. Il mourut en 1630. Ainsi, dans l’espace
re Hardy. Ce poëte fit mieux encore. La première pièce qu’il donna au théâtre , en 1601, sa tragédie de Théagène et Chariclée, e
rmer d’autant mieux, qu’à cette époque on ne payait, pour l’entrée au théâtre , que cinq sous au parterre et dix sous aux galeri
ituel. Combien les temps sont changés et les tarifs modifiés pour les théâtres  ! Que diraient nos pères s’ils voyaient payer hab
s’ils voyaient payer habituellement quarante francs, dans les petits théâtres de Paris, une loge de cinq places où quatre chien
ème en sus au profit de l’Hôtel-Dieu de Paris. Aux premiers temps des théâtres , les salles, qui étaient plus vastes et plus comm
e pendant des siècles encore, il n’y avait ni changement de décors au théâtre , ni changement de costume pour les acteurs. Comme
itation des anciens, chantaient pendant cet intervalle. Introduits au théâtre par Jodelle, ils furent scrupuleusement conservés
et c’est peut-être un tort. Les musiciens, installés sur les ailes du théâtre , furent relégués ensuite tout au fond, derrière l
re la fortune des poëtes dramatiques. Dans le principe, les pièces de théâtre appartenaient à ceux qui les voulaient jouer ; pl
ectués. D’après ce que nous avons dit plus haut du prix des places au théâtre , et en raison des prélèvements, on peut juger de
auteur qui permettait d’entrevoir une nouvelle façon d’écrire pour le théâtre . Le public transformait peu à peu son goût, soit
même époque que les deux précédents, montra plus de goût. Il donna au théâtre deux pièces seulement ; mais dans l’une et dans l
jusqu’au milieu du dix-septième siècle, beaucoup de vieux habitués du théâtre ne purent se faire à les appeler autrement ; cepe
ui défendit très-sérieusement, de son autorité privée, de paraître au théâtre . — Je t’interdis pour un mois, lui dit-il. Deux j
nt la première partie du dix-septième siècle, un nom assez célèbre au théâtre . Il produisit beaucoup, et ses œuvres dramatiques
s tendances à sacrifier aux exigences de l’époque ; ainsi il donna au théâtre une Lucrèce, tragédie dans laquelle on voit un Se
cène est un reste de la crudité, de la barbarie des premiers temps du théâtre . On jouait vers la même époque (en 1613) une pièc
. Farces et turlupinades. De 1583 à 1634. Cynisme d’expressions au théâtre avant la venue du grand Corneille. — La Sylvie, d
es, en 1583. — Gros-Guillaume, Gauthier-Garguille et Turlupin. — Leur théâtre des Fossés-de-l’Estrapade. — Histoire de ce trio.
one de Mairet, joué en 1627, le duc couche avec sa maîtresse en plein théâtre  ; et cependant cela ne fit nullement scandale, le
ias sentimental, mais encore c’était un poëte d’un certain mérite. Le théâtre de cette époque lui doit une douzaine de tragédie
it inventif, et quoique ses pièces ne soient pas restées longtemps au théâtre et ne lui aient guère survécu, son nom ne saurait
atirique Boileau, commença vers l’année 1625 à donner des ouvrages au théâtre . Nous voulons parler de Scudéry, qui composa et f
nay, d’abord page de la duchesse de Retz, qui écrivit ensuite pour le théâtre et laissa les médiocres tragédies de Gaston de Fo
es aussi ennuyeuses que longues, se rapprochant des temps barbares du théâtre , mais dans lesquelles on trouve cependant quelque
tiques et les tendances vers la nouvelle. Nous allons voir bientôt le théâtre et le public modifier complétement leur façon d’ê
et filou, jouait avec feu comme on eût dit de nos jours ; en argot de théâtre , il brûlait la planche. Il lançait à tout instant
ntrée de ce qui était alors le fossé de l’Estrapade. Ils se firent un théâtre portatif dans le genre, mais sur une plus grande
redevance de 12 deniers par spectateurs. La vogue devint telle à leur théâtre , que les acteurs de l’hôtel de Bourgogne en conçu
r causaient un véritable préjudice. Richelieu, qui aimait beaucoup le théâtre et que dévorait la manie d’être lui-même auteur d
associer les trois amis, disant qu’on sortait toujours triste de leur théâtre et qu’avec le secours de ces braves gens il n’en
artistes, entra donc, par ordre de Son Éminence le Grand Cardinal, au théâtre de l’hôtel de Bourgogne ; mais ce fut là sa perte
rs de paillasses qui n’ont cessé de continuer leur genre sur tous les théâtres ambulants du monde. Terminons cet exposé de ce qu
les sont trop douces. IV. Comédie-Française. De 1600 à 1789. Le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne et celui du Marais, en 16
éâtre de l’Hôtel de Bourgogne et celui du Marais, en 1600. — Les deux théâtres du Palais-Cardinal. — Celui du jeu de paume de la
sieurs auteurs dramatiques. — Transformations diverses subies par les théâtres de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais, depuis 1600
s 1600. — Deux troupes françaises à Paris jusqu’en 1641. — L’illustre théâtre de Molière. — Troisième troupe, celle de Molière
e salle, le 18 avril 1689. — Période de 1689 à 1770. — Lutte avec les théâtres forains. — Anecdotes. — Dancourt, directeur de la
rivilèges exclusifs de la troupe et obtient divers décrets contre les théâtres forains (1710). — Règlement du 18 juin 1757. — La
s. Plus les compositions dramatiques s’épuraient et plus le goût du théâtre s’étendait. Le public se pressait en foule aux re
tte troupe se partagea. Une partie des comédiens conserva son premier théâtre , l’autre en éleva un second au Marais ; il y eut
cle à Paris, sans compter, comme nous l’avons dit, les tréteaux et le théâtre nomade de la troupe italienne, qui jouait assez h
nture bien ordinaire, bien banale, faillit doter Paris d’un troisième théâtre permanent, et dota la scène française du plus gra
e, et si plaisante, qu’il en fait une charmante comédie. Il la met au théâtre sous le nom de Mélite (nom qui fut donné plus tar
e pour deux ans ; mais à peine la nouvelle troupe eut-elle ouvert son théâtre , qu’une affluence telle se porta aux représentati
n fût ordonné ; or il n’en fut pas autrement ordonné, et le troisième théâtre de Paris mourut en naissant. Avant de parler du g
rante et un ans. Rotrou fit représenter plus de trente-cinq pièces au théâtre , en vingt-deux années, puisque sa première, la Ba
comédie nouvelle. Eu quelques jours, la comédie faisait son entrée au théâtre et réparait les pertes du jeu ; mais le travail s
acine, Molière, puisa aux sources pures des Grecs et des Romains. Les théâtres italiens et espagnols lui fournirent aussi des co
e Venceslas que Baron, le célèbre comédien, fit sa seconde rentrée au théâtre , trente ans après l’avoir abandonné, et c’est par
son Amarillis ; M. d’Ussé fit de même en 1704, pour Cosroës donné au théâtre en 1648. Il est vrai de dire que dans cette derni
autés votre oreille idolâtre, Et sont aujourd’hui l’âme et l’amour du théâtre . Nous avons expliqué, dans un de nos chapitres p
ième siècle, le cardinal de Richelieu, emporté par sa passion pour le théâtre , avait fait construire dans son propre palais deu
ciété acquit bientôt une certaine célébrité sous le nom de l’Illustre Théâtre . Beaucoup de princes et de grands personnages la
de pension, et ils s’établirent à la salle du Palais-Royal. Les trois théâtres , c’est-à-dire : celui de l’Hôtel de Bourgogne, le
tie du personnel s’unit à l’Hôtel de Bourgogne, l’autre se joignit au théâtre du Marais. Il n’y eut donc plus à Paris que deux
e joignit au théâtre du Marais. Il n’y eut donc plus à Paris que deux théâtres où étaient représentées les tragédies et les comé
à la troupe de Molière. La troupe de l’Hôtel de Bourgogne et celle du théâtre Guénégaud restèrent distinctes et séparées jusqu’
sé par diverses phases. La Comédie-Française fut d’abord installée au théâtre de la rue Guénégaud ; mais la proximité du collèg
du collège Mazarin étant chose gênante et pour le collège et pour le théâtre , Louis XIV prescrivit aux acteurs d’abandonner ce
ragédie de Phèdre de Racine. La dernière représentation donnée sur ce théâtre eut lieu en 1770. On y joua dans cette soirée Bév
, de Racine et de Molière viennent contempler les changements dont le théâtre est susceptible, et nous dire : « Voilà le temple
gnes de vos suffrages. C’est dans ces sentiments que nous quittons un théâtre où vous avez tant de fois secondé nos efforts. Pé
uctions de Corneille, de Racine, de Molière, avaient fait tomber leur théâtre dans un discrédit dont il ne semblait pas devoir
faisant pas fête à ce spectacle de mauvais goût11. Par opposition, le théâtre de la foire Saint-Laurent fit représenter une esp
de mauvaises pièces faites à la mode, de lutter contre les lazzis des théâtres forains, Dancourt trouva un autre expédient, celu
tre exécutés. Enfin le Parlement se mêla du procès et fit défense aux théâtres de la foire de faire servir leurs établissements
s de contravention, de démolir leurs salles de spectacles. Les petits théâtres voulurent encore lutter et les comédiens du roi f
quel annulait tout ce qui avait été décrété jusqu’alors concernant ce théâtre , formé en France, dit le préambule royal, par les
èrent jusqu’à l’année 1782, pendant que l’on construisait pour eux le théâtre de l’Odéon où ils restèrent de 1782 à 1799. La sa
9 et la Comédie-Française s’installa, à la suite de cet événement, au théâtre de la rue Richelieu, où elle se trouve encore auj
pas en un jour, au lieu d’adopter pour elle et pour ses camarades de théâtre le vêtement spécial à l’œuvre dramatique représen
ine avait plusieurs fois senti le ridicule de l’habillement adopté au théâtre . Il voulut s’y opposer, obtenir des modifications
dernière analyse, à partir du commencement de ce siècle, on devint au théâtre d’une rigidité extrême pour l’exactitude du costu
ant à ces bévues, à ces usages extravagants si longtemps maintenus au théâtre . Nous sommes souvent tentés d’accuser nos bons an
même pour les jolies soubrettes de la Comédie-Française et des autres théâtres  ? Quelle est la paysanne qui n’entre en scène les
soie à jour, bien tiré, dessinant la jambe ? Quel est le militaire de théâtre , arrivant à franc étrier, d’après son rôle, qui n
, nous ne serions peut-être pas charmés à l’aspect d’une soubrette de théâtre malpropre comme une fille d’auberge, ou d’une pay
nos plaisanteries, en voyant les sots lazzis qui font la fortune des théâtres depuis quelques années ; en entendant le jargon d
uvième siècle vis-à-vis leur public ? Non, non, ne rions pas trop. Le théâtre des siècles de Louis XIV et de Louis XV, s’il ava
s. On ne put l’obtenir qu’en 1760 ; jusqu’à cette année, la partie du théâtre qui forme la scène sur laquelle agissent les acte
re les conversations des avant-scènes d’aujourd’hui ayant lieu sur le théâtre même, à côté ou derrière les acteurs, tandis que
e de Lauraguais qu’on dut ce changement radical dans les habitudes du théâtre . Il donna, pour indemniser les comédiens, douze m
Ses différentes productions, dans l’ordre où elles ont été données au théâtre . — Mélite (1630). — Anecdotes. — Clitandre (1630)
). — Premier échec grave de Pierre Corneille. — Il veut abandonner le théâtre et mettre l’Imitation en vers. — Œdipe (1659). — 
it eu la révélation de son talent poétique et de son aptitude pour le théâtre . Il n’avait alors que dix-neuf ans. Sa comédie de
s, philosophes et artistes. Sans doute on peut reprocher à ce père du théâtre plus d’un défaut. Son style est souvent inégal, i
d’avoir mal parlé d’une de ses pièces, après l’avoir entendue sur le théâtre  : — Comment pourrais-je blâmer vos vers sur la sc
assez mal. J’ai la plume féconde et la bouche stérile, Bon galant au théâtre et fort mauvais en ville ; Et l’on peut rarement
es belles années. Voici, dans l’ordre où elles furent représentées au théâtre , et avec quelques anecdotes, les pièces que l’on
ent précédée. Hardy était à cette époque l’auteur le plus en renom au théâtre dont il avait depuis longtemps le monopole, étant
rneille, Médée. C’était la troisième fois que ce sujet était donné au théâtre  ; ce ne devait pas être la dernière, puisque cinq
gnol Guillin de Castro. Il y puisa l’immortelle tragédie qu’il mit au théâtre en 1636 ; tragédie qui eut dans le public le plus
a survécu aux critiques, aux siècles, elle est encore de nos jours au théâtre . Seule elle suffirait pour conquérir à Corneille
, et comme il refusa de se faire couper la jambe, disant qu’un roi de théâtre se ferait huer avec une jambe de bois, il succomb
n fils reprit le rôle ; mais étant remonté à quatre-vingts ans sur le théâtre qu’il avait abandonné pendant trente années, lors
ième fois ; mais je vous avertis que si l’on rit encore, je quitte le théâtre . » Baron était tellement aimé qu’on se tut ; malh
39, Polyeucte en 1640. Lorsque la belle tragédie des Horaces parut au théâtre , le bruit se répandit que l’Académie ferait encor
éférait Rodogune. On prétend que Louis XIV dit un jour, en sortant du théâtre où il venait d’entendre la fameuse scène de la cl
réchal de La Feuillade fit une observation très-fine. Il était sur le théâtre , comme c’était encore l’usage, alors, pour beauco
succès ; cependant, un peu plus tard, elle réussit assez bien sur le théâtre du Marais. Après cinq années de repos, la muse tr
l était à l’apogée de son talent immortel. Il devait encore donner au théâtre de bonnes tragédies, des comédies d’un grand méri
 : A l’une des premières représentations, un soldat en faction sur le théâtre écoutait avec l’attention la plus soutenue. A plu
on n’avait osé commettre semblable hardiesse. Ce qui prouve que si le théâtre du Cirque fût inopinément tombé au milieu de Pari
ependant, et de belles scènes, et on la reprit plusieurs fois sur les théâtres de Paris. Corneille, après ces quelques pièces qu
si chagrin que le dégoût s’empara de lui. Il résolut d’abandonner le théâtre , et se mit à traduire en vers français l’Imitatio
ua avec les danses et la musique, mais elle ne resta pas longtemps au théâtre . Elle fut reprise en 1683, avec un prologue de La
l’appui de sa belle diction. Malgré cela, cet ouvrage ne resta pas au théâtre . Tite et Bérénice, représenté en 1670, était de
que et le fameux Lully la partition. Grâce à cette condescendance, le théâtre et la littérature furent dotés d’un morceau qui a
la personne de ses descendants. Sur la fin de ses jours, il parut au théâtre où on ne l’avait pas vu depuis deux ans ; à l’ins
s traces et, se sentant la verve poétique, s’essaya de bonne heure au théâtre . Il y réussit, et quoi qu’en dise le satirique Bo
iomphe. Nous avons déjà dit qu’à cette époque, il y avait deux grands théâtres à Paris, celui de l’Hôtel de Bourgogne et celui d
’Odéon. Beaucoup des pièces de Thomas Corneille étaient jouées sur le théâtre du Marais. Un jour que le public redemandait l’Ar
re, lorsque l’actrice, qui le guettait des coulisses, s’élance sur le théâtre , lui applique un superbe soufflet, et, se retourn
ut apporté en France par les comédiens italiens qui l’avaient pris au théâtre espagnol de Tirso di Molina. Le titre primitif ét
invitée était celle d’un commandeur appelé Don Pedro. Il n’y a pas de théâtre , il n’y a pas de troupe dramatique qui n’ait eu,
ait aucun genre, son heureuse facilité et son désir de se produire au théâtre , lui ont fait essayer depuis la tragédie jusqu’à
et un succès tel, que Louis XIV, chose des plus rares, vint exprès au théâtre du Marais, où l’on représentait les compositions
r ; mais ils furent tellement au-dessous de leurs confrères du second théâtre , qu’ils y renoncèrent. La tragédie de Commode eut
’ils ne faisaient jamais, car alors, les représentations sur le grand théâtre n’avaient lieu que trois fois par semaine, les di
eux, et qu’on appelle aujourd’hui des ficelles en langage vulgaire de théâtre , contribuèrent également à la faire réussir. Lao
rbe sous son casque, il voulut avoir son portrait dans son costume de théâtre . Il fit prix avec le peintre ; mais on prévint ce
ieu à la pièce des Orontes. — L’abbé Boyer, célèbre par ses revers au théâtre . — Épigramme sur une de ses pièces. — Clotilde. —
réputation littéraire, il s’entourait de beaux esprits, il suivait le théâtre , il composait lui-même des pièces qu’il trouvait
fantait habituellement que des chimères. Il donna plusieurs pièces au théâtre , et comme l’une de ses premières comédies porte c
lité et d’esprit naturel, le pressa de composer quelque pièce pour le théâtre . Desmarets résista longtemps, mais il n’osa refus
uette était madame de Chavigny ; la visionnaire qui ne se plaît qu’au théâtre , était madame de Rambouillet. La quatrième, celle
ns le Palais-Cardinal. Lors de la première représentation, il vint au théâtre , et voyant que la pièce n’avait aucun succès, il
vée, louée, acclamée comme la plus belle fille qui ait jamais paru au théâtre . Hélas ! le chef-d’œuvre, mis à la scène, eut le
, tragi-comédie entièrement politique, était, en effet, peu propre au théâtre . C’était un amalgame de scènes dans lesquelles le
quelques noms n’avaient pas seuls, comme de nos jours, le monopole du théâtre . Les acteurs des troupes de l’Hôtel de Bourgogne
onnaissance de cause. Aujourd’hui, que les temps sont changés pour le théâtre  ! N’a-t-on pas vu des directeurs commander des pi
nes du journal leur seraient fermées, s’ils tentaient de critiquer le théâtre qui envoie loges et billets, et s’ils essayaient
théâtre qui envoie loges et billets, et s’ils essayaient de louer le théâtre qui les refuse ! D’un autre côté, comme au temps
cènes sérieuses, et qu’aujourd’hui Paris a deux ou trois douzaines de théâtres qu’on alimente avec toute espèce de produits plus
lques auteurs dramatiques contemporains du grand poëte, obtenaient au théâtre , en même temps que lui, de temps à autre, des suc
comédie en un acte et en prose de Bois-Robert, resta quelque temps au théâtre . On représenta cette pièce avec le ballet des Pla
e malheureux. Ce pauvre poëte montra une ténacité, une ardeur pour le théâtre que rien ne put rebuter. A l’inverse de Corneille
heureux était né sous une mauvaise étoile, puisqu’il se rejeta sur le théâtre après avoir échoué comme prédicateur et qu’il ne
Comme nous l’avons dit, Boyer travailla pendant cinquante ans pour le théâtre et ne vit jamais réussir aucun de ses ouvrages. P
cène (car pendant longtemps les hommes tinrent l’emploi des femmes au théâtre ), rendait, sans s’en douter, un bien grand hommag
faisait passer. » La preuve de la régénération complète de l’ancien théâtre , en France, est dans ce mot de mademoiselle Beaup
’années avant que le grand poëte de l’époque ne fît son apparition au théâtre , et quoique les productions de son esprit eussent
us dirons que non-seulement cette tragédie fut longtemps maintenue au théâtre , mais que Rousseau s’en occupa pour y introduire
arianne, d’autant que Pierre Corneille était alors entré en ligne, au théâtre . C’est dans cette tragédie de Phaéton que l’on tr
s de Rotrou, retouchée par lui en 1650, et le Parasite, représenté au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne en 1654. Tristan mourut f
l fallait jeter de côté toutes les vieilleries admises jusqu’alors au théâtre . Ses pièces sont remarquables par une absence pre
auteur plein de feu et d’imagination qui, certainement, eût donné au Théâtre des œuvres remarquables, s’il se fût occupé davan
ie dramatique était au-dessous de ses talents et qu’il abandonnait le théâtre pour s’adonner à des compositions d’un ordre plus
pas de Gombault, gentilhomme calviniste de la Saintonge, qui donna au théâtre deux comédies et la tragédie des Danaïdes en 1646
place, Gilbert travailla toujours avec la plus louable ardeur pour le Théâtre . Outre un grand nombre de tragédies et de comédie
de grands défauts ; et même à côté des productions de Corneille, son théâtre mérite d’être lu. Montauban fit jouer les deux t
a facilité. Avocat distingué, il se fit plus de renom au palais qu’au théâtre . Nous ne citerions pas ici l’abbé de Pure, si les
, lui dit sans se troubler et avec un cynisme qui ne passerait pas au théâtre de nos jours : Bien que tes cruautés augmentent
r la scène, il composa quelques pièces. Un marchand passionné pour le théâtre , fit sa connaissance et le supplia de prendre un
dmettre dans un corps aussi recommandable par sa gravité, un homme de théâtre . Ce débat eut pour résultat la plaisanterie suiva
e, et il n’en est pas moins positif qu’elle resta près d’un siècle au théâtre . En 1666 et 1670, Quinault écrivit encore deux tr
par le tendre Racine, à propos de cette tragédie, le font renoncer au théâtre , à l’âge de trente-huit ans, malgré Boileau. — Es
les. — En 1716, le Régent donne l’ordre aux Comédiens de la mettre au théâtre . — Le public commence enfin à admirer ce dernier
r qu’elle a conservée depuis les belles compositions de son génie. Le théâtre de Corneille, comme celui de Sophocle, brille par
s la troupe de Molière ; mademoiselle Duparc, la meilleure actrice du théâtre de Monsieur, passa à l’Hôtel de Bourgogne. Molièr
er au début de la Champmeslé, ne put s’empêcher de dire en sortant du théâtre  : « Il n’y a plus de Desœillets. » Cependant, il
mises à des règles de convention. De nos jours, il n’est pas un petit théâtre qui ne donne la parodie de la grande pièce en vog
entraîné lui-même, en 1668, à composer une comédie qui est restée au théâtre comme type de comique de bon aloi, les Plaideurs,
brave religieux, dont le plus vif désir était d’arracher son neveu au théâtre , et qui, pour cela, avait imaginé de lui laisser
e moquât d’eux. On la joua à la Cour, un mois après son apparition au théâtre . Le roi en rit beaucoup, et son entourage s’empre
r lui-même en spectacle aux Romains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre , A réciter des chants qu’il veut qu’on idolâtre.
é à la fin de sa carrière littéraire, abandonnait, trop tard déjà, le théâtre . Le sujet de Bérénice fut donné à Racine par Henr
a à l’Opéra-Comique, puis revint quelques années plus tard au premier théâtre . Un jour, qu’il jouait Mithridate et avait été ma
aire, je vais conjurer l’orage. » Alors, il s’avance sur le devant du théâtre , et s’adressant au parterre, il lui dit d’un air
ne pouvoir les remplacer ; nous n’avons pu, pour ne pas fermer notre théâtre aujourd’hui, vous donner que Mithridate. Nous vou
oulut offrir des divertissements splendides à toute la Cour. Un grand théâtre avait été dressé à cette occasion dans le parc de
beaucoup de monde et ne sachant comment faire concurrence aux autres théâtres , pour lesquels on délaissait le leur, eurent reco
e, de M. Racine, quelque chose d’extraordinaire. Tout Paris courut au théâtre , on excita l’impatience du public jusqu’au quatri
causa tant de chagrin à Racine, qu’elle le détermina à abandonner le théâtre . En vain Boileau le supplia de n’en rien faire, s
e, elle fit retenir, à prix d’or, toutes les premières loges aux deux théâtres , pour les cinq premières représentations. On se r
voir pris de la mort aux rats, Vient, en se confessant, mourir sur le théâtre . Les amis de Racine attribuèrent cette satire, f
n goût, est de la mort aux rats ; Et, selon lui, Pradon est le roi du théâtre . Le second sonnet fit fureur et eut autrement de
hison, par de la mort aux rats, Mais à coups de bâton donnés en plein théâtre . Le duc fit aussi répandre le bruit qu’il avait
, l’auteur de tant de chefs-d’œuvre ne voulut plus entendre parler de théâtre . Il s’arrêta court dans sa brillante carrière dra
ns, dévots, prélats, jésuites, c’est à qui put obtenir ses entrées au théâtre de Saint-Cyr. Singulière et modeste éducation pou
avec le vieux roi. La tragédie d’Esther ne fut imprimée et donnée au théâtre que bien longtemps après son apparition à Saint-C
t se fit déclamer la tragédie en présence du roi, dans une chambre du théâtre , mais sans apparat, sans costumes. L’impression q
lle, les principaux auteurs tragiques dont les pièces furent mises au théâtre pendant la période qui s’étend de la fin du dix-s
l’imagination, de la facilité, une connaissance exacte des règles du théâtre , du goût pour la saine littérature, et il est hor
Pradon, un peu vif, repousse le mousquetaire. Ce dernier jette sur le théâtre la perruque et le chapeau du poëte ; celui-ci all
isamment : « L’heureux Tamerlan du malheureux Pradon. » En sortant du théâtre , le prince de Conti fit observer à l’auteur qu’il
de collège, lorsqu’au troisième acte on voit tout à coup, au fond du théâtre , deux reines et deux confidentes. « Quatorze de d
ui composa beaucoup de bonnes et jolies poésies, mais qui ne donna au théâtre que deux mauvaises pièces, si madame Deshoulières
féconds de la fin du dix-septième siècle. Il a non-seulement donné au théâtre un grand nombre de tragédies, mais aussi quelques
mpistron, voyant au doigt de Péchantré, auteur de plusieurs pièces de théâtre , une bague dont ce dernier voulait se défaire, lu
pauvre Campistron ; Au lieu d’avancer, il recule, Voyez Hercule. Son Théâtre , un de ceux qui ont été le plus souvent réimprimé
s aux Jeux-Floraux, il vint à Paris dans le but de travailler pour le théâtre . En effet, il donna, en 1687, la tragédie de Géta
èces, sous d’autres noms, sous d’autres parrains, font la fortune des théâtres et des pères d’adoption ? Malheureusement pour Ba
d, pour vivre, vous chantâtes Quelques messes à juste prix ; Puis au théâtre vous lassâtes Les sifflets par vous renchéris. Qu
tres. Il passa au collège de Bordeaux et ayant eu occasion d’aller au théâtre , il fut pris d’une irrésistible démangeaison de f
ère, se prêtant aux fantaisies de son enfant, fit construire un petit théâtre  ; les rôles furent distribués par Lagrange à six
ntation, voulut aussi que je me misse auprès de lui, sur les bancs du théâtre , en disant que mon âge fermerait la bouche aux ce
tint son rappel. Il revint donc en France, se remit à la poésie et au théâtre , consacra sa vie à l’étude des muses, et versifia
ramatiques de l’époque ; mais s’il donna quelques pièces médiocres au théâtre , il a du moins une excuse, c’est celle assez sing
’Annibal, de Valeria, d’Agrippa, d’Hipermestre ne sont pas restées au théâtre . Riuperoux, d’abord protestant, mené par M. de Fo
ension. Boursault faillit expier son crime à la Bastille. Il donna au théâtre plusieurs comédies, puis les tragédies de Germani
comédie continua ; elle fut acclamée et elle est restée longtemps au théâtre . Cette pièce a cela de remarquable qu’elle fait é
ce. L’auteur de ces œuvres dramatiques et comiques ne se borna pas au théâtre  ; il publia plusieurs romans fort bien écrits, et
é par les autres grands poëtes. Fontenelle commença à se produire au théâtre , en 1680, par la tragédie d’Aspar, qui réussit pe
ttéraire, que n’es-tu de ce monde, pour passer une ou deux soirées au théâtre du Palais-Royal ou à l’un de ceux du Boulevard du
r la scène tragique. Racine avait cessé en 1689 de travailler pour le théâtre  ; ce ne fut qu’en 1705 et en 1718 qu’on vit paraî
Château-Brun. Il est clair que nous ne parlons ici que des auteurs du théâtre français ayant marqué dans la littérature dramati
toute l’énergie de ses pensées. Lafosse n’a malheureusement donné au théâtre que quatre tragédies, soit qu’il ait craint le ma
se, Polixène, qu’il fit représenter en 1696, fut la première pièce de théâtre à laquelle ait assisté le Dauphin, fils de Louis 
la jeunesse quand on était assez possédé du diable pour travailler au théâtre , voulurent exiger de Danchet qu’il renonçât à tou
. Un arrêt du Parlement décida qu’on pouvait faire une bonne pièce de théâtre sans cesser d’être un bon précepteur ; en conséqu
Marseille. Sans ressources l’un et l’autre, ils se firent admettre au théâtre de cette ville et y furent appréciés. Malheureuse
laudie et beaucoup admirée. Un jour, Dumesnil, un de ses camarades de théâtre , l’insulte ; elle l’attend le soir sur la place d
ues années. En 1705, elle fit tout à coup sa conversion, se retira du théâtre , rappela son mari, et mena une vie aussi régulièr
: « Peste, ce ne sont pas là des jeux d’enfants ! » Danchet donna au théâtre plusieurs autres tragédies-opéras. A sa mort on g
ort on grava son portrait avec ces vers : Si l’honneur de briller au théâtre lyrique, Si des succès heureux sur la scène tragi
iments à tant le vers ou la pièce. En outre, il travailla pour divers théâtres , surtout pour l’Opéra-Comique. Le cardinal de Noa
Mercure, journal de l’époque, dans lequel il eut les articles sur les théâtres . On doit dire à sa louange qu’une grande partie d
des plus originales. Jamais il ne les écrivait que pour les donner au théâtre . Il les récitait de mémoire, et, chose plus extra
, chez un procureur nommé Prieur, homme d’esprit et grand partisan du théâtre . Crébillon, dont les passions étaient vives et qu
ccepter. Prieur, qui savait que le jeune homme allait très-souvent au théâtre , tourna la conversation sur ce sujet. Il fut auss
n joua Atrée, le bon procureur, quoique fort malade, se fit porter au théâtre . A la fin du spectacle, l’auteur vint le voir, Pr
compliments sur sa pièce, ajoutant qu’elle n’était pas faite pour le théâtre de Paris, mais pour celui de Londres ; qu’en Angl
malgré quelques défauts, est restée un des chefs-d’œuvre de l’ancien théâtre et la pièce qui caractérise le mieux le génie de
amiste, on raconte que, dans une représentation de cette pièce sur un théâtre de province, l’acteur ayant prononcé ce vers : D
le trait. C’est par cette pièce que la Comédie-Française rouvrit son théâtre , le 31 mars 1769, rentrée de laquelle date le fam
ngement de la suppression des banquettes ridicules qui obstruaient le théâtre . On avait à dessein choisi les Troyennes, où il y
s. — Usage de demander l’auteur. — Un Anglais. — Parodie de Mérope au théâtre des Marionnettes. — Pellegrin. — Anecdotes et cri
genre, qui les réunit tous en ajoutant à leur perfection, manquait au théâtre . Il pouvait seul assurer à son auteur une gloire
Corneille. Du moins prit-il les titres de ces pièces déjà célèbres au théâtre . Ce procédé lui fut reproché par ses contemporain
nt aux représentations d’Œdipe. Le maréchal de Villars, en sortant du théâtre , lui ayant dit que la nation lui avait bien de l’
die de Voltaire. Dans une pièce de l’Opéra-Comique, Momus censeur des Théâtres , Momus dit de Marianne : Le public ne doit qu’au
te assez peu de savoir si les hommes sont ou non devant les femmes au théâtre , ce qu’on appelait la vieille galanterie français
’elle fût traduite et jouée à Londres. N’ayant pu réussir à mettre au théâtre une traduction qui lui avait coûté fort cher, il
n plaisir. Pendant deux années, Arouet de Voltaire ne donna rien au théâtre après Zaïre, son chef-d’œuvre. Enfin, il fit para
il fit paraître Adélaïde du Guesclin, en 1734, qu’il remit ensuite au théâtre sous le nom du Duc de Foix, en 1752, parce qu’ell
anglante épigramme : Par le démon de la dramaturgie, Ce fanatique au théâtre agrégé, Que l’ignorance, avec tant d’énergie, Ava
tragédie. Le 3 juin 1751, neuf années après sa première apparition au théâtre , Voltaire tenta de la faire reprendre. Cette seco
gloire, du moins du succès dramatique ; car il donne coup sur coup au théâtre , trois tragédies, Mérope, 1743, Sémiramis (ancien
er. Cette espèce de servitude dura jusqu’en 1775. Les spectateurs des théâtres de Londres voulurent également introduire cet usa
t être celle de l’autre. » Une rapsodie grotesque de Mérope passa au théâtre des Marionnettes, à la foire de Saint-Germain. Po
agédies, il est telle circonstance où il est permis de marcher sur le théâtre autrement que d’un pas grave et cadencé, ce que j
émiramis est une des pièces de Voltaire qui, depuis son apparition au théâtre , a le plus excité l’admiration. Elle n’eut point
sur coup, rendirent plus sage leur auteur. Il abandonna à peu près le théâtre . Il avait alors soixante-treize ans. Il était plu
ouver depuis longtemps sa place dans les petites pièces de nos petits théâtres . Sous le péristyle de la Comédie-Française, Volta
 Lamotte-Houdard. — Son projet d’introduire des tragédies en prose au théâtre . — Les Machabées (1721). — Succès de cette pièce.
age et d’Orneval, des parodies, des opéras comiques qu’il donnait aux théâtres forains. Nous parlerons plus loin de ses composit
de ses compositions d’un ordre secondaire, quand nous aborderons les théâtres de la Foire ; aujourd’hui nous n’avons à apprécie
 ; Sarrasin était un bon comédien. L’abbé Desfontaines rencontrant au théâtre , à la première représentation, Piron, vêtu trop s
scène dépasserait leurs moyens, et que pour faire abîmer, écrouler le théâtre au dernier acte et trembler toute la salle, il fa
amis. L’ayant bien fait boire, ils le déguisèrent puis l’amenèrent au théâtre . Là ils l’excitèrent si bien, que dans une scène
que vous venez de voir n’est point dans la vraisemblance qu’exige le théâtre . Tout ce que je puis avoir l’honneur de vous assu
mpêcher de rire de toute cette scène ; mais qui, ensuite, interdit le théâtre pour deux mois à M. Morand. Ce dernier retira sa
rmi les contemporains de Voltaire, fut Lamotte-Houdard, qui débuta au théâtre par la tragédie des Machabées, en 1721. Né à Pari
re du barreau ; puis, entraîné par son goût pour la poësie et pour le théâtre , il se livra à la carrière dramatique, dans laque
amatiques. On fit plusieurs parodies de Romulus, une seule réussit au théâtre des Marionnettes de la foire Saint-Germain. Elle
née à l’Opéra-Comique. Le Sage et Fuzelier l’avaient composée pour ce théâtre  ; mais les acteurs ayant reçu défense de parler n
éré toutes les passions qui, toujours, ont produit le plus d’effet au théâtre , qu’ensuite il avait prié plusieurs de ses amis d
acceptés et la pièce réussit. Inès de Castro se soutint longtemps au théâtre , et toujours avec le même succès. Les critiques n
out auteur qui s’en sert pour fasciner les yeux, N’entendit jamais le théâtre  ; Et c’est bien insulter au goût des spectateurs,
’engagea entre Lamotte et Voltaire à propos du projet d’introduire au théâtre des tragédies en prose. Lamotte n’était en cela q
du dix-huitième siècle (1701), naquit à Meaux un homme qui marqua au théâtre et comme acteur et comme auteur, Jean Sauvé, plus
rit et de moyens, bien doué par la nature, il céda à son goût pour le théâtre et se fit comédien. Il débuta à Lyon dans les pre
ement bien accueilli, et ne cessa jamais de l’être sur les différents théâtres où il parut. De Lyon il se rendit à Strasbourg. L
ue avait d’autres vues. Il organisait une troupe de comédiens pour le théâtre de Rouen, en société avec mademoiselle Gauthier,
la compte même parmi le nombre des pièces qui restèrent longtemps au théâtre . En couronnant son auteur, le public de Paris eût
léans, qui l’aimait beaucoup, lui donna également la direction de son théâtre de Saint-Cloud. En 1756, La Noue couronna sa répu
la dernière production de l’auteur, du moins la dernière qu’il mit au théâtre . Il songea même à renoncer à la scène comme acteu
répertoire une comédie intitulée l’Obstinée. Elle n’a paru sur aucun théâtre  ; cependant elle offre plusieurs scènes d’un bon
t les Contes moraux ont fourni depuis des sujets de pièces à tous les théâtres . Auteur dramatique de mérite, Marmontel a donné à
te circonstance pour engager Roselli, alors fort mal, à abandonner le théâtre , et qu’il répondit par ce vers de Catilina : N’a
cinquième acte, malgré la défense faite à cette époque de siffler au théâtre , un coup de cet instrument, la terreur des auteur
-Française sifflait avec bruit. Quelqu’un ayant demandé en sortant du théâtre à un homme d’esprit ce qu’il pensait de la pièce 
ait pas plus alors que ne se gênent de nos jours les titis des petits théâtres du boulevard. Malgré le succès de Régulus et de F
isses alors à Paris, n’eut plus le privilège d’attirer grand monde au théâtre  ; seuls, les enfants des montagnes de l’Helvétie
fidèles à leur héros. La belle et spirituelle Arnoult étant venue au théâtre , dit en plongeant ses regards dans la salle : « D
s événements remarquables qui font époque dans l’histoire de l’ancien théâtre . Le roi Louis XV donna ordre de la faire représen
ième siècle. L’initiative première en est due aux administrations des théâtres . Plus tard, la ville de Paris, puis les divers go
bien singulière aujourd’hui, un jeune prince avait dansé seul sur le théâtre une très-belle entrée de ballet (comme on disait
ux maîtres. Cet opéra de Persée agitait, depuis son apparition sur le théâtre lyrique, tous les beaux-esprits du temps. La ques
présentations gratuites fut adopté à partir de cette époque, mais les théâtres n’eurent plus à en supporter les frais ; le gouve
une autre surprise. Les comédiens avaient fait illuminer la façade du théâtre et placer sur le balcon plusieurs pièces d’un for
ale, ce fut une décoration pompeuse qui embrassait toute la façade du théâtre , ou si l’on veut de l’hôtel de messieurs les Comé
t été dessinée et peinte par deux Italiens, décorateurs ordinaires du théâtre . Elle excita une vive curiosité et produisit une
sition du ministre de l’intérieur, pour être répartie entre les vingt théâtres de Paris, selon leur importance, en compensation
ortance, en compensation des quatre représentations que chacun de ces théâtres devait donner gratis. Depuis lors, c’est le jour
défaut. Mademoiselle Clairon arrive, demande si ses camarades sont au théâtre  ; on lui répond qu’on ne les a point vus. Elle le
is. Enfin, un d’entre eux se décide, il s’avance bravement au bord du théâtre , et dit d’une voix tremblante : « Messieurs, nous
u soir. Le lendemain, le ressentiment du public n’était pas calmé, le théâtre n’ouvrit point. Mademoiselle Clairon fut conduite
rêts pendant le reste du temps. Le mercredi suivant, à l’ouverture du théâtre , Bellecour demanda pardon au public dans un disco
avait fait interrompre à la vingtième représentation, ne fut remis au théâtre qu’au bout de quatre ans. Mais il reparut avec un
s-Souci, Clercs de la Bazoche, est l’origine première des troupes des théâtres forains, théâtres qui engendrèrent plus tard l’op
la Bazoche, est l’origine première des troupes des théâtres forains, théâtres qui engendrèrent plus tard l’opéra, l’opéra-comiq
11 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168
Théâtre Henriette Maréchal Histoire de la pièce
ossible. Nous essayions de faire valoir auprès de lui la nouveauté au théâtre de l’acte de l’Opéra ; il nous répondait que cela
la porte d’un directeur qu’avec un de ces noms qui se font ouvrir le théâtre . Le travail et l’émotion d’écrire Germinie Lacert
pièce une heure d’attention, la lecture personnelle d’un directeur de théâtre comme M. Harmand, qui avait succédé à M. de Beauf
vos longs efforts ne vous permettent pas de vouloir être refusés à un théâtre . Mais il le comprend aussi bien et mieux que moi.
rmand, une lettre où M. Thierry s’excusait de ne pas s’être trouvé au théâtre lorsque nous y étions venus, et se mettait à la d
’armes de deux vrais et sincères talents qui gagnent leurs éperons au théâtre . Tout à vous. E. Thierry. 27 avril 1865.
ait le refus de M. Delaunay. Un critique, que toutes les questions de théâtre trouvent à son poste de feuilletoniste, armé de c
t ans de son talent. Devant cet intérêt de la presse, la situation du théâtre , celle des deux auteurs, M. Delaunay cédait, et n
ur cœur à la pièce. La confiance d’un grand succès était dans tout le théâtre  ; et le succès paraissait éclater déjà aux derniè
de l’avouer ? Nous ne sommes pas de ceux qui écrivent pour tel ou tel théâtre  ; nous écrivons pour le public que peut intéresse
die en vers, ou une pièce en prose signée d’un nom aussi populaire au théâtre que celui de M. Émile Augier. Nous disions encore
ande au public la permission de compléter la préface en tête de notre Théâtre par quelques observations, quelques anecdotes, et
ue j’ai voulu faire entendre, c’est que mon frère et moi, débutant au théâtre , et désireux d’être joués, nous avions essayé de
les adultères jusqu’ici mis en scène par mes confrères en adultère au théâtre … comme si nous ne voyions pas journellement les t
uvelle, c’est presque l’unique renouvellement dont est susceptible le théâtre . Une langue, où il n’existera plus de morceaux de
me existence. * * * J’ai avancé, dans ma préface, que je regardais le théâtre comme un genre arrivé à son déclin. Le théâtre, p
e, que je regardais le théâtre comme un genre arrivé à son déclin. Le théâtre , pour moi, me semble le grand art des civilisatio
ns primitives. Ainsi, du temps d’Eschyle, de Sophocle, d’Euripide, le théâtre est toute la littérature de la nation. Bien des a
ous Louis XIV, dans une autre patrie de l’intelligence et du goût, le théâtre est encore presque toute la littérature ; mais pe
ous touchons, quelle place aura donc le livre et quelle place aura le théâtre  ? À cette concurrence redoutable faite déjà aujou
À cette concurrence redoutable faite déjà aujourd’hui par le livre au théâtre , je ne veux pas répéter les causes particulières
transformer en des Édens, plus ou moins dissimulés. Enfin, puisque le théâtre n’est pas encore mort et qu’il a peut-être devant
prête à cette heure à la religion catholique, moi qui ne crois pas au théâtre naturaliste, au transbordement, dans le temple de
ntiments, — toute l’extrême réalité, selon moi, dont on peut doter le théâtre . Eh bien ! ces outils de renouvellement, je les t
ce à épuiser toutes les chances d’une représentation théâtrale sur un théâtre quelconque, pour une œuvre dans laquelle mon frèr
t veto 27. Après tout, s’il me prenait fantaisie de faire le tour des théâtres de Paris, il se pourrait bien que les directeurs
t bêtement idéaux, gémissaient, sur un mode élevé, du remplacement au théâtre des mots spirituels par des gorges, du remplaceme
aires par cette apostrophe : « Vous êtes jeunes, vous autres, mais le théâtre au fond, mes enfants, c’est l’absinthe du mauvais
e mort-née sera peut-être jugée digne d’être la voix avec laquelle un théâtre national fouettera le patriotisme à la France28.
era le patriotisme à la France28. Edmond de Goncourt. Mars 1875. Théâtre  : Henriette Maréchal. — La Patrie en danger. Préf
personne au monde qui tînt de loin ou de près à la littérature ou au théâtre . Nous allions chercher, au Palais-Royal, l’adress
bonne, pareille à celles qui jaillissent d’un portant de coulisse de théâtre , nous ouvrait, nous introduisait au salon. Et nou
ieuse de gens qui ont une pièce, et une première pièce présentée à un théâtre . Au bout des deux semaines, nous recevions de Sai
n nous reconduisant avec cette phrase : « Voyez-vous, il n’y a que le théâtre  ! » Et en revenant de chez lui, en chemin, l’idée
naissons pas, et qu’elle avait l’art de transformer en une musique au théâtre . Elle nous donne rendez-vous pour le lendemain. M
e journée. Deux jours après, assis sur une banquette de l’escalier du théâtre , et palpitants et tressaillants au moindre bruit,
e plus guère l’existence que par la lettre de refus d’un directeur de théâtre . Ainsi, je trouve une lettre de M. Lemoine-Montig
acilement, et notre mémorable chute ne nous faisait point renoncer au théâtre . Au contraire, elle mettait en nous la volonté en
ion sur notre réception, mais pour apprendre aux autres directeurs de théâtres qu’il y avait chez nous une pièce, qu’à un certai
passé : une documentation historique qui n’a pas été encore tentée au théâtre . * * * Au fond, nous avons échoué au Théâtre-Fran
ns le roman, je le confesse, je suis un réaliste convaincu ; mais, au théâtre , pas le moins du monde. Ainsi, dans la pièce d’He
t, il semblait qu’on nous fît l’honneur d’avoir inventé l’adultère au théâtre , dans cette pièce ressemblante à toutes les pièce
t-ce pas, la fantaisie shakespearienne ? Nous entrevoyions si peu le théâtre de la réalité, que dans la série des pièces que n
ns la série des pièces que nous voulions faire, nous cherchions notre théâtre à nous, exclusivement dans des bouffonneries sati
ce qui nous paraissait surtout tentant à bouleverser, à renouveler au théâtre  : c’était la féerie, ce domaine de la fantaisie,
is qu’aux Sept Châteaux du diable. Je ne suis donc pas un réaliste au théâtre , et, sur ce point, je suis en complet désaccord a
and il demande, quand il appelle, quand il espère pour le réalisme un théâtre , ainsi que le romantisme a eu le sien. Mais, lui
bonshommes à nous tous, sans les développements psychologiques et, au théâtre , il n’y en pas et il ne peut pas y en avoir ! Pui
pte de cette boîte à convention, de cette machine de carton qu’est le théâtre , de ce tréteau enfin, sur lequel l’avarice bouffe
n sûr qu’elle fasse là l’effet de l’autre. Oui, le romantisme a eu un théâtre , et il existe des raisons pour cela. Quand même l
a plus sonore langue poétique qui fût jamais, le romantisme aurait un théâtre  ; et, ce théâtre, il le devrait à son côté faible
gue poétique qui fût jamais, le romantisme aurait un théâtre ; et, ce théâtre , il le devrait à son côté faible, à son humanité
té de convention qui s’accorde merveilleusement avec la convention du théâtre . Mais, les qualités d’une humanité véritablement
du théâtre. Mais, les qualités d’une humanité véritablement vraie, le théâtre les repousse par sa nature, par son factice, par
comme quoi je ne crois pas au rajeunissement, à la revivification du théâtre , et comme quoi j’ai des idées particulières sur s
nche confession : je ne trouve pas que mon frère et moi ayons fait du théâtre à l’époque du complet développement de notre tale
uge de la galerie. Eh bien ! regardant et jugeant ce qui se passe, le théâtre m’apparaît comme bien malade, comme moribond pres
’état de vérités, de truism, voici aujourd’hui ma vaticination sur le théâtre . Avec l’évolution des genres qu’amènent les siècl
uniquement sur le terre-à-terre général ; avec le peu d’influence du théâtre actuel en Europe, si ce n’est dans les agences th
Henriette Maréchal, nous avons dit, d’après l’annonce des journaux de théâtre , que nous avions été reçus à l’unanimité. C’est u
a Dame aux Camélias. — Et puisque ici les noms de ces deux maîtres du théâtre moderne viennent sous notre plume, disons à M. Ém
12 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
ctère général des tragédies de Corneille. — § V. Des imperfections du théâtre de Corneille, et de leurs causes. — § VI. De ce q
losophie moderne, Descartes, n’était l’aîné que de dix ans du père du théâtre , le grand Corneille. Aucun écrivain n’a plus méri
iats. Mais un abîme sépare Corneille de tout ce qui peut s’appeler le théâtre avant lui. Et peut-être, pour la langue, y a-t-il
langue, y a-t-il plus loin de ce grand poète à la meilleure pièce de théâtre antérieure à lui, que de Descartes lui-même aux m
 ; Corneille crée la langue et la méthode. Jusqu’à lui, l’histoire du théâtre n’offre que de vains noms, et pas une pièce. Ce g
t au quinzième siècle seulement qu’on peut reconnaître une ébauche de théâtre dans les mystères et soties, joués sur des trétea
alogues au répertoire des Enfants sans souci. L’histoire de ce triple théâtre dans ses rapports avec les mœurs et les progrès d
indique la chose. Ce sont ces mêmes mystères que Boileau repousse du théâtre , comme n’étant point susceptibles d’ornements éga
erge, le Christ, le diable, en étaient les personnages principaux. Le théâtre était divisé en trois compartiments : au-dessus é
Rien n’est plus vrai de notre littérature, et en particulier de notre théâtre , jusque vers le milieu du seizième siècle. Deux c
qui ne transmettra rien à ses descendants. Cette singulière beauté du théâtre ne se forme que lentement : c’est le dernier, c’e
ment littéraire d’une grande nation. De tout ce qu’on peut appeler le théâtre d’alors, il n’est resté qu’une pièce qui mérite d
de l’ancienne mode, derniers représentants de ce qu’ils appelaient le théâtre national. La naïveté surannée des Confrères de la
art que le dix-septième devait réaliser. Les premières imitations du théâtre antique sont de l’époque où du Bellay exhortait,
faisait jouer dans un collège une Cléopâtre taillée sur le patron du théâtre grec. Le prologue de cette pièce accusait les Con
t lui-même. A Jodelle succéda Garnier. Il continua cette imitation du théâtre antique, mais il se tint plus près de Sénèque que
ir qu’on y pût prendre, celui d’y retrouver l’imitation des formes du théâtre ancien, ne pouvait guère toucher le public. Il vo
ancien, ne pouvait guère toucher le public. Il voulait confusément un théâtre national, moins grossier que celui des Confrères
sme des érudits. Son impatience montrait assez où était le vice de ce théâtre  ; ce qu’il voulait sans pouvoir le dire, c’était
le et de Garnier. Il mêla les chœurs, les nourrices, les messagers du théâtre antique, avec les Pantalons italiens et les Matam
omme on n’imite que les défauts, il n’eut que les défauts de tous les théâtres auxquels il fit des emprunts. Mais il intéressa p
en fit pas moins de douze cents, qui défrayèrent pendant vingt ans le théâtre du Marais. Cet homme, qui fut moins un poète qu’u
r s’en dégoûter, et on en revint à la tragédie savante. Les règles du théâtre antique furent remises en honneur, et de ce respe
es en honneur, et de ce respect pour les unités, et de l’imitation du théâtre espagnol, il sortit des pièces fort supérieures à
ette vue supérieure de Corneille, Racine en fera la règle même de son théâtre . Dans la comédie, Corneille laissait beaucoup à f
qu’il donnait, sous la forme de règles, le secret des beautés de son théâtre , en critiquant ses propres défauts il donnait le
s moins développées auraient laissé trop à deviner au spectateur ; au théâtre , il importe que nous ayons peu à suppléer. Je veu
t le Cid, le plaisir de la curiosité était le seul que l’on connût au théâtre . Jodelle et Garnier l’avaient contentée par de fr
. Jodelle et Garnier l’avaient contentée par de froides imitations du théâtre antique, Hardy l’avait saturée par un plagiat de
du théâtre antique, Hardy l’avait saturée par un plagiat de tous les théâtres . Corneille fit connaître le premier le plaisir de
nt est complet : il indique à la fois et le genre de vérité propre au théâtre de Corneille, et l’effet qu’elle produit. Cette v
e. Le jour où le grand Corneille cesserait d’être populaire sur notre théâtre , ce jour-là nous aurions cessé d’être une grande
aurions cessé d’être une grande nation. § V. Des imperfections du théâtre de Corneille, et de leurs causes. Si les beaut
ons du théâtre de Corneille, et de leurs causes. Si les beautés du théâtre de Corneille sont si populaires en France, le sen
que lui fournissait l’usage, on peut reprocher au Commentaire sur le théâtre de Corneille le trop facile avantage que Voltaire
rop facile avantage que Voltaire s’y donne sur certains défauts de ce théâtre dont il n’a pas toujours su préserver le sien. Là
emples de Lope de Véga que ceux de Sophocle. Or, entre la conduite du théâtre antique et celle du théâtre espagnol, la différen
eux de Sophocle. Or, entre la conduite du théâtre antique et celle du théâtre espagnol, la différence est profonde. Des situati
indiqués et qui sont subordonnés aux situations : voilà la marche du théâtre espagnol. Le théâtre antique se conduit tout à l’
subordonnés aux situations : voilà la marche du théâtre espagnol. Le théâtre antique se conduit tout à l’inverse. Le poète con
tte donne naissance aux situations. Prenez la meilleure des pièces du théâtre espagnol, qu’y voyez-vous ? Des situations inatte
mps et de lieu, j’attends encore qu’on m’en montre un exemple dans le théâtre espagnol. Il est très vrai qu’une fois engagés da
les facultés de l’homme. Cette vérité-là je ne la trouve que dans le théâtre antique, et j’en vois l’expression parfaite dans
l’expression parfaite dans le nôtre. La fatalité, ce grand ressort du théâtre antique, qu’est-ce, au fond, que cette loi de la
fonds, qui ont connu toute la faiblesse de la volonté. Aussi, dans le théâtre antique, où tant de choses touchent le cœur et co
sont fait connaître, les situations sont prévues. A la différence du théâtre espagnol, où l’art du poète consiste à dérouter c
ion de l’embarras même où il jette la raison, l’art du poète, dans le théâtre antique, est de développer cette logique, et de f
de plus en plus vers la tragédie de situation et vers les procédés du théâtre espagnol. Par une erreur qui me surprend d’un si
x pièces de Corneille qui peuvent être dites de second ordre dans son théâtre . Quand on y compare les beaux endroits avec le re
e de l’inventeur. Ce droit du poète sur les sujets est une théorie du théâtre espagnol ; je la trouve excellente pour des pièce
ns ce double défaut, bien plus par l’effet de cette vue fausse sur le théâtre , que pressé par la pauvreté dont il n’est que tro
ion, le nœud n’est qu’un artifice plus ou moins grossier, un moyen de théâtre , à la disposition du moins habile. Aussi est-ce à
nd Pauline adorable, et fait de Sévère une des plus nobles figures du théâtre . Au contraire, l’amour épisodique, l’amour employ
où il lui fut donné de vivre37 une part dans cette perfection de son théâtre , au-delà de laquelle l’art ne pouvait que descend
idéal, la réalité. Il restait à arracher la tragédie à l’imitation du théâtre espagnol, à la ramener dans la voie du théâtre an
gédie à l’imitation du théâtre espagnol, à la ramener dans la voie du théâtre antique, à subordonner, non plus les caractères a
les deux plus touchantes créations de Corneille, les femmes, dans son théâtre , participent de la nature héroïque des hommes. On
13 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420
litique, la vengeance, étoient presque les seules passions connues au théâtre . Celle de l’amour avoit été manquée par Rotrou :
te l’un en admettant l’autre. Mais l’amour qu’il veut bien tolérer au théâtre , est un amour peint de ses propres couleurs &
avili la noblesse. Riccoboni n’a pas oublié, dans sa réformation du théâtre , d’y comprendre cet abus. N’est-on pas étonné, s’
reproche. La galanterie, à ce qu’il remarque dans la préface de leur théâtre , n’eût pas été bien reçue d’un peuple qui n’est r
les ames grandes, ambitieuses, sublimes & romaines, ne veulent au théâtre que des personnages élevés & susceptibles uni
n du caractère de Phèdre, caractère unique & le plus fait pour le théâtre , ils y ont très-rarement hasardé de l’amour. Défi
la fin de sa vie, reconnut ses erreurs, crut avoir manqué l’objet du théâtre , & qu’après avoir embrasé la scène de tant de
st, qui fut presque aussi bien reçu que sa Pénélope. Point d’amour au théâtre , s’écrioit-on ; point d’intrigue froide & rid
it pas été continuée ! Quoiqu’elle ait tout récemment été mise sur le théâtre sans amour, quoique la pièce annonçât des talens,
royennes ! Ceux qui sont d’avis qu’on laisse l’amour en possession du théâtre , s’appuyent, ainsi que leurs adversaires, de l’au
out. On convient que les premiers poëtes Anglois ont banni l’amour du théâtre  ; mais leurs successeurs l’y ont introduit. La na
ps d’ambition, & de politique. Enfin, si l’amour est un défaut au théâtre , ce défaut trouve, aux yeux de ses défenseurs, so
s des philosophes, & des héros de la nation. Je ne parle point du théâtre Péruvien, qu’on dit avoir été très-décent & t
ons mémorables des Incas, & des grands hommes de ces contrées. Ce théâtre , si informe d’ailleurs, ne peut servir de règle.
ne peut refuser à la Chaussée la gloire d’avoir introduit, sur notre théâtre , ce genre de comédie, de l’avoir développé, &
de bavarde chez la marquise Hagard. Nanine fait la même sensation au théâtre , que Pamela dans le roman de son nom. Une autre c
Écossaise est le dernier essai, dans ce genre, qui ait paru sur notre théâtre . La satyre qu’elle renferme, quoique très-vive &a
rle des meilleures que nous ayons & de celles qui sont restées au théâtre . Pour les parodies satyriques, plates, bouffonnes
our les venger de l’insulte qu’il prétendoit leur être faite en plein théâtre , à eux tous, à l’auteur intéressé, au public dont
endre encore, dans le cas de la plus grande réussite, des brocards de théâtre qui divertissent le public à nos dépens. » Il es
est de Fuzelier. Cet écrivain a beaucoup travaillé pour les différens théâtres de Paris, &, dans tous, il a eu des succès. I
de payer aux comédiens Italiens le tribut accoutumé. On a défini leur théâtre , ainsi que celui de la foire, un théâtre consacré
accoutumé. On a défini leur théâtre, ainsi que celui de la foire, un théâtre consacré précisément au mauvais goût, à la médisa
usant. Ils s’honorent du titre d’Aristarques. Dans la clôture de leur théâtre , en 1735, un d’eux prononça ces vers : Les grand
ingénieuse n’a-t-elle pas dissipé bientôt l’illusion qu’avoit fait le théâtre , & réduit la pièce à sa juste valeur ? Les en
u de celles des rois & des héros ; que, suivant l’intelligence du théâtre , on charge ou l’on affoiblit certains traits ; qu
’appareil & tout le faste tragique. Telle scène de la foire ou du théâtre Italien coûte autant quelquefois, & renferme
s, & renferme presque autant de beautés, que telle autre scène du théâtre François, extrêmement vantée. Les spectacles.
nse au poëte Boursault, qui eut du scrupule d’avoir travaillé pour le théâtre , & qui consulta ce religieux. On sçait que Ra
nché à ne composer que des tragédies saintes, il abjura totalement le théâtre , & se retira à Port-royal pour y expier, dans
un casuiste, tel que le P. Caffaro, ils n’eussent jamais abandonné le théâtre . Ce religieux en fait hautement l’apologie dans s
es choses là, que sur l’abus qu’on peut en faire. La décence de notre théâtre est mise en opposition avec le cynisme, auquel se
ucun de ceux qu’on fait contre les spectacles ne lui paroît fondé. Le théâtre , dit-on, est défendu, & sans doute qu’il méri
i ne jouent qu’entre cinq ou six heures, & qui donnent relâche au théâtre à la fin du carême, & à toutes les grandes fê
& qui y jouent du violon pour amuser les buveurs. L’apologiste du théâtre termine sa lettre par cette réflexion : « D’autre
t à la vérité. » Un prêtre, un religieux, qui entreprend de laver le théâtre de son ancien opprobre, étoit capable de rassurer
ières ; si les changemens arrivés à nos mœurs n’ont pas amené ceux du théâtre . Point de justesse ni d’exactitude dans cet écriv
es, & qui étoient aussi supérieurs la plume à la main, que sur le théâtre . Il revient continuellement à la sévérité des loi
t : « Je proteste que, depuis la première année que j’ai monté sur le théâtre , il y a déjà plus de cinquante ans, je l’ai toujo
hé jusqu’aux larmes, en considérant le bien qu’on pourroit retirer du théâtre , & les maux ordinaires qui en résultent. L’au
dinaires qui en résultent. L’auteur de Didon se déclare aussi pour le théâtre , mais pour un théâtre plus décent, plus réservé e
ent. L’auteur de Didon se déclare aussi pour le théâtre, mais pour un théâtre plus décent, plus réservé encore que le nôtre. Il
sur la nation, M. de Voltaire ajoute qu’elle s’en fût sauvée ; que le théâtre se seroit relevé de son premier état d’infamie, s
éra comique, sur les comédiens François. C’est qu’on n’a que faire de théâtre , pendant que le monde en est un assez grand lui-m
iles & pratiques. M. d’Alembert a proposé aux Génevois d’avoir un théâtre de comédie. « Voilà, dit M. Rousseau, le conseil
l a déjà causée ; & que, dans le fond de l’ame, il ne voudroit de théâtre nulle part. Pour les sapper tous par les fondemen
préférables à la vertu ; que les plus grands scélérats jouent sur le théâtre le plus beau rôle ; qu’ils y paroissent avec tous
n a combattu l’idée de M. Rousseau. On lui a fait voir que l’objet du théâtre étoit mieux rempli, & que le spectacle des su
arquise de Lambert favorable à ce frondeur déterminé : « On reçoit au théâtre de grandes leçons de vertu, & l’on en remport
ais enfin il rompit le silence & défendit son opinion. Si, sur le théâtre , on a voulu quelquefois, dit-il, intéresser pour
. La comédie a le même avantage. A l’exception de quelques pièces, le théâtre de Molière est le code de la bienséance, de l’hon
de croire que les valets, en s’exerçant à voler « adroitement sur le théâtre , s’instruisent à voler dans les maisons & dan
renouvelle aux Génevois la proposition qu’il leur a faite d’avoir un théâtre . Il leur garantit que cet établissement ne sçauro
de ta patrie, ô vertueux Rousseau ! tout annonce qu’elle établira un théâtre chez elle. Lacédémone n’en vouloit pas, convaincu
porte, qu’en cas que « les comédiens règlent tellement des actions du théâtre , qu’elles soient toujours exemptes d’impureté, il
âme, ni nuire à leur réputation dans le commerce public ». Puisque le théâtre des comédiens François subsiste depuis plus de ce
Romain qui, après avoir été forcé, par l’empereur, de paroître sur le théâtre , dit : J’y suis monté chevalier Romain, & j’
14 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur une pétition de directeurs de théâtres contre les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique »
Sur une pétition de directeurs de théâtres contre les auteurs, compositeurs et éditeurs de m
ne seule et même pétition, identique dans les termes. Un directeur de théâtre de l’Algérie (le sieur de Presles, directeur des
directeur de théâtre de l’Algérie (le sieur de Presles, directeur des théâtres de la province de Constantine), des directeurs de
ecteur des théâtres de la province de Constantine), des directeurs de théâtres de province (M. Roubaud, directeur du théâtre de
ne), des directeurs de théâtres de province (M. Roubaud, directeur du théâtre de Cherbourg, M. Simon Lévy, directeur du théâtre
ubaud, directeur du théâtre de Cherbourg, M. Simon Lévy, directeur du théâtre de Lille), se plaignent d’abus qui se seraient pr
ux gages de la troupe et du directeur, et confectionnait une pièce de théâtre pour un écu. Les auteurs en ont appelé depuis : i
urs intérêts. Cette société, dans ses rapports avec les directeurs de théâtre , fonctionne et procède de la manière la plus régu
traité particulier fixe le prix proportionnel que chaque directeur de théâtre doit payer pour la représentation d’une œuvre que
é des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Les directeurs de théâtre s’entendent avec le représentant de cette dernièr
Or, depuis le décret du 6 janvier 1864, qui a accordé la liberté des théâtres , il n’y a plus de directeur privilégié, si l’on e
s de directeur privilégié, si l’on excepte à Paris les directeurs des théâtres impériaux subventionnés par l’État. Dans aucun ca
pposer des réponses. La loi du 13 janvier 1791 défend de jouer sur un théâtre public une pièce dramatique ou lyrique sans le co
ux conditions qu’il agrée, après avoir négocié avec l’entrepreneur du théâtre . L’abonnement qui, selon les pétitionnaires, prêt
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
mps de 1668, commence une nouvelle époque dans l’histoire de l’ancien théâtre italien. D’abord quelques changements eurent lieu
hanson à boire commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le Théâtre sans comédie (Il Teatro senza commedie), pièce do
M. de Fatouville, conseiller au parlement de Rouen. De ce moment, le théâtre italien prend aux yeux de l’histoire un intérêt d
nous imitèrent à leur tour. La comédie de l’art reprit alors à notre théâtre , et notamment à Molière, presque autant que lui d
ition, car tandis que Molière était contraint de retirer son œuvre du théâtre , les Italiens continuaient de jouer impunément le
sait parfaitement les anciens comiques ; mais enfin il a pris à notre théâtre ses premières idées. Vous savez que son Cocu imag
lyse que donnent de ce scénario les auteurs de l’Histoire de l’ancien théâtre italien, pour se convaincre que les traits de res
aucoup et en y ajoutant la bastonnade qui était traditionnelle sur le théâtre italien « et inséparable de l’action ». On pourra
ecine, qu’ils s’en fussent emparé presque aussitôt qu’il parut sur le théâtre de Molière, ce qui serait surprenant sans doute,
tuels ; l’équilibre tendait à se rétablir par ce moyen entre les deux théâtres et entre les deux littératures. Par la suite, cet
le du Malade imaginaire. Sa mort fut suivie d’une révolution dans les théâtres de Paris. Lulli obtint du roi d’installer l’Opéra
ôtel de Bourgogne. La nouvelle compagnie resta seule en possession du théâtre de la rue Mazarine. Les Italiens, à qui les Franç
fait prêtre en Italie. Trivelin était mort en 1671. Aurelia quitta le théâtre en 1683 : elle vécut jusqu’à l’âge de quatre-ving
que ce nom rappela aux Italiens leur ancien type, si important sur le théâtre des Gelosi. Depuis la transformation d’Arlequin,
s’y échauffa tellement, que, n’ayant pu changer de linge au sortir du théâtre (parce qu’il lui fallut exécuter son rôle tout de
e, il ne fut pas plus de huit jours malade, et après avoir renoncé au théâtre , il mourut le lundi 2 août 1688, à six heures du
différence qui existait entre le bouffon à la ville et le bouffon au théâtre est curieusement caractérisée dans une anecdote r
Arlequin. Peu de jours après, Dominique y retourna dans son habit de théâtre , avec sa sangle et son épée de bois. Il prit un m
t des vers très beaux. La mort de Dominique porta un coup terrible au théâtre italien. Il s’en releva pourtant. Il résista auss
nger au convoi de Molière, qui n’avait pas eu le temps de renoncer au théâtre , et qui fut conduit silencieusement, à neuf heure
qu’il parut en 1673, reproduit d’après la planche 18 de l’Histoire du Théâtre italien de Riccoboni. Pierrot est tout blanc, dep
16 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
ey. Poésie : les symbolistes. Roman : MM. Barrès. Rod et Margueritte. Théâtre  : M. Becque. Le Théâtre Libre. MM. de Curel et Le
stes. Roman : MM. Barrès. Rod et Margueritte. Théâtre : M. Becque. Le Théâtre Libre. MM. de Curel et Lemaître. Notre étude doi
sen — chez nous — travaille en ce sens. Et surtout il a rappelé notre théâtre , qui se perdait dans l’insignifiance dégoûtante o
: et un terrible critique, M. Francisque Sarcey962. Comme on sait, le théâtre est son champ de bataille. Depuis tantôt trente a
e vérité, au fond, c’est la doctrine de l’art pour l’art. Ceci est du théâtre , cela ne l’est pas. Il n’y a en ceci ni vérité d’
en ceci ni vérité d’observation, ni valeur de pensée : mais c’est du théâtre  ; applaudissons. Cela est philosophie, ou poésie,
sie, nature prise sur le vif ou idée originale ; mais ce n’est pas du théâtre  : bon à siffler. Il y a un fond de vérité dans ce
en tous les arts. M. Sarcey connaît comme personne cette technique du théâtre , et je crois qu’à peu près tout ce que savent là-
tient dans l’illusion béate qu’il n’y a rien de curieux à chercher au théâtre que les satisfactions du vaudeville et du mélodra
jeunesse il avait presque accepté. Voilà où trente ans de pratique du théâtre , et d’auscultation trop soigneuse du goût commun,
cessaires pour traduire les idées, il eût pu faciliter l’évolution du théâtre . Il a préféré la retarder : il est devenu l’obsta
ardou, plus que tous les vaudevillistes ensemble et les directeurs de théâtre . Son jugement — chose énorme en France — donne au
is aux influences d’Eliot et de Tolstoï a produit de meilleur972 . Au théâtre , la situation n’est pas très claire. La comédie n
années, dans l’histoire du genre dramatique, a été la tentative d’un Théâtre Libre974. Ce Théâtre a été fondé pour établir l’a
acteurs, voilà les deux caractères apparents que présente d’abord le Théâtre Libre. M. Antoine n’a pas réussi comme il voulait
omédiens. Scribe et le genre Sardou ; puis à faire aimer les idées au théâtre , idées de psychologie, de morale, de philosophie,
. Ce dernier point, à vrai dire, est ce qui pèche le plus souvent. Au théâtre comme en poésie, nous voyons plus d’intentions qu
. Deux écrivains dramatiques, pourtant, nous sont venus. L’un, par le Théâtre Libre : M. de Curel, qui a donné quatre pièces d’
e, d’abord, où des parties supérieures semblaient réaliser soudain le théâtre qu’on cherchait, expression intense et simple de
Curel et surtout avec M. Lemaître, il n’est plus juste de dire que le théâtre d’aujourd’hui n’a pas d’œuvres : et il a, de plus
ent humain, que je signale plus bas dans nos romans et même sur notre théâtre . — Anna Karenine, 2 vol. in-18, 1871, tr. 1885 ;
vol. in-18, 1889 et suiv. — A consulter : A. Ehrhard, H. Ibsen et le Théâtre contemporain ; J. Lemaître, Impressions de théâtr
rd, H. Ibsen et le Théâtre contemporain ; J. Lemaître, Impressions de théâtre . ; G. Larroumet, Nouvelles Études de littérature
dans l’hist. de la litt. fr. (Évol. de la critique) ; les Époques du théâtre français ; l’Évolution de la poésie lyrique, Hach
vième siècle ; Politiqus et Moralistes du xixe  siècle ; Notes sur le théâtre contemporain, 3 séries ; Lecène et Oudin, 8 vol. 
n 1853) : les Contemporains, 5 séries, 1886 et suiv. ; Impressions de théâtre , 8 séries, 1888 et suiv. Romans : Serenus, 1886 ;
es, 1889. Poésies : les Médaillons, 1880  ; Petites Orientales, 1883. Théâtre , cf. plus bas. p. 1096. — Édition : Lecène et Oud
. Théâtre, cf. plus bas. p. 1096. — Édition : Lecène et Oudin. in-12. Théâtre , Calmann Lévy, 6 broch. in-18. 961. La littérat
enri Becque (né en 1837) : les Corbeaux, 1882 ; la Parisienne, 1885 ; Théâtre complet, 2 vol., Charpentier, 1889. 974. 4. Cf. 
let, 2 vol., Charpentier, 1889. 974. 4. Cf. Lemaître (Impressions de théâtre ), Faguet (Notes sur le th. contemp.), les chroniq
17 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lessing »
de rien, — que quelques esprits littéraires entreprirent de fonder un théâtre à Hambourg, — à Hambourg, précisément la ville où
ité dramatique, malgré la tentative qu’on faisait de la création d’un théâtre , l’asservissement des Allemands aux idées françai
 : — des tragédies françaises, — mais le gros du lot qui passa sur ce théâtre fut des pièces de Destouches comme la Fausse Agnè
ce ridicule incomparable. Au contraire ! Lui, le critique attitré du théâtre de Hambourg, prit acte des pièces qu’on y jouait
aturgie. Lessing, toutes les fois qu’il y avait une représentation au théâtre de Hambourg, faisait son feuilleton comme nous fa
ner une idée de sa critique que par cette image. Prendre une pièce de théâtre , comme Rodogune, par exemple, comme la plus touff
comme la plus touffue, la plus crépue, la plus emmêlée des pièces de théâtre , et la faire passer, d’une main adextre et leste,
et spirituel, il tournait dans ses feuilletons contre la France, les théâtres et les influences françaises, les deux qualités f
it, le plus allemand… Laissons, pour le moment, les deux créateurs de théâtre  ; car Lessing et Diderot ont voulu créer un théât
deux créateurs de théâtre ; car Lessing et Diderot ont voulu créer un théâtre . Ne comparons pas à l’imagination orientale de l’
aflé le dictionnaire, Lessing lisait dans leur propre langue tous les théâtres de l’Europe moderne, et encore par là il tenait V
rmaniques comme le générateur suprême, qui donnerait à l’Allemagne un théâtre à elle, et même à l’univers civilisé ! On a repro
pour Lessing que de n’avoir pas compris que Shakespeare était tout le théâtre , résumé dans un homme, par conséquent le théâtre
speare était tout le théâtre, résumé dans un homme, par conséquent le théâtre même qu’il voulait fonder. Et de fait, c’était un
nséquent le théâtre même qu’il voulait fonder. Et de fait, c’était un théâtre national que voulait Lessing, et Shakespeare est
’était un théâtre national que voulait Lessing, et Shakespeare est le théâtre humain, universel, le théâtre désemmailloté de to
voulait Lessing, et Shakespeare est le théâtre humain, universel, le théâtre désemmailloté de tout préjugé, de toute coutume,
de toute coutume, de toute préconception, nationale ou non ! C’est le théâtre dans sa notion la plus pure, la plus élevée, la p
génie. Ils ont prouvé, cette ignorance et ce génie, que pour faire du théâtre après Shakespeare il n’y avait plus d’autre théor
speare, et, comme il n’en pousse pas, jouer celui qu’on a sur quelque théâtre que ce puisse être, et qui sera toujours assez na
18 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »
acle futur,) cet esthéticien, s’il envisage l’apport de la Musique au Théâtre fait pour en mobiliser la splendeur, ne songe pas
que rencontra, au début, l’effort du Maître. Il surgit au temps d’un théâtre , le seul mais qu’on peut appeler caduc, tant la F
issance spéciale d’illusion, puis consent. Il le fallait bien, que le Théâtre d’avant la Musique partît d’un concept autoritair
hestrale change du tout au tout, annulant son principe même, l’ancien théâtre  ; et c’est comme strictement allégorique, que l’a
ui, à l’aide d’un harmonieux compromis, suscitant une phase exacte du théâtre , laquelle répond, comme par surprise, à la dispos
ont dissous par la pensée les Mythes, ce serait pour en refaire ! Le Théâtre les appelle, non ! pas de fixes, ni de séculaires
cène, quelque part (l’erreur connexe, décor stable et acteur réel, du Théâtre manquant de la Musique) : est-ce qu’un fait spiri
es. Ainsi le Mystère. La Cité, qui donna à cette expérience sacrée un théâtre , imprime à la terre le Sceau universel. Quant à s
ent dont je me rappelle très bien la fiévreuse ivresse. En sortant du théâtre ou du concert, impossible de rentrer chez moi : i
n, en 1878, sous la direction suprême de l’éternel M. Von Hülsen, les théâtres de la cour suivaient le mouvement à distance hono
suivaient le mouvement à distance honorable, comme il convient à des théâtres officiels. Tannhaeuser et Lohengrin revenaient ch
nes résidences de quatrième ordre mettent leur orgueil à posséder des théâtres absolument supérieurs : on sait que la troupe de
Mais… ma maigre bourse d’étudiant suffisait à peine à mes dépenses de théâtre et de Kneipe : je ne parle pas du nécessaire, que
ntes filles, Tappert, Davidsohn, à côté duquel je me trouvai assis au théâtre , et Paul Lindau lui-même, avec sa moustache blond
n dont les moindres détails sont demeurés gravés en moi. Je revois le théâtre bondé avec ses banquettes rouges et ses décoratio
recs le savaient bien, et Wagner l’a compris, en choisissant pour son théâtre ce coin retiré des montagnes bavaroises qui fait
vieille ville amie, à Munich, à Berlin, à Bayreuth, et dans ce froid théâtre de Covent Garden qui devrait être à jamais réserv
Richard Wagner avait voulu ; rénovant l’Art, faire une Œuvre, en son Théâtre , pour son Public. — Il avait compris que l’œuvre
humaine action, abstraite en un mythe ; aux Œuvres il avait donné un Théâtre de représentation ; ce Théâtre était lieu de créa
n mythe ; aux Œuvres il avait donné un Théâtre de représentation ; ce Théâtre était lieu de création artistique, non d’amusemen
 ; ce Théâtre était lieu de création artistique, non d’amusement : le Théâtre est éloigné et isolé ; la salle est annulée ; la
, seule, est considérable ; les Œuvres étaient des Révélations, et le Théâtre était un Temple : les Œuvres, —Tristan, la Tétral
igion de la Compassion, le Mittleîd de ce Néo-Christianisme ; — et le Théâtre est pour cette révélation : à de rares époques fé
our cette révélation : à de rares époques fériées, solennellement, le Théâtre est ouvert, et, dans un ordonnement implicite et
e dévoile la splendeur du rite. Ainsi naissait pour cette Œuvre et ce Théâtre , un Public, le Public du Pur et Simple, du Parsif
iculière, Bayreuth s’impose, aujourd’hui, nécessaire : site, édifice, théâtre miraculeusement propres aux artistiques jouissanc
réguliers, se réunissent de tous les pays, et qu’ils se réunissent au Théâtre de Fête, en un lieu absolument international, et
, aussi, qu’ils se réunissent auprès de la tombe du Maître. Ainsi, le théâtre Wagnérien, avec des musiciens, des acteurs, des d
des acteurs, des décors, et toute la scénerie, améliorée, des anciens théâtres  ?… Par un double développement génial, unique en
t suggérés par les Signes, vivre en lui, en le merveilleux et suprême théâtre de son Imagination, le drame réel et symbolique.
acle et sans divertissement, des splendeurs, magiquement évoquées, du Théâtre Wagnérien idéal ; et, pure vision non troublée pa
ue et de paroles, nous avons besoin, pour connaître l’Œuvre d’art, du théâtre matériel. Donc, ce sera le théâtre avec ses music
, pour connaître l’Œuvre d’art, du théâtre matériel. Donc, ce sera le théâtre avec ses musiciens, ses acteurs, ses décors, et t
es décors, et toutes les scéneries. — Mais, aussi, ce sera le spécial théâtre , très différent aux vulgaires et brutales salles
différent aux vulgaires et brutales salles de spectacle modernes, le théâtre que le Maître, bienfaisamment, nous a cherché et
déalisé, aussi suggestif, et aussi parfait que possible, Bayreuth, le théâtre de bois et de briques, précédant que nous ayons g
, le théâtre de bois et de briques, précédant que nous ayons gagné le théâtre spirituel du Livre, — la Jérusalem Terrestre, pré
annoncées depuis plusieurs mois, commencent : les Représentations du théâtre Bayreuthien sont reprises, et, de tous côtés, les
tel but ne pouvait être atteint avec les médiocres ressources que les théâtres existants lui offraient, il a construit le théâtr
de septembre à Munich, un Cycle Wagnérien sera donné en décembre, au théâtre de Francfort, et un autre, probablement, au théât
é en décembre, au théâtre de Francfort, et un autre, probablement, au théâtre de Leipzig. Pendant la saison prochaine, le Germa
ues, littéraires et musicales à travers le mythe. Il a aussi donné un théâtre , un temple pour participer à des révélations non
ien populaire, artistique et religieux. Bayreuth en est le centre. Le théâtre est le Livre accessible au public d’une Bible que
19 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
tragédies religieuses. La Pléiade a fait des tragédies sans fonder un théâtre . — 2. Alexandre Hardy, fondateur du théâtre moder
tragédies sans fonder un théâtre. — 2. Alexandre Hardy, fondateur du théâtre moderne. Médiocrité de style ; irrégularité de st
réaliste et de l’illusion. — 3. Influence italienne et espagnole. Le théâtre en 1636. Le Cid et la querelle du Cid. Avec le Ci
humanistes tournent en élégant latin les œuvres les plus fameuses du théâtre grec ; ils s’exercent à les imiter dans des compo
Montchrétien intéressent l’histoire de la poésie française : celle du théâtre n’a rien pour ainsi dire à y voir. Les qualités d
ptive et lyrique, est exactement l’opposé de ce que devait être notre théâtre national. Il ne put rien produire chez nous que d
de Buchanan, qui est en latin. Elle n’est pas davantage une œuvre de théâtre . L’école de Ronsard a été si totalement dépourvue
atique, qu’elle ne s’est pas aperçue que pour faire une révolution au théâtre , il fallait en premier lieu occuper le théâtre. C
aire une révolution au théâtre, il fallait en premier lieu occuper le théâtre . Ces tragédies sont restées des œuvres de salon o
, sur une vraie scène ; elles n’étaient pas faites pour cela. Or le «  théâtre  » peut se passer de forme littéraire ; il n’exist
unités. Pendant la seconde moitié du xvie  siècle, où donc est le théâtre français ? Il est à l’Hôtel de Bourgogne, où les
s traces en plusieurs endroits, n’avaient pas un autre répertoire. Le théâtre du moyen âge vivait donc toujours ; il agonisait,
Hardy308. Voilà, plutôt que Jodelle, le restaurateur, le fondateur du théâtre français. Car il semble bien que Hardy ait le pre
genres du moyen âge. Mais on ne comprendrait rien au développement du théâtre français, si l’on s’imaginait en avoir fini avec
ur de la comédie note ainsi la mise en scène : « Il faut au milieu du théâtre un beau palais, et à un des côtés une mer où para
écrivain de drames ; mais il a eu le très juste instinct de ce que le théâtre français devait être : des situations faisant sai
e fournisseur habituel de l’Hôtel de Bourgogne. Il réussit à tirer le théâtre français de son obscurité, et du mépris où le ten
littéraire commença alors, mais alors seulement, d’être une œuvre de théâtre . Racan donna ses Bergeries, Mairet sa Silvie, Gom
ndre, Tyr et Sidon 312, la plus vigoureuse défense qu’on ait faite du théâtre irrégulier : au nom de la vérité, il maintient le
a fait triompher Aristote sur notre scène. « Je dis que les règles du théâtre ne sont pas fondées en autorité, mais en raison. 
és défenseurs des règles, c’est l’abbé d’Aubignac dans sa Pratique du théâtre 313. En venant au théâtre, la société polie y ava
c’est l’abbé d’Aubignac dans sa Pratique du théâtre 313. En venant au théâtre , la société polie y avait apporté sa sécheresse d
i sont devenues cause de tant d’invraisemblances dans la décadence du théâtre classique, se sont imposées comme condition néces
a mise en scène elles se rapportent. Il suffit de lire la Pratique du théâtre pour s’apercevoir que D’Aubignac bataille contre
Hardy et à Mairet, le public était en train de se passionner pour le théâtre , et le poème dramatique passait insensiblement au
is naturels. Ceux-ci se piquent de style et d’esprit ; ils portent au théâtre le goût des pointes, des inventions romanesques,
nades épiques : c’est avec eux que, sans négliger les Italiens, notre théâtre se met à vivre aux frais du répertoire espagnol.
l de ce qu’on mettrait dans cette forme. Et, par là, seul il fonda le théâtre français. Comme tous ceux de sa génération faisai
Pour tout le xvie et le xviie s., les frères Parfaiet, Histoire du Théâtre Français, 15 vol. in-12, 1735 et suiv. 302. L’An
Marburg, 1884, 5 vol. in-12. — A consulter : E. Rigal, A. Hardy et le Théâtre français, in-8, Paris, 1839 ; Esquisse d’une Hist
le Théâtre français, in-8, Paris, 1839 ; Esquisse d’une Histoire des théâtres de Paris, de 1548 à 1635. in-16, Paris, 1887. 30
in-8, Paris, 1887. Brunetière. Études critiques, t. IV. G, Lanson, le Théâtre classique au temps d’Alexandre Hardy, dans Hommes
d’Alexandre Hardy, dans Hommes et Livres, in-12, 1895. 312. Ancien Théâtre français, Bibl. elzév., t. VIII. 313. Éditions :
20 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
ds hommes par eux-mêmes. La critique de Voltaire, c’est l’apologie du théâtre de Voltaire. La critique de Diderot, c’est le sys
à force de voir des pièces, d’observer et de comparer, il eut sur le théâtre , sur son histoire et sur ses lois, des idées d’en
ans ces milliers de pages. Mais, en feuilletant cette encyclopédie du théâtre , j’ai été frappé de l’abondance des vues de détai
ntredire. M. Sarcey part de ces deux principes incontestables : 1° Le théâtre est un genre particulier, soumis à certaines règl
règles nécessaires qui dérivent de sa nature même ; 2° Les pièces de théâtre sont faites pour être jouées, et non pas devant u
se déroule au milieu du train-train de la vie journalière. Mais « le théâtre ne peut, cela est évident, reproduire la vie huma
fourre tout ce que le public a besoin de savoir. De là, dans l’ancien théâtre et, sous une autre forme, dans le théâtre contemp
avoir. De là, dans l’ancien théâtre et, sous une autre forme, dans le théâtre contemporain, la convention des récits, de l’expo
bord par l’écrivain, de façon à passer la rampe. « Il y a un style de théâtre comme il y a un style d’oraison funèbre, un style
i, je ne l’explique pas, et cela m’est parfaitement égal, parce qu’au théâtre je ne songe pas à l’objection. Tout ce que je pui
plus, certaines nécessités qui résultent de ce fait, qu’une pièce de théâtre est jouée devant un grand nombre de spectateurs.
faut une action, une « histoire ». Et comme presque tout l’intérêt au théâtre se concentre sur l’action, le public réclame impé
car c’est assez qu’il cherche le beau), n’est pas tout à fait vrai au théâtre , parce que rien n’est moins artiste qu’une grande
eurs à certaines cruautés d’observation. Il ne veut point emporter du théâtre une impression morose et dure. Il n’a goûté ni le
suffisait pas à mettre la foule à l’aise. Enfin le public apporte au théâtre certains préjugés qu’il ne faut pas heurter de fr
oriques, il s’en fait d’avance une certaine idée. « Il existe pour le théâtre une histoire convenue, que rien ne peut détruire.
fini travail d’expériences et d’applications. En résumé, une pièce de théâtre ne peut donner l’illusion de la réalité que par u
iquent la plus forte impression de vérité et de beauté ne sont pas au théâtre . Les plus exactes analyses de sentiments, les vue
ans doute M. Sarcey, vous pouvez avoir raison sans que j’aie tort. Le théâtre est ce que j’ai dit : c’est à prendre ou à laisse
que j’ai dites et que je n’ai point inventées. Songez qu’une pièce de théâtre n’est point écrite pour une demi-douzaine de dégo
lque artifice ingénieux, quelque bout de scène qui sente « l’homme de théâtre  », il se récrie d’admiration. Il ne se tient pas
importance à ce point, qui avait été jusqu’ici pour les écrivains de théâtre le point capital… Le sujet leur est, je ne dis pa
t de la meilleure foi du monde qu’ils ne prennent point de plaisir au théâtre de Scribe. Ce n’est pas leur faute s’ils ne sont
sir d’être « mis dedans » et s’ils goûtent médiocrement les « mots de théâtre  ». Non qu’ils soient « naturalistes » plutôt qu’a
es » plutôt qu’autre chose, ni qu’ils aient la naïveté de réclamer au théâtre la vérité complète. Mais il leur faut ou beaucoup
certainement un surcroît de plaisir. Mais enfin ils demandent que le théâtre soit encore de la littérature. Ils aiment les com
ies de Musset, même les Caprices de Marianne, même Barberine. Dans le théâtre d’Augier, ce qui leur plaît, c’est le Joueur de f
Joueur de flûte et c’est le second acte du Mariage d’Olympe ; dans le théâtre de Dumas fils, c’est l’Ami des Femmes, la Visite
e soit mal faite. C’est peut-être, après tout, qu’ils n’aiment pas le théâtre  ; et j’en ai rencontré en effet qui disaient fran
éâtre ; et j’en ai rencontré en effet qui disaient franchement que le théâtre est un art inférieur parce qu’il est soumis à des
ux vaut lire des vers, un roman, un livre d’histoire, qu’une pièce de théâtre . M. Sarcey prendrait une jolie revanche sur ces d
ne lui serait jamais donnée, il pourrait toujours leur dire : Que le théâtre soit un art inférieur, ce n’est pas la question.
sensibles aux qualités de métier et les exigent avant toute chose. Le théâtre est un art qui, comme les autres, a sa langue spé
y veulent point de « littérature ». Pourquoi donc en demandent-ils au théâtre  ? La vérité, c’est que jamais le public n’a été m
une tragédie de Sophocle. Il faudrait aujourd’hui deux esthétiques du théâtre  : celle des simples et celle des malins. M. Sarce
ue, c’est dans les fragments qu’il a écrits çà et là de l’histoire du théâtre . La genèse de l’opérette, la définition du genre,
asse énorme d’œuvres dramatiques, sur tout ce qui a été écrit pour le théâtre . Cela vaudrait certes la peine d’être réuni en un
21 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. » pp. 35-48
De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. Lundi 15
re-Français en particulier. Lundi 15 octobre 1819. Une loi sur les théâtres s’élabore en ce moment. Un projet est soumis au C
rits commencent à s’éclairer par l’expérience. La liberté absolue des théâtres a des inconvénients et des dangers frappants. On
un cas, assimiler cette liberté à la liberté absolue de la presse. Un théâtre offre aux yeux en même temps qu’aux oreilles quel
erté possible, se réserve un organe à lui, un Moniteur. En matière de théâtre , le gouvernement, même en accordant toutes les fa
cordant toutes les facilités de concurrence, cesserait-il d’avoir des théâtres qu’il protège, et par conséquent qu’il surveille,
séquent qu’il surveille, qu’il fasse diriger ? Il est trois ou quatre théâtres que l’on ne conçoit pas sans protection en France
ra, l’Opéra-Comique, le Théâtre-Français et les Italiens. Ce sont des théâtres de luxe ou des écoles de goût. Je ne dis rien de
perpétuel et insensible, ce courant des mœurs, c’est surtout par les théâtres qu’il s’enseigne, qu’il s’entretient ou s’altère.
ar les théâtres qu’il s’enseigne, qu’il s’entretient ou s’altère. Les théâtres présentent le moyen d’action le plus prompt, le p
tinu sur les masses. Nous vivons dans un temps où la société imite le théâtre bien plus encore que celui-ci n’imite la société.
us souvent ? La répétition dans la rue de ce qui s’était joué sur les théâtres . La place publique parodiait au sérieux la scène 
. On sent que la phrase a précédé. Ordinairement la littérature et le théâtre s’emparaient des grands événements historiques po
ispositions d’un pareil peuple, abandonner au hasard la direction des théâtres , ne s’en réserver aucune, ne pas user de ces gran
es, de nouveautés entremêlées à la tradition, fassent concurrence aux théâtres plus libres et empêchent qu’on ne puisse dire Par
Voilà ce qu’on est trop heureux de n’avoir qu’à entretenir. C’est ce théâtre qu’il s’agit surtout aujourd’hui de ne pas abando
que la responsabilité pèse sur elle, qu’elle ait intérêt à ce que le théâtre vive et prospère, se renouvelle le plus possible
ne permanent et pur de tradition. Où le trouver plus sûrement qu’à ce théâtre  ? On y va voir et entendre ce qu’on n’a plus le t
e à voir les gracieuses esquisses, les charmantes bluettes des petits théâtres , où l’esprit tourne trop souvent au, jargon ? Les
Il y avait quelque chose qu’on appelait autrefois la censure pour les théâtres , vilain nom, nom odieux, et qu’il faut dans tous
able et même possible ? Est-ce dans l’intérêt même des auteurs et des théâtres , qui peuvent à tout instant (et nous en avons des
une différence profonde et sentie, comme entre la liberté absolue du théâtre et celle de la presse, de ne pas abolir toute gar
22 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
novembre 1832. Le Roi s’amuse, in Œuvres complètes de Victor Hugo. Théâtre , tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie
Librairie Ollendorff, 1908, p. 245-255. L’apparition de ce drame au théâtre a donné lieu à un acte ministériel inouï. Le lend
d’imprimer, mais largement et grandement le droit de publier. Or, le théâtre n’est qu’un moyen de publication comme la presse,
mme la presse, comme la gravure, comme la lithographie. La liberté du théâtre est donc implicitement écrite dans la Charte, ave
es, il dit la censure, la censure en général, toute censure, celle du théâtre comme celle des écrits. Le théâtre ne saurait don
n général, toute censure, celle du théâtre comme celle des écrits. Le théâtre ne saurait donc désormais être légalement censuré
e dit : La confiscation est abolie. Or, la suppression d’une pièce de théâtre après la représentation n’est pas seulement un ac
une véritable confiscation, c’est une propriété violemment dérobée au théâtre et à l’auteur. Enfin, pour que tout soit net et c
esprit. Ceci est formel. La suppression ministérielle d’une pièce de théâtre attente à la liberté par la censure, à la proprié
L’auteur, ne pouvant croire à tant d’insolence et de folie, courut au théâtre . Là le fait lui fut confirmé de toute part. Le mi
ndue, le 24, elle fut définitivement défendue. Il fut même enjoint au théâtre de rayer de son affiche ces quatre mots redoutabl
au, loyal et noble de résister à un despotisme si asiatique. Mais les théâtres n’osent pas. La crainte du retrait de leurs privi
t muets. L’auteur demeura et dut demeurer étranger à ces démarches du théâtre . Il ne dépend, lui poëte, d’aucun ministre. Ces p
servante d’auberge ? Cela n’est même nouveau ni dans l’histoire ni au théâtre . Il y a mieux, l’histoire nous permettait de vous
oi dans un mauvais lieu, cela ne serait pas même nouveau non plus. Le théâtre grec, qui est le théâtre classique, l’a fait, Sha
cela ne serait pas même nouveau non plus. Le théâtre grec, qui est le théâtre classique, l’a fait, Shakespeare, qui est le théâ
grec, qui est le théâtre classique, l’a fait, Shakespeare, qui est le théâtre romantique, l’a fait ; eh bien ! l’auteur de ce d
plus effrontée que toutes les Lisettes et toutes les Martons du vieux théâtre . La cabane de Saltabadil est une hôtellerie, une
eut nos maîtres, et que, scandalisés de l’état de licence où certains théâtres sont tombés depuis deux ans, ils ont voulu a la f
t vénérable en ce temps-ci. C’est un poëte que cette même licence des théâtres révolterait et indignerait tout le premier, qui,
remier, qui, il y a dix-huit mois, sur le bruit que l’inquisition des théâtres allait être illégalement rétablie, est allé de sa
sure, et qui, là, a réclamé hautement une loi répressive des excès du théâtre , tout en protestant contre la censure avec des pa
a poussière, la fumée et le bruit. Aussi, quand il donne une pièce au théâtre , ce qui lui importe avant tout, ne pouvant espére
23 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
accusation ; mais le droit que tout homme de lettres a de défendre le théâtre national et la gloire des auteurs qui l’ont illus
yens que vous seul savez employer, perdu l’art dramatique et ruiné le théâtre français. Si, au moment où vous éprouvez des cont
e que le mépris. Mais avant de signaler les causes de la décadence du théâtre , je dois faire connaître en peu de mots les perso
onnaître ses premiers auteurs. Cette idée répandue tout à coup que le théâtre allemand et celui de Shakespeare étaient supérieu
que le théâtre allemand et celui de Shakespeare étaient supérieurs au théâtre français, il n’est pas étonnant que quelques jeun
œuvre, ils ont travaillé ; enfin vous avez opéré vos miracles, et les théâtres sont tombés. Mais vos sectaires, Monsieur, qui, a
rbares (passez-moi le mot) ils ne laisseraient plus approcher de leur théâtre le bon goût, l’esprit et la raison. J’ai prévu mê
le bon goût, l’esprit et la raison. J’ai prévu même que la liberté du théâtre qui devait être un inévitable effet des événement
rit avait placé tout le charme de sa vie sur la splendeur de ce grand théâtre . Il n’y a jamais cherché la fortune, mais il y po
teur n’est pas bornée à l’enceinte de Paris ? que le parterre de leur théâtre , composé selon le plus ou moins d’adresse et d’ac
t trompés en descendant, de leur propre volonté, au niveau des petits théâtres . Ils ont complètement oublié que la scène françai
rieuse aux détracteurs des immortels auteurs qui avaient fait de leur théâtre le premier de l’Europe, qu’ils voulaient renoncer
ris, j’ai redouté dans vous un ennemi d’autant plus dangereux pour le théâtre , que vous avez reçu du ciel ce génie adroit et pe
uccès que je leur dois me donnent bien le droit de regretter mon beau théâtre , que, dès votre entrée dans la carrière, vous ave
, par quelques raisonnements généraux, combien vous connaissez peu le théâtre . Je vais essayer en quelques mots de vous donner
d, Monsieur, si, dans l’un des trois ouvrages que vous avez donnés au théâtre , vous avez suivi ces premiers préceptes de l’art
public et le gouvernement sur la cause de la décadence de notre beau théâtre , de détruire quelques-unes de vos erreurs romanti
gouvernement et les chambres vont se trouver forcés de s’occuper des théâtres , quelques-unes des idées que je vais vous soumett
législateurs, et les engager par de nouveaux sacrifices à rétablir le théâtre national sur une base durable. Surtout, Monsieur,
l, comme vous en avez fait à tous mes confrères en vous emparant d’un théâtre sur lequel vos succès ne vous donnaient aucun dro
que je me plais à vous reconnaître dans tout autre genre que celui du théâtre  ; mais comme je crois que si vous avez échoué sur
té entre nous ; et si vous vous êtes avisé de tourner vos pas vers le théâtre , nous y avons marché sur des routes si différente
sant, et qui, selon toutes les probabilités, en faisant la fortune du théâtre , devait augmenter la mienne. Vous voyez, Monsieur
, un célèbre jurisconsulte peut très mal raisonner quand il s’agit de théâtre , et qu’il vaut beaucoup mieux une vérité de conve
homme de lettres élever sa bannière politique au sujet d’une pièce de théâtre . Il me semble que ce n’est pas dans un tribunal q
n singulière à celui qui, depuis quarante ans qu’il travaille pour le théâtre , a toujours cru que c’était le public qui formait
u égayer leur esprit à nos jeux scéniques. Les claqueurs appointés du théâtre et le genre du public que vous avez voulu nous fa
s devoir soumettre à vous, à tous les auteurs, à tous les amateurs du théâtre , et surtout au gouvernement. Cette idée, Monsieur
uvernement. Cette idée, Monsieur, la voici. On regarde maintenant les théâtres comme une entreprise commerciale ; eh ! bien, il
pas prospérer. De même aussi les sacrifices du gouvernement pour les théâtres doivent avoir pour résultat, en encourageant ces
iales, de tourner au profit de la société. Qui pourrait nier que les théâtres ont de véritables droits aux encouragements, aux
 ? L’utilité de ces grands établissements ne peut être contestée. Les théâtres , vrais thermomètres de la prospérité publique, so
t rendent au vieillard les charmes des illusions du jeune âge. Si les théâtres , pour un vieux peuple, sont devenus une nécessité
ordât à ses pages et à tous les officiers de sa maison les entrées du théâtre . Dans un temps où les rois pouvaient disposer à l
elques provinces au moins, les autorités locales exigeaient aussi des théâtres un certain nombre d’entrées gratuites. Dans la ca
rs de la maison du roi avaient pris, dans l’habitude de fréquenter le théâtre , des formes aimables et un genre d’esprit qui ava
où vous êtes entré si orgueilleusement, c’en est fait de vous pour le théâtre , jamais vous n’y réussirez. Cette franchise de ma
la livrée de tel ou tel auteur, enfin, Monsieur, si je retrouvais le théâtre ce qu’il était autrefois, j’oserais peut-être enc
l’instant où j’imprime, une ordonnance de police défend d’ouvrir les théâtres avant l’heure indiquée ; mais elle ne remédie à r
nt les billets donnés ou vendus au dehors qui forment les cabales des théâtres . Ces cabales, plus fortes que le public, feront t
24 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
jour de la première représentation, qui délivre tout le personnel du théâtre de l’anxiété finale et libère auteur, directeur e
d’ailleurs à examiner ses théories qu’au point de vue particulier du théâtre . Chapitre premier Le succès n’est pas la me
de réputation de leur vivant et ayant remporté de très vifs succès au théâtre , on pourrait constater qu’il en est quelques-uns
tif. — Ce n’est pas l’effet représentatif qui a assuré la renommée du théâtre des Grecs, non plus que des théâtres étrangers et
tatif qui a assuré la renommée du théâtre des Grecs, non plus que des théâtres étrangers et de notre théâtre classique. Nous f
du théâtre des Grecs, non plus que des théâtres étrangers et de notre théâtre classique. Nous ferons un pas de plus dans la c
de la valeur d’une œuvre dramatique. En effet, si nous considérons le théâtre des Grecs, nous pouvons dire que nous n’avons auc
ûrs de l’apprécier à sa juste valeur. Il en est à peu près de même du théâtre des Espagnols, aussi bien que de celui des Anglai
ôtre et qui est celui où se meuvent souvent encore nos personnages de théâtre , ce n’est nullement dans leur effet représentatif
sans que nos yeux soient dupes des séductions de la mise en scène. Le théâtre français lui-même n’échappe pas au même phénomène
qu’à la fin du XVIIIe siècle, on entourait la représentation de notre théâtre classique ! L’effet représentatif des tragédies d
ons que nous exposerons plus loin. On a souvent voulu transporter les théâtres étrangers sur la scène française, notamment les d
gement de langue que nécessite la translation de ses œuvres sur notre théâtre , car c’est par la traduction seule qu’un grand no
uvent dans une relation inverse de ce qu’elles nous paraissent sur un théâtre , où la mise en scène modifie et parfois renverse
n esprit vierge de toute impression similaire. Nous avons tous vu des théâtres de formes les plus diverses, les uns ouverts, les
tions désastreuses dans lesquelles une œuvre dramatique paraît sur le théâtre . Mais, hâtons-nous de le dire, il faut s’y résign
scène avec la valeur d’une œuvre dramatique. — Le peu d’appareil des théâtres de province favorisait l’art dramatique. — L’excè
ue nous nous y arrêtions. Tout le monde sait qu’un certain nombre des théâtres de Paris ne vivent que par la mise en scène. Les
la résolution d’un problème intéressant. Jadis, quand il y avait des théâtres en province et des troupes qui s’y établissaient
ans une certaine mesure de la valeur des pièces qu’ils montaient. Ces théâtres étaient ainsi favorables au progrès de l’art dram
essaire de les rattacher à un point fixe et de chercher, en dehors du théâtre , une méthode de démonstration. Or, en physiologie
nous évite un effort intellectuel, et quand nous arrivons fatigués au théâtre , nous sommes reconnaissants envers un auteur de s
Chapitre VII Compétence littéraire nécessaire à un directeur de théâtre . — Établissement théorique des frais généraux de
ins prochain avec les devoirs et les préoccupations d’un directeur de théâtre . Tous conduiraient à la même conclusion : à savoi
on pût représenter dans un décor banal. Ainsi donc, la direction d’un théâtre exige deux conditions de celui qui assume la resp
ore un labeur quotidien et persévérant, sans lequel la direction d’un théâtre n’est pas très différente d’une simple partie de
pièces véritablement estimables ? Malheureusement, la direction d’un théâtre n’est trop souvent qu’une entreprise financière d
le. — Abaissement de l’idéal. — Compensation. — Utilité et devoir des théâtres subventionnés. Les deux conditions que nous ven
ns d’énumérer ne sont pas les seules que doit remplir un directeur de théâtre . Une troisième condition indispensable est la con
ée qui perd à cette transformation insensible ; et si la direction du théâtre y gagne quelque profit actuel, c’est, il faut l’a
ues a presque centuplé. Il faut non seulement un plus grand nombre de théâtres pour satisfaire à tous ses goûts ; mais encore un
nce d’un idéal supérieur. Malheureusement, le devoir qui incombe à un théâtre subventionné est rarement bien compris de la foul
n grand nombre de spectateurs s’imaginent qu’une subvention impose au théâtre qui la reçoit la préoccupation constante d’une mi
se rapporte à un unique plan vertical. Il n’en est pas de même sur un théâtre , où les acteurs se meuvent sur un plan supposé ho
serait absolument choquante et constituerait une faute grossière. Au théâtre , des considérations de premier ordre font passer
devant les yeux qu’une marionnette trop grande, se promenant dans un théâtre d’enfant. Tous les spectateurs ont souvent remarq
les ; comme tous les arts, c’est un art qui a ses limites. Souvent un théâtre se met en grands frais pour retomber dans un art
ure à un acte criminel. La représentation n’en serait pas possible au théâtre par les mêmes moyens ; car la nature y est immobi
onditionnée par la logique de l’esprit, qui est exactement la même au théâtre que dans la vie réelle. Supposez, par exemple, qu
in qui calcule les conséquences fatales d’un fait ; et que ce soit au théâtre ou dans la vie réelle, la vue du couteau détermin
s sièges sur l’ordre de sa maîtresse, il pourrait lui arriver, sur le théâtre comme dans la vie réelle, d’approcher un nombre d
s de mise en scène qui peuvent être commises, non par la direction du théâtre , mais par l’auteur lui-même. Le hasard, en résumé
ssent d’autres mots qui correspondissent à leurs manières de voir. Au théâtre , toute péripétie doit avoir été antérieurement à
apports de la mise en scène avec le milieu théâtral. — Caractère d’un théâtre , de son répertoire et du public qui le fréquente.
à goûter les arts par leurs côtés sensualistes, et nous apportons au théâtre cette tendance qui nous prédispose à tenir un gra
e la coloration et de l’intensité des reflets ; il en sera de même au théâtre , et puisque notre tournure d’esprit elle-même se
bjets le reflet des qualités morales ou intellectuelles du sujet. Les théâtres sont donc amenés presque fatalement, pour ces div
séduire par le charme des images optiques. En outre, le choix même du théâtre a été ordinairement déterminé par le caractère pa
, n’auront pas une portée identique. Plus le répertoire habituel d’un théâtre est intellectuellement relevé, moins l’accroissem
urs et les personnages de la plupart des pièces qu’on représente à ce théâtre . Au Châtelet, comme à la Gaîté ou à l’Ambigu, c’e
ène avec le milieu dramatique. — Pièces où domine l’imagination. — Le théâtre de Scribe. — Le théâtre de Victor Hugo. — Effet c
tique. — Pièces où domine l’imagination. — Le théâtre de Scribe. — Le théâtre de Victor Hugo. — Effet curieux observé dans Quat
nces de pendules, des apparences de meubles ; des costumes sentant le théâtre et des accessoires sortant ostensiblement du maga
es procédés de mise en scène dans un autre milieu dramatique, dans le théâtre de Victor Hugo, par exemple, nous n’obtiendrons s
t qui se sent à l’étroit sur les planches et entre les coulisses d’un théâtre . La véritable scène où se meuvent les personnages
mparses derrière la toile baissée, a fait assister toute une salle de théâtre à un drame sanglant, faisant ainsi passer directe
rchestre s’associait à l’émotion esthétique du poète, des hauteurs du théâtre on réclamait à grands cris le lever du rideau. Là
il convie ses amis ne peut avoir la simplicité sommaire des repas de théâtres , car c’est là un des facteurs principaux du seul
ique ! Ici,  il ne faut plus que tous les accessoires sentent trop le théâtre  ; il y faut un certain naturel qui puisse faire q
Des pièces où domine la fantaisie. — Caractère de la fantaisie. — Le théâtre de M. Labiche et de M. Meilhac. — Limites de la f
Plasticité nécessaire de la mise en scène. — Vieillissement rapide du théâtre moderne. Les rapports de la mise en scène avec
la naissance, assurent une haute position sociale. C’est pourquoi, au théâtre , l’ancienne unité décorative ne correspondrait pl
s modernes, ou du moins dans celles qui s’ingénient à traduire sur le théâtre la société française actuelle, et la nécessité d’
oportion — Plans d’importance scénique. — L’Ami Fritz. — Des repas de théâtre . — Application de la loi au matériel figuratif.
iquement et qu’observent d’ailleurs, par une intuition très sûre, les théâtres encore soucieux de la question artistique. Ces de
après la soupe, toute la suite du repas est composée d’accessoires de théâtre , qui sont bientôt relégués au deuxième et troisiè
marche de l’action théâtrale. Si nous nous transportons dans un autre théâtre , à la Gaîté, par exemple, nous verrons qu’au prem
ns Il ne faut jurer de rien. Si j’ai choisi comme exemple un repas de théâtre , c’est que la mise en scène en est toujours péril
n. D’ailleurs l’observation du temps exact n’est jamais nécessaire au théâtre . Comme dans la vie réelle, le spectateur perd la
sur les objets qui ont une réelle importance. Un habile directeur de théâtre arrive ainsi à produire une illusion parfaite en
apitre XX De la loi d’apparence. — De l’usage des lorgnettes. — Au théâtre , le sens du toucher ne s’exerce jamais. — Seules
s’exerce jamais. — Seules les sensations optiques sont directes. — Le théâtre ne nous doit que des apparences. — Des costumes e
s, deux ne sont jamais exercés, ce sont le goût et l’odorat, et qu’au théâtre sur les trois sens artistiques, la vue, l’ouïe et
s à des sensations optiques, et la sûreté de nos appréciations est au théâtre constamment mise en défaut par la distance. Sans
contraire au plaisir purement artistique que nous allons chercher au théâtre . Ce point écarté, je reviens à la loi d’apparence
érentes de celles que la vue avait suffi à déterminer en nous. Or, au théâtre , le tact ne peut pas s’exercer, et la distance es
plus ou moins brillante ou mate des reflets. Nous ne jugeons donc, au théâtre , des objets que par leur aspect extérieur. Par co
xtérieur. Par conséquent, pour que notre illusion soit suffisante, le théâtre ne nous doit que des apparences. À quoi servirait
ne convention préalable, conclue entre le décorateur et le public. Le théâtre nous donne absolument tout ce qu’il nous doit, de
lligent pourrait seul avoir la fantaisie de satisfaire un sens qui au théâtre ne s’exerce jamais. On en a vu des exemples, et j
quand on les replace dans les conditions optiques qui conviennent au théâtre . C’est que l’art de la toilette à la ville obéit
de très près à la vue et à la possibilité du toucher ; la toilette de théâtre n’est faite que pour nous procurer une satisfacti
mètres. Il en est de même de la toilette des actrices : un costume de théâtre doit, pour produire le même effet qu’un costume d
doivent être plus francs et choisis en vue de l’éclairage spécial des théâtres  ; les ornements doivent être d’un dessin plus sim
toilette ne peut également plaire le jour dans le monde et le soir au théâtre  ; elle ne peut non plus satisfaire également deux
La différence que l’on a établie entre ce qu’on appelle le costume de théâtre et la toilette de ville est absurde et contraire
toilette de ville est absurde et contraire à la vérité artistique. Au théâtre , il n’y a pas de toilettes de ville, il n’y a que
tre, il n’y a pas de toilettes de ville, il n’y a que des costumes de théâtre . Si la direction ne consent pas à payer tous les
érale chaque femme se taille une mode particulière ; et les femmes de théâtre , dans la position eu vue quelles occupent, sont e
ce des traits généraux. — Les romantiques. — Le Ciel et Bajazet. — Le théâtre de Victor Hugo. L’esprit est relativement au te
disons le mot, l’excentricité américaine qui ont été produites sur le théâtre , et la mise en scène a pu se rapprocher de la vér
aisserait le public froid et incrédule. Ce que nous cherchons dans le théâtre , en dépit de l’école réaliste, qui a absolument t
ectacle de passions analogues à celles qui pourraient nous agiter. Le théâtre est donc en quelque sorte fondé sur le transport
donc, dans ce cas, ces types généraux et invariablement fixés dont le théâtre nous doit la représentation fidèle, puisque eux s
e moyen de doublures, soit en utilisant les nouvelles acquisitions du théâtre , est utile s’il ne s’agit que de remédier à un ac
à ce qu’est une idée dans l’ordre intellectuel. De même un costume de théâtre doit être une œuvre d’art et nous donner l’idée d
cuperons plus particulièrement de la mise en scène des personnages de théâtre . Chapitre XXIII De la représentation des œu
salle tout entière. Il est certain que les hommes ne vont chercher au théâtre que des sensations, ce qu’en un mot nous appelons
délicat et nous entretient dans l’estime de nous-mêmes. Les salles de théâtre seraient vides si elles ne devaient se remplir qu
neraient des motifs aussi louables. Non, le mobile qui nous pousse au théâtre n’est pas aussi désintéressé qu’on le pense ; nou
rouvé cette sensation du beau à la représentation (pour m’en tenir au théâtre ) de la plupart des œuvres d’Alfred de Musset, don
sitions, le succès des représentations serait abandonné au hasard. Le théâtre ne peut véritablement s’applaudir que lorsqu’aux
ilégiés qui encombraient la scène. Ce n’est donc pas sur notre propre théâtre que nous pourrions trouver le modèle que nous che
cès. Nous n’avons que des idées assez confuses sur l’organisation des théâtres antiques, et le peu que nous en savons suffit pou
n’obéissent au même principe essentiel, qui est la caractéristique du théâtre grec et du théâtre français, à savoir la prédomin
principe essentiel, qui est la caractéristique du théâtre grec et du théâtre français, à savoir la prédominance constante de l
que le rôle changera de titulaire ; car la première loi du costume de théâtre , c’est d’être en rapport avec l’âge, la stature e
on d’être a priori de telle forme et de telle couleur. D’ailleurs, au théâtre , un acteur ne se substitue pas à un autre, il lui
ude de la mise en scène de Phèdre. — Le décor. — Comparaison avec les théâtres des anciens. — De l’ornementation. — Du matériel
Telle est la seule indication portée par Racine en tête de Phèdre. Le théâtre représente le péristyle du palais de Thésée, ento
orise au contraire une certaine nonchalance qui manque de grandeur au théâtre et nuit au caractère majestueux que doit conserve
elques progrès dans la composition et dans le port de ces costumes de théâtre , cela se conçoit, surtout si on ne perd pas de vu
ent aux mouvements des passions. Dans le monde, aussi bien que sur le théâtre , le costume est une partie visible de nous-mêmes 
lieux communs. Il me reste à faire remarquer que, précisément, notre théâtre contemporain tient grand compte, même parfois ave
personnage, il y a un lien qu’il n’est pas permis de briser ; car, au théâtre , prendre l’aspect physique d’un être humain c’est
Phèdre. Nos salles de spectacle sont extrêmement défectueuses. Les théâtres des anciens leur étaient sans doute inférieurs so
ergence optique coïncidait presque avec le centre de figure. Dans nos théâtres , si tous les spectateurs étaient assis et dirigea
n mène, par supposition, un plan vertical passant par ce grand axe du théâtre , ce plan sera dit le plan de symétrie optique. C’
mise en scène ne tienne pas compte de la disposition de nos salles de théâtre et des conditions optiques défectueuses dans lesq
aux décors et le fréquent usage des pans coupés. Le point de l’axe du théâtre situé devant le trou du souffleur est par excelle
é au point de convergence optique, s’éloigne dans le sens de l’axe du théâtre  : chaque pas l’éloignera des spectateurs et le so
apport de valeur entre l’importance d’un jeu de scène et l’endroit du théâtre où il faut l’exécuter, et que dans une scène, et
tique, c’est un point mathématique situé à l’intersection de l’axe du théâtre et d’une ligne perpendiculaire à cet axe, passant
soulève la tapisserie à gauche seraient dans les zones invisibles. Au théâtre , on serait obligé de disposer la scène autrement,
n les lois mêmes de la nature. Un metteur en scène et un directeur de théâtre doivent donc posséder une connaissance étendue de
ad s’écrie : Soldats du Dieu vivant, défendez votre roi, le fond du théâtre s’ouvre. On aperçoit l’intérieur du temple et les
çaise, de ne pas exécuter entièrement cette mise en scène. Le fond du théâtre devrait s’ouvrir derrière le trône où est placé J
 ; et le public devrait apercevoir, jusque dans les derniers plans du théâtre , les masses nombreuses des lévites armés. Au lieu
rée successive des lévites par les bas côtés. Au moment où le fond du théâtre s’ouvre et où l’on aperçoit les rangs pressés des
surées des chœurs antiques. Le peuple de Thèbes est groupé au fond du théâtre , devant le palais d’Œdipe. Il vient d’apprendre l
t la Comédie-Française est en cela égale, si ce n’est supérieure, aux théâtres d’Athènes. Chez les anciens, le rôle du chœur éta
le terrain d’exercice. Or une marche de flanc est aussi dangereuse au théâtre qu’à la guerre, car le ridicule tue aussi bien et
s représentations qui sont de nature à nuire à leurs œuvres. Dans les théâtres comiques, on prend résolument le taureau par les
s tableaux. — Confusion fréquente. — Unité dramatique des actes. — Du théâtre espagnol, anglais, allemand. — Les changements de
’unité de temps que parfois, en dépit de Boileau qui le reprochait au théâtre étranger, un personnage, enfant au premier acte,
scène, et en particulier de la représentation des drames empruntés au théâtre des Anglais, des Espagnols et des Allemands. Sur
resterait celui de Gœthe et de Schiller, et celui de Sheridan dans le théâtre anglais. Pour conclure, je crois que l’on pourrai
ateurs français, en montant sur nos scènes les plus belles œuvres des théâtres étrangers, espagnols, anglais et allemands, à la
le la représentation de la mort, qui est le phénomène naturel dont le théâtre nous offre le plus fréquemment la représentation.
ule artistiquement représentable. Transportons-nous dans une salle de théâtre où nous assisterons à un drame dans lequel un act
s le vrai dans la représentation de ces mêmes phénomènes. Or comme au théâtre il ne s’agit jamais que de la représentation de l
quelques progrès à faire. C’est cette image qui est le modèle dont le théâtre nous doit la plus frappante copie. Autrement, s’i
âtre nous doit la plus frappante copie. Autrement, s’il s’agissait au théâtre de réalité, comment le public serait-il apte à ju
spectateurs. À un autre point de vue, d’ailleurs, on peut dire qu’au théâtre , en dehors de certains cas particuliers, comme pa
ils ont reçu réellement le soufflet. Voilà l’idée particulière. Or le théâtre ne peut en toute sûreté aborder que la représenta
ce, et qui répond par conséquent à l’image générale, la seule dont le théâtre nous doive la représentation. Dans la réalité, au
mages initiales d’une série plus ou moins nombreuse de personnages de théâtre . Un acteur possède donc par lui-même une aptitude
ité naturelle que consultent surtout les auteurs et les directeurs de théâtre quand il s’agit de distribuer les rôles d’une piè
ons qui précèdent. C’est pourquoi il se présente dans l’histoire d’un théâtre des périodes pendant lesquelles telle pièce ne pr
cun prend une personnalité de plus en plus distincte, de même dans le théâtre qui reflète le monde les rôles augmentent en nomb
ablement ne leur offrira pas une seconde fois. C’est surtout dans les théâtres de genre que ce système tend à prévaloir, et on a
de plus en plus grande entre les images initiales des personnages du théâtre moderne ; et, par suite, un acteur devient de moi
d’accroître indéfiniment le nombre d’acteurs composant une troupe de théâtre . Cette nécessité a pour conséquence immédiate : p
utes les troupes existant à Paris ; troisièmement, l’exploitation des théâtres de province par les troupes de Paris. La première
inent ou se ruineront. Le moment approche où il n’y aura plus un seul théâtre de province vivant de sa vie propre. La seconde c
ignent souvent à l’exploitation d’une pièce. Les acteurs passent d’un théâtre à l’autre sans se fixer définitivement. Les direc
nce naturelle à mettre en commun leurs ressources, c’est-à-dire leurs théâtres , leurs capitaux, leurs acteurs, leurs décors et l
souvent à tel que nous venons de coudoyer une heure avant d’entrer au théâtre . Ce n’est plus le portrait à l’huile, peint large
ance à devenir caricaturiste, tendance qui s’affirme surtout dans les théâtres de genre. En outre, comme le nombre de représenta
classique. — Son influence sur le talent des acteurs. — Nécessité des théâtres subventionnés. L’hétérogénéité, il faut en fai
uvre la porte de la cave : mise en scène très justement appropriée au théâtre de Scribe. Que nous sommes déjà loin cependant de
r de la scène. En faisant monter les humbles et les déshérités sur le théâtre , en étalant à nos yeux les misères physiques et m
ns que désirera l’auteur : l’espace et le temps resteront toujours au théâtre forcément conventionnels. Mais l’hétérogénéité de
tager son cœur, on abaisse l’idée que l’on se faisait de l’amitié. Au théâtre , l’artiste vise un but moins élevé ; il a mis l’i
à cette poursuite aveugle du réel, et surtout à son influence sur le théâtre . Or il y a un remède efficace à la dégénérescence
int de vue du plaisir le plus pur qu’il nous soit donné d’éprouver au théâtre . Nous n’y reviendrons pas ; mais il nous reste à
est un type moins général. En suivant le développement historique du théâtre , qui se conforme aux révolutions sociales, on voi
éâtre, qui se conforme aux révolutions sociales, on voit les types de théâtre se multiplier et se compliquer à mesure qu’on s’a
comédie, qui demandent à être traitées synthétiquement, tandis que le théâtre moderne exige du comédien un esprit d’analyse tou
supériorité incontestable de la Comédie-Française sur tous les autres théâtres . Tour à tour, entre les représentations d’une piè
inhérents à la conversation courante. Quand ils abordent les rôles du théâtre moderne, ils en élargissent les effets, les hauss
rt français ; il assurerait à bref délai l’envahissement, de tous les théâtres par les adeptes les moins scrupuleux de l’école r
rbouiller tout à fait ! Chapitre XXXVI Du rôle de la musique au théâtre . — La puissance musicale. — Le mélodrame. — Le va
toute sa gloire, surtout s’ils ont commencé de bonne heure à aller au théâtre , et ont conservé un souvenir ineffaçable des douc
ntestable que la musique joue un rôle considérable dans nos pièces de théâtre , et qu’elle y apparaît avec sa puissance propre.
a musique avec l’action dramatique. — Le Monde où l’on s’ennuie. — Le théâtre de Victor Hugo. — Lucrèce Borgia. — Ruy Blas. — L
tat de cette révolution esthétique a été de proscrire l’orchestre des théâtres . Aujourd’hui, il a complètement disparu de la Com
déon, du Vaudeville et du Gymnase. Il n’a gardé sa place que dans les théâtres voués encore au mélodrame et dans ceux où l’on cu
t réduite à un son. Les cas précédents sont beaucoup plus nombreux au théâtre , et se ramènent tous à une jeune fille ou à une j
emps l’intuition du rôle nouveau qu’est appelée à jouer la musique au théâtre et l’a souvent introduite dans ses œuvres dramati
les personnages du drame. Voilà le véritable emploi de la musique au théâtre . Nous éprouvons sympathiquement l’effroi de Genna
us offrira encore un exemple remarquable de l’emploi de la musique au théâtre , emploi trois fois renouvelé et chaque fois d’une
traits individuels que leur prêtaient les acteurs, les personnages de théâtre étaient des types généraux que la nature ne nous
traordinaire et véritablement surhumaine. Comparés aux personnages de théâtre , les êtres réels n’en paraissaient que des extrai
vérité se manifeste et au fait qui en est l’occasion. Leur émotion au théâtre n’est jamais ou n’est que très rarement esthétiqu
peu foulées de l’humanité et de la vie. Le nombre des personnages de théâtre s’accroîtra considérablement, et chacun d’eux ne
. Dans l’état de la question, il est nécessaire que l’école aborde le théâtre  : elle y trouvera peut-être le salut, car c’est l
aborde le théâtre : elle y trouvera peut-être le salut, car c’est le théâtre seul qui la forcera d’abandonner ses vaincs préte
dispersera en poussière. Jusqu’à présent, l’école hésite à aborder le théâtre par le pressentiment qu’elle a d’échouer ou d’êtr
bsolu. Toutefois je crois à des tentatives prochaines, car laisser le théâtre en dehors de sa sphère d’action serait pour l’éco
ans une très grande confusion ; si elle réussit, elle renouvellera le théâtre , en agrandissant en quelque sorte la superficie d
sion dans les idées de ceux qui se réclament de l’école réaliste. Les théâtres semblent obéir à une tendance dangereuse qui ne p
fet sa destination, la mise en scène peut-elle prétendre jouer sur le théâtre le rôle que la nature joue dans notre vie actuell
comparer la mise en scène, où tout est factice, à la musique dont le théâtre ne modifie en rien les conditions et qui, au théâ
musique dont le théâtre ne modifie en rien les conditions et qui, au théâtre comme dans la vie, doit au charme mystérieux des
aine : elle nouait ou dénouait le drame comme la fatalité antique. Le théâtre en présente de nombreux exemples. Ainsi le voyage
ement empreinte d’un naturalisme plein de mélancolie. Aujourd’hui, au théâtre , avec l’aide de la lumière électrique, la mise en
ur un art d’ordre supérieur. Chapitre XL L’école naturaliste au théâtre . — La théorie des milieux. — Des milieux générate
’est le poète lui même, dont l’âme anime la nature inanimée. Mais, au théâtre , les personnages seuls ont le droit de s’adresser
autre chemin, à la même conclusion que dans le chapitre précédent. Au théâtre , le poète, présent mais silencieux, n’y peut plus
cacher et à se dérober aux regards. C’est le transport du relatif au théâtre qui fait la richesse de l’art moderne ; mais c’es
e réelle de la nature et d’objets soumis à la perspective fictive des théâtres . Pour aborder certaines représentations, l’école,
es principes les plus chers, devra se résoudre à faire construire des théâtres spéciaux, à scènes rectangulaires très profondes,
dimensions qu’ils doivent avoir. Mais ce sera en même temps la fin du théâtre parlé et le retour aux drames mimés. En résumé et
imés. En résumé et pour conclure, l’école naturaliste, en abordant le théâtre , se verra enfermée dans un cercle très étroit, do
25 (1914) Boulevard et coulisses
ntielle de Paris, l’histoire de sa vie littéraire et mondaine, de ses théâtres , de ses journaux, de ses boulevards, de tous les
n certain côté, sur la surface des boulevards, dans les coulisses des théâtres , des journaux et de la finance. C’est le petit cô
is. Dans quels lieux de Paris ? Dans les salons, sur le boulevard, au théâtre . C’est là qu’elle retentit et qu’elle séduit le p
it Paris, et les habitués, c’étaient les princes du journalisme et du théâtre , des promeneurs illustres ou des spécialistes not
omme reporter pendant la guerre, et il a fini, je crois, directeur de théâtre . Il racontait à tous les nouveaux venus trois ou
l’existence d’un jeune homme entre le boulevard, les journaux et les théâtres  ? Je n’aurais pas la prétention de vous y intéres
Pendant que nous errions d’une salle de rédaction aux coulisses d’un théâtre , d’un café à un cercle, je n’ignore pas que beauc
it donc, avec ses vicissitudes et ses heurts, entre les journaux, les théâtres et les cercles. Ces derniers lieux jouaient un rô
onnement de la société, c’est-à-dire en prison. Voilà les cercles. Au théâtre régnait un homme pittoresque, un peu vulgaire, tr
de lui Aurélien Scholl. Cet homme était Victor Koning et dirigeait le théâtre du Gymnase. Il jouissait d’un prestige étrange, e
Gymnase. Il jouissait d’un prestige étrange, et son autorité dans son théâtre sur les artistes et sur les auteurs n’avait pas d
i voulût se charger de mon éducation et je renonçai provisoirement au théâtre . Il n’était pas facilement accessible aux débutan
nt au théâtre. Il n’était pas facilement accessible aux débutants, le théâtre en 1885. C’était une sorte de lieu sacré, où l’on
critique le renvoyait à l’école ! Car on avait découvert les lois du théâtre et on ne reconnaissait à personne le droit de s’e
sonne le droit de s’en écarter. Aussi notre génération tenait-elle le théâtre en grand mépris. Elle s’est rattrapée depuis. Pas
lle, les temples inaccessibles où se célébraient les rites secrets du théâtre . Maintenant, les barrières sont tombées. Les coul
u théâtre. Maintenant, les barrières sont tombées. Les coulisses d’un théâtre sont dépourvues de toute frivolité. Les artistes
lucidité profonde des caractères et des mœurs qui est la force de son théâtre , et il l’appliquait aux physionomies de l’heure,
ue, il en fut le rédacteur en chef. Grosclaude y faisait les échos de théâtre et la critique dramatique, et il parlait des aute
Quand je pense à la façon dont Grosclaude traitait les directeurs de théâtre  ! J’en frémis encore. Un soir de première représe
en frémis encore. Un soir de première représentation, le directeur du théâtre de la Porte-Saint-Martin, qui était un homme nomm
campés, Adrien Bernheim, qui n’avait pas encore tout à fait un an de théâtre , ou Pierre Decourcelle que le krack de l’Union gé
taient dix mille francs en banque dans les tripots. Des figurantes de théâtre qui avaient un amant à la Bourse, achetaient tout
ite, tandis que la foule, quelle qu’elle soit, et où qu’elle soit, au théâtre , dans la rue, dans une réunion électorale, sait d
dire et la conduire en ayant l’air de lui obéir ? En nous bornant au théâtre , la réponse n’est pas douteuse. Une masse de spec
va en s’atténuant d’heure en heure. C’est la limite de l’influence du théâtre sur les mœurs. Sans être profonde, cette influenc
de créer méthodiquement un malfaiteur qu’un héros. La surveillance du théâtre dans toutes ses manifestations est donc une préca
de biais à l’occasion d’un prix académique ou d’un petit scandale de théâtre . Même en littérature, nous avons introduit le spo
ieu à son sujet dans les salons et dans les cercles ? Parlons-nous de théâtre  ? Observons immédiatement que la formule « art dr
l’entretien. Nous ne prononcerons même pas le mot une seule fois. Le théâtre , c’est l’ensemble des artistes, des décors, des h
Certes, les fureurs de la réclame en littérature et du cabotinage au théâtre sont de toute éternité, et nos aînés les connaiss
sans fortune, instruits et mécontents, poussent, aujourd’hui, vers le théâtre , d’innombrables jeunes filles pauvres, de toute é
filles. Mais elles ont besoin tout de même, de gagner leur vie et le théâtre leur apparaît naturellement comme le seul lieu où
ur beauté, leur instruction, puissent leur servir à quelque chose. Le théâtre est, pour elles, ce qu’ont été la finance et le j
rtiste. Et c’est le gâchis qui commence. Maintenant, elle va errer de théâtre en théâtre, jusqu’au succès ou jusqu’à la culbute
c’est le gâchis qui commence. Maintenant, elle va errer de théâtre en théâtre , jusqu’au succès ou jusqu’à la culbute. Elle va p
es, quand elle va les revoir, elle se vante des émotions de la vie de théâtre et de la gloire de la rampe. Il n’en faut pas plu
on dans la vie d’une jeune fille sans dot et inquiète de l’avenir. Le théâtre est trop près d’elle, entouré d’une trop brillant
ont précisés, toutes ses réflexions se sont condensées en un mot : le théâtre . Elle est convaincue, tout d’un coup, qu’elle ser
ns, justement, les grandes institutions officielles, Conservatoire et théâtres subventionnés, dont le prestige rejaillit sur ell
question, c’est la grosse importance sociale. Le Conservatoire et les théâtres subventionnés, la Comédie-Française, par exemple,
eoise peut, sans crainte, annoncer à ses parents qu’elle va entrer au théâtre . Elle ne suscitera aucun scandale. La mère soupir
* *   * Maintenant qu’arrivera-t-il de cet afflux formidable vers le théâtre de nos petites dégoûtées et de nos petites déclas
administration publique. Elle est attirée à Paris par la lumière des théâtres , elle a des recommandations pour des directeurs e
26 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
Chapitre IV Le théâtre romantique Premiers essais. — 1. La théorie du
de Musset : fantaisie lyrique ; idées générales et philosophie de son théâtre  : le moi toujours présent, cause de vérité et de
ialogue, de la psychologie et de la caricature. — 3. Les résultats du théâtre romantique : la tragédie est impossible. Delavign
pour nous à tenir compte que de Mérimée et de V. Hugo : l’un, dans le Théâtre de Clara Gazul (1825), puis dans la Jacquerie (18
de Cromwell, dressa la théorie complète et le spécimen monumental du théâtre romantique. Il nous faut, avant de regarder les œ
la pensée commune de l’école. 1. Théorie du drame romantique. Au théâtre comme partout, le romantisme se détermine d’abord
l’étude des caractères généraux, vrais et vivants. C’était le fort du théâtre classique du xviie  siècle ; et l’on peut dire qu
ussi ; et l’épique, le lyrique, l’histoire, le symbole envahissent le théâtre . Une vaste synthèse fait entrer toutes les formes
re de pensée et de forme, a bien vieilli. Les 23 volumes de pièces de théâtre qui s’y ajoutent, ont vieilli aussi : c’est pourt
nstinct des combinaisons qui font effet : cet art très particulier du théâtre , qui n’a rien de commun avec la littérature, qui
les situations s’accumulent, les intrigues se croisent, les coups de théâtre se chassent. Point de caractères : des passions é
e. Ce drame est, avec Chatterton, la pièce la plus caractéristique du théâtre romantique. Dumas y a exprimé, sous la forme dram
oivent. Cela est féroce. Ce bon, ce grand enfant de Dumas a, dans son théâtre , une énergie de boucher ou de cannibale. Shakespe
nc qu’il se dégrade, ou se refroidisse. Voilà le danger du symbole au théâtre . Vigny, du reste, a réussi, autant802 qu’il était
ndes. On sait comment les fantaisies parurent d’abord sur la scène du théâtre français de Saint-Pétersbourg, d’où Mme Allan les
price fut joué d’abord (nov. 1847) ; et peu à peu le reste suivit. Ce théâtre de Musset est exquis, et de la plus pure essence
entimental de sa propre existence ne vient modifier ou compliquer son théâtre . Il ne se pique pas de ressusciter des époques hi
ilosophie personnelle : et ces idées transparaissent surtout dans son théâtre . Mais elles sont tellement liées à la vie sentime
tés auxquelles la forme dramatique peut donner toute leur valeur. Son théâtre est exquis par la fine notation d’états sentiment
riginale qui n’a pu être imitée. 3. Les résultats du romantisme au théâtre . Les romantiques n’ont pas réussi peut-être à
autant de Ponsard807, dont le succès sembla donner le coup mortel au théâtre de la nouvelle école. La même année 1843 a vu les
ours a doublé l’effet. On eut pendant quelque temps l’illusion que le théâtre français comptait deux ou trois chefs-d’œuvre de
toute la violence de leurs passions les « raisonnables » héroïnes du théâtre classique, pour rabattre l’extravagante excentric
nt qui aimait à conter des histoires, et à son tempérament d’homme de théâtre , apte à faire jouer tous les trucs qui tirent le
lon les formules et par les procédés de Scribe. Voilà le grand nom du théâtre comique dans la première moitié du siècle810 . Sc
que ses combinaisons dramatiques n’ont d’autre fin qu’elles-mêmes. Le théâtre , pour lui, est un art qui se suffit ; il n’y a pa
aël, Allemagne, part. II. ch. xv-xxvi. 1820. Rémusat,La Révolution du théâtre dans le Lycée Français, t. V (Critiq. Et ét. litt
, t. V (Critiq. Et ét. litt., Paris, 1857, 2 vol. in-12), à propos du théâtre du comte J.-R. de Gain-Montagnac. 1821. Le Shakes
onsulter : Th. Gautier, Histoire du Romantisme. A. Royer, Histoire du théâtre contemporain, 2 vol. in-8 ; Paris, 1878. 799. A.
801) ; les Marionnettes (1806) ; la Vieille Tante (1806). — Édition : Théâtre , 1821, 8 vol. in-8. 810. E. Scribe (1791-1861).
ître. 812. Voyez encore la cascade de quiproquos du Diplomate. 813. Théâtre  : Charpentier. 6 vol. in-18, 1876-78. Harnali ou
27 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Théâtre français. » pp. 30-34
Théâtre français. Les Confrères de la Passion ayant lou
Passion ayant loué une salle à l’hôpital de la Trinité, élevèrent un théâtre propre à ce genre de représentations qu’ils donnè
tions qu’ils donnèrent au peuple les jours de fête. Le devant de leur théâtre était semblable à celui que nous avons aujourd’hu
is ; un autre représentait la maison de Pilate, etc. À chaque côté du théâtre , il y avait des gradins sur lesquels les acteurs
tateur les supposât absents, lorsqu’ils étaient assis. Sur le bord du théâtre , on avait placé l’enfer : c’était une gueule de d
ux spectateurs certains détails qu’on ne pouvait leur représenter. Le théâtre est aujourd’hui une grand’salle dont une partie e
e partie est occupée par la scène, que nous appelons particulièrement théâtre , qui comprend l’espace où les acteurs représenten
parterre, ou l’on est debout, et en un amphithéâtre carré, opposé au théâtre , avec plusieurs rangs de sièges et de loges par é
rsonnages (c’est le titre d’une des premières moralités jouées sur le Théâtre français, et imprimée in-4º gothique, à Paris, ch
aite un auteur contemporain. Un Orphée jouant de sa lyre entra sur le théâtre , suivi d’un chien, d’un chat, d’un chameau, d’un
equête ; et les chevaliers et leurs dames, descendant des nues sur le théâtre au son de plusieurs instruments, dansèrent divers
28 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »
lui doit la tragédie. — § IV. Zaïre et Mérope. — § V. Des défauts du théâtre de Voltaire et de leurs causes. — § VI. Du style
in du poète du dix-septième siècle, qui savait être homme de génie au théâtre et homme de sens dans sa vie. Crébillon a ce déso
nd de sa mémoire et ont péri avec lui. Les ouvrages qu’il a donnés au théâtre ne quittent pas les voies de la tragédie classiqu
able un caractère et une action atroces ; et pour les faire passer au théâtre , il altérait le caractère ou adoucissait l’horreu
terreur de la tragédie grecque, celle qui faisait accoucher en plein théâtre les femmes d’Athènes, nous ne voulons pas de ses
au goût. Il existe, pour ceux qui prisent les violentes secousses au théâtre , un genre de pièces où il n’est pas toujours prud
trouble, voilà la terreur telle que l’entendent les maîtres de notre théâtre . Le Cid, Polyeucte, Cinna, presque tout Racine, s
après ceux du dix-septième siècle, après les beautés supérieures d’un théâtre plus libre, celui de Shakspeare. Cette part nouve
e à l’action et au spectacle rendait nécessaire une double réforme du théâtre . On avait abusé longtemps des tirades et du monol
ître à fond, il les trouvait fort bons à imiter dans la pompe de leur théâtre . Il transportait, sans s’en apercevoir, l’opéra s
ue des secousses subites et inattendues, provoquées par des effets de théâtre . Ce besoin d’acteurs pleins d’âme et de feu pour
r sa gloire. Il n’en resta pas à ses premières insinuations contre le théâtre de ses devanciers ; il s’émancipa peu à peu du pr
tôt plus il réussit, plus il est frappé des imperfections de l’ancien théâtre , plus il se plaint des inconvénients, des entrave
e voilà qui se choque du prosaïsme de notre poésie, et qui extrait du théâtre de Racine quinze ou vingt vers médiocres pour s’a
t ! Ces attaques détournées contre les sévères conditions de l’ancien théâtre ne prouvaient qu’une chose : c’est que Voltaire c
e développement des caractères par le dialogue. Veut-il justifier son théâtre , ces développements, ces dialogues deviennent des
rsations trop longues », que les étrangers ont raison de reprocher au théâtre français. C’est à la scène que Voltaire a tous se
art, sa grâce et son éclat nous éblouissent. Le spectacle déployé au théâtre avec discrétion est une ressemblance de plus avec
un beau langage ce qu’elle a dans le cœur. La représentation donne au théâtre de Voltaire un dernier avantage ; elle dérobe au
rades roulantes, une fausse métaphore dans cet éclat ? Nous allons au théâtre pour être touchés ou amusés, non pour nous mettre
ent rendu moins puissant ? Il n’y manque pas non plus de ces coups de théâtre que Voltaire veut dans la tragédie. La reconnaiss
rrégularité du moyen. Cependant, ce n’est ni l’action ni les coups de théâtre qu’on admire le plus dans Zaïre et dans Mérope :
orique, c’est du moins une admirable esquisse. § V. Des défauts du théâtre de Voltaire et de leurs causes. Voltaire n’a r
sensible de ses défauts, et pour ainsi dire le vice organique de son théâtre , c’est la faiblesse de la conception et le capric
onsomment leur œuvre et où l’annaliste ne pénètre pas. L’invention au théâtre ne doit être qu’une conjecture approuvée par la c
encore fraîche que les personnages ont laissée de leurs pas. Dans le théâtre de Voltaire, l’invention n’est le plus souvent qu
et la moralité n’en a rien de plus imposant que celle d’un roman. Ce théâtre est trop son ouvrage ; les personnages sont trop
ège. Je ne m’étonne pas qu’on ait joué longtemps dans les collèges le théâtre de Voltaire. Des écoliers bien appris pouvaient s
habile. Voltaire a pris trop souvent le cœur humain pour un moyen de théâtre parmi d’autres, et non pour la source unique de t
u plaisir contre de la popularité. Nous voulons bien que les héros du théâtre aient plus d’esprit que nous, que leur sensibilit
ans le gros vin il y a la force. Parmi les personnages romanesques du théâtre de Voltaire, quelques-uns ont plus d’un père. Cid
gèreté de ces motifs n’ait été la principale cause de la faiblesse du théâtre de Voltaire. Il en est bien autrement des œuvres
tant à la tentation du poète dramatique de façonner le monde pour son théâtre , et l’homme pour le rôle qu’il lui fait. Un jour,
nnement d’une invention si ingénieuse. § VII. DES IMITATEURS DU THÉÂTRE DE VOLTAIRE : DE BELLOY, GUYMOND DE LA TOUCHE, 8A
re le talent de produire du talent de juger. Une histoire spéciale du théâtre trouverait à louer plus d’une beauté dans le Spar
cès de son Guillaume Tell et de sa Veuve du Malabar ; une histoire du théâtre y trouverait à louer autre chose, que la pomme et
ensibilité des âmes affectueuses, non celle qui révèle aux maîtres du théâtre la profondeur ou la violence des passions qu’ils
laudir, en 1797, une pièce qui éveillait les redoutables souvenirs du théâtre d’Eschyle et de Sophocle. Peut-être fut-ce une bo
29 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préfaces de « Marion de Lorme » (1831-1873) »
Août 1831. Marion de Lorme, in Œuvres complètes de Victor Hugo. Théâtre , tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie
es sans lesquelles le drame ne pourrait s’encadrer solidement dans le théâtre . Cette pièce est donc restée éloignée deux ans du
ent dans le théâtre. Cette pièce est donc restée éloignée deux ans du théâtre . Quant aux motifs de cette suspension, de juillet
une explication ; la voici. Après l’admirable révolution de 1830, le théâtre ayant conquis sa liberté dans la liberté générale
de leur tombeau, et s’éparpillèrent en foule et à grand bruit sur les théâtres de Paris, où le public vint les applaudir, encore
ançaise songea à Marion de Lorme. Quelques personnes influentes de ce théâtre vinrent trouver l’auteur ; elles le pressèrent de
înée des Bourbons, elle eût été absolument et éternellement exclue du théâtre . Sans la révolution de juillet, elle n’eût jamais
out, recommencé tout, histoire, poésie, philosophie, tout, excepté le théâtre . Et à ce phénomène, il y avait une raison bien si
e phénomène, il y avait une raison bien simple : la censure murait le théâtre . Aucun moyen de traduire naïvement, grandement, l
porte entrebâillée. Ainsi la censure tenait l’art en échec devant le théâtre . Vidocq bloquait Corneille. Or la censure faisait
ure, pour celui à qui Dieu en aurait donné le génie, de créer tout un théâtre , un théâtre vaste et simple, un et varié, nationa
lui à qui Dieu en aurait donné le génie, de créer tout un théâtre, un théâtre vaste et simple, un et varié, national par l’hist
a fait. Des siècles passés au siècle présent, le pas est immense. Le théâtre maintenant peut ébranler les multitudes et les re
février 1873. Marion de Lorme, in Œuvres complètes de Victor Hugo. Théâtre , tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie
30 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »
indication scénique suivante (qui d’ailleurs n’est jamais réalisée au théâtre ) ; Erda paraît recouverte de givre. C’est à la fo
prunté à l’histoire de Belgique », a reçu un accueil très flatteur au théâtre de Weimar et qui, à cette occasion les artistes d
ensible à l’occasion des deux concerts dirigés par Wagner lui-même au théâtre de la Monnaie, les 24 et 28 mars 1860. Cette fois
admiration, souhaitant de juger prochainement les œuvres de Wagner au théâtre . L’article du National, d’un lyrisme trop accentu
avec laquelle M. Charles Hanssens, compositeur et chef d’orchestre du théâtre de la Monnaie, la fait entendre soit aux concerts
rge mesure à retarder toute représentation d’une œuvre wagnérienne au théâtre de la Monnaie. En présence des arrêts rendus par
que Scudobl, on se prit à douter de la possibilité de jouer Wagner au théâtre et à suspecter la valeur intrinsèque de ses œuvre
emier acte ce Tristan et Yseult (1886), etc. L’idée de transporter au théâtre d’opéra français, les premiers ouvrages de Wagner
llaboration avec M. Charles Nuitter, et l’opéra fut représenté sur le théâtre lyrique de Paris (direction Pasdeloup) en avril 1
, lorsqu’il fut question de donner pour la première fois Lohengrin au théâtre de la Monnaie à Bruxelles. » Ceci m’amène à parle
lante floraison du Wagnérisme à Bruxelles. Durant plusieurs années le théâtre de la Monnaie reste fermé à la musique de Wagner.
oire pour assister à la solennité de la pose de la première pierre du Théâtre de Fête, et, dès le mois de juin 1875, la somme s
ion, consacre une étude complète aux représentations de Parsifal. Le théâtre de la Monnaie restant réfractaire à la lumière no
r d’engendrer. Fondée dans le but de perpétuer les représentations du Théâtre de Fête, l’Association wagnérienne universelle, s
urprise inattendue devait, un instant, ramener l’attention vers notre théâtre . Le soir du 23 janvier 1883, la place de la Monna
tout à coup du thème fulgurant de l’Épée ! Ce sont les trompettes du théâtre de Bayreuth annonçant le prologue de l’Anneau du
ntation de la Tétralogie, à laquelle participèrent deux célébrités du théâtre allemand, Scaria et Friedrich-Materna, devait ren
nir en permanence les ouvrages de Richard Wagner au répertoire de nos théâtres , réside dans ce fait que la plupart des chanteurs
n des représentations wagnériennes, tiennent en main les destinées du théâtre de la Monnaie, on se demande si Wagner occupera e
pour les grandes impressions du drame lyrique. Attendra-t-on que les théâtres de Paris se disputent les œuvres de Wagner pour s
procédé littéraire de Wagner ; relation entre le drame musical et le théâtre , grec ; l’amour dans le drame wagnérien. III : pr
ant comme agent symphonique que comme agent mélodique ; création d’un théâtre modèle. IV : conclusion ; aperçu général du systè
exemples, inverses, de la solution de ce problème. 3° Hans Herrig : Théâtre deluxe et drame populaire. — Suite. L’influence d
et drame populaire. — Suite. L’influence de l’opinion publique sur le théâtre est toujours mauvaise. Dans les villes d’Allemagn
est toujours mauvaise. Dans les villes d’Allemagne, un seul et unique théâtre est forcé de cultiver tous les genres, opéra, tra
gédie, comédie, opérette, etc. ; la quantité remplace la qualité. Les théâtres royaux ont fait quelque chose pour empêcher l’abr
t aussi à certaines coteries. L’état ne soupçonne pas l’importance du théâtre . Il dépense des millions tous les ans en achats d
achète-t-il pas des romans, et ne commande-t-il pas des valses ? » Le théâtre , au contraire, exerce une influence directe et im
e seul art qui soit accessible au peuple en entier. — Certainement le théâtre n’a plus l’exclusive importance qu’il avait dans
ment la part la plus mauvaise, il importerait que l’état s’occupât du théâtre . M. Hewig ne croit cependant pas à la réalisation
tre. M. Hewig ne croit cependant pas à la réalisation de ce rêve ; le théâtre ne peut être réformé, il est le résultat naturel
ciale, il a clairement indiqué que ce drame ne saurait vivre dans nos théâtres , qu’il doit rester entièrement en dehors d’eux. I
ntier. 3° Bibliographie. Analyse du numéro VI 1° Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame populaire. — (Suite.) Assez souv
vent on peut constater des essais de drame populaire en dehors de nos théâtres ordinaires ; les processions historiques, partout
le programme fut identiquement le même que celui du concert donné au théâtre italien de Paris, le 25 janvier 1860. [NdA] 90.
31 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »
écutions des drames wagnériens dans un concert : le drame est pour le théâtre . Aux concerts appartient la symphonie, le poème l
César Franck que nul, pourtant, ne joue. Mais, puisqu’il n’y a pas un théâtre musical, c’est le concert qui doit préparer les a
e l’attention ; ainsi, à Paris, chacun s’occupe de ses drames que nul théâtre ne peut jouer. Il est même des Parisiens qui vont
able de l’œuvre wagnérienne : car c’est à Bayreuth seulement, dans le théâtre modèle créé par Richard Wagner, que sont, solenne
tion profonde et raisonnée pour ce génie hors de pair qui a ramené le Théâtre musical à l’humanité, à la vérité, à la musique.
aises, vives et nettes, jaillies de nous seuls, mais rappelons que le théâtre n’est pas un lieu de concert et, si nous l’abordo
avancés, au total, qu’au temps où les marquis poudrés obstruaient le théâtre et où l’on jouait les Alceste et les Orphée en ha
un musicien très grand ; mais il y a, par dessus tout, un logicien de théâtre d’une surprenante fermeté. Avec lui, point d’équi
a trente-cinq ans environ, l’empereur du Brésil, voulant offrir à son théâtre de Rio-Janeiro la primeur d’un grand opéra nouvea
eiro, mais à Paris. Au mois de février 1860, il donna ses concerts du théâtre italien ; le prélude de son Tristan y fut exécuté
l (prélude et 2e tableau du 1er acte, avec les solistes). 17 Janvier. Théâtre  : Lohengrin. BADE 7 Janvier. Théâtre : Tannhæus
vec les solistes). 17 Janvier. Théâtre : Lohengrin. BADE 7 Janvier. Théâtre  : Tannhæuser. 7 Janvier. Concert : Les Adieux de
rin, Tannhæuser, la Walküre, le Hollandais Volant. BRÊME 7 Janvier. Théâtre  : Tristan et Isolde (pour la première fois), la W
(pour la première fois), la Walküre, Rienzi. BRUNSWICK 28 Janvier. Théâtre  : Le Hollandais Volant. BRUXELLES 5 Janvier. Co
agments de Rheingold et les Maîtres Chanteurs. CHEMNITZ 30 Janvier. Théâtre  : La Walküre, (pour la première fois). COLOGNE
Théâtre : La Walküre, (pour la première fois). COLOGNE 13 Janvier. Théâtre  : Lohengrin. 13 Janvier. Théâtre : Maîtres Chante
remière fois). COLOGNE 13 Janvier. Théâtre : Lohengrin. 13 Janvier. Théâtre  : Maîtres Chanteurs. 17 Janvier. Concert de la Ph
rmonie : Scène de Lohengrin ; Marche impériale. HAMBOURG 1 Janvier. Théâtre  : Tannhæuser. 7 Janvier. Concert Laube : Fragment
Rienzi, le Hollandais, Tannhæuser, Lohengrin et Tristan, 12 Janvier. Théâtre  : Les Maîtres Chanteurs. 15 Janvier. Théâtre : Le
et Tristan, 12 Janvier. Théâtre : Les Maîtres Chanteurs. 15 Janvier. Théâtre  : Les Maîtres Chanteurs. 15 Janvier. Concert Parl
s Maîtres, Goetterdaemmerung, Parsifal, Marche impériale. 26 Janvier. Théâtre  : Siegfried. 31 Janvier. Théâtre : Lohengrin. KI
sifal, Marche impériale. 26 Janvier. Théâtre : Siegfried. 31 Janvier. Théâtre  : Lohengrin. KIEL 24 Janvier. Concert : Premier
nvier. Concert : Final de Lohengrin ; Ouverture de Rienzi. 4 Janvier. Théâtre  : Tristan et Isolde. 9 Janvier. Concert : Chant d
Concert : Chant des Filles du Rhin de la Gœtterdæmmerung. 10 Janvier. Théâtre  : Tristan et Isolde. 20 Janvier. Chapelle militai
Isolde. 20 Janvier. Chapelle militaire : Rêves (Traenme) 25 Janvier. Théâtre  : Tannhæuser. MADRID 25 Janvier. Opéra : Loheng
18 Janvier. Opéra allemand : Le Hollandais Volant. ROME 28 Janvier. Théâtre Apollo : Lohengrin. (10e et dernière) (Mme Divivi
Nationale Russe : Faust-Ouverture. TRIESTE 12 Janvier. Orchestre du Théâtre Municipal : Ouverture de Tannhæuser. VÉRONE 12
du Théâtre Municipal : Ouverture de Tannhæuser. VÉRONE 12 Janvier. Théâtre  : Lohengrin. VIENNE En décembre, 20 représ. wag
Fragments de Rheingold, Chevauchée des Walküres. WEIMAR 2 Janvier. Théâtre  : Tristan (Mlle Malten) Publications nouvelles
Friedrich Hofmann. — Cette étude montre que Wagner a repris l’idée du théâtre grec ; elle compare le théâtre de Bayreuth aux th
e montre que Wagner a repris l’idée du théâtre grec ; elle compare le théâtre de Bayreuth aux théâtres anciens et modernes ; 5°
pris l’idée du théâtre grec ; elle compare le théâtre de Bayreuth aux théâtres anciens et modernes ; 5° Observations sur Parsifa
amour E la belle Iseult pur tendrur. Nouvelles On sait que le théâtre de Bayreuth restera fermé cette aimée ; il sera r
agnériennes chez elle avec le pianiste Louis Benedictus, créa même un théâtre de marionnettes baptisé « Bayreuth de poche », en
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
x fonds français qui lui fut d’une grande ressource, il y a encore le théâtre espagnol qu’il ne négligea point. Il possédait, d
ie. Toutefois, cette part est bien moins considérable. L’influence du théâtre espagnol sur notre grand poète comique n’est pas
notre grand poète comique n’est pas comparable à celle exercée par le théâtre italien. Les principales créations de l’Espagne q
méridionales lui ont apporté. L’étude des rapports de Molière avec le théâtre italien était donc la première qu’il y eût à fair
très nombreuses qui existent entre l’ancienne comédie italienne et le théâtre de Molière. J’étais obligé, toutefois, de m’en te
ir d’incomplet, si on le considérait comme ayant pour objet direct le théâtre italien dans son ensemble ou dans tel développeme
ille émerveillés. Remis de leur émotion, selon la coutume des gens de théâtre qui tirent profit de toute chose, ils pensèrent f
xemple, et bientôt le masque de Polecenella se répandit dans tous les théâtres d’Italie et d’Europe2. » Au fond, c’est là proba
ais il a eu chez nous une destinée à part : il n’a brillé que sur les théâtres de marionnettes ; il n’apparaît point ou guère da
ans la première moitié du dix-huitième siècle, l’Histoire de l’ancien théâtre italien, publiée par les frères Parfait en 1753,
our son Histoire des marionnettes, et surtout pour son article sur le Théâtre céleste dans la Revue des Deux-Mondes du 15 décem
urice Sand, publiés en 1862 ; un article de M. Jules Guillemot sur le Théâtre italien de Gherardi, dans la Revue contemporaine
33 (1906) Propos de théâtre. Troisième série
s actes de M. Jules Gastambide, musique en scène de M. Francis Thomé ( Théâtre de l’Œuvre). L’Œuvre nous a présenté sur la sc
, une question ; ici, une discussion possible. Œdipe, qui a occupé le théâtre depuis le commencement de la pièce exactement, le
l eût été aussi beau, et plus beau, de laisser Thésée et Œdipe sur le théâtre et de leur faire échanger devant nous ces discour
a fin de son ouvrage. Seulement, il l’a fait cependant mourir hors du théâtre , ce qui est évidemment indispensable. Voici sa fi
ingtième siècle, qui n’est pas original non plus, mais qui connaît le théâtre et qui a le goût qui règne en son temps, qu’est-c
belle et le mot, avant la réflexion, fait son effet, ce qui suffit au théâtre . M. Rivollet s’est ménagé un dernier tableau — il
en somme, fort digne de la Comédie-Française. 24 juillet 1905. Le Théâtre Celtique M. Anatole Le Braz, si connu du publi
une lecture très facile et très plaisante. Il nous fait l’histoire du Théâtre Celtique et plus particulièrement (car ce qu’il d
ire du Théâtre Celtique et plus particulièrement (car ce qu’il dit du théâtre Irlandais et du théâtre Gallois n’est en vérité q
et plus particulièrement (car ce qu’il dit du théâtre Irlandais et du théâtre Gallois n’est en vérité que brève digression) il
lois n’est en vérité que brève digression) il nous fait l’histoire du théâtre breton. Cette histoire était mal connue et surtou
que les Bretons n’ont pas l’âme dramatique, l’âme tournée du côté du théâtre et que, très individualistes, ils ont exclusiveme
é et de bien d’autres, on croyait généralement qu’il existait tout un théâtre breton, très original, très national, qu’il ne s’
lus reculés, et ils ont été amoureux passionnés et même fanatiques du théâtre  ; et d’un autre côté ils n’ont eu aucunement un t
fanatiques du théâtre ; et d’un autre côté ils n’ont eu aucunement un théâtre national, et ils n’ont rien produit, ou quasi rie
héâtre national, et ils n’ont rien produit, ou quasi rien, en fait de théâtre . Ce sont ces deux vérités qu’il me semble que M. 
er. Les Bretons ont le tempérament dramatique et le goût passionné du théâtre . Cela se voit, dès les temps très anciens, par le
es Parisiens. La Lépreuse, de M. Henri Bataille, jouée en 1898 sur le théâtre de la Comédie parisienne, n’est pas autre chose q
vieille légende trégorroise a très facilement été tournée en pièce de théâtre et en pièce de théâtre extrêmement intéressante.
oise a très facilement été tournée en pièce de théâtre et en pièce de théâtre extrêmement intéressante. Par parenthèse M. Jules
arfaitement le tempérament dramatique et qu’ils étaient « nés pour le théâtre  », comme disait Sarcey quand il voulait faire ent
les Bretons, comme je vous en ai prévenus, ont été passionnés pour le théâtre , pour le théâtre réel, pour le théâtre vivant, av
e je vous en ai prévenus, ont été passionnés pour le théâtre, pour le théâtre réel, pour le théâtre vivant, avec scène, décorat
us, ont été passionnés pour le théâtre, pour le théâtre réel, pour le théâtre vivant, avec scène, décoration, acteurs et même a
Mais pendant très longtemps, c’est certain. Les Bretons ont-ils eu un théâtre au moyen âge ? Rien ne le prouve et, sans que M. 
nous sommes autorisés à douter très fort que les Bretons aient eu un théâtre avant le seizième siècle. Mais qu’à partir du sei
Bretons n’ont pas cessé d’aimer, de pratiquer et de défendre ce même théâtre avec passion. Ce théâtre fut attaqué, presque aus
d’aimer, de pratiquer et de défendre ce même théâtre avec passion. Ce théâtre fut attaqué, presque aussitôt que né, par l’Églis
plicité, si je puis me servir de ce mot, du petit clergé en faveur du théâtre , contre le haut clergé, qui lui était très hostil
s copistes rustiques, sans le moindre intérêt, par amour pur du vieux théâtre , transcrivirent et retranscrivirent, à la lueur d
grand soin et aussi une véritable intelligence les monuments du vieux théâtre . C’est à eux que nous devons la conservation, mai
ue de tabac de Morlaix, il fut, de plus, auteur, acteur, directeur de théâtre , Shakspeare ou Molière breton. Quarante ans seule
s poèmes dramatiques et le soin d’organiser des troupes, de monter un théâtre , de faire jouer et de jouer lui-même. Cette « rac
ce dernier est une preuve, ce me semble, du goût des Bretons pour le théâtre . M. Le Braz aurait dû le saluer amicalement au pa
. Voilà donc qui est bien entendu : les Bretons étaient doués pour le théâtre et ils l’ont aimé passionnément, je n’ose dire au
bole, mais cependant, avec une vive ardeur. Seulement, ont-ils eu un théâtre à eux, un théâtre propre, un théâtre national ? P
nt, avec une vive ardeur. Seulement, ont-ils eu un théâtre à eux, un théâtre propre, un théâtre national ? Pas du tout ; et c’
rdeur. Seulement, ont-ils eu un théâtre à eux, un théâtre propre, un théâtre national ? Pas du tout ; et c’est ici que M. Le B
e ; il a un tel culte pour le vrai, qu’il a fait tout un livre sur le théâtre breton, pour démontrer que les Bretons n’ont pas
re sur le théâtre breton, pour démontrer que les Bretons n’ont pas de théâtre . Ils n’en ont pas, parce que tous leurs drames br
s originaux français existaient, mais ont été perdus. Il n’y a pas de théâtre breton original, voilà la découverte de M. Le Bra
nde, et la littérature n’y a pas plus échappé que le reste. Autour du théâtre en particulier, tout un échafaudage pseudo-scient
és dramatiques de la race armoricaine ne lui ont servi qu’à goûter le théâtre des Français et à le traduire avec amour et à le
traduction en vingt-huit scènes de MM. Pierre Loti et Emile Vedee. ( Théâtre Antoine.) Je n’étais pas sans appréhension au
sans appréhension au sujet de cette représentation de le Roi Lear au théâtre Antoine. Comme vous le savez, à moins que vous ne
Il y a des trous et du flottement. Elle n’a pas pleinement réussi au théâtre  ; mais il y a du fond, et elle est diablement sug
ceux qui y ont contribué par leur ingéniosité et leur promptitude. Le théâtre Antoine est un bon théâtre. M. Antoine n’avait pa
r leur ingéniosité et leur promptitude. Le théâtre Antoine est un bon théâtre . M. Antoine n’avait pas du tout une troupe pour j
 » J’adhère sans réserve. En tout cas, M. Mounet a été salué « duc du théâtre  » sur le champ de bataille. Par sa faute un peu,
e féliciter très vivement. 19 mai 1904. Racine. Andromaque Le théâtre Sarah-Bernhardt a donné une représentation d’Andr
e Poème dramatique d’un nommé Pierre Corneille qui avait fréquenté le théâtre de son temps. La direction du théâtre Sarah-Bernh
orneille qui avait fréquenté le théâtre de son temps. La direction du théâtre Sarah-Bernhardt fera bien de les méditer un peu.
ice au grand art où elle est reine, et elle pourrait bien relever son théâtre à elle, même matériellement ; car, lorsque quelqu
u’il ait faites (vous la trouverez au tome III de ces Quarante ans de théâtre ) : « Calchas pouvait dans une scène à effet procl
ni même un ralentissement. À cet égard il est exactement le maître du théâtre . Pourtant, même à ce point de vue, comme il y a t
lation d’Arcas au troisième acte. Certes, c’est, un fort beau coup de théâtre  ; mais il est amené, il est déchaîné par un perso
r ou le révélateur qui n’est pas digne de la révélation et du coup de théâtre et de la complication que cette révélation entraî
ntaires, voudrait que la catastrophe d’Iphigénie fût en action sur le théâtre . « Nous n’avons, dit-il, qu’un regret à former, c
er, c’est que Racine n’ait point composé sa pièce dans un temps où le théâtre fût, comme aujourd’hui, dégagé de la foule des sp
aocoon, de Lessing, ceci !], mais il serait bien difficile que sur le théâtre , cette action, qui doit durer quelques moments, n
re extrêmement intéressante dans le rôle le plus difficile de tout le théâtre et dans le rôle le plus éloigné de tous les moyen
s lève la main. — Nous sommes trop habitués, depuis que nos pièces de théâtre durent plusieurs jours, à considérer une pièce cl
pidité extrême avec laquelle les choses se passent. Il était homme de théâtre au superlatif. Il est rare qu’il n’ait pas pris t
tes. Dans sa très intéressante série d’articles Notre époque et le théâtre , publiée dans le Figaro, M. Capus me prend un peu
très savante, et une des plus intéressantes que nous ayons dans notre théâtre . Voilà ce que j’avais à dire sur mon cas, en tout
absolument celui des Femmes savantes. On peut chercher aussi, dans le théâtre de Verconsin, un essai de grande comédie où le pr
ssus, je consulte toutes mes éditions des Femmes savante. M. Thirion ( Théâtre choisi de Molière, Hachette) dit : « C’est très s
te d’accepter la ruine avec une résignation stoïque. » — Et M. Henry ( Théâtre choisi de Molière, Belin) : « Le mot serait crue
Comme il faut se souvenir de cela quand on lit ses autres ouvrages de théâtre , pour en bien démêler le sujet essentiel, qui est
non. Je le regrette ; car, estimant qu’il n’y a rien de plus beau au théâtre qu’une évolution de caractère et étant très patri
it que je passe ma vie à chercher des évolutions de caractère dans le théâtre français et à en trouver ; et si l’on me montrait
ant de ces « connaisseurs » auxquels agrée Britannicus… et tout notre théâtre classique. « Car si le vif et le plein dans cette
ièces que si l’on a des yeux capables de se représenter les choses de théâtre , je tâche à suivre le conseil pour mes oreilles.
e ces coups où l’on ne s’attend pas ! Voilà ma pièce au diable et mon théâtre à bas. — Comment donc ? — Trois acteurs, l’amant,
sente ! Vois naître tour à tour de nos feux triomphants Des pièces de théâtre et de rares enfants ! Les aiglons généreux et dig
nous sentons que fait ce que nous sommes. 27 novembre 1905. Les théâtres du boulevard de 1789 à 1848 par M. Maurice Albert
très honorable qu’il a la fortune de porter, continue son Histoire du théâtre français secondaire depuis 1725 jusqu’à nos jours
rançais secondaire depuis 1725 jusqu’à nos jours. Il avait raconté le Théâtre de la foire, dans un volume que l’Académie frança
française a très justement couronné ; il nous raconte aujourd’hui les théâtres du boulevard de 1789 à 1848. C’est bien la suite 
1848. C’est bien la suite ; car vous n’êtes point sans savoir que les théâtres des boulevards (boulevard Bonne-Nouvelle, bouleva
d Beaumarchais, surtout boulevard du Temple) sont les successeurs des théâtres de la Foire, avec cette différence à leur avantag
s théâtres de la Foire, avec cette différence à leur avantage que les théâtres de la foire Saint-Germain et de la foire Saint-La
ou qui fut tolérée en leur faveur a varié infiniment) tandis que les théâtres des boulevards furent permanents ; souvent perséc
; mais, enfin, quelques-uns, et même la plupart, permanents. Tous nos théâtres qui ne sont pas le Théâtre-Français, l’Opéra et l
res qui ne sont pas le Théâtre-Français, l’Opéra et l’Odéon, tous nos théâtres , à l’exception des subventionnés, et c’est à savo
uveautés, Gaîté, Palais-Royal, Gymnase, Renaissance, sont les anciens théâtres du boulevard transformés, ou les successeurs dire
tres du boulevard transformés, ou les successeurs directs des anciens théâtres du boulevard. Il y a trois parties très distincte
ns faites, s’imposait. Il y a : 1° une histoire administrative de ces théâtres  : par qui fondés, par qui dirigés, par qui contin
la se rattache naturellement l’histoire des démêlés continuels de ces théâtres avec la Comédie française, puisque les sévérités
çaise, puisque les sévérités de l’administration à l’égard des petits théâtres avaient pour une de leurs causes les éternelles d
médiens à l’endroit des dramatistes, rejetant ceux-ci vers les petits théâtres , étaient une des causes des différends continuels
es, étaient une des causes des différends continuels entre les petits théâtres et le grand. Ces mépris superbes des sociétaires
acques (Beffroy de Reigny), victime des « lenteurs administratives du théâtre de la rue Richelieu ». Il s’y adresse aux Comédie
y a dans le livre de M. Maurice Albert une histoire de France par les théâtres ou, sans aller tout à fait aussi loin, une histoi
ait aussi loin, une histoire de l’opinion politique en France par les théâtres du boulevard. Comment fut accueillie la réunion d
, cultivés et menés vers des destinées quelquefois glorieuses par les théâtres des boulevards. De ces trois parties, je laissera
seconde et la troisième. I Il est très amusant de suivre sur ces théâtres du boulevard, théâtres essentiellement populaires
. I Il est très amusant de suivre sur ces théâtres du boulevard, théâtres essentiellement populaires, les variations, très
te, mais il faut toujours le rappeler, que le Parisien a tellement le théâtre dans le sang qu’à aucune époque le théâtre n’a ét
le Parisien a tellement le théâtre dans le sang qu’à aucune époque le théâtre n’a été plus fréquenté, peut-être aussi fréquenté
peu meilleure : Les Romains s’estimaient heureux Avec du pain et des théâtres  ; On a vu les Français joyeux S’en montrer bien p
s à propos du livre si riche et si précieux de M. Welschinger, sur le Théâtre pendant la Révolution. Ce fut, tout autant, la fu
moins avares, Les rois justes et bons ne seraient pas si rares ! Ce théâtre de 1791 à 1794 est surtout, naturellement, anticl
aris pendant toute la Révolution. C’est pour cela qu’on chante sur le théâtre du Palais-Variétés les couplets suivants dans l’O
usqu’à l’enivrement, à cette époque, à la vérité ailleurs que sur les théâtres du boulevard, est une pièce qui datait de soixant
gé. Pour eux, Voltaire était un républicain austère et farouche. Oh ! Théâtre  ! Voilà de tes coups ! — Revenons au boulevard et
e de M. Maurice Albert et à l’histoire de l’opinion parisienne par le théâtre . Le 9 thermidor arrive. Explosion de réaction sur
on jusqu’à une heure du matin et au-delà. On ne voulait pas sortir du théâtre  ; on voulait faire recommencer la pièce. On avait
signaler, sinon les éloges de Bonaparte qui commencent et la vogue du théâtre du Palais-Royal (théâtre de la Montansier) qui es
s de Bonaparte qui commencent et la vogue du théâtre du Palais-Royal ( théâtre de la Montansier) qui est à son apogée. Le théâtr
e du Palais-Royal (théâtre de la Montansier) qui est à son apogée. Le théâtre de la Montansier est en quelque sorte le symbole
ard. Toutefois le Directoire, s’il voyait d’un œil à la Robillard les théâtres décolletés, n’était pas sans quelque irritation à
entral de police et les administrations municipales feront fermer les théâtres sur lesquels seraient représentées des pièces ten
la ligne des boulevards. Lyon, ici, avait été précurseur de Paris. Au théâtre des Célestins, au passage de Bonaparte, une pièce
atre heures. Je crois que l’exemple en est unique dans les annales du théâtre . Bonaparte y assistait. Il était, bien entendu, l
s nationales introduisant forcément l’histoire contemporaine dans les théâtres , cela n’ait été un acheminement au drame historiq
si fort, de 1815 à 1848. Enfin, en 1830, trois choses reviennent aux théâtres du boulevard, véhémentement : l’antiroyalisme, l’
ait à les compter. Toute cette histoire de la France politique par le théâtre est tout ce qu’il y a de plus intéressant. Mais j
istoire proprement littéraire, l’histoire des genres nouveaux que les théâtres du boulevard ont acclimatés en France. C’est cett
eaucoup d’adresse. Il s’agit ici tout simplement du pré-romantisme au théâtre . Il s’agit des origines du drame romantique en ta
r, créateur, tout simplement, de tout le drame romantique, de tout le théâtre dramatique du dix-neuvième siècle (oh ! parfaitem
eux cents ans : 1818 est une date dans l’histoire des trois unités au théâtre . Un classique très sensé (je regrette que M. Maur
cet exemple… » Toujours est-il que, dès 1800, il y avait en France un théâtre qui était en son fond tout le théâtre romantique,
s 1800, il y avait en France un théâtre qui était en son fond tout le théâtre romantique, qui était tout le théâtre romantique
e qui était en son fond tout le théâtre romantique, qui était tout le théâtre romantique moins le talent de style. Ceci est abs
re romantique moins le talent de style. Ceci est absolument exact. Ce théâtre , comme vous l’avez déjà vu par les titres que j’a
800 environ à 1820. Il n’aurait jamais, peut-être, donné naissance au théâtre romantique, si, aux alentours de 1815, il ne s’ét
-Français se comble presque ; et il est désormais tout naturel que le théâtre romantique naisse du mélodrame. Aux uns, à ceux q
cée de Lamermoor en 1828 à la Porte-Saint-Martin. Notez encore que le théâtre du boulevard faisait très bon ménage avec le roma
sur quatre scènes des boulevards. On le voit donc très nettement : le théâtre romantique, c’est le théâtre du boulevard élevé u
rds. On le voit donc très nettement : le théâtre romantique, c’est le théâtre du boulevard élevé un peu en dignité et traité so
que les romantiques — sauf Dumas père — n’étaient point des hommes de théâtre . Ils n’étaient point « nés natifs » de ce pays-là
le. Ils étaient des poètes élégiaques et lyriques qui avaient pour le théâtre ce goût, seulement, que tous les écrivains ont po
ntissants. Et par conséquent, ils n’étaient nullement gens à créer un théâtre nouveau, à faire de toutes pièces un théâtre qui
ullement gens à créer un théâtre nouveau, à faire de toutes pièces un théâtre qui ne ressemblât pas au théâtre précédent. Ainsi
nouveau, à faire de toutes pièces un théâtre qui ne ressemblât pas au théâtre précédent. Ainsi donc, voulant cependant faire du
blât pas au théâtre précédent. Ainsi donc, voulant cependant faire du théâtre , ils ont pris la forme de théâtre qui existait de
si donc, voulant cependant faire du théâtre, ils ont pris la forme de théâtre qui existait de leur temps et ils y ont mis leur
s leur style, qui était beau. — Mais il y en avait deux, de formes de théâtre , en leur temps ! Pourquoi ont-ils choisi celle du
is ce point de vue ; il est la clef de bien des choses — parce que le théâtre de la rue Richelieu et le théâtre de l’Odéon étai
f de bien des choses — parce que le théâtre de la rue Richelieu et le théâtre de l’Odéon étaient les théâtres des imitateurs de
e le théâtre de la rue Richelieu et le théâtre de l’Odéon étaient les théâtres des imitateurs de Voltaire, et que le fond même d
ce qui émeut l’imagination par les yeux. Or, ne pensant pas créer un théâtre original, étant obligés d’en prendre un tout fait
randir et pour enflammer les deux formes principales de drame que les théâtres du Boulevard pratiquaient depuis trente ans et su
aient donné des modèles. M. Maurice Albert a poursuivi l’histoire des théâtres du Boulevard à travers le règne de Louis-Philippe
ces si chers. Je n’ai voulu ici que tracer la ligne de l’histoire des théâtres du Boulevard, considérés comme précurseurs du thé
l’histoire des théâtres du Boulevard, considérés comme précurseurs du théâtre romantique et y aboutissant. Cette histoire, abor
Albert, en particulier, traitant plutôt l’histoire matérielle de ces théâtres , l’histoire de leur vie administrative et économi
romantiques et surtout comme créateurs du goût public qui a rendu le théâtre romantique possible, ce qui expliquerait peut-êtr
héâtre romantique possible, ce qui expliquerait peut-être pourquoi le théâtre romantique a eu une carrière si courte, ayant été
c Des Granges, ni de ceux de M. Maurice Albert. 28 août 1905. Le Théâtre et la société française, de 1815 à 1848, par M. J
ntion une plaquette qui nous vient de Lausanne et qui a pour titre le Théâtre et la Société française de 1815 à 1848. C’est un
fisamment ; mais encore il y a lieu de le féliciter, — l’influence du théâtre sur les mœurs et l’esprit public. Il aurait pu pr
e ce mot de Sainte-Beuve, qui est beaucoup plus qu’une boutade : « Le théâtre imite la vie ; mais la vie imite encore plus le t
outade : « Le théâtre imite la vie ; mais la vie imite encore plus le théâtre . » Rien de plus vrai. Il ne faut pas exagérer et
ncore elle en a une et, plus que toute autre forme de littérature, le théâtre donne comme un pli à nos manières d’être extérieu
sans quelque effet sur notre fond même, le temps aidant. C’est que le théâtre parle aux yeux ; il se voit ; il fait de la propa
dans les habitudes courantes qu’à partir du moment où il a conquis le théâtre . C’est vers 1830 que l’air romantique est bien po
dans ces intérieurs tout particuliers, qui procédaient en droiture du théâtre de 1830. Il ne faut pas nier que ce théâtre n’ait
rocédaient en droiture du théâtre de 1830. Il ne faut pas nier que ce théâtre n’ait eu une certaine influence sur l’imagination
uestion bien autrement difficile à élucider, celle du napoléonisme au théâtre et dans la société. Je dis que ceci est plus diff
z incommode à débrouiller, d’actions et de réactions. Ce qui vient du théâtre romantique vient du théâtre romantique et un poin
’actions et de réactions. Ce qui vient du théâtre romantique vient du théâtre romantique et un point, c’est tout ; puisque le t
ique vient du théâtre romantique et un point, c’est tout ; puisque le théâtre romantique est tout d’imagination, tout d’inventi
prits. Mais la littérature bonapartiste est cause et effet. Il y a un théâtre napoléonien parce qu’il y a une légende napoléoni
a enflammé et qui enflamme encore les imaginations populaires. Ici le théâtre imite la vie et la vie imite le théâtre et ainsi
aginations populaires. Ici le théâtre imite la vie et la vie imite le théâtre et ainsi de suite. Il n’en est pas moins intéress
pas moins intéressant de suivre la napoléonite dans son évolution au théâtre . M. Guex remarque, peut-être d’une façon un peu h
e un peu avant 1830, des traces de napoléonite se rencontrent déjà au théâtre . Elles s’y rencontrent sous la forme un peu plus
é la fanfare de la victoire des Trois Glorieuses, brusquement tout le théâtre est à Napoléon. C’est (dès le 31 août 1830) le Pa
, par conséquent, une victoire bonapartiste à compléter plus tard. Le théâtre qui, parce qu’il a le flair du succès, a l’intuit
e annoncée, provoquée, préparée, et y avaient préparé les esprits. Le théâtre est l’art des préparations. La vraie pièce bonapa
avisé de ne s’être pas borné, sur cette question de « Napoléon et le Théâtre  », à Alexandre Dumas, Anicet Bourgeois, Victor Hu
moins bons que ceux de Béranger ; mais, grâce à l’action qu’exerce le théâtre , ils ont été répétés tout autant. C’est Adolphe,
-vous ? On les aimait ainsi en 1833… Ce chapitre de l’histoire par le théâtre est donc fort intéressant. Il pourrait être conti
marquez-vous la différence, au point de vue qui nous occupe, entre le théâtre d’imagination et le théâtre réaliste ? Le théâtre
au point de vue qui nous occupe, entre le théâtre d’imagination et le théâtre réaliste ? Le théâtre d’imagination frappe les es
us occupe, entre le théâtre d’imagination et le théâtre réaliste ? Le théâtre d’imagination frappe les esprits très vivement, l
exalte, les échauffe et, finalement, il est imité par la vie. Mais le théâtre réaliste, lui, imite la vie et dès lors il doit r
Père prodigue, Giboyer ou Monsieur Alphonse ? Il est peu probable. Au théâtre romanesque le public applaudit, puis, en s’en all
secret désir d’émulation qui finit par une espèce de contrefaçon. Au théâtre réaliste, le public dit : « C’est bien cela », ap
temps où le réalisme, plus ou moins mêlé, plus ou moins cru, règne au théâtre , le théâtre n’a, ce me semble, aucune influence s
réalisme, plus ou moins mêlé, plus ou moins cru, règne au théâtre, le théâtre n’a, ce me semble, aucune influence sur les mœurs
ition qu’on l’amende un peu. — Je dirai quelque chose comme ceci : Le théâtre imite la vie ; mais la vie aussi imite le théâtre
ose comme ceci : Le théâtre imite la vie ; mais la vie aussi imite le théâtre quelquefois. Quand ? Lorsque le théâtre n’imite p
 ; mais la vie aussi imite le théâtre quelquefois. Quand ? Lorsque le théâtre n’imite pas la vie. Il faut croire qu’il est néce
tre inimitables, ce qui est flatteur ? Imitez vous-mêmes. L’office du théâtre réaliste est de reproduire des ridicules et de ne
de reproduire des ridicules et de ne point les corriger. L’office du théâtre romanesque est d’en créer. Chacun sa part. L’une
y a de plaisant et ce qui peut expliquer (en partie) l’alternance du théâtre romanesque et du théâtre réaliste, c’est que le t
i peut expliquer (en partie) l’alternance du théâtre romanesque et du théâtre réaliste, c’est que le théâtre romanesque crée de
alternance du théâtre romanesque et du théâtre réaliste, c’est que le théâtre romanesque crée des ridicules, que le théâtre réa
réaliste, c’est que le théâtre romanesque crée des ridicules, que le théâtre réaliste, quand il arrive, trouve dans la vie et
plement pris dans la vie des personnages qui imitaient le roman et le théâtre de la génération précédente. Mais c’est égal, la
t le théâtre de la génération précédente. Mais c’est égal, la part du théâtre romanesque est plus belle. Il ne se raille pas de
  12 novembre 1900. Victor Hugo Angelo, tyran de Padoue. Le théâtre Sarah Bernhardt a donné une assez brillante repri
dire, ce me semble, que, depuis 1832, il est emporté par le démon du théâtre , amoureux du succès théâtral rapide, immédiat et
las (1838) — et, plus tard encore, ne se souciant plus, en vérité, du théâtre , n’étant plus théâtreux le moins du monde, n’appa
e sa nature, qui est épique, le drame qui n’est plus un drame pour le théâtre , le poème épique dialogué, la grande fresque monu
on pourrait croire qu’Angelo n’est pas autre chose que la parodie du théâtre du boulevard de ce temps-là : portes secrètes, es
Balzac La Cousine Bette, de MM. Pierre Decourcelle et Granet. Le théâtre du Vaudeville a donné une adaptation au théâtre d
elle et Granet. Le théâtre du Vaudeville a donné une adaptation au théâtre de la Cousine Bette, de Balzac. Les auteurs de ce
sont MM. Decourcelle et Granet. Ils sont habiles. La Cousine Bette au théâtre est parfaitement claire et se laisse suivre le pl
ul point de vue de la composition, les auteurs de la Cousine Bette au théâtre ont très bien su le conserver. Il faut leur en te
de sa virilité à la fin de leur pièce. La fin de la Cousine Bette au théâtre du Vaudeville est une berquinade. La petite amie
la plus effroyable figure bassement sinistre qu’on ait jamais vue au théâtre . C’est à en rêver, et plus d’un en a dû avoir un
t à mi-côte de la comédie et du vaudeville, et l’acte II, « l’acte du théâtre  », si réaliste et si fantaisiste à la fois, si pé
ontrasté par Mme Pichard, l’actrice d’autrefois, devenue concierge de théâtre , et Mme Mariette, l’actrice d’aujourd’hui — et el
de faire paraître ou transparaître, sous la gamine vicieuse de petit théâtre , la terrible broyeuse et mangeuse de coeurs que M
François Coppée Pour la Couronne, drame en cinq actes, en vers. ( Théâtre Sarah-Bernhardt.) Pour la Couronne, après dix
, après dix ans de silence, a été repris avec beaucoup d’éclat par le théâtre Sarah-Bernhardt lundi dernier. L’épreuve est fait
à tous les points de vue, comme action, comme tableau, comme coup de théâtre , comme éloquence et comme lyrisme, qu’on peut, j’
qu’on voudra sans aucune crainte ou hésitation, tant qu’il y aura un théâtre en France. Le public vibrera toujours. M. Coppée
Je crois que le public va reprendre pour très longtemps le chemin du théâtre Sarah-Bernhardt. Je crois aussi que la première r
ade ; et l’on n’aurait pas pu le donner comme pièce d’inauguration du Théâtre féministe. Il a sa valeur, cependant, et, en fais
de plus difficile à établir d’abord et ensuite à faire comprendre au théâtre  ; c’est une évolution de caractère, c’est un cara
être, d’une manière, cependant, qui pourrait être d’un grand effet au théâtre , et les deux amants, enfin, se dirigent, enlacés,
vers. Le Scarron de M. Catulle Mendès a été joué cette semaine au théâtre de la Gaîté. C’est toute l’histoire amoureuse de
isterai pas, ces choses-là, de toutes les choses que je n’aime pas au théâtre , étant celles qui me désobligent le plus. L’agoni
lleusement. Il a abordé vaillamment ce qu’il y a de plus difficile au théâtre , le personnage complexe, et il a fait un personna
ne » trop fine et raffinée, je crois, pour être très bien comprise au théâtre , mais qui est une des meilleures pages de psychol
Mais il est trop papillotant, trop raffiné aussi et trop menu pour le théâtre . M. Catulle Mendès ne peut pas faire gros, ce don
e présume, à la lecture, n’est pas suffisamment bien disposée pour le théâtre . Autre défaut, ce me semble : Sancho, quoique à p
pièce de Gorki, Dans les bas-fonds, qui a été jouée si brillamment au théâtre de l’Œuvre, d’abord par la troupe ordinaire de M.
pplie aussi d’articuler mieux. N’être pas entendu est du grand art au théâtre Antoine ; c’est considéré comme un défaut à l’Odé
tion irréprochable. Mme Jullien a bien « typé » (on dit comme cela au théâtre  ; je ne recommande pas la locution) le personnage
atisme, peu différent. Pourquoi la « répétition » est-elle comique au théâtre , comme, du reste, dans la vie ? Pourquoi sont-ils
ue je me rappelle qu’Edmond About nous rapporta un soir tout chaud du théâtre , en en riant comme un bossu : « Tu le tueras ? —
t, de l’aveu de tous, un des personnages les plus comiques de tout le théâtre . Idée fixe, soit, mais automatisme ou distraction
34 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
Chapitre I Le théâtre avant le quinzième siècle 1. Origines religieu
I Le théâtre avant le quinzième siècle 1. Origines religieuses du théâtre du moyen âge, Drames liturgiques. Introduction de
 siècle). Les Miracles de Notre-Dame (xive  siècle). — 2. Origines du théâtre comique. Adam de la Italie : le Jeu de Robin et d
) ; originalité d’Adam de la Halle. La grande époque de notre ancien théâtre , au moins par l’éclat des représentations, par le
ères œuvres, débris de la production des xiie et XIIIc siècles. Le théâtre religieux On l’a dit souvent, le théâtre, chez
e et XIIIc siècles. Le théâtre religieux On l’a dit souvent, le théâtre , chez nous comme en Grèce, est sorti du culte. Au
une loi générale, il faut restreindre cette proposition, et dire : le théâtre chrétien est sorti du culte144. Il ne s’agit que
dire : le théâtre chrétien est sorti du culte144. Il ne s’agit que du théâtre qui tire ses sujets de l’histoire religieuse et d
e, on peut dire que dès lors la période d’invention est finie pour le théâtre du moyen âge : il est en possession de tous les é
blé entre les productions du xiie et celles du xve  siècle. 2. Le théâtre comique Les origines du théâtre comique146 n’a
et celles du xve  siècle. 2. Le théâtre comique Les origines du théâtre comique146 n’apparaissent pas clairement : et par
origines du théâtre comique146 n’apparaissent pas clairement : et par théâtre comique il faut entendre tout ce qui n’est pas mi
re gréco-romaine, la partie la moins littéraire, la plus populaire du théâtre ancien, dut surnager : et toutes sortes d’histrio
nte ou chante quoi que ce soit, devient un « acteur », et emprunte au théâtre un des éléments essentiels de sa définition, celu
la forme selon laquelle s’organisèrent les éléments partout épars du théâtre profane et comique, au moins la mise en scène, la
s sociétés et confréries, sur lesquelles en grande partie reposera le théâtre du siècle suivant, basoche, enfants sans souci, e
elidis » est à lire. Il ne faut pas finir cette étude des origines du théâtre comique, sans rappeler que certaines œuvres qui n
e, sans rappeler que certaines œuvres qui n’ont aucun rapport avec le théâtre , contiennent cependant des germes précieux. Je ve
860 (les Vierges folles ; les Trois Maries). Fr. Michel et Monmerqué, Théâtre français au moyen âge, Paris, 1839 (Vierges folle
. Petit de Julleville. Mais elle n’a pas davantage de rapport avec le théâtre sacré : il n’y a pas de raison pour ne pus voir d
t religieux dans l’« histoire de Griselidis » la sépare absolument du théâtre que nous étudions ici. 146. Éditions : Adam de
res complètes, éd. Coussemaker, Paris. 1872. Fr. Michel et Monmerqué, Théâtre français au moyen âge. E. Deschamps, OEuvres comp
France au moyen âge, Paris, in-8, 1886. Bédier, les Commencements du théâtre comique en France (Adam de la Halle), Revue des D
35 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »
sont beaux sous toutes les latitudes, dans tous les musées, tous les théâtres , toutes les bibliothèques ; inutile de voyager po
sique insultent la France place Favart et la respectent dans un autre théâtre ou amphithéâtre ! On a prononcé ce mot : subventi
français et étrangers ont voulu voir en Wagner le révolutionnaire des théâtres de la France. Ils ont négligé de prévoir que la r
arler l’allemand aux millions d’habitants qui peuplent notre pays. Le théâtre allemand est un théâtre qui a ses aspirations, so
lions d’habitants qui peuplent notre pays. Le théâtre allemand est un théâtre qui a ses aspirations, son mouvement propre, sa m
résulte de son essence et de ses croyances, tout autres que celles du théâtre français, anglais, japonais, italien, espagnol, e
moyen de se reporter aux textes originaux. Il faut que les beautés du théâtre allemand, nous soient révélées dans leur intégral
le fait en France. Quand la musique était en Italie, nous avons eu le théâtre italien ; le mouvement musical s’accuse aujourd’h
en ; le mouvement musical s’accuse aujourd’hui en Allemagne, ayons le théâtre allemand, rien de plus juste. Cela ne touche en r
acrifiant les compositeurs français, en leur prenant leurs trop rares théâtres , mais en en élevant un à Paris où chacun viendra
e ne crois pas présentement à d’autre revanche. J’accorde même que ce théâtre aura le droit de jouer des compositeurs français
de l’Opéra de Munich, et, pendant les représentations de Parsifal, du théâtre de Bayreuth, viendrait à Paris, assisterait aux é
hengrin, toléré dans les concerts, est soudain mis en interdit sur un théâtre . Cependant il ne s’agit pas de raisonner avec la
qui n’aurait pas notre agrément. Les jeunes gens du temps allèrent au théâtre munis de sifflets, avec l’intention de ne pas éco
moment était venu de représenter Lohengrin, œuvre dramatique, sur un théâtre , et, pour ne froisser aucun intérêt français, vou
ontre un mort et qui paraissent décidés à vous protéger vous et votre théâtre . Ce qui pourrait encore nous arriver de plus malh
, parce qu’il est Allemand ; personne ne te force à te rendre dans un théâtre où l’on joue quelqu’une de ses œuvres ; tu n’as q
ut du monde si vous êtes trois mille. Mais moi, bonhomme, qui vais au théâtre pour mon plaisir et qui le prends où je le trouve
s amplement vêtus ; bas-bleus sur le retour, compositeurs conduits du théâtre et versés dans la gymnastique, etc. En un mot, ce
ues. »   Si l’on doit jouer à Paris le Lohengrin, que ce soit dans un théâtre libre, subventionné par la colonie allemande, qui
admirer Wagner, mais qu’il ne soit point donné officiellement, sur un théâtre français subventionné par l’Etat, alimenté par le
ves de l’Ecole des beaux-arts, il y a loin. On ne pénètre pas dans un théâtre assez facilement pour que j’aie la prétention d’a
rois, je déclarais devant M. Nuitter que, si Wagner était joué sur le théâtre que M. Carvalho dirige, il se trouverait bien deu
en ; mais mon patriotisme est froissé, à l’idée qu’on jouerait sur un théâtre subventionné l’opéra d’un homme qui, ouvertement,
faire justice de l’impudence de qui voudrait jouer Lohengrin dans un théâtre subventionné ; que la Revue Wagnérienne est rédig
quoique chose de puéril et de parfaitement ridicule. Le concert et le théâtre nous mettant en contradiction avec nous-même, l’a
. Les œuvres de M. Gounod sont au répertoire depuis longtemps sur les théâtres d’Allemagne, il est vrai. Faust y a conquis droit
r de l’accueil fait en Allemagne à ma musique instrumentale ; mais au théâtre , je n’ai pu faire jouer que Dalila à Weimar (grâc
e M. Saint-Saënso a adressée le 5 février, de Prague, au directeur du théâtre de Prague, M. Angelo Neumann, qui monte en ce mom
je ne me trompe, en 1881, de faire représenter Lohengrin à Paris, au théâtre des Nations, je fis tout ce qui était en mon pouv
faire aboutir mon projet de représentations de Lohengrin, en 1881, au théâtre des Nations, à Paris. Signé : Angelo Neumann.   P
pouvait aussi se scandaliser qu’on jouât la musique de Wagner dans un théâtre subventionné comme la salle Favard ! Ainsi certai
bventionnés et propose, pour supprimer les conflits, la création d’un théâtre allemand comme on créa autrefois des théâtres ita
nflits, la création d’un théâtre allemand comme on créa autrefois des théâtres italiens. Ainsi, on présenterait des musiques dif
e musicale au XIXe siècle. Il a été directeur de plusieurs maisons de théâtre et d’opéras. Il prit la direction du Théâtre lyri
de plusieurs maisons de théâtre et d’opéras. Il prit la direction du Théâtre lyrique en 1856 où il fit jouer aussi bien Beetho
Berlioz, Gounod, Bizet, Saint-Saëns et Delibes. Il dirigea ensuite le Théâtre de la Renaissance puis le Théâtre du Vaudeville a
s et Delibes. Il dirigea ensuite le Théâtre de la Renaissance puis le Théâtre du Vaudeville après 1868. Il devint directeur de
36 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Division dramatique. » pp. 64-109
ramatique dont on va jouer la pièce ; l’usage du prologue est, sur le théâtre anglais, beaucoup plus ancien que celui de l’épil
Français ont presque entièrement banni le prologue de leurs pièces de théâtre , à l’exception des opéras. On a cependant quelque
Thalie, Basile et Quitterie, Ésope au Parnasse, et quelques pièces du théâtre italien ; mais en général, il n’y a que les opéra
de ce prologue est la célébration des jeux séculaires. Dans l’ancien théâtre , on appelait prologue l’acteur qui récitait le pr
le ne commence que quand le prologue est fini ; c’est pour cela qu’au théâtre anglais, la toile ne se lève qu’après le prologue
âtre anglais, la toile ne se lève qu’après le prologue, au lieu qu’au théâtre des anciens ; elle devait se lever auparavant. Ch
ancienne poésie dramatique, c’était la première partie d’une pièce de théâtre , qui servait à faire connaître le caractère des p
Selon lui, il est à craindre que le spectateur ne voie avec peine le théâtre presque vide, après l’avoir vu occupé par une fou
d’intérêt dans les actes suivants, qui rappelle au spectateur que le théâtre était rempli au premier acte : témoin Brutus et l
dans Mahomet, celui de Palmire et de Séide. On connaît encore, sur le théâtre français, une espèce d’ouvrages nommés comédies é
die aurait pu exciter. L’épilogue n’a pas toujours été d’usage sur le théâtre des anciens ; et il n’est pas, à beaucoup près, d
soucient de la pratiquer. Si leurs récits font quelque impression au théâtre , elle est l’ouvrage de l’acteur qui supplée par s
le terme de monologue chez les auteurs anciens qui nous ont parlé du théâtre , ni même dans le grand œuvre de Jules Scaliger, l
présence du chœur. J’avoue qu’il est quelquefois bien agréable sur le théâtre de voir un homme seul ouvrir le fond de son âme,
nt faire ces monologues, à cause des chœurs qui ne sortaient point du théâtre  ; et si ma mémoire ne me trompe, hors celui qu’Aj
is, si l’on y prend garde, on reconnaîtra qu’il n’est pas seul sur le théâtre , et que son discours s’adresse à des gens qui le
e entendus. Je demeure d’accord avec Scaliger, que c’est un défaut du théâtre  ; et je l’excuse avec lui par la nécessité de la
ent que par ses paroles. Mais ce qui fait paraître ces défauts sur le théâtre , c’est quand un autre acteur entend tout ce que d
e devait se dire qu’à lui-même, nous ne le souffrons pas néanmoins au théâtre , parce que l’on ne doit pas y représenter si gros
-être, pourrait-on conserver la vraisemblance et faire un beau jeu de théâtre  ; mais alors, il faudrait éviter de confier ces r
laisser conduire par la vraisemblance, comme par la seule lumière du théâtre . Si quelque chose peut prouver que nous nous acco
it-il pas légitimement suspect de folie ? Cependant tous nos héros de théâtre sont atteints de cette espèce d’égarement ; ils r
sans fondement ? Ce qui fait qu’on n’est pas blessé d’un monologue au théâtre , c’est que, quoique le personnage qui parle soit
parle seul et qu’on introduit sans raison, était très commune sur les théâtres grecs et latins : ils avaient cet usage, parce qu
uisez-nous du fait sans avoir l’air de nous instruire ; amenez sur le théâtre des personnages 96 nécessaires qui aient des rais
re par la continuité. L’effet en est admirable à la lecture ; mais au théâtre , les scènes en deviennent moins vives, et si l’on
rler sans être entendu de son voisin, on a admis cette supposition au théâtre , vu la difficulté où serait un personnage de lais
dramatique. De plusieurs volumes que ce la Menardière a faits pour le théâtre , c’est le seul mot qui soit resté. On trouve peu
l’autre le temps de méditer sa réponse, ou quand un acteur arrive au théâtre . Les Latins se sont moins asservis à cette règle 
rible. Dans la comédie, il faut s’en servir pour produire des jeux de théâtre , comme lorsqu’un acteur fait en deux mots, tout b
que l’autre lit une lettre ou fait autre chose. C’est une des lois du théâtre , qu’il doit toujours y avoir quelqu’un qui parle.
37 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
itième siècle, mais sans injure : Déjeunant de l’autel et soupant du théâtre . Elle n’aurait qu’à répondre pour toute explicat
son camarade de classe. Mais le collége l’occupait moins déjà que le théâtre  ; il y était attiré par une vocation précoce et s
avec M. Germain Delavigne, obtenaient l’honneur d’être jouées sur le théâtre de la rue de Chartres, les Dervis dès 1811, les B
vers sa production incessante et ses diversions croisées sur tous les théâtres , on distingue assez nettement en lui trois manièr
l’avait apprécié, et pressentait de quelle fortune ce serait pour un théâtre de l’avoir pour auteur principal et chef de pièce
it cette collaboration pour plusieurs années à l’exclusion des autres théâtres rivaux. Il lui assurait toutes sortes d’avantages
’était un peu celui de Chérubin et de Figaro. L’Empereur vint, et, au théâtre comme ailleurs, la hiérarchie fut relevée. L’anci
t celui-ci au Gymnase lui permettait toutefois de travailler pour les théâtres dont la rivalité n’était pas directe, et par cons
’entière fraîcheur pour le genre ne dura que tant que Madame donna au théâtre son nom. On dira, et on l’a dit, qu’il n’y a rien
il la dissimule mieux que personne, et il déjoue par sa variété. Son théâtre , à le bien analyser, se réduirait probablement à
son discours à l’Académie, n’a-t-il pas eu l’air de prétendre que le théâtre est juste le contre-pied de la société ? Là donc
 ! comme elles s’arrangent ! elles sont charmantes. Tel qu’il est, ce théâtre de M. Scribe au Gymnase, il a fait vite le tour d
pour eux c’est tout un. Quelle sera la valeur finale et durable de ce théâtre à côté de ceux de Dancourt, de Marivaux, de Sedai
e quelquefois une gêne. Son premier feu jeté, et une fois hors de son théâtre Louvois, Picard devint faible d’assez bonne heure
; prendre partout son bien à tout prix, pour le rendre ensuite sur le théâtre à tout le monde, c’est ce qu’ont fait, grands et
pièce en cinq actes et sans collaborateurs. Il envoie quelquefois au théâtre acte par acte, tant il est sûr de son économie et
riva. Au milieu de tant de grandes secousses et de grandes ruines, le théâtre honoré du nom de Madame reçut un certain ébranlem
les mêmes nuances auraient du prix. Tout se rassit pourtant, le frais théâtre continua de fleurir ; mais M. Scribe comprit, ave
s se nommaient des plaisirs. En portant décidément sur un plus grand théâtre sa manière ingénieuse et si longtemps rapetissant
emarquable ! tout ce mouvement soi-disant historique et romantique au théâtre et à côté du théâtre, tout ce travail estimable,
mouvement soi-disant historique et romantique au théâtre et à côté du théâtre , tout ce travail estimable, ingénieux, qui a remp
ntant bien qu’il avait en lui le ressort, le seul ressort qui joue au théâtre . Tout le reste, on l’a trop vu en effet, n’était
i le gros canon pourrait rester éternellement chargé, sans partir. Au théâtre , on exagère toujours ; on met en saillie et on is
ntradictions et de ridicules, et tellement en grand qu’on n’arrive au théâtre que bien blasé. Le fort du spectacle est ailleurs
38 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236
vec beaucoup de vivacité, laquelle est la plus conforme aux règles du théâtre  ? Ce point de discussion étoit principalement du
écessité de faire sa cour au cardinal de Richelieu, passionné pour le théâtre , l’avoit obligé d’étudier à fond les loix du dram
ts, il trouve que l’Heautontimoruménos n’étoit pas dans les règles du théâtre . C’en fut assez pour lui faire croire qu’il n’avo
contestation vint de ce que Corneille n’avoit pas cité la Pratique du théâtre dans ses trois Discours sur le dramatique. On sça
ans ses trois Discours sur le dramatique. On sçait que la Pratique du théâtre est le meilleur ouvrage de l’abbé d’Aubignac. Per
es importantes qu’il y traite à fond. Les anciens avoient envisagé le théâtre en général, mais ils n’étoient point descendus à
ncore été traitée, ainsi que plusieurs autres points de la théorie du théâtre . Mais on n’avoit rien dit de l’art de préparer le
es, à l’exécution, & que l’abbé d’Aubignac appelle la pratique du théâtre . Le projet de son livre étoit beau. L’auteur avoi
Le projet de son livre étoit beau. L’auteur avoit en vue la gloire du théâtre François, l’espérance d’être utile aux jeunes poë
e ces entretiens l’avantage de pouvoir raisonner, dans sa Pratique du théâtre , avec encore plus de connoissance de cause. D’Aub
disciple, l’encourage, le cite avec complaisance dans sa Pratique du théâtre Cette attention marquée de d’Aubignac lui parut
Corneille. L’abbé crut qu’il seroit, à son tour, cité par le père du théâtre françois. Mais Corneille ne jugea pas à propos de
ignac conserva la sienne jusqu’au tombeau. Il retoucha sa Pratique du théâtre , en ôta tous les endroits qui contenoient l’éloge
e. Sophonisbe & Sertorius furent mis au-dessous de tout ce que le théâtre a de plus mauvais. Ces tragédies ayant trouvé des
mposée suivant les règles prescrites dans le traité de la Pratique du théâtre . Cette triste expérience dut apprendre à l’abbé d
39 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi C’est sur le théâtre des Gelosi qu
Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi C’est sur le théâtre des Gelosi que la commedia dell’arte a atteint so
ence, à Naples, à Ferrare, à Pérouse, à Parme, à Pesaro, etc. Mais le théâtre représente presque toujours le même décor traditi
décor traditionnel, au moins dans ses dispositions principales. « Le théâtre se compose de deux parties, dit M. Maurice Sand d
théâtre se compose de deux parties, dit M. Maurice Sand décrivant le théâtre construit par Palladio à Vicence ; l’avant-scène,
les décors. Mais les décors sont plantés différemment de ceux de nos théâtres . La scène est divisée en trois arcades, et sous c
e, une rue véritable, bordée de maisons de bois, qui vient du fond du théâtre aboutir sur l’avant-scène, censée une place publi
t des mystères qui sont parfois impossibles à mettre en scène sur nos théâtres modernes. » Tel est en effet l’aspect général du
ne sur nos théâtres modernes. » Tel est en effet l’aspect général du théâtre figuré dans les comédies imprimées avec vignettes
t danser sa femme, ses enfants, les soldats et jusqu’au capitaine. Le théâtre représentait aussi des jardins, des forêts, des c
ur des intrigues amoureuses. L’amour règne plus souverainement sur ce théâtre que sur aucun autre ; il est le seul mobile qui f
la solitude, et quant à elle, elle épouse Cinthio. On voit que sur le théâtre des Gelosi et dans les comédies même, l’élément c
i les pires, suffisent à montrer qu’une grande licence régnait sur le théâtre des Gelosi, et pourtant il est certain que cette
les Isabelle, les Flaminia, les Flavio et les Oratio arrivent sur le théâtre in camiscia. Mais enfin il est constant que les G
fama ed onor n’ ser gelosi. Les bizarres équipées attribuées sur le théâtre aux Isabelle, aux Célia, aux Aurélia ne les empêc
vultusque decore. Et plus tard, son fils Giovanni-Battista, dans Le Théâtre céleste, revendiqua presque pour elle l’auréole d
40 (1912) L’art de lire « Chapitre IV. Les pièces de théâtre »
Chapitre IV.Les pièces de théâtre Les poètes dramatiques sont-ils faits pour être
a lecture. C’est de l’éclat, c’est du mouvement aussi, de la pièce de théâtre qu’on juge à la représentation ; mais à la lectur
rompé surtout en lisant. Beaucoup de pièces réussissent pleinement au théâtre  ; l’impression est l’écueil. Volontiers je distri
l’impression est l’écueil. Volontiers je distribuerais les pièces de théâtre en quatre classes : celles qui sont meilleures à
qu’à la représentation, celles qui sont aussi bonnes au cabinet qu’au théâtre , celles qui sont moins bonnes imprimées qu’entend
ière. Pour pouvoir lire une pièce, il faut avoir été assez souvent au théâtre  ; car il faut, en lisant une pièce, la voir, la v
voir, la voir des yeux de l’imagination telle qu’on la verrait sur un théâtre . Cela est indispensable. Comme le véritable auteu
les couplets et les répliques. Pourvu que l’on ait été quelquefois au théâtre , on s’habitue vite à lire ainsi, et, si l’on s’y
d’affaiblir un peu en nous le désir de voir jouer des pièces dans un théâtre surchauffé, trop odorant et incommode. On arrive
elire. Cette méthode est tout à fait indispensable pour ce qui est du théâtre antique. Sans pousser cette sollicitude jusqu’à u
squ’à une sorte de manie, il ne faut jamais oublier, en effet, que le théâtre antique est sculptural, que les personnages y for
rtistes et qu’il faut nous faire artistes nous-mêmes pour goûter leur théâtre , sinon autant qu’ils le goûtaient, du moins de la
ural, il est assez rare qu’un groupe de trois personnages occupant le théâtre en même temps soit présent à nos yeux. Il faut do
int de vue Antigone, Œdipe roi et Œdipe à Colone. Quelquefois même le théâtre français a quelque chose de cela, non point ou pr
ant, demeurons, chère Œnone, Phèdre n’a fait que quelques pas sur le théâtre et s’arrête, fatiguée, presque épuisée ; l’arrêt
u’Abner dise « oui », il faut que Joad ait parlé. Joad, traversant le théâtre pour venir au-devant d’Abner, doit parler, doit a
nique ; il faudrait qu’il ne dît rien ; ce n’est pas un personnage de théâtre . » Il est plus difficile de trouver le style d’un
ment qu’à la lecture ; cela même prouve qu’il faut lire les pièces de théâtre  ; les pièces de théâtre se relevant au-dessus ou
ela même prouve qu’il faut lire les pièces de théâtre ; les pièces de théâtre se relevant au-dessus ou s’abaissant au-dessous d
41 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Lucrèce Borgia » (1833) »
1 février 1833. Lucrèce Borgia, in Œuvres complètes de Victor Hugo. Théâtre , tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie
ce n’est pas une chose peu curieuse aujourd’hui de voir ces géants du théâtre se débattre dans des avant-propos et des avis au
s’étendrait volontiers, si l’espace et le temps ne lui manquaient. Le théâtre , on ne saurait trop le répéter, a de nos jours un
e, et qui tend à s’accroître sans cesse avec la civilisation même. Le théâtre est une tribune. Le théâtre est une chaire. Le th
sans cesse avec la civilisation même. Le théâtre est une tribune. Le théâtre est une chaire. Le théâtre parle fort et parle ha
ation même. Le théâtre est une tribune. Le théâtre est une chaire. Le théâtre parle fort et parle haut. Lorsque Corneille dit :
ur de ce drame sait combien c’est une grande et sérieuse chose que le théâtre . Il sait que le drame, sans sortir des limites im
poète aussi a charge d’âmes. Il ne faut pas que la multitude sorte du théâtre sans emporter avec elle quelque moralité austère
chanter à tue-tête sur l’avant-scène ; mais il lui criera du fond du théâtre  : Memento quia pulvis es. Il sait bien que l’art
t proprement dit, n’exige pas tout cela du poète, mais il pense qu’au théâtre surtout il ne suffit pas de remplir seulement les
42 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
amatique, que M. Lanson a très justement noté à diverses reprises. Le théâtre lui-même affirme son existence : il est vrai que
prit de cette époque ne saurait être ni lyrique, ni épique ; il va au théâtre . Ici il importe de distinguer deux faits bien dif
dont les effets convergent pourtant : le drame à thèse et le goût du théâtre . Le drame à thèse, tel que nous le trouverons au
es pièces de ce genre ont dû abonder. La sotie et la moralité sont du théâtre laïque, moralisateur, satirique, politique ; le m
eur, satirique, politique ; le même esprit se retrouve jusque dans le théâtre religieux, où nous voyons trop exclusivement l’él
l’esprit général (on l’a bien vu au xviiie  siècle dans la guerre des théâtres ) ; de fait, les mistères végéteront, malgré la lo
s qu’une cause. — Si l’on comparait, à ce point de vue, l’histoire du théâtre français avec celle du théâtre italien, on abouti
rait, à ce point de vue, l’histoire du théâtre français avec celle du théâtre italien, on aboutirait à des résultats très intér
ultats très intéressants ; j’en dirai un mot au chapitre III. Tout ce théâtre , religieux ou laïque, sérieux ou comique, souffre
roblème. Pour cela, puisque nous sommes nous aussi à une époque où le théâtre est le genre préféré, prenons un peu de recul et
t pas à expliquer de pareils succès ; il y a autre chose : le goût du théâtre . De peur d’être mal compris, je répéterai qu’aucu
ontané, soit par tradition purement littéraire. Mais enfin le goût du théâtre s’affirme avec une force particulière en de certa
ui lit un roman, prend part à une action… en pensée : celui qui va au théâtre , entre en contact direct avec la masse ; auteur e
c Rolla, ou conquis Paris avec Rastignac, va maintenant s’étourdir au théâtre , si ce n’est au café-concert, ou même au cinémato
ste, pour les qualités de l’œuvre. — Puis il y a les conventions ; le théâtre ne saurait vivre sans elles ; mais elles sont for
es naïvetés, des maladresses ; elles froissent notre goût ; celles du théâtre de nos jours ne vaudront pas mieux dans cent ans.
es histoires littéraires, la place qu’il mérite ; l’idée de donner au théâtre religieux (mistère) la forme de la tragédie, étai
arurent jusque vers 1640 devoir exclure la tragédie de la scène ». Le théâtre de Théophile, de Racan, de Mairet, de Gombault, d
rts des lettrés, malgré l’exemple de Corneille, Racine et Molière, le théâtre du xviie  siècle manque de vie dramatique et n’es
ans le roman du xviie  siècle. — On a reconstruit toute l’histoire du théâtre au xviie  siècle, on en a montré les étapes par H
s ; à l’étudier de près, son génie dépasse de beaucoup les limites du théâtre  ; il faut le voir en Acante dans la Psyché de La 
rce et la comédie « régulière » ; ni l’une ni l’autre ne sont du vrai théâtre . J’ai dit précédemment que la satire est de toute
nce, comme la tragédie, par la tradition lettrée, et c’est d’abord du théâtre factice. Puis la farce tend à s’introduire dans l
evue, une pochade, un simple tableau de mœurs. Ce n’est pas encore du théâtre  ; il y manque les caractères, les situations, la
insuffler à la « comédie » la vie dramatique. Comme Racine, il est au théâtre un créateur de génie ; et il a ce bonheur que n’a
st de son temps par là comme par ses poésies légères et ses essais au théâtre  ; mais l’essentiel chez lui, c’est une individual
ve âpre et triste, en sorte que l’on a peine à rire » (Lanson), et le Théâtre de la Foire, peu connu, sans valeur littéraire, m
— Et c’est à travers tout le xviiie  siècle un succès grandissant du théâtre , une profusion d’auteurs, dont aucun n’atteint au
e le plus académiquement respectueux de la tragédie « classique ». Ce théâtre , assez médiocre en esthétique, a d’ailleurs une v
derot, Palissot, Sedaine, Mercier, et enfin Beaumarchais qui sonne au théâtre le tocsin de la Révolution. Le succès du genre dr
ion. Le succès du genre dramatique sous toutes ses formes, le goût du théâtre , nous sont attestés non seulement par le nombre d
s, par des témoignages contemporains, mais encore par la querelle des théâtres , par la lutte incessante contre les privilèges du
que ; l’Encyclopédie ne suffisant pas à son activité, Diderot fait du théâtre , du roman, de la critique, et partout il abonde e
erre déclarée aux classiques obligeait les Romantiques à affronter le théâtre  ; il fallait vaincre Corneille et Racine ! Questi
alterner avec Andromaque au Théâtre-Français, nous osons dire que le théâtre de cette période est tout, sauf dramatique. Il se
essant de rapprocher ces deux génies : Corneille et Hugo, qui font du théâtre malgré eux, qui émeuvent à force de puissance et
trop grande à des éléments contraires à l’action dramatique. Tout ce théâtre , si riche en beautés de tout genre, n’a qu’un déf
monstration en trois points de la préface à Cromwell, ce n’est pas du théâtre . « Avec le démesuré, l’incohérence : histoire et
; pourtant je vois chez lui une puissance latente de dramaturge ; son théâtre est unique en France et s’adresse à un public res
façon très personnelle, la décadence du romantisme proprement dit. Au théâtre , la réaction de Ponsard n’est qu’un essai, sans p
La Parisienne, de 1885 ; celui-là avait de quoi devenir le maître du théâtre contemporain. Pourquoi ne l’est-il pas devenu ? L
t intéressante. Cette période troublée, de fermentation, est celle du théâtre à thèse. De plusieurs exemples éloquents, je choi
plus celui de l’époque, ne persiste pas chez Daudet ; il s’essaie au théâtre  ; le jeune ambitieux espérait-il ce succès subit
ne (1872) et Lise Tavernier (1872) ; toutes ces pièces ne relèvent du théâtre que par la forme dialoguée ; leur esprit est fait
s Soutien de famille (1898) ; et en même temps, logiquement, il va au théâtre  ; d’abord, en y adaptant ses romans, ce qui est u
chute profonde de Gaussin se résume, bien forcément, en un baiser… de théâtre  ; — après quoi il s’endort, afin que Sapho puisse
as inverse plutôt rare. Lavedan dialogue ses romans, puis il passe au théâtre  ; Gyp en reste au roman dialogué (mais est-ce bie
, Peints par eux-mêmes (1893), Les Tenailles (1895). La suprématie du théâtre s’affirme par le nombre des œuvres, par l’adhésio
lyrisme qui semblait d’un précurseur, qui parut une délivrance ; son théâtre n’est plus aujourd’hui qu’un avortement, mais la
ourd’hui qu’un avortement, mais la tentative est à noter. De tout ce théâtre qui nous passionne, il ne restera que quelques œu
’une situation bâtie à force d’invraisemblances. Un fait demeure : ce théâtre nous émeut ; nous y courons, parce que nous y tro
pendice IV. 19. Les comédies de Musset n’ont pas été écrites pour le théâtre , et pourtant il faut les voir jouées, pour bien s
nditions des genres littéraires. J’ai vu jouer récemment Fantasio, au Théâtre des Arts, à Paris (mars 1911). Les décors étaient
e Daudet) est absolument sûr, mais il ne va que jusqu’à 1894. Pour le théâtre je donne la date des représentations et non de l’
par Bataille, et dans Les Frères Karamazov de Dostoïewski adaptés au théâtre par Jacques Copeau et Jean Croué. 25. Jusque dan
èse de La Dame aux camélias et du Ruisseau. Mais je laisse de côté le théâtre purement comique, bien que la satire y soit très
43 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
uoi cette pièce parut une nouveauté. — Différences générales entre le théâtre de Racine et celui de Corneille. — § V. Du rôle d
maque. — Hermione. — § VI. De l’importance des rôles de femme dans le théâtre de Racine. — § VII. Des trois passions principale
si admirées, dont la plus en vogue, Astrate, enrichit les acteurs du théâtre de Bourgogne, « qui semblaient », dit un auteur d
flatteries à la jeunesse et aux passions naissantes de Louis XIV. Son théâtre n’a pas plus duré que les décorations et les fête
lque frivole que fût le tour d’esprit d’alors, un public formé par le théâtre de Corneille ne pouvait pas battre des mains à de
ensibilité dans les ouvrages de l’esprit. On doit donc regarder le théâtre de Quinault plutôt comme l’indication d’un progrè
n ne fait qu’effleurer le sol, et dont l’autre le retourne à fond. Le théâtre de Corneille parle surtout à l’imagination et à l
par une logique irrésistible. Il put croire que les grands effets, au théâtre , étaient produits par l’application de ces règles
, comme on dit, ne raisonne pas. Non qu’elle parle sans suite dans le théâtre de Racine : mais elle n’est pas en présence d’une
aute, nous souscrivons à son châtiment. Ainsi, l’effet moral des deux théâtres est le même : il y a pour la conscience le même p
Que m’importe qu’elle ne soit pas une copie exacte du type grec ? Le théâtre , chez un peuple civilisé, n’est pas fait pour don
ent à tous les esprits cultivés. Il rend sensibles deux nouveautés du théâtre de Racine : la première, que j’ai déjà notée, est
nce des caractères et des situations. § VI. Des situations dans le théâtre de Racine. — De l’importance des rôles de femmes.
e l’importance des rôles de femmes. Mais la grande nouveauté de ce théâtre , c’est qu’à la différence de celui de Corneille,
y poussait, que Racine a donné une si grande part aux femmes dans son théâtre . De ses onze tragédies, six ont pour premier rôle
assion. Racine, en donnant de grands rôles à toutes les femmes de son théâtre , et le principal rôle à quelques-unes, obéissait
is à lire sans complaisance ; il l’avait reconnue dans la fatalité du théâtre antique. Son dessein étant de montrer sur la scèn
onne, qu’à l’héroïsme dont les a douées Corneille. N’y eût-il dans le théâtre de Racine que cette vérité des rôles de femme, ce
i a passé avec elle. Le plus difficile dans la peinture de l’amour au théâtre , c’est de le montrer chez tous les personnages qu
tout entière des personnages y est engagée. N’est-ce donc vrai qu’au théâtre  ? Combien de vies autour de nous, dont une passio
sacrifice lui coûte la vie. Telle doit être la passion de l’amour au théâtre  : la même au fond pour tous les personnages, elle
ocent. Il l’a personnifié dans les plus charmantes créations de notre théâtre tragique, Iphigénie, Junie, Bérénice, Monime. Les
lusion qui lui persuade que le vrai est ce que la foule applaudit. Au théâtre , le succès n’est pas de réflexion : il faut empor
i ne dure pas ; il se nourrit de tout ce qui change et qui passe. Les théâtres , les livres en faveur, le donnent en spectacle to
e que Racine a tiré les deux types les plus pathétiques de la mère au théâtre , Andromaque, Clytemnestre, personnages si semblab
d’en user. Rien dans ces créations de femmes, les plus originales du théâtre de Racine, rien n’excède l’humain. Leurs vertus n
que de souffrir quand ils savent pourquoi ils souffrent. La vérité au théâtre se manifeste toujours à nous par un retour sur no
§ VIII. Des caractères d’homme. Les caractères d’homme dans le théâtre de Racine sont inférieurs, pour la plupart, aux c
divers » ; c’est au moraliste à nous faire voir cet homme-là. Mais au théâtre , si nous aimons les contrastes entre les différen
même homme puisse être à la fois si grand et si petit. Et le doute au théâtre , c’est le froid : aussi Mithridate, malgré des sc
livres saints lui avaient fourni l’énergique esquisse. Que veut-on au théâtre d’un personnage historique ? Qu’il remplisse en q
La même vérité anime la plupart des rôles d’hommes secondaires de son théâtre , Pyrrhus, Oreste, Burrhus, Narcisse, Xipharès, Ma
en avait de deux sortes : les anciens, dont on imitait les plans ; le théâtre espagnol, plus présent, rendu populaire par la co
tout ce qui venait d’Espagne. Corneille ne connut que médiocrement le théâtre grec. Il était versé, au contraire, dans le théât
e médiocrement le théâtre grec. Il était versé, au contraire, dans le théâtre espagnol ; il l’avait imité dans ses imitateurs f
t de l’étudier dans la langue originale. Il suivit les exemples de ce théâtre , mais en homme de génie qui ajoute plus qu’il n’e
ns une école où l’on pratiquait l’antiquité, s’attacha aux modèles du théâtre grec. Il les étudiait la plume à la main ; il y n
de ce commerce les deux principes les plus opposés aux expédients du théâtre espagnol : une action simple, des situations susc
cédé, car c’est l’absence même de tout procédé, mais la conformité du théâtre avec la vie. Ce qui nous touche dans la tragédie,
ont pas, sous un titre pédantesque, le dernier degré de conformité du théâtre avec la vie. Non, il n’est plus permis à personne
l’homme de génie, puisque voilà les deux plus beaux ouvrages de notre théâtre tragique où l’effort qu’elles ont coûté est si pe
ont donc pas de vaines recettes imaginées pour produire des effets de théâtre  ; c’est la loi par laquelle la tragédie se confon
emps et l’unité de lieu. Dans la plus parfaite des tragédies de notre théâtre , Athalie, les trois unités ne seraient-elles pas
i reçoit toutes les empreintes, avait été surpris par le mécanisme du théâtre espagnol. Plus tard, le crédit des fameuses règle
eances, qui joue le même rôle dans Athalie que le dieu Destin dans le théâtre grec. Le sujet, c’est un soupçon d’Athalie, aigri
’action, et l’y intéressa par des sentiments plus personnels. Dans le théâtre antique, le chœur représente la foule ; c’est que
déroba à ces caprices d’imagination qui, depuis l’existence de notre théâtre , nous ont fait si souvent applaudir l’amour dans
44 (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132
e taisent, c’est que tant de dégoûts les ont abreuvés sur la route du théâtre , qu’ils ont été contraints ou de garder le silenc
ur Corneille. — En considération des beaux ouvrages qu’il a donnés au théâtre , et pour lui donner moyen de les continuer, 2 000
otection. Mais, du moment où il n’y a ni sympathie ni curiosité, tout théâtre royal est perdu. Or, il y a à Paris deux théâtres
e ni curiosité, tout théâtre royal est perdu. Or, il y a à Paris deux théâtres royaux, les seuls sur lesquels on puisse réelleme
quels on puisse réellement faire de l’art : le Théâtre-Français et le théâtre de l’Odéon. Ces deux théâtres sont dans la main d
ire de l’art : le Théâtre-Français et le théâtre de l’Odéon. Ces deux théâtres sont dans la main du ministère, qui est lui-même
érent. Or, le ministre indifférent, s’il a un agent à nommer près des théâtres royaux, les seuls, nous l’avons dit, où l’on puis
ou contre une chose aussi peu importante que l’art. Voilà pourquoi le théâtre de l’Odéon n’a que soixante mille francs de subve
commissaire du roi près le Théâtre-Français. Occupons-nous d’abord du théâtre de l’Odéon ; nous passerons ensuite au Théâtre-Fr
u théâtre de l’Odéon ; nous passerons ensuite au Théâtre-Français. Le théâtre de l’Odéon a obtenu à grand-peine de la chambre,
l’Odéon, seulement il a fait pendant quatre ans de l’Odéon le premier théâtre français. Le théâtre de l’Odéon, avec son chétif
a fait pendant quatre ans de l’Odéon le premier théâtre français. Le théâtre de l’Odéon, avec son chétif budget, avec ses quat
nfin il ne paye que 45 000 francs de loyer, à peu près ce que paye le théâtre des Délassements-Comiques ou de la Porte-Saint-An
roi. Mais lui aussi quitta le commissariat comme nous avons quitté le théâtre , lorsqu’il vit qu’il lui était impossible de fair
cusé répondant aux interrogations qu’on lui pose : si j’ai déserté le théâtre avec armes et bagages, ainsi que l’ont fait MM. S
France perdit toute influence littéraire. Le système conservateur du théâtre devait être mis de niveau avec le système conserv
s de la capitale, à des distances plus ou moins rapprochées du susdit théâtre . La chose parut curieuse à M. le directeur des Be
 le commissaire du roi en haussant les épaules et en retournant à son théâtre . Je tiens l’anecdote de M. le directeur des Beaux
’être joué malgré lui, ne se sentant pas la force d’aller à minuit au théâtre , faire répéter pour la soixantième fois sa tragéd
. Vous allez voir qu’elle ne l’était pas. À minuit, je me présente au théâtre  ; le concierge prend connaissance de mon billet d
le Rachel faisait pour la tragédie et le drame. Alors on éloignait du théâtre M. Scribe, comme on en avait éloigné M. Soumet, M
son public, en quelque lieu qu’il lui plaise de le conduire, soit au théâtre de l’Odéon, soit au théâtre de la Porte-Saint-Mar
qu’il lui plaise de le conduire, soit au théâtre de l’Odéon, soit au théâtre de la Porte-Saint-Marlin, soit au théâtre de la R
théâtre de l’Odéon, soit au théâtre de la Porte-Saint-Marlin, soit au théâtre de la Renaissance, soit au théâtre de l’Ambigu, s
de la Porte-Saint-Marlin, soit au théâtre de la Renaissance, soit au théâtre de l’Ambigu, soit au théâtre des Folies-Dramatiqu
it au théâtre de la Renaissance, soit au théâtre de l’Ambigu, soit au théâtre des Folies-Dramatiques. Cet homme eût joué les Sc
, avec Molière, Regnard et Beaumarchais, joués trois autres jours, le théâtre moderne devenait complètement inutile, et M. Bulo
omme auquel l’art contemporain devait beaucoup, qui a réuni tantôt au théâtre de l’Odéon, tantôt au théâtre de la Porte-Saint-M
devait beaucoup, qui a réuni tantôt au théâtre de l’Odéon, tantôt au théâtre de la Porte-Saint-Martin, qu’il a successivement
u à soutenir contre la malveillance préméditée de l’administration du théâtre , concentrée aujourd’hui tout entière dans la pers
missaire du roi jusqu’à concurrence de six mille francs, régisseur du théâtre dans la proportion de deux mille écus 2, représen
poids à l’égard des auteurs condamnés par la constitution actuelle du théâtre à subir des relations avec M. Buloz. Ce n’est pas
ministère comme une œuvre monstrueuse et antisociale ; mes entrées au théâtre refusées, contre tous les usages, dans l’interval
ous ceux enfin qui ont écrit soit une ligne, soit des volumes pour le théâtre , oui, la réponse sera unanime ; oui, M. Buloz eût
ent de ses produits, arrêté du côté des journaux, inondera bientôt le théâtre , etc., etc. » Comme c’est reconnaissant de la pa
ou vingt-deux volumes ! comme c’est adroit de la part du régisseur du théâtre auquel j’ai donné Henri III et Mademoiselle de Be
demoiselle de Belle-Isle, deux des plus grands succès d’argent que le théâtre ait obtenus ! Mais ce qu’il y a de plus curieux,
les produits de M. Dumas n’inondent la scène, M. Buloz, régisseur du théâtre , menace M. Dumas de le faire assigner s’il ne liv
dmirable drame de Chatterton ; il n’a rien fait représenter depuis au théâtre et presque rien publié en librairie. Sans doute,
pas changé. Il y a plus, écoutez ceci. Lorsque Mme Mélingue passa du théâtre de l’Ambigu au Théâtre-Français, son mari me fit
trateur du Théâtre-Français n’a apporté que cette innovation dans son théâtre , c’est de retirer les entrées à l’un des auteurs
l’esprit de les laisser à bien des gens qui n’ont rien écrit pour le théâtre , et cela parce qu’il les craignait. Quand Cavé ap
èce en cinq actes. « Tout à vous, « Vacquerie. » Or, du moment où un théâtre non subventionné offre pour avoir un drame en cin
en seize ans, et qui ont fait entrer dans les caisses des différents théâtres où je les ai donnés plus de trois millions de rec
mme l’est M. le commissaire du roi de donner une direction au premier théâtre du monde. Il n’y a de littérature dramatique viva
u plutôt n’ont rien encore. Nos drames et nos comédies alimentent les théâtres de Londres, de Vienne, de Berlin, de Madrid, de F
t tout entreprendre, tout accomplir. Or, il ne fallait, pour faire un théâtre unique, splendide, magnifique, un théâtre qui réu
l ne fallait, pour faire un théâtre unique, splendide, magnifique, un théâtre qui réunît en lui les qualités de tous les autres
nifique, un théâtre qui réunît en lui les qualités de tous les autres théâtres enfin, que reprendre l’œuvre d’édification où M. 
es politiques, philosophiques, sociales, contemporaines, sont dans ce théâtre , ce journal qui se lit à haute voix chaque soir à
énie dramatique des hommes qui, naguère, faisaient la gloire de notre théâtre . 2. 12 000 fr. ! M. Taylor n’en a jamais touché
45 (1874) Premiers lundis. Tome I « Alexandre Duval de l’Académie Française : Charles II, ou le Labyrinthe de Woodstock »
ommun et à proposer pour modèles les étrangers, qui n’ont pas d’autre théâtre que le nôtre, il s’en est suivi : 1° que, de nos
enu (ô scandale !), en faisant sa fortune, à faire celle de plusieurs théâtres  ; 3° enfin, qu’à cette misérable anarchie dramati
une homme, dès sa sortie du collège, où il avait déjà pris le goût du théâtre , qu’il y avait étudié, plein d’admiration pour se
ait à son tour recevoir par ses camarades. L’ouvrage une fois reçu au théâtre , on en parlait dans tous les salons ; les lecture
ns une petite partie de l’Allemagne. Il a pour but d’y montrer que le théâtre allemand se compose en grande partie de traductio
res ; mais il oublie trop que nous-mêmes n’avons jamais préconisé les théâtres étrangers actuels, et que, si nous avons proposé
ation de nos poètes, nous avons les premiers signalé, à l’occasion du théâtre anglais, cette manie d’importations exotiques, de
discussions politiques, peut et doit se passer d’un grand et sérieux théâtre  ; les bluettes du Gymnase suffisent chaque soir à
téraires : nous y répondrons avec quelque détail. Si la rénovation du théâtre dans le sens des idées dites romantiques est impr
ciale, 2° le goût du public, 3° le manque d’auteurs, 4° le régime des théâtres . Mais, 1° notre constitution sociale, c’est-à-dir
n’avaient-elles pas suffi à enfanter Pint.15 ? La constitution et le théâtre se tiennent. C’est précisément parce qu’on n’écri
oit dans les talents des artistes, rien ne répugne à la rénovation du théâtre , et tout au contraire y conspire. Elle s’accompli
en trois actes, en prose, précédée d’une notice sur l’état actuel des théâtres et de l’art dramatique en France ; par M. Alex. D
en prose, Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au xvie  siècle ; 2° en 1829, par l’appa
46 (1905) Propos de théâtre. Deuxième série
t pas fâché d’être renseigné exactement sur les choses de Paris et du théâtre . On a beau médire de Cabotinville : dès qu’on en
ai le titre de la pièce après ; voici l’anecdote d’abord. J’arrive au théâtre , je cause avec les amis, et particulièrement, je
qui peut paraître assez drôle, avait été chargé bientôt, non pas des théâtres , mais des petits théâtres, les grands étant réser
rôle, avait été chargé bientôt, non pas des théâtres, mais des petits théâtres , les grands étant réservés à une plume plus grave
ces sur ce point de fait. M. Bergerat sait bien, lui qui fréquente le théâtre , que, sauf exceptions très rares, toutes les pièc
est ce qui ne trompe pas du tout M. Bergerat et les vieux routiers du théâtre  ; mais c’est ce qui trompe les spectateurs accide
t, le public à penser, à discuter, à réfléchir, et surtout à venir au théâtre pour juger par lui-même, il me semble qu’il n’est
i les quatre choreutes : Mmes Roch, Maille, Sylvie et Rabuteau. Le théâtre classique français et son public, de 1680 à 1900
venu à Paris pour étudier la peinture, et qui, se passionnant pour le théâtre , n’y a guère étudié que la Comédie-Française, a é
s est pénible. Notez, à ce propos, la confirmation d’une règle que le théâtre de Cluny m’a révélée et que cet exemple cornélien
Serait-il permis de dire qu’avec quelques changements elle ferait au théâtre plus d’effet que Le Menteur lui-même ? » — « L’in
e qu’elle fut retirée tout de suite ; car, dans ce temps-là, tous les théâtres étaient comme est maintenant le théâtre Antoine :
, dans ce temps-là, tous les théâtres étaient comme est maintenant le théâtre Antoine : ils ne laissaient pas vieillir un four
u et dans la seconde partie du dix-huitième siècle, on a pu croire le théâtre classique français parfaitement perdu. Et par quo
ivaux, l’engouement même dont il fut l’objet à cette époque. C’est le théâtre de Musset, très probablement, qui avait fait cela
obablement, qui avait fait cela ; Musset avait ramené son père sur le théâtre comme par la main. Mais, du reste, pendant tout l
reste, pendant tout le dix-neuvième siècle, Marivaux avait réussi au théâtre incomparablement mieux qu’au dix-huitième. Et rem
ècle qu’au dix-huitième. Il y a une autre dépression de la fortune du théâtre classique, mais beaucoup plus courte, beaucoup pl
le public était enchanté de voir moquer les femmes de lettres sur le théâtre .) Et du reste, je n’ai pas eu besoin de dire que,
en général on voit que, pour ce qui est de la déchéance momentanée du théâtre classique de 1820 à 1850, ce n’est guère que Moli
qui l’a subie, tandis que, pour ce qui est de la longue déchéance du théâtre classique au dix-huitième siècle, Molière l’avait
st infiniment intéressant pour tous ceux qui s’occupent des choses du théâtre et en général des choses de lettres. Il me semble
encore que la plupart (la plupart seulement) de ses jugements sur le théâtre de Corneille sont très justes ? Ce m’est une joie
que la conformité avec les sentiments des spectateurs. Peu importe au théâtre la vérité historique : « les raisons historiques
e de Racine, et notez que Racine avait probablement lu La Pratique du théâtre  ; car il l’a annotée de sa main. C’est presque un
nuyeux qu’il n’est permis, même à un roman pédagogique. Mais c’est au théâtre qu’il a été, qu’il a voulu être, du moins, censeu
n effet, si Richelieu eût vécu. C’eût été une singulière chose que le théâtre , si Richelieu, avec l’abbé d’Aubignac en qualité
, si Richelieu, avec l’abbé d’Aubignac en qualité de surintendant des théâtres , eussent poursuivi leur œuvre, ce que la mort seu
aisons, deux casernes agréables, que le roi fera construire auprès du théâtre . Ils seront très bien, là-dedans. L’intendant aur
et aussi l’abbé d’Aubignac. Si ces hommes-là n’étaient pas hommes de théâtre jusqu’aux moelles, qui l’a été ? Comme théoricien
rmulé la règle d’expérience et de tact, que sa grande connaissance du théâtre ancien et de tout ce qu’on connaissait en son tem
nce du théâtre ancien et de tout ce qu’on connaissait en son temps du théâtre moderne lui avait dictée. Le reste est plus connu
aire. Qu’il lui soit beaucoup pardonné parce qu’il a beaucoup aimé le théâtre et la tragédie grecque, et parce qu’il a eu deux
cours et les Examens sont une réplique du tac au tac à La Pratique du théâtre . C’est à ce point de vue, et comme en regard, qu’
ur les autres, cela viendra. Ah ! mes frères ! La mise en scène du théâtre classique — Le théâtre classique populaire 23
ndra. Ah ! mes frères ! La mise en scène du théâtre classique — Le théâtre classique populaire 23 février 1903. M. Antoi
udi à tout rompre quand il a dit : « Si je suis jamais directeur d’un théâtre national… » une conférence sur la mise en scène.
e, M. Antoine ayant beaucoup voyagé et ayant observé de très près les théâtres étrangers, fut la chose la plus intéressante et l
moment, je n’en retiens qu’un point, M. Antoine a dit, en parlant du théâtre de Corneille et de Racine : « Je voudrais restitu
ux travestissements grecs que Lekain, puis Talma, ont imposés à notre théâtre  ; je leur proposerais de s’habiller comme les cou
un salon d’une vraie Cour. Alors pour la première fois je verrais le théâtre de Racine et je penserais l’avoir enfin compris. 
en ai donné mes raisons à propos de la représentation d’Andromaque au théâtre Sarah-Bernhardt, de donner aux pièces du théâtre
tion d’Andromaque au théâtre Sarah-Bernhardt, de donner aux pièces du théâtre classique une mise en scène conforme aux habitude
ostume du temps où l’on jouait. Nullement. Il y avait des costumes de théâtre . Sans doute le Polyeucte de Corneille portait un
prince du sang portait dans la rue ; c’était un grotesque costume de théâtre , mais c’était un costume de théâtre. M. Rigal (Le
; c’était un grotesque costume de théâtre, mais c’était un costume de théâtre . M. Rigal (Le Théâtre français avant la période c
costume de théâtre, mais c’était un costume de théâtre. M. Rigal (Le Théâtre français avant la période classique, excellent li
même dans les carrousels. (Voir Émile Lamé, article sur le Costume au théâtre , dans la revue Le Présent, 15 octobre 1857, repro
Revue d’art dramatique du 1er octobre 1886.) Donc : 1º le costume de théâtre , en sa généralité, différait du costume du temps 
an caresse une fois de plus le projet de l’éducation du peuple par le théâtre classique mis à la portée du peuple, par le théât
du peuple par le théâtre classique mis à la portée du peuple, par le théâtre classique populaire. Il rappelle le succès de l’Œ
sique populaire. Il rappelle le succès de l’Œuvre des « Trente ans de théâtre  », les comédiens du Théâtre-Français jouant du Mo
et pour ennoblir l’inspiration des poètes ». — Donc, « instituons un théâtre populaire » classique « non seulement pour le pla
ire le besoin de propos salés qui est un des traits de la race, va au théâtre pour s’intéresser à quelqu’un et non jamais pour
enthèse, le secret est là, et non ailleurs, des succès de Voltaire au théâtre . Il savait à fond la dramaturgie du mélodrame et
ui lui met un lustre éternel. Pour ces raisons, je ne crois pas qu’un théâtre classique populaire ait de bien grandes chances d
raison décisive, ce me semble, parce que c’est une raison de fait. Le théâtre classique populaire, par Apollon, s’il était viab
r Apollon, s’il était viable, il existerait. Comment ! La liberté des théâtres existe depuis tout près d’un demi-siècle. Le répe
public et qui veut vient y boire. » L’Ambigu peut jouer Voltaire, le théâtre du Château-d’Eau Corneille, la Porte Saint-Martin
lle est palpable et elle est alléchante, ce me semble. Eh bien, aucun théâtre ne joue ni Voltaire, ni Molière, ni Corneille, ni
rte-Saint-Martin, ressassent leurs éternels mélodrames ; Cluny et les théâtres de banlieue leurs éternelles folies-vaudevilles o
urs éternelles gaudrioles. Qu’est-ce à dire, si ce n’est que tous ces théâtres savent que Corneille, Racine, Molière et Voltaire
« ne feraient pas le sou » ? On a essayé, vous savez. La liberté des théâtres établie, vers 1860, on a essayé ici et là. Méling
e qu’on essaye ? J’y ai invité moi-même Mme Sarah Bernhardt. Dans son théâtre très bien placé pour cela, avec… avec elle d’abor
il de Mme Bernhardt et son exemple devant les yeux. — Mais quant à un théâtre classique populaire permanent, ne jouant que le c
ention, non sans quelque « âme de vérité » ; elles sont d’un homme de théâtre  ; et il n’y a pas eu d’homme qui ait été plus hom
mme de théâtre ; et il n’y a pas eu d’homme qui ait été plus homme de théâtre que Voltaire ; mais encore elles sont assez faibl
 Oh ! ceci est beaucoup meilleur, et il faut confesser que le coup de théâtre de Rodogune commandant le parricide n’est pas pré
e veut se servir de ses fils pour tuer Rodogune, il sait trop bien le théâtre pour ne pas sentir que la scène est cependant pre
Et c’est le cas de dire qu’on ne peut pas mieux dire. Pour le coup de théâtre de Rodogune elle-même, de Rodogune commandant le
é, Rodogune serait au rang des tout premiers chefs-d’œuvre de tout le théâtre . Elle n’avait pas attiré une foule très considéra
ogune] 16 juin 1902. Anniversaire de la naissance de Corneille au théâtre de l’Odéon. — La Muse de Corneille, à-propos en u
es probables de cette mort ; puis Racine lui-même vient mourir sur le théâtre en racontant l’histoire de son fameux mémoire et
-Français, était celle-ci : De ces deux pièces, laquelle disparaît au théâtre  ? Car, quand il y a deux pièces dans une pièce, i
, quand il y a deux pièces dans une pièce, il y en a toujours une, au théâtre , qui disparaît. Voyez L’Autre Danger. Il y a deux
nouit absolument. De sorte que ce grand drame cornélien ne paraît, au théâtre , absolument qu’une comédie, qu’une comédie héroïq
ce aux dieux, mon malheur passe mon espérance. » Mais, en vérité, au théâtre , Mithridate paraît moins malheureux de moitié ; c
ous occupons pas le moins du monde. Il est incroyable aussi comme, au théâtre , on s’aperçoit beaucoup plus qu’à la lecture des
temps-là, comme Thésée est cru mort pendant ce temps-là. Même coup de théâtre , même péripétie : l’annonce soudaine du retour de
u lieu d’une tragédie c’est une comédie. — Oui, tel qu’il apparaît au théâtre , Mithridate est une comédie héroïque, mais une co
faut-il que je sois née ? À la lecture, cela ne s’aperçoit pas ; au théâtre , cela saute aux oreilles. Voilà à quoi il sert d’
au théâtre, cela saute aux oreilles. Voilà à quoi il sert d’aller au théâtre . Vous ne sauriez croire à quel point c’est une ch
 Un empereur doit mourir debout. » Que Mithridate soit apporté sur le théâtre dans une litière, il le faut, sans doute ; mais e
re extrêmement intéressante dans le rôle le plus difficile de tout le théâtre et dans le rôle le plus éloigné de tous les moyen
tes lève la main. Nous sommes trop habitués, depuis que nos pièces de théâtre durent plusieurs jours, à considérer une pièce cl
pidité extrême avec laquelle les choses se passent. Il était homme de théâtre au suprême degré. Il est rare qu’il n’ait pas pri
rbagnas, et pour nous la faire connaître, puisqu’en fait de pièces de théâtre on ne connaît que ce qu’on a vu jouer ? — Oui, Mo
de M. Lanson sur la Comédie larmoyante est la publication relative au théâtre la plus importante qui ait paru en ces dernières
la littérature du pays auquel cet auteur appartient ; il a le sens du théâtre  ; il sait, quand il lit une pièce, la voir sur la
est on se trouve très présentable et même très intéressant. — Mais au théâtre , me direz-vous, il n’y a pas de littérature perso
t parce qu’ils n’aimaient point la littérature personnelle, et que le théâtre a pour premier effet, par nature et par définitio
on, de l’exclure. — Pardon, vous répondrai-je, il y a une manière, au théâtre , de faire de la littérature personnelle, de la li
imisme, pour accepter une comédie pareille. Et maintenant que fait le théâtre sentimental dont l’excellent La Chaussée est le c
es d’une conscience devenue complaisante ! Et tel est le fond même du théâtre de La Chaussée et de Diderot et de Sedaine et de
composition, il n’est pas autre chose qu’un roman arrangé en pièce de théâtre . On lui a cherché et trouvé vingt noms : drame, t
naïveté, c’est ce qu’arrivait peu à peu à représenter sur la scène le théâtre naturel, nous dirions le théâtre nature, le théât
à peu à représenter sur la scène le théâtre naturel, nous dirions le théâtre nature, le théâtre ingénu, sentimental, pleurnich
r sur la scène le théâtre naturel, nous dirions le théâtre nature, le théâtre ingénu, sentimental, pleurnicheur et enfantin qu’
chance de plaire ? On ne sait ; mais il est bien certain que c’est le théâtre qu’il fallait au spectateur à cette époque. La pr
lques mots des aperçus dont est plein le livre de M. Lanson sur notre théâtre contemporain. C’est la partie de son travail qui
ndant, il est difficile à un dilettante très au courant des choses du théâtre contemporain de n’en point parler quand il étudie
arler quand il étudie une période peu ancienne de l’histoire de notre théâtre . M. Lanson l’a fait très complaisamment, et comme
nce, un autre sujet, qui est très considérable. Il a considéré que le théâtre de la Chaussée trouve dans celui d’Augier et de D
n’a pas connu la bourgeoisie. On sort de la lecture attentive de son théâtre sans savoir rien des mœurs, des instincts, des id
trons tous les jours face à face, et que nous appelons de leur nom de théâtre plus significatif désormais que leur nom propre.
ils naturel, dans la merveilleuse Visite de noces, ce diamant noir du théâtre du xixe  siècle, dans trois ou quatre scènes éton
es traiter cent vingt ans plus tard. Sans lui, il est possible que le théâtre où il est permis de toucher à ces sujets-là n’eût
e certaine impulsion première et un premier tour. Et je me dis que le théâtre tel que l’a essayé Balzac dans Mercadet a une res
e Dumas et de Barrière. — Et, remontant, je me demande où en était le théâtre (le romantisme mis à part) avant 1850, et il me s
’il y ait entre eux, du reste, ont dressé de toutes pièces un nouveau théâtre , comique, satirique, virulent, d’une psychologie
te, d’une observation assez sûre, et à peu près aussi réaliste que le théâtre , sans doute, le comporte. N’oublions pas que Balz
onventionnel… scribesque, ont été les créateurs ou les réparateurs du théâtre réaliste en France, et les auspices de toutes les
nt bien faites ; elle lira leurs grandes comédies comme les œuvres de théâtre les plus solides et les plus éclatantes que la Fr
ions. La moitié, au moins, de ce volume est consacrée à des choses de théâtre . Il y a une étude sur Rutebeuf, une sur Les Conte
ue côté, et même par plus d’un côté. Seulement Racine est un homme de théâtre qui s’est converti au dix-septième siècle, et Gre
qui s’est converti au dix-septième siècle, et Gresset est un homme de théâtre qui s’est converti au dix-huitième siècle ; et ce
utenance en Sorbonne, disait de son héros : « Voltaire est né pour le théâtre , il a vécu pour le théâtre, et c’est du théâtre q
t de son héros : « Voltaire est né pour le théâtre, il a vécu pour le théâtre , et c’est du théâtre qu’il est mort ». On lui rép
ltaire est né pour le théâtre, il a vécu pour le théâtre, et c’est du théâtre qu’il est mort ». On lui répondit : « Il y a mis
vait toutes les qualités et tous les défauts dont est fait l’homme de théâtre . Il en avait la fougue, l’impétuosité, la nervosi
et public, et où il jouit triplement de tous ses instincts d’homme de théâtre . Il faut tenir compte de cela. Je m’empresse de r
régals les plus chers furent de la jouer. Il fut auteur, directeur de théâtre , directeur de la scène, metteur en scène, profess
ngtemps que Shakespeare et Molière eux-mêmes. C’est en s’adressant au théâtre personnifié qu’il pouvait dire : Grand Dieu, j’a
l’élaboration d’Œdipe au triomphe d’Irène, qu’il a travaillé pour le théâtre sans jamais, au milieu de tant d’autres labeurs,
après tout, cela peut se défendre : Voltaire a un peu moins honoré le théâtre français que Corneille, Molière et Racine ; mais
ar l’insuccès et bouda des années ; Racine n’eut, après tout, pour le théâtre qu’une passion de jeunesse ; Molière maudit quelq
drait bien savoir comment Voltaire jouait la comédie lui-même sur son théâtre de Ferney. Je pensais, avant d’avoir lu l’ouvrage
la cour, en 1755. Là-dessus, il s’en va aux Délices saluer le dieu du théâtre , et presque aussitôt, on le prie de jouer son rôl
enchant sur la rampe de l’escalier : « Rougeot, dit-il à un garçon de théâtre , qu’est-ce que j’entends là ? — Eh ! Monsieur Lek
ue ! Il insiste jusqu’à la fin de sa carrière sur cette nécessité au théâtre du mouvement matériel ; il écrit en 1761 : « Il n
igine de cette langueur venait probablement de la construction de nos théâtres . Que pouvait-on faire sur une vingtaine de planch
’élançant aux yeux de Polyphonie, traversant en un clin d’œil tout le théâtre , les larmes dans les yeux, la pâleur sur le front
er dans tous les arts. » Elle l’eut. Elle gesticula, elle arpenta le théâtre , elle se tordit les bras, elle roula les yeux. El
ut, c’est le dieu des tragédiens. Elle faisait du Théâtre-Français le théâtre de Bacchus. Ce n’était que de l’archéologie. On p
out étonné et ravi. C’est assez rare d’entendre monter d’une scène de théâtre des propos qui sont en français. Cela dépayse. Le
t des innocentes ! Tu vas voir. » Et Sarcey s’écrie, lui : « C’est du théâtre . » — « Tu parles ! » comme disait Mme de la Fayet
l à présent. » Ce n’est pas un très mauvais moyen Devant un public de théâtre l’amour excuse absolument tout. Seulement c’était
ur se divertir, et que M. Degouy, du moment qu’il mettait la chose au théâtre , aurait dû méditer et mettre à profit. Sa Blanche
manqué. M. Degouy me dira qu’il n’a visé qu’à une chose, à mettre au théâtre ce que Diderot avait fait sur ce sujet. Rien de p
nsi dire, dans Fernande. Or, le sujet est très beau, très possible au théâtre , et même, réflexion faite et quoi que j’en aie pu
de faire sentir que ceci est d’une importance extraordinaire.) Le théâtre de Madame de Genlis 18 avril 1904. Je viens d
’hui, je me borne à attirer votre attention sur une étude relative au théâtre de Mme de Genlis. Mme de Genlis est aujourd’hui p
e que Les Veillées du château, il faut vraiment faire attention à son théâtre , qui a quelque originalité et qui est extrêmement
ouait avec les petits villageois de son voisinage ; née directrice de théâtre et faisant jouer aux princes et princesses, ses é
plaît à l’âge mûr, Jeune encor s’est assise au temple de mémoire. Un théâtre d’enfants fut celui de sa gloire. Cette Montansi
nsier de l’autre bout du Palais-Royal, était douée éminemment pour le théâtre . C’est cet aspect de sa personnalité que Sainte-B
ncieusement et patiemment faite, sur Mme de Genlis : Mme de Genlis au théâtre en serait un chapitre très intéressant et très in
Alfred de Vigny 5 avril 1897. Le centenaire d’Alfred de Vigny au théâtre . Il est certain que le centenaire de ce pauvre
qu’il soit si facile de faire un beau centenaire d’Alfred de Vigny au théâtre  ! Voyons, que feriez-vous bien, qu’eussiez-vous f
t n’a jamais, dont il n’y a pas lieu de lui faire un crime, réussi au théâtre . Alors quoi ? Alors, ce que nous avons eu, et nou
l’initiateur modéré, mais très hardi pour le temps, du romantisme au théâtre , c’est à savoir Casimir Delavigne, avait fait jou
arino Faliero. On peut compter que, en 1831, le romantisme luttait au théâtre contre la tragédie classique depuis douze ans. La
te la pitié, mais non pas cette sympathie ardente qu’on n’accorde, au théâtre , qu’à celui qu’on aime d’abord, et ensuite à l’ac
ait ni le don de la composition dramatique qui est presque le tout du théâtre , ni le don du mouvement, si ce n’est par endroits
Mais je ne crois pas que La Maréchale d’Ancre reste définitivement au théâtre . À la Comédie-Française, on a lu bien médiocremen
ès glorieux, et aussi peut-être qu’il était difficile qu’il le fût au théâtre . La vraie manière de « commémorer » Alfred de Vig
son du berger. Et, dès lors, qu’importe que Vigny n’ait rien donné au théâtre de vraiment bon ? Qu’importe ? Non ! Mais enfin,
lissant quelques articles dans les journaux ; du reste, ne rêvant que théâtre et de marcher sur les traces de Collin d’Harlevil
époque, c’était plus difficile qu’à présent ; car il n’y avait qu’un théâtre . Oui, il n’y avait qu’un théâtre. Les théâtres du
u’à présent ; car il n’y avait qu’un théâtre. Oui, il n’y avait qu’un théâtre . Les théâtres du Boulevard étaient réservés au mé
car il n’y avait qu’un théâtre. Oui, il n’y avait qu’un théâtre. Les théâtres du Boulevard étaient réservés au mélodrame : les
es théâtres du Boulevard étaient réservés au mélodrame : les « petits théâtres  », comme on disait alors, étaient réservés au vau
l brûlait de temps en temps, il ne comptait guère. Il n’y avait qu’un théâtre pour un auteur de comédie : c’était le Théâtre-Fr
ateurs que je connaisse. C’est bien quelque chose. About disait : “Le théâtre le plus abordable, c’est la Comédie-Française.” »
tous les comédiens influents et toutes les comédiennes influentes du Théâtre Français. Il y eut des auteurs reçus avec acclama
que l’empereur ; mais il ne convenait pas qu’un jeune homme, même au théâtre , fût dans les mêmes conditions de séance que le s
r » en regard, en réplique et en parallèle. Vous connaissez la loi de théâtre  : le bon dévot, le mauvais dévot ; le bon journal
t, plus fait pour écrire des satires et des épîtres que des pièces de théâtre , il était, pour le genre où sa vocation l’appelai
immense lecture, et personne, sauf M. Charles Lenient, ne connaît le théâtre de 1815 à 1850 comme M. des Granges. « Il a tout
intelligent, très ingénieux, capable de comprendre tous les genres de théâtre , ne dédaignait rien, ne négligeait rien. Dans cha
se d’intelligence qui savait distinguer ce qu’il y avait de propre au théâtre dans chacune de ces conceptions ou de ces vagues
es genres dramatiques possibles. Il n’était pas seulement un homme de théâtre . Il était littéralement le théâtre tout entier de
n’était pas seulement un homme de théâtre. Il était littéralement le théâtre tout entier de son temps. Tout le théâtre de son
. Il était littéralement le théâtre tout entier de son temps. Tout le théâtre de son temps confluait à lui, et il en tirait un
mps. Tout le théâtre de son temps confluait à lui, et il en tirait un théâtre multiforme, infiniment varié, quelquefois très su
même séance théâtrale, le Drame satirique succédait à la tragédie au théâtre d’Athènes. Ce n’est pas bête du tout. Seulement,
e, mais encore elle est un chef-d’œuvre ; car l’office d’une pièce de théâtre c’est d’exciter l’intérêt d’une foule renouvelée
e ou une épître portée plus ou moins ingénieusement sur la scène d’un théâtre . Les comiques du dix-huitième siècle ont cela de
que le public ne sait pas, que les « hardiesses » les plus fortes du Théâtre Libre ou de n’importe quel théâtre moderne ont ét
« hardiesses » les plus fortes du Théâtre Libre ou de n’importe quel théâtre moderne ont été égalées ou dépassées dès 1830, M.
et agréable ouvrage. Il y en a une, bien piquante, sur l’influence du théâtre sur les mœurs. Vous savez assez comme Diderot, Se
très attentif et très sympathique. Et le voilà qui, me rappelant les théâtres de province du temps de ma jeunesse, remet bravem
ué, pour la première fois, le 15 novembre 1834, à la Gaîté. Le nom du théâtre de la Gaîté était, à cette époque, absolument ant
t et par le ton et l’esprit qui y règne, enseigne la vertu ; c’est du théâtre moral, moralisateur, moralisant. C’est donc le dr
ignorait le style et peut-être même l’orthographe ; mais il savait le théâtre et il a créé un théâtre. Il en a été largement ré
t-être même l’orthographe ; mais il savait le théâtre et il a créé un théâtre . Il en a été largement récompensé. Certes, on ne
rt avait été à lui seul toute une religion. Je n’exagère point : « Le théâtre de Pixérécourt, en l’absence du culte, a suppléé
s Nodier était emporté par l’enthousiasme, et il continuait : « De ce théâtre on sortait toujours meilleur, et ceci n’est pas u
é et carré par la base. « C’est aux expositions qu’on sent l’homme de théâtre  », a dit très probablement Aristote. M. Émile Fab
âtre », a dit très probablement Aristote. M. Émile Fabre est homme de théâtre . Au second acte, Max Gillet est plus que jamais l
ous ne devineriez jamais, vous qui savez ce que c’est qu’une pièce de théâtre , ce qu’on nous montre en ce long premier tiers de
t premier ordre, de toute beauté, une des plus magistrales de tout le théâtre contemporain. Au quatrième acte, Philippe Brideau
mpathique dans son ouvrage, et que c’est comme cela qu’il comprend le théâtre . Alors, je lui répondrai que, s’il en est ainsi,
’ensemble, personnage collectif et nécessaire, était fort louable. Théâtre expurgé ad usum Delphinorum La Censure théâtr
pas seulement sur les pièces nouvelles. Elle expurgeait avec soin le théâtre classique, Voltaire lui-même. C’est ainsi que dan
t le monde. Je trouve dans le Bulletin de la Société de l’histoire du théâtre un article de M. Henri de Curzon qui a fouillé le
47 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
, la haine, l’amour, l’admiration, etc. L’intérêt, dans un ouvrage de théâtre , naît du sujet, des caractères, des incidents, de
mblance n’est pas dans le tout, vous n’intéresserez pas. Une pièce de théâtre , dit Voltaire, est une expérience sur le cœur hum
s amenés ou préparés par une situation pressante, par quelque coup de théâtre , par quelque trait vif et animé. Il faut toujours
tances attendrissantes, il n’y a point de tragédie : c’est une loi du théâtre qui ne souffre guère d’exception. Ne commettez ja
e hasarderai ici un paradoxe : c’est qu’entre les premières règles du théâtre , on a presque oublié la plus importante. On ne tr
mme dans Britannicus, Phèdre, Iphigénie. Depuis que la forme de notre théâtre permet que les cinquièmes actes soient en tableau
est composé, selon Aristote, en partie de ce qui s’est passé hors du théâtre avant le commencement qu’on y décrit, et en parti
rations qui se font des choses qui arrivent et se passent derrière le théâtre depuis l’action commencée, produisent toujours un
oint un nouveau pas vers la fin, est vicieuse. Tout est action sur le théâtre  ; et les plus beaux discours même y seraient insu
Développements. À proprement parler, tout est développement au théâtre , puisque les personnages ne doivent paraître que
çais ont en ce genre poussé très loin la science du cœur. Coups de théâtre . On donne ce nom à ce qui arrive sur la scène
la matière fait que nous la diviserons : nous parlerons des coups de théâtre dans la tragédie et dans la comédie, en commençan
ouvelle de la mort de Patrocle, peuvent passer pour de vrais coups de théâtre , puisqu’elles font naître dans l’âme du héros des
, ne permettait pas qu’ils fussent parmi eux si fréquents que sur nos théâtres  : la reconnaissance est un de ceux qu’ils employa
e est un de ceux qu’ils employaient le plus ordinairement. Le coup de théâtre le plus frappant de la scène grecque, était le mo
ariété des ressorts par lesquels le génie des modernes a multiplié au théâtre ces surprises frappantes, qui transportent l’âme
. Dans les Horaces, c’est un simple messager qui produit un coup de théâtre terrible. Horace époux de la sœur de Curiace, et
es et vous. Qui ?Vous et vos deux frères. Voilà la première scène au théâtre , dit Voltaire, où un simple messager ait fait un
otre main. La générosité d’un personnage produit encore des coups de théâtre d’un grand effet. Dans Inès de Castro, Inès est a
vient de conspirer la mort d’Auguste ; Ce sont là autant de coups de théâtre . Souvent un seul mot, qui donne un nouveau mouvem
ul mot, qui donne un nouveau mouvement à la scène, devient un coup de théâtre  ; comme lorsque Orosmane vient déclarer à Zaïre q
, une victoire sur soi-même, un mot sublime, devient aussi un coup de théâtre . Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie ;
traits qu’on puisse imaginer. Souvent un personnage forme un coup de théâtre , en apprenant, sans le vouloir, à un autre person
l’intérêt, à embarrasser ou aplanir l’intrigue. Toutes les pièces de théâtre ne sont qu’un enchaînement d’incidents subordonné
, mettre le héros dans des situations frappantes, et que des coups de théâtre augmentent ses périls, développent son caractère,
de vraies délibérations. Observons que ces scènes sont dangereuses au théâtre , et qu’il ne faut les y mettre qu’avec beaucoup d
répondent à la grandeur du sujet. Il ne faut jamais attendre que le théâtre soit dans la chaleur et l’activité de l’intrigue,
 » On ne peut prendre trop de précautions pour ne rien mettre sur le théâtre qui ne soit très nécessaire ; et les plus belles
e que dans les poètes qui les ont introduits sur la scène, quoique le théâtre exige des traits plus caractérisés. C’est que les
même l’est aussi, quand elle est soutenue d’une extrême habileté. Le théâtre n’est pas ennemi de ce qui est vicieux, mais de c
ce qu’on connaît. Les singularités ne s’attirent point de créance au théâtre , et privent le spectateur du plaisir d’une imitat
et l’on a remarqué, avec raison, qu’un stoïcien ferait peu d’effet au théâtre . Il n’y a, sur la scène, qu’un seul héros qui y f
te passion est devenue, surtout parmi les modernes, l’âme de tous les théâtres  : tragédies, comédies, opéras, elle s’est emparée
ment il fallait traiter l’amour. Les grands effets qu’il produisit au théâtre , firent croire qu’une pièce ne pouvait s’y souten
s Œdipe, fit voir dans Zaïre, Alzire, Adélaïde, etc., que l’amour, au théâtre , doit être terrible, passionné, accompagné de rem
gal. On a cru longtemps que l’amour conjugal n’était pas propre au théâtre  : on se fondait sans doute sur ce que la possessi
ssi vifs que ceux qui sont irrités par la défense. Si l’expérience du théâtre a souvent confirmé ce préjugé, ce n’est pas à la
églés ou moins autorisés. La raison en est évidente : nous portons au théâtre une raison et un cœur ; il faut satisfaire l’une
icat, et prouvent que l’amour conjugal fera toujours grand plaisir au théâtre , quand la situation sera vive et qu’elle sera tra
nécessaire : l’amitié seule, ne peut produire de grands mouvements au théâtre que quand un ami sacrifie à son ami un trône, une
e Maurice pour épargner la mort à leur ami, sont ce que nous avons au théâtre de plus touchant en ce genre. L’égalité parfaite
es deux frères. On voit ce que l’amitié fraternelle peut produire, au théâtre , par le plaisir qu’elle fait dans Rhadamiste et d
ssir en ce genre ; et c’est ce qui fait la gloire de Crébillon sur le théâtre français. Toute belle qu’est la description de l’
e fantôme paraît : il est vrai que cette scène est le chef-d’œuvre du théâtre moderne dans le genre terrible ; elle présente un
m’affliger de malheurs dont toute ma prudence ne peut me garantir. Le théâtre moderne ne prétend pas nous guérir de la pitié ni
inévitable des destins que le crime et le malheur arrivent sur notre théâtre  ; c’est par la volonté de l’homme, que la passion
il n’y a que l’effusion de sang que nous ne voulons point voir sur le théâtre  : Nec coram populo Medæa trucidet. Pitié.
é par le pathétique qu’il y mêle. Les atrocités ne font de l’effet au théâtre que quand la passion les excuse, quand celui qui
rouve toujours de la grandeur, il a fait de ce sentiment l’âme de son théâtre . L’admiration domine sensiblement dans le Cid, qu
lieu à de beaux mouvements. Le bon goût et la raison ont proscrit du théâtre français ces scènes, où deux confidents seuls s’e
le confident du beau feu de son maître. « Rien n’a plus avili notre théâtre , dit Voltaire, et ne l’a rendu si ridicule aux ye
subalternes sont les personnages les moins importants d’une pièce de théâtre  : ils ne doivent jamais ouvrir une tragédie. G
e aux gens du peuple des aveux naïfs dont l’effet est toujours sûr au théâtre  : c’est le secret de Molière dans presque toutes
un autre caractère ; ce qui leur ôte presque toute leur force. Sur le théâtre , un avare ne dit pas un mot, ne fait pas un geste
édie dans l’imagination du lecteur. Là, profitant de l’étendue de son théâtre , elle agrandit et varie ses tableaux, se répand d
u’en idée. Pour bien concevoir ces deux révolutions, supposez, sur le théâtre , une reine de Phénicie, qui, par ses grâces et sa
Telle est Armide, embellie des mains de la muse héroïque. La muse du théâtre la réclame et la reproduit sur la scène, avec tou
rodiges que sa rivale ne nous a fait qu’imaginer. Voilà Armide sur le théâtre lyrique ; et voilà l’idée qu’on peut se former d’
. Les sujets tragiques ne sont pas les seuls qui soient du ressort du théâtre lyrique ; il peut s’approprier aussi le genre com
nt. Le comique de caractère peut être d’une ressource infinie pour ce théâtre  ; il fournirait au poète et au musicien un moyen
nre est entièrement négligé à notre grand Opéra : on l’a abandonné au théâtre des Italiens, avec les pièces d’intrigue et de se
’intrigue et de sentiment. Le genre pastoral trouve aussi sa place au théâtre lyrique. Plusieurs de nos poètes s’y sont exercés
exercés. Mais la passion a ses repos et ses intervalles, et l’art du théâtre veut qu’on suive en cela la marche de la nature.
paroles que l’usage et la nécessité de la rime ont introduite sur nos théâtres . Le sentiment et la passion sont précis dans le c
analogues. L’amour, qui ne devrait être qu’accessoire dans les autres théâtres , est le principal mobile de la scène lyrique. Aty
48 (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)
[Dédicace] À M. PAUL POREL d irecteur du Théâtre National de l’Odéon c omme un témoignage de vive
cinquante ou bientôt trois cents ans d’histoire, et de l’histoire du théâtre français : — l’une des plus chargées qu’il y ait,
ez, tout autour de nous, depuis dix ou douze ans, que de « réforme du théâtre  ». On ne veut plus de « conventions », ce qui sem
devenir tout à fait dangereux. En d’autres termes, on demande que le théâtre , comme le roman contemporain, ne soit plus désorm
, par là même, l’intention nettement définie. À travers l’histoire du théâtre français, depuis Corneille jusqu’à Scribe, depuis
ul de l’existence de tout être vivant. Je crois, pour ma part, que le théâtre a ses lois ; et ces lois, si peut-être vous pense
’aucun principe philosophique, ou d’aucune idée préconçue de l’art du théâtre , mais de les induire de l’expérience et de l’hist
d’abord d’inévitables, et même d’obligatoires. C’est ainsi que, ni du théâtre de M. Henri Becque ou de celui de M. Édouard Pail
oisie. Les mêmes scrupules n’étaient pas pour m’empêcher de parler du théâtre de Picard ou de celui d’Alexandre Duval, des trag
tre programme aucune œuvre qui ne marquât une date dans l’histoire du théâtre français, et ainsi, faute de temps, si je ne peux
conviens qu’il pouvait être curieux d’aller chercher les origines du théâtre français. Mais à quoi bon ? Ces vieilles pièces,
ignes d’être retenus ; il n’y a pas eu d’acteurs de profession, ni de théâtre régulier, ni, par conséquent, de public2. Or, on
conséquent, de public2. Or, on ne saurait trop le répéter, l’œuvre de théâtre ne commence d’exister comme telle qu’aux chandell
e quelques mots de l’esprit dans lequel je les traiterai. Ces lois du théâtre , dont je vous parlais tout à l’heure, que nous ne
elles sont l’expression. Cette évolution ou ce mouvement des lois du théâtre à travers, le temps, c’est ce que j’essayerai, c’
e sont ajoutés et comme incorporés à la définition même de l’œuvre de théâtre  ? C’est ce que je tâcherai de vous dire, du mieux
qui en déguisaient la véritable formule, une des lois essentielles du théâtre  ; — et permettez-moi d’insister sur ce point. Il
fait en beaux vers l’apologie de cette liberté qui, est l’âme de son théâtre . C’est Thésée qui parle : Quoi, la nécessité des
spagne de convention et d’opéra-comique, mais la même Espagne, — pour théâtre ou pour cadre ; toutes les deux sont des satires
le second moyen dont Corneille a usé dans son Cid pour renouveler le théâtre de son temps. Ce que l’on imputait au hasard de l
Cid la notion de la vraie tragédie, intéressent par-là l’histoire du théâtre français. J’en vois deux de cette nature ; et il
x choses au Menteur pour être une date essentielle dans l’histoire du théâtre français. Mesdames et Messieurs, Par une de ces
ar une de ces fictions familières, — et peut-être même nécessaires au théâtre , — nous franchissons en huit jours un intervalle
-je de quoi l’on s’amusait, aux environs de 1630, dans le roman et au théâtre  ? Non, je n’oserais point ici vous donner une idé
e et le tragique20. C’est ce que confirmerait, Messieurs, l’examen du théâtre d’Alexandre Hardy, de celui de Rotrou, de celui d
akespeare, il y a quelque différence. Ce sont également des œuvres de théâtre . Ce sont également des chefs d’œuvre, on le dit,
quoique, avec moins de netteté, marque une époque dans l’histoire du théâtre français. Il est comique, ce que n’étaient point
us d’une conséquence. Il n’est pas du tout nécessaire qu’une pièce de théâtre soit littéraire pour être, comme on dit, « du thé
qu’une pièce de théâtre soit littéraire pour être, comme on dit, « du théâtre  ». Le théâtre est un art qui peut à la rigueur un
e théâtre soit littéraire pour être, comme on dit, « du théâtre ». Le théâtre est un art qui peut à la rigueur uniquement vivre
e pas aussi bien ce que l’on entend quand on nous parle d’un style de théâtre , dont il semble, en vérité, que l’incorrection se
tenue dans ce paradoxe, et l’histoire est là pour nous prouver que le théâtre s’est passé plus d’une fois d’avoir aucune valeur
Racine, ni à Molière, ni à Regnard, — je ne crois pas qu’il y ait au théâtre rien de supérieur à quelques narrations du Menteu
. Et, d’abord, dirons-nous du Menteur, qu’il soit, dans l’histoire du théâtre français, l’origine ou le premier modèle d’une tr
eur ne soit une date importante et caractéristique dans l’histoire du théâtre français. Je veux dire seulement, je répète que l
es situations les plus extraordinaires. —  Elle est par excellence le théâtre des passions. — Elle est enfin le domaine de l’ex
 S’il est vrai que le triomphe du devoir sur la passion soit l’âme du théâtre de Corneille. — Du style de Rodogune. — Que déjà
ie de Hambourg, se proposa d’affranchir l’Allemagne du tribut que ses théâtres payaient toujours à notre répertoire, il ait atta
elle sorte, Messieurs, que l’histoire est ainsi non seulement le vrai théâtre des passions, le seul même où souvent le poète et
de son véritable objet ; et si, comme je le disais, l’histoire est le théâtre des passions, elle est en même temps ce que j’app
ilà pourquoi l’histoire est devenue naturellement l’inspiratrice d’un théâtre fondé tout entier, comme celui de Corneille, sur
ipe certain de l’art qu’il n’y a ni moralité ni intérêt dramatique au théâtre , sans un secret rapport du sujet dramatique à nou
son, lorsqu’il dit qu’il n’y a « ni moralité ni intérêt dramatique au théâtre , sans un secret rapport du sujet dramatique à nou
sieurs, c’est que nous voyons poindre ici l’une encore de ces lois du théâtre , — que nous sommes convenus de supposer, en atten
sus, qui a prétendu le premier que Corneille était dans l’histoire du théâtre le poète de la victoire du devoir sur la passion.
rais noms des choses, et convenons franchement que si jamais héros de théâtre a suivi les mouvements de sa passion à l’encontre
es comme « comédie à thèse ». — Importance de la révolution opérée au théâtre par l’École des femmes. Mesdames et Messieurs,
nous essayons de faire ensemble quelques applications à l’histoire du théâtre , c’est, qu’en mettant au cœur même des genres lit
Il s’en fallait, vous l’avez vu, que, de 1630 à 1660, ou environ, le théâtre comique eût accompli des progrès comparables à ce
, Molière commença de paraître, devant Monsieur, frère du roi, sur un théâtre qu’on avait dressé dans la salle des Gardes du vi
upture avec les siens, sa fuite de la maison paternelle, son Illustre Théâtre , la faillite, l’expatriation ou l’exil en provinc
670, une grande transformation commence de s’opérer, non seulement au théâtre , mais dans la littérature entière, dont l’effet s
me conférence. Andromaque I. Complexité du génie de Racine. — Le théâtre et la cour en 1667 ; et à ce propos, de l’Attila
! Non, il ne faut pas faire d’un plaisir une fatigue, et une œuvre de théâtre n’est jamais assez claire. — Soyons donc simples
tonnent, sans doute, et qui nous surprennent, mais dont, au sortir du théâtre , il nous faut aller vérifier l’authenticité dans
e la guerre ! En vérité, c’est bien de cela que nous avons à faire au théâtre  ! Mais l’image ou la peinture de nos passions, ce
que de décorer du prestige de ses souvenirs ! et voilà Messieurs, le théâtre de Racine ! Voulez-vous vous en rendre mieux comp
arler, avec une évidence entière ? Vous savez sans doute que, dans le théâtre entier de Corneille, si l’on excepte son Cid et s
la volonté même, ce sont surtout ses perplexités ; et ainsi la loi du théâtre , au lieu de contrarier chez lui l’imitation de la
de Molière, mais, conformément à notre programme, dans l’histoire du théâtre français. Je voudrais vous y faire voir toutes le
oute jamais trop l’exposition de Tartufe, n’y ayant rien peut-être au théâtre ni de plus large, ni de plus simple, ni de plus h
oits des maisons et, avec lui, derrière lui, pour la première fois au théâtre , nous pénétrons dans le logis, dans une famille,
le procédé ne changeait brusquement, et si, conformément à la loi du théâtre , Molière ne confiait à ses personnages le soin de
paraît Tartufe, dont l’entrée, vous le savez, fait l’un des coups de théâtre les plus émouvants qu’il y ait. L’action s’engage
it là-dessus beaucoup à dire ; mais, au point de vue de l’histoire du théâtre , — quoi que nous pensions par ailleurs de la hard
arbitraire, puisque, après tout, elle dérive de ce que le plaisir du théâtre se prend, pour ainsi dire, en commun. Tragique ou
ours plutôt un instrument de division qu’un moyen de concorde ; et le théâtre alors, en vérité, ne risquera-t-il pas d’y perdre
de Phèdre, et, à cette occasion, définition de la « psychologie » au théâtre et dans le roman. — III. La cabale de Phèdre. — Q
ndu la tragédie poétique mais il l’a rendue de plus psychologique. Au théâtre ou dans le roman, nous appelons psychologie l’ana
la vigueur et de la maturité du talent, s’est retiré de la lutte, du théâtre , et presque du monde. Je veux bien qu’après tant
esdames et Messieurs, qu’il y eût autrement répondu qu’en quittant le théâtre  ? La vérité même de son art se retournait contre
x qu’il ait mis à la scène. Phèdre donc, Phèdre seule ! comme dans un théâtre où il n’y aurait qu’une « étoile », — et si je me
caractère, il faut bien convenir, Messieurs, que, au point de vue du théâtre , Phèdre n’en commence pas moins à sortir des cond
 Raisons générales. — La satire des conditions est-elle du ressort du théâtre  ? — Concurrence du roman et de la comédie au xvii
n attendant, les connaisseurs saluent en vous l’une des espérances du théâtre français… Vous avez vu, Messieurs, les Folies amo
e la Touche. Pour la cadette, — Mimi Dancourt, comme on l’appelait au théâtre , et, de son nom de femme, Mme Deshayes, — elle fu
cès d’un livre fameux, dont on ne saurait exagérer l’influence sur le théâtre et sur le roman de la fin du xviie  siècle. Je ve
s autre preuve aussi de la difficulté de traiter la satire sociale au théâtre , puisque, tout inoffensif et anodin que nous semb
e l’anecdote est de vingt ans postérieure à la comédie de Le Sage, le théâtre aurait alors anticipé sur la réalité. Il y avait
ous ayez vu que la part de Le Sage est assez belle dans l’histoire du théâtre français pour nous obliger à nous poser deux ques
ns de Balzac… Mais si la question d’argent ne saurait être traitée au théâtre ni par la comédie, ni sans doute par la tragédie,
nière générale, est plus à l’aise, plus au large, dans le roman qu’au théâtre . Si j’en ai déjà dit un mot, c’est une question q
et le libraire lui répondait : La mode est maintenant aux pièces de théâtre . Et, en effet, Messieurs, c’était le temps où la
ourtant qu’elle est bien l’une des causes de la stérilité relative du théâtre depuis tantôt vingt-cinq ou trente ans. Il n’y a
TE Je ne m’en défends point, et je tiens qu’on ne peut réussir sur le théâtre qu’en suivant Molière pas à pas… LE POÈTE Molière
âtre qu’en suivant Molière pas à pas… LE POÈTE Molière a bien gâté le théâtre . Si l’on donne dans son goût : Bon, dit aussitôt
r plus vif ou plus prononcé, n’allait pas précisément en rapporter un théâtre nouveau, mais enfin, tout en continuant de compos
tragique, au comique. Il allait s’efforcer aussi de « moraliser » le théâtre  ; et il faut convenir qu’après tout, — n’y ayant
ut convenir qu’après tout, — n’y ayant rien de moins « moral » que le théâtre de Regnard, si ce n’est celui de Dancourt, — l’en
prédécesseurs… subsiste en tout cas du jugement de Voisenon, homme de théâtre lui-même, et ce qu’il est tout d’abord intéressan
, en second lieu, cette remarque, assez importante pour l’histoire du théâtre , qu’au témoignage des meilleurs juges, en 1763, —
’est un nouvel exemple de cette pénétration réciproque du roman et du théâtre dont nous avons eu l’occasion de dire déjà quelqu
romans, admirateur passionné de ce Gascon de La Calprenède, c’est du théâtre romanesque, si jamais il en fut, que Crébillon a
anesque, si jamais il en fut, que Crébillon a fait ; — et rien que du théâtre romanesque. Même quand on croirait qu’il s’inspir
éclamatoires. Il rapproche aussi les uns des autres tous les coups de théâtre , et il obtient ainsi comme qui dirait un premier
nocemment leur ouvrage. Complications inutiles, surprises et coups de théâtre , grands sentiments à la Scudéri, propos galants à
oire ; et nous posons en fait que, s’il y a des moyens qui soient, au théâtre , tantôt l’enfance et tantôt la dérision de l’art,
c’est pour cela qu’elles doivent être rares aussi dans le roman ou au théâtre et l’emploi s’en proportionner, si je puis ainsi
ions romanesques étant toujours très particulières, plus on en use au théâtre et plus, en conséquence, l’intérêt général y dimi
part, je vous l’ai dit, qu’il n’ait pas mal su son métier d’homme de théâtre , et c’est bien quelque chose. Combien de gens auj
nce particulière de Rhadamiste et Zénobie dans l’histoire générale du théâtre français, j’espère que vous la voyez maintenant.
r la comédie de Marivaux ; et son caractère unique dans l’histoire du théâtre français. I Mesdames et Messieurs, Tout se
d’une belle indolente, n’avions-nous pas raison de dire que, dans le théâtre de Marivaux, comme dans celui de Racine, action e
uite, ni par conséquent moins intéressante à noter dans l’histoire du théâtre français. Il y a des courants d’idées auxquels pe
s Confidences, mais il manquerait aussi quelque chose à l’histoire du théâtre , si l’on ne voit pas, ou si l’on voit mal, quel D
aire comme auteur dramatique. — Pourquoi n’a-t-il pas mieux réussi au théâtre  ? — L’abus du romanesque. — L’improvisation. — L’
ce qu’il contenait de vérité générale. — Ce qu’il y a fait passer du théâtre anglais. — III. Les originaux de Zaïre. — Adrienn
e que je sais, d’ailleurs, c’est que Voltaire a aimé passionnément le théâtre . Il l’a aimé pour lui-même, en lui-même, — comme
ta gloire ! Si d’ailleurs on disait que ce goût ou cette passion du théâtre lui était venue des nombreux succès qu’il avait r
e vous indiquais l’autre jour en vous parlant de Rhadamiste. Comme le théâtre de Crébillon, le théâtre de Voltaire est décidéme
jour en vous parlant de Rhadamiste. Comme le théâtre de Crébillon, le théâtre de Voltaire est décidément trop romanesque, je ve
he, plus de pièce. N’est-ce pas un peu nous traiter en enfants, et le théâtre comme un jeu ? Puisque cependant Voltaire ne se m
ction d’elles-mêmes ? — et c’est ce que je veux dire en disant de son théâtre qu’il est trop romanesque. Mais, Messieurs, voici
succès, que le moyen des moyens, si je puis ainsi parler, c’était, au théâtre comme ailleurs, de ne songer ni à soi-même ni aux
fort trompé, ou ce sera la pièce la plus singulière que nous ayons au théâtre . Les noms de Montmorency, de saint Louis, de Sala
nité. Vous parlerai-je maintenant de cette imitation de la liberté du théâtre anglais, et de ce ressouvenir de l’Othello de Sha
dans l’Épitre dédicatoire de son drame à son ami Falkener, « c’est au théâtre anglais qu’il doit la hardiesse qu’il a eue de me
é dans Zaïre quelque chose de la rapidité plutôt que de la liberté du théâtre anglais ; mais n’exagérons rien si des deux, l’an
e français, en raison de la contrainte même des unités, c’était notre théâtre encore le plus rapide105. III Aussi bien, M
ouvait lire dans l’avenir. En effet, il ne devait jamais retrouver au théâtre ni de succès plus franc, ni dont la mémoire s’ass
lesquels elle exprime en raccourci, si je puis ainsi parler, tout le théâtre de Voltaire ; grâce auxquels elle s’insère comme
ce auxquels elle s’insère comme une date mémorable dans l’histoire du théâtre français ; et par lesquels, enfin, elle marque vr
ais de celle de Voltaire. Non qu’elle fasse absolument défaut dans le théâtre classique lui-même, dans la tragédie du xviie  si
que, sous des formes surannées, dont il est trop aisé de sourire, son théâtre est déjà tout moderne ; qu’il s’y est montré lui-
e le pouvais, que de vous retracer, dans l’histoire générale de notre théâtre , l’évolution particulière et entière d’un genre o
. Comment voudriez-vous, Mesdames, au moyen de quelles digues, que le théâtre se fût défendu contre ce ruissellement de larmes 
ssible que, disposant d’un moyen de propagande et d’action tel que le théâtre , on ne s’en servît pas ? qu’on ne prît pas au sér
e voyez assez, qui se fortifient plutôt, — résulte dans l’histoire du théâtre la fusion de la tragédie avec la comédie, sous le
 » le comique avec le tragique dans la diversité d’une même action de théâtre . Je vous le répète : on ne veut plus rire. Possib
récède par quelque endroit quelqu’une des œuvres les plus fameuses du théâtre contemporain : le Marquis de Villemer, les Fourch
mot de lois, il me fait un plan de législation ; s’il amène le mot de théâtre , il me donne à choisir entre cinq ou six plans de
et de tragédies113. À propos des tableaux que l’on doit mettre sur le théâtre , où l’on doit voir des scènes, et non entendre de
ire de Voltaire, ce qui manquait le plus à Diderot, c’était le don du théâtre , l’aptitude originelle ; et, pour nous en apercev
pelé « l’un des plus beaux sujets espagnols » qui eussent paru sur le théâtre français ! Vous savez ce que cela voulait dire au
e Paris, — et moi aussi je l’ai fait rouler à ma manière sur tous les théâtres de l’Europe, au grand étonnement des critiques, e
t à remarquer, disait-il en 1773, que les Allemands, en se formant un théâtre , ont tombé, par l’impulsion de la nature, dans ce
pparence, ils ne tarderont pas à l’emporter sur nous… Le fond de leur théâtre est admirable, la forme en est vicieuse ; mais le
ond de leur théâtre est admirable, la forme en est vicieuse ; mais le théâtre français a plus encore à faire, il a à réformer p
us à se soustraire à la censure dramatique : on ne pourrait mettre au théâtre les Plaideurs de Racine, sans entendre aujourd’hu
a longueur du levier qu’il faudrait de nos jours pour élever jusqu’au théâtre l’œuvre sublime de Tartufe ? Aussi l’auteur qui s
us les arts, combien ne le sont-elles pas davantage d’un art comme le théâtre , qui peut se passer, nous l’avons dit aussi, qui
une fois d’être proprement littéraire, et qui n’en a pas moins été du théâtre et de l’art ! Au théâtre, comme ailleurs, plus ma
t littéraire, et qui n’en a pas moins été du théâtre et de l’art ! Au théâtre , comme ailleurs, plus manifestement qu’ailleurs p
dire, — n’ait contribué pour sa part131. Il y a du « métier » dans le théâtre de Beaumarchais, il y en a même beaucoup, et, apr
quand je dis que le succès en a rétabli le métier dans ses droits au théâtre . Au point de vue de l’évolution, c’en est là le m
eur, par un boursier… 11 février 1892. Quatorzième conférence. Le théâtre romantique I. Du Romantisme en général. — Défi
es dramatiques : — de Dumas, — d’Hugo, — de Vigny. — Le romantisme au théâtre . — Ses analogies avec le classicisme. — Que la gr
s l’intervention personnelle du poète. — La vérité historique dans le théâtre de Dumas et d’Hugo. — Que les romantiques n’ont r
’ont rien compris à Shakespeare. — III. Que le romantisme a échoué au théâtre pour les mêmes raisons qui l’ont fait réussir dan
s l’histoire, — dans le roman, — dans le drame. — Décadence rapide du théâtre romantique — La Lucrèce de Ponsard. — Du drame hi
e Dumas et de Scribe. — Quels services le romantisme a-t-il rendus au théâtre  ? I Mesdames et Messieurs, Pour vous parle
ns au mouvement romantique, dont le « vieux Dumas » fut et demeure au théâtre le plus illustre représentant. Mais, en y pensant
rquoi, si vous le voulez bien, je vous parlerai moins de Kean, que du théâtre de Dumas, et du théâtre de Dumas, que du romantis
bien, je vous parlerai moins de Kean, que du théâtre de Dumas, et du théâtre de Dumas, que du romantisme au théâtre. Aussi bie
que du théâtre de Dumas, et du théâtre de Dumas, que du romantisme au théâtre . Aussi bien est-il temps, à la distance où nous e
ssieurs, que le Romantisme ? Qu’a-t-il voulu faire, qu’a-t-il fait au théâtre  ? S’il n’y a peut-être, comme je le crains, réuss
ent enfin, Messieurs, s’il y a des lois qui différencient l’épopée du théâtre , et le théâtre du roman ; si les « règles » ne so
ieurs, s’il y a des lois qui différencient l’épopée du théâtre, et le théâtre du roman ; si les « règles » ne sont, en principe
ns de la critique d’abord, et ensuite ceux du roman, de la poésie, du théâtre … J’en dis autant de Chateaubriand. Mais étaient-i
nt les productions extraordinaires ont défrayé pendant trente ans les théâtres du boulevard : la Porte-Saint-Martin et l’Ambigu-
ique ? C’est dommage qu’il n’ait réuni dans les quatre volumes de son Théâtre choisi qu’un petit nombre des cent vingt pièces d
oici le décor du premier acte, avec « l’ouverture » de la pièce : Le théâtre est partagé en deux parties horizontales. La part
t nous lisons dans un Arrêté de la Commune de Paris sur la police des théâtres  : « Le grand principe de ne pas ensanglanter la s
s ou les Hugo ? Ce n’est pas mon avis, si nulle part, mais surtout au théâtre , il n’y a rien de contagieux comme l’exemple du s
ément oublié. En eût-il moins semé, Messieurs, ce serait assez de son théâtre , assez de son Pinto seulement, pour lui faire une
Angèle et d’Antony, peut-être, à moins encore que ce ne soit celui du Théâtre de Clara Gazul… Mais, en réalité, Messieurs, le s
moyens qu’ils proposent ou qu’ils ont essayés pour unir ou fondre au théâtre les exigences de l’art et celles de la vérité. Su
ns de clarté que de confusion, — est déjà un peu plus explicite : Le théâtre est un point d’optique. Tout ce-qui existe dans l
romantique, étant contraire à la notion même de l’art et aux lois du théâtre , l’a plutôt achevé de désorganiser. Le romantisme
théâtre, l’a plutôt achevé de désorganiser. Le romantisme a échoué au théâtre et il y a échoué pour les mêmes raisons qui l’ont
à vu quelque chose de cela, tout récemment, quand nous avons parlé du théâtre de Voltaire, et si vous voulez bien vous le rappe
ou avec la vie que l’on nous promettait, et qui est l’une des fins du théâtre  ? Que ce soit donc Corneille qui disserte sur les
du drame, et, si c’est bien ainsi que les romantiques ont compris le théâtre , nous étonnerons-nous qu’ils y aient échoué ? Je
aurions indiqué une autre cause encore de l’insuccès du romantisme au théâtre . Trop occupés de poursuivre la vérité « pittoresq
vérité « psychologique » ; de telle sorte que, comme on l’a dit, leur théâtre , qui ne contient pas plus de « vérité relative »
ues et qu’Hugo pour une seule fois l’a tentée dans son Cromwell, — le théâtre , les conditions matérielles du théâtre, l’optique
tentée dans son Cromwell, — le théâtre, les conditions matérielles du théâtre , l’optique de la scène, la durée même d’attention
uer dans leur intégrité six ou huit drames de Shakespeare ; que son «  théâtre  », en tant que « théâtre », est l’enfance de l’ar
ix ou huit drames de Shakespeare ; que son « théâtre », en tant que «  théâtre  », est l’enfance de l’art ; qu’il y a lieu de cro
es ingrats s’ils oubliaient ce qu’ils doivent au romantisme ; mais le théâtre lui doit moins, beaucoup moins ; et, vous le voye
oins ; et, vous le voyez, les raisons qui l’ont empêché de réussir au théâtre sont justement celles qui l’ont fait réussir aill
commencez à le voir, lorsque je dis que, ce qu’il y a de bon dans le théâtre romantique, c’est ce qui n’en est pas romantique,
res termes, que, si les Dumas et les Hugo n’ont qu’à moitié réussi au théâtre , c’est précisément en tant que romantiques, à Die
oins de dix ans après la préface de Cromwell, il était entendu que le théâtre devrait s’inspirer d’une autre esthétique que le
us. N’est-ce pas, Messieurs, ce qui vous explique, dans l’histoire du théâtre contemporain, en 1843, au lendemain de la chute r
comédie en mélodrames ; le second, toujours fidèle à l’esthétique du Théâtre de Madame, traitant ses idées de comédie par des
de plus près, à l’observer plus consciencieusement, à la traduire au théâtre par des moyens moins artificiels, dans des œuvres
omantisme. Puisque, si le romantisme avait réintégré quelque chose au théâtre , c’était bien plus le sens de l’art que celui de
faiblesse de sa pensée. — Sa grande erreur a été de ne voir dans son théâtre que le théâtre. — La théorie de l’art pour l’art.
a pensée. — Sa grande erreur a été de ne voir dans son théâtre que le théâtre . — La théorie de l’art pour l’art. — Quels servic
ier ; — sur M. Alexandre Dumas, fils, — sur M. Victorien Sardou. — Le théâtre du second Empire. — III. Les comédies d’Alfred de
oésie du décor et l’imitation de Shakespeare. — Le Symbolisme dans le théâtre de Musset. — Ses grotesques et l’origine de l’opé
temporaine. Conclusion de ces conférences I. Résumé de l’évolution du théâtre français. — II. Conclusions sur la méthode : 1º L
influence du moment ; 2º le pouvoir de l’individu. — III. Les lois du théâtre  : 1º Qu’il faut que le sujet soit d’un intérêt gé
n méconnaisse le rôle considérable d’Eugène Scribe dans l’histoire du théâtre français, ce que l’on lui doit depuis cinquante a
, et ne nous lassons pas de le redire : que, dans toute l’histoire du théâtre français, depuis Corneille jusqu’à nos jours, il
Gautier, et ce qu’il faut qu’on lui reproche, c’est d’avoir traité le théâtre comme les « Parnassiens » ont fait la poésie. Tou
des Molière, — de Diderot et de Sedaine aussi, — Scribe a cru que le théâtre n’avait pas pour objet de reproduire ou d’imiter
eption à l’Académie française. Plus fermement encore, il a cru que le théâtre n’avait pas pour mission, je ne veux pas dire de
s. N’est-ce pas, Messieurs, comme si l’on disait qu’il n’a vu dans le théâtre , que… le théâtre ; et que, dans le domaine de son
Messieurs, comme si l’on disait qu’il n’a vu dans le théâtre, que… le théâtre  ; et que, dans le domaine de son art, il ne s’est
e Scribe a fait et ce qu’il a voulu faire. Et c’est ainsi que, de son théâtre , — qui ne laissait pas d’offrir encore à ses débu
par se confondre ! Les vaudevilles de Scribe sont les Stalactites du théâtre de son temps, et il en a été lui, je le répète, l
ux ne s’est tout à fait impunément écarté, de même Scribe a laissé au théâtre des exemples qui sont encore, qui seront toujours
lui qui l’a complétée. Là est sa gloire : dans une « connaissance du théâtre  » qu’il ne faut pas que l’on méprise, et surtout
il ne faut pas que l’on méprise, et surtout quand on fait soi-même du théâtre . L’art y est, si tout le reste y manque ; et le r
uverez de nos jours même, l’influence ou l’action partout présente au théâtre et dans le roman. C’est Balzac que je veux dire,
ion des milieux. À cette nature d’influence il était difficile que le théâtre échappât, et, Messieurs si ce n’était ici la limi
ci la limite où je dois m’arrêter, j’aimerais à vous montrer, dans le théâtre tout contemporain, l’art ou le métier de Scribe v
tagion, dans Lions et Renards, nous aurions brièvement caractérisé le théâtre d’Émile Augier… Sur les traces de Balzac et d’Aug
lequel il y a bien du « spectacle » — et même, nous l’avons dit, du «  théâtre  » — mais non pas de haute ni peut-être de vraie c
ni peut-être de vraie comédie. Vous rappelez-vous ces paroles : « Le théâtre n’est pas le but, ce n’est que le moyen… Par la t
nnerie dans la forme qui nous conviendra le mieux, inaugurons donc le théâtre utile, au risque d’entendre crier les apôtres de
u trop abondé dans son sens… Et enfin, Mesdames et Messieurs, dans le théâtre de l’auteur des Ganaches, des Vieux garçons, de N
n toucher quelques mots, c’est qu’il me fallait amener l’évolution du théâtre contemporain jusqu’au moment où dans cet art natu
re. III Nous avons bien peu de temps aujourd’hui pour parler du théâtre de Musset ; — et cependant j’en voudrais noter ic
oit pas Eugène Scribe ! et, dans ce qu’ils appellent son ignorance du théâtre , vous diriez que ce qu’ils regrettent le plus, c’
pas avec l’amour, de tant d’autres encore, — qui ne sont pas dans le théâtre de Musset de simples caricatures, mais vraiment,
ui va loin, — plus loin qu’on ne le croit peut-être — et qu’ainsi son théâtre qui, par quelques-uns de ses côtés, ceux que je v
ne, tout au moins de la Grande-Duchesse. Maintenant, est-ce bien du «  théâtre  » ? Je n’en sais rien, Messieurs, ou du moins je
’épouser le prince de Mantoue, ainsi la comédie de Musset a libéré le théâtre contemporain de l’influence excessive de Balzac,
me flatte point assurément de vous avoir raconté l’histoire de notre théâtre français ; mais il me semble que nous en avons co
 — prenant conscience à son tour de son objet, achève d’acclimater au théâtre , si je puis ainsi dire, le souci de la vérité, la
oir, je ne me dissimulerai pas ce que le peu que j’ai pu vous dire du théâtre français depuis 1830 a de sommaire ou de superfic
res qui l’ont illustrée depuis deux cent cinquante ans, l’histoire du théâtre français s’est comme animée sous nos yeux d’une v
e vue, si nous essayons de dire quelles sont les lois essentielles du théâtre , nous en trouverons jusqu’à deux, dont la premièr
dont la première est qu’il faut qu’une action, pour être vraiment du théâtre , tourne autour, si je puis ainsi dire, de quelque
’École des femmes, comme Tartufe, comme le Mariage de Figaro. Dans le théâtre contemporain, les Lionnes pauvres et le Gendre de
i n’est pas moins essentielle : c’est celle qui veut qu’une action de théâtre soit conduite par des volontés, sinon toujours li
n théorique, si je puis ainsi dire, — de ce que la définition même du théâtre a d’essentiel, de propre, et, comme on dit encore
e. Demandons-nous, en effet, quel peut être l’objet ou le pourquoi du théâtre . « La réalisation de la beauté ? » Ce n’est pas,
 « Corriger les mœurs en châtiant les ridicules ? » Aussi bien que du théâtre , c’est l’affaire de la satire, et c’est celle aus
’avez vu, tout cela y est entré ; mais ce qui n’appartient bien qu’au théâtre , mais ce qui fait à travers les littératures, dep
pourquoi l’action, et l’action ainsi définie, sera toujours la loi du théâtre . Il y en a une autre raison, plus haute, et qui e
e, le spectacle ne sera vraiment dramatique, il ne sera vraiment du «  théâtre  », que sous la condition de cette lutte, si je pu
ues se soit trompé sur les nécessités de l’art, sur les conditions du théâtre , et sur les exigences du goût. Mais il est temps
u réintégrer le métier dans ses droits. Il y a un métier ou un art du théâtre , parce qu’il y a des conditions qui ont comme pré
qu’il y a des conditions qui ont comme présidé à la détermination du théâtre en tant que genre, et sous l’action desquelles il
re enfin de ces lois, en maintenant les communications nécessaires du théâtre avec les autres genres, — mais surtout avec la vi
rdy, Paris, 1891, Hachette ; et aussi son Esquisse d’une histoire des théâtres de Paris, de 1548 à 1635, Paris, 1887, Dupret. 3
ères Parfaict, la liste des pièces qui ont été jouées en 1636 sur les théâtres de Paris : — Iphis et Iante, de Benserade ; Clori
seulement toute la beauté, mais l’importance aussi dans l’histoire du théâtre de Corneille, ou même du théâtre français. Voyez
’importance aussi dans l’histoire du théâtre de Corneille, ou même du théâtre français. Voyez mon édition des Chefs-d’œuvre de
die d’une part et la comédie de l’autre ont réussi à s’en dégager. Le théâtre de Rotrou sous ce rapport ne serait pas moins int
l était curieux de voir la chaire, pour une fois, venir au secours du théâtre , et un prêtre justifier, par des raisons psycholo
crivant, vers 1660, les Examens de ses pièces. Quant à la Pratique du théâtre , dont la première édition est de 1657, quoiqu’il
ieu, que d’examiner jusqu’où s’étendait la loi de la vraisemblance au théâtre . 3º Boileau, dans son Art poétique, n’a fait, com
ractère qu’il trace manque évidemment du relief qu’exige l’optique du théâtre , ne ressort pas, est tout analytique ; mais encor
l ne nous les donne lui-même que pour ce qu’ils sont, des « moyens de théâtre  » ; des concessions à l’opinion qui veut qu’une c
tte restriction nécessaire pour qu’on ne me dise pas demain : « Et le théâtre d’Augier, qu’en faites-vous ? et celui de M. Duma
prend que, de ce jour, il ait renoncé pour jamais aux comédiennes, au théâtre , et, comme nous le disions, presque au monde. On
t lui-même envieilli, si je puis dire. On en a fait le même emploi de théâtre , et le visage d’Arnolphe a pris les rides de celu
ainsi qu’au moment même où je faisais ces Conférences les auteurs du Théâtre Libre se réclamaient de Molière, et peut-être qu’
racontée, il semble qu’il soit assez difficile d’en douter. 117. Le théâtre de la foire et la comédie italienne ne devinrent
e préciser la nature de l’influence anglaise sur la transformation du théâtre français au XVIIIe siècle. 123. Taine, l’Ancien
e lui donner un visage noir, en m’écartant sur ce point de l’usage du théâtre de Londres. J’ai pensé que le teint jaune et cuiv
ouleur leur permettrait de jouir de ce qu’il y a de plus délicieux au théâtre , c’est-à-dire de tout le charme que la vanité et
49 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »
enfuit en Suisse. Alors, renonçant à toute espérance de succès en les théâtres , oubliant toute préoccupation immédiate de représ
, avec un programme, etc. ; enfin, un projet pour l’organisation d’un théâtre national par le royaume de Saxe (1849). C’est en
éoriques de Richard Wagner, depuis le Projet pour l’organisation d’un théâtre national allemand dans le royaume de Saxe, écrit
déale a besoin d’une représentation idéale ; le plan gigantesque d’un théâtre national de fête se présente à lui, toujours plus
s comme lui réfléchi sur l’œuvre d’art, ne peuvent guère, même en son théâtre , comprendre pleinement son œuvre. Il a régénéré l
héâtre, comprendre pleinement son œuvre. Il a régénéré l’art, puis le théâtre  ; il doit régénérer encore la nation. Et, comme l
résentation, par exemple, soit réduit ; mais, surtout, il faut que ce théâtre soit vraiment national, résume toutes les forces
ague image à laquelle l’artiste aspirait. La situation subordonnée du théâtre dans notre vie publique, situation dont j’avais s
comme avec le drame de Schiller, le romantisme historique envahit le théâtre . Fidèle à son origine, le drame doit créer pleine
s, surtout aux conditions où elles pourront être exécutées. II. Le Théâtre En 1851, dans l’étude sur un théâtre à Zurich,
ont être exécutées. II. Le Théâtre En 1851, dans l’étude sur un théâtre à Zurich, Wagner, préoccupé déjà du théâtre idéal
1851, dans l’étude sur un théâtre à Zurich, Wagner, préoccupé déjà du théâtre idéal, pose le projet d’une institution nationale
r, et pour ce motif provenir de l’initiative commune. Cette idée d’un théâtre national et populaire domine encore les œuvres su
éface, le résultat complet des réflexions théoriques du Maître sur le théâtre idéal. C’est le projet d’une institution de fête
l’appui d’un prince qui veuille s’y dévouer. C’était déjà le plan du théâtre de Bayreuth. Cependant deux ans plus tard, dans u
llemande a Munich (Munich, 1863), Wagner aborde encore la question du théâtre idéal ; mais cette œuvre donne comme une vue d’en
ppui qu’il attendait, Wagner, pouvant enfin s’occuper pratiquement au théâtre rêvé, voit, de plus en plus, un autre aspect de l
t. III. Le Public La constante méditation sur les éléments d’un théâtre idéal et l’espoir grandissant de voir, enfin, pos
et l’espoir grandissant de voir, enfin, possible la réalisation de ce théâtre , ont dû, nécessairement, attirer la pensée de Wag
s. Il distingue celui des lecteurs de journaux, celui des amateurs de théâtre , des académistes, des tragiques, et leur oppose l
raît, coupe l’émotion. Richard Wagner a deviné le rôle, nécessaire au théâtre , mais nullement essentiel à la musique, de la des
oute machinerie décorative, une psychologie et un roman complets ; le théâtre idéal, non celui de Bayreuth (seul possible, aujo
re idéal, non celui de Bayreuth (seul possible, aujourd’hui), mais le théâtre adorablement réaliste de notre imagination ; enfi
Opéra : Tannhæuser. BRUXELLES 7, 11, 17, 19, 21, 26 Mars : Opéra : Théâtre de la Monnaie : Les Maîtres Chanteurs (six premiè
t de l’Harmonie naut. : Fantaisie sur Lohengrin. 14 Mars : Concert du Théâtre  : Romance de l’Etoile. 22 Mars : Concert de l’Har
publiés en cette Revue sur les Maîtres Chanteurs : Chaque année, le théâtre royal de la Monnaie nous convie à quelque nouveau
ement d’accepter la loi théâtrale dès là qu’ils travaillent en vue du théâtre , de renoncer aux coupes de morceaux artificielles
symphonique » « génie véritablement merveilleux ») n’avait le sens du théâtre ni comme musicien ni comme poète, que le livret d
e, et solide. Le Journal de Bruxelles (10 mars) : M. Ivan Gilkin. Le théâtre antique comparé aux Maîtres Chanteurs. L’Écho du
r : l’œuvre d’art, réalisée (Tristan, la Tétralogie, Parsifal) ; — le théâtre , réalisé, aussi (le théâtre de Bayreuth) ; — le p
(Tristan, la Tétralogie, Parsifal) ; — le théâtre, réalisé, aussi (le théâtre de Bayreuth) ; — le public, expliqué dans les œuv
vres théoriques, non encore achevé le 13 février 1883… Le public du théâtre idéal, écoutant l’œuvre d’art idéale, — le public
ps des visions d’un ordre supérieur à tout ce que peut nous donner le théâtre contemporain, ce théâtre qui a pour but principal
supérieur à tout ce que peut nous donner le théâtre contemporain, ce théâtre qui a pour but principal la distraction ? D’autre
Il est vrai qu’à l’époque où fut représenté Fidelio, on vit surgir au théâtre l’énergique Goetz de Goethe… Un demi-siècle après
s, etc. H. S. C. Correspondances et Nouvelles Bruxelles. — Au théâtre de la Monnaie, les Maîtres Chanteurs de Nuremberg
e signaler l’activité wagnérienne de MM. Winkelmann, capellmeister au théâtre de la ville de Bâle. Grâce à son zèle, les Bâlois
programme pour la neuvième symphonie de Beethoven, les plans pour le théâtre de Bayreuth, la juiverie en musique, les articles
prend les grands points de la théorie wagnérienne : l’œuvre d’art, le théâtre , le public. La Lettre sur la musique (1860) s’adr
av. Oscar Stoumon et Edouard-Fortuné Calabresi, furent directeurs du théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles de 1875 à 1885 e
t pour la connaissance du wagnérisme en Belgique et en particulier au théâtre de la Monnaie. [NdE] ax. Hans Richter (1843-1916
50 (1892) Portraits d’écrivains. Première série pp. -328
pas même songé à écrire sous cette forme un chapitre de l’histoire du théâtre ou du roman : les lacunes y seraient trop considé
s à travers leurs œuvres. Alexandre Dumas fils1 Un écrivain de théâtre qui s’est servi du théâtre comme d’une tribune, d
Alexandre Dumas fils1 Un écrivain de théâtre qui s’est servi du théâtre comme d’une tribune, de l’art dramatique comme d’
Depuis quarante ans il bataille par le livre, par le journal, par le théâtre  : il disserte, il discute, il déclame, il prêche 
, chevronnée de désastres, n’a plus de confiance qu’en ce sauveur. Le théâtre contemporain s’incarne en lui. Dès la première re
nombrer leur descendance. C’est lui qui a fait sortir des dessous du théâtre ces fils qui redemandent un père, ces filles coup
ceci est particulier à M. Dumas. Tandis que de coutume l’écrivain de théâtre est celui qui a le plus d’aptitude à sortir de so
ffèrent entre eux, M. Dumas est incapable d’une telle abnégation. Son théâtre est le produit de ses observations, de ses réflex
omans aient pour nous, c’est qu’ils nous aident à mieux comprendre le théâtre de M. Dumas, dont ils sont comme la première ébau
bitude de la scène. En fait, M. Dumas doit beaucoup aux nécessités du théâtre . Elles l’ont forcé à condenser, à contraindre, à
de M. Dumas à penser qu’il n’avait aucune des qualités nécessaires au théâtre , il avait, dès l’année 1849, tiré un drame de son
s ne se soient pas ouvertes devant le fils de Dumas père, comme si le théâtre devait être un fief de famille. En réalité, il ét
cela n’a pas d’importance. Enfin représentée le 2 février 1852 sur le théâtre du Vaudeville, la Dame aux camélias eut dès le pr
ithèse est justement celle sur laquelle Hugo avait échafaudé tout son théâtre . Songez encore au rôle d’Armand Duval, le soupira
e, plus semblable aux Didier et aux Fortunio qu’à aucun personnage du théâtre de M. Dumas. Songez à la figure entrevue de Niche
e. Jusqu’alors, chaque fois qu’on avait voulu mettre la courtisane au théâtre , on avait cru devoir rejeter l’action dans le pas
e. C’est par la réforme du costume que se font toutes les réformes au théâtre . C’est de la vérité extérieure qu’on en arrive à
otre temps dans leur cadre vrai. En ce sens, il n’est aucune œuvre du théâtre dit réaliste qui ne procède de la Dame aux caméli
digue, sont bâties sur le même plan que le Demi-monde. Cette forme de théâtre qui l’avait d’abord séduit ne lui a plus semblé s
ur allait tenter de développer une thèse sociale, et de rendre par le théâtre « plus que la peinture des mœurs, des caractères,
ate. Sous peine de n’être qu’un histrion et un farceur, l’écrivain de théâtre doit chercher avec tout le monde la réponse à ces
— Telle est la théorie de la « pièce à thèse » ; tel le programme du théâtre que M. Dumas appelle le « théâtre utile » 10. Il
èce à thèse » ; tel le programme du théâtre que M. Dumas appelle le «  théâtre utile » 10. Il faut d’abord s’entendre sur le sen
s’il nous fallait voir s’effacer et se perdre, vieillir et mourir ce théâtre que nous admirons, il ne suffirait pas, pour nous
nt hors d’usage. D’autre part, les chefs-d’œuvre que nous a légués le théâtre de tous les pays et de tous les temps n’ont proba
a solution des problèmes sociaux, et il a dû confesser l’inutilité du théâtre utile, au point de vue des résultats pratiques. C
ts empruntés à la nature et à la vie de l’homme. En réclamant pour le théâtre le droit de discuter les questions sociales, M. D
ique un élément nouveau. C’est par là que se légitime la théorie du «  théâtre utile », et donc par des raisons assez différente
le dernier mot à son art. Encore qu’il sache, comme personne, que le théâtre vit d’action, il se demande si l’on ne pourrait p
s critiques nouveau-venus, et que le mouvement le plus intéressant du théâtre actuel se fait dans le sens de ce théâtre psychol
ment le plus intéressant du théâtre actuel se fait dans le sens de ce théâtre psychologique dont l’auteur de l’Ami des femmes a
unément qu’on se prête à ces rêveries qui assaillent M. Dumas hors du théâtre , et qu’on se penche sur le creuset où la Bête écr
e à un ambitieux symbolisme. Mais cette fois il avait trop demandé au théâtre  : il avait voulu faire tenir dans le cadre trop d
l gagne en connaissance du cœur humain, perde des qualités propres au théâtre  : mouvement, clarté, vie. Arrivé à ce moment dif
II On voit assez par ce qui précède que, chez M. Dumas, l’homme de théâtre est subordonné au moraliste. Ses pièces ne sont q
té se montre si tolérante. C’est celui-là que la poésie, le roman, le théâtre , non contents de l’excuser, ont exalté et divinis
faire entrer cette morale dans l’esprit du public qu’il a composé son théâtre , et c’est cette morale qui lui a valu la réputati
lui dont nous parlons est tout de même un écrivain, et un écrivain de théâtre . IV Si les théories morales de M. Dumas, pr
s-mêmes, sont discutables, elles sont merveilleusement appropriées au théâtre . Notez en effet qu’il n’y est question que de l’a
’a, depuis trois siècles, rien trouvé de plus intéressant à mettre au théâtre que l’amour ; et l’auteur dramatique est justemen
Dumas, qui ne s’appliquent pas, quoi qu’il en dise, à toute espèce de théâtre , mais qui sont les formules mêmes de son théâtre.
e, à toute espèce de théâtre, mais qui sont les formules mêmes de son théâtre . D’après lui, la première qualité du dramatiste e
de l’imprévu, de l’inexpliqué ; à mesure qu’on rapproche une pièce de théâtre des conditions d’une rigoureuse logique, on l’élo
s mouvant, plus varié et plus libre de la vie. Il assimile l’œuvre de théâtre à une opération d’algèbre ou de géométrie : il s’
umération et insister sur le désaccord qui existe entre la logique du théâtre de M. Dumas et la logique de la vie. La critique
la grisaille de la conversation courante. Il pense que les pièces de théâtre sont faites non seulement pour être entendues, ma
up sûr, mais aussi plein de sens et d’un admirable relief. V Ce théâtre ayant été écrit pour être lu, c’est-à-dire pour d
çant pour une société démocratique la grande coquette de notre ancien théâtre . La baronne d’Ange est la Célimène du théâtre du
oquette de notre ancien théâtre. La baronne d’Ange est la Célimène du théâtre du second Empire. — Courtisane économe : Albertin
surtout savoir gré à M. Dumas, c’est de l’impulsion qu’il a donnée au théâtre . Avant 1850, le théâtre appartenait entièrement à
Dumas, c’est de l’impulsion qu’il a donnée au théâtre. Avant 1850, le théâtre appartenait entièrement à Scribe et à ses imitate
qui avait le Scribe dans les moelles, en était arrivé à croire que le théâtre ne doit être en effet qu’un jeu sans rapport avec
èmes de la vie. Du premier jour il mit en déroute les marionnettes du théâtre Scribe. Cependant il avait une trop claire notion
ique et la science du cœur, d’allier Scribe et Balzac ; et puisque le théâtre n’est après tout qu’un grand Guignol, il chargea
é où l’a engagé M. Dumas. On veut aujourd’hui, et avec raison, que le théâtre serre de plus près les conditions de la vie. Enco
lus près les conditions de la vie. Encore faut-il remarquer que si le théâtre arrivait, ainsi que l’ont voulu les naturalistes,
ière et se traduirait par une perte. Enfin, ce n’est pas seulement au théâtre que s’est fait sentir l’influence de M. Dumas, L’
r. Émile Augier27 Le fait le plus important de l’histoire du théâtre en notre temps, est la constitution, vers le mili
tion, vers le milieu de ce siècle, de la comédie de mœurs moderne. Le théâtre s’y acheminait depuis tantôt cent cinquante ans.
’instinct de la paternité. Je ne sais si l’on trouverait dans tout le théâtre d’Augier un homme dont on puisse dire vraiment qu
homme dont on puisse dire vraiment qu’il est amoureux. Il y a dans ce théâtre une femme qui aime : Léa, de Paul Forestier. Le r
 son » avis, ni surtout d’en être lui seul contre tous. « La force du théâtre , écrit-il, consiste à être l’écho retentissant de
n’a rien d’un révolutionnaire. La seule révolution qu’il ait faite au théâtre (dans Gabrielle) a consisté justement à y faire r
ause de sa retraite prématurée. Quand il renonça à travailler pour le théâtre , il avait conservé toute sa vigueur de talent. L’
ui avaient suffi fussent les meilleures ou même les seules bonnes. Le théâtre , pense-t-il, n’est rien sans la collaboration du
nul autre. C’est dans ces conditions qu’il se trouvait pour porter au théâtre une comédie qui serait l’étude de la « charpente
te ; et c’est pourquoi elle ne marque pas une date dans l’histoire du théâtre . D’ailleurs, depuis Gabrielle, Augier s’écartait
sons pour le bien connaître, nous dira ce qu’il fallait lui offrir au théâtre . « Vous courez au théâtre, non pour vous instruir
e, nous dira ce qu’il fallait lui offrir au théâtre. « Vous courez au théâtre , non pour vous instruire ou vous corriger, mais p
’est plié à son goût. Et comme il était merveilleusement doué pour le théâtre , il a réussi dans des genres même auxquels il n’é
es comédies, ce sont les réminiscences qui y abondent de notre ancien théâtre  : types de barbons grotesques, rôles d’ingénues e
e M. Poirier, représenté en 1854, est l’un des chefs-d’œuvre de notre théâtre contemporain, si même il n’en est le chef-d’œuvre
législateur. Or Augier a longtemps pensé que les mœurs ne relèvent du théâtre qu’en tant qu’elles échappent à l’action gouverne
dentes d’Augier ne les annonçait. Ils viennent directement d’un autre théâtre . Et cette fois il n’y a pas eu transformation. En
tre. Et cette fois il n’y a pas eu transformation. En passant dans le théâtre d’Augier, les personnages chers à M. Dumas s’y so
notre littérature dramatique. Et s’il fallait montrer d’abord que ce théâtre procède de celui de M. Dumas, il est juste d’ajou
umas, il est juste d’ajouter tout de suite qu’on n’imagine guère deux théâtres plus différents, ou plus opposés. M. Dumas se met
il arrive qu’ils se terminent en symboles. Et tous ces caractères du théâtre de M. Dumas procèdent de cette considération, à s
tre-pied de tout ce que je viens de dire, on définirait assez bien le théâtre d’Augier. Augier n’a aucun parti pris en morale.
lui soit spécialement chère. Il faut dire plus : il ne cherche par le théâtre à donner aucune sorte d’enseignement moral. Car o
contreux. Sans doute Augier parle, comme un autre, de l’efficacité du théâtre pour corriger les mœurs. Mais tous les auteurs dr
lante. Et ils ne font illusion à personne. Au surplus, « la morale au théâtre ne consiste pas dans la récompense de la vertu et
réceptes de morale… Comme ses maîtres classiques, Augier pense que le théâtre n’a pas besoin de dépasser ces constatations de l
auteur dramatique. Réfléchissez donc, et agissez en conséquence. » Le théâtre n’enseigne ni ce qui devrait être, ni ce qui doit
Dumas, un Barrière, ou même que le joyeux Labiche. Il a mis dans son théâtre beaucoup d’honnêtes gens, et même un assez bon no
garo, une tentative nouvelle : c’est la première et la seule œuvre de théâtre où on ait su nous présenter dans leur situation r
ion qui crée les êtres et les fait mouvoir. Or sans doute il faut, du théâtre d’Augier, écarter toute une troupe de comparses.
mme d’elle-même en des cadres artificiels. Il reste qu’il y a dans le théâtre d’Augier un fort grand nombre de figures qu’il a
ies sont frappantes. On ferait aisément rentrer toutes les parties du théâtre d’Augier dans les cadres de la « Comédie humaine 
nes de la vie privée, scènes de la vie politique, etc. Augier fait au théâtre , comme Balzac avait fait par le livre, le roman d
yen pour que le roman de mœurs « tînt la scène ». Le genre accepté au théâtre quand parut Augier, c’était le vaudeville de Scri
ajoutant des éléments nouveaux. Quand M. Alexandre Dumas a parlé d’un théâtre alliant Scribe à Balzac, il adonné moins encore l
tre alliant Scribe à Balzac, il adonné moins encore la formule de son théâtre que celle du théâtre d’Augier. Sous les comédies
Balzac, il adonné moins encore la formule de son théâtre que celle du théâtre d’Augier. Sous les comédies les plus vigoureuses
y en a juste autant dans les Effrontés. Augier a recours aux coups de théâtre  ; il use des petits moyens : lettres égarées, bij
sition d’appartement, etc. C’est à coup sûr la partie caduque dans le théâtre d’Émile Augier, celle qui a vieilli et celle qui
ais, au contraire, fondée en nature. Ceux qui cherchent à éliminer du théâtre tout élément d’action, vont contre la définition
du théâtre tout élément d’action, vont contre la définition même du’ théâtre qui est spectacle, et du drame qui est action. Il
t enfin que, dans les conditions ou se produit aujourd’hui l’œuvre de théâtre , et étant donnée la composition actuelle du publi
ents même inférieurs tel qu’est l’intérêt de curiosité. La formule du théâtre d’Émile Augier aura du moins été viable, et elle
les de la France à une certaine date. On voit par combien de liens le théâtre d’Émile Augier tient à l’histoire même de notre l
il a rattaché la comédie nouvelle à ses origines, et fait avancer le théâtre en le maintenant dans le sens de son développemen
ppement. Victorien Sardou50 « J’ai toujours eu l’idée que le théâtre ferait ma fortune et ma gloire. » C’est par ces m
es Premières armes de Figaro, représentée le 25 septembre 1859 sur le théâtre de Virginie Déjazet. En ce temps-là, M. Sardou ne
e des étudiants, était tombé à plat (1854). Et depuis, les portes des théâtres étaient restées obstinément fermées devant l’aute
ment fermées devant l’auteur sifflé. Mais M. Sardou avait le démon du théâtre , ce qui est la principale condition pour réussir
démon du théâtre, ce qui est la principale condition pour réussir au théâtre . Le succès n’a pas manqué de venir, amenant avec
s enfermé dans un seul genre ; il a pensé que de toutes les formes du théâtre , un auteur dramatique ne doit en négliger aucune 
donner aussitôt sa forme scénique. Aussi ne trouverait-on dans aucun théâtre une collection plus variée d’originaux rappelant
rement fâcheux pour l’œuvre de M. Sardou. Après tant de surprises, ce théâtre nous en réserve une qui passe toutes les autres :
’ils semblaient avoir. — Ce procédé est à peu près invariable dans le théâtre de M. Sardou. — Regardez ces ganaches : vous jure
tant de bruit pour si peu de chose. Mais c’est ainsi que tout dans ce théâtre est illusoire et décevant. Le masque au lieu du p
juste lui apprendre à s’en passer. — Cet enseignement qu’il tirait du théâtre de Scribe, M. Sardou le compléta par les leçons q
e prouve mieux l’efficacité de cette sorte d’algèbre qui est l’art du théâtre . Rien aussi n’en démontre plus clairement la vani
rniers coups de brosse au tableau de mœurs ébauché. Un escamotage, au théâtre , ne laisse pas d’être une jolie chose ; encore ne
lait ce mari. C’est une image assez exacte de ce qui se passe dans le théâtre de M. Sardou. L’auteur est parti en campagne cont
urd’hui l’usage, faire porter à Scribe le poids de tous les péchés du théâtre moderne. Si M. Sardou a choisi Scribe pour son ma
onc ce jeune homme ? demandai-je à Barrière. — C’est l’incarnation du théâtre , répondit-il59. » — Et c’est apparemment quelque
t quelque chose pour un auteur dramatique que d’être l’incarnation du théâtre . — Mais écoutez le commentaire et le développemen
loge de cet auteur qui ne verrait toutes choses qu’au point de vue du théâtre , il ne s’aperçoit pas qu’au lieu d’un éloge, il l
es critiques, — et celle même qui retombe le plus directement sur son théâtre , à lui, Sardou. C’est qu’en effet le moyen est m
e faire une idée juste des choses, de ne les regarder qu’à travers le théâtre . On a souvent fait ressortir cette misère de la c
st victime ; car le devoir de celui-ci est justement de rapprocher le théâtre aussi près qu’il est possible de la vie, d’y tran
sur elle· Ainsi est-il advenu pour M. Sardou. Cherchez à travers son théâtre quelle est son opinion sur quelques-unes des ques
ou mauvaise ? et qui a raison, des misanthropes qui ont écrit pour le théâtre depuis Molière jusqu’à l’auteur des Faux Bonshomm
icisme, ou pour mieux dire le « nihilisme » moral, qui est au fond du théâtre de M. Sardou se concilie avec une tendance au lie
unes filles, il n’y a ni hommes ni femmes : il n’y a que des rôles de théâtre .   En signalant les points faibles du théâtre de
n’y a que des rôles de théâtre.   En signalant les points faibles du théâtre de M. Sardou, et les insuffisances de son art, pe
patriarcales. C’est le même contraste auquel revient souvent dans son théâtre un des plus pénétrants observateurs de la société
. Au milieu de ce grand mouvement parisien, dans les salons, dans les théâtres , dans les expositions de toute nature, tous les p
itiques, un public. Lui-même peut être un romancier ou un écrivain de théâtre , un rimeur ou un chroniqueur, un réaliste, un idé
sent les noms des nouveau venus, les vaudevillistes qui accaparent le théâtre , les médiocres qui règnent un peu partout ; ils p
amment battus. C’est par la fantaisie qu’ils espéraient renouveler le théâtre . Ils rêvaient de bouffonneries satiriques, et de
n bureau de journal, l’intérieur d’un atelier, la cave d’une salle de théâtre dans l’obscurité d’une répétition, et les salles
ine suffit pour expliquer qu’ils n’aient jamais pu faire une œuvre de théâtre . Le théâtre vit d’action. L’action est la lutte d
our expliquer qu’ils n’aient jamais pu faire une œuvre de théâtre. Le théâtre vit d’action. L’action est la lutte de la volonté
e Rougon), parmi les ouvriers (l’Assommoir), dans le monde des petits théâtres et de la galanterie (Nana), dans la bourgeoisie p
il a tôt fait de reconstituer les événements dont ils ont dû être le théâtre . Il se trouva donc amené naturellement à écrire u
ncore compter sur lui ; surtout s’il veut renoncer aux demi-succès du théâtre , pour revenir au genre qui est vraiment le sien.
s les prétentions, tous les ridicules, toutes les misères des gens de théâtre . Certes, Delobelle est un comédien manqué. Mais o
ue si tout cabotin n’est pas un comédien, quiconque s’est approché du théâtre en emporte une habitude de cabotinage inguérissab
e pas autrement, l’ont empêché, depuis quinze ans, de remonter sur un théâtre . Mais il ne renonce pas ; il attend, il espère, i
’art, dont les Delobelle sont les pontifes grotesques. — Ce qu’est le théâtre pour Delobelle, la littérature l’est aussi bien p
ères pages qu’il ait écrites, et qui forment la préface du livre : Le théâtre et les mœurs, J.-J. Weiss a conté les souvenirs d
ce temps-là Scribe et Dumas étaient encore les maîtres incontestés du théâtre  : il faut entendre en quels termes Weiss en a par
ion infatigable et stupide. » Voilà le ton. Scribe est un « dieu » du théâtre  ; il en a connu toutes les ressources mieux que t
t coin du xviiie  siècle. Ceux qu’il y groupe, ce sont les auteurs du théâtre de second ordre, Favart, Ducis, le Voltaire des C
ste… L’écrivain qui a le plus contribué à faire passer le réalisme au théâtre est M. Alexandre Dumas fils. Aussi est-ce lui que
cette même année 1858. Il insistait sur l’accord qui existe entre le théâtre de Dumas fils et le public auquel il s’adresse.
ne à travers ces phrases. » Et pénétrant plus avant dans l’étude d’un théâtre qu’on nous donne pour être fait avant tout de log
et ce qu’il contient. Que dire enfin de la morale qui se dégage de ce théâtre  ? Sans doute, on y affiche le respect du devoir,
lus sûr résultat qu’ils atteignent, c’est d’offenser les bonnes. » Un théâtre sans régularité, sans profondeur, sans bienséance
théâtre sans régularité, sans profondeur, sans bienséances, voilà ce théâtre dont l’avènement coïncide avec celui des théories
ide avec celui des théories réalistes et du gouvernement impérial, le théâtre tel que nous l’ont fait le fils du grand Dumas et
cette appréciation du talent de celui qui est aussi bien le maître du théâtre contemporain : « M. Émile Augier a le don du rire
, le fils a hérité du père. On montrerait, de même, qu’il y a dans le théâtre réaliste de M. Dumas une forte part de romantisme
neur d’artiste (1800). — Scènes et Proverbes. — Scènes et Comédies. —  Théâtre . 66. La Petite Comtesse, p. 133. 67. Roman d’
mes parus. — Romans et nouvelles, 9 vol. — Œuvres critiques, 7 vol. —  Théâtre , 1 vol. — Les Soirées de Médan, 1 vol. 105. Zola
man expérimental. 113. Zola, le Roman expérimental : « Le Naturel au théâtre  ». 114. La Fortune des Rougon. 115. La Faute
rt en 1891) : Essais sur l’histoire de La littérature française. — Le théâtre et les mœurs. — Feuilleton dramatique du Journal
51 (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »
VI.Ses petits poèmes  son théâtre . Comme je vous en ai prévenus, je vous parlerai
vous parlerai aujourd’hui des petits poèmes de La Fontaine et de son théâtre . Par « petits poèmes » de La Fontaine nous entend
ns la pensée de La Fontaine, à la duchesse de Bouillon.   J’arrive au théâtre de La Fontaine. Ce théâtre se compose d’une tragé
, à la duchesse de Bouillon.   J’arrive au théâtre de La Fontaine. Ce théâtre se compose d’une tragédie qu’il n’a pas achevée,
gréable. C’est le ton juste de familiarité qu’on pouvait supporter au théâtre dans une tragédie ; je doute même un peu que le p
taine, ce me semble ; je n’en vois d’analogue nulle part dans tout le théâtre , même du seizième siècle, ni dans tout le théâtre
e part dans tout le théâtre, même du seizième siècle, ni dans tout le théâtre du commencement du dix-septième siècle. Harpajême
cle et qui, certainement, est un des bijoux de ce que j’appellerai le théâtre des petites comédies. Je ne prétends pas que La F
s comédies. Je ne prétends pas que La Fontaine soit un grand poète du théâtre . Il n’avait pas le vrai talent dramatique, il n’a
nement je n’en blâmerai pas les hommes de ce temps-là), on voulait un théâtre psychologique, on voulait un théâtre, soit comiqu
s de ce temps-là), on voulait un théâtre psychologique, on voulait un théâtre , soit comique, soit tragique, qui fût psychologiq
’on n’avait pas affaire à un grand génie psychologique, on voulait un théâtre pompeux, poli, élevé, bellement architectural. To
re pompeux, poli, élevé, bellement architectural. Tous les auteurs de théâtre de second ordre, à cette époque, ont ces qualités
tragiques, soit parmi les comiques. La Fontaine, lui, n’a fait ni du théâtre psychologique, ni du théâtre pompeux et guindé, n
miques. La Fontaine, lui, n’a fait ni du théâtre psychologique, ni du théâtre pompeux et guindé, ni du théâtre à collet monté.
t ni du théâtre psychologique, ni du théâtre pompeux et guindé, ni du théâtre à collet monté. Il fallait l’un ou l’autre pour p
cela qu’il n’a jamais eu un grand succès théâtral. Lui, il a fait du théâtre d’amour et du théâtre gai. Le théâtre d’amour pro
eu un grand succès théâtral. Lui, il a fait du théâtre d’amour et du théâtre gai. Le théâtre d’amour proprement dit, c’est-à-d
cès théâtral. Lui, il a fait du théâtre d’amour et du théâtre gai. Le théâtre d’amour proprement dit, c’est-à-dire le théâtre é
et du théâtre gai. Le théâtre d’amour proprement dit, c’est-à-dire le théâtre élégiaque, n’était pas beaucoup du goût de son te
e théâtre élégiaque, n’était pas beaucoup du goût de son temps, et le théâtre gai ne l’était pas tant qu’on l’a cru. En somme,
ps, et le théâtre gai ne l’était pas tant qu’on l’a cru. En somme, le théâtre gai de Molière a réussi moins que le théâtre gai
on l’a cru. En somme, le théâtre gai de Molière a réussi moins que le théâtre gai n’a réussi plus tard, au dix-huitième siècle.
lus tard, au dix-huitième siècle. C’est au dix-huitième siècle que le théâtre proprement gai, le théâtre fait pour s’amuser, le
iècle. C’est au dix-huitième siècle que le théâtre proprement gai, le théâtre fait pour s’amuser, le théâtre de bouffonnerie dé
ècle que le théâtre proprement gai, le théâtre fait pour s’amuser, le théâtre de bouffonnerie décente, de bouffonnerie honnête,
ais l’analyse qu’en donnent les frères Parfaict dans leur Histoire du Théâtre français n’y signale que du « romanesque » et de
52 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »
(1894). — Flamboche, roman (1895). — Les Grandes Amoureuses (1896). —  Théâtre chimérique (1896). — Le Chemineau, 5 actes (1897)
pendant au Beau Léandre de Banville, ce chef-d’œuvre. [Impressions de théâtre (1886).] Tancrède Martel Ceux qui, comme le
er l’éveil du sentiment religieux chez Raoul Ponchon. [Impressions de théâtre (1888).] Émile Faguet Loin de moi la pensée
iert pas ; il liera mieux sa charpente dramatique une autre fois. [Le Théâtre contemporain (1888).] Jules Barbey d’Aurevilly
t en art. [Les Mercredis d’un critique [1895).] Gustave Kahn Le Théâtre chimérique de M. Jean Richepin n’est pas seulemen
e de M. Jean Richepin n’est pas seulement chimérique, ce n’est pas du théâtre du tout. D’ailleurs, M. Richepin a dû, ce jour-là
tre du tout. D’ailleurs, M. Richepin a dû, ce jour-là, prendre le mot théâtre dans une de ses vieilles acceptions, — théâtre de
our-là, prendre le mot théâtre dans une de ses vieilles acceptions, —  théâtre de l’Europe…, théâtre des curiosités de… Cette ré
théâtre dans une de ses vieilles acceptions, — théâtre de l’Europe…, théâtre des curiosités de… Cette réserve faite (elle est
t intéressant et surtout méritoire ; ce n’est pas un chef-d’œuvre, ce Théâtre chimérique, tant s’en faut ; mais c’est un livre
niers et d’effacés Parodis. Mais Banville aura des successeurs, et le théâtre verra fleurir des œuvres lyriques fantaisistes, t
déon. Nous étions tous charmés. Voilà bien longtemps que je dis qu’au théâtre , le Français n’aime au fond que le drame en vers
une convention qui n’est même pas plus de la convention que celles du théâtre « rosse ». J’aime moins les derniers actes. … Le
53 (1936) Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours pp. -564
ni d’histoire littéraire vivantes, comme il y a un amour physique du théâtre hors duquel il n’y a pas de vraie littérature dra
, plus primaire que n’importe quelle autre époque. Dans la poésie, au théâtre , la roue des genres anciens a continué à tourner
La génération qui fera une révolution littéraire, qui incorporera, au théâtre et dans le roman, les genres populaires à la litt
ante de l’émigration. Quarante mille émigrés l’habitent, qui ont leur théâtre , leur café et leurs journaux français, leur revue
raire la disparition du goût, l’indigence des formes, la stérilité du théâtre et du livre. Débauche de littérature populaire.
suffiraient à sauver l’honneur de la littérature révolutionnaire. Théâtre . Le dédoublement que nous avons signalé de la
ne littérature populaire qui ne porte pas loin, nous le retrouvons au théâtre . La tragédie piétine obstinément dans le dégel du
t une façon de parler : un Jean Sans Terre ne peut être représenté au Théâtre de la République, parce que le bon sans-culotte S
ordres qui causeraient et sa perte et le désespoir des familles. » Le théâtre donne toujours du mal au gouvernement. Cependant
ufres : voilà le genre en sursis pour une génération. Roman. Le théâtre de la Révolution abondait au moins en quantité :
mar. Or la grosse question littéraire y était à cette époque celle du théâtre . Il n’y a pas seulement une dramaturgie de Hambou
opulaires sont celles de Werner. D’où leur place dans l’Allemagne. Le théâtre de Goethec est moins considéré. Sur Faust, paru e
ui devait apparaître à la postérité. Schiller, servi par les échos du théâtre , avait acquis toute la sienne, et plus que de dro
fait sa partie dans les discussions passionnées sur la comparaison du théâtre français avec le théâtre de Shakespeare et de Sch
iscussions passionnées sur la comparaison du théâtre français avec le théâtre de Shakespeare et de Schiller. Ce n’est pas de la
erdue. À cette importance française et weimarienne, de la question du théâtre , répond naturellement l’importance staëlienne att
la Phèdre de Racine et celle d’Euripide, qui, attaquant violemment le théâtre français, provoque des réponses véhémentes dans l
ère à réflexions dogmatiques, qui puisse être pratiquée librement. Le théâtre n’est pas libre, mais la critique technique du th
librement. Le théâtre n’est pas libre, mais la critique technique du théâtre reste libre. Et tandis que le théâtre de ce temps
, mais la critique technique du théâtre reste libre. Et tandis que le théâtre de ce temps rampe au dessous de rien, voici, qu’a
nnemi des philosophes, faisait des tragédies de Voltaire le sommet du théâtre français, les mettait bien au dessus de celles de
le sens du xviie  siècle, celui de la littérature classique, celui du théâtre , celui de la franchise, même celui du style. Il n
qu’un autre professeur, Sarcey. La Harpe. Geoffroy régentait au théâtre comme au collège. S’il est un professeur devenu c
, un album de 1830 ; ce monde bourgeois prend dimension et vie. Ni le théâtre de Scribe, ni le roman de Paul de Kock ne sont cl
l épicier met en scène (car il a un vrai sens de la marionnette et du théâtre ) ce monde des passions humaines, idéalisé, pompon
à progresser.. Si cette génération n’a pas trouvé pleine réussite au théâtre , elle l’a trouvée au moins dans la construction t
s que sa familiarité avec les idées de révolution littéraire. Poésie, théâtre , roman, philosophie, histoire, entre 1820 et 1830
vers, Hugo aussi, son dernier avant l’exil. En 1843 il va quitter le théâtre , et s’il écrit le roman des Misères, il le garder
e romantique ; la chaire conquiert le pouvoir, la poésie conquiert le théâtre , le roman conquiert le public. De 1840 à 1850, c’
romantique, il n’y a pas un dynamisme classique. L’art classique, au théâtre et dans la poésie, c’est-à-dire dans les genres q
a première pièce des Méditations) 3º le populaire, (les références au théâtre et à la poésie populaire, l’appel au peuple comme
ntisme, c’est la révolution littéraire moins par le lyrisme et par le théâtre que par le roman. Il n’y a pas de grand écrivain,
Byron de 1820, dieu des salons, des femmes et des jeunes gens, que le théâtre romantique sans Shakespeare. La voix du temps, la
ces de la vie et le goût du silence firent le reste. Les Amants du Théâtre . Dès sa jeunesse Vigny étonnait les romantique
si et surtout pour la physiologie d’un certain amour et des Amants du Théâtre , comme il y eut en même temps, avec les mêmes ora
, supérieur dans tout : le roman avec Bug-Jargal et Han d’Islande, le théâtre avec Amy Robsart et Cromwell, la critique créatri
son temps. Sa vie théâtrale est moins heureuse : le grand projet d’un théâtre à lui, de l’histoire de France mise abondamment e
était en outre l’année terrible pour une autre raison qu’un échec au théâtre  : nouvelle mariée, la plus aimée de ses enfants,
phateur de l’épopée. Au contraire, on peut voir en lui une victime du théâtre . Ce n’est pas seulement, ce n’est pas surtout par
y a ceci, qui importe davantage. Ce grand poète lyrique est entré au théâtre moins pour donner des rôles que pour jouer un rôl
jouer un rôle : le rôle d’un conquérant, quand le romantisme avait le théâtre à conquérir. Il ne fallait pas que sa première pi
ir été repris caustiquement par Henri Heine. Précisément parce que le théâtre est un haut-parleur, que la soirée d’Hernani fit
r la gloire de Victor Hugo que son plus pur lyrisme, Hugo vit dans le théâtre un moyen de « parler » plus haut, le champ nature
it été sept ans plut tôt la chute des Burgraves, qui l’avait exilé du théâtre . Aussi injustement peut-être. Les Burgraves sont
it bien l’impression commune. Pièce n’est pourtant pas très exact. Le théâtre consiste dans le dialogue. Et Hugo, au théâtre co
ant pas très exact. Le théâtre consiste dans le dialogue. Et Hugo, au théâtre comme à la ville, est l’homme du monologue, de la
us originale, que le monologue hugolien, qui est bien le monologue du théâtre , c’est le monologue pour autrui, le monologue qui
Dieu. Alors, quand Hugo écrit Choses vues pour lui seul, non pour un théâtre , et sans l’interposition d’Olympio, quand il est
de société, n’admet moins le monologue dans la rue, dans le livre, au théâtre . Le même paradoxe qui a fait de Napoléon un emper
besoin d’entendre ou plutôt désir d’entendre, ce qu’elle demandera au théâtre et à la tribune, et ce que l’ode, en attendant le
emandera au théâtre et à la tribune, et ce que l’ode, en attendant le théâtre et la tribune qui conviendraient mal au débutant
ète et l’orateur ne l’ont pas pensé au sujet de Lamartine, l’homme de théâtre ne l’a pas pensé au sujet de Dumas. Il a vu en eu
it à l’Assemblée l’orateur, dans le lyrisme familier le Lamartine, au théâtre le Dumas : l’absence de la Vénus charmeuse et du
orps pour exprimer l’incorporel. Il y a dix ans que Hugo a renoncé au théâtre , renoncé à projeter ses visions sur la scène qui
ion des Burgraves. Mais, dans les îles, c’est lui-même qui devient un théâtre , c’est son monde intérieur qui devient un monde d
de Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, les ironies de Musset, les rivalités de théâtre , les dissentiments politiques, désorganisèrent le
trop tôt venus, Verlaine, Lautréamont, Rimbaud, Corbière. VII. Le Théâtre romantique Révolution et théâtre. L’essen
Rimbaud, Corbière. VII. Le Théâtre romantique Révolution et théâtre . L’essentiel de la révolution romantique, c’ét
. L’essentiel de la révolution romantique, c’était de s’emparer du théâtre comme la révolution politique avait eu à s’empare
dogmatique, critique, polémique, concernent pour les trois quarts le théâtre . On sait l’importance du Cours de littérature dra
’opinion littéraire est pour ou contre Shakespeare, pour ou contre le théâtre espagnol et allemand, pour ou contre la tragédie,
tôt le libraire Ladvocat commence la traduction des Chefs-d’œuvre des théâtres étrangers, qui deviendra pour les romantiques une
deviendra pour les romantiques une véritable Somme dramatique. Le mot théâtre avait eu en France jusqu’en 1815 un sens français
me débute dans ce sens élargi, dans cet appel d’air. Les débuts du théâtre romantique. Pas plus que de ce crédit dans l’e
dhal, écho des conversations d’alors, prédisait facilement en 1825 un théâtre historique extrait des chroniques. Le maître du m
ébreux, aux brigands, aux cadavres, aux émotions fortes. « Malheur au théâtre français, s’écriait Geoffroy, quand un homme de q
ique eût son Britannicus, et Victor Hugo n’avait pas encore donné. Au théâtre du moins. Car depuis plusieurs années le livre, l
donné. Au théâtre du moins. Car depuis plusieurs années le livre, le théâtre publié servait de fourrier alerte à la scène.
livre, le théâtre publié servait de fourrier alerte à la scène. Le Théâtre du Livre. Une bonne partie du théâtre romantiq
ier alerte à la scène. Le Théâtre du Livre. Une bonne partie du théâtre romantique est alors un théâtre historique, en pr
âtre du Livre. Une bonne partie du théâtre romantique est alors un théâtre historique, en prose, dont on sentait depuis long
in jusqu’à la Restauration. À ce moment naît de toute part un curieux théâtre de scènes historiques écrites, jouées parfois dan
, jouées parfois dans les châteaux (comme celles du comte Roederer) : théâtre du livre et des amateurs qui voisine et cousine a
mingue de Charles de Rémusat, un Cromwell de Mérimée (non publié), le Théâtre de Clara Gazul de Mérimée en 1825, les Barricades
et Rumier la même année. Le Cromwell de Hugo en 1827 appartient à ce théâtre du livre comme le Spectacle dans un fauteuil d’Al
Hugo l’attendait de Hugo. Restait pour celui-ci à débuter sur le vrai théâtre , ce qu’il eût fait en 1829 avec Marion de Lorme s
nsista dans la rafale de poésie et de lyrisme qu’il déchaînait sur le théâtre , nullement dans une révolution dramatique dont Hu
e cette soirée d’Hernani comme une Marseillaise. C’était la poésie du théâtre , ce n’était pas la réalité du théâtre. La réalité
seillaise. C’était la poésie du théâtre, ce n’était pas la réalité du théâtre . La réalité du théâtre romantique amorcée par Hen
oésie du théâtre, ce n’était pas la réalité du théâtre. La réalité du théâtre romantique amorcée par Henri III et sa cour triom
Le bonheur de Dumas dans Antony est un bonheur fabuleux, Le public du théâtre est fait de femmes pour beaucoup plus de la moiti
les femmes sont folles. Si Hernani jette une rafale de poésie sur le théâtre , Antony précipite sur la scène ce torrent de mouv
eur et surtout la spectatrice emportent la flèche dans leur chair. Le théâtre romantique vivait alors d’antithèses. L’antithèse
e Nesle. La Tour de Nesle (1832) suit presque Antony. Peut-être le théâtre romantique est-il alors à la pointe de son élan c
et Don Sanche évoque déjà Hernani, correspond peut-être au plan où le théâtre romantique trouvait la voie la plus libre, celle
e trouvé ». Il faudrait modifier la définition de Buffon. Le style de théâtre est ici le mouvement que les actes mettent dans l
avec la génération qui succédera, la langue moyenne et définitive du théâtre . Antony pourrait s’appeler la pièce des deux Duma
. Antony pourrait s’appeler la pièce des deux Dumas, et c’est dans le théâtre du fils bien plus que dans celui du père qu’elle
udre est mouillée. Tous deux s’acharneront, Hugo cherchera à avoir un théâtre à lui, et en 1848 Dumas réalisera ce rêve avec so
anique qui se résout en figures sans commune mesure avec la nature du théâtre . Les Burgraves, qu’on n’a jamais pu ranimer sur l
onheur presque égal à celui de son Moïse tout le vif du romantisme au théâtre  : le grand sujet romantique, la destinée du poète
motion. Si Antony et Chatterton furent les deux plus grands succès du théâtre romantique, c’est que ces succès sont faits par l
été, Antony au combat contre le « monde ». C’étaient presque, au même théâtre , les deux versants de la même pièce. Musset.
ononcé le plus souvent le nom de Shakespeare est Alfred de Musset. Le théâtre de Dumas, de Hugo, de Vigny, était destiné à des
un acte insignifiant, la Nuit vénitienne, en 1831, n’écrivit plus de théâtre que pour la lecture, comme Byron, comme Mérimée,
comme Byron, comme Mérimée, comme Hugo après 1843. Venu du livre, le Théâtre romantique retourne au livre : de Clara Gazul au
du livre, le Théâtre romantique retourne au livre : de Clara Gazul au Théâtre en liberté., Musset publia toutes ses pièces dans
directeur de la Comédie-Française, il tint à essayer sur le public le théâtre qui avait réussi auprès de ses lecteurs. Il y fut
n courante fait de Musset le seul poète romantique qui ait réussi son théâtre . Cela peut se soutenir. Mais ce théâtre il l’a fa
romantique qui ait réussi son théâtre. Cela peut se soutenir. Mais ce théâtre il l’a fait pour lui, comme ses poésies et ses ré
’à la Comédie-Française et devant des personnes de la « société ». Le théâtre en vers de Musset n’a aucune importance dramatiqu
oète débauché de 1832. Mais cela, dans Musset, se passe aussi loin du théâtre que Rolla. Et nous ne disons rien de sa troisième
rame en prose après Angelo, qui n’est pas bon, Dumas, qui occupera le théâtre jusqu’à sa mort, cessera de bonne heure après Kea
ux de la Comédie-Française. Ces deux pièces romantiques ont occupé au théâtre la place d’un classique. Elles y rendent exacteme
tor Hugo ait faite après sa retraite, la seule qu’il détachera de son Théâtre en liberté pour la publier de son vivant, ce sont
r la scène, nous instruit excellemment de ce qui est viable ou non au théâtre . Le Juste-Milieu. Hugo, Dumas, Vigny et Mus
e que le Juste-Milieu de Juillet en eût été privé. Le Juste-Milieu au théâtre s’appelle Casimir Delavigne. Il touche à tous les
la demi-tragédie bourgeoise, qui à partir de 1850 vont régner sur le théâtre comme des classes moyennes de la scène, et qui d’
ris, le don qu’un Marivaux, un Beaumarchais ou un Scribe ont porté au théâtre . Il débute d’ailleurs à vingt-deux ans, en 1825,
ute d’ailleurs à vingt-deux ans, en 1825, par un livre fort réussi de théâtre écrit, celui de Clara Gazul, et par un Cromwell s
e foule, de l’épouser pour la posséder, ainsi qu’il est nécessaire au théâtre . C’est ailleurs qu’il employa sa nature d’artiste
mi-siècle le poète de Paris. Et Paris ce sont les femmes, et c’est le théâtre . Mais un autre génie, un malin génie brouille les
âtre. Mais un autre génie, un malin génie brouille les cartes. Son Théâtre . Le théâtre est une discipline. Musset n’aime
utre génie, un malin génie brouille les cartes. Son Théâtre. Le théâtre est une discipline. Musset n’aime pas les discipl
des cuistres sous un lustre et des calicots dans un amphithéâtre ! Le théâtre , comme Byron, il ne l’animera que pour lui, et le
ands fondateurs et instituteurs de la littérature française, celui du théâtre et celui du roman, Corneille et Balzac, la critiq
e son Prudhomme à lui : car il le voit non dans le roman, mais sur le théâtre , où quinze ans après, en 1852, allait le mettre e
mais bien de leur faire parler une langue factice, comme la langue de théâtre dans les pièces trop bien écrites. On y voit trop
ticulier Balzac. Il y a une industrie de la revue et une industrie du théâtre , et les intérêts de la littérature s’accommodent
tion de 1820, que relaie la génération de 1850, qu’à l’institution du théâtre par les générations de Corneille, Molière et Raci
s y paraissent terriblement faux. Mais de Stello Vigny, en portant au théâtre le premier épisode sous le nom de Chatterton, a t
l’ayant inspiré jusqu’à Notre-Dame. Après 1843, quand il abandonne le théâtre , ou plutôt que le théâtre l’abandonne, Balzac, Sa
tre-Dame. Après 1843, quand il abandonne le théâtre, ou plutôt que le théâtre l’abandonne, Balzac, Sand, Soulié, succèdent à Sc
Le génie mâle de Hugo pense ici du roman ce que Corneille pensait du théâtre . Le roman héroïque est un roman viril. Et pourtan
les, agréables sans plus, restent pareillement fort inférieures à son théâtre . On n’en dira pas autant de Gautier, romancier cu
oire des Girondins ce sont les rôles, la « brochure » comme ou dit au théâtre , de cette tragédie. À ce point de vue, elle fut «
u champ de la critique, comme Molière a rempli une moitié du champ du théâtre . De cette moitié il a possédé toute la technique.
servitudes sans grandeurs du métier que pratiquait Janin. Et puis le théâtre en tant que théâtre ne l’intéressait pas, bien qu
ndeurs du métier que pratiquait Janin. Et puis le théâtre en tant que théâtre ne l’intéressait pas, bien qu’il y allât une fois
ues à la fois les plus éclatantes et les plus discutables : celles du théâtre . Le théâtre de Hugo et de Dumas, a été pour lui c
s les plus éclatantes et les plus discutables : celles du théâtre. Le théâtre de Hugo et de Dumas, a été pour lui comme s’il n’
De là un gauchissement très prononcé de sa critique. Non seulement le théâtre en est exclu, car le théâtre commande une pratiqu
rononcé de sa critique. Non seulement le théâtre en est exclu, car le théâtre commande une pratique spéciale, où l’on doit pren
de cinquante ans lui en fournissent à foison. La poésie, le roman, le théâtre , la pensée, l’histoire ont été labourés et retour
nu, lui aussi, le destin de l’empire aux cent trente départements. Au théâtre , si Ruy Blas avait été Ligny, le Waterloo des Bur
l’intelligence, c’est l’effusion et la critique qui s’affrontent. Au théâtre , avec la naissance de la pièce à thèse, la critiq
s » du style avec Flaubert et les Goncourt, révolutions techniques au théâtre avec Dumas, Labiche, Crémieux, Offenbach, raffine
es, elle avait été conduite, sauf chez les amuseurs professionnels du théâtre , à des conceptions pessimistes du monde. La philo
un directeur de consciences féminines, mit la comédie en thèse et le théâtre en tribune. À plus forte raison les philosophes,
mptent fortement. Les techniques du roman ne bougent guère. Celles du théâtre sont mal remplacées. Celles de la poésie ne sont
ration de 1820. Comme l’histoire est, au contraire de la poésie et du théâtre , un genre propre à la maturité des ans, et que l’
llule pour y finir sa vie, un ami murmura : « Oui, une cellule sur un théâtre  ». C’est assez le caractère de la cellule romanti
pression de Pascal, est creux et plein d’ordure ; à la cellule sur un théâtre un confessionnal dans les ténèbres. C’est à peu p
le romantisme, Lamartine, Hugo, Vigny, Musset, ont par le lyrisme, le théâtre , la politique, conféré à ce problème. Il est natu
u salon étaient de grandes machines historiques, portant eux-mêmes au théâtre d’autres grandes machines historiques, les Parnas
sont connus par la Correspondance, ont eu, à l’hôpital de Rouen, leur théâtre d’enfance dont Gustave était le Shakespeare et où
. Il y a là de la charge d’atelier, un retour de Flaubert posthume au théâtre de son enfance, « Je tourne à la bedolle, au sche
udel, Maritain, reste aujourd’hui plus vivant que jamais. XII. Le Théâtre . Épopée dramatique. Si, dans tous les sen
dramatique, soit celle qui s’est installée le plus fortement dans le théâtre , qui y a apporté le plus de création originale et
nce et des bons matériaux. Or il n’y a pas d’art qui soit plus que le théâtre lié à des techniques délicates, où l’auteur doive
acteurs et son public. La littérature du Second Empire produit du bon théâtre , du même fonds dont elle produit les Fleurs du Ma
coup aussi vite qu’il est venu : la grande courtisane classée. Or le théâtre sert plus ou moins de centre à toute civilisation
ale en même temps qu’on la vit comme une destinée naturelle. Aussi le théâtre ambitionne-t-il de devenir une tribune, la comédi
lution dans le public. Sous le Second Empire, le public ordinaire des théâtres augmente considérablement. Les chemins de fer fon
ris, le Paris des voyageurs, pour qui la soirée qu’on ne passe pas au théâtre est une soirée perdue. Au public traditionnel des
asse pas au théâtre est une soirée perdue. Au public traditionnel des théâtres , celui des honnêtes gens de Paris, s’ajoutent tro
nes du nouveau Paris. Elles tiennent une place extraordinaire dans le théâtre de cette époque (Dame aux camélias, Demi-Monde, F
es fortunes se consolident et l’ascension sociale reste régulière. Le théâtre se trouve devant un public quadruple en quantité,
ations propres du Second Empire, dans la mesure où on peut parler, au théâtre , de création : la comédie de mœurs, le nouveau va
me aux camélias, c’est un des faits les plus curieux de l’histoire du théâtre , et l’un de ceux qui nous montrent le mieux que l
istoire du théâtre, et l’un de ceux qui nous montrent le mieux que le théâtre a ses lois et ses habitudes qu’il ne faut pas con
e la balle, habitué dès l’enfance aux mœurs, au langage, aux tours du théâtre , et qui fit du théâtre presque comme M. Jourdain
l’enfance aux mœurs, au langage, aux tours du théâtre, et qui fit du théâtre presque comme M. Jourdain faisait de la prose, ce
e la prose, ce qui est évidemment la manière la plus rare de faire du théâtre . On lui joua, au bout de trois ans, par complaisa
ici seul en cause. Depuis 1849 et la Gabrielle d’Augier il y avait au théâtre moins une réaction contre le romantisme, dont les
e le soir : ce fut la pièce la plus jouée, pendant l’Empire, dans les théâtres de province. Les femmes se communiquaient l’une à
e dont on parle et qu’on discute à la ville. Elle étend le domaine du théâtre , dans une direction où il a toujours regardé — et
ar les cadres sociaux, ont contribué à démoder la chose et le mot. Le théâtre de Dumas s’en va vers l’oubli. 2º Augier. P
sa sûre technique la pièce qu’un autre avait manquée ou rêvée (et son Théâtre des autres n’est pas la partie la moins curieuse
édies, il a choisi la direction que la Dame aux camélias désignait au théâtre nouveau. Le Gendre de M. Poirier, en 1854, a été
e Gautier et les Duval. Cela suffit pour faire une révolution dans un théâtre scribifié. Il y manquait des types, un style, une
Monsieur Alphonse). Un style : Augier a le meilleur style courant de théâtre qu’on écrive de son temps ; le contraire d’un poè
se une manière de Comédie Humaine. D’abord en installant en plein son théâtre dans cette question d’argent, sur laquelle Dumas
par là, presque de la police. Cependant la valeur des deux pièces de théâtre ne se sent pas trop d’une telle bassesse. On reti
passer avec Maître Guérin, pour le personnage le plus balzacien de ce théâtre et, mieux que le Z. Marcas et le Bixiou de Balzac
ns l’histoire de la comédie politique : elles ne sont pas une date du théâtre . Homme de l’Empire, Augier n’a pas réussi à survi
, sont des essais manqués pour tenir au courant ou dans le courant un théâtre périmé. Augier finit moins heureusement que Dumas
y serait pas déplacé. Ils sont, de leur temps, les lignes majeures du théâtre . Mais au théâtre comme en musique le mode mineur
acé. Ils sont, de leur temps, les lignes majeures du théâtre. Mais au théâtre comme en musique le mode mineur vaut le mode maje
demi-siècle. Labiche. D’abord Labiche. Quand Labiche apporta au théâtre de la Montansier Un chapeau de paille d’Italie, i
s traditionnel qu’un vaudeville, et que, surtout pour un directeur de théâtre , un vaudeville est traditionnel ou n’est pas. Un
eau et la Cagnotte furent longtemps les pièces les plus populaires du théâtre de Labiche. Mais cette comédie du mouvement pur n
Labiche. Mais cette comédie du mouvement pur ne fait qu’une partie du théâtre de Labiche, qui a mis sa signature à plus de troi
te caricaturiste, vrai contemporain de Daumier et de Gavarni, dont le théâtre figure comme un album animé et intarissable de si
che les proverbes de Sancho, il a circulé sous cent noms à travers ce théâtre comme Homais à travers les rues d’Yonville. Mais
cès de lecture ait balancé le succès de scène. Les dix volumes de son théâtre choisi ont fait dans les bibliothèques l’intérim
es en collaboration, de pièces où, conformément à la saine optique du théâtre , l’homme seul n’existe plus. Collaboration, bien
Boule, la Cigale, la part de Meilhac sera plutôt celle de l’homme de théâtre , du trouveur de mouvements, de mots, d’émotion, c
s par le gouvernement, qui jusqu’au Second Empire n’autorise dans les théâtres légers que la pièce parole et chant, et leur inte
èce parole et chant, et leur interdit d’empiéter sur le privilège des théâtres de parole pure. On comprend que dès lors les coup
é. Il a eu vers 1860 cette idée, juste au fond, que tout le métier du théâtre est dans Scribe. D’autre part, Scribe se trouvait
out cela est oublié. Des quatre ou cinq grands noms qui ont rempli le théâtre entre 1860 et 1900, Sardou fut le plus purement v
ugier, Labiche, Meilhac, Barrière, Halévy et Sardou n’épuisent pas le théâtre de cette époque heureuse. Les succès de Théodore
ar son retour rituel au répertoire d’été, il a rappelé la Cagnotte du théâtre voisin. Or la pièce est mince, la facture très ad
hilosophes et de poètes. La même déficience relative apparaît dans le théâtre . La matérialité propre au théâtre consiste, non d
éficience relative apparaît dans le théâtre. La matérialité propre au théâtre consiste, non dans cette virilité créatrice, mais
ratif. Avec un fond de scholar qui le rendait incapable de réussir au théâtre , on peut voir en lui l’écrivain qui a incorporé a
ain qui a incorporé au roman le plus d’éléments techniques propres au théâtre , et les lui a fait intégralement assimiler. Avec
mature (1893), roman des drames d’argent dans le monde. Après quoi le théâtre l’a pris tout entier. Il n’en va pas de même d’Ab
n et le second polytechnicien, à qui des incursions superficielles au théâtre ont laissé une place et une fonction de romancier
périlleux qui plaisent au lecteur. Comme l’auteur du Demi-Monde à son théâtre , l’auteur des Demi-Vierges a annexé à son roman u
ce, c’est le romancier venu de province à Paris, comme inversement le théâtre , c’est Paris et presque rien que Paris. Le roman
ictement parisiens comme Hervieu, Lavedan, Vandérem ont été portés au théâtre par une pente irrésistible, celle qui est naturel
a fondée sur ces quelques idées simples, courtes, inusables : que le théâtre est le théâtre, que par conséquent ce n’est ni le
es quelques idées simples, courtes, inusables : que le théâtre est le théâtre , que par conséquent ce n’est ni le livre, ni la l
on de Sarcey est le seul qui ait eu de l’influence sur la recette des théâtres ) — qu’il y a non des règles, mais un certain nomb
ur certains points — Corneille, Molière, Regnard — la connaissance du théâtre classique, en ne l’étudiant plus du point de vue
nd Empire, mais vivifiée par l’intelligence, la sincérité, le goût du théâtre . Sarcey, c’est la critique dans la salle, qui don
tique des coulisses, du fumoir et du foyer, causée par un familier du théâtre , un homme d’esprit plein de souvenirs et de vues.
me d’esprit plein de souvenirs et de vues. En 1884, Weiss, éloigné du théâtre par la maladie, fut remplacé par son jeune camara
xquis d’En marge des vieux livres, auteur d’une douzaine de pièces de théâtre dont certaines méritèrent et connurent de beaux s
x massifs de cette œuvre sont les Contemporains et les Impressions de théâtre . En principe les Contemporains relèveraient de l
es et le xviie  siècle, le sens des hommes et des femmes, et celui du théâtre , qui manquait à Sainte-Beuve. Faguet. Fague
lus il n’a classé ni déclassé personne. Sa littérature de roman et de théâtre ne compte pas, et de Sixtine, roman de la vie cér
ois parties sur la même ligne, à travers la durée de trois écoles. Le théâtre a débuté sur le chariot de Thespis, la machine à
nus, mystérieux et musicaux de Maeterlinck ont été célèbres avant son théâtre . Mais c’est bien dans les cadres du symbolisme, e
vence, les pentes, les plis, l’habitude, la familiarité. VIII. Le Théâtre . Vers 1890 une nouvelle génération dramatique,
qu’elle puisse manquer au rendez-vous. Il y a un grand public pour le théâtre , la Comédie-Française et d’autres théâtres abonde
y a un grand public pour le théâtre, la Comédie-Française et d’autres théâtres abondent en grands acteurs qui ne laissent à envi
ir la scène. Cette conquête se fait-elle ? Le romantisme avait eu son théâtre , de 1830 à 1840, le réalisme bourgeois de 1850 à
ar des œuvres personnelles, tantôt en faisant adapter leurs romans au théâtre par des tâcherons. Généralement, et malgré quelqu
par déférence pour les synchronismes on peut rattacher d’une part le théâtre d’Henry Becque, d’autre part le Théâtre-Libre.
enry Becque. On ne saurait dire que la pièce initiale d’un nouveau théâtre , les Corbeaux, est l’œuvre de la génération de 18
ière trouée, des conventions sur lesquelles avait vécu jusqu’alors le théâtre , conventions de facture, conventions morales, con
la poussée au noir de Zola. C’était aussi un des meilleurs styles de théâtre qu’on eût écrit au xixe  siècle. C’était enfin, a
Pas plus que les Corbeaux, le Théâtre-Libre n’a prétendu fonder un théâtre naturaliste. Simplement il s’est trouvé, par posi
isiens avait dans les doigts, les membres et la langue, la passion du théâtre . Il forma une troupe de bonne volonté. Cette trou
considérées comme des réunions privées, échappaient à la censure. Ce théâtre fut naturellement amené à donner des pièces que l
ent amené à donner des pièces que la censure aurait interdites sur un théâtre régulier, et aussi des pièces d’essai, même de po
dans le langage comme dans la réalité les termes de littérature et de théâtre « d’avant-garde ». L’avant-garde qu’était le Théâ
et au public l’idée qu’il fallait faire quelque chose, et libérer le théâtre , on ne savait d’ailleurs pas très bien de quoi. L
u Théâtre-Libre a personnifié plus ou moins l’élan et le dynamisme du théâtre , à une époque où la littérature se renouvelait et
nte. À ce moment d’ailleurs, la formule naturaliste s’épuisait, et le théâtre avait le naturalisme derrière lui plutôt que deva
chose, tournèrent à la charge d’atelier. Il fallait du nouveau. Le Théâtre symboliste. Comme jadis le romantisme, le symb
Revue blanche. La plupart des écrivains dits symbolistes tentèrent le théâtre par des œuvres poétiques qui ne purent du tout s’
onia n’a pas réussi. En somme l’histoire spirituelle du symbolisme au théâtre tient dans ce qu’on pourrait nommer l’expérience
laudel. Notons d’abord que ces expériences partent du livre et non du théâtre . Ce n’est pas un cas isolé. De Roederer à Vitet e
as un cas isolé. De Roederer à Vitet et de Clara Gazul à Cromwell, le théâtre romantique avait débuté par plusieurs années de s
théâtre romantique avait débuté par plusieurs années de stage dans le théâtre du livre. Mais il déboucha sur la scène, torrenti
I et sa cour, Hernani et la Tour de Nesle. On ne peut pas dire que le théâtre des deux écrivains symbolistes n’ait pas débouché
nt que celui de l’auteur de Cromwell : mais ce fut autre chose. Le Théâtre de Maeterlinck. Il est exagéré, de voir dans l
eurs de Charles Van Lerberghe, un compatriote, l’œuvre initiatrice du théâtre de Maeterlinck. Mais, comme les Flaireurs, les pr
allègre mouvement du symbolisme belge ou, plus précisément, flamand : théâtre de la vie intérieure, décor que l’on ne peut rêve
utour de laquelle prend forme l’annonce d’une catastrophe. Et tout ce théâtre peut s’appeler un théâtre d’intérieur. La Princes
rme l’annonce d’une catastrophe. Et tout ce théâtre peut s’appeler un théâtre d’intérieur. La Princesse Maleine, et ce Pelléas
a plus complète de cette période, peut passer pour le chef-d’œuvre du théâtre allégorique. Mais du symbole à l’allégorie, du sy
uvante, presque un chef-d’œuvre, le Bourgmestre de Stilmonde. Mais au théâtre comme dans le reste de sa littérature, le Maeterl
ui importe demeure celui de sa jeunesse symboliste. Claudel. Le théâtre de Claudel est, bien plus encore que le premier t
laudel. Le théâtre de Claudel est, bien plus encore que le premier théâtre de Maeterlinck, un théâtre écrit, très loin de la
audel est, bien plus encore que le premier théâtre de Maeterlinck, un théâtre écrit, très loin de la scène et loin de la France
par un grand poète lyrique. Deux de ses drames ont seuls affronté le théâtre , qui appartiennent tous deux à sa maturité, soit
la Tentation de saint Antoine et d’Axël. Nous ne la rangeons dans le théâtre qu’avec quelque arbitraire. Elle est prise entre
avec cette matérialité-là, donné vraiment au symbolisme son homme de théâtre . Regain romantique. Le naturalisme et le sy
encore dans les dernières années du xixe  siècle d’immenses succès de théâtre poétique. Richepin avec Par le glaive et le Chemi
ve et le Chemineau, Coppée avec Pour la Couronne. Et Rostand mit à ce théâtre un brillant point final. Il y a trois points de v
possibles sur le cas Rostand. Celui des contemporains et du public de théâtre , qui lui ont conféré pendant quinze ans la plus v
Il a tenu un mandat. Il l’a exercé brillamment, et jusqu’au bout. Le théâtre en vers a eu grâce à lui de grandes funérailles e
sont ceux d’un bon poète de la fin du xixe  siècle, d’un bachelier de théâtre reçu brillamment à la Comédie-Française, sur un t
urs découvert tout seul sans attendre Gautier, et dont Ruy Blas et le Théâtre en liberté, demeurent les chefs-d’œuvre jusqu’à C
s une allure dramatique, qui ont ajouté non évidemment à la pensée du théâtre , mais à sa joie, à sa santé, à sa tradition histo
pas autant de Chantecler, une des tentatives les plus courageuses du théâtre poétique français. Il n’y avait qu’un héros possi
lanches. Mais Mallarmé eut admiré cette expérience sur les limites du théâtre . Parfaitement ! Dernières Comédies en vers.
i Dagobert, de Rivoire, profitèrent de cet été de la Saint-Martin. Le théâtre en vers alexandrins est un des nombreux héritages
onument dramatique de la nouvelle génération n’était pas solidaire le théâtre d’idées du mouvement poétique, et ne se déclencha
e  siècle, au moment même où disparurent ces deux piliers de l’ancien théâtre qu’étaient Alexandre Dumas à la scène, Sarcey dan
amateurs de l’Œuvre entendaient substituer à ce qu’ils appelaient le théâtre naturaliste, et qui était plutôt une velléité de
ppelaient le théâtre naturaliste, et qui était plutôt une velléité de théâtre naturaliste, moins un théâtre symboliste qu’un th
te, et qui était plutôt une velléité de théâtre naturaliste, moins un théâtre symboliste qu’un théâtre idéaliste. L’Image, de M
ne velléité de théâtre naturaliste, moins un théâtre symboliste qu’un théâtre idéaliste. L’Image, de Maurice Beaubourg, la prem
ec une préface qui se terminait ainsi : « Par moi ou par d’autres, le théâtre idéaliste sera fondé. » En réalité la grande infl
, et particulièrement avec la lecture de Zola. Mais l’Œuvre devint le théâtre attitré d’Ibsen, surtout de ses pièces nouvelles,
e et en Allemagne. L’évolution naturelle qui ouvrait la succession du théâtre Augier-Dumas, l’échec de l’expérience naturaliste
uteurs, qui ambitionnèrent la fonction d’Ibsen français. De là non un théâtre idéaliste (la formule resta mort-née) mais un thé
s. De là non un théâtre idéaliste (la formule resta mort-née) mais un théâtre d’idées. La pièce d’idées succédait ainsi à la pi
 » dans ses pièces, et veut qu’elles soient tenues simplement pour du théâtre de la vie, — une annexe au plein air d’un gentilh
que de ses pièces. On ne voit pas trop quelles qualités de l’homme de théâtre manquent à Curel. Ses pièces sont solides, parfoi
nt passer pour des chefs-d’œuvre de facture. Il écrit un bon style de théâtre , franc, aéré, solide. Il a créé dans l’Envers d’u
i les familiers de la scène. Il a pris figure d’un Sully Prudhomme de théâtre . Cette destinée tient à la partie dangereuse qu’i
Cette destinée tient à la partie dangereuse qu’il a jouée : celle du théâtre d’idées. Les idées se remplacent automatiquement,
, les hommes de leur foyer. Elles ne passent guère chez les hommes de théâtre que comme leurs maîtresses d’un soir. Et le Repas
ra compris, posera une base de discussion qui concernera Curel, et le théâtre d’idées… Hervieu. Une discussion qui finira
onc une littérature de classe, au sens social. Hervieu a voulu que ce théâtre de classe eût de la classe, en outre. Il a demand
es de M. Dupont), ce que doit être la femme de France (La Française), théâtre qui a trop fait de bien pour qu’on en pense du ma
, et dont il ne reste rien dont on puisse penser quoi que ce soit. Théâtre de combat. Mirbeau. Il serait peut-être expédi
mbat. Mirbeau. Il serait peut-être expédient de distinguer dans le théâtre d’idées le théâtre de combat. Le théâtre de Curel
l serait peut-être expédient de distinguer dans le théâtre d’idées le théâtre de combat. Le théâtre de Curel et d’Hervieu, qui
édient de distinguer dans le théâtre d’idées le théâtre de combat. Le théâtre de Curel et d’Hervieu, qui met les questions sur
ogue, d’où peut-être quelque froideur. La pièce à thèse appartient au théâtre de combat, et le Tue-la ! qui est à l’origine de
gie de combat purent être comparées quand la même saison vit sur deux théâtres , en 1897-98, le Repas du lion de Curel, et les Ma
ces du répertoire, une des rares qui aient tenu depuis trente ans. Théâtre d’Amour. C’est le titre sous lequel Porto-Rich
l’Odéon. L’Amoureuse de 1891 a la même importance dans l’histoire du théâtre que les Corbeaux de 1882. Elle a fondé une comédi
nsualité fiévreuse. Et l’on peut dire qu’Amoureuse a fondé un certain théâtre juif, qui trouva vite ses affinités et son terrai
roupe des Juifs du lycée Condorcet qui fondèrent la Revue blanche. Ce théâtre sympathisa avec une théorie de l’amour nomade, po
eurent vingt ans dans les toutes dernières années du xixe  siècle, ce théâtre à la fois très parisien et très juif, né fort nat
le. Bataille. Bernstein. Comme la France est un pays où tout le théâtre est de Paris, où ne peuvent par conséquent foncti
ux auteurs exactement contemporains occupent le premier rang du jeune théâtre  : Bataille et Bernstein. Or Bataille, d’origine s
représenterait fort bien la tradition de la Revue de même nuance, du théâtre juif, de sensualité âcre : On a pu appeler son th
ême nuance, du théâtre juif, de sensualité âcre : On a pu appeler son théâtre le théâtre de la femme. Or des deux, le Juif c’es
du théâtre juif, de sensualité âcre : On a pu appeler son théâtre le théâtre de la femme. Or des deux, le Juif c’est Bernstein
teur parfaitement sain, si ses personnages ne le sont pas, et dont le théâtre plus qu’un théâtre de passion, pourrait s’appeler
ain, si ses personnages ne le sont pas, et dont le théâtre plus qu’un théâtre de passion, pourrait s’appeler un théâtre d’actio
dont le théâtre plus qu’un théâtre de passion, pourrait s’appeler un théâtre d’action. Bataille a débuté au théâtre par les p
assion, pourrait s’appeler un théâtre d’action. Bataille a débuté au théâtre par les pires fadaises symbolistes, avec la Belle
guerre comme le Phalène, il a suscité de la critique l’étiquette de «  théâtre faisandé ». Entre les deux, il a écrit trois pièc
supporte admirablement la vie. Il lui manque à vrai dire des dons de théâtre importants : celui du dialogue et celui de l’équi
n’illustre les périls où courait une génération qui ne partit pour le théâtre qu’après avoir jeté des coups de pied dans la vie
er chaque saison le sujet de la pièce à faire, technicien très sûr de théâtre , bien placé au contact de la scène et de la vie.
des êtres tarés, violents et déchaînés. Le lieu commun qui faisait du théâtre de Bataille le théâtre faisandé était équilibré p
ts et déchaînés. Le lieu commun qui faisait du théâtre de Bataille le théâtre faisandé était équilibré par le lieu commun qui f
le théâtre faisandé était équilibré par le lieu commun qui faisait du théâtre de Bernstein le théâtre brutal. La place d’œuvre
t équilibré par le lieu commun qui faisait du théâtre de Bernstein le théâtre brutal. La place d’œuvre typique et de chef-d’œuv
e brutal. La place d’œuvre typique et de chef-d’œuvre occupée dans le théâtre de Bataille par la Marche nuptiale serait tenue d
s sur la scène, seul peut-être parmi ses nombreux coreligionnaires du théâtre , les souvenirs et les problèmes des enfants d’Abr
essemble à l’autre, ni à plus forte raison ne ressemble au légendaire théâtre brutal du Bernstein d’avant-guerre : la Galerie d
nt une place honorable ; si elles sont les bienvenues à une époque de théâtre pauvre, elles ne s’imposent pas avec le même alla
Secret, la Rafale ou Samson. La Vie parisienne. La tradition du théâtre français exige un enregistrement perpétuel de la
d Empire le nom officiel de Vie parisienne appartenait à une pièce de théâtre , écrite par Meilhac et Halévy pour l’Exposition d
es quotidiens à grand tirage comme le Journal. C’était une manière de théâtre écrit comme celui de 1820. Ce théâtre écrit coule
Journal. C’était une manière de théâtre écrit comme celui de 1820. Ce théâtre écrit coule vers la scène d’un mouvement naturel.
s. De là ce qu’on pourrait appeler une école de la Vie parisienne, un théâtre où il y a plus de dialogue que d’action, de caric
former le spectateur ; même, pour qu’il ait tout vu, le moraliser. Le théâtre de Lavedan figure dans cette famille dramatique u
s bien faites et installées solidement au répertoire de la Maison. Ce théâtre en partie double, conformiste à un bout de la rue
isie impériale de 1867. Le monde est petit. Même pli en somme dans le théâtre de Donnay qui eut Lysistrata (1892) et Éducation
trata (1892) et Éducation de prince (1900) mais dont l’effort vers un théâtre élevé bifurque dans la direction du théâtre d’amo
ais dont l’effort vers un théâtre élevé bifurque dans la direction du théâtre d’amour plutôt que dans celle du théâtre moral. M
ifurque dans la direction du théâtre d’amour plutôt que dans celle du théâtre moral. Malgré une production abondante et brillan
la passion et du cœur. Comme Hervieu et Bataille, il a tenté sinon le théâtre d’idées, du moins la difficile « pièce de l’intel
, et qui compte dans l’histoire, la technique, la fonction normale du théâtre . Abel Hermant trouve au théâtre un grand succès a
la technique, la fonction normale du théâtre. Abel Hermant trouve au théâtre un grand succès avec les Transatlantiques. Les Tr
s l’observation critique et caricaturale d’Hermant a eu beau faire au théâtre cette belle entrée, ce ne fut qu’une entrée de vi
eber, humoriste très fin, même créateur, mais qui préféra chercher au théâtre les succès faciles du vieux vaudeville, et les ob
artie parce qu’il la dépasse, mais non malheureusement comme homme de théâtre . Il eut plus d’esprit que personne en son temps,
des Scènes de la vie difficile. Il avait moins le goût et le sens du théâtre que l’intelligence du théâtre, et il y revint bri
e. Il avait moins le goût et le sens du théâtre que l’intelligence du théâtre , et il y revint brillamment, la moitié du temps.
la Vie parisienne, et Capus, nous ont fait voir entre le livre et le théâtre une liaison plus étroite qu’aux époques précédent
ison plus étroite qu’aux époques précédentes, si ce n’est au temps du théâtre écrit de 1820. Cette remarque s’applique mieux en
urs qui ont donné des pièces célèbres sans vocation exclusive pour le théâtre , Georges Courteline, Jules Renard et Tristan Bern
suffi de Boubouroche et de quelques pièces en un acte pour occuper le théâtre en maître, un maître du rire plus grand que Labic
grand écrivain français sans les femmes. Il n’y en a qu’une dans son théâtre  : l’Adèle de Boubouroche, comme la caissière, dan
a extrait encore, sans les diminuer et en y ajoutant la dimension du théâtre , des œuvres dramatiques qui n’ont pas bougé : Mon
fleur, et Poil de Carotte (1900). Mais en 1897 il avait écrit pour le théâtre Le Plaisir de rompre, chef-d’œuvre d’esprit pincé
emporains, a gardé la cloison étanche entre ses célèbres romans et un théâtre , abondant en quantité, en succès, en collaborateu
et sur les journalistes est évidente. Pareillement l’influence sur le théâtre . Mallarmé en allant au concert voulait reprendre
reprendre à la musique le bien du poète. C’est ainsi que l’on voit le théâtre chercher lui aussi à reprendre son bien chez son
eur moyen n’a en somme pas beaucoup changé, et dans le roman comme au théâtre une bonne technique traditionnelle est une condit
omplet d’un roman qui soit purement parisien comme l’est en France le théâtre , et qui exclue rigoureusement la province. Combra
tes, tout urbaines, et dont les manifestations dans le roman (dans le théâtre cela va de soi) seront exclusivement parisiennes.
t des esprits déversés vers le dehors, et, comme on l’a vu ensuite au théâtre et dans le roman, de vocation oratoire, d’éducati
ut, comporteraient moins que jamais, des écritures en vers. V. Le Théâtre Le Théâtre de l’arrière. 1914 ne trouvait
nt moins que jamais, des écritures en vers. V. Le Théâtre Le Théâtre de l’arrière. 1914 ne trouvait pas du tout le
âtre Le Théâtre de l’arrière. 1914 ne trouvait pas du tout le théâtre en mauvais état. L’initiative de Copeau au Vieux-
re-Libre. Avec une différence cependant. Le Théâtre-Libre, c’était un théâtre , mais c’étaient aussi des auteurs. Or s’il serait
ns doute porter ses fruits. D’autre part l’équipe qui avait débuté au théâtre à la fin du xixe  siècle était en 1914 en pleine
éâtre à la fin du xixe  siècle était en 1914 en pleine production, le théâtre restait fidèle aux habitudes de la comédie de mœu
uleversa tout. On ne pouvait pas mettre les mœurs de la guerre sur le théâtre , et l’on ne pouvait plus y mettre les mœurs de la
e les mœurs de la paix. D’autre part, il fallait faire travailler les théâtres . Un immense public de permissionnaires, d’étrange
omme elle le put ou plutôt comme ce public peu lettré le demanda. Les théâtres normaux durent pour subsister se mettre au pas de
s de billets, aujourd’hui marchands d’heures de spectacles. Ce fut le théâtre Quinson. L’art dramatique sincère, à l’armistice,
issement se fit lentement, difficilement, très gêné par le cinéma. Au théâtre , bien plus que dans le roman, et plus même qu’en
e. Une tradition bien naturelle veut que le genre chef, en matière de théâtre , soit le théâtre en vers. Mais depuis la guerre c
bien naturelle veut que le genre chef, en matière de théâtre, soit le théâtre en vers. Mais depuis la guerre cette rubrique app
édanés en prose. Le public, surtout européen, a pris grand intérêt au théâtre éloquent de Paul Raynal, et le Tombeau sous l’Arc
de mœurs. La Comédie de mœurs a cessé de tenir le premier plan. Le théâtre pourtant ne saurait guère s’en passer, et il faut
uccès poétique de Toi et Moi désignait Paul Géraldy pour la tenter au théâtre . C’est l’intérêt de Robert et Marianne. Nous pren
e la liaison, se retrouve partout. Elle est devenue un des poncifs du théâtre . Tous ces couples — en discorde bien entendu — fi
ne à se loger dans l’expérience du spectateur. On vient d’ailleurs au théâtre par couples, d’où leur succès. Mais le couple d’a
u musée des antiques la lorette et la lionne. En attendant elle a son théâtre , le théâtre. C’est une femme facile, entendons fa
antiques la lorette et la lionne. En attendant elle a son théâtre, le théâtre . C’est une femme facile, entendons facile pour l’
moderne. Quant à l’adultère, il a cessé d’être pris au sérieux sur le théâtre . Crommelynck dans le Cocu magnifique et Mazaud da
le d’il y a soixante ans. Ne concluons pas trop vite à l’amoralité du théâtre contemporain. Le public, plus mêlé, plus passif,
c’est la mode, ni aux figures passagères du couple. Inquiétude du Théâtre . Ce sont là, des formes permanentes de la comé
il y a des problèmes dramatiques plus propres à cette génération. Le théâtre vit de conquêtes. Il est impérialiste ou il n’est
e défendent. Pendant trois générations, du romantisme à la guerre, le théâtre s’était efforcé de reculer sa borne du côté du po
tée par Brieux. Avec des réussites inégales tout cela était la vie du théâtre . Dans la mesure où quelque chose disparaît en lit
lque chose disparaît en littérature, voilà des problèmes disparus. Le théâtre cherche son bien ailleurs. Les problèmes actuels
en ailleurs. Les problèmes actuels ne concernent plus les rapports du théâtre avec la poésie et avec le moralisme, mais avec la
t avec le cinéma. Plus précisément on distinguerait trois versants du théâtre , selon que l’auteur est animé et inquiété par le
versants du théâtre, selon que l’auteur est animé et inquiété par le théâtre seul, par le théâtre et les lettres, par le théât
selon que l’auteur est animé et inquiété par le théâtre seul, par le théâtre et les lettres, par le théâtre et le cinéma. L
t inquiété par le théâtre seul, par le théâtre et les lettres, par le théâtre et le cinéma. Le Théâtre seul. À toutes les
ul, par le théâtre et les lettres, par le théâtre et le cinéma. Le Théâtre seul. À toutes les époques du xixe  siècle et
matique considérable pour incarner ce qu’on pourrait appeler sinon le théâtre pur, du moins le théâtre-théâtre. Scribe et Sardo
utôt de l’in-classement où ont vécu jusqu’au xixe  siècle les gens de théâtre . Tous deux par exemple ont été tout naturellement
e quelque chose, cela qui manquait aussi à Napoléon. L’Autre était le théâtre , mais n’était pas né au théâtre. Il avait été éle
it aussi à Napoléon. L’Autre était le théâtre, mais n’était pas né au théâtre . Il avait été élevé pour devenir tapissier du roi
avait été élevé pour devenir tapissier du roi. Il ne possédait pas le théâtre en héritage et dès sa conception. « Si seulement
uitry, incarnation pure et exclusive, à la scène et dans la salle, au théâtre et à la ville, en âme et en corps, du théâtre-thé
irons-nous pour exemple, de préférence à tel autre excellent homme de théâtre comme Jean Sarment. Le nombre de ses pièces dépas
ès différent, mais ressortit également au théâtre-théâtre. Son don du théâtre semble avoir été restreint (à la manière de celui
t Fanny n’est que la suite, la seconde mouture aussi). Étant passé du théâtre au cinéma, il lui reste à faire sur le cinéma, un
reste à faire sur le cinéma, une troisième et dernière comédie. Le Théâtre et les Lettres. Tout ce théâtre-théâtre est sa
littérature écrite contemporaine. On dira exactement le contraire du théâtre de Lenormand, qui a transporté des idées sur la s
la scène avec une intelligence probe et passionnée, et qui a créé un théâtre à lui, avec les Ratés, le Simoun, le Temps est un
découpage par tableaux ressemble plus à celui du roman qu’à celui du théâtre , et ne facilite pas le succès de ses pièces. Il j
iques contemporains qui servira le plus vite de sujet de thèse. Le Théâtre et le Cinéma. Le jeune auteur, plus que de la
ons plus rapides, ce qui a permis à l’art dramatique de déblayer : le théâtre des jeunes auteurs ne vit plus dans la même durée
: le théâtre des jeunes auteurs ne vit plus dans la même durée que le théâtre des anciens auteurs, et les dernières traces des
dresser à un gros public, et surtout au public de province : c’est au théâtre , infiniment plus souple, plus affranchi des matér
 ? On voit pareillement les chemins de traverse entre le cinéma et le théâtre qu’ont pu suivre Marcel Achard et Jean-Jacques Be
entre les paroles témoigne du voisinage et de la camaraderie de leur théâtre avec l’art muet. Avec ce qui fut l’art muet. Le c
ui fut l’art muet. Le cinéma muet a pu enrichir de ses suggestions le théâtre et aussi le roman, à la manière dont les littérat
’une œuvre littéraire, d’un roman, d’un poème, et même d’une pièce de théâtre , au cinéma parlant, elle n’a jusqu’ici d’importan
54 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »
à Londres. Il se mit, pour vivre, à garder les chevaux à la porte des théâtres . Plaute avait tourné une meule de moulin. Cette i
Lord Southampton allait au spectacle tous les soirs. Presque tous les théâtres étaient situés sur le bord de la Tamise, ce qui f
erge, on y jouait en plein jour et en plein air ; le principal de ces théâtres était le Globe ; les autres, des sortes de halles
omédiens sur un manche à balai signifiait un palefroi caparaçonné. Un théâtre riche, qui fit faire son inventaire en 1598, poss
stre indication de Dante. Voir l’Enfer, chant XX. Le vestiaire de ces théâtres , où les comédiens s’habillaient pêle-mêle, était
en jouant les rôles de femme. Glabri histriones, dit Plaute. Dans ces théâtres abondaient les gentilshommes, les écoliers, les s
panaches et leurs rabats de dentelle d’or, debout ou accroupis sur le théâtre , tournant le dos, hautains et à leur aise au mili
les pipes, on entrevoyait « les puants1 » (le peuple). Ce fut par ce théâtre -là que Shakespeare entra dans le drame. De gardeu
gardeur de chevaux il devint pasteur d’hommes. § V Tel était le théâtre vers 1580, à Londres, sous « la grande reine » ;
le journal de Lagrange, camarade de Molière. Lagrange décrit ainsi le théâtre où la troupe de Molière jouait par ordre du sieur
Shakespeare, on vient de le voir, resta longtemps sur le seuil du théâtre , dehors, dans la rue. Enfin il entra. Il passa la
d’Apollon. Il y voyait et traitait familièrement deux assidus de son théâtre , Decker, auteur du Guis Hornbook, où un chapitre
cement et la perte des manuscrits. Peu ou point de registres dans ces théâtres presque forains ; aucune coïncidence entre la rep
ion et l’impression des pièces ; quelquefois même pas d’imprimeur, le théâtre pour toute publication. Quand les pièces, par has
ce du lord-chambellan, forçaient quelquefois Shakespeare à changer de théâtre . La Sauvage apprivoisée fut jouée pour la premièr
e. La Sauvage apprivoisée fut jouée pour la première fois en 1593, au théâtre de Henslowe ; la Douzième nuit en 1601, à Middle-
t l’art et fermèrent les spectacles ; il y eut un linceul sur tout le théâtre . Sous Charles II, le théâtre ressuscita, sans Sha
tacles ; il y eut un linceul sur tout le théâtre. Sous Charles II, le théâtre ressuscita, sans Shakespeare. Le faux goût de Lou
r Drury-Lane, par Kemble. Timon d’Athènes fut refait quatre fois : au théâtre du Duc, en 1678, par Shadwell ; en 1768, au théât
quatre fois : au théâtre du Duc, en 1678, par Shadwell ; en 1768, au théâtre de Richmond-Green, par James Love ; en 1771, à Dr
55 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
tère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc63, et à ce propos de l’ancien théâtre français Lundi 27 octobre 1862  Ce mystère (c’
si qu’on appelait les pièces sérieuses et religieuses de notre ancien théâtre ) est, à vrai dire, une sorte de drame historique
une variante ; et cela nous mène à expliquer ce qu’était notre ancien théâtre  ; car tout s’y tient, et il n’est pas possible d’
nos lecteurs nous y enhardissait, nous l’essayerions plus souvent. Le théâtre français, dans sa partie sérieuse, émouvante et p
ouble existence bien distincte et qu’on peut dire accomplie. L’ancien théâtre , qui ne compte pas moins de trois siècles pleins,
pleins, depuis le xvie jusqu’au xixe  siècle, a eu les Mystères : le théâtre classique, qui embrasse à peu près la même durée
ieux qu’on ne la connaissait de son temps : Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir i
ur, ne firent d’ailleurs qu’inaugurer et fonder l’époque régulière du théâtre  ; il y avait avant eux des représentations dramat
n, va plus loin : dans ses ingénieuses recherches sur les origines du Théâtre moderne, il tendrait à admettre qu’il y a eu auss
t été au xe  siècle comme la royale maison de Saint-Cyr au xviie , un théâtre de représentations dramatiques choisies ; il l’ap
s de l’art moderne, mais à la décadence de l’art ancien. En fait, les théâtres littéraires étaient, il y avait beau jour, fermés
r, fermés au xe  siècle. L’Église avait dès longtemps anathématisé le théâtre et l’avait dénoncé comme une école d’indécence et
e cette origine religieuse, allait même jusqu’à faire venir le mot de théâtre , θέατρον, du mot grec qui signifie Dieu, Θεός. Da
ces variantes et ce luxe de la liturgie, recommençait, ai-je dit, le théâtre  : il est donc tout naturel que de savants religie
ue possible du saint lieu, mais non plus dedans ; — et voilà enfin le théâtre . II. Le premier et le plus ancien exemple qu’on a
t tient encore à la mère, et que le cordon n’est pas encore coupé. Le théâtre est tout contre le portail ou la sacristie. L’act
ainsi chanté est comme le coup d’archet, le petit air de violon à nos théâtres du boulevard, qui signale la fin ou le commenceme
cette lacune, il y a eu, à cet extrême déclin du moyen âge, un grand théâtre religieux qui compte historiquement et qui est un
56 (1864) Études sur Shakespeare
ntrer dans ces émotions communes dont les transports font retentir le théâtre . Aussi la religion a-t-elle été partout la source
s. Mais partout où se sont rencontrés leurs principaux caractères, le théâtre s’est élevé ; et ni les hommes de génie n’ont man
osséda cette portion de liberté qui nous a valu une littérature et un théâtre . À cette époque où, parmi nous, le nom même des l
sions les plus sérieuses. Tandis que la foule se précipitait dans les théâtres qui s’élevaient de toutes parts, le puritain, dan
kespeare à Londres, sur les circonstances qui amenèrent son entrée au théâtre , sur la part que put avoir la conscience de son t
hevaux à la porte du spectacle aurait été son premier rapport avec le théâtre , son premier pas vers la vie dramatique. Mais l’h
r jusqu’à l’entrée des coulisses. Mais, en tournant ses idées vers le théâtre , est-il vraisemblable que Shakespeare les eût arr
e son arrivée à Londres, c’est-à-dire vers 1584 ou 1585, il avait, au théâtre de Black-Friars, une protection naturelle ; Green
édies. Ce fut, selon Aubrey, dans l’intention positive de se vouer au théâtre que Shakespeare se rendit à Londres ; et quand le
soient empressés autour de leurs rhapsodes, et plus tard, dans leurs théâtres ouverts, pour livrer leur imagination aux charmes
nt les ménestrels formèrent plutôt le goût national, porté ensuite au théâtre , que le théâtre même. Les premiers essais d’une v
s formèrent plutôt le goût national, porté ensuite au théâtre, que le théâtre même. Les premiers essais d’une véritable représe
peut-être au-delà. Mais, en France, le clergé, après avoir élevé les théâtres , ne tarda pas à les foudroyer ; il en avait récla
thèmes de l’Église. Malgré la grossièreté des idées et du langage, le théâtre anglais, si licencieux à dater du règne de Charle
es lettrés. Si ces deux classes d’ennemis s’étaient réunies contre le théâtre , il aurait peut-être succombé. Mais les puritains
’espace que comprenait la juridiction de leur Cité ; mais au-delà, le théâtre de Blackfriars et la cour de la reine conservèren
de la littérature classique, fondé en France avant l’établissement du théâtre , y fut l’œuvre des savants et des gens de lettres
oupa, se forma, pour ainsi dire, autour de la cour. En Angleterre, le théâtre avait précédé la science ; la mythologie et l’ant
n des sévérités classiques, même telles qu’on les concevait alors. Le théâtre demeurait donc soumis, à peu près sans contestati
ni les poètes ni les acteurs. Vers la même époque paraissaient sur le théâtre des pièces plus conformes aux instincts naturels
collections de nouvelles, des ballades et des vieilles chroniques. Le théâtre s’empara sans crainte de ces sujets familiers à l
ectateurs le plaisir de voir le juge prévaricateur écorché vif sur le théâtre , au moyen d’une fausse peau, comme on a soin de l
r, une cage », etc. ; monument singulier des moyens d’intérêt dont le théâtre croyait avoir besoin. Et cette époque était celle
! Lord Southampton y allait tous les jours. Dès 1570, un ou même deux théâtres réguliers avaient été établis à Londres. En 1583,
1583, peu de temps après le succès momentané des puritains contre les théâtres de cette ville, huit troupes de comédiens y jouai
it ans avant l’époque où Hardy obtint enfin la permission d’ouvrir un théâtre à Paris, tentative jusqu’alors repoussée par l’in
nfin, en 1596, l’affluence des personnes qui se rendaient par eau aux théâtres , situés presque tous sur le bord de la Tamise, en
st arrivé à Londres, où l’on ne lui connaît pas d’autre emploi que le théâtre  ; et en 1590 seulement paraît Périclès, le premie
tant, dans les deux années précédentes, avaient réussi deux pièces de théâtre qui portent aujourd’hui son nom. La composition d
soit postérieure mais si Adonis est antérieur à toutes les pièces de théâtre , il faut donc se résoudre à croire qu’au milieu d
rs qui les avaient accueillies. Il en arrive toujours ainsi quand les théâtres commencent à s’établir ; la construction d’une sa
lent du poëte n’aurait jamais attiré. Lorsque Hardy fonda à Paris son théâtre , qui est devenu le nôtre, une troupe de comédiens
ouvant tableau des vicissitudes humaines qu’accumulaient alors sur le théâtre les moindres productions dramatiques, l’imaginati
remaniant ces ouvrages informes dont se composait le capital de leur théâtre  ; et quelques touches brillantes jetées sur un fo
jà la force prodigieuse qu’il déploiera dans ses derniers travaux. Au théâtre seul appartient la véritable histoire de Shakespe
le nom de Titus Andronicus, on a donné aux Anglais comme une pièce de théâtre , et où, grâce à Dieu, aucun trait de vérité, aucu
n Europe l’ornement des solennités publiques, avait conservé sur leur théâtre une grande influence. Dans la première moitié du
les historiques de rois, princes et dignes empereurs. » Au milieu du théâtre , sous une tente, des hommes « d’une contenance ef
assait de son temps. Quand la poésie dialoguée eut pris possession du théâtre , la pantomime y demeura comme ornement et surcroî
e enfin dans sa liberté ? Quand Shakespeare marchera-t-il seul sur ce théâtre où il doit faire de si grands pas ? Avant les Hen
la comédie ; mais Corneille s’ignorait lui-même, ignorait presque le théâtre . Les scènes familières de la vie s’étaient seules
s se sont exercés les deux poëtes ; peu importe que l’un ait livré au théâtre la vie publique et le peuple entier, tandis que l
e Europe l’homme et la société ; voilà le spectacle qui a paru sur le théâtre du monde. Comment seraient nées, dans un tel état
difficile que les mœurs. Les représentations religieuses, origine du théâtre européen, n’avaient pas échappé à ce mélange. Le
enres que commandaient les autorités classiques, souveraines de notre théâtre . Alors naquit chez nous la vraie, la grande coméd
ussi bien que ses institutions, en fut l’expression sincère. Quand le théâtre anglais voulut reproduire l’image poétique du mon
aiment nationales, la seule pièce entièrement comique que présente le théâtre anglais avant Shakespeare, l’Aiguille de ma commè
mettant le comique, ne dérogeait point à la vérité. En un tel état du théâtre et des esprits, que pouvait être la comédie propr
ble des réalités humaines que Shakespeare reproduit dans la tragédie, théâtre universel, à ses yeux, de la vie et de la vérité.
lonté, tandis que celle des autres rois dont Shakespeare a peuplé son théâtre n’est qu’une partie, et souvent la moindre partie
s événements connus dans leurs détails, et déjà même en possession du théâtre sous des formes déterminées, la plupart des pièce
tte Hamlet entre les acteurs ambulants et ceux qui appartenaient à un théâtre établi, ces derniers devaient porter aussi le poi
aul et aux sociétaires de Black-Friars. C’est probablement de quelque théâtre placé entre ces deux extrêmes que Shakespeare nou
ens de ce drame ne sont guère inférieurs à ceux dont se servaient les théâtres les plus relevés. L’acteur crépi de plâtre, charg
pièces de Shakespeare ont été jouées à Black-Friars et au Globe, deux théâtres différents, bien qu’appartenant à la même Troupe.
n usage de donner leurs représentations dans les cours d’auberge ; le théâtre en occupait une partie ; les spectateurs rempliss
s galeries au-dessus offraient des places sans doute plus chères. Les théâtres de Londres avaient été construits sur ce modèle ;
Londres avaient été construits sur ce modèle ; et ceux qu’on appelait théâtres publics, par opposition aux salles particulières,
enter en plein jour et sans autre toit que le ciel. Le Globe était un théâtre public et Black-Friars une salle particulière ; n
particulières, le gentilhomme doit d’abord aller prendre place sur le théâtre même : là il s’assiéra à terre ou sur un tabouret
er ; et il était dans les règles de conduite des élégants habitués du théâtre d’y établir une partie de jeu avant le commenceme
onner plus de relief à un gentilhomme que de lancer ses cartes sur le théâtre après en avoir déchiré trois ou quatre avec les a
ergie. La condition et les mœurs des poëtes qui travaillaient pour le théâtre ne nous donnent pas, sous ces deux rapports, une
sante pour assurer l’aisance de sa vie. Les profits qu’il retirait du théâtre , en qualité d’auteur et d’acteur, ont été évalués
e au milieu de sociétés conformes aux besoins de son esprit et sur le théâtre de sa gloire ? Cependant, en 1613 ou 1614 au plus
trois ou quatre ans après avoir obtenu de Jacques Ier la direction du théâtre de Black-Friars, sans qu’on puisse entrevoir aucu
ait de donner Othello et la Tempête, Shakespeare quitte Londres et le théâtre pour aller vivre à Stratford, dans sa maison de N
’égard de Burbadge, Hemynge et Condell, les seuls de ses camarades de théâtre dont il fasse mention ; il lègue à chacun d’eux,
mais soutenus avec une grande activité, entretenaient ce goût pour le théâtre qui survit aux époques de ses chefs-d’œuvre. Cinq
urvit aux époques de ses chefs-d’œuvre. Cinq cent cinquante pièces de théâtre environ, sans compter celles de Shakespeare, Ben-
on : de 1640 à 1660, les puritains fermèrent, ou à peu près, tous les théâtres  ; la plupart de ces productions appartiennent don
la fraîcheur de sa jeune renommée, et remit le poëte en possession du théâtre comme de la patriotique admiration des Anglais. D
vra à Shakespeare dans la direction nouvelle qui se manifeste sur son théâtre , comme dans les autres genres de sa littérature,
ue lui impose, comme à tous, l’invariable nature de l’homme, l’art du théâtre a des règles relatives qui découlent de l’état mo
ervent et le plus puissant adorateur de l’antiquité n’oserait, sur le théâtre le plus soumis, reproduire tout ce qu’il admire d
matiques. L’homme seul est le sujet du drame ; l’homme seul en est le théâtre . Son âme est la scène où viennent jouer leur rôle
t rien à personne dans la salle si quelqu’un ne s’en effrayait sur le théâtre  ; et pour l’effet dramatique du somnambulisme de
ns l’individu, le spectacle du monde se révèle à nous sur la scène du théâtre  ; ainsi, à travers l’âme qui en reçoit l’impressi
ances. Si, dans les émotions que nous inspire Tancrède mourant sur le théâtre , nous ne croyions pas reconnaître celles que nous
détruisent par leur insuffisance. En Angleterre, comme on l’a vu, le théâtre naissant fut absolument étranger à cet art des dé
nos plaisirs. Ces spectateurs, si peu exigeants sur la décoration du théâtre , l’étaient beaucoup quant au mouvement matériel d
élia, la délicate Desdemona, ils pouvaient voir pointer, à un coin du théâtre , le canon qui devait tuer au côté opposé le duc d
espeare sentit qu’il fallait demander ce grand effet. Le mouvement du théâtre , qui faisait avant lui le principal intérêt des o
one devait être le centre de l’action, et elle l’est en effet. Sur un théâtre de plus, en plus soumis à l’autorité des femmes e
à l’effet des plus beaux ouvrages. Athalie, ce chef-d’œuvre de notre théâtre , nous trouve encore saisis d’une certaine prévent
vre. Cependant l’Angleterre, la France, l’Europe entière demandent au théâtre des plaisirs et des émotions que ne peut plus don
 XI, p. 642. 23. C’est la description ironique de l’état grossier du théâtre que donne sir Philippe Sidney dans sa Defence of
57 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
, ne se montrent d’accord que pour une seule chose, pour proclamer le théâtre français, non seulement le premier théâtre du mon
e chose, pour proclamer le théâtre français, non seulement le premier théâtre du monde, mais encore le seul raisonnable. Si le
t bien ; c’est par cette raison secrète que le jeune public du second théâtre français se montre si facile sur la fable des piè
est que le public ne veut que de beaux vers. Le public va chercher au théâtre français actuel une suite d’odes bien pompeuses,
e un temps plus considérable que celui pendant lequel il est assis au théâtre . Mais, dites-moi, pourra-t-il se figurer qu’il se
me une semaine, depuis qu’il a pris son billet, et qu’il est entré au théâtre  ? Le Romantique. — Et qui vous a dit que le spec
ent réellement que des mois entiers se passent, tandis qu’ils sont au théâtre . Le Romantique. — Comme vous ne me persuaderez,
t que vous ne pouvez me nier. Il est clair que, même à Paris, même au théâtre français de la rue de Richelieu, l’imagination du
nière (août 1822), le soldat qui était en faction dans l’intérieur du théâtre de Baltimore, voyant Othello qui, au cinquième ac
ible que vous ne conveniez pas que l’illusion que l’on va chercher au théâtre n’est pas une illusion parfaite. L’illusion parfa
ion parfaite. L’illusion parfaite était celle du soldat en faction au théâtre de Baltimore. Il est impossible que vous ne conve
vous ne conveniez pas que les spectateurs savent bien qu’ils sont au théâtre , et qu’ils assistent à la représentation d’un ouv
r. Pour vous répondre, j’aurais besoin de retourner plusieurs fois au théâtre , et de me voir agir. Le Romantique. — Ah ! voilà
58 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
Chapitre II Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) 1. Les Mystèr
es. Valeur littéraire des mystères. Les Confrères de la Passion. — 2. Théâtre profane et comique. Basoche, Enfants sans souci.
ux sérieux et comiques. Entre tous les plaisirs de l’esprit, celui du théâtre est le plus sensible et le plus intense pour un t
siècle, ou quatre mille ans, comme le Mystère du Vieil Testament. Ce théâtre est à la fois minutieusement réaliste et hardimen
lle époque ne met mieux en lumière l’absolue différence qui sépare le théâtre de la littérature. C’est au xve  siècle certainem
e théâtre de la littérature. C’est au xve  siècle certainement que le théâtre du moyen âge s’épanouit dans tout son éclat : et
st un lieu commun des serinons du moyen âge déjà exploité du reste au théâtre , et l’invention de Gréban perd de son prix, par l
se ordonnance royale de 1402 qui confirme et étend ses privilèges, un théâtre permanent est fondé, et une tradition artistique.
moteurs des vastes compositions cycliques, dont la permanence de leur théâtre leur rendait facile, autant qu’avantageuse, la re
à mourir, mais ils moururent. 2. Sotties. Moralités. Farces. Le théâtre profane et comique152 se développe au xve  siècle
nsi emprisonné pour une moralité trop satirique. Heureusement pour le théâtre de la basoche, le parlement, qui le censurait, le
eligieuses du xvie  siècle, comme on peut penser, eurent leur écho au théâtre  : sur 59 moralités que catalogue M. Petit de Jull
re, celle des Théologastres, a tous les caractères d’une moralité. Le théâtre sous Charles VII, Louis XI et Charles VIII s’étai
hargés de guider et de préparer l’opinion publique. Le bon roi usa du théâtre comme de plus modernes ont usé de la presse. Cett
n à tirer, de l’ensemble des œuvres que nous avons, sur révolution du théâtre comique. Ou sait qu’on jouait des farces dès le x
Malgré ces deux farces auxquelles il faut faire une place à part, le théâtre comique du xve et du xvie  siècle ne pèserait pa
la farce de maître Pierre Patelin est le chef-d’œuvre de notre ancien théâtre , et l’un des chefs-d’œuvre de l’ancienne littérat
e, s’est rencontrée pour la première fois avec la tradition propre du théâtre comique. Du moins Patelin me paraît-il plus proch
continué, rien commencé, que nous sachions, dans l’histoire de notre théâtre , qui par conséquent est en dehors du cours normal
, Lyon, 1619. Recueil de U. Rousset, Paris, 1612. — Éditions : Ancien Théâtre français Bibl. elzév.), t. 1-III : c’est le recue
Paris, 1880, in-16 : c’est le recueil de Copenhague. E. Fournier, le Théâtre français avant la Renaissance, Paris, gr. in-3, 1
ournier, p. 438. 157. Anonyme. Recueils Fournier et Picot, et Ancien Théâtre français, t. I. 158. Éditions : Pathelin le gran
59 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »
eare l’Ancien, c’est Eschyle. Revenons sur Eschyle. Il est l’aïeul du théâtre . Ce livre serait incomplet si Eschyle n’y avait p
nquille. Un jour Shakespeare dira : Perfide comme l’onde. II Le théâtre est un creuset de civilisation. C’est un lieu de
communion humaine. Toutes ses phases veulent être étudiées. C’est au théâtre que se forme l’âme publique. On vient de voir ce
théâtre que se forme l’âme publique. On vient de voir ce qu’était le théâtre au temps de Shakespeare et de Molière ; veut-on v
Athènes, sentant venir Eschyle, Sophocle et Euripide, s’est donné des théâtres de pierre. Pas de toit, le ciel pour plafond, le
blâmé dans Shakespeare le passage de la poésie à la prose, et dans le théâtre du dix-neuvième siècle ce qu’on a appelé le vers
fin, il fut traduit devant l’aréopage, et, selon Suidas, parce que le théâtre s’était écroulé pendant une de ses pièces, selon
lées et éparses aux extrémités du monde connu, possédaient toutes des théâtres . En fait de civilisation, la Grèce entrait en mat
a Gaule à la grande pierre debout toute rouge de sang, et la Grèce au théâtre . Cette civilisation par la poésie et l’art avait
Hélée en Lucanie, Palania en Corse, Marseille en France, avaient des théâtres . Le taon ayant poursuivi Io tout le long du golfe
allait jusqu’au port Venetus, et Trégeste, qui est Trieste, avait un théâtre . Théâtre à Salpé, en Apulie ; théâtre à Squillaci
usqu’au port Venetus, et Trégeste, qui est Trieste, avait un théâtre. Théâtre à Salpé, en Apulie ; théâtre à Squillacium, en Ca
este, qui est Trieste, avait un théâtre. Théâtre à Salpé, en Apulie ; théâtre à Squillacium, en Calabre ; théâtre à Thernus, en
tre. Théâtre à Salpé, en Apulie ; théâtre à Squillacium, en Calabre ; théâtre à Thernus, en Livadie ; théâtre à Lysimachia fond
; théâtre à Squillacium, en Calabre ; théâtre à Thernus, en Livadie ; théâtre à Lysimachia fondée par Lysimaque, lieutenant d’A
; théâtre à Lysimachia fondée par Lysimaque, lieutenant d’Alexandre ; théâtre à Scapta-Hyla, où Thucydide avait des mines d’or 
lexandre ; théâtre à Scapta-Hyla, où Thucydide avait des mines d’or ; théâtre à Byzia, où avait habité Thésée ; théâtre en Chao
dide avait des mines d’or ; théâtre à Byzia, où avait habité Thésée ; théâtre en Chaonie, à Buthrotum, où jouaient ces équilibr
équilibristes venus du mont Chimère qu’admira Apulée sur le Pœcile ; théâtre en Pannonie, à Bude, où étaient les métanastes, c
mmes tatoués. Toutes ces villes, à côté de leur citadelle, avaient un théâtre . Pourquoi ? c’est que le théâtre maintenait allum
à côté de leur citadelle, avaient un théâtre. Pourquoi ? c’est que le théâtre maintenait allumée cette flamme, la patrie. Ayant
rmée en guerre. On sait ce que peut une Marseillaise. Beaucoup de ces théâtres étaient en granit, quelques-uns en brique. Le thé
eaucoup de ces théâtres étaient en granit, quelques-uns en brique. Le théâtre d’Apollonia était en marbre. Le théâtre de Salmyd
t, quelques-uns en brique. Le théâtre d’Apollonia était en marbre. Le théâtre de Salmydessus, qui se transportait tantôt sur la
e des villes assiégées. Et quel poëte jouait-on de préférence sur ces théâtres  ? Eschyle. Eschyle était pour la Grèce le poëte a
s ordonnaient ces représentations presque religieuses. Le gigantesque théâtre eschylien était comme chargé de surveiller le bas
s ; par Philostrate, qu’il abrégea les monodies ; par Suidas, que son théâtre s’écroula sous la foule ; par Élien, qu’il blasph
60 (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80
la passion, l’image, l’harmonie même empreinte sur la page ; Enfin le théâtre , scène artificielle sur laquelle le poète fait mo
des de communiquer sa pensée à ses semblables par la parole, c’est le théâtre qui nous paraît le plus indirect, le plus compliq
nsi dire, d’être pensée, c’est-à-dire immatérielle, en montant sur le théâtre  ; elle est obligée de prendre un corps réel et de
er aux sens autant qu’à l’âme. De tous les plaisirs intellectuels, le théâtre devient véritablement ainsi le plus sensuel : voi
oi sans doute il est le plus populaire. Ce noble plaisir populaire du théâtre est inconnu par sa nature aux époques de barbarie
s et splendides, ces institutions de plaisir public qu’on appelle des théâtres et des scènes. La multitude elle-même n’est pas a
de Thespis en Grèce, ou de nos mystères en France, que s’élèvent des théâtres permanents dignes de la majesté du trône ou du pe
ditoire transformé dans le personnage, cris qui déchirent la voûte du théâtre et l’oreille du spectateur pour y faire entrer la
it, remettons à un autre moment l’étude que nous ferons rapidement du théâtre grec, le plus accompli des théâtres, du théâtre r
tude que nous ferons rapidement du théâtre grec, le plus accompli des théâtres , du théâtre romain, presque nul dans un peuple tr
ferons rapidement du théâtre grec, le plus accompli des théâtres, du théâtre romain, presque nul dans un peuple trop féroce po
roce pour goûter les plaisirs purement intellectuels de l’esprit, des théâtres espagnols, anglais, allemands, et enfin du théâtr
de l’esprit, des théâtres espagnols, anglais, allemands, et enfin du théâtre français, le plus correct et le plus sensé des th
s, et enfin du théâtre français, le plus correct et le plus sensé des théâtres modernes dans la plus sensée et dans la plus comm
ie de la Thébaïde ou des Frères ennemis ; il méditait de la donner au théâtre à son retour à Paris. Les obstacles qu’il trouva
eur crédit et surtout l’intervention amicale de Molière, directeur de théâtre , obtinrent la représentation de la Thébaïde ou de
t un enfant roidissant ses faibles muscles pour rappeler l’hercule du théâtre . Le nom de Racine se répandit par ce premier essa
ète vieilli du Cid. IX L’année suivante, 1665, Racine donna au théâtre la tragédie d’Alexandre le Grand, tirée de Quinte
s supérieur, non pas en génie, mais en genre et en charme au poète de théâtre  ? Racine avait donc tort d’être humilié du mot de
n premier protecteur, son introducteur à la cour, son introducteur au théâtre , ne fut pas plus exempte d’excès d’amour-propre,
it fait représenter les premières tragédies de son ami sur son propre théâtre , en répondant, pour ainsi dire, au public, de la
Molière jouaient son Alexandre, retira brusquement sa tragédie de ce théâtre . Il la porta au théâtre rival de l’hôtel de Bourg
exandre, retira brusquement sa tragédie de ce théâtre. Il la porta au théâtre rival de l’hôtel de Bourgogne, et ce qu’il y eut
pièce, la meilleure de ses actrices. Elle passa, avec la tragédie, du théâtre de Molière au théâtre de Bourgogne, enlevant ains
ses actrices. Elle passa, avec la tragédie, du théâtre de Molière au théâtre de Bourgogne, enlevant ainsi à Molière la curiosi
de Racine. Les vénérables religieux de cette maison considéraient le théâtre , qui remue les passions, comme une institution en
le jeune Racine, leur élève bien-aimé, prêter son talent de poète au théâtre . Nicole, après Pascal, le plus rude écrivain mora
dans une de ses polémiques, « qu’un faiseur de romans ou un poète de théâtre était un empoisonneur public, non du corps, mais
Il fit à Dieu et à ses maîtres la promesse de ne plus écrire pour le théâtre  ; il répudia ses amours ; il se maria à une femme
thalie ; quand il n’y avait plus ni passion, ni pompe, ni harmonie de théâtre sous sa plume, tout s’évaporait, et tout se glaça
etranchées de sa vie. Mme de Maintenon imagina donc de transporter le théâtre à Saint-Cyr, de faire de ses belles élèves des ac
e son siècle. La représentation d’Andromaque de Racine, donnée sur le théâtre de Saint-Cyr, ne tarda pas à démontrer le contras
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
econnu les sources où s’alimentait son génie ; on a expliqué de quels théâtres antérieurs procède son théâtre. On a su où il a t
it son génie ; on a expliqué de quels théâtres antérieurs procède son théâtre . On a su où il a trouvé son bien et où il l’a pri
aine époque, avaient devancé la France, donnèrent l’impulsion à notre théâtre . Elles exercèrent chacune une influence spéciale
l’Italie. Molière dut principalement aux Italiens le mouvement de son théâtre . L’action dramatique ne paraît pas avoir été très
lie, au contraire, le mouvement, l’action règne souverainement sur le théâtre . Dans ce qui est aux yeux, des Italiens le vérita
quelin, entraîné par sa vocation, engagé dans la troupe de l’Illustre Théâtre , représentait aux fossés de Nesle ou au port Sain
hâteau qui lui enlevaient la faveur du public et rendaient l’Illustre Théâtre désert, c’étaient aussi Tiberio Fiurelli sous les
s planches, un jour les uns, un jour les autres. Il en est de même au théâtre du Palais-Royal, à partir du mois de janvier 1662
62 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
d dénuement, elle se résigna, après bien des hésitations, à entrer au théâtre . Elle commença au théâtre de Lille : elle avait t
na, après bien des hésitations, à entrer au théâtre. Elle commença au théâtre de Lille : elle avait tout à apprendre. À force d
édiablement dans tout son être, Mlle Desbordes fut ensuite engagée au théâtre des Arts de Rouen pour remplir l’emploi des ingén
’est pas niaise comme il arrive quelquefois aux innocentes des autres théâtres , elle n’est que franche et naïve ; l’accent juste
simplicité, de naturel ; que de bonnes qualités presque enfouies à ce théâtre  ! car Mlle Desbordes joue et débite très bien, ma
médie, et des jeunes Dugazons dans l’opéra. Puis de là elle revint au théâtre de Rouen, où elle joua seulement les jeunes premi
maria, le 4 septembre 1817, à M. Valmore, qui faisait partie du même théâtre et qui s’était pris pour elle du sentiment le plu
e environ à Paris, son mari et elle s’engagèrent en mars 1821 pour le théâtre de Lyon ; ils y restèrent deux ans, et c’est alor
n était loin d’être revenu alors des préjugés contre les personnes de théâtre  : qu’on se rappelle le scandale qui s’était produ
les de la plus haute condition, aspirassent à l’amitié d’une femme de théâtre . Tendre, modeste et décente, Mme Valmore était pl
dont nous l’entendrons parler tout à l’heure ; Mlle Mars qui, hors du théâtre , était la personne la plus sensée, la plus positi
lui laissait un peu de trêve, quand elle revenait à ses souvenirs de théâtre , elle avait toutes sortes d’agréables récits. Ell
amie sa vie de privations. Il y avait en ce temps-là des amateurs de théâtre , des habitués d’orchestre, juges et conseillers d
autres lettres d’une personne moins connue, Mme de Launay, qui fut au théâtre sous le nom de Mlle Hopkins, sont aussi fort vive
ir les écorcher tout vifs ? Le parterre en tumulte s’est porté sur le théâtre pour les forcer à quitter la scène. Ces pauvres A
ls termes distingués le président de la Commission royale préposée au théâtre de Bruxelles, M. Van Gobbelschoy (?) annonçait à
ans ses souvenirs. Il s’agit là d’une de ces relations inévitables au théâtre , très agréables à bien des égards, mais que le mo
des Élégies de Mme Valmore) a quitté l’Odéon. C’est une perte pour ce théâtre qui ne va pas déjà très bien. Mais qu’est-ce qui
63 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
ble perte ; car ils contiennent ce qu’il y a de mieux pensé sur notre théâtre , et présentent en même temps un livre aussi agréa
s que leur mérite a sauvées de l’oubli et qui font la gloire de notre théâtre  ; il a donc eu occasion de parler de tous nos poè
nt point de leurs mains sans être en état d’apprécier les beautés des théâtres grec et latin. Geoffroy en avait fait une étude p
ut sans doute pour donner plus d’essor à son goût particulier pour le théâtre qu’il renonça à cette époque à l’enseignement pub
ent spirituel du sieur Marivaux, pour y replacer les chefs-d’œuvre du théâtre , le Tartufe, le Misanthrope, et les Femmes savant
, et lui permettait d’exercer une influence utile sur tous nos grands théâtres . L’épée d’un grand capitaine rendait la France gl
français, divisés par les orages révolutionnaires, et jouant sur des théâtres séparés, s’étaient réunis à la salle du Palais-Ro
’était prescrites pour juger les acteurs, il les applique de même aux théâtres  ; il les jugeait toujours d’une manière relative
’ordre de la littérature. « On m’accuse de quelque faiblesse pour ce théâtre (l’Opéra-Comique), écrivait-il au sujet du Calife
badine, et toiser les écarts d’une folie ? Le Théâtre-Français est un théâtre classique ; on n’y doit rire et pleurer que dans
du cœur, qu’avec l’approbation du bon sens et de la raison. Mais les théâtres où la musique se marie avec la poésie, sont le pa
édacteur des feuilletons n’a cessé d’établir entre les acteurs et les théâtres , qu’on est quelquefois surpris de son indulgence
angues différentes, l’une à la chaire de l’Académie et l’autre sur le théâtre du faubourg Saint-Germain. Aujourd’hui nos princi
r Alzire. « Je n’ai jamais dit que les pièces de Voltaire restées au théâtre fussent de mauvaises tragédies : c’est une absurd
dies, telles qu’Œdipe, Mariamne, Brutus, sans avoir autant d’éclat au théâtre , se distinguent par un style pur et correct, par
ès heureux et très distingué. Telle a toujours été mon opinion sur le théâtre de Voltaire, etc. » Il nous importait de mettre
c’est au moment où l’air est plus frais et plus pur que s’ouvrent les théâtres  ; dans des salles spacieuses et bien aérées se tr
e exprimer dans sa langue : tous les articles qu’il a publiés sur nos théâtres lyriques, subissent à peu près les conséquences d
ne dédaignait pas d’assister aux premières représentations des petits théâtres , depuis le Vaudeville jusqu’aux danseurs de corde
Vaudeville jusqu’aux danseurs de corde, Forioso et Ravel, et jusqu’au théâtre de Pierre : tout ressortissait de son tribunal, t
ur de la plus petite affaire, et donnait toujours ses conclusions. Le théâtre du Vaudeville et les parodies surtout ne paraissa
indignes de son attention ; plusieurs de ses articles sur ce dernier théâtre paraissent rédigés avec autant d’attention que ce
à la lecture ; déjà ces fameuses reconnaissances, ces fameux coups de théâtre , ses plus beaux titres de gloire, ont beaucoup mo
font à eux-mêmes ; il en prend droit de conclure qu’il n’y a point au théâtre de situations aussi déchirantes que celles d’Oros
e plus indulgent pour Chimène. Nos auteurs n’ont presque tiré pour le théâtre aucun parti de ces idées chevaleresques qui const
les maximes inexorables du point d’honneur reçues dans le monde et au théâtre . Lorsqu’on entre bien dans l’intérêt du Cid, on n
es pièces qui font le mieux sentir combien l’esprit et les maximes du théâtre s’accordent peu avec les principes d’une saine ra
clat à sa piété filiale : les vertus modestes ne conviennent point au théâtre , où tout est fracas, appareil et vaine pompe. D’u
poète qui connaît son art, et qui préfère le suffrage des amateurs du théâtre à l’approbation des théologiens et des casuistes.
laisir et de la liberté : c’est en cela que consiste l’instruction du théâtre . Corneille s’exprime à ce sujet avec sa naïveté o
il ne faut pas, après ces petites gaîtés, venir nous rabâcher que le théâtre est une école de vertu. Voltaire confirme en pros
mour. Au reste, cet intérêt de l’amour s’affaiblit beaucoup sur notre théâtre , et les deux visites de Rodrigue à Chimène ne son
squine d’une plate tragi-comédie. Richelieu a fait représenter sur le théâtre du monde quelques tragédies, telles que Montmoren
mme une vertu. Il me semble que ces petits-maîtres entendent mieux le théâtre , et que les anciens censeurs du Cid sont meilleur
mène est étrange, plus il est brillant et théâtral : tant l’esprit du théâtre est faux, tant il est éloigné de la droite raison
tant il est éloigné de la droite raison et de la véritable vertu ! Le théâtre est fou comme les passions qu’il représente et qu
ssez philosophe pour approfondir ainsi les choses ; il aimait trop le théâtre pour en laisser apercevoir le vide et la frivolit
a barbarie de cette opinion. Ces vieux censeurs ne savaient pas qu’au théâtre tout est excusé et justifié par la passion ; que
st excusé et justifié par la passion ; que la passion est la vertu du théâtre  ; qu’il ne s’agit point du tout dans une tragédie
licité de ces austères personnages, qui cherchent une saine morale au théâtre , qui est le triomphe des passions. Ils ne veulent
et d’Horace est mal choisi, qu’il convient à l’histoire et non pas au théâtre , que ce ne peut être un sujet de tragédie . Quel
ées sur des sujets soi-disant si beaux, si pathétiques, si propres au théâtre , n’ont pu survivre à la philosophie qui avait fai
maison n’est pas assez infortunée pour avoir droit de se produire au théâtre . Il me semble qu’il y a au contraire dans ce désa
visé de louer le goût exquis et le rare talent de ce ministre pour le théâtre  ; je ne puis m’imaginer, que ce soit dans l’auteu
, et qu’il tirait plus de vanité de la plus mauvaise de ses pièces de théâtre que des plus grandes actions de son ministère ; m
 : « Il faut, monseigneur, que tous ceux qui donnent leurs veilles au théâtre publient hautement avec moi que nous vous avons d
est-à-dire : « Lorsque le poète a formé le dessein de se consacrer au théâtre , il s’est imaginé qu’il aurait atteint son but si
ensées, capables d’éclairer l’esprit et d’élever l’âme, obtiennent au théâtre la préférence sur des romans qui n’offrent que de
le titre de philosophe, c’est assurément l’auteur de Cinna : tout le théâtre de Voltaire, réuni et pressé, ne donnerait pas au
les vertus que la folie, la rage et l’assassinat ! C’est ainsi que le théâtre ne donne que des idées fausses, et corrompt la sa
rs degrés de son trône ? C’est ici qu’il faut reconnaître la magie du théâtre et la nature du cœur humain : plerique mortales
s d’Octave sont dans l’avant-scène ; les vertus d’Auguste occupent le théâtre  : son dessein même d’abdiquer, que les historiens
taire, en fils respectueux, aurait dû couvrir la nudité de ce père du théâtre . La fausse pitié qu’il affecte pour l’homme qui l
les plus insidieuses contre ce monument éternel de la gloire de notre théâtre  ; mais ils n’ont pu l’ébranler. Cinna nous appart
t sa confession, et tout le public l’absout : c’est là le prestige du théâtre , prestige fondé sur la nature et sur le cœur huma
, pour le réduire à la qualité de simple historien ? Le père de notre théâtre , le créateur de la tragédie en France, un histori
s ? Pourquoi un ignoble et grossier délire serait-il plus agréable au théâtre qu’un sentiment noble et délicat ? Quoi ! Sévère
ient pour lui des auteurs froids, ennuyeux, sans intérêt ; tout notre théâtre était à la glace ; il n’y avait rien de chaud, ri
prisable, parce que sa folie est aussi petite qu’elle est barbare. Le théâtre , pour les esprits philosophes, n’est qu’un amas d
s de la philosophie que tous ces maniaques et ces possédés dont notre théâtre abonde, et qui ont plus besoin d’être exorcisés q
ain religieux et moraliste, a raison ; comme auteur de la Pratique du Théâtre , ce n’est qu’un capucin, qui voudrait travestir e
les amants intéressent plus que les maris ; nos romans, nos pièces de théâtre , toute notre littérature n’est qu’une conspiratio
ïsme est moins agréable au public ; ce qui prouve combien l’esprit du théâtre est faux, dangereux pour les mœurs, et nuisible à
oir transporté au-delà de toutes les régions connues, lorsque, sur un théâtre consacré aux extravagances de l’amour, il présent
oute c’était dans le temps où les disciples de Voltaire dominaient au théâtre  ; mais il est bon d’observer que ces philosophes
oir restent. Ce n’est pas là, j’en conviens, la doctrine ordinaire du théâtre et des romans, où le devoir est une chaîne ignobl
ertu condamne, est le triomphe de la scène tragique ; c’est là que le théâtre et la morale se séparent en deux branches, et pre
demandât en mariage à leur père, avant de leur avoir fait l’amour. Au théâtre et dans les romans, un mariage n’est ni régulier
le espèce qui sacrifie tout à la patrie invisible et céleste. Mais au théâtre les sens ont tant d’empire ! on est électrisé par
la passion de J.-C. et les martyres des saints doivent être exclus du théâtre , à cause qu’ils passent cette médiocre bonté qu’
ies, écrites en latin dans un siècle barbare, tout à fait indignes du théâtre , et même des collèges ! Enfin, Corneille pousse l
t impraticables, et qu’en les traitant on déshonore tout à la fois le théâtre et l’Écriture sainte. On va voir avec quelle bonn
ancer que cette pièce, ainsi que toutes celles qui ont illustré notre théâtre sous Louis XIV, était faite pour des esclaves et
bien plus d’accord avec la morale ; car l’habitude de s’attendrir au théâtre sur les crimes des passions, ne peut, à la longue
pouvaient regarder un amoureux comme un héros digne de figurer sur le théâtre de Melpomène. Pourquoi donc, dit Voltaire, Cornei
 ; pour moi, je pense que plus souvent il fait pitié, et que son vrai théâtre est aux Petites-Maisons. Racine, le sage et judic
entre autres, un certain poète tragique nommé Ion, dont les pièces de théâtre , régulières et bien soutenues, étaient regardées
r ordre, plus de traits sublimes qu’on n’en peut trouver dans tout le théâtre de Voltaire. Pour mettre sa pensée dans un plus g
génie de Corneille, animé par la grandeur romaine , a fait réussir au théâtre . Peu importe, au reste, que la Mort de Pompée s’a
andeur d’âme sur une politique basse et cruelle. La première règle du théâtre est le bon sens, et les pièces les plus irréguliè
es ignorants et les sots trouvent mieux leur compte dans ces coups de théâtre , dans ces situations outrées, dans ces cris force
lent à rien. Quant à cet amour fondé sur l’orgueil, s’il est froid au théâtre , il est du moins plus noble, moins corrupteur, pl
a galanterie : je n’excepte qu’Horace ; il est l’unique dans tout son théâtre qui ne soit point amoureux : du reste, Rodrigue,
sions et ses caprices. Dans ces rôles admirables, rien n’est donné au théâtre , à la mode, aux préjugés nationaux ; tout est sac
notre poésie dramatique ; c’est la ligne de démarcation qui sépare le théâtre français du théâtre grec, et même de tous les aut
que ; c’est la ligne de démarcation qui sépare le théâtre français du théâtre grec, et même de tous les autres théâtres. La gal
épare le théâtre français du théâtre grec, et même de tous les autres théâtres . La galanterie a été jusqu’ici l’âme de notre scè
y réussir sans le suffrage des femmes. Les femmes donnaient le ton au théâtre comme dans le monde : ce qui nous paraît aujourd’
assait autrefois pour le sublime de la galanterie ; aujourd’hui notre théâtre paraît s’affranchir de cette servitude ; les femm
es a le ton, l’esprit et le langage du poète qui l’a créée et mise au théâtre . Andromaque n’est pas si fière, si belliqueuse, s
une héroïne admirable. Les convenances sont une des premières lois du théâtre . Voltaire trouve du faste dans les sentiments de
, réduite à ses proportions naturelles, ne serait plus une héroïne de théâtre  ; il n’y aurait plus dans ce caractère ni éclat,
dicté les satires de Voltaire et de La Harpe contre le père de notre théâtre . Il y a dans la noble simplicité et dans l’austér
e voyez donc pas Pompée ? et moi je le vois partout ; il plane sur le théâtre  ; son nom retentit dans toutes les scènes ; Pompé
intérêt ; les deux femmes sont tout ce qu’il y a de plus insipide au théâtre  : la méprise de nom ou plutôt l’entêtement de Dor
grossier : la corruption n’était pas encore assez avancée pour que le théâtre pût être bien épuré ; on y parle des femmes Que
honnêtes que Cliton. Corneille a très bien jugé que la bienséance du théâtre commandait impérieusement d’écarter toute image d
ficiers : c’est l’esprit et le fond des plaisanteries de notre ancien théâtre comique, surtout de celui de Dancourt. On ne peut
que Pierre Messier n’était pas un nom brillant et digne d’un héros de théâtre  ; il prit celui de Bellerose, nom galant et fleur
lerose, n’était pas jeune quand il joua le Menteur ; car il quitta le théâtre l’année suivante en 1643 : il est vrai qu’on peut
a conscience devait être le plus alarmée. On n’imagine pas combien le théâtre a d’obligations à Richelieu. La comédie française
s tréteaux avilis et voués à l’opprobre. Le goût de Richelieu pour le théâtre ennoblit tout à la fois les acteurs et les auteur
urs éditeurs, pour le dire en passant, ont eu tort de placer, dans le théâtre de Corneille, le Menteur immédiatement après Poly
 : ce portrait fidèle est plus efficace que toutes les corrections du théâtre , pour inspirer aux hommes l’amour de la vertu. Il
Chapelain vante l’esprit délicat de Gilbert : il trouve ses pièces de théâtre pleines de bons vers  ; mais des vers bons pour
raient parlé : ce larcin aurait été une chose publique. La gloire du théâtre est-elle donc si peu de chose au jugement de Vo
e littéraire, qui ne doit avoir d’importance que pour les amateurs du théâtre . L’honnête et modeste Corneille ne voulut pas mêm
lque grâce, et pour l’éclat que la nouveauté de l’invention a fait au théâtre , et pour l’embarras surprenant où elle jette les
e Corneille, et quand il comparaît les chefs-d’œuvre du père de notre théâtre à des églises gothiques ; c’était dire à Voltaire
tragédies ne soient au nombre des plus fortes conceptions dont notre théâtre puisse se glorifier : le contraste de la douceur
seront adoptées ? Est-il possible que Voltaire, qui doit connaître le théâtre , ne sache pas que, pour une reine telle que Cléop
le dernier acte de cette tragédie est le plus terrible qui existe au théâtre  ; mais il est faux que les quatre autres ne soien
celle de Cléopâtre. IV 10 thermidor an 12 (29 juillet 1804) Le théâtre de Corneille n’offre pas une femme faible ; toute
dernier acte de Rodogune, voilà la situation la plus merveilleuse du théâtre  ; mais que faut-il passer à l’auteur, et que lui
ent rien qui ne soit raisonnable : il n’y a d’absurde et d’insensé au théâtre que ce qui est contraire à la marche du cœur et d
de son art et de son goût ; il ne cesse de se moquer du père de notre théâtre , parce qu’il est né cent cinquante ans trop tôt.
foi : le commentateur affecte de ne pas savoir que, pour attacher au théâtre des gens raisonnables, il faut leur offrir des ch
tragédies de Voltaire ne produisent-elles aujourd’hui aucun effet au théâtre  ? C’est quelles ne disent plus rien, ne signifien
ide, on tranche légèrement, on expédie en bref ce patriarche de notre théâtre . Racine a pour lui seul presqu’un volume. Il est
l’action languit, quand la scène est vide. Le temps est précieux au théâtre , dit encore M. de La Harpe : quand il en faut ta
magnifique couplet de Racine, que la situation la plus singulière au théâtre ne plaisir de la situation s’affaiblit bientôt, e
sur un objet aussi frivole, aussi arbitraire que la littérature et le théâtre . La besogne était même déjà très avancée ; la rév
ideur est le grand défaut, selon moi, de presque toutes nos pièces de théâtre  ; et qu’à l’exception de quelques scènes du Cid,
t, prenez-vous-en à vos pièces, qui m’ont accoutumé à chercher sur le théâtre tragique de l’intérêt, des situations et du mouve
n cœur). « Ah ! mon cher philosophe, il n’est que trop vrai que notre théâtre est à la glace ; ah ! si j’avais su ce que je sai
e ; ah ! si j’avais su ce que je sais ! si on avait plus tôt purgé le théâtre de petits-maîtres ! si j’étais jeune ! Mais, tout
ature, est bien le galimatias le plus assommant que l’on connaisse au théâtre  ; en un mot, c’est cette malheureuse Olympie qu’o
ur les projets de sa secte : « Oui, en vérité, mon cher maître, notre théâtre est à la glace ; il n’y a dans la plupart de nos
sur des passions ; et ces malheurs n’étaient pas, comme ceux de notre théâtre , l’indifférence ou l’infidélité d’une maîtresse,
Vendôme, Gengis-Kan, Tancrède, sont des héros des Petites-Maisons. Le théâtre d’Athènes offrait au peuple des infortunes royale
taire ne cesse de répéter que la politique est froide et ennuyeuse au théâtre . Oui, pour des jeunes gens et des jeunes filles,
nçue, lui est infiniment désagréable. (Réflexions sur la poétique du théâtre .) Ces idées sont plus subtiles que justes : Nicom
plaisance pour les Romains, elle n’est pas, à la vérité, brillante au théâtre , mais elle n’a rien de bas ; c’est prudence, c’es
sser à son sort pour le moins autant qu’on s’intéresse quelquefois au théâtre au succès des amours d’un sultan, ou d’un cacique
lheureux préjugé, que les hommes ne peuvent être vivement affectés au théâtre que du délire de l’amour et de la jalousie. Qu’es
de ravages dans la société ? faut-il encore qu’on aille les puiser au théâtre  ? Voltaire aura beau exalter ces transports qu’ex
ma façon , dit-il en parlant de Nicomède, sort un peu des règles du théâtre , en ce qu’il ne cherche point à faire pitié par l
re an 14 (9 décembre 1805) Le succès de la politique de Corneille au théâtre est un grand scandale pour tous les docteurs de l
te et merveilleuse tragédie qui se joue depuis seize ans sur le grand théâtre de l’Europe, et dont le dénouement doit exciter l
est un des plus brillants et des plus vigoureux que l’on connaisse au théâtre . C’est Corneille qui l’a créé ; car le Nicomède d
que c’était injustement qu’on reprochait à Racine d’avoir efféminé le théâtre par la peinture de l’amour et des tendresses du c
é de sa maîtresse. Comme c’est là une des plus cruelles infortunes du théâtre , il ne faut pas être surpris que les intrigues am
ux petits auteurs ; il a fait parler Aristie, non pas en amoureuse de théâtre , mais en véritable Romaine ; il a pensé que sa fe
de surprenant, rien de tragique, est absolument une chose indigne du théâtre . En cela, il peut avoir raison ; mais à qui pers
l’honneur et la raison. On prétend qu’il n’y a rien d’intéressant au théâtre que les folies et les crimes de l’amour : il faud
t la lâcheté. Voltaire assure que la politique est toujours froide au théâtre , qu’il n’y faut que des passions ; mais l’amour d
es dieux, entreprit de foudroyer le téméraire correcteur. La Junon du théâtre , qui cependant n’était ni la sœur ni l’épouse de
r air de hardiesse, d’élévation et d’indépendance . Tant pis pour le théâtre et pour nous si les vices des brigands sont aimab
s sont dans le goût et le style de Corneille, et faits pour plaire au théâtre dans tous les temps. La pièce espagnole a pour ti
 ; conduite extravagante et bizarre, qui cependant a quelque éclat au théâtre , parce que le théâtre, comme chacun sait, n’est p
te et bizarre, qui cependant a quelque éclat au théâtre, parce que le théâtre , comme chacun sait, n’est pas le siège de la rais
nasse ; ils sont aujourd’hui presque aussi obscurs dans l’histoire du théâtre que les rois fainéants dans l’histoire de France 
en littérature, faire mal est encore pis que de ne rien faire. Leurs théâtres très volumineux ne se trouvent que dans les bibli
ingulier, c’est que les règles d’Aristote fussent si mal observées au théâtre , dans le temps même qu’Aristote avait tant de vog
goût a pénétré dans les écoles en même temps qu’il s’introduisait au théâtre , et qu’on a su distinguer alors ce qu’il y avait
mmé après Corneille, a cependant produit une Médée qui se soutient au théâtre . Il a profité de ce qu’il y a de bon dans Euripid
ui ne se piquaient pas d’une grande délicatesse de sentiment : sur le théâtre français, c’est un personnage bas et vil. Nous ad
elle d’exempt de police. Les petits rois de la Grèce n’étaient sur le théâtre d’Athènes que de très minces bourgeois, qui ne pr
u qu’il ne soit jamais bas et roturier. Il ne faut pas oublier que le théâtre grec florissait dans le temps de la mode des répu
ble, très favorable surtout à la pantomime et à tous les prestiges du théâtre  : voilà pourquoi les plus fameuses actrices l’ont
osophie nouvelle qui ait fait naître cette prodigieuse estime pour le théâtre , à moins qu’on ne suppose que les comédiens et le
hilosophes ne fraternisaient point avec les auteurs et les acteurs du théâtre  ; ils blâmaient ouvertement la poésie dramatique,
un profond mépris pour ce talent de faire des romans et des pièces de théâtre . Nous ne voyons pas qu’aucun magistrat leur ait a
ans il rendit hommage à leur morale, et cessa de faire des pièces de théâtre  ; il s’efforça d’oublier qu’il eût composé des tr
ots qui proscrivent la critique, sous prétexte d’honorer les arts. Le théâtre , condamné par la religion, flétri par les lois, d
ta des acteurs excellents et des auteurs illustres : au contraire, le théâtre aujourd’hui fêté, honoré, récompensé, comblé de f
ut pas nier le fait ; je laisse à d’autres le soin de l’expliquer. Le théâtre ressemblerait-il donc à ces constitutions politiq
aveugle ne soit un vrai poison pour les arts, et que le fanatisme du théâtre n’accélère sa décadence. Médée, dit Voltaire, est
a morale ; mais poétiquement parlant, et d’après la doctrine reçue au théâtre , Médée n’est pas une malhonnête femme. Les crimes
èle à Jason, toujours amante de son mari : c’est une honnête femme de théâtre  ; l’illusion de la scène ne laisse voir en elle q
es et de fantômes, mais même qu’une ombre paraisse quelquefois sur le théâtre . Il n’y a certainement pas plus de revenants que
nement pas plus de revenants que de magiciens dans le monde, et si le théâtre est la représentation de la vérité, il faut banni
peut de même admettre les autres. La véritable raison pour bannir du théâtre toute espèce de miracle, est que le poème dramati
mées sous son nom ; mais celle d’Euripide est un des chefs-d’œuvre du théâtre grec. Ce poète s’est attaché surtout à rendre int
à soutenir contre son propre cœur ; toutes les horreurs s’excusent au théâtre à l’aide des reproches violons que le coupable se
roches violons que le coupable se fait à lui-même ; voilà pourquoi le théâtre est une très mauvaise école : on y apprend que le
l’adoucir sans la déguiser : il me semble qu’il y a peu d’actions au théâtre plus grandes et plus nobles que celle de la tragé
evalier errant dont elle est devenue amoureuse. Parmi les héroïnes de théâtre , c’est tout ce qu’il y a de plus ignoble : une pr
turier. Un tel sujet convenait à la poésie épique beaucoup plus qu’au théâtre  : Catulle, dans son poème des Noces de Thétis et
est malheureusement naturelle : il y en a plusieurs exemples dans le théâtre grec ; mais elle n’est point dans les mœurs franç
tacles ont dû produire un grand effet, il y a deux cents ans, sur les théâtres d’Espagne et d’Italie. Les Grecs mettaient aussi
cènes données à cette espèce de merveilleux qui rappelle l’enfance du théâtre  ; celle même où don Juan envoie Sganarelle invite
ivant l’expression financière, faisait faire de l’argent sur tous les théâtres . On sait que faire de l’argent est le grand œuvre
édies ; il était naturel que ce seigneur anglais parût d’abord sur le théâtre de son pays ; mais nos tragiques français ont pri
ur accompagnée de remords et de tout ce qui fait passer les crimes au théâtre  ; encore je ne sais s’il n’y aurait pas toujours
goût-là il n’y a point de héros qui fasse une aussi triste figure au théâtre que ce comte d’Essex : c’est un vrai martyr de l’
e des mauvais ouvrages de ce temps-là ; celui de Molière est resté au théâtre  : on y reconnaît, à travers les défauts du siècle
euses n’ont plus de modèle dans la société, et qu’elles sont usées au théâtre , on s’avise de les trouver ingénieuses et piquant
n était une folie réprouvée, lorsqu’un jeune homme, en montant sur le théâtre , avait l’air de se jeter tête baissée dans un pré
aucoup de talent. Nous sommes encore frappés de l’exemple récent d’un théâtre dont on craignait la chute, à l’occasion de la re
ion de la retraite d’un acteur qu’on jugeait nécessaire. Eh bien ! le théâtre , privé de cet acteur, n’en a été que plus suivi.
ns doute à cette cérémonie que comme à une formalité d’étiquette. Les théâtres étaient établis légalement ; les comédiens étaien
Monsieur fit son début en présence du roi et de toute la cour, sur un théâtre dressé dans la salle des gardes au vieux Louvre.
re, en homme d’esprit, et qui connaissait les hommes, s’avança sur le théâtre entre les deux pièces : il remercia leurs majesté
e unique du roi, valurent à Molière la permission d’ouvrir à Paris un théâtre sur lequel il fit représenter, pour l’ouverture,
t là que j’ai vu longtemps l’Opéra, jusqu’à l’incendie qui consuma ce théâtre , et força l’Académie de Musique à établir ses pén
ouement est, sans contredit, le plus mauvais qu’il y ait dans tout le théâtre de Molière, et c’est un défaut bien essentiel, su
i, devrait faire le personnage le plus intéressant, ne paraît sur le théâtre que pour accoucher . C’est précisément cette fill
en, malgré la plaisanterie de Voltaire, qu’elle n’accouche pas sur le théâtre  ; il est même très probable qu’elle ne paraît pas
avorables à la comédie que les nôtres ; mais si nous avions tout leur théâtre comique, nous pourrions mieux juger du degré de p
ue nos poètes comiques ont entrepris de transporter ces contes sur le théâtre , ils ont embelli la poésie dramatique, mais ils o
ilieu d’un siècle philosophique, contre les sciences, les arts et les théâtres , les trois principales idoles des philosophes. On
ouvrages nous soient connus ; mais qui peut disconvenir aussi que le théâtre de ce même Molière, des talents duquel je suis pl
vulgaire pour les spectacles. Cette excommunication lancée contre le théâtre par un philosophe, doit paraître aujourd’hui fort
r et à s’amuser, et dont toutes les affections sont à la bourse et au théâtre  ; mais cette génération sociale est une nouvelle
héâtre ; mais cette génération sociale est une nouvelle preuve que le théâtre est une mauvaise école. III 30 juin 1806
ge par là du trouble qu’une jeune fille ressent lorsqu’elle entend au théâtre ou lit dans les romans ces conversations amoureus
fit un bruit étonnant dans la littérature comme dans le public. Notre théâtre n’avait encore aucune comédie en cinq actes dont
t de la santé, ne peut-on pas dire que le plaisir qu’ils procurent au théâtre est un meilleur remède que ceux qu’ils ordonnent
les comédies de Molière, ont adouci ces formes barbares ; mais ni le théâtre ni la philosophie n’ont pu nous guérir de l’aveug
re, cette première comédie du monde, apparaître quelquefois sur notre théâtre moderne, au milieu de nos jolis petits drames nou
L’ouverture de cette pièce est admirable ; dès les premiers mots, le théâtre est en feu ; les deux principaux caractères sont
é est rarement assez corrompue pour que les vices qu’on expose sur le théâtre soient en force et en majorité dans la salle ; et
des tartufes était prodigieusement augmenté : tant il est vrai que le théâtre ne réforme point les mœurs ! Il est plus que prob
société. C’est ici que se montre dans tout son jour l’impuissance du théâtre pour la réforme des mœurs : l’esprit de cour étou
ations de la fausse : voilà ce qu’ils ont prétendu en exposant sur le théâtre à la risée publique un hypocrite imaginaire, en t
retrancher de la comédie de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâtre français ! Combien d’ornements et de traits d’une
teur soit personnellement préférable à l’inventeur. Dans une pièce de théâtre , l’invention de la fable, des caractères, des sit
le absurde et ridicule, qui ne pouvait être exposée autrement sur les théâtres de la Grèce païenne, et tout le comique est dans
ue dit Mercure sur un abus aujourd’hui poussé jusqu’à l’excès sur nos théâtres modernes. Il ne faut pas s’étonner si les mêmes a
uronner : des palmes lancées par des mains officieuses tombent sur le théâtre , accompagnées parfois de mauvais vers. Ce couronn
 ; souvent il la désapprouve, et s’en moque comme d’un mauvais jeu de théâtre . C’est surtout en province que ces couronnes de c
des ; et il ne se borne pas à les faire dépouiller de leurs habits de théâtre , il veut encore qu’on leur déchire la peauà grand
cience, l’auteur pouvait-il décemment faire accoucher la fille sur le théâtre  ? Cet accident de la mariée apporte quelque chang
tes de la Sicile. Notre garde-moulin ne fut pas cependant étranger au théâtre d’Athènes. Parmi ses comédies il y en a une de Dé
rceau admirable. Quand on entend, d’un côté, tant de plaisanteries au théâtre sur les médecins, les procureurs et les juges ; e
des beaux-esprits, en dépit de toute la philosophie des livres et du théâtre . Tous ceux qui écrivent pour avancer les lumières
ans le monde, les originaux des copies ridicules que l’on exposait au théâtre . Ces copies ne nous paraissent plus aujourd’hui q
sage de la scène et la volonté des auteurs comiques. Il est établi au théâtre , comme maxime fondamentale, qu’il n’y a qu’un jol
es réminiscences un air de jeunesse ; il les a relevées par un jeu de théâtre nouveau qui fait toujours beaucoup rire ; surtout
rançais et l’italien, un grand goût d’ajustements à la ville comme au théâtre , un jeu excellent dans tous les rôles que Molière
Grandval le père : « Mlle Molière, ou plutôt Mlle Guérin, a quitté le théâtre assez âgée : elle jouait à merveille les rôles qu
e en particulier ; mais il n’oserait pas attaquer ce travers en plein théâtre , de peur d’avoir affaire à trop forte partie. Fon
importe fort peu de savoir ; mais Molière a-t-il pu bafouer en plein théâtre un citoyen connu, sans violer les lois de la soci
uva l’effet théâtral plus que la vérité. C’est déjà médire un peu du théâtre , que de supposer qu’on puisse y réussir par la f
r les femmes ne lui permet pas de songer en ce moment aux intérêts du théâtre . Présenter des folies sur la scène comique, c’est
ne foule de plaisanteries admirables qui ne ressortent point assez au théâtre , ou que les actrices elles-mêmes n’entendent pas
lus de deux mois après l’oraison funèbre, le comédien Molière, sur le théâtre du Palais-Royal, se moquait du même hôtel dont l’
mple les vertus qu’on admirait dans ces assemblées ; Molière, sur son théâtre , s’amusait des ridicules qui se mêlaient quelquef
n’entends pas le grec. Toutes ces plaisanteries sont assez bonnes au théâtre , devant des gens du monde qui ne savent pas le gr
ture grecques. Il est vrai que Molière fait des railleries du grec au théâtre  ; mais voilà un professeur de l’université de Par
par politique, tout bizarre qu’il est ; mais il connaissait mieux le théâtre que le jésuite : il était plus capable de juger M
umanité ; il s’oublie lui-même pour songer à tant de gens attachés au théâtre , qui ont besoin de pain. Qui doute que si, au lie
quelque expérience, les passions tragiques qui touchent le peuple au théâtre ne sont point les nôtres : ce ne sont point les p
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
honnêtes gens. » On s’explique parfaitement l’influence qu’un de ces théâtres eut sur l’autre. Si l’on a bien dans la mémoire l
, Lucinde, Zerbinette. Le Pédant apparaît à plusieurs reprises sur le théâtre de Molière. Les Anselme, les Géronte restent proc
incidents variés à l’infini, ces situations singulières, ces jeux de théâtre , ces pantomimes expressives, jusqu’à ces lazzi qu
médie de L’Avare, peinture d’un vice qui se soutient difficilement au théâtre , il mit à contribution cinq ou six canevas de la
c’est là, comme nous l’avons dit en commençant cette étude, ce que le théâtre italien enseignait, communiquait à Molière. C’est
italien enseignait, communiquait à Molière. C’est aux endroits où son théâtre s’anime davantage, que les commentateurs ont d’or
rester dans la haute comédie, sans compromettre la prospérité de son théâtre . Le voisinage des acteurs italiens le tenait en h
s gentilhomme qui ramena le public. Les innombrables créations que le théâtre italien avait accumulées depuis près de deux sièc
e un palais digne d’elle. Quoique les productions sans nombre que nos théâtres voient éclore chaque année, n’offrent pas, en gén
65 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Aristophane, et Socrate. » pp. 20-32
qu’il fallut que les ouvrages nouveaux, & sur-tout les pièces de théâtre , méritassent son approbation pour avoir celle du
arrive parmi nous toutes les fois qu’il paroît une nouveauté sur nos théâtres , & principalement quand l’auteur a quelque ré
utumé depuis long-temps à braver toutes les bienséances ; à mettre au théâtre des faits connus, des actions vraies, avec les no
e. Aristophane fit donc usage de ses talens. Il joua Socrate en plein théâtre . Socrate, avec toute sa sagesse, prêtoit à la pla
sur le théatre de notre comédie Italienne ou sur celui de la Foire ; théâtres de tout temps en possession de relever les ridicu
de quelque espèce qu’ils fussent ; mais qu’on les jouât sur tous les théâtres , même à la Foire & aux Marionettes ; & qu
isée. Ce qui perdit celui-ci, ce fut moins sa philosophie huée sur le théâtre , ce furent moins ses maximes tournées en ridicule
usent le désespoir d’un bon auteur, & le dégoûtent quelquefois du théâtre . Pour les prévenir, on ne sçauroit mettre assez d
les médecins, sans nommer néanmoins les personnes. Racine mit sur le théâtre la magistrature. Personne n’a plus eu à se plaind
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
Genest, sur la scène antique, mêle à la cythare d’or les accents des théâtres d’Orphée, les hommes attentifs semblent de marbre
« L’éternité, cette incessante ouvrière, réserve ses trésors pour les théâtres du ciel. Là s’épanouit la fleur, là reverdissent
verres, bois, viandes et fruits    2355 » Pour la construction du théâtre fait à Chambord ; — parties et quittance du sieur
ont servi, tant à Chambord qu’à Saint-Germain, à garder les portes du théâtre … 153 » Au sieur de Lulli, pour ses copistes, le
nevas de Dominique analysés par Gueulette dans l’Histoire de l’ancien théâtre italien, et appartenant à la période antérieure à
mme (le Régal des Dames), 2 mai 1668. 2. Il Teatro senza commedie (le Théâtre sans comédie), par Cintio, juillet 1668. 3. Il R
sière rédaction de cette pièce en vers français dans le Supplément du Théâtre italien, tome II, Bruxelles, 1697. 13. Le Baron d
Italiens à cette époque alternaient à peu près régulièrement, sur le théâtre de ces résidences royales, avec les troupes franç
u 2 mars 1697. C’est là ce qui constitue le répertoire authentique du Théâtre italien en France, jusqu’à la fin du dix-septième
par Louis Riccoboni, dans la liste qu’il a placée en tête du Nouveau Théâtre italien, comme étant « très anciennes ». Cette dé
Il suffit de rappeler les aventures qu’il courut après la clôture du Théâtre italien. Costantini partit alors pour l’Allemagne
tin jouait à Paris ; il est ainsi raconté dans l’Histoire de l’ancien Théâtre italien : « Mezzetin avait dédié une pièce à M. 
c, courut à lui et lui dit : « — Ah ! monseigneur, voici une pièce de théâtre que je prends la liberté de vous présenter, et po
67 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
ngé, et voici la théorie qui s’était peu à peu formée et répandue. Le théâtre tragique du xviie  siècle, disait-on, est un théâ
et répandue. Le théâtre tragique du xviie  siècle, disait-on, est un théâtre artificiel, froide imitation de l’antiquité, et q
nce assez claire de ces principes, c’est que la France n’avait pas de théâtre , pas plus que d’épopée. Voici au contraire la thé
sur Corneille et Racine. Rien n’est moins exact que de représenter le théâtre français comme une imitation du théâtre grec. Les
s exact que de représenter le théâtre français comme une imitation du théâtre grec. Les ressemblances sont beaucoup plus appare
eurs ou les cruautés du destin. Ajoutez à ce premier caractère que ce théâtre est à la fois religieux et national : ce sont des
evée et animée par le mélange des chœurs et de la musique. Tel est le théâtre grec, forme merveilleuse et sublime, mais non uni
rme merveilleuse et sublime, mais non unique, du génie dramatique. Le théâtre français n’est ni religieux ni national, il est h
i étaient tout dans le drame grec, ne sont plus le principal objet du théâtre français. Cet objet, c’est la lutte de la passion
la vertu. C’est là l’invention, la création, l’originalité suprême du théâtre français. Nul peuple n’a conçu ce genre de drame,
l de notre drame, qui le distingue, comme on voit, si radicalement du théâtre grec (et même du théâtre anglais, le système de S
distingue, comme on voit, si radicalement du théâtre grec (et même du théâtre anglais, le système de Shakespeare étant encore t
de ce caractère naissent toutes les conditions particulières de notre théâtre  : d’abord sa noblesse, son caractère idéal et hér
posant. Il a bien pu se joindre à cette noblesse essentielle de notre théâtre une noblesse tout extérieure qui avait son origin
rêtent pas à l’idéal, ce sont des hommes, ce n’est pas l’homme. Notre théâtre , qui est en quelque sorte tout platonicien et qui
vite et d’avoir lieu dans un étroit espace. J’ajoute que, dans notre théâtre classique, l’unité de lieu et l’unité de temps m’
s la vérité morale, idéale, éternelle, qu’il nous a montré combien ce théâtre est beau. Vienne maintenant sur la scène un artis
68 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre X. »
bre. Par un art nouveau, que le poëte créait comme ses acteurs et son théâtre , par un secret qui n’est qu’à lui, son hymne est
ncontrer rivaux d’héroïsme et de génie sur le champ de bataille et au théâtre , s’il n’y avait eu, dans l’instinct même de grand
là qu’apparaissait, dans sa plus haute puissance, cette invention du théâtre parée de tous les arts qui faisaient cortège à la
ècles, non plus que la grandeur de la statuaire antique. Mais plus le théâtre d’Athènes, bâti non loin de sa tribune, était nat
s, Phrynicus, Eschyle, Sophocle, eurent pour successeurs immédiats au théâtre leurs fils, oubliés de l’avenir, mais plusieurs f
e la même école, sinon du même génie. Cette prédominance exclusive du théâtre d’Athènes, à l’époque même où le drame ressemblai
contemporain d’Eschyle, dut chercher une autre voie et s’abstenir du théâtre , malgré l’erreur du compilateur Suidas, qui, en d
t ce qui manque de chefs-d’œuvre et d’études critiques faites pour le théâtre grec, depuis Aristote et Théophraste jusqu’au roi
de la poésie de la Grèce, et ne cessaient de traduire et d’imiter son théâtre  ? Cicéron, si jaloux de rendre en iambes latins d
génie dorien de Pindare ne fut pas appelé à cette gloire nouvelle du théâtre , ouverte dans Athènes, et qu’il trouva plus près
chestique, et que la mention en ait ainsi créé, par double emploi, un théâtre de Pindare dont l’antiquité n’avait pas ouï parle
de poëte tragique à celle de chantre lyrique, ailleurs du moins qu’au théâtre . Il s’est conservé même à ce sujet une belle et m
royaux et domestiques, il n’avait pas à essayer cette autre gloire du théâtre élevée si haut dans Athènes. C’est plus tard, c’e
Cratinus, avant Aristophane, n’avait pas craint de traduire en plein théâtre , sous un terme de composition grotesque, ce qu’il
es des rois de Sicile : Pindare les cultiva toutes, sans approcher du théâtre , cette couronne privilégiée d’Athènes. Panégyrist
a grande fête de la destruction ries Perses étalée en drame sur votre théâtre , et vous entendiez retentir, comme l’hymne de vot
, cette défaite trop voisine et trop sanglante pour la perspective du théâtre , prend une sorte de grandeur fatale et mystérieus
69 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »
al », qu’il trouve absurde, IX, 365.) Depuis vingt-cinq ans, tous les théâtres d’Allemagne donnent Lohengrin, et toujours il att
assurée, et, ce qui pour l’artiste était bien plus, avec le plus beau théâtre de l’Allemagne à ses ordres pour réaliser toutes
vec son propre sang », était destinée par Wagner de très bonne foi au théâtre , qu’il en espérait même un grand succès (IV, 339)
ris. Tannhaeuser fut représenté la première fois en automne 1845 ; le théâtre s’était mis en grands frais, les décorations avai
n n’existait entre le public pour lequel il écrivait et lui, entre ce théâtre dont le dégoût couvait dans son cœur depuis le pr
risait, — les mille démarches à faire, humblement, auprès de tous les théâtres allemands, pour faire recevoir l’un ou l’autre de
t pensé pouvoir y arriver directement ; il croyait trouver dans notre théâtre l’instrument voulu pour la réalisation de ce qu’i
« il se sentait comme dans un oasis au milieu du désert », — notre «  théâtre moderne n’existait plus pour lui » (IV, 366 et 37
, lettre du 31 août 1847) ; et, cependant, Lohengrin était destiné au théâtre moderne, et son succès était souhaité (IV, 370).
le début (comme Tannhaeuser), était destiné à être représenté sur nos théâtres ordinaires ». (Wagner : The Work and Mission of m
s de désespoir, de détournement du monde, — et il l’a exécuté pour le théâtre qu’il haïssait, et pour des applaudissements qu’i
nt, l’étude approfondie de l’œuvre telle que nous la possédons sur le théâtre , tout concourt pour nous démontrer que — du point
? quel public l’aurait compris ? Aussi Wagner nous montre-t-il sur le théâtre tout autre chose que ce qu’il voyait dans son rêv
’unité. C’est aussi l’acte le moins apprécié et qui sur les meilleurs théâtres n’est servi qu’en lambeaux. Il est à noter que ce
études Wagnériennes : on y a joint cette fois un plan de la salle du théâtre de Bayreuth, avec les numéros des places. Les mat
) ; 4° les Représentations de Fête de 1886 à Bayreuth : — histoire du Théâtre de Fête à Bayreuth (3 pages) ; étude sur le théât
h : — histoire du Théâtre de Fête à Bayreuth (3 pages) ; étude sur le théâtre national allemand, par Hans von Wolzogen (21 page
Je sais que vous cachez la perfide à mes yeux !   L’idéalisation du théâtre , par Hans de Wolzogen(I volume de 113 pages, en a
— À l’époque des Fêtes de Bayreuth, le 4 août prochain, commencera au théâtre de Dresde une représentation intégrale de l’Annea
ICH. — L’Anneau du nibelung a de nouveau été joué par des artistes du théâtre . Cette fois encore des Parisiens étaient là ; on
ation des Maîtres chanteurs a été donnée avec le plus grand succès au théâtre allemand. L’impressario Angelo Neumann organise d
70 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
la pièce. Les Athéniens ne croyaient pas qu’on pût présenter sur leur théâtre une esclave phrygienne comme une héroïne de vertu
t à pleurer sur les malheurs dont le sort accable les mortels ; notre théâtre nous présente des disgrâces imaginaires et factic
qui, bannie de la société, est restée en possession des romans et du théâtre  ; il n’y a pas un trait, pas un sentiment, pas un
de romans : il avait raison ; mais pouvait-il se dissimuler que notre théâtre est essentiellement romanesque, et que l’esprit d
ts de l’ancien régime disaient qu’on n’en trouvait de pareilles qu’au théâtre . La veuve d’Hector n’est pas si fière, si martial
ents, estime héroïne : les convenances sont une des premières lois du théâtre . IV 5 germinal an 11 (26 mars 1803) Je veux
une petite affaire de transporter dans une tragédie française, sur le théâtre d’une nation noble et généreuse, le bourreau de P
cuisine, à laver sa vaisselle : quelles fonctions pour une héroïne du théâtre français ! mais c’est la nature et la vérité de c
calomnier le cœur humain ? Les larmes les plus douces qui coulent au théâtre sont toujours celles qu’arrache l’admiration d’un
e, même en se remariant : ce stratagème, au reste, a peu de succès au théâtre  ; on admire les paroles, mais la chose intéresse
elle, en présence de son père, est une des plus jolies qu’il y ait au théâtre  ; la dernière scène, où le vieux juge fait le gal
ons à la cour d’un despote. On entendit, pour la première fois sur le théâtre , le plus grand philosophe et le plus sublime hist
nouvelle de l’auteur d’Andromaque n’avait attiré presque personne au théâtre  ; les marchands de la rue Saint-Denis, qui avaien
et se poignardât en présence de Néron, comme une véritable héroïne de théâtre . La Harpe lui-même, quoique ordinairement très ju
i ne pourraient se passer qu’en un mois, d’un grand nombre de jeux de théâtre d’autant plus surprenants, qu’ils seraient moins
uaient au cabinet, et prétendaient que Voltaire devait régner seul au théâtre . III 9 ventôse an 13 (28 février 1805) Que
uvelle et obtenir de grands succès. On ne trouvera point dans tout le théâtre ancien et moderne une scène plus importante, plus
résulte une situation intéressante et neuve ; et, si l’on pardonne au théâtre les fautes qui amènent des beautés, jamais faute
à des conquérants. » V 6 novembre 1809 Il n’existe point au théâtre de tragédies où l’histoire soit plus exactement s
rtout à chanter : il avait une violente passion pour tous les arts du théâtre  ; c’était la folie de son temps, et cette folie f
’un musicien d’une si grande force. Il choisit Naples pour le premier théâtre de ses exploits. Cette ville, voisine de la Grèce
a son ariette jusqu’à la fin, sans se troubler. Il chanta sur le même théâtre plusieurs jours de suite, et ne négligea point po
étaient divisés par compagnies. Quand il paraissait sur la scène, le théâtre retentissait de plusieurs genres d’acclamations e
es amateurs pourraient l’entendre dans les Jardins : c’était un petit théâtre sur lequel les novices s’essayaient avant de se h
sur lequel les novices s’essayaient avant de se hasarder sur le grand théâtre de Pompée ; il était situé dans les jardins près
artement, se joignant au peuple, demandèrent qu’il parût sur le grand théâtre . Cédant, malgré lui, à ce vœu unanime, le timide
te dernière pièce, un soldat de nouvelle levée, qui était de garde au théâtre , voyant qu’on s’emparait de la personne de Néron
ire digne de moi. » Quand il chantait, il n’était permis de sortir du théâtre sous aucun prétexte ; plusieurs femmes y accouchè
ir pris congé des Romains. Titus serait sifflé s’il agissait ainsi au théâtre , et Rousseau mérite de l’être pour avoir consigné
est faux, c’est condamner tous les traits d’héroïsme qu’on admire au théâtre . L’âme généreuse de Bajazet peut sans doute se re
aré, tout est motivé, tout est asservi aux règles les plus sévères du théâtre , aux convenances les plus rigoureuses, à la plus
outes ces amoureuses ou fades, ou gigantesques, ou folles, dont notre théâtre abonde. Ces deux caractères de Roxane et d’Acomat
oureuse de ce jeune Turc. Il est vrai que l’ambition est une vertu au théâtre , et la droiture une sottise ; mais un jeune princ
t héroïque, et n’en est pas moins turc, quoiqu’il paraisse étrange au théâtre . Les caprices, les contradictions, les bizarrerie
’on y fasse attention ; le vous pleurez d’Orosmane forme un coup de théâtre  : la situation du soudan est bien plus vive ; il
ertains amoureux épileptiques, plus dignes des Petites-Maisons que du théâtre . Un avantage particulier à ces héros du second or
en à envier aux personnages qui font le plus de bruit et de fracas au théâtre . II 25 fructidor an 11 (12 septembre 1803)
ctrisé eût crié bravo ! les applaudissements auraient ébranlé tout le théâtre  : à peine fait-on attention à la noblesse, à la s
oit aucune trace de gêne ; rien n’est donné à l’effet, au prestige du théâtre . Racine a des ouvrages plus brillants, où les pas
n est convenu de prendre pour des vertus, dans le monde et surtout au théâtre . Le roi de Pont, dans la postérité, marchant pres
tte pièce, l’un des derniers soupirs d’une muse si longtemps reine du théâtre . C’est au Marais, quartier alors très solitaire,
disait, dans son Mercure galant : Pulchérie a été représentée sur le théâtre du Marais, et tous les obstacles qui empêchent le
Xipharès est d’un goût un peu romanesque : on ne trouve dans tout le théâtre . de Racine que trois déclarations ; celles d’Anti
. Cependant la déclaration d’Hippolyte a toujours un grand succès au théâtre , à cause du contraste de ses mœurs sauvages avec
us et bouffis : en général, ces déclarations sont devenues froides au théâtre , depuis la décadence de la galanterie et des anci
s rare, parce que le génie n’y est soutenu par aucun des prestiges du théâtre . J’avoue que je préfère ces sujets tirés de l’his
ne galanterie fade : le goût du siècle de Racine les aimait encore au théâtre , quoiqu’il les eût bannies de la société. Les cou
e tragédie est tout à la fois le triomphe de la scène française et du théâtre athénien. Quand on songe que c’est un Grec qui a
c’est comme si on lui reprochait de ne s’être pas fait siffler sur le théâtre d’Athènes. Les Athéniens, pour qui la nature avai
nité tragique. Cet épanchement de la nature ne plairait pas sur notre théâtre , mais, tous les lecteurs sensibles en sont charmé
illant et théâtral : si cette remarque est une critique, c’est sur le théâtre qu’elle tombe ; elle n’est qu’un éloge pour Racin
fert dans Achille un chevalier français ! Or, maintenant, comparez le théâtre français avec le théâtre grec ; jugez, décidez, t
alier français ! Or, maintenant, comparez le théâtre français avec le théâtre grec ; jugez, décidez, tranchez ; mais n’oubliez
prairial an 12 (16 juin 1804) Vous donc qui, d’un beau feu pour le théâtre épris, Venez en vers pompeux y disputer le prix,
pas leur réputation ! semblables à ces actrices que la perspective du théâtre fait paraître belles de loin, mais qui, lorsqu’on
ands hommes, sont regardées comme des qualités froides et ignobles au théâtre . Racine, pour rendre son Achille théâtral, a été
efois plus convenable à un fanfaron qu’à un héros : c’est la faute du théâtre , c’est la faute de notre goût, et non pas celle d
et le goût des spectacles beaucoup moins vif, il y avait à Paris deux théâtres où l’on jouait des tragédies : aujourd’hui, malgr
ement du public pour les voir, on ne joue la tragédie que sur un seul théâtre , mais il y en a une douzaine consacrés à la farce
et Racine veulent ôter la liberté aux auteurs de faire des pièces de théâtre , aux comédiens de les jouer, aux libraires de les
ue la confidence se fasse dans l’intérieur : il arrive furieux sur le théâtre  ; la confidente se jette à ses genoux, saisit son
action. Il était impossible d’accommoder le sujet d’Hippolyte à notre théâtre , sans un pareil épisode. Pourquoi cet Hippolyte a
uccès que Phèdre dans la nouveauté, et qu’elle était encore suivie au théâtre avec un empressement plus vif ; mais le docteur B
les plus brillantes et les plus glorieuses pour la poésie et pour le théâtre . Si quelquefois Racine vit ses prospérités littér
qui seul a eu l’honneur de réconcilier pleinement la religion avec le théâtre et le bon goût. Chez nous l’enfance de l’art dram
s tréteaux publics et pour des comédiens mercenaires. Racine eut pour théâtre une maison religieuse, où s’élevaient, à l’ombre
uration solennelle des nouveaux systèmes, il résulte que la partie du théâtre est manquée totalement dans son ouvrage. Son exam
supplice ? Cherchez dans toutes les tragédies de Voltaire un coup de théâtre aussi frappant. M. de La Harpe ne peut concevoir
ère, que les petitesses de l’amour : ces petitesses s’agrandissent au théâtre par les effets terribles qu’elles y produisent. L
; il semblait qu’il n’y eût plus rien à faire qu’a monter la pièce au théâtre de Saint-Cyr. L’éclat et la magnificence des repr
éducation chrétienne, n’étaient point faites pour se montrer en plein théâtre  ; que la modestie et la pudeur étant les vertus p
, pour ainsi dire à huis clos et de plain-pied, dans une chambre sans théâtre . Quelque vertueux que fût Racine, il n’eut pas ét
it point fait de satires, et qui depuis tant d’années avait quitté le théâtre , était cependant le plus détesté ; il était dévot
Bourgogne, qui avait beaucoup d’esprit et un goût particulier pour le théâtre , se chargea du personnage de Josabet ; le duc d’O
il n’était pas scrupuleux. Athalie, quoique médiocrement jouée sur le théâtre de Paris, eut un succès prodigieux : c’est alors
de Maffei, en lui dédiant sa Mérope ; c’est le chef-d’œuvre de notre théâtre , c’est celui de la poésie. Un autre témoignage d
divin. III 31 mai 1806 Athalie est la meilleure poétique du théâtre , et l’on n’a plus besoin de celle d’Aristote. Si
eurs répétées depuis par une foule d’échos. Tous les dictionnaires de théâtre , tous les livres de littérature sont pleins des m
ans aucun fondement que Beauchamp l’a consignée dans sa recherche des théâtres . Ce qui a trompé ce compilateur, c’est une tragéd
e d’avoir précédé les chefs-d’œuvre de Molière. Lorsqu’elle parut, le théâtre de Thalie ne pouvait encore s’honorer que du Ment
dmirable, qu’il a lui-même les titres les mieux fondés à la gloire du théâtre . La manière dont il a refondu ce caractère du mar
c’est cependant un des traits les plus curieux de l’histoire de notre théâtre et de notre littérature. À peine avait-on commenc
e demeura le plus fort ; cela est trop fort, et le Florentin resté au théâtre est une preuve du contraire. Il est possible que
i plaisants. Conçoit-on la négligence et l’infidélité des éditeurs du théâtre de La Fontaine ? Non contents de farcir leur édit
lé, de l’aveu de tout le monde. Il serait à souhaiter qu’on donnât un théâtre de La Fontaine, qui contiendrait l’Eunuque, le Fl
et le Veau perdu et retrouvé : ce recueil manque à la collection des théâtres de nos auteurs comiquesc. Boursault. Ésope à l
sent que ce comédien s’appelait Raisin. L’Ésope à la cour ne parut au théâtre qu’en 1701 ; Boursault était déjà mort, et il n’a
ommé Iphicrate ; cependant on a supprimé la scène, et avec raison. Le théâtre n’est point fait pour cette espèce de controverse
théologiens, et non pas aux comédiens, à convertir les athées. Si le théâtre de l’univers, si le spectacle du ciel et de la te
fondamentales de la poésie dramatique. Les apologues sont déplacés au théâtre  ; la morale y doit être dans l’action générale de
rai talent, avait appris ce qu’on appelle le métier : il entendait le théâtre , conduisait sagement un sujet, arrangeait et liai
lieu de s’étonner qu’il se soit conservé pendant plus d’un siècle au théâtre . Une existence de cent trente années est assuréme
ien, à la barbe de Racine et de Boileau, souverains du Parnasse et du théâtre . Le Crispin musicien, donné quelque temps avant C
e de la Belle invisible. Au reste, Hauteroche n’a fait qu’arranger au théâtre , ajuster à nos mœurs l’Esprit follet, ou la Dame
nols et des Italiens que nous vient cette invention bizarre, et notre théâtre s’en est accommodé dans le temps où l’Espagne et
s heureux parti. Les comédiens, accoutumés à faire les princes sur le théâtre , ne sont pas fâchés qu’on croie qu’ils ont eu dan
qui sait en même temps Instruire la raison et divertir les sens. Le théâtre , n’étant fondé que sur les passions, égare nécess
sentences ; il n’a pas beaucoup d’esprit, mais il a l’intelligence du théâtre  : son défaut essentiel est de n’offrir que des in
ngtemps, comme on voit, que la maladie de la curiosité et la manie du théâtre est endémique à Paris. Il n’est pas inutile aussi
n avait alors pour les mœurs n’empêchait point qu’on ne jouât sur les théâtres de Paris des comédies très peu morales, telles qu
ec les ménagements exigés par la corruption du siècle. Aujourd’hui le théâtre , envisagé d’un autre œil, est aussi plus édifiant
ent évanouir aujourd’hui jusqu’aux servantes ; et Boileau appelait ce théâtre un grenier à sel. Dans l’Homme à bonnes fortunes
ne fait la cour aux femmes que pour les dépouiller ; il paraît sur le théâtre avec une robe d’aveugle des Quinze-Vingts qu’il a
ntrer et trois heures à sortir, et qu’on ne sortait qu’en laissant au théâtre la moitié de ses habits. Dans une petite pièce, i
si brillant par lui-même. Nous avons vu depuis, dans les romans et au théâtre , des roués d’une tout autre importance, des petit
ui est d’un ennui mortel. » Veut-on savoir ce que Voltaire pensait du théâtre du dix-huitième siècle ? Voici son sentiment asse
pour voir anéantir la scène française !… Je ne m’attendais pas que le théâtre de Paris mourrait avant moi. » Ainsi, d’après Vol
urrait avant moi. » Ainsi, d’après Voltaire, la scène française et le théâtre de Paris étaient morts en 1769, vingt ans avant l
assurément une des plus ingénieuses et des plus vives qu’il y ait au théâtre , et il n’y en a point de plus claire, de plus net
ait sanglant contre la magistrature, qu’on ne se permet impunément au théâtre que dans les temps où la magistrature est saine e
cours : le vice en actions et la vertu en paroles, c’est la morale du théâtre moderne. Ill faut convenir que cette bagatelle de
us de nouvelles : une autre à sa place serait désolée : on ne voit au théâtre que des amoureuses désespérées de l’absence de l’
mêmes qualités, si opposées au goût actuel, qui lui nuisent sur notre théâtre , où Marivaux est presque le seul des anciens qui
es sont rassasiées et rebattues de ces misères-là. Pour les amuser au théâtre , il faut leur présenter quelque chose qui leur so
r vivement ; le comique d’une pareille aventure ; il la transporta au théâtre , ou plutôt il évoqua l’affaire au moulin, lieu or
rompre au point qu’il n’était plus possible d’en supporter l’image au théâtre , on a fort maltraité Dancourt. L’auteur de la Nou
Le fond de cette comédie est très contraire aux bienséances de notre théâtre . C’est un jeune homme ardent et passionné, qui tr
ommes pour spectateurs ; car les femmes étaient comptées pour rien au théâtre , parce qu’elles étaient renfermées dans une galer
er la vertu du sexe ; et nous, par la même raison, nous ne voulons au théâtre que d’honnêtes femmes, qui n’y sont pas fort honn
s et encore informes, qui sont charmés d’aller porter leur écu sur le théâtre , et pensent que c’est du grand air de s’y jeter i
’époque de la première représentation du Grondeur. Contre l’usage, le théâtre et les loges sifflèrent ; les gens comme il faut
une pension viagère de dix mille livres, si elle voulait renoncer au théâtre . Mademoiselle Raisin, dont la jeunesse commençait
rs l’oracle de la comédie. Il y a des femmes qui se sont soutenues au théâtre par la réputation de leurs maris ; Champmêlé avai
xprime un des interlocuteurs sur les désordres qui régnaient alors au théâtre  ; il est vrai que cet interlocuteur est un auteur
règne encore en province, dans les grandes villes de commerce, où le théâtre est pour les négociants une seconde bourse ; mais
se qu’il rajeunit, le feront connaître tant qu’il y aura en France un théâtre . Palaprat l’aida dans ces deux jolies pièces : ce
 ; erudimini qui judicatis fabulas. « Et maintenant, ô petits rois du théâtre , entendez cet arrêt ; instruisez-vous, vous qui j
rage de génie ; le Grondeur que vous venez de chasser honteusement du théâtre , en criant, à bas la pièce ! fera connaître son a
iant, à bas la pièce ! fera connaître son auteur tant qu’il y aura un théâtre en France : voilà des paroles foudroyantes ; car,
, que pour Voltaire dont ils n’attendent rien. Il y aura longtemps un théâtre en France ; mais il n’y aura bientôt plus de Gron
la pitié. Son succès prodigieux fait époque dans l’histoire de notre théâtre  : aucune pièce n’a plus constamment soutenu et al
cte d’Inès est un des plus beaux et des plus touchants qu’il y ait au théâtre . Un avocat, nommé Fourcroi, qui, dans la pérorais
s enfants devant les juges, donna l’idée à Lamotte de produire sur le théâtre les enfants d’Inès ; il eut besoin de courage pou
. Elle eut beaucoup de succès, et s’est soutenue avec honneur au même théâtre pendant plus de quarante ans. Elle triompha d’abo
royables, accoutumés à les confondre avec la religion, apportaient au théâtre les plus grandes dispositions à la terreur : lors
n’est plus opposé à l’esprit tragique que l’esprit philosophique ; le théâtre vit de sentiments, de passions, de préjugés, et n
Si nous ne pouvons supporter un parricide, pourquoi met-on sur notre théâtre un sujet dont le parricide volontaire est l’actio
les yeux du spectateur de ce parricide ; mais on entend, derrière le théâtre , les cris de Clytemnestre poursuivie par son fils
ait pour nous un monstre de barbarie ; il serait hué, conspué sur nos théâtres . Avons-nous raison ? Les Grecs avaient-ils tort ?
e, qu’on avait eu grand tort jusqu’à ce moment d’admirer ce prince du théâtre grec, auteur sans goût, sans jugement, et auquel
it rien d’éclatant ; l’Électre du même auteur, étant en possession du théâtre , paraissait plus digne d’enflammer l’ambition de
intrigue, sans ambition, sans parti, se renfermait dans la sphère du théâtre , et n’était autre chose qu’un auteur. Voltaire, i
lles qu’Adélaïde du Guesclin, Sémiramis, Oreste, se sont rétablies au théâtre à mesure que les idées nouvelles ont gagné du ter
prouvé que le sujet n’en est point convenable à nos mœurs et à notre théâtre . Crébillon a presque tout tiré de son propre fond
ec : il s’est emparé de tout ce qui pouvait être transporté sur notre théâtre . Crébillon, par la seule force de son génie, a cr
ant les principaux mystères de la passion dont Jérusalem avait été le théâtre  : C’est ici la montagne où, lavant nos forfaits,
ons brillantes et philosophiques dont Voltaire occupait sans cesse le théâtre et le monde, eurent bientôt renversé un faible vi
de Cléopâtre, ce qu’il y a de plus fort et de plus terrible sur notre théâtre tragique ; le plan de la pièce a été conçu et tra
ats. Si l’auteur de Mahomet et de la Pucelle est parvenu à chasser du théâtre l’auteur d’Atrée et de Rhadamiste, ce n’est point
eur et restaurateur de l’Occident, que Voltaire s’est emparé de notre théâtre , a fait adorer ses pièces comme les émanations d’
encore la possession de Voltaire, et Crébillon est toujours exclu du théâtre  : son Rhadamiste y paraît à peu près une fois l’a
e ; c’est une des plus fortes conceptions dramatiques qui existent au théâtre . La reconnaissance de Zénobie et de Rhadamiste fo
homme est passablement fou ; mais cette folie est la sagesse de notre théâtre moderne ; je dis de notre théâtre moderne, parce
cette folie est la sagesse de notre théâtre moderne ; je dis de notre théâtre moderne, parce que le théâtre grec a plus de natu
notre théâtre moderne ; je dis de notre théâtre moderne, parce que le théâtre grec a plus de naturel, de simplicité et de franc
’esprit tel que Dufresny ait dit que Rhadamiste n’est point propre au théâtre , parce qu’il est bizarrement composé de grands re
n que les crimes, combattus par des remords, produisent de l’effet au théâtre  ; mais, moralement parlant, ce mélange de crimes
’ils ne sentent pas toute l’horreur de l’action qu’ils commettent. Au théâtre , c’est tout le contraire : le poète donne des rem
é bizarre de grands remords et de grands crimes n’était pas propre au théâtre , car il y réussit beaucoup : c’est un piège auque
ontenté de dire qu’il n’était ni bon ni utile aux mœurs d’employer au théâtre ce moyen de plaire. Quant aux sentiments de l’Aca
homme capable de poignarder sa femme est bien autrement accueilli au théâtre qu’un bon mari. M. de La Harpe a cependant quelqu
s crimes ; et ceux qui ont prétendu tirer ce résultat de la morale du théâtre , l’ont évidemment calomnié. Si les grandes passio
ent calomnié. Si les grandes passions ne justifient pas les crimes au théâtre , elles les excusent, elles les rendent intéressan
u mépris et du dégoût : il serait difficile de calomnier la morale du théâtre  ; et quand on dit que dans la plupart de nos trag
en paroles, et le vice en action, ce n’est pas calomnier la morale du théâtre . c’est la définir. Atrée et Thyeste I
Les anciens avaient traité ce sujet terrible ; il convenait mieux au théâtre grec qu’au théâtre français : la famille de Tanta
t traité ce sujet terrible ; il convenait mieux au théâtre grec qu’au théâtre français : la famille de Tantale était bien plus
re. Mon avis est que ce sujet ne convenait ni à nos moeurs ni à notre théâtre  : si l’on voulait absolument le traiter, il falla
t, dans le genre terrible, le rôle le plus fort que l’on connaisse au théâtre . J.-J. Rousseau a fait lui-même l’éloge de Thyest
ublimes ; c’est un des morceaux les plus frappants qu’on connaisse au théâtre . En général, c’est un auteur fier et mâle, quelqu
tte d’Angleterre fit travailler Corneille et Racine, était indigne du théâtre tragique. L’arrêt est un peu dur ; indigne du th
ait indigne du théâtre tragique. L’arrêt est un peu dur ; indigne du théâtre tragique ! Le vieux du mont Krapack était de mauv
de boulevard. Glacignac est le Gascon le plus original qu’il y ait au théâtre . Les habitants de la Garonne sont ordinairement v
aire, de grands progrès depuis qu’on a jugé à propos de l’attaquer au théâtre la société est pleine de ses ravages. Longtemps l
a société est pleine de ses ravages. Longtemps la révolution a été le théâtre du plus gros jeu de la fortune : c’était un vaste
ions bouillonnent et fermentent : la pitié seule est étrangère sur ce théâtre . Un joueur, accoutumé à ces sensations violentes,
préférable à la tragédie de Saurin ; et puisqu’il est démontré que le théâtre ne corrige personne, il vaut mieux rire des embar
pendant il n’intéresse, il ne frappe personne. Il y a des comédies au théâtre non seulement fort inférieures du côté du talent,
’entendit jamais rien à l’arrangement et à l’économie d’un ouvrage de théâtre . Il sortit cependant de son indolence quand il vi
de Dufresny, qu’on découvre à la lecture, et qu’on n’aperçoit pas au théâtre . Dans la dernière scène, lorsque le Joueur est ru
mocrite, qui, sans contredit, est la moindre de ses pièces restées au théâtre  ? Démocrite a fait rire, et c’est, selon moi, une
n temps où l’on aimait beaucoup cegenre de comique. La pièce resta au théâtre , et s’y est maintenue très longtemps en possessio
hilosophe dans Abdère, ville de Thrace, où nous savons qu’il y eut un théâtre honoré quelquefois de la visite des grands acteur
nous savons encore que les Abdéritains étaient si passionnés pour le théâtre , que je ne sais quel acteur d’Athènes leur ayant
ême taille, avec l’habit et le masque d’arlequin, peuvent paraître au théâtre assez semblables pour qu’on s’y méprenne. Le père
uère emprunté à Plaute que le titre et le fond du sujet, est resté au théâtre  ; les Ménechmes sont au nombre de ses bons ouvrag
le même naturel, la même chaleur et la même intelligence de l’art du théâtre . Le Légataire 1er germinal an 13 (22 mars 18
raît un peu pédant, quand il se fâche sérieusement contre des jeux de théâtre , et prend au grave des facéties essentiellement f
été lui-même un filou : la décision est fort dure. Si l’on craint, au théâtre , qu’un fourbe ne manque son coup, c’est parce que
II 26 juin 1806 Le discrédit dans lequel Regnard est tombé au théâtre ne lui ôte point son rang au Parnasse. Si on ne l
ropos qu’on l’imprime sous le nom de Regnard ; elle ne paraît plus au théâtre , et mériterait d’y paraître. Dufresny ne la récla
t de la soubrette, extrêmement forte de comique, et très brillante au théâtre  ; le reste est romanesque et froid. Le caractère
lleurs ouvrages de Regnard. Les Folies amoureuses : c’est de tout son théâtre la pièce qu’on représente le plus souvent ; c’est
ne de pareilles scènes, qui sont vives, enjouées, pleines, de jeux de théâtre et d’un sel quelquefois un peu gros. Parmi les bo
avortons dramatiques qui, depuis plusieurs années, obtiennent sur nos théâtres des succès éphémères et scandaleux. C’est une des
erpétuelle caricature, voilà le comique des Anglais. Thalie, sur leur théâtre , n’est qu’une courtisane. Il n’y a jamais eu dans
ui est bien pis, sans intérêt : il y a beaucoup de fracas, de jeux de théâtre , et peu de véritable mouvement dans la marche de
est bien maltraitée dans le Cours de Littérature, et, en général, le théâtre de Destouches y est insulté comme une collection
également fondées. Le public était autrefois bien plus difficile ; le théâtre était fertile en censeurs pointilleux, et les moy
honnête, le valet héros, firent la fortune de la pièce. Les succès du théâtre sont très subordonnés aux temps et aux lieux, et
ssible de rendre compte des raisons qui l’ont déterminé a renoncer au théâtre pour recourir à l’impression. Il ne pourrait, dit
’a pu, dit-il, résister à ses amis, qui lui ont reproché de priver le théâtre d’un ouvrage fait pour y paraître avec distinctio
mais on ne tarda pas à se lasser des farces italiennes, et bientôt le théâtre n’eut plus d’autres spectateurs que ceux qui ente
l’esprit et du talent, mais qui s’avisait bien tard de le produire au théâtre  ; elle eut le plus grand succès, et ramena le pub
ublic aux Italiens : c’est la première pièce française jouée sur leur théâtre  ; elle fut suivie d’une infinité d’autres. Le plu
ure des princes, puis successivement le séjour chéri de Melpomène, le théâtre des farces étrangères et des jeux du Momus italie
nt persuadés que la bienfaisance était le premier moyen de réussir au théâtre . Je crois que Timon le misanthrope, qui eut tant
autres, dans des compilations d’anecdotes dramatiques. L’histoire des théâtres n’est pas plus à l’abri du mensonge que celle des
la crainte des épigrammes, est un caractère qu’on n’a pu présenter au théâtre que dans un siècle où la fidélité conjugale passa
mon cœur si précieux que vous. Les bravades réussissent toujours au théâtre , et les bravades ne sont souvent que des déclamat
en avoir ; Ariste se bat les flancs inutilement, et fait le brave de théâtre . Il semble que ce soit de sa part un effort magna
es parle ici le langage des philosophes qui ont établi leur chaire au théâtre , et substitué les comédies aux sermons ; et cepen
oir que l’unique objet de la comédie est de plaire ; que la morale au théâtre ne plaît qu’autant qu’elle est relâchée ; et qu’o
graissaient alors, était une satire sanglante qui confirmait celle du théâtre . Le peuple, en riant de Turcaret, se crut vengé d
aspect de ces gens-là les trouble et les humilie ; ils ne viennent au théâtre que pour reposer leur conscience et se réconcilie
réflexions. On reproche à Turcaret de mauvaises mœurs : depuis que le théâtre est devenu un magasin de philosophie, cette pièce
ression des citoyens : ce caractère, le plus vigoureux qu’il y ait au théâtre après celui de Tartufe, produit aujourd’hui peu d
alets et des soubrettes ; on leur permet encore aujourd’hui d’être au théâtre ce qu’ils ne sont que trop souvent dans la sociét
is dans la maison de la baronne. Ce qui nuit au succès de Turcaret au théâtre , c’est la désolante vérité des mœurs et des carac
s ? Heureusement le monde ne se gouverne point d’après les maximes du théâtre . Le Tartufe ne fit qu’augmenter le nombre des fau
souvent aux dépens des financiers : on n’en trouve qu’un dans tout le théâtre de Molière ; mais il est peint de main de maître.
ne les plus cruels sarcasmes ; et Voltaire, en 1749, disait encore au théâtre , dans son drame de Nanine : J’estime plus un ver
ces importants alors très aimables, en dépit de la morale convenue au théâtre . Dallainval. L’École des Bourgeois 23 messi
Après le Tartufe et Turcaret, l’École des Bourgeois est l’ouvrage de théâtre le plus hardi et le plus profond qui ait paru. Mo
on et d’un malhonnête homme. Ce qui le rend peut-être moins odieux au théâtre , c’est que les gens qu’il insulte ne sont pas eux
ent qu’elle n’est pas nouvelle ; ils peuvent la lire avant d’aller au théâtre . C’est un ouvrage apprécié depuis longtemps, et d
ée, aujourd’hui ensevelie dans un oubli profond. Manlius est resté au théâtre , et on le regarde avec raison comme une des tragé
efs-d’œuvre de Corneille et de Racine, font le plus d’honneur à notre théâtre . La Conjuration de Venise de l’abbé de Saint-Réal
nu au point de s’aveugler sur l’effet théâtral d’un pareil ouvrage au théâtre . Je suis toujours d’avis, disait-il, que cela es
ssitôt il fit part de cet arrêt à M. d’Argental, son correspondant de théâtre  ; et, sans trop s’embarrasser, il se mettait en c
ration de Catilina : c’est pour Rome qu’on doit s’intéresser, mais au théâtre le destin d’un état, d’une nation, intéresse peu 
e dénouement insipide et sans intérêt. Cette pièce, quoique restée au théâtre , ne produisit pas, même dans la nouveauté, une se
mps de malheurs et de folie. La comédie des Mœurs du temps, remise au théâtre , n’est pas du bon temps de la comédie. L’auteur,
la reine, n’était alors réservé qu’aux duchesses. Se moquer en plein théâtre d’une pareille étiquette, c’était le fait d’un ph
l a fait preuve de talent dans quelques autres ouvrages joués au même théâtre . (Note de l’éditeur.) e. Geoffroy, malgré son ir
s comédiens français sont encore plus médiocres qu’à cette époque. Ce théâtre se perd tous les jours. (Note de l’Éditeur.) h.
71 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »
y est naturelle et heureuse du comique et du lyrisme. [Impressions de théâtre (1895).] Francisque Sarcey Telle est La Pri
, et presque partout des rimes ingénieuses et belles. [Impressions de théâtre (1896).] Henry Bauër Hier, sur la scène de
ce qui me charme encore davantage, c’est que ce poète est un homme de théâtre … Cyrano de Bergerac est une très belle œuvre, et
re de charmante poésie, mais c’est surtout et avant tout une œuvre de théâtre . La pièce abonde en morceaux de bravoure, en moti
amour, par un troubadour du temps de la reine Jeanne. [Impressions de théâtre (1898).] Augustin-Thierry C’est avec une so
que Cyrano a bénéficié même de nos discordes civiles. [Impressions de théâtre (1898).] Jules Claretie M. Edmond Rostand
, est encore et avant tout un grand succès poétique. Le plus glorieux théâtre toujours fut en vers… M. Rostand, poète et dramat
fut en vers… M. Rostand, poète et dramaturge, écrit ses vers pour le théâtre . Il me semble que c’est son devoir. Je ne contris
u contraire, de dire que, depuis Victor Hugo, nous n’avions pas eu au théâtre une forme lyrique plus jaillissante, et plus vigo
rée et plus étincelante. Et il y a ici plus de dramatique que dans le théâtre de Victor Hugo, si volontaire et si peu spontané.
72 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
la Comédie. Toute son étude et son application ne furent que pour le Théâtre . On sait de quelle manière il y a excellé, non se
ent comme lui dans le parti de la Comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre  ; mais ce dessein ayant manqué de succès (ce qui
e commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour, sur un Théâtre que le Roi avait fait dresser dans la Salle des G
présentation. La Pièce étant achevée, Monsieur de Molière vint sur le Théâtre , et après avoir remercié Sa Majesté en des termes
de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs pièces de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputation, que S
a Majesté, Monsieur de Molière continua de donner plusieurs Pièces de Théâtre , tant pour les plaisirs du Roi que pour les diver
amais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du Théâtre . Il a épuisé toutes les matières qui lui ont pu f
observé avec une exactitude qui avait été inconnue jusques-là sur les Théâtre de Paris. Sa mort dont on a parlé diversement, fi
eutenant Général de la Police, donnée le 25 Juin de la même année, ce Théâtre fut supprimé pour toujours. Les Comédiens de l’Hô
on des deux troupes qui a mis les Comédiens Italiens en possession du Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, a été d’autant plus agré
73 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Marie Tudor » (1833) »
17 novembre 1833. Marie Tudor, in Œuvres complètes de Victor Hugo. Théâtre , tome III, Paris, Imprimerie nationale, Librairie
ndorff, 1905, p. 5-7. Il y a deux manières de passionner la foule au théâtre  : par le grand et par le vrai. Le grand prend les
a pu développer ailleurs sur ces matières, tel est le but du poète au théâtre . Et ces deux mots, grand et vrai, renferment tout
me publiquement ce témoignage, qu’il n’en a jamais cherché d’autre au théâtre jusqu’à ce jour. Le nouveau drame qu’il vient de
dans ses travaux, il ne perd un seul instant de vue le peuple que le théâtre civilise, l’histoire que le théâtre explique, le
l instant de vue le peuple que le théâtre civilise, l’histoire que le théâtre explique, le cœur humain que le théâtre conseille
e civilise, l’histoire que le théâtre explique, le cœur humain que le théâtre conseille. Demain il quittera l’œuvre faite pour
74 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemaître, Jules (1853-1914) »
lons (1880). — Quomodo Cornelius… thèse (1882). — La Comédie après le théâtre de Molière et de Dancourt (1882). — Les Petites O
1889). — Corneille et la Poétique d’Aristote (1888). — Impressions de théâtre , 5e série (1888-1890). — Dix contes (1889). — Rév
Mariage blanc (1891). — Flipote, trois actes (1893). — Impressions de théâtre , 6e et 7e séries (1893). — Les Rois (1893). — Imp
théâtre, 6e et 7e séries (1893). — Les Rois (1893). — Impressions de théâtre , 8e série (1894). — Myrrha (1894). — L’Âge diffic
actes (1896). — Les Contemporains, 6e série (1896). — Impressions de théâtre , 9e série (1896). — Poésies (1896). — L’Aînée, qu
). — Poésies (1896). — L’Aînée, quatre actes (1898). — Impressions de théâtre , 10e série (1898). OPINIONS. Alphonse Lem
75 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441
mation. C’est l’art de rendre le discours en chaire, au barreau, au théâtre , & toutes les fois qu’on fait une lecture à v
t la prononciation étoit vicieuse. Des maîtres les dressoient pour le théâtre , & tâchoient de réparer le défaut d’éducation
nous serions encore obligés de faire, si nous avions à former pour le théâtre un acteur Normand ou Provençal, quelque intellige
observations sur son art, condamne cette pratique. Il ne veut, sur le théâtre , ni un ton plus haut, ni un discours plus soutenu
étoit Achille, Agamemnon, Pyrrhus, Cinna, &c. Sa présence sur le théâtre contenoit les spectateurs dans le plus grand sile
ammelai & la Duclos, pour parler de la Le Couvreur, à laquelle le théâtre est si redevable. Elle abolit* les cris, les lame
; familier. Ils ont concilié la noblesse & la majesté qu’exige le théâtre . Qu’on jette les yeux sur les meilleures actrices
er comme on parle. Il n’y a que mademoiselle Dumesnil qui soit sur le théâtre comme on est dans un cercle. Ses bras admirables 
ommunique ses idées pour ainsi dire de bouche à bouche ; mais, sur le théâtre , il faut garder les proportions de la perspective
nes ajoute, que ceux qui ont voulu porter en chaire la déclamation du théâtre , n’ont réussi qu’à scandaliser en se faisant moqu
Fontaine des philosophes, & qui, sans avoir aucun talent pour le théâtre , en jugeoit sainement. Mademoiselle Le Couvreur e
76 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
bles beautés. Il ne faut pas se laisser séduire par de vains coups de théâtre , par des situations forcées et romanesques, par l
ssez Sophocle pour décider qu’une pièce supérieure au chef-d’œuvre du théâtre grec, n’est point au nombre des chefs-d’œuvre de
èce est une des plus propres à faire connaître la différence de notre théâtre et de celui des Grecs : à peine Voltaire a-t-il t
M. de La Harpe s’exprimait ainsi vers le déclin de la monarchie et du théâtre en France, dans un temps où la scène française ét
voir la vieille Hécube couchée tout de son long ventre à terre sur le théâtre  ; peut-être les Français seraient-ils tentés de r
ntés de rire de cette attitude. Une des plus brillantes situations du théâtre grec, est celle d’Oreste couché dans son lit, acc
sarcasme qu’il s’est permis contre la corruption qui régnait alors au théâtre , où l’on accueillait les pantomimes les plus affr
et de Racine ; c’est alors qu’il implorait une régénération totale du théâtre , et une nouvelle constitution du gouvernement dra
ns la carrière, triompha du père de la tragédie, du créateur de notre théâtre . L’Œdipe de Voltaire fit disparaître de la scène
t ridicule sur la scène. Fouquet eut la gloire de rendre Corneille au théâtre . Le surintendant était le plus généreux des Mécèn
ons assez malheureux pour que c’en fût une. » Il est bien question au théâtre de vérité, de raison, de saine morale ; il n’est
l n’est question que d’exciter les passions, et par cet objet même le théâtre est essentiellement vicieux, puisqu’au contraire
meilleurs drames, et la pièce la plus touchante peut-être qui fût au théâtre puisque Inès de Castro est trop faiblement écrite
pinions religieuses d’un grand nombre de personnes qui fréquentent le théâtre , cette tragédie conserve encore un grand intérêt 
qu’il dit aussi avec la même naïveté : Qui ne connaît l’illusion du théâtre  ? Qui ne sait qu’une situation intéressante mais
nts prestiges de l’Opéra s’évanouissent dès qu’on regarde derrière le théâtre  : les tours de gibecière ne sont plus des miracle
manière dont il les composait ; sa correspondance est le derrière du théâtre , ses lettres désenchantent ses pièces, l’homme fa
ïre ; mais elle n’est pas d’un genre à se soutenir comme Zaïre sur le théâtre  ; elle est beaucoup plus fortement écrite, et une
tolérants ! Je n’ai jamais dit que les pièces de Voltaire restées au théâtre fussent de mauvaises tragédies : c’est une absurd
dies, telles qu’Œdipe, Mariamne, Brutus, sans avoir autant d’éclat au théâtre , se distinguent par un style pur et correct, par
ès heureux et très distingué. Telle a toujours été mon opinion sur le théâtre de Voltaire : si, dans l’examen que j’ai fait de
e femme, et meurt comme un saint. Il n’y a peut-être pas dans tout le théâtre français un héros aussi débonnaire que ce farouch
n’en considère que la cruauté. Les remords, dit-on, effacent tout au théâtre . Cela n’est pas vrai. Il n’y a point de remords q
cent la lâcheté et la bassesse ; et c’est une des premières règles du théâtre , de ne jamais faire commettre aux personnages qu’
qu’un homme : il s’imaginait alors qu’il ne fallait, pour réussir au théâtre , que des folies amoureuses : il lut cruellement d
aisant ; et d’environ onze ou douze cents, s’il s’agit d’une pièce de théâtre . » Voltaire est ici vraiment philosophe ; il appr
que, sur les onze ou douze cents personnes qui composent le public du théâtre , il n’y en a pas cent dont l’esprit et le goût so
ur d’Adélaïde. La voix publique m’a accusé d’abord d’avoir mis sur le théâtre un prince du sang pour en faire de gaîté de cœur,
upposé du sang de France : un écrivain ne doit jamais rien exposer au théâtre qui tende à l’avilissement de la nation dont il f
teuse, une aussi abominable lâcheté : la passion peut excuser tout au théâtre , excepté la bassesse. Il y a d’autres raisons du
al an IX [30 mars 1801] Corneille et Racine nous avaient présenté au théâtre les deux premiers peuples de l’univers, les Grecs
e pompeuses déclamations couvraient la mesquinerie de la fable, et au théâtre ce sont les lieux communs et les situations qu’on
charme en disant que la Chine se gouvernait avec le bâton. Lorsqu’au théâtre on se rappelle cet adage de Montesquieu, on ne go
et celle de Clytemnestre. Il est toujours choquant et désagréable au théâtre qu’une mère, pour sauver son fils, soit obligée d
e femme à son mari, est ce qu’il y a de plus plat et de plus petit au théâtre , « Amusez-vous, mon cher ange (dit-il dans une a
tranger. Ils n’ont que ce mérite-là : ils ne sont point faits pour le théâtre  ; ils ne causent pas assez d’émotion. Il y a de l
ien au monde d’aussi important que des tragédies, qui soutient que le théâtre est une école de morale où l’on enseigne la vert
èvera la femme du mandarin. La plupart des situations et des coups de théâtre sont plus propres à éblouir la multitude qu’à sat
lui demander son avis ; il n’y a que la pompe des mots et la magie du théâtre qui puissent empêcher qu’on n’éclate de rire à un
et d’extravagances : il est vrai que le public ne réfléchit point au théâtre , et qu’il adopte les plus grandes absurdités, pou
de sait qu’il était bien meilleur comédien dans la société que sur le théâtre . Il est probable que Le Kain outra d’abord le rôl
Prusse, du 20 janvier 1742, si l’horreur a été plus loin, sur aucun théâtre … Votre Majesté est bien persuadée qu’il ne faut p
craignait pas d’exposer son admirable tragédie de Britannicus sur un théâtre où les absurdités et les aventures romanesques ét
urent curieux de la voir ; on leur en donna une représentation sur un théâtre particulier, et ils sortirent très édifiés de ce
usement à leur pièce, et Zulime est une des plus grandes pauvretés du théâtre de Voltaire ; quant aux hommes, ils n’approuvèren
s jeunes gens qui entrent dans le monde et commencent à fréquenter le théâtre  : il faut les prémunir contre le fanatisme qui ex
er ceux qu’on trouve dans Paméla, et y puiser le sujet d’une pièce de théâtre  ? beaucoup de femmes n’aiment point Paméla, parce
l est fameux par les naufrages de ceux qui ont essayé de le mettre au théâtre  : Lachaussée, Boissy, François (de Neufchâteau),
nt était encore du fruit nouveau ; une parabole de l’Évangile mise au théâtre avait un faux air de philosophie qu’on trouvait a
où cet auteur des Aïeux chimériques, et des plus mauvaises pièces de théâtre que nous ayons, ose donner des règles sur la comé
voir le dos voûté. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait des pièces de théâtre pour en donner des règles : Aristote eût certaine
son Cours de littérature ; tandis que Voltaire, malgré ses succès au théâtre , expose souvent dans ses discussions littéraires
 ? La comédie ne choisit-elle pas les mœurs qu’elle veut peindre ? Le théâtre n’a-t-il pas une foule de convenances à garder ?
ns une chambre de ce qui attendrit dans la chambre voisine  ; mais le théâtre , qui n’offre aux spectateurs que la même chambre,
et pleuré de la même chose dans le même quart d’heure . Présentez au théâtre une telle bizarrerie : vous ne ferez ni rire ni p
impartiales au sujet de cette grande bataille livrée en 1760, sur le théâtre de Paris, entre les factieux avides de nouveautés
nsulter au bon sens des spectateurs, s’ils leur avaient offert sur le théâtre de Melpomène des personnages visionnaires, dans u
se. Le troisième acte de Tancrède, l’un des plus beaux qu’il y ait au théâtre , me cause autant d’émotion que la tragédie de Zaï
 : Voltaire en déshabillé me plaît davantage que Voltaire en habit de théâtre  : c’est dans ses lettres qu’il est éminemment lui
u’il vaut : ses lettres sont pour moi les coulisses et le derrière du théâtre  ; elles me mettent au fait de toutes les petites
s de madame Scaliger pour essayer son enfant nouveau-né, sur le petit théâtre de son petit château de Tourney. Le seigneur chât
cle. C’est avec autant de gaîté que de raison qu’il appelle son petit théâtre théâtre des marionnettes , théâtre de Polichine
t avec autant de gaîté que de raison qu’il appelle son petit théâtre théâtre des marionnettes , théâtre de Polichinelle  : su
e raison qu’il appelle son petit théâtre théâtre des marionnettes , théâtre de Polichinelle  : sur ces tréteaux, et sur ceux
e, il ne faut pas s’étonner si Voltaire traite si lestement son petit théâtre  ; il n’a pas plus de respect pour le souverain po
nt de traduire pour attraper un bon bénéfice. Mais je perds de vue le théâtre de Polichinelle, où l’on fit l’essai de Tancrède 
is pas si l’illustre vieillard dramatique couchait avec ses habits de théâtre  ; mais on a assuré que, lorsqu’il devait jouer, i
agédie de Voltaire ; et peut-être ce qu’il y a de mieux dans tout son théâtre , c’est le troisième acte de cette pièce. On peut
t d’y introduire par degrés toute la barbarie et toutes les farces du théâtre anglais. Imbue de leurs principes, mademoiselle C
rreau et tout l’appareil du supplice. On venait d’essayer sur le même théâtre une chambre tendue de noir, où se trouve une fill
ils sont employés, non pas à la régénération, mais au remplissage du théâtre . Tout ce qu’on entrevoit à travers d’éternels dis
tre utile ni aux particuliers ni au public. Il n’y a peut-être pas au théâtre une fille aussi folle qu’Aménaïde : il est vrai q
’amour que j’abjure et l’horreur qui m’accable. Ce n’est pas pour le théâtre , c’est pour les Petites-Maisons qu’un pareil gali
ne me blesse en rien ; mais qu’un vieux poète, après avoir fourni au théâtre une carrière assez brillante, s’avise, à soixante
Longepierre lui a fourni le plan, la coupe des scènes, et le coup de théâtre d’Électre qui va poignarder son frère, croyant tu
mplicité antique, n’a pu traiter sans épisode les sujets empruntés du théâtre d’Athènes : par ce qu’a fait Racine, on peut en q
ène, dans toute sa simplicité, une des plus terribles catastrophes du théâtre grec, mais la simplicité n’est qu’un défaut d’act
s de la pièce, l’action ne fait pas même un pas, quoique les coups de théâtre soient fréquents, et qu’il règne sur la scène bea
in ils frappent des pieds et font un grand vacarme en arrivant sur le théâtre  ; la pièce n’en devient que plus froide, on est p
sages ; le rôle de Narbas est parfaitement inutile, depuis le coup de théâtre du troisième acte ; les confidents sont multiplié
ait été par Euripide, et il est fort scandalisé que ce fameux coup de théâtre ait été critiqué comme le plus mauvais endroit de
lle croyait être l’auteur de ses maux. Quoi qu’il en soit, ce coup de théâtre si vanté est aujourd’hui d’un effet médiocre ; il
s l’explosion et le choc des passions qu’il faut choisir les coups de théâtre , et non pas dans des tours et des prestiges de jo
papier. Les beaux récits de Racine sont plus beaux à la lecture qu’au théâtre  ; ceux de Voltaire perdent beaucoup à être lus :
nous faire admirer comme un chef-d’œuvre ! bien débité, il séduit au théâtre par une apparence de vivacité et de chaleur, par
sait moins une tragédie qu’une amplification de collège, peu digne du théâtre  : ce fut un des fruits du goût particulier de Vol
es, ce qui est plus vraisemblable, fit une tentative pour remettre au théâtre cette triste et lugubre déclamation ; mais il cho
liberté, et, en cette qualité, plus digne des Petites-Maisons que du théâtre  : il est presque aussi déplacé sur notre scène qu
iques ; il faut les pardonner aux poètes qui ont traité des sujets du théâtre grec, surtout quand il en résulte un grand intérê
ion que nos modernes anarchistes. Sémiramis et Oreste sont pour notre théâtre de mauvais sujets : ce sont des pièces impies qui
enthousiasme perfide il s’écrie : « C’est sous le grand Léon X que le théâtre grec renaquit… La Sophonisbe du célèbre prélat Tr
n plus grand, s’il eût donné plus d’attention à l’Église latine qu’au théâtre grec : ce grand Léon X, qui fit renaître le théât
lise latine qu’au théâtre grec : ce grand Léon X, qui fit renaître le théâtre athénien en Italie, vit périr la religion romaine
blesse indigne de son rang, le plaisir qu’il trouvait à danser sur le théâtre . Que Voltaire ait passé sa vie à faire le baladin
ace ; c’était un auteur dramatique qui n’avait d’existence que par le théâtre , et qui croyait que le premier mérite d’un homme
qui prend le titre de vicaire de Dieu sur la terre, souillait, par un théâtre et par des jeux scéniques, le sanctuaire qu’il ha
es perdaient leur temps et prostituaient leur plume à des ouvrages de théâtre , ils avilissaient leur dignité aux yeux des peupl
parlé d’une certaine Éryphile qui se promène beaucoup trop souvent au théâtre sous le nom de Sémiramis, tandis que sous son vér
nir et le disposer favorablement. ; c’était une sorte de nouveauté au théâtre  : mais ce qui est beaucoup plus étonnant que ce p
vrent une petite porte, descendent un petit escalier, font le tour du théâtre , remontent et se renferment dans leur niche ; je
riens. Les larmes même que la réflexion condamne dans le cabinet, au théâtre portent avec elles leur excuse. Voilà une morale
ément est un goût très faux, un goût diamétralement opposé à celui du théâtre . La Harpe ne voit dans le drame qu’un genre infé
rces pathétiques. Les auteurs des plus méchantes rapsodies, jouées au théâtre du Marais, ont souvent en Italie, en Allemagne, e
blance et la peinture naturelle des mœurs et des passions. L’objet du théâtre est de tracer une image fidèle du cœur humain et
est à la science. Il vaut beaucoup mieux ne point faire de pièces de théâtre que d’en faire qui séduisent et corrompent notre
t qu’un intervalle immense sépare l’intérêt de la société de celui du théâtre . Cette Mélanide a donc été une fille pressée, tra
ontre le bon comique ; c’est par elle que le drame s’est introduit au théâtre  ; non que Le Préjugé à la mode soit le plus ancie
es tudesques, où ce cynique hypocrite prétendait donner des règles de théâtre , qu’il n’a jamais mieux entendues que celles de l
ations touchantes ; et, du temps de Lachaussée, l’intérêt couvrait au théâtre toutes les sottises ; le rire était ignoble, la v
n auteur dont les ouvrages étaient un des principaux aliments de leur théâtre avant la révolution. Le sujet de La Gouvernante e
une bien bonne leçon à donner dans le temps actuel, si les leçons du théâtre pouvaient être bonnes à quelque chose : que de re
comiques, tous les faiseurs de contes avaient, dès l’origine de notre théâtre et de notre littérature, choisi pour but de leurs
re 1808 Je regarde Les Fausses Confidences comme le chef-d’œuvre du théâtre de Marivaux. Il y a longtemps que je connais la p
9 fructidor an X [27 août 1802] Cette pièce, qui court les petits théâtres , paraît bien rarement sur la scène française ; Ma
s du Méchant de Gresset, fit représenter cette pièce chez lui, sur le théâtre de la cour ; mais quelle fut sa surprise, lorsqu’
] L’auteur de cette tragédie est le second poète dramatique donné au théâtre par les jésuites : on sait que cette société célè
talent, Guymond de La Touche essaya de transporter ce sujet sur notre théâtre , avec sa physionomie antique. Lagrange l’avait dé
un luxe prodigieux, où chaque jour on joue beaucoup plus de pièces de théâtre qu’on n’en jouait dans toute la Grèce en plusieur
leur histoire atteste qu’ils avaient des héros, on ne voit sur leurs théâtres que des hommes ordinaires, qui ne sont tragiques
française. Le père Brumoy en a été si choqué, que, pour l’honneur du théâtre grec, il a supposé très gratuitement que la trop
a traité avec une vigueur et une énergie qui plaît beaucoup sur notre théâtre  : ce combat est assez faible dans Euripide. Pylad
Traité de l’Amitié, fait dire à Lælius : « De quelles acclamations le théâtre n’a-t-il pas retenti dernièrement à la représenta
ranc s’est données pour faire d’un homme sage et vertueux un héros de théâtre , un personnage intéressant, dans une tragédie où
s la conduite de la vie, leur doctrine règle toujours nos opinions au théâtre , et le code de la chevalerie fait une partie esse
galant que la France, on désespérait de pouvoir jamais montrer sur le théâtre ce personnage insensible et dévot. Toutes les fem
plaintes de Didon : c’est un écueil qu’on ne pouvait guère éviter au théâtre . Lanoue. La Coquette corrigée I 8 ther
culièrement en France qu’on en a fait un art. La coquette est sur nos théâtres un sujet presque national, qui cependant n’a prod
ise. L’abbé de Voisenon a fait une Coquette fixée, jouée sur l’ancien théâtre des Italiens. On y remarque de l’esprit et de la
ureusement madame Denis, nièce de Voltaire, et la première actrice du théâtre de Ferney, n’a pas jugé à propos de faire part au
ue, qui éblouit par une vaine apparence d’esprit et de sentiment ; au théâtre , et dans une comédie surtout, l’esprit et le sent
ire et commune, on ne change pas plus de caractère que de figure : le théâtre même, qui assurément n’a rien de commun avec la g
ent étrangère au ton et aux usages de la société. Ces fictions ont au théâtre le même inconvénient que les romans ; elles donne
t de l’anglomanie qui commençait à cette époque à révolutionner notre théâtre , en attendant qu’elle révolutionnât notre gouvern
. Le reste de la lettre roule sur les inconvénients de l’imitation du théâtre anglais. Caliste était dans ce genre une des tent
t le sage et honnête Crébillon, d’ouvrir davantage les voies de notre théâtre à celui des Anglais, et je crains qu’on ne l’y ai
ait déjà que trop introduit : rien n’influe tant sur les mœurs que le théâtre . Celui des Anglais est plein d’audace et de maxim
La Belle Pénitente qu’il faut commencer par faire mainte basse sur le théâtre anglais. Il n’est pas séant à notre nation, après
ne constitution : c’est ainsi que le badinage conduit au sérieux ; le théâtre fait l’opinion, l’opinion fait ou défait le gouve
lon, et d’avoir énoncé les mêmes principes que lui sur l’influence du théâtre et les mauvais effets de l’anglomanie. La cour, l
e contre son avis : cet exemple donna droit de bourgeoisie, sur notre théâtre , à toutes les horreurs et les atrocités de la scè
s ne peuvent couvrir une pareille infamie ; la passion excuse tout au théâtre , excepté la bassesse ; c’est le seul crime qui ne
ntre les lois de l’honneur et de l’humanité, ne convient point sur le théâtre à un héros tragique qu’on veut rendre intéressant
te morale, toute ridicule qu’elle est, est non seulement supportée au théâtre , mais accueillie avec transport comme le sublime
que la vertu est facile pour les amants heureux ; c’est une morale de théâtre qui n’en est pas moins impertinente. Dans toutes
siècle. Le cinquième acte surtout ne peut manquer de faire époque au théâtre . » Belle conclusion, et digne de l’exorde ! Ou
e cinquième acte de cette tragédie ne peut manquer de faire époque au théâtre  ; mais cette époque est celle de l’affaiblissemen
t peut-être plus savant que Voltaire lui-même dans l’art des coups de théâtre et dans la magie de la scène ; il combinait ses p
autres ouvrages de du Belloi, des fautes de jugement et des coups de théâtre péniblement amenés ; mais il y a aussi de belles
Gaston et poignarder sa fille, joue le personnage du fou : ce jeu de théâtre n’est qu’une parade ridicule. L’envie de faire po
n général après l’avoir bravé dans un transport jaloux, est unique au théâtre  ; la morale en est admirable. On ne peut trop rép
omme à la littérature. Emporté par son gout pour la poésie et pour le théâtre , goût funeste qui sur cent jeunes gens en perd au
toute la corruption du goût moderne ; il y avait entassé les coups de théâtre , les aventures, les situations incroyables, en un
n à son talent, et devint original. Il aura un nom dans les fastes du théâtre , pour avoir le premier fait réussir sur la scène
la complication des incidents, l’abus de la pantomime et des coups de théâtre , l’invraisemblance des situations ; mais les beau
gré ses succès, malgré quatre pièces heureuses et qui sont restées au théâtre , malgré l’esprit patriotique et les sentiments ve
elles Voltaire devait une grande partie de sa gloire. Connaissant le théâtre , il n’a pourtant pas laissé une seule pièce, une
Mutato nomine, de te Fabula narratur. M. de La Harpe connaissait le théâtre aussi bien que du Belloi, puisqu’il s’est érigé e
us sublimes, les plus instructives et les plus morales qu’il y ait au théâtre  : c’est le comble de l’héroïsme, et ce coup de th
qu’il y ait au théâtre : c’est le comble de l’héroïsme, et ce coup de théâtre est plus éloquent que tout ce qu’on a jamais écri
morale, toute sa force : elle n’est bonne qu’à éblouir les badauds au théâtre , par des cris forcenés et une rage d’énergumène.
on de dire : Voilà une morale bien étrange ! Et si les filles vont au théâtre apprendre à se livrer à leurs folles ardeurs, et
es soient si empressés d’y conduire leurs filles, et si l’on vante le théâtre comme l’école des bonnes mœurs. Piron. La Mé
ut. Avant Piron, l’usage immémorial était de présenter les poètes au théâtre sous les couleurs les plus ignobles, avec les att
x comédiens. Les succès d’estime sont froids : les vrais trésors d’un théâtre sont les pièces peu vantées et fort courues : ell
e an XI [30 octobre 1802] La comédie des Originaux s’est soutenue au théâtre par l’agrément du dialogue et l’excellence de la
e : le radotage et les lazzi d’un ivrogne sont aussi insipides sur le théâtre que dans la société. Une femme de chambre médisan
l’auteur avec enthousiasme. Mademoiselle Hus s’avança sur le bord du théâtre , pour dire qu’il n’était point à la comédie ; les
e un esclave, aux ordres du parterre, se montrer aux curieux en plein théâtre . Une pièce de théâtre, faite à l’occasion d’un év
es du parterre, se montrer aux curieux en plein théâtre. Une pièce de théâtre , faite à l’occasion d’un événement public, ne doi
un air de volupté et de fête : elle a perdu toute sa fraîcheur sur un théâtre pour lequel elle ne fut jamais faite : d’ailleurs
rter la représentation ; l’autre, Le Père de famille, fut supporté au théâtre à l’aide du jeu des acteurs : quelques traits tou
t les costumes bizarres qui excitent le plus puissamment le rire à ce théâtre  ; ce sont les misérables calembours qui assaisonn
singulier et le plus rare : c’est le seul que possède aujourd’hui le théâtre , et cet ouvrage n’est point comique, ou du moins
essor de sa verve comique ; peut-être a-t-il préféré d’exposer sur le théâtre des mœurs intéressantes, plutôt que des vices et
Lyon : de retour à Paris, il voulut essayer ses grâces sur le premier théâtre de la nation ; le voyage de Fontainebleau lui fou
, et commandés par une situation très vive, font cependant languir le théâtre , pour peu qu’ils soient longs : qu’on juge de l’e
Gascon est plat et ignoble ; mais, contre l’ordinaire des Gascons de théâtre , il jouit d’une grande fortune ; il a des terres,
ncipal, achevait alors ses débuts, qui font époque dans l’histoire du théâtre  ; ils offrent un exemple mémorable de cet enthous
e vaste édifice de l’épopée antique aux dimensions mesquines de notre théâtre . Le caractère d’Achille est une des figures les p
ache que des vices méprisables : quand ce personnage n’éblouit pas au théâtre par son éclat, il devient plat et froid. Armand,
e, excitait alors l’enthousiasme le plus vif : l’auteur le mit sur le théâtre  ; ce qui pouvait paraître assez hardi, car il n’y
n ne pense. Tom Jones est le premier roman célèbre qui ait produit au théâtre une bonne pièce : on n’a pu rien tirer de don Qui
nneur à l’art de Racine que Burrhus. Pour faire passer un scélérat au théâtre , il faut lui donner des vues profondes, des proje
canevas ; Joly la traduisit en français, et la fit jouer sur le même théâtre , en 1726. Desforges travailla sur l’original ital
on française : son ouvrage fut représenté avec succès, d’abord sur ce théâtre , qui n’avait plus d’italien que le nom, ensuite s
n ; il doit à Molé le faible succès qu’il a obtenu, et il quittera le théâtre avec ce grand comédien. Dans l’Orient, la jalousi
louse de son mari est un sujet qui n’est ni comique ni intéressant au théâtre  ; une femme ainsi dégradée est un triste spectacl
te 16 septembre 1813 Cette pièce de M. de La Harpe est restée au théâtre  : par malheur, ce n’est pas une pièce de M. de La
ans, en rentrant dans sa grotte, il aperçoit des hommes. Quel coup de théâtre  ! quelle situation unique, tout à la fois merveil
s n’aimons pas à voir les dieux s’immiscer dans les affaires de notre théâtre  ; ces dénouements nous paraissent froids : la cat
r enrichi notre scène d’un chef-d’œuvre grec. Philoctète est resté au théâtre  ; il y est accueilli assez froidement, à peu près
, un crime de lèse-philosophie au premier chef. Sous la monarchie, le théâtre était interdit à leurs réclamations ; mais aussit
e promettaient ces déclamations à la mode ; il fit représenter sur le théâtre sa Mélanie, qui se lisait depuis longtemps dans l
est un homme esclave de ses passions. Les passions sont des vertus au théâtre  : l’orgueil, la colère, la haine et la vengeance,
mensonge historique : tout le tort est du côté de Coriolan ; mais, au théâtre , ce mensonge vaut mieux que la vérité : il répand
’orgueil et à la vengeance du vainqueur de Corioles. Voilà comment le théâtre donne presque toujours des idées fausses, surtout
si que la poésie forme les mœurs, et voilà les leçons qu’on reçoit au théâtre  ! Coriolan est jugé dans l’entracte, et au commen
seul est aimable. L’expérience journalière le prouve. Depuis que le théâtre et la littérature sont en proie à la multitude, d
du vinaigrier que Corneille, Racine et Molière n’entendaient rien au théâtre  : de bonnes âmes ont crié contre ce blasphème ; m
out cela, un déserteur qu’on fusille est un mauvais sujet de pièce de théâtre , ce qui n’empêche pas que nous n’ayons deux pièce
sont trop faibles pour l’exprimer. C’est ignorer absolument l’art du théâtre que de prolonger de pareilles conversations, et d
si large bouche à Molière, pour lui faire prêcher l’utilité morale du théâtre et la haute importance de Tartuffe. Du côté de l’
ela était ingénieux, plaisant, très propre à divertir les habitués du théâtre  ; mais tout cela était plus nuisible qu’avantageu
justement sifflée dans la nouveauté, et ne méritait pas de rester au théâtre . C’est une chose plaisante que la destinée des au
joui d’un sort aussi brillant ! Lachaussée a quatre pièces restées au théâtre  ; on n’en joue jamais une seule ; et Lachaussée,
acine : d’après sa doctrine, le drame est le chef-d’œuvre de l’art du théâtre  ; c’est la plus haute conception de l’esprit huma
; on rit dans le monde d’une pareille aventure, on n’en pleure pas au théâtre . Pourquoi ? Parce que le malheur de la fille est
de la rue ; on ne s’était point encore avisé de les exposer en plein théâtre pour la réforme des mœurs. Dans les autres comédi
une espèce de tolérance, le silence de l’autorité. Figaro, répété au théâtre des Menus, était sur le point de s’y produire en
trie), feu M. le prince de Conti me porta le défi public de mettre au théâtre ma préface du Barbier, plus gaie, disait-il, que
st au fifre. Les Figaros sont plus heureux aujourd’hui sur nos petits théâtres  : ils ne tombent jamais ; mais il ne faut pas qu’
me le plus ennuyeux peut-être, et le plus lugubre qu’il y ait sur nos théâtres . C’est bien toujours Figaro ; mais c’est Figaro s
et le teint battu. Il a regardé ce sujet comme un des plus moraux du théâtre . Dans le temps qu’il égayait le public par la fa
foule prodigieuse de vers pour le Mercure. Il voulut aussi essayer du théâtre  ; il fit une mauvaise tragédie intitulée Marie de
t le vrai qui deviennent si rares, qu’il n’en restera bientôt plus au théâtre la moindre trace. Ce héros est l’ami du jaloux :
énées, dans les almanachs et dans les boudoirs, mais qui s’évapore au théâtre  ; c’est un tissu de madrigaux et d’épigrammes : s
midi de l’Europe : l’Italie et l’Espagne surtout furent longtemps le théâtre des fureurs des amants et des maris jaloux ; mais
pistron, joué avec quelque succès en 1709, pièce estimée et restée au théâtre , mais froide, sans mouvement, sans force comique.
e victime au dernier degré de la servitude, me semble ce qu’il y a au théâtre de plus odieux, de plus révoltant, de plus propre
serte : les pères d’aujourd’hui n’ont pas besoin d’aller à l’école au théâtre  ; n’ont-ils pas leurs enfants pour précepteurs ?
et aux ris, la tragédie peut-être la plus horrible qu’il y ait sur le théâtre de Londres ! Il est vrai que l’auteur français a
autres détails sont faibles et n’ont point ce degré de chaleur que le théâtre exige : l’action est lente et délayée dans des en
femmes est un ouvrage triste et austère : avant la révolution, notre théâtre polirait que deux exemples de cette singularité,
humaine. Les anciens, qui n’étaient pas Bilans, n’ont dans tout leur théâtre que le Philoctète où il n’y ait point de femmes ;
ne trouva-t-il dans Sophocle de quoi remplir deux de nos actes. Notre théâtre nous paraît plus plein que celui des anciens, par
rs à de pareilles horreurs, et qu’on mêle la religion aux passions du théâtre  ; que les poètes qui jouent à la chapelle, qui s’
qui nous devons La Belle Fermière éprouva beaucoup de désagréments au théâtre , et se vit forcée à la retraite ; elle était froi
qui peuvent enchanter l’âme et les sens, avait-elle donc besoin d’un théâtre  ? La Belle Fermière est un roman : il faut donc
is à contribution la première Surprise de l’amour, l’une des bases du théâtre de Marivaux. Lélio, dans cette pièce, trahi par u
77 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »
é première, transformez-les de nouveau, selon les inévitables lois du théâtre moderne. En agissant de la sorte, vous ferez œuvr
ui s’y dévouât ; il disait, nettement, son intention de construire un théâtre nouveau (VI, 385 et sq.) À cette époque, Tristan
ne comédie fantaisiste et de divertissement, — étaient écrits pour un théâtre différent des théâtres actuels. Mais il fallait q
et de divertissement, — étaient écrits pour un théâtre différent des théâtres actuels. Mais il fallait que Wagner conquît un pu
ière, et, malgré de très violentes oppositions, Tristan fut monté, au théâtre de Munich : en 1865, Tristan fut représenté ; en
. C’est après ces représentations que fut décidé l’établissement d’un Théâtre de Fête. Le roi de Bavière offrit de le faire éle
oncerté avec MM. Feustel et Gross, et quelques amis, il décida que le Théâtre de Fête serait à Bayreuth. Bayreuth est une ancie
alité de Bayreuth, la concession d’un terrain pour y faire élever son théâtre , et d’un autre terrain pour sa maison particulièr
à trois cents thalers (1125 francs) chaque, pour la construction d’un Théâtre de Fête à Bayreuth, et la représentation, en ce T
truction d’un Théâtre de Fête à Bayreuth, et la représentation, en ce Théâtre , de l’Anneau du Nibelung, pièce de fête scénique
naissance du Maître (1813), la première pierre était posée du nouveau Théâtre de Fête : en cette solennité, Richard Wagner diri
e Maître donna, dans les principales villes d’Allemagne, au profit du Théâtre de Bayreuth, des concerts, qui lui gagnèrent deux
re, le 13 août, les représentations commencèrent de la Tétralogie. Le Théâtre est à quelques distance de la ville, sur une peti
ouce, bordée d’arbres, y mène, traversant le parc ; et, des portes du Théâtre , on aperçoit, par tous côtés, l’horizon : en face
campagne ; par derrière, les chaînes montagneuses du Sophienberg. Le Théâtre , sur une plate-forme, une large terrasse sablée,
i, grâce à la souscription et grâce à l’appui du roi, la fondation du Théâtre de Fête, et la représentation de sa première pièc
remière ; tandis que la Souscription ne visait que la construction du Théâtre et les trois représentations de la Tétralogie, le
marks par an, elle donnait le droit d’assister aux représentations du Théâtre de Fête, — À la même époque, Richard Wagner fonda
n 1884, soixante-dix-neuf : elles consistèrent en le don de places au Théâtre et en des indemnités de voyage variant de dix à c
Richard Wagner, à Leipzig 22 mai 1872 : Pose de la première pierre au Théâtre de Bayreuth AARAU 3 Mai. Concert : Prél. de Loh
euther). 18 Mai. Opéra : La Walküre. GENÈVE 6 Mai. Concert au grand théâtre , par l’Harm. naut. : Introd. au 3e acte de Loheng
ntellectuelle et morale. » 2° Hans von Wolzogen : — L’Idéalisation du théâtre . (Continuation de l’étude dont les 8 premiers cha
tinuation de l’étude dont les 8 premiers chapitres ont paru). IX : Le Théâtre de Bayreuth. — De divers côtés on constate des te
mais ce mouvement ne s’est prononcé que depuis que la construction du théâtre de Bayreuth a donné l’exemple d’une rupture compl
upture complète. Sur les scènes soumises à l’influence de la mode, le théâtre était devenu une affaire de pure spéculation. « L
Dans ceci, le Drame Musical se rapproche de la tragédie antique. — Le Théâtre  : le Public et la Scène sont unis dans un tout or
Bruxelles. — La clôture de l’année théâtrale a eu son lendemain au théâtre de la Monnaie, où s’est donné, le 3 mai, le quatr
enne du 14 mars) en sont le Prologue. [NdA] 27. La vue intérieure du Théâtre de Bayreuth, qui est ici publiée, a été faite d’a
78 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
Chapitre II Corneille Caractère de Corneille. — 1. Le théâtre de Corneille : la vérité morale est le but. Les r
naïvement dévot : il occupa ses loisirs, pendant qu’il fut éloigné du théâtre de 1652 à 1659, à traduire en vers des chants d’E
de lui, et préférait ce qu’il voyait mal reçu du public. Il quitta le théâtre par un dépit d’auteur sifflé, après Pertharite :
génie. 1. La forme du drame cornélien Le principe fondamental du théâtre de Corneille, c’est la vérité, la ressemblance av
s : on ne citerait pas un travestissement, pas un incognito, dans son théâtre , hors don Sanche qui n’est pas une tragédie, hors
nensée à l’acte et de l’acte à la Densée. Ainsi les volontés, dans le théâtre de Corneille, se créent à elles-mêmes, et les une
érêt de curiosité, de surprise, enfin la conception mélodramatique du théâtre n’existe pas dans Corneille, quoi qu’on en dise :
ipe a si éloquemment affirmé le libre arbitre, qui a employé tout son théâtre à le manifester, se soit démenti dans un de ses c
e public fait la réduction convenable, et par ce que le sang versé au théâtre n’est pas pathétique physiquement, par son aspect
mpêche point que peu de gens aient eu à un plus haut degré le sens du théâtre  : car il a admirablement masqué, ou mieux, admira
e de scènes familières et de scènes pathétiques, peinture du monde du théâtre et de l’héroïsme chrétien, a des parties qui cont
es plus beaux développements d’exaltation sentimentale qu’il y ait au théâtre . Mais Rotrou est resté lui-même, en recevant les
charge. De 1652 à 1659, de Pertharite à Œdipe, il se tient éloigné du théâtre . En 1662, il transporte son domicile de Rouen à P
dore, 1645. (Cf. édit. Marty-Laveaux, t. X, p. 4-23-425.)Éditions :le Théâtre de Corneille, revu et corrigé par l’auteur (avec
ot, Bibliographie Cornélienne, in-8, 1376. Brunetière, les Époques du théâtre français, 1ere et 2e Conférences, in-12, Paris, 1
x de la vie de Corneille, in-8, Paris, 1888. Lemaître, Impressions de théâtre , t. 1, III et V. 316. Discours des trois unités
protecteur dans le comte de Belin, un seigneur très passionné pour le théâtre . Il eut quelques relations avec l’Hôtel de Rambou
79 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »
e : inventions et artifices qui modifient la forme de la tragédie. Le théâtre philosophique. — 3. Rien autour ni à la suite de
gnitos : les reconnaissances s’y attachent ; ce sont de bons coups de théâtre  ; et rien n’est plus commode que d’y emboîter un
e477. Il se révolta aussi lorsqu’il vit, sous l’influence combinée du théâtre anglais et du drame, un pathétique grossier et br
t sa tragédie en conséquence : c’est là encore un vice radical de son théâtre . Il a l’idée de ce que rendront en scène chaque f
eur chrétienne de Lusignan, par exemple. Jamais je ne trouve dans son théâtre un mot qui soit pour la vérité d’abord ; je sens
étien. Toutes les races et tous les siècles sont représentés dans son théâtre . On y voit même des spectres, et Voltaire croit a
oir exprimer sa conception de la vie, du bien, de la société, par son théâtre  : mais il n’eut pas le génie qu’il fallait pour t
hes 1767, les Guèbres 1769. — À consulter : F. Brunetière, Époques du théâtre français, 11e conf. ; Lemaître, Impressions de th
re, Époques du théâtre français, 11e conf. ; Lemaître, Impressions de théâtre , 2e série. 477. Lettre à l’Académie française,
démie française, lue en séance publique le 25 août 1776. Cf. aussi Du théâtre anglais, 1761, sous le pseudonyme de Jérôme Carré
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
arcades et niches. En l’un des bouts de la salle était élevé un grand théâtre de six pieds de hauteur, de huit toises de largeu
t, c’est ici où cet incomparable Scaramouche, qui a été l’ornement du théâtre et le modèle des plus illustres comédiens de son
attrait de la représentation. Dans « l’Explication des décorations du théâtre et les arguments de la pièce32 », imprimés en gui
e, s’étant associés pour jouer la comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre , donnèrent, d’abord au Jeu de paume des Métayers,
nse bien, toutefois, qu’à ce moment où il entrait dans la carrière du théâtre , Molière avait prêté une vive attention aux Itali
. Ce nom, inventé sans doute pour la scène française, ne resta pas au théâtre , et le souvenir s’en effaça en même temps que dis
votre juridiction ne s’étende pas plus loin que la comédie et que les théâtres , je ne pense pas que les savants s’en puissent af
’est qu’une comédie, et que toute retendue du monde n’est qu’un vaste théâtre où chacun joue son différent rôle. Regardez donc
, comme le fameux médecin Guy Patin, ne fréquentaient pas beaucoup le théâtre , prenaient un titre pour l’autre et parlaient de
leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville, et hors du théâtre . Loret, dans La Muse historique, raconte ou inven
se d’Orléans, si l’on en croit Retz, a recours aux mêmes souvenirs du théâtre italien pour caractériser la ridicule attitude du
ustica fudit. 30. Nous reproduisons la planche 11 de l’Histoire du Théâtre italien représentant Scaramouche-Fiurelli. Son co
a Fano de faire imprimer en français l’explication des décorations du théâtre , ensemble les arguments de la Folle supposée, fai
81 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »
s dans Rome. — Imitations de la Grèce. — Chœurs et effets lyriques du théâtre romain. La beauté de l’art grec nous entraînait 
ajoutées à la lyre d’Alcman ; et nous supposons, en revanche, sur le théâtre et dans les fêtes d’Athènes une musique aussi har
fêtes de la Grèce, la mythologie dramatique, et jusqu’à la mélopée du théâtre d’Athènes, mais bien déchues de leur poétique gra
action foi marqué dans Eschyle, n’était possible aux rudes essais du théâtre romain. Ce qu’à cet égard nous supposons avec cer
t de son luxe. Vitruve le remarquait au siècle d’Auguste : « Dans les théâtres de Rome, la scène proprement dite (pulpitum) étai
er souvent l’effet dramatique. Que s’il en était ainsi sur ces vastes théâtres élevés par la rivalité magnifique de Pompée et de
légance dans les six comédies conservées de Térence ! Mais ce côté du théâtre romain n’avait rien de lyrique. Cette comédie de
d ou de Polyeucte. Seulement, le retour en était plus fréquent sur le théâtre antique ; et cette forme, que goûtaient les spect
e semblait retentir encore dans l’âme de Cicéron, loin du Forum et du théâtre , et lui faisaient dire : « Ô le grand poëte, bie
e de l’enthousiasme lyrique. Le sujet sera pris encore d’Homère et du théâtre d’Athènes ; la pièce s’appellera du nom d’Alexand
vouée. Croyons encore ici un admirateur comme Cicéron. Il avait vu au théâtre de Rome ce personnage renouvelé par le poëte, ave
tre : dans une œuvre d’imitation, dans l’ébauche encore incomplète du théâtre tragique chez les Romains, quelque chose restait
elés. Sous la courte dictature du premier César, il y avait à Rome un théâtre grec confié particulièrement à la protection du j
82 (1920) Impressions de théâtre. Onzième série
de Julleville vient de publier le quatrième volume de son Histoire du théâtre en France. Il s’occupe, cette fois, de la Comédie
sont pas tout à fait aussi neuves. C’est à savoir : que la liberté du théâtre comique a été sans frein pendant le xve  siècle e
é la fin du moyen âge et de ses institutions. C’est aussi que tout ce théâtre est bien décidément nul au point de vue littérair
1496). Saint Martin vient de mourir ; son corps est exposé au fond du théâtre , et l’on va tout à l’heure l’emporter à l’église
r celui des anciens. Molière1 Bibliographie dramatique : Le théâtre au xviiie  siècle ; la Comédie, par M. Victor Fou
mantique, en est sortie. C’est l’axe auquel se rattache l’ensemble du théâtre comique du xviie  siècle et sur lequel il tourne.
ère nous explique l’évolution de la comédie en France (les Epoques du théâtre français). Je n’essayerai pas de vous montrer com
onnages sont tous de pure convention. M. Fournel dit très bien que le théâtre de ce temps-là « s’arrête au masque immuable avan
au surplus, que ç’aient été là, nécessairement, les premiers types du théâtre comique. Car le plus ancien sujet de comédie, et
 siècle, la comédie de l’âge suivant, la comédie de caractères et le théâtre même de Molière. Ce n’est pas en répudiant ces ty
eureusement devenue, c’est ce que je vous dirai prochainement, si les théâtres continuent à me faire des loisirs. Livre de l
ur que ne fait notre indulgence, particulièrement dans le roman et au théâtre . Nous voulons les filles plus libres et moins ign
z-vous remarqué ? C’est effrayant ce qu’on rencontre, dans la rue, au théâtre , aux promenades, partout, de jolies femmes, jeune
très générale, que les œuvres les plus considérables de notre ancien théâtre comique avaient pour principal objet les rapports
ent mordu que ne le sont communément les barbons amoureux de l’ancien théâtre . Il lui prête des cris et des mots grotesques, ma
exes qui défraye les plus sérieuses des comédies contemporaines et le théâtre entier de Dumas fils. Il fallait bien, au reste,
-unes des petites comédies injurieuses que donnèrent, à ce sujet, les théâtres rivaux ; et quoique ces choses soient connues, la
our peu que le peuple en soit encor séduit, Aux farces pour jamais le théâtre est réduit. Ces merveilles des temps, ces pièces
les mêmes qui le forceront à expurger Don Juan, puis à le retirer du théâtre , et qui, pendant quatre ans, empêcheront la repré
e au surnaturel, qu’on aperçoit ou qu’on entrevoit si on lit bien son théâtre , la préméditation nette et décidée d’un Rabelais,
ler, je Lui parlerai, moi ! » Et alors, Mme Pernelle la traîne sur le théâtre , par devant le public, et lui dit : « Parlez, Fli
ment, c’est donc la bonté de Molière, soit dans sa vie, soit dans son théâtre . Sur le premier point, nous sommes tous d’accord.
Molière ait été un très bon homme. Quant à la bonté qui est dans son théâtre … oui, sans doute, elle y est ; plus exactement, o
is couplet du premier acte, parce que c’est, à mon avis, dans tout le théâtre de Molière, l’endroit qui contient le maximum, je
re que le lait, le fameux « lait de la tendresse humaine » déborde du théâtre de Molière. Tout au plus pourrait-on se persuader
Comprenez-moi bien. Je ne m’étonne pas de ne point rencontrer dans ce théâtre les Achim et autres saints moujicks de Tolstoï. J
s, à coup sûr, elle n’y éclate… J’ai presque toujours vu que son rude théâtre offensait les âmes vraiment tendres, qu’il leur f
particulièrement la bonté de Molière, soit dans sa vie, soit dans son théâtre , je disais que, sur le premier point, nous sommes
re eut un bon cœur ; puis, que la bonté est sans doute aussi dans son théâtre ou, du moins, qu’on l’y suppose sans trop de pein
euse. « … En vous entendant vous plaindre de ne point trouver dans le théâtre de Molière cette bonté et cette tendresse qu’y ch
voilà qui expliquerait du coup pourquoi la bonté est si rare dans le théâtre de Molière. Agnès y est unique ; les autres perso
donc cette disposition psychologique ne transparaît-elle pas dans son théâtre  ? (Car vous avez raison, et toutes les citations
araît plus générale. Vous avez constaté l’absence de la bonté dans le théâtre de Molière ; mais ne croyez-vous pas qu’il eût ét
s classiques. Toutes les fois qu’ils se présentent au public (soit au théâtre , soit dans une correspondance, comme Mme de Sévig
ans me dit (et l’idée est singulière) : « Si la bonté est absente du théâtre de Molière, c’est que ses personnages représenten
fois, un point reste acquis. De l’aveu de tous mes correspondants, le théâtre de Molière est duriuscule (je me permets de vous
ion du 20 janvier. ) On s’en convainc mieux encore en rapprochant son théâtre de celui d’Augier et de Dumas fils, qui pourtant
curseur authentique, très original et très peu admirable pourtant, du théâtre contemporain. Je résume très sèchement ses riches
lque peu, en cet endroit, le « souci de la vérité », dont témoigne le théâtre de Corneille. Mais voici ce qui me paraît fort bi
ient pas des fictions de poètes, c’était la vie de tous les jours, le théâtre était l’écho de la rue, des salons, et du cabinet
. Mais trop de vertu fatigue. Destouches sentit le côté faible de son théâtre  ; il y chercha un remède et crut le trouver dans
e son drame. En cela consiste son invention. » Alors commence, sur le théâtre de La Chaussée, une longue étude, très intéressan
e Mercure de décembre 1727 le répète : « On n’a guère vu de pièces au théâtre du ton de celle-ci. » (Et, en effet, les Amants r
aussée touchent tous par quelque côté aux œuvres les plus fameuses du théâtre contemporain. » Oh ! que ce « par quelque côté »
and ou de Sardou ! Eh bien ! j’ai lu, il n’y a pas très longtemps, le théâtre de La Chaussée et je vous le dis en vérité, M. La
erché, après la fin du romantisme, quelle pouvait être la destinée du théâtre , n’ont fait que remettre le pied dans le sentier
la tragédie bourgeoise, pouvait sortir beaucoup plus naturellement du théâtre de Molière que de celui de La Chaussée. Le théâtr
s naturellement du théâtre de Molière que de celui de La Chaussée. Le théâtre larmoyant, loin de préparer la comédie moderne, e
s Ducros. Je n’ai le droit d’en retenir ici que ce qui se rapporte au théâtre . Les jugements de MM. Reinach et Ducros sur les t
uveautés, sous prétexte de revenir à la simplicité de l’art, c’est le théâtre moderne qu’il a fondé. La scène, jusqu’à lui, éta
nobles, seuls privilégiés jusqu’alors pour les belles souffrances du théâtre comme pour les biens du monde, le tiers état relé
n sont pas moins des ancêtres, et l’innombrable lignée qui remplit le théâtre contemporain, Antoinette Poirier et Denise, Sergi
u dans les drames de Diderot, les origines à la fois du mélodrame, du théâtre romantique et de la comédie moderne. Il faudrait
lutôt certains mauvais tableaux ; donc, certaines mauvaises pièces de théâtre … » Je répondrai à M. Reinach, sans aucun espoir d
erché, après la fin du romantisme, quelle pouvait être la destinée du théâtre , n’ont fait que remettre le pied dans le sentier
a tragédie. Il faisait plus : il découvrait, dès 1721, que l’étude du théâtre anglais pouvait être utile au nôtre et que « la p
(je cite de mémoire ou à peu près) ; et l’on conclurait donc que le «  théâtre moderne » est en germe dans cette phrase. Et peut
t attendris. » C’est étonnant, voyez-vous, la quantité de fois que le théâtre a été « renouvelé » depuis Thespis ! C’est propre
ssi, mais à son rang ; et autant que les camarades, mais pas plus. Le théâtre romantique, retour à la vérité (qui le croirait ?
ssoire. » — « Mais Diderot a eu le premier l’idée d’introduire sur le théâtre des espèces de tableaux vivants, à la Greuze, et
rand bien lui fasse ! — « Mais Diderot a eu l’idée de faire servir le théâtre à l’amélioration des masses, de discuter sur les
l’esprit de ces réformes. Il lui reste d’avoir voulu démocratiser le théâtre et y proclamer une égalité qui allait passer bien
usseau écrivait, dans la Nouvelle Héloïse : « Maintenant, on copie au théâtre les conversations d’une centaine de maisons de Pa
on n’y sait plus montrer les hommes qu’en habit doré. » Théoricien du théâtre , Diderot n’a donc même pas, si je puis dire, le p
nt, inutile ou faux. Supprimez, par la pensée, de l’histoire de notre théâtre , l’œuvre et les théories dramatiques de Diderot,
l’aime beaucoup. Qu’est-ce que cela fait qu’il n’ait rien inventé au théâtre  ? Sa gloire est ailleurs. Ce n’est point nécessai
la peine d’insister) par le romanesque tendre de certaines pièces du théâtre italien, il n’a pas été le développement naturel
letons du Bien public, on pourrait croire que M. Zola a bouleversé le théâtre de nos jours. Or, il a sans doute écrit sur telle
. Il y aura l’an prochain, à Paris, entre l’Opéra et la Madeleine, un théâtre de neuf cents places, où tout le monde entendra l
e corporation. Je connais, à la Comédie-Française, à l’Odéon, — et au théâtre Beaumarchais (parfaitement !) — des ouvreuses qui
d’esprit méthodique et de caractère conciliant. Mais je sais d’autres théâtres où les ouvreuses ont l’aspect négatif de ces bure
’amas des pardessus et des parapluies pour retrouver son bien. Or, au théâtre d’Antoine, « le fauteuil même, aménagé spécialeme
hir, écrire un mot, télégraphier ou téléphoner, fumer sans quitter le théâtre  »… « Un local particulier sera mis à la dispositi
une nouvelle ou sa « soirée » au journal, sans perdre de temps. » Le théâtre sera construit en fer. La décoration consistera e
ements et remplissages de faïences, terres cuites, mosaïques, etc. Le théâtre sera donc incombustible. Les comédiennes le seron
vénale et le proxénétisme, soigneusement maintenus jusqu’ici dans les théâtres à exhibitions », seront ignorés chez Antoine. Car
les par saison, tous éminemment littéraires. Et tout ce que j’ai dit, théâtre de fer et de gaies faïences, plafond mobile d’où
x de moitié inférieur au prix moyen des bonnes places dans les autres théâtres . Et le directeur et la troupe y gagneront encore
rouve fort cette exception ? ) et il me paraît quelquefois prendre le théâtre pour autre chose que ce qu’il est forcément dans
és, ont des devoirs envers la littérature : les directeurs des autres théâtres n’en ont pas. Maintenant, si le devoir de MM. Cla
vec une noble candeur, M. Antoine considère le métier de directeur de théâtre comme une mission littéraire et sociale. Il a l’a
dire où commence et où finit la littérature. Il oublie surtout que le théâtre (comme les romans et tout l’art en général) n’est
rt, même naturaliste ! Si les vœux de M. Antoine étaient réalisés, le théâtre deviendrait quelque chose d’un peu bien austère ;
 Il est inévitable, il est dans la nature des choses, qu’une pièce de théâtre soit, avant tout, pour un directeur de théâtre, u
hoses, qu’une pièce de théâtre soit, avant tout, pour un directeur de théâtre , une denrée commerciale. Vous avez donc raison, m
d en vers dans le Mercure. Et c’est le deuxième acte. Ici, un coup de théâtre . Vous vous rappelez que Baliveau a été engagé par
ai toujours pensé que, au fond, le vrai « théâtre-libre », c’était le théâtre de Meilhac. La donnée première, déjà, est une iro
aide. Elle ne saurait mieux s’adresser. Car Mlle Riquette, artiste au théâtre des Folies-Amoureuses, est, à coup sûr, la person
le » le monde n’existe pas pour lui, et qu’il fait des pièces pour le théâtre de « son cercle ». Il est venu tout à l’heure, ro
ng de l’honorable M. de L’Espinoy ; ce qu’ont ajouté à cela la vie de théâtre et la vie galante ; puis, parmi ce laisser-aller
bon sens et cependant plus maigres que des clous comme en ont fait au théâtre , même de nos jours, beaucoup d’auteurs respectabl
ivant ! Et déjà le laurier d’Eschyle orne leurs têtes. Allons donc au théâtre apprendre des poètes Comment dans un pays grandi
dules bourgeoises, et, sur tout cela, « le Travesti », le travesti de théâtre , cette chose infâme et contre nature… Tout ça, c’
avec tant de courage et de désintéressement, à défendre la poésie au théâtre , et à Mlle Weber, en qui je salue l’aurore d’un g
a ému et piqué d’honneur. Je veux défendre, moi aussi, la « poésie au théâtre  », entendez les Jacobites, bien qu’ils se défende
e ne songeait dans la salle qu’il fût besoin de défendre la poésie au théâtre . Lady Dora sort de sa cachette, très confuse et t
cela c’est de la poésie et c’en est beaucoup à la fois et plus que le théâtre n’en supporte. Il y a aussi trop de patrie là-ded
us est bien monotone : pourquoi a-t-on laissé ce maniaque s’évader du théâtre de Victor Hugo ? Est-ce que le jeune idiot du qua
ction ; car on y peut toujours répondre, et il n’y a pas une pièce de théâtre au monde qui ne prête à des critiques de ce genre
bles et des plus poétiques figures qu’on ait vues depuis longtemps au théâtre . Un premier acte, d’allure épique, un troisième a
’enfermer Juana au château de Tordesillas… Belle fin d’acte ; coup de théâtre éclatant et rapide. Et maintenant nous allons voi
héâtre de M. Alexandre Parodi). 17 juin 1894. Le second volume du Théâtre de M. Alexandre Parodi contient, avec la Reine Ju
ançois Ier , drame qui « dut successivement être représenté sur trois théâtres  », qui fut goûté par Émile Perrin, refusé par la
exagère son émotion et l’exprime, — comme elle fera toute sa vie, au théâtre et à la ville pareillement, — par les battements
st, à présent, la bourgeoisie française qui fournit des « sujets » au théâtre , comme elle fait à l’enregistrement ou au service
er. Je suis charmé, quant à moi, d’avoir passé en revue une partie du théâtre de M. Dumas fils et de M. Pailleron. Seulement, c
ncore vivant, Dieu merci ! et même n’ayant pas cessé de produire, son théâtre reste matière à dispute et à contestation. Tandis
rs, parce que, quand elles sont mortes, elles sont plus mortes que le théâtre classique et il n’en faut plus parler ; et quand
de celle des messieurs de Port-Royal… Vous entrez alors dans ce petit théâtre , également connu pour l’excellence de son acousti
droit qu’on leur avait laissé prendre de choisir leurs scènes dans le théâtre contemporain. C’est ainsi que nous avions, trois
comme je les ai vus ce jour-là, dans cette lumière particulière d’un théâtre éclairé moitié par le gaz ou l’électricité, moiti
nces à un reporter du Gil Blas : « … Sans Delaunay, j’abandonnais le théâtre , n’en ayant pas besoin pour vivre. Puis, j’ai plu
alauréat, mais qui a « une voix vibrante et agréable et l’instinct du théâtre dans les gestes », Edmond a une idée. Il s’en est
u seras cabotin et moi institutrice… et le dimanche, tu m’enverras au théâtre … Voilà qui est arrangé. » Mais, même après le ma
. Un jour, il annonce à sa mère, avec précaution, qu’il est engagé au théâtre des Folies-Parisiennes : « J’ai signé sans vous l
mère recula d’un pas, en joignant les mains : — Tu es engagé dans un théâtre  ? Tu plaisantes, n’est-ce pas, malheureux ? Ecou
je suis incapable d’être employé nulle part… On gagne de l’argent au théâtre aussi… C’est une carrière comme une autre. Mme De
us… Tu veux être cabotin, mon garçon : sois-le… Comment s’appelle ton théâtre  ? Mme Desclos pleurait. — C’est tout ce que tú d
lle m’a approuvé. Je t’assure que tu as des idées très fausses sur le théâtre . On y va comme à un bureau. Mais certainement, co
de trente-deux ans ; et quand Bichette lui dit : « Je veux entrer au théâtre  », elle répond à Bichette : « Comme tu voudras, m
Il est exquis, ce Raymond Deschamps. Il consent que Bichette reste au théâtre et lui tient ce discours optimiste : « J’ai plei
us… On parle de la promiscuité ignoble des coulisses… Dans les petits théâtres , c’est vrai, cela existe… Aux Français, le milieu
aurais administrer la correction nécessaire… Quant à prétendre que le théâtre fournit aux femmes des occasions de flirt et d’in
qu’elle comprend. Et la morale de ce conte, c’est apparemment que le théâtre est, pour une jeune fille bien née, le plus sûr m
s. Il y a l’élève qui a obtenu des succès bruyants et faciles sur les théâtres de jeunes gens, dans les chapelles symbolistes ou
a obtenu un premier accessit. Ce jeune artiste, très connu dans les «  théâtres à côté », a de la simplicité, du naturel, un calm
c, M. Coste a été remarquable. Il sera ce que « nous autres hommes de théâtre  », comme dit mon maître Sarcey, nous appelons un
C’est une blonde charmante, à tête ronde, qu’on a vue dans tous les «  théâtres à côté ». Son « départ » avait été modeste. La gr
s ! Quel serait le remède, — en ce qui concerne le métier des gens de théâtre , — à cette perpétuation d’aujourd’hui en tous les
oupes errantes, elle a été faite, à Paris même, dans les innombrables théâtres de jeunes gens. Là, plus d’une fois, des artistes
minutes au maximum. C’est très suffisant. Il n’y a pas, dans tout le théâtre , de « grande scène » qui dure plus de dix minutes
Vignot était trop « étoffée » pour elle. 1. Cf. Impressions de théâtre  : II, p. 35, 48, 57, 68, 103. — II, p. 265. — III
16, 23, 37. — VI, p. 89, 101, 111. — VIII, 53. 2. Cf. Impressions de théâtre , IV, p. 19. 3. Cf. Impressions de théâtre, IV, p
53. 2. Cf. Impressions de théâtre, IV, p. 19. 3. Cf. Impressions de théâtre , IV, p. 37. 4. Cf. Impressions de théâtre, IV, p
19. 3. Cf. Impressions de théâtre, IV, p. 37. 4. Cf. Impressions de théâtre , IV, p. 71, 313, 321. — VI, p. 241, 253, 259, 271
p. 71, 313, 321. — VI, p. 241, 253, 259, 271. 5. Cf. Impressions de théâtre , V, p. 273. 6. Cf. Impressions de théâtre, I, p.
71. 5. Cf. Impressions de théâtre, V, p. 273. 6. Cf. Impressions de théâtre , I, p. 217, 228, 235. — II, p. 151. — III, p. 211
— V, p. 189. — VII, p. 127, 169 — X, p. 181. 7. Cf. Impressions de théâtre , X, p. 375.
83 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
ompréhension du drame Wagnérien ?… le drame n’est-il fait pas pour le théâtre  ?… Certes, la joie serait grande si, tandis que l
vé un Bayreuth idéal. Aujourd’hui, nous avons ce choix : — ou bien un théâtre , des décors, des acteurs : des demi trompe-l’œil,
yriques ? — Pas un opéra ne réussit plus depuis nombre d’années ; les théâtres de musique vivent de vieilles renommées et d’acce
Récemment, voulant représenter Lohengrin à Paris, le directeur du théâtre parisien de l’Opéra-Comique est venu en Allemagne
t l’art à son image ou lui marquait sa place dans les boudoirs et les théâtres d’opérette ; le monde moderne cherchait son idéal
x Français, et non l’Opéra-Comique. Il faut donc que les artistes des théâtres français en ce qui regarde leurs rôles deviennent
ître la grande image du vainqueur du monde, Parsifal.   Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame populaire. I. L’art n’atteint so
ritains, et de nos jours la pantomime est la seule forme nationale du théâtre anglais. Enfin, en Espagne la merveilleuse poésie
drames allemands souffrent de cette lutte entre la littérature et le théâtre , et ont besoin d’être arrangés pour la scène ; il
sensualité, la volonté pour tous, pour l’humanité.   2° Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame national   Les Allemands ont tou
drame national   Les Allemands ont toujours été mécontents de leur «  théâtre national » ; bien des intelligences se sont usées
nces se sont usées à cette tâche ingrate, et toujours sans succès. Le théâtre français au contraire a toujours réussi ; car il
. Schiller traduisit des pièces françaises, Gœthe, comme intendant du théâtre de Weimar, se montra incapable de susciter un dév
héâtre de Weimar, se montra incapable de susciter un développement du théâtre allemand, et finit par laisser aller les choses l
choses leur vieux train. Wagner seul comprit que pour qu’il y eût un théâtre allemand vraiment original, il fallait déclarer l
es rôles de Gurnemanz et de Mark par M. Fischer, attaché autrefois au théâtre royal de Dresde.   BRUXELLES. — 28 mars. — Il y a
rochaine correspondance vous renseignera mieux à ce sujet. Privés, au théâtre , de l’intérêt qui s’attache aux grandes œuvres, n
der Goten ; ce dernier, fort bien doué, promet un chanteur d’élite au théâtre wagnérien.   Edmond Evenepoel   COLOGNE. — La soc
dû un véritable réveil musical. L’audition a en lien dans le salon du théâtre Costanzi, avec le concours d’interprètes de premi
nconvénient en donnant les prochaines auditions dans la salle même du théâtre Costanzi, dont la vastité permettra d’atteindre s
et de documents de Richard Wagner se rapportant à l’établissement du théâtre de Bayreuth (1871-1876) ; la Revue Wagnérienne en
84 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
s, ne vînt interrompre cette pieuse tradition. Elle a donc ouvert son théâtre pour ce grand jour, et elle a bravement mis sur s
ville éveillée. La foule n’en était pas moins énorme aux alentours du théâtre . À une heure et demie, la salle était comble, et
aise à payer son budget de chaque mois. Au rebours de tous les autres théâtres , sans en excepter l’Opéra, la Comédie-Française n
de marbre. Il sait bien que le drapeau d’ambulance placé au sommet du théâtre , non plus que le respect de Molière, n’arrêtera l
chez nous la prodigieuse influence que Molière a exercée sur tous les théâtres du monde civilisé, durant tout le dernier siècle.
vue britannique, constatait l’immense succès qu’obtenait à Londres le théâtre de Molière. On sait qu’à cette époque, vers 1750,
a plupart des chefs-d’œuvre de Molière. Il est impossible d’ouvrir le théâtre de Shéridan, sans y trouver, à chaque pas, une ré
re Gottsched, une école qui se proposait, par une habile imitation du théâtre français, de donner une littérature dramatique à
ipzig. C’était la première fois qu’une ville, en Allemagne, voyait un théâtre populaire et régulier s’établir en ses murs. Là f
sable d’œuvres, lues avec transport de toute l’Allemagne sur tous les théâtres importants, il est joué par les grands acteurs. C
ipaux rôles. C’est à ses pièces qu’ont recours tous les directeurs de théâtre dans l’embarras. On le jouait presque dans les éc
lière qu’il invoque pour lui servir de guide dans ce nouveau pays. Le théâtre de Goldoni n’a pas cessé, depuis un siècle, de do
vertissement de la bonne comédie, et, à l’heure qu’il est, le rire du théâtre italien n’est qu’un écho indirect et prolongé du
en quelque sorte répandue sur toute l’Europe et en avait renouvelé le théâtre . Nous pouvons dire qu’au dix-neuvième siècle, si
ne se contente pas de le lire, elle le fait jouer sur tous ses grands théâtres . À Dresde, dans ce théâtre qui est comme le templ
e, elle le fait jouer sur tous ses grands théâtres. À Dresde, dans ce théâtre qui est comme le temple de l’art dramatique. Moli
’empire ottoman. En Russie, Molière est joué non pas seulement sur le théâtre français, mais dans la langue nationale. Mais il
un pareil jour, cette universelle influence qu’a exercée sur tous les théâtres de l’Europe un des maîtres de l’esprit français.
it volontiers crié : Passez-nous-le ! À cinq heures, nous sortions du théâtre , et la voix du canon, qui continuait de gronder,
he, avait vécu comme Bourdaloue, il eût été un singulier directeur de théâtre . Bourdaloue jeûnait, priait, répandait l’aumône,
nement de la chaire est un enseignement, tandis que l’enseignement du théâtre n’est pas un enseignement ; que Bourdaloue est do
t mieux passer la soirée dans la prière et les pieuses lectures qu’au théâtre . Mais comme tout le monde n’est pas capable de ce
st une conseillère de vertu, on fait trop beau jeu aux détracteurs du théâtre . Le grand mérite de Molière, c’est qu’il a toujou
al pour la scène. Car il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de théâtre . Le style de théâtre est celui qui passe par-dess
il y a, n’en déplaise à M. Scherer, un style de théâtre. Le style de théâtre est celui qui passe par-dessus la rampe. Il est d
a son imagination ou fera jaillir des larmes de ses yeux. Le style de théâtre , c’est un style tout particulier. On peut abonder
rentes, de tous les tours surannés ou bizarres, on est un écrivain de théâtre , et même un grand écrivain. Oui, mon cher monsieu
il a l’éclat, il a le coup de trompette, c’est un maître écrivain de théâtre . Tenez, ce Molière dont vous parlez en amoureux d
lière dont vous parlez en amoureux de livres plutôt qu’en critique de théâtre , savez-vous bien ce que me disait de lui le père
fesseurs de diction du Conservatoire : — Molière est le seul homme au théâtre , le seul entendez-vous, qui soit toujours facile
le nez. Elle est embarrassée d’incises et d’inversions… Écoutez-la au théâtre , tout change. J’allais droit à mon traître en fa
rateur, et que vous imputez à crime à Molière, mais que nous, gens de théâtre , nous trouvons admirables… Eh oui ! elles sont ad
ais ils ont été écrits pour l’optique de la scène : c’est du style de théâtre . Il faut les juger aux chandelles, comme disaient
et à la mode, est prompt à s’évanouir ? Prenons des exemples dans le théâtre de notre époque : Duvert et Lauzanne ont inventé
à toutes ses habitudes, contrairement aussi aux lois de l’optique du théâtre , avait terminé par des vers sans force et sans co
euses ridicules de Molière ; le poète a triomphé là comme sur un vrai théâtre . M. Larroumet m’a donné le texte des Précieuses r
à élargir ainsi la question. Je m’enferme dans celle qu’a soulevée au théâtre l’incident de ces dames, quittant la place au mot
dire tranquillement sur la scène, la franchise dont ils jouissent au théâtre ne se perdra pas. C’est pour cela que j’en ai tan
franchise de l’accent : la franchise d’un Rabelais, écrivant pour le théâtre , avec un flot de verve moins épaisse, moins exubé
nt vue en garderont sans doute un long souvenir. Tous les amateurs de théâtre , tous les fidèles de Molière s’étaient donné rend
t une bonne fortune, comme il y en a bien rarement dans l’histoire du théâtre , de trouver pour une œuvre aussi considérable et
ère a empruntés à la comédie italienne et qu’elle a pris elle-même au théâtre antique. Sa joyeuse figure, sa voix chaude et vib
et Coquelin étaient donc à peu près sûrs, en rapportant L’Étourdi au théâtre , de travailler gratis ; la Comédie-Française ne s
is de l’année, à l’heure où tout Paris de retour emplit les salles de théâtre . Et ne serait-ce pas là — si la cause n’était déj
’un directeur, qui n’eût en vue que son intérêt, et qui exploitât son théâtre comme une maison de commerce, est-ce qu’il perdra
la composent d’être de vrais artistes, plus amoureux de la gloire du théâtre que du gain, et qui se plaisent à satisfaire un p
pas de son temps un genre spécial et n’avait pas pour se produire de théâtre particulier. Leslie n’est point un étourdi au sen
dignement le mérite de celui qui le rend, il faut plus d’habitude du théâtre . Ce qu’il y a de charmant dans son jeu, c’est la
s, tandis que la situation est une des plus plaisantes qu’il y ait au théâtre et une de celles qui manquent le moins leur effet
poussait pas plus loin. Il est probable que, si nous avions connu le théâtre de l’Inde, nous aurions trouvé quelque grand seig
sopher sur ce thème. Larroumet a pour moi ce grand mérite de juger du théâtre en homme de théâtre plus qu’en professeur. Tandis
Larroumet a pour moi ce grand mérite de juger du théâtre en homme de théâtre plus qu’en professeur. Tandis que beaucoup de ses
’en professeur. Tandis que beaucoup de ses collègues ne commentent le théâtre classique sans le connaître que par la lecture, i
prend plus sur une pièce de Molière en la voyant jouer, fût-ce sur un théâtre de banlieue, par des artistes de raccroc, qu’en p
ut pleins de souvenirs de Ronsard et Du Bellay. Imaginez-le débité au théâtre , le public n’y comprendra goutte et ne sourciller
ire à la scène en 1865 — la censure en fit arrêter les répétitions au théâtre des Fantaisies-Parisiennes — mais aujourd’hui ce
détachées, qui n’ont point de rapport l’une avec l’autre, ne peut, au théâtre , exciter d’intérêt très vif et soutenir longtemps
entissante. Le panache, voyez-vous, le panache ! il n’y a que cela au théâtre . Puisque j’ai cité cette tirade, me permettra-t-o
re sa femme. Et il a vu la chose, non en philosophe, mais en homme de théâtre . Voici, d’un côté, un homme qui a passé l’âge des
oi, je vous interromps : « Non, ce n’est pas cela. Mais quel homme de théâtre que ce Molière ! Avec quelle franchise, après avo
ugier ou de Dumas fils, et qu’on la joue pour la première fois sur un théâtre , et regardez-la avec des yeux frais. Est-ce que t
radition, parce qu’ils étaient dans les attributions des turlupins de théâtre , mais qui semblent navrants aujourd’hui. Voyons !
l ? Non ? Eh bien ! vous êtes plus heureux que moi. Je crois aimer le théâtre autant que personne au monde ; j’ai vu soixante e
eux bien ; mais horriblement bâclée. Une légende courait le monde des théâtres et attirait la foule ; Molière, qui était directe
aux sourds, ni la vue aux aveugles-nés. À ceux chez qui une scène de théâtre , une phrase musicale, ou un tableau éveille de ce
ments ! Étudiez le caractère en lui-même. Il n’y en a pas, dans aucun théâtre , non pas même chez Shakespeare, il n’y en a pas d
demandé si, lui aussi, ne pourrait pas y réussir et la transporter au théâtre . » Cette tentative, il l’a risquée dans l’Amphit
il semble difficile de ne pas se rendre. Ce ne sont ni les essais au théâtre , aussi rares qu’insignifiants, ni les livrets imp
plus le nôtre. La chose nous est encore facile à la lecture, mais au théâtre , la sensation présente domine et emporte tout ; l
tant d’autres. Elle a encore cet inconvénient, qui n’est pas mince au théâtre  : elle est morose et chagrine. Retranchez-en quel
vec le Tartuffe, le morceau de Molière le plus rude à faire passer au théâtre . Ces deux comédies laissent le spectateur triste
ule qui amuse également tout le monde, de quelque façon et en quelque théâtre qu’elle soit jouée. Je n’ai pas vu Tartuffe dix f
l’ai vu en province, je l’ai vu à Montmartre, à Saint-Cloud, dans les théâtres innommés de la banlieue ; je l’ai vu jouer devant
oie ; que le troisième l’a tenue en haleine ; que l’admirable coup de théâtre du quatrième acte l’a toujours enlevée : Ah ! ah
on ami Weiss de remarquer que je ne parle pas de la beauté du coup de théâtre  ; je ne suis pas assez sot pour m’ingérer de fair
lui cet avantage que depuis vingt-cinq ans j’ai passé ma vie dans les théâtres , dans tous les théâtres, y allant chaque soir, n’
uis vingt-cinq ans j’ai passé ma vie dans les théâtres, dans tous les théâtres , y allant chaque soir, n’ayant d’autre occupation
observé. Veut-il se rappeler l’année où fut proclamée la liberté des théâtres  ? Peut-être ne s’en souvient-il plus ; il était,
courante et ne s’occupait guère d’art dramatique. Eh bien ! tous les théâtres qui se piquaient un peu de littérature donnèrent
t nous nous trouverons écrire un des chapitres de cette esthétique du théâtre , que nous avons commencée. Toute l’action repose
tes sur sa maîtresse et sur lui-même. Transportez ce petit détail au théâtre . Il ne touchera personne. Pourquoi cela ? C’est q
es minuties. La prévention est donc à peu près impossible à porter au théâtre , avec les causes qui la justifient et la rendent
as, et voilà tout. Et le fait est qu’il n’a jamais tant pris dans les théâtres que depuis qu’on a multiplié les précautions. Je
soirs de grande presse, et accroissaient d’autant la recette quand le théâtre tenait un énorme succès. Mais on y reviendra tout
se rapprochent du français et qui expliquent le reste. Le public, au théâtre , n’a pas tant besoin de comprendre que l’on croit
bouche de Mlle Jouassain, qui a, depuis de longues années, abdiqué au théâtre toute prétention à plaire. Il ferait éclater de r
écoutez ! — Que faire alors ? Rien n’eût été plus simple sur un autre théâtre . On ne se fait pas si longtemps tirer l’oreille.
e à la fois et de véhémence, la plus belle qu’on ait jamais parlée au théâtre , la langue de Molière. Il a tous les tons, ce Mol
t belle : mais je ne me serais jamais douté de l’effet qu’elle fit au théâtre . Ce furent des transports d’enthousiasme, des acc
ées au répertoire italien, et Les Fourberies de Scapin relèvent de ce théâtre , Molière a fixé le dialogue ; mais il ne l’a pas
ns, toujours entendu dire par tous les acteurs qui se sont succédé au théâtre . Elle est de tradition. Il en va de même d’une au
tous les dilettantes, mais voilà ! qui eût laissé froid un public de théâtre . Et pourquoi ? C’est qu’au théâtre il n’y a, pour
qui eût laissé froid un public de théâtre. Et pourquoi ? C’est qu’au théâtre il n’y a, pour enlever le public, que ce qui est
est qu’au théâtre il n’y a, pour enlever le public, que ce qui est de théâtre . Une idée n’y existe qu’à la condition d’être rev
it, une forme dramatique, cette idée, sachez-le bien, n’existe pas au théâtre . Elle pourra, si elle est exprimée en très belle
c, qui est la logique même, n’admet, ne goûte, n’aime, n’applaudit au théâtre que les idées qui se présentent sous une forme dr
t répondre, et fort justement, qu’il a, lui-même, un goût très vif de théâtre , et que son sentiment vaut le mien. Mais il nous
J’avertis que le sieur Molière ………………………………… Joue à présent sur son théâtre , Où le suit la foule idolâtre, Un Avare qui diver
er de rien, et elle est d’une famille qui a toujours eu du bonheur au théâtre . 7 juillet 1862. III. Toinette et Thomas
arle, ou plutôt à Molière. Elle sait accompagner, mérite bien rare au théâtre , où les artistes, excellents d’ailleurs, ont le j
n ordre d’idées que nous avons bien souvent exposées ici. C’est qu’au théâtre la vérité n’est rien, la vraisemblance est tout.
être permis. Cela, c’est la vérité. Mais le vraisemblable, c’est, au théâtre , ce qui semble vrai à douze cents spectateurs réu
de nouvelles formes, avec une certaine habileté et un certain sens du théâtre que je ne méconnais pas. Mais, sur ce point, nos
onnaissions pas et qui, je pense, paraît pour la première fois sur un théâtre parisien. Elle jouait Finette ; elle a le visage
peut-être que beaucoup d’autres, combien est inutile et dangereuse au théâtre la recherche de la vérité matérielle, de la vérit
qu’à moins de prendre les frères Lionnet eux-mêmes je ne peux pas, au théâtre , réaliser cette ressemblance parfaite : admettez-
la dissemblance morale, et cette dissemblance se traduit toujours au théâtre par des différences de visage, de taille et de vo
ages pour en tirer des effets de larmes ou de rire sont nombreuses au théâtre  ; il n’y a que trois moyens d’en sauver l’invrais
i ne se ressemblent pas, mais c’est une invraisemblance de fait et au théâtre le fait ne compte pas. En art, la vérité matériel
eux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui est le théâtre en personne ; ils étudient avec soin deux rôles d
, avec une verve merveilleuse. 19 janvier 1885. Marivaux Le théâtre de Marivaux J’ai déjà fait remarquer à plusie
es Jeux de l’amour et du hasard : « Cette pièce qui court les petits théâtres paraît bien rarement sur la scène française. » E
ce que beaucoup d’honnêtes gens et de lettrés pensaient vers 1800, du théâtre de Marivaux. Et cependant les jolis rôles de Sylv
de Marivaux, dans un salon à tapisseries et à trumeaux tarabiscotés, théâtre habituel de ces légères escarmouches de l’esprit
blâmer, ont une source pareille. » L’avènement d’Alfred de Musset au théâtre fit aussi beaucoup pour acclimater à la Comédie-F
Musset et ses envolées de fantaisie, peut-être entendait-il mieux le théâtre et pénétrait-il d’une pointe plus fine dans les p
oquetterie féminine. Voilà vingt ans passés que je suis assidûment le théâtre . Je puis dire que j’ai vu la renommée de Marivaux
remarque que Sainte-Beuve aurait ajoutée, s’il avait été un homme de théâtre  ; c’est que ce tatillonnage, pour me servir de so
ouer chez lui ses aspirations révolutionnaires et en faire presque au théâtre un précurseur de Beaumarchais. Ils prennent plais
tiques : il a recueilli les préjugés de son temps, il les a portés au théâtre et il en a usé. Il était beaucoup question autour
vaux ont un caractère à part entre les personnages de cette classe au théâtre . Les Scapin, les Crispin, les Mascarille de Moliè
uelle il a fourni occasion et sujet. Oserai-je dire même que dans son théâtre ce défaut est moins sensible que dans ses romans 
gt sortes de naturels ? Marivaux a le sien, et la preuve, c’est qu’au théâtre , s’il est le régal des plus connaisseurs, il plaî
, Le Legs et Les Fausses Confidences se sont joués chez nous dans des théâtres de genre, aux matinées du dimanche, devant la gro
ques éditions classiques excellentes des chefs-d’œuvre de notre vieux théâtre , et qui, je le savais également, prépare en ce mo
son idée sur ce point particulier d’esthétique, quand la sonnette du théâtre rompit notre entretien. Il fallut nous séparer, s
uèrent sous la direction de l’auteur, mais bien des troupes de petits théâtres qui, après la disparition de la comédie italienne
out, jusqu’à ce que Mlle Contat les fît entrer, vers 1794 et 1796, au Théâtre de la République. De 1782 à 1794, l’interprétatio
soit Truffier qui le joue. C’est un personnage de convention, et, au théâtre , il faut toujours se prêter de bonne grâce à la c
de la grâce et du charme. Elle est prise d’une belle passion pour le théâtre  ; au lieu de demander à ses maîtres le sens de Ma
es uns aux autres. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour apporter au théâtre une page blanche ! pour voir une comédie de Moliè
nner au public l’illusion de la rapidité. On peut parler lentement au théâtre et faire croire au spectateur que l’on va très vi
âtre et faire croire au spectateur que l’on va très vite. Le temps au théâtre comme dans la vie, se mesure au nombre de sensati
s éprouvées par le public, on a l’illusion de la rapidité, et tout au théâtre est illusion. C’est cette illusion que Delaunay e
milieu ; ils restent toujours ce qu’ils sont. Mais quand une œuvre de théâtre tire la meilleure part de son mérite de la fidéli
antes, très propres à faire valoir la grâce piquante d’une ingénue de théâtre . Cette année même, on nous avait servi un de ces
autier, qui, en ce temps-là surtout où il s’occupait passionnément de théâtre , était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le
us expressive. Et cependant, essayez, je vous prie, de transporter au théâtre la tirade qui commence par ces mots : « Que trouv
le monde ? » Elle paraîtra longue, incolore. Elle n’a pas le style du théâtre . Ce n’est pas une idée qui frappe les yeux comme
un homme de beaucoup d’esprit, qui avait en un degré éminent ce qu’au théâtre j’appelle le don. Il est difficile d’écrire plus
rivain de si peu de goût, il a, par cela seul qu’il était né homme de théâtre , il a le mouvement d’abord, et puis, surtout dans
tout bonnement émouvoir et prendre par les entrailles. L’écrivain de théâtre ne doit apprendre à ses contemporains que ce qu’i
t, que Beaumarchais a ramassé en deux lignes — mais en deux lignes de théâtre  — toute une discussion avec laquelle étaient fami
l n’était pas révolutionnaire, au vrai sens du mot. Il était homme de théâtre . Il prenait des mains de tout le monde l’or en fu
qués de ce caractère qui leur est commun ; ils formulent, en style de théâtre , une vérité, qui était déjà, grâce à un lent trav
plaisir très vif. Personne ne se douta que Beaumarchais apportait au théâtre une nouvelle manière, qu’il faisait une révolutio
h bien ! de cette scène, comme d’une source nouvelle, coulera tout un théâtre , qui charmera les Français durant deux siècles. I
ans cette jolie Rosine une des créatures les plus charmantes de notre théâtre , une âme tendre, pudique, réservée jusqu’en ses m
sant, le plus gai, le plus pétillant Almaviva que connaîtra jamais le théâtre . Il est plus grand seigneur et plus profondément
e mise en scène ; voulez-vous un exemple curieux de son importance au théâtre . Vous savez qu’au troisième acte du Barbier le co
À cette raison, je n’avais rien à dire, car j’admets de parti pris au théâtre toutes les conventions qu’a consacrées le public.
niment de goût. Il a demandé que l’on plaçât sur la scène, au fond du théâtre , un clavecin. On a même eu quelque peine à dénich
! me disait Febvre. Assurément ; mais voyez comme il faut toujours au théâtre faire sa part à la convention. Supposez que nous
e sortie du Mariage de Figaro. On a souvent montré par quels liens le théâtre de Scribe et celui de Sardou se rattachaient à l’
et la fortune accomplit de l’autre. Ainsi va le monde, soit ! mais le théâtre  ! Le hasard peut-il, doit-il avoir un rôle dans l
Sedaine Lesage. « Turcaret » Turcaret est moins une pièce de théâtre qu’un pamphlet dialogué. Sauf au dernier acte, où
t si perçants sur ce gros financier imbécile ; on veut autre chose au théâtre  : de l’action, des caractères, une progression co
it, à soi seul, au coin de son feu. Combien est-elle plus fâcheuse au théâtre , où les hommes réunis sentent bien plus vivement
de mœurs mauvaises ne suffit point à réjouir les yeux ni l’esprit au théâtre . Ce plaisir désintéressé, ce plaisir scientifique
mi ces railleries, quelques-unes sentent bien plus le pamphlet que le théâtre . Ce sont celles que les personnages disent pour s
quis. Comment veut-on que cette différence ne soit rendue sensible au théâtre , quand elle n’existe plus depuis longtemps dans l
ux comédiens. Les succès d’estime sont froids, les vrais trésors d’un théâtre sont les pièces peu vantées et fort courues : ell
« Avant Piron, l’usage immémorial était de présenter les poètes, au théâtre , sous les couleurs les plus ignobles, avec les at
n nous rebat les oreilles contre la Comédie-Française. Trouvez-moi un théâtre au monde où l’on se donne avec allégresse tout ce
me soit mère ou marâtre ; C’en est fait : pour barreau je choisis le théâtre  ; Pour client, la vertu ; pour loi, la vérité ; E
s moins parfaitement provincial et peut-être moins dramatique. Car le théâtre ne veut que des caractères tranchés. C’est ce qui
peut-être la seule jeune fille de ce genre qui ait été mise sur notre théâtre , et peinte au naturel. Il est impossible d’être p
crit exprès pour elle, en amoureux, mais en amoureux qui est homme de théâtre jusqu’au bout des ongles. Je ne me représente pas
, on voit que Favart l’a caressée avec amour. Il n’y a pas dans notre théâtre de rôle où il faille passer par plus de sentiment
les couplets de Mlle Bertiny. C’est M. Léon, le chef d’orchestre du théâtre , qui les a ou retrouvés ou composés, je ne sais p
’écouter sans un vif déplaisir. Ce défaut, chez un si habile homme de théâtre , dérangeait mes théories, et j’étais réduit à y v
t, hautement, résolument un des trois. C’est la logique invincible du théâtre . Vous me présentez un honnête homme d’un certain
Car la vie ne se pique point de logique. Mais la logique est l’âme du théâtre . Quand vous m’avez amené deux personnages sous le
profonde douleur, il profitait de cette distraction pour traverser le théâtre sur la pointe du pied, ouvrir sans bruit la porte
faute plus grave en art dramatique, et jamais un écrivain, né pour le théâtre , n’y tombe. Il peut se tromper assurément de bien
nsure, il est fort douteux aujourd’hui qu’elle paraisse jamais sur le théâtre . Un duel conseillé par un père a mis toute la pol
ngtemps déjà, Le Philosophe sans le savoir ne faisait plus d’effet au théâtre . Je l’ai vu assez souvent jouer, depuis une quinz
yaient-ils tout bas. J’ai interrogé les personnes qui ont pratiqué le théâtre avant moi ; elles m’ont toutes répondu que l’impr
re dramatique excellente, écrite par un homme qui avait l’instinct du théâtre à un degré prodigieux ; que toutes les qualités e
’il a voulu mettre lui-même en pratique. Mais il n’était pas homme de théâtre  ; il n’avait pas le don ; et son Père de famille
personnages et par la sublimité de l’expression ? N’est-ce pas qu’au théâtre ce ne serait pas assez pour la vérité d’être vrai
ot délicieux. À la lecture, les larmes montent aux yeux. La phrase au théâtre passe inaperçue. Que lui manque-t-il ? Il lui man
eure ! mais pourquoi se mêle-t-il, lui, simple négociant, d’avoir, au théâtre , des douleurs de héros ? Il faudra que nous reven
85 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
résentation de L’École des maris, Armande Béjart, qui ne monta sur le théâtre que quand elle fut devenue la femme de Molière ;
met à la tête d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre Théâtre . Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce
re. Il prend le nom de Molière. Sa famille s’efforce de le retirer du théâtre , il résiste, et semble toutefois se repentir d’av
ne. Scènes de violence de la maison militaire du Roi pour l’entrée du théâtre  ; présence d’esprit de Béjart cadet ; frayeur d’H
censeurs du Tartuffe. La fable en est empruntée aux Indiens. Tous les théâtres de l’Europe ont eu leur Amphitryon. George Dandin
y contribue en rien. Les amis de Molière veulent le faire renoncer au théâtre , lui offrant à ce prix une place à l’Académie ; m
Fontaine. Désespoir de Chapelle. Mot du docteur Malouin. Fermeture du théâtre . Fauteuil de Molière à la Comédie française. Déso
ec Guérin ; elle l’épouse. Quatrain sur ce mariage. Elle se retire du théâtre . Sa mort et celle de Guérin. — Détails sur la fil
notre littérature où, selon l’expression naïve d’un des historiens du théâtre , « on commença à sentir qu’il était bon que les c
tribué cette espèce de révélation de son génie à la fréquentation des théâtres . Le grand-père maternel du jeune Poquelin, qui l’
’il prit fantaisie à Molière de quitter le barreau pour monter sur le théâtre , son camarade le comédien se fit avocat. Cette do
gence annoncée sous d’heureux auspices, trop tôt démentis, le goût du théâtre , loin de s’affaiblir par la mort du cardinal de R
blanche, rue de Buci. Elle prit le nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre  ». Ces comédiens de société jouaient quelquefois
n, imprimée en 1645, dont le titre porte : Représentée par l’Illustre Théâtre . Ce fut alors que Poquelin, qui devait dire un jo
ours fini, parla à son tour avec tant d’art et de talent en faveur du théâtre , qu’il parvint à convaincre l’ambassadeur de ses
ua qu’un penchant insurmontable le portait à embrasser la carrière du théâtre , et le pria de lui donner les moyens d’obéir à sa
enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents que de monter sur le théâtre  ; vous en savez les raisons. Je me suis toujours
alternative de monter dans la chaire. Parmi les acteurs de l’Illustre Théâtre , on distinguait, outre Du Parc, dit Gros-René, do
ent peu de l’éducation de leurs enfants, qui tous prirent le parti du théâtre . Malgré l’incurie de leurs parents, les deux Béja
e grave querelle à Boissat. Il avait fait retenir plusieurs places au théâtre , parce qu’il devait conduire des femmes de distin
le sieur Du Fresne et leurs camarades, la permission de monter sur le théâtre et d’y représenter leurs comédies13. Ce théâtre é
sion de monter sur le théâtre et d’y représenter leurs comédies13. Ce théâtre était dressé sur des tréteaux dans un jeu de paum
us êtes un ingrat ! Quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre théâtre que pour me voir.” » Nous ne rejoignons ensuite
inrent un succès complet, et les Lyonnais oublièrent bientôt un autre théâtre que leur ville possédait depuis quelque temps, et
s procédé me touchant de dépit, je résolus de les faire monter sur le théâtre à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon ar
téressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de La Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa
mettre en réquisition les charrettes nécessaires pour transporter le théâtre de Molière et sa troupe de Marseillan à La Grange
les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre  ». Les États de Languedoc furent ouverts à Pézena
le a joué à Paris, mais ç’a été dans une troisième troupe (l’Illustre Théâtre ), qui n’y fut que quelque temps… Un garçon, nommé
, s’il lui fallait poursuivre sa vie errante, si Paris ne devenait le théâtre de ses inspirations et de ses jeux. Si son obscur
ser en toutes rencontres », dit un écrivain du temps, un historien du théâtre , Chappuzeau. Il fallait donc que l’autorisation q
commença de paraître, devant Leurs Majestés et toute la cour, sur un théâtre que le Roi avait fait dresser dans la salle des g
tte représentation. La pièce étant achevée, M. de Molière vint sur le théâtre , et, après avoir remercié Sa Majesté en des terme
lieu où son génie s’inspira et grandit. La permission de s’établir au théâtre du Petit-Bourbon fut accordée par le Roi à la tro
e du Petit-Bourbon fut accordée par le Roi à la troupe de Molière. Ce théâtre était bâti dans l’alignement du côté ouest de l’a
Enfin, quels que fussent les jours, la permission de Louis XIV et le théâtre étaient obtenus ; restait, pour Molière et pour s
alent, l’emploi, le jeu duquel les contemporains et les historiens du théâtre ne nous ont rien appris. Il eut le tort, pour sa
ureuse. Elle joignait encore au talent de la déclamation et du jeu de théâtre celui de la danse. « Elle faisait, dit le Mercure
tait loin d’avoir déjà besoin de ce privilège, car elle put rester au théâtre jusqu’en 1685, et elle vécut jusqu’en 1706. Elle
vait pris à la scène le nom de leur mère, c’était ce qu’on appelle au théâtre , par une sorte d’antiphrase, une utilité. Nous av
t pour réussir, nous dit un de ses ennemis (De Visé), il n’ouvrit son théâtre qu’après avoir fait plusieurs visites et brigué q
, la troupe commença à représenter en public », dit La Grange, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Sa pièce d’ouverture fut L’Étou
comme tout ce qu’il a emprunté à ses devanciers, est dans le goût des théâtres latin, espagnol et italien. Ce sont les intrigues
épit amoureux valurent à chacun d’eux en cinq mois, de l’ouverture du théâtre à la suspension de Pâques ; quatorze cents pistol
rt de Molière un bon calcul pour apprendre au public le chemin de son théâtre , de ne pas faire voir ses acteurs dans le genre q
tracteur confondu : « Après le succès de ces deux pièces, dit-il, son théâtre commença à se trouver continuellement rempli de g
ans les affiches à passer de mode ; mais peu d’années auparavant, les théâtres cherchaient à exciter la curiosité même par des a
de Scarron, aux deux premiers jours de son Jodelet souffleté, pour le théâtre du Marais30. Il est bien naturel, en se rappelant
s et à commander l’attention du public. Enfin, Monsieur étant allé au théâtre du Petit-Bourbon voir une des deux pièces de Moli
pays natal ; Du Parc et sa femme abandonner le Petit-Bourbon pour le théâtre du Marais, qu’ils devaient du reste abandonner à
laient sanctionner par la fréquentation des salons qui en étaient les théâtres . Que l’on mette dans la balance d’un côté une fil
et du Scévole de Du Ryer, pièces jouées également sur les deux autres théâtres . Elle ne s’était encore vu confier aucune œuvre n
lle pouvait varier son répertoire avec les deux pièces de Molière, le théâtre de Scarron que lui avait apporté Jodelet, Le Ment
complet, que cette pièce n’est mentionnée dans aucun Dictionnaire des Théâtres , que les frères Parfait l’ont ignorée, comme auss
en province, avaient, en 1645, représenté l’Artaxerce sur l’Illustre Théâtre . Ils le retrouvèrent après leur longue absence, p
la foule s’y porterait ; aussi usa-t-on de la faculté qu’avaient les théâtres de « jouer au double », c’est-à-dire de doubler l
upe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur théâtre Une action assez folâtre, Autrement un sujet plai
bles farceurs de ce siècle36. Ici commence pour Molière et pour notre théâtre une ère toute nouvelle. Jusque-là imitateur habil
s établi à cette époque que la propriété littéraire et les droits des théâtres . On ne paraissait pas fixé sur la question de sav
te-quatre représentations, uniquement interrompue par la fermeture du théâtre , dont nous aurons à parler bientôt. Scarron, qui
brillantes et des phrases plus sonores : « Le lundi XIe octobre, le théâtre du Petit-Bourbon commença à être démoli par M. de
ns en avertir la troupe, qui se trouva fort surprise de demeurer sans théâtre . On alla se plaindre au Roi, à qui M. de Ratabon
ruine. La troupe commença quelques jours après à faire travailler au théâtre , et demanda au Roi le don et la permission de fai
auté qui y fut jouée dut faire regretter à Molière les beaux jours du théâtre du Petit-Bourbon. Ses deux premières pièces, aprè
elle, la nécessité à ses yeux de renouveler son répertoire, comme son théâtre s’était trouvé renouvelé par le changement de sal
ses de novembre 1659, Dom Garcie de Navarre fut risqué par lui sur le théâtre du Palais-Royal le vendredi 4 février 1661. Le ge
amphitryon et des conviés. On gagna ensuite une allée de sapins où le théâtre se trouvait dressé. Molière nous apprend lui-même
n Avertissement que « d’abord que la toile fut levée, il parut sur le théâtre en habit de ville, et, s’adressant au Roi avec le
t à cette époque que Racine, qui avait formé le projet de se vouer au théâtre , arriva d’Uzès, où ses parents l’avaient envoyé p
s épaules de pitié ; mais bientôt, emporté par son fougueux dépit, du théâtre où il était placé, il s’écria en s’adressant au p
Molière la publia, le 17 mars. Peu après Pâques et la réouverture du théâtre , le 12 avril, la Reine mère tomba malade d’une fi
. Et pour cette représentation, donnée un jour en dehors des jours du théâtre , aucune recette n’est portée hors ligne, d’où il
ette Critique : « Toutes les peintures ridicules qu’on expose sur les théâtres doivent être regardées sans chagrin de tout le mo
is. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre  ? Le marquis d’aujourd’hui est le plaisant de la
é, dans sa Vengeance des Marquis, dit : « Il fut à peine placé sur ce théâtre royal, que l’on fit un brouhaha qui dura fort lon
que appliquée à L’École des femmes, Dorante répond : Mais je sais le théâtre , et j’en lis la Pratique 54; Quand la scène est s
L’Impromptu de Versailles fut représenté le 4 novembre suivant sur le théâtre du Palais-Royal, où il fut joué dix-neuf fois con
donna bien Les Amours de Calotin, comédie de Chevalier, acteur de ce théâtre  ; mais l’auteur n’avait pas cherché à rendre bien
pplaudi pour la première fois au Louvre le 29 janvier 1664, et sur le théâtre du Palais-Royal le 15 février suivant. Les plus g
oulons parler du comédien Baron, qui depuis s’est justement acquis au théâtre une réputation non moins brillante et plus durabl
sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le théâtre du Palais-Royal les jours extraordinaires, un pre
ue je lui rends. » Il lui fit également remettre un très bel habit de théâtre . Mais ce qui rehaussa probablement encore le prix
esté, dit le récit imprimé des fêtes, fit représenter sur l’un de ses théâtres doubles de son salon, que son esprit universel a
, à ce qu’il semble, dès le 14, ne revint que le 22 et ne rouvrit son théâtre que le 25. La Gazette, toujours sans prononcer le
fit encore voir naguères par ses défenses de représenter une pièce de théâtre intitulée L’Hypocrite, que Sa Majesté, pieusement
omédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se rendirent donc en troupe au théâtre , résolus d’en forcer l’entrée. Le portier fit pen
comédie nouvelle de mademoiselle Des Jardins), dans le jardin, sur un théâtre tout garni d’orangers, M. de Molière, dit La Gran
Grange, fit un prologue en “marquis ridicule” qui voulait être sur le théâtre malgré les gardes, et eut une conversation risibl
nt de la santé, ils y parviennent bien mieux en excitant la gaieté au théâtre qu’en ordonnant des remèdes dans leur cabinet. Il
Pierrots et des Arlequins de la scène italienne, on n’avait pas vu au théâtre des personnages sous le masque, depuis les premiè
inuât à habiter la même maison que lui. Ils ne se voyaient plus qu’au théâtre . Tout autre que Molière eût été, dès ce jour même
besoin de farine et de plâtre ; Prenez-le tête-à-tête, ôtez-lui son théâtre , Ce n’est plus qu’un cœur bas, un coquin ténébreu
le dire, avait loué, à Auteuil, une maison dans laquelle, lorsque le théâtre et son service à la cour le lui permettaient, il
ais entreprise, tant il se serait cru incapable de rien mettre sur le théâtre d’aussi parfait que le Tartuffe de Ninon ». Quant
il les corrigeait, parce qu’il avait plusieurs fois éprouvé, sur son théâtre , que ces endroits n’y réussissaient point. » Par
it fait monter avec beaucoup de soin et qui venait de réussir sur son théâtre . La Grange dit à cette occasion : « La troupe fut
La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fût jouée sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne. Comme la chose était fai
ient imposer à tous les gens dépendant de la cour, lui fit fermer son théâtre du 27 décembre 1665 au 21 février suivant, et l’e
pendant un certain temps encore de donner aucun ouvrage nouveau à son théâtre . Lorsqu’il eut laissé expirer le terme que devait
e pièce qui l’accompagnât et malgré les chaleurs de l’été, procura au théâtre dix-sept recettes productives et quatre autres de
ouvrage. Mais Molière avait son original, il voulait le mettre sur le théâtre . » Ce refus, où brille la noble indépendance de
rés d’un accord mutuel, Molière et sa femme ne se voyaient plus qu’au théâtre . Le pauvre mari, qui n’eut d’autre tort que d’aim
main. Partie de Paris le 1er décembre 1666, elle ne fit sa rentrée au théâtre du Palais-Royal que le 25 février suivant, et reç
ue ouvertement, et qu’un chrétien témoigne de la douleur en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec
poésie, et ses amis avouent librement que ses pièces sont des jeux de théâtre où le comédien a plus de part que le poète, et do
et qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un maître et d’un valet de théâtre , d’un athée qui s’en rit, et d’un valet plus impi
pièce toute prête d’être rendue publique, en la faisant monter sur le théâtre , à la dérision de toute l’Église et au mépris du
t recevoir que bien tard son exécution, ils revinrent à Paris ; et le théâtre de Molière, qui avait suspendu ses représentation
ur, que, le vendredi cinquième de ce mois, on représenta sur l’un des théâtres de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteu
entait Le Tartuffe, Champmêlé alla voir Molière dans sa loge, près du théâtre . Ils n’en étaient qu’à l’échange des premiers com
uée du drame le plus original qui ait jamais été représenté sur aucun théâtre , Amphitryon. Voltaire disait que la première lect
llant dans la conduite de ses ennemis. Certes, s’il est dans tout son théâtre un ouvrage où la décence soit presque continuelle
er que cette œuvre nouvelle fut donnée, pour la première fois, sur le théâtre du Palais-Royal. S’il nous faut en croire Tallema
gayée par une plaisanterie qui porte assez à penser que la police des théâtres n’était pas alors très sévère. Quand le troisième
dieu avoua tout, et s’en retourna au ciel en riantc. Presque tous les théâtres de l’Europe ont eu leur Amphitryon. Au siècle der
charmante transfuge, mademoiselle Du Parc. Le 25 mai 1668, on joua au théâtre du Palais-Royal la première comédie critique et p
gagée de ses intermèdes, elle fut soumise au jugement des habitués du théâtre du Palais-Royal. Cette pièce, une de celles auxqu
tte pièce, la range parmi celles qui « ne peuvent être admises sur un théâtre où les mœurs sont respectées ». Cette opinion a é
up, et le trouva bientôt. Ce mari trompé était un des habitués de son théâtre . Il s’approcha de lui la première fois qu’il l’y
t dans ce dernier but que l’on représenta, six semaines après, sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, La Femme juge et partie,
vre de notre scène. « Ce dernier fait, disent les historiens de notre théâtre , n’a rien que de fort ordinaire ; on aurait plus
pour ainsi dire à nos yeux, et qui remplit encore à présent tous les théâtres des équivoques les plus grossières dont on ait ja
adie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre , parmi lesquelles il rendit presque le dernier so
tilhomme de ce pays étala dans une querelle qu’il eut un jour, sur le théâtre , avec les comédiens qui donna l’idée à Molière de
du Roi82. À Pâques 1670, d’assez notables changements s’opérèrent au théâtre de Molière. Béjart le jeune, auquel sa blessure a
sirait donner à sa cour un divertissement composé de tous ceux que le théâtre peut réunir ; et, afin de les lier ensemble, « Sa
ser la faiblesse de son ouvrage. Il ne le fit pas représenter sur son théâtre , et le garda en portefeuille. Ce ne fut qu’en 168
les Comédiens français ne pensèrent qu’en 1688 à le monter pour leur théâtre . Leur zèle et l’espère d’hommage qu’ils rendaient
homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre , il va tomber dans la farce italienne ! » Voilà c
à la ville le 23 novembre 1670, contribua par son succès à attirer au théâtre du Palais-Royal une foule à laquelle la Bérénice
s votre actrice. » Le public avait abandonné depuis quelque temps le théâtre de Molière pour se porter à celui de Scaramouche,
t dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouvait passer par-dessus le théâtre pour arrêter l’âne ; et elle riait de tout son cœ
l’opiniâtreté de son âne, il prit le parti de se retenir aux ailes du théâtre et de laisser glisser l’animal entre ses jambes p
soumis au jugement très favorable de la cour en janvier 1671, sur le théâtre des Tuileries. « Il est à remarquer, dit La Gran
dimanche xve  mars de la présente année 1671, avant que de fermer le théâtre , la troupe a résolu de faire rétablir les dedans
légère, et que, par délibération, il a été conclu de refaire tout le théâtre , particulièrement la charpente, et le rendre prop
ait été faite pour le Roi l’hiver dernier et représentée sur le grand théâtre du palais des Tuileries, on commença à faire trav
quelque légère dépense, on trouva des personnes qui chantèrent sur le théâtre à visage découvert, habillées comme les comédiens
rès six semaines de répétitions, fut représentée le 24 juillet sur le théâtre de Molière. On conçoit facilement le succès que d
devait être aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre . « Baron, à qui cette manière de reproches ne dép
it succéder La Comtesse d’Escarbagnas ; elle fut jouée d’abord sur le théâtre de la cour, à Saint-Germain-en-Laye, le 2 décembr
ssait de ses cendres. Le 11 mars, Les Femmes savantes parurent sur le théâtre du Palais-Royal. Accueillie assez froidement aux
barbouiller le visage d’une moustache de Sganarelle pour venir sur un théâtre recevoir des coups de bâton ! voilà un beau point
ient vivre, et qui seraient tombées dans la misère s’il eût quitté le théâtre . C’est aussi l’excuse qu’il faisait valoir lorsqu
sentirent toute l’étendue de la perte qu’ils venaient de faire. Leur théâtre demeura formé pendant sept jours, et ils ne le ro
homme jusqu’à nos jours, a fourni sans interruption des concierges au théâtre , celui-là même dans lequel il s’est assis le jour
tenu un privilège pour la représentation des tragédies lyriques. Sans théâtre et sans premiers sujets, mademoiselle Molière fut
n quoi consistait cette charge. « Ci-devant, ajoute cet historien du théâtre qui écrivait en 1674, quand l’orateur venait anno
a fois bon poète, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre . Mais outre les grandes qualités nécessaires au p
e multiplier pour suffire à la fois aux plaisirs des habitués de leur théâtre , d’un roi magnifique qui les appelait à toutes se
cole des femmes, quatre parts de sociétaire dans les bénéfices de son théâtre  : une pour sa femme, une comme acteur et deux com
et le talent de mademoiselle Molière, qu’il n’avait jamais vue qu’au théâtre , en était devenu éperdument amoureux. N’entrevoya
ravit le pauvre président. Il ne manquait pas un seul jour d’aller au théâtre admirer mademoiselle Molière, qui remplissait alo
avoir un pressentiment de la catastrophe de ce roman. Il monta sur le théâtre , pour chercher à parler secrètement à sa belle. M
ens surtout ont revendiqué pour les imbroglios et les canevas de leur théâtre l’honneur d’avoir fourni à Molière l’idée, le pla
eaux renseignements recueillis dans la collection in-4º des pièces de théâtre de la Bibliothèque impériale nous ont permis de l
es, — de l’amphithéâtre de 3 livres à 5 livres 10 sous. Les places de théâtre et de premières loges demeuraient toujours à leur
La Grange et par les ordonnances de police qui régissaient alors les théâtres . Ces ordonnances faisaient aux comédiens, de la S
e la mairie de cette ville, pages 12 et suivantes de son Histoire des théâtres de Bordeaux, Bordeaux, 1860, in-8. Cet historien
naires : « Il est bon de remarquer ici que les comédiens n’ouvrent le théâtre que trois jours de la semaine, le vendredi, le di
comédie que trois jours de la semaine pour donner quelque relâche au théâtre , et, comme l’attachement aux affaires veut des in
des intervalles, les divertissements demandent aussi les leurs. » (Le Théâtre français, 1674, in-12, p. 90.) 25. Voir précédem
naître le ton fort osé des affiches du Petit-Bourbon comme des autres théâtres d’alors. Du reste, l’enthousiasme de Ménage sembl
rthographe du nom est aussi celle qu’adopte Chappuzeau (p. 110 de son Théâtre français). Mais la Bibliothèque possède une lettr
u’il aurait depuis peu composé pour notre divertissement une pièce de théâtre en trois actes intitulée L’École des maris, qu’il
Voilà quel était alors le nec plus ultra de la locomotion. 51. Le théâtre du Palais-Royal fit relâche du 17 au 24 août, et
114 des Diversités galantes, Paris, 1664, in-12. 54. La Pratique du théâtre , par l’abbé D’Aubignac. 55. Hémistiche de L’Écol
senté un privilège qu’il a obtenu pour l’impression de deux pièces de théâtre  : l’une intitulée Arsace, roi des Parthes, tragéd
otre capitale pouvait fournir alors, et le 18 septembre on le mena au théâtre du Palais-Royal, où « la troupe de Molière représ
acun, cet infâme a vécu Véritable ennemi de sagesse et vertu : Sur un théâtre il fut surpris par la mort même. Ô le lugubre so
86 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
nt, et avant toutes les autres, la beauté inaltérée de ces maîtres du théâtre  : Racine, toujours humain, Corneille, toujours al
à coup sûr, puisque ces représentations font salle comble et que nos théâtres nationaux rencontreront le même succès toutes les
un ans, un mois et deux jours. C’était là le cas ou jamais, pour nos théâtres littéraires et subventionnés, de rendre à un tel
doivent pas être passés sous silence. Mieux que cela : tandis que les théâtres français oubliaient de célébrer le centenaire de
ans sa bibliothèque, il jette par-dessus bord les figures clichées du théâtre italien et choisit même la prose en lieu et place
rand précepte de tous les préceptes est de plaire. Quand une pièce de théâtre a produit son effet, c’est la meilleure preuve qu
de cette consomption lente, voulut déterminer Molière à abandonner le théâtre  : « Votre santé y dépérit, lui dit-il, le métier
s barbouiller la figure d’une moustache de Sganarelle et venir sur un théâtre recevoir des coups de bâton ? Voilà un beau point
it mis à un régime sévère, ne réservant ses efforts que pour son cher théâtre et ses comédiens. Sur ces entrefaites, il se réco
fermées du cimetière :         Il est passé, ce Molière,         Du théâtre à la bière,    Le pauvre homme a fait un faux bon
r n’y vinrent point ; il s’agissait d’élever une statue à un homme de théâtre , à un écrivain que l’Académie française avait adm
les coulisses, qu’il ne devait plus quitter. Le voilà sur l’Illustre Théâtre , aux fossés de la porte de Nesle. On s’imagine qu
ement attristée. Quels efforts pour se faire jour ! Les rivalités des théâtres voisins empêchent les « journalistes » en renom,
en réquisition les charrettes nécessaires pour transporter le petit théâtre de Molière et sa troupe 13. Cette note fort curi
les personnages des Princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre . » Dassoucy changera de note, plus tard, mais ic
fait de même. Ce qui est intéressant à retenir, c’est que la salle de théâtre où Molière jouait, durant son séjour à Rouen, se
gage, des patois de la province, qui permirent à Molière de mettre au théâtre des types si divers de provinciaux, gentilshommes
, Monsieur de Pourceaugnac, à la suite d’un esclandre survenu sur son théâtre où un gentilhomme limousin se prit de querelle av
t, tout exprès pour eux, dressé dans la salle des Gardes du Louvre un théâtre sur lequel Molière monta le premier. Tout d’abord
e (anagramme de Molière) les tribulations premières de l’ouverture du théâtre  : Là, par Héraclius, nous ouvrons un théâtre, O
ères de l’ouverture du théâtre : Là, par Héraclius, nous ouvrons un théâtre , Où je croy tout charmer et tout rendre idolâtre…
sés de jouer la comédie entre compères. Molière, mordu par l’amour du théâtre , avait, dit-on, trouvé un encouragement chez son
grand-père, qui l’adorait et qui, en vrai Parisien, adorait aussi le théâtre . Lorsque Poquelin le père se fâchait de voir son
comédien avait ses charmes. Bref, Molière et ses amis les amateurs de théâtre s’établirent dans le jeu de Paume de la Croix-Bla
rait la ville, écoutait, étudiait, et, avant de monter sur l’Illustre Théâtre , s’amusait aux lazzis de Scaramouche et s’instrui
sédait désormais plus de sujets qu’il n’en fallait pour alimenter son théâtre . « On ne lui a jamais donné de sujets, dit B. de
olière, de Molière jeune et courant la France à la tête de l’Illustre Théâtre  ? M. Michelet, il y a longtemps, visitant le musé
ésité entre cette existence offerte et assurée et la vie de hasard du théâtre . « Je suis un auteur passable, avait-il répondu a
nts assez flexibles pour la domesticité ! Ensuite, si je quittais mon théâtre , que deviendraient ces pauvres gens que j’ai amen
M. de Simoni et, cigale parisienne, se remit à rimer et à chanter. Ce théâtre du Petit-Bourbon, où Molière s’était établi, ne d
Louvre. Le roi accorda à la troupe de son comédien favori la salle de théâtre du Palais-Royal, où le cardinal de Richelieu avai
te homme et loyal artiste qui a écrit, jour par jour, la chronique du théâtre de Molière, — nous saurons au juste comment fonct
u théâtre de Molière, — nous saurons au juste comment fonctionnait ce théâtre qui s’ouvrait pour le public tous les mardis, ven
sailles par ordre du roi ; on a joué le Favori dans le jardin, sur un théâtre tout garni d’orangers. M. de Molière fit un prolo
e Molière fit un prologue en marquis ridicule qui voulait être sur le théâtre malgré les gardes, et eut une conversation risibl
i Pietra que les Comédiens de l’Art jouaient en 1657, sur canevas, au théâtre du Petit-Bourbon. On retrouverait dans ce Convié
t la première pièce et qui porta plus tard sa tragédie d’Alexandre au théâtre rival, en enlevant Mlle Du Parc, l’excellente act
s plus admirables de son génie, mais les plus admirables peut-être du théâtre universel. Nulle part, dans aucune langue, on ne
la fois. L’auteur y parle de la douleur d’un chrétien « en voyant le théâtre révolté contre l’autel, la Farce aux prises avec
Dom Juan, il vient d’avoir l’audace de faire monter l’athéisme sur le théâtre . Et pourquoi ? Par pure idée de lucre. » « Son av
il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde… C’est une étrange e
siècle et le Français du xviie  siècle, le but est le même, le but du théâtre est de présenter, comme dit Shakespeare, un miro
s’écriait-il un jour, parlant à Champmeslé dans les coulisses de son théâtre , tandis qu’un de ses comédiens écorchait Tartuffe
bilité de la langue qui affectait son débit lorsqu’il avait abordé le théâtre . Il s’était donc volontairement imposé une sorte
comique ». C’est toujours le même reproche, celui qu’on a adressé au théâtre de Molière lui-même, Molière bon pour la farce ,
faire et, comme on dirait aujourd’hui, imiter les acteurs. Il y a, au théâtre , des comiques dont la spécialité consiste à parod
Troupe, nous a donné deux gravures représentant Molière en costume de théâtre  : dans le premier de ces portraits (daté de 1658)
ontinuait à l’accabler de ses satires. Une comédie, jouée en 1669, au théâtre du Marais ou à l’hôtel de Bourgogne, — on n’en es
, c’est Le Mariage sans mariage du comédien Marcel, représenté sur le théâtre du Marais en 1671. Ce Marcel, d’abord fort lié av
s mariage serait donc Armande Béjart. C’était peut-être là son nom de théâtre , outre ce nom romanesque de Grésinde — dont elle
it à ces sottises. On trouve dans une pièce de Chevalier, comédien du théâtre du Marais, Les Amours de Calotin (1663), la trace
ces dirigées contre lui. C’est ainsi qu’on le vit s’asseoir, en plein théâtre , parmi les marquis, à une représentation du Portr
tout chez lui43. Puis Chevalier revient à l’attitude de Molière au théâtre  : « Mais l’on m’a dit à moi qu’il fit à quelques
es Turlupins d’aujourd’hui, Que ce comédien folâtre A loué dessus son théâtre  : Et quoi que ce fou, leur ami, Les faquine en di
furieux qu’on lui eût refusé une pièce, L’Abjuration du Marquisat, au théâtre du Palais-Royal, apprit certaines particularités
dans Élomire, parlant de ce héros qui a purgé la scène et corrigé le théâtre , — c’est de Richelieu qu’il s’agit et non, comme
es glorieuses. Le P. Bouhours, jésuite, appela Molière l’ ornement du théâtre , le salua comme un incomparable acteur . Huet,
indépendant, ennemi de toute tyrannie, de Molière, est épars dans le théâtre entier de ce grand homme. Au reste, et encore un
olière et Du Parc au Jeu de Paume de la Croix-Blanche, sur l’Illustre Théâtre . Joseph Béjart était bègue. Il joua le rôle de Pa
Palais-Royal. Du Fresne (Ch.) (1645-1680). — Comédien de l’Illustre Théâtre et peintre du roi. On le trouve à Lyon, à Narbonn
thelot), dit Gros-René (1645-1665). — Un des fondateurs de l’Illustre Théâtre , fils de bonne bourgeoisie entraîné par le goût d
ent. — Il eut l’honneur de créer le personnage de Tartuffe. Quitta le théâtre en 1689 et mourut en 1695 ; son ami, le curé de C
sieur de). — Gentilhomme et capitaine de cavalerie, mordu du démon du théâtre . Fort bel homme, bon comédien quoique Collé, dans
veau, demoiselle), femme de Du Croisy. — Actrice médiocre ; quitta le théâtre de bonne heure. Sa fille, ou plutôt une de ses fi
e cette même année. Grésinde, nom emprunté à un roman, fut son nom de théâtre . « Elle avait la taille médiocre, mais un air eng
’auteur était l’abbé Lebeau de Schosne. Sa pièce fut arrangée pour le théâtre de Bordeaux sous ce titre : L’Apothéose de Molièr
enjamin Fillon (Fontenay-le-Comte, in-8, 1871). 11. Les Origines du théâtre de Lyon (Lyon, Scheuring, 1865, in-8). 12. Pro
Corneille habitaient rue de la Pie, c’est-à-dire à quatre minutes du théâtre où Molière allait jouer Nicomède (voy. Rouen, pro
pprécier impartialement à Limoges. Almanach limousin, année 1861. —  Théâtre , par H. Ducourtieux : —  L’accueil que Molière r
 : « Molière, fameux comédien, ayant fait et représenté une pièce de théâtre ayant pour titre Le Marquis Étourdi (le conseille
mais l’occasion, jusque-là que s’il mourait quelque domestique de son théâtre , ce lui était un sujet de haranguer pour le premi
une seule année, dit le Mercure, l’on ne vit tant de belles pièces de théâtre , et le fameux Molière ne nous a pas trompés. Il y
ation des ouvrages en tout genre concernant Molière, sa troupe et son théâtre , avec notes et commentaires, par le bibliophile J
ituée, chanteuse de l’Opéra, la Molière, cette comédienne de tous les théâtres , étaient des créatures publiques de toutes les ma
ette apostrophe véhémente pour imiter ou même parodier le comédien du théâtre du Marais qui y faisait effet. La similitude comp
87 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
parmi les Anglais, qu’elles ont encore le plus grand succès sur leur théâtre . Ce sont ces beautés et ces bizarreries que je ve
Il faut un talent infini, pour transporter ce sentiment, de la vie au théâtre , en lui conservant toute sa force ; mais quand on
ets de la tragédie anglaise qu’il nous conviendrait d’adapter à notre théâtre , un examen resterait à faire : ce serait de bien
placées avec art, et qu’à tort nous n’oserions pas admettre sur notre théâtre . Shakespeare a fait, dans ses tragédies, la, part
uations touchantes en elles-mêmes, et qui néanmoins exigent un jeu de théâtre , fait pour distraire l’attention, et par conséque
s parler de l’atrocité d’une telle scène, il doit se passer là sur le théâtre une action dont l’imitation est impossible, et do
le, quand la tempête de la vie surpasse ses forces. Il existe sur le théâtre français de sévères règles de convenances, même p
tire ce qui est la vie, avant que la nature lui ait donné la mort. Le théâtre de la France république admettra-t-il maintenant,
Le théâtre de la France république admettra-t-il maintenant, comme le théâtre anglais, les héros peints avec leurs faiblesses,
die dans laquelle un roi de France coupable ait été représenté sur le théâtre , la monarchie existant encore. 46. Quels vers c
ltantes, c’est une des plus belles situations qu’on puisse trouver au théâtre . L’égarement d’Hamlet est causé par la découverte
88 (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40
. Ils savent par cœur Racine, Corneille et Voltaire, ils accourent au théâtre pour y retrouver éternellement les mêmes jouissan
derne où quelque allusion s’entrevoit, est exposée à rester bannie du théâtre . C’est évidemment l’intérêt public qui exige ces
s la tragédie romantique, en lui prescrivant la même prudence : notre théâtre , sans rien acquérir, deviendra grotesque en pure
car enfin il fut un temps où ils faisaient aux chefs-d’œuvre de notre théâtre l’honneur de les imiter. Mais la tâche a paru dif
arer maîtres et modèles. Schiller est venu enfin, et l’Europe a eu un théâtre . La France elle-même en possède un depuis près d’
forts quand ils veulent l’être, se prévalent de cet avantage dans les théâtres de la Grande-Bretagne ; ils y règnent sur les act
lus honorables spectateurs. En un mot le pouvoir du paradise dans les théâtres de Londres est égal à celui qu’exerce notre parte
mme en France, divers ordres de spectateurs, qui viennent chercher au théâtre différentes espèces de jouissances. Mais comme il
S’il reste en Angleterre, en Germanie, quelques richesses dont notre théâtre ne se soit pas encore emparé, quel précepte d’Ari
ure des passions, que Racine et Voltaire ont assuré la prééminence du théâtre français. Quand on nous dit que resserrer une act
de la même époque. Nous ne souffrons tant de vérité sur aucun de nos théâtres , pas même dans nos mélodrames. Il est difficile d
e, illâ se jactet in aulâ , mais qu’elle ne reparaisse jamais sur le théâtre consacré à l’art tragique. Qu’Oreste baigné du sa
e les siens ? et pourquoi d’ailleurs ne pas m’avoir averti que sur le théâtre , personne, excepté Macbeth, n’aperçoit cette ombr
auteurs romantiques a été de dresser l’échafaud ou la potence sur le théâtre  ; c’est la perfection du genre. Mais quels sont d
se produire, difforme et terrible, infâme et non ridicule, sur notre théâtre même. Parmi les diverses manières de poser la que
qui les invente. La Démence de Charles VI, que la censure a bannie du théâtre , y serait une imitation plus originale et plus vr
recs, les Romains, les Français s’expriment encore en anglais sur les théâtres de Londres, en allemand sur ceux de Vienne et de
s rigoureuses et de conventions raisonnables. Tout reste vague sur le théâtre romantique ; tout sur le classique tend à une pré
étrangers. Alexandre Hardy a composé à lui seul plus de 600 pièces de théâtre  : et un Jean de Hays fit représenter en 1678 une
89 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »
rrespondance   Le 23 juillet ont été reprises les représentations du Théâtre de Fête de Bayreuth ; c’est la cinquième année qu
ions du Théâtre de Fête de Bayreuth ; c’est la cinquième année que le théâtre est ouvert, la quatrième que Parsifal y est repré
tieusement soignée ; et, toujours, c’est l’effet extraordinaire de ce théâtre vraiment féerique, où le drame apparaît comme la
ame Wagner a momentanément quitté la villa de Wahnfried et demeure au théâtre où elle dirige les représentations ; ses enfants,
mpérature ; le temps est admirable ; on retrouve l’enchantement de ce théâtre en plein parc, à mi-côte de la colline, et des lo
ns la campagne ou les péripéties du dîner dans la « restauration » du théâtre … A 4 heures, on entre ; la salle est maintenant
aient inscrits environ 580 personnes. Un grand nombre des artistes du théâtre et d’étrangers ont été à la gare au devant du tra
condaires ; d’ailleurs, n’y a-t-il pas quelque étroitesse, surtout au théâtre de Bayreuth, à tant se préoccuper des spéciales q
-nous des compliments aux très gentilles Floramyes ? Oui, car dans ce théâtre chacun donne toute sa force à cette tâche au-dess
n donne toute sa force à cette tâche au-dessus des moyens des gens de théâtre , réaliser une pensée artistique. Mais les complim
s et fondus les timbres. De l’effet moral produit par l’agencement du théâtre , il a été souvent question. Toute comparaison est
il a été souvent question. Toute comparaison est impossible entre les théâtres ordinaires et celui de Bayreuth ; le caractère pa
de Bayreuth ; le caractère particulier de Bayreuth, l’emplacement du théâtre , l’air de sérénité qu’on y respire, l’imposant my
suivirent, la nécessité d’achever les autres œuvres, la fondation du théâtre de Bayreuth et les innombrables labeurs et fatigu
, immédiatement, les projets pour l’école d’art dramatique et pour le Théâtre de Fête qu’il voulait ériger à Munich … : avant t
1re Partie.) Bruxelles. Imprimerie de J. Sannes. 1868. Petit in-8°.   Théâtre de Strasbourg. Représentation de la Troupe allema
de Richard Wagner. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Académie impériale de Musique, le 13 mars 18
t Jules Guilliaume. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Lyrique Impérial, le 6 avril 1869. Paris, Librair
(de longs entractes offriront un repos au public dans les environs du théâtre , et aux artistes dans des locaux arrangés près de
90 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
t de ce talent de scène qui lui a été donné. Dans ses pièces mêmes de théâtre , il a, une ou deux fois, essayé d’un certain genr
ait paru un moment vouloir les poursuivre, nous croyons que c’est au théâtre surtout que l’effort ne doit point paraître trop
n sommes venus à penser comme ces vieillards ; mais, à fréquenter nos théâtres et à lire nos nouvelles, on le dirait quelquefois
s remontons sans doute au moyen âge aussi ; mais c’est là, surtout au théâtre , une fièvre chaude, un peu factice, et qu’il est
on prend le fait, on invente le dialogue : ici serait l’écueil si le théâtre n’avait pas ses franchises à part, si ceux qui éc
i qu’il en soit, ce genre en vogue, qui contribue à défrayer bien des théâtres , ne s’était pas élevé jusqu’ici à une certaine ha
tant mieux, avec quelque ragoût rajeuni. Il faut bien se l’avouer, le théâtre comique n’est une école de mœurs qu’en ce sens qu
rs : on fait des bergeries au siècle de Fontenelle ; on immole sur le théâtre son bonheur à la lettre d’un serment, dans le siè
volontiers les mains à son plaisir ! 38. L’échec de l’Alchimiste au théâtre de la Renaissance vient trop à point confirmer no
91 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VII. La littérature française et les étrangers »
ction intermittente et limitée au xviie  siècle : il fallut que notre théâtre se fût constitué pour qu’elle dominât chez nous,
originalité de Sterne fait une impression sensible sur Diderot. Notre théâtre subit l’action du théâtre anglais : Shakespeare p
une impression sensible sur Diderot. Notre théâtre subit l’action du théâtre anglais : Shakespeare peu à peu force les barrièr
ndépendant, original jusqu’à l’excentricité, devient un type banal du théâtre et du roman. L’anglomanie se répand dans nos salo
sont Bayle, Voltaire et Diderot. Diderot est le véritable créateur du théâtre allemand : les théories et les drames de Lessing
e Galiani quand Aufresne vint donner des représentations à Naples. Le théâtre Michel à Saint-Pétersbourg est dans l’Europe actu
beville, 1715, in-12 ; le Spectateur était traduit dès 1714. 584. Le Théâtre anglais de Laplace paraît de 1745 à 1748, 8 vol. 
l 1895. 588. Lessing, Dramaturgie de Hambourg, tr. de Suckau, in-8 ; Théâtre de Lessing, tr. de Baranle et Franck, Paris, 1870
ndes, par Huber, 4 vol. in-8, 1706. Ramier, Poésies lyriques, 1777. —  Théâtre allemand, tr. Junker et Liébaut. 1770-1785, 40 vo
e allemand, tr. Junker et Liébaut. 1770-1785, 40 vol. in-8. . Nouveau théâtre allemand, tr. Friedel et Honneville. 1782 et suiv
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) Il ne faut point cependant,
diens et comédiennes étaient les premiers à médire d’eux-mêmes sur le théâtre et à faire la satire de leurs propres mœurs. Le r
du capitaine. Oratio l’accueille à coups de poing et le jette hors du théâtre . scènes VIII à XII. Flavio et Pedrolino, puis Fla
pour lui tous les gentilshommes qui lui font la cour, chez elle et au théâtre . Le docteur s’en réjouit et promet une récompense
emercie des présents qu’il lui a envoyés, et l’invite à se trouver au théâtre au commencement de la comédie. Pantalon promet d’
ria éclate de rire. scène V. Pantalon, qui a été témoin de ce coup de théâtre , blâme l’effronterie de Flaminia. Il se félicite,
dit que c’est là justement l’occasion qu’il lui fallait pour aller au théâtre . scènes XI à XVII. Les amoureux se cherchent enco
scène XIX. Les deux valets Pedrolino et Arlequin restent seuls sur le théâtre . Ils s’assoient à terre, convenant entre eux de c
arrivé. Les valets imaginent de dire que ce sont des gens sortant du théâtre qui les ont dévalisés, et ils ajoutent philosophi
ec Isabelle mourut la troupe des Gelosi. Francesco Andreini quitta le théâtre . Flaminio Scala prit également sa retraite. Tous
93 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Préface »
Préface Le théâtre a deux Masques, — Tragédie-Comédie, — celui qui p
des grandes époques de l’art dramatique. La première est consacrée au Théâtre grec — Eschyle, Sophocle, Euripide et Aristophane
hane. — J’y ai joint une étude sur Calidasa, le plus célèbre poète du Théâtre indien. — La seconde série sera remplie par Shake
rie sera remplie par Shakespeare. — Dans la troisième, j’étudierai le Théâtre français, depuis ses origines jusqu’à Beaumarchai
depuis ses origines jusqu’à Beaumarchais. On a beaucoup écrit sur le théâtre grec. En reprenant un sujet si souvent traité, j’
partie de l’érudition à la vie de l’art, en les introduisant dans le théâtre d’Athènes, par les personnes divines ou héroïques
94 (1889) Impressions de théâtre. Troisième série
x qui se déployaient sous le ciel bleu, près de la mer bleue, dans un théâtre où dix mille spectateurs trouvaient place sur les
des règles essentielles de l’art dramatique. Cette règle, c’est qu’au théâtre le poète doit toujours nous mettre dans son secre
sement de son état civil ; ils veulent qu’il y ait, à la fin, coup de théâtre sur la scène et coup de théâtre dans l’auditoire.
eulent qu’il y ait, à la fin, coup de théâtre sur la scène et coup de théâtre dans l’auditoire. Et alors, tous deux lâchent Œdi
ces tragédies me serait apparue sous un tout autre jour. Villon Théâtre Montparnasse : Soirée donnée par l’Association gé
en ce genre ; 3e De remettre à la scène les parades et les farces du théâtre de la foire, ainsi que les œuvres connues sous la
e la nôtre, parce qu’elle est moins triste et plus agissante, etc… Théâtre japonais Odéon : La Marchande de sourires, dra
h Gautier, précédé d’un prologue en vers de M. Armand Silvestre. — Le théâtre japonais. 30 avril 1888. Il ne semble pas qu
nthème, un article de M. Lequeux, consul de France à Yokohama, sur le théâtre japonais (Revue d’art dramatique du 1er et du 15
tude de M. Lequeux. Ce qu’il dit de l’organisation matérielle de leur théâtre et de la forme de leurs drames m’a d’abord confir
noir (qu’on peut comparer aux moucheurs de chandelles de notre ancien théâtre ), apportent les « accessoires » aux acteurs à mes
que drame dure huit ou dix heures… Voilà qui est bien. C’est donc, au théâtre , le même réalisme que dans les arts plastiques ;
peuple magot. Il est, du reste, intéressant de constater que, plus le théâtre veut être grossièrement et littéralement « vrai »
 ? C’est ici que j’ai eu une surprise. « La passion dominante dans le théâtre japonais, dit M. Lequeux, c’est la vengeance. » C
es reconnaissances et des apparitions de fantômes, vous aurez tout le théâtre japonais. Si j’en juge d’après l’étude de M. Lequ
uelques autres renseignements que j’ai pu recueillir, il n’est pas de théâtre plus sanguinaire ni où les passions soient plus v
iste » presque autant qu’il exista pour son illustre père, a gardé du théâtre japonais, dans sa Marchande de sourires 2 la simp
reprenaient : — En d’autres termes, cela ressemble singulièrement au théâtre grec. Car, Sarcey le dit chaque fois que l’occasi
ce… cela rappelle d’assez près, il faut l’avouer, certaines fables du théâtre grec. Les trois ou quatre monologues du premier a
ais qu’est-ce à dire tout cela ? Cela signifie peut-être que tous les théâtres très anciens (et le théâtre japonais, même modern
a ? Cela signifie peut-être que tous les théâtres très anciens (et le théâtre japonais, même moderne, peut être dit très ancien
les d’Œdipe, comme celles d’Oreste, comme celles d’Iphigénie. Oui, le théâtre grec est plein de catastrophes fortuites, de fami
même aux reconnaissances le plus long chapitre de sa Poétique. ) Tout théâtre primitif est naturellement mélodramatique. Notez
ous dire ce qui est dans la tragédie grecque et qui n’est pas dans le théâtre japonais, et en quoi l’« hellénisme » de la March
phocle. Laissez-moi tranquille avec vos Japonais. Shakespeare3 Théâtre . National de l’Odéon : Beaucoup de bruit pour rie
u ! c’est bien simple. Polyeucte, c’est un sujet vingt fois traité au théâtre . C’est, au fond, l’histoire d’un mari qui n’est p
mportuns ». Molière nous dit dans sa préface : « Jamais entreprise au théâtre ne fut si précipitée que celle-ci ; et c’est une
issement sans prétention ? Ce sont, à la vérité, d’assez bons vers de théâtre  ; mais n’allez pas pourtant y regarder de trop pr
amusants du xviie  siècle. Eraste se plaint d’avoir été « rasé » au théâtre par un de ces marquis qui s’asseyaient sur la scè
lle oblongue, un seul rang de loges, le parterre debout. Une salle de théâtre d’il y a deux cents ans diffère autant, par tout
été effroyable chez nous pendant les deux derniers siècles ; tout le théâtre en est plein (voyez surtout Regnard et Dancourt).
e méthode, et qui a le plus soigneusement étudié, dans les salons, au théâtre , dans les livres, dans la chaire, partout, le méc
on ne pouvait pas encore mettre ces femmes-là, telles quelles, sur le théâtre . Voyez Dorimène dans le Mariage forcé. Il y avait
, du moins, un curieux exemple d’une des plus constantes habitudes du théâtre classique et qui est, selon les cas, une faibless
hrase je fais Thouvenin. Le cas est rare dans notre société ; mais le théâtre ne vit que de ce qui est rare. Alceste, Hamlet, P
ettre : c’est que, dans les drames d’amour que nous présente l’ancien théâtre , la biographie des personnages lui paraît, en gén
tion sociale. (Comparez, s’il vous plaît, cette pudeur de notre vieux théâtre à la pudeur, toute contraire dans ses effets, de
toire fortement liée et déduite, où les causes des transformations du théâtre soient expliquées et définies. Sur le drame bourg
euilleter quelques vieux volumes dépareillés du Répertoire général du théâtre français (édition stéréotype d’après le procédé d
iseaux, s’aimant comme eux, et gardant à travers cette vie factice du théâtre , cette parade et ce jeu perpétuels, le trésor sec
enu pour l’assister à ses derniers moments lui demanda de renoncer au théâtre . Mais cette gracieuse créature était pleine de fr
ise le prend, et, très digne, le présente à Délia. Patatras ! Coup de théâtre . Soliman, suffoqué de colère, ordonne que la peti
le-ci fût elle-même assez riche en ridicules fort bons à jouer sur le théâtre , il fallait plus qu’écouter aux portes pour la co
qué ? Il est extrêmement rare que les contemporains reconnaissent, au théâtre , l’exactitude d’une peinture des mœurs, surtout s
t. Sa première marque, c’est la connaissance et le goût des choses du théâtre . Il a trouvé moyen d’écrire sur Marivaux un in-oc
. Et il ne se contente pas d’être l’homme le plus renseigné sur notre théâtre classique : il sait, presque aussi bien que M. Sa
tre théâtre classique : il sait, presque aussi bien que M. Sarcey, le théâtre d’aujourd’hui, et non seulement la scène, mais le
ie de Beaumarchais a été une date aussi importante dans l’histoire du théâtre que le Cid et Hernani. Il faut avouer, d’abord,
lexité merveilleuse de sa constitution, par tout ce qu’elle résume du théâtre antérieur et par tout ce qu’elle annonce et prépa
ume du théâtre antérieur et par tout ce qu’elle annonce et prépare du théâtre qui suivra. « Jusque-là, dit M. Larroumet, on ava
celle de Dumas fils, est un monument unique dans l’histoire de notre théâtre . Est-ce tout ? Pas encore. « Le style de Molière,
aumarchais a inventé, en grande partie, un style nouveau, le style du théâtre , quelque chose de moins correct, de moins exact,
ez-vous de plus simple, de plus jolie et de plus tendre, même dans le théâtre d’Alfred de Musset ? Quoi enfin ? M. Larroumet no
satire politique ; et, si l’on y veut comparer quelque chose dans le théâtre de nos jours, on ne trouvera guère à nommer, j’en
qui éclatent tout d’un coup comme des cavatines !… Oh ! le « style de théâtre  ! » De même, dans la conduite de l’intrigue, que
n peu plus tard encore, sa pâleur le trahira, lisant en cachette « le théâtre complet » de Racine, et il sera privé de sortie e
Paolo est unique. Vous n’y trouverez rien d’analogue dans notre vieux théâtre . Ne me parlez pas du fanatisme de Polyeucte, de J
re auteur des Maximes sur la comédie. M. Legouvé aime à la passion le théâtre , ses pompes et ses œuvres. Il adore les comédienn
ivement favorable). C’est par l’Art de la lecture qu’il réconcilie le théâtre et la vertu. Améliorer l’âme en améliorant la dic
oût pour la vertu et son goût pour l’art dramatique en considérant le théâtre comme une école. Et c’est ainsi qu’avaient déjà f
 Legouvé, c’est que l’union du moraliste bourgeois et du passionné de théâtre est chez lui aussi profonde et intime que possibl
si je puis ire, que « scribifiée ». Et, certainement, l’influence du théâtre se retrouve dans sa philosophie personnelle et pr
 ? Dieu, ayant toutes les perfections, doit avoir ce fameux « sens du théâtre  », qui est un si grand mystère. Dieu, c’est le Sc
on de ce que M. Legouvé aime le plus au monde (après la famille) : le théâtre et les comédiens. Que leurs petits travers sont d
tique par sa vie artificielle, de ses sentiments par ses souvenirs de théâtre , de son cœur par son métier. Écoutez la pauvre fi
priés au sujet. Les ressorts de l’action sont empruntés aux choses du théâtre , et quelques-uns au « magasin des accessoires ».
que Théodore Aubanel en fût un. Mais la légende est une chose, et le théâtre en est une autre. J’espère que cette affirmation
ez-moi ouvrir ici une parenthèse. Vous savez que, tandis que l’ancien théâtre glorifiait l’amant, le drame contemporain est, le
nt plus l’en féliciter qu’il lui était plus difficile de se faire, au théâtre , une place qui fût bien à lui, et cela à cause de
ne les sait pas d’avance. C’est un délice. Alexandre Dumas père Théâtre national de l’Odéon : Centenaire Chevreul ; Charl
s, d’Alexandre Dumas (reprise). 6 septembre 1886. Voilà tous les théâtres qui rouvrent l’un après l’autre. Cela est cruel.
e mieux les romans, l’histoire et la poésie lyrique que les pièces de théâtre , et j’aime mieux lire une pièce que de la voir jo
tre, et j’aime mieux lire une pièce que de la voir jouer. Au fond, le théâtre est une représentation de la vie qui convient aux
s. L’invention de l’imprimerie aurait dû le tuer. Et que nous fait le théâtre , à nous qui trouvons dans les romans, dans les li
roduction de la vie autrement libre, exacte, complète et sincère ? Le théâtre est comme un reste, trop perfectionné, des divert
raires pour des esprits un peu méditatifs et sérieux. Car, voyez : le théâtre est condamné, par sa nature même, aux plus graves
qu’on ne me force point à les voir. Il n’en est pas moins vrai que le théâtre est la forme d’art dont une société un peu raffin
le n’y fera point un vide irrémédiable ; car tout ce qui a défrayé le théâtre depuis soixante ans, idées ou peintures, vous le
que sans le mutiler effroyablement. Cela est un grand signe contre le théâtre . On peut parfaitement vivre de toute la vie intel
L’art dramatique devient naturellement le dernier des arts quand les théâtres se transforment en hammans où il faut garder son
hoisi pour y reprendre le cours de mes observations hebdomadaires, le théâtre que je supposais le plus frais, celui où les faut
que chose de bien singulier. Quelle idée, d’abord, de célébrer sur un théâtre la longévité d’un chimiste ? Pourquoi alors ne pa
enflé, et violemment contrasté. Tout est « à l’effet », tout est « du théâtre  », cela en est parfois insupportable. J’ai eu cet
as la plénitude intérieure ni la forte substance des chefs-d’œuvre du théâtre classique, en a du moins, si je ne me trompe, la
t admirable rôle. Çà et là un peu de rhétorique et de phraésologie de théâtre  : « … Tous mes rêves, toutes mes innocences, tout
erai tant qu’on voudra que Séverine est une des grandes amoureuses du théâtre contemporain ou même du théâtre de tous les temps
ine est une des grandes amoureuses du théâtre contemporain ou même du théâtre de tous les temps. Seulement M. Dumas s’est mis d
e action dramatique. On cherche bien loin ; mais le voilà, le nouveau théâtre , le théâtre sans ficelles, sans intrigue, sans co
matique. On cherche bien loin ; mais le voilà, le nouveau théâtre, le théâtre sans ficelles, sans intrigue, sans convention, sa
s convention, sans mots d’auteur, sans rien de rien que le vrai. — le théâtre antiscribiste, — la vie en tranches ! Il est là,
rai. — le théâtre antiscribiste, — la vie en tranches ! Il est là, ce théâtre de demain, autant, Dieu me pardonne ! que dans la
r où l’on soupe, voilà tout. Songez, d’autre part, que les soupers au théâtre sont, en général, mortellement ennuyeux. Les conv
où il ne se prépare rien, et qui dure une demi-heure (temps énorme au théâtre ) est une des scènes les plus divertissantes et le
ut de suite, cette gaieté canaque se dissimule soigneusement dans son théâtre . Rien ne paraît plus uni, plus simple dans sa net
viation individuelle de la morale générale qu’on ait peut-être vue au théâtre . Quel meilleur éloge en pourrais-je faire ? Ed
de ne jamais l’épouser. Mais je suis bien tranquille ; nous sommes au théâtre , et, au théâtre, toutes les fois qu’un jeune homm
pouser. Mais je suis bien tranquille ; nous sommes au théâtre, et, au théâtre , toutes les fois qu’un jeune homme vertueux jure
s inépuisable. J’inventais des « suites » à tous les chefs-d’œuvre du théâtre classique. Par exemple, je dictais à mes doux col
et très bruyant, une « forteresse » dans une grande boîte, qui est le théâtre du Châtelet, avec beaucoup de soldats et de cheva
ed sur une roche en carton et se met à sangloter comme on sanglote au théâtre . Alors la vieille cantinière Atwine s’avance au m
nos têtes des souvenirs qui nous grisent et nous ne pouvons, même au théâtre , voir passer des soldats sans marquer le pas dans
je ne l’avais fait depuis longtemps. Maujan, Jacques Bonhomme Théâtre de Paris : Jacques Bonhomme, drame en cinq actes,
Bonhomme, drame en cinq actes, de M. Maujan. 6 novembre 1886. Le Théâtre de Paris (ancien Théâtre des Nations) vient d’êtr
ctes, de M. Maujan. 6 novembre 1886. Le Théâtre de Paris (ancien Théâtre des Nations) vient d’être donné par le Conseil mu
ce que peut dire là-dessus un esprit chagrin : — Assurément, voilà un théâtre qui ne reprendra pas Polyeucte ni Rabagas. On y e
te de bon sens instinctif, de patience et de résignation héritées. Ce théâtre sera inévitablement une école d’erreur, un prêche
e sa naïveté, de sa pitié et de sa générosité naturelle, empêchera le théâtre municipal de lui devenir malfaisant. C’est elle q
auverait la noble demoiselle… J’attends qu’on nous donne, à ce même «  Théâtre de Paris » un drame sous la Terreur, devant les é
jugerait qu’il y a des crimes nécessaires ! J’attends beaucoup de ce théâtre populaire. Le drame, en « réalisant », même gross
furieuse, elle est bonne, patiente, désintéressée, compatissante. Au théâtre surtout, elle n’apporte point de haine. Car sa pr
t voici quelque chose de plus attendrissant encore. Non seulement, au théâtre , le peuple ne se révolte point contre les détente
tes. Je me souviens d’avoir vu, l’été dernier, la Belle Gabrielle, au théâtre de Belleville ; vous ne pouvez vous figurer le su
t de la loi Naquet on disait : « Assurément, cela va révolutionner le théâtre , et les pièces sur le divorce vont abonder. » Or,
re de luttes intimes et douloureuses, de celles justement dont vit le théâtre . Le mariage indissoluble, à la bonne heure ! C’ét
erche de la paternité compromettrait fort l’autre moitié. Et alors ce théâtre n’aurait plus aucune raison de vivre, — sinon qu’
je ne pense pas que vous en tiriez grand’chose. Les enfants sont, au théâtre , des personnages d’un maniement difficile (sans c
t il n’en pouvait être autrement. Il n’est donc pas surprenant que le théâtre qui, avant la loi Naquet, semblait réclamer le di
ge comme philosophes ou moralistes, mais non point comme écrivains de théâtre , puisque cette indissolubilité rendait seule poss
fécond que je n’ai cru, peut-être bien qu’on verrait les écrivains de théâtre , un fois habitués au nouvel ordre de choses, récl
e devient inique et absurde dans un cas donné. Rassurez-vous donc. Le théâtre n’est pas en péril pour une loi de plus, même bon
ais il n’en est pas moins vrai qu’un des plus graves inconvénients du théâtre écrit ou parlé disparaît dans la pantomime. Il n’
ne différerait pas beaucoup, extérieurement, d’une représentation du théâtre d’Iacchos au temps de Périclès… J’ai laissé enten
mbrables concours ; et, du reste, on ne peut mettre les pieds dans un théâtre sans voir errer par les couloirs sa tête fatale e
es les trahisons, de toutes les scélératesses qui ont été commises au théâtre depuis la Restauration jusqu’à nos jours. Il semb
ngénuité très fine et d’un naturel parfait. Je ne sais ce que fera au théâtre cette enfant si bien douée. Mais, quoi qu’il arri
it-fils Otbert ; M. Tarride, qui a montré du naturel, — un naturel de théâtre , — dans le rôle du vieux Noël de la Joie fait peu
. Je suppose qu’il y ait vingt candidats. Le jury choisirait, dans le théâtre classique et dans celui des plus qualifiés de nos
abondants des cafés-concerts, c’est M. Delormel (connu d’ailleurs au théâtre ), et M. Léon Garnier, artiste de l’Alcazar d’Eté.
i est d’ailleurs une pièce d’origine chinoise. 3. Cf. Impressions de théâtre , 1re série. 4. Traduction de M. Émile Montégut (
l. in-8º br. prix : 8 francs (Lecène et Oudin). 6. Cf. Impression de théâtre , lre et 2e série. 7. Cf. Impressions de théâtre,
6. Cf. Impression de théâtre, lre et 2e série. 7. Cf. Impressions de théâtre , 1re série. 8. Impressions de théâtre, 1re et 2
série. 7. Cf. Impressions de théâtre, 1re série. 8. Impressions de théâtre , 1re et 2e séries. 9. Cf. Impressions de théâtre
8. Impressions de théâtre, 1re et 2e séries. 9. Cf. Impressions de théâtre , 1re et 2e séries. 10. Cf. les Contemporains, 1r
t 2e séries. 10. Cf. les Contemporains, 1re série, et Impressions de théâtre , 2e série. 11. Cf. Impressions de Théâtre, 1re e
e série, et Impressions de théâtre, 2e série. 11. Cf. Impressions de Théâtre , 1re et 2e séries. 12. Cf. Impressions de théâtr
Cf. Impressions de Théâtre, 1re et 2e séries. 12. Cf. Impressions de théâtre , 1re et 2e séries. 13. Cf. Impressions de Théâtr
Cf. Impressions de théâtre, 1re et 2e séries. 13. Cf. Impressions de Théâtre , 2e série. 14. Cf. Impressions de théâtre, 1re e
s. 13. Cf. Impressions de Théâtre, 2e série. 14. Cf. Impressions de théâtre , 1re et 2e séries.
95 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
écessités du sujet dont il parle. En un mot, ceci est une Histoire du Théâtre , en ce sens que toutes les choses dont nous parlo
mière à cette place même, c’est que, dans la plupart de ces œuvres du théâtre ancien, nous sommes sûrs de rencontrer la beauté,
le est présente en cette œuvre d’agrément et de perdition ; l’écho du théâtre a gardé les enchantements de cette voix divine ;
ne speres monet annus et almum Quæ rapit hora diem. Cette gloire du théâtre est un nuage ; plus haut le nuage vous emporte, e
Marionnettes et les comédiens. — De la critique aux premiers temps du théâtre Autrefois, remontons seulement aux premiers jo
l de Bourgogne. Ordre vint aux Confrères de la Passion de fermer leur théâtre et de ne plus se montrer à l’avenir. Hélas ! il f
la comédie qui avait fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du théâtre nouveau est à coup sûr un ar
fait la joie antique. L’arrêt qui brisa le vieux théâtre en faveur du théâtre nouveau est à coup sûr un arrêt mémorable, et il
al, restait morne et triste aussitôt qu’on l’avait transplanté sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Il manquait d’air, de li
hant qui projette ses vives et infernales lueurs sur les mensonges du théâtre  ! Que ceux-là qui recherchent les causes de l’enn
! Que ceux-là qui recherchent les causes de l’ennui qui les attend au théâtre , ceux qui pleurent l’illusion à jamais perdue, s’
rionnettes pour tous. Mais voici bien un autre accident imprévu. À ce théâtre de la Foire rien ne devait manquer, ni les rendez
entilhomme ! Tréteaux tant que vous voudrez ; mais faites-moi voir un théâtre , quel qu’il soit, qui ne soit pas posé sur des tr
surrection ! et jugez de la surprise générale, voici que l’affiche du théâtre forain annonce le spectacle accoutumé ! On entre,
rd. Les uns criaient : Vive Godard ! c’est-à-dire vive la liberté des théâtres et par conséquent la liberté de la pensée ; les a
Pelletier, menuisier de la Comédie, et au sieur Saint-Jean, garçon de théâtre , de se chauffer à l’avenir avec les planches des
elle a joué les comédies de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le théâtre d
es de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le théâtre de madame de Montesson 
à sa propre gloire le théâtre de Choisy, le théâtre de l’Île-Adam, le théâtre de madame de Montesson ! La poupée a protégé Pali
orand, la prose d’Autereau, les rires de Taconet et les obscénités du théâtre des boulevards ! La poupée a récompensé, royaleme
comédies en toiles peintes, jouées par des comédiens de bois, sur le théâtre déshonoré de Molière et de Marivaux, s’étonnerait
ine et son patois. La race obstinée et savante de ces chroniqueurs du théâtre s’est perdue, ou peu s’en faut, dans la nuit des
possédait sur le bout du doigt, l’état complet de l’Opéra-Comique, du théâtre de la foire ou des concerts spirituels. — « Au co
qui tout souriait de ce qui a touché même les planches malsaines des théâtres équivoques, un galant homme préfère un bon joueur
n faut, de quelques vieux spectateurs, grands écouteurs aux portes du théâtre , et grands jugeurs de leur métier, qui de temps i
goût, l’atticisme. Entre autres passions, il a aimé passionnément le théâtre  : les débuts, les rentrées, les représentations d
caprices ; les intrigues, les orages, les succès, les chutes du vieux théâtre , avaient un charme sans égal, pour l’amateur intr
ous le dis tout bas, il était de ces hommes qui croient encore que le théâtre est l’école des mœurs : belle école vraiment ! et
çais de ce temps-là se figuraient qu’ils faisaient une révolution, au théâtre . Au théâtre ils renversaient l’autel, ils renvers
emps-là se figuraient qu’ils faisaient une révolution, au théâtre. Au théâtre ils renversaient l’autel, ils renversaient le trô
t la Bastille, ils préparaient la Révolution de 1789, ils aimaient le théâtre comme on aime en France tout ce qui est l’Opposit
t couru un samedi, et comme il n’y avait pas de grandes nouveautés au théâtre ce jour-là, le feuilleton s’empara de la mort de
tte fortune. Mademoiselle Mézerai, au contraire, elle resta fidèle au théâtre , jusqu’à ce qu’elle fut obligée de disparaître au
e voile des parricides, j’aurais mieux aimé la voir dans la rue qu’au théâtre  ; elle m’eût fait peur davantage, et, sans qu’il
e sont plus. À notre sens, le vieil amateur fait bien de l’honneur au théâtre d’autre fois de s’en occuper avec tant de soins e
s inertes ? Que nous fait à nous cette comédie passée de mode dans un théâtre vide, silencieux, obscur, et jouée par des fantôm
s les yeux qu’ils ont fait pleurer. La vie et l’action, voilà tout le théâtre  ! À ces grandeurs évanouies, je préfère, sur leur
vient la semaine sainte, à l’heure où le printemps va s’ouvrir, où le théâtre est fermé pour un jour, je préfère, et de grand c
e bon un comédien, et de changer ses planches en plein vent contre un théâtre . Galimafré, las de rire aux éclats, voulut rentre
n arracheur de dents. Galimafré est aujourd’hui un sage machiniste de théâtre  ; il ressemble à l’homme de Lucrèce, qui contempl
ets boudoirs, il marche d’un pas assuré dans cette arène glissante du théâtre  ; il trouve que ce sont là bien des préparatifs i
et son âme à tout hasard, Diderot, s’est beaucoup occupé de l’art du théâtre et de l’art des comédiens. Il aimait le théâtre,
up occupé de l’art du théâtre et de l’art des comédiens. Il aimait le théâtre , ou tout au moins il en aimait le bruit, le mouve
de l’étude et d’un travail assidu, l’usage du monde, l’expérience du théâtre et la connaissance du cœur humain. Fi ! du comédi
, Cléopâtre, Mérope, Agrippine ? Être vrai ! cela veut-il dire que le théâtre va nous montrer les choses comme elles sont en na
biez dans la vérité triviale, la vraie et pure vérité. « La vérité du théâtre consiste en ceci : la conformité des actions, des
’attendre à reconnaître à la ville, l’homme que l’on a vu agir sur un théâtre . « Ah ! disait Diderot à mademoiselle Clairon, je
’Homère, vingt coudées ! Et l’étrange chose aussi que dans cet art du théâtre , un comédien dépende absolument du comédien qui j
admirablement par un homme et une femme qui se disputaient, en plein théâtre , et dont la dispute, mêlée aux roucoulements de c
pouvaient, la plupart du temps, entendre ce qu’ils se disent en plein théâtre , sotto voce, ces Comédiens et ces Comédiennes qui
cusation !), le défaut d’éducation, la misère et le libertinage, a Le théâtre est une ressource, jamais un choix. Jamais on ne
être applaudi ? Peut-être ! De vivre familièrement avec les femmes de théâtre que je savais faciles ? assurément. Je ne sais ce
a scène. » Ainsi parle Diderot, et l’on peut dire que l’Église ou le Théâtre ont fait une perte irréparable en perdant cet hom
euse et le danseur, et quiconque a touché, peu ou prou, aux choses du théâtre , ait échappé, autant que l’on y peut échapper, à
s exaltée et la plus admirée, admirée au-delà de toute mesure… sur le théâtre , est justement la profession du comédien ! Cela l
nommée Paula. La grande passion de la jolie fille, c’était d’aller au théâtre du grand-duc (chacun prend son plaisir où il le t
grand-duc (chacun prend son plaisir où il le trouve), et, une fois au théâtre , elle pleurait, elle riait, elle était heureuse !
— Rien n’est comparable à la femme qui déclame des vers du haut d’un théâtre , ou qui bat un entrechat dans l’air à peine agité
aula ses hommages et ses vœux. À la cour de Parme, en ce temps-là, le théâtre n’était pas ce qu’il était en l’an de grâce 1840.
écumer leur pot, à acheter leur poisson à la halle, à venir à pied au théâtre , à faire dégraisser leurs gants ; elles y allaien
comédienne était véritablement, en ce temps-là, une espèce à part. Le théâtre , comme disait la vieille Cottitis, est favorable
n’en revient pas de voir un comédien si pauvre : — « Pour un héros de théâtre , lui dit-il, vous avez l’air bien indigent. Pardo
us montre Kean, pris de vin, qui insulte publiquement, du haut de son théâtre , le prince de Galles et les plus grands seigneurs
, pourvu qu’il emmène sa femme Paula ; mais Paula est engagée avec le théâtre , il faut qu’elle reste et que Mégani parte tout s
quelque chose que par eux-mêmes. On eût dit, à le voir entrer sur son théâtre , l’air étonné, que c’était, la première fois qu’i
sous le lustre ? il restera dans sa maison. C’était un homme rare, au théâtre , et s’effaçant autant qu’il pouvait s’effacer. So
onnent jamais leur homme ; il n’appartenait à aucune des ambitions du théâtre  ; l’enthousiasme du public ne pouvait rien sur lu
. L’hiver, il s’illumine de cet esprit. Il dresse, dans sa pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux
pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux théâtres de l’univers, et ainsi isolé du monde réel, il mo
ontées ! — L’été venu, quand toute chose est en fleurs, il dresse son théâtre imaginaire derrière la charmille ; il fait représ
magination puissante ! Voilà comment ce vieux comédien a échappé à ce théâtre dont il était le rire le plus sérieux ! À propos
manqué à ce digne Brunet, que d’avoir pu vivre, sans remonter sur son théâtre et de rester paisiblement sur son rocher. Hélas !
t applaudi ; jamais on ne l’avait trouvé si charmant. Une fois sur le théâtre ses souvenirs lui revinrent en foule ; il retrouv
nt homme, et puisque nous sommes à causer des choses et des hommes du théâtre , il ne faut pas que nous le laissions partir de c
se parle tout bas ; il se demande ce que c’est que la comédie, et le théâtre , et Monrose ? Ainsi est-il. Cependant le public v
ble révolution pour une fille bien avisée, passer soudain, d’un petit théâtre où l’on chante, sur un théâtre où la gaieté même
ien avisée, passer soudain, d’un petit théâtre où l’on chante, sur un théâtre où la gaieté même a quelque chose de solennel ; p
mprévus de l’âme humaine. Autant le succès était facile en ces petits théâtres de la Melpomène en jupon court, quand on n’avait
lle qui nous faisait pleurer naguère, en chantant des chansons sur le théâtre des Variétés à côté de Bouffé, ce gai comédien de
le au Théâtre-Français ; on voit qu’elle est passée dans les mœurs du théâtre , comme elle est passée dans nos mœurs. Provost, d
ortable, même aux vices cruels de ce bon peuple romain, alléché à son théâtre , moins par l’esprit du poète que par le poignard
tum ! Comment un pareil sujet de comédie a-t-il pu se montrer sur un théâtre français ? par quel déplacement de mœurs et d’idé
udeur que vous rencontrez, partout, dans Rome, à pied, en litière, au théâtre , au Champ-de-Mars, les unes en plein vent, les au
ché de la société des honnêtes femmes : tu ne vois les vestales qu’au théâtre  ; et des dames patriciennes, portées dans leur li
it assaisonner à la française, nous avons adopté toutes les œuvres du théâtre antique qui pouvaient accepter un vernis de décen
l adoucit toutes choses, c’est qu’il élève le tréteau à la dignité du théâtre . Les couleurs de cette gracieuse comédie sont bea
s et très dignes d’être offertes en spectacle à une grande nation, le théâtre moderne est incapable ; le rôle de cette esclave,
deur, le poète, le banqueroutier, le parasite, sont les mêmes, sur le théâtre d’Athènes, de Rome ou de Paris. Ce sont les même
es grandes promesses « je vais changer d’un trait de plume la face du théâtre et du monde ! » ces miracles, ces merveilles, ces
ropriété légitime de son esprit. Tout bien compté, tout bien pesé, le théâtre français ne s’accommode guère de ces traductions
’une loi salutaire eût ordonné de masquer les noms et les visages. Au théâtre , en effet, tout autant que devant l’Aréopage, vou
(de nos jours cet accident n’est arrivé qu’à Fréron, insulté en plein théâtre par Voltaire) ! assister, de sang-froid, à cette
rouvés bien malheureux lorsqu’au retour des fêtes de Bacchus, dans ce théâtre rempli des joies et des délires de la comédie sat
ce grand homme que la calomnie n’avait pas effleuré, et au retour du théâtre , Socrate pouvait dire à ses disciples ce que dit
é, le prix de poésie ! et il a été forcé, avant de se nommer en plein théâtre , d’avoir quarante ans accomplis (c’était en effet
édie grecque, en effet, c’est le pamphlet politique transporté sur le théâtre avec l’assaisonnement excellent d’une observation
rès il écrivit une tragédie déplumée intitulée : Eolosicon. À voir ce théâtre de l’Odéon noir, sombre et froid ; — à voir ces c
sur la comédie grecque sera la dernière et ne sera pas recommencée au théâtre . — En vain vous chercheriez, dans l’œuvre entière
e Mars, qui nous appelle et qui bientôt va disparaître à jamais de ce théâtre dont elle était l’ornement et la gloire. — À ces
nger, il a étudié avec un grand soin, avec un rare esprit notre vieux théâtre . Entre autres grands maîtres, notre auteur a lu M
place aux intérêts. Versailles s’est attristé tout aussi bien que le théâtre . Tout a vieilli là-bas comme ici. Le temps n’est
telles, les parfums exquis ; il portait des bijoux comme une reine de théâtre  : il riait tout haut de lui-même et des autres. I
ais aussi le moins scrupuleux des poètes comiques. Il a effacé de son théâtre la triviale maxime : —  castigat ridendo mores  ;
leçons en comédies ! Singulières gens qui ne conviendront pas que le théâtre ne corrige rien, si non la façon dont les femmes
hronologie le défend. Or, ce n’est pas là un des moindres mystères du théâtre , cette histoire et cette représentation des mœurs
présentation des mœurs, comme on l’appelle. Étudiez-le avec soin ; le théâtre est toujours un peu en avant de l’époque qu’il am
t ; à peine s’il peut aller une fois ou deux, chaque année, causer du théâtre au café Procope ; il ne va au café Procope que lo
u, si vous l’aimez mieux, peu de style, mérite cependant de rester au théâtre comme un tableau assez fidèle de cette belle soci
représentation d’une pareille œuvre, si insolemment jetée sur le même théâtre où les chefs-d’œuvre de Molière brillaient, chaqu
au gré des poètes qui les inspiraient. C’était alors le beau temps du théâtre . Point de raideur, point de gêne, et rien de guin
œuvre commune, celui-ci apportant sa vieille expérience des choses du théâtre , celui-là ses anecdotes et ses bons mots, et cell
nt ouverts ! d’Ancourt à lui seul a improvisé quatre-vingts pièces de théâtre  ; Baron, le frivole Baron, élevé disait-il, sur l
atre-vingts ans dans son berceau, a laissé trois volumes de pièces de théâtre  ; mais ne comparons pas Baron à d’Ancourt. Baron
ner sans peine ce que peut être une comédie de Regnard écrite pour le théâtre italien, à propos du héros de Baron ou de d’Ancou
et retenir. 33. M. Hippolyte Lucas a donné, non pas sans succès, au théâtre de l’Odéon, une traduction des Nuées d’Aristophan
96 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable Voilà comment tiennent
édies qui ont été faites après lui, et de même que Longin appelait le théâtre d’Eschyle, d’Euripide et de Sophocle : le Relief
é. Cette dernière action de l’action, pour ainsi dire, a fait dans le théâtre moderne, un pas immense, un trop grand pas, puisq
distinguer entre elles, les diverses comédies représentées sur leurs théâtres  : satyres, drames, comédies — præxtextæ, togatæ,
ient, et de toutes leurs forces, que l’on ne menât les jeunes gens au théâtre que lorsqu’ils seraient assez forts pour contempl
omplaisamment, il les médite, et c’est pourquoi Tertullien appelle le théâtre  : « l’Église du diable : Ecclesia diaboli ! » On
. Allons ton lustre est allumé, tes chanteurs sont tout habillés, ton théâtre est préparé, que la toile se lève ; dis-nous cepe
la comédie de société s’empare de cette comédienne de quinze ans : du théâtre de société au Théâtre-Français, il n’y a qu’un pa
ce charmant visage. Le parterre, habitué à toutes les vieillesses du théâtre , demande quel est l’âge de cette belle enfant ? A
que ce petit rôle d’Agnès est peut-être le rôle le plus égrillard du théâtre . Laissez-moi dire, et ne vous emportez pas ; n’es
sur les gazons fleuris, le jour d’après marchant à grand peine sur le théâtre , et déchirant ses petits pieds aux clous d’un tap
ou plutôt à deviner vos poètes comiques, vous la rappelez du fond du théâtre , vous voulez la revoir pour l’applaudir, vous ête
le démenti le plus formel. Cela est si doux, en effet, et si rare au théâtre , une belle jeune fille innocente, naïve, toute bl
ux que les comédiens. Sentence proverbiale que tous les directeurs de théâtre devraient faire inscrire sur la porte de leur cab
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but, n’a pas suivi un bon chemi
du. » Qui voudrait avoir le secret de la critique appliqué à l’art du théâtre , se pourrait contenter d’étudier et de méditer La
aux alors ; ils marchaient à la suite de ce grand homme, l’honneur du théâtre . La ville et la cour avaient les yeux fixés sur e
ermé. Jamais comédiens plus heureux et plus illustres n’occupèrent un théâtre . — Eux-mêmes ils étaient, dans ce monde à part, u
97 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand. La guerre de trente ans est une des
ut, le plaisir du jour. Il serait impossible de transporter sur notre théâtre cette singulière production du génie, de l’exacti
lui-même. Tout ce qui se rapporte à la guerre de trente ans, dont le théâtre a été en Allemagne, est national pour les Alleman
circonstances accessoires qu’il serait impossible de mettre sur notre théâtre sans déroger à la dignité requise ; et cependant
e tournure poétique ne permettrait de transporter ce détail sur notre théâtre  ; l’emphase des paroles ne ferait que gâter le na
fournissent un genre d’effets que nous ne connaissons point sur notre théâtre . Dans nos tragédies, tout se passe immédiatement
s les fois que les tragiques français ont voulu transporter sur notre théâtre des moyens empruntés des théâtres étrangers, ils
çais ont voulu transporter sur notre théâtre des moyens empruntés des théâtres étrangers, ils ont été plus prodigues de ces moye
ssources étaient admises, que nous ne vissions bientôt plus sur notre théâtre que des échafauds, des combats, des fêtes, des sp
un mot, du cœur humain. J’ai cru devoir observer les règles de notre théâtre , même dans un ouvrage destiné à faire connaître l
s de notre théâtre, même dans un ouvrage destiné à faire connaître le théâtre allemand, et j’ai supprimé beaucoup de petits inc
re scène, dans laquelle Wallstein, commençant à se déshabiller sur le théâtre pour aller prendre du repos, voit se casser tout
emplir ses vues. L’obligation de mettre en récit ce que, sur d’autres théâtres , on pourrait mettre en action, est un écueil dang
à la continuité de l’impression. En me conformant aux règles de notre théâtre pour les unités, pour le style tragique, pour la
Celui de Polyphonte convient à presque tous les tyrans mis sur notre théâtre  ; tandis que celui de Richard III, dans Shakespea
lité domine dans notre littérature comme dans notre vie. La morale du théâtre en France est beaucoup plus rigoureuse que celle
morale du théâtre en France est beaucoup plus rigoureuse que celle du théâtre en Allemagne. Cela tient à ce que les Allemands p
s une délicatesse de moins, mais une faculté de plus. 1. Voyez le Théâtre de Goëthe, que nous avons publié dans notre colle
98 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »
. Or, quand Corneille, né en 1606, parvint à l’âge où la poésie et le théâtre durent commencer à l’occuper, vers 1624, à voir l
t promettre d’égaler ses devanciers dans un prochain avenir. Quant au théâtre , il était occupé depuis vingt ans par un seul hom
ent vers lui coûtaient moins, disait-il, que deux mots de chanson. Le théâtre le tentait ; les conseils de sa dame contribuèren
aissait qu’une mémoire équivoque et avait déçu les espérances, que le théâtre s’ennoblissait et s’épurait par les soins du card
cinq années, Corneille s’attacha à connaître à fond les habitudes du théâtre et à consulter le goût du public ; nous n’essaier
efroidir. Moins âgé que Corneille, Rotrou l’avait pourtant précédé au théâtre , et, au début, l’avait aidé de quelques conseils.
ent qu’à lui16. Au sortir de la première représentation du Cid, notre théâtre est véritablement fondé ; la France possède tout
int quêter de réduit en réduit. Mon travail, sans appui, monte sur le théâtre  ; Chacun en liberté l’y blâme ou l’idolâtre. Là,
omède et Don Sanche, ces deux admirables créations, uniques sur notre théâtre , et qui, venues en pleine Fronde, et par leur sin
sentiments et de remords chrétiens, Corneille résolut de renoncer au théâtre . Il avait quarante-sept ans ; il venait de tradui
r mère veuve. Pierre avait six enfants ; et comme alors les pièces de théâtre rapportaient plus aux comédiens qu’aux auteurs, e
ait pratiquée en sa jeunesse. Chose singulière ! depuis sa rentrée au théâtre en 1659, et dans les pièces nombreuses de sa déca
cœur est long à mourir. Il avait mis toute sa vie et toute son âme au théâtre . Hors de là il valait peu : brusque, lourd, tacit
sèche et sans grâce ne prenait de l’accent, que lorsqu’il parlait du théâtre , et surtout du sien. Il ne savait pas causer, ten
anouir. Une autre fois, il disait à Chevreau : « J’ai pris congé du théâtre , et ma poésie s’en est allée avec mes dents. » Co
99 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306
. — Écho de Paris, Gaulois, Revue Bleue, Renaissance Latine, L’Art du Théâtre .   Albert (Henri), né à Niederbronn (Alsace) le
n avec M. Robert d’Humières (non publiée) représentée sur la scène du Théâtre de l’Œuvre en 1894. — La Chambre blanche, poésies
u Mercure de France, 1895, in-18. — Ton Sang, précédé de La Lépreuse, théâtre , Paris, Soc. du Mercure de France, 1897, in-18, —
t Païens, Anthologie-Revue, août 1904. — J. Lemaître : Impressions de théâtre , 10e série, Paris, Lecène et Oudin, 1898. — Catul
10e série, Paris, Lecène et Oudin, 1898. — Catulle Mendès : L’Art au Théâtre . — R. de Souza : La Poésie populaire et le lyrism
lt; — Contes Âmers, Clerget, 1900, in-18. — Le Droit du Mari, 1 acte ( Théâtre municipal de Montpellier, mars 1900, H.C. in-18,
hique, etc., etc. (M. van Bever a en outre contribué à la création du théâtre de « l’Œuvre », fondé le théâtre des Latins et or
en outre contribué à la création du théâtre de « l’Œuvre », fondé le théâtre des Latins et organisé le Salon d’Automne). À co
de la Hire. Ad. van Bever, Gil Blas, 20 mai 1902. — Serge Basset. Le Théâtre des Latins, Figaro, 2 janvier 1902. — Georges Cas
des Revues), 1900-1004. — Poussier des Mottes, 1 acte et 2 tableaux ( Théâtre Cluny, 1905). Dovy, 1905, in-18. — (M. J. Canora
orée, 1902, in-16 carré. — L’Âme Bourgeoise, 1 acte en prose (Nouveau Théâtre ) Revue Dorée, in-18, 1902. — C’est pas chic, 1 ac
de Fouquières. — Une Nuit, en collaboration avec André de Fouquières ( Théâtre Molière 1905), Sansot et Cie, 1906, in-18. — J. H
nouvelle suivie des Meurtres impunis, nouvelles. — La Psychologie au Théâtre (a paru dans La Presse). — Pèlerinages, critique
ure de France, 1904, in-18 — Maître Mignon, 5 actes, d’après. Balzac, Théâtre du Parc, Bruxelles, 1905. Collaboration. — La Fr
illustrée, la Chronique des Livres, le Magasin pittoresque, l’Art du théâtre , etc. À consulter. — Ermitage, décembre 1898.  
, en 1903. — En collaboration avec Léon Frapié, une pièce : Sévérité, Théâtre Antoine, 1906. Collaboration. — La Petite Républ
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te (La Bodinière, mars 1901. — L’amour s’en mêle, comédie en un acte ( Théâtre municipal de Montpellier, 1992). — La Farandole,
municipal de Montpellier, 1992). — La Farandole, comédie en un acte ( Théâtre municipal de Nîmes), 1904. — L’Ouvrier de la Dern
Cricri, comédie en un acte, (Eldorado), 1905. — Le Gardien de Square ( Théâtre Royal), 1906. Collaboration. — Chronique Mondain
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es, Paris, Fasquelle, 1898, in-18. — Le Tocsin, drame en trois actes ( Théâtre du Capitole, Toulouse, 22 juillet 1900), éd. du M
suivie d’autres contes, E. Fasquelle, 1903. — Le Vieil Ami, un acte, ( Théâtre Antoine 1904), E. Fasquelle, 1904. — Le Retour de
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es Poètes, 1903) (non publié). — L’Amour vole, 1 acte en vers joué au Théâtre Victor Hugo, Librairie Molière, 1904, in-18. — La
velle Revue Moderne, 1903, in-8º. — Impéria, 4 actes en vers joués au Théâtre des Poètes (salle du Nouveau Théâtre), le 17 mars
mpéria, 4 actes en vers joués au Théâtre des Poètes (salle du Nouveau Théâtre ), le 17 mars 1903. Collaboration. — Nouvelle Rev
95. — Inceste d’âmes, cinq actes en collaboration avec Jean Laurenty ( Théâtre Libre, 1896).   Hervier (Paul-Louis), né à Limog
100 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »
chestre réuni : 30 juin, 1, 2, ) juillet. —  chant, au piano, hors le théâtre  : 29, 30 juin, 1 juillet. —  sur la scène : 2, 4,
de la Flûte enchantée. Depuis lors, Mademoiselle Malten n’a quitté le théâtre de Dresde que pour des représentations extraordin
oiselle Therese Thosu, qui fut également engagée et resta avec lui au théâtre de Münich. C’est M. et Madame Vogi qui ont joué l
de la coupole, par 12 chanteuses, 15 chanteurs, 45 enfants. Chœur du théâtre , par 30 chanteurs. Orchestre : 32 violons, 12 alt
mieux qu’un chef d’œuvre que vous donnez à la musique ; c’est tout un théâtre que vous créez. » Et le maître de répondre : « Ce
u roi Marke. Une tente richement, drapée occupe la largeur entière du théâtre . A quoi donc songe la pâle souveraine, immobile s
scènes les plus extraordinaires, les plus inoubliables qui soient au théâtre , une scène assurément unique en sa beauté et tell
it. Le duo d’amour s’engage. Je n’en connais pas de plus délicieux au théâtre , ni de plus réaliste. Doux ressouvenir, aspiratio
la première pierre 1° Communication aux Patrons. « La construction du théâtre est décidée et les travaux peuvent commencer. Une
ma direction, à Bayreuth, le jour de la pose de la première pierre du théâtre provisoire, le 22 mai ce cette année. Selon les p
e de temps ; le manque d’argent retarde tout. La construction même du théâtre , faite dans l’année 1873, n’avait pu être achevée
ées nécessaires à l’établissement de l’entreprise, la construction du théâtre et ses représentations auraient été assurées. Mai
bsolument rien obtenu … » 4° Discours du Maître pour l’édification du théâtre de fête : 2 août 1873. (Ode de 90 vers, prononcée
entation, si mes amis t’ont morcelée par des exécutions de concert et théâtre . Moi-même j’ai encore à résoudre le problème de c
de cette représentation, car le bizarre succès des représentations du théâtre de Munich, auxquelles je ne participai pas, m’a p
t les rôles étaient remplis par des artistes venus pour la plupart du théâtre Royal de Dresde et qui chantèrent en allemand : I
un festival qui devait avoir lieu dans la nature et non en ville. Le théâtre déjà existant à Bayreuth ne correspondait pas à s
gner un terrain au pied d’une colline, au nord, pour y construire son théâtre . Pour des raisons de fondations, Wagner ne put y
ons de fondations, Wagner ne put y faire construire que sa maison. Le théâtre trouvera son lieu définitif en dehors de la ville
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