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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 18, qu’il faut attribuer la difference qui est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions » pp. 295-304
i est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions Les ém
terre qui sont differentes en diverses regions Les émanations de la terre sont la seule cause apparente à laquelle on puiss
un quarré donné, qu’il n’y en a dans la comté de Kent. Le sein de la terre ne renferme pas les mêmes corps en France qu’il r
enferme communément en Italie. Dans plusieurs endroits de l’Italie la terre est pleine d’alun, de souffre, de bitume et d’aut
dans laquelle il y a beaucoup de sels volatils. Le sel domine dans la terre de la Pologne, et l’on en trouve des mines toutes
elle de plusieurs provinces voisines. C’est à ce sel dominant dans la terre de Pologne que les philosophes attribuent la fert
nt. Je conclus de ce que j’ai exposé, qu’ainsi que les qualitez de la terre décident de la saveur particuliere aux fruits dan
uliere aux fruits dans plusieurs contrées, de même ces qualitez de la terre décident de la nature de l’air de chaque païs. Le
nature de l’air de chaque païs. Les qualitez et les proprietez de la terre sont également la cause de la difference qui est
bien des vicissitudes comme à une infinité d’altérations. Dès que la terre est un mixte composé de solides et de liquides de
outir toujours à une même production. Ainsi les émanations de la même terre ne sçauroient être toujours les mêmes dans la mêm
ngemens. L’expérience donne un grand poids à ce raisonnement. La même terre envoïe-t-elle toutes les années dans l’air la mêm
ois et plus l’été de 1717. La même chose est vraïe des tremblemens de terre . Les années sont-elles également pluvieuses dans
ieté des fermentations qui se font continuellement dans le sein de la terre . On sçait que ces montagnes redoutables jettent p
s et chaudes dans la même contrée ? Le soleil et les émanations de la terre décident en France, comme ailleurs, de la tempera
ture de deux années à la variation survenuë dans les émanations de la terre . Je dis que l’action du soleil ne varie point. Il
t aux variations dont vous allez chercher la cause dans le sein de la terre . Je répons que l’expérience ne souffre point qu’o
c’est-à-dire, à la difference qui survient dans les émanations de la terre . C’est elle qui rend encore certaines années plus
adies que d’autres. Il est des maladies épidemiques qui sortent de la terre insensiblement, mais il en est qu’on en voit sort
qui surviennent dans les lieux où l’on a fait de grands remuemens de terre , et qui étoient très-sains avant ces remuemens. L
i étoient très-sains avant ces remuemens. La premiere enveloppe de la terre est composée de terres communes, de pierres, de c
vant ces remuemens. La premiere enveloppe de la terre est composée de terres communes, de pierres, de cailloux et de sables. L
t servie pour couvrir la seconde enveloppe composée de mineraux et de terres grasses dont les sucs contribuent à la fertilité
près s’être exténuez et filtrez à travers la premiere enveloppe de la terre , et ils y forment ce nître aërien qui retombant e
terre, et ils y forment ce nître aërien qui retombant ensuite sur la terre dont il est sorti, aide tant à sa fertilité. Or q
ti, aide tant à sa fertilité. Or quand on fait de grands remuemens de terre , on met à découvert plusieurs endroits de cette s
r de la contrée se corrompt, et il demeure corrompu jusqu’à ce que la terre découverte soit épuisée d’une partie de ces sucs,
es maladies épidemiques qui, pour parler ainsi, sortent du sein de la terre insensiblement et sans qu’il y soit arrivé aucun
çauroit imputer qu’aux altérations arrivées dans les émanations de la terre même.
2 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
malgré ses périodes diverses, dans une seule formule que voici : « La terre , livrée au mal, était considérée comme un lieu d’
t tout ce Moyen-Âge, un homme, c’est-à-dire l’homme, qui a cru que la terre n’était qu’un lieu d’épreuves conduisant soit à l
ophie, rien ne sort encore bien ostensiblement de la conception de la terre considérée comme un lieu d’épreuves menant à l’en
ême vie. Car la circonférence de l’esprit humain restait la même ; la terre et le ciel ne changeaient pas : la terre livrée à
humain restait la même ; la terre et le ciel ne changeaient pas : la terre livrée à une inégalité consentie, le ciel ouvert
à la noblesse, à la supériorité du rang ; l’égalité des hommes sur la terre n’était pas même soupçonnée. Mais tous croyaient
lus leur foi dans le ciel équitable devait être grande. Le ciel et la terre se correspondaient et se suppléaient ; l’un était
çaise. Ce que l’homme n’avait pas et ne concevait pas possible sur la terre , l’égalité, la justice, le bonheur, il le plaçait
gme de la chute. L’inégalité de naissance et de races existait sur la terre  ; on était prédestiné de père en fils ; le fils s
, comment l’esprit humain aurait-il pu douter de ce ciel en voyant la terre , et comment aurait-il pu rejeter la loi terrestre
l’univers entier tous les vestiges de son histoire, s’inspirant de la terre , des cieux, et de tous les phénomènes tels que l’
deux faces qui se correspondent et s’engendrent mutuellement. À telle terre répond tel ciel ; et réciproquement, le ciel étan
le terre répond tel ciel ; et réciproquement, le ciel étant donné, la terre s’ensuit. Cette vérité pourrait se démontrer pour
e de l’autre. Encore une fois, l’édifice humain est à la fois ciel et terre , qui s’élèvent, durent, et tombent en même temps.
la solution chrétienne. Avec cette solution, il n’y avait même sur la terre aucun mal absolu, puisque tout mal était amplemen
, soit arrivé, de progrès en progrès, à une époque où il vivra sur la terre , comme l’animal, sans conscience et sans souci de
ndiées retentir sur les bières de ceux qu’il a aimés ? Comme Young en terre étrangère, il est obligé d’ensevelir lui-même les
patrie et de sa religion ; il est au milieu des hommes, il est sur sa terre natale, et il est seul en esprit sur la terre. Hé
s hommes, il est sur sa terre natale, et il est seul en esprit sur la terre . Héritage de l’Humanité, n’a-t-il donc pas droit
-que l’Humanité aboutît à ce que tout homme fût seul en esprit sur la terre  ? IV. Il y a des hommes véritablement aveug
. Quel est l’homme doué d’intelligence qui me niera que le ciel et la terre dont je parlais tout à l’heure soient aujourd’hui
e de la société du moyen-âge, qui faisait du ciel le supplément de la terre , et qui, réparant la terre par le ciel promis, sa
e, qui faisait du ciel le supplément de la terre, et qui, réparant la terre par le ciel promis, satisfaisait ainsi la justice
isait ainsi la justice ? Cette pensée est détruite ; ce ciel et cette terre n’existent plus pour nous. Aujourd’hui les croyan
ille dans cette obscurité nous envoie une lumière qui nous blesse. La terre est changée ou plutôt bouleversée, car l’inégalit
meur universelle. Mais montrez-moi donc cette égalité réalisée sur la terre  ; ne voyez-vous pas que le fait est en opposition
est détruite, et le doute, le doute insensé, parcourt et sillonne la terre en tous sens. Et comment en serait-il autrement ?
illonne la terre en tous sens. Et comment en serait-il autrement ? La terre est toujours une vallée de larmes, mais les malhe
athies sont blessées et mon intelligence confondue ? Inégalité sur la terre , mais égalité dans le ciel ; en d’autres termes,
rre, mais égalité dans le ciel ; en d’autres termes, injustice sur la terre , mais justice dans le ciel, voilà ce qu’on disait
ni au paradis, que voulez-vous que fasse la logique humaine avec une terre où règnent pourtant l’iniquité et l’inégalité ! E
rès avoir ôté le confesseur ! Je porte mes yeux sur les heureux de la terre . Plus de caste guerrière, plus de caste théocrati
que pour eux. Ils n’ont travaillé que pour eux, ces puissants sur la terre aujourd’hui ! Le prêtre travaillait ou était cens
iel. Le noble travaillait ou était censé travailler à protéger sur la terre ses frères pendant leur pénible acheminement vers
llent et sont autorisés à ne travailler que pour eux, pour eux sur la terre , pour eux sans l’attente d’un ciel reconnu chimér
st de la matière qui règne ; c’est l’or, c’est l’argent ; c’est de la terre , de la boue, du fumier. Supposez un amas de fumie
artiendrait cet amas de fumier, cet homme serait un des princes de la terre aujourd’hui, et il aurait le droit de faire passe
pas droit, et il n’y a pas de droit. Puisqu’il n’y a plus rien sur la terre que des choses matérielles, des biens matériels,
el, un paradis à gagner, un enfer à craindre. Il y avait aussi sur la terre une société. J’avais ma part dans cette société ;
n pouvoir sur moi remontait à Dieu, qui permettait l’inégalité sur la terre . Nous avions la même morale, la même religion. Au
ir, c’était obéir à Dieu et payer de dévouement mon protecteur sur la terre . Puis, si j’étais inférieur dans la société laïqu
avais ma part promise dans le paradis promis, et devant ce paradis la terre s’effaçait à mes yeux. Je reprenais courage dans
tais riche, au contraire, de tous les biens que je n’avais pas sur la terre  ; car le fils de Dieu avait dit : Bienheureux le
rre ; car le fils de Dieu avait dit : Bienheureux les pauvres sur la terre  ! Et je voyais autour de moi toute une hiérarchie
ont la loi comme s’ils n’y croyaient pas. Donc, je veux ma part de la terre . Vous avez tout réduit à de l’or et à du fumier,
royaume ou de la Chrétienté tout entière, redevance aux nobles sur la terre desquels j’étais né, foi à l’Église et à ses repr
à l’avarice, cela n’en faisait pas légitimement un des princes de la terre . Bien plus, il était obligé de se confesser de so
si. Au-dessus de nous tous, il y avait un juge ; et tous, même sur la terre , nous faisions partie de la même cité, l’Église.
té laïque. Vous m’avez ôté le paradis dans le ciel, je le veux sur la terre . Vainement les sophistes gagés ou les partisans i
t si fort. Oui, vous avez raison, chacun de nous serait pauvre, si la terre , et tout ce qui compose le mobilier social, était
est l’organisation enfin qui produit la richesse. Sans la société, la terre se couvrirait bientôt de ronces. Sans la société,
, puisque, par le ciel et le paradis promis, elles réparaient, sur la terre , l’inégalité qu’elles autorisaient ; et c’est ain
s’accorder avec le droit des autres ? Vous le demandez au ciel, à la terre , à tous les échos, Politiques de mon temps ; mais
terre, à tous les échos, Politiques de mon temps ; mais le ciel et la terre , et tous les échos, sont muets pour vous. Liberté
a fraternité est remontée dans le ciel, et a laissé aux prises sur la terre la liberté de l’un avec la liberté de l’autre, c’
us souffrons. Le spectre se tait, immobile et la tête penchée vers la terre . Alors ces hommes, voyant que ce n’est qu’un fant
e. Les femmes, de même que tout ce qui a été asservi jusqu’ici sur la terre , trouvaient, au sein de la religion, le nécessair
b, et qu’espérant Rachel dans le ciel, elles aient servi Laban sur la terre . Après que la femme eut été longtemps traitée com
uront leurs femmes en propriété. Voilà l’esclavage de la femme sur la terre . Aussi parcourez dans votre esprit les siècles de
ge qu’elle admettait comme la condition nécessaire de la femme sur la terre . S. Augustin termine un sermon sur le mariage par
ont fait comme S. Augustin. Tous ont dit à la femme : Souffre sur la terre , sers ton maître, ton dominateur, ton chef, l’hom
t, c’est le groupe de femmes, à la droite du Christ, qui s’élèvent de terre et montent au ciel, non pas seules, mais en empor
nt affranchies de ce lien de la pesanteur qui attache les hommes à la terre , elles s’élèvent par leur propre poids, pour ains
Pourquoi ce divin, poids vers le ciel, qui remplace l’attrait vers la terre , se trouve-t-il ainsi l’apanage des femmes ? Je n
a nature particulière de la femme et sa condition particulière sur la terre pendant la loi du Christianisme sont exprimées là
à avec un art sublime. Souffrance, esclavage, subalternisation sur la terre  ; mais rédemption proportionnée lorsque la trompe
tianisme, sans exception, sont unanimes pour abaisser la femme sur la terre , la déclarer inférieure, sujette de l’homme et sa
monde , le Christianisme avait accepté le fait de l’inégalité sur la terre en général ; mais en interprétant le mythe hébreu
la femme à la condition que le hasard ou la force lui faisait sur la terre . Tu serviras l’homme, lui disait-il ; tu n’auras
les jours de ta vie (car la moindre infraction serait un crime sur la terre , un crime dans le ciel), sans que ni les infidéli
u seras l’épouse du Christ. N’est-il pas vrai que si tu aimais sur la terre , tu saurais réellement aimer, que tu garderais ta
Garde-lui seulement ta foi, et tu le verras un jour. Ne prends sur la terre de l’amour que ce que tu peux en prendre là, une
qui, depuis l’apparition de Jésus, ait incarné l’esprit divin sur la terre , sainte Thérèse, et je vous demande : Vers quoi v
soit capable. Ou souffrir, ou mourir ; c’est-à-dire, souffrir sur la terre , ou mourir pour aimer dans le ciel ; c’est-à-dire
mourir pour aimer dans le ciel ; c’est-à-dire encore, souffrir sur la terre , parce que souffrir sur la terre c’est aimer dans
c’est-à-dire encore, souffrir sur la terre, parce que souffrir sur la terre c’est aimer dans le ciel, c’est aimer même actuel
frein même de l’amour, en substituant l’amour de Dieu à l’amour de la terre . Alors pouvait venir une femme aussi pleine d’amo
serviras d’esclave. Ou bien elle-même pouvait dire : Je renonce à la terre , je renonce à aimer et à être aimée sur la terre 
re : Je renonce à la terre, je renonce à aimer et à être aimée sur la terre  ; j’aimerai le ciel sur la terre ; mais je serai
nonce à aimer et à être aimée sur la terre ; j’aimerai le ciel sur la terre  ; mais je serai aimée dans le ciel. L’amour est u
Il a encore raison, dans l’hypothèse de l’inégalité consentie sur la terre  ; il a raison dans le cercle de l’ère chrétienne,
ement ces penseurs démontrent que quand le mal moral se répand sur la terre , c’est par la femme, et que c’est d’elle que vien
loi du Christianisme, qui disait à la femme : « Asservissement sur la terre , mais rédemption dans le ciel », l’aphorisme norm
ur, il faut un objet à l’amour ; il n’y a plus de ciel, donnez-moi la terre  ; il n’y a plus de bonheur, je veux le plaisir ;
oir d’autre Dieu que le vôtre ; je marcherai donc, comme vous, sur la terre , à la lumière de mes passions. Vous cherchez votr
plus de frein. — Vois, peut-elle encore dire à l’homme, vois comme la terre serait triste, aride, et dépouillée, si tu voulai
es, de cet étonnant désordre et de cette lutte acharnée ! Biens de la terre , charmes du cœur, délices d’un amour partagé, sci
apparence de liberté une multitude innombrable d’esclaves ? Ainsi la terre est devenue un inconcevable problème. Il semble q
-il donc pas une vérité à laquelle je puisse m’attacher ? Pas une. La terre est pleine de confusion et en proie à mille fléau
t dans tous les arts ; l’art était comme un grand lac qui n’est ni la terre ni le ciel, mais qui les réfléchit. Tous les arts
n monde nouveau va naître, le génie du mal semble se déchaîner sur la terre . C’est que tous les éléments de la pensée humaine
e, c’est le signal de son départ pour un nouveau ciel et une nouvelle terre . Quand les hommes commencent à douter de ce qu’il
nature, et en conséquence concédera-t-elle encore l’inégalité sur la terre  ? Va-t-elle donc réédifier le passé, et rendre à
t pas ainsi que la société actuelle se régénérera. Encore une fois la terre et le ciel du passé, comme l’homme les a compris,
gique a disparu à nos yeux, et nous sommes aujourd’hui errants sur la terre . Mais nous ne retournerons pas pour cela aux ténè
ir accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre . Et comme ils continuaient de l’interroger, s’éta
la pierre contre elle. — Et s’étant encore baissé, il écrivait sur la terre . Quand ils entendirent cela, se sentant repris pa
3 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392
miers monuments funéraires qui marquaient à la fois la possession des terres , et la perpétuité des familles, donna lieu aux mé
ociété humaine pouvaient donc se dire duro robore nati, ou fils de la terre , géants, ingenui (quasi indè geniti), aborigènes,
ternelle jeunesse. Dans l’état de famille, les fruits spontanés de la terre ne suffisant plus, les hommes mettent le feu aux
lus, les hommes mettent le feu aux forêts et commencent à cultiver la terre . Ils sèment le froment dont les grains brûlés leu
ence du langage força les premiers hommes d’employer pour désigner la terre . Le serpent qui dans l’Iliade dévore les huit pet
oiseaux avec leur mère est interprété par Calchas comme signifiant la terre troyenne. En effet les hommes durent se représent
fiant la terre troyenne. En effet les hommes durent se représenter la terre comme un grand dragon couvert d’écailles, c’est-à
e la couleur de l’or. Les dents du serpent que Cadmus enfonce dans la terre expriment poétiquement les instruments de bois du
r trois nouveaux dieux, savoir : Vulcain, le feu qui avait fécondé la terre  ; Saturne, ainsi nommé de sata, semences [ce qui
ium, répond à l’âge d’or des Grecs] ; en troisième lieu Cybèle, ou la terre cultivée. On la représente ordinairement assise s
vée. On la représente ordinairement assise sur un lion, symbole de la terre qui n’est pas encore domptée par la culture. La m
onies sacrées. En effet le premier sens du mot colere fut cultiver la terre  ; la terre fut le premier autel, l’agriculture fu
es. En effet le premier sens du mot colere fut cultiver la terre ; la terre fut le premier autel, l’agriculture fut le premie
nsista originairement à mettre le feu aux forêts et à immoler sur les terres cultivées les vagabonds, les impies qui en franch
livrés par les pères de famille aux vagabonds qui envahissaient leurs terres , donnèrent lieu à la création du dieu Mars. Mais
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
la vérité ; car, si nous en retranchons les contrées boréales, où les terres circumpolaires sont presque continues, tous les a
veau Monde et de l’Ancien, excepté dans les contrées boréales, où les terres s’approchent de si près et où, sous des climats t
u’elles sont par des barrières infranchissables, c’est-à-dire par des terres continues ou par des mers profondes et ouvertes,
anifestant, à travers l’espace et le temps, sur les mêmes étendues de terre ou de mer, indépendamment de leurs conditions phy
r si les espèces ont été créées sur un seul point de la surface de la terre ou sur plusieurs à la fois. Sans nul doute il y a
geront ou se sont déjà mélangées. Où la mer s’étend actuellement, des terres peuvent avoir, à d’autres époques, relié des îles
ts sur tous les océans et rattaché ainsi presque chaque île à quelque terre continentale. Si l’on pouvait accorder une foi en
une seule île qui ne se soit pas détachée depuis peu de quelque autre terre plus étendue. Une pareille manière de voir tranch
us pourrons spéculer avec plus de sûreté sur l’ancienne extension des terres . Mais je ne pense pas qu’on arrive jamais à prouv
ntinent, l’étroite ressemblance des habitants tertiaires de plusieurs terres et même des mers avec leurs habitants actuels, un
nt existé primitivement à l’état de chaînes de montagnes au milieu de terres étendues, au moins quelques-unes d’entre elles se
es sont insérées dans les racines d’un arbre, de petites parcelles de terres se trouvent très fréquemment dans leurs interstic
emment dans leurs interstices ou derrière elles, et quelquefois cette terre est si parfaitement enfermée, que pas un atome n’
les eaux, dans la plus longue traversée. Dans une petite parcelle, de terre ainsi complétement entourée de bois dans un chêne
ent traversent la Méditerranée, l’on ne pourra mettre en doute que la terre adhérente à leurs pieds ne renferme quelquefois d
sujet. On sait que les glaces flottantes sont fréquemment chargées de terre et de pierres, et qu’elles transportent même parf
s graines ne peuvent être apportées par ces voyageurs que mêlées à la terre de leurs pieds, ce qui est un cas assez rare. Il
’une île pauvrement peuplée, bien que située beaucoup plus loin de la terre ferme, ne pût recevoir de colons par les mêmes mo
soulevée et avant qu’elle fût suffisamment peuplée. Sur presque toute terre encore stérile, que n’habite encore aucun insecte
s, séparées les unes des autres par des centaines de milles de basses terres où ces espèces alpines ne pourraient vivre, est l
s arctiques qui auront vécu ensemble en grandes masses sur les basses terres du vieux monde et de l’ancien, après avoir été ex
un climat plus froid leur a permis autrefois de vivre dans les basses terres intermédiaires devenues depuis trop chaudes pour
les productions exclusivement arctiques étaient alors exilées sur les terres éparses encore plus près du pôle. Maintenant, si
nous examinons une sphère, nous voyons que sous le cercle polaire les terres sont presque continues depuis l’Europe occidental
ers la Sibérie, jusqu’à l’Amérique orientale. De cette continuité des terres circumpolaires et des facilités de migration qui
ne, un grand nombre de plantes et d’animaux semblables habitaient les terres presque continues qui environnent le pôle ; et qu
de et du Nouveau auraient été presque continuellement réunies par des terres qui pouvaient alors leur servir de ponts, mais qu
parses et isolées sur les sommets des chaînes de montagnes et sur les terres arctiques des deux continents. Il suit de là que,
classent comme spécifiquement distinctes. Dans les mers, comme sur la terre , la lente migration vers le sud d’une faune marin
ement séparées, de même qu’entre les habitants passés et présents des terres tempérées de l’Amérique du Nord et de l’Europe, s
qu’environ quarante à cinquante espèces de plantes phanérogames de la Terre de Feu, formant une partie considérable d’une flo
ves de plantes européennes, qu’on ne retrouve plus nulle part sur les terres basses intermédiaires des contrées plus chaudes.
non plus été introduites par l’homme, se rencontrent dans les basses terres  ; et, d’après ce que j’ai appris du docteur Hooke
lantes qui croissent sur les plus hautes montagnes, et sur les basses terres des régions tempérées des deux hémisphères du nor
es formes qui vivent sur les montagnes des plus chaudes régions de la terre et dans l’hémisphère austral sont de valeur doute
es Pyrénées. J’admets qu’à cette époque d’extrême froid le climat des terres équatoriales, situées au niveau de la mer, était
nc des plus hautes montagnes et avoir été exterminées dans les basses terres . Celles qui n’avaient pas atteint l’équateur revi
ion prépondérante du nord au sud est due à la plus grande étendue des terres dans l’hémisphère septentrional, et de ce que les
urs le premier pas vers l’extinction. Une montagne est une île sur la terre  ; or les montagnes intertropicales, avant la péri
avoir été complétement isolées ; et les productions de ces îles de la terre cédèrent à d’autres, qui avaient été élaborées da
telle autre s’est naturalisée par l’intermédiaire de l’homme sur une terre éloignée ; et pourquoi l’une a une extension du d
s qu’on trouve en des points aussi éloignés les uns des autres que la terre de Kerguelen, la Nouvelle-Zélande et la Terre-de-
us chaude, antérieure à la période glaciaire, et pendant laquelle les terres antarctiques, aujourd’hui couvertes de glaces, on
montagnes, suivant une ligne qui s’élève doucement depuis les basses terres arctiques jusque sous l’équateur où elle atteint
ouvenir, plein d’intérêt pour nous, des premiers habitants des basses terres environnantes. 145. Cette conséquence est prob
d avec la géographie elle-même, c’est-à-dire avec la distribution des terres et des mers ou la nature des barrières qui divise
puis, de nouveau isolée de l’Europe et rattachée peut-être à d’autres terres inconnues : ce qui permet d’expliquer les différe
sidérables dans toute la région parcourue par l’équateur mobile de la terre . (Trad.) 153. Pour supposer avec quelque droit
tré, dans ses Principes de géologie, que la distribution générale des terres et des mers pouvait influer beaucoup sur la distr
rale ou plutôt moyenne du globe ; cependant, lors même que toutes les terres seraient émergées vers les pôles et toutes les me
es astres, les causes des variations climatériques à la surface de la terre . Or, aucun des mouvements du ciel, observés jusqu
ser successivement des portions de l’espace inégalement froides où la terre perdrait par le rayonnement une portion plus ou m
t aucun rayonnement sensible, même à la petite distance qui sépare la terre des autres planètes du système solaire. Si notre
très court où les deux astres s’approcheraient l’un de l’autre, notre terre jouirait momentanément de la chaleur et de la lum
e que des nuages cosmiques ont pu à certaines époques passer entre la terre et le soleil, et intercepter les rayons de cet as
onservée dans l’histoire, et notamment les ténèbres qui couvrirent la terre le jour de la mort de Jésus. Pourquoi pas aussi l
osition d’un nuage cosmique circulant à la façon des comètes entre la terre et le soleil en rendrait compte, ce qui nous para
t du soleil pendant quelques heures ne causerait sur la surface de la terre aucun refroidissement appréciable, et les phénomè
rs années autour du soleil dans une orbite concentrique à celle de la terre , et située dans le même plan ; il eût fallu de pl
mps de sa révolution fût égal à celui de la révolution annuelle de la terre , bien que se mouvant dans une orbite sensiblement
Babinet, pour les besoins de son hypothèse, suppose tournant entre la terre et le soleil devrait y tourner encore avec la mêm
système il occupât tout l’espace du ciel compris dans l’orbite de la terre , de sorte que notre globe, en tournant autour du
et astre ? Mais il serait résulté de cela beaucoup d’obscurité sur la terre , c’est vrai, mais toute autre chose qu’un grand f
une substance gazeuse ou vaporeuse, interposée entre le soleil et la terre , serait beaucoup plus conductrice que le vide, et
des étoiles, et qu’à plus forte raison elle pourrait passer entre la terre et le soleil sans nous priver ni de la chaleur ni
ustraits à toutes les lois physiques qui gouvernent la matière sur la terre et dans le ciel. Une hypothèse qui en suppose tan
n abaissement temporaire de la température sur toute la surface de la terre ne présente aucune vraisemblance au point de vue
win suppose un peu plus loin que ces formes se sont réfugiées sur les terres basses, dans les districts les plus chauds et les
s : et si de grandes modifications, dans la distribution relative des terres et des mers, peuvent avoir jusqu’à certain point
ue, malgré sa grande importance. En effet, si l’axe de rotation de la terre se déplace, l’équateur se déplace avec lui, et le
mme la latitude, changeront lentement et perpétuellement par toute la terre . Ce qui apparaît avec toute évidence, c’est que l
l’hémisphère boréal. Supposons, par exemple, que les deux pôles de la terre décrivent lentement à sa surface deux cercles don
et la Nouvelle-Zélande. Il aura atteint cette île elle-même, puis la terre de Van-Diémen, et sera revenu au pôle actuel en s
s fois renouvelée, un cataclysme revenant de temps à autre frapper la terre entière ou quelques-uns de ses points d’un refroi
t équatorial, en favorisant l’émersion et l’immersion alternative des terres intertropicales, est le seul qui puisse rendre co
r de l’Amérique du Nord doit avoir eu son climat correspondant sur la terre de Kerguelen, avec un maximum de chaleur vers Mad
5 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Notes sur l’Ancien-Régime »
ois la communication à l’obligeance de M. de Boislisle. Il s’agit des terres de Blet et des Brosses  La terre et baronnie de B
e de M. de Boislisle. Il s’agit des terres de Blet et des Brosses  La terre et baronnie de Blet est située dans le Bourbonnai
ration des aides, est une « bonne paroisse sans être d’objet ; bonnes terres , la plus grande partie en bois, foins et pacages,
erres, la plus grande partie en bois, foins et pacages, le surplus en terres labourables de froment, seigle et avoine… Chemins
r éloignement des villes et leur difficile exploitation801 ». « Cette terre , dit l’acte estimatif, est dans la mouvance du ro
ent à peine 300802 ; c’est le sort de toutes les villes du pays ». La terre de Blet, possédée pendant plusieurs siècles par l
neurs de Bercy, chacun pour un tiers, qui est de 97 667 livres sur la terre de Blet, et de 20 408 livres sur la terre des Bro
est de 97 667 livres sur la terre de Blet, et de 20 408 livres sur la terre des Brosses. L’aîné, comte de Simiane, reçoit en
tant honorifiques qu’utiles.   Le domaine entier, comprenant les deux terres , est évalué 369 227 livres. La terre de Blet comp
ine entier, comprenant les deux terres, est évalué 369 227 livres. La terre de Blet comprend 1 437 arpents, exploités par 7 f
vres par an, les autres payent 1 300, 740, 640, 240 livres par an  La terre des Brosses comprend 515 arpents exploités par 2
occupé du rétablissement et réparation de ces chemins. » Le sol de la terre de Blet est excellent, mais il faudrait des saign
enu. » — « On ne connaît point l’usage de la chaux pour l’engrais des terres labourables », et pourtant « dans le pays la chau
bourables », et pourtant « dans le pays la chaux est à vil prix ». La terre , humide et très bonne, produirait à volonté des h
aine, tel qu’on vient de le décrire, est évalué comme il suit : 1. La terre de Blet, suivant l’usage du pays pour les terres
comme il suit : 1. La terre de Blet, suivant l’usage du pays pour les terres nobles, est évaluée au denier 25, c’est-à-dire 37
rapporte net par an 12 300 livres, et vaut net 308 003 livres. 2. La terre des Brosses est, suivant l’usage du pays, évaluée
its féodaux que l’on va énumérer. Droits utiles et honorifiques de la terre de Blet : 1° Droit de haute, basse et moyenne jus
re de Blet : 1° Droit de haute, basse et moyenne justice sur toute la terre de Blet et autres villages, les Brosses, Jalay. L
les motifs qui ont engagé les anciens régisseurs ou fermiers de cette terre à en interrompre la perception. Quantité de seign
, par négligence ou autrement, il n’en a rien tiré. 19° Droit sur les terres incultes et désertes et sur les accrues par alluv
cevoir, après que les dîmes sont levées, une portion des fruits de la terre . « En Bourbonnais, le terrage se perçoit de diffé
e seigneur de Blet ne perçoit le terrage que sur un certain nombre de terres de sa seigneurie ; « par rapport aux Brosses, il
30 poules, 6 coqs et chapons ; le total est évalué 575 francs. Sur la terre des Brosses, 85 arpents, divisés en 112 parcelles
évalué 126 francs. 25° Droits sur les communaux (124 arpents dans la terre de Blet, 164 dans la terre des Brosses). Les vass
its sur les communaux (124 arpents dans la terre de Blet, 164 dans la terre des Brosses). Les vassaux n’ont sur les communaux
pents de friches. 4° Au roi l’impôt des vingtièmes. Précédemment, les terres de Blet et des Brosses payaient 810 livres pour l
6 (1887) La banqueroute du naturalisme
n’a pas seulement encore terminé la publication du roman, que déjà La Terre , en achevant de déclasser le romancier, semble av
nous ne le regretterons qu’à moitié, — en songeant qu’il y a dans La Terre de quoi justifier d’autres défections, qui seraie
se laver dans bien des eaux encore, ils ont raison. M. Zola, dans La Terre , a passé toutes les bornes. Oui ; si l’on savait
eurs de sang et de musc mêlées à celles du vin ou du fumier, voilà La Terre  ; et voilà, va-t-on dire, le dernier mot du natur
ordinaire les cabarets de village ; et que le paysan aime âprement la terre . Cependant le romancier, d’un air entendu, frappe
bien que les amateurs trouvent encore d’assez beaux morceaux dans La Terre , un reste de souffle, et, par endroits, presque d
utre façon de dire la même chose : le peu de vérité qu’il y a dans La Terre est banal, pour traîner partout, et le peu de nou
e l’art d’écrire sur celui de fabriquer de la toile ou de cultiver la terre , uniquement attentifs à « soigner », comme on dit
arce que je n’en aurai jamais, je crois, de meilleure occasion que La Terre , c’est que ce comique involontaire s’obtient préc
comme dans Pot-Bouille l’oncle Josserand et l’inénarrable Trublot, La Terre est pleine de Fouan et de Bateau, de Delhomme et
de « mineurs » dans Germinal, les transformer en « paysans » dans La Terre , ce n’est qu’une redingote à changer en une blous
t continue des fonctions du cerveau, l’auteur de Pot-Bouille et de La Terre a substitué l’étude non moins exclusive et non mo
tre chose dans les quatre-vingt-quinze feuilletons que j’ai lus de La Terre , et le « reste » surtout en remplit des colonnes
troublait encore les nuits de l’auteur de Pot-Bouille, l’auteur de La Terre peut maintenant dormir tranquille : il a surpassé
a, ce sont les plus graveleux, ou du moins ce l’étaient, avant que La Terre eût paru. Je souhaite sincèrement à M. Zola que l
paru. Je souhaite sincèrement à M. Zola que l’éclatant insuccès de La Terre démente la leçon qu’il aurait dû lui-même tirer d
t enfin ni moins grave que le reste, ni d’ailleurs moins faux dans La Terre , c’est la grossièreté du langage. M. Zola, qui n’
istes ont aussi celui de s’en plaindre, et qu’en introduisant dans La Terre cet élément comique, il ait achevé de les comprom
n eux qui ont fait de M. Zola le romancier qu’il est. Pour trouver La Terre ce qu’elle est : une rapsodie détestable ; il ne
-Bouille, dans Nana, ni dans L’Assommoir les défauts naissans dont La Terre n’est après tout que le monstrueux épanouissement
vons autrefois contribué. Combien se déchaînent aujourd’hui contre La Terre , qui, hier encore, admiraient Germinal, et combie
Germinal, et combien se hâteront de retourner à M. Zola, si demain La Terre passe en nombre de mille Pot-Bouille, L’Assommoir
re que tout ce qu’il peut y avoir d’énormités ou d’obscénités dans La Terre , c’est qu’il se trouve un public pour les lire ;
l en a bien l’air, croyait peut-être qu’il n’y a rien de plus dans La Terre , que ni les mots n’y sont plus gros, ni les chose
 ? Un autre lui reprochait, en nous décrivant un accouchement dans La Terre , — en quels termes, je n’en veux rien dire ! — d’
istoires, sur leurs vieux jours, ils s’acharnent encore eux-mêmes. La Terre , du moins, aura-t-elle peut-être cette utilité de
7 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
t supposer. Nous le dirons, sans fatuité d’aucune espèce, le livre de Terre et Ciel de M. Jean Reynaud, ce livre au titre col
l’embarras commence… Si la Critique prend au sérieux ce gros livre de Terre et Ciel que d’aucuns regardent comme un monument 
andes puissances sur la tête humaine qui se trouvent dans ce livre de Terre et Ciel, et qui en protègent actuellement, la for
i généreusement à un ouvrage qui ne saura pas la garder ! Le livre de Terre et Ciel de M. Jean Reynaud est un coup porté, par
pas vis-à-vis d’elle-même la bonne foi de ses confusions. L’auteur de Terre et Ciel, dont la prétention le plus en relief est
lation intellectuelle, métaphysicien et presque mystique, l’auteur de Terre et Ciel n’était point, par le fait de ses faculté
qu’il le réduit à un seul dans son livre, malgré son double titre de Terre et Ciel ! En effet, pour qui sait l’embrasser et
e de M. Jean Reynaud ; mais ce n’est pas tout au détail ! L’auteur de Terre et Ciel a beau s’en défendre : il n’est réellemen
tière… Le mot de ciel est de trop dans le titre de son ouvrage, et la terre même, comme il la conçoit, n’est pas la notion ch
terre même, comme il la conçoit, n’est pas la notion chrétienne de la terre . Ce n’est plus le lieu de l’expiation et de l’épr
r se déployer et s’envoler dans les cieux ! Cette double notion de la terre et du ciel, la seule que puissent admettre égalem
Reynaud sont plus vives et plus fortes que ses facultés. Le traité de Terre et Ciel, qui résume toute sa vie intellectuelle,
eusement en bêtise, on le signalerait à toutes pages dans le livre de Terre et Ciel, si on ne craignait pas de fatiguer le le
, un langage trouble toujours et souvent contradictoire. Le traité de Terre et Ciel est une petite Babel bâtie par un seul ho
s l’action divine que comme il comprend l’action humaine, l’auteur de Terre et Ciel se croit fondé à tirer une impertinente i
t d’erreurs : mais M. Jean Reynaud n’a point de méthode. Son livre de Terre et Ciel est une conversation, à bâtons rompus, en
ueusement toutes les bourdes, dirait Michel Montaigne, de l’auteur de Terre et Ciel, absolument comme on laisse passer, en se
eci n’est réservé qu’aux prêtres. Nous l’avons dit déjà, ce traité de Terre et Ciel, qui n’a de grave que le ton, agrandit va
omiques de Fontenelle et aux gasconnades de Cyrano de Bergerac. 2. Terre et ciel, par M. Jean Reynaud.
8 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 16, objection tirée du caractere des romains et des hollandois, réponse à l’objection » pp. 277-289
ption de l’air nous est même connuë. Rome étoit percée autrefois sous terre , comme sur terre, et chaque ruë y avoit une cloaq
us est même connuë. Rome étoit percée autrefois sous terre, comme sur terre , et chaque ruë y avoit une cloaque sous le pavé.
vie une curiosité témeraire. Or, ces canaux ne sont pas si avant sous terre , que la chaleur qui est très-grande à Rome durant
ux de quelque côté que le vent souffle, ce qui met en évidence que la terre est la cause de l’altération de l’air. Cette infe
ation de l’air. Cette infection prouve donc qu’il est survenu dans la terre un changement considerable, soit qu’il vienne de
s la terre un changement considerable, soit qu’il vienne de ce que la terre n’est plus cultivée comme du temps des Cesars, so
quelques siecles, auront achevé de se former sous la superficie de la terre , et qui présentement envoïent dans l’air, princip
dire, des mines qui se seront perfectionnées sous la superficie de la terre . Durant les chaleurs il en sort des exhalaisons q
qui forment de longs sillons de feu ou des colonnes de flâme dont la terre est la base. Tite-Live seroit rempli du récit des
arbres moururent. Le Tibre prit dans Rome, et la neige y demeura sur terre durant quarante jours. Lorsque Juvenal fait le po
nt aux hollandois, je puis répondre qu’ils n’habitent pas sur la même terre qu’habitoient les bataves et les anciens frisons,
par le mot de Holland introduit dans le moïen âge. Il signifie une terre vuide en langue du païs. Tacite nous apprend que
ux. La mer s’étant introduite dans ces cavitez, elle a fait abîmer la terre , qui ne s’est relevée au-dessus de la surface des
angement de nourriture. De pareilles révolutions sur la surface de la terre , qui causent toujours beaucoup d’altération dans
9 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
ssons d’eau douce à de légers changements survenus dans le niveau des terres , depuis une époque plus ou moins récente, et qui
rnit des preuves que des changements considérables dans le niveau des terres ont eu lieu à une époque géologique toute récente
la mer et plus tard s’adapter, en se modifiant, aux eaux douces d’une terre éloignée. Quelques espèces de coquillages d’eau d
ttre sur un étang ou un ruisseau de l’île océanique ou de toute autre terre éloignée vers laquelle le vent l’aurait poussé à
gle, lorsque nous étions à une distance de quarante-cinq milles de la terre la plus voisine. Combien aurait-il pu voler plus
it autre part que parfois, quoique rarement, une certaine quantité de terre adhère aux pieds et au bec des oiseaux. Des échas
eu probable qu’ils s’abattent à la surface de la mer, de sorte que la terre de leurs pieds ne risque point d’être lavée penda
lavée pendant la traversée ; et ils ne sauraient manquer, en prenant terre , de voler immédiatement jusqu’aux bords des eaux
pèces sont en petit nombre en comparaison de celles qui vivent sur la terre , la concurrence est probablement moins vive entre
actuelle toutes les îles qui existent ont été jointes à quelque autre terre . Une telle manière de voir simplifierait beaucoup
uvent arriver dans ces îles beaucoup plus aisément que des oiseaux de terre . Les Bermudes, au contraire, qui sont situées à p
idéré comme océanique, puisqu’il est entouré de bas-fonds reliés à la terre ferme dont il n’est éloigné que de 280 milles. De
mps à autre, visitent les Bermudes à une distance de 600 milles de la terre ferme. Je tiens de M. Tomes, qui a fait une étude
distance, entre la profondeur du bras de mer qui sépare une île de la terre ferme la plus voisine, et la présence en l’une et
évident que, pendant les oscillations du sol, les îles séparées de la terre ferme par des bras de mers peu profonds sont ; pl
céaniques ont été autrefois rattachées aux continents voisins par des terres continues ; car dans cette dernière supposition l
ne les habitants des îles, c’est leur affinité avec les habitants des terres fermes les plus voisines, sans cependant qu’ils s
les des rivages de l’Amérique du Sud. Presque chaque production de la terre ou de l’eau y porte l’empreinte évidente du conti
éan Pacifique, le naturaliste sent cependant qu’il est encore sur une terre américaine. Pourquoi en serait-il ainsi ? Pourquo
ême à ce qu’elles aient été autrefois rattachées au continent par des terres continues. Les îles du Cap Vert peuvent de même a
plupart d’entre elles s’expliquent aisément. Ainsi les plantes de la terre de Kerguelen, plus rapprochée de l’Afrique que de
té principalement peuplée à l’aide de graines transportées avec de la terre et des pierres, par des glaces flottantes charrié
ns l’hypothèse que la Nouvelle-Zélande, l’Amérique du Sud et d’autres terres australes ont toutes reçu, il y a de longs âges,
e ont presque les mêmes conditions physiques, et sont reliées par des terres continues ; cependant elles sont habitées par un
poque glaciaire, ont plus ou moins de rapports avec celles des basses terres environnantes. Ainsi nous avons, dans l’Amérique
ous réserve de quelques exceptions, sont en connexion avec celles des terres basses ou sèches environnantes, en dépit de la gr
el ou de chaque île isolée ont des rapports frappants avec ceux de la terre ferme la plus voisine. Or, chacune de ces lois es
plique aisément la haute importance des barrières naturelles, soit de terre ou d’eau, qui séparent nos diverses provinces zoo
île quelconque et la profondeur des mers qui séparent cette île de la terre ferme. Nous voyons clairement pour quelles raison
er par l’action glaciaire. (Trad.) 164. L’hypothèse que d’anciennes terres continentales auraient existé entre des îles aujo
ment de niveau ferait apparaître un continent plus ou moins étendu de terres basses et unies, plutôt que des archipels, toujou
que. Il est donc plus aisé de croire à l’ancienne existence de vastes terres basses rattachant les unes aux autres les îles de
ront émigré successivement de la pointe méridionale de l’Amérique aux terres émergées entre cette station et le pôle, alors tr
rès rapproché de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie, de là vers la terre de Kerguelen, et même, par l’intermédiaire de con
alie, mais n’aura atteint que partiellement la Nouvelle-Zélande et la terre de Kerguelen, dont les formes organiques durent p
es sur ces deux continents, rattachés à la zone turride, l’un par des terres continues et l’autre par de nombreuses chaînes d’
înes d’îles, et peut-être mis en communication réciproque par quelque terre émergée à une époque où le renflement équatorial,
’ouest de l’Australie et le sud de l’Afrique en laissant à l’écart la terre de Kerguelen. (Trad.) 166. Cette loi de la moin
t l’ont toujours été, les mers ayant toujours été plus vastes que les terres , et probablement d’autant plus qu’on recule vers
10 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
r la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et remuent avec une opiniâtreté
dans son canton, en Brie, on n’avait pas pu ensemencer la plupart des terres . » — Rien d’étonnant si la famine gagne jusqu’à P
sent la taille… » — « Je me trouve en ce moment en Touraine, dans mes terres . Je n’y vois qu’une misère effroyable ; ce n’est
dîmes, les frais de culture partagent par tiers les productions de la terre et ne laissent rien aux malheureux cultivateurs,
me. — Combien sa subsistance est précaire. — État de l’agriculture. —  Terres incultes. — Mauvaise culture. — Salaires insuffis
n manque-t-il à ceux qui font pousser le grain   D’abord, quantité de terres sont incultes et, ce qui est pis, abandonnées. Se
, près de Preuilly, la bruyère couvre quarante mille arpents de bonne terre . La Société d’Agriculture de Rennes déclare que l
régime inventé par Louis XIV a fait son effet, et depuis un siècle la terre retourne à l’état sauvage. « On ne voit que châte
res et la désertion des colons. » Dans l’élection de Confolens, telle terre affermée 2 956 livres en 1665, n’est plus louée q
lture est trois fois moindre qu’aujourd’hui. Faibles produits : « Nos terres communes, dit un bon observateur, donnent environ
de grain, l’acre française dix-huit, que le produit total de la même terre pendant le même laps de temps est de trente-six l
nt de capital agricole640. « Le propriétaire qui veut faire valoir sa terre ne trouve pour la cultiver que des malheureux qui
r an. Sa maison est en pisé, couverte de chaume, sans fenêtres, et la terre battue en est le plancher. Même quand le terrain
du petit cultivateur propriétaire. Ils ont pour tout bien un coin de terre , une vache et un pauvre petit cheval ; leurs sept
s droits nous écrasent ! » — Que sera-ce donc dans les contrées où la terre est mauvaise   « Des Ormes (près de Châtellerault
e du plomb  Dans le Poitou et ici, on ne laboure que l’épiderme de la terre , avec une petite vilaine charrue sans roues… Depu
Une femme avec deux enfants au maillot, « sans lait, sans un pouce de terre  », à qui l’on a tué ainsi deux chèvres, son uniqu
789 ; car, pendant tout le dix-huitième siècle, il avait acquis de la terre  Comment avait-il fait, dans une telle détresse ?
sa dissimulation, sa passion héréditaire pour la propriété et pour la terre . Il avait vécu de privations, épargné sou sur sou
raissé la patte du régisseur, se trouve là avec son magot. « Mauvaise terre , Monseigneur, et qui vous coûte plus qu’elle ne v
aut en céder la propriété ; nul autre moyen de rattacher l’homme à la terre  Et le gouvernement aide à l’opération : ne perce
retirer provisoirement sa main trop pesante. Par l’édit de 1766, une terre défrichée reste affranchie pour quinze ans de la
ers et dans les fonds publics, sont destinées en France à l’achat des terres . » — « Aussi le nombre des petites propriétés rur
n peuple si nombreux soit nourri, lorsque la moitié ou le quart de la terre arable est occupée par des friches stériles. » (A
esse de Saint-Georges (1772) sur les conséquences de la gelée : « Les terres vont achever cette année de rester incultes, comm
ès les tableaux de l’indemnité accordée aux émigrés en 1825). Dans la terre de Blet (voir note 2 p. 300), vingt-deux parcelle
11 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
à dire que, si l’espèce humaine devait disparaître tout entière de la terre (ce qui est possible) pour faire place sur ce pet
qui peut passer dans votre main de la vie au néant, du soleil sous la terre , du temps à l’éternité, sans pâlir à vos yeux, et
sonne n’est plus flexible que moi aux vents tièdes et alizés de cette terre qui soufflent quelquefois au printemps, et même e
pense et tout ce qui respire             Commença de souffrir ; Et la terre , et le ciel, et l’âme, et la matière, Tout gémit 
ez frapper les voûtes insensibles             Du palais des destins. Terre , élève ta voix ; cieux, répondez ; abîmes, Noir s
génie infernal creusés ou tendus sur la route de tous les êtres de la terre et de la mer par les brigands de la création pour
r un grand globe lumineux appelé soleil sur un globe ténébreux appelé terre . Ôtez-en les nuits, qui en forment la moitié ; vi
vous : voilà la perfection du supplice ! Humiliez-vous, tyrans de la terre , vous ne l’auriez pas inventé ! XVI Aussi v
l’infini de la terreur ? Nous demandons donc par les religions de la terre au Dieu du ciel de nous révéler le mystère de cet
e chronologie de dynasties régnantes sur les différents empires de la terre  ; on pourrait construire une géographie des croya
es, qui est l’anticipation de l’immortalité par la foi en Dieu sur la terre . Nous allons voir tous ces phénomènes, intellectu
t avec Dieu pour se consoler de la petitesse et de la stérilité de la terre . Ces poètes sacrés n’ont que deux ou trois images
nner à l’Océan. Virgile et Théocrite sont les deux poètes égaux de la terre habitée agricole ou pastorale ; les pasteurs et l
dent l’imagination de l’homme pendant que l’ombre nocturne possède la terre . Milton est le poète de l’air ; il y plonge avec
ésors de sa création. Il sera le plus grand de tous. Qu’est-ce que la terre auprès des astres du firmament ? Quant à Job, nou
oelle de lions ! Qu’est-ce qu’un tel homme, auprès du vieillard de la terre primitive, auprès du titan sur son fumier apostro
surabilité. Sans cet espace, d’où notre pensée du moins peut fuir, la terre ne serait pas habitable. Je dirai plus ; j’ai tou
complétement ignorants des cinq cent mille formes de salaires sur la terre , ne se doutant même pas qu’en supprimant le capit
ue, du jour où ses apôtres se sont répandus pour voyager sur toute la terre , en retrouvant l’espace ils ont retrouvé leur bon
a nature physique et jusqu’aux éléments immuables de la création : la terre , l’océan, l’air, l’eau, le feu, les planètes même
l’utopie de la perfectibilité continue et indéfinie de l’homme sur la terre  ; utopie dont le dernier résultat logique, en mar
es vieux jours sur le barde descend, L’herbe parle à l’oreille, ou la terre bourdonne,         Ou la brise pleure en passant.
oigt de Dieu sur les palais de Tyr. Je n’ai pas reposé ma tête sur la terre Où Palmyre n’a plus que l’écho de son nom, Ni fai
…………………… ………………………………………………………… Sans doute le désert, comme toute la terre , Est rude aux pieds meurtris du marcheur solitair
regarde son ciel et dit : Je l’ai payé !… Sous un soleil de plomb la terre ici fondue Pour unique ornement n’a que son étend
le jour la tente solitaire, Rassembler le troupeau qui lèche à nu la terre  ; Autour du puits creusé par l’errante tribu Fair
é, De son isolement se fait sa volupté. La liberté d’esprit, c’est ma terre promise ! Marcher seul affranchit, penser seul di
ine au sable se colla ; Je crus qu’un pas de Dieu faisait trembler la terre , Et, pensant l’entrevoir à travers le mystère, Je
el par l’esprit entendu ; « La bouche, qu’un conduit par où le ver de terre « De la terre et de l’eau vit ou se désaltère ; «
t entendu ; « La bouche, qu’un conduit par où le ver de terre « De la terre et de l’eau vit ou se désaltère ; « La main, qu’u
« Voudrais-tu que ma gloire apparût à tes yeux ? « Est-ce sur cette terre où dans la nuit tu rampes ? « Terre, dernier degr
à tes yeux ? « Est-ce sur cette terre où dans la nuit tu rampes ? «  Terre , dernier degré de ces milliers de rampes « Qui to
hine astronomique avec le firmament ; « L’Égypte moissonneuse avec la terre immonde « Que le dieu-Nil arrose et le dieu-bœuf
e en pensant ma grandeur ! « Tu creuseras en vain le ciel, la mer, la terre , « Pour m’y trouver un nom ; je n’en ai qu’un… My
12 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Pierre Loti »
viens de relire presque sans un arrêt, à la campagne, serré contre la terre maternelle, sous un ciel amollissant et chargé d’
ations passées serait douloureux. Je voudrais jouir et souffrir de la terre entière, de la vie totale et, comme saint Antoine
ination absolue. Il jouit de la variété inépuisable des aspects de la terre , et plus encore peut-être de tout l’imprévu de l’
orps a été jeté. Car n’est-ce pas une pitié que, pouvant connaître la terre entière et multiplier par là notre vie et notre ê
aura été pour Loti fort supérieur à ce qu’il est pour nous et que la terre lui aura été autre chose qu’à nous, les immobiles
ous voir ailleurs que vous ne voyiez où vous êtes ? Voilà le ciel, la terre et tous les éléments ; or c’est d’eux que tout es
té et de désir, comme si le trouble qu’éveille en lui la figure de la Terre était un peu semblable à un autre trouble, à celu
ouloureux d’un paradis sensuel, inaccessible, où nous n’irons jamais. Terre édénique où la faune et la flore sont uniquement
mbition et tous les vices qui en dérivent y sont inconnus, puisque la terre y nourrit les hommes sans travail et que la concu
par suite, la pudeur, que Hilton appelle impudique. L’influence de la terre , la douceur des choses, les parfums, la beauté de
ruelle. Pierre Loti nous montre cette fois les aspects méchants de la terre . C’est le paysage le plus stérile, le plus hostil
résent de l’immensité du monde. On peut dire que l’image totale de la terre est obscurément évoquée par chaque paysage de Lot
jouir à la fois de tout l’univers. Et cette idée de la grandeur de la terre s’agrandit encore de celle de sa durée. Souvent i
is tout de suite, tandis qu’il songe à l’énormité et à la durée de la terre , il la sent exiguë et éphémère ; car qu’est-ce qu
des passions de quelque habitant des villes attire peu, quand on a la terre à soi. A qui a parcouru les cinq continents et la
s simples, plus intacts et plus beaux que nous, plus proches de cette terre dont il a parcouru la face et qu’il adore. Certes
ui reflètent en eux et décrivent ce qui s’agite à la superficie de la terre , j’aime mieux être de ceux qui vivent tout près d
mme dont le petit-fils s’en va mourir là-bas, « de l’autre côté de la terre  ». Mon frère Yves, c’est l’histoire d’un matelot
Yves, c’est l’histoire d’un matelot qui s’enivre à chaque descente à terre , et qui se marie, et qui devient père, et qui peu
13 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou économie, dans les âges poétiques » pp. 174-185
forces extraordinaires pour pénétrer la grande forêt qui couvrait la terre , et qui devait être si épaisse dans les temps voi
eux réfugiés, et tuaient ceux qui osaient faire des courses sur leurs terres . Déjà héros par leur naissance, puisqu’ils étaien
roïsme, les Romains se montrèrent supérieurs à tous les peuples de la terre , puisqu’ils surent également Parcere subjectis,
s celle du moyen âge] ; quarante héros normands, qui revenaient de la terre sainte, mirent en fuite une armée de Sarrasins qu
protection accordée par les héros à ceux qui se réfugièrent sur leurs terres , qu’on doit rapporter l’origine des fiefs. Les pr
nt à suivre les héros partout où ils les menaient pour cultiver leurs terres , et plus tard, de les suivre dans les jugements (
t d’immeubles. Ces échanges ne furent autre chose que les cessions de terres faites au moyen âge, à charge de cens seigneurial
i). Leur utilité consistait en ce que l’une des parties avait trop de terres riches en fruits dont l’autre partie manquait. I
cation se réduisait donc à un cens territorial. III. Les locations de terres durent être emphytéotiques. Les grammairiens ont
mprendre le sens, que clientes était quasi colentes. Ces locations de terres répondent aux clientèles des Latins. IV. Telle fu
ats que des contrats de cens seigneurial pour des maisons ou pour des terres , soit perpétuel, soit à temps. V. Cette dernière
14 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
du feu, ses créations et ses œuvres. Moïse, devant Pharaon, jeta à terre sa baguette qui se changea en serpent. L’imaginat
royauté de la Création. L’homme avait fait descendre le soleil sur la terre , il était maître de la chaleur et de la lumière.
encore des familles entrelacées autour du foyer, des cités sortant de terre , avec leurs remparts et leurs tours, des cortèges
avant de conquérir l’élément céleste, de l’obliger à se fixer sur la terre , d’en faire un dieu et un serviteur irrésistiblem
ssant. — Agni — Ignis, — c’est le nom qu’il prend en se fixant sur la terre . Nulle idée d’un phénomène physique invariable da
n dieu adoré comme lui. Agni est « la tête du ciel et l’ombilic de la terre  » ; il s’élance d’un jet vers le firmament pour y
en se séparant, emporte un tison du foyer sacré et le rallume sur la terre où elle asseoit sa nouvelle demeure. En Grèce et
rnues, tous les jours. Les éruptions des volcans, les tremblements de terre , les torrents des eaux diluviennes prennent la st
ors que sa masse gazeuse tournoyait en flamboyant dans l’espace, à la Terre refroidie et configurée, assise sur des étages de
n, fils de Japet engendré lui-même par Ouranos et Ghéa, le Ciel et la Terre . Ces Titans, contemporains de la création, aînés
us deux à la fois. Il y en a toujours un en dehors qui se meut sur la terre , tandis que l’autre reste en dedans, attendant l’
leur enlève le feu inextinguible ; il le souffle sur la surface de la terre , tous les foyers sont éteints. Mais Prométhée le
andore, l’Ève païenne. Il ordonna à Héphestos de la pétrir avec de la terre et de l’eau, à l’image des plus belles déesses. U
sur l’homme. C’est par elle surtout et pour elle qu’il pleure sur la terre . Ses larmes viennent de la femme, comme l’eau de
tre de la création de Pandore. Le corps d’argile de la femme gisait à terre , inanimé et muet. Zeus le toucha, et il se fit ch
divin avait ironiquement ciselé « tous les animaux que nourrissent la terre et la mer ». Quand la Femme fut accomplie, les di
dies, guerres et crimes, violences et soucis, s’en échappèrent sur la terre . — « Seule, l’Espérance resta dans le vase, arrêt
on plus hardie, agrandissent démesurément le rôle de Prométhée sur la terre . D’après eux, les mortels ne possédaient pas le f
, venait cueillir, au pied de son gibet, une plante qui germait de la terre rougie par son sang, pour en extraire des philtre
ue la gloire d’Hercule, né dans Thèbes, fût encore plus grande sur la terre nourricière. Voulant honorer son illustre fils, i
15 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »
la haute classe arrive au même effet par d’autres voies. Là aussi la terre paye encore la dîme ecclésiastique, le dixième st
ntremettant pour les pauvres plaideurs de la montagne, chassant de sa terre les procureurs ambulants qui viennent y apporter
e pièce d’argent, il les fait travailler en les payant, défricher des terres qu’il leur donne à bail pour cent ans, enclore d’
e ils les oublient… Personne ne connaissant plus le seigneur dans ses terres , tout le monde le pille, et c’est bien fait52. »
« Qu’on parcoure dans les provinces, dit un avocat contemporain, les terres habitées par les seigneurs ; entre cent, on en tr
la Révolution dit que, détestés à Aix, ils sont très aimés sur leurs terres . « Tandis que devant les premiers bourgeois ils p
de cas, les paysans acquéreurs leur ont volontairement restitué leurs terres au prix d’achat  Autour de Paris, près de Romainv
plus vils emplois ». Un M. de la Morandais s’est fait régisseur d’une terre . Telle famille a pour tout bien une métairie « qu
figure rousses, faisant travailler à des murs de pierre sèche dans sa terre , et s’enivrant avec le maréchal-ferrant du lieu »
suite, ils s’endettent, ils s’obèrent, ils vendent un morceau de leur terre , puis un autre morceau : beaucoup ont tout aliéné
créancier universel, et payé pour ne rien faire, tond sur toutes les terres et sur tous les produits. Vienne une occasion qui
et de leur éloignement. — Apathie dans les provinces. — État de leurs terres . — Ils ne font pas l’aumône. — Misère de leurs te
s à leur endroit. Le spectacle est plus triste encore lorsque, des terres où les seigneurs résident, on passe aux terres où
te encore lorsque, des terres où les seigneurs résident, on passe aux terres où les seigneurs ne résident pas. Nobles ou anobl
ils forment un groupe à part, et ce sont eux qui ont les plus vastes terres , les premières suzerainetés, les plus larges et l
eptième du territoire ; Necker69 estime à deux millions le revenu des terres dont jouissent les deux frères du roi. Les domain
70 »  Naturellement, autorité et richesse vont ensemble, et, plus une terre rapporte, plus son propriétaire ressemble à un so
arriéré, dégoûté ou exilé. Quand le roi renvoie un seigneur dans ses terres , c’est la pire disgrâce ; à l’humiliation de la d
« Il n’y a pas dans le royaume, dit le marquis de Mirabeau, une seule terre un peu considérable dont le propriétaire ne soit
ans un cercle de vingt lieues ; si de loin en loin ils visitent leurs terres , c’est pour y chasser. Les quinze cents abbés et
es paysans, le duc de La Rochefoucault-Liancourt qui a fondé dans ses terres une ferme modèle et une école des arts et métiers
seigneur eût-il des millions de revenu, vous êtes sûr de trouver ses terres en friches. Celles du prince de Soubise et celles
nos villes par les jouissances du luxe, ne connaissent rien de leurs terres  », sauf « leurs fermiers qu’ils foulent pour four
à des religieux. Presque toujours à côté de ces plaines fertiles, une terre mal entretenue et presque épuisée présente un con
absentees, évêques, doyens et nobles anglais. Ne faisant rien pour la terre , comment feraient-ils quelque chose pour les homm
ans : « C’est un loup ravissant, dit Renauldon, que l’on lâche sur la terre , qui en tire jusqu’aux derniers sous, accable les
l est trop endetté, il a délégué à ses créanciers telle portion de sa terre , telle branche de ses revenus. Depuis des siècles
ses gardiens ferment les yeux ou tendent la main. C’est pourquoi ses terres deviennent l’asile de tous les scélérats du canto
lesse ! par allusion aux ravages que ces animaux faisaient dans leurs terres . » Ainsi, aux yeux de leurs sujets, ils sont des
ente ou quarante braconniers qu’ils poursuivent aujourd’hui sur leurs terres marcheront demain contre leur château à la tête d
ois cents au plus, étaient ruinées. La plus grande partie des grandes terres titrées étaient devenues l’apanage des financiers
ût 1789, à l’Assemblée nationale : « Les propriétaires des fiefs, des terres seigneuriales, ne sont que bien rarement coupable
. Les habitants de plus de cent villages voisins ne sèment plus leurs terres , les fruits et graines étant mangés par les biche
ets, il en a fait revivre la capitainerie, et il y a plus de soixante terres à vendre à cause de ces vexations de princes. »
16 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
à la peinture et au dessin. Platon dit quelque part aux Grecs : « La terre est petite. » « Platon laisse voir un sentiment
les colonnes d’Hercule, nous ne possédons qu’une petite partie de la terre , groupés autour de la mer Méditerranée comme des
monde. Les Égyptiens complètent l’idée nouvelle de la grandeur de la terre , en naviguant par le golfe Arabique jusqu’au Gang
expédition d’Alexandre fond les races, les idées des deux mondes : la terre est connue. Les livres d’Aristote sur les animaux
n traversant des latitudes différentes, voit changer en même temps la terre et les astres, suivant la belle expression du poè
l’horizon. Dans l’Arabie méridionale, en pénétrant à l’intérieur des terres , l’azur profond de la voûte céleste et la grande
ts équinoxiaux, l’aspect du ciel étoile change sur chaque point de la terre . L’ancienne race humaine a pu voir se lever dans
te absurde la croyance à l’immobilité et à la position centrale de la terre , croyance répandue généralement chez les théologi
un mathématicien, a disserté d’une manière puérile sur la forme de la terre , et s’est raillé de ceux qui la regardaient comme
a justesse de ses résultats, il ne redoute aucun jugement, du coin de terre où il est relégué, il en appelle au chef de l’Égl
x mille ans pour que leur premier rayon de lumière arrivât jusqu’à la terre  !… » Quelle idée de distance et d’étendue !… Et d
parer qu’à celui de Vénus, quand elle est le plus près possible de la Terre (alors un quart seulement de sa surface est éclai
s autres. Les étoiles, par leur changement de place relativement à la Terre , servent à motiver les pas que notre système plan
science ne sait rien des causes et n’écrit qu’un procès-verbal de la terre et des cieux : — donc rien ! donc néant de la pré
eils eux-mêmes brûlent des mêmes éléments que les entrailles de notre terre  ! Comme cette découverte bien contestable retrace
ne faisant point une partie essentielle de l’ordre de la création. La terre est encombrée de plantes dont rien n’arrête le dé
eur patrimoine. » En un mot, ce que la géologie nous enseigne, que la terre , à l’époque où les fougères arborescentes croissa
n’y en a pas plus là-haut que vous n’en trouveriez si vous alliez par terre de Javita à Cassiquaire. Je m’imagine voir dans l
eul groupe correspondant aux babouins de l’ancien monde, qui vivent à terre . On ne connaît point d’animaux mieux organisés po
hiles, c’est-à-dire d’insectes carnivores qui vivent ailleurs sous la terre , ont aussi des pattes conformées pour vivre sur l
ure. » XXI « On peut se faire une idée de l’aspect des basses terres en se représentant une végétation de serre chaude
différents. On voit alors que ce sont les racines qui sont sorties de terre sur tout le périmètre de la base et qui ont monté
plein air, qui se passent fort bien d’emprunter leur nourriture à la terre et sont comme une seconde forêt par-dessus la pre
tit nombre. Les orchidées sont très rares dans les fourrés des basses terres . Il y a bien des arbustes et des arbres fleuris,
17 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre II. Les privilèges. »
Saint-Germain-des-Prés a possédé quatre cent trente mille hectares de terre , l’étendue d’un département presque entier. Il ne
me à la noblesse, un cinquième au clergé. Ainsi, si l’on défalque les terres publiques, les privilégiés possèdent la moitié du
che-Comté, l’Alsace et le Roussillon, le clergé possède la moitié des terres  ; dans le Hainaut et l’Artois, les trois quarts ;
tien des États provinciaux et par l’incorporation de la noblesse à la terre  : en Languedoc et en Bretagne, les biens roturier
un régisseur, pour que son indépendance originelle se communique à sa terre  ; dès qu’il touche le sol, par lui-même ou par so
ôt, et en outre « les bois, les prairies, les vignes, les étangs, les terres encloses qui tiennent au château, de quelque éten
capitation au lieu de son domicile effectif, souvent fort loin de ses terres , et sans qu’on sache rien de ses revenus mobilier
t être présidé par personne, qu’étant seigneur suzerain de toutes les terres et particulièrement des baronnies, il ne peut céd
xième, parfois d’un cinquième ou même d’un quart sur le prix de toute terre vendue et de tout bail qui excède neuf ans ; le d
ernais, la Bourgogne, la Franche-Comté, il n’y a point ou très peu de terres où il ne reste des marques de l’ancienne servitud
est serf tantôt par le fait de sa naissance, tantôt par le fait de la terre . Mortaillables, mainmortables, bordeliers, d’une
de Chaumont en Champagne, « les habitants sont tenus de labourer ses terres , de les semer, de les moissonner pour son compte,
son compte, d’en amener le produit dans ses granges ; chaque pièce de terre , chaque maison, chaque tête de bétail lui paye un
est lui qui hérite ». Voilà ce qu’en langage du temps on appelait une terre ayant « de beaux droits ». — Ailleurs le seigneur
paître leurs bestiaux dans les champs après la récolte, et dans les «  terres vaines et vagues ». Les rivières non navigables s
ses pigeons par milliers vont pâturer en tout temps et sur toutes les terres , sans que personne puisse les tuer ni les prendre
. Reste l’assise primitive, la structure ancienne de la propriété, la terre enchaînée ou épuisée pour le maintien d’un moule
18 (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88
bien nette. II. De l’art L’homme a été placé sur la face de la terre pour achever l’œuvre que Dieu l’a chargé de termi
de rochers ; de nouvelles lignes d’eau se dessinent, et sillonnent la terre de leurs bassins et de leurs canaux ; les montagn
art. Pensez à ces myriades de spectacles que la surface vivante de la terre , animée par le contact des cieux, engendre à chaq
son éternelle mobilité ! Et quanti l’homme était encore absent de la terre , quand son œil n’était pas là pour jouir de ces d
ui les effraie. Et quand il n’y aurait eu ni hommes ni animaux sur la terre , sa beauté n’en aurait pas moins contenu virtuell
aussi bien qu’un ciel bleu ou un orage d’éclairs et de foudres ; une terre aride, un champ de mort, un désert, comme une for
complètement libre, il fait ce qui lui convient. Dieu l’a mis sur la terre en lui disant : Crée, et il crée. Quand il a prod
ciel, en même temps qu’il plonge plus profondément sa racine dans la terre . Les œuvres des grands artistes, tous inspirés pa
ge des fourmis qui soulèvent des grains de sable. Ce n’est plus ni la terre ni le ciel des Chrétiens, unis entre eux par une
is humaine et divine, visible et invisible : espérance, foi, charité, terre et ciel, tout a disparu devant la solitaire conte
spiritualiste, bien différent du paradis chrétien, du paradis sur la terre , où les corps devaient renaître quand le règne de
refaire le ciel religieux du passé. Victor Hugo fit principalement la terre de ce ciel ; et comme la monarchie qu’il avait so
es infinies, à une hauteur qui ne lui permettait plus d’apercevoir la terre . L’autre fit comme Goethe avait fait après Werthe
, et d’où il tirât des sucs assez nourriciers pour couvrir ensuite la terre de son ombrage. Il n’y avait point de ruche où l’
ceux que nous regardons comme inanimés, les édifices naturels que la terre présente à nos regards et les édifices que l’homm
de Napoléon ; il voit cette destinée dans la bombe qui, partie de la terre , y revient après avoir touché le ciel ; il la voi
es différences de leur génie et du point de vue où ils se placent, la terre est pour tous deux une vallée de larmes, et la vi
nt, la terre est pour tous deux une vallée de larmes, et la vie de la terre , prise même dans son ensemble et dans la successi
de du passé, dont les deux termes étaient inégalité et malheur sur la terre , égalité et bonheur dans le ciel, ne peuvent pas
euvent pas se reposer dans une froide contemplation des misères de la terre , les étudier seulement pour les peindre, ou les f
t le cloître et le mysticisme qu’unis au monde. L’Église était sur la terre la compagne mystique de Jésus ; par Jésus et par
la terre la compagne mystique de Jésus ; par Jésus et par l’Église la terre était unie au ciel. Le mysticisme du cloître avai
de plus en plus perdu la foi, l’espérance et la charité. Quittant la terre , et n’ayant qu’un Christianisme incertain, sans d
ont de tristes fantômes, des ombres du corps attachées comme lui à la terre  ; et, devant l’ombre silencieuse de ton Napoléon,
t sombre et glaciale. Elle n’a pas de ciel et elle ne se lie pas à la terre  ; la foi, l’espérance et la charité lui manquent,
n que l’école Byronienne, mais qui, adoptant le monde du passé, ciel, terre et enfer, comme un datum, une convention, un axio
délaisser à jamais : ainsi les Juifs dans le désert, marchant vers la terre promise, recommencèrent un jour à adorer les dieu
de Roméo qui cherche ses rapports et ses harmonies avec le ciel et la terre , avec le scintillement des étoiles et le chant du
19 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126
us d’un gîte et à tenir le pays en plus d’un endroit : il acquiert la terre de. Ferney (octobre 1758) ; et, dans le même temp
r lui proposer d’acheter de lui, sous une forme ou sous une autre, sa terre de Tourney, qui est à l’extrême frontière de la F
ar manière de fantaisie : Vous n’êtes pas homme à faire valoir votre terre de Tourney ; votre fermier Chouet en est dégoûté,
dégoûté, et demande à résilier son bail. Voulez-vous me vendre votre terre à vie ? Je suis vieux et malade ; je sais bien qu
e marché fut conclu et que Voltaire eut acheté à vie le château et la terre de Tourney avec les droits seigneuriaux et les pr
. Il faut toujours que les philosophes aient deux ou trois trous sous terre , contre les chiens qui courent après eux. En fai
ques débats sur les termes du marché, Voltaire acheta du président la terre et le château de Tourney sa vie durant ; il avait
s ; on est convenu de faire un inventaire et une reconnaissance de la terre . Au moment où les gens d’affaires vont commencer
pe court et l’élude. Il propose au président d’acheter tout de bon sa terre , non plus à vie, mais à perpétuité ; tant que ce
l’exemption d’impôt foncier et les autres franchises maintenues à la terre de Tourney). Voltaire, qui ne veut point payer, a
i ne veut point payer, affecte de tout confondre, et il remue ciel et terre plutôt que de céder : Il faut se remuer, se tré
porter (Voilà bien sa devise). J’ai embelli Tourney, j’ai amélioré la terre  ; mais je brûlerai tout, si on me vole le moindre
, Voltaire prétendra que ce lieu de La Perrière ne relève point de la terre de Tourney, et que le délit qu’y a pu commettre s
mauvais sujet, ne le concerne en rien. Il travaillera à dépouiller sa terre d’un droit plutôt que de payer ce qui est la cons
ilosophiquement à tout privilège du seigneur : Plus je connais cette terre , et plus je vois qu’il ne faut songer qu’au rural
pas d’ailleurs son plaisir, que Voltaire fait des siennes dans cette terre de Tourney, et qu’il se passe tous ses dégâts et
oi de ma fortune… Je continue très certainement à faire le bien de la terre en agrandissant les prés aux dépens de quelques a
résident de Brosses se présente. Je sais qu’outre les Fétiches et les Terres australes, il a fait un livre sur les langues, da
20 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
ob déborde, pour qui sait lire, sentir, comprendre et prier sur cette terre . Nous ne craignons pas de le dire : Cela ne peut
de sagesse, et même de langage, dans une si complète obscurité de la terre  ! Job est pour moi un Platon de cette philosophie
ui je continue, j’analyse et je cite : « Il y avait un homme dans la terre de Hus ; il s’appelait Job. C’était un homme just
l se prosterne et il adore. « “Nu je suis sorti du sein de ma mère la terre , dit-il, nu j’y rentrerai. Dieu m’a donné, Dieu m
te longue nuit qui n’aura point d’aurore, Avec ces conquérants que la terre dévore, Avec le fruit conçu qui meurt avant d’écl
ns dont j’ai joui. Par le souffle de la colère, Hélas ! arraché de la terre , Je vais d’où l’on ne revient pas. Mes vallons, m
me pleure, Ne reverront jamais mes pas ! L’homme vit un jour sur la terre Entre la mort et la douleur ; Rassasié de sa misè
es douleurs. Ô tombeau, vous êtes mon père ! Et je dis aux vers de la terre  : Vous êtes ma mère et mes sœurs. Mais les jours
Pour lui l’abîme est nu, l’enfer même est sans voiles. Il a fondé la terre et semé les étoiles ;         Et qui suis-je à se
i vous étiez à ma place et moi à la vôtre ! » La fureur l’emporte. «  Terre  ! ne couvre pas mon sang, n’étouffe pas mon cri !
porter et il étend la voûte des cieux sur le vide, il fait flotter la terre sur le néant. Il condense les eaux dans les nuées
est une retraite où se trouve l’or. « Le fer est tiré du sein de la terre , l’airain est arraché à la pierre. « L’homme recu
porté l’empreinte de ses pas ; il s’enfonce dans les entrailles de la terre . « Cette terre, où s’élèvent les moissons, est dé
te de ses pas ; il s’enfonce dans les entrailles de la terre. « Cette terre , où s’élèvent les moissons, est déchirée intérieu
de l’intelligence ? « L’homme ignore son prix ; elle n’habite pas la terre des vivants. « L’abîme dit : Elle n’est pas en m
eul il sait où elle habite, « Lui qui voit jusqu’aux extrémités de la terre , qui contemple tout ce qui est sous les cieux. « 
rai : réponds-moi. « Où étais-tu quand je jetais les fondements de la terre  ? Dis-le-moi, si tu as l’intelligence. « Qui en a
extrémités de l’univers et dissipes les impies par la lumière ? « La terre , comme une molle argile, prend une face nouvelle 
 ? as-tu vu l’entrée des ténèbres ? « As-tu considéré l’étendue de la terre  ? Parle ! Dis-moi si tu sais « Quel est le sentie
voie se répand la lumière ? par quel chemin l’Aquilon fond-il sur la terre  ? « Qui a ouvert un passage aux torrents des nuée
s arides, sur le désert où nul mortel n’habite, « Pour désaltérer les terres désolées et y faire germer l’herbe de la prairie 
brillante race ? « Connais-tu l’ordre du ciel et son influence sur la terre  ? « Élèveras-tu ta voix jusqu’aux nuées ? et des
peut compter les nuées et faire descendre les eaux du ciel « Quand la terre est durcie comme l’airain et que ses glèbes ne pe
héron son aigrette, à l’autruche ses ailes ? « Elle abandonne sur la terre ses œufs que le sable doit réchauffer ; « Elle ou
a sauterelle ? Son souffle répand la terreur ; « Il creuse du pied la terre , il s’élance avec orgueil, il court au-devant des
nce et du javelot étincelle. « Il bouillonne, il frémit, il dévore la terre . « A-t-il entendu la trompette, il dit : Allons !
blanchit derrière lui comme la chevelure d’un vieillard. « Nul sur la terre n’a sa puissance ; il a été créé pour ne rien cra
e long retentissement de l’airain sonore suspendu entre le ciel et la terre , sur lequel le marteau divin aurait frappé la gam
e ? « Nous regardes-tu comme des brutes ? « Ne faudrait-il pas que la terre devienne déserte pour s’affliger de tes revers ?
ons aujourd’hui. Quand on a vécu un certain nombre d’années sur cette terre et qu’on a sondé jusqu’au tuf le sol de cette vie
is transformer ce limon en bronze ; que le progrès indéfini sur cette terre est le rêve de l’argile qui veut être Dieu et qui
21 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
mystérieuse par laquelle les Elohim allaient et venaient du ciel à la terre . À l’époque de Jésus, le ciel n’était pas fermé,
iel à la terre. À l’époque de Jésus, le ciel n’était pas fermé, ni la terre refroidie. La nue s’ouvrait encore sur le fils de
du monde ; les pleurs se tournaient en joie ; c’était l’avènement sur terre de l’universelle consolation : « Heureux, disait
ls seront consolés ! Heureux les débonnaires ; car ils posséderont la terre  ! Heureux ceux qui ont faim et soif de justice ;
uxe des vêtements, comment rivaliser avec celui que Dieu a donné à la terre et aux oiseaux du ciel ? Le travail, dans ces sor
es, inspirait à Jésus des apologues charmants : « N’enfouissez pas en terre , disait-il, des trésors que les vers et la rouill
Il n’y a de fleurs, d’herbe, d’ombrage que pour celui qui possède la terre . En Orient, ce sont là des dons de Dieu, qui n’ap
liberté de l’individu, ces petites églises croyaient inaugurer sur la terre le royaume céleste. Des utopies de vie bienheureu
s le maître, plus versé dans les choses du ciel que dans celles de la terre , enseignait une économie politique plus singulièr
el sursum corda, une puissante distraction aux misérables soins de la terre , un doux appel comme celui de Jésus à l’oreille d
22 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
le, bien chère et spirituelle amie ! Il a donc dû être enlevé à cette terre avant moi, qui suis nonagénaire, avant le Vieux d
ière ? La matière, c’est ce vil composé de fange durcie ou liquéfiée, terre , argile, sable, feu, fer, soufre, dont les astres
finira par produire une étoile un million de fois plus grosse que la terre , sans que cette masse multipliée par l’infini acq
eux qu’embrassent les espaces célestes. La description physique de la terre , jusqu’ici assez mal limitée comme science, devin
r la science l’échelle des temps inconnus, et jette ses regards de la terre qu’il foule au fond des cieux que le télescope et
s milliards de siècles pour que leur lumière parvienne seulement à la terre . Quelles lettres pour graver le nom de Dieu ! « 
rtie exclusivement astronomique, tendant à faire envisager d’abord la terre dans sa dépendance planétaire, et comme faisant p
partie relative ou planétaire, selon qu’on envisage la surface de la terre dans ses différentes zones, ou bien les rapports
us en donner l’idée. » XII Nous sommes, nous, habitants de la terre , comme une île gouvernée par notre soleil, roi sé
celle de Vénus, du moins il est certain qu’il dépasse l’orbite de la terre  : c’est lui qui produit cette apparence lumineuse
astéroïdes excessivement petits, dont les orbites coupent celle de la terre ou s’en écartent fort peu : c’est par eux qu’on e
ouvement de rotation autour du soleil, et qui frappent aveuglément la terre quand nous les rencontrons, comme des papillons a
nickel, cobalt, manganèse, chrome, cuivre, arsenic, étain, et de cinq terres qu’on retrouve dans notre terre. La lumière zodia
, cuivre, arsenic, étain, et de cinq terres qu’on retrouve dans notre terre . La lumière zodiacale récemment découverte ne rév
soleil. L’étendue, la pesanteur, la température du globe entier de la terre se déterminent facilement. La force magnétique, d
e sont loin d’être toujours associés. Tant qu’une faible partie de la terre fut ouverte aux peuples de l’Occident, des vues e
e de l’homme, “se modifient durant leur propagation sur la face de la terre , entre les limites qui déterminent les espèces et
qui ont en partage la faculté d’extension la plus considérable sur la terre . Les races humaines sont les formes d’une espèce
istorique, ou bien que l’espèce humaine, dès son principe, couvrit la terre en forme de peuplades ? C’est ce que la science d
ne saurait s’affranchir tout à fait des liens qui le retiennent à la terre . Toujours il reste quelque chose de ce que les di
ature, pour l’agrandissement indéfini de son existence. Il regarde la terre , aussi loin qu’elle s’étend ; le ciel, aussi loin
orps organisés les plus petits du règne animal, dans la mer et sur la terre  ; jusqu’aux germes délicats de ces plantes qui ta
ur, revêtu de lumière, a étendu le ciel comme un tapis. Il a fondé la terre sur sa propre solidité, en sorte qu’elle ne vacil
le terme de sa course. Il fait nuit, les animaux se répandent sur la terre , les lionceaux rugissent après leur proie et dema
rpris, dans un poème lyrique aussi court, de voir le monde entier, la terre et le ciel, peints en quelques traits. À la vie c
, ce retour à la puissance invisible et présente qui peut rajeunir la terre ou la réduire en poudre, tout est empreint d’un c
gues soulevées par la tempête. — L’aurore embrasse les contours de la terre et façonne diversement les nuages, comme la main
23 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »
ne du genre humain, à l’envoi de ce spectateur et de ce maître sur la terre , le premier élan de la poésie : elle remontait à
le : « Quand vous seriez caché dans les plus profondes cavernes de la terre , quand vous prendriez des ailes et que vous vous
terreur pour les miracles que tu fais ! « Tu as étendu ta main, et la terre les a consumés. Tu conduis par ta justice ce peup
erre dans le tourbillon ; les foudres ont éclaté sur le monde ; et la terre tremblante s’est émue. » Ce degré suprême de for
randeur : « Jéhovah, le Dieu des dieux a parlé ; et il a convoqué la terre , de l’orient du soleil à son couchant. « Des somm
ns le cercle de sa présence. « Il appellera d’en haut les cieux et la terre , et il entrera lui-même en débat avec son peuple.
. « Je connais tous les oiseaux du ciel ; et tout ce qui rampe sur la terre m’appartient. « Si j’avais faim, je ne te le dira
té du langage. Alors retentit cet hymne incomparable : « À Jéhovah la terre et tout son appareil, le globe et ceux qui l’habi
mortelle qui les entoure et qui les gêne. Elle a passé vite sur cette terre , parce qu’elle était du ciel et qu’elle avait hât
ue tu sortais de Séir et que tu t’avançais des campagnes d’Idumée, la terre a tressailli, les cieux ont pleuré, les nuages se
s’est avancé des monts Paranéens ; sa gloire a voilé les cieux, et la terre a été inondée de sa lumière. » Tel était le lang
dominait les nations avec colère est abattu sans obstacle. « Toute la terre repose ; elle est tranquille, ou elle éclate en c
de toi. Il a réveillé pour toi les décédés et tous les anciens de la terre  ; il fait lever de leurs trônes tous les princes
, étoile qui te levais au matin ! Comment es-tu abattu la face contre terre , toi qui brisais les peuples, « Et qui disais dan
rs toi, te regarderont de haut : Est-ce là cet homme qui troublait la terre et secouait les empires, qui rendait le globe dés
iniquité de leur père. Ils ne se relèveront pas ; ils n’auront pas la terre en héritage ; ils ne couvriront pas de villes la
ai pensé et comme j’ai voulu dans mon âme. Il Assur sera brisé sur ma terre et foulé aux pieds sur mes montagnes ; son joug s
né de leurs épaules. « Voilà le dessein que j’ai résolu pour toute la terre , la main que j’ai étendue sur tous les peuples. L
ès en avoir contemplé la vertu guerrière dans les luttes d’un coin de terre monothéiste et civilisé contre l’Assyrie barbare
24 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VII. Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
ui essaye de renouveler le monde par ses bases mêmes et de fonder sur terre l’idéal qu’il a conçu. « Attendre le royaume de D
ain de sénevé, qui est la plus petite des semences, mais qui, jeté en terre , devient un arbre sous le feuillage duquel les oi
re absolue. Il s’envisagea comme l’universel réformateur. Le ciel, la terre , la nature tout entière, la folie, la maladie et
Dans son accès de volonté, héroïque, il se croit tout-puissant. Si la terre ne se prête pas à cette transformation suprême, l
ssant. Si la terre ne se prête pas à cette transformation suprême, la terre sera broyée, purifiée par la flamme et le souffle
pourquoi troubler sa vie par de vaines susceptibilités ? Méprisant la terre , convaincu que le monde présent ne mérite pas qu’
. Dans le désert de Judée, Satan lui avait proposé les royaumes de la terre . Ne connaissant pas la force de l’empire romain,
il est ici-bas un exilé ; que lui importe le maître passager de cette terre , qui n’est pas sa patrie ? La liberté pour lui, c
ux vertus civiques. Le pouvoir de l’État a été borné aux choses de la terre  ; l’esprit a été affranchi, ou du moins le faisce
es que renfermait le programme de Jésus. Nous savons l’histoire de la terre  ; les révolutions cosmiques du genre de celle qu’
outes choses 357 » voulue par Jésus n’était pas plus difficile. Cette terre nouvelle, ce ciel nouveau, cette Jérusalem nouvel
25 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre II. Des éloges religieux, ou des hymnes. »
r l’admiration et la reconnaissance. L’homme placé en naissant sur la terre , dut être frappé du grand spectacle que déployait
s ce monde solitaire ou il a été jeté ; il le demande aux cieux, à la terre , à tout ce qui l’environne ; il prête l’oreille p
abandonné ; et le désordre qu’il voyait dans plusieurs endroits de la terre encore sauvage, lui faisait mettre un plus grand
lait faire descendre la divinité sur le marbre ; ce pays où l’air, la terre et les eaux avaient, aux yeux des habitants, quel
ut ce qui vit, tout ce qui rampe, tout ce qui existe de mortel sur la terre , nous naquîmes de toi, nous sommes de toi une fai
Cet univers suspendu sur nos têtes, et qui semble rouler autour de la terre , c’est à toi qu’il obéit ; il marche, et se laiss
st illimité et souverain ! Génie de la nature, dans les cieux, sur la terre , sur les mers, rien ne se fait, ne se produit san
omme il convient à l’être faible et mortel ; car, ni l’habitant de la terre , ni l’habitant des cieux n’a rien de plus grand q
l’architecture qu’il a créée, les métaux qu’il a tirés du sein de la terre , les richesses qu’il a cherchées au-delà de l’océ
26 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
sprit des néants ? « Ils se sont dressés contre nous, les chefs de la terre ennemie ; ils ont fait des pactes contre Jéhovah
« Demande, et je te donnerai ces nations en héritage et toute cette terre pour domination ! « Tu les écraseras avec une hou
oix et son défi jusqu’à leurs oreilles : « Et maintenant, rois de la terre , entendez ! Repentez-vous, juges et chefs de la t
ant, rois de la terre, entendez ! Repentez-vous, juges et chefs de la terre  ! « Soumettez-vous à Jéhovah avec crainte, et réj
Jéhovah ! ô notre Dieu ! que ton nom est resplendissant sur toute la terre , tandis qu’il resplendit si magnifiquement dans l
gues !… « Ô Jéhovah ! que ton nom est sublime sur toute la face de la terre  ! » Que chanterions-nous de mieux aujourd’hui ap
alais il entendit ma voix. « Mes cris entrèrent dans ses oreilles. La terre convulsive trembla, les fondements des montagnes
nuées !… « Par le seul souffle de ses narines. « Les fondements de la terre furent dénudés ! » X Après cette idée for
rendus par de tels enthousiasmes de la piété. Le verset bondit de la terre au ciel, du ciel à la terre, comme le cœur du poè
asmes de la piété. Le verset bondit de la terre au ciel, du ciel à la terre , comme le cœur du poète ou comme les taureaux de
ndent comme la pluie, comme le limaçon qui se fond en traînant sur la terre humide, comme l’avorton né avant terme et qui n’a
nnaissance pour les laboureurs et pour les pasteurs : « Tu couves la terre et tu la fécondes ! La rivière se remplit d’eau j
u. « Avant que les montagnes fussent nées, avant que les cieux et la terre fussent éclos de l’éternité jusqu’à l’éternité, t
!… « Ramène, ô Jéhovah ! nos captifs comme l’eau des torrents sur une terre nue ! « Ceux qui sèment dans les larmes moissonne
r sa miséricorde est éternelle ! Le poète. « À celui qui a couché la terre sur les eaux ! Le chœur. « Car sa miséricorde est
t en captivité. « Comment chanterions-nous les chants de Jéhovah à la terre étrangère ? « Si je pouvais t’oublier, ô Jérusal
cœur humain avec toutes les notes que Dieu a permis de rendre sur la terre à cet instrument de douleur, de larmes, de joie o
re des chœurs sacrés de tout l’univers. Il n’y a pas une piété sur la terre qui ne prie avec ses paroles ou qui ne chante ave
us, étendirent le corps du pestiféré, enveloppé de ses habits, sur la terre , et se mirent à creuser en silence son dernier li
creuser en silence son dernier lit, sous les pieds de nos chevaux. La terre autour de la ville était fraîchement remuée par d
on remonte à l’époque reculée où de tels chants retentissaient sur la terre  ; si l’on pense qu’alors la poésie lyrique des na
ent ces sons, ces horizons, ces joies du ciel et ces tristesses de la terre qui l’avaient fait poète. Son âme était répandue
au buisson ? Collé dans la nuit solitaire Son oreille au pouls de la terre Pour résonner à l’unisson ? ………………………………... ……………
27 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »
garde de son royaume, les autres Perses étant partis pour attaquer la terre de l’Hellade. » Ce sont bien, en effet, les custo
de race noble, « afin de racheter son salut du Dieu qui règne sous la terre  ». Hérodote raconte encore d’elle une horrible hi
ptes à rendre. Et, s’il survit, il régnera comme auparavant sur cette terre . » — Trait profond et savamment aiguisé : sous la
il ne donne sur aucune vue du dehors. Au-delà, l’Empire comprenant la terre du soleil ; plus loin des régions obscures, des p
ndes richesses ? » — « Une source d’argent tout ouverte, trésor de la terre . » — « Est-ce de l’arc et des flèches que leurs d
s vêtements, poussa de grands cris, et il envoya l’ordre à l’armée de terre de se retirer, et lui-même soudainement prit la f
i auparavant niait qu’il y eut des dieux, pria et adora le Ciel et la Terre . Quand l’armée eut fini ses actions de grâces, el
berté des langues entraînent la chute de Babel. — « Les nations de la terre d’Asie n’obéiront plus longtemps à la loi des Per
x de la magie grecque. Il offre à l’âme du mort pour l’attirer sur la terre , ce qu’il faudrait pour faire accourir, dans un v
mentables ? Je crie vers lui mes douleurs. M’entend-il d’en bas ? — Ô Terre  ! et toi, Conducteur des morts ! renvoie à la lum
ie à la lumière ce Dieu de la Perse. Renvoie en haut celui dont notre terre n’a jamais contenu le semblable. — Cher homme ! c
leuré ! Comment cela s’est-il pu ? pourquoi ce double désastre sur ta terre , ô Roi, sur ton royaume tout entier ? Nos trirème
el dit à Saül : pourquoi m’as-tu troublé en me faisant monter hors de terre  ? — Saül dit : Je suis très inquiet ; les Philist
it l’armée ? » — « L’impétueux Xerxès. » — « Est-ce avec une armée de terre ou de mer qu’il a tenté sa folle entreprise ? » —
es deux : l’armée avait une double face. » — «  Et comment l’armée de terre a-t-elle passé la mer ? » — « Par un grand pont j
frontières qu’il était impie de franchir. Effleurer la surface de la terre en la cultivant, celle de l’onde en y naviguant ;
trape Harpage, voulurent couper l’isthme qui lui donnait accès par la terre ferme. Une épidémie frappa leurs ouvriers, les ro
ine l’Ancien s’étonnait encore de la témérité des mineurs dépeçant la terre pour en arracher l’or. — « Ainsi les hommes déchi
s pratiquées par eux-mêmes ; puis ils s’étonnent que, quelquefois, la terre s’ouvre spontanément ou tremble, comme si l’indig
 Si vous ne portez jamais les armes dans le pays des Hellènes, car la terre même combat pour eux. » — C’est le vaincu de Mara
ge qu’il paraisse, Darius reste pourtant une Ombre, un Revenant de la terre qui va le reprendre. On le sent détaché des chose
est de souffrir, et que des maux innombrables sortent pour eux de la terre et de la mer, quand ils ont longtemps vécu ». Si
d’un seul coup, les malheureux ! Ils ont été jetés palpitants contre terre . » — C’est le Dies irae de la catastrophe ; le Li
28 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre V, la Perse et la Grèce »
ns. Alors Yma marcha vers les étoiles, et il fendit l’extrémité de la terre d’un si rude coup de sa lance d’or, qu’elle s’éca
ttribué à leur grand ancêtre ; leur lance avait ébranlé et conquis la terre . L’Empire démesurément agrandi par Cyrus, encore
tait aussi un de ses surnoms, parce que sa droite se déployait sur la terre , et qu’aucun peuple n’était hors de son atteinte.
s métalliques, fondues au creuset, s’y déversaient dans des jarres de terre , à l’état liquide. Quand le métal était refroidi,
, avaient tout dompté et tout asservi, dominateur absolu du monde. La terre , selon la parole biblique, « tremblait et se tais
poussait aux travaux sublimes de faction et de la pensée. Ce coin de terre était le point du jour de la civilisation éternel
III. — Darius lui déclare la guerre. — Il réclame l’hommage de la terre et de l’eau aux cités hellènes. — Réponse de Spar
n relief, et qui montrait à ses initiés tout ce qui se passait sur la terre . Puis la colère le prit ; il lança comme un messa
aux cités grecques des hérauts chargés de leur réclamer la poignée de terre et la cruche d’eau, hommage formel de vassalité,
dans un puits le héraut de Darius, en lui criant d’aller y prendre la terre et l’eau pour le roi. Les Athéniens précipitèrent
29 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
re. Mais, en réalité, l’appareil est entraîné dans le mouvement de la Terre sur son orbite 1. Il est aisé de voir que, dans c
umineux a été choisie de manière à être celle même du mouvement de la Terre à travers l’éther. Nous appellerons v la vitesse
nt de la Terre à travers l’éther. Nous appellerons v la vitesse de la Terre , c la vitesse de la lumière, l la longueur commun
équation , ou équation . Cela revient à dire que le mouvement de la Terre dans l’éther affecte différemment les deux trajet
s époques différentes de l’année, pour des vitesses différentes de la Terre par rapport à l’éther, a toujours donné le mêm
ets étaient égaux, comme si la vitesse de la lumière par rapport à la Terre était constante, enfin comme si la Terre était im
la lumière par rapport à la Terre était constante, enfin comme si la Terre était immobile dans l’éther. Voici alors l’explic
trouvons toujours le même nombre c, quelle que soit la vitesse de la Terre par rapport à l’éther 5. L’observateur immobile d
’aller et de retour entre le point O et un autre point, A ou B, de la Terre , comme dans l’expérience Michelson-Morley. Aux ye
on-Morley. Aux yeux de l’observateur qui participe au mouvement de la Terre , la longueur de ce double trajet est donc 2l. Or,
chacune d’elles dure davantage. La seconde de l’horloge attachée à la Terre en mouvement est donc plus longue que celle de l’
s l’éther immobile. Sa durée est de équation . Mais l’habitant de la Terre n’en sait rien. Plus généralement, appelons encor
s si nous supposons que S et S′ soient deux exemplaires de la planète Terre , la seconde de S′, comme celle de S, est par défi
bjet du présent travail.   1. On peut considérer le mouvement de la Terre comme une translation rectiligne et uniforme pend
er, la théorie complète de l’expérience Michelson-Morley faite sur la Terre . Il faut y joindre l’allongement du Temps et le d
e. Il s’appliquera aussi bien à un processus naturel. Horloge sera la Terre qui tourne. D’autre part, quand nous parlons du z
30 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XI. »
tribune, Athènes vit pendant un demi-siècle se presser sur un coin de terre toutes les merveilles du génie, depuis Sophocle j
fais l’apprentissage de la servitude. CASSANDRE. « Hélas ! hélas ! ô terre  ! Ô Apollon, Apollon ! LE CHŒUR. « Pourquoi as-tu
pas là pour entendre tes gémissements. CASSANDRE. « Hélas ! hélas ! ô terre  ! ô Apollon, Apollon ! LE CHŒUR. « Avec de funest
i remonter à mon cœur cette effluve rougeâtre qui, dégouttant jusqu’à terre le long du fil de la lance, emporte avec elle le
hœurs ? Non, je n’irai plus porter mon offrande au centre sacré de la terre , ni au temple d’Abis, ni à Olympie, si la vérité
lone127 : « Ô étranger ! tu es venu vers le magnifique haras de cette terre féconde en coursiers, vers cette, Colone à la bla
oudre Sophocle, jamais ode plus charmante n’avait célébré le ciel, la terre , les souvenirs d’Athènes : « Cette contrée où Ba
t pas d’y répandre leurs ondes. Ce ruisseau coule incessamment sur la terre qu’il féconde ; et les chœurs des a Muses ne sont
u’il féconde ; et les chœurs des a Muses ne sont pas ennemis de cette terre , ni Vénus tenant ses rênes d’or. Ici encore, ce q
lui-même, qui fait peur aux épées, et qui fleurit surtout dans cette terre , ici croît la feuille de l’olivier, nourrice de l
cette ville, le don magnifique d’un Dieu puissant, l’orgueil de cette terre si riche de ses coursiers, de ses jeunes poulains
prière ? « Ô Reine de la ville de Pallas132, toi qui protèges cette terre sacrée supérieure à toutes, et par la guerre, et
d’où nous voyons au-dessous de nous de lointaines perspectives, et la terre sacrée fertile en moissons, et les frémissements
donnons à nos regards qui percent au loin, pour vision éternelle, la terre …. « Vierges chargées d’orages, allons, sur la ter
ion éternelle, la terre…. « Vierges chargées d’orages, allons, sur la terre fertile de Pallas, voir cette contrée de Cécrops,
guêpe, pour montrer partout les barbares blessés, vaincus, fuyant sur terre et sur mer, devant les lances et les trirèmes. Es
uit, et, au commencent ment, le noir Érèbe et le Tartare ; mais ni la terre , ni l’air, ni le ciel, n’étaient encore. Dans le
et que des uns mêlés avec les autres fussent nés le Ciel, l’Océan, la Terre et la race incorruptible des dieux immortels ains
31 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
que nous avions dit en supposant d’abord un éther immobile. Voici la Terre en mouvement sur son orbite. Le dispositif Michel
e notre planète. Toujours le rayon de lumière se comporte comme si la Terre était immobile. Tel est le fait. Où est l’explica
ion ? Mais d’abord, que parle-t-on des vitesses de notre planète ? La Terre serait-elle donc, absolument parlant, en mouvemen
lus de mouvement absolu. Quand vous parlez de l’orbite décrite par la Terre , vous vous placez à un point de vue arbitrairemen
t ce qui se produit effectivement est le déplacement réciproque de la Terre et du Soleil, nous pouvons prendre pour système d
oleil, nous pouvons prendre pour système de référence le Soleil ou la Terre ou n’importe quel autre observatoire. Choisissons
leil ou la Terre ou n’importe quel autre observatoire. Choisissons la Terre . Le problème s’évanouit pour elle. Il n’y a plus
serve à n’importe quel moment de l’année. C’est tout bonnement que la Terre est immobile. Il est vrai que le problème reparaî
olaire la question ne concernera plus le Soleil : c’est maintenant la Terre qui se meut. Bref, chacun des deux physiciens pos
-t-on dit, un voyageur enfermé dans un projectile qui serait lancé de Terre avec une vitesse inférieure d’un vingt millième e
e la lumière, qui rencontrerait une étoile et qui serait renvoyé à la Terre avec la même vitesse. Ayant vieilli de deux ans p
ce n’est pas autre chose. Le boulet est parti d’un canon attaché à la Terre immobile. Appelons Pierre le personnage qui reste
e immobile. Appelons Pierre le personnage qui reste près du canon, la Terre étant alors notre système S. Le voyageur enfermé
de vue. Mais alors, voilà le boulet arrêté : c’est le canon, avec la Terre y attachée, qui fuit à travers l’espace. Tout ce
ns, c’est de deux cents ans que sera l’autre flux. Pierre et Paul, la Terre et le boulet, auront vécu la même durée et vieill
ent pour le boulet tandis que deux cents ans auraient à courir sur la Terre  ? Notre analyse les aurait-elle volatilisées ? Qu
a d’autres consciences que la sienne, répandues sur la surface de la Terre , concevables même en n’importe quel point de l’un
nt propres, en leur laissant les appellations A et B des points de la Terre avec lesquels elles coïncident, nous risquerions
t entière sur le fait que le système de référence adopté est lié à la Terre  : donc le train se meut ; donc on ne peut mettre
ons qu’à reprendre notre hypothèse initiale du physicien attaché à la Terre , faisant et refaisant l’expérience Michelson-Morl
la même dans toutes les directions, la même pour toute vitesse la de Terre . Comment expliquer le fait ? « Le fait est tout e
de difficulté, il ne se pose de problème que parce qu’on parle d’une Terre en mouvement. Mais en mouvement relativement à qu
été qu’arbitrairement choisi. Je suis libre alors de décréter que la Terre sera ce point, et de la rapporter en quelque sort
regarder les astres ; je vois des corps en mouvement par rapport à la Terre . Le physicien attaché à quelqu’un de ces systèmes
i j’arrivais à la mesurer entre deux points du trajet accompli sur la Terre en notant sur des horloges placées respectivement
horloges ont été réglées par signaux optiques dans l’hypothèse que la Terre était immobile. Comme elle est en mouvement, l’un
ges se trouve retarder d’autant plus sur l’autre que la vitesse de la Terre est plus considérable. Ce retard me fera toujours
résentation de l’univers, modifiant les mesures qu’il a prises sur la Terre , obtenant par là même une physique identique à la
en restant purement et simplement à l’observatoire qu’il a choisi, la Terre , et ne se préoccupera plus d’eux. Il n’en était p
à la science un grand pas en avant. Nous venons de nous placer sur la Terre . Mais nous aurions aussi bien pu jeter notre dévo
et ne vivant que deux ans tandis que deux cents ans s’écoulent sur la Terre , a été exposée par M. Langevin dans sa communicat
32 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »
autre que celle de l’éclair qu’il était jadis, tombant du ciel sur la terre . En somme, Héphestos dans l’Olympe fait un peu l’
Sources des Fleuves, rires inombrables des flots de la mer ! Et toi, Terre , mère de toutes choses ! Et toi aussi, Soleil, qu
ubstance que la sienne. Fils aîné de la création, consubstantiel à la terre , il est resté plein d’elle en s’en détachant. Une
ouffre a gémit. Les sombres profondeurs de l’Hadès frémissent sous la terre . Les fleuves sacrés pleurent sur ce supplice lame
er sur la pierre, sous ces nœuds d’acier. » — Filles naturelles de la Terre , elles protestent aussi, en le redoutant, contre
us, qui mit aux prises les factions célestes. Fils de Thémis ou de la Terre , — « qui n’a qu’une forme sous mille noms », — pr
aient pas, ils écoutaient et n’entendaient pas ». Ils erraient sur la terre inculte, à travers les ombres et les écroulements
orce le trésor d’or et d’argent, de fer et d’airain qu’enfouissait la terre . De plus hautes leçons s’ajoutent à ces rudiments
ui, par les spirales observées du vol des oiseaux, relie le ciel à la terre . — « Écoute enfin, en un seul mot qui résume : to
croire. C’était un immense courant fabuleux qu’on croyait enserrer la terre , sans source et sans embouchures, s’alimentant pa
t le corps du berger nocturne ; la révolution de l’astre autour de la terre était devenue la fuite d’une vierge aux abois. C’
lation la poursuit. — « Lui ! c’est lui, le spectre d’Argos ! Fuis, ô terre  ! Je vois, frémissante, le bouvier aux yeux innom
affolant : — « Consume-moi par le feu, ô Zeus ! engloutis-moi sous la terre , ou jette-moi en pâture aux bêtes de la mer ! » P
uvantes. Une sorte de contorsion démoniaque défigure les traits de la Terre , et lui imprime une physionomie infernale. — Qu’e
hez les Aryens, ses ancêtres, la croyance que le Ciel change comme la terre , qu’il a ses avènements et ses décadences, et que
us et de Maïa, du grand Jour et de la Nuit : car Maïa, divinité de la Terre , non point cultivée ni fertile, mais sombre et va
x mortels. Le trait d’union étincelant de son vol relie l’Olympe à la terre . Deux ailes tremblent à son chapeau arrondi, dimi
d’une Ombre à demi sortie du sépulcre, et l’aidant à remonter sur la terre  : ici encore, pareil à ces Anges qui tirent les m
rtin. Ses mille hymens aériens prirent corps et figure, le ciel et la terre furent peuplés de ses concubines. Pas de source o
Hermès vis-à-vis de Prométhée est celle d’un lâche foulant un héros à terre , d’une petitesse qui s’exhausse sur une grandeur
ur les essayer sur son âme. — Que le glaive du feu le déchire, que la terre soulevée l’étouffe, que la mer montante le submer
s laves, la mer ses rafales. Zeus épars dans toutes les fureurs de la terre et de l’atmosphère se rue immensément sur sa proi
Prométhée pousse un cri qui couvre l’éruption du monde déchaîné : « Ô Terre  !ô ma Mère ! ô Éther où roule la lumière ! voyez
. Pour interlocuteurs, des Divinités et des Éléments. Tout autour, la terre émue, les fleuves troublés, la mer gémissante, le
gures lointaines des Saintes Femmes, pleurant au pied de la Croix. La terre avait tremblé sur Prométhée englouti, comme sous
a dégagé l’étincelle qui fait courir la parole d’une extrémité de la terre à l’autre, aussi vite que de la langue à l’oreill
mille bras des Cyclopes battant leurs enclumes. Des entrailles de la terre , et en réponse au tonnerre qui l’y avait englouti
plus sûrement que l’éclair de Zeus. Après avoir fait descendre sur la terre les chars enflammés qui emportaient les dieux sur
ouille avec Galilée, le cierge de l’amende honorable au poing, sur la terre qui tourne et que le Saint-Office décrète immobil
légende imposait d’ailleurs à Eschyle cette paix entre le ciel et la terre représentée par son glorieux défenseur. Les moyen
33 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221
saillies des caps, les lits des torrents ; les plateaux arides, où la terre éboulée laisse percer le sable rouge ; les maison
out semble se mouvoir au mouvement de la pensée elle-même ; c’est une terre en action, quoiqu’en repos ; on y assiste à une c
e et impartial. Saisi d’une fièvre chaude, il a frappé avec colère la terre du pied ; il s’est précipité dans l’éternité par
eethoven : il chante plus de symphonies du ciel que de mélodies de la terre  ; il n’a point de rapport avec Rossini. Rossini c
p des vers de Laprade. Ces vers, pensés dans le ciel et écrits sur la terre , m’avaient transporté en idée au cap Sunium. C’es
sur le sol paternel ; Et, quand son sein meurtri reçut ton corps, la terre Eut un rugissement terrible et solennel : Car Cy
es feuilles mûres, Comme un manteau d’hiver, sur le coteau natal. La terre s’enivrait de ta large harmonie ; Pour parler dan
rameaux et le tronc ; Cet être harmonieux sera fumée et cendre, Et la terre et le vent se le partageront ! Mais n’est-il rie
cita sur la mort et la renaissance de ces jalons de l’éternité sur la terre qu’on nomme les cèdres ou les chênes. Laprade pro
tout ce qui respire, tout ce qui se meut dans le firmament ou sur la terre . Élargir l’amour en élargissant la sphère de la n
des flots chanteurs, Exhale, à son réveil, ses humides senteurs. La terre est vierge encor, mais déjà dévoilée, Et sourit a
l qui s’achève, Son regard luit pourtant comme après un doux rêve. La terre avec amour porte la blonde enfant ; Des rameaux p
aute et les fleurs autour d’elle, Respire, et sent la vie, et voit la terre belle ; Et, blanche, se dressant dans sa robe aux
onctueux, fumant d’un double arôme, L’homme a fourni les pleurs et la terre le baume : Tous les deux vous offrant leurs prése
s l’hysope, sont les textes de ces délicieuses compositions. C’est la terre réfléchie dans une âme pure et transparente comme
haut de ses montagnes. Cher pays de Forez, je te dois une offrande ! Terre où, dans mon berceau, les chênes m’ont parlé, Ta
je fleuris au sol où je fus transplanté, C’est que je garde encor ta terre à mes racines. ……………………………………………………… ………………………………
t, heureux père ! S’il a une Béatrix dans le ciel, il en a une sur la terre  ! Que Dieu lui conserve tous ces bonheurs : il le
ts, qui ne sont pas dignes de toucher à leurs ailes, et qui rasent la terre au lieu de se perdre dans le firmament. Mais cett
des perfectionnements indéfinis, qui sont du ciel, mais pas de cette terre , où tout est fini et borné. La liberté qu’il aime
34 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
re réponse. Soit AB la trajectoire du boulet dessinée dans le système Terre . Parti d’un point de la Terre A, point en lequel
oire du boulet dessinée dans le système Terre. Parti d’un point de la Terre A, point en lequel va rester Pierre, le boulet qu
jalonnée par des horloges identiques entre elles, entraînées avec la Terre , donc appartenant au système Terre, et synchronis
es entre elles, entraînées avec la Terre, donc appartenant au système Terre , et synchronisées par signaux lumineux. Au cours
système S′ en mouvement rectiligne et uniforme par rapport au système Terre , avec une vitesse v. Je prends, pour fixer les id
t l’heure à la fois sur son horloge (1 h) et sur l’horloge du système Terre placée en M. Quelle heure lira-t-il sur cette der
Ici l’événement est la rencontre du boulet et de l’horloge du système Terre placée en M ; ses coordonnées sont, dans le systè
point M marque donc 2 h. Paul constate donc que l’horloge du système Terre devant laquelle il passe est en avance d’une heur
u’en arrivant en B son horloge marque 2 h ; mais l’horloge du système Terre placée en B marque 4 h. Arrivé en B, le boulet es
uitte brusquement le système animé de la vitesse + v par rapport à la Terre et passe dans le système de vitesse — v. Tout est
le de B soient remises au zéro, et que les autres horloges liées à la Terre se trouvent synchronisées avec celle de B. Nous p
assant en M que son horloge marque 1 h, alors que l’horloge liée à la Terre marque 2 h…. etc. Mais à quoi bon supposer que le
e 2 h pour l’horloge du boulet et de 4 h pour les horloges du système Terre  ; ce sont des constantes à ajouter aux heures qui
ierre 4 + 4 = 8 h. Voilà le résultat ! Pour Pierre, resté en A sur la Terre , ce sont bien 8 heures qui se sont écoulées entre
ent et rétrécissement en disant que c’est Pierre, avec le canon et la Terre , qui quitte Paul et qui revient ensuite à Paul. L
donc Pierre, attaché au système immobile que nous appelons le système Terre , voudrait-il interroger ce Paul-là, au moment où
on Soient alors AB la trajectoire du boulet dessinée dans le système Terre , et M le milieu de la droite AB. « Je suppose, di
t l’heure à la fois sur son horloge (1 h) et sur l’horloge du système Terre placée en M. Quelle heure lira-t-il sur cette der
va, au retour, toucher A et rentrer à l’instant même dans le système Terre , tout cela s’applique non pas à Paul vivant et co
viennent d’être établis. Dans un système en translation uniforme — la Terre , par exemple, car son accélération est faible — d
35 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
e des théologies, des religions, des morales, des philosophies sur la terre , à ces époques antéhistoriques de l’humanité. Ce
d’argile, et qu’après l’avoir ébauché dans les marais diluviens de la terre , il a chargé je ne sais quelle force occulte de l
sens, de ses formes, de sa stature, de son état physique et moral. La terre , la mer, la pierre s’entrouvrent pour rendre au j
es sépulcres de marbre, les squelettes des hommes qui vivaient sur la terre avant que le marbre lui-même fût formé. Où sont d
e cela fût possible, l’homme, au moment de rentrer dans le sein de la terre par la mort, trouverait encore avec raison sa vie
ou qui doivent vivre à côté de lui, avant lui ou après lui sur cette terre  ; que l’espace de ce petit globe ne s’élargit pas
ngeait indéfiniment sa vie et multipliait à proportion sa race sur la terre , d’une part cette génération sans fin et sans lim
dent à la théorie de la perfectibilité indéfinie de l’humanité sur la terre , l’histoire ne dément pas moins, à toutes ses pag
nt indéfini de lumière, de vertu, de civilisation, de félicité sur la terre , dans les races qui nous ont précédés ici-bas ? O
n devoir pour l’homme, elle est donc destinée à se réaliser sur cette terre . Nous ne nions pas et nous adorons même cet insti
t se sacrifier à un perfectionnement et à un bonheur indéfinis sur la terre , quelques autres croient se sacrifier à un perfec
l’illusion des progrès indéfinis en intelligence et en bonheur sur la terre , sont convaincus que le moindre travail et le plu
cet instinct du progrès et du bonheur indéfinis de l’humanité sur la terre , comme il en est d’un autre instinct que Dieu a d
voulons parler de l’aspiration au bonheur complet et permanent sur la terre . Quel est l’homme qui ne sait pas le mensonge de
à ce songe doré de vieux enfants. La première ruine d’empire dont la terre est semée le confond, le premier tombeau rencontr
iberté régénérée sa première innocence et sa première félicité sur la terre . Peut-être !… Il n’y a rien là, quoi qu’on en dis
e de la destinée. Le songe passe, et l’homme reste. Son nom est Adam, terre , c’est-à-dire infirmité. XIX Mais, dès les
uer. Elle repose sur cet axiome : « Il est plus aisé de sanctifier la terre que de la transformer. » Elle ne dit pas à l’homm
it le seul maître des mondes créés par lui ; il remplit le ciel et la terre  : à quel autre Dieu offrirons-nous l’holocauste ?
tre Dieu offrirons-nous l’holocauste ? « C’est lui que le ciel et la terre , soutenus par son esprit, frémissent du désir de
la chevelure, de cette chevelure de l’homme naquit la chevelure de la terre , les arbres et les plantes ! etc., etc. » On voi
i vit autant que l’âme, et qui d’un mot soulève les autres âmes de la terre au ciel ! Voilà la littérature du genre humain !
héros est abandonné de lassitude par ceux qui l’ont le plus aimé sur terre , qui ont d’abord tenté de le suivre, mais qui, re
de la perfectibilité indéfinie et de la félicité sans limites sur une terre qui ne fut, qui n’est et qui ne sera jamais qu’un
il repasse dans l’hiver ! Telle me semble la vie des hommes sur cette terre , et sa durée d’un moment, comparée à la longueur
36 (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75
il a passé, qui jalonne ses traces après qu’il les a imprimées sur la terre , mais qui d’avance ne peut lui tracer son chemin.
ues abandonnées ; tantôt à Naples, où le ciel tiède, la mer bleue, la terre embaumée m’enivraient sans m’assoupir, et où une
oule de talents d’un ordre divers et nouveau, auraient surgi de cette terre morte et froide ; que la presse multipliée à l’in
nd les deux esclaves avaient creusé de quelques palmes le sable ou la terre de la colline et couché le pestiféré dans son der
blés à l’ombre du plus large des oliviers ; ils avaient étendu sur la terre leur natte de damas, et ils fumaient en se contan
pour coller son oreille à la tombe, ses deux seins nus touchaient la terre et creusaient leur moule dans la poussière, comme
briand. Elle avait jonché de toutes sortes de fleurs le tombeau et la terre alentour ; un beau tapis de damas était étendu so
ait passer la journée entière à pleurer ainsi. Un trou creusé dans la terre et qui était censé correspondre à l’oreille du mo
e, sous un morceau de toile noire soutenue par deux roseaux fichés en terre pour servir de parasol, ses deux petits enfants j
es comme trois statues tirées d’un seul bloc. L’une avait un genou en terre et tenait sur l’autre genoux un des enfants qui t
yais sur les terrasses du couvent quelques figures de vieux moines de Terre Sainte aller et venir leur bréviaire à la main, e
a jeune veuve turque, pleurant son mari en chantant ses sanglots à la terre , la poésie élégiaque et passionnée, la poésie du
e, et recueillant des vérités historiques ou des pensées sur toute la terre , la poésie de philosophie et de méditation, fille
de marbre, aux premiers tronçons de colonnes que les tremblements de terre ont secoués jusqu’à plus d’un mille des monuments
épars et qui semblent palpitants, des statues tombées la face contre terre , tout cela confus, groupé en monceaux, disséminé
our se glisser à travers ces balayures des arts qui couvrent toute la terre  ; et le fer de nos chevaux glissait et se brisait
, maîtres absolus de sa demeure. Pendant que nos Arabes plantaient en terre autour de la maison les chevilles de fer pour y a
sortant ainsi des pierres muettes accumulées par les tremblements de terre , par les barbares et par le temps. Nous fûmes fra
ier, et que nos Arabes étaient obligés de se coucher le ventre contre terre et de se pencher sur l’abîme pour découvrir le fo
. À chaque détour du torrent où l’écume laissait un peu de place à la terre , un couvent de moines maronites se dessinait en p
s intelligences, et ne laissera bientôt plus d’autre puissance sur la terre que celle de la raison universelle qui aura multi
note au moins de ce grand et magnifique concert d’intelligence que la terre exhale de siècle en siècle vers son auteur, que l
37 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
ela va nous permettre de revenir sur la question de la rotation de la Terre ce qui nous fournira en même temps l’occasion d’é
’éclaircir ce qui précède par un exemple. § 7. — La rotation de la Terre . « … Dès lors, ai-je dit dans Science et Hypo
… Dès lors, ai-je dit dans Science et Hypothèse, cette affirmation la Terre tourne n’a aucun sens… ou plutôt ces deux proposi
n la Terre tourne n’a aucun sens… ou plutôt ces deux propositions, la Terre tourne, et, il est plus commode de supposer que l
ositions, la Terre tourne, et, il est plus commode de supposer que la Terre tourne, ont un seul et même sens. » Ces paroles,
lume tout entier ne pouvaient cependant s’y tromper. Cette vérité, la Terre tourne, se trouvait mise sur le même pied que le
ste, ont un seul et même sens. Ainsi l’hypothèse de la rotation de la Terre conserverait le même degré de certitude que l’exi
a pas d’espace absolu ; ces deux propositions contradictoires : « la Terre tourne » et « la Terre ne tourne pas » ne sont do
; ces deux propositions contradictoires : « la Terre tourne » et « la Terre ne tourne pas » ne sont donc pas cinématiquement
urne des autres corps célestes, et d’autre part l’aplatissement de la Terre , la rotation du pendule de Foucaut, la giration d
le Copernicien, ils sont engendrés par une même cause. En disant, la Terre tourne, j’affirme que tous ces phénomènes ont un
qu’il ne puisse y avoir d’espace absolu. Voilà pour la rotation de la Terre sur elle-même ; que dire de sa révolution autour
omènes célestes sont des rapports vrais ; affirmer l’immobilité de la Terre , ce serait nier ces rapports, ce serait donc se t
38 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre I. Après la mort — Shakespeare — L’Angleterre »
mensonge. Le chevalier Adolphe Delmas. — Tout finit sous six pieds de terre . Le comte de La Villette. » En remplaçant « une é
rivit la dernière des quatre sentences : Tout finit sous six pieds de terre . Bonaparte avait raison. Pour le héros, pour le s
, pour l’homme du fait et de la matière, tout finit sous six pieds de terre  ; pour l’homme de l’idée, tout commence là. La mo
ssant. L’homme de guerre est un vivant redoutable ; il est debout, la terre se tait, siluit ; il a de l’extermination dans le
enne un gravier dans le foie ou une écorchure au pylore, six pieds de terre , tout est dit. Ce spectre solaire s’efface. Cette
s esprits. Ils font de la civilisation. Tout finit sous six pieds de terre  ! Non, tout y commence. Non, tout y germe. Non, t
un génie, c’est trop. Cela va et vient comme vous, cela marche sur la terre , cela pèse, cela offusque, cela obstrue. Il sembl
e de Montesquieu ; Boileau le constate de Molière. Avant qu’un peu de terre , etc. Ce peu de terre a également grandi Voltaire
leau le constate de Molière. Avant qu’un peu de terre, etc. Ce peu de terre a également grandi Voltaire. Voltaire, si grand a
est plus grand encore au dix-neuvième. La fosse est un creuset. Cette terre , jetée sur un homme, crible son nom, et ne laisse
s égaux, mais n’a pas de supérieur. C’est un étrange honneur pour une terre d’avoir porté cet homme. On peut dire à cette ter
honneur pour une terre d’avoir porté cet homme. On peut dire à cette terre  : alma parens. La ville natale de Shakespeare est
vres. L’éternel semeur qui ne se trompe jamais n’a pas ouvert sur ces terres ingrates sa main pleine de génies. On ne confie p
e Roi du Milieu, tartare, et le Roi du Ciel (Tien-Wang), chinois… — Ô terre  ! trône de la bêtise ! III La gloire de Sha
ngtemps encore, un monument national, un monument digne d’elle. Cette terre qui a été la Gaule, et où ont régné les Vellédas,
39 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71
r, le ciel, le climat. —  La nouvelle patrie. —  Le pays humide et la terre ingrate. —  Influence du climat sur le caractère.
mantes. En Hollande le sol n’est qu’une boue qui fond ; à peine si la terre surnage çà et là par une croûte de limon mince et
es sensations et les habitudes, fait ses aptitudes et son corps.Cette terre ainsi faite a un ennemi, la mer. La Hollande ne s
st la plus profitable et la plus noble ; ils laissaient le soin de la terre , et des troupeaux aux femmes et aux esclaves ; na
ans les instincts mâles, ils sont des hommes. Chacun chez soi, sur sa terre et dans sa hutte, est maître de soi, debout et en
n’y avait ni sables, ni mers, ni ondes fraîches. —  On ne trouvait ni terres , ni ciel élevé. —  Il y avait le gouffre béant, 
, Bur, dont les petits-fils tuèrent Ymer. « De sa chair ils firent la terre , de son sang le sol et les fleuves, de ses os les
Thor, le tonnerre d’été qui épure l’air et par les pluies nourrit la terre . Longtemps les dieux combattront contre « les Iot
nfer,  — le ciel s’entr’ouvre. —  Le soleil commence à noircir,  — la terre s’affaisse dans la mer. —  Elles disparaissent du
re. « Alors parla Gjaflogd,  — sœur de Gjuki : — « Je sais que sur la terre — je suis entre toutes la plus dénuée de joie. —
voilà, et je survis seule. »  — Alors parla Herborgd,  — reine de la terre des Huns : — « Moi j’ai à raconter — un deuil plu
chêne, dans cette caverne souterraine. —  Froide est cette maison de terre . —  J’en suis tout lassé. —  Obscurs sont les val
x — couverte de ronces,  — séjour sans joie… —  Mes amis sont dans la terre . —  Ceux que j’aimais dans leur, vie,  — le tombe
sister aux deux taureaux de la guerre,  — et qu’il ne croulât point à terre — le beau palais. Le bruit s’éleva — encore une f
— que le nombre de ses jours était rempli. » Car il avait laissé par terre sa main, son bras et son épaule, et dans le lac d
se précipitant sous l’obscurité des collines, faisait un flux sous la terre . » « Les bois se tenant par leurs racines avançai
inte n’entamaient la chair, il la tordit de ses bras et l’abattit par terre , pendant qu’elle, « de son couteau large au tranc
este de sa vie est pareil : lorsqu’il eut régné cinquante ans dans sa terre , un dragon dont on avait dérobé le trésor sortit
destinée était proche. » Il vit une caverne, « un enfoncement sous la terre — près de la vague de l’Océan,  — près du clapote
es hommes de guerre,  — m’attaquer avec la peur. —  J’ai bien tenu ma terre . —  Je n’ai point cherché des embûches de traître
dèle à son prince, puis à son peuple ; il a été de lui-même, dans une terre étrangère, s’exposer pour délivrer les hommes ; i
le — tomba Garulf,  — le premier de tous les hommes — qui habitent la terre ,  — Garulf, le fils de Guthlaf. —  Autour de lui
le seigneur éternel,  — à l’heure du matin,  — a passé par-dessus la terre ,  — tant qu’enfin la noble créature — s’est préci
ver il repasse dans l’hiver. Telle me semble la vie des hommes sur la terre , en comparaison du temps incertain qui est au-del
gneur !  — c’est la région du milieu — qu’il fit ensuite,  — c’est la terre pour les hommes, le maître tout-puissant ! » Ayan
où tu resteras,  — jusqu’à ce que je mesure — toi et les mottes de la terre . —  Ta maison n’est pas à haute charpente. —  Ell
est bâti — tout près de ta poitrine. —  Ainsi tu habiteras — dans la terre froide,  — obscure et noire,  — qui pourrit tout.
t retenu,  — et la mort tient la clef. —  Hideuse est cette maison de terre ,  — et il est horrible d’habiter dedans. —  Là, t
bord, l’éternel Seigneur !  — le Père de toutes les créatures !  — la terre et le firmament. —  Il mit en haut le firmament, 
ment. —  Il mit en haut le firmament,  — et cette vaste étendue de la terre , il l’établit — par sa force redoutable,  — le to
l’établit — par sa force redoutable,  — le tout-puissant Roi !… —  La terre n’était pas encore — verte de gazon ; — mais l’Oc
r ? L’exil de l’été. —  Qu’est-ce que le printemps ? Le peintre de la terre . —  Qu’est-ce que l’année ? Le quadrige du monde.
—  Qu’est ce que la mer ? Le chemin des audacieux, la frontière de la terre , l’hôtellerie des fleuves, la source des pluies. 
après la conquête, c’est comme un fleuve qui s’enfonce et coule sous terre . Il en sortira dans cinq cents ans. 8. Malte-B
40 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336
ron (3e partie) I Les savants disent que l’atmosphère dont la terre est entourée a deux régions distinctes selon la d
et qu’ainsi, pendant que la partie de cet air ambiant qui touche à la terre est agitée, troublée, souvent bouleversée par les
ce de la vertu est la seule chose qui puisse s’appeler bonheur sur la terre est développé avec le même élan de conviction dan
’est là cet homme sage, cet homme heureux que je cherche. Rien sur la terre , ni d’assez formidable pour l’intimider, ni d’ass
es qui sont animées, mais même celles qui sont faites pour tenir à la terre par leurs racines. Ainsi les arbres, les vignes e
u les uns féroces, les autres doux ; il y en a qui vivent cachés sous terre . Chaque animal, fidèle à son instinct, sans pouvo
cultiver les champs, nous allons le prendre dans les entrailles de la terre . Les veines de cuivre, d’argent et d’or, quoique
us tirons de la mer une infinité de choses utiles. Pour celles que la terre produit, nous en sommes absolument les maîtres. «
s qui semons les blés, qui plantons les arbres ; nous fertilisons les terres en les arrosant par des canaux ; nous arrêtons le
la servitude de son pays ; il veut laisser sa profession de foi à la terre avant de la quitter ; il se retire seul dans sa p
autrefois aux Romains par un petit dieu nommé Tagès, qui sortit de la terre en Toscane. « Ces peuples adorent un Dieu suprême
les aruspices, toutes les prédictions et tous les sortilèges dont la terre est infatuée. L’empereur de la Chine a la curiosi
laton veut que la plus parfaite égalité préside à la distribution des terres et à l’établissement des demeures ; il circonscri
le Dieu suprême qui gouverne l’immense univers ne trouve rien sur la terre qui soit plus agréable à ses yeux que ces réunion
me l’apprend l’Africain, pourquoi resterais-je plus longtemps sur la terre  ? Pourquoi ne pas me hâter de venir dans votre so
au milieu du temple universel de Dieu, dont une parcelle s’appelle la Terre … « Ils ont reçu une âme !… C’est pourquoi, mon f
it, qui est situé aux derniers confins du ciel, et le plus près de la terre , brillait d’une lumière empruntée. Les globes éto
umière empruntée. Les globes étoilés l’emportaient de beaucoup sur la terre en grandeur. La terre elle-même me parut si petit
globes étoilés l’emportaient de beaucoup sur la terre en grandeur. La terre elle-même me parut si petite que notre empire, qu
mon fils, me dit-il, ton esprit sera-t-il donc toujours attaché à la terre  ? Ne vois-tu pas dans quelle demeure supérieure e
tu contemples encore la demeure et le séjour des hommes. Mais, si la terre te semble petite, comme elle l’est en effet, relè
s taches que forment les points habités. Les hommes, dispersés sur la terre , sont tellement isolés les uns des autres qu’entr
on, les déluges et les embrasements qui doivent changer la face de la terre , à des époques immuablement déterminées, enlèvera
nes, leurs âmes, dégagées du corps, errent misérablement autour de la terre , et ne reviennent dans ce séjour qu’après une exp
41 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
lic du monde. Zeus l’avait marqué en lançant un jour, des pôles de la terre , deux aigles qui s’abattirent du même vol, au mêm
à plat ventre, — à quatre pattes, c’est le mot — abattue et vautrée à terre par l’effroi, comme une vieille brebis fuyant du
sa lyre d’où s’élancent les chants sublimes qui enlèvent l’âme de la terre . C’est elle qui l’illumine du don prophétique, en
là les forfaits de ces dieux nouveaux. Voyez ce trône, nombril de la terre  ! Il dégoutte de sang, un meurtrier l’en a couver
du subtil Hermès, n’a pu atteindre le fugitif ! — « Pas un lieu de la terre où je n’aie passé ! J’ai volé sans ailes à traver
vivant ! Puis, desséché par une mort lente, je t’entraînerai sous la terre  ! » — Mais Oreste n’est plus effrayé : fort de la
tenant, c’est avec une bouche pure que je prie Athéné, reine de cette terre . » Cette foi d’Oreste exaspère les Érynnies, elle
le : poursuivre les homicides jusqu’à ce qu’ils soient descendus sous terre . Et même morts, ils ne sont pas délivrés de nous.
gloire des hommes, s’élevât-elle jusqu’au ciel, tombe flétrie contre terre à ma noire approche, et je l’écrase sous mes trép
rre l’avait acclamée, et une pluie d’or rayonnante avait annoncé à la terre que le Verbe de Zeus s’était révélé. — « Je te c
d Olympe fut ébranlé sous le bond de la Déesse aux yeux clairs, et la terre retentit autour, et les eaux de la mer pourprée f
é le soleil ; elle lui voua les plus belles fêtes qui aient réjoui la terre et le ciel ; elle lui fit tailler par Phidias, da
 Je vous conseille de ne point outrager notre troupe terrible à celle terre  ! » — « Et moi je vous ordonne de respecter mes o
œur qui me viens de ma mère ! ô mon cœur du temps où je vivais sur la terre  ! ne te dresse pas contre moi comme témoin, ne me
, je vais égoutter sur le sol le poison de mon cœur, terrible à cette terre . Ni feuilles, ni fruits. La souillure mortelle au
 Moi ! subir cela ! Moi ! l’antique Sagesse, habiter méprisée sous la terre  ! Horreur ! Je respire la violence, j’exhale la c
rreur ! Je respire la violence, j’exhale la colère. Hélas ! hélas ! Ô Terre  ! ô douleur ! Quelle angoisse oppresse ma poitrin
ue faire de la foudre. Tu m’obéiras et tu ne lanceras point sur cette terre le poison des imprécations. Calme les flots noirs
outerraine où vous serez honorées par les sacrifices propices à cette terre . Venez, ô Vénérables ! éclairées par la douce lum
enfants en sont agacées ? Je jure que ce proverbe ne passera plus en terre d’Israël. — Certes, toutes les âmes sont à moi, l
42 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
ère du Soleil, nécessaire à des organismes comme ceux qui habitent la Terre . Mais, si voulez bien, nous admettrons que ces nu
yer de vous montrer les effets. Vous savez ce qu’était l’homme sur la Terre , il y a quelques milliers d’années, et ce qu’il e
élivrés de cette illusion ? Ce furent ceux qui nous ont montré que la Terre n’est qu’une des plus petites planètes du Système
essaire, non seulement pour connaître le Ciel, mais pour connaître la Terre elle-même ; et cela n’était pas aussi facile qu’i
que nous savons que le Soleil est à 150 millions de kilomètres de la Terre et que les distances des étoiles les plus rapproc
la Nature ; que, sous un ciel toujours nébuleux et privé d’astres, la Terre elle-même eût été pour nous éternellement inintel
oulait nous interdire, et on y a trouvé des corps qui existent sur la Terre et qui y étaient restés inaperçus ; par exemple,
e et qu’elles ne doivent rien au hasard qui nous a fait naître sur la Terre . Mais, dira-t-on, l’Astronomie a donné aux autres
43 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408
ns le sol, c’est un autel ; il faut, pour le saper, un tremblement de terre qui engloutit tout dans sa poussière. Quand les d
poétique devait éclore, car l’esprit humain cherche par instinct les terres libres pour dérober, comme l’aigle, ses œufs à la
italiennes qui cherchaient à reconstruire un esprit moderne sur cette terre antique. IV Pour cela il lui fallait deux c
lancs, comme deux jumeaux de sa pensée. Les idées ont ainsi, comme la terre , de ces germinations de plantes précoces et étran
a beauté, à vingt-cinq ans. L’âme de Dante quitta en quelque sorte la terre avec elle, et on ne peut douter que ce ne fut pou
t toute la voix de son génie, étouffée jusque-là par les bruits de la terre . Il dessina son grand poème et il commença à l’éc
éroïque, national ou européen, d’épopée ? Il n’y en avait plus sur la terre . Homère avait fait l’épopée des Grecs, Virgile av
laces étaient prises. Le ciel païen, les héros fabuleux, l’Olympe, la terre , la mer, la guerre, les naissances et les chutes
ur dans le drame théogonique de ces mondes surnaturels. Le ciel et la terre se touchaient et se confondaient, dans cette atmo
par la puissance de ma foi et par la vigueur de mes pinceaux, que la terre et le ciel sembleront s’ouvrir aux yeux des homme
bre, enfers, purgatoires, paradis symbolique de la Divine Comédie des terres et des cieux ; Tout cela, dis-je, m’apparut, en u
nce, de vie en mort et de mort en renaissance, dans le ciel et sur la terre . Puis, après ces douze ou vingt transfigurations
des êtres, Dieu. Chaque scène de ce drame sacré était empruntée à la terre ou aux autres planètes de l’espace, et les décora
e poème s’ouvrait aux portes de l’Éden et se terminait à la fin de la terre par l’explosion du globe, rendant toutes ses âmes
ce changé en félicité amère par le souvenir de leur séparation sur la terre et par le sentiment de leur indivisibilité dans l
sciple en diplomatie italienne et en intelligence des poètes de cette terre de toute poésie. C’est lui qui m’a fait épeler le
evendiquer un jour la mienne, si l’homme doit dormir en effet dans la terre qu’il a le plus aimée. XX La destinée de M.
. Cette vue fit naître en lui une affection qui n’a pas de nom sur la terre et qu’il conserva plus tendre et plus chaste enco
ice se montrait à lui radieuse. Mais surtout quand Béatrice quitta la terre dans tout l’éclat de la jeunesse, il la suivit pa
it harmonieux des astres et cherchant des yeux au fond de l’espace la terre imperceptible ; lorsqu’il apprend de son bisaïeul
contemple les espaces où ils roulent, et, quand enfin il aperçoit la terre si petite, et sur la terre le point obscur qui es
ls roulent, et, quand enfin il aperçoit la terre si petite, et sur la terre le point obscur qui est l’empire romain, il a hon
. Ozanam fut enlevé au paradis de son poète favori en laissant sur la terre la Béatrice de ses inspirations et de son amour.
a place, et celle qui est pour moi Béatrice m’a été laissée sur cette terre pour me soutenir d’un sourire et d’un regard, pou
avez donné quarante ans de vie à une créature qui est arrivée sur la terre maladive, frêle, destinée à mourir dix fois sans
44 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
i c’est de l’homme isolé, tombé du sein de la femme sur le sein de la terre , l’homme enfant n’a d’autre liberté que celle de
ous éteignez Dieu dans le ciel, comment verriez-vous la vérité sur la terre  ? Aussi, voyez comme le sophiste s’égare, se conf
conomique des Américains du Nord. L’une a pour but de bien brouter la terre , en tirant chacun à soi la plus large part de la
n un mot, diviniser la société mortelle autant que possible sur cette terre , pour la préparer au culte de son éternelle divin
oulu que l’homme naquît et vécût isolé, il l’aurait fait enfant de la terre ou de lui-même, sans l’intervention mystérieuse d
que le premier, calmant dix ans l’Europe avant d’agiter de nouveau la terre , agitant et agité aujourd’hui lui-même par les co
rissable dans une civilisation vraiment divine et indéfinie sur cette terre , et au-delà de cette terre. Voilà les trois carac
ion vraiment divine et indéfinie sur cette terre, et au-delà de cette terre . Voilà les trois caractères de la loi ! Qu’il y a
entre l’égoïsme et le sacrifice, entre la machine et l’âme, entre la terre et le ciel. Voilà notre civilisation : la vôtre b
ructeurs de toute société, et par conséquent de toute humanité sur la terre . C’est là que l’insurrection de l’ignorance et de
restre ; et ce banquet même tarit pour tous les convives : car, si la terre n’est pas possédée par celui qui l’ensemence et l
intérêt à la cultiver et à l’ensemencer. Morte la propriété, morte la terre  ; morte la terre, morte l’humanité ! Les communis
iver et à l’ensemencer. Morte la propriété, morte la terre ; morte la terre , morte l’humanité ! Les communistes sont donc tou
ngers, la glane dans le sillon sans cœur, le vagabondage à travers la terre , la couche sous le ciel et sur la neige, la sépar
au Créateur, « j’ai créé les fils et les générations des fils sur la terre . L’hérédité est la propriété des fils ; les lois
fils aîné ne peut ruiner la génération qui est après lui, puisque la terre principale, l’État, comme dit l’Angleterre ou l’A
dre ses droits, ses instincts, ses libertés. En démocratisant trop la terre , elle ruine les mœurs ; en nivelant sans cesse le
a Chine, le plus admirable chef-d’œuvre de démocratie qui soit sur la terre  ; le partage égal des biens entre les enfants y a
oit-elle à chaque individu qui naît à chaque seconde du temps, sur la terre , pour y demander de droit divin une place égale à
omprendre que leur égalité serait la destruction du plan divin sur la terre  ; que Dieu a voulu l’activité humaine dans son pl
à l’homme laborieux et économe, et à l’homme oisif et parasite de la terre  : Travaillez ou reposez-vous, produisez ou consom
45 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26
femme et l’enfant ont été tenus jusqu’ici chez tous les peuples de la terre , et là où la civilisation s’est le plus élevée et
ne croient pas que la solution du problème économique soit à fleur de terre , mais à fond d’âme, dire simplement et superficie
deux racines, horizontale et verticale, qui attachent nos cœurs à la terre , disait Jean-Paul avec une expression inspirée, s
d’abaissement de la femme et de l’enfant chez tous les peuples de la terre . Doué d’un de ces esprits chez lesquels le princi
r. Ne rêvant plus aux biens du ciel, ils ont cherché des biens sur la terre . Aujourd’hui, un ordre nouveau se présente ; ne c
gouffre des souffrances humaines, c’est en reportant les yeux sur la terre que l’on voit poindre l’espérance. » Brutus embra
sur la terre que l’on voit poindre l’espérance. » Brutus embrassa la terre et l’appela sa mère. Sans croire, comme Alphonse
terre et l’appela sa mère. Sans croire, comme Alphonse Jobez, que la terre , avec toutes les richesses qu’elle pourrait donne
eviendrait-elle impuissante quand il faudra féconder le travail de la terre par l’application de la science unie à une direct
46 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
le nombre des variétés intermédiaires qui ont existé autrefois sur la terre doit être énorme. Pourquoi donc alors chaque form
e incalculable de variétés ait successivement vécu à la surface de la terre . III. De la longue durée des temps géologiques,
e des formations de sédiment sont le résultat des dégradations que la terre a subies autre part, et peuvent en donner la mesu
nous racontent des chapitres non moins mémorables de l’histoire de la terre . Le long de ces immenses brisements de l’écorce d
le cours de chaque année successive et dans le monde tout entier, la terre et l’eau ont été constamment peuplées d’innombrab
ent en général des changements non moins grands dans la géographie de terres environnantes auxquelles les particules de sédime
nt de Rio-Janeiro jusqu’à 260 milles géographiques dans le centre des terres en ligne droite. J’ai voyagé moi-même sur une lon
et tous appartenaient à la même classe de minéraux. À l’intérieur des terres , tout le long du rivage septentrional de la Plata
e ici. C’est que, pendant les périodes de soulèvement, la surface des terres et les bas-fonds environnants augmentent d’étendu
tribution des productions naturelles de l’Australie, après avoir pris terre pendant cinq minutes sur l’une des côtes les plus
du commencement à la fin de la période, de larges îles ou langues de terre , auxquelles ce sédiment a pu être arraché, se tro
 ; nous ignorons si l’Europe et les États-Unis existaient à l’état de terres émergées ou d’aires sous-marines près des terres,
istaient à l’état de terres émergées ou d’aires sous-marines près des terres , mais sur lesquelles ne se formait aucun dépôt, o
, nous constatons d’abord qu’ils sont trois fois plus étendus que les terres , et, en outre, qu’ils sont parsemés d’un grand no
nt, se seraient ainsi rapprochées de plusieurs milles du centre de la terre , et qui auraient été pressées sous le poids d’une
es, sont dégradées et détruites. Il en est de même dans le cas où une terre émergée s’affaisse lentement ; mais alors, si la
aphique de quelque importance survienne dans la contrée, soit sur les terres , soit dans les mers. (Trad.) 134. Les géologues
up postérieure aux premiers développements de la vie organique sur la terre . Toute accumulation de sédiment supposant une dén
sédimentaire de quelque puissance ne peut avoir eu lieu avant que des terres d’une certaine étendue n’aient été émergées. D’au
côtes avec leur inclinaison ; or, tout fait croire que l’étendue des terres émergées, de même que la pente des continents et
l’époque Silurienne jusqu’aujourd’hui. Il s’ensuit que les premières terres émergées, éparses à fleur d’eau dans des mers pre
’accumuler, et, d’autre part, à la désagrégation facile des premières terres émergées, formées de sédiments précipités, plutôt
ion relativement peu considérable. Mais avant l’émersion de ces mêmes terres , toutes les conditions d’une formation puissante
ayant appartenu à ces époques antérieures à la première émersion des terres . Leur conservation est encore d’autant moins prob
47 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jules de Glouvet »
plus proches du monde des plantes et des animaux, plus proches de la terre dont nous sortons, et nous l’avons mieux aimée. C
la Vie totale. Et nous avons enfin entièrement connu à quel point la terre est belle, douce, mystérieuse, maternelle et divi
plaisir ou même le plaisir unique a été le spectacle de la vie de la terre , de ses formes, de ses couleurs, de ses métamorph
nt un monsieur qui possède des maisons de campagne, des fermes et des terres . Il s’occupe d’agronomie, passe ses vacances dans
s libre des hommes, est vraiment roi dans son domaine. Joignez que la terre , paisible et patiente, régie par des lois éternel
riétaire rural, presque seigneur de village, s’intéresse à ce coin de terre , à ses us, à ses traditions, à son langage. Il re
e maigres rangées d’ormeaux, avaient un aspect morne et grillé. De la terre poussiéreuse des effluves chauds s’élevaient ; le
neviève Bourgeois, la vieille fille héroïque, gardienne jalouse de la terre familiale, dont la vie n’est qu’un amer et silenc
uvre. « Alors elle fit le serment de ne jamais coucher dans un lit de terre ferme et de passer toute sa vie en marinier, sur
taire, Pauvre et nu, mangeant son pain bis ; Il ne connaît rien de la terre Que ce que broute la brebis. Pourtant il sait qu
e, de primitif et de mystérieux. Les personnages sont tout près de la terre , et de là leur beauté. On dirait qu’ils sont à pe
de mille lieues, qu’il y a des étoiles à des millions de lieues de la terre , etc. ; mais le voyons-nous ? nous le figurons-no
plus profond et la passion la plus forte des hommes qui vivent de la terre  : la superstition et l’avarice ; l’une effarée ju
48 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVe entretien. Chateaubriand, (suite) »
t moins qu’un homme en les dictant, il fut le martyr du ciel et de la terre  ; il faut chercher son nom et ne pas le prononcer
angue. Chateaubriand partit peu de temps après pour son pèlerinage en terre sainte ; c’était une croisade à lui tout seul ; e
en soit, il passa quelques jours enfermé dans le couvent des Pères de terre sainte à Jérusalem, et copia sur les monuments sa
ter tous les lecteurs. Voyager ainsi, c’est cueillir les fleurs de la terre  ; mais, pour les offrir au monde, il faut les ras
r s’écrouler son espoir ! Pour moi, qui n’ai point pris racine sur la terre , Je m’en vais, sans effort, comme l’herbe légère
u’ils se soient tant mêlés ensuite à la poussière et aux bruits de la terre . Mais l’homme ne veut pas mourir ; et quand le ch
ble à décrire ; sans parents, sans amis, pour ainsi dire, seul sur la terre , n’ayant point encore aimé, j’étais accablé d’une
oleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre , Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux. Là
de l’Aurore, Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ! Sur la terre d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien d
re d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la
tie De ce monde enchanté qui flottait sous ses yeux, Du bonheur de la terre et de l’espoir des cieux. ………… Ainsi, quand je p
a la même différence qu’entre le marbre statuaire ou le bronze et la terre dont l’artiste construit sa statue. La forme est
res et rajeunies. Il respira un moment cette atmosphère amoureuse des terres virginales, il y déposa son génie, et Atala, René
t le monde le regarde ; il ignore quelle langue il parle, et toute la terre l’écoute. On fait silence à ses premiers balbutie
sa pensée. Mais il était grand aussi par le mépris qu’il portait à la terre , et par la noblesse et l’aristocratie de sa natur
Mais, à cela près, il eut tous les talents qu’on peut emprunter à la terre , et que le ciel ne donne pas directement et mysté
49 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
èdent le seul talent incontestable dont le ciel ait fait présent à la terre . Leur vie est à la fois naïve et sublime ; ils cé
vu entre l’idéal lointain et le réel trop voisin, entre le ciel et la terre . Et parmi les rêves, le plus beau est la poésie.
an, comme les racines de l’arbre plongent toujours plus avant sous la terre , pour y puiser la sève qui étendra et élancera le
. . . . . . . . . . . . . . . . . . Et qu’enfin dans le ciel, sur la terre , en tout lieu, Tout est intelligent, tout vit, to
ble, qui sème tant de fleurs dans le préau de notre prison ! » — « La terre est révoltée des injustices de la création, elle
l’aime. » — « Dieu voyait avec orgueil un jeune homme illustre sur la terre . Or ce jeune homme était très malheureux et se tu
ite ? Ensuite il faut garder le silence : A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse, Seul le silence est grand, to
sont sur les nations… J’élève mes regards, votre esprit me visite, La terre alors chancelle et le soleil hésite ; Vos anges
llir puissant et solitaire. Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre … M’enveloppant alors de la colonne noire, J’ai m
oire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . … Marchant vers la terre promise, Josué s’avançait pensif et pâlissant, Ca
rche sans voir. Comme un marbre de deuil tout le ciel était noir ; La terre sans clartés, sans astre et sans aurore, — Et san
rs, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre , Ce fut au pied d’un arbre effeuillé par les vent
sée être tombé des cieux. Se souvenir, hélas ! — oublier, — c’est sur terre Ce qui, selon les jours, nous fait jeunes ou vieu
. . . . . . . . . . . . . . . . . .             Le doute a désolé la terre  ;           Nous en voyons trop ou trop peu100.
a prêter à son don Juan idéalisé, et il nous peint le désir cloué sur terre , Comme un aigle blessé qui meurt dans la poussiè
clatants, dans les cieux rassemblés ! Répondez, cieux et mer, et vous terre , parlez. 87. Beaucoup de réflexions profondes
50 (1887) La Terre. À Émile Zola (manifeste du Figaro)
La Terre . À Émile Zola Naguère encore, Émile Zola pouva
ulgent ; les rumeurs craintives s’apaisaient devant une promesse : La Terre . Volontiers espérait-on la lutte du grand littéra
le sujet, simple et large, promettait des révélations curieuses. La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureus
e œuvre du grand cerveau qui lança l’Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non
lus à nous : demain il serait trop tard. Nous sommes persuadés que la Terre n’est pas la défaillance éphémère du grand homme,
e dans ses œuvres ? Il faut que le jugement public fasse balle sur la Terre , et ne s’éparpille pas, en décharge de petit plom
51 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
e, et qui ne tombent, que quand il plaît au ciel irrité de châtier la terre . Rien de plus difficile à imaginer que ces sortes
laive des mains. à gauche, derrière la justice, la prudence étendue à terre , le corps appuié sur le coude, son miroir à la ma
roite, une petite religionnette de treize à quatorze ans, accroupie à terre , voilée, le bras gauche posé sur un livre ouvert
 ; et il y eut un tems où elle n’avoit plus rien et devoit à toute la terre , à son boucher, à son boulanger, à ses femmes, à
e sauvage ? Où sont ces fleurs qui sortirent subitement du sein de la terre , pour former un lit à la déesse, un lit voluptueu
tteindra pas. à l’instant, il jetta ses bras sacrés autour d’elle. La terre s’entr’ouvrit et se hâta de produire des fleurs.
-d’aile vers les vaisseaux des grecs, annoncer à Neptune qui ceint la terre que Jupiter someilloit. " le moment que l’artiste
descendent jusqu’à l’angle inférieur gauche, où ils se boursouflent à terre en s’épaississant. Qu’est-ce que cela signifie ?
se, épaisse fumée qui coupe la scène en diagonale et qui s’arrondit à terre en balons sous les piés d’Andromède, je ne scauro
de Persée, tout à fait sur le devant, il y a un petit amour couché à terre , appuyé contre le casque et l’épée de Persée, et
vainqueur du monstre, pourquoi donc son épée et son casque sont-ils à terre  ? Est-ce ce petit amour qui l’en a débarrassé ? R
une guerre longue et cruelle, a été poursuivi sur les mers et sur les terres , par la colère des dieux qui s’étoient plu à mett
qui fait un serment. Ses yeux sont attachés sur les yeux d’Armide. La terre autour d’eux est jonchée de roses, de jonquilles,
s déployées, son bandeau relevé, montrant à un de ses frères étendu à terre et désolé, la passion de Renaud pour Armide. Tout
evant vous une jeune fille toute nue ; que sa pauvre dépouille soit à terre à côté d’elle et indique la misère ; qu’elle ait
n voye à cette manche des traces de sang ; qu’on en voye des goutes à terre  ; et que le père dise à son fils, en lui montrant
Fais cependant, ô Vénus, que les fureurs de la guerre cessent sur les terres , sur les mers, sur l’univers entier ; car c’est t
ta tête, tu vois sous tes piés les mers qui portent les navires, les terres qui donnent les moissons, et tu répands la fécond
é à son mari moribond et qui me désole ? Où est cette fille étendue à terre , la tête panchée dans le giron de sa mère, et qui
pposons qu’un prince ait le bon esprit de sentir que tout vient de la terre et que tout y retourne ; qu’il accorde sa faveur
t il n’y aura fantaisie, passion, préjugés, opinions qui tiennent. La terre sera la mieux cultivée qu’il est possible ; ses p
ulpteurs, les musiciens et la foule des arts adjacents naissent de la terre , ce sont aussi les enfants de la bonne Cérès ; et
luxe subsistant, au lieu d’en susciter un autre des entrailles de la terre . Diderot. Et d’arrêter aux barrières les product
52 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre X. De la chronologie poétique » pp. 235-238
es enfants de Sem, dispersés à travers la vaste forêt qui couvrait la terre un siècle dans l’Asie orientale, et deux siècles
la mer, et les premières sociétés s’établissent dans l’intérieur des terres . Mais vers la fin du premier âge, les peuples des
déluge, que Tyr, capitale de la Phénicie, descend de l’intérieur des terres sur le rivage, pour passer ensuite dans une île v
la divination. Du ciel les mathématiques descendirent pour mesurer la terre , sans toutefois pouvoir le faire avec certitude à
mais ne pouvait leur rien apprendre de la succession des choses de la terre . Voilà ce qui a rendu impuissants les nobles effo
53 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
de ce côté. Il y a au pied de cette colonne deux autres pharisiens à terre , l’un prêtant l’oreille, et l’autre vérifiant dan
te énorme Amphitrite que cette Discorde dont les pieds étaient sur la terre et dont la tête allait se cacher dans les cieux.
ure ; il me laisse la liberté de la voir si menue qu’il me plaira. La terre et les cieux ne sont que deux points qui marquent
és de l’horizon, aux deux endroits opposés où le ciel confine avec la terre , il n’aurait presque rien fait de plus. Pour donn
a force de Neptune qui secoue l’Etna et dont le trident entr’ouvre la terre jusqu’au centre, et montre la rive désolée du Sty
ongs bras, ses bras ; au lieu de longo margine terrarum, autour de la terre  ; qu’en se servant des mêmes expressions il les e
abord, s’élève et va appuyer sa tête contre le ciel, et marche sur la terre . Il y a trois images dans ces deux vers ; on voit
appuyer sa tête contre le ciel ; on la voit marcher rapidement sur la terre . L’harmonie est faible en commençant : elle s’enf
54 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
allant de ce fossé vers la gauche, le terrain s’élève et l’on voit à terre des drapeaux, des tymballes, des armes brisées, d
combat, morts, mourants, hommes blessés et diversement étendus sur la terre . Je passe sur beaucoup d’autres incidens. Voilà u
de pandours ou de hussards ; j’en ai une plus grande idée. combat sur terre . du même. Au centre, c’est une masse de combattan
nce de ce combat de mer différera de peu de l’ordonnance du combat de terre  ; tant ce technique ou la manière de pyramider du
’effet des petites actions ou mêlées ou latérales aux deux combats de terre , autres vaisseaux couverts de combattans, éloigné
est mer, seulement sur le devant vers la gauche il y a une langue de terre où des matelots boivent, fument et se reposent.
en variée, bien imaginée, de Bel effet. Les figures, sur la langue de terre bien dessinées et coloriées à plaisir. Si l’on vo
a vu tout à fait sur la gauche et sur le devant, une femme étendue à terre , enlacée d’un énorme serpent qui la dévore et qui
droite avec une botte de paille sous chaque bras. La lanterne posée à terre sur le devant l’éclaire par le dos. Plus à droite
ns sur différents papiers. du même. C’est un berger à droite, assis à terre , le coude appuyé sur un bout de roche, ses animau
s le faire vous en plaira, il est touché comme un ange. Le combat sur terre , le combat sur mer, la tempête, le calme, le midi
et d’un ton de couleur très-chaud, très-piquant. Dans la bataille sur terre , son morceau de réception, le coup de canon, ou p
pour l’y trouver forte. Le soir est peint chaudement. On voit que la terre est encore brûlante. Les arbres ne sont pas mal f
55 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »
iosaure des périodes paléontologiques dont les cadavres surgissent de terre ça et là, la cathédrale apparaîtra, aux yeux de l
n extase devant le sanctuaire : « Elle est un résumé du ciel et de la terre  ; du ciel dont elle nous montre la phalange serré
térieur de l’Église, chantant la gloire de la Mère et du Fils ; de la terre , car elle prêche la montée de l’âme, l’ascension
e la prendre par les mains jointes de ses clochers pour l’arracher de terre et l’emmener avec lui au ciel. »102. C’est à trav
ristianisme. Pourquoi chercher à vivre, puisque nous sommes sur cette terre comme des étrangers, qu’ailleurs est notre patrie
volonté, l’action, le désir, la raison, affaires humaines, puisque la terre est maudite, la vie de l’homme un perpétuel péché
connaissance ? L’ignorance et l’inaction sont les biens suprêmes. La terre et l’homme ne sont qu’impureté. Il nous faut atte
le l’idée de Dieu est susceptible de l’ennoblir. Le ciel est tout, la terre n’est rien ; là-haut, une montagne de félicités,
’était peu à peu réveillée du sommeil où la descente d’un Dieu sur la terre l’avait plongée. Les coups d’un tonnerre qui n’ét
roviennent d’en haut, celle-ci est née d’en bas, des entrailles de la terre et de l’humanité, de la nature même de l’homme. L
56 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »
ire, au sanctuaire qu’il a défendu, aux fidèles qu’il a charmés, à la terre , au ciel, à la Trinité même. Mais, lorsqu’à l’écl
ne forment qu’une seule onde chassée en trois jets différents sur la terre  ; non pas comme la flamme du bûcher s’en détache
e lumière qui vois tout et à qui nulle profondeur n’est cachée, de la terre jusqu’à l’abime ! « Ô Père, sois-moi propice ; do
nt une voie nouvelle, quand, Dieu et homme tout ensemble, venu sur la terre , tu t’es élevé de nouveau dans les cieux, pour en
ussi supérieure aux autres villes que le ciel étoilé l’emporte sur la terre , je vous prends à témoin de tout ce que l’envie m
refois ma parole. C’est Grégoire qui le dit, celui qu’avait nourri la terre de Cappadoce et qui s’est fortifié de toute scien
d’où le héros divin, d’où l’esprit céleste, répandu à l’entour de la terre , en a vivifié les parties sous des formes diverse
n que les ailes de mon âme ne retombent pas sous la malédiction de la terre , mais qu’élevant leur libre vol, je mène la danse
n cœur sanctifié l’hymne d’amour qu’elle te doit. « Que le ciel et la terre soient en paix ! que la mer s’arrête ! que l’air
i, l’émotion, intime et profonde : le philosophe naguère attaché à la terre , y souhaitant, y croyant trouver encore la gloire
Arrière, malédictions charmantes, grâces funestes, par lesquelles la terre attire l’âme séduite et la tient esclave, alors q
! regarde cette âme suppliante qui est à toi, et qui, du milieu de la terre , tente l’ascension des hauteurs idéales. « Je sui
on des hauteurs idéales. « Je suis une goutte céleste répandue sur la terre . Rends-moi à la source d’où je suis tombée fugiti
ue, réunie à la lumière, je ne retombe plus dans les souillures de la terre  ! mais, tandis que je demeure dans les liens de l
langes des démons ; tu gouvernes la nature mortelle, tu environnes la terre de ton souffle invisible, et tu réunis sans cesse
onde souterrain. « Lorsque, du sein d’une mortelle, tu jaillis sur la terre , la science des mages, devant une étoile levée da
l’or : la myrrhe conviendra pour ta tombe. — Ta présence a purifié la terre , et les flots de la mer, et les routes où passa l
le démon, les plaines liquides de l’air et les profonds abîmes de la terre . Tu viens au secours des morts, Dieu descendu dan
ulte, lors même qu’il y mêle encore quelque souvenir des choses de la terre et d’une philosophie plus humaine : « Aux accent
ardins du Père le serpent terrestre, insidieux ennemi descendu sur la terre  ! Voyageur chez les humains, tu as plongé jusqu’a
uisable, infatigable, attirant dans son cours tout ce qui vient de la terre , ni les maux sortis du vaste sein de la matière,
57 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre V. La littérature et le milieu terrestre et cosmique » pp. 139-154
s y furent et y sont toujours façonnés par les mille influences de la terre , de l’eau, de l’air ambiants. Oui, certes, il est
Chenonceaux, écrivains et artistes sont nés en foule dans ce coin de terre privilégié. C’est Rabelais, enfant de Chinon ; Ro
et partant les plus capables de séduire les étrangers, en ce coin de terre qui est, en quelque sorte, la France de la France
s’écrie Edmond de Goncourt54. La campagne me semble mortuaire. Cette terre verte me paraît un grand cimetière qui attend. »
sirs ; Marivaux vous montre l’île de la Raison et l’île des Esclaves, terres fabuleuses qui ne figurent pas (et pour cause) su
i prévoir ni prévenir ? Au siècle dernier, en 1755, le tremblement de terre qui détruisit Lisbonne devint aussitôt l’occasion
de plus cet angoissant problème de l’existence du mal physique sur la terre . Le second, partant de son hardi principe que « t
t battue par la vague qui ronge et sape ses rocs de granit, pointe de terre qui supporte et brave, comme l’éperon d’un navire
e. Supposez qu’on vienne un jour à établir une communication entre la terre et quelqu’une des planètes qui tournent avec nous
les voyageurs qui maniaient la plume. On voyageait pour conquérir des terres , de l’or, de l’ivoire, des esclaves ; on ne songe
res par les millions de pages qui s’impriment sur notre pauvre petite terre n’est pas considérable. On ne voit pas la marche
58 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »
es. « Tu concevras de Zeus le noir Épaphos qui possédera toute la terre qu’abreuvent les larges torrents du Nil. Après lu
ces qu’ils auraient dû éviter. Les dieux détruiront leur corps, et la terre des Pélasges les recouvrira. Ils périront domptés
ils d’Égyptos, poursuivant leurs cousines, les rejoignirent sur cette terre d’asile, et les redemandèrent pour femmes à leur
ner des eaux vives. Danaos, dont le nom, pris à sa racine, signifie «  terre sèche », et qu’on disait avoir apporté en Grèce l
ragique. La Grèce écrivit sur l’onde, traça en l’air, sculpta dans la terre sa première histoire. L’homme, non plus seulement
froyables vindictes poursuivaient les profanateurs. Un tremblement de terre renversa Sparte pour châtier la mort de quelques
œur oppressé éclate en touchant la plage. Elles saluent éperdument la terre abordée. Appel à Zeus, père des Suppliants, invoc
un malheur déplorable que pour des femmes les hommes ensanglantent la terre  ?… Mon esprit est plein de doutes et de craintes.
maladies s’abatte loin d’ici ! Que Zeus, en toute saison, féconde la terre  ; que les troupeaux mettent bas d’innombrables pe
fernaux ou marins enlevant des nymphes. Perséphone précipitée sous la terre par le sombre Hadès, Europe emportée par le taure
il contre les cornes d’Apis ? — « Je ne crains pas les Dieux de cette terre  ; ils n’ont point nourri mon enfance, et je ne le
lant : — « L’araignée m’enveloppe ! Voici le songe noir ! Ô Dieux ! Ô Terre , ma mère !… Le serpent à deux pieds se dresse con
59 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Ivan Tourguénef »
otions et de notre expérience comprenne toute une époque et toute une terre , où nous emporte une illusion aussi complète et a
dont s’accuse sans une indication précise le type de Machourina dans Terres Vierges, l’étudiante masculine ridiculement attei
M. Tourguénef excelle à rendre les aspects voilés de la campagne, la terre suante en plein midi, estompant de sa vapeur gris
se sont reconnues et se sont irritées du portrait. Le nihilisme dans Terres vierges est traité en phénomène social, sans plai
et qui est altérée et ruinée. Enfin il l’a magistralement repris dans Terres vierges, sans un oubli de détail, avec une pénétr
ir un médecin de campagne, à peiner tranquillement dans un coin de la terre , à édifier quelque belle existence utile. Il incl
manifeste avec ses derniers symptômes dans Nejdanoff, le nihiliste de Terres vierges. Il est étudiant en lettres à Saint-Péter
ns le petit enclos. Le jour était gris, le ciel pendait bas ; près de terre , un petit vent humide agitait les pointes des bri
ique faisait moins de bruit qu’à l’habitude ; une odeur de charbon de terre , de goudron et de suif venait de la cour. Nejdano
ppliant, les coudes repliés. Nejdanoff se plaça de pied ferme, sur la terre noire qui entourait le pied du pommier et tira de
dans son cerveau, et un poids horrible l’aplatit pour toujours contre terre . » Ce cas navrant est extrêmement significatif.
dans notre sympathie. Sipiaguine, le fonctionnaire pseudo-libéral de Terres vierges, a parfois avec sa femme des sentiments h
60 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre X. »
s genres divers. En même temps que poëte, il pouvait être guerrier de terre et de mer comme Eschyle ou Sophocle, par la condi
pers, à Phébus Apollon, à Diane chasseresse, à Neptune qui enceint la terre et l’ébranlé, à la vénérable Thémis, à Vénus aux
e, à la Lune brillante, à Latone, à Japet, au ténébreux Saturne, à la Terre , au vaste Océan, à la Nuit sombre et à la race sa
par les songes funestes de sa nuit, cette Athènes, en quel lieu de la terre dit-on qu’elle soit placée ? LE CHŒUR. « Au loin,
ures ? LE CHŒUR. « Une source d’argent leur est ouverte, trésor de la terre . ATOSSA. « Est-ce de l’arc et de la flèche que le
lque bonne ou fatale nouvelle. LE MESSAGER. « Ô citadelle de toute la terre d’Asie ! ô terre de la Perse ! ô vaste confluent
ale nouvelle. LE MESSAGER. « Ô citadelle de toute la terre d’Asie ! ô terre de la Perse ! ô vaste confluent de richesses ! Co
le sort lamentable de ceux qui ont déjà péri. « Maintenant, toute la terre d’Asie gémit dépeuplée. Xercès les a emmenés, hél
nes, la faveur des Dieux qui sont les conducteurs des défunts sous la terre  ! « Ô vous ! chastes divinités des lieux souterra
s sous la terre ! « Ô vous ! chastes divinités des lieux souterrains, Terre et Mercure, et toi, roi des enfers, envoyez d’en
e persan, gloire des guerriers, grandeur qu’a moissonnée le dieu ! La terre pleure la jeunesse née de son sein, et qu’a tuée
a péri. XERCÈS. « Hélas ! hélas ! malheureuse armée ! LE CHŒUR. « La terre d’Asie, ô roi, demeure sous ce coup désastreux tr
61 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXI. Sainte Térèse »
Espagne de Saint Isidore de Séville, de Saint Ignace de Loyola, de la terre catholique d’Isabelle et de Ximenès, mais, en rev
ces deux ou trois mots, l’ironie du peuple le moins romanesque de la terre , et elle a eu pour lui le charme du romanesque !
ais la fleur fut coupée à peine entrouverte, et toutes deux, à ras de terre , par une faux qui est celle de l’amour, — de cet
u Ciel, de toutes les qualités prudentes, politiques, humaines, de la terre  ! Elle était née sans aucune mémoire, sans aucune
centré, et voilà pourquoi les âmes accoutumées à la grossièreté de la terre et à l’expression violente et morbide de ses pass
le ciel, et qui, fermes et attentifs, redescendent tout à coup sur la terre , et vous avez la seconde grandeur de Sainte Térès
est une des plus majestueuses femmes d’État qui se soient assises par terre ou sur un escabeau, au lieu de s’asseoir sur un t
corps de boue volatilisé, dans les airs, la lâchait et la mettait par terre . C’était une grande scrutatrice humaine, un espri
62 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IV. »
venez-vous de moi à jamais. Toutes les fois qu’un des habitants de la terre , qu’un voyageur malheureux vous demandera dès l’a
eront les premiers dans l’avenir ; et nous porterons sa gloire sur la terre , partout où nous rente contrerons des villes habi
ues accents des Védas. Tel est le caractère de l’hymne homérique à la Terre , à cette déité matérielle que, sous le beau ciel
le, ruisselante de fleuves et pavée de montagnes . « Je chanterai la Terre , mère universelle, base inébranlable, qui nourrit
ée de Cérès, la vengeance dont elle menace les humains en laissant la terre inculte, est vaincue par les prières de Rhéa, sa
a laissé libres les fruits naissants des guérets fertiles : la vaste terre a regorgé de feuilles et de fleurs. Cérès, s’avan
s vallées de la mer, et les uns préférer les flots retentissants à la terre , tandis que les autres se plairaient désormais su
ilieu des maux, ils relèvent les hommes abattus sur le sol noir de la terre  ; souvent ils renversent et courbent, la tête en
63 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »
réalise le vœu de la Prière. Je suis enivré de Soma. — Le Ciel et la Terre ne m’ont-ils pas ajouté une aile de plus ? Je sui
? Je suis enivré de Sona. — Je suis plus grand que le ciel, que cette terre que l’on dit grande. Je suis enivré de Soma. — Al
comme les phénomènes physiques qu’il met en action. Sémélé, c’est la terre végétale fécondée par le dieu de l’air d’où s’éco
apprend à poser ses doigts sur les roseaux du syrinx et à frapper la terre d’un pied cadencé. Il enfourche gaiement le cabri
rée. Il grandit, le prédestiné ; la vigne qu’il plante et sème sur la terre est le don de son joyeux avènement. Bacchus enfan
res fabuleux, moitié bêtes et moitié génies, bâtards du ciel et de la terre , se rattachant à la vie physique dont il est le t
iel ; les tambours à grelots qui ronflent, semblent l’attirer vers la terre , comme ceux des sorcières de la Thessalie. Le vin
et lié ? La nef solide ne peut le porter. Déposons-le aussitôt sur la terre ferme, et ne portez pas les mains sur Iui de peur
ntique. Sa vigne qui voyage et qui combat avec lui, se ramifie sur la terre entière ; il la prend sous ce filet ruisselant. S
, c’est qu’elle est aussi profonde qu’étendue, qu’il y en a autant en terre qu’au dehors, que ses cryptes basses égalent et r
le van sacré. Ainsi replongé chaque année avec la vigne au sein de la terre , Bacchus-Zagreus descend au monde souterrain, et
inéant du peuple des Mânes. Voilà Bacchus maître de l’intérieur de la terre , de cette région où l’antiquité révérait les raci
u au désir avide, à l’embrassement brûlant d’Astarté ! La fleur de la terre reverdissait en lui. Alors une furie de joie succ
dans un coffre, elle l’avait confié à Perséphone, comme on cache sous terre un trésor. Mais la jeune reine des Enfers s’éprit
ommeil ». Éros verse un baume à la blessure du mourant. Les tasses de terre de ses grossiers « jardins » phéniciens sont remp
eul entre tous les demi-dieux, ô cher Adonis ! tu vois tour à tour la Terre et l’Achéron… Sois-nous maintenant propice, et so
ant grandi vite, il fallait bien que sa mamelle, gonflée du suc de la terre , allaitât quelqu’un. Iacchos, c’était l’homme y b
leurs grimaces et leurs contorsions. Ils s’accroupissent tristement à terre , leurs traits mobiles redeviennent sérieux et pen
64 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
ins noble que le rêve du progrès continu, illimité et indéfini sur la terre . Celui qui a fait le jour et la nuit pour le glob
rogrès illimités, jusqu’à son progrès suprême, sa divinisation sur la terre  ?… Question de nature, d’histoire, d’évidence, qu
 ; mais, en réalité, il y a un million de fois plus de lumière sur la terre au milieu du jour qu’à l’aube du jour. Cette imag
e plus sera une époque d’accroissement de jour dans le ciel et sur la terre , et ce moins serait une époque d’accroissement de
s de l’Allemagne du nord, sont-ils un symptôme d’épuisement sur cette terre où toute petite bourgade est une Athènes ? Il n’y
nos poèmes. XII La Russie elle-même, jeune race sur une vieille terre , entre dans son époque littéraire par un historie
nctuaire de l’univers. XIII Nous en dirons autant de l’Italie, terre à laquelle nous devons tant, et à laquelle nous n
j’ai senti la divinité de l’Italie parler à mon âme !… Non, une telle terre n’est pas morte au génie littéraire sous toutes l
tes sacrés débris ! Pleure ! un cri de pitié va répondre à tes cris ! Terre que consacra l’empire et l’infortune, Source des
ant s’enveloppa lui-même, Quel que soit le destin que couve l’avenir, Terre , enveloppe-toi de ton grand souvenir ! Que t’impo
un glaive tombé des mains du combattant ; À ce bruit impuissant, la terre tremble encore, Et tout cœur généreux te regrette
se. Il est évident pour quiconque a habité une partie de sa vie cette terre et fréquenté ses esprits supérieurs, que ce nivea
masse, c’était le sang humain jeté au hasard et à pleine main sur la terre d’Europe ! Et de quel droit ? Du droit d’une opin
s hommes sont la vibration vivante et notée de tous les sens de cette terre de sensations, sensations qu’aucune autre langue
les vents, comme dans tous les vers. L’Italie n’est pas seulement une terre  ; c’est un instrument de musique, c’est l’orgue d
e des hommes qui ont représenté ces idées, il sera lu d’un bout de la terre à l’autre. Dieu lui-même a fait les créatures sen
le soin de l’abattre. J’ose affirmer qu’il n’y a pas un homme sur la terre qui sente plus son néant que moi, et qui désirât
de l’Apennin fuyaient derrière moi comme dans une ronde magique de la terre . Les hauts et immobiles cyprès qui commencent là
ançais. XXXII Je n’éprouvais dans mon isolement complet sur une terre étrangère aucun besoin de société. Cependant, apr
haud que l’herbe sur un cercueil ; qu’aucun bruit ne retentit sous la terre  ; que la dernière de nos vanités, c’est la vanité
rre et sans nom, est la plus désirable. À quoi bon des traces sur une terre et dans des mémoires qui ne conservent rien étern
65 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — I. » pp. 495-512
and choc, que chacun criait : Hélas ! On jeta la sonde ; on sentit la terre  ; on se crut perdu ; le roi, pieds nus, en simple
s le réparerai de point en point. » Joinville pratiquait ici dans ses terres ce que saint Louis faisait également par tous les
sans débat par tout ce qui est décidé. Pour suffire à tout il met ses terres en gage ; il a avec lui neuf chevaliers et sept c
sse, dont l’unique désir est au moins de voir la fumée s’élever de sa terre natale, voudrait mourir. » — Citant ce passage de
ispose, au départ, à pleurer : mais, même en ne possédant rien sur la terre natale, il est des lieux dont la vue touche et pé
Et en bref temps le vent donna dans la voile et nous ôta la vue de la terre , si bien que nous ne vîmes plus que le ciel et l’
idents merveilleux ; car, un soir, le vaisseau se trouve en vue d’une terre ou d’une île qui était, ce semble, aux Sarrasins,
ît qu’on n’a fait aucun chemin, et qu’on est encore en vue de la même terre  ; cela se renouvelle par deux ou trois fois : on
devança la chaloupe où était le roi lui-même. C’était à qui prendrait terre au plus vite. Mais celui qui y aborda le plus nob
le héros-poète en qui il se personnifie a trouvé moyen de quitter sa terre natale d’une manière poétique et toute à lui. C’e
er tout armé, l’écu au col, le glaive au poing, et fut des premiers à terre  ». s. [1re éd.] Il ne se peut de mouvement plus
66 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
on dont il dessert les autels ». Apollon l’exauce. Sa descente sur la terre rappelle celle de l’ange exterminateur dans la th
a terminé sa course et que les ombres commencent à se répandre sur la terre , les Grecs vont se délasser de leur journée dans
s divinités, transporte, sans transition, la scène et la pensée de la terre au ciel. Thétis, agenouillée devant Jupiter, impl
it pour parler, immobile, les yeux baissés, les regards attachés à la terre , il tenait son sceptre sans mouvement dans sa mai
et d’avoir le droit de les abandonner. La descente de Minerve sur la terre est peinte d’un coup de pinceau qui fend le ciel
ant d’où jaillissent mille lueurs, ainsi Pallas fond d’en haut sur la terre , balançant son vol entre les Troyens et les Grecs
us de force cet arc, l’appuie par un bout en inclinant l’autre sur la terre , etc. » Quelle imagination résisterait à des tab
ommes, pour prendre la part du ciel et du destin aux événements de la terre . Le chantre s’arrête à chaque instant pour faire
contre toi seul ! Il vaudrait mieux pour moi d’être ensevelie dans la terre  ! Hélas ! je n’ai plus ni mon père ni ma mère ! L
guerriers troyens quand ils combattaient autour d’Ilion ! Ah ! que la terre amoncelée couvre mon corps sans vie avant que j’e
he soudain le casque étincelant qui brille sur sa tête et le dépose à terre  ; il embrasse son fils chéri, le berce dans ses b
rand nom, du Pinde à l’Hellespont, Les airs, les cieux, les flots, la terre , tout répond. Monument d’un autre âge et d’une au
agnons, la tête appuyée sur leurs boucliers, leurs lances plantées en terre par la poignée, les pointes d’airain resplendissa
r par le Troyen « de toute la longueur du sillon que tracent dans une terre grasse deux mules plus agiles que les bœufs à tra
rres ; l’oiseau, vaincu par la douleur, le rejette loin de lui sur la terre . Le serpent tombe au milieu des combattants, et l
as plus nouvelle dans l’humanité que l’humanité n’est nouvelle sur la terre . L’homme a été créé complet. XXIII Tout se
oug brillant, ils creusent un sillon profond et fendent le sein de la terre  ! Malgré sa valeur, Hector est refoulé avec les s
ête baissée vers le sol. De leurs yeux des larmes brûlantes coulent à terre , car ils regrettent leur noble maître ; leur crin
s mortels ? Hélas ! de tous les êtres qui respirent et rampent sur la terre , l’homme est sans doute le plus infortuné ! Cepen
a crinière, en signe de deuil, sur le collier, sur le joug et jusqu’à terre . Xante prédit à son maître une mort prochaine. « 
une forte courroie, l’attache à son char et laisse traîner la tête à terre . Hector est ainsi traîné par Achille dans un nuag
aintenant te voilà dans les demeures de Pluton, profonds abîmes de la terre , pendant que moi, dans un deuil éternel, tu me la
de poussière, ramassé de ses propres mains pendant qu’il se roulait à terre , couvre sa tête et ses épaules. Ses filles et les
un grand nombre de Grecs, sous le poids du bras d’Hector, a mordu la terre , et ton père, ô mon fils ! n’était pas faible dan
inanimé et souillé de poussière de son dernier enfant ! Voilà pour la terre . Et maintenant voulez-vous le ciel tel que la bri
67 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre V. Le mouvement régionaliste. Les jeunes en province » pp. 221-231
et quelques autres, ils glorifiaient leurs atavismes, le culte de la terre . Ils revinrent à célébrer la pensée et la politiq
aynaud, Michel Puy, M. Brisac composaient Germinal (1899-1901) ; — La Terre Nouvelle (1900-1901) de M. Aurenche, et La Revue
aise enfin l’horizon solitaire ; D’implacables destins ont désolé ces terres , Mais leur fière beauté garde encor des vassaux.
ut le ciel étoilé tend un blason d’orfrois Qui figure l’orgueil de la Terre occitane ! Ce fragment du Poème à la Servante de
ent dans le lierre ; Plateaux et vous, blés noir, qu’un aïeul cultiva Terre dont j’ai compris la pauvreté hautaine C’est peut
on d’éditions ont échoué jusqu’à présent. Il nous faut aussi noter la Terre d’Oc (Toulouse), Provensa (Avignon), etc. 65. I
68 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Satire contre le luxe, à la manière de Perse » pp. 122-126
me pauvre, à ce siècle où des hommes à jamais célèbres cultivaient la terre de leurs mains, prirent leurs noms des fruits, de
. Je ne sais plus en quel temps, sous quel siècle, en quel coin de la terre vous placer. Mon ami, aimons notre patrie ; aimon
patience un peuple qui se prétend civilisé, et le plus civilisé de la terre , mettre à l’encan l’exercice des fonctions civile
fortune à cet homme qui se fait traîner dans un char doré, demain ses terres seront en décret ; demain cet homme si brillant,
et homme si brillant, poursuivi par ses créanciers, ira mettre pied à terre au for-l’évêque. — Mais ne vous réjouissez-vous p
dre à des spéculations oisives. Partout où vous verrez une poignée de terre recueillie dans la plaine, portée dans un panier
69 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
itez de l’air dépendent elles mêmes des qualitez des émanations de la terre que l’air enveloppe. Suivant que la terre est com
alitez des émanations de la terre que l’air enveloppe. Suivant que la terre est composée, l’air qui l’enserre est different.
composée, l’air qui l’enserre est different. Or, les émanations de la terre qui est un corps mixte dans lequel il se fait des
alitez dont il est empreint. L’air dépose encore sur la surface de la terre la matiere qui contribuë le plus à sa fécondité,
nd de la remuer et de la labourer, vient de ce qu’on a reconnu que la terre en étoit plus féconde quand un plus grand nombre
tte matiere aerienne. Les hommes mangent une partie des fruits que la terre produit, et ils abandonnent l’autre aux animaux,
70 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre premier. De la louange et de l’amour de la gloire. »
l’amour de la gloire. La louange, si désirée et si prodiguée sur la terre , n’est point et ne peut être une chose indifféren
mes pas. La calomnie siffle dans un coin : mais la gloire parcourt la terre  ; elle acquitte la dette du genre humain envers l
s savoir ce que peut le sentiment de la gloire ? ôtez-la de dessus la terre  ; tout change : le regard de l’homme n’anime plus
e. Athènes éleva un autel au dieu inconnu ; on pourrait élever sur la terre une statue avec cette inscription : aux hommes v
t ses grands hommes. L’ostracisme est partout. Un monstre parcourt la terre pour flétrir ce qui est honnête et rabaisser ce q
ut l’institution des éloges, institution qui a été universelle sur la terre . Nous nous proposons d’examiner ce qu’ils ont été
71 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
ts que les hommes, ou plébéiens, ou clients, ou vassaux, tiraient des terres des héros, patriciens ou nobles. 2º Domaine quiri
, ou héroïques, ou militaires, que les héros se réservèrent sur leurs terres , comme droit de souveraineté. Dans la formation d
dans toute la propriété du mot. Les pères de famille avaient reçu les terres de la divine Providence, comme une sorte de fiefs
est propre. C’est par elle que tout citoyen romain est seigneur de sa terre par un domaine indivis (par une pure distinction
stait en une redevance que les plébéiens payaient aux nobles pour les terres qu’ils tenaient d’eux. Ainsi le cens des Romains,
tribun du peuple, deux mille nobles finirent par posséder toutes les terres qui auraient dû être divisées entre trois cent mi
nt sujets aux charges publiques. D’un autre côté, les châteaux et les terres qui composaient le domaine particulier des rois,
ciété sur la religion. La religion arrêta d’abord les géants dans les terres qu’ils occupèrent les premiers, et cette prise de
lus que la forme. J’appelle matériaux les religions, les langues, les terres , les mariages, les noms propres et les armes ou e
ous voyons dans l’Odyssée que, lorsque Ulysse aborde sur une nouvelle terre , il monte sur quelque colline pour voir s’il déco
rquoi Homère arme la main de Neptune du trident qui fait trembler la terre . Ce trident n’était qu’un croc pour arrêter les
brigands. Jusqu’à son temps74, les voyageurs qui se rencontraient sur terre ou sur mer, se demandaient réciproquement s’ils n
ises navales des temps héroïques, n’ont point remarqué les guerres de terre qui se faisaient aux mêmes époques, encore moins
72 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Faramond, Maurice de (1862-1923) »
Quintessences (1886). — Le Livre des Odes (1897). — La Noblesse de la Terre , théâtre (1899). — Monsieur Bonnet, théâtre (1900
e France (février 1898).] Henri Ghéon Certes, la Noblesse de la Terre et Monsieur Bonnet diffèrent assez pour mériter d
d’ardeur vitale, puisée à chaque instant dans ce qui les entoure. La terre , un jour, parla par eux. Et ce jour-là, on salua
is, coloré, raccourci. Au reste, les personnages de la Noblesse de la Terre ne faisaient que vivre, sans plus. Lo poète nous
73 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
e. La propriété était interdite 870. Tout ce qui attache l’homme à la terre , tout ce qui le détourne du ciel devait être fui.
l’abaissent, Jésus exige de ses associés un entier détachement de la terre , un dévouement absolu à son œuvre. Ils ne doivent
olique et d’une effrayante énergie. A force de détacher l’homme de la terre , on brisait la vie. Le chrétien sera loué d’être
lus intéressé, le plus orgueilleux, le plus dur, le plus attaché à la terre , un Louis XIV, par exemple, devait trouver des pr
il avec hardiesse et beauté, que je suis venu apporter la paix sur la terre  ; non, je suis venu y jeter le glaive. Dans une m
un seront dans sa maison 893. » — « Je suis venu porter le feu sur la terre  ; tant mieux si elle brûle déjà 894 ! » — « On vo
ait insoutenable. Il se meurtrissait et se révoltait au contact de la terre . L’obstacle l’irritait. Sa notion de Fils de Dieu
74 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288
désira se reposer dans un château plus près de Berlin ; il quitta ses terres de Poméranie et acheta le manoir champêtre de Tég
s la dispersion des deux frères, fut chargé par eux de gouverner leur terre de Tégel. Les premiers maîtres de toutes les scie
la racine commune de leur existence. Guillaume prit le château et la terre de Tégel, où il continua de vivre avec sa charman
l’occasion de visiter la petite île la Gracieuse. C’était la première terre que Humboldt foulait depuis son départ d’Europe,
qu’éprouve le naturaliste quand, pour la première fois, il touche une terre qui n’est pas l’Europe. L’attention se porte sur
s volcans dans la forme du globe et la production des tremblements de terre . En jetant un regard vers la mer et ses rivages,
la création ? s’écria-t-il. Ce jour indique-t-il la révolution de la terre autour de son axe, ou bien est-ce le produit d’un
our de son axe, ou bien est-ce le produit d’une série de siècles ? La terre ferme a-t-elle surgi hors des eaux, ou bien les e
ors des eaux, ou bien les eaux ont-elles jailli des profondeurs de la terre  ? Est-ce la puissance du feu ou celle de l’eau qu
ignition, fit éclater sa surface, ensevelit dans des tremblements de terre hommes, animaux, plantes et villes, et qui, faisa
ongeaient apparemment leurs racines jusque dans les profondeurs de la terre , puisqu’on en a trouvé des tiges de huit cents pi
ur la côte au nord-ouest de Venezuela, et d’y déposer les passagers à terre . Cela détermina aussi Alexandre de Humboldt à mod
quinoxiales, car, à la Havane, où ils auraient dans tous les cas pris terre , s’ils n’avaient pas quitté prématurément le navi
des Indiens demi-civilisés par les moines ; volcans, tremblements de terre , grottes, forêts, et revint à Cumana sans avoir f
la nuit et la matinée du jour suivant en présence de l’incendie de la terre . Guillaume écrivait, comme autrefois Pline, des n
Quand il était assis, il paraissait courbé et parlait en regardant à terre , ou bien il levait les yeux pour attendre la répo
75 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Sainte Térèse » pp. 53-71
Espagne de saint Isidore de Séville, de saint Ignace de Loyola, de la terre catholique d’Isabelle et de Ximenès ; mais, en re
ces deux ou trois mots, l’ironie du peuple le moins romanesque de la terre , et elle a eu pour lui le charme du romanesque !
s la fleur fut coupée à peine entr’ouverte ; et toutes deux, à ras de terre , par une faux qui est celle de l’amour, — de cet
u Ciel, de toutes les qualités prudentes, politiques, humaines, de la terre  ! Elle était née sans aucune mémoire, sans aucune
centré, et voilà pourquoi les âmes accoutumées à la grossièreté de la terre et à l’expression violente et morbide de ses pass
le ciel, et qui, fermes et attentifs, redescendent tout à coup sur la terre , et vous avez la seconde grandeur de sainte Térès
est une des plus majestueuses femmes d’État qui se soient assises par terre ou sur un escabeau au lieu de s’asseoir sur un tr
corps de boue volatilisé dans les airs, la lâchait et la mettait par terre . C’était une grande scrutatrice humaine, un espri
76 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159
d’une haute montagne des Abruzzes, il montra du doigt, à cet ami, la terre , la mer, le ciel, les cités, les campagnes, les f
re. Vous nous accuserez peut-être de vous porter un peu plus haut que terre , mais ce qui s’élève dans le ciel n’est-il pas au
voyons, nous la palpons, nous la foulons sous nos pieds sous forme de terre , nous la contemplons sur nos têtes sous forme d’a
l s’ensuit qu’il y a pour l’homme deux destinées. Une destinée sur la terre , qui commence à sa naissance et qui finit à sa de
nte à cette matière dont nos sens, empruntés pour quelques jours à la terre , sont formés. Il s’ensuit, avec la même certitude
ible, la matière et l’esprit, l’homme complet, héros ou martyr sur la terre , demi-dieu dans les olympes, ou supplicié dans le
armes versées dans le monde ; leur expulsion ; leur pèlerinage sur la terre devenue rebelle ; la naissance de leurs enfants d
remier supplice de l’humanité ; le premier meurtre faisant boire à la terre le sang de l’homme par la main d’un frère ; puis
rits tellement familiers qu’ils se confondent à chaque instant sur la terre avec les hommes, auxquels ils apportent les messa
fs et païens, une loi plus douce scellée de son sang ; Puis une autre terre et un autre ciel pour l’univers romain devenu l’E
e. Aucun œil du soleil ne tarit les rayons ; Sous le flot des épis la terre inculte plie, Le linceul, pour couvrir leur race
elie,         Manque-t-il donc aux nations ? Amis, voyez là-bas ! la terre est grande et plane ! L’Orient délaissé s’y dérou
l’inventeur de ce nouveau genre d’éloquence, éloquence entre ciel et terre , pourrions-nous dire. Cette double situation du p
des consciences. De toutes les places où un mortel peut monter sur la terre , la plus haute pour un homme de génie est inconte
; mais au nom de Dieu, autorité de langage qui n’a rien d’égal sur la terre , et contre laquelle le moindre murmure est impiét
e génie, les dépasse par la portée de sa tribune. Ils parlaient de la terre , il parle du nuage. Cicéron n’a pas plus de cultu
iver pas sans ressources à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. « Servez do
s la parole incarnée ; entraîner à son gré ces auditeurs du ciel à la terre , de la terre au ciel ; être soi-même, dans cette
ncarnée ; entraîner à son gré ces auditeurs du ciel à la terre, de la terre au ciel ; être soi-même, dans cette tribune élevé
77 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »
un pays si riche en cités, des hommes aussi exercés aux combats de la terre qu’aux luttes de la mer ? Marathon était-il déjà
en marche. L’isthme qui rattachait le promontoire du mont Athos à la terre ferme, avait été coupé par un canal assez large p
tertre, et d’où il pouvait voir, à la fois, d’un côté, ses troupes de terre inondant la plage, de l’autre, le vol de sa flott
e de simoun. Sa faim dévastait les champs et mangeait les villes ; la terre semblait se rétrécir sous les dents du monstre, à
cs sacrés. À Doriskos, dans une vaste plaine de la Thrace, l’armée de terre avait été comptée pour la première fois. La dénom
s Thessaliens, les Locriens, les Achéens, les Doriens envoyaient « la terre et l’eau » à l’ennemi, et cet hommage fit une bou
 Malheureux ! pourquoi vous asseyez-vous ? Fuyez aux extrémités de la terre . — Abandonnez vos demeures, les hautes collines d
assurance solide comme le diamant. — Quand tout sera subjugué dans la terre de Cécrops, — y compris les cavernes du divin Cit
ndit un mors à l’autel, en signe qu’Athènes, renonçant aux combats de terre , allait descendre de cheval et s’élancer sur la v
ois-Cents. V. — Les Thermopyles. La Grèce avait deux portes sur terre , le défilé de Tempée et les Thermopyles : la prem
raient un rivage sûr, et que leurs marins n’auraient qu’à descendre à terre , pour se transformer en soldats et renforcer leur
gagna le pont d’Abydos, traînant après lui les tronçons de l’armée de terre . Sa retraite fut une de ces déroutes comme on en
ait engagé à vaincre : la mer avait été funeste, mais la revanche sur terre serait triomphante. Avant six mois, il promettait
à vous qui connaissez l’âme d’Athènes. Il n’est pas assez d’or sur la terre pour nous faire prendre le parti des Mèdes contre
seil de chacal, avec un mépris courroucé. — « Tu me rabaisses jusqu’à terre , lui dit-il, en m’invitant à insulter un mort. Tu
une Victoire ailée drapée d’une tunique aux plis ruisselants. Posée à terre , comme un oiseau entre deux essors, toute émue et
e plain pied. Comme à Platée, les Perses les attendaient, un genou en terre , l’arc au poing, sous la toiture d’osier de leurs
ires de la Grèce, mais ses armées ne remettront plus les pieds sur la terre sainte, ses flottes n’affronteront plus sa mer ve
luer cette tempête. Les races élues purent semer et cultiver la bonne terre qui, sans lui, aurait été irrémissiblement submer
le dieu splendide et le dieu sinistre, entre le ciel et l’enfer : la terre était tranchée en deux zones, comme la vallée du
78 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
uerrière avec un casque noir ! Son voile déroulé plie et s’affaisse à terre . Comme elle est belle et noble ! et comme, avec m
or, mais l’ombre diminue. Ces vers attestent que le poète ne restait terre à terre que par système, mais qu’il pouvait, s’il
l’ombre diminue. Ces vers attestent que le poète ne restait terre à terre que par système, mais qu’il pouvait, s’il l’avait
 ? Les larmes d’ici-bas ne sont qu’une rosée Dont un matin au plus la terre est arrosée, Que la brise secoue, et que boit le
bonne heure épuisé les désirs, Ignorant le besoin, et jamais, sur la terre , Sinon pour l’adoucir, n’ayant vu de misère. Son
itule cette aspiration : Les vœux stériles. Grèce, ô mère des arts, terre d’idolâtrie, De mes vœux insensés éternelle patri
mbe et se balance. Dans les ondes sans fin plonge le ciel immense. La terre lui sourit. — C’est l’heure de prier : Être subl
! esprit de vie et de lumière, Qui, reposant ta force au centre de la Terre , Sous ta céleste chaîne y restes prisonnier ! Toi
es ailes, Par ce beau ciel si pur je voudrais les ouvrir ! Dites-moi, terre et cieux, qu’est-ce donc que l’aurore ? Qu’import
z-vous donc en vous Qui fait bondir le cœur et fléchir les genoux ? Ô terre , à ton soleil qui donc t’a fiancée ? Que chantent
te, à l’oiseau qui le suit ! Sombre et dernier soupir que poussera la terre , Quand elle tombera dans l’éternelle nuit  Oh ! v
é ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère À la terre où je dormirai ! XII Il intitula ces poési
e au souffle du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre . Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps.
que le meurtre et la guerre ; Puisque sur une tombe on voit sortir de terre Le brin d’herbe sacré qui nous donne le pain ; Ô
on laisse venir l’oubli. Les morts dorment en paix dans le sein de la terre  ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints. Ce
t de lui-même, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée. Il cherche autour de lui la place acco
s ; J’ai vu verdir les bois, et j’ai tenté d’aimer. Je sais ce que la terre engloutit d’espérances, Et, pour y recueillir, ce
ité c’est mon pays. ……………………………………………………… Amis ! voyez là-bas ! — la terre est grande et plane, L’Orient dépeuplé s’y déroul
qui ne pardonne pas aux êtres trop parfaits pour respirer l’air de la terre , n’était qu’un souffle ; son beau visage n’était
ient ? — Et nous donc, n’avons-nous pas cherché de même l’oubli de la terre dans les platonismes calmants des philosophies sp
79 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
aître des animaux. Et si c’est le même homme, qui donc l’a mis sur la terre et l’y a mis debout, homme fait, capable dès le j
sait pas d’explication plus décisive de la présence de l’homme sur la terre . Élever l’espèce humaine à ses propres yeux par l
ait cru avec la simplicité de cœur de Newton à un créateur, le ver de terre lui eût paru tout aussi étonnant que le lion, le
de la nature, son chef-d’œuvre. Après avoir raconté l’histoire de la terre émergeant du sein des mers desséchées, celles des
pensée qu’on se servait de ses vérités pour redresser ses erreurs. La terre n’est pas seulement un fond de mer ; il y voit la
ui que nous donne Buffon, quand il fait apparaître devant nos yeux la terre , d’abord masse incandescente, détachée du soleil
ncien et l’autre le nouveau ; enfin, l’homme prenant possession de la terre pacifiée et rendue digne de recevoir son nouvel h
lle prouve que des déluges ont inondé passagèrement des parties de la terre . Elle ne reconnaît pas, dans les animaux du Nord,
es en en profitant. Pourquoi Buffon, après avoir amené l’homme sur la terre et lui avoir mis en main « le sceptre », s’avise-
mbre des années que durera ce règne, et d’assigner un jour où, sur la terre envahie de toutes parts par le froid des pôles, l
80 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
sse, il a rencontré une guinnârou, dont les cheveux tombaient jusqu’à terre . Il s’est tout doucement approché d’elle sans qu’
ras obtenir quelque chose, tu te l’ôteras du doigt et tu la poseras à terre . Ensuite, étendant ta main au-dessus d’elle, tu d
re dans son village. Pendant la nuit il a ôté sa bague et l’a posée à terre , selon les indications de la guinnârou. Il prie A
re dans le sol une marmite pleine d’or. A son réveil, Ahmed gratte la terre , en retire la marmite et s’approprie l’or qui y e
ent, chacun de son côté. La « saleté » se déchire et la bague tombe à terre . « Prends ta bague » disent-ils à Ahmed. Et ils l
81 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
rque dit1 que lorsque les anciens géographes voulaient représenter la terre , ils laissaient sur leurs cartes de grands espace
ée, les pluies, la fécondité naissent de ces grandes harmonies, et la terre se couvre de moissons, en se balançant sur ses pô
tandis que les éléments, les végétaux, les animaux sont ordonnés à la terre , et la terre au soleil, il sent qu’un Dieu l’atti
s éléments, les végétaux, les animaux sont ordonnés à la terre, et la terre au soleil, il sent qu’un Dieu l’attire par tous l
en nous la faisant aimer. Que Pline représente l’homme jeté nu sur la terre nue, créature infirme, pleurant, se lamentant, ne
utes de ses observations ; et tandis que son rival reste attaché à la terre , il vole chercher dans le ciel l’explication des
notre adolescence, parées de leur beauté virginale, et ne tenant à la terre que par l’amour. C’est sous leur douce influence
ns servissent d’ailes à nos vertus. Bien loin qu’elle nous lie sur la terre pour nous rendre malheureux, c’est elle qui y rom
qu’elle avait pour lui ; était-ce un dieu qui lui apparaissait sur la terre dans une forme qui n’avait point d’âge et dont la
e transparente, réfléchit, avec ses propres rivages, la verdure de la terre et la lumière des cieux. La solitude rétablit aus
putation, les voluptés et les opinions qui se combattent par toute la terre . Je compare tant d’hommes que j’ai vus se dispute
e, des gazouillements et des ramages inconnus de quelques oiseaux des terres australes, que répètent au loin les échos de ces
unes, elle ne mangeait pas un fruit à la campagne qu’elle n’en mît en terre les noyaux ou les pépins. « Il en viendra, disait
e la vertu ; il n’y en a point de plus assuré et de plus grand sur la terre . Les projets de plaisirs, de repos, de délices, d
la postérité. Voilà le monument immortel qui lui est réservé sur une terre où tout passe, et où la mémoire même de la plupar
« Mais Virginie existe encore. Mon fils, voyez que tout change sur la terre , et que rien ne s’y perd. Aucun art humain ne pou
s sortir ? Dieu a-t-il besoin, comme l’homme, du petit globe de notre terre pour servir de théâtre à son intelligence et à sa
à la source de la beauté d’où découle tout ce qui est agréable sur la terre , mon âme voit, goûte, entend, touche immédiatemen
efforçais de retenir mon fils, j’ai senti que je quittais moi-même la terre et que je le suivais avec un plaisir inexprimable
s à nous pendant le sommeil, est répandue chez tous les peuples de la terre . Les plus grands hommes de l’antiquité y ont ajou
eur vie ; mais si elles s’intéressent encore à ce qui se passe sur la terre , sans doute elles aiment à errer sous les toits d
périt en la ramenant d’Europe. L’extrémité de cette longue pointe de terre que vous apercevez à trois lieues d’ici, à demi c
éplorent encore votre perte. Nul, depuis vous, n’a osé cultiver cette terre désolée ni relever ces humbles cabanes. Vos chèvr
me un père qui a perdu ses enfants, comme un voyageur qui erre sur la terre , où je suis resté seul. En disant ces mots, ce bo
ù viennent vos larmes ? Elles coulent comme coulent les sources de la terre en été, quand la terre est chaude et qu’aucun ton
Elles coulent comme coulent les sources de la terre en été, quand la terre est chaude et qu’aucun tonnerre n’annonce le déch
82 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « L’abbé Monnin. Le Curé d’Ars » pp. 345-359
aints, lui ! Le peuple connaissait déjà le grand homme du ciel que la terre venait de perdre, avant qu’aucun journal en eût c
ui avait donné, de confiance, cette petite cure dans un petit coin de terre , dont il a fait quelque chose de si resplendissan
fait quelque chose de si resplendissant que, de tous les points de la terre , on est venu pour en contempler la splendeur ! Le
u’elle traite sans façon de fakirs. Sa colonne, à lui, était à ras de terre  ; c’était sa paroisse. Il n’en sortit jamais. Il
e est d’une beauté de langage qui défie les plus beaux langages de la terre . Je n’hésite pas à l’affirmer : nul poète, nul or
rait presque qu’il fut la dernière incarnation de Jésus-Christ sur la terre , si un si grand mot ne faisait pas peur à la Foi 
t pas seulement au ciel un Saint de plus, mais qui devait être sur la terre le type le plus accompli du grand confesseur, peu
83 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XV. Le fils du sérigne »
té de l’enterrer. Et chaque fois que le gourgui essaie de remettre en terre le siga, le siga lui saute des mains. Pas moyen d
our se le mettre sur la tête, le trouvant trop lourd, il le rejette à terre et se remet à ramasser du bois pour l’ajouter à c
t le monde ! Allah vous revaudra plus tard ce que vous aurez fait sur terre . Et personne ne pourra cacher dans la terre les b
e que vous aurez fait sur terre. Et personne ne pourra cacher dans la terre les bonnes actions faites par autrui. Elles en re
84 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319
Le lentisque touffu s’étend jusqu’à Ségor. Il voit tout Canaan, et la terre promise, Où sa tombe, il le sait, ne sera point a
jours puissant et solitaire ? Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre . Que vous ai-je donc fait pour être votre élu ? J
nduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise. De vous à lui qu’un autre accepte l’entr
gneur, puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre  ! * * * « Hélas ! je sais aussi tous les secrets
l lui faut des lois, J’élève mes regards, votre esprit me visite ; La terre alors chancelle et le soleil hésite, Vos anges so
eillir puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre . * * * « Sitôt que votre souffle a rempli le berg
i vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre . » * * * Or le peuple attendait, et, craignant so
ut des monts reparut sans Moïse. —  Il fut pleuré. — Marchant vers la terre promise, Josué s’avançait pensif et pâlissant, Ca
à Paris en 1842, et qui décore aujourd’hui seul ma chambre. La petite terre de M. de Vigny consistait surtout en vignoble com
la piété de Chateaubriand et d’autres poètes confondait le ciel et la terre dans les mêmes adorations. Moi aussi, je rêvais a
…………… ……………………………………………………… « Souvent parmi les monts qui dominent la terre S’ouvre un puits naturel, profond et solitaire ;
du matin Commence ses soupirs par un bruit incertain Qui réveille la terre et fait palpiter l’onde ; Élevant lentement sa vo
ù sort tout à coup une tour élancée, tout rappelle la fécondité de la terre ou l’ancienneté de ses monuments, et tout intéres
respirent dans ses profonds souterrains, abritées dans la nuit par la terre nourricière qu’elles cultivent laborieusement pen
, m’avertit qu’elle était retombée et que la tête avait roulé jusqu’à terre  ; j’eus encore la force, heureusement, de penser
s ! pardonne-moi de prendre pour symbole le nom que tu portais sur la terre , et de tenter le bien en ton nom. » Écrit du 20 a
John Bell. À gauche du spectateur, une cheminée pleine de charbon de terre allumé. À droite, la porte de la chambre à couche
pas donnée ? Quelle goutte de sueur ne te rapporte un schelling ? La terre de Norton, avec les maisons et les familles, est
de ta fabrique féodale. John Bell. C’est vrai, mais c’est juste. — La terre est à moi, parce que je l’ai achetée ; les maison
de lui. — Tout doit rapporter, les choses animées et inanimées. — La terre est féconde, l’argent est aussi fertile, et le te
is fort bien selon ce que tu as trouvé autour de toi en venant sur la terre  ; je ne t’en veux pas du tout, tu as été conséque
e ; la Foi, son calice ; la Charité, ses pauvres enfants ; lorsque la Terre crie et demande justice au Poète de ceux qui la f
Regarde-moi, Ange sévère, leur ôter à tous la trace de mes pas sur la terre . Il jette au feu tous ses papiers. Allez, nobles
y Bell, émue profondément et l’air hagard. À présent, quand toute la terre m’attendrait, j’y resterais. Chatterton. Tout à l
. Je ne le puis plus… Chatterton. Eh bien donc ! prie pour moi sur la terre et dans le ciel. Il la baise au front et remonte
85 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
ar l’exil de Napoléon à Sainte-Hélène, s’étaient réfugiées en Italie, terre des ruines et patrie de leurs ancêtres. C’était d
rondait dans le fond de son ravin, comme un mouvement convulsif de la terre qui fait mieux goûter l’immobile sérénité du ciel
ravail et de sueur, mais pleine encore de toute la félicité que cette terre corrompue peut offrir à l’homme. Telle est évidem
de l’alouette qui secoue en partant la tige des pavots saupoudrés de terre  ; le silence du sommeil, à l’heure de la sieste,
hariot rustique résonne sur la route ; la cigale, cette guitare de la terre chaude, grince dans le sillon. On voit se dessine
tionnel, ou trop mystique, ou trop sensuel : il conçoit, plus près de terre , une félicité rurale et domestique plus accessibl
ie dans la sueur. En un mot, sa félicité ce n’est pas l’Éden c’est la terre . Regardez ! voilà le groupe. XVIII C’est l’
rbre à l’horizon ; rien que la glèbe nue et chaude sous le soleil, la terre cultivée et non ombragée, la terre féconde, la te
e nue et chaude sous le soleil, la terre cultivée et non ombragée, la terre féconde, la terre nourricière, Alma parens ! Admi
us le soleil, la terre cultivée et non ombragée, la terre féconde, la terre nourricière, Alma parens ! Admirez la profonde ré
sfiguration d’un Dieu, les Moissonneurs sont la transfiguration de la terre . XXV Le succès fut soudain, universel, imm
l’apothéose de la félicité humaine ; les Pêcheurs sont l’agonie de la terre , le Dies iræ de l’art, le prélude de mort du géni
vantage ; on reconnaît le soir aux grandes ombres qui traînent sur la terre et aux reflets pâles d’un soleil couchant sur le
. Les pêcheurs sont réunis sur l’extrême bord du quai, un pied sur la terre , prêts à mettre l’autre sur le pont du navire. C’
s poses héroïques, dans des groupes de pasteurs ou de matelots. Cette terre est majestueuse de naissance ; la nature humaine
x ? Ils disent l’ivresse de la moisson qui commence, et la joie de la terre qui fait bondir les pieds de l’homme à la récepti
nt la fin des labours et des moissons ici-bas, et que l’automne de la terre lui prédit sa propre automne. XLII Passons
s qui déplie si majestueusement les filets, sans rien regarder ni sur terre ni sur mer ? Il dit l’orgueil de son premier emba
ionomies répercutées les unes sur les autres ? Il dit l’agonie sur la terre et le naufrage sur la mer, l’angoisse de la mort
86 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
petit bois de lauriers, pour cuire les châtaignes dans la marmite de terre , et Hyeronimo commençait aussi à remuer la terre
s dans la marmite de terre, et Hyeronimo commençait aussi à remuer la terre pour y semer le maïs et le millet. Quant aux chèv
raire, à la prière du plus vieux. La petite, qui remontait les yeux à terre , sans défiance, ne les ayant ni vus ni entendus,
Il semblait qu’une joie sortait du ciel, de l’eau, de l’arbre, de la terre , avec les rayons, et disait, dans le cœur, aux oi
là, monsieur, on se sentait, de mon temps, soulevé pour ainsi dire de terre , comme par un ressort élastique sous les pieds.
cieusement Hyeronimo en reprenant ses sandales ferrées et en jetant à terre sa zampogne, mais je n’ai pas besoin de baïoques
sion, ni partage ; nous croyions que le domaine était à nous comme la terre est aux racines du châtaignier qui nous avait vus
vre mari avait pensé comme toi, je ne serais pas sans appui sur cette terre . Je dis la même chose à Hyeronimo, et nous nous
t cela me reste, qu’importe un peu plus ou un peu moins de mesures de terre sur une montagne ! Il y en aura toujours assez lo
le soleil couchant le soir sur la haute mer, et la lune tremblante à terre , quand les pampres à travers lesquels elle passai
tous, et tous à la fois au châtaignier, notre seul nourricier sur la terre . Dieu ! nous écriâmes-nous, le papier dit bien qu
, et nous n’y pensâmes plus que pour pleurer notre vendange égrenée à terre  ; les oiseaux du ciel eux-mêmes semblèrent la ple
ères à nos bêtes, parce que, disaient-ils, la mousse tient chaud à la terre , et que cette terre n’était plus à nous. S’ils av
rce que, disaient-ils, la mousse tient chaud à la terre, et que cette terre n’était plus à nous. S’ils avaient pu, ils auraie
r porter la hache sur son écorce ; si quelque chose est à nous sur la terre , c’est lui ! Oserez-vous nier que le papier des j
87 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
refuse rien à une sposa qui donne son cœur en échange d’un morceau de terre sur la montagne. Que dites-vous de mon idée ? Voy
racines avec un bruit sourd, tout semblable au bruit des pelletées de terre pierreuse que j’entendis tomber sur la bière de m
morceau de nos cœurs. Magdalena, Fior d’Aliza et moi, nous tombâmes à terre , et nous nous traînâmes sur nos genoux vers le ch
us les trois de douleur et de la secousse qui nous avait précipités à terre , nous entendîmes les coups redoublés comme d’un a
er et démêler ses beaux cheveux blonds, humides de sang et poudrés de terre . Ce fut alors que nous pleurâmes tous les quatre,
l’arbre, quoique saignante, n’était pas mortelle : en plaquant de la terre humide sur la blessure et en la recouvrant de mor
yeronimo et Fior d’Aliza apportaient au pied de l’arbre des mottes de terre humide, enlevées au bord de la grotte, pour rafra
ue perdait Zampogna en entourant l’os de sa pauvre jambe coupée d’une terre glaise, et en retenant cette terre humide autour
os de sa pauvre jambe coupée d’une terre glaise, et en retenant cette terre humide autour de l’os nu avec une bande arrachée
, pour l’empêcher de faire un mouvement qui dérangeât son appareil de terre et de chanvre ; moi, assis contre la porte avec l
qu’elle puisse pâturer plus loin que sa chaîne ; puis, le relevant de terre à coups de pieds et à coups de crosses : — Marche
e je pus entendre le bruit des pas de l’escorte. Magdalena, étendue à terre sur le seuil de la porte, mordait l’herbe et les
a touchant sur ses cheveux, que je n’étais pas sans Providence sur la terre  ; depuis le grand cri qu’elle avait jeté en se ro
la poussière, et nous vîmes debout devant nous notre seul ami sur la terre , le père Hilario. Il jeta sur le plancher sa bes
âme prend, dit-on, plus de la moitié des maux d’une autre âme sur la terre , comme dans le purgatoire. Être plaint, être rega
88 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
solitude ; c’est là que naissent ces grandes passions, entre ciel et terre , telles que celles que nous avons à vous signaler
e Votre Majesté laisse de liberté à ses sujets, celle de cultiver mes terres en payant mes impôts. — Vous êtes frondeur, dit e
omtois de Phidias, et disons comment je connus le nom de ce voisin de terre et de cœur que je devais beaucoup goûter et beauc
t toutes les œuvres du temps et qu’on en voit les débris sur toute la terre , on l’appelle de son vrai nom, le grand Créateur,
me lui-même qu’il sème et qu’il fauche sans en oublier un seul sur la terre , pour lui apprendre qui est le grand ensevelisseu
que son père aurait faits à ses enfants. Son frère eut en partage la terre et l’habitation principale de la maison ; sa sœur
à pomme d’or, qu’il appelle son bâton blanc, les cendres du foyer des terres dans l’Acropole ; mais il n’y cherche que des mot
haut ou d’en bas le drame que le siècle ou les siècles jouent sur la terre , et ils s’y associent par le regard et par la voi
ctent sur leur physionomie cette impression d’éternité qui méprise la terre fugitive, parce qu’elle vit dans tous les âges. Q
notre infime personnalité ; ce qu’ils habitent le moins, c’est notre terre  : leur conversation, comme dit l’Apôtre, est avec
s comme l’idéal, les autres descendant comme des étoiles trop près de terre , qui filent en s’éteignant dans nos horizons ?
quelques natures d’exceptions, dans les solitudes entre le ciel et la terre du Jura ? XLI C’était là, sans doute, la la
au, voilà la divinité des lignes, voilà l’habitation des dieux sur la terre  ! XLIII D’un coup de plume M. de Ronchaud a
par la main des Néréides, du cap Sunium au Pirée, où, par un vent de terre tiède et frais qui faisait frissonner ma voile, j
89 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
ne pour elle le plus vif enthousiasme ; il ne cesse d’y exalter cette terre du soleil, du génie et de la beauté : Délicieux
à ce que tout le monde entier reconnaît et admire ? pour maudire une terre à laquelle la nature et le ciel ont prodigué tous
igner une langue qu’ont chantée le Dante, Pétrarque et le Tasse ; une terre où, dans les temps modernes, toute civilisation e
ne se retrouvera que dans le ciel ; elle était trop belle pour cette terre . XLVI Le marquis de la Maisonfort quitta Fl
its qu’à la lumière Dieu n’a pas laissés mûrir ! Quoique jeune sur la terre , Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison ;
lle revient sur ses pas, Et lui dit : « Ma tombe est verte. Sur cette terre déserte Qu’attends-tu ? Je n’y suis pas ! » C’es
re toilette, qui annonçait un jour de fête, fut finie, elle s’assit à terre , sous le grand châtaignier, et roulant avec des é
nes et les figuiers rampent contre les pierres grises, qui sortent de terre comme pour les supporter ; ce petit pré, au fond
sauvé, ce soir-là, avec l’arbre, et dont les petits seraient tombés à terre avec lui. N’en parlons plus ; cela nous ferait tr
les racines de l’arbre qui ont fendu la roche en se grossissant sous terre . Ces deux braves hommes ne savaient pas quand nou
re et patrie ; il avait défriché peu à peu quelques petits arpents de terre autour des rochers, il avait été faire bénir son
l était mort après sa femme. Leur fils leur avait creusé une fosse en terre sainte, là où vous avez vu le terrain bossué sous
aïeule, fit ce que faisait son père ; il cultiva un peu plus large de terre noire entre ces rochers. C’est son père qui avait
rceau. De peur que les renards ou les écureuils ne leur fissent mal à terre , pendant que j’allais sarcler le maïs ou retourne
90 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143
ous deux démons du midi, Ferdinand en Espagne, Miguel en Portugal, la terre tremblant en Italie, Metternich étendant la main
la main d’Éponine. Elle ouvre les doigts et laisse tomber la pièce à terre , et, le regardant d’un air sombre : « Je ne veux
t pu faire faire ce travail de voirie secrète chez lui, sur sa propre terre , et par conséquent sans contrôle. Plus tard il av
it revendu par petites parcelles pour jardins et cultures les lots de terre riverains du corridor, et les propriétaires de ce
s de terre riverains du corridor, et les propriétaires de ces lots de terre croyaient des deux côtés avoir devant les yeux un
auvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un pauvre coin de terre . La fête des giroflées y était splendide. XIV
la plante avait grimpé, la branche avait fléchi, ce qui rampe sur la terre avait été trouver ce qui s’épanouit dans l’air, c
s, et, secouant au vent sa prodigieuse chevelure verte, semait sur la terre humide, sur les statues frustes, sur le perron cr
nsectes inquiets et rapides ; pour faire sortir des profondeurs de la terre et reparaître entre ces quatre murs je ne sais qu
ondelle brisant l’œuf, et elle mène de front la naissance d’un ver de terre et l’avènement de Socrate. Où finit le télescope,
anisme vertigineux, rattachant le vol d’un insecte au mouvement de la terre , subordonnant, qui sait ? ne fût-ce que par l’ide
ts. « Ils ne sentaient ni la nuit fraîche, ni la pierre froide, ni la terre humide, ni l’herbe mouillée ; ils se regardaient
vagabond, nommé Gavroche, les recueille, les couche dans le ventre de terre cuite de l’éléphant de la Bastille ; c’est une la
91 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »
t dont il cherche l’objet en dédaignant tous les anciens cultes de la terre . Là même, vous le savez, une émotion poétique, pl
s astres circulant au ciel, peuples la mer chargée de vaisseaux et la terre couverte de moissons ; car c’est par toi que tout
, devant ton approche, les nuages du ciel disparaissent ! pour toi la terre diaprée épanouit ses fleurs ; pour toi sourit la
le grâce. « Fais, dans l’intervalle, que sur les mers et par toute la terre les rudes travaux des armes sommeillent et repose
foudre de guerre, la terreur de Carthage, a laissé ses ossements à la terre comme le plus infime esclave. Ajoutez encore les
ité : on le peut avec toi. Qui oserait se comparer il tel dieu ? « La terre , privée de tes cérémonies saintes, ne pourrait do
de l’enfer dans les crimes et les souffrances dont était affligée la terre . « Ainsi prophétisant, jadis les Parques avaient
ant les saints mystères dont les fêtes étaient venues, assista sur la terre à la course des chars. Souvent le dieu du vin, er
émésis anima de sa présence les bataillons armés. Mais, depuis que la terre s’est imprégnée de meurtres criminels, et que les
irait point vers le ciel désert et fermé ; elle ne consolait point la terre  ; elle n’était pas plus capable de courageux dévo
92 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
combat dans tous les modes de son existence. Si l’homme défriche une terre nouvelle que le fer n’ait pas encore déchirée, il
sort de ces pénibles sillons une exhalaison mortelle : il faut que la terre s’accoutume à la charrue, tant la nature est rebe
qu’une allégorie des travaux de l’homme pour assainir et féconder la terre , car la terre ne se laisse pas cultiver comme on
rie des travaux de l’homme pour assainir et féconder la terre, car la terre ne se laisse pas cultiver comme on le croit : ell
abaisseras tes cornes menaçantes sous le joug, pour rendre fertile la terre que j’ai donnée à l’homme. » Il a dit au cheval :
par le glaive du guerrier, d’autres par les relations du commerce. La terre est fécondée par des fleuves tranquilles ou par d
L’homme, dans l’état sauvage, ne fait que consommer sans produire. La terre lui est marâtre ; et les animaux refusent de lui
car la croyance ou la foi doit être un des mérites de l’homme sur la terre . Peut-être même sous ce point de vue était-il néc
évolution, qui n’est point, comme nous l’avons démontré, la véritable terre sociale. Alors ces mêmes hommes ont voulu se donn
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
arron, riche de 100 000 fr., conçut l’ambition de posséder une petite terre . Elle ne désirait pas moins peut-être, d’être sép
projeté, elle dit à Gobelin : « J’ai une extrême envie d’acheter une terre et n’y puis parvenir. J’ai prié M. de Montchevreu
mot à votre service : il veut dire : pour vous aider à me trouver une terre à acheter, ce qui montre que Gobelin était un vér
u la jalousie de madame de Montespan. « Je suis résolue d’acheter une terre auprès de Paris. J’attends des nouvelles de M. Vi
r., au lieu de 100 000, dirigea les recherches de ses agents vers une terre plus considérable que celle qu’elle avait en Mie
6 septembre 1674, elle écrit à son frère qu’elle est en marché d’une terre dont elle offre 240 000 francs. Le 10 novembre el
rancs. Le 10 novembre elle lui annonce que le marché est fait pour la terre de Maintenon. Il s’éleva des difficultés pour le
94 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Converset, Jean-Joseph (1862-192.) »
verset, Jean-Joseph (1862-192.) [Bibliographie] Philippe sans terre , drame en vers (1892). OPINION. Charles B
rs (1892). OPINION. Charles Buet Assurément, Philippe sans terre n’est pas un drame sans défaut, et la critique y
c’est une œuvre forte, vigoureuse et saine. [Préface à Philippe sans terre (1899).]
95 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
, cette première veillée de bivouac. L’air n’est plus humide, mais la terre est toute molle, la toile des tentes est trempée
et qui n’est qu’une apparence. Exprimer l’action du soleil sur cette terre ardente en disant que cette terre est jaune, c’es
primer l’action du soleil sur cette terre ardente en disant que cette terre est jaune, c’est enlaidir et gâter tout. Autant v
rprété avec grâce, avec chasteté et mesure. On arrive à la limite des terres cultivées ou cultivables appelées le Tell : ce n’
ssiner : « Imagine (il s’adresse toujours à son ami) un pays tout de terre et de pierres vives, battu par des vents arides e
vives, battu par des vents arides et brûlé jusqu’aux entrailles ; une terre marneuse, polie comme de la terre à poterie, pres
et brûlé jusqu’aux entrailles ; une terre marneuse, polie comme de la terre à poterie, presque luisante à l’œil, tant elle es
e, au-delà, partout, la même couverture d’un vert pâle étendue sur la terre  ; çà et là des taches plus grises, ou plus vertes
ans l’air de faibles bruits qu’on prendrait pour la respiration de la terre haletante. Peu à peu, cependant, on voit sortir d
couvre rien ; même, on ne saurait plus dire où il y a du sable, de la terre ou des parties pierreuses ; et l’immobilité de ce
96 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIe entretien. Sur la poésie »
des choses humaines, il a chanté les choses divines. La prose a eu la terre et tout ce qui s’y rapporte ; la poésie a eu le c
dans le chaume ; le cri strident du grillon qui cuit au soleil sur la terre aride, ou le bruissement sec et métallique des pa
l au loin la route silencieuse du chameau sur les sables brûlés de la terre  ; peut-être parce que ce bruissement et cet ondoi
mes, le firmament semble ouvrir tous ses yeux pour admirer ce coin de terre , l’âme la quitte, elle se sent à la hauteur et à
sont seuls à la mesure de vos émotions ! Voilà une des poésies de la terre  ! Nous ne finirions pas, si nous les énumérions e
s sa surface du haut des falaises, a mille fois plus de poésie que la terre et les montagnes. Pourquoi ? nous dit-on souvent.
s mugissements de la foudre dans les nuages et les tremblements de la terre qui déracinent les cités. — Émotion ! Si un navir
voir traversé pendant des jours sans nombre ce désert des lames ; ces terres étrangères se lèvent dans l’imagination avec les
ommes sauvages ou civilisés qui les habitent, on s’y figure une autre terre , d’autres soleils, d’autres hommes, d’autres dest
es visions du disciple bien-aimé, heureuse Pathmos ! J’irai baiser ta terre sur les pas de saint Jean, et je croirai, comme l
97 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
mas, non pas le Dumas encyclopédique dont chaque pas fait retentir la terre de bruit sous son pied ; non pas le jeune Dumas s
dans ses branches de toute sa séve et de toute sa liberté, en pleine terre , en plein soleil, en pleine nature. Il se sentait
moment ou si tu quittes ta patrie en abandonnant à tes créanciers des terres que nul n’ose acheter, ta lâcheté perdra ceux que
ndent cent essaims aux grands micocouliers ! — « Et puis, en toute la terre , père, ce qui me paraît encore le plus beau, inte
un regain du mois de mai. « Les grillons chantant dans les mottes de terre plus d’une fois se turent comme pour écouter ; so
eu, ni fer qui m’arrêtent. Au sommet des pics des montagnes, là où la terre touche le ciel, j’irais la cueillir, et dimanche
ie qui ne peuvent avoir été écrites que par un poète de vingt ans. La terre y tourne sous les pas, le cœur y bondit dans la p
l’ermitage, et, devant l’ermite, il s’agenouilla, courbant le front à terre . « “De quoi vous accusez-vous, mon frère ? ” dit
» « Ô Magali, si tu te fais la pauvre morte, adoncques je me ferai la terre  ; là je t’aurai. » — « Maintenant je commence enf
sauvages dans la Camargue), combien de fois n’avait-il pas renversé à terre ses taureaux par leurs cornes ? Combien de fois,
, et l’on ira par mer au village des Beaux sur la roche au milieu des terres  ! » XXI Humilié et irrité de ce refus, le
, cette bénédiction de l’homme des champs, cette fructification de la terre par la charrue, qu’il faudrait copier en lettres
aient, en tirant, comprendre elles-mêmes pourquoi il faut labourer la terre sans marcher trop lentement et sans courir, vers
après sa richesse à force de travail au soleil et à la pluie ; car la terre est telle, dit-il, qu’un arbre d’avelines (le noi
qu’aux lieux où Mireille vivait ils se frapperont leurs fronts sur la terre de regrets et de remords, elle et moi, enveloppés
u es : Tu Marcellus eris ! Un été j’étais à Hyères, cette langue de terre de ta Provence que la mer et le soleil caressent
des ; là les palmiers et les aloès d’Idumée se trompent de ciel et de terre  : ils se croient, pour fleurir, dans leur oasis n
mer ; les aloès et les palmiers y germent et y fructifient en pleine terre . Je me crus transporté dans une oasis de Libye. O
98 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160
la forme humaine pour subir la mort en satisfaction des crimes de la terre . Dans tous ces poèmes, la grande loi littéraire d
vait au sentiment de leur peine tous les êtres animés qui sont sur la terre , quand, seul éveillé, je me préparais à soutenir
moment immobile, fait silence autour de nous comme à présent.” « “La terre où je vis le jour”, dit alors Francesca, “s’étend
que je m’évanouis de pitié, comme si j’allais mourir, et je tombai à terre comme un corps mort tombe ! » Nous nous servons
ce changé en félicité amère par le souvenir de leur séparation sur la terre et par le sentiment de leur indivisibilité dans l
a fois du même glaive, confond dans un même ruisseau leur sang sur la terre et dans un même soupir leur première et leur dern
tout le jour suivant nous restâmes muets les uns devant les autres. Ô terre cruelle ! pourquoi ne t’entrouvris-tu pas pour no
que les corps de ceux qui portent leur apparence et leurs noms sur la terre continuent à y vivre ; ailleurs le roi des démons
et nécessaire de cet Être, la miséricorde. La plus douce vertu de la terre , la pitié, exclue ainsi du ciel, a révolté les cœ
celui qui expie, mais la prière des compagnons qu’il a laissés sur la terre , et dont l’amitié, prolongée au-delà du tombeau,
parenté efficace enfin que la mort ne rompt pas entre les âmes de la terre et les âmes du Purgatoire, sont une des plus ravi
contemplez tout ébloui ce spectacle, vous croyant seul entre ciel et terre à mille pas au-dessus des séjours humains, une mu
’arrêtent tout intimidées sur le seuil, baissant l’œil et le museau à terre , — et ce que fait la première les autres le font,
arrière, — ne savez-vous donc pas que nous ne sommes que des vers de terre nés pour devenir l’angélique papillon qui vole in
e, « vois l’herbe tendre, et les fleurs, et les arbrisseaux que cette terre enfanta d’elle-même, — tandis que les beaux yeux
es de l’Italie, — puis, liquéfiée, se fond sous elle-même, lorsque la terre qu’elle ne recouvre plus l’amollit de sa respirat
flèche. » « Tels que de petits enfants, muets de honte et les yeux en terre , restent immobiles, se reconnaissant coupables et
crie-t-il, « que ce poème sacré, auquel ont mis la main le ciel et la terre , et qui pendant tant d’années m’a exténué de maig
99 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »
le beauté, pour qui les disciples de Platon se hâtaient de quitter la terre . Elle ne se montre à ses amants ici-bas que voilé
oses basses. « L’amour veut être libre et dégagé des affections de la terre , de peur que sa lumière intérieure ne se trouve o
ttu par les maux du monde. « Il n’y a rien, ni dans le ciel ni sur la terre , qui soit ou plus doux, ou plus fort, ou plus éle
ssion chrétienne, c’est cette querelle immense entre les amours de la terre et les amours du ciel, que Corneille a peint dans
 ; C’est le Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et le ciel n’en connoissent point d’autre. PAULIN
100 (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320
es choses humaines ; il a chanté les choses divines. La prose a eu la terre et tout ce qui s’y rapporte ; la poésie a eu le c
chaume ; ou bien le cri strident du grillon qui cuit au soleil sur la terre aride ; ou le bruissement sec et métallique des p
l au loin la route silencieuse du chameau sur les sables brûlés de la terre  ? Peut-être parce que ce bruissement et cet ondoi
r tous ses yeux pour admirer ce bassin de montagnes ; l’âme quitte la terre , elle se sent à la hauteur et à la proportion de
sont seuls à la mesure de vos émotions ! Voilà une des poésies de la terre  ! Nous ne finirions pas, si nous les énumérions e
s sa surface du haut des falaises, a mille fois plus de poésie que la terre et les montagnes. Pourquoi ? nous dit-on souvent.
s mugissements de la foudre dans les nuages et les tremblements de la terre qui déracinent les cités. — Émotion ! Si un navir
voir traversé pendant des jours sans nombre ce désert des lames ; ces terres étrangères se lèvent dans l’imagination avec les
mmes sauvages ou civilisés qui les habitent ; on s’y figure une autre terre , d’autres soleils, d’autres hommes, d’autres dest
ur l’exécutant ? Enfin, comme si la pensée ne pouvait s’élancer de la terre au ciel à moins d’attacher sous le nom de rime à
nes, appelées nations, n’ont laissé pour trace de leur passage sur la terre qu’un poème épique. C’est assez pour une mémoire
es vivants, en leur assurant le blé ou le riz, leur nourriture sur la terre . Sita, l’héroïne de l’épopée indienne, est la fi
utenir leur vie ; pressés par la faim, ils arrachent des racines à la terre et des baies sauvages aux arbustes ; une troupe d
ormir sous le seul manteau qu’ils ont retrouvé, et s’endorment sur la terre nue, sans herbe et sans mousse, pour reposer leur
e rapproche. « Elle dort », dit-il ; « elle dort maintenant sur cette terre nue, sous la branche ténébreuse, ma bien-aimée, e
a Damayanti, « par ce bruit du char qui semble en roulant ébranler la terre et remplir son orbite ! Oh ! C’est Nala ! C’est l
me ; tous les vers sont des ailes qui emportent l’âme au-dessus de la terre . On peut comparer ces poèmes à de grands sacrific
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