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1 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre V »
considérer un instant à l’état isolé, en une sorte de monographie des termes médicaux utilisés par les écrivains précédents. N
re double : valeur esthétique du vocabulaire médical — exactitude des termes employés. Cette dernière donnée, négligeable chez
moins ne voit-on, avant cette époque, même dans Furetière, que peu de termes médicaux tirés du grec. Peu à peu, ils se mirent
Rémy de Gourmont en l’ouvrage précité, il ne s’agit pas de bannir les termes techniques, il s’agit de ne pas traduire en grec
guère appeler carpe le poignet, ni décrire une écorchure au pouce en termes destinés sans doute à rehausser l’état de duellis
age professionnel. Délibérément donc il écarta de ses descriptions le terme savant, taré pour lui de partialité scientifique,
inicien. Pourtant, multiples et variés se dénombrent en son œuvre les termes purement et même pompeusement médicaux. Mais ils
èrent très judicieusement les frères de Goncourt. Ils ne hasardent le terme technique que lorsque le milieu, l’atmosphère où
ysmans s’accentue et se perfectionne la langue médico-littéraire. Les termes spéciaux — parfois très finement spécieux — abond
ondément attiré par l’intensité de leur notion. » Ou bien il use des termes techniques comme d’un véritable procédé littérair
ent de son répertoire les clichés ressassés, les figures redites, les termes éculés. Il s’adresse alors, pour y suppléer, aux
chaïsmes savoureux s’il remonte aux époques passées101. ⁂ L’usage des termes techniques n’est donc qu’une indication de travai
t renseigné sur le sujet dont il parle, n’a pas adopté absolument les termes spéciaux, le style particulier du traité de patho
la plume comme ils lui viennent aux lèvres, abondants et précis, ces termes spéciaux. Il les a délibérément évincés, et cela,
ement toléré de documentaires et techniques tirades. À vrai dire, ces termes précis, épineux à la scène, y sont peu nécessaire
2 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
Chapitre II : Termes abstraits I « Quelques noms qui ont besoin
aux mérites, à nos yeux, c’est d’avoir essayé de montrer que certains termes abstraits ne paraissent inexplicables que parce q
oujours ouverte entre lui et ses adversaires. II Sous le nom de termes relatifs, l’auteur étudie les diverses idées de r
t. Ces couples nous sont suggérés par l’association42. Sous le nom de termes privatifs, il examine les idées appelées d’ordina
pace, infini, temps et mouvement. Espace. Remarquons d’abord que les termes concrets sont des termes connotatifs ; les termes
uvement. Espace. Remarquons d’abord que les termes concrets sont des termes connotatifs ; les termes abstraits, des termes no
ons d’abord que les termes concrets sont des termes connotatifs ; les termes abstraits, des termes non connotatifs ; c’est-à-d
rmes concrets sont des termes connotatifs ; les termes abstraits, des termes non connotatifs ; c’est-à-dire que les termes con
s termes abstraits, des termes non connotatifs ; c’est-à-dire que les termes concrets, tout en exprimant une ou plusieurs qual
assé, présent, futur. Mais ces trois choses, c’est le temps. C’est un terme abstrait, enveloppant la signification de ces tro
ieurs. Et lorsque nous nous sommes familiarisés avec l’application du terme mû, comme terme connotatif, à divers objets, il e
e nous nous sommes familiarisés avec l’application du terme mû, comme terme connotatif, à divers objets, il est aisé, dans le
41. Chap. xiv, p. 1 à 176, tome II. 42. La raison pour laquelle les termes relatifs sont donnés par couples, dit M. John Stu
t Mill fait remarquer que cette explication se retrouve dans d’autres termes , mais identique quant au fond, chez MM. Bain et H
3 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VIII. De la clarté et des termes techniques »
Chapitre VIII De la clarté et des termes techniques On peut nommer chaque chose par le t
clarté et des termes techniques On peut nommer chaque chose par le terme qui lui convient exactement, garder d’un bout à l
ue tout le monde comprend à peu près, il y a des mots techniques, des termes de sciences, d’arts, de métiers, qui sont comme a
er, et un à peu près que tout le monde entend, vaut mieux alors qu’un terme exact, que nul ne saisit. Si la propriété du lang
savant écrivant pour des savants, n’ont qu’à appliquer aux choses les termes techniques de leur science spéciale : ils ne veul
, que l’architecte n’entende rien à un traité de médecine, et que les termes de métallurgie, de médecine et d’architecture soi
ici non pas de ce que l’auteur emploie, mais de ce qu’il connaît les termes techniques, et, les ayant dans la pensée, leur ch
ux langues spéciales des sciences et des métiers un certain nombre de termes techniques qui correspondent aux objets les plus
cteur sous une avalanche de mots baroques et incompris, d’encadrer le terme spécial entre des expressions vulgaires, qui l’en
art, qui consiste à décrire les choses les plus particulières par les termes les plus généraux, et d’autant plus généraux, qu’
, qui recommande d’avoir attention à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux. Cependant la différence est gr
la foule des lecteurs : c’est qu’alors, et ce n’est qu’alors, que les termes généraux, clairs et intelligibles, seront préféra
les termes généraux, clairs et intelligibles, seront préférables aux termes propres, prétentieusement obscurs. 16. Phrases
4 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
une série ou quantité infinie, nous ne pensons pas la totalité de ses termes , mais quelques-uns de ses termes et un de leurs c
us ne pensons pas la totalité de ses termes, mais quelques-uns de ses termes et un de leurs caractères abstraits représenté en
ême que le groupe désigné par 35, si à 35 on ajoute 1. 36 est donc un terme collectif qui en remplace deux autres. Mais 35 es
lus 1, et ainsi de suite. On voit que 36, en dernière analyse, est un terme abréviatif qui en remplace trente-six autres. Rem
, et non elle à la chose. Les deux font donc un couple dont le second terme , la définition, équivaut au premier terme, c’est-
nc un couple dont le second terme, la définition, équivaut au premier terme , c’est-à-dire à l’objet. — Cet objet peut rester
à-dire l’existence distincte parmi des semblables. Nous combinons ces termes entre eux et nous formons d’abord des composés pe
s remplacements partiels. Résoudre une équation, c’est substituer des termes les uns aux autres pour arriver à une substitutio
t ensemble des abstraits, nous fabriquons de toutes pièces le premier terme d’un couple dont le second est hors de notre port
ne saisissons que la loi génératrice ; nous n’embrassons pas tous les termes engendrés. — Mais pour nous l’effet est le même ;
le même ; car, appliquant la loi, nous pouvons définir n’importe quel terme de la série, mesurer exactement le surcroît d’app
loi équivaut donc à la perception de la série ; une ligne infinie de termes distincts a trouvé son remplaçant dans un caractè
tités, qui vont croissant ou décroissant sans pouvoir jamais avoir un terme , remplacent le terme dont elles s’approchent néce
sant ou décroissant sans pouvoir jamais avoir un terme, remplacent le terme dont elles s’approchent nécessairement sans jamai
5 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »
ayant un sens évident dans la langue que l’on parle. L’abondance des termes distincts est une pauvreté, par la difficulté que
dre effort, le rendement le plus haut. Il ne s’agit pas de bannir les termes techniques, il s’agit de ne pas traduire en grec
un homme cheval (un coureur jadis reçut ce sobriquet) ; si le second terme passe définitivement à ridée générale de rapidité
moins ne voit-on, avant cette époque, même dans Furetière, que peu de termes médicaux tirés du grec. Peu à peu ils se mirent à
e Insomnie Advnamie Faiblesse Omoplate Palette, Paleron (restés comme termes de boucherie) Ombilic Nombril Pharynx Avaloir (vi
le pouvoir, à moins qu’il ne parvienne à se les assimiler. Prosthèse, terme grammatical, — élégante traduction de greffe ! — 
s guère appeler carpe le poignet ni décrire une écorchure au pouce en termes destinés sans doute à rehausser l’état de duellis
ement du bout de la plume ; nous examinerons ce point. De l’usage des termes grecs dans les sciences médicales, on donne cette
(orillon, dans Furetière), oreillard, oreiller, oreillette, oreillé ( terme de blason). Oreillon, c’est pour le peuple toute
le : oreilliste, oreilleur, oreillage. Qui même peut affirmer que ces termes ne sont pas usités en quelque métier ? Mais le mé
terre ou grand pluvier ; Belon, pour le mieux caractériser, adopte le terme populaire, jambe enflée, lequel est fort juste, p
une erreur assez ridicule. NdA 28. Dictionnaire françois-latin des termes de médecine et de chirurgie par Elie Col de Villa
6 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
si une somme s’obtient par la considération successive de différents termes , encore faut-il que chacun de ces termes demeure
ion successive de différents termes, encore faut-il que chacun de ces termes demeure lorsqu’on passe au suivant, et attende, p
s représentations autres que celles de la vue et du toucher. Ici, les termes n’étant plus donnés dans l’espace, on ne pourra g
ensif ; et à supposer que l’extension ne soit qu’un rapport entre des termes inextensifs, encore faut-il que ce rapport soit é
rapport soit établi par un esprit capable d’associer ainsi plusieurs termes . En vain on alléguera l’exemple des combinaisons
’idée claire d’un milieu homogène, c’est-à-dire d’une simultanéité de termes qui, identiques en qualité, se distinguent néanmo
space, de telle manière qu’on en puisse embrasser à la fois plusieurs termes séparés et juxtaposés ? La réponse n’est pas dout
réponse n’est pas douteuse : on ne saurait établir un ordre entre des termes sans les distinguer d’abord, sans comparer ensuit
u’alors j’ai la faculté, non seulement de percevoir une succession de termes , mais encore de les aligner ensemble après les av
me illusoire d’un milieu homogène, et le trait d’union entre ces deux termes , espace et durée, est la simultanéité, qu’on pour
t de simultanéités d’un certain genre. Et il ne faudrait pas que les termes « d’ici là » nous fissent illusion, car l’interva
ter pour unité de durée le phénomène physique que l’on a choisi comme terme de comparaison. On définit donc la vitesse d’un m
sans quantité. Tantôt, au contraire, il s’agit d’une multiplicité de termes qui se comptent ou que l’on conçoit comme pouvant
éveloppement une fois effectué que nous empruntons nécessairement les termes destinés à rendre l’état d’une âme qui ne l’aurai
à rendre l’état d’une âme qui ne l’aurait point effectué encore : ces termes sont donc entachés d’un vice originel, et la repr
dans l’espace, n’est-il pas vrai qu’a côté de cette addition dont les termes identiques se dessinent sur un fond homogène, il
ra jamais pour notre conscience l’aspect d’un milieu homogène, où les termes d’une succession s’extériorisent les uns par rapp
tte représentation symbolique par ce seul fait que, dans une série de termes identiques, chaque terme prend pour notre conscie
que par ce seul fait que, dans une série de termes identiques, chaque terme prend pour notre conscience un double aspect : l’
de l’objet extérieur, l’autre spécifique, parce que l’addition de ce terme provoque une nouvelle organisation de l’ensemble.
end pour nous la forme du mouvement. Ici nous avons bien une série de termes identiques entre eux, puisque c’est toujours le m
ue nous considérons alors comme identiques ; et cette multiplicité de termes identiques ne pouvant plus se concevoir que par d
une addition, et sans faire intervenir l’image d’une juxtaposition de termes distincts. Bref, le nombre des coups frappés a ét
texture de l’idée concrète, lorsque, substituant à la pénétration des termes réels la juxtaposition de leurs symboles, nous pr
es idées qui, une fois dissociées, paraissent s’exclure sous forme de termes logiquement contradictoires. Les rêves les plus b
st trop commode d’aligner dans un pareil milieu, pour les résoudre en termes plus simples, les états en quelque sorte nébuleux
elle nous présente le moi concret et vivant comme une association de termes qui, distincts les uns des autres, se juxtaposent
onstruction du nombre. Mais qu’entend-on ici par coexistence ? Si les termes qui coexistent s’organisent ensemble, jamais le n
7 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41
; que le Poëme didactique ne sauroit avoir ce mérite, attendu que les termes techniques, qu’il faut nécessairement y faire ent
si les inconvéniens qui résultent de la nécessité de faire entrer les termes techniques, tournoient à exclure le Poëme didacti
de Triolet, de Tercet, d’Emistiche, &c. qu’on y trouve, sont des termes barbares pour une infinité de Lecteurs ? « Ce qu
Porcs, des Veaux, des Cavalles, des Etalons, & qu’auqu’un de ces termes ne peut se souffrir dans les Vers sérieux ; qu’on
soutenir qu’il est très-possible de faire perdre leur trivialité aux termes le plus en usage parmi le Peuple, pourvu qu’un Ec
e, quand il est placé à propos. Patris s’est servi, sans révolter, du terme de fumier, dans sa célebre Epigramme : ………….. Ic
âge d’or, par Boileau, ne cesse pas d’être poétique pour admettre les termes de bled, de bœuf, de Vigne, de grappes, de lait :
Mais supposons encore qu’il fût impossible de faire usage de certains termes  ; les périphrases, les métaphores ne peuvent-elle
 ; ayez un génie vraiment poétique, & vous saurez ennoblir chaque terme pour exprimer chaque objet ; & vous traiterez
8 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
lique, et lui découvrirent les erreurs de l’hérésie, s’exprime en ces termes  : « tombez, tombez, voiles importuns etc. ? » out
e qu’on s’en sert par extension et par ressemblance, pour supléer aux termes qui manquent dans la langue. Mais il ne faut pas
homes n’ont point consulté, s’ils avoient ou s’ils n’avoient pas des termes propres pour exprimer ces idées, ni si l’expressi
rtance : c’est que pour faire voir que l’on substitue quelquefois des termes figurés à la place des mots propres qui manquent,
z grand nombre de mots pour exprimer chaque idée particulière, par un terme qui ne soit que le signe propre de cette idée ; a
ore et par abus, à un supin, à un participe ou adjectif ; ce sont des termes abstraits dont on parle come de choses réelles :
it n’est que dans le supin ou participe. On a fait aussi du mot il un terme abstrait qui représente une idée générale, l’être
ditoit la philosophie d’Aristote et celle de Zénon, s’explique en ces termes  : c’est là que ce romain, etc. Académus laissa p
t et le sens concret, j’observerai seulement ici que blancheur est un terme abstrait ; mais quand je dis que ce papier est bl
trait ; mais quand je dis que ce papier est blanc, blanc est alors un terme concret. un nouvel esclavage se forme tous les jo
’hypotypose dont nous parlerons dans la suite. La synecdoque Le terme de synecdoque signifie compréhension, conception 
ynecdoque du genre : come quand on dit les mortels pour les homes, le terme de mortels devroit pourtant comprendre aussi les
guerre ; il s’agit de ce qu’Horace a pensé : or, il me semble que le terme de méres n’est rélatif qu’à enfans ; il ne l’est
ement frapés de quelque idée que nous voulons représenter, et que les termes ordinaires nous paroissent trop foibles pour expr
la métaphore et la comparaison, que dans la comparaison on se sert de termes qui font conoitre que l’on compare une chose à un
ire, que la comparaison n’est alors que dans l’esprit et non dans les termes  ; c’est une métaphore. mesurer dans le sens propr
uni dans le sens propre ; car ce n’est que par une nouvèle union des termes , que les mots se donent le sens métaphorique. l
trouver mauvais ce que les autres trouvent bon. Ensuite on se sert du terme de gout par métaphore, pour marquer le sentiment
re ; mais il ne faut pas qu’on les prène de sujets oposés, ni que les termes métaphoriques dont l’un est dit de l’autre excite
aphores propres et consacrées par l’usage, que si vous en changez les termes par les équivalans même qui en aprochent le plus,
le plus de part à l’embrasement de la vile de Troie, s’exprime en ces termes dans l’une des plus belles pièces de Racine : je
ens qu’on n’exprime point. La métaphore joint le mot figuré à quelque terme propre ; par exemple, le feu de vos yeux ; yeux e
e manière diférente de celle qu’elle emploie pour produire le blé. Le terme de matière générale n’est qu’une idée abstraite q
a possession d’une ile qu’il avoit dans le Rhone, il s’exprime en ces termes  : qu’est-ce en éfet pour toi, etc. saules est pri
! Piquez-vous seulement etc. On ne s’atend pas non plus à trouver les termes de grammaire détaillés dans un ouvrage qui porte
a bien, etc. Dans toutes les nations policées on a toujours évité les termes qui expriment des idées deshonètes. Les persones
teint un certain degré de politesse, les honètes gens ménageoient les termes come nous les ménageons en françois, et leur scru
être alé, avoir passé par la vie, (…), au lieu de dire être mort, le terme de mourir leur paroissoit en certaines ocasions u
ent l’autre augure, ou l’autre oiseau. C’est pourquoi, dit Festus, ce terme alter, veut dire quelquefois contraire, mauvais.
rte jusqu’à des imprécations sacrilèges contre Dieu même ; au lieu du terme de maudire, on a mis le contraire par euphémisme.
n, c’est le nominatif du verbe : en latin on prend un autre tour, les termes de la proposition ont un autre arangement, je dev
, les termes de la proposition ont un autre arangement, je devient le terme de l’action, ainsi, selon la destination des cas,
ssions, les sens ; ainsi c’est une synecdoque ; mais mortifier est un terme métaphorique, on veut dire qu’il faut éloigner de
on se sert de toutes les sortes de rélations, peu lui importe que les termes conviènent ou ne conviènent pas entre eux, pourvu
omber sur un objet particulier ; par exemple : on croit, on dit ; ces termes ne désignent persone en particulier qui croie ou
a des actions et des sentimens qui passent sur un objet qui en est le terme . Les philosophes apèlent patient, ce qui reçoit l
es apèlent patient, ce qui reçoit l’action d’un autre ; ce qui est le terme ou l’objet du sentiment d’un autre. Ainsi patient
eut pas dire ici celui qui ressent de la douleur ; mais ce qui est le terme d’une action ou d’un sentiment. Pierre bat Paul 
me le peuple ; aime est aussi dans un sens actif, et le peuple est le terme ou l’objet de ce sentiment. Un mot est pris dans
il marque que le sujet de la proposition, ou ce dont on parle est le terme ou le patient de l’action d’un autre : Paul est
ient de l’action d’un autre : Paul est batu par Pierre ; batu est un terme passif : je juge de Paul qu’il est le terme de l’
par Pierre ; batu est un terme passif : je juge de Paul qu’il est le terme de l’action de batre. Je ne suis point batant, de
es actions, mais qui n’ont point de patient ou d’objet qui en soit le terme  ; c’est ce qu’on apèle le sens neutre.neutre veut
on, c’est-à-dire, qui ne marque pas que l’objet dont on parle soit le terme d’une action, ce verbe, dis-je, n’est ni actif ni
les ; coin, instrument qui sert à fendre du bois : coin est encore un terme de manège, etc. de quelle langue voulez-vous vous
e dire qu’une même chose de deux choses diférentes : car, quoique les termes équivoques se ressemblent quant au son, ils signi
ou l’atribut présente deux sens à l’esprit ; ou quand il y a quelque terme qui peut se raporter ou à ce qui précède, ou à ce
tonerre se laisse enflamer. le dieu du tonerre paroit d’abord être le terme de l’action de charmer et de desarmer, aussi-bien
st une sorte d’équivoque, souvent facile à démêler. louche est ici un terme métaphorique : car come les persones louches paro
Quand l’evangile dit les aveugles voient les boiteux marchent ; ces termes les aveugles, les boiteux, se prènent en cette oc
ise à la rigueur, elle tue, dit S. Paul. On ne doit point exclure des termes toute signification métaphorique et figurée. Il
nger du fruit défendu : Proba Falconia fait parler le Seigneur en ces termes , au chapitre XVI. (…). Nous avons aussi les cento
été. Tous les substantifs qui sont pris adjectivement sont alors des termes concrets, etc. Observez qu’il y a de la diférence
z qu’il y a de la diférence entre faire abstraction et se servir d’un terme abstrait. On peut se servir de mots qui expriment
ns avoir égard aux autres parties : on peut au contraire se servir de termes abstraits sans faire abstraction, come quand on d
faire abstraction, come quand on dit que la fortune est aveugle. des termes abstraits. dans le langage ordinaire abstrait se
sprit sans se prêter à ce qu’on lui dit. Mais ce que j’entens ici par termes abstraits, ce sont les mots qui ne marquent aucun
ensent point, le soleil existe, ainsi le mot de soleil n’est point un terme abstrait. Mais beauté, laideur, etc., sont des te
l n’est point un terme abstrait. Mais beauté, laideur, etc., sont des termes abstraits. Il y a des objets qui nous plaisent et
riété et la réduire à une sorte d’idée générale, nous nous servons du terme de mouvement. Ce que je veux dire s’entendra enco
parler figurées qui ont doné lieu aux maitres de l’art d’inventer le terme de métaphore et les autres noms des figures : par
fecté quand il sent qu’il refuse de consentir à quelque jugement. Les termes abstraits, qui sont en très grand nombre, ne marq
i marquent des genres ou des espèces particulières, ce sont autant de termes abstraits quand on n’en fait pas l’aplication à q
on considère en général le cercle, une vile, cercle et vile sont des termes abstraits ; mais s’il s’agit d’un tel cercle, ou
s s’il s’agit d’un tel cercle, ou d’une telle vile en particulier, le terme n’est plus abstrait. Ce que nous venons de dire,
l’on personifie si souvent dans le langage ordinaire, ne sont que des termes abstraits. Cette multitude d’événemens, qui nous
on parle des abstractions de l’esprit come on parle des réalités, les termes abstraits n’ont même été inventés qu’à l’imitatio
s raisons, et je prendrai même la liberté de me servir souvent de ses termes  ; me contentant de tirer mes exemples de la langu
aduire les auteurs latins en un autre latin, en afectant d’éviter les termes dont ces auteurs se sont servis, auroient pu s’ép
ique est une fécondité stérile qui empêche de sentir la propriété des termes , leur énergie, et la finesse de la langue, come j
que plus on fera de progrès, plus on reconoitra cet usage propre des termes , et par conséquent l’inutilité de ces versions qu
signification qui est cause que l’usage n’a conservé que l’un de ces termes , et qu’il a rejeté l’autre come inutile. L’usage,
ations de la voix. Une langue sera véritablement riche, si elle a des termes pour distinguer, non seulement les idées principa
9 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »
t fort usitée ; kilo et kilomètre sont même à peu près les deux seuls termes usuels que le système métrique ait réussi à intro
adouci la pratique et à faire rentrer dans renseignement primaire les termes français chassés au profit du grec ; on ne l’a pa
barbares qui méprisent la langue française, il donna une quantité de termes inutiles et déconcertants tels que chronomètre, m
s ; parmi les plus jolis mots de ce répertoire peu connu figurent les termes qui désignent les qualités, les vices ou la coule
if qu’il est souvent difficile d’expliquer. Voici quelques-uns de ces termes dont plusieurs sont familiers à tous sous leur do
de songer qu’il serait plus utile de faire apprendre aux enfants les termes de métier que les racines grecques48 ; leur espri
10 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VII. De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble »
Chapitre VII. De la propriété des termes . — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage
pétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble La propriété des termes est, à vrai dire, l’unique et universelle règle d
enre ou de la matière y suppléait, ou bien une périphrase : de là ces termes généraux que recommande Buffon, et ces circonlocu
olution, où périt le langage noble, mit naturellement hors d’usage le terme noble de chaque couple de synonymes : qui parle d
on parle de guerriers germains ou de guerriers indiens, faute d’autre terme et parce que le nom de soldat implique une organi
a votre pensée. Haute et sérieuse, elle formera à sa ressemblance les termes qui la peignent ; elle pourra appeler à soi les m
11 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
alant. Nous prétendons que la thèse repose sur une ambiguïté dans les termes , qu’elle ne peut pas s’énoncer correctement sans
i-je besoin de le dire ? — n’a rien de voulu : il est suggéré par les termes mêmes de la question posée ; et il est si naturel
s demanderions de ne voir dans les mots réalisme et idéalisme que des termes conventionnels par lesquels nous désignerons, au
sition même, les deux points de vue du réalisme et de l’idéalisme, le terme « cerveau » nous faisant songer à une chose et le
idéalisme, le terme « cerveau » nous faisant songer à une chose et le terme « pensée » à de la représentation. On peut dire q
dans le même cadre moteur : en cela consistera leur « ressemblance », terme vague dans les théories courantes de l’associatio
avec le reste de la matière capable de l’influencer. A vrai dire, les termes qui s’influencent réciproquement — de quelque nom
oints matériels, centres de forces, etc. — ne sont à ses yeux que des termes provisoires ; c’est l’influence réciproque ou int
tout s’évanouit. Ou encore, plus simplement : Une relation entre deux termes équivaut à l’un d’eux. Ou les mouvements d’atome
consister, dans les explications de détail, qu’à inscrire sous chaque terme de la notation idéaliste un indice qui en marque
espond une partie déterminée de l’état cérébral, et que l’un des deux termes est par conséquent substituable à l’autre. Comme
12 (1829) De la poésie de style pp. 324-338
en jeu : l’imagination, les sens sont séduits, satisfaits par un des termes de la comparaison ; la raison spéculative ou le s
e surpassé par celui qui naît simultanément du rapport entre les deux termes , c’est-à-dire de la similitude même. Ceci pourrai
us forme d’images, de même que le géomètre substitue au contraire des termes purement abstraits, des lettres qui ne représente
ne langue une figure qui permette de substituer continuellement à des termes abstraits des images, à l’expression propre une e
nature. On voit que Racine développe avec autant de soin le premier terme de la comparaison que l’image, et on peut remarqu
e la comparaison que l’image, et on peut remarquer aussi que c’est en termes abstraits qu’il développe cette idée abstraite. I
le commun aujourd’hui, style qui ne développe jamais l’idée morale en termes abstraits, mais prend toujours un emblème de cett
e style technique ; Thomas et d’autres imaginèrent de transporter les termes abstraits de la science dans la littérature et da
poète. 7. Dans la science des nombres, on peut multiplier les deux termes d’un rapport sans que le rapport change ; on a ai
qu’abstraire et comparer, c’est-à-dire substituer le rapport de deux termes au rapport identique de deux autres termes. L’ide
stituer le rapport de deux termes au rapport identique de deux autres termes . L’identité est le principe de toutes ces substit
ituer des rapports à d’autres rapports, ou plutôt reproduire sous des termes différents des rapports identiques. Seulement ils
13 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
e phrase à double sens. Dans une proposition, il y a deux choses, les termes et leur rapport. Vous dites vrai, si vous parlez
vrai, si vous parlez du rapport. Vous dites faux, si vous parlez des termes . Vous dites vrai, si vous affirmez que d’un rappo
es en tirer. — Au contraire, vous dites faux, si vous affirmez que de termes contingents on ne peut tirer un rapport nécessair
dée de substance, et du mot rose l’idée de qualité, comparer ces deux termes , isoler entre eux par abstraction un rapport néce
ement ou proposition, vous confondez donc deux choses distinctes, les termes et leur rapport. Vous raisonnez comme si le rappo
pport. Vous raisonnez comme si le rapport était la même chose que les termes . Vous imposez aux termes une conséquence qui ne s
me si le rapport était la même chose que les termes. Vous imposez aux termes une conséquence qui ne s’applique qu’au rapport,
y revient sans cesse ; il sait que ce fait est la source de tous les termes abstraits qu’il va recueillir et combiner. C’est
rapport d’identité, qu’il y a dans tout objet, contingent ou non, des termes identiques, et que partant on peut tirer de tout
érieure qui, en excluant de lui toute limite, le prolonge au-delà des termes que nous apercevons ; et il ne remarque pas que c
14 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
ns dans la bourse, il y a de l’esprit dans ces vers. Il, est alors un terme abstrait & général comme ce, on. Ce sont des
, est alors un terme abstrait & général comme ce, on. Ce sont des termes métaphysiques formés à l’imitation des mots qui m
éposition à, il faut observer 1. que toute préposition est entre deux termes , qu’elle lie & qu’elle met en rapport. 2. Que
’esprit même à remarquer la sorte de rapport qu’il y a entre les deux termes de la relation unis entre-eux par la préposition 
tion à, est de marquer la relation d’une chose à une autre, comme, le terme où l’on va, ou à quoi ce qu’on fait se termine, l
ieribus, &c. ne peuvent être ni le sujet de la proposition, ni le terme de l’action du verbe ; & que celui qui parle
ce vers des Racines Greques A fait un, prive, augmente, admire. En terme de Grammaire, & sur-tout de Grammaire Greque,
ire. Ce mot n’est pas fort usité. (F) ABLATIF ABLATIF, s. m. terme de Grammaire. C’est le sixieme cas des noms Latin
ime d’aucun autre mot de la proposition. Mais on ne doit se servir du terme d’absolu, que pour marquer ce qui est indépendant
quelque circonstance ou de tems ou de maniere, &c. la valeur des termes & leur position nous font entendre ce sens dé
s où l’on a réduit les Auteurs en gardant régulierement leurs propres termes & les expressions de leurs originaux, mais en
rs de nous un être qui soit la blancheur. Ainsi blancheur n’est qu’un terme abstrait : c’est le produit de notre réflexion à
é par voir des hommes avant que de comprendre & de nous former le terme abstrait humanité. Nous avons été touchés du beau
s que l’on a faites sur l’emploi des mots. Mais Grammaire n’est qu’un terme abstrait ; c’est un nom métaphysique & d’imit
’il lui a plû d’établir lorsqu’il a créé l’Univers. Ainsi Dieu est un terme réel ; mais nature n’est qu’un terme métaphysique
réé l’Univers. Ainsi Dieu est un terme réel ; mais nature n’est qu’un terme métaphysique. Quoiqu’un instrument de musique don
sur la conduite. Les Poëtes ont amusé l’imagination en réalisant des termes abstraits ; le Peuple payen a été trompé : mais P
mp; n’être occupé que de cette distance ; je puis considérer aussi le terme d’où je suis parti, & celui où je suis arrivé
une abstraction de mon esprit, je ne regarde ces extrémités que comme termes , j’en sépare tout ce qui n’est pas cela : l’un es
ue comme termes, j’en sépare tout ce qui n’est pas cela : l’un est le terme où la ligne commence ; l’autre, celui où elle fin
st le terme où la ligne commence ; l’autre, celui où elle finit : ces termes je les appelle points, & je n’attache à ce co
appelle points, & je n’attache à ce concept que l’idée précise de terme  ; j’en écarte toute autre idée : il n’y a ici ni
lidité, ni longueur, ni profondeur ; il n’y a que l’idée abstraite de terme . Les noms des objets réels sont les premiers noms
s n’en ont point été moins vives. Au reste si l’on vouloit éviter les termes abstraits, on seroit obligé d’avoir recours à des
& à des périphrases qui énerveroient le discours. D’ailleurs ces termes fixent l’esprit ; ils nous servent à mettre de l’
qu’il s’agit d’enseigner, on usât avec beaucoup de circonspection des termes abstraits & des expressions figurées : par ex
des idées, qu’on les unit, ou qu’on les sépare ; car idée n’est qu’un terme abstrait. On dit aussi que le sujet attire à soi
igts. ACCEPTION Acception (Grammaire) ACCEPTION, s. f. terme de Grammaire, c’est le sens que l’on donne à un m
e piece de bois ou de fer qui sert à fendre d’autres corps ; coin, en terme de monnoie, est un instrument de fer qui sert à m
nt. (F) ACCIDENT Accident (Grammaire) ACCIDENT, s. m. terme de Grammaire ; il est surtout en usage dans les a
if ou qu’il sera dérivé, simple ou composé, il n’en sera pas moins un terme ayant une signification. Voici quels sont ces acc
rbe de la forme active, Pierre est l’agent, Paul est le patient ou le terme de l’action de Pierre. Dieu conserve ses créature
le sujet de la proposition est le patient, c’est-à-dire, qu’il est le terme de l’action ou du sentiment d’un autre : les méch
par une vûe simple de l’esprit. L’élocution n’a point en François de terme pour l’exprimer ; on la divise en trois mots, en
se au-moins un sens précedent ; car ce qui joint doit être entre deux termes . Mais ce sens peut quelquefois être transposé, ce
ui fait alors l’interjection. (F) ACCUSATIF ACCUSATIF, s. m. terme de Grammaire ; c’est ainsi qu’on appelle le 4e ca
erminaison de l’accusatif sert à faire connoître le mot qui marque le terme ou l’objet de l’action que le verbe signifie. Aug
e. Augustus vicit-Antonium, Auguste vainquit Antoine. Antonium est le terme de l’action de vaincre ; ainsi Antonium est à l’a
sujet d’une proposition. En second lieu, comme un nom est souvent le terme de l’action qu’un verbe actif transitif signifie,
e même le sens total énoncé par un nom avec un infinitif est aussi le terme ou objet de l’action que ces sortes de verbes exp
exemples où le sens formé par un accusatif & un infinitif, est le terme de l’action d’un verbe actif transitif. A l’égard
ction d’un verbe actif transitif. A l’égard du sens total, qui est le terme de l’action d’un verbe actif, les exemples en son
n de ces accusatifs Latins est donc qu’ils forment un sens qui est le terme de l’action d’un verbe actif ; c’est donc par l’i
truction . (F) ACTIF Actif (Grammaire) ACTIF, active, terme de Grammaire ; un mot est actif quand il exprime
tient la reçoit. Le feu brûle, le bois est brûlé ; ainsi brûle est un terme actif, & brûlé est passif. Les verbes régulie
e marque que le sujet de la proposition reçoit l’action, qu’il est le terme ou l’objet de l’action d’un autre, je suis enseig
’action qu’ils signifient passe de l’agent sur un patient, qui est le terme de l’action, comme battre, instruire, &c. Il
aquiescer. (F) ADJECTIF Adjectif (Grammaire) ADJECTIF, terme de Grammaire. Adjectif vient du latin adjectus, a
Sciences exactes. Sens figuré. Substantif masculin. Tableau original. Terme abstrait. Terme obscur. Terminaison féminine. Ter
. Sens figuré. Substantif masculin. Tableau original. Terme abstrait. Terme obscur. Terminaison féminine. Terre labourée. Ter
’identité ; au lieu que le substantif qui exprime une qualité, est un terme abstrait & métaphysique, qui énonce un concep
ou déplacée. (F) ADJOINT Adjoint (Grammaire) ADJOINT, terme de Grammaire. Les Grammairiens qui font la constr
te, qui marque de la surprise, de l’admiration ou une exclamation. En terme de Grammaire, on dit un point admiratif, on dit a
e je souffre ! Voyez Ponctuation . (F) ADVERBE ADVERBE, s. m. terme de Grammaire : ce mot est formé de la préposition
t, frappez fort. (F) ADVERBIAL, ALE ADVERBIAL, ALE, adjectif, terme de Grammaire ; par exemple, marcher à tâtons, ite
undè olere, male olere. ADVERSATIF, IVE ADVERSATIF, IVE, adj. terme de Grammaire, qui se dit d’une conjonction qui ma
(Gramm.) ce mot vient de ambo, deux, & de ago, pousser, mener. Un terme ambigu présente à l’esprit deux sens différens. L
s. Voyez Amphibologie . (F) AMPHIBOLOGIE AMPHIBOLOGIE, s. f. ( terme de Grammaire.) ambiguité. Ce mot vient du Grec ἀμ
ase, c’est-à-dire de l’arrangement des mots, plûtôt que de ce que les termes sont équivoques. On donne ordinairement pour exem
cette phrase consiste en ce que l’esprit peut ou regarder te comme le terme de l’action de vincere, ensorte qu’alors ce sera
Analogie (Grammaire) ANALOGIE, s. f. (Logique & Gramm.) terme abstrait : ce mot est tout Grec, ἀναλογία. Cicéro
çon de parler particuliere à l’Arabe. (F) ANOMAL ANOMAL, adj. terme de Grammaire ; il se dit des verbes qui ne sont p
ies. (F) ANOMALIE Anomalie (Grammaire) ANOMALIE, s. f. terme de Grammaire ; c’est le nom abstrait formé d’anom
est pas moins une contre-vérité. Quant à ce que dit Sanctius, que le terme d’antiphrase suppose une phrase entiere, & ne
t fait de μεταπλάσσω, transformo. (F) AORISTE AORISTE, s. m. terme de Grammaire greque & de Grammaire françoise,
éfini, indéterminé. Ce mot est composé de l’α privatif & de ὅρος, terme , limite ; ὅριον, finis ; ὁρίζω, je définis, je dé
APOSTROPHE Apostrophe Apostrophe, s. m. est aussi un terme de Grammaire, & vient d’ἀπόστροφος, substanti
ou substance ; ce qui fait voir que ces mots genre, espece, sont des termes métaphysiques qui ne se tirent que de la maniere
F) APPOSITION Apposition (Grammaire) APPOSITION, s. f. terme de Grammaire, figure de construction, qu’on appel
plusieurs substantifs de suite au même cas sans les joindre par aucun terme copulatif, c’est-à-dire, ni par une conjonction n
ort d’identité est la raison de l’apposition. (F) APRE APRE, terme de Grammaire Greque : Il y a en Grec deux signes
d’α privatif. (F) ARSIS Arsis (Grammaire) ARSIS, s. f. terme de Grammaire ou plûtôt de Prosodie ; c’est l’élev
placé après aime, cette position fait connoitre que le peuple est le terme ou l’objet du sentiment que l’on attribue au roi.
, & qui comme toutes les autres prépositions doit être entre deux termes , cette préposition, dis-je, me fait connoître qu’
ntrer dans le discours sans marquer un rapport ou relation entre deux termes , entre un mot & un mot : par exemple, la prép
une fin, une raison : mais ensuite il faut énoncer l’objet qui est le terme de ce motif, & c’est ce qu’on appelle le comp
ez bien que tous ces noms, genre, espece, différence, ne sont que des termes métaphysiques, tels que les noms abstraits humani
angue, jour, leçon. Rendre service, amour pour amour, visite, bord, terme de Marine, arriver, gorge. Savoir lire, vivre,
longs détours pour exprimer les choses les plus aisées. Se servir des termes établis par Ces exemples peuvent servir l’usage.
ue, &c. ou bien avec une politesse qui, &c. En Latin même ces termes correlatifs sont souvent marqués, is qui, ea quoe
auteur, héros, &c. Voyez H. (F) ASPIRÉE ASPIRÉE, adj. f. terme de Grammaire ; lettre aspirée. La méthode Greque
yelle, qu’ils prononçoient ou. (F) ASTERIQUE ASTERIQUE, s. m. terme de Grammaire & d’Imprimerie ; c’est un signe
teaux. (F) AUGMENT Augment (Grammaire) AUGMENT, s. m. terme de Grammaire, qui est surtout en usage dans la gr
eve en la longue qui y répond. Voyez la Grammaire Greque de P. R. Ce terme d’augment syllabique, qui n’est en usage que dans
omme si nous avions les épîtres de Ciceron en original. Ce mot est un terme dogmatique ; une personne du monde ne dira pas :
ot vient du Latin auxiliaris, & signifie qui vient au secours. En terme de Grammaire, on appelle verbes auxiliaires le ve
tenons le même langage par comparaison, lorsque nous nous servons de termes abstraits ; ainsi nous disons, j’ai aimé, comme n
nd nombre de préceptes inutiles, de cas, de déclinaisons & autres termes qui ne conviennent point à ces langues, & qui
ILLEMENT Baillement Baillement, s. m. ce mot est aussi un terme de Grammaire ; on dit également hiatus : mais ce
uniformité & varieté. (F) BARBARISME BARBARISME, s. m. ( terme de Gramm.) le barbarisme est un des principaux vi
F) CACOPHONIE Cacophonie (Grammaire) CACOPHONIE, s. f. terme de Grammaire ou plûtôt de Rhétorique : c’est un v
venter des sons pour désigner, soit les êtres non-palpables, soit les termes abstraits & généraux, soit les notions intell
aits & généraux, soit les notions intellectuelles, soit enfin les termes qui servent à lier des idées ; & ces sons fur
able quantité de nombres, & par conséquent à celle d’un nombre de termes beaucoup plus grand que nous n’en avons besoin po
aractere = pour exprimer l’identité des rapports, ou pour marquer les termes qui sont en proportion géométrique, ce que plusie
rapport de 30 à 15 est le même que celui de 8 à 4, ou que les quatre termes sont en proportion géométrique, c’est-à-dire que
merie & Écriture . CAS Cas (Grammaire) CAS, s. m. ( terme de Grammaire) ce mot vient du latin casus, chûte,
i, finis cui. L’accusatif accuse, c’est-à-dire déclare l’objet, ou le terme de l’action que le verbe signifie : on le constru
discernunt fas & nefas. Je dirai donc que fas & nefas sont le terme de l’action ou l’objet de discernunt, &c. Si
ple, font un sens partiel dans la proposition. Ainsi le peuple est le terme du sentiment d’aimer ; c’est l’objet, c’est le pa
t. Ainsi au lieu de les appeller pronoms, j’aimerois mieux les nommer termes métaphysiques, c’est-à-dire, mots qui par eux-mêm
où peu de personnes peuvent atteindre. Ce, ceci, cela, sont donc des termes métaphysiques, qui ne font qu’indiquer l’existenc
on en a le pluriel. Voyez Pronom . (F) CEDILLE CEDILLE, s. f. terme de Grammaire ; la cedille est une espece de petit
ristique, & conserve ainsi la marque de son origine. Au reste, ce terme cedille vient de l’Espagnol cedilla, qui signifie
ssiques avec des remarques de Grammaire. CLÉ Clé Clé, terme de Polygraphie & de Stéganographie, c’est-à-d
si des autres signes. Or ces sortes d’alphabets qu’on appelle clés en terme de Stéganographie, c’est une métaphore prise des
ar l’assemblage ou réunion de plusieurs soldats : peuple est aussi un terme collectif, perce qu’il excite dans l’esprit l’idé
bra dicamus. (F) COMMA Comma (Grammaire) COMMA, s. m. terme de Gram. & d’impr. Ce mot est Grec, κόμμα, se
la voix moyenne. (F) COMPARATIF COMPARATIF, adj. pris subst. terme de Grammaire. Pour bien entendre ce mot, il faut
angue Françoise. p. 60. Nous avons emprunté des Italiens cinq ou six termes de dignités, dont nous nous servons en certaines
’égalité ne l’est point ; il y a, dis-je, bien de l’apparence que les termes de comparatif & de superlatif nous seroient i
CONCORDANCE Concordance (Grammaire) CONCORDANCE, s. f. terme de Grammaire. Ce que je vais dire ici sur ce mot,
oit, & que je dois parler en grammairien quand j’explique quelque terme de Grammaire. Pour bien entendre le mot de concor
m ; ce qui fait un sens qui est, ou le sujet de la proposition, ou le terme de l’action d’un verbe. On en trouvera des exempl
de la construction. Voy. Construction. (F) CONCRET CONCRET, terme dogmatique. Ce mot vient du latin concretus, part
ucun objet déterminé, sont pris substantivement, & sont autant de termes abstraits. L’ancienne philosophie avoit un certai
s especes conviennent entr’eux en certain points, ils ont inventé des termes particuliers pour marquer la vue de leur esprit,
que l’esprit conçoit entre les objets blancs. Ainsi, blancheur est un terme abstrait, qui marque la propriété d’être blanc, c
homme qui est roi. Nous avons dit d’abord que ce mot concret étoit un terme dogmatique ; en effet, il n’est pas en usage dans
t qu’être abstrait. (F) CONJONCTIF, IVE CONJONCTIF, IVE, adj. terme de Grammaire, qui se dit premierement de certaine
risonius in Sanctii Minervâ. l. I. c. xiij. n. 1. Ainsi conservons le terme de subjonctif, & regardons-le comme mode adjo
CONJONCTION Conjonction (Grammaire) CONJONCTION, s. f. terme de Grammaire. Les conjonctions sont de petits mot
est ce que les Grammairiens appellent la figure. Ils entendent par ce terme , la propriété d’être un mot simple ou d’être un m
jonction est d’un grand usage dans les comparaisons ; elle conduit du terme comparé au terme qu’on prend pour modele ou pour
grand usage dans les comparaisons ; elle conduit du terme comparé au terme qu’on prend pour modele ou pour exemple : les fem
CONJUGAISON Conjugaison (Grammaire) CONJUGAISON, s. f. terme de Grammaire, conjugatio : ce mot signifie joncti
lon les voix, les modes, les tems, les nombres, & les personnes ; termes de Grammaire qu’il faut d’abord expliquer. Le mot
s qui sont destinées à indiquer que le sujet de la proposition est le terme de l’action qu’un autre fait, qu’il en est le pat
rammairiens se servent du mot pâtir, pour exprimer qu’un objet est le terme ou le but d’une action agréable ou desagréable qu
ait, ou du sentiment qu’un autre a : aimer ses parens, parens sont le terme ou l’objet du sentiment d’aimer. Amo, j’aime, ama
active ; mais amatus, aimé, est de la voix passive. Ainsi de tous les termes dont on se sert dans la conjugaison, le mot voix
combinés, comme je lisois quand vous étes venu, &c. Voyez Tems , terme de Grammaire. Les nombres. Ce mot, en termes de
revenons au mot conjugaison. On peut aussi regarder ce mot comme un terme métaphorique tiré de l’action d’atteler les anima
CONSONNANCE Consonnance (Grammaire) CONSONNANCE, s. f. terme de Grammaire ou plutôt de Rhetorique. On entend p
ne veulent point de compagnie. (F) CONSONNE CONSONNE, s. f. terme de Grammaire : on divise les lettres en voyelles
s aux autres. Consonnes foibles. Consonnes fortes. B P Bacha. Pacha, terme d’honneur qu’on donne aux grands officiers chez l
nds officiers chez les Turcs. Baigner. Peigner. Bain. Pain. Bal. Pal, terme de blason. Balle. Pâle. Ban. Pan, dieu du paganis
Percer. Billard. Pillard. Blanche. Planche. Bois. Pois. D T Dactyle, terme de Poésie. Tactile , qui peut être touché ou qui
et, ville de Gascogne. Cabaret. Gache. Cache. Gage. Cage. Gale. Cale, terme de Marine. Gand. Can,, qu’on écrit communément Ca
CONSTRUCTION Construction (Grammaire) CONSTRUCTION, s. f. terme de Grammaire ; ce mot est pris ici dans un sens m
ition ; mais si j’ajoûte des modificatifs ou adjoints à chacun de ses termes , la construction simple les placera successivemen
à quelque mot d’une autre, & que ce qui lie doit être entre deux termes  : ainsi dans cet exemple vulgaire, Deus quem. ado
ui ne sauroit jamais être un ordre certain, auquel on peut opposer le terme d’inversion : incerta hoec si tu postules ratione
es propositions sont liées entr’elles par des conjonctions ou par des termes relatifs. Les rapports mutuels que ces propositio
es propositions liées entr’elles par des conjonctions ou par d’autres termes relatifs, est appellé période par les Rhéteurs. I
une énonciation qui est ou le sujet d’une proposition logique, ou le terme de l’action d’un verbe, ce qui est trés-ordinaire
Ce sens formé par un nom avec un infinitif, est aussi fort souvent le terme de l’action d’un verbe : cupio me esse clementem 
t : où vous voyez que me esse clementem fait un sens total qui est le terme de l’action de cupio. Cupio hoc nempe, me esse cl
nt à un nom, peut également être ou le sujet d’une proposition, ou le terme de l’action d’un verbe. Ces sortes d’énonciations
r que ; ce qui arrive en deux manieres. 1°. Ce mot que est souvent le terme de l’action du verbe qui suit : par exemple, le l
ion du verbe qui suit : par exemple, le livre que je lis ; que est le terme de l’action de lire. C’est ainsi que dont, duquel
éterminative qui va suivre un verbe : je dis que ; que est d’abord le terme de l’action je dis, dico quod ; la proposition qu
me suit est l’attribut ; suit est le verbe ; me est le déterminant ou terme de l’action de suit : car selon l’ordre de la pen
irectement le volume & la petitesse des moutons ; c’est plûtôt un terme d’affection & de tendresse. La nature nous in
rque ici un état de sujet ; il exprime en même tems l’action & le terme de l’action : car vous paissez est autant que vou
l’action : car vous paissez est autant que vous mangez l’herbe. Si le terme de l’action étoit exprimé séparément, & qu’on
ction des vûes de l’esprit, vous est après le verbe, puisqu’il est le terme ou l’objet de l’action de forcer. Cette transposi
sition, & par cette raison il précede le verbe ; la nature est le terme de l’action de suit, & par cette raison ce mo
l’infinitif ressentir, parce qu’il en est le déterminant ; il est le terme de l’action de ressentir. L’ambition, l’honneur,
ribut commun. Ces individus sont ici des individus métaphysiques, des termes abstraits, à l’imitation d’objets réels. Ne se r
tion incidente. Tant de maux, c’est le déterminant de font, c’est le terme de l’action de font. Tant, vient de l’adjectif t
rez, est le verbe ; l’usage, est le déterminant de ignorez ; c’est le terme de la signification d’ignorer ; c’est la chose ig
n. La trouble, c’est l’attribut : trouble, est le verbe ; la, est le terme de l’action du verbe. La est un pronom de la troi
lle coeur. L’appelle à son aide, c’est l’attribut de qui ; la est le terme de l’action d’appelle ; appelle elle, appelle la
i rappelle raison. Produit que, c’est l’attribut d’elle : que est le terme de produit ; c’est un pronom qui rappelle effet.
it ; c’est un pronom qui rappelle effet. Que étant le déterminant ou terme de l’action de produit, est après produit, dans l
; joint elle produit avec effet. Or ce qui joint doit être entre deux termes  ; la relation en est plus aisément apperçûe, comm
’opposer, opposer soi, se mettre devant comme un obstacle. Se, est le terme de l’action d’opposer. La construction usuelle le
out, Cicéron a dit, opponere ad. Ne surmonte rien ; rien est ici le terme de l’action de surmonte. Rien est toûjours accomp
s, rendre ces thrésors éternels : ces mots forment un sens qui est le terme de l’action de voulons ; c’est la chose que nous
ues. Je ne sai qui a fait cela, nescio quis fecit ; quis fecit est le terme ou l’objet de nescio : nescio hoc, nempe quis fec
fortune décide Selon ses caprices divers. La fortune, sujet simple, terme abstrait personnifié ; c’est le sujet de la propo
CONTRACTION Contraction (Grammaire) CONTRACTION, s. f. ( terme de Gramm.) C’est la réduction de deux syllabes en
ontractions. (F) CRASE Crase (Grammaire) CRASE, s. f. terme de Grammaire ; la crase est une de ces figures de
ntraction. (F) CROCHET Crochet Crochet ou Crochets, termes d’Imprimerie. Les crochets sont au nombre des sig
ne se construisent qu’avec l’accusatif. Or que l’accusatif marque le terme de l’action que le verbe signifie, ou qu’il fasse
ésigner. En françois si nous voulons faire connoître qu’un nom est le terme ou l’objet de l’action ou du sentiment que le ver
es terminaisons. (F) DECLINABLE DECLINABLE, adj. m. & f. terme de Grammaire. Il y a des langues où l’usage a éta
DECLINAISON Déclinaison (Grammaire) DECLINAISON, s. f. terme de Grammaire. Pour bien entendre ce que c’est que
verbe, je juge que c’est le nom de celui qui a été vaincu : c’est le terme de l’action de vainquit : mais je ne dis pas pour
(F) DÉCLINER Décliner (Grammaire) DÉCLINER, v. act.  terme de Grammaire, c’est dire de suite les terminaison
EFECTIF Deffectif (Grammaire) DEFECTIF ou DEFECTUEUX, adj. terme de Gramm. qui se dit ou d’un nom qui manque, ou d
Conjugaison, Declinaison, Verbe . (F) DÉFINI DÉFINI, adj. ( terme de Grammaire.) qui se dit de l’article le, la, le
e l’adjectif. Voy. Comparatif . (F) DENTALE DENTALE, adj. f. terme de Gramm. on le dit de certaines lettres qui se p
es dentales. Voyez Consonne . (F) DÉPONENT DÉPONENT, adj. m. terme de Grammaire latine. On ne le dit que de certains
F) DÉRIVATION Dérivation (Grammaire) DÉRIVATION, s. f. terme de Grammaire ; c’est un terme abstrait pour marqu
ation (Grammaire) DÉRIVATION, s. f. terme de Grammaire ; c’est un terme abstrait pour marquer la descendance, &, pour
vent sur la dérivation des mots. Dérivé, ée, part. pass. de dériver, terme de Grammaire : ce mot se prend substantivement, c
TERMINATION Détermination (Grammaire) DÉTERMINATION, s. f. terme abstrait ; il se dit en Grammaire, de l’effet que
isés. Voyez Poésie . (F) DIMINUTIF, IVE DIMINUTIF, IVE, adj. terme de Grammaire, qui se prend souvent substantivemen
selle de Gournai, n’ont rien négligé en leur tems pour introduire ces termes dans notre langue. Ronsard en a parsemé ses vers,
emarques, tom. I. p. 199. (F) DIPHTHONGUE DIPHTHONGUE, s. f. terme de Grammaire ; ce mot par lui-même est adjectif d
s dans le style, comme lorsque traitant un sujet grave, on se sert de termes bas, ou qui ne conviennent qu’au style simple. Il
e. Voy. l’article Convenance. DISJONCTIVE DISJONCTIVE, s. f. terme de Grammaire : on le dit de certaines conjonction
tes, & c. édit. de 1738. (F) DISSYLLABE DISSYLLABE, adj. terme de Grammaire, c’est un mot qui n’a que deux sylla
us contraires. (F) DIVISION Division Division, s. f. terme d’Imprimerie ; c’est une petite ligne ou tiret do
ire à un homme de lettres. Le P. Giraudeau, dis-je, s’explique en ces termes , pag. 4. « L’èta se prononce comme un ê long &am
ntre il aime & ils aiment. (F) EDUCATION EDUCATION, s. f. terme abstrait & métaphysique ; c’est le soin que l
ement, vie, mort, néant, maladie, santé, vûe, &c. ne sont que des termes abstraits que nous avons inventés sur le modele &
s réels, tels que Soleil, Lune, Terre, Etoiles, &c. & que ces termes abstraits nous ont paru commodes pour faire enten
&c. (F) ELLIPSE Ellipse (Grammaire) ELLIPSE, s. f. terme de Grammaire ; c’est une figure de construction,
e la méthode latine de P. B. établit au chapitre de l’ellipse, en ces termes  : « Toutes les fois que l’infinitif est seul dan
ement ». (F) ENCLITIQUE ENCLITIQUE, adj. féminin pris subst. terme de Grammaire, & sur-tout de Grammaire greque,
chi la république des Lettres. (F) EPENTHESE EPENTHESE, s. f. terme de Gram. RR. ἐπὶ, ἐν, in, τίθημι, pono. C’est une
t autant d’exemples de l’épenthese. (F) EPICENE EPICENE, adj. terme de Grammaire, ἐπίκοινος, super communis, au-dessu
e de P. R. au traité des genres. (F) EPITHETE EPITHETE, s. f. terme de Grammaire & de Rhétorique, du grec ἐπίθετο
e. (F) ESPRIT Esprit (Grammaire grecque) ESPRIT, s. m. terme de Grammaire greque, Le mot esprit, spiritus, sig
ieme édit. pag. 238. & 239. (F) EUPHONIE EUPHONIE, s. f. terme de Grammaire, prononciation facile. Ce mot est gr
EXPERIENCE Expérience (Philosophie) EXPERIENCE, s. f. terme abstrait, (Philosophie.) signifie communément la
s exactes. (F) EXPLÉTIF, EXPLÉTIVE EXPLÉTIF, EXPLÉTIVE, adj. terme de Grammaire. On dit, mot explétif (méthode grequ
ancé. Voyez Genre . (F) FIGURATIVE FIGURATIVE, adj. pris sub. terme de Grammaire, & sur-tout de Grammaire greque 
pratique de l’explication. (F) FIGURE Figure Figure, terme de Rhétorique, de Logique & de Grammaire. Ce
r des idées desagréables, odieuses, tristes ou peu honnêtes, sous des termes plus convenables & plus décens. L’ironie est
d’elle seule & leur lustre & leur prix. Figure est aussi un terme de Logique. Pour bien entendre ce mot, il faut se
l faut se rappeller que tout syllogisme régulier est composé de trois termes . Faisons connoître par un exemple ce qu’on entend
rois termes. Faisons connoître par un exemple ce qu’on entend ici par terme . Supposons qu’il s’agisse de prouver cette propos
e prouver cette proposition, un atome est divisible ; voilà déjà deux termes qui font la matiere du jugement, l’un est sujet,
nt, l’un est sujet, l’autre est attribut : atome est appellé le petit terme , parce qu’il est le moins étendu, il ne se dit qu
ndu, il ne se dit que de l’atome ; au lieu que divisible est le grand terme , parce qu’il se dit d’un grand nombre d’objets, i
ble n’apperçoit pas la connexion ou identité qu’il y a entre ces deux termes , & que divisible est un attribut inséparable
qu’il y a entre atome & divisible ; étendu est donc un troisieme terme qu’on appelle le medium ou moyen, par lequel on a
lle le medium ou moyen, par lequel on apperçoit la connexion des deux termes de la conclusion, c’est-à-dire que le moyen est l
on des deux termes de la conclusion, c’est-à-dire que le moyen est le terme qui donne lieu à l’esprit d’appercevoir le rappor
sprit d’appercevoir le rapport qu’il y a entre l’un & l’autre des termes de la conclusion : ainsi petit terme, grand terme
a entre l’un & l’autre des termes de la conclusion : ainsi petit terme , grand terme, moyen terme, voilà les trois termes
& l’autre des termes de la conclusion : ainsi petit terme, grand terme , moyen terme, voilà les trois termes essentiels à
e des termes de la conclusion : ainsi petit terme, grand terme, moyen terme , voilà les trois termes essentiels à tout syllogi
lusion : ainsi petit terme, grand terme, moyen terme, voilà les trois termes essentiels à tout syllogisme régulier. Or la disp
mes essentiels à tout syllogisme régulier. Or la disposition du moyen terme avec les deux autres termes de la conclusion, est
gisme régulier. Or la disposition du moyen terme avec les deux autres termes de la conclusion, est ce que les Logiciens appell
’est la quatrieme figure. Il n’y a point d’autre disposition du moyen terme avec les deux autres termes de la conclusion : ai
l n’y a point d’autre disposition du moyen terme avec les deux autres termes de la conclusion : ainsi il n’y a que quatre figu
sauroit refuser en détail ce qu’on a accordé expressément, quoiqu’en termes généraux. Figure est encore un terme particulier
ccordé expressément, quoiqu’en termes généraux. Figure est encore un terme particulier de Grammaire fort usité par les gramm
dit familierement déjeuner à fond de cuve, c’est-à-dire amplement. En terme de jeu on dit aller à fond, pour dire écarter aut
dire écarter autant de cartes qu’on peut en prendre dans le talon. En terme de Marine, le fond de cale est la partie la plus
t la fortune est renversée, qu’il est coulé à fond. On dit encore, en terme de Marine, donner fond, c’est-à-dire jetter l’anc
de quelquefois sans trouver fond. Un bon fond dans le sens propre, en terme de Marine, veut dire un bon ancrage, c’est-à-dire
, on peut se servir indifféremment de l’un ou de l’autre de ces trois termes . Mais il y a bien des circonstances où le choix n
ns passif, quand le sujet auquel il a rapport, est consideré comme le terme de l’impression produite par l’action que ce mot
quent alors l’aide ou le secours que l’on me donnera, dont je suis le terme & non pas le principe. (Voyez Vaugelas, Rem.
parce que la robe à laquelle ils ont rapport, est considerée comme le terme de l’impression produite par l’action de gâter. V
t actif, dont le sujet ne seroit envisagé ni comme principe, ni comme terme de l’action énoncée par ce mot : or cela est abso
uquel se rapporte une action, en est nécessairement le principe ou le terme . Une des causes qui a jetté M. du Marsais dans ce
gile dit, Mat. xj. 5. les aveugles voyent, les Boiteux marchent, ces termes , les aveugles, les boiteux, se prennent en cette
uvres, tous deux chassés de leurs pays, ne doivent pas recourir à des termes enflés, ni se servir de grands mots : il faut qu’
particuliere des mots qui entrent dans une phrase, que de ce que les termes en sont équivoques en soi. Ainsi ce seroit plutôt
« Le dieu du tonerre, dit notre grammairien, paroît d’abord être le terme de l’action de charmer & de désarmer, aussi b
sens tropologique ou moral. I. Le sens grammatical est celui que les termes du texte présentent à l’esprit, suivant la propre
s du texte présentent à l’esprit, suivant la propre signification des termes . Ainsi quand on dit que Dieu se repent, qu’il se
i qui s’attache à l’histoire, au fait, au sens que le récit & les termes de l’Ecriture présentent d’abord à l’esprit. Ains
orique & figuré est celui qui recherche ce qui est caché sous les termes ou sous l’événement dont il est parlé dans l’hist
lle, à la béatitude, à cause de la conformité ou proportion entre les termes dont on se sert pour exprimer ce qui se passe en
ngent-ils si fort les idées ? Il falloit à l’homme un grand nombre de termes pour exprimer la foule de ses idées ; ces termes
e un grand nombre de termes pour exprimer la foule de ses idées ; ces termes qui sont arbitraires, deviennent tellement famili
ent pas davantage le plus souvent des idées mêmes des choses, que des termes qui sont des caracteres expressifs de ces idées ;
point un mot vulgaire ; écrivons donc & prononçons synecdoque. Ce terme signifie compréhension : en effet dans la synecdo
doque du genre : comme quand on dit, les mortels pour les hommes ; le terme de mortels devroit pourtant comprendre aussi les
2. numeri ab oratore quoeruntur ; & plus bas, il s’exprime en ces termes  : Aristoteles versum in cratione vetat esse, nume
ellement scandaleux]. Or il me semble, continue M. du Marsais, que le terme de meres n’est relatif qu’à enfans ; il ne l’est
15 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
uns. — Importance des noms communs ou généraux. — Ils sont le premier terme d’un couple. — Le second terme de ce couple est u
uns ou généraux. — Ils sont le premier terme d’un couple. — Le second terme de ce couple est un caractère général et abstrait
re général et abstrait. II. Conséquences. — L’expérience de ce second terme est impossible. — Raisons de cette impossibilité.
signes, et, en particulier, comme tous les noms, ils sont le premier terme d’un couple et tirent derrière eux un second term
ls sont le premier terme d’un couple et tirent derrière eux un second terme . Mais ce second a des caractères fort singuliers
points de vue. Voilà un couple d’espèce nouvelle, puisque son second terme n’est pas un objet dont nous puissions avoir perc
te de notre action. Ce sont ces innombrables petites émotions qui, au terme de notre examen prolongé, se résument en une impr
de ces expériences. Dorénavant, le couple dont le nom est le premier terme comprend, comme second terme, un cortège immense
nt, le couple dont le nom est le premier terme comprend, comme second terme , un cortège immense d’autres mots et, par suite,
— Telle est la vertu de la substitution établie par les couples. Deux termes étant les équivalents l’un de l’autre, le premier
16 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »
rendant plus hétérogène, en appliquant à des fonctions spéciales les termes qui, jusque-là, se remplaçaient à peu près indiff
se subordonnèrent par leur ordre de présentation ; et l’on rebuta des termes de liaison, conjonctions et locutions conjonctive
radition ancienne et ne reconnaissait que l’usage actuel : ainsi tout terme suranné était absolument proscrit ; il ne restait
abulaire des honnêtes gens, et les vocabulaires des métiers, tous les termes professionnels et techniques, leur furent interdi
es et dérivés, il ne contenait que la langue de la société polie, les termes d’usage universel, qui sont les signes nécessaire
pourrait appeler le domaine commun des intelligences. L’abondance des termes de chasse, de blason et de guerre marque le carac
guerre marque le caractère aristocratique de cette société, mais les termes techniques y font si absolument défaut, qu’un aca
17 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »
ngers importés brutalement ; maison, habitation, home, sont les trois termes d’une même idée, ou de trois idées fort voisines 
e, dénie, flamme, véridiques témoins. Il y a aussi un grand nombre de termes abstraits qui, quoique d’une physionomie assez ba
ues empruntent nécessairement, quand ils écrivent la plus pauvre, les termes qui lui manquent et que l’autre possède en abonda
en abondance. Or, à ce moment, le français paraissait aussi pauvre en termes abstraits que le latin classique, tandis que le l
nctif de la pureté des mots, a le sens de leur beauté. Il loue en ces termes insidieux : « il est beau et doux à l’oreille. ».
18 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
dans les questions de principe, à formuler purement et simplement en termes plus précis la métaphysique et la critique incons
une simple cour d’enregistrement, chargée tout au plus de libeller en termes plus précis des sentences qui lui arrivent irrévo
interruption, s’il est vrai qu’inversion et interruption soient deux termes qui doivent être tenus ici pour synonymes, comme
La représentation qu’il forme de l’espace pur n’est que le schéma du terme où ce mouvement aboutirait. Une fois en possessio
gendrent mutuellement par l’action et la réaction réciproques de deux termes qui sont de même essence, mais qui marchent en se
i conférant enfin les propriétés de l’espace pur, en se transporte au terme du mouvement dont elle dessine simplement la dire
s, en réalité, nous sommes obligés de poser les problèmes un à un, en termes qui sont par là même des termes provisoires, de s
és de poser les problèmes un à un, en termes qui sont par là même des termes provisoires, de sorte que la solution de chaque p
ion ou interversion de la positivité vraie, qu’il faudrait définir en termes psychologiques.   Certes, si l’on considère l’ord
’espace surgit automatiquement, comme surgit, une fois posés les deux termes , le reste d’une soustraction 79. Mais, dans un ca
les opérations de notre intelligence tendent à la géométrie, comme au terme où elles trouvent leur parfait achèvement. Mais,
e la géométrie elle-même la logique, au contraire, si l’espace est le terme ultime du mouvement de détente de l’esprit, on ne
métrie, qui sont sur le trajet dont la pure intuition spatiale est le terme . On n’a pas assez remarqué combien la portée de l
os inductions aussi bien que celle de nos déductions. Le mouvement au terme duquel est la spatialité dépose le long de son tr
les autres à mesure qu’on pousse l’analyse plus loin : si bien qu’au terme de cette analyse la matière serait, nous semble-t
érialité n’était le mouvement même qui, prolongé par nous jusqu’à son terme , c’est-à-dire jusqu’à l’espace homogène, aboutit
faire compter, mesurer, suivre dans leurs variations respectives des termes qui sont fonctions les uns des autres. Pour effec
ilité qu’ils donnent à notre action sur les choses. On rapproche deux termes en vertu d’une similitude tout extérieure, qui ju
hez les modernes, avec cette différence que le rapport entre les deux termes est interverti, que les lois ne sont plus ramenée
e que pour une intelligence qui se représente en même temps plusieurs termes . Cette intelligence peut n’être pas la mienne ni
mpersonnellement, et qu’une expérience faite de lois, c’est-à-dire de termes rapportés à d’autres termes, est une expérience f
expérience faite de lois, c’est-à-dire de termes rapportés à d’autres termes , est une expérience faite de comparaisons, qui a
et celle des genres. S’il faut une intelligence pour conditionner des termes les uns par rapport aux autres, on conçoit que, d
es uns par rapport aux autres, on conçoit que, dans certaine cas, les termes , eux, puissent exister d’une manière indépendante
nt exister d’une manière indépendante. Et si, à côté des relations de terme à terme, l’expérience nous présentait aussi des t
es relations de terme à terme, l’expérience nous présentait aussi des termes indépendants, les genres vivants étant tout autre
nversion. Il ne suffisait pas d’établir que ce rapport entre les deux termes nous est suggéré, tout à la fois, par la conscien
sur le rendement des machines thermiques. Sans doute aussi, c’est en termes mathématiques que Clausius la généralisa, et c’es
aussi davantage. En tout cas, de la série entière des vivants, aucun terme n’eût été ce qu’il est. Maintenant, était-il néce
’il est. Maintenant, était-il nécessaire qu’il y eût une série et des termes  ? Pourquoi l’élan unique ne se serait-il pas impr
l est de l’essence du psychique d’envelopper une pluralité confuse de termes qui s’entrepénètrent. Dans l’espace, et dans l’es
auté l’obstacle. C’est dans ce sens tout spécial que l’homme est le «  terme  » et le « but » de l’évolution. La vie, avons-nou
. XXIV). 79. Notre comparaison ne fait que développer le contenu du terme logos, tel que l’entend Plotin. Car d’une part le
19 (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »
rtifs. Chronique du Symboliste. Jean Moréas. Acaule Adj. —  Terme de botanique. Qui n’a point de tige. l. a, priv.
ntes cimes… Palais nomades. Gustave Kahn. Acutangle Adj. —  Terme de géométrie : dont les angles sont aigus. l. acu
de l’Ève. Palais nomades. Gustave Kahn. Albugineux Adj. —  Terme d’anatomie, blanchâtre. l. albugo, petites taches
Félix Fénéon. Gnomon s. f. — Tige verticale ; primitivement terme astronomique. Ces jeunes filles dont le torse d’
prunelles. Palais nomades. Gustave Kahn. Inscrire v. a. —  Terme de mathématiques. Tracer à l’intérieur d’une figu
rte. Les Impressionnistes. Félix Fénéon. Invertir v. a. —  Terme didactique. Renverser symétriquement, l. inverter
ombre recluse. Palais nomades. Gustave Kahn. Mimeux Adj. —  Terme de botanique. Se dit des plantes qui, lorsqu’on l
es Communions (Vogue, I, 1). Arthur Rimbaud. Noliser v. a. —  Terme de marine, affréter, l. naulisare. Nolisez les b
ncupatif Adj. — l. nuncupare, dénommer, et capere, prendre. Ancien terme de palais. Testament nuncupatif, testament fait d
œil levé. Le Thé chez Miranda. Paul Adam. Pacager v. a. —  Terme de coutume. Pâturer. Pacageant mes milieux. I
Hommes d’Aujourd’hui (nº 287). P. Verlaine. Papelonner Adj. —  Terme de blason. Se dit d’une représentation en forme d
iolet Vont… Cantilènes. Jean Moréas. Paradigme s. m. — g. Terme de grammaire. Exemple, modèle de déclinaison, de
nos seins. Complaintes. Jules Laforgue. Pédiculaire Adj. —  Terme de médecine, maladie pédiculaire, engendrant nomb
. Chronique du « Symboliste ». Jean Moréas. Pelvien Adj. —  Terme d’anatomie : qui appartient au bassin, l. pelvis,
verbe actif périmer, l. perimere, détruire, de per et emere, prendre. Terme de chicane. Aux décors des boulevards des tavern
an Moréas. Pliocène Adj.·— g. pleion, plus et kainos, récent. Terme de géologie. Terrain pliocène, terrain tertiaire
20 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
héâtre : Dans une répétition comique de mots il y a généralement deux termes en présence, un sentiment comprimé qui se détend
ntiment d’une accélération croissante en pressant de plus en plus les termes de procédure les uns contre les autres) jusqu’à c
in, parce qu’on établirait sans peine une proportion entre les quatre termes . Pour bien lire, il suffit de posséder la partie
nt dû se borner à noter l’extraordinaire complexité des choses que ce terme désigne, sans réussir d’ordinaire à le définir. I
e, soit une erreur grossière, soit surtout une contradiction dans les termes . De là cette règle générale : On obtiendra un mot
en choisissant une relation de parenté incompatible avec le genre des termes que cette parenté doit unir : vous aurez un effet
mot d’esprit ; mais ce n’en eût été que le commencement, parce que le terme « attraper » est pris au figuré presque aussi sou
le terme « attraper » est pris au figuré presque aussi souvent que le terme « courir », et qu’il ne nous contraint pas assez
pirituelle ? Il faudra que vous empruntiez au vocabulaire du sport un terme si concret, si vivant, que je puisse m’empêcher d
Il n’est pas rare qu’on se serve de ce moyen pour réfuter une idée en termes plus ou moins plaisants. Dans une comédie de Labi
ie, ainsi défini, se prolongera jusqu’à des cas où l’idée exprimée en termes familiers est de celles qui devraient, ne fût-ce
de. » Pour résumer ce qui précède, nous dirons qu’il y a d’abord deux termes de comparaison extrêmes, le très grand et le très
Maintenant, en resserrant peu à peu l’intervalle, on obtiendrait des termes à contraste de moins en moins brutal et des effet
rs, Jean-Paul entre autres, ont remarqué que l’humour affectionne les termes concrets, les détails techniques, les faits préci
ion du moral en scientifique. En rétrécissant encore l’intervalle des termes qu’on transpose l’un dans l’autre, on obtiendrait
aité comme une affaire, et où les questions de sentiment se posent en termes strictement commerciaux. Mais nous touchons ici a
21 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
lus apparente de toutes, l’antithèse. Par cette juxtaposition de deux termes , de deux objets, de deux ensembles doués d’attrib
tement deux pensées antagonistes, amène la comparaison entre les deux termes ainsi heurtés de force, et définis par la révélat
étés hostiles. La phrase même de M. Victor Hugo abonde constamment en termes durs à apparier. Parmi d’autres tendances celle d
istiques de M. Hugo : A force de diviser son attention entre les deux termes contradictoires qu’il oppose sans cesse, de saute
ndus et trop brefs, sans mesure et parfois difformes. Nous sommes au terme de notre analyse. Comme un mouvement transmis des
reine Marie Tudor, se distingue par des passions humaines conçues en termes vrais. Dans certaines  poésies même, comme Mélanc
Si nous reprenons les résultats de notre analyse, résumés en ces deux termes  : simplicité de la pensée et richesse de la forme
lui, chaque idée, au lieu d’en suggérer une autre, de se propager de terme en terme, du début à la fin d’une œuvre, s’étant
que idée, au lieu d’en suggérer une autre, de se propager de terme en terme , du début à la fin d’une œuvre, s’étant immédiate
ant une durée appréciable qu’en mots. Ceux-ci comprennent d’abord les termes propres et synonymes, puis les termes analogues,
Ceux-ci comprennent d’abord les termes propres et synonymes, puis les termes analogues, enfin, et, nécessairement, les termes
synonymes, puis les termes analogues, enfin, et, nécessairement, les termes métaphoriques. De même le poète s’exprime, en eff
s, c’est-à-dire ne nous donnent plus aucun renseignement. De même les termes plus abstraits : mystère, trouble, l’éternité, l’
munion avec la foule, parce qu’il en épouse les idées et en redit, en termes magnifiques, les aspirations. Coutumier comme ell
22 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »
rents, ou créant entre eux un rapport qui les assimile, nomme l’un du terme qui convient ou qui appartient à l’autre : il fai
et le talent, un poids. À chaque instant, on se trouve en présence de termes détournés de leur sens propre : ils nous économis
es qui n’ont pour effet que de provoquer le lecteur à la recherche du terme propre qu’elles cachent. Si la figure n’est qu’un
cas. Aussi, à moins qu’elles n’aient acquis par l’usage la force des termes propres, et que se suffisant comme eux à elles-mê
eloppée. Comment ménager le passage des expressions métaphoriques aux termes propres ? Peuvent-ils se mêler dans la même phras
c’est le procédé des précieux : mais jeter la métaphore au milieu des termes propres, n’est-ce pas scabreux aussi, et souvent
ton oisiveté ? (A. de Musset.) Cette confusion des métaphores et des termes propres n’est pas propre aux écrivains de notre s
dont on présente successivement tous les membres. Pour le mélange des termes propres et des expressions métaphoriques, il est
er une comparaison formelle : le point de contact du mot propre et du terme figuré doit être indiqué avec une précision rigou
hore brusque ou préparée, suivie ou abandonnée, plongée au milieu des termes propres ou de métaphores dissemblables, lâchée dè
23 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
rt du mécanisme est prédominante. C’est qu’il s’agit ici non plus des termes mêmes de la pensée, mais de leurs relations et su
era-t-elle, par exemple, sur la ressemblance ou la différence de deux termes , si ces termes ne lui sont pas préalablement donn
exemple, sur la ressemblance ou la différence de deux termes, si ces termes ne lui sont pas préalablement donnés ? Jamais la
amais la conception d’un rapport ne pourra précéder la conscience des termes entre lesquels il est saisi. La raison de Newton
s ont une cause » ; ces deux rapports ne lui auraient jamais donné le terme inconnu : gravitation. La doctrine rationaliste s
rer en exercice, d’attendre que le rappel ait eu lieu et que les deux termes soient amenés devant elle par quelque moteur diff
ré un certain temps, fait naître le besoin que le plaisir même ait un terme  ; si bien qu’alors, dans la mesure où croît le pl
oupe enivrante : le plaisir est lié à une dépense de force qui a pour terme la souffrance. Nous avons donc là plus qu’un cont
sans avoir été alors remarquée par l’intelligence. Parfois aussi, les termes intermédiaires entre deux idées conscientes échap
ne peut sans doute s’établir, comme nous l’avons montré, qu’entre des termes déjà donnés par un pur automatisme ; mais l’intel
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
traits et avec les couleurs. Les romains qui emploïoient souvent les termes grecs en parlant de musique, en sçavoient certain
mologie et ce que pouvoit changer dans la signification propre de ces termes un usage autorisé. Or saint Augustin dit positive
ils étoient composez, et par consequent de leur cadence. Ainsi modi, terme que les latins emploïent souvent en parlant de le
nt que tout ce qu’un musicien doit faire est presque renfermé sous le terme de modulation. Je pourrois encore citer plusieurs
citer plusieurs passages d’anciens auteurs latins qui ont emploïé les termes de modi et de modulatio dans un sens aussi étendu
gréable, et d’en faire un bruit plus flateur pour l’oreille. Enfin le terme de modulation avoit parmi les romains, la même si
cation précise, parce que n’aïant point la chose, nous n’avons pas le terme propre à la signifier, et qui vouloit dire la mes
25 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre XI. De l’ignorance de la langue. — Nécessité d’étendre le vocabulaire dont on dispose. — Constructions insolites et néologismes »
ne sait pas lui faire dire, et l’on crée des tours de phrases et des termes pour le besoin de sa pensée. Le néologisme, la pl
toutes les articulations des périodes, tous les mots qui liaient les termes expressifs, et les assemblaient selon les exigenc
selon les exigences de la syntaxe, pour ne laisser subsister que ces termes expressifs, dépositaires de l’impression et du se
Sévigné. Une classe de néologismes qu’on doit proscrire, ce sont les termes qu’on forge pour remplacer les locutions composée
voix, des morceaux d’auteurs anglais ou allemands. En recherchant les termes les plus justes qui répondent aux mots étrangers
26 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
apercevons alors l’un et l’autre, étant arrivés au point où les deux termes sont mitoyens, et l’image du néant, ainsi définie
sion de tout absolument implique une véritable contradiction dans les termes , puisque cette opération consisterait à détruire
tion est donc obligée de se tronquer. Au lieu d’affirmer qu’un second terme s’est substitué au premier, on maintiendra sur le
. Et, sans sortir du premier, on affirmera implicitement qu’un second terme le remplace en disant que le premier « n’est pas 
ol est humide » ou « le sol n’est pas humide », dans les deux cas les termes « sol » et « humide » sont des concepts plus ou m
on à l’intelligence hébétée. L’intelligence affirmera donc encore, en termes implicites. Et, par conséquent, ni les concepts d
d’humidité où ils vivent effectivement. Tenez-vous en strictement aux termes de la proposition « le soi n’est pas humide », vo
lle pour que, d’idée, elle devienne acte. Et de là vient aussi que le terme où notre activité se reposera est seul représenté
perpétuel écoulement, à aucune de nos actions nous n’assignerions un terme . Nous sentirions chacune d’elles se dissoudre au
s fait avancer d’un pas, puisqu’elle le laisse toujours aussi loin du terme . Pour avancer avec la réalité mouvante, c’est en
l’antiquité classique, la philosophie des Formes ou, pour employer un terme plus voisin du grec, la philosophie des Idées. Le
formes réalisées l’une après l’autre. La philosophie pourra donc, des termes du premier genre, tirer ceux du second, mais non
ulation devrait partir. Mais l’intelligence renverse l’ordre des deux termes , et, sur ce point, la philosophie antique procède
entre les deux membres d’une équation, dont le premier membre est un terme unique et le second une sommation d’un nombre ind
st un terme unique et le second une sommation d’un nombre indéfini de termes . C’est, si l’on veut, le rapport de la pièce d’or
sommation se poursuit sans fin, n’ayant jamais commencé, c’est que le terme unique qui lui équivaut éminemment est éternel. U
e il appartenait, y va maintenant retrouver sa place. On note donc le terme final ou le point culminant (telos, akmè), on l’é
haut qu’il subit. Et il énonce bien, en somme, que l’un de ces trois termes est fonction des deux autres. La différence essen
positions à un moment donné. Sans doute le problème ne se pose en ces termes précis que dans des cas très simples, pour une ré
l’évolution psychologique qui la remplit et l’invention qui en est le terme . Le temps d’invention ne fait qu’un ici avec l’in
parce que notre mémoire a coutume d’aligner dans un espace idéal les termes qu’elle perçoit tour à tour, parce qu’elle se rep
ps ». La scission n’était donc pas encore irrémédiable entre les deux termes . Elle l’est devenue, et dès lors une métaphysique
’âme et le corps. C’est pour avoir coupé toute attache entre les deux termes que les philosophes furent conduits à établir ent
égale importance qu’ils attachent à l’étendue. Chez Spinoza, les deux termes Pensée et Étendue sont placés, en principe au moi
Or une relation n’existe pas séparément. Une loi relie entre eux des termes qui changent ; elle est immanente à ce qu’elle ré
hilosophes devaient être conduits à sacrifier le plus faible des deux termes , et à tenir l’aspect temporel des choses pour une
temporel des choses pour une pure illusion. Leibniz le dit en propres termes , car il fait du temps, comme de l’espace, une per
stratum cérébral pour l’état psychologique, rien de plus. De ce qu’un terme est solidaire d’un autre terme, il ne suit pas qu
ychologique, rien de plus. De ce qu’un terme est solidaire d’un autre terme , il ne suit pas qu’il y ait équivalence entre les
elle de la machine à l’écrou. Parler d’une équivalence entre les deux termes , c’est simplement tronquer — en la rendant à peu
elation est une liaison établie par un esprit entre deux ou plusieurs termes . Un rapport n’est rien en dehors de l’intelligenc
, avant tout, une faculté d’établir des rapports, Kant attribuait aux termes entre lesquels les rapports s’établissent une ori
ans l’espace lui-même, et dans la géométrie qui lui est immanente, un terme idéal dans la direction duquel les choses matérie
nt l’évolué avec lui-même qu’on reproduira l’évolution dont il est le terme . S’agit-il de l’esprit ? Par la composition du ré
onsolidée, ne saurait être supposé au départ. Que le premier des deux termes ait atteint plus vite que l’autre sa forme défini
inir l’intelligence par cette correspondance. Il a raison d’y voir le terme d’une évolution. Mais quand il en vient à retrace
ut, que les mêmes principes ne sont pas applicables à l’origine et au terme d’un progrès, que ni la création ni l’annihilatio
27 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32
t à la famille qu’on vient de décrire, et chacun d’eux est le premier terme sensible, apparent d’un couple. Lorsque j’entends
, plus ou moins expresse, et la liaison entre le premier et le second terme de ce couple est si précise qu’en cent millions d
qu’en cent millions de cas et pour deux millions d’hommes le premier terme amène toujours le second. III Maintenant, s
arrêté sur des remarques si simples. Des couples, tels que le premier terme fasse apparaître aussitôt le second, et l’aptitud
erme fasse apparaître aussitôt le second, et l’aptitude de ce premier terme à remplacer l’autre, en tout ou en partie, de faç
28 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
emières dans l’ordre moral ; mais les idées trop fines n’ont point de termes de comparaison dans la nature animée. Dans les sc
igurées sont celles qui retracent le plus de pensées avec le moins de termes . Ce n’est pas non plus perfectionner le style, qu
hommes, et sur les moyens de les faire naître. C’est la gradation des termes , la convenance et le choix des mots, la rapidité
ge si simple d’un grand homme, cette gradation qui donne pour dernier terme de la gloire les affections de son pays, fait épr
timents qui inspirent le besoin d’une expression plus nuancée ou d’un terme plus éloquent, le mot dont on se sert, fût-il inu
us ceux qui savent lire, qu’il n’existait pas dans la langue un autre terme qui rendit précisément la même nuance de pensée,
nvention des mots ne peut s’appliquer aux sciences ; il leur faut des termes nouveaux pour des faits nouveaux, et les vérités
29 (1694) Des ouvrages de l’esprit
s occasions, ils se refroidissent bientôt pour les expressions et les termes qu’ils ont le plus aimés. La même justesse d’espr
é cette pensée, ou qu’ils lui auraient donné un autre tour. Il y a un terme , disent les uns, dans votre ouvrage, qui est renc
esprits vifs et décisifs étaient crus, ce serait encore trop que les termes pour exprimer les sentiments : il faudrait leur p
l et d’une pénible recherche ; elles sont heureuses dans le choix des termes , qu’elles placent si juste, que tout connus qu’il
Coeffeteau ; lequel lit-on de leurs contemporains ? Balzac, pour les termes et pour l’expression, est moins vieux que Voiture
endre de belles choses : l’on doit avoir une diction pure, et user de termes qui soient propres, il est vrai ; mais il faut qu
user de termes qui soient propres, il est vrai ; mais il faut que ces termes si propres expriment des pensées nobles, vives, s
, ce qui use la plus longue patience, il faut lire un grand nombre de termes durs et injurieux que se disent des hommes graves
ui écrivent par humeur, que le cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les figures, et qui tirent, pour ainsi dire, d
aire en une sorte d’écrits hasarder de certaines expressions, user de termes transposés et qui peignent vivement ; et plaindre
30 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
édie FORMATION Formation (Grammaire) FORMATION, s.f. terme de Grammaire, c’est la maniere de faire prendre à
connoître la juste valeur, de découvrir l’analogie philosophique des termes , de penétrer jusqu’à la métaphysique des langues,
angues possibles. (E. R. M.) FREQUENTATIF FREQUENTATIF, adj. terme de Grammaire, c’est la dénomination que l’on donn
circonstance du tems à laquelle on fixe l’autre évenement qui sert de terme à la comparaison. C’est la même chose dans caenav
’a pas osé en dépouiller entierement celui-ci, il l’y répete en mêmes termes . Il l’a appellé futur-parfait, parce qu’il y démê
s spécifiques ou d’espece. « Les premiers, pour employer les propres termes de M. du Marsais, conviennent à tous les individu
des richesses dans le sein même de l’indigence, & assujettir les termes les plus vagues aux expressions les plus précises
s qui en ont reçu : son usage universel est de présenter le nom comme terme d’un rapport quelconque, qui détermine la signifi
la terminaison is : cette terminaison présente ici le soleil comme le terme auquel on rapporte le nom appellatif lumen (la lu
metus supplicii, &c. Partout le nom qui est au génitif exprime le terme du rapport ; le nom auquel il est associé en expr
ague d’un nom appellatif par un rapport quelconque dont il exprime le terme  ; c’étoit dans cette propriété qu’il en falloit p
st spécifié dans les différentes occurrences (qu’on nous permette les termes propres) par la nature de son antécédent & de
ons inséparables, dont quelqu’une est spécialement déterminative d’un terme antécédent. Chaque langue a son génie & ses r
ffets. (E. R. M.) GENRE Genre (Grammaire) GENRE, s. m. terme de Grammaire. Genre ou classe, dans l’usage ordin
-uns sont douteux, & quelques autres hétérogenes. Voilà autant de termes qu’il convient d’expliquer ici pour faciliter l’i
.) GOUVERNER Gouverner (Grammaire) GOUVERNER, v. act.  terme de Grammaire. Il ne suffit pas, pour exprimer une
un peu énigmatiques. Mais il est très-difficile de n’employer que des termes propres ; & il faut avoüer d’ailleurs que les
oyer que des termes propres ; & il faut avoüer d’ailleurs que les termes figurés deviennent propres en quelque sorte, quan
iences & des Arts. (E. R. M.) GRAMMAIRE GRAMMAIRE, s. f. terme abstrait. R. Γράμμα, littera, lettre ; les Latins
saine Logique est le fondement de la Grammaire. En effet, de quelques termes qu’il plaise aux différens peuples de la terre de
agé toutes ces choses ; souvent le besoin les obligera d’employer des termes appellatifs & généraux, même pour exprimer de
des propositions qui auront leurs sujets & leurs attributs ; des termes dont le sens incomplet exigera un complément, un
luence du concours des circonstances est frappante, si l’on prend des termes de comparaison très-éloignés, ou par les lieux, o
ou du siecle de François I. à celui de Louis XIV : en un mot plus les termes comparés se rapprocheront, plus les différences p
que l’usage de notre langue paroit avoir laissée sur la formation des termes techniques, nous ont déterminés à en risquer plus
la Grammaire. Nous ferons en sorte qu’ils soient dans l’analogie des termes didactiques usités, & qu’ils expriment exacte
parole en deux parties, qui sont la Lexicologie & la Syntaxe. Le terme de Lexicologie signifie explication des mots ; R.
si l’on disoit ortographe des mots, & ortographe du discours. Le terme de Logographie est connu dans un autre sens, mais
ns : ils les appellerent στοιχεῖα, élémens, ou γράμματα, lettres. Les termes d’élémens, de sons & d’articulations, ne devr
la parole écrite ; cependant c’est assez l’ordinaire de confondre ces termes , & de les employer les uns pour les autres. C
que. (E. R. M.) GRAVE Grave (Grammaire) GRAVE, adj. en terme de Grammaire : on dit, accent grave, accent aigu,
e leur conjugaison. Voyez Anomal . L’idée commune attachée à ces deux termes est donc celle de l’irrégularité ; ce font deux d
ans cet article que des exemples latins, il ne faut pas croire que le terme & le fait qu’il désigne soient exclusivement
μόνομος, de même nom ; racines, ὁμὸς, semblable, & ὄνομα, nom. Ce terme grec d’origine, étoit rendu en latin par les mots
s, qu’il est à propos de ne pas confondre, si l’on veut prendre de ce terme une idée juste & précise. J’appellerois donc
arée par un jugement plus sage qu’il en porte presque aussitôt en ces termes  : hoc genus facilè in pueriles ineptias excidit.
Sciences & des Arts, que l’équivoque & la confusion dans les termes destinés à en perpétuer la tradition, par conséqu
près la plus grande partie des Grammairiens. Voyez Enallage . Mais ce terme n’est, selon lui, qu’un nom mystérieux, plus prop
exemples mêmes de M. du Marsais, & je me servirai de ses propres termes  : ce que je ferai sans scrupule par-tout où j’aur
sur l’autel d’Hercule le feu presque éteint, Virgile s’exprime en ces termes , Æn. VII. 542. … Herculeis sopitas ignibus aras
aire Mars fait tourner la victoire de notre côté, il s’exprime en ces termes  : Sin nostrum annuerit nobis victoria Martem ;
ent qu’elles sont vicieuses, & ne nous obstinons pas à retenir un terme spécieux, pour excuser dans les auteurs des chose
gue particuliere. R. ἴδιος, peculiaris, propre, particulier. C’est un terme général dont on peut faire usage à l’égard de tou
s langues ; un idiotisme grec, latin, françois, &c. C’est le seul terme que l’on puisse employer dans bien des occasions 
est ce que l’on appelle communément le nominatif du verbe est ; ou en termes plus justes, c’en est le sujet grammatical, qui s
& du génie des peuples qui les parlent : elles auront chacune des termes & des façons de parler qui leur seront propre
on littérale, parce qu’elle oblige à la précision, à la propriété des termes , & à une certaine exactitude qui empêche l’es
l’on donnât aux verbes de cette espece le nom d’augmentatifs. Mais ce terme est déja employé dans la Grammaire greque & d
leurir, &c. (B. E. R. M.) INDÉCLINABLE INDÉCLINABLE, adj. terme de Grammaire. On a distingué à l’article Formatio
elativement à cette seconde espece que les Grammairiens emploient les termes déclinable & indéclinable. Un simple coup d’o
f relatif, dont le sens, indéfini par soi-même, exige l’expression du terme auquel il a rapport : amo (j’aime), eh quoi ? car
. M.) INFLEXION Inflexion (Grammaire) INFLEXION, s. f. terme de Gramm. On confond assez communément les mots i
lumiere sur les recherches étymologiques, & sur la propriété des termes . On peut voir article Temps , de quelle utilité e
uand il n’a pas trouvé au mot interjection un air assez françois : un terme technique n’a aucun besoin d’être usité dans la c
ins ordinaire que ce dernier dans les livres de Grammaire. 3°. Que le terme de particule n’est pas plus connu dans le langage
ore avec celui que lui donne l’auteur des vrais principes. 4°. Que ce terme est employé abusivement par ce subtil métaphysici
a dénomination de particule, & les expressions du coeur & des termes qui n’appartiennent qu’au langage de l’esprit ; c
tile, & qu’il est permis de donner un sens fixe & précis à un terme technique, aussi peu déterminé que l’est parmi le
isent plusieurs grammairiens, il n’y a dans la langue françoise aucun terme qui soit proprement interrogatif, c’est-à-dire qu
e sens de la phrase. (B. E. R. M.) INVERSION INVERSION, s. f. terme de Grammaire qui signifie renversement d’ordre :
n ; mais par rapport à la Grammaire, dont on prétend ici apprécier un terme , quel est celui de ces trois ordres qui lui sert
mplément, parce toute action doit commencer avant que d’arriver à son terme  ; que la préposition ait de même son complément a
p; leurs relations. Ces relations supposent une succession dans leurs termes  ; la priorité est propre à l’un, la postériorité
indre telle liaison, fondée sur tel rapport ; ce rapport a un premier terme , puis un second : s’ils se suivent immédiatement,
n on va directement du commencement à la fin, de l’origine au dernier terme , du haut en bas ; dans l’autre, on va de la fin a
ut en bas ; dans l’autre, on va de la fin au commencement, du dernier terme à l’origine, du bas en haut, sursùm-versus, à rec
ns ces vers paroît obscur à Isidore ; confusa sunt verba, ce sont ses termes . Que fait-il ? il range les mêmes mots selon l’or
iens de tous les tems ont toujours regardé le mot inversion, comme un terme qui leur étoit propre, qui étoit relatif à l’ordr
isme de la langue dans laquelle il s’agit de s’exprimer, (ce sont les termes de M. Batteux) ; il peut donc y avoir dans l’éloc
rement qu’il ne les conçoit. Voilà sans doute la premiere fois que le terme d’inversion est employé pour marquer le dérangeme
ur tout le monde ; au lieu que dans votre systême, pour me servir des termes de l’auteur de la Lettre sur les sourds & mue
uleurs qu’elle emploie, & la maniere dont elle les distribue : en termes propres, ce sont le vocabulaire & la syntaxe.
nguliers qu’elles occasionnent nécessairement dans son élocution ; le terme d’idiome est alors celui qui convient le mieux à
t à l’institution conventionnelle des langues, M. Rousseau se fait un terme de comparaison de l’invention des seuls substanti
facile à trouver pour juger du chemin qui lui reste à faire jusqu’au terme où elle pourra exprimer toutes les pensées des ho
t miraculeux qui mérite attention, & sur lequel j’emprunterai les termes mêmes de M. Pluche, Spect. de la nature, tom. VII
& la séparation. C’est ce qu’ils expriment fort simplement en ces termes  : Faisons-nous une marque pour ne nous point désu
ne langue nouvelle ; car toutes leurs idées se trouverent jointes aux termes de cette nouvelle langue, au lieu qu’elles étoien
termes de cette nouvelle langue, au lieu qu’elles étoient jointes aux termes de la langue qu’ils parloient auparavant. Il y a
iblissent, & les traits différenciels augmentent à mesure que les termes de comparaison s’éloignent, jusqu’a ce que la trè
répositions, pour désigner les rapports généraux avec abstraction des termes  ; les adverbes, pour désigner des rapports partic
s termes ; les adverbes, pour désigner des rapports particuliers à un terme déterminé ; & les conjonctions, pour désigner
ivisible ; ces relations, dis je, supposent un ordre fixe entre leurs termes  : la priorité est propre au terme antécédent ; la
upposent un ordre fixe entre leurs termes : la priorité est propre au terme antécédent ; la posteriorité est essentielle au t
é est propre au terme antécédent ; la posteriorité est essentielle au terme conséquent : d’où il suit qu’entre les idées part
même entre deux individus quelconques, parce qu’ils n’auroient pas un terme immuable de comparaison pour y rapporter leurs pr
aison pour y rapporter leurs procédés respectifs. Mais au moyen de ce terme commun de comparaison, la communication est établ
; du commerce de pensées, qui est l’ame de la société : c’est donc le terme où il faut réduire toutes les phrases d’une langu
nt à cet egard, c’est que certaines idées ne sont exprimées par aucun terme dans une langue, quoiqu’elles ayent dans une autr
ion au contraire a eu occasion d’acquérir la connoissance. Combien de termes , par exemple, de la tactique des anciens, soit gr
ns toujours imparfaites, où, si nous voulons énoncer ces idées par un terme , nous le prenons matériellement dans la langue an
omplettes que nous en avons. Combien au contraire n’avons-nous pas de termes aujourd’hui dans notre langue, qu’il ne seroit pa
es anciens idiomes ne pouvoient pas même avoir l’ombre. Ajoutez y nos termes de Verrerie, de Vénerie, de Marine, de Commerce,
f. 1°. Rien de plus ordinaire que d’entendre parler de Langue mere , terme , dit M. l’abbé Girard, (Princip. disc. I. tom. I.
énie que dans la langue matrice, & une analogie marquée entre les termes de l’une & de l’autre ; comment peut se faire
;c : & c’est avec raison qu’Esrame, Epist. liv. X, dit en propres termes  : Hoc unum expertus, video nullis in litteris nos
métaphore & la comparaison, que dans la comparaison on se sert de termes qui font connoître que l’on compare une chose à u
lion, la comparaison n’est alors que dans l’esprit & non dans les termes , c’est une métaphore ». [Eoque distat, quod illa
yaume dont on parle. Par la même raison, l’on donne le nom de clé, en terme de Musique, à certaines marques ou caracteres que
uni dans le sens propre ; car ce n’est que par une nouvelle union des termes que les mots se donnent le sens métaphorique. Lum
trouver mauvais ce que les autres trouvent bon. Ensuite on se sert du terme de goût par métaphore, pour marquer le sentiment
 : mais il ne faut pas qu’on les prenne de sujets opposés, ni que les termes métaphoriques, dont l’un est dit de l’autre, exci
ores propres & consacrées par l’usage, que si vous en changez les termes par les équivalens même qui en approchent le plus
e à un mot un sens métaphorique, ou par nécessité, quand on manque de terme propre, ou par une raison de préférence, pour pré
I. vj. Ajoutez à cela que le propre des métaphores, pour employer les termes de la traduction de M. l’abbé Colin, « est d’agi
être à l’accusatif, quand elle exprime un rapport de tendance vers un terme , soit physique, soit moral ; au lieu que le compl
l’ablatif, quand cette préposition exprime un rapport d’adhésion à ce terme physique ou moral. Mentem (l’esprit) est à l’acc
entem (dans l’esprit) est la totalité du complément circonstanciel de terme du verbe veniat, qui doit par conséquent précéder
m ; le complément relatif tibi, & le complement circonstanciel de terme , in mentem : tous trois doivent être après veniat
mier, parce qu’il est le plus court ; le complément circonstanciel de terme in mentem doit être le second, parce qu’il est en
i à l’accusatif, parce qu’elle exprime un rapport de tendance vers un terme moral. In hunc finem ut recordatio virtutum tuaru
nconnue, & que dans celle là au contraire on envisage toujours le terme d’où l’on est parti. Je conviens qu’il faut beauc
seroit jamais qu’un verbiage repréhensible, &, pour me servir des termes de Quintilien, inst. VIII. 2, pejor est mistura v
: on y sent le latinisme tout pur ; & l’habitude de fabriquer des termes relatifs à ses vûes pour la traduction, le jette
car loin de regarder cette interprétation littérale comme le dernier terme où aboutit la méthode analytique, je ramene ensui
ont leurs bras pour élever certains fardeaux : ce sont à-peu-près ses termes , (méth. p. 11.) quand il parle de la méthode ordi
mmey, ou telle autre dont on s’aviseroit, pourvû que la propriété des termes y fût bien observée. Mais, je le répete, je ne cr
s qui soient susceptibles de rapports, & qui puissent en être les termes . La seconde observation qui naît de l’usage des c
’elles désignent font abstraction de toute application, & que les termes en sont indéterminés. Qu’on me permette un langag
s dont il s’agit ici ; & on le considere avec abstraction de tout terme , quand on dit que 1/2 en est l’exposant. C’est la
d’une maniere abstraite & générale, & indépendamment de tout terme antécédent & de tout terme conséquent. Aussi
générale, & indépendamment de tout terme antécédent & de tout terme conséquent. Aussi disons-nous avec la même prépos
des mots qui désignent des rapports généraux avec abstraction de tout terme antécédent & conséquent. De-là la nécessité d
en fixe le sens, qui par lui-même est vague & indéfini ; c’est le terme conséquent du rapport, envisagé vaguement dans la
de ce rapport ; l’adjectif, le verbe, ou le nom appellatif, en est le terme antécédent, l’utilité de la Métaphysique, courage
u’en ce que celles-ci expriment des rapports avec abstraction de tout terme antécédent & conséquent, au lieu que les adve
quent, au lieu que les adverbes renferment dans leur signification le terme conséquent du rapport. Les adverbes sont donc des
qui expriment des rapports généraux, déterminés par la désignation du terme conséquent. De-là la distinction des adverbes, en
, de quantité, de cause, de maniere, selon que l’idée individuelle du terme conséquent qui y est enfermé a rapport au tems, a
uvent avoir ce qu’on appelle communément un régime, lorsque l’idée du terme conséquent peut se rendre par un nom appellatif o
rique fondamentale des deux ; l’une & l’autre fait abstraction du terme antécédent, parce que le même rapport pouvant se
les sujets qui se présenteront dans l’occasion. Cette abstraction du terme antécédent ne suppose donc point que dans aucun d
on dont il s’agit ici, n’est qu’un moyen d’appliquer le rapport à tel terme antécédent qui se trouvera nécessaire aux vûes de
cher, qu’ils avoient adopté le système impudent de l’indifférence des termes , qui les avoit ensuite menés jusqu’au système plu
ituteur véritable & l’unique approbateur. Mais d’où nous vient le terme de mot ? On trouve dans Lucilius, non audet dicer
e maniere d’écrire nouvelle & contraire à l’orthographe reçue. Ce terme vient de l’adjectif grec νέος, nouveau, & du
à saisir, mais enfin ils ne le sont pas, & il faut s’en tenir aux termes de la convention : irez-vous écrire kek abil ome
citoyen entre deux partis opposés, &c. Le mot neutre est aussi un terme propre à la grammaire, & il y est employé dan
Participe . Mais outre la contradiction qui se trouve entre les deux termes réunis dans la même dénomination, ces termes ayan
se trouve entre les deux termes réunis dans la même dénomination, ces termes ayant leur fondement dans la nature intrinseque d
fait le mouvement, quand même on exprimeroit le lieu du départ ou le terme du mouvement : votre fils e’toit descendu quand v
nnée : 6°. par l’addition d’un autre nom ou d’un pronom qui seroit le terme de quelque rapport, & qui seroit annoncé comm
es dérivés, comme paonneau (petit paon) qui differe ainsi de panneau ( terme de Menuiserie), laonnois (qui est de la ville ou
s. A Gell. lib. X. cap. jv. Qu’on ne s’étonne donc pas de trouver des termes de figure & de signification semblables dans
réguliere. Dans le langage des Grammairiens, qui se sont approprié ce terme , c’est ou la représentation réguliere de la parol
inaison françoise en el a été récemment changée en eau dans plusieurs termes , que l’on disoit scel, au lieu de sceau, & qu
pensions. Quintilien, inst. orat. I. vij. en fait la remarque en ces termes  : Cùm dico obtinuit, secundam B litteram ratio po
1°. un rapport d’existence à une époque, 2°. l’époque même qui est le terme de comparaison. L’existence peut avoir à l’époque
s la Philosophie qu’ils ont eux-mêmes consultée, & d’employer les termes que les vûes de mon système grammatical m’ont fai
relation avec l’objet qu’il bat, qu’il connoît. Cet objet, qui est le terme de la relation, étant nécessaire à la plénitude d
ends point devenir l’apologiste de l’abus qu’on peut avoir fait de ce terme  ; mais je ne puis me dispenser d’observer que le
econnoître sous ce nom, puisqu’il faut blen en fixer la notion par un terme propre, ne sont les signes d’aucune idée totale ;
ente les idées dans leur ordre naturel. On ne sauroit mettre dans ces termes techniques trop de vérité, trop de clarté, ni tro
rs du néant ; exposer, mettre au dehors ; exterminer, mettre hors des termes ou des bornes, &c. Il ne faut pas croire au r
même à témoin. (B. E. R. M.) PARTITIF PARTITIF, ve, adj. ce terme est usité en Grammaire pour caractériser les adje
tous les hommes. On a étendu encore plus loin la signification de ce terme , & l’on appelle noms patronymiques, ceux qui
succès dans le langage un tour extraordinaire, ou une association de termes dont on n’a pas encore fait usage jusques-là. Mai
loit désigner la superfluité des mots dans chaque phrase par un autre terme  ; par exemple, celui de périssologie qui est conn
périssologie qui est connu, devoit être employé seul dans ce sens. Ce terme vient de περισσός, superfluus, & de λόγος, di
femmes. C’est l’exemple qu’il allegue d’une regle qu’il énonce en ces termes  : « Il n’est pas essentiel aux deux points de se
en. « Mais on met la virgule, dit-il, avant ces conjonctions, si les termes qu’elles assemblent sont accompagnés de circonsta
’allentir & à perdre sa force, on ne la marque plus ; ce sont les termes de Lancelot, qui cite ensuite le même exemple que
POSITIF Positif (Grammaire) POSITIF, ve, adj. (Gram.) ce terme , dans l’usage ordinaire, est opposé à l’adjectif
atifs. Voyez Négation . Mais les Grammairiens font encore usage de ce terme positif dans autre sens, qui differe du sens prim
é un degré de comparaison, que cette dénomination, pour me servir des termes de l’école, est de falso supponente, & qu’au
ion, en les nommant simplement non-relatifs. Le mot de relatif est un terme dont il semble qu’on ne connoisse pas assez la va
re, je ne crois pourtant pas qu’elle doive faire plus de fortune. Les termes téchniques de grammaire ne doivent pas être fondé
es mots qui désignent des rapports généraux, avec abstraction de tout terme antécédent & conséquent. Voyez Mot , article
nt & conséquent. Voyez Mot , article 2. Cette abstraction de tout terme ne suppose point que cette espece de mot doive co
us général, par la liberté d’appliquer l’idée de chaque rapport à tel terme , soit antécédent, soit conséquent, qui peut conve
dans la structure d’une phrase, sans être appliquée actuellement à un terme antécédent, dont elle restraint le sens général p
ssaire du rapport dont elle est le signe, & sans être suivie d’un terme conséquent qui acheve d’individualiser le rapport
t indiqué d’une maniere vague & indéfinie dans la préposition. Le terme antécédent est donc nécessairement un mot dont le
es noms appellatifs, les adjectifs, les verbes & les adverbes. Le terme conséquent devant énoncer le terme du rapport don
les verbes & les adverbes. Le terme conséquent devant énoncer le terme du rapport dont la préposition est le signe, ne p
oms, les pronoms, & les infinitifs qui sont une espece de nom. Le terme conséquent servant à completter l’idée totale du
om appellatif, d’un adjectif, d’un verbe, ou d’un adverbe, qui est le terme antécédent du rapport. Je travaille pour vous ; l
e des terminaisons différentes qui servent à présenter les mots comme termes de certains rapports : en latin, par exemple, le
exemple, le cas nommé génitif présente le nom qui en est revêtu comme terme conséquent d’un rapport quelconque, dont le terme
en est revêtu comme terme conséquent d’un rapport quelconque, dont le terme antécédent est un nom appellatif ; fortitudo regi
dit dès le commencement, un rapport général, avec abstraction de tout terme antécédent & conséquent ; l’autre exprime un
nséquent ; l’autre exprime un rapport déterminé par la désignation du terme conséquent, mais avec abstraction du terme antécé
miné par la désignation du terme conséquent, mais avec abstraction du terme antécédent : c’est pourquoi toute locution qui re
ard, nom appellatif, qui est le complément grammatical de à, & le terme antécédent d’un autre rapport exprimé par de ; en
lairée de diriger le langage didactique : dès que l’on remarque qu’un terme technique présente une idée fausse ou obscure, on
vers la citadelle ; de tems dans celle-ci, il est mort vers midi ; de terme dans cette troisieme, se tourner vers Dieu ? Diso
ans le mot vers : les rapports sont compris dans la signification des termes antécédens, & c’est l’ordre ; les termes cons
ans la signification des termes antécédens, & c’est l’ordre ; les termes conséquens de ces rapports sont les complémens de
 ; & la préposition ne fait qu’indiquer que son complément est le terme conséquent du rapport renfermé dans la significat
est le terme conséquent du rapport renfermé dans la signification du terme antécédent. Nous disons rapport de tems, quand le
nt, pendant, à, de, & en ». Premierement, de, pour me servir des termes de l’auteur, & pour parler conformément à son
re une raison analytique de la phrase, il faut suppléer entre deux le terme qui doit servir tout-à-la fois de complément à la
ase ramenée à la plénitude analytique, que l’adjectif destinée est le terme antécédent de pour ; que l’infinitif servir est l
à celui où l’on tomberoit dans le raisonnement, si l’on donnoit à un terme dans la conclusion, un autre sens qu’il n’a dans
e qui n’est bien déterminé que par l’application qu’on en fait à deux termes , l’un antécédent & l’autre conséquent. C’est
ÉTÉRIT, adj. (Gramm.) employé quelquefois comme substantif ; c’est un terme exclusivement propre au langage grammatical, pour
lui. C’est à-peu-près dans ce sens que les Grammairiens entendent ce terme , quand ils parlent d’une langue primitive, d’un m
e les pronoms représentent les noms, c’est-à-dire, pour me servir des termes de M. l’abbé Girard, tome I. disc. vj. p. 283, qu
qui expriment des rapports généraux déterminés par la désignation du terme conséquent & avec abstraction du terme antécé
inés par la désignation du terme conséquent & avec abstraction du terme antécédent ; ce sont par conséquent des adverbes,
eilleures à suivre que les autres ». On abuse ici très-évidemment du terme de métaphysique, ou que l’on n’entend pas, ou que
itions faites, soit au sujet, soit à l’attribut, soit à quelque autre terme modificatif de l’un ou de l’autre, sont elles-mêm
t se passer d’en considérer d’autres especes. Elle doit connoître les termes & les propositions composées, parce que la sy
licable sans cette clé, voyez Mot , loc. cit. Elle doit connoître les termes & les propositions complexes, parce qu’elle d
es relations, & les relations supposent une succession dans leurs termes  ; la priorité est propre à l’un, la postériorité
tre ; voilà un ordre que l’on peut envisager, ou en allant du premier terme au second, ou en allant du second au premier ; la
étaire perpétuel de l’académie d’Arras, dont je viens d’emprunter les termes (rem. div. sur la prononc. p. 123.) je serois mêm
(B. E. R. M.) RÉGIME Régime (Grammaire) RÉGIME, s. m. terme de Grammaire ; ce mot vient du latin regimen, gou
e que l’on appelle régime, il ne faut pourtant pas confondre ces deux termes comme synonymes : je vais déterminer la notion pr
u Marsais a omis en son lieu, quoiqu’il fasse fréquemment usage de ce terme . Art. I. Du complément. On doit regarder comme c
e différens degrés ; 2°. ceux qui ont une signification relative à un terme quelconque. Les mots dont la signification généra
s qu’il faut déterminer l’idée générale de la relation par celle d’un terme conséquent : & tels sont plusieurs noms appel
e que la terminaison du complément y désigne le rapport qui le lie au terme antécédent, & rend inutile la préposition, qu
c. Le rapport énoncé par plusieurs verbes relatifs exige souvent deux termes , comme donner un livre au public ; ces deux compl
lément au mot qu’il complete est d’autant plus sensible, que les deux termes sont plus rapprochés, & sur-tout dans les lan
nt quand plusieurs complémens concourent à la détermination d’un même terme , ils ne peuvent pas tous le suivre immédiatement 
Si chacun des complémens qui concourent à la détermination d’un même terme à une certaine étendue, il peut encore arriver qu
auroit-elle perdu quelque chose de son énergie, par la séparation des termes opposés son opulance & la pauvreté romaine ;
; & c’est dans cette source qu’il faut aller puiser la notion des termes techniques que nous avons pris à notre service, a
ù les Grammairiens latins parlent de régime, qu’ils entendent, par ce terme , la forme particuliere que doit prendre un complé
e latine, à marquer que le nom ou le pronom qui en est revêtu, est le terme objectif de l’action énoncée par le verbe actif r
dit liber Petri, le nom Petri est au génitif, parce qu’il exprime le terme conséquent du rapport dont liber est le terme ant
parce qu’il exprime le terme conséquent du rapport dont liber est le terme antécédent, & que le régime d’un nom appellat
, c’est Deus ; comme quand on dit, mundum creavit Deus  : s’il est le terme objectif de l’action énoncée par un verbe actif r
terme objectif de l’action énoncée par un verbe actif relatif, ou le terme conséquent du rapport abstrait énoncé par certain
le-ci, elevabis ad Deum faciem tuam (Job. 22. 26.) : si ce nom est le terme conséquent d’un rapport sous lequel on envisage u
ses différentes, & que tout régime caracterise essentiellement le terme conséquent d’un rapport ; ainsi le régime est fon
sur le principe de la diversité des idées mises en rapport, & des termes rapprochés dont l’un détermine l’autre en vertu d
détermination des formes des complémens grammaticaux considérés comme termes de certains rapports, & il ne consiste pas da
ts incompatibles, & cette contradiction, ne fût-elle que dans les termes & non entre les idées, c’est assurément un vi
it dire, solutus ab omni vinculo relationis. Les Grammairiens font du terme de relatif tant d’usages si différens, qu’ils fer
ngage. I. On appelle relatif, tout mot qui exprime avec relation à un terme conséquent dont il fait abstraction ; ensorte que
l’on emploie un mot de cette espece, sans y joindre l’expression d’un terme conséquent déterminé, c’est pour présenter à l’es
énérale de la relation, indépendamment de toute application à quelque terme conséquent que ce puisse être ; si le mot relatif
mot relatif ne peut ou ne doit être envisagé qu’avec application à un terme conséquent déterminé, alors ce mot seul ne présen
t la même chose de tous les rapports imaginables, tous supposent deux termes , & ces deux termes peuvent être vus sous deux
les rapports imaginables, tous supposent deux termes, & ces deux termes peuvent être vus sous deux combinaisons. Il peut
vus sous deux combinaisons. Il peut arriver que le rapport du premier terme au second ne soit pas le même que celui du second
uoiqu’il le détermine ; & il peut arriver que le rapport des deux termes soit le même sous les deux combinaisons. Cela pos
pport qui est toujours le même sous chacune des deux combinaisons des termes , comme frere, collegue ; cousin, &c. car si P
toute comparaison envisage essentiellement un rapport entre les deux termes comparés ; ainsi on peut dire d’une premiere mais
le sens en est envisagé indépendamment de toute application à quelque terme conséquent que ce puisse être : il n’est pas réel
e ; mais il paroit absolu parce qu’il y a une abstraction actuelle du terme conséquent. Que je dise, par exemple, Aimez Dieu
isque le sens en est completté par l’expression de l’objet qui est le terme conséquent du rapport renfermé dans le sens de ce
est ici dans un sens absolu, parce que l’on fait abstraction de tout terme conséquent, de tout objet déterminé auquel l’amou
sa jurisdiction. IV. Le principal usage que font les Grammairiens du terme relatif, est pour désigner individuellement l’adj
litteras, que iis n’est relatif dans iis litteris. 3°. Aucun des deux termes par lesquels on désigne qui, quae, quod, ni l’uni
ur une conjonction & un pronom démonstratif : ce sont les propres termes de l’auteur : que dans d’autres occurrences, il n
sur le détail d’un principe, que je ne dois montrer ici que sous des termes généraux ; & afin de savoir quels autres mots
énonciation claire de la pensée ; & si l’usage introduit quelques termes équivoques, par quelque cause que ce soit, cela e
r l’interrogation. Il y a de pures conjonctions qui supposent même un terme antécédent ; tel est, par exemple, ut, que je rem
, on peut se servir indifféremment de l’un ou de l’autre de ces trois termes . Mais il y a bien des circonstances où le choix n
ns passif, quand le sujet auquel il a rapport, est consideré comme le terme de l’impression produite par l’action que ce mot
quent alors l’aide ou le secours que l’on me donnera, dont je suis le terme & non pas le principe. (Voyez Vaugelas, Rem.
parce que la robe à laquelle ils ont rapport, est considerée comme le terme de l’impression produite par l’action de gâter. V
t actif, dont le sujet ne seroit envisagé ni comme principe, ni comme terme de l’action énoncée par ce mot : or cela est abso
uquel se rapporte une action, en est nécessairement le principe ou le terme . Une des causes qui a jetté M. du Marsais dans ce
gile dit, Mat. xj. 5. les aveugles voyent, les Boiteux marchent, ces termes , les aveugles, les boiteux, se prennent en cette
uvres, tous deux chassés de leurs pays, ne doivent pas recourir à des termes enflés, ni se servir de grands mots : il faut qu’
particuliere des mots qui entrent dans une phrase, que de ce que les termes en sont équivoques en soi. Ainsi ce seroit plutôt
« Le dieu du tonerre, dit notre grammairien, paroît d’abord être le terme de l’action de charmer & de désarmer, aussi b
. (B. E. R. M.) SINGULIER, re SINGULIER, re, adj. (Gram.) ce terme est consacré dans le langage grammatical, pour dé
onctive, mode subjonctif ; c’est sur-tout dans ce dernier sens que ce terme est propre au langage grammatical, pour y désigne
SUPERLATIF, ve. adjectif, qui assez souvent est pris substantivement, terme de Grammaire. Ce mot a pour racines la prépositio
l’on nomme comparatif, exprime le rapport de supériorité de l’un des termes comparés sur l’autre, & non la comparaison mê
ent connu, suppose nécessairement une comparaison déjà faite des deux termes . C’est pour cela 1°. que l’on a pu appeller compa
il énonce un rapport, suppose nécessairement une comparaison des deux termes  ; on peut dire réciproquement que la préposition
énomination, supposant, comme on l’a vu plus haut, une comparaison de termes qui n’a point lieu ici, ne peut qu’occasionner bi
uoiqu’il en tire une conséquence assez différente ; voici ses propres termes  : non parùm hanc sententiam juvat ; (il parle de
grés n’a pas encore été suffisamment approfondi, & que l’abus des termes de la grammaire latine, adaptés sans examen aux g
ma passion est plus grande que ma crainte, on exprime tout ; & le terme comparé ma passion, & le terme de comparaison
rainte, on exprime tout ; & le terme comparé ma passion, & le terme de comparaison, ma crainte ; & le rapport de
de l’un à l’égard de l’autre, plus grande ; & la liaison des deux termes envisagés sous cet aspect, que : ainsi l’esprit v
lus grande n’étant plus qu’un simple comparatif exige un que & un terme individuel de comparaison ; je ferois donc ainsi
on dit au contraire, ma plus grande passion, la suppression totale du terme de comparaison est le signe autorisé par l’usage
in au nominatif singulier ; & d’autre part deorum, qui est ici le terme de la comparaison énoncée par l’ensemble de la ph
ntre que ce nom doit être deus, parce que dans toute comparaison, les termes comparés doivent être homogenes. Mais il ne s’ens
que dans ce sens, & alors il ne reste rien pour énoncer le second terme de la comparaison, puisqu’il est prouvé qu’antiqu
n est simplement indiquée par le génitif qui est une partie du second terme de la comparaison ; mais il n’en est pas moins né
je crois établis solidement. (E. R. M. B.) SUPIN SUPIN, s. m. terme de Grammaire. Le mot latin supinus signifie propr
ec passionem significantia. Si les anciens ont adopté dans ce sens le terme de supin, comme pouvant devenir propre au langage
t exprimer un mouvement qui puisse s’adapter à cette tendance vers un terme  : le concours de toutes ces circonstances assigne
e plus de part à l’embrasement de la ville de Troie, s’exprime en ces termes dans l’une des plus belles pieces de Racine : An
e, qui réunit sur soi les deux sens ; il n’en a qu’un dans le premier terme de la comparaison, & il est censé répété avec
; il est censé répété avec le second sens dans l’expression du second terme . Ainsi le verset 70 du ps. 118. Coagulatum est si
erniere, fait disparoître la premiere. L’idée générale, & le seul terme d’élision, me semblent suffisant sur cette matier
point un mot vulgaire ; écrivons donc & prononçons synecdoque. Ce terme signifie compréhension : en effet dans la synecdo
doque du genre : comme quand on dit, les mortels pour les hommes ; le terme de mortels devroit pourtant comprendre aussi les
2. numeri ab oratore quaeruntur ; & plus bas, il s’exprime en ces termes  : Aristoteles versum in cratione vetat esse, nume
ellement scandaleux]. Or il me semble, continue M. du Marsais, que le terme de meres n’est relatif qu’à enfans ; il ne l’est
ner entre leurs vraies & leurs fausses diphtongues, & que ces termes sont absolument propres à leur prosodie ; nous fe
8, à Leipsick) des observations sur l’usage & l’abus de plusieurs termes & façons de parler de la langue allemande : e
it par-là avec quelle circonspection on doit étudier la propriété des termes , & de la langue dont on veut traduire, &
signification, qui est cause que l’usage n’a conservé que l’un de ces termes , & qu’il a rejetté l’autre comme inutile. L’u
es plats plutôt que dans celui des mets. Qu’importe d’avoir plusieurs termes pour une seule idée ? N’est-il pas plus avantageu
nt qu’elle subsiste dans la forme qui y est établie, &c… Tous ces termes passent dans l’usage : on les généralise dans la
duire les auteurs latins en un autre latin, en affectant d’éviter les termes dont ces auteurs se sont servis, auroient pu s’ép
ons) est une fécondité stérile qui empêche de sentir la propriété des termes , leur énergie, & la finesse de la langue. »
eux notions de la syntaxe sont au fond identiques, quoiqu’énoncées en termes différens. Il seroit inutile de grossir cet artic
voir les rapports d’existence à une époque, & l’époque qui est le terme de comparaison. §. I. Premiere division générale
us analogue que ces idées, pour expliquer d’une maniere plausible les termes que l’on vient de définir. L’idée de simultanéité
e. C’est en effet celui qui, dans toutes les langues, sert de dernier terme à toutes les relations de tems que l’on a besoin
d’un présent véritablement indéfini, dans le sens que j’ai donné à ce terme . 1°. On l’emploie comme présent actuel ; ainsi qu
se rapporter alors qu’à l’instant qui sert essentiellement de dernier terme de comparaison à toutes les relations de tems, c’
parole : cet instant dans toutes les autres occurrences n’est que le terme éloigné de la relation ; dans celle-ci, il en est
est que le terme éloigné de la relation ; dans celle-ci, il en est le terme prochain & immédiat, puisqu’il est le seul. I
rétérit soit défini, & les autres qu’il soit indéfini ou aoriste, termes qui avec un sens très-clair ne paroissent pas app
t considérer dans les tems 1°. une relation générale d’existence à un terme de comparaison, 2°. le terme même de comparaison.
. une relation générale d’existence à un terme de comparaison, 2°. le terme même de comparaison. C’est en vertu de la relatio
é ou la postériorité d’existence, c’est par la maniere d’envisager le terme , ou sous un point de vue général & indéfini,
ems est indéfini ou défini, & c’est par la position déterminée du terme , qu’un tems défini est actuel, antérieur ou posté
, qu’un tems défini est actuel, antérieur ou postérieur, selon que le terme a lui-même l’un de ces rapports au moment de l’ac
au moment de l’acte de la parole. Or le tems, dont il s’agit, a pour terme de comparaison, non une époque instantanée, mais
z du premier pour n’être pas confondu sous le même nom ; c’est par le terme de comparaison qu’ils different, & c’est delà
, qui est propre à ces langues, & qui differe du précédent par le terme de comparaison, comme le présent antérieur périod
d’une époque postérieure au tems de la parole, ou, pour me servir des termes de M. Lancelot, mais d’une maniere conséquente à
qu’on n’accusera pas de mal écrire, ou de ne pas sentir la force des termes de notre langue ; c’est M. Pluche. « Si le tombe
que ; si le tombeau est pour l’homme la fin de tout, c’est-à-dire, en termes clairement relatifs à l’avenir, si le tombeau doi
é, & celle de postériorité, se combinent également avec l’idée du terme de comparaison : de-là autant de formes usuelles
inflexions & terminaisons ; & j’entends par le premier de ces termes , les changemens qui se font dans le corps même du
tination naturelle : ce tems fait essentiellement abstraction de tout terme de comparaison déterminé ; il peut donc se rappor
erminé ; il peut donc se rapporter, suivant l’occurrence, tantôt à un terme & tantôt à un autre, & devenir en conséqu
’aurai bientôt fait : ce tems est essentiellement indépendant de tout terme de comparaison ; de-là la possibilité de le rappo
erme de comparaison ; de-là la possibilité de le rapporter à tous les termes possibles de comparaison, selon les besoins de la
en quelque sorte plus sensible le rapport général d’existence, que le terme de comparaison ; distinction délicate, que tout e
qui n’indique que cette idée, & qui fait abstraction de celle du terme . Cette maniere simple de rendre raison des différ
la comparaison est à un prétérit positif de même nom ; parce que les termes comparés, comme je l’ai dit cent fois, doivent êt
seul moment de la parole est pour les tems de l’indicatif ; c’est le terme immédiat des relations qui fixent l’époque de com
e), positio, id quod primò ponitur. Les grammairiens font usage de ce terme dans deux sens différens. 1°. On appelle communém
s idées de l’original, la précision de sa phrase, la propriété de ses termes . (Voyez Synecdoque , §. 11. la critique d’une tra
oint une espece de métaphore, mais une métonymie. Cette confusion des termes prouve mieux que toute autre chose la nécessité d
ue, & lui découvrirent les erreurs de l’hérésie, s’exprime en ces termes  : tombez, tombez, voiles importuns qui lui couvre
’on s’en sert par extension & par ressemblance, pour suppléer aux termes qui manquent dans la langue ». [On peut donc dir
ui marquent encore plus précisément comment les hommes se forment des termes abstraits sur des idées particulieres, & donn
. Diviser (dividere), vient de la racine celtique div (riviere) : le terme relatif diviser a été formé sur un objet physique
dit-il, qu’il n’est pas possible, dans aucune langue, de citer aucun terme moral dont la racine ne soit physique. J’appelle
de citer aucun terme moral dont la racine ne soit physique. J’appelle termes physiques les noms de tous les individus qui exis
tous les individus qui existent réellement dans la nature : j’appelle termes moraux les noms des choses qui, n’ayant pas une e
s encore un exemple tiré de la racine sidus, propre à montrer que les termes qui n’appartiennent qu’au sentiment de l’ame, son
dire autre chose qu’étre privé de la vue des astres ou du soleil ; le terme qui exprimoit la perte d’une chose si souhaitable
ur les voies de la maniere dont procede la formation de ces sortes de termes qui expriment des idées relatives ou intellectuel
& des métaphores continuelles, qui favorisent cette formation des termes intellectuels ? la comparaison & la similitud
t que les hommes ont eu besoin de très-bonne heure de cette espece de termes  ; & il n’y a presque pas à douter que l’expéd
ble à l’utile]. « Pour faire voir que l’on substitue quelquefois des termes figurés à la place des mots propres qui manquent,
opes extraordinaires : il y en a qui ne sont pas moins usités que les termes naturels ; & ils ne peuvent jamais obscurcir
eux donner l’idée d’un rocher dont la hauteur est extraordinaire, ces termes grand, haut, élevé, qui se disent des rochers d’u
ochain. Si l’on vouloit se rappeller les idees que j’ai attachées aux termes de déclinable & d’indéterminatif, voyez Mot  
(B. E. R. M.) VOIX Voix Voix, s. f. (Gram.) c’est un terme propre au langage de quelques grammaires particul
-il (n°. 33.), de substituer dans la définition de M. de Vaugelas, le terme de plus grand nombre à celui de la plus saine par
l’emporte en effet en ce qui concerne le choix & la propriété des termes , les constructions, les idiotismes, les tropes, &
31 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
iment de simultanéités : la conscience même serait une série dont les termes ne sont jamais présents que l’un après l’autre, u
nc Spencer peut-il soutenir que nous ne sauvions apercevoir plusieurs termes à la fois124 ? Spencer a soutenu ce paradoxe que,
t-ils pas qu’on ait conscience de la transition même, du passage d’un terme à l’autre, de ce qui dans l’esprit correspond au
rait pas le sentiment du πάντα ῤεῖ, si elle ne sentait jamais que les termes sans les relations. Mais il n’en est point ainsi 
ement ou plutôt de la vie, il y a la conscience non seulement de deux termes l’un après l’autre, mais encore de ce que M. W. J
se représenter d’une manière définie, par cela même qu’il n’est aucun terme défini et intellectuel ; mais il est réel. C’est
utre part, une seconde série idéale s’ouvre en avant, dont le premier terme , l’appétit de boire, monte en intensité au lieu d
t est toujours simultané dans l’esprit ; c’est une perspective où les termes , sous un même regard, sont distingués comme réels
ordre de succession proprement dite. Il est bien vrai que ces divers termes se sont succédé de fait dans la pensée, mais la s
de nouveau la fenêtre qui s’était ouverte, c’est-à-dire le troisième terme de la série. Ce terme ne rappellera pas seulement
qui s’était ouverte, c’est-à-dire le troisième terme de la série. Ce terme ne rappellera pas seulement ses conséquents (boug
e de la combinaison, elle s’est trouvée en simultanéité avec ces deux termes . De plus, elle ne tendra pas à les rappeler avec
on successive de la série en arrière, mais renaissance simultanée des termes antécédents avec des degrés divers d’obscurité. C
ppement a lieu seulement dans une même direction, passant toujours du terme plus obscur à celui qui l’est moins dans le group
édiaires, vent et bougie : j’ai à la fois dans la conscience les deux termes extrêmes d’une série (gravure… obscurité subite)
bougie) ; de plus, il y a une unité de direction qui fait que chaque terme est le commencement d’un autre et la fin d’un aut
de l’évolution. 124. Penser, c’est établir des relations entre des termes qui, tous les cieux, doivent être présents à la f
expressions de la vie dans tout animal. C’est le rapport de ces deux termes qui, selon nous, a engendré tout d’abord la consc
nte des intuitions sensibles, toujours représentée à l’imagination en termes « d’intuition extérieure » ; et enfin, c’est une
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
t la réalisation approximative des divers éléments de la liberté. Le terme du développement volontaire est ce qu’on nomme li
e existence comme sujets conscients : nous ne pouvons mettre tous les termes du problème en équation. De là résulte le sentime
pensant et désirant, avec ses dispositions actuelles : il y a là deux termes également nécessaires. Selon nous, la décision fi
. Selon nous, la décision finale est « fonction » dépendante des deux termes , et elle exprime leur rapport ; selon M. James, a
opposer. Le moi étant, avant tout, une unité consciente, si les deux termes dont l’un détermine l’autre sont également envelo
d’un ordre de choses différent de ce mécanisme grossier où le premier terme pousse, sans le savoir, un second terme mû sans l
anisme grossier où le premier terme pousse, sans le savoir, un second terme mû sans le savoir. Par la conscience, un lien s’é
û sans le savoir. Par la conscience, un lien s’établit entre les deux termes , sans supprimer encore l’action nécessitante du p
e la douleur antécédente et l’impulsion conséquente. L’unité des deux termes dans la conscience est incomplète, puisqu’ils dem
lité, par amour de la raison. En ce cas, non seulement les différents termes sont embrassés dans l’unité d’une même conscience
rassés dans l’unité d’une même conscience, mais encore le lien de ces termes entre eux et avec l’action est conscient, réfléch
puisque c’est le moi intelligent qui opère la synthèse des différents termes , des motifs et de l’acte. Si nous pouvions n’agir
e ma puissance et l’idée d’un objet auquel elle s’applique : les deux termes sont inséparablement objets de pensée et de désir
e liberté et, d’autre part, l’idée de la fin universelle. La liberté, terme du développement volontaire, est ainsi la motivat
rturbation nerveuse. J’embrasse dans mon unité de conscience tous les termes avec le lien de l’un à l’autre, et c’est vraiment
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 6, que dans les écrits des anciens, le terme de chanter signifie souvent déclamer et même quelquefois parler » pp. 103-111
Section 6, que dans les écrits des anciens, le terme de chanter signifie souvent déclamer et même quel
s. Quintilien, quand il parloit en public, chantoit-il, à prendre le terme de chanter dans la signification qu’il a parmi no
nge. C’est sans distinguer ces sons qu’on les entend tous. à quelques termes près ce passage se trouve encore dans Macrobe. Il
ve quelque chose. Quoiqu’il en soit, supposé qu’il fallut entendre le terme de chanter au propre, quand il s’agit du chant de
34 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
s avons répudié le matérialisme, qui prétend faire dériver le premier terme du second ; mais nous n’acceptons pas davantage l
e intuition originelle, nous nous sentons obligés d’établir entre les termes disjoints un lien, qui ne pourra plus être qu’ext
e, nous substituons l’unité factice d’un cadre vide, inerte comme les termes qu’il maintient unis. Empirisme et dogmatisme s’a
aguement ce qu’il y a d’artificiel dans les rapports qui unissent les termes entre eux, s’en tient aux termes et néglige les r
l dans les rapports qui unissent les termes entre eux, s’en tient aux termes et néglige les rapports. Son tort n’est pas de pr
change et demeure à la fois : d’où vient que nous dissocions ces deux termes , permanence et changement, pour représenter la pe
. Nous voyons la force se matérialiser, l’atome s’idéaliser, ces deux termes converger vers une limite commune, l’univers retr
it, en réalité, que resserrer progressivement l’intervalle entre deux termes qu’on oppose l’un à l’autre, les qualités ou sens
ent superficiellement, et d’attribuer la différence d’aspect des deux termes à la nécessité, pour cette multiplicité en quelqu
gences de la vie matérielle, aime mieux renverser l’ordre naturel des termes . Habituée à chercher son point d’appui dans un mo
er à la perception quelque chose de l’étendue de la matière. Ces deux termes , perception et matière, marchent ainsi l’un vers
lité naturelles. Et l’espace homogène, qui se dressait entre les deux termes comme une barrière insurmontable, n’a plus d’autr
de sorte que l’on commence par couper la communication entre les deux termes . Et en approfondissant ce double postulat, on y d
ù le sujet et l’objet coïncident, pousse le développement de ces deux termes dans leurs durées respectives, — la matière, à me
ction spatiale nous substituons une distinction temporelle : les deux termes en sont-ils plus capables de s’unir ? Il faut rem
s difficultés du dualisme vulgaire ne viennent pas de ce que les deux termes se distinguent, mais de ce qu’on ne voit pas comm
35 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
uis non plus discuter ici les diverses définitions qu’on a données du terme d’espèce. Aucune de ces définitions n’a encore sa
sion sous-entend l’élément inconnu d’un acte distinct de création. Le terme de variété est presque également difficile à défi
is elles se fondent insensiblement dans les variétés. J’admets que le terme de monstruosité signifie quelque déviation plus c
te titre appelées espèces ou variétés, avant qu’une définition de ces termes ait été universellement adoptée, ce serait prendr
oin sur ce sujet. Il suit de ces observations, que je ne considère le terme d’espèce que comme arbitrairement appliqué pour p
e grandes ressemblances, mais qu’il ne diffère pas essentiellement du terme de variété donné à des formes moins distinctes et
té donné à des formes moins distinctes et plus variables. De même, le terme de variété, en comparaison avec les différences p
difficultés. Le docteur Hooker m’a exprimé depuis la même opinion en termes plus forts encore. Je réserverai donc pour mon pr
36 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IX »
tre langue de n’ouvrir les portes sévères de son vocabulaire qu’à des termes nouveaux qui apportent avec eux une idée nouvelle
Voilà la prononciation ou usuelle ou individuelle à Paris de quelques termes de courses : starter-starteur ; broken-down-broca
x). NdA 103. A donné stopper, bien francisé. NdA 104. Embruncher, terme de maçonnerie. NdA 105. Bourre, terme de métier
ncisé. NdA 104. Embruncher, terme de maçonnerie. NdA 105. Bourre, terme de métier. NdA 106. Les Anglo-Canadiens jouent a
37 (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Préface »
ent discutées. Or, le plus considérable reproche vise l’étrangeté des termes mis en usage par ces œuvres. On en conclut à une
u lecteur novice. Il mentionnera la signification précise de tous les termes rares qu’on ne rencontre point dans les lexiques
rons que les véritables néologismes apparaissent peu, que beaucoup de termes cités ici s’alignent dans les colonnes de l’abrég
38 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
usage, l’auteur n’auroit pas dû le grossir inutilement de quantité de termes surannés, & sur-tout de mots de patois, dont
é de plus quelques méprises. Un livre fait pour apprendre l’usage des termes , ne doit adopter ni autoriser des mots pris abusi
les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes avec les termes les plus connus des arts & des sciences : le
ontenant tous les mots françois, tant anciens que modernes, & les termes des arts & des sciences, 1704. , trois volume
XVIme. siécle. On a cru devoir admettre dans la nouvelle édition les termes élémentaires des sciences, des arts & même ce
vrages où l’on ne traite pas expressément des matieres ausquelles ces termes appartiennent. On n’a point négligé de rapporter
es sens figurés que les Poëtes & les Orateurs donnent à plusieurs termes , & qui ne sont point autorisés par un usage r
rdre aucun, & en acquérir de nouveaux. Je voudrois autoriser tout terme qui nous manque, & qui a un son doux sans dan
bon d’ailleurs de savoir de quelle langue nous avons tiré tel ou tel terme , du moins si l’on veut conserver en écrivant les
39 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IX. Précision, brièveté, netteté »
Chapitre IX. Précision, brièveté, netteté La propriété des termes est le fondement de la précision. Mais il y a une
nt qu’à émousser, qu’à brouiller la pensée, qu’à énerver la force des termes propres par le fâcheux cortège qu’on leur fait tr
e locution composée, une courte proposition. Mais comme l’abus de ces termes de liaison donne au discours un air pesant et péd
ils écrivent facilement avec prolixité et éteignent la propriété des termes dans une abondance un peu trop fluide de paroles 
40 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
e émergent des mouvements élémentaires dont le mouvement voulu est le terme et l’accomplissement. Ainsi arrivaient, à l’appel
— Mais, objectera-t-on, le jugement consiste à saisir le rapport des termes  ; or « les termes sont des images, mais le rappor
-t-on, le jugement consiste à saisir le rapport des termes ; or « les termes sont des images, mais le rapport n’est pas une im
de rapport ou jugement », car il faut, pour juger, non seulement deux termes amenés par une association mécanique de contiguït
mais encore la conscience de cette association, la réflexion sur les termes amenés, le sentiment de liaison et de cohésion en
termes amenés, le sentiment de liaison et de cohésion entre ces deux termes . Cela revient à dire qu’il faut non seulement que
eux termes. Cela revient à dire qu’il faut non seulement que les deux termes soient associés entre eux, mais encore qu’ils soi
gement, il y a perception de rapports, liaison logique entre tous les termes de cette série « Donc l’association des idées est
système logique de l’induction peut donc se résumer ainsi : Premier terme de l’induction : Faits positifs. Tous les hommes
ction : Faits positifs. Tous les hommes connus sont morts ; Deuxième terme  : Absence de faits négatifs. Nul homme qui ne soi
e : Absence de faits négatifs. Nul homme qui ne soit mort. Troisième terme  : Induction. Les hommes, toutes choses égales d’a
u système mécanique suivant qui se réalise dans le cerveau : Premier terme  : Forces se dirigeant en un sens ; Deuxième term
cerveau : Premier terme : Forces se dirigeant en un sens ; Deuxième terme  : Absence de forces capables de détourner vers un
sence de forces capables de détourner vers un autre sens ; Troisième terme  : Mouvement du cerveau continué dans de même sens
même sens. Quant au processus psychique, il est le suivant : Premier terme  : Appétition faisant effort en un certain sens ;
mier terme : Appétition faisant effort en un certain sens ; Deuxième terme  : Absence de forces capables d’empêcher l’acte de
ence de forces capables d’empêcher l’acte de l’appétition. Troisième terme  : Action en ce sens. Mouvement, induction et volo
41 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Préface de l’auteur »
n philosophique ? Pour le savoir, nous prîmes les formules de Lorentz terme par terme, et nous cherchâmes à quelle réalité co
hique ? Pour le savoir, nous prîmes les formules de Lorentz terme par terme , et nous cherchâmes à quelle réalité concrète, à
quelle réalité concrète, à quelle chose perçue ou perceptible, chaque terme correspondait. Cet examen nous donna un résultat
42 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
t pas croire pourtant qu’elles n’aient d’autre existence que celle de termes génériques, qu’elles ne soient que des étiquettes
se intellectuelle ce qui par conséquent retire de ce qu’il nomme d’un terme trop étroit d’ailleurs, la pensée. Il en est de m
produit du plaisir ou de la douleur. Mais plaisir et douleur sont des termes généraux ; les diverses variétés des phénomènes a
dire encore : C’est un jugement tel que l’on ne puisse en séparer les termes . D’où vient cette impossibilité ? De ce que les d
parer les termes. D’où vient cette impossibilité ? De ce que les deux termes ne nous sont jamais présentés l’un sans l’autre d
tte idée : On obtient les principes rationnels en voyant que l’un des termes disparaissant, l’autre disparaît aussi, preuve qu
rit veut y mettre de l’ordre. Pour cela, il faut d’abord que tous les termes de cette multiplicité donnée dans l’expérience re
tons le monde comme composé d’immenses séries de phénomènes où chaque terme est effet d’un côté, cause de l’autre. Mais cet o
elles est soumise l’expérience. Chacun d’eux devra donc contenir deux termes  : la partie d’expérience dont on parle, et d’autr
ugements rationnels consiste dans l’impossibilité de séparer les deux termes qu’ils unissent. Stuart Mill explique cette impos
ouve que c’est éternellement et nécessairement que sont unis ces deux termes d’un jugement rationnel. Ce peut n’être que local
Mais va-t-elle jamais jusqu’à l’absolue impossibilité de séparer les termes qu’elle tend à unir ? Nous ne pouvons l’admettre.
périence. Il voit, comme nous, que la connaissance se compose de deux termes  ; la multiplicité donnée par l’expérience, l’acti
son n’est possible que si le moi est un. En effet, pour comparer deux termes , il faut les rapporter à un terme commun. L’abst
t un. En effet, pour comparer deux termes, il faut les rapporter à un terme commun. L’abstraction est la faculté de séparer
idées générales étaient purement subjectives. D’après ce système, le terme général n’est rien qu’un flatus vocis. Quand nous
jugement : Je suis. En effet, supposons que j’ai pu séparer les deux termes . L’idée du moi, séparée de l’idée d’existence, n’
e, n’est plus que l’idée d’un moi possible. Si nous joignons ces deux termes , dit-il, nous aurons le jugement : Je puis être,
ans en atténuer la complexité. De la parfaite harmonie entre ces deux termes naîtra le beau. Seulement, par malheur, cet accor
t peut devenir volonté, c’est qu’il n’y a pas un abîme entre ces deux termes . L’instinct n’est donc pas physiologique, ne se r
’actions. C’est là ce qui distingue la volonté. Tandis que le premier terme des séries auxquelles appartiennent les phénomène
ues nous échappe toujours, la volonté, au contraire, forme le premier terme d’une série. À ce qu’il semble, elle se produit s
nt d’immenses séries de causes et d’effets où tout s’enchaîne, chaque terme étant effet par rapport au précédent, cause par r
ontrer. Ce qui cause la certitude mathématique est donc l’identité du terme considéré et une autre proposition reconnue pour
hématique, car là seulement on peut établir une identité absolue, les termes présents étant aussi simples et dépourvus de qual
dera d’après cette critique. C’est le Criticisme. Leçon 43 L’idée. Le terme . Le jugement. La proposition. Toute vérité s’expr
par une proposition. Le jugement est formé d’idées, la proposition de termes . L’idée est un acte de l’esprit représentant un o
présentant un objet déterminé ; toute idée est une représentation. Le terme c’est ce qui signifie l’idée, par conséquent, on
e, par conséquent, on pourra affirmer de l’idée tout ce qu’on dira du terme  ; mais comme le terme peut n’exprimer qu’une part
pourra affirmer de l’idée tout ce qu’on dira du terme ; mais comme le terme peut n’exprimer qu’une partie de l’idée, on ne po
primer qu’une partie de l’idée, on ne pourra pas toujours affirmer du terme ce qu’on affirme de l’idée. Les termes sont génér
pourra pas toujours affirmer du terme ce qu’on affirme de l’idée. Les termes sont généraux quand ils expriment une idée généra
iment une idée générale, particuliers dans le cas contraire. Dans les termes généraux, deux caractères : la compréhension, ens
se compose de trois idées, toute proposition par conséquent de trois termes  : 1. Sujet 2. Attribut, ou prédicat, affirmé du
affirmé du sujet 3. Copule, servant de lien entre ces deux premiers termes , exprimant que le premier convient au second. La
finit un mot, c’est seulement l’idée d’une chose qu’on exprime par un terme . Comment admettre que « La géométrie est la scien
Donc, Paul (t) est mortel (T). La dernière proposition renferme deux termes et l’attribut y a une extension plus grande que l
xtension plus grande que le sujet. Il s’appelle à cause de cela grand terme (T). Le sujet porte au contraire le nom de petit
de cela grand terme (T). Le sujet porte au contraire le nom de petit terme (t). Enfin dans les deux premières propositions s
it terme (t). Enfin dans les deux premières propositions se trouve un terme commun, auquel sont comparés tour à tour les deux
se trouve un terme commun, auquel sont comparés tour à tour les deux termes déjà examinés ; ce terme est nommé moyen terme (M
, auquel sont comparés tour à tour les deux termes déjà examinés ; ce terme est nommé moyen terme (M). La troisième propositi
tour à tour les deux termes déjà examinés ; ce terme est nommé moyen terme (M). La troisième proposition d’un syllogisme por
Les deux premières propositions sont les prémisses. Celle où le grand terme est comparé au moyen se nomme majeure, celle où s
ontrer la question ou conclusion. Or, toute proposition comprend deux termes  : un sujet, un attribut affirmé de ce sujet ; si,
la proposition demande démonstration, c’est qu’on ignore si ces deux termes se conviennent. Pour le savoir, on cherche un tro
s deux termes se conviennent. Pour le savoir, on cherche un troisième terme qui permette de décider. Il faut démontrer que T
logisme : il représente par un cercle l’extension de chacun des trois termes du syllogisme ; leur rapport de convenance ou de
ient trois cercles concentriques représentant le plus grand, le grand terme  ; le second, le moyen terme ; le troisième, le pe
ques représentant le plus grand, le grand terme ; le second, le moyen terme  ; le troisième, le petit terme. Comme syllogismes
, le grand terme ; le second, le moyen terme ; le troisième, le petit terme . Comme syllogismes, ils sont donc irréprochables
ilton en a réduit le nombre à 3 : 1. Tout syllogisme doit avoir trois termes , et rien que trois termes. Le corollaire de cette
e à 3 : 1. Tout syllogisme doit avoir trois termes, et rien que trois termes . Le corollaire de cette loi est qu’un mot n’y sau
ns différents : car cela équivaudrait à l’introduction d’un quatrième terme . 2. La majeure doit être universelle et la mineur
doit être universelle. En effet, s’il n’en était pas ainsi, le moyen terme pourrait ne pas avoir dans la mineure la même ext
ec la majeure. En effet, d’abord, la conclusion a pour sujet le petit terme , et le grand pour attribut. Mais comme leur relat
r relation entre eux est déterminée par leurs relations avec le moyen terme , et que celui-ci est comparé avec le grand terme
ations avec le moyen terme, et que celui-ci est comparé avec le grand terme dans la majeure, la mineure devant d’autre part ê
jeure est positive, négative si elle est négative. En outre, le petit terme , dans la mineure, est affirmé comme contenu dans
petit terme, dans la mineure, est affirmé comme contenu dans le moyen terme . Or, dans la conclusion, le grand terme ne peut ê
é comme contenu dans le moyen terme. Or, dans la conclusion, le grand terme ne peut être attribué à un plus grand nombre d’in
ttribué à un plus grand nombre d’individus que n’en contient le moyen terme . Donc, si l’une de ces propositions est particuli
e différentes figures. Elles dépendent de la place qu’occupe le moyen terme dans les prémisses. Il peut être attribut dans la
tous les cas possibles. Une disjonction est fausse quand on a omis un terme .   Le raisonnement peut encore revêtir d’autres f
ristote, on remarque qu’il a un caractère bien particulier : le moyen terme et le petit terme y ont une égale extension. La m
ue qu’il a un caractère bien particulier : le moyen terme et le petit terme y ont une égale extension. La mineure affirme que
e les philosophes de tout temps comme jouant sur un théâtre. Mais les termes employés par Bacon sont vagues, aussi bien que le
e ; l’autorité de l’évidence par la véracité divine. 4. Ambiguïté des termes . Un syllogisme devant contenir trois termes et ri
divine. 4. Ambiguïté des termes. Un syllogisme devant contenir trois termes et rien que trois devient faux si un terme est pr
sme devant contenir trois termes et rien que trois devient faux si un terme est pris dans deux sens différents, car cela revi
e est pris dans deux sens différents, car cela revient à avoir quatre termes . C’est en cela que consiste la fausseté du syllog
; la loi morale nous commande donc d’aller à notre fin. La fin est le terme idéal du développement de l’être. C’est vers ce t
. La fin est le terme idéal du développement de l’être. C’est vers ce terme que nous devons marcher. Nous changeons sans cess
damnés à y rester enfermés ? La mort ne doit donc pas venir mettre de terme au développement de notre nature sensible. Intel
s pourtant encore loin de la posséder. À mesure que nous avançons, le terme de notre marche semble reculer : non seulement da
issons un premier moteur d’où vienne le mouvement, il faut trouver un terme d’où dérivent les autres, il faut s’arrêter [en g
es relatifs et changeants ? Mais c’est impossible. Puisque chacun des termes de cet ensemble a une cause extérieure à lui, il
pliquer. Mais cette régression de cause en cause n’aura-t-elle pas de terme  ? Le monde serait alors inexplicable. Mais s’il e
salité n’en est pas moins violé : il ne donne le nom de cause qu’à un terme distinct d’un autre terme, qu’il appelle l’effet.
violé : il ne donne le nom de cause qu’à un terme distinct d’un autre terme , qu’il appelle l’effet. Et en effet, un objet qui
y avoir un nombre fini d’effets et de causes, la série doit avoir un terme . Mais lorsque nous cherchons à concevoir le premi
it avoir un terme. Mais lorsque nous cherchons à concevoir le premier terme de cette série, et que nous nous servons pour cel
43 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
inaire aux gens qu’on appelle beaux parleurs : il consiste à dire, en termes bien recherchés, et quelquefois ridiculement choi
il est distingué du dictionnaire des sciences, en ce qu’il exclut les termes de sciences trop peu connus, et familiers aux seu
ir l’analogie et la liaison de ce mot avec celui qu’on aura pris pour terme radical et primitif. En général, les mots qu’on a
iraient, par l’obligation où l’on serait de répéter souvent les mêmes termes , mais encore une telle langue serait nécessaireme
atières philosophiques : car la sévérité de style et la propriété des termes et des tours que ces matières exigent nécessairem
ue. Premièrement on doit en exclure, outre les noms propres, tous les termes de sciences qui ne sont point d’un usage ordinair
ononcer, ou à trouver Jans les livres ordinaires. J’en dis autant des termes d’arts, tant mécaniques que libéraux. On pourrait
ssaires ; nous n’en aurons besoin que trop souvent. À l’exception des termes d’arts et de sciences, dont nous venons de parler
son dérivé vernacula. Nous avons aussi dans notre langue beaucoup de termes tirés de l’ancienne langue celtique, dont il est
initions y doivent être supprimées. À l’égard de la signification des termes , je pense que c’est un abus d’en entasser un gran
t pas tout : il faut même prendre des précautions pour distinguer les termes et les tours employés par un seul auteur, quelque
ses épîtres familières. Il faut donc, quand on attribue à Cicéron un terme ou une façon de dire, marquer l’ouvrage et l’endr
jamais que très imparfaitement. Il est, premièrement, une infinité de termes d’art et de conversation qui sont nécessairement
urs aussi à portée de connaître le sens précis et rigoureux de chaque terme , que nous le sommes dans une langue étrangère viv
une langue étrangère vivante ; que d’ailleurs il y a une infinité de termes de sciences, d’arts, d’économie domestique, de co
talent de celui qui écrit ou qui parle : telles sont la propriété des termes , l’élégance, la facilité, la précision, l’élévati
principes. Qu’est-ce qu’être éloquent ? Si on se borne à la force du terme , ce n’est autre chose que bien parler ; mais l’us
nversant la phrase pour en dénaturer l’harmonie, en conserve tous les termes . L’expression du sentiment est dictée par la natu
, qui appartiennent au style, et qui consistent dans la propriété des termes . C’est principalement cette qualité qui distingue
t saisir avec justesse par une expression propre. De la propriété des termes naissent trois différentes qualités : la précisio
convenance du style avec le sujet exige le choix et la propriété des termes  ; elle dépend, outre cela, de la nature des idées
ujet élevé, riantes dans un sujet agréable ; 2°. à n’employer que les termes les plus propres pour rendre chaque idée. Par ce
ins agréable que les vers, qui expriment la même chose dans les mêmes termes  ; et il en conclut que le plaisir qui naît de la
ans doute inimitable qu’il faisait de sa langue pour la propriété des termes et pour le nombre oratoire, tout ce mérite est ou
iaires, trop difficiles à suppléer, à rendre enfin chaque idée par le terme propre : par ce moyen on évitera toute répétition
44 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
ces efforts, a dû se demander si l’objet principal du programme, aux termes duquel elle était convoquée, si le but moral entr
gé avoir rempli, au plus haut degré, les mêmes conditions ». Dans ces termes , en effet, s’il lui était arrivé de vouloir s’arr
au travail des Commissions futures. En se tenant cette fois dans les termes généraux de l’arrêté, la Commission a distingué a
cipal attrait. Ainsi amenée par le résultat de son examen, et par les termes de l’arrêté où elle était circonscrite, à réunir
45 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VI. De l’emploi des figures et de la condition qui les rend légitimes : la nécessité »
t avec la pensée qu’elles revêtent, comme s’il n’y avait pas d’autres termes qui la pussent rendre. La règle absolue et souver
le parti contraire, et le bien que son parti fera, que d’indiquer en termes propres un seul moyen d’écarter le moindre des da
nom. C’est de l’esprit gaspillé par ostentation. En second lieu, des termes simples, exacts, nus, peuvent former un style exp
re perce sous un verbe ou un adjectif : toute la couleur est dans les termes propres. Enfin il y a des pensées et des pages de
46 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre III. Parallèle de la Bible et d’Homère. — Termes de comparaison. »
Chapitre III. Parallèle de la Bible et d’Homère. —  Termes de comparaison. On a tant écrit sur la Bible,
de bruits, de courses, de passages, si multipliées dans Homère98. Nos termes de comparaison seront : La simplicité ; L’antiqui
n ; Les comparaisons ou les images ; Le sublime. Examinons le premier terme . 1º Simplicité. La simplicité de la Bible es
rdinairement de l’ensemble des parties, et arrive graduellement à son terme . Dans la Bible il est presque toujours inattendu 
47 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
es sentimens, touchent toujours, bien qu’ils soient exprimez dans les termes les plus simples. Ils parlent le langage du coeur
nt le langage du coeur. émilie interesse donc quand elle dit dans les termes les plus simples. J’aime encore plus Cinna que je
sentiment cesseroit même d’être aussi touchant s’il étoit exprimé en termes magnifiques et avec des figures ambitieuses. Le v
et un moïen de la leur procurer, c’est de les faire raconter dans les termes les plus simples et les moins capables de faire s
48 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
de M. Renouvier, vous y trouverez reproduite, presque dans les mêmes termes , la critique autrefois dirigée par Platon, dans s
pport constant de simultanéité ou de succession qui n’affecte pas les termes eux-mêmes, mais leurs relations mutuelles. Nous r
, ne suppose-t-elle point un acte de l’esprit pur ? Par exemple, deux termes différents ou semblables, comme deux couleurs, so
 » ; il est absolument « pur de toute représentation sensible » ; les termes seuls sont sentis, la conscience des rapports n’a
cette relation n’est pas donnée à la conscience en même temps que les termes où elle est encore engagée et d’où je l’extrais p
de tels ou tels rapports, demeurant invariable sous les sentiments de termes variables, s’extrait de ces sentiments, accroît s
es cas ou les rapports sont représentés eux-mêmes d’avance avec leurs termes  ; mais il y en a d’autres qui échappent à toute r
ables de se retrouver au sein de différences très diverses, entre des termes très divers. La différence de la lumière et des t
tant, entre le silence et le bruit, etc. Dans le contraste, outre les termes contrastés et leur fusion momentanée, il y a enco
on, un passage d’un état à un autre différent ? — Parce que les trois termes successifs demeurent encore simultanés dans le so
uvoir souder les fragments qu’il avait séparés : « Puisque, dit-il en termes platoniciens, toute âme d’homme ou d’animal possè
eau. Il ne voit pour ainsi dire dans le réflexe mental que le premier terme , qui est l’excitation ; il ne voit pas le dernier
49 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
ne sait justement ce qu’on voulait dire que quand on l’a dit.37 » En termes philosophiques, l’objection contenue dans ces deu
t en d’autres termes de la même langue, soit, et plus souvent, en des termes empruntés à une langue différente, c’est-à-dire s
sser aucun élément. Pour cela, il faut organiser un certain nombre de termes usuels en une combinaison nouvelle ; les qualités
le ; les qualités et les défauts de la formule dépendent du choix des termes et de l’ordre dans lequel ils sont groupés ; une
de cette vertu, le processus est achevé. Ce processus a eu un premier terme , qui était en apparence contemporain de la premiè
es : c’est que l’esprit, sous le prétexte de comparer à sa pensée les termes qu’il a d’abord trouvés pour l’exprimer, compare
n ; mais l’inspiration, nous l’avons montré, n’est d’ordinaire que le terme d’une réflexion oubliée249. Si, au contraire, les
me une conséquence rigoureuse à des principes indiscutés ; chacun des termes de la formule doit donc réveiller une idée élémen
rcher le rapport de cette pensée avec des idées élémentaires dont les termes sont depuis longtemps fixés. Cette expression tro
50 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 5482-9849
même alors un repas élégant, ce qui ne se diroit guere parmi nous. Ce terme est consacré en françois, comme chez les anciens
n Peinture & en Sculpture précisément la même chose que grace. Ce terme grace se dit particulierement du visage, & on
.) ce mot, en tant qu’il signifie une qualité de l’ame, est un de ces termes vagues, auxquels tous ceux qui les prononcent att
; cependant ne signifie pas précisément la même chose : car jamais ce terme homme d’esprit ne peut être pris en mauvaise part
préface du traité sur les poisons. Esprit, en Chimie, est encore un terme qui reçoit plusieurs acceptions différentes ; mai
ne, dit à un autre : Tu fais de méchans vers admirablement bien. Le terme de facile est une injure pour une femme : c’est q
blanches. Voyez Faction , (Hist. anc.) La principale acception de ce terme signifie un parti séditieux dans un état. Le term
le acception de ce terme signifie un parti séditieux dans un état. Le terme de parti par lui-même n’a rien d’odieux, celui de
sie ; & c’est de là que vient le mot fantôme. Mais la plûpart des termes abstraits sont reçûs à la longue dans un sens dif
cite, n’ont pas tant de tort que le prétend le P. Bouhours : c’est un terme hasardé, mais placé, qui exprime l’énergie &
plus agréables que fortes, d’images plus brillantes que sublimes, de termes plus recherchés qu’énergiques : cette métaphore s
e le génie ; qui dans leur mécanique sont sans variété, sans choix de termes , sans heureuses inversions, & qui dans leur p
sse ; cette force demande de l’embonpoint, des images frappantes, des termes énergiques. Ainsi on a dit que les sermons de Bou
ume, ensemble, & plusieurs autres de cette espece. La plûpart des termes de guerre étoient francs ou allemands ; marche, m
. On commença au douzieme siecle à introduire dans la langue quelques termes grecs de la philosophie d’Aristote ; & vers l
la philosophie d’Aristote ; & vers le seizieme on exprima par des termes grecs toutes les parties du corps humain, leurs m
féconde en expressions burlesques & naïves, & très-stérile en termes nobles & harmonieux : de-là vient que dans le
eux : de-là vient que dans les dictionnaires de rimes on trouve vingt termes convenables à la poésie comique, pour un d’un usa
ssions qui ne sont plus recevables ; mais ce sont pour la plûpart des termes familiers auxquels on a substitué des équivalens.
els on a substitué des équivalens. Elle s’est enrichie de quantité de termes nobles & énergiques, & sans parler ici de
s mouvemens des passions deviennent froids quand ils sont exprimés en termes trop communs, & dénués d’imagination. C’est c
je ne puis. Ce sentiment deviendroit froid s’il étoit relevé par des termes étudiés. C’est par cette raison que rien n’est si
une galanterie, sont des choses toutes différentes. Presque tous les termes qui entrent fréquemment dans la conservation, reç
; du tudesque warrant. Nous avons changé en g tous les doubles v, des termes que nous avons conservés de ces anciens langages.
on servile qu’il faut éviter. Il n’est pas nécessaire de dire que les termes injurieux ne doivent jamais être employés, sous q
, c’est de mêler au style simple & noble qu’exige l’histoire, ces termes populaires, ces expressions triviales que la bien
, la vénération, la pitié, l’indignation contre ses ennemis ; mais le terme de gloire seroit impropre à son égard. Sa mémoire
d’un lit qui sont aux côtés du chevet. Les graces, en latin charites, terme qui signifie aimables. Les Graces, divinités de l
ACIEUX Gracieux (Grammaire) GRACIEUX, adj. (Gramm.) est un terme qui manquoit à notre langue, & qu’on doit à M
e grand au médiocre. On se trompe moins dans les significations de ce terme au physique. On sait ce que c’est qu’un grand ora
ne grande maladie, de grands biens, une grande misere. Quelquefois le terme gros est mis au physique pour grand, mais jamais
danger. Article de M. de Voltaire . HABILE HABILE, (Gramm.) terme adjectif, qui, comme presque tous les autres, a d
ons. Ce génie qui consiste dans la construction des phrases, dans les termes plus ou moins longs, dans la facilité des inversi
de Lille les alliés jettoient des billets dans la ville conçus en ces termes  : François, consolez-vous, la Maintenon ne sera p
s votre reine. Presque chaque page est remplie d’impostures & de termes offensans contre la famille royale & contre l
s appellés idoles ; histoire abrégée de leur culte. C’est un abus des termes d’appeller idolâtres les peuples qui rendirent un
lées, sans quoi il n’y a que votre main qui opere. Vous prononcez les termes abstraits, grandeur, vérité, justice, fini, infin
51 (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général
talent de celui qui écrit ou qui parle ; telles sont la propriété des termes , la noblesse, l’harmonie et la facilité. Parcouro
, qui appartiennent au style ; elles consistent dans la propriété des termes . Chez les auteurs médiocres, l’expression est, po
nteur dont la voix serait entre le faux et le juste. La propriété des termes est au contraire le caractère distinctif des gran
is des idées communes. C’est aussi la nécessité d’employer partout le terme propre, qui rend les bons vers si rares, par la c
sie, possédaient supérieurement celui du théâtre. De la propriété des termes naissent la précision, l’élégance et l’énergie, s
é, que les idées fortes et grandes dispensent du soin de chercher les termes  : il s’agit ici, non de l’expression en elle-même
e par la nature ; c’est ensuite à l’oreille et à l’art d’arranger les termes de la manière la plus harmonieuse. Il en est de l
essaires, mais à ranger chaque idée à sa place, et à la rendre par le terme convenable ; par ce moyen le style aura le double
52 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
n couple, et, à ce titre, il est une connaissance. — Quand le premier terme du couple est répété par la sensation actuelle, l
emier terme du couple est répété par la sensation actuelle, le second terme devient une prévision. — Mécanisme de la prévisio
nt une prévision. — Mécanisme de la prévision et projection du second terme dans l’avenir. — Dans la majorité des cas, notre
es renaîtront telles qu’auparavant. Ainsi faculté, capacité, sont des termes tout relatifs, et nous retombons ici dans une ana
ct77. VII Comment se fait-il que l’esclave arrive si souvent au terme  ? D’où vient que nos souvenirs présents correspon
choc mécanique, mais diversement, sans impulsion extérieure, vers un terme qui semble un but, comme se meut et se dirige le
ouple dans les événements, et chaque couple mental, quand son premier terme est répété exactement par la sensation présente,
terme est répété exactement par la sensation présente, a pour second terme une prévision. Quel est le mécanisme de cette opé
que, et désormais, quand nous nous représentons le couple, le premier terme nous apparaît forcément comme antérieur au second
tre mémoire. Étant donné un couple de souvenirs dans lequel le second terme apparaît comme postérieur au premier, si le premi
s loin par rapport à elle, qu’il y a plus d’intervalle entre les deux termes du couple primitif. Toutes nos prévisions et, par
assés et futurs. Au moyen de signes, il extrait, note et lie les deux termes abstraits d’eau et de soif éteinte, les deux term
e et lie les deux termes abstraits d’eau et de soif éteinte, les deux termes abstraits de feu et de brûlure. Cela fait, aidé d
53 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Appendice — II. Sur la traduction de Lucrèce, par M. de Pongerville »
redevînt libre, et que le mot d’officiel y disparût. Je pense que le terme tire sur sa fin. Si je ne me trompe, il y aura un
trouvé de nouveau ici sa place avec une chaleur qu’entretenaient, au terme de sa vie, les convictions de sa vie entière. Il
onnaître que le mot nature est pour lui une expression équivalente au terme qui nous retrace le régulateur de l’univers.” M. 
régulateur de l’univers.” M. de Pongerville nous l’affirme en propres termes  ; il consacre sa préface à démontrer cette vérité
, tous les aiguillons de l’enfer ; et que le méchant, ne voyant aucun terme à ses tortures, les prolonge et les aggrave en id
54 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
c ce miracle trop opportun, Reid admettait une contradiction dans les termes . La présence immédiate du passé dans notre consci
ervenir le « pur esprit » comparant, du fond de son unité, les divers termes que le temps apporte et remporte ? Est-ce à l’aid
ité sera impossible. Il faut donc un certain lien qui unisse les deux termes , il faut dans la mémoire une certaine synthèse si
e, ne subsiste-t-elle pas jusque dans l’état de souffrance ? Les deux termes sont présents à la fois dans la conscience, et il
dans la mémoire une certaine composition, une présence simultanée de termes différents. Nous verrons plus tard que tout contr
ément actif d’une énergie facilement déployée, qui va et revient d’un terme à l’autre sans heurt et sans secousse. Notre théo
intime, se rapprochant de l’état d’indifférence et s’exerçant sur des termes , devient entendement. Bientôt, à mesure que le ce
ques complexes dont le commencement et la fin sont fixes, et dont les termes , différents les uns des autres, se succèdent dans
hologique ». Il résulte de ces lois l’établissement de séries dont un terme est associé à tous les autres et les suggère. Enf
55 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre premier. Du rapport des idées et des mots »
ction, c’est penser le mot qui lui correspond parfaitement : les deux termes sont donc équivalents. Le difficile, c’est d’atte
cinq lettres un chien ? C’est que, s’il y a des mots secs, comme les termes philosophiques et les chiffres, il y en a de viva
de sensations, comme un jeune bourgeon gorgé de sève ; ce n’est qu’au terme de leur croissance, et après de longues transform
56 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre II. Du sens et de la valeur des mots »
appréhensions et les confuses agitations des sentiments trouvent des termes pour s’exprimer. Par les mots, l’intelligence a p
infini à la même notation que le fini, et qui, par une combinaison de termes positifs et négatifs, arrive à donner la mesure d
part du temps, la pensée s’exprime par des combinaisons passagères de termes qui se limitent réciproquement et projettent les
57 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Émile Zola » pp. 70-104
un dialogue, exprimer une idée, il ne tente pas de choisir, entre les termes exacts possibles, ceux doués de qualités communes
erception ; puis, en une phrase générale, le tout est repris avec des termes où domine celui des caractères de forme ou de nua
nt sur les odeurs et les couleurs. Les Halles sont décrites autant en termes défiants qu’en termes colorés. Le parterre du Par
es couleurs. Les Halles sont décrites autant en termes défiants qu’en termes colorés. Le parterre du Paradou est aussi plein d
ctuelles et existantes. Que l’on remonte maintenant de ce pessimisme, terme de notre analyse, à la vue magnifiée des hommes e
que que sa nature de lutteur le force à créer et à aimer. En ces deux termes dont nous venons de marquer la coopération et l’a
ola touche à l’esthétique du roman, et reprenant en bouche les grands termes de positivisme et d’évolutionnisme, il part en gu
58 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
et par Kant et par Biran. Tous deux pensaient qu’il devait y avoir un terme moyen entre la chose en soi, inaccessible à l’exp
tous deux s’entendirent encore en cherchant dans le sujet pensant ce terme moyen, cette racine d’une métaphysique nouvelle.
la pensée en général, temps, espace, causalité. Pour Biran, ce moyen terme n’est autre chose que le sujet lui-même immédiate
u devenir, du continu et du divers, de l’un et du plusieurs. Tous ces termes , — être, permanence, unité, continuité, — s’équiv
uperficiel de phénomènes flottants et fuyants, nul passage, nul moyen terme  : comment alors pourrais-je m’attribuer cet être,
notre vie. Le sujet ou le moi est donc, à proprement parler, un moyen terme entre le phénomène proprement dit et l’être propr
59 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »
une logique qui oublie constamment, dès qu’elle a pris son parti, les termes mêmes du problème qui lui était posé. Du conflit
avait parlé de la Gazette de Hollande : « Vous y apprendrez certains termes qui ne valent rien, comme celui de recruter, dont
son fils enclin aux mauvaises lectures : « Vous y apprendrez certains termes qui ne valent rien, comme celui de pédaler, dont
broderie, coûteux, coutumier, découdre défricher, sont tenus pour des termes incompatibles avec la littérature, et on rejette
le Flamme Flammerolle Feu Furolles (Feux-follets) Fusée Fusarolle, ( Terme d’architect.) Fuserolle, (Terme de tissage) Bande
lles (Feux-follets) Fusée Fusarolle, (Terme d’architect.) Fuserolle, ( Terme de tissage) Bande Banderole Barque Barquerolle (
rque Barquerolle (Petit bateau, coffre, pâtisserie). Bout Bouterolle ( Terme de serrur.) A cela on ajoute sans surprise aucun
il y en a des milliers en français. Purge est d’ailleurs resté, comme terme de droit et nage vit dans une locution. Se reven
. C’est un exemple amusant d’étymologie populaire. On exprime par ce terme la tendance du peuple à ramener l’inconnu au conn
60 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
s langues, à l’insu de ceux qui les ont créées et perfectionnées. Les termes qui expriment les notions primitives, les faits e
aucoup de philosophes qui, dans leurs méditations, sont partis de ces termes , se sont imaginé créer ce que l’âme humaine y ava
les langues ; sous le rapport qu’ils pensent l’un et l’autre que les termes qui expriment les notions primitives, les faits e
es ; sous le rapport enfin que les philosophes qui sont partis de ces termes , c’est-à-dire les partisans de la philosophie exp
61 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Moréas, Jean (1856-1910) »
st philologue et curieux de langage, n’invente pas un grand nombre de termes  ; mais il en restaure beaucoup, en sorte que ses
cur naturellement. Tout de suite, au contraire, il met la main sur le terme exact, sur l’image nette, sur la forme précise. E
ond Lorsque M. Moréas nous entretient du Pinde ou de l’Eurotas, en termes si délicieux qu’il puisse s’exprimer, cela nous é
62 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
e à sentir la vérité du drame. Vérité, vraisemblance, intérêt : trois termes corrélatifs qui sont la formule de l’art. Mais no
te, doit s’exprimer dans une forme d’art précise et serrée. En autres termes , toutes les intentions que nous avons vu que l’au
spect de la langue, pureté, correction, éviter les tours vicieux, les termes impropres, ne jamais s’accorder un barbarisme ou
eant des apparences on ne peut nulle part poser de commencement ni de terme , nous croyons qu’on dénature le fini et qu’on en
’un ouvrage particulier, il se rencontre certaines formules, certains termes qui semblent dénoter une tendance fâcheuse et des
al inscrit au dictionnaire. Encore ici, Boileau n’a tort que dans les termes , et il parlerait moins gauchement s’il était plus
qu’il a connu le charme de la vraie simplicité : il se sert des mêmes termes presque que Mme de Sévigné pour caractériser la p
ings, tantôt au visage. » Mais par où donc sublime ? Par l’emploi des termes propres et simples. Enfin, voici le passage décis
63 (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)
mal, s’ils confondent les mots, s’ils n’apprécient pas la valeur des termes , c’est qu’ils pensent mal. Leur esprit n’est poin
aché, vous portera le coup le plus funeste. » Et il concluait en ces termes  : « Lorsqu’il y a cinquante ou soixante ans, sou
rit français, dans le sens particulier que vous paraissez donner à ce terme , n’existe nulle part en France, hors de Paris, sa
ent un style puéril où foisonnent le solécisme, l’amphibologie et les termes impropres. Pour moi la preuve est faite. L’enseig
diennement des fautes manifestes, des pléonasmes, des impropriétés de termes , des mots complètement détournés de leur sens, et
est possible, c’est un fragment de définition. Mais le latin donne au terme componere un autre sens, bien plus fin, bien plus
in, cette langue si logique et si intransigeante sur la propriété des termes , ne devrait pas être exigée des rédacteurs de nos
rthographe, pataugent dans la grammaire et méprisent la propriété des termes , hormis les vocables qui, sportifs, nous arrivent
64 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
or, la résistance ne peut se sentir seule, puisqu’elle implique deux termes et un rapport. La résistance est une motion arrêt
ntiment d’une relation, d’un changement, d’un mouvement, sans que les termes soient sentis ou même sans qu’il existe des terme
ment, sans que les termes soient sentis ou même sans qu’il existe des termes véritables ? En fait et objectivement, toute doul
ctif, le mouvement et le changement ne sont appréciables qu’entre des termes qui sont des états de conscience plus ou moins mo
e plus. La réalité ne peut se résoudre tout entière en relations sans termes , en nombres comme ceux de Pythagore, et en nombre
. L’existence d’un minimum sensibile et d’un maximum sensibile, comme termes extrêmes du sentir, est, dans le domaine de l’int
que les relations demeurent toujours identiques, quels que soient les termes . Si nous ne saisissions que les relations ou diff
évaluer. Ce qui induit ici en erreur, c’est que, dans nos langues, le terme d’intensité éveille nécessairement une idée de re
s, en admettant de pareils états, comment comprendre que la fusion de termes inconscients en un raisonnement inconscient fasse
s la résoudre, car ce n’est pas le raisonnement même qui fournira les termes entre lesquels il établit un lien, soit logique,
t inconsciente, comment puis-je saisir la différence, alors qu’un des termes m’échappe ? N’est-il pas plus naturel de dire que
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
Rambouillet. Ce ne fut pas seulement la mort de Molière qui marqua un terme à la protection que les lettres donnaient à la so
laissait espérer d’autres grâces. Madame Scarron lui répond dans des termes où l’on reconnaît plutôt la crainte d’être soupço
sance et la jalousie la plus ombrageuse et la mieux fondée. 94. Les termes dont se sert madame de Coulanges se refusent à l’
66 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
la différence sont des rapports tout extrinsèques, pour un troisième terme qui laisse les deux premiers tels qu’ils étaient 
ntale. Tout fait de conscience est constitué par un processus à trois termes inséparables : 1° un discernement quelconque, qui
vue de l’intelligence, le discernement peut être implicite, quand un terme seulement est présent à l’esprit, sans comparaiso
t la loi psychologique d’importance capitale que nous résumons par le terme  : idée-force. Tout état de conscience est idée en
au fond identique au phénomène interne. Ce dernier n’est pas un moyen terme interposé entre le réel du son et une modificatio
cience d’un autre état de conscience par un processus dont les divers termes s’impliquent et s’expliquent mutuellement. Ainsi,
aits de conscience, à des phénomènes de conscience. Mais, d’abord, un terme général n’a pas le pouvoir de supprimer des disti
on est elle-même une sensation particulière, on se borne à élargir le terme de sensation pour y faire rentrer les choses les
mentations que l’on fasse, il faudra toujours arriver devant certains termes irréductibles et devant une relation irréductible
’organe du sens, mouvement senti comme il vient. Je ne puis penser en termes visuels, par exemple, sans sentir un jeu flottant
67 (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104
de ce faux style (victorieusement et définitivement promu au titre de terme universel de comparaison) et de l’esprit critique
n réalité le mot propre n’existe pas — le mot propre, c’est-à-dire le terme quelconque qui correspondrait d’une manière adéqu
. Si nombreuses que soient les discussions où le désir de définir ce terme ait jeté les esthéticiens, ils sont tous d’accord
ue l’ébauche vienne lente ou rapide et se multiplie s’il le faut : au terme de toutes ces transformations, sonne l’heure qui
sion d’ensemble. Unité, éternité témoignent ici de l’égalité de leurs termes . On ferait aisément des observations analogues à
reindrai à l’art écrit, à celui qu’on a pu par excellence désigner du terme de poésie. Nous y sommes amenés par ces considéra
es mots “un long poème” sont tout simplement contradictoires dans les termes . » Revenant sur cette pensée, il la précise : « L
poétique et de l’esprit critique. Pour en prendre seulement les deux termes extrêmes, comparez aux rapsodies primitives, qui
les grands siècles et les siècles de décadence. Comment concilier ces termes et les idées qu’ils signifient avec cette affirma
y a pas de progrès en art ? Nous pourrions, au préalable, discuter ce terme de décadence et refuser de le recevoir. Si nous é
ontraire elle envahit le domaine plastique, hérisse le style écrit de termes arides et qui ne font pas image, encombre la pein
pécher contre l’humanité sacrée, mais qu’il faut saluer avec joie au terme du chemin. La mort, c’est l’infini lumineux qui s
68 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122
inait à croire que tout était perdu et sans ressources ; il le dit en termes nets, écrivant au duc de Chevreuse au commencemen
une telle générosité, et entre Bouflers et lui tout se passa dans les termes de la plus cordiale estime. Pour parer aux mouvem
bataille prochaine, le maréchal de Berwick avec qui il vécut en bons termes , bien qu’ils fussent quelquefois d’avis différent
eprésenter les inconvénients du misérable système qu’on suivait et le terme fatal où il devait aboutir, du moment que la paix
injurieuse au caractère national et abaissante pour la France, eût un terme . Villars, en 1712, n’allait plus avoir affaire du
siège de Landrecies, et il dut les répéter à peu près dans les mêmes termes  : mais c’est à Viliars qu’il est naturel qu’il le
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — II » pp. 126-147
nciens auteurs sont appelés profanes, et si quelques-uns ont quelques termes libres et impurs : le soleil jette ses rayons sur
loquor, et tellus tecta rubore micat. Ce que Marolles traduit en ces termes  : Au moment que j’en parle, on voit que sa perru
pelain : il y avait guerre entre eux. Ils avaient d’abord été en bons termes  ; mais Marolles, lui ayant demandé des avis sur s
t moins important de les rendre fidèlement, ni ne distingua moins les termes pour les employer…, et, ce qu’il y a de pis, jama
te à la censure. » De ce côté aussi, avec plus de modération dans les termes , nous rencontrons le même fonds de mésestime. Boi
des deux autres personnes dont parle Jean Rou, il la regrette en des termes si touchants, si expressifs et si publics, que vé
70 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43
côtés, et par les mêmes suffrages, aux États généraux. Il raconte en termes simples et véridiques ses impressions premières e
u, et je l’assurai que je sentais comme lui la nécessité de mettre un terme à de tels désordres. Un moment après, M. de Lally
qu’il prononça devant le Tribunal révolutionnaire, s’exprimer en ces termes  : « J’atteste, sur ma tête, que jamais, absolumen
ois années, et sans que nous puissions nous flatter d’être arrivés au terme  ! Nous avons remué la terre bien profond, nous av
Dauphiné à Paris, en novembre 93 ; pendant le trajet, et prévoyant le terme prochain, il écrivait de Dijon à l’une de ses sœu
l, telle déposition. Voilà l’explication la plus plausible, dans les termes mêmes où je la reçois ; et, malgré tout, le senti
71 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
ionaux. Pourquoi dès lors ne pas accepter dans le langage courant, un terme qui exprime un fait essentiellement naturel, norm
ranger était synonyme d’ennemi. La pensée moderne a dissocié les deux termes autrefois confondus. Pour nous désormais, entre l
on fermement établie et nettement admise de nos jours, entre les deux termes d’étranger et d’ennemi, chaque peuple semble se c
vit en dehors de ses frontières, et volontiers confondre encore deux termes de plus en plus divergents. De cet état de choses
nc naturellement conduits à éclaircir le rapport de ces deux derniers termes .   De même que le sens réel de l’individualisme,
rs temps, il est vrai, a tenté de rétablir l’équilibre entre les deux termes injustement dissociés, et des travaux considérabl
72 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
tégeant, et par quels moyens la république pourrait porter au dernier terme la noble ambition des hommes vers les progrès de
ssive qui fait atteindre chaque jour un but utile, et qui présente un terme indéfini. Comment néanmoins pourrait-on écrire ph
ravaux multipliés qu’il inspire. Un petit nombre d’hommes arrivent au terme  : mais tous l’espèrent, et si la renommée ne cour
bats sans victoire, des bouleversements sans but et des malheurs sans terme . La réputation, les suffrages constamment attaché
73 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
c’est identiquement celui de l’union de l’âme et du corps : il y a un terme qu’aucune psychologie ne saurait franchir. Tout c
rester fixé dans la sphère étroite et funeste du fini. Tels sont les termes de l’accusation : comme elle est très grave, surt
r mieux expliquer les conditions du problème à résoudre. J’ignore les termes du programme et des développements qui ont été ju
e d’Olivet, c’est la question proposée par l’Institut, et surtout les termes dans lesquels elle est proposée. M. Fabre d’Olive
74 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VIII »
e premier méconnut sans doute leur origine et les considéra comme des termes de métier. Aujourd’hui même la phonétique n’arriv
er (tortiare), est devenu en anglais truss et nous est revenu drosse ( terme de marine). Les rapports linguistiques ont toujou
au commerce des chrétiens. Tarif était, encore au siècle dernier, un terme spécial de douane. NdA 69. Aurait donne jadis :
75 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Latine. » pp. 147-158
ait d’une langue morte, qu’il connoisse parfaitement la propriété des termes , l’harmonie & la grace du discours. La plus g
vain, à posséder une langue morte, vient sur-tout de la propriété des termes . Combien les modernes ont-ils d’idées inconnues a
un rapport à celles d’autrefois. Outre cette signification propre des termes , il y avoit une signification accessoire & dé
76 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
r que ce dernier accompagne l’autre. Or la liaison constante des deux termes n’a été vérifiée expérimentalement que dans un no
n’est pas donné, et dans quelque ordre qu’on fasse la somme des mêmes termes , on trouvera le même résultat. La science demeure
36 ». Il y met en balance les plaisirs et les peines, comme autant de termes auxquels on pourrait attribuer, au moins par abst
ellent durée et qui est en réalité espace. Nous apercevrons alors des termes extérieurs les uns aux autres, et ces termes ne s
us apercevrons alors des termes extérieurs les uns aux autres, et ces termes ne seront plus les faits de conscience eux-mêmes,
face conserve l’empreinte des choses, il associera par contiguïté des termes qu’il aura perçus juxtaposés : c’est à des liaiso
ce, agiront à peu près comme une suggestion hypnotique. A côté de ces termes indépendants, on trouverait des séries plus compl
l’abstraction distingue au sein de l’activité continue dont X est le terme . Mais tandis que les déterministes tiennent compt
la tracer à l’avance ; c’est que vous vous supposerez alors arrivé au terme , et assistant par imagination à l’acte final. Bre
outes ses phases, et jusqu’à l’acte accompli. Alors, récapitulant les termes de la série, on aperçoit la succession sous forme
ra. » — Nous consentons volontiers à ce qu’on pose le problème en ces termes  : on nous fournira ainsi l’occasion de formuler n
onscience perçoit, par le symbole matériel de ce progrès arrivé à son terme , c’est-à-dire du fait accompli joint à la somme d
intéresse. C’est que nous le connaissons déjà ; c’est que, arrivé au terme du progrès qui constitue son existence même, le f
77 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
ception renouvelée, comme ce n’est pas à A mais à A que sont liés les termes B, C, D, il faut bien, pour évoquer les termes B,
à A que sont liés les termes B, C, D, il faut bien, pour évoquer les termes B, C, D, qu’une association par ressemblance fass
r A d’abord. En vain on soutiendra que A, est identique à A. Les deux termes , quoique semblables, restent numériquement distin
deur 17, la ressemblance est un rapport établi par l’esprit entre des termes qu’il rapproche et qu’il possède par conséquent d
s en entités indépendantes de l’idée qu’elles développent : ces trois termes , perception brute, image auditive et idée, vont a
une autre, à un moment ou à un autre, la continuité rompue des trois termes . On supposera donc que ces trois termes, logés da
a continuité rompue des trois termes. On supposera donc que ces trois termes , logés dans des portions distinctes du bulbe et d
tifs, et les souvenirs à leur tour des idées. Comme on a solidifié en termes indépendants les phases principales du développem
véritable, et, par une conséquence nécessaire, introduit dans chaque terme de la série des éléments qui ne se réalisent qu’a
ent qu’après lui. Ce n’est pas impunément non plus qu’on aura figé en termes distincts et indépendants la continuité d’un prog
ents que le même mot peut exprimer selon la place qu’il occupe et les termes qu’il unit ! Alléguerez-vous que ce sont là des r
is plus la langue que vous me parlerez sera primitive et dépourvue de termes exprimant des rapports, plus vous devrez faire de
rien au fond des choses. Quels que soient le nombre et la nature des termes interposés, nous n’allons pas de la perception à
78 (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome I
ation rigoureuse et de dissection anatomique. — Rappelons-nous que ce terme vient d’un verbe grec qui signifie couper en morc
availlé à une « histoire naturelle des esprits ». Ce sont ses propres termes . Sainte-Beuve était un poète, et même si original
e nécessaire à toute œuvre dramatique vient en dernier. Renversez les termes du problème… Entrez tout d’abord dans l’action. »
de l’histoire littéraire sur ce que j’appellerai, faute d’un meilleur terme , la vitalité des romans. Remontons au dix-septièm
très réel. Dans la première édition du dictionnaire de l’Académie, ce terme d’actuel était rangé parmi les dérivés du verbe a
rand critique répond à un injurieux pamphlétaire en affirmant, en ces termes , sa foi littéraire : « Ayez de la conscience et d
lui avait été utile pour s’apaiser et « se dégorger ». Il souligne ce terme qui décèle l’ancien carabin, et l’élément de morb
On peut dire que la mesure de sa valeur historique, — je reprends le terme , — est celle même du talent d’un auteur. Les très
ion de la culture générale était, nous le constatons trop souvent, au terme de ces bouleversements et de leurs méthodes non v
on métier. Me trompé-je en reprenant, à propos du grand chimiste, les termes mêmes que j’appliquais à l’auteur dramatique ? Ta
maîtres, ceux que je viens de nommer : Dumas, Biot, Balard. En quels termes il parle d’eux ! Et c’est encore une des précieus
en affirmant sa fidélité au Credo qu’il formulait, tout jeune, en ces termes  : « La Science fournit seule le fond de réalité n
disait Renan ou à peu près, car si je n’ai pas noté sur le moment les termes exacts de ce discours, le sens m’en est resté pré
un moyen de s’associer en pensée à cette évolution du cosmos vers un terme indéfiniment reculé, si démesuré par rapport à no
s les Pensées, répétons-nous ces textes de l’Évangile. J’employais le terme de « citation » et j’avais tort. Ces textes, Pasc
ar sa grandeur, celui qui le confond avec sa petitesse. Et dans quels termes et combien douloureux il exprime ce déconcertemen
les fois que Pascal parle d’une profession, par exemple, c’est en des termes qui font image. S’agit-il des juges ? Il nous les
phrase aux attaques brusquées, aux raccourcis impérieux, où tous les termes sont employés dans leur sens populaire. Alphonse
ne hâte d’arriver, pour employer un verbe grossier dont on a tiré les termes , plus grossiers encore, d’arrivisme et d’arrivist
possédée avec cette sûreté et à ce degré. Il a vraiment, et jusqu’au terme de sa longue carrière, réalisé, sans une défailla
hénomènes éternellement et inutilement déroulée, sans commencement ni terme , sans principe et sans but. Quel sens peuvent bie
été dégradée. Seulement il faut l’abattre d’abord. Apercevez-vous, au terme de ce bilan d’une déchéance universelle, — et cel
l’erreur de ces deux grands esprits fut de ne pas reconnaître que ce terme  : la Science, n’est qu’une abstraction. Il n’y a
e, cette Marche intellectuelle, en la magnifiant. Ce sont ses propres termes  : « J’ai travaillé à la défense de l’esprit franç
agique et si frémissant, mais aussi le serviteur, — j’en reviens à ce terme , pour moi le plus beau de la langue, — qui veut s
nsi servir. J’ai souligné, de nouveau, le mot : servir. Il marque le terme auquel aboutit le développement de sa pensée chez
e là dérive chez lui cette qualité pour laquelle il faut emprunter un terme à la chimie : la saturation. Chaque fois qu’il pa
de condamner à la fois ce reniement et de le plaindre, et, dans quels termes , si sages et si émus ! « Il faut s’habituer, cher
Augustin Cochin, en apparence si comblée. Ceux que l’on appelait d’un terme , d’ailleurs inexact, car il n’y eut jamais de cat
trinaires de la Révolution et de la démocratie n’admettent pas que ce terme soit employé au pluriel. Ils sont dans la logique
ans notre Panthéon, d’un grand poète classique au meilleur sens de ce terme , bien beau quand il est compris, car il résume en
e n’a jamais surpassé en pathétique celle de Rousseau, et elle a pour terme la férocité de Robespierre. La valeur du talent e
au réel — interdit, ne nous lassons pas de le répéter, d’employer le terme de science au singulier. C’est seulement par hypo
éléments les substances minérales… » Et encore : « La matière a pour terme la pensée. » La logique d’un pareil système est u
est justifiée par ce fait que la thèse combattue ici, se retrouve au terme de toute étude sur un des représentants important
79 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
un partisan décidé de l’éducationnisme. Éducation, hérédité, ces deux termes lui apparaissent comme antinomiques ; il veut sup
énuée ou supprimée. Pour nous l’antinomie est irréductible ; les deux termes  : socialité et originalité s’excluent et M. Dragh
cesco semble lui-même donner raison à cette opinion en supprimant, au terme de l’évolution, la pensée individuelle au profit
sociale. L’antinomie se solutionne par l’anéantissement d’un des deux termes antagonistes. En résumé et en conclusion, la thès
on et la notion. On les a opposées parfois l’une à l’autre comme deux termes antithétiques : l’une représentant la pensée indi
éfinitions de la vérité : l’une dans laquelle on définit la vérité en termes purement intellectuels (parfaite clarté et distin
ratique. C’est la définition pragmatiste. Mais, qu’on la définisse en termes intellectualistes ou en termes pragmatistes, l’id
agmatiste. Mais, qu’on la définisse en termes intellectualistes ou en termes pragmatistes, l’idée de vérité semble capable d’a
us qu’ailleurs, ce sont des sentiments qu’on rencontre au début et au terme des raisonnements. Certes, la sociologie, considé
s’attacher à une formule. Pour peu qu’on pense dans toute la force du terme , on diffère des autres, pas un individu ne pense
80 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Gustave Flaubert. Étude analytique » pp. 2-68
nuances d’une idée, à l’analyser en l’exprimant. Flaubert connaît les termes techniques des matières dont il traite ; dans Sal
suivent Julien de leurs mufles froids, tout cet au-delà est décrit en termes grandioses et lointains, en indéfinis pluriels ab
période terminale dans laquelle, une image grandiose est proférée en termes sonores que rythment fortement des accents serrés
ore, un récit d’imaginations se prêtent parfaitement à être conçus en termes précis, colorés et rhythmés. En fait, les plus be
e, dans les plus vulgaires pages, la beauté de l’expression conçue en termes nets, simplement liés, semble proférer une note l
ence de ‘vagabond des champs et finit par commettre des actes dits en termes héroïques ! « Il suivait les laboureurs et chassa
n’eut dans toute sa carrière, que cette chose chez lui primordiale et terme commun, le style. III.Les causes Résumé d
ir exprimer le grandiose, le magnifique, l’harmonieux, à qualifier en termes enthousiastes des choses en soi minimes ; par ces
ement et psychologiquement le même. L’incohérence faible de Flaubert, terme extrême de celle de tous les artistes qui « font
lle encore par excellence, le « style ». On sait qu’entre lettrés ces termes ne sont appliqués qu’à des prosateurs et des poèt
81 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
rapport n’est pas un rapport d’identité, comme le premier, car un des termes étant donné, l’autre n’est pas supposé nécessaire
irment le même du même, parce qu’en effet il suffit d’analyser un des termes du rapport qu’ils expriment, pour en tirer l’autr
yser un des termes du rapport qu’ils expriment, pour en tirer l’autre terme , et pour avoir par conséquent et le rapport et le
rce que, pour trouver le rapport, il ne s’agit plus d’analyser un des termes , mais il faut joindre ensemble deux termes logiqu
git plus d’analyser un des termes, mais il faut joindre ensemble deux termes logiquement indépendans, et faire par conséquent
ue, dans les jugemens synthétiques à priori ou à posteriori, les deux termes du rapport fussent identiques, c’est-à-dire que,
ns avoir la notion de douze, la notion du sujet sans celle de l’autre terme et du rapport d’égalité qui les unit. Or, après q
e même connaissance à une même connaissance. Mais si l’idée du second terme est implicitement dans le premier, elle n’y est p
sont pas moins que des jugemens synthétiques à priori, car le second terme du rapport que ces jugemens expriment n’est nulle
vicissitudes nécessaires, et nous la voyons aujourd’hui arrivée à son terme , tempérée et organisée dans la charte qui nous go
82 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin.) »
de Port-Royal des Champs au pied de la fosse de M. Hamon. Ce sont ses termes . A quoi il ajoute qu’il supplie très-humblement l
u’il a toujours très-constamment refusé. « La Gazette parle de lui en termes magnifiques : je les transcrirais ici comme digne
ssure l’exactitude : « Je vous rapporte, monsieur, mot pour mot, les termes du petit testament de mort106, sans y ajouter ni
soucierais pas d’être disgracié et de faire « la culbute (ce fut son terme ), pourvu que Port-Royal fût « remis sur pied et f
c’est son caractère dominant et qui frappe de près ou à distance. Ce terme de grand revient naturellement sons la plume des
83 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
outissent pas à des réponses irréfutables ; elles n’ont pas besoin de termes spéciaux, de mots abstraits, de phrases sèches et
maintenant le choix des mots et l’espèce des métaphores. Ce sont les termes du dix-septième siècle, exacts, nobles, tirés de
s n’examinons que le style. Or, le style est un amas d’équivoques, de termes inexacts, de métaphores, d’expressions vagues. L’
nécessité doit nous faire douter des axiomes. » M. Cousin change les termes de Kant. Il répond triomphalement : « Selon vous,
ugions responsables. » Responsable est une métaphore, c’est-à-dire un terme inexact et vague. Répondre d’une action, c’est en
84 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278
é de la Révolution française, dans quelques-uns de ses écrits, en des termes grandioses et magnifiques : il est bon de voir co
Je l’ai fait néanmoins avec plaisir, parce que le mobile secret et le terme de cette Révolution se lient avec mes idées et me
it, parut rarement dans sa chaire. Les Écoles normales finirent avant terme , n’ayant rempli qu’imparfaitement leur objet, et
par conséquent il ne doute pas que cette Révolution n’atteigne à son terme , « puisqu’il ne convient pas que la Providence so
que Saint-Martin avait parlé précisément de cette rencontre et en des termes bien différents, il ne répara qu’à demi une légèr
voyait des agents et instruments providentiels destinés à mener à bon terme la Révolution : « Ils se tromperont s’ils se croi
85 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [I] »
ture » ; de plus un Glossaire, renfermant « l’explication de tous les termes qui ne figurent pas dans les dictionnaires actuel
tion est dédiée au cardinal Du Bellay, et la dédicace commence en ces termes pompeux : « Vu le personnage que tu joues au spe
ure. Du Bellay, à son moment, est un classique dans toute la force du terme , un classique qui veut qu’on invente à demi, qu’o
, avait perdu de terrain au commencement du xvie , on le voit par les termes mêmes de la tentative de Du Bellay ; il importe,
tes, il est trop évident qu’il ne leur en tient aucun compte dans les termes formels de la réprobation qu’il vient de lancer.
, ce que c’est qu’une Pléiade : de là sa faute, plus en vue encore au terme et au sommet d’une péroraison. Il a cru évidemmen
86 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Réception du père Lacordaire » pp. 122-129
ès avoir atteint tout d’un trait jusqu’aux limites de son sujet et au terme de la carrière qu’il avait à retracer, a dû reven
des œufs que nous avons couvés ! » M. Guizot a su si bien choisir les termes de ses éloges qu’ils impliquent la critique et la
d’hui. Oserai-je me permettre une remarque ? La supposition, dans les termes où elle est faite, est par trop simple et trop fa
87 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre II. La langue française au xvie siècle »
est difficile les restituer et trouver. Ainsi donc par faute d’autres termes avons été contraints d’user des présens, en nous
donner à un commun patois et plat langage, fuyant toute affecterie de termes sauvaiges, emmasqués et non accoutumés, lesquels
ue, suspition, sayette, vitupère, etc. Le grec fournit toute sorte de termes d’art, de science, de philosophie, de politique,
88 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
ement de la pensée suivant le mouvement des choses. » Remarquons ces termes « ordre des idées », « mouvement de la pensée »,
onjecture, une vérification. La méthode subjective s’arrête au second terme  : sa fonction c’est l’hypothèse. La méthode objec
a fonction c’est l’hypothèse. La méthode objective parcourt les trois termes  : sa fonction c’est la vérification. Elle absorbe
négative. En résumé, « une proposition est absolument vraie quand ses termes sont équivalents, et alors seulement. Cela se fon
éveloppement de ces modifications successives, et l’expérience est le terme général qui exprime la somme de ces modifications
La perception est l’identité du moi et du non-moi, le rapport de deux termes , le tertium quid de deux forces unies, comme l’ea
les causes efficientes. » On peut dire que Gall a mis définitivement terme à la dispute entre les partisans des idées innées
89 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19
nnemi de la fadeur, pour ne pas nous permettre de sortir avec lui des termes d’un éloge continu. Si j’osais lui emprunter son
ur une ligne, en tacticien habile il choisit ses points. Il prend ses termes de comparaison chez les Grecs, chez les Latins, d
lus désolé des hommes, et à la fois d’aimer sa tristesse ; le dernier terme de ce mal serait le suicide. Peu de gens de nos j
sse, qui ose affronter le voisinage des petits enfants. C’est en ces termes , et bien mieux encore (car je suis forcé d’abrége
90 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »
avancées. Jusque-là, l’ouvrage en question sera moins un jalon qu’un Terme dans le champ de nos connaissances sur l’Asie, et
tes, — le rationalisme existant à la Chine comme il existe en Europe, terme pour terme, semblable, identique, avec son faux r
ationalisme existant à la Chine comme il existe en Europe, terme pour terme , semblable, identique, avec son faux respect pour
ites ont disparu. Le rationalisme est, intellectuellement, le dernier terme pour les nations. Philosophie peu compliquée qui
91 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
uelle jalousie Malherbe y tenait l’emploi de président, et dans quels termes énergiques il rendait ses arrêts. Lui-même est le
r et d’esprit, sans aucune affectation ni de l’un ni de l’autre ; des termes choisis, mais sans scrupule et sans enflure, et d
efusa cet excès de pouvoir ; elle laissa chacun libre d’employer tels termes qu’il voudrait, et de n’user des mots approuvés p
endre ses pensées. Toutefois, elle insinua sagement que l’emploi d’un terme repoussé par la pluralité des voix pouvait être a
auprès de juges compétents, pour n’admettre dans son langage que des termes dont tout le monde fût d’accord, rappellent l’eff
e besoin de produire n’eût pas été plus fort que celui de choisir les termes , et s’il n’y avait eu plus d’ardeur pour enrichir
r pour la première fois. L’invention, soit celle qui crée de nouveaux termes , soit celle qui en fait renaître d’anciens par un
quivoques que les redites, et l’obscurité que les divisions. Tous les termes sont employés dans le sens le plus général. On ne
ux connu le chemin de toutes les intelligences saines, ni enseigné en termes plus exacts des notions plus précises et plus acc
92 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
t Résumons brièvement ce qui précède. Nous avons distingué trois termes , le souvenir pur, le souvenir-image et la percept
ns l’image colorée et vivante qui le révèle. En symbolisant ces trois termes par les segments consécutifs AB, BC, CD d’une mêm
de A en D, et qu’il est impossible de dire avec précision où l’un des termes finit, où commence l’autre. C’est d’ailleurs ce q
ement d’action réelle ou d’efficacité immédiate, et l’extension de ce terme se trouvant ainsi limitée, on aurait moins de pei
états successivement développée dans le temps. Dans la première, les termes se conditionnent d’une manière tout à fait déterm
e tout à fait déterminée, de sorte que l’apparition de chaque nouveau terme pouvait être prévue. C’est ainsi que je sais, qua
oit et qu’ils font partie d’une série, temporelle ou spatiale, où les termes se déterminent les uns les autres. Mais ces deux
é immédiat, si notre conscience du présent est déjà mémoire, les deux termes que nous avions séparés d’abord vont se souder in
réellement B dans la mémoire. Si éloignés qu’on suppose donc les deux termes A et B l’un de l’autre, il pourra toujours s’étab
il pourra toujours s’établir entre eux un rapport de contiguïté si le terme intercalaire A′ entretient avec A une ressemblanc
93 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Méditations sur l’essence de la religion chrétienne, par M. Guizot. »
e décisivement en faveur de celles-ci : « Pour moi, dit-il, arrivé au terme d’une longue vie pleine de travail, de réflexions
tres le sauront après lui, et ceux-ci, à leur tour, ambitionneront un terme plus éloigné qu’ils n’atteindront pas. Tant qu’il
achant et en se prédisant presque à heure fixe, et montre en main, le terme funèbre que tous ses soins ne reculeront pas. Dan
complet, un effort multiple, incessant, une étude sans trêve et sans terme , et où la vie se consumera. Le lit est d’un Spart
uité. J’ai simplement produit une conception de mon esprit, arrivé au terme . Mais je me souviens trop bien des phases morales
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Appendice » pp. 511-516
enu un succès, pouvaient de plus prétendre avoir satisfait, selon les termes de l’arrêté, “à toutes les conditions désirables
jeunes gens de M. Laya le redit à sa manière, presque dans les mêmes termes  : “Mon père a le meilleur cœur du monde ; mais il
, ne mérite point pour cela le blâme. En considérant de plus près les termes de l’arrêté du 12 octobre 1851, il a semblé par m
95 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VIII. Du crime. »
isent à cet excès, mais quand elles ont entraîné l’homme à un certain terme de scélératesse, l’effet devient la cause, et le
n que, sans se l’avouer, il a de son propre caractère ; et le dernier terme de sa fureur serait de détester en lui-même ce qu
usse les hommes dans cette pente une fois qu’ils s’y sont placés ; le terme , quel qu’il soit, recule à leurs yeux à mesure qu
96 (1927) Approximations. Deuxième série
ence du métier se décèle moins dans le langage à l’emploi de certains termes qu’à un resserrement général de la trame, à d’imp
sse, les mains sur les hanches, peigner comme une chatte24 ». Pas un terme technique, mais une netteté d’expression que plus
à le résoudre : je voudrais seulement, en mettant l’accent sur un des termes dont il ne me paraît pas que l’on ait assez tenu
aux siennes, et un accord tacite s’établit qui se maintient jusqu’au terme . S’il était difficile, — en mon cas impossible, —
contrebalancer les multiples combinaisons des dés. Parvenu presque au terme , il introduit parmi les données, au même rang qu’
assages où le récit roule sur les rails de telle sorte que parvenu au terme seulement, puis revenant en arrière le lecteur es
ours d’un homme qui s’entretient avec lui-même ; appliqué à Valéry le terme décrit, par-delà la sphère de la parole et même d
ître comme acte de pensée totale qu’un acte unique : celui qui en son terme engendre l’œuvre d’art, il est amené à accorder u
penser, bien sentir et bien rendreao ». Soutenir qu’envers le premier terme de la définition de Buffon les Goncourt ne se soi
as moins vrai que c’est sur le second et plus encore sur le troisième terme de la définition que porte chez les Goncourt l’ac
une rigueur absolue l’équation qu’ils avaient établie entre ces deux termes que les Goncourt tombent sous le coup de certains
elle une étoile, s’allume au séjour où les éternels résidentav ». Au terme de l’édition que Mary Shelley donna en 1839 des œ
s’en passer. Ce poli de l’ébène que donne aux Maximes l’emploi des «  termes les plus généraux » est à lui seul un tour, et qu
portée et de cohésion du vocable. Ailleurs la plénitude s’obtient au terme d’une croissance régulière : elle couronne, récom
compression. Le raccourci de tels autres combine (au sens chimique du terme ) ; Pascal, lui, juxtapose des éléments tout à fai
ours incertains et flottants, poussés d’un bout vers l’autre. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir,
us que de vérité61 que Pascal est affamé : je le sais, entre les deux termes la démarcation est difficile, impossible peut-êtr
ce « l’effraie », peut-être parce que tout silence (au sens absolu du terme ), quelque chose en Pascal le redoute. Du moins je
eté même — ami du silence au même degré que tels autres. « Feu » — le terme essentiel, isolé au milieu de la ligne en tête du
étranger n’est pas senti le prochain (dans l’acception évangélique du terme ), on possède peut-être un bibelot de plus, mais n
her à indiquer. Non point par le talent, du moins au sens habituel du terme  : il est toujours là, ce talent, mais à la manièr
ossède à fond : la vie des sens — dans l’acception la plus étendue du terme , — et la lointaine présence du Dieu, de l’immuabl
re probité professionnelle et combien à contre cœur que je recours au terme  : quand on l’applique à cet art, on a la sensatio
it avec quelle adroite sinuosité est conduit un portrait qui jusqu’au terme (nul modèle ne le requiert davantage) doit demeur
lité, en son « invariant » réel. C’est à dessein que j’emploie ici un terme cher à Valéry ; car je crois sentir dans cette po
abouti, et que dans une de ses Préfaces il définit à peu près en ces termes  : « J’ai trouvé profit à confier le récit des évé
inissait encore qu’un caractère, au sens pittoresque, semi-comique du terme  !) Elle marque un tournant mémorable avec le chap
sie et remise dans son plus beau jour. Un père au déclin, mais non au terme de sa vie, écrit une longue lettre à son fils pou
soi ex ». La petite phrase de la préface de L’Immoraliste pose en ses termes stricts un problème dont les éléments sans doute
njeu ; et il demeure certain qu’aux esprits positifs (et j’emploie le terme sans arrière-pensée de critique : j’entends ceux
tative d’évasion, puis docilement ils reprennent le licol. Proches du terme , combien, j’en suis sûr, auraient envie d’écrire
le « drame », sans cesse à la recherche d’un compromis entre les deux termes , conscient que pour chaque sujet il n’existe qu’u
e avec Platon et Spinoza, ou tienne conseil avec les poètes en qui au terme de sa Défense de la poésie ft il salue « les légi
une eau courante, qui ne durent pas plus qu’une fugitive caresse : le terme de maxime leur pèserait trop lourd : Maurois ne l
d, et sur un ton à la fois sérieux et nostalgique, la réplique en ces termes  : « Oui, se connaître comme tranchée de départ…gg
venaient, et qui ne convenaient qu’à elle seule, mettant à éviter les termes universellement applicables un soin qui n’a d’éga
B. Le son d’une voix toute particulière — ravissante, au sens fort du terme , et qui accomplit son rapt avec la soudaineté per
s une ouverture si décente, et — malgré l’apparente contradiction des termes (mais cette contradiction des termes, si on le ve
ré l’apparente contradiction des termes (mais cette contradiction des termes , si on le veut peindre tel qu’il fut il y faut sa
it à recourir : « Vivre ses idées — dans l’acception nietzschéenne du terme — est une opération qui se joue tout entière au d
ez Proust : à quel point il était désintéressé (dans tous les sens du terme , et sur les plans multiples où il trouve son appl
ans ce qui est », combien il devait aimer la devise de Stendhal !) Au terme de son exploration, qu’espérait-il rencontrer ? C
oché de la vérité146 ». Chez Rivière, c’est le tact au sens strict du terme — au sens de toucher en exercice, — un tact spiri
jm », dit l’Avertissement ; et Claudel dans sa préface conclut en ces termes  : « Toute sa destinée pendant les huit années qui
te assertion. — En France d’ailleurs le problème se poserait dans des termes assez différents, car l’esprit critique est si ce
es par l’ennui, — au sens le plus fort et j’ajouterai le plus beau du terme . Chez Pascal en outre, l’impatience ; et l’on sai
et orgueil constituent des données centrales : l’humilité ici est au terme  : elle marque le plus beau, le plus méritoire tri
97 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
. — Nous croyons aujourd’hui que tout caractère général est le second terme d’un couple. — Admission provisoire de cette hypo
iction. — Il y a de semblables idées, latentes et probantes, dans les termes des autres axiomes. IV. Axiomes mathématiques. — 
des idées d’identité et d’indifférence incluses et latentes dans les termes de l’axiome. — Précautions à prendre dans l’appli
ous y conduit : c’est à savoir que tout caractère donné est le second terme d’un couple. Certains accompagnements ou antécéde
d’autres termes, certaines conditions du caractère forment le premier terme du couple, et le premier terme entraîne toujours
itions du caractère forment le premier terme du couple, et le premier terme entraîne toujours avec lui ou après lui le second
importe le lieu, le moment, le cas, le sujet ; l’influence du premier terme s’exerce à travers toutes ces dissemblances ; bre
la proposition font dans notre esprit un couple indissoluble dont les termes , par eux-mêmes, répugnent à toute séparation. — E
insignifiants ; c’est que l’analyse demandée y est toute faite ; les termes de l’attribut se trouvent par avance dans les ter
oute faite ; les termes de l’attribut se trouvent par avance dans les termes du sujet ; le lecteur ne trouve point la proposit
il faut une courte analyse pour le prouver ; on peut l’énoncer en ces termes  : dans tout objet, telle donnée est présente ou a
deux conceptions. — Qu’il y ait des idées probantes incluses dans les termes de l’axiome précédent, on ne peut en douter, puis
ent des deux premières ; et nous avons un couple dans lequel les deux termes obtenus, comme le refroidissement et la rosée, so
enfermons-nous dans l’enceinte de notre propre esprit ; examinons les termes qui constituent nos propositions ; tâchons de sav
peut l’être la distance des deux parallèles choisies ? Ramenée à ces termes précis, la proposition nous laisse une certaine i
ème, le cinquième moment, et ainsi de suite à l’infini. Réduite à ces termes , la preuve est rigoureuse. Elle est fondée tout e
98 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
imparfait, du fini et de l’infini. Chacune de ces propositions a deux termes , l’un nécessaire, absolu, un, essentiel, parfait,
tiple, fini. Une analyse savante identifie entre eux tous les seconds termes ainsi que tous les premiers termes entre eux ; el
entifie entre eux tous les seconds termes ainsi que tous les premiers termes entre eux ; elle identifie d’une part l’immensité
nce, etc. Arrivés à cette réduction, examinons le rapport de ces deux termes  ; prenons, comme proposition exemplaire, si l’on
insi, l’unité et la multiplicité. Quels sont les rapports de ces deux termes de la même proposition ? Dans quel ordre les conc
un à l’autre semble impossible. Nous avons identifié tous les seconds termes entre eux ; nous avons identifié aussi tous les p
conds termes entre eux ; nous avons identifié aussi tous les premiers termes . Et quels sont ces premiers termes ? c’est l’imme
identifié aussi tous les premiers termes. Et quels sont ces premiers termes  ? c’est l’immensité, l’éternité, l’infini, l’abso
ondamentale de l’école d’Élée vient de ce que, dans tous les premiers termes que nous avons énumérés, elle en a oublié un qui
ience universelle en abrégé. — Fait fondamental de conscience : trois termes encore, le fini, l’infini et leur rapport. — Tous
utes ces propositions, en rapprochant par exemple tous leurs premiers termes , les identifie ; elle identifie également tous le
ers termes, les identifie ; elle identifie également tous les seconds termes  ; de sorte que, de toutes ces propositions compar
absolu et l’être relatif, l’unité et la variété, etc. Enfin, les deux termes de cette formule si compréhensive ne constituent
i compréhensive ne constituent pas un dualisme dans lequel le premier terme est d’un côté, le second de l’autre, sans autre r
t autrement essentiel : l’unité, l’être, l’éternité, etc., le premier terme de la formule, est cause aussi et cause absolue ;
lue ; et en tant que cause absolue, il produit spontanément le second terme , la multiplicité, le fini, le relatif, etc. Le ré
, le fini, le relatif, etc. Le résultat de tout ceci est que les deux termes , ainsi que le rapport de génération qui tire le s
dans ses abstractions les plus hardies, de séparer aucun de ces trois termes l’un de l’autre. Essayez d’ôter l’unité, et la va
s une pensée, toute pensée s’exprimant en une proposition, et un seul terme ne suffisant à aucune proposition ; enfin, ôtez l
riété à l’unité, et vous détruisez encore le lien nécessaire des deux termes de toute proposition. Nous pouvons donc regarder
Nous pouvons donc regarder comme un point incontestable que ces trois termes sont distincts, mais inséparables, et qu’ils cons
ifférence. Il ne peut y avoir connaissance que là où il y a plusieurs termes dont l’un aperçoit l’autre et en même temps s’ape
cette unité, et avec leur rapport tout aussi nécessaire que les deux termes qu’il unit, tous ces caractères du principe étern
. Il n’est pas au pouvoir de l’homme de détruire un seul de ces trois termes du fait de conscience. C’est là l’étoffe dont son
toutes les différences qui distinguent l’homme de l’homme. Les trois termes de la conscience y forment une synthèse primitive
la réflexion qui, en se répandant successivement sur chacun des trois termes de la conscience, les éclaire l’un par l’autre ;
e la réflexion qui est successive, et se porte tour à tour sur un des termes de la conscience, préoccupée de l’un deux s’y arr
en montrant dans la conscience du plus vulgaire des hommes les trois termes qui sont dans la réflexion scientifique la plus d
humanité, ou l’idée du fini ? et dans ce dernier cas, lequel des deux termes du fini la frappe d’abord ? C’est là ce qu’il s’a
est libre, seul est doué de conscience. La conscience contient trois termes  : le moi et le non-moi, bornés, limités, finis ;
raire ; et il en est du rapport du fini et de l’infini comme des deux termes qui lui servent de base : il est tout aussi évide
ctuel que je viens de vous rappeler : quand vous avez un de ces trois termes , vous avez les deux autres, vous les concevez, vo
tion et de la réflexion. Mais la réflexion peut-elle ajouter quelques termes à ceux qui sont contenus dans l’opération qui la
il faudra bien que dans cette opération antérieure il y ait autant de termes qu’aujourd’hui la réflexion en découvre dans la c
et essayant le doute et la négation, réussit à ne pas admettre un des termes de cette conscience, l’infini, je suppose, et ell
binaisons ne sont point inépuisables. Une fois que vous avez tous les termes de la combinaison à faire, vous en pouvez presque
erreur tout ensemble, ces deux idées séparées, il cherchera, les deux termes étant connus, leurs vrais rapports. Il ne peut do
ce de toutes les autres. Quand la réflexion examine séparément un des termes de l’unité primitive, elle ne sait pas, elle ne p
e moins. Mais entendons-nous bien : comme dans la réflexion les trois termes se rencontrent, bien que sous la condition de la
e de l’un d’eux ; de même dans chacune des époques du monde ces trois termes coexistent aussi, seulement il en est un qui est
à l’infini : un rapport, pour être bien compris, suppose que ses deux termes l’ont été ; car un rapport a autant de caractères
un rapport a autant de caractères, de nuances, de degrés que les deux termes en ont eux-mêmes. Il est donc clair que la réflex
tudions pas l’histoire de la nature extérieure ; ce n’est donc pas le terme du fini relatif à la nature, qu’il nous faut cons
erme du fini relatif à la nature, qu’il nous faut considérer, mais le terme qui se rapporte à l’humanité. Le moi est ici le r
 : l’un est la mesure de l’autre. Or, dans la conscience il y a trois termes dans un certain ordre. Donc il ne peut y avoir da
s un certain ordre. Donc il ne peut y avoir dans l’histoire que trois termes , dans le même ordre que celui que nous a donné la
gens du monde ; il a donc pris soin d’éviter les abstractions et les termes pédantesques. À la bonne heure ; mais il ne s’agi
it à Wolf ; là, son cercle est accompli ; il est arrivé à son dernier terme  ; sa forme, sa méthode, sa doctrine en mal comme
eu est le moi absolu129. Quand on en est là, on est arrivé au dernier terme de l’idéalisme subjectif, comme la philosophie de
, comme la philosophie de la sensation en était arrivée à son dernier terme , quand elle osa prétendre que l’âme n’est que la
dans la philosophie trop subjective de Kant, est arrivé à son dernier terme dans la subjectivité absolue de la doctrine de Fi
e point dont elle est partie et qui a les yeux toujours fixés sur son terme légitime, le sens commun éclairci et confirmé par
tributs de Dieu les uns des autres, comme on convertit les différents termes d’une équation, ou comme d’une propriété du trian
, Xénophane, p. 50 : « L’idée du monde et celle de Dieu sont les deux termes extrêmes de toute spéculation : il reste à trouve
t nécessairement de l’idée de l’unité, c’est d’absorber l’un des deux termes dans l’autre, d’identifier le monde avec Dieu ou
99 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
variante. Mais si, dans cette expression, nous considérons le premier terme équation , qui nous donne la valeur de équation
ne change pas quand on fait subir la transformation de Lorentz aux termes qui la composent. Mais c’eût été mettre sur le mê
ns alors notre expression équation Si la somme des trois premiers termes était invariante, elle pourrait exprimer l’invari
ci consiste essentiellement à dire qu’il faut introduire le quatrième terme pour obtenir l’invariance. Pourquoi ce quatrième
e le quatrième terme pour obtenir l’invariance. Pourquoi ce quatrième terme ne correspondrait-il pas à une quatrième dimensio
laissera faire, car il est bien tranquille : comme chacun de ses deux termes équation et équation longueur d’espace et inte
a à son système tel qu’il l’envisage lui-même, car une relation entre termes constants est nécessairement constante. Et il y a
100 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
ude. Et en effet, quel autre lien pourrait-on supposer entre les deux termes , si la raison n’est que l’écho de l’expérience, a
mais rien n’est moins évident que l’explication du lien qui unit les termes de ces jugements par l’association des idées conv
est-il qu’on ne peut voir dans cette liaison toute logique entre deux termes un simple fait d’expérience tournée en habitude.
n d’une association habituelle pour lier d’une façon indissoluble les termes de ces jugements. Il suffit d’une première intuit
rce, qui subsiste toujours dans l’intimité de la pensée, sous quelque terme conventionnel qu’on la désigne, ou alors même qu’
t ; aussi la langue des sciences naturelles manque-t-elle toujours du terme propre qui signifie précisément l’activité produc
le de Bacon, ne cherchent que des lois ; et quand elles emploient les termes de cause et de force, c’est uniquement pour expri
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