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1 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — III. La tête de mort »
III. La tête de mort (Peuhl) En entrant dans un village, u
de mort (Peuhl) En entrant dans un village, un homme a trouvé une tête décharnée et aux orbites vides de leurs yeux, qui
es vides de leurs yeux, qui était sur le bord de la route. C’était la tête d’un homme mort depuis sept ans : « Pourquoi cett
e. C’était la tête d’un homme mort depuis sept ans : « Pourquoi cette tête -là est-elle ici ? se demande le passant ». Et la
 Pourquoi cette tête-là est-elle ici ? se demande le passant ». Et la tête répond : « C’est ma bouche qui m’a fait mourir ! 
étranger poursuit son chemin. Il dit au chef de village. « J’ai vu la tête d’un homme mort depuis sept ans. Et maintenant en
e rendre compte de la chose. L’étranger va avec eux et leur montre la tête  : « La voilà, leur dit-il. — Tête, demandent les
anger va avec eux et leur montre la tête : « La voilà, leur dit-il. — Tête , demandent les envoyés, est-il vrai que tu aies p
. — Tête, demandent les envoyés, est-il vrai que tu aies parlé ? » La tête ne répond rien. Deux fois, trois fois on répète l
Les envoyés s’en retournent vers le chef : « Nous avons interrogé la tête , lui rapportent-ils et elle ne nous a rien répond
en répondu. — « En ce cas, dit le chef, ramenez l’étranger près de la tête et tuez-le à cet endroit ». On emmène l’homme. Le
r le bâton ! » On se dispose à le faire périr. « Arrêtez ! s’écrie la tête  ». Et à l’homme : « Quand tu m’as questionnée en
e c’est ta bouche qui t’a fait mourir ». — « Un peu plus, reprend la tête et la bouche allait te faire mourir toi aussi. J’
2 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
dix mille hommes. Comparez ce tableau avec celui du poète qui dit, sa tête sortait d’entre les nuées, ses yeux étoient arden
, la justice ; si vous voulez, Mr La Grenée ; car vous ferez de cette tête jeune et gratieuse tout ce qu’il vous plaira, une
e à quelque chose, c’est à la beauté de la touche, aux draperies, aux têtes , aux piés, aux mains et à la froideur, à l’obscur
se bulle. La bulle vole. L’enfant qui l’a souflée, tremble, baisse la tête , il craint que la bulle ne l’écrase en tombant su
rcure tient son caducée de la main gauche ; il a aux deux côtés de sa tête deux ailes éployées, d’assez mauvais goût. L’abon
ous les signes de la richesse. à gauche du tableau, l’agriculture, la tête couronnée d’épis, offre ses bras ouverts à Mercur
ni pour la couleur ni pour le dessein ni pour le faire. Seulement la tête de cette femme est un peu découpée. L’œil droit v
es jarretières couleur de rose un bas blanc bien tiré. Ajustez sur sa tête un bout de cornette, et vous sentirez fortement l
aversion. Jupiter est assis. Morphée le touche de ses pavots, et sa tête tombe en devant. Mais qu’est-ce que ces nuées lan
t ? Sa chair est d’un jeune homme et son caractère d’un vieillard. Sa tête est d’un Silène, petite, courte, enluminée. Les a
t bien peinte, mais laissez-les dire. La couronne chancelle sur cette tête . Junon, sur le devant, à droite, a la main droite
Jupiter assoupi, le bras gauche étendu sur ses propres cuisses, et la tête appuyée contre la poitrine de son époux. Le bras
s nuées vraiment assez solides pour le soutenir. Quoi, c’est là cette tête majestueuse, cette fière Junon ? Vous vous moquez
et se hâta de produire des fleurs. On vit descendre au-dessus de leur tête le nuage d’or, d’où s’échappoient des gouttes d’u
us rompues, moins entières que dans ses autres compositions. Et cette tête de Jupiter dont j’ai très mal parlé ? Vraiment bi
grand front, mais ces cheveux qui se mirent une fois à floter sur la tête du dieu ; mais ces os saillants et larges de l’or
int de parcourir le cou, les bras, la gorge, les pieds, les mains, la tête d’Hersé. J’y porte mes lèvres et je couvre de bai
age d’Hersé, la candeur, l’ingénuité, la douceur et la simplicité. La tête de Mercure est passionnée, attentive, fine, avec
a statue de Pigal. Le peintre lui a planté encore ici deux ailes à la tête qui ne font pas mieux qu’ailleurs. J’ai pensé ne
sale, fait et peint à la manufacture de Nevers, la gueule béante, la tête retournée, et regardant la proye qui lui est ravi
laine qu’il en fera quand il voudra. Ce peintre n’a que deux ou trois têtes qui roulent dans la sienne, et qu’il foure partou
que cet homme pourroit faire de son talent, ce seroit de peindre des têtes en petit nombre, beaucoup de bras, de piés et de
lle peut être qu’il y ait au sallon ? Voyez donc ce beau caractère de tête , cette noblesse ; cette belle draperie, ces beaux
sse vieux bonhomme, de retour de la campagne en chapeau pointu sur la tête , l’épée pendue à sa boutonnière, et l’escopette a
ment sur le coussin ; l’autre est jetté sur les épaules de Renaud. Sa tête est panchée sur celle du guerrier volage. On ne l
C’est aussi mon avis. L’un montre une femme couronnée de laurier, la tête et les regards tournés vers le ciel ; dans un acc
sérieuse, pensive, en méditation, le coude posé sur un bureau, et la tête appuyée sur sa main. Puisqu’il n’y a qu’un jugeme
raits, lourde, épaisse ; et puis sur les épaules, la répétition de la tête de la Suzanne et de la Magdelaine du dernier sall
bain sont sur le devant. Et ces eaux peintes comme à l’ordinaire. La tête de Pompée présentée à Caesar. Tableau ceintré de
, sur le devant, un esclave bazané et presque nu, tient d’une main la tête par les cheveux et le linge qui l’enveloppoit ; d
oyé placé un peu plus sur le fond, et vers la pointe de la barque, la tête panchée, une main raprochée de la poitrine, et l’
une main raprochée de la poitrine, et l’autre disposée à recouvrir la tête de son voile. Je ne scais si, depuis que j’ai vu
i tombe de l’œil. Il interpose sa main droite entre ses regards et la tête de Pompée. La roideur de son autre bras et son po
un beau jeune chevalier romain assis ; il a les yeux attachés sur la tête . Debout, derrière Caesar et ce chevalier, tout à
a Grenée ; c’est-à-dire qu’en général il est beau et très beau. Cette tête de Pompée qui devait être si grande, si interress
. Lorsque j’objectois à La Grenée la petitesse et le mesquin de cette tête , il me répondit qu’elle était plus grande que nat
nde que nature. Que voulez-vous obtenir d’un artiste qui croit qu’une tête grande, c’est une grosse tête, et qui vous répond
s obtenir d’un artiste qui croit qu’une tête grande, c’est une grosse tête , et qui vous répond du volume, quand vous lui par
ais accueil qu’on lui fait, sur le visage de l’envoyé qui présente la tête . Il regarde Caesar, ce qu’il ne devrait pas. Il m
e sa toile. On a tout mis en œuvre pour l’échauffer, lui aggrandir la tête , lui inspirer quelques concepts hauts. Peine perd
ve est debout à son chevet. Un des enfants, avec le cordon bleu, a la tête panchée dans le giron de sa mère. Un second, avec
atisme et d’intolérance. à la bonne heure. Mais de quoi s’avise cette tête d’oison là, d’imaginer une composition et de voul
peint ; et c’est ce que mes confrères ne sentent pas. Ils ont dans la tête (…) ; et ils ne se doutent pas qu’il est encore p
artiste, s’arrêtant strictement à l’image du poëte, nous montre cette tête si belle, si noble, si sublime dans l’ énéide, et
ses cheveux se dressoient sur son front, les yeux lui sortoient de la tête , ses muscles se gonfloient sur ses joues ; c’étai
nt passer sur la toile, presque comme elles étoient ordonnées dans ma tête . La Grenée me dit, donnez-moi un sujet pour la p
rez-moi Mars couvert de sa cuirasse, les reins ceints de son épée, sa tête belle, noble, fière, échevelée. Placez debout à s
ille soit à terre à côté d’elle et indique la misère ; qu’elle ait la tête appuyée sur une de ses mains ; que de ses yeux ba
productions ; que j’ai pris l’habitude d’arranger mes figures dans ma tête comme si elles étoient sur la toile ; que peut-êt
rté par ses aides de camp, dont l’un porte son bras, en détournant la tête , l’autre soutient le général par-dessous les aiss
Que le maréchal soit à demi soulevé. Que ses jambes pendent et que sa tête soit renversée en arrière, échevelée. Qu’on voye
e lui montre de l’autre notre bienfaitrice commune ; que cependant la tête et la poitrine nues, comme c’est mon usage, l’on
est retenu par la blessure d’un trait éternel. Lorsqu’il a reposé sa tête sur tes genoux, ses yeux avides s’attachent sur l
entre les bras de Vénus. Second instant, second tableau ; celui où la tête du dieu repose sur les genoux de la déesse, et où
te la platitude d’un ex-voto ? Draperies dures et crues pas une belle tête . Mettez un bonnet de laine sur la tête ignoble de
s dures et crues pas une belle tête. Mettez un bonnet de laine sur la tête ignoble de ce dauphin, et vous aurez un malade de
dieux ; de la région des cieux où les astres roulent au-dessus de ta tête , tu vois sous tes piés les mers qui portent les n
ce dais, cette couronne de globes enflammés qui roulent autour de la tête de la déesse. Ces globes deviendront des points l
s globes deviendront des points lumineux, comme ils sont autour de la tête d’une vierge, dans une assomption ; et quelle com
bien, mon ami ; le Dauphin mourant ; Jupiter et Junon sur l’Ida ; la tête de Pompée présentée à Caesar ; les quatre états ;
examinoit de son côté. Il haussoit les épaules ; ou il détournoit la tête  ; ou il regardoit ; et sourioit ironiquement. Vou
s voulez que je voye à Armide un caractère de vierge, à Andromède une tête de Madelaine, à Renaud l’encolure d’un jeune port
exions mêmes sur la peinture. Je veux mourir s’il y a dans toutes ces têtes -là le premier mot de la métaphysique de leur art.
ri moribond et qui me désole ? Où est cette fille étendue à terre, la tête panchée dans le giron de sa mère, et qui me désol
lle de cette Dauphine ! N’est-ce pas encore une belle chose que cette tête de Pompée présentée à Caesar . Froid, compasé, nu
é, sa cuisse droite allant je ne scais où, ou plutôt il n’en a point. Tête sans noblesse. Africain, au lieu d’être chaud et
cette barque, lourds. Vagues de la mer, mal touchées. Mignon, petite tête , gris de couleur. Ciel dur, qui achève de désacco
3 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
a les regards tournés vers un endroit du ciel éclairé au-dessus de sa tête , le geste des bras dirigé vers la terre, elle pri
pé c’est un frénétique qui s’élance hors de la porte de l’hôpital, sa tête ceinte d’un lambeau et ses bras nus sont portés v
voit que par le dos. Il est tout nu, ses deux longs bras livides, sa tête et sa chevelure pendent vers le pied du massif. A
massif, à l’endroit où l’escalier descend et perd de sa hauteur, les têtes suppliantes d’une foule d’habitans. Tout à fait à
nou en terre, l’autre jambe étendue, le corps renversé en arrière, la tête souffrante, la face tournée vers le ciel, la bouc
i qui secourt ce malade convulsé est vu par le dos et le profil de sa tête  ; il a le cou découvert, les épaules et la tête n
os et le profil de sa tête ; il a le cou découvert, les épaules et la tête nues ; il implore de la main gauche et du regard.
e étendu à terre et entouré d’un gros chapelet, ses cheveux épars, sa tête touchant au massif. Elle est couchée sur un trave
allait un massif à pic pour le cadavre que vous vouliez me montrer la tête , les bras et les cheveux pendans. Il vous fallait
aniérée. à son attitude contournée, à ses bras jettés d’un côté et sa tête de l’autre, elle a l’air de regarder Dieu en arri
dra, une jolie assomption à la manière de Boucher. Cette guirlande de têtes de chérubins qu’elle a derrière elle et sous ses
dans sa pièce du joueur, et je lui en fais compliment. L’action et la tête de cet homme livide et brûlé de la fièvre, qui s’
upent avec lui font une belle masse, bien sévère, bien vigoureuse. La tête du malade est du plus grand goût de dessin, de la
emièrement, ces trois femmes et leur maîtresse font un amas confus de têtes , de bras, de jambes, de corps, un chaos où l’on s
, un chaos où l’on se perd et qu’on ne saurait regarder longtemps. La tête de la mère qui implore pour son fils, bien coëffé
elles ont été prises d’après le même modèle, et puis la couleur de la tête en est aussi sans consistance. à la chute des rei
ache, et pour la couleur, et pour le dessin, et pour l’expression. Sa tête et son action font frémir, mais sa tête est belle
sin, et pour l’expression. Sa tête et son action font frémir, mais sa tête est belle, c’est une douleur terrible, mais qui n
cer. L’homme qui le soutient est très-beau, seulement le sommet de sa tête , son chignon, son épaule, sont un peu de cuivre ;
eur, mais sa draperie verte et forte ne contribue pas peu à coller sa tête au pied du mur. On dit qu’elle est empruntée de l
de. C’est encore une belle idée, bien poétique, que cet homme dont la tête , les longs bras nus et la chevelure pendent le lo
rneilles rassemblées autour d’un cadavre, lui arracher les yeux de la tête en battant les ailes de joie ? Où attendrais-je d
er. Il présente à l’imagination des cadavres, des yeux arrachés de la tête , des corneilles qui battent leurs ailes de joie.
tera point cette image. Il n’en est pas ainsi des yeux arrachés de la tête . Je ferme les miens pour ne pas voir ces yeux tir
ces fibres sanglantes, purulentes, moitié attachées à l’orbite de la tête du cadavre, moitié pendantes du bec de l’oiseau v
avre ? Non, c’est une image commune. Sur les yeux arrachés hors de la tête du cadavre ? Non, puisqu’il y a une image plus ra
ent les ailes autour de ton cadavre et qui t’arrachent les yeux de la tête … ou rangées dans l’ordre du poëte : je vois les c
rneilles rassemblées autour de ton cadavre, t’arracher les yeux de la tête , en battant les ailes de joie. Regardez bien, mon
ination à l’endroit où l’on veut. C’est celui de Timante qui voile la tête d’Agamemnon ; c’est celui de Teniers, qui ne vous
emnon ; c’est celui de Teniers, qui ne vous laisse appercevoir que la tête d’un homme accroupi derrière une haie ; c’est cel
frénétique qui se déchire les flancs ; la convulsion y serpente de la tête aux pieds, on la voit et dans les muscles du visa
qu’une très-magnifique ébauche), il ne passe la vraie mesure, que sa tête ne s’exalte trop, et qu’il ne se jette dans l’out
annonce vraiment un grand talent. Qu’il mette un peu de plomb dans sa tête  ; que ses compositions deviennent plus sages, plu
dées ; que les figures en soient mieux assises ; qu’il n’entasse plus tête sur tête ; qu’il étudie plus les grands maîtres ;
e les figures en soient mieux assises ; qu’il n’entasse plus tête sur tête  ; qu’il étudie plus les grands maîtres ; qu’il s’
4 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
é sont désignées par le serpent et le loup ; l’envie est renversée la tête en bas et les pieds en l’air et son serpent l’env
. L’innocence avec son long paquet de filasse jaune qui descend de sa tête en guise de cheveux, est maigre, pâle, sèche, fad
guise de cheveux, est maigre, pâle, sèche, fade, d’une expression de tête grimacière, pleureuse et désagréable ; qu’a-t-ell
te que ce mouton ! Cette envie envelopée de ses serpens et tombant la tête en bas et les pieds en l’air, est belle, hardie e
est toujours obscur et souvent inintelligible. 3. la ressource d’une tête pauvre et stérile ; on fait de l’allégorie tant q
uche sur les degrés, le cadavre de st Cyr, les pieds vers le fond, la tête sur le devant. à gauche, une espèce de tribune, l
ne, le préteur ou juge assis, le coude appuyé sur la balustrade et la tête posée sur sa main. Derrière le préteur, des solda
ante, physionomie douce, tranquille, bien résignée, beau caractère de tête , belles mains tremblantes, figure qui a du pathét
ngueur, toutes les parties de son corps également bien dévelopées, la tête et l’expression du visage dans toute sa beauté. L
a croix. C’est la chose même, c’est la scène du moment. Le saint a la tête relevée sur son chevet, et les mains jointes sur
relevée sur son chevet, et les mains jointes sur sa poitrine ; cette tête est de toute beauté, le saint bien senti dans son
parasol chinois. Il fallait rendre la demi-teinte, où l’on a tenu la tête du saint, peut-être un peu moins forte, parce qu’
e de rivage ; que ce soit sur cet espace que l’on présente à César la tête de Pompée ; qu’on voie d’un côté, un genou fléchi
ompée ; qu’on voie d’un côté, un genou fléchi, l’esclave qui porte la tête  ; un peu plus sur le fond et vers la droite, Théo
, une femme assise, les pieds pendans vers la mer, vue par le dos, la tête tournée, et allaitant son enfant ; car tout cela
r que la vôtre ? Si Durameau n’avait pas eu la hardiesse de placer la tête de son saint au fond de sa composition et ses pie
morceau est forte, et arrête surtout le connaisseur. Le Joseph est de tête , d’action, de mouvement, de vêtement un bon vieux
n. C’est une masse informe grisâtre, où l’on ne discerne ni pieds, ni tête , ni queue, ni oreilles. Si le genre facile et heu
ieux torché. à l’égard de la ressemblance, on l’assure parfaite. deux têtes d’enfants. même éloge, toutes deux très-belles et
un fumeur. C’est un défaut. la dormeuse qui tient son chat. médiocre. Tête de femme sans grâce. Petit chat faiblement touché
é du sujet. Pour peu que le faire pèche, le morceau est maussade. une tête de vieillard. du même. Ce vieillard est embéguiné
s bien variés, bien vrais, mais il n’y a nulle solidité ; ce sont des têtes à fondre au soleil comme de la neige. Je serais e
ne foi, c’est que si l’on me soutient qu’il y a de la finesse dans la tête de la dormeuse, et que la tête du vieillard est d
utient qu’il y a de la finesse dans la tête de la dormeuse, et que la tête du vieillard est d’un beau faire, d’un bon caract
oues, et les chevaux abattus. Mais où est celui qui poussera cela ? tête d’un enfant vue de profil. — Tête d’un enfant vue
où est celui qui poussera cela ? tête d’un enfant vue de profil. — Tête d’un enfant vue de face. du même. Je crois que c’
. — Tête d’un enfant vue de face. du même. Je crois que c’est de ceux têtes -là dont j’ai dit un mot plus haut, parmi les tabl
ueur et de verve encore, il est plein de chaleur. Sur le sommet de sa tête ses cheveux sont partagés en deux tresses relevée
yé du coude sur le sopha ; sa main embrasse son menton et soutient sa tête . Cela est savant de détails ; contours bien sûrs,
a fille de la rue Fromenteau. Cette femme promet un beau caractère de tête . Sa position est naturelle ; elle regarde son gro
5 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
’écoutent debout ; on voit toute la figure de l’un, on ne voit que la tête de l’autre entre le premier et la colonne du temp
ougries. Il est malproprement peint. L’enfant Jésus est blafard, a la tête plate. Les mains et les pieds n’y sont nullement
ur, d’expression et de verve ; il trouve les plus beaux caractères de tête , sa scène est pleine de mouvement ; mais il est s
rsque l’Arioste me décrit Angélique, je crois, depuis le sommet de sa tête jusqu’à l’extrémité de son pied, que malgré la gr
déesse tenait interposé entre le héros grec et son fils, on voyait sa tête divine et ses beaux bras, et je peins le reste de
nutieuse description de sa figure, le poëte en ait l’ensemble dans sa tête  ; comment me fera-t-il passer cet ensemble ? S’il
ite que cette Discorde dont les pieds étaient sur la terre et dont la tête allait se cacher dans les cieux. Voilà le prestig
és d’un grand intervalle. Si la grandeur du pied ou la grosseur de la tête m’avait été donnée, aussi-tôt j’aurais achevé la
e me repose, le reste de l’image s’étend au-delà de la capacité de ma tête . Je dirai donc aux poëtes : ma tête, mon imagina
end au-delà de la capacité de ma tête. Je dirai donc aux poëtes : ma tête , mon imagination ne peuvent embrasser qu’une cert
nd sans fin la durée de la prononciation et avec elle la mesure de la tête du monstre, dites montrait ; au lieu d’une tête i
elle la mesure de la tête du monstre, dites montrait ; au lieu d’une tête isolée peignez la figure entière, et il n’y aura
s’est exprimé : la Discorde, faible d’abord, s’élève et va appuyer sa tête contre le ciel, et marche sur la terre. Il y a tr
s deux vers ; on voit la Discorde s’accroître ; on la voit appuyer sa tête contre le ciel ; on la voit marcher rapidement su
ombre de syllabes emphatiques et lentes lui ont suffi pour étendre la tête de sa figure ; cette tête est énorme lorsqu’elle
ues et lentes lui ont suffi pour étendre la tête de sa figure ; cette tête est énorme lorsqu’elle touche le ciel, il en faut
des êtres infinis, incommensurables, qui excéderont les limites de ma tête et qui seront à peine circonscrits dans l’enceint
prend de l’ange du livre de la sagesse n’est pas celle de vos petites têtes jouflues et soufflant des bouteilles, dont vous g
s les sphynxs et les Oedipes avec son noir et son jaunâtre. études de têtes . c’est Renou qui a fait le livret ; il a cru que
cil froncé, et l’air de l’humeur. vieillards vus de profil, plusieurs têtes sur une même toile. Je lis dans un endroit de mon
ont été inutilement exposés, on ne les a pas vus. Mais parlons de ses têtes peintes, de ses études, et surtout de ses dessins
6 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
us n’en êtes pas autrement récréé, ni moi non plus. Vous retournez la tête , et vous cherchez d’où vient le bruit qui vous fr
as, s’il vous plaît, il y faudra encore bien d’autres choses. Ici les têtes sont mal touchées et les vêtemens lourds, ici ou
e devant, à plat ventre, la plante des pieds tournée vers la mère, la tête vers l’enfant nu, un garçonnet qui dort. De l’aut
u pied du bassin, vers la gauche, cette fille est étendue à terre, la tête et la partie supérieure du corps tournés vers le
ge me coûte, car j’en vais faire un très étendu du petit musicien. La tête en est charmante, d’un caractère particulier et d
st l’ingénuité des champs fondue avec la verve du talent. Cette belle tête est un peu portée en avant ; les cheveux blonds,
on barbouillage jaune dont je n’ai plus d’idée, en faveur de la belle tête de ce musicien champêtre. Je jure qu’elle est fix
mon imagination à côté de celle de l’ amitié de Falconet. Aussi cette tête est-elle vraiment celle qu’un habile sculpteur se
le marbre ? Mais dites-moi, mon ami, où trouve-t-on ces caractères de tête -là ? Quel est le travail de l’imagination qui les
pourtant une de ces pages du moment qui tiennent à un certain tour de tête qu’on n’a qu’une fois. une fille charge une vieil
Vous avez pris le moment équivoque et le moment insipide. Et puis une tête de jeune fille est si belle à peindre, une tête d
insipide. Et puis une tête de jeune fille est si belle à peindre, une tête de vieille prête tant à l’art ! Pourquoi ne s’en
ièce d’or à la vieille. Même richesse d’ajustement, même platitude de têtes qui voudraient être peintes et qui ne le sont pas
ela est d’une négligence, d’une mollesse de pinceau, d’une paresse de tête qui fait pitié. une jeune fille endormie, surpris
e fille est couchée, sa gorge est découverte, elle a des couleurs, sa tête repose sur deux oreillers couverts d’une peau de
use est sans grâce et sans intérêt. La peau de mouton sur laquelle sa tête repose est parfaitement traitée, le désordre des
obscur combien on fait imaginer et dire des sotises. J’ai dit que la tête de la fille était maussade, mais cela n’empêche p
out fesant masse ou trophée. Il ne manque à cette composition que des têtes qui soient peintes. Les figures plates ressemblen
osition charmante, certes un des plus jolis tableaux du sallon si les têtes étaient plus vigoureuses. Mais pourquoi, la monot
es têtes étaient plus vigoureuses. Mais pourquoi, la monotonie de ces têtes  ? Pourquoi ces visages si plats, si plats, si fai
naturelle et vraie de position ! C’est une élégance, une grâce de la tête aux pieds qui enchantent, on ne se lasse point de
extrémité gauche du tableau, il est appuyé sur un de ses coudes et la tête avancée vers les concertans. On lui voit de l’att
ée vers les concertans. On lui voit de l’attention et du plaisir. Les têtes sont ici mieux touchées, mais non de manière à se
ieux touchées, mais non de manière à se soutenir contre le reste, ces têtes plates, monotones et faibles, au-dessus de ces ét
s blessent. Il faut que l’artiste éteigne ses étoffes ou fortifie ses têtes . S’il prend le premier parti, la composition sera
ous la rappellez-vous ? Elle est svelte, elle est ajustée à ravir, la tête en est on ne peut plus gracieuse et bien coëffée 
ni faite ni décidée, son dessin n’est pas correct, ses caractères de tête ne sont pas intéressans ; il règne dans tous ses
de femme charmante, bien habillée, bien ajustée et d’un caractère de tête attrayant. Morceau très-agréable, s’il y avait pl
ulaire ; on n’imaginerait jamais un grain de cervelle dans toutes ces têtes -là. Pour moi, plus je les regarderais, plus je le
, plus je leur verrais de petites ficelles attachées au haut de leurs têtes . Faites-y attention, et vous prononcerez qu’un ca
urs têtes. Faites-y attention, et vous prononcerez qu’un caractère de tête fier, noble, pathétique et terrible, ne va point
ers à talon, substituez-moi de graves personnages à longues barbes, à tête , bras et jambes nus, à poitrines découvertes, et
7 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Greuze » pp. 234-241
plaisir. Que n’étais-tu à côté de cette jeune fille qui regardant la tête de ton Paralytique, s’écria avec une vivacité cha
attention, est un vieillard paralytique, étendu dans son fauteuil, la tête appuyée sur un traversin, et les pieds sur un tab
et de ses petits-enfants, la plupart empressés à le servir. Sa belle tête est d’un caractère si touchant ; il paraît si sen
sentir remuer. À sa droite une de ses filles est occupée à relever sa tête et son traversin. Devant lui, du même côté, son g
lle est partout. De derrière le fauteuil du vieillard sort une petite tête d’enfant. Il s’avance ; il voudrait bien aussi en
son père dit à son mari. Elle est assise sur un tabouret ; elle a la tête appuyée sur sa main. Elle a sur ses genoux l’Écri
le a l’ouïe dure. Elle a cessé son ouvrage, et elle avance de côté sa tête pour entendre. Du même côté, tout à fait à l’extr
osition. Il ne mange pas, il parle, et l’on est prêt à lui relever la tête . Que c’était à sa fille à lui présenter à manger
ait à sa fille à lui présenter à manger, et à son gendre à relever sa tête et son traversin, parce que l’un demande de l’adr
dre, c’eût été renverser toute la composition : il y aurait eu quatre têtes de femme de suite, et l’enfilade de toutes ces tê
aurait eu quatre têtes de femme de suite, et l’enfilade de toutes ces têtes aurait été insupportable. Ils disent aussi que ce
Cela se peut. Que cet artiste est sans fécondité ; et que toutes les têtes de cette scène sont les mêmes que celles de son t
épense pour avoir les modèles qui lui conviennent. Rencontre-t-il une tête , qui le frappe, il se mettrait volontiers aux gen
i le frappe, il se mettrait volontiers aux genoux du porteur de cette tête pour l’attirer dans son atelier. Il est sans cess
ieux ; mais ses cheveux sont métalliques. C’est aussi le défaut de la tête d’un Petit Paysan, dont les cheveux mats et jaune
fée ! Que ces cheveux châtains sont vrais ! Que ce ruban qui serre la tête fait bien ! Que cette longue tresse qu’elle relèv
8 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « L’exposition Bodinier »
vue amusante à passer. Je vous parlerai peu des artistes vivants. Les têtes que la photographie a multipliées aux devantures
ois. Hélas ! nous ne savons même pas et nous ne saurons jamais quelle tête avait Molière. Ressemblait-il à Monval ? ou peut-
les Dames de la Comédie-Française en 1855 ». Elles ont toutes la même tête , et l’on dirait aussi le même corps et la même ro
— et toutes pareillement affreuses. Et les hommes ? Lockroy père a la tête de Casimir Delavigne, et Casimir Delavigne a la t
ockroy père a la tête de Casimir Delavigne, et Casimir Delavigne a la tête de Victor Hugo. Je vous assure ! D’où vient cela 
avons des cheveux. De là, de grandes facilités pour nous faire « une tête  » et, par suite, plus de variété dans nos physion
t de « Rachel jeune » par Dubuffe père : un front d’hydrocéphale, une tête longue comme un jour sans pain. Et c’est que tout
ier nous fait très bien sentir qu’ils n’ont rien à eux, pas même leur tête . Car, au temps où ils étaient vivants, où ils app
de tel ou tel personnage de théâtre… Il est de toute évidence que la tête de M. Maubant (nº 304), couronnée de plus de laur
ose aussi large que les rubans de nourrice ; il est évident que cette tête d’un homme qui joue l’empereur Auguste et que tra
ui pourtraicturait les comédiens a prétendu peindre ou crayonner leur tête à eux, leur tête d’homme et de chrétien, il a eu
t les comédiens a prétendu peindre ou crayonner leur tête à eux, leur tête d’homme et de chrétien, il a eu beau faire, il s’
aison : les malheureux comédiens ont des masques, mais n’ont point de tête . Ou, du moins, celle qu’ils ont, celle que Dieu l
9 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
is préparaient son acte d’accusation à quelques pieds au-dessus de sa tête , sa voix, comme celle de la postérité, grondait d
route ; mais il faut qu’innocents ou coupables nous donnions tous nos têtes à la république. La Révolution reconnaîtra les si
“Barbare ! dit Danton à l’exécuteur, tu n’empêcheras pas du moins nos têtes de se baiser tout à l’heure dans le panier.” « Ca
-mère”, dit-il ensuite à l’exécuteur. Ce furent ses derniers mots. Sa tête roula. « Danton monta après tous les autres. Jama
t de faiblesse ! ” Et se tournant vers le bourreau : “Tu montreras ma tête au peuple, lui dit-il avec autorité, elle en vaut
au peuple, lui dit-il avec autorité, elle en vaut bien la peine.” Sa tête tomba. L’exécuteur, obéissant à sa dernière pensé
onnait de lui-même. Il écrasait les autres. Il se proclamait la seule tête de la république. Après avoir caressé la populari
être maudit et d’être plaint. C’était le colosse de la Révolution, la tête d’or, la poitrine de chair, le torse d’airain, le
pplice fût multiplié par les vingt-deux coups qui tomberaient sur ces têtes d’aristocrates. Le peuple rassemblé pour insulter
les montaient à l’échelle. Après ce baise-main funèbre, elle livra sa tête au couteau. Chaste au milieu des séductions de la
rs le comité de salut public qui contresigna de telles concessions de têtes à la cruauté du peuple ! Que cette lâcheté retomb
seul niveau possible était la guillotine. À mesure qu’il abattait une tête , une autre s’élevait, il fallait la niveler encor
ois ans, à cette popularité qui avait voulu être nourrie de sang ; la tête du roi demandée et obtenue ; celle de la reine ;
clémence refoulées par la prétendue nécessité d’immoler encore ; une tête demandée ou livrée au besoin de chaque jour ; la
ervile ; des comités corrompus ; la république reposant sur une seule tête  ; une vie odieuse ; une mort sans fruit ; une mém
es bourreaux. Il livre à ce qu’il croit le besoin de sa situation les têtes du roi, de la reine, de leur innocente sœur. Il c
la reine, de leur innocente sœur. Il cède à la prétendue nécessité la tête de Vergniaud ; la tête de Danton, à la peur ; des
ente sœur. Il cède à la prétendue nécessité la tête de Vergniaud ; la tête de Danton, à la peur ; des milliers de victimes,
ns son intelligence, dans son rôle, dans son âme, dans son sang ! Les têtes tombent une à une, les unes justement, les autres
doit pleurer ses morts, sans doute, et ne pas se consoler d’une seule tête injustement et odieusement sacrifiée ; mais elle
ter dans la même gémonie ou dans le même mausolée arrosé de larmes la tête de Louis XVI et celle de Robespierre ? la tête de
ée arrosé de larmes la tête de Louis XVI et celle de Robespierre ? la tête de Bailly et celle de Marat ? la tête de Vergniau
VI et celle de Robespierre ? la tête de Bailly et celle de Marat ? la tête de Vergniaud ou de Condorcet et celle de Camille
et glorifient tous les acteurs de ce drame humain, qui laissent leur tête et leur nom dans la lutte sur ce champ de honte o
mme un rempart d’une ville sapée par ses propres défenseurs, sur leur tête et sur la mienne, et où il nous fallut supporter
10 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
le fond, un homme agenouillé, écoutant, incliné et acquiescant de la tête , des bras, des épaules et du dos. Tout à fait à g
les deux figures qui occupent le devant et qu’on voit par le dos, la tête et les épaules d’un vieillard étonné, prosterné,
errière ces femmes, le reste des auditeurs dont on n’aperçoit que les têtes . Au centre du tableau, sur le fond, dans le loint
ange qui descend avec une couronne qu’il se propose de placer sur la tête de Denis. Voici donc le chemin de cette compositi
te composition. L’apôtre est bien posé. Il a le bras droit étendu, la tête un peu portée en avant. Il parle. Cette tête est
le bras droit étendu, la tête un peu portée en avant. Il parle. Cette tête est ferme, tranquille, simple, noble, douce, d’un
pureté qui est merveilleuse, pour la noblesse et pour le caractère de tête qui est divin. Il est très fortement colorié. On
ui sont debout et qui font masse, ont quelque chose de gêné dans leur tête . Leur vêtement voltige à merveille sur le nu ui e
des deux hommes. Vien est large, sage comme le dominiquin. De belles têtes , un dessein correct, de beaux piés, de belles mai
uppe de femmes qui est à gauche est très beau. Tous les caractères de têtes paroissent avoir été étudiés d’après le premier d
s passez vite devant le tableau des ardents ; c’est un jet sublime de tête que vous n’êtes pas encore en état d’imiter. Vie
é publique. Je les vois debout, attentifs, les sourcils laissés, leur tête et leur menton appuiés sur leurs mains. Des prêtr
nstruits, tels que vous et moi, s’il y en avoit eu, auroient hoché la tête de dédain et se seroient dit d’un côté de la scèn
upe, et celui de la prédication qu’il pousse en devant. D’ailleurs sa tête est belle. Il est bien drappé. Ses membres sont b
int est très grand, et il le paroitroit bien davantage, s’il avoit la tête moins forte. En général les grosses têtes raccour
ien davantage, s’il avoit la tête moins forte. En général les grosses têtes raccourcissent les figures. Ajoutez que vêtu d’un
rsonnages vénérables ; si je vois sur leurs fronts ridés et sur leurs têtes chauves, l’annonce de l’âge et de l’expérience ;
et pleins d’admiration et de regrets ; ou, si vous l’aimez mieux, la tête penchée, humiliée, pensive, et les bras admiratif
e, et les bras admiratifs, il eût mieux dit ce qu’il avoit à dire. La tête de Caesar est donnée par mille antiques ; pourquo
fait-elle pas bien l’or ? Ce vieillard n’est-il pas bien drappé ? Sa tête n’est-elle pas belle ? Celle des soldats interpos
fant, le prix d’un écolier qui veut aller à Rome et qui le mérite. La tête de Pompée présentée à Caesar ; Caesar au pié de l
sis dans son fauteuil, vêtu des habits pontificaux ; la thiare sur la tête , la chasuble sur le surplis. Il a devant lui un b
Il y a dans cette gloire dont la lumière tombe sur le saint, quelques têtes de chérubins. Il est certain que la figure est o
ique et qui ne s’interroge pas sur le reste, peut être content… belle tête , belle pâte, beau dessein… bureau soutenu par un
puis-je pas vous demander, que fait cette figure ? Quel est sur cette tête l’effet de la présence divine ? Nul. Ne regarde-t
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
ce poëtique consiste enfin à donner aux personnages d’un tableau leur tête , et leur caractere connu, quand ils en ont un, so
iste au jugement de Suzanne, et qu’on ne reconnoît point à son air de tête ou à ses traits pour être la soeur ou la mere de
ls, se ramasse tout le corps en jettant sa pierre, qu’il adresse à la tête du saint. On voit bien que sa haine est encore pl
sur ce point là dans ses tableaux. Il est vrai qu’il se trompa sur la tête d’Alexandre dans le premier qu’il fit. C’est celu
s de Perse aux pieds d’Alexandre. On avoit donné à M. Le Brun pour la tête d’Alexandre une tête de Minerve qui étoit sur une
d’Alexandre. On avoit donné à M. Le Brun pour la tête d’Alexandre une tête de Minerve qui étoit sur une medaille, au revers
s qu’il eut été averti de sa méprise, et il nous a donné la veritable tête d’Alexandre dans le tableau du passage du Graniqu
e poëtique demande que le peintre donne à ses personnages leur air de tête connu, soit que cet air de tête nous ait été tran
e donne à ses personnages leur air de tête connu, soit que cet air de tête nous ait été transmis par des médailles, des stat
rd par une convention tacite de le répresenter avec un certain air de tête et une certaine taille qui sont devenus propres à
philosophes illustres de l’antiquité avoient aussi chacun son air de tête , sa figure et son geste qui lui étoient propres e
12 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Pajou » pp. 325-330
ote famille en sculpture ! Le grand-père est si noble, a une si belle tête , si majestueuse, si douce pourtant et si fière. l
nés. Sur le devant, vers la gauche, assis à terre, un autre soldat la tête penchée sur ses mains. Tout à fait à gauche, sur
e, ni aussi fécond que celui du Poussin. Je ne vous dirai pas que les têtes penchées sur les mains sont bien usées, tant qu’e
be sa cuisse et sa jambe à miracle ; jolis pieds, jolies mains, jolie tête . Permettez que j’efface ce mot, l’ innocence, et
même. Elle est debout ; elle est sage, bien drapée, d’un caractère de tête extrêmement sévère ; c’est bien la supérieure de
e. à droite, éplorée, étendue à terre, un bras appuyé sur le dais, la tête posée sur son bras, l’autre bras tombant mollemen
e père l’a choisi cette fois maigre, sec, élancé et d’un caractère de tête ordinaire. Il fait son compliment, et montre d’un
ambre, à la pointe du faisceau lumineux et fécondant qui passe sur la tête de la vierge et forme des sillons de bas-relief s
t du ciseau. la douleur. du même. On dit que cela est beau, que cette tête est touchante, que l’expression en est belle, et
res, soit pour la touche. Il n’y a rien de fini ; ce sont des jets de tête , mais beaux, mais grands, mais neufs, et d’un pit
es inscriptions. Je l’ai revue, cette innocence prétendue ; elle a la tête penchée vers la droite et la gorge nue de ce côté
laît ? Je le crois bien ; aussi n’est-il pas mal ce téton… quant à la tête du berger de repos, c’est la copie assez fidelle
Ce sont deux gros boudins étranglés par le bout pour y pratiquer une tête . deux médaillons. du même. Je ne les ai point vus
13 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
eu l’idée de lui faire traduire les préfaces que Hokousaï a jetées en tête de ses albums, m’a fourni toute la documentation
entation du cheval va dans les sourimonos jusqu’à la figuration d’une tête de cheval faite par les doigts d’un enfant à trav
Tchanoyu entre femmes ; deux femmes lisant couchées à terre, l’une la tête penchée sur le papier, l’autre lisant avec un jol
tête penchée sur le papier, l’autre lisant avec un joli mouvement de tête de côté, deux femmes roulées l’une sur l’autre su
es, et dans laquelle rien de plus gracieux que cette petite femme, la tête renversée en arrière et d’une main retenant sur s
e repos et de contemplation. Il y a un groupe de trois femmes dont la tête penchée de l’une en dehors de la balustrade, rega
ée, à la queue formée par le déroulement d’une lettre japonaise, à la tête faite par des besicles jouant l’appareil visuel d
par des besicles jouant l’appareil visuel de la libellule ; c’est une tête de femme flottant sur l’eau, dont les épingles de
arbre dont les feuilles sont des pièces d’or ; c’est un oiseau à deux têtes , un dessin faisant revivre la légende des deux oi
Japonnais riant d’un pêcheur auquel une pieuvre s’est attachée ; des têtes caricaturales destinées à être découpées pour l’a
ient suspendu en l’air par le collet de sa robe, prêt à lui couper la tête avec son sabre. Une autre impression vous montre
omenade dans le Yoshiwara. Une vue de l’entrée d’un théâtre, avec les têtes de la foule d’hommes et de femmes rassemblés pour
, qui a tenté successivement Outamaro, Toyokouni. Des bûcheronnes, la tête chargée de fagots. Une série de caricatures amusa
uances du ciel, de l’aube au coucher du soleil. Et Hokousaï peint, en tête de l’album, une promenade de personnages de la co
’un croquis, mais un croquis merveilleux : une oie sauvage, volant la tête en bas, une aile repliée, une aile éployée, les p
emmes, l’une arrangeant sa chevelure avec ce gracieux mouvement où la tête est de face et où les deux bras disposent la coif
cines de lotus. Et voilà le morceau humoristique jeté par Hokousaï en tête du chapitre du saké : S’il y a le moraliste qui
es suicides, des hara-kiri (ouvertures de ventre), des expositions de têtes coupées : épisodes mêlés, dans le roman historiqu
e appelé là-bas le peintre des fantômes, le peintre qui a dessiné ces têtes des Cent contes qui vous laissent dans la mémoire
suppliciée, tout attachée qu’elle est au milieu de cadavres, jetés la tête en bas sur le revers d’une colline et dont les cô
ourries de la poitrine, et dont les figures ont les orbites vides des têtes de mort. Une horrifique planche ! Et le roman se
lonné d’éclairs, le prince agenouillé devant la tombe de son père, la tête de son assassin posée sur un présentoir.   En 180
s péchés. Le mari assassin, lui, est figuré montrant, au-dessus de sa tête , un écrit japonais qui se contourne et se termine
ntourne et se termine en un serpent, tandis que sa vilaine femme à la tête pareille à une calebasse brandit un écran où se v
ui en a de suspendues tout autour d’un parasol ouvert au-dessus de sa tête , et tient une espèce de pelle où les mouvements d
elle l’esprit qui la hante, sous la forme d’une fumée surmontée de la tête de la laide femme. Et la dernière planche étale,
tombeau : un roman sentimental qui a eu un grand succès au Japon. En tête de la table des matières est représenté, ainsi qu
n rien surnaturels. C’est une araignée gigantesque, une araignée à la tête d’une pieuvre, au corps pustuleux d’un crapaud, a
s une autre planche ; le dessin du même guerrier jetant par-dessus sa tête un colosse à terre, dont la chute forme la courbe
courbe d’un corps brisé, déjà mort ; le dessin du même guerrier, deux têtes coupées à côté de lui, et écrivant sur un mur, av
es coupées à côté de lui, et écrivant sur un mur, avec le sang de ces têtes , que c’est lui qui a tué ces malfaiteurs. Un dess
t une femme suspendue en l’air, les bras attachés derrière le dos, sa tête tombée de côté contre une de ses hanches, ses pie
apite d’un coup de sabre, et dont le tronc s’affaisse, pendant que sa tête , projetée en l’air, retombe d’un côté, son chapea
cture poétique, des dessins d’un naturel, comme cet homme qui dort la tête sur une table, visité par un rêve paradisiaque ;
ilité des reins qu’Hokousaï sait si bien rendre, les bras étendus, la tête amoureusement renversée en arrière ; c’est la vue
ette femme, sous la forme d’un monstre échevelé, un enfant attaché la tête en bas sur son dos, dont les deux pieds passant d
rayante vision que voit seul son mari. Oh ! une terrible vision ! une tête de toute la grandeur de la page, où sont les trai
re composition, représentant les quarante-sept rônins qui déposent la tête de Kira sur le tombeau d’Asano. Le reste du roman
c la morte une résurrection du nouyé, cet animal fantastique qui a la tête d’un tigre, le corps d’un taureau, la queue d’un
t un caractéristique dessin de Beppou qui, tombé à terre, se tient la tête , se bouche les oreilles sous le sifflement d’une
e par une lampe faite par l’assemblage de fémurs au haut desquels une tête coupée crache de la flamme ; une salle qu’escalad
derrière le dos par une corde que tient un garde, et dont on voit les têtes dans une autre planche fixées sur les cornes des
on voit une place d’exécution où un bourreau se dispose à trancher la tête à un homme attaché à deux pièces de bois croisées
oldats tués, et le sabre que lui avait donné le prince pour couper la tête du chef des brigands est pris. Le prince veut le
dans le mort reconnaissent leur chef ! Alors le ministre, prenant la tête du brigand et le sabre retrouvé, rassure le mari
on sur tous les défunts de cette histoire, — dont Hokousaï montre les têtes fantômatiques au bas de cette dernière gravure ;
n empereur, et où défilent des gens pliant sous des filets remplis de têtes humaines.   Enfin, en 1846, trois ans avant sa mo
ici tout à fait inconnues, et que nous révèle la préface de Hanshû en tête du premier volume, et que j’ai eu l’idée de faire
ements de torses, à ces brusques déracinements du sol, à ces culs sur tête d’un vaincu jeté à bas ; l’autre vous montrant de
ue. On y voit Kintoki chassant un diable ; on y voit le dragon à neuf têtes venant boire aux neuf coupes où il trouvera la mo
’arc, et le tirage de l’arc à la hauteur de l’oreille au-dessus de la tête , en bas de la ceinture, avec une dernière planche
me, avec un titre fait à l’imitation d’un morceau d’étoffe brodée. En tête , la figuration de Waka-mousoubi-no-Kami, la femme
nverse une tasse de thé placée à terre derrière eux. Deux planches de têtes d’aveugles sont de la plus frappante vérité. Et e
ir arrêter dans sa marche et qui, d’un bras tenant un barillet sur sa tête , continue à s’avancer tranquillement, entraînant,
, des vomisseurs d’essaims d’abeilles, des thaumaturges se rendant la tête invisible. Mais je ne veux décrire dans ce volume
ant jusqu’aux oreilles, ses deux mains de squelette rapprochées de sa tête dans le tressautement de la danse idiote d’un nat
lon une superstition du Japon et des îles Philippines, permettent aux têtes de ces possesseurs de cous d’aller visiter des co
ontracté d’un samouraï entre ses deux sabres remontés au-dessus de sa tête , et au dehors trois Japonais se bouchant le nez a
n : c’est l’entrée dans un intérieur, d’un vieux prêtre pochard, à la tête impossible, travesti en manzaï, escorté d’une esp
l’enfance, au triple menton, au ventre bedonnant, ramassé à terre, la tête renversée dans la jubilation de la fumerie d’une
re de ces insectes d’un jour. III. Un peintre de tori-i. Un homme, la tête en bas, une brosse dans une main, une écuelle ple
r, avec de très délicates demi-teintes, comme lavées. Cette femme, la tête renversée, les deux mains s’étreignant au bout de
un prêtre bouddhique devant un kakémono représentant une femme, et sa tête aux cheveux rebroussés et semblable à celle d’un
vec des mouvements d’un disloquage anti-humain, et des expressions de têtes méphistophéliques, un moment sous des masques car
étaient attachées à des cordes pour soulever l’immense dessin dont la tête était fixée à un madrier de bois gigantesque. Des
n rouleau de papier et chez lequel, de la courbe de son corps sous sa tête rejetée en arrière, sous ses pieds en retraite, l
aisant du trapèze après les traverses d’une barrière et dont l’un, la tête en bas, a son petit derrière à l’air : un dessin
tes les formes, au milieu desquels un cuisinier est renversé, cul sur tête , par la décharge d’un poisson électrique. Et la
le plus remarquable, qui est dans la collection de M. Bing. C’est la tête d’un aigle tenant dans ses serres un petit ourson
cade dans la chute de laquelle le Japon voit une ressemblance avec la tête d’un Bouddha. 6. Cascade de la colline des mauves
s baisers bouche-à-bouche dévorateurs, de ces pâmoisons de femmes, la tête renversée à terre, la petite mort sur leur visage
La plus effrayante, c’est une lanterne fabriquée sur le modèle d’une tête de mort, avec les cheveux hérissés sur le haut de
odèle d’une tête de mort, avec les cheveux hérissés sur le haut de la tête , et flasques et pendants sur les tempes, avec les
itant d’une manière invraisemblable les sutures d’un crâne ; et cette tête de mort, produit d’une imagination ingénieusement
la main de squelette avec laquelle elle tient, derrière son dos, une tête d’enfant qu’elle a commencé à dévorer. Une autre
bre et couleur de chair dans la lumière. Une autre estampe : une pâle tête de morte chevelue, à la bouche ouverte d’où un so
d’une haute terrasse, dans un élégant mouvement de retournement de la tête en arrière, un homme contemple le ciel où brille
impression à la belle tourmente du trait, au fier contournement de la tête de l’oiseau de proie. Trois tortues, dont l’une n
ade, l’autre en sortant. Deux grues dans la neige où le pourpre de la tête et le rose des ailes se détachent du triste neutr
l’une, les deux bras jetés derrière elle, avec un retournement de la tête en arrière, offre la plus belle attitude mimodram
e mère élevant, avec des bras de tendresse, un enfant au-dessus de sa tête , lui fait cueillir des fleurs de prunier. Une sér
r de la bouche, des lobes de l’oreille. Ce qui vous frappe dans cette tête d’homme de génie, c’est la longueur du visage, de
pi sous une couverture, laissant voir un bout de profil d’une vieille tête branlante et que dépassent des jambes ayant la ma
hine, s’est assimilé le costume, le port du corps, le caractère de la tête des habitants du Céleste Empire. Ces dix volumes
ion de la nature chez ces peuples de l’Orient : des renversements, la tête en arrière, d’hommes couchés, appuyés sur leurs c
eu du corps à des branches d’arbres qu’ils coupent au-dessus de leurs têtes  ; l’étude de ces deux Japonais dont l’un montre à
l’étude charmante de ce Japonais fatigué de la lecture, regardant, la tête renversée entre l’étirement de ses deux bras, la
te altitude. Ainsi, dans le premier volume, une planche le montre, la tête en bas dans les eaux d’un lac où une troupe d’oie
es sapins de la province Yashiû se rejoignant dans le ciel, et sur la tête desquels, par la neige, se fait un chemin parcour
e une auberge ; et la dernière planche, comme le dit l’inscription en tête  : c’est le Fouzi-yama fait d’un seul coup de pinc
bayashi d’Ouraga. Cette lettre, écrite à propos du Jour de l’An, a en tête un croqueton où le peintre en costume officiel, e
kan Homaré, Les Gloires de la Chine et du Japon , et devrait avoir en tête la curieuse préface que Hokousaï a écrite pour l’
a Chine et du Japon est un Mars bouddhique, aux cheveux droits sur la tête , aux sourcils et aux moustaches coléreusement ret
ache monstrueuse de Kintoki ; de Yorimitsou, qui vient de trancher la tête du géant de la montagne de Ohyéyama : tête qui es
, qui vient de trancher la tête du géant de la montagne de Ohyéyama : tête qui est en train de retomber et d’aller se ficher
l’Hercule mythologique Tatikarao-no-mikoto, portant un rocher sur sa tête  ; le premier Empereur du Japon regardant son héri
es hommes et des femmes sous l’armure. C’est l’impératrice Jingô, une tête coupée à ses pieds, en train de tendre son formid
rtistes, Hokousaï publie deux paysages d’après la cascade de Riûdzou ( tête de dragon) : deux grandes planches, où la fusée b
in-Hinagata, Nouveaux modèles de dessins d’architecture , et écrit en tête cette préface : Depuis l’antiquité, l’homme a co
e suivi d’un autre volume consacré aux broderies qui n’a pas paru. En tête de ce volume, la préface de Tanéhiko dit : « Les
les cheveux épars, un éventail à la main. Le poète dans la poésie, en tête de la planche, dit au vent d’empêcher les nuages
aux cheveux en poils de bête, au nez en vrille22, et Hokousaï met en tête de ce volume : Ce livre apprend le dessin sans m
ndiquée par un numérotage venant d’Hokousaï, et où, pour une étude de tête de profil, la marche du pinceau est ainsi indiqué
tième et dernière lettre de l’alphabet japonais. Dans ce recueil, la tête est presque toujours indiquée seulement par le co
e, donnons la plus curieuse de toutes, que Hokousaï, en 1835, jeta en tête des Cent Vues de Fouzi-Yama : Depuis l’âge de si
l’un des 108 héros du roman de Souikô. De profil, tourné à droite, la tête levée en l’air, tenant un bâton d’une main rejeté
Les deux pendants font partie de la collection Hayashi. Un faisan, la tête retournée près d’une tige de pissenlit. Signé : H
ministres de la terre, représenté assis sur une chaise tournante, la tête penchée vers sa femme, et entouré de plus de ving
z Hokousaï de faire plus portrait qu’il ne fait d’ordinaire, dans ces têtes d’enfants, au ton rose de la pêche, et avec des r
qui va se coucher, en train de changer le papier de son oreiller, sa tête sortant du rose de sa robe de dessous, et son cor
paysagiste.   Femme lisant une pièce de théâtre, dans un mouvement de tête abaissée, au cou cassé. Coloration de la figure a
ure verdâtre aux dessins jaune d’or. Un oiseau volant au-dessus de la tête de la liseuse. Signé : Hokousaï. H. 119. — L. 51.
— L. 51. Collection Hayashi.   Femme de profil tournée à droite, à la tête de face surmontée de l’étoilement des épingles de
). H. 84. — L. 26. Collection Hayashi.   Apparition de monstres. Une tête énorme, à côté d’une tête de vieille femme, au lo
tion Hayashi.   Apparition de monstres. Une tête énorme, à côté d’une tête de vieille femme, au long cou d’un serpent, sorta
n symbole bouddhique), une femme, d’une main appuyée sur un bâton, la tête enveloppée d’une chevelure épaisse, les yeux creu
à l’âge de 80 ans (1839). H. 56. — L. 27. Collection Hayashi.   Deux têtes coupées, aux traits contractés, au blanc de l’œil
et une poésie japonaise, dans la bande étroite du milieu, un paon, la tête soulevée pour attraper une araignée, pendant au b
saï, et qui est signé : Katsoushika-tiyémon, à l’âge de 85 ans, a, en tête , une lettre d’envoi autographe du peintre, avec u
ntre, avec un croqueton de salutation semblable à ceux qu’il jette en tête de ses lettres à ses éditeurs, et l’envoi est fai
ivie de deux serviteurs, dont l’un tient un parapluie au-dessus de sa tête . Une magique représentation du floconnement de la
avage, amorti, assoupi. H. 33. — L. 42. Collection Gonse   Guésha, la tête de trois quarts, baissée dans un penchement à gau
 » et du « Coucher », les deux kakémonos en possession de M. Hayashi. Tête de Darma. Lavis d’une beauté tout à fait singuliè
ciel. L’homme, la main appuyée sur un bâton, est penché à droite, la tête cachée par son chapeau. Un dessin aux dessous sol
Collection Gillot.   Deux canards mandarins à l’aquarelle : l’un, la tête levée, l’autre fouillant la vase. Signé : Manji.
antesque arc dont la flèche va tuer le Nouyé, animal fantastique à la tête d’un tigre, au corps d’un taureau, à la queue d’u
ie tapisse la terre. » Signé : Sajimoti. Le papier en large, placé en tête du kakémono, est une lettre d’Hokousaï qui recomm
femme en train de se coiffer, les deux mains élevées au-dessus de sa tête , et soulevant par derrière sa natte à l’aide d’un
cade, au milieu de fleurs de cerisier, un aigle, le corps ramassé, la tête tendue et projetée en bas comme s’il s’apprêtait
il s’apprêtait à fondre sur une proie. Peinture au cruel dessin de la tête , au solide noir et au beau fauve de la plume héri
it lâché. Non signé. H. 65. — L. 48. Un guerrier tenant à la main une tête coupée. Non signé. H. 53. — L. 26. Un pigeon perc
un balai ; et derrière Hokouga, à la gauche d’Hokousaï, Shinshaï, la tête tombée dans ses mains ; et, contre le pot de saké
. Signé : Manji, vieillard de 85 ans. H. 30. — L. 52. Un tigre à la tête un peu humaine, comme les fait Hokousaï, qui n’en
ns son sac. Non signé. H. 27. — L. 42.   Dans la collection Bing. Une tête coupée de femme, entourée d’un serpent. Une encre
r pendant un panneau d’égale grandeur, représentant un paysan qui, la tête entre ses jambes, chercherait avoir les feuilles
fants, faisant danser un pantin attaché par des fils à un écran. Des têtes de femmes publiées dans le Japon artistique. Pêch
un Téngou auquel elle indique quelque chose de la main, dessin où la tête de la femme a une grâce voluptueuse indicible. Un
dessin où la tête de la femme a une grâce voluptueuse indicible. Une tête de profil d’apparition, qui n’a pas été gravée da
ants paysages à l’aquarelle d’Hokousaï. H. 30. — L. 130. Une étude de tête coupée de supplicié, la bouche et les yeux entr’o
a flûte. Une tapageuse encre de Chine, avec coloration en rouge de la tête et des mains. H. 40. — L. 28.   Deux canards mand
ant un gué. L’encre de Chine la plus largement traitée, et où est une tête du dessin le plus savant. H. 38. — L. 28.   Dans
t sur l’épaule une perche où sont attachés deux paquets d’herbes. Une tête de supplicié dans un plat. Un crâne où le sommet
sur lequel se détachent, dans une blancheur effrayante, les dents. La tête et le fond, comme éclairés par une lumière lunair
courtisane en train d’arracher les cheveux blancs d’un Darma dont la tête fumante est recouverte d’un mouchoir mouillé. Kak
pinceau chargé d’encre de Chine, avec quelques tons de chair dans la tête du Darma. Signé Katsoushika Hokousaï Taïto (vers
ume de corbeau. Une feuille d’un grand caractère : l’exposition d’une tête coupée, regardée par toute une foule. Un album tr
ncre de Chine, sabrés de gouache, parmi lesquels est un danseur, à la tête baissée que masque son chapeau, aux mains tressau
re d’avoir vu, du même Hokousaï, encadrées d’une étoffe rosâtre, deux têtes fraîchement coupées. La première, celle d’un barb
èles de dessins pour les commençants, sous le nom d’Hokousaï. 22. La tête de Téngou est formée par les mots Yama (montagne)
Téngou est formée par les mots Yama (montagne) et Mizou (eau), et la tête du peintre par une réunion de caractères faisant
14 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
ans les soldats qui l’ont saisi et qui le tiennent. Ce sont autant de têtes étonnées. Comme ces figures sont distribuées, car
l’effroi et la curiosité de l’enfant. Le saint a les bras élevés, la tête renversée et les regards tournés vers le ciel. Un
uffre beaucoup à le voir. Une grosse draperie jetée sur le haut de sa tête retombe sur ses épaules ; toute la partie supérie
a foule. Voilà la machine. Il faut voir après cela, les détails ; les têtes de ces satellites ; leurs actions ; le caractère
est derrière le célébrant ; et le célébrant avec son dos voûté, et sa tête rase et penchée ; et le jeune enfant vêtu de blan
sistants. La distribution des figures, la couleur, les caractères des têtes , en un mot toute la composition me ferait le plus
ar deux ou trois religieux ; qu’il eût eu les bras un peu étendus, la tête renversée en arrière, avec la mort sur les lèvres
large. Le St Pierre délivré de la prison est un morceau ordinaire. La tête en est belle ; mais on se rappelle le même sujet
s anciens, ni des juifs, ni même des premiers chrétiens. J’ai dans la tête que la date des mains jointes est nouvelle. Le go
15 (1761) Salon de 1761 « Peinture — M. Pierre » pp. 122-126
ce Songe de Joseph n’est autre chose qu’un homme qui s’est endormi la tête au-dessous des pieds d’un ange. Si vous y voyez d
ieds de haut, sur 10 de large. Pierre, mon ami, votre Christ, avec sa tête livide et pourrie, est un noyé qui a séjourné qui
toute l’action des autres personnages du Carrache, et des vôtres. La tête de son fils est posée sur ses genoux dans le Carr
est à terre ; l’exécuteur tient le couteau avec lequel il a séparé la tête  ; il montre cette tête séparée à Herodiade. Cette
ur tient le couteau avec lequel il a séparé la tête ; il montre cette tête séparée à Herodiade. Cette tête est livide, comme
il a séparé la tête ; il montre cette tête séparée à Herodiade. Cette tête est livide, comme s’il y avait plusieurs jours d’
jeune fille qui tient le plat sur lequel elle sera posée, détourne la tête , en tendant le plat ; cela est bien ; mais l’Hero
ui le couronnent, entrelacent leurs branches touffues au-dessus de sa tête  ; que le soleil penche vers son couchant ; que se
sage, que du local ; mais qui est-ce qui imaginera le caractère et la tête de Paris ? qui est-ce qui donnera aux déesses leu
16 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Claudel, Paul (1868-1955) »
Claudel, Paul (1868-1955) [Bibliographie] Tête d’or (1890). — La Ville (1898). — Connaissance de
(1900). OPINIONS. Emmanuel Signoret Paul Claudel a écrit Tête d’or et a chanté d’héroïques jardins sous la nuit
mbats s’explique par deux drames, encore sont-ils sans nom d’auteur : Tête d’or et La Ville. Le bagage littéraire (comme on
. [Portraits du prochain siècle (1894).] Remy de Gourmont Relu, Tête d’or m’a enivré d’une violente sensation d’art et
ie se trouble et meurt au seuil des cerveaux las de ne jamais songer. Tête d’or dramatise des pensées ; cela impose aux cerv
itoyable à la puérilité : c’est pourquoi nous exigeons de l’auteur de Tête d’or et de La Ville, l’œuvre inconnue de sept an
17 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Deshays » pp. 208-217
né à l’autel et le visage vers les époux. Il a les bras étendus et la tête élevée au ciel. Il en invoque l’assistance. Il es
de fille, belle, simple, innocente, un voile jeté négligemment sur sa tête , le reste du corps couvert d’une longue draperie,
pour le pinceau tragique. Il y a sans doute de la sublimité dans une tête de Jupiter ; il a fallu du génie pour trouver le
sa massue regarde amoureusement la délicate Hébé, où Apollon avec sa tête divine et sa longue chevelure tient par ses accor
e la plume. Je jette des germes que je laisse à la fécondité de votre tête à développer.   La Chasteté de Joseph.   Voici u
r un plus séduisant, je vous en défie. Vous me direz peut-être que la tête de la femme n’est pas d’une grande correction ; q
s, où ils sont les centres d’une infinité de mondes suspendus sur nos têtes , et d’où le globe que nous habitons serait à pein
de lui. On voit à droite le tombeau. Le ressuscité en sort debout, la tête découverte. Il tend vers le Dieu qui lui a rendu
; l’autre a vu le prodige. L’expression, la draperie, le caractère de tête et toute la manière de celle-là est du Poussin ;
Quelle reconnaissance ! Un assistant lève le voile qui couvrait cette tête étonnante, et vous la montre subitement. Quelle d
. Mais que penseriez-vous de moi, si j’osais vous dire que toutes ces têtes de ressuscités, belles sans doute et de grand eff
mme pétrifiés. J’ai une Résurrection du Lazare toute nouvelle dans ma tête . Qu’on m’amène un grand maître, et nous verrons.
18 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
iolents, essuie ses yeux avec son mouchoir, sanglote en se cachant la tête dans les mains. Elle crie d’une voix plaintive :
on. Un homme, les yeux ouverts ou fermés, voit à trois pas de lui une tête de mort parfaitement distincte, quoiqu’il n’y ait
e de mort parfaitement distincte, quoiqu’il n’y ait devant lui aucune tête de mort. Cela signifie, comme dans les exemples p
comme dans les exemples précédents, qu’entre la présence réelle d’une tête de mort et la perception affirmative il y a un gr
n certain rejaillissement de rayons lumineux, enfin la présence d’une tête de mort réelle. Mais ces trois antécédents ne pré
a perception affirmative naîtra en leur absence, et l’homme verra une tête de mort qui n’est pas. Ici encore, la présence du
, qui semble un paradoxe. L’halluciné qui voit à trois pas de lui une tête de mort éprouve en ce moment-là une sensation vis
s recevaient au même moment les rayons lumineux qui partiraient d’une tête de mort réelle. Il n’y a pas devant lui de tête d
qui partiraient d’une tête de mort réelle. Il n’y a pas devant lui de tête de mort réelle ; il n’y a point de rayons gris et
mal, des rayons gris et jaunâtres, tels qu’en lancerait une véritable tête de mort. Cette action des centres sensitifs, en d
es cette sensation visuelle spontanée, suffit pour évoquer en lui une tête de mort apparente, apparemment située à trois pas
est précédée de ses antécédents normaux ; par conséquent, lorsque la tête de mort est réelle et présente, lorsqu’un faiscea
ovoquée donnera naissance au même fantôme interne, et le simulacre de tête de mort, qui se produit en nous pendant l’halluci
l fait l’action, il croit à la présence de l’objet. — Vous penchez sa tête un peu en arrière et vous redressez son échine, «
n esprit en est manifestement possédé… » En cet instant, « courbez sa tête en avant, fléchissez doucement son tronc et ses m
tre ainsi provoquées. Ainsi, levez la main du patient au-dessus de sa tête et fléchissez ses doigts sur la paume, l’idée de
ou prononcés mentalement, sont les habitants les plus nombreux d’une tête pensante. Tous sont des fantômes d’objets extérie
s, mais, en somme, les mêmes en nature que le fantôme de maison ou de tête de mort engendré chez l’halluciné, que le semblan
des coups de fusil, des carreaux cassés par les balles. » — Dans une tête saine, l’image de sons entendus pendant l’émeute
autres personnages. Je m’éveille en sursaut avec le nom de G… dans la tête . Était-ce là une pure imagination, ou y avait-il
19 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Taraval » pp. 282-283
le Tantale chaudement colorié ; dites que le Jupiter est beau, que sa tête est noble ; ajoutez encore que le tout n’est pas
iste le sait bien, car c’est pour la seconde fois qu’il s’en sert. La tête d’Adonis est empruntée d’un st Jean de Raphaël, c
is est empruntée d’un st Jean de Raphaël, comme Raphaël empruntait la tête antique d’un Adonis pour en faire un st Jean. Aus
ait la tête antique d’un Adonis pour en faire un st Jean. Aussi cette tête est-elle bien coloriée. De la manière dont ce suj
irs et du coussin. jeune fille agaçant son chien devant un miroir. la tête de la jeune fille et le chien ont de la vie, du d
a jeune fille et le chien ont de la vie, du dessin, sans couleur. une tête de bacchante. du même. On la voit presque par le
ur. une tête de bacchante. du même. On la voit presque par le dos, la tête retournée. On prétend qu’elle est d’un pinceau vi
20 (1880) Goethe et Diderot « Diderot »
t, le ruissellement de la parole tombant incessamment du sommet d’une tête fumante. Il fermait les yeux et ouvrait la bouche
ectionna pour l’Encyclopédie ; car c’était un confectionneur, dont la tête , mise en branle, ressemblait à un métier. Aujourd
il tira de l’argent d’un carme déchaussé, son parent, qui croyait sa tête propre à devenir celle d’un apôtre, en lui faisan
e et il avait même porté le cilice. Était-ce un échauffement de cette tête qui fut toujours échauffée, ou tartuferie ? On pe
is que Bourguignon, qu’on entrevoyait perpétuellement à travers cette tête de buste antique que Houdon lui avait sculptée. E
op Voltaire pour mourir comme Chénier. Mais, s’il n’avait pas jeté sa tête à la face de la révolution, bien certainement il
ur l’Église, et, le malheureux, c’est sur lui-même qu’il frappait. La tête de Diderot étant donnée, cette belle tête de Houd
lui-même qu’il frappait. La tête de Diderot étant donnée, cette belle tête de Houdon avec ces yeux qui boivent la lumière et
pas un lâche. Il a parlé quelque part des pensées de par derrière la tête  ; mais les pensées de par derrière la sienne, il
nné des Pensées philosophiques, et celles qui sont de par derrière sa tête il les avait laissées soit en Hollande, soit à Sa
dans ces Pensées, Diderot s’amuse à jeter l’oignon des Égyptiens à la tête de la religion chrétienne, comme un voyou jette u
de la religion chrétienne, comme un voyou jette une pomme cuite à la tête d’un saltimbanque ? La pomme cuite, ici, c’est Di
’orgueil d’un mastodonte récemment sorti du chaos : « Tu montreras ma tête au peuple ! Elle en vaut la peine. » Je montrerai
as ma tête au peuple ! Elle en vaut la peine. » Je montrerai aussi la tête de Diderot, et on verra si elle valait la peine d
ns, si vous voulez, qu’il en fut la plus grosse patte. Il n’en fut la tête d’aucune façon, et les deux volumes que voici le
ils renferment sa philosophie, et la philosophie d’un homme, c’est la tête d’un homme. Or, la tête de Diderot n’est pas à lu
ophie, et la philosophie d’un homme, c’est la tête d’un homme. Or, la tête de Diderot n’est pas à lui ; c’est la tête de Bac
la tête d’un homme. Or, la tête de Diderot n’est pas à lui ; c’est la tête de Bacon. C’est la tête de Bacon tuméfiée, brûlan
la tête de Diderot n’est pas à lui ; c’est la tête de Bacon. C’est la tête de Bacon tuméfiée, brûlante, délirante parfois… L
rprétation de la nature n’a ni la rigueur ni l’unité d’un système. La tête de Diderot répugnait au système, qui est l’honneu
stème. La tête de Diderot répugnait au système, qui est l’honneur des têtes humaines. Cet esprit à tendances variées et contr
éhensibilité, les écailles de tortue contre lesquelles on se casse la tête , toutes choses essentiellement allemandes, mortel
tte fange, et il court boire à cet abreuvoir, comme une bête altérée. Tête de feu plus que de lumière, il avait, jointes à s
croire, car il était éloquent, mais le lucidus ordo manquait à cette tête enivrée. Cet homme, qui était suprêmement un arti
, quoi qu’on ait dit de ses hautes facultés d’artiste, n’avait pas la tête assez large, et son front, qui paraissait vaste,
resté célèbre, — une de ces pages d’enthousiasme éperdu, comme cette tête perdue, qu’on a trop prise pour une tête de criti
ousiasme éperdu, comme cette tête perdue, qu’on a trop prise pour une tête de critique, savait en écrire quand son tempérame
i lui ni sa prêcherie… Peintre qui crevait sa peinture pour passer sa tête par le trou de sa toile, afin qu’on le vît bien e
belais, des bourgeois comme lui de naissance sociale, mais de race de tête différente. Tout grand artiste, en effet, — et Vo
re et se barbouiller à cette mousse, et même Lessing, si supérieur de tête à Diderot, l’avala, et en l’avalant crut ajouter
cipé pour le compte des savetiers de la Révolution, qui portaient des têtes au bout des piques, n’était pas tous les jours de
eût pu en être un ; mais, pour cela, il fallait d’abord avoir dans la tête une notion juste de la Critique, et il né l’avait
s ses Salons, Diderot, devant une toile vide de par la pauvreté de la tête et la pauvreté de la main, tirait de sa tête, à l
de par la pauvreté de la tête et la pauvreté de la main, tirait de sa tête , à lui, le tableau que l’artiste n’avait pas vu d
t impossible de ne pas admettre que s’il eût été plus organisé, d’une tête plus ferme et d’un esprit moins anarchique, il ne
qui lui envoyaient cette émotion : — le « coup de hache » qu’ont à la tête tous les grands « artistes », a-t-il dit, et que
es récits, il a essayé bien des fois, avec la faculté de se monter la tête qu’il tenait de sa double nature d’orateur et de
itables lettres, écrites, non plus pour le public ou pour entamer une tête de sculpteur aussi dure que ses marbres et rebell
’est pas une plume de paon lui passant, quand il écrit, par-dessus la tête , n’est plus qu’un tronçon dans sa main. Les condi
ut usage, renvoyé à la queue de l’édition ce qui devait être mis à la tête … Je ne sais pas ce que ruminait, pour plus tard,
nalité jusqu’à dire du mal de son auteur. Il n’avait pas été mis à la tête , ou plutôt à la queue de l’édition des frères Gar
avec les entrailles oratoires de Diderot, est étonnant de fermeté de tête quand il s’agit de juger et de caractériser la ph
iderot et son absence complète de principes, car, dans ce chaos de la tête de Diderot, l’athéisme n’était pas plus un princi
qui ait eu de la durée et de la fixité dans le tourbillonnement de sa tête éperdue. Il l’a haïe et il l’a attaquée furieusem
publique envahie par une folle canaille n’a été plus orageuse que la tête ou l’âme de Diderot. Il y eut peut-être des jours
21 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1878 » pp. 4-51
c. De temps en temps, mon regard s’allonge et parcourt les vingt-cinq têtes rangées autour de la table. Je regarde, avec plai
rangées autour de la table. Je regarde, avec plaisir, la jolie petite tête enthousiaste d’un jeune homme, qu’on me dit être
ousiaste d’un jeune homme, qu’on me dit être Massenet ; je regarde la tête chevaline du vieux Bapst ; je regarde la tête éto
assenet ; je regarde la tête chevaline du vieux Bapst ; je regarde la tête étonnamment simiesque de Girardin, qui broie sa n
 Il me semble, dit-elle, qu’il y a quelque chose qui se ferme dans ma tête … C’est comme un volet qu’on tirerait… Oh ! c’est
ris, coupés ras. Sous le chapeau deux rouges oreilles détachées de la tête , et une longue barbiche poivre et sel. L’homme mâ
nistère, merci ! Lundi 27 mai Je dîne aujourd’hui tout seul, en tête à tête avec Daudet et sa femme. Daudet m’entretie
, merci ! Lundi 27 mai Je dîne aujourd’hui tout seul, en tête à tête avec Daudet et sa femme. Daudet m’entretient de s
étais, un imaginateur… Vous ne vous doutez pas de ce que j’ai dans la tête … Eh bien, sans vous, je ne me serais pas préoccup
serpent, qui fait ici une ogive verte de 120 pieds au-dessus de votre tête , et cela dans la longueur de trois cathédrales. M
ons, les cheveux tirés sur les tempes, et relevés sur le sommet de la tête , en une touffe ressemblant à la touffe de Chingac
tête, en une touffe ressemblant à la touffe de Chingachgook, et cette tête sauvagement sérieuse, m’est désagréable à voir, q
là, le mobilier de cette résidence japonaise. Autour de la table, la tête un peu sauvage de Matzugata, qui ne parle pas fra
e, la tête un peu sauvage de Matzugata, qui ne parle pas français, la tête souriante et un peu jésuitique de Maéda, la tête
rle pas français, la tête souriante et un peu jésuitique de Maéda, la tête hilare d’un jeune Japonais à la figure caricatura
de ces jeunes filles, que sculptent les ivoiriers japonais, puis, la tête d’About, la tête de Pelletan, la tête de Charcot.
lles, que sculptent les ivoiriers japonais, puis, la tête d’About, la tête de Pelletan, la tête de Charcot. Un dîner des plu
es ivoiriers japonais, puis, la tête d’About, la tête de Pelletan, la tête de Charcot. Un dîner des plus fins, des plus déli
llé d’or, relevé d’un cloutis de corail, et aux anses formées par des têtes de dragons ayant des yeux de cristal de roche. Je
avec son or, son corail, son cristal de roche m’avait trotté dans la tête , toute la nuit — j’allais trouver mon Chinois, au
c, aux ailes vertes ; le troisième ayant l’apparence d’une fauvette à tête noire ; le quatrième avec du rouge dans le cou d’
peintre japonais s’est mis à le laver à grandes eaux, donnant, sur la tête colorée des oiseaux, de petits coups de pouce, am
ur de moi, un cercle de gens attentifs, approuvant mes paroles, de la tête . La première fois que je m’en suis aperçu, cela m
22 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »
e nationale, Librairie Ollendorff, 1910, p. 587-608. Il n’y avait en tête des premières éditions de cet ouvrage, publié d’a
a douloureuse idée lui revenait, s’emparait de lui, lui emplissait la tête de gendarmes, de bourreaux et de foule, lui expli
nti à son front cette goutte de sang qui rejaillit de la Grève sur la tête de tous les membres de la communauté sociale. Tou
ous le déclarions ici, nous ne sommes pas de ceux qui réclamaient les têtes des quatre ministres. Une fois ces infortunés arr
les points du sol. En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit. Nous ét
à lui, coupe-tête. Ce que voyant, l’homme se tranquillise, il met sa tête hors de son trou, et regarde de tous côtés ; il f
ruisseau de sang de la nuque du condamné, mais ne fait pas tomber la tête . Abrégeons. Le couteau remonta et retomba cinq fo
ma le condamné, cinq fois le condamné hurla sous le coup et secoua sa tête vivante en criant grâce ! Le peuple indigné prit
planche, et là, debout, effroyable, ruisselant de sang, soutenant sa tête à demi coupée qui pendait sur son épaule, il dema
is encore, le couteau du docteur Guillotin a mal fait son service. La tête n’a pas été tout à fait coupée. Alors les valets
et à force de tiraillements et de soubresauts, ils lui ont séparé la tête du corps par arrachement. À Paris, nous revenons
clos de toutes parts, cadenassé et verrouillé ; puis, un gendarme en tête , un gendarme en queue, à petit bruit et sans foul
pirer, furtivement, sournoisement, honteusement, on lui a escamoté sa tête . Cela s’appelle un acte public et solennel de hau
peu certains d’avoir raison, gagnés par le doute général, coupant des têtes par routine et sans trop savoir ce que vous faite
si tranquille ? La nuit, ne retournez-vous pas plus souvent qu’eux la tête sur votre oreiller ? D’autres avant vous ont ordo
nnements. Que les gens du roi ne viennent donc plus nous demander des têtes , à nous jurés, à nous hommes, en nous adjurant d’
dans six semaines ? Le voyez-vous suant sang et eau pour emboîter la tête d’un accusé dans le plus fatal article du code ?
disent quelques dédaigneux qui ne prennent leur logique que dans leur tête . À nos yeux, ce sont les meilleures. Nous préféro
23 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Ce que tout le monde sait sur l’expression, et quelque chose que tout le monde ne sait pas » pp. 39-53
laisse là le reste de la figure, et je vais m’occuper seulement de la tête . Conservez tous les traits de ce beau visage com
ente l’effronterie ni la honte. Un air de fierté mêlé de férocité. Sa tête est droite et relevée. Son regard fixe. Il est le
s, timides, circonspects, suppliants et modestes. L’esclave marche la tête inclinée ; il semble toujours la présenter à un g
rsqu’il dit, summa placidum caput extulit unda, il faut modeler cette tête -là. Sentir ce qu’il en faut prendre, ce qu’il en
uelle serpente depuis l’extrémité de son orteil jusqu’au sommet de sa tête . Elle affecte profondément sans inspirer de l’hor
afféteries, avec la grâce, moins encore avec l’expression. Que votre tête soit d’abord d’un beau caractère. Les passions se
es plus. Quand on considère certaines figures, certains caractères de tête de Raphael, des Carraches et d’autres, on se dema
ses noirs sourcils. C’est le théologien qui avait parlé, et voilà la tête que le marbre exposé dans un temple avait à montr
lon ses épaules, sa poitrine à Neptune, ses flancs nerveux à Mars, sa tête sublime à Jupiter, ses fesses à Ganymède ; mais A
anente, quelquefois même passagère, a associé certaines idées dans la tête des peuples, elles ne s’y séparent plus ; et s’il
seraient-elles passées autrement dans l’esprit du peuple que dans la tête de ses poètes ou théologiens ? Les ouvrages que n
u moment où un bon croyant reconnaît dans la rue quelques-unes de ces têtes , il n’éprouve pas un léger sentiment de respect ?
24 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182
selle, perdus dans d’immenses redingotes, un képi sur le sommet de la tête  : caricaturaux et sinistres, ayant l’air de petit
es plus désirables, disait, en plaisantant, qu’elle pourrait avoir la tête montée par un homme de cinquante ans. Comme l’ave
t littéraire, nous a écrit pour nous voir. Il s’appelle Puissant. Une tête excentrique, un Bourguignon aux joues allumées du
e son pays, le crâne nu, brillant de ce blanc poli qu’ont souvent les têtes des toqués, rasé comme un acteur, une petite mouc
a figure tannée, boucanée par le vent salin, sa toque de marin sur la tête , et sa robuste silhouette se détachant sur un cie
ysans sauvages, de vrais pouilleux, un bec de gaz, au-dessus de leurs têtes dans l’ombre, qui ne montre de blanc que le col d
être singulièrement resserré, amenuisé aux pommettes. Ce n’est pas la tête romaine, qu’enfle déjà la saillie des arcades zyg
illie des arcades zygomatiques, qui a tout son développement dans les têtes barbares. Nº 66. Tête présumée de Sylla. Une tête
atiques, qui a tout son développement dans les têtes barbares. Nº 66. Tête présumée de Sylla. Une tête ayant le type de l’ac
loppement dans les têtes barbares. Nº 66. Tête présumée de Sylla. Une tête ayant le type de l’acteur Provost. Un vieillard,
rdes faisant la fourchette du cou. Et quoi de plus artiste dans cette tête , aux dessous et aux plans précieusement modelés,
ps de ciseau qui ont gardé la rudesse de l’ébauche, et griffent cette tête des fortes rayures de la vie et des années ? Il y
e tête des fortes rayures de la vie et des années ? Il y a dans cette tête des parties, ainsi que dans la fuite des joues, d
César Auguste. Les cheveux versés sur le front comme des gerbes. Une tête où, dans la solide construction de l’ancienne têt
me des gerbes. Une tête où, dans la solide construction de l’ancienne tête romaine, il y a comme le poids pesant de la pensé
aison du Transtévère, une habitation de peuple. Chenavard, une belle tête de philosophe antique empreinte de la tristesse d
ahurissement ; puis en bas une incompréhensible mêlée d’académies, de têtes d’expression à copier dans les collèges, de bras
un gandin de la Borussie, dominant la fête de sa raie au milieu de la tête , et d’un sourire diplomatique, et que la femme, a
orts et de ces mortes. Tout autour, sur des rayons de bois blanc, des têtes séchées, des crânes ficelés avec des morceaux de
renflé de pensée et de sagesse, noblement socratique, et à côté, une tête de femme toute décharnée, et qu’on rêve avoir été
avec une sorte de frénésie nerveuse au dépouillement du cou et de la tête . Tout à coup, dans le noir du bitume figé au bas
t le sourire d’une feuille d’or se montre sur les lèvres de la petite tête , au crâne de laquelle s’effiloquent des cheveux c
venus d’une Canarie quelconque : la femme, une vraie femelle avec une tête de bonne singesse, une peau café au lait, les bra
sant à demi sur sa chaise, comme sur un canapé, et branlant un peu la tête , elle a des chantonnements d’harmonica fêlé, des
bronze vert, depuis le bronze vert jusqu’à la jaunisse nègre, et des têtes de femmes, où la maladie de foie semble avoir dév
du Palais-Royal : l’un, le neveu, capitaine aux Indes, à l’abominable tête d’artiste, à la barbe en queue de vache, au front
e des maisons de campagne d’amis : le mari, le chanteur comique, à la tête de capucin de la chansonnette, avec son front d’i
oghe, recelant des vieilles en chapeau de paille de mendiantes sur la tête , et qu’on eût dit peintes par un Memmling du fouc
erre, rendu inerte, la puissance de sa masse brisée sous cet homme, à tête de satin noir, couché presque doucement sur lui a
n, une heure où, sur les gradins de la salle de bois, la foule de ces têtes de photographes et de journalistes, fait comme de
voir un mouvement d’épaules qui fit peur, porter enfin les mains à sa tête , à la place de sa figure, au bandage qui la recou
l’Institut, et des guitares pendues sur des châssis, représentant des têtes d’expression de femmes grecques en turban de Mme 
herand, un charlatan… » Là-dessus le docteur Phillips, avec sa grosse tête dans les épaules, ses yeux saillants, sa personne
de Sainte-Hélène. À faire, dans Napoléon, tout un chapitre sur cette tête , un monde, — ce cerveau plein des affaires du mon
eux mains se tendent chaudes et douces. Vaguement, nous percevons une tête tout enchiffonnée, un corps auquel la souffrance
Et le mot : « Adieu » et il nous retend les deux mains, retournant la tête au mur. 2. Depuis Daudet et Zola se sont char
d’étuves. — Des marches se traînant à genoux. — Des virevoltes sur la tête , etc., etc. 4. Un moment nous avons eu l’idée
25 (1894) Textes critiques
pant pour l’avertir d’ouvrir son linceul le plat tambour de l’eau, la tête plongeante de graine flottante qui crèverait vers
clamer aux murs des dos tournés et aux murailles de l’entassement des têtes fuyantes. Peut-être dans le silence attentif, lui
ge quadrillé d’une toile retournée son talent en un Regard de femme à tête de musaraigne.‌ De Chaudet (ordre alphabétique ca
lgré leur fuchsine voulue partout irradiée autour de l’endimanché des têtes . L’autre toile plaît par sa lumière d’encens vitr
iadème et l’enterre. Une des meilleures choses de l’exposition est la tête de Vieille Femme de Guillaumin, Servante de presb
és, mamelons fermant le ciel de leur pelote ronde partout couverte de têtes d’épingle en pierres précieuses ; une des plus be
Judas vient d’embrasser le Christ de ses lèvres cuites et noires. La tête de Gérémie trop modelée en trop de points, méplat
Soleil et quatre panneaux derrière la vitre de la rosée. -    Séon : tête d’Androgyne, crâne aux paupières battantes, crâne
ler : lettres ornées, lettre déchirée sous les arceaux faux droite et tête coupée sous deux sceaux ; la semelle du bateau vo
nuages liants sur portée ; les Cartes, la Trinité papale, et l’Ende, tête sur triangle avec menottes, sceaux ou grelots en
tuagénaire, en l’atelier de Guiguet le peintre de l’angoisse des deux têtes chez Le Barc en une lumière souffreteuse. Surpris
la foule figurante a bien assez de quelques moellons concassés sur la tête et du bris des planches hérissées de clous dans l
Pas des Glaives, Je danse le Pas du sang ! Au-dessus, au-dessus de ma tête sifflent Flamboient ! sifflent, sifflent, flamboi
n’existe pas), collectionnées au tableau noir de son étal, les quatre têtes phosphoreuses de jeu de massacre. César, Socrate,
les Paons et la Cigogne. — De D’Espagnat, les deux Paysans robustes à tête de pommiers, la Femme au livre. — D’Angrand, les
comme péroniers le cheval tend dans le prolongement effaré du cou sa tête de danseuse, les feuilles noires peuplent les nua
lté : Un lion et saint Marc. Ecartons les bêtes des évangélistes : la tête abritée du cabri de la Sainte en prière. — Les fl
ongues comme ses mains, de l’Idéalisme de M. de Gourmont, et les deux têtes , Christ et Vierge, enluminure du Latin Mystique.
ment, l’image — où Georgin couche la lame sonore de son verset sur la tête de mort en bois, sonnant à tous les champignons :
main de l’ange mêlée à la sienne, union ou communion. L’encens de sa tête brûle sur la patène orfèvrerie de son nimbe. Déjà
(j’ai gardé sa ponctuation rythmée de lied) : « La petite vierge en tête de ma lettre a été faite à votre intention, voilà
i définitivement l’art de Filiger le surpasse, avec la candeur de ses têtes chastes d’un giottisme expiatoire. Il est très ab
omme nu ; le plat de son épée sanglante pèse sur l’épaule droite ; sa tête est ceinte de lauriers, un rictus effrayant contr
douleur, s’est pris le visage dans les mains et regarde son fils ; la tête du Mauvais Larron, du haut de la croix, semble un
ninterrompu des douves noires, pareilles au carcan dont on a serré la tête d’un saint Jean-Baptiste couronné, avant de la dé
t être apportée comme une table ou un flambeau. L’acteur « se fait la tête  », et devrait tout le corps, du personnage. Diver
Ou l’on dit la différence négligeable. L’acteur devra substituer à sa tête , au moyen d’un masque l’enfermant, l’effigie du p
es de sable mémorial : le Poêle noir frémit et mord / Des dents de sa tête de mort / Le silence qui rampe autour (NdE) 8. C
26 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVIII. Souvenirs d’une Cosaque »
ement, si cet honnête M. Franz, avec sa préface admirative, mise à la tête du livre, pour nous apprendre que la dame Chez La
. Franz. Les Cosaques peuvent tomber dans le Don et même s’y jeter la tête la première. Mais ici, nous tombons dans le pot d
ès possession préalable, bien entendu, — une idée qui a passé dans la tête , et jusque dans la main de la dame cosaque d’aujo
ne façon absurde », dit-elle dans un éclair de bon sens, rare dans sa tête , rare dans les têtes de tous les pays, — c’est Eu
dit-elle dans un éclair de bon sens, rare dans sa tête, rare dans les têtes de tous les pays, — c’est Eugène Sue, Balzac, Dum
as parce qu’on s’est donnée à un homme ; parce qu’on s’est jetée à sa tête comme un projectile ; qu’on a pris la poste, du f
l’effet que pour lui faire mal. Elle a mieux fait que de se monter la tête , elle s’est fait des têtes, comme on dit au théât
mal. Elle a mieux fait que de se monter la tête, elle s’est fait des têtes , comme on dit au théâtre, une tête d’amour d’abor
nter la tête, elle s’est fait des têtes, comme on dit au théâtre, une tête d’amour d’abord, puis une tête de vengeance. Mais
es têtes, comme on dit au théâtre, une tête d’amour d’abord, puis une tête de vengeance. Mais, au fond, elle n’est ni si Méd
27 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lundberg » pp. 169-170
pas un pastel qu’on pût regarder, si vous en exceptez l’ébauche d’une tête de femme dont on pouvait dire, ex ungue leonem ;
basse de ce vilain abbé De Lattaignant , c’était lui-même passant sa tête à travers un petit cadre de bois noir. C’est cert
ts, et cela sans s’y méprendre ? Quelle différence y a-t-il entre une tête de fantaisie et une tête réelle ? Comment dit-on
endre ? Quelle différence y a-t-il entre une tête de fantaisie et une tête réelle ? Comment dit-on d’une tête réelle qu’elle
entre une tête de fantaisie et une tête réelle ? Comment dit-on d’une tête réelle qu’elle est bien dessinée, tandis qu’un de
de d’exagérer, d’affaiblir, de corriger son modèle ; c’est qu’il a la tête pleine de règles qui l’assujettissent et qui diri
28 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73
’à la fois, on palpe et on écoute. * * * — C… se trouvait à souper en tête à tête avec R… à la Maison d’Or. Une fantaisie le
ois, on palpe et on écoute. * * * — C… se trouvait à souper en tête à tête avec R… à la Maison d’Or. Une fantaisie leur pren
ûtes immenses et se perdre en haut dans la nuit, ainsi que toutes ces têtes se perdent dans l’anonymat… Puis l’agacement de c
des lointains fumeux et poussiéreux, des silhouettes fantasques, des têtes de vieilles femmes aux chapeaux cabossés, le bas
des passagers passant les jambes par le bastingage, des corps et des têtes et des blouses d’ouvriers, attentifs dans des pos
le, d’un ressouvenir de basse origine, du père de la fille passant la tête au milieu de sa fortune. Sur l’autre panneau, des
— J’ai vu aujourd’hui la Gloire chez un marchand de bric-à-brac : une tête de mort couronnée de lauriers en plâtre doré.
était toujours en elle et sur elle, et qui passait, à tout moment, la tête par l’ouverture de son corsage pour la regarder e
isie européenne, scènes sauvages du huis-clos de là-bas, et noyade et tête coupée pour un soupçon, une mauvaise humeur : une
xtrêmement fine et laissant voir le réseau sous-cutané des veines, la tête — c’est bizarre — la tête d’un de ces jeunes prêt
t voir le réseau sous-cutané des veines, la tête — c’est bizarre — la tête d’un de ces jeunes prêtres émaciés et extatiques,
ieurs de Paris avec des fers intérieurs représentant des phallus, des têtes de mort, des instruments de torture, dont il a do
e cette femme qui, tout à l’heure me montrait, à table, le haut de la tête de la Charité d’André del Sarte et la bouche de l
ée d’un livre, faire sortir le punctum saliens , tirer un à un de sa tête les incidents d’une fabulation, les lignes des ca
ravail ! C’est comme une feuille de papier blanc qu’on aurait dans la tête , et sur laquelle la pensée, non encore formée, gr
promet, en goguenardant, la santé dans six semaines. Elle incline la tête , en disant un oui, un oui étouffé… Le fiacre roul
endant un quart d’heure, une dizaine de feuilles de papier qui ont en tête une image religieuse. Enfin, c’est fini, je l’emb
ppe. La porte s’entrouvre au bout de quelque temps, et il en sort une tête de boucher, le brûle-gueule à la bouche : une têt
et il en sort une tête de boucher, le brûle-gueule à la bouche : une tête où le belluaire se mêle au fossoyeur. J’ai cru vo
a mairie, roulés dans un fiacre qui nous cahotait et nous secouait la tête , comme une chose vide. Et je ne sais quelle horre
re petite fillette, étiolée, pâlotte, rachitique, nouée de misère, la tête trop grosse pour le corps, le torse déjeté, l’air
rons, elle ou moi ! » Une passion, des passions à la fois de toute la tête , de tout le cœur, de tous les sens, et où se mêla
saluait, ayant, par une habitude de paysan, gardé son chapeau sur la tête . Un jour, le grand-père lui ayant demandé son com
nne et de la convalescente d’hôpital. Toutes ou presque toutes ont la tête carrée, des têtes de volonté et d’endurcissement,
alescente d’hôpital. Toutes ou presque toutes ont la tête carrée, des têtes de volonté et d’endurcissement, de mauvaises tête
a tête carrée, des têtes de volonté et d’endurcissement, de mauvaises têtes de paysannes — et déprimées d’une manière curieus
e, une calotte à la fois d’Académie et de sacristie, qu’il met sur sa tête pour la défendre des courants d’airs. Je lui parl
lacroix comme peintre philosophique, s’étendre sur l’expression de la tête d’Hamlet dans son tableau « Hamlet au cimetière »
avarni par cette phrase : « L’expression ! mais vous pouvez mettre la tête d’Hamlet sur la tête du fossoyeur et vice versa. 
se : « L’expression ! mais vous pouvez mettre la tête d’Hamlet sur la tête du fossoyeur et vice versa. » Après dîner, Sainte
omb, quatre raides étages, une de ces bonnes à tout faire, perdant la tête d’une visite, et qui manque d’écraser une petite
vec une langue familière, la vivacité de tout ce qui lui passe par la tête , une adorable bonne enfance. Aujourd’hui elle se
29 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70
iés, 1 pouce de haut. La sculpture est assise. On la voit de face, la tête coeffée à la romaine, le regard assuré, le bras d
lle. Voyez cette foule d’esprits incoercibles et véloces sortis de la tête de Bouchardon et accourants à la voix d’ Ulisse q
re fois. Et puis, je vous le demande, n’aimeriez-vous pas mieux cette tête coeffée d’humeur, sa draperie lâche et moins arra
ue. Très-vivant. C’est sa douceur, avec sa vivacité. Mais trop jeune, tête trop petite. Joli comme une femme, lorgnant, sour
excepté la gauche qui n’est pas dessinée. On le voit de face. Il a la tête nue. Son toupet gris avec sa mignardise lui donne
e, ses regards distraits se seroient portés au loin, le travail de sa tête fortement occupée se seroit peint sur son visage,
J’avois un grand front, des yeux très-vifs, d’assez grands traits, la tête tout à fait du caractère d’un ancien orateur, une
Tour n’a pas fait un plus beau portrait ; c’est à faire détourner la tête à une femme grosse, et à faire dire à une élégant
30 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
arriva de la plaine de Lena, ses yeux égarés semblaient sortir de sa tête , ses lèvres étaient pâles et tremblantes. « Eh qu
s plis humides de la robe du matin ! Les gouttes de rosée sont sur sa tête  ; sa démarche annonce la tristesse. C’est Carril,
s-tu point cette tombe auprès du torrent ? Trois pierres lèvent leurs têtes grisâtres au-dessous d’un chêne courbé par les ve
mais la mort, comme un vent brûlant, est venu flétrir ma jeunesse. Ma tête s’est penchée ; le printemps est revenu avec ses
ont la chevelure grisâtre est le jouet des vents. La fleur incline sa tête au souffle du zéphyr, et semble lui dire : « Zéph
ire : « Zéphyr importun, laisse-moi reposer, laisse-moi rafraîchir ma tête dans la rosée du ciel, dont la nuit m’a couverte.
à la main. Je leur ai demandé où était Malvina : elles ont tourné la tête sans me répondre, et leur beauté paraissait couve
une pâle et froide roulait dans les cieux, les étoiles levaient leurs têtes étincelantes. Nous voguâmes quelque temps le long
’un barde ? Mais j’aperçois une fille seule, assise sur un rocher, sa tête penchée sur son bras de neige, les cheveux épars
brillant, serpente dans son vallon ; les arbrisseaux balancent leurs têtes fleuries et le chevreuil bondit gaiement vers la
estera ; elle y croîtra comme le chêne de Morven, qui oppose sa large tête à l’orage et se rit des efforts des vents. XI
allée verdoyante. Là brille la fleur de la montagne : elle balance sa tête au souffle des zéphyrs ; là croît le chardon soli
des vents. Deux pierres à moitié cachées dans la terre montrent leurs têtes couvertes de mousse : le chevreuil de la montagne
rier qui ne se repose jamais ? Sans doute, il vient à Balclutha, à la tête de son armée, puisque Clessamor est si hardi. » «
attîmes : il tomba sous mes coups. Ô toi, qui roules au-dessus de nos têtes , rond comme le bouclier de mes pères, d’où parten
emeure. Deux enfants aimables élevaient au-dessus de ses genoux leurs têtes ombragées de boucles ondoyantes. Ils se penchent
les rayons du matin, il s’élève du vallon retiré et agite à peine les têtes brunes des buissons. Elle découvrit un esquif bal
grisâtre. Une moitié de bouclier est l’oreiller sur lequel repose sa tête  ; elle est couverte de sa chevelure ensanglantée.
s ; le soir, mon dernier coup d’œil était sur les vagues. La nuit, ma tête s’appuyait sur le rocher ; mais je ne voyais Rosc
us étions deux fleurs qui croissions dans la fente du rocher ; et nos têtes , chargées de rosée, souriaient aux rayons du sole
; il a arraché l’une d’entre elles, l’autre courbe sur sa compagne sa tête languissante, et toutes deux ont perdu leur beaut
ette ? Ta main qui, il y a si peu de temps, brandissait la lance à la tête des guerriers, est là raide et glacée ; et tes pi
ants de Selma : CHANTS DE SELMA Étoile, compagne de la nuit, dont la tête sort brillante des nuages du couchant, et qui imp
h ! la lune paraît enfin : je vois l’onde briller dans le vallon ; la tête grisâtre des rochers se découvre, mais je ne le v
s’éloigna, semblable à la lune qui prévoit l’orage et cache sa belle tête dans un nuage. Je touchai la harpe avec Ullin, et
est plus douce encore. C’est la voix d’Alpin qui pleure les morts. Sa tête est courbée par les ans ; ses yeux rouges sont re
31 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
tent de l’hiver et respirent le printemps. Il allait, il marchait, la tête relevée de dessus cette épaule, où elle penche fa
le coude appuyé sur l’épaule du vieillard, la main passée derrière la tête , et jouant avec les cheveux blancs du collet. Un
s dans le quart d’un verre d’eau, il ne peut dormir une minute, et sa tête s’agite sur son oreiller dans un mouvement incess
e crise semblable au mois de mai… Mais tout à coup, il se renversa la tête en arrière, et poussa un cri rauque, guttural, ef
je pressai, contre mon cœur et le creux de mon estomac, je pressai sa tête , dont je sentais la sueur de mort, peu à peu, mou
d’un calme délirant. C’étaient des élévations de bras au-dessus de sa tête , avec des appels à une vision qu’il appelait à lu
’en !… » C’étaient des flux de phrases tronquées, dites avec l’air de tête , le ton ironique, le mépris d’intelligence hautai
ésagrégation du cerveau avait eu lieu à la base du crâne, derrière la tête , qu’il n’y avait plus à conserver aucun espoir… A
à ce qu’elle met sur sa figure. Sur le blanc de l’oreiller, sa pauvre tête est renversée, avec l’ombre portée de son profil
t enfumée, prend avec les minutes, de plus en plus l’expression d’une tête du Vinci ; et dans les traits de sa figure, je re
fforts pour avaler de petits morceaux de glace, pas plus gros que des têtes d’épingles. Une respiration ronflante comme une b
reflète sur le blanc entassement des oreillers, au milieu desquels sa tête a disparu, et dont sort le râle. * * * Toute la n
ouverts avec le regard de souffrance des derniers jours de sa vie. Sa tête est un peu soulevée sur l’oreiller, et a l’air d’
ne heure du matin Dans l’ombre tombante des rideaux enveloppant sa tête , les lueurs de la bougie allumée sur la table de
y, — il souffrait, ce jour-là, du foie, et dormait en face de moi, la tête renversée. Une seconde, sur son visage de vivant,
e et joue sur sa bière, et dans les fleurs du gros bouquet placé à sa tête . Au milieu de ces fleurs est une fleur de magnoli
olume de Bescherelle, mis sous son oreiller, pour exhausser sa triste tête de mort ; les fleurs dont j’ai entouré son agonie
32 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1854 » pp. 59-74
i, refusée par lui, y a été menée par une amie, au sortir d’un souper tête à tête. Au moment où apparaissait, sur la guillot
sée par lui, y a été menée par une amie, au sortir d’un souper tête à tête . Au moment où apparaissait, sur la guillotine, le
aut : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ Au milieu : tête de Louis-Philippe imprimée en transparent. En bas
et du parc à jeux de bague, et qui avait, dit Gavarni, à la fois une tête de lapin et de serpent, était un usurier à nom no
anger, saisissant les objets d’art, et les portant au-dessus de leurs têtes , cassés en deux morceaux, entre autres, je me sou
vieillard de la ronde… Sur ce coup, il vint à ce vieillard une autre tête , et derrière lui deux jeunes gens qui le suivaien
t derrière lui deux jeunes gens qui le suivaient, changèrent aussi de têtes , et apparurent tous les trois avec ces grosses tê
ngèrent aussi de têtes, et apparurent tous les trois avec ces grosses têtes ridicules en carton, que mettent les pitres dans
, où se trouvaient quelques hommes en habit de drap d’or, avec sur la tête des bonnets pointus comme des princes du Caucase…
33 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
figure fatiguée, l’œil vif, souriant et pénétrant et caressant ; une tête d’artiste et de médecin. À ses côtés, le coude su
e gronda, et, sorti de la chambre, il entendit ses parents rire de la tête pleurarde qu’il avait faite à la semonce. Il se j
elques autres amateurs, le goût du xviiie  siècle. Il nous montre une tête de La Tour achetée, un sou, à un étalage par terr
des trois décompositions de physionomie de Sainte-Beuve, de ses trois têtes , qu’il appelle : sa figure Balzac, sa figure Hugo
s en haillons tiennent et battent avec des gifles qui cassent, sur sa tête , son chapeau de haute forme. Toute cette foule, s
ndifférence de la discussion : « Moi je suis fort, j’amène 357 sur la tête de Turc et je fais des métaphores qui se suivent.
yeux scintillants, avec une poussière d’or pâle pour cheveux, sur une tête , où des marguerites de diamants sont piquées part
caressé et si net, qu’ils semblent comme ciselés aux paupières ; une tête qui a la finesse et la gravure de traits des scul
de poirier du xvie  siècle, en même temps que des modelages menus de têtes de poupées chinoises. Une autre. Un médaillon de
poupées chinoises. Une autre. Un médaillon de Syracuse, une mignonne tête , le front étroit, l’arc des sourcils remontant, l
poitrinaire et fou, valsant la taille presque entièrement ployée, la tête renversée, les cheveux balayant l’air, pâmée et d
re de Courbet. L’une des femmes avait un goitre, de la grosseur de la tête , suspendu dans un mouchoir à carreaux. À quatre h
chambre, qui a deux fenêtres au midi, nous trouvons un vieillard à la tête spirituelle, rappelant le fin et bienveillant pro
vec l’or vert-de-grisé, au-dessous de cet arc-en-ciel de plumage, une tête de jolie blonde cruelle à la diaphanéité rosée ;
c aux soutaches bleues. C’est Mlle D… la fille du peintre… Toutes les têtes de femmes sont à demi masquées par un petit voile
i fait rentrer en soi, qui rend sérieux, ferme et solide, qui fait la tête froide et le raisonnement sec, une boisson qui ne
eur artificielle. Et elle sentait l’odeur de l’œillet, en baissant la tête , et en faisant plus creux, le creux de sa gorge.
à Musset un feuilleton pour le Constitutionnel. Musset dit qu’il a en tête une fantaisie et qu’il voudrait 4 000 francs. Vér
a lumière fiévreuse du gris de son œil, rayé de filets de sang, cette tête forte, fruste, puissante, pour ainsi dire taillée
t puis à côté, de grandes terrines avec des éponges, grosses comme la tête … M. Dubois est entré, suivi de tout son état-majo
 : c’était la naine… Ah ! l’affreuse créature… Figure-toi une vilaine tête d’homme brun sur un énorme corps tout blanc : ça
, à côté d’elle, sur le matelas. Alors on a jeté une serviette sur sa tête , pour qu’elle ne se voie pas, pendant que deux in
ulation plus vieille de cinquante ans, que celle qui marche sur notre tête . C’est du peuple qui semble avoir appris, tout à
grand sens dessus dessous… que le monde dansât quelques jours sur la tête … Avec cela une vue nette de cette carrière ingrat
34 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300
mes plongés dans l’eau-forte, mais jusqu’au cou et même par-dessus la tête . Particularité étrange, rien ne nous a pris dans
personnages célèbres peints au pastel par La Tour, les masques et les têtes reproduites dans leur grandeur nature. Il faut en
au livre de biographies d’art sur le xviiie  siècle que nous avons en tête . * * * — Nous avons pris, ces temps-ci, un maître
and il souriait, je souriais involontairement et dans la même pose de tête … Jamais âme pareille n’a été mise en deux corps.
à la campagne un invité par arpent. * * * — J’ai eu des chaleurs de tête , des dévouements d’idées, des enthousiasmes d’âme
et je l’ai eue. Ç’a été une douleur au cœur, et le sang si fort à la tête que je craignais à tout moment de tomber. J’avais
hension, de son bavardage vide… Dans le temps où il imaginait dans sa tête des caricatures fantastiques, il avait eu l’idée
e figuration de la Légion d’honneur, Honneur et Patrie, d’un côté une tête d’homme antique surmontée d’un aigle, de l’autre,
n côté une tête d’homme antique surmontée d’un aigle, de l’autre, une tête de femme antique surmontée d’un crocodile. Le lit
andes rayures bleues. À côté, se trouve une petite commode d’acajou à têtes de lions avec des anneaux dans la gueule. Le bure
, ce dentiste a pour excuse de ne pouvoir porter quelque chose sur la tête et de tenir dans la rue son chapeau à la main, ma
Il a un visage, moitié singe, moitié voyou de Londres, et une petite tête et un petit corps, où semblent germer tous les ma
-Victor a la bouche crispée, et cette physionomie dure, fermée, cette tête de bois qu’il a dans l’embarras, l’émotion, l’enn
tiques, papillonnant de loge en loge ; la petite Dinah, avec sa jolie tête serpentine, assise au balcon à côté de la mère Fé
loyer, aux reproches qu’on lui adresse d’avoir été trop vite, Lia, la tête soulevée au-dessus de l’affaissement de tout son
35 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
d’œil. Nous voilà partis ; nous causons, nous marchons. J’allais, la tête baissée, selon mon usage, lorsque je me sens arrê
je me laissai conduire ailleurs, mais ce ne fut pas sans retourner la tête de temps en temps. Les enfants précédaient leur i
ne le mesure, l’homme devient comme éternel. Cependant par un tour de tête bizarre, comme j’en ai quelquefois, transformant
racontais à l’abbé que Jupiter un jour fut attaqué d’un grand mal de tête  ; le père des dieux et des hommes passait les jou
ut à coup il se releva, poussa un grand cri, et l’on vit sortir de sa tête entr’ouverte une déesse tout armée, toute vêtue :
llait aussi bien que celui sous lequel elle se montra au sortir de la tête de son père. L’abbé n’eut pas grand’peine à saisi
grande couverture blanche qui blesse nos yeux, nous fait tournoyer la tête et nous expose à mourir glacés. La nature est bon
r mal. — Mais pourquoi ? Quel intérêt ont-ils à ce qu’on remplisse la tête de ces pauvres petites créatures de sottises et d
 ; une troisième, debout, en a rempli le panier qu’elle a posé sur sa tête . N’oublie pas ce jeune homme que tu vois par le d
qu’au pied de l’échaffaud, mais pas plus loin, et personne n’a mis sa tête sur le billot à côté de celle du comte d’Essex. A
ignorance et l’intérêt, qui brouillent et obscurcissent tout dans les têtes humaines, montreront l’intérêt général où il n’es
ante, sa démarche légère, son vêtement simple et noble, le port de sa tête , le son de sa voix, de cette voix qui fait toujou
me jusqu’à ce vieil abbé qu’on voit dans nos promenades vêtu de noir, tête hérissée de cheveux blancs, l’œil hagard, la main
que chose de commun à tous et quelque chose de propre à chacun : cent têtes mal faites, pour une qui l’est bien. La chose com
aussi grands que ceux d’autrefois, ne produise encore aujourd’hui des têtes antiques, mais ces têtes étonnantes se rétrécisse
utrefois, ne produise encore aujourd’hui des têtes antiques, mais ces têtes étonnantes se rétrécissent en subissant la loi gé
e l’enfant à chaque mot recherche l’image, l’idée, il regarde dans sa tête  ; l’homme fait à l’habitude de cette monnaie, une
range machine qu’une langue, et la machine plus étrange encore qu’une tête  ! Il n’y a rien dans aucune des deux qui ne tienn
ô loi terrible de la nécessité ! N’eussent coupé les mains, fendu la tête , enfoncé le glaive dans la gorge et dans la poitr
hantes, et j’en versais des larmes réelles. ô mon ami, l’empire de la tête sur les intestins est violent sans doute ; mais c
es intestins est violent sans doute ; mais celui des intestins sur la tête l’est-il moins ? Je veille, je vois, j’entends, j
is, j’entends, je regarde, je suis frappé de terreur ; à l’instant la tête commande, agit, dispose des autres organes ; je d
rreur leur avait imprimés, et à l’instant ces organes commandent à la tête , en disposent, et je crois voir, regarder, entend
manières diverses de veiller et de sommeiller. Il y a la veille de la tête pendant laquelle les intestins obéissent, sont pa
estins obéissent, sont passifs ; il y a la veille des intestins où la tête est passive, obéissante, commandée ; où l’action
a tête est passive, obéissante, commandée ; où l’action descend de la tête aux viscères, aux nerfs, aux intestins ; et c’est
ler ; où l’action remonte des viscères, des nerfs, des intestins à la tête , et c’est ce que nous appelons rêver. Il peut arr
lève les yeux à mon plafond, comme s’il menaçait de s’écrouler sur ma tête , je crois entendre la plainte de ma femme, les cr
est la fièvre que j’ai, c’est l’action qui remonte des intestins à la tête et qui en dispose. Bientôt, la cause de ces effet
la tête et qui en dispose. Bientôt, la cause de ces effets connue, la tête reprendra son sceptre et son autorité, et tous le
t s’exécute dans un ordre contraire, si l’action des intestins sur la tête est plus forte que ne le peut être celle des obje
36 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
chevaux marchaient d’un pas égal, soufflant avec force et agitant la tête pour chasser les mouches. Bientôt les Grands-Bois
s est toujours silencieuse ; seulement, là-haut, bien au-dessus de la tête , s’entend un long murmure, et comme une plainte v
élégant. « Comment as-tu tué ce monstre ? » lui dis-je. Yégor leva la tête , me jeta un regard, et considéra attentivement mo
coudes sur les genoux ; puis, après un long intervalle, je relevai la tête et jetai un long regard autour de moi. Oh ! comme
t. Je touchai en quelque sorte son incessante présence. Je baissai la tête sous une secrète terreur, comme si j’avais jeté u
’est que cet Ephrem ? dis-je à Kondrate, qui ne cessait de secouer la tête comme s’il se fût parlé à lui-même. — Cet Ephrem 
son pantalon, bien attachées par le bout, et de se les mettre sur la tête  ! Le voilà qui arrive en rampant derrière une hai
vant d’entrer dans le sein du sommeil. » En ce moment, je soulevai la tête , et j’aperçus à la pointe d’une branche une de ce
t j’aperçus à la pointe d’une branche une de ces grandes mouches à la tête d’émeraude, au corps effilé, et portant quatre ai
rée de soleil, elle se bornait, sans bouger, à secouer quelquefois la tête et à faire frémir ses ailes soulevées. À force de
mouvement. « Il a l’air si humble ! recommença Marpha Timoféevna. Sa tête est toute blanche ; et pourtant dès qu’il ouvre l
aturellement comme ceux d’un jeune garçon. Ses yeux bleus, à fleur de tête et un peu fixes, exprimaient seuls quelque chose
céder à cette opération, on lui plaçait un bourrelet de feutre sur la tête , on lui relevait tous les cheveux, puis on les fr
h ne se trompait pas ; Voltaire et Diderot remplissaient, en effet la tête de son fils, et non pas eux seulement, mais encor
eau, Raynal, Helvétius et consorts ; mais ils ne remplissaient que sa tête . Son instituteur, l’ancien abbé, l’encyclopédiste
n effréné. Les yeux noirs d’une beauté agaçante lui avaient tourné la tête . Il avait peu d’argent, mais il jouait heureuseme
ts ; elle avait le caractère le plus gai et le plus accommodant ; une tête ronde et grise, des mains blanches et douces, une
soufflait par bouffées sèches qui ne rafraîchissaient point l’air. La tête appuyée contre les coussins de la voiture, les br
étaient aussi vagues que ceux des nuages qui erraient au-dessus de sa tête . Il évoquait le souvenir de son enfance, de sa mè
on l’avait apporté auprès d’elle à son lit de mort, et où, serrant sa tête contre son cœur, elle s’était mise d’une voix fai
ispèrent comme chez un homme saisi d’une subite douleur. Il secoua la tête  ; puis sa pensée s’arrêta sur Lise. « Voilà, se d
été général ; il croyait entendre le canon et les cris de guerre. Sa tête glissait de côté, il ouvrait les yeux… Les mêmes
ut, sans qu’on vît d’où il sortait, un homme en cafetan de nankin, la tête blanche comme la neige. Il couvrit ses yeux pour
re l’ortie sous ses roues, et s’arrêta devant le perron. L’homme à la tête blanche, vieillard encore alerte, se tenait déjà,
 ; à sa place parut une vieille femme presque aussi âgée que lui ; sa tête branlante était couverte d’un mouchoir qui descen
blé. Ensuite il s’accroupit dans la cour, sans même couvrir sa pauvre tête blanche. La nuit de mai était calme et sereine, l
monotone des mouches, on entend le bruit du bourdon qui heurte de la tête contre le plafond ; le coq chante dans la rue, en
! il attendit en vain. « Ni poète ni musicien ! » murmura-t-il. Et sa tête fatiguée s’affaissa pesamment sur l’oreiller. Le
ieille tante. Hein ? cela vous serait-il agréable ? » Lemm inclina la tête de côté. « Invitez, murmura-t-il. — Mais il n’est
 ; à la demande que fit Lise de la jouer encore une fois, il hocha la tête et dit d’une manière significative : « Maintenant
e se disait : « N’en parlez pas légèrement… » Il continua sa route la tête baissée ; et puis, soudain, se redressant, il mur
çonner de quelle nature sera ma résolution. » Elle prétexta un mal de tête et monta à sa chambre, en lui tendant d’un air ir
avec ferveur ; ses regards étaient pleins d’un doux éclat ; sa jolie tête s’inclinait et se relevait par un mouvement soupl
seaux gazouillaient sur les haies des jardins. Lavretzky se tenait la tête découverte et le sourire aux lèvres ; un vent lég
us haut Lavretzky en sortant de l’ombre. Lise, chancelante, avança la tête avec terreur ; elle le reconnut. Il la nomma une
le front de la jeune fille s’appuya sur son épaule… Il lui releva la tête et chercha ses lèvres… Une demi-heure après, Lavr
à moi ! » Tout à coup il crut entendre dans les airs, au-dessus de sa tête , un flot de sons magiques et triomphants. Il s’ar
nt. La pauvre petite chambre obscure semblait pleine de rayons, et la tête du vieillard se dressait haute et inspirée dans l
37 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249
tolet ou d’un poignard, une direction intermédiaire qui le conduit la tête la première au fond d’une rivière ou d’un précipi
entretiens, quelle confiance l’avenir accordera-t-il aux récits d’une tête rétrécie et embéguinée des notions les plus ridic
; mais j’ai aussi raison, moi qui poursuis l’original qui est dans ma tête … ce qui est tout voisin de ce qu’on raconte de Ph
lés, et pour lesquels il m’a semblé que j’avais eu trop de dédain. La tête de Pompée présentée à César était quelque chose
pierre, la plante des pieds tournée vers la fabrique de la droite, la tête vers la gauche d’où s’avancent à lui un autre sol
aurait erré dans ces ténèbres, les bras croisés sur la poitrine et la tête penchée, m’aurait affecté davantage ; l’obscurité
e cette forêt qui chancelle, de ces masses suspendues au-dessus de ma tête et qui s’ébranlent ? Je vois le marbre des tombea
endrai, mais je n’en reviendrai pas sans m’arrêter, sans retourner la tête , sans fixer mes regards sur l’endroit où je fus h
ysans et de paysanes entre lesquelles une qui porte une cruche sur sa tête . Au-devant de ce groupe, dont on n’apperçoit que
uche sur sa tête. Au-devant de ce groupe, dont on n’apperçoit que les têtes , femme qui ramène un cheval. Le reste des figures
me avec une cruche à la main, une corbeille de linges mouillés sur sa tête et s’en allant vers une arcade qui s’ouvre sur la
expérience qui déterminerait la grandeur relative des images dans la tête de deux artistes ou dans la tête d’un même artist
grandeur relative des images dans la tête de deux artistes ou dans la tête d’un même artiste en différents temps ; ce serait
voient si diversement en nature voient de la même manière dans leurs têtes . Les poëtes, prophètes et presbytes, sont sujets
t tombé de lassitude, la charue qui le masque n’en laisse voir que la tête et les cornes. Dans l’ écurie, les objets communs
de leur maître, où trois brigands peut-être échangèrent entre eux les têtes de leurs amis, de leurs pères, de leurs mères con
ux les têtes de leurs amis, de leurs pères, de leurs mères contre les têtes de leurs ennemis, qu’est-ce à présent ? Une auber
ut, maigre, hargneux, le nez presque en terre, de mauvaise humeur, la tête tournée et les yeux attachés vers l’angle antérie
ais de la vanité des choses de ce monde, si je lisais au-dessus de la tête d’une marchande d’herbes, au divin Auguste, au di
d’un ovale, et voilà deux yeux ; une ovale mal terminée, et voilà une tête , et voilà une figure qui s’agite, qui court, qui
it au-delà, hors de la fabrique, une laitière, son pot au lait sur la tête , qui passe et qui regarde. En dedans, près cette
ée, un bout d’échelle à demi-enfoncée dans le foin. Au-dessus de leur tête , sous la toiture, une fabrique en bois, une espèc
38 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
l’air sérieux. Ma main droite ira chercher mon menton et soutenir ma tête qui tombe ; et ma main gauche ira chercher le cou
e ira chercher le coude de mon bras droit, et soutenir le poids de ma tête et de ce bras. Ce n’est pas ainsi que j’entendrai
enoux, un homme ne peut déployer son bras, prendre son chapeau sur sa tête , et tirer un pied en arrière, que sur un écran. J
uarts par cœur. Quand je suis en pique-nique avec mes amis, et que la tête s’est un peu échauffée de vin blanc, je cite sans
our l’artiste ordinaire qu’ils sont communs. Tout est ingrat pour une tête stérile. À votre avis, était-ce un sujet bien int
e secousse violente, une sensation profonde. On regarde, on tourne la tête , et l’on ne se rappelle rien de ce qu’on a vu. Nu
l, je ne désespère pas qu’ils n’en viennent à mettre un plumet sur la tête d’un soldat romain. Je ne connais guère de lois s
quement ; mais on le devine. Ceux-ci regardent les premiers comme des têtes étroites, sans idées, sans poésie, sans grandeur,
tion ; et dans le sujet entier que l’artiste n’a jamais vu hors de sa tête creuse ; et dans les détails qu’il a pris on ne s
e quelques circonvolutions à la partie inférieure ? Et pourquoi leurs têtes penchées sur l’orifice ne sembleraient-elles pas
upe plus maussade, si on le regarde par la gauche, de l’endroit où la tête du père se voit à peine, et où l’un des enfants e
39 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »
nd caractère de son livre, n’était pas tenu pour ce qu’il est par les têtes de linottes littéraires, elles seraient pourtant
éressante et trop mystérieuse question littéraire ! Y a-t-il, pour la tête humaine comme pour certains fruits, un coup de so
ur, mais que voici aussi lumineusement prouvé que celui des génies de tête les plus incontestables, grâce au livre de l’abbé
bonhomme ; lui démontrer que ce saint bonhomme pouvait avoir dans la tête , à la même place précisément que Richelieu ou Nap
e, une fois l’homme d’État dégagé et mis dans sa lumière, une fois la tête humaine, que les philosophes respectent, reconnue
les haillons, splendides pour lui, de la misère, et mis plus bas une tête illuminée de pensées angéliques, de prévoyances,
auvres, qui, le croira-t-on ? l’ont souvent durement repoussée, cette tête qui ne pensait qu’à eux ! La grande sainte Thérès
t, et qui, même à l’heure où les nimbes allument leur or autour de la tête de nos saints, semble avoir éteint le sien jusque
40 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Ch. Bataille et M. E. Rasetti » pp. 281-294
à terre, sautent de côté, se cabrent, se renversent, se retournent de tête à queue, mais ils se retournent ! La violence est
vre sanguin et matériel, ou plutôt la notion même de l’amour, dans la tête de M. Charles Bataille, n’est que la notion du sa
, mais comme il connaît tout, par dehors. Antoine Quérard est fort de tête comme de poignet. C’est un homme, c’est-à-dire un
’égalité intellectuelle de l’homme et de la femme. Il a, lui, dans la tête , cette idée sans virilité ! Mais, oublié un momen
d on l’entend comme eux, car ce n’est pas la main qui peint, c’est la tête . C’est la tête qui peint avec la main ! Dans un r
omme eux, car ce n’est pas la main qui peint, c’est la tête. C’est la tête qui peint avec la main ! Dans un roman d’observat
s du livre, est un grand esprit, se conduit, lui, le plus souvent, la tête carrée, comme une tête vide. Par exemple, quand i
d esprit, se conduit, lui, le plus souvent, la tête carrée, comme une tête vide. Par exemple, quand il introduit le jeune Pa
41 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Fragonard » p. 280
s ; il y en a par centaines, tous entrelacés les uns dans les autres, têtes , cuisses, jambes, corps, bras, avec un art tout p
de coupole, il faudrait le suspendre horizontalement au-dessus de sa tête et le juger de bas en haut. J’aurais attendu de c
fade. Belle omelette, bien douillette, bien jaune et bien brûlée. une tête de vieillard. du même. Cela est faible, mou, jaun
qui a excité la plus forte sensation on ne présente au public qu’une tête , je vous demande à vous-même ce qu’elle doit être
42 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Carle Vanloo  » pp. 117-119
point de génie. La Magdelaine est assise sur un bout de sa natte. Sa tête renversée appuie contre le rocher ; elle a les ye
ous rappellerons peut-être quelques moments de votre première vie. Sa tête ne se détache pas assez du fond. Ce bras gauche e
, vous conviendrez qu’on n’aurait pas eu besoin de ces deux mauvaises têtes de chérubin qui empêchent que la Magdelaine ne so
éguisé. Et puis il a la mâchoire épaisse. Il me fallait là une de ces têtes plus rondes qu’ovales, de ces mines vives, et ani
le de Vanloo. La première a bien encore une autre grandeur, une autre tête , une autre noblesse ; et cela sans que la volupté
43 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Doyen  » pp. 153-155
e aurait tenue suspendue de ses doigts délicats, se serait montrée la tête divine de la déesse, sa gorge d’albâtre, ses beau
e Diomede saisissant ses chevaux fougueux. Pallas aurait plané sur la tête de Diomede. Apollon aurait secoué à ses yeux sa t
bscure se serait repu de ce spectacle terrible. On n’aurait vu que sa tête effrayante, le bout de sa pique, et le nez de ses
ang coule de sa main blessée le long de son bras. Pallas plane sur la tête de Diomede. Apollon, enveloppé d’une nuée, se jet
vement et de poésie. Son fleuve est beau. Ses nymphes sont belles. La tête de son Apollon est d’un beau caractère. Cet homme
44 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Doyen » pp. 244-247
ieds du soldat, et semble plutôt supplier que disputer son enfant. Sa tête répond aux cuisses du soldat. Elle a les bras éte
ux cuisses du soldat. Elle a les bras étendus, le corps incliné et la tête relevée ; son vêtement, son caractère, son attitu
urs. Et ces maussades et longs soldats, à faces de cuivre rouge, et à têtes de choux, entassés les uns sur les autres, que si
uns des autres, et donnez-leur plus de caractère, plus de force, des têtes , [des] corps et des visages relatifs à l’action.
son fils ou le soldat, comme il vous plaira ; que son autre bras, sa tête , son corps, ses regards, son mouvement, toute son
45 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 11, des ouvrages convenables aux gens de génie et de ceux qui contrefont la maniere des autres » pp. 122-127
eur maniere de coucher la couleur et de tirer les traits, les airs de tête qu’ils repetoient et ce qui pouvoit être de vicie
leurs perfections. Par exemple, on reproche au Guide d’avoir fait ses têtes trop plates. Ses têtes manquent souvent de rondeu
exemple, on reproche au Guide d’avoir fait ses têtes trop plates. Ses têtes manquent souvent de rondeur, parce que leurs part
atiquer ce que l’art enseigne à faire pour donner de la rondeur à ses têtes . Jordan le napolitain, que ses compatriotes appe
des pieges aux curieux. Fier d’avoir contrefait avec succès quelques têtes du Guide, il entreprit de faire de grandes compos
46 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Madame Therbouche » pp. 250-254
té peinte d’après sa femme de chambre ou la servante de l’auberge. La tête ne serait pas mal, si elle n’était pas vile. Les
e bien rouge et bien cuite, sans souplesse et sans mouvement. C’était tête à tête que je lui débitais ces douceurs ; savez-v
rouge et bien cuite, sans souplesse et sans mouvement. C’était tête à tête que je lui débitais ces douceurs ; savez-vous ce
e nue étendue sur des oreillers, jambes deçà, jambes delà, offrant la tête la plus voluptueuse, le plus beau dos, les plus b
nullement. Madame Therbouche a joint à son tableau de réception une tête de poëte où il y a de la verve et de la couleur.
ement, avec des passages et des méplats tout à fait vrais. Lorsque la tête fut faite, il était question du cou, et le haut d
gne prussienne insulte à ses bienfaiteurs. L’indigne prussienne… a la tête folle et le cœur dépravé. L’indigne prussienne a
47 (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345
s, on sifflait, on honissait, on bafouait. Pigalle, le chapeau sur la tête et de son ton rustre que vous lui connaissez, s’a
de juger mieux que lui ; ce particulier, enfonçant son chapeau sur sa tête , lui répondit qu’il ne s’entendait pas en bas-rel
fond le couronne. Son char est attelé de deux chevaux fougueux, à la tête de ces chevaux, un écuyer les contient par la bri
r le devant, un vigoureux israélite tout nud enfonce la pique dans la tête de Goliath qu’on voit énorme, renversée, effroyab
e légèreté et une grâce infinies, jambes et bras en l’air ; elle a la tête tournée vers le spectateur qui la voit du reste p
in ; l’enfant danse aussi, mais il a les yeux attachés sur l’horrible tête , et son action est mêlée de terreur et de joie. S
on, et lui dit : tiens, vois, et juge-toi toi-même… l’enfant avait la tête baissée et restait immobile. Alors le père se tou
48 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
venerable, mais il y a trop de douceur et point assez de majesté. Sa tête n’est que la tête d’un homme : Raphaël l’a traité
l y a trop de douceur et point assez de majesté. Sa tête n’est que la tête d’un homme : Raphaël l’a traitée dans le goût des
e n’est que la tête d’un homme : Raphaël l’a traitée dans le goût des têtes que les peintres font pour les christs, et l’on n
ce que celle qu’il faut mettre, suivant les loix de l’art, entre deux têtes , dont l’une est destinée à représenter le pere, e
e la fierté noble que Michel-Ange faisoit sentir dans le caractere de tête du pere éternel, qu’on voit en differens endroits
tife sa suite ordinaire. Par une liberté poëtique, Raphaël emploïe la tête de Jules II pour représenter le pape, devant qui
que Raphaël cherchoit déja comment il feroit pour varier les airs de tête , qu’il vouloit donner de l’ame à ses figures, qu’
49 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95
chambre, et un monsieur, en chapeau noir, donnait de furieux coups de tête dans les murs, et au lieu de s’y briser la tête,
t de furieux coups de tête dans les murs, et au lieu de s’y briser la tête , y entrait, en sortait, y rentrait encore. Puis j
lle, étroite, haute comme une tour, j’étais attaché par les pieds, la tête en bas, nu, sous une cloche de verre, et il me to
stants, l’effleurement d’un frisson. Toutes, en écoutant, prennent la tête d’expression de leur figure. Leur physionomie se
Pas une femme n’ose presque regarder la musique en face. Beaucoup, la tête inclinée sur l’épaule, restent un peu penchées co
dîner à Magny. Elle est là, à côté de moi, avec sa belle et charmante tête , dans laquelle, avec l’âge, s’accuse, de jour en
yer l’âme par le passant ; de là-haut, votre pensée lui marche sur la tête comme sur quelque chose d’anonyme, d’impersonnel,
re, que le garçon de café. Le nimbe d’un Jésus à Emmaüs cerclerait la tête d’un dîneur ou bien le truc d’une féerie enlèvera
lgatolithe rose. Il y a de la fantaisie baroque de monstre dans cette tête grotesque et terrible, où la forme sort d’un trou
use. Le fœtus enfin, dessine l’être créé et le laisse apparaître : la tête n’écrase plus les membres, le corps se fonde et s
fois aux Enfants-Trouvés et à l’Enfant-Jésus… J’avais du mal dans la tête … Ils ne m’ont rien fait… Moi, je m’ai sauvé… et j
ne énergie, une audace, une violence, enfin avec ce qui monte dans la tête et les idées d’une jeunesse qui ne vit pas, qui n
, gigot, haltères… Voilà, et j’ai amené avec un coup de poing sur une tête de Turc — et encore sur une tête de Turc neuve —
amené avec un coup de poing sur une tête de Turc — et encore sur une tête de Turc neuve — j’ai amené 520… Aussandon qui a é
taient deux petits chanteurs. Et je vois encore celui qui marchait en tête , un Cupidon faunin, nimbé par le rond d’un tambou
et pas assez des êtres… On remarque la grande-duchesse de Russie, une tête de commandement, et qui a l’air d’un camée calqué
le pied nu posé sur un glaive, assise sur un siège de marbre, où une tête de lion et une tête de mouton décoreraient les de
un glaive, assise sur un siège de marbre, où une tête de lion et une tête de mouton décoreraient les deux bras, et, derrièr
sion ni rapprochement possible : la pure gandinerie, d’une viduité de tête sans exemple, et le camp des travailleurs, plus e
utinerie, pour la méchanceté de son esprit, pour la voyoucratie de sa tête , de son cœur, de ses sens ; on aura le goût dérég
utre encore plus vieille, avec un bonnet de nourrice tout rond sur la tête , jamais de corset, et jurant comme un diable. » E
quand amené dans le cabinet de Pasquier, et demeurant son képi sur la tête , le duc avait dit : Gendarmes, découvrez l’accusé
Stupéfiant musée de la vie et de l’humanité d’une société. Toutes ces têtes paraissent se tourner pour vous voir, tous ces ye
, se promenant dans les rues sur une petite voiture, plus grand de la tête que tous ses sujets. Et beau comme un camée, et r
trices… Après ça, il avait une si vieille Impératrice, branlant de la tête … Son dernier amour fut une demoiselle d’honneur q
que les deux portraits sont vrais. 17 octobre La princesse a la tête en l’air. Elle n’a pas dormi. Elle veut faire un
ous la retrouvons dans la vérandah, assise devant un petit bureau, la tête appuyée sur la main, regardant amoureusement une
s en forme de pinceaux, un foulard de soie blanche autour du cou, une tête où il y a du duelliste de Henri II et de l’Espagn
50 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
êt. Ses yeux sereins et calmes, teintés de bleu, s’ouvrent à fleur de tête sous une vaste arcade frontale pour laisser entre
ierre à voix basse. Eh bien, alors, reprit-il en levant subitement la tête , il faut vous marier. — Quelles singulières idées
vé d’un nœud en soie, lui serrait étroitement le cou et maintenait sa tête dans une imposante raideur. « Que signifie cette
main les plis de sa robe verte garnie de volants blancs, penchant la tête sur le dossier du canapé, tandis qu’elle avançait
ie. « Vous ne croiriez pas, reprit-elle en inclinant gracieusement la tête et en lançant en l’air une légère bouffée de fumé
e un grand attrait. » Sophie sourit d’un air confus. Pierre releva la tête , sembla vouloir prononcer quelques mots, puis se
te entrait au salon : c’était un homme d’une énorme corpulence, large tête , larges joues, grands yeux, et une profusion de l
fois, elle en reprend encore, puis tout à coup sa vue se trouble, sa tête s’égare, et elle tombe sur le plancher. On s’empr
e moi. » À ces mots, Pierre, serrant les plis de son manteau, posa la tête sur un coussin et s’endormit. Boris continua à rê
après il entendit derrière lui un léger frôlement, et sans tourner la tête il sentait que Viéra était là. Quelques instants
le. Enfin, il se leva et alla s’asseoir près d’elle. Étienne avait la tête appuyée sur le dossier de son fauteuil et ne fais
es malade ? » s’écria tout à coup Étienne. Viéra tressaillit, leva la tête et vit son père qui la regardait d’un air inquiet
bien aujourd’hui », dit-elle à Michel à voix basse. Michel baissa la tête , s’approcha de la table et y prit un morceau de p
ait l’embrasser. « Plus tard », dit le vieillard. Puis, détournant la tête et s’approchant de la muraille, il pleura. Quelqu
nne s’essuya les yeux, se dirigea vers son cabinet, et, sans lever la tête , dit à Boris, avec son sourire accoutumé : « Aujo
nsuite il jeta sa guitare sur le divan, sortit précipitamment, mit sa tête entre ses mains et éclata en sanglots. La veille
’il s’agit de lui révéler le fatal événement, il faillit en perdre la tête . Ce fut Michel qui, le premier, apprit cette nouv
il le lui mit de force entre les mains, puis se retira en secouant la tête , et en lui adressant encore un signe d’amitié. À
si vif, que la timide Tatiana, incapable de se défendre, baissait la tête , rougissait et semblait prête à pleurer. Tout à c
’avança vers la femme de charge, et lui mettant sa lourde main sur la tête , la regarda de telle sorte, qu’elle s’inclina en
lle, en croisant sa jambe droite sur sa jambe gauche et en hochant la tête . « Me voilà, dit-il ; qu’avez-vous à m’ordonner ?
iculière la pointe de ses bottes trouées, puis tournant de nouveau la tête vers l’intendant : « Eh bien ? dit-il. Quoi ? — Q
. Mais Klimof s’écria avec un accent de frayeur, qu’il n’avait qu’une tête , qu’il n’en avait pas deux, qu’il n’en avait pas
rognes. Lorsqu’il était assis à la porte de l’hôtel, il détournait la tête avec une vive répugnance dès qu’il voyait un homm
étaient fixés sur Guérassime. Dès qu’il aperçut Tatiana, il secoua la tête et fit entendre un de ses gloussements habituels.
l’avait vu, assis sur son lit et les mains sur son visage, secouer la tête et se balancer en cadence, comme le font les coch
e, posent leurs battoirs sur le bord du ciel, il n’en perdrait pas la tête . Mais bientôt il se trouva très affecté de l’idée
la boisson placée devant elle. Guérassime la prit délicatement par la tête , lui inclina le museau sur le lait. Aussitôt la c
tements, elle l’attendait à la porte, dressant l’oreille, penchant la tête , tantôt à droite, tantôt à gauche, s’agitant au m
ssant pour la caresser. Mais aussitôt Moumou releva convulsivement la tête et montra les dents. La veuve se hâta de retirer
rait par le bord de son vêtement. Il tressaillit, mais ne leva pas la tête et ferma les yeux. Mais voilà que le tiraillement
aient réunis et se dirigeaient vers la retraite de Guérassime. À leur tête s’avançait Gabriel, tenant la main à sa casquette
majordome.   « Oui, oui, c’est cela même », dit Gabriel en hochant la tête . Guérassime baissa le front, puis aussitôt le rel
e. Il marcha gravement sans se détourner, et ne mit son bonnet sur sa tête que lorsqu’il fut dans la rue. Erochka le vit ent
up deux grosses larmes s’échappèrent de ses yeux ; l’une tomba sur la tête de la chienne, l’autre dans le plat devant elle.
des jardins et des îles. Alors il laissa tomber son aviron, pencha la tête sur Moumou assise près de lui, et resta immobile,
gardait avec confiance, en agitant doucement la queue. Il détourna la tête , ferma les yeux, ouvrit les mains…. Il n’entendit
eux que ne l’est pour nous la nuit la plus calme…. Quand il releva la tête , quand il ouvrit ses paupières, les flots de la M
éprimande à Gabriel, que tout le jour l’infortuné majordome secoua la tête en murmurant : « Allons ! allons ! » le sommelier
51 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202
ns le morceau dont il s’agit ici la mariée est d’un joli ensemble, la tête en est bien dessinée, mais le mari vu par le dos
s qu’il est d’une finesse de couleur étonnante ; mais convenez que la tête en est fort mauvaise. Dans une de ces batailles,
ne talon rouge, vu par le dos, serrant la main qu’on lui a tendue, la tête penchée sur son autre main ou renversée en arrièr
s, en guêtres, mouillé, crotté, vêtu de toile, un bâton à la main, la tête couverte d’un méchant feutre, est bien ; un laqua
es vestiges de la scène qui a précédé. — Il y a de la douleur dans sa tête , et les bras en sont bien dessinés. — Mais ses pi
etits et décolorés par la vigueur du coussin qui les supporte ? Et la tête de cet enfant est-elle soutenue comme elle devrai
du Fontenelle brouillé avec du Théocrite ; c’est la composition d’une tête faible, étroite et déréglée. Baudouin transporte
52 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
e autre route… Ça n’est pas possible autrement ! » Mais il hochait la tête et disait : « Ceux que tu n’as pas vus revenir so
leur feuille de route tout de même ! Ces idées me trottaient dans la tête , et quand j’y pensais longtemps, j’en concevais u
es jambes écartées, le casque dans la rigole, et presque aussitôt une tête se pencha hors de la voiture pour voir ce qui se
se pencha hors de la voiture pour voir ce qui se passait, une grosse tête pâle et grasse, une touffe de cheveux sur le fron
grelottant et que la tante Grédel, assise devant l’âtre, tournait sa tête grise, tout étonnée à cause de mon grand collet d
retournai pour agiter la main, puis je me mis à courir sans lever la tête , car le froid était tel que mes yeux en pleuraien
et même qui se porte très-bien ; c’est le vinaigre qui me monte à la tête . — Quel vinaigre ? demanda M. Goulden. — Celui de
igand ! Dieu veuille qu’il entre une fois chez nous ! je lui fends la tête avec la hachette. » M. Goulden était consterné. «
! dit-il ; c’est donc vrai cette histoire ? » Et comme je baissais la tête sans répondre, joignant les mains il ajouta : « A
mère Grédel s’assit ; comme je me baissais vers elle, elle me prit la tête entre ses mains, et m’embrassant, elle criait : «
tenir, je la posai dans le fauteuil et je partis sans oser tourner la tête . J’étais déjà sur la place, au milieu des Italien
eva la main sans répondre ; il était aussi bien triste et baissait la tête . Moi, je frémissais d’avance de passer devant che
t ; j’entendis aussi quelqu’un crier des fenêtres, mais je tournai la tête du côté de l’auberge du Bœuf-Rouge ; le bruit du
me nous allions descendre, Klipfel me toucha l’épaule, et tournant la tête il me dit : « Regarde là-bas. » Je regardai et j’
haient leur caisse et battaient la marche ; alors nous redressions la tête , nous marquions le pas, pour avoir l’air de vieux
songeais à ces choses, la porte s’ouvrit, et un homme grand, fort, la tête déjà grise, entra. C’était un de ceux que j’avais
« Bonne nuit ! » dit-il en me regardant d’un air grave. Je penchai la tête . La vieille entra derrière cet homme : elle porta
que le 3e corps avait plus donné que les autres ; il se promenait la tête penchée et s’asseyait bien tard à l’établi, tout
 ; il me posa lui-même à terre et s’en alla bien vite sans tourner la tête . La colonne s’éloignait… je la regardai longtemps
Halte !… arrêtez ! » Et, m’embrassant, il me plaça dans ce fourgon la tête sur un sac. Je vis aussi qu’il étendait un gros m
, j’appelai tout doucement : « Catherine ! » Alors, elle, tournant la tête , s’écria : « Joseph… tu me reconnais ? — Oui, lui
53 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222
lown sur le tremplin… Et puis, j’ai une syntaxe très en ordre dans la tête . Je jette mes phrases en l’air… comme des chats,
. Voyez-le ce dernier : il est assis de face, les jambes écartées, la tête de profil rejetée un peu en arrière et regardant
famille des Atrides jusqu’au monde de Rétif de La Bretonne, sont les têtes de Turc, par-dessus lesquelles il tape sur ses co
tant à la longue agréable, presque harmonieuse. Et c’est une causerie tête à tête, simple, tranquille, bonhomme, allant sans
la longue agréable, presque harmonieuse. Et c’est une causerie tête à tête , simple, tranquille, bonhomme, allant sans se pre
y a écrit au crayon : Retenue sur les tables vides ; M. Bardoux à la tête d’un cuisinier d’un paquebot de la Méditerranée,
fond éclairé des cabinets, ainsi que dans les loges d’un théâtre, des têtes de femmes saluant de gauche et de droite, quelque
peu en chair, la bouche aux lèvres un rien entr’ouvertes, une superbe tête d’adolescent italien, éclairée de la coloration d
olescent italien, éclairée de la coloration dorée de Rembrandt en ses têtes juives. Adèle Courtois, une vieille célébrité de
au bout, la haie des gardes nationaux qui ne rient pas, et toutes ces têtes associées des fenêtres pieusement au deuil. Tout,
ace au gros rire jaillissant d’une fraise, un chapeau à plumes sur la tête , une moustache en l’air, une moustache en bas, et
de la famille de père en fils. Imaginez un homme court et replet, la tête à la fois socratique et porcine, de petits yeux r
tendre, tout ce vaporeux hystérique, toute cette surexcitation de la tête par le cœur, font de la religion catholique un ma
soupe aujourd’hui à côté de nous. Il est sans cravate, le col nu, la tête rasée, en vraie toilette de guillotiné. Au fond,
lavées, écurées, soignées comme des mains de femme — et avec cela une tête de maniaque, une voix coupante comme une voix d’a
eudi 29 octobre Plus la moindre espérance. L’épigastre inquiet, la tête vide, le toucher émotionné, et pas le courage d’a
magination. Ce garçon-là est un svelte Hercule, surmonté d’une petite tête de Faustine, et c’est merveille de voir cette fin
e tête de Faustine, et c’est merveille de voir cette fine et délicate tête au milieu des coups de pied et des coups de poing
es violences et les sorties de Saint-Victor, se déclarant Latin de la tête au cœur, et n’aimant que l’art latin, et les litt
L’excès du travail produit un hébétement tout doux, une tension de la tête qui ne lui permet pas de s’occuper de rien de dés
sant la balance, tous les mois, pour que son amitié fût toujours à la tête d’un actif considérable. * * * — Vu, en allant à
54 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Le Moine » p. 321
x. On ne saura jamais par quelle bizarrerie nous nous surchargeons la tête d’un pareil fardeau. Qu’en pensera la postérité ?
deau. Qu’en pensera la postérité ? Un sauvage prendrait cela pour les têtes d’une douzaine d’ennemis appliquées l’une sur l’a
rbare du Trudaine , jettez les yeux sur le Montesquieu . Il est nue tête , on lui voit le cou et une partie de la poitrine 
e physionomie. C’est quelque mauvais plaisant qui a conseillé à cette tête de chou de se faire mettre en marbre, cette matiè
55 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »
vreté relative d’impressions. Heureux ceux qui ne sont d’abord qu’une tête dans la foule, quand il est donné à cette tête de
ne sont d’abord qu’une tête dans la foule, quand il est donné à cette tête de circuler librement dans cette foule, d’en visi
it gravé qui est dans le quatrième volume me met déjà en défiance. La tête de Condé est bien connue ; mais, par un surcroît
ez démesuré ; de grands yeux qui devaient être beaux, mais à fleur de tête  ; pas déjoués : deux profils collés ; une bouche
le type même de l’aventurier et de l’homme de proie, c’est bien cette tête -là qu’on lui mettrait sur les épaules. C’est là p
e tête-là qu’on lui mettrait sur les épaules. C’est là proprement une tête d’aigle, comme celle de Mirabeau est une tête de
C’est là proprement une tête d’aigle, comme celle de Mirabeau est une tête de lion, celle de Robespierre une tête de renard,
omme celle de Mirabeau est une tête de lion, celle de Robespierre une tête de renard, celle de Louis XVI une tête de mouton.
lion, celle de Robespierre une tête de renard, celle de Louis XVI une tête de mouton. Eh bien ! cette tête magnifique, extra
ête de renard, celle de Louis XVI une tête de mouton. Eh bien ! cette tête magnifique, extraordinairement expressive, M. le
rons, comme un simple capitaine d’avant-garde. Il part bravement à la tête de ses hommes, sans s’occuper ni de sa gauche ni
voir un général en chef s’engager à fond de train, dès le début, à la tête d’un escadron, et se mettre ainsi dans l’impossib
56 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462
e ; c’est pour lui faire tomber la lumière d’aplomb et de face sur la tête et sur le visage, et il faut alors que le peintre
leur corruption, puisqu’on la nie, puisque, avec de certains ports de tête , on cesse d’être des courtisanes ! Certes, il est
ballant dans l’histoire du xviie  siècle, et tendant l’assiette à des têtes , qui, heureusement n’y tombèrent pas ! S’il n’éta
dorations d’expression qui ne prouvent que l’état inflammatoire de la tête d’un homme, on ne les trouve pas. On ne les trouv
pratiqué Mme de Chevreuse, et le grand seigneur, lui, ne perd pas la tête devant la grande dame. Elle était, dit-il, le man
c’est que cette duchesse de Chevreuse était radicalement médiocre de tête et de cœur ! Et médiocre ne dit point assez. C’ét
vie de Mme de Chevreuse, qu’on pourrait appeler le vice sans succès ! Tête de linotte qui se trompa sur tout, sur les événem
ne, corrompue, à moitié folle, a-t-elle agi de cette puissance sur la tête de M. Cousin ? Après nous avoir raconté les intri
et le faux, entre le beau et le laid, a-t-elle pu s’établir dans une tête bien faite, dans un esprit judicieux que le temps
est partout chez les coiffeurs et qui représente Héro, versant sur la tête de Léandre un pot de parfums. C’est M. Cousin qui
énie positif qui comprenait fort peu le Royaume du Tendre, prirent la tête de cette réaction, et Mme de Hautefort fut l’une
 siècle viennent passer leurs mains sur les cheveux blanchis de cette tête , amoureuse de fantômes et qui ne se possède plus 
auté de vers hexamètre. Le portrait de famille qu’il a fait graver en tête de son livre doit, du reste, être ressemblant. Au
nigançait de petites complications contre le grand homme qui était la tête de la France. Elles étaient là dans ses apparteme
57 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128
r les épaules : tel était l’accoutrement de Marat à la Convention. Sa tête , d’une grosseur disproportionnée à l’extrême peti
, tout en les détestant. Ils n’avaient plus rien à disputer que leurs têtes . Ils avaient livré celles d’autres victimes. À qu
ls se défiaient du peuple ; le peuple à son tour se défiait d’eux. La tête craignait le bras, le bras craignait la tête. Le
our se défiait d’eux. La tête craignait le bras, le bras craignait la tête . Le corps social ne pouvait que s’agiter ou langu
i punir ce crime sur les assassins. Robespierre leur avait arraché la tête de Louis XVI, cédée lâchement en échange de leurs
ché la tête de Louis XVI, cédée lâchement en échange de leurs propres têtes . Marat leur avait arraché son impunité et son tri
ne sont que des membres du corps national ; mais ce membre, c’est la tête  ! La capitale d’une nation exerce sur les membres
nt et de résolution, en rapport avec les sens plus énergiques dont la tête est le siège dans la nation comme dans l’individu
e roi, dans une voiture fermée. Ce mouvement comprimé, elle baissa la tête en signe d’acceptation et monta sur la charrette.
. Elle interrogeait du regard la fenêtre d’où devait descendre sur sa tête l’absolution d’un prêtre déguisé. Un geste inexpl
e fit le signe de la croix sur sa poitrine par trois mouvements de sa tête . Les spectateurs crurent qu’elle priait seule, et
t devant l’entrée du jardin des Tuileries. Marie-Antoinette tourna la tête du côté de son ancien palais, et regarda quelques
saisi d’un frisson qui fit hésiter sa main en détachant la hache. La tête de la reine tomba. Le valet du supplice la prit p
prince par le sentiment de mourir en citoyen. Il portait fièrement la tête  ; il promenait, avec toute sa liberté d’esprit, d
a proscription de sa race le frappa plus que la hache du bourreau. Sa tête se pencha sur sa poitrine comme si elle eût été d
ace et le roulement des tambours à son approche lui firent relever la tête , de peur qu’on ne prît sa tristesse pour de la fa
58 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210
es dont les comédiens grecs et les comédiens romains se couvroient la tête en joüant. Elle aidera à mieux entendre ce qui me
inition de chaque personnage, telle qu’on a coutume de la mettre à la tête des pieces de théatre et sous le titre de dramati
ésentoient non-seulement le visage, mais ils représentoient encore la tête entiere, ou serrée ou large, ou chauve ou couvert
. mais les masques dont parle Phedre, étoient dans le même cas que la tête d’Esope. Ces masques couvroient toute la tête de
dans le même cas que la tête d’Esope. Ces masques couvroient toute la tête de l’acteur, et ils paroissoient faits pour avoir
polithe, Hercule et Nestor ne paroissoient sur le théatre qu’avec une tête reconnoissable par sa convenance avec leur caract
qui veut dire resonner. En effet, ajoûte-t-il, le visage, et toute la tête étant renfermez sous la couverture du masque, de
Ceux qui récitent dans les tragedies, dit notre poëte, se couvrent la tête d’un masque de bois, et c’est par l’ouverture qu’
59 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte Gaston de Raousset-Boulbon »
des Obermann et des René, ces génies idiots de caractère, qui ont une tête , mais pas de cœur, mais pas de mains, et qui fini
C’était cette vieille idée de la conquête, qui fait qu’un homme, à la tête de quelques hommes comme lui, s’empare d’un pays
, ne lui vint point comme ces bouffées d’ambition qui passent dans la tête des aventuriers et y portent parfois l’éclair… Le
aire mieux voir, sur toutes les lignes de ce profil si fier, de cette tête ardente, énergique et fatale. De la Madelène s’es
diques ; Elle lut dans ma main les signes symboliques ; Elle hocha la tête et puis elle me dit : Ce n’est pas moi qui parle,
tu luttes encore… enfant, tu seras roi ! Peut-être ! mais, avant, ta tête qui s’incline Aura longtemps saigné sous ton band
nfance, — le petit loup, comme les paysans appelaient cet enfant à la tête fauve, dont la fierté sauvage s’adoucit, mais ne
déjà que les vers de jeunesse qui, plus tard, devaient venir en cette tête plus poétique que poète. La véritable supériorité
60 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
nt que les antiquaires la reconnoissent à sa coëfure, et à son air de tête pris d’après les médailles de cette princesse. Si
oësie qu’il peut bien avoir emprunté du grec qui peignit Agamemmon la tête voilée au sacrifice d’Iphigenie sa fille ; ce tra
turelle, de l’habitude du corps, de la contenance, de la figure de la tête , de la physionomie, du feu, du mouvement et de la
lus la nature et je reconnois l’art. Le tableau dans lequel plusieurs têtes et plusieurs expressions sont les mêmes, ne fut j
son caractere, applaudit-il par un simple mouvement des bras et de la tête . On distingue à l’extremité du grouppe un homme b
aint Paul avec impudence. Un autre philosophe qu’on juge à son air de tête un homme ferme et même obstiné, a le menton sur l
sse dans ce moment-là de l’ébranlement à la persuasion. Un autre a la tête panchée sur l’épaule droite, et il regarde l’apôt
a plus serieuse des enfans. En étudiant ces auteurs, on se remplit la tête des fables et des histoires de leur païs, et l’on
de ceux qui ont fait la plus grande figure dans ces tems-là. Mais une tête de Henri IV ne feroit pas deviner le sujet d’un t
61 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lawrence Sterne »
de trèfle ». Cependant, dans le portrait qu’a publié M. Stapfer à la tête de son volume, il semble bien mieux qu’il ne dit.
tapfer à la tête de son volume, il semble bien mieux qu’il ne dit. Sa tête ne manque pas de puissance. Les pommettes saillen
quel coup de crosse de l’évêque diocésain ne recevrait-il pas sur la tête  ! On courait aux sermons de Sterne, et ce n’est p
inée ! On roula sur un tas d’ossements, comme l’autre, cette nouvelle tête d’Yorick, de ce pauvre bouffon d’Yorick, dans laq
pas les fossoyeurs de Shakespeare qui jouèrent à la boule avec cette tête de génie, ce furent, avec leurs mains sanglantes,
M. Paul Stapfer, et nous croyons que s’il n’a pas fait entrer dans la tête des négateurs du mérite de Sterne sa démonstratio
en demeure pas moins entre nous. En deux mots, jugement très ferme et tête très saine, voilà ce qui me frappe en M. Stapfer.
ous, que si le livre en question est de la main, il n’est point de la tête de Sterne ; que s’il est sorti, ébauche maigre, i
evant la postérité, et ne mettra pas un rayon de plus autour de cette tête pâle et pensive, qui n’a pas besoin d’une auréole
62 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »
. Homère fait les hommes plus grands que nature ; ils se jettent à la tête des quartiers de rocs que douze jougs de bœufs ne
mouches tropicales bourdonnent sur ses plaies. Job a au-dessus de sa tête cet affreux soleil arabe, éleveur de monstres, ex
’étoiles, mais de misères. Ce zodiaque tourne encore au-dessus de nos têtes . Nous n’avons de Job que la version hébraïque, at
la honte visible par l’horreur, tu forces l’ignominie à détourner la tête en se reconnaissant dans l’ordure, tu montres qu’
s les roseaux à Oannès, l’homme-poisson de la Chaldée, qui avait deux têtes , en haut une tête d’homme, en bas une tête d’hydr
nès, l’homme-poisson de la Chaldée, qui avait deux têtes, en haut une tête d’homme, en bas une tête d’hydre, et qui, buvant
a Chaldée, qui avait deux têtes, en haut une tête d’homme, en bas une tête d’hydre, et qui, buvant le chaos par sa gueule in
uple, la déroute à son armée, sa ressemblance aux dieux, et une seule tête au genre humain pour pouvoir la couper, c’est là
pereur, il tremble encore, ayant la couronne, mais pas sûr d’avoir la tête . Il tâte sa tête par moments, comme s’il la cherc
e encore, ayant la couronne, mais pas sûr d’avoir la tête. Il tâte sa tête par moments, comme s’il la cherchait. Puis il se
ente de l’homme, devenue fumée et tremblement mystérieux, est dans sa tête , en vision. On n’échappe pas à l’amour. L’amour,
que, écrite sous la dictée d’un aigle, le poëte ayant au-dessus de sa tête on ne sait quel sombre frémissement d’ailes. Tout
ean fut un des grands errants de la langue de feu. Pendant la Cène sa tête était sur la poitrine de Jésus, et il pouvait dir
on et dans l’art la comédie. La poitrine où est le cœur a pour cap la tête  ; lui, il a le phallus. Le ventre étant le centre
n. Rabelais, médecin et curé, tâte le pouls à la papauté. Il hoche la tête , et il éclate de rire. Est-ce parce qu’il a trouv
il y a de l’homme dans Alighieri, et du fantôme dans Shakespeare. La tête de mort passe des mains de Dante dans les mains d
re ? Eschyle a jusqu’aux épaules la cendre des siècles, il n’a que la tête hors de cet enfouissement, et, comme ce colosse d
ors de cet enfouissement, et, comme ce colosse des solitudes, avec sa tête seule, il est aussi grand que tous les dieux vois
sonnages, est extraordinaire. On lit ces poëmes avec le penchement de tête étonné que donnent les profondes distances entre
saurus ou le ptérodactyle. Tel de ces noirs chefs-d’œuvre à plusieurs têtes fait sur l’horizon de l’art la silhouette d’une h
63 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411
solennellement à parler, avec un plaisir d’enfant. Il rajusta sur sa tête le schako couvert de toile cirée, et il donna ce
l ni rien du tout. « — C’est que, reprit-il en secouant tristement sa tête brune, quoique un peu poudrée, comme cela se fais
e sais pas ce que deviendra ma pauvre Laure. « Il serra de nouveau la tête de la jeune femme sur sa poitrine : « — C’était b
je vis que nous en avions encore pour une semaine au moins, j’eus la tête soulagée, mais pas le cœur, sans savoir pourquoi.
au milieu du feu. « — Ne dirait-on pas que les yeux lui sortent de la tête  ? leur dis-je pour les amuser. « — Oh ! mon ami,
Et je restai à voir. « Son mari était assis sur une petite malle, la tête sur ses mains, et la regardait prier. Elle leva l
ite malle, la tête sur ses mains, et la regardait prier. Elle leva la tête en haut comme au ciel, et je vis ses grands yeux
ir. Ses petits pieds blancs étaient croisés et élevés au niveau de sa tête , et tout son corps enveloppé de sa longue chemise
ndre. Cela l’inquiéta un peu, la bonne petite, et elle passa sa jolie tête hors du hamac, comme un oiseau hors de son nid, e
, et lui caressa le front, les cheveux et les yeux, en lui prenant la tête comme pour l’emporter et le cacher dans sa poitri
e et de vos sœurs… et pour moi ! tout cela pour moi ! « Elle cacha sa tête un moment dans le hamac ; et moi d’en haut je vis
lent fièrement ! C’est drôle ! « Il haussa les épaules en penchant la tête (avec un air si doux, le pauvre garçon !) et me d
vous vois et vous entends. Au moment du feu, elle porta la main à sa tête comme si une balle l’avait frappée au front, et s
parole, si ce n’est quand elle dit qu’on lui ôte ce qu’elle a dans la tête . « De ce moment-là je devins aussi triste qu’elle
yeux bleus, démesurés de grandeur, admirables de forme, sortant d’une tête pâle, amaigrie et longue, inondée de cheveux blon
s ; ensuite il monta sur le marchepied de la charrette, ramena sur la tête de Laure le capuchon de drap d’un petit manteau q
let n’en pouvait plus, et que mon cheval même commençait à baisser la tête . Ce brave homme ôtait de temps à autre son schako
n schako pour essuyer son front chauve et quelques cheveux gris de sa tête , ou ses gros sourcils, ou ses moustaches blanches
a toute sa vie, parce qu’elle croit toujours sentir une balle dans sa tête . Ça ne l’empêche pas de faire tout ce qu’on lui d
à qui j’ai fait ces récits, ô nouvelle légion Thébaine, vous dont la tête se fit écraser sur cette pierre du Serment, dites
rer tout bas à un rôle historique. Je lui en parlai un jour chez moi, tête à tête, sans approbation ni blâme. Il ne nia ni n
t bas à un rôle historique. Je lui en parlai un jour chez moi, tête à tête , sans approbation ni blâme. Il ne nia ni ne confi
64 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
tte qu’il tenait, et ne souffla pas un mot. Arcadi Pavlitch baissa la tête , jeta un regard oblique sur le coupable et parut
re. J’ai là-bas un bourgmestre qui est un fameux gaillard ! une forte tête . C’est vraiment un homme d’administration ; vous
son haut, et ayant rejeté ses cheveux en arrière par un mouvement de tête , il ajouta que Safrone était allé à Pétrova, mais
s, se couchaient à plat ventre sur le seuil des portes, baissaient la tête , levaient les pieds en l’air et se trouvaient trè
a gelée. Il se tenait près de la porte et tournait continuellement la tête comme s’il s’attendait à quelque danger : il se p
ore du pouillot se fait entendre une dernière fois au-dessus de votre tête  ; le cri plaintif du loriot lui a répondu dans le
a maîtresse ? ce n’est plus cela du tout ; elle a tout autre chose en tête . Il faut en général, lorsqu’on raisonne, ne point
ais je voulais seulement vous prouver… Et ici M. Zverkoff détourna la tête et s’enveloppa chaudement dans son manteau, en co
ormir un peu. Une bande de canards sauvages passa en sifflant sur nos têtes et nous l’entendîmes s’abattre non loin de nous s
abriter tant bien que mal sous un épais buisson. Courbé en deux et la tête enfoncée dans mon manteau, j’attendais patiemment
boue, glissait et bronchait à tout moment ; le forestier marchait en tête , tantôt à droite, tantôt à gauche du brancard, et
butiant. La porte s’ouvrit en criant, et le forestier ayant baissé la tête pour en franchir le seuil, entra dans la chambre.
iste comme une bourrasque de neige, et il n’y avait point à lui tenir tête  ; il était fort et agile comme le diable. Pas moy
elle est morte, — reprit-il, et il se détourna. Je me tus… Il leva la tête et me regarda. — Elle a pris la fuite avec un bou
us mîmes à prêter l’oreille. Le forestier ôta son bonnet et baissa la tête . — Voi… voilà… — dit-il tout à coup en étendant l
ier était silencieux ; le paysan se taisait aussi, mais il hochait la tête . — Laisse-le en paix ! — dis-je à l’oreille de Bi
e me dérange pas, — répondis-je. Le paysan me regarda sans relever la tête . Je pris la ferme résolution de délivrer le pauvr
s sur le plancher. Quant à Birouk, il était assis devant la table, la tête posée sur ses deux mains. Un grillon chantait dan
r moments comme s’il avait la fièvre. Il agitait aussi quelquefois la tête d’une façon étrange, et sa respiration était préc
a un maître là : tu ne le vois donc pas ? Le pauvre diable baissa la tête . Birouk se mit à bâiller et appuya son front cont
me ! etc. — Nikolaï Ivanovitch, assis dans son comptoir, balançait la tête en signe de satisfaction. Obaldouï battait la mes
en souriant. — Ah ! oui ! ah ! — dit à voix basse mon voisin. — Ah ! tête carrée de Polekha 26 ! — s’écria tout à coup Obal
ce, une douceur encore plus entraînante. Nikolaï Ivanovitch baissa la tête . Morgatch se détourna ; Obaldouï se tenait tout a
te. Le paysan à la souquenille se blottit dans le coin en secouant la tête et en murmurant des paroles inintelligibles. Diki
on silence. Les cimes des hauts trembles murmurent au-dessus de votre tête  ; les longues branches pendantes des bouleaux se
bande d’absinthe qui se dresse entre deux champs. Au-dessus de votre tête , autour de vous, le brouillard s’étend de tous cô
65 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
ix à Hanebourg, mourut, en 1832, son fils Fritz Kobus, se voyant à la tête d’une belle maison sur la place des Acacias, d’un
tu seras l’homme le plus heureux du monde. Tâche d’avoir toujours la tête froide et les pieds chauds : c’est le précepte de
rancune, sans que Michel s’en soit jamais douté, et que Christian, la tête penchée sur l’épaule, rit tout bas en songeant au
e de laine blanche et casaquin de toile bleue, parut sur le seuil, la tête baissée, toute honteuse. Tous les amis la regarda
ssez bien habillées ! » Alors Fritz, se retournant, dit en hochant la tête et haussant les épaules : « Hâan ! Hâan ! une enf
d je veux prendre une chope, je la prends ; si l’idée me passe par la tête d’inviter trois, quatre, cinq amis, je les invite
David, fit Kobus en se levant, ce vin-là ne vous montera jamais à la tête . — C’est bon, c’est bon, j’accepte ; voici ma mai
n face des vieilles Halles. VI Kobus, le lendemain, se lève la tête lourde ; il appelle Katel et accuse la bière. Apr
venait se frotter à la jambe de Fritz, qui lui passait la main sur la tête . C’est ainsi qu’au milieu des éclats de rire et d
« Prends donc cela, Sûzel, tu l’as bien gagné… » Elle, détournant la tête , se prit à fondre en larmes. « Qu’est-ce que cela
re moi. » Alors Sûzel, sa jolie figure cachée dans son tablier, et la tête penchée en arrière sur l’épaule, lui tendit la ma
oire, les ânes étaient des chevaux ; ils avaient le jarret solide, la tête petite, les oreilles courtes et du crin à la queu
e père Christel et la mère Orchel, qui n’ont pas quatre idées dans la tête , aient mis ce joli petit être au monde. Sais-tu q
te, de lui obéir. » En ce moment, je ne sais quelle idée passa par la tête de Fritz, il observa le vieux rebbe du coin de l’
faite, « Donne-moi ton cœur, ou je vas mourir ! »   Il balançait la tête lentement, la bouche ouverte jusqu’aux oreilles,
, les jambes croisées, le nez en l’air et le bras arrondi derrière la tête . Katel paraissait aussi contente qu’eux. « Y somm
ent renversés comme de grands seigneurs, ils fumaient sans tourner la tête et semblaient n’avoir fait autre chose toute leur
a porte. Sûzel, à demi effacée derrière cette guirlande, inclinait la tête sous les grosses feuilles vertes, et regardait ti
Kobus ! » fit-elle en regardant la grand’mère. La vieille inclina la tête au bout d’une seconde, et dit : « C’est bien… tu
nt son jabot, et la grande fille, qui le dépassait de la moitié de la tête , avait l’air de le conduire. Au même instant, Sch
deux longues tresses flottant comme des ailes, et sa charmante petite tête rejetée en arrière, elle le regarde en extase, et
jambe droite, la fit passer, sans manquer la mesure, au-dessus de la tête de sa petite rousse, et que d’une voix rauque, en
sant cela, il regardait l’autre anabaptiste, qui inclina gravement la tête . « Monsieur Kobus, je vous en prie, ne nous reten
, dont j’ai souvent entendu parler, de ce vin de France qui tourne la tête à ces hommes batailleurs, et les porte à faire la
ourche ou le râteau sur l’épaule, regardaient. Ces gens tournèrent la tête et dirent : « Bonjour, monsieur Kobus ! » Mais il
voudrai », dit-il en la regardant. Elle, baissant les yeux, pencha la tête contre l’épaule de Fritz sans répondre. « Qu’il e
66 (1763) Salon de 1763 « Peintures — La Grenée » pp. 206-207
, l’un derrière elle, l’autre à côté. Ils sont bien groupés, et leurs têtes sont belles. Celui-ci lui dit du geste qu’ils son
us trouverez dans l’un de la grandeur de formes et de la noblesse. La tête en est coiffée dans le goût antique ; elle est bi
e qui convient à un peintre de batailles. Pour trouver le geste et la tête d’un homme qui commande au soleil, il faut y rêve
rmes compositions qui demandent de grands fronts et quelqu’une de ces têtes énormes que Raphaël, le Titien, Le Sueur ont port
67 (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Falconet » pp. 250-251
tombent mollement à ses côtés. Ses yeux viennent de s’entrouvrir. Sa tête est un peu inclinée vers la terre, ou plutôt vers
l dévore. Quelle vivacité ! Quelle ardeur ! Combien de malice dans la tête de cet Amour ! Petit perfide, je te reconnais ; p
on, on pouvait la trouver avec du talent ; mais on n’imagine point la tête de la statue sans génie. Le faire du groupe entie
au premier coup d’œil le cou de la statue me parut un peu fort, ou sa tête un peu faible. Les gens de l’art ont confirmé mon
68 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293
les cheveux d’une Geneviève de Brabant, enfin avec ce caractère d’une tête , où la nature s’associe au coquet effort de se ra
ifs, et qui lui donne dans de la jeune vie, le charme archaïque d’une tête idéale d’un vieux musée. Et le cou un peu décolle
Vendredi 6 avril Le jeune Rothenstein qui fait un croquis de ma tête pour le livre : Edmond and Jules de Goncourt ( wi
é à la seconde de Germinie Lacerteux, et a cassé un petit banc sur la tête d’un normalien, de sa connaissance, avec lequel i
Conservatoire. À ce nom, tous les gens du café et le patron lèvent la tête , me regardent, en souriant gouailleusement : un s
udet assure être une œuvre qui l’aurait converti, s’il n’avait pas la tête en pomme, tandis que le parti opposé l’éreinte fé
lle à manger au salon. Mercredi 9 mai Après ces crises, on a la tête vide, comme déshabitée, avec seulement dedans, un
spect d’un Américain, un être intelligent, travaillant à se faire une tête , cherchant l’étonnement des gens par une parole a
mittente, et travaillant sans goût. « Car, s’écrie-t-il, en levant la tête de sa terre, il n’y a que sept ou huit ans, que l
caractère artistiquement étrange, avec, sur un fond de brun rouge, sa tête de délicate Nubienne, et à travers le pétrissage
7 juillet Longue promenade en voiture dans la forêt de Sénart, en tête à tête avec Daudet. Il se montre très tendre, me
et Longue promenade en voiture dans la forêt de Sénart, en tête à tête avec Daudet. Il se montre très tendre, me parle d
fusant à donner sa signature pour certains ordres, pouvant engager sa tête  : tout en battant militairement la charge avec se
nages, découpés dans un vrai tableau de Watteau, avec un trou dans la tête , où passait une ficelle, et qui devaient avoir se
, et il avait vu son voleur s’emparer de son revolver, lui retirer la tête de dessus son oreiller , et prendre son argent, c
poitrine, puis avec des vitrines de bibelots, allant au-dessus de la tête . Un balcon tournant le long des murs ferait un pr
t vide dans la ronce, mais là l’homme surgissant soudain, piquait une tête dans le dévalement de la ronce de l’autre côté, p
une tête dans le dévalement de la ronce de l’autre côté, piquait une tête comme dans une rivière, sans que Clemenceau pût v
voulaient me donner un banquet ; et lui ont demandé de se mettre à la tête du banquet, et il a accepté, avec l’idée de faire
e des petits chiens, lippus, mafflus, rhomboïdaux, dont l’un dort, la tête posée sur le dos de l’autre, dessinés d’un pincea
ope, détache du tronc d’un arbre, une singesse et son petit, dont les têtes , comme lavées d’une eau de sanguine sur les fines
et dont le couvercle représente le guerrier, dessiné par Hokousaï, en tête de son album intitulé : Yehon Sakigaké (Les Héros
’« Alarme d’Iris » et contre l’opulent sein de la grasse fillette, la tête rebiffée de Minet, auquel un médecin ridicule du
La Lecture de Fragonard, d’après le bistre du Musée du Louvre ; — une tête d’homme de Gavarni, d’après un croquis, dessiné a
éunion de tous les articles écrits sur la mort de mon frère, avec, en tête , les lettres d’affectueuse condoléance de Michele
tre-deux des seins de la femme décolletée. Et au milieu des Nini, une tête de femme, au nez retroussé, au ruban courant dans
corps du Primatice, montre la femme les bras croisés au-dessus de la tête , et hanchant, appuyée à un cippe, où tourne une r
flots de la mer qui font la décoration du fond, jaillit d’un côté la tête d’un dragon, de l’autre sa queue, un dragon aux b
, montrant un de ces androgynes femelles, au retrait de travers de la tête dans les épaules d’une vieille tortue, lavis barb
’or, des fleurettes blanches, sortant d’un feuillage de turquoise. En tête , est imprimée cette ligne d’une poésie : Le vent
in (1894), sur un exemplaire de : Sébastien Roch, deux profils et une tête de face, dont la construction est d’un puissant m
re des : Chauves-souris, portrait rendant la silhouette et le port de tête du poète. Henri de Régnier, peint à la gouache pa
69 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVII. Mémoires du duc de Luynes, publiés par MM. Dussieux et Soulier » pp. 355-368
s mémoires sublimes, voilà que la folie des mémoires prend toutes les têtes et qu’on les croit tous sublimes, de cela seul qu
un jour dans la famille de Luynes quelqu’un qui osera prendre sur sa tête — une tête de génie… — de répondre à cette grande
ns la famille de Luynes quelqu’un qui osera prendre sur sa tête — une tête de génie… — de répondre à cette grande question !
res et à lui-même, jetait parfois, pour se divertir, des oranges à la tête des dames, à souper, lesquelles lui envoyaient de
omplète certitude qu’il fut un temps où l’on dînait le chapeau sur la tête . Voyez-vous cela ! On s’en doutait bien un peu (l
officiers et vous n’avez besoin d’aucun, mais je vais charger à votre tête ” Il sortit un chevau-léger du rang, qui lui dit :
de la troupe, et je me retire.” Effectivement, le chevau-léger, à la tête de la troupe, battit encore les ennemis. » Certe
70 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Charles d’Héricault » pp. 291-304
ut de leur plume dans ce périlleux sujet d’histoire, en ont reçu à la tête un tel coup qu’ils en ont perdu l’équilibre, qu’i
t dire de l’historien de Thermidor qu’il ôte des mains de Michelet la tête de Robespierre, coupée, par cet innocent bourreau
roduisit. Ce fut celle de la loi du 22 prairial, sortie, toute, de la tête de Robespierre. Ce jour-là, il fut le maître de l
a, ce reste vivant d’homme, au bourreau, qui coupa comme il put cette tête fracassée, et telles furent, en mourant, la grâce
ur ! Et le travail qu’il a fait sur le cœur, il l’a fait aussi sur la tête . Il l’a ouverte aussi, cette petite tête vaniteus
ur, il l’a fait aussi sur la tête. Il l’a ouverte aussi, cette petite tête vaniteuse et vipérine, grosse et verdâtre comme u
, grosse et verdâtre comme un œuf de canard, et il a montré que cette tête n’avait qu’une pincée de cervelle, et qu’en fin d
71 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
de celui-ci redoubla contre l’orgueilleux étranger. Il asséna sur la tête de Hagene un coup de son aviron avec tant de forc
ent le fourreau de son épée et en tire la bonne lame ; il lui abat la tête et la jette à terre. Bientôt les Burgondes apprir
l asséna sur Blœde un coup si prompt de cette épée, qu’à l’instant sa tête vola à ses pieds. « Ce sera là la dot, dit Dancwa
que d’amis j’ai perdus ! Maintenant je dois tout seul, hélas ! tenir tête à l’ennemi. » Les coups d’épée tombaient pressés
payé cher, je veux bien vous le dire: de ma main je lui ai abattu la tête . « — C’est un léger malheur, dit Hagene, quand on
ent, que le sang jaillit le long de son épée sur ses mains, et que la tête sauta jusque sur les genoux de sa mère. Alors com
qui soignait l’enfant un si fort coup de son épée, qu’à l’instant sa tête tomba devant la table. C’était une triste récompe
rieur, Volkêr du pays burgonde. Le brave ménestrel cria au-dessus des têtes de la foule: « La salle est bien fermée, ami sire
on pour sortir ; mais le joueur de viole lui donna un coup tel que sa tête vola aux pieds d’Etzel. Quand le souverain du pay
e poursuivre. Irinc, le très-hardi, leva son bouclier au-dessus de sa tête  ; mais quand cet escalier eût eu trois fois plus
enelant, avec tant de force, que le bois lui sortait tout droit de la tête  ; Hagene, le chef hardi, lui avait fait subir une
Avant de délier le heaume, on brisa le bois qui avait pénétré dans sa tête . La mort approchait. Ses parents se prirent à ver
d ces hommes audacieux eurent pénétré dans la salle, plus d’un eut la tête abattue et trouva la mort sous leurs coups précip
nous ont fait subir. Mais ils nous verront encore dans la mêlée tenir tête à plus d’un. » Le jeune Gîselher de Burgondie par
il veut se venger sur nous de ses pertes, j’oserai rudement lui tenir tête . » Ainsi parla Hagene. Dietrîch et Hildebrant ent
maître Hildebrant. Sur ma foi, je pensais que vous saviez mieux tenir tête à l’ennemi. » Hildebrant répondit: « Pourquoi m’a
riger armé vers vous. Vous affirmiez que vous vouliez, seul, me tenir tête dans un combat. « — Nul ne vous le niera, répondi
rs ils ne se revirent plus, jusqu’au moment où elle porta à Hagene la tête de son frère. La vengeance que Kriemhilt exerça s
it la noble femme, et elle ordonna de tuer son frère. On lui coupa la tête  ; elle la porta par les cheveux devant le héros d
Troneje. Ce fut pour lui une peine affreuse. Quand le guerrier vit la tête de son maître, il dit à Kriemhilt: « Enfin tu es
la vie au guerrier, — et la soulevant des deux mains, lui abattit la tête . Le roi Etzel le vit et en fut profondément affli
72 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425
est né à Lyon dans une année fameuse, — l’année où la royauté eut la tête coupée sur la place de la Révolution. À dater de
ait mis la main sur le front, et jamais cette main ne se pose sur une tête humaine sans y laisser quelque chose de supérieur
ada l’âme d’un apôtre en la mettant au service de l’erreur. Les trois têtes les plus fortes de la Révolution française sont d
. Les trois têtes les plus fortes de la Révolution française sont des têtes de tonsuré, comme dirait agréablement la Philosop
cette fermeté de raison qui écrit pour les gens d’État, non pour les têtes poétiques, les enfants et les femmes, il aurait l
dans cette France que le protestantisme allait diviser. À prendre la tête du mouvement populaire, le gouvernement ne descen
nécessités politiques ne s’abaisseront jamais à reprocher à ces trois têtes , jusqu’à présent maudites, d’avoir voulu transfor
e avait d’autres noms que celui d’Audin à répéter. Mais la plus forte tête vivante du xixe  siècle pensait encore. M. de Bon
, — qui jettent aux choses et aux hommes la pelletée de terre sur la tête dont parle Pascal, et font dire : « En voilà, po
domine, dans Audin, celle de l’homme d’État. Éternel écueil de cette tête éminente, le côté d’art qui attire Audin, ce côté
impose au plus ferme regard. Il l’a montré passé la ceinture, — de la tête aux pieds, de cette tête orgueilleuse de génie ju
rd. Il l’a montré passé la ceinture, — de la tête aux pieds, de cette tête orgueilleuse de génie jusqu’à ces pieds de bête i
semblance, et, de plus, il possède une faculté que ne connut point la tête carrée et rassise du grand Écossais. Il a l’entho
gré les dons surnaturels que Dieu avait versés comme à plaisir sur la tête de Luther et dans sa poitrine, le plus abject, c’
t trop bonne. Elle ressemble à son cœur, qu’il ne portait pas dans la tête , où les hommes d’État, a dit l’un d’eux, doivent
sse Vierge, mensonge de vertu et presque de génie, qui pensait par la tête de Burleigh et coagulait en vice froid les passio
cité de tous les repos, mais où les bibliothèques de cette ville, la tête du monde, attiraient encore ses mains mourantes i
oiture qui le ramenait de Marseille à Lyon, il expira sans agonie, la tête sur l’épaule de sa femme. Mort douce comme sa vie
te pureté virile, imperméable aux contagions, qui conserve jeunes les têtes blanchies. On ne pouvait pas dire de lui comme de
73 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303
que comme s’il n’était pas. On le percevait à peine, en appliquant sa tête contre sa poitrine. Je ne sais pas si ce détail p
ace enfantinement sourieuse : tout cela sous une raie au milieu de la tête , la raie du gandin parisien. L’autre est un type
à onze heures, tout le monde se lève et s’en va, Hugo mettant sur sa tête un vieux chapeau de Castelar, que l’Espagnol lui
nche. Dimanche 26 mars Quinze jours de migraine, de douleurs de tête insupportables qui me forcent à me mettre au lit,
mbre complètement fermée. Et le reste du temps, un état trouble de la tête ne me permettant pas de travail, ou ne produisant
r le parapet, des canards qui ont une tache, en forme d’amande sur la tête . La soirée était magnifique. Nous nous mîmes à ca
a chaise, avec des mains qui se crispent nerveusement au-dessus de sa tête . — Ce n’est pas mon genre… …………………………………………………………
sait de la sincérité des convictions. « Arnaud de l’Ariège, c’est une tête d’ascète, de croisé, — s’écrie Robin, avec dans l
ui, un convaincu, un sincère… mais de Broglie, allons donc, c’est une tête d’épervier déplumé, sans circonvolutions, sans un
eau. Mercredi 2 août Dans la fugitivité d’un rêve sans queue ni tête de malade, j’ai revu mon vieux Pouthier (l’Anatol
sans couleur, il était assis sur la première marche d’un escalier, la tête baissée, les bras pendants, des pantoufles roses
e ces choses endormies, et de ces vivants à l’état d’ombres. Alors la tête travaille et enfante. Je vais ainsi par le Bois,
éant mayençais, la mère, une géante ayant toujours une fluxion, et la tête embéguinée dans une fanchon, terminée par un peti
tu m’envoies avec des peignes dans une contrée ousce qu’on se rase la tête  ! » Mardi 14 novembre Son paletot relevé ju
ente femme au fond, est colletée jusqu’à la pomme d’Adam, avec sur la tête des couvre-chefs singuliers… elle fait faire ses
très difficile à expliquer. Il me semble, qu’à gauche et derrière la tête quelque chose m’attire en arrière, quelque chose
74 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
moi, pensé seulement qu’on pouvait nous abattre le châtaignier sur la tête , ne cherchaient pas de raisons, mais des supplica
tronc de l’arbre que ces bourreaux de bûcherons vont abattre sur nos têtes  ! Mille fois plutôt mourir que de céder ma fille
nous, l’arbre et les bûcherons, et, brandissant sa hachette sur leurs têtes , il les écarta, tous étonnés et tous tremblants,
et en poussant des clameurs de vengeance. Ma pauvre sœur, prenant la tête ensanglantée de Fior d’Aliza sur ses genoux, étan
olla convulsivement contre le sein de sa mère. Quant à moi, je mis ma tête aveugle entre mes deux mains, sur mes genoux tout
ng plus pur que celui d’Abel ? Le chevreau qu’elle portait encore, la tête renversée sur son épaule, expira sur ses genoux e
e déroulaient jusque sur ses deux épaules, je sentis sous ma main une tête toute ronde et tout frais tondue, qui cherchait à
e fut longtemps sans répondre ni à moi ni à sa tante ; elle tenait sa tête entre ses mains et se cachait les yeux avec les b
eur, il faut qu’elle nous dise elle-même ce qui s’était passé dans sa tête et dans son cœur si soudainement, en voyant son c
uclés, mal retenus par l’aiguille à la pointe de clou au sommet de la tête , avec ma veste brodée de vert sur la poitrine, me
! que faire ? Et je me mis à pleurer et à prier Dieu en retombant, la tête sur mon lit, noyée dans mes larmes. En la relevan
le chapeau de Calabre, au large rebord, retombant sur les yeux, à la tête pointue, avec sa ganse de ruban noir et ses médai
si vite et si bien sur mes épaules, à ma ceinture, à mes jambes, à ma tête , à mes pieds, qu’on aurait dit que je n’en avais
sur le banc qui touche à la porte. Le bruit du loquet fit tourner la tête à ma tante ; elle me reconnut et poussa un cri de
-tu, sans un baïoque seulement dans la main, un asile pour reposer ta tête  ? CXXXIX Tout cela m’apparut pour la premiè
75 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Jean Richepin »
par traits détachés, par éclairs, en quelques groupes ou en quelques têtes flambant de génie, dans un coin de livre ou de ta
e génie, dans un coin de livre ou de tableau… Qui les avait vues, ces têtes , les avait contemplées ; qui les avait contemplée
s Misérables de Victor Hugo, qui sont des Pauvres à qui on a fait des têtes , — pour me servir d’une expression du métier dram
éternelle ! Il faut convenir que cette idée ne pouvait venir qu’à une tête poétique, et je dirai plus : — à une âme profonde
pauvres et les a bien vus. Seul, ce rayon de Dieu leur tombant sur la tête , plus chaud et plus magnifique que le soleil de M
el faisait ce que fait M. Richepin, quand il s’efforce et donne d’une tête de bélier enragé contre tout. Et, du reste, pour
enacée, pour qu’ils y prissent garde : Voilà le « Robespierre à mille têtes  » ! Et l’horreur qu’il en donnait était salutaire
horreur. Il n’offre pas, comme Persée, aux yeux, qu’elle épouvantera tête coupée de la Méduse… On dirait qu’il est amoureux
s facile que de ramasser cette pierre à ses pieds et de la jeter à la tête de quelqu’un : « Je ne vous crois pas. Je ne croi
e fleuve contre Dieu. Elle a l’angoisse de l’homme qui s’est brisé la tête contre le Sphinx sans mot des choses. Elle roule
76 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « André Chénier »
ez ce coup de guillotine, luisant, maintenant, pour jamais, sur cette tête de Chénier qui renvoie à la guillotine sa lumière
rtie de l’œuvre intitulée les Églogues, frappèrent tout le monde à la tête , et la tête de presque tout le monde garda si bie
vre intitulée les Églogues, frappèrent tout le monde à la tête, et la tête de presque tout le monde garda si bien l’impressi
en eut conscience, il était trop tard. La guillotine qui lui coupa la tête brisa le carquois de colère qu’il allait vider da
dès le berceau de sa poésie lyrique, en a étouffé… Supposez que cette tête rêveuse de pasteur grec n’eût pas été tranchée pa
lle, avec les appesantissements et les vulgarités de sa notice et les têtes d’épingles d’érudition de ses notules, n’a pas as
a descendu l’idéale figure d’André du piédestal qu’il avait dans nos têtes et l’a mis de niveau égal avec tous ceux qui font
77 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules De La Madenène » pp. 173-187
créateur, qui n’ait pas perdu sa virginité ! Sur celui-là, sur cette tête crépue de Samson, la civilisation, cette Dalila,
celle de Pascal pour l’enfer, devant le « Robespierre aux cent mille têtes  » et le communisme futur ; mais ce n’est pas la v
et lestes paysans du Midi, bruyants, extérieurs, ivres de leur force, têtes de poudre et de foudre, capables de tout dans un
vilisation, cette Tarquine à la main douce, qui ne fait pas voler les têtes de pavot sous les coups de baguette, mais qui se
cette solennité, et c’est de la rencontre et de la combinaison de la tête singulière de cet homme, simple potier-terrailler
ne si magistrale saillie à ce Marius Tirard, le maire de Lamanoc, une tête qu’aurait admirée Walter Scott ; après nous avoir
sérénité presque inaltérable. Il a le regard transparent, et peint la tête dans la lumière, y mettant la passion elle-même,
78 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « I. Saint Thomas d’Aquin »
isé à en parler aujourd’hui, sans qu’on vous jette une soutane sur la tête pour mieux enterrer vos admirations arriérées ! E
un orgueil moins cruel, elle qui, aujourd’hui, la main étendue sur la tête de M. Jourdain, son lauréat et l’interprète de sa
quin, toute réflexion faite, avait vraiment de la philosophie dans la tête , quoiqu’il fût… un théologien ! II Tel est,
ses compartiments, et que le monde d’un instant qui l’a pris pour une tête énorme, ce grand Bœuf de Sicile dont les mugissem
inte éternelle qui empêchera désormais les siècles de confondre cette tête rase de moine avec la tête aux cheveux courts de
a désormais les siècles de confondre cette tête rase de moine avec la tête aux cheveux courts de la médaille du Stagyrite. C
79 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Lefèvre-Deumier »
pied de la lettre ce mot tracé par l’auteur, non par l’éditeur, à la tête de ce volume. Quoique écrites dix ans auparavant,
res spirituels qu’il faut expliquer par une préface et qu’on met à la tête de ces choses si simples et qui pourraient être s
ues du temps, fait ses humanités dans Shakespeare et bu dans la coupe Tête de mort où lord Byron avait laissé le sang de ses
qu’il a encore dans les cendres de son Couvre-feu quand il caresse la tête de ses deux enfants et qu’il rabat jusqu’à eux et
, avec la flamme qui ne sort jamais qu’une seule fois du volcan de la tête d’un homme, les douleurs de cet amour affreux qu’
du champ de la mémoire contenant aussi l’univers et son passé dans la tête de chaque homme en particulier, n’y a-t-il pas qu
80 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366
tabliers, pendant que, dans le trou de l’arbre abattu, se voient des têtes de vieilles femmes occupées à déterrer, avec des
s de la batterie de Mortemart, j’avais perçu un bruit au-dessus de ma tête , et je croyais qu’on avait remué un meuble. Quelq
ibus. Je me demandais si c’était une nouvelle émeute. Non, toutes ces têtes en l’air, tous ces bras qui désignent quelque cho
dégât matériel, causé par cet ouragan de fer qui nous a passé sur la tête . Seule, une langue de terre entre le viaduc et le
éclaté dans une pièce où l’on vous montre l’endroit où il a coupé la tête d’un homme, comme avec un couteau. En face, sur u
ariant, très contrariant… ça ne fait rien… j’ai un autre mouvement en tête , je vais arranger les choses de manière à ce que
ur la place de l’Hôtel-de-Ville, au fond, près la rivière, tambour en tête , et des bouquets d’immortelles à la boutonnière,
haussée, sur lequel ne se lit plus, de l’enseigne écornée, que… de la Tête noire. La grande rue de Saint-Cloud, un sentier d
fer. Tout en haut de Saint-Cloud, près de l’église, un vieillard, la tête nue, les cheveux blancs au vent, l’air délirant,
tiers à cabarets, des soulards, qui prennent la queue en titubant. La tête blanche de Hugo, dans un capuchon, domine derrièr
capuchon, domine derrière le cercueil ce monde mêlé, semblable à une tête de moine batailleur du temps de la Ligue. Tout au
, je n’ai encore autant souffert. J’en sors brisé, avec la viduité de tête et la faiblesse d’un homme qui a fait une maladie
, comme dans ce moment-ci, ce n’est pas un livre que je roule dans ma tête , ma pensée s’amuse, jour et nuit, de la plantatio
rêle. Par le rideau entr’ouvert des voitures d’ambulance, je vois des têtes mortes ou vivantes de blessés, les yeux fixes. Qu
mplation : pif, paf, crac, c’est un obus qui frappe, au-dessus de nos têtes , la corniche de gauche de l’Arc de l’Étoile. À l’
t et reparaît, ramenant bientôt un homme qu’il soutient, un homme, la tête entortillée de bandes, le visage plaqué de plâtre
tombant sur la batterie du Trocadéro, qui se bat, au-dessus de notre tête , avec le Mont-Valérien. Je passe devant le café d
t déjà touchée deux fois par les obus prussiens, a une fente comme la tête , du toit aux fondations. L’obus qui a jeté à terr
magnétiseur, sibyllisant en plein boulevard. Place de la Concorde, en tête de la rue de Rivoli, des ouvriers travaillent à u
ites et du café au lait, au milieu d’un étal de vieille ferraille. En tête de la rue Saint-Antoine, ébauches de barricades,
t prussiens. Vendredi 21 avril Groupe d’ouvriers qui causent en tête des Champs-Élysées. Toute la causerie est sur la
apparaître sous l’Arc de l’Étoile, au milieu des coups de fusil, les têtes des colonnes versaillaises. Mais au bout de tout
u de fonte, gros comme une pièce de quarante sous, qui est entré à la tête du fémur, est descendu le long de la cuisse, a co
asquette, et ne la laissent qu’à la vue des chapeaux qui sont sur les têtes . Non, ce n’est point la profanation de Notre-Dame
révolutionnaire, avec la roulée immédiate sur la place publique de la tête des traîtres. La proposition est frénétiquement a
itaire, des filtrées, des zigzags de couleur à la Diaz. Au-dessus des têtes , à tout moment, le beau bruit à la fois sonore et
, devant les balles qui enfilent le boulevard, et leur passent sur la tête , ils abandonnent l’ouvrage. Nous les voyons, Burt
ulant dans une débandade, au milieu de laquelle on voit un mort, à la tête ensanglantée, que quatre hommes portent par les b
feuilles d’un petit arbre, qui étend ses branches au-dessus de leurs têtes . Un détail dramatique que j’oubliais. Derrière eu
njure à la bouche. Soudain, je le vois s’arrêter, porter la main à sa tête , appuyer, une seconde, sa main et son front contr
sur lui, non une feuille, cette fois, mais une branchette près de sa tête , et qu’il avait rejetée avec une chiquenaude, ne
arder de notre balcon, quand une balle vient frapper au-dessus de nos têtes . C’est le locataire de dessus, qui s’est avisé bê
é, où nous sommes poursuivis par des éclats frappant au-dessus de nos têtes , à droite, à gauche. Les projectiles ne dépassent
jonchent le trottoir. Il y a dans les moellons, des encoches comme la tête d’un enfant. La porte est percée de vingt petits
, à l’effet de se préserver de tout ce qui vous tombait dehors sur la tête . Toute la soirée, vu par la trouée des arbres, l’
ée en garde national. Et au milieu de tous ces visages, se détache la tête bestiale d’une créature, dont la moitié de la fig
emmes avouent seulement leur faiblesse, par un petit penchement de la tête de côté, qu’ont les femmes, quand elles ont longt
ges de coquines ! » La pluie redouble. Quelques femmes se couvrent la tête de leurs jupons relevés. Une ligne de cavaliers e
usse quelques soldats de ligne, à promener leurs bidons au milieu des têtes de ces femmes, qui tendent une bouche altérée, da
e sur les trottoirs. Au milieu d’eux s’avance une troupe d’hommes, en tête desquels marche un individu à la barbe noire, au
ise ; quelques-uns une culotte allemande au derrière, d’autres sur la tête une casquette, en place du képi resté sur le cham
. Le pavillon, de Catinat, où nous habitions, semble une caserne. Des têtes , coiffées de bérets, sont à toutes les fenêtres ;
séminariste dit cela, à voix basse, d’un ton presque peureux, avec la tête , penchée de côté sur son assiette, la tête d’un é
n presque peureux, avec la tête, penchée de côté sur son assiette, la tête d’un écolier qui sent une main de pion dans l’air
ie. Les engouffrements du vent rabattaient le bouquet d’épines sur ma tête , et la lumière écliptique, et le paysage ardu, et
vant le déluge, dont les lectures de ces jours-ci m’avaient rempli la tête . Jeudi 28 septembre Il arrive aujourd’hui d
e, attaquée de l’épidémie qui court la ville. C’est une sœur qui a la tête d’un chancelier d’Angleterre, une sœur aux manièr
s’est mariée avec le comte Henkel, le diadème de l’Impératrice sur la tête . 25 novembre Ce qui me semble annoncer la f
tiples d’une vie de misère, vient me voir. C’est toujours le même. Sa tête n’a pas un cheveu blanc de plus, son paletot une
81 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « F.-A. Cazals » pp. 150-164
’haleine, Sans rien d’égal à ces maîtres divers, Mais plus nature, en tête de ses vers27, F.-A. Cazals nous a rendu Verlaine
es dans la chaleur d’une rapide étreinte, d’un adieu suprême, puis la tête qui retombe… et… plus rien ! que le silence et le
être obligés de tenir les cordons du poêle et d’affronter la rafale, tête nue. De solennelles calvities font un suprême app
nous éclaboussent au passage d’une gerbe de boue, On marche voûté, la tête en avant, comme à l’assaut, pour lutter contre la
r la piqûre mortelle. Au-dessus de la file des dos courbés, c’est, en tête , l’éternel cahot du corbillard et la danse obstin
emploi, quelque part dans un ministère, il s’était mis tout à coup en tête d’éditer à ses frais les poètes inconnus, et le p
82 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Camille Desmoulins » pp. 31-44
is, léger comme l’esprit même, si dangereux quand il est seul dans la tête d’un homme, nerveux comme une femme encore plus q
il n’avait, pour résister aux dures épreuves des révolutions, dans la tête et dans le cœur que de la littérature. Vils chiff
eux jour, qui fut son destin, où il planta sur l’oreille de sa petite tête , vaniteuse et éventée cette cocarde verte de l’in
l se fit couper la dernière mèche de cheveux pour sa Lucile sur cette tête qui allait tomber, il eut toujours les yeux en la
aguent de la pointe de leurs cannes, et lui mettent un œil hors de la tête  ! Il y a là une fièvre de sang dont on s’étonne,
ar sensibilité… Camille Desmoulins, ce léger d’esprit, cette mauvaise tête et ce bon cœur (la phrase du vaudeville !), était
83 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
vérité, et qui avais déjà fait le sacrifice de ma vie, je secouai ma tête , en lui disant que je me serais défendu jusqu’à l
n témoignage de la faveur du ciel envers moi. Il m’était resté sur la tête une certaine splendeur qui s’y voyait surtout le
le-même, et la balle, ayant frappé l’arc de la porte, rebondit sur sa tête , et l’étendit par terre. « À ce bruit ses fils a
qu’il voulait faire ce qui lui plairait, et que c’était donner de la tête contre une muraille, que de s’opposer à lui et à
our le corps de mon Jupiter ; un autre faisait une jambe, un autre la tête  ; de sorte que c’était un bruit épouvantable dans
ant qu’en faire, la cacha dans la statue, lui arrangea un lit dans la tête avec beaucoup d’art, et il venait l’en faire sort
up d’art, et il venait l’en faire sortir pendant la nuit. Comme cette tête était fort avancée, je l’avais découverte par un
jamais vu ni entendu, et que cette fille qui était couchée dans cette tête la faisait remuer de temps en temps, le sot peupl
leur faire croire, quoiqu’ils ne sussent pas qu’il y avait dans cette tête un véritable esprit. » VIII Le roi cepend
emps et son talent à faire pour d’autres des vases, des salières, des têtes , des portes, et de négliger les grands ouvrages q
e de son héros mythologique l’instant où Persée élève dans sa main la tête de Méduse qu’il vient de couper, et où il foule d
n comme artiste ; car vous devriez avoir confiance en moi, d’après la tête de bronze que j’ai faite, d’après le Ganymède que
. Comment se peut-il, Benvenuto, me dit enfin le duc, que cette belle tête de Méduse, qui est là-haut dans la main de Persée
ait quelque connaissance de l’art, elle ne craindrait rien pour cette tête , mais pour le pied droit du Persée, qui est si él
tre pas trop long. Après m’avoir entendu, il me quitta en branlant la tête . « Cependant je secouais mes chagrins, et je me d
en refroidi, je commençai à le découvrir peu à peu. Je vis d’abord la tête de Méduse, parfaitement coulée, ce qui fut favori
, ce qui fut favorisé par les ventouses dont j’avais parlé au duc. La tête de Persée n’avait pas moins bien réussi, et j’en
el était l’auteur d’un si bel ouvrage. Sachez, ajouta-t-il, que cette tête est faite selon la manière antique, qui est la bo
i montrai fort poliment mon plan. Pendant ce temps-là, il secouait la tête , il se tournait tantôt d’un côté et tantôt de l’a
 ? — Vous trouverez beaucoup d’hommes, lui répondis-je en baissant la tête , qui vous en feront ; mais pour des Persées, non 
84 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
que Fingal, nul autre que le roi des Collines-Orageuses ne peut faire tête à Swaran dans les combats. Une fois nous avons me
aine, il monte sur les collines obscurcies et, de leur cime, élève sa tête dans les cieux. « — Salut, dit Cuchullin, enfants
’une voix tranquille, jamais je n’ai fui ; j’ai volé aux combats à la tête de mes guerriers ; mais la renommée de Connal est
, je t’aime comme mon âme ; j’ai tué pour toi un magnifique cerf ; sa tête était parée d’un bois à plusieurs rameaux, et ses
olline, ce jeune et beau guerrier ! Il était toujours le premier à la tête des chasseurs de la montagne ; il était le fléau
l est le bruit du Gormal10, avant que les vagues agitées lèvent leurs têtes blanchissantes. Fils d’Arno, monte la colline et
ux : enfant impétueux des montagnes, sa noire crinière s’élève sur sa tête superbe ; ses pieds sont robustes et légers ; les
ux farouches roulent sous de noirs sourcils. Sa chevelure tombe de sa tête en ondes de flammes, lorsque, penché en avant, il
eil, il traverse les plaines silencieuses de Morven ; penche ta belle tête sur les flots. Il est tombé, ton jeune amant, il
eux nuages, et leurs épées brillent comme l’éclair au-dessus de leurs têtes . Les collines sont ébranlées et les rochers tremb
ans l’île des Brouillards : épouse du fils de Semo, lèves-tu ta belle tête au haut du rocher, pour découvrir les vaisseaux d
s ; la mer vient avec ses flots et mugit sur ses flancs endurcis ; sa tête se couvre d’écume et les collines d’alentour rete
ueux bataillons de Loclin. « Cuchullin, triste, l’œil en pleurs et la tête baissée, marche à pas lents, traînant derrière lu
rapidité que les enfants de Loclin du penchant de la colline. À leur tête marche leur roi dans l’appareil effrayant de ses
nous fîmes des vœux pour la fille de Branno. « Mais au-dessus de nos têtes , au sommet de la colline parut la troupe du super
rompit sur le mien. Ô jeune et malheureux amant ! je lui tranchai la tête  : cinq fois je l’agitai par sa chevelure : les am
stants soufflaient avec violence, et le chêne altier balançait sur ma tête son tremblant feuillage : Evirallina occupait mes
de Morni va combattre à ma place !… C’est lui qui va marcher à votre tête  : il faut que sa gloire devienne célèbre dans nos
ts, le cœur de Gaul s’enflamme et palpite ; mais Swaran s’avance à la tête de son armée : il fend le bouclier de Gaul en deu
sa taille gigantesque à un chêne antique des bords du Lubar, dont la tête penche sur le fleuve et dont les rameaux furent j
85 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Diderot. (Étude sur Diderot, par M. Bersot, 1851. — Œuvres choisies de Diderot, avec Notice, par M. Génin, 1847.) » pp. 293-313
ainsi, dès la plus tendre enfance, dit-il, à tourner à tout vent. La tête d’un Langrois est sur ses épaules comme un coq d’
J’avais un grand front, des yeux très vifs, d’assez grands traits, la tête tout à fait d’un ancien orateur, une bonhomie qui
pression habituelle de ses yeux, sensible et douce ; mais, lorsque sa tête commençait à s’échauffer, on les trouvait étincel
imait et s’échauffait, ce qui lui arrivait si aisément. Le port de sa tête alors prenait « beaucoup de noblesse, d’énergie e
e était tout le contraire de celle de Diderot, qu’on se représente la tête en avant, les bras tendus, la poitrine ouverte, t
ue cet autre n’avait fait lui-même, à s’en échauffer non seulement de tête , mais de cœur ; et alors il était le grand journa
ont peu d’esprit ! dira-t-il ; qu’ils connaissent peu la nature ! La tête de Psyché devrait être penchée vers l’Amour, le r
le saint un peu plus proche de sa fin, « les bras un peu étendus, la tête renversée en arrière, avec la mort sur les lèvres
et cette mollesse, et cette teinte de rougeur dont la pression de la tête a coloré le bout de ses doigts délicats, et le ch
’entremise de Buffon : « Je veux connaître, disait-il, cette furieuse tête métaphysique » ; et quand il l’a vu, il ajoute :
86 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rivarol » pp. 245-272
mpe, comme disait cet Ancien, mais le lustre, le lustre allumé sur sa tête dans les salons du xviiie  siècle et qui éblouiss
tait passé maître, et qui dévora Rivarol. Il trouva le temps de vivre tête à tête avec sa pensée, de tirer de son cerveau et
ssé maître, et qui dévora Rivarol. Il trouva le temps de vivre tête à tête avec sa pensée, de tirer de son cerveau et de son
ce aux cheveux au temps de Rivarol, faisait tourner toutes ces folles têtes qui allaient tomber. Mais on savait moins que cel
ant ne sont tombés d’une plume, depuis Tacite ! Burke a raison. Cette tête irlandaise, — exagérée comme toute tête irlandais
acite ! Burke a raison. Cette tête irlandaise, — exagérée comme toute tête irlandaise (toutes têtes de poètes !), — n’a ici
Cette tête irlandaise, — exagérée comme toute tête irlandaise (toutes têtes de poètes !), — n’a ici rien exagéré. Je viens de
vant le coup de guillotine final de Sanson, les Sansons à douze cents têtes de l’Assemblée nationale avaient bien des fois gu
té, cette histoire ne frappa pas uniquement, pour la féconder, que la tête politique et puissante de Burke. Elle eut le tris
uissante de Burke. Elle eut le triste honneur de frapper également la tête hébétée d’un gouvernement éperdu, qui demanda tou
87 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
culotte et bas de couleur, en manteau et en rabat, le chapeau sur la tête . Il a bien l’air un peu matois et chicanier, comm
lousie, de ce qu’on a accordé le pas sur elle à sa cadette. Elle a la tête portée sur une de ses mains, et lance sur les fia
ères et d’animaux. On peut reprocher à Greuze d’avoir répété une même tête dans trois tableaux différents. La tête du père q
reuze d’avoir répété une même tête dans trois tableaux différents. La tête du père qui paye la dot est celle du père qui lit
pour une servante et que les autres sont perplexes. Je ne sais si la tête de cette sœur n’est pas aussi celle de la Blanchi
88 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
ette année quatre tableaux : 1° La Madeleine dans le désert C’est une tête de femme renversée dans un cadre très-étroit. A d
e a mis de poésie intime, mystérieuse et romantique dans cette simple tête . Elle est peinte presque par hachures comme beauc
re le rameau d’or C’est encore d’une belle et originale couleur. — La tête rappelle un peu l’indécision charmante des dessin
; — enfin, dans le coin à droite, un homme vigoureux et élégant — une tête ravissante, le front un peu bas, les lèvres un pe
devine, est aussi d’une grande volonté et d’une grande finesse ; les têtes ont un joli caractère. — Les attitudes sont toute
, nous avons vu de lui, aux galeries du boulevard Bonne-Nouvelle, une tête d’enfant qui nous a rappelé les meilleurs morceau
e. L’effet est très-savamment combiné, doux et frappant à la fois. La tête , romantique et doucement pâle, se détache sur un
 !… Pérignon a envoyé neuf portraits, dont six de femmes. — Les têtes de M. Pérignon sont dures et lisses comme des obj
le plus vif plaisir, un portrait de femme de M. Flandrin, une simple tête qui nous a rappelé ses bons ouvrages. L’aspect en
té fait d’après nature. — Il y a dans l’histoire contemporaine peu de têtes aussi accentuées que celle de Louis-Philippe. — L
Mme Calamatta a peint une Femme nue à sa toilette, vue de face, la tête de profil — fond de décoration romaine. L’attitud
. Geffroy Voir le précédent. V. Paysages Corot À la tête de l’école moderne du paysage, se place M. Corot.
der sans rire. Paul Flandrin Qu’on éteigne les reflets dans une tête pour mieux faire voir le modelé, cela se comprend
out ces dessins est leur noble tournure, leur sérieux et le choix des têtes . Curzon Une sérénade dans un bateau, — est
n’exclut pas du tout l’originalité. — Les jambes sont charmantes ; la tête est d’un caractère mutin et gracieux ; il est pro
s sculpteurs — les bras et les pieds sont d’un très-beau travail — la tête est peut-être un peu commune. Daumas M. Dau
s l’ensemble en est désagréable et rustique, surtout par devant. — La tête d’Adam, quoiqu’elle ressemble à celle de Jupiter
89 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »
s), en s’associant pour la vie une telle compagne, avait, donc mis la tête sous un joug avilissant. Il en porta la peine. Et
ix ans d’une pareille oisiveté, le plaçait pour la première fois à la tête d’une armée et dans des conditions aussi critique
pas content de lui à Versailles ni dans les états-majors. Les jeunes têtes de l’armée trouvaient qu’on y mettait trop de len
conduite ordinaire de la vie. On sait, en effet, qu’à peine mis à la tête de son armée du Nord, Richelieu, pressé d’en fini
’est alors que M. de Soubise, que ses amis de cour avaient porté à la tête d’un corps particulier d’armée, et que le marécha
ées du Hanovre, est, à mes yeux, une des lèpres du xviiie  siècle. La tête d’une société est bien malade quand elle prend po
uadé au roi d’Angleterre de mettre le due Ferdinand de Brunswick à la tête de l’armée des alliés et de le demander au roi de
e du 23 juin, dans ce triste combat de Crefeld, le jeune Gisors, à la tête des carabiniers, eut à charger de l’infanterie qu
90 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
aison a une fenêtre sans rideaux, où, à travers la vitre, on voit une tête d’Antinoüs en plâtre, et un chandelier représenta
gendarme en carton-pierre colorié, avec une chandelle fichée dans la tête . Sur la porte un morceau de papier porte, écrit à
ère ceux qui courent. À la Bourse, du haut en bas, ce ne sont que des têtes nues, chapeau en l’air, et dans toutes les bouche
en, auquel le long séjour en Égypte a donné comme une conformation de tête orientale, et dans le masque fin et diplomatique
et dans le creux d’un sentier, couché sur le côté, un bélier mort, la tête aux cornes recourbées, toute aplatie, et d’où sui
inolente, élargissant, petit à petit, une tache rouge dans le sable — tête que flaire, comme dans un baiser, toute brebis qu
s, au triangle d’ombre, dans lequel s’aperçoit, près de sa gourde, la tête tannée d’un fantassin dans de la paille. Des sold
urs chapeaux noirs. Soudain, une main se lève au-dessus de toutes les têtes , et écrit sur une colonne, en grandes lettres rou
s citoyens. D’un côté est grimpé un mobile, son mouchoir encadrant sa tête à l’arabe sous son képi, de l’autre côté un jeune
que la foule ramasse et rejette, en l’air, et qui font au-dessus des têtes , comme une giboulée de flocons de neige. « Les ch
ournisseurs de la ci-devant Majesté, et l’on rencontre des bandes où, tête nue, des hommes chauves, cherchent à exprimer, av
C’est la supériorité du Prussien dans ce moment. » Renan, relevant la tête de son assiette : « Dans toutes les choses que j’
s d’hôpital, montent la garde, empaquetées dans une couverture, et la tête serrée dans un mouchoir à carreaux bleus. Tous ce
e l’air vivifiant de la haute colline. Le fort, il est encore dans la tête de l’officier du génie chargé de le construire. O
onaux en redingote, en vareuse, en bourgeron, avec au-dessus de leurs têtes , des chants qui n’ont plus rien de la note gamine
s du pittoresque moulin, enguirlandé de lierre courant au travers des têtes antiques de plâtre, je trouve la curiosité de Par
trée du passage Jouffroy, au-dessus des képis qui coiffent toutes les têtes , se balancent à une ficelle, tendue entre deux ar
semblent chercher à jeter le découragement, avec leurs paroles, leurs têtes épouvantées, leurs mines de lâches. En dépit de c
essés, et dont on ne voit passer que le haut des trois fusils, et des têtes jaunes sous des calottes rouges. Les mobiles s’ag
oix rouges des ambulances, que quelquefois surmonte à une fenêtre une tête de militaire, enveloppée d’un linge taché de sang
le de Droit, placardée la formation d’un Comité de femmes, portant en tête , le nom de Louise Collet. — Chez un marchand de v
tur prix de Rome n’esquissait pas dans un faux œil-de-bœuf une grande tête de la République, coiffée du bonnet phrygien, et
ussée, ayant près d’elles leurs petites filles, qui ouvrent sur leurs têtes leurs mouchoirs contre le soleil, et fixent, sans
raternité. J’en vois passer un autre, son pauvre mouchoir noué sur la tête , un édredon vert sur les jambes. Et toutes sortes
des pots de grès aux dessins bleus, au-dessus desquels voltigent des têtes de femmes, au teint de brugnon, aux cheveux coule
, Louis Blanc, que son frère amène dîner à ma table, chez Péters. Une tête qui est un mélange de cabotin et de séminariste m
Par ces jours tragiques, en l’élévation du pouls et la griserie de tête , qu’amène le bruit grondant de la bataille contin
milieu d’un peloton de mobiles, j’aperçois du haut de l’omnibus, deux têtes de mauvais roux, dans des uniformes bleuâtres : d
aces splendides, se voient des figures rébarbatives de plumitifs, des têtes aux longs cheveux socialistes, des crânes avec un
d’une balle prussienne. Et c’est un amusement, en avançant un peu la tête , de voir, sous les balles des francs-tireurs embu
ules Ferry, Rochefort qui parle et rit fébrilement, Pelletan, dont la tête de philosophe antique s’accommode mal du képi. Le
ses figures militaires, et qui, le bonnet de police de travers sur la tête , une ceinture algérienne aux rayures éclatantes l
tant la Marseillaise, en brandissant leurs paniers au-dessus de leurs têtes , et follement dansant, une jambe en l’air, ainsi
ore des fillettes qui, dans l’effort de porter un petit sac sur leurs têtes , montrent tendu en avant, sous le placage de la r
ù tout est un peu effacé, incertain, les choses comme les figures, la tête d’Hugo, en pleine lumière, se trouve dans son cad
cheveux, de belles mèches blanches révoltées, comme il y en a sur la tête des prophètes de Michel-Ange, et sur sa figure un
tignonnés en couronne ou plutôt en moule de pâtisserie, au haut de la tête . Elle porte une robe de laine noire à longue queu
sé. Je le vois remonter sur les épaules de quatre hommes, inerte ; la tête bringue-ballante. Il s’est cassé la colonne verté
, cette pauvre petite poule voletant, un moment, dans le jardin, sans tête . Aujourd’hui, c’est chez tous un recueillement co
chose d’un déménagement céleste, où des Titans remueraient sur votre tête les commodes du ciel. Je suis dans le jardin de G
un pouce de fer. Au fond des coupés, on entrevoit des officiers, à la tête ensanglantée, dont la manche galonnée d’or et la
rue, d’affreux tableaux : des voitures d’où l’on tire des hommes, la tête voilée d’une serviette, tachée de sang. Aux Halle
Impératrice, je tombe dans une foule menaçante, au milieu d’affreuses têtes de vieilles femmes, embéguinées de madras, et qui
é, l’aspect d’une réduction d’une contrée volcanique. Au-dessus de ma tête tournoie un oiseau de proie, peut-être un des fau
91 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Balzac » pp. 17-61
lui appartient pas. Nul artiste, en effet, nul penseur, ne tire de sa tête , si riche qu’elle soit, la notion de l’élégance à
ni dans Don Juan, la plus belle œuvre que le dandysme, servi par une tête de génie, ait créée jamais, la pensée anglaise n’
nieux, qui sait se poser sur son cheval ou sur un canapé, qui mord ou tête habituellement le bout d’une canne ; mais un être
nts au mépris ? Eu supposant qu’ils eussent influé sur l’animal « aux têtes frivoles » des salons et des boudoirs, auraient-i
enait la profondeur ! Enfin, pour citer Balzac lui-même à Balzac, les têtes les plus étonnantes de sa Comédie humaine, celles
e, celles dans lesquelles il a versé le plus d’intelligence, sont des têtes de dandys. C’est Henri de Marsay, le Machiavel-Al
alme et l’impartial observateur de La Comédie humaine et cette grande tête d’ordre et d’autorité que les désordonnés d’espri
s, et, d’un autre côté, ce n’est pas Rabelais qui déformera jamais la tête , éprise de son génie, qui aura reposé ou médité s
t homme, ainsi retourné, vaut un visage, et son casque, qui masque sa tête , vole en éclats, crevé par deux cornes qu’il semb
nter, il y a un effet de profil extérieur et intérieur produit par la tête ouverte, et qu’il faut voir pour le comprendre et
ses personnages. Il a des manières de faire flotter des plumes sur la tête qui dispensent de la tête ! L’identité du personn
manières de faire flotter des plumes sur la tête qui dispensent de la tête  ! L’identité du personnage est dans l’air presque
bien faite qu’elle soit d’ailleurs ultérieurement, en répondra sur sa tête , c’est-à-dire sur son succès ! XI Que de c
n, à laquelle on est obligé de revenir toujours et qu’on cherche à la tête de cette nouvelle édition de Balzac, qu’on ne com
92 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
ne foule de spectateurs hideux et cruels, dont on n’apperçoit que les têtes . Le Christ est assez bien dessiné, le tableau pas
i ce n’est pas une mauvaise plaisanterie, Bounieu est un artiste sans tête et sans ressource. figures et fruits. on voit sur
. La maîtresse ne dit pas davantage. Vous n’avez pas une idée dans la tête . Cette petite fille qui joue avec son chat est mi
tite chambrière de campagne, assise, le coude appuyé sur la table, la tête penchée sur sa main, rêvant tristement. Cela n’es
, point de couleur ; cou, bras, mains noires, le bras qui soutient la tête , paralitique et décharné ; vêtemens grossiers et
us mauvaise encore. On voit le petit dormeur dans sa mane d’osier. Sa tête n’est pas mal, en comparaison du reste, c’est cel
qu’elle a fait de mieux. Il y a de la couleur et de l’expression. La tête et la poitrine de la peinture sont comme d’un anc
93 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117
airie. Gavarni nous disait encore que physiquement, du derrière de la tête aux talons, chez Balzac, il y avait une ligne dro
rière lui un autre entrant dans la pièce avec un matelas roulé sur sa tête . * * * — Gavarni nous racontait aujourd’hui que,
éclairées par un incendie intérieur. Dans la rue quelques gamins à la tête gouailleuse de blagueurs de paradis, mêlés à de m
personne costumée en Alsacien, avec un gros bonnet de fourrure sur la tête , des bretelles rouges au dos : il avait l’air d’u
t des coiffures de la vieille Alsace, parmi lesquels une garniture de tête , en fleurs artificielles, de danseuse espagnole,
urs soudaines, comme si on lui tirait des coups de fusil à travers la tête . Voilà deux ans qu’il souffrait ainsi. Oui, ce ru
e promène en vous, après les excès, ainsi qu’une carafe d’eau dans la tête d’un hydrocéphale. 28 août Été voir Célesti
u gouvernement : « Il faut vivre, dit-il, les convictions courbent la tête pour manger…. En effet, il n’y a plus de subventi
nous ne le savourons pas complètement. Nous avons une maladie dans la tête . Les bourgeois ont raison… mais être raisonnable…
evant moi. Mes beaux petits souvenirs fanés reprennent la vie dans ma tête et dans mon cœur, comme un herbier qui refleurira
u doublé d’un tartan écossais à carreaux rouges et noirs : une grosse tête renflée aux tempes, un front extraordinairement b
é, que les lumières font paraître blanc, une raie androgyne en pleine tête , des hommes odieux par le soin féminin de leur ba
, un squelette ; la seconde, un corps de phtisique portant une grosse tête ridicule ; la troisième, une statue de marbre noi
94 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94
Je le revoyais encore… non, j’ai beau chercher, je ne revois plus sa tête , en ce jour… je me souviens seulement sur un drap
uché dans son grand lit, et où penchée sur moi, elle avait près de sa tête , la tête de son frère Armand, la jolie et aimable
son grand lit, et où penchée sur moi, elle avait près de sa tête, la tête de son frère Armand, la jolie et aimable tête fri
ait près de sa tête, la tête de son frère Armand, la jolie et aimable tête fripée d’un ancien officier de hussards : — car i
dans un petit fauteuil, tout contre mon frère faisant ses devoirs, la tête presque fourrée dans le vieux secrétaire d’acajou
bibelots par terre. Un silence comme dans les jours tragiques, et la tête de la baronne, vous la voyez… lorsqu’un larbin ra
ar les pieds, les deux gardes du corps, décapités en bas, et dont les têtes furent frisées au bout des piques, qui les portai
cette blouse : esquisse, où avec la révolte des cheveux blancs de sa tête nue, son teint de vivant en plein air, sa pipe en
grandes lignes — chercher ses valeurs — et se touchant tour à tour la tête et la place de son cœur, mettre sur sa toile, ce
apparaissant aux vernissages, avec des bandeaux botticelliens, et des têtes imitant les têtes des tableaux primitifs. Au Gren
ernissages, avec des bandeaux botticelliens, et des têtes imitant les têtes des tableaux primitifs. Au Grenier, on cause aujo
e la blessure du cheval déplaçait l’intérêt, le retirait de dessus la tête de l’empereur. Vendredi 3 juillet Pose, tou
se, la dernière fois, je crois, pour la première étude que fait de ma tête , Carrière, et je l’interviewe, à propos de la pré
her en palissandre ciré, une belle pendule Empire en bronze doré, une tête d’homme de Ribot, deux dessins de Boulanger, et u
omestique venait chercher Lavoix, pour porter le mort sur son lit. Sa tête était tombée sur des épreuves fraîches du diction
ttre en route, de faire un voyage, et l’idée du voyage entrée dans sa tête , il a besoin de décamper de suite, disant à son m
al, qu’avait donné son beau-père, mais après, quand il s’était trouvé tête à tête avec sa femme, il avait été pris d’une cri
avait donné son beau-père, mais après, quand il s’était trouvé tête à tête avec sa femme, il avait été pris d’une crise de n
uis plus le docteur Blanche. » Et il faisait un triste portrait de sa tête , disant qu’à l’heure présente, il y a la physiono
ommeillements, de cauchemars. Je rêvais qu’un dentiste, qui avait une tête de penseur sublime, mais en plâtre, me travaillai
ée, je ne sais par quoi, et une nouvelle séance de mon dentiste, à la tête de plâtre, qui avait pris, cette fois, le caractè
plâtre, qui avait pris, cette fois, le caractère de méchanceté de la tête du vieil Aussandon, et je l’entendais me dire ave
est-il encore temps pour l’ablation. » Et devant le rire féroce de ma tête de plâtre, j’avais l’effroi de l’attente de cette
dos des trois femmes, avec, de temps en temps, le retournement de la tête de ma tante, qui me jetait dans un sourire : “Edm
e bien découplée, à l’air gentil et distingué. Un intelligent haut de tête , des yeux clairs et voluptueux, un petit nez droi
95 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159
Année 1856 6 mai 1856 Je reviens. J’ai la tête comme si on y rangeait un musée de toiles et de m
idées monotones et ressassées qui me passent et me repassent dans la tête . Et les autres, dont j’attendais des distractions
egardé attentivement non le théâtre, mais la salle ? Avez-vous vu ces têtes  ? Je ne sais pas, après avoir vu ça, comment on a
s que les chrétiens fervents éprouvent à mourir. * * * — Dans la rue. Tête de femme aux cheveux rebroussés en arrière, dégag
tin, boivent un verre de sang. J’entendais l’un, un jeune blond, à la tête bonasse, s’écrier en tapant sur sa poitrine : « C
apillons blancs et de papillons bruns ; — les hautes tiges hochant la tête sous la brise qui les courbe ; — des rayons de so
bancs qui touchent à l’avenue et qui sont sur le bord du soleil, des têtes à l’ombre, et des dos ronds faisant le gros dos,
nde qui remue et bruit à peine, un monde qui se traîne ou demeure, la tête baissée sur la poitrine, les mains prenant appui
is par trois, sur un banc, s’épaulent entre elles. Une est seule, la tête raide et de côté ; un nez de vautour, trois grand
, combien cela ? Et hanchant coquettement, elle tient au-dessus de sa tête , entre ses deux mains, toute une rangée de livres
ir la souplesse. Cauchemar du gendre, la nuit, voyant des milliers de têtes dont le nez est ainsi tourmenté par des mains au
scopes, etc., etc. Une porte s’ouvre, et un homme paraît, à la grosse tête carrée, aux gros traits, aux grosses moustaches,
96 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « À Monsieur P. Bottin-Desylles »
ni l’Art, ni la Science. Elle est dans ce qui nous faisait tourner la tête , quand nous avions une tête à tourner. À présent
e est dans ce qui nous faisait tourner la tête, quand nous avions une tête à tourner. À présent nous l’avons immobile ; mais
e ce charme des femmes, menacé par elles-mêmes, et dans l’intérêt des têtes qu’après, elles pourraient tourner encore…… Vot
97 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Restout » pp. 187-190
e, la roue d’Ixion, les eaux du Cocyte ; récréant les serpents sur la tête des Euménides ; attirant Cerbere qui vient lui lé
tout est faible ; mais les reflets de lumière sont bien entendus. La tête d’Euridice est sotte, ses pieds et ses mains sont
es importants. On aperçoit seulement vers le fond quelques sommets de têtes . Si dans un tableau ce qui occupe le plus d’espac
i est le malheureux qui vous a causé de la peine ? Il le paiera de sa tête . Revenez à la vie. Rassurez-vous… Ah, je vois vos
98 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
s arts enfants du dessin, en soumettant les figures à des hauteurs de têtes , les têtes à des longueurs de nez ? N’aurait-on p
nts du dessin, en soumettant les figures à des hauteurs de têtes, les têtes à des longueurs de nez ? N’aurait-on pas fait de
draient toutes les conventions symétriques ? Un bossu est bossu de la tête aux pieds. Le plus petit défaut particulier a son
es oiseaux. Si vous tentez l’apothéose du grand Henri, exaltez votre tête  ; osez, jetez, tracez, entassez tant de figures a
apprenties, un serin avec sa cage, voilà tout. Mais il vous vient en tête de transformer votre lingère en Hébé ? Faites, je
99 (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature
du menton marqué d’un imperceptible méplat. La beauté coule de cette tête divine et se répand sur le corps, à la façon d’un
le ? Le visage ambigu des sphinx est moins mystérieux que cette jeune tête en apparence si naïve. D’un côté, son profil exha
du marbre pur et froid comme elle. Grande et svelte, dépassant de la tête le cortège errant de ses Nymphes. Sa figure est c
mple touffe. Toujours en marche, toujours en mouvement, retournant la tête comme à l’appel d’une fanfare tirant une flèche d
ses tempes les ramures du cerf. — Fuis, téméraire, sans retourner la tête  ! déjà tes chiens te regardent d’un oeil soupçonn
trueuse d’une idole. Ses plus antiques images la représentent avec la tête d’un cheval, enlacée de serpents, portant un daup
au bruit du sombre quadrige ; elle couvre de baisers et de larmes la tête de sa fille ; elle lui demande si elle n’a goûté
résente un Génie ailé. Le nom de Félicité est inscrit au-dessus de sa tête . Trois femmes l’entourent : l’une, qui symbolise
me par ouï dire. » Pausanias, dans son Voyage, passe en se voilant la tête devant le sanctuaire d’Éleusis. « Quant à ce qui
ne, tenant de la main gauche un long flambeau, étend sa droite sur la tête de l’éphèbe, en signe de bénédiction. Cette scène
inutile. Athlète de la terre, il s’offre nu aux luttes du labour. Sa tête , tournée vers Cérès, exprime une attention religi
n flammes, comme un bouclier, contre l’épée de Ménélas dressée sur sa tête . A sa vue, le glaive était tombé des mains de l’é
cette crainte, le cœur lui battait en secret, et, s’étant couvert la tête d’un voile, elle suivait pas à pas les traces de
c qui mordit son bras blond comme l’ambre, il dresse à côté d’elle sa tête acérée !… Au parfum qu’il exhale, on dirait qu’il
t qui symbolise sa morne routine ! Retourne à tes vieilles idoles aux têtes d’éperviers ou de singes, tandis que les Dieux ch
r demander l’enfant colérique, auquel on n’a jamais rien refusé. — La tête du genre humain ! ce sera le dernier souhait des
peuples humiliés, prosternés, vautrés ; rien qu’une vague mosaïque de têtes aplaties. Au-dessus, des Dieux lointains et indif
oyage en Grèce est le Roman-Comique d’un cabotin couronné. Parti à la tête d’une armée de cinq mille claqueurs, — Augustani,
e par destituer en masse tous les Dieux, il les décapite et plante sa tête sur les épaules de leurs statues mutilées ; puis
cette idole de la Bible qui se brisa sur le parvis du Temple : de sa tête d’or sortit une poignée de rats. La tyrannie, qui
ve qu’il est mangé par des fourmis, et qu’il chevauche sur un singe à tête de cheval qui pousse des hennissements cadencés.
jeta au gouvernail du monde en détresse ; elle le plongea jusqu’à la tête dans cette foule humaine qu’il était né pour cont
été en pareil péril. Cette fois Marc-Aurèle va combattre lui-même en tête des légions. Il dépouille son palais pour subveni
s’il l’avait pu, il aurait épargné Cassius. Lorsqu’on lui présenta sa tête tranchée par un centurion, il détourna le visage
l’heure du Couchant. » Le septième jour de sa maladie, se voilant la tête , comme pour dormir, de son manteau militaire, il
de leur corps aux membres trapus, de la grosseur monstrueuse de leurs têtes , de leurs nez écrasés, de leurs mentons hachés de
Les Gaulois ne craignaient rien, sinon que le ciel croulât sur leurs têtes  : les Huns n’avaient qu’une peur, celle que les t
s la forme d’une bête chimérique. Quelques Chroniques lui donnent une tête d’âne ; d’autres un groin de porc ; celles-ci le
m que les évêques l’interpellent, debout sur son passage, la mitre en tête et la crosse en main, aux portes des villes. Il y
émut, demanda sa grâce. La pierre philosophale ne valait-elle pas une tête de rebelle ? Le roi, indigné qu’on osât lui march
lançant dans l’Europe avec une poignée d’hommes, comme Alexandre à la tête de son carré de Macédoniens, dans l’infini de l’O
distingue sa cruauté, c’est son humeur goguenarde. Il jouait avec les têtes qu’il faisait couper. Dans une de ses lettres, il
lement qui l’avait trahi. — « Et, dit-il, afin qu’on cogneust bien sa tête , je l’ay faict atourner d’un beau chaperon fourré
du chasseur qui rentre au donjon portant un cerf sur ses épaules, la tête passée entre les pieds noués de la bête. Il faut
rudes batailleurs qu’il avait défaits auraient pu lui dire ce que la tête coupée de Klephte dit, dans le chant grec, à l’oi
« se ruait à genoux », comme dit la chronique, « se signant depuis la tête jusqu’aux pieds. » A la perversité de l’hypocrisi
ien. Au banquet de son sacre, gêné par la couronne trop large pour sa tête , il l’ôta sans façon, et la posa sur la table, co
olu ou la fièvre chaude de la cruauté. César Borgia les dépasse de sa tête qui resta toujours froide et lucide. Rien de mala
ssassiner par cinq sbires, monta à cheval, prit le cadavre en croupe, tête pendante, et alla le jeter, la nuit, dans le Tibr
montait un cheval blanc et qui portait en croupe un cadavre, dont la tête et les bras pendaient d’un côté et les pieds de l
ondirent : Signor si. Puis il piqua son cheval ; mais, en tournant la tête , il aperçut le manteau qui flottait sur l’eau. Il
urrents de son antre ou de sa citerne. A vingt ans, on le voit donner tête baissée dans une boutique d’orfèvres rivaux. « Tr
n visage est celui d’un homme, d’un lion ou d’un bœuf ; on dit que sa tête n’est pas à l’action et ne tient pas à son cou ;
ges et d’injures. Les papes eux-mêmes ne l’intimidaient pas : il tint tête à Clément VII, à Paul III, ces terribles pontifes
envoie au diable ses messagers. On le mande au Vatican, il comparaît tête haute ; Sa Sainteté est en colère, elle gronde, e
remblantes d’enthousiasme. « Benvenuto mio, tu aurais été là, dans ma tête , que tu ne l’aurais pas fait autrement. » — Le pr
iguière sur laquelle une Nymphe recourbée en anse mire dans le vin sa tête élégante. Il se plaît à prendre son sel dans la c
Qu’on sache qu’après la vision que j’ai racontée, il me resta sur la tête une lueur miraculeuse qui a été parfaitement vue
es os du crâne bien gravés dans la mémoire, ne saura jamais faire une tête qui ait la moindre grâce… Je veux aussi que tu te
tête qui ait la moindre grâce… Je veux aussi que tu te mettes dans la tête toutes les mesures de l’ossature humaine, afin qu
able armature de la vigueur et de la beauté. L’homme se penche sur la tête de mort avec ravissement, il n’y cherche plus le
le divorce, disgraciée du roi que rebutaient ses gros yeux à fleur de tête et sa bouffissure maladive, Catherine de Médicis
t à Venise, à son retour de Pologne, trace déjà tout un caractère. La tête usée et rusée a l’expression ambiguë d’un masque 
parence tous actes d’un grand et dévot catholique. » — Ce chapelet de têtes de morts était sa discipline de Tartufe. Un jour,
if se renverse dans une arrogante attitude. Derrière, se dressent des têtes de moines furieuses, menaçantes, dont les yeux fl
’abat sur saint Basile comme si elle voulait lui crever les yeux. Les têtes même des chérubins qui jonchent le ciel du tablea
re anachorète au fond d’une Caprée mystique. Le globe du monde est sa tête de mort, les papiers d’État sont sa Bible. Jour e
uand une femme lui présentait un placet, il le prenait en tournant la tête , pour ne pas la voir. Par l’imbécillité de son es
rocession commença. Cent charbonniers, armés de piques, marchaient en tête  : c’était le privilège de ces fournisseurs du bûc
l’Évangile, le prêtre quitta l’autel, et le roi d’Espagne, debout et tête nue, vint prêter serment au Saint-Office entre le
pris dans un étrier : le cheval l’entraînait, il allait lui briser la tête contre les dalles. « Le roi qui la voyoit de son
mant platonique. Don Juan, bâtard reconnu de Philippe IV, se mit à la tête de la Grandesse, et renversa ces frêles favoris.
a terre, en écartant la nuée qui les couvre. On passe, On détourne la tête , on lève les bras au ciel ; à peine ose-t-on écha
on exquise réserve et son saint silence. Elle jeta d’elle-même sur sa tête mourante le voile des victimes vouées aux dieux i
vivant, dont des mains sacrilèges tiraient les gestes et remuaient la tête imbécile, il présidait machinalement à la curée d
nts, la bouche convulsée. Un effarement de visionnaire idéalise cette tête ravagée : on croit voir Hamlet, au cinquième acte
de sa famille. Quelques heures avant d’expirer il se fit apporter une tête de mort et posa sur elle la couronne royale. — Ph
— Sur le crâne de Philippe II, il aurait pu dire : — « Voilà donc, la tête de celui qui croyait pouvoir circonvenir Dieu32 !
t aux dieux. Volontiers comme à ces dieux, elle leur aurait donné des têtes d’animaux. XVII. Un tel culte devait avoir
ette dynastie, on obtiendrait le phénomène produit par cette série de têtes décroissantes, dans laquelle l’inclinaison d’une
e ligne verticale transforme insensiblement le profil de l’Apollon en tête de grenouille. Les reines meurent de cette servit
qui s’appuie, à un arbre ou à une colonne, les mains croisées sur sa tête  : son pied foule mollement une torche éteinte. Pa
éroce. Regardez bien : à travers ce masque décharné, on entrevoit une tête plébéienne. Le faible se venge du fort en l’assig
iple menton. La Mort l’a décoiffé de sa mitre, et, le tibia tendu, la tête à la renverse, sa crosse abbatiale sur l’épaule,
et sous les yeux un globe plus profond et plus mystérieux : c’est une tête de mort. — Il entre avec effraction dans le cavea
evaux s’effarent ; mais le vieux paysan n’est pas même ému. Sa grosse tête obscure et ridée comme l’argile que fend sa charr
chera dans le sépulcre comme il se couchait à midi dans le sillon, la tête sur une pierre. Qu’il est touchant, le mélancoliq
tous les sexes, tous les caractères. — Ici, la Mort est vieille : sa tête branle, ses fémurs chancellent ; là, elle roidit
es voluptés enflammées. Un frisson d’amour circule dans la salle, les têtes s’exaltent, les cœurs bondissent, on lance des po
nvoûtement ; cœurs ennemis exposés sur la basquine lascive, comme des têtes de giaours entre les créneaux du sérail ; écrin d
opos de vieux Gitano qui jette un jour étrange sur l’intérieur de ces têtes obscures. « Je me souviens, — lui dit son guide A
dre les derniers devoirs. Une de ses cousines marchait et chantait en tête . Le cortège rencontra près d’un pont le corps du
t sur son lit funèbre, entourée de frati voilés comme des Ombres ; sa tête flottait dans l’auréole formée par les cierges ;
n’était plus le paria sordide qui, le jour, s’en allait par les rues tête basse, l’air furtif, rasant le mur de sa tunique
gés des denrées de l’Inde. Derrière un rideau diapré apparaissait une tête de vierge, au nez aquilin, aux yeux de diamant :
les serviteurs de l’argent montent en grade ; le publicain relève la tête  ; à l’argentier décrié et d’état précaire succède
resque dynastique. Le père, revêtu de fourrures comme un roi du Nord, tête de bourgeois hautain, qui vous regarde d’aplomb,
e descendre de cheval et se tiennent debout, la lance en arrêt. Leurs têtes chagrines et soucieuses trahissent une fatigue im
Remonteront-ils sur leurs chevaux fatigués comme eux, qui soufflent, tête basse ? Je crois plutôt qu’ils vont jeter leur cu
leur comptoir glorieux comme un trône. Leur pavillon marchand tenait tête aux étendards blasonnés ; elles mettaient du géni
il faut chercher le Roland primitif, tel qu’il sortit tout armé de la tête casquée de la Chevalerie. C’est dans l’aire où il
asins qu’elles abattent par gerbes, taillant les membres, courant les têtes , tranchant en deux, d’un seul coup, les chevaux e
e casque de la guerre ; Boccace, plus hardi, le fait chanter dans une tête de mort. Au milieu du deuil qui remplit Florence,
La jeune fille va déterrer le corps de son bien-aimé ; elle coupe sa tête avec un couteau, la dépose au fond d’un vase qu’e
passant par Amboise, le vieux huguenot se trouva face à face avec les têtes coupées de ses frères d’armes plantées sur des pi
ia-t-il, ils ont décapité la France ! » Puis, posant les mains sur la tête de son fils : « Mon enfant, il ne faut point épar
sur la tête de son fils : « Mon enfant, il ne faut point épargner ta tête après la mienne pour venger ces chefs pleins d’ho
alédiction. » L’enfant jura, et jamais serment ne fut mieux tenu. Ces têtes coupées furent au néophyte ce que les têtes de mo
nt ne fut mieux tenu. Ces têtes coupées furent au néophyte ce que les têtes de morts sont aux anachorètes, un mémento perpétu
. La jeunesse de d’Aubigné, c’est une stance du poème de l’Arioste en tête d’un chant de la Divine Comédie ; c’est une fanfa
e autant de Prostituées apocalyptiques montées sur des dragons à sept têtes . La lecture unique et assidue de la Bible halluci
ant aux frères leur requête, Des os qui furent bras fit couronne à sa tête . Son tableau de la Saint-Barthélemy a l’horreur
ux fenêtres du Louvre, sur le fleuve qui charrie des morts, les mille têtes lubriques et cruelles d’un cirque romain. Or, ce
la Suisse, négocia avec l’Angleterre pour sauver la Rochelle, et tint tête à toutes les intrigues et à tous les pièges de la
mort, il lui répondit en prenant femme, le jour où l’on tranchait la tête à son effigie : le vieux soldat se remaria en bar
 ; rentrez en vous-même, et repassez vos actions du jour. Demain, des têtes coupées allongeront leurs barbes entre les crénea
e pour remplacer le vin défendu. Il y est aussi naturel de couper des têtes que de cueillir des oranges. On n’y cherche pas l
jusque sur les marches du trône. — Résigne-toi, attends et courbe ta tête  : elle tombera demain, si Allah le veut… peut-êtr
serait plus elle. Sa petite tache de boue sied comme une mouche à sa tête folâtre. C’est le signe auquel la reconnaissent s
l voit Manon pour la première fois ; et il se jette dans ses bras, la tête la première ; et, de cette étreinte aussi fatale
magistrat goguenard dont la perruque à marteaux semble railler leurs têtes dépouillées. Près de lui, un greffier affairé enr
grâce, trente ans plus tard, non plus pour ses cheveux, mais pour sa tête  : « Monsieur le bourreau ! monsieur le bourreau !
aïenne » de Mme de Sévigné ; l’eau du baptême n’a jamais touché cette tête de nymphe érotique. On a beau résister, il faut s
ts qui nous la montrent dans sa première fleur de jeunesse. C’est une tête candide et presque enfantine, éclairée par ces gr
ris. La jeune Grecque, comme on l’appelait, tourna bientôt toutes les têtes . Le Régent eut un instant l’envie d’en faire sa m
manières ; que c’était là une chose que je supporterais à peine d’une tête couronnée, mais que je ne trouvais pas que la fav
ur de Shakespeare, bouffonnant sur les fosses ouvertes et cassant les têtes de mort à coups de bêche. Pamphlétaire, il est te
rticulière, devient générale. Il voudrait que l’humanité n’eût qu’une tête pour lui cracher au visage. Sa préoccupation uniq
100 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
re d’êtres rencontrés dans la vie. Elles vous reviennent ainsi qu’une tête de morte que vous auriez vue, éclairée et dorée a
Frémiet me racontait que Rude s’amusait à mettre, à côté de la belle tête du cheval de Phidias, la tête d’un cheval de fiac
s’amusait à mettre, à côté de la belle tête du cheval de Phidias, la tête d’un cheval de fiacre, et qu’il faisait observer
et qu’il faisait observer que c’était la même chose, que seulement la tête du cheval de fiacre était encore plus belle. Et R
ues de Guizot jusqu’au maquerellage de la Deslions ; de cette femme à tête de criminelle qui ressemble à la veuve de Jean Hi
est lavé avec une eau d’encre de Chine, larveusement fantastique. Les têtes sont hideuses, avec des gaudissements, des jovial
rétracté, d’un passé de bohème qui fait amer. L’un surtout avait une tête taillée à la serpe, la tête grossière et rude d’u
ème qui fait amer. L’un surtout avait une tête taillée à la serpe, la tête grossière et rude d’un carrier, avec des moustach
nuellement sa jambe au-dessus de son visage, et en jetant au ciel, la tête toute renversée dans son dos, un regard ivre qui
oir dans le monde. Tant de gens passent devant vous avec de mauvaises têtes , et qui ne commettent pas de crimes, n’élèvent pa
? lui jette la princesse. — Moi, princesse, écoutez-moi, j’ai dans la tête , je ne sais où, là ou là — il se tâte le crâne —
heveux de ces caricatures du Punch qui ont trois fils d’archal sur la tête . Et il embrasse une main que la princesse retire
les cinq minutes, la moitié du visage. Il a une calotte noire sur la tête , un ruban de la Légion d’honneur à la boutonnière
ent jusqu’au ventre. Puis c’est le violoniste hongrois Reminy avec sa tête glabre de prêtre et de diable, Reminy, flanqué de
lanqué de son accompagnateur, un petit bonhomme gras et féminin, à la tête d’Alsacienne, aux cheveux blonds en baguettes, to
cheveux blonds en baguettes, tombant droit de la raie du milieu de sa tête , et en sa redingote de séminariste allemand, dans
t pleins de confiance, arrangeant, ordonnant tout d’avance dans notre tête . Mais voilà que, sur nos espérances, tombent ains
ne voiture découverte, à travers de l’air que nous couperons avec nos têtes sans chapeaux. 9 mai Flaubert nous disait h
jaillirait une idée intelligente : « Oh ! vous, vous vous creusez la tête pour trouver le mystère de la nature, mais vous n
te Primoli et sa femme, Nieuwerkerke, le vieux Giraudet son fils à la tête frisée, à la fine figure de Méphistophélès, Baudr
sur lequel il est assis, rit la première, en regardant par-dessus sa tête , rit de la charge d’Arago, écrasé sous une légion
t un trou à une pièce de vin, et la boit en la tenant au-dessus de sa tête . Pour Carpeaux comme pour tous les gens de talent
us allons la remercier. Elle allait sortir. Elle a son chapeau sur la tête . Une poignée de main vive, des paroles animées, d
C’est fini. Nous voyons le mort, un foulard noué en turban sur la tête , le drap remonté sous le menton et tombant droit
misérable pension faite par le ministère de la marine, et toujours la tête dans un tas de découvertes, et soutenant en lui l
bles. Puis, quand c’est fini, la répétition vous reste encore dans la tête , dans les oreilles, au cœur, comme une douce émot
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