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1 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
e sorte la distance, dans l’échelle des vitesses, entre la vitesse du système mobile auquel l’horloge est attachée et la vitess
obile auquel l’horloge est attachée et la vitesse, supposée nulle, du système de référence qui est immobile par définition ; c’
sé l’objet que nous venons de quitter, ainsi le physicien, passant de système en système, trouvera toujours le même Temps réel
que nous venons de quitter, ainsi le physicien, passant de système en système , trouvera toujours le même Temps réel dans les sy
de système en système, trouvera toujours le même Temps réel dans les systèmes où il se sera installé et qu’il aura par là même
tive de la Relativité, attribuer des Temps plus ou moins ralentis aux systèmes qu’il aura quittés, et qu’il aura par là même mob
ale, fantasmatique, qui donne en perspective de Relativité l’heure du système en mouvement. Mes personnages distants sont bien
uite notre réponse. Soit AB la trajectoire du boulet dessinée dans le système Terre. Parti d’un point de la Terre A, point en l
identiques entre elles, entraînées avec la Terre, donc appartenant au système Terre, et synchronisées par signaux lumineux. Au
eint instantanément sa vitesse. Voilà donc le boulet qui constitue un système S′ en mouvement rectiligne et uniforme par rappor
itue un système S′ en mouvement rectiligne et uniforme par rapport au système Terre, avec une vitesse v. Je prends, pour fixer
Paul lit l’heure à la fois sur son horloge (1 h) et sur l’horloge du système Terre placée en M. Quelle heure lira-t-il sur cet
nement. Ici l’événement est la rencontre du boulet et de l’horloge du système Terre placée en M ; ses coordonnées sont, dans le
’horloge du système Terre placée en M ; ses coordonnées sont, dans le système S′ du boulet, x′ = 0, t’ = 1 h ; la formule équ
rloge du point M marque donc 2 h. Paul constate donc que l’horloge du système Terre devant laquelle il passe est en avance d’un
i bien qu’en arrivant en B son horloge marque 2 h ; mais l’horloge du système Terre placée en B marque 4 h. Arrivé en B, le bou
est renvoyé suivant BA avec la vitesse — v. Ici, il y a changement de système de référence. Paul quitte brusquement le système
il y a changement de système de référence. Paul quitte brusquement le système animé de la vitesse + v par rapport à la Terre et
stème animé de la vitesse + v par rapport à la Terre et passe dans le système de vitesse — v. Tout est à recommencer pour le vo
ge est de 2 h pour l’horloge du boulet et de 4 h pour les horloges du système Terre ; ce sont des constantes à ajouter aux heur
t, par là même, une immobilité absolue ; il y aura dans l’univers des systèmes réellement immobiles. Mais, si l’on pose que tout
t mouvement est relatif, que devient l’immobilité ? Ce sera l’état du système de référence, je veux dire du système où le physi
’immobilité ? Ce sera l’état du système de référence, je veux dire du système où le physicien se suppose placé, à l’intérieur d
relativiste, comme à tout autre physicien, de mettre en mouvement le système de référence où il s’était d’abord installé ; mai
pour un instant ; il localise sa personnalité réelle dans ce nouveau système , qui devient ainsi immobile par définition ; et c
e qui était tout à l’heure, dans ce qui va redevenir à l’instant, son système de référence. « 2° Si l’on se place en dehors de
roche de Paul. Si je suis avec Pierre, lequel s’adopte lui-même comme système de référence, c’est Pierre qui est immobile et j’
ulet y revient. Si je suis avec Paul, s’adoptant lui-même alors comme système de référence, j’interprète élargissement et rétré
l. La symétrie est parfaite 55 : nous avons affaire, en somme, à deux systèmes S et S′ que rien ne nous empêche de supposer iden
ion de Pierre et celle de Paul, se prenant respectivement chacun pour système de référence et par là même s’immobilisant, sont
a Relativité, l’immobilité dépend d’un libre décret : est immobile le système où l’on se place par la pensée. Là est donc, par
en comme Pierre, par là même je suppose qu’il se prend lui-même comme système de référence, par là même je l’immobilise. Or, Pi
tait lancé à travers l’espace et que, par là même, j’ai immobilisé le système de Pierre en système de référence 56. Mais alors,
l’espace et que, par là même, j’ai immobilisé le système de Pierre en système de référence 56. Mais alors, Paul est bien un êtr
Temps plus lent que celui de Pierre. En vain donc Pierre, attaché au système immobile que nous appelons le système Terre, voud
En vain donc Pierre, attaché au système immobile que nous appelons le système Terre, voudrait-il interroger ce Paul-là, au mome
voudrait-il interroger ce Paul-là, au moment où il va rentrer dans le système , sur ses impressions de voyage : ce Paul-là n’a r
ntation de Pierre. Il s’évanouit d’ailleurs au moment où il touche le système de Pierre. Le Paul qui a des impressions est un P
’il cherche une représentation du monde qui soit indépendante de tout système de référence. Le Paul qui sort du boulet au retou
du boulet au retour du voyage, et qui fait de nouveau partie alors du système de Pierre, est quelque chose comme un personnage
équation Soient alors AB la trajectoire du boulet dessinée dans le système Terre, et M le milieu de la droite AB. « Je suppo
Paul lit l’heure à la fois sur son horloge (1 h) et sur l’horloge du système Terre placée en M. Quelle heure lira-t-il sur cet
la représentation de Pierre, cette horloge passe devant l’horloge du système immobile qui marque aux yeux de Pierre 2 h. — Mai
e Pierre 2 h. — Mais, me direz-vous, il n’en existe pas moins dans le système mobile, une horloge mobile qui marque une certain
Mais, à ce moment précis, Paul serait le physicien ; il prendrait son système pour système de référence et l’immobiliserait. So
ment précis, Paul serait le physicien ; il prendrait son système pour système de référence et l’immobiliserait. Son horloge mar
quand il va, au retour, toucher A et rentrer à l’instant même dans le système Terre, tout cela s’applique non pas à Paul vivant
élération est elle-même réciproque et que, de toute manière, les deux systèmes S et S′ sont interchangeables. On hésite parfois
dit-on couramment, le mouvement accéléré se traduit, à l’intérieur du système mobile, par des phénomènes qui ne se produisent p
par des phénomènes qui ne se produisent pas, symétriquement, dans le système censé immobile qu’on a pris pour système de référ
pas, symétriquement, dans le système censé immobile qu’on a pris pour système de référence. S’il s’agit d’un train qui se meut
phénomènes dont certains au moins ne concerneraient que l’un des deux systèmes . Il y a ici une confusion grave, dont il serait i
es effets. Bornons-nous à en définir la nature. On continue à voir un système unique dans ce qui vient de se révéler assemblage
voir un système unique dans ce qui vient de se révéler assemblage de systèmes , multiplicité de systèmes différents. Pour s’en
ns ce qui vient de se révéler assemblage de systèmes, multiplicité de systèmes différents. Pour s’en convaincre tout de suite,
t de suite, on n’a qu’à rendre effectivement indécomposables les deux systèmes considérés, à en faire par exemple deux points ma
sé immobile à son tour 58. Mais nous pouvons aussi bien attribuer aux systèmes S et S′ les dimensions que nous voudrons, et un m
ntenons notre hypothèse, à savoir que chacun des deux est et reste un système , c’est-à-dire un ensemble de points astreints à c
t deux points matériels, et que l’accélération sera réciproque. À ces systèmes S et S′ qui sont en état de translation réciproqu
vons dit du déplacement réciproque quand il était uniforme. Soit S le système de référence : S′ aura des vitesses variables, do
rs effectivement, un temps réel. Maintenant, si nous prenons S′ comme système de référence, c’est en S′ que va s’écouler ce mêm
que se calculera dans les deux cas le ralentissement du Temps pour le système supposé mobile, ralentissement d’ailleurs uniquem
trie est donc parfaite entre S et S′, tant que S et S′ sont bien deux systèmes . Mais, sans y prendre garde, on substitue parfois
es. Mais, sans y prendre garde, on substitue parfois à celui des deux systèmes qui est censé mobile une multiplicité de systèmes
is à celui des deux systèmes qui est censé mobile une multiplicité de systèmes distincts animés de mouvements divers, que l’on c
s de mouvements divers, que l’on continue pourtant à traiter comme un système unique. C’est ce qu’on fait même souvent quand on
qu’on fait même souvent quand on parle des phénomènes « intérieurs au système  » qui se produisent par l’effet du mouvement accé
u système » qui se produisent par l’effet du mouvement accéléré de ce système , et quand on nous montre, par exemple, le voyageu
ent donc pas avec le train, ils ne constituent même pas entre eux, un système unique : ce sont autant de systèmes S″, S‴, … qui
constituent même pas entre eux, un système unique : ce sont autant de systèmes S″, S‴, … qui se révèlent, dans la « secousse »,
era et vivra le même Temps réel t, attribuant alors successivement au système S les Temps simplement représentés t″, t‴, etc. C
se résout en manifestations parfaitement réciproques intéressant les systèmes invariables, et même ponctuels, auxquels nous avo
ou varié, peu importe : il y aura toujours réciprocité entre les deux systèmes que nous aurons à mettre en présence. C’est d’ail
’important ouvrage de M. Jean Becquerel (op. cit., p. 48-51). Dans un système de référence lié à une portion de matière, c’est-
stème de référence lié à une portion de matière, c’est-à-dire dans un système dont tous les points sont dans le même état de mo
ncernant la portion de matière est toujours nulle. On a donc, dans ce système où dx = dy = dz = 0, ds = c d équation , éq
ent de temps propre de la portion de matière considérée et de tout le système qui lui est lié. Le temps propre équation d é
un observateur, c’est le temps qu’enregistreront les horloges dans ce système .   Une horloge liée à un mobile (dont le mouvemen
son état de mouvement uniforme, positions qu’on peut repérer dans un système quelconque. Sur la ligne d’Univers de M₁, choisis
et spatial plus ou moins long, trajet que nous allons repérer dans un système en translation uniforme lié à M₁ rejoint ce mobil
é en translation uniforme. Enfin nous repérons les événements dans un système S lié à M₁. Il importe de remarquer que M₂, ayant
tème S lié à M₁. Il importe de remarquer que M₂, ayant quitté en A le système uniforme S pour y revenir en B (ou seulement pour
e les événements A et B. Prenons deux époques t et t + dt du temps du système S, comprises entre les époques tA, et tB auxquell
ntre les époques tA, et tB auxquelles se produisent, toujours dans le système S lié à M₁, les événements A et B. Aux époques t
ile M₂ est repéré x, y, z, t ; x + dx, y + dy, z + dz, t + dt dans le système S ; ces coordonnées déterminent, sur la ligne d’U
a vitesse du Mobile M₂ à l’époque t, vitesse et temps mesurés dans le système uniforme du mobile M1. On a donc finalement [1] 
est plus court que le temps mesuré entre les mêmes événements dans un système en translation uniforme ; il est d’autant plus co
 ; il est d’autant plus court que la vitesse du mobile par rapport au système uniforme est plus grande… Nous n’avons pas encor
dans la démonstration précédente, il n’y a pas réciprocité entre les systèmes de référence liés à M₁ et à M₂, parce que M₂ n’es
ences se déduisent des résultats qui viennent d’être établis. Dans un système en translation uniforme — la Terre, par exemple,
pidement et on la ramène près de l’autre au bout du temps t (temps du système ) ; elle se trouve en retard sur l’autre horloge,
sicien met sur la même ligne les mesures effectivement prises dans un système et celles qui, de ce système, apparaissent comme
les mesures effectivement prises dans un système et celles qui, de ce système , apparaissent comme effectivement prises dans un
inons de près le texte que nous venons de citer. On remarquera que le système de référence y est défini « un système dont tous
de citer. On remarquera que le système de référence y est défini « un système dont tous les points sont dans le même état de mo
s les points sont dans le même état de mouvement ». Par le fait, le «  système de référence lié à M₁ » est supposé en translatio
rence lié à M₁ » est supposé en translation uniforme, tandis que le «  système de référence lié à M₂ » est en état de mouvement
ce lié à M₂ » est en état de mouvement varié. Soient S et S′ ces deux systèmes . Il est clair que le physicien réel se donne alor
tèmes. Il est clair que le physicien réel se donne alors un troisième système S″ où il se suppose lui-même installé et qui est,
t qui est, par là même, immobilisé : c’est seulement par rapport à ce système que S et S′ peuvent se mouvoir. S’il n’y avait qu
est en S ou en S′ qu’il se placerait, et nécessairement l’un des deux systèmes se trouverait immobilisé. Mais alors, le physicie
e temps réel, je veux dire vécu et effectivement mesuré, est celui du système S″. Le temps du système S, étant le temps d’un sy
re vécu et effectivement mesuré, est celui du système S″. Le temps du système S, étant le temps d’un système en mouvement par r
, est celui du système S″. Le temps du système S, étant le temps d’un système en mouvement par rapport à S″, est déjà un temps
un temps représenté, je veux dire attribué par l’observateur en S″ au système S. Dans ce système S on a supposé un observateur
, je veux dire attribué par l’observateur en S″ au système S. Dans ce système S on a supposé un observateur qui le prend pour s
me S. Dans ce système S on a supposé un observateur qui le prend pour système de référence. Mais, encore une fois, si le physic
férence. Mais, encore une fois, si le physicien prenait réellement ce système pour système de référence, il s’y placerait, il l
, encore une fois, si le physicien prenait réellement ce système pour système de référence, il s’y placerait, il l’immobilisera
il l’immobiliserait ; du moment qu’il reste en S″ et qu’il laisse le système S en mouvement, il se borne à se représenter un o
ent, il se borne à se représenter un observateur qui prendrait S pour système de référence. Bref, nous avons en S ce que nous a
e que nous appelions un observateur fantasmatique, censé prendre pour système de référence ce système S que le physicien réel e
observateur fantasmatique, censé prendre pour système de référence ce système S que le physicien réel en S″ se représente en mo
asmatique en S, redevenu réel, retrouverait aussitôt le temps réel du système S″, puisque son système se serait immobilisé, pui
réel, retrouverait aussitôt le temps réel du système S″, puisque son système se serait immobilisé, puisque le physicien réel s
sé, puisque le physicien réel s’y serait transporté, puisque les deux systèmes , en tant que référants, sont interchangeables. En
e S par rapport à S″, nous pourrons le répéter, par rapport à ce même système S″, du système S′. En S″ immobile sera encore le
à S″, nous pourrons le répéter, par rapport à ce même système S″, du système S′. En S″ immobile sera encore le Temps réel, véc
ffectivement mesuré par le physicien en S″. Ce physicien, prenant son système pour système de référence, attribuera à S′ un Tem
mesuré par le physicien en S″. Ce physicien, prenant son système pour système de référence, attribuera à S′ un Temps ralenti, à
un Temps ralenti, à rythme cette fois variable, puisque la vitesse du système varie. À tout instant, d’ailleurs, il y aura enco
renne comme tous deux référants, en s’y transportant tour à tour, les systèmes que l’on compare, ou qu’on les prenne tous deux c
un physicien simplement représenté : le physicien réel est en S″. Le système de référence réellement adopté est S″, et le syst
el est en S″. Le système de référence réellement adopté est S″, et le système S est non pas un système de référence réel, mais
de référence réellement adopté est S″, et le système S est non pas un système de référence réel, mais le système de référence s
S″, et le système S est non pas un système de référence réel, mais le système de référence supposé qu’adopterait l’observateur
qu’à placer notre observateur réel, tour à tour, en S et S′. Nos deux systèmes vont ainsi devenir successivement réels, mais aus
re le texte cité et en considérant seulement le cas particulier où le système S, qu’on nous dit en translation uniforme, est an
bservateur en S trouvera qu’il n’y a pas réciprocité entre son propre système , immobile, et le système S′ qui le quitte pour ve
qu’il n’y a pas réciprocité entre son propre système, immobile, et le système S′ qui le quitte pour venir ensuite le rejoindre.
me dans celui du mouvement uniforme, le rythme du temps ne varie d’un système à l’autre que si l’un des deux systèmes est référ
rythme du temps ne varie d’un système à l’autre que si l’un des deux systèmes est référant et l’autre référé, c’est-à-dire si l
i du mouvement uniforme, la dissymétrie existe non pas entre les deux systèmes , mais entre l’un des systèmes et une représentati
ssymétrie existe non pas entre les deux systèmes, mais entre l’un des systèmes et une représentation de l’autre. Il est vrai que
. Une expression telle que équation semble nous placer hors de tout système de référence, dans l’Absolu, en face d’une entité
té comparable à l’Idée platonicienne. Alors, quand on en use pour des systèmes de référence déterminés, on croit particulariser
ous les individus d’un genre, à l’un quelconque d’entre eux. Tous les systèmes viennent alors se placer sur la même ligne ; tous
prennent la même valeur ; celui où l’on a équation n’est plus qu’un système comme les autres. On oublie que ce système était
équation n’est plus qu’un système comme les autres. On oublie que ce système était celui du physicien réel, que les autres son
cipe en s’autorisant de cette expression commune pour mettre tous les systèmes au même rang et pour déclarer que tous leurs Temp
i deux horloges identiques et synchrones sont au même endroit dans le système de référence, si l’on déplace l’une et si on la r
l’une et si on la ramène près de l’autre au bout du temps t (temps du système ), elle retardera de équation sur l’autre horlog
ente ce retard à l’instant précis où elle touche, mouvante encore, le système immobile et où elle va y rentrer. Mais, aussitôt
x instants sont pratiquement indiscernables). Car le Temps ralenti du système mouvant n’est que du Temps attribué ; ce temps si
fantasmatique elle redevient réelle à l’instant où elle est rendue au système immobile. Réelle elle fût d’ailleurs restée penda
ité, ce qui est force de gravitation pour un observateur intérieur au système devient inertie, mouvement, accélération pour un
tion produit par la rotation d’un disque. Dans un plan S adopté comme système de référence, et par là même immobilisé, nous con
teur quand il habitait le disque, et quand il l’immobilisait ainsi en système de référence, deviendra effet de mouvement rotato
ire, c’est-à-dire accéléré, quand il se transportera en ce point O du système S avec lequel le centre du disque coïncide, et qu
me S avec lequel le centre du disque coïncide, et quand il érigera ce système , comme nous le faisons nous-mêmes, en système de
et quand il érigera ce système, comme nous le faisons nous-mêmes, en système de référence. S’il se représente, sur la surface
d’un observateur censé à son tour immobile, c’est-à-dire extérieur au système . On voit à quel point le philosophe peut être ind
ement aux yeux d’un physicien pour lequel les horloges et le Temps du système , où il ne siège plus 68, sont devenus de simples
ncore, comme elle l’était déjà à l’instant précis où elle quittait le système , fantasmatique. On tombe d’ailleurs dans une conf
e physicien, dangereuse pour le philosophe, quand on dit que, dans un système tel que le disque tournant, « il n’est pas possib
ible de définir le temps au moyen d’horloges immobiles par rapport au système  ». Est-il vrai que le disque constitue un système
iles par rapport au système ». Est-il vrai que le disque constitue un système  ? C’est un système, si nous le supposons immobile
système ». Est-il vrai que le disque constitue un système ? C’est un système , si nous le supposons immobile : mais alors, nous
e des formules de Lorentz. Mais alors, le disque ne constitue plus un système unique ; il se dissocie en une infinité de systèm
constitue plus un système unique ; il se dissocie en une infinité de systèmes distincts. Traçons en effet un de ses rayons, et
O, qui applique les formules de Lorentz, ils appartiennent donc à des systèmes différents ; pendant que s’écoule en O un temps d
tournant » a un temps parfaitement définissable quand il constitue un système , puisque alors, portant le physicien, il ne « tou
ivement toutes les horloges, réelles et par conséquent synchrones, du système . Il ne cesse d’avoir un temps définissable que lo
n s’étant transporté au point immobile O. Mais alors ce n’est plus un système , c’est une infinité de systèmes ; et l’on y trouv
mmobile O. Mais alors ce n’est plus un système, c’est une infinité de systèmes  ; et l’on y trouvera naturellement une infinité d
évidemment une infinité ; le disque ne constituera d’ailleurs pas un système ou un objet, ce sera le nom que nous donnons à un
 ; nous aurons, pour l’application des formules de Lorentz, autant de systèmes distincts que de points matériels animés de vites
evient alors gravitation ; le physicien réel y habite ; c’est bien un système unique ; le Temps qu’on y trouve est du Temps véc
C’est évidemment par extension qu’il est fait usage de l’expression «  système de référence » dans le passage de la lettre, ci-d
i-dessus citée, où il est dit que Paul rebroussant chemin « change de système de référence ». Paul est bien, tour à tour, dans
hange de système de référence ». Paul est bien, tour à tour, dans des systèmes qui pourront devenir des systèmes de référence ;
aul est bien, tour à tour, dans des systèmes qui pourront devenir des systèmes de référence ; mais aucun des deux systèmes, pend
qui pourront devenir des systèmes de référence ; mais aucun des deux systèmes , pendant qu’il est censé se mouvoir, n’est systèm
is aucun des deux systèmes, pendant qu’il est censé se mouvoir, n’est système de référence. Voir l’appendice III, et en particu
act de dire que ces vitesses sont de sens opposés. Attribuer aux deux systèmes des vitesses de sens opposés consisterait, au fon
és consisterait, au fond, à se placer par la pensée dans un troisième système de référence, alors qu’on ne s’est donné que S et
même manière dans l’un et l’autre cas, car soit qu’on adopte S comme système de référence soit qu’on se place plutôt en S′, da
qui rapproche, ou un mouvement qui éloigne, le mobile. Bref, les deux systèmes sont interchangeables, et tout ce qu’on affirme e
léments visuels, et si l’on tient présent à l’esprit le sens du mot «  système  », la réciprocité de l’accélération redevient évi
ntre la tentation de se placer par la pensée, en même temps, dans les systèmes S″, S‴, etc. C’est ce qu’on fait quand on parle d
fois. Mais le physicien ne peut pas les adopter, tous ensemble, pour système de référence : il choisit nécessairement l’un d’e
héorie de la Relativité exige que le physicien s’installe dans un des systèmes qu’il se donne, pour assigner de là un mouvement
donne, pour assigner de là un mouvement déterminé à chacun des autres systèmes , puisqu’il n’y a pas de mouvement absolu. Il peut
de mouvement absolu. Il peut jeter son dévolu sur l’un quelconque des systèmes de son univers ; il peut d’ailleurs changer de sy
uelconque des systèmes de son univers ; il peut d’ailleurs changer de système à chaque instant ; mais force lui est, à un momen
itement compte, la réciprocité de l’accélération lui apparaît, car le système où il s’installe est interchangeable avec tout au
, car le système où il s’installe est interchangeable avec tout autre système qu’il considère, quel qu’en soit le mouvement, po
système qu’il considère, quel qu’en soit le mouvement, pourvu que ce système soit pris en lui-même et non pas dans la représen
éel est d’ailleurs celui que le physicien perçoit et mesure, celui du système où il s’est installé : justement parce que le sys
esure, celui du système où il s’est installé : justement parce que le système mouvant par lui considéré serait, au repos, inter
ien au repos, notre physicien retrouverait ce même Temps réel dans le système mouvant qu’il considère s’il s’y transportait et
lle est partout, ou qu’elle n’est nulle part. Et comme alors tous les systèmes ne lui apparaissent plus comme référés à l’un d’e
tablement référant. C’est ce qu’il fait, au fond, quand il parle de «  systèmes de référence en mouvement ». Chacun de ces systèm
and il parle de « systèmes de référence en mouvement ». Chacun de ces systèmes pourra sans doute devenir système de référence po
ence en mouvement ». Chacun de ces systèmes pourra sans doute devenir système de référence pour le physicien, actuellement réfé
tant qu’il en fait simplement, représentés dans sa pensée à lui, des systèmes de référence éventuels, le seul véritable système
pensée à lui, des systèmes de référence éventuels, le seul véritable système de référence est le système S″ où il est placé lu
de référence éventuels, le seul véritable système de référence est le système S″ où il est placé lui-même, d’où il mesure effec
fectivement le Temps, et d’où il se représente alors en mouvement ces systèmes qui ne sont que virtuellement référants. C’est du
systèmes qui ne sont que virtuellement référants. C’est du haut de ce système S″ qu’il opère en réalité — même si sa pensée se
t partout ou ne se croit nulle part — quand il distribue l’univers en systèmes animés de tels ou tels mouvements. Les mouvements
a distinction entre la vision réelle et la vision virtuelle, entre le système de référence qui est réellement adopté et celui q
longement de la « ligne de lumière » pour le personnage, extérieur au système , qui se représente la « figure de lumière » défor
, p. 134-136. 68. Nous disons que le physicien ne siège plus dans le système . Nous entendons par là, naturellement, qu’il ne v
rt bien y demeurer en fait : seulement il s’est transporté hors de ce système par la pensée, et il en a adopté un autre comme s
té hors de ce système par la pensée, et il en a adopté un autre comme système de référence, dès qu’il a interprété a gravitatio
2 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
s du Soleil (d’un Soleil devenu habitable) Il vous plaît d’adopter ce système de référence. Mais pourquoi le rayon de lumière l
cement réciproque de la Terre et du Soleil, nous pouvons prendre pour système de référence le Soleil ou la Terre ou n’importe q
t. Bref, chacun des deux physiciens posera encore le problème pour le système qui n’est pas le sien. Chacun d’eux va donc se tr
is de Paul. Pierre stationnait dans l’éther immobile ; il habitait un système privilégié S. Il voyait Paul, entraîné dans le mo
n système privilégié S. Il voyait Paul, entraîné dans le mouvement du système mobile S′, faire la même expérience que lui et tr
la lumière, alors que cette vitesse eût dû être diminuée de celle du système mobile. Le fait s’expliquait par le ralentissemen
e mouvement absolu, et par conséquent plus de repos absolu : des deux systèmes , qui sont en état de déplacement réciproque, chac
ue, chacun sera immobilisé tour à tour par le décret qui l’érigera en système de référence. Mais, pendant tout le temps qu’on m
out le temps qu’on maintiendra cette convention, on pourra répéter du système immobilisé ce qu’on disait tout à l’heure du syst
ourra répéter du système immobilisé ce qu’on disait tout à l’heure du système réellement stationnaire, et du système mobilisé c
qu’on disait tout à l’heure du système réellement stationnaire, et du système mobilisé ce qui s’appliquait au système mobile tr
éellement stationnaire, et du système mobilisé ce qui s’appliquait au système mobile traversant réellement l’éther. Pour fixer
ement l’éther. Pour fixer les idées, appelons encore S et S′ les deux systèmes qui se déplacent l’un par rapport à l’autre. Et,
r simplifier les choses, supposons l’univers entier réduit à ces deux systèmes . Si S est le système de référence, le physicien p
s, supposons l’univers entier réduit à ces deux systèmes. Si S est le système de référence, le physicien placé en S, considéran
rprétera le résultat comme nous le faisions plus haut. Il dira : « Le système se déplace avec une vitesse v par rapport à moi,
mouvement, une contraction se produit dans le sens du déplacement du système  ; une longueur l devient équation . À cette cont
t à l’aller et au retour, comme le croirait un physicien intérieur au système S′ et ignorant de son mouvement : là où ces horlo
iliserait les mesures d’espace et de temps prises par son confrère du système S′ qu’après leur avoir fait subir la transformati
r avoir fait subir la transformation de Lorentz. Mais le physicien du système S′ procéderait exactement de même. Se décrétant i
nitives les mesures qu’il aurait prises lui-même à l’intérieur de son système , mais il corrigerait selon les formules de Lorent
ntz toutes celles qui auraient été prises par le physicien attaché au système S. Ainsi seraient obtenues deux — représentations
is. Considérons d’abord la pluralité des Temps, et reprenons nos deux systèmes S et S′. Le physicien placé en S adopte son systè
prenons nos deux systèmes S et S′. Le physicien placé en S adopte son système comme système de référence. Voilà donc S en repos
ux systèmes S et S′. Le physicien placé en S adopte son système comme système de référence. Voilà donc S en repos et S′ en mouv
rence. Voilà donc S en repos et S′ en mouvement. À l’intérieur de son système , censé immobile, notre physicien institue l’expér
direction OB perpendiculaire à celle du mouvement réciproque des deux systèmes . Sur une horloge placée au point O, il lit le tem
placé en S′. Il se juge immobile, ayant coutume de prendre son propre système pour système de référence. Le voici qui fait l’ex
Il se juge immobile, ayant coutume de prendre son propre système pour système de référence. Le voici qui fait l’expérience Mich
ion. Ainsi, le temps vécu et compté par le premier physicien dans son système , et le temps vécu et compté par le second dans le
issements et ces accélérations tiennent uniquement aux mouvements des systèmes que l’on considère et ne dépendent que de la vite
on considère et ne dépendent que de la vitesse dont on suppose chaque système animé. Nous ne changerons donc rien à n’importe q
us ne changerons donc rien à n’importe quel Temps, réel ou fictif, du système S′ si nous supposons que ce système est un duplic
te quel Temps, réel ou fictif, du système S′ si nous supposons que ce système est un duplicata du système S, car le contenu du
f, du système S′ si nous supposons que ce système est un duplicata du système S, car le contenu du système, la nature des événe
osons que ce système est un duplicata du système S, car le contenu du système , la nature des événements qui s’y déroulent, n’en
t pas en ligne de compte : seule importe la vitesse de translation du système . Mais si S′ est un double de S, il est évident qu
s vécu et noté par le second physicien pendant son expérience dans le système S′, jugé par lui immobile, est identique au Temps
immobile, est identique au Temps vécu et noté par le premier dans le système S également censé immobile, puisque S et S′, une
bilisés, sont interchangeables. Donc, le Temps vécu et compté dans le système , le Temps intérieur et immanent au système, le Te
mps vécu et compté dans le système, le Temps intérieur et immanent au système , le Temps réel enfin, est le même pour S et pour
coulement inégales, que la théorie de la Relativité trouve aux divers systèmes selon la vitesse dont ces systèmes sont animés ?
de la Relativité trouve aux divers systèmes selon la vitesse dont ces systèmes sont animés ? Revenons à nos deux systèmes S et S
selon la vitesse dont ces systèmes sont animés ? Revenons à nos deux systèmes S et S′. Si nous considérons le Temps que le phys
considérons le Temps que le physicien Pierre, situé en S, attribue au système S′, nous voyons que ce Temps est en effet plus le
est en effet plus lent que le Temps compté par Pierre dans son propre système . Ce temps-là n’est donc pas vécu par Pierre. Mais
res. Mais ce n’est pas assez dire. Si le Temps attribué par Pierre au système de Paul n’est vécu ni par Pierre ni par Paul ni p
durée et la mesurant, par là même il verrait Paul prendre son propre système pour système de référence, et se placer alors dan
mesurant, par là même il verrait Paul prendre son propre système pour système de référence, et se placer alors dans ce Temps un
éférence, et se placer alors dans ce Temps unique, intérieur à chaque système , dont nous venons de parler : par là même aussi,
à même aussi, d’ailleurs, Pierre ferait provisoirement abandon de son système de référence, et par conséquent de son existence
lui-même que comme une vision de Paul. Mais quand Pierre attribue au système de Paul un Temps ralenti, il n’envisage plus dans
es nombres par lesquels Paul eût noté les intervalles de temps de son système s’il eût été conscient, Pierre les multiplie par
insi, en résumé, tandis que le temps attribué par Pierre à son propre système est le temps par lui vécu, le temps que Pierre at
re système est le temps par lui vécu, le temps que Pierre attribue au système de Paul n’est ni le temps vécu par Pierre, ni le
on une simple expression mathématique destinée à marquer que c’est le système de Pierre, et non pas le système de Paul, qui est
ique destinée à marquer que c’est le système de Pierre, et non pas le système de Paul, qui est pris pour système de référence ?
e système de Pierre, et non pas le système de Paul, qui est pris pour système de référence ? Je suis peintre, et j’ai à représe
a distance que tient compte la perspective. De même, à l’intérieur du système où je suis, et que j’immobilise par la pensée en
tème où je suis, et que j’immobilise par la pensée en le prenant pour système de référence, je mesure directement un temps qui
rence, je mesure directement un temps qui est le mien et celui de mon système  ; c’est cette mesure que j’inscris dans ma représ
ris dans ma représentation de l’univers pour tout ce qui concerne mon système . Mais, en immobilisant mon système, j’ai mobilisé
vers pour tout ce qui concerne mon système. Mais, en immobilisant mon système , j’ai mobilisé les autres, et je les ai mobilisés
se nulle que j’exprime dans ma représentation mathématique des autres systèmes quand je leur compte des Temps plus ou moins lent
rre le personnage qui reste près du canon, la Terre étant alors notre système S. Le voyageur enfermé dans le boulet S′ devient
cience de Pierre. Mais Paul vivant et conscient prend évidemment pour système de référence son boulet : par là même il l’immobi
peut pas rapporter les événements de l’univers, en même temps, à deux systèmes d’axes différents. S’il se met par la pensée à la
ns entre phénomènes, ils trouvent à la nature les mêmes lois. Mais le système de Pierre est immobile et celui de Paul en mouvem
uvement. Tant qu’il s’agit de phénomènes attachés en quelque sorte au système , c’est-à-dire définis par la physique de telle ma
système, c’est-à-dire définis par la physique de telle manière que le système soit censé les entraîner quand il est censé se mo
nt comme apparaissent à Pierre les phénomènes analogues de son propre système . Mais les phénomènes électro-magnétiques se prése
gnétiques se présentent de telle manière qu’on ne peut plus, quand le système où ils se produisent est censé se mouvoir, les co
st censé se mouvoir, les considérer comme participant au mouvement du système . Et cependant les relations de ces phénomènes ent
x, leurs relations avec les phénomènes entraînés dans le mouvement du système , sont encore pour Paul ce qu’elles sont pour Pier
ocité, car traduire mathématiquement la liberté de choisir entre deux systèmes d’axes consiste à choisir effectivement l’un d’eu
ir ne peut pas se lire dans le choix qu’on a fait en vertu d’elle. Un système d’axes, par cela seul qu’il est adopté, devient u
d’elle. Un système d’axes, par cela seul qu’il est adopté, devient un système privilégié. Dans l’usage mathématique qu’on en fa
é. Dans l’usage mathématique qu’on en fait, il est indiscernable d’un système absolument immobile. Voilà pourquoi relativité un
rceptible, les deux hypothèses impliquent. La plus ancienne, celle du système privilégié en état de repos absolu, aboutirait bi
dée paradoxale de Temps multiples ne s’impose que dans l’hypothèse du système privilégié. Mais, encore une fois, on ne peut s’e
ois, on ne peut s’exprimer mathématiquement que dans l’hypothèse d’un système privilégié, même quand on a commencé par poser la
fois qu’il lui a rendu hommage en choisissant comme il le voulait son système de référence, l’abandonne au philosophe et s’expr
l’abandonne au philosophe et s’exprimera désormais dans la langue du système privilégié. Sur la foi de cette physique, Paul en
écisément chercher pour les choses une représentation indépendante du système de référence 28. Elle semble donc interdire au ph
aux lois de la nature une expression qui conserve sa forme, à quelque système de référence qu’on rapporte les événements. Mais
int de vue déterminé comme tout physicien, adoptant nécessairement un système de référence déterminé et notant ainsi des grande
ntre les grandeurs nouvelles qu’on trouvera si l’on adopte un nouveau système de référence. C’est justement parce que sa méthod
tenir à son point de vue personnel et de tout rapporter à son unique système de référence. Mais à ce système de référence il e
nel et de tout rapporter à son unique système de référence. Mais à ce système de référence il est bien obligé de s’attacher gén
e de référence il est bien obligé de s’attacher généralement 29. À ce système devra donc s’attacher aussi le philosophe quand i
mme le commun des mortels. En tant que physicien, il est intérieur au système où il prend ses mesures et auquel il rapporte tou
conscients comme lui, seront à la rigueur des hommes attachés au même système  : ils construisent en effet, avec les mêmes nombr
que lorsqu’on s’occupe de physique, car il faut bien alors choisir un système de référence. Hors de là, les hommes restent ce q
urtant c’est la simple vérité. L’idée d’un Temps réel commun aux deux systèmes , identique pour S et pour S′, s’impose dans l’hyp
ables : ils occupent des situations différentes par rapport à quelque système privilégié ; et, même si l’on a commencé par fair
’autre par le seul fait de ne pas entretenir la même relation avec le système central. On a beau alors leur attribuer le même T
strictement que les observateurs placés respectivement dans ces deux systèmes vivent la même durée intérieure et que par conséq
stèmes vivent la même durée intérieure et que par conséquent les deux systèmes aient le même Temps réel ; il est même très diffi
e, l’hypothèse de la Relativité consiste essentiellement à rejeter le système privilégié : S et S′ doivent donc être tenus, pen
iscernables, tout comme ce qui se prête en eux à la mesure : les deux systèmes demeurent constamment ce qu’ils étaient au moment
ateurs en S et en S′ vivent exactement la même durée, et que les deux systèmes ont ainsi le même Temps réel. En est-il ainsi enc
èmes ont ainsi le même Temps réel. En est-il ainsi encore de tous les systèmes de l’univers ? Nous avons attribué à S′ une vites
l’univers ? Nous avons attribué à S′ une vitesse quelconque : de tout système S″ nous pourrons donc répéter ce que nous avons d
de S′ et de S, et que par conséquent, lorsque nous immobilisons S en système de référence dans le premier cas, nous ne faisons
s le second. La durée de l’observateur en S immobile, quand S′ est le système qu’on réfère à S, ne serait donc pas nécessaireme
pas nécessairement la même que celle de ce même observateur, quand le système référé à S est S″ ; il y aurait, en quelque sorte
té plus ou moins grande la vitesse de déplacement réciproque des deux systèmes avant que l’un d’eux, érigé tout à coup en systèm
ciproque des deux systèmes avant que l’un d’eux, érigé tout à coup en système de référence, fût immobilisé par l’esprit. Nous n
ns de voir que dans le cas, seul tout à fait précis et clair, de deux systèmes S et S′ se déplaçant par rapport l’un à l’autre,
les unes sur les autres les prend nécessairement à l’intérieur de son système  : ce système étant son système de référence, il l
les autres les prend nécessairement à l’intérieur de son système : ce système étant son système de référence, il le juge immobi
nd nécessairement à l’intérieur de son système : ce système étant son système de référence, il le juge immobile. Pour lui, donc
pour laquelle il l’appelle simultanéité. Ceci posé, considérons deux systèmes S et S′ en mouvement par rapport l’un à l’autre.
t S′ en mouvement par rapport l’un à l’autre. Prenons d’abord S comme système de référence. Par là même nous l’immobilisons. Le
nous l’immobilisons. Les horloges y ont été réglées, comme dans tout système , par un échange de signaux optiques. Comme pour t
’aller et au retour. Mais ils le font effectivement, du moment que le système est immobile. Si l’on appelle Hm et Hn les points
Hn les points où sont les deux horloges, un observateur intérieur au système , choisissant n’importe quel point équidistant de
indiquée par des horloges pourra donc être convertie à l’intérieur du système en simultanéité intuitive. Considérons alors le s
’intérieur du système en simultanéité intuitive. Considérons alors le système S′. Pour un observateur intérieur au système, il
ve. Considérons alors le système S′. Pour un observateur intérieur au système , il est clair que la même chose va se passer. Cet
t clair que la même chose va se passer. Cet observateur prend S′ pour système de référence. Il le rend donc immobile. Les signa
s la simultanéité, qu’on la prenne dans l’un ou dans l’autre des deux systèmes . Mais voyons maintenant comment l’un des deux obs
ar conséquent les signaux optiques échangés entre deux horloges de ce système ne font pas, comme le croirait un observateur att
e ce système ne font pas, comme le croirait un observateur attaché au système , le même trajet à l’aller et au retour (sauf natu
t été réglées l’une sur l’autre dans les conditions où il aperçoit le système S′ — je veux dire réglées de telle manière qu’un
je veux dire réglées de telle manière qu’un observateur extérieur au système n’attribue pas le même trajet au signal optique p
d’aller et de retour soit le même pour des observateurs intérieurs au système  ? On répond que chacune des deux définitions est
t que c’est justement la raison pour laquelle les mêmes événements du système S′ peuvent être dits simultanés ou successifs, se
ue nous avons déjà faite. Nous supposerons que S′ est un duplicata du système S, que les deux systèmes sont identiques, qu’ils
. Nous supposerons que S′ est un duplicata du système S, que les deux systèmes sont identiques, qu’ils déroulent au-dedans d’eux
que, parfaitement interchangeables ; mais l’un d’eux est adopté comme système de référence et, à partir de ce moment, censé imm
ion, et en succession plus ou moins lente selon que le déplacement du système est plus ou moins rapide, ne dépend que de la vit
t du système est plus ou moins rapide, ne dépend que de la vitesse du système , nullement de son contenu. Ceci posé, il est clai
contenu. Ceci posé, il est clair que si des événements A, B, C, D du système S sont simultanés pour l’observateur en S, les év
pour l’observateur en S, les événements identiques A′, B′, C′, D′ du système S′ seront simultanés aussi pour l’observateur en
ements simultanés les uns aux autres pour un observateur intérieur au système , seront-ils en outre simultanés entre eux, je veu
trouver. Nous avons démontré que les observateurs intérieurs aux deux systèmes auront vécu la même durée totale. Nous pouvons do
nt vécu la même durée totale. Nous pouvons donc, dans l’un et l’autre système , diviser cette durée en un même nombre de tranche
que chacune d’elles soit égale à la tranche correspondante de l’autre système . Si le moment M où se produisent les événements s
M′ où les événements simultanés A′, B′, C′, D′ se produisent dans le système S′ sera l’extrémité de la tranche correspondante.
lles le même résultat en S′ ? Et l’on sous-entend que le physicien du système S existe seul en tant que physicien : celui du sy
e physicien du système S existe seul en tant que physicien : celui du système S′ est simplement imaginé. Imaginé par qui ? Néce
plement imaginé. Imaginé par qui ? Nécessairement par le physicien du système S. Du moment qu’on a pris S pour système de référ
airement par le physicien du système S. Du moment qu’on a pris S pour système de référence, c’est de là, et de là seulement, qu
urs conscients en S et en S′ tout à la fois serait autoriser les deux systèmes à s’ériger l’un et l’autre en système de référenc
fois serait autoriser les deux systèmes à s’ériger l’un et l’autre en système de référence, à se décréter ensemble immobiles :
t réels, semblablement conscients, jouissant des mêmes droits dans le système S′ et dans le système S. Il ne peut plus être que
conscients, jouissant des mêmes droits dans le système S′ et dans le système S. Il ne peut plus être question que d’un seul ho
ou d’un seul groupe d’hommes réels, conscients, physiciens : ceux du système de référence. Les autres seraient aussi bien des
. Or, à ses yeux, la lumière se meut avec une vitesse moindre pour le système S′ (les conditions de l’expérience étant celles q
la fait dépendre du réglage des horloges. Cela n’empêche pas les deux systèmes , S′ aussi bien que S, d’avoir des simultanéités v
’autre est simplement plaquée sur eux par un observateur extérieur au système . La première exprime quelque chose du système lui
bservateur extérieur au système. La première exprime quelque chose du système lui-même ; elle est absolue. La seconde est chang
ance, variable dans l’échelle des vitesses, entre l’immobilité que ce système a pour lui-même et la mobilité qu’il présente par
dans des miroirs d’autant plus déformants que la vitesse attribuée au système est plus grande. L’incurvation de la simultanéité
l’électromagnétisme, soient les mêmes pour l’observateur intérieur au système , situé en quelque sorte dans l’absolu, et pour l’
e dans l’absolu, et pour l’observateur du dehors, dont la relation au système peut varier indéfiniment. Je suis dans le système
dont la relation au système peut varier indéfiniment. Je suis dans le système S′ supposé immobile. J’y note intuitivement des s
pace, m’étant placé à égale distance des deux. Maintenant, puisque le système est immobile, un rayon lumineux qui va et vient e
suppose maintenant que, rien n’étant changé à ce qui se passe dans le système , P n’apparaisse plus comme égal à Q. C’est ce qui
. C’est ce qui arrive quand un observateur extérieur à S′ aperçoit ce système en mouvement. Toutes les anciennes simultanéités 
raduire toutes les relations temporelles entre tous les événements du système dans un langage tel qu’il faille en changer l’exp
Relativité. Moi, physicien relativiste, après avoir été intérieur au système et avoir perçu P comme égal à Q, j’en sors : me p
omme égal à Q, j’en sors : me plaçant dans une multitude indéfinie de systèmes supposés tour à tour immobiles et par rapport aux
change d’aspect selon que l’observateur est en dedans ou en dehors du système , tout le perçu et tout le perceptible de S′ reste
S′ immobile et que vous vous placiez par conséquent à l’intérieur du système , la simultanéité savante, celle qu’on induit de l
le demeure simultanéité naturelle ; mais, plus augmente la vitesse du système , plus croît l’inégalité entre les trajets P et Q,
ît en mouvement, lorsque, parlant de la concordance entre horloges du système , vous semblez ne plus penser qu’à la simultanéité
, et peut toujours le redevenir si la pensée immobilise de nouveau le système . Du point de vue que nous appelions celui de la r
une heure absolue, le Temps et l’heure de l’observateur situé dans le système privilégié S. Supposons encore une fois que S′, a
uccessions. Au contraire, dans la théorie d’Einstein, il n’y a pas de système privilégié ; la relativité est bilatérale ; tout
’observateur en S ne se trompe pas davantage, puisque le P et le Q du système S′ sont pour lui inégaux. Or, inconsciemment, apr
rompait en qualifiant ces lignes d’égales, comme si les événements du système matériel S′ s’étaient disloqués réellement dans l
ériel S′ s’étaient disloqués réellement dans la dissociation des deux systèmes , alors que c’est simplement l’observateur extérie
s d’égalité et d’inégalité constatées par un observateur intérieur au système , et par conséquent définitives, invariables. Que
re 3. Les voyageurs de ce train préféreront considérer ce train comme système de référence ; ils rapportent tous les événements
que la seconde. Les observateurs qui prennent le chemin de fer comme système de référence arrivent à cette conclusion que l’éc
port au train, et inversement (relativité de la simultanéité). Chaque système de référence a son temps propre ; une indication
s propre ; une indication de temps n’a de sens que si l’on indique le système de comparaison utilisé pour la mesure du temps » 
es le long de la voie ; il indique par là qu’il choisit la voie comme système de référence. Mais le philosophe, qui veut savoir
devra constamment se rappeler qu’il n’a pas à choisir entre les deux systèmes  : il mettra un observateur conscient dans l’un et
du mouvement de la source. Tout de suite apparaît alors que les deux systèmes sont interchangeables, et qu’il se passera en M′
marquant le double groupe de flèches, nous avons renoncé à adopter un système de référence ; nous nous sommes placé par la pens
toute représentation physique de l’univers devant être rapportée à un système de référence. Mais la notation qu’il en fera alor
n qu’il va construire du monde repose tout entière sur le fait que le système de référence adopté est lié à la Terre : donc le
ur un trop grand nombre de points. Considérons donc (fig. 5), dans le système S′, sur une droite qui marque la direction de son
rminés aussi ? Non, d’après la théorie de la Relativité. Selon que le système S′ a une vitesse ou une autre, ce ne sera pas le
ts simultanés qui se produisent à ce moment en tous les points de son système , un fragment seulement en sera déterminé : ce ser
nt de notre personnage, seront ceci ou cela selon qu’on attribuera au système S′ une vitesse ou une autre, selon qu’on le rappo
e S′ une vitesse ou une autre, selon qu’on le rapportera à tel ou tel système de référence. Appelons v sa vitesse. Nous savons
points, et par conséquent lorsqu’il y a simultanéité à l’intérieur du système S′, l’observateur placé dans le système de référe
simultanéité à l’intérieur du système S′, l’observateur placé dans le système de référence S voit l’horloge en M′ avancer et l’
der sur celle de N′, avance et retard étant de équation secondes du système S′. Donc, pour l’observateur extérieur au système
uation secondes du système S′. Donc, pour l’observateur extérieur au système , c’est du passé en M′, c’est de l’avenir en P′, q
t plus en avant dans l’histoire à venir du lieu P′, que la vitesse du système est plus considérable. Élevons alors sur la droit
autre les événements E′ et F′ situés, pour l’observateur extérieur au système , dans le passé du lieu M′ et dans l’avenir du lie
uation dans le temps (le nombre équation désignant des secondes du système S′ ). Cette ligne, on le voit, s’écarte d’autant
gne, on le voit, s’écarte d’autant plus de M′ N′ P′ que la vitesse du système est plus considérable. Ici encore la théorie de l
vec M′ N′ P′, elle s’en écarte au fur et à mesure que la vitesse v du système S′ devient plus grande par rapport au système de
ure que la vitesse v du système S′ devient plus grande par rapport au système de référence S. Mais elle ne s’en écartera pas in
orains de l’événement en N′, si l’on veut ; il suffira d’attribuer au système S′ la vitesse appropriée, c’est-à-dire de choisir
e S′ la vitesse appropriée, c’est-à-dire de choisir en conséquence le système de référence. Tout ce qui s’est passé en M′ dans
rtiellement indéterminé, de l’observateur en N′ : c’est la vitesse du système qui choisira. Que d’ailleurs l’observateur en N′,
, les relations temporelles entre événements qui se déroulent dans un système dépendent uniquement de la vitesse de ce système,
se déroulent dans un système dépendent uniquement de la vitesse de ce système , et non pas de la nature de ces événements. Les r
ira en rien à la généralité de la démonstration. Donc, il y a dans le système S une ligne MNP dont la ligne M′ N′ P′ est sortie
un observateur placé en M, étant en deux lieux correspondants de deux systèmes identiques, assistent chacun à la même histoire d
t en P est simultané à son présent est parfaitement déterminé, car le système est immobile par hypothèse. Quant à l’observateur
en N′, ce qui en M′ et en P′ était simultané à son présent, quand son système S′ coïncidait avec S, était également déterminé :
tesses croissantes. Mais pour l’observateur en N′, intérieur à S′, ce système est immobile. Les deux systèmes S et S′ sont en é
’observateur en N′, intérieur à S′, ce système est immobile. Les deux systèmes S et S′ sont en état de réciprocité parfaite ; c’
construire une physique, que nous avons immobilisé l’un ou l’autre en système de référence. Tout ce qu’un observateur réel, en
iquement, en n’importe quel point éloigné de lui à l’intérieur de son système , un observateur réel, en chair et en os, placé en
elle que soit la vitesse de S′ aux yeux de l’observateur intérieur au système S. C’est la partie même que l’observateur en N ap
ment identiques aux premiers. Seulement, dès que j’ai immobilisé S en système de référence, voici ce qui se passe. Dans le syst
immobilisé S en système de référence, voici ce qui se passe. Dans le système S devenu immobile, et dont on avait réglé les hor
ement, comme on le fait toujours, dans l’hypothèse de l’immobilité du système , la simultanéité est chose absolue ; je veux dire
ayant été réglées, par des observateurs nécessairement intérieurs au système , dans l’hypothèse que les signaux optiques entre
devient définitive, est consolidée par le fait que S est choisi comme système de référence et définitivement immobilisé. Mais,
n S est relativiste), les horloges qui marquent la même heure dans le système S′ ne soulignent pas, à ses yeux, des événements
Ce sont bien des événements qui sont contemporains pour lui, dans son système à lui ; comme aussi ce sont bien des événements q
nts qui sont contemporains, pour l’observateur en N′, dans son propre système . Mais, à l’observateur en N, ils apparaissent com
Mais, à l’observateur en N, ils apparaissent comme successifs dans le système S′ ; ou plutôt ils lui apparaissent comme devant
issant en ces points, qui sont contemporains pour lui dans son propre système , et contemporains aussi pour un observateur situé
pre système, et contemporains aussi pour un observateur situé dans le système S′. De ce dernier observateur, en chair et en os,
xemple, qui entreraient tour à tour, pour des vitesses croissantes du système , dans le présent réel de l’observateur en N′. Mai
du présent de l’observateur en N′ dans l’hypothèse de l’immobilité du système , est noté par l’observateur en N comme appartenan
lus lointain de l’observateur en N′, à mesure que croît la vitesse du système S′ mis en mouvement. Si l’observateur en N ne not
res inscrites par lui pour les phénomènes qui s’accomplissent dans un système traduiraient des lois qu’il faudrait faire varier
traduiraient des lois qu’il faudrait faire varier selon la vitesse du système  : ainsi un système identique au sien, dont chaque
is qu’il faudrait faire varier selon la vitesse du système : ainsi un système identique au sien, dont chaque point aurait ident
où il se trouve, quand il suppose en mouvement sous le nom de S′ son système S immobile, d’incurver la simultanéité entre évén
es deux points, entreraient dans son présent quand on attribuerait au système S′ la vitesse appropriée. Il y a, en chacun de ce
du présent réel de l’observateur en N′, quelle que soit la vitesse du système  : c’est celui même qui, en M et P, fait partie du
ou moins en avant dans l’avenir de P′, selon la vitesse attribuée au système . C’est toujours, en M′ et en P′, le même couple d
e de l’attaquer par un autre côté encore. Supposons de nouveau que le système S′, identique au système S, vienne de s’en détach
tre côté encore. Supposons de nouveau que le système S′, identique au système S, vienne de s’en détacher et qu’il ait acquis in
ncident encore. Imaginons maintenant que Pierre, à l’intérieur de son système S, ait le don de vision instantanée à n’importe q
n instantanée à n’importe quelle distance. Si le mouvement imprimé au système S′ rendait réellement simultané à ce qui se passe
r conséquent à ce qui se passe en N, puisque la dissociation des deux systèmes s’effectue à l’instant même) un événement situé d
résent dudit Pierre que tout à l’heure : bref, par l’intermédiaire du système S′, il lirait dans l’avenir de son propre système
l’intermédiaire du système S′, il lirait dans l’avenir de son propre système S, non pas certes pour le point N où il se trouve
our un point distant P. Et plus la vitesse brusquement acquise par le système S′ serait considérable, plus son regard plongerai
erçoit en P, dans le présent du lieu P. Plus grande est la vitesse du système S′, plus éloigné dans l’avenir du lieu P′ est ce
t voir double. Plus précisément, la vision que Pierre s’est donnée du système S′ n’est pas autre chose que celle du système S p
Pierre s’est donnée du système S′ n’est pas autre chose que celle du système S placé de travers dans le Temps. Cette « vision
fait que la ligne de simultanéité qui passe par les points M, N, P du système S paraît de plus en plus oblique dans le système
es points M, N, P du système S paraît de plus en plus oblique dans le système S′, duplicata de S, à mesure que la vitesse de S′
me, qu’un effet de torsion mentale. Maintenant, ce que nous disons du système S′, duplicata de S, serait vrai de n’importe quel
ns du système S′, duplicata de S, serait vrai de n’importe quel autre système ayant même vitesse ; car, encore une fois, les re
s la théorie de la Relativité, par la plus ou moins grande vitesse du système , mais uniquement par sa vitesse. Supposons donc q
ystème, mais uniquement par sa vitesse. Supposons donc que S′ soit un système quelconque, et non plus le double de S. Si nous v
te simultanéité en mouvement, mais que cette simultanéité, aperçue du système S, est simplement placée de travers : la ligne de
tenant nous pouvons en dire un mot. Soient en effet (fig. 6), dans le système mobile S′, deux points A′ et B′ qui viennent, pen
me mobile S′, deux points A′ et B′ qui viennent, pendant le trajet du système se poser sur deux points A et B du système immobi
nent, pendant le trajet du système se poser sur deux points A et B du système immobile S, dont S′ est le duplicata. Lorsque ces
de AB. D’ailleurs l’observateur en S′ raisonnera symétriquement. Son système est pour lui immobile ; et par conséquent S se dé
implement vu, quand il est référant et non pas référé, immobilise son système . Chacun d’eux prend à l’état de repos la longueur
n d’eux prend à l’état de repos la longueur qu’il considère. Les deux systèmes , en état réel de déplacement réciproque, étant in
alentir ou la simultanéité se disloquer effectivement. Mais, quand un système de référence a été adopté et par là même immobili
dopté et par là même immobilisé, tout ce qui se passe dans les autres systèmes doit être exprimé perspectivement, selon la dista
dérable qui existe, dans l’échelle des grandeurs, entre la vitesse du système référé et la vitesse, nulle par hypothèse, du sys
e la vitesse du système référé et la vitesse, nulle par hypothèse, du système référant. Ne perdons pas de vue cette distinction
ement par rapport à la Terre. Le physicien attaché à quelqu’un de ces systèmes extra-terrestres, faisant le même raisonnement qu
is de moi les mêmes exigences que pourraient avoir les habitants d’un système absolument immobile. Et il me dira, comme ils aur
rbitrairement pour centre du monde, en rapportant toutes choses à son système personnel de référence, et en construisant pourta
tal était en mouvement, à un observateur immobile pourvu d’un nouveau système de référence, est sans doute une déformation temp
n sens très net, et devient certaine, quand on compare entre eux deux systèmes en état de déplacement réciproque et uniforme ; l
certain que dans l’hypothèse de la Relativité. Partout ailleurs, deux systèmes , si ressemblants soient-ils, différeront d’ordina
quelque côté, puisqu’ils n’occuperont pas la même place vis-à-vis du système privilégié. Mais la suppression du système privil
la même place vis-à-vis du système privilégié. Mais la suppression du système privilégié est l’essence même de la théorie de la
ivité généralisée, il est incontestable qu’on tend à ne prendre aucun système de référence, à procéder comme pour la constructi
relation entre des éléments qui sont, eux, subordonnés au choix d’un système de référence. 29. Dans son charmant petit livre
mprécision diminuant toujours, nous trouverions, en fin de compte, un système de simultanéités savantes indépendant des simulta
vénement est en train de s’accomplir aux points N et N′ dans les deux systèmes S et S′ dont l’un est le duplicata de l’autre. En
us considérons N et N′ à l’instant précis de la dissociation des deux systèmes , en admettant que le système S′ puisse acquérir s
tant précis de la dissociation des deux systèmes, en admettant que le système S′ puisse acquérir sa vitesse v instantanément, p
nous remettons les choses en place, que nous amenons encore les deux systèmes à coïncider, que par conséquent nous faisons de n
N et en N′ à un même événement, et qu’alors nous dissocions les deux systèmes en imprimant à S′, instantanément encore, une vit
3 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre II. La relativité complète »
Mouvement relatif et mouvement absolu. — Propagation et transport. — Systèmes de référence. — De Descartes à Einstein.   Nous
ous venons d’établir, ni plus généralement à ce que nous avons dit du système S′ dans ses relations temporelles et spatiales au
vons dit du système S′ dans ses relations temporelles et spatiales au système S. Seulement ces contractions d’étendue, ces dila
cette réciprocité sans adopter l’un des deux termes, S ou S′, comme «  système de référence » : or, dès qu’un système a été ains
deux termes, S ou S′, comme « système de référence » : or, dès qu’un système a été ainsi immobilisé, il devient provisoirement
on. Du point de vue mathématique, cela n’a aucun inconvénient. Que le système S, adopté comme système de référence, soit au rep
ématique, cela n’a aucun inconvénient. Que le système S, adopté comme système de référence, soit au repos absolu dans l’éther,
dans l’éther, ou qu’il soit en repos seulement par rapport à tous les systèmes auxquels on le comparera, dans les deux cas l’obs
me manière les mesures du temps qui lui seront transmises de tous les systèmes tels que S′ ; dans les deux cas il leur appliquer
même pour le philosophe. Car si S est en repos absolu, et tous autres systèmes en mouvement absolu, la théorie de la Relativité
 rupture de la simultanéité » quand on croit à l’éther immobile et au système privilégié. Il nous suffira de chercher comment o
tenir les abstractions correspondant à l’autre. Nous avons imaginé un système S en repos dans l’éther immobile, et un système S
Nous avons imaginé un système S en repos dans l’éther immobile, et un système S′ en mouvement par rapport à S. Or, l’éther n’a
pour servir de support à des calculs. Au contraire, le mouvement d’un système S′ par rapport à un système S est pour nous un fa
calculs. Au contraire, le mouvement d’un système S′ par rapport à un système S est pour nous un fait d’observation. On doit co
usqu’à nouvel ordre, la constance de la vitesse de la lumière pour un système qui change de vitesse comme on voudra, et dont la
ement est relatif et s’il n’y a pas de point de repère absolu, pas de système privilégié, l’observateur intérieur à un système
epère absolu, pas de système privilégié, l’observateur intérieur à un système n’aura évidemment aucun moyen de savoir si son sy
intérieur à un système n’aura évidemment aucun moyen de savoir si son système est en mouvement ou en repos. Disons mieux : il a
se pas en ces termes. Il est libre de décréter ce qui lui plaît : son système sera immobile, par définition même, s’il en fait
 : son système sera immobile, par définition même, s’il en fait son «  système de référence » et s’il y installe son observatoir
uvement accéléré. Mais du moment qu’on écarte les deux hypothèses, un système quelconque est en repos ou en mouvement, à volont
volonté. Il faudra naturellement s’en tenir au choix une fois fait du système immobile, et traiter les autres en conséquence. N
e, et le déplacement tout relatif, nécessairement réciproque, de deux systèmes S et S′ découpés plus ou moins artificiellement d
ne s’attendra pas à ce que la vitesse de la lumière par rapport à un système varie selon que celui-ci est « en repos » ou « en
ulier, par l’usage même que nous en faisions. Nous appellerons donc «  système de référence » le trièdre trirectangle par rappor
lui servira généralement d’observatoire. Nécessairement les points du système de référence seront en repos les uns par rapport
tres. Mais il faut ajouter que, dans l’hypothèse de la Relativité, le système de référence sera lui-même immobile pendant tout
ation momentanément privilégiée qu’on lui assure, en l’adoptant comme système de référence ? Tant que l’on conserve un éther st
elle ne dépend pas de notre décret. Une fois évanoui l’éther avec le système privilégié et les points fixes, il n’y a plus que
ence. Certes, rien n’empêchera de supposer, à un moment donné, que le système de référence est lui-même en mouvement. La physiq
rs dans cette hypothèse. Mais quand le physicien met en mouvement son système de référence, c’est qu’il en choisit provisoireme
nt un autre, lequel devient alors immobile. Il est vrai que ce second système peut être mis en mouvement par la pensée à son to
l’un et l’autre. C’est dans ce sens précis que nous parlerons d’un «  système de référence ». D’autre part, nous appellerons « 
erons d’un « système de référence ». D’autre part, nous appellerons «  système invariable », ou simplement « système », tout ens
’autre part, nous appellerons « système invariable », ou simplement «  système  », tout ensemble de points qui conservent les mêm
conséquent immobiles les uns par rapport aux autres. La Terre est un système . Sans doute une multitude de déplacements et de c
cience d’observateurs immobiles en ces points fixes. Maintenant, un «  système  » pourra généralement être érigé en « système de
fixes. Maintenant, un « système » pourra généralement être érigé en «  système de référence ». Il faudra entendre par là que l’o
e ». Il faudra entendre par là que l’on convient de localiser dans ce système le système de référence qu’on aura choisi. Parfoi
dra entendre par là que l’on convient de localiser dans ce système le système de référence qu’on aura choisi. Parfois il faudra
qu’on aura choisi. Parfois il faudra indiquer le point particulier du système où l’on place le sommet du trièdre. Le plus souve
place le sommet du trièdre. Le plus souvent ce sera inutile. Ainsi le système Terre, quand nous ne tiendrons compte que de son
ompte que de son état de repos ou de mouvement par rapport à un autre système , pourra être envisagé par nous comme un simple po
sous-entendrons que le trièdre est placé n’importe où sur elle. Du «  système  » au « système de référence » la transition est d
s que le trièdre est placé n’importe où sur elle. Du « système » au «  système de référence » la transition est d’ailleurs conti
ité. Il est essentiel en effet à cette théorie d’éparpiller sur son «  système de référence » un nombre indéfini d’horloges régl
réglées les unes sur les autres, et par conséquent d’observateurs. Le système de référence ne peut donc plus être un simple tri
’horloges matérielles et d’observateurs vivants en tous les points du système . La tendance à parler indifféremment du « système
tous les points du système. La tendance à parler indifféremment du «  système  » ou du « système de référence » fut d’ailleurs i
u système. La tendance à parler indifféremment du « système » ou du «  système de référence » fut d’ailleurs immanente à la théo
dès l’origine, puisque c’est en immobilisant la Terre, en prenant ce système global pour système de référence, qu’on expliqua
que c’est en immobilisant la Terre, en prenant ce système global pour système de référence, qu’on expliqua l’invariabilité du r
périence Michelson-Morley. Dans la plupart des cas, l’assimilation du système de référence à un système global de ce genre ne p
Dans la plupart des cas, l’assimilation du système de référence à un système global de ce genre ne présente aucun inconvénient
ateurs en chair et en os, des êtres conscients, en tous les points du système de référence où il y a des « horloges ». Telles s
. Nous ne parlons, bien entendu, que d’un éther fixe, constituant un système de référence privilégié, unique, absolu. Mais l’h
4 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
Cette méthode barbare, qui a jusqu’ici régné dans l’établissement des systèmes philosophiques, outre qu’elle est très-injuste, a
ielles que celui-ci peut avoir découvertes. Il y a en effet dans tout système des vues qui ne sont pas liées avec l’ensemble du
t dans tout système des vues qui ne sont pas liées avec l’ensemble du système , et qui par elles-mêmes sont vraies, solides, int
peut trouver des faits, des données qui resteraient encore vrais, le système disparaissant. Ces vérités partielles sont le gai
sont le gain le plus solide et le meilleur héritage des écoles et des systèmes . Le doute méthodique de Descartes est une bonne c
des choses excellentes sont toujours menacées par les révolutions des systèmes , de même que les bonnes lois, indépendantes des s
olutions des systèmes, de même que les bonnes lois, indépendantes des systèmes politiques, sont cependant entraînées souvent par
server. Elle établit une tradition en philosophie : à travers tant de systèmes changeants, elle retrouve et essaye de dégager ce
le en ce moment que de ce travail conciliateur qui recueille dans les systèmes les vérités indépendantes du système lui-même, et
iliateur qui recueille dans les systèmes les vérités indépendantes du système lui-même, et qui sont bonnes pour toutes les écol
ujet d’étude qui mérite de provoquer la réflexion. Selon les uns, les systèmes sont des opinions arbitraires et de fantaisie, né
nation des poètes : ils n’ont aucune valeur objective. L’histoire des systèmes n’est qu’une partie de la littérature. C’est là é
qu’il s’agit d’expliquer. Il y a une très-grande différence entre les systèmes des métaphysiciens et les œuvres des poètes. Je n
chose que le point de vue sceptique, c’est-à-dire précisément un des systèmes qu’il s’agit d’expliquer ? Admettre cette explica
Admettre cette explication, ne serait-ce pas absorber tous les autres systèmes au profit d’un seul ? On peut donner de l’existen
tres systèmes au profit d’un seul ? On peut donner de l’existence des systèmes en philosophie une explication plus scientifique
sées par d’autres, et ainsi de suite à l’infini. Selon cette vue, les systèmes ne sont que des machines destinées à rassembler l
le-même qu’une part de vérité relative. Cette seconde explication des systèmes , beaucoup plus satisfaisante que la première, n’e
’hypothèse nouvelle ; mais l’on voit presque toujours tous les grands systèmes se reproduire ensemble ou du moins se succéder da
s le plus contraire à l’éclectisme) consiste à supposer que parmi les systèmes il y en a un qui est vrai, et que tous les autres
vrai, et que tous les autres sont faux. Par exemple, s’il y a quatre systèmes fondamentaux, comme on l’a dit, — le mysticisme,
; mais l’idéalisme lui-même étant une expression vague qui réunit les systèmes les plus contraires, à savoir l’idéalisme de Plot
rands principes resteraient encore debout ? Il y a d’ailleurs dans ce système quelque chose qui n’est pas expliqué : il reste t
ychologiquement) ; mais elle me paraît indépendante de la qualité des systèmes . C’est en raison de toutes ces difficultés et imp
ctisme a été conduit à donner une théorie nouvelle de l’existence des systèmes , ou du moins une théorie renouvelée de Leibniz, e
iz, et à laquelle on n’avait pas accordé assez d’attention : tous les systèmes sont vrais par certains côtés, tous représentent
nt un portrait absolu, ce qui est contradictoire), de même les divers systèmes sont les expressions diverses, les interprétation
nomades, que chacune d’elles est un miroir de l’univers, est vrai des systèmes . Chacun d’eux est comme un microcosme où tout vie
cette manière de voir ? Supposer, encore une fois, que parmi tous ces systèmes un seul est vrai et que tous les autres sont faux
loi primitive et fondamentale de la raison. On dira peut-être que les systèmes ne correspondent pas aux choses telles qu’elles s
raison humaine découvre ou plutôt met elle-même dans les choses. Les systèmes ne représenteraient donc plus l’univers : ils rep
tisme serait encore justifié ; il le serait même davantage, car aucun système dans cette hypothèse n’aurait plus le droit de se
a vérité objective, serait engagée plus que jamais à épuiser tous les systèmes , c’est-à-dire toutes les idées fondamentales de l
une théorie où l’on prétendrait qu’il n’y a pas de choses en soi, les systèmes eux-mêmes deviennent les choses en soi, la raison
ors ce qu’il y a de plus réel, et même la seule chose réelle. Dans ce système , l’histoire de la philosophie prend une importanc
soi-même et mentir aux autres que de croire que tout est faux dans un système faux. Que ce soit maintenant une grande difficult
isme. Il n’y a donc qu’une seule manière d’expliquer la diversité des systèmes sans tomber dans la déclamation et dans l’intolér
clamation et dans l’intolérance : c’est de supposer que chacun de ces systèmes représente un des aspects, une des formes de la v
ypothèse fondamentale. Souvent aussi la réalité est plus forte que le système et s’y fait sa place. De là des incohérences, des
testation sérieuse, en est-il de même de l’éclectisme considéré comme système de philosophie ? C’est la dernière question que n
les problèmes de la philosophie, on voit combien la conciliation des systèmes est une œuvre difficile ; en réalité, cette conci
consisterait, non pas à ajouter bout à bout les principes des divers systèmes , mais à les lier ensemble à l’aide d’un principe
pas sacrifier la philosophie à son histoire, et tout en absorbant les systèmes passés créer cependant des systèmes nouveaux. Rie
istoire, et tout en absorbant les systèmes passés créer cependant des systèmes nouveaux. Rien de plus juste, je dirai même rien
Sans doute nous ne devons pas oublier que notre siècle a vu un grand système dont l’ambition a été précisément de réconcilier
nt l’ambition a été précisément de réconcilier et d’absorber tous les systèmes passés dans une synthèse supérieure : c’est l’idé
sme hégélien. Sans aborder ni même effleurer ici l’examen de ce grand système , contentons-nous de faire remarquer qu’il n’est e
e, c’est le détruire. On peut donc affirmer qu’à l’heure qu’il est le système hégélien ne subsiste déjà plus à titre de système
’heure qu’il est le système hégélien ne subsiste déjà plus à titre de système , et qu’il n’en reste que des débris épars et un c
ris épars et un certain esprit. Je dis bien plus : l’hypothèse que le système de Hegel serait absolument vrai est en contradict
absolument vrai est en contradiction avec les principes mêmes de son système . S’il est vrai en effet que l’univers ne soit que
ée, tout aussi bien que la philosophie de Platon. Par conséquent, son système n’est qu’une forme transitoire qui doit périr com
ience lui est coéternelle, coessentielle, consubstantielle ? Ainsi le système de Hegel, pas plus qu’aucun autre système, ne peu
consubstantielle ? Ainsi le système de Hegel, pas plus qu’aucun autre système , ne peut enchaîner à jamais dans une forme déterm
mouvement et l’essor de la pensée. Je n’hésite point à le dire, tout système est une erreur, et l’éclectisme lui-même, en tant
e, tout système est une erreur, et l’éclectisme lui-même, en tant que système est une erreur. Pour tout concilier, il faut tout
e cependant ? On ne peut échapper à cette vérité évidente, que « tout système est étroit et erroné », ni à cette autre non moin
» Et cependant que deviendrait la philosophie, s’il n’y avait plus de système  ? Le système est le ferment de la philosophie : c
t que deviendrait la philosophie, s’il n’y avait plus de système ? Le système est le ferment de la philosophie : c’est lui qui
bon sens se contente de comprendre et de recueillir, sans en faire un système , les vérités découvertes par les hommes de génie 
érités découvertes par les hommes de génie : il fait la part à chaque système , à chaque point de vue, il les concilie comme il
nnent, comme un peuple éclairé qui juge sagement dans ses comices les systèmes politiques qu’on lui propose, et qu’il n’eût pas
ellent quelquefois par la sincérité du doute et l’absence d’esprit de système , mais sans les égaler jamais par la forme, la ric
odernes est le plus près des anciens pour avoir uni le génie dans les systèmes à l’ouverture de l’esprit, et avoir recueilli le
tes qui veulent vous contraindre à être libre : c’est un fanatique de système , aussi bien que Spinoza ou Condillac. Malebranche
t tenus sur les pics aigus de la spéculation la plus abstraite. Leurs systèmes sont théoriquement compréhensifs ; mais ils ne so
éoriquement compréhensifs ; mais ils ne sont larges que par esprit de système , au lieu de l’être par nature et avec ingénuité ;
ent, sans leur imposer telle estampille ou telle étiquette. Ayons des systèmes , mais pour nous aider, non pour nous lier. La vér
5 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
lois de l’électro-magnétisme une forme invariable quand on passe d’un système de référence à un autre. Mais l’expérience Michel
me ligne OM. Ils se superposent ainsi l’un à l’autre et produisent un système de franges d’interférence qu’on peut observer, du
un observatoire immobile, l’éther 4. Plus généralement, appelons S un système immobile dans l’éther, et S′ un autre exemplaire
s S un système immobile dans l’éther, et S′ un autre exemplaire de ce système , un double, qui ne faisait d’abord qu’un avec lui
t de la Terre n’en sait rien. Plus généralement, appelons encore S un système immobile dans l’éther, et S′ un double de ce syst
lons encore S un système immobile dans l’éther, et S′ un double de ce système , qui d’abord coïncidait avec lui et ensuite se dé
sens de son mouvement, son Temps se dilate. Un personnage attaché au système S, apercevant S′ et fixant son attention sur une
ment, d’ailleurs, pour tous les mouvements et tous les changements du système , puisque chacun d’eux pourrait aussi bien devenir
l était le même à l’aller et au retour, ou, en d’autres termes, si le système auquel les horloges O et A sont attachées était i
loges O et A sont attachées était immobile dans l’éther. Même dans le système en mouvement, ce serait encore parfait pour le ré
la direction du trajet : nous savons en effet que, si le mouvement du système amène O en O′, le rayon de lumière fait le même c
r l’horloge en O, est toujours la même, quelle que soit la vitesse du système . Il en sera donc encore ainsi pour la durée du vo
es l’une de l’autre, dans les deux cas on obtiendra, à l’intérieur du système mobile S′, le même nombre pour la vitesse de la l
me nombre pour la vitesse de la lumière. Les observateurs attachés au système mobile jugeront que la seconde expérience confirm
u d’une, pour tout ce qui touche au temps indiqué par les horloges du système S′. Il avait déjà constaté que ces horloges march
nt en outre les unes sur les autres. Supposons encore une fois que le système mobile S′ se soit détaché, comme un double, du sy
ne fois que le système mobile S′ se soit détaché, comme un double, du système immobile S, et que la dissociation ait eu lieu au
S, et que la dissociation ait eu lieu au moment où une horloge Hₒ′ du système mobile S′, coïncidant avec l’horloge Hₒ. du systè
ne horloge Hₒ′ du système mobile S′, coïncidant avec l’horloge Hₒ. du système S, marquait zéro comme elle. Considérons alors da
Hₒ. du système S, marquait zéro comme elle. Considérons alors dans le système S′ une horloge H₁′, placée de telle manière que l
manière que la droite équation indique la direction du mouvement du système , et appelons l la longueur de cette droite. Quand
tardant d’un intervalle de cadran équation . sur l’horloge Hₒ′ de ce système , il s’est écoulé en réalité un nombre t + équati
e, il s’est écoulé en réalité un nombre t + équation de secondes du système S′. Mais il savait déjà que, vu le ralentissement
équation . Consultant d’ailleurs à ce moment une des horloges de son système immobile, il trouvera que le temps t marqué par e
au temps t, il eût aperçu l’erreur que l’on commet, à l’intérieur du système mobile, dans l’appréciation de la simultanéité. I
nsidérons en effet, sur la ligne Hₒ′ H₁′ indéfiniment prolongée de ce système , un grand nombre d’horloges Hₒ′, H₁′, H₂′… etc.,
ur en mouvement : l’approfondissement de ce point nous a révélé qu’un système S′, issu du dédoublement d’un système S et se mou
de ce point nous a révélé qu’un système S′, issu du dédoublement d’un système S et se mouvant en ligne droite avec une vitesse
à l’ancienne dans le rapport de équation à l’unité. 2° Le Temps du système s’est dilaté. La nouvelle seconde est à l’ancienn
rapport de l’unité à équation . 3° Ce qui était simultanéité dans le système S est généralement devenu succession dans le syst
ltanéité dans le système S est généralement devenu succession dans le système S′. Seuls restent contemporains en S′ les événeme
es, contemporains en S, sont séparés en S′ par équation secondes du système S′, si l’on désigne par l leur distance comptée s
gne par l leur distance comptée sur la direction du mouvement de leur système , c’est-à-dire la distance entre les deux plans, p
ette direction, qui passent respectivement par chacun d’eux. Bref, le système S′, envisagé dans l’Espace et le Temps, est un do
, le système S′, envisagé dans l’Espace et le Temps, est un double du système S qui s’est contracté, quant à l’espace, dans le
ce. Mais ces changements échappent à l’observateur qui fait partie du système mobile. Seul, l’observateur fixe s’en aperçoit. J
’en tenir, dirait à Paul : « Au moment où tu t’es détaché de moi, ton système s’est aplati, ton Temps s’est enflé, tes horloges
et scientifiquement, tout deviendrait incohérent à l’intérieur de mon système . Des longueurs se sont rétrécies, dis-tu ? Mais i
sur elles ; et comme la mesure de ces longueurs, à l’intérieur de mon système , est leur rapport au mètre ainsi déplacé, cette m
différents ? Mais, aux moments différents où elles marquent dans mon système la même heure, il se passe aux points, H₁′, H₂,′
n système la même heure, il se passe aux points, H₁′, H₂,′ H₃′ de mon système des événements qui, dans le système S, étaient ma
aux points, H₁′, H₂,′ H₃′ de mon système des événements qui, dans le système S, étaient marqués légitimement comme contemporai
re pondérable, celle que j’entraîne avec moi dans le mouvement de mon système  : des changements profonds se sont accomplis dans
! Ces événements ne sont pas entraînés, eux, dans le mouvement de mon système . Des ondes lumineuses, des perturbations électro-
perturbations électro-magnétiques ont beau prendre naissance dans un système mobile : l’expérience prouve qu’elles n’en adopte
le : l’expérience prouve qu’elles n’en adoptent pas le mouvement. Mon système mobile les dépose en passant, pour ainsi dire, da
mes équations, une fois établies, pour chaque nouvelle vitesse de mon système . Qu’eussé-je fait dans un univers ainsi construit
a dilatation de mon Temps, à la dislocation de mes simultanéités, mon système devient, vis-à-vis des phénomènes électro-magnéti
s-à-vis des phénomènes électro-magnétiques, l’exacte contrefaçon d’un système fixe. Il aura beau courir aussi vite qu’il lui pl
as conventionnellement immobiles, sont ceux qu’on se donnera dans ton système fixe. Or, dans le système en mouvement où je me t
obiles, sont ceux qu’on se donnera dans ton système fixe. Or, dans le système en mouvement où je me trouve, je rapporte mes obs
e, je rapporte mes observations à des axes O′ X′, O′ Y′, O′ Z′ que ce système entraîne avec lui, et c’est par ses distances x′,
e coupant selon ces lignes qu’est défini à mes yeux tout point de mon système . Puisque c’est de ton point de vue, immobile, que
lace au point de vue plus général d’Einstein, n’impliquent pas que le système S soit définitivement fixe. Nous montrerons en ef
effet tout à l’heure comment, d’après Einstein, on peut faire de S un système quelconque, provisoirement immobilisé par la pens
mêmes déformations temporelles et spatiales que Pierre attribuait au système de Paul. Dans l’hypothèse, toujours admise jusqu’
itesse constante v, si x′, y′, z′ sont les distances d’un point M′ du système S′ aux trois plans déterminés par les trois axes
omme d’ailleurs le même temps se déroule invariablement pour tous les systèmes , on a : t = t′. Mais si le mouvement détermine de
actions de longueur, un ralentissement du temps, et fait que, dans le système à temps dilaté, les horloges ne marquent plus qu’
Pierre et obtenir ainsi, — tous les observateurs attachés à tous les systèmes mobiles S″, S‴, etc., en ayant fait autant, — une
éfinissant les perceptions d’observateurs placés dans l’un ou l’autre système , préparer l’analyse et la démonstration qui font
6 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
en de la Relativité évoque, à côté de la vision qu’il a de son propre système , toutes les représentations attribuables à tous l
présentations attribuables à tous les physiciens qui apercevraient ce système en mouvement avec toutes les vitesses possibles.
ns certains postulats que cette théorie implique. Voici donc, dans un système S immobile, l’expérience Michelson-Morley (fig. 7
lumineux qui chemine le long d’elle. Pour l’observateur intérieur au système , les deux rayons lancés respectivement de O en B
l’une sur l’autre et égales entre elles. Regardant maintenant le système au repos, imaginons qu’il se meuve avec une vites
elles se dissocient par l’effet du mouvement que ma pensée imprime au système . Cela résulte de l’égalité même des deux lignes r
O₁′, O₁A₁O′₁, restent égales, quelle que soit la vitesse attribuée au système . C’est donc l’égalité des deux doubles lignes de
rience Michelson-Morley est réalisée par un physicien intérieur à son système , et par conséquent dans un système immobile. Le s
e par un physicien intérieur à son système, et par conséquent dans un système immobile. Le système n’est en mouvement que si le
térieur à son système, et par conséquent dans un système immobile. Le système n’est en mouvement que si le physicien en sort pa
e. Si sa pensée y demeure, son raisonnement ne s’appliquera pas à son système à lui, mais à l’expérience Michelson-Morley insti
e à lui, mais à l’expérience Michelson-Morley instituée dans un autre système , ou plutôt à l’image qu’il se fait, qu’il doit se
fectivement réalisée, elle l’est encore par un physicien intérieur au système , et par conséquent dans un système immobile encor
core par un physicien intérieur au système, et par conséquent dans un système immobile encore. De sorte que dans tout ceci il n
ils l’impliquent et la maintiennent. L’observateur réel, intérieur au système , a conscience, en effet, et de la distinction et
e veux dire à mesure qu’il accélère par la pensée le mouvement de son système — les lignes de lumière s’allongent, mais toutes
écessairement, temps psychologique et ligne de lumière (prise dans le système immobile) seront pour lui synonymes. Quand, se fi
e système immobile) seront pour lui synonymes. Quand, se figurant son système en mouvement, il se représentera sa ligne de lumi
serait plus aperçue alors en imagination, mais en réalité, et que le système , jusque-là mis en mouvement par la seule pensée,
la thèse de la Relativité signifie ici qu’un observateur intérieur au système S, se représentant ce système en mouvement avec t
ifie ici qu’un observateur intérieur au système S, se représentant ce système en mouvement avec toutes les vitesses possibles,
c toutes les vitesses possibles, verrait le temps mathématique de son système s’allonger avec l’accroissement de vitesse si le
système s’allonger avec l’accroissement de vitesse si le temps de ce système était confondu avec les lignes de lumière OB, O₁B
appelle encore temps les lignes de lumière, cette fois allongées, du système supposé en mouvement, en se contraignant soi-même
ait le milieu de l’intervalle OAO. Or, que l’observateur intérieur au système S suppose son système en repos ou en mouvement, s
ervalle OAO. Or, que l’observateur intérieur au système S suppose son système en repos ou en mouvement, sa supposition, simple
ition, simple acte de sa pensée, n’influe en rien sur les horloges du système . Mais elle influe, comme on voit, sur leur accord
. équation ou de équation , selon qu’on le comptera en secondes du système immobile ou du système en mouvement. Comme les ho
ation , selon qu’on le comptera en secondes du système immobile ou du système en mouvement. Comme les horloges restent ce qu’el
sur les autres à mesure que son imagination accélère le mouvement du système . Se perçoit-il immobile ? Il y a réellement simul
t conventionnelle, qu’engendreraient le mouvement simplement pensé du système et la dislocation des lignes de lumière qui s’ens
e, quand on imagine en mouvement et qu’on laisse pourtant au repos le système où elle s’observe, nous aurons des Temps multiple
être converti en durée psychologique que dans le cas d’immobilité du système . Dans tous les autres cas, ce Temps, qui était à
igne élastique qui s’étire à mesure que croît la vitesse attribuée au système . Il ne peut pas correspondre à une durée psycholo
lumière. Comme celle-ci s’allonge ou se rétrécit selon la vitesse du système , on obtient ainsi, contemporains les uns des autr
ntre elles change évidemment selon l’état de repos ou de mouvement du système . Mais ces considérations sur les lignes de lumièr
umière longitudinales et transversales, quelle que soit la vitesse du système , entraîne certaines conséquences en ce qui concer
sous-tendue par de l’espace, qui s’allonge par suite du mouvement du système et qui ramasse ainsi en chemin de l’espace avec l
uis à la déformer en figures telles que O₁B₁A₁O₁′ par le mouvement du système , enfin à faire rentrer, sortir, rentrer de nouvea
donne, avec toutes les vitesses possibles imprimées successivement au système , toutes les visions possibles d’une seule et même
pensée. Seule fait exception, naturellement, la figure de lumière du système supposé immobile : ainsi, dans notre première fig
tification du temps avec la ligne de lumière fait que le mouvement du système produit un double effet dans le temps : dilatatio
ces deux figures par l’effet d’un mouvement que la pensée attribue au système , les déformations successives de la figure souple
elle le pourra. » Par le fait, nous voyons que, dans le mouvement du système , le zigzag longitudinal de la lumière doit conser
7 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
visions fantasmatiques » dans le cas où un observateur intérieur à un système S′, ayant eu la perception réelle d’une longueur
l’invariabilité de cette longueur en se plaçant par la pensée hors du système et en supposant alors le système animé de toutes
en se plaçant par la pensée hors du système et en supposant alors le système animé de toutes les vitesses possibles. Il se dir
es les vitesses possibles. Il se dirait : « Puisqu’une ligne A′ B′ du système mobile S′, en passant devant moi dans le système
u’une ligne A′ B′ du système mobile S′, en passant devant moi dans le système immobile S où je m’installe, coïncide avec une lo
stème immobile S où je m’installe, coïncide avec une longueur l de ce système , c’est que cette ligne, au repos, serait égale à
ent l’intervalle de temps T qui s’écoule pour moi, transporté dans le système S, entre deux événements se passant respectivemen
vement en A′ et B′ qui m’apparaîtraient simultanés si j’étais dans le système S′. Donc, à mesure que la vitesse de S′ croît à p
rime, par rapport à des axes rectangulaires situés à l’intérieur d’un système matériel S′, la distance entre deux points du sys
’intérieur d’un système matériel S′, la distance entre deux points du système . Nous chercherons ensuite comment elle s’exprimer
nsuite comment elle s’exprimera par rapport à des axes situés dans un système S par rapport auquel S′ deviendrait mobile.   Si
r que nous aurions [équation] Nous pourrions alors prendre tout autre système d’axes immobiles par rapport aux premiers et donn
. Mais supposons que notre observateur se mette par la pensée dans le système S, par rapport auquel S′ est censé en mouvement.
qu’il rapporte les points A′ et B′ à des axes situés dans son nouveau système , se plaçant d’ailleurs dans les conditions simpli
ous examinions tout à l’heure. Nous avions considéré en effet dans le système S′ une certaine longueur A′ B′, c’est-à-dire la d
mes qui la composent. Mais c’eût été mettre sur le même rang tous les systèmes où sont censées avoir été prises toutes les mesur
erprétation même. Nous devions donc partir des mesures prises dans le système S′ par l’observateur en S′, — seules mesures réel
observateur réel, — et considérer les mesures prises dans les autres systèmes comme des altérations ou déformations de celles-l
res simplement pensées que prendraient des observateurs extérieurs au système . Mais peu importe pour le moment. Montrons simple
un sur l’autre, et dans des proportions variables selon la vitesse du système (c’est ce qu’ils font dans l’Espace-Temps d’Einst
omme nous allons voir, que dans le brassage opéré par le mouvement du système  ; mais le système n’est en mouvement que si le ph
oir, que dans le brassage opéré par le mouvement du système ; mais le système n’est en mouvement que si le physicien qui s’y tr
ndonne. Or, il ne saurait l’abandonner sans s’installer dans un autre système  : celui-ci, qui est alors en repos, aura un Espac
au moment où ils deviennent l’un et l’autre fictifs, revenons à notre système S′ et à notre observateur qui, placé effectivemen
placé effectivement en S′, se transporte par la pensée dans un autre système S, l’immobilisé et suppose alors S′ animé de tout
et nous simplifierons notre exposition, en supposant que l’espace des systèmes S et S′ est réduit à une dimension unique, à une
intercaler entre les deux événements A′ et B′ perçus à l’intérieur du système S′ comme simultanés). Nous qui connaissons des Es
D′ B′, A′ E′ B′, …, etc., correspondant à des vitesses différentes du système S′, tandis que la droite A′ B′ reste Espace. Ces
droite d’Espace par le seul fait du mouvement que l’esprit imprime au système . Elles sont toutes soumises à cette loi que le ca
é en S′, joint l’un à l’autre deux événements A′ et B′ donnés dans ce système comme simultanés. Ici, Temps et Espace sont si bi
emps s’allongeant à mesure que croît la vitesse virtuelle imprimée au système par l’observateur qui s’en détache idéalement. No
irtuel. Entre la perception de la ligne droite A′ B′ à l’intérieur du système S′, et la conception de la ligne brisée A′ C′ B′
tion de la ligne brisée A′ C′ B′ quand on se suppose à l’intérieur du système S, il n’y aurait pas une différence de nature. La
ce plus un néant de Temps. Mais un mouvement imprimé par la pensée au système fait que l’Espace primitivement considéré paraîtr
s, simultanés pour le personnage qui les observe à l’intérieur de son système , seraient successifs pour celui qui se représente
, seraient successifs pour celui qui se représenterait, du dehors, le système en mouvement. Nous l’accordions, mais nous faisio
r, celui où les événements en A′ et B′ sont aperçus, à l’intérieur du système S′, comme simultanés. Il nous a paru que c’était
s cette fois comment l’observateur intérieur à S′, constatant dans ce système et la constance de la longueur d’Espace équation
Temps équation pour toutes les vitesses dont on pourrait supposer le système animé, se représenterait cette constance en se pl
se représenterait cette constance en se plaçant par la pensée dans un système immobile S. Nous savons 52 que équation devrait
ce de la différence équation pour toutes les vitesses attribuées au système . Mais cet amalgame d’Espace et de Temps ne commen
re, pour l’observateur en S′, qu’au moment précis où sa pensée met le système en mouvement. Et l’amalgame n’existe que dans sa
, c’est l’Espace et le Temps distincts auxquels il a affaire dans son système . Il peut les associer dans un continu à quatre di
le, quel que soit le point d’où il les considère à l’intérieur de son système , il les abandonne à l’observateur fantasmatique p
adopte cette expression, par avance il sait qu’elle conviendra à son système tel qu’il l’envisage lui-même, car une relation e
réel ou conçu comme tel. Le physicien réel prend ses mesures dans le système où il se trouve, et qu’il immobilise en l’adoptan
s le système où il se trouve, et qu’il immobilise en l’adoptant comme système de référence : Temps et Espace y restent distinct
étrables l’un à l’autre. Espace et Temps ne se pénètrent que dans les systèmes en mouvement où le physicien réel n’est pas, où n
les supposer réels, leur attribuer une conscience, serait ériger leur système en système de référence, se transporter là-bas so
r réels, leur attribuer une conscience, serait ériger leur système en système de référence, se transporter là-bas soi-même et s
8 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
uns et des autres. Ils répondent que si les mouvements centrifuges du système nerveux peuvent provoquer le déplacement du corps
ère de rendre ce qu’il reçoit. Mais comment mon corps en général, mon système nerveux en particulier, engendreraient-ils tout o
s cette image, je sectionne par la pensée tous les nerfs afférents du système cérébro-spinal. Que va-t-il se passer ? Quelques
’un reflet, les actions virtuelles ou possibles de mon corps ? Or, le système d’images où le scalpel n’a opéré qu’un changement
ent cette proposition aurait-elle le moindre sens, puisque l’image du système nerveux et de ses mouvements intérieurs n’est par
orticale : dans un cas comme dans l’autre, ce sont des états de notre système nerveux que la perception est censée dessiner ou
me nerveux que la perception est censée dessiner ou traduire. Mais le système nerveux peut-il se concevoir vivant sans l’organi
s’élargit, et se pose aussi en termes beaucoup plus clairs. Voici un système d’images que j’appelle ma perception de l’univers
se : c’est ce que j’appelle l’univers. Comment expliquer que ces deux systèmes coexistent, et que les mêmes images soient relati
 : D’où vient que les mêmes images peuvent entrer à la fois dans deux systèmes différents, l’un où chaque image varie pour elle-
ne conteste que les mêmes images puissent entrer à la fois dans deux systèmes distincts, l’un qui appartient à la science, et o
isme devient alors très claire : quels sont les rapports que ces deux systèmes d’images soutiennent entre eux ? Et il est aisé d
de voir que l’idéalisme subjectif consiste à faire dériver le premier système du second, le réalisme matérialiste à tirer le se
indéfiniment. Mais force lui est bien de constater qu’en outre de ce système il y a des perceptions, c’est-à-dire des systèmes
er qu’en outre de ce système il y a des perceptions, c’est-à-dire des systèmes où ces mêmes images sont rapportées à une seule d
centrale. C’est de cette perception que part l’idéaliste, et dans le système d’images qu’il se donne il y a une image privilég
is pour elles, et de les traiter comme si elles faisaient partie d’un système où chaque changement donne la mesure exacte de sa
hypothèse qui la fonde n’est pas une hypothèse arbitraire. Le premier système est seul donné à l’expérience présente ; mais nou
Ainsi, dans l’idéalisme comme dans le réalisme, on pose l’un des deux systèmes , et on cherche à en déduire l’autre. Mais, dans c
e réalisme ni l’idéalisme ne peuvent aboutir, parce qu’aucun des deux systèmes d’images n’est impliqué dans l’autre, et que chac
é dans l’autre, et que chacun d’eux se suffit. Si vous vous donnez le système d’images qui n’a pas de centre, et où chaque élém
possède sa grandeur et sa valeur absolues, je ne vois pas pourquoi ce système s’en adjoint un second, où chaque image prend une
t par conséquent un mystère. Mais inversement, si vous vous donnez un système d’images instables disposées autour d’un centre p
sa réussite un mystère. — Vous ne sauriez donc déduire ni le premier système d’images du second, ni le second du premier, et c
st démenti par l’examen, même le plus superficiel, de la structure du système nerveux dans la série animale. Et on ne saurait l
ules nerveuses apparaissent, se diversifient, tendent à se grouper en système . En même temps, l’animal réagit par des mouvement
ce de nature, entre les fonctions du cerveau et l’activité réflexe du système médullaire. Que se passe-t-il, en effet, dans l’a
ontraction musculaire. En quoi consiste, d’autre part, la fonction du système cérébral ? L’ébranlement périphérique, au lieu de
anlement venu de la périphérie, et plus, par conséquent, il y aura de systèmes de mouvements entre lesquels une même excitation
té d’actions possibles, ou organiser l’une d’elles. C’est dire que le système nerveux n’a rien d’un appareil qui servirait à fa
n, et en cela consiste justement sa perfection croissante. Mais si le système nerveux est construit, d’un bout à l’autre de la
sité de la perception consciente. En d’autres termes, donnons-nous ce système d’images solidaires et bien liées qu’on appelle l
liées qu’on appelle le monde matériel, et imaginons çà et là, dans ce système , des centres d’action réelle représentés par la m
i l’environne, indétermination qui est impliquée dans la structure du système nerveux, et en vue de laquelle ce système paraît
liquée dans la structure du système nerveux, et en vue de laquelle ce système paraît avoir été construit bien plutôt qu’en vue
a perception est diminuée d’autant. Faut-il s’en étonner ? Le rôle du système nerveux est d’utiliser cet ébranlement, de le con
inconscience. Que la matière puisse être perçue sans le concours d’un système nerveux, sans organes des sens, cela n’est pas th
. On se représente le corps vivant comme un empire dans un empire, le système nerveux comme un être à part, dont la fonction se
s perceptions, ensuite de créer des mouvements. La vérité est que mon système nerveux, interposé entre les objets qui ébranlent
genres d’action possible, autant il y aura, pour les autres corps, de systèmes de réflexion différents, et chacun de ces système
s autres corps, de systèmes de réflexion différents, et chacun de ces systèmes correspondra à un de mes sens. Mon corps se condu
ssance d’agir du corps (symbolisée par une complication supérieure du système nerveux), plus vaste est le champ que la percepti
isent, c’est-à-dire en un point déterminé de mon corps. Considérez ce système d’images qui s’appelle le monde matériel. Mon cor
nts. Aucune perception ne peut résulter de là, et nulle part, dans le système nerveux, il n’y a de centres conscients ; mais la
re véritable de la perception ; montrons, dans la perception pure, un système d’actions naissantes qui plonge dans le réel par
nt sur un plus grand nombre de moments, tendrait indéfiniment vers ce système d’ébranlements homogènes dont parle le réalisme s
fini, celui d’ailleurs qui nous intéresse le plus, nous dirons que le système nerveux, masse matérielle présentant certaines qu
ception pure. De là nous concluons que le corps vivant en général, le système nerveux en particulier, ne sont que des lieux de
9 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
artifice dialectique par lequel on passe subrepticement d’un certain système de notation au système de notation opposé sans te
ar lequel on passe subrepticement d’un certain système de notation au système de notation opposé sans tenir compte de la substi
pas de formuler la thèse du parallélisme, tour à tour, dans les deux systèmes de notation dont la philosophie dispose. Quand no
arlons d’objets extérieurs, nous avons le choix, en effet, entre deux systèmes de notation. Nous pouvons traiter ces objets et l
mplissent comme des choses, ou comme des représentations. Et ces deux systèmes de notation sont acceptables l’un et l’autre, pou
, ils ne discutent pas simplement sur des mots : ce sont bien là deux systèmes de notation différents, c’est-à-dire deux manière
qui existe est actuel ou pourra le devenir. Bref, l’idéalisme est un système de notation qui implique que tout l’essentiel de
l soit illégitime, par conséquent, d’appliquer en même temps les deux systèmes de notation au même objet, tout le monde nous l’a
que si l’on emploie en même temps, dans la même proposition, les deux systèmes de notation à la fois. Elle ne semble intelligibl
présentation trace entre les choses, à supposer au-dessous d’elles un système d’actions réciproques et de virtualités enchevêtr
ité. Vous ne le conservez que parce que vous passez subrepticement au système de notation idéaliste, où l’on pose comme isolabl
me, nous considérons le tout de la réalité avec lequel ils forment un système indivisé : ce qui revient à dire que le mouvement
et des souvenirs reviendra toujours, de quelque nom qu’on appelle le système , à affirmer que la partie est le tout. En approfo
me, à affirmer que la partie est le tout. En approfondissant les deux systèmes , on verrait que l’idéalisme a pour essence de s’a
ificielles : il conçoit, derrière les représentations juxtaposées, un système d’actions réciproques, et par conséquent une impl
s’est cru immobile et, en quelque sorte, à califourchon sur les deux systèmes réunis en un seul. Cette apparente conciliation d
on, la considérant tout entière comme actuelle ou actualisable, et un système où la réalité devient un réservoir de puissances,
10 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
s différents, et sur l’éloignement qu’inspire à quelques personnes le système de la perfectibilité de l’espèce humaine. L’on m’
s commun, servant à revêtir des idées plus communes encore. Ce second système expose beaucoup moins à la critique. Ces phrases
yphe, à retomber toujours après s’être élevée. D’où vient donc que ce système de la perfectibilité de l’espèce humaine déchaîne
ncus, comment pourraient-ils soutenir leur opinion en conscience ? Le système de la perfectibilité de l’espèce humaine a été ce
. Les professeurs écossais, Ferguson en particulier, ont développé ce système sous la monarchie libre de la Grande-Bretagne. Ka
pèce humaine, tant les esprits penseurs ont attaché d’importance à ce système , qui promet aux hommes sur cette terre quelques-u
rtelle, un avenir sans bornes, une continuité sans interruption7. Ce système ne peut être contraire aux idées religieuses. Les
angers qu’un esprit raisonnable et indépendant peut redouter d’un tel système  ? Dira-t-on que des monstres barbares ont fait de
té et la raison. Ce que je crois plutôt, c’est que les détracteurs du système de la perfectibilité de l’espèce humaine n’ont pa
ait étrangère aux mœurs, aux lois et au caractère des anciens. 5. Ce système a donné lieu à tant d’interprétations absurdes, q
in aussi, dans son ouvrage sur la justice politique, soutient le même système  ; mais, quoique ce soit un homme de beaucoup d’es
une seule idée de cet ouvrage que j’aie mise dans le mien, excepté le système de la perfectibilité de l’espèce humaine, qui heu
s à moi qu’à Godwin. Je crois avoir essayé la première d’appliquer ce système à la littérature ; mais j’attache un grand prix à
11 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
s ou des arts juge les œuvres, l’historien de la philosophie juge les systèmes . Or celui qui juge n’est pas tenu de remplacer ce
on principal objet est d’exposer et de faire connaître les différents systèmes philosophiques, de les interpréter avec toute l’e
nécessaire à l’historien de la philosophie, car, pour comprendre les systèmes , il faut avoir approfondi la science elle-même, e
elle-même a un double inconvénient : le premier, c’est de fausser les systèmes , le second, c’est de rendre l’histoire inutile. L
il impose aux écrivains du passé les cadres artificiels de son propre système , comme a fait Hegel dans son Histoire de la philo
t se borner à des conclusions rapides et générales sur les principaux systèmes . Elle est une science de recherches nouvelles (au
eur intrinsèque, indépendante de ses résultats. Connaître les lois du système du monde est par soi-même, une chose noble, excel
nous faisait assister à l’éclosion des mondes et au développement du système planétaire. Ainsi le passé est entré comme objet
troverses religieuses, des lettres, des arts, des sciences, enfin des systèmes de philosophie. Ce qui n’était d’abord qu’un chap
es, lesquelles sont dans les lois de l’esprit. Jusqu’à quel point les systèmes sont-ils vrais ou faux ? C’est à la philosophie d
la philosophie de le décider ; mais, cette question mise à part, les systèmes subsistent à titre de faits où se manifestent bie
les lois du développement intellectuel de l’humanité. Sans doute les systèmes philosophiques ont en grande partie leurs causes
il ne faut pas exagérer le point de vue des origines extérieures des systèmes philosophiques. Ils ont surtout une filiation int
elles, le sens du passé, le discernement des vrais rapports entre les systèmes ainsi que de leurs oppositions, tels sont les gai
reprendre une vaste synthèse qui embrasserait l’histoire générale des systèmes non-seulement en eux-mêmes, mais dans leurs rappo
12 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
’importe quel moment du temps, la position de n’importe quel point du système dans l’espace. Et comme il n’y a rien de plus, da
forme du tout, que la disposition des parties, les formes futures du système sont théoriquement visibles dans sa configuration
sente. Toute notre croyance aux objets, toutes nos opérations sur les systèmes que la science isole, reposent en effet sur l’idé
le temps abstrait attribué par la science à un objet matériel ou à un système isolé ne consiste qu’en un nombre déterminé de si
’objets détachés, comme d’ailleurs la science, qui n’envisage que des systèmes isolés, se place aux extrémités des intervalles e
que tout le passé, le présent et l’avenir des objets matériels ou des systèmes isolés fût étalé d’un seul coup dans l’espace : i
e le même nombre de correspondances entre les états des objets ou des systèmes et les points de la ligne toute tracée que serait
incontestable, même dans le monde matériel. Nos raisonnements sur les systèmes isolés ont beau impliquer que l’histoire passée,
cience ? Certes, l’opération par laquelle la science isole et clôt un système n’est pas une opération tout à fait artificielle.
d’autres. Nous verrons que la matière a une tendance à constituer des systèmes isolables, qui se puissent traiter géométriquemen
lètement, c’est pour la commodité de l’étude. Elle sous-entend que le système , dit isolé, reste soumis à certaines influences e
pas moins vrai que ces influences sont autant de fils qui relient le système à un autre plus vaste, celui-ci à un troisième qu
i les englobe tous deux, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on arrive au système le plus objectivement isolé et le plus indépendan
ystème le plus objectivement isolé et le plus indépendant de tous, le système solaire dans son ensemble. Mais, même ici, l’isol
création de formes, élaboration continue de l’absolument nouveau. Les systèmes délimités par la science ne durent que parce qu’i
premier, qui en est inséparable. Rien n’empêche donc d’attribuer aux systèmes que la science isole une durée et, par là, une fo
isolés est relative à notre perception, tandis que la constitution de systèmes clos de points matériels est relative à notre sci
ins une recherche de l’individualité et qu’elle tend à constituer des systèmes naturellement isolés, naturellement clos. Par là,
nous prouver que, plus nous nous écartons des objets découpés et des systèmes isolés par le sens commun et la science, plus nou
passait à l’instant précédent. La position des points matériels d’un système défini et isolé par la science est déterminée par
la nature et de l’identifier, pour les besoins de la cause, avec les systèmes artificiels sur lesquels opèrent le chimiste, le
elque calculateur surhumain au même traitement mathématique que notre système solaire, elle est sortie peu à peu d’une certaine
e tendance qu’on vient se heurter, dès qu’on veut distinguer entre un système artificiel et un système naturel, entre le mort e
heurter, dès qu’on veut distinguer entre un système artificiel et un système naturel, entre le mort et le vivant. Elle fait qu
anisé ne dure pas. Eh ! quoi, dira-t-on, en affirmant que l’état d’un système artificiel dépend exclusivement de son état au mo
cédent, ne faites-vous pas intervenir le temps, ne mettez-vous pas le système dans la durée ? Et d’autre part, ce passé qui, se
la différence capitale qui sépare le temps concret, le long duquel un système réel se développe, et le temps abstrait qui inter
pe, et le temps abstrait qui intervient dans nos spéculations sur les systèmes artificiels. Quand nous disons que l’état d’un sy
tions sur les systèmes artificiels. Quand nous disons que l’état d’un système artificiel dépend de ce qu’il était au moment imm
alle dt. Tout ce que nous voulons dire est donc que l’état présent du système est défini par des équations où entrent des coeff
présent qu’on prend, il est vrai, avec sa tendance. Et, de fait, les systèmes sur lesquels la science opère sont dans un présen
rps avec le présent. Quand le mathématicien calcule l’état futur d’un système au bout du temps t, rien ne l’empêche de supposer
bres qui notent des tendances et qui permettent de calculer l’état du système à un moment donné ; mais c’est toujours d’un mome
rait d’union. En d’autres termes, la connaissance d’un être vivant ou système naturel est une connaissance qui porte sur l’inte
porte sur l’intervalle même de durée, tandis que la connaissance d’un système artificiel ou mathématique ne porte que sur l’ext
stronomiques, physiques, chimiques, de tous ceux qui font partie d’un système où se juxtaposent simplement des éléments censés
vions enfin à quelque chose qui se puisse traiter comme une espèce de système solaire, astronomiquement. Si vous le niez, vous
te et de la matière organisée. L’unique question est de savoir si les systèmes naturels que nous appelons des êtres vivants doiv
turels que nous appelons des êtres vivants doivent être assimilés aux systèmes artificiels que la science découpe dans la matièr
la matière brute, ou s’ils ne devraient pas plutôt être comparés à ce système naturel qu’est le tout de l’univers. Que la vie s
el pourrait bien être, disions-nous, une continuité indivisible : les systèmes que nous y découpons n’en seraient point alors, à
lequel on passerait de la définition d’une certaine action vitale au système de faits physico-chimiques qu’elle implique ne se
les raisons théoriques qui nous empêchent d’assimiler l’être vivant, système clos par la nature, aux systèmes que notre scienc
empêchent d’assimiler l’être vivant, système clos par la nature, aux systèmes que notre science isole. Ces raisons ont moins de
Les explications mécanistiques, disions-nous, sont valables pour les systèmes que notre pensée détache artificiellement du tout
pensée détache artificiellement du tout. Mais du tout lui-même et des systèmes qui, dans ce tout, se constituent naturellement à
t représenté par une formule mathématique unique, par un seul immense système d’équations différentielles simultanées, d’où se
iverselle ; nous ne pouvons sacrifier l’expérience aux exigences d’un système . C’est pourquoi nous repoussons le mécanisme radi
a philosophie est là cependant, qui nous montre l’éternel conflit des systèmes , l’impossibilité de faire entrer définitivement l
logie de structure ? Interrogeons sur ce point, tour à tour, les deux systèmes opposés d’explication évolutionniste, l’hypothèse
Autre chose est un ensemble de changements solidaires, autre chose un système de changements complémentaires, c’est-à-dire coor
d’un organe dans des conditions plus compliquées. Qu’une anomalie du système pileux s’accompagne d’une anomalie de la dentitio
r l’exercice de la fonction et n’exigent pas, par conséquent, tout un système de remaniements complémentaires pour que la plant
ue l’influence de la lumière ait causé physiquement la formation d’un système nerveux, d’un système musculaire, d’un système os
umière ait causé physiquement la formation d’un système nerveux, d’un système musculaire, d’un système osseux, toutes choses qu
ment la formation d’un système nerveux, d’un système musculaire, d’un système osseux, toutes choses qui sont en continuité avec
13 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
Discours sur le système et la vie de Vico Dans la rapidité du mouvemen
le génie prophétique de Vico nous l’a marqué longtemps d’avance. Son système nous apparaît au commencement du dernier siècle,
dre toutes les connaissances qui ont l’homme pour objet dans un vaste système , qui rapprocherait l’une de l’autre l’histoire de
s avait fait connaître quels travaux préparèrent la conception de son système (Vie de Vico écrite par lui-même). Les détails qu
nt les opinions diverses qu’il devait plus tard réunir dans son grand système . L’un de ces opuscules est intitulé : Essai d’un
ns son grand système. L’un de ces opuscules est intitulé : Essai d’un système de jurisprudence, dans lequel le droit civil des
énéralités. Grotius a un mérite qui leur manque ; il enferme dans son système de droit universel la philosophie et la théologie
a lecture de Grotius fixa ses idées et détermina la conception de son système . Dans un discours prononcé en 1719, il traita le
’avait pu dans un discours montrer que la partie philosophique de son système , et avait été obligé d’en supprimer les preuves,
e que l’auteur néglige souvent d’expliquer, il y a dans l’ensemble du système , présenté de cette manière, une grandeur imposant
ons traduit en l’abrégeant l’édition de 1744 ; mais, dans l’exposé du système que l’on va lire, nous nous sommes souvent rappro
s de commencer ainsi, en attendant qu’elles se formassent un meilleur système de langage et d’écriture. Cette langue muette con
itre mérite une explication : les philosophes ne tirèrent point leurs systèmes d’Homère, quoiqu’ils cherchassent à les autoriser
ses cendres.   Tel est l’exposé bien incomplet sans doute de ce vaste système  ; nous l’abandonnons aux méditations de nos lecte
tre de les avoir cultivées ; pour lui il ne songea qu’à compléter son système . » Nous ajouterons peu de choses à ce que nous a
parlé du peu d’impression que produisit sur le public l’apparition du système de Vico. Lorsque parurent les livres De uno juris
pour les appuyer l’un par l’autre, il entreprit d’abord d’établir son système en montrant l’invraisemblance de tout ce qu’on av
ants et par les catholiques. Tandis qu’un Damiano Romano, accusait le système de Vico d’être contraire à la religion, le journa
atriote de Vico, dans lequel on lui reprochait d’avoir approprié son système au goût de l’église romaine . Vico accepte ce der
et, les faisceaux, les balances, etc., désignent autant de parties du système . C’est sur le second livre que portent les princi
xtrait à la fin de la traduction. Pour ne point juger cette partie du système avec une injuste sévérité, il faut se rappeler qu
yait que des démons dans les dieux du paganisme, ou renfermée dans le système presque aussi infécond de l’apothéose. Vico est u
poésie. — De la grammaire. — 1720. Remercîment à un défenseur de son système . Dans cette lettre curieuse, Vico explique le peu
sapientiâ Italorum. « Il y a quelques années que j’ai travaillé à un système complet de métaphysique. J’essayais d’y démontrer
nazioni. Cet article, où l’on reproche à Vico d’avoir approprié son système au goût de l’Église romaine , avait été envoyé pa
la Science nouvelle, c’est la nature commune aux nations, et que son système du droit des gens n’en est que le principal corol
1788). Quoique cet homme célèbre n’ait rien écrit qui se rattache au système de Vico, nous croyons devoir le placer dans cette
ureux Cuoco, il détruisit un travail fort remarquable, dit-on, sur le système de la Science nouvelle. L’infortuné Mario Pagano
s physiologiques qu’il donne à plusieurs phénomènes sociaux, ôtent au système sa grandeur et sa poésie, sans l’appuyer sur une
Vico, il l’appelle plagiaire, etc. — Il croit prouver d’abord que le système de Vico n’est pas nouveau, et dans cette partie,
uteurs qui ont pu le mettre sur la voie. — Il soutient ensuite que ce système est erroné, et particulièrement contraire à la re
14 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
ons qui ont été proposées successivement depuis deux siècles, pour le système général des connaissances humaines, envisagé dans
rs existé jusqu’à ces derniers temps entre les différentes parties du système intellectuel, les unes étant successivement deven
cune classification rationnelle. Comment parvenir à disposer, dans un système unique, des conceptions aussi profondément contra
le de procéder à une disposition vraiment rationnelle et durable d’un système dont toutes les parties sont enfin devenues homog
cours de la nature de celui-ci ; car il ne s’agit point d’observer le système entier des notions humaines mais uniquement celui
binaisons quelconques, et qui ne sont, à leur tour, fondées sur aucun système intellectuel antécédent. Or, dans un tel travail,
que nous en déduisons pour la modifier à notre avantage, forment deux systèmes essentiellement distincts par eux-mêmes, qu’il es
nvenable de concevoir et de cultiver séparément. En outre, le premier système étant la base du second, c’est évidemment celui q
des connaissances humaines, tant d’application que de spéculation. Ce système théorique me paraît devoir constituer exclusiveme
re part, les connaissances physiologiques ; en sorte qu’elle tient au système entier des sciences fondamentales. Il en est de m
re distinct. La philosophie des sciences fondamentales, présentant un système de conceptions positives sur tous nos ordres de c
, autant que possible, les mêmes voies. Par le second, on présente le système des idées tel qu’il pourrait être conçu aujourd’h
u contraire, que tous ces travaux particuliers ont été refondus en un système général, pour être présentés suivant un ordre log
vicieuse. Ainsi, par exemple, il me semble incontestable que, dans le système général des sciences, l’astronomie doit être plac
différences ; les sciences, qui sont placées par les uns à la tête du système encyclopédique, étant renvoyées par d’autres à l’
seul ordre vraiment rationnel, parmi le nombre très considérable des systèmes possibles, que consiste la difficulté précise de
lir naturellement d’après le même principe, ce qui présentera tout le système des connaissances humaines décomposé, jusque dans
tion ; car les divisions qui se sont introduites spontanément dans le système scientifique n’ont pu être déterminées que par le
et avec l’état positif de celles qui leur sont antérieures dans notre système encyclopédique, ce qui tend à jeter sur la vérifi
ls qu’il est destiné à produire dans la société pour la rénovation du système intellectuel, si les diverses branches principale
faire véritablement table rase pour reconstruire de fond en comble le système entier de leurs idées acquises. L’importance de n
doute déjà remarquée. En effet, nous n’avons point marqué dans notre système scientifique le rang de la science mathématique.
15 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »
Chapitre IV La langue française et la Révolution. — Le jargon du système métrique. — La langue traditionnelle des poids et
et kilo ! Je n’ai pas qualité pour juger des avantages offerts par le système métrique, ni pour affirmer que la routine des Ang
et kilomètre sont même à peu près les deux seuls termes usuels que le système métrique ait réussi à introduire dans la langue,
s corps de métier, notamment les imprimeurs, pratiquent uniquement le système duodécimal, soit sous les noms de point, ligne, p
réotypeurs n’ont pas tardé à imposer clichage et cliché. En dehors du système officiel, mètre a été d’une terrible fécondité ;
ommé sa carte lithologico-isboathométrique. Voilà qui est sérieux. Le système métrique pouvait très bien se concilier avec le v
l’auteur de cette merveille n’a-t-il été chargé de la nomenclature du système métrique ! Peut-être, aussi bien, n’avait-il que
16 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
encore inexpérimentées, elle répare une imperfection, elle achève un système . Elle est pour l’esprit un germe d’unité plus ou
la produire. Il se forme ainsi chez lui, si l’expérience réussit, un système coordonné qui n’est que l’incarnation nouvelle, p
tendance générale. C’est ce qui se passe aussi chez le créateur d’un système d’idées ou d’une œuvre d’art qui forme en lui une
elle. On voit ici très nettement comment cette idée vint compléter un système encore imparfait et nous assistons à la formation
des mêmes familles. Ces remarques formaient déjà comme un embryon de système encore vague et confus. Darwin en tire cette conc
de quelque forme ancestrale commune. C’est là un nouvel apport, et le système se dessine. Mais l’invention est encore faible et
transformation. Un nouvel et important élément vient donc s’offrir au système ébauché, pour en associer plus étroitement les pa
trouver — d’ailleurs la perfection absolue ne vient jamais, — mais le système avait pris, dans son ensemble, sa forme définitiv
venait facile. Des idées explicatives pouvaient venir rattacher en un système le fait de la maladie, et le fait de la présence
faits n’ont pas cette netteté. La préparation est moins visible. Les systèmes préexistants, auxquels l’invention va faire prend
acune précise qui ne pourra se combler que d’une façon déterminée, le système définitif peut prendre bien des formes différente
différentes, la tendance générale peut s’incarner, se préciser en des systèmes de faits psychiques bien divers. L’invention se d
et leurs heurts, leur effort vers une systématisation générale où les systèmes déjà formés ne peuvent entrer ensemble, — la réfl
était bien une partie de l’invention elle-même qui venait enrichir le système imparfait qui l’attendait dans l’esprit, et l’ach
ndait dans l’esprit, et l’achever ou même le susciter, maintenant les systèmes se succèdent simplement autour de l’impression pr
surprise, ou bien encore l’ennui, la peine, l’exaspération de voir le système nouveau se former trop lentement et trop imparfai
courent à la création d’une œuvre, et par conséquent à l’invention de systèmes d’idées, d’imagés et de mots. Il suffit je pense,
qui paraît désirable ont inspiré beaucoup de livres, de discours, de systèmes de pensées. « Par trois fois en vingt-cinq ans, d
iable, les joies de l’amour et de la puissance. Le désir forme ici un système incomplet, puisqu’il n’est pas satisfait (et même
ètement). L’image évoquée, la création intellectuelle vient rendre le système moins imparfait, en lui apportant, dans une certa
ée suggérée par l’expérience, comme une hypothèse venant compléter le système d’une théorie encore boiteuse. Ces sentiments ard
dans une conscience doive produire à la longue une œuvre d’art ou un système scientifique, pour qu’elle excite tout d’abord un
ntané, quoique surveillé, des idées et des images, de tous les petits systèmes qui vivent dans l’esprit. Ce jeu fait naître cont
de la vie courante appelés, utilisés, triés, englobés dans le nouveau système en formation, et, une fois conquis, travaillant p
garde sa réalité et, quand l’occasion se présente, va déterminer des systèmes de pensées et d’actes, toujours variables à quelq
son action est seule perçue. Mais en général les éléments, les petits systèmes opèrent avec une certaine indépendance, quoique c
uscitent des idées, des images, qui viennent essayer d’entrer dans le système principal, mais d’autres éléments en suscitent au
’une tendance dominante — ou, ce qui revient au même, pour achever un système ébauché mais imparfait dont la force est déjà con
tendance intellectuelle, et de parfaire plus ou moins heureusement le système incomplet, vienne à se présenter et réalise enfin
les mettent en jeu. L’acte type de la routine, le réflexe même est un système d’impressions et de réactions manifestant un dési
l auquel manquait l’élément qui devait, en le satisfaisant, donner au système dont il était l’ébauche sa forme définitive. Et l
it s’est affirmé. Puis les nouvelles inventions viennent compléter le système qui s’est ébauché. Elles sont en petit ce que, en
enrichit de plus en plus et surtout qui régularise de plus en plus le système jusqu’à ce que l’idée de la sélection vienne s’y
secondaires, les applications diverses, viennent encore compliquer le système et y introduire une foule de créations nouvelles.
différente, agissant dans le même sens, pour arriver à constituer un système qui va s’organisant de plus en plus et se transfo
st qui, plus que les autres, influent sur la nature et la destinée du système , mais ces différences ne vont que du plus au moin
ux théories darwiniennes, mais plus en harmonie, semble-t-il, avec le système de Spencer, est encore assez généralement accepté
elles suscitées par les premières idées formées viennent compléter un système ébauché déjà. Elles n’en modifient pas le sens gé
conclusion. De même une première idée peut se compléter par bien des systèmes différents et même après ses premières conquêtes,
, une série de synthèses successives et d’analyses, s’ordonnant en un système de plus en plus complexe. Et même l’invention ne
développement garde quelque chose d’indéterminé, je veux dire que des systèmes très différents peuvent, selon les circonstances
s en forme régulière, évoqueront immédiatement l’idée qui complète le système , mais, en somme, notre invention sera minime. Ell
us sa forme classique ; on comprend aisément comment les rapports des systèmes inconscients et des pensées conscientes ont favor
iques qui les distinguent et qui consistent en relations diverses des systèmes psychiques les uns avec les autres. Nous avons vu
nd cas simplement une organisation plus isolée, plus indépendante des systèmes qui constituent le moi. Quoique l’évolution ne so
des conditions analogues, que le développement de l’invention est un système d’inventions qui se commandent plus ou moins l’un
ré comme un ensemble. Les divers éléments de l’esprit, les différents systèmes qui s’y ébauchent, s’y achèvent ou s’y défont con
u hasard des rencontres grandit par d’autres accidents semblables. Le système vivant profite de ce qu’il rencontre, mais peut s
faits convergents, d’inventions successives, venant s’organiser en un système de plus en plus vaste à mesure que l’idée et le s
vers au premier, ou faire l’inverse selon les circonstances. Dans un système bien lié, où tout doit se tenir, un élément, quel
émentaire, s’attachant surtout aux questions sociales. Il examine les systèmes socialistes. Aucun ne lui plaît complètement, mai
yant beaucoup lu, il a eu le grand mérite d’avoir su choisir dans des systèmes plus ou moins utopiques ce qui pouvait passer dan
par deux grands caractères, l’augmentation du nombre des éléments du système et l’harmonie plus grande des relations qui les u
à nier toute évolution régulière et toute influence de l’ensemble du système sur ses formes successives. Au contraire, nous vo
ient plus nombreux, la marche plus indécise. Supposons que le lien du système général se relâche encore, que la vie indépendant
ra, dominera de plus en plus et pourra finir par dissoudre le premier système pour en constituer un autre qu’il dirigera, ou bi
mplement, il deviendra prépondérant et éliminera tout ce qui, dans le système déjà formé, contrarie cette prépondérance, en con
droite, fera plus ou moins brusquement un coude. Sans doute le second système dominant, comme le premier, est en accord avec la
tion en somme et non évolution. D’autres fois, ce n’est pas un second système qui vient succéder au premier, c’est une anarchie
gêne. Elle a joué un rôle d’échafaudage ou d’amorce. Grâce à elle, le système s’est ébauché, mais une fois ébauché il n’a pu ar
remiers ou d’être rejetés par eux, de façon à ce que l’orientation du système soit changée mais à ce qu’il prenne une unité nou
continuer à vivre. Les deux orientations divergentes de l’ensemble du système , au lieu de se remplacer, comme dans la transform
uvre le germe dont le développement sera toujours mal accordé avec le système dans lequel if s’accomplit et qui lui donne la fo
pement. Elle consiste essentiellement, en effet, dans l’adjonction au système primitif de synthèses d’images, d’idées et de mou
préciser et qu’il se développe, il est obligé de s’allier à d’autres systèmes , de s’annexer des éléments qui, presque fatalemen
r par analogie. C’est plutôt l’attention qui dévie, en ce cas, que le système d’idées auxquelles elle s’attachait d’abord. Mais
ns le cas qui nous occupe maintenant, peut n’être que passagère et le système d’idées momentanément abandonné pourra se retrouv
is d’une façon plus ou moins instinctive ou plus ou moins voulue, des systèmes psychiques auxquels on peut incorporer plus facil
la moralité, etc., mais il réussit quelquefois. Lorsqu’il réussit, le système qui a accueilli l’élément et qui le rend ensuite
ée n’aurait pas su faire venir directement à elle. Et dans les petits systèmes secondaires qui constituent la déviation, cela se
cristallisation » de la pensée autour d’un noyau primitif, d’un petit système qui va se complétant peu à peu. Chacun de ses pro
ychiques, à mettre en jeu leurs affinités spéciales, à désagréger les systèmes déjà formés. L’expérience, quand on consent à la
it se ramener, comme je le pense, à une rencontre non systématisée de systèmes agissant chacun pour soi et selon des plans diffé
mes sont bien aussi, comme on tend à l’admettre maintenant, de petits systèmes relativement simples. Mais ces éléments derniers
dedans et le dehors. En dehors de la vie et de son œuvre, les petits systèmes sont souvent plutôt agglomérés qu’unis dans un sy
e, les petits systèmes sont souvent plutôt agglomérés qu’unis dans un système plus large. À mesure qu’on passe des atomes aux m
r, de sorte que l’univers apparaît comme un ensemble assez informe de systèmes très différents par l’importance et la puissance,
e vue abstrait, l’invention est l’acte par lequel quelques-uns de ces systèmes , heurtés, choqués par d’autres, partiellement dés
d’autres, partiellement désagrégés, s’unissent sous le contrôle d’un système supérieur, en un ensemble nouveau. Lorsque le ger
, surtout avec son développement, bien des destructions, des morts de systèmes organisés, des déviations et des aberrations, en
17 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
ligible, également intelligent. Tel est le postulat de la plupart des systèmes . On s’en convaincra sans peine en comparant entre
t représentative du réel. Il est incontestable que, s’il n’y a pas de système tout à fait isolé, la science trouve cependant mo
ait isolé, la science trouve cependant moyen de découper l’univers en systèmes relativement indépendants les uns des autres, et
ns y être absolument étendue, et qu’en la tenant pour décomposable en systèmes isolés, en lui attribuant des éléments bien disti
on hésitera à voir dans des propriétés d’apparence aussi positive un système de négations, l’absence plutôt que la présence d’
le d’autres opérations : de proche en proche, on trouverait que notre système solaire tout entier est intéressé à ce qui s’acco
e l’eau, j’admets que, si je me donne un certain nombre d’éléments du système , cela suffit pour que le système soit complet : i
onne un certain nombre d’éléments du système, cela suffit pour que le système soit complet : il se complète automatiquement, je
ébullition, que l’expérience m’a montrée hier être ce qui manquait au système pour être complet, le complètera demain, n’import
, et que par conséquent le même troisième côté sera venu compléter le système . Or, si ma certitude est parfaite dans le cas où
parce qu’elle ferme les yeux sur deux points essentiels. Pour que le système d’aujourd’hui pût être superposé à celui d’hier,
différente et pourtant réussir encore. C’est justement parce qu’aucun système défini de lois mathématiques n’est à la base de l
eur attribuer la même existence absolue. La réalité devenant ainsi un système de genres, c’est à la généralité des genres (c’es
ermes indépendants, les genres vivants étant tout autre chose que des systèmes de lois, une moitié au moins de notre connaissanc
’histoire de la philosophie est là pour en témoigner. Il n’y a pas de système durable qui ne soit, dans quelques-unes au moins
x. Telle qu’elle existe, fuyante et incomplète, elle est, dans chaque système , ce qui vaut mieux que le système, et ce qui lui
t incomplète, elle est, dans chaque système, ce qui vaut mieux que le système , et ce qui lui survit. L’objet de la philosophie
parler. Pourquoi en parlerions-nous ? L’univers est un assemblage de systèmes solaires que nous avons tout lieu de croire analo
ue nous avons tout lieu de croire analogues au nôtre. Sans doute, ces systèmes ne sont pas absolument indépendants les uns des a
umière au-delà de la planète la plus lointaine, et d’autre part notre système solaire tout entier se meut dans une direction dé
llement, pour des raisons de simple commodité, que nous isolons notre système solaire, la nature elle-même nous invite à l’isol
l’adjonction de mondes nouveaux. Étendons alors à l’ensemble de notre système solaire, mais limitons à ce système relativement
ndons alors à l’ensemble de notre système solaire, mais limitons à ce système relativement clos, comme aux autres systèmes rela
laire, mais limitons à ce système relativement clos, comme aux autres systèmes relativement clos, les deux lois les plus général
nt relative, en partie, à nos procédés de mesure. Il dit que, dans un système supposé clos, l’énergie totale, c’est-à-dire la s
s doute, entre les variations des diverses énergies composant un même système , une solidarité qui a précisément rendu possible
Si donc le philosophe fait application de ce principe à l’ensemble du système solaire, il devra tout au moins en estomper les c
ens contraire. C’est dire que, même si elle régit l’ensemble de notre système solaire, la loi de conservation de l’énergie nous
la richesse et la variété des changements s’accomplissant dans notre système solaire cédera peu à peu la place à la stabilité
alpiter son cœur. Envisagé de ce point de vue, un monde tel que notre système solaire apparaît comme épuisant à tout instant qu
le développement de la fonction chlorophyllienne dans la plante et du système sensori-moteur chez l’animal, amène la vie à des
s extérieures à des parties, l’entendement n’a le choix qu’entre deux systèmes d’explication : on tenir l’organisation infinimen
élevé dans la série peut se représenter en gros, disions-nous, par un système nerveux sensori-moteur posé sur des systèmes dige
ros, disions-nous, par un système nerveux sensori-moteur posé sur des systèmes digestif, respiratoire, circulatoire, etc. Ces de
ns dues aux accidents de l’évolution) à la nécessité de compliquer le système nerveux. Chaque complication d’une partie quelcon
c aller à l’infini dans tous les sens : mais c’est la complication du système nerveux qui conditionne les autres en droit, sino
t, sinon toujours en fait. Maintenant, en quoi consiste le progrès du système nerveux lui-même ? En un développement simultané
veau atteint un développement plus considérable. Ainsi, le progrès du système nerveux assure à l’acte une précision croissante,
t, changer la forme de toutes ses pièces. Mais, avant l’apparition du système nerveux, avant même la formation d’un organisme p
re fait donc ce que la différenciation des parties localisera dans un système sensori-moteur chez l’animal développé. Ne le fai
isemblable que la vie se déroule sur d’autres planètes, dans d’autres systèmes solaires aussi, sous des formes dont nous n’avons
a dépenser en actions explosives, elle choisit sans doute dans chaque système solaire et sur chaque planète, comme elle le fait
sibilité d’un choix. C’est pourquoi, dans les organismes dépourvus de système nerveux, elle varie en raison du pouvoir de locom
on et de déformation dont l’organisme dispose. Et, chez les animaux à système nerveux, elle est proportionnelle à la complicati
quantité variable avec les individus et surtout avec les espèces. Le système nerveux d’un animal dessine les lignes flexibles
entielle à libérer soit accumulée dans les muscles plutôt que dans le système nerveux lui-même), ses centres nerveux indiquent,
domine. Comme le plus petit grain de poussière est solidaire de notre système solaire tout entier, entraîné avec lui dans ce mo
l’univers entier des considérations tirées de l’état présent de notre système solaire ? A côté des mondes qui meurent, il y a s
18 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
Gall, par ses sérieuses découvertes aussi bien que par son aventureux système , leur a donné un puissant élan, et depuis cette é
ons pas non plus oublier la Physiologie de M. Longet et son Traité du système nerveux, où nous avons puisé beaucoup de faits ;
d ouvrage de MM. Leuret et Gratiolet, intitulé : Anatomie comparée du système nerveux chez les animaux et chez l’homme dans ses
tout autre, rappeler le nom de M. Claude Bernard et son livre sur le Système nerveux. Ce grand physiologiste, qui représente a
pénétrer dans les replis de ce labyrinthe obscur que l’on appelle le système nerveux ; mais ce sont là de trop grandes profond
ique, Recherches expérimentales sur les propriétés et les fondions du système nerveux, M. Flourens a publié sous forme populair
lter sur la question qui nous occupe. C’est d’abord la Physiologie du système nerveux du docteur Vulpian (leçons faites au Musé
en second lieu, un livre du docteur Luys, intitulé Recherches sur le système cérébro-spinal et qui est un des traités les plus
19 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311
 Ribot publia, comme on vient de le voir, une espèce de traduction du système de l’allemand Schopenhauer, non seulement j’ai di
du système de l’allemand Schopenhauer, non seulement j’ai dit sur ce système les quelques mots de mépris qu’il méritait, mais
mots de mépris qu’il méritait, mais je crus que ce ne serait là qu’un système de plus à mettre au tas de tous ceux que produit
s de vent, ces amoncellements disparaissent ; en quelques années, ces systèmes … Demandez-vous quelle grande place tiennent, main
xtravagances, a pu penser que la philosophie était compromise par les systèmes de Schopenhauer et de Hartmann et il s’est inscri
nt d’un mépris gai, ou avec la cruauté d’un mépris atroce ; car leurs systèmes valent ces deux mépris, selon le point de vue d’o
ences, les hiatus, les contradictions, les impossibilités de ces deux systèmes , dont l’un est basé sur le tout-un, l’autre sur l
losophe par de petits sourires que je trouve spirituels. Et quand les systèmes de Schopenhauer et de Hartmann se cassent mutuell
ues comme la destruction du monde, elle aboutit dans la pratique à un système de compensations qui ne sont autre chose que des
20 (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes
, avant tout, que nous ne connaissons rien qui ne soit engagé dans un système de « relations », et rien par conséquent dont le
ertains : toute science, quand on l’approfondit, n’est en somme qu’un système de « rapports », et ces « rapports », en un certa
d’âge en âge, — et on pourrait dire de génération en génération, — le système de rapports qu’elle est. Avant Auguste Comte et l
toute part ouverts : la science, avant Auguste Comte, était comme un système de tous côtés fermé. La faute en était imputable
r opéré cette révolution. De ce que la science, en effet, n’est qu’un système de rapports, et de ce que ses progrès ne sauraien
s, et de ce que ses progrès ne sauraient consister qu’à développer le système de ces rapports, il résulte, en premier lieu, que
d, et pour cette seule raison, dès que la science est conçue comme un système de rapports, la science, d’âge en âge, est donc p
re raison, qu’aucune découverte ne saurait s’accomplir en un point du système qui n’ait sa répercussion sur le système tout ent
t s’accomplir en un point du système qui n’ait sa répercussion sur le système tout entier. Je viens de faire allusion aux trava
, mais ils ont cependant modifié l’idée qu’on se formait avant eux du système du monde. La conception de la vie n’est plus pour
t qu’elle peut remplacer la religion, que devient-elle dans un pareil système  ? Un petit procédé pour se former le bon sens, un
rale et de la religion ? Mais, précisément, si la science n’est qu’un système de rapports, et de rapports humainement variables
s’il s’agit de la « remplacer ! » L’absolu n’est pas le relatif ! Un système de rapports n’explique pas l’homme à lui-même, so
ativité de la connaissance. » La science, avons-nous dit, n’est qu’un système de rapports ou de signes, entre lesquels et ce qu
adis les ont nommés du même nom. En revanche, de ces rapports dont le système constitue notre science, nous pouvons assurer qu’
re ait pris modèle sur l’homme, est une des meilleures preuves que le système de nos sciences est bien fondé sur ses raisons na
ur entrevoir ce qu’il y avait de verbalisme ou de logomachie dans ces systèmes tant vantés. Aussi bien, s’il les eût approfondis
nos diverses connaissances réelles pourront donc enfin former un vrai système , assujetti dans son entière étendue et dans son e
ôt ou tard notre erreur. Et la métaphysique cessant ainsi d’être un «  système fermé », c’est alors qu’elle deviendra vraiment d
21 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
é, parce que c’est un brevet d’inhabitude. (L’habitude étant, dans ce système , le plus dangereux, le seul dangereux ennemi). Un
s l’imprimé un vieillissement et une vulgarité. (Le vulgaire, dans ce système , étant le contraire du commun). (Le vulgaire est
et que la mauvaise presse n’est jamais bonne. C’est toujours le même système de l’irréversibilité et de la dégradation continu
l’historien de la matière théologique. (Le théologien étant, dans ce système de langage, le théoricien de la matière théologiq
e sa propre mémoire et des résidus de sa mémoire végétale. Et dans un système bergsonien, (je ne dis pas dans le système bergso
moire végétale. Et dans un système bergsonien, (je ne dis pas dans le système bergsonien ; je ne veux pas engager notre maître
e, normale, par vieillissement, essentiel et normal). Eh bien dans un système bergsonien, (je ne dis pas dans le système bergso
t normal). Eh bien dans un système bergsonien, (je ne dis pas dans le système bergsonien), cette mort matérielle, temporelle, n
tome de matière pour le nouveau qui est la vie. En ce sens et dans ce système la mort pour ainsi dire essentielle de l’être est
la limite. Une âme morte est une âme résiduelle à la limite. Dans ce système le germe au contraire est à la limite à l’autre b
ses ennemis. La vieille irréversibilité fonctionne toujours. Dans ce système aussi toujours on perd et jamais on ne gagne. En
hies, qu’est-ce autre chose que les récoltes de la pensée. Ces grands systèmes , qu’est-ce autre chose que nos celliers et nos gr
et s’il est permis de la nommer ainsi la philosophie chrétienne et le système chrétien et le christianisme et la chrétienté, qu
procession symétriquement loyale et symétriquement complète. Dans ce système de pensée la bataille passe avant la victoire et
la mort même n’est rien au prix de la correction du combat. C’est un système fort connu, le plus antique, le plus étranger qu’
plus étranger qu’il y ait au monde moderne. Ce n’est pas seulement le système de la loyauté. C’est le système de l’héroïsme. Et
de moderne. Ce n’est pas seulement le système de la loyauté. C’est le système de l’héroïsme. Et c’est le système de l’honneur.
le système de la loyauté. C’est le système de l’héroïsme. Et c’est le système de l’honneur. Il est tout entier ramassé dans le
clefs d’ogive de l’immense et pure architecture de Polyeucte. Dans ce système , (dans ce système de pensée et dans ce système d’
’immense et pure architecture de Polyeucte. Dans ce système, (dans ce système de pensée et dans ce système d’action), le duel e
de Polyeucte. Dans ce système, (dans ce système de pensée et dans ce système d’action), le duel est un affrontement, une confr
a mort (temporelle) n’est que ce qui arrive. Et qui s’en va. C’est le système de pensée de la chevalerie, et notamment de la ch
C’est alors qu’Ulysse intervient et d’un seul coup il fausse tout le système  ; car il n’invente pas seulement d’introduire dan
e un cheval de bois machiné : il invente en cela même de remplacer le système de la bataille par le système de la victoire, il
il invente en cela même de remplacer le système de la bataille par le système de la victoire, il invente de substituer d’un seu
le système de la victoire, il invente de substituer d’un seul coup le système de gagner au système de se battre, le système de
oire, il invente de substituer d’un seul coup le système de gagner au système de se battre, le système de l’empire au système d
ituer d’un seul coup le système de gagner au système de se battre, le système de l’empire au système du combat singulier. En ce
système de gagner au système de se battre, le système de l’empire au système du combat singulier. En ce sens, et d’un seul cou
t ce que l’on fait quand on est deux. Mais quand on est deux, dans un système on se mesure. Quand on est deux, pense le Romain,
on est deux, pense le Romain, je domine. Tout est proposition dans le système de la chevalerie. Tout est domination dans le sys
osition dans le système de la chevalerie. Tout est domination dans le système romain. Tout est requête dans le système chevaler
Tout est domination dans le système romain. Tout est requête dans le système chevaleresque. Et tout est conquête dans le systè
t requête dans le système chevaleresque. Et tout est conquête dans le système romain. Tout est conquête pour l’empire. Dans le
ête dans le système romain. Tout est conquête pour l’empire. Dans le système chevaleresque il s’agit de mesurer des valeurs. D
ns le système chevaleresque il s’agit de mesurer des valeurs. Dans le système de l’empire il s’agit d’obtenir et de fixer des r
es libertés. Veillons au salut de l’empire. Cet « empire » était un système de libertés. On s’en est bien aperçu depuis. Tous
nne, essentiellement libérale et libertaire, et non pas seulement par système mais de cœur et de race, ne pouvait naître qu’en
omine, celle qui combat et celle qui vainc ; quand on mesure ces deux systèmes , celui qui mesure et se mesure et celui qui domin
la guerre n’a jamais été exterminée par la deuxième et que le premier système du monde, qui est le système de comparaison, n’a
rminée par la deuxième et que le premier système du monde, qui est le système de comparaison, n’a jamais été exterminé par le d
t le système de comparaison, n’a jamais été exterminé par le deuxième système , qui est le système de l’extermination. Il faut q
araison, n’a jamais été exterminé par le deuxième système, qui est le système de l’extermination. Il faut qu’il y ait dans la l
de tout temps elles se sont liées et déliées, de tout temps les deux systèmes se sont mordus et démordus sans qu’on puisse dire
des faussaires. Et à ce compte-là il ne resterait rien.   Car dans ce système de pensée il ne s’agit pas seulement de vaincre.
ampionnat où tous les autres joueurs sont faibles. Tels sont les deux systèmes de pensée, telles sont les deux races de la guerr
e pensée, telles sont les deux races de la guerre, tels sont les deux systèmes de mesure, la mesure et la victoire et l’on peut
out homme qui est d’une certaine race optera pour la théorie, pour le système de pensée du noble jeu.   Ou plutôt il n’optera p
nsée du noble jeu.   Ou plutôt il n’optera pas. Il est d’avance de ce système et de cette race.   Tant que l’on parlera le lang
le langage français Corneille demeurera le poète de ce noble jeu. Du système et de la race pour qui toute vie même et toute ac
honneur est un devoir. Ne l’en croyons pas. L’amour, (je dis dans son système de pensée, dans son système de sentiment, et dans
en croyons pas. L’amour, (je dis dans son système de pensée, dans son système de sentiment, et dans sa poétique, et dans son sy
nsée, dans son système de sentiment, et dans sa poétique, et dans son système de la vie), l’amour est un honneur, et l’honneur
ieux don Diègue. Mais l’idée de Rodrigue, et l’idée cornélienne, leur système d’être et leur système de pensée, c’est premièrem
’idée de Rodrigue, et l’idée cornélienne, leur système d’être et leur système de pensée, c’est premièrement que nous n’avons qu
e maîtresse, troisièmement que c’est la même unicité. Leur idée, leur système de pensée, c’est que la destination de l’amour es
Corneille a été gardé de cette erreur de calcul qui est au centre du système dévot. Et il en a été gardé notamment par le syst
est au centre du système dévot. Et il en a été gardé notamment par le système de pensée du combat loyal et de la comparaison à
intégralement, ce qui a été promu entre tant de promotions, c’est le système de pensée du combat loyal et de la confrontation
un certain scepticisme épicurien comme les deux pôles de pensée et de système du monde antique si je puis dire au point de vue
païenne et de la pensée profane. Comme les deux pôles de pensée et de système de l’humanité même, c’est-à-dire d’une humanité n
isme. Et qu’il a considéré le stoïcisme comme le pôle de pensée et de système de l’héroïque et du sacré dans un monde profane e
ssement et non sur l’ignorance et sur un certain mépris du monde. Le système de pensée de Polyeucte n’exige pas que Dieu mécon
mains. (En ceci encore il est tout ce qu’il y a de plus contraire au système dévot).   De là cette humanité de Polyeucte, cett
ère.   Et loin que son humanité s’oppose à sa sainteté (comme dans le système athée et parallèlement et ¡conjointement dans le
omme dans le système athée et parallèlement et ¡conjointement dans le système dévot), on a l’impression au contraire, on voit q
t dans Corneille il rassemble et résume et présente magnifiquement le système de pensée, la règle indéréglable qui dans tous le
ien la relation du chrétien au non-chrétien. C’est la règle, c’est le système de pensée de la juste guerre, du combat loyal, de
s cet affreux privilège de (pouvoir) pécher comme nous. C’est tout le système d’un Polyeucte et sans parler d’un Godefroy de Bo
d’un Polyeucte et sans parler d’un Godefroy de Bouillon c’est tout le système d’un saint Louis. C’est tout le système de mesure
roy de Bouillon c’est tout le système d’un saint Louis. C’est tout le système de mesure, de pensée d’un Polyeucte. Quand le chr
pas que le chrétien vainque en lui-même et pour lui-même et dans son système de mesure et de pensée. Il ne suffit même pas si
utre qu’il vainque pour l’autre. Il faut encore qu’il vainque dans le système de l’autre. Polyeucte ne se contentera pas à moin
s à moins. Il faut qu’il vainque aussi dans l’honneur qui est dans le système de l’autre. Et comme lui regrette Sévère, il faut
lyeucte soit chrétien. C’est pour lui une sorte de scandale (dans son système ) et ce point de scandale est aussi le seul point
e qu’il vainque (en honneur) Sévère devant Sévère lui-même et dans le système de Sévère. Il faut que Sévère garde au flanc ce p
ude est une plaine de quiétude. Or Sévère ne peut compter que dans le système de compte de Sévère. Sévère ne peut mesurer que d
ns le système de compte de Sévère. Sévère ne peut mesurer que dans le système de mesure de Sévère. Autrement il serait converti
que nous avons dit, et cette intelligence, que nous avons dite, et ce système de totale loyauté qui est ce même dont nous parlo
l faut que Sévère soit tout lui-même et naturellement ne sorte pas du système de Sévère. Ni du système de pensée, ni du système
ut lui-même et naturellement ne sorte pas du système de Sévère. Ni du système de pensée, ni du système de mesure. Dès lors pour
ent ne sorte pas du système de Sévère. Ni du système de pensée, ni du système de mesure. Dès lors pour que Sévère emporte ce po
de Dieu ne comptent pas pour Sévère. Autrement il serait chrétien. Le système de Dieu ne compte pas pour Sévère. C’est le systè
rait chrétien. Le système de Dieu ne compte pas pour Sévère. C’est le système de Sévère et il n’y a que le système de Sévère qu
compte pas pour Sévère. C’est le système de Sévère et il n’y a que le système de Sévère qui compte pour Sévère. Il ne suffit do
ce point d’insécurité. Il ne suffit pas que Polyeucte vainque dans le système de Dieu, il faut qu’il vainque dans le système de
yeucte vainque dans le système de Dieu, il faut qu’il vainque dans le système de Sévère. C’est ce que j’ai dit je crois dans le
e Polyeucte gagne et que Polyeucte vainc il faut que ce soit dans son système de jeu que Polyeucte gagne et que Polyeucte vainq
système de jeu que Polyeucte gagne et que Polyeucte vainque. C’est le système et c’est la théorie même de l’image. Nulle sûreté
u’il donne une certaine haute image de lui au monde païen.   C’est le système et c’est la politique de saint Louis. Ce qu’il y
nt à aucun moment l’idée que Mahom est mieux servi. C’est toujours le système de l’idée que l’on donne de soi. C’est toujours l
e soit jusque pour quelque chroniqueur et témoin musulman.   C’est le système , c’est la politique de Jeanne d’Arc. De même que
e et déterminé, c’est-à-dire s’il avait joué dans le cadre et dans le système du déterminisme moderne, nous n’aurions pas besoi
qu’on y est assis, de même ils veulent avant tout une philosophie, un système de pensée, un système de connaissance où on est a
même ils veulent avant tout une philosophie, un système de pensée, un système de connaissance où on est assis. Ce qu’ils nommen
ophie de sédentaires, de tranquilles et de fonctionnaires. Ils ont un système de pensée, un mécanisme mental, une machinerie in
ns toute une race à notre tranquillité de demain.   C’est toujours le système de la retraite. C’est toujours le même système de
n.   C’est toujours le système de la retraite. C’est toujours le même système de repos, de tranquillité, de consolidation final
ille. Comme un passé stérile et comme un passé lié. C’est toujours le système du monde moderne de vouloir loucher à deux guiche
l’épargne : au cœur du moderne. Ils mettent à la caisse d’épargne des systèmes comme d’autres y mettent des économies, d’autres
à attendre et à toucher les rentes. Ce qu’ils nomment chrétien est un système du chrétien pensé en moderne, un système emprunté
’ils nomment chrétien est un système du chrétien pensé en moderne, un système emprunté du chrétien et reporté, recalqué, immobi
ion du monde ne sont pas vides et ces immenses mondes ne sont pas des systèmes et des blocs. Ce sont d’immenses poussées et cont
t ce qu’il y a de plus contraire à la destination de l’homme, dans le système de la pensée chrétienne. Ces immenses mondes sont
ilement de vue. Il est parfaitement vrai qu’il y a en philosophie des systèmes que l’on a rendus insoutenables : ils seront donc
eux qui veulent les habiter quand même. Il a pu rendre inhabitable le système de la pensée du monde moderne. Mais qu’est-ce que
us sommes serrés. Et les intellectuels et les théoriciens de tous les systèmes , et notamment les catholiques, parlent toujours c
u par l’un est aussitôt et automatiquement gagné par l’autre. Dans un système clos et dans un système de compression mutuelle i
et automatiquement gagné par l’autre. Dans un système clos et dans un système de compression mutuelle il n’y a pas de positif a
e négatif, (et encore, mais là n’est pas notre question), que dans un système où il y a des vides. Dans un système plein tout n
pas notre question), que dans un système où il y a des vides. Dans un système plein tout négatif est en réalité un positif cont
égatif est en réalité un positif contraire. Et par conséquent dans un système plein il n’y a jamais de négatif acquis. Tout nég
22 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
nt pour antécédent immédiat une combinaison chimique, c’est-à-dire un système de déplacements moléculaires. — Analogie de cet a
e partant chaque combinaison chimique distincte est constituée par un système distinct de déplacements prodigieusement petits e
prodigieusement rapides et petits ; ils forment aussi une quantité de systèmes distincts. Seulement nous savons que ces systèmes
ssi une quantité de systèmes distincts. Seulement nous savons que ces systèmes sont tous des ondes, et nous mesurons la vitesse
exactement le déplacement élémentaire dont la répétition forme chaque système , montrer que, d’un système à l’autre, les déplace
lémentaire dont la répétition forme chaque système, montrer que, d’un système à l’autre, les déplacements élémentaires ne diffè
’est pas aussi avancée que l’optique ; elle ne fait que constater ses systèmes de déplacements, tandis que l’autre définit et me
e temps et dans l’espace. On peut donc comparer une onde éthérée à un système de mouvements atomiques, et une succession d’onde
es, et une succession d’ondes éthérées semblables à une succession de systèmes semblables de mouvements atomiques. Par suite, gr
active ou d’une papille gustative ; là se produit dans la molécule un système de mouvements atomiques, et dans la fibrille une
uit ; une seconde molécule semblable arrive au même point ; un second système semblable de mouvements atomiques se produit, et
emblables. Mais le nombre de ces sensations, de ces actions et de ces systèmes de mouvements qui se succèdent en une seconde est
d’un événement extérieur, à une ondulation aérienne ou éthérée, à un système de mouvements atomiques, qui est l’antécédent ext
e fait que traduire en gros la différence d’intensité qui sépare deux systèmes d’ondulations successives. Ainsi les quatre sens
pour exprimer les nuances de chaque sujet. En général, un sens est un système d’écriture spontanée et de notation automatique,
contact que parce que dans la pression « les corpuscules terminaux du système profond sont, en outre, intéressés, et que dans l
que l’observation nous montre dans les nerfs du toucher, ce sont des systèmes différents de déplacements moléculaires transmiss
et immédiat qui met en action les nerfs olfactifs et gustatifs est un système de déplacements moléculaires ; nous concevons que
s est un système de déplacements moléculaires ; nous concevons que ce système de déplacements se traduit en eux par un système
ous concevons que ce système de déplacements se traduit en eux par un système correspondant d’actions nerveuses, et se traduit
stème correspondant d’actions nerveuses, et se traduit en nous par un système correspondant de sensations élémentaires de saveu
voquent les diverses sensations ne peuvent être conçues que comme des systèmes de mouvements : ainsi toutes ces actions, diverse
89. Vernier, cité par Longet, Traité d’anatomie et de physiologie du système nerveux, II, 170. — Et Bain, ibid. 90. Longet,
de la face profonde entre en jeu. » (Gratiolet, Anatomie comparée du système nerveux, II, 409. — Landry, Paralysies, 159, 179.
23 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
sse ; je veux l’infini seul pour perspective. Si vous me présentez un système tout fait, que me reste-t-il à faire ? Vérifier p
lications et de nombreuses restrictions : la science profane, dans un système quelconque de révélation franchement admis, ne pe
qu’ils le pensent. La nature humaine, plus forte au fond que tous les systèmes religieux, sait trouver des secrets pour reprendr
fit qu’il y ait double emploi pour trouver ma thèse actuelle. Dans un système révélé, la science n’a plus qu’une valeur très se
qui captiva mon enfance et ma première jeunesse, il me semble que le système des choses, tel que je l’entends aujourd’hui, dif
y avait, dans le supernaturalisme primitif, dans celui qui a créé les systèmes mythologiques de l’Inde et de la Grèce, quelque c
te critique. L’œuvre de la critique moderne est donc de détruire tout système de croyance entaché de supernaturalisme. L’islami
cts étant de la nature humaine, il ne faut pas les blâmer, et le vrai système moral et intellectuel saura leur faire une part :
de croire, c’est la brièveté de son symbole, la contradiction de ses systèmes , l’apparence de négation qui lui donne les airs d
uées du côté de l’intelligence et de la critique, elles voudraient un système tout fait, réunissant une grande masse de suffrag
d’affirmer ce que l’on ne sait pas légitimement, que, si le meilleur système intellectuel était celui qui affirme le plus, auc
e et aussi facile à saisir que cartésien ; et pourtant Descartes a un système , et Voltaire n’en a pas. Descartes peut se réduir
rêtée, pour dessiner à sa guise le grand paysage, s’il n’avait pas un système de vie, une façon à lui de voir les choses. Quand
orales est aussi peu philosophique qu’elle est peu poétique. Tous les systèmes sont attaquables par leur précision même 40. Comb
tive de toute poésie et de toute intelligence, c’est la théologie. Un système , c’est une épopée sur les choses. Il serait aussi
stème, c’est une épopée sur les choses. Il serait aussi absurde qu’un système renfermât le dernier mot de la réalité qu’il le s
hoses, si on ne les voit que dans les formes étroites et moulées d’un système  ? Je sentis cela un jour divinement en entrant da
utes les philosophies, et surtout des philosophies allemandes. Chaque système est la façon dont un esprit éminent a vu le monde
inte de l’individualité du penseur. Je ne doute pas que chacun de ces systèmes ne fût très vrai dans la tête de l’auteur ; mais
u’il contenait. Qu’un philosophe se dépasse lui-même et use plusieurs systèmes (c’est-à-dire plusieurs expressions inégalement p
ncore à la religion de l’esprit moderne et qui, s’attardant autour de systèmes usés, nient avec une haine aveugle les dogmes acq
ire illusion et reculer la difficulté. Il n’y a de nos jours que deux systèmes en face : les uns, désespérant de la raison, la c
ureur une autorité extérieure et deviennent croyants par scepticisme ( système jésuitique : l’autorité, le directeur, le pape, s
érieusement à son objet, verrait-il faux ? Il est donc certain que le système de Fichte était parfaitement vrai pour lui, au po
24 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ées. Tel est l’inconvénient ordinaire des définitions relatives à des systèmes d’idées très étendus, quand elles en précèdent l’
enfin la méthode positive. De là, trois sortes de philosophies, ou de systèmes généraux de conceptions sur l’ensemble des phénom
ès de la science tendent de plus en plus à diminuer le nombre. (6) Le système théologique est parvenu à la plus haute perfectio
qui avaient été imaginées primitivement. De même, le dernier terme du système métaphysique consiste à concevoir, au lieu de dif
source unique de tous les phénomènes. Pareillement, la perfection du système positif, vers laquelle il tend sans cesse, quoiqu
i ont successivement dominé, jusqu’à ces derniers siècles, tout notre système intellectuel. Quant à présent, afin de ne pas lai
ue organique, soit végétale, soit animale, il lui reste à terminer le système des sciences d’observation en fondant la physique
es les autres. Si cette condition est une fois réellement remplie, le système philosophique des modernes sera enfin fondé dans
le. En effet, la fondation de la physique sociale complétant enfin le système des sciences naturelles, il devient possible et m
de considérer chaque science fondamentale dans ses relations avec le système positif tout entier, et quant à l’esprit qui la c
oppent. Par une loi dont la nécessité est évidente, chaque branche du système scientifique se sépare insensiblement du tronc, l
s’occuper beaucoup de la relation de ces travaux particuliers avec le système général des connaissances positives. Hâtons-nous
opre et permanente de lier chaque nouvelle découverte particulière au système général, on n’aura plus à craindre qu’une trop gr
ère dont je conçois la destination de la philosophie positive dans le système général des sciences positives proprement dites.
des procédés scientifiques qu’on pourrait parvenir à se former un bon système d’habitudes intellectuelles ; ce qui est pourtant
ie dans ce discours, c’est de présider à la refonte générale de notre système d’éducation. En effet, déjà les bons esprits reco
rincipales branches de la philosophie naturelle, afin de se former un système général d’idées positives, il sera obligé d’étudi
naturelle puisse achever la régénération, déjà si préparée, de notre système intellectuel, il est donc indispensable que les d
, seraient nécessairement insuffisantes pour renouveler réellement le système de notre éducation, si elles ne reposaient sur la
par Bacon, par Descartes et par Galilée, construisons directement le système d’idées générales que cette philosophie est désor
25 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIX. M. Eugène Pelletan »
on n’a rien à craindre à cet égard, cette foi a été redoublée par des systèmes philosophiques qui sont du moins de formidables e
humanité on ne sait vers quoi… car le mot n’a pas encore été dit ! Du système de M. Pelletan, il ne resterait pas un atome. Dan
ssons. Eux sont, avant tout, des anatomistes de la pensée. Tous leurs systèmes sortent des abîmes d’une psychologie qui leur sem
épuisé son effort. Nous avons d’elle toute une bibliothèque bleue de systèmes que l’Histoire a balayés de son pied tranquille,
us ou moins solidement, cette ignorance !… Voyez les grands esprits à système qui se mêlèrent de penser sur le développement de
mencement, au milieu et à la fin de toutes choses. Voilà la portée du système  ! Seulement, pour insinuer dans les esprits honnê
conséquences qui sont des blessures par lesquelles saigne et meurt un système . Citons-en une seule en passant : « L’homme, dit-
cœur, des forces de sentiment qui ne savent plus que devenir dans ce système , sans Dieu personnel, de l’humanité progressive !
donner de ce triste phénomène : un homme si bien doué, produisant un système qui répond si peu aux ambitions de sa pensée ! L’
26 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Th. Ribot. La Philosophie de Schopenhauer » pp. 281-296
la force de son cerveau, fait pour mieux que cela, dans le creux d’un système , il eut, du moins, la mousse des mots et le sel d
par les détails de son œuvre, les aperçus, les paradoxes mêlés à son système ou qui en sont sortis. Son système, véritable eff
aperçus, les paradoxes mêlés à son système ou qui en sont sortis. Son système , véritable effort d’esclave qui fait de la métaph
ique comme le noir fait de la canne à sucre, ira rejoindre les autres systèmes de métaphysique qu’a vus passer le monde, dans ce
losophe. Il l’avait, disait-il, opéré de la cataracte. Mais l’idée du système qui allait succéder aux défunts, et qui doit être
re de M. Ribot ; ceux qui veulent prendre rigoureusement la mesure du système de Schopenhauer peuvent recourir au commentaire q
e, les différences de force cérébrale attestées par la différence des systèmes importent peu si les résultats sont les mêmes, s’
ue forme qu’il se produise. Original seulement par l’idée mère de son système , qu’il creuse et qu’il cisèle avec un art et une
auer, — bien trop philosophe pour ne pas accrocher à la caisse de son système les deux roues d’une esthétique et d’une morale q
27 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Funck Brentano. Les Sophistes grecs et les Sophistes contemporains » pp. 401-416
de cette philosophie n’est-il pas alors un sophiste à son tour, et le système le plus vigoureux est-il autre chose qu’un grand
solument une vérité ? Il peut y avoir des parcelles de vérité dans un système philosophique, mais les erreurs foisonnent dans t
il meurt des poux qu’il a engendrés. Au bout d’un certain temps, les systèmes , rongés par les erreurs qu’ils contiennent, ne so
Funck Brentano… Peut-être qu’au fond de sa pensée il conclut que tout système philosophique a droit au respect ou à l’admiratio
vre que j’ai là sous les yeux. Je n’y vois pas très clairement à quel système de philosophie appartient le professeur de philos
onnaît en philosophie, — qui jauge compétemment et lestement tous les systèmes , quoiqu’il se soucie peu de les hiérarchiser, dan
elle Hégel. M. Funck Brentano vaut mieux par ses facultés que par son système , s’il en a un ; et, s’il en a un, — malgré le sil
’il en a un, — malgré le silence qu’il garde, — ce ne peut être qu’un système sorti de l’axiome psychologique de Descartes, dan
eure tous les philosophes spiritualistes. Allez ! s’il avait un autre système , il y aurait de quoi être fier, et il nous l’aura
28 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
, et cette fermeté imperturbable avec laquelle il appliquait l’ancien système de M. Schelling, méthodiquement développé, à tout
ude vraiment philosophique de l’histoire de la philosophie ? Tous les systèmes y sont ramenés à quatre systèmes élémentaires, qu
istoire de la philosophie ? Tous les systèmes y sont ramenés à quatre systèmes élémentaires, qui ont de si fortes racines dans l
in ; surtout recueillir les vérités qui sont nécessairement dans tout système un peu célèbre, qui l’ont fait naître et qui l’on
du moins tel est l’objet de l’éclectisme. L’éclectisme n’est point un système , c’est une méthode, une certaine manière de consi
bres épars de la philosophie immortelle disséminée à travers tous les systèmes  : son école est ouvertement éclectique. L’éclecti
me dans tout le reste. Où est aujourd’hui, je vous prie, cet insolent système qui un moment éblouit et pensa subjuguer l’Église
rofond dans la pensée et de plus gracieux dans l’imagination. Mais un système philosophique, quel qu’il soit, peut-il être comp
de la philosophie à laquelle elle appartient. Or ce qui est vrai d’un système l’est également des différentes époques de l’hist
a des ouvrages d’art et des États défectueux, comme il y a de mauvais systèmes industriels et de mauvais systèmes de physique. M
éfectueux, comme il y a de mauvais systèmes industriels et de mauvais systèmes de physique. Mais la philosophie n’en est pas moi
s livres religieux de l’Inde. Il est reconnu aujourd’hui que tous les systèmes philosophiques indiens se divisent en deux grande
tèmes philosophiques indiens se divisent en deux grandes classes, les systèmes orthodoxes et les systèmes hétérodoxes ; au faîte
s se divisent en deux grandes classes, les systèmes orthodoxes et les systèmes hétérodoxes ; au faîte de toutes choses étaient t
us ; non pas de la réflexion aboutissant et s’arrêtant à tel ou à tel système , mais se développant librement et dominant tous s
brement et dominant tous ses résultats systématiques. Il n’y a pas de système socratique, mais il y a un esprit socratique. Que
commencement. Aussi qu’est-il arrivé ? Socrate a produit, non pas un système , je le répète, mais un mouvement immense, un mouv
t plus régulier dans les cloîtres ; puis les universités, enfin mille systèmes . Vous seriez bien étonnés si vous saviez avec que
philosophie moderne ! Je vous ai dit que Socrate n’avait point eu de système  ; oserais-je dire qu’il importe assez peu28 que D
ion sur celle de la Grèce. Encore une fois, Descartes a sans doute un système  ; mais sa gloire principale, comme celle de Socra
erne l’esprit philosophique, qui a produit et produira mille et mille systèmes . De la méthode, tel est le titre si simple aujour
et demi, car nous ne datons guère de plus loin, il me semble que les systèmes philosophiques n’ont pas manqué à l’Europe. Non,
’on accuse la philosophie moderne de se perdre déjà dans un dédale de systèmes  ; c’est vraiment bien de la sévérité envers cet e
rs cet enfant. Je remarque que loin de s’être perdue dans un chaos de systèmes , elle n’a guère produit que deux ou trois grandes
 ? Au contraire, prenez la philosophie de Socrate. Socrate n’a pas de système bien arrêté, mais il a des directions pour la pen
e qu’une collection de faits d’un genre particulier qu’on appelle des systèmes , il n’y a qu’à appliquer à ces faits la même méth
sophie. Il faudrait prendre un certain nombre d’époques, d’écoles, de systèmes célèbres ; étudier successivement ces époques, ce
stèmes célèbres ; étudier successivement ces époques, ces écoles, ces systèmes  : une observation assidue donnerait peu à peu les
-ce en effet qu’une époque philosophique ? C’est un certain nombre de systèmes et d’écoles ramenées à un point de vue général qu
de vue général qui, aux yeux de l’historien, paraît dominer tous ces systèmes , toutes ces écoles et en faire une unité. Vous co
que trois ou quatre mille ans remplis par des milliers d’écoles et de systèmes parmi lesquels il faut qu’il se jette et s’orient
ir d’écoles. Car, qu’est-ce qu’une école ? C’est un certain nombre de systèmes plus ou moins liés dans le temps, mais liés surto
conventionnelles, elle prendra sur la foi du genre humain les grands systèmes qui ont fait du bruit dans le monde et s’établira
’expérience. À la rigueur l’empirisme n’a le droit de prononcer qu’un système mérite plus d’attention qu’un autre, que lorsqu’i
on qu’un autre, que lorsqu’il a examiné et approfondi l’un et l’autre système . Il n’a pas le droit de passer légèrement sur cer
’autre système. Il n’a pas le droit de passer légèrement sur certains systèmes pour s’attacher à d’autres qui ont plus de renomm
, en rechercher les fragments épars et reconstruire péniblement leurs systèmes . Voilà donc l’empirisme en présence de trois ou q
le ans, remplis non par des époques, non par des écoles, mais par des systèmes plus ou moins célèbres, mais qu’il faut étudier é
éthode. Allons plus loin. Supposons qu’après avoir interrogé tous les systèmes isolés, épars à travers les siècles, nous soyons
isi les éléments essentiels de la nature humaine, et de n’avoir qu’un système , ou trop étendu ou trop borné, par conséquent fau
ou trop borné, par conséquent faux par quelque côté, et qu’imposer ce système à l’histoire, c’est fausser l’histoire avec un sy
qu’imposer ce système à l’histoire, c’est fausser l’histoire avec un système . Je le sais, et je me hâte de déclarer que s’il n
. D’un autre côté, la méthode rationnelle pourrait nous conduire à un système faux qui nous conduirait lui-même à une vue fauss
s obtenu ! L’histoire ne serait plus alors une succession fortuite de systèmes , d’écoles, d’époques, c’est-à-dire de la simple c
chronologie dans un cadre lumineux et intéressant. Ce ne serait ni un système abstrait, ni des faits isolés, mais un système vi
nt. Ce ne serait ni un système abstrait, ni des faits isolés, mais un système vivant, la légitime alliance de l’idéal et du rée
othétique nous conduirait à des rapports hypothétiques, et de là à un système hypothétique ; la première loi d’une sage méthode
que reconnaît et adore le genre humain, et au nom duquel l’auteur du Système du monde découvrait et inclinait avec respect sa
articularités : d’abord tel peuple, puis tel autre, telle époque, tel système , toujours et toujours des particularités. Rien n’
uvement. Enfin, n’oubliez pas que si tous ces points de vue, tous ces systèmes , excellents en eux-mêmes, mais incomplets, se dét
est appelé à réaliser, il passera après avoir réalisé cette idée. Le système de l’empirisme et de la sensation peut être fort
t pas cependant à la pensée : il passera donc comme beaucoup d’autres systèmes . Que dis-je ! malgré l’immortalité qui lui avait
ième leçon. Du rôle de la géographie dans l’histoire Retour sur le système historique esquissé dans la dernière leçon. Métho
nt se succèdent, mais qui s’engendrent les uns les autres. Tel est le système de l’histoire ; et ce système, nous ne l’avons po
gendrent les uns les autres. Tel est le système de l’histoire ; et ce système , nous ne l’avons point emprunté à des vues en l’a
ulement alors, elle a une haute moralité. En effet niez ou énervez le système de l’histoire, niez ou énervez ses lois et son pl
t moral et divin des choses humaines. Si donc on osait donner à notre système les noms de panthéisme et de fatalisme, c’est-à-d
, est une des formes visibles et sensibles de la Providence. Ainsi le système que je vous ai exposé est seul moral, en même tem
pense bien, mais j’aurais gardé Thucydide ; et cela en vertu même du système de Malebranche. J’aurais dit à Malebranche : « Co
es oisifs qui tirent au hasard de leurs rêveries un certain nombre de systèmes , sans rapport avec l’esprit du temps, ni avec les
ères analogues de l’industrie, des lois, des arts, des religions, des systèmes philosophiques. Lorsque la philosophie de l’histo
aura étudié ainsi l’industrie, les lois, les arts, les religions, les systèmes philosophiques des différents peuples d’une époqu
accepte toutes, les combine et les réconcilie dans le sein d’un vaste système où chacune trouve sa place. Ce que fait une sage
i, à l’aide des siècles, dans son mouvement universel et dans l’ample système qu’elle enfante et déroule successivement. Mais i
faut bien concevoir que la création et la destruction successive des systèmes est la vie, le mouvement, le progrès, l’histoire
araître et disparaître bien des empires, bien des religions, bien des systèmes , pour songer à les comparer, et pour s’élever aux
s races, les langues, les religions, les arts, les gouvernements, les systèmes de philosophie, tout a sa place dans l’histoire d
Le plus grand défaut de Herder est d’avoir abordé l’histoire avec un système philosophique trop peu favorable à la puissance e
ancienne et moderne. Enfin depuis un demi-siècle la connaissance des systèmes philosophiques a été comme renouvelée. Tel est l’
cette philosophie ; 2º sa méthode positive ; 3º ses résultats, ou le système auquel aboutit l’application de cette méthode. L’
philosophiques par une génération de grands hommes, méthode nouvelle, système complet, psychologique, logique, ontologique, cos
logique, logique, ontologique, cosmologique, en sorte que de tous les systèmes que le passé pouvait présenter, il n’en était pas
e tout ami de l’humanité et de la philosophie. Il a embrassé tous les systèmes et tous les siècles. Et il ne s’agit pas ici de q
ui-là même qu’a suivi l’humanité ; il expose scrupuleusement tous les systèmes dans leur succession réelle, avec des classificat
mythes de la Perse, de la Chaldée, de la Syrie, qu’il donne pour des systèmes philosophiques. On peut dire aussi que la critiqu
; il n’a pas l’air de soupçonner que dans toute époque l’ensemble des systèmes est une suite de causes et d’effets qui agissent
les n’avaient pas d’autre loi que leur volonté, c’est-à-dire, dans le système régnant, leurs désirs, c’est-à-dire leur bon plai
u encore bien déchiffrer et interpréter. Or, quand on est arrivé à un système qui fait mépriser tous les autres, on n’est pas f
itiques sévères que Condillac a laissées tomber çà et là sur certains systèmes , ni les extraits qu’il a plu à Diderot de tirer d
l ne se contente pas de donner des extraits plus ou moins étendus des systèmes philosophiques, il pénètre leur esprit, et c’est
bien déterminé, l’application de ce point de vue à l’appréciation des systèmes devait donner et donne en effet une histoire de l
é le titre même de son livre, il ne sait pas entrer dans l’esprit des systèmes antiques. Par exemple, les arguments célèbres qu’
e métaphysique ; elle a un peu de morale et de politique, mais pas de système à proprement parler, ou du moins pas de ces systè
ique, mais pas de système à proprement parler, ou du moins pas de ces systèmes qui embrassent l’universalité des questions philo
n critique que Tiedemann, et il est moins sceptique. L’exposition des systèmes est chez lui plus étendue à la fois et aussi fidè
chez lui plus étendue à la fois et aussi fidèle ; l’esprit de chaque système n’y est pas saisi avec moins de sagacité ; en mêm
ppement si régulier à travers leur désordre apparent, c’est-à-dire un système véritable, une philosophie tout entière. Sans dou
ez reconnu. Son tort est d’avoir emprunté son cadre et sa mesure à un système trop peu étendu pour embrasser tous les systèmes.
dre et sa mesure à un système trop peu étendu pour embrasser tous les systèmes . La philosophie de Kant est bien vaste assurément
cke ; mais l’esprit humain est plus vaste encore, et les innombrables systèmes qu’il a semés à travers les siècles sont un peu à
ant est pour Tennemann comme le lit de Procuste ; il y étend tous les systèmes , et malheur à qui le dépasse. Ainsi les stoïciens
comme aussi celle du catholicisme, et aussitôt qu’il aperçoit quelque système qui a la plus légère apparence de l’un ou de l’au
ever une grêle d’arguments et de formules kantiennes contre ce pauvre système . Cette manie rationaliste et protestante gâte un
eux histoires de la philosophie que devaient produire les deux grands systèmes dont la lutte remplit la fin du dix-huitième sièc
uccédé des recherches approfondies sur certaines écoles, sur certains systèmes . Il est dans la nature des choses que ces recherc
ritique européenne les seules lumières qu’elle possède encore sur les systèmes philosophiques des Indiens133. Le spirituel auteu
eulement des principales époques de la philosophie ancienne, mais des systèmes particuliers dont se composent chaque époque et c
a philosophie cartésienne se développe au dix-huitième siècle en deux systèmes opposés, le spiritualisme de l’école écossaise et
ns ses derniers représentants, et vous verrez que rien ne manque à ce système , psychologie, métaphysique, morale, politique, hi
autre côté, qui se flattera, en fait d’idéalisme, d’aller au-delà du système de Fichte ? L’idéalisme, faible encore dans les s
ez à l’immobilité votre propre pensée ; ou bien il faut laisser là le système de Kant comme celui de Locke, passer outre et fai
à la fin du dix-huitième siècle. Vous voilà donc cherchant un nouveau système . Mais cherchez autant qu’il vous plaira ; étudiez
autant qu’il vous plaira ; étudiez, approfondissez, comparez tous les systèmes qui ont paru depuis trois mille ans, et vous verr
mot du genre humain, et il vous est démontré aussi qu’il n’y a pas un système qui ne soit réductible à l’un ou à l’autre de ces
vicieuses du problème, à savoir, adopter l’un ou l’autre de ces deux systèmes , ou se tourmenter pour en chercher un nouveau qui
laissée, l’abandon de tous les côtés exclusifs par lesquels les deux systèmes se repoussent, l’adoption de toutes les vérités q
és dans un point de vue plus élevé et plus étendu que l’un et l’autre système , capable de les contenir, de les expliquer et de
ble141. Comptez et concluez : de tous côtés diverses méthodes, divers systèmes en psychologie, en métaphysique, en théodicée ; d
bout de la psychologie, entrer dans la métaphysique, et nous faire un système qui puisse rendre compte de tous les besoins de l
besoins de la pensée, afin de pouvoir aussi rendre compte des autres systèmes , les interroger et les juger. Voilà pourquoi, bie
s régulièrement à l’histoire de la philosophie, en commençant par les systèmes les plus connus et les plus modernes143. Depuis,
s’y rencontrent, on n’a dans l’histoire à proscrire aucun des grands systèmes qui la partagent, et qui, quelque exclusifs et dé
à quelque élément réel ; car il n’y a pas, il ne peut pas y avoir de système entièrement chimérique. Ainsi l’éclectisme peut,
ns la conscience148. Enfin, M. Degérando, dans sa seconde édition des Systèmes comparés de philosophie, a commencé à accorder pl
déjà avant sa mort une nouvelle philosophie, ne pouvant s’arrêter au système de la subjectivité absolue et pour ainsi dire sur
il conclure de ces changements ? Il en faut conclure que le règne des systèmes exclusifs du sensualisme en France et de l’idéali
blesse privilégiée et d’une religion d’État. Or, comment sort-on d’un système exclusif ? Nous l’avons vu : par un système exclu
Or, comment sort-on d’un système exclusif ? Nous l’avons vu : par un système exclusif en sens contraire. Ainsi, à l’exclusive
avons imprimé un mouvement qui a été utile et qui dure. D’ailleurs le système révolutionnaire substitué en France au système de
ui dure. D’ailleurs le système révolutionnaire substitué en France au système de l’ancien régime, exclusif comme celui qu’il re
nçaise ; c’est la Charte qui est sortie de la lutte sanglante de deux systèmes qui aujourd’hui ont également fait leur temps, la
l n’appartient qu’à son pays ; en philosophie il n’appartient à aucun système en particulier, mais à l’esprit commun qui les an
ien peu entourée, bégaya le premier le nom d’éclectisme ; c’est là le système dont le lent et laborieux enfantement remplit tou
remplit toute la première partie de mon enseignement ; c’est le même système étendu et agrandi qui présidera à tout le reste d
e Diderot, et Dieu veuille que tout ce naturalisme n’aboutisse pas au Système de la nature du baron d’Holbach ! Il serait trist
incréée et créatrice. Voilà le vrai Dieu, seul capable d’expliquer le système admirable de l’univers, et surtout d’expliquer l’
ans cesse au seul être véritable, à l’unité absolue, à Dieu. Voilà le système opposé au panthéisme. Appelez-le comme il vous pl
e humain fait sa route ; il y a longtemps que, loin des écoles et des systèmes , le genre humain croit avec une égale certitude à
u à gauche, est tombée tour à tour dans l’une ou l’autre extrémité de systèmes également vrais sous un rapport, également faux s
a manifestation de toutes les puissances renfermées dans la cause. Le système opposé au panthéisme est celui de l’unité absolue
nivers avec la variété de ses forces et de ses phénomènes. Ce dernier système est l’abus de l’abstraction métaphysique, comme l
ois à son insu, dans les liens des sens et de l’imagination. Ces deux systèmes sont plus naturels qu’on ne peut le supposer quan
; Philosophie écossaise ; Philosophie de Kant, avec une Esquisse d’un système de philosophie morale et politique. 13. Sur le v
ualiste, les leçons sur Hobbes, et Philosophie de Kant, Esquisse d’un système de philosophie morale et politique. 15. Sur l’id
de 1820, Philosophie de Kant, les dernières pages de l’Esquisse d’un système de philosophie morale et politique. 33. Du vrai
os écrits ; voyez particulièrement Philosophie de Kant, Esquisse d’un système de philosophie morale et politique, p. 331, etc.
29 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
onnaître leur proie, des organes locomoteurs pour aller la saisir, un système nerveux pour coordonner leurs mouvements à leurs
upérieurs paraît solidaire de certains dispositifs cérébraux. Plus le système nerveux se développe, plus nombreux et plus préci
ent cette conscience n’ont pour condition nécessaire la présence d’un système nerveux : celui-ci n’a fait que canaliser dans de
ble de se nourrir parce qu’il n’a pas d’estomac. La vérité est que le système nerveux est né, comme les autres systèmes, d’une
stomac. La vérité est que le système nerveux est né, comme les autres systèmes , d’une division du travail. Il ne crée pas la fon
ts nerveux, encore moins une concentration des éléments nerveux en un système , il y a quelque chose d’où sortiront, par voie de
rasitisme accompagnent la dégénérescence et la presque disparition du système nerveux : comme, en pareil cas, le progrès de l’o
essionnabilité toute spéciale de sa chlorophylle à la lumière. Or, un système nerveux étant, avant tout, un mécanisme qui sert
d’intermédiaire entre des sensations et des volitions, le véritable «  système nerveux » de la plante nous paraît être le mécani
plus libre d’énergie discontinue, la plante perfectionnait plutôt son système d’accumulation sur place. Nous n’insisterons pas
mplissent les mouvements de locomotion. De sorte que, là où existe un système nerveux avec les organes sensoriels et les appare
rieure. Par là, il conserve, entretient et soutient l’organisme où le système nerveux est inséré et sur lequel les éléments ner
ns l’exacte mesure où il en a besoin. Plus particulièrement, c’est du système sensori-moteur que vient ici l’appel de glycogène
comme si le reste de l’organisme était là pour passer de la force au système nerveux et aux muscles que les nerfs actionnent.
que les nerfs actionnent. Certes, quand on songe au rôle que joue le système nerveux (même sensori-moteur) comme régulateur de
s l’énergie se dépense et se reconstitue. Supposons, en effet, que le système sensori-moteur soit un système comme les autres,
constitue. Supposons, en effet, que le système sensori-moteur soit un système comme les autres, au même rang que les autres. Po
qu’en font les nerfs et les muscles. Supposons, au contraire, que le système sensori-moteur soit vraiment dominateur. La durée
e glycogène, à en fabriquer de nouveau. C’est donc bien, en somme, du système sensori-moteur que tout part, c’est sur lui que t
érations profondes 56. Il semble que le reste du corps ait soutenu le système nerveux jusqu’à la dernière extrémité, se traitan
serait la fin. En résumé, si l’on convient, pour abréger, d’appeler «  système sensori-moteur » le système nerveux cérébro-spina
l’on convient, pour abréger, d’appeler « système sensori-moteur » le système nerveux cérébro-spinal avec, en plus, les apparei
a dire qu’un organisme supérieur est essentiellement constitué par un système sensori-moteur installé sur des appareils de dige
ait de moyen à tout. Ce cercle n’en a pas moins un centre, qui est le système d’éléments nerveux tendus entre les organes senso
aité dans un travail antérieur. Rappelons seulement que le progrès du système nerveux s’est effectué, tout à la fois, dans le s
les plus intelligents, le progrès réalisé a été surtout un progrès du système nerveux avec, à chaque degré, toutes les création
, est l’activité à laquelle ces formes doivent servir de véhicule. Un système nerveux, avec des neurones placés bout à bout de
éveillant au contraire de plus en plus et marchant à la conquête d’un système nerveux. Il est probable que l’effort du règne an
isme ou à toute autre cause) a consisté avant tout dans un progrès du système nerveux sensori-moteur. On cherche la mobilité, o
’est faite dans des directions divergentes. Un coup d’œil jeté sur le système nerveux des Arthropodes et sur celui des Vertébré
r, pour répondre à cette question, point n’est besoin d’opter pour un système de philosophie. Il suffit de se placer au point d
n’étant, au fond, que le refus de notre esprit, devant n’importe quel système de décomposition actuellement donné, de le tenir
omposer selon n’importe quelle loi et de recomposer en n’importe quel système . Nous avons énuméré quelques-uns des traits esse
ité. Réciproquement, quand on voit les Abeilles d’une ruche former un système si étroitement organisé qu’aucun des individus ne
tude, héréditairement transmise, serait devenue instinct. De ces deux systèmes , le premier a l’avantage de pouvoir, sans souleve
juxtaposés. Queue que soit la force qui se traduit dans la genèse du système nerveux de la Chenille, nous ne l’atteignons, ave
la réduction de l’instinct à un pur mécanisme 73. Chacun de ces deux systèmes d’explication triomphe dans la critique qu’il fai
(en russe) de Tarakevich et Stchasny. 57. Cuvier disait déjà : « Le système nerveux est, au fond, tout l’animal — les autres
déjà : « Le système nerveux est, au fond, tout l’animal — les autres systèmes ne sont là que pour le servir. — (Sur un nouveau
ir compte, par exemple, des cas de dégradation et de régression où le système nerveux passe à l’arrière-plan. Et surtout il fau
système nerveux passe à l’arrière-plan. Et surtout il faut joindre au système nerveux les appareils sensoriels d’un côté, moteu
30 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
n mouvement les parties auxquelles il est fixé. Nous trouvons dans le système nerveux des éléments producteurs et conducteurs,
que au sang et à tous les liquides blastématiques qui en dérivent. Le système circulatoire n’est autre chose qu’un ensemble de
n, ils ne font qu’emmener le sang qui a servi à les nourrir ; mais le système veineux présente une autre origine périphérique d
ite portés au cœur, centre du mouvement circulatoire. Ici commence le système artériel qui lance le sang dans une direction inv
l doit être amené en contact avec les éléments organiques au moyen du système artériel. Ce n’est point encore tout : il faut qu
ns maintenant que le curare puisse ne pas agir si, avant d’arriver au système artériel, il rencontre sur sa route quelque voie
pide, ou s’il se trouvait, par un obstacle quelconque, retenu dans le système veineux. En effet dans ce cas le poison ne parvie
prouve, ainsi qu’on le savait déjà, qu’il n’est pas influencé par le système nerveux comme les autres muscles, ce qui lui perm
ffet, la sensibilité, comme toutes les facultés qui ont pour siège le système nerveux, n’a aucune possibilité de se manifester
de se manifester par elle-même. Il faut absolument à ces facultés le système contractile ou musculaire sous une forme quelconq
he. Quant à la nature du tissu qui le compose, le cœur rentre dans le système musculaire : il est creusé à l’intérieur de cavit
e carbonique. Or c’est précisément là le rôle qui incombe au cœur. Le système du cœur gauche apporte aux organes le sang qui le
système du cœur gauche apporte aux organes le sang qui les anime ; le système du cœur droit emporte le sang qui les a fait vivr
ur de la circulation du sang, peut, en réagissant sous l’influence du système nerveux, coopérer au mécanisme si délicat des sen
rment, le liquide sanguin se manifeste plus distinctement, et tout un système vasculaire provisoire (area vasculosa) s’est étal
son organisation, il continue encore de former une exception dans le système musculaire : en effet, tous les appareils muscula
donner, car elles nous aideront à mieux faire comprendre l’action du système nerveux sur le cœur. Nous devons déjà pressentir
tion de l’influence nerveuse ; il entre en fonction bien avant que le système nerveux ait donné signe de vie. Il y a même plus,
ctes que les extrémités nerveuses ne se soudent physiologiquement aux systèmes musculaires que dans les derniers temps de la vie
erniers temps de la vie embryonnaire. Lorsque, après la naissance, le système nerveux a pris son empire sur tous les organes mu
Revue 3 les effets du curare, le poison paralyseur par excellence des systèmes nerveux moteurs ; on se souvient que le cœur cont
, soit pendant la vie, soit immédiatement après la mort, tant que les systèmes musculaires et nerveux conservent leurs propriété
ui forment aujourd’hui une des bases importantes de la physiologie du système nerveux. Il nous suffira de savoir que tous les m
uses qui réagissent sur le cœur arrivent soit de la périphérie par le système cérébro-spinal, soit des organes intérieurs par l
les organismes élevés, la vie n’est qu’un échange continuel entre le système sanguin et le système nerveux. L’expression de no
, la vie n’est qu’un échange continuel entre le système sanguin et le système nerveux. L’expression de nos sentiments se fait p
macrocosme), et que sa vie représente la résultante d’un tout ou d’un système indivisible dont nous ne pouvons qu’observer les
olution de la médecine expérimentale mais il ne saurait être érigé en système , comme l’ont voulu quelques médecins. L’expérimen
uloir, pour les expliquer dans leurs causes premières, recourir à des systèmes qui peuvent flatter son orgueil, mais qui ne font
raison ou la philosophie, devenant ensuite la maîtresse, enfanta les systèmes ou la scolastique. Enfin l’expérience, c’est-à-di
xpérience, nous tombons dans la scolastique et sous la domination des systèmes  ; si l’expérience se passe du raisonnement, nous
pas d’autorité personnelle ; elle repousse d’une manière absolue les systèmes et les doctrines. Ceci n’est point de l’orgueil e
ntale des phénomènes naturels, c’est donc de ne se préoccuper d’aucun système et de conserver une entière liberté d’esprit assi
devenir anti-systématiques. La médecine expérimentale ne sera pas un système nouveau de médecine, mais au contraire la négatio
ystème nouveau de médecine, mais au contraire la négation de tous les systèmes . Elle ne devra se rattacher à aucun mot systémati
sain et à l’état morbide. Ce que nous venons de dire relativement aux systèmes médicaux, nous pouvons l’appliquer aux systèmes p
dire relativement aux systèmes médicaux, nous pouvons l’appliquer aux systèmes philosophiques. La physiologie expérimentale ne s
a physiologie expérimentale ne sent le besoin de se rattacher à aucun système philosophique. Le rôle du physiologiste, comme ce
é en elle-même, sans vouloir la faire servir de contrôle à tel ou tel système de philosophie. Quand le savant poursuit l’invest
savant poursuit l’investigation scientifique en prenant pour base un système philosophique quelconque, il s’égare nécessaireme
e que doit toujours garder l’expérimentateur dans ses recherches. Les systèmes sont tous nécessairement incomplets ; ils ne saur
igation de plus en plus parfaits, et je pense que dans ce cas le seul système philosophique consiste à ne pas en avoir. Comme e
e consiste à ne pas en avoir. Comme expérimentateur, j’évite donc les systèmes philosophiques, mais je ne saurais pour cela repo
i, sans être nulle part, est partout, et qui, sans appartenir à aucun système , doit régner non seulement sur toutes les science
les connaissances humaines. C’est ce qui fait que, tout en fuyant les systèmes philosophiques, j’aime beaucoup les philosophes,
ance qui porte les diverses connaissances à s’individualiser dans des systèmes . Cela n’est point une conséquence des choses elle
une systématisation personnelle. Une science qui s’arrêterait dans un système resterait stationnaire et s’isolerait, car la sys
organisme cesse de participer à la vie générale de cet organisme. Les systèmes tendent donc à asservir l’esprit humain, et la se
é de la science. En effet, il faut chercher à briser les entraves des systèmes philosophiques et scientifiques, comme on brisera
avage intellectuel. La vérité, si on peut la trouver, est de tous les systèmes , et pour la découvrir l’expérimentateur a besoin
rement de tous les côtés sans se sentir arrêté par les barrières d’un système quelconque. La philosophie et la science ne doive
couvertes particulières d’une science au profit d’une méthode ou d’un système philosophique quelconque. En un mot, si les savan
rations de l’érudition et contre l’envahissement et la domination des systèmes , parce que ces sciences, en y succombant, verraie
le cerveau, où s’accomplissent les fonctions les plus importantes du système nerveux, serait non pas l’organe réel de la pensé
atomiques pour réveiller et exciter leur mode d’activité spéciale. Le système nerveux, sensitif et vaso-moteur, préside à tous
dans tous les organes, quelle que soit la nature de leur fonction. Le système musculaire, qui ne produit qu’un travail mécaniqu
plus grande activité, qui se modère quand l’organe entre en repos. Le système nerveux périphérique, la moelle épinière et le ce
é dans les phénomènes circulatoires locaux. En est-il de même pour le système nerveux et pour le cerveau ? Des expériences mode
es. Cette corrélation est surtout indispensable pour le cerveau et le système nerveux, qui tiennent sous leur dépendance toutes
visection, a été appliqué sur une grande échelle à l’étude de tout le système nerveux. Ainsi, quand on a coupé un nerf et que l
la peine à les comprendre, si l’on ne voyait comment la logique d’un système a dû fatalement y conduire. Reconnaître que les p
ptembre 1861, « Études physiologiques sur le curare ». 10. Laplace, Système du monde, ch. II. 12. Je pourrais citer beaucou
31 (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série
ues, parfois rationalistes sans logique et croyants sans foi. Dans un système rationaliste ils font une place, par courtoisie,
ent et d’éducation sur laquelle il semble ne pas encore réfléchir, un système politique très modifié et très creusé, voilà sa j
stème politique très modifié et très creusé, voilà sa jeunesse ; — un système politique qu’il continue d’élaborer et un système
sa jeunesse ; — un système politique qu’il continue d’élaborer et un système religieux qu’il commence à méditer et à approfond
, et sur lequel, probablement, je ne dis encore que probablement, son système politique depuis longtemps arrêté a dû avoir son
retrancher du corps social et priver, pour ainsi dire, de cité. Votre système de gouvernement est une organisation de l’ostraci
sme ainsi entendu n’est plus un sentiment, c’est un calcul ; et votre système de comptabilité se poursuit ; ce n’est pas une na
c’est-à-dire de pouvoir toujours retirer sa mise. Le citoyen dans ce système ne se donne pas, il se prête et se reprend sans c
n organisme qui est éternel. — Il était enfin et surtout positivisme, système social très simple et très clair, ne voyant dans
ontesquieu n’en connaît pas d’autre. De Maistre n’entre point dans ce système , d’abord, lui si peu habitué, comme nous le verro
a petite propriété politique inviolable et sa part de royauté. Que ce système soit moins grossier que la démocratie pure, il es
société particulière dans l’État. La nation se disperse déjà dans le système aristocratique ; elle s’émiette dans la démocrati
ur s’en trop convaincre. — Mais de quelle liberté parlez-vous dans un système où tout est despotisme ? — De la vraie, car c’est
rne qui a tort d’appeler liberté, ou la suppression du pouvoir, ou un système de garanties contre le pouvoir. Le vrai despotism
manière de liberté, si l’on veut, mais factice et inféconde, c’est un système de barrières élevées entre le pouvoir et le citoy
ie philosophique au risque de l’y étouffer ? Ne suffit-il point qu’un système social soit logique en soi, se prouve lui-même, p
ui-même, par la démonstration qu’il donne de lui et la réfutation des systèmes contraires, sans essayer de se soutenir par des c
l’État, c’est qu’il l’a dans son esprit ; et il faut pour lui que le système du monde explique son système social. Cela, parce
son esprit ; et il faut pour lui que le système du monde explique son système social. Cela, parce qu’il est M. de Maistre d’abo
ssir à cuire un œuf. Et c’est ainsi qu’il va associer étroitement son système politique à une conception du monde aussi général
tre elle. Il entend les voix qui protestent. On va lui dire : « Votre système politique est faux, parce qu’il est injuste. Libe
ue de l’ouvrier maladroit. Le monde n’est pas raisonnable ; il est un système de profondes, solides et vigoureuses absurdités.
. L’objection est donc nulle pour lui qui consiste à lui dire que son système politique est injuste, car il n’y a guère dans le
en expliquant que je suis chrétien et comment je le suis. IV. Son système religieux. Le christianisme de Joseph de Maist
t rien vu. Le christianisme, pour de Maistre, confirme et consomme le système de philosophie pessimiste que nous venons d’expos
pessimiste que nous venons d’exposer d’après lui, en ce qu’il est ce système lui-même, avec une dernière conclusion qui l’écla
éternité ; un instinct, enfin, et un besoin impérieux d’unité dans le système des choses, instinct qui trouve dans le christian
i représente l’unité continue du genre humain. V. Remarques sur le système et la méthode. Un tel système est hardi, vigou
genre humain. V. Remarques sur le système et la méthode. Un tel système est hardi, vigoureux, résistant. Il est même prof
de son caractère dans son esprit. Il était très bon, et il a fait un système méchant. Il était très bon, et cela se voit si pe
ne mauvaise précaution, sans doute ; mais poussé à l’excès, devenu un système , cela donne un singulier tour à l’esprit. L’habit
s exaspérer. Je dis ses pages, non ses idées ; ses idées sont pour le système , mais la description minutieuse et complaisante d
Notez que sa malice encore y trouve son compte. Mettez sa doctrine en système suivi, il pourra très bien vous dire que vous ne
cal pour avoir eu, d’abord le malheur de démontrer sa foi par tout un système d’agnosticisme qui semble parfois risquer d’empor
es il n’a nullement attaché le sort de sa démonstration, on ferait un système de doctrine chrétienne tout différent du sien, et
resque dire qu’il les méprise ; car non seulement il n’en fait pas un système général, mais il fait un système qui est presque
ar non seulement il n’en fait pas un système général, mais il fait un système qui est presque le contraire de celui-là. Ce n’es
ons cette conciliation peut et doit se faire. Je donnerais tout votre système pour avoir seulement une idée de la façon dont un
façon dont une antinomie dans laquelle je vis se pourra résoudre. Son système politique lui-même, qui est presque complet, qui
du libéralisme ; voilà qui est bien ; mais il ne me dit pas un mot du système parlementaire. Le système parlementaire est l’exp
est bien ; mais il ne me dit pas un mot du système parlementaire. Le système parlementaire est l’expédient, ou peut-être l’art
tardent ou l’inquiètent dans la construction hardie et allègre de son système . Il en est par l’esprit de système lui-même, par
struction hardie et allègre de son système. Il en est par l’esprit de système lui-même, par le dogmatisme intempérant et précip
, et à mille détours. L’autre, encore que subtil dans le détail, a le système le plus simple, le plus court et le plus direct.
que obstiné, intrépide et imposant.   I. Philosophie de Bonald — Le système ternaire. Le dernier des scolastiques, c’est b
uis ne s’en détacher et ne s’en écarter jamais, et tirer tout d’elle, système politique, système historique, système moral, sys
r et ne s’en écarter jamais, et tirer tout d’elle, système politique, système historique, système moral, système domestique, sy
jamais, et tirer tout d’elle, système politique, système historique, système moral, système domestique, système religieux et s
er tout d’elle, système politique, système historique, système moral, système domestique, système religieux et système du monde
ème politique, système historique, système moral, système domestique, système religieux et système du monde ; en faire sa « sub
e historique, système moral, système domestique, système religieux et système du monde ; en faire sa « substance » intellectuel
ées possibles n’étaient rien autre que la première. » L’obsession du système est si forte chez lui qu’elle lui fait lâcher la
oyages, d’histoire anecdotique, de mémoires mondains, de romans et de systèmes politiques, cette dernière catégorie d’études ren
doute encore, lorsque les restaurateurs de la pensée chrétienne et du système monarchique sont un Chateaubriand qui fait du chr
ection et tournure nouvelle d’esprit, on trouverait tout de suite des systèmes abstraits, des théories ambitieuses, des construc
point de départ au-delà de quoi il s’avance d’un pas ; et qu’un grand système logique est plus vite fait ! Et, aussi, comme il
se, moyen, effet, et rien autre que ces trois termes. Le monde est un système de trinités. Dieu et le monde, qu’est-ce bien ? C
t. — Jésus-Christ, par exemple, s’il est moyen, ou médiateur, dans le système général du monde, considéré en lui-même, doit êtr
nt résigné et martyr obéissant. S’il y a une lacune apparente dans le système , ou quelque chose qui semble s’y dérober, Bonald
monstre, voilà le but. — La place que le gouvernement occupe dans le système , et comme dans la hiérarchie des choses organisée
ur l’impossibilité, aussi, qu’il y a à changer un rouage qui tient au système du monde entier ; leur persuader que c’est à la «
e chose manque, ou telle autre, « tout est perdu » ; ayant à peine un système , parmi tous les systèmes, qu’il croie un peu moin
autre, « tout est perdu » ; ayant à peine un système, parmi tous les systèmes , qu’il croie un peu moins imparfait que les autre
re à la « parole » et au dixit du Maître. Pour eux, une idée qui fait système est une idée vraie. Elle n’est pas probable, elle
i la philosophie du xviiie  siècle, il l’a combattue, d’abord par son système  ; ensuite par la condamnation et le mépris de tou
rd par son système ; ensuite par la condamnation et le mépris de tout système et de toute invention intellectuelle purement hum
mme dit Pascal : « Écoutons Dieu. » Comment l’intrépide inventeur de système , et d’un système qui n’est, ce me semble, inscrit
« Écoutons Dieu. » Comment l’intrépide inventeur de système, et d’un système qui n’est, ce me semble, inscrit dans aucun livre
ld un homme de 1760, un dialecticien fougueux qui a vite construit un système tout personnel et qui y fait rentrer l’univers de
e son côté affirmatif ; il y a, de plus, un chrétien qui méprise tout système opposé au christianisme et qui prétend humilier l
stème opposé au christianisme et qui prétend humilier les faiseurs de systèmes par la démonstration de l’imbécillité de la raiso
suprême, ce qui n’est pas démontré. Un chrétien ne doit pas avoir de système personnel. Il ne doit que prouver que tous les li
l’esprit qui anime la partie impersonnelle et vraiment chrétienne du système de M. de Bonald, il commande l’attention autant q
s hypothèses transformistes ; on s’attend même, tant il a l’esprit de système et s’entend à exposer une doctrine, à ce qu’il pr
it et excessif. En vérité, il veut trop prouver. Comme dans son autre système , ou, s’il y tient, dans l’autre partie de son sys
dans son autre système, ou, s’il y tient, dans l’autre partie de son système , il prodiguait trop l’idée ternaire, ici, il prod
bien ancienne et ayant accompli bien des révolutions. Ils trouvent le système de Bonald étroit. Ils estiment que de Bonald a fa
. De Bonald voit encore dans cette ancienne constitution française un système de libertés corporatives et de libertés individue
a troisième qu’il n’en fallait pas. — Tout est plus acceptable que ce système -là, tout est plus sûr et plus rassurant que cet é
nité nouvelle. Il a vu cela, et s’en est réjoui, et en a fait un beau système allant de la religion à la politique et de la pol
ontraire, poussée à l’extrême, à tous les extrêmes, il a fait un beau système embrassant la religion, la politique, l’éducation
. C’est par là qu’ont passé les passions de son cœur pour devenir des systèmes , et ses émotions pour devenir une philosophie. Sa
lumières ?… » Et elle ajoute ce mot, qui est bien la clé de tout son système  : « Non ! rien ne peut détacher la raison des idé
sincèrement, s’étend et se répand sur l’humanité entière. — Point de système très arrêté, mais un sursum corda, un cri de comp
craint toujours que tel jugement ne soit porté que pour satisfaire le système . On serait plus sûr que Mme de Staël met réelleme
p vive et un esprit trop libre pour ne point sentir elle-même que son système ne rend point compte de tout, et qu’il ne faut pa
t parfois aussi sur la trace d’une découverte. On devrait se faire un système , avec le ferme propos de profiter de tout ce qu’i
e du moyen âge qui est la vraie gloire littéraire de cette époque. Le système de Mme de Staël ne laissait pas quelquefois de re
e, qu’à l’impression d’ensemble et aux jugements auxquels l’esprit de système paraît étranger, ce qui frappe, c’est le goût de
s Romains comparés aux Grecs tient à cela, et non pas seulement à son système . Ses éloges de Sophocle et d’Euripide sont peu ém
Son invention s’était toujours appliquée aux idées, aux théories, aux systèmes . C’était sa pensée qui avait de l’imagination. Ma
, ou tout au moins embrasser le monde tout entier dans le plan de ses systèmes et l’échafaudage de ses constructions ; profondém
re en question, comme si l’on était à l’origine du monde, ce goût des systèmes généraux et des théories universelles, ce grand t
’y jeta de tout son courage. Très librement, ne s’astreignant à aucun système , prenant de chacun ce qui agréait à son esprit et
ant toujours à ces quelques idées fondamentales, elle aimait tous les systèmes allemands dans ces idées, se plaisant à ce qui le
er le monde et lui-même en combattant le principe du mal ; ces divers systèmes tiennent à l’imagination de chaque écrivain… Mais
qu’elle se demandait, ce qui n’est point une question frivole, « quel système philosophique » réunirait et contiendrait dans un
elle l’a très bien vue, très nettement, dans un jour très clair, sans système ni passion, et, ce qui est si rare à toute époque
t, en dernière analyse, c’est bien pour cela que Mme de Staël aime ce système , et que dans toute cette révolution de faits et d
quittant ne prend point, en notre esprit, la forme et le dessin d’un système . Mais elle a porté dans tous les sens une intelli
Constant Un libéral qui n’est pas optimiste, un sceptique qui a le système le plus impérieux et le plus dogmatique, un homme
en honneur, un homme d’une moralité très faible, qui appuie tout son système politique sur le respect de la loi morale ; et en
mille où les cerveaux avaient beaucoup travaillé, où la réflexion, le système , le jeu des idées étaient comme héréditaires. Son
un homme qui n’habille pas ses passions en doctrines, ses colères en systèmes , ses rancunes en raisonnements et ses faiblesses
et jouir de lui. Et cet égoïsme ombrageux, c’est le fond de tout son système politique, peut-être de toutes ses idées religieu
de ses atteintes. Lui parlez-vous d’aristocratie ? Il en garde en son système quelques vestiges, pour ainsi parler. Il veut, pa
nt pourquoi il la veut telle. Mais il n’a nullement l’intelligence du système aristocratique. Il n’y voit qu’oppression, privil
qu’avivé par le sentiment de ses dépendances involontaires, est né le système d’individualisme extrême le plus hardi qui pût êt
uel un homme d’une moralité contestable, cherchant le principe de son système , en arrive jusqu’à la morale ; pour ne pas rester
nt est un très bon critique politique. Il voit très bien le vice d’un système , l’excès où il tend, son principe de décadence, s
i ne défend pas. » On peut tirer de cette définition de la liberté un système despotique épouvantable. Constant sait bien que,
lace la souveraineté, il en arrive à ne la mettre nulle part. Mais ce système de libéralisme : il le fonde mal ; — il le délimi
e à définir comme la liberté, et rien de difficile à établir comme un système de politique libérale. Ce qui n’aide pas Benjamin
à sauver les libertés, ou compter sur eux pour les maintenir ; et un système libéral qui prétend être pratique est forcé d’êtr
est forcé d’être aristocratique pour ne pas être illusoire, comme le système aristocratique le plus étroit est forcé d’être li
ité humaine est une tendance continue à l’égalité », il renonce à son système en le défendant, ou il propose un système qu’il n
égalité », il renonce à son système en le défendant, ou il propose un système qu’il n’appuie que sur l’idée qu’il en a. Un autr
nstant. Il ne pouvait guère l’avoir. Il a fait du libéralisme un beau système d’égoïsme superbe et hardi, parce que la générosi
ligieux. Très nourri de Creuzer, mais sagement défiant à l’endroit du système symbolique poussé à l’extrême, il prendrait volon
ature, n’en comporte point et veut l’abandonnement de toute l’âme, un système de traduction et d’interprétation qui déroute les
ières d’adorer connues, même sous le monothéisme triomphant. Voilà un système qui se tient, qui explique beaucoup de choses, qu
’une constance parfaites, jusqu’à la fin. Son caractère comportait ce système et l’y retenait. Il y a des gens qui sont libérau
’est là qu’il a trouvé écrit ce qu’il avait dans l’esprit à l’état de système , et dans sa complexion intime à l’état de besoin,
souveraineté. Ce n’est pas tout. De souveraineté permanente, dans le système que nous venons d’exposer, il n’y en a nulle part
onstitution de 1815 et formant la philosophie de la charte : voilà le système politique de Royer-Collard. III. Remarques sur
voilà le système politique de Royer-Collard. III. Remarques sur ce système . Il faut remarquer d’abord que ce système est
III. Remarques sur ce système. Il faut remarquer d’abord que ce système est tout politique et historique. Il n’est nullem
lui laisser toute sa puissance, ou de lui en ôter, s’il le peut. Ces systèmes tout pratiques sont tout simplement des systèmes
r, s’il le peut. Ces systèmes tout pratiques sont tout simplement des systèmes de circonstance, et ce n’est point, tant s’en fau
ui seules, après la révolution, étaient possibles. C’était donc là un système , ou plutôt un ensemble d’idées très juste et très
boutade, c’est bien un trait de son caractère. Il était l’homme d’un système juste et peu flexible, dont il ne sortait point e
assez souvent réclamé de lui avec raison, était capable et d’avoir un système , et de montrer tout ce qu’il y avait de praticabl
ce qu’il y avait de praticable, et dans quelles conditions, dans les systèmes qui n’étaient pas le sien. — Royer-Collard n’a pa
ce, qui est utile et nécessaire dans toute société organisée selon le système représentatif, et même dans toute société, avec v
nviction qui, émanant d’un si grand esprit, est au moins en faveur du système une présomption à laquelle on ne saurait rester i
un chef habile. Il croyait, ou bien plutôt il aimait à croire, qu’un système n’est pas chose très différente d’un programme, a
arlement, n’est pas autre chose qu’un premier pas dans cette voie. Le système parlementaire, c’est le gouvernement disant au ci
trop fermé, et d’une ouverture de plus en plus large. C’est comme un système de ventilation et d’aérations progressives. Il es
âter, mais sans reculer après avoir avancé, a suivi avec constance ce système  : « Toutes les grandes institutions de la Révolut
antité d’initiative personnelle qui serait perdue pour l’État dans le système purement autoritaire, que nous forçons, en lui pe
nts de l’État, au profit même du gouvernement qui les dirige. » De ce système futur d’enseignement national, avec l’État au cen
que où il y a un grand nombre d’opinions, de tendances, d’idées et de systèmes très divers, et de ces systèmes ils en adoptent u
opinions, de tendances, d’idées et de systèmes très divers, et de ces systèmes ils en adoptent un, avec modifications et tempéra
ensemble, en bloc, sans choix, sans distinguer ni les époques, ni les systèmes divers, et même contraires. Ce phénomène intellec
it plus contraire à toute sa pensée. Rien n’était plus contraire à ce système de direction du pays par la classe moyenne qui ét
nnent au caractère français, beaucoup pour des causes qui tiennent au système de gouvernement qu’elle pratiquait. Car il est à
foule. Elle n’a pas organisé, et même n’a jamais songé à organiser un système de consultation populaire, ce qui est absolument
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
Les rapports de la sensibilité à l’intelligence ont donné lieu à deux systèmes principaux. Selon Leibniz et Herbart, l’intellige
origine le plaisir et la douleur n’aient pas été antérieurs à tout le système télégraphique, fort compliqué, qui produit aujour
’être blessé : il en est résulté un avantage sur les animaux doués de systèmes d’avertissement moins rapides. En résumé, voici q
ube du beau. C’est là, croyons-nous, la vérité qu’on peut retirer des systèmes qui ont voulu réduire le sentiment à l’intelligen
s des objets entre eux ou leurs rapports à nous-mêmes. Le tort de ces systèmes est de représenter le plaisir et la douleur comme
dances. Nous avons vu que le plaisir et la douleur sont liés, dans le système nerveux, à un dégagement de la force ; mais ce dé
n des mouvements vitaux. Un être doué d’un estomac, d’un palais, d’un système nerveux, de différents sens, a une constitution q
ons automatiques du corps, considérées en général, requièrent donc un système presque exclusivement moteur ; les muscles et les
muscles et les organes des sens, au contraire, ont encore besoin d’un système sensitif plus ou moins centralisé, de manière à p
ion, par opposition au côté automatique et végétatif. Nous avons deux systèmes nerveux : le système cérébro-spinal ou volontaire
côté automatique et végétatif. Nous avons deux systèmes nerveux : le système cérébro-spinal ou volontaire, et le sympathique o
ous ces faits prouvent, selon nous, que la délicatesse plus grande du système nerveux produit à la fois une plus grande sensibi
33 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446
que. Dans un pays et dans un temps où, depuis deux siècles, nul grand système n’a eu la force de se produire, et où ce qui rest
rables philosophies, par le Matérialisme, qui a voulu faire aussi des systèmes et qui n’en avait pas besoin, tant il a pénétré d
ue chose qui ne sera plus une philosophie… L’inanité ou l’ineptie des systèmes que le Matérialisme essaie encore d’organiser, fa
d, — ce titre suffit pour expliquer la fausseté et le ridicule de son système , que le docteur Renard, en deux ou trois coups de
am d’Auguste Comte ! — qui, tous deux, ont ramassé les morceaux de ce système de Gall et qui s’en sont fait des couchettes. Rée
ve inspirée par la réflexion, par l’expérience et par l’histoire. Aux systèmes des philosophes dont il écrit la triste chronique
ont il écrit la triste chronique, il oppose le sien, qui n’est pas un système , mais une vue générale et planant sur l’esprit hu
écrit contre cela. L’auteur, qui ne se contente pas de massacrer les systèmes et les hommes du Matérialisme, boucherie méritée 
34 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Troisième partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées politiques. » pp. 350-362
dal vient d’être remplacé par le gouvernement constitutionnel, par le système représentatif, enfant lui-même de nos plus ancien
ations humaines s’offrent sous des aspects tout à fait différents. Le système de l’utilité sera banni des relations sociales ;
rents. Le système de l’utilité sera banni des relations sociales ; ce système qui engendre le machiavélisme, et qui met faussem
bstenir d’appliquer mes observations à aucun objet en particulier. Le système de patronage et de clientèle, qui fut la base des
des bénéfices militaires, et sur une hiérarchie dans la vassalité, le système de patronage et de clientèle, disons-nous, est ho
sous l’influence du sentiment moral perfectionné. Un des signes de ce système , c’est de donner de petites choses pour preuves o
in. Hérodote, qui a été appelé le père de l’histoire, a écrit dans le système de la fatalité. Les poètes tragiques ont le plus
35 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
ud, ce livre au titre colossal, n’est pas, à nos yeux, un colosse. Le système qu’il dresse aujourd’hui devant nous ne nous para
u’il n’y a pas là intellectuellement de quoi trembler. Le livre et le système se composent, en effet, de deux affirmations sans
les plus rongés par les siècles et les plus transparents de folie le système ruminé par l’Inde, — cette vache de la philosophi
s les travaux philosophiques de Hegel et de Schelling, — à ce risible système de la métempsychose, digne tout au plus d’inspire
es revues et des journaux depuis dix ans, ce traité, regardé comme un système , à toute solution, par un petit nombre de gens so
es, lumineuses, en théologie, car, s’il en avait, aurait-il épaulé le système du progrès indéfini de Condorcet avec la métempsy
tempsychose de Pythagore ?… Aurait-il pu jamais adopter comme vrai ce système du développement progressif de la vie et de ses p
ous deux, à la fosse commune de l’oubli. Observateur nul, puisque son système n’est qu’une induction, et rien de plus, il choqu
36 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
age, si largement tracé, et qui n’est pourtant que la façade du vaste système que l’auteur est près de démasquer comme on démas
ontesquieu. Hormis ces deux intelligences, qui auraient pu laisser un système , vous avez des métaphysiciens d’aptitude, vous n’
re que de beaux esprits. Seul après Lamennais, Cousin a prétention de système . Il a créé l’éclectisme, mais cet éclectisme, ins
es deux volumes qui ne sont, nous le répétons, que les prodromes d’un système intégral arrêté et creusé depuis de longues année
é depuis de longues années dans la pensée de son auteur. Or, comme ce système nous ne l’entrevoyons encore qu’à la lumière de c
r qui sait voir, dans toutes les philosophies. En faisant précéder le système qui viendra plus tard par une théodicée, l’abbé G
is, n’est qu’une fausse application du dogme de la Trinité, et que le système de Hegel n’en est qu’une interprétation absurde.
les méditations philosophiques, et l’on ne s’en étonnera pas. Dans le système de l’abbé Gratry, l’homme moral double toujours l
37 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Remarque finale. Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée »
plement conçues, qui seraient aussi bien perçues. Elles concernent le système où habite le physicien. Mais les particularités d
transporter par la pensée dans un des Temps dilatés serait adopter le système auquel il appartient, en faire son système de réf
dilatés serait adopter le système auquel il appartient, en faire son système de référence : aussitôt ce Temps se contracterait
contracterait, et redeviendrait le Temps qu’on vit à l’intérieur d’un système , le Temps que nous n’avons aucune raison de ne pa
que nous n’avons aucune raison de ne pas croire le même dans tous les systèmes . Les Temps dilatés et disloqués sont donc des Tem
38 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
moyens des intelligences humaines pourraient-elles embrasser tout le système du langage ? et même pour apprécier les obstacles
ectif : le signe abstrait serait bientôt devenu le signe concret : le système de Smith ne fait donc que reculer la difficulté.
vêtir d’un signe extérieur. C’est là, comme nous l’avons expliqué, le système de Smith ; mais ce système est contredit par l’ex
C’est là, comme nous l’avons expliqué, le système de Smith ; mais ce système est contredit par l’expérience : on ne trouve à a
ines, et qui admettent des procédés fort différents pour compléter un système de langage. Il serait bon d’examiner, à cet égard
de la langue parlée. M. William Jones et M. Schlegel ont adopté deux systèmes opposés, celui d’une origine commune et celui d’u
i refuser aussi le pouvoir de perfectionner les langues. Au reste, le système de M. Schlegel offre une difficulté de plus, en a
le langage sans l’écriture, et l’on sentira tous les inconvénients du système de l’invention du langage pur l’homme : mais ce s
onvénients du système de l’invention du langage pur l’homme : mais ce système une fois rejeté, les cordonnets des anciens Égypt
ur n’est à craindre que lorsqu’on se laisse entraîner par l’esprit de système , où elle ne sera plus même possible si l’on parvi
uvelles preuves, par de nouveaux raisonnements, par la discussion des systèmes opposés, la théorie du don primitif de la parole.
ives des langues de l’Orient. Elle nous mène directement à un dernier système que nous ferons connaître tout à l’heure. Je ne d
cience pour me livrer à un tel travail ; mais la simple exposition du système auquel ces idées ramènent suffira, je crois : nou
parole. Il est étonnant que M. de Bonald, qui a suivi pied à pied le système de Condillac pour le réfuter, n’ait pas également
ore entendre. Il y a, au sujet de la formation du langage, un dernier système que l’on laisse entrevoir plutôt qu’on ne le déve
e l’on laisse entrevoir plutôt qu’on ne le développe ouvertement ; ce système est très ancien, mais il vient d’être rajeuni ave
i ne peut pas être. En vérité l’absurde est de tous les côtés dans le système de l’invention du langage par l’homme. J’oserai d
39 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
si le cerveau est un organe simple ou complexe. Interdire tel ou tel système anatomique au nom d’une doctrine philosophique, c
les subordonner à l’ascendant de telle humeur, de tel viscère, de tel système , sanguin, lymphatique ou nerveux ? Mais, dira-t-o
isme, que c’est là du reste une difficulté qui subsiste dans tous les systèmes , puisque dans tous les systèmes il faut bien acco
difficulté qui subsiste dans tous les systèmes, puisque dans tous les systèmes il faut bien accorder qu’il y a des instincts inn
si sévère lui-même pour celles de Spurzheim et de M. Combes. Enfin le système de Gall supposerait que le siège des facultés ser
parties différentes du cerveau. Or, de la prédominance de tel ou tel système sensitif peuvent résulter évidemment de grandes d
tissus vivants. Paris, 1865.) 46. Voyez Longet, Anatomie comparée du système nerveux t. I, p. 279. 47. C’est ce qu’affirme M.
affirme M. Vulpian (Leçons sur la physiologie générale et comparée du système nerveux faites au Muséum, Paris, 1866) ; mais est
iner à l’opinion opposée. « Les sens, disait-il (Anatomie comparée du système nerveux, p. 403), sont moins simples qu’on ne l’a
40 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
pports et les lois, qui sont aussi des faits, et en démontre ainsi le système . C’est le travail et la méthode scientifiques ; l
sophes eux-mêmes, qui reconnaissent que la philosophie est divisée en systèmes éternellement opposés, éternellement les mêmes, q
es hypothèses, mais retombant toujours dans les mêmes hypothèses. Ces systèmes fondamentaux et immortels ont été réduits par M. 
ualisme et l’idéalisme, le scepticisme et le mysticisme. Pourquoi ces systèmes ont-ils apparu dès les temps les plus anciens et
n général. On la prouvera mieux encore en examinant chacun des grands systèmes philosophiques de notre temps en particulier. Ces
des grands systèmes philosophiques de notre temps en particulier. Ces systèmes sont : le spiritualisme, le rationalisme, le posi
nthéisme, explique tout par une abstraction. Il reste encore un grand système  : c’est le scepticisme, qui s’attaque à la puissa
isme, comme l’élément surnaturel par le spiritualisme. Ainsi tous les systèmes de philosophes mutilent la nature humaine, pas un
l sait ce qui le détourne du chemin du salut et ce qui l’y ramène. Le système est grand, complet, bien lié et puissant. Voyons
41 (1890) L’avenir de la science « II »
, qui croit, dès ses premiers essais et en quelques pages, dresser le système de l’univers. Puis c’est lui-même ; bien plus tar
, il cherche, il se pose des problèmes et les résout ; il lui faut un système sur le monde, sur lui-même, sur la cause première
sme. L’homme simple, abandonné à sa propre pensée, se fait souvent un système des choses bien plus complet et plus étendu que l
t qu’elle peut remplacer la religion, que devient-elle dans un pareil système  ? Un petit procédé pour se former le bon sens, un
lui donnaient tout fait et qu’il ne peut plus accepter. Vivre sans un système sur les choses, c’est ne pas vivre une vie d’homm
s vivre une vie d’homme. Je comprends certes le scepticisme, c’est un système comme un autre ; il a sa grandeur et sa noblesse.
révolutions, et cela avec conscience, réflexion, sur la foi de leurs systèmes . La Révolution de 89 est une révolution faite par
ssement aveugle, usage en apparence irrationnel, pour y substituer un système calculé comme une formule, combiné comme une mach
idées étroites qu’on se fait sur les révolutions qu’a déjà subies le système moral et social de l’humanité, et de ce qu’on ign
atures et la façon de sentir des peuples divers. Sans embrasser aucun système de réforme sociale, un esprit élevé et pénétrant
leterre, parce que c’est de tous le plus conservateur. À mes yeux, ce système est le plus illogique et le plus irrévérencieux e
apoléon ait conçu un collège comme une caserne ou un régiment ? Notre système d’éducation, sans que nous nous en doutions, est
42 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Revue encyclopédique. Publiée par MM. H. Carnot et P. Leroux »
, depuis la chute de la Restauration, c’est assurément la quantité de systèmes généraux et de plans de réforme universelle qui a
e simple bon sens, que qui prouve trop ne prouve rien. La quantité de systèmes généraux et de théories sociales qui s’élèvent es
s neuves, précises, jetées en avant par les économistes de ces divers systèmes , et opposées à l’art de grouper des chiffres, ain
bien-être assurément fort désirable, les inventeurs et sectateurs des systèmes dont nous parlons se sont, dès l’abord, laissé em
e la situation présente des doctrines, et c’est à la conciliation des systèmes nouveaux d’économie politique et d’organisation d
erait pas ainsi, suivant nous, dans la pratique. Nous ne concevons le système de M. Reynaud possible qu’avec des tempéraments e
43 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
l’autorité acquise nécessaires pour diriger d’une main magistrale le système extérieur de la France. La diplomatie errait comm
rroyantes, chercha à s’affermir par des alliances. Or savez-vous quel système lui conseillèrent les ministres de ce qu’on appel
ns le cabinet français, la France n’avait qu’à choisir entre tous les systèmes d’alliances qu’il lui conviendrait d’adopter. Je
s de France par les fissures de notre territoire en ébullition. Notre système diplomatique d’inviolabilité des peuples et des t
mettent le poids des petits États à côté des grands pour égaliser les systèmes . La paix et l’équilibre, voilà le principe ; voi
ous les armes. Gloire aux armées ! Le second moyen de paix, c’est le système des alliances adopté par un État avec d’autres Ét
r deux fois la paix dans la capitale de la guerre. XXIII Or ces systèmes d’alliances sont-ils (comme on le dit si mal à pr
t immobile, et le monde change à tout instant. Il n’y a donc point de système d’alliance naturel et permanent pour un peuple ;
et sans utilité dans le vague de l’histoire, examinons quel était le système de ses alliances avant la révolution, et quel sys
s quel était le système de ses alliances avant la révolution, et quel système d’alliance lui serait réellement le plus profitab
e la royauté à deux visages de Juillet, n’eut pas le temps d’avoir un système d’alliance. Préserver la paix du monde était asse
ge, et, sans la guerre d’agression du roi de Piémont à l’Autriche, un système d’alliance, fondé sur des concessions libérales e
opulaires et les forfanteries soldatesques, quel était et où était le système d’alliance actuel le plus propre à assurer l’exis
comment il aurait, de ce coup d’œil de haut sur les choses, conclu au système le plus actuel d’alliance, soit pour la guerre, s
puissances, et qui forment en se combinant la langue politique et les systèmes de guerre ou de paix de tout l’univers. Il y a be
44 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
observons le retour des choses humaines. 6. Le sixième aspect est un système du droit naturel des gens. C’était avec le commen
es peuples, que Grotius, Selden et Pufendorf devaient commencer leurs systèmes (axiome 106 : les sciences doivent prendre pour p
ocède indépendamment du principe d’une Providence, et prétend que son système donne un degré nouveau de précision à toute conna
ophes, et des théologiens moralistes. — Ensuite vient Selden, dont le système suppose la Providence. Il prétend que le droit de
jourd’hui dans leur dispersion ? — Quant à Pufendorf, il commence son système par jeter l’homme dans le monde, sans soin ni sec
ui y correspond dans la première édition : « Grotius prétend que son système peut se passer de l’idée de la Providence. Cepend
dans le fait l’hypothèse d’Épicure.Puis vient Selden, qui appuie son système sur le petit nombre de lois que Dieu dicta aux en
r des théories fondées sur l’idée de la justice éternelle. « 2. Leurs systèmes n’embrassent pas la moitié du droit naturel des g
45 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
le qui embrasse tout l’ensemble des connaissances humaines et tout le système de la réalité universelle, on est bien plus frapp
e produit, se développe, s’explique par des lois inflexibles dans les systèmes de Spinosa, de Malebranche, de Leibniz, de Schell
is longtemps que tout concourt et conspire au phénomène vital dans le système organique, depuis les organes extérieurs jusqu’au
duit une impression, que cette impression, transmise au cerveau parle système nerveux et les organes intermédiaires, se transfo
ment analogue en sens inverse, la volonté transmet, à travers tout le système des organes intermédiaires, son action aux nerfs
nsi qu’il l’explique lui-même, on avait reconnu de bonne heure que le système nerveux est tout à la fois l’organe par lequel l’
té motrice, un organe spécial et distinct dans l’organisme général du système nerveux ? Tel est le problème que la méthode de F
minent par impulsion volontaire sans l’exciter. De plus, dans tout le système nerveux, on fait ressortir la distinction des ner
organe reste la même. « Ainsi, dit Flourens, les diverses parties du système nerveux ont toutes des propriétés distinctes, des
iologiste de la même école, M. Lhuys, essaye de la développer dans un système complet d’explication des phénomènes psychiques.
t ces impressions diverses, parvenues dans les régions supérieures du système nerveux, se superposent en quelque sorte dans l’e
iologique. « L’obscure impression du besoin de se mouvoir inhérent au système musculaire est transformée par les cellules céréb
n de punir, mais de guérir, et auquel il y a lieu d’appliquer tout un système de thérapeutique physique et morale. Beaucoup ont
’organisme de l’être vivant, de l’homme en particulier, comme dans le système du monde, si bien que le physiologiste matérialis
listes. 1. Vulpian, Leçons sur la physiologie générale comparée du système nerveux. 2. Du système nerveux, Préface. 3. D
çons sur la physiologie générale comparée du système nerveux. 2. Du système nerveux, Préface. 3. De l’irritation et de la f
. 4. Expression de ma foi. 5. Physiologie générale et comparée du système nerveux, p. 105 et suiv. 6. Système nerveux cér
iologie générale et comparée du système nerveux, p. 105 et suiv. 6. Système nerveux cérébro-spinal, p. 314, 323, 352, 359, 37
46 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
il ressent le plus vif et le plus poétique plaisir, lorsqu’il voit un système se former dans son cerveau, se développer et embr
me, il appelle les autres à son aide ; il expose un, deux, dix, vingt systèmes . Chaque philosophie, en coulant sur son esprit, d
vement de la pensée publique ; or la pensée publique aboutissait à ce système le plus audacieux et le dernier du siècle. On com
nt changé de doctrine, il s’est fait horreur à lui-même. Il s’agit du système de Schelling dont il dit33 : « Selon lui la philo
est dans la nature aussi bien que dans l’homme. » Et il ajoute : « Ce système est le vrai. » Phrase imperceptible qu’on peut re
ngénieux pour s’en défendre. Il donnait le nom de panthéisme à divers systèmes autres que celui de Schelling, et prouvait qu’il
i, et celle de leur rapport ; puis monté sur un char attelé de quatre systèmes , et traversant l’empyrée philosophique, partout,
rien de plus dangereux pour la pratique. Nous rejetons donc tous les systèmes qui nient ou affaiblissent la certitude, et mette
e élève, M. Saisset, a réfuté à l’École normale la théorie des quatre systèmes . 40. C’est en 1818 seulement qu’il connut Schell
47 (1890) L’avenir de la science « XVI »
ouvelle sève de production littéraire y est déterminée par un nouveau système d’esthétique ; de là, dans sa littérature, tant d
stoire de l’esprit humain, est d’avoir reconnu le flux nécessaire des systèmes , d’avoir entrevu quelques-unes des lois d’après l
ereuse dès qu’on peut l’appliquer. Car conclure de ce principe : « Le système ultérieur est toujours le meilleur », que tel esp
ue la contredire. On ne peut assez le répéter : la loi du progrès des systèmes n’a lieu qu’autant que leur production est parfai
’une manière dogmatique, mais seulement comme une belle épopée sur le système des choses, la loi de Dieu ne serait pas autre. L
penseurs des premiers âges, qui cherchaient à improviser pour eux un système des choses plutôt qu’à recueillir pour l’avenir l
igion est de l’humanité, ils trouvent commode de prendre tout fait le système qu’ils rencontrent sous la main, sans examiner s’
entiment du mouvement théologique, elle n’a pas vu de milieu entre un système donné et la répudiation moqueuse de ce système. L
vu de milieu entre un système donné et la répudiation moqueuse de ce système . La France est en religion ce que l’Orient est en
Allemagne, a tant de prosélytes, y est profondément inconnue 157. Un système tout fait, qu’il ne soit pas nécessaire de compre
48 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XII : Pourquoi l’éclectisme a-t-il réussi ? »
cceptée par M. Cousin, oubliée, inutile, impopulaire. À vrai dire, le système n’a point eu de métaphysique ; les sciences posit
ries l’obligation d’être consolantes et poétiques, qui fabriquait les systèmes , qui inventait les espérances, qui subordonnait l
bout de ses bottes pour voir si, par hasard, il n’y trouverait pas le système du monde, entre-choquant les mots Dieu, nature, h
avec lui au-dessus de l’univers. Défendu par des hommes médiocres, le système eût réussi, tant il était populaire ; défendu par
nt constitutionnel et la charte : tactique excellente, qui faisait du système un parti, reportait sur lui la faveur et l’intérê
issait à point pour réveiller la curiosité lassée, ou pour appuyer le système chancelant. Les Écossais et M. Royer-Collard avai
e longue fortune et de cette solide domination. Aujourd’hui encore le système paraît durable. Il n’a guère pour adversaires déc
héritiers essayent de passer le Rhin, ils sont sûrs de s’y noyer. Le système reste maître de l’enseignement, professeur et pos
réunisse les découvertes des sciences positives, forme avec elles un système du monde, et que ces vues d’ensemble s’imposent a
u rêve, des aspirations vagues et des grands mots ; la chute de vingt systèmes réformateurs nous a mis en défiance ; nous ne pen
49 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Victor Cousin »
urs une expression, peu sincère, mais éclatante, au service de divers systèmes qu’après tout il vulgarisa. Je ne veux pas diminu
faute d’une intelligence ambitieuse qui voulut avoir ses idées et ses systèmes à elle, et qui fut toujours radicalement impuissa
crits, que lui aussi aurait le pouvoir d’éjaculer, comme eux, quelque système avec lequel la pensée humaine aurait à se collete
rande race androgyne des génies originaux, — ou en s’accouplant à des systèmes qui ont assez de vie pour en donner à la pensée q
des promptitudes de moineau, s’est accouplée à beaucoup d’idées et de systèmes , mais elle n’en est pas moins restée stérile. Phi
infortuné en avait aussi ; mais ce n’est pas le talent qui fait… des systèmes  ! et on est tenu à en faire, en philosophie. Son
s de France pendant tant d’années, malgré, enfin, l’organisation d’un système dans lequel il a montré des facultés d’envahissem
50 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
e cinq ou six idées salutaires, généreuses, bien ordonnées et formant système , devenir elle-même une véritable religion qui aur
il faut bien qu’il compte inconsciemment, pour l’établissement de son système , sur un pouvoir de persuasion extraordinaire ; et
ntaire ou absolutiste ? On peut trouver en lui quelque chose des deux systèmes . — Aristocrate ou démocrate ? Beaucoup plutôt ari
té à l’anarchie si l’on avait voulu l’adapter dans toute sa pureté au système politique ». Déjà au moyen âge elle n’avait plus,
1820, quelle est la situation ? Nous ne sommes pas sortis de l’ancien système (antérieur à 1789). Les légistes régnaient, ils r
ouverain à sa place. Laissons de côté ces puérilités. Non, « l’ancien système  » n’a pas disparu. Le xviiie  siècle n’a donc ser
emière chose à faire était de mettre en évidence les inconvénients du système  ». Seulement il faut observer d’abord que ces phi
t. Il en faut conclure que la société est mal faite. En 1821, dans le Système industriel, le gouvernement est partagé entre les
pas être. Et enfin, en 1824 encore dans les Opinions littéraires, le système s’étend. Au sommet de l’État, le roi. Au-dessous
législatives. C’est ici le plus complet et le plus clair de tous les systèmes de Saint-Simon. Quelques différences, et considér
t aussi ingénieux que la vue est juste. Il est probable que, dans son système définitif, Saint-Simon n’oubliait pas cela, et qu
tout cela. L’idée originale en même temps que l’idée fixe de tous ces systèmes plus ou moins différents, plus ou moins analogues
Simon a-t-il bien été socialiste ? On peut discuter ; il n’y a pas de système socialiste dans Saint-Simon ; et d’autre part les
ontraire au développement de la civilisation et à l’organisation d’un système bien ordonné qui exige que les parties soient for
droit. » De là, dans ses Vues sur la propriété et la législation, ce système bizarre, dans le détail duquel je n’entrerai pas,
venue, et les disciples. Il vit mémo des essais de réalisation de son système . Ses dernières années, par conséquent, furent heu
ui a fait tout pour notre bien, est même une pièce essentielle de son système . Il ne faut pas oublier non plus son chapitre sur
ublier non plus son chapitre sur la concordance des Évangiles avec le système de Fourier, qu’il est permis de trouver amusant,
t par quelques philosophes qu’elle ait été enseignée, et dans quelque système qu’on l’ait fait entrer, elle est précisément ce
ient enfin une foule d’obstacles au bonheur, il est trop contraire au système pour ne pas disparaître un jour ; mais Fourier cr
ient de tracer avec amour. Et ce caractère de sa complexion et de son système n’a pas été pour rien dans le succès relatif, mai
chef de bureau. IV Je ne ferai pas d’objections de mon cru à ce système . Je relèverai seulement celles que lui-même Fouri
ivité lui-même ; mais, bien entendu, les passions qui contrarient son système ne sont pas pour lui des passions naturelles et s
pour cause ce qui est effet, à faire sortir de la réalisation de son système ce dont le système aurait besoin pour se réaliser
est effet, à faire sortir de la réalisation de son système ce dont le système aurait besoin pour se réaliser. On lui dit : « Il
 ; mais dès qu’ils auront été organisés en « séries passionnées », le système harmonien en fera des êtres capables d’harmonie.
e une foule d’intérêts différents des nôtres. » Autrement dit, notre système produira ce dont il a besoin pour être » fondé. L
, dans la nature humaine, voilà ce qui est la condition nécessaire du système de Fourier et de tout système analogue. Et il ne
à ce qui est la condition nécessaire du système de Fourier et de tout système analogue. Et il ne fallait pas avoir la fausse ho
seur immédiat de Babeuf, et traçant, dès 1808, l’esquisse générale du système harmonien, est le vrai héritier de Jean-Jacques R
es résultats, séduisants pour la plupart, qu’il voyait au bout de son système , les collectivistes les souhaitent, les admirent,
telligence générale et de logique, qui leur sert à embrasser un grand système d’idées, à le maîtriser et à y faire entrer toute
hrétienne non seulement depuis le Christ, mais auparavant, ou tout le système tombe. Cette méthode d’apologie, qui a séduit deu
son et éminemment paradoxale. Mais, s’il en est ainsi, que devient le système de Lamennais ? Il devient qu’il n’est pas prouvé,
minente. Si au contraire elle est spirituelle, nous retombons dans le système des deux puissances subordonnées, c’est-à-dire da
ans le système des deux puissances subordonnées, c’est-à-dire dans le système chrétien. » Personne ne savait mieux que lui, adv
fut vraiment en contradiction avec ses premiers écrits et son premier système . Il avait dit que le protestantisme était l’indiv
de comprendre et d’interpréter, deviendra peu à peu chez lui tout un système , confus, mais tout un système de philosophie hist
r, deviendra peu à peu chez lui tout un système, confus, mais tout un système de philosophie historique. Remarquez-vous comme l
sang versé, et en fait toute une théorie rébarbative à l’appui de son système . De Bonald, dans un chef-d’œuvre de périphrase, d
e signifie rien du tout ; et je reconnais qu’en effet il n’y a pas de système plus superficiel. Mais, pour la suite de la pensé
: il faudra que tout cela se retrouve, mais en s’accommodant dans son système historique. Peu à peu, voici comment tout cela, e
il n’était pas expiation, il ne se rattacherait pas à la chute, et le système serait faux, ce qui est impossible. Mais le systè
à la chute, et le système serait faux, ce qui est impossible. Mais le système est vrai, et toujours le progrès s’accomplit au p
a Révolution avait laissée dans l’esprit de Ballanche, et comment son système est né en partie du souvenir de la Révolution, et
ement, il voit juste ce qu’il veut voir. Quoi qu’il en soit, voilà le système en sa loi générale. L’humanité, une fois tombée p
calme, que les idées ne sont que la traduction des mœurs, la mise en système des coutumes observées par les hommes, une sorte
che paraît tout aussi aimable et sympathique, mais bien décevant. Son système religieux n’est guère qu’un souhait, une aspirati
de dire en quoi ce christianisme consistait ou devait consister. Son système ou plutôt sa pensée historique manque de bases so
igieuse des choses, et non les choses de l’idée religieuse ; dans son système ordinaire, c’est Jéhovah qui devrait nécessiter l
par où la réflexion n’a point passé, ni l’esprit philosophique, ni le système . En cela, comme en antres choses, la raison est o
c’est de mettre tout cela sur le même plan. Il le faut bien dans son système , puisque, n’y ayant pour créer continûment la soc
rait des intermittences ; mais c’est précisément ce qui prouve que le système n’est pas très juste. L’homme a des raisons d’êtr
s d’être aussi, qu’il faut connaître et dont il faut tenir compte. Le système historique de Quinet est manifestement incomplet.
fois ; protestant contre la Terreur en la considérant trop comme un «  système  », ce qu’elle n’a guère été, je crois, mais avec
ut se ressemble. Pourquoi ? Pour croire qu’on comprend, pour avoir un système , c’est-à-dire un ensemble bien lié d’analogies. E
ien lié d’analogies. Et ceci encore pourquoi ? Pour se reposer sur ce système , et respirer enfin dans cette quiétude qu’on appe
et respirer enfin dans cette quiétude qu’on appelle la certitude. Un système , comme probablement toutes les œuvres humaines, e
nséquence, en tout cas, qui eût dû bien faire réfléchir Quinet sur le système , ou, au moins, la méthode qu’il embrassait avec t
victoire et que toute secousse est une ascension. L’humanité dans ce système est un ambitieux qui réussit toujours. — De là, d
. Toutes les philosophies, si dissemblables qu’elles soient, tous les systèmes , veulent aboutir à la morale traditionnelle, et t
ousiasme ; mais croyez à quelque chose. » Mme de Staël n’était pas un système  ; mais c’était bien plus ; c’était un état d’espr
le. Royer-Collard avait parlé. C’était plus précis ; non qu’il eût un système , mais il avait porté l’attaque sur un seul point,
s elles, je ne vois pas que cela puisse nous rendre, plus qu’un autre système , immoraux, athées, insensibles à tout élan du cœu
ie je ne l’ai pas sur moi. Mais je puis successivement étudier divers systèmes philosophiques, ce qui, du reste, me sera agréabl
hie mène au doute ; elle est condamnée. — J’éliminerai ainsi tous les systèmes jusqu’à ce que j’en aie trouvé un qui permette d’
et qui soit affirmation des croyances générales de l’humanité. Si ce système existe, je l’adopterai. S’il n’existe pas, de tou
rai formulés au cours de nos exorcismes successifs, je ferai, moi, un système . Cela arrivera juste au moment où je saurai assez
forme d’un Dieu donnant les tables de la loi, et tantôt sous la forme système assez consistant. De la première il tira l’éclect
ement j’en ai plus que mes prédécesseurs. Pourquoi ? parce que chaque système aime à n’en faire qu’un. Un seul postulatum, une
g enchaînement de démonstrations l’explication de tout : voilà où les systèmes philosophiques mettent comme leur coquetterie. Mo
r coquetterie. Moi, j’ai plusieurs actes de foi, empruntant l’un à un système et l’autre à un autre. Qu’est-ce à dire, puisque
re. Qu’est-ce à dire, puisque j’ai raison ? C’est-à-dire que « chaque système est vrai dans ce qu’il affirme et faux dans ce qu
e « syncrétisme aveugle » qui « tenterait de rapprocher forcément des systèmes contraires » ; mais dans toutes les théories part
professeur. Il ne restait qu’à les relier entre eux pour en faire un système complet de philosophie. C’est ce qu’il a fait.
II Au cours de ses brillantes dissertations sur les différents systèmes philosophiques il s’aperçut de trois choses. D’ab
els il avait si souvent recours n’étaient pas de lui ; que chacun des systèmes qu’il examinait lui en fournissait un, celui d’où
cun des systèmes qu’il examinait lui en fournissait un, celui d’où ce système partait, et qu’il ne faisait que collectionner le
et qu’il ne faisait que collectionner les credo initiaux de tous les systèmes . Il s’aperçut ensuite que son credo collectif à l
est ici qu’une méthode. Ce ne sont pas les conclusions des différents systèmes que nous accueillons avec une hospitalité indiffé
elles s’excluent, et de les faire entrer, dans le premier cas, en un système général qui sera le nôtre. L’éclectisme, comme mé
mais. Mais il y a une chose très remarquable : c’est que dire que les systèmes sont faux dans ce qu’ils nient et vrais dans ce q
u’ils démontrent. Ce qui nous a frappé au cours de nos études sur les systèmes divers, c’est que leurs affirmations sans preuves
s amène à supposer. — Est-ce que la raison elle-même ne serait pas un système d’affirmations spontanées ? Pourquoi non ? Sans d
erselle, qui était ce dont il avait le plus besoin pour constituer un système qui eût l’air d’une religion. Analysant cette idé
taient sans doute assez contestables. Il est vraiment faux que chaque système soit vrai dans ce qu’il affirme et erroné dans ce
nent des sens, croyez-vous que vous acceptiez quoi que ce soit de son système en lui accordant qu’une partie de nos idées ou qu
nous vient des sens ? Nullement. Vous n’acceptez rien du tout de son système  ; car quand il vous dit que toutes nos idées vien
ste, est absolument votre droit. Vous faites, comme tout le monde, un système qui en extermine et en abolit d’autres. Laissons
qui a l’inconvénient d’être apparemment conciliateur, alors que votre système , en quoi il use de son droit, ne l’est nullement
é à lui et bien prouvé, c’était ainsi qu’était fait de notre temps un système de philosophie. M. Cousin, d’une part, donne à ce
leçon et il compose fort bien, avec des idées fragiles ou faibles, un système très spécieux. Ses trois idées essentielles ont e
on réfléchie, pour les mettre en belle lumière et les lier en un beau système  ; cette philosophie donnait au sens commun de 181
sent passer pour la vérité, le vrai pour les hommes étant ce qui fait système . Il y aurait peut-être un troisième parti à prend
ir des doutes, la défendre contre les objections ; et ç’a été tout un système psychologique, tout un système historique et tout
re les objections ; et ç’a été tout un système psychologique, tout un système historique et tout un système métaphysique. Et la
tout un système psychologique, tout un système historique et tout un système métaphysique. Et la preuve dernière du tout, c’ét
le sentiment religieux. Il manquait à Victor Cousin et il manquait au système de Victor Cousin. Quand les religions donnent pou
l’enthousiasme. Il crut bien un peu avoir fait comprendre à Hegel le système d’Hegel ; mais c’est peut-être ce qu’il faut pour
mais des nuances variées du prisme unique, et elle sera sceptique. Un système se juge, non en lui, mais en ce qu’il devient néc
Son critérium, c’était l’utilité pratique ou le danger pratique d’un système . Sa boussole, c’était, sans qu’il le sût, ou sans
bre de Français de la première partie de ce siècle. Ce n’était pas un système très bien lié. Il était plein de surnaturel en pr
sions soit politiques, soit moins avouables encore, en écartaient. Le système de Cousin s’accommodait assez à cet état d’esprit
impulsion donnée, dont les suites ont été grandes. Il a construit un système fort bien lié, vaste et imposant, dont les fondem
s doute pas à nous étonner ou indigner de la fragilité des bases d’un système philosophique. Enfin il a constitué un « pouvoir
qu’il a vécu toute sa vie dans des manières de fictions. Fiction, son système , qui était une espèce de christianisme démarqué s
s disent : « Il ne faut pas attacher la cause de l’unité à celle d’un système qui est ruiné. Il ne faut pas la compromettre et
héologie exténuée et effacée, et il ne va pas plus loin qu’à créer un système d’allégories ; mais encore il habitue trop l’espr
ossibles sont ainsi peuplées d’entités dont on pourrait faire tout un système allégorique, et rien n’est plus naturel ; car ces
siste à cette réflexion si simple. Les causes finales sont un immense système anthropomorphique. Elles viennent de l’impossibil
ysique comme sur son fondement. — Mais la vie de la planète dépend du système astronomique où elle est placée et des conditions
ux, et autres nous serions nous-mêmes, si elle appartenait à un autre système , ou si, dans le même système, elle était plus pro
us-mêmes, si elle appartenait à un autre système, ou si, dans le même système , elle était plus proche ou plus éloignée du solei
fois il veut la détruire, et il est guidé dans la constitution de son système par la présence ou l’absence de la métaphysique d
altruisme, sans transition, c’est-à-dire sans réflexion, surtout sans système  ; car les passions se systématisent chez le civil
ôt que, cessant d’y voir un simple dissolvant transitoire de l’ancien système politique, on le conçoit comme indéfiniment appli
ien système politique, on le conçoit comme indéfiniment applicable au système nouveau. » Enfin le suffrage universel est l’exp
; mais c’est quelque chose qui est tout près de l’être ; parce que ce système , comme tout à l’heure l’égalité, donne un office
de transport aux peuples du droit divin tant reproché aux rois. » Ce système a plongé la foule dans une espèce d’étourdissemen
re étant déjà dissipé par ce seul fait. » VII Tel est ce grand système , un des mieux liés, un des plus forts, et aussi u
pour nous. Il est essentiel de savoir se résigner. Une partie de son système historique, qui marque bien ce que tout son systè
Une partie de son système historique, qui marque bien ce que tout son système a d’hypothétique et de factice, c’est ce qui conc
ps ; et qu’il n’y a pas eu de période métaphysique ? Et voilà tout le système qui s’écroule. En réalité il ne tient aucunement 
ra longtemps, sinon indéfiniment, d’avancer, que Comte fonde tout son système . Il repose sur une hypothèse, et sur une hypothès
dans le secret de cette chronologie ? Mais le grand point, le nœud du système , c’est le pont jeté entre les sciences naturelles
, qui peut être considéré comme n’en étant qu’une transformation ; le système de Comte a rempli toute la seconde moitié du xixe
51 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
ce, détruisait à jamais la scholastique, et sur ses ruines élevait un système entièrement nouveau dans sa méthode et dans ses d
ièrement nouveau dans sa méthode et dans ses directions générales. Ce système , ou du moins son esprit, se répandit parmi les pl
s de la vie politique, n’a jeté que d’admirables vues, sans fonder un système net et précis. Wolf tenta de ramener les vues épa
parses du grand polygraphe à un centre commun et de les réduire en un système régulier ; mais Wolf reproduisit plutôt les forme
lieu et vers la fin du xviiie  siècle on ne trouve en Allemagne aucun système qui domine assez les esprits pour paraître une vé
t cessé d’être cartésienne. L’Angleterre était tombée sous le joug du système de Locke, et la France avait échangé le cartésian
’intérêt. Tels sont, en quelques mots, les traits généraux du nouveau système que Kant a donné à l’Allemagne et l’Allemagne à l
yserai successivement les divers monumens célèbres qui renferment son système entier : d’abord la Critique de la Raison pure, q
sique ? Par là il ne faudrait pas entendre une critique de tel ou tel système . Non ; il s’agit d’une critique plus profonde, et
critique plus profonde, et qui s’applique à l’instrument même de tout système , de toute métaphysique, à la faculté de connaître
que c’était que Dieu, s’il était ou s’il n’était pas ; on a fait des systèmes sur le monde ; on a comparé les divers êtres entr
théorie hypothétique renversera pour être renversée à son tour ; les systèmes et les écoles se succéderont sans que la science
taphysique est possible, puisqu’elle est ; mais, selon Kant, tous les systèmes nés de cette disposition naturelle sont tellement
iquer aux objets extérieurs, il appellephilosophie transcendentale le système parfait de recherches qui porteraient sur la conn
istoire une pierre de touche infaillible pour apprécier la valeur des systèmes . Sans elle, que peut faire l’historien, sinon de
e un véritable révolutionnaire. Comme Descartes, il dédaigne tous les systèmes antérieurs à sa critique ; il s’exprime sur le pa
philosophes du xviiie  siècle. En parlant avec ce dédain de tous les systèmes qui ont précédé, et en les présentant comme un am
il ne lui vient pas une seule fois à l’esprit que les auteurs de ces systèmes , ce sont des hommes ou ses égaux ou ses supérieur
52 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
ewes rappelle que, le premier, il a énoncé ce fait physiologique : Le système nerveux est identique partout en propriété et en
s parties ont des rapports ; toutes agissent ensemble par le moyen du système nerveux. Là où il n’y a pas cette connexion des p
Je voudrais voir introduire la même réforme dans notre physiologie du système nerveux, je voudrais voir reconnaître que, malgré
ensations ; il en résulte que dans les animaux inférieurs, doués d’un système nerveux simple, les phénomènes sensitifs sont sim
à examiner la question des diverses formes de conscience. L’unité du système nerveux dans tout le règne animal a été généralem
être groupées convenablement sous ces trois titres : 1° Conscience du système (systemic consciousness) ; 2° conscience des sens
-C.) ; 3° conscience de la pensée (thought-G.)249. » La conscience du système , qui nous donne les principaux éléments du sens d
ts du sens de l’existence, renferme toutes les sensations naissant du système en général et en particulier des fonctions organi
forme de la conscience, avec les forces intérieures et les parties du système nerveux qui lui servent d’organes. Quant à la pen
sens. Il adopte cependant la division suivante : Sensations venant du système qui comprennent, 1° les sensations organiques, 2°
vaste classe de sensations qui ont été appelées sensations venant du système , et que les psychologistes et les physiologistes
formant deux groupes principaux : sensations des sens, sensations du système . Les premières ont presque toujours été considéré
xtériorité des sensations des sens et l’intériorité des sensations du système , créent une large ligne de démarcation entre les
mieux encore qui proviennent des états organiques, des sensations du système . Cette activité donne naissance à une suite d’idé
53 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
alité foncière de l’animal. — L’individu animal ou humain n’est qu’un système . I Jusqu’ici, nous avons considéré nos évén
passent dans la substance grise de la moelle et dans les ganglions du système nerveux sympathique170 ; tel est le second point
moelle comme une file d’encéphales rudimentaires, et les ganglions du système sympathique comme un réseau d’encéphales plus rud
e, des âmes rudimentaires ; et, de même que l’appareil nerveux est un système d’organes à divers états de complication, de même
ers états de complication, de même l’individu psychologique serait un système d’âmes à divers degrés de développement. Ne preno
onnées et adaptées à un but. Or il n’y a point de différence entre un système nerveux ainsi composé et le système nerveux d’un
’y a point de différence entre un système nerveux ainsi composé et le système nerveux d’un mammifère, sinon que les segments du
s degré de l’échelle animale, dans les zoophytes pair exemple, où nul système nerveux ne se montre et où là matière nerveuse n’
, elles ont toutes pour condition l’intégrité et le renouvellement du système nerveux dont elles sont l’action propre, et les ê
54 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
nt privés de cerveau et qui, selon toute apparence, n’ont pas même de système nerveux, nous ne remarquons, suivant Gall, aucun
ques penchants analogues à ceux des plantes. Avec les ganglions et le système nerveux ganglionnaire commence la sensibilité, li
es mollusques, réduits à une sorte de vie végétative. A mesure que le système nerveux se perfectionne (c’est toujours Gall qui
organe ont précisément rapport au corps tout entier : par exemple, le système musculaire ayant pour fonction de mouvoir le corp
sapajou. Enfin on propose de peser non-seulement le cerveau, mais le système nerveux tout entier, la moelle, les nerfs sensori
scendre ; dans l’ordre organique, c’est suivre le perfectionnement du système nerveux. En effet, tout ce que nous savons des mœ
s placer fort au-dessous des fourmis et des abeilles, tandis que leur système nerveux, comme celui de tous les vertébrés, offre
ous les vertébrés, offre de nombreux caractères qui le rapprochent du système nerveux de l’homme. » De cette considération, Leu
55 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »
qui l’agenouille, tandis qu’au contraire la facilité de comprendre le système , très peu compliqué de M. Comte, comme vous allez
n’amuse pas, mais qui croit éclairer, est aussi un escamoteur, et son système de philosophie n’est qu’une longue suite de tours
récriez pas ! M. Comte le philosophe escamote littéralement, dans son système de philosophie positive, qui n’est que le vide po
déduction de Descartes qui veut aller de l’homme à Dieu, tout ce haut système de probabilités qui est toute la philosophie pour
qui est escamoté ! Et cette inconséquence n’est pas la seule dans le système de M. Comte. Lui qui a écrit, selon M. de Bligniè
Gall surtout, dont directement il procède, et auquel il emprunte son système de petites boîtes numérotées sur le crâne, pour m
e. C’est un altruiste intellectuel. Quoi donc lui appartient dans son système  ? Est-ce la division du pouvoir en pouvoir spirit
56 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »
ailly, comme Pétion, comme Carnot, La Révellière fut l’homme d’un des systèmes qui régnèrent durant notre Révolution ; il compri
un des systèmes qui régnèrent durant notre Révolution ; il comprit ce système , le pratiqua, le soutint et ne l’abandonna qu’à l
n de l’Égypte. Signalons encore une vue large et féconde sur les deux systèmes politiques dont le duel opiniâtre a ensanglanté l
pourtant la guerre, parce que la guerre est implacable entre les deux systèmes qui les divisent, et que rien n’est irrésistible
ux systèmes qui les divisent, et que rien n’est irrésistible comme un système . La Révolution, une fois lancée dans la voie des
ommes ont contribué de part et d’autre, bon gré, mal gré, en vertu de systèmes plus forts qu’eux. Telle nous semble l’idée de l’
57 (1915) La philosophie française « II »
ue. Par là même, elle répugne le plus souvent à prendre la forme d’un système . Elle rejette aussi bien le dogmatisme à outrance
ser une autre, avec laquelle on construira, selon la même méthode, un système différent ; les deux systèmes seront d’ailleurs é
on construira, selon la même méthode, un système différent ; les deux systèmes seront d’ailleurs également soutenables, égalemen
provisoire sur d’autres. On aura bien là, si l’on veut, une espèce de système  ; mais le principe même du système sera flexible,
en là, si l’on veut, une espèce de système ; mais le principe même du système sera flexible, indéfiniment extensible, au lieu d
58 (1932) Les idées politiques de la France
ec les partis officiels et les groupes parlementaires. Il y a là deux systèmes de morcelage assez différents. Cependant les part
eine histoire. À ces familles d’idées correspondent plus ou moins des systèmes d’intérêts, ceux-ci donnant à celles-là un corps
es s’arrangent tant bien que mal, souvent plus mal que bien, avec des systèmes d’intérêts, et ne coïncident parfois que d’assez
dra que le terme d’indépendant exprime l’idée absolument contraire au système de dépendances qu’implique le traditionalisme. Ad
ément dans le sens temporel. Un temporel républicain pur eut bien son système  : l’opportunisme, et le gouvernement de la Républ
nalité de la forme, elles ne sont donc pas, du moins depuis la fin du système classique, traditionnelles, mais elles sont volon
s après la guerre, un industrialisme nouveau. Passons donc à ces deux systèmes d’idées, qui, aux idées périmées de droite, ont s
Séparation. Mais il y a toujours un problème des idées libérales, un système et un lieu de ces idées. Le Français est-il li
s beaucoup plus fort qu’on ne le croit souvent. Le libéralisme est le système d’une société des idées, établie sur des bases de
lisme Intérêts et idées Nous entendrons par industrialisme le système politique où le point de vue de la politique est
et où les comités industriels devraient être groupés avec les autres systèmes d’intérêts, syndicats ouvriers, confédérations gé
i ont tenté une alliance avec l’intelligence, se sont enveloppés d’un système d’idées. Les associations de commerçants ou de pr
1816, l’Industrie, celui du journal de 1819, l’Organisateur, celui du Système des Industriels de 1821, du Catéchisme des Indust
es romains de Mgr Duchesne, comme Romier et Serruys, ont tenu dans ce système une place de chefs de file. Cet industrialisme a
ais d’un siècle à l’autre, entre le saint-simonisme de 1821, celui du Système des Industriels, et l’industrialisme de 1821, cel
u’il est, c’est-à-dire comme la chose acquise, la fortune acquise, un système d’intérêts, une doctrine d’intérêts, une volonté
passagers du capitalisme, en tant que le capitalisme fonctionne comme système général de valeurs. Or le capitalisme d’après 181
publique des Professeurs. C’est dans cette durée héréditaire, dans ce système bien composé, que nous sentons des craquements :
p l’Église, dont l’organisation est si souple, qui n’est liée à aucun système particulier de gouvernement, et qui a, pour s’acc
e laïque, d’ailleurs étranger aux croyances catholiques, et contre un système d’idées qui, ayant conquis de nombreux catholique
ésie et la protection de l’Église. La laïcité apparaît alors comme le système complet d’une société de pensée, Il ne s’agit nul
progresser l’école laïque contre l’école chrétienne, c’est-à-dire un système d’idées contre un autre, un système d’idées qui p
école chrétienne, c’est-à-dire un système d’idées contre un autre, un système d’idées qui prend pour tableau la référence au mo
ées qui prend pour tableau la référence au monde extérieur, contre un système d’idées qui prend pour tableau la référence au mo
ur les intérêts du petit propriétaire, triomphe électoralement par un système d’abstractions, en sympathie avec les habitudes d
le traditionalisme et lui, il y a cependant cette différence, que les systèmes traditionalistes, appartenant à l’idéologie conse
s bellicistes qui demeurent en circulation, et qui visent, dans notre système officiel, les ennemis présumés de la France, ne s
es ennemis présumés de la France, ne seraient pas simplement, dans le système socialiste, reportées sur les ennemis intérieurs
r des ententes européennes, ouvrières de la paix. Elle jouait dans le système de la paix un rôle privilégié. Elle mettait fin a
e ses adversaires. Il y avait la un complexe de forces dépassant tout système fermé : Jaurès disparut dans leurs remous. Or l’e
remous. Or l’entente franco-allemande, cheville ouvrière de la paix, système de la paix comme l’alliance autrichienne était au
de la paix comme l’alliance autrichienne était au xviiie  siècle le «  système  » de l’équilibre, cela reste un centre et un dogm
mme en Russie, l’application du marxisme comme en Russie » forment le système de références de tout le parti qui est à gauche d
mystique, et l’action déborde le mythe. Conclusion Devant les systèmes d’idées politiques que nous avons essayé de dénom
s essayé de dénombrer et de peser, la maxime de Leibnitz : « Tous les systèmes sont vrais par ce qu’ils affirment et (aux par ce
’ils nient », gardera sa valeur d’usage. Évidemment les négations des systèmes entrent dans la vie des systèmes : ni leur positi
’usage. Évidemment les négations des systèmes entrent dans la vie des systèmes  : ni leur positif sans leur négatif, ni leur terr
sans leurs défenses, et leurs ennemis, leurs guerres. Mais entre ces systèmes politiques adverses, la tâche de la critique poli
la tâche de la critique politique consiste à établir une société des systèmes comme il y a une Société des Nations. Ils n’entre
intégral, qui ne demandera pas à être payé de retour. Il tiendra les systèmes dictatoriaux pour des idées de fait, qui s’expliq
voreraient. On sait qu’il y a un moyen... * * * Le libéralisme est un système de coexistences dans l’espace. Le traditionalisme
t un système de coexistences dans l’espace. Le traditionalisme est un système de continuité dans le temps. L’un et l’autre s’il
ntômes : le château de Combourg... * * * Si le traditionalisme est le système des lettres, le libéralisme celui de l’intelligen
ne pensée, d’une presse, d’une tribune. L’industrialisme sera donc le système (au sens idéologique) de la production industriel
ne allait de pair avec un appauvrissement intérieur. De sorte que par système industrialiste on entend à peu près, tout simplem
par système industrialiste on entend à peu près, tout simplement, le système des affaires. On remarquera que système des affai
peu près, tout simplement, le système des affaires. On remarquera que système des affaires ne signifie pas nécessairement systè
On remarquera que système des affaires ne signifie pas nécessairement système des hommes d’affaires. Dans la Machine à Gloire d
ont nous venons de nous servir, l’industrialisme, (ou si l’on veut le système d’affaires), ne vaut, ne porte fruit d’idées que
individualiste, l’école est conformiste, l’école, toute école, est un système de conformisme. L’expérience d’un conformisme soc
59 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Alaux. La Religion progressive » pp. 391-400
endante, moins indépendante, il est juste de le reconnaître, dans son système , que dans celui du marchand de robinets. La Relig
ires à celles de M. Alaux. D’un autre côté, en tant qu’invention, que système religieux, — et un système religieux est loin d’ê
D’un autre côté, en tant qu’invention, que système religieux, — et un système religieux est loin d’être une religion encore, —
lle dont on a ôté le Dogme, c’est-à-dire la seule chose qui donne aux systèmes religieux, — qui, sans elle, ne seraient que des
i donne aux systèmes religieux, — qui, sans elle, ne seraient que des systèmes , — leur caractère sine quâ non de religion. Mais
60 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »
de manifester une originalité personnelle, de créer de l’esprit ou un système , et de se montrer avantageusement à l’occasion de
e loi universelle, prétendant expliquer la genèse des œuvres ; pas de système dont Marivaux fût employé à donner la démonstrati
te et scrupuleuse, la défiance de l’esprit brillant et de l’esprit de système . Sainte-Beuve lui donna la curiosité, une curiosi
ées, mais au fond très décidés à ne point nous mettre au service d’un système , tout préparés par nos maîtres, Fustel de Coulang
admirait M. Brunetière : il ôtait à leurs idées ce qui en faisait des systèmes , il en gardait ce qui donnait moyen d’interroger,
as là, et, eût-il écrit vingt volumes de plus, il n’eût pas ajouté un système aux systèmes de la critique constructive. Il aura
ût-il écrit vingt volumes de plus, il n’eût pas ajouté un système aux systèmes de la critique constructive. Il aura sa place au
61 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
lui de l’empire absolu de l’imagination. L’âge actuel serait, dans le système que je me propose de développer, l’âge d’une seco
et Cabanis. On aura beau faire, il faut absolument choisir entre deux systèmes  : ou l’homme a reçu le pouvoir de créer les langu
enter la parole. Admettons, quant à présent, et sans examen, ces deux systèmes à la fois ; et partageons les hommes en deux gran
remplacée par ce que je crois être la vérité, ou même par tout autre système que mes lecteurs voudraient lui substituer. Ce n’
ortant, puisqu’il s’agit, en dernière analyse, d’établir que les deux systèmes sont fondés en raison, c’est-à-dire de faire tout
société sont absolument la même question, il en résulte que les deux systèmes relativement à la parole s’appliquent aussi à la
a langue. Voilà pourquoi leurs opinions ressemblent quelquefois à des systèmes , et pourquoi il leur arrive de protéger des princ
62 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
es, éliminant ceux qui leur sont contraires, arriver à construire des systèmes que leur talent peut faire briller d’un éclat plu
ée dans l’estomac, et s’en allait par les vasa breviora en suivant un système de circulation assez peu connu. Mais nous devons
e qui ; chez tous les vertébrés, forme une sorte de barrière entre le système circulatoire digestif et le système circulatoire
me une sorte de barrière entre le système circulatoire digestif et le système circulatoire général. La veine porte charrie dans
estion. C’est alors, sous l’influence du tissu hépatique animé par le système nerveux, que les éléments de ce sang éprouvent de
la formation de la bile qui est excrétée par les voies biliaires. Le système afférent est donc formé par la veine porte, et le
liaires. Le système afférent est donc formé par la veine porte, et le système efférent par les veines sus-hépatiques. Il y a en
tat physiologique on ne trouve jamais le sucre hépatique en dehors du système circulatoire. Quant à la bile, elle n’en présente
quantité de sang qui arrive, ou suivant une excitation plus forte du système nerveux. Le foie est soumis également à ces mêmes
Mais au moment de la digestion, le foie, qui se trouve placé entre le système circulatoire intestinal et le système circulatoir
e, qui se trouve placé entre le système circulatoire intestinal et le système circulatoire général, au lieu de ne recevoir que
n afflux plus considérable de sang, le foie est encore stimulé par le système nerveux, sous l’influence des excitations naturel
en a pas sensiblement dans le sang des artères, ou dans les veines du système général, ni dans celui de la veine porte. C’est p
ion sucrée, tout le sucre peut encore être détruit avant d’arriver au système artériel ; c’est après ce laps de temps seulement
du sucre ne dépassant pas la destruction, on n’en trouve pas dans le système circulatoire général ; mais quand la ligne s’appr
ouve pas dans le sang après cet organe. Il n’est pas non plus dans le système veineux général. Maintenant nous prenons l’autre
e ce sucre a été détruite sans doute, mais qu’il en est passé dans le système artériel, et de là dans le système veineux généra
e, mais qu’il en est passé dans le système artériel, et de là dans le système veineux général une certaine quantité que nous y
tions mécaniques de circulation. Troisièmement, enfin, l’influence du système nerveux sur cette sécrétion. On a encore très peu
la composition du sang, car nous verrons que le fluide, pris dans le système circulatoire général, varie beaucoup moins non se
travers le foie, placé comme une espèce de filtre organique entre le système circulatoire général et l’intestin, que passent l
que nous le verrons plus tard. Le passage de la graisse à travers un système de vaisseaux différents de ceux de la veine porte
ces divisions vasculaires. De ces divisions de la veine porte part un système de vaisseaux capillaires intermédiaire entre la v
eine cave inférieure et celui de la veine porte hépatique.   Or, ce système accessoire, qui est très peu visible chez l’homme
directement le sang dans la veine cave sans qu’il ait passé par aucun système capillaire. Quand on examine la surface interne d
, le sang parcourt plus vite et plus souvent, dans un temps donné, le système vasculaire. S’il n’y avait pas entre le système p
ns un temps donné, le système vasculaire. S’il n’y avait pas entre le système porte et le système veineux général ces larges co
e système vasculaire. S’il n’y avait pas entre le système porte et le système veineux général ces larges communications à trave
e de beaucoup sur la circulation chimique, le sucre est versé dans le système général dans des proportions plus grandes que ne
c le sang de la veine porte, à cause de l’absence de valvules dans ce système veineux. Mais les conditions de circulation que n
s le savez, possède deux ordres de veines, la veine porte, formant le système afférent, et les veines hépatiques, formant le sy
te, formant le système afférent, et les veines hépatiques, formant le système efférent. Quand on examine une coupe du foie, vou
ipaux, l’un supérieur, l’autre inférieur, entre lesquels se trouve le système porte. Or à cette disposition spéciale des veines
it quelquefois la veine cave présenter des battements en ce point. Ce système musculaire est également propre aux veines hépati
aintenant comment peut se faire la circulation sous l’influence de ce système de vaisseaux susceptibles de se contracter. Le sa
e conduit au cœur. Nous verrons qu’il y a des cas où l’activité de ce système peut être exagérée ou ralentie de manière à produ
ques de la circulation du foie, nous devrions passer à l’influence du système nerveux, mais nous avons encore quelques considér
nce du froid sur le foie se propage par une sorte d’action réflexe du système nerveux, transmise par les nerfs de la peau. Sign
mammifères cette substance suit une autre voie pour se rendre dans le système circulatoire général ; mais que devient alors cet
i agissent sur elle. Nous aurions encore à vous parler de l’action du système nerveux sur cette fonction, mais nous nous réserv
pourrait conclure que cette substance agit comme excitant général du système nerveux. Nous avons consigné les résultats de nos
ication au diabète. — Conditions qui font apparaître le sucre dans le système circulatoire en général. — Théorie de la combusti
ère ainsi ? — Accidents qui suivent la production de l’alcool dans le système circulatoire. — Vues sur les phénomènes chimiques
n, il en passe alors une partie dans le sang artériel et même dans le système veineux de la grande circulation, où l’on peut le
sparaît dans le poumon et l’on en retrouve à peine des traces dans le système artériel et dans le système veineux général. Si s
on en retrouve à peine des traces dans le système artériel et dans le système veineux général. Si sur l’animal en repos on tire
ersé dans le sang du sucre en excès, qui est alors passé dans tout le système circulatoire. On produira un effet analogue en re
vements violents produits par l’animal, le sucre a passé dans tout le système circulatoire, sans qu’on puisse supposer que les
iences très intéressantes. Ce ne serait peut-être ensuite que dans le système capillaire général qu’aurait lieu l’oxydation d’o
it dépendre des phénomènes de formation de matières, dans lesquels le système nerveux intervient toujours, plutôt que de la des
trouvé que le sucre ne se développait que dans le poumon, et dans le système musculaire, soit de la vie animale, soit de la vi
cœur, la tunique de l’intestin, celle de la vessie, etc. Mais tout le système glandulaire, le système nerveux, la peau, les os,
testin, celle de la vessie, etc. Mais tout le système glandulaire, le système nerveux, la peau, les os, ne donnent jamais lieu
issus, ils se développent dans des conditions différentes, et pour le système glandulaire, en particulier, nous sommes portés à
dans quelles conditions on pouvait rencontrer cette substance dans le système circulatoire général, et il suffit de vous rappel
s les veines hépatiques ; ce sucre est versé à chaque instant dans le système circulatoire, où il disparaît peu à peu. Alors, a
u sucre dans l’organisme. — Sa liaison avec le précédent. — Action du système nerveux sur la production du sucre. — Expérience
les hommes qui l’emploient ont du talent, elle ne fait que créer des systèmes mensongers avec l’apparence de la vérité. Dans l’
ine, des sucs gastrique, biliaire, pancréatique, etc., est soumise au système nerveux, et qu’elle est complétement indépendante
l’organisme ; et ces productions sont sous la dépendance immédiate du système nerveux, dont nous étudierons le rôle dans la pro
éance. Quinzième leçon 13 février 1855 SOMMAIRE : Influence du système nerveux sur la sécrétion du foie. — 1° Exagératio
duction d’avoir lieu. Nous avons à poursuivre aujourd’hui l’action du système nerveux sur cette fonction. Il vous est bien démo
me toutes les autres glandes, il est dès lors soumis à l’influence du système nerveux, par l’intermédiaire duquel on peut augme
e foie et même dans tout l’organisme, et sur l’espèce d’action que le système nerveux exerce sur ces phénomènes. Nous avons don
Nous avons donc à examiner successivement trois genres d’influence du système nerveux : 1° exagération ; 2° diminution ou anéan
mystérieuses, mais la piqûre que nous venons de faire en ce point du système nerveux central exerce son action sur la sécrétio
ères, tandis que les matières sucrées et albuminoïdes passent dans le système veineux de la veine porte, et, quoique à l’état d
opriétés normales, on voyait dans ces cas le sucre apparaître dans le système lymphatique ; mais il est clair que ce sont là de
ucre dans les vaisseaux lymphatiques. Cependant il y a un point de ce système où l’on peut constater la présence de la matière
ns le canal thoracique, à l’exception de toutes les autres parties du système lymphatique auquel il appartient. Nous voyons que
qui consiste à rendre un animal diabétique en lui piquant un point du système nerveux. Eh bien ! Messieurs, cette découverte n’
gane sécréteur de la matière sucrée, et l’on savait d’ailleurs que le système nerveux exerce sur tous les organes de sécrétion
t interrompue. Cela me conduit à examiner de plus près l’influence du système nerveux sur les sécrétions, et j’arrivai à penser
esque toujours lieu par action réflexe, en passant par un ganglion du système sympathique. Il fallut donc renoncer à l’explicat
, est transmise au foie, ce qui nous conduira à comprendre comment le système nerveux excite cet organe à l’état physiologique.
sensation jusqu’au centre nerveux, et de là se propage, par un autre système de nerfs, vers l’organe dans lequel s’accomplit l
ns le foie. Cet organe reçoit deux ordres de nerfs, les uns venant du système cérébrospinal, et les autres du grand sympathique
que ou autres filets, qui tous établissent une communication entre le système nerveux ganglionnaire et le système nerveux céréb
issent une communication entre le système nerveux ganglionnaire et le système nerveux cérébro-rachidien. Mais, d’un autre côté,
il y avait une plus grande activité de la circulation abdominale, le système capillaire était gorgé de sang, et les vaisseaux
gération de la sécrétion du sucre tenait à une action particulière du système nerveux sur la circulation hépatique. Au point de
procédés de production du diabète artificiel. — Par anéantissement du système nerveux cérébrospinal : 1° au moyen de l’empoison
eurs flèches, et qui jouit de la propriété d’anéantir complétement le système nerveux et cérébro-spinal. Permettez-moi de vous
, et que les mouvements respiratoires, qui sont sous la dépendance du système nerveux central, se sont anéantis avec lui, nous
ns que le curare agit dans cette expérience, c’est en agissant sur le système nerveux. Nous pouvons, en effet, arriver aux même
bètes occasionnés par des lésions générales ou locales portées sur le système nerveux ; nous pouvons encore produire le même ph
avons déjà des diabètes produits, soit par des actions portées sur le système nerveux, soit par des irritations locales du tiss
ante sur le poumon, ces substances agissent encore en anéantissant le système nerveux de la vie de relation, et exaltant par ce
ne sont jamais ralentis et le sang coule parfaitement vermeil dans le système artériel ; j’ai même cru remarquer qu’il était mo
ai même cru remarquer qu’il était moins noir qu’à l’ordinaire dans le système veineux. Enfin l’expérience directe ne prouve pas
sur le foie, et non pas une excitation plus ou moins générale sur le système glandulaire, comme vous le voyez chez ces animaux
es procédés pour produire le diabète artificiel par une excitation du système nerveux de la vie organique sous l’influence duqu
u même résultat, ce qui démontre l’union et la dépendance de tous les systèmes organiques entre eux. Dans tous les cas, il faut
ver. Ainsi nous venons de voir qu’une excitation légère portée sur le système nerveux active la sécrétion du sucre. Mais si l’o
dans les phénomènes vitaux par excellence dans lesquels intervient le système nerveux, qu’on observe de semblables effets ; on
nons de faire. Actuellement, nous avons à examiner l’influence que le système nerveux peut exercer pour pervertir la fonction g
élevée ; de telle sorte que nous devrions en définitive considérer le système nerveux comme agissant pour préparer une matière
nce, une des plus intéressantes au point de vue de l’influence que le système nerveux peut exercer sur les actions chimiques. N
lle se trouve liée ainsi d’une manière bien plus intime à l’action du système sympathique. Sa sécrétion est, en effet, trois ou
pues, et c’est encore là un exemple de leur indépendance vis-à-vis du système nerveux de la vie de relation. Quant aux urines q
ce qui a lieu chez les animaux à sang froid. Mais si les fonctions du système nerveux ne paraissent pas diminuer, si les sécrét
rveau et la moelle épinière, les reins, la rate, le pancréas, tout le système glandulaire, les os, les tendons, les cartilages,
n est impossible. Les mêmes choses se produisent pour les reins et le système capillaire des membres, etc. Mais, si l’on ajoute
e continue parfaitement, ce qui, pour le dire en passant, improuve le système dans lequel on a voulu que l’estomac, et surtout
ité de la circulation ne fût pas augmentée, car toutes les parties du système sympathique ne produisent pas cette exagération d
sibles qu’à l’ordinaire. Cette hypertrophie dépend de l’excitation du système digestif des diabétiques, dont on sait que toutes
rvateurs, peut, suivant nous, s’expliquer par un trouble momentané du système nerveux qui ait pour effet, soit de chasser par l
t dans la production du diabète, ce sont celles qui sont relatives au système nerveux. Jusqu’à présent on a peu insisté sur ces
vons faites sur les animaux, on a fréquemment observé des troubles du système nerveux chez les diabétiques, et M. Rayer considè
es sont excessivement variés, comme les manifestations elles-mêmes du système nerveux. Tantôt ce sont des désordres de sensibil
coïncidant généralement avec des perturbations dans les fonctions du système nerveux. Car les autres symptômes, tels que la bo
e pas plus de sucre dans le sang qui s’en écoule que dans le reste du système artériel ; de sorte que, si l’on veut être rigour
rès la période digestive, un excès peut se répandre plus loin dans le système artériel et même dans le système veineux superfic
s peut se répandre plus loin dans le système artériel et même dans le système veineux superficiel. Néanmoins, dans tous les cas
d’instituer des analyses comparatives du sang dans tous les points du système circulatoire en se plaçant dans les conditions qu
emble les connexions physiologiques de cette fonction avec les autres systèmes organiques. Sans cela on aura des expériences inc
ple et exacte les divers rapports de la fonction glycogénique avec le système sanguin (fig. 21). Maintenant, Messieurs, le résu
ui ne contient plus de sucre d’une manière appréciable, passe dans le système artériel ou aortique AA, puis arrive dans les cap
ntensité. La chaleur la rétablit. Troisième fait. Les actions sur le système nerveux retentissent sur cette fonction pour l’ex
ng pris au-dessus du foie, le sang du cœur droit provenant de tout le système veineux du corps, car il sait bien que c’est dans
11. Recherches expérimentales sur les propriétés et les fonctions du système nerveux. Paris, 1843. 12. Traité des maladies d
63 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
naturel les exposant aux plus cruels malheurs, ils ont plus besoin du système qui a pour but unique d’éviter la douleur. Enfin,
spire d’admiration. Une grande différence, cependant, existe entre le système du bonheur de l’individu et celui du bonheur des
car si l’homme parvenait individuellement à dompter ses passions, le système des gouvernements se simplifierait tellement qu’o
finit toujours par être renversée : on examinât, si l’idée moderne du système représentatif n’établit pas dans le gouvernement,
social a été menacé de sa destruction pendant cette révolution par le système politique même qu’on avait adopté : les mœurs bar
jections de sentiment et de raisonnement qu’on pourra faire contre le système développé dans cette première partie. Rien n’est
entir jusqu’au plus faible tort de l’ami qu’on aimait le moins. Votre système de vie est attaqué, chaque coup ébranle l’ensembl
à son tour qui dégoûtent de soi comme des autres, qui découragent du système de perfection dont on s’était d’abord enorgueilli
à la destruction de toutes les passions. Mais j’ai tâché d’offrir un système de vie qui ne fut pas sans quelques douceurs, à l
s’évanouissent les espérances de bonheur positif dans cette vie : ce système ne convient qu’aux caractères naturellement passi
rreur du crime, mais comme ces crimes mêmes servent d’argument à leur système , ils ne leur font pas ressentir, comme aux amis d
64 (1897) L’empirisme rationaliste de Taine et les sciences morales
rbitraire, devient ainsi le fond même de l’être. Le monde n’est qu’un système de concepts logiquement liés. Mais alors, qu’est-
emporaires. Au moment précis où un peuple entreprend de se refaire un système d’idées, il peut bien, dans une crise d’enthousia
e. En tout cas, dès le xviie  siècle, Hobbes la constitua à l’état de système . De lui, l’idée passa en partie à Spinoza et c’es
certain discrédit, c’est pour avoir été mal comprise. On a imputé au système certaines conséquences pratiques qui ne pouvaient
prémisses. La morale est une réalité vivante et agissante ; c’est un système de faits donnés ; en faire l’étude du point de vu
65 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Divers écrits de M. H. Taine — I » pp. 249-267
un et lui-même. Il a voulu, et il a fait. Il a du talent, et il a un système . J’aimerai à rendre justice à tout le talent, et
’art, dans la morale, chacun de nous doit s’inventer ou se choisir un système  : invention laborieuse, choix douloureux… La vie
une thèse de Sorbonne. De là les raisonnements, les abstractions, le système  ; la poésie est en fort mauvaise compagnie. Si pa
si éparse et qui se rattache toute à une idée, à un but : « Poésie et système sont des mots qui semblent s’exclure, et qui ont
lure, et qui ont le même sens. » — Oui assurément, si l’on entend par système un tout vivant, animé, coloré ; oui, si ce mot de
entend par système un tout vivant, animé, coloré ; oui, si ce mot de système a le même sens que cosmos et que monde ; mais che
et cela tient peut-être à notre peu de goût pour la chose), le mot de système se prend dans une acception moins entière et moin
our ses qualités littéraires supérieures, mais encore adhérentes à un système . Novateur, M. Taine ne craint pas de forcer ses i
ne faut-il pas auparavant en observer avec patience et sans esprit de système , en reconnaître au complet, un à un, exemplaire p
66 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les fondateurs de l’astronomie moderne, par M. Joseph Bertrand de l’académie des sciences. »
t comme une lettre close. Cela est sensible à qui lit l’Exposition du Système du Monde, de La Place, le modèle du genre : il y
à à la belle et austère simplicité d’un La Place dans l’Exposition du Système du Monde. Quelqu’un a dit qu’il voyait dans Fonte
eur de sa conclusion. La terre n’étant point une exception dans notre système planétaire, rien ne peut forcer à croire qu’elle
planètes, ses compagnes et ses sœurs. Notre globe n’est placé dans le système solaire ni au premier rang (tant s’en faut !) des
er comme établi que « la terre n’a aucune prééminence marquée dans le système solaire, de manière à être le seul monde habité »
te : Jean Reynaud est devenu le prophète et le saint Jean-Baptiste du système dont M. Flammarion est l’évangéliste mystique et
à propos des astres, devrait être la dernière page de l’Exposition du Système du Monde, que je demande la permission de rappele
sieurs siècles de travaux ont fait tomber le voile qui lui cachait le système du monde. Alors il s’est vu sur une planète presq
onde. Alors il s’est vu sur une planète presque imperceptible dans le système solaire dont la vaste étendue n’est elle-même qu’
67 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
lle, et l’on poursuivit un autre objet, l’histoire et la critique des systèmes de philosophie. Les grandes écoles furent d’abord
e histoire, que cela est nécessaire surtout en philosophie, où chaque système , en détrônant les systèmes précédents, confond da
écessaire surtout en philosophie, où chaque système, en détrônant les systèmes précédents, confond dans une même ruine et le vra
a philosophie, en rendant très-difficile la construction d’un nouveau système , met par là un frein à la témérité de l’esprit mé
par là un frein à la témérité de l’esprit métaphysique ; qu’enfin les systèmes philosophiques ne sont pas de pures fantaisies, q
principaux qui le constituent. Enfin, en littérature, il a inventé le système si connu de la faculté maîtresse. Telles sont des
Kant, après avoir tout détruit par la critique, avait rétabli tout un système de croyance sur l’idée du devoir, et ce grand spé
est d’en appeler à une raison désintéressée, non à celle qui fait les systèmes , mais à celle qui les juge, et, en dernière analy
u’une telle méthode ne peut conduire à aucune vérité absolue. Dans ce système , il n’y a que des vérités générales, d’une vraise
it l’homme tout entier, sa personne, son talent et ses œuvres. Un tel système ne pouvait toutefois tenir longtemps devant l’app
re par les idées, il faut expliquer les idées par l’histoire. Dans le système de Hegel, l’extérieur n’est que le symbole de l’i
ieur n’est que le symbole de l’intérieur, le réel de l’idéal. Dans le système de M. Taine, tout est au rebours, le dedans vient
ion qu’il puisse provoquer, appartient encore à la grande famille des systèmes métaphysiques. Il enseigne la raison supérieure a
e de Condillac et de Cabanis. Or, si nous comprenons quelque chose au système de M. Taine, il nous semble que, dans ses écrits,
ns do toute nature, donne naissance aux croyances, aux doctrines, aux systèmes qui changent indéfiniment aussi, comme la substan
e, et même, je le suppose, d’individu à individu. Les opinions et les systèmes ne se mesurent donc pas sur la nature des choses 
ine d’admettre des causes immatérielles et métaphysiques, quoique son système , pris à la lettre, n’y conduise en aucune façon ;
ialisme doit lui être une doctrine fausse ; la prétendue clarté de ce système est précisément ce qui lui en répugne, il n’y a d
it parvenue à découvrir et à expliquer l’essence des choses. C’est ce système , si dogmatique et tout rationnel, qui se transfor
caractériser l’esprit général des doctrines de M. Renan. Quant à son système philosophique (si l’on peut appeler système une e
de M. Renan. Quant à son système philosophique (si l’on peut appeler système une esquisse où l’imagination a plus de part qu’u
universelle et du perpétuel devenir. Mécanisme et fatalité, voilà le système de M. Taine ; transformation et mouvement, voilà
duit à un moment donné un certain mécanisme de phénomènes, un certain système qui semble se détacher du tout par la conscience,
it plus étendu que son domaine physiologique, l’un comprenant tout le système nerveux, et l’autre réduit à l’encéphale. Toutefo
ence des choses, pourquoi déclarez-vous que l’âme est une fonction du système nerveux ? Qui vous l’a dit ? De quel droit invoqu
nsuite, comme une conséquence nécessaire, la confusion de l’âme et du système nerveux ? Il est facile de montrer que les positi
ez à votre matérialisme ; ne dites plus que l’âme est une fonction du système nerveux, que la finalité est une propriété de la
à critiquer ces idées, à montrer le lien qui les unit, à en faire un système , et la métaphysique subsisterait encore à titre d
auté à faire remarquer que la philosophie est divisée en écoles et en systèmes , tandis que dans les sciences proprement dites on
er, enfin de Dieu au monde, est un mystère, tout comme pour nous. Son système ne lui donne donc aucun avantage sur ce point ; m
ensemble d’impossibilités que l’on peut bien admettre, quand on a un système et qu’on y tient, mais qu’un esprit froid et dési
68 (1842) Discours sur l’esprit positif
onstituer désormais que l’un des éléments indispensables d’un nouveau système indivisible de philosophie générale, graduellemen
riser, rappeler sommairement la grande loi que j’ai établie, dans mon Système de philosophie positive, sur l’entière évolution
ble, qui ne comporte aucunement la consistance si longtemps propre au système théologique, doit d’ailleurs parvenir, bien plus
ent, cet esprit équivoque conserve tous les principes fondamentaux du système théologique, mais en leur ôtant de plus en plus c
ondamental de notre civilisation moderne, en décomposant peu à peu le système théologique, devenu finalement rétrograde, depuis
û toujours tendre à empêcher aussi toute autre organisation réelle du système spéculatif ; en sorte que le plus dangereux obsta
ent ainsi que nos connaissances positives peuvent former un véritable système de manière à offrir un caractère pleinement satis
rique que j’ai établie ailleurs. Le polythéisme s’adaptait surtout au système de conquête de l’antiquité, et le monothéisme à l
ainsi qu’elle rend une scrupuleuse justice, non seulement aux divers systèmes de monothéisme autres que celui qui expire aujour
siècles, l’irrévocable dissolution de la philosophie théologique, le système politique dont elle formait la base mentale subis
ent, autrement que par une sorte de restauration passagère de ce même système , mental et social, dont l’irréparable décadence a
ractéristique l’oblige à admettre les principes essentiels de ce même système dont elle attaque sans cesse les vraies condition
éterniser, en s’opposant directement à toute vraie prépondérance d’un système quelconque., si on ne la bornait pas à une simple
mpirique, qui, sous l’aspect théorique, ne peut jamais produire qu’un système radicalement contradictoire, non moins absurde et
sous les inspirations théologiques, alors profondément incorporées au système entier de nos idées, et aussi seules susceptibles
n, même en supposant réalisée cette chimérique extension, ce prétendu système laisse subsister la difficulté tout entière à l’é
er enfin l’ascendant universel de l’esprit positif, pour remplacer un système déchu qui, tantôt impuissant, tantôt perturbateur
evront plus ou moins participer à cette grande initiation, d’après un système convenable d’éducation universelle. Une appréciat
boutir, en morale, à aucune autre théorie effective que le désastreux système de l’égoïsme, si usité aujourd’hui, malgré beauco
ité, chez chaque intelligence, seulement envers une faible portion du système mental, et laisse tout le reste sous un vague rég
tanément, en grande partie, ces dangereuses conséquences d’un absurde système d’éducation générale. Ce système ayant été, depui
angereuses conséquences d’un absurde système d’éducation générale. Ce système ayant été, depuis la fin du Moyen Âge, comme il l
plus intime à l’homme, ou plutôt à l’Humanité, objet final de tout le système théorique. Ce classement tire sa principale valeu
te ; d’une autre part, elle n’indique pas assez la vraie source de ce système spéculatif, comme un simple prolongement abstrait
la dernière précision philosophique, la véritable origine de tout le système scientifique, d’abord issu, en effet, des spécula
sophie positive, envisagée désormais comme formant, par sa nature, un système vraiment indivisible, où toute décomposition est
tionnels et des vicieuses habitudes propres à l’essor préliminaire du système scientifique, ainsi graduellement formé de théori
iales ne sont pas maintenant les seules restées encore extérieures au système pleinement. positif, sous la stérile domination d
véritable ensemble, image fidèle, quoique très contractée, d’un vaste système . Il est aisé de comprendre, en effet, que la cons
onnelle de ces deux idées mères, en constituant l’unité nécessaire du système scientifique, dont toutes les parties concourent
s’agit ici de retirer enfin d’une judicieuse exposition populaire du système actuel des saines études astronomiques. 1. P
69 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Champfleury ; Desnoireterres »
parce que nous lui croyons du talent en germe, et que l’esprit de ce système qui perd tout dans les arts et dans la littératur
est la plus indéniable des réalités, s’ils exilent l’imagination des systèmes d’expression qu’ils préconisent, ce n’est point q
inaison et d’idéal ! Champfleury, comme tous les hommes de son triste système , décrit pour décrire, mais il ne peint pas ; car
le nombre de ses ouvrages, Champfleury serait-il déjà ossifié dans le système qu’il a collé sur sa pensée, au lieu de la laisse
70 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
s, devra débuter désormais par une exposition physiologique, celle du système nerveux. Ainsi ont fait M. Bain et M. Herbert Spe
n d’une mode passagère, mais de la nature même ; car l’existence d’un système nerveux étant la condition de la vie psychologiqu
s ligaments déchirés, en un mot, tous les dommages violents portés au système musculaire. Le système nerveux n’est pas seulemen
n un mot, tous les dommages violents portés au système musculaire. Le système nerveux n’est pas seulement l’instrument propre d
nfin, on peut dire qu’il y a une loi générale d’harmonie dans tout le système musculaire qui fait que quand nous regardons ou é
f, original. Elle se traduit : 1° par les mouvements produits dans le système musculaire, surtout par les divers muscles de la
aura qu’un mouvement s’exécutera en conséquence dans cette partie. Le système nerveux peut ainsi se comparer à un orgue, dont l
71 (1915) La philosophie française « I »
hilosophes à mettre leur pensée sous une forme systématique, car le «  système  » par excellence est celui qui a été, préparé par
s le détail de cette démonstration) que toute tentative pour bâtir un système s’inspire par quelque côté de l’aristotélisme, du
té elle le faisait. Tandis que Spinoza et Leibniz construisaient leur système , Malebranche 4 avait le sien. Lui aussi avait com
s à devenir systématique, elle ne fait pas de sacrifice à l’esprit de système  ; elle ne déforme pas à tel point les éléments de
encore droit de cité en philosophie. Quoiqu’il n’ait pas construit un système , il a inspiré en partie les systèmes métaphysique
Quoiqu’il n’ait pas construit un système, il a inspiré en partie les systèmes métaphysiques du XIXe siècle : le Kantisme d’abor
les conséquences sans s’amuser à des jeux dialectiques, sans bâtir un système . Que d’ailleurs Maine de Biran ait une certaine p
72 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre premier : M. Laromiguière »
rocher d’eux, mérite presque d’être rangé à côté d’eux. III Son système ressemble à son esprit ; il est plutôt clair et i
mé a la précision d’une formule et l’élégance d’une démonstration. Le système des facultés de l’âme se compose de deux systèmes
ne démonstration. Le système des facultés de l’âme se compose de deux systèmes , le système des facultés de l’entendement, et le
ion. Le système des facultés de l’âme se compose de deux systèmes, le système des facultés de l’entendement, et le système des
ose de deux systèmes, le système des facultés de l’entendement, et le système des facultés de la volonté. Le premier comprend t
’attention, de la comparaison et du raisonnement. Tel est l’abrégé du système . Le lecteur y reconnaît l’œuvre d’un esprit très-
es et plus claires, comment la série immense de nos idées n’est qu’un système de transformations analogues à celles de l’algèbr
73 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guimberteau, Léonce »
i à cette pensée même l’hommage qui lui est seul dû. On voit de quels systèmes modernes se réclame une telle philosophie ; mais
s vers de M. Guimberteau ne sont rien moins que la mise en œuvre d’un système  ; ils ont toute la liberté, et parfois la grandeu
nspire surtout du panthéisme brahmanique, et tout particulièrement du système de Hegel et de son évolutionnisme tout intellectu
74 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
I. Classification : Groupes subordonnés à d’autres groupes. — II. Système naturel. — III. Les règles et les difficultés de
tion, dont aucune autre explication n’a été donnée jusqu’ici168. II. Système naturel. — Les naturalistes s’efforcent de dispos
s, genres et familles de chaque classe d’après ce qu’ils appellent le système naturel. Mais que signifie ce terme ? Quelques au
ption complète de chaque espèce de Chiens. L’ingénieuse utilité de ce système est indiscutable. Mais beaucoup de naturalistes e
eaucoup de naturalistes entendent quelque chose de plus par ce mot de système naturel ; ils y voient une révélation du plan cré
; mais le genre donne les caractères. » Je crois, en effet, que notre système naturel de groupement des êtres organisés suppose
e crois, à moins que je ne me trompe étrangement, en admettant que le système naturel a pour fondement le principe de descendan
e linéaire, il eût été encore moins possible de les disposer selon le système naturel ; car il est de toute impossibilité de re
ns la nature parmi les êtres d’un même groupe. À mon point de vue, le système naturel est donc ramifié comme un arbre généalogi
teurs ont insisté sur la nécessité de classer les variétés d’après un système naturel, et non pas d’après un système artificiel
lasser les variétés d’après un système naturel, et non pas d’après un système artificiel. Ainsi, on sait qu’il faut se garder d
dans un nombre encore moindre de classes, et enfin dans un seul grand système général. Une preuve du petit nombre des groupes s
en de connexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de Système naturel. En partant de cette idée que le système
erché sous le nom de Système naturel. En partant de cette idée que le système naturel, autant qu’il a été possible de le recons
s formes éteintes et vivantes peuvent être disposées en un seul grand système  ; et comment les divers membres de chaque classe
existé sur la terre, doivent pouvoir se classer ensemble dans un même système , et comme tous ont été reliés les uns aux autres
en de connexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de système naturel. À ce point de vue, nous pouvons comprend
matière en excès dans l’organisation, qui sans cela pourrait nuire au système  ; mais peut-on admettre que les papilles presque
les uns aux autres tous les êtres vivants et éteints en un seul grand système par des lignes d’affinités complexes, tortueuses
state entre les divers êtres organisés, on comprendra aisément que le système naturel qu’on essaye de reconstruire n’est que l’
75 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « X. Ernest Renan »
ns et on affirme que l’on n’a rien fait contre lui. Voilà pourtant le système de M. Renan, voilà le dessous de ce traité du Pri
manquent bientôt du corps même d’une hypothèse. Assertions hasardées, systèmes à l’état de dentelles ; on n’invoquerait pas les
cateur prodigieux, tandis que dans M. Renan, l’homme s’ajuste avec le système , l’esprit avec le caractère, pour redoubler autou
reprises au commencement du dix-neuvième, et posées comme bases d’un système auquel le génie de M. de Bonald donna de sa propr
enan, qui trouve également éloignés d’une explication scientifique le système du caprice individuel et des onomatopées de la br
atopées de la brute, qui fut la toquade du dix-huitième siècle, et le système religieux que nous venons de signaler, a donné le
pas que, dans des esprits passablement faits, il puisse remplacer le système de l’école théologique, comme dit M. Renan avec u
ssez contenu, mais il n’en a pas moins pour visée de le remplacer. Ce système , qui consiste à affirmer sans preuves possibles,
leurs autant qu’hypothétique, le fait qu’il érige en fondement de son système , c’est que le langage s’est formé d’un coup, et v
76 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
pas plus loin, et vous briserez ici l’orgueil de vos flots 143. Les systèmes succéderont éternellement aux systèmes, et la vér
orgueil de vos flots 143. Les systèmes succéderont éternellement aux systèmes , et la vérité restera toujours inconnue. Que ne
ilités des Grecs, ne perdit la simplicité des mœurs antiques ». Si le système de Copernic fut méconnu de la cour de Rome, n’épr
sage, puisque le même tribunal ecclésiastique qui condamna d’abord le système de Copernic, permit, six ans après, de l’enseigne
a des paradoxes, des apparences de contradiction, des conclusions de système et de concession, des opinions de sectes, des con
grand Dieu ! qu’y a-t-il de moins positif que les sciences, dont les systèmes changent plusieurs fois par siècle ? Qu’importe a
77 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
plus loin les déductions sévères de la science ; et il a substitué un système profond et solide à des vues restées un peu indéc
i en est le phénomène principal, y a ses lois comme tout le reste. Le système du hasard n’explique rien, et il a ce très grand
ateur doit énergiquement combattre. Platon flétrit avec insistance ce système , qui est aussi pernicieux qu’il est vain, et il n
cevoir le moteur avant le mouvement ; car, à moins d’acquiescer à ces systèmes qu’Aristote a cru devoir combattre, et qui expliq
rochées du moteur qui sont mues avec le plus de rapidité ? Tel est le système du monde, mû durant l’éternité par le premier mot
oteur. C’est le fameux Scholie général. Après quelques mots contre le système des tourbillons, auquel il ne rend peut-être pas
la plus exacte, les lois qu’un autre avait révélées sur le véritable système du monde. C’est un prodigieux ouvrage ; mais l’in
cle, que c’est par l’étude du mouvement qu’il convient d’expliquer le système du monde. Sans doute il l’a compris beaucoup moin
pargné cette peine en la prenant avant lui. Il n’accepterait point le système actuellement en vogue auprès de quelques savants,
s français n’ont fait que des modèles de style, des hypothèses et des systèmes . Aristote a été le premier qui se soit occupé des
est pas assez sage quand elle n’est pas austère. De là, dans tous les systèmes de morale dignes des regards de la postérité, tan
e crois donc qu’à cette mesure on peut juger équitablement les divers systèmes qui se montrent à nous dans l’histoire de la phil
et sachons en profiter sans jalousie contre notre mère. « Ces quatre systèmes sont tous conformes, dans des proportions diverse
e, telle que je viens de l’esquisser. » XII Après l’exposé du système de Platon, M. Barthélemy Saint-Hilaire passe à ce
-uns des enseignements qu’on a entendus, comme Aristote a combattu le système des Idées, avec plus de sévérité souvent que de j
n plus qu’à une âme immatérielle. De là, toute la différence des deux systèmes , séparés de la distance d’opinions diamétralement
78 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
n disant que les idées les plus arrêtées que nous nous faisons sur le système des choses ont de près ou de loin leurs racines d
s, le rang et la position de la terre, l’ordre qu’elle occupe dans le système du monde, a plus fait pour la vraie science de l’
manifestation de la conscience divine que l’humanité. Mais l’étude du système du monde et de la place que l’homme y occupe, san
classification à part, de même toutes les lois n’expriment qu’un seul système de relations et en omettent nécessairement mille
exacte de ce qu’ont fait jusqu’ici ceux qui ont tenté de présenter un système de philosophie de l’histoire 131. Une carte de gé
nvisage l’histoire ; on croit à l’humanité, on n’y croit pas selon le système qu’on s’est fait de son histoire. Si l’histoire d
histoire. Si l’histoire de l’esprit humain n’est qu’une succession de systèmes qui se renversent, il n’y a qu’à se jeter dans le
discussion rationnelle, et rendent au fond la position de ces grands systèmes plus défavorable qu’avantageuse aux yeux de la sc
s doute on peut opposer religion et philosophie, comme on oppose deux systèmes , mais en reconnaissant qu’elles ont la même origi
derrière elle comme échelonnés aux divers degrés de son histoire ces systèmes , ces créations philosophiques, toujours et partou
s, ses épreuves, sa teinte prononcée d’ascétisme, rappelle les grands systèmes organisés de l’Asie. Pythagore lui-même ressemble
t ce qu’a fait l’humanité ? Je ne sais : il est sûr au moins que, ces systèmes renfermant des atomes plus ou moins précieux de n
purement humain. 124. Voir une belle page de Laplace, à la fin du Système du Monde, 1re éd. 125. Voyez dans l’ouvrage d’u
s efforts que l’on a faits pour retrouver la loi de la succession des systèmes grecs dans la philosophie indienne sont à peu prè
r, chaste, sans symboles, sans mystères, sans orgies. Tous ces grands systèmes de symbolisme assyrien, persan, égyptien, ne sont
remier ordre. » (Soirées de Saint-Pétersbourg, 7e entretien.) Avec ce système -là, et surtout avec le secours d’un ami qui ne so
79 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
s occasions décisives et des crises ; il y a l’homme de théorie et de système  ; les deux coexistent sans se confondre et sans s
tienne bon opiniâtrement, afin de renverser du même coup ministère et système , cabinet et dynastie. Certes, M. de Girardin eut
cts et à l’une des lois de son esprit, s’est formé de plus en plus un système complet et radical de politique ou plutôt d’organ
um, son principe de certitude, et il est prêt sur chaque question. Ce système , qui ne comporterait guère une application partie
nderait à être expérimenté tout d’un coup et d’ensemble, n’est pas le système parlementaire ou libéral au sens ordinaire : M. d
naire : M. de Girardin va beaucoup plus loin et plus à fond. C’est un système où l’État prend et empiète le moins possible sur
uit à sa plus simple expression : on a un minimum de gouvernement. Le système auquel M. de Girardin a donné une netteté ingénie
enfants devant la mère, 1 vol. in-18, 1854 ; — et pour l’ensemble du système , voir l’article Souveraineté dans le Dictionnaire
80 (1890) L’avenir de la science « V »
peuples et des religions, nous en saurions bien plus long qu’avec le système de Niebuhr et de Strauss. L’histoire ancienne de
ais ou discuter jusqu’au bout. D’ailleurs, il est certain que le vrai système moral des choses est infiniment supérieur aux mis
ritique, que je battrais des mains sur leur ruine, bien assuré que le système réel des choses, que je puis encore ignorer, mais
nt à l’avenir le soin de tout concilier. Un homme conséquent dans son système de vie est certainement un esprit étroit. Car je
faire concorder tous les éléments de la nature humaine. S’il veut un système tout d’une pièce, il sera donc réduit à nier et e
le besoin d’une croyance, elle trouve commode de prendre tout fait le système qu’elle rencontre sous sa main, sans se soucier d
Ps., LXXVIII, 23 ; Gen., VII, 11 ; VIII, 2). Strepsiade se faisait un système de météorologie analogue, quoique un peu plus bur
n). 60. Cela est si vrai que des peuples entiers ont manqué d’un tel système religieux ; ainsi les Chinois, qui n’ont jamais c
81 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
tuelle. Mais, dans cet état d’abstraction, d’abstraction, n’est qu’un système de gouvernement, une simple spéculation politique
té. Je n’ignore point qu’il y a une véritable appréciation à faire du système de l’égalité ; et que même cette appréciation a é
ite par de fort bons esprits ; mais il n’en est pas moins vrai que ce système , proclamé sans précaution, a jeté dans bien des e
iquer : il faudrait remonter à toutes nos origines, montrer que notre système social fut, dès son berceau, fondé sur des donnée
sse de la nation. Ce que je voudrais que l’on sentît, c’est que notre système social était un, car, sans cela, il n’aurait pas
né d’en créer une dans les intérêts ; et l’on n’a pu réussir, dans ce système habile, qu’en alarmant sur les intérêts : on a se
ntages aux femmes sur les hommes, et entretiennent dans notre nouveau système social des limites analogues à celles qui existai
raisse. Le trône des Bourbons fut donc la clef de la voûte pour notre système social ; il fut le trône conservateur de la civil
82 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
es mis en œuvre, toutes les parties et tous les mouvements d’un grand système concourent par leurs rapports et par leur nature
la saisir et la déchirer, des dents pour la couper et la diviser, un système d’organes moteurs pour la saisir et l’atteindre,
n on peut déduire les changements que subit d’espèce à espèce tout un système de faits. « Troisième vérification : considérez l
eut déduire les changements que subit, dans un même individu, tout un système de faits. Donc la nutrition est la cause de tout
un artifice infini ; il est charrié dans tout le corps vivant par un système compliqué d’artères, et va décomposer les tissus
qu’une formule unique, définition génératrice, d’où sortira ; par un système de déductions progressives, la multitude ordonnée
ez alors le but de la science, et vous comprendrez ce que c’est qu’un système . Regardez de là comment nous avons marché. Nous n
, la religion, la science et l’art. Cette hiérarchie de causes est le système d’une histoire. Toute histoire a le sien, et vous
83 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
tâmes le deuil du droit ; nous protestâmes selon nos forces contre le système d’abaissement intellectuel savamment dirigé par,
1869, que ce qui lui paraissait le plus compromis en France était le système de l’impôt la province à chaque élection forçant
erait des résultats absurdes ; il n’est pas besoin de s’y arrêter. Le système des examens et des concours n’a été appliqué en g
, et ce n’est pas là une des moindres causes de notre abaissement. Le système de l’élection ne peut être pris comme base unique
ouis XIV à la deuxième moitié du règne de Louis XIV ! Il n’y a pas de système électif qui puisse donner une représentation comm
ts d’une nation à ceux d’une famille riche et puissante, constitue le système de plus grande fixité pour la conscience national
a conscience nationale. La médiocrité du souverain n’a même en un tel système que de faibles inconvénients. Le degré de raison
nous faut une loi militaire calquée pour les lignes générales sur le système prussien. Il y aura dans le premier moment d’émot
ps la pression de l’électeur aurait fait alléger ces deux charges. Le système prussien n’est possible qu’avec des nobles de cam
tait réduit, comme il devrait l’être, à quatre on cinq cents. Dans ce système , les opérations pour le choix des électeurs du se
avantages de la réforme dont il s’agit. J’avoue que je préférerais un système plus représentatif encore, et où la femme, l’enfa
ns trop de ce que peuvent la réflexion, la combinaison savante. Notre système d’instruction a besoin de réformes radicales ; pr
econdaire, quoique fort critiquable, est la meilleure partie de notre système d’enseignement. Les bons élèves d’un lycée de Par
acultés créées par l’Empire, ne remplacent nullement le grand et beau système des universités autonomes et rivales, système que
lement le grand et beau système des universités autonomes et rivales, système que Paris a créé au moyen âge et que toute l’Euro
e, École normale, etc., institutions inutiles quand on possède un bon système d’universités, et qui empêchent les universités d
ses opinions ; les catholiques y arriveraient comme tout le monde. Le système des Privatdocent permettrait en outre à toutes le
’au dernier prétexte aux récriminations. Ce serait l’inverse de notre système français, procédant par l’exclusion des sujets br
ous deux face à face ; au lieu de ne servir que la médiocrité, un tel système sert à l’émulation et à l’éveil des esprits. En d
nnes trouvent à la collation des grades par l’État. L’État, en un tel système , ne salarie pas certaines opinions scientifiques
fiques, sans service militaire obligatoire pour les citoyens. Dans ce système , l’individu, très peu protège par l’État, aussi t
’arrogeant une maîtrise de moralité et de raison. L’individu, dans ce système , donne énormément à l’État ; il reçoit en échange
me ne faisaient, quand leur vieil édifice est renverse, que passer au système américain, la situation serait simple ; on pourra
s les questions de propriété ? On ne peut guère le croire ; car aucun système socialiste n’a réussi jusqu’ici à se présenter av
es aspirations du peuple ne sont nullement en Europe dirigées vers le système américain. Une série de dictatures ’instables, un
s. 8. Une circonstance  ; un autre ordre rendra l’application de ce système presque indispensable, c’est l’établissement du s
84 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256
nt, d’exposer la situation du royaume, l’état de l’administration, le système des lois politiques, civiles et pénales, au momen
amilières et fondamentales, qui exprimaient ce qu’on a pu appeler son système . A propos des similitudes frappantes et presque d
ions. » Après avoir montré dans saint Louis le principal fondateur du système monarchique, il suivait les progrès de l’œuvre so
siste sur ce point parce que beaucoup de gens qui s’élèvent contre le système de la fatalité historique ont cru y voir la ruine
tes d’influence et ne sauraient contrarier ni affecter puissamment le système général de l’histoire. Nous dirons tout à l’heure
néral de l’histoire. Nous dirons tout à l’heure comment il conçoit ce système dans son universalité ; mais, à cette époque et e
les mémoires encore vierges. S’il y eut des traces trop manifestes de système et comme des plis forcés à certains endroits, je
qu’il faisait à une catastrophe d’hier : c’était d’oser introduire un système de lois fixes au sein de souvenirs épars et tout
général, c’est quand un personnage s’identifie avec une idée, avec un système et une des faces de la pensée publique, que M.Mig
nomie, ou dans ceux qui se lient naturellement à de grands exposés de systèmes , par exemple dans ceux de Sieyès et de Broussais.
85 (1903) La pensée et le mouvant
ouvement rétrograde du vrai. De la précision en philosophie. — Les systèmes . — Pourquoi ils ont négligé la question du Temps.
. Ce qui a le plus manqué à la philosophie, c’est la précision. Les systèmes philosophiques ne sont pas taillés à la mesure de
où tout irait à rebours et se tiendrait à l’envers. C’est qu’un vrai système est un ensemble de conceptions si abstraites, et
’était la vision de la durée qui nous absorbait. Passant en revue les systèmes , nous constations que les philosophes ne s’étaien
nt, grosse par là de révélations, un extrait fixé, desséché, vidé, un système d’idées générales abstraites, tirées de cette mêm
es qui vivent cette durée irrétrécissable et inextensible, il y a des systèmes matériels sur lesquels le temps ne fait que gliss
xistaient, sous forme de possibles, à leur réalisation. Tels sont les systèmes qu’étudient l’astronomie, la physique et la chimi
ue et la chimie. L’univers matériel, dans son ensemble, forme-t-il un système de ce genre ? Quand notre science le suppose, ell
n théorie, le film sur lequel sont dessinés les états successifs d’un système entièrement calculable pourrait se dérouler avec
nificatif. Elle exprime que, si l’on peut découper dans l’univers des systèmes pour lesquels le temps n’est qu’une abstraction,
la matière inorganisée nous apparaît sans doute comme décomposable en systèmes sur lesquels le temps glisse sans y pénétrer, sys
écomposable en systèmes sur lesquels le temps glisse sans y pénétrer, systèmes qui relèvent de la science et auxquels l’entendem
ée sur celle des corps. Ensemble, ces deux physiques constitueront un système complet de la réalité, ce qu’on appelle quelquefo
l’unité et la simplicité géométriques de la plupart des philosophies, systèmes complets de problèmes définitivement posés, intég
par conséquent synonymes l’un de l’autre. Là est le vice initial des systèmes philosophiques. Ils croient nous renseigner sur l
’il est besoin, la réformatrice de la science positive. Plus de grand système qui embrasse tout le possible, et parfois aussi l
tion des choses selon les indications du langage. Mais tôt ou tard ce système d’idées calquées sur les mots devait céder la pla
Mais c’est l’inverse qui est la vérité. Si nous laissons de côté les systèmes clos, soumis à des lois purement mathématiques, i
la réalité ? Je veux bien, encore une fois, que les états futurs d’un système clos de points matériels soient calculables, et p
par conséquent visibles dans son état présent. Mais, je le répète, ce système est extrait ou abstrait d’un tout qui comprend, o
était donné une fois pour toutes, complet et parfait, dans l’immuable système des Idées : le monde qui se déroule à nos yeux ne
conçu par notre intelligence, une fois le brouillard tombé, comme un système de relations. Le réel devient encore une fois l’é
es et d’en pousser ainsi de plus en plus loin l’approfondissement. Un système philosophique semble d’abord se dresser comme un
radition, depuis l’antiquité, de présenter toute philosophie comme un système complet, qui embrasse tout ce que l’on connaît. M
, comme je le disais tout à l’heure, quand nous abordons l’étude d’un système . Tant de ressemblances partielles nous frappent,
de maintenir notre attention fixée sur la complication extérieure du système et sur ce qu’il peut avoir de prévisible dans sa
une quelconque des trois autres thèses. Ainsi les diverses parties du système s’entrepénètrent, comme chez un être vivant. Mais
e plus concret et cette intuition ce qu’il y a de plus précis dans le système . Dans le cas de Berkeley, je crois voir deux imag
moyens d’expression, le concept et l’image. C’est en concepts que le système se développe ; c’est en une image qu’il se resser
ce que nous ferait supposer une certaine conception de l’histoire des systèmes . Le philosophe ne prend pas des idées préexistant
hors du tourbillon. On trouverait une relation du même genre entre un système philosophique et l’ensemble des connaissances sci
nistes et que, sur le terrain de la dialectique pure, il n’y a pas de système auquel on ne puisse en opposer un autre, resteron
livré plus qu’ils ne fournissent naturellement. À la multiplicité des systèmes qui luttent entre eux, armés de concepts différen
s, en psychologie et ailleurs, à aller de la partie au tout, et notre système habituel d’explication consiste à reconstruire id
ou immobile, d’où je le regarde. Je l’exprime différemment, selon le système d’axes ou de points de repère auquel je le rappor
n’étant plus que l’ombre d’un corps. Ainsi surgiront une multitude de systèmes différents, autant qu’il y a de points de vue ext
ue vont naître ici les discussions entre écoles et les conflits entre systèmes . La psychologie, en effet, procède par analyse co
de deux abstractions qui ne comportent ni degrés ni nuances. Dans un système comme dans l’autre, il n’y a qu’une durée unique
ivision en écoles antagonistes et les oppositions irréductibles entre systèmes , viennent en grande partie de ce que nous appliqu
epts, la mobilité du réel. Le dogmatisme, en tant que constructeur de systèmes , a cependant toujours tenté cette reconstitution.
raits continus les intuitions autour desquelles se sont organisés les systèmes , on trouve, à côté de plusieurs autres lignes con
pensée. Elle vaut contre une métaphysique qui prétend nous donner un système unique et tout fait de choses, contre une science
stème unique et tout fait de choses, contre une science qui serait un système unique de relations, enfin contre une science et
unes dans les autres, elle prétend être une immense mathématique, un système unique de relations qui emprisonne la totalité du
tre les maîtres eux-mêmes ? Quelque chose domine ici la diversité des systèmes , quelque chose, nous le répétons, de simple et de
ance qui porte les diverses connaissances à s’individualiser dans des systèmes … Les systèmes tendent à asservir l’esprit humain…
les diverses connaissances à s’individualiser dans des systèmes… Les systèmes tendent à asservir l’esprit humain… Il faut cherc
asservir l’esprit humain… Il faut chercher à briser les entraves des systèmes philosophiques et scientifiques… La philosophie e
ur la proscrire, à identifier l’esprit philosophique avec l’esprit de système . C’est la vérité cependant, et une vérité dont on
miner le plan, — en faire l’histoire, en signaler l’influence sur les systèmes ultérieurs, — rechercher et discuter la part d’er
grecque. Aristote, génie systématique entre tous, n’a point édifié un système . Il procède par analyse de concepts plutôt que pa
t analysée livre par livre ; il n’est pas question de reconstruire le système . Dans l’ouvrage publié, l’ancienne analyse, d’ail
ui oppose : l’adoration de nous-mêmes. Il aurait voulu que tout notre système d’éducation tendît à laisser son libre essor au s
dépendante du point de vue de l’observateur (ou, plus précisément, du système de référence) et qui constitue, par conséquent, u
oir être perçu. On ne saurait y être placé, ou s’y placer, puisque le système de référence qu’on adopte est, par définition, un
puisque le système de référence qu’on adopte est, par définition, un système immobile, que dans ce système Espace et Temps son
ce qu’on adopte est, par définition, un système immobile, que dans ce système Espace et Temps sont distincts, et que le physici
existant, prenant effectivement des mesures, est celui qui occupe ce système  : tous les autres physiciens, censés adopter d’au
cupe ce système : tous les autres physiciens, censés adopter d’autres systèmes , ne sont plus alors que des physiciens par lui im
en même temps des observateurs « vivants et conscients » à plusieurs systèmes différents, pourquoi un seul système — celui qui
nts et conscients » à plusieurs systèmes différents, pourquoi un seul système — celui qui est effectivement adopté comme systèm
, pourquoi un seul système — celui qui est effectivement adopté comme système de référence — contient des physiciens réels, pou
le. Du point de vue de la physique newtonienne par exemple, il y a un système de référence absolument privilégié, un repos abso
oint de vue où le physicien se place : tous les physiciens, à quelque système mobile qu’ils appartiennent, se reportent par la
ue système mobile qu’ils appartiennent, se reportent par la pensée au système de référence privilégié et attribuent à l’univers
l’absolu. Si donc le physicien par excellence est celui qui habite le système privilégié, il n’y a pas ici à établir une distin
à sa place. Mais, dans la théorie de la Relativité, il n’y a plus de système privilégié. Tous les systèmes se valent. N’import
éorie de la Relativité, il n’y a plus de système privilégié. Tous les systèmes se valent. N’importe lequel d’entre eux peut s’ér
les systèmes se valent. N’importe lequel d’entre eux peut s’ériger en système de référence, dès lors immobile. Par rapport à ce
s’ériger en système de référence, dès lors immobile. Par rapport à ce système de référence, tous les points matériels de l’univ
de mouvements déterminés ; mais ce ne sera plus que par rapport à ce système . Adoptez-en un autre : l’immobile va se mouvoir,
en vivant et conscient, réellement percevant, le physicien attaché au système de référence d’où l’univers prend cette figure :
) une réalité, si vous le supposez percevant, agissant, mesurant, son système est un système de référence non plus virtuel, non
si vous le supposez percevant, agissant, mesurant, son système est un système de référence non plus virtuel, non plus simplemen
non plus virtuel, non plus simplement conçu comme pouvant devenir un système réel, mais bien un système de référence réel ; il
simplement conçu comme pouvant devenir un système réel, mais bien un système de référence réel ; il est donc immobile, c’est à
fond que l’affirmation de l’existence d’une réalité indépendante des systèmes de référence, en mouvement les uns par rapport au
des coordonnées permet de donner une forme analytique indépendante du système de référence, bien que les coordonnées individuel
une figure ; mais c’est qu’on aura choisi un point de vue, adopté un système de référence. Le système qu’on a choisi devient d
qu’on aura choisi un point de vue, adopté un système de référence. Le système qu’on a choisi devient d’ailleurs, par là même, l
érence. Le système qu’on a choisi devient d’ailleurs, par là même, le système central. La théorie de la Relativité a précisémen
aurez le Temps, vous rétablissez les choses, mais vous avez choisi un système de référence et le physicien qui y sera attaché.
86 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
res, le monde extérieur, et tout ce qui dans notre corps n’est pas le système nerveux, pourrait être anéanti ; nous aurions enc
des chatouillements » et autres sensations isolées qui ne font pas un système et ne correspondent à aucun ensemble possible de
et dont il a besoin en Amérique, est un animal en qui se développe un système spontané d’images ; de même un oiseau qui au prin
ération proportionnée de nos images. S’ils deviennent impropres à tel système d’actions, tel système d’images, et partant tel g
e nos images. S’ils deviennent impropres à tel système d’actions, tel système d’images, et partant tel groupe d’idées ou de con
nvolutions. D’autre part, la physiologie établit que dans le reste du système nerveux la substance blanche est simplement condu
utre rôle. « Ici évidemment, comme dans toutes les autres portions du système nerveux, l’activité spéciale appartient à la subs
que nous sommes obligés de considérer toutes les parties centrales du système nerveux, encéphale, bulbe, moelle épinière, comme
a pas conscience. Quelle que soit la portion que l’on observe dans le système nerveux, on n’y voit jamais que des actions réfle
et abaissement successif, qui a sa contrepartie dans l’atténuation du système nerveux, nous conduit jusqu’au bas de l’échelle z
bauches les plus rudimentaires et les combinaisons les plus hautes du système nerveux et du monde moral. VIII À présent,
monaires provoque nécessairement, par une action réflexe du bulbe, un système alternatif et toujours le même de contractions mu
une république d’égaux, mais une hiérarchie de fonctionnaires, et le système des centres nerveux dans la moelle et dans l’encé
e des centres nerveux dans la moelle et dans l’encéphale ressemble au système des pouvoirs administratifs dans un État. — Dans
ansmise par un seul centre local provoque dans le centre supérieur un système d’injonctions coordonnées que les divers centres
t extérieur, des vibrations de l’air, des ondulations de l’éther, des systèmes de déplacements atomiques ; or, pour cela, il fau
nt, il leur faut un filet nerveux intermédiaire. Voilà donc, outre le système de fibres ascendantes par lesquelles chaque cellu
se relie dans l’écorce avec ses répétiteurs, tous de même espèce, un système de fibres transversales par lesquelles les répéti
ule partie essentielle du nerf. Vulpian, Leçons sur la physiologie du système nerveux, p. 55. 111. Mueller, ibid. De la mécani
ion. Recherches expérimentales sur les propriétés et les fonctions du système nerveux, 24. 126. Mouvement réflexe. 127. Vulp
. Baillarger, Vulpian, 644. 133. Vulpian, Anatomie et physiologie du système nerveux, 666, 669. 134. Vulpian, 707. Même résul
ncts, si distincts qu’ils ont pour sièges deux parties différentes du système nerveux. L’un est la sensation proprement dite qu
87 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
r les lois d’existence aux lois d’essence. Selon Leibnitz, ces divers systèmes ne peuvent dépasser le possible. Au principe de c
e ceux qu’on dit être entêtés de logique et de systématisation : tout système , dit-on, est factice ; chercher la nuance, au ris
st effectivement identique et exempt de contradiction ; mais à un tel système l’histoire de la philosophie oppose celui de Hége
est, au contraire, la contradiction et la lutte inévitable. Ces deux systèmes ne diffèrent pas d’opinion sur les lois de la log
est chose absolument inconcevable. A cet écueil vient se briser tout système de réalisme mathématique. Mais, dira l’idéaliste,
t du monde des représentations. A l’idéaliste nous répondrons que son système est mal justifié. Pour que nous pussions voir dan
re du principe d’inertie. La force, comme telle, est proscrite de son système . Cette philosophie put se développer déductivemen
issent les difficultés si bien mises en lumière par Berkeley, dont le système est tout d’abord la réfutation du newtonisme érig
en définitive, présente une certaine analogie avec nos âmes. Mais ce système soulève aussi des difficultés. Les formules mathé
nsée. M. Boussinesq admet qu’il existe des cas où l’état initial d’un système ne détermine pas entièrement la marche que doit p
rminismes, différents peut-être, mais également inflexibles ? Mais ce système fût- il admis, il ne nous donnerait que médiocrem
u’une loi unique et déterminée. Toutes les fois que l’on considère un système fermé, il y a quelque chose qui s’y conserve. Ce
uelque chose qui s’y conserve. Ce quelque chose variera, selon que ce système sera conçu comme formé de forces mécaniques, ou p
concevoir comme absolue. En effet, soit un ensemble de forces. Ou ce système , présente des solutions de continuité, ou il est
nces extérieures seront faibles et négligeables. Si, au contraire, le système est fermé, la loi de conservation ne se conçoit q
u-près qui, selon le mot de M. Berthelot, jette une ombre sur tout le système . Concluons qu’actuellement la chimie se distingue
siques, mais aussi des propriétés psychiques. C’est ainsi que dans le système d’Épicure intervient le clinamen, lequel n’est, e
rincipes exclusivement naturels. Dès lors la nature apparaît comme un système , comme un édifice dont l’unité et l’explication r
il s’agit d’analyser l’actuel et de parvenir à le concevoir comme un système . Si l’on considère le développement de la zoologi
re : seuls les individus existent. Son mot d’ordre est : « Guerre aux systèmes  », c’est-à-dire aux classifications, dans lesquel
s où il est placé. Jusqu’ici nous avons vu la nature considérée comme système . Cependant du sein même de la philosophie cartési
e logique et de l’ordre historique. En France, Condillac présente son système de transformation comme historique aussi bien que
par les résultats mêmes de la philosophie a donnée à l’explication du système de la nature. Les uns, attachés à l’idée de conti
tion : expliquer la genèse des êtres et l’expliquer mécaniquement. Le système de Lamarck passa d’abord inaperçu. Celui de Darwi
oduisent la métaphysique dans la science ; 2° que scientifiquement le système n’est qu’une hypothèse ; 3° que, en fait, les int
recherche des premiers principes, et se proposent surtout, dans leurs systèmes de la nature, de présenter le tableau des relatio
raient aucune exception, la Providence cesserait d’être démontrée. Le système , heureusement, appelait des retouches, dont la ré
e finaliste l’existence et l’ordre des espèces. C’est donc surtout ce système que nous avons à examiner. Nous avons vu qu’il re
à assurer leur existence ? Quoi qu’il en soit, le darwinisme reste un système principalement scientifique. Il ne prétend pas to
empt de lacunes. L’évolutionnisme, au contraire, se présente comme un système complet, à la fois scientifique et philosophique,
nsi le composé par le simple, à la manière des sciences physiques. Ce système étant conçu comme achevé, toute finalité est-elle
s espèces que nous avons sous les yeux. La finalité plane sur tout le système . Les lois zoologiques ne sont donc pas actuelleme
uelconque. Il introduit l’idée de loi historique. La nature, selon ce système , est comparable à un homme qui acquiert de l’expé
nhérentes à ces impressions, Hume estime qu’on peut expliquer tout le système de nos connaissances. Les impressions, en s’affai
et d’expliquer l’apparition d’une idée par une simple association. Le système fournit des tables de présence. Il néglige de dre
88 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
appréciables pour nous et qui, sans doute, affectent exclusivement le système reproducteur. Il y a déjà longtemps que ces diffé
ence qui dépend de différences inconnues, affectant principalement le système reproducteur des deux espèces croisées. Ces diffé
et les animaux sont placés hors de leurs conditions naturelles, leur système reproducteur en est très fréquemment et très grav
trêmement sujets à varier ; ce qui provient, je pense, de ce que leur système reproducteur a été spécialement affecté, bien qu’
par le croisement aussi contre nature de deux espèces distinctes, le système reproducteur des uns et des autres, indépendammen
our son utilité ou son agrément ; mais de légères différences dans le système reproducteur ou d’autres différences en corrélati
e système reproducteur ou d’autres différences en corrélation avec ce système , ne sont jamais et même ne peuvent être l’objet d
ectement, en vertu des lois de corrélation de croissance, modifier le système reproducteur de quelques-uns des descendants d’un
res variétés avec cette même N. glutinosa. Il faut en conclure que le système reproducteur d’une seule de ces variétés avait ét
pour objet de produire des différences cachées dans les fonctions du système reproducteur. Il me semble donc impossible de pro
ence des modifications lentes et cachées qui ont affecté peu à peu le système reproducteur des formes croisées. VIII. Comparai
s de la variabilité, qui provient, selon moi, des altérations dont le système reproducteur est éminemment passible sous l’influ
érieures, sans égard aux différences correspondantes, mais cachées du système reproducteur. À tous autres égards, et la questio
89 (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28
cohérentes qu’ils s’efforcent de donner pour des opinions réduites en système , et quelques mots de ralliement qu’ils ne sont pa
e est le seul genre de littérature auquel puissent être appliqués des systèmes de composition différents. Le théâtre a des moyen
rendue cosmopolite, rapporta d’une de ses plus longues excursions le système germanique, nous en apprit le nom en même temps q
e, sont pourtant les seules bases sur lesquelles puisse être assis le système dramatique d’un peuple éclairé, et qu’elles sont
dans ces inépuisables sources d’émotions profondes ? Rien, dans notre système littéraire, ne s’oppose à ce qu’on pénètre plus a
aussement exprimés, ou les mœurs sociales inexactement rendues. Aucun système de littérature ne peut s’attribuer exclusivement,
ème de littérature ne peut s’attribuer exclusivement, et contester au système opposé ce principe de la double vérité du fond et
fait ; qu’exagérer ou corrompre. Le romantisme n’est donc rien comme système de composition littéraire ; ou plutôt le romantis
90 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
ne, il y a néanmoins un centre fixe, un axe sur lequel repose tout le système . Il est impossible en effet de ne pas s’apercevoi
s hypothèses. M. Ancillon se distingue entre tous sous ce rapport. Le système social s’appuie dès lors sur une base inébranlabl
entendement lorsqu’il a été retenu ainsi sur les dernières limites du système de l’invention du langage par l’homme, est un exe
que la nécessité du tempérament se fit sentir tout à coup lorsque le système musical se perfectionna. Je pense que rien ne se
se que rien ne se fait sentir tout à coup ; et ce perfectionnement du système musical pourrait bien avoir une grande analogie a
91 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIV. M. Auguste Martin »
religion. Or c’est précisément ce détachement, cet isolement de tout système de philosophie, qui fait le danger de cette moral
le main ! L’homme n’est pipé que par les idées les plus simples. Tout système de philosophie a des complications qui n’entrent
orale dont il a résolu d’écrire l’histoire. Il nous a donné son petit système , qui] marche sur les trois roulettes que voici :
ncienne guitare. On nous la racle depuis assez longtemps ! Tel est le système de M. Louis-Auguste Martin, l’auteur de plusieurs
e qui doit être, j’en suis sûr, de la plus profonde unité. Tel est le système à la lueur duquel l’historien va jeter ses regard
92 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Francis Lacombe »
ècle du néant. Il n’est pas non plus un utopiste du xixe  siècle. Les systèmes actuels, qui tendent à refaire un monde sans modè
Les systèmes actuels, qui tendent à refaire un monde sans modèle, ces systèmes insulteurs du passé et que j’appellerais parricid
on intelligence et à son éducation historique. Son livre n’est pas un système , c’est un récit ; mais c’est un récit qui vaut un
i exaltée aux idées fausses qui a ses racines dans l’orgueil, de tels systèmes , si on les acceptait comme on les donne, ne serai
sociale — que l’idée de Francis Lacombe est juste, puisque, dans son système , ces deux organisations se donnent la main.
93 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Duranty » pp. 228-238
us était connu déjà par des admirations qui l’avaient compromis et un système littéraire qui n’était pas même sorti de sa tête,
est la pire des littératures, que faut-il penser de celle-là qui pour système a le réalisme ? Eh bien ! M. Duranty est de cette
e M. Duranty, tant l’inspiration et le tempérament sont victimes d’un système  ! mais n’a pourtant pas empêché le style de son l
Duranty peut aujourd’hui nous en convaincre… Écrivain diminué par son système , il est encore plus diminué comme observateur. Ce
n’est pas tout ! à l’aplatissement il a mis le ragoût du détail et du système , et c’est au moment où elle va s’enfuir de la mai
94 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « I »
igion, ou plutôt, quand le vainqueur adopte la religion du vaincu, le système turc, la distinction absolue des hommes d’après l
l’origine de tout cela soit une conquête ne vient à personne. Le faux système d’après lequel la noblesse dut son origine à un p
services rendus à la nation, si bien que tout noble est un anobli, ce système est établi comme un dogme dès le XIIIe siècle. La
par suite de mille croisements inconnus qui peuvent déranger tous les systèmes des généalogistes. La nation moderne est donc un
95 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VIII : M. Cousin érudit et philologue »
dre de leur succession ; il a improvisé la fameuse théorie des quatre systèmes , les seuls, disait-il, qui puissent exister, et q
pour but d’établir, d’après Stobée, Diogène de Laërte et d’autres, le système probable de Xénophane, et, parmi des arguments de
s de commentateur, vous tombez sur la phrase suivante : La partie du système de Xénophane qui porte l’empreinte de l’esprit io
ui est. Que peuvent donc enseigner les sens sur l’ordre du monde ? Le système des apparences. Or l’apparence pour l’homme est q
et doit être infinie dans sa partie inférieure. Tel est en effet le système de Xénophane ; et rien n’est plus agréable que de
et Aristote. Il avait provoqué des luttes immortelles et enfanté des systèmes qui s’étaient longtemps maintenus debout l’un con
on et égaré dans la philosophie, qui, après avoir voyagé parmi divers systèmes et hasardé un pied, et même deux pieds, dans le p
96 (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles
lisme avec une philosophie qui lui convient de tout point. À côté des systèmes de l’époque sur les mystères de l’âme et de l’exi
et de l’existence apparaît une morale analogue et proportionnée à ces systèmes  ; ou si l’on aime mieux se représenter la chose a
ilosophie en faveur fournit la base rationnelle ou la métaphysique du système de morale accrédité. On peut d’après cela se dema
toute la vie. La nécessité d’être vertueux en général manque dans le système de la morale naturelle ; cette morale peut, je l’
me de la morale naturelle ; cette morale peut, je l’avoue, rédiger un système plus ou moins complet par voie de juxtaposition ;
un système plus ou moins complet par voie de juxtaposition ; mais ce système , pour être complet, n’est pas un, n’est pas organ
orrespond toujours à l’idée morale dont elle dérive. Les idées et les systèmes politiques ne se sont formés, les gouvernements d
t de vue dominant de sa vie et le principe fixe de son cœur. Tous les systèmes humains peuvent se réduire à quatre ou cinq idées
introduit une physionomie particulière : ainsi, par exemple, l’ancien système d’Épicure et l’épicurisme du dix-huitième siècle.
is vérité incomplète, vérité exagérée, vérité mal appliquée. Tous les systèmes , à commencer par celui de l’intérêt, présentent t
ent le tort d’y vouloir tout trouver. Ils avaient quelques erreurs de système , ainsi une vue peu exacte des rapports de l’Ancie
une réaction, sinon nécessaire, du moins naturelle. On rencontre des systèmes de philosophie, des doctrines de cabinet, qui sem
èles d’ironie soutenue, où Panurge voit rouler le monde entier sur un système d’emprunt et de prêt : « Nature n’ha créé l’homm
primant une vérité de simple bon sens, c’est qu’avant de formuler des systèmes il faut les appuyer sur des faits. Ici le bon sen
son œuvre, quelques préliminaires sont indispensables. Son livre, son système , sa morale, tout cela fut préparé dès le berceau.
e lasse et affadit37. » Personne moins que Montaigne n’a l’esprit de système  ; personne n’est plus foncièrement opposé à ce qu
’il ne s’en pourrait trouver si, au-dessus d’elles, n’existait pas un système entier de morale, et si, au-dessous, quelque chos
ence est à peu près nulle. En fait de devoir, on n’apprendra rien des systèmes . La philosophie, dont on a dit tant de bien et ta
ne charrue qui laboure le champ. Selon Montaigne, la multiplicité des systèmes philosophiques est fâcheuse ; elle ne fait qu’emb
r l’homme dans la recherche de la vérité. Il en est à ses yeux de ces systèmes différents comme il en serait d’une maison où le
que à l’épuiser, il ne se fait grâce d’aucune des conséquences de ses systèmes . Nous y reviendrons bientôt ; pour l’heure, Messi
tte remarque est très essentielle ; elle indique l’esprit de tout son système . Cependant, malgré ses précautions, Charron prévo
remiers linéaments de l’arbre généalogique des sciences de Bacon. Son système sur la génération des idées réfute assez bien d’a
t, il eût élagué cette religion qui n’est qu’un hors d’œuvre dans son système , et un embarras pour lui. Remarquons, au surplus,
e est une force, une sève répandue dans toute la vie. Ce n’est pas un système de raisonnements, c’est un fait propre à envahir
l’a renouvelé, l’homme observe avec admiration l’étonnante beauté du système comme système. Deux problèmes insolubles se prése
, l’homme observe avec admiration l’étonnante beauté du système comme système . Deux problèmes insolubles se présentaient ; il f
e d’elle-même, elle aime enfin. Concevez, si vous en êtes capable, un système plus harmonique au fond de la nature humaine, qui
de l’illusion de la suffisance de la raison humaine et comprendre le système évangélique non seulement par une clarté de l’int
ui-même s’applaudir d’un paragraphe qui compromet la base même de son système de morale ; car cette loi de nature à laquelle il
gne avait entrepris la réforme de la philosophie avec pétulance, sans système , bien plus occupée à détruire qu’à bâtir, peu sci
e, les seconds en leur faveur. Le livre des Maximes ne renferme ni un système , ni même les éléments d’un système. Les grands se
ivre des Maximes ne renferme ni un système, ni même les éléments d’un système . Les grands seigneurs font peu de systèmes. Les i
, ni même les éléments d’un système. Les grands seigneurs font peu de systèmes . Les idées générales dont la conduite de la vie n
rtant grand seigneur dans toute la force du terme ; il n’a fait ni un système ni un livre187 ; il n’a rattaché les éléments de
témoigner, et se garder soigneusement d’en avoir188. » Son prétendu système ne l’empêcha pas d’avoir des rapports de société
me on l’a dit plus tard, avec bienséance. Je ne crois donc point à un système du duc de La Rochefoucauld, mais seulement à une
de concilier le moi et le non-moi. Ils ont avancé là-dessus plusieurs systèmes  ; mais ce ne sont que des systèmes. Le premier, q
Ils ont avancé là-dessus plusieurs systèmes ; mais ce ne sont que des systèmes . Le premier, qui est celui du vulgaire des penseu
tout aussi bien ou tout aussi mal ; ce n’est pas la peine de faire un système . La difficulté demeure entière. Un second système
a peine de faire un système. La difficulté demeure entière. Un second système consiste à sacrifier le moi au non-moi ; doctrine
où il s’accule, et d’où il est impossible de le déloger. Le troisième système consiste à sacrifier le non-moi au moi ; c’est la
il ne peut donc plus être question de le sacrifier au moi. Ces trois systèmes épuisent toutes les combinaisons rationnelles. Si
premier, ni anéantir le second, que pouvez-vous faire ? Un quatrième système pourtant a été présenté ; mais il est absurde : c
rriver où ce sera le tour du non-moi ; son tour ne viendra jamais. Ce système est donc une rêverie. Aussi ce système n’a-t-il j
son tour ne viendra jamais. Ce système est donc une rêverie. Aussi ce système n’a-t-il jamais été conçu par des philosophes ; j
çu par des philosophes ; je n’en connais aucun qui l’ait enseigné. Ce système a été enseigné par des hommes ignorants ; et, cho
par des hommes ignorants ; et, chose étrange, à leurs propres yeux le système a paru tellement une absurdité qu’ils l’ont eux-m
t eux-mêmes appelé une folie ; entendons-nous : une folie en tant que système , une folie en tant que pure conception de la rais
la, nous sommes obligés de répéter, avec les hommes ci-dessus, que ce système est une folie. Mais s’ils le regardent eux-mêmes
’enseigner, de le recommander ? Précisément parce que ce n’est pas un système , mais un fait. Ils annoncent ce fait au nom de le
eugle, c’est la nature, le myope, c’est le bon sens) ; poussé par son système dans une contradiction manifeste, puisque, d’un c
gle plus rigoureuse, de n’accepter pour guide que cette même nature ; système enfin qui, serré de près et sommé de répondre, se
e à l’individualité pure et simple. Pascal, se plaçant entre les deux systèmes qui toujours ont partagé et partageront les philo
briser mutuellement, et de leur poussière confondue évoque un nouveau système où la grandeur et la misère de l’homme figurent c
lleurs, on ne saurait imputer ni à blâme ni à louange d’avoir fait un système . Il était impossible de ne pas conclure, des fait
n de cet important problème. Nous n’avons pas demandé à La Bruyère un système  : il n’en a point. Cependant il a son caractère à
e siècle ; ses écrits offrent un ensemble de doctrines politiques, un système de gouvernement, des modèles d’institutions, qui
nstruction, il n’écrivait pas de gros livres, il ne professait pas de système arrêté de philosophie ; mais la force, pour agir
emontons jusqu’au chef de la secte, nous verrons qu’en philosophie le système des atomes, en morale la volupté comme mobile de
que toutes les ressources de l’esprit humain. Chez Saint-Évremond le système de l’épicurisme fut très peu scientifique, et cel
ophie peut sentir par là son fort et son faible. Quand elle charge le système des deux principes, elle l’enfonce, elle le met e
On se demande si ce tour de force n’est pas exécuté en l’honneur d’un système auquel, en un sens, il sacrifierait ainsi un aveu
onnalité qui s’épanouit ensuite dans l’intelligence, et forme tant de systèmes variés et féconds. La source reste cachée ; les a
tellectuelle, peut changer jusqu’à un certain point la physionomie du système  ; mais les traits essentiels s’y retrouvent, et l
le secret de Dieu, on met en présence deux prétentions absolues, deux systèmes de règlement général de nos pensées et de nos act
, bien ou mal. La philosophie est implicitement de la morale, et tout système sur l’univers est un système sur la vie. Ce systè
est implicitement de la morale, et tout système sur l’univers est un système sur la vie. Ce système sur l’univers a-t-il été d
a morale, et tout système sur l’univers est un système sur la vie. Ce système sur l’univers a-t-il été donné par la spéculation
moi dans toute son énergie ; ce moi n’adoptera pas, soyez-en sûr, un système de philosophie par lequel il verrait distinctemen
ement ses affections démenties et son être moral contredit ; entre le système et le moi l’évidence est prompte à se poser ; la
négative que le réduisent, en Allemagne, les partisans des différents systèmes en vigueur ; et, en effet, au rapport de ses plus
ires, ou, pour mieux dire, humaines, au fond ou à la base de tous les systèmes , la statistique des vérités d’intuition ou de sen
igueur de dialectique déployées dans l’exposition de quelques-uns des systèmes philosophiques, ne doivent pas nous faire illusio
dirons-nous rien sur la position de tout homme qui élève ou défend un système en philosophie ? Il est homme ; il ne peut se sci
la discussion philosophique. Or, il trouve toujours sur le terrain un système antérieur à appuyer ou à contredire : il n’y a d’
discussions que nous avons en vue ? L’erreur tombe, direz-vous ; les systèmes croulent : j’en conviens ; mais la vérité, l’évid
nviens ; mais la vérité, l’évidence héritent-elles de l’erreur et des systèmes  ? et la philosophie n’est-elle pas trop semblable
urs attentive à ses intérêts, s’arrange pour n’être pas éconduite. Le système prend insensiblement l’inflexion du caractère, et
lèbre Fichte nous apprend avec quelle joie son père, ayant achevé son système , le vit cadrer avec tous les besoins et les tenda
rien n’est plus facile que d’assortir, en de pareilles matières, son système à son besoin. Qu’il est effrayant, le mot de Pasc
mes, et, dans chacun d’eux, son domaine et son temps. Il est moins un système et une foi que le tempérament de quelques âmes fo
sur la pente. La tâche, ai-je dit, paraît d’abord contradictoire. Un système qui, à la fois, accomplisse notre volonté et qui
tème qui, à la fois, accomplisse notre volonté et qui la terrasse, un système où elle soit tout ensemble vaincue et victorieuse
avant ou après beaucoup d’autres du même genre. Cette imperfection du système , si c’était un système, me paraît admirable dans
d’autres du même genre. Cette imperfection du système, si c’était un système , me paraît admirable dans une religion, et commun
ptibles d’être appréciés et vérifiés par les moyens ordinaires. Si ce système ne tient pas absolument à l’écart la volonté de l
le évangélique refuse à la volonté. Aussi tous ceux qui ont honoré le système évangélique d’un regard moins superficiel, ont di
97 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre II. Précurseurs et initiateurs du xviiie  siècle »
res du xviiie  siècle sont donc ceux qui lui ont appris à détruire le système du christianisme. Ces maîtres furent les cartésie
ien aboutit, avec le pieux Malebranche et ses disciples, à dresser un système hétérodoxe, et avec le juif hollandais Spinoza, q
ité même d’une vérité chrétienne. Fontenelle465, qui n’a pas fondé de système , porta sans en avoir l’air un coup violent à la r
ont elles ont besoin pour suivre la Princesse de Clèves. Il exposa le système de Copernic et les découvertes de tous les académ
rtout de l’histoire religieuse et de la théologie. Bayle n’a point de système , évite de dresser des théories. Sa méthode est d’
98 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243
nt la beauté d’exécution n’a cependant pu me faire oublier le vice du système sur lequel elle est appuyée… Eh bien ! c’est enco
antaisies, l’écrivain qui couvre et parfois fait oublier le faux d’un système que je m’obstine à reprocher à M. Taine comme un
otice sur Carlyle, qui n’était pas, elle, seulement une exposition de système mais l’étreignement par la flamme d’un talent qu’
philosophie dont il a commencé par douter, quand nous donnera-t-il un système qui ne soit pas la poussière du système des autre
r, quand nous donnera-t-il un système qui ne soit pas la poussière du système des autres, tombée (sic) sur ses ailes… hélas ! s
99 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124
Thiers concevra à son tour, sur l’ensemble de l’architecture, tout un système historique et générateur complet, tout un livre m
mbon. Le baron Louis, bonne tête politique, très-opposé d’ailleurs au système continental de l’Empire et grand partisan de la l
out à la sévérité morale des jugements ; sur ce point il n’y a pas de système , il y a de l’oubli. Ce n’est pas que les victimes
cents miséricordieux bien naturels et qui répondent à l’imputation de système . Telle que nous la voyons, et avec ce mélange de
able, il en disait : « M. Thiers vient de nous donner une histoire du système de Law, où, avec l’impartialité et l’étendue d’es
blâme, des grandes conceptions et des erreurs. Il a montré que, si le système est tombé, ce n’est point par le vice de son prin
ration financière que ne l’a fait M. Thiers en retraçant la marche du système  : c’est la même précision et la même netteté que
Il a aussi peint, avec un rare talent, les passions nouvelles que le système avait soulevées…. » Ainsi jugeait M. Duchâtel de
la configuration du sol, il s’était fait un ensemble d’idées, tout un système qui, selon lui, expliquait l’histoire, et il dédu
donc rien moins, à cette époque, qu’une Histoire générale d’après ce système . Pour exécuter un tel projet, il fallait sortir d
n récitant d’un accent pénétré cette noble et simple parole finale du Système du Monde : « Conservons, augmentons avec soin le
exagérés ; soutenons que la monarchie représentative est le plus beau système possible (et M. Thiers le pensait en effet), défi
re un jour dans les personnes, mais par la faute de ces dernières. Le système est indifférent pour les personnes ; mais si elle
our les personnes ; mais si elles n’étaient pas indifférentes pour le système , si elles le haïssaient, l’attaquaient, alors la
’importantes vérités à dire. Le style de Laplace dans l’Exposition du système du monde, de Napoléon dans ses Mémoires, voilà le
profond, plus sagace qu’au sortir de cet échec qu’il essuie dans son système . Je dis qu’il n’est pas sacrifié, et personne, da
100 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
as de génie, mais que ce génie avait été enchaîné et gâté par un faux système . La conséquence assez claire de ces principes, c’
s avec lui-même dans ce grand combat de la passion et de la vertu. Ce système dramatique pouvait donner naissance à deux formes
rand. A eux deux, ils expriment dans sa perfection et ils épuisent le système dramatique que nous avons analysé. De ce caractèr
voit, si radicalement du théâtre grec (et même du théâtre anglais, le système de Shakespeare étant encore tout différent), de c
quel lieu, en quel temps il se passe. Le concret ne tient dans notre système dramatique que la moindre place possible. Au cont
ique que la moindre place possible. Au contraire, il est tout dans le système anglais ; de là la réalité du lieu et du temps da
’est que l’on ne sente pas l’extrême originalité, la profondeur de ce système , les rares et merveilleuses beautés que Racine et
gion. Je veux croire que c’est un grand mérite de n’avoir pas fait de système métaphysique, de n’avoir inventé ni utopies ni hé
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