e sorte la distance, dans l’échelle des vitesses, entre la vitesse du
système
mobile auquel l’horloge est attachée et la vitess
obile auquel l’horloge est attachée et la vitesse, supposée nulle, du
système
de référence qui est immobile par définition ; c’
sé l’objet que nous venons de quitter, ainsi le physicien, passant de
système
en système, trouvera toujours le même Temps réel
que nous venons de quitter, ainsi le physicien, passant de système en
système
, trouvera toujours le même Temps réel dans les sy
de système en système, trouvera toujours le même Temps réel dans les
systèmes
où il se sera installé et qu’il aura par là même
tive de la Relativité, attribuer des Temps plus ou moins ralentis aux
systèmes
qu’il aura quittés, et qu’il aura par là même mob
ale, fantasmatique, qui donne en perspective de Relativité l’heure du
système
en mouvement. Mes personnages distants sont bien
uite notre réponse. Soit AB la trajectoire du boulet dessinée dans le
système
Terre. Parti d’un point de la Terre A, point en l
identiques entre elles, entraînées avec la Terre, donc appartenant au
système
Terre, et synchronisées par signaux lumineux. Au
eint instantanément sa vitesse. Voilà donc le boulet qui constitue un
système
S′ en mouvement rectiligne et uniforme par rappor
itue un système S′ en mouvement rectiligne et uniforme par rapport au
système
Terre, avec une vitesse v. Je prends, pour fixer
Paul lit l’heure à la fois sur son horloge (1 h) et sur l’horloge du
système
Terre placée en M. Quelle heure lira-t-il sur cet
nement. Ici l’événement est la rencontre du boulet et de l’horloge du
système
Terre placée en M ; ses coordonnées sont, dans le
’horloge du système Terre placée en M ; ses coordonnées sont, dans le
système
S′ du boulet, x′ = 0, t’ = 1 h ; la formule équ
rloge du point M marque donc 2 h. Paul constate donc que l’horloge du
système
Terre devant laquelle il passe est en avance d’un
i bien qu’en arrivant en B son horloge marque 2 h ; mais l’horloge du
système
Terre placée en B marque 4 h. Arrivé en B, le bou
est renvoyé suivant BA avec la vitesse — v. Ici, il y a changement de
système
de référence. Paul quitte brusquement le système
il y a changement de système de référence. Paul quitte brusquement le
système
animé de la vitesse + v par rapport à la Terre et
stème animé de la vitesse + v par rapport à la Terre et passe dans le
système
de vitesse — v. Tout est à recommencer pour le vo
ge est de 2 h pour l’horloge du boulet et de 4 h pour les horloges du
système
Terre ; ce sont des constantes à ajouter aux heur
t, par là même, une immobilité absolue ; il y aura dans l’univers des
systèmes
réellement immobiles. Mais, si l’on pose que tout
t mouvement est relatif, que devient l’immobilité ? Ce sera l’état du
système
de référence, je veux dire du système où le physi
’immobilité ? Ce sera l’état du système de référence, je veux dire du
système
où le physicien se suppose placé, à l’intérieur d
relativiste, comme à tout autre physicien, de mettre en mouvement le
système
de référence où il s’était d’abord installé ; mai
pour un instant ; il localise sa personnalité réelle dans ce nouveau
système
, qui devient ainsi immobile par définition ; et c
e qui était tout à l’heure, dans ce qui va redevenir à l’instant, son
système
de référence. « 2° Si l’on se place en dehors de
roche de Paul. Si je suis avec Pierre, lequel s’adopte lui-même comme
système
de référence, c’est Pierre qui est immobile et j’
ulet y revient. Si je suis avec Paul, s’adoptant lui-même alors comme
système
de référence, j’interprète élargissement et rétré
l. La symétrie est parfaite 55 : nous avons affaire, en somme, à deux
systèmes
S et S′ que rien ne nous empêche de supposer iden
ion de Pierre et celle de Paul, se prenant respectivement chacun pour
système
de référence et par là même s’immobilisant, sont
a Relativité, l’immobilité dépend d’un libre décret : est immobile le
système
où l’on se place par la pensée. Là est donc, par
en comme Pierre, par là même je suppose qu’il se prend lui-même comme
système
de référence, par là même je l’immobilise. Or, Pi
tait lancé à travers l’espace et que, par là même, j’ai immobilisé le
système
de Pierre en système de référence 56. Mais alors,
l’espace et que, par là même, j’ai immobilisé le système de Pierre en
système
de référence 56. Mais alors, Paul est bien un êtr
Temps plus lent que celui de Pierre. En vain donc Pierre, attaché au
système
immobile que nous appelons le système Terre, voud
En vain donc Pierre, attaché au système immobile que nous appelons le
système
Terre, voudrait-il interroger ce Paul-là, au mome
voudrait-il interroger ce Paul-là, au moment où il va rentrer dans le
système
, sur ses impressions de voyage : ce Paul-là n’a r
ntation de Pierre. Il s’évanouit d’ailleurs au moment où il touche le
système
de Pierre. Le Paul qui a des impressions est un P
’il cherche une représentation du monde qui soit indépendante de tout
système
de référence. Le Paul qui sort du boulet au retou
du boulet au retour du voyage, et qui fait de nouveau partie alors du
système
de Pierre, est quelque chose comme un personnage
équation Soient alors AB la trajectoire du boulet dessinée dans le
système
Terre, et M le milieu de la droite AB. « Je suppo
Paul lit l’heure à la fois sur son horloge (1 h) et sur l’horloge du
système
Terre placée en M. Quelle heure lira-t-il sur cet
la représentation de Pierre, cette horloge passe devant l’horloge du
système
immobile qui marque aux yeux de Pierre 2 h. — Mai
e Pierre 2 h. — Mais, me direz-vous, il n’en existe pas moins dans le
système
mobile, une horloge mobile qui marque une certain
Mais, à ce moment précis, Paul serait le physicien ; il prendrait son
système
pour système de référence et l’immobiliserait. So
ment précis, Paul serait le physicien ; il prendrait son système pour
système
de référence et l’immobiliserait. Son horloge mar
quand il va, au retour, toucher A et rentrer à l’instant même dans le
système
Terre, tout cela s’applique non pas à Paul vivant
élération est elle-même réciproque et que, de toute manière, les deux
systèmes
S et S′ sont interchangeables. On hésite parfois
dit-on couramment, le mouvement accéléré se traduit, à l’intérieur du
système
mobile, par des phénomènes qui ne se produisent p
par des phénomènes qui ne se produisent pas, symétriquement, dans le
système
censé immobile qu’on a pris pour système de référ
pas, symétriquement, dans le système censé immobile qu’on a pris pour
système
de référence. S’il s’agit d’un train qui se meut
phénomènes dont certains au moins ne concerneraient que l’un des deux
systèmes
. Il y a ici une confusion grave, dont il serait i
es effets. Bornons-nous à en définir la nature. On continue à voir un
système
unique dans ce qui vient de se révéler assemblage
voir un système unique dans ce qui vient de se révéler assemblage de
systèmes
, multiplicité de systèmes différents. Pour s’en
ns ce qui vient de se révéler assemblage de systèmes, multiplicité de
systèmes
différents. Pour s’en convaincre tout de suite,
t de suite, on n’a qu’à rendre effectivement indécomposables les deux
systèmes
considérés, à en faire par exemple deux points ma
sé immobile à son tour 58. Mais nous pouvons aussi bien attribuer aux
systèmes
S et S′ les dimensions que nous voudrons, et un m
ntenons notre hypothèse, à savoir que chacun des deux est et reste un
système
, c’est-à-dire un ensemble de points astreints à c
t deux points matériels, et que l’accélération sera réciproque. À ces
systèmes
S et S′ qui sont en état de translation réciproqu
vons dit du déplacement réciproque quand il était uniforme. Soit S le
système
de référence : S′ aura des vitesses variables, do
rs effectivement, un temps réel. Maintenant, si nous prenons S′ comme
système
de référence, c’est en S′ que va s’écouler ce mêm
que se calculera dans les deux cas le ralentissement du Temps pour le
système
supposé mobile, ralentissement d’ailleurs uniquem
trie est donc parfaite entre S et S′, tant que S et S′ sont bien deux
systèmes
. Mais, sans y prendre garde, on substitue parfois
es. Mais, sans y prendre garde, on substitue parfois à celui des deux
systèmes
qui est censé mobile une multiplicité de systèmes
is à celui des deux systèmes qui est censé mobile une multiplicité de
systèmes
distincts animés de mouvements divers, que l’on c
s de mouvements divers, que l’on continue pourtant à traiter comme un
système
unique. C’est ce qu’on fait même souvent quand on
qu’on fait même souvent quand on parle des phénomènes « intérieurs au
système
» qui se produisent par l’effet du mouvement accé
u système » qui se produisent par l’effet du mouvement accéléré de ce
système
, et quand on nous montre, par exemple, le voyageu
ent donc pas avec le train, ils ne constituent même pas entre eux, un
système
unique : ce sont autant de systèmes S″, S‴, … qui
constituent même pas entre eux, un système unique : ce sont autant de
systèmes
S″, S‴, … qui se révèlent, dans la « secousse »,
era et vivra le même Temps réel t, attribuant alors successivement au
système
S les Temps simplement représentés t″, t‴, etc. C
se résout en manifestations parfaitement réciproques intéressant les
systèmes
invariables, et même ponctuels, auxquels nous avo
ou varié, peu importe : il y aura toujours réciprocité entre les deux
systèmes
que nous aurons à mettre en présence. C’est d’ail
’important ouvrage de M. Jean Becquerel (op. cit., p. 48-51). Dans un
système
de référence lié à une portion de matière, c’est-
stème de référence lié à une portion de matière, c’est-à-dire dans un
système
dont tous les points sont dans le même état de mo
ncernant la portion de matière est toujours nulle. On a donc, dans ce
système
où dx = dy = dz = 0, ds = c d équation , éq
ent de temps propre de la portion de matière considérée et de tout le
système
qui lui est lié. Le temps propre équation d é
un observateur, c’est le temps qu’enregistreront les horloges dans ce
système
. Une horloge liée à un mobile (dont le mouvemen
son état de mouvement uniforme, positions qu’on peut repérer dans un
système
quelconque. Sur la ligne d’Univers de M₁, choisis
et spatial plus ou moins long, trajet que nous allons repérer dans un
système
en translation uniforme lié à M₁ rejoint ce mobil
é en translation uniforme. Enfin nous repérons les événements dans un
système
S lié à M₁. Il importe de remarquer que M₂, ayant
tème S lié à M₁. Il importe de remarquer que M₂, ayant quitté en A le
système
uniforme S pour y revenir en B (ou seulement pour
e les événements A et B. Prenons deux époques t et t + dt du temps du
système
S, comprises entre les époques tA, et tB auxquell
ntre les époques tA, et tB auxquelles se produisent, toujours dans le
système
S lié à M₁, les événements A et B. Aux époques t
ile M₂ est repéré x, y, z, t ; x + dx, y + dy, z + dz, t + dt dans le
système
S ; ces coordonnées déterminent, sur la ligne d’U
a vitesse du Mobile M₂ à l’époque t, vitesse et temps mesurés dans le
système
uniforme du mobile M1. On a donc finalement [1]
est plus court que le temps mesuré entre les mêmes événements dans un
système
en translation uniforme ; il est d’autant plus co
; il est d’autant plus court que la vitesse du mobile par rapport au
système
uniforme est plus grande… Nous n’avons pas encor
dans la démonstration précédente, il n’y a pas réciprocité entre les
systèmes
de référence liés à M₁ et à M₂, parce que M₂ n’es
ences se déduisent des résultats qui viennent d’être établis. Dans un
système
en translation uniforme — la Terre, par exemple,
pidement et on la ramène près de l’autre au bout du temps t (temps du
système
) ; elle se trouve en retard sur l’autre horloge,
sicien met sur la même ligne les mesures effectivement prises dans un
système
et celles qui, de ce système, apparaissent comme
les mesures effectivement prises dans un système et celles qui, de ce
système
, apparaissent comme effectivement prises dans un
inons de près le texte que nous venons de citer. On remarquera que le
système
de référence y est défini « un système dont tous
de citer. On remarquera que le système de référence y est défini « un
système
dont tous les points sont dans le même état de mo
s les points sont dans le même état de mouvement ». Par le fait, le «
système
de référence lié à M₁ » est supposé en translatio
rence lié à M₁ » est supposé en translation uniforme, tandis que le «
système
de référence lié à M₂ » est en état de mouvement
ce lié à M₂ » est en état de mouvement varié. Soient S et S′ ces deux
systèmes
. Il est clair que le physicien réel se donne alor
tèmes. Il est clair que le physicien réel se donne alors un troisième
système
S″ où il se suppose lui-même installé et qui est,
t qui est, par là même, immobilisé : c’est seulement par rapport à ce
système
que S et S′ peuvent se mouvoir. S’il n’y avait qu
est en S ou en S′ qu’il se placerait, et nécessairement l’un des deux
systèmes
se trouverait immobilisé. Mais alors, le physicie
e temps réel, je veux dire vécu et effectivement mesuré, est celui du
système
S″. Le temps du système S, étant le temps d’un sy
re vécu et effectivement mesuré, est celui du système S″. Le temps du
système
S, étant le temps d’un système en mouvement par r
, est celui du système S″. Le temps du système S, étant le temps d’un
système
en mouvement par rapport à S″, est déjà un temps
un temps représenté, je veux dire attribué par l’observateur en S″ au
système
S. Dans ce système S on a supposé un observateur
, je veux dire attribué par l’observateur en S″ au système S. Dans ce
système
S on a supposé un observateur qui le prend pour s
me S. Dans ce système S on a supposé un observateur qui le prend pour
système
de référence. Mais, encore une fois, si le physic
férence. Mais, encore une fois, si le physicien prenait réellement ce
système
pour système de référence, il s’y placerait, il l
, encore une fois, si le physicien prenait réellement ce système pour
système
de référence, il s’y placerait, il l’immobilisera
il l’immobiliserait ; du moment qu’il reste en S″ et qu’il laisse le
système
S en mouvement, il se borne à se représenter un o
ent, il se borne à se représenter un observateur qui prendrait S pour
système
de référence. Bref, nous avons en S ce que nous a
e que nous appelions un observateur fantasmatique, censé prendre pour
système
de référence ce système S que le physicien réel e
observateur fantasmatique, censé prendre pour système de référence ce
système
S que le physicien réel en S″ se représente en mo
asmatique en S, redevenu réel, retrouverait aussitôt le temps réel du
système
S″, puisque son système se serait immobilisé, pui
réel, retrouverait aussitôt le temps réel du système S″, puisque son
système
se serait immobilisé, puisque le physicien réel s
sé, puisque le physicien réel s’y serait transporté, puisque les deux
systèmes
, en tant que référants, sont interchangeables. En
e S par rapport à S″, nous pourrons le répéter, par rapport à ce même
système
S″, du système S′. En S″ immobile sera encore le
à S″, nous pourrons le répéter, par rapport à ce même système S″, du
système
S′. En S″ immobile sera encore le Temps réel, véc
ffectivement mesuré par le physicien en S″. Ce physicien, prenant son
système
pour système de référence, attribuera à S′ un Tem
mesuré par le physicien en S″. Ce physicien, prenant son système pour
système
de référence, attribuera à S′ un Temps ralenti, à
un Temps ralenti, à rythme cette fois variable, puisque la vitesse du
système
varie. À tout instant, d’ailleurs, il y aura enco
renne comme tous deux référants, en s’y transportant tour à tour, les
systèmes
que l’on compare, ou qu’on les prenne tous deux c
un physicien simplement représenté : le physicien réel est en S″. Le
système
de référence réellement adopté est S″, et le syst
el est en S″. Le système de référence réellement adopté est S″, et le
système
S est non pas un système de référence réel, mais
de référence réellement adopté est S″, et le système S est non pas un
système
de référence réel, mais le système de référence s
S″, et le système S est non pas un système de référence réel, mais le
système
de référence supposé qu’adopterait l’observateur
qu’à placer notre observateur réel, tour à tour, en S et S′. Nos deux
systèmes
vont ainsi devenir successivement réels, mais aus
re le texte cité et en considérant seulement le cas particulier où le
système
S, qu’on nous dit en translation uniforme, est an
bservateur en S trouvera qu’il n’y a pas réciprocité entre son propre
système
, immobile, et le système S′ qui le quitte pour ve
qu’il n’y a pas réciprocité entre son propre système, immobile, et le
système
S′ qui le quitte pour venir ensuite le rejoindre.
me dans celui du mouvement uniforme, le rythme du temps ne varie d’un
système
à l’autre que si l’un des deux systèmes est référ
rythme du temps ne varie d’un système à l’autre que si l’un des deux
systèmes
est référant et l’autre référé, c’est-à-dire si l
i du mouvement uniforme, la dissymétrie existe non pas entre les deux
systèmes
, mais entre l’un des systèmes et une représentati
ssymétrie existe non pas entre les deux systèmes, mais entre l’un des
systèmes
et une représentation de l’autre. Il est vrai que
. Une expression telle que équation semble nous placer hors de tout
système
de référence, dans l’Absolu, en face d’une entité
té comparable à l’Idée platonicienne. Alors, quand on en use pour des
systèmes
de référence déterminés, on croit particulariser
ous les individus d’un genre, à l’un quelconque d’entre eux. Tous les
systèmes
viennent alors se placer sur la même ligne ; tous
prennent la même valeur ; celui où l’on a équation n’est plus qu’un
système
comme les autres. On oublie que ce système était
équation n’est plus qu’un système comme les autres. On oublie que ce
système
était celui du physicien réel, que les autres son
cipe en s’autorisant de cette expression commune pour mettre tous les
systèmes
au même rang et pour déclarer que tous leurs Temp
i deux horloges identiques et synchrones sont au même endroit dans le
système
de référence, si l’on déplace l’une et si on la r
l’une et si on la ramène près de l’autre au bout du temps t (temps du
système
), elle retardera de équation sur l’autre horlog
ente ce retard à l’instant précis où elle touche, mouvante encore, le
système
immobile et où elle va y rentrer. Mais, aussitôt
x instants sont pratiquement indiscernables). Car le Temps ralenti du
système
mouvant n’est que du Temps attribué ; ce temps si
fantasmatique elle redevient réelle à l’instant où elle est rendue au
système
immobile. Réelle elle fût d’ailleurs restée penda
ité, ce qui est force de gravitation pour un observateur intérieur au
système
devient inertie, mouvement, accélération pour un
tion produit par la rotation d’un disque. Dans un plan S adopté comme
système
de référence, et par là même immobilisé, nous con
teur quand il habitait le disque, et quand il l’immobilisait ainsi en
système
de référence, deviendra effet de mouvement rotato
ire, c’est-à-dire accéléré, quand il se transportera en ce point O du
système
S avec lequel le centre du disque coïncide, et qu
me S avec lequel le centre du disque coïncide, et quand il érigera ce
système
, comme nous le faisons nous-mêmes, en système de
et quand il érigera ce système, comme nous le faisons nous-mêmes, en
système
de référence. S’il se représente, sur la surface
d’un observateur censé à son tour immobile, c’est-à-dire extérieur au
système
. On voit à quel point le philosophe peut être ind
ement aux yeux d’un physicien pour lequel les horloges et le Temps du
système
, où il ne siège plus 68, sont devenus de simples
ncore, comme elle l’était déjà à l’instant précis où elle quittait le
système
, fantasmatique. On tombe d’ailleurs dans une conf
e physicien, dangereuse pour le philosophe, quand on dit que, dans un
système
tel que le disque tournant, « il n’est pas possib
ible de définir le temps au moyen d’horloges immobiles par rapport au
système
». Est-il vrai que le disque constitue un système
iles par rapport au système ». Est-il vrai que le disque constitue un
système
? C’est un système, si nous le supposons immobile
système ». Est-il vrai que le disque constitue un système ? C’est un
système
, si nous le supposons immobile : mais alors, nous
e des formules de Lorentz. Mais alors, le disque ne constitue plus un
système
unique ; il se dissocie en une infinité de systèm
constitue plus un système unique ; il se dissocie en une infinité de
systèmes
distincts. Traçons en effet un de ses rayons, et
O, qui applique les formules de Lorentz, ils appartiennent donc à des
systèmes
différents ; pendant que s’écoule en O un temps d
tournant » a un temps parfaitement définissable quand il constitue un
système
, puisque alors, portant le physicien, il ne « tou
ivement toutes les horloges, réelles et par conséquent synchrones, du
système
. Il ne cesse d’avoir un temps définissable que lo
n s’étant transporté au point immobile O. Mais alors ce n’est plus un
système
, c’est une infinité de systèmes ; et l’on y trouv
mmobile O. Mais alors ce n’est plus un système, c’est une infinité de
systèmes
; et l’on y trouvera naturellement une infinité d
évidemment une infinité ; le disque ne constituera d’ailleurs pas un
système
ou un objet, ce sera le nom que nous donnons à un
; nous aurons, pour l’application des formules de Lorentz, autant de
systèmes
distincts que de points matériels animés de vites
evient alors gravitation ; le physicien réel y habite ; c’est bien un
système
unique ; le Temps qu’on y trouve est du Temps véc
C’est évidemment par extension qu’il est fait usage de l’expression «
système
de référence » dans le passage de la lettre, ci-d
i-dessus citée, où il est dit que Paul rebroussant chemin « change de
système
de référence ». Paul est bien, tour à tour, dans
hange de système de référence ». Paul est bien, tour à tour, dans des
systèmes
qui pourront devenir des systèmes de référence ;
aul est bien, tour à tour, dans des systèmes qui pourront devenir des
systèmes
de référence ; mais aucun des deux systèmes, pend
qui pourront devenir des systèmes de référence ; mais aucun des deux
systèmes
, pendant qu’il est censé se mouvoir, n’est systèm
is aucun des deux systèmes, pendant qu’il est censé se mouvoir, n’est
système
de référence. Voir l’appendice III, et en particu
act de dire que ces vitesses sont de sens opposés. Attribuer aux deux
systèmes
des vitesses de sens opposés consisterait, au fon
és consisterait, au fond, à se placer par la pensée dans un troisième
système
de référence, alors qu’on ne s’est donné que S et
même manière dans l’un et l’autre cas, car soit qu’on adopte S comme
système
de référence soit qu’on se place plutôt en S′, da
qui rapproche, ou un mouvement qui éloigne, le mobile. Bref, les deux
systèmes
sont interchangeables, et tout ce qu’on affirme e
léments visuels, et si l’on tient présent à l’esprit le sens du mot «
système
», la réciprocité de l’accélération redevient évi
ntre la tentation de se placer par la pensée, en même temps, dans les
systèmes
S″, S‴, etc. C’est ce qu’on fait quand on parle d
fois. Mais le physicien ne peut pas les adopter, tous ensemble, pour
système
de référence : il choisit nécessairement l’un d’e
héorie de la Relativité exige que le physicien s’installe dans un des
systèmes
qu’il se donne, pour assigner de là un mouvement
donne, pour assigner de là un mouvement déterminé à chacun des autres
systèmes
, puisqu’il n’y a pas de mouvement absolu. Il peut
de mouvement absolu. Il peut jeter son dévolu sur l’un quelconque des
systèmes
de son univers ; il peut d’ailleurs changer de sy
uelconque des systèmes de son univers ; il peut d’ailleurs changer de
système
à chaque instant ; mais force lui est, à un momen
itement compte, la réciprocité de l’accélération lui apparaît, car le
système
où il s’installe est interchangeable avec tout au
, car le système où il s’installe est interchangeable avec tout autre
système
qu’il considère, quel qu’en soit le mouvement, po
système qu’il considère, quel qu’en soit le mouvement, pourvu que ce
système
soit pris en lui-même et non pas dans la représen
éel est d’ailleurs celui que le physicien perçoit et mesure, celui du
système
où il s’est installé : justement parce que le sys
esure, celui du système où il s’est installé : justement parce que le
système
mouvant par lui considéré serait, au repos, inter
ien au repos, notre physicien retrouverait ce même Temps réel dans le
système
mouvant qu’il considère s’il s’y transportait et
lle est partout, ou qu’elle n’est nulle part. Et comme alors tous les
systèmes
ne lui apparaissent plus comme référés à l’un d’e
tablement référant. C’est ce qu’il fait, au fond, quand il parle de «
systèmes
de référence en mouvement ». Chacun de ces systèm
and il parle de « systèmes de référence en mouvement ». Chacun de ces
systèmes
pourra sans doute devenir système de référence po
ence en mouvement ». Chacun de ces systèmes pourra sans doute devenir
système
de référence pour le physicien, actuellement réfé
tant qu’il en fait simplement, représentés dans sa pensée à lui, des
systèmes
de référence éventuels, le seul véritable système
pensée à lui, des systèmes de référence éventuels, le seul véritable
système
de référence est le système S″ où il est placé lu
de référence éventuels, le seul véritable système de référence est le
système
S″ où il est placé lui-même, d’où il mesure effec
fectivement le Temps, et d’où il se représente alors en mouvement ces
systèmes
qui ne sont que virtuellement référants. C’est du
systèmes qui ne sont que virtuellement référants. C’est du haut de ce
système
S″ qu’il opère en réalité — même si sa pensée se
t partout ou ne se croit nulle part — quand il distribue l’univers en
systèmes
animés de tels ou tels mouvements. Les mouvements
a distinction entre la vision réelle et la vision virtuelle, entre le
système
de référence qui est réellement adopté et celui q
longement de la « ligne de lumière » pour le personnage, extérieur au
système
, qui se représente la « figure de lumière » défor
, p. 134-136. 68. Nous disons que le physicien ne siège plus dans le
système
. Nous entendons par là, naturellement, qu’il ne v
rt bien y demeurer en fait : seulement il s’est transporté hors de ce
système
par la pensée, et il en a adopté un autre comme s
té hors de ce système par la pensée, et il en a adopté un autre comme
système
de référence, dès qu’il a interprété a gravitatio
s du Soleil (d’un Soleil devenu habitable) Il vous plaît d’adopter ce
système
de référence. Mais pourquoi le rayon de lumière l
cement réciproque de la Terre et du Soleil, nous pouvons prendre pour
système
de référence le Soleil ou la Terre ou n’importe q
t. Bref, chacun des deux physiciens posera encore le problème pour le
système
qui n’est pas le sien. Chacun d’eux va donc se tr
is de Paul. Pierre stationnait dans l’éther immobile ; il habitait un
système
privilégié S. Il voyait Paul, entraîné dans le mo
n système privilégié S. Il voyait Paul, entraîné dans le mouvement du
système
mobile S′, faire la même expérience que lui et tr
la lumière, alors que cette vitesse eût dû être diminuée de celle du
système
mobile. Le fait s’expliquait par le ralentissemen
e mouvement absolu, et par conséquent plus de repos absolu : des deux
systèmes
, qui sont en état de déplacement réciproque, chac
ue, chacun sera immobilisé tour à tour par le décret qui l’érigera en
système
de référence. Mais, pendant tout le temps qu’on m
out le temps qu’on maintiendra cette convention, on pourra répéter du
système
immobilisé ce qu’on disait tout à l’heure du syst
ourra répéter du système immobilisé ce qu’on disait tout à l’heure du
système
réellement stationnaire, et du système mobilisé c
qu’on disait tout à l’heure du système réellement stationnaire, et du
système
mobilisé ce qui s’appliquait au système mobile tr
éellement stationnaire, et du système mobilisé ce qui s’appliquait au
système
mobile traversant réellement l’éther. Pour fixer
ement l’éther. Pour fixer les idées, appelons encore S et S′ les deux
systèmes
qui se déplacent l’un par rapport à l’autre. Et,
r simplifier les choses, supposons l’univers entier réduit à ces deux
systèmes
. Si S est le système de référence, le physicien p
s, supposons l’univers entier réduit à ces deux systèmes. Si S est le
système
de référence, le physicien placé en S, considéran
rprétera le résultat comme nous le faisions plus haut. Il dira : « Le
système
se déplace avec une vitesse v par rapport à moi,
mouvement, une contraction se produit dans le sens du déplacement du
système
; une longueur l devient équation . À cette cont
t à l’aller et au retour, comme le croirait un physicien intérieur au
système
S′ et ignorant de son mouvement : là où ces horlo
iliserait les mesures d’espace et de temps prises par son confrère du
système
S′ qu’après leur avoir fait subir la transformati
r avoir fait subir la transformation de Lorentz. Mais le physicien du
système
S′ procéderait exactement de même. Se décrétant i
nitives les mesures qu’il aurait prises lui-même à l’intérieur de son
système
, mais il corrigerait selon les formules de Lorent
ntz toutes celles qui auraient été prises par le physicien attaché au
système
S. Ainsi seraient obtenues deux — représentations
is. Considérons d’abord la pluralité des Temps, et reprenons nos deux
systèmes
S et S′. Le physicien placé en S adopte son systè
prenons nos deux systèmes S et S′. Le physicien placé en S adopte son
système
comme système de référence. Voilà donc S en repos
ux systèmes S et S′. Le physicien placé en S adopte son système comme
système
de référence. Voilà donc S en repos et S′ en mouv
rence. Voilà donc S en repos et S′ en mouvement. À l’intérieur de son
système
, censé immobile, notre physicien institue l’expér
direction OB perpendiculaire à celle du mouvement réciproque des deux
systèmes
. Sur une horloge placée au point O, il lit le tem
placé en S′. Il se juge immobile, ayant coutume de prendre son propre
système
pour système de référence. Le voici qui fait l’ex
Il se juge immobile, ayant coutume de prendre son propre système pour
système
de référence. Le voici qui fait l’expérience Mich
ion. Ainsi, le temps vécu et compté par le premier physicien dans son
système
, et le temps vécu et compté par le second dans le
issements et ces accélérations tiennent uniquement aux mouvements des
systèmes
que l’on considère et ne dépendent que de la vite
on considère et ne dépendent que de la vitesse dont on suppose chaque
système
animé. Nous ne changerons donc rien à n’importe q
us ne changerons donc rien à n’importe quel Temps, réel ou fictif, du
système
S′ si nous supposons que ce système est un duplic
te quel Temps, réel ou fictif, du système S′ si nous supposons que ce
système
est un duplicata du système S, car le contenu du
f, du système S′ si nous supposons que ce système est un duplicata du
système
S, car le contenu du système, la nature des événe
osons que ce système est un duplicata du système S, car le contenu du
système
, la nature des événements qui s’y déroulent, n’en
t pas en ligne de compte : seule importe la vitesse de translation du
système
. Mais si S′ est un double de S, il est évident qu
s vécu et noté par le second physicien pendant son expérience dans le
système
S′, jugé par lui immobile, est identique au Temps
immobile, est identique au Temps vécu et noté par le premier dans le
système
S également censé immobile, puisque S et S′, une
bilisés, sont interchangeables. Donc, le Temps vécu et compté dans le
système
, le Temps intérieur et immanent au système, le Te
mps vécu et compté dans le système, le Temps intérieur et immanent au
système
, le Temps réel enfin, est le même pour S et pour
coulement inégales, que la théorie de la Relativité trouve aux divers
systèmes
selon la vitesse dont ces systèmes sont animés ?
de la Relativité trouve aux divers systèmes selon la vitesse dont ces
systèmes
sont animés ? Revenons à nos deux systèmes S et S
selon la vitesse dont ces systèmes sont animés ? Revenons à nos deux
systèmes
S et S′. Si nous considérons le Temps que le phys
considérons le Temps que le physicien Pierre, situé en S, attribue au
système
S′, nous voyons que ce Temps est en effet plus le
est en effet plus lent que le Temps compté par Pierre dans son propre
système
. Ce temps-là n’est donc pas vécu par Pierre. Mais
res. Mais ce n’est pas assez dire. Si le Temps attribué par Pierre au
système
de Paul n’est vécu ni par Pierre ni par Paul ni p
durée et la mesurant, par là même il verrait Paul prendre son propre
système
pour système de référence, et se placer alors dan
mesurant, par là même il verrait Paul prendre son propre système pour
système
de référence, et se placer alors dans ce Temps un
éférence, et se placer alors dans ce Temps unique, intérieur à chaque
système
, dont nous venons de parler : par là même aussi,
à même aussi, d’ailleurs, Pierre ferait provisoirement abandon de son
système
de référence, et par conséquent de son existence
lui-même que comme une vision de Paul. Mais quand Pierre attribue au
système
de Paul un Temps ralenti, il n’envisage plus dans
es nombres par lesquels Paul eût noté les intervalles de temps de son
système
s’il eût été conscient, Pierre les multiplie par
insi, en résumé, tandis que le temps attribué par Pierre à son propre
système
est le temps par lui vécu, le temps que Pierre at
re système est le temps par lui vécu, le temps que Pierre attribue au
système
de Paul n’est ni le temps vécu par Pierre, ni le
on une simple expression mathématique destinée à marquer que c’est le
système
de Pierre, et non pas le système de Paul, qui est
ique destinée à marquer que c’est le système de Pierre, et non pas le
système
de Paul, qui est pris pour système de référence ?
e système de Pierre, et non pas le système de Paul, qui est pris pour
système
de référence ? Je suis peintre, et j’ai à représe
a distance que tient compte la perspective. De même, à l’intérieur du
système
où je suis, et que j’immobilise par la pensée en
tème où je suis, et que j’immobilise par la pensée en le prenant pour
système
de référence, je mesure directement un temps qui
rence, je mesure directement un temps qui est le mien et celui de mon
système
; c’est cette mesure que j’inscris dans ma représ
ris dans ma représentation de l’univers pour tout ce qui concerne mon
système
. Mais, en immobilisant mon système, j’ai mobilisé
vers pour tout ce qui concerne mon système. Mais, en immobilisant mon
système
, j’ai mobilisé les autres, et je les ai mobilisés
se nulle que j’exprime dans ma représentation mathématique des autres
systèmes
quand je leur compte des Temps plus ou moins lent
rre le personnage qui reste près du canon, la Terre étant alors notre
système
S. Le voyageur enfermé dans le boulet S′ devient
cience de Pierre. Mais Paul vivant et conscient prend évidemment pour
système
de référence son boulet : par là même il l’immobi
peut pas rapporter les événements de l’univers, en même temps, à deux
systèmes
d’axes différents. S’il se met par la pensée à la
ns entre phénomènes, ils trouvent à la nature les mêmes lois. Mais le
système
de Pierre est immobile et celui de Paul en mouvem
uvement. Tant qu’il s’agit de phénomènes attachés en quelque sorte au
système
, c’est-à-dire définis par la physique de telle ma
système, c’est-à-dire définis par la physique de telle manière que le
système
soit censé les entraîner quand il est censé se mo
nt comme apparaissent à Pierre les phénomènes analogues de son propre
système
. Mais les phénomènes électro-magnétiques se prése
gnétiques se présentent de telle manière qu’on ne peut plus, quand le
système
où ils se produisent est censé se mouvoir, les co
st censé se mouvoir, les considérer comme participant au mouvement du
système
. Et cependant les relations de ces phénomènes ent
x, leurs relations avec les phénomènes entraînés dans le mouvement du
système
, sont encore pour Paul ce qu’elles sont pour Pier
ocité, car traduire mathématiquement la liberté de choisir entre deux
systèmes
d’axes consiste à choisir effectivement l’un d’eu
ir ne peut pas se lire dans le choix qu’on a fait en vertu d’elle. Un
système
d’axes, par cela seul qu’il est adopté, devient u
d’elle. Un système d’axes, par cela seul qu’il est adopté, devient un
système
privilégié. Dans l’usage mathématique qu’on en fa
é. Dans l’usage mathématique qu’on en fait, il est indiscernable d’un
système
absolument immobile. Voilà pourquoi relativité un
rceptible, les deux hypothèses impliquent. La plus ancienne, celle du
système
privilégié en état de repos absolu, aboutirait bi
dée paradoxale de Temps multiples ne s’impose que dans l’hypothèse du
système
privilégié. Mais, encore une fois, on ne peut s’e
ois, on ne peut s’exprimer mathématiquement que dans l’hypothèse d’un
système
privilégié, même quand on a commencé par poser la
fois qu’il lui a rendu hommage en choisissant comme il le voulait son
système
de référence, l’abandonne au philosophe et s’expr
l’abandonne au philosophe et s’exprimera désormais dans la langue du
système
privilégié. Sur la foi de cette physique, Paul en
écisément chercher pour les choses une représentation indépendante du
système
de référence 28. Elle semble donc interdire au ph
aux lois de la nature une expression qui conserve sa forme, à quelque
système
de référence qu’on rapporte les événements. Mais
int de vue déterminé comme tout physicien, adoptant nécessairement un
système
de référence déterminé et notant ainsi des grande
ntre les grandeurs nouvelles qu’on trouvera si l’on adopte un nouveau
système
de référence. C’est justement parce que sa méthod
tenir à son point de vue personnel et de tout rapporter à son unique
système
de référence. Mais à ce système de référence il e
nel et de tout rapporter à son unique système de référence. Mais à ce
système
de référence il est bien obligé de s’attacher gén
e de référence il est bien obligé de s’attacher généralement 29. À ce
système
devra donc s’attacher aussi le philosophe quand i
mme le commun des mortels. En tant que physicien, il est intérieur au
système
où il prend ses mesures et auquel il rapporte tou
conscients comme lui, seront à la rigueur des hommes attachés au même
système
: ils construisent en effet, avec les mêmes nombr
que lorsqu’on s’occupe de physique, car il faut bien alors choisir un
système
de référence. Hors de là, les hommes restent ce q
urtant c’est la simple vérité. L’idée d’un Temps réel commun aux deux
systèmes
, identique pour S et pour S′, s’impose dans l’hyp
ables : ils occupent des situations différentes par rapport à quelque
système
privilégié ; et, même si l’on a commencé par fair
’autre par le seul fait de ne pas entretenir la même relation avec le
système
central. On a beau alors leur attribuer le même T
strictement que les observateurs placés respectivement dans ces deux
systèmes
vivent la même durée intérieure et que par conséq
stèmes vivent la même durée intérieure et que par conséquent les deux
systèmes
aient le même Temps réel ; il est même très diffi
e, l’hypothèse de la Relativité consiste essentiellement à rejeter le
système
privilégié : S et S′ doivent donc être tenus, pen
iscernables, tout comme ce qui se prête en eux à la mesure : les deux
systèmes
demeurent constamment ce qu’ils étaient au moment
ateurs en S et en S′ vivent exactement la même durée, et que les deux
systèmes
ont ainsi le même Temps réel. En est-il ainsi enc
èmes ont ainsi le même Temps réel. En est-il ainsi encore de tous les
systèmes
de l’univers ? Nous avons attribué à S′ une vites
l’univers ? Nous avons attribué à S′ une vitesse quelconque : de tout
système
S″ nous pourrons donc répéter ce que nous avons d
de S′ et de S, et que par conséquent, lorsque nous immobilisons S en
système
de référence dans le premier cas, nous ne faisons
s le second. La durée de l’observateur en S immobile, quand S′ est le
système
qu’on réfère à S, ne serait donc pas nécessaireme
pas nécessairement la même que celle de ce même observateur, quand le
système
référé à S est S″ ; il y aurait, en quelque sorte
té plus ou moins grande la vitesse de déplacement réciproque des deux
systèmes
avant que l’un d’eux, érigé tout à coup en systèm
ciproque des deux systèmes avant que l’un d’eux, érigé tout à coup en
système
de référence, fût immobilisé par l’esprit. Nous n
ns de voir que dans le cas, seul tout à fait précis et clair, de deux
systèmes
S et S′ se déplaçant par rapport l’un à l’autre,
les unes sur les autres les prend nécessairement à l’intérieur de son
système
: ce système étant son système de référence, il l
les autres les prend nécessairement à l’intérieur de son système : ce
système
étant son système de référence, il le juge immobi
nd nécessairement à l’intérieur de son système : ce système étant son
système
de référence, il le juge immobile. Pour lui, donc
pour laquelle il l’appelle simultanéité. Ceci posé, considérons deux
systèmes
S et S′ en mouvement par rapport l’un à l’autre.
t S′ en mouvement par rapport l’un à l’autre. Prenons d’abord S comme
système
de référence. Par là même nous l’immobilisons. Le
nous l’immobilisons. Les horloges y ont été réglées, comme dans tout
système
, par un échange de signaux optiques. Comme pour t
’aller et au retour. Mais ils le font effectivement, du moment que le
système
est immobile. Si l’on appelle Hm et Hn les points
Hn les points où sont les deux horloges, un observateur intérieur au
système
, choisissant n’importe quel point équidistant de
indiquée par des horloges pourra donc être convertie à l’intérieur du
système
en simultanéité intuitive. Considérons alors le s
’intérieur du système en simultanéité intuitive. Considérons alors le
système
S′. Pour un observateur intérieur au système, il
ve. Considérons alors le système S′. Pour un observateur intérieur au
système
, il est clair que la même chose va se passer. Cet
t clair que la même chose va se passer. Cet observateur prend S′ pour
système
de référence. Il le rend donc immobile. Les signa
s la simultanéité, qu’on la prenne dans l’un ou dans l’autre des deux
systèmes
. Mais voyons maintenant comment l’un des deux obs
ar conséquent les signaux optiques échangés entre deux horloges de ce
système
ne font pas, comme le croirait un observateur att
e ce système ne font pas, comme le croirait un observateur attaché au
système
, le même trajet à l’aller et au retour (sauf natu
t été réglées l’une sur l’autre dans les conditions où il aperçoit le
système
S′ — je veux dire réglées de telle manière qu’un
je veux dire réglées de telle manière qu’un observateur extérieur au
système
n’attribue pas le même trajet au signal optique p
d’aller et de retour soit le même pour des observateurs intérieurs au
système
? On répond que chacune des deux définitions est
t que c’est justement la raison pour laquelle les mêmes événements du
système
S′ peuvent être dits simultanés ou successifs, se
ue nous avons déjà faite. Nous supposerons que S′ est un duplicata du
système
S, que les deux systèmes sont identiques, qu’ils
. Nous supposerons que S′ est un duplicata du système S, que les deux
systèmes
sont identiques, qu’ils déroulent au-dedans d’eux
que, parfaitement interchangeables ; mais l’un d’eux est adopté comme
système
de référence et, à partir de ce moment, censé imm
ion, et en succession plus ou moins lente selon que le déplacement du
système
est plus ou moins rapide, ne dépend que de la vit
t du système est plus ou moins rapide, ne dépend que de la vitesse du
système
, nullement de son contenu. Ceci posé, il est clai
contenu. Ceci posé, il est clair que si des événements A, B, C, D du
système
S sont simultanés pour l’observateur en S, les év
pour l’observateur en S, les événements identiques A′, B′, C′, D′ du
système
S′ seront simultanés aussi pour l’observateur en
ements simultanés les uns aux autres pour un observateur intérieur au
système
, seront-ils en outre simultanés entre eux, je veu
trouver. Nous avons démontré que les observateurs intérieurs aux deux
systèmes
auront vécu la même durée totale. Nous pouvons do
nt vécu la même durée totale. Nous pouvons donc, dans l’un et l’autre
système
, diviser cette durée en un même nombre de tranche
que chacune d’elles soit égale à la tranche correspondante de l’autre
système
. Si le moment M où se produisent les événements s
M′ où les événements simultanés A′, B′, C′, D′ se produisent dans le
système
S′ sera l’extrémité de la tranche correspondante.
lles le même résultat en S′ ? Et l’on sous-entend que le physicien du
système
S existe seul en tant que physicien : celui du sy
e physicien du système S existe seul en tant que physicien : celui du
système
S′ est simplement imaginé. Imaginé par qui ? Néce
plement imaginé. Imaginé par qui ? Nécessairement par le physicien du
système
S. Du moment qu’on a pris S pour système de référ
airement par le physicien du système S. Du moment qu’on a pris S pour
système
de référence, c’est de là, et de là seulement, qu
urs conscients en S et en S′ tout à la fois serait autoriser les deux
systèmes
à s’ériger l’un et l’autre en système de référenc
fois serait autoriser les deux systèmes à s’ériger l’un et l’autre en
système
de référence, à se décréter ensemble immobiles :
t réels, semblablement conscients, jouissant des mêmes droits dans le
système
S′ et dans le système S. Il ne peut plus être que
conscients, jouissant des mêmes droits dans le système S′ et dans le
système
S. Il ne peut plus être question que d’un seul ho
ou d’un seul groupe d’hommes réels, conscients, physiciens : ceux du
système
de référence. Les autres seraient aussi bien des
. Or, à ses yeux, la lumière se meut avec une vitesse moindre pour le
système
S′ (les conditions de l’expérience étant celles q
la fait dépendre du réglage des horloges. Cela n’empêche pas les deux
systèmes
, S′ aussi bien que S, d’avoir des simultanéités v
’autre est simplement plaquée sur eux par un observateur extérieur au
système
. La première exprime quelque chose du système lui
bservateur extérieur au système. La première exprime quelque chose du
système
lui-même ; elle est absolue. La seconde est chang
ance, variable dans l’échelle des vitesses, entre l’immobilité que ce
système
a pour lui-même et la mobilité qu’il présente par
dans des miroirs d’autant plus déformants que la vitesse attribuée au
système
est plus grande. L’incurvation de la simultanéité
l’électromagnétisme, soient les mêmes pour l’observateur intérieur au
système
, situé en quelque sorte dans l’absolu, et pour l’
e dans l’absolu, et pour l’observateur du dehors, dont la relation au
système
peut varier indéfiniment. Je suis dans le système
dont la relation au système peut varier indéfiniment. Je suis dans le
système
S′ supposé immobile. J’y note intuitivement des s
pace, m’étant placé à égale distance des deux. Maintenant, puisque le
système
est immobile, un rayon lumineux qui va et vient e
suppose maintenant que, rien n’étant changé à ce qui se passe dans le
système
, P n’apparaisse plus comme égal à Q. C’est ce qui
. C’est ce qui arrive quand un observateur extérieur à S′ aperçoit ce
système
en mouvement. Toutes les anciennes simultanéités
raduire toutes les relations temporelles entre tous les événements du
système
dans un langage tel qu’il faille en changer l’exp
Relativité. Moi, physicien relativiste, après avoir été intérieur au
système
et avoir perçu P comme égal à Q, j’en sors : me p
omme égal à Q, j’en sors : me plaçant dans une multitude indéfinie de
systèmes
supposés tour à tour immobiles et par rapport aux
change d’aspect selon que l’observateur est en dedans ou en dehors du
système
, tout le perçu et tout le perceptible de S′ reste
S′ immobile et que vous vous placiez par conséquent à l’intérieur du
système
, la simultanéité savante, celle qu’on induit de l
le demeure simultanéité naturelle ; mais, plus augmente la vitesse du
système
, plus croît l’inégalité entre les trajets P et Q,
ît en mouvement, lorsque, parlant de la concordance entre horloges du
système
, vous semblez ne plus penser qu’à la simultanéité
, et peut toujours le redevenir si la pensée immobilise de nouveau le
système
. Du point de vue que nous appelions celui de la r
une heure absolue, le Temps et l’heure de l’observateur situé dans le
système
privilégié S. Supposons encore une fois que S′, a
uccessions. Au contraire, dans la théorie d’Einstein, il n’y a pas de
système
privilégié ; la relativité est bilatérale ; tout
’observateur en S ne se trompe pas davantage, puisque le P et le Q du
système
S′ sont pour lui inégaux. Or, inconsciemment, apr
rompait en qualifiant ces lignes d’égales, comme si les événements du
système
matériel S′ s’étaient disloqués réellement dans l
ériel S′ s’étaient disloqués réellement dans la dissociation des deux
systèmes
, alors que c’est simplement l’observateur extérie
s d’égalité et d’inégalité constatées par un observateur intérieur au
système
, et par conséquent définitives, invariables. Que
re 3. Les voyageurs de ce train préféreront considérer ce train comme
système
de référence ; ils rapportent tous les événements
que la seconde. Les observateurs qui prennent le chemin de fer comme
système
de référence arrivent à cette conclusion que l’éc
port au train, et inversement (relativité de la simultanéité). Chaque
système
de référence a son temps propre ; une indication
s propre ; une indication de temps n’a de sens que si l’on indique le
système
de comparaison utilisé pour la mesure du temps »
es le long de la voie ; il indique par là qu’il choisit la voie comme
système
de référence. Mais le philosophe, qui veut savoir
devra constamment se rappeler qu’il n’a pas à choisir entre les deux
systèmes
: il mettra un observateur conscient dans l’un et
du mouvement de la source. Tout de suite apparaît alors que les deux
systèmes
sont interchangeables, et qu’il se passera en M′
marquant le double groupe de flèches, nous avons renoncé à adopter un
système
de référence ; nous nous sommes placé par la pens
toute représentation physique de l’univers devant être rapportée à un
système
de référence. Mais la notation qu’il en fera alor
n qu’il va construire du monde repose tout entière sur le fait que le
système
de référence adopté est lié à la Terre : donc le
ur un trop grand nombre de points. Considérons donc (fig. 5), dans le
système
S′, sur une droite qui marque la direction de son
rminés aussi ? Non, d’après la théorie de la Relativité. Selon que le
système
S′ a une vitesse ou une autre, ce ne sera pas le
ts simultanés qui se produisent à ce moment en tous les points de son
système
, un fragment seulement en sera déterminé : ce ser
nt de notre personnage, seront ceci ou cela selon qu’on attribuera au
système
S′ une vitesse ou une autre, selon qu’on le rappo
e S′ une vitesse ou une autre, selon qu’on le rapportera à tel ou tel
système
de référence. Appelons v sa vitesse. Nous savons
points, et par conséquent lorsqu’il y a simultanéité à l’intérieur du
système
S′, l’observateur placé dans le système de référe
simultanéité à l’intérieur du système S′, l’observateur placé dans le
système
de référence S voit l’horloge en M′ avancer et l’
der sur celle de N′, avance et retard étant de équation secondes du
système
S′. Donc, pour l’observateur extérieur au système
uation secondes du système S′. Donc, pour l’observateur extérieur au
système
, c’est du passé en M′, c’est de l’avenir en P′, q
t plus en avant dans l’histoire à venir du lieu P′, que la vitesse du
système
est plus considérable. Élevons alors sur la droit
autre les événements E′ et F′ situés, pour l’observateur extérieur au
système
, dans le passé du lieu M′ et dans l’avenir du lie
uation dans le temps (le nombre équation désignant des secondes du
système
S′ ). Cette ligne, on le voit, s’écarte d’autant
gne, on le voit, s’écarte d’autant plus de M′ N′ P′ que la vitesse du
système
est plus considérable. Ici encore la théorie de l
vec M′ N′ P′, elle s’en écarte au fur et à mesure que la vitesse v du
système
S′ devient plus grande par rapport au système de
ure que la vitesse v du système S′ devient plus grande par rapport au
système
de référence S. Mais elle ne s’en écartera pas in
orains de l’événement en N′, si l’on veut ; il suffira d’attribuer au
système
S′ la vitesse appropriée, c’est-à-dire de choisir
e S′ la vitesse appropriée, c’est-à-dire de choisir en conséquence le
système
de référence. Tout ce qui s’est passé en M′ dans
rtiellement indéterminé, de l’observateur en N′ : c’est la vitesse du
système
qui choisira. Que d’ailleurs l’observateur en N′,
, les relations temporelles entre événements qui se déroulent dans un
système
dépendent uniquement de la vitesse de ce système,
se déroulent dans un système dépendent uniquement de la vitesse de ce
système
, et non pas de la nature de ces événements. Les r
ira en rien à la généralité de la démonstration. Donc, il y a dans le
système
S une ligne MNP dont la ligne M′ N′ P′ est sortie
un observateur placé en M, étant en deux lieux correspondants de deux
systèmes
identiques, assistent chacun à la même histoire d
t en P est simultané à son présent est parfaitement déterminé, car le
système
est immobile par hypothèse. Quant à l’observateur
en N′, ce qui en M′ et en P′ était simultané à son présent, quand son
système
S′ coïncidait avec S, était également déterminé :
tesses croissantes. Mais pour l’observateur en N′, intérieur à S′, ce
système
est immobile. Les deux systèmes S et S′ sont en é
’observateur en N′, intérieur à S′, ce système est immobile. Les deux
systèmes
S et S′ sont en état de réciprocité parfaite ; c’
construire une physique, que nous avons immobilisé l’un ou l’autre en
système
de référence. Tout ce qu’un observateur réel, en
iquement, en n’importe quel point éloigné de lui à l’intérieur de son
système
, un observateur réel, en chair et en os, placé en
elle que soit la vitesse de S′ aux yeux de l’observateur intérieur au
système
S. C’est la partie même que l’observateur en N ap
ment identiques aux premiers. Seulement, dès que j’ai immobilisé S en
système
de référence, voici ce qui se passe. Dans le syst
immobilisé S en système de référence, voici ce qui se passe. Dans le
système
S devenu immobile, et dont on avait réglé les hor
ement, comme on le fait toujours, dans l’hypothèse de l’immobilité du
système
, la simultanéité est chose absolue ; je veux dire
ayant été réglées, par des observateurs nécessairement intérieurs au
système
, dans l’hypothèse que les signaux optiques entre
devient définitive, est consolidée par le fait que S est choisi comme
système
de référence et définitivement immobilisé. Mais,
n S est relativiste), les horloges qui marquent la même heure dans le
système
S′ ne soulignent pas, à ses yeux, des événements
Ce sont bien des événements qui sont contemporains pour lui, dans son
système
à lui ; comme aussi ce sont bien des événements q
nts qui sont contemporains, pour l’observateur en N′, dans son propre
système
. Mais, à l’observateur en N, ils apparaissent com
Mais, à l’observateur en N, ils apparaissent comme successifs dans le
système
S′ ; ou plutôt ils lui apparaissent comme devant
issant en ces points, qui sont contemporains pour lui dans son propre
système
, et contemporains aussi pour un observateur situé
pre système, et contemporains aussi pour un observateur situé dans le
système
S′. De ce dernier observateur, en chair et en os,
xemple, qui entreraient tour à tour, pour des vitesses croissantes du
système
, dans le présent réel de l’observateur en N′. Mai
du présent de l’observateur en N′ dans l’hypothèse de l’immobilité du
système
, est noté par l’observateur en N comme appartenan
lus lointain de l’observateur en N′, à mesure que croît la vitesse du
système
S′ mis en mouvement. Si l’observateur en N ne not
res inscrites par lui pour les phénomènes qui s’accomplissent dans un
système
traduiraient des lois qu’il faudrait faire varier
traduiraient des lois qu’il faudrait faire varier selon la vitesse du
système
: ainsi un système identique au sien, dont chaque
is qu’il faudrait faire varier selon la vitesse du système : ainsi un
système
identique au sien, dont chaque point aurait ident
où il se trouve, quand il suppose en mouvement sous le nom de S′ son
système
S immobile, d’incurver la simultanéité entre évén
es deux points, entreraient dans son présent quand on attribuerait au
système
S′ la vitesse appropriée. Il y a, en chacun de ce
du présent réel de l’observateur en N′, quelle que soit la vitesse du
système
: c’est celui même qui, en M et P, fait partie du
ou moins en avant dans l’avenir de P′, selon la vitesse attribuée au
système
. C’est toujours, en M′ et en P′, le même couple d
e de l’attaquer par un autre côté encore. Supposons de nouveau que le
système
S′, identique au système S, vienne de s’en détach
tre côté encore. Supposons de nouveau que le système S′, identique au
système
S, vienne de s’en détacher et qu’il ait acquis in
ncident encore. Imaginons maintenant que Pierre, à l’intérieur de son
système
S, ait le don de vision instantanée à n’importe q
n instantanée à n’importe quelle distance. Si le mouvement imprimé au
système
S′ rendait réellement simultané à ce qui se passe
r conséquent à ce qui se passe en N, puisque la dissociation des deux
systèmes
s’effectue à l’instant même) un événement situé d
résent dudit Pierre que tout à l’heure : bref, par l’intermédiaire du
système
S′, il lirait dans l’avenir de son propre système
l’intermédiaire du système S′, il lirait dans l’avenir de son propre
système
S, non pas certes pour le point N où il se trouve
our un point distant P. Et plus la vitesse brusquement acquise par le
système
S′ serait considérable, plus son regard plongerai
erçoit en P, dans le présent du lieu P. Plus grande est la vitesse du
système
S′, plus éloigné dans l’avenir du lieu P′ est ce
t voir double. Plus précisément, la vision que Pierre s’est donnée du
système
S′ n’est pas autre chose que celle du système S p
Pierre s’est donnée du système S′ n’est pas autre chose que celle du
système
S placé de travers dans le Temps. Cette « vision
fait que la ligne de simultanéité qui passe par les points M, N, P du
système
S paraît de plus en plus oblique dans le système
es points M, N, P du système S paraît de plus en plus oblique dans le
système
S′, duplicata de S, à mesure que la vitesse de S′
me, qu’un effet de torsion mentale. Maintenant, ce que nous disons du
système
S′, duplicata de S, serait vrai de n’importe quel
ns du système S′, duplicata de S, serait vrai de n’importe quel autre
système
ayant même vitesse ; car, encore une fois, les re
s la théorie de la Relativité, par la plus ou moins grande vitesse du
système
, mais uniquement par sa vitesse. Supposons donc q
ystème, mais uniquement par sa vitesse. Supposons donc que S′ soit un
système
quelconque, et non plus le double de S. Si nous v
te simultanéité en mouvement, mais que cette simultanéité, aperçue du
système
S, est simplement placée de travers : la ligne de
tenant nous pouvons en dire un mot. Soient en effet (fig. 6), dans le
système
mobile S′, deux points A′ et B′ qui viennent, pen
me mobile S′, deux points A′ et B′ qui viennent, pendant le trajet du
système
se poser sur deux points A et B du système immobi
nent, pendant le trajet du système se poser sur deux points A et B du
système
immobile S, dont S′ est le duplicata. Lorsque ces
de AB. D’ailleurs l’observateur en S′ raisonnera symétriquement. Son
système
est pour lui immobile ; et par conséquent S se dé
implement vu, quand il est référant et non pas référé, immobilise son
système
. Chacun d’eux prend à l’état de repos la longueur
n d’eux prend à l’état de repos la longueur qu’il considère. Les deux
systèmes
, en état réel de déplacement réciproque, étant in
alentir ou la simultanéité se disloquer effectivement. Mais, quand un
système
de référence a été adopté et par là même immobili
dopté et par là même immobilisé, tout ce qui se passe dans les autres
systèmes
doit être exprimé perspectivement, selon la dista
dérable qui existe, dans l’échelle des grandeurs, entre la vitesse du
système
référé et la vitesse, nulle par hypothèse, du sys
e la vitesse du système référé et la vitesse, nulle par hypothèse, du
système
référant. Ne perdons pas de vue cette distinction
ement par rapport à la Terre. Le physicien attaché à quelqu’un de ces
systèmes
extra-terrestres, faisant le même raisonnement qu
is de moi les mêmes exigences que pourraient avoir les habitants d’un
système
absolument immobile. Et il me dira, comme ils aur
rbitrairement pour centre du monde, en rapportant toutes choses à son
système
personnel de référence, et en construisant pourta
tal était en mouvement, à un observateur immobile pourvu d’un nouveau
système
de référence, est sans doute une déformation temp
n sens très net, et devient certaine, quand on compare entre eux deux
systèmes
en état de déplacement réciproque et uniforme ; l
certain que dans l’hypothèse de la Relativité. Partout ailleurs, deux
systèmes
, si ressemblants soient-ils, différeront d’ordina
quelque côté, puisqu’ils n’occuperont pas la même place vis-à-vis du
système
privilégié. Mais la suppression du système privil
la même place vis-à-vis du système privilégié. Mais la suppression du
système
privilégié est l’essence même de la théorie de la
ivité généralisée, il est incontestable qu’on tend à ne prendre aucun
système
de référence, à procéder comme pour la constructi
relation entre des éléments qui sont, eux, subordonnés au choix d’un
système
de référence. 29. Dans son charmant petit livre
mprécision diminuant toujours, nous trouverions, en fin de compte, un
système
de simultanéités savantes indépendant des simulta
vénement est en train de s’accomplir aux points N et N′ dans les deux
systèmes
S et S′ dont l’un est le duplicata de l’autre. En
us considérons N et N′ à l’instant précis de la dissociation des deux
systèmes
, en admettant que le système S′ puisse acquérir s
tant précis de la dissociation des deux systèmes, en admettant que le
système
S′ puisse acquérir sa vitesse v instantanément, p
nous remettons les choses en place, que nous amenons encore les deux
systèmes
à coïncider, que par conséquent nous faisons de n
N et en N′ à un même événement, et qu’alors nous dissocions les deux
systèmes
en imprimant à S′, instantanément encore, une vit
Mouvement relatif et mouvement absolu. — Propagation et transport. —
Systèmes
de référence. — De Descartes à Einstein. Nous
ous venons d’établir, ni plus généralement à ce que nous avons dit du
système
S′ dans ses relations temporelles et spatiales au
vons dit du système S′ dans ses relations temporelles et spatiales au
système
S. Seulement ces contractions d’étendue, ces dila
cette réciprocité sans adopter l’un des deux termes, S ou S′, comme «
système
de référence » : or, dès qu’un système a été ains
deux termes, S ou S′, comme « système de référence » : or, dès qu’un
système
a été ainsi immobilisé, il devient provisoirement
on. Du point de vue mathématique, cela n’a aucun inconvénient. Que le
système
S, adopté comme système de référence, soit au rep
ématique, cela n’a aucun inconvénient. Que le système S, adopté comme
système
de référence, soit au repos absolu dans l’éther,
dans l’éther, ou qu’il soit en repos seulement par rapport à tous les
systèmes
auxquels on le comparera, dans les deux cas l’obs
me manière les mesures du temps qui lui seront transmises de tous les
systèmes
tels que S′ ; dans les deux cas il leur appliquer
même pour le philosophe. Car si S est en repos absolu, et tous autres
systèmes
en mouvement absolu, la théorie de la Relativité
rupture de la simultanéité » quand on croit à l’éther immobile et au
système
privilégié. Il nous suffira de chercher comment o
tenir les abstractions correspondant à l’autre. Nous avons imaginé un
système
S en repos dans l’éther immobile, et un système S
Nous avons imaginé un système S en repos dans l’éther immobile, et un
système
S′ en mouvement par rapport à S. Or, l’éther n’a
pour servir de support à des calculs. Au contraire, le mouvement d’un
système
S′ par rapport à un système S est pour nous un fa
calculs. Au contraire, le mouvement d’un système S′ par rapport à un
système
S est pour nous un fait d’observation. On doit co
usqu’à nouvel ordre, la constance de la vitesse de la lumière pour un
système
qui change de vitesse comme on voudra, et dont la
ement est relatif et s’il n’y a pas de point de repère absolu, pas de
système
privilégié, l’observateur intérieur à un système
epère absolu, pas de système privilégié, l’observateur intérieur à un
système
n’aura évidemment aucun moyen de savoir si son sy
intérieur à un système n’aura évidemment aucun moyen de savoir si son
système
est en mouvement ou en repos. Disons mieux : il a
se pas en ces termes. Il est libre de décréter ce qui lui plaît : son
système
sera immobile, par définition même, s’il en fait
: son système sera immobile, par définition même, s’il en fait son «
système
de référence » et s’il y installe son observatoir
uvement accéléré. Mais du moment qu’on écarte les deux hypothèses, un
système
quelconque est en repos ou en mouvement, à volont
volonté. Il faudra naturellement s’en tenir au choix une fois fait du
système
immobile, et traiter les autres en conséquence. N
e, et le déplacement tout relatif, nécessairement réciproque, de deux
systèmes
S et S′ découpés plus ou moins artificiellement d
ne s’attendra pas à ce que la vitesse de la lumière par rapport à un
système
varie selon que celui-ci est « en repos » ou « en
ulier, par l’usage même que nous en faisions. Nous appellerons donc «
système
de référence » le trièdre trirectangle par rappor
lui servira généralement d’observatoire. Nécessairement les points du
système
de référence seront en repos les uns par rapport
tres. Mais il faut ajouter que, dans l’hypothèse de la Relativité, le
système
de référence sera lui-même immobile pendant tout
ation momentanément privilégiée qu’on lui assure, en l’adoptant comme
système
de référence ? Tant que l’on conserve un éther st
elle ne dépend pas de notre décret. Une fois évanoui l’éther avec le
système
privilégié et les points fixes, il n’y a plus que
ence. Certes, rien n’empêchera de supposer, à un moment donné, que le
système
de référence est lui-même en mouvement. La physiq
rs dans cette hypothèse. Mais quand le physicien met en mouvement son
système
de référence, c’est qu’il en choisit provisoireme
nt un autre, lequel devient alors immobile. Il est vrai que ce second
système
peut être mis en mouvement par la pensée à son to
l’un et l’autre. C’est dans ce sens précis que nous parlerons d’un «
système
de référence ». D’autre part, nous appellerons «
erons d’un « système de référence ». D’autre part, nous appellerons «
système
invariable », ou simplement « système », tout ens
’autre part, nous appellerons « système invariable », ou simplement «
système
», tout ensemble de points qui conservent les mêm
conséquent immobiles les uns par rapport aux autres. La Terre est un
système
. Sans doute une multitude de déplacements et de c
cience d’observateurs immobiles en ces points fixes. Maintenant, un «
système
» pourra généralement être érigé en « système de
fixes. Maintenant, un « système » pourra généralement être érigé en «
système
de référence ». Il faudra entendre par là que l’o
e ». Il faudra entendre par là que l’on convient de localiser dans ce
système
le système de référence qu’on aura choisi. Parfoi
dra entendre par là que l’on convient de localiser dans ce système le
système
de référence qu’on aura choisi. Parfois il faudra
qu’on aura choisi. Parfois il faudra indiquer le point particulier du
système
où l’on place le sommet du trièdre. Le plus souve
place le sommet du trièdre. Le plus souvent ce sera inutile. Ainsi le
système
Terre, quand nous ne tiendrons compte que de son
ompte que de son état de repos ou de mouvement par rapport à un autre
système
, pourra être envisagé par nous comme un simple po
sous-entendrons que le trièdre est placé n’importe où sur elle. Du «
système
» au « système de référence » la transition est d
s que le trièdre est placé n’importe où sur elle. Du « système » au «
système
de référence » la transition est d’ailleurs conti
ité. Il est essentiel en effet à cette théorie d’éparpiller sur son «
système
de référence » un nombre indéfini d’horloges régl
réglées les unes sur les autres, et par conséquent d’observateurs. Le
système
de référence ne peut donc plus être un simple tri
’horloges matérielles et d’observateurs vivants en tous les points du
système
. La tendance à parler indifféremment du « système
tous les points du système. La tendance à parler indifféremment du «
système
» ou du « système de référence » fut d’ailleurs i
u système. La tendance à parler indifféremment du « système » ou du «
système
de référence » fut d’ailleurs immanente à la théo
dès l’origine, puisque c’est en immobilisant la Terre, en prenant ce
système
global pour système de référence, qu’on expliqua
que c’est en immobilisant la Terre, en prenant ce système global pour
système
de référence, qu’on expliqua l’invariabilité du r
périence Michelson-Morley. Dans la plupart des cas, l’assimilation du
système
de référence à un système global de ce genre ne p
Dans la plupart des cas, l’assimilation du système de référence à un
système
global de ce genre ne présente aucun inconvénient
ateurs en chair et en os, des êtres conscients, en tous les points du
système
de référence où il y a des « horloges ». Telles s
. Nous ne parlons, bien entendu, que d’un éther fixe, constituant un
système
de référence privilégié, unique, absolu. Mais l’h
Cette méthode barbare, qui a jusqu’ici régné dans l’établissement des
systèmes
philosophiques, outre qu’elle est très-injuste, a
ielles que celui-ci peut avoir découvertes. Il y a en effet dans tout
système
des vues qui ne sont pas liées avec l’ensemble du
t dans tout système des vues qui ne sont pas liées avec l’ensemble du
système
, et qui par elles-mêmes sont vraies, solides, int
peut trouver des faits, des données qui resteraient encore vrais, le
système
disparaissant. Ces vérités partielles sont le gai
sont le gain le plus solide et le meilleur héritage des écoles et des
systèmes
. Le doute méthodique de Descartes est une bonne c
des choses excellentes sont toujours menacées par les révolutions des
systèmes
, de même que les bonnes lois, indépendantes des s
olutions des systèmes, de même que les bonnes lois, indépendantes des
systèmes
politiques, sont cependant entraînées souvent par
server. Elle établit une tradition en philosophie : à travers tant de
systèmes
changeants, elle retrouve et essaye de dégager ce
le en ce moment que de ce travail conciliateur qui recueille dans les
systèmes
les vérités indépendantes du système lui-même, et
iliateur qui recueille dans les systèmes les vérités indépendantes du
système
lui-même, et qui sont bonnes pour toutes les écol
ujet d’étude qui mérite de provoquer la réflexion. Selon les uns, les
systèmes
sont des opinions arbitraires et de fantaisie, né
nation des poètes : ils n’ont aucune valeur objective. L’histoire des
systèmes
n’est qu’une partie de la littérature. C’est là é
qu’il s’agit d’expliquer. Il y a une très-grande différence entre les
systèmes
des métaphysiciens et les œuvres des poètes. Je n
chose que le point de vue sceptique, c’est-à-dire précisément un des
systèmes
qu’il s’agit d’expliquer ? Admettre cette explica
Admettre cette explication, ne serait-ce pas absorber tous les autres
systèmes
au profit d’un seul ? On peut donner de l’existen
tres systèmes au profit d’un seul ? On peut donner de l’existence des
systèmes
en philosophie une explication plus scientifique
sées par d’autres, et ainsi de suite à l’infini. Selon cette vue, les
systèmes
ne sont que des machines destinées à rassembler l
le-même qu’une part de vérité relative. Cette seconde explication des
systèmes
, beaucoup plus satisfaisante que la première, n’e
’hypothèse nouvelle ; mais l’on voit presque toujours tous les grands
systèmes
se reproduire ensemble ou du moins se succéder da
s le plus contraire à l’éclectisme) consiste à supposer que parmi les
systèmes
il y en a un qui est vrai, et que tous les autres
vrai, et que tous les autres sont faux. Par exemple, s’il y a quatre
systèmes
fondamentaux, comme on l’a dit, — le mysticisme,
; mais l’idéalisme lui-même étant une expression vague qui réunit les
systèmes
les plus contraires, à savoir l’idéalisme de Plot
rands principes resteraient encore debout ? Il y a d’ailleurs dans ce
système
quelque chose qui n’est pas expliqué : il reste t
ychologiquement) ; mais elle me paraît indépendante de la qualité des
systèmes
. C’est en raison de toutes ces difficultés et imp
ctisme a été conduit à donner une théorie nouvelle de l’existence des
systèmes
, ou du moins une théorie renouvelée de Leibniz, e
iz, et à laquelle on n’avait pas accordé assez d’attention : tous les
systèmes
sont vrais par certains côtés, tous représentent
nt un portrait absolu, ce qui est contradictoire), de même les divers
systèmes
sont les expressions diverses, les interprétation
nomades, que chacune d’elles est un miroir de l’univers, est vrai des
systèmes
. Chacun d’eux est comme un microcosme où tout vie
cette manière de voir ? Supposer, encore une fois, que parmi tous ces
systèmes
un seul est vrai et que tous les autres sont faux
loi primitive et fondamentale de la raison. On dira peut-être que les
systèmes
ne correspondent pas aux choses telles qu’elles s
raison humaine découvre ou plutôt met elle-même dans les choses. Les
systèmes
ne représenteraient donc plus l’univers : ils rep
tisme serait encore justifié ; il le serait même davantage, car aucun
système
dans cette hypothèse n’aurait plus le droit de se
a vérité objective, serait engagée plus que jamais à épuiser tous les
systèmes
, c’est-à-dire toutes les idées fondamentales de l
une théorie où l’on prétendrait qu’il n’y a pas de choses en soi, les
systèmes
eux-mêmes deviennent les choses en soi, la raison
ors ce qu’il y a de plus réel, et même la seule chose réelle. Dans ce
système
, l’histoire de la philosophie prend une importanc
soi-même et mentir aux autres que de croire que tout est faux dans un
système
faux. Que ce soit maintenant une grande difficult
isme. Il n’y a donc qu’une seule manière d’expliquer la diversité des
systèmes
sans tomber dans la déclamation et dans l’intolér
clamation et dans l’intolérance : c’est de supposer que chacun de ces
systèmes
représente un des aspects, une des formes de la v
ypothèse fondamentale. Souvent aussi la réalité est plus forte que le
système
et s’y fait sa place. De là des incohérences, des
testation sérieuse, en est-il de même de l’éclectisme considéré comme
système
de philosophie ? C’est la dernière question que n
les problèmes de la philosophie, on voit combien la conciliation des
systèmes
est une œuvre difficile ; en réalité, cette conci
consisterait, non pas à ajouter bout à bout les principes des divers
systèmes
, mais à les lier ensemble à l’aide d’un principe
pas sacrifier la philosophie à son histoire, et tout en absorbant les
systèmes
passés créer cependant des systèmes nouveaux. Rie
istoire, et tout en absorbant les systèmes passés créer cependant des
systèmes
nouveaux. Rien de plus juste, je dirai même rien
Sans doute nous ne devons pas oublier que notre siècle a vu un grand
système
dont l’ambition a été précisément de réconcilier
nt l’ambition a été précisément de réconcilier et d’absorber tous les
systèmes
passés dans une synthèse supérieure : c’est l’idé
sme hégélien. Sans aborder ni même effleurer ici l’examen de ce grand
système
, contentons-nous de faire remarquer qu’il n’est e
e, c’est le détruire. On peut donc affirmer qu’à l’heure qu’il est le
système
hégélien ne subsiste déjà plus à titre de système
’heure qu’il est le système hégélien ne subsiste déjà plus à titre de
système
, et qu’il n’en reste que des débris épars et un c
ris épars et un certain esprit. Je dis bien plus : l’hypothèse que le
système
de Hegel serait absolument vrai est en contradict
absolument vrai est en contradiction avec les principes mêmes de son
système
. S’il est vrai en effet que l’univers ne soit que
ée, tout aussi bien que la philosophie de Platon. Par conséquent, son
système
n’est qu’une forme transitoire qui doit périr com
ience lui est coéternelle, coessentielle, consubstantielle ? Ainsi le
système
de Hegel, pas plus qu’aucun autre système, ne peu
consubstantielle ? Ainsi le système de Hegel, pas plus qu’aucun autre
système
, ne peut enchaîner à jamais dans une forme déterm
mouvement et l’essor de la pensée. Je n’hésite point à le dire, tout
système
est une erreur, et l’éclectisme lui-même, en tant
e, tout système est une erreur, et l’éclectisme lui-même, en tant que
système
est une erreur. Pour tout concilier, il faut tout
e cependant ? On ne peut échapper à cette vérité évidente, que « tout
système
est étroit et erroné », ni à cette autre non moin
» Et cependant que deviendrait la philosophie, s’il n’y avait plus de
système
? Le système est le ferment de la philosophie : c
t que deviendrait la philosophie, s’il n’y avait plus de système ? Le
système
est le ferment de la philosophie : c’est lui qui
bon sens se contente de comprendre et de recueillir, sans en faire un
système
, les vérités découvertes par les hommes de génie
érités découvertes par les hommes de génie : il fait la part à chaque
système
, à chaque point de vue, il les concilie comme il
nnent, comme un peuple éclairé qui juge sagement dans ses comices les
systèmes
politiques qu’on lui propose, et qu’il n’eût pas
ellent quelquefois par la sincérité du doute et l’absence d’esprit de
système
, mais sans les égaler jamais par la forme, la ric
odernes est le plus près des anciens pour avoir uni le génie dans les
systèmes
à l’ouverture de l’esprit, et avoir recueilli le
tes qui veulent vous contraindre à être libre : c’est un fanatique de
système
, aussi bien que Spinoza ou Condillac. Malebranche
t tenus sur les pics aigus de la spéculation la plus abstraite. Leurs
systèmes
sont théoriquement compréhensifs ; mais ils ne so
éoriquement compréhensifs ; mais ils ne sont larges que par esprit de
système
, au lieu de l’être par nature et avec ingénuité ;
ent, sans leur imposer telle estampille ou telle étiquette. Ayons des
systèmes
, mais pour nous aider, non pour nous lier. La vér
lois de l’électro-magnétisme une forme invariable quand on passe d’un
système
de référence à un autre. Mais l’expérience Michel
me ligne OM. Ils se superposent ainsi l’un à l’autre et produisent un
système
de franges d’interférence qu’on peut observer, du
un observatoire immobile, l’éther 4. Plus généralement, appelons S un
système
immobile dans l’éther, et S′ un autre exemplaire
s S un système immobile dans l’éther, et S′ un autre exemplaire de ce
système
, un double, qui ne faisait d’abord qu’un avec lui
t de la Terre n’en sait rien. Plus généralement, appelons encore S un
système
immobile dans l’éther, et S′ un double de ce syst
lons encore S un système immobile dans l’éther, et S′ un double de ce
système
, qui d’abord coïncidait avec lui et ensuite se dé
sens de son mouvement, son Temps se dilate. Un personnage attaché au
système
S, apercevant S′ et fixant son attention sur une
ment, d’ailleurs, pour tous les mouvements et tous les changements du
système
, puisque chacun d’eux pourrait aussi bien devenir
l était le même à l’aller et au retour, ou, en d’autres termes, si le
système
auquel les horloges O et A sont attachées était i
loges O et A sont attachées était immobile dans l’éther. Même dans le
système
en mouvement, ce serait encore parfait pour le ré
la direction du trajet : nous savons en effet que, si le mouvement du
système
amène O en O′, le rayon de lumière fait le même c
r l’horloge en O, est toujours la même, quelle que soit la vitesse du
système
. Il en sera donc encore ainsi pour la durée du vo
es l’une de l’autre, dans les deux cas on obtiendra, à l’intérieur du
système
mobile S′, le même nombre pour la vitesse de la l
me nombre pour la vitesse de la lumière. Les observateurs attachés au
système
mobile jugeront que la seconde expérience confirm
u d’une, pour tout ce qui touche au temps indiqué par les horloges du
système
S′. Il avait déjà constaté que ces horloges march
nt en outre les unes sur les autres. Supposons encore une fois que le
système
mobile S′ se soit détaché, comme un double, du sy
ne fois que le système mobile S′ se soit détaché, comme un double, du
système
immobile S, et que la dissociation ait eu lieu au
S, et que la dissociation ait eu lieu au moment où une horloge Hₒ′ du
système
mobile S′, coïncidant avec l’horloge Hₒ. du systè
ne horloge Hₒ′ du système mobile S′, coïncidant avec l’horloge Hₒ. du
système
S, marquait zéro comme elle. Considérons alors da
Hₒ. du système S, marquait zéro comme elle. Considérons alors dans le
système
S′ une horloge H₁′, placée de telle manière que l
manière que la droite équation indique la direction du mouvement du
système
, et appelons l la longueur de cette droite. Quand
tardant d’un intervalle de cadran équation . sur l’horloge Hₒ′ de ce
système
, il s’est écoulé en réalité un nombre t + équati
e, il s’est écoulé en réalité un nombre t + équation de secondes du
système
S′. Mais il savait déjà que, vu le ralentissement
équation . Consultant d’ailleurs à ce moment une des horloges de son
système
immobile, il trouvera que le temps t marqué par e
au temps t, il eût aperçu l’erreur que l’on commet, à l’intérieur du
système
mobile, dans l’appréciation de la simultanéité. I
nsidérons en effet, sur la ligne Hₒ′ H₁′ indéfiniment prolongée de ce
système
, un grand nombre d’horloges Hₒ′, H₁′, H₂′… etc.,
ur en mouvement : l’approfondissement de ce point nous a révélé qu’un
système
S′, issu du dédoublement d’un système S et se mou
de ce point nous a révélé qu’un système S′, issu du dédoublement d’un
système
S et se mouvant en ligne droite avec une vitesse
à l’ancienne dans le rapport de équation à l’unité. 2° Le Temps du
système
s’est dilaté. La nouvelle seconde est à l’ancienn
rapport de l’unité à équation . 3° Ce qui était simultanéité dans le
système
S est généralement devenu succession dans le syst
ltanéité dans le système S est généralement devenu succession dans le
système
S′. Seuls restent contemporains en S′ les événeme
es, contemporains en S, sont séparés en S′ par équation secondes du
système
S′, si l’on désigne par l leur distance comptée s
gne par l leur distance comptée sur la direction du mouvement de leur
système
, c’est-à-dire la distance entre les deux plans, p
ette direction, qui passent respectivement par chacun d’eux. Bref, le
système
S′, envisagé dans l’Espace et le Temps, est un do
, le système S′, envisagé dans l’Espace et le Temps, est un double du
système
S qui s’est contracté, quant à l’espace, dans le
ce. Mais ces changements échappent à l’observateur qui fait partie du
système
mobile. Seul, l’observateur fixe s’en aperçoit. J
’en tenir, dirait à Paul : « Au moment où tu t’es détaché de moi, ton
système
s’est aplati, ton Temps s’est enflé, tes horloges
et scientifiquement, tout deviendrait incohérent à l’intérieur de mon
système
. Des longueurs se sont rétrécies, dis-tu ? Mais i
sur elles ; et comme la mesure de ces longueurs, à l’intérieur de mon
système
, est leur rapport au mètre ainsi déplacé, cette m
différents ? Mais, aux moments différents où elles marquent dans mon
système
la même heure, il se passe aux points, H₁′, H₂,′
n système la même heure, il se passe aux points, H₁′, H₂,′ H₃′ de mon
système
des événements qui, dans le système S, étaient ma
aux points, H₁′, H₂,′ H₃′ de mon système des événements qui, dans le
système
S, étaient marqués légitimement comme contemporai
re pondérable, celle que j’entraîne avec moi dans le mouvement de mon
système
: des changements profonds se sont accomplis dans
! Ces événements ne sont pas entraînés, eux, dans le mouvement de mon
système
. Des ondes lumineuses, des perturbations électro-
perturbations électro-magnétiques ont beau prendre naissance dans un
système
mobile : l’expérience prouve qu’elles n’en adopte
le : l’expérience prouve qu’elles n’en adoptent pas le mouvement. Mon
système
mobile les dépose en passant, pour ainsi dire, da
mes équations, une fois établies, pour chaque nouvelle vitesse de mon
système
. Qu’eussé-je fait dans un univers ainsi construit
a dilatation de mon Temps, à la dislocation de mes simultanéités, mon
système
devient, vis-à-vis des phénomènes électro-magnéti
s-à-vis des phénomènes électro-magnétiques, l’exacte contrefaçon d’un
système
fixe. Il aura beau courir aussi vite qu’il lui pl
as conventionnellement immobiles, sont ceux qu’on se donnera dans ton
système
fixe. Or, dans le système en mouvement où je me t
obiles, sont ceux qu’on se donnera dans ton système fixe. Or, dans le
système
en mouvement où je me trouve, je rapporte mes obs
e, je rapporte mes observations à des axes O′ X′, O′ Y′, O′ Z′ que ce
système
entraîne avec lui, et c’est par ses distances x′,
e coupant selon ces lignes qu’est défini à mes yeux tout point de mon
système
. Puisque c’est de ton point de vue, immobile, que
lace au point de vue plus général d’Einstein, n’impliquent pas que le
système
S soit définitivement fixe. Nous montrerons en ef
effet tout à l’heure comment, d’après Einstein, on peut faire de S un
système
quelconque, provisoirement immobilisé par la pens
mêmes déformations temporelles et spatiales que Pierre attribuait au
système
de Paul. Dans l’hypothèse, toujours admise jusqu’
itesse constante v, si x′, y′, z′ sont les distances d’un point M′ du
système
S′ aux trois plans déterminés par les trois axes
omme d’ailleurs le même temps se déroule invariablement pour tous les
systèmes
, on a : t = t′. Mais si le mouvement détermine de
actions de longueur, un ralentissement du temps, et fait que, dans le
système
à temps dilaté, les horloges ne marquent plus qu’
Pierre et obtenir ainsi, — tous les observateurs attachés à tous les
systèmes
mobiles S″, S‴, etc., en ayant fait autant, — une
éfinissant les perceptions d’observateurs placés dans l’un ou l’autre
système
, préparer l’analyse et la démonstration qui font
en de la Relativité évoque, à côté de la vision qu’il a de son propre
système
, toutes les représentations attribuables à tous l
présentations attribuables à tous les physiciens qui apercevraient ce
système
en mouvement avec toutes les vitesses possibles.
ns certains postulats que cette théorie implique. Voici donc, dans un
système
S immobile, l’expérience Michelson-Morley (fig. 7
lumineux qui chemine le long d’elle. Pour l’observateur intérieur au
système
, les deux rayons lancés respectivement de O en B
l’une sur l’autre et égales entre elles. Regardant maintenant le
système
au repos, imaginons qu’il se meuve avec une vites
elles se dissocient par l’effet du mouvement que ma pensée imprime au
système
. Cela résulte de l’égalité même des deux lignes r
O₁′, O₁A₁O′₁, restent égales, quelle que soit la vitesse attribuée au
système
. C’est donc l’égalité des deux doubles lignes de
rience Michelson-Morley est réalisée par un physicien intérieur à son
système
, et par conséquent dans un système immobile. Le s
e par un physicien intérieur à son système, et par conséquent dans un
système
immobile. Le système n’est en mouvement que si le
térieur à son système, et par conséquent dans un système immobile. Le
système
n’est en mouvement que si le physicien en sort pa
e. Si sa pensée y demeure, son raisonnement ne s’appliquera pas à son
système
à lui, mais à l’expérience Michelson-Morley insti
e à lui, mais à l’expérience Michelson-Morley instituée dans un autre
système
, ou plutôt à l’image qu’il se fait, qu’il doit se
fectivement réalisée, elle l’est encore par un physicien intérieur au
système
, et par conséquent dans un système immobile encor
core par un physicien intérieur au système, et par conséquent dans un
système
immobile encore. De sorte que dans tout ceci il n
ils l’impliquent et la maintiennent. L’observateur réel, intérieur au
système
, a conscience, en effet, et de la distinction et
e veux dire à mesure qu’il accélère par la pensée le mouvement de son
système
— les lignes de lumière s’allongent, mais toutes
écessairement, temps psychologique et ligne de lumière (prise dans le
système
immobile) seront pour lui synonymes. Quand, se fi
e système immobile) seront pour lui synonymes. Quand, se figurant son
système
en mouvement, il se représentera sa ligne de lumi
serait plus aperçue alors en imagination, mais en réalité, et que le
système
, jusque-là mis en mouvement par la seule pensée,
la thèse de la Relativité signifie ici qu’un observateur intérieur au
système
S, se représentant ce système en mouvement avec t
ifie ici qu’un observateur intérieur au système S, se représentant ce
système
en mouvement avec toutes les vitesses possibles,
c toutes les vitesses possibles, verrait le temps mathématique de son
système
s’allonger avec l’accroissement de vitesse si le
système s’allonger avec l’accroissement de vitesse si le temps de ce
système
était confondu avec les lignes de lumière OB, O₁B
appelle encore temps les lignes de lumière, cette fois allongées, du
système
supposé en mouvement, en se contraignant soi-même
ait le milieu de l’intervalle OAO. Or, que l’observateur intérieur au
système
S suppose son système en repos ou en mouvement, s
ervalle OAO. Or, que l’observateur intérieur au système S suppose son
système
en repos ou en mouvement, sa supposition, simple
ition, simple acte de sa pensée, n’influe en rien sur les horloges du
système
. Mais elle influe, comme on voit, sur leur accord
. équation ou de équation , selon qu’on le comptera en secondes du
système
immobile ou du système en mouvement. Comme les ho
ation , selon qu’on le comptera en secondes du système immobile ou du
système
en mouvement. Comme les horloges restent ce qu’el
sur les autres à mesure que son imagination accélère le mouvement du
système
. Se perçoit-il immobile ? Il y a réellement simul
t conventionnelle, qu’engendreraient le mouvement simplement pensé du
système
et la dislocation des lignes de lumière qui s’ens
e, quand on imagine en mouvement et qu’on laisse pourtant au repos le
système
où elle s’observe, nous aurons des Temps multiple
être converti en durée psychologique que dans le cas d’immobilité du
système
. Dans tous les autres cas, ce Temps, qui était à
igne élastique qui s’étire à mesure que croît la vitesse attribuée au
système
. Il ne peut pas correspondre à une durée psycholo
lumière. Comme celle-ci s’allonge ou se rétrécit selon la vitesse du
système
, on obtient ainsi, contemporains les uns des autr
ntre elles change évidemment selon l’état de repos ou de mouvement du
système
. Mais ces considérations sur les lignes de lumièr
umière longitudinales et transversales, quelle que soit la vitesse du
système
, entraîne certaines conséquences en ce qui concer
sous-tendue par de l’espace, qui s’allonge par suite du mouvement du
système
et qui ramasse ainsi en chemin de l’espace avec l
uis à la déformer en figures telles que O₁B₁A₁O₁′ par le mouvement du
système
, enfin à faire rentrer, sortir, rentrer de nouvea
donne, avec toutes les vitesses possibles imprimées successivement au
système
, toutes les visions possibles d’une seule et même
pensée. Seule fait exception, naturellement, la figure de lumière du
système
supposé immobile : ainsi, dans notre première fig
tification du temps avec la ligne de lumière fait que le mouvement du
système
produit un double effet dans le temps : dilatatio
ces deux figures par l’effet d’un mouvement que la pensée attribue au
système
, les déformations successives de la figure souple
elle le pourra. » Par le fait, nous voyons que, dans le mouvement du
système
, le zigzag longitudinal de la lumière doit conser
visions fantasmatiques » dans le cas où un observateur intérieur à un
système
S′, ayant eu la perception réelle d’une longueur
l’invariabilité de cette longueur en se plaçant par la pensée hors du
système
et en supposant alors le système animé de toutes
en se plaçant par la pensée hors du système et en supposant alors le
système
animé de toutes les vitesses possibles. Il se dir
es les vitesses possibles. Il se dirait : « Puisqu’une ligne A′ B′ du
système
mobile S′, en passant devant moi dans le système
u’une ligne A′ B′ du système mobile S′, en passant devant moi dans le
système
immobile S où je m’installe, coïncide avec une lo
stème immobile S où je m’installe, coïncide avec une longueur l de ce
système
, c’est que cette ligne, au repos, serait égale à
ent l’intervalle de temps T qui s’écoule pour moi, transporté dans le
système
S, entre deux événements se passant respectivemen
vement en A′ et B′ qui m’apparaîtraient simultanés si j’étais dans le
système
S′. Donc, à mesure que la vitesse de S′ croît à p
rime, par rapport à des axes rectangulaires situés à l’intérieur d’un
système
matériel S′, la distance entre deux points du sys
’intérieur d’un système matériel S′, la distance entre deux points du
système
. Nous chercherons ensuite comment elle s’exprimer
nsuite comment elle s’exprimera par rapport à des axes situés dans un
système
S par rapport auquel S′ deviendrait mobile. Si
r que nous aurions [équation] Nous pourrions alors prendre tout autre
système
d’axes immobiles par rapport aux premiers et donn
. Mais supposons que notre observateur se mette par la pensée dans le
système
S, par rapport auquel S′ est censé en mouvement.
qu’il rapporte les points A′ et B′ à des axes situés dans son nouveau
système
, se plaçant d’ailleurs dans les conditions simpli
ous examinions tout à l’heure. Nous avions considéré en effet dans le
système
S′ une certaine longueur A′ B′, c’est-à-dire la d
mes qui la composent. Mais c’eût été mettre sur le même rang tous les
systèmes
où sont censées avoir été prises toutes les mesur
erprétation même. Nous devions donc partir des mesures prises dans le
système
S′ par l’observateur en S′, — seules mesures réel
observateur réel, — et considérer les mesures prises dans les autres
systèmes
comme des altérations ou déformations de celles-l
res simplement pensées que prendraient des observateurs extérieurs au
système
. Mais peu importe pour le moment. Montrons simple
un sur l’autre, et dans des proportions variables selon la vitesse du
système
(c’est ce qu’ils font dans l’Espace-Temps d’Einst
omme nous allons voir, que dans le brassage opéré par le mouvement du
système
; mais le système n’est en mouvement que si le ph
oir, que dans le brassage opéré par le mouvement du système ; mais le
système
n’est en mouvement que si le physicien qui s’y tr
ndonne. Or, il ne saurait l’abandonner sans s’installer dans un autre
système
: celui-ci, qui est alors en repos, aura un Espac
au moment où ils deviennent l’un et l’autre fictifs, revenons à notre
système
S′ et à notre observateur qui, placé effectivemen
placé effectivement en S′, se transporte par la pensée dans un autre
système
S, l’immobilisé et suppose alors S′ animé de tout
et nous simplifierons notre exposition, en supposant que l’espace des
systèmes
S et S′ est réduit à une dimension unique, à une
intercaler entre les deux événements A′ et B′ perçus à l’intérieur du
système
S′ comme simultanés). Nous qui connaissons des Es
D′ B′, A′ E′ B′, …, etc., correspondant à des vitesses différentes du
système
S′, tandis que la droite A′ B′ reste Espace. Ces
droite d’Espace par le seul fait du mouvement que l’esprit imprime au
système
. Elles sont toutes soumises à cette loi que le ca
é en S′, joint l’un à l’autre deux événements A′ et B′ donnés dans ce
système
comme simultanés. Ici, Temps et Espace sont si bi
emps s’allongeant à mesure que croît la vitesse virtuelle imprimée au
système
par l’observateur qui s’en détache idéalement. No
irtuel. Entre la perception de la ligne droite A′ B′ à l’intérieur du
système
S′, et la conception de la ligne brisée A′ C′ B′
tion de la ligne brisée A′ C′ B′ quand on se suppose à l’intérieur du
système
S, il n’y aurait pas une différence de nature. La
ce plus un néant de Temps. Mais un mouvement imprimé par la pensée au
système
fait que l’Espace primitivement considéré paraîtr
s, simultanés pour le personnage qui les observe à l’intérieur de son
système
, seraient successifs pour celui qui se représente
, seraient successifs pour celui qui se représenterait, du dehors, le
système
en mouvement. Nous l’accordions, mais nous faisio
r, celui où les événements en A′ et B′ sont aperçus, à l’intérieur du
système
S′, comme simultanés. Il nous a paru que c’était
s cette fois comment l’observateur intérieur à S′, constatant dans ce
système
et la constance de la longueur d’Espace équation
Temps équation pour toutes les vitesses dont on pourrait supposer le
système
animé, se représenterait cette constance en se pl
se représenterait cette constance en se plaçant par la pensée dans un
système
immobile S. Nous savons 52 que équation devrait
ce de la différence équation pour toutes les vitesses attribuées au
système
. Mais cet amalgame d’Espace et de Temps ne commen
re, pour l’observateur en S′, qu’au moment précis où sa pensée met le
système
en mouvement. Et l’amalgame n’existe que dans sa
, c’est l’Espace et le Temps distincts auxquels il a affaire dans son
système
. Il peut les associer dans un continu à quatre di
le, quel que soit le point d’où il les considère à l’intérieur de son
système
, il les abandonne à l’observateur fantasmatique p
adopte cette expression, par avance il sait qu’elle conviendra à son
système
tel qu’il l’envisage lui-même, car une relation e
réel ou conçu comme tel. Le physicien réel prend ses mesures dans le
système
où il se trouve, et qu’il immobilise en l’adoptan
s le système où il se trouve, et qu’il immobilise en l’adoptant comme
système
de référence : Temps et Espace y restent distinct
étrables l’un à l’autre. Espace et Temps ne se pénètrent que dans les
systèmes
en mouvement où le physicien réel n’est pas, où n
les supposer réels, leur attribuer une conscience, serait ériger leur
système
en système de référence, se transporter là-bas so
r réels, leur attribuer une conscience, serait ériger leur système en
système
de référence, se transporter là-bas soi-même et s
uns et des autres. Ils répondent que si les mouvements centrifuges du
système
nerveux peuvent provoquer le déplacement du corps
ère de rendre ce qu’il reçoit. Mais comment mon corps en général, mon
système
nerveux en particulier, engendreraient-ils tout o
s cette image, je sectionne par la pensée tous les nerfs afférents du
système
cérébro-spinal. Que va-t-il se passer ? Quelques
’un reflet, les actions virtuelles ou possibles de mon corps ? Or, le
système
d’images où le scalpel n’a opéré qu’un changement
ent cette proposition aurait-elle le moindre sens, puisque l’image du
système
nerveux et de ses mouvements intérieurs n’est par
orticale : dans un cas comme dans l’autre, ce sont des états de notre
système
nerveux que la perception est censée dessiner ou
me nerveux que la perception est censée dessiner ou traduire. Mais le
système
nerveux peut-il se concevoir vivant sans l’organi
s’élargit, et se pose aussi en termes beaucoup plus clairs. Voici un
système
d’images que j’appelle ma perception de l’univers
se : c’est ce que j’appelle l’univers. Comment expliquer que ces deux
systèmes
coexistent, et que les mêmes images soient relati
: D’où vient que les mêmes images peuvent entrer à la fois dans deux
systèmes
différents, l’un où chaque image varie pour elle-
ne conteste que les mêmes images puissent entrer à la fois dans deux
systèmes
distincts, l’un qui appartient à la science, et o
isme devient alors très claire : quels sont les rapports que ces deux
systèmes
d’images soutiennent entre eux ? Et il est aisé d
de voir que l’idéalisme subjectif consiste à faire dériver le premier
système
du second, le réalisme matérialiste à tirer le se
indéfiniment. Mais force lui est bien de constater qu’en outre de ce
système
il y a des perceptions, c’est-à-dire des systèmes
er qu’en outre de ce système il y a des perceptions, c’est-à-dire des
systèmes
où ces mêmes images sont rapportées à une seule d
centrale. C’est de cette perception que part l’idéaliste, et dans le
système
d’images qu’il se donne il y a une image privilég
is pour elles, et de les traiter comme si elles faisaient partie d’un
système
où chaque changement donne la mesure exacte de sa
hypothèse qui la fonde n’est pas une hypothèse arbitraire. Le premier
système
est seul donné à l’expérience présente ; mais nou
Ainsi, dans l’idéalisme comme dans le réalisme, on pose l’un des deux
systèmes
, et on cherche à en déduire l’autre. Mais, dans c
e réalisme ni l’idéalisme ne peuvent aboutir, parce qu’aucun des deux
systèmes
d’images n’est impliqué dans l’autre, et que chac
é dans l’autre, et que chacun d’eux se suffit. Si vous vous donnez le
système
d’images qui n’a pas de centre, et où chaque élém
possède sa grandeur et sa valeur absolues, je ne vois pas pourquoi ce
système
s’en adjoint un second, où chaque image prend une
t par conséquent un mystère. Mais inversement, si vous vous donnez un
système
d’images instables disposées autour d’un centre p
sa réussite un mystère. — Vous ne sauriez donc déduire ni le premier
système
d’images du second, ni le second du premier, et c
st démenti par l’examen, même le plus superficiel, de la structure du
système
nerveux dans la série animale. Et on ne saurait l
ules nerveuses apparaissent, se diversifient, tendent à se grouper en
système
. En même temps, l’animal réagit par des mouvement
ce de nature, entre les fonctions du cerveau et l’activité réflexe du
système
médullaire. Que se passe-t-il, en effet, dans l’a
ontraction musculaire. En quoi consiste, d’autre part, la fonction du
système
cérébral ? L’ébranlement périphérique, au lieu de
anlement venu de la périphérie, et plus, par conséquent, il y aura de
systèmes
de mouvements entre lesquels une même excitation
té d’actions possibles, ou organiser l’une d’elles. C’est dire que le
système
nerveux n’a rien d’un appareil qui servirait à fa
n, et en cela consiste justement sa perfection croissante. Mais si le
système
nerveux est construit, d’un bout à l’autre de la
sité de la perception consciente. En d’autres termes, donnons-nous ce
système
d’images solidaires et bien liées qu’on appelle l
liées qu’on appelle le monde matériel, et imaginons çà et là, dans ce
système
, des centres d’action réelle représentés par la m
i l’environne, indétermination qui est impliquée dans la structure du
système
nerveux, et en vue de laquelle ce système paraît
liquée dans la structure du système nerveux, et en vue de laquelle ce
système
paraît avoir été construit bien plutôt qu’en vue
a perception est diminuée d’autant. Faut-il s’en étonner ? Le rôle du
système
nerveux est d’utiliser cet ébranlement, de le con
inconscience. Que la matière puisse être perçue sans le concours d’un
système
nerveux, sans organes des sens, cela n’est pas th
. On se représente le corps vivant comme un empire dans un empire, le
système
nerveux comme un être à part, dont la fonction se
s perceptions, ensuite de créer des mouvements. La vérité est que mon
système
nerveux, interposé entre les objets qui ébranlent
genres d’action possible, autant il y aura, pour les autres corps, de
systèmes
de réflexion différents, et chacun de ces système
s autres corps, de systèmes de réflexion différents, et chacun de ces
systèmes
correspondra à un de mes sens. Mon corps se condu
ssance d’agir du corps (symbolisée par une complication supérieure du
système
nerveux), plus vaste est le champ que la percepti
isent, c’est-à-dire en un point déterminé de mon corps. Considérez ce
système
d’images qui s’appelle le monde matériel. Mon cor
nts. Aucune perception ne peut résulter de là, et nulle part, dans le
système
nerveux, il n’y a de centres conscients ; mais la
re véritable de la perception ; montrons, dans la perception pure, un
système
d’actions naissantes qui plonge dans le réel par
nt sur un plus grand nombre de moments, tendrait indéfiniment vers ce
système
d’ébranlements homogènes dont parle le réalisme s
fini, celui d’ailleurs qui nous intéresse le plus, nous dirons que le
système
nerveux, masse matérielle présentant certaines qu
ception pure. De là nous concluons que le corps vivant en général, le
système
nerveux en particulier, ne sont que des lieux de
artifice dialectique par lequel on passe subrepticement d’un certain
système
de notation au système de notation opposé sans te
ar lequel on passe subrepticement d’un certain système de notation au
système
de notation opposé sans tenir compte de la substi
pas de formuler la thèse du parallélisme, tour à tour, dans les deux
systèmes
de notation dont la philosophie dispose. Quand no
arlons d’objets extérieurs, nous avons le choix, en effet, entre deux
systèmes
de notation. Nous pouvons traiter ces objets et l
mplissent comme des choses, ou comme des représentations. Et ces deux
systèmes
de notation sont acceptables l’un et l’autre, pou
, ils ne discutent pas simplement sur des mots : ce sont bien là deux
systèmes
de notation différents, c’est-à-dire deux manière
qui existe est actuel ou pourra le devenir. Bref, l’idéalisme est un
système
de notation qui implique que tout l’essentiel de
l soit illégitime, par conséquent, d’appliquer en même temps les deux
systèmes
de notation au même objet, tout le monde nous l’a
que si l’on emploie en même temps, dans la même proposition, les deux
systèmes
de notation à la fois. Elle ne semble intelligibl
présentation trace entre les choses, à supposer au-dessous d’elles un
système
d’actions réciproques et de virtualités enchevêtr
ité. Vous ne le conservez que parce que vous passez subrepticement au
système
de notation idéaliste, où l’on pose comme isolabl
me, nous considérons le tout de la réalité avec lequel ils forment un
système
indivisé : ce qui revient à dire que le mouvement
et des souvenirs reviendra toujours, de quelque nom qu’on appelle le
système
, à affirmer que la partie est le tout. En approfo
me, à affirmer que la partie est le tout. En approfondissant les deux
systèmes
, on verrait que l’idéalisme a pour essence de s’a
ificielles : il conçoit, derrière les représentations juxtaposées, un
système
d’actions réciproques, et par conséquent une impl
s’est cru immobile et, en quelque sorte, à califourchon sur les deux
systèmes
réunis en un seul. Cette apparente conciliation d
on, la considérant tout entière comme actuelle ou actualisable, et un
système
où la réalité devient un réservoir de puissances,
s différents, et sur l’éloignement qu’inspire à quelques personnes le
système
de la perfectibilité de l’espèce humaine. L’on m’
s commun, servant à revêtir des idées plus communes encore. Ce second
système
expose beaucoup moins à la critique. Ces phrases
yphe, à retomber toujours après s’être élevée. D’où vient donc que ce
système
de la perfectibilité de l’espèce humaine déchaîne
ncus, comment pourraient-ils soutenir leur opinion en conscience ? Le
système
de la perfectibilité de l’espèce humaine a été ce
. Les professeurs écossais, Ferguson en particulier, ont développé ce
système
sous la monarchie libre de la Grande-Bretagne. Ka
pèce humaine, tant les esprits penseurs ont attaché d’importance à ce
système
, qui promet aux hommes sur cette terre quelques-u
rtelle, un avenir sans bornes, une continuité sans interruption7. Ce
système
ne peut être contraire aux idées religieuses. Les
angers qu’un esprit raisonnable et indépendant peut redouter d’un tel
système
? Dira-t-on que des monstres barbares ont fait de
té et la raison. Ce que je crois plutôt, c’est que les détracteurs du
système
de la perfectibilité de l’espèce humaine n’ont pa
ait étrangère aux mœurs, aux lois et au caractère des anciens. 5. Ce
système
a donné lieu à tant d’interprétations absurdes, q
in aussi, dans son ouvrage sur la justice politique, soutient le même
système
; mais, quoique ce soit un homme de beaucoup d’es
une seule idée de cet ouvrage que j’aie mise dans le mien, excepté le
système
de la perfectibilité de l’espèce humaine, qui heu
s à moi qu’à Godwin. Je crois avoir essayé la première d’appliquer ce
système
à la littérature ; mais j’attache un grand prix à
s ou des arts juge les œuvres, l’historien de la philosophie juge les
systèmes
. Or celui qui juge n’est pas tenu de remplacer ce
on principal objet est d’exposer et de faire connaître les différents
systèmes
philosophiques, de les interpréter avec toute l’e
nécessaire à l’historien de la philosophie, car, pour comprendre les
systèmes
, il faut avoir approfondi la science elle-même, e
elle-même a un double inconvénient : le premier, c’est de fausser les
systèmes
, le second, c’est de rendre l’histoire inutile. L
il impose aux écrivains du passé les cadres artificiels de son propre
système
, comme a fait Hegel dans son Histoire de la philo
t se borner à des conclusions rapides et générales sur les principaux
systèmes
. Elle est une science de recherches nouvelles (au
eur intrinsèque, indépendante de ses résultats. Connaître les lois du
système
du monde est par soi-même, une chose noble, excel
nous faisait assister à l’éclosion des mondes et au développement du
système
planétaire. Ainsi le passé est entré comme objet
troverses religieuses, des lettres, des arts, des sciences, enfin des
systèmes
de philosophie. Ce qui n’était d’abord qu’un chap
es, lesquelles sont dans les lois de l’esprit. Jusqu’à quel point les
systèmes
sont-ils vrais ou faux ? C’est à la philosophie d
la philosophie de le décider ; mais, cette question mise à part, les
systèmes
subsistent à titre de faits où se manifestent bie
les lois du développement intellectuel de l’humanité. Sans doute les
systèmes
philosophiques ont en grande partie leurs causes
il ne faut pas exagérer le point de vue des origines extérieures des
systèmes
philosophiques. Ils ont surtout une filiation int
elles, le sens du passé, le discernement des vrais rapports entre les
systèmes
ainsi que de leurs oppositions, tels sont les gai
reprendre une vaste synthèse qui embrasserait l’histoire générale des
systèmes
non-seulement en eux-mêmes, mais dans leurs rappo
’importe quel moment du temps, la position de n’importe quel point du
système
dans l’espace. Et comme il n’y a rien de plus, da
forme du tout, que la disposition des parties, les formes futures du
système
sont théoriquement visibles dans sa configuration
sente. Toute notre croyance aux objets, toutes nos opérations sur les
systèmes
que la science isole, reposent en effet sur l’idé
le temps abstrait attribué par la science à un objet matériel ou à un
système
isolé ne consiste qu’en un nombre déterminé de si
’objets détachés, comme d’ailleurs la science, qui n’envisage que des
systèmes
isolés, se place aux extrémités des intervalles e
que tout le passé, le présent et l’avenir des objets matériels ou des
systèmes
isolés fût étalé d’un seul coup dans l’espace : i
e le même nombre de correspondances entre les états des objets ou des
systèmes
et les points de la ligne toute tracée que serait
incontestable, même dans le monde matériel. Nos raisonnements sur les
systèmes
isolés ont beau impliquer que l’histoire passée,
cience ? Certes, l’opération par laquelle la science isole et clôt un
système
n’est pas une opération tout à fait artificielle.
d’autres. Nous verrons que la matière a une tendance à constituer des
systèmes
isolables, qui se puissent traiter géométriquemen
lètement, c’est pour la commodité de l’étude. Elle sous-entend que le
système
, dit isolé, reste soumis à certaines influences e
pas moins vrai que ces influences sont autant de fils qui relient le
système
à un autre plus vaste, celui-ci à un troisième qu
i les englobe tous deux, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on arrive au
système
le plus objectivement isolé et le plus indépendan
ystème le plus objectivement isolé et le plus indépendant de tous, le
système
solaire dans son ensemble. Mais, même ici, l’isol
création de formes, élaboration continue de l’absolument nouveau. Les
systèmes
délimités par la science ne durent que parce qu’i
premier, qui en est inséparable. Rien n’empêche donc d’attribuer aux
systèmes
que la science isole une durée et, par là, une fo
isolés est relative à notre perception, tandis que la constitution de
systèmes
clos de points matériels est relative à notre sci
ins une recherche de l’individualité et qu’elle tend à constituer des
systèmes
naturellement isolés, naturellement clos. Par là,
nous prouver que, plus nous nous écartons des objets découpés et des
systèmes
isolés par le sens commun et la science, plus nou
passait à l’instant précédent. La position des points matériels d’un
système
défini et isolé par la science est déterminée par
la nature et de l’identifier, pour les besoins de la cause, avec les
systèmes
artificiels sur lesquels opèrent le chimiste, le
elque calculateur surhumain au même traitement mathématique que notre
système
solaire, elle est sortie peu à peu d’une certaine
e tendance qu’on vient se heurter, dès qu’on veut distinguer entre un
système
artificiel et un système naturel, entre le mort e
heurter, dès qu’on veut distinguer entre un système artificiel et un
système
naturel, entre le mort et le vivant. Elle fait qu
anisé ne dure pas. Eh ! quoi, dira-t-on, en affirmant que l’état d’un
système
artificiel dépend exclusivement de son état au mo
cédent, ne faites-vous pas intervenir le temps, ne mettez-vous pas le
système
dans la durée ? Et d’autre part, ce passé qui, se
la différence capitale qui sépare le temps concret, le long duquel un
système
réel se développe, et le temps abstrait qui inter
pe, et le temps abstrait qui intervient dans nos spéculations sur les
systèmes
artificiels. Quand nous disons que l’état d’un sy
tions sur les systèmes artificiels. Quand nous disons que l’état d’un
système
artificiel dépend de ce qu’il était au moment imm
alle dt. Tout ce que nous voulons dire est donc que l’état présent du
système
est défini par des équations où entrent des coeff
présent qu’on prend, il est vrai, avec sa tendance. Et, de fait, les
systèmes
sur lesquels la science opère sont dans un présen
rps avec le présent. Quand le mathématicien calcule l’état futur d’un
système
au bout du temps t, rien ne l’empêche de supposer
bres qui notent des tendances et qui permettent de calculer l’état du
système
à un moment donné ; mais c’est toujours d’un mome
rait d’union. En d’autres termes, la connaissance d’un être vivant ou
système
naturel est une connaissance qui porte sur l’inte
porte sur l’intervalle même de durée, tandis que la connaissance d’un
système
artificiel ou mathématique ne porte que sur l’ext
stronomiques, physiques, chimiques, de tous ceux qui font partie d’un
système
où se juxtaposent simplement des éléments censés
vions enfin à quelque chose qui se puisse traiter comme une espèce de
système
solaire, astronomiquement. Si vous le niez, vous
te et de la matière organisée. L’unique question est de savoir si les
systèmes
naturels que nous appelons des êtres vivants doiv
turels que nous appelons des êtres vivants doivent être assimilés aux
systèmes
artificiels que la science découpe dans la matièr
la matière brute, ou s’ils ne devraient pas plutôt être comparés à ce
système
naturel qu’est le tout de l’univers. Que la vie s
el pourrait bien être, disions-nous, une continuité indivisible : les
systèmes
que nous y découpons n’en seraient point alors, à
lequel on passerait de la définition d’une certaine action vitale au
système
de faits physico-chimiques qu’elle implique ne se
les raisons théoriques qui nous empêchent d’assimiler l’être vivant,
système
clos par la nature, aux systèmes que notre scienc
empêchent d’assimiler l’être vivant, système clos par la nature, aux
systèmes
que notre science isole. Ces raisons ont moins de
Les explications mécanistiques, disions-nous, sont valables pour les
systèmes
que notre pensée détache artificiellement du tout
pensée détache artificiellement du tout. Mais du tout lui-même et des
systèmes
qui, dans ce tout, se constituent naturellement à
t représenté par une formule mathématique unique, par un seul immense
système
d’équations différentielles simultanées, d’où se
iverselle ; nous ne pouvons sacrifier l’expérience aux exigences d’un
système
. C’est pourquoi nous repoussons le mécanisme radi
a philosophie est là cependant, qui nous montre l’éternel conflit des
systèmes
, l’impossibilité de faire entrer définitivement l
logie de structure ? Interrogeons sur ce point, tour à tour, les deux
systèmes
opposés d’explication évolutionniste, l’hypothèse
Autre chose est un ensemble de changements solidaires, autre chose un
système
de changements complémentaires, c’est-à-dire coor
d’un organe dans des conditions plus compliquées. Qu’une anomalie du
système
pileux s’accompagne d’une anomalie de la dentitio
r l’exercice de la fonction et n’exigent pas, par conséquent, tout un
système
de remaniements complémentaires pour que la plant
ue l’influence de la lumière ait causé physiquement la formation d’un
système
nerveux, d’un système musculaire, d’un système os
umière ait causé physiquement la formation d’un système nerveux, d’un
système
musculaire, d’un système osseux, toutes choses qu
ment la formation d’un système nerveux, d’un système musculaire, d’un
système
osseux, toutes choses qui sont en continuité avec
Discours sur le
système
et la vie de Vico Dans la rapidité du mouvemen
le génie prophétique de Vico nous l’a marqué longtemps d’avance. Son
système
nous apparaît au commencement du dernier siècle,
dre toutes les connaissances qui ont l’homme pour objet dans un vaste
système
, qui rapprocherait l’une de l’autre l’histoire de
s avait fait connaître quels travaux préparèrent la conception de son
système
(Vie de Vico écrite par lui-même). Les détails qu
nt les opinions diverses qu’il devait plus tard réunir dans son grand
système
. L’un de ces opuscules est intitulé : Essai d’un
ns son grand système. L’un de ces opuscules est intitulé : Essai d’un
système
de jurisprudence, dans lequel le droit civil des
énéralités. Grotius a un mérite qui leur manque ; il enferme dans son
système
de droit universel la philosophie et la théologie
a lecture de Grotius fixa ses idées et détermina la conception de son
système
. Dans un discours prononcé en 1719, il traita le
’avait pu dans un discours montrer que la partie philosophique de son
système
, et avait été obligé d’en supprimer les preuves,
e que l’auteur néglige souvent d’expliquer, il y a dans l’ensemble du
système
, présenté de cette manière, une grandeur imposant
ons traduit en l’abrégeant l’édition de 1744 ; mais, dans l’exposé du
système
que l’on va lire, nous nous sommes souvent rappro
s de commencer ainsi, en attendant qu’elles se formassent un meilleur
système
de langage et d’écriture. Cette langue muette con
itre mérite une explication : les philosophes ne tirèrent point leurs
systèmes
d’Homère, quoiqu’ils cherchassent à les autoriser
ses cendres. Tel est l’exposé bien incomplet sans doute de ce vaste
système
; nous l’abandonnons aux méditations de nos lecte
tre de les avoir cultivées ; pour lui il ne songea qu’à compléter son
système
. » Nous ajouterons peu de choses à ce que nous a
parlé du peu d’impression que produisit sur le public l’apparition du
système
de Vico. Lorsque parurent les livres De uno juris
pour les appuyer l’un par l’autre, il entreprit d’abord d’établir son
système
en montrant l’invraisemblance de tout ce qu’on av
ants et par les catholiques. Tandis qu’un Damiano Romano, accusait le
système
de Vico d’être contraire à la religion, le journa
atriote de Vico, dans lequel on lui reprochait d’avoir approprié son
système
au goût de l’église romaine . Vico accepte ce der
et, les faisceaux, les balances, etc., désignent autant de parties du
système
. C’est sur le second livre que portent les princi
xtrait à la fin de la traduction. Pour ne point juger cette partie du
système
avec une injuste sévérité, il faut se rappeler qu
yait que des démons dans les dieux du paganisme, ou renfermée dans le
système
presque aussi infécond de l’apothéose. Vico est u
poésie. — De la grammaire. — 1720. Remercîment à un défenseur de son
système
. Dans cette lettre curieuse, Vico explique le peu
sapientiâ Italorum. « Il y a quelques années que j’ai travaillé à un
système
complet de métaphysique. J’essayais d’y démontrer
nazioni. Cet article, où l’on reproche à Vico d’avoir approprié son
système
au goût de l’Église romaine , avait été envoyé pa
la Science nouvelle, c’est la nature commune aux nations, et que son
système
du droit des gens n’en est que le principal corol
1788). Quoique cet homme célèbre n’ait rien écrit qui se rattache au
système
de Vico, nous croyons devoir le placer dans cette
ureux Cuoco, il détruisit un travail fort remarquable, dit-on, sur le
système
de la Science nouvelle. L’infortuné Mario Pagano
s physiologiques qu’il donne à plusieurs phénomènes sociaux, ôtent au
système
sa grandeur et sa poésie, sans l’appuyer sur une
Vico, il l’appelle plagiaire, etc. — Il croit prouver d’abord que le
système
de Vico n’est pas nouveau, et dans cette partie,
uteurs qui ont pu le mettre sur la voie. — Il soutient ensuite que ce
système
est erroné, et particulièrement contraire à la re
ons qui ont été proposées successivement depuis deux siècles, pour le
système
général des connaissances humaines, envisagé dans
rs existé jusqu’à ces derniers temps entre les différentes parties du
système
intellectuel, les unes étant successivement deven
cune classification rationnelle. Comment parvenir à disposer, dans un
système
unique, des conceptions aussi profondément contra
le de procéder à une disposition vraiment rationnelle et durable d’un
système
dont toutes les parties sont enfin devenues homog
cours de la nature de celui-ci ; car il ne s’agit point d’observer le
système
entier des notions humaines mais uniquement celui
binaisons quelconques, et qui ne sont, à leur tour, fondées sur aucun
système
intellectuel antécédent. Or, dans un tel travail,
que nous en déduisons pour la modifier à notre avantage, forment deux
systèmes
essentiellement distincts par eux-mêmes, qu’il es
nvenable de concevoir et de cultiver séparément. En outre, le premier
système
étant la base du second, c’est évidemment celui q
des connaissances humaines, tant d’application que de spéculation. Ce
système
théorique me paraît devoir constituer exclusiveme
re part, les connaissances physiologiques ; en sorte qu’elle tient au
système
entier des sciences fondamentales. Il en est de m
re distinct. La philosophie des sciences fondamentales, présentant un
système
de conceptions positives sur tous nos ordres de c
, autant que possible, les mêmes voies. Par le second, on présente le
système
des idées tel qu’il pourrait être conçu aujourd’h
u contraire, que tous ces travaux particuliers ont été refondus en un
système
général, pour être présentés suivant un ordre log
vicieuse. Ainsi, par exemple, il me semble incontestable que, dans le
système
général des sciences, l’astronomie doit être plac
différences ; les sciences, qui sont placées par les uns à la tête du
système
encyclopédique, étant renvoyées par d’autres à l’
seul ordre vraiment rationnel, parmi le nombre très considérable des
systèmes
possibles, que consiste la difficulté précise de
lir naturellement d’après le même principe, ce qui présentera tout le
système
des connaissances humaines décomposé, jusque dans
tion ; car les divisions qui se sont introduites spontanément dans le
système
scientifique n’ont pu être déterminées que par le
et avec l’état positif de celles qui leur sont antérieures dans notre
système
encyclopédique, ce qui tend à jeter sur la vérifi
ls qu’il est destiné à produire dans la société pour la rénovation du
système
intellectuel, si les diverses branches principale
faire véritablement table rase pour reconstruire de fond en comble le
système
entier de leurs idées acquises. L’importance de n
doute déjà remarquée. En effet, nous n’avons point marqué dans notre
système
scientifique le rang de la science mathématique.
Chapitre IV La langue française et la Révolution. — Le jargon du
système
métrique. — La langue traditionnelle des poids et
et kilo ! Je n’ai pas qualité pour juger des avantages offerts par le
système
métrique, ni pour affirmer que la routine des Ang
et kilomètre sont même à peu près les deux seuls termes usuels que le
système
métrique ait réussi à introduire dans la langue,
s corps de métier, notamment les imprimeurs, pratiquent uniquement le
système
duodécimal, soit sous les noms de point, ligne, p
réotypeurs n’ont pas tardé à imposer clichage et cliché. En dehors du
système
officiel, mètre a été d’une terrible fécondité ;
ommé sa carte lithologico-isboathométrique. Voilà qui est sérieux. Le
système
métrique pouvait très bien se concilier avec le v
l’auteur de cette merveille n’a-t-il été chargé de la nomenclature du
système
métrique ! Peut-être, aussi bien, n’avait-il que
encore inexpérimentées, elle répare une imperfection, elle achève un
système
. Elle est pour l’esprit un germe d’unité plus ou
la produire. Il se forme ainsi chez lui, si l’expérience réussit, un
système
coordonné qui n’est que l’incarnation nouvelle, p
tendance générale. C’est ce qui se passe aussi chez le créateur d’un
système
d’idées ou d’une œuvre d’art qui forme en lui une
elle. On voit ici très nettement comment cette idée vint compléter un
système
encore imparfait et nous assistons à la formation
des mêmes familles. Ces remarques formaient déjà comme un embryon de
système
encore vague et confus. Darwin en tire cette conc
de quelque forme ancestrale commune. C’est là un nouvel apport, et le
système
se dessine. Mais l’invention est encore faible et
transformation. Un nouvel et important élément vient donc s’offrir au
système
ébauché, pour en associer plus étroitement les pa
trouver — d’ailleurs la perfection absolue ne vient jamais, — mais le
système
avait pris, dans son ensemble, sa forme définitiv
venait facile. Des idées explicatives pouvaient venir rattacher en un
système
le fait de la maladie, et le fait de la présence
faits n’ont pas cette netteté. La préparation est moins visible. Les
systèmes
préexistants, auxquels l’invention va faire prend
acune précise qui ne pourra se combler que d’une façon déterminée, le
système
définitif peut prendre bien des formes différente
différentes, la tendance générale peut s’incarner, se préciser en des
systèmes
de faits psychiques bien divers. L’invention se d
et leurs heurts, leur effort vers une systématisation générale où les
systèmes
déjà formés ne peuvent entrer ensemble, — la réfl
était bien une partie de l’invention elle-même qui venait enrichir le
système
imparfait qui l’attendait dans l’esprit, et l’ach
ndait dans l’esprit, et l’achever ou même le susciter, maintenant les
systèmes
se succèdent simplement autour de l’impression pr
surprise, ou bien encore l’ennui, la peine, l’exaspération de voir le
système
nouveau se former trop lentement et trop imparfai
courent à la création d’une œuvre, et par conséquent à l’invention de
systèmes
d’idées, d’imagés et de mots. Il suffit je pense,
qui paraît désirable ont inspiré beaucoup de livres, de discours, de
systèmes
de pensées. « Par trois fois en vingt-cinq ans, d
iable, les joies de l’amour et de la puissance. Le désir forme ici un
système
incomplet, puisqu’il n’est pas satisfait (et même
ètement). L’image évoquée, la création intellectuelle vient rendre le
système
moins imparfait, en lui apportant, dans une certa
ée suggérée par l’expérience, comme une hypothèse venant compléter le
système
d’une théorie encore boiteuse. Ces sentiments ard
dans une conscience doive produire à la longue une œuvre d’art ou un
système
scientifique, pour qu’elle excite tout d’abord un
ntané, quoique surveillé, des idées et des images, de tous les petits
systèmes
qui vivent dans l’esprit. Ce jeu fait naître cont
de la vie courante appelés, utilisés, triés, englobés dans le nouveau
système
en formation, et, une fois conquis, travaillant p
garde sa réalité et, quand l’occasion se présente, va déterminer des
systèmes
de pensées et d’actes, toujours variables à quelq
son action est seule perçue. Mais en général les éléments, les petits
systèmes
opèrent avec une certaine indépendance, quoique c
uscitent des idées, des images, qui viennent essayer d’entrer dans le
système
principal, mais d’autres éléments en suscitent au
’une tendance dominante — ou, ce qui revient au même, pour achever un
système
ébauché mais imparfait dont la force est déjà con
tendance intellectuelle, et de parfaire plus ou moins heureusement le
système
incomplet, vienne à se présenter et réalise enfin
les mettent en jeu. L’acte type de la routine, le réflexe même est un
système
d’impressions et de réactions manifestant un dési
l auquel manquait l’élément qui devait, en le satisfaisant, donner au
système
dont il était l’ébauche sa forme définitive. Et l
it s’est affirmé. Puis les nouvelles inventions viennent compléter le
système
qui s’est ébauché. Elles sont en petit ce que, en
enrichit de plus en plus et surtout qui régularise de plus en plus le
système
jusqu’à ce que l’idée de la sélection vienne s’y
secondaires, les applications diverses, viennent encore compliquer le
système
et y introduire une foule de créations nouvelles.
différente, agissant dans le même sens, pour arriver à constituer un
système
qui va s’organisant de plus en plus et se transfo
st qui, plus que les autres, influent sur la nature et la destinée du
système
, mais ces différences ne vont que du plus au moin
ux théories darwiniennes, mais plus en harmonie, semble-t-il, avec le
système
de Spencer, est encore assez généralement accepté
elles suscitées par les premières idées formées viennent compléter un
système
ébauché déjà. Elles n’en modifient pas le sens gé
conclusion. De même une première idée peut se compléter par bien des
systèmes
différents et même après ses premières conquêtes,
, une série de synthèses successives et d’analyses, s’ordonnant en un
système
de plus en plus complexe. Et même l’invention ne
développement garde quelque chose d’indéterminé, je veux dire que des
systèmes
très différents peuvent, selon les circonstances
s en forme régulière, évoqueront immédiatement l’idée qui complète le
système
, mais, en somme, notre invention sera minime. Ell
us sa forme classique ; on comprend aisément comment les rapports des
systèmes
inconscients et des pensées conscientes ont favor
iques qui les distinguent et qui consistent en relations diverses des
systèmes
psychiques les uns avec les autres. Nous avons vu
nd cas simplement une organisation plus isolée, plus indépendante des
systèmes
qui constituent le moi. Quoique l’évolution ne so
des conditions analogues, que le développement de l’invention est un
système
d’inventions qui se commandent plus ou moins l’un
ré comme un ensemble. Les divers éléments de l’esprit, les différents
systèmes
qui s’y ébauchent, s’y achèvent ou s’y défont con
u hasard des rencontres grandit par d’autres accidents semblables. Le
système
vivant profite de ce qu’il rencontre, mais peut s
faits convergents, d’inventions successives, venant s’organiser en un
système
de plus en plus vaste à mesure que l’idée et le s
vers au premier, ou faire l’inverse selon les circonstances. Dans un
système
bien lié, où tout doit se tenir, un élément, quel
émentaire, s’attachant surtout aux questions sociales. Il examine les
systèmes
socialistes. Aucun ne lui plaît complètement, mai
yant beaucoup lu, il a eu le grand mérite d’avoir su choisir dans des
systèmes
plus ou moins utopiques ce qui pouvait passer dan
par deux grands caractères, l’augmentation du nombre des éléments du
système
et l’harmonie plus grande des relations qui les u
à nier toute évolution régulière et toute influence de l’ensemble du
système
sur ses formes successives. Au contraire, nous vo
ient plus nombreux, la marche plus indécise. Supposons que le lien du
système
général se relâche encore, que la vie indépendant
ra, dominera de plus en plus et pourra finir par dissoudre le premier
système
pour en constituer un autre qu’il dirigera, ou bi
mplement, il deviendra prépondérant et éliminera tout ce qui, dans le
système
déjà formé, contrarie cette prépondérance, en con
droite, fera plus ou moins brusquement un coude. Sans doute le second
système
dominant, comme le premier, est en accord avec la
tion en somme et non évolution. D’autres fois, ce n’est pas un second
système
qui vient succéder au premier, c’est une anarchie
gêne. Elle a joué un rôle d’échafaudage ou d’amorce. Grâce à elle, le
système
s’est ébauché, mais une fois ébauché il n’a pu ar
remiers ou d’être rejetés par eux, de façon à ce que l’orientation du
système
soit changée mais à ce qu’il prenne une unité nou
continuer à vivre. Les deux orientations divergentes de l’ensemble du
système
, au lieu de se remplacer, comme dans la transform
uvre le germe dont le développement sera toujours mal accordé avec le
système
dans lequel if s’accomplit et qui lui donne la fo
pement. Elle consiste essentiellement, en effet, dans l’adjonction au
système
primitif de synthèses d’images, d’idées et de mou
préciser et qu’il se développe, il est obligé de s’allier à d’autres
systèmes
, de s’annexer des éléments qui, presque fatalemen
r par analogie. C’est plutôt l’attention qui dévie, en ce cas, que le
système
d’idées auxquelles elle s’attachait d’abord. Mais
ns le cas qui nous occupe maintenant, peut n’être que passagère et le
système
d’idées momentanément abandonné pourra se retrouv
is d’une façon plus ou moins instinctive ou plus ou moins voulue, des
systèmes
psychiques auxquels on peut incorporer plus facil
la moralité, etc., mais il réussit quelquefois. Lorsqu’il réussit, le
système
qui a accueilli l’élément et qui le rend ensuite
ée n’aurait pas su faire venir directement à elle. Et dans les petits
systèmes
secondaires qui constituent la déviation, cela se
cristallisation » de la pensée autour d’un noyau primitif, d’un petit
système
qui va se complétant peu à peu. Chacun de ses pro
ychiques, à mettre en jeu leurs affinités spéciales, à désagréger les
systèmes
déjà formés. L’expérience, quand on consent à la
it se ramener, comme je le pense, à une rencontre non systématisée de
systèmes
agissant chacun pour soi et selon des plans diffé
mes sont bien aussi, comme on tend à l’admettre maintenant, de petits
systèmes
relativement simples. Mais ces éléments derniers
dedans et le dehors. En dehors de la vie et de son œuvre, les petits
systèmes
sont souvent plutôt agglomérés qu’unis dans un sy
e, les petits systèmes sont souvent plutôt agglomérés qu’unis dans un
système
plus large. À mesure qu’on passe des atomes aux m
r, de sorte que l’univers apparaît comme un ensemble assez informe de
systèmes
très différents par l’importance et la puissance,
e vue abstrait, l’invention est l’acte par lequel quelques-uns de ces
systèmes
, heurtés, choqués par d’autres, partiellement dés
d’autres, partiellement désagrégés, s’unissent sous le contrôle d’un
système
supérieur, en un ensemble nouveau. Lorsque le ger
, surtout avec son développement, bien des destructions, des morts de
systèmes
organisés, des déviations et des aberrations, en
ligible, également intelligent. Tel est le postulat de la plupart des
systèmes
. On s’en convaincra sans peine en comparant entre
t représentative du réel. Il est incontestable que, s’il n’y a pas de
système
tout à fait isolé, la science trouve cependant mo
ait isolé, la science trouve cependant moyen de découper l’univers en
systèmes
relativement indépendants les uns des autres, et
ns y être absolument étendue, et qu’en la tenant pour décomposable en
systèmes
isolés, en lui attribuant des éléments bien disti
on hésitera à voir dans des propriétés d’apparence aussi positive un
système
de négations, l’absence plutôt que la présence d’
le d’autres opérations : de proche en proche, on trouverait que notre
système
solaire tout entier est intéressé à ce qui s’acco
e l’eau, j’admets que, si je me donne un certain nombre d’éléments du
système
, cela suffit pour que le système soit complet : i
onne un certain nombre d’éléments du système, cela suffit pour que le
système
soit complet : il se complète automatiquement, je
ébullition, que l’expérience m’a montrée hier être ce qui manquait au
système
pour être complet, le complètera demain, n’import
, et que par conséquent le même troisième côté sera venu compléter le
système
. Or, si ma certitude est parfaite dans le cas où
parce qu’elle ferme les yeux sur deux points essentiels. Pour que le
système
d’aujourd’hui pût être superposé à celui d’hier,
différente et pourtant réussir encore. C’est justement parce qu’aucun
système
défini de lois mathématiques n’est à la base de l
eur attribuer la même existence absolue. La réalité devenant ainsi un
système
de genres, c’est à la généralité des genres (c’es
ermes indépendants, les genres vivants étant tout autre chose que des
systèmes
de lois, une moitié au moins de notre connaissanc
’histoire de la philosophie est là pour en témoigner. Il n’y a pas de
système
durable qui ne soit, dans quelques-unes au moins
x. Telle qu’elle existe, fuyante et incomplète, elle est, dans chaque
système
, ce qui vaut mieux que le système, et ce qui lui
t incomplète, elle est, dans chaque système, ce qui vaut mieux que le
système
, et ce qui lui survit. L’objet de la philosophie
parler. Pourquoi en parlerions-nous ? L’univers est un assemblage de
systèmes
solaires que nous avons tout lieu de croire analo
ue nous avons tout lieu de croire analogues au nôtre. Sans doute, ces
systèmes
ne sont pas absolument indépendants les uns des a
umière au-delà de la planète la plus lointaine, et d’autre part notre
système
solaire tout entier se meut dans une direction dé
llement, pour des raisons de simple commodité, que nous isolons notre
système
solaire, la nature elle-même nous invite à l’isol
l’adjonction de mondes nouveaux. Étendons alors à l’ensemble de notre
système
solaire, mais limitons à ce système relativement
ndons alors à l’ensemble de notre système solaire, mais limitons à ce
système
relativement clos, comme aux autres systèmes rela
laire, mais limitons à ce système relativement clos, comme aux autres
systèmes
relativement clos, les deux lois les plus général
nt relative, en partie, à nos procédés de mesure. Il dit que, dans un
système
supposé clos, l’énergie totale, c’est-à-dire la s
s doute, entre les variations des diverses énergies composant un même
système
, une solidarité qui a précisément rendu possible
Si donc le philosophe fait application de ce principe à l’ensemble du
système
solaire, il devra tout au moins en estomper les c
ens contraire. C’est dire que, même si elle régit l’ensemble de notre
système
solaire, la loi de conservation de l’énergie nous
la richesse et la variété des changements s’accomplissant dans notre
système
solaire cédera peu à peu la place à la stabilité
alpiter son cœur. Envisagé de ce point de vue, un monde tel que notre
système
solaire apparaît comme épuisant à tout instant qu
le développement de la fonction chlorophyllienne dans la plante et du
système
sensori-moteur chez l’animal, amène la vie à des
s extérieures à des parties, l’entendement n’a le choix qu’entre deux
systèmes
d’explication : on tenir l’organisation infinimen
élevé dans la série peut se représenter en gros, disions-nous, par un
système
nerveux sensori-moteur posé sur des systèmes dige
ros, disions-nous, par un système nerveux sensori-moteur posé sur des
systèmes
digestif, respiratoire, circulatoire, etc. Ces de
ns dues aux accidents de l’évolution) à la nécessité de compliquer le
système
nerveux. Chaque complication d’une partie quelcon
c aller à l’infini dans tous les sens : mais c’est la complication du
système
nerveux qui conditionne les autres en droit, sino
t, sinon toujours en fait. Maintenant, en quoi consiste le progrès du
système
nerveux lui-même ? En un développement simultané
veau atteint un développement plus considérable. Ainsi, le progrès du
système
nerveux assure à l’acte une précision croissante,
t, changer la forme de toutes ses pièces. Mais, avant l’apparition du
système
nerveux, avant même la formation d’un organisme p
re fait donc ce que la différenciation des parties localisera dans un
système
sensori-moteur chez l’animal développé. Ne le fai
isemblable que la vie se déroule sur d’autres planètes, dans d’autres
systèmes
solaires aussi, sous des formes dont nous n’avons
a dépenser en actions explosives, elle choisit sans doute dans chaque
système
solaire et sur chaque planète, comme elle le fait
sibilité d’un choix. C’est pourquoi, dans les organismes dépourvus de
système
nerveux, elle varie en raison du pouvoir de locom
on et de déformation dont l’organisme dispose. Et, chez les animaux à
système
nerveux, elle est proportionnelle à la complicati
quantité variable avec les individus et surtout avec les espèces. Le
système
nerveux d’un animal dessine les lignes flexibles
entielle à libérer soit accumulée dans les muscles plutôt que dans le
système
nerveux lui-même), ses centres nerveux indiquent,
domine. Comme le plus petit grain de poussière est solidaire de notre
système
solaire tout entier, entraîné avec lui dans ce mo
l’univers entier des considérations tirées de l’état présent de notre
système
solaire ? A côté des mondes qui meurent, il y a s
Gall, par ses sérieuses découvertes aussi bien que par son aventureux
système
, leur a donné un puissant élan, et depuis cette é
ons pas non plus oublier la Physiologie de M. Longet et son Traité du
système
nerveux, où nous avons puisé beaucoup de faits ;
d ouvrage de MM. Leuret et Gratiolet, intitulé : Anatomie comparée du
système
nerveux chez les animaux et chez l’homme dans ses
tout autre, rappeler le nom de M. Claude Bernard et son livre sur le
Système
nerveux. Ce grand physiologiste, qui représente a
pénétrer dans les replis de ce labyrinthe obscur que l’on appelle le
système
nerveux ; mais ce sont là de trop grandes profond
ique, Recherches expérimentales sur les propriétés et les fondions du
système
nerveux, M. Flourens a publié sous forme populair
lter sur la question qui nous occupe. C’est d’abord la Physiologie du
système
nerveux du docteur Vulpian (leçons faites au Musé
en second lieu, un livre du docteur Luys, intitulé Recherches sur le
système
cérébro-spinal et qui est un des traités les plus
Ribot publia, comme on vient de le voir, une espèce de traduction du
système
de l’allemand Schopenhauer, non seulement j’ai di
du système de l’allemand Schopenhauer, non seulement j’ai dit sur ce
système
les quelques mots de mépris qu’il méritait, mais
mots de mépris qu’il méritait, mais je crus que ce ne serait là qu’un
système
de plus à mettre au tas de tous ceux que produit
s de vent, ces amoncellements disparaissent ; en quelques années, ces
systèmes
… Demandez-vous quelle grande place tiennent, main
xtravagances, a pu penser que la philosophie était compromise par les
systèmes
de Schopenhauer et de Hartmann et il s’est inscri
nt d’un mépris gai, ou avec la cruauté d’un mépris atroce ; car leurs
systèmes
valent ces deux mépris, selon le point de vue d’o
ences, les hiatus, les contradictions, les impossibilités de ces deux
systèmes
, dont l’un est basé sur le tout-un, l’autre sur l
losophe par de petits sourires que je trouve spirituels. Et quand les
systèmes
de Schopenhauer et de Hartmann se cassent mutuell
ues comme la destruction du monde, elle aboutit dans la pratique à un
système
de compensations qui ne sont autre chose que des
, avant tout, que nous ne connaissons rien qui ne soit engagé dans un
système
de « relations », et rien par conséquent dont le
ertains : toute science, quand on l’approfondit, n’est en somme qu’un
système
de « rapports », et ces « rapports », en un certa
d’âge en âge, — et on pourrait dire de génération en génération, — le
système
de rapports qu’elle est. Avant Auguste Comte et l
toute part ouverts : la science, avant Auguste Comte, était comme un
système
de tous côtés fermé. La faute en était imputable
r opéré cette révolution. De ce que la science, en effet, n’est qu’un
système
de rapports, et de ce que ses progrès ne sauraien
s, et de ce que ses progrès ne sauraient consister qu’à développer le
système
de ces rapports, il résulte, en premier lieu, que
d, et pour cette seule raison, dès que la science est conçue comme un
système
de rapports, la science, d’âge en âge, est donc p
re raison, qu’aucune découverte ne saurait s’accomplir en un point du
système
qui n’ait sa répercussion sur le système tout ent
t s’accomplir en un point du système qui n’ait sa répercussion sur le
système
tout entier. Je viens de faire allusion aux trava
, mais ils ont cependant modifié l’idée qu’on se formait avant eux du
système
du monde. La conception de la vie n’est plus pour
t qu’elle peut remplacer la religion, que devient-elle dans un pareil
système
? Un petit procédé pour se former le bon sens, un
rale et de la religion ? Mais, précisément, si la science n’est qu’un
système
de rapports, et de rapports humainement variables
s’il s’agit de la « remplacer ! » L’absolu n’est pas le relatif ! Un
système
de rapports n’explique pas l’homme à lui-même, so
ativité de la connaissance. » La science, avons-nous dit, n’est qu’un
système
de rapports ou de signes, entre lesquels et ce qu
adis les ont nommés du même nom. En revanche, de ces rapports dont le
système
constitue notre science, nous pouvons assurer qu’
re ait pris modèle sur l’homme, est une des meilleures preuves que le
système
de nos sciences est bien fondé sur ses raisons na
ur entrevoir ce qu’il y avait de verbalisme ou de logomachie dans ces
systèmes
tant vantés. Aussi bien, s’il les eût approfondis
nos diverses connaissances réelles pourront donc enfin former un vrai
système
, assujetti dans son entière étendue et dans son e
ôt ou tard notre erreur. Et la métaphysique cessant ainsi d’être un «
système
fermé », c’est alors qu’elle deviendra vraiment d
é, parce que c’est un brevet d’inhabitude. (L’habitude étant, dans ce
système
, le plus dangereux, le seul dangereux ennemi). Un
s l’imprimé un vieillissement et une vulgarité. (Le vulgaire, dans ce
système
, étant le contraire du commun). (Le vulgaire est
et que la mauvaise presse n’est jamais bonne. C’est toujours le même
système
de l’irréversibilité et de la dégradation continu
l’historien de la matière théologique. (Le théologien étant, dans ce
système
de langage, le théoricien de la matière théologiq
e sa propre mémoire et des résidus de sa mémoire végétale. Et dans un
système
bergsonien, (je ne dis pas dans le système bergso
moire végétale. Et dans un système bergsonien, (je ne dis pas dans le
système
bergsonien ; je ne veux pas engager notre maître
e, normale, par vieillissement, essentiel et normal). Eh bien dans un
système
bergsonien, (je ne dis pas dans le système bergso
t normal). Eh bien dans un système bergsonien, (je ne dis pas dans le
système
bergsonien), cette mort matérielle, temporelle, n
tome de matière pour le nouveau qui est la vie. En ce sens et dans ce
système
la mort pour ainsi dire essentielle de l’être est
la limite. Une âme morte est une âme résiduelle à la limite. Dans ce
système
le germe au contraire est à la limite à l’autre b
ses ennemis. La vieille irréversibilité fonctionne toujours. Dans ce
système
aussi toujours on perd et jamais on ne gagne. En
hies, qu’est-ce autre chose que les récoltes de la pensée. Ces grands
systèmes
, qu’est-ce autre chose que nos celliers et nos gr
et s’il est permis de la nommer ainsi la philosophie chrétienne et le
système
chrétien et le christianisme et la chrétienté, qu
procession symétriquement loyale et symétriquement complète. Dans ce
système
de pensée la bataille passe avant la victoire et
la mort même n’est rien au prix de la correction du combat. C’est un
système
fort connu, le plus antique, le plus étranger qu’
plus étranger qu’il y ait au monde moderne. Ce n’est pas seulement le
système
de la loyauté. C’est le système de l’héroïsme. Et
de moderne. Ce n’est pas seulement le système de la loyauté. C’est le
système
de l’héroïsme. Et c’est le système de l’honneur.
le système de la loyauté. C’est le système de l’héroïsme. Et c’est le
système
de l’honneur. Il est tout entier ramassé dans le
clefs d’ogive de l’immense et pure architecture de Polyeucte. Dans ce
système
, (dans ce système de pensée et dans ce système d’
’immense et pure architecture de Polyeucte. Dans ce système, (dans ce
système
de pensée et dans ce système d’action), le duel e
de Polyeucte. Dans ce système, (dans ce système de pensée et dans ce
système
d’action), le duel est un affrontement, une confr
a mort (temporelle) n’est que ce qui arrive. Et qui s’en va. C’est le
système
de pensée de la chevalerie, et notamment de la ch
C’est alors qu’Ulysse intervient et d’un seul coup il fausse tout le
système
; car il n’invente pas seulement d’introduire dan
e un cheval de bois machiné : il invente en cela même de remplacer le
système
de la bataille par le système de la victoire, il
il invente en cela même de remplacer le système de la bataille par le
système
de la victoire, il invente de substituer d’un seu
le système de la victoire, il invente de substituer d’un seul coup le
système
de gagner au système de se battre, le système de
oire, il invente de substituer d’un seul coup le système de gagner au
système
de se battre, le système de l’empire au système d
ituer d’un seul coup le système de gagner au système de se battre, le
système
de l’empire au système du combat singulier. En ce
système de gagner au système de se battre, le système de l’empire au
système
du combat singulier. En ce sens, et d’un seul cou
t ce que l’on fait quand on est deux. Mais quand on est deux, dans un
système
on se mesure. Quand on est deux, pense le Romain,
on est deux, pense le Romain, je domine. Tout est proposition dans le
système
de la chevalerie. Tout est domination dans le sys
osition dans le système de la chevalerie. Tout est domination dans le
système
romain. Tout est requête dans le système chevaler
Tout est domination dans le système romain. Tout est requête dans le
système
chevaleresque. Et tout est conquête dans le systè
t requête dans le système chevaleresque. Et tout est conquête dans le
système
romain. Tout est conquête pour l’empire. Dans le
ête dans le système romain. Tout est conquête pour l’empire. Dans le
système
chevaleresque il s’agit de mesurer des valeurs. D
ns le système chevaleresque il s’agit de mesurer des valeurs. Dans le
système
de l’empire il s’agit d’obtenir et de fixer des r
es libertés. Veillons au salut de l’empire. Cet « empire » était un
système
de libertés. On s’en est bien aperçu depuis. Tous
nne, essentiellement libérale et libertaire, et non pas seulement par
système
mais de cœur et de race, ne pouvait naître qu’en
omine, celle qui combat et celle qui vainc ; quand on mesure ces deux
systèmes
, celui qui mesure et se mesure et celui qui domin
la guerre n’a jamais été exterminée par la deuxième et que le premier
système
du monde, qui est le système de comparaison, n’a
rminée par la deuxième et que le premier système du monde, qui est le
système
de comparaison, n’a jamais été exterminé par le d
t le système de comparaison, n’a jamais été exterminé par le deuxième
système
, qui est le système de l’extermination. Il faut q
araison, n’a jamais été exterminé par le deuxième système, qui est le
système
de l’extermination. Il faut qu’il y ait dans la l
de tout temps elles se sont liées et déliées, de tout temps les deux
systèmes
se sont mordus et démordus sans qu’on puisse dire
des faussaires. Et à ce compte-là il ne resterait rien. Car dans ce
système
de pensée il ne s’agit pas seulement de vaincre.
ampionnat où tous les autres joueurs sont faibles. Tels sont les deux
systèmes
de pensée, telles sont les deux races de la guerr
e pensée, telles sont les deux races de la guerre, tels sont les deux
systèmes
de mesure, la mesure et la victoire et l’on peut
out homme qui est d’une certaine race optera pour la théorie, pour le
système
de pensée du noble jeu. Ou plutôt il n’optera p
nsée du noble jeu. Ou plutôt il n’optera pas. Il est d’avance de ce
système
et de cette race. Tant que l’on parlera le lang
le langage français Corneille demeurera le poète de ce noble jeu. Du
système
et de la race pour qui toute vie même et toute ac
honneur est un devoir. Ne l’en croyons pas. L’amour, (je dis dans son
système
de pensée, dans son système de sentiment, et dans
en croyons pas. L’amour, (je dis dans son système de pensée, dans son
système
de sentiment, et dans sa poétique, et dans son sy
nsée, dans son système de sentiment, et dans sa poétique, et dans son
système
de la vie), l’amour est un honneur, et l’honneur
ieux don Diègue. Mais l’idée de Rodrigue, et l’idée cornélienne, leur
système
d’être et leur système de pensée, c’est premièrem
’idée de Rodrigue, et l’idée cornélienne, leur système d’être et leur
système
de pensée, c’est premièrement que nous n’avons qu
e maîtresse, troisièmement que c’est la même unicité. Leur idée, leur
système
de pensée, c’est que la destination de l’amour es
Corneille a été gardé de cette erreur de calcul qui est au centre du
système
dévot. Et il en a été gardé notamment par le syst
est au centre du système dévot. Et il en a été gardé notamment par le
système
de pensée du combat loyal et de la comparaison à
intégralement, ce qui a été promu entre tant de promotions, c’est le
système
de pensée du combat loyal et de la confrontation
un certain scepticisme épicurien comme les deux pôles de pensée et de
système
du monde antique si je puis dire au point de vue
païenne et de la pensée profane. Comme les deux pôles de pensée et de
système
de l’humanité même, c’est-à-dire d’une humanité n
isme. Et qu’il a considéré le stoïcisme comme le pôle de pensée et de
système
de l’héroïque et du sacré dans un monde profane e
ssement et non sur l’ignorance et sur un certain mépris du monde. Le
système
de pensée de Polyeucte n’exige pas que Dieu mécon
mains. (En ceci encore il est tout ce qu’il y a de plus contraire au
système
dévot). De là cette humanité de Polyeucte, cett
ère. Et loin que son humanité s’oppose à sa sainteté (comme dans le
système
athée et parallèlement et ¡conjointement dans le
omme dans le système athée et parallèlement et ¡conjointement dans le
système
dévot), on a l’impression au contraire, on voit q
t dans Corneille il rassemble et résume et présente magnifiquement le
système
de pensée, la règle indéréglable qui dans tous le
ien la relation du chrétien au non-chrétien. C’est la règle, c’est le
système
de pensée de la juste guerre, du combat loyal, de
s cet affreux privilège de (pouvoir) pécher comme nous. C’est tout le
système
d’un Polyeucte et sans parler d’un Godefroy de Bo
d’un Polyeucte et sans parler d’un Godefroy de Bouillon c’est tout le
système
d’un saint Louis. C’est tout le système de mesure
roy de Bouillon c’est tout le système d’un saint Louis. C’est tout le
système
de mesure, de pensée d’un Polyeucte. Quand le chr
pas que le chrétien vainque en lui-même et pour lui-même et dans son
système
de mesure et de pensée. Il ne suffit même pas si
utre qu’il vainque pour l’autre. Il faut encore qu’il vainque dans le
système
de l’autre. Polyeucte ne se contentera pas à moin
s à moins. Il faut qu’il vainque aussi dans l’honneur qui est dans le
système
de l’autre. Et comme lui regrette Sévère, il faut
lyeucte soit chrétien. C’est pour lui une sorte de scandale (dans son
système
) et ce point de scandale est aussi le seul point
e qu’il vainque (en honneur) Sévère devant Sévère lui-même et dans le
système
de Sévère. Il faut que Sévère garde au flanc ce p
ude est une plaine de quiétude. Or Sévère ne peut compter que dans le
système
de compte de Sévère. Sévère ne peut mesurer que d
ns le système de compte de Sévère. Sévère ne peut mesurer que dans le
système
de mesure de Sévère. Autrement il serait converti
que nous avons dit, et cette intelligence, que nous avons dite, et ce
système
de totale loyauté qui est ce même dont nous parlo
l faut que Sévère soit tout lui-même et naturellement ne sorte pas du
système
de Sévère. Ni du système de pensée, ni du système
ut lui-même et naturellement ne sorte pas du système de Sévère. Ni du
système
de pensée, ni du système de mesure. Dès lors pour
ent ne sorte pas du système de Sévère. Ni du système de pensée, ni du
système
de mesure. Dès lors pour que Sévère emporte ce po
de Dieu ne comptent pas pour Sévère. Autrement il serait chrétien. Le
système
de Dieu ne compte pas pour Sévère. C’est le systè
rait chrétien. Le système de Dieu ne compte pas pour Sévère. C’est le
système
de Sévère et il n’y a que le système de Sévère qu
compte pas pour Sévère. C’est le système de Sévère et il n’y a que le
système
de Sévère qui compte pour Sévère. Il ne suffit do
ce point d’insécurité. Il ne suffit pas que Polyeucte vainque dans le
système
de Dieu, il faut qu’il vainque dans le système de
yeucte vainque dans le système de Dieu, il faut qu’il vainque dans le
système
de Sévère. C’est ce que j’ai dit je crois dans le
e Polyeucte gagne et que Polyeucte vainc il faut que ce soit dans son
système
de jeu que Polyeucte gagne et que Polyeucte vainq
système de jeu que Polyeucte gagne et que Polyeucte vainque. C’est le
système
et c’est la théorie même de l’image. Nulle sûreté
u’il donne une certaine haute image de lui au monde païen. C’est le
système
et c’est la politique de saint Louis. Ce qu’il y
nt à aucun moment l’idée que Mahom est mieux servi. C’est toujours le
système
de l’idée que l’on donne de soi. C’est toujours l
e soit jusque pour quelque chroniqueur et témoin musulman. C’est le
système
, c’est la politique de Jeanne d’Arc. De même que
e et déterminé, c’est-à-dire s’il avait joué dans le cadre et dans le
système
du déterminisme moderne, nous n’aurions pas besoi
qu’on y est assis, de même ils veulent avant tout une philosophie, un
système
de pensée, un système de connaissance où on est a
même ils veulent avant tout une philosophie, un système de pensée, un
système
de connaissance où on est assis. Ce qu’ils nommen
ophie de sédentaires, de tranquilles et de fonctionnaires. Ils ont un
système
de pensée, un mécanisme mental, une machinerie in
ns toute une race à notre tranquillité de demain. C’est toujours le
système
de la retraite. C’est toujours le même système de
n. C’est toujours le système de la retraite. C’est toujours le même
système
de repos, de tranquillité, de consolidation final
ille. Comme un passé stérile et comme un passé lié. C’est toujours le
système
du monde moderne de vouloir loucher à deux guiche
l’épargne : au cœur du moderne. Ils mettent à la caisse d’épargne des
systèmes
comme d’autres y mettent des économies, d’autres
à attendre et à toucher les rentes. Ce qu’ils nomment chrétien est un
système
du chrétien pensé en moderne, un système emprunté
’ils nomment chrétien est un système du chrétien pensé en moderne, un
système
emprunté du chrétien et reporté, recalqué, immobi
ion du monde ne sont pas vides et ces immenses mondes ne sont pas des
systèmes
et des blocs. Ce sont d’immenses poussées et cont
t ce qu’il y a de plus contraire à la destination de l’homme, dans le
système
de la pensée chrétienne. Ces immenses mondes sont
ilement de vue. Il est parfaitement vrai qu’il y a en philosophie des
systèmes
que l’on a rendus insoutenables : ils seront donc
eux qui veulent les habiter quand même. Il a pu rendre inhabitable le
système
de la pensée du monde moderne. Mais qu’est-ce que
us sommes serrés. Et les intellectuels et les théoriciens de tous les
systèmes
, et notamment les catholiques, parlent toujours c
u par l’un est aussitôt et automatiquement gagné par l’autre. Dans un
système
clos et dans un système de compression mutuelle i
et automatiquement gagné par l’autre. Dans un système clos et dans un
système
de compression mutuelle il n’y a pas de positif a
e négatif, (et encore, mais là n’est pas notre question), que dans un
système
où il y a des vides. Dans un système plein tout n
pas notre question), que dans un système où il y a des vides. Dans un
système
plein tout négatif est en réalité un positif cont
égatif est en réalité un positif contraire. Et par conséquent dans un
système
plein il n’y a jamais de négatif acquis. Tout nég
nt pour antécédent immédiat une combinaison chimique, c’est-à-dire un
système
de déplacements moléculaires. — Analogie de cet a
e partant chaque combinaison chimique distincte est constituée par un
système
distinct de déplacements prodigieusement petits e
prodigieusement rapides et petits ; ils forment aussi une quantité de
systèmes
distincts. Seulement nous savons que ces systèmes
ssi une quantité de systèmes distincts. Seulement nous savons que ces
systèmes
sont tous des ondes, et nous mesurons la vitesse
exactement le déplacement élémentaire dont la répétition forme chaque
système
, montrer que, d’un système à l’autre, les déplace
lémentaire dont la répétition forme chaque système, montrer que, d’un
système
à l’autre, les déplacements élémentaires ne diffè
’est pas aussi avancée que l’optique ; elle ne fait que constater ses
systèmes
de déplacements, tandis que l’autre définit et me
e temps et dans l’espace. On peut donc comparer une onde éthérée à un
système
de mouvements atomiques, et une succession d’onde
es, et une succession d’ondes éthérées semblables à une succession de
systèmes
semblables de mouvements atomiques. Par suite, gr
active ou d’une papille gustative ; là se produit dans la molécule un
système
de mouvements atomiques, et dans la fibrille une
uit ; une seconde molécule semblable arrive au même point ; un second
système
semblable de mouvements atomiques se produit, et
emblables. Mais le nombre de ces sensations, de ces actions et de ces
systèmes
de mouvements qui se succèdent en une seconde est
d’un événement extérieur, à une ondulation aérienne ou éthérée, à un
système
de mouvements atomiques, qui est l’antécédent ext
e fait que traduire en gros la différence d’intensité qui sépare deux
systèmes
d’ondulations successives. Ainsi les quatre sens
pour exprimer les nuances de chaque sujet. En général, un sens est un
système
d’écriture spontanée et de notation automatique,
contact que parce que dans la pression « les corpuscules terminaux du
système
profond sont, en outre, intéressés, et que dans l
que l’observation nous montre dans les nerfs du toucher, ce sont des
systèmes
différents de déplacements moléculaires transmiss
et immédiat qui met en action les nerfs olfactifs et gustatifs est un
système
de déplacements moléculaires ; nous concevons que
s est un système de déplacements moléculaires ; nous concevons que ce
système
de déplacements se traduit en eux par un système
ous concevons que ce système de déplacements se traduit en eux par un
système
correspondant d’actions nerveuses, et se traduit
stème correspondant d’actions nerveuses, et se traduit en nous par un
système
correspondant de sensations élémentaires de saveu
voquent les diverses sensations ne peuvent être conçues que comme des
systèmes
de mouvements : ainsi toutes ces actions, diverse
89. Vernier, cité par Longet, Traité d’anatomie et de physiologie du
système
nerveux, II, 170. — Et Bain, ibid. 90. Longet,
de la face profonde entre en jeu. » (Gratiolet, Anatomie comparée du
système
nerveux, II, 409. — Landry, Paralysies, 159, 179.
sse ; je veux l’infini seul pour perspective. Si vous me présentez un
système
tout fait, que me reste-t-il à faire ? Vérifier p
lications et de nombreuses restrictions : la science profane, dans un
système
quelconque de révélation franchement admis, ne pe
qu’ils le pensent. La nature humaine, plus forte au fond que tous les
systèmes
religieux, sait trouver des secrets pour reprendr
fit qu’il y ait double emploi pour trouver ma thèse actuelle. Dans un
système
révélé, la science n’a plus qu’une valeur très se
qui captiva mon enfance et ma première jeunesse, il me semble que le
système
des choses, tel que je l’entends aujourd’hui, dif
y avait, dans le supernaturalisme primitif, dans celui qui a créé les
systèmes
mythologiques de l’Inde et de la Grèce, quelque c
te critique. L’œuvre de la critique moderne est donc de détruire tout
système
de croyance entaché de supernaturalisme. L’islami
cts étant de la nature humaine, il ne faut pas les blâmer, et le vrai
système
moral et intellectuel saura leur faire une part :
de croire, c’est la brièveté de son symbole, la contradiction de ses
systèmes
, l’apparence de négation qui lui donne les airs d
uées du côté de l’intelligence et de la critique, elles voudraient un
système
tout fait, réunissant une grande masse de suffrag
d’affirmer ce que l’on ne sait pas légitimement, que, si le meilleur
système
intellectuel était celui qui affirme le plus, auc
e et aussi facile à saisir que cartésien ; et pourtant Descartes a un
système
, et Voltaire n’en a pas. Descartes peut se réduir
rêtée, pour dessiner à sa guise le grand paysage, s’il n’avait pas un
système
de vie, une façon à lui de voir les choses. Quand
orales est aussi peu philosophique qu’elle est peu poétique. Tous les
systèmes
sont attaquables par leur précision même 40. Comb
tive de toute poésie et de toute intelligence, c’est la théologie. Un
système
, c’est une épopée sur les choses. Il serait aussi
stème, c’est une épopée sur les choses. Il serait aussi absurde qu’un
système
renfermât le dernier mot de la réalité qu’il le s
hoses, si on ne les voit que dans les formes étroites et moulées d’un
système
? Je sentis cela un jour divinement en entrant da
utes les philosophies, et surtout des philosophies allemandes. Chaque
système
est la façon dont un esprit éminent a vu le monde
inte de l’individualité du penseur. Je ne doute pas que chacun de ces
systèmes
ne fût très vrai dans la tête de l’auteur ; mais
u’il contenait. Qu’un philosophe se dépasse lui-même et use plusieurs
systèmes
(c’est-à-dire plusieurs expressions inégalement p
ncore à la religion de l’esprit moderne et qui, s’attardant autour de
systèmes
usés, nient avec une haine aveugle les dogmes acq
ire illusion et reculer la difficulté. Il n’y a de nos jours que deux
systèmes
en face : les uns, désespérant de la raison, la c
ureur une autorité extérieure et deviennent croyants par scepticisme (
système
jésuitique : l’autorité, le directeur, le pape, s
érieusement à son objet, verrait-il faux ? Il est donc certain que le
système
de Fichte était parfaitement vrai pour lui, au po
ées. Tel est l’inconvénient ordinaire des définitions relatives à des
systèmes
d’idées très étendus, quand elles en précèdent l’
enfin la méthode positive. De là, trois sortes de philosophies, ou de
systèmes
généraux de conceptions sur l’ensemble des phénom
ès de la science tendent de plus en plus à diminuer le nombre. (6) Le
système
théologique est parvenu à la plus haute perfectio
qui avaient été imaginées primitivement. De même, le dernier terme du
système
métaphysique consiste à concevoir, au lieu de dif
source unique de tous les phénomènes. Pareillement, la perfection du
système
positif, vers laquelle il tend sans cesse, quoiqu
i ont successivement dominé, jusqu’à ces derniers siècles, tout notre
système
intellectuel. Quant à présent, afin de ne pas lai
ue organique, soit végétale, soit animale, il lui reste à terminer le
système
des sciences d’observation en fondant la physique
es les autres. Si cette condition est une fois réellement remplie, le
système
philosophique des modernes sera enfin fondé dans
le. En effet, la fondation de la physique sociale complétant enfin le
système
des sciences naturelles, il devient possible et m
de considérer chaque science fondamentale dans ses relations avec le
système
positif tout entier, et quant à l’esprit qui la c
oppent. Par une loi dont la nécessité est évidente, chaque branche du
système
scientifique se sépare insensiblement du tronc, l
s’occuper beaucoup de la relation de ces travaux particuliers avec le
système
général des connaissances positives. Hâtons-nous
opre et permanente de lier chaque nouvelle découverte particulière au
système
général, on n’aura plus à craindre qu’une trop gr
ère dont je conçois la destination de la philosophie positive dans le
système
général des sciences positives proprement dites.
des procédés scientifiques qu’on pourrait parvenir à se former un bon
système
d’habitudes intellectuelles ; ce qui est pourtant
ie dans ce discours, c’est de présider à la refonte générale de notre
système
d’éducation. En effet, déjà les bons esprits reco
rincipales branches de la philosophie naturelle, afin de se former un
système
général d’idées positives, il sera obligé d’étudi
naturelle puisse achever la régénération, déjà si préparée, de notre
système
intellectuel, il est donc indispensable que les d
, seraient nécessairement insuffisantes pour renouveler réellement le
système
de notre éducation, si elles ne reposaient sur la
par Bacon, par Descartes et par Galilée, construisons directement le
système
d’idées générales que cette philosophie est désor
on n’a rien à craindre à cet égard, cette foi a été redoublée par des
systèmes
philosophiques qui sont du moins de formidables e
humanité on ne sait vers quoi… car le mot n’a pas encore été dit ! Du
système
de M. Pelletan, il ne resterait pas un atome. Dan
ssons. Eux sont, avant tout, des anatomistes de la pensée. Tous leurs
systèmes
sortent des abîmes d’une psychologie qui leur sem
épuisé son effort. Nous avons d’elle toute une bibliothèque bleue de
systèmes
que l’Histoire a balayés de son pied tranquille,
us ou moins solidement, cette ignorance !… Voyez les grands esprits à
système
qui se mêlèrent de penser sur le développement de
mencement, au milieu et à la fin de toutes choses. Voilà la portée du
système
! Seulement, pour insinuer dans les esprits honnê
conséquences qui sont des blessures par lesquelles saigne et meurt un
système
. Citons-en une seule en passant : « L’homme, dit-
cœur, des forces de sentiment qui ne savent plus que devenir dans ce
système
, sans Dieu personnel, de l’humanité progressive !
donner de ce triste phénomène : un homme si bien doué, produisant un
système
qui répond si peu aux ambitions de sa pensée ! L’
la force de son cerveau, fait pour mieux que cela, dans le creux d’un
système
, il eut, du moins, la mousse des mots et le sel d
par les détails de son œuvre, les aperçus, les paradoxes mêlés à son
système
ou qui en sont sortis. Son système, véritable eff
aperçus, les paradoxes mêlés à son système ou qui en sont sortis. Son
système
, véritable effort d’esclave qui fait de la métaph
ique comme le noir fait de la canne à sucre, ira rejoindre les autres
systèmes
de métaphysique qu’a vus passer le monde, dans ce
losophe. Il l’avait, disait-il, opéré de la cataracte. Mais l’idée du
système
qui allait succéder aux défunts, et qui doit être
re de M. Ribot ; ceux qui veulent prendre rigoureusement la mesure du
système
de Schopenhauer peuvent recourir au commentaire q
e, les différences de force cérébrale attestées par la différence des
systèmes
importent peu si les résultats sont les mêmes, s’
ue forme qu’il se produise. Original seulement par l’idée mère de son
système
, qu’il creuse et qu’il cisèle avec un art et une
auer, — bien trop philosophe pour ne pas accrocher à la caisse de son
système
les deux roues d’une esthétique et d’une morale q
de cette philosophie n’est-il pas alors un sophiste à son tour, et le
système
le plus vigoureux est-il autre chose qu’un grand
solument une vérité ? Il peut y avoir des parcelles de vérité dans un
système
philosophique, mais les erreurs foisonnent dans t
il meurt des poux qu’il a engendrés. Au bout d’un certain temps, les
systèmes
, rongés par les erreurs qu’ils contiennent, ne so
Funck Brentano… Peut-être qu’au fond de sa pensée il conclut que tout
système
philosophique a droit au respect ou à l’admiratio
vre que j’ai là sous les yeux. Je n’y vois pas très clairement à quel
système
de philosophie appartient le professeur de philos
onnaît en philosophie, — qui jauge compétemment et lestement tous les
systèmes
, quoiqu’il se soucie peu de les hiérarchiser, dan
elle Hégel. M. Funck Brentano vaut mieux par ses facultés que par son
système
, s’il en a un ; et, s’il en a un, — malgré le sil
’il en a un, — malgré le silence qu’il garde, — ce ne peut être qu’un
système
sorti de l’axiome psychologique de Descartes, dan
eure tous les philosophes spiritualistes. Allez ! s’il avait un autre
système
, il y aurait de quoi être fier, et il nous l’aura
, et cette fermeté imperturbable avec laquelle il appliquait l’ancien
système
de M. Schelling, méthodiquement développé, à tout
ude vraiment philosophique de l’histoire de la philosophie ? Tous les
systèmes
y sont ramenés à quatre systèmes élémentaires, qu
istoire de la philosophie ? Tous les systèmes y sont ramenés à quatre
systèmes
élémentaires, qui ont de si fortes racines dans l
in ; surtout recueillir les vérités qui sont nécessairement dans tout
système
un peu célèbre, qui l’ont fait naître et qui l’on
du moins tel est l’objet de l’éclectisme. L’éclectisme n’est point un
système
, c’est une méthode, une certaine manière de consi
bres épars de la philosophie immortelle disséminée à travers tous les
systèmes
: son école est ouvertement éclectique. L’éclecti
me dans tout le reste. Où est aujourd’hui, je vous prie, cet insolent
système
qui un moment éblouit et pensa subjuguer l’Église
rofond dans la pensée et de plus gracieux dans l’imagination. Mais un
système
philosophique, quel qu’il soit, peut-il être comp
de la philosophie à laquelle elle appartient. Or ce qui est vrai d’un
système
l’est également des différentes époques de l’hist
a des ouvrages d’art et des États défectueux, comme il y a de mauvais
systèmes
industriels et de mauvais systèmes de physique. M
éfectueux, comme il y a de mauvais systèmes industriels et de mauvais
systèmes
de physique. Mais la philosophie n’en est pas moi
s livres religieux de l’Inde. Il est reconnu aujourd’hui que tous les
systèmes
philosophiques indiens se divisent en deux grande
tèmes philosophiques indiens se divisent en deux grandes classes, les
systèmes
orthodoxes et les systèmes hétérodoxes ; au faîte
s se divisent en deux grandes classes, les systèmes orthodoxes et les
systèmes
hétérodoxes ; au faîte de toutes choses étaient t
us ; non pas de la réflexion aboutissant et s’arrêtant à tel ou à tel
système
, mais se développant librement et dominant tous s
brement et dominant tous ses résultats systématiques. Il n’y a pas de
système
socratique, mais il y a un esprit socratique. Que
commencement. Aussi qu’est-il arrivé ? Socrate a produit, non pas un
système
, je le répète, mais un mouvement immense, un mouv
t plus régulier dans les cloîtres ; puis les universités, enfin mille
systèmes
. Vous seriez bien étonnés si vous saviez avec que
philosophie moderne ! Je vous ai dit que Socrate n’avait point eu de
système
; oserais-je dire qu’il importe assez peu28 que D
ion sur celle de la Grèce. Encore une fois, Descartes a sans doute un
système
; mais sa gloire principale, comme celle de Socra
erne l’esprit philosophique, qui a produit et produira mille et mille
systèmes
. De la méthode, tel est le titre si simple aujour
et demi, car nous ne datons guère de plus loin, il me semble que les
systèmes
philosophiques n’ont pas manqué à l’Europe. Non,
’on accuse la philosophie moderne de se perdre déjà dans un dédale de
systèmes
; c’est vraiment bien de la sévérité envers cet e
rs cet enfant. Je remarque que loin de s’être perdue dans un chaos de
systèmes
, elle n’a guère produit que deux ou trois grandes
? Au contraire, prenez la philosophie de Socrate. Socrate n’a pas de
système
bien arrêté, mais il a des directions pour la pen
e qu’une collection de faits d’un genre particulier qu’on appelle des
systèmes
, il n’y a qu’à appliquer à ces faits la même méth
sophie. Il faudrait prendre un certain nombre d’époques, d’écoles, de
systèmes
célèbres ; étudier successivement ces époques, ce
stèmes célèbres ; étudier successivement ces époques, ces écoles, ces
systèmes
: une observation assidue donnerait peu à peu les
-ce en effet qu’une époque philosophique ? C’est un certain nombre de
systèmes
et d’écoles ramenées à un point de vue général qu
de vue général qui, aux yeux de l’historien, paraît dominer tous ces
systèmes
, toutes ces écoles et en faire une unité. Vous co
que trois ou quatre mille ans remplis par des milliers d’écoles et de
systèmes
parmi lesquels il faut qu’il se jette et s’orient
ir d’écoles. Car, qu’est-ce qu’une école ? C’est un certain nombre de
systèmes
plus ou moins liés dans le temps, mais liés surto
conventionnelles, elle prendra sur la foi du genre humain les grands
systèmes
qui ont fait du bruit dans le monde et s’établira
’expérience. À la rigueur l’empirisme n’a le droit de prononcer qu’un
système
mérite plus d’attention qu’un autre, que lorsqu’i
on qu’un autre, que lorsqu’il a examiné et approfondi l’un et l’autre
système
. Il n’a pas le droit de passer légèrement sur cer
’autre système. Il n’a pas le droit de passer légèrement sur certains
systèmes
pour s’attacher à d’autres qui ont plus de renomm
, en rechercher les fragments épars et reconstruire péniblement leurs
systèmes
. Voilà donc l’empirisme en présence de trois ou q
le ans, remplis non par des époques, non par des écoles, mais par des
systèmes
plus ou moins célèbres, mais qu’il faut étudier é
éthode. Allons plus loin. Supposons qu’après avoir interrogé tous les
systèmes
isolés, épars à travers les siècles, nous soyons
isi les éléments essentiels de la nature humaine, et de n’avoir qu’un
système
, ou trop étendu ou trop borné, par conséquent fau
ou trop borné, par conséquent faux par quelque côté, et qu’imposer ce
système
à l’histoire, c’est fausser l’histoire avec un sy
qu’imposer ce système à l’histoire, c’est fausser l’histoire avec un
système
. Je le sais, et je me hâte de déclarer que s’il n
. D’un autre côté, la méthode rationnelle pourrait nous conduire à un
système
faux qui nous conduirait lui-même à une vue fauss
s obtenu ! L’histoire ne serait plus alors une succession fortuite de
systèmes
, d’écoles, d’époques, c’est-à-dire de la simple c
chronologie dans un cadre lumineux et intéressant. Ce ne serait ni un
système
abstrait, ni des faits isolés, mais un système vi
nt. Ce ne serait ni un système abstrait, ni des faits isolés, mais un
système
vivant, la légitime alliance de l’idéal et du rée
othétique nous conduirait à des rapports hypothétiques, et de là à un
système
hypothétique ; la première loi d’une sage méthode
que reconnaît et adore le genre humain, et au nom duquel l’auteur du
Système
du monde découvrait et inclinait avec respect sa
articularités : d’abord tel peuple, puis tel autre, telle époque, tel
système
, toujours et toujours des particularités. Rien n’
uvement. Enfin, n’oubliez pas que si tous ces points de vue, tous ces
systèmes
, excellents en eux-mêmes, mais incomplets, se dét
est appelé à réaliser, il passera après avoir réalisé cette idée. Le
système
de l’empirisme et de la sensation peut être fort
t pas cependant à la pensée : il passera donc comme beaucoup d’autres
systèmes
. Que dis-je ! malgré l’immortalité qui lui avait
ième leçon. Du rôle de la géographie dans l’histoire Retour sur le
système
historique esquissé dans la dernière leçon. Métho
nt se succèdent, mais qui s’engendrent les uns les autres. Tel est le
système
de l’histoire ; et ce système, nous ne l’avons po
gendrent les uns les autres. Tel est le système de l’histoire ; et ce
système
, nous ne l’avons point emprunté à des vues en l’a
ulement alors, elle a une haute moralité. En effet niez ou énervez le
système
de l’histoire, niez ou énervez ses lois et son pl
t moral et divin des choses humaines. Si donc on osait donner à notre
système
les noms de panthéisme et de fatalisme, c’est-à-d
, est une des formes visibles et sensibles de la Providence. Ainsi le
système
que je vous ai exposé est seul moral, en même tem
pense bien, mais j’aurais gardé Thucydide ; et cela en vertu même du
système
de Malebranche. J’aurais dit à Malebranche : « Co
es oisifs qui tirent au hasard de leurs rêveries un certain nombre de
systèmes
, sans rapport avec l’esprit du temps, ni avec les
ères analogues de l’industrie, des lois, des arts, des religions, des
systèmes
philosophiques. Lorsque la philosophie de l’histo
aura étudié ainsi l’industrie, les lois, les arts, les religions, les
systèmes
philosophiques des différents peuples d’une époqu
accepte toutes, les combine et les réconcilie dans le sein d’un vaste
système
où chacune trouve sa place. Ce que fait une sage
i, à l’aide des siècles, dans son mouvement universel et dans l’ample
système
qu’elle enfante et déroule successivement. Mais i
faut bien concevoir que la création et la destruction successive des
systèmes
est la vie, le mouvement, le progrès, l’histoire
araître et disparaître bien des empires, bien des religions, bien des
systèmes
, pour songer à les comparer, et pour s’élever aux
s races, les langues, les religions, les arts, les gouvernements, les
systèmes
de philosophie, tout a sa place dans l’histoire d
Le plus grand défaut de Herder est d’avoir abordé l’histoire avec un
système
philosophique trop peu favorable à la puissance e
ancienne et moderne. Enfin depuis un demi-siècle la connaissance des
systèmes
philosophiques a été comme renouvelée. Tel est l’
cette philosophie ; 2º sa méthode positive ; 3º ses résultats, ou le
système
auquel aboutit l’application de cette méthode. L’
philosophiques par une génération de grands hommes, méthode nouvelle,
système
complet, psychologique, logique, ontologique, cos
logique, logique, ontologique, cosmologique, en sorte que de tous les
systèmes
que le passé pouvait présenter, il n’en était pas
e tout ami de l’humanité et de la philosophie. Il a embrassé tous les
systèmes
et tous les siècles. Et il ne s’agit pas ici de q
ui-là même qu’a suivi l’humanité ; il expose scrupuleusement tous les
systèmes
dans leur succession réelle, avec des classificat
mythes de la Perse, de la Chaldée, de la Syrie, qu’il donne pour des
systèmes
philosophiques. On peut dire aussi que la critiqu
; il n’a pas l’air de soupçonner que dans toute époque l’ensemble des
systèmes
est une suite de causes et d’effets qui agissent
les n’avaient pas d’autre loi que leur volonté, c’est-à-dire, dans le
système
régnant, leurs désirs, c’est-à-dire leur bon plai
u encore bien déchiffrer et interpréter. Or, quand on est arrivé à un
système
qui fait mépriser tous les autres, on n’est pas f
itiques sévères que Condillac a laissées tomber çà et là sur certains
systèmes
, ni les extraits qu’il a plu à Diderot de tirer d
l ne se contente pas de donner des extraits plus ou moins étendus des
systèmes
philosophiques, il pénètre leur esprit, et c’est
bien déterminé, l’application de ce point de vue à l’appréciation des
systèmes
devait donner et donne en effet une histoire de l
é le titre même de son livre, il ne sait pas entrer dans l’esprit des
systèmes
antiques. Par exemple, les arguments célèbres qu’
e métaphysique ; elle a un peu de morale et de politique, mais pas de
système
à proprement parler, ou du moins pas de ces systè
ique, mais pas de système à proprement parler, ou du moins pas de ces
systèmes
qui embrassent l’universalité des questions philo
n critique que Tiedemann, et il est moins sceptique. L’exposition des
systèmes
est chez lui plus étendue à la fois et aussi fidè
chez lui plus étendue à la fois et aussi fidèle ; l’esprit de chaque
système
n’y est pas saisi avec moins de sagacité ; en mêm
ppement si régulier à travers leur désordre apparent, c’est-à-dire un
système
véritable, une philosophie tout entière. Sans dou
ez reconnu. Son tort est d’avoir emprunté son cadre et sa mesure à un
système
trop peu étendu pour embrasser tous les systèmes.
dre et sa mesure à un système trop peu étendu pour embrasser tous les
systèmes
. La philosophie de Kant est bien vaste assurément
cke ; mais l’esprit humain est plus vaste encore, et les innombrables
systèmes
qu’il a semés à travers les siècles sont un peu à
ant est pour Tennemann comme le lit de Procuste ; il y étend tous les
systèmes
, et malheur à qui le dépasse. Ainsi les stoïciens
comme aussi celle du catholicisme, et aussitôt qu’il aperçoit quelque
système
qui a la plus légère apparence de l’un ou de l’au
ever une grêle d’arguments et de formules kantiennes contre ce pauvre
système
. Cette manie rationaliste et protestante gâte un
eux histoires de la philosophie que devaient produire les deux grands
systèmes
dont la lutte remplit la fin du dix-huitième sièc
uccédé des recherches approfondies sur certaines écoles, sur certains
systèmes
. Il est dans la nature des choses que ces recherc
ritique européenne les seules lumières qu’elle possède encore sur les
systèmes
philosophiques des Indiens133. Le spirituel auteu
eulement des principales époques de la philosophie ancienne, mais des
systèmes
particuliers dont se composent chaque époque et c
a philosophie cartésienne se développe au dix-huitième siècle en deux
systèmes
opposés, le spiritualisme de l’école écossaise et
ns ses derniers représentants, et vous verrez que rien ne manque à ce
système
, psychologie, métaphysique, morale, politique, hi
autre côté, qui se flattera, en fait d’idéalisme, d’aller au-delà du
système
de Fichte ? L’idéalisme, faible encore dans les s
ez à l’immobilité votre propre pensée ; ou bien il faut laisser là le
système
de Kant comme celui de Locke, passer outre et fai
à la fin du dix-huitième siècle. Vous voilà donc cherchant un nouveau
système
. Mais cherchez autant qu’il vous plaira ; étudiez
autant qu’il vous plaira ; étudiez, approfondissez, comparez tous les
systèmes
qui ont paru depuis trois mille ans, et vous verr
mot du genre humain, et il vous est démontré aussi qu’il n’y a pas un
système
qui ne soit réductible à l’un ou à l’autre de ces
vicieuses du problème, à savoir, adopter l’un ou l’autre de ces deux
systèmes
, ou se tourmenter pour en chercher un nouveau qui
laissée, l’abandon de tous les côtés exclusifs par lesquels les deux
systèmes
se repoussent, l’adoption de toutes les vérités q
és dans un point de vue plus élevé et plus étendu que l’un et l’autre
système
, capable de les contenir, de les expliquer et de
ble141. Comptez et concluez : de tous côtés diverses méthodes, divers
systèmes
en psychologie, en métaphysique, en théodicée ; d
bout de la psychologie, entrer dans la métaphysique, et nous faire un
système
qui puisse rendre compte de tous les besoins de l
besoins de la pensée, afin de pouvoir aussi rendre compte des autres
systèmes
, les interroger et les juger. Voilà pourquoi, bie
s régulièrement à l’histoire de la philosophie, en commençant par les
systèmes
les plus connus et les plus modernes143. Depuis,
s’y rencontrent, on n’a dans l’histoire à proscrire aucun des grands
systèmes
qui la partagent, et qui, quelque exclusifs et dé
à quelque élément réel ; car il n’y a pas, il ne peut pas y avoir de
système
entièrement chimérique. Ainsi l’éclectisme peut,
ns la conscience148. Enfin, M. Degérando, dans sa seconde édition des
Systèmes
comparés de philosophie, a commencé à accorder pl
déjà avant sa mort une nouvelle philosophie, ne pouvant s’arrêter au
système
de la subjectivité absolue et pour ainsi dire sur
il conclure de ces changements ? Il en faut conclure que le règne des
systèmes
exclusifs du sensualisme en France et de l’idéali
blesse privilégiée et d’une religion d’État. Or, comment sort-on d’un
système
exclusif ? Nous l’avons vu : par un système exclu
Or, comment sort-on d’un système exclusif ? Nous l’avons vu : par un
système
exclusif en sens contraire. Ainsi, à l’exclusive
avons imprimé un mouvement qui a été utile et qui dure. D’ailleurs le
système
révolutionnaire substitué en France au système de
ui dure. D’ailleurs le système révolutionnaire substitué en France au
système
de l’ancien régime, exclusif comme celui qu’il re
nçaise ; c’est la Charte qui est sortie de la lutte sanglante de deux
systèmes
qui aujourd’hui ont également fait leur temps, la
l n’appartient qu’à son pays ; en philosophie il n’appartient à aucun
système
en particulier, mais à l’esprit commun qui les an
ien peu entourée, bégaya le premier le nom d’éclectisme ; c’est là le
système
dont le lent et laborieux enfantement remplit tou
remplit toute la première partie de mon enseignement ; c’est le même
système
étendu et agrandi qui présidera à tout le reste d
e Diderot, et Dieu veuille que tout ce naturalisme n’aboutisse pas au
Système
de la nature du baron d’Holbach ! Il serait trist
incréée et créatrice. Voilà le vrai Dieu, seul capable d’expliquer le
système
admirable de l’univers, et surtout d’expliquer l’
ans cesse au seul être véritable, à l’unité absolue, à Dieu. Voilà le
système
opposé au panthéisme. Appelez-le comme il vous pl
e humain fait sa route ; il y a longtemps que, loin des écoles et des
systèmes
, le genre humain croit avec une égale certitude à
u à gauche, est tombée tour à tour dans l’une ou l’autre extrémité de
systèmes
également vrais sous un rapport, également faux s
a manifestation de toutes les puissances renfermées dans la cause. Le
système
opposé au panthéisme est celui de l’unité absolue
nivers avec la variété de ses forces et de ses phénomènes. Ce dernier
système
est l’abus de l’abstraction métaphysique, comme l
ois à son insu, dans les liens des sens et de l’imagination. Ces deux
systèmes
sont plus naturels qu’on ne peut le supposer quan
; Philosophie écossaise ; Philosophie de Kant, avec une Esquisse d’un
système
de philosophie morale et politique. 13. Sur le v
ualiste, les leçons sur Hobbes, et Philosophie de Kant, Esquisse d’un
système
de philosophie morale et politique. 15. Sur l’id
de 1820, Philosophie de Kant, les dernières pages de l’Esquisse d’un
système
de philosophie morale et politique. 33. Du vrai
os écrits ; voyez particulièrement Philosophie de Kant, Esquisse d’un
système
de philosophie morale et politique, p. 331, etc.
onnaître leur proie, des organes locomoteurs pour aller la saisir, un
système
nerveux pour coordonner leurs mouvements à leurs
upérieurs paraît solidaire de certains dispositifs cérébraux. Plus le
système
nerveux se développe, plus nombreux et plus préci
ent cette conscience n’ont pour condition nécessaire la présence d’un
système
nerveux : celui-ci n’a fait que canaliser dans de
ble de se nourrir parce qu’il n’a pas d’estomac. La vérité est que le
système
nerveux est né, comme les autres systèmes, d’une
stomac. La vérité est que le système nerveux est né, comme les autres
systèmes
, d’une division du travail. Il ne crée pas la fon
ts nerveux, encore moins une concentration des éléments nerveux en un
système
, il y a quelque chose d’où sortiront, par voie de
rasitisme accompagnent la dégénérescence et la presque disparition du
système
nerveux : comme, en pareil cas, le progrès de l’o
essionnabilité toute spéciale de sa chlorophylle à la lumière. Or, un
système
nerveux étant, avant tout, un mécanisme qui sert
d’intermédiaire entre des sensations et des volitions, le véritable «
système
nerveux » de la plante nous paraît être le mécani
plus libre d’énergie discontinue, la plante perfectionnait plutôt son
système
d’accumulation sur place. Nous n’insisterons pas
mplissent les mouvements de locomotion. De sorte que, là où existe un
système
nerveux avec les organes sensoriels et les appare
rieure. Par là, il conserve, entretient et soutient l’organisme où le
système
nerveux est inséré et sur lequel les éléments ner
ns l’exacte mesure où il en a besoin. Plus particulièrement, c’est du
système
sensori-moteur que vient ici l’appel de glycogène
comme si le reste de l’organisme était là pour passer de la force au
système
nerveux et aux muscles que les nerfs actionnent.
que les nerfs actionnent. Certes, quand on songe au rôle que joue le
système
nerveux (même sensori-moteur) comme régulateur de
s l’énergie se dépense et se reconstitue. Supposons, en effet, que le
système
sensori-moteur soit un système comme les autres,
constitue. Supposons, en effet, que le système sensori-moteur soit un
système
comme les autres, au même rang que les autres. Po
qu’en font les nerfs et les muscles. Supposons, au contraire, que le
système
sensori-moteur soit vraiment dominateur. La durée
e glycogène, à en fabriquer de nouveau. C’est donc bien, en somme, du
système
sensori-moteur que tout part, c’est sur lui que t
érations profondes 56. Il semble que le reste du corps ait soutenu le
système
nerveux jusqu’à la dernière extrémité, se traitan
serait la fin. En résumé, si l’on convient, pour abréger, d’appeler «
système
sensori-moteur » le système nerveux cérébro-spina
l’on convient, pour abréger, d’appeler « système sensori-moteur » le
système
nerveux cérébro-spinal avec, en plus, les apparei
a dire qu’un organisme supérieur est essentiellement constitué par un
système
sensori-moteur installé sur des appareils de dige
ait de moyen à tout. Ce cercle n’en a pas moins un centre, qui est le
système
d’éléments nerveux tendus entre les organes senso
aité dans un travail antérieur. Rappelons seulement que le progrès du
système
nerveux s’est effectué, tout à la fois, dans le s
les plus intelligents, le progrès réalisé a été surtout un progrès du
système
nerveux avec, à chaque degré, toutes les création
, est l’activité à laquelle ces formes doivent servir de véhicule. Un
système
nerveux, avec des neurones placés bout à bout de
éveillant au contraire de plus en plus et marchant à la conquête d’un
système
nerveux. Il est probable que l’effort du règne an
isme ou à toute autre cause) a consisté avant tout dans un progrès du
système
nerveux sensori-moteur. On cherche la mobilité, o
’est faite dans des directions divergentes. Un coup d’œil jeté sur le
système
nerveux des Arthropodes et sur celui des Vertébré
r, pour répondre à cette question, point n’est besoin d’opter pour un
système
de philosophie. Il suffit de se placer au point d
n’étant, au fond, que le refus de notre esprit, devant n’importe quel
système
de décomposition actuellement donné, de le tenir
omposer selon n’importe quelle loi et de recomposer en n’importe quel
système
. Nous avons énuméré quelques-uns des traits esse
ité. Réciproquement, quand on voit les Abeilles d’une ruche former un
système
si étroitement organisé qu’aucun des individus ne
tude, héréditairement transmise, serait devenue instinct. De ces deux
systèmes
, le premier a l’avantage de pouvoir, sans souleve
juxtaposés. Queue que soit la force qui se traduit dans la genèse du
système
nerveux de la Chenille, nous ne l’atteignons, ave
la réduction de l’instinct à un pur mécanisme 73. Chacun de ces deux
systèmes
d’explication triomphe dans la critique qu’il fai
(en russe) de Tarakevich et Stchasny. 57. Cuvier disait déjà : « Le
système
nerveux est, au fond, tout l’animal — les autres
déjà : « Le système nerveux est, au fond, tout l’animal — les autres
systèmes
ne sont là que pour le servir. — (Sur un nouveau
ir compte, par exemple, des cas de dégradation et de régression où le
système
nerveux passe à l’arrière-plan. Et surtout il fau
système nerveux passe à l’arrière-plan. Et surtout il faut joindre au
système
nerveux les appareils sensoriels d’un côté, moteu
n mouvement les parties auxquelles il est fixé. Nous trouvons dans le
système
nerveux des éléments producteurs et conducteurs,
que au sang et à tous les liquides blastématiques qui en dérivent. Le
système
circulatoire n’est autre chose qu’un ensemble de
n, ils ne font qu’emmener le sang qui a servi à les nourrir ; mais le
système
veineux présente une autre origine périphérique d
ite portés au cœur, centre du mouvement circulatoire. Ici commence le
système
artériel qui lance le sang dans une direction inv
l doit être amené en contact avec les éléments organiques au moyen du
système
artériel. Ce n’est point encore tout : il faut qu
ns maintenant que le curare puisse ne pas agir si, avant d’arriver au
système
artériel, il rencontre sur sa route quelque voie
pide, ou s’il se trouvait, par un obstacle quelconque, retenu dans le
système
veineux. En effet dans ce cas le poison ne parvie
prouve, ainsi qu’on le savait déjà, qu’il n’est pas influencé par le
système
nerveux comme les autres muscles, ce qui lui perm
ffet, la sensibilité, comme toutes les facultés qui ont pour siège le
système
nerveux, n’a aucune possibilité de se manifester
de se manifester par elle-même. Il faut absolument à ces facultés le
système
contractile ou musculaire sous une forme quelconq
he. Quant à la nature du tissu qui le compose, le cœur rentre dans le
système
musculaire : il est creusé à l’intérieur de cavit
e carbonique. Or c’est précisément là le rôle qui incombe au cœur. Le
système
du cœur gauche apporte aux organes le sang qui le
système du cœur gauche apporte aux organes le sang qui les anime ; le
système
du cœur droit emporte le sang qui les a fait vivr
ur de la circulation du sang, peut, en réagissant sous l’influence du
système
nerveux, coopérer au mécanisme si délicat des sen
rment, le liquide sanguin se manifeste plus distinctement, et tout un
système
vasculaire provisoire (area vasculosa) s’est étal
son organisation, il continue encore de former une exception dans le
système
musculaire : en effet, tous les appareils muscula
donner, car elles nous aideront à mieux faire comprendre l’action du
système
nerveux sur le cœur. Nous devons déjà pressentir
tion de l’influence nerveuse ; il entre en fonction bien avant que le
système
nerveux ait donné signe de vie. Il y a même plus,
ctes que les extrémités nerveuses ne se soudent physiologiquement aux
systèmes
musculaires que dans les derniers temps de la vie
erniers temps de la vie embryonnaire. Lorsque, après la naissance, le
système
nerveux a pris son empire sur tous les organes mu
Revue 3 les effets du curare, le poison paralyseur par excellence des
systèmes
nerveux moteurs ; on se souvient que le cœur cont
, soit pendant la vie, soit immédiatement après la mort, tant que les
systèmes
musculaires et nerveux conservent leurs propriété
ui forment aujourd’hui une des bases importantes de la physiologie du
système
nerveux. Il nous suffira de savoir que tous les m
uses qui réagissent sur le cœur arrivent soit de la périphérie par le
système
cérébro-spinal, soit des organes intérieurs par l
les organismes élevés, la vie n’est qu’un échange continuel entre le
système
sanguin et le système nerveux. L’expression de no
, la vie n’est qu’un échange continuel entre le système sanguin et le
système
nerveux. L’expression de nos sentiments se fait p
macrocosme), et que sa vie représente la résultante d’un tout ou d’un
système
indivisible dont nous ne pouvons qu’observer les
olution de la médecine expérimentale mais il ne saurait être érigé en
système
, comme l’ont voulu quelques médecins. L’expérimen
uloir, pour les expliquer dans leurs causes premières, recourir à des
systèmes
qui peuvent flatter son orgueil, mais qui ne font
raison ou la philosophie, devenant ensuite la maîtresse, enfanta les
systèmes
ou la scolastique. Enfin l’expérience, c’est-à-di
xpérience, nous tombons dans la scolastique et sous la domination des
systèmes
; si l’expérience se passe du raisonnement, nous
pas d’autorité personnelle ; elle repousse d’une manière absolue les
systèmes
et les doctrines. Ceci n’est point de l’orgueil e
ntale des phénomènes naturels, c’est donc de ne se préoccuper d’aucun
système
et de conserver une entière liberté d’esprit assi
devenir anti-systématiques. La médecine expérimentale ne sera pas un
système
nouveau de médecine, mais au contraire la négatio
ystème nouveau de médecine, mais au contraire la négation de tous les
systèmes
. Elle ne devra se rattacher à aucun mot systémati
sain et à l’état morbide. Ce que nous venons de dire relativement aux
systèmes
médicaux, nous pouvons l’appliquer aux systèmes p
dire relativement aux systèmes médicaux, nous pouvons l’appliquer aux
systèmes
philosophiques. La physiologie expérimentale ne s
a physiologie expérimentale ne sent le besoin de se rattacher à aucun
système
philosophique. Le rôle du physiologiste, comme ce
é en elle-même, sans vouloir la faire servir de contrôle à tel ou tel
système
de philosophie. Quand le savant poursuit l’invest
savant poursuit l’investigation scientifique en prenant pour base un
système
philosophique quelconque, il s’égare nécessaireme
e que doit toujours garder l’expérimentateur dans ses recherches. Les
systèmes
sont tous nécessairement incomplets ; ils ne saur
igation de plus en plus parfaits, et je pense que dans ce cas le seul
système
philosophique consiste à ne pas en avoir. Comme e
e consiste à ne pas en avoir. Comme expérimentateur, j’évite donc les
systèmes
philosophiques, mais je ne saurais pour cela repo
i, sans être nulle part, est partout, et qui, sans appartenir à aucun
système
, doit régner non seulement sur toutes les science
les connaissances humaines. C’est ce qui fait que, tout en fuyant les
systèmes
philosophiques, j’aime beaucoup les philosophes,
ance qui porte les diverses connaissances à s’individualiser dans des
systèmes
. Cela n’est point une conséquence des choses elle
une systématisation personnelle. Une science qui s’arrêterait dans un
système
resterait stationnaire et s’isolerait, car la sys
organisme cesse de participer à la vie générale de cet organisme. Les
systèmes
tendent donc à asservir l’esprit humain, et la se
é de la science. En effet, il faut chercher à briser les entraves des
systèmes
philosophiques et scientifiques, comme on brisera
avage intellectuel. La vérité, si on peut la trouver, est de tous les
systèmes
, et pour la découvrir l’expérimentateur a besoin
rement de tous les côtés sans se sentir arrêté par les barrières d’un
système
quelconque. La philosophie et la science ne doive
couvertes particulières d’une science au profit d’une méthode ou d’un
système
philosophique quelconque. En un mot, si les savan
rations de l’érudition et contre l’envahissement et la domination des
systèmes
, parce que ces sciences, en y succombant, verraie
le cerveau, où s’accomplissent les fonctions les plus importantes du
système
nerveux, serait non pas l’organe réel de la pensé
atomiques pour réveiller et exciter leur mode d’activité spéciale. Le
système
nerveux, sensitif et vaso-moteur, préside à tous
dans tous les organes, quelle que soit la nature de leur fonction. Le
système
musculaire, qui ne produit qu’un travail mécaniqu
plus grande activité, qui se modère quand l’organe entre en repos. Le
système
nerveux périphérique, la moelle épinière et le ce
é dans les phénomènes circulatoires locaux. En est-il de même pour le
système
nerveux et pour le cerveau ? Des expériences mode
es. Cette corrélation est surtout indispensable pour le cerveau et le
système
nerveux, qui tiennent sous leur dépendance toutes
visection, a été appliqué sur une grande échelle à l’étude de tout le
système
nerveux. Ainsi, quand on a coupé un nerf et que l
la peine à les comprendre, si l’on ne voyait comment la logique d’un
système
a dû fatalement y conduire. Reconnaître que les p
ptembre 1861, « Études physiologiques sur le curare ». 10. Laplace,
Système
du monde, ch. II. 12. Je pourrais citer beaucou
ues, parfois rationalistes sans logique et croyants sans foi. Dans un
système
rationaliste ils font une place, par courtoisie,
ent et d’éducation sur laquelle il semble ne pas encore réfléchir, un
système
politique très modifié et très creusé, voilà sa j
stème politique très modifié et très creusé, voilà sa jeunesse ; — un
système
politique qu’il continue d’élaborer et un système
sa jeunesse ; — un système politique qu’il continue d’élaborer et un
système
religieux qu’il commence à méditer et à approfond
, et sur lequel, probablement, je ne dis encore que probablement, son
système
politique depuis longtemps arrêté a dû avoir son
retrancher du corps social et priver, pour ainsi dire, de cité. Votre
système
de gouvernement est une organisation de l’ostraci
sme ainsi entendu n’est plus un sentiment, c’est un calcul ; et votre
système
de comptabilité se poursuit ; ce n’est pas une na
c’est-à-dire de pouvoir toujours retirer sa mise. Le citoyen dans ce
système
ne se donne pas, il se prête et se reprend sans c
n organisme qui est éternel. — Il était enfin et surtout positivisme,
système
social très simple et très clair, ne voyant dans
ontesquieu n’en connaît pas d’autre. De Maistre n’entre point dans ce
système
, d’abord, lui si peu habitué, comme nous le verro
a petite propriété politique inviolable et sa part de royauté. Que ce
système
soit moins grossier que la démocratie pure, il es
société particulière dans l’État. La nation se disperse déjà dans le
système
aristocratique ; elle s’émiette dans la démocrati
ur s’en trop convaincre. — Mais de quelle liberté parlez-vous dans un
système
où tout est despotisme ? — De la vraie, car c’est
rne qui a tort d’appeler liberté, ou la suppression du pouvoir, ou un
système
de garanties contre le pouvoir. Le vrai despotism
manière de liberté, si l’on veut, mais factice et inféconde, c’est un
système
de barrières élevées entre le pouvoir et le citoy
ie philosophique au risque de l’y étouffer ? Ne suffit-il point qu’un
système
social soit logique en soi, se prouve lui-même, p
ui-même, par la démonstration qu’il donne de lui et la réfutation des
systèmes
contraires, sans essayer de se soutenir par des c
l’État, c’est qu’il l’a dans son esprit ; et il faut pour lui que le
système
du monde explique son système social. Cela, parce
son esprit ; et il faut pour lui que le système du monde explique son
système
social. Cela, parce qu’il est M. de Maistre d’abo
ssir à cuire un œuf. Et c’est ainsi qu’il va associer étroitement son
système
politique à une conception du monde aussi général
tre elle. Il entend les voix qui protestent. On va lui dire : « Votre
système
politique est faux, parce qu’il est injuste. Libe
ue de l’ouvrier maladroit. Le monde n’est pas raisonnable ; il est un
système
de profondes, solides et vigoureuses absurdités.
. L’objection est donc nulle pour lui qui consiste à lui dire que son
système
politique est injuste, car il n’y a guère dans le
en expliquant que je suis chrétien et comment je le suis. IV. Son
système
religieux. Le christianisme de Joseph de Maist
t rien vu. Le christianisme, pour de Maistre, confirme et consomme le
système
de philosophie pessimiste que nous venons d’expos
pessimiste que nous venons d’exposer d’après lui, en ce qu’il est ce
système
lui-même, avec une dernière conclusion qui l’écla
éternité ; un instinct, enfin, et un besoin impérieux d’unité dans le
système
des choses, instinct qui trouve dans le christian
i représente l’unité continue du genre humain. V. Remarques sur le
système
et la méthode. Un tel système est hardi, vigou
genre humain. V. Remarques sur le système et la méthode. Un tel
système
est hardi, vigoureux, résistant. Il est même prof
de son caractère dans son esprit. Il était très bon, et il a fait un
système
méchant. Il était très bon, et cela se voit si pe
ne mauvaise précaution, sans doute ; mais poussé à l’excès, devenu un
système
, cela donne un singulier tour à l’esprit. L’habit
s exaspérer. Je dis ses pages, non ses idées ; ses idées sont pour le
système
, mais la description minutieuse et complaisante d
Notez que sa malice encore y trouve son compte. Mettez sa doctrine en
système
suivi, il pourra très bien vous dire que vous ne
cal pour avoir eu, d’abord le malheur de démontrer sa foi par tout un
système
d’agnosticisme qui semble parfois risquer d’empor
es il n’a nullement attaché le sort de sa démonstration, on ferait un
système
de doctrine chrétienne tout différent du sien, et
resque dire qu’il les méprise ; car non seulement il n’en fait pas un
système
général, mais il fait un système qui est presque
ar non seulement il n’en fait pas un système général, mais il fait un
système
qui est presque le contraire de celui-là. Ce n’es
ons cette conciliation peut et doit se faire. Je donnerais tout votre
système
pour avoir seulement une idée de la façon dont un
façon dont une antinomie dans laquelle je vis se pourra résoudre. Son
système
politique lui-même, qui est presque complet, qui
du libéralisme ; voilà qui est bien ; mais il ne me dit pas un mot du
système
parlementaire. Le système parlementaire est l’exp
est bien ; mais il ne me dit pas un mot du système parlementaire. Le
système
parlementaire est l’expédient, ou peut-être l’art
tardent ou l’inquiètent dans la construction hardie et allègre de son
système
. Il en est par l’esprit de système lui-même, par
struction hardie et allègre de son système. Il en est par l’esprit de
système
lui-même, par le dogmatisme intempérant et précip
, et à mille détours. L’autre, encore que subtil dans le détail, a le
système
le plus simple, le plus court et le plus direct.
que obstiné, intrépide et imposant. I. Philosophie de Bonald — Le
système
ternaire. Le dernier des scolastiques, c’est b
uis ne s’en détacher et ne s’en écarter jamais, et tirer tout d’elle,
système
politique, système historique, système moral, sys
r et ne s’en écarter jamais, et tirer tout d’elle, système politique,
système
historique, système moral, système domestique, sy
jamais, et tirer tout d’elle, système politique, système historique,
système
moral, système domestique, système religieux et s
er tout d’elle, système politique, système historique, système moral,
système
domestique, système religieux et système du monde
ème politique, système historique, système moral, système domestique,
système
religieux et système du monde ; en faire sa « sub
e historique, système moral, système domestique, système religieux et
système
du monde ; en faire sa « substance » intellectuel
ées possibles n’étaient rien autre que la première. » L’obsession du
système
est si forte chez lui qu’elle lui fait lâcher la
oyages, d’histoire anecdotique, de mémoires mondains, de romans et de
systèmes
politiques, cette dernière catégorie d’études ren
doute encore, lorsque les restaurateurs de la pensée chrétienne et du
système
monarchique sont un Chateaubriand qui fait du chr
ection et tournure nouvelle d’esprit, on trouverait tout de suite des
systèmes
abstraits, des théories ambitieuses, des construc
point de départ au-delà de quoi il s’avance d’un pas ; et qu’un grand
système
logique est plus vite fait ! Et, aussi, comme il
se, moyen, effet, et rien autre que ces trois termes. Le monde est un
système
de trinités. Dieu et le monde, qu’est-ce bien ? C
t. — Jésus-Christ, par exemple, s’il est moyen, ou médiateur, dans le
système
général du monde, considéré en lui-même, doit êtr
nt résigné et martyr obéissant. S’il y a une lacune apparente dans le
système
, ou quelque chose qui semble s’y dérober, Bonald
monstre, voilà le but. — La place que le gouvernement occupe dans le
système
, et comme dans la hiérarchie des choses organisée
ur l’impossibilité, aussi, qu’il y a à changer un rouage qui tient au
système
du monde entier ; leur persuader que c’est à la «
e chose manque, ou telle autre, « tout est perdu » ; ayant à peine un
système
, parmi tous les systèmes, qu’il croie un peu moin
autre, « tout est perdu » ; ayant à peine un système, parmi tous les
systèmes
, qu’il croie un peu moins imparfait que les autre
re à la « parole » et au dixit du Maître. Pour eux, une idée qui fait
système
est une idée vraie. Elle n’est pas probable, elle
i la philosophie du xviiie siècle, il l’a combattue, d’abord par son
système
; ensuite par la condamnation et le mépris de tou
rd par son système ; ensuite par la condamnation et le mépris de tout
système
et de toute invention intellectuelle purement hum
mme dit Pascal : « Écoutons Dieu. » Comment l’intrépide inventeur de
système
, et d’un système qui n’est, ce me semble, inscrit
« Écoutons Dieu. » Comment l’intrépide inventeur de système, et d’un
système
qui n’est, ce me semble, inscrit dans aucun livre
ld un homme de 1760, un dialecticien fougueux qui a vite construit un
système
tout personnel et qui y fait rentrer l’univers de
e son côté affirmatif ; il y a, de plus, un chrétien qui méprise tout
système
opposé au christianisme et qui prétend humilier l
stème opposé au christianisme et qui prétend humilier les faiseurs de
systèmes
par la démonstration de l’imbécillité de la raiso
suprême, ce qui n’est pas démontré. Un chrétien ne doit pas avoir de
système
personnel. Il ne doit que prouver que tous les li
l’esprit qui anime la partie impersonnelle et vraiment chrétienne du
système
de M. de Bonald, il commande l’attention autant q
s hypothèses transformistes ; on s’attend même, tant il a l’esprit de
système
et s’entend à exposer une doctrine, à ce qu’il pr
it et excessif. En vérité, il veut trop prouver. Comme dans son autre
système
, ou, s’il y tient, dans l’autre partie de son sys
dans son autre système, ou, s’il y tient, dans l’autre partie de son
système
, il prodiguait trop l’idée ternaire, ici, il prod
bien ancienne et ayant accompli bien des révolutions. Ils trouvent le
système
de Bonald étroit. Ils estiment que de Bonald a fa
. De Bonald voit encore dans cette ancienne constitution française un
système
de libertés corporatives et de libertés individue
a troisième qu’il n’en fallait pas. — Tout est plus acceptable que ce
système
-là, tout est plus sûr et plus rassurant que cet é
nité nouvelle. Il a vu cela, et s’en est réjoui, et en a fait un beau
système
allant de la religion à la politique et de la pol
ontraire, poussée à l’extrême, à tous les extrêmes, il a fait un beau
système
embrassant la religion, la politique, l’éducation
. C’est par là qu’ont passé les passions de son cœur pour devenir des
systèmes
, et ses émotions pour devenir une philosophie. Sa
lumières ?… » Et elle ajoute ce mot, qui est bien la clé de tout son
système
: « Non ! rien ne peut détacher la raison des idé
sincèrement, s’étend et se répand sur l’humanité entière. — Point de
système
très arrêté, mais un sursum corda, un cri de comp
craint toujours que tel jugement ne soit porté que pour satisfaire le
système
. On serait plus sûr que Mme de Staël met réelleme
p vive et un esprit trop libre pour ne point sentir elle-même que son
système
ne rend point compte de tout, et qu’il ne faut pa
t parfois aussi sur la trace d’une découverte. On devrait se faire un
système
, avec le ferme propos de profiter de tout ce qu’i
e du moyen âge qui est la vraie gloire littéraire de cette époque. Le
système
de Mme de Staël ne laissait pas quelquefois de re
e, qu’à l’impression d’ensemble et aux jugements auxquels l’esprit de
système
paraît étranger, ce qui frappe, c’est le goût de
s Romains comparés aux Grecs tient à cela, et non pas seulement à son
système
. Ses éloges de Sophocle et d’Euripide sont peu ém
Son invention s’était toujours appliquée aux idées, aux théories, aux
systèmes
. C’était sa pensée qui avait de l’imagination. Ma
, ou tout au moins embrasser le monde tout entier dans le plan de ses
systèmes
et l’échafaudage de ses constructions ; profondém
re en question, comme si l’on était à l’origine du monde, ce goût des
systèmes
généraux et des théories universelles, ce grand t
’y jeta de tout son courage. Très librement, ne s’astreignant à aucun
système
, prenant de chacun ce qui agréait à son esprit et
ant toujours à ces quelques idées fondamentales, elle aimait tous les
systèmes
allemands dans ces idées, se plaisant à ce qui le
er le monde et lui-même en combattant le principe du mal ; ces divers
systèmes
tiennent à l’imagination de chaque écrivain… Mais
qu’elle se demandait, ce qui n’est point une question frivole, « quel
système
philosophique » réunirait et contiendrait dans un
elle l’a très bien vue, très nettement, dans un jour très clair, sans
système
ni passion, et, ce qui est si rare à toute époque
t, en dernière analyse, c’est bien pour cela que Mme de Staël aime ce
système
, et que dans toute cette révolution de faits et d
quittant ne prend point, en notre esprit, la forme et le dessin d’un
système
. Mais elle a porté dans tous les sens une intelli
Constant Un libéral qui n’est pas optimiste, un sceptique qui a le
système
le plus impérieux et le plus dogmatique, un homme
en honneur, un homme d’une moralité très faible, qui appuie tout son
système
politique sur le respect de la loi morale ; et en
mille où les cerveaux avaient beaucoup travaillé, où la réflexion, le
système
, le jeu des idées étaient comme héréditaires. Son
un homme qui n’habille pas ses passions en doctrines, ses colères en
systèmes
, ses rancunes en raisonnements et ses faiblesses
et jouir de lui. Et cet égoïsme ombrageux, c’est le fond de tout son
système
politique, peut-être de toutes ses idées religieu
de ses atteintes. Lui parlez-vous d’aristocratie ? Il en garde en son
système
quelques vestiges, pour ainsi parler. Il veut, pa
nt pourquoi il la veut telle. Mais il n’a nullement l’intelligence du
système
aristocratique. Il n’y voit qu’oppression, privil
qu’avivé par le sentiment de ses dépendances involontaires, est né le
système
d’individualisme extrême le plus hardi qui pût êt
uel un homme d’une moralité contestable, cherchant le principe de son
système
, en arrive jusqu’à la morale ; pour ne pas rester
nt est un très bon critique politique. Il voit très bien le vice d’un
système
, l’excès où il tend, son principe de décadence, s
i ne défend pas. » On peut tirer de cette définition de la liberté un
système
despotique épouvantable. Constant sait bien que,
lace la souveraineté, il en arrive à ne la mettre nulle part. Mais ce
système
de libéralisme : il le fonde mal ; — il le délimi
e à définir comme la liberté, et rien de difficile à établir comme un
système
de politique libérale. Ce qui n’aide pas Benjamin
à sauver les libertés, ou compter sur eux pour les maintenir ; et un
système
libéral qui prétend être pratique est forcé d’êtr
est forcé d’être aristocratique pour ne pas être illusoire, comme le
système
aristocratique le plus étroit est forcé d’être li
ité humaine est une tendance continue à l’égalité », il renonce à son
système
en le défendant, ou il propose un système qu’il n
égalité », il renonce à son système en le défendant, ou il propose un
système
qu’il n’appuie que sur l’idée qu’il en a. Un autr
nstant. Il ne pouvait guère l’avoir. Il a fait du libéralisme un beau
système
d’égoïsme superbe et hardi, parce que la générosi
ligieux. Très nourri de Creuzer, mais sagement défiant à l’endroit du
système
symbolique poussé à l’extrême, il prendrait volon
ature, n’en comporte point et veut l’abandonnement de toute l’âme, un
système
de traduction et d’interprétation qui déroute les
ières d’adorer connues, même sous le monothéisme triomphant. Voilà un
système
qui se tient, qui explique beaucoup de choses, qu
’une constance parfaites, jusqu’à la fin. Son caractère comportait ce
système
et l’y retenait. Il y a des gens qui sont libérau
’est là qu’il a trouvé écrit ce qu’il avait dans l’esprit à l’état de
système
, et dans sa complexion intime à l’état de besoin,
souveraineté. Ce n’est pas tout. De souveraineté permanente, dans le
système
que nous venons d’exposer, il n’y en a nulle part
onstitution de 1815 et formant la philosophie de la charte : voilà le
système
politique de Royer-Collard. III. Remarques sur
voilà le système politique de Royer-Collard. III. Remarques sur ce
système
. Il faut remarquer d’abord que ce système est
III. Remarques sur ce système. Il faut remarquer d’abord que ce
système
est tout politique et historique. Il n’est nullem
lui laisser toute sa puissance, ou de lui en ôter, s’il le peut. Ces
systèmes
tout pratiques sont tout simplement des systèmes
r, s’il le peut. Ces systèmes tout pratiques sont tout simplement des
systèmes
de circonstance, et ce n’est point, tant s’en fau
ui seules, après la révolution, étaient possibles. C’était donc là un
système
, ou plutôt un ensemble d’idées très juste et très
boutade, c’est bien un trait de son caractère. Il était l’homme d’un
système
juste et peu flexible, dont il ne sortait point e
assez souvent réclamé de lui avec raison, était capable et d’avoir un
système
, et de montrer tout ce qu’il y avait de praticabl
ce qu’il y avait de praticable, et dans quelles conditions, dans les
systèmes
qui n’étaient pas le sien. — Royer-Collard n’a pa
ce, qui est utile et nécessaire dans toute société organisée selon le
système
représentatif, et même dans toute société, avec v
nviction qui, émanant d’un si grand esprit, est au moins en faveur du
système
une présomption à laquelle on ne saurait rester i
un chef habile. Il croyait, ou bien plutôt il aimait à croire, qu’un
système
n’est pas chose très différente d’un programme, a
arlement, n’est pas autre chose qu’un premier pas dans cette voie. Le
système
parlementaire, c’est le gouvernement disant au ci
trop fermé, et d’une ouverture de plus en plus large. C’est comme un
système
de ventilation et d’aérations progressives. Il es
âter, mais sans reculer après avoir avancé, a suivi avec constance ce
système
: « Toutes les grandes institutions de la Révolut
antité d’initiative personnelle qui serait perdue pour l’État dans le
système
purement autoritaire, que nous forçons, en lui pe
nts de l’État, au profit même du gouvernement qui les dirige. » De ce
système
futur d’enseignement national, avec l’État au cen
que où il y a un grand nombre d’opinions, de tendances, d’idées et de
systèmes
très divers, et de ces systèmes ils en adoptent u
opinions, de tendances, d’idées et de systèmes très divers, et de ces
systèmes
ils en adoptent un, avec modifications et tempéra
ensemble, en bloc, sans choix, sans distinguer ni les époques, ni les
systèmes
divers, et même contraires. Ce phénomène intellec
it plus contraire à toute sa pensée. Rien n’était plus contraire à ce
système
de direction du pays par la classe moyenne qui ét
nnent au caractère français, beaucoup pour des causes qui tiennent au
système
de gouvernement qu’elle pratiquait. Car il est à
foule. Elle n’a pas organisé, et même n’a jamais songé à organiser un
système
de consultation populaire, ce qui est absolument
Les rapports de la sensibilité à l’intelligence ont donné lieu à deux
systèmes
principaux. Selon Leibniz et Herbart, l’intellige
origine le plaisir et la douleur n’aient pas été antérieurs à tout le
système
télégraphique, fort compliqué, qui produit aujour
’être blessé : il en est résulté un avantage sur les animaux doués de
systèmes
d’avertissement moins rapides. En résumé, voici q
ube du beau. C’est là, croyons-nous, la vérité qu’on peut retirer des
systèmes
qui ont voulu réduire le sentiment à l’intelligen
s des objets entre eux ou leurs rapports à nous-mêmes. Le tort de ces
systèmes
est de représenter le plaisir et la douleur comme
dances. Nous avons vu que le plaisir et la douleur sont liés, dans le
système
nerveux, à un dégagement de la force ; mais ce dé
n des mouvements vitaux. Un être doué d’un estomac, d’un palais, d’un
système
nerveux, de différents sens, a une constitution q
ons automatiques du corps, considérées en général, requièrent donc un
système
presque exclusivement moteur ; les muscles et les
muscles et les organes des sens, au contraire, ont encore besoin d’un
système
sensitif plus ou moins centralisé, de manière à p
ion, par opposition au côté automatique et végétatif. Nous avons deux
systèmes
nerveux : le système cérébro-spinal ou volontaire
côté automatique et végétatif. Nous avons deux systèmes nerveux : le
système
cérébro-spinal ou volontaire, et le sympathique o
ous ces faits prouvent, selon nous, que la délicatesse plus grande du
système
nerveux produit à la fois une plus grande sensibi
que. Dans un pays et dans un temps où, depuis deux siècles, nul grand
système
n’a eu la force de se produire, et où ce qui rest
rables philosophies, par le Matérialisme, qui a voulu faire aussi des
systèmes
et qui n’en avait pas besoin, tant il a pénétré d
ue chose qui ne sera plus une philosophie… L’inanité ou l’ineptie des
systèmes
que le Matérialisme essaie encore d’organiser, fa
d, — ce titre suffit pour expliquer la fausseté et le ridicule de son
système
, que le docteur Renard, en deux ou trois coups de
am d’Auguste Comte ! — qui, tous deux, ont ramassé les morceaux de ce
système
de Gall et qui s’en sont fait des couchettes. Rée
ve inspirée par la réflexion, par l’expérience et par l’histoire. Aux
systèmes
des philosophes dont il écrit la triste chronique
ont il écrit la triste chronique, il oppose le sien, qui n’est pas un
système
, mais une vue générale et planant sur l’esprit hu
écrit contre cela. L’auteur, qui ne se contente pas de massacrer les
systèmes
et les hommes du Matérialisme, boucherie méritée
dal vient d’être remplacé par le gouvernement constitutionnel, par le
système
représentatif, enfant lui-même de nos plus ancien
ations humaines s’offrent sous des aspects tout à fait différents. Le
système
de l’utilité sera banni des relations sociales ;
rents. Le système de l’utilité sera banni des relations sociales ; ce
système
qui engendre le machiavélisme, et qui met faussem
bstenir d’appliquer mes observations à aucun objet en particulier. Le
système
de patronage et de clientèle, qui fut la base des
des bénéfices militaires, et sur une hiérarchie dans la vassalité, le
système
de patronage et de clientèle, disons-nous, est ho
sous l’influence du sentiment moral perfectionné. Un des signes de ce
système
, c’est de donner de petites choses pour preuves o
in. Hérodote, qui a été appelé le père de l’histoire, a écrit dans le
système
de la fatalité. Les poètes tragiques ont le plus
ud, ce livre au titre colossal, n’est pas, à nos yeux, un colosse. Le
système
qu’il dresse aujourd’hui devant nous ne nous para
u’il n’y a pas là intellectuellement de quoi trembler. Le livre et le
système
se composent, en effet, de deux affirmations sans
les plus rongés par les siècles et les plus transparents de folie le
système
ruminé par l’Inde, — cette vache de la philosophi
s les travaux philosophiques de Hegel et de Schelling, — à ce risible
système
de la métempsychose, digne tout au plus d’inspire
es revues et des journaux depuis dix ans, ce traité, regardé comme un
système
, à toute solution, par un petit nombre de gens so
es, lumineuses, en théologie, car, s’il en avait, aurait-il épaulé le
système
du progrès indéfini de Condorcet avec la métempsy
tempsychose de Pythagore ?… Aurait-il pu jamais adopter comme vrai ce
système
du développement progressif de la vie et de ses p
ous deux, à la fosse commune de l’oubli. Observateur nul, puisque son
système
n’est qu’une induction, et rien de plus, il choqu
age, si largement tracé, et qui n’est pourtant que la façade du vaste
système
que l’auteur est près de démasquer comme on démas
ontesquieu. Hormis ces deux intelligences, qui auraient pu laisser un
système
, vous avez des métaphysiciens d’aptitude, vous n’
re que de beaux esprits. Seul après Lamennais, Cousin a prétention de
système
. Il a créé l’éclectisme, mais cet éclectisme, ins
es deux volumes qui ne sont, nous le répétons, que les prodromes d’un
système
intégral arrêté et creusé depuis de longues année
é depuis de longues années dans la pensée de son auteur. Or, comme ce
système
nous ne l’entrevoyons encore qu’à la lumière de c
r qui sait voir, dans toutes les philosophies. En faisant précéder le
système
qui viendra plus tard par une théodicée, l’abbé G
is, n’est qu’une fausse application du dogme de la Trinité, et que le
système
de Hegel n’en est qu’une interprétation absurde.
les méditations philosophiques, et l’on ne s’en étonnera pas. Dans le
système
de l’abbé Gratry, l’homme moral double toujours l
plement conçues, qui seraient aussi bien perçues. Elles concernent le
système
où habite le physicien. Mais les particularités d
transporter par la pensée dans un des Temps dilatés serait adopter le
système
auquel il appartient, en faire son système de réf
dilatés serait adopter le système auquel il appartient, en faire son
système
de référence : aussitôt ce Temps se contracterait
contracterait, et redeviendrait le Temps qu’on vit à l’intérieur d’un
système
, le Temps que nous n’avons aucune raison de ne pa
que nous n’avons aucune raison de ne pas croire le même dans tous les
systèmes
. Les Temps dilatés et disloqués sont donc des Tem
moyens des intelligences humaines pourraient-elles embrasser tout le
système
du langage ? et même pour apprécier les obstacles
ectif : le signe abstrait serait bientôt devenu le signe concret : le
système
de Smith ne fait donc que reculer la difficulté.
vêtir d’un signe extérieur. C’est là, comme nous l’avons expliqué, le
système
de Smith ; mais ce système est contredit par l’ex
C’est là, comme nous l’avons expliqué, le système de Smith ; mais ce
système
est contredit par l’expérience : on ne trouve à a
ines, et qui admettent des procédés fort différents pour compléter un
système
de langage. Il serait bon d’examiner, à cet égard
de la langue parlée. M. William Jones et M. Schlegel ont adopté deux
systèmes
opposés, celui d’une origine commune et celui d’u
i refuser aussi le pouvoir de perfectionner les langues. Au reste, le
système
de M. Schlegel offre une difficulté de plus, en a
le langage sans l’écriture, et l’on sentira tous les inconvénients du
système
de l’invention du langage pur l’homme : mais ce s
onvénients du système de l’invention du langage pur l’homme : mais ce
système
une fois rejeté, les cordonnets des anciens Égypt
ur n’est à craindre que lorsqu’on se laisse entraîner par l’esprit de
système
, où elle ne sera plus même possible si l’on parvi
uvelles preuves, par de nouveaux raisonnements, par la discussion des
systèmes
opposés, la théorie du don primitif de la parole.
ives des langues de l’Orient. Elle nous mène directement à un dernier
système
que nous ferons connaître tout à l’heure. Je ne d
cience pour me livrer à un tel travail ; mais la simple exposition du
système
auquel ces idées ramènent suffira, je crois : nou
parole. Il est étonnant que M. de Bonald, qui a suivi pied à pied le
système
de Condillac pour le réfuter, n’ait pas également
ore entendre. Il y a, au sujet de la formation du langage, un dernier
système
que l’on laisse entrevoir plutôt qu’on ne le déve
e l’on laisse entrevoir plutôt qu’on ne le développe ouvertement ; ce
système
est très ancien, mais il vient d’être rajeuni ave
i ne peut pas être. En vérité l’absurde est de tous les côtés dans le
système
de l’invention du langage par l’homme. J’oserai d
si le cerveau est un organe simple ou complexe. Interdire tel ou tel
système
anatomique au nom d’une doctrine philosophique, c
les subordonner à l’ascendant de telle humeur, de tel viscère, de tel
système
, sanguin, lymphatique ou nerveux ? Mais, dira-t-o
isme, que c’est là du reste une difficulté qui subsiste dans tous les
systèmes
, puisque dans tous les systèmes il faut bien acco
difficulté qui subsiste dans tous les systèmes, puisque dans tous les
systèmes
il faut bien accorder qu’il y a des instincts inn
si sévère lui-même pour celles de Spurzheim et de M. Combes. Enfin le
système
de Gall supposerait que le siège des facultés ser
parties différentes du cerveau. Or, de la prédominance de tel ou tel
système
sensitif peuvent résulter évidemment de grandes d
tissus vivants. Paris, 1865.) 46. Voyez Longet, Anatomie comparée du
système
nerveux t. I, p. 279. 47. C’est ce qu’affirme M.
affirme M. Vulpian (Leçons sur la physiologie générale et comparée du
système
nerveux faites au Muséum, Paris, 1866) ; mais est
iner à l’opinion opposée. « Les sens, disait-il (Anatomie comparée du
système
nerveux, p. 403), sont moins simples qu’on ne l’a
pports et les lois, qui sont aussi des faits, et en démontre ainsi le
système
. C’est le travail et la méthode scientifiques ; l
sophes eux-mêmes, qui reconnaissent que la philosophie est divisée en
systèmes
éternellement opposés, éternellement les mêmes, q
es hypothèses, mais retombant toujours dans les mêmes hypothèses. Ces
systèmes
fondamentaux et immortels ont été réduits par M.
ualisme et l’idéalisme, le scepticisme et le mysticisme. Pourquoi ces
systèmes
ont-ils apparu dès les temps les plus anciens et
n général. On la prouvera mieux encore en examinant chacun des grands
systèmes
philosophiques de notre temps en particulier. Ces
des grands systèmes philosophiques de notre temps en particulier. Ces
systèmes
sont : le spiritualisme, le rationalisme, le posi
nthéisme, explique tout par une abstraction. Il reste encore un grand
système
: c’est le scepticisme, qui s’attaque à la puissa
isme, comme l’élément surnaturel par le spiritualisme. Ainsi tous les
systèmes
de philosophes mutilent la nature humaine, pas un
l sait ce qui le détourne du chemin du salut et ce qui l’y ramène. Le
système
est grand, complet, bien lié et puissant. Voyons
, qui croit, dès ses premiers essais et en quelques pages, dresser le
système
de l’univers. Puis c’est lui-même ; bien plus tar
, il cherche, il se pose des problèmes et les résout ; il lui faut un
système
sur le monde, sur lui-même, sur la cause première
sme. L’homme simple, abandonné à sa propre pensée, se fait souvent un
système
des choses bien plus complet et plus étendu que l
t qu’elle peut remplacer la religion, que devient-elle dans un pareil
système
? Un petit procédé pour se former le bon sens, un
lui donnaient tout fait et qu’il ne peut plus accepter. Vivre sans un
système
sur les choses, c’est ne pas vivre une vie d’homm
s vivre une vie d’homme. Je comprends certes le scepticisme, c’est un
système
comme un autre ; il a sa grandeur et sa noblesse.
révolutions, et cela avec conscience, réflexion, sur la foi de leurs
systèmes
. La Révolution de 89 est une révolution faite par
ssement aveugle, usage en apparence irrationnel, pour y substituer un
système
calculé comme une formule, combiné comme une mach
idées étroites qu’on se fait sur les révolutions qu’a déjà subies le
système
moral et social de l’humanité, et de ce qu’on ign
atures et la façon de sentir des peuples divers. Sans embrasser aucun
système
de réforme sociale, un esprit élevé et pénétrant
leterre, parce que c’est de tous le plus conservateur. À mes yeux, ce
système
est le plus illogique et le plus irrévérencieux e
apoléon ait conçu un collège comme une caserne ou un régiment ? Notre
système
d’éducation, sans que nous nous en doutions, est
, depuis la chute de la Restauration, c’est assurément la quantité de
systèmes
généraux et de plans de réforme universelle qui a
e simple bon sens, que qui prouve trop ne prouve rien. La quantité de
systèmes
généraux et de théories sociales qui s’élèvent es
s neuves, précises, jetées en avant par les économistes de ces divers
systèmes
, et opposées à l’art de grouper des chiffres, ain
bien-être assurément fort désirable, les inventeurs et sectateurs des
systèmes
dont nous parlons se sont, dès l’abord, laissé em
e la situation présente des doctrines, et c’est à la conciliation des
systèmes
nouveaux d’économie politique et d’organisation d
erait pas ainsi, suivant nous, dans la pratique. Nous ne concevons le
système
de M. Reynaud possible qu’avec des tempéraments e
l’autorité acquise nécessaires pour diriger d’une main magistrale le
système
extérieur de la France. La diplomatie errait comm
rroyantes, chercha à s’affermir par des alliances. Or savez-vous quel
système
lui conseillèrent les ministres de ce qu’on appel
ns le cabinet français, la France n’avait qu’à choisir entre tous les
systèmes
d’alliances qu’il lui conviendrait d’adopter. Je
s de France par les fissures de notre territoire en ébullition. Notre
système
diplomatique d’inviolabilité des peuples et des t
mettent le poids des petits États à côté des grands pour égaliser les
systèmes
. La paix et l’équilibre, voilà le principe ; voi
ous les armes. Gloire aux armées ! Le second moyen de paix, c’est le
système
des alliances adopté par un État avec d’autres Ét
r deux fois la paix dans la capitale de la guerre. XXIII Or ces
systèmes
d’alliances sont-ils (comme on le dit si mal à pr
t immobile, et le monde change à tout instant. Il n’y a donc point de
système
d’alliance naturel et permanent pour un peuple ;
et sans utilité dans le vague de l’histoire, examinons quel était le
système
de ses alliances avant la révolution, et quel sys
s quel était le système de ses alliances avant la révolution, et quel
système
d’alliance lui serait réellement le plus profitab
e la royauté à deux visages de Juillet, n’eut pas le temps d’avoir un
système
d’alliance. Préserver la paix du monde était asse
ge, et, sans la guerre d’agression du roi de Piémont à l’Autriche, un
système
d’alliance, fondé sur des concessions libérales e
opulaires et les forfanteries soldatesques, quel était et où était le
système
d’alliance actuel le plus propre à assurer l’exis
comment il aurait, de ce coup d’œil de haut sur les choses, conclu au
système
le plus actuel d’alliance, soit pour la guerre, s
puissances, et qui forment en se combinant la langue politique et les
systèmes
de guerre ou de paix de tout l’univers. Il y a be
observons le retour des choses humaines. 6. Le sixième aspect est un
système
du droit naturel des gens. C’était avec le commen
es peuples, que Grotius, Selden et Pufendorf devaient commencer leurs
systèmes
(axiome 106 : les sciences doivent prendre pour p
ocède indépendamment du principe d’une Providence, et prétend que son
système
donne un degré nouveau de précision à toute conna
ophes, et des théologiens moralistes. — Ensuite vient Selden, dont le
système
suppose la Providence. Il prétend que le droit de
jourd’hui dans leur dispersion ? — Quant à Pufendorf, il commence son
système
par jeter l’homme dans le monde, sans soin ni sec
ui y correspond dans la première édition : « Grotius prétend que son
système
peut se passer de l’idée de la Providence. Cepend
dans le fait l’hypothèse d’Épicure.Puis vient Selden, qui appuie son
système
sur le petit nombre de lois que Dieu dicta aux en
r des théories fondées sur l’idée de la justice éternelle. « 2. Leurs
systèmes
n’embrassent pas la moitié du droit naturel des g
le qui embrasse tout l’ensemble des connaissances humaines et tout le
système
de la réalité universelle, on est bien plus frapp
e produit, se développe, s’explique par des lois inflexibles dans les
systèmes
de Spinosa, de Malebranche, de Leibniz, de Schell
is longtemps que tout concourt et conspire au phénomène vital dans le
système
organique, depuis les organes extérieurs jusqu’au
duit une impression, que cette impression, transmise au cerveau parle
système
nerveux et les organes intermédiaires, se transfo
ment analogue en sens inverse, la volonté transmet, à travers tout le
système
des organes intermédiaires, son action aux nerfs
nsi qu’il l’explique lui-même, on avait reconnu de bonne heure que le
système
nerveux est tout à la fois l’organe par lequel l’
té motrice, un organe spécial et distinct dans l’organisme général du
système
nerveux ? Tel est le problème que la méthode de F
minent par impulsion volontaire sans l’exciter. De plus, dans tout le
système
nerveux, on fait ressortir la distinction des ner
organe reste la même. « Ainsi, dit Flourens, les diverses parties du
système
nerveux ont toutes des propriétés distinctes, des
iologiste de la même école, M. Lhuys, essaye de la développer dans un
système
complet d’explication des phénomènes psychiques.
t ces impressions diverses, parvenues dans les régions supérieures du
système
nerveux, se superposent en quelque sorte dans l’e
iologique. « L’obscure impression du besoin de se mouvoir inhérent au
système
musculaire est transformée par les cellules céréb
n de punir, mais de guérir, et auquel il y a lieu d’appliquer tout un
système
de thérapeutique physique et morale. Beaucoup ont
’organisme de l’être vivant, de l’homme en particulier, comme dans le
système
du monde, si bien que le physiologiste matérialis
listes. 1. Vulpian, Leçons sur la physiologie générale comparée du
système
nerveux. 2. Du système nerveux, Préface. 3. D
çons sur la physiologie générale comparée du système nerveux. 2. Du
système
nerveux, Préface. 3. De l’irritation et de la f
. 4. Expression de ma foi. 5. Physiologie générale et comparée du
système
nerveux, p. 105 et suiv. 6. Système nerveux cér
iologie générale et comparée du système nerveux, p. 105 et suiv. 6.
Système
nerveux cérébro-spinal, p. 314, 323, 352, 359, 37
il ressent le plus vif et le plus poétique plaisir, lorsqu’il voit un
système
se former dans son cerveau, se développer et embr
me, il appelle les autres à son aide ; il expose un, deux, dix, vingt
systèmes
. Chaque philosophie, en coulant sur son esprit, d
vement de la pensée publique ; or la pensée publique aboutissait à ce
système
le plus audacieux et le dernier du siècle. On com
nt changé de doctrine, il s’est fait horreur à lui-même. Il s’agit du
système
de Schelling dont il dit33 : « Selon lui la philo
est dans la nature aussi bien que dans l’homme. » Et il ajoute : « Ce
système
est le vrai. » Phrase imperceptible qu’on peut re
ngénieux pour s’en défendre. Il donnait le nom de panthéisme à divers
systèmes
autres que celui de Schelling, et prouvait qu’il
i, et celle de leur rapport ; puis monté sur un char attelé de quatre
systèmes
, et traversant l’empyrée philosophique, partout,
rien de plus dangereux pour la pratique. Nous rejetons donc tous les
systèmes
qui nient ou affaiblissent la certitude, et mette
e élève, M. Saisset, a réfuté à l’École normale la théorie des quatre
systèmes
. 40. C’est en 1818 seulement qu’il connut Schell
ouvelle sève de production littéraire y est déterminée par un nouveau
système
d’esthétique ; de là, dans sa littérature, tant d
stoire de l’esprit humain, est d’avoir reconnu le flux nécessaire des
systèmes
, d’avoir entrevu quelques-unes des lois d’après l
ereuse dès qu’on peut l’appliquer. Car conclure de ce principe : « Le
système
ultérieur est toujours le meilleur », que tel esp
ue la contredire. On ne peut assez le répéter : la loi du progrès des
systèmes
n’a lieu qu’autant que leur production est parfai
’une manière dogmatique, mais seulement comme une belle épopée sur le
système
des choses, la loi de Dieu ne serait pas autre. L
penseurs des premiers âges, qui cherchaient à improviser pour eux un
système
des choses plutôt qu’à recueillir pour l’avenir l
igion est de l’humanité, ils trouvent commode de prendre tout fait le
système
qu’ils rencontrent sous la main, sans examiner s’
entiment du mouvement théologique, elle n’a pas vu de milieu entre un
système
donné et la répudiation moqueuse de ce système. L
vu de milieu entre un système donné et la répudiation moqueuse de ce
système
. La France est en religion ce que l’Orient est en
Allemagne, a tant de prosélytes, y est profondément inconnue 157. Un
système
tout fait, qu’il ne soit pas nécessaire de compre
cceptée par M. Cousin, oubliée, inutile, impopulaire. À vrai dire, le
système
n’a point eu de métaphysique ; les sciences posit
ries l’obligation d’être consolantes et poétiques, qui fabriquait les
systèmes
, qui inventait les espérances, qui subordonnait l
bout de ses bottes pour voir si, par hasard, il n’y trouverait pas le
système
du monde, entre-choquant les mots Dieu, nature, h
avec lui au-dessus de l’univers. Défendu par des hommes médiocres, le
système
eût réussi, tant il était populaire ; défendu par
nt constitutionnel et la charte : tactique excellente, qui faisait du
système
un parti, reportait sur lui la faveur et l’intérê
issait à point pour réveiller la curiosité lassée, ou pour appuyer le
système
chancelant. Les Écossais et M. Royer-Collard avai
e longue fortune et de cette solide domination. Aujourd’hui encore le
système
paraît durable. Il n’a guère pour adversaires déc
héritiers essayent de passer le Rhin, ils sont sûrs de s’y noyer. Le
système
reste maître de l’enseignement, professeur et pos
réunisse les découvertes des sciences positives, forme avec elles un
système
du monde, et que ces vues d’ensemble s’imposent a
u rêve, des aspirations vagues et des grands mots ; la chute de vingt
systèmes
réformateurs nous a mis en défiance ; nous ne pen
urs une expression, peu sincère, mais éclatante, au service de divers
systèmes
qu’après tout il vulgarisa. Je ne veux pas diminu
faute d’une intelligence ambitieuse qui voulut avoir ses idées et ses
systèmes
à elle, et qui fut toujours radicalement impuissa
crits, que lui aussi aurait le pouvoir d’éjaculer, comme eux, quelque
système
avec lequel la pensée humaine aurait à se collete
rande race androgyne des génies originaux, — ou en s’accouplant à des
systèmes
qui ont assez de vie pour en donner à la pensée q
des promptitudes de moineau, s’est accouplée à beaucoup d’idées et de
systèmes
, mais elle n’en est pas moins restée stérile. Phi
infortuné en avait aussi ; mais ce n’est pas le talent qui fait… des
systèmes
! et on est tenu à en faire, en philosophie. Son
s de France pendant tant d’années, malgré, enfin, l’organisation d’un
système
dans lequel il a montré des facultés d’envahissem
e cinq ou six idées salutaires, généreuses, bien ordonnées et formant
système
, devenir elle-même une véritable religion qui aur
il faut bien qu’il compte inconsciemment, pour l’établissement de son
système
, sur un pouvoir de persuasion extraordinaire ; et
ntaire ou absolutiste ? On peut trouver en lui quelque chose des deux
systèmes
. — Aristocrate ou démocrate ? Beaucoup plutôt ari
té à l’anarchie si l’on avait voulu l’adapter dans toute sa pureté au
système
politique ». Déjà au moyen âge elle n’avait plus,
1820, quelle est la situation ? Nous ne sommes pas sortis de l’ancien
système
(antérieur à 1789). Les légistes régnaient, ils r
ouverain à sa place. Laissons de côté ces puérilités. Non, « l’ancien
système
» n’a pas disparu. Le xviiie siècle n’a donc ser
emière chose à faire était de mettre en évidence les inconvénients du
système
». Seulement il faut observer d’abord que ces phi
t. Il en faut conclure que la société est mal faite. En 1821, dans le
Système
industriel, le gouvernement est partagé entre les
pas être. Et enfin, en 1824 encore dans les Opinions littéraires, le
système
s’étend. Au sommet de l’État, le roi. Au-dessous
législatives. C’est ici le plus complet et le plus clair de tous les
systèmes
de Saint-Simon. Quelques différences, et considér
t aussi ingénieux que la vue est juste. Il est probable que, dans son
système
définitif, Saint-Simon n’oubliait pas cela, et qu
tout cela. L’idée originale en même temps que l’idée fixe de tous ces
systèmes
plus ou moins différents, plus ou moins analogues
Simon a-t-il bien été socialiste ? On peut discuter ; il n’y a pas de
système
socialiste dans Saint-Simon ; et d’autre part les
ontraire au développement de la civilisation et à l’organisation d’un
système
bien ordonné qui exige que les parties soient for
droit. » De là, dans ses Vues sur la propriété et la législation, ce
système
bizarre, dans le détail duquel je n’entrerai pas,
venue, et les disciples. Il vit mémo des essais de réalisation de son
système
. Ses dernières années, par conséquent, furent heu
ui a fait tout pour notre bien, est même une pièce essentielle de son
système
. Il ne faut pas oublier non plus son chapitre sur
ublier non plus son chapitre sur la concordance des Évangiles avec le
système
de Fourier, qu’il est permis de trouver amusant,
t par quelques philosophes qu’elle ait été enseignée, et dans quelque
système
qu’on l’ait fait entrer, elle est précisément ce
ient enfin une foule d’obstacles au bonheur, il est trop contraire au
système
pour ne pas disparaître un jour ; mais Fourier cr
ient de tracer avec amour. Et ce caractère de sa complexion et de son
système
n’a pas été pour rien dans le succès relatif, mai
chef de bureau. IV Je ne ferai pas d’objections de mon cru à ce
système
. Je relèverai seulement celles que lui-même Fouri
ivité lui-même ; mais, bien entendu, les passions qui contrarient son
système
ne sont pas pour lui des passions naturelles et s
pour cause ce qui est effet, à faire sortir de la réalisation de son
système
ce dont le système aurait besoin pour se réaliser
est effet, à faire sortir de la réalisation de son système ce dont le
système
aurait besoin pour se réaliser. On lui dit : « Il
; mais dès qu’ils auront été organisés en « séries passionnées », le
système
harmonien en fera des êtres capables d’harmonie.
e une foule d’intérêts différents des nôtres. » Autrement dit, notre
système
produira ce dont il a besoin pour être » fondé. L
, dans la nature humaine, voilà ce qui est la condition nécessaire du
système
de Fourier et de tout système analogue. Et il ne
à ce qui est la condition nécessaire du système de Fourier et de tout
système
analogue. Et il ne fallait pas avoir la fausse ho
seur immédiat de Babeuf, et traçant, dès 1808, l’esquisse générale du
système
harmonien, est le vrai héritier de Jean-Jacques R
es résultats, séduisants pour la plupart, qu’il voyait au bout de son
système
, les collectivistes les souhaitent, les admirent,
telligence générale et de logique, qui leur sert à embrasser un grand
système
d’idées, à le maîtriser et à y faire entrer toute
hrétienne non seulement depuis le Christ, mais auparavant, ou tout le
système
tombe. Cette méthode d’apologie, qui a séduit deu
son et éminemment paradoxale. Mais, s’il en est ainsi, que devient le
système
de Lamennais ? Il devient qu’il n’est pas prouvé,
minente. Si au contraire elle est spirituelle, nous retombons dans le
système
des deux puissances subordonnées, c’est-à-dire da
ans le système des deux puissances subordonnées, c’est-à-dire dans le
système
chrétien. » Personne ne savait mieux que lui, adv
fut vraiment en contradiction avec ses premiers écrits et son premier
système
. Il avait dit que le protestantisme était l’indiv
de comprendre et d’interpréter, deviendra peu à peu chez lui tout un
système
, confus, mais tout un système de philosophie hist
r, deviendra peu à peu chez lui tout un système, confus, mais tout un
système
de philosophie historique. Remarquez-vous comme l
sang versé, et en fait toute une théorie rébarbative à l’appui de son
système
. De Bonald, dans un chef-d’œuvre de périphrase, d
e signifie rien du tout ; et je reconnais qu’en effet il n’y a pas de
système
plus superficiel. Mais, pour la suite de la pensé
: il faudra que tout cela se retrouve, mais en s’accommodant dans son
système
historique. Peu à peu, voici comment tout cela, e
il n’était pas expiation, il ne se rattacherait pas à la chute, et le
système
serait faux, ce qui est impossible. Mais le systè
à la chute, et le système serait faux, ce qui est impossible. Mais le
système
est vrai, et toujours le progrès s’accomplit au p
a Révolution avait laissée dans l’esprit de Ballanche, et comment son
système
est né en partie du souvenir de la Révolution, et
ement, il voit juste ce qu’il veut voir. Quoi qu’il en soit, voilà le
système
en sa loi générale. L’humanité, une fois tombée p
calme, que les idées ne sont que la traduction des mœurs, la mise en
système
des coutumes observées par les hommes, une sorte
che paraît tout aussi aimable et sympathique, mais bien décevant. Son
système
religieux n’est guère qu’un souhait, une aspirati
de dire en quoi ce christianisme consistait ou devait consister. Son
système
ou plutôt sa pensée historique manque de bases so
igieuse des choses, et non les choses de l’idée religieuse ; dans son
système
ordinaire, c’est Jéhovah qui devrait nécessiter l
par où la réflexion n’a point passé, ni l’esprit philosophique, ni le
système
. En cela, comme en antres choses, la raison est o
c’est de mettre tout cela sur le même plan. Il le faut bien dans son
système
, puisque, n’y ayant pour créer continûment la soc
rait des intermittences ; mais c’est précisément ce qui prouve que le
système
n’est pas très juste. L’homme a des raisons d’êtr
s d’être aussi, qu’il faut connaître et dont il faut tenir compte. Le
système
historique de Quinet est manifestement incomplet.
fois ; protestant contre la Terreur en la considérant trop comme un «
système
», ce qu’elle n’a guère été, je crois, mais avec
ut se ressemble. Pourquoi ? Pour croire qu’on comprend, pour avoir un
système
, c’est-à-dire un ensemble bien lié d’analogies. E
ien lié d’analogies. Et ceci encore pourquoi ? Pour se reposer sur ce
système
, et respirer enfin dans cette quiétude qu’on appe
et respirer enfin dans cette quiétude qu’on appelle la certitude. Un
système
, comme probablement toutes les œuvres humaines, e
nséquence, en tout cas, qui eût dû bien faire réfléchir Quinet sur le
système
, ou, au moins, la méthode qu’il embrassait avec t
victoire et que toute secousse est une ascension. L’humanité dans ce
système
est un ambitieux qui réussit toujours. — De là, d
. Toutes les philosophies, si dissemblables qu’elles soient, tous les
systèmes
, veulent aboutir à la morale traditionnelle, et t
ousiasme ; mais croyez à quelque chose. » Mme de Staël n’était pas un
système
; mais c’était bien plus ; c’était un état d’espr
le. Royer-Collard avait parlé. C’était plus précis ; non qu’il eût un
système
, mais il avait porté l’attaque sur un seul point,
s elles, je ne vois pas que cela puisse nous rendre, plus qu’un autre
système
, immoraux, athées, insensibles à tout élan du cœu
ie je ne l’ai pas sur moi. Mais je puis successivement étudier divers
systèmes
philosophiques, ce qui, du reste, me sera agréabl
hie mène au doute ; elle est condamnée. — J’éliminerai ainsi tous les
systèmes
jusqu’à ce que j’en aie trouvé un qui permette d’
et qui soit affirmation des croyances générales de l’humanité. Si ce
système
existe, je l’adopterai. S’il n’existe pas, de tou
rai formulés au cours de nos exorcismes successifs, je ferai, moi, un
système
. Cela arrivera juste au moment où je saurai assez
forme d’un Dieu donnant les tables de la loi, et tantôt sous la forme
système
assez consistant. De la première il tira l’éclect
ement j’en ai plus que mes prédécesseurs. Pourquoi ? parce que chaque
système
aime à n’en faire qu’un. Un seul postulatum, une
g enchaînement de démonstrations l’explication de tout : voilà où les
systèmes
philosophiques mettent comme leur coquetterie. Mo
r coquetterie. Moi, j’ai plusieurs actes de foi, empruntant l’un à un
système
et l’autre à un autre. Qu’est-ce à dire, puisque
re. Qu’est-ce à dire, puisque j’ai raison ? C’est-à-dire que « chaque
système
est vrai dans ce qu’il affirme et faux dans ce qu
e « syncrétisme aveugle » qui « tenterait de rapprocher forcément des
systèmes
contraires » ; mais dans toutes les théories part
professeur. Il ne restait qu’à les relier entre eux pour en faire un
système
complet de philosophie. C’est ce qu’il a fait.
II Au cours de ses brillantes dissertations sur les différents
systèmes
philosophiques il s’aperçut de trois choses. D’ab
els il avait si souvent recours n’étaient pas de lui ; que chacun des
systèmes
qu’il examinait lui en fournissait un, celui d’où
cun des systèmes qu’il examinait lui en fournissait un, celui d’où ce
système
partait, et qu’il ne faisait que collectionner le
et qu’il ne faisait que collectionner les credo initiaux de tous les
systèmes
. Il s’aperçut ensuite que son credo collectif à l
est ici qu’une méthode. Ce ne sont pas les conclusions des différents
systèmes
que nous accueillons avec une hospitalité indiffé
elles s’excluent, et de les faire entrer, dans le premier cas, en un
système
général qui sera le nôtre. L’éclectisme, comme mé
mais. Mais il y a une chose très remarquable : c’est que dire que les
systèmes
sont faux dans ce qu’ils nient et vrais dans ce q
u’ils démontrent. Ce qui nous a frappé au cours de nos études sur les
systèmes
divers, c’est que leurs affirmations sans preuves
s amène à supposer. — Est-ce que la raison elle-même ne serait pas un
système
d’affirmations spontanées ? Pourquoi non ? Sans d
erselle, qui était ce dont il avait le plus besoin pour constituer un
système
qui eût l’air d’une religion. Analysant cette idé
taient sans doute assez contestables. Il est vraiment faux que chaque
système
soit vrai dans ce qu’il affirme et erroné dans ce
nent des sens, croyez-vous que vous acceptiez quoi que ce soit de son
système
en lui accordant qu’une partie de nos idées ou qu
nous vient des sens ? Nullement. Vous n’acceptez rien du tout de son
système
; car quand il vous dit que toutes nos idées vien
ste, est absolument votre droit. Vous faites, comme tout le monde, un
système
qui en extermine et en abolit d’autres. Laissons
qui a l’inconvénient d’être apparemment conciliateur, alors que votre
système
, en quoi il use de son droit, ne l’est nullement
é à lui et bien prouvé, c’était ainsi qu’était fait de notre temps un
système
de philosophie. M. Cousin, d’une part, donne à ce
leçon et il compose fort bien, avec des idées fragiles ou faibles, un
système
très spécieux. Ses trois idées essentielles ont e
on réfléchie, pour les mettre en belle lumière et les lier en un beau
système
; cette philosophie donnait au sens commun de 181
sent passer pour la vérité, le vrai pour les hommes étant ce qui fait
système
. Il y aurait peut-être un troisième parti à prend
ir des doutes, la défendre contre les objections ; et ç’a été tout un
système
psychologique, tout un système historique et tout
re les objections ; et ç’a été tout un système psychologique, tout un
système
historique et tout un système métaphysique. Et la
tout un système psychologique, tout un système historique et tout un
système
métaphysique. Et la preuve dernière du tout, c’ét
le sentiment religieux. Il manquait à Victor Cousin et il manquait au
système
de Victor Cousin. Quand les religions donnent pou
l’enthousiasme. Il crut bien un peu avoir fait comprendre à Hegel le
système
d’Hegel ; mais c’est peut-être ce qu’il faut pour
mais des nuances variées du prisme unique, et elle sera sceptique. Un
système
se juge, non en lui, mais en ce qu’il devient néc
Son critérium, c’était l’utilité pratique ou le danger pratique d’un
système
. Sa boussole, c’était, sans qu’il le sût, ou sans
bre de Français de la première partie de ce siècle. Ce n’était pas un
système
très bien lié. Il était plein de surnaturel en pr
sions soit politiques, soit moins avouables encore, en écartaient. Le
système
de Cousin s’accommodait assez à cet état d’esprit
impulsion donnée, dont les suites ont été grandes. Il a construit un
système
fort bien lié, vaste et imposant, dont les fondem
s doute pas à nous étonner ou indigner de la fragilité des bases d’un
système
philosophique. Enfin il a constitué un « pouvoir
qu’il a vécu toute sa vie dans des manières de fictions. Fiction, son
système
, qui était une espèce de christianisme démarqué s
s disent : « Il ne faut pas attacher la cause de l’unité à celle d’un
système
qui est ruiné. Il ne faut pas la compromettre et
héologie exténuée et effacée, et il ne va pas plus loin qu’à créer un
système
d’allégories ; mais encore il habitue trop l’espr
ossibles sont ainsi peuplées d’entités dont on pourrait faire tout un
système
allégorique, et rien n’est plus naturel ; car ces
siste à cette réflexion si simple. Les causes finales sont un immense
système
anthropomorphique. Elles viennent de l’impossibil
ysique comme sur son fondement. — Mais la vie de la planète dépend du
système
astronomique où elle est placée et des conditions
ux, et autres nous serions nous-mêmes, si elle appartenait à un autre
système
, ou si, dans le même système, elle était plus pro
us-mêmes, si elle appartenait à un autre système, ou si, dans le même
système
, elle était plus proche ou plus éloignée du solei
fois il veut la détruire, et il est guidé dans la constitution de son
système
par la présence ou l’absence de la métaphysique d
altruisme, sans transition, c’est-à-dire sans réflexion, surtout sans
système
; car les passions se systématisent chez le civil
ôt que, cessant d’y voir un simple dissolvant transitoire de l’ancien
système
politique, on le conçoit comme indéfiniment appli
ien système politique, on le conçoit comme indéfiniment applicable au
système
nouveau. » Enfin le suffrage universel est l’exp
; mais c’est quelque chose qui est tout près de l’être ; parce que ce
système
, comme tout à l’heure l’égalité, donne un office
de transport aux peuples du droit divin tant reproché aux rois. » Ce
système
a plongé la foule dans une espèce d’étourdissemen
re étant déjà dissipé par ce seul fait. » VII Tel est ce grand
système
, un des mieux liés, un des plus forts, et aussi u
pour nous. Il est essentiel de savoir se résigner. Une partie de son
système
historique, qui marque bien ce que tout son systè
Une partie de son système historique, qui marque bien ce que tout son
système
a d’hypothétique et de factice, c’est ce qui conc
ps ; et qu’il n’y a pas eu de période métaphysique ? Et voilà tout le
système
qui s’écroule. En réalité il ne tient aucunement
ra longtemps, sinon indéfiniment, d’avancer, que Comte fonde tout son
système
. Il repose sur une hypothèse, et sur une hypothès
dans le secret de cette chronologie ? Mais le grand point, le nœud du
système
, c’est le pont jeté entre les sciences naturelles
, qui peut être considéré comme n’en étant qu’une transformation ; le
système
de Comte a rempli toute la seconde moitié du xixe
ce, détruisait à jamais la scholastique, et sur ses ruines élevait un
système
entièrement nouveau dans sa méthode et dans ses d
ièrement nouveau dans sa méthode et dans ses directions générales. Ce
système
, ou du moins son esprit, se répandit parmi les pl
s de la vie politique, n’a jeté que d’admirables vues, sans fonder un
système
net et précis. Wolf tenta de ramener les vues épa
parses du grand polygraphe à un centre commun et de les réduire en un
système
régulier ; mais Wolf reproduisit plutôt les forme
lieu et vers la fin du xviiie siècle on ne trouve en Allemagne aucun
système
qui domine assez les esprits pour paraître une vé
t cessé d’être cartésienne. L’Angleterre était tombée sous le joug du
système
de Locke, et la France avait échangé le cartésian
’intérêt. Tels sont, en quelques mots, les traits généraux du nouveau
système
que Kant a donné à l’Allemagne et l’Allemagne à l
yserai successivement les divers monumens célèbres qui renferment son
système
entier : d’abord la Critique de la Raison pure, q
sique ? Par là il ne faudrait pas entendre une critique de tel ou tel
système
. Non ; il s’agit d’une critique plus profonde, et
critique plus profonde, et qui s’applique à l’instrument même de tout
système
, de toute métaphysique, à la faculté de connaître
que c’était que Dieu, s’il était ou s’il n’était pas ; on a fait des
systèmes
sur le monde ; on a comparé les divers êtres entr
théorie hypothétique renversera pour être renversée à son tour ; les
systèmes
et les écoles se succéderont sans que la science
taphysique est possible, puisqu’elle est ; mais, selon Kant, tous les
systèmes
nés de cette disposition naturelle sont tellement
iquer aux objets extérieurs, il appellephilosophie transcendentale le
système
parfait de recherches qui porteraient sur la conn
istoire une pierre de touche infaillible pour apprécier la valeur des
systèmes
. Sans elle, que peut faire l’historien, sinon de
e un véritable révolutionnaire. Comme Descartes, il dédaigne tous les
systèmes
antérieurs à sa critique ; il s’exprime sur le pa
philosophes du xviiie siècle. En parlant avec ce dédain de tous les
systèmes
qui ont précédé, et en les présentant comme un am
il ne lui vient pas une seule fois à l’esprit que les auteurs de ces
systèmes
, ce sont des hommes ou ses égaux ou ses supérieur
ewes rappelle que, le premier, il a énoncé ce fait physiologique : Le
système
nerveux est identique partout en propriété et en
s parties ont des rapports ; toutes agissent ensemble par le moyen du
système
nerveux. Là où il n’y a pas cette connexion des p
Je voudrais voir introduire la même réforme dans notre physiologie du
système
nerveux, je voudrais voir reconnaître que, malgré
ensations ; il en résulte que dans les animaux inférieurs, doués d’un
système
nerveux simple, les phénomènes sensitifs sont sim
à examiner la question des diverses formes de conscience. L’unité du
système
nerveux dans tout le règne animal a été généralem
être groupées convenablement sous ces trois titres : 1° Conscience du
système
(systemic consciousness) ; 2° conscience des sens
-C.) ; 3° conscience de la pensée (thought-G.)249. » La conscience du
système
, qui nous donne les principaux éléments du sens d
ts du sens de l’existence, renferme toutes les sensations naissant du
système
en général et en particulier des fonctions organi
forme de la conscience, avec les forces intérieures et les parties du
système
nerveux qui lui servent d’organes. Quant à la pen
sens. Il adopte cependant la division suivante : Sensations venant du
système
qui comprennent, 1° les sensations organiques, 2°
vaste classe de sensations qui ont été appelées sensations venant du
système
, et que les psychologistes et les physiologistes
formant deux groupes principaux : sensations des sens, sensations du
système
. Les premières ont presque toujours été considéré
xtériorité des sensations des sens et l’intériorité des sensations du
système
, créent une large ligne de démarcation entre les
mieux encore qui proviennent des états organiques, des sensations du
système
. Cette activité donne naissance à une suite d’idé
alité foncière de l’animal. — L’individu animal ou humain n’est qu’un
système
. I Jusqu’ici, nous avons considéré nos évén
passent dans la substance grise de la moelle et dans les ganglions du
système
nerveux sympathique170 ; tel est le second point
moelle comme une file d’encéphales rudimentaires, et les ganglions du
système
sympathique comme un réseau d’encéphales plus rud
e, des âmes rudimentaires ; et, de même que l’appareil nerveux est un
système
d’organes à divers états de complication, de même
ers états de complication, de même l’individu psychologique serait un
système
d’âmes à divers degrés de développement. Ne preno
onnées et adaptées à un but. Or il n’y a point de différence entre un
système
nerveux ainsi composé et le système nerveux d’un
’y a point de différence entre un système nerveux ainsi composé et le
système
nerveux d’un mammifère, sinon que les segments du
s degré de l’échelle animale, dans les zoophytes pair exemple, où nul
système
nerveux ne se montre et où là matière nerveuse n’
, elles ont toutes pour condition l’intégrité et le renouvellement du
système
nerveux dont elles sont l’action propre, et les ê
nt privés de cerveau et qui, selon toute apparence, n’ont pas même de
système
nerveux, nous ne remarquons, suivant Gall, aucun
ques penchants analogues à ceux des plantes. Avec les ganglions et le
système
nerveux ganglionnaire commence la sensibilité, li
es mollusques, réduits à une sorte de vie végétative. A mesure que le
système
nerveux se perfectionne (c’est toujours Gall qui
organe ont précisément rapport au corps tout entier : par exemple, le
système
musculaire ayant pour fonction de mouvoir le corp
sapajou. Enfin on propose de peser non-seulement le cerveau, mais le
système
nerveux tout entier, la moelle, les nerfs sensori
scendre ; dans l’ordre organique, c’est suivre le perfectionnement du
système
nerveux. En effet, tout ce que nous savons des mœ
s placer fort au-dessous des fourmis et des abeilles, tandis que leur
système
nerveux, comme celui de tous les vertébrés, offre
ous les vertébrés, offre de nombreux caractères qui le rapprochent du
système
nerveux de l’homme. » De cette considération, Leu
qui l’agenouille, tandis qu’au contraire la facilité de comprendre le
système
, très peu compliqué de M. Comte, comme vous allez
n’amuse pas, mais qui croit éclairer, est aussi un escamoteur, et son
système
de philosophie n’est qu’une longue suite de tours
récriez pas ! M. Comte le philosophe escamote littéralement, dans son
système
de philosophie positive, qui n’est que le vide po
déduction de Descartes qui veut aller de l’homme à Dieu, tout ce haut
système
de probabilités qui est toute la philosophie pour
qui est escamoté ! Et cette inconséquence n’est pas la seule dans le
système
de M. Comte. Lui qui a écrit, selon M. de Bligniè
Gall surtout, dont directement il procède, et auquel il emprunte son
système
de petites boîtes numérotées sur le crâne, pour m
e. C’est un altruiste intellectuel. Quoi donc lui appartient dans son
système
? Est-ce la division du pouvoir en pouvoir spirit
ailly, comme Pétion, comme Carnot, La Révellière fut l’homme d’un des
systèmes
qui régnèrent durant notre Révolution ; il compri
un des systèmes qui régnèrent durant notre Révolution ; il comprit ce
système
, le pratiqua, le soutint et ne l’abandonna qu’à l
n de l’Égypte. Signalons encore une vue large et féconde sur les deux
systèmes
politiques dont le duel opiniâtre a ensanglanté l
pourtant la guerre, parce que la guerre est implacable entre les deux
systèmes
qui les divisent, et que rien n’est irrésistible
ux systèmes qui les divisent, et que rien n’est irrésistible comme un
système
. La Révolution, une fois lancée dans la voie des
ommes ont contribué de part et d’autre, bon gré, mal gré, en vertu de
systèmes
plus forts qu’eux. Telle nous semble l’idée de l’
ue. Par là même, elle répugne le plus souvent à prendre la forme d’un
système
. Elle rejette aussi bien le dogmatisme à outrance
ser une autre, avec laquelle on construira, selon la même méthode, un
système
différent ; les deux systèmes seront d’ailleurs é
on construira, selon la même méthode, un système différent ; les deux
systèmes
seront d’ailleurs également soutenables, égalemen
provisoire sur d’autres. On aura bien là, si l’on veut, une espèce de
système
; mais le principe même du système sera flexible,
en là, si l’on veut, une espèce de système ; mais le principe même du
système
sera flexible, indéfiniment extensible, au lieu d
ec les partis officiels et les groupes parlementaires. Il y a là deux
systèmes
de morcelage assez différents. Cependant les part
eine histoire. À ces familles d’idées correspondent plus ou moins des
systèmes
d’intérêts, ceux-ci donnant à celles-là un corps
es s’arrangent tant bien que mal, souvent plus mal que bien, avec des
systèmes
d’intérêts, et ne coïncident parfois que d’assez
dra que le terme d’indépendant exprime l’idée absolument contraire au
système
de dépendances qu’implique le traditionalisme. Ad
ément dans le sens temporel. Un temporel républicain pur eut bien son
système
: l’opportunisme, et le gouvernement de la Républ
nalité de la forme, elles ne sont donc pas, du moins depuis la fin du
système
classique, traditionnelles, mais elles sont volon
s après la guerre, un industrialisme nouveau. Passons donc à ces deux
systèmes
d’idées, qui, aux idées périmées de droite, ont s
Séparation. Mais il y a toujours un problème des idées libérales, un
système
et un lieu de ces idées. Le Français est-il li
s beaucoup plus fort qu’on ne le croit souvent. Le libéralisme est le
système
d’une société des idées, établie sur des bases de
lisme Intérêts et idées Nous entendrons par industrialisme le
système
politique où le point de vue de la politique est
et où les comités industriels devraient être groupés avec les autres
systèmes
d’intérêts, syndicats ouvriers, confédérations gé
i ont tenté une alliance avec l’intelligence, se sont enveloppés d’un
système
d’idées. Les associations de commerçants ou de pr
1816, l’Industrie, celui du journal de 1819, l’Organisateur, celui du
Système
des Industriels de 1821, du Catéchisme des Indust
es romains de Mgr Duchesne, comme Romier et Serruys, ont tenu dans ce
système
une place de chefs de file. Cet industrialisme a
ais d’un siècle à l’autre, entre le saint-simonisme de 1821, celui du
Système
des Industriels, et l’industrialisme de 1821, cel
u’il est, c’est-à-dire comme la chose acquise, la fortune acquise, un
système
d’intérêts, une doctrine d’intérêts, une volonté
passagers du capitalisme, en tant que le capitalisme fonctionne comme
système
général de valeurs. Or le capitalisme d’après 181
publique des Professeurs. C’est dans cette durée héréditaire, dans ce
système
bien composé, que nous sentons des craquements :
p l’Église, dont l’organisation est si souple, qui n’est liée à aucun
système
particulier de gouvernement, et qui a, pour s’acc
e laïque, d’ailleurs étranger aux croyances catholiques, et contre un
système
d’idées qui, ayant conquis de nombreux catholique
ésie et la protection de l’Église. La laïcité apparaît alors comme le
système
complet d’une société de pensée, Il ne s’agit nul
progresser l’école laïque contre l’école chrétienne, c’est-à-dire un
système
d’idées contre un autre, un système d’idées qui p
école chrétienne, c’est-à-dire un système d’idées contre un autre, un
système
d’idées qui prend pour tableau la référence au mo
ées qui prend pour tableau la référence au monde extérieur, contre un
système
d’idées qui prend pour tableau la référence au mo
ur les intérêts du petit propriétaire, triomphe électoralement par un
système
d’abstractions, en sympathie avec les habitudes d
le traditionalisme et lui, il y a cependant cette différence, que les
systèmes
traditionalistes, appartenant à l’idéologie conse
s bellicistes qui demeurent en circulation, et qui visent, dans notre
système
officiel, les ennemis présumés de la France, ne s
es ennemis présumés de la France, ne seraient pas simplement, dans le
système
socialiste, reportées sur les ennemis intérieurs
r des ententes européennes, ouvrières de la paix. Elle jouait dans le
système
de la paix un rôle privilégié. Elle mettait fin a
e ses adversaires. Il y avait la un complexe de forces dépassant tout
système
fermé : Jaurès disparut dans leurs remous. Or l’e
remous. Or l’entente franco-allemande, cheville ouvrière de la paix,
système
de la paix comme l’alliance autrichienne était au
de la paix comme l’alliance autrichienne était au xviiie siècle le «
système
» de l’équilibre, cela reste un centre et un dogm
mme en Russie, l’application du marxisme comme en Russie » forment le
système
de références de tout le parti qui est à gauche d
mystique, et l’action déborde le mythe. Conclusion Devant les
systèmes
d’idées politiques que nous avons essayé de dénom
s essayé de dénombrer et de peser, la maxime de Leibnitz : « Tous les
systèmes
sont vrais par ce qu’ils affirment et (aux par ce
’ils nient », gardera sa valeur d’usage. Évidemment les négations des
systèmes
entrent dans la vie des systèmes : ni leur positi
’usage. Évidemment les négations des systèmes entrent dans la vie des
systèmes
: ni leur positif sans leur négatif, ni leur terr
sans leurs défenses, et leurs ennemis, leurs guerres. Mais entre ces
systèmes
politiques adverses, la tâche de la critique poli
la tâche de la critique politique consiste à établir une société des
systèmes
comme il y a une Société des Nations. Ils n’entre
intégral, qui ne demandera pas à être payé de retour. Il tiendra les
systèmes
dictatoriaux pour des idées de fait, qui s’expliq
voreraient. On sait qu’il y a un moyen... * * * Le libéralisme est un
système
de coexistences dans l’espace. Le traditionalisme
t un système de coexistences dans l’espace. Le traditionalisme est un
système
de continuité dans le temps. L’un et l’autre s’il
ntômes : le château de Combourg... * * * Si le traditionalisme est le
système
des lettres, le libéralisme celui de l’intelligen
ne pensée, d’une presse, d’une tribune. L’industrialisme sera donc le
système
(au sens idéologique) de la production industriel
ne allait de pair avec un appauvrissement intérieur. De sorte que par
système
industrialiste on entend à peu près, tout simplem
par système industrialiste on entend à peu près, tout simplement, le
système
des affaires. On remarquera que système des affai
peu près, tout simplement, le système des affaires. On remarquera que
système
des affaires ne signifie pas nécessairement systè
On remarquera que système des affaires ne signifie pas nécessairement
système
des hommes d’affaires. Dans la Machine à Gloire d
ont nous venons de nous servir, l’industrialisme, (ou si l’on veut le
système
d’affaires), ne vaut, ne porte fruit d’idées que
individualiste, l’école est conformiste, l’école, toute école, est un
système
de conformisme. L’expérience d’un conformisme soc
endante, moins indépendante, il est juste de le reconnaître, dans son
système
, que dans celui du marchand de robinets. La Relig
ires à celles de M. Alaux. D’un autre côté, en tant qu’invention, que
système
religieux, — et un système religieux est loin d’ê
D’un autre côté, en tant qu’invention, que système religieux, — et un
système
religieux est loin d’être une religion encore, —
lle dont on a ôté le Dogme, c’est-à-dire la seule chose qui donne aux
systèmes
religieux, — qui, sans elle, ne seraient que des
i donne aux systèmes religieux, — qui, sans elle, ne seraient que des
systèmes
, — leur caractère sine quâ non de religion. Mais
de manifester une originalité personnelle, de créer de l’esprit ou un
système
, et de se montrer avantageusement à l’occasion de
e loi universelle, prétendant expliquer la genèse des œuvres ; pas de
système
dont Marivaux fût employé à donner la démonstrati
te et scrupuleuse, la défiance de l’esprit brillant et de l’esprit de
système
. Sainte-Beuve lui donna la curiosité, une curiosi
ées, mais au fond très décidés à ne point nous mettre au service d’un
système
, tout préparés par nos maîtres, Fustel de Coulang
admirait M. Brunetière : il ôtait à leurs idées ce qui en faisait des
systèmes
, il en gardait ce qui donnait moyen d’interroger,
as là, et, eût-il écrit vingt volumes de plus, il n’eût pas ajouté un
système
aux systèmes de la critique constructive. Il aura
ût-il écrit vingt volumes de plus, il n’eût pas ajouté un système aux
systèmes
de la critique constructive. Il aura sa place au
lui de l’empire absolu de l’imagination. L’âge actuel serait, dans le
système
que je me propose de développer, l’âge d’une seco
et Cabanis. On aura beau faire, il faut absolument choisir entre deux
systèmes
: ou l’homme a reçu le pouvoir de créer les langu
enter la parole. Admettons, quant à présent, et sans examen, ces deux
systèmes
à la fois ; et partageons les hommes en deux gran
remplacée par ce que je crois être la vérité, ou même par tout autre
système
que mes lecteurs voudraient lui substituer. Ce n’
ortant, puisqu’il s’agit, en dernière analyse, d’établir que les deux
systèmes
sont fondés en raison, c’est-à-dire de faire tout
société sont absolument la même question, il en résulte que les deux
systèmes
relativement à la parole s’appliquent aussi à la
a langue. Voilà pourquoi leurs opinions ressemblent quelquefois à des
systèmes
, et pourquoi il leur arrive de protéger des princ
es, éliminant ceux qui leur sont contraires, arriver à construire des
systèmes
que leur talent peut faire briller d’un éclat plu
ée dans l’estomac, et s’en allait par les vasa breviora en suivant un
système
de circulation assez peu connu. Mais nous devons
e qui ; chez tous les vertébrés, forme une sorte de barrière entre le
système
circulatoire digestif et le système circulatoire
me une sorte de barrière entre le système circulatoire digestif et le
système
circulatoire général. La veine porte charrie dans
estion. C’est alors, sous l’influence du tissu hépatique animé par le
système
nerveux, que les éléments de ce sang éprouvent de
la formation de la bile qui est excrétée par les voies biliaires. Le
système
afférent est donc formé par la veine porte, et le
liaires. Le système afférent est donc formé par la veine porte, et le
système
efférent par les veines sus-hépatiques. Il y a en
tat physiologique on ne trouve jamais le sucre hépatique en dehors du
système
circulatoire. Quant à la bile, elle n’en présente
quantité de sang qui arrive, ou suivant une excitation plus forte du
système
nerveux. Le foie est soumis également à ces mêmes
Mais au moment de la digestion, le foie, qui se trouve placé entre le
système
circulatoire intestinal et le système circulatoir
e, qui se trouve placé entre le système circulatoire intestinal et le
système
circulatoire général, au lieu de ne recevoir que
n afflux plus considérable de sang, le foie est encore stimulé par le
système
nerveux, sous l’influence des excitations naturel
en a pas sensiblement dans le sang des artères, ou dans les veines du
système
général, ni dans celui de la veine porte. C’est p
ion sucrée, tout le sucre peut encore être détruit avant d’arriver au
système
artériel ; c’est après ce laps de temps seulement
du sucre ne dépassant pas la destruction, on n’en trouve pas dans le
système
circulatoire général ; mais quand la ligne s’appr
ouve pas dans le sang après cet organe. Il n’est pas non plus dans le
système
veineux général. Maintenant nous prenons l’autre
e ce sucre a été détruite sans doute, mais qu’il en est passé dans le
système
artériel, et de là dans le système veineux généra
e, mais qu’il en est passé dans le système artériel, et de là dans le
système
veineux général une certaine quantité que nous y
tions mécaniques de circulation. Troisièmement, enfin, l’influence du
système
nerveux sur cette sécrétion. On a encore très peu
la composition du sang, car nous verrons que le fluide, pris dans le
système
circulatoire général, varie beaucoup moins non se
travers le foie, placé comme une espèce de filtre organique entre le
système
circulatoire général et l’intestin, que passent l
que nous le verrons plus tard. Le passage de la graisse à travers un
système
de vaisseaux différents de ceux de la veine porte
ces divisions vasculaires. De ces divisions de la veine porte part un
système
de vaisseaux capillaires intermédiaire entre la v
eine cave inférieure et celui de la veine porte hépatique. Or, ce
système
accessoire, qui est très peu visible chez l’homme
directement le sang dans la veine cave sans qu’il ait passé par aucun
système
capillaire. Quand on examine la surface interne d
, le sang parcourt plus vite et plus souvent, dans un temps donné, le
système
vasculaire. S’il n’y avait pas entre le système p
ns un temps donné, le système vasculaire. S’il n’y avait pas entre le
système
porte et le système veineux général ces larges co
e système vasculaire. S’il n’y avait pas entre le système porte et le
système
veineux général ces larges communications à trave
e de beaucoup sur la circulation chimique, le sucre est versé dans le
système
général dans des proportions plus grandes que ne
c le sang de la veine porte, à cause de l’absence de valvules dans ce
système
veineux. Mais les conditions de circulation que n
s le savez, possède deux ordres de veines, la veine porte, formant le
système
afférent, et les veines hépatiques, formant le sy
te, formant le système afférent, et les veines hépatiques, formant le
système
efférent. Quand on examine une coupe du foie, vou
ipaux, l’un supérieur, l’autre inférieur, entre lesquels se trouve le
système
porte. Or à cette disposition spéciale des veines
it quelquefois la veine cave présenter des battements en ce point. Ce
système
musculaire est également propre aux veines hépati
aintenant comment peut se faire la circulation sous l’influence de ce
système
de vaisseaux susceptibles de se contracter. Le sa
e conduit au cœur. Nous verrons qu’il y a des cas où l’activité de ce
système
peut être exagérée ou ralentie de manière à produ
ques de la circulation du foie, nous devrions passer à l’influence du
système
nerveux, mais nous avons encore quelques considér
nce du froid sur le foie se propage par une sorte d’action réflexe du
système
nerveux, transmise par les nerfs de la peau. Sign
mammifères cette substance suit une autre voie pour se rendre dans le
système
circulatoire général ; mais que devient alors cet
i agissent sur elle. Nous aurions encore à vous parler de l’action du
système
nerveux sur cette fonction, mais nous nous réserv
pourrait conclure que cette substance agit comme excitant général du
système
nerveux. Nous avons consigné les résultats de nos
ication au diabète. — Conditions qui font apparaître le sucre dans le
système
circulatoire en général. — Théorie de la combusti
ère ainsi ? — Accidents qui suivent la production de l’alcool dans le
système
circulatoire. — Vues sur les phénomènes chimiques
n, il en passe alors une partie dans le sang artériel et même dans le
système
veineux de la grande circulation, où l’on peut le
sparaît dans le poumon et l’on en retrouve à peine des traces dans le
système
artériel et dans le système veineux général. Si s
on en retrouve à peine des traces dans le système artériel et dans le
système
veineux général. Si sur l’animal en repos on tire
ersé dans le sang du sucre en excès, qui est alors passé dans tout le
système
circulatoire. On produira un effet analogue en re
vements violents produits par l’animal, le sucre a passé dans tout le
système
circulatoire, sans qu’on puisse supposer que les
iences très intéressantes. Ce ne serait peut-être ensuite que dans le
système
capillaire général qu’aurait lieu l’oxydation d’o
it dépendre des phénomènes de formation de matières, dans lesquels le
système
nerveux intervient toujours, plutôt que de la des
trouvé que le sucre ne se développait que dans le poumon, et dans le
système
musculaire, soit de la vie animale, soit de la vi
cœur, la tunique de l’intestin, celle de la vessie, etc. Mais tout le
système
glandulaire, le système nerveux, la peau, les os,
testin, celle de la vessie, etc. Mais tout le système glandulaire, le
système
nerveux, la peau, les os, ne donnent jamais lieu
issus, ils se développent dans des conditions différentes, et pour le
système
glandulaire, en particulier, nous sommes portés à
dans quelles conditions on pouvait rencontrer cette substance dans le
système
circulatoire général, et il suffit de vous rappel
s les veines hépatiques ; ce sucre est versé à chaque instant dans le
système
circulatoire, où il disparaît peu à peu. Alors, a
u sucre dans l’organisme. — Sa liaison avec le précédent. — Action du
système
nerveux sur la production du sucre. — Expérience
les hommes qui l’emploient ont du talent, elle ne fait que créer des
systèmes
mensongers avec l’apparence de la vérité. Dans l’
ine, des sucs gastrique, biliaire, pancréatique, etc., est soumise au
système
nerveux, et qu’elle est complétement indépendante
l’organisme ; et ces productions sont sous la dépendance immédiate du
système
nerveux, dont nous étudierons le rôle dans la pro
éance. Quinzième leçon 13 février 1855 SOMMAIRE : Influence du
système
nerveux sur la sécrétion du foie. — 1° Exagératio
duction d’avoir lieu. Nous avons à poursuivre aujourd’hui l’action du
système
nerveux sur cette fonction. Il vous est bien démo
me toutes les autres glandes, il est dès lors soumis à l’influence du
système
nerveux, par l’intermédiaire duquel on peut augme
e foie et même dans tout l’organisme, et sur l’espèce d’action que le
système
nerveux exerce sur ces phénomènes. Nous avons don
Nous avons donc à examiner successivement trois genres d’influence du
système
nerveux : 1° exagération ; 2° diminution ou anéan
mystérieuses, mais la piqûre que nous venons de faire en ce point du
système
nerveux central exerce son action sur la sécrétio
ères, tandis que les matières sucrées et albuminoïdes passent dans le
système
veineux de la veine porte, et, quoique à l’état d
opriétés normales, on voyait dans ces cas le sucre apparaître dans le
système
lymphatique ; mais il est clair que ce sont là de
ucre dans les vaisseaux lymphatiques. Cependant il y a un point de ce
système
où l’on peut constater la présence de la matière
ns le canal thoracique, à l’exception de toutes les autres parties du
système
lymphatique auquel il appartient. Nous voyons que
qui consiste à rendre un animal diabétique en lui piquant un point du
système
nerveux. Eh bien ! Messieurs, cette découverte n’
gane sécréteur de la matière sucrée, et l’on savait d’ailleurs que le
système
nerveux exerce sur tous les organes de sécrétion
t interrompue. Cela me conduit à examiner de plus près l’influence du
système
nerveux sur les sécrétions, et j’arrivai à penser
esque toujours lieu par action réflexe, en passant par un ganglion du
système
sympathique. Il fallut donc renoncer à l’explicat
, est transmise au foie, ce qui nous conduira à comprendre comment le
système
nerveux excite cet organe à l’état physiologique.
sensation jusqu’au centre nerveux, et de là se propage, par un autre
système
de nerfs, vers l’organe dans lequel s’accomplit l
ns le foie. Cet organe reçoit deux ordres de nerfs, les uns venant du
système
cérébrospinal, et les autres du grand sympathique
que ou autres filets, qui tous établissent une communication entre le
système
nerveux ganglionnaire et le système nerveux céréb
issent une communication entre le système nerveux ganglionnaire et le
système
nerveux cérébro-rachidien. Mais, d’un autre côté,
il y avait une plus grande activité de la circulation abdominale, le
système
capillaire était gorgé de sang, et les vaisseaux
gération de la sécrétion du sucre tenait à une action particulière du
système
nerveux sur la circulation hépatique. Au point de
procédés de production du diabète artificiel. — Par anéantissement du
système
nerveux cérébrospinal : 1° au moyen de l’empoison
eurs flèches, et qui jouit de la propriété d’anéantir complétement le
système
nerveux et cérébro-spinal. Permettez-moi de vous
, et que les mouvements respiratoires, qui sont sous la dépendance du
système
nerveux central, se sont anéantis avec lui, nous
ns que le curare agit dans cette expérience, c’est en agissant sur le
système
nerveux. Nous pouvons, en effet, arriver aux même
bètes occasionnés par des lésions générales ou locales portées sur le
système
nerveux ; nous pouvons encore produire le même ph
avons déjà des diabètes produits, soit par des actions portées sur le
système
nerveux, soit par des irritations locales du tiss
ante sur le poumon, ces substances agissent encore en anéantissant le
système
nerveux de la vie de relation, et exaltant par ce
ne sont jamais ralentis et le sang coule parfaitement vermeil dans le
système
artériel ; j’ai même cru remarquer qu’il était mo
ai même cru remarquer qu’il était moins noir qu’à l’ordinaire dans le
système
veineux. Enfin l’expérience directe ne prouve pas
sur le foie, et non pas une excitation plus ou moins générale sur le
système
glandulaire, comme vous le voyez chez ces animaux
es procédés pour produire le diabète artificiel par une excitation du
système
nerveux de la vie organique sous l’influence duqu
u même résultat, ce qui démontre l’union et la dépendance de tous les
systèmes
organiques entre eux. Dans tous les cas, il faut
ver. Ainsi nous venons de voir qu’une excitation légère portée sur le
système
nerveux active la sécrétion du sucre. Mais si l’o
dans les phénomènes vitaux par excellence dans lesquels intervient le
système
nerveux, qu’on observe de semblables effets ; on
nons de faire. Actuellement, nous avons à examiner l’influence que le
système
nerveux peut exercer pour pervertir la fonction g
élevée ; de telle sorte que nous devrions en définitive considérer le
système
nerveux comme agissant pour préparer une matière
nce, une des plus intéressantes au point de vue de l’influence que le
système
nerveux peut exercer sur les actions chimiques. N
lle se trouve liée ainsi d’une manière bien plus intime à l’action du
système
sympathique. Sa sécrétion est, en effet, trois ou
pues, et c’est encore là un exemple de leur indépendance vis-à-vis du
système
nerveux de la vie de relation. Quant aux urines q
ce qui a lieu chez les animaux à sang froid. Mais si les fonctions du
système
nerveux ne paraissent pas diminuer, si les sécrét
rveau et la moelle épinière, les reins, la rate, le pancréas, tout le
système
glandulaire, les os, les tendons, les cartilages,
n est impossible. Les mêmes choses se produisent pour les reins et le
système
capillaire des membres, etc. Mais, si l’on ajoute
e continue parfaitement, ce qui, pour le dire en passant, improuve le
système
dans lequel on a voulu que l’estomac, et surtout
ité de la circulation ne fût pas augmentée, car toutes les parties du
système
sympathique ne produisent pas cette exagération d
sibles qu’à l’ordinaire. Cette hypertrophie dépend de l’excitation du
système
digestif des diabétiques, dont on sait que toutes
rvateurs, peut, suivant nous, s’expliquer par un trouble momentané du
système
nerveux qui ait pour effet, soit de chasser par l
t dans la production du diabète, ce sont celles qui sont relatives au
système
nerveux. Jusqu’à présent on a peu insisté sur ces
vons faites sur les animaux, on a fréquemment observé des troubles du
système
nerveux chez les diabétiques, et M. Rayer considè
es sont excessivement variés, comme les manifestations elles-mêmes du
système
nerveux. Tantôt ce sont des désordres de sensibil
coïncidant généralement avec des perturbations dans les fonctions du
système
nerveux. Car les autres symptômes, tels que la bo
e pas plus de sucre dans le sang qui s’en écoule que dans le reste du
système
artériel ; de sorte que, si l’on veut être rigour
rès la période digestive, un excès peut se répandre plus loin dans le
système
artériel et même dans le système veineux superfic
s peut se répandre plus loin dans le système artériel et même dans le
système
veineux superficiel. Néanmoins, dans tous les cas
d’instituer des analyses comparatives du sang dans tous les points du
système
circulatoire en se plaçant dans les conditions qu
emble les connexions physiologiques de cette fonction avec les autres
systèmes
organiques. Sans cela on aura des expériences inc
ple et exacte les divers rapports de la fonction glycogénique avec le
système
sanguin (fig. 21). Maintenant, Messieurs, le résu
ui ne contient plus de sucre d’une manière appréciable, passe dans le
système
artériel ou aortique AA, puis arrive dans les cap
ntensité. La chaleur la rétablit. Troisième fait. Les actions sur le
système
nerveux retentissent sur cette fonction pour l’ex
ng pris au-dessus du foie, le sang du cœur droit provenant de tout le
système
veineux du corps, car il sait bien que c’est dans
11. Recherches expérimentales sur les propriétés et les fonctions du
système
nerveux. Paris, 1843. 12. Traité des maladies d
naturel les exposant aux plus cruels malheurs, ils ont plus besoin du
système
qui a pour but unique d’éviter la douleur. Enfin,
spire d’admiration. Une grande différence, cependant, existe entre le
système
du bonheur de l’individu et celui du bonheur des
car si l’homme parvenait individuellement à dompter ses passions, le
système
des gouvernements se simplifierait tellement qu’o
finit toujours par être renversée : on examinât, si l’idée moderne du
système
représentatif n’établit pas dans le gouvernement,
social a été menacé de sa destruction pendant cette révolution par le
système
politique même qu’on avait adopté : les mœurs bar
jections de sentiment et de raisonnement qu’on pourra faire contre le
système
développé dans cette première partie. Rien n’est
entir jusqu’au plus faible tort de l’ami qu’on aimait le moins. Votre
système
de vie est attaqué, chaque coup ébranle l’ensembl
à son tour qui dégoûtent de soi comme des autres, qui découragent du
système
de perfection dont on s’était d’abord enorgueilli
à la destruction de toutes les passions. Mais j’ai tâché d’offrir un
système
de vie qui ne fut pas sans quelques douceurs, à l
s’évanouissent les espérances de bonheur positif dans cette vie : ce
système
ne convient qu’aux caractères naturellement passi
rreur du crime, mais comme ces crimes mêmes servent d’argument à leur
système
, ils ne leur font pas ressentir, comme aux amis d
rbitraire, devient ainsi le fond même de l’être. Le monde n’est qu’un
système
de concepts logiquement liés. Mais alors, qu’est-
emporaires. Au moment précis où un peuple entreprend de se refaire un
système
d’idées, il peut bien, dans une crise d’enthousia
e. En tout cas, dès le xviie siècle, Hobbes la constitua à l’état de
système
. De lui, l’idée passa en partie à Spinoza et c’es
certain discrédit, c’est pour avoir été mal comprise. On a imputé au
système
certaines conséquences pratiques qui ne pouvaient
prémisses. La morale est une réalité vivante et agissante ; c’est un
système
de faits donnés ; en faire l’étude du point de vu
un et lui-même. Il a voulu, et il a fait. Il a du talent, et il a un
système
. J’aimerai à rendre justice à tout le talent, et
’art, dans la morale, chacun de nous doit s’inventer ou se choisir un
système
: invention laborieuse, choix douloureux… La vie
une thèse de Sorbonne. De là les raisonnements, les abstractions, le
système
; la poésie est en fort mauvaise compagnie. Si pa
si éparse et qui se rattache toute à une idée, à un but : « Poésie et
système
sont des mots qui semblent s’exclure, et qui ont
lure, et qui ont le même sens. » — Oui assurément, si l’on entend par
système
un tout vivant, animé, coloré ; oui, si ce mot de
entend par système un tout vivant, animé, coloré ; oui, si ce mot de
système
a le même sens que cosmos et que monde ; mais che
et cela tient peut-être à notre peu de goût pour la chose), le mot de
système
se prend dans une acception moins entière et moin
our ses qualités littéraires supérieures, mais encore adhérentes à un
système
. Novateur, M. Taine ne craint pas de forcer ses i
ne faut-il pas auparavant en observer avec patience et sans esprit de
système
, en reconnaître au complet, un à un, exemplaire p
t comme une lettre close. Cela est sensible à qui lit l’Exposition du
Système
du Monde, de La Place, le modèle du genre : il y
à à la belle et austère simplicité d’un La Place dans l’Exposition du
Système
du Monde. Quelqu’un a dit qu’il voyait dans Fonte
eur de sa conclusion. La terre n’étant point une exception dans notre
système
planétaire, rien ne peut forcer à croire qu’elle
planètes, ses compagnes et ses sœurs. Notre globe n’est placé dans le
système
solaire ni au premier rang (tant s’en faut !) des
er comme établi que « la terre n’a aucune prééminence marquée dans le
système
solaire, de manière à être le seul monde habité »
te : Jean Reynaud est devenu le prophète et le saint Jean-Baptiste du
système
dont M. Flammarion est l’évangéliste mystique et
à propos des astres, devrait être la dernière page de l’Exposition du
Système
du Monde, que je demande la permission de rappele
sieurs siècles de travaux ont fait tomber le voile qui lui cachait le
système
du monde. Alors il s’est vu sur une planète presq
onde. Alors il s’est vu sur une planète presque imperceptible dans le
système
solaire dont la vaste étendue n’est elle-même qu’
lle, et l’on poursuivit un autre objet, l’histoire et la critique des
systèmes
de philosophie. Les grandes écoles furent d’abord
e histoire, que cela est nécessaire surtout en philosophie, où chaque
système
, en détrônant les systèmes précédents, confond da
écessaire surtout en philosophie, où chaque système, en détrônant les
systèmes
précédents, confond dans une même ruine et le vra
a philosophie, en rendant très-difficile la construction d’un nouveau
système
, met par là un frein à la témérité de l’esprit mé
par là un frein à la témérité de l’esprit métaphysique ; qu’enfin les
systèmes
philosophiques ne sont pas de pures fantaisies, q
principaux qui le constituent. Enfin, en littérature, il a inventé le
système
si connu de la faculté maîtresse. Telles sont des
Kant, après avoir tout détruit par la critique, avait rétabli tout un
système
de croyance sur l’idée du devoir, et ce grand spé
est d’en appeler à une raison désintéressée, non à celle qui fait les
systèmes
, mais à celle qui les juge, et, en dernière analy
u’une telle méthode ne peut conduire à aucune vérité absolue. Dans ce
système
, il n’y a que des vérités générales, d’une vraise
it l’homme tout entier, sa personne, son talent et ses œuvres. Un tel
système
ne pouvait toutefois tenir longtemps devant l’app
re par les idées, il faut expliquer les idées par l’histoire. Dans le
système
de Hegel, l’extérieur n’est que le symbole de l’i
ieur n’est que le symbole de l’intérieur, le réel de l’idéal. Dans le
système
de M. Taine, tout est au rebours, le dedans vient
ion qu’il puisse provoquer, appartient encore à la grande famille des
systèmes
métaphysiques. Il enseigne la raison supérieure a
e de Condillac et de Cabanis. Or, si nous comprenons quelque chose au
système
de M. Taine, il nous semble que, dans ses écrits,
ns do toute nature, donne naissance aux croyances, aux doctrines, aux
systèmes
qui changent indéfiniment aussi, comme la substan
e, et même, je le suppose, d’individu à individu. Les opinions et les
systèmes
ne se mesurent donc pas sur la nature des choses
ine d’admettre des causes immatérielles et métaphysiques, quoique son
système
, pris à la lettre, n’y conduise en aucune façon ;
ialisme doit lui être une doctrine fausse ; la prétendue clarté de ce
système
est précisément ce qui lui en répugne, il n’y a d
it parvenue à découvrir et à expliquer l’essence des choses. C’est ce
système
, si dogmatique et tout rationnel, qui se transfor
caractériser l’esprit général des doctrines de M. Renan. Quant à son
système
philosophique (si l’on peut appeler système une e
de M. Renan. Quant à son système philosophique (si l’on peut appeler
système
une esquisse où l’imagination a plus de part qu’u
universelle et du perpétuel devenir. Mécanisme et fatalité, voilà le
système
de M. Taine ; transformation et mouvement, voilà
duit à un moment donné un certain mécanisme de phénomènes, un certain
système
qui semble se détacher du tout par la conscience,
it plus étendu que son domaine physiologique, l’un comprenant tout le
système
nerveux, et l’autre réduit à l’encéphale. Toutefo
ence des choses, pourquoi déclarez-vous que l’âme est une fonction du
système
nerveux ? Qui vous l’a dit ? De quel droit invoqu
nsuite, comme une conséquence nécessaire, la confusion de l’âme et du
système
nerveux ? Il est facile de montrer que les positi
ez à votre matérialisme ; ne dites plus que l’âme est une fonction du
système
nerveux, que la finalité est une propriété de la
à critiquer ces idées, à montrer le lien qui les unit, à en faire un
système
, et la métaphysique subsisterait encore à titre d
auté à faire remarquer que la philosophie est divisée en écoles et en
systèmes
, tandis que dans les sciences proprement dites on
er, enfin de Dieu au monde, est un mystère, tout comme pour nous. Son
système
ne lui donne donc aucun avantage sur ce point ; m
ensemble d’impossibilités que l’on peut bien admettre, quand on a un
système
et qu’on y tient, mais qu’un esprit froid et dési
onstituer désormais que l’un des éléments indispensables d’un nouveau
système
indivisible de philosophie générale, graduellemen
riser, rappeler sommairement la grande loi que j’ai établie, dans mon
Système
de philosophie positive, sur l’entière évolution
ble, qui ne comporte aucunement la consistance si longtemps propre au
système
théologique, doit d’ailleurs parvenir, bien plus
ent, cet esprit équivoque conserve tous les principes fondamentaux du
système
théologique, mais en leur ôtant de plus en plus c
ondamental de notre civilisation moderne, en décomposant peu à peu le
système
théologique, devenu finalement rétrograde, depuis
û toujours tendre à empêcher aussi toute autre organisation réelle du
système
spéculatif ; en sorte que le plus dangereux obsta
ent ainsi que nos connaissances positives peuvent former un véritable
système
de manière à offrir un caractère pleinement satis
rique que j’ai établie ailleurs. Le polythéisme s’adaptait surtout au
système
de conquête de l’antiquité, et le monothéisme à l
ainsi qu’elle rend une scrupuleuse justice, non seulement aux divers
systèmes
de monothéisme autres que celui qui expire aujour
siècles, l’irrévocable dissolution de la philosophie théologique, le
système
politique dont elle formait la base mentale subis
ent, autrement que par une sorte de restauration passagère de ce même
système
, mental et social, dont l’irréparable décadence a
ractéristique l’oblige à admettre les principes essentiels de ce même
système
dont elle attaque sans cesse les vraies condition
éterniser, en s’opposant directement à toute vraie prépondérance d’un
système
quelconque., si on ne la bornait pas à une simple
mpirique, qui, sous l’aspect théorique, ne peut jamais produire qu’un
système
radicalement contradictoire, non moins absurde et
sous les inspirations théologiques, alors profondément incorporées au
système
entier de nos idées, et aussi seules susceptibles
n, même en supposant réalisée cette chimérique extension, ce prétendu
système
laisse subsister la difficulté tout entière à l’é
er enfin l’ascendant universel de l’esprit positif, pour remplacer un
système
déchu qui, tantôt impuissant, tantôt perturbateur
evront plus ou moins participer à cette grande initiation, d’après un
système
convenable d’éducation universelle. Une appréciat
boutir, en morale, à aucune autre théorie effective que le désastreux
système
de l’égoïsme, si usité aujourd’hui, malgré beauco
ité, chez chaque intelligence, seulement envers une faible portion du
système
mental, et laisse tout le reste sous un vague rég
tanément, en grande partie, ces dangereuses conséquences d’un absurde
système
d’éducation générale. Ce système ayant été, depui
angereuses conséquences d’un absurde système d’éducation générale. Ce
système
ayant été, depuis la fin du Moyen Âge, comme il l
plus intime à l’homme, ou plutôt à l’Humanité, objet final de tout le
système
théorique. Ce classement tire sa principale valeu
te ; d’une autre part, elle n’indique pas assez la vraie source de ce
système
spéculatif, comme un simple prolongement abstrait
la dernière précision philosophique, la véritable origine de tout le
système
scientifique, d’abord issu, en effet, des spécula
sophie positive, envisagée désormais comme formant, par sa nature, un
système
vraiment indivisible, où toute décomposition est
tionnels et des vicieuses habitudes propres à l’essor préliminaire du
système
scientifique, ainsi graduellement formé de théori
iales ne sont pas maintenant les seules restées encore extérieures au
système
pleinement. positif, sous la stérile domination d
véritable ensemble, image fidèle, quoique très contractée, d’un vaste
système
. Il est aisé de comprendre, en effet, que la cons
onnelle de ces deux idées mères, en constituant l’unité nécessaire du
système
scientifique, dont toutes les parties concourent
s’agit ici de retirer enfin d’une judicieuse exposition populaire du
système
actuel des saines études astronomiques. 1. P
parce que nous lui croyons du talent en germe, et que l’esprit de ce
système
qui perd tout dans les arts et dans la littératur
est la plus indéniable des réalités, s’ils exilent l’imagination des
systèmes
d’expression qu’ils préconisent, ce n’est point q
inaison et d’idéal ! Champfleury, comme tous les hommes de son triste
système
, décrit pour décrire, mais il ne peint pas ; car
le nombre de ses ouvrages, Champfleury serait-il déjà ossifié dans le
système
qu’il a collé sur sa pensée, au lieu de la laisse
s, devra débuter désormais par une exposition physiologique, celle du
système
nerveux. Ainsi ont fait M. Bain et M. Herbert Spe
n d’une mode passagère, mais de la nature même ; car l’existence d’un
système
nerveux étant la condition de la vie psychologiqu
s ligaments déchirés, en un mot, tous les dommages violents portés au
système
musculaire. Le système nerveux n’est pas seulemen
n un mot, tous les dommages violents portés au système musculaire. Le
système
nerveux n’est pas seulement l’instrument propre d
nfin, on peut dire qu’il y a une loi générale d’harmonie dans tout le
système
musculaire qui fait que quand nous regardons ou é
f, original. Elle se traduit : 1° par les mouvements produits dans le
système
musculaire, surtout par les divers muscles de la
aura qu’un mouvement s’exécutera en conséquence dans cette partie. Le
système
nerveux peut ainsi se comparer à un orgue, dont l
hilosophes à mettre leur pensée sous une forme systématique, car le «
système
» par excellence est celui qui a été, préparé par
s le détail de cette démonstration) que toute tentative pour bâtir un
système
s’inspire par quelque côté de l’aristotélisme, du
té elle le faisait. Tandis que Spinoza et Leibniz construisaient leur
système
, Malebranche 4 avait le sien. Lui aussi avait com
s à devenir systématique, elle ne fait pas de sacrifice à l’esprit de
système
; elle ne déforme pas à tel point les éléments de
encore droit de cité en philosophie. Quoiqu’il n’ait pas construit un
système
, il a inspiré en partie les systèmes métaphysique
Quoiqu’il n’ait pas construit un système, il a inspiré en partie les
systèmes
métaphysiques du XIXe siècle : le Kantisme d’abor
les conséquences sans s’amuser à des jeux dialectiques, sans bâtir un
système
. Que d’ailleurs Maine de Biran ait une certaine p
rocher d’eux, mérite presque d’être rangé à côté d’eux. III Son
système
ressemble à son esprit ; il est plutôt clair et i
mé a la précision d’une formule et l’élégance d’une démonstration. Le
système
des facultés de l’âme se compose de deux systèmes
ne démonstration. Le système des facultés de l’âme se compose de deux
systèmes
, le système des facultés de l’entendement, et le
ion. Le système des facultés de l’âme se compose de deux systèmes, le
système
des facultés de l’entendement, et le système des
ose de deux systèmes, le système des facultés de l’entendement, et le
système
des facultés de la volonté. Le premier comprend t
’attention, de la comparaison et du raisonnement. Tel est l’abrégé du
système
. Le lecteur y reconnaît l’œuvre d’un esprit très-
es et plus claires, comment la série immense de nos idées n’est qu’un
système
de transformations analogues à celles de l’algèbr
i à cette pensée même l’hommage qui lui est seul dû. On voit de quels
systèmes
modernes se réclame une telle philosophie ; mais
s vers de M. Guimberteau ne sont rien moins que la mise en œuvre d’un
système
; ils ont toute la liberté, et parfois la grandeu
nspire surtout du panthéisme brahmanique, et tout particulièrement du
système
de Hegel et de son évolutionnisme tout intellectu
I. Classification : Groupes subordonnés à d’autres groupes. — II.
Système
naturel. — III. Les règles et les difficultés de
tion, dont aucune autre explication n’a été donnée jusqu’ici168. II.
Système
naturel. — Les naturalistes s’efforcent de dispos
s, genres et familles de chaque classe d’après ce qu’ils appellent le
système
naturel. Mais que signifie ce terme ? Quelques au
ption complète de chaque espèce de Chiens. L’ingénieuse utilité de ce
système
est indiscutable. Mais beaucoup de naturalistes e
eaucoup de naturalistes entendent quelque chose de plus par ce mot de
système
naturel ; ils y voient une révélation du plan cré
; mais le genre donne les caractères. » Je crois, en effet, que notre
système
naturel de groupement des êtres organisés suppose
e crois, à moins que je ne me trompe étrangement, en admettant que le
système
naturel a pour fondement le principe de descendan
e linéaire, il eût été encore moins possible de les disposer selon le
système
naturel ; car il est de toute impossibilité de re
ns la nature parmi les êtres d’un même groupe. À mon point de vue, le
système
naturel est donc ramifié comme un arbre généalogi
teurs ont insisté sur la nécessité de classer les variétés d’après un
système
naturel, et non pas d’après un système artificiel
lasser les variétés d’après un système naturel, et non pas d’après un
système
artificiel. Ainsi, on sait qu’il faut se garder d
dans un nombre encore moindre de classes, et enfin dans un seul grand
système
général. Une preuve du petit nombre des groupes s
en de connexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de
Système
naturel. En partant de cette idée que le système
erché sous le nom de Système naturel. En partant de cette idée que le
système
naturel, autant qu’il a été possible de le recons
s formes éteintes et vivantes peuvent être disposées en un seul grand
système
; et comment les divers membres de chaque classe
existé sur la terre, doivent pouvoir se classer ensemble dans un même
système
, et comme tous ont été reliés les uns aux autres
en de connexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de
système
naturel. À ce point de vue, nous pouvons comprend
matière en excès dans l’organisation, qui sans cela pourrait nuire au
système
; mais peut-on admettre que les papilles presque
les uns aux autres tous les êtres vivants et éteints en un seul grand
système
par des lignes d’affinités complexes, tortueuses
state entre les divers êtres organisés, on comprendra aisément que le
système
naturel qu’on essaye de reconstruire n’est que l’
ns et on affirme que l’on n’a rien fait contre lui. Voilà pourtant le
système
de M. Renan, voilà le dessous de ce traité du Pri
manquent bientôt du corps même d’une hypothèse. Assertions hasardées,
systèmes
à l’état de dentelles ; on n’invoquerait pas les
cateur prodigieux, tandis que dans M. Renan, l’homme s’ajuste avec le
système
, l’esprit avec le caractère, pour redoubler autou
reprises au commencement du dix-neuvième, et posées comme bases d’un
système
auquel le génie de M. de Bonald donna de sa propr
enan, qui trouve également éloignés d’une explication scientifique le
système
du caprice individuel et des onomatopées de la br
atopées de la brute, qui fut la toquade du dix-huitième siècle, et le
système
religieux que nous venons de signaler, a donné le
pas que, dans des esprits passablement faits, il puisse remplacer le
système
de l’école théologique, comme dit M. Renan avec u
ssez contenu, mais il n’en a pas moins pour visée de le remplacer. Ce
système
, qui consiste à affirmer sans preuves possibles,
leurs autant qu’hypothétique, le fait qu’il érige en fondement de son
système
, c’est que le langage s’est formé d’un coup, et v
pas plus loin, et vous briserez ici l’orgueil de vos flots 143. Les
systèmes
succéderont éternellement aux systèmes, et la vér
orgueil de vos flots 143. Les systèmes succéderont éternellement aux
systèmes
, et la vérité restera toujours inconnue. Que ne
ilités des Grecs, ne perdit la simplicité des mœurs antiques ». Si le
système
de Copernic fut méconnu de la cour de Rome, n’épr
sage, puisque le même tribunal ecclésiastique qui condamna d’abord le
système
de Copernic, permit, six ans après, de l’enseigne
a des paradoxes, des apparences de contradiction, des conclusions de
système
et de concession, des opinions de sectes, des con
grand Dieu ! qu’y a-t-il de moins positif que les sciences, dont les
systèmes
changent plusieurs fois par siècle ? Qu’importe a
plus loin les déductions sévères de la science ; et il a substitué un
système
profond et solide à des vues restées un peu indéc
i en est le phénomène principal, y a ses lois comme tout le reste. Le
système
du hasard n’explique rien, et il a ce très grand
ateur doit énergiquement combattre. Platon flétrit avec insistance ce
système
, qui est aussi pernicieux qu’il est vain, et il n
cevoir le moteur avant le mouvement ; car, à moins d’acquiescer à ces
systèmes
qu’Aristote a cru devoir combattre, et qui expliq
rochées du moteur qui sont mues avec le plus de rapidité ? Tel est le
système
du monde, mû durant l’éternité par le premier mot
oteur. C’est le fameux Scholie général. Après quelques mots contre le
système
des tourbillons, auquel il ne rend peut-être pas
la plus exacte, les lois qu’un autre avait révélées sur le véritable
système
du monde. C’est un prodigieux ouvrage ; mais l’in
cle, que c’est par l’étude du mouvement qu’il convient d’expliquer le
système
du monde. Sans doute il l’a compris beaucoup moin
pargné cette peine en la prenant avant lui. Il n’accepterait point le
système
actuellement en vogue auprès de quelques savants,
s français n’ont fait que des modèles de style, des hypothèses et des
systèmes
. Aristote a été le premier qui se soit occupé des
est pas assez sage quand elle n’est pas austère. De là, dans tous les
systèmes
de morale dignes des regards de la postérité, tan
e crois donc qu’à cette mesure on peut juger équitablement les divers
systèmes
qui se montrent à nous dans l’histoire de la phil
et sachons en profiter sans jalousie contre notre mère. « Ces quatre
systèmes
sont tous conformes, dans des proportions diverse
e, telle que je viens de l’esquisser. » XII Après l’exposé du
système
de Platon, M. Barthélemy Saint-Hilaire passe à ce
-uns des enseignements qu’on a entendus, comme Aristote a combattu le
système
des Idées, avec plus de sévérité souvent que de j
n plus qu’à une âme immatérielle. De là, toute la différence des deux
systèmes
, séparés de la distance d’opinions diamétralement
n disant que les idées les plus arrêtées que nous nous faisons sur le
système
des choses ont de près ou de loin leurs racines d
s, le rang et la position de la terre, l’ordre qu’elle occupe dans le
système
du monde, a plus fait pour la vraie science de l’
manifestation de la conscience divine que l’humanité. Mais l’étude du
système
du monde et de la place que l’homme y occupe, san
classification à part, de même toutes les lois n’expriment qu’un seul
système
de relations et en omettent nécessairement mille
exacte de ce qu’ont fait jusqu’ici ceux qui ont tenté de présenter un
système
de philosophie de l’histoire 131. Une carte de gé
nvisage l’histoire ; on croit à l’humanité, on n’y croit pas selon le
système
qu’on s’est fait de son histoire. Si l’histoire d
histoire. Si l’histoire de l’esprit humain n’est qu’une succession de
systèmes
qui se renversent, il n’y a qu’à se jeter dans le
discussion rationnelle, et rendent au fond la position de ces grands
systèmes
plus défavorable qu’avantageuse aux yeux de la sc
s doute on peut opposer religion et philosophie, comme on oppose deux
systèmes
, mais en reconnaissant qu’elles ont la même origi
derrière elle comme échelonnés aux divers degrés de son histoire ces
systèmes
, ces créations philosophiques, toujours et partou
s, ses épreuves, sa teinte prononcée d’ascétisme, rappelle les grands
systèmes
organisés de l’Asie. Pythagore lui-même ressemble
t ce qu’a fait l’humanité ? Je ne sais : il est sûr au moins que, ces
systèmes
renfermant des atomes plus ou moins précieux de n
purement humain. 124. Voir une belle page de Laplace, à la fin du
Système
du Monde, 1re éd. 125. Voyez dans l’ouvrage d’u
s efforts que l’on a faits pour retrouver la loi de la succession des
systèmes
grecs dans la philosophie indienne sont à peu prè
r, chaste, sans symboles, sans mystères, sans orgies. Tous ces grands
systèmes
de symbolisme assyrien, persan, égyptien, ne sont
remier ordre. » (Soirées de Saint-Pétersbourg, 7e entretien.) Avec ce
système
-là, et surtout avec le secours d’un ami qui ne so
s occasions décisives et des crises ; il y a l’homme de théorie et de
système
; les deux coexistent sans se confondre et sans s
tienne bon opiniâtrement, afin de renverser du même coup ministère et
système
, cabinet et dynastie. Certes, M. de Girardin eut
cts et à l’une des lois de son esprit, s’est formé de plus en plus un
système
complet et radical de politique ou plutôt d’organ
um, son principe de certitude, et il est prêt sur chaque question. Ce
système
, qui ne comporterait guère une application partie
nderait à être expérimenté tout d’un coup et d’ensemble, n’est pas le
système
parlementaire ou libéral au sens ordinaire : M. d
naire : M. de Girardin va beaucoup plus loin et plus à fond. C’est un
système
où l’État prend et empiète le moins possible sur
uit à sa plus simple expression : on a un minimum de gouvernement. Le
système
auquel M. de Girardin a donné une netteté ingénie
enfants devant la mère, 1 vol. in-18, 1854 ; — et pour l’ensemble du
système
, voir l’article Souveraineté dans le Dictionnaire
peuples et des religions, nous en saurions bien plus long qu’avec le
système
de Niebuhr et de Strauss. L’histoire ancienne de
ais ou discuter jusqu’au bout. D’ailleurs, il est certain que le vrai
système
moral des choses est infiniment supérieur aux mis
ritique, que je battrais des mains sur leur ruine, bien assuré que le
système
réel des choses, que je puis encore ignorer, mais
nt à l’avenir le soin de tout concilier. Un homme conséquent dans son
système
de vie est certainement un esprit étroit. Car je
faire concorder tous les éléments de la nature humaine. S’il veut un
système
tout d’une pièce, il sera donc réduit à nier et e
le besoin d’une croyance, elle trouve commode de prendre tout fait le
système
qu’elle rencontre sous sa main, sans se soucier d
Ps., LXXVIII, 23 ; Gen., VII, 11 ; VIII, 2). Strepsiade se faisait un
système
de météorologie analogue, quoique un peu plus bur
n). 60. Cela est si vrai que des peuples entiers ont manqué d’un tel
système
religieux ; ainsi les Chinois, qui n’ont jamais c
tuelle. Mais, dans cet état d’abstraction, d’abstraction, n’est qu’un
système
de gouvernement, une simple spéculation politique
té. Je n’ignore point qu’il y a une véritable appréciation à faire du
système
de l’égalité ; et que même cette appréciation a é
ite par de fort bons esprits ; mais il n’en est pas moins vrai que ce
système
, proclamé sans précaution, a jeté dans bien des e
iquer : il faudrait remonter à toutes nos origines, montrer que notre
système
social fut, dès son berceau, fondé sur des donnée
sse de la nation. Ce que je voudrais que l’on sentît, c’est que notre
système
social était un, car, sans cela, il n’aurait pas
né d’en créer une dans les intérêts ; et l’on n’a pu réussir, dans ce
système
habile, qu’en alarmant sur les intérêts : on a se
ntages aux femmes sur les hommes, et entretiennent dans notre nouveau
système
social des limites analogues à celles qui existai
raisse. Le trône des Bourbons fut donc la clef de la voûte pour notre
système
social ; il fut le trône conservateur de la civil
es mis en œuvre, toutes les parties et tous les mouvements d’un grand
système
concourent par leurs rapports et par leur nature
la saisir et la déchirer, des dents pour la couper et la diviser, un
système
d’organes moteurs pour la saisir et l’atteindre,
n on peut déduire les changements que subit d’espèce à espèce tout un
système
de faits. « Troisième vérification : considérez l
eut déduire les changements que subit, dans un même individu, tout un
système
de faits. Donc la nutrition est la cause de tout
un artifice infini ; il est charrié dans tout le corps vivant par un
système
compliqué d’artères, et va décomposer les tissus
qu’une formule unique, définition génératrice, d’où sortira ; par un
système
de déductions progressives, la multitude ordonnée
ez alors le but de la science, et vous comprendrez ce que c’est qu’un
système
. Regardez de là comment nous avons marché. Nous n
, la religion, la science et l’art. Cette hiérarchie de causes est le
système
d’une histoire. Toute histoire a le sien, et vous
tâmes le deuil du droit ; nous protestâmes selon nos forces contre le
système
d’abaissement intellectuel savamment dirigé par,
1869, que ce qui lui paraissait le plus compromis en France était le
système
de l’impôt la province à chaque élection forçant
erait des résultats absurdes ; il n’est pas besoin de s’y arrêter. Le
système
des examens et des concours n’a été appliqué en g
, et ce n’est pas là une des moindres causes de notre abaissement. Le
système
de l’élection ne peut être pris comme base unique
ouis XIV à la deuxième moitié du règne de Louis XIV ! Il n’y a pas de
système
électif qui puisse donner une représentation comm
ts d’une nation à ceux d’une famille riche et puissante, constitue le
système
de plus grande fixité pour la conscience national
a conscience nationale. La médiocrité du souverain n’a même en un tel
système
que de faibles inconvénients. Le degré de raison
nous faut une loi militaire calquée pour les lignes générales sur le
système
prussien. Il y aura dans le premier moment d’émot
ps la pression de l’électeur aurait fait alléger ces deux charges. Le
système
prussien n’est possible qu’avec des nobles de cam
tait réduit, comme il devrait l’être, à quatre on cinq cents. Dans ce
système
, les opérations pour le choix des électeurs du se
avantages de la réforme dont il s’agit. J’avoue que je préférerais un
système
plus représentatif encore, et où la femme, l’enfa
ns trop de ce que peuvent la réflexion, la combinaison savante. Notre
système
d’instruction a besoin de réformes radicales ; pr
econdaire, quoique fort critiquable, est la meilleure partie de notre
système
d’enseignement. Les bons élèves d’un lycée de Par
acultés créées par l’Empire, ne remplacent nullement le grand et beau
système
des universités autonomes et rivales, système que
lement le grand et beau système des universités autonomes et rivales,
système
que Paris a créé au moyen âge et que toute l’Euro
e, École normale, etc., institutions inutiles quand on possède un bon
système
d’universités, et qui empêchent les universités d
ses opinions ; les catholiques y arriveraient comme tout le monde. Le
système
des Privatdocent permettrait en outre à toutes le
’au dernier prétexte aux récriminations. Ce serait l’inverse de notre
système
français, procédant par l’exclusion des sujets br
ous deux face à face ; au lieu de ne servir que la médiocrité, un tel
système
sert à l’émulation et à l’éveil des esprits. En d
nnes trouvent à la collation des grades par l’État. L’État, en un tel
système
, ne salarie pas certaines opinions scientifiques
fiques, sans service militaire obligatoire pour les citoyens. Dans ce
système
, l’individu, très peu protège par l’État, aussi t
’arrogeant une maîtrise de moralité et de raison. L’individu, dans ce
système
, donne énormément à l’État ; il reçoit en échange
me ne faisaient, quand leur vieil édifice est renverse, que passer au
système
américain, la situation serait simple ; on pourra
s les questions de propriété ? On ne peut guère le croire ; car aucun
système
socialiste n’a réussi jusqu’ici à se présenter av
es aspirations du peuple ne sont nullement en Europe dirigées vers le
système
américain. Une série de dictatures ’instables, un
s. 8. Une circonstance ; un autre ordre rendra l’application de ce
système
presque indispensable, c’est l’établissement du s
nt, d’exposer la situation du royaume, l’état de l’administration, le
système
des lois politiques, civiles et pénales, au momen
amilières et fondamentales, qui exprimaient ce qu’on a pu appeler son
système
. A propos des similitudes frappantes et presque d
ions. » Après avoir montré dans saint Louis le principal fondateur du
système
monarchique, il suivait les progrès de l’œuvre so
siste sur ce point parce que beaucoup de gens qui s’élèvent contre le
système
de la fatalité historique ont cru y voir la ruine
tes d’influence et ne sauraient contrarier ni affecter puissamment le
système
général de l’histoire. Nous dirons tout à l’heure
néral de l’histoire. Nous dirons tout à l’heure comment il conçoit ce
système
dans son universalité ; mais, à cette époque et e
les mémoires encore vierges. S’il y eut des traces trop manifestes de
système
et comme des plis forcés à certains endroits, je
qu’il faisait à une catastrophe d’hier : c’était d’oser introduire un
système
de lois fixes au sein de souvenirs épars et tout
général, c’est quand un personnage s’identifie avec une idée, avec un
système
et une des faces de la pensée publique, que M.Mig
nomie, ou dans ceux qui se lient naturellement à de grands exposés de
systèmes
, par exemple dans ceux de Sieyès et de Broussais.
ouvement rétrograde du vrai. De la précision en philosophie. — Les
systèmes
. — Pourquoi ils ont négligé la question du Temps.
. Ce qui a le plus manqué à la philosophie, c’est la précision. Les
systèmes
philosophiques ne sont pas taillés à la mesure de
où tout irait à rebours et se tiendrait à l’envers. C’est qu’un vrai
système
est un ensemble de conceptions si abstraites, et
’était la vision de la durée qui nous absorbait. Passant en revue les
systèmes
, nous constations que les philosophes ne s’étaien
nt, grosse par là de révélations, un extrait fixé, desséché, vidé, un
système
d’idées générales abstraites, tirées de cette mêm
es qui vivent cette durée irrétrécissable et inextensible, il y a des
systèmes
matériels sur lesquels le temps ne fait que gliss
xistaient, sous forme de possibles, à leur réalisation. Tels sont les
systèmes
qu’étudient l’astronomie, la physique et la chimi
ue et la chimie. L’univers matériel, dans son ensemble, forme-t-il un
système
de ce genre ? Quand notre science le suppose, ell
n théorie, le film sur lequel sont dessinés les états successifs d’un
système
entièrement calculable pourrait se dérouler avec
nificatif. Elle exprime que, si l’on peut découper dans l’univers des
systèmes
pour lesquels le temps n’est qu’une abstraction,
la matière inorganisée nous apparaît sans doute comme décomposable en
systèmes
sur lesquels le temps glisse sans y pénétrer, sys
écomposable en systèmes sur lesquels le temps glisse sans y pénétrer,
systèmes
qui relèvent de la science et auxquels l’entendem
ée sur celle des corps. Ensemble, ces deux physiques constitueront un
système
complet de la réalité, ce qu’on appelle quelquefo
l’unité et la simplicité géométriques de la plupart des philosophies,
systèmes
complets de problèmes définitivement posés, intég
par conséquent synonymes l’un de l’autre. Là est le vice initial des
systèmes
philosophiques. Ils croient nous renseigner sur l
’il est besoin, la réformatrice de la science positive. Plus de grand
système
qui embrasse tout le possible, et parfois aussi l
tion des choses selon les indications du langage. Mais tôt ou tard ce
système
d’idées calquées sur les mots devait céder la pla
Mais c’est l’inverse qui est la vérité. Si nous laissons de côté les
systèmes
clos, soumis à des lois purement mathématiques, i
la réalité ? Je veux bien, encore une fois, que les états futurs d’un
système
clos de points matériels soient calculables, et p
par conséquent visibles dans son état présent. Mais, je le répète, ce
système
est extrait ou abstrait d’un tout qui comprend, o
était donné une fois pour toutes, complet et parfait, dans l’immuable
système
des Idées : le monde qui se déroule à nos yeux ne
conçu par notre intelligence, une fois le brouillard tombé, comme un
système
de relations. Le réel devient encore une fois l’é
es et d’en pousser ainsi de plus en plus loin l’approfondissement. Un
système
philosophique semble d’abord se dresser comme un
radition, depuis l’antiquité, de présenter toute philosophie comme un
système
complet, qui embrasse tout ce que l’on connaît. M
, comme je le disais tout à l’heure, quand nous abordons l’étude d’un
système
. Tant de ressemblances partielles nous frappent,
de maintenir notre attention fixée sur la complication extérieure du
système
et sur ce qu’il peut avoir de prévisible dans sa
une quelconque des trois autres thèses. Ainsi les diverses parties du
système
s’entrepénètrent, comme chez un être vivant. Mais
e plus concret et cette intuition ce qu’il y a de plus précis dans le
système
. Dans le cas de Berkeley, je crois voir deux imag
moyens d’expression, le concept et l’image. C’est en concepts que le
système
se développe ; c’est en une image qu’il se resser
ce que nous ferait supposer une certaine conception de l’histoire des
systèmes
. Le philosophe ne prend pas des idées préexistant
hors du tourbillon. On trouverait une relation du même genre entre un
système
philosophique et l’ensemble des connaissances sci
nistes et que, sur le terrain de la dialectique pure, il n’y a pas de
système
auquel on ne puisse en opposer un autre, resteron
livré plus qu’ils ne fournissent naturellement. À la multiplicité des
systèmes
qui luttent entre eux, armés de concepts différen
s, en psychologie et ailleurs, à aller de la partie au tout, et notre
système
habituel d’explication consiste à reconstruire id
ou immobile, d’où je le regarde. Je l’exprime différemment, selon le
système
d’axes ou de points de repère auquel je le rappor
n’étant plus que l’ombre d’un corps. Ainsi surgiront une multitude de
systèmes
différents, autant qu’il y a de points de vue ext
ue vont naître ici les discussions entre écoles et les conflits entre
systèmes
. La psychologie, en effet, procède par analyse co
de deux abstractions qui ne comportent ni degrés ni nuances. Dans un
système
comme dans l’autre, il n’y a qu’une durée unique
ivision en écoles antagonistes et les oppositions irréductibles entre
systèmes
, viennent en grande partie de ce que nous appliqu
epts, la mobilité du réel. Le dogmatisme, en tant que constructeur de
systèmes
, a cependant toujours tenté cette reconstitution.
raits continus les intuitions autour desquelles se sont organisés les
systèmes
, on trouve, à côté de plusieurs autres lignes con
pensée. Elle vaut contre une métaphysique qui prétend nous donner un
système
unique et tout fait de choses, contre une science
stème unique et tout fait de choses, contre une science qui serait un
système
unique de relations, enfin contre une science et
unes dans les autres, elle prétend être une immense mathématique, un
système
unique de relations qui emprisonne la totalité du
tre les maîtres eux-mêmes ? Quelque chose domine ici la diversité des
systèmes
, quelque chose, nous le répétons, de simple et de
ance qui porte les diverses connaissances à s’individualiser dans des
systèmes
… Les systèmes tendent à asservir l’esprit humain…
les diverses connaissances à s’individualiser dans des systèmes… Les
systèmes
tendent à asservir l’esprit humain… Il faut cherc
asservir l’esprit humain… Il faut chercher à briser les entraves des
systèmes
philosophiques et scientifiques… La philosophie e
ur la proscrire, à identifier l’esprit philosophique avec l’esprit de
système
. C’est la vérité cependant, et une vérité dont on
miner le plan, — en faire l’histoire, en signaler l’influence sur les
systèmes
ultérieurs, — rechercher et discuter la part d’er
grecque. Aristote, génie systématique entre tous, n’a point édifié un
système
. Il procède par analyse de concepts plutôt que pa
t analysée livre par livre ; il n’est pas question de reconstruire le
système
. Dans l’ouvrage publié, l’ancienne analyse, d’ail
ui oppose : l’adoration de nous-mêmes. Il aurait voulu que tout notre
système
d’éducation tendît à laisser son libre essor au s
dépendante du point de vue de l’observateur (ou, plus précisément, du
système
de référence) et qui constitue, par conséquent, u
oir être perçu. On ne saurait y être placé, ou s’y placer, puisque le
système
de référence qu’on adopte est, par définition, un
puisque le système de référence qu’on adopte est, par définition, un
système
immobile, que dans ce système Espace et Temps son
ce qu’on adopte est, par définition, un système immobile, que dans ce
système
Espace et Temps sont distincts, et que le physici
existant, prenant effectivement des mesures, est celui qui occupe ce
système
: tous les autres physiciens, censés adopter d’au
cupe ce système : tous les autres physiciens, censés adopter d’autres
systèmes
, ne sont plus alors que des physiciens par lui im
en même temps des observateurs « vivants et conscients » à plusieurs
systèmes
différents, pourquoi un seul système — celui qui
nts et conscients » à plusieurs systèmes différents, pourquoi un seul
système
— celui qui est effectivement adopté comme systèm
, pourquoi un seul système — celui qui est effectivement adopté comme
système
de référence — contient des physiciens réels, pou
le. Du point de vue de la physique newtonienne par exemple, il y a un
système
de référence absolument privilégié, un repos abso
oint de vue où le physicien se place : tous les physiciens, à quelque
système
mobile qu’ils appartiennent, se reportent par la
ue système mobile qu’ils appartiennent, se reportent par la pensée au
système
de référence privilégié et attribuent à l’univers
l’absolu. Si donc le physicien par excellence est celui qui habite le
système
privilégié, il n’y a pas ici à établir une distin
à sa place. Mais, dans la théorie de la Relativité, il n’y a plus de
système
privilégié. Tous les systèmes se valent. N’import
éorie de la Relativité, il n’y a plus de système privilégié. Tous les
systèmes
se valent. N’importe lequel d’entre eux peut s’ér
les systèmes se valent. N’importe lequel d’entre eux peut s’ériger en
système
de référence, dès lors immobile. Par rapport à ce
s’ériger en système de référence, dès lors immobile. Par rapport à ce
système
de référence, tous les points matériels de l’univ
de mouvements déterminés ; mais ce ne sera plus que par rapport à ce
système
. Adoptez-en un autre : l’immobile va se mouvoir,
en vivant et conscient, réellement percevant, le physicien attaché au
système
de référence d’où l’univers prend cette figure :
) une réalité, si vous le supposez percevant, agissant, mesurant, son
système
est un système de référence non plus virtuel, non
si vous le supposez percevant, agissant, mesurant, son système est un
système
de référence non plus virtuel, non plus simplemen
non plus virtuel, non plus simplement conçu comme pouvant devenir un
système
réel, mais bien un système de référence réel ; il
simplement conçu comme pouvant devenir un système réel, mais bien un
système
de référence réel ; il est donc immobile, c’est à
fond que l’affirmation de l’existence d’une réalité indépendante des
systèmes
de référence, en mouvement les uns par rapport au
des coordonnées permet de donner une forme analytique indépendante du
système
de référence, bien que les coordonnées individuel
une figure ; mais c’est qu’on aura choisi un point de vue, adopté un
système
de référence. Le système qu’on a choisi devient d
qu’on aura choisi un point de vue, adopté un système de référence. Le
système
qu’on a choisi devient d’ailleurs, par là même, l
érence. Le système qu’on a choisi devient d’ailleurs, par là même, le
système
central. La théorie de la Relativité a précisémen
aurez le Temps, vous rétablissez les choses, mais vous avez choisi un
système
de référence et le physicien qui y sera attaché.
res, le monde extérieur, et tout ce qui dans notre corps n’est pas le
système
nerveux, pourrait être anéanti ; nous aurions enc
des chatouillements » et autres sensations isolées qui ne font pas un
système
et ne correspondent à aucun ensemble possible de
et dont il a besoin en Amérique, est un animal en qui se développe un
système
spontané d’images ; de même un oiseau qui au prin
ération proportionnée de nos images. S’ils deviennent impropres à tel
système
d’actions, tel système d’images, et partant tel g
e nos images. S’ils deviennent impropres à tel système d’actions, tel
système
d’images, et partant tel groupe d’idées ou de con
nvolutions. D’autre part, la physiologie établit que dans le reste du
système
nerveux la substance blanche est simplement condu
utre rôle. « Ici évidemment, comme dans toutes les autres portions du
système
nerveux, l’activité spéciale appartient à la subs
que nous sommes obligés de considérer toutes les parties centrales du
système
nerveux, encéphale, bulbe, moelle épinière, comme
a pas conscience. Quelle que soit la portion que l’on observe dans le
système
nerveux, on n’y voit jamais que des actions réfle
et abaissement successif, qui a sa contrepartie dans l’atténuation du
système
nerveux, nous conduit jusqu’au bas de l’échelle z
bauches les plus rudimentaires et les combinaisons les plus hautes du
système
nerveux et du monde moral. VIII À présent,
monaires provoque nécessairement, par une action réflexe du bulbe, un
système
alternatif et toujours le même de contractions mu
une république d’égaux, mais une hiérarchie de fonctionnaires, et le
système
des centres nerveux dans la moelle et dans l’encé
e des centres nerveux dans la moelle et dans l’encéphale ressemble au
système
des pouvoirs administratifs dans un État. — Dans
ansmise par un seul centre local provoque dans le centre supérieur un
système
d’injonctions coordonnées que les divers centres
t extérieur, des vibrations de l’air, des ondulations de l’éther, des
systèmes
de déplacements atomiques ; or, pour cela, il fau
nt, il leur faut un filet nerveux intermédiaire. Voilà donc, outre le
système
de fibres ascendantes par lesquelles chaque cellu
se relie dans l’écorce avec ses répétiteurs, tous de même espèce, un
système
de fibres transversales par lesquelles les répéti
ule partie essentielle du nerf. Vulpian, Leçons sur la physiologie du
système
nerveux, p. 55. 111. Mueller, ibid. De la mécani
ion. Recherches expérimentales sur les propriétés et les fonctions du
système
nerveux, 24. 126. Mouvement réflexe. 127. Vulp
. Baillarger, Vulpian, 644. 133. Vulpian, Anatomie et physiologie du
système
nerveux, 666, 669. 134. Vulpian, 707. Même résul
ncts, si distincts qu’ils ont pour sièges deux parties différentes du
système
nerveux. L’un est la sensation proprement dite qu
r les lois d’existence aux lois d’essence. Selon Leibnitz, ces divers
systèmes
ne peuvent dépasser le possible. Au principe de c
e ceux qu’on dit être entêtés de logique et de systématisation : tout
système
, dit-on, est factice ; chercher la nuance, au ris
st effectivement identique et exempt de contradiction ; mais à un tel
système
l’histoire de la philosophie oppose celui de Hége
est, au contraire, la contradiction et la lutte inévitable. Ces deux
systèmes
ne diffèrent pas d’opinion sur les lois de la log
est chose absolument inconcevable. A cet écueil vient se briser tout
système
de réalisme mathématique. Mais, dira l’idéaliste,
t du monde des représentations. A l’idéaliste nous répondrons que son
système
est mal justifié. Pour que nous pussions voir dan
re du principe d’inertie. La force, comme telle, est proscrite de son
système
. Cette philosophie put se développer déductivemen
issent les difficultés si bien mises en lumière par Berkeley, dont le
système
est tout d’abord la réfutation du newtonisme érig
en définitive, présente une certaine analogie avec nos âmes. Mais ce
système
soulève aussi des difficultés. Les formules mathé
nsée. M. Boussinesq admet qu’il existe des cas où l’état initial d’un
système
ne détermine pas entièrement la marche que doit p
rminismes, différents peut-être, mais également inflexibles ? Mais ce
système
fût- il admis, il ne nous donnerait que médiocrem
u’une loi unique et déterminée. Toutes les fois que l’on considère un
système
fermé, il y a quelque chose qui s’y conserve. Ce
uelque chose qui s’y conserve. Ce quelque chose variera, selon que ce
système
sera conçu comme formé de forces mécaniques, ou p
concevoir comme absolue. En effet, soit un ensemble de forces. Ou ce
système
, présente des solutions de continuité, ou il est
nces extérieures seront faibles et négligeables. Si, au contraire, le
système
est fermé, la loi de conservation ne se conçoit q
u-près qui, selon le mot de M. Berthelot, jette une ombre sur tout le
système
. Concluons qu’actuellement la chimie se distingue
siques, mais aussi des propriétés psychiques. C’est ainsi que dans le
système
d’Épicure intervient le clinamen, lequel n’est, e
rincipes exclusivement naturels. Dès lors la nature apparaît comme un
système
, comme un édifice dont l’unité et l’explication r
il s’agit d’analyser l’actuel et de parvenir à le concevoir comme un
système
. Si l’on considère le développement de la zoologi
re : seuls les individus existent. Son mot d’ordre est : « Guerre aux
systèmes
», c’est-à-dire aux classifications, dans lesquel
s où il est placé. Jusqu’ici nous avons vu la nature considérée comme
système
. Cependant du sein même de la philosophie cartési
e logique et de l’ordre historique. En France, Condillac présente son
système
de transformation comme historique aussi bien que
par les résultats mêmes de la philosophie a donnée à l’explication du
système
de la nature. Les uns, attachés à l’idée de conti
tion : expliquer la genèse des êtres et l’expliquer mécaniquement. Le
système
de Lamarck passa d’abord inaperçu. Celui de Darwi
oduisent la métaphysique dans la science ; 2° que scientifiquement le
système
n’est qu’une hypothèse ; 3° que, en fait, les int
recherche des premiers principes, et se proposent surtout, dans leurs
systèmes
de la nature, de présenter le tableau des relatio
raient aucune exception, la Providence cesserait d’être démontrée. Le
système
, heureusement, appelait des retouches, dont la ré
e finaliste l’existence et l’ordre des espèces. C’est donc surtout ce
système
que nous avons à examiner. Nous avons vu qu’il re
à assurer leur existence ? Quoi qu’il en soit, le darwinisme reste un
système
principalement scientifique. Il ne prétend pas to
empt de lacunes. L’évolutionnisme, au contraire, se présente comme un
système
complet, à la fois scientifique et philosophique,
nsi le composé par le simple, à la manière des sciences physiques. Ce
système
étant conçu comme achevé, toute finalité est-elle
s espèces que nous avons sous les yeux. La finalité plane sur tout le
système
. Les lois zoologiques ne sont donc pas actuelleme
uelconque. Il introduit l’idée de loi historique. La nature, selon ce
système
, est comparable à un homme qui acquiert de l’expé
nhérentes à ces impressions, Hume estime qu’on peut expliquer tout le
système
de nos connaissances. Les impressions, en s’affai
et d’expliquer l’apparition d’une idée par une simple association. Le
système
fournit des tables de présence. Il néglige de dre
appréciables pour nous et qui, sans doute, affectent exclusivement le
système
reproducteur. Il y a déjà longtemps que ces diffé
ence qui dépend de différences inconnues, affectant principalement le
système
reproducteur des deux espèces croisées. Ces diffé
et les animaux sont placés hors de leurs conditions naturelles, leur
système
reproducteur en est très fréquemment et très grav
trêmement sujets à varier ; ce qui provient, je pense, de ce que leur
système
reproducteur a été spécialement affecté, bien qu’
par le croisement aussi contre nature de deux espèces distinctes, le
système
reproducteur des uns et des autres, indépendammen
our son utilité ou son agrément ; mais de légères différences dans le
système
reproducteur ou d’autres différences en corrélati
e système reproducteur ou d’autres différences en corrélation avec ce
système
, ne sont jamais et même ne peuvent être l’objet d
ectement, en vertu des lois de corrélation de croissance, modifier le
système
reproducteur de quelques-uns des descendants d’un
res variétés avec cette même N. glutinosa. Il faut en conclure que le
système
reproducteur d’une seule de ces variétés avait ét
pour objet de produire des différences cachées dans les fonctions du
système
reproducteur. Il me semble donc impossible de pro
ence des modifications lentes et cachées qui ont affecté peu à peu le
système
reproducteur des formes croisées. VIII. Comparai
s de la variabilité, qui provient, selon moi, des altérations dont le
système
reproducteur est éminemment passible sous l’influ
érieures, sans égard aux différences correspondantes, mais cachées du
système
reproducteur. À tous autres égards, et la questio
cohérentes qu’ils s’efforcent de donner pour des opinions réduites en
système
, et quelques mots de ralliement qu’ils ne sont pa
e est le seul genre de littérature auquel puissent être appliqués des
systèmes
de composition différents. Le théâtre a des moyen
rendue cosmopolite, rapporta d’une de ses plus longues excursions le
système
germanique, nous en apprit le nom en même temps q
e, sont pourtant les seules bases sur lesquelles puisse être assis le
système
dramatique d’un peuple éclairé, et qu’elles sont
dans ces inépuisables sources d’émotions profondes ? Rien, dans notre
système
littéraire, ne s’oppose à ce qu’on pénètre plus a
aussement exprimés, ou les mœurs sociales inexactement rendues. Aucun
système
de littérature ne peut s’attribuer exclusivement,
ème de littérature ne peut s’attribuer exclusivement, et contester au
système
opposé ce principe de la double vérité du fond et
fait ; qu’exagérer ou corrompre. Le romantisme n’est donc rien comme
système
de composition littéraire ; ou plutôt le romantis
ne, il y a néanmoins un centre fixe, un axe sur lequel repose tout le
système
. Il est impossible en effet de ne pas s’apercevoi
s hypothèses. M. Ancillon se distingue entre tous sous ce rapport. Le
système
social s’appuie dès lors sur une base inébranlabl
entendement lorsqu’il a été retenu ainsi sur les dernières limites du
système
de l’invention du langage par l’homme, est un exe
que la nécessité du tempérament se fit sentir tout à coup lorsque le
système
musical se perfectionna. Je pense que rien ne se
se que rien ne se fait sentir tout à coup ; et ce perfectionnement du
système
musical pourrait bien avoir une grande analogie a
religion. Or c’est précisément ce détachement, cet isolement de tout
système
de philosophie, qui fait le danger de cette moral
le main ! L’homme n’est pipé que par les idées les plus simples. Tout
système
de philosophie a des complications qui n’entrent
orale dont il a résolu d’écrire l’histoire. Il nous a donné son petit
système
, qui] marche sur les trois roulettes que voici :
ncienne guitare. On nous la racle depuis assez longtemps ! Tel est le
système
de M. Louis-Auguste Martin, l’auteur de plusieurs
e qui doit être, j’en suis sûr, de la plus profonde unité. Tel est le
système
à la lueur duquel l’historien va jeter ses regard
ècle du néant. Il n’est pas non plus un utopiste du xixe siècle. Les
systèmes
actuels, qui tendent à refaire un monde sans modè
Les systèmes actuels, qui tendent à refaire un monde sans modèle, ces
systèmes
insulteurs du passé et que j’appellerais parricid
on intelligence et à son éducation historique. Son livre n’est pas un
système
, c’est un récit ; mais c’est un récit qui vaut un
i exaltée aux idées fausses qui a ses racines dans l’orgueil, de tels
systèmes
, si on les acceptait comme on les donne, ne serai
sociale — que l’idée de Francis Lacombe est juste, puisque, dans son
système
, ces deux organisations se donnent la main.
us était connu déjà par des admirations qui l’avaient compromis et un
système
littéraire qui n’était pas même sorti de sa tête,
est la pire des littératures, que faut-il penser de celle-là qui pour
système
a le réalisme ? Eh bien ! M. Duranty est de cette
e M. Duranty, tant l’inspiration et le tempérament sont victimes d’un
système
! mais n’a pourtant pas empêché le style de son l
Duranty peut aujourd’hui nous en convaincre… Écrivain diminué par son
système
, il est encore plus diminué comme observateur. Ce
n’est pas tout ! à l’aplatissement il a mis le ragoût du détail et du
système
, et c’est au moment où elle va s’enfuir de la mai
igion, ou plutôt, quand le vainqueur adopte la religion du vaincu, le
système
turc, la distinction absolue des hommes d’après l
l’origine de tout cela soit une conquête ne vient à personne. Le faux
système
d’après lequel la noblesse dut son origine à un p
services rendus à la nation, si bien que tout noble est un anobli, ce
système
est établi comme un dogme dès le XIIIe siècle. La
par suite de mille croisements inconnus qui peuvent déranger tous les
systèmes
des généalogistes. La nation moderne est donc un
dre de leur succession ; il a improvisé la fameuse théorie des quatre
systèmes
, les seuls, disait-il, qui puissent exister, et q
pour but d’établir, d’après Stobée, Diogène de Laërte et d’autres, le
système
probable de Xénophane, et, parmi des arguments de
s de commentateur, vous tombez sur la phrase suivante : La partie du
système
de Xénophane qui porte l’empreinte de l’esprit io
ui est. Que peuvent donc enseigner les sens sur l’ordre du monde ? Le
système
des apparences. Or l’apparence pour l’homme est q
et doit être infinie dans sa partie inférieure. Tel est en effet le
système
de Xénophane ; et rien n’est plus agréable que de
et Aristote. Il avait provoqué des luttes immortelles et enfanté des
systèmes
qui s’étaient longtemps maintenus debout l’un con
on et égaré dans la philosophie, qui, après avoir voyagé parmi divers
systèmes
et hasardé un pied, et même deux pieds, dans le p
lisme avec une philosophie qui lui convient de tout point. À côté des
systèmes
de l’époque sur les mystères de l’âme et de l’exi
et de l’existence apparaît une morale analogue et proportionnée à ces
systèmes
; ou si l’on aime mieux se représenter la chose a
ilosophie en faveur fournit la base rationnelle ou la métaphysique du
système
de morale accrédité. On peut d’après cela se dema
toute la vie. La nécessité d’être vertueux en général manque dans le
système
de la morale naturelle ; cette morale peut, je l’
me de la morale naturelle ; cette morale peut, je l’avoue, rédiger un
système
plus ou moins complet par voie de juxtaposition ;
un système plus ou moins complet par voie de juxtaposition ; mais ce
système
, pour être complet, n’est pas un, n’est pas organ
orrespond toujours à l’idée morale dont elle dérive. Les idées et les
systèmes
politiques ne se sont formés, les gouvernements d
t de vue dominant de sa vie et le principe fixe de son cœur. Tous les
systèmes
humains peuvent se réduire à quatre ou cinq idées
introduit une physionomie particulière : ainsi, par exemple, l’ancien
système
d’Épicure et l’épicurisme du dix-huitième siècle.
is vérité incomplète, vérité exagérée, vérité mal appliquée. Tous les
systèmes
, à commencer par celui de l’intérêt, présentent t
ent le tort d’y vouloir tout trouver. Ils avaient quelques erreurs de
système
, ainsi une vue peu exacte des rapports de l’Ancie
une réaction, sinon nécessaire, du moins naturelle. On rencontre des
systèmes
de philosophie, des doctrines de cabinet, qui sem
èles d’ironie soutenue, où Panurge voit rouler le monde entier sur un
système
d’emprunt et de prêt : « Nature n’ha créé l’homm
primant une vérité de simple bon sens, c’est qu’avant de formuler des
systèmes
il faut les appuyer sur des faits. Ici le bon sen
son œuvre, quelques préliminaires sont indispensables. Son livre, son
système
, sa morale, tout cela fut préparé dès le berceau.
e lasse et affadit37. » Personne moins que Montaigne n’a l’esprit de
système
; personne n’est plus foncièrement opposé à ce qu
’il ne s’en pourrait trouver si, au-dessus d’elles, n’existait pas un
système
entier de morale, et si, au-dessous, quelque chos
ence est à peu près nulle. En fait de devoir, on n’apprendra rien des
systèmes
. La philosophie, dont on a dit tant de bien et ta
ne charrue qui laboure le champ. Selon Montaigne, la multiplicité des
systèmes
philosophiques est fâcheuse ; elle ne fait qu’emb
r l’homme dans la recherche de la vérité. Il en est à ses yeux de ces
systèmes
différents comme il en serait d’une maison où le
que à l’épuiser, il ne se fait grâce d’aucune des conséquences de ses
systèmes
. Nous y reviendrons bientôt ; pour l’heure, Messi
tte remarque est très essentielle ; elle indique l’esprit de tout son
système
. Cependant, malgré ses précautions, Charron prévo
remiers linéaments de l’arbre généalogique des sciences de Bacon. Son
système
sur la génération des idées réfute assez bien d’a
t, il eût élagué cette religion qui n’est qu’un hors d’œuvre dans son
système
, et un embarras pour lui. Remarquons, au surplus,
e est une force, une sève répandue dans toute la vie. Ce n’est pas un
système
de raisonnements, c’est un fait propre à envahir
l’a renouvelé, l’homme observe avec admiration l’étonnante beauté du
système
comme système. Deux problèmes insolubles se prése
, l’homme observe avec admiration l’étonnante beauté du système comme
système
. Deux problèmes insolubles se présentaient ; il f
e d’elle-même, elle aime enfin. Concevez, si vous en êtes capable, un
système
plus harmonique au fond de la nature humaine, qui
de l’illusion de la suffisance de la raison humaine et comprendre le
système
évangélique non seulement par une clarté de l’int
ui-même s’applaudir d’un paragraphe qui compromet la base même de son
système
de morale ; car cette loi de nature à laquelle il
gne avait entrepris la réforme de la philosophie avec pétulance, sans
système
, bien plus occupée à détruire qu’à bâtir, peu sci
e, les seconds en leur faveur. Le livre des Maximes ne renferme ni un
système
, ni même les éléments d’un système. Les grands se
ivre des Maximes ne renferme ni un système, ni même les éléments d’un
système
. Les grands seigneurs font peu de systèmes. Les i
, ni même les éléments d’un système. Les grands seigneurs font peu de
systèmes
. Les idées générales dont la conduite de la vie n
rtant grand seigneur dans toute la force du terme ; il n’a fait ni un
système
ni un livre187 ; il n’a rattaché les éléments de
témoigner, et se garder soigneusement d’en avoir188. » Son prétendu
système
ne l’empêcha pas d’avoir des rapports de société
me on l’a dit plus tard, avec bienséance. Je ne crois donc point à un
système
du duc de La Rochefoucauld, mais seulement à une
de concilier le moi et le non-moi. Ils ont avancé là-dessus plusieurs
systèmes
; mais ce ne sont que des systèmes. Le premier, q
Ils ont avancé là-dessus plusieurs systèmes ; mais ce ne sont que des
systèmes
. Le premier, qui est celui du vulgaire des penseu
tout aussi bien ou tout aussi mal ; ce n’est pas la peine de faire un
système
. La difficulté demeure entière. Un second système
a peine de faire un système. La difficulté demeure entière. Un second
système
consiste à sacrifier le moi au non-moi ; doctrine
où il s’accule, et d’où il est impossible de le déloger. Le troisième
système
consiste à sacrifier le non-moi au moi ; c’est la
il ne peut donc plus être question de le sacrifier au moi. Ces trois
systèmes
épuisent toutes les combinaisons rationnelles. Si
premier, ni anéantir le second, que pouvez-vous faire ? Un quatrième
système
pourtant a été présenté ; mais il est absurde : c
rriver où ce sera le tour du non-moi ; son tour ne viendra jamais. Ce
système
est donc une rêverie. Aussi ce système n’a-t-il j
son tour ne viendra jamais. Ce système est donc une rêverie. Aussi ce
système
n’a-t-il jamais été conçu par des philosophes ; j
çu par des philosophes ; je n’en connais aucun qui l’ait enseigné. Ce
système
a été enseigné par des hommes ignorants ; et, cho
par des hommes ignorants ; et, chose étrange, à leurs propres yeux le
système
a paru tellement une absurdité qu’ils l’ont eux-m
t eux-mêmes appelé une folie ; entendons-nous : une folie en tant que
système
, une folie en tant que pure conception de la rais
la, nous sommes obligés de répéter, avec les hommes ci-dessus, que ce
système
est une folie. Mais s’ils le regardent eux-mêmes
’enseigner, de le recommander ? Précisément parce que ce n’est pas un
système
, mais un fait. Ils annoncent ce fait au nom de le
eugle, c’est la nature, le myope, c’est le bon sens) ; poussé par son
système
dans une contradiction manifeste, puisque, d’un c
gle plus rigoureuse, de n’accepter pour guide que cette même nature ;
système
enfin qui, serré de près et sommé de répondre, se
e à l’individualité pure et simple. Pascal, se plaçant entre les deux
systèmes
qui toujours ont partagé et partageront les philo
briser mutuellement, et de leur poussière confondue évoque un nouveau
système
où la grandeur et la misère de l’homme figurent c
lleurs, on ne saurait imputer ni à blâme ni à louange d’avoir fait un
système
. Il était impossible de ne pas conclure, des fait
n de cet important problème. Nous n’avons pas demandé à La Bruyère un
système
: il n’en a point. Cependant il a son caractère à
e siècle ; ses écrits offrent un ensemble de doctrines politiques, un
système
de gouvernement, des modèles d’institutions, qui
nstruction, il n’écrivait pas de gros livres, il ne professait pas de
système
arrêté de philosophie ; mais la force, pour agir
emontons jusqu’au chef de la secte, nous verrons qu’en philosophie le
système
des atomes, en morale la volupté comme mobile de
que toutes les ressources de l’esprit humain. Chez Saint-Évremond le
système
de l’épicurisme fut très peu scientifique, et cel
ophie peut sentir par là son fort et son faible. Quand elle charge le
système
des deux principes, elle l’enfonce, elle le met e
On se demande si ce tour de force n’est pas exécuté en l’honneur d’un
système
auquel, en un sens, il sacrifierait ainsi un aveu
onnalité qui s’épanouit ensuite dans l’intelligence, et forme tant de
systèmes
variés et féconds. La source reste cachée ; les a
tellectuelle, peut changer jusqu’à un certain point la physionomie du
système
; mais les traits essentiels s’y retrouvent, et l
le secret de Dieu, on met en présence deux prétentions absolues, deux
systèmes
de règlement général de nos pensées et de nos act
, bien ou mal. La philosophie est implicitement de la morale, et tout
système
sur l’univers est un système sur la vie. Ce systè
est implicitement de la morale, et tout système sur l’univers est un
système
sur la vie. Ce système sur l’univers a-t-il été d
a morale, et tout système sur l’univers est un système sur la vie. Ce
système
sur l’univers a-t-il été donné par la spéculation
moi dans toute son énergie ; ce moi n’adoptera pas, soyez-en sûr, un
système
de philosophie par lequel il verrait distinctemen
ement ses affections démenties et son être moral contredit ; entre le
système
et le moi l’évidence est prompte à se poser ; la
négative que le réduisent, en Allemagne, les partisans des différents
systèmes
en vigueur ; et, en effet, au rapport de ses plus
ires, ou, pour mieux dire, humaines, au fond ou à la base de tous les
systèmes
, la statistique des vérités d’intuition ou de sen
igueur de dialectique déployées dans l’exposition de quelques-uns des
systèmes
philosophiques, ne doivent pas nous faire illusio
dirons-nous rien sur la position de tout homme qui élève ou défend un
système
en philosophie ? Il est homme ; il ne peut se sci
la discussion philosophique. Or, il trouve toujours sur le terrain un
système
antérieur à appuyer ou à contredire : il n’y a d’
discussions que nous avons en vue ? L’erreur tombe, direz-vous ; les
systèmes
croulent : j’en conviens ; mais la vérité, l’évid
nviens ; mais la vérité, l’évidence héritent-elles de l’erreur et des
systèmes
? et la philosophie n’est-elle pas trop semblable
urs attentive à ses intérêts, s’arrange pour n’être pas éconduite. Le
système
prend insensiblement l’inflexion du caractère, et
lèbre Fichte nous apprend avec quelle joie son père, ayant achevé son
système
, le vit cadrer avec tous les besoins et les tenda
rien n’est plus facile que d’assortir, en de pareilles matières, son
système
à son besoin. Qu’il est effrayant, le mot de Pasc
mes, et, dans chacun d’eux, son domaine et son temps. Il est moins un
système
et une foi que le tempérament de quelques âmes fo
sur la pente. La tâche, ai-je dit, paraît d’abord contradictoire. Un
système
qui, à la fois, accomplisse notre volonté et qui
tème qui, à la fois, accomplisse notre volonté et qui la terrasse, un
système
où elle soit tout ensemble vaincue et victorieuse
avant ou après beaucoup d’autres du même genre. Cette imperfection du
système
, si c’était un système, me paraît admirable dans
d’autres du même genre. Cette imperfection du système, si c’était un
système
, me paraît admirable dans une religion, et commun
ptibles d’être appréciés et vérifiés par les moyens ordinaires. Si ce
système
ne tient pas absolument à l’écart la volonté de l
le évangélique refuse à la volonté. Aussi tous ceux qui ont honoré le
système
évangélique d’un regard moins superficiel, ont di
res du xviiie siècle sont donc ceux qui lui ont appris à détruire le
système
du christianisme. Ces maîtres furent les cartésie
ien aboutit, avec le pieux Malebranche et ses disciples, à dresser un
système
hétérodoxe, et avec le juif hollandais Spinoza, q
ité même d’une vérité chrétienne. Fontenelle465, qui n’a pas fondé de
système
, porta sans en avoir l’air un coup violent à la r
ont elles ont besoin pour suivre la Princesse de Clèves. Il exposa le
système
de Copernic et les découvertes de tous les académ
rtout de l’histoire religieuse et de la théologie. Bayle n’a point de
système
, évite de dresser des théories. Sa méthode est d’
nt la beauté d’exécution n’a cependant pu me faire oublier le vice du
système
sur lequel elle est appuyée… Eh bien ! c’est enco
antaisies, l’écrivain qui couvre et parfois fait oublier le faux d’un
système
que je m’obstine à reprocher à M. Taine comme un
otice sur Carlyle, qui n’était pas, elle, seulement une exposition de
système
mais l’étreignement par la flamme d’un talent qu’
philosophie dont il a commencé par douter, quand nous donnera-t-il un
système
qui ne soit pas la poussière du système des autre
r, quand nous donnera-t-il un système qui ne soit pas la poussière du
système
des autres, tombée (sic) sur ses ailes… hélas ! s
Thiers concevra à son tour, sur l’ensemble de l’architecture, tout un
système
historique et générateur complet, tout un livre m
mbon. Le baron Louis, bonne tête politique, très-opposé d’ailleurs au
système
continental de l’Empire et grand partisan de la l
out à la sévérité morale des jugements ; sur ce point il n’y a pas de
système
, il y a de l’oubli. Ce n’est pas que les victimes
cents miséricordieux bien naturels et qui répondent à l’imputation de
système
. Telle que nous la voyons, et avec ce mélange de
able, il en disait : « M. Thiers vient de nous donner une histoire du
système
de Law, où, avec l’impartialité et l’étendue d’es
blâme, des grandes conceptions et des erreurs. Il a montré que, si le
système
est tombé, ce n’est point par le vice de son prin
ration financière que ne l’a fait M. Thiers en retraçant la marche du
système
: c’est la même précision et la même netteté que
Il a aussi peint, avec un rare talent, les passions nouvelles que le
système
avait soulevées…. » Ainsi jugeait M. Duchâtel de
la configuration du sol, il s’était fait un ensemble d’idées, tout un
système
qui, selon lui, expliquait l’histoire, et il dédu
donc rien moins, à cette époque, qu’une Histoire générale d’après ce
système
. Pour exécuter un tel projet, il fallait sortir d
n récitant d’un accent pénétré cette noble et simple parole finale du
Système
du Monde : « Conservons, augmentons avec soin le
exagérés ; soutenons que la monarchie représentative est le plus beau
système
possible (et M. Thiers le pensait en effet), défi
re un jour dans les personnes, mais par la faute de ces dernières. Le
système
est indifférent pour les personnes ; mais si elle
our les personnes ; mais si elles n’étaient pas indifférentes pour le
système
, si elles le haïssaient, l’attaquaient, alors la
’importantes vérités à dire. Le style de Laplace dans l’Exposition du
système
du monde, de Napoléon dans ses Mémoires, voilà le
profond, plus sagace qu’au sortir de cet échec qu’il essuie dans son
système
. Je dis qu’il n’est pas sacrifié, et personne, da
as de génie, mais que ce génie avait été enchaîné et gâté par un faux
système
. La conséquence assez claire de ces principes, c’
s avec lui-même dans ce grand combat de la passion et de la vertu. Ce
système
dramatique pouvait donner naissance à deux formes
rand. A eux deux, ils expriment dans sa perfection et ils épuisent le
système
dramatique que nous avons analysé. De ce caractèr
voit, si radicalement du théâtre grec (et même du théâtre anglais, le
système
de Shakespeare étant encore tout différent), de c
quel lieu, en quel temps il se passe. Le concret ne tient dans notre
système
dramatique que la moindre place possible. Au cont
ique que la moindre place possible. Au contraire, il est tout dans le
système
anglais ; de là la réalité du lieu et du temps da
’est que l’on ne sente pas l’extrême originalité, la profondeur de ce
système
, les rares et merveilleuses beautés que Racine et
gion. Je veux croire que c’est un grand mérite de n’avoir pas fait de
système
métaphysique, de n’avoir inventé ni utopies ni hé
▲