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1 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
a-t-il de dimensions ? Prenons d’abord deux éléments A et B de C, et supposons qu’il existe une suite Σ d’éléments, appartenant
me d’axes invariablement liés à notre corps (que nous devons toujours supposer ramené à une même attitude). J’ai cherché ensuite
α et β deux changements externes, α′ et β′ deux changements internes. Supposons que α puisse être corrigé soit par α′, soit par β
n corps, en supposant toujours ce corps ramené à la même attitude. Je suppose qu’entre les instants α et β, je n’aie bougé ni m
itativement différentes me sont transmises par le même nerf ? Doit-on supposer , pour prendre par exemple les sensations visuelle
c pas davantage et je rappelle l’hypothèse que je viens de faire : je suppose que j’aie constaté que les impressions que j’attr
que la seconde ne peut pas être remplie sans que la première le soit. Supposons que l’expérience nous ait appris le contraire. Ce
e contraire. Cela se pourrait, et cette hypothèse n’a rien d’absurde. Supposons donc que nous ayons constaté expérimentalement qu
e ne s’exerce pas à distance. Mais ce n’est pas tout ; jusqu’ici j’ai supposé que pour déterminer la place d’un objet, je faisa
n pu employer d’autres moyens, par exemple tous mes autres doigts. Je suppose que mon premier doigt reçoive à l’instant α une i
bougé entre les instants α et β. Cela ne suffit pas pour notre objet. Supposons donc que j’aie remué d’une manière quelconque dan
à l’instant α est identique au point occupé par B à l’instant β ? Je suppose qu’à l’instant α, l’objet A était au contact de m
par A et B aux instants α et β, ou (ce qui revient au même puisque je suppose que mon doigt touche A à l’instant α et B à l’ins
ar le doigt D, c’est-à-dire au point M. Si, comme il est permis de le supposer , l’objet a n’a pas bougé, ce doigt D′ se trouvera
ysicien ne croyait pas à l’existence des forces proprement dites ; il supposait que les points matériels visibles sont assujettis
s attribuons aux forces. Mais ce n’est là qu’une partie de ses idées. Supposons un système formé de n points matériels visibles o
dre mon raisonnement. Si je veux imaginer une quatrième dimension, je supposerai une autre série de sensations musculaires, faisan
disparu. On la présente, quelquefois, sous une forme plus frappante. Supposons que je sois enfermé dans une chambre entre les si
parois s’écartent ? — Mais bien entendu, répondra-t-on, il faut qu’on suppose que ces parois restent immobiles. — Oui, mais il
ident que moi, j’ai le droit de bouger ; et alors les parois que nous supposons en repos absolu seront en mouvement relatif par r
qui a donné à l’espace ses caractères essentiels ; or, la répétition suppose le temps ; c’est assez dire que le temps est anté
2 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
xiomes sont des propositions nécessaires, par exemple : Toute qualité suppose une substance ; tout corps est situé dans l’espac
pourrai jamais tirer le jugement universel ou axiome : toute qualité suppose une substance. Voici les preuves sur lesquelles o
vez remarqué que le tout est plus grand que la partie, qu’une qualité suppose une substance, et autres vérités semblables. Votr
comprendra qu’un nombre limité de cas. Mais l’axiome : toute qualité suppose une substance, s’applique à la totalité des cas,
ensations n’existent que dans un être qui est nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolu
la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où elles ont leur der
anche, et qu’on nomme abstraction. Oubliant qu’elle existe, vous avez supposé qu’elle n’existe pas, et vous avez pris pour acco
jets finis, on ne forme pas un objet infini. Cela est vrai. Mais vous supposez , par un oubli semblable au précédent, que l’addit
’il y a des vérités nécessaires, et que ces vérités étant un attribut supposent un sujet ou substance nécessaire en qui elles rés
tains sujets et certaines qualités. « Ces vérités sont un attribut et supposent un sujet nécessaire46 » : dans ce second membre v
rapport nécessaire et vous voulez dire qu’une connaissance nécessaire suppose un être connaissant, lequel existe nécessairement
l’axiome des substances, et commençons par l’entendre. Toute qualité suppose une substance. Qu’est-ce qu’une substance et qu’e
séparées. Maintenant l’axiome s’entend très-clairement. Toute qualité suppose une substance. Cela signifie : tout abstrait, c’e
rtie, tout fragment, toute donnée extraite d’une donnée plus complexe suppose une donnée plus complexe. Tous voyez que le mot d
d’où l’on voit pourquoi il est nécessaire, et pourquoi on ne peut le supposer détruit. Pour pouvoir être détruit, il faut être,
3 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
science moderne l’éther. L’hypothèse des esprits animaux consistait à supposer que les nerfs sont de petits tubes creux remplis
es et humides, ne sont pas susceptibles de ce genre de mouvement, qui suppose une certaine tension. Cette objection est très-fo
tte objection est très-forte contre le système du docteur Briggs, qui supposait que les fibres cérébrales, semblables aux cordes
s différentes selon la longueur et le degré de tension ; mais si l’on suppose les fibres cérébrales divisées en parties infinim
i se passe dans la rétine peut être à priori imaginé dans le cerveau. Supposons donc, pour plus de simplicité et par abstraction,
icité et par abstraction, une cellule nerveuse réduite à l’isolement. Supposons cette cellule modifiée par une première sensation
de l’impression première et une tendance à la reproduire de nouveau. Supposons qu’une nouvelle impression se produise, la cellul
e, le premier étant donné, les autres suivent automatiquement, ce qui suppose évidemment une tendance à la reproduction des act
sur les fonctions cérébrales. « Les fonctions du cerveau, dit Cuvier, supposent l’influence mutuelle, à jamais incompréhensible,
4 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
u commerce, du langage, de la littérature, de la science et de l’art, suppose la même évolution du simple au complexe par des d
ré à la presque complète homogénéité de la masse nébulaire dont on le suppose sorti. Mais comme ce n’est là qu’une hypothèse, q
en plus, mais que l’organisation politique est très complexe, qu’elle suppose des subdivisions dans la justice, les finances, e
illes et rapportés à une racine commune. Le développement des idiomes suppose donc aussi l’hétérogénéité. Que l’on admette avec
de l’homogène à l’hétérogène. Et maintenant, ce processus uniforme ne suppose-t -il pas quelque nécessité fondamentale d’où il rés
nt que ne le serait sa formation, suivant la méthode artificielle que suppose le vulgaire. Ceux qui considèrent comme légitime
, comme le corps vivant, n’est pas un « impie agrégat de parties ; il suppose un consensus entre elles. Tous deux sont soumis à
voie de communication ; mais le développement de la civilisation les suppose nécessairement. Là où la civilisation en est au d
e est organisée plus ou moins ; mais les plus communes dans le ménage supposent des faits recueillis, des inférences tirées, des
sonnes, etc. Mais cette distinction ou classification des objets, que suppose-t -elle ? Une récognition de la ressemblance ou de l
oureuses, tend finalement vers la notion de ressemblance complète qui suppose la non-différence. Ce que nous venons de voir, da
négales, comme les animaux qui composent une ferme ; mais tout calcul suppose l’égalité parfaite des unités, et n’arrive à des
ières leçons. En somme, toute connaissance, scientifique ou vulgaire, suppose une perception de ressemblances qui peuvent varie
s les autres. Et chacune sert aux autres : l’observation d’une étoile suppose l’emploi d’instruments très perfectionnés, et l’a
« l’équation personnelle. » Telle est la complication de sciences que suppose une chose aussi simple que de déterminer la posit
ment ni la fin. Si, remontant l’évolution des choses, il se permet de supposer que toute matière exista jadis sous forme diffuse
5 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
itesse du système mobile auquel l’horloge est attachée et la vitesse, supposée nulle, du système de référence qui est immobile p
deviennent fantasmatiques, comme les personnages dégénérés en nains. Supposez que Pierre et Paul, l’un et l’autre de taille nor
it de mettre en rapport Pierre demeuré normal et Paul devenu nain, de supposer que celui-ci puisse causer avec celui-là, le voir
manière, et l’a trouvée plus courte. Ils auront raison tous deux. Je suppose que la trajectoire AB soit jalonnée par des horlo
», l’horloge de Pierre marque 0 h, celle de Paul marque aussi 0 h. Je suppose , bien entendu, que le boulet atteint instantanéme
km/sec, de sorte que le facteur équation est égal à équation Je suppose qu’au bout d’une heure, marquée par l’horloge du
alors que l’horloge liée à la Terre marque 2 h…. etc. Mais à quoi bon supposer que les horloges ont été remises au zéro ? Il éta
t du système de référence, je veux dire du système où le physicien se suppose placé, à l’intérieur duquel il se voit prenant de
ffaire, en somme, à deux systèmes S et S′ que rien ne nous empêche de supposer identiques ; et l’on voit que la situation de Pie
te raison si je fais de lui un physicien comme Pierre, par là même je suppose qu’il se prend lui-même comme système de référenc
faut que je précise davantage, comme vous l’avez fait vous-même. Vous supposez le boulet animé d’une vitesse v telle qu’on ait
dessinée dans le système Terre, et M le milieu de la droite AB. « Je suppose , dites-vous, qu’au bout d’une heure marquée par l
rapport à Pierre immobile, en tant que référé à Pierre que vous avez supposé référant, il n’est plus qu’une image vide, une re
alculera dans les deux cas le ralentissement du Temps pour le système supposé mobile, ralentissement d’ailleurs uniquement repr
tre ces événements, leurs lignes d’Univers sont différentes ; M₁, est supposé en translation uniforme. Enfin nous repérons les
de mouvement ». Par le fait, le « système de référence lié à M₁ » est supposé en translation uniforme, tandis que le « système
que le physicien réel se donne alors un troisième système S″ où il se suppose lui-même installé et qui est, par là même, immobi
attribué par l’observateur en S″ au système S. Dans ce système S on a supposé un observateur qui le prend pour système de référ
st non pas un système de référence réel, mais le système de référence supposé qu’adopterait l’observateur simplement imaginé. D
rai que le disque constitue un système ? C’est un système, si nous le supposons immobile : mais alors, nous plaçons sur lui le ph
6 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
eul couple, ou d’un seul hermaphrodite, ou, comme quelques auteurs le supposent , d’un certain nombre d’individus simultanément cr
ue, de même que l’Europe à l’Amérique. D’autres auteurs ont également supposé des ponts sur tous les océans et rattaché ainsi p
ant que j’en puis juger, nous ne sommes pas autorisés par les faits à supposer que des changements géographiques aussi considéra
, sont d’une remarquable uniformité tout autour du pôle. Nous pouvons supposer que la période glaciaire commence dans l’Amérique
chaud qu’aujourd’hui, ainsi que quelques géologues des États-Unis le supposent , alors les productions arctiques et tempérées aur
e climat dut être plus chaud qu’il n’est à présent. Nous pouvons donc supposer que des organismes qui vivent aujourd’hui sous 60
is donc fortement incliné à étendre encore les vues précédentes, et à supposer que, pendant quelque période encore plus ancienne
ui doit s’être trouvée sur le chemin de leur migrations. Nous pouvons supposer avec quelque droit que des formes tempérées ont t
de montagnes, aussi bien que les monts de Ceylan ; nous ne pouvons le supposer non plus dans l’archipel Malais, car sur les cône
es, naturalisées par l’intermédiaire de l’homme. Je suis bien loin de supposer que ces hypothèses lèvent toutes les difficultés
quelques-unes de ces espèces sont si distinctes, que nous ne saurions supposer que le temps écoulé depuis le commencement de la
nt émigré en rayonnant de quelque centre commun, et je suis incliné à supposer que, dans l’hémisphère austral, comme dans l’hémi
utre une tendance de réversion aux caractères des mêmes aïeux, ce qui suppose une origine commune. Il en est de même de l’ordre
ques ont une base quelconque, et les analogies ne permettent guère de supposer qu’ils s’élèvent isolément au milieu de vastes pl
gion parcourue par l’équateur mobile de la terre. (Trad.) 153. Pour supposer avec quelque droit d’aussi grands effets et surto
ossibles ces migrations des formes organiques d’un pôle à l’autre que suppose M. Darwin. Il en faut donc toujours revenir à che
te hypothèse rendrait compte du refroidissement général que M. Darwin suppose . Mais peut-on réellement admettre cette inégalité
nation, en général, assez régulière dans le ciel ne permettent pas de supposer que la différence de température des espaces qu’e
ire. Tout récemment M. Babinet a mis en avant une autre hypothèse. Il suppose que des nuages cosmiques ont pu à certaines époqu
efroidissement appréciable, et les phénomènes de la période glaciaire supposent une période de froid d’une très longue durée. Or,
ister ; et l’écran que M. Babinet, pour les besoins de son hypothèse, suppose tournant entre la terre et le soleil devrait y to
ns la même direction. Or rien de semblable n’existe. Faudrait-il donc supposer au nuage cosmique de l’honorable membre de l’Inst
il, serait bien vite arrivée à un état incandescent. Faudrait-il donc supposer que la matière desdits nuages cosmiques n’est ni
ble sous son influence ? M. Babinet n’aurait pas même la ressource de supposer à la matière de ses nuages cosmiques quelque anal
smiques, issue de l’imagination inventive de M. Babinet, il faut leur supposer une nature sui generis, en vertu de laquelle ils
vernent la matière sur la terre et dans le ciel. Une hypothèse qui en suppose tant d’autres d’une telle hardiesse nous effraye.
objections contre la théorie de M. Darwin elle-même, et ramènerait à supposer des créations et des destructions totales et péri
oint du monde pendant qu’ils étaient détruits sur d’autres. M. Darwin suppose un peu plus loin que ces formes se sont réfugiées
ur centre commun de gravité dût coïncider avec leur centre de figure. Supposons , au contraire, que dans notre globe, en grande pa
austral une latitude de 10° plus basse que dans l’hémisphère boréal. Supposons , par exemple, que les deux pôles de la terre décr
paragraphe a été ajouté par l’auteur. Si le fait déjà plusieurs fois supposé de plusieurs périodes glaciaires se confirmait, i
7 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
u désordre, dans les choses. Mais la question n’a de sens que si l’on suppose que la désordre, entendu comme une absence d’ordr
, on ferme les yeux sur ce mouvement de l’esprit et sur tout ce qu’il suppose , on n’a plus affaire à une idée, et du désordre i
t, à aucun moment, le tracé d’un cercle n’a commencé d’être possible. Supposons donc au principe sur lequel toutes choses reposen
as un seul objet de notre expérience, en effet, que nous ne puissions supposer aboli. Étendons cette abolition d’un premier obje
sans doute interrompre, par la pensée, le cours de ma vie intérieure, supposer que je dors sans rêve ou que j’ai cessé d’exister
x yeux, par ce qu’il n’existe pas d’objet particulier qu’on ne puisse supposer aboli : alors, de ce qu’il n’est pas interdit de
pensée chaque chose tour à tour, on conclut qu’il est possible de les supposer supprimées toutes ensemble. On ne voit pas que su
straire. Comparons, en effet, entre elles les deux idées de l’objet A supposé réel et du même objet supposé« inexistant ». L’id
entre elles les deux idées de l’objet A supposé réel et du même objet supposé « inexistant ». L’idée de l’objet A supposé exista
posé réel et du même objet supposé« inexistant ». L’idée de l’objet A supposé existant n’est que la représentation pure et simp
on de l’idéal ou du simple possible cet objet incompatible avec elle. Supposez abolie l’existence plus forte et plus substantiel
? Eh bien, après avoir évoqué la représentation d’un objet et l’avoir supposé par là même, si vous voulez, existant, nous accol
nnaissance son caractère exclusivement scientifique ou philosophique, supposez , en d’autres termes, que la réalité vienne s’insc
ue la symétrie est tout extérieure et la ressemblance superficielle ? Supposez aboli le langage, dissoute la société, atrophiée
individu : elle est faite pour corriger ou prévenir une erreur, qu’on suppose plutôt être l’erreur d’autrui. En ce sens, la nég
leurs cette opération se pratique sur n’importe quelle chose, nous la supposons s’effectuant sur chaque chose tour à tour, et enf
au but, c’est-à-dire à la vision schématique et simplifiée de l’acte suppose accompli. Alors, si aucune représentation antagon
ns la pénombre. En pleine lumière il y a le dessin immobile de l’acte supposé accompli. C’est par là, et par là seulement, que
rité un devenir toujours et partout le même, invariablement incolore. Supposons qu’on veuille reproduire sur un écran une scène a
le est, pendant tout le temps qu’elle se meut, immobile. Oui, si nous supposons que la flèche puisse jamais être en un point de s
quoique sur une certaine étendue de durée, son indivisible mobilité. Supposez un élastique que vous tireriez de A en B ; pourri
diviser sa création, qui est un acte en progrès et non pas une chose. Supposer que le mobile est en un point du trajet, c’est, p
nt encore à appliquer le mouvement le long de la ligne parcourue et à supposer que ce qui est vrai de la ligne est vrai du mouve
t c’est toujours la même ligne. De là on conclura qu’on a le droit de supposer le mouvement articulé comme on veut, et que c’est
de l’acte s’accomplissant, c’est-à-dire, au fond, le dessin de l’acte supposé accompli. Ces trois points de vue sont ceux de l’
si l’on veut, le rapport de la pièce d’or à sa monnaie, pourvu qu’on suppose la monnaie s’offrant automatiquement dès que la p
ng de l’axe des abscisses, — le déplacement de la droite mobile étant supposé uniforme et l’abscisse devenant ainsi représentat
is les positions respectives des véritables éléments de la matière, à supposer qu’il y ait des éléments réels, et, même si nous
nger à mes équations ni aux nombres qui y figurent. Allons plus loin. Supposons que cette rapidité de flux devienne infinie. Imag
un travail de recomposition et de réarrangement, — travail qu’on peut supposer allant de plus en plus vite, et même infiniment v
-ci est moins qu’être. La connaissance qui le prendrait pour objet, à supposer qu’elle fût possible, serait moins que science. M
er sur la nouvelle science ce qui avait été essayé sur l’ancienne, de supposer tout de suite achevée notre connaissance scientif
oi fondamentale des choses. On se transportait alors à la limite ; on supposait la physique achevée et embrassant la totalité du
a de juxtaposé dans l’espace, de successif dans le temps. Dès lors on supposait donnée d’un seul coup la totalité du réel. La dét
n lesquels se concentre un devenir ou s’en marque l’apogée ; elle les supposait tous connus et les ramassait en un concept unique
res et qui sont comme le substrat permanent des phénomènes ; elle les supposerait toutes connues et les ramasserait en une unité qu
ait converger sur un seul point toutes les conclusions d’une physique Supposée omnisciente, il laisse de côté ce qu’il y a de co
transcendant à la réalité sensible ; il lui est immanent, et il faut supposer tout à la fois qu’il est dans le temps et hors du
taphysique avec celle des anciens viennent de ce que l’une et l’autre supposent toute faite, celle-là au-dessus du sensible et ce
t donc, en dépit de leur développement, qu’une petite partie du réel. Supposer a priori que la totalité du réel est résoluble en
due, mais on la mutile du côté Pensée. Avec Spinoza, avec Leibniz, on suppose achevée la synthèse unificatrice des phénomènes d
ne pousse plus la synthèse jusqu’au bout. On s’arrête à mi-chemin. On suppose la conscience coextensive à telle ou telle partie
ecque ; il réduit au strict minimum l’hypothèse qu’il faut faire pour supposer indéfiniment extensible la physique de Galilée. I
cience présentait dans toutes ses parties une égale objectivité. Mais supposons , au contraire, que la science soit de moins en mo
. Mais déduire cette forme, directement, de l’Être global qu’elle est supposée manifester, c’est revenir au Spinozisme. C’est, c
e la pensée, elle remplace les degrés successifs de complication, que supposait le mécanisme, par des degrés de réalisation d’une
s ont tout l’air d’être les particules mêmes des corps simples, qu’il suppose d’abord disséminées à travers l’espace. Ce sont,
l’évolution au même titre que la volonté consolidée, ne saurait être supposé au départ. Que le premier des deux termes ait att
e les faits avec la configuration qu’ils ont aujourd’hui pour moi, je suppose mes facultés de perception et d’intellection tell
8 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
se ou accroît la variabilité ; or, dans le cas dont il s’agit ici, on suppose que les conditions de vie ont subi quelques modif
ande à mes lecteurs la permission de leur donner un ou deux exemples. Supposons une espèce de Loup, se nourrissant de divers anim
nt des uns par ruse, des autres par force et des autres par agilité ; supposons encore que sa proie la plus agile, le Daim, par e
urs Chiens sans avoir aucune intention de modifier la race. Sans même supposer aucun changement dans les nombres proportionnels
très petite quantité, est recherchée avidement par les insectes. Or, supposons qu’un peu de suc ou de nectar soit sécrété par la
s organes femelles, deviennent plus ou moins impuissants. Or, si nous supposons que des cas analogues puissent se produire quelqu
réciproque qui peut être plus ou moins puissante. Ainsi, nous pouvons supposer que l’espèce chez laquelle la quantité de nectar
ntes la grande majorité est dans ce cas. Quelle raison a-t-on donc de supposer que, même alors, deux individus concourent à l’ac
te le stigmate d’une autre pour assurer la fécondation. Mais qu’on ne suppose pas pour cela que les Abeilles produisent une mul
r ce seul fait qu’elles croissent les unes auprès des autres, il faut supposer que le pollen d’une variété distincte peut être d
d’un bec de plus en plus long ou de plus en plus court. Nous pouvons supposer de même que, dès les temps les plus reculés, cert
bre d’individus que chacune des contrées qu’elle habite peut nourrir. Supposons que ces diverses contrées ne subissent aucun chan
gure ci-contre nous aidera à comprendre ce problème un peu difficile. Supposons que les lettres depuis A jusqu’à L représentent l
artent de A, peut représenter l’ensemble de sa postérité variable. Je suppose que ces variations sont légères, mais très divers
orizontales de la figure et s’y trouve marquée par une petite lettre, suppose qu’il a été accumulé une somme de variations suff
ais ce ne serait que mieux encore, s’il en représentait dix mille. On suppose donc qu’après mille générations l’espèce A a prod
nt les mille générations suivantes. Après ce laps de temps, la figure suppose que la variété a1 a produit la variété a2, qui, g
différera plus de A que ne le faisait la variété a1. De même, on peut supposer que la variété m1 a produit deux variétés, c’est-
-être inégalement, l’une de l’autre et de leur parent commun. Si nous supposons que la somme des modifications survenues entre ch
à la catégorie douteuse de sous-espèces ; mais il nous faut seulement supposer que les degrés de modifications ont été plus impo
nre, il est probable que plus d’une espèce varie. Sur la figure, j’ai supposé qu’une seconde espèce I a produit de même, après
soit deux espèces (W10 et z10), selon la valeur des changements qu’on suppose représentés entre chaque ligne horizontale ; et,
— Mais nous pouvons pousser notre argumentation plus loin. Nous avons supposé que les espèces originelles de notre genre se res
lable à G, H, K, L, qu’aux premières. D’autre part, nous avons encore supposé que les deux espèces A et I étaient très communes
é jusqu’à la quatorze-millième génération. Il nous est même permis de supposer qu’une seule de ces espèces F, élue parmi les moi
à considérer quel serait le caractère de la nouvelle espèce F14. Nous supposons qu’elle ne s’est pas beaucoup éloignée de son typ
nt d’une forme intermédiaire entre les espèces mères A et I, que nous supposons alors inconnues et éteintes, elle sera encore en
rement limité à la seule formation des genres. Si dans la figure nous supposons que la somme des changements représentée par chaq
me deux ordres, selon la somme des modifications divergentes que l’on suppose représentée par les intervalles de la figure. Or,
bien compris le poids de cette objection qu’il a dû, pour y répondre, supposer que de nouveaux êtres d’ordre inférieur se formai
péculation sur ce sujet comme oiseuse et sans base. Mais rien ne fait supposer que la concurrence vitale n’ait pas existé alors
es ne forment pas au moins deux sections bien tranchées dans ce genre supposé unique78. XVI. Multiplication indéfinie des form
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 36, des erreurs où tombent ceux qui jugent d’un poëme sur une traduction et sur les remarques des critiques » pp. 534-536
t sur les remarques des critiques Que penserions-nous d’un anglois, supposé qu’il en fut un assez leger pour cela, que penser
des critiques, conduisent infailliblement à des conclusions fausses. Supposons , par exemple, que la Pucelle et le Cid soient tra
ductions, juge de ces deux poëmes par voïe d’examen et de discussion. Supposons qu’après avoir fait méthodiquement le procès au p
ins défectueux en son genre que le Cid ne l’est dans le sien. Si nous supposons encore que ce polonois raisonneur, vienne à bout
10 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
explique toutes les propriétés des gaz par une hypothèse simple ; on suppose que toutes les molécules gazeuses se meuvent en t
ions de ce genre peuvent toujours se lever de deux manières : on peut supposer que les lois actuelles de la nature ne sont pas e
e sont pas exactement celles que nous avons admises ; ou bien on peut supposer que les lois de la nature sont actuellement celle
contraint de conclure à l’évolution des lois naturelles. D’autre part supposons une pareille évolution ; admettons, si l’on veut,
nable de l’époque quaternaire. Évidemment ce n’est pas là ce que l’on suppose . Ce qui reste, c’est que tel antécédent, accompag
C’est en ce sens que nous avons le droit de dire que le déterminisme suppose la liberté, puisque c’est librement que nous deve
terminisme et de la contingence nous apparaîtra sous un jour nouveau. Supposons que nous puissions embrasser la série de tous les
st librement qu’on est déterministe. Et en effet toute classification suppose l’intervention active du classificateur. J’en con
ue mon voisin appelle rouge, nous n’avons aucun moyen de le vérifier. Supposons qu’une cerise et un coquelicot produisent sur moi
ôt ces deux propositions, la Terre tourne, et, il est plus commode de supposer que la Terre tourne, ont un seul et même sens. »
x propositions, le monde extérieur existe, ou, il est plus commode de supposer qu’il existe, ont un seul et même sens. Ainsi l’h
11 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
u’on peut observer, du point M, dans une lunette dirigée selon MO. Supposons un instant que l’appareil ne soit pas en translat
devenir représentatif du Temps et s’ériger en horloge. Nous venons de supposer , il est vrai, que l’observateur terrestre suivait
Ou, si vous le préférez, il se rend compte de ce que la distance OA, supposée identique dans les deux cas, est franchie par la
la direction du mouvement retardent en outre les unes sur les autres. Supposons encore une fois que le système mobile S′ se soit
partie du système mobile. Seul, l’observateur fixe s’en aperçoit. Je suppose alors que ces deux observateurs, Pierre et Paul,
seconde là où mes horloges en marquent tout juste une ? Mais si nous supposons que S et S′ soient deux exemplaires de la planète
s que tu viens de me fournir. D’abord, pour simplifier les choses, je supposerai que mes axes O′ X, O′ Y′, O′ Z′ coïncidaient avec
monstration, faire cette fois tout différents l’un de l’autre), et je supposerai aussi que OX, et par conséquent O′ X′, marquent l
oduite] De là une nouvelle formule pour la composition des vitesses. Supposons en effet que le point M′ se meuve d’un mouvement
e deux horloges placées respectivement à la poupe et à la proue (nous supposons un bateau immensément long dont les horloges n’au
ère, toute composition d’une vitesse quelconque v′ avec une vitesse v supposée égale à c donnant toujours pour résultante cette
rd qu’au lieu d’une contraction longitudinale on aurait aussi bien pu supposer une dilatation transversale, ou encore l’une et l
12 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
e par une « transformation ponctuelle » quelconque. Je m’explique. Je suppose qu’à chaque point de l’un corresponde un point de
s tout à fait quelconques, des coordonnées du point correspondant. Je suppose d’autre part qu’à chaque objet du premier monde,
un objet de même nature placé précisément au point correspondant. Je suppose enfin que cette correspondance réalisée à l’insta
continu physique à trois dimensions. Se contenter de cela, ce serait supposer que nous savons ce que c’est que l’ensemble des p
les sensations musculaires qui accompagnent ces mouvements et qui ne supposent pas la préexistence de la notion d’espace. Si nou
t qui ne supposent pas la préexistence de la notion d’espace. Si nous supposons deux objets différents qui viennent successivemen
devons, avant de rapporter les objets extérieurs à ces axes fictifs, supposer notre corps ramené à la même attitude. § 5. — 
appelons changements de position ; et les autres, changements d’état. Supposons , par exemple, une sphère dont un hémisphère soit
l’image au centre de la rétine et rétablir la sensation primitive. Je suppose que l’image d’un objet rouge soit allée du centre
ue nous venons de faire au sujet des changements externes. 1° Je puis supposer que mon corps se soit transporté d’un point à un
ve, bien que leur situation absolue dans l’espace ait varié ; je puis supposer également que non seulement la position de mon co
suffit de le constater. Quoi qu’il en soit, l’explication est aisée. Supposons qu’un objet extérieur se soit déplacé ; si nous v
13 (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »
e couronnes jeunes élèves ! Quelle ardeur, quel goût du travail elles supposent  ! Quel prix elles donnent aux récompenses qui von
és devient de plus en plus un problème scientifique, dont la solution suppose l’exercice des plus rares facultés de l’esprit. L
suffisait autrefois avec du courage, de l’élégance et de l’honnêteté, supposent aujourd’hui des têtes puissantes, capables d’embr
d’industrie savante, de forte organisation politique ; car tout cela suppose une grande application intellectuelle. Or la barb
De plus sages que moi vous prémuniront contre la part d’illusion que suppose votre jeune ardeur. Ils vous annonceront des déco
our elles. La seule illusion que vous vous fassiez, c’est que vous la supposez longue. Non ; elle est très courte ; mais à cela
14 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
é de la distance entre A′ et B′ pour un observateur situé en S′. Mais supposons que notre observateur se mette par la pensée dans
nsée dans le système S, par rapport auquel S′ est censé en mouvement. Supposons aussi qu’il rapporte les points A′ et B′ à des ax
nt en A′ et B′. Mais nous voulons maintenant généraliser la question. Supposons donc que les deux événements soient successifs po
space seraient amalgamés ensemble. Rien ne nous empêchera non plus de supposer les deux points A′ et B′ infiniment voisins, de t
erait quelque chose du même genre que nous ferions nous-mêmes si nous supposions , réduits à trois dimensions comme nous le sommes,
que pourra être traité comme une dimension additionnelle de l’espace. Supposons un univers superficiel réduit au plan P, et consi
ra plus clairement ces deux points de la manière suivante. Nous avons supposé un univers à deux dimensions. Ce sera le plan P,
condamné à n’avoir que ses deux dimensions. Mais nous pouvons lui en supposer une troisième, que nos sens n’atteignent pas, et
onnaissions la troisième dimension comme les autres. » Maintenant, je suppose qu’on me prenne pour arbitre entre les deux camps
se transporte par la pensée dans un autre système S, l’immobilisé et suppose alors S′ animé de toutes les vitesses possibles.
omplète le triangle, une expression figurée de équation . Maintenant, supposons qu’un coup de baguette magique place notre observ
système S′, et la conception de la ligne brisée A′ C′ B′ quand on se suppose à l’intérieur du système S, il n’y aurait pas une
e A′ et de B′ à un point origine O′. Pour simplifier les choses, nous supposons encore l’Espace réduit à une seule dimension. Mai
longueur de Temps équation pour toutes les vitesses dont on pourrait supposer le système animé, se représenterait cette constan
iciens ne sont pas imaginés comme réels ou comme pouvant l’être : les supposer réels, leur attribuer une conscience, serait érig
15 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
pour dire que le passé, une fois perçu, s’efface, qu’il n’y en a pour supposer que les objets matériels cessent d’exister quand
ets en dehors de toute conscience. Si je ne vois aucun inconvénient à supposer donnée la totalité des objets que je ne perçois p
sans cesse renouvelée du devenir universel. Ou bien donc vous aurez à supposer que cet univers périt et renaît, par un véritable
. Incapable sans doute de penser l’universel, puisque l’idée générale suppose la représentation au moins virtuelle d’une multit
ux théories adverses, on leur découvrirait un postulat commun : elles supposent , l’une et l’autre, que nous partons de la percept
réflexion sans laquelle l’individualité des objets nous échapperait, suppose une faculté de remarquer les différences, et par
s monté, fonctionnera invariablement de la même manière. On peut donc supposer des perceptions aussi différentes que possible da
ception A, qui touche réellement B dans la mémoire. Si éloignés qu’on suppose donc les deux termes A et B l’un de l’autre, il p
uelles au cours de notre vie mentale, l’associationnisme est réduit à supposer entre ces objets des attractions mystérieuses, do
disions-nous, de concevoir le mécanisme de cette association. On peut supposer que la perception reste identique à elle-même, vé
ous avons indiqué dans notre théorie de la reconnaissance. Nous avons supposé que notre personnalité tout entière, avec la tota
mblance, entre mille souvenirs qui auraient des droits égaux. Il faut supposer que les idées s’entre-choquent au hasard, ou qu’i
nt tous les degrés successifs de la contiguïté et de la ressemblance. Supposons en effet, un instant, que notre vie psychologique
on de l’esprit intermédiaire entre ces deux limites extrêmes. Si L’on suppose , ici encore, une foule de répétitions possibles d
nt dont le souvenir s’est imprimé dans la mémoire, si simple qu’on le suppose , a occupé un certain temps. Les perceptions qui o
chons à déterminer la relation exacte du corps à l’esprit. Nous avons supposé que l’esprit parcourait sans cesse l’intervalle c
xcitations reçues et les mouvements accomplis, ainsi que nous l’avons supposé dans tout le cours de notre travail. Mais ces fil
èse (confirmée pourtant par de curieuses expériences), il faudra bien supposer pendant le sommeil profond une interruption au mo
cérébrale pouvait occasionner cet affaiblissement, sans qu’il faille supposer en aucune manière une provision de souvenirs accu
ignifie inconscience. Dans tous les autres cas, la lésion observée ou supposée , jamais nettement localisée, agit par la perturba
16 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
déplacent l’un par rapport à l’autre. Et, pour simplifier les choses, supposons l’univers entier réduit à ces deux systèmes. Si S
systèmes que l’on considère et ne dépendent que de la vitesse dont on suppose chaque système animé. Nous ne changerons donc rie
nc rien à n’importe quel Temps, réel ou fictif, du système S′ si nous supposons que ce système est un duplicata du système S, car
paradoxale qui a été donnée à la théorie de la pluralité des Temps. «  Supposez , a-t-on dit, un voyageur enfermé dans un projecti
, encore une fois, il optera nécessairement pour Pierre ou pour Paul. Supposons qu’il choisisse Pierre. C’est bien alors deux ans
nt pour Pierre. Si la vitesse du boulet est bien celle que nous avons supposée , Pierre ne peut exprimer cette persistance des re
échange de signaux optiques. Comme pour tout réglage d’horloges, on a supposé alors que les signaux échangés faisaient le même
ation au système peut varier indéfiniment. Je suis dans le système S′ supposé immobile. J’y note intuitivement des simultanéité
consultant les horloges ; et les deux résultats sont concordants. Je suppose maintenant que, rien n’étant changé à ce qui se p
simultanéité, car elle devait ce nom uniquement au fait que, dans S′ supposé immobile, elle se trouvait signaler la présence d
structives à cet égard. Citons l’essentiel de sa démonstration : «  Supposez qu’un train extrêmement long se déplace le long d
événements À et B correspondent aussi des points A et B sur le train. Supposons que M′ soit le milieu du vecteur AB sur le train
nts M′, N′, P′ tels que N′ soit à une même distance l de M′ et de P′. Supposons un personnage en N′. En chacun des trois points M
les deux directions opposées, les perpendiculaires M′ H′ et P′ K′, et supposons que tous les événements de l’histoire passée du l
′ E′ et P′ F′, égales à équation , ne sauraient dépasser équation . Supposons -leur cette longueur. Nous aurons, nous dit-on, au
les deux horloges en N′ et P′ (que l’observateur en S′ a supposés et suppose encore faire le même chemin à l’aller et au retou
evient plus considérable. En vertu de sa définition, alors, (car nous supposons que l’observateur en S est relativiste), les horl
anière, il ne fait qu’exprimer la nécessité où il se trouve, quand il suppose en mouvement sous le nom de S′ son système S immo
uer qu’il ne sera pas inutile de l’attaquer par un autre côté encore. Supposons de nouveau que le système S′, identique au systèm
s ou moins grande vitesse du système, mais uniquement par sa vitesse. Supposons donc que S′ soit un système quelconque, et non pl
és sont identiques ; et on les déclare identiques du moment qu’on les suppose interchangeables. Donc, dans la thèse de la Relat
ipe même de la théorie de la Relativité, lequel est de ne jamais rien supposer au-delà de ce qui est actuellement constaté et de
17 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
me si un nouvel état s’était juxtaposé au précédent. De celui-ci nous supposons qu’il demeure invariable à son tour, et ainsi de
juxtaposent comme les pertes variées d’un collier : force lui est de supposer alors un fil, non moins solide, qui retiendrait l
ne dans ce qu’il est tous les points de l’univers avec lesquels on le suppose en rapport. Une intelligence surhumaine calculera
t non pas le long des intervalles mêmes. C’est pourquoi l’on pourrait supposer que le flux du temps prît une rapidité infinie, q
ssé, et ce qu’on trouve dans l’effet était déjà dans sa cause ». Mais supposons que le corps organisé ait pour trait distinctif d
le l’état futur d’un système au bout du temps t, rien ne l’empêche de supposer que, d’ici là, l’univers matériel s’évanouisse po
ions tirées de l’embryogénie et de l’anatomie comparées auraient fait supposer , et chaque nouvelle découverte paléontologique ap
nte. Admettons pourtant que le transformisme soit convaincu d’erreur. Supposons qu’on arrive à établir, par inférence ou par expé
continuer à établir entre les formes vivantes les mêmes relations que suppose aujourd’hui le transformisme, la même parenté. Il
isterait en tout état de cause. Et, dès lors, il faudrait bien encore supposer une évolution quelque part — soit dans une Pensée
stiques du moment où la vie se trouve alors de son histoire : comment supposer connue par avance une situation qui est unique en
temps devient encore inutile. Comme dans l’hypothèse mécanistique, on suppose encore ici que tout est donné. Le finalisme ainsi
s seraient coordonnés les uns aux autres : il est absurde, dit-on, de supposer que l’herbe ait été faite pour la vache, l’agneau
ser à un modèle préexistant qui n’a plus qu’à se réaliser. C’est donc supposer , au fond, que tout est donné, que l’avenir pourra
tre de l’intelligence dans la nature, et elle va trop loin quand elle suppose une préexistence de l’avenir dans le présent sous
tion de la vie. Ou encore, à défaut d’un individu unique, on pourrait supposer une pluralité d’individus se succédant en une sér
la présence d’organes identiques dans des organismes très différents. Supposons , un instant, que le mécanisme soit la vérité : l’
on graduelle d’effets qui se sont ajoutés les uns aux autres. Comment supposer que des causes accidentelles, se présentant dans
ns d’abord, en effet, la thèse darwiniste des variations insensibles. Supposons de petites différences dues au hasard et qui vont
Darwin l’a bien compris, et c’est une des raisons pour lesquelles il suppose la variation insensible 28. La différence qui sur
structure de l’œil des Vertébrés et de celui des Mollusques. Comment supposer en effet que les mêmes petites variations, en nom
survécu. Encore faut-il que cette combinaison se soit produite. Et, à supposer que le hasard ait accordé cette faveur une fois,
dans le prolongement des complications antérieures ? Comment surtout supposer que, par une série de simples « accidents », ces
c à la seconde des deux grandes hypothèses que nous devions examiner. Supposons que les variations soient dues, non plus à des ca
la formation graduelle de l’œil des Vertébrés, par exemple, il faudra supposer que la physico-chimie de l’organisme est telle, i
plus profond, plus psychologique encore qu’aucun néo-lamarckien ne le suppose . Autre chose est en effet une simple variation de
n moins dogmatiquement, pour des raisons tirées a priori de la nature supposée des cellules germinales. On sait comment Weismann
pour transmissibles. L’hypothèse la plus naturelle n’est-elle pas de supposer que les choses se passeront dans ce second cas co
e énorme de variations, toutes dirigées dans le même sens, qu’il faut supposer accumulées les unes sur les autres pour passer de
bservons, aurait jamais déterminé cet amoncellement de différences, à supposer que des efforts individuels eussent pu produire c
tion des mieux adaptés. Mais, quelque forme que prenne cette thèse, à supposer qu’elle vaille quelque chose pour le détail des p
ît mieux comme la projection d’une intuition indivisible. Maintenant, supposons nos yeux ainsi faits qu’ils ne puissent s’empêche
nt s’empêcher de voir dans l’œuvre du maître un effet de mosaïque. Ou supposons notre intelligence ainsi faite qu’elle ne puisse
oeil à l’acte simple par lequel nous levons la main. Mais nous avons supposé que la main ne rencontrait aucune résistance. Ima
lle même de la main qui s’arrête et d’une partie du bras. Maintenant, supposons que la main et le bras soient restés invisibles.
ence ; elle implique tout au moins un rudiment de choix. Or, un choix suppose la représentation anticipée de plusieurs actions
18 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
inctes, telles que le Cheval et le Tapir, nous n’avons aucun motif de supposer qu’il ait jamais existé des formes exactement int
fondeur du fond où elle s’est accumulée, profondeur que nous avons dû supposer peu considérable. De plus, les dépôts ne sauraien
de la formation soient déposées, il serait également présomptueux de supposer , d’après cela seulement, qu’elle soit entièrement
ntes par leur composition minéralogique, ne nous est-il pas permis de supposer que l’accumulation en a été souvent interrompue,
u lieu pendant le procédé d’accumulation : ce que nul n’aurait jamais supposé , si ces muets témoins des choses passées ne s’éta
hement est rarement possible dans une coupe géologique : car, si l’on suppose que B et C sont deux espèces, et qu’une troisième
ttant que leurs différences sont très légères. De sorte qu’à moins de supposer que des naturalistes aussi éminents ont été égaré
es de l’insuffisance des documents géologiques, au moyen d’un exemple supposé . L’Archipel Malais est à peu près de la même éten
er que d’une manière très incomplète dans les formations qu’on y doit supposer en train de s’accumuler. Parmi les animaux qui vi
, les modifications successives des membres antérieurs d’un prototype supposé peuvent avoir été de quelque avantage aux diverse
n grand nombre et sous beaucoup de formes spécifiques diverses. Je ne suppose pourtant pas que nous voyions ici les véritables
ts pour montrer combien nous sommes sujets à faire erreur, quand nous supposons que des groupes entiers d’espèces se sont produit
trates du Nouveau Grès Rouge des États-Unis, qui se serait aventuré à supposer que, outre des reptiles, cette époque reculée eût
uite très rapidement répandus. Nous n’avons pas davantage le droit de supposer que toutes les mers de l’ancien monde ont toujour
très peu des espèces vivantes ; et, d’après ma théorie, on ne saurait supposer que ces anciennes espèces aient été les ancêtres
chirements ; et, par suite des oscillations de niveau que nous devons supposer avoir eu lieu de temps à autre pendant de si long
ts représentent les aires de soulèvement. Mais avons-nous le droit de supposer qu’un pareil état de choses a toujours existé dep
raphiques, les changements minéralogiques des formations successives. Supposons , par exemple, que la mer affleure un continent pa
jà comparativement très avancés dans l’échelle organique du temps. On suppose même qu’il a pu exister des faunes et des flores
19 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
thèse est plus intelligible que l’autre ; mais en revanche elle devra supposer à son tour une inexplicable correspondance entre
ulgaire. Je vais mettre d’un côté la matière, de l’autre l’esprit, et supposer que les mouvements cérébraux sont la cause ou l’o
lle. Partons donc de cette force d’agir comme du principe véritable ; supposons que le corps est un centre d’action, un centre d’
nt ébranlés, et j’ai la représentation des choses. D’autre part, j’ai supposé que ces ébranlements ne pouvaient ni produire ni
Kant, aux substructions établies par l’entendement impersonnel. Mais supposons que ma perception consciente ait une destination
tion consciente, vers la connaissance pure, non vers l’action. — Mais supposons maintenant que cet espace homogène ne soit pas lo
atérielles et à la connaissance pure que nous pouvons avoir d’elles ; supposons que l’étendue précède l’espace ; supposons que l’
us pouvons avoir d’elles ; supposons que l’étendue précède l’espace ; supposons que l’espace homogène concerne notre action, et n
t par l’autre, qui leur servait de limite commune. En résumé, si nous supposons une continuité étendue, et, dans cette continuité
egrés insensibles de l’affection à la perception (d’où une tendance à supposer la perception de plus en plus inextensive). Mais
osition n’est radicale que si l’on commence par accepter la première. Supposez en effet que les qualités des choses se réduisent
nts pourrait-il se déduire mathématiquement du précédent ? Nous avons supposé dans tout ce travail, pour la commodité de l’étud
20 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
it la marche inverse. Les matériaux dont il opère la synthèse, il les suppose régis par des lois nécessaires, et bien qu’il abo
s. Comme d’ailleurs le principe de la conservation de l’énergie a été supposé inflexible, il n’y a point d’atome, ni dans le sy
ation de l’énergie. Car admettre l’universalité de ce théorème, c’est supposer , au fond, que les points matériels dont l’univers
saurait être admise qu’en vertu de quelque hypothèse psychologique. À supposer , en effet, que la position, la direction et la vi
le temps écoulé ne constitue ni un gain ni une perte pour un système supposé conservatif, c’est un gain, sans doute, pour l’êt
bsurdité, une fois le temps écoulé, à remettre les choses en place, à supposer les mêmes motifs agissant de nouveau sur les même
tant posés, une seule action résultante était possible : « Quand nous supposons , continue Stuart Mill, que nous aurions agi autre
uart Mill, que nous aurions agi autrement que nous n’avons fait, nous supposons toujours une différence dans les antécédents. Nou
nés un seul acte possible correspond ; les partisans du libre arbitre supposent , an contraire, que la même série pouvait aboutir
lus médiocres événements ont leur importance dans une histoire, et, à supposer qu’ils n’en eussent point, vous ne pourriez les j
leur des antécédents, l’action finale qu’il s’agit de prévoir ; c’est supposer à tort que l’image symbolique par laquelle on rep
ogie avec lui. Pour faire toucher du doigt cette différence capitale, supposons un instant qu’un malin génie, plus puissant encor
nombre ne saurait être spécifiée dans les calculs : on peut donc les supposer aussi petites qu’on voudra, pourvu que la même hy
Dire que les mêmes causes internes produisent les mêmes effets, c’est supposer que la même cause peut se présenter à plusieurs r
ntre les phénomènes et d’une association subjective entre leurs idées suppose déjà un degré assez élevé de culture philosophiqu
s différences qualitatives à l’impression qu’ils font sur nous, et de supposer , derrière l’hétérogénéité de nos sensations, un u
forme est une image, et quelque ténue, quelque transparente qu’on la suppose , elle constitue encore, en tant que notre imagina
sauf peut-être sir William Thomson. Ce physicien ingénieux et profond suppose l’espace rempli d’un fluide homogène et incompres
dans le temps, fût équivalente, dans l’absolu, à l’unité divine : il supposait ainsi, d’une part, que le rapport de causalité ap
plus nous approfondissons cette idée, plus il nous semble absurde de supposer que la même cause ne produise pas aujourd’hui le
tenu sous forme de représentation confuse. Nous nous bornons par là à supposer que la liaison objective des deux phénomènes est
uisse être : se représenter ainsi la relation de cause à effet, c’est supposer que l’avenir n’est pas plus solidaire du présent
21 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
ie de l’innervation nécessaire. Mais, même dans ce cas, la conscience suppose une force qui intervient dans le cours des idées 
çue, il y a discernement de quelque différence, et toute ressemblance suppose pluralité. L’aperception de la ressemblance suit
L’ancienne théorie du jugement, à laquelle se rattache celle de Kant, supposait que l’esprit commence par des idées sans lien ent
imal, c’est classer l’espèce homme dans le genre des animaux ; ce qui suppose une série de raisonnements où l’on tient compte d
l’association ? Le jugement est distinct de l’automatisme spontané et suppose la conscience, la lumière réfléchie. Le jugement
t passé inaperçu est aperçu, jugé. Les partisans de l’esprit pur, qui supposent que la pensée pure établit seule un lien entre le
ce processus. Il résulte de ce qui précède que l’affirmation complète suppose une direction de l’action, conséquemment une dire
part, à l’attention et à l’aperception. C’est pour cela que la pensée suppose , physiologiquement, un courant nerveux qui abouti
elle est l’effet final des idées-forces réfléchi dans la conscience. Supposez donc, chez un enfant, une conscience entièrement
« vrai » qu’à une sensation confuse sans forte réaction. Maintenant, supposez que la représentation de la brûlure subsiste dans
e cette induction : « le feu m’a brûlé, le feu va me brûler encore. » Supposez enfin qu’en écartant ma jambe du feu je réussisse
ncevoir. » Les nominalistes répondent que la conception d’un triangle suppose une certaine détermination de l’espace, que cette
l’espace, que cette détermination consiste en lignes, que ces lignes supposent des mouvements ou des couleurs, et que ce qui res
pour rendre plus intelligible ce procédé de raisonnement automatique. Supposez une lettre écrite en écriture sympathique capable
nts par le seul effet des actions et réactions mutuelles. L’induction suppose , selon nous, une double nécessité, la nécessité m
direction de pensée et d’activité identique à la première direction. Supposez de plus qu’un grand nombre d’autres expériences v
Or, reniant qui s’est brûlé une première fois n’a aucune raison pour supposer une telle influence, et d’ailleurs il ne conçoit
Cette notion n’est qu’une organisation ultérieure de ses expériences. Supposons qu’il se brûle deux ou trois fois. Dès lors, la d
uffisante, qui est le dernier nerf de l’induction. Induire c’est : 1° supposer un principe dont le phénomène est la conséquence
fait que maintenir l’identité logique de sa pensée avec elle-même et supposer spontanément la même loi d’identité dans les chos
22 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
re la conscience et la mémoire avec des sensations vient de ce qu’ils supposent ainsi des sensations tout instantanées, se succéd
cet état intermédiaire, ni attente ni souvenir ne seraient possibles. Supposons un être en train de tomber d’une hauteur considér
ore une fois, est une longueur de temps ; c’est par un artifice qu’on suppose un présent indivisible pour y enfermer la conscie
’une peine passée, il y a un sentiment de délivrance particulier, qui suppose encore une simple idéalité par opposition à la ré
ec l’intensité et la clarté, que se tire la représentation du temps : supposez que je regarde un phare tournant qui ramène à int
au premier homme le signe d’une origine illusoire ; M. William James suppose que, semblablement, le Créateur fasse naître tout
gravure au quatrième. Combinaison dans l’état général de conscience. Supposons maintenant qu’un intervalle se soit écoulé, et qu
rs une série à l’état d’évolution. Maintenant, au lieu de la gravure, supposez que, plus tard, j’aperçoive de nouveau la fenêtre
a représentation actuelle, qui existe déjà à l’état clair et intense. Supposons maintenant que la sensation actuelle soit celle d
ccession des représentations. Si nous avons, à la manière de Herbart, supposé une force inhérente aux idées, il est bien entend
ns l’ordre physique, on a le droit de symboliser les forces et de les supposer agissant séparément, quoiqu’elles agissent simult
temps, la représentation considérée en elle-même ne l’enveloppe pas. Supposez , par impossible, un animal réduit à une existence
présent et nous laisser le souvenir des états antérieurs, M. Bergson suppose qu’il peut y avoir une « succession sans distinct
s possibilités pour notre pensée actuelle ou pour une pensée que vous supposez , par une contradiction, subsistante au-dessus de
ssé, — par exemple l’imitation du passé par un être qui le conçoit, —  suppose aussi l’idée du temps avec son influence directri
e juger, de comparer, de désirer et de vouloir, toutes opérations qui supposent qu’on peut avoir plusieurs idées présentes à la f
uleur passée. Plongez-le à chaque instant dans le fleuve du Léthé, ou supposez que, soit par un arrêt de développement cérébral,
uyau, nous avons analysé la démonstration kantienne et conclu qu’elle suppose tout sans rien démontrer. « Le temps, dit Kant, n
représentation ; mais enfin, étant admis un Être éternel, on peut lui supposer l’intuition de l’éternité. Au contraire, que sign
e. Dans ses essais pour expliquer la genèse de l’idée du temps, Guyau suppose l’expérience avec les lois physiologiques et psyc
23 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
ert. C’est la « variation accidentelle » conservée par « sélection ». Supposez qu’un animal ou une plante varient en couleur par
uel essor en avant de la vie, qui se retrouve dans la nature entière. Supposons donc, dans cette nature soumise à un ordre intell
dividuelle et collective, avec la sélection naturelle qui en résulte, supposent elles-mêmes des organismes composés de cellules v
s n’avons rien à dire. On peut, si l’on se plaît à ces jeux d’esprit, supposer de cet x qu’il est l’identité des contraires ; on
hypothèse métaphysique transportée dans le domaine de la science. Ils supposent que les mailles du réseau scientifique laissent a
telligibilité. Dès que la pensée s’exerce et poursuit sa marche, elle suppose qu’il y a quelque chose de pensable, que le terra
êmes causes, en des instants ou lieux indifféremment différents, nous supposons une identité tout imaginaire des effets. En réali
, a horreur du vide. Le désir a toujours une intensité psychique : il suppose donc une énergie que nous mesurons plus ou moins
II Idée de substance I. — Quand nous disons que tout attribut suppose un sujet, que toute manière d’être suppose un êtr
s disons que tout attribut suppose un sujet, que toute manière d’être suppose un être qui la possède, nous ne prenons encore le
ent petit par la durée et infiniment grand par l’étendue, il faudrait supposer que le monde à chaque instant meurt et renaît. Dè
-même mécanique, car elle revient à dire que la conscience intérieure suppose un mécanisme extérieur où toutes les parties soie
cipe des causes finales comme différent du mécanisme, on commence par supposer que le mécanisme même est impossible sans les cau
git de savoir si la soudure indestructible des parties d’un mécanisme suppose partout un ouvrier qui les ait soudées d’après un
e à l’ancienne démonstration des causes finales par la sensibilité. «  Supposer , dit-il, que les choses doivent répondre aux exig
’abord le mécanisme universel n’exclut pas l’idée du « temps », il la suppose au contraire. Quant à la « conscience », assuréme
iori, quelque chose d’analogue à nos sensations et appétitions, et de supposer que tout phénomène a ainsi, outre une face extéri
455. 139. « Nous ne renonçons pas à établir que la pensée elle-même suppose l’existence de cette loi, et l’impose par conséqu
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 28, de la vrai-semblance en poësie » pp. 237-242
eux par rapport à chaque genre de poësie, par rapport au tems où l’on suppose que l’évenement est arrivé ; enfin par rapport à
ne tragedie de M. Quinault, intitulée le faux Tiberinus , où le poëte suppose que Tiberinus roi d’Albe étant mort dans une expe
t Agrippa. C’est le nom de ce fils qui passe pour Tiberinus. Son pere suppose encore, pour mieux cimenter l’imposture, que le r
sont fondées. On n’a presque point de plaisir à revoir une piece qui suppose que la ressemblance du roi Tiberinus et d’Agrippa
25 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
esquelles sont, du moins pour nous, irréductibles aux précédentes, et supposent la finalité. Enfin, pour Schelling et Hégel, les
ce dernier principe, c’est que deux négations valent une affirmation. Supposez qu’entre A et non-A il y ait un milieu, ce milieu
ase contient ce qu’on y enferme, on est dupe d’une image physique, on suppose l’obscure notion d’espace. On croit souvent s’en
ficultés insolubles. D’une manière générale, la logique syllogistique suppose la distinction de l’implicite et de l’explicite,
les s’appliquent. Quand je dis A est A, je ne m’interdis nullement de supposer que A est en soi dépourvu d’identité. Il reste do
ctérise l’intuition mathématique ? La logique, si l’on y prend garde, suppose un tout donné, un concept dont elle se propose l’
ssentiellement synthétique ; elles posent les rapports que la logique suppose  ; elles créent un lien entre les parties d’une mu
+ 1 = 1 + 1, par identité. Ensuite, je prends un détour, et je dis : supposons que (a − 1) + 1 = 1 + (a − 1). Si cette suppositi
es termes qui s’annulent, donne précisément a + 1 = 1 + a. Nous avons supposé (a − 1) + 1 =1 + (a − 1). Mais appelons (a − 1) :
re de démonstrations aussi grand que l’on voudra, puisque a peut être supposé aussi grand que l’on veut. On raisonne de même en
e c’est le terme purement idéal vers lequel tend une quantité qui est supposée croître ou décroître indéfiniment. Les lois mathé
st supposée croître ou décroître indéfiniment. Les lois mathématiques supposent une élaboration très complexe. Elles ne sont nues
ns doute, si l’on veut se représenter l’origine du mouvement, il faut supposer une première impulsion, une chiquenaude, comme di
 ? Le mouvement ne se suffit pas à lui-même. Le sens commun dit qu’il suppose quelque chose qui se meut, et le sens commun a ra
force telle qu’on l’entend en métaphysique, et la force telle que la suppose la science. Cette dernière n’est qu’une mesure de
me, cette distinction s’évanouit et, avec elle le déterminisme qui la suppose . VI. Les lois physiques Nous avons vu que
lequel, de proche en proche, explique les phénomènes pour lesquels on supposait des qualités occultes ; et nous sommes portés à c
isme lui-même rentrerait comme une espèce dans un genre ? Au fond, on suppose que tout est dans tout, qu’un phénomène donné con
e, il présente des caractères irréductibles. Chaque ordre de sciences suppose ainsi des postulats qui lui sont propre. Nous all
ssèdent plus de qualités ou de perfection que les inférieurs. Le plus suppose le moins, mais en y ajoutant. Ainsi les vivants i
rmonie et de la convenance. Toutefois la concurrence vitale elle-même suppose que chaque individu tend à vivre, à se développer
èglent que les relations de cause à effet, l’un des deux termes étant supposé donné. L’évolutionnisme transporte à la successio
u’on se proposait d’éliminer ? Que vaut la doctrine, si ses principes supposent cela même dont elle prétend se passer ? Ainsi rai
seule observation intérieure, apparaît comme insoluble. L’expérience suppose des principes a priori, disent les disciples de K
e représentation. Mais, dira-t-on, les sciences les plus parfaites ne supposent -elles pas des artifices et des symboles ? Certes,
é mécaniquement tous les phénomènes psychiques, moins compliqués, que suppose le sentiment du libre arbitre. Et ces démonstrati
rrompt l’humanité, cela encore par une loi de nature. Les Économistes supposent que les hommes, à l’état de nature, possédaient,
ature, l’intérêt privé et l’intérêt public, loin de se contrarier, se supposent . Voilà donc l’idée de loi naturelle entrée dans l
; et leur demander l’explication de la société, c’est, pour une part, supposer ce qu’on se propose d’expliquer. Ce n’est pas tou
s physiques ; mais il est très difficile de montrer cette dérivation. Supposons , par exemple, que l’on explique le développement
humanité, répondant mieux à cette sympathie pour les faibles que l’on suppose exister en l’homme. Comme le disait Aristote, nou
ur une loi de causalité enveloppe un rapport de finalité, et que l’on suppose l’intelligence et la volonté humaines, alors que
irréductibles ; mais, à y regarder de près, les sciences inférieures supposent déjà de telles données. Il y a d’ailleurs des deg
ne certaine mesure l’animal qui soutient sa nature humaine. Cette vue suppose , il est vrai, qu’une idée peut être efficace. Mai
et une idée directrice. La science établit-elle, ou se borne-t-elle à supposer que le fond des choses est exclusivement mathémat
, qui comprend la théorie du concept, du jugement et du raisonnement, suppose des données irréductibles à la relation analytiqu
ir réaliser l’union intime des mathématiques et de l’expérience, on a supposé que tout ce qui nous est donné se décompose en de
rtaines sciences concrètes approchent de la rigueur mathématique : on suppose que toutes sont appelées à acquérir la même perfe
La distance qui sépare du but peut être diminuée de plus en plus : on suppose qu’elle peut devenir nulle. Mais cette généralisa
Là où les choses étaient réduites à de la matière et à de la pensée, supposer l’homme libre et sa liberté efficace, c’était adm
26 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
tait impossible d’expliquer les mouvemens des corps célestes, si l’on supposait que ces corps tournent autour de la terre immobil
deux mille ans, et qui ne sont peut-être pas aussi vains que Kant le suppose . C’est à la fin de la Critique qu’il convient d’a
exemple, prenez cette proposition : ce meurtre qui vient d’avoir lieu suppose un meurtrier ; quels sont les élémens dont se com
. Mais n’y a-t-il pas autre chose dans cette proposition : ce meurtre suppose un meurtrier ? Il n’est pas difficile d’y discern
particuliers, mais qu’ils ne contiennent pas, à savoir, tout meurtre suppose un meurtrier, principe qui lui-même se rapporte à
et au-delà duquel il n’est plus possible de remonter : tout accident suppose une cause de cet accident. C’est là le fond même
s à les expliquer toutes. Prenons l’exemple déjà employé : un meurtre suppose un meurtrier. Si l’expérience n’avait jamais mont
a partie formelle et subjective qui s’exprime ainsi : tout changement suppose une cause de ce changement, cette partie formelle
e ou telle circonstance. D’où il suit que la proposition : un meurtre suppose un meurtrier, et celle-ci qui la renferme, tout c
re suppose un meurtrier, et celle-ci qui la renferme, tout changement suppose une cause, contient en même temps et quelque chos
é, comme le premier, car un des termes étant donné, l’autre n’est pas supposé nécessairement. Le rapport n’étant plus le même,
ndépendamment de l’expérience. Les corps sont pesans, tout changement suppose une cause, sont deux jugemens synthétiques, car n
pensables à la science. Est-il, en effet, un seul théorème qui ne les suppose  ? Est-il possible de faire un seul pas en géométr
es-uns tout ce qui arrive a une cause ; tout phénomène, toute qualité suppose un sujet ; tout évènement suppose le temps ; tout
use ; tout phénomène, toute qualité suppose un sujet ; tout évènement suppose le temps ; tout corps l’espace, etc. Or, examinez
hysique, après trois mille ans d’efforts inutiles. On serait tenté de supposer , dans un tel dessein, sous de telles paroles, un
27 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
que le chassé-croisé de ces atomes. Puisque c’est là tout ce qu’on a supposé dans le cerveau, c’est là tout ce qui s’y trouve
mes du cerveau et rien autre chose. Mais l’essence du réalisme est de supposer derrière nos représentations une cause qui diffèr
s de la représentation, qui n’en est que l’« épiphénomène ». D’autres supposeront , à la manière cartésienne, que les mouvements cér
gnes de séparation que notre représentation trace entre les choses, à supposer au-dessous d’elles un système d’actions réciproqu
èse du parallélisme, qui consiste à détacher les états cérébraux et à supposer qu’ils pourraient créer, occasionner, ou tout au
t non pas dans l’espace, et qu’en tout cas son hypothèse consistait à supposer la réalité ou indivisée, ou articulée autrement q
l faut sous peine d’admettre une dérogation à la causalité mécanique, supposer que le cerveau d’où part l’action contenait l’équ
perception, on n’aura pas avancé d’un pas vers une réalité qui a été supposée en tension, et d’autant plus réelle, par conséque
28 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
en effet, que notre système naturel de groupement des êtres organisés suppose autre chose encore que des ressemblances fortuite
e dans des groupes alliés, chez lesquels nous avons toutes raisons de supposer que le même organe doit avoir à peu près la même
e, ni celles qui descendent de I avec ce genre primitif. Mais on peut supposer que le genre encore vivant, F14, ne s’est que lég
ogiques successives qu’ils ont traversées. Si pourtant nous préférons supposer que quelques-uns des descendants de A et de I se
l’on pouvait prouver que les Hottentots sont descendus des Nègres, je suppose qu’on les placerait dans le groupe Nègre, quelles
ès ma théorie, elles seraient dues à un héritage commun. Il faut donc supposer ou que tous les Rongeurs, y compris la Viscache,
divergentes. Dans l’une comme dans l’autre supposition, nous pouvons supposer que la Viscache a gardé plus de ressemblances hér
uns ont produit des groupes nombreux de descendants modifiés. On peut supposer que chaque forme intermédiaire entre ces onze gen
t les rapports mutuels de position de leurs diverses parties. Si nous supposons que l’animal progéniteur de tous les mammifères,
asse. De même, à l’égard de la bouche des insectes, nous n’avons qu’à supposer que leur commun progéniteur avait une lèvre supér
s les formes inférieures ou peu modifiées. Il nous est donc permis de supposer que le progéniteur inconnu des vertébrés possédai
e relation directe avec leurs conditions d’existence. Nous ne pouvons supposer , par exemple, que chez l’embryon de tous les vert
ifs pour croire à une semblable corrélation, que nous n’en avons pour supposer que les os similaires de la main de l’homme, de l
n rapport avec des conditions de vie identiques. Aucun naturaliste ne suppose que la fourrure tigrée du Lionceau, ou les plumes
tent souvent l’embryon pendant ses premières phases de croissance, on suppose communément que les variations légères doivent né
ondant, que les jeunes individus des nouvelles espèces de notre genre supposé tendront d’une façon manifeste à se ressembler le
peut être prouvée que dans le cas où l’ancien état de l’adulte, qu’on suppose représenté par l’embryon actuel, n’a pas été obli
générations de la race modifiée. Il faut aussi se rappeler que la loi supposée de la ressemblance des anciennes formes de la vie
à quelque type ancien. S’il était vrai, par exemple, comme on doit le supposer , que les Cétacés eussent été produits, par une su
29 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
sprits qui réunissent tout un ensemble de symptômes psychasthéniques. Supposons en effet que la fausse reconnaissance proprement
jetée aussitôt dans le passé. Pour rendre compte de cette image, on a supposé d’abord que le cerveau était double, qu’il produi
en un moment de ma vie qui était indiscernable du moment actuel. » À supposer donc que la fausse reconnaissance ait sa racine d
mmuniquer l’aspect du « déjà vu » aux événements qui s’y déroulent. «  Supposons , dit-il, que notre entourage habituel ne fasse pl
apparaît-il comme la répétition intégrale d’une minute déjà vécue ? À supposer que le « psychisme supérieur » intervienne pour s
D’autre part, une paresse de la mémoire associative, comme celle que suppose Heymans, rendrait simplement pénible la reconnais
i continue, la limite si peu marquée, que nous n’avons aucun droit de supposer entre eux une différence radicale de nature. Tel
notre ombre s’il l’illuminait chaque fois qu’il se tourne vers elle. Supposons en effet que le souvenir ne se crée pas tout le l
ne correspond à des articulations nettes de la réalité. De quel droit supposer que la mémoire choisit l’un d’eux, divise la vie
nir. Imaginons un esprit qui prendrait conscience de ce dédoublement. Supposons que le reflet de notre perception et de notre act
tion d’une personne qui se sent connaître ce qu’elle se sait ignorer. Supposons une leçon autrefois sue par cœur et maintenant ou
s quelconques et deux images prises au hasard, si éloignées qu’on les suppose , se ressembleront toujours par quelque côté, puis
l’élan qui l’anime, elle est moins dans le présent que dans l’avenir. Supposons que tout à coup l’élan s’arrête : le souvenir rej
peut prendre deux formes inégalement graves, n’est-on pas en droit de supposer que la seconde, plus bénigne, est un moyen de se
30 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
sait instinctivement. Mais on tomberait dans une grave erreur si l’on supposait que le plus grand nombre des instincts ont été ac
’ils l’eussent jamais vu faire à d’autres Pigeons. Tout ce qu’on peut supposer , c’est qu’un Pigeon quelconque, ayant montré des
isé à apprivoiser que les petits du Lapin domestique. Pourtant, je ne suppose pas que les Lapins domestiques aient jamais été c
on a vus quelquefois déposer leurs œufs dans le nid d’autres oiseaux. Supposons maintenant que l’ancien progéniteur de notre Couc
merveilleuse que celles de notre Abeille domestique. Car il suffit de supposer qu’elle fasse ses cellules complétement sphérique
sur eux-mêmes autour d’un même point fixe. Il faudrait, il est vrai, supposer encore que la Mélipone disposât toutes ses cellul
s d’intersection par des cloisons parfaitement planes. Il faut encore supposer , une fois des prismes hexagones formés par l’inte
es des cloisons rhomboïdales légèrement concaves du côté où je devais supposer que les Abeilles avaient creusé trop vite, et con
qu’elles l’eussent redressée en rongeant le côté convexe ; et je dus supposer que les Abeilles, se plaçant dans la cellule oppo
ans la construction des cellules ; mais ce serait faire erreur que de supposer les Abeilles incapables d’élever une cloison de c
en aucune façon de la quantité de miel qu’elle peut recueillir. Mais supposons que cette dernière circonstance seulement détermi
, le nombre de Bourdons qui peuvent vivre en une contrée quelconque ; supposons encore, contrairement, il est vrai, aux faits obs
oiseau de plus en plus friand de cette même graine ? En ce cas, nous supposons que son bec se serait modifié lentement par sélec
êtres, si éloignés dans l’échelle organique, qu’il est impossible de supposer qu’une telle ressemblance soit l’héritage d’un pa
haute valeur de la loi de la sélection naturelle, je n’aurais jamais supposé qu’elle pût avoir des effets si puissants, si les
, pour en expliquer les actes, recourir à des montagnes d’hypothèses, supposer au dehors de lui le moteur qui est en lui, et dem
oureuse : les deux cas sont trop différents. Il serait même permis de supposer , d’après la divergence des observations de Franço
31 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
r moi, je le déclare détestable, et j’aurais honte de m’en servir. Je suppose que la seule règle de vos raisonnements, c’est le
nnements, c’est le désir de voir clair dans vos idées : veuillez donc supposer la même chose de ceux qui ne pensent pas comme vo
condillacienne, telles qu’on les exposait il y a quarante ans ; il a supposé que les doctrines qu’on leur a substituées sont a
roy enfin essaye-t-il de prouver que la distinction du bien et du mal suppose un certain ordre absolu, c’est-à-dire une coordin
apparence irréductible de ces termes qui a conduit les philosophes à supposer deux facultés différentes. Admettez d’ailleurs qu
écessaire, en tant que le contraire implique contradiction ; et si je suppose le monde gouverné par des lois fatales et irrésis
ent principalement de race à race, de peuple à peuple, et même, je le suppose , d’individu à individu. Les opinions et les systè
que je combats, c’est la loi de développement et de progrès que Hegel suppose être la loi éternelle des choses ; mais cette loi
nelle des choses ; mais cette loi ne change pas la nature de l’objet. Supposez que les vérités géométriques, au lieu d’être conç
, il y a solution de continuité. Entre deux nuances, je puis toujours supposer une nuance intermédiaire, et d’autres à l’infini
ique sont, il faut le dire, entièrement dans cette voie. Cependant, à supposer que le mouvement lui-même ne donnât pas lieu à de
e le mouvement lui-même ne donnât pas lieu à de nouveaux problèmes, à supposer , si l’on veut, qu’il explique toute la nature phy
lle âme ; ne pouvant expliquer toutes les causes de nos actions, elle suppose le libre arbitre ; ne saisissant pas le lien inté
bserver que cette objection n’est très-forte que si l’on commence par supposer à priori que tous les phénomènes de la nature son
nécessairement les uns par les autres ; mais veuillez, je vous prie, supposer un instant, ce qui n’a sans doute rien d’absurde
pense et réfléchit sur les origines des choses est un métaphysicien. Supposez que ces pensées et ces réflexions, au lieu d’être
, comment pourrait-il être parfait ? Tout individu peut toujours être supposé plus parfait qu’il n’est, Les types et les idées
hose ? On peut le croire ; il y a cependant quelque chose de plus. Je suppose que vous ayez à juger le stoïcisme. Cette doctrin
tel qu’il est en soi et l’idée des diverses perfections que nous lui supposons pour le rendre accessible à notre raison et à not
ns ; et je dis ensuite qu’il possède telle ou telle perfection. Or je suppose que, vu la faiblesse de l’esprit humain, je me tr
ain, je me trompe en attribuant à Dieu telle ou telle perfection ; je suppose qu’entre les diverses perfections que j’imagine,
j’imagine, il y en ait d’incompréhensibles ou de contradictoires ; je suppose enfin que, pour rendre Dieu plus accessible et pl
tel ou tel accident qui nous paraît pénible a lieu, et ne dois-je pas supposer que tout a sa raison, et une raison adorable, lor
compatible avec l’existence. C’est ici qu’il ne me persuade point. Il suppose partout, comme un postulat évident par soi-même,
ur le perfectionner ? Oui, la perfection est la raison d’être ; si je suppose en effet un être qui n’ait aucune espèce de perfe
soit ni ceci ni cela, qui n’ait enfin aucun attribut, je ne puis lui supposer aucune raison d’existence, et, étant un néant d’e
premier ; mais pourquoi tel degré plutôt que tel autre ? Si vous lui supposez quelque puissance, pourquoi ne serait-ce pas la t
sant qu’il y ait de telles contradictions dans les attributs que nous supposons , il s’ensuivrait peut-être que nous connaissons m
32 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »
leur image. Au reste, il y a à la fois de l’esprit et de la poésie à supposer que le nectar, si vanté par les poètes, n’est aut
des gens d’esprit est toujours grave, sérieuse, guindée. Pourquoi ne supposent -ils pas que les gens d’esprit ont de l’esprit aus
phère. Toute action qui forme le nœud ou l’intérêt d’un Apologue, est supposée se passer dans les temps fabuleux, au temps (comm
le que nous venons d’établir, parce que le temps où Ulysse vivait est supposé compris dans l’époque que nous avons indiquée ; d
t d’un plus grand effet ! Essayez de supprimer l’épisode du serpent : supposez qu’après ces mots : V. 28. Ne produisent jamais
ès ces mots : V. 28. Ne produisent jamais que d’illustres malheurs. Supposez qu’en sautant 22 vers, La Fontaine eût dit : V.
33 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
il paraît assez vraisemblable que les choses se passent ainsi. Car à supposer que les formes dont on parle, et auxquelles nous
rieures, puisque vous laissez alors de côté les forces elles-mêmes, à supposer qu’elles existent, pour n’en considérer que les e
urer : or on ne prévoit les phénomènes physiques qu’à la condition de supposer qu’ils ne durent pas comme nous, et on ne mesure
ntifiquement inconnaissables. En second lieu, dans une durée que l’on supposerait homogène, les mêmes états pourraient se présenter
le trop tranchée, et cette barrière plus aisée à franchir qu’on ne le suppose . Car si, par hasard, les moments de la durée réel
sibles qu’on le prétend au raisonnement mathématique. Nous avons donc supposé un Espace homogène, et, avec Kant, distingué cet
34 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
Mais, puisqu’en fait je subis l’impression de toutes choses, on peut supposer , avec Leibniz et Laplace, que, si je pouvais dépl
rection du mouvement selon la ligne de la moindre résistance. Si l’on suppose une masse de substance vivante, de protoplasma ay
la plus excitable du protoplasma, et un nerf prendra ainsi naissance. Supposez un être sensible qui soit homogène ou à peu près,
n quelque sorte, aveugle à l’électricité comme la taupe à la lumière. Supposez , au contraire, que le danger de la foudre menaçât
re cause que nous n’eussions jamais rien connu de l’électricité même. Supposez l’atmosphère du globe terrestre sans éclairs ni t
e sont pas développées par sélection ; mais qui sait si, comme on l’a supposé , elles ne sont pas les plus utiles de tous les gu
’est par l’idée du continu qu’il faut, avec Leibniz, débuter. Leibniz supposait plus vraisemblablement, à l’origine » une conscie
endue, ou extensivité. Et ces caractères, outre le mouvement qu’elles supposent , les rapprochent de ce que l’on nomme forces. Tou
tes attribuent une valeur absolue ? Selon eux, « il est impossible de supposer qu’une sensation qui paraît simple et où la consc
t objectivement, toute douleur, toute pensée, tout état de conscience suppose un mouvement. Quelque uniforme que semble un état
à la vie, les uns d’assimilation, les autres de désassimilation ; il suppose une infinité de petits chocs dans les molécules c
ù ils sont à la fois réalisés et aperçus : le rapport de ressemblance suppose , nous le verrons plus tard22, un sentiment de res
plus tard22, un sentiment de ressemblance ; le rapport de différence suppose un sentiment de différence : il y a toujours une
e. La complexité des sensations est peut-être infinie, puisqu’on peut supposer avec Leibniz qu’un être vivant enveloppe lui-même
35 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
éterions-nous ces signes, si nous n’avions pas à quoi les rapporter ? Supposons qu’il n’y ait dans notre sentiment général de la
l’intensité une forme à priori venant du pur intellect ? L’intensité suppose une réaction de la conscience, de l’appétit, de l
us sommes faits de manière à la percevoir, ou de la mythologie, si on suppose je ne sais quelle forme venue d’une source supéri
le cadre a priori seulement telle sensation et non telle autre. Cela suppose qu’il y a, dans ces sensations mêmes, une affinit
u de l’associationnisme, sont, au fond, des théories atomistes. Elles supposent des éléments particuliers et détachés, tels que l
onscience, les intellectualistes partisans de l’association des idées supposent d’abord, comme nous l’avons vu, des éléments tout
d’autres points ; établissons donc en principe que toute localisation suppose un certain nombre de sensations simultanées. En f
cependant le contraire116. William James cite l’expérience suivante. Supposez , sur « votre bras, deux points séparés par un int
rme visuelle et laisse s’oblitérer les représentations tactiles. Mais supposez un homme qui, n’ayant ni le tact ni la vue, aurai
rès s’être caché. L’enfant ne fera pas de la métaphysique au point de supposer un anéantissement du sein qui le nourrit, puis un
résumé, l’idée scientifique de l’espace n’est point primitive : elle suppose trois dimensions nettement distinguées, une absen
tion. Ces motions finissent toujours par être musculaires, mais elles supposent préalablement une onde nerveuse cérébrale qui se
orts d’activités coexistantes clans le temps. En ce sens, on pourrait supposer avec Leibniz que l’espace est simplement l’ordre
veuse se rétrécit et rencontre des obstacles, elle doit se réfléchir. Supposons , avec Sergi, un canal en communication avec un la
36 (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164
Les lecteurs de romans1 Quel est le public naturel du roman ? À supposer qu’une œuvre romanesque puisse être lue par tout
ue, se déclare respectueux de la morale, ou qu’on a des raisons de le supposer tel, quelques-uns de ses abonnés ne manquent pas
criminée n’a aucun caractère d’immoralité ; qu’elle est écrite, je le suppose , avec un sentiment de réserve et de respect. Rema
ion du mal dépasse celle du bien. Les situations tragiques surtout ne supposent -elles pas, presque toujours, une faute dont elles
sentimentalité. N’y sont-elles pas assez disposées naturellement ? À supposer même que l’esprit n’en reçoive aucune flétrissure
d’œuvres romanesques qui ne méritent pas une critique moins sommaire. Supposons un livre de premier ordre aux mains d’un lecteur
nts. Le peintre établira son chevalet dans une clairière de forêt, je suppose  ; il dessinera les troncs et les branches des arb
37 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
ue l’esprit lui-même est placé au centre du monde de la connaissance. Supposons par exemple que la philosophie décide que l’espri
ssion. L’intelligence n’est pas une source d’activité. Toute activité suppose un but, l’intelligence ne nous fournit jamais que
oi : le moi passera par diverses émotions qu’il sera facile de noter. Supposons le cas d’un objet agréable : suivant qu’il s’appr
dernière émotion, on peut nommer encore sécurité la joie de posséder. Supposons maintenant que la possession de l’objet aimé ne s
alors le sentiment pénible connu couramment sous le nom d’inquiétude. Supposons encore que nous voyons tout à coup l’objet près d
ttache à la fin, s’attachent de leur côté aux moyens de les réaliser. Supposons par exemple la passion de l’or, qui est immorale
vail et celle de l’économie qui toutes deux sont des passions utiles. Supposons la passion de la gloire : elle entraînera de même
gne par D. Au bout d’un certain temps je reviens dans cette salle, je suppose que rien n’y ait été changé. Mon moi est alors co
nt l’existence de phénomènes inconscients. Il a montré que la mémoire supposait l’inconscience, car la modification psychique qui
phénomènes inconscients. En effet, si l’instinct était conscient, il supposerait chez les animaux un sens de prévision infiniment
rtirait de la conscience, et comment y rentrerait-il une fois sorti ? Supposer qu’une partie de l’âme est soustraite au regard d
ons ou sensations extérieures. D’autres, les émotions par exemple, ne supposent rien en dehors d’eux. Par rapport à ces derniers,
nement. Examinons maintenant le raisonnement de M. Taine. La prémisse suppose des états de conscience donnés en dehors du moi.
me nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence. Il est donc prouvé que le moi e
ès bien cependant qu’ils puissent suivre une autre direction. Épicure suppose même que primitivement, les atomes suivaient une
rdre déterminé. L’esprit en effet ne peut concevoir un phénomène sans supposer un autre phénomène comme condition du premier. On
ité immanente. Ou bien, si on ne l’admet pas dans les choses, il faut supposer en dehors de l’univers une intelligence analogue
s B, sans qu’il se produise aucune exception, l’esprit ne pourra plus supposer A sans supposer B et arrivera à croire que A préc
se produise aucune exception, l’esprit ne pourra plus supposer A sans supposer B et arrivera à croire que A précédera toujours B
que nous unissons toujours et que nous pouvons bien si nous voulons, supposer désunies. Nous voyons sans cesse la nuit succéder
ure est admise sans démonstration, et rien ne permet à Stuart Mill de supposer une conformité entre les cas observés et les cas
i, il serait absolument incapable de former les jugements rationnels. Supposons en effet qu’il en soit ainsi, la connaissance dev
rment un ordre, sont harmonieusement coordonnées, mais cet ordre même suppose qu’il y a distinction réelle des parties. C’est u
sant attention à un objet, on peut en percevoir un autre. Le jugement suppose d’ailleurs dans l’esprit la présence simultanée d
oche. De ce nombre était, selon lui, le jugement : Je suis. En effet, supposons que j’ai pu séparer les deux termes. L’idée du mo
si elle se rapporte à quelque qualité spéciale, si générale qu’on la suppose , c’est une perfection relative et non pas, comme
ensibilité qui est la faculté d’éprouver du plaisir ou de la douleur. Supposons une impression agréable au premier abord, et qui
onté humaine à une girouette qui aurait conscience de ses mouvements. Supposons que toutes les fois qu’elle désire se tourner d’u
obéir à des circonstances dont nous ne nous doutons pas. Cet argument suppose d’abord que la volonté ne diffère pas du désir ;
e ces deux idées, la genèse de Bayle ne serait pas légitime, car elle suppose une concordance presque parfaite de nos désirs et
ait notre ignorance, plus grande serait notre liberté. Or, la liberté suppose au contraire la pleine conscience, la pleine inte
uvent le fatalisme et le déterminisme. C’est une erreur. Le fatalisme suppose que tous les êtres dépendent d’une volonté supéri
ed droit plutôt que du pied gauche ? Voilà des actions sans motif. » Supposons que j’aie en main un stylet très aigu placé au mi
e étant effet par rapport au précédent, cause par rapport au suivant. Supposons que l’homme puisse agir librement. Son action, ét
s puissions troubler, interrompre à volonté ces séries de phénomènes. Supposez en effet que cela soit impossible, qu’il n’y ait
culté qu’oppose à la liberté le déterminisme scientifique. La science suppose le déterminisme ; la morale, la liberté. Telles s
incipe de causalité l’existence de la liberté humaine. Que la science suppose le déterminisme, c’est chose incontestable. Il es
moyens différents. Pour aller au même lieu, il est plus d’un chemin. Supposons que la fin des choses soit l’avènement de la libe
e de réaliser cette fin ! Il y a plus : la réalisation même de ce but suppose dans les choses une grande part de contingence. A
ntingence. Ainsi donc, l’ordre que réclame le principe de finalité ne suppose pas un déterminisme absolu comme le demande le pr
doit donc être précédée de la psychologie. Et pourtant la psychologie suppose en quelque sorte la logique, car celle-ci traite
s contenue. Il ne saurait y avoir d’erreur d’analyse proprement dite. Supposons le jugement analytique faux 2 + 2 = [ ?] ou A >
Parmi ces caractères il en est de plus ou moins généraux. Les seconds supposent les premiers. Point ne sera donc besoin de les én
uite d’une induction : mais nous venons de faire voir que l’induction suppose le principe de causalité : le cercle vicieux est
e la guerre ait ce résultat. 2. Pétition de principe. Elle consiste à supposer ce qui est en question. Ainsi il y a pétition de
ivistes, qui construisent le moi avec des états de conscience, ce qui suppose déjà l’existence du moi. 3. Cercle vicieux. Il co
t mutuellement. Ces deux méthodes ne peuvent être séparées : elles se supposent réciproquement : nous ne pouvons rien déduire que
déjà démontré ; mais il faut d’abord le trouver, et la démonstration suppose ainsi l’invention. Mais d’où nous vient la facult
’y aurait plus raisonnement par analogie, mais induction : l’analogie suppose que les faits ont des ressemblances et des différ
sification ? Elle se propose de retrouver le plan de la nature ; elle suppose donc qu’il y a un certain ordre dans les choses.
tains signes et les états d’esprit qu’ils représentent. Cette théorie supposerait chez l’enfant des instincts bien complexes ; elle
la genèse du premier signe que M. de Bonald nous défiait de trouver. Supposons d’ailleurs que nous acceptions sa théorie. Pour i
s sur les signes naturels, nous pouvons rejeter la première, car elle suppose qu’à l’origine existait un système de signes natu
e je le nomme, que je le désigne au moyen d’un signe. Mais nous avons supposé que l’objet était présent. En serait-il de même s
rale fondée sur le sentiment ne peut donc être obligatoire. Enfin que suppose la sympathie ? Qu’il y a au moins deux personnes
u’il est bon. La critique de la morale du sentiment nous amène donc à supposer qu’il y a une règle morale que suivent nos jugeme
rien de moral, car elle n’est pas faite uniquement en vue de la loi. Supposez au contraire un homme n’ayant plus de bonheur à a
omme un moyen. Mais porter atteinte à la personnalité d’autrui, c’est supposer que respectable chez nous, elle ne l’est plus che
stante du devoir ; je dis que la vertu est une pratique parce qu’elle suppose un déploiement d’activité. De plus cette pratique
la passer de l’esclavage complet à la liberté absolue ? Non. Rousseau suppose que l’enfant est naturellement bon ; pourquoi ? L
eux les individus dont la réunion forme une nation. La morale civique suppose donc l’existence d’une société d’hommes réunis pa
, comme l’ont prétendu les esprits étroits, sur le scepticisme ; elle suppose non un doute systématique, mais un sentiment prof
ais, au moins dans l’état de choses actuel, l’activité humaine paraît supposer certaines conditions extérieures que l’on peut dé
e idée de temps et d’espace est réellement à moi. Cette démonstration suppose que le temps et l’espace sont purement subjectifs
le. Kant part au contraire du concept abstrait d’une morale pure : il suppose que la volonté peut agir sans la sensibilité et c
n conclut que les deux substances sont différentes : je puis, dit-il, supposer que mon corps n’existe pas, que le monde extérieu
y ait toujours une harmonie parfaite entre ces deux vies parallèles. Suppose , dit Leibniz, que vous vouliez que deux horloges
gaie. Cette argumentation ne prendrait une certaine force que si l’on supposait préalablement démontrée l’existence d’un Dieu sou
’il y a des êtres plus ou moins bons, plus ou moins parfaits. Or cela suppose qu’il y a une perfection idéale à laquelle nous m
ble n’a donc pas de cause interne, ne s’explique pas par lui-même. Il suppose donc une cause externe. Cette cause sera éternell
nons maintenant les preuves que nous avons déjà exposées. La première suppose en nous l’idée innée de perfection. Or, nous ne l
u moins autant de réalité dans la cause que dans l’effet. Ce principe suppose que l’effet n’est qu’une partie adéquate de la ca
l’hydrogène combinés par l’influence électrique. Enfin, cet argument suppose une théorie de la connaissance que nous avons déj
ve qu’elle serait en dehors des choses, qu’elle serait transcendante. Supposons , par exemple, que l’homme soit la fin du monde, q
peut faire remonter jusqu’à Démocrite prétend expliquer l’ordre sans supposer la finalité. Mais c’est chez Épicure que nous tro
monde. La cause de cette harmonie n’est pas non plus la nécessité que supposent les sciences, c’est le hasard. Les atomes sont do
e plongée dans un milieu respirable et nutritif va vivre ; soit. Mais supposons que le milieu cesse d’être nutritif et que la nou
pomorphisme. Mais tout d’abord, quel grand avantage y a-t-il à ne pas supposer l’intelligence de Dieu analogue à celle des homme
octrine ; son grand défaut est d’être irreprésentable. Toute finalité suppose la conception de la fin. Or, cette conception, ph
. Il y a deux faits en morale qui ne suffisent pas à s’expliquer, qui supposent un fondement distinct de la morale. Le premier es
onté de Dieu, elle est Dieu même, s’identifie avec lui. La loi morale suppose donc l’existence de Dieu. Le second fait est la s
uts que nous lui avons reconnus. En outre, quelque indéterminée qu’on suppose cette matière, elle n’en a pas moins certaines lo
38 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
e serait une conception enfantine. La plus élémentaire des sensations suppose une action exercée sur un organisme qui réagit et
relations, qui les dégage des sensations où elles sont réalisées, ne suppose-t -elle point un acte de l’esprit pur ? Par exemple,
ns-nous ; mais cette dissociation et cette association ultérieures ne supposent pas un acte de raison pure. Un point noir qui se
lation de différence est un changement dans la conscience ; donc elle suppose , au point de vue psychologique, un état transitif
pas un état de conscience simple et un, car nous venons de voir qu’il suppose , par exemple, le résidu de la sensation de lumièr
quons d’ailleurs que toute conscience distincte d’un état particulier suppose un changement, une opposition de cet état avec un
rès avoir vu une feuille dont la moitié était rouge et l’autre bleue, supposez la partie bleue remplacée par une rouge, si bien
entent alors pour la sensibilité et la motilité un contraste maximum. Supposez donc dans la conscience : 1° un changement de pla
ns différentes, cet être, fût-il possible, disparaîtrait de la terre. Supposez maintenant que, dans le monde, il apparaisse un ê
’abord une chose qui demeure irréductible à l’action du dehors et qui suppose quelque coopération du dedans : cette chose est l
la science ne peut se défaire. D’abord, la connaissance scientifique suppose un effort, une attention à un problème. Or, la pl
ournit la matière de la pensée, l’identité en est la forme ; elles se supposent réciproquement. Mais elles ne sont pas d’abord en
39 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »
ateur aura tué l’apôtre. Le murmure qui lui échappe à Béthanie semble supposer que parfois il trouvait que le maître coûtait tro
nier repas. Ce n’était pas le festin rituel de la pâque, comme on l’a supposé plus tard, en commettant une erreur d’un jour 107
précision le moment de sa mort, les disciples devaient être amenés à supposer qu’il réserva pour ses dernières heures une foule
sacrifice, remplaçant tous ceux de l’ancienne Loi, la « Cène », qu’on supposait s’être passée une fois pour toutes la veille de l
n’impliquent pas nettement que Bethphagé fût un village, comme l’ont supposé Eusèbe et S. Jérôme. 1054. Matth., XXI, 1 et sui
s Jean, dont le récit a pour cette partie une autorité prépondérante, suppose formellement que Jésus mourut le jour même où l’o
40 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
cipe que l’on peut échapper soit au matérialisme, soit au panthéisme. Supposons qu’il y ait en dehors de nous une certaine chose
n philosophe. Les sceptiques, en parlant des contradictions humaines, supposent par là même qu’il y a plusieurs esprits différant
seul, et ne se démembrerait pas en consciences diverses et séparées. Supposez l’être infini, un et homogène, supposez-le affect
ciences diverses et séparées. Supposez l’être infini, un et homogène, supposez -le affecté de phénomènes multiples, supposez enfi
infini, un et homogène, supposez-le affecté de phénomènes multiples, supposez enfin qu’il ait conscience de lui-même, je le rép
de l’un et de l’autre (selon l’expression de Platon), vous pouvez la supposer aussi intime qu’il vous plaira, pourvu qu’elle n’
41 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la tragédie chez les Anciens. » pp. 2-20
l y a lieu de croire que, bien qu’un seul acteur parût et récitât, il supposait une action réelle, et qu’il venait, dans les inte
nt le rôle d’un héros, puis d’un autre, et ensuite d’un troisième. Je suppose , par exemple, que Thespis, ou quelque autre de se
us près du vrai beau qui doit plaire. Je vais encore plus loin, et je suppose qu’Eschyle n’ait pas connu tout d’un coup que le
gements de fortune, des reconnaissances, des intrigues ; et tout cela suppose une ou plusieurs actions. Homère, guidé par la ra
suite d’une action intéressante, lui aide à se tromper lui-même, et à supposer que le temps nécessaire s’est écoulé, ou que ce q
rties, qu’Aristote appelle les parties d’extension ou de quantité, en supposent plusieurs autres qui font corps avec elles, et qu
42 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
la figure de lumière et la figure rigide coïncident. Dès que nous le supposons en mouvement, les deux figures se dissocient. La
chelson-Morley eût été effectivement réalisée, aurait dit : « Je dois supposer que la figure rigide reste ce qu’elle est, non se
rvalle ? quel sens pourrait-on bien trouver à une telle affirmation ? Supposons (nous reviendrons bientôt sur ce point) que l’obs
encore temps les lignes de lumière, cette fois allongées, du système supposé en mouvement, en se contraignant soi-même à oubli
ieu de l’intervalle OAO. Or, que l’observateur intérieur au système S suppose son système en repos ou en mouvement, sa supposit
Seule fait exception, naturellement, la figure de lumière du système supposé immobile : ainsi, dans notre première figure, OB
43 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
calisée. Mais on veut que ce soit un phénomène simple. Il faudra donc supposer que le mécanisme cérébral, médullaire ou bulbaire
un mécanisme, cérébral ou autre, ils sont amenés, bon gré mal gré, à supposer qu’un mécanisme de ce genre était dès le début au
e vient ainsi se fondre dans la seconde, que nous allons examiner. On suppose cette fois que la perception présente va toujours
pondérant, et non plus accessoire, que les souvenirs-images y jouent. Supposons en effet que les mouvements renoncent à leur fin
de l’intelligence distincte. Quelques-uns, matérialisant cette idée, supposeront une tension particulière de l’énergie cérébrale 3
ments décrits par Th. Ribot que la condition négative du phénomène. À supposer , en effet, que les mouvements concomitants de l’a
u’une préparation aux mouvements effectifs de l’attention volontaire. Supposons en effet, comme nous l’avons déjà fait pressentir
e nous éparpillons en actions utiles. Mais toute perception attentive suppose véritablement, au sens étymologique du mot, une r
e regard, nous en obtenons une image consécutive : ne devons-nous pas supposer que cette image se produisait déjà quand nous le
ue d’autres, dans les mêmes conditions physiques, n’entendent pas. On suppose , il est vrai, que les souvenirs auditifs des mots
e j’entends n’est pour moi qu’un bruit, on peut, autant qu’on voudra, supposer le son renforcé : le bruit, pour être plus fort,
s-mêmes en mouvements articulatoires. Partant de là, quelques-uns ont suppose un mécanisme spécial qui relierait un centre acou
il ne reconnaît pourtant aucun des mots qu’il entend prononcer 52. On suppose ici une lésion sous-corticale qui empêcherait les
ons de cette phrase, à en adopter ainsi le mouvement. Mais à moins de supposer à tous les hommes des voix identiques prononçant
à un moment ou à un autre, la continuité rompue des trois termes. On supposera donc que ces trois termes, logés dans des portion
les schémas devenaient plus compliqués, ils figuraient et laissaient supposer la possibilité de lésions qui, pour être plus div
ncte implique une action centrifuge, et par là nous sommes conduits à supposer avec lui (quoique dans un sens un peu différent)
44 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
postérité des mêmes parents, ou entre des individus auxquels on peut supposer une souche identique, comme représentants de la m
sentants de la même espèce dans une même localité fermée. Personne ne suppose que tous les individus de la même espèce soient j
hez un grand nombre de spécimens de la même espèce. Qui aurait jamais supposé , par exemple, que les bifurcations du nerf princi
ctuellement connus, mais parce que l’analogie conduit l’observateur à supposer , ou qu’ils existent quelque part, ou qu’ils peuve
e identique se rencontre en deux contrées éloignées, ils vont jusqu’à supposer que deux espèces distinctes sont cachées sous le
es faits contenus dans cet ouvrage. Il n’est pas besoin, du reste, de supposer que toutes les variétés ou espèces naissantes att
nt que des variétés bien tranchées et bien définies, je fus conduit à supposer que les espèces des plus grands genres en chaque
45 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Mignet : Histoire de la Révolution française, depuis 1789 jusqu’en 1814. 3e édition. »
et, obsédés du tourment de l’atteindre, plutôt que de s’en passer, la supposent . Il semble que la vraie destination, le rendez-vo
isamment parlé ailleurs. Un pas de plus encore ; que cette force soit supposée émanée d’en haut, qu’elle ne soit que la voix hum
n naturelle des passions humaines, il la mesure d’après la succession supposée des pensées divines. Lui aussi se pénètre d’une i
de peser, et le sang de circuler. Que la fièvre inflammatoire, je le suppose , n’eût pas saisi Mirabeau, qu’une tuile un coup d
46 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
nt ; or le défini, par les relations de plus en plus nombreuses qu’il suppose , semble se rapprocher de l’adapté et de l’utile.
us, une telle conclusion dépasse les prémisses du simple mécanisme et suppose un point de départ psychique. Un amas de terre qu
. M. Espinas, d’ailleurs, finit par reconnaître que l’évolution, ici, suppose un finalisme immanent ; mais, avec Spencer, il co
s lignes possibles, précède nécessairement la volonté bilinéaire, qui suppose conflit de désirs et détermination finale sous un
sions purement sensitives constituent l’appétit proprement dit. Elles supposent une sensation produite par le contact d’un objet,
ue proprement dit. Il ne faut pas confondre le réflexe psychique, qui suppose une sensation et émotion plus ou moins consciente
le jugement détermine ainsi le désir et, par le désir, faction. On a supposé là un mode de détermination tout à fait particuli
rement parce que nous ne sommes pas passifs dans nos jugements, c’est supposer que l’activité entraine l’indétermination, ce qui
n des facteurs personnels dans le jugement et dans la délibération ne suppose donc en rien l’indéterminisme. Après avoir répond
lgré son utilité pratique et la part de vérité qu’elle renferme. On y suppose , en effet, des forces indépendantes, dont chacune
47 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre III : Théorie psychologique de la matière et de l’esprit. »
Nous oublions qu’elles ont leur fondement dans la sensation, et nous supposons qu’elles en sont intrinsèquement distinctes. En d
u’elle était auparavant : il en est de même pour l’existence de Dieu. Supposez que je considère l’Esprit divin simplement comme
ez-nous donc simplement faire disparaître par la pensée ce support et supposer que les phénomènes restent, et forment les mêmes
sans substance, aux conséquences en vue desquelles la substance était supposée . Les Hindous pensent que la terre a besoin d’être
soutient très bien dans l’espace sans rien qui la supporte. Descartes supposait un medium matériel entre le soleil et la terre po
48 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
continents et sur des îles très éloignées. Il ne reste donc plus qu’à supposer que quelques-unes de ces espèces voyageuses se so
peut-être vingt-trois sont rangés comme des espèces distinctes qu’on suppose créées dans le lieu même ; pourtant rien n’est pl
américaine. Pourquoi en serait-il ainsi ? Pourquoi les espèces qu’on suppose créées dans l’archipel Galapagos, et nulle autre
art des cas, plus larges que la Manche ; et il n’y a aucune raison de supposer qu’elles aient jamais été réunies à une période g
Mais nous nous formons souvent une opinion fort erronée, lorsque nous supposons que des espèces proche-alliées envahissent nécess
s espèces du Merle moqueur, confinées chacune dans une île distincte. Supposons maintenant que le Merle moqueur de l’île Chatham
ussi quelques raisons appuyées sur les documents géologiques qui font supposer que les organismes inférieurs de chaque classe se
qu’une grenouille vit sur les montagnes de la Nouvelle-Zélande, et je suppose que cette exception, si elle est réelle, peut s’e
es îles aujourd’hui isolées n’a rien de plus improbable que celle qui suppose l’existence antérieure d’îles ou d’archipels pars
des Sargasses, jusqu’aux limites marquées par le Gulf-Stream, que de supposer la vallée atlantique pointillée de pics sous-mari
organismes supérieurs qui ont vécu depuis ; et il faut, au contraire, supposer qu’ils ont été doués d’une très grande variabilit
évère dans le jeune âge ; que l’étendue plus bornée de leurs stations suppose , avec un nombre d’individus, des variations moins
49 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
us montre que des masses lumineuses ; le trait n’existe pas en soi et suppose l’effort de l’homme qui l’abstrait du milieu ambi
tre instinct, il se modifie au gré d’un sentiment individuel. Si nous supposons deux peintres maîtres de leur art, usant de la mê
pture surtout, ils contredisent l’essence de cet art en un rythme qui suppose le temps11. Mouvement et moment sont le même mot.
ence à la Beauté qui le divinise. Mais la poésie contemporaine (et je suppose ici réalisées toutes les promesses, sans doute in
odes fondamentaux de la musique, celui-là même qui lui est essentiel. Supposons qu’une fantaisie du goût eût, pendant des années,
vers l’énergie, se complaise en un pays de vie facile où l’action ne suppose pas l’effort ? Quant aux vers de M. de Régnier, l
50 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
ures » ? — Certes elle rend compte de bien des similitudes, mais n’en suppose-t -elle pas d’abord ? On n’est pas seulement semblab
semblable. S’agit-il surtout de la transmission d’un système d’idées, supposez deux esprits idéalement différents que peut l’un
ans les différents cas où elle agit, des explications spéciales. Elle suppose chez les êtres qui imitent un désir en même temps
nous offre-t-elle, et à quelles conditions, de pareilles hypothèses ? Supposons que l’histoire nous permette de constater par exe
on à l’égalitarisme. Mais ce ne serait encore qu’une loi empirique. —  Supposons donc que nous ayons montré comment, lorsque les s
s de l’égalitarisme, il nous faudra bien tenter de les « démontrer ». Supposons , par exemple, que la coïncidence historique de l’
51 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
ure et se déterminant en intelligence. Mais comment ne pas voir qu’on suppose l’intelligence dès qu’on pose les objets et les f
pour fonction de l’embrasser en entier. La faculté de connaître étant supposée coextensive à la totalité de l’expérience, il ne
e, même quand nous nous laissons aller le plus que nous pouvons. Mais supposons , un instant, que la matière consiste en ce même m
avec l’expérience. Il n’en est pas de même pour la notion d’espace. A supposer qu’elle nous soit fournie empiriquement par la vu
sertion, n’allons-nous pas être amenés, sur un point tout au moins, à supposer entre les choses et notre esprit un accord prééta
es antinomies, dont on verrait sans peine que la thèse et l’antithèse supposent la coïncidence parfaite de la matière avec l’espa
gle sur les choses, ou les choses se règlent Sur l’esprit, ou il faut supposer entre les choses et l’esprit une concordance myst
où je raisonne sur de pures déterminations spatiales, ne dois-je pas supposer que, dans les autres cas, elle l’est d’autant plu
mplication de l’ordre mathématique avec lui-même, si savante qu’on la suppose , n’introduira un atome de nouveauté dans le monde
n peut parler ainsi, étrangères aux intentions de la nature : comment supposer que celle-ci ait rapporté toutes les modalités de
fectivement à un désordre possible de la nature, l’idéaliste quand il suppose une « diversité sensible » qui se coordonnerait —
nt que la négation de l’une consiste dans la position de l’autre. Or, supposons qu’il y ait deux espèces d’ordre, et que ces deux
t que ces deux ordres soient deux contraires au sein d’un même genre. Supposons aussi que l’idée de désordre surgisse dans notre
lus ramenées aux genres, mais les genres aux lois, et que la science, supposée encore une fois une, devient tout entière relativ
hérente qu’un entendement organiserait ? On aura beau dire que nul ne suppose cette incohérence réalisée ou réalisable : du mom
possible ; où l’ordre est vital, il aurait pu être géométrique. Mais supposons que l’ordre soit partout de même espèce, et compo
ive, en partie, à nos procédés de mesure. Il dit que, dans un système supposé clos, l’énergie totale, c’est-à-dire la somme des
allée sans cesse en diminuant. D’où vient-elle ? On pourrait d’abord supposer qu’elle est venue de quelque autre point de l’esp
ce à laquelle on prétend justement ici faire appel. On pourrait enfin supposer que l’instabilité générale est sortie d’un état g
Pensons donc plutôt à un geste comme celui du bras qu’on lève ; puis supposons que le bras, abandonné à lui-même, retombe, et qu
se résoudra en mouvement. Là où l’entendement, s’exerçant sur l’image supposée fixe de l’action en marche, nous montrait des par
bles entre elles. Mais ils se ressemblent peut-être moins qu’on ne le suppose , Comment n’être pas frappé du fait que l’homme es
sion » et la « distension », ressemble par certains côtés à celle que suppose Plotin (dans des développements dont devait s’ins
52 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216
it depuis tant d’années, et qu’il continua plus longtemps qu’on ne le suppose , rien de tout cela n’est sorti, et pourtant tout
y accusent sans détour : Je laisse les nations formées au hasard. Je suppose que la raison tardive va présider à l’établisseme
t ainsi à leur origine. L’art en toutes choses est venu fort tard. Il suppose de grands progrès depuis leur premier âge. Cet a
très dangereux, et dont il importait de s’assurer. Voici le dialogue supposé entre le ministre et l’informateur officieux : —
s révolutionnaires de Sieyès. Et si, dans quelque séance pareille, il suppose cette question qui revient si souvent à son sujet
s’est brisé contre l’expérience humaine, a tourné au misanthrope. Il suppose que quelqu’un lui adresse ce reproche : On abuse
rès de vous d’entrer en participation de l’habile dessein qu’ils vous supposent  ; ils croient à votre infamie, parce qu’eux s’en
dire : Fi ! parce que vous êtes des misérables, des hommes vils, vous supposiez bien aisément qu’on vous ressemble ! Je finirai p
ns phrase. » Il dit seulement, ce qui est beaucoup trop : La mort. Il supposait que, quelqu’un s’étant enquis de son vote, on aur
53 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
humain que toutes les écoles réunies. La philosophie à notre manière suppose une longue culture et des habitudes d’esprit dont
qui ne les peuvent comprendre, ou plutôt la faute de la société, qui suppose fatalement des barbares. Une civilisation n’est r
; il serait par trop étrange que nous en voulussions pour les autres. Supposé que nous eussions encore quelque influence sur le
es. Supposé que nous eussions encore quelque influence sur le peuple, supposé que notre recommandation fût de quelque prix à se
acé par l’invasion des eaux, ni le bonheur moral dans une société qui suppose l’avilissement d’une partie de la race humaine. R
outes les autres réformes sont secondaires et prématurées ; car elles supposent celle-là. Maintenir une portion de l’humanité dan
, vertueux, mais d’avoir un nom ou d’être un audacieux charlatan ! Je suppose un savant et laborieux chercheur qui ait trouvé,
our le progrès, c’est gouverner de droit divin. Le suffrage universel suppose deux choses : 1° que tous sont compétents pour ju
nt en toute chose les solutions logiques. Il est d’un petit esprit de supposer un ordre absolument légal, contre lequel il n’y a
c’est-à-dire à plus de perfection. Il n’est pas moins superficiel de supposer que le gouvernement n’est que l’expression de la
a théorie représentative. La masse n’a droit de gouverner que si l’on suppose qu’elle sait mieux que personne ce qui est le mei
et vous servirez vraiment la cause populaire. La liberté de tout dire suppose que ceux à qui l’on s’adresse ont l’intelligence
âge. Je suis bien aise de dire une fois pour toutes que celui qui me supposerait des sympathies avec aucun parti politique, mais s
54 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VII »
on éducation a été latine ; et jusque pendant sa maturité, si on doit supposer qu’il la vit depuis trois siècles, l’appui et les
les parlers civilisés, d’une telle scission et d’un tel isolement, on supposera très logiquement que le dialecte de l’Ile-de-Fran
allongeait les mots par l’accumulation des suffixes. Sous cette forme supposée , la langue française aurait eu un caractère très
55 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
n rythme, et le Rythme est le mouvement lui-même ; il est inutile, je suppose , de développer ce pléonasme ! Il est évident auss
ns chercher le mouvement propre des harmonies soutenues. Ce mouvement supposé n’est que de l’inertie : il n’est donc qu’apparen
il contiendra des musiques plutôt que de la musique : car la musique suppose cette concordance des sons ininterrompue et comme
un certain point, — quoique sans trop de délire poétique, on peut le supposer . Il semble qu’elle procède, chez lui comme chez n
la forme didactique ; il s’adresse au lecteur et l’interpelle, ce qui suppose la présence de l’interpellateur. Que le je de ses
rs comme une parole déclamée, ou plutôt contée ; chacun de ses poèmes suppose un diseur et la strophe se règle à la fois sur le
ci non pas la doctrine du self-government, qui est la plus féconde et suppose d’ailleurs des lois, mais celle d’une parfaite An
irait à prouver que son jour n’est pas arrivé. Une société anarchique supposerait que l’altruisme est devenu la règle de tous les h
dû, une fois née à la vie, se prolonger éternellement, car l’idéal ne suppose point de décadence ; — au contraire leurs sculpte
stant : fille de la fantaisie, elle en garde la faiblesse. On peut la supposer exquise avec une voix d’enfant comme elle incerta
56 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
que l’expérience démente un jour notre postulat ? Je m’explique ; je suppose qu’en un certain point du monde se passe le phéno
mêmes circonstances. Les effets α′ et β′ vont aussi se reproduire. Je suppose que l’effet α′ ait lieu sensiblement avant l’effe
nomène une circonstance qui ne reste plus identique à elle-même. Mais supposer cette vitesse de rotation constante, c’est suppos
à elle-même. Mais supposer cette vitesse de rotation constante, c’est supposer qu’on sait mesurer le temps. » Notre définition
tre que nous n’avons encore qu’une définition par à peu près. Si nous supposons maintenant que l’on adopte une autre manière de m
57 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
ster sous deux formes différentes, et il n’y a pas de contradiction à supposer que les mouvements du cerveau se transforment en
hose dans les nerfs et dans le cerveau, et ce quelque chose peut être supposé analogue aux vibrations extérieures de l’éther ;
utre réponse que celle-là. Quant à ce point que l’unité de conscience suppose une unité effective, nous ne pouvons que renvoyer
e ne peut être qu’objet et non sujet. Il suit de là que la perception suppose précisément le conflit dont on demande l’explicat
reproduisons ici, laissant aux géomètres le soin de la discuter : «  Supposons une sphère englobant une série d’autres sphères c
58 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
produit dans les sciences particulières lorsqu’elles s’en détachent. Supposons les mathématiques cultivées par les philosophes,
peine l’une de l’autre dans Aristote ; elles se font suite ; elles se supposent mutuellement et se complètent. Qu’est-ce que la m
ommun. Mais l’économie politique s’en tient aux faits, et quoiqu’elle supposé des principes philosophiques, elle ne les discute
r par l’accumulation des faits, le calcul et la rigueur des méthodes. Supposez en chimie quelque découverte analogue. Admettez q
donnait tout ce qu’elle promet, mieux vaudrait la forcer au silence. Supposez résolues toutes nos questions sur Dieu, la nature
phénomènes psychologiques ; on les voit se confondre, se mêler et se supposer réciproquement. L’un des philosophes, dont nous c
hologie déductive, qui constitue l’éthologie ou science du caractère, suppose la précédente. Elle recherche comment les lois gé
rait-on arriver de même à découvrir des corrélations psychologiques ? Supposons que par une accumulation d’expériences sûres et v
on en soit venu à constater, par exemple, que telle manière de sentir suppose elle-même telle variété d’imagination, qui suppos
manière de sentir suppose elle-même telle variété d’imagination, qui suppose elle-même telle façon de juger et de raisonner, q
tion, qui suppose elle-même telle façon de juger et de raisonner, qui suppose telle manière de vouloir et d’agir, etc., etc, qu
59 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
rement un remarquable exemple en Suisse. Il y a quelques raisons pour supposer que les organismes assez élevés dans l’échelle na
tement obscurci d’inutiles mystères. Quelques auteurs ont été jusqu’à supposer que, comme l’individu n’a qu’une existence d’une
ont changé simultanément à la surface du monde entier, il ne faut pas supposer qu’on veuille parler du même millier, ou cent-mil
e manière à les conserver. Pendant ces longs intervalles négatifs, je suppose que les habitants de chaque partie du monde suppo
ion la proximité des deux régions. Pour en rendre compte, il faudrait supposer qu’un isthme a séparé deux mers, habitées par deu
le lecteur de revenir à la figure du quatrième chapitre. Nous pouvons supposer que les lettres numérotées sont des genres, et qu
aractères, est divisé en plusieurs familles ou sous-familles, dont on suppose que quelques-unes ont péri à différentes époques,
gure, on peut voir que si un certain nombre de formes éteintes, qu’on suppose enfouies dans les formations successives, étaient
taient avant la découverte des genres fossiles. Si, par exemple, nous supposons que les genres vivants de ces deux familles diffè
re apparition de l’espèce soit juste, nous n’avons aucune raison pour supposer que les formes successivement produites se perpét
es de la vie. On demandera peut-être, par manière de raillerie, si je suppose que le Mégathérium et d’autres géants semblables
60 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
u permanents, l’attache par laquelle le premier entraîne, provoque ou suppose le second comme contemporain, conséquent ou antéc
trument de recherche, pour démêler les conditions inconnues dont nous supposons que dépend le caractère connu, sauf à vérifier en
séquent total prédit, on dira avec certitude que le double antécédent supposé suffit pour le faire naître, et on pourra suppose
e double antécédent supposé suffit pour le faire naître, et on pourra supposer que, dans le cas en question, ce double antécéden
oses possibles I On voit que ce procédé est fort long, car il suppose le recueil, le choix et la comparaison de plusieu
rte est générale, plus il nous faut de temps pour y arriver, car elle suppose la découverte préalable de diverses lois partiell
 ; en bien peu de cas il trouvera ces conditions remplies, et il doit supposer que, si le microscope était plus fort, il ne les
 : dans tout objet, telle donnée est présente ou absente. — En effet, supposons le contraire, c’est-à-dire que dans l’objet la do
outes celles qui sont comprises dans son prolongement. Maintenant, supposons une seconde droite tracée de A en B et prolongée
d’un cercle carré. Cela admis, reprenons notre construction. Nous supposons que la droite AB, tout en demeurant la même, remo
fût la distance, la proposition serait toujours vraie. Mais, si nous supposons la distance égale à la ligne qui joint une étoile
mental, la reconnaissance répétée ou continue d’une circonstance qui, supposée dans la construction primitive, persiste ou repar
opositions capitales de la mécanique. Soit une droite inflexible AB ; supposons qu’elle remonte tout entière et de façon à rester
et nous convenons que ce laps de temps est une seconde. À présent, supposons que, pendant ce mouvement de la droite totale, un
e ce que permettent ou interdisent les lois des choses réelles ; nous supposons dans notre mobile l’indépendance de deux mouvemen
après la vitesse plus ou moins grande qu’elle imprime au même mobile. Supposons maintenant deux forces appliquées au mobile précé
voudra, c’est-à-dire contenant deux unités. Pour la construire, j’ai supposé deux unités exactement semblables, c’est-à-dire l
origine. — Par exemple, pour construire l’espace, nous avons d’abord supposé un point qui se meut vers un seul et unique autre
nt, et nous avons ainsi fabriqué la ligne droite ; nous avons ensuite supposé que cette droite se mouvait en traçant par tous s
les, et nous avons ainsi fabriqué la surface plane ; nous avons enfin supposé que cette surface se mouvait en traçant par tous
61 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »
à l’ignorant trop de choses à répondre. Au surplus, il faut toujours supposer qu’il s’agit de la science unie au bon sens ; car
fférence que le chapon est plus maître d’échapper à son sort. Il faut supposer que le chapon s’envole de la basse-cour pour n’y
sens. V. 18. Tourne-broches par lui, etc…. Il est plaisant d’avoir supposé que nos chiens appelés tourne-broches viennent de
t que nous voulons juger. V. 13…… Disaient-ils en pleurant. Il faut supposer que ce sont les ambassadeurs qui pleurent ; car o
62 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre V. »
es, incontestables d’antiquité et de génie, quel qu’en soit l’auteur, supposent , avant elles, un monde déjà poétique, des fêtes r
e, ni qu’il soit descendu vivant aux enfers pour redemander sa femme, suppose du moins qu’il avait surpassé dans l’art des vers
poëte eut deux époques dans sa vie et dans son art ; ou bien il faut supposer que, son nom étant devenu célèbre, on le chargea
nté la Fortune, divinité inconnue au temps d’Homère ; mais il l’avait supposée fille de la Prudence et sœur du Bon Gouvernement.
63 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
ction quand elle est possible : je dis seulement qu’il ne faut pas la supposer d’avance contre les données de l’expérience elle-
nt tellement le pouvoir arbitraire, qu’ils sont toujours tentés de le supposer partout : ils l’imaginent dans la force vitale lo
et d’embrouiller les phénomènes par son activité désordonnée ; ils le supposent dans l’homme lorsqu’ils imaginent un libre arbitr
u nécessairement, car il n’y a aucune contradiction dans les termes à supposer qu’il puisse y avoir dans la nature plusieurs cau
bien loin d’être identiques, sont absolument contraires. Le fatalisme suppose une force aveugle, capricieuse, indéterminée, agi
dont le mode d’action interne nous est inconnu, et cependant nous ne supposons pas que ces causes soient libres. Il est vrai que
s coopérer par nos actions, il est de toute évidence qu’un tel devoir suppose le pouvoir, nul n’étant tenu à l’impossible. En c
64 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
e qu’il faut plus de raison, plus de lumières et de force qu’on ne le suppose communément pour être vraiment homme de bien. Est
es. La variété des connaissanees primitives qui lui sont nécessaires, suppose donc qu’il s’est avancé fort loin dans la carrièr
res classiques, les exercices et les bâtiments. Supposition. Je suppose que celui qui se présente à la porte d’une univer
iversité sait lire, écrire et orthographier couramment sa langue ; je suppose qu’il sait former les caractères de l’arithmétiqu
ppris ou dans la maison de ses parents ou dans les petites écoles. Je suppose que son esprit n’est pas assez avancé, et que la
ithmétique, de toutes les sciences la plus utile et la plus aisée. Je suppose que ce n’est pas sur le nombre des années, mais s
u’elle ait bien ses connaissances préliminaires, parce qu’on doit les supposer aux secrétaires et conseillers d’ambassade qu’on
65 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43
n’ai pas une idée juste de ce qui se passe dans la societé, quand je suppose que tous les génies remplissent leur vocation. Vo
lui fait chercher de lui-même les voïes et les moïens de s’instruire. Supposé qu’un pere soit assez dénué de toute protection,
profession abjecte avant qu’il eut appris à lire, voilà ce qu’on peut supposer de plus odieux contre la fortune, son génie ne la
66 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — II »
ion du tout, ou du moins comme si elle ne pouvait plus l’être ; c’est supposer gratuitement, et le lendemain du jour où l’humani
ce ne sont que des inductions sur l’avenir du moi, et ces inductions supposent toujours que la dernière grande évolution sociale
ologie est impuissante pour le savoir et pour nous le dire ; car elle suppose l’égalité essentielle des moi contemporains ; car
r d’avance ; elle est impliquée dans votre mode de recherche. Vous la supposez dès l’abord à votre insu, et vous serez ensuite t
oir saisi la clef des choses, car c’est vous qui l’y aurez mise. Vous supposez dès le début que l’homme est condamné à chercher
67 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
et à diminuer les chances de mort. Il est, au contraire, légitime de supposer que certains arrangements anatomiques ou fonction
la constitution organique dont il a le privilège et qui est la cause supposée de cette supériorité. Inversement, si, quand il s
euse pour la société et, à ce titre, on le déclarera morbide. Mais, à supposer même qu’il engendre en effet cette conséquence, i
st qu’elle trouble le jeu normal des fonctions. Mais une telle preuve suppose le problème déjà résolu ; car elle n’est possible
st de vouloir atteindre prématurément l’essence des phénomènes. Aussi supposent -elles acquises des propositions qui, vraies ou no
n somme, une explication presque complète des phénomènes, puisqu’elle suppose déterminées ou leurs causes ou leurs fonctions. O
ré de force nécessaire pour contenir les sentiments contraires. Or, à supposer que cette condition put être effectivement réalis
imes, cette condition ne serait pas remplie ; car une telle hypothèse suppose que les sentiments collectifs seraient parvenus à
68 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
’en avons-nous signalé jusqu’ici que la cause essentielle. Nous avons supposé , pour simplifier, que chaque espèce acceptait l’i
ont autant d’aiguillages sur la vie végétative. Ainsi, tout nous fait supposer que le végétal et l’animal descendent d’un ancêtr
e jamais à la plante des éléments nerveux, si rudimentaires qu’on les suppose . Ce qui correspond, chez elle, à la volonté direc
plus précis ce qui unit les deux règnes, et aussi ce qui les sépare. Supposons , comme nous le faisions entrevoir dans le précéde
ux conditions dans lesquelles l’énergie se dépense et se reconstitue. Supposons , en effet, que le système sensori-moteur soit un
gène qui réglera la consommation qu’en font les nerfs et les muscles. Supposons , au contraire, que le système sensori-moteur soit
ments qui la composent sont probablement discontinus ; en tous cas, à supposer qu’ils s’anastomosent entre eux, ils présentent u
ignes, nos guerres et nos révolutions compteront pour peu de chose, à supposer qu’on s’en souvienne encore ; mais de la machine
tinct que l’instinct de l’intelligence, car façonner la matière brute suppose déjà chez l’animal un degré supérieur d’organisat
mme continue, et la cellule comme une entité artificielle 65. Mais, à supposer que cette vue finisse par prévaloir, elle ne pour
t un effet déterminé par ses causes, mais dont il était impossible de supposer prévu ce qu’elle serait, attendu qu’ici les cause
tion philosophique de la perception devait être d’une autre nature, à supposer qu’on puisse encore parler ici d’explication 66.
Sous une forme ou sous une autre, on fera appel à l’intelligence. On supposera que c’est par un effort plus ou moins conscient q
s’étendrait au monde végétal, où l’effort n’est jamais intelligent, à supposer qu’il soit quelquefois conscient. Et pourtant, à
é acquis, comme on l’a prétendu, par des tâtonnements intelligents. A supposer que, dans la suite des temps, le Sphex soit arriv
cerveau pour que la paralysie vienne sans entraîner la mort, comment supposer que les éléments si spéciaux d’une connaissance s
l’habitude contractée s’effectue de façon imprécise et irrégulière, à supposer qu’elle se fasse jamais véritablement. Mais toute
ant les effets de sa piqûre. Mais il n’en serait plus de même si l’on supposait entre le Sphex et sa victime une sympathie (au se
même si la conscience, au lieu d’être effet, était cause. On pourrait supposer que, même chez l’animal le plus rudimentaire, la
69 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
ès peu de l’organisme dont il dépend. La « méthode intérieure » était supposée suffisante ; même quand la physiologie eut commen
continuera à vivre et à se développer ; et cependant nous ne pouvons supposer qu’en pareil cas nous avons coupé le principe vit
cette conclusion sont dupes d’une équivoque de langage, qui leur fait supposer qu’il y a quelque élément de pensée renfermé dans
mé ses conclusions. Ce serait mal me comprendre, dit M. Lewes, que de supposer que je ne considère pas le cerveau comme l’organe
dirige et inspire les actions de tous les officiers subordonnés. Mais supposer que ces subordonnes n’ont pas aussi leurs fonctio
ques en un fait synthétique. Il en est de même pour la transformation supposée du processus nerveux en sensation. Ce processus e
troisième qui n’expliquerait rien. D’un autre côté, le physiologiste suppose que le mouvement se transforme en sensation, sans
ui embarrasse le métaphysicien est tout naturel pour un mathématicien Supposons que y soit une fonction de x ; (y représentant la
70 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
ractére d’esprit qui détermine le plus souvent à s’y appliquer, on ne suppose point aux poëtes un jugement sûr, qui ne se renco
spiroient à l’honneur d’instruire. Je sçais que de grands hommes ont supposé à presque tous les genres de poësie, des vûës plu
e poëte qui y parle, qu’il y fait profession de peindre, qu’on ne lui suppose point de passion violente qui partage son attenti
mpris que par les esprits du premier ordre, à la tête desquels ils se supposent , et dont ils excluent tous ceux qui osent ne les
contraint de fuir les rivages de Troye, aborda enfin en Italie . mais supposons un moment que ces quatre propositions soient des
 : pour l’imiter, je substitue à la narration la chose même, et je me suppose dans l’illusion d’un songe qu’on détruit en me ré
ose naturellement, avant que de passer à un autre. C’est ce repos que suppose la séparation des strophes ; et l’on comprend ass
ntiellement d’autre fin que de plaire ; au lieu que dans l’ode je lui suppose le dessein d’instruire. Mais il s’agissoit là de
71 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »
dans les vingt-quatre heures ; et ce fleuve imaginaire l’a conduit à supposer que le roi de Castille régnait à Séville sur le G
’entr’acte et frapper coup sur coup sur son parterre, c’est mieux. Je suppose toujours cet ancien public français avec ses habi
Il éloigne Rodrigue, le fait passer dans une autre pièce, et l’on va supposer qu’il a été atteint d’une blessure mortelle et qu
gueur possible, il se risque à glisser une heure ou deux de répit. Je suppose qu’il est environ neuf ou dix heures du matin : R
uppose qu’il est environ neuf ou dix heures du matin : Rodrigue étant supposé se donner un couple d’heures de repos, le combat
fait plus : dans un travail comparatif d’une exquise finesse, et qui suppose la connaissance la plus délicate des deux idiomes
72 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
épandu (et c’est de tous le plus contraire à l’éclectisme) consiste à supposer que parmi les systèmes il y en a un qui est vrai,
us ne pouvez pas en préjuger la solution par une qualification qui la suppose . Je ne méconnais pas d’ailleurs la distinction ét
de l’ensemble. Quoi de plus vraisemblable que cette manière de voir ? Supposer , encore une fois, que parmi tous ces systèmes un
c’est, nous venons de le voir, une hypothèse remplie de difficultés. Supposer , d’un autre côté, que tous sont faux et ne sont q
èmes sans tomber dans la déclamation et dans l’intolérance : c’est de supposer que chacun de ces systèmes représente un des aspe
la nature des choses ; et ce point de vue, si large qu’on veuille le supposer , n’est lui-même qu’un côté de la réalité, qu’un é
73 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
trons point, je le veux, chrétiens, dans la discussion de vos états ; supposons -les tels que vous les imaginez, tels que votre pr
à imaginer même des analogies. J’ai vu la matière d’un devoir où l’on supposait qu’un voyageur entrait dans une caverne pour écha
tait les élèves à décrire les angoisses du voyageur en cet instant. «  Supposez -vous, leur disait-on, dans une pareille situation
éprouve. » Le malheur, c’est que ni vous ni moi, nous ne pouvons-nous supposer vraiment, et du fond du cœur, sérieusement, dans
74 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Conclusion. »
et des désirs de la passion, ce n’est pas ce qui est, mais ce qu’elle suppose , c’est une sorte de fièvre qui présente toujours
pu m’en faire écouter ; la passion repousse tous les conseils qui ne supposent pas la douloureuse connaissance d’elle-même, et v
individus, mais les douleurs qu’il faut compter ; et si l’on pouvait supposer la possibilité de faire souffrir un innocent, pen
de plus fort dans les impressions physiques et morales, qu’y résister suppose un degré de dépravation dont on ne peut éprouver
athie qui nous fait nous transporter dans la situation d’un autre, et supposer ce que nous éprouverions à sa place. C’est bien l
75 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
ements qui probablement s’unissent avec les fibres nerveuses, et l’on suppose que par ce moyen elles communiquent entre elles e
ques et des planches micrographiques qui nous montrent cet appareil ; supposez la puissance du microscope indéfiniment augmentée
grossissement poussé jusqu’à un million ou un milliard de diamètres. Supposez la physiologie adulte et la théorie des mouvement
cellulaires aussi avancée que la physique des ondulations éthérées ; supposez que l’on sache le mécanisme du mouvement qui, pen
paraison jusqu’au bout ; elle exprime la chose dans tous ses détails. Supposez un livre écrit dans une langue originelle et muni
76 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
enverser l’expérience, c’est-à-dire précisément de supprimer la cause supposée , afin de voir si le phénomène aura lieu encore ?
igoureuse et démontrée. Il cite encore l’anneau de Saturne, deviné et supposé par Huyghens sans aucun fait analogue, et qui est
tes de l’astronomie. Reid et d’Alembert, très-ennemis des hypothèses, supposent toujours qu’il s’agit de conjectures absolument g
op vides de faits, trop nuageuses et trop générales. Lorsque Franklin supposait que la foudre pouvait bien n’être qu’une étincell
sait d’un fait à un autre tout voisin. Lorsque Descartes au contraire supposait que le monde planétaire était mû par des tourbill
77 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
des vérités universelles et nécessaires, par exemple : toute qualité suppose une substance ; tout événement suppose une cause.
s, par exemple : toute qualité suppose une substance ; tout événement suppose une cause. Quelques philosophes ont douté que cet
iquetis qui berce agréablement l’oreille, étourdit la pensée, et fait supposer au lecteur qu’il écoute un concert chinois. Or, n
eurs axiomes ou propositions nécessaires : par exemple, toute qualité suppose une substance ; et nous ne pouvons imaginer un ca
ts abstraits, toujours obscurs ? Je prends une phrase très-courte, je suppose qu’un analyste du dix-huitième siècle soit ici et
78 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
i et le moi. La classification distincte en mien et tien, moi et toi, suppose sans doute un jugement réfléchi, avec la concepti
nveloppent clairement émotion et réaction ; ils brouillent le tout et supposent des sensations isolément passives et indifférente
e coexistences et de séquences externes ». Cette théorie spencérienne suppose que nous enregistrons passivement par la sensatio
es opposées149. Nous avons dit qu’un acte volontaire, du côté mental, suppose la représentation d’un mouvement déterminé et un
us voulons mouvoir notre petit doigt, dit M. de Hartmann, nous devons supposer , en sus de la volition consciente, une volonté in
cerveau à l’autre, nous ne trouvons là, une fois le premier mouvement supposé , qu’un problème de propagation mécanique. Quant à
79 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
difions-la peu à peu, et tout s’arrangera peut-être. Ainsi au lieu de supposer que les corps en mouvement subissent une contract
ncilier avec les principes.   Les conventions devant l’expérience. —  Supposons maintenant que tous ces efforts échouent, et, tou
hui à prévaloir, mais c’est une de celles qui ont été proposées. On a supposé que le radium n’était qu’un intermédiaire, qu’il
80 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
l’autre, M. Bain lui adresse plusieurs reproches : 1° Cette doctrine suppose que nous avons le droit de considérer l’esprit co
Il est contraire à tout ce que nous savons de l’action du cerveau de supposer que la chaîne matérielle des actions nerveuses se
mentales sont convertibles entre elles ? Nous avons des raisons de le supposer . Si on prend pour base la division de l’esprit gé
81 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
d’une façon irrésistible ; et pourtant lui aussi est battu en brèche. Supposons deux corps électrisés ; bien qu’ils nous semblent
e augmentée d’une constante représentant la durée de la transmission. Supposons , par exemple, que la station A envoie son signal
l’air. C’est ce que Michelson et Morley ont confirmé depuis. On peut supposer aussi que les mouvements de la matière proprement
us haut, pour rendre compte de ces résultats, Lorentz a été obligé de supposer que toutes les forces, quelle que soit leur origi
82 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
de la contrainte. Au reste, on retrouve dans toutes les théories qui supposent la bonté native et originelle de l’homme, c’est-à
e généralisée, pour qu’elle n’impliquât pas forcément, comme l’envers suppose l’endroit, une gêne et une suppression de la libe
s devons donc non seulement nous y conformer, s’il est possible, mais supposer que les autres s’y conforment et leur demander d’
vilain garçon… » La société ne s’y prend pas autrement avec l’adulte supposé « raisonnable », si ce n’est que son discours dif
ut de l’obéissance, plutôt que du commandement, de l’autorité qu’elle suppose , c’est que mon sujet m’amène à la considérer part
ôle de l’homme doué du génie de la volonté peut être immense, mais il suppose peut-être autant de souplesse que de force. Et je
voir. Nous avons vu le sens très positif et très simple de ce mot. Il suppose un rapport de convenance et de finalité. Il indiq
e contre une société criminelle ou trompée au nom d’une autre société supposée meilleure. Ce n’est pas lui-même que représente l
us les facteurs de la morale autres que l’instinct social, et j’en ai supposé l’action plus unie, plus éclairée, plus régulière
83 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »
ion, dont les commencements remontent peut-être plus haut qu’on ne le suppose communément. Le style du Talmud est celui de note
arties parallèles si longues et si parfaitement identiques qu’il faut supposer , ou que le rédacteur définitif du premier avait l
toutes les compositions populaires, s’y fait particulièrement sentir. Supposons qu’il y a dix ou douze ans, trois ou quatre vieux
assez sérieuses pour être discuté ; qu’il s’annonce comme pouvant, je suppose , ressusciter un mort ; que ferait-on ? Une commis
par le récit, c’est que sûrement on n’est pas arrivé à le bien voir. Supposons qu’en restaurant la Minerve de Phidias selon les
re taxée de subtilité gratuite. Il n’y a pas grand abus d’hypothèse à supposer qu’un fondateur religieux commence par se rattach
oran. L’ordre adopté avec un tact extrêmement fin par les synoptiques suppose une marche analogue. Qu’on lise attentivement Mat
livre implique cette existence. Ce qui est vrai, c’est que M. Strauss suppose le caractère individuel de Jésus plus effacé pour
ue bienveillante, ou, pour mieux dire, une sorte d’excuse, qui semble supposer que les disciples de Jean concevaient sur le même
84 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
e chaque contrée a subi de grands changements physiques, nous pouvons supposer que les êtres organisés ont varié à l’état de nat
vant sous des conditions de vie changeantes ? Quelles limites peut-on supposer à ce pouvoir, lorsqu’il agit pendant de longs âge
i aucune ligne de démarcation n’est possible entre les espèces, qu’on suppose communément avoir été formées par autant d’actes
s habitants d’une région quelconque, que, selon l’opinion commune, on suppose avoir été spécialement créés pour elle et adaptés
ette à varier dans certaines espèces d’un genre, si les autres, qu’on suppose avoir été créées séparément, ont des fleurs de co
bles de se développer d’elles-mêmes en d’autres formes utiles, que de supposer qu’il faille un nouvel acte de création pour comb
n seul individu ou un seul couple Il serait encore plus incroyable de supposer que la forme primordiale, l’ancêtre commun et arc
’ils se soient élancés de son sein ? Toutes les analogies font plutôt supposer qu’elle fut féconde sur toute sa vaste circonfére
ble à la théorie de M. Darwin, puisqu’il ne serait plus nécessaire de supposer une série incalculable d’époques anté-siluriennes
85 (1890) L’avenir de la science « XVI »
erve virtuellement dans son sein tout le travail analytique ; elle le suppose et s’y appuie. Toutes les phases de l’humanité so
tous les instincts ; les cordelles représenteront l’analyse. Si l’on suppose que les cordelles, tout en restant distinctes, so
énérale, il aura la vue claire de tous les faits particuliers qu’elle suppose . Toutes les sciences particulières débutent par l
eurs dialectes, la famille sémitique par exemple. Certains linguistes supposent qu’à l’origine il y avait une seule langue sémiti
tique, dont tous les dialectes sont dérivés par altération ; d’autres supposent tous les dialectes également primitifs. Le vrai,
86 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
ées sur cette méthode et voici pourquoi. Une classification naturelle suppose deux choses : une comparaison des phénomènes, et
seconde, plus grave, c’est qu’une bonne classification psychologique supposerait résolues un certain nombre de questions biologiqu
ions morales, comme ils s’accordent dans leur jugement sur la vérité. Supposer un vrai ou un bien indépendant des jugements indi
ividuels, c’est ressembler à l’homme qui, entendant chanter en chœur, supposerait une voix abstraite universelle, distincte et indé
es ayant jamais existé. En son absence, on peut dire que l’uniformité supposée des décisions morales se résout dans les deux élé
87 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
ion. Ou plutôt, il n’est que le mot par lequel nous désignons l’effet supposé ultime de cette action, sentie comme continue, le
le entre la position du mobile, (lui est une immobilité, et son terme supposé atteint, qui est immobilité aussi, alors que les
erté et l’égalité, mais simplement « parce qu’on crevait de faim ». A supposer que ce soit exact, il faudrait expliquer pourquoi
is en travers. Comme tous les grands optimistes, ils ont commencé par supposer résolu le problème à résoudre. Ils ont fondé la S
ations purement agricoles. Elles vivent des produits de leurs terres. Supposons qu’elles aient tout juste de quoi se nourrir. Ell
moyens de le faire. Peut-être est-elle plus près du but qu’elle ne le suppose elle-même. Voyons donc ce qu’il en est. Puisque n
visagé alors du double point de vue du rouge et du jaune ; et si l’on supposait , par un jeu de fantaisie, que le jaune et le roug
certain âge. Mais que nous naissions modifiés, c’est peu probable : à supposer que notre estomac diffère de celui de nos ancêtre
La science ne tardera pas à nous fixer sur l’ensemble de ces points. Supposons qu’elle le fasse dans le sens que nous prévoyons 
ècle. Elle est frappante chez les encyclopédistes. Ne devons-nous pas supposer alors que ce fut un souffle démocratique qui pous
ité de la terra incognita dont elle commence seulement l’exploration. Supposons qu’une lueur de ce monde inconnu nous arrive, vis
88 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
me coup le cerveau et l’ébranlement cérébral qui en sont des parties. Supposez au contraire que ces deux images, le cerveau et l
saire s’accomplira d’elle-même, quand son heure aura sonné. Mais j’ai supposé que le rôle de l’image que j’appelle mon corps ét
dehors d’elle, c’est donc énoncer le problème en termes insolubles, à supposer qu’ils soient intelligibles ; c’est se condamner
position centrale, de replacer toutes les images sur le même plan, de supposer qu’elles ne varient plus pour lui mais pour elles
thèse. Mais elle en entraîne naturellement une autre. Si courte qu’on suppose une perception, en effet, elle occupe toujours un
matériel avec la totalité de leurs éléments intérieurs. Mais si vous supposez des centres d’activité véritable, c’est-à-dire sp
ps vivant, contracter ce corps lui-même en un centre qu’on finira par supposer inétendu. Alors, de ce centre on fera partir des
end à se transformer en action réelle. Passez maintenant à la limite, supposez que la distance devienne nulle, c’est-à-dire que
eption unique, répondant à ce que nous appelons un point de l’espace. Supposons cette question résolue. Les sensations dont on pa
suelles à l’ordre des sensations tactiles. Nous voici donc obligés de supposer , en outre des sensations visuelles, en outre des
comme autant d’absolus, dont on ne voit ni l’origine ni la fin. Et à supposer qu’il faille distinguer, en chacun de nous, l’esp
notre conscience. Notre perception pure, en effet, si rapide qu’on la suppose , occupe une certaine épaisseur de durée, de sorte
sives ne sont jamais des moments réels des choses, comme nous l’avons supposé jusqu’ici, mais des moments de notre conscience.
89 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
escrire la courbe dont il s’agit. — De là une conséquence importante. Supposons une loi dans laquelle la première donnée ne soit
e deux grandeurs auxiliaires. — À présent, au lieu d’un point unique, supposons une série continue de points, c’est-à-dire une li
ent en équilibre, l’amplitude et la vitesse des vibrations qu’on leur suppose autour d’un centre d’oscillation supposé. Tout au
se des vibrations qu’on leur suppose autour d’un centre d’oscillation supposé . Tout au plus, et d’après des indices, on conclut
us observons, n’est-il pas possible ; mais cela est indifférent. Nous supposons ses éléments assemblés suivant la façon requise,
les plus lointains des firmaments visibles, nous n’avons le droit de supposer son absence. Que notre science expérimentale ait
s présente, quoique toujours elle doive se dérober à lui. — En effet, supposez , ainsi que nous avons déjà fait121, un esprit trè
t on peut les résumer en disant que nulle analogie ne nous autorise à supposer dans aucun cas l’absence de la raison explicative
la raison explicative, tandis que beaucoup d’analogies nous portent à supposer sa présence dans tous les cas. Ce ne sont là pour
e pourraient induire123. Étant donné un phénomène quelconque, ils lui supposent d’avance et toujours des conditions qui sont sa r
chimique simple ou composé, telle pensée d’un individu pensant. Nous supposons par cela même que le caractère est donné avec d’a
on ; une fois qu’on l’a énoncée, on ne peut plus, sans la contredire, supposer un cas où le groupe existe sans le caractère qu’o
tère qu’on lui a constaté, de même qu’on ne peut, sans se contredire, supposer un cas où le triangle serait donné sans les propr
du principe sur lequel repose l’induction. Nous n’avions fait que le supposer vrai, provisoirement et par analogie ; nous avion
90 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De l’amitié. »
à l’instant même de sa naissance, quel abandon d’amour-propre il faut supposer pour croire qu’en se confiant, on ne se mesure ja
uvaise action, ce genre de danger n’effraye personne, et lorsqu’on le suppose , on se donne seulement pour adversaire l’orgueil
hologique dans ces histoires, c’est à des compagnons d’armes que l’on supposait de tels sentiments, et les dangers que l’on affro
91 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
et donner une nouvelle mentalité à l’espèce. Rien de plus douteux. A supposer qu’une habitude contractée par les parents se tra
semblable, et la sociologie ne nous paraît avoir aucune raison de le supposer . Si l’on jugeait que la nature s’en est tenue à l
t la même fonction. Mais l’hérédité de l’acquis est contestable et, à supposer qu’elle s’observe jamais, exceptionnelle ; c’est
sée de ce qui se passe effectivement. Pour plus de clarté, nous avons suppose dans la société une brusque révolte de l’individu
ication mythologique, ils ne vont pas assez loin maintenant quand ils supposent que l’enfant cède simplement à un besoin de frapp
on du tabou que nous trouvons chez les « primitifs » d’aujourd’hui. A supposer qu’elle ait paru telle quelle dans une humanité s
qu’on pourrait appeler l’intention originelle de la nature. Ainsi, à supposer que le tabou ait toujours été ce qu’il est aujour
e mouvement. On a cru trouver des cas de suicide chez les animaux ; a supposer qu’on ne se soit pas trompé, la distance est gran
travail de généralisation qui offre déjà un caractère scientifique. A supposer que l’animal pût esquisser un tel effort, ce sera
ette âme survivra-t-elle au corps ? Il n’y aurait aucune raison de le supposer si l’on s’en tenait à elle. Rien ne dit qu’une pu
les deux notions vont se pratiquer des échanges. Les esprits que l’on suppose partout présents dans la nature ne se rapprochera
oucher le but, c’est à la causalité mécanique qu’il s’en tiendrait (à supposer , bien entendu, qu’il pût renoncer instantanément
quand les choses se passent comme s’il y avait eu intention, nous ne supposons pas alors une intention réelle, nous reconnaisson
, il y a le plus souvent deux opérations à accomplir. Il faut d’abord supposer abolie toute notre science. Il faut ensuite se la
main dès qu’il commence à réfléchir, il n’y a qu’un pas. Certains ont supposé en effet qu’un vague panthéisme hantait la pensée
il le répandrait en gouttelettes. Mais il trouvera plus simple de se supposer presque redescendu à terre, et de verser alors un
direction. Elle mesure et calcule, en vue de prévoir et d’agir. Elle suppose d’abord, elle constate ensuite que l’univers est
ments au point de les convertir en personnes, tandis que la magie les suppose dégradés et comme dissous dans un monde matériel
irement être deux animaux différents, c’est beaucoup plus instructif. Supposons , en effet, qu’on veuille marquer que ces deux cla
t là une loi générale, et que totémisme impliquait toujours exogamie. Supposons qu’il en ait été ainsi au départ, et que l’exogam
té de fabulation en général ne répond pas à une exigence vitale. Mais supposons que sur un point particulier, employée à un certa
ient en lui comme en tous les autres. Ce serait inadmissible, si l’on supposait que l’existence de leurs dieux était de même natu
92 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
es accidents ont varié, la personne et l’être sont restés les mêmes ? Supposé que l’accusé se défende sur ce motif, que le meur
les, l’une qui commence à se mouvoir, l’autre qui se meut après elle. Supposez que cette succession se renouvelle et persiste, c
; et si vous admettez la première, la dernière est forcée. On ne peut supposer que la sensibilité toute seule nous élève à l’idé
fférents, et entre autres des vérités universelles et nécessaires qui supposent dans la raison, attachés à son exercice, des prin
ent aussi que nous ne débutons pas par la réflexion, que la réflexion suppose une opération antérieure, et que cette opération,
rieure, et que cette opération, pour n’être pas réfléchie et n’en pas supposer encore une autre avant elle, doit être entièremen
ut ce qui porte le caractère de la réflexion ne peut être primitif et suppose un état antérieur, il s’ensuit que les principes
t ce travail. Reprenons pour exemple le principe de la cause. Si vous supposez six cas particuliers desquels vous ayez abstrait
sein plusieurs termes. Par exemple, dans le principe, tout phénomène suppose une cause, et dans cet autre, toute qualité suppo
e, tout phénomène suppose une cause, et dans cet autre, toute qualité suppose une substance, à côté des idées de qualité et de
avons-nous tiré l’idée de l’infini, sinon de ce principe que le fini suppose l’infini, que toutes les choses finies et défectu
s et que nous sentons en nous, ne se suffisent point à elles-mêmes et supposent quelque chose d’infini et de parfait ? Ôtez le pr
substance pourrait-elle être antérieure à ce principe : Toute qualité suppose une substance ? À ce titre seul que la substance
ication des principes. Nous l’avons établi27 : la nécessité de croire suppose la réflexion, l’examen, l’effort de nier et impui
tive ou négative, puisque ces deux formes reviennent l’une à l’autre, suppose un doute préalable sur l’existence de la chose en
ifs. Nous accordons que dans l’état réfléchi tout jugement affirmatif suppose un jugement négatif, et réciproquement. Mais la r
ensations n’existent que dans un être qui est nous, de même la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolu
la vérité suppose un être en qui elle réside, et les vérités absolues supposent un être absolu comme elles, où elles ont leur der
inition, sans laquelle nulle connaissance précise ne peut avoir lieu, suppose quelque chose d’universel et d’un, qui ne tombe p
, car ce n’est pas nos connaissances qui font leurs objets, elles les supposent . Ainsi ces vérités subsistent devant tous les siè
t d’intelligence ; car l’intelligence, si élevée qu’elle puisse être, suppose toujours la distinction du sujet intelligent et d
e le désir tend à profaner son objet. Le désir est fils du besoin. Il suppose donc en celui qui l’éprouve un manque, un défaut,
sir de la jouissance s’éveille, mais non pas le sentiment du beau. Je suppose qu’au lieu de songer aux plaisirs que me promette
pressions que vous éprouverez seront les mêmes. Pour dernier exemple, supposez d’un côté un écrivain qui en deux ou trois coups
le principe qui permet de les classer. En effet, toute classification suppose un principe qui serve de mesure commune. On a che
extraordinaires. Et il ne faut pas croire que la grandeur des effets suppose ici des moyens très compliqués. Non, moins la mus
elle de Louis XIV et des femmes qui étaient l’ornement de sa cour. Je suppose qu’ainsi parlait Madame, l’aimable, spirituelle e
pas le bien, et qui ne se sentirait pas l’obligation de l’accomplir ? Supposez que le bien ne soit pas en soi essentiellement di
osez que le bien ne soit pas en soi essentiellement différent du mal, supposez qu’il n’y ait dans le monde que de l’intérêt plus
nds que toute condamnation, soit à mort, soit à une peine quelconque, suppose impérieusement, pour être autre chose qu’une répr
des vœux pour les droits méconnus ; la cause du droit, où que nous la supposions , est pour nous la cause de l’humanité. C’est un f
vents, le vaisseau ne marche plus et s’enfonce bientôt dans l’abîme. Supposez un être auquel manque l’amour de lui-même, l’inst
la morale de l’intérêt ce qu’elles font de ce phénomène universel que supposent toutes les croyances de l’humanité et sur lequel
e même philosophie ne peut donner une vraie morale ; car toute morale suppose la liberté. Pour imposer des règles de conduite à
ion à faire : quels avantages peuvent en résulter pour moi ? Ainsi je suppose que tout à coup un ami, dont l’innocence m’est co
la vertu ! Mais ce génie n’est point à la portée de tout le monde. Il suppose , avec une longue expérience de la vie, un coup d’
as y avoir d’obligation. Il est d’abord trop évident que l’obligation suppose un être capable de l’accomplir, que le devoir ne
pas compte davantage de celle de droit ; car le devoir et le droit se supposent réciproquement. Il ne faut pas confondre la puiss
persuadé qu’elle ne le peut. Car toute preuve de l’existence de Dieu suppose dans l’esprit humain des principes dont la sensat
elle est involontaire aussi bien que l’antipathie. Ensuite on ne peut supposer que nous sympathisons avec quelqu’un pour attirer
jugement primitif et immédiat ; loin de fonder l’idée du bien, il la suppose . C’est un cercle vicieux manifeste que de faire d
bien seul. Et encore lorsqu’elle s’applique à l’homme vertueux, elle suppose un jugement par lequel nous prononçons que cet ho
n’est guère que la forme sensible de ce jugement. Tous ces sentiments supposent donc un jugement antérieur et supérieur. Partout
ccidentel de la volonté, c’est son caractère fondamental ; si donc on suppose que la vérité, ou cette partie de la vérité qu’on
e sont des rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses. Supposons que le bien et le juste dérivent de la volonté di
forcés, pour tirer légitimement la justice de la volonté de Dieu, de supposer cette volonté juste, ou je défie que cette volont
ntérêt, et que pourtant nous qualifions de bonnes ou de mauvaises. Je suppose que sous vos yeux un homme fort et armé se précip
Tout sentiment de colère désintéressée contre l’auteur d’une action, suppose , dans celui qui l’éprouve, cette double convictio
aise en elle-même ; 2º qu’elle ne devait pas être faite. Ce sentiment suppose encore que l’auteur de cette action a lui-même co
re tête, contre le torrent qui nous entraîne à l’abîme. L’indignation suppose également dans celui qui en est l’objet un autre
les philosophes l’ont appelé le jugement du mérite et du démérite. Il suppose , dans l’esprit de l’homme, l’idée d’une loi suprê
moral sont plus saillants encore, et leur ordre paraît davantage. Je suppose qu’un ami mourant m’ait confié un dépôt plus ou m
les règles de la méthode expérimentale, faisons l’opération inverse ; supposons qu’en dépit des suggestions de l’intérêt, malgré
érer ; il en est la conséquence, il n’en est pas le principe ; il les suppose , il ne les constitue pas ; il ne les remplace poi
oir n’est pas, à parler rigoureusement, un principe, puisque lui-même suppose un principe au-dessus de lui qui l’explique et qu
e crime sans malheur sont une contradiction, un désordre. Si la vertu suppose le sacrifice, c’est-à-dire la souffrance, il est
e et de démérite qui leur sert de sanction. Le mérite et le démérite supposent la distinction du bien et du mal, l’obligation, l
té vraie du rapport intime de tous ces faits qui, nous l’avons vu, se supposent et se soutiennent les uns les autres. Mais de que
ceptions, et n’y en eût-il qu’une seule, il la faudrait expliquer. Je suppose un homme jeune, beau, riche, aimable et aimé, qui
raction, la déduction, opérations excellentes sans doute, mais qui en supposent une première, l’aperception pure et simple de la
la raison enveloppe une vérité nécessaire, et toute vérité nécessaire suppose l’être nécessaire. Si toute perfection appartient
l’évidence de l’ordre moral que nous portons en nous-mêmes. Cet ordre suppose l’harmonie de la vertu et du bonheur ; il la récl
à l’être, de la qualité au sujet. Ces deux principes, que tout effet suppose une cause et que toute qualité suppose un sujet,
deux principes, que tout effet suppose une cause et que toute qualité suppose un sujet, sont des principes universels et nécess
ersalité et de nécessité. Non seulement il est certain que tout effet suppose une cause et toute qualité un être, mais il l’est
qualité un être, mais il l’est également qu’un effet de telle nature suppose une cause de la même nature, et qu’une qualité ou
e qualité ou un attribut marqué de tels et tels caractères essentiels suppose un être dans lequel se retrouvent éminemment ces
le nom qu’il vous plaira, c’est au fond l’athéisme. D’un autre côté, supposer que le monde est vide de Dieu et que Dieu est sép
quemment au Louvre où Poussin demeurait. Il est donc assez naturel de supposer qu’ils se virent et se connurent, et pour eux, av
ait, et ce genre d’explications, s’il doit s’arrêter quelque part, ne suppose-t -il pas des faits inexplicables ? La science de l’
sultat d’une prudence si raffinée est l’indifférence et l’égoïsme. Je suppose que vous ayez reçu un dépôt d’un opulent voisin,
ces attributs en vertu de cet unique argument : Tout être contingent suppose un être qui ne l’est pas ; tout être fini suppose
out être contingent suppose un être qui ne l’est pas ; tout être fini suppose un être infini. Le Dieu que donne cet argument es
tain nombre d’idées sons une certaine unité ? Le plus simple jugement suppose plusieurs termes réunis en un sujet un et identiq
avons, d’un côté, de la pensée ; de l’autre, de la matière. La pensée suppose un sujet essentiellement un ; la matière est divi
93 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
t ainsi de suite. Considérant notre état présent, nous savons ou nous supposons que les conditions de ces événements sont présent
 Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre. » — Maintenant, supposez que ces apostrophes, ces réponses, tout en demeur
soient tout à fait imprévues et involontaires ; cela arrive souvent. Supposez qu’elles renferment des idées étranges, parfois t
les provoquer à son choix, qu’il les subisse, qu’il en soit obsédé73. Supposez enfin que ces discours soient bien liés, indiquen
ainsi par intervalles, à l’improviste ; cela dura plusieurs semaines. Supposez un esprit prévenu et assiégé de craintes ; admett
mage ; en règle générale, presque toute image nette et circonstanciée suppose une sensation antécédente ; de sorte que, si notr
ecoup. Règle générale, non seulement toute image précise et détaillée suppose une sensation antécédente, mais toute image préci
se et détaillée, qui, en apparence, en soude une autre derrière elle, suppose que la sensation d’où elle dérive était soudée de
ct lisse, du froid et de la résistance se produit en nous. À présent, supposez que la sensation cesse, qu’il n’en subsiste que l
94 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
n nécessaire avec l’acte générateur, ainsi que quelques auteurs l’ont supposé . Les jeunes plants provenant du même fruit et les
és qu’on possède sont descendues d’un seul type sauvage. On a souvent supposé que l’homme avait choisi pour les dompter des ani
ui se soient montrés cependant parfaitement féconds. Quelques auteurs supposent qu’une longue domesticité diminue cette forte ten
appuyée sur aucune expérience. Mais quant à l’étendre si loin que de supposer que des espèces originairement aussi distinctes q
e hardiesse extrême. Je me résume : il y aurait toute improbabilité à supposer que l’homme eût apprivoisé sept ou huit espèces d
chose de plus qu’un simple effet de la variabilité. Nous ne saurions supposer que toutes ces races aient été soudainement produ
es ; mais ici les variations sont souvent plus soudaines. Personne ne suppose que plusieurs de nos produits les plus délicats s
dent en droite lignée de la race originale de M. Bakewell. Il n’est à supposer pour personne que le propriétaire de l’un ou de l
nion qu’ils ne descendent pas d’une souche unique, lors même qu’on ne supposerait que de légères différences entre les diverses sou
95 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
eux. Le droit de la société ne vient point de la nature. » Cet axiome suppose de deux choses l’une : ou que l’obéissance, dénué
ent niée par ce singulier législateur de l’illégalité ; ou cet axiome suppose que le joug des lois est une autorité morale, et
physiquement ici ou là, dans un tel labyrinthe d’abstractions, et lui suppose des qualités tellement abstraites, tellement cont
épondrons-nous aux sophistes, indépendamment de ce que cette volonté, supposée unanime, n’est jamais unanime, qu’il y a toujours
vouloir, en cette matière si ardue et si métaphysique de législation, suppose la capacité réelle de vouloir et même de comprend
dépendamment de ce que ce droit de vouloir, juste en matière sociale, suppose un désintéressement égal à la capacité dans le lé
x-mêmes, que deviendraient-ils si les enfants, dénués, comme ceux que suppose Rousseau, de tout spiritualisme, de toute reconna
nc de souveraineté naturelle, de droit divin, de sociabilité absolue. Supposez , en effet, que le père en mourant emporte avec lu
96 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
e pensait des larmes serait bien plus vrai du rire. Si franc qu’on le suppose , le rire cache une arrière-pensée d’entente, je d
es passants rient. On ne rirait pas de lui, je pense, si l’on pouvait supposer que la fantaisie lui est venue tout à coup de s’a
connaîtrons l’origine et dont nous pourrons reconstituer l’histoire. Supposons donc, pour prendre un exemple précis, qu’un perso
ature. Si régulière que soit une physionomie, si harmonieuse qu’on en suppose les lignes, si souples les mouvements, jamais l’é
ur union : tel est le cas du chapeau à haute forme, par exemple. Mais supposez un original qui s’habille aujourd’hui à la mode d
on attribue au principe même de la vie intellectuelle et morale. Mais supposons qu’on appelle notre attention sur cette matériali
pposons qu’on appelle notre attention sur cette matérialité du corps. Supposons qu’au lieu de participer de la légèreté du princi
te que l’analyse psychologique, si éclairée et si pénétrante qu’on la suppose , s’égarera nécessairement si elle ne tient pas le
97 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
ivrerait sans doute le secret de l’esprit même. La mémoire à son tour suppose , de l’aveu de tous, trois fonctions dont il faut
ture acquise par l’être vivant, serait encore une mémoire. L’habitude suppose , en effet, soit de nouveaux nerfs, soit des relat
me mouvement ou dans la même figure. Le mouvement le plus simple, qui suppose une répétition de soi-même au moins pendant deux
elle est encore et par cela même psychologique, c’est-à-dire qu’elle suppose le phénomène mental élémentaire : l’émotion suivi
nir. « L’habitude ou disposition fonctionnelle », chez l’être vivant, suppose elle-même des émotions plus ou moins élémentaires
ssances peuvent disparaître alors que le reste demeure intact, ce qui suppose qu’elles sont attachées au fonctionnement régulie
annélide peut perdre une partie de ses organes et continuer de vivre. Supposez qu’une boîte à musique, capable de jouer plusieur
98 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
blème qu’il traite est de retrouver l’ordre de cette évolution. Or, à supposer que cette évolution existe, la réalité n’en peut
ctère privé ; il y a aussi une coopération consciemment instituée qui suppose des fins d’intérêt public nettement reconnues19. 
st ou qu’il peut paraître naturel d’employer pour atteindre telle fin supposée  ; mais elles ne doivent pas être appelées de ce n
n même de la réalité, c’est que, à tort ou à raison, on a cru pouvoir supposer que ces conseils étaient effectivement suivis par
e sociale ne soit que le développement de certaines notions ; mais, à supposer que cela soit, ces notions ne sont pas données im
rapidité que la lenteur actuelle de son développement ne ferait guère supposer , et regagner même l’avance que la psychologie doi
une recherche n’a pu encore établir la réalité de cette usurpation, à supposer qu’elle soit possible. Les phénomènes choisis ne
99 (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140
se défier que de sa facilité même, si elle est bien telle que je l’ai supposée ici — et rendre parfait ce qui l’est presque. De
é heureusement les souvenirs anciens aux plus récentes visions. On le supposerait volontiers contemporain d’une autre époque (dison
p fréquemment, — il semble impossible qu’il ne s’agisse pas d’une âme supposée . Il y a dans les œuvres de M. de Régnier, comme e
ébauchoir ; elle ne se confond pas toujours avec l’afféterie comme le suppose le langage courant, mais son défaut est d’arrêter
ue aussi fermes. La première affirme, ordonne et convainc, la seconde suppose et persuade ; l’une parle et s’écrie, l’autre chu
tion, et presqu’à l’exclusion de l’autre37. Mais la suprême Beauté ne suppose point qu’on les sépare : De tout notre instinct e
100 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
rt des faits et qu’elle est le procédé expérimental ; la déduction la suppose et n’en est à beaucoup d’égards que la vérificati
t d’une autre nature. Mais les meilleures autorités philosophiques ne supposent plus maintenant que n’importe quelle cause exerce
présentons par hypothèse ayant agi autrement que nous avons agi, nous supposons toujours une différence dans les antécédents de l
i sans lui ne peut subsister, dit-on. M. Stuart Mill l’a discutée113. Supposez , dit-il, deux races particulières d’êtres humains
ouvoir d’agir sur la volonté, il serait illégitime. Si la volonté est supposée capable d’agir contre des motifs, la punition res
e caractère moral. Cette dernière solution, qui est celle de M. Mill, suppose donc en nous la spontanéité et même la possibilit
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