Section 27, que les
sujets
ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut e
é avec du genie, ne dira jamais qu’il ne sçauroit trouver de nouveaux
sujets
, mais j’ose même avancer qu’il ne trouvera jamais
uveaux sujets, mais j’ose même avancer qu’il ne trouvera jamais aucun
sujet
épuisé. La penetration, compagne inseparable du g
inseparable du genie, lui fait découvrir des faces nouvelles dans les
sujets
qu’on croit vulgairement les plus usez ; car le g
e se rencontrent jamais. Quand Corneille et Racine ont traité le même
sujet
, et quand ils ont fait chacun une tragedie de Ber
nciers, mais la nature même ; et la nature est encore plus féconde en
sujets
differens, que le genie des artisans n’est varié.
differens, que le genie des artisans n’est varié. D’ailleurs tous les
sujets
ne sont point à la portée des yeux d’un seul homm
Comme son genie ne lui fournit pas d’idées frappantes sur les autres
sujets
, ils lui paroissent ingrats. Il ne les regarde po
sujets, ils lui paroissent ingrats. Il ne les regarde point comme des
sujets
propres à réussir. Un autre poëte les trouve des
int comme des sujets propres à réussir. Un autre poëte les trouve des
sujets
heureux, parce que son genie est d’un caractere d
nie de l’autre. C’est ainsi que Corneille et Racine ont découvert les
sujets
convenables à leurs talens, et qu’ils les ont tra
. Un poëte tragique qui auroit autant de genie qu’eux, trouveroit des
sujets
qui leur ont échappé, et il traiteroit les sujets
eux, trouveroit des sujets qui leur ont échappé, et il traiteroit les
sujets
qu’il mettroit au théatre dans un goût aussi diff
et à Rome, c’est sans se ressembler qu’ils ont réussi également. Les
sujets
qui sont encore intacts nous échappent, et nous l
ans les remarquer, parce que le genie n’ouvre pas nos yeux ; mais ces
sujets
frapperoient d’abord le poëte qui auroit un genie
le poëte qui auroit un genie propre à les traiter. Voilà pourquoi le
sujet
d’Andromaque qui n’avoit point frappé Corneille f
Corneille frappa Racine dès qu’il commença d’être un grand poëte. Le
sujet
d’Iphigenie en Tauride qui n’a point frappé Racin
oint frappé Racine frappera de même un jeune auteur. On peut dire des
sujets
de tragedie ce que l’ésope latin dit des fables.
que l’ésope latin dit des fables. Il est vrai, me dira-t-on, que les
sujets
ne sçauroient manquer aux poëtes tragiques, qui p
is le poëte comique ne peut que copier les caracteres des hommes. Les
sujets
de comedie sont épuisez. Je réponds que Moliere e
is sur la scene la quatriéme partie des caracteres propres à faire le
sujet
d’une comedie. Il en est de l’esprit et du caract
Je reviens à ma proposition, c’est qu’il ne s’ensuit pas que tous les
sujets
de comedie soient épuisez, de ce que les personne
nie, et non pas de la necessité de subsister, trouveront toujours des
sujets
neufs dans la nature. Pour parler figuremment, le
homme en general, et comme étant un certain homme en particulier Un
sujet
peut être interessant en deux manieres. En premie
ant par rapport à certaines personnes seulement, c’est-à-dire que tel
sujet
qui n’est capable que de s’attirer une attention
nous aurions été autrefois, ont pour nous un attrait particulier. Le
sujet
qui renferme les principaux évenemens de l’histoi
est plus interessant pour ce peuple-là, que pour une autre nation. Le
sujet
de l’éneïde étoit plus interessant pour les romai
étoit plus interessant pour les romains, qu’il ne l’est pour nous. Le
sujet
du poëme de la pucelle d’Orleans est plus interes
utant qu’il est facile aux peintres et aux poëtes de connoître si les
sujets
qu’ils entreprennent de traiter interessent beauc
leurs ouvrages. Je me contenterai donc de faire deux reflexions à ce
sujet
. La premiere est qu’il est bien difficile qu’un p
ni par l’appareil du théatre, réussisse s’il n’est pas composé sur un
sujet
qui réunisse les deux interêts ; je veux dire sur
osé sur un sujet qui réunisse les deux interêts ; je veux dire sur un
sujet
capable de toucher tous les hommes et qui plaise
n poëme épique nous trouveroit déja affectionnez à son heros et à son
sujet
: son art s’épuiseroit peut-être en vain avant qu
qu’il fut assis sur un tribunal. Revenons à l’interêt general et aux
sujets
où il se trouve, et qui par là sont propres à tou
iter que de tels. Il est vrai que ces artisans sçavent enrichir leurs
sujets
, ils peuvent rendre les sujets qui sont naturelle
ue ces artisans sçavent enrichir leurs sujets, ils peuvent rendre les
sujets
qui sont naturellement denuez d’interêt, des suje
euvent rendre les sujets qui sont naturellement denuez d’interêt, des
sujets
interessans : mais il arrive plusieurs inconvenie
interessans : mais il arrive plusieurs inconveniens à traiter de ces
sujets
qui tirent tout leur pathétique de l’invention de
on de l’artisan. Un peintre, et principalement un poëte qui traite un
sujet
sans interêt, n’en peut vaincre la sterilité, il
ante au succès de leurs ouvrages. Avant que de s’affectionner à leurs
sujets
, avant, pour ainsi dire, que d’épouser leurs pers
porteroit beaucoup au poëte qui oseroit en composer un, de choisir un
sujet
où l’interêt general se trouvât réuni avec l’inte
la premiere race de nos rois. Pour rencontrer dans notre histoire un
sujet
qui nous interessât vivement, je ne crois pas qu’
montrer qu’on ne devoit point prendre une action trop recente pour le
sujet
d’une tragedie, prouvent aussi qu’une action trop
agedie, prouvent aussi qu’une action trop recente ne doit pas être le
sujet
d’un poëme épique. Que le poëte choisisse donc so
pas être le sujet d’un poëme épique. Que le poëte choisisse donc son
sujet
en des tems qui soient à une distance convenable
tes une matiere aussi heureuse que celle que fournissoit à Virgile le
sujet
qu’il a traité, il ne seroit pas moins necessaire
, il ne seroit pas moins necessaire d’emprunter de notre histoire les
sujets
des poëmes épiques. Ce seroit un inconvenient, ma
insi. La pompe d’un carousel et les évenemens d’un tournois, sont des
sujets
plus magnifiques par eux mêmes que les jeux qui s
n. C’est qu’ils sont, comme dit Despreaux, follement idolatres en des
sujets
chrétiens. On les blame de n’avoir pas senti qu’i
arlant de la sienne. Que ceux qui ne voudroient pas faire le choix du
sujet
d’un poëme épique, tel que je le propose, allegue
e, pour rendre leur verve feconde, ils aiment mieux traiter les mêmes
sujets
que les poëtes grecs et les poëtes latins ont tra
sujets que les poëtes grecs et les poëtes latins ont traitez, que des
sujets
modernes où ils ne pourroient pas s’aider aussi f
n des premiers. Nous dirons encore quelque chose dans la suite sur ce
sujet
là.
Section 26, que les
sujets
ne sont pas épuisez pour les peintres. Exemples t
t aujourd’hui, de ce que leurs prédecesseurs leur ont enlevé tous les
sujets
. Ces artisans s’en plaignent souvent eux-mêmes, m
sentement, ne doivent point être reçûs à s’excuser sur la disette des
sujets
, quand on leur reproche quelquefois que leurs ouv
point nouveaux. La nature est si variée qu’elle fournit toujours des
sujets
neufs à ceux qui ont du genie. Un homme né avec d
et il fait si bien sentir cette difference dans son imitation, que le
sujet
le plus rebatu devient un sujet neuf sous sa plum
difference dans son imitation, que le sujet le plus rebatu devient un
sujet
neuf sous sa plume ou sous son pinceau. Il est po
irconstances tirées de son imagination, qui font paroître l’action un
sujet
neuf. Or c’est l’invention de ces circonstances q
tres ? Cependant les artisans doüez de genie, n’ont pas trouvé que ce
sujet
fut épuisé par mille tableaux déja faits. Ils ont
de poësie nouveaux, et qui paroissent néanmoins tellement propres au
sujet
, qu’on est surpris que le premier peintre qui a m
ent placées sur une même superficie. Depuis Rubens jusqu’à Coypel, le
sujet
du crucifiment a été traité plusieurs fois. Cepen
que chacun s’imagine qu’il l’auroit trouvée, s’il eût traité le même
sujet
. La bible qui est celui de tous les livres qu’on
e le genie seul fait trouver, que de paroître tellement liées avec le
sujet
, qu’il semble qu’elles aïent dû être les premiere
mieres idées qui se soient présentées aux artisans, qui ont traité ce
sujet
. On suë vainement, dit Horace, quand on veut trou
infinité de traits qui paroissent si naïfs et tellement propres à son
sujet
, que le premier mouvement du lecteur est de croir
Section 13, qu’il est des
sujets
propres specialement pour la poësie, et d’autres
ropres pour la peinture. Moïens de les reconnoître Non seulement le
sujet
de l’imitation doit être interessant par lui-même
t convenable à la poësie quand on veut le traiter en vers. Il est des
sujets
plus avantageux pour les peintres que pour les po
ndre justice à l’ouvrage, ne sont point assez lettrez pour deviner le
sujet
du tableau. Il est quelquefois pour eux une belle
ur a fait connoître l’utilité des inscriptions pour l’intelligence du
sujet
des tableaux. Il est vrai qu’ils ont fait un usag
s maîtres ont jugé deux ou trois mots necessaires à l’intelligence du
sujet
de leurs ouvrages, et même ils n’ont pas fait scr
dans la gallerie du palais roïal, pour aider à l’intelligence de ses
sujets
qu’il avoit tirez de l’éneïde. Déja les peintres
ture qui, nonobstant son uniformité, est toujours marquée dans chaque
sujet
à un coin particulier. Où je ne trouve pas cette
rès ce que je viens d’exposer, que la peinture se plaît à traiter des
sujets
où elle puisse introduire un grand nombre de pers
e un grand nombre de personnages interessez à l’action. Tels sont les
sujets
dont nous avons parlé, et tels sont encore le meu
Chimene et de Rodrigue, quelqu’interessante qu’elle puisse être. Les
sujets
, dont la beauté consiste principalement dans l’él
plus heureux pour le poëte tragique. Il peut, en traitant de pareils
sujets
, nous tenir toujours attentifs et nous faire voir
on action sans être reduit au secours des recits. Ce discernement des
sujets
est extrêmement important, et l’on peut adresser
vous vouliez composer des vers, aïez autant d’attention à choisir un
sujet
qui convienne au pinceau, si vous voulez faire un
aiterons plus au long de ce dernier choix dans la suite. Revenons aux
sujets
specialement propres pour être traitez ou en vers
ur être traitez ou en vers ou dans un tableau. Le poëte qui traite un
sujet
inconnu, generalement parlant, peut faire facilem
à qui ces moïens manquent, ne doit jamais entreprendre de traiter un
sujet
tiré de quelque ouvrage peu connu ; il ne doit in
ence des spectateurs pour le tableau dont ils ne connoissoient pas le
sujet
. Le peintre doit avoir cette attention sans cesse
x de chevalet destinez à changer souvent de place comme de maître. Le
sujet
des fresques peintes sur les murailles, et celui
même-tems l’histoire que le peintre y peut avoir traitée. Il est des
sujets
generalement connus. Il en est d’autres qui ne so
l en est d’autres qui ne sont bien connus que dans certains païs. Les
sujets
les plus connus generalement dans toute l’Europe
sujets les plus connus generalement dans toute l’Europe sont tous les
sujets
tirez de l’écriture sainte. Voilà peut-être pourq
ainte. Voilà peut-être pourquoi Raphaël et le Poussin ont préferé ces
sujets
aux autres, principalement quand ils ont fait des
ntures fabuleuses des dieux qu’adoroient ces nations, sont encore des
sujets
generalement connus. La coutume établie maintenan
dans ces tems-là. Mais une tête de Henri IV ne feroit pas deviner le
sujet
d’un tableau en Italie comme elle le feroit devin
connoître leurs personnages et pour mettre le lecteur au fait de leur
sujet
. Vous ferez encore mieux de choisir le sujet de v
lecteur au fait de leur sujet. Vous ferez encore mieux de choisir le
sujet
de votre piece parmi les évenemens de la guerre d
; mais rien ne le doit paraître à celui qui la voit. Il y a certains
sujets
très beaux, mais d’une difficulté presque insurmo
sit le moment d’une émotion si vive pour vous cacher le défaut de son
sujet
. Quel intérêt il annonce ! il vous donne beaucoup
e un modèle admirable de la manière de triompher des difficultés d’un
sujet
. L’auteur veut présenter le tableau terrible d’un
à Assur et de lui donner son trône. La majesté sombre et terrible du
sujet
, tout le rôle d’Oroès, le style et le grand intér
éché par ignorance, prend le change et impute tout à la difficulté du
sujet
. L’art de tenir les esprits en suspens, n’est pas
ans ces funestes lieux, sais-tu ce qui m’amène ? LE DUC. Oublions ces
sujets
de discorde et de haine. Amélie arrive, et c’est
peut servir de modèle. Canevas. Le plan est la distribution du
sujet
dramatique qu’on veut traiter dans ses parties co
, c’est-à-dire, en actes et en scènes. Si l’on est bien rempli de son
sujet
, si on l’a médité longtemps, on n’aura pas de pei
assurer le caractère qu’on veut leur donner. Cela fait, on divise son
sujet
par actes et les actes par scènes, de manière que
er dénouement. Le premier acte est toujours destiné à l’exposition du
sujet
; mais, dans les autres, il est de l’art du poète
s descendre dans les détails. Soit que l’on travaille, dit-il, sur un
sujet
connu, soit que l’on en tente un nouveau, il faut
e ne pouvait-elle se faire autrement ? Toutes ces choses sont hors du
sujet
; il faut les suppléer dans la fable. Selon le mê
la fable. Selon le même Aristote, il faut dresser tout le plan de son
sujet
, le mettre par écrit le plus exactement qu’on le
e rarement compte de son plaisir. Si, dans le plan qu’on trace de son
sujet
, on commence par une situation forte, il faut que
tion, parce qu’il est frappé plus continûment par le même endroit.
Sujet
. Le sujet est ce que les anciens ont nommé, da
u’il est frappé plus continûment par le même endroit. Sujet. Le
sujet
est ce que les anciens ont nommé, dans le poème d
fonds principal de l’action d’une tragédie ou d’une comédie. Tous les
sujets
frappants dans l’histoire ou dans la fable ne peu
héâtre ne peut souffrir. Le poète ne peut retrancher ou ajouter à son
sujet
, parce qu’il n’est point d’une nécessité absolue
ement comme elles ont pu être. On peut distinguer plusieurs sortes de
sujets
; les uns sont d’incidents, les autres de passion
ujets ; les uns sont d’incidents, les autres de passions : il y a des
sujets
qui admettent tout à la fois les incidents et les
qui admettent tout à la fois les incidents et les passions. C’est un
sujet
d’incidents, lorsque, d’acte en acte et presque d
en scène, il arrive quelque chose de nouveau dans l’action ; c’est un
sujet
de passion, quand, d’un fonds simple en apparence
nt l’épouvante ou l’admiration dans l’âme des spectateurs. Enfin, les
sujets
mixtes sont ceux qui produisent en même temps la
es incidents et le trouble des passions. Il est hors de doute que les
sujets
mixtes sont les meilleurs et se soutiennent le mi
ls on parvient à faire sortir le ridicule d’un vice quelconque, si le
sujet
est vraiment comique, ou à développer, divers sen
t vraiment comique, ou à développer, divers sentiments du cœur, si le
sujet
n’est pas véritablement comique. La fable, soit t
er un évenement veritable. Avant que de nous étendre davantage sur ce
sujet
, parlons des personnages allegoriques. Les person
même peu de gens la cherchent. Je me contenterai donc de dire à leur
sujet
que l’inventeur fait ordinairement un mauvais usa
la vraisemblance. Que les choses que vous inventez pour rendre votre
sujet
plus capable de plaire, soient compatibles avec c
capable de plaire, soient compatibles avec ce qui est de vrai dans ce
sujet
. Le poëte ne doit pas exiger du spectateur une fo
de les regarder comme des êtres qui auroient autrefois existé, étant
sujets
à des passions du même genre que les nôtres. Quan
olontiers à ces saints, les patrons de ceux qui faisoient peindre des
sujets
de devotion, et que les peintres plaçoient autref
ositions de ce genre, ils puissent faire connoître distinctement leur
sujet
, et mettre toutes leurs idées à portée des specta
e Monsieur Le Brun avoit à répresenter. Voici comment il a traité son
sujet
qui paroît plûtôt du ressort de la poësie que de
que trop de penchant à emploïer l’allegorie avec excez dans tous les
sujets
, même dans ceux qui sont le moins susceptibles de
la peinture n’est pas d’exercer notre imagination en lui donnant des
sujets
embrouillez à deviner. Son but est de nous émouvo
uillez à deviner. Son but est de nous émouvoir, et par consequent les
sujets
de ses ouvrages ne sçauroient être trop faciles à
est informé des principales actions de la vie du feu roi qui fait le
sujet
de tous les tableaux, et l’intelligence des curie
ce des curieux est encore aidée par des inscriptions placées sous les
sujets
principaux. Néanmoins, il reste encore une infini
toujours. Les tableaux de la galerie du Luxembourg dont on regarde le
sujet
avec le plus de plaisir, sont ceux dont la compos
trouver le sien. Il faut donc que l’artisan du tableau ait choisi un
sujet
, que ce sujet se comprenne distinctement et qu’il
en. Il faut donc que l’artisan du tableau ait choisi un sujet, que ce
sujet
se comprenne distinctement et qu’il soit traité d
ous interesse. Je n’estime gueres, ajoute-t-il, les tableaux dont les
sujets
n’imitent pas la verité. neque enim picturae prob
ent encore que dans les tableaux prophanes. Ils peuvent bien dans les
sujets
qui ne répresentent pas les mysteres et les mirac
ique, quelques figures allegoriques de celles qui sont convenables au
sujet
, comme seroit, par exemple, la foi répresentée à
notre religion est établie, et les dogmes qu’elle enseigne, sont des
sujets
où il n’est point permis à l’imagination de s’éga
t du rosaire. Je crois voir trop d’esprit dans la répresentation d’un
sujet
aussi terrible. Les hommes inspirez pouvoient bie
r des fictions, et de s’en servir à leur gré, pour exposer de pareils
sujets
. Ce que je dis des peintres je le pense des poëte
ichir ses compositions par tous les ornemens que la vrai-semblance du
sujet
peut permettre, ainsi qu’à donner de la vie à tou
Monsieur Le Brun et de Rubens. Il n’est pas necessaire d’inventer son
sujet
ni de créer ses personnages, pour être reputé un
e, mais on n’y voit pas ce qu’il y a de plus important par rapport au
sujet
qu’on peint. On voit bien le sujet que la passion
a de plus important par rapport au sujet qu’on peint. On voit bien le
sujet
que la passion doit animer, mais on ne le voit po
un x, une inconnue, un noumène, tout en soutenant que l’intuition du
sujet
par lui-même va au-delà du pur phénomène et attei
oi phénoménal, celui qui apparaît immédiatement à la conscience comme
sujet
pensant, et un moi nouménal, qui est l’âme elle-m
’est que dès l’origine il s’est placé en dehors de la vraie notion du
sujet
, telle que Biran l’a déterminée. Si une pluralité
tés fondamentales : l’unité de centre pour expliquer la conscience du
sujet
, — la pluralité des centres pour expliquer la dis
vine soit venue de l’école de Hegel ; cette école, qui n’admet que le
sujet
, que la pensée, que l’idée, devait définir Dieu l
admet que le sujet, que la pensée, que l’idée, devait définir Dieu le
sujet
absolu, ce qui est la plus haute idée que l’on pu
entièrement l’objet dans le sujet31. Toute vérité était donc dans le
sujet
et dans le sujet absolu. Il est certain que Hegel
jet dans le sujet31. Toute vérité était donc dans le sujet et dans le
sujet
absolu. Il est certain que Hegel n’a jamais bien
l est certain que Hegel n’a jamais bien défini ce qu’il entendait par
sujet
absolu, esprit absolu, et ce n’est pas le lieu ic
quant à nous, ce qui nous convient, et, partant, comme on l’a vu, du
sujet
relatif ou du moi, nous en sortons par le phénomè
le phénomène de l’obstacle ou de la résistance pour remonter de là au
sujet
absolu, qui est, si l’on veut, l’identité des deu
e-moi, d’où tout part ; la personne-Dieu, où tout aboutit. » Entre le
sujet
relatif et le sujet absolu, entre ces deux person
t ; la personne-Dieu, où tout aboutit. » Entre le sujet relatif et le
sujet
absolu, entre ces deux personnalités, quels sont
mode de Dieu, il n’y a plus de personnalité humaine, il n’y a plus de
sujet
. Tout notre édifice s’écroule. Si c’est Dieu qui
y a plus d’esprit absolu. Nous maintenons fermement la distinction du
sujet
absolu et du sujet relatif : c’est ici la limite
bsolu. Nous maintenons fermement la distinction du sujet absolu et du
sujet
relatif : c’est ici la limite ferme et fixe par l
ses destinées. Je vais plus loin : ce n’est pas tout de distinguer le
sujet
humain et le sujet divin, le moi absolu et le moi
ais plus loin : ce n’est pas tout de distinguer le sujet humain et le
sujet
divin, le moi absolu et le moi fini ; il faut les
uquel on sera ou l’on ne sera pas panthéiste. La distinction des deux
sujets
est le seul point fondamental ; quant à la partic
ions-nous savoir, à moins d’être Dieu lui-même, jusqu’à quel point le
sujet
fini et le sujet infini peuvent se pénétrer sans
à moins d’être Dieu lui-même, jusqu’à quel point le sujet fini et le
sujet
infini peuvent se pénétrer sans se confondre ? Le
, je le reconnais, mais à quel faible degré ! Comme il oublie vite le
sujet
pensant pour l’être absolu et la psychologie pour
de Biran. Avec lui, il enseigne que l’âme est, non un objet, mais un
sujet
, non un substratum mystérieux, mais une force lib
Par métaphores, transposition en images. B′ Moyens internes 6°
Sujets
préférés : a) Époques : Le moyen âge, l’antiquit
es à actes antithétiques *** Âmes doubles par volte-faces subites c)
Sujets
abstraits : a′) Vers à propos de rien, sujets nu
olte-faces subites c) Sujets abstraits : a′) Vers à propos de rien,
sujets
nuls b′) Sujets indifférents, vers à propos de t
s c) Sujets abstraits : a′) Vers à propos de rien, sujets nuls b′)
Sujets
indifférents, vers à propos de tout, versatilité
° d) ; f) Art général des développements ascendants g) Ton (4°) h)
Sujets
(6° e e′) 3° Mystère, par : a) Mots indéfinis (1
, totale, peu claire (5° a a′) d) Lointain des époques (6° a) et des
sujets
(6° e e′) e) Vague métaphysique (6° e d′ et e′)
é des lieux (6° b, c) g) Ton (4°) h) Prédilection générale pour les
sujets
et les situations où l’imagination n’est pas born
Vague des époques et des lieux (6° a et b) e) Nullité fréquente des
sujets
(6° c a′, b′ et c′) f) Prédominance générale de
Le vocabulaire. Faits de répétition de mots, d’actes. Variations sur
sujets
nuls. Effet exaltant : — de grandiosité — de redo
me et idéalisme général optimiste Époques et lieux connus verbalement
Sujets
et développements verbaux. Grandiosité. Irréalism
veloppements ascendants. Caractère général de tension. Insouciance du
sujet
. 6° Par le fait que ce caractère du mot est le pl
e n’existe : Ton. Ténébrosité et lointain des lieux, des époques, des
sujets
. Mystère Grandiosité. Vérification de ces explica
siaste, de métaphores, d’époques, lieux, moments caractéristiques, de
sujets
nuls (avec mélange de grandiose), de vague idéali
des lieux caractéristiques, des personnages préférés, versatilité des
sujets
; (effets) de l’effet exaltant, de la grandiosité
mposition, ton, procédés de description, lieux, moments, personnages,
sujets
grandioses, humanitarisme le moins vague ; (effet
Chapitre IV. Des
Sujets
de Tableaux. Vérités fondamentales : 1º Les su
hapitre IV. Des Sujets de Tableaux. Vérités fondamentales : 1º Les
sujets
antiques sont restés sous la main des peintres mo
escription des tableaux de l’école grecque134. Zeuxis avait pris pour
sujet
de ses trois principaux ouvrages, Pénélope, Hélèn
re et de Roxane, et Timanthe le sacrifice d’Iphigénie. Rapprochez ces
sujets
des sujets chrétiens, et vous en sentirez l’infér
xane, et Timanthe le sacrifice d’Iphigénie. Rapprochez ces sujets des
sujets
chrétiens, et vous en sentirez l’infériorité. Le
ccords les plus moraux et les plus touchants se reproduisent dans les
sujets
chrétiens. Soyez à jamais glorifiée, religion de
e leurs pères et de leurs mères ! Au reste, nous pouvons dire ici des
sujets
de tableaux, ce que nous avons dit ailleurs des s
s dire ici des sujets de tableaux, ce que nous avons dit ailleurs des
sujets
de poèmes : le christianisme a fait naître pour l
ens philosophes grecs, appelée περιϐόλαιον ou pallium. Ce fut même un
sujet
de persécution pour les fidèles ; lorsque les Rom
an. lvi, n. 11. Tertullien a écrit un livre entier (de Pallio) sur ce
sujet
. 131. Paus., liv. v. 132. Plin., liv. xxxv, cha
ché à l’idée ontologique de la substance qu’à l’idée psychologique du
sujet
pensant. En général, pour les métaphysiciens, l’â
énéral, pour les métaphysiciens, l’âme était considérée, non comme un
sujet
, mais comme un objet, objet de raison pure, non d
t dans l’espace ; tous deux s’entendirent encore en cherchant dans le
sujet
pensant ce terme moyen, cette racine d’une métaph
que-là, ils marchent d’accord ; c’est ici qu’ils se séparent. Dans le
sujet
pensant, ce que Kant a surtout démêlé, ce sont le
space, causalité. Pour Biran, ce moyen terme n’est autre chose que le
sujet
lui-même immédiatement saisi par un acte d’intuit
t lui-même immédiatement saisi par un acte d’intuition. Pour Kant, le
sujet
pensant n’est encore qu’une résultante dont la no
de la pensée à la multitude des phénomènes intérieurs. Pour Biran, le
sujet
pensant et conscient est au contraire ce qu’il y
dégagés par l’abstraction du point de vue primitif et fondamental du
sujet
s’apercevant lui-même. En un mot, on peut résumer
un passage entre les deux mondes et ressaisit l’objet par le moyen du
sujet
, c’est-à-dire de l’esprit. Pour mieux comprendre
précision ce que nous n’avons fait qu’indiquer, à savoir la notion du
sujet
. Ce qui est immédiatement présent à soi-même, ce
oi-même, ce qui existe pour soi, comme disent les Allemands, voilà le
sujet
, voilà l’esprit. Comparons cette notion soit à la
discursive, comme pour les choses externes ? Dans cette hypothèse, le
sujet
pensant serait à lui-même une chose externe : il
a vie n’est donc pas seulement une existence, c’est une action, et le
sujet
pensant n’est pas seulement un être, c’est une fo
et le sujet pensant n’est pas seulement un être, c’est une force. Le
sujet
pensant ne se perçoit donc pas à la manière des c
an et Kant sont d’accord. Ce qui est l’objet de l’intuition, c’est le
sujet
pensant lui-même, sujet qui ne se disperse pas et
. Ce qui est l’objet de l’intuition, c’est le sujet pensant lui-même,
sujet
qui ne se disperse pas et ne s’épuise pas dans le
ne et la fin échappe à toute intuition. D’abord il est évident que le
sujet
pensant, l’esprit, ne sait rien par l’intuition d
attacher l’un à l’autre dans ce vide apparent ? Ce n’est pas tout. Le
sujet
pensant, avons-nous dit, est plus qu’un phénomène
t le centre de tous les autres phénomènes qui composent notre vie. Le
sujet
ou le moi est donc, à proprement parler, un moyen
ît ne pouvoir s’appliquer qu’à l’être infini. A proprement parler, le
sujet
n’est qu’une ombre de substance, l’image mobile d
scendre sans qu’on puisse mesurer ces diverses oscillations. Ainsi le
sujet
ne sait rien de son propre poids, il ne peut rien
e part, la sensation lumineuse elle-même, qui n’est rien en dehors du
sujet
sentant. Or, si l’on en croit aujourd’hui les phy
omènes lumineux, ce quelque chose qui subsiste dans l’absence de tout
sujet
sentant et de toute sensation actuelle, serait un
à ce que nous appelons lumière, et tant qu’elle n’a pas rencontré un
sujet
sentant, elle n’est rigoureusement qu’un mouvemen
elons lumière nécessite donc la rencontre d’un objet sensible et d’un
sujet
sentant. Avant l’apparition du premier animal dou
cette lumière sentie est toute subjective ; elle n’existe que par le
sujet
sentant, et en lui ; elle est déjà une sensation
lon les circonstances, produire tantôt la sensation de chaleur sur un
sujet
sentant, tantôt un phénomène de mouvement dans un
r nous qu’un mouvement, et elle ne devient chaleur sentie que dans un
sujet
sentant. La chaleur sentie est donc, comme la lum
il ne peut y avoir une contradiction explicite entre la pensée et son
sujet
. La pensée, qui a pour caractère fondamental l’un
ui a pour caractère fondamental l’unité, ne peut être l’attribut d’un
sujet
composé, pas plus qu’un cercle ne peut être carré
on d’un substratum organique, nous disons qu’elle est l’attribut d’un
sujet
qui n’est pas organique, et dont le caractère ess
ent de réponse à la question du quomodo. Car si je demande comment un
sujet
composé peut parvenir à l’unité de conscience, le
nifeste contradiction ; tandis que je comprends sans difficulté qu’un
sujet
substantiellement un ait conscience de son unité.
ement un ait conscience de son unité. Quant à m’expliquer pourquoi ce
sujet
est capable de penser, je ne puis le dire, et je
ritualisme la difficulté que nous opposons ici au matérialisme. Si un
sujet
étendu ne peut être le substratum de la pensée, c
i un sujet étendu ne peut être le substratum de la pensée, comment un
sujet
inétendu peut-il penser l’étendue ? Muller a expo
n’aura pas absolument disparu. L’étendue ne peut être qu’objet et non
sujet
. Il suit de là que la perception suppose précisém
suppose précisément le conflit dont on demande l’explication entre un
sujet
simple et un objet composé. C’est là le fait prim
z les anciens et originairement, était d’apprendre aux spectateurs le
sujet
de la pièce qu’on allait représenter, à les prépa
l n’y a que les opéras qui aient conservé constamment le prologue. Le
sujet
du prologue des opéras est presque toujours détac
u rapport à la pièce qu’ils précèdent, quoiqu’ils n’aient pas le même
sujet
: tel est celui d’Amadis des Gaules. Il y a des p
ntée : tel est le prologue d’Hésione, opéra qui fut donné en 1700. Le
sujet
de ce prologue est la célébration des jeux sécula
nt trois sortes de prologues : l’un, dans lequel le poète exposait le
sujet
de la pièce ; l’autre, où le poète implorait l’in
re connaître le caractère des principaux personnages, et à exposer le
sujet
sur lequel roulait toute la pièce. Ce mot est for
t narratur summa rei sine declaratione, c’est-à-dire, l’exposition du
sujet
sans en laisser pénétrer le dénouement. Mais si c
entendaient par protase, nous l’appelons préparation ou exposition du
sujet
, deux choses qu’il ne faut pas confondre. L’une c
a dit : Que, dès les premiers vers, l’action préparée, Sans peine du
sujet
aplanisse l’entrée. L’autre développe d’une man
d’une manière un peu plus précise et plus circonstanciée le véritable
sujet
de la pièce. Sans cette exposition, qui consiste
ensuite arriver. C’est de cette partie que ce même poète a dit : Le
sujet
n’est jamais assez tôt expliqué. Cette expositio
dit : Le sujet n’est jamais assez tôt expliqué. Cette exposition du
sujet
ne doit point être si claire, qu’elle instruise p
mence : Que, dès les premiers vers, l’action préparée, Sans peine du
sujet
aplanisse l’entrée : Le sujet n’est jamais assez
vers, l’action préparée, Sans peine du sujet aplanisse l’entrée : Le
sujet
n’est jamais assez tôt expliqué. Le grand secre
scène qui ne donne pas envie de voir les autres, ne vaut rien. Si le
sujet
est grand, est connu, comme la Mort de Pompée, le
on qu’il aura pris, et son ouvrage y gagnera. Si le poète a choisi un
sujet
dont l’avant-scène ne soit pas trop compliquée, l
nque rarement à cette règle. Le poète doit se ménager, autant que son
sujet
peut le lui permettre, quelque description brilla
r doit être de faire marcher de front le comique, le développement du
sujet
et celui des caractères. Quand la pièce est un ti
e s’occuper de leur développement, plus encore que de l’exposition du
sujet
. Telle est la première scène du Misanthrope, qui
e ses parties le nom d’épisode. En effet, c’était quelquefois un même
sujet
divisé en différents récits, et quelquefois chaqu
divisé en différents récits, et quelquefois chaque récit contenait un
sujet
particulier dépendant des autres. Mais ce qui n’a
de diversité d’événements. Les actions les plus simples sont les plus
sujettes
à cette irrégularité, en ce qu’ayant moins d’inci
joute d’étrangères. Un poète peu habile épuisera quelquefois tout son
sujet
dès le second acte, et se trouvera par là dans la
on entre elles. Le poète doit choisir, autant qu’il est possible, des
sujets
dont le fond lui fournisse les incidents et les o
stacles qui doivent concourir à l’action principale ; mais lorsque le
sujet
n’en suggère point, ou que les incidents ne sont
yer toutes les ressources de son art à lier tellement l’épisode à son
sujet
, qu’il y devienne comme absolument nécessaire. Ra
premier acte, l’arrivée d’Ériphile est annoncée ; on explique même le
sujet
de sa venue. Elle veut interroger Calchas sur le
e. Voyez encore la manière dont Voltaire, dans Sémiramis, a lié à son
sujet
l’amour d’Arsace et d’Azéma ; et dans Mahomet, ce
nd œuvre de Jules Scaliger, lui qui n’a rien oublié de curieux sur ce
sujet
, il ne faut pourtant pas laisser d’en dire mon se
ce monologue, dît quelques paroles d’étonnement et de joie, selon le
sujet
, et qu’il se fâchât de ne pouvoir ouïr le reste ;
raison dans le dialogue. Il serait à souhaiter que la disposition du
sujet
fût telle qu’à chaque scène on partît d’un point
influence fascinante de l’idée, et c’est la plus fréquente lorsque le
sujet
a été déjà plusieurs fois endormi par les procédé
t alors du commandement : Donnez ! pour produire le sommeil. Même les
sujets
neufs peuvent être endormis par la simple suggest
’est le procédé familier à l’école de Nancy. À plus forte raison, les
sujets
chez lesquels la suggestibilité hypnotique est tr
uple, les cerveaux dociles, les anciens militaires, les artisans, les
sujets
habitués à l’obéissance passive sont, selon MM. L
er, cette affirmation entraîne l’idée d’une complète impuissance : le
sujet
a beau faire effort pour ouvrir les yeux, il n’y
à en croire M. Bernheim, ne dépendrait pas de l’hypnotiseur, mais du
sujet
: « C’est sa propre foi qui l’endort. Nul ne peut
u moins involontaire, et M. Ochorowicz a raison de dire : « Dès qu’un
sujet
est sensible et que vous lui suggérez l’idée du s
vité mentale, tend à produire le sommeil : si donc vous abandonnez le
sujet
à lui-même, il tombe en effet dans un sommeil dif
stinguer du sommeil ordinaire ; mais l’hypnotiseur n’abandonne pas le
sujet
à lui-même. Pendant toute la durée du processus,
sujet à lui-même. Pendant toute la durée du processus, l’attention du
sujet
est dirigée vers les manœuvres de l’opérateur. So
e processus de somnolence. Comme, de plus, il continue de suggérer au
sujet
des représentations et des actions, ces idées et
liquer, en une certaine mesure, pourquoi, dans l’hypnose profonde, le
sujet
est insensible aux plus violentes impressions qui
ation dont la nature n’est pas encore connue et qui rend les nerfs du
sujet
sensibles à la moindre action de l’opérateur. Il
que les Anglais appellent le stage « alerte », le temps nécessaire au
sujet
pour réagir à l’égard d’une stimulation extérieur
ient compte des conditions de la production, un acte suggéré, pour le
sujet
, est l’idéal de la distraction178 ». Nous ne pouv
le, n’ayant alors plus rien pour la refréner, se réalise. On dit à un
sujet
hypnotisé qu’il ne peut pas se lever de la chaise
l, « à échéance ». Cette exécution a lieu de deux manières. Tantôt le
sujet
accomplit l’acte suggéré en l’attribuant. à sa vo
té introduite dans le cerveau pendant le sommeil, puis oubliée par le
sujet
revenu à l’état de veille. Quand arrive l’occasio
e alors l’acte et en imagine des raisons parfois invraisemblables. Le
sujet
peut aussi, nous l’avons vu, quand l’heure d’acco
avait le plus profond dégoût pour son métier. Une fois hypnotisé, ce
sujet
était à la merci de toute suggestion et de tout o
epsie, la sensation unique absorbe toute la somme d’attention dont le
sujet
est resté capable, et en même temps toute sa volo
exemple de la force des idées et images ; au lieu de lever le bras du
sujet
, l’hypnotiseur lui montre son bras levé, et l’hyp
images répondant aux associations de mouvements. Vous faites boire au
sujet
, sous le nom de champagne, un verre d’eau vinaigr
ifférent des perceptions en ce qu’elles sont moins distinctes et plus
sujettes
au contrôle volontaire ; l’hypnotisé ayant perdu
: suggérez l’hallucination d’une croix rouge sur du papier blanc, le
sujet
, en regardant une autre feuille de papier, verra
par une lentille ; tracez un trait sur une carte blanche et dites ait
sujet
que c’est la photographie de Victor Hugo, il aper
Hugo, il apercevra la photographie. Placez une loupe sous les yeux du
sujet
, il verra la photographie grossir ; le prisme la
ent pas. On peut arracher des dents, amputer un bras, en affirmant au
sujet
endormi qu’il ne sent rien. On peut abolir la sen
tre, par une impression dont il ne saurait lui-même rendre compte. Ce
sujet
est souvent aveugle ou sourd à la présence et à l
n’entend que ceux qui sont mis par ce dernier en rapport avec lui. Un
sujet
très sensible suivra l’hypnotiseur tout autour de
tant. Une expérience favorite de M. Gurney était de cacher la main du
sujet
derrière un rideau épais, puis de toucher un de s
phénomène de « l’électivité ». Même pendant la veille, chez certains
sujets
, quand leur attention était absorbée par une conv
. En admettant donc qu’il y eût suggestion, encore faudrait-il que le
sujet
, pour deviner l’intention de l’opérateur, eût une
pathie ». Rappelons que M. Pierre Janet et M. Gibert ont endormi leur
sujet
quinze fois, par la concentration de la pensée et
ui a atteint plusieurs kilomètres. M. Héricourt a endormi de même son
sujet
à plusieurs reprises187. Le docteur Dusart dit av
ccès plus de cent expériences analogues. Il a endormi ou réveillé son
sujet
à des distances de 5 et 10 kilomètres. Le même su
ou réveillé son sujet à des distances de 5 et 10 kilomètres. Le même
sujet
, que son père endormait aussi, reconnaissait l’ac
onnaissait l’action de M. Dusart et la distinguait de toute autre. Le
sujet
de MM. Janet et Gibert ne savait si c’était le pr
e. D’après MM. Pierre Janet, Héricourt et Dusart, la croyance qu’a le
sujet
que son hypnotiseur habituel est en train de l’en
es sourds-muets lisent la parole sur les lèvres. Selon M. Delbœuf, un
sujet
, après avoir soupesé une carte blanche prise dans
cet ordre, plus il tend à articuler des mots. On conçoit donc que le
sujet
puisse, comme le sourd-muet, mais avec beaucoup p
l du cerveau et de ses mouvements. D’autre part, on sait que, chez le
sujet
hypnotisable, l’idée du sommeil voulu par l’hypno
eil. Ces idées n’ont pas besoin d’être claires et distinctes quand le
sujet
est très impressionnable. Il suffit que le cervea
autres que celles sur lesquelles l’hypnotiseur tourne l’attention du
sujet
; l’attention étant exclusivement concentrée en u
rée en une autre direction, les sensations causées par l’objet que le
sujet
croit absent deviennent très indistinctes. Nous c
d’un discernement sensitif et non intellectuel. Le fameux passage du
sujet
à l’objet, qui embarrasse tant les Berkeley et le
riode de son existence à une autre qu’elle. Les cas de ce genre où le
sujet
que l’on prétend dédoublé connaît à la fois ses d
qui jouerait un duo à lui seul, et qui serait tellement plein de son
sujet
qu’il se croirait successivement Pauline et Polye
riences de M. Pierre Janet. En plongeant, par de nouvelles passes, un
sujet
déjà endormi dans un somnambulisme nouveau et ren
nsée « s’oriente d’une manière différente ». Réveillés ensuite, « les
sujets
reprennent leur pensée habituelle. » Aux trouble
supprimera, au contraire, toute mémoire et toute parole chez un autre
sujet
qui se sert de ces images visuelles. Selon M. Pie
. II, p. 221. 189. Si M. Pierre Janet approche son front de celui du
sujet
endormi (Mme B…) et donne un commandement par la
ment la page reflétée sur la cornée de ce dernier. On prétend que des
sujets
ont vu des choses reflétées par des corps non pol
s ont vu des choses reflétées par des corps non polis. Persuadez à un
sujet
qu’il y a une photographie sur une carte blanche,
. 195. D’après les expériences de M. Pierre Janet, les choses que le
sujet
, dans l’hallucination négative, paraît ne pas per
e l’être se divise, selon une infinité de proportions, en objet et en
sujet
et compose, pour se saisir, une infinité de compr
ent, le geste analytique selon lequel l’Etre se divise en objet et en
sujet
est proprement le geste créateur de la réalité ph
le mécanisme de la cause, à varier indéfiniment, devant le regard du
sujet
, le spectacle de la multiplicité des objets qu’en
C’est parmi cet écoulement du temps que toutes les choses, objets et
sujets
tour à tour les unes pour les autres, se rencontr
s relations infiniment nombreuses que réalisait seul, entre objets et
sujets
, le mécanisme de la cause par l’intermédiaire du
, pour le mieux concevoir, ce phénomène de réalisation par rapport au
sujet
, il apparaît que tout état de conscience où le su
n par rapport au sujet, il apparaît que tout état de conscience où le
sujet
s’empare de l’objet, exige le recul d’un spectate
jet, l’objet lui-même. Ainsi l’objet ne se condense sous le regard du
sujet
qu’autant que le principe d’arrêt qui a pour miss
ans les limites où la perception dans la conscience de l’objet par le
sujet
devient et demeure possible. *** Si, avec un plus
Section 14, qu’il est même des
sujets
specialement propres à certains genres de poësie
s specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du
sujet
propre à la tragedie Non seulement certains suj
t de peinture. Du sujet propre à la tragedie Non seulement certains
sujets
sont plus avantageux pour la poësie que pour la p
ture, ou pour la peinture que pour la poësie ; mais il est encore des
sujets
plus propres à chaque genre de poësie et à chaque
peintre puisse donner à ses figures une certaine grandeur. Un pareil
sujet
ne veut pas être répresenté avec de petites figur
avec de petites figures destinées à l’embellissement d’un païsage. Un
sujet
grotesque ne veut pas être traité avec des figure
bonnes parmi les anciennes et les modernes qui roulent sur de pareils
sujets
. La comedie ne veut point traiter des actions atr
qui voudront bien y faire attention, de se méprendre sur le choix des
sujets
qui lui conviennent. Le but de la tragedie étant
es violentes étoient permises contre un citoïen qui vouloit faire des
sujets
de ses égaux ; et qui, pour parler le langage des
nce de ce principe qu’il n’est de connaissance que d’un objet pour un
sujet
. Il suit de là que le moi humain ne peut prendre
t jamais que partiellement. La fraction de lui-même qu’il a érigée en
sujet
, échappe à ses prises. Veut-il s’en saisir, il lu
le royaume mort du passé, et tirer de sa propre substance un nouveau
sujet
qui va échapper à son tour à ce nouvel effort de
présentations diverses, et ces représentations n’existent que pour un
sujet
qui, lui-même, se modifie insensiblement et sans
-même, se modifie insensiblement et sans cesse, c’est-à-dire pour des
sujets
multiples, entre lesquels n’existe qu’une présomp
t de près à leur genèse on les voit émerger de la sensibilité même du
sujet
, n’est-on pas tenté de se demander s’ils ne sont
se concevoir qu’autre qu’il n’est, puisque la division en objet et en
sujet
, condition de toute connaissance, brise son unité
e division. Cet acte initial par lequel l’être unique se distingue en
sujet
et en objet lève le rideau sur la fiction du mond
sition. On s’efforcera donc de distinguer les divisions naturelles du
sujet
que l’on traite, de partager en autant de section
elle sort de l’excessive division, comme de l’indivision. Diviser un
sujet
n’est pas le morceler ; en séparer les éléments n
xcellemment Buffon, ne devraient être d’usage que quand on traite des
sujets
différents, ou lorsque, ayant à parler de choses
terruption détruit et fait languir. » La constitution essentielle du
sujet
marque à l’écrivain les reposoirs naturels, où il
isir d’un regard. Vous aurez donc soin, en distinguant les parties du
sujet
, d’en réduire le nombre au strict nécessaire, et
liberté vagabonde qu’on donnait à sa pensée, lorsqu’on rêvait sur le
sujet
à traiter, on a rencontré des idées gracieuses, s
tuelles, originales : elles ne tiennent peut-être pas de très près au
sujet
; il faudra se détourner un peu pour les montrer
es de Molière ? des effets imprévus, mais logiques, qui sont tirés du
sujet
et le développent. Ce n’est pas Corneille qui fai
ne serve à cette démonstration : il n’a point mis l’agrément dans son
sujet
, il l’en a tiré ; ce qui est ornement est aussi a
ez, écrit-il, qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au
sujet
, qu’il n’y ait rien de trop ni rien de manque. »
anifestement superflues, pour accueillir des idées qui conviennent au
sujet
sans lui être nécessaires. Cette complaisance enc
: soyez sûr que si tout l’effet cherché, l’effet le plus grand que le
sujet
comporte, est produit par un certain nombre de dé
e qu’il ne vous était pas nécessaire d’exprimer. Et vraiment, quelque
sujet
que l’on traite, il est essentiel de garder ainsi
elle doit venir du fond des choses et de la constitution naturelle du
sujet
. Je ne parle point ici de l’obligation où l’on pe
fléchi sur la répartition de la matière entre les diverses parties du
sujet
. On a cédé à une liaison naturelle des choses, et
cipales idées. C’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un
sujet
sera circonscrit et que l’on en connaîtra l’étend
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
à écrire….. « Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son
sujet
; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
et l’on ne s’arrête que lorsqu’on a épuisé les idées que l’analyse du
sujet
avait fournies, lorsque sont déterminés ainsi la
tromperait gravement si l’on pensait qu’il n’y a qu’un plan de chaque
sujet
: chercher ici l’absolu est pure chimère. L’ordre
el genre de preuves, interviennent sans cesse et font que, sur chaque
sujet
, il y a autant de plans possibles qu’il y a de ge
sur la couronne, le chef-d’œuvre peut-être de l’éloquence humaine. Le
sujet
est la défense de Ctésiphon, accusé d’avoir fait
saire Eschine. Il est bon d’avoir conçu le plan idéal qui convient au
sujet
, et d’essayer de le remplir : si l’on n’y peut pa
jouter ici quelques conseils particuliers sur certaines catégories de
sujets
, qui peuvent être souvent proposés à des élèves,
écessairement situé dans l’espace et dans la durée ; de là, selon les
sujets
, une distribution géographique et un ordre chrono
un ordre chronologique : souvent l’un et l’autre s’imposent à un même
sujet
. Cette facilité qui s’offre à l’écrivain de laiss
coïncidence ou d’intersection, en se conformant à la nature intime du
sujet
et à l’idée maîtresse qui doit tout dominer : ces
s individus, les groupes se mêlent et se démêlent incessamment, et le
sujet
, à chaque moment dispersé, à chaque moment rassem
pour l’esprit qui y trouve l’ordre et la clarté nécessaires. Dans un
sujet
simple et court, dans une composition de collège,
lle aux narrations qu’on pourra vous donner à développer. Exposer son
sujet
, c’est-à-dire indiquer le temps, le lieu, toutes
connaître pour comprendre ce qui va se passer ensuite ; développer le
sujet
, c’est-à-dire montrer le jeu des caractères, l’év
i, faire agir en un mot et souffrir les personnages, dénouer enfin le
sujet
, c’est-à-dire pousser l’action et les caractères
i n’empêche pas que, s’il n’y a pas une raison spéciale qui vienne du
sujet
, on ne fait pas dîner devant nous les héros du ro
er les vérités d’expérience sur les principes de la raison. Selon les
sujets
, selon la force différente de chaque catégorie de
souffre guère d’exception, et l’on peut dire que dans toute question
sujette
à controverse, où l’on peut répondre sans absurdi
éaliser dans un état de connaissance qu’en se divisant en objet et en
sujet
. Or il est évident que chacune de ces attitudes d
tive, il arriverait en effet que, faute d’un objet pour déterminer le
sujet
, celui-ci qui ne prend conscience de lui-même que
. Par le triomphe absolu de l’attitude objective, l’objet, faute d’un
sujet
pour le percevoir, se verrait privé de toute form
la substance de l’Être ou du moi, dont l’autre tend à transformer en
sujet
— miroir, œil, regard, contemplation — toute cett
oir de sa conscience, s’est objectivée en ses strophes. L’activité du
sujet
qui veut connaître s’exerce en lui à tout instant
s. Cette joie de curiosité affirme encore et maintient l’existence du
sujet
. Elle joue le rôle de la couche légère de gélatin
vec les objets de sa contemplation ; le voici supprimé lui-même comme
sujet
par cet effort suprême où il tente de convertir e
contemplation cette dernière passion qui l’animait encore en tant que
sujet
. L’exagération contraire aboutit à un même résult
dans les tems du paganisme. Ils peuvent donc, en traitant de pareils
sujets
emploïer ces divinitez comme des acteurs principa
genres de poësie. Je ne crois point qu’une action allegorique soit un
sujet
propre pour les poëmes dramatiques, dont le but e
poëtes dramatiques. D’ailleurs il est impossible qu’une piece dont le
sujet
est une action allegorique, nous interesse beauco
e celles où ils avoient bien voulu être moins ingenieux et traiter un
sujet
historique. Le brillant qui naît d’une action met
devine aisément les raisons qu’Aristophane avoit de traiter ainsi ses
sujets
, quand on sçait que ce poëte vouloit jouer dans A
e pouvoit pas donc trop masquer ses personnages, ni trop déguiser ses
sujets
. Ainsi une action et des personnages allegoriques
comedies, du moins suivant l’ordre où elles sont arrangées, ont pour
sujet
une action humaine et vrai-semblable. Les françoi
om. Ils crurent alors que des actions allegoriques pouvoient être des
sujets
de comedie. Nous avons encore une piece qui fut r
part, bizarres, et devinrent successivement moins appropriées à leurs
sujets
primitifs, altérées, invraisemblables, obscures,
impuissance naturelle des premiers hommes, incapables d’abstraire du
sujet
ses formes et ses propriétés ; en conséquence, no
’Arioste, nés dans un siècle éclairé par la philosophie, tirèrent les
sujets
de leur poème de la chronique de l’archevêque Tur
médie, dans le sens de l’ancienne comédie des Grecs, qui prenait pour
sujet
des personnages réels. Dante ressembla sous ce ra
s, mais les personnes les plus connues ; que la tragédie prenait pour
sujets
des personnages de l’histoire poétique ; que l’an
mais les Grecs et les Latins ne prirent un personnage imaginaire pour
sujet
principal d’une tragédie. Le public moderne, d’ac
moderne, d’accord en cela avec l’ancien, veut que les opéras dont les
sujets
sont tragiques, soient historiques pour le fond ;
ont tragiques, soient historiques pour le fond ; et s’il supporte les
sujets
d’invention dans la comédie, c’est que ce sont de
en, la même observation à mon tour et à ma manière. Les Français sont
sujets
à ces intermittences de fatigue et d’excitation e
ienne, je me suis borné à rêvasser à ce qui pourrait être pour moi le
sujet
d’un nouveau livre, car je n’ai pas besoin de te
ne l’étais, quand j’ai écrit la Démocratie, de bien traiter un grand
sujet
de littérature politique. Mais quel sujet prendre
e, de bien traiter un grand sujet de littérature politique. Mais quel
sujet
prendre ? Plus de la moitié des chances de succès
chances de succès sont là, non-seulement parce qu’il faut trouver un
sujet
qui intéresse le public, mais surtout parce qu’il
etite mêlée dans laquelle j’étais engagé), j’ai cherché, dis-je, quel
sujet
je pourrais prendre ; et jamais je n’ai rien aper
s l’imagination et de te demander ton avis. Je ne puis songer qu’à un
sujet
contemporain. Il n’y a, au fond, que les choses d
historiques qui suffisent aux sociétés oisives et érudites. Mais quel
sujet
contemporain choisir ?… » Et il va énumérer les
tes. Mais quel sujet contemporain choisir ?… » Et il va énumérer les
sujets
qui ont successivement passé devant ses yeux. — U
numérer les sujets qui ont successivement passé devant ses yeux. — Un
sujet
contemporain direct ? C’est trop simple, à son gr
r avenir probable. Mais quand je viens à chercher le nœud d’un pareil
sujet
, le point où toutes les idées qu’il fait naître s
u’on peut avoir à en dire. Mon doute porte bien moins sur le choix du
sujet
que sur la façon de le traiter. Ma première pensé
s en y réfléchissant, il me vient de grandes hésitations à traiter le
sujet
de cette manière : ainsi envisagé, l’ouvrage sera
ent gré de ces tentatives ; et, quand deux écrivains prennent le même
sujet
, il est naturellement porté à croire que le derni
taillée que je connaisse : « A cette première manière d’envisager le
sujet
, poursuis l’auteur, en a succédé dans mon esprit
demi-clartés qui lui permettent seulement d’apercevoir la grandeur du
sujet
, sans le mettre en état de reconnaître ce qui se
croire que je suis plus propre que personne à apporter dans un pareil
sujet
une grande liberté d’esprit, et à y parler sans p
t, s’il ne s’était pas laissé atteler à des corvées honorables, à des
sujets
officiels ennuyeux ; si, né hors de sa classe, la
ns l’avenir, qu’on ne doit pas craindre d’insister et d’appuyer à son
sujet
. On pourra trouver que, plus indulgent en apparen
âmes fort amicalement. Ampère, absent et pour lors à Rome, faisait le
sujet
naturel de la conversation. Ce n’est donc qu’à mo
e Temps, dirigé alors par M. Coste (1835). Tocqueville m’adressa à ce
sujet
la lettre suivante, qu’un hasard me fait retrouve
la vérité morale est le but. Les règles. Les intrigues. Le choix des
sujets
. L’histoire dans Corneille : goût des réflexions
relative, et se détermine par la constitution particulière de chaque
sujet
. Quand on a donné au sujet toute la concentration
par la constitution particulière de chaque sujet. Quand on a donné au
sujet
toute la concentration que ses propriétés essenti
propriétés essentielles rendent possible, on a atteint l’unité de ce
sujet
et le maximum de vraisemblance. Si maintenant Cor
durée. Voilà pourquoi les vingt-quatre heures font un peu violence au
sujet
du Cid, tandis qu’Andromaque ou Phèdre s’y renfer
Héraclius la substitution d’enfants n’est pas un moyen de traiter le
sujet
, c’est l’essence même du sujet, et de cette donné
fants n’est pas un moyen de traiter le sujet, c’est l’essence même du
sujet
, et de cette donnée singulière le poète veut tire
in la manifestation des caractères. J’en dirai autant du choix de ses
sujets
. Il a pensé aux sujets privés et bourgeois, à ce
caractères. J’en dirai autant du choix de ses sujets. Il a pensé aux
sujets
privés et bourgeois, à ce que nous appelons le dr
nanciers, d’où sortent les passions bourgeoises. Enfin, parce que les
sujets
historiques sont vrais. Corneille a toujours cru
e les sujets historiques sont vrais. Corneille a toujours cru que les
sujets
d’invention pure ne convenaient pas à la tragédie
nt ce mot, qu’on a si souvent mal compris et incriminé : « Les grands
sujets
doivent toujours aller au-delà du vraisemblable.
chines qui étaient comme des ébauches d’opéra), je ne trouve que deux
sujets
légendaires, Médée, qui précède le Cid, et Œdipe,
édée, qui précède le Cid, et Œdipe, qui est une erreur. Il a pris ses
sujets
presque exclusivement dans l’histoire, et chez le
: le Cid, don Sanche malgré leurs origines poétiques, sont encore des
sujets
d’histoire. Mais Corneille s’est arrêté avec préd
es, pittoresques. Il n’a même pas beaucoup de couleur, sinon dans les
sujets
où l’imagination espagnole jette encore ses feux
lleures pièces sont postérieures au Cid. Du Ryer a réussi surtout les
sujets
romains et politiques324 : il n’y a guère porté d
a appris à imiter librement, à marquer d’une conception originale les
sujets
qu’il n’inventait pas, à dégager les études d’âme
893. 318. Nicomède suit Don Sanche, qui lui est identique ; mais le
sujet
, dans Don Sanche, était enveloppé de romanesque e
nt toujours, sans doute, des phénomènes pour un être sentant, pour un
sujet
auquel ils apparaissent ; mais, comme il n’import
t auquel ils apparaissent ; mais, comme il n’importe nullement que ce
sujet
soit Pierre ou Paul, comme de plus ce n’est pas l
sujet soit Pierre ou Paul, comme de plus ce n’est pas la relation au
sujet
qui est à étudier ici, mais au contraire l’objet,
ue, en tant qu’appréhendées sous forme de sensations. Le rapport à un
sujet
sentant et voulant est donc bien caractéristique
ent les phénomènes sont-ils donnés à une conscience ? qu’est-ce qu’un
sujet
par rapport aux objets qu’il sent et sur lesquels
’élève au point de vue dynamique. Est-ce à dire que la distinction du
sujet
et de l’objet ait besoin d’être posée comme consc
en résultent. Maintenant, l’individualité, le tout-un qui évolue, le
sujet
actuel ou virtuel, n’est-ce en définitive qu’une
périence immédiate, pour laquelle il y a des individus distincts, des
sujets
sentants et conscients, en un mot, des vies inter
psychologue se pose cette question fondamentale : — Qu’est-ce que le
sujet
conscient et comment se forme-t-il ? — nous devon
re aspect du même problème : — Par quel mode d’action se manifeste le
sujet
conscient ? — Ici encore s’accuse le contraste de
fférents des lois de causalité purement physique. Le mode d’action du
sujet
sentant est la tendance à une fin. Là encore, la
et de préférence, sont les idées-forces. Nous pouvons donc donner au
sujet
qu’étudie la psychologie un nom plus précis et d’
tude de la volonté. Le problème n’est plus seulement : existe-t-il un
sujet
? mais, comment agit-il ? Le rapport du sujet aux
lement : existe-t-il un sujet ? mais, comment agit-il ? Le rapport du
sujet
aux objets n’est plus un simple rapport de représ
é et se compose de sensations venant du corps, de sentiments, etc. Le
sujet
je est conscient, mais impersonnel ; l’objet moi
est personnel, mais inconscient. C’est à prouver la non-ingérence du
sujet
dans le « contenu » de la conscience que sont emp
orme qui n’est rien de plus que ce qu’elle contient ? Qu’est-ce qu’un
sujet
pur qui ne se manifeste d’aucune manière, qui n’a
de fond, de surface, etc. Il n’est pas étonnant que cette forme ou ce
sujet
soit sans action. On ne peut ni vouloir, ni agir
e pas qu’en dehors de la représentation des objets il n’y ait dans le
sujet
qu’une forme impersonnelle. C’est oublier le plai
naison prend l’apparence de l’activité2. » M. William James fait à ce
sujet
une confession sincère, dans laquelle il nous rac
as vouloir, donc mon vouloir est moi-même, répondent les partisans du
sujet
. Intellectuellement, objet ne se comprend que par
rtisans du sujet. Intellectuellement, objet ne se comprend que par le
sujet
, et le sujet ne se saisit que dans son rapport à
jet. Intellectuellement, objet ne se comprend que par le sujet, et le
sujet
ne se saisit que dans son rapport à un objet ; do
limite. Mais la sensibilité et la volonté, elles, vont plus loin. Le
sujet
, sans se représenter à lui-même, se sent jouir et
des objets en deux parts », dont l’une apparaît miraculeusement comme
sujet
? Il y a sans doute un moi-objet, le seul qui soi
iscrimination et l’assimilation sont les fonctions intellectuelles du
sujet
; le plaisir et la douleur en sont les fonctions
sserons à l’étude de la volonté proprement dite, comme constituant ce
sujet
qui s’érige à la fois en fin et en cause au sein
à un mouvement externe. Elle recherche et ce que peut l’objet sur le
sujet
, et ce que peut le sujet sur l’objet ; sous leurs
Elle recherche et ce que peut l’objet sur le sujet, et ce que peut le
sujet
sur l’objet ; sous leurs rapports de « représenta
Chapitre premier. De l’invention dans les
sujets
particuliers J’ai indiqué jusqu’ici comment on
r. Il faut trouver ce qui convient à la circonstance particulière, au
sujet
limité. C’est là que s’exercera l’invention, qui
rivent pas pour être auteurs n’ont pas à se préoccuper d’inventer des
sujets
: le maître les impose dans l’enfance ; plus tard
nc s’être habitué de bonne heure à faire d’un coup d’œil le tour d’un
sujet
, à le pénétrer d’une brève réflexion, à ramasser
sentiel est de démêler les idées et les sentiments qui constituent le
sujet
et y sont renfermés comme en bloc. L’invention en
t universel, c’est-à-dire le lieu commun, élément fondamental de tout
sujet
. Si relatif, si particulier qu’il soit, descripti
oncevoir la nature et la portée. C’est ce qu’on appelle comprendre un
sujet
. Que les mots ne vous effrayent pas, et ne croyez
cas particuliers à évoquer les idées et les images qui sont liées au
sujet
, à modifier des idées et des images étrangères de
ces deux idées fondamentales : les mots amant & ami expriment les
sujets
en qui se trouve l’une ou l’autre de ces deux pas
s êtres réels ; les mots amoureux & amical servent à qualifier le
sujet
qui est affecté par l’une ou par l’autre de ces p
du reste de l’inscription pouvoit indiquer : accompagnée, elle étoit
sujette
aux mêmes variations. G. V. genio urbis, G. P. R
isme, où l’usage qui met le mot toute en concordance de genre avec le
sujet
elles, n’a aucun égard à la concordance de nombre
toutes au pluriel seroit un adjectif collectif, qui détermineroit le
sujet
elles, comme si l’on disoit, il n’y en a pas une
pression pleine, mais diffuse, lâche & pesante, vous avez un beau
sujet
de dire ; c’est ici une raison de briéveté. Il e
té de rapports différens. Tantôt c’est le rapport d’une qualité à son
sujet
, fortitudo regis ; tantôt du sujet à la qualité,
est le rapport d’une qualité à son sujet, fortitudo regis ; tantôt du
sujet
à la qualité, puer egregiae indolis : quelquefois
mpersonnel, que ces verbes sont réellement personnels, & que leur
sujet
doit être au nominatif quand on l’exprime. Nous a
régime au génitif est le régime déterminatif du nom qui leur sert de
sujet
; & que ce qu’on envisage ordinairement comme
sert de sujet ; & que ce qu’on envisage ordinairement comme leur
sujet
sous la dénomination ridicule de nominatif, est v
conditio nunc non poenitet : il est évident que hoec conditio est le
sujet
de poenitet, & que me en est le régime object
oyen de ramener tous les autres à l’analogie commune, en suppléant le
sujet
sousentendu de chaque verbe : poenitet me facti v
les déterminatifs des noms conscientia, turpitudo, sors, qui sont les
sujets
des verbes. Le génitif se construit encore avec d
véniens. Il détermine quelquetois en vertu du rapport d’une action au
sujet
qui la produit, quelquefois aussi en vertu du rap
raires, ils ne pourront tous établir pour leurs genres que des regles
sujettes
à quantité d’exceptions. Quelques noms seront d’u
sprit les idées des objets considérés comme étant ou pouvant être les
sujets
de diverses modifications, mais sans aucune atten
e à ces modifications. Les modifications elles-mêmes peuvent être les
sujets
d’autres modifications ; & envisagées sous ce
ifs présentent à l’esprit la combinaison des modifications avec leurs
sujets
: mais en déterminant précisément la modification
sément la modification renfermée dans leur valeur, ils n’indiquent le
sujet
que d’une maniere vague, qui leur laisse la liber
pour présenter à l’esprit la combinaison des modifications avec leurs
sujets
; ils en expriment avec précision telle ou telle
écision telle ou telle modification ; ils n’indiquent pareillement le
sujet
que d’une maniere vague qui leur laisse aussi la
d’ôter à leur signification l’équivoque d’une application douteuse au
sujet
auquel elle a rapport : c’est une conséquence que
nt uni à son substantif, pour ne faire avec lui qu’un seul & même
sujet
du verbe, ou qu’un seul & même régime, soit d
té de celui qu’on avance ici. Tout verbe est nécessairement uni à son
sujet
, pour ne faire avec lui qu’un seul & même tou
l & même tout ; il exprime une propriété que l’on conçoit dans le
sujet
, qui ne peut subsister sans le sujet, qui détermi
opriété que l’on conçoit dans le sujet, qui ne peut subsister sans le
sujet
, qui détermine le sujet à être d’une certaine faç
dans le sujet, qui ne peut subsister sans le sujet, qui détermine le
sujet
à être d’une certaine façon, & qui le fait no
logicien doit donc voir que le verbe n’est qu’une même chose avec le
sujet
. On l’a vû en effet, puisque l’un est toûjours en
Dans toutes les langues on trouvera des propositions qui auront leurs
sujets
& leurs attributs ; des termes dont le sens i
ce point opposé à la Grammaire. « Puisque la Grammaire, dit-il à ce
sujet
, n’est que pour fournir des regles ou des réflexi
sprit apperçoit nécessairement dans l’analyse de la pensée, savoir le
sujet
, l’attribut, & la copule. Le sujet est la par
nalyse de la pensée, savoir le sujet, l’attribut, & la copule. Le
sujet
est la partie de la proposition qui exprime l’obj
ation, dont l’esprit apperçoit l’existence ou la nonexistence dans le
sujet
; & la copule est la partie qui exprime l’exi
tie qui exprime l’existence ou la non-existence de l’attribut dans le
sujet
. Les parties grammaticales de la proposition sont
font entrer, pour constituer la totalité des parties logiques. Voyez
Sujet
& Copule . Les différentes manieres dont les
mot modificatif avec un mot subjectif, parce que la modification d’un
sujet
n’est autre chose que le sujet modifié. Le modifi
jectif, parce que la modification d’un sujet n’est autre chose que le
sujet
modifié. Le modificatif se rapporte au subjectif,
modificatif est l’attribut d’une proposition dont le subjectif est le
sujet
, comme quand on dit, ces hommes sont savans. Tout
ectif, parce que dans l’analyse de la proposition elles envisagent le
sujet
& l’attribut comme deux objets séparés &
ées sur des notions trop éloignées des connoissances vulgaires, &
sujettes
à trop d’exceptions : il est plus court & plu
st mal expliqué.] « Les anciens étoient hommes, & par conséquent
sujets
à faire des fautes comme nous. Il y a de la petit
n, c’est qu’on a cru que nos omnes étoient au nominatif, sans être le
sujet
d’aucun verbe, ce qui seroit en effet violer une
r les consonnes, & à l’article h , celui que j’adopte sur le même
sujet
. On peut dire que cette lettre est propre à l’alp
ut être la cause de cet idiotisme ? le verbe exprime l’existence d’un
sujet
sous un attribut. Voyez Verbe . L’attribut n’est
sel, d’exprimer l’attribut par un adjectif mis en concordance avec le
sujet
du verbe ? Je réponds qu’il n’y a peut-être entre
idere encore l’attribut d’une maniere vague & sans application au
sujet
: la phrase commune présente le sujet tel qu’il p
vague & sans application au sujet : la phrase commune présente le
sujet
tel qu’il paroît à l’esprit après le jugement, &a
naison dont la concordance puisse en désigner l’application à quelque
sujet
déterminé. Les autres langues doivent exprimer l’
ce qui est rempli par la concordance de l’adjectif attributif avec le
sujet
. Mais peut-être faut-il sous-entendre alors le no
n effet la concordance de l’adjectif avec le nom, & l’identité du
sujet
exprimé par les deux especes, ne s’entendent clai
ot est ? il est à la troisieme personne du singulier ; quel en est le
sujet
? comment pourra-t-on lier à ce mot l’infinitif r
ent le nominatif du verbe est ; ou en termes plus justes, c’en est le
sujet
grammatical, qui seroit au nominatif, s’il étoit
s’il étoit déclinable : reperire neminem qui velit id, en est donc le
sujet
logique. Ainsi il faut construire, reperire nemin
même construction par-tout où l’on trouve un infinitif employé comme
sujet
du verbe sum, lorsque ce verbe a le sens adjectif
rien de si commun dans la plûpart des langues, que de voir l’infinif
sujet
du verbe substantif, quand on exprime ensuite un
: ainsi dans chaque langue, le vocabulaire est comme l’inventaire des
sujets
de son domaine ; & son principal office est d
ation en est quelquefois trop embarrassante pour pouvoir établir à ce
sujet
quelque chose de bien certain. Mais il n’en est p
turpe est mentiri, par exemple, je dis que l’infinitif mentiri est le
sujet
du verbe est, & qu’il seroit au nominatif s’i
tre le sens indéfini : par exemple, cet homme est savant, l’homme est
sujet
à l’erreur, &c. Voyez Abstraction, Appellatif
ode personnel qui exprime directement & purement l’existence d’un
sujet
déterminé sous un attribut. Comme ce mode est des
sous un attribut. Comme ce mode est destiné à être adapté à tous les
sujets
déterminés dont il peut être question dans le dis
inflexions personnelles & numériques, dont la concordance avec le
sujet
est la suite nécessaire de cette adaptation ; cet
. 116. J’ajoûte que le mode indicatif exprime purement l’existence du
sujet
, pour marquer qu’il exclue toute autre idée acces
; c’est de mettre le verbe, sous ces aspects, en concordance avec le
sujet
dont il énonce un jugement. Cette concordance sup
t il énonce un jugement. Cette concordance suppose identité, entre le
sujet
déterminé avec lequel s’accorde le verbe, & l
té, entre le sujet déterminé avec lequel s’accorde le verbe, & le
sujet
vague présenté par le verbe sous l’idée de l’exis
rdance désigne l’application du sens vague du verbe au sens précis du
sujet
. Si donc l’infinitif ne reçoit dans aucune langue
st qu’il est dans la nature de ce mode de n’être jamais appliqué à un
sujet
précis & déterminé, & de conserver invari
sion du jugement intérieur, qui est la perception de l’existence d’un
sujet
dans notre esprit sous tel ou tel attribut (s’Gra
le verbe ne peut exprimer le jugement qu’autant qu’il est appliqué au
sujet
universel ou particulier, ou individuel, qui exis
rticulier, ou individuel, qui existe dans l’esprit, c’est-à-dire à un
sujet
déterminé. Il n’y a donc que les modes personnels
mp; le mode infinitif, ne pouvant par sa nature être appliqué à aucun
sujet
déterminé, ne peut énoncer un jugement, parce que
miné, ne peut énoncer un jugement, parce que tout jugement suppose un
sujet
déterminé. Les usages des langues nous apprennent
e intellectuelle sous un attribut, est la seule idée déterminative du
sujet
vague présenté par l’infinitif ; & cette idée
t de la même maniere & aux mêmes fins. 1°. Nous l’employons comme
sujet
ou grammatical, ou logique. Nous disons, mentir
s disons, mentir est un crime, de même que le mensonge est un crime,
sujet
logique ; fermer les yeux aux preuves éclatantes
veuglement volontaire sur les preuves, &c. ici fermer n’est qu’un
sujet
grammatical ; fermer les yeux aux preuves éclatan
cal ; fermer les yeux aux preuves éclatantes du Christianisme, est le
sujet
logique. 2°. L’infinitif est quelquefois compléme
e préposition : la honte de mentir , comme la turpitude du mensonge ;
sujet
à débiter des fables, comme sujet à la fievre ; s
, comme la turpitude du mensonge ; sujet à débiter des fables, comme
sujet
à la fievre ; sans déguiser la vérité, comme sans
ere). En conséquence l’infinitif grec ainsi décliné est employé comme
sujet
ou comme régime d’un verbe, ou comme complément d
Il est clair qu’il en est ici de vivere comme d’assentatio ; l’un est
sujet
dans le premier membre ; l’autre est sujet dans l
me d’assentatio ; l’un est sujet dans le premier membre ; l’autre est
sujet
dans le second ; l’un est féminin, l’autre est ne
infinitif, c’est qu’il est faux que dans l’ordre analytique il ait un
sujet
, que l’usage de la langue latine met à l’accusati
e langue l’infinitif ne reçoit aucune des terminaisons relatives à un
sujet
; il semble que ce soit une conséquence qui n’aur
per aux Grammairiens, que l’infinitif ne doit point se rapporter à un
sujet
. Ce principe se confirme par une nouvelle observa
en grec & en latin, qui dans toutes les langues est employé comme
sujet
d’un verbe, ou comme complément, soit d’un verbe,
nce dans les langues où les adjectifs ont des inflexions relatives au
sujet
; tout cela vient d’être prouvé : or est-il raiso
vient d’être prouvé : or est-il raisonnable de dire qu’un nom ait un
sujet
? C’est une chose inouie en Grammaire, & cont
pas moins contraire à l’analogie de la langue latine, de dire que le
sujet
d’un verbe doit se mettre à l’accusatif : la synt
n verbe doit se mettre à l’accusatif : la syntaxe latine exige que le
sujet
d’un verbe personnel soit au nominatif ; pourquoi
nnel soit au nominatif ; pourquoi n’assigneroit-on pas le même cas au
sujet
d’un mode impersonnel, si on le croit appliquable
e cas au sujet d’un mode impersonnel, si on le croit appliquable à un
sujet
? Deux principes si opposés n’auront qu’à concour
e sens formé par un nom avec un infinitif est, dit-on, quelquefois le
sujet
d’une proposition logique ; & en voici un exe
e point paroître est un grand art). Mais si artem non apparere est le
sujet
total ou logique de est magna ars ; il s’ensuit q
st le sujet total ou logique de est magna ars ; il s’ensuit qu’artem,
sujet
immédiat de non apparere, est le sujet grammatica
na ars ; il s’ensuit qu’artem, sujet immédiat de non apparere, est le
sujet
grammatical de est magna ars : c’est ainsi que si
s : c’est ainsi que si l’on disoit ars non apparens est magna ars, le
sujet
logique de est magna ars seroit ars non apparens,
ujet logique de est magna ars seroit ars non apparens, & cet ars,
sujet
immédiat de non apparens, seroit le sujet grammat
on apparens, & cet ars, sujet immédiat de non apparens, seroit le
sujet
grammatical de est magna ars. Mais si l’on peut r
grammatical de est magna ars. Mais si l’on peut regarder artem comme
sujet
grammatical de est magna ars, il ne faut plus reg
compatibles & destructifs l’un de l’autre, que de soutenir que le
sujet
de l’infinitif se met à l’accusatif, & le suj
e soutenir que le sujet de l’infinitif se met à l’accusatif, & le
sujet
d’un mode personnel au nominatif. Mais ce n’est p
ce & la fausseté de la doctrine commune sur l’accusatif, prétendu
sujet
de l’infinitif : il faut y en substituer une autr
ions qu’il faut ramener cet accusatif que l’on a pris faussement pour
sujet
de l’infinitif, puisqu’on vient de prouver la fau
e la phrase qui comprend l’infinitif & l’accusatif tienne lieu de
sujet
dans la proposition totale, soit qu’elle y serve
esoin qui doit en décider. Mais remarquez que l’infinitif esse est le
sujet
grammatical de est dignitas quanta ; & le suj
nitif esse est le sujet grammatical de est dignitas quanta ; & le
sujet
logique, c’est esse amicos Dei. Amicos s’accorde
ur mettre disertis en concordance avec nobis, qui au fond est le vrai
sujet
de la qualification exprimée par disertis. Cupio
f, puisqu’il est contraire à la nature de l’infinitif de l’avoir pour
sujet
: 2°. que le parti le plus raisonnable est de sup
e, quand l’énonciation qui comprend l’infinitif & l’accusatif est
sujet
de la proposition : 3°. enfin que le moyen est si
, parce que patrem tuum advenientem à l’accusatif ne peut pas être le
sujet
, ou, pour parler leur langage, le nominatif des v
om, parce qu’il est précédé de l’accusatif te, qui en est, dit-on, le
sujet
. Mais il n’y a que le préjugé qui fonde cette dis
nuscule ; un roi doit faire son capital de mériter l’affection de ses
sujets
, parce que le nom roi demeure sans application in
, c’est à-dire ecce vide ou videte hominem. Le nominatif doit être le
sujet
d’un verbe personnel, & l’accusatif, le compl
un tour particulier. Elle veut que le pronom personnel qui indique le
sujet
du verbe, se mette immédiatement après le verbe,
’il est dans un temps composé ; & cela s’observe lors même que le
sujet
est exprimé d’ailleurs par un nom soit simple, so
lle n’est soumise qu’à l’influence de l’un des trois ? Et si elle est
sujette
à l’influence des trois, quel est pour elle le pr
té le rend plus sûr. C’est l’ordinaire dans toutes ces langues que le
sujet
précede le verbe, parce qu’il est dans l’ordre qu
& par analogie le nom doit être connu avant l’adjectif, & le
sujet
avant le verbe, sans quoi il seroit impossible de
de mettre l’adjectif en concordance avec le nom, ni le verbe avec son
sujet
: il faut avoir envisagé le verbe ou la prépositi
séquent le précéder ; & attulit a pour raison de son inflexion le
sujet
dies hodiernus, dont la terminaison directe indiq
est elle-même plus ou moins immédiate. Le nominatif (c’est-à-dire le
sujet
) est lié avec le verbe, le verbe avec son régime,
es sont donc aussi naturelles l’une que l’autre. On ne se trompe à ce
sujet
, que parce qu’on prend pour plus naturel un ordre
um in commutatione verborum. Ce premier point est indifférent à notre
sujet
; mais ce qui suit y vient très-à-propos : in con
édiate : car que est le complément de vainquit, & ce verbe a pour
sujet
Alexandre. En disant Darius que vainquit Alexandr
les langues transpositives. Quand le mot conjonctif est en même tems
sujet
de la proposition incidente qu’il joint avec l’an
r des caracteres auxquels il n’est pas possible de se méprendre ; les
sujets
y sont avant les verbes, les verbes avant les adv
poser du moins sommairement quelques réflexions qui me sont venues au
sujet
du systême de M. Batteux sur ce point. « C’est,
rançois, ou par rapporter nettement en langue vulgaire ce qui sera le
sujet
de la traduction qu’on va faire d’un auteur ancie
e de la nature : j’ai rapporté en françois le discours qui va être le
sujet
de la traduction, avec ce qui y avoit donné lieu.
ens d’une proposition entiere. Quand ils commencerent à distinguer le
sujet
d’avec l’attribut, & le verbe d’avec le nom,
inution des causes convergentes vers les mêmes effets. Ainsi tous les
sujets
d’une même nation ont entr’eux des différences in
, ainsi que leur musique, a beaucoup plus de chant. C’est qu’ils sont
sujets
à se passionner davantage ; la nature les a fait
tout quand les peuples se mêlent, donneront toujours le change sur ce
sujet
; au lieu que le génie indépendant des organes, p
je ne suis pas de vos amis ? c’est-à dire, croirez-vous ? aurez-vous
sujet
de dire ? » [On prend ici le conséquent pour l’a
on a appellé matiere par imitation & par métaphore ce qui est le
sujet
, l’argument, le thème d’un discours, d’un poëme o
s ou considérations auxquelles se réduit tout ce qu’on peut dire d’un
sujet
, sont appellées lieux communs en rhétorique &
ire, la matiere d’un discours & des argumens sur toutes sortes de
sujets
. L’attention que l’on fait sur ces différentes cl
is ce qu’on peut dire pour & contre sur ce point n’est pas de mon
sujet
. On appelle aussi en Théologie par métaphore, loc
res. Les métaphores sont défectueuses, 1° quand elles sont tirées des
sujets
bas. Le P. de Colonia reproche à Tertullien d’avo
On peut rapporter à la même espece les métaphores qui sont tirées de
sujets
peu connus. 3°. Il faut aussi avoir égard aux con
est pas toujours nécessaire qu’elles soient tirées exactement du même
sujet
, comme on vient de le voir dans l’exemple précéde
sont pris de l’Architecture : mais il ne faut pas qu’on les prenne de
sujets
opposés, ni que les termes métaphoriques, dont l’
ne du singulier, pour s’accorder en nombre & en personne avec son
sujet
naturel, mi Spuri. Voyez Sujet . Mi (mon) est au
r en nombre & en personne avec son sujet naturel, mi Spuri. Voyez
Sujet
. Mi (mon) est au vocatif singulier masculin de
de la deuxieme déclinaison : Spuri est au vocatif, parce que c’est le
sujet
grammatical de la seconde personne, ou auquel le
discours est adressé. Voyez Vocatif . Mi Spuri (mon Spurius) est le
sujet
logique de la seconde personne. Ut (que) est une
ne du singulier, pour s’accorder en personne & en nombre avec son
sujet
naturel mi Spuri. Quotiescumque facies gradum (c
oisieme déclinaison : recordatio est au nominatif, parce qu’il est le
sujet
grammatical du verbe veniat. Recordatio virtutum
ecordatio virtutum tuarum (le souvenir des vaillances tiennes) est le
sujet
logique du verbe veniat, & doit conséquemment
ne du singulier, pour s’accorder en nombre & en personne avec son
sujet
grammatical sous-entendu recordatio : veniat est
nne du singulier pour s’accorder en personne & en nombre avec son
sujet
grammatical Spuri : dic est à l’impératif, parce
le verbe simple, ni dans ses composés. Spuri, que l’on a déja dit le
sujet
grammatical de la seconde personne, est donc le s
n a déja dit le sujet grammatical de la seconde personne, est donc le
sujet
grammatical du verbe sous-entendu dic ; & par
s-entendu dic ; & par conséquent mi Spuri (mon Spurius) en est le
sujet
logique : donc mi Spuri doit précéder dic dans l’
celle qui ne néglige aucune des attentions exigées par la qualité des
sujets
& des circonstances, mais qui attend patiemme
proposition. Les parties, soit logiques, soit grammaticales, sont les
sujets
, l’attribut, lesquels peuvent être simples ou com
es, incomplexes & complexes, dont la nature tient à celle de leur
sujet
ou de leur attribut, ou de tous deux à la fois, a
re seroit-ce le mieux, imprimer à part cette traduction, pour être le
sujet
des premieres applications de la Grammaire généra
différence des mêmes accidens dans le nom ou le pronom qui exprime le
sujet
déterminé auquel on applique le verbe. Voyez Nomb
hoix de ces formes accidentelles dépend de la vérité des positions du
sujet
, & non d’aucune loi de Grammaire ; & c’es
en concordance de personne avec le nom ou le pronom qui en exprime le
sujet
: facio, facis, facit, je fais, tu fais, il fait
eçoit aucune terminaison pour être en concordance de personne avec un
sujet
: facere, fecisse, faire, avoir fait, c’est du mo
les diverses relations que peut avoir à la production de la parole le
sujet
de la proposition, & dans les verbes ce sont
verses terminaisons que le verbe reçoit selon la relation actuelle du
sujet
de ce verbe à la production de la parole. Voyez P
isque c’est seulement dans ces modes que le verbe s’identifie avec le
sujet
, par la concordance des personnes qui indiquent d
ce des personnes qui indiquent des relations exclusivement propres au
sujet
considéré comme sujet. Les modes impersonnels au
ndiquent des relations exclusivement propres au sujet considéré comme
sujet
. Les modes impersonnels au contraire ne peuvent s
’ils n’ont pas la forme qui désigneroit leur identification avec leur
sujet
considéré comme tel. En effet, Dieu est éternel,
riches citoyens ? non, sans doute, rien n’est affirmé ou nié d’aucun
sujet
, mais le sujet tout au plus est énoncé ; il faut
s ? non, sans doute, rien n’est affirmé ou nié d’aucun sujet, mais le
sujet
tout au plus est énoncé ; il faut y ajouter quelq
onstitue qu’une énonciation subordonnée à l’antécédent il, qui est le
sujet
de la proposition principale ; c’est comme si l’o
des idées accessoires ; l’indicatif exprime purement l’existence d’un
sujet
déterminé sous un attribut : c’est un mode pur ;
e qui exprime d’une maniere abstraite & générale l’existence d’un
sujet
totalement indéterminé sous un attribut. Ainsi, s
participe est un mode qui exprime l’existence sous un attribut, d’un
sujet
déterminé quant à sa nature, mais indéterminé qua
s & aux cas, au moyen desquelles il se met en concordance avec le
sujet
auquel on l’applique ; mais il ne reçoit nulle pa
adjectif, puisqu’il sert, comme les adjectifs, à déterminer l’idée du
sujet
par l’idée accidentelle de l’événement qu’il énon
rbes conjugués il y a diverses manieres de signifier l’existence d’un
sujet
sous un attribut, ici directement, là obliquement
nominatif, parce que chacun d’eux exprime une partie grammaticale du
sujet
logique du verbe venerant, & que le nominatif
me de la parole ; & il y en a trois, puisqu’on peut distinguer le
sujet
qui parle, celui à qui on adresse la parole, &
allemand, io en italien ; je en françois, expriment déterminément le
sujet
qui produit ou qui est censé produire l’acte de l
est censé produire l’acte de la parole, de quelque nature que soit ce
sujet
, mâle ou femelle, animé même ou inanimé, réel ou
era tou en italien, tu ou vous en françois, marquent déterminément le
sujet
auquel on adresse la parole, &c. Les noms au
e même nom Joannes est de la seconde personne, parce qu’il exprime le
sujet
à qui on parle, & en cette occurrence on chan
ne sont dans les verbes que des terminaisons, suivent la relation du
sujet
à l’acte de la parole, & les verbes prennent
telle ou telle terminaison personnelle, selon cette relation de leurs
sujets
à l’acte de la parole, ego Joannes vidi, tu Joann
nt ce qui se passe alors dans l’esprit, & montrer sensiblement un
sujet
, un attribut, & l’existence intellectuelle du
nsiblement un sujet, un attribut, & l’existence intellectuelle du
sujet
sous cet attribut. 7°. Les modes sont les diverse
ormes temporelles portent sur l’idée fondamentale de l’existence d’un
sujet
sous un attribut ; voilà donc la notion que l’ana
e l’attribut déterminé de la signification du verbe est une action du
sujet
ou une impression produite dans le sujet sans con
n du verbe est une action du sujet ou une impression produite dans le
sujet
sans concours de sa part, ou un attribut qui n’es
u un attribut qui n’est ni action, ni passion, mais un simple état du
sujet
. De-là enfin, toutes les autres propriétés qui se
dans différens êtres, on peut l’appliquer sans changement à tous les
sujets
qui se présenteront dans l’occasion. Cette abstra
oir de doute que dans le cas où divers attributs sont énoncés du même
sujet
, ou le même attribut de différens sujets ; par ex
ttributs sont énoncés du même sujet, ou le même attribut de différens
sujets
; par exemple, Ciceron etoit orateur et philosoph
ron étoit orateur et Ciceron étoit philosophe, lesquelles ont un même
sujet
; le second veut dire pareillement, lupus veneras
ns amare, on remarque que cette signification doit être entendue d’un
sujet
quelconque, parce que le mode est infinitif ; que
amp; amavissent, on voit que la signification doit être entendue d’un
sujet
déterminé, parce que les modes sont personnels ;
ue d’un sujet déterminé, parce que les modes sont personnels ; que ce
sujet
déterminé doit être de la premiere personne &
personne & du nombre pluriel pour amavissent ; que l’existence du
sujet
est envisagée relativement à une époque antérieur
ramus, sa syllabe am est le signe de l’attribut sous lequel existe le
sujet
; av indique que le tems est prétérit (voyez Tems
e ceux qui l’entendent une idée plus precise & plus développée du
sujet
. 4°. J’ajoute qu’un mot est signe pour ceux qui l
es ne font qu’une idée totale ; tels sont l’adjectif & le nom, le
sujet
& le verbe, par le principe d’identité ; c’es
nt négation l’absence d’un attribut qui ne sauroit se trouver dans le
sujet
, parce qu’il est incompatible avec la nature du s
trouver dans le sujet, parce qu’il est incompatible avec la nature du
sujet
: c’est ainsi que l’on nie que le monde soit l’ou
seulement peut se trouver, mais se trouve même ordinairement dans le
sujet
, parce qu’il est compatible avec la nature du suj
nairement dans le sujet, parce qu’il est compatible avec la nature du
sujet
, & qu’il en est un accompagnement ordinaire :
présente point à l’esprit l’idée de cette absence comme pouvant être
sujet
de quelques attributs, c’est l’absence elle-même
tradictoire à l’affirmation ; le nom négation en désigne l’idée comme
sujet
de l’attribut contradictoire, mais ce nom n’est p
’absence du pouvoir d’être injuste, qui ne sauroit se trouver dans le
sujet
qui est Dieu. La distinction philosophique entre
lon que l’attribut individuel de leur signification est une action du
sujet
, ou une impression produite dans le sujet sans co
ification est une action du sujet, ou une impression produite dans le
sujet
sans concours de sa part ou un simple état qui n’
le sujet sans concours de sa part ou un simple état qui n’est dans le
sujet
, ni action ni passion. Ainsi aimer, battre, couri
’ils expriment l’existence sous des attributs qui sont des actions du
sujet
: être aimé, être battu, (qui se disent en latin
stence, sous des attributs qui sont des impressions produites dans le
sujet
sans concours de sa part, & quelquefois même
es attributs qu’ils expriment sont de simples états, qui à l’egard du
sujet
ne sont ni action ni passion. Sanctius (Minerv. I
rences que la Métaphysique pourroit y trouver, selon la diversité des
sujets
auxquels on en feroit l’application, tiennent si
ue de ce verbe, qu’elles sortent nécessairement de la nature même des
sujets
. Or, l’existence en Dieu n’est point une passion,
abstrait & général qui rende possible l’application du verbe à un
sujet
agissant ou pâtissant, selon l’occurrence : ainsi
dans leur signification concrete un attribut qui n’est qu’un état du
sujet
, & qui n’est en lui ni action ni passion. J’o
ttribut, qui, sans être action ni passion, n’est qu’un simple état du
sujet
; mais encore ceux dont l’attribut est, si vous v
intransitive ou permanente, parce qu’elle n’opere point sur un autre
sujet
que celui qui la produit ; comme dormire, sedere,
action transitive, c’est-à-dire, qui opere ou qui peut operer sur un
sujet
différent de celui qui la produit, comme battre,
tombe cette action, il est inutile de l’exprimer autrement que comme
sujet
du verbe, puisqu’il est constant que le sujet est
mer autrement que comme sujet du verbe, puisqu’il est constant que le
sujet
est en même tems l’objet : 3°. qu’enfin, s’il ent
erbes actifs, parce que l’attribut qui y est énoncé est une action du
sujet
: mais amo est relatif, parce que la plénitude du
ison que l’action exprimée dens ce verbe ne porte son effet sur aucun
sujet
différent de celui qui la produit. Amor & pe
rbes passifs, parce que les attributs qui y sont énoncés sont dans le
sujet
des impressions indépendantes de son concours : m
tres sont essentiellement absolus, parce qu’exprimant quelque état du
sujet
, il n’y a rien à chercher pour cela hors du sujet
ant quelque état du sujet, il n’y a rien à chercher pour cela hors du
sujet
. Les Grammairiens ont encore porte bien plus loin
conjugue avec l’auxiliaire avoir, quand on veut faire entendre que le
sujet
n’est plus au lieu dont il est question, qu’il n’
plus. Quand il se conjugue avec l’auxiliaire être, il signifie que le
sujet
est en un autre lieu dont il est question, qu’il
ou qui peuvent avoir une existence propre & indépendante de tout
sujet
, & que les Philosophes appellent des substanc
qui désignent des êtres dont l’existence est dépendante de celle d’un
sujet
en qui ils existent, & que l’esprit n’envisag
u par un sobriquet qui désignoit quelque chose de remarquable dans le
sujet
, le Grand, le Petit, le Roux, le Fort, Voisin, Ro
miere c’est qu’un verbe se met souvent au pluriel, quoiqu’il ait pour
sujet
un nom collectif singulier ; une infinité de gens
lectif. La seconde observation, c’est qu’au contraire après plusieurs
sujets
singuliers dont la collection vaut un pluriel, ou
inguliers dont la collection vaut un pluriel, ou même après plusieurs
sujets
dont quelques uns sont pluriers, & le dernier
gage, pour présenter à l’esprit d’une maniere distincte les différens
sujets
dont nous reconnoissons les attributs par nos pen
if ; c’est d’ajouter à l’idée principale du nom, l’idée accessoire du
sujet
de la proposition ; & c’est par conséquent le
de la proposition ; & c’est par conséquent le cas où doit être le
sujet
de tout verbe qui est à un mode personnel. Voyez
un mode personnel suppose avant soi un nom au nominatif qui en est le
sujet
: c’est un principe qui a été démontré directemen
qu’au contraire tout nom au nominatif suppose un verbe dont il est le
sujet
; & si ce verbe n’est point exprimé, la pléni
ainsi des autres. Je ne dois pas oublier que l’on dit communément du
sujet
du verbe, qu’il est le nominatif du verbe ; expre
un adjectif. Que l’on dise que tel nom est nominatif, parce qu’il est
sujet
de tel verbe ; à la bonne heure, c’est rendre rai
ix cas en latin : le premier est le nominatif, qui sert à désigner le
sujet
de la proposition dont le nom ou le pronom fait p
de l’institution des noms a été de présenter à l’esprit les différens
sujets
dont nous appercevons les attributs par nos pensé
çoit des terminaisons par lesquelles il s’accorde en personne avec le
sujet
; les autres ne servent qu’à exprimer des idées p
s le système de la parole pour énoncer l’existence intellectuelle des
sujets
sous leurs attributs, ce qui se fait par des prop
le par laquelle on énonce directement l’existence intellectuelle d’un
sujet
sous un attribut : Dieu est éternel ; soyez sage
proposition oblique est celle par laquelle on énonce l’existence d’un
sujet
sous un attribut, de maniere à présenter cette én
ition oblique, puisque n’étant & ne pouvant être appliqué à aucun
sujet
, il ne peut jamais énoncer par soi-même une propo
jamais énoncer par soi-même une proposition qui ne peut exister sans
sujet
. Voyez Infinitif . Toute proposition oblique est
que la volonté de Dieu soit faite, est une incidente qui tombe sur le
sujet
il dont elle restraint l’étendue ; il (cette chos
s aux personnes, au moyen desquelles il se met en concordance avec le
sujet
. Il est oblique, parce qu’il ne peut servir qu’à
intellectuel ; ses parties sont les mêmes que celles de la pensée, le
sujet
, l’attribut, & les divers complémens nécessai
p; les divers complémens nécessaires aux vues de l’énonciation. Voyez
Sujet
, Attribut, Régime , &c. il est du ressort de
ire, des avantages réels qui en résultent. Si l’orthographe est moins
sujette
que la voix à subir des changemens de forme, elle
même auteur traduit en françois les tems latins, & il tombe à ce
sujet
dans bien des méprises. En premier lieu, il tradu
s & aux cas, au moyen desquelles il se met en concordance avec le
sujet
auquel on l’applique ; mais il ne reçoit nulle pa
adjectif, puisqu’il sert, comme les adjectifs, à détérminer l’idée du
sujet
par l’idée accidentelle de l’évenement qu’il expr
qu’il en a la signification, qui consiste à exprimer l’existence d’un
sujet
sous un attribut ; & il reçoit les diverses i
b adjectivo. M. l’Abbé Girard (tom. I. disc. II. pag. 70) trouve à ce
sujet
de la bizarrerie dans les Grammairiens : « Comme
icipe est verbe, parce qu’il exprime essentiellement l’existence d’un
sujet
sous un attribut, ce qui fait qu’il se conjugue p
out ce qui en conserve l’essence, qui est d’exprimer l’existence d’un
sujet
sous un attribut (voyez Verbe) ; & toute autr
participe conserve en effet la propriété d’exprimer l’existence d’un
sujet
sous un attribut, puisqu’il admet les différences
, puisqu’il se conjugue par tems & qu’il exprime l’existence d’un
sujet
sous un attribut. Pour quelle raison la syntaxe l
prétérits & les futurs ; ce sont les relations de l’existence du
sujet
à l’époque même. Or tous les tems du participe ét
étant indéfinis, expriment une relation déterminée de l’existence du
sujet
à une époque indéterminée, qui est ensuite caract
rtu du principe d’identité il s’accorde en tous ces accidens avec son
sujet
immédiat. Notre syntaxe à cet égard n’est pas aus
ctif-verbe. Le premier ne peut être appliqué grammaticalement à aucun
sujet
, parce qu’un nom n’a point de sujet ; & c’est
appliqué grammaticalement à aucun sujet, parce qu’un nom n’a point de
sujet
; & c’est pour cela qu’il ne reçoit dans nul
aucune des terminaisons par lesquelles il pourroit s’accorder avec un
sujet
: le second est applicable à un sujet, parce que
il pourroit s’accorder avec un sujet : le second est applicable à un
sujet
, parce que c’est une propriété essentielle à tout
enleverent à ses yeux le meilleur de ses amis ; le mot sortant a un
sujet
qui n’est qu’à lui, mon pere, & e’est par co
la campagne je l’ai rencontré : enfin, que le gérondif n’a jamais de
sujet
auquel il soit immédiatement appliqué, parce qu’i
ment appliqué, parce qu’il n’est pas dans la nature du nom d’avoir un
sujet
. Au contraire notre partcipe actif est toujours a
ntraire notre partcipe actif est toujours appliqué immédiatement à un
sujet
qui lui est propre, parce qu’il est adjectif, &am
u’il est adjectif, & que tout adjectif suppose essentiellement un
sujet
auquel il se rapporte. Notre gérondif est toujour
te en exemple cette phrase : les hommes jugeant sur l’apparence, sont
sujets
à se tromper : il est assez indifférent, dit-il,
me semble que la proposition indique alors les cas où les hommes sont
sujets
à se tromper, c’est en jugeant, in judicando, lor
icipe, la proposition enonce par-là la cause pourquoi les hommes sont
sujets
à se tromper, c’est que cela est le lot ordinaire
forme particuliere de l’infinitif (voyez Supin) : quelquefois il est
sujet
d’un verbe, fletum est (avoir pleuré est) on a pl
s especes doivent être caractérisées par le mot radical qui y sert de
sujet
à l’auxiliaire ; d’où il suit qu’ire est le prése
te, comme complément, le pronom personnel de la même personne qui est
sujet
, comme je me repens, vous vous promenerez, ils se
r nombres, & se met sous ce double aspect, en concordance avec le
sujet
du verbe, comme seroit tout autre adjectif pris p
e des verbes mêmes, lequel s’accorde en genre & en nombre avec le
sujet
. Cette regle ne souffre aucune exception ; &
adjectifs, qui énoncent comme attribut une maniere d’étre, qui met le
sujet
en relation nécessaire avec d’autres êtres, réels
s ou abstraits : tels sont les verbes battre, connoître, parce que le
sujet
qui bat, qui connoît, est par là-même en relation
ipe se met alors en concordance avec ce complément, & non avec le
sujet
du verbe. On dit donc, j’ai reçu vos lettres, par
pluriel, de quelque genre & de quelque nombre que puisse être le
sujet
. Mais il faut dire, par le participe, les lettres
que, indépendamment du genre, du nombre, & même de la position du
sujet
mon pere. Titus avoit rendu sa femme maîtresse d
ées plûtôt. Cette syntaxe est la même, quelle que soit la position du
sujet
, avant ou après le verbe ; & l’on doit égalem
dons en françois par on pleure. Cat fletur n’est appliqué ici à aucun
sujet
qui soit l’objet passif des larmes, & ce n’es
te marchandise se débitera, quoique la marchandise soit évidemment le
sujet
passif du débit, & qu’on eût pu dire sera déb
, c’est-à-dire Isis Phoronei soror ; d’après le nom d’un prince à ses
sujets
, comme Thesides, c’est-à-dire Atheniensis, à caus
sonnes, & qui servent à marquer l’identification du verbe avec un
sujet
de la même personne determinée. Ego amo, tu amas,
rus amat ; voilà le même verbe identifié, par la concordance, avec le
sujet
ego, qui est de la premiere personne, avec le suj
cordance, avec le sujet ego, qui est de la premiere personne, avec le
sujet
tu qui est de la seconde, & avec le sujet Pet
miere personne, avec le sujet tu qui est de la seconde, & avec le
sujet
Petrus qui est de la troisieme. On peut encore re
n effet, dans une proposition on ne considere la personne que dans le
sujet
, parce qu’il n’y a que le sujet qui prononce le d
ne considere la personne que dans le sujet, parce qu’il n’y a que le
sujet
qui prononce le discours, ou à qui l’on adresse,
soit apostrophé. Or le nominatif est le cas qui designe le nom comme
sujet
de la troisieme personne, c’est-à-dire comme le s
ne le nom comme sujet de la troisieme personne, c’est-à-dire comme le
sujet
dont on parle, Dominus probavit me : le vocatif e
Dominus probavit me : le vocatif est le cas qui désigne le nom comme
sujet
de la seconde personne, c’est-à-dire comme le suj
igne le nom comme sujet de la seconde personne, c’est-à-dire comme le
sujet
à qui on parle, Domine probasti me : c’est la seu
ns équivoque cette idée accessoire de la signification du nom qui est
sujet
, c’est pour cela que le vocatif est semblable au
en concordance de personne avec le nom ou le pronom qui en exprime le
sujet
. Ces modes sont directs ou obliques ; les directs
que c’est toujours l’expression de l’existence intellectuelle du même
sujet
sous le même attribut : cependant il y a trois ph
emble surabondant par rapport à ce verbe ; mais il y est ajouté comme
sujet
de l’adjectif simile, afin que l’idée de cette si
ûrer. Il faut donc dire je l’ai vû de mes yeux, pour ne laisser aucun
sujet
de douter que cela ne soit ainsi ; tellement qu’à
ne adoration aveugle : les anciens étoient hommes comme les modernes,
sujets
aux mêmes méprises, aux mêmes préjugés, aux mêmes
;c. au lieu de éléments, patients, complaisants. « J’avoue, dit à ce
sujet
M. l’abbé Girard (tom. I. disc. v. pag. 271.), qu
t soudivisée en d’autres parties subalternes. Exemples pour plusieurs
sujets
: la richesse, le plaisir, la santé, deviennent d
e genre humain. Ib. Exemple de plusieurs attributs réunis sur un même
sujet
: un prince d’une naissance incertaine, nourri pa
tot Révol. rom. liv. I. Exemple de plusieurs verbes rapportés au même
sujet
: il alla dans cette caverne, trouva les instrume
vent à y distinguer quelques-unes des parties constitutives, comme le
sujet
logique, la totalité d’un complément objectif, d’
verbe, un attribut total, &c. Exemple où la virgule distingue le
sujet
logique : La venue des faux christs & des fau
iij. Ici c’est un complément modificatif qui se trouve jetté entre le
sujet
logique & le verbe. Il n’en est pas de même d
ion suivante, & doivent en être séparés par la virgule ; c’est le
sujet
d’un verbe sousentendu à la seconde personne du p
de personne, on ne doit pas l’en séparer par la virgule, parce que le
sujet
ne doit pas être séparé de son verbe ; il faut do
soin de ponctuer ainsi dans les occurrences où l’apostrophe n’est pas
sujet
du verbe, & ces occurrences sont très-fréquen
plébéiens. Ib. Il faut ici la virgule, quoique le mot plébéiens soit
sujet
de avez vaincu ; mais ce sujet est d’abord exprim
virgule, quoique le mot plébéiens soit sujet de avez vaincu ; mais ce
sujet
est d’abord exprimé par vous, lequel est à sa pla
dance présentée sous trois aspects différens ; & le tout forme le
sujet
logique de blesseront. Quoique vous ayez de la n
atif, & le point admiratif ou exclamatif. 1°. Le point simple est
sujet
à l’influence de la proportion qui jusqu’ici a pa
te, cap. xvij. n. 16. Finissons par une remarque que fait Masclef, au
sujet
des livres hébreux, & que je généraliserai da
e se décliner, de s’accorder en genre, en nombre & en cas avec un
sujet
déterminé ; & que la nature des mots devant d
on en abuse si souvent ; tout adjectif est essentiellement relatif au
sujet
déterminé auquel on l’applique, soit que ce sujet
ellement relatif au sujet déterminé auquel on l’applique, soit que ce
sujet
soit positivement exprimé par un nom ou par un pr
de purs adjectifs possessifs, puisqu’ils ne servent qu’à qualifier le
sujet
auquel ils ont rapport, par l’idée d’une dépendan
ont du genre commun. « Je ne puis comprendre, dit l’abbé Girard à ce
sujet
, tom. I. discours vij. pag. 376. par quel goût, e
ent est un nom appellatif ; fortitudo regis, rapport d’une qualité au
sujet
qui en est revêtu ; puer egregiae indolis , rappo
alité au sujet qui en est revêtu ; puer egregiae indolis , rapport du
sujet
à sa qualité ; creator mundi , rapport de la caus
es deux prépositions en & dans. M. l’abbé Girard a traité le même
sujet
dans ses synonimes françois, 3. édit. p. 123. Co
une autre proposition qu’elle renferme comme partie complétive de son
sujet
ou de son attribut, & qui prend alors le nom
mots, dit-il, n°. 80-84. qui sont employés pour marquer simplement un
sujet
dont on veut affirmer quelque chose, doivent être
sorte de pensées, qu’on appelle idées dans la Logique. La plûpart des
sujets
dont on parle, ont des noms particuliers ; mais i
onnoître d’autres noms qui, pour n’être pas toujours attachés au même
sujet
particulier, ne laissent pas d’être véritablement
uffier que tous les mots qui sont employés pour marquer simplement un
sujet
dont on veut affirmer quelque chose, ou, en d’aut
ndre, qu’ils ne sont que de simples vicegérens des noms, & que le
sujet
qu’ils expriment n’est déterminé que par le resso
nom, parce que les pronoms, comme les noms, présentent à l’esprit des
sujets
déterminés. Les noms sont des mots qui font naîtr
iques que l’analyse y découvre. Les noms, je le répete, expriment des
sujets
déterminés par l’idée de leur nature, & les p
es sujets déterminés par l’idée de leur nature, & les pronoms des
sujets
déterminés par l’idée précise d’une relation pers
les pronoms ne sont que de simples vicegérens des noms, & que le
sujet
qu’ils expriment n’est déterminé que par le resso
riment n’est déterminé que par le ressouvenir de la chose nommée : le
sujet
y est déterminé par l’idée précise d’une relation
; & cette détermination rappelle le souvenir de la nature du même
sujet
, parce qu’elle est inséparable du sujet. Ainsi qu
souvenir de la nature du même sujet, parce qu’elle est inséparable du
sujet
. Ainsi quand, au sortir du spectacle, je dis qu’A
ment. C’est de la même maniere que l’idée du rôle, dont est chargé un
sujet
dans la représentation de la pensée, indique alor
chargé un sujet dans la représentation de la pensée, indique alors ce
sujet
individuellement, & rappelle le souvenir de s
llé qu’accidentellement, parce que le rôle est lui-même accidentel au
sujet
. Il est pareillement faux que les mots je, me, m
miere & de la seconde personne, parce qu’ils ne déterminent aucun
sujet
par l’idée de la nature, en quoi consiste le cara
; mais ce n’est pas par l’idée de cette relation personnelle que les
sujets
nommés sont déterminés dans les noms ; c’est par
deux nombres. Je dis que ces différentes manieres d’exprimer le même
sujet
personnel sont des cas du même pronom ; & c’e
lle le premier cas nominatif, parce qu’il exprime, comme en latin, le
sujet
du verbe mis à un mode personnel. Exemples : je f
fs, parce qu’on les joint toujours à quelques verbes dont ils sont le
sujet
; car le sujet n’est pas moins joint au verbe que
les joint toujours à quelques verbes dont ils sont le sujet ; car le
sujet
n’est pas moins joint au verbe que le régime. D’a
ons, décele assez leur nature, leur fonction & leur relation à un
sujet
déterminé auquel ils sont actuellement appliqués,
même chose du nôtre, se & soi. C’est que le nominatif exprime le
sujet
de la proposition, & qu’il en est le premier
tiere, & rien n’y est sousentendu ; la terminaison indique que le
sujet
est la premiere personne du pluriel, & dès qu
’expression : il dit deux idées, & je détermine, moi, l’idée d’un
sujet
& celle d’un attribut ; c’est un peu plus de
ux idées doivent être présentes à notre ame, & moi, je dis que le
sujet
existe dans notre esprit sous une relation à quel
un jugement qui est la perception de l’existence intellectuelle d’un
sujet
sous telle relation, à telle maniere d’être, &
xpression est totale dès qu’elle énonce l’existence intellectuelle du
sujet
sous telle relation à telle ou telle modification
t toujours un jugement dès qu’il énonce l’existence intellectuelle du
sujet
sous telle relation, à telle modification ; &
elle peut être composée, & que l’analyse réduit à deux, savoir le
sujet
& l’attribut. Le sujet est la partie de la pr
mp; que l’analyse réduit à deux, savoir le sujet & l’attribut. Le
sujet
est la partie de la proposition qui exprime l’êtr
a partie de la proposition, qui exprime l’existence intellectuelle du
sujet
sous cette relation à quelque maniere d’être. Ain
si quand on dit Dieu est juste, c’est une proposition qui renferme un
sujet
, Dieu, & un attribut, est juste. Dieu exprime
tence sous cette relation ; est en particulier exprime l’existence du
sujet
; juste en exprime le rapport de convenance à la
e en exprime le rapport de convenance à la justice. Si la relation du
sujet
à la maniere d’être est de disconvenance, on met
tiellement le verbe, dit M. du Marsais, parce que le verbe est dit du
sujet
. « Si l’attribut contient essentiellement le ver
nce : le verbe est donc le signe de l’existence réelle ou imaginée du
sujet
de la proposition auquel il lie cette existence &
la simple affirmation de l’attribut tout-puissant, qu’il lie avec le
sujet
Dieu ». Ce qui trompe ici le savant principal de
’idée de l’existence : il n’est pas question de l’existence réelle du
sujet
, mais de son existence intellectuelle, de son exi
mairien philosophe, que l’attribut commence toujours par le verbe. Le
sujet
& l’attribut peuvent être 1° simples ou compo
vent être 1° simples ou composés, 2° incomplexes ou complexes. 1°. Le
sujet
est simple quand il présente à l’esprit un être d
sente à l’esprit un être déterminé par une idée unique. Tels sont les
sujets
des propositions suivantes : Dieu est éternel ;
re Dieu, est le commencement de la sagesse. En effet, Dieu exprime un
sujet
déterminé par l’idée unique de la nature individu
e unique de la nature individuelle de l’Etre suprême : les hommes, un
sujet
déterminé par la seule idée de la nature spécifiq
s les individus de cette espece : la gloire qui vient de la vertu, un
sujet
déterminé par l’idée unique de la nature générale
les preuves dont on appuie la vérité de la religion chrétienne, autre
sujet
déterminé par l’idée unique de la nature commune
tienne : enfin ces mots craindre Dieu présentent encore à l’esprit un
sujet
déterminé par l’idée unique d’une crainte actuell
tuelle, restrainte par l’idée d’un objet particulier qui est Dieu. Le
sujet
au contraire est composé quand il comprend plusie
t Dieu. Le sujet au contraire est composé quand il comprend plusieurs
sujets
déterminés par des idées différentes. Ainsi quand
foi, l’espérance & la charité sont trois vertus théologales ; le
sujet
total est composé, parce qu’il comprend trois suj
théologales ; le sujet total est composé, parce qu’il comprend trois
sujets
déterminés, chacun par l’idée caractéristique de
nature propre & individuelle. Voici une autre proposition dont le
sujet
total est pareillement composé en apparence, quoi
ance inconcevable ; il semble que croire à l’Evangile soit un premier
sujet
partiel, & que vivre en païen en soit un seco
tribut ne peut pas convenir séparément à chacun de ces deux prétendus
sujets
, puisqu’on ne peut pas dire que croire à l’Evangi
e extravagance inconcevable ; ainsi il faut convenir que le véritable
sujet
est l’idée unique de la réunion de ces deux idées
on de ces deux idées particulieres, & par conséquent que c’est un
sujet
simple. Ce que j’appelle ici sujet composé, M. du
& par conséquent que c’est un sujet simple. Ce que j’appelle ici
sujet
composé, M. du Marsais le nomme sujet multiple ;
et simple. Ce que j’appelle ici sujet composé, M. du Marsais le nomme
sujet
multiple ; & c’est, dit-il, lorsque, pour abr
tion fausse ou du-moins hasardée, puisqu’elle peut faire prendre pour
sujet
multiple ou composé un sujet réellement simple. Q
dée, puisqu’elle peut faire prendre pour sujet multiple ou composé un
sujet
réellement simple. Quand on dit, par exemple, le
. on pourroit donc conclure de la définition de M. du Marsais, que le
sujet
les hommes est multiple ou composé, quoiqu’il soi
composé, quoiqu’il soit simple & avoué simple par cet auteur : un
sujet
simple, dit-il, est énoncé en un seul mot ; le so
sujet simple, dit-il, est énoncé en un seul mot ; le soleil est levé,
sujet
simple au singulier ; les astres brillent, sujet
le soleil est levé, sujet simple au singulier ; les astres brillent,
sujet
simple au pluriel. Au reste, cette définition n’e
luriel. Au reste, cette définition n’est pas plus exacte que celle du
sujet
multiple ou composé : pour s’en convaincre, il ne
nvaincre, il ne faut que se rappeller les exemples que j’ai cités des
sujets
simples ; aucun de ceux qui sont énoncés en plusi
, comme l’exige notre grammairien. C’est qu’en effet la simplicité du
sujet
dépend & doit dépendre non de l’unité du mot
ttribut est simple, quand il n’exprime qu’une seule maniere d’être du
sujet
, soit qu’il le fasse en un seul mot, soit qu’il e
nt simples, parce que chacun n’exprime qu’une seule maniere d’être du
sujet
: est éternel, gouverne toutes les parties de l’u
L’attribut est composé, quand il exprime plusieurs manieres d’être du
sujet
. Ainsi quand on dit, Dieu est juste et tout puiss
tions sont pareillement simples ou composées, selon la nature de leur
sujet
& de leur attribut. Une proposition simple es
ujet & de leur attribut. Une proposition simple est celle dont le
sujet
& l’attribut sont également simples, c’est-à-
qu’on rend à la naissance. Une proposition composée est celle dont le
sujet
ou l’attribut, ou même ces deux parties sont comp
minées par différentes idées totales. Une proposition composée par le
sujet
peut se décomposer en autant de propositions simp
n autant de propositions simples qu’il y a d’idées partielles dans le
sujet
composé, & elles auront toutes le même attrib
e sujet composé, & elles auront toutes le même attribut & des
sujets
différens. L’Ecriture & la tradition sont les
la tradition sont les appuis de lo saine Théologie : il y a ici deux
sujets
, l’Ecriture & la tradition ; de-là les deux p
artielles dans l’attribut composé ; & elles auront toutes le même
sujet
& des attributs différens. La plûpart des hom
amp; sont injustes ; de-là les deux propositions simples avec le même
sujet
: 1° la plûpart des hommes sont aveugles ; 2° la
tuti, caret invidendâ Sobrius aulâ. Une proposition composée par le
sujet
& par l’attribut peut se décomposer 1° en aut
, avant le même attribut composé qu’il y a d’idées partielles dans le
sujet
; 2° chacune de ces propositions élémentaires peu
dans l’attribut composé ; ensorte que chacune des idées partielles du
sujet
composé pouvant être comparée avec chacune des id
s propositions simples qui sortiront de celle qui est composée par le
sujet
& par l’attribut, est égal au nombre des idée
ujet & par l’attribut, est égal au nombre des idées partielles du
sujet
composé, multiplié par le nombre des idées partie
partielles de l’attribut composé. Les savans & les ignorans sont
sujets
à se tromper, prompts à décider & lents à se
omper, prompts à décider & lents à se rétracter : il y a ici deux
sujets
simples, 1° les savans, 2° les ignorans, & tr
° les savans, 2° les ignorans, & trois attributs simples, 1° sont
sujets
à se tromper, 2° sont prompts à décider, 3° sont
ois ou six propositions simples : en les comparant entre elles par le
sujet
, trois auront pour sujet commun l’un des deux suj
imples : en les comparant entre elles par le sujet, trois auront pour
sujet
commun l’un des deux sujets élémentaires, & p
ntre elles par le sujet, trois auront pour sujet commun l’un des deux
sujets
élémentaires, & partageront entre elles les t
artageront entre elles les trois attributs ; trois autres auront pour
sujet
commun l’autre sujet élémentaire & partageron
s les trois attributs ; trois autres auront pour sujet commun l’autre
sujet
élémentaire & partageront de même les trois a
s deux qui auront un attribut commun partageront entre elles les deux
sujets
. 1°. Les savans sont sujets à se tromper. 2°. Le
commun partageront entre elles les deux sujets. 1°. Les savans sont
sujets
à se tromper. 2°. Les savans sont prompts à se dé
ider. 3°. Les savans sont lents à se rétracter. 4°. Les ignorans sont
sujets
à se tromper. 5°. Les ignorans sont prompts à se
ns, & qui n’est nullement chargée d’en discuter la vérité. 2°. Le
sujet
est incomplexe, quand il n’est exprimé que par un
sont les seules especes de mots qui puissent présenter à l’esprit un
sujet
déterminé. Tels sont les sujets des propositions
s qui puissent présenter à l’esprit un sujet déterminé. Tels sont les
sujets
des propositions suivantes : Dieu est éternel ;
r est un tems perdu. Il y a apparence que M. du Marsais confondoit le
sujet
incomplexe avec le simple, quand il donnoit de ce
on qui ne peut convenir qu’à l’autre. En effet il définit de suite le
sujet
simple, le sujet multiple que j’appelle composé,
nvenir qu’à l’autre. En effet il définit de suite le sujet simple, le
sujet
multiple que j’appelle composé, & le sujet co
te le sujet simple, le sujet multiple que j’appelle composé, & le
sujet
complexe, sans en opposer aucun à celui qu’il nom
nomme complexe. Il y a cependant une très-grande différence entre le
sujet
simple & l’incomplexe : le sujet simple doit
très-grande différence entre le sujet simple & l’incomplexe : le
sujet
simple doit être déterminé par une idée unique, v
donne indifféremment un ou plusieurs mots : au contraire l’essence du
sujet
incomplexe tient tout-à-fait à l’expression, puis
ait à l’expression, puisqu’il ne doit être exprimé que par un mot. Le
sujet
est complexe, quand le nom, le pronom, ou l’infin
on qui en est un complément explicatif ou déterminatif. Tels sont les
sujets
des propositions suivantes : les livres utiles s
complément objectif Dieu. On voit, par la notion que je donne ici du
sujet
complexe, que ce n’est pas seulement une proposit
u’elle y ajoute. Le mot principal auquel est faite l’addition, est le
sujet
grammatical de la proposition, parce que c’est ce
proposition, parce que c’est celui qui seul est soumis en qualité de
sujet
aux lois de la syntaxe de chaque langue ; ce même
ue langue ; ce même mot, avec l’addition qui le rend complexe, est le
sujet
logique de la proposition, parce que c’est l’expr
complexe ou complexe. L’attribut est incomplexe, quand la relation du
sujet
, à la maniere d’être dont il s’agit, y est exprim
t, soit que ce mot exprime en même tems l’existence intellectuelle du
sujet
, soit que cette existence se trouve énoncée sépar
lexes, parce que dans chacun on exprime en un seul mot la relation du
sujet
à la maniere d’être qui lui est attribuée ; lis é
ibuée ; lis énonce tout-à-la-fois cette relation & l’existence du
sujet
, & il équivaut à suis lisant ; attentis n’éno
ut à suis lisant ; attentis n’énonce que la relation de convenance du
sujet
à l’attribut. L’attribut est complexe, quand le m
omplexe, quand le mot principalement destiné à énoncer la relation du
sujet
à la maniere d’être qu’on lui attribue, est accom
ent incomplexes ou complexes, selon la forme de l’énonciation de leur
sujet
& de leur attribut. Une proposition incomplex
& de leur attribut. Une proposition incomplexe, est celle dont le
sujet
& l’attribut sont également incomplexes. Exem
; mentir est une lacheté. Une proposition complexe, est celle dont le
sujet
ou l’attribut, ou même ces deux parties, sont com
chrétienne sont invincibles ; ces propositions sont complexes par le
sujet
: Dieu gouverne toutes les parties de l’univers ;
xcès est une véritable folie ; ces propositions sont complexes par le
sujet
& par l’attribut. L’ordre analytique des part
les pauvres est l’attribut de cette proposition ; quel en est donc le
sujet
? Le voici : ce (sujet grammatical) de ne pas sub
but de cette proposition ; quel en est donc le sujet ? Le voici : ce (
sujet
grammatical) de ne pas subvenir autant qu’on le p
tant qu’on le peut à la subsistance des pauvres (addition qui rend le
sujet
complexe en le déterminant). La construction anal
istance des pauvres est les tuer. Quand les additions faites, soit au
sujet
, soit à l’attribut, soit à quelque autre terme mo
de l’un ou de l’autre, sont elles-mêmes des propositions ayant leurs
sujets
& leurs attributs, simples ou composés, incom
l’analyse la réduit enfin aux deux parties fondamentales, qui sont le
sujet
& l’attribut. Prenons pour exemple cette bell
ui se trouve immédiatement avant le verbe principal est, n’est que le
sujet
grammatical, c’est-à-dire le mot principal dans l
rammatical, c’est-à-dire le mot principal dans l’expression totale du
sujet
dont on parle ici ; car ce est un nom d’une génér
on est marqué par la double préposition de. Voici donc la totalité du
sujet
logique : ce d’être persuadé de la vérité de cett
nne, & de vivre comme si on ne doutoit pas qu’elle ne fût fausse (
sujet
logique), est encore un bien plus grand renversem
ivement exprimé : par exemple, dans les propositions composées par le
sujet
, il est inutile de répeter l’attribut autant de f
jet, il est inutile de répeter l’attribut autant de fois qu’il y a de
sujets
distincts ; dans celles qui sont composées par l’
t composées par l’attribut, il n’est pas moins superflu de répeter le
sujet
pour chaque attribut différent, &c. Par-tout
r lequel est incertain celui qui la prononce, soit qu’il doute sur le
sujet
ou sur l’attribut, soit qu’il soit incertain sur
l’attribut, soit qu’il soit incertain sur la nature de la relation du
sujet
à l’attribut : Qui a créé le ciel & la terre
l’attribut : Qui a créé le ciel & la terre ? interrogation sur le
sujet
: Quelle est la doctrine de l’Eglise sur le culte
: Dieu veut-il la mort du pécheur ? interrogation sur la relation du
sujet
à l’attribut. Tout ce qu’enseigne la Grammaire es
y a longtems ; quoique j’aie déja rapporté ailleurs ses paroles à ce
sujet
, je le citerai encore ici. K & Q, ditil, quam
ploie avec les verbes qui signifient l’action de deux ou de plusieurs
sujets
qui agissent respectivement les uns sur les autre
cette phrase, Pierre & Paul s’aiment l’un l’autre, Pierre est un
sujet
qui aime, l’objet de son amour est Paul ; Paul es
et qui aime, l’objet de son amour est Paul ; Paul est en même tems un
sujet
qui aime, & Pierre est à son tour l’objet de
re est à son tour l’objet de cet amour de Paul ; ce que l’un des deux
sujets
fait à l’égard du second, le second le fait à l’é
l’action d’aimer est réciproque. Dans les phrases au contraire où le
sujet
qui agit, agit sur lui-même, comme Pierre s’aime,
se que l’on joint au verbe, doit être appellé réfléchi, parce que le
sujet
qui agit, est alors l’objet de sa propre action ;
ms réciproques ou réfléchis des deux premieres personnes, puisque les
sujets
de l’une & de l’autre peuvent être envisagés
deux premieres personnes ne pouvoient servir à rien : il n’y a que le
sujet
qui parle, ou qui est censé parler, qui soit de l
est censé parler, qui soit de la premiere personne ; il n’y a que le
sujet
à qui l’on parle qui soit de la seconde ; cela es
un pronom de cette personne qui indiquât nettement l’identité avec le
sujet
de la proposition, tel que se & soi. (B. E. R
verbe avec la totalité de son complément est l’attribut total dont le
sujet
est nous. Il suit de cette observation, qu’il peu
qui ne marquera aucun complément, parce qu’il indique au contraire le
sujet
; mais tous les autres désignent autant de complé
placé le dernier : dans la proposition incidente, qui fait partie du
sujet
principal, le verbe faisoit a 1°. un complément o
echercher les antitheses, ne négligent pas celles qui sortent de leur
sujet
, & encore moins celles qui font à leur sujet.
qui sortent de leur sujet, & encore moins celles qui font à leur
sujet
. Il arrive quelquefois que l’on voile la lettre d
, le nom qui exprime l’idée de l’Etre suprème, s’il se présente comme
sujet
de la proposition, c’est Deus ; comme quand on di
et de la concordance, qui est fondée sur le principe de l’identité du
sujet
énoncé par le nom & par l’adjectif. Voyez Con
due respective ; il faudroit donc convenir que le même complément est
sujet
à différens régimes, selon les différens degrés d
p; chose étrange dans le second. Toute proposition a deux parties, le
sujet
& l’attribut (voyez Proposition) & j’avou
but (voyez Proposition) & j’avoue que monsieur n’appartient ni au
sujet
ni à l’attribut de la premiere proposition, quoiq
atif) ; ce qui prouve, ce me semble, que domine seroit envisagé comme
sujet
d’un verbe à la seconde personne, par exemple aud
e réelle, mais c’est à l’égard d’un verbe sous-entendu dont il est le
sujet
. Chose étrange, dans la seconde proposition, est
qui manquent. Penitet me peccati, il faut suppléer memoria qui est le
sujet
de peniter, & le mot completé par peccati, qu
réciproque, mais Paul est par correlation le fils, ou le neveu, ou le
sujet
, ou l’esclave, ou le disciple, ou le pupille, &am
mp;c. de Pierre ; ainsi pere & fils, oncle & neveu, roi &
sujet
, maître & esclave, précepteur & disciple,
à Rome. 3°. Il y a des verbes relatifs qui expriment l’existence d’un
sujet
sous un attribut dont l’idée est celle d’une rela
lon que l’attribut individuel de leur signification est une action du
sujet
même, ou une impression produite dans le sujet sa
tion est une action du sujet même, ou une impression produite dans le
sujet
sans concours de sa part, ou un simple état qui n
e sujet sans concours de sa part, ou un simple état qui n’est dans le
sujet
ni action ni passion. De ces trois especes, les v
eutres ne peuvent jamais être relatifs, parce qu’exprimant un état du
sujet
, il n’y a rien à chercher pour cela hors du sujet
xprimant un état du sujet, il n’y a rien à chercher pour cela hors du
sujet
. Mais les verbes actifs & passifs peuvent êtr
étermine l’attribut est ou n’est pas relative à un objet différent du
sujet
. Ainsi amo & curro sont des verbes actifs ; a
euve, il faut voir si le verbe est employé à la voix passive, avec un
sujet
au nominatif, ou sans sujet. Si le verbe est empl
be est employé à la voix passive, avec un sujet au nominatif, ou sans
sujet
. Si le verbe est employé sans sujet, la forme est
ec un sujet au nominatif, ou sans sujet. Si le verbe est employé sans
sujet
, la forme est passive si l’on veut, mais le sens
on veut, mais le sens est actif & non passif ; on n’indique aucun
sujet
passif, & il n’y a aucune passion sans sujet
; on n’indique aucun sujet passif, & il n’y a aucune passion sans
sujet
; on ne veut alors exprimer que l’existence de l’
& Impersonnel . Si le verbe est employé à la voix passive avec un
sujet
au nominatif, je conviens qu’il suppose alors une
ens relatif, & qui auroit pour complément objectif ce qui sert de
sujet
à la voix passive ; cependant Périzonius ne veut
p; même de celui en us, a, um, lorsqu’ils sont en concordance avec un
sujet
. Mais si on ne cite que le gérondif en dum, ou le
quelle il entre (qu’on peut appeller incidente), peut faire partie du
sujet
ou de l’attribut d’une autre proposition, qu’on p
seroient relatifs par leur matériel, puisque tous s’accordent avec le
sujet
auquel ils se rapportent. Mais si cela est, quell
es occurences où la proposition dans laquelle il entre fait partie du
sujet
ou de l’attribut d’une autre proposition. Æsopus
dans la langue hébraïque, qui est que lorsque le relatif n’est pas le
sujet
de la proposition dans laquelle il entre, mais se
es Hébreux d’y joindre l’adjectif démonstratif lorsqu’il n’est pas le
sujet
de la proposition, m’a fait conjecturer que le mo
ux ne font pas usage de l’adjectif démonstratif dans le cas où il est
sujet
, c’est que la terminaison du verbe le désigne ass
ronom ; n’enfermant rien dans sa signification qui fasse partie ou du
sujet
ou de l’attribut de la proposition incidente, &am
envisagée comme ne faisant qu’un avec tale : mais quod fait partie du
sujet
dont l’attribut est est tale spoliasti hominem, &
e Deum, mais non pas au même cas, puisque qui est au nominatif, comme
sujet
de condidit : on conclud de-là que le relatif ne
troisieme personne, & qu’il doit s’accorder en personne avec son
sujet
, qui est qui. Ce qui fait que l’on décide de la s
parler ; il est important de reconnoître les autres mots conjonctifs,
sujets
par conséquent aux regles qui portent sur cette p
ue du matériel du mot. Mais la signification objective est elle-même
sujette
à différentes acceptions, parce que le même mot m
elque incertitude sur la détermination précise & individuelle des
sujets
dont on parle, des objets que l’on désigne. Que l
core un sens indéterminé, parce que la détermination individuelle des
sujets
qu’il y désigne, n’y est pas assez complette ; il
s actif, sens passif. Un mot est employé dans un sens actif, quand le
sujet
auquel il se rapporte, est envisagé comme le prin
ion énoncée par ce mot ; il est employé dans le sens passif, quand le
sujet
auquel il a rapport, est consideré comme le terme
utre, il faudroit l’attribuer à un mot essentiellement actif, dont le
sujet
ne seroit envisagé ni comme principe, ni comme te
noncée par ce mot : or cela est absolument impossible, parce que tout
sujet
auquel se rapporte une action, en est nécessairem
droite, &, ib. 29. 30. de s’arracher la main ou l’oeil qui est un
sujet
de scandale : il faut entendre ces paroles de la
ixées par les apôtres, ni établies clairement par la revélation, sont
sujettes
à des illusions qui menent au fanatisme. Voyez Hu
r profane, pour en faire une application particuliere qui convient au
sujet
dont on veut parler, mais qui n’est pas le sens n
paroles connues, auxquelles on donne un sens nouveau qui convient au
sujet
dont on veut parler : dans le premier cas, il fau
lire, on voit aisément que le dieu du tonnerre est le nominatis ou le
sujet
de se laisse enflammer ». Voici un autre exemple
s, au moyen desquelles le verbe peut se mettre en concordance avec le
sujet
déterminé auquel on l’applique : & c’est un m
esto à l’impératif, à cause du sens impératif de la phrase, & le
sujet
de ce verbe est le nom général res. Ce seroit le
être n’a pas encore été observée, que quand un verbe est suivi de son
sujet
, il y a ellipse du verbe principal auquel est sub
ion ; & l’ellipse y est indiquée non-seulement par l’inversion du
sujet
, mais encore par la forme subjonctive du verbe, l
d’êtres que l’on désigne alors n’est jamais animée, ni par conséquent
sujette
à la distinction des sexes. Remarquez que l’adjec
e grammatical, pourvû qu’il y soit pris en rigueur. (E. R. M. B.)
SUJET
Sujet (Grammaire) Sujet, s. m. (Log.
, pourvû qu’il y soit pris en rigueur. (E. R. M. B.) SUJET
Sujet
(Grammaire) Sujet, s. m. (Log. Gram.) En Log
ris en rigueur. (E. R. M. B.) SUJET Sujet (Grammaire)
Sujet
, s. m. (Log. Gram.) En Logique, le sujet d’un jug
Sujet (Grammaire) Sujet, s. m. (Log. Gram.) En Logique, le
sujet
d’un jugement, est l’être dont l’esprit apperçoit
’être. En Grammaire, c’est la partie de la proposition qui exprime ce
sujet
logique. Le sujet peut être simple ou composé, in
e, c’est la partie de la proposition qui exprime ce sujet logique. Le
sujet
peut être simple ou composé, incomplexe ou comple
é, ou d’une autre, soit que ces degrés comparés appartiennent au même
sujet
, soit qu’ils appartiennent à des sujets différens
comparés appartiennent au même sujet, soit qu’ils appartiennent à des
sujets
différens. Or il y a trois especes de sens compar
, on compare deux degrés successifs de savoir considérés dans le même
sujet
: & l’adjectif savant, qui exprime le degré d
trouve dans Pierre, avec le degré de sagesse dont est pourvu le même
sujet
: & au moyen des mêmes adverbes aussi, plus,
pare le degré de savoir de Pierre avec le degré de sagesse de l’autre
sujet
Paul : & les divers rapports du savoir de l’u
peut comparer différens degrés de la même qualité considérés dans des
sujets
, & différencier par les mêmes adverbes les ra
ériorité ou d’infériorité. Ainsi, pour comparer un degré pris dans un
sujet
, avec un degré pris dans un autre sujet, on dira,
omparer un degré pris dans un sujet, avec un degré pris dans un autre
sujet
, on dira, Pierre est aussi savant, plus savant, m
e infériorité individuelle : mais pour comparer un degré pris dans un
sujet
avec chacun des degrés pris dans tous les sujets
un degré pris dans un sujet avec chacun des degrés pris dans tous les
sujets
d’un certain ordre, on dira, Pierre est aussi sav
article simple, la plus grande de mes passions, le plus fidele de vos
sujets
, le plus tendre de ses amis, les plus cruels de n
aratif, & que l’on dît, ma plus grande passion, votre plus fidele
sujet
, son plus tendre ami, nos plus cruels ennemis, to
n soi, & sans aucun rapport à la puissance qui l’a produit, ni au
sujet
sur qui est tombée l’opération ; c’est l’effet vû
l, qu’elle se donne pour produire l’effet, mais sans aucun rapport au
sujet
sur qui peut tomber l’opération. La passion enfin
on. La passion enfin, c’est l’impression produite par l’acte, dans le
sujet
sur qui est tombée l’opération. Ainsi, l’acte tie
action, suppose une puissance qui opere ; qui dit passion, suppose un
sujet
qui reçoit une impression ; mais qui dit acte, fa
qui dit acte, fait abstraction, & de la puissance active & du
sujet
passif. Or, voilà justement ce qui distingue le s
& Temps . 2°. Le supin est véritablement nom, puisqu’il peut être
sujet
d’un autre verbe, comme les noms ou complément ob
une préposition. Itum est, itum erat, itum erit ; le supin est ici le
sujet
du verbe substantif, & conséquemment au nomin
ue comme la voix passive, parce qu’on le rapporte plus fréquemment au
sujet
objectif, qu’à la puissance qui produit l’acte ;
°. Pedes au nominatif pluriel, exige un verbe pluriel dont il soit le
sujet
; & te, qui paroît ici sans relation en sera
ractériser par la concordance, l’application actuelle du verbe, à tel
sujet
déterminé : je ferois, tu ferois, il feroit ; nou
me de mortels devroit pourtant comprendre aussi les animaux, qui sont
sujets
à la mort aussi bien que nous : ainsi, quand par
ndiquer dans différens écrivains, que ce qu’enseigne l’abbé Girard au
sujet
des différences qui distinguent les synonymes, n’
nonymes. Quelques auteurs modernes on fait des réflexions sur le même
sujet
: tels sont le P. Vavasseur, jésuite, dans ses Re
nique & les tirets désignent l’union intime & indissoluble du
sujet
, il, elle, ou on, avec le verbe ; & le choix
me on le sait, il s’accorde en genre, en nombre, & en cas avec le
sujet
du verbe ; c’est qu’il en exprime le rapport à l’
amp; assujetti à s’accorder en genre, en nombre, & en cas avec le
sujet
, exprime l’état par rapport à l’action qui fait l
e une attention particuliere. Les observations que je vais faire à ce
sujet
, ne tomberont que sur nos verbes françois, afin d
ue, sublime, harmonie, &c. Mais pour ne pas trop m’écarter de mon
sujet
, je me contenterai de rappeller ici l’harmonie an
er en tout avec le méchanisme des langues connues. Il m’est venu à ce
sujet
beaucoup de réfléxions dont j’ai jetté plusieurs
au degré convenable, & plus rarement encore réunies dans un même
sujet
. Au reste que M. Harduin ait peine à croire que m
e par la variété des tons qui se trouvent nécessairement dans un même
sujet
, & à plus forte raison dans un même genre … P
quis cui sujiciatur ; & loin d’insinuer la remarque que fait à ce
sujet
M. du Marsais, Quintilien auroit dû répandre la l
cit.) on peut diversifier le discours. Parlant long-tems sur un même
sujet
, pour ne pas ennuyer par une répétition trop fréq
us laisse crier. Le pauvre en sa cabanne, où le chaume le couvre, Est
sujet
à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrieres
squ’ils se présentent naturellement à l’esprit ; qu’ils sont tirés du
sujet
; que les idées accessoires les sont naître, ou q
aires pour rejetter les idées accessoires qui ne conviennent point au
sujet
, aux circonstances & aux idées principales qu
t attachées aux noms & aux pronoms, qui présentent à l’esprit des
sujets
déterminés : & alors la concordance des infle
de l’un au sens précis de l’autre, & l’identité actuelle des deux
sujets
, du sujet indéterminé exprimé par le verbe, &
sens précis de l’autre, & l’identité actuelle des deux sujets, du
sujet
indéterminé exprimé par le verbe, & du sujet
des deux sujets, du sujet indéterminé exprimé par le verbe, & du
sujet
déterminé énoncé par le nom ou par le pronom. Voy
dmis dans leurs verbes toutes les inflexions imaginables relatives au
sujet
. Dans les verbes de la langue françoise, les genr
if, par exemple, exclut les nombres & les personnes, parce que le
sujet
y demeure essentiellement indéterminé ; le partic
nt ce qui se passe alors dans l’esprit, & montrer sensiblement un
sujet
déterminé, une modification, & l’existence in
ujet déterminé, une modification, & l’existence intellectuelle du
sujet
sous une relation à cette modification. Je dis ex
ment, doit exprimer entr’autres choses, l’existence intellectuelle du
sujet
sous une relation à quelque modification, ce qui
objet d’un jugement ; point d’expression de cet objet qui n’énonce un
sujet
déterminé, une modification également déterminée,
odification également déterminée, & l’existence intellectuelle du
sujet
sous une relation à cette modification : or c’est
tion : or c’est la désignation de cette existence intellectuelle d’un
sujet
qui est le caractere distinctif du verbe, & q
à Pierre ». Or, le verbe étant un mot déclinable indéterminatif, est
sujet
aux lois de la concordance par raison d’identité,
lois de la concordance par raison d’identité, parce qu’il désigne un
sujet
quelconque sous une idée générale applicable à to
désigne un sujet quelconque sous une idée générale applicable à tout
sujet
déterminé qui en est susceptible. Cette idée ne p
connue propre à celui qui parle, & qui ne peut jamais convenir au
sujet
dont on parle, qu’autant qu’il existe dans l’espr
n est certainement opposée à la négation : l’une est la marque que le
sujet
existe sous la relation de convenance à la manier
on de convenance à la maniere d’être dont il s’agit ; l’autre, que le
sujet
existe avec la relation de disconvenance à cette
ce qu’il ne conserve pas l’idée de l’affirmation. Je remarquerai à ce
sujet
que tous les modes, sans exception, ont été dans
traction, l’on envisage comme’un être déterminé, cette existence d’un
sujet
quelconque sous une relation à une modification ;
d’une qualité faisant partie accidentelle de la nature quelconque du
sujet
; le verbe devient adjectif, & c’en est le mo
sont dans le verbe des terminaisons qui caractérisent la relation du
sujet
à l’acte de la parole. Voyez Personne . Mais si l
et le verbe pour énoncer actuellement l’existence intellectuelle d’un
sujet
déterminé sous une relation à une modification, c
t caractérisés par l’idée générale de l’existence intellectuelle d’un
sujet
indéterminé sous une relation à une maniere d’êtr
cune existence réelle, peuvent néanmoins étre, & sont fréquemment
sujets
déterminés du verbe substantif. Mais je ne déguis
ssoire modifie celle de l’existence intellectuelle, est une action du
sujet
, ou une impression produite dans le sujet sans co
ectuelle, est une action du sujet, ou une impression produite dans le
sujet
sans concours de sa part, ou simplement un état q
jet sans concours de sa part, ou simplement un état qui n’est dans le
sujet
ni action ni passion. Voyez Actif, Passif, Neutre
& par là je pose le fondement de la concordance du verbe, avec le
sujet
déterminé auquel on l’applique. 3°. J’ajoute qu’i
qui ajoute, à l’idée primitive du mot décliné, l’idée accessoire d’un
sujet
à la seconde personne. Dominus est au nominatif,
. Dominus est au nominatif, parce qu’il présente le seigneur comme le
sujet
dont on parle, quand on dit, par exemple, Dominus
mihi deerit in loco pascua ubi me collocavit (Ps. xxij.), ou comme le
sujet
qui parle, par exemple, dans cette phrase, ego Do
ais Domine est au Vocatif, parce qu’il présente le Seigneur, comme le
sujet
à qui l’on parle de lui-même, comme dans cette ph
’ailleurs étant réfléchi, il n’admet aucun cas qui puisse indiquer le
sujet
de la proposition, comme je l’ai fait voir ailleu
airement comprise dans la signification du cas qui le présente, comme
sujet
de la proposition, lequel est par conséquent un v
t d’ajouter à la signification primitive du mot, l’idée accessoire du
sujet
de la proposition, qu’il est toujours essentiel d
e sens de la proposition, ou par la terminaison même du verbe dont le
sujet
est indéterminé à cet égard. Dans Deus miseretur,
e : mais à la voix active, il est présenté comme un sentiment dont le
sujet
est le principe ; & à la voix passive, il est
la voix passive, il est simplement montré comme un sentiment dont le
sujet
en est l’objet plutôt que le principe. La générat
é de difficultés : car dans les contestations qui peuvent s’élever au
sujet
du langage, quelle sera la plus saine partie de l
e & approuve leur témoignage. » 2°. « L’usage partagé … est le
sujet
de beaucoup de contestations peu importantes. Id.
st universel, n’a jamais en sa faveur qu’une universalité momentanée.
Sujet
à des changemens continuels, il n’est plus tel qu
bola, comme nous prononcerions suria, suracousae, sumbola. Voici à ce
sujet
le témoignage de Scaurus : (de orth.) Y litteram
ous anime, il s’ensuit que plus le discours sera simple dans un grand
sujet
, plus il sera éloquent, parce qu’il représentera
. L’éloquence, on ne saurait trop le redire, n’est jamais que dans le
sujet
; et le caractère du sujet, ou plutôt du sentimen
t trop le redire, n’est jamais que dans le sujet ; et le caractère du
sujet
, ou plutôt du sentiment qu’il produit, passe de l
cette finesse même ; surtout qu’il se l’interdise sévèrement dans les
sujets
susceptibles d’élévation ou de véhémence, qui n’e
traits forts et marqués ; la finesse d’expression dans ces sortes de
sujets
en bannirait la noblesse, et ne servirait qu’à le
eux qui ont pris cette peine. Aucune langue sans exception n’est plus
sujette
à l’obscurité (lue la nôtre, et ne demande dans c
à lui échapper sans cesse. On demandera sans doute comment une langue
sujette
à ce défaut importun, timide d’ailleurs, sourde e
crivains ; c’est par là que leur style est toujours au niveau de leur
sujet
; c’est à cette qualité qu’on reconnaît le vrai t
naissent la précision, l’élégance et l’énergie, suivant la nature des
sujets
qu’on traite, ou des objets qu’on doit peindre ;
e ; la précision dans les matières de discussion, l’élégance dans les
sujets
agréables, l’énergie dans les sujets grands ou pa
discussion, l’élégance dans les sujets agréables, l’énergie dans les
sujets
grands ou pathétiques. Ces qualités, en rendant l
rands ou pathétiques. Ces qualités, en rendant le style convenable au
sujet
, lui donneront nécessairement de la noblesse, pui
puisque l’orateur doit écarter avec soin les idées populaires et les
sujets
bas. Il est vrai que la bassesse des idées et des
aires et les sujets bas. Il est vrai que la bassesse des idées et des
sujets
est trop souvent arbitraire. Les anciens se donna
e de plaisanterie ils eussent fournie au satirique ? Revenons à notre
sujet
. Quelque agréable que l’harmonie soit en elle-mêm
es trois genres) diffèrent principalement entre eux par la nature des
sujets
qu’ils traitent ; et c’est la différence dans les
a nature des sujets qu’ils traitent ; et c’est la différence dans les
sujets
qui doit en mettre dans leur style : l’historien
ques, qui doivent briller de leur propre beauté, ou l’ornement est le
sujet
même, et qui rejettent comme indigne d’elles tout
de l’art antique. Ils reprirent ou constituèrent un certain nombre de
sujets
tragiques, et il est notable que ces sujets sont
rent un certain nombre de sujets tragiques, et il est notable que ces
sujets
sont précisément ceux que notre tragédie à ses dé
ltiple chez eux, elle n’est pas. Quand Garnier amalgame deux ou trois
sujets
de tragédies antiques, il ne corse pas l’action :
e l’ail, leur pratique correspond à leur talent : ils traitent chaque
sujet
comme une succession de thèmes poétiques. Chaque
s Juives. Une autre observation qu’il importe de faire, c’est que les
sujets
antiques sont en général les plus froidement trai
êmes procédés que la Franciade. Mais il y a deux autres catégories de
sujets
, où les poètes étaient plus libres, et contraints
es, et contraints même à développer quelque originalité : ce sont les
sujets
modernes, et les sujets bibliques. Là, en effet,
développer quelque originalité : ce sont les sujets modernes, et les
sujets
bibliques. Là, en effet, on se trouvait affranchi
déjà remarqué à propos de la poésie lyrique, l’actualité vivante des
sujets
ou des sentiments, les passions du temps, surtout
ves de Garnier, et l’Ecossaise de Montchrétien. Mais la nature de ces
sujets
, par malheur, n’a inspiré aux poètes que de l’élo
fait jouer des tragédies devant le vrai public, le premier traité les
sujets
antiques comme des actions dramatiques, et non co
les comédiens avaient loué leurs décorations : le renouvellement des
sujets
ne porta point d’abord atteinte aux traditions sc
ni espagnol : on regrette le gros bon sens avec lequel il maniait ses
sujets
, son action directe et rapide, ses sentiments peu
aux Observations de Scudéry se faisant fort de démontrer : 1° que le
sujet
du Cid ne valait rien ; 2° qu’il choquait les règ
s ne servent qu’à traduire ou modifier les éléments psychologiques du
sujet
. Il suffit donc de les donner par hypothèse sans
itif, si raisonnable, s’enveloppe d’une grâce chevaleresque par où le
sujet
révèle son lieu d’origine. Le Cid et Chimène rest
tions agissent sur les intelligences d’élite et les attirent vers ces
sujets
nouveaux, si grands et toujours grandissants à me
ussi par l’inévitable effet d’une sorte de lassitude produite par des
sujets
épuisés et des formes vieillies, on vit éclore pa
re de les imiter c’est de faire autrement qu’eux, de choisir d’autres
sujets
, et son beau poème de L’Invention n’est qu’une ex
montre, à peu près dans le même temps, trois talents occupés du même
sujet
et visant chacun à la gloire difficile d’un poème
t d’invention poétique qui entraînait André Chénier vers ces nouveaux
sujets
, il avait tout prévu, même les inévitables object
écrivains n’a-t-il pas tous les tons, ne s’adapte-t-il pas à tous les
sujets
avec une merveilleuse aisance ? ……… Ne sait-il p
dire que le style des Laplace est le seul qui convienne à ce genre de
sujets
. Mais est-ce là tout, et en dehors du détail des
t, ce n’est pas la matière qui manque : elle est vaste, et les grands
sujets
apparaissent de toutes parts. Il ne tient qu’aux
erait peut-être devenue insurmontable, au moins dans quelques-uns des
sujets
qui entraient dans son plan. Sa langue si pure, s
an. Sa langue si pure, si habile, si nuancée, quand il reste dans les
sujets
antiques ou dans ceux qui n’ont pas d’âge, ceux q
ources utiles aux poètes qui viendront plus tard et que tenteront les
sujets
nouveaux. Il a singulièrement assoupli le rythme
du cadre ordinaire des poésies de M. Sully-Prudhomme. L’importance du
sujet
et l’étendue des développements donnés à la pensé
ressources de son art et de taille à se mesurer avec les plus grands
sujets
de la science ou de la philosophie. C’est ce qu’i
que nous y avons semées, de la hardiesse du plan, de la nouveauté des
sujets
, empruntés pour la plus grande part aux plus réce
de goût pour les matières abstraites, son visible ennui « dès que le
sujet
traité cesse d’être aisément accessible aux espri
vers, qui devrait être l’esclave et qui devient le maître ? Plus les
sujets
étaient difficiles, plus il convenait que le poèt
du sonnet avec la largeur de l’inspiration que réclamait l’audace du
sujet
? Le sonnet convient à merveille à l’expression d
lle fantaisie regrettable ! Le culte du sonnet, appliqué à de pareils
sujets
, est un reste du vieil homme, un souvenir du parn
e veux mettre ces défaillances. La difficulté pour traiter ces grands
sujets
n’était pas seulement dans la forme adoptée par l
sprit, le problème peut bien être l’objet d’une pièce de vers, non le
sujet
d’un poème. Il faut, pour soutenir une longue sui
privé des ressources les plus brillantes que lui aurait offertes son
sujet
plus librement, plus largement conçu. Je ne discu
sujet plus librement, plus largement conçu. Je ne discute pas sur le
sujet
lui-même, mais sur la manière dont il a été enten
’humanité passée qui prête tant à l’imagination, et certes de pareils
sujets
étaient dignes de tenter un poète tel que M. Sull
s vives et larges peintures ; il n’a pris que le côté abstrait de son
sujet
. Je crois qu’il a demandé trop à son art et qu’il
utes les idées. Mais il n’a pas réussi suffisamment à faire vivre son
sujet
; l’abstraction l’a attiré dans ses abîmes ; il e
es ; à l’instant la théorie se complète. « Comme tout phénomène a son
sujet
d’inhérence, comme nos facultés, nos pensées, nos
ur dernier fondement. Cet être absolu et nécessaire, puisqu’il est le
sujet
des vérités nécessaires et absolues, d’un seul mo
ont des attributs et non des êtres. Or, il n’y a pas d’attributs sans
sujet
. Et comme il s’agit ici du vrai, du beau, du bien
ngente. Vous accordez vous-même qu’entre l’attribut ou qualité, et le
sujet
ou substance, il y a un rapport nécessaire. Puisq
érités nécessaires, et que ces vérités étant un attribut supposent un
sujet
ou substance nécessaire en qui elles résident, vo
avec tout le monde, qu’il y a des rapports nécessaires entre certains
sujets
et certaines qualités. « Ces vérités sont un attr
et certaines qualités. « Ces vérités sont un attribut et supposent un
sujet
nécessaire46 » : dans ce second membre vous enten
Ajoutez que cette conclusion fausse engendre des absurdités. Si « le
sujet
de la vérité est la raison universelle et absolue
omplexe. Tous voyez que le mot donnée plus complexe se trouve dans le
sujet
comme dans l’attribut de la phrase, qu’ainsi l’at
phrase, qu’ainsi l’attribut ne fait qu’isoler ce qui est déjà dans ce
sujet
, et que par conséquent il n’y a là qu’une analyse
des propositions de ce genre. L’attribut est toujours enfermé dans le
sujet
, et on l’en extrait par analyse. Kant avait cru q
force du verbe être est d’exprimer que l’attribut est enfermé dans le
sujet
. On voit maintenant comment on peut tirer une pro
ndue observée par la conscience. Je puis séparer cette étendue de son
sujet
, et par abstraction la considérer à part. Cette é
ien. 45. Ibid. 3 p. 415. 46. Du Vrai, du Beau, etc., p. 101. « Le
sujet
de la vérité est la raison universelle et absolue
éra405, à qui il imposa dès sa naissance la fadeur et la fausseté des
sujets
comme conditions essentielles du genre. Boileau,
et les maximes de l’opéra, une éternelle invitation à aimer, que les
sujets
mythologiques amenaient. Il faut joindre ces livr
’intrigue, la belle nudité des tragédies grecques, et voilà par où le
sujet
de Bérénice lui a plu : deux lignes, un seul fait
scène la fade galanterie On lui a reproché d’avoir modernisé tous ses
sujets
, et l’on n’a voulu voir en lui que le peintre des
mmunément les mœurs locales, la couleur particulière de chacun de ses
sujets
. Taine rêvait qu’on représentât Iphigénie dans la
gner la raison, c’est-à-dire la vérité, dans sa tragédie. Il prit des
sujets
légendaires, historiques : sous le merveilleux ou
Phèdre. Ne sont-ce pas les éternelles tragédies de la vie réelle, les
sujets
toujours les mêmes que les journaux et les tribun
les moyens compliqués ou surprenants. L’action se proportionnera aux
sujets
, et les ressorts qu’elle emploiera seront « vulga
n de sa tragédie. Là où l’histoire ne s’impose pas au poète, dans les
sujets
dont il est maître et qu’il arrange à son goût se
amour est peu de chose, dans Athalie il n’est rien. Et dans ces trois
sujets
, que de formes d’âmes nouvelles et variées : Ulys
bien une différence entre nos deux grands tragiques dans le choix des
sujets
: depuis le Cid, Corneille n’a pas tiré une tragé
e que vous savez, du Sophocle habillé à la Quinault. Racine prend ses
sujets
dans Euripide : Andromaque, Iphigénie, Phèdre. Il
e, au contraire (mettons à part Suétone qui lui fournit Bérénice : le
sujet
n’a pas été choisi par lui), Racine prend Britann
orneille ouvre Surius ; Racine, la Bible. Reste donc Bajazet, le seul
sujet
qui ait été choisi par Racine pour sa pure valeur
ssions analogues surgiront en foule. Cela veut dire que chacun de ses
sujets
éveille en lui une vision poétique. Il ne se piqu
as d’être historien ; il ne fait pas de couleur locale. Mais à chaque
sujet
il s’efforce de garder son caractère, de faire re
utions, qui pouvaient l’aider à former une représentation sensible du
sujet
. Nous ne pouvons exiger que Racine nous parle sel
alement dépourvus de sens poétique, ils traitent les plus merveilleux
sujets
de la poésie antique avec une sorte de bon sens b
om de la dignité tragique, il ne sera plus permis de se départir. Les
sujets
s’évanouissent dans le vague et l’abstrait. Pour
ron. Andronic, Tiridate ; Lagrange-Chancel, Ino et Mélicerte, Amasis (
sujet
de Mérope).
Section 6, de la nature des
sujets
que les peintres et les poëtes traitent. Qu’ils n
s émouvoir quand la chose imitée n’est point capable de le faire. Les
sujets
que Teniers, Wowermans et les autres peintres de
, mais nous le blâmons d’avoir choisi pour l’objet de son travail des
sujets
qui nous interessent si peu. Le plus beau païsage
figures. Ils les ont peuplez, ils ont introduit dans ces tableaux un
sujet
composé de plusieurs personnages dont l’action fû
sur nous, si nous la voïions veritablement. Un conte en vers dont le
sujet
ne seroit point plaisant par lui-même, ne feroit
ter que de la relire. Si le trait de l’épigramme n’est pas vif, si le
sujet
n’en est pas tel qu’on l’écoutât avec plaisir, qu
éable conflit. Le candidat a eu à traiter, suivant l’usage, un double
sujet
en latin et en français. Pour sa thèse latine il
réservé ses plus grandes forces, M. Rigault s’est donné un plus ample
sujet
, la querelle des anciens et des modernes, qui occ
Elle se croit la première, et elle l’est à son heure un moment. — Le
sujet
de thèse traité par M. Rigault, même en le renfer
d’esprit comme il esth, n’aura pas à s’effrayer ni à se plaindre. Ce
sujet
même de la querelle des anciens et des modernes,
avançant dans le milieu ? M. Rigault annonce le dessein de traiter ce
sujet
de la théorie du progrès, l’histoire de la doctri
nvisagés que par les ouvertures fréquentes que lui procurait son joli
sujet
, déjà bien assez spacieux. Il y a un peu de luxe
une querelle des anciens et des modernes ? Là commence proprement le
sujet
de M. Rigault, et nous ne nous plaindrons pas qu’
arti de ces exactes ressemblances et de cette espèce de miroir où son
sujet
se dessine à l’avance et se réfléchit. Aussi il m
dernes qui dominent la question et qui sont comme le péristyle de son
sujet
, la façade se serait dégagée aux yeux avec plus d
l’auteur n’a pas assez profité de l'avantage inappréciable d’avoir un
sujet
limité. Cela dit sur la composition, et en entran
e nos orateurs sacrés (1661). Dans le Panégyrique de saint Gorgon, le
sujet
évidemment lui fait faute ; on ne sait guère autr
râce d’aucune circonstance. On a deux discours de Bossuet sur le même
sujet
, ou du moins un discours entier et le précis ou c
as de ces talents ingénieux qui ont l’art de traiter excellemment des
sujets
médiocres et d’y introduire des ressources étrang
s médiocres et d’y introduire des ressources étrangères ; mais que le
sujet
qui s’offre à lui soit vaste, relevé, majestueux,
iscours de Metz où il songeait bien plus à diviser, à approfondir son
sujet
qu’à le rendre manifeste ; il ne raisonne plus po
e. » Demandons-nous toujours : D’où nous vient-elle et quel en est le
sujet
? Où nous mène-t-elle, et en quel état nous laiss
vint à l’idée de personne alors de prendre Bossuet et Bourdaloue pour
sujet
de parallèle, et de balancer leur mérite et leur
Panégyrique de saint Paul tout d’abord, quelle prise de possession du
sujet
par le fond, par le côté le plus intime et le plu
rtout dans la dernière, c’est un notable désaccord entre le ton et le
sujet
. Nous qui ne sommes pas de la maison de Navarre,
net et dans cette apostrophe à ses grandes Mânes. Bossuet a besoin de
sujets
amples et élevés ; en attendant qu’il lui en vien
re vint lui offrir (1669) le plus majestueux et le plus grandiose des
sujets
. Il lui fallait la chute et la restauration des t
n service que Louis XIV et son règne rendirent à Bossuet : ces grands
sujets
, il les aurait eus également dans les époques dés
s : Louis XIV présent avec son règne lui donna le cadre où ces vastes
sujets
se limitèrent et se fixèrent sans se rétrécir. Da
orme sur quelques parties. Cette fois donc, en présence d’un si grand
sujet
et au pied de la statue, qu’il me suffise d’avoir
e progrès naturel du Mystère ou jeu dialogué, et par personnages, des
sujets
religieux et sacrés. D’abord il se passe dans le
le en son genre ; il y en eut sans aucun doute plus d’une sur le même
sujet
depuis, le xiie siècle, et chaque fois qu’on y r
haque fois qu’on y revenait ( on peut le conjecturer sans crainte) le
sujet
était traité avec un développement croissant, éta
hel, qui florissait vers 1480 ? Une grande discussion s’est émue à ce
sujet
entre les érudits. Était-il le très-excellent doc
la mort d’Adam, c’est-à-dire les préliminaires et les antécédents du
sujet
. Après cette Introduction, un prologue annonçait
en défaut mes savants confrères qui ont tant à me renseigner sur ces
sujets
un peu ingrats, où notre légèreté se rebute aisém
je m’en tiens à celui que j’ai sous les yeux, imprimé, et qui a pour
sujet
la Passion de Notre-Seigneur. Une analyse détaill
devaient avoir beaucoup d’intérêt pour des spectateurs nourris de ces
sujets
saints, et dont toute la vie se passait au sein d
c sa mère avait quelque chose de touchant dans ces vieux mystères. Le
sujet
porte de soi-même. La scène la plus pathétique de
ion et à la conception de l’antique : « La seule différence dans le
sujet
, dit-il, consiste dans la continuelle innocence d
té et méconnaître la source la plus élevée de l’émotion. L’intérêt du
sujet
d’Œdipe en général, c’est précisément le crime in
héologiques de Didron, 1861), et les nombreux articles publiés sur ce
sujet
par M. Didron, ce vrai pionnier du moyen âge, n’a
bien trouvée est de M. Didron. 70. On hésite à sourire en ces graves
sujets
, mais pourquoi pas un peu ? Il faut voir sur quel
0 mai et 13 juin 1855 ; elles résument la doctrine de M. Paris sur ce
sujet
, non sans un assaisonnement de polémique, qui aim
ion 20, de quelques circonstances qu’il faut observer en traitant des
sujets
tragiques Il importe beaucoup aux poëtes tragiq
lui-même. Ainsi j’approuve les auteurs qui, lorsqu’ils ont pris pour
sujet
quelque évenement arrivé en Europe depuis un siec
e dom Carlos, le fils aîné de Philippe II roi d’Espagne, il traita ce
sujet
sous le nom d’Andronic. Mais malgré le changement
elque trait de la politique athenienne. La tragedie flamande, dont le
sujet
est le fameux siege de Leyde que les espagnols le
rès la mort de Henri IV on répresenta dans Paris une tragedie dont le
sujet
étoit la mort funeste de ce prince ; Louis XIII q
te d’Essex, toutes les tragedies écrites depuis soixante ans, dont le
sujet
étoit pris dans l’histoire des deux derniers siec
lle une imitation du ridicule des hommes, enseigne suffisamment quels
sujets
lui sont propres. Comme elle n’inflige pas d’aut
jour plus difficile, que tout organe non exercé s’atrophie. Chez les
sujets
atteints de strabisme, l’œil le plus faible s’aff
frappant des lésions de la moelle épinière, à la suite desquelles le
sujet
ne sent rien au-dessous de l’endroit blessé : le
es prétendus inconscients. Si, dit lui-même M. Binet, on interroge le
sujet
avec certaines précautions, on peut mettre en évi
ur écrire, cette plume enregistre l’état de conscience prédominant du
sujet
sans qu’il s’en aperçoive. Si le sujet pense spon
t de conscience prédominant du sujet sans qu’il s’en aperçoive. Si le
sujet
pense spontanément à une personne à un objet, à u
M. Binet, le nom de cette personne ou de l’objet, ou le chiffre. » Le
sujet
, quand ses yeux sont fermés ou que son attention
x et le pouce de sa main anesthésique fait la même réponse écrite. Le
sujet
a la représentation consciente de son âge : il n’
e graphique subconsciente qui s’ajoute à la représentation mentale du
sujet
n’est pas suggérée uniquement par cette représent
s deux extrémités d’un courant mental ; d’une part, des idées dont le
sujet
a la conscience claire ; d’autre part, la sensati
te d’une plume provoquant la tendance à écrire ; en même temps que le
sujet
pense, sa main est invitée par des sensations sou
ensemble tout à fait satisfaisant et la variété des résultats. Quatre
sujets
étaient proposés, dont les titres seuls témoignai
ramme tracé à l’avance n’indiquait le sens dans lequel ces différents
sujets
devaient être traités. Cela voulait dire : « Fait
mandait une nouvelle ou pathétique, ou délicate, ou piquante, dont le
sujet
naturellement était laissé à l’inspiration des co
rellement était laissé à l’inspiration des concurrents. De ces quatre
sujets
un seul, celui de Balzac, a trompé les espérances
s l’exécution, mais louables encore dans la pensée, avaient abordé le
sujet
par d’autres aspects, et soulevé, sans les résoud
aussi, celui que le feu de son imagination porte sans cesse vers des
sujets
nouveaux ; qui, doué de verve et de fécondité nat
ans lesquelles, d’un bout à l’autre, un souffle heureux a circulé. Le
sujet
proposé, et où l’or se présentait comme réalité o
mention a été obtenue par une pièce d’un ton moral élevé, mais où le
sujet
n’a point paru assez directement traîté. L’auteur
entre deux anciens camarades de collège, un poète et un banquier ; le
sujet
du concours y est traité un peu trop sans gêne to
a pour scène les bords de la mer sur les côtes de Normandie, et pour
sujet
un épisode de la vie de pêcheur : au milieu de fi
difficulté tenait au grand nombre des concurrents, à la diversité des
sujets
ou à la manière très diverse dont le même sujet é
, à la diversité des sujets ou à la manière très diverse dont le même
sujet
était envisagé, et, je le dirai aussi, au grand n
e poëte sur sa fantaisie, et de lui demander pourquoi il a choisi tel
sujet
, broyé telle couleur, cueilli à tel arbre, puisé
oir les choses d’un peu haut, il n’y a, en poésie, ni bons ni mauvais
sujets
, mais de bons et de mauvais poëtes. D’ailleurs, t
uvais sujets, mais de bons et de mauvais poëtes. D’ailleurs, tout est
sujet
; tout relève de l’art ; tout a droit de cité en
oésie. Ne nous enquérons donc pas du motif qui vous a fait prendre ce
sujet
, triste ou gai, horrible ou gracieux, éclatant ou
auvais, on lui a dit : Pourquoi avez-vous fait ce livre ? Pourquoi ce
sujet
? Ne voyez-vous pas que l’idée première est horri
ée première est horrible, grotesque, absurde (n’importe !), et que le
sujet
chevauche hors des limites de l’art ? Cela n’est
’est pas joli, cela n’est pas gracieux. Pourquoi ne point traiter des
sujets
qui nous plaisent et nous agréent ? les étranges
eurs se portent à peu près sur cette unique question : étant donné un
sujet
tragique, comment les situations tragiques seront
r un maître d’élégance et de noblesse. Corneille enseigne à corser un
sujet
par l’histoire, les intrigues de palais. Et Quina
ire aux bienséances, d’une manière conforme à ces bienséances473. Des
sujets
horribles, adroitement affadis, voilà tout son ar
, voilà tout son art. Il n’y a qu’un moyen de résoudre l’antithèse du
sujet
atroce et du goût poli : c’est d’escamoter le suj
re l’antithèse du sujet atroce et du goût poli : c’est d’escamoter le
sujet
, et Crébillon s’y applique. Le moyen le plus simp
ciproque quand ils se méconnaissent tous les deux, personnel quand le
sujet
s’ignore lui-même. Il n’y a pas d’atrocité qui ré
nie des bienséances mondaines. Il se plaignait qu’on énervât tous les
sujets
par la politesse et la galanterie. Il voulait qu’
de l’intérêt dramatique ? Voltaire476, en conséquence, reprenait les
sujets
où l’amour se montre en son plus brutal excès ; i
où l’amour se montre en son plus brutal excès ; il traitait le vieux
sujet
traditionnel de Mariamne ; il empruntait aux Angl
s’impose à lui, par ce fait même qu’il est infiniment amoureux de son
sujet
et que son sujet écarte comme de lui-même, pour f
ar ce fait même qu’il est infiniment amoureux de son sujet et que son
sujet
écarte comme de lui-même, pour faire plaisir à Sh
eut pas être incohérente, et cela moins parce qu’il est maître de son
sujet
que parce que son sujet le maîtrise. Je ne m’atta
, et cela moins parce qu’il est maître de son sujet que parce que son
sujet
le maîtrise. Je ne m’attarderai pas à prouver did
is scènes. Oui, c’est surtout l’indifférence relativement au choix du
sujet
qui chez lui était extrême. Cela vient, sans dout
vivre ; il était très personnel en un certain sens dans le choix des
sujets
. Il ne songeait pas au spectateur ni à la postéri
te sorte d’appel, cette sorte de vocation, sans appliquer lui-même au
sujet
la faculté critique, sans se demander : « Ceci, —
dant du feuilleton dramatique du grand empereur que le choix du grand
sujet
, du beau sujet, est le premier devoir du dramatis
ton dramatique du grand empereur que le choix du grand sujet, du beau
sujet
, est le premier devoir du dramatiste et qu’il fau
de croire qu’en art dramatique il en soit comme en peinture et que le
sujet
ne soit rien du tout. Voltaire et les autres conn
u manque de goût. Le manque de goût, c’est le manque de choix dans le
sujet
, et cela aussi, cela surtout, est manque de goût.
r le Rire 2 m’a conduit tout doucement à en lire d’autres sur le même
sujet
et par exemple le Rire, essai littéraire, moral e
araît, comme il dit spirituellement, « manquer de familiarité avec le
sujet
». Je lui ferai remarquer cependant que si la thé
etite place dans son volume. Il croit beaucoup plus pertinentes à son
sujet
des observations faites sur les sauvages, sur les
par expérience que lorsqu’on est extraordinairement joyeux, jamais le
sujet
de cette joie ne fait qu’on éclate de rire… » Des
des moyens de ne pas faire rire, c’est de parler d’hilarité. C’est le
sujet
le plus sérieux du monde. Août 1907. Que devi
se à des règles. La Bruyère dit : « Ceux qui écrivent par humeur sont
sujets
à retoucher à leurs ouvrages ; comme elle n’est p
c’est l’occasion de Cordelia. La maternité de la fille sur le père :
sujet
profond, maternité vénérable entre toutes ; si ad
. Elle est certainement intéressante. La Morale de Shakespeare est un
sujet
très curieux, qui deviendrait vite passionnant et
ignorance, je n’en sais rien. M. Tolstoï, puisqu’il s’attaquait à ce
sujet
, aurait dû chercher plutôt de ce côté-là que du c
pendant relativement au point de vue éthique. J’ai souvent pensé à ce
sujet
: la morale de Shakespeare. Je suis persuadé qu’e
’était elle qui, donnant à chacun des rivaux, à l’insu de l’autre, le
sujet
de Bérénice, les avait mis aux prises pour son am
re obtenue sur l’amour le plus vrai et le plus tendre ennoblissait le
sujet
et en cela elle ne se trompait pas ; mais elle av
r secrètement Corneille et Racine à travailler l’un et l’autre sur ce
sujet
, qui paraissait si peu fait pour la scène… » Voil
re écartée, Racine et Corneille ont-ils pu se rencontrer dans le même
sujet
? Rien n’est plus naturel et la chose a eu lieu s
aires, c’est que l’un des deux auteurs apprend que l’autre traite tel
sujet
; l’émulation le pousse à le traiter lui-même, su
n ensemble à cette époque. Ou Corneille, sachant que Racine traite le
sujet
de Bérénice, se pique d’honneur et s’attaque au m
traite le sujet de Bérénice, se pique d’honneur et s’attaque au même
sujet
; — ou Molière l’y invite lui-même. En quoi il eû
ui-même. En quoi il eût été mai avisé ; car Bérénice n’est pas un bon
sujet
pour Corneille ; mais encore la chose est possibl
aturel et il eût été presque obligatoire, si Henriette avait donné le
sujet
à Racine, que Racine l’indiquât au moins par une
donne comme étant celles qu’avait Henriette d’Angleterre de donner le
sujet
de Bérénice à un et, qui plus est, à deux poètes,
u’elle aurait eues pour les prier, s’ils avaient d’eux-mêmes songé au
sujet
, de s’en abstenir. Ceci est d’importance. Mais le
u’Henriette d’Angleterre, quoique en deuil de sa mère, ait proposé un
sujet
à deux poètes tragiques, vers le mois de janvier
cus soit fini, répété et joué pour que la princesse fasse proposer un
sujet
à Racine et à Corneille ? Je n’en vois pas la néc
peu près fini Britannicus. Henriette put lui faire proposer un autre
sujet
. Elle put le lui faire proposer même quand il éta
qui sont tirés de la répugnance qu’aurait eue Henriette à proposer un
sujet
qui était un peu son histoire, ils ne me touchent
as que ce soit vrai. Voltaire raisonne ainsi : Henriette a proposé un
sujet
qui lui plaisait parce qu’il lui rappelait ses pr
r », s’écrie M. Gazier ; et moi aussi, si je suppose un moment que le
sujet
de Bérénice est l’histoire d’Henriette. Mais s’il
t l’histoire de Louis et d’Henriette. Henriette a donc pu proposer ce
sujet
sans songer un instant qu’il se rapportât à elle
u Palais-Royal les troubles intimes de son cœur. Elle aura proposé ce
sujet
comme un autre, peut-être en songeant à Marie Man
à la mémoire de cette même Henriette, si celle-ci lui avait donné le
sujet
de la pièce ? Je ne sais, mais il me semble — M.
ment à rappeler lui-même que ce n’était pas lui qui avait inventé son
sujet
. Lui qui se vante, précisément dans cette préface
s peu ; je n’ai point fait cette sorte de pari : on m’avait imposé ce
sujet
. » — Ajoutez qu’il pouvait difficilement dire dan
Ajoutez qu’il pouvait difficilement dire dans la même préface : « Ce
sujet
, ce n’était rien du tout. Il avait été trouvé par
n de qui que ce soit, Corneille et Racine ont bien pu traiter le même
sujet
par émulation et rivalité, Dieu me garde de dire
st tout naturel. Mais que : ou Corneille se jette spontanément sur le
sujet
de Racine, ou que Racine se précipite de lui-même
sur le sujet de Racine, ou que Racine se précipite de lui-même sur le
sujet
de Corneille, j’avoue que cela m’étonne un peu. C
ce tour qui sent un peu l’écolier malicieux ; mais, à supposer que le
sujet
n’ait pas été donné par une tierce personne, n’es
it pas été donné par une tierce personne, n’est-il pas évident que le
sujet
est de Racine ? Il n’y a que Racine ou une femme
e sujet est de Racine ? Il n’y a que Racine ou une femme pour voir un
sujet
de tragédie dans Bérénice. Dès lors, si le sujet
e femme pour voir un sujet de tragédie dans Bérénice. Dès lors, si le
sujet
est de Racine, oh ! je ne vois pas Corneille voul
! je ne vois pas Corneille voulant jouter avec son rival, non avec un
sujet
à lui, Corneille, mais avec le sujet de son adver
uter avec son rival, non avec un sujet à lui, Corneille, mais avec le
sujet
de son adversaire. Enfin, j’arrive aux textes. M.
rticulièrement trois qui sont les suivants : 1° Racine a-t-il reçu le
sujet
de Mme Henriette d’Angleterre ? 2° A-t-il de lui-
de Mme Henriette d’Angleterre ? 2° A-t-il de lui-même saisi au vol le
sujet
, qu’il savait que Corneille avait adopté? 3° Béré
ns, il a répondu ainsi : Non, Henriette d’Angleterre n’a pas donné le
sujet
de Bérénice à Racine (ni du reste à Corneille).
e à Corneille). Oui, il est très probable que Racine s’est emparé du
sujet
, qu’il savait que Corneille traitait. Oui, Bérén
Sur le premier point, je serai bref, ayant déjà traité la question au
sujet
d’un cours de M. Gazier, qui était arrivé aux mêm
u’il tienne de Boileau l’anecdote d’Henriette d’Angleterre donnant le
sujet
à Racine, et s’il l’avait tenue de lui, il est pr
itions des raisons qu’aurait eues Henriette d’Angleterre de donner ce
sujet
à Racine, il est absurde. Il va contre la thèse q
sons qu’à eues, suivant Voltaire, Henriette d’Angleterre de donner ce
sujet
à Racine sont celles qui, si elle y avait songé,
hargé par elle d’engager secrètement Corneille et Racine a traiter ce
sujet
. Je le répète, Voltaire, en tant qu’historien, ne
que les textes nous donnent, c’est simplement que Madame a suggéré un
sujet
à deux auteurs et que, ce sujet, un des deux l’a
st simplement que Madame a suggéré un sujet à deux auteurs et que, ce
sujet
, un des deux l’a traité en se souvenant de Marie
considération de M. Michaut est celle-ci : « Madame aurait imposé le
sujet
à Corneille et à Racine ; mais elle est morte le
yant appris que l’autre faisait une Bérénice, se fût jeté sur le même
sujet
. Dans cette supposition, celui qui emprunte le su
jeté sur le même sujet. Dans cette supposition, celui qui emprunte le
sujet
est en retard sur l’autre et peut difficilement l
’autre et peut difficilement le rattraper. Dans la supposition que le
sujet
leur a été donné en même temps, ils partent en mê
tes les raisons tendantes à démontrer que Madame n’a pas pu donner le
sujet
sont très faibles ; il n’en faut pas tenir compte
s tenir compte. Il n’est pas démontré que Madame n’a pas pu donner le
sujet
. Mais il n’est pas démontré non plus qu’elle l’ai
nt traité par M. Michaut est celui-ci. C’est Racine qui a détourné le
sujet
pris précédemment par Corneille. A supposer fauss
Corneille. A supposer fausse la légende de Mme Henriette inventeur du
sujet
, je penche un peu vers cette hypothèse. Oui — et
indiqué dans mon précédent article — je vois plutôt Racine prenant le
sujet
de Corneille que Corneille prenant le sujet de Ra
plutôt Racine prenant le sujet de Corneille que Corneille prenant le
sujet
de Racine. — Mais ce n’est pas délicat de la part
s les mêmes que maintenant et que, du reste, il faut convenir que les
sujets
appartiennent à tout le monde. — Mais M. Michaut
cine n’aurait donc jamais été plus racinien que le jour où il prit un
sujet
inventé par Corneille. — Ah ! ah ! il y a du vrai
i pas ? » Racine a pu très bien s’apercevoir que Corneille prenait un
sujet
qui était éminemment racinien. Racine a pu s’écri
i qui écris la pièce ! La pièce est tellement mienne par la nature du
sujet
, tellement mienne par destination qu’à la prendre
très bien pu se passer ainsi. Parlons-en mieux : chacun voit dans un
sujet
une pièce selon son génie à lui ; et dans le suje
hacun voit dans un sujet une pièce selon son génie à lui ; et dans le
sujet
de Bérénice, Corneille a trouvé un sujet cornélie
son génie à lui ; et dans le sujet de Bérénice, Corneille a trouvé un
sujet
cornélien (et il l’a traité à la cornélienne) et
t cornélien (et il l’a traité à la cornélienne) et Racine a trouvé un
sujet
racinien éminemment ; et ils n’ont eu tort ni l’u
l’autre. Il est donc parfaitement démontré que Racine a pu prendre le
sujet
à Corneille. — Mais il faudrait démontrer que Rac
de Corneille. Donc il est prouvé pour moi que Racine a pu prendre son
sujet
à Corneille ; il ne l’est pas qu’il l’ait pris. E
as qu’il l’ait pris. Encore moins l’est-il que Corneille ait pris son
sujet
à Racine. Ici, tout ce que dit M. Michaut me para
le prouvent assez, il est arrivé que deux auteurs traitassent le même
sujet
sans qu’il y eût de part et d’autre le moindre dé
. Michaut crée une nouvelle légende en assurant que Racine a pris son
sujet
à Corneille, et je vois, à travers le vingtième s
ligny ?? l’abbé de Saint-Ussan ?) les Lettres de Bussy Rabutin sur ce
sujet
; Tite et Titus ou les Bérénices, comédie, etc. C
ce » de Corneille Donc Corneille (que quelqu’un lui ait indiqué le
sujet
; que, sachant Racine occupé de ce sujet, il s’en
quelqu’un lui ait indiqué le sujet ; que, sachant Racine occupé de ce
sujet
, il s’en soit emparé ; ou qu’il l’ait simplement
lutte et la volonté de puissance. Corneille reçoit donc, ou prend ce
sujet
de Bérénice. Qu’il le reçoive ou qu’il le prenne,
édie. Ne dites pas cela. Corneille, dès qu’il a été en présence de ce
sujet
, a dû le trouver excellemment cornélien, à tous l
t excellemment l’affaire de Corneille. Oui, Corneille a dû trouver le
sujet
tellement fait pour lui que, s’il a su qu’un autr
le Corneille qui s’est toujours souvenu de 1636-1640, a dû trouver le
sujet
de Bérénice très « héroïque », le Corneille de 16
l’amour comme au premier rang dans ses pièces de théâtre. Donc, comme
sujet
où il y avait un sacrifice, comme sujet où il y a
ièces de théâtre. Donc, comme sujet où il y avait un sacrifice, comme
sujet
où il y avait un sacrifice en vue de L’Impératif
dire surtout, parce qu’il y avait de beaux vers d’amour à écrire, le
sujet
de Bérénice a dû plaire infiniment à Pierre Corne
qui dans l’espèce n’a pas une très grande importance. Maintenant, ce
sujet
très cher, comment l’a-t-il traité ? En face du s
Maintenant, ce sujet très cher, comment l’a-t-il traité ? En face du
sujet
il s’est dit tout le contraire de ce que s’est di
t d’abord, du moins. Racine s’est dit : « A la bonne heure ! Voilà un
sujet
simple. Il y a longtemps que je souhaitais trouve
Voilà un sujet simple. Il y a longtemps que je souhaitais trouver un
sujet
aussi simple que celui-ci ! » Corneille s’est dit
ver un sujet aussi simple que celui-ci ! » Corneille s’est dit : « Ce
sujet
est très beau ; mais il est trop simple. Il faut
Mais, d’autre part, et voilà ce que Corneille a ajouté pour faire, du
sujet
simple, un sujet implexe, d’autre part, Titus a u
t, et voilà ce que Corneille a ajouté pour faire, du sujet simple, un
sujet
implexe, d’autre part, Titus a un frère, Domitian
faut-il entendre ? Que tous les deux, Racine et Corneille, en face du
sujet
, ont raisonné, au point de vue de la composition,
ement aussi et en s’effaçant avec une grande délicatesse derrière son
sujet
, un volume intitulé : Casimir Delavigne intime, q
’esprit bien mal tourné. — Sire, si vous aviez réfléchi longuement au
sujet
comme M. Delavigne a dû le faire, vous ne vous y
pas à écrire, précisément, le mot serait impropre, à ramasser, sur ce
sujet
. La parodie, c’est la critique populaire. Elle co
in hongrois, mais qui écrit très honnêtement en français, sur le même
sujet
: M. Guillaume Huszar travaillait à cette étude d
1813. De race et de langue, il était allemand ; civilement, il était
sujet
danois. Il naquit dans la misère et vécut dans la
r à son sort le roi de Danemark, dont après tout il était toujours le
sujet
. Il fit le voyage. Il se transforma en solliciteu
armante et pénétrante conférence j’ai entendue jadis à l’Odéon sur ce
sujet
! Elle était faite par ce maître professeur, M. J
te égal… » . Elle avait quelquefois l’épigramme douce et jolie à ce
sujet
. Mon père lui ayant envoyé sa traduction en vers
de ce qu’elle a écrit Claudie quinze ans auparavant : elle connaît le
sujet
, elle connaît la question. Aussi elle s’aperçoit
un autre. Cette page de philosophie dramatique est excellente : « Ce
sujet
… était difficile et dangereux entre tous. Il s’ag
avouer sa folie ?… La poésie n’a-t-elle pas le droit de prendre pour
sujet
de ses études les exceptions douloureuses qui pas
ore dans son sein, Ducis. Le poète de cette vocation domine moins ses
sujets
, les choisit, les épouse plus conformes à lui-mêm
peare et Corneille sont très personnels tous les deux et épousent les
sujets
conformes à leur nature tous les deux, comme tous
si, tous les deux, semblent près, quelquefois, de se noyer dans leurs
sujets
; mais aussi qu’ils sont, tous les deux, créateur
is intervenir et se porter, comme des lions, ou autrement, dans leurs
sujets
; mais, somme toute, ils les dominent et les maît
songer aux confidences voilées mais très claires de Fontenelle sur ce
sujet
. Mais enfin la remarque est juste et la date est
ment impersonnels et qui savent dominer et leurs personnages et leurs
sujets
, Shakspeare, Molière, Goethe, Walter Scott ; l’au
ici et, peu croyant, cherche à se dépasser, pour être à la hauteur du
sujet
. Il en résulte, comme il arrive toujours, qu’il s
ons ces vilains mots que tout le monde se jette à la tête et qui sont
sujets
à malentendu et à contresens ; c’en est un ici. B
t, est toute pleine d’assez fortes erreurs. Et c’est dommage ; car le
sujet
est beau, et la ligne générale de la pièce a sa b
sa godiche de petite nièce. Tout cela, cependant, puisque c’était le
sujet
, la seconde partie du sujet, le revirement, il au
Tout cela, cependant, puisque c’était le sujet, la seconde partie du
sujet
, le revirement, il aurait fallu un peu nous le di
en devenir du tout, les Grecs ni les Romains n’ayant jamais traité le
sujet
de Polyeucte, et du reste, Polyeucte étant un Arm
ensuite parce qu’aucun classique du dix-septième siècle n’a traité le
sujet
d’Antigone ; que Phèdre, n’étant dans Euripide ni
ment, — elle semble écrite par un homme qui ne connaît pas du tout le
sujet
qu’il traite et qui ne sait la noblesse française
tre et il envoie promener les gens qui lui font des observations à ce
sujet
. Voilà tout. — Mais… il y a bien peu de chose dan
tant, mis sous forme de pièce, et destiné à soulever contre nous nos
sujets
d’Afrique, qui, du reste, n’en auront sans doute
troisième acte, nous nous apercevons que tout cela, ce n’était pas le
sujet
, ou du moins que l’auteur en a changé ; et nous n
de la Guerre des Dieux. Je veux seulement vous faire remarquer que ce
sujet
, en lui-même, sollicite assez souvent l’imaginati
que cette puérilité était pleine de choses sublimes. Tant y a que ce
sujet
doit être bien séduisant, puisque voici, en 1906,
e ses amis, et toute sa vie le prouve. En revenant aujourd’hui sur un
sujet
qui a été si bien traité déjà dans Le Moniteur (1
ontentement intérieur qui perce plus ou moins. Il remarquait que les
sujets
de conversation en Italie entre gens du Nord se r
ient assez peu : Les Italiens, disait-il, ne les conçoivent pas (ces
sujets
d’entretiens) ; ils sont bien éloignés d’y prendr
st consacré et consumé. Mais comment le rajeunir d’abord, cet éternel
sujet
, cet éternel visage d’Adam ? Une circonstance heu
nt sublime, il aurait frappé bien plus fort s’il eût donné à tous ses
sujets
juifs tout le caractère que la nature offre. Il e
tant, ou du moins il ne raisonne que sur la toile présente et sur le
sujet
qui l’occupe dans le moment ; il s’y absorbe tout
er tableau proprement dit qui le fit sortir des têtes d’études et des
sujets
tout simples fut un tableau de Corinne improvisan
1, et qui devint ensuite L’Improvisateur napolitain. Il y avait là un
sujet
de composition à la Gérard. Mais Corinne, mais Os
moi qui n’ai jamais fait que des brigands et des paysannes… C’est un
sujet
trop difficile. Cette figure de Corinne est ingra
que je ne puis faire de grands progrès en traitant toujours les mêmes
sujets
et en ne faisant que de petites bamboches. Je sui
jets et en ne faisant que de petites bamboches. Je suis à penser à un
sujet
qui me conviendrait pour faire un tableau un peu
un coup, mais pour y appuyer davantage : Je fais la réflexion que ce
sujet
que je traite si volontiers est bien délicat, et
ien dite et bien rendue ! J’ai anticipé en tout ceci sur les derniers
sujets
de réflexion familiers et chers à Léopold Robert
grossières, des esclaves grecques faisant le principal rôle dans des
sujets
grecs, mais rien qui pût avoir la moindre analogi
s un ouvrage d’imagination ; et néanmoins Térence conservait dans ces
sujets
étrangers le genre de décence et de mesure qu’exi
à Rome l’intérêt que trouvaient les Grecs dans les tragédies dont le
sujet
était national26. Les Romains n’auraient point vo
as depuis longtemps. On trouve beaucoup de longueurs dans de certains
sujets
, de l’ignorance et de l’erreur sur plusieurs autr
xtus Papyrius, Sextus Cœlius, Granius Flaccus, etc., ont écrit sur ce
sujet
dans les troisième, quatrième et cinquième siècle
omme supérieure à tout ce que les philosophes ont jamais écrit sur ce
sujet
. Paul-Émile confia au philosophe Métrodore, qu’il
der à grands cris des gladiateurs. 26. Il existe une tragédie sur un
sujet
romain, La Mort d’Octavie ; mais elle a été compo
ain, La Mort d’Octavie ; mais elle a été composée, comme la nature du
sujet
le prouve, longtemps après la destruction de la r
l’on puisse expliquer comme faisant allusion à des tragédies sur des
sujets
romains : encore peuvent-ils être diversement int
écrits des anciens (et il y en a près de deux cents) sont tirées des
sujets
grecs. Accius, dit un commentateur, avait composé
t donc savoir s’ils ont autorisé la représentation d’une pièce sur un
sujet
romain, en supposant même qu’il en existe que nou
pas, tandis que les titres de près de deux cents tragédies tirées des
sujets
grecs nous ont été transmis ! Il serait hasardé d
de la république n’ont point encouragé les tragédies qui avaient pour
sujet
les propres événements de leur histoire. Il ne no
avec la grandeur de l’esprit qui embrasse et parcourt les plus hauts
sujets
. Il en résulte une sorte de disproportion qui déc
ent à travers l’exposé qu’il fait de celles des autres. Il traite ses
sujets
plus à fond, c’est là son mérite ; mais aussi il
poser, en passant, ses principes, ses solutions, et il en a sur tout
sujet
. Il se flatte d’avoir fait un pas en progrès au-d
e talent d’écrivain et de peintre, qu’il appliquait non seulement aux
sujets
à proprement parler littéraires et académiques, m
répandait aussi, plutôt que de s’employer et de se fixer dans quelque
sujet
fécond. Il avait rêvé, un instant, la gloire des
s eurent tous plus ou moins la prétention d’avoir un pinceau dans des
sujets
qui exigent avant tout exactitude et observation.
hode, dans la société de Cabanis. Les cours publics qu’il fit sur ces
sujets
à l’Athénée, et plus tard à la Société des bonnes
riset sur Pinel et Corvisart, j’ai pris aussitôt Cuvier sur les mêmes
sujets
, et j’ai senti toute la différence qu’il y a entr
vent, et un esprit du premier ordre, toujours maître de lui et de son
sujet
, qui, en se hâtant, touche à tous les points esse
nde. Les éloges de Cuvier, en regard de ceux de Pariset sur les mêmes
sujets
, font l’effet d’un dessin net, sévère, un peu mai
offre d’intéressantes, de belles parties. Mais, si immense que fût le
sujet
, Pariset n’a pas eu la force de s’y renfermer. À
parler sans mon guide, et d’exposer des idées qui, bien que liées au
sujet
que je traite, n’étaient peut-être pas dans le sa
’en tenir aux traits simples et rester dans un parfait accord avec le
sujet
; mais les séances publiques amènent le désir et
e dimension que la Fête de Naples : les marais Pontins m’ont donné le
sujet
. Il sera d’un caractère plus sévère, quoiqu’il ai
érence que je trouve entre ces deux peuples, et pour cela il faut des
sujets
à peu près semblables. Le tableau des Moissonneu
es Géorgiques. Mais Léopold Robert, même quand il possède si bien son
sujet
, n’est pas un Grec pur, ni un Romain. Théocrite,
insoluble : Je suis impatient de savoir ce que vous penserez de mon
sujet
, écrivait-il à M. Marcotte (1832) ; je dois vous
asse plus élevée. On me dira peut-être que j’ai eu tort de choisir le
sujet
d’un tableau important dans des scènes qui ne tou
paraissent ridicules. Mais la noblesse peut être sentie même dans un
sujet
trivial. Les anciens, dans leurs Bacchanales, ne
les, ne sont-ils pas admirables ? et ne voit-on pas, en revanche, des
sujets
admirables par une pensée noble et élevée, qui so
qui sont rendus d’une manière triviale ? Il voulait donc relever le
sujet
par le style et y introduire d’une façon ou d’une
récise de composer : Je vous ai parlé de la Toscane pour y placer le
sujet
de mon troisième tableau, qui est Les Vendanges.
n supérieur à son Condé. Il a eu plus de liberté, et le pathétique du
sujet
fait plus d’effet. Il est facile de penser ce que
èle que je trouve soit convenable pour servir à rendre une figure, un
sujet
que je veux faire ? Avec de grandes draperies, on
et le génie : J’appelle facilité ce talent à ajuster promptement un
sujet
; et, quand le goût y est joint, on fait très vit
Section 16, de quelques tragedies dont le
sujet
est mal choisi Non seulement il faut que le car
re si mol et si effeminé. L’historien, dont Monsieur Racine a tiré le
sujet
de sa piece, raconte seulement que Titus renvoïa
ne a trouvé bon de la revêtir, il n’auroit pas dû la choisir comme un
sujet
propre à la scene tragique. La gloire du succès n
ût que Phédre et qu’Andromaque. Monsieur Racine avoit mal choisi son
sujet
, et pour dire plus exactement la verité, il avoit
plusieurs fois qu’il eut bien empêché son ami de se consommer sur un
sujet
aussi peu propre à la tragedie que Berenice, s’il
asser dans le monde sans lui en écrire son sentiment, et de faire des
sujets
de lettres de toutes les affaires publiques9. » C
es de Balzac, consiste en un beau choix de pensées se rapportant à un
sujet
déterminé, rangées dans un ordre approprié pour p
ser et de développer avec ordre et proportion toutes les parties d’un
sujet
, de lui donner l’étendue qu’il comporte, de n’y f
evé, tirant quelque vérité morale de tout ce qui était pour le public
sujet
d’entretiens superficiels. On y touchait du doigt
re et majestueux, cette noblesse qui n’est que l’unité de ton dans un
sujet
où il n’est rien entré qui n’y convienne. Nulle a
rouvait des corps savants, la Sorbonne par exemple, pour qualifier de
sujet
royal tel des sujets qu’il avait traités. Aussi v
vants, la Sorbonne par exemple, pour qualifier de sujet royal tel des
sujets
qu’il avait traités. Aussi voit-on sans mauvaise
ière qui n’a pas de richesses naturelles. C’était de l’éloquence sans
sujet
. Ses critiques n’avaient pas manqué de s’en aperc
ssion rend cruelle, toutes les formes qu’affecte cette éloquence sans
sujet
, sans chaire, sans tribune, sans barreau. Il y fa
e même que celui des Lettres. Je l’ai dit : c’est de l’éloquence sans
sujet
. Il y avait pourtant alors un sujet ; mais il y f
i dit : c’est de l’éloquence sans sujet. Il y avait pourtant alors un
sujet
; mais il y fallait un esprit plus politique que
titre pour Balzac que, l’ayant manqué, il l’ait néanmoins aperçu. Ce
sujet
, c’était en effet le prince, mais le prince consi
ité des besoins de la France à cette époque. La cour eût été un autre
sujet
non moins pratique, soit que l’on considérât les
écrivains la première condition de l’art d’écrire, c’est à savoir un
sujet
. Le bon effet d’ailleurs était produit, et le mau
années de plus dans le développement d’une littérature, et comment de
sujets
analogues naissent, selon les talents, des ouvrag
e langue devait recevoir des développements infinis de la variété des
sujets
et des talents ; mais tout ce que le génie y ajou
e Balzac, que tout cet esprit et ce talent ont eu le tort d’être sans
sujet
. Du moins, Balzac eut le solide mérite d’indiquer
après avoir longtemps disséminé ses finesses et ses élégances sur des
sujets
de société, a essayé de rassembler finalement ses
sayé de rassembler finalement ses forces, de les appliquer aux grands
sujets
de l’histoire, et y a, jusqu’à un certain point,
ond qu’il ne voulait le paraître, cherchant partout autour de lui des
sujets
d’épigrammes, de comédie, d’histoire, et s’y appl
t ne rien perdre de la conversation. Rulhière, toujours occupé de son
sujet
de comédie, comme l’autre de sa lettre, continue
mbellissements pour l’ouvrage qu’il compose. Il est à la piste de son
sujet
; il n’est occupé que de cela, et aussi de faire
et gaieté franche, un Molière, ou simplement un Regnard, ne sont pas
sujets
à ces fatuités ni à ces raffinements épigrammatiq
modernes comparables à ceux de l’Antiquité ? Je ne me permettrai à ce
sujet
que quelques doutes et quelques observations. Rul
nier démembrement de la Pologne, consommé en 1797, avait affaire à un
sujet
qui n’était pas défini, qui était, si l’on peut d
, définitive, ayant des proportions savantes et majestueuses : or, le
sujet
prématuré et non encore accompli ne s’y prêtait p
tre mesure dans les préambules ; il semble attendre, pour aborder son
sujet
, que ce sujet ait un dénouement, et ce dénouement
s les préambules ; il semble attendre, pour aborder son sujet, que ce
sujet
ait un dénouement, et ce dénouement recule sans c
même et s’y laisse prendre. Il a besoin de peindre, et il cherche des
sujets
de tableaux, comme nous l’avons vu ailleurs cherc
e des sujets de tableaux, comme nous l’avons vu ailleurs chercher des
sujets
de comédie ou d’épigrammes. La main-d’œuvre se fa
ritable langage : voilà plus qu’il n’en faut pour retrouver de grands
sujets
de gloire. La philosophie éclairée par ses expéri
, qui fut la simple bergère de Domremy ; et vous demandez où sont les
sujets
pour l’histoire, pour la poésie ! Nous devons reg
ù les sages de tous les temps l’ont placée : voilà tout le secret. Un
sujet
quelconque n’est pour le vrai poète que ce que la
our le vrai poète que ce que la toile est pour le peintre habile. Les
sujets
anciens et les sujets modernes sont indifférents
ce que la toile est pour le peintre habile. Les sujets anciens et les
sujets
modernes sont indifférents ; car la poésie est pa
aux autres, mais tous ont été fidèles à la sorte de vraisemblance du
sujet
; tous ont été unanimes dans les caractères des p
e pouvaient pas nous offrir des systèmes de composition originale. Un
sujet
ancien transporté dans nos conceptions modernes d
Parthénéide a commis une erreur plus grande encore, car il a placé un
sujet
contemporain sous l’intervention des divinités de
etentit dans le monde littéraire : Les images des dieux s’en vont. Un
sujet
ancien doit, sans doute, admettre les croyances d
nde différence pour la sphère d’inspiration ; et je remarquerai, à ce
sujet
, que les traditions classiques nous avaient égaré
l’Ilissus et sous le ciel de la Grèce. Le nu s’applique seulement aux
sujets
mythologiques ; ce que vous voyez, ce sont des êt
de ses propres aîles. Qu’on choisisse donc dans l’histoire moderne un
sujet
neuf où l’on ne puisse pas se prévaloir des inven
r une grande fiction, trouveroit mieux son compte à traiter un pareil
sujet
dans lequel il n’auroit point à éviter de se renc
rencontrer avec personne, qu’il ne pourroit le trouver en maniant des
sujets
de la fable ou de l’histoire grecque et romaine.
iens, mais ceux de ses compatriotes. Virgile et Lucain ont pris leurs
sujets
dans l’histoire romaine. Qu’on ose donc chanter l
tes de sa ville de Paris ? L’interêt que tout le monde prendroit à ce
sujet
par differens motifs, seroit un garent assuré de
ccusation portée contre David et de sa condamnation à la prison. À ce
sujet
, les avis étaient fort partagés : les uns blâmaie
t, et plus d’une fois, lorsqu’Étienne ramenait la conversation sur ce
sujet
, lui imposait-on silence en parlant avec dégoût d
l lui avait prêté son atelier des Horaces. Charles Moreau traitait le
sujet
de Virginius montrant au décemvir Appius le coute
n lui tendant la main. Les deux artistes parlèrent assez longtemps au
sujet
du perfectionnement des lignes de la composition,
troduisaient le petit espiègle dans leur atelier, lui expliquaient le
sujet
de leurs compositions, lui laissaient manier leur
ces nouvelles que l’on donnait au Théâtre-Français et de mille autres
sujets
qui donnèrent du charme à la conversation de Mme
n livre, elle en faisait la lecture tout haut, ce qui fournissait des
sujets
intéressants de conversation pendant le travail.
il ne faut pas vouloir faire plus qu’on ne peut. Il faut traiter des
sujets
humbles, simples, familiers même, si la nature no
e tous. La seule plaisanterie fort innocente que l’on se permit à son
sujet
consistait à proclamer bien haut le quantième du
ait ceux dont le style était le plus ancien ; il en faisait autant au
sujet
des médailles, et vantait particulièrement le nat
tre admis ; mais quant à l’établissement d’une doctrine sérieuse à ce
sujet
, il ne pouvait résulter des efforts de quelques p
cien que tout le monde connaît ; mais à défaut de renseignements à ce
sujet
, longtemps mais vainement promis à Étienne par Ch
primé que sur la physionomie de chacun, qui resta muet. Maurice était
sujet
à des colères très-vives, mais qui duraient peu ;
nt, dit-il en continuant de peindre, que de prendre Jésus-Christ pour
sujet
de plaisanterie ! Vous n’avez donc jamais lu l’Év
sant : « Laissez venir à moi les petits enfants ! » Cherchez donc des
sujets
de tableaux plus grands, plus sublimes que ceux-l
première partie de la vie de celui qui en est le chef, ce qui fera le
sujet
de ce chapitre. Jacques-Louis David est né à Pari
t cependant qu’un travail préparatoire, David chercha à faire, sur un
sujet
de sa composition, l’emploi des connaissances qu’
t les costumes de l’antiquité grecque, pour traiter convenablement ce
sujet
. En effet, si l’on excepte quelques restes de cet
maturée, Drouais. Depuis quelques années, on avait pris en France, au
sujet
des arts, fort négligés alors par le gouvernement
et des figures en marbre aux statuaires. Le prix, les dimensions, les
sujets
, tout enfin fut réglé et indiqué, à l’exception t
n est retombé souvent depuis M. d’Angivilliers. Mais revenons à notre
sujet
. Jusqu’à l’époque où David montra ses Sabines, la
ue le gros des admirateurs y vit deux pendants, et que d’ailleurs les
sujets
étaient tirés de l’histoire romaine, dont tous le
eur, le désespoir ou la taciturnité de ceux qui l’entourent. C’est un
sujet
bien senti, heureusement développé, et où le tale
Artois, depuis le roi Charles X, les Amours de Pâris et d’Hélène. Les
sujets
de ce genre ne s’adaptaient guère au talent de ce
rieures du maître. Le Paris est même représenté nu, ce qui ne rend le
sujet
ni plus agréable, ni plus satisfaisant, mais indi
travaux d’art à cette époque, commandèrent à David un tableau sur le
sujet
de Brutus rentrant dans ses foyers, après avoir c
ministrative de M. de Marigny, commandant des tableaux, désignant des
sujets
, sans indiquer ni prévoir la destination des ouvr
i leur fortune permettait de satisfaire complétement leurs goûts à ce
sujet
; aussi ne se faisait-il pas une fouille et une d
-sensible vers une imitation plus simple de la nature, et le choix de
sujets
contemporains en y appliquant la gravité de style
e de connaissances était l’objet, il suffit de rappeler que parmi les
sujets
commandés aux artistes, en 1789, par M. d’Angivil
ne, l’intérêt le plus vif à la révolution de 1789 : par la nature des
sujets
romains qui l’avaient particulièrement rendu célè
n les têtes et les extrémités de chaque figure ; mais la nature de ce
sujet
et le nombre des personnages exigeant une observa
1791, eût eu le temps de terminer un tableau de trente pieds dont le
sujet
avait été jugé digne d’être peint un an auparavan
ruinés. » Le 26 du même mois, David monta à la tribune, et dit à ce
sujet
: « Quelque glorieuses que soient la bannière et
ste26 pour honorer sa mémoire ; il fallait donc revenir sur ce triste
sujet
; et s’il est possible, comme le disait Pétion, q
égard fût bien forte pour qu’il s’étendît aussi complaisamment sur ce
sujet
, à un moment où déjà Robespierre et tout son part
tes à mesure que l’artiste, plus occupé de l’importance politique des
sujets
qu’il traite, paraît l’être moins de l’art lui-mê
endue, quelque bizarre même que puisse paraître la comparaison que le
sujet
nous conduit à établir entre David et Platon, il
à son insu, pendant l’accès de sa fièvre politique. Par la nature des
sujets
et même par la manière dont ils sont peints, ils
enfants, avaient déjà été repeints. C’était parmi les élèves un grand
sujet
de curiosité que de savoir à quel point en était
Grecs, n’avaient pas été sans influence sur la décision de David à ce
sujet
. Le lendemain, à l’atelier des élèves, c’était à
arts avaient été enlevés à l’Italie. Comme il ne s’était exprimé à ce
sujet
que d’une manière générale, et sans motiver son o
ts singuliers exprimés par son maître, résolut de le questionner à ce
sujet
. « Sachez bien, mon cher Étienne, lui dit-il, q
e, après avoir terminé les Sabines, il conçut le projet de traiter le
sujet
de Léonidas aux Thermopyles. Alors, comme on l’a
ndifférent à ce reproche, et ce fut alors qu’il résolut de traiter le
sujet
de Léonidas, en se conformant aussi rigoureusemen
lui est arrivé de reconnaître que ces premiers artistes devaient aux
sujets
qu’ils ont traités une bonne partie de la grandeu
qu’ils ont imprimée à leurs ouvrages. Pendant qu’il méditait sur son
sujet
de Léonidas, et que, livré tout entier à l’étude
stitua dans son école un concours mensuel. On choisissait cinq ou six
sujets
tirés de l’histoire grecque, on les inscrivait su
position qui avait valu à cet élève la première place au concours. Le
sujet
était Cimon l’Athénien faisant embarquer les femm
repreniez cet exercice, et je vais vous proposer à l’instant même un
sujet
: Léonidas au passage des Thermopyles… Vous riez
t les Spartiates près de livrer combat aux Thermopyles, voilà un beau
sujet
!… » Il se tut pendant quelques instants, puis :
t-il, que vous êtes des poltrons, vous laissez là votre maître. » Le
sujet
avait séduit Étienne, qui d’ailleurs sentit son a
semaine, Étienne composa, mit au trait et acheva une esquisse sur le
sujet
donné47. D’abord il n’osa la présenter à son maît
qu’Étienne lui présenta. « C’est vraiment bien, lui dit-il, c’est un
sujet
si difficile ! vous le savez maintenant. Voilà pl
ns, bien pensés, bien inventés, et de plus, bien dans le caractère du
sujet
… Oh ! oh ! il y a là quelques figures, un groupe
aient jamais de choisir l’instant avant ou après la grande crise d’un
sujet
, je ferai Léonidas et ses soldats calmes et se pr
et dit enfin à l’artiste : « Voyez-vous, mon cher, il n’aime que les
sujets
nationaux, parce qu’il s’y trouve pour quelque ch
à compter de cette époque, 1803, que les idées chevaleresques et les
sujets
tirés de l’histoire moderne ayant été remis en vo
mi Fleury Richard, qui se vouèrent dès cette époque à représenter des
sujets
tirés de l’histoire de France ; le comte de Forbi
ançais, que par les brillantes compositions de son élève Gros sur des
sujets
contemporains. Évidemment le peintre de la Peste
ce que l’expérience lui avait appris, aussitôt que la nouveauté d’un
sujet
lui faisait entrevoir un mode nouveau pour le ren
époque les succès que son élève Gros venait d’obtenir en peignant des
sujets
contemporains, est un fait non moins remarquable
rouais est le plus ancien49. À l’âge de vingt et un ans, il traita le
sujet
de la Cananéenne, qui lui fit décerner le grand p
a connu, et qui est certain que cette malheureuse caricature a été un
sujet
de regret amer pour lui dans la suite, ne doute p
e en France. Girodet et Gérard, après avoir délibéré sur le choix des
sujets
qu’ils traiteraient, s’accordèrent pour les tirer
er personne dans son atelier, mais il ne parlait à qui que ce soit du
sujet
dont il était occupé. On savait cependant qu’il f
et quelques mots de Girodet ayant provoqué une réponse positive à ce
sujet
, le maître dit à l’élève, avec l’accent de quelqu
ec laquelle, après quatre ans d’études solitaires, il travailla à des
sujets
d’un tout autre genre, et exécutés dans une maniè
anière modeste, mais élégante et très-spirituelle de traiter tous les
sujets
, faisaient de cet artiste, si habile d’ailleurs d
e plus complétement. Sans aller chercher de nombreux exemples hors du
sujet
qui nous occupe, il suffit de jeter un coup d’œil
ces les plus chères. Ces portraits, ces tableaux de personnages et de
sujets
modernes ; ces habits bleus et ces épaulettes d’u
ur ; tandis que sa Sapho était pour lui un tableau du genre élevé, un
sujet
antique, où il s’imaginait avoir développé entièr
ste que Bonaparte, qui, comme on l’a vu, n’était pas très-amateur des
sujets
tirés de la mythologie ou de l’histoire ancienne,
mauvais exemple que l’on a suivi, en ne mettant pas dans le choix des
sujets
que j’ai traités et dans leur exécution cette sév
lorsqu’à la fin de sa carrière, devenu riche et maître de traiter les
sujets
de son goût, il reprit le cours des idées qu’il a
a Fuite nocturne de Louis XVIII du château des Tuileries, étaient des
sujets
bien tristes pour le peintre brillant et fougueux
us ordinairement, Prudhon faisait des dessins ou des tableaux sur des
sujets
tendres, passionnés et amoureux. L’attention se p
Justice poursuivant le Crime. La sévérité de style et la gravité des
sujets
étaient devenues des conditions si impérieuses de
uvre Prudhon, qui n’avait fait et n’aimait réellement à faire que des
sujets
gracieux et érotiques, se vit forcé de concevoir
importance que le parti royaliste et les émigrés attachèrent alors au
sujet
, est cependant une production assez faible. Ce su
peintre présenta successivement : à l’exposition fameuse de 1808, un
sujet
tiré d’une idylle de Gessner et Bonaparte pardonn
rès, en donne la preuve évidente. Ce que l’on appelle communément les
sujets
d’expression et de mouvement ne convenaient point
si vive que sincère, sentit qu’il fallait laisser traiter ce genre de
sujets
à son élève ; et soit qu’il se sentit découragé p
us fréquent. Le conseil donné à David par Bonaparte, d’abandonner les
sujets
tirés de l’histoire ancienne pour peindre les évé
fasse à leur époque de bons ouvrages, abstraction faite du choix des
sujets
. Le Saint Bruno de Lesueur, la Rebecca et le Délu
n cette occasion. Pour ce qui appartenait aux arts, comme le fond des
sujets
traités par les peintres ne pouvait prêter à aucu
onds allégoriques au Louvre Berthélemi. TABLEAUX REPRÉSENTANT UN
SUJET
HONORABLE POUR LE CARACTÈRE NATIONAL. Couron
ent David et son élève Girodet, et parmi les tableaux représentant un
sujet
honorable pour le caractère national, on ne mit e
foi quelconque, fixe et inébranlable. De là cette diversité dans les
sujets
; de là l’inutilité, l’inopportunité de la plupar
roide et impartiale d’un critique jugeant l’art, abstraction faite du
sujet
, on regarde tout avec indifférence comme dans un
travaillant à chacun de ces ouvrages, de l’espoir d’avoir trouvé des
sujets
, des événements et des personnages dont l’intérêt
e lot le plus important était cette suite de tableaux représentant un
sujet
honorable pour le caractère national, qui tous, à
e produisit sur l’esprit d’une foule de peintres, las de chercher des
sujets
et embarrassés depuis si longtemps d’en trouver p
; c’étaient le plus souvent de plates gazettes qui, par la nature des
sujets
, excitaient la curiosité, mais qu’il était imposs
’apparition des ouvrages de Gros et de quelques peintres traitant des
sujets
tirés de l’histoire moderne, ces praticiens avaie
opposition à ce mode nouveau, en se cramponnant avec opiniâtreté aux
sujets
de la mythologie grecque, qui exigeaient l’emploi
ntellectuelles. Entièrement privés du don de l’invention, n’ayant été
sujets
à aucune de ces passions, folles sans doute, mais
uvent encore un dictionnaire mythologique, pour en tirer au hasard un
sujet
dont ils agençaient les personnages de placage au
e adoptée par ces praticiens, c’était de ne parler qu’avec ironie des
sujets
élevés qu’ils se proposaient de traiter. Ces fais
fut cette même affectation de classicisme et ce goût suranné pour les
sujets
mythologiques qui entraînèrent Gros à braver le g
aînèrent Gros à braver le goût du public en traitant cet inconcevable
sujet
d’Hercule tuant Rhésus faisant manger le cadavre
pouvait être altéré. Cette pensée l’engagea à ne pas insister sur ce
sujet
, mais à faire tourner la conversation sur le char
tableau était presque entièrement terminé. Ce qui fixa ses idées à ce
sujet
est un camée antique69, qui représente un héros d
r le reproduire. Plus d’une fois aussi on lui objecta le choix de ses
sujets
tirés de l’histoire proprement dite, tels que ceu
re conséquent aux principes que j’ai adoptés, je ne devrais tirer mes
sujets
que des poëmes d’Homère ou de ses successeurs ; m
restais maître, et que je poétisais à ma façon, au lieu de peindre un
sujet
de poésie pure, pris dans Homère ou Sophocle, par
e un sujet de poésie pure, pris dans Homère ou Sophocle, par exemple,
sujet
auprès duquel, malgré tous mes efforts, je paraît
usceptible de recevoir une application facile et satisfaisante. Si le
sujet
des Sabines ne réalise pas cet ensemble et cette
fet général de cette scène est sa nature, qui la classe au nombre des
sujets
dramatiques, tandis que David l’a traitée origina
’était engagé. Tout changement de gouvernement était naturellement un
sujet
d’inquiétude profonde pour l’homme que la puissan
r l’imperfection de toutes les imitations. Pendant l’entretien que ce
sujet
fit naître, le démonstrateur, après avoir cessé d
de faire ressortir l’espèce de poésie qui devait résulter d’un pareil
sujet
. Napoléon ayant entendu parler de ce portrait, do
m’avez deviné, mon cher David ; la nuit je m’occupe du bonheur de mes
sujets
, et le jour je travaille à leur gloire. » On a a
nt prouver le contraire ; et, sans rappeler ici ce qui a été dit à ce
sujet
, le brevet de commandant de la Légion d’honneur q
e voir le Léonidas aux Thermopyles, tableau dont il avait condamné le
sujet
, mais qu’il voulut connaître d’après ce qu’il en
ère pensée, expliqua alors son intention, fit connaître en détail son
sujet
tel qu’il l’avait conçu, mais Napoléon ne put jam
ouronnement comme les deux plus grands efforts de son talent dans des
sujets
de genres différents. Quant aux ouvrages qu’il ac
tablissement, et je serai charmé de pouvoir m’entendre avec vous à ce
sujet
immédiatement après votre arrivée à Berlin, dont
ite, il fit part encore de toutes les lettres qu’il avait reçues à ce
sujet
, et de son dernier entretien avec le prince d’Hat
ses amis qui l’entouraient, je compose avec la même facilité tous les
sujets
qui me viennent à la pensée ; mais quand je prend
ui pardonner d’avoir ainsi représenté la nature telle quelle, dans un
sujet
appartenant à la plus haute poésie ; tandis qu’au
syché, si David a sacrifié certaines convenances que semble exiger le
sujet
, il a imprimé à ses figures un accent de vérité d
u’il a toujours observés en France, de poétiser, comme il disait, les
sujets
tirés des historiens ; pendant ses années d’exil,
historiens ; pendant ses années d’exil, il puisa plus d’une fois ses
sujets
dans des livres de poésie, comme le prouve le cho
e par David et son école fut contestée, puis niée, et devint enfin un
sujet
de sarcasmes. Les jeunes peintres se révoltèrent
dont le mérite remarquable augmenta l’importance qu’avaient déjà les
sujets
anecdotiques, et le Radeau de la Méduse du jeune
pas ici de la vogue extraordinaire qu’eurent, à compter de 1815, les
sujets
militaires, les détails stratégiques auxquels le
enverser son école. On reprochait au peintre des Sabines le choix des
sujets
pris dans les temps du paganisme, la recherche ex
arition du tableau de la Méduse, ces reproches ne furent guère que le
sujet
de conversations satiriques plus ou moins mordant
ar ses jeunes confrères. Dans le Radeau de la Méduse, il développa un
sujet
non-seulement moderne, mais du moment ; l’état où
rouvait être une circonstance inévitable, puisqu’il était inhérent au
sujet
. L’ouvrage présentant des qualités incontestables
yer systématiquement sur le laid ; il avait peint du nu parce que son
sujet
l’y obligeait, et il n’avait point affecté, comme
de la franchise et de l’énergie avec lesquelles il pouvait rendre les
sujets
compris dans le cercle de la réalité et dans les
trine de David. Le nu était proscrit, le beau rejeté, et le choix des
sujets
antiques absolument condamné. Si les Français son
française, qui, à l’instar des jeunes peintres allemands, traita des
sujets
modernes et nationaux en mêlant des sentiments de
ns intime, négligeant d’abord l’imitation rigoureuse de la forme. Les
sujets
où son talent se développa le plus complétement s
d, puisque tous trois ont traité exclusivement, et de parti pris, des
sujets
modernes, puisqu’ils ont rejeté l’étude de l’idéa
e tous les spectateurs quels que fussent leur goût et leur école. Les
sujets
n’étaient que des scènes familières entre des pay
e, et dont le coloris n’était pas entaché d’exagération. Traitant des
sujets
modernes, et les ajustant avec une originalité et
tre que quelque nouveau, quelque bizarre même que soit en lui-même un
sujet
, le spectateur l’accepte avec plaisir lorsque le
ître avait l’intention de faire, lorsqu’il disait « qu’il prenait ses
sujets
dans les historiens et les prosateurs, pour être
forme et du dessin, qui ne parlaient de la beauté des anciens et des
sujets
mythologiques qu’en assaisonnant leurs discours d
avoir exposé le Vœu de Louis XIII, en 1824, traita bientôt après le
sujet
de l’Apothéose d’Homère. M. Ingres, destiné par l
, que l’école romantique exprimait sans cesse pour l’antiquité et les
sujets
tirés de la mythologie et du paganisme. M. Ingres
naient alors. Élevé dans l’admiration de l’antiquité, il choisit pour
sujet
l’Apothéose d’Homère. Partant de l’idée d’un bas-
it et de bon goût. Profitant de toute la latitude que lui offrait son
sujet
, après avoir représenté Homère, les muses de la p
er grand ouvrage, le Couronnement de Napoléon (1810), si la nature du
sujet
n’a pas permis à David de déployer les qualités e
religieuses étant familières à toutes les classes de la société, les
sujets
qui en dérivent étaient compris et accueillis de
urs, l’embarras que causent incessamment la recherche et le choix des
sujets
de peinture. En lisant dans Vasari que l’intellig
dée nouvelle : on prétendit qu’à la faveur de la liberté du choix des
sujets
, le génie des artistes, dégagé de toute entrave,
toire, œuvre conçue et exécutée sans destination précise, sans que le
sujet
ait ordinairement aucun rapport avec l’édifice et
ière difficulté. Ensuite, du nombre des monuments auxquels de pareils
sujets
pourraient convenir, il faut retrancher d’abord l
ntinuellement pour éveiller la curiosité du public par la variété des
sujets
, tels sont les grands obstacles que David a si so
t poussé les hommes vers une certaine unité accidentelle, traiter les
sujets
les plus disparates et la plupart sans véritable
t pratique de David était fort développé ; cependant la diversité des
sujets
, tout en faisant briller la flexibilité de son pi
nt, les deux chefs-d’œuvre de David ; car, malgré la diversité de ces
sujets
et le peu de rapport qu’ils ont heureusement avec
rvé et transmis le reflet. Au temps de Michel-Ange et de Raphaël, les
sujets
tirés de la Bible ou de la mythologie faisaient a
ée dans son sein, nous ajoutons à ce volume deux pièces publiées à ce
sujet
en 1832. L’une, les Barbus d’à présent et les Bar
tre pieds de diamètre, devant sa toile, où était dessiné seulement le
sujet
de Patrocle renvoyant Briséis à Agamemnon, le roi
orme, mais vrai pour le fond. Après avoir parlé d’Homère, l’un de nos
sujets
de conversation favoris, le nom de Sophocle fut p
ements à la grecque ou à la scandinave, ils appartiennent de droit au
sujet
que je traite. Ceux-là donc, bien que passant la
ent, et l’atelier était fermé le décadi. Pour éviter les querelles au
sujet
du choix des places, on mettait dans un chapeau a
nitiens), en 1757, mort en 1822 à Venise. 18. On peut consulter à ce
sujet
le Catalogue d’estampes d’après l’antique, qui se
onfrères de la Convention. Il consultait souvent Chénier (M.-J.) à ce
sujet
et l’on dit que son élève Gautherot l’assistait d
ral ; peut-être même son genre est-il celui qui convient le mieux aux
sujets
nationaux ; ses défauts sont ceux de son école, e
me liberté. De nouvelles discussions se sont élevées récemment sur ce
sujet
toujours actuel ; la situation respective des div
vions jusqu’ici différé l’examen. Nous ne considérerons d’ailleurs le
sujet
qu’au point de vue psychologique. I L’idée de l
doute la base de la liberté est l’attribution des actes au moi comme
sujet
, de telle sorte qu’ils aient l’empreinte personne
e telle sorte qu’ils aient l’empreinte personnelle. Mais est-ce comme
sujet
passif que le moi doit imprimer sa marque ? Une d
ibre en vertu de son caractère individuel ? Il faut évidemment que le
sujet
soit actif, qu’il conditionne les décisions de sa
t personnelle, qui est la base du sentiment de liberté. Le rapport du
sujet
aux objets dans l’intelligence est une nouvelle e
e de la pensée qui conçoit et ces objets et ces rapports. En tant que
sujet
pensant, je suis donc inexplicable à moi-même. Il
mplètement expliqué par les objets de l’intelligence. Ajoutons que le
sujet
conscient ne se voit pas seulement pensant, mais
ement inexplicable. Et c’est de là même que provient la conception du
sujet
pur. Illusoire ou non, cette conception du sujet
ent la conception du sujet pur. Illusoire ou non, cette conception du
sujet
pur a pour origine l’antithèse fondamentale de l’
’existeraient pas sans la conscience. Il y a donc là une antithèse de
sujet
et d’objet qui est la « forme » même de la consci
e, le tout de notre être physique et psychique : ce n’est donc pas le
sujet
humain tout entier. Le moi connu, le moi d’expéri
e sujet humain tout entier. Le moi connu, le moi d’expérience, que le
sujet
aperçoit, est en réalité un objet, son produit en
en même temps que le produit des choses extérieures : il n’est pas le
sujet
lui-même, le sujet tout entier ; et par là, n’ent
e produit des choses extérieures : il n’est pas le sujet lui-même, le
sujet
tout entier ; et par là, n’entendez plus seulemen
-même, le sujet tout entier ; et par là, n’entendez plus seulement le
sujet
pur, qui peut n’être qu’une abstraction, mais le
s seulement le sujet pur, qui peut n’être qu’une abstraction, mais le
sujet
sentant, pensant et faisant effort au sein d’un o
les causes internes de notre acte ni celles de notre existence comme
sujets
conscients : nous ne pouvons mettre tous les term
ion, car il est clair qu’à l’objet pensé ou désiré il faut ajouter le
sujet
pensant et désirant, avec ses dispositions actuel
rce qu’il se nuance sans cesse ? Et on ne pourrait rien prévoir à son
sujet
, pas même le plaisir que causera la vue de l’obje
propre indépendance, sa propre liberté, et à la vouloir ; qu’ainsi le
sujet
pensant ne s’absorbe pas entièrement dans l’objet
le qu’il étudiait depuis trois ans déjà : pendant ces trois années le
sujet
avait éprouvé ou cru éprouver, d’une manière cont
’une impression brusque et courte, qui surprend par son étrangeté. Le
sujet
trouve au contraire que ce qu’il éprouve est norm
ite un passé indéterminé, le passé en général. Ici, au contraire, les
sujets
rapportent souvent à des dates précises leurs pré
nouvelle forme de paramnésie » 19. Dans cette dernière affection, le
sujet
croit avoir déjà vécu plusieurs fois sa vie actue
ouble plus général. La « fonction du réel » se trouvant affaiblie, le
sujet
n’arriverait pas à appréhender complètement l’act
ensen, Kraepelin, Bonatelli, Sander, Anjel, etc., y étaient eux-mêmes
sujets
. Ils ne se sont pas bornés à recueillir des obser
lonté. Ainsi, sans rien sacrifier de ce que M. Janet nous a appris au
sujet
des psychasthéniques, nous n’en aurons pas moins
encore une autre 32. L’illusion de fausse reconnaissance fond sur le
sujet
instantanément, et instantanément aussi le quitte
» et d’adaptation à la réalité 48. Les idées que nous exposions à ce
sujet
furent accueillies avec une certaine réserve ; ce
incomplétude » que M. Janet a étudiés d’une manière si originale : le
sujet
, dérouté par ce qu’il y a d’incomplètement réel e
moire. Mais nous voudrions présenter d’abord une remarque générale au
sujet
des faits psychologiques morbides ou anormaux. Pa
alors il faudra dire que la parole du magnétiseur, pour suggérer aux
sujets
endormis qu’ils ont dans la bouche du sucre ou du
se dédoublait, sans pourtant qu’on se dédouble effectivement. Un des
sujets
écrit : « Ce sentiment de dédoublement n’existe q
le et même personne. D’autre part, comme nous le disions au début, le
sujet
se trouve souvent dans le singulier état d’âme d’
allons essayer de le faire, sans prétendre cependant atteindre, en un
sujet
aussi obscur, à la clarté complète et à la précis
êve que nous la comparerons. Or, il faut remarquer que la plupart des
sujets
, décrivant ce qu’ils éprouvent pendant et après l
c à peu près générale. Mais il faut remarquer aussi que les personnes
sujettes
à la fausse reconnaissance sont fréquemment porté
us permette de décrire une impression personnelle. Nous ne sommes pas
sujet
à la fausse reconnaissance, mais nous avons essay
très nets de fausse reconnaissance confirmeraient cette hypothèse. Le
sujet
se sent d’abord détaché de tout, comme dans un rê
mme une illusion très répandue. Wigan pensait que tout le monde y est
sujet
. Kraepelin dit que c’est un phénomène normal. Jen
e ton vital » qu’on a expliqué la « dépersonnalisation ». Voir, à ce
sujet
, DUGAS, Un cas de dépersonnalisation, Rev. philos
ent et ils les guérissent. Laboureurs et Soldats ! c’est le plus beau
sujet
pour un poète. Laboureurs et Soldats ! c’est Hési
e poèmes ? Évidemment, l’esprit de l’auteur était hanté par les beaux
sujets
poétiques, et c’était là une supériorité dans ce
, et c’était là une supériorité dans ce temps. Il avait l’instinct du
sujet
, mais avait-il le détail ? Avait-il ce qui fait l
e son titre, et M. Autran est-il vraiment le poète, doué du génie des
sujets
auxquels il a si noblement dévoué sa pensée ?… To
ontestons pas la moralité, mais dont nous contestons la grandeur. Les
sujets
de ses poëmes étonnent quand on pense à leur exéc
aussi sa manière. Évidemment, il n’est pas un poète à la hauteur des
sujets
qu’il a su choisir, et nous disons choisir à dess
sujets qu’il a su choisir, et nous disons choisir à dessein, car les
sujets
ne s’emparent point de M. Autran comme ils s’empa
e, les pentes d’esprit, sont irrésistibles, et qui sont saisis par le
sujet
, comme par l’inspiration elle-même. Dans l’inutil
ar conséquent aucune figure oisive, aucun accessoire superflu. Que le
sujet
en soit un. Le Poussin a montré dans un même tabl
veux pas qu’il en coûte la moindre chose à l’expression, à l’effet du
sujet
. Touche-moi, étonne-moi, déchire-moi, fais-moi tr
sque ce contraste est sublime, la scène change, et l’oisif devient le
sujet
principal. Je ne saurais souffrir, à moins que ce
souffrir, à moins que ce ne soit dans une apothéose ou quelque autre
sujet
de verve pure, le mélange des êtres allégoriques
jà dit mon avis sur le monument de Rheims exécuté par Pigalle, et mon
sujet
m’y ramène. Que signifie à côté de ce portefaix é
troupeau et la nation. C’est qu’il faudrait méditer profondément son
sujet
. Il s’agit vraiment bien de meubler sa toile de f
u dis très bien, mais tu ne sais ce que tu dis. Il y a sans doute des
sujets
ingrats ; mais c’est pour l’artiste ordinaire qu’
uns. Tout est ingrat pour une tête stérile. À votre avis, était-ce un
sujet
bien intéressant qu’un prêtre qui dicte à son sec
oyez cependant ce que Carle Vanloo en a fait. C’est sans contredit le
sujet
le plus simple et la plus belle de ses esquisses.
ublime qu’il a derrière le dos. À les entendre, ce sont gens à petits
sujets
mesquins, à petites scènes domestiques prises du
part, et dans les incidents qui sont tous d’imagination ; et dans le
sujet
entier que l’artiste n’a jamais vu hors de sa têt
-même, & de ne rien devoir à personne. En convenant que plusieurs
sujets
de ses Fables ont été tirés d’Esope, de Phédre, d
bre qu’il ne doit qu’à lui-même ; & la maniere dont il traite ses
sujets
, le met bien au dessus des Auteurs qui lui ont qu
atériaux. C’est à ces traits qu’on reconnoît le vrai Poëte. Nature du
sujet
, sagesse du plan, ordonnance des tableaux, fraîch
é démentie par la seule inspection de son Recueil ? Quelle variété de
sujets
, de dessein, d’exécution, de costume, d’images, d
possédé cette souplesse de l’ame, qui suit tous les mouvemens de son
sujet
. » A-t-on plus de raison de lui refuser de l’apt
nt-elles pas des créations d’un esprit qui sait s’élever, dès que son
sujet
exige de la noblesse, de la force, de l’enthousia
s même toit. A l’égard des Vertus, rarement on les voit Toutes, en un
sujet
éminemment placées, Se tenir par la main sans êtr
us grande place. Ainsi, tout poème où une religion est employée comme
sujet
et non comme accessoire, où le merveilleux est le
rons sur les détails. Il n’y a dans les temps modernes que deux beaux
sujets
de poème épique : les Croisades et la Découverte
é surpris par la mort avant d’avoir exécuté son dessein. Toutefois ce
sujet
a, pour un Français, le défaut d’être étranger. O
èle parfait de composition. C’est là qu’on peut apprendre à mêler les
sujets
sans les confondre : l’art avec lequel le Tasse v
obligé de convenir qu’on peut faire quelque chose d’excellent sur un
sujet
chrétien. Et que serait-ce donc, si le Tasse eût
fort alors. Notez que je ne parle ici que de ces questions et de ces
sujets
qui semblent éternellement à l’ordre du jour, Rac
Bruyère, Lesage. Nous serions, dis-je, étonnés de la manière dont ces
sujets
étaient traités ; elle nous paraîtrait beaucoup t
du feuilleton des théâtres ; mais il abordait aussi toutes sortes de
sujets
. Je distingue, à l’origine, un article de lui sur
Donnez-leur un ouvrage nouveau, ils vont discourir à merveille sur le
sujet
ou à côté du sujet, développer leur esprit, se me
age nouveau, ils vont discourir à merveille sur le sujet ou à côté du
sujet
, développer leur esprit, se mettre en scène, vous
elui de la critique. Il en recherchait les causes, et il entrait à ce
sujet
dans des allusions qui étaient on ne saurait plus
livre souvent à des réflexions vagues, banales, un peu à côté de son
sujet
; il ne va pas au fait ni au fond. Il n’ose pas t
t un air de naïveté. Hoffman, dans la critique, aimait d’ailleurs les
sujets
sérieux et suivis : il a écrit des séries d’artic
hilosophiques le rendaient capable aussi d’aborder, à l’occasion, des
sujets
sérieux. Il touchait à tout ; ce qu’il n’approfon
nous lui avons bien connu ; il avait de l’abbé Delille en prose. Les
sujets
qui convenaient le plus à ses habitudes et à ses
de tout autre, il devait attendre une telle mesure18, il a écrit à ce
sujet
, il a dicté plusieurs lettres pleines de dignité,
ieux loué bientôt par d’autres. Je n’ai voulu ici que rappeler, à son
sujet
, quelques souvenirs d’une génération désormais di
eu une sorte de disconvenance et presque d’anachronisme à traiter des
sujets
grecs autrement que ne les auraient traités les G
e peut-être qui détermina le choix des dramatistes allemands pour les
sujets
du moyen âge, ce choix qu’ils voudraient nous fai
ont emprunté, avec les formes de leurs poèmes, le fond même de leurs
sujets
et de leurs idées, au lieu de traiter, sous des f
de leurs idées, au lieu de traiter, sous des formes différentes, des
sujets
et des idées appartenant à l’histoire, à la relig
nt imaginé de nouvelles. Les blâment-ils seulement d’avoir traité des
sujets
de l’antiquité païenne, soit fabuleuse, soit hist
, si Corneille, Racine et Voltaire sont excusables d’avoir traité des
sujets
antiques et païens, leurs successeurs ne le serai
stion ; mais ce ne sera pas une cause de dissentiment. Dit-on que les
sujets
grecs ou romains sont épuisés ? nous penchons for
nous en sommes d’accord. En conclut-on la nécessité de recourir à des
sujets
du moyen âge ou des temps modernes, à des sujets
té de recourir à des sujets du moyen âge ou des temps modernes, à des
sujets
religieux ou chevaleresques ? nous ne pouvons nou
qui modifient leur extérieur, suivant les contrées ou les époques. Un
sujet
de la Grèce antique, où l’homme de tous les lieux
teurs modernes, les deux conditions qui constituent cette vérité : un
sujet
moderne pourra les enfreindre l’une ou l’autre, s
âges chrétiens et chevaleresques : mais gardez-vous d’appliquer à ces
sujets
d’un temps barbare, les règles d’une poétique plu
e monde voulait absolument que le Roi y fît quelque chose. Tel est le
sujet
de la comédie politique, diplomatique et un peu p
impassible comme un chambellan : Se gardant bien de rire en ce grave
sujet
! Et, précisément parce qu’il n’y rit pas, ne le
cisément parce qu’il n’y rit pas, ne le rendant que plus comique, son
sujet
, selon le précepte de tout bon comique : qu’il fa
ait une si belle s’il y avait un homme en France capable de manier un
sujet
de cette force-là, ni sa prise de bec à bec avec
ies ! Comment Thomas Carlyle, qui a été si cruellement rieur dans des
sujets
poignants, — qui, dans son Histoire de la Révolut
un autre reproche : c’est de n’avoir pas su, puisqu’il touchait à ce
sujet
scabreux du mariage de Louis XIII, quelle riche m
veur de la première. Presque tous les modernes qui ont traité le même
sujet
, depuis ce grand homme, ont été de son avis. Je n
rès ces faits que nous devons prononcer. Mais avant que de traiter un
sujet
si important, je dois prévenir les lecteurs désin
personnes, quoique ce ne soit pas mon intention : je n’ai pas plus de
sujet
de haïr ceux dont je vais parler, que de les crai
qui en font grand cas, et il est assez ordinaire d’interroger sur ce
sujet
important ceux qui aspirent à la maîtrise ès arts
lâmer. Concluons de ces réflexions, que les compositions latines sont
sujettes
à de grands inconvénients, et qu’on ferait beauco
e point à croire que l’éducation des collèges, telle qu’elle est, est
sujette
à beaucoup plus d’inconvénients qu’une éducation
s donner l’extrait raisonné d’un petit ouvrage de s’Gravesande sur ce
sujet
, qui se trouve dans le chap. 35 de la seconde par
e sens primitif et général. Donc toutes les fois que par la nature du
sujet
qu’on traite, on n’a point à exprimer ces nuances
ltivées et peu connues des gens du monde, leur dictionnaire est moins
sujet
à s’altérer, et la manière de les traiter est plu
ire entrer tous les mots scientifiques que le commun des lecteurs est
sujet
à entendre prononcer, ou à trouver Jans les livre
ence entre la prononciation et l’orthographe ; elles appartiennent au
sujet
que nous traitons. Il serait fort à souhaiter que
récision, l’élévation, la noblesse, l’harmonie, la convenance avec le
sujet
, etc. Nous n’ignorons pas néanmoins que les mots
n pour l’autre, surtout par les auteurs qui ne s’expriment pas sur ce
sujet
avec une exactitude rigoureuse ; mais la distinct
qualités que le style doit avoir en général, et pour toutes sortes de
sujets
: nous nous bornerons ici à ce qui regarde l’orat
y avait une éloquence des mots. L’éloquence n’est jamais que dans le
sujet
; et le caractère du sujet, ou plutôt du sentimen
mots. L’éloquence n’est jamais que dans le sujet ; et le caractère du
sujet
, ou plutôt du sentiment qu’il produit, passe de l
au discours. J’ajoute que plus le discours sera simple dans un grand
sujet
, plus il sera éloquent, parce qu’il représentera
style lâche, bas et rampant, que lorsqu’il n’est point soutenu par le
sujet
; c’est alors qu’il doit songer à l’élocution, et
à laquelle le peuple même était très sensible ; des préceptes sur ce
sujet
étaient aussi nécessaires dans les traités des an
ui, des que, des son, sa, ses, et de beaucoup d’autres mots, est plus
sujette
que les langues anciennes à l’ambiguïté des phras
es pensées et des tours, pourvu que ce soit avec sobriété et dans les
sujets
qui en sont susceptibles, ou qui l’autorisent, c’
: la précision dans les matières de discussion ; l’élégance dans les
sujets
agréables ; l’énergie dans les sujets grands ou p
iscussion ; l’élégance dans les sujets agréables ; l’énergie dans les
sujets
grands ou pathétiques. La convenance du style ave
dans les sujets grands ou pathétiques. La convenance du style avec le
sujet
exige le choix et la propriété des termes ; elle
riantes et agréables. En quoi consiste donc la convenance du style au
sujet
? 1°. à n’employer que des idées propres au sujet
venance du style au sujet ? 1°. à n’employer que des idées propres au
sujet
; c’est-à-dire, simples dans un sujet simple, nob
ployer que des idées propres au sujet ; c’est-à-dire, simples dans un
sujet
simple, nobles dans un sujet élevé, riantes dans
au sujet ; c’est-à-dire, simples dans un sujet simple, nobles dans un
sujet
élevé, riantes dans un sujet agréable ; 2°. à n’e
les dans un sujet simple, nobles dans un sujet élevé, riantes dans un
sujet
agréable ; 2°. à n’employer que les termes les pl
, l’orateur sera précisément de niveau soit par les expressions à son
sujet
, c’est-à-dire, ni au-dessus, ni au-dessous, soit
se du style oratoire ; car, l’orateur ne devant jamais, ni traiter de
sujet
bas, ni présenter des idées basses, son style ser
es idées basses, son style sera noble dès qu’il sera convenable à son
sujet
. La bassesse des idées et des sujets est à la vér
e dès qu’il sera convenable à son sujet. La bassesse des idées et des
sujets
est à la vérité trop souvent arbitraire ; les anc
ue puissent être nos principes sur la bassesse et sur la noblesse des
sujets
, il suffit que les idées de la nation soient fixé
nie à la justesse. La seule règle générale qu’on puisse donner sur ce
sujet
, c’est qu’on ne doit ni trop souvent sacrifier l’
d’être clair, correct, propre, précis, élégant, noble, convenable au
sujet
, harmonieux, vif et serré, il faut encore qu’il s
sont les principales lois de l’élocution oratoire. On trouvera sur ce
sujet
un plus grand détail dans les ouvrages de Cicéron
loges de justice et de devoir, on serait plus à portée de traiter des
sujets
de littérature intéressants pour le public. Plusi
ie ; il en résulterait peut-être qu’on apporterait, dans le choix des
sujets
, une sévérité plus constante et plus continue : l
l’entendre là-dessus parler avec autorité et conviction : Les grands
sujets
de cette belle et solide instruction chrétienne,
r l’Église dans l’ordre annuel et la distribution des Évangiles ; ces
sujets
si importants, si féconds, si riches pour l’éloqu
ème purement arbitraire qu’on adopte ou qu’on rejette à son gré ; ces
sujets
magnifiques, dis-je, furent plus ou moins mis à l
irable ordonnance des plans, pour la « belle et constante unité » des
sujets
, pour la parfaite et chrétienne justesse des déve
rties que je ne puis qu’indiquer en passant à cause de la gravité des
sujets
, l’abbé Maury mérite la plus sérieuse estime, une
onde, l’abbé Maury recueillit en 1777 ses Discours choisis sur divers
sujets
de religion et de littérature, et il se mit en me
sédait et y prenait vite ses avantages. En tout, il aimait les grands
sujets
, les sujets qui ont du corps et de la prise ; il
prenait vite ses avantages. En tout, il aimait les grands sujets, les
sujets
qui ont du corps et de la prise ; il aimait les g
de ces séances du soir, quand la discussion était engagée sur quelque
sujet
tout à fait inattendu, on l’a vu appelé tout à co
e qu’ils vont faire passer ! » on l’a vu, averti par un simple mot du
sujet
en question, traverser la salle, monter à la trib
u’on ne voulait pas l’entendre ; en vain, abandonnant et reprenant le
sujet
principal de son discours, se perdit-il dans les
Le soir, je le revis encore ; nous parlâmes longuement sur différents
sujets
qu’il rasa à tire-d’aile. J’ai retenu plusieurs d
dant sans mesure dans son propre sens, et qu’elle ne perdait en aucun
sujet
cette habitude de parler à tout propos et quand m
sur les règles des scènes et des dialogues, si je n’avais analysé les
sujets
eux-mêmes ? Mes discours ne roulait que sur la pi
qu’on étouffait dès leur naissance. Était-il permis d’approfondir les
sujets
de l’Iliade et de l’Odyssée, d’en creuser les mor
une ombre, par un seul nom ! Vous voyez clairement, messieurs, que le
sujet
romain de la Pharsale ne pouvait pas plus être li
main de la Pharsale ne pouvait pas plus être librement analysé que le
sujet
français de la Henriade. Le fonds de ces poèmes n
passagères que nous avons faites indirectement en ce discours sur les
sujets
des plus recommandables narrations épiques, ont j
nouveau ? Celui qui n’en serait pas saisi concevrait-il la portée des
sujets
épiques, et par quels graves caractères ils intér
es ensemble, et des générations futures. Grandeur fondamentale des
sujets
épiques. Voilà, messieurs, la prérogative de c
rs à l’aide d’une Muse qui les soutienne avant que d’entrer dans leur
sujet
, combien un de leurs faibles interprètes aurait-i
hétique, comme la punition des géants foudroyés, la boîte de Pandore,
sujets
des poèmes d’Hésiode, qu’on ne peut se dispenser
pporte à ce seul personnage dont la passion expose, noue et dénoue le
sujet
. L’Odyssée est implexe dans sa fable, dont le dou
jesté qui les rehausse et les rend admirables : l’unité principale du
sujet
ne souffrait que les ornements secondaires des ép
le poème héroï-comique, dont le ton se varie, n’exige pas de si hauts
sujets
. L’épopée se divise en deux genres. Chaque g
c’est la sévérité qui sourit. La raillerie dont le sel assaisonne le
sujet
quelle travestit est également solide et profonde
, au contraire, se compose de toutes les diversités du genre ; triple
sujet
, multiplicité d’épisodes ; emploi varié du gracie
tamorphose ainsi l’héroïsme en politique hardie : celle-ci devient le
sujet
dégénéré de l’admiration ; et la logique subtile,
tout est mystère, et docte allégorie ; et sa diction, exaltée par son
sujet
, brille de l’éclat des divines images qu’il peint
nsérer dans le poème un peu de ces fictions qui affaibliraient un tel
sujet
, si on voulait les prodiguer » ; mais il ne falla
oms des familles qui ont illustré nos annales. On ne niera pas que le
sujet
se fût autrement animé si l’auteur l’eût relevé p
dres circonstances de l’attaque et de son succès ; puis, terminant le
sujet
sans altérer le charme qu’il a fait naître, il ra
use, sévère ou plaisante, qui se varie autant que le caractère de ses
sujets
, ne commande pas les vers de la plus grande mesur
esté de ce vers contraste, autant qu’il le faut, avec la petitesse du
sujet
qu’elle choisit. Le ton mixte de cette sorte de r
elève très sensément les hérésies littéraires, de croire que tous les
sujets
sont également bons pour l’épopée. « La Pharsale
nt de ce poème n’est pas celui de la parodie. Celle-ci ne crée pas un
sujet
satirique : elle en défigure un, déjà traité nobl
n poème épique une action entière que l’on nomme le fait ou la fable,
sujet
du récit ? Ne faut-il pas que la mesure de cette
l pas embellir la machine, et soutenir tous ses ressorts ? L’unité de
sujet
n’accomplit-elle pas la beauté de la fable ? N’a-
e les cœurs, et qui éclaire la raison ? Nul exorde n’exposera-t-il le
sujet
? Osera-t-on l’annoncer d’un ton inspiré sans s’ê
amertume : prend-on pour le langage d’une aversion que je n’eus aucun
sujet
personnel de concevoir la chaleur involontaire qu
ord, et croire qu’il est superflu d’ériger en règle la nécessité d’un
sujet
pour construire un ouvrage quelconque. Mais ne vo
avec scrupule dans tous les détails sans crainte d’être minutieux. Un
sujet
est le fonds de tous les genres d’écrits ; et le
x. Un sujet est le fonds de tous les genres d’écrits ; et le choix du
sujet
est spécial à chacun. Or ce choix, pour l’épopée
umanité, soit de vaillance, qui part d’un homme ignoré, peut faire le
sujet
d’une apologie en quelques vers, mais non d’un po
divins concerts, « L’écoutent, et Phœbus s’arrête dans les airs.
Sujet
de l’Iliade. « Des vainqueurs d’Ilion il
ble fléau et soupirer tous les cœurs du désir d’une heureuse paix.
Sujet
de l’Énéide. Un homme fugitif de Pergame porte
n et des efforts d’un prince qui veut acquérir un pays à ses derniers
sujets
et à sa famille errante. Dans le poème dont je vi
iers de Pharsale, « Qui de luxe et d’orgueil marchent appesantis.
Sujet
de la Pharsale. Ce jugement confirmé par le te
e, mais un poète tel qu’Homère qui manquait à la grandeur du fait.
Sujet
de la Henriade. La même observation s’applique
morable s’il n’est le principe d’une imposante révolution. Le vice du
sujet
de Saint-Louis aurait imprimé une infériorité sen
chrétienté. C’est ce qu’a bien saisi le génie du chantre italien.
Sujet
de la Jérusalem délivrée. « Le Tasse, en vers
alérius Flaccus, ainsi qu’au voyage de Vasco de Gamal dans les Indes,
sujets
des chants du Camoëns. Ce furent deux époques bri
oïque et merveilleuse, n’a pas besoin d’être meurtrière. Défaut du
sujet
de l’Araucana. Avant de jeter nos regards sur
t, disons en passant que les considérations précédentes condamnent le
sujet
de l’Araucana, poème espagnol, animé d’un feu trè
ême, dans la fable dont il se montre l’un des acteurs. Grandeur du
sujet
qu’à choisi le Dante. La descente du Dante en
ont les fables ne se passent que dans l’Olympe et dans le Tartare.
Sujet
de la Théogonie. Le chantre païen n’a pas su,
ne action principale entre les puissances des anges et des démons.
Sujet
du Paradis perdu. Sa fable, considérée abstrac
que l’inspiration de Milton ne fut pas un moins admirable mystère.
Sujet
de la Messiade. Le sujet le plus approchant de
ne fut pas un moins admirable mystère. Sujet de la Messiade. Le
sujet
le plus approchant de cette espèce, dériva de cel
e en sa plus grande extension le principe de généralité nécessaire au
sujet
épique. La fable touchante et sublime de la Messi
es révolutions politiques, militaires et religieuses. Qualités des
sujets
de l’épopée badine. Les fables propres aux épo
uons rien de convertir en loi l’exemple de l’Arioste. Qualités des
sujets
de l’épopée satirique. Venons à l’épopée satir
le qu’elle traite semble exclure toute idée d’importance, soit en son
sujet
, soit en son époque ; mais en examinant bien le L
salem délivrée ; et le Lutrin accomplit son action en deux jours : au
sujet
du Paradis perdu il ne faut guère qu’une semaine
ongue, il doit entrer en matière au milieu même, ou près de la fin du
sujet
, et rappeler ensuite les choses antérieures par l
à son oreille, « Et sa brûlante nuit n’est qu’une longue veille. Le
sujet
du Paradis perdu se borne à la chute d’Adam, vict
nt de fléaux et de misères que la mort nous y paraît souvent moins un
sujet
de peine, qu’une consolation et qu’un repos. Raph
ssent, et la fable y est, pour ainsi dire, étranglée. Le bon choix du
sujet
et la beauté des détails d’exécution ne rachètent
souvenir des premières causes de la guerre qu’il soutient contre ses
sujets
égarés par le fanatisme ; on regrette même qu’il
venable à l’action. Le sage Despréaux leur dit : « N’offrez point un
sujet
d’incidents trop chargé. « Le seul courroux d’Ach
ur de l’Odyssée de ne s’y être point mépris, et d’avoir écarté de son
sujet
les circonstances de la folie simulée d’Ulysse, e
iers vers, de l’entreprise belliqueuse d’Énée chez le roi Latinus. Le
sujet
qu’ils exposent est expressément limité ; et ce s
roi Latinus. Le sujet qu’ils exposent est expressément limité ; et ce
sujet
entier, vous le trouvez complètement rempli quand
« Déjà l’horrible guerre embrase l’Hespérie. « Viens ; dans ce grand
sujet
, plus digne encor de toi, « Un théâtre plus vaste
cernées. Il me sert à toucher le point de section qui divise les deux
sujets
de l’Énéide, et à vous en démontrer le faible joi
emples de la bonne poésie épique, quant au choix et à l’ordonnance du
sujet
: l’opinion d’Aristote m’en donne le droit, puisq
l’observer, je serais tenté de croire qu’elle dépend de la nature du
sujet
choisi, plus que du talent des poètes. Unité a
utre cause ? Non, il tient à l’observation de cette règle, puisque le
sujet
de la fondation de Rome n’importait pas moins aux
agit ici n’a d’autres épisodes que ceux qui naissent naturellement du
sujet
: malgré cela, il est rempli d’une multitude d’in
à un hymne qu’à une épopée, respecte tellement la grave unité de son
sujet
, qu’il en termine la fiction à la mort du Christ,
’homme : c’est ce qu’a très bien senti le grave Addison, en louant le
sujet
autant que l’unité de ce poème. Duplicité d’ac
ord, comme notre bon père de Mélanie, que la moindre indication de ce
sujet
obscène, inepte, et bestial, blesse la décence pu
lui plaise de vous en débarrasser ou d’achever leurs aventures. Quel
sujet
vous a-t-il annoncé ? Roland furieux : mais que d
laisse plus douter que ce ne soit là le point éminent et lumineux du
sujet
de l’Arioste. Enfin l’empire est délivré des Afri
font en même temps en divers lieux, pourvu que ces choses tiennent au
sujet
. Il franchit les distances à volonté, et s’ouvre
eux doit-il entrer nécessairement dans l’épopée ? Oui, à moins que le
sujet
n’en soit pas susceptible. » Telle est à la fois
des machines imaginaires n’entre pas ne sont pas épiques, et que tout
sujet
qui n’en est pas susceptible se refuse à l’épopée
nce de l’exception qu’il admet, qu’il serait absurde d’exiger dans un
sujet
moderne l’intervention des dieux de l’antiquité ;
ne s’agit pas d’introduire les dieux de la mythologie grecque dans un
sujet
de notre histoire sainte, ou dans une action de n
ue faut-il donc ? Non pas appliquer les machines de l’antiquité à des
sujets
modernes, mais y adapter celles qui sont propres
nsé que le merveilleux ne pouvait pas s’accorder avec la gravité d’un
sujet
historique et récent. « Dire qu’il n’en faut poin
e Minerve. Il ne faut donc pas qu’elles y renoncent, quel que soit le
sujet
qu’elles célèbrent, quelle que soit la nation don
t décida sa conversion poétique. « Ce n’est pas que j’approuve en un
sujet
chrétien « Un auteur follement idolâtre et païen,
imite pas en tout, et que transposer leurs inventions païennes en des
sujets
chrétiens, c’est les dénaturer par une impropriét
ieu de belles nymphes. Là le merveilleux est parfaitement analogue au
sujet
; et c’est bien assez pour l’allégorie que la pru
la vogue d’Ossian par une ode exquise, dont la lecture jettera sur ce
sujet
plus de clarté que mes faibles discours. « La r
chimérique, dont nous allons faire l’analyse pour complément de notre
sujet
; car ces trois éléments de l’invention forment e
ion, devenue comique, sied plus à ces légères aventures qu’aux graves
sujets
: j’en dis autant de l’histoire de Phinée, gaieme
s endroits de son poème une teinte romanesque plus apparente dans son
sujet
historique que dans les sujets fabuleux du chantr
inte romanesque plus apparente dans son sujet historique que dans les
sujets
fabuleux du chantre des amours de Jason et de Méd
t la théologie grecque, autant qu’il sera possible de la conformer au
sujet
. Aucune n’est plus brillante, plus riche, plus gr
isent, et qui ordonne et gouverne tout. Qu’exprimai-je en exposant le
sujet
? « Un centre est au grand corps de la matière i
t en ce dernier que par le droit qu’elle a d’exagérer ses figures. Le
sujet
du poème est l’engloutissement de l’Atlantide, pa
ndaires, modifiés par les premiers, concourent moins énergiquement au
sujet
, et n’y éclatent que dans ce demi-jour où les nua
le honneur. « Un injuste guerrier, terreur de l’univers, « Qui, sans
sujet
, courant chez cent peuples divers, « S’en va tout
« La Paix, l’aimable Paix, fait bénir son empire ; « Le bien de ses
sujets
fait son soin le plus cher ; « Et toi, fils de Ju
au sortir de Pharsale ! Tu aurais eu peut-être la faiblesse de vivre
sujet
de César. Le premier avantage de l’homme dans le
vant la mort par amour de sa gloire et de sa religion. Sans doute, le
sujet
de la Jérusalem délivrée était, comme nous l’avon
i de la latinité, premier objet de nos études classiques, inépuisable
sujet
de nos méditations littéraires en tous les âges !
ux compositions, soit en vers, soit en prose, résulte des qualités du
sujet
plus ou moins propre à plaire, à toucher, à effra
u nœud de ce poème, si ce n’est de sa belle unité d’action ? Tous les
sujets
où cette unité règne comportent un nœud principal
re que la nullité de nœud dans l’Énéide, résulte du manque d’unité de
sujet
. Je reviendrai souvent sur ces conséquences, afin
e ce poème, est de contenir autant de nœuds particuliers qu’il y a de
sujets
incidentels renfermés dans le voyage d’Énée, et d
e Didon démontre le talent suprême de l’auteur à faire contraster les
sujets
par les heureuses oppositions qu’ils lui fourniss
l’art, auraient eu peine à nous dire en quel endroit était le nœud du
sujet
, si nous les avions interrogés ; les uns eussent
nt entassées du siège de Paris, et si près de la conclusion du second
sujet
qui termine le poème ? Beau nœud de la Pharsal
duquel tout redescend, nœud serré, pour ainsi dire, aux entrailles du
sujet
, et attirant tout l’intérêt au cœur de la fable a
quant cette sorte de moquerie excusable à son genre : « Il se rit du
sujet
, du lecteur, de lui-même. Habileté de l’Ariost
onversion de Clorinde ; elle a je ne sais quoi d’auguste qu’ajoute au
sujet
la majesté d’une mort pieuse : tout d’ailleurs mo
indre le sublime de l’art : or il consiste dans l’extrême hauteur des
sujets
qu’il choisit, de l’imitation qu’il en fait, et d
cessaire à l’épopée, constamment varié dans le merveilleux et dans le
sujet
, doit briller et s’empreindre en toutes les parti
qui les force à se mépriser eux-mêmes. « Dans le même destin, rois,
sujets
se confondent : « Aux sifflements aigus les siffl
de sa campagne pernicieuse au genre humain. Ne sentent-ils pas que le
sujet
du poème est la chute des vanités du démon ; et q
nt ne s’y mêle en plusieurs endroits au vrai sublime de sentiment, de
sujet
et d’images ; car il en a de toutes les sortes :
ecteur : nous aimons les contrastes qu’apporte la simplicité dans les
sujets
majestueux ; et notre goût s’émousse et se fatigu
e. On trouve en lui plus d’or que de clinquant ; et la hauteur de son
sujet
, la noblesse de ses caractères, la vérité de ses
sons qu’il ne doit qu’à son propre génie, et qu’aux propriétés de son
sujet
chrétien, deux exemples originaux de sublimités,
je m’en flatte, qu’il soit nécessaire de faire entrer dans tout grand
sujet
épique une leçon plus profitable et plus universe
itations tirées du bon La Fontaine, pour égayer un peu l’austérité du
sujet
de cette leçon, qui tend à recommander aux écriva
ramatique, des scènes muettes, pantomimes, tableaux vivants, dont les
sujets
étaient mythologiques, allégoriques ou chrétiens,
ame liturgique : ils retiennent de leur origine ce caractère, que les
sujets
en sont toujours, ou à peu près, religieux. Ils f
explique suffisamment le sentiment de piété locale qui fit choisir ce
sujet
, d’autant que la fête anniversaire du 8 mai était
Troye, œuvre d’un écolier lettré, qui, pour intéresser le public à un
sujet
peu nouveau, lui a donné la forme alors la plus g
aille, dans des brouettes. Ainsi s’avilit la grandeur essentielle des
sujets
par la complaisance des poètes pour les bas insti
er dans les mystères : il reste vrai pourtant qu’ils valent par leurs
sujets
, et moins que leurs sujets, moins aussi à l’ordin
este vrai pourtant qu’ils valent par leurs sujets, et moins que leurs
sujets
, moins aussi à l’ordinaire que les récits qu’ils
nterdire les mystères sacrés, c’était leur défendre d’exister : leurs
sujets
étaient tout dans leurs drames ; ils n’avaient pa
été de tons et de dénouements que ce mot comporte, avec la variété de
sujets
, qui tantôt sont historiques, tantôt légendaires,
mais parfois plus vivantes, et du moins plus intéressantes par leurs
sujets
, animées par quelques éclats de sentiment sincère
etrouvera les phrases, les citations, le ton de son curé : et plus le
sujet
sera libre et ordurier, plus le contraste de la f
un maniement des situations qu’elle n’a pas connus davantage. Dans ce
sujet
si simple — un marchand fripon, dupé par un avoca
auquel il avait donné secours pour duper encore le marchand — dans ce
sujet
si mince, il y a un tel jaillissement de gaieté,
qu’à 1470 : avant, il n’y a rien. L’auteur est inconnu : la nature du
sujet
fait conjecturer qu’il était basochien et voulait
hera sur ce qui lui tient au cœur, sans trop regarder si c’est de son
sujet
. Il abondera dans son sens, et, suivant le fil de
rties, il ne taillera point chacune de ses pensées à la convenance du
sujet
, il leur laissera trop de largeur ou trop peu : i
sa fantaisie plus charmante et convient à son propos. Pour peindre ce
sujet
ondoyant et divers, qui est l’homme, il ne faut p
ps et de tous les pays ont-ils fait autrement ? Shakespeare prend ses
sujets
dans des chroniques anglaises ou danoises, dans l
es pièces de Ménandre, de Diphile, d’Apollodore. Sophocle reprend les
sujets
d’Eschyle, et Euripide y revient après Sophocle.
prend les sujets d’Eschyle, et Euripide y revient après Sophocle. Les
sujets
sont à tout le monde ; chaque écrivain qui veut s
Dans la forme, dans l’empreinte particulière que l’artiste met sur un
sujet
banal : en d’autres termes, dans la combinaison n
e sa moralité, s’il lui en reste encore. Quel spectacle et quel grand
sujet
! Et quel grand sujet par lui-même ! indépendamme
i en reste encore. Quel spectacle et quel grand sujet ! Et quel grand
sujet
par lui-même ! indépendamment des opinions, des v
ur sa gloire, Octave Feuillet, de cette fois, s’est rencontré avec un
sujet
de grandeur qu’il pouvait embrasser. Ce mondain,
le monde, s’est trouvé d’observation, de style et de taille, avec ce
sujet
d’une réalité si commune, et nous avons eu un liv
ent ne ressort pas nécessairement du mariage dans le monde qui est le
sujet
du livre, et dans lequel même un pareil dénouemen
e et virile… Philippe, jeune noble de province, est un de ces mauvais
sujets
de notre époque qui ne sortent pas plus de leur a
de mollasserie que, du leur, les romans de Feuillet. C’est un mauvais
sujet
qui ferait pitié aux mauvais sujets du xviiie si
mans de Feuillet. C’est un mauvais sujet qui ferait pitié aux mauvais
sujets
du xviiie siècle, qui étaient les bons mauvais s
ié aux mauvais sujets du xviiie siècle, qui étaient les bons mauvais
sujets
. Philippe n’a de mauvais sujet que de vouloir viv
siècle, qui étaient les bons mauvais sujets. Philippe n’a de mauvais
sujet
que de vouloir vivre à Paris et de ne pas épouser
femme de toute éternité. La belle affaire, n’est-ce pas ? et le beau
sujet
de roman ! Eh bien, aux premières pages de ce rom
ère jusqu’à la hauteur de l’admirable père de Mirabeau, et le mauvais
sujet
jusqu’au terrible mauvais sujet son fils. Alors,
rable père de Mirabeau, et le mauvais sujet jusqu’au terrible mauvais
sujet
son fils. Alors, le vis-à-vis du père et du fils,
Ainsi, mesquinerie de mœurs, mesquinerie de passion, mesquinerie de
sujet
, mesquinerie d’enseignement moral, — car l’enseig
mposer une femme vraiment organisée pour l’amour, nous n’avons pas de
sujet
d’être bien fiers de celui que nous imaginons leu
e ; mais jamais leurs écrivains ne penseraient à s’exercer sur un tel
sujet
. Toutes les plaisanteries qui portent sur les ins
ure habituelle de son esprit. Il reste donc à examiner quels sont les
sujets
de comédie qui peuvent le mieux réussir dans un é
nuisent au bien général. Je vais rappeler un exemple remarquable des
sujets
nouveaux que peut traiter la comédie, et du nouve
l’objet de la raillerie ; mais le talent se montrerait plus fort, le
sujet
serait pris de plus haut, si c’était au trompeur
era point effacé parmi nous, les auteurs comiques auront toujours des
sujets
piquants à traiter, et le ridicule sera toujours
ain, par les institutions sociales et les mœurs qui en dépendent. Les
sujets
antiques et leurs imitateurs produisent moins d’e
ions soient compromis dans un événement, pour qu’il puisse devenir le
sujet
d’une tragédie. Néanmoins, c’est bien plutôt dans
nom de M. de Malesherbes, sa noble et terrible destinée, seraient le
sujet
de la tragédie du monde la plus touchante. Une ha
les splendeurs qui dérivent des rangs suprêmes introduisent dans les
sujets
tragiques une sorte de respect qui ne permet pas
u caractère à nos tragédies. Ce n’est pas une raison pour rejeter les
sujets
historiques ; mais il faut peindre les grands hom
ns pour le génie ! Les préceptes de l’art tragique ne mettent pas aux
sujets
que l’on peut choisir autant d’entraves que les d
toutes les productions de l’esprit, et réunir à la fois dans un même
sujet
, dans un même ouvrage, les délices de l’émotion e
i lui est jointe. Cela fait voir que la prononciation des lettres est
sujette
à variation dans les Langues mortes, comme elle l
chose facile. Ainsi, il, de s’assûrer un repos plein d’appas, est le
sujet
de la proposition, & est facile en est l’attr
noîtra que ex hominibus, ex mulieribus, &c. ne peuvent être ni le
sujet
de la proposition, ni le terme de l’action du ver
là la premiere dénomination de ces mots ; qu’ainsi ils ne sont pas le
sujet
de la proposition, puisqu’ils sont dans un cas ob
mots qui marquent ou le passé ou le présent, & qui ne sont point
sujets
à la variété des terminaisons, comme les noms Lat
les sépare ; car idée n’est qu’un terme abstrait. On dit aussi que le
sujet
attire à soi l’attribut ; ce ne sont-là que des m
xx. Quoi qu’il en soit, il est certain que la maniere d’écrire a été
sujette
a bien des variations, comme tous les autres Arts
rme active. Le verbe est à la voix passive, lorsqu’il signifie que le
sujet
de la proposition est le patient, c’est-à-dire, q
eutre, lorsqu’il signifie une action ou un état qui ne passe point du
sujet
de la proposition sur aucun autre objet extérieur
sage, & n’étant jamais considérées que sous la même face, ne sont
sujettes
à aucun autre accident. On peut seulement observe
t heri semper lenitas. 2°. D’où il suit que comme un nom peut être le
sujet
d’une proposition, de même ce sens total exprimé
un accusatif avec un infinitif, peut aussi être, & est souvent le
sujet
d’une proposition. En second lieu, comme un nom e
de l’un & de l’autre, & premierement du sens total qui est le
sujet
de la proposition, ce qui, ce me semble, n’est pa
tis compertum est. Cailly, Phil. Mot à mot, l’entendement humain être
sujet
à la précipitation & au préjugé est une chose
iam proecipitationi & proejudicio, voilà le sens total qui est le
sujet
de la proposition ; est satis compertum en est l’
c, nempe Deos fecisse me nocentem, de m’avoir fait coupable, voilà le
sujet
dont l’attribut est erit crimen Superis. Plaute,
attribut, & les mots qui précédent font un sens total, qui est le
sujet
de la proposition. Il y a en François & dans
on aime un époux que l’on doit aimer. Voilà un sens total, qui est le
sujet
de la proposition ; on dit de ce sens total, de c
int Grégoire le Grand, d’être les amis de Dieu ! où vous voyez que le
sujet
de la proposition est ce sens total, homines esse
pareils d’accusatifs qui forment avec un infinitif un sens qui est le
sujet
d’une proposition : passons à quelques exemples o
es actifs & des verbes passifs. Les verbes actifs marquent que le
sujet
de la proposition fait l’action, j’enseigne ; le
ait l’action, j’enseigne ; le verbe passif au contraire marque que le
sujet
de la proposition reçoit l’action, qu’il est le t
l reste à parler de la syntaxe des adjectifs. Ce qu’on peut dire à ce
sujet
, se réduit à deux points. 1. La terminaison de l’
, & le cas, dont nous venons de parler, les adjectifs sont encore
sujets
à un autre accident, qu’on appelle les degrés de
ere, & d’admiration ; quantum, combien, à quel point, vous est le
sujet
, êtes heureux est l’attribut, dont êtes est le ve
ion complete. Hélas & petits moutons ne sont que des adjoints. V.
Sujet
, Attribut . (F) ADMIRATIF ADMIRATIF, adj
nt une chose, on entend tout le contraire ; par exemple, la mer Noire
sujette
à de fréquens naufrages, & dont les bords éto
st vestra, ne peut être qu’un attribut. Le sens fait connoître que le
sujet
ne peut être que urbs : je dirai donc, hoec urbs
rticulier qu’il a dans l’esprit, & qui dans l’énonciation le rend
sujet
de l’attribut qui le suit : c’est de ce livre que
digialiter unam, (Hor. art. poet. v. 29.) celui qui croit embellir un
sujet
, unam rem, en y faisant entrer du merveilleux. Fo
endre cette permission au-delà de la Grammaire. Mais revenons à notre
sujet
. Si l’on veut bien faire attention que des est po
ux réflexions suivantes : elles paroîtront d’abord étrangeres à notre
sujet
; mais j’ose me flatter, qu’on reconnoîtra dans l
y suppléer ? Je l’ai appris en me rappellant ce qui s’est passé à ce
sujet
par rapport à moi. Dans les premieres années de m
’il est important d’observer & de bien comprendre, par rapport au
sujet
principal dont nous avons à parler. 1°. Le nom pr
ndue particuliere, c’est-à-dire, que ce qu’on dit, n’est dit que d’un
sujet
qui n’est pas désigné expressément : 3°. enfin le
expressément : 3°. enfin les propositions sont singulieres lorsque le
sujet
, c’est-à-dire, la personne ou la chose dont on pa
; alors l’attribut de la proposition, c’est-à-dire, ce qu’on juge du
sujet
n’a qu’une étendue singuliere, ou, ce qui est la
inguliere, ou, ce qui est la même chose, ne doit s’entendre que de ce
sujet
: Louis XV. a triomphé de ses ennemis ; le soleil
itable fondement du syllogisme : mais ne nous écartons point de notre
sujet
. Remarquez ces trois façons de parler, tout homme
es propositions dont nous parlons, nul & aucun étant adjectifs du
sujet
, doivent être accompagnés d’une négation : nul ho
& c’est par cette raison que lorsque quelqu’un de ces mots est le
sujet
d’une proposition, les Logiciens disent que la pr
ierre, Marie, Alexandre, César, &c. Voici quelques remarques à ce
sujet
. I. Si par figure on donne à un nom propre une si
vir à résoudre les principales difficultés que l’on pourroit avoir au
sujet
des articles : cependant on croit devoir encore a
ectif n’est séparé de son substantif que lorsque le substantif est le
sujet
de la proposition, & que l’adjectif en est af
f en est affirmé dans l’attribut. Dieu est toutpuissant ; Dieu est le
sujet
: tout-puissant, qui est dans l’attribut, en est
par exemple, savant en l’art de régner, ce Prince se fit aimer de ses
sujets
& craindre de ses voisins ; il est évident qu
amp; plus vive. Quand le substantif & l’adjectif font ensemble le
sujet
de la proposition, ils forment un tout inséparabl
, cette femme, ce livre. Ce que nous venons de dire des noms qui sont
sujets
d’une proposition se doit aussi entendre de ceux
sions, c’est-à-dire, 1°. quand l’adjectif & le substantif sont le
sujet
de la proposition ; 2°. ou qu’ils sont le complém
choix de livres qui sont, &c. Les connoissances ont toû-C’est un
sujet
d’estime, de loü- jours été l’objet de l’estime,
ompher dont il cherche la solution. la vérité. Le goût des hommes est
sujet
Une société d’hommes choisis à des vicissitudes.
d’ordre, & de rang : il est arrivé avant moi : il faut mettre le
sujet
de la proposition avant l’attribut : se faire pay
u circonlocution que je suis venu est le préterit de venir. Je est le
sujet
; c’est un pronom personnel : suis est seul le ve
re ici ce que l’auteur de la méthode Latine de P. R. a recueilli à ce
sujet
, p. 647. « Le g n’est qu’une diminution du c, au
emeurés sans aucun effet. M. Leibnitz a eu quelques idées sur le même
sujet
. Il pense que Wilkins & Dalgarme n’avoient pa
qui a parlé. Ainsi je dis 1°. que le Roi paroissant le premier est le
sujet
de la proposition, qu’il est l’agent, que c’est l
ffaires. Il en est de même du verbe est qui joint l’attribut & le
sujet
, comme dans ce vers. On sait que la chair est… f
e plus petit doigt. Les mots qui reviennent souvent dans l’usage sont
sujets
à être abregés. Au reste les adverbes ont aussi d
l’infinitif, Petrum esse doctum ; ce qui fait un sens qui est, ou le
sujet
de la proposition, ou le terme de l’action d’un v
est au nominatif, non à cause de quis, mais parce que Christus est le
sujet
de la proposition du répondant qui auroit pû s’én
la propriété d’être blanc, conçue par l’esprit, sans rapport à aucun
sujet
particulier, & comme si c’étoit un être physi
cret naturel qu’on appelle cuivre, de même l’humanité jointe à un tel
sujet
particulier, forme, disoient-ils, le concret homm
culier, forme, disoient-ils, le concret homme. Le concret est donc un
sujet
réel considéré avec sa forme, avec la qualité ou
ues, c’est ens habens humanitatem, l’être ayant l’humanité : c’est le
sujet
avec le mode. De même quand on dit : Louis XV. es
ne forme ou qualité considérée en elle-même, sans nul rapport à aucun
sujet
; tels sont humanité, vérité, beauté, &c. C’e
vec bien d’autres mots : 1°. le verbe, par exemple, lie l’attribut au
sujet
: les pronoms lui, elle, eux, le, la, les, leur l
classes différentes ; 1°. les terminaisons, qui font connoître que le
sujet
de la proposition fait une action, sont dites étr
it une action, sont dites étre de la voix active, c’est-à-dire que le
sujet
est considéré alors comme agent ; c’est le sens a
e sens actif : 2°. toutes celles qui sont destinées à indiquer que le
sujet
de la proposition est le terme de l’action qu’un
res modes ne font que des énonciations. Voyez ce que nous disons à ce
sujet
au mot Construction , ou nous faisons voir la di
n fait par lui-même aucune application singuliere, & adaptée à un
sujet
; aimer, donner, venir ; ainsi il a besoin, comme
rbe marque encore l’action de l’esprit qui applique cette valeur à un
sujet
, soit dans les propositions, soit dans les simple
is gentilhomme de Moliere. Mais comme la méchanique de la voix est un
sujet
intéressant, que c’est principalement par la paro
r. L’autre conduit, le seul dont la connoissance apapartienne à notre
sujet
, est situé à la partie antérieure du cou ; c’est
e : ainsi on dit scribo, scripsi, scriptum. M. Harduin est entré à ce
sujet
dans un détail fort exact par rapport à la langue
s le monde, il ne se seroit jamais avisé d’observer dans sa pensée un
sujet
, un attribut, un substantif, un adjectif, une con
aincu par Auguste. La construction simple présente d’abord l’objet ou
sujet
, ensuite elle le qualifie selon les propriétés ou
deux cas, l’état des choses demande que l’on commence par non mer le
sujet
. En effet, la nature & la raison ne nous appr
struction simple, comme nous l’avons déjà remarqué, énonce d’abord le
sujet
dont on juge, après quoi elle dit, ou qu’il est,
ces, mais, quoique, aprés que, avant que, &c. doivent précéder le
sujet
de la proposition où elles se trouvent, parce que
tuus, ce qui seroit la terminaison de la valeur absolue, ou celle du
sujet
de la proposition ; mais on dira, diliges Dominum
grande ; le verbe est s’accorde en nombre & en personne avec son
sujet
la foiblesse, & non avec des hommes. Tel est
ue ordinaire, quand le nom de la personne ou celui de la chose est le
sujet
de la proposition, ce nom est au nominatif. Il fa
e. On a dans l’esprit quelques-uns ; c’est ce pluriel qui est le vrai
sujet
de la proposition ; de ou des ne sont en ces occa
e une proposition en latin & en françois. Il doit donc y avoir un
sujet
& un attribut exprimé ou sousentendu. J’apper
par le verbe, & ici poenitet me est tout l’attribut. Cherchons le
sujet
, je ne vois d’autre mot que peccati : mais ce mot
re mot que peccati : mais ce mot étant au génitif, ne sauroit être le
sujet
de la proposition ; puisque selon l’analogie de l
de l’énonciation. La proposition a deux parties essentielles : 1°. le
sujet
: 2°. l’attribut. Il en est de même de l’énonciat
le sujet : 2°. l’attribut. Il en est de même de l’énonciation. 1°. Le
sujet
; c’est le mot qui marque la personne ou la chose
n. 2°. L’attribut ; ce sont les mots qui marquent ce que l’on juge du
sujet
, ou ce que l’on regarde comme mode du sujet. L’at
quent ce que l’on juge du sujet, ou ce que l’on regarde comme mode du
sujet
. L’attribut contient essentiellement le verbe, pa
ibut contient essentiellement le verbe, parce que le verbe est dit du
sujet
, & marque l’action de l’esprit qui considere
est dit du sujet, & marque l’action de l’esprit qui considere le
sujet
comme étant de telle ou telle façon, comme ayant
que l’attribut commence toujours par le verbe. Différentes sortes de
sujets
. Il y a quatre sortes de sujets : 1°. sujet simpl
par le verbe. Différentes sortes de sujets. Il y a quatre sortes de
sujets
: 1°. sujet simple, tant au singulier qu’au pluri
. Différentes sortes de sujets. Il y a quatre sortes de sujets : 1°.
sujet
simple, tant au singulier qu’au pluriel : 2°. suj
s de sujets : 1°. sujet simple, tant au singulier qu’au pluriel : 2°.
sujet
multiple : 3°. sujet complexe : 4°. sujet énoncé
et simple, tant au singulier qu’au pluriel : 2°. sujet multiple : 3°.
sujet
complexe : 4°. sujet énoncé par plusieurs mots qu
ngulier qu’au pluriel : 2°. sujet multiple : 3°. sujet complexe : 4°.
sujet
énoncé par plusieurs mots qui forment un sens tot
s qui forment un sens total, & qui sont équivalens à un nom. 1°.
Sujet
simple, énoncé en un seul mot : le soleil est lev
simple, énoncé en un seul mot : le soleil est levé, le soleil est le
sujet
simple au singulier. Les astres brillent, les ast
le sujet simple au singulier. Les astres brillent, les astres sont le
sujet
simple au pluriel. 2°. Sujet multiple ; c’est lor
Les astres brillent, les astres sont le sujet simple au pluriel. 2°.
Sujet
multiple ; c’est lorsque pour abreger, on donne u
théologale ; ces trois mots, la foi, l’espérance, la charité sont le
sujet
multiple. Et de même, S. Pierre, S. Jean, S. Matt
, &c. étoient apôtres : S. Pierre, S. Jean, S. Matthieu, voilà le
sujet
multiple ; étoient apôtres, en est l’attribut com
là le sujet multiple ; étoient apôtres, en est l’attribut commun. 3°.
Sujet
complexe ; ce mot complexe vient du latin complex
complexe vient du latin complexus, qui signifie embrassé, composé. Un
sujet
est complexe, lorsqu’il est accompagné de quelque
uelqu’autre modificatif : Alexandre vainquit Darius, Alexandre est un
sujet
simple ; mais si je dis Alexandre fils de Philipp
s Alexandre fils de Philippe, ou Alexandre roi de Macédoine, voilà un
sujet
complexe. Il faut bien distinguer, dans le sujet
Macédoine, voilà un sujet complexe. Il faut bien distinguer, dans le
sujet
complexe, le sujet personnel ou individuel, &
n sujet complexe. Il faut bien distinguer, dans le sujet complexe, le
sujet
personnel ou individuel, & les mots qui le re
lexe, le sujet personnel ou individuel, & les mots qui le rendent
sujet
complexe. Dans l’exemple ci-dessus, Alexandre est
le rendent sujet complexe. Dans l’exemple ci-dessus, Alexandre est le
sujet
personnel ; fils de Philippe ou roi de Macedoine,
e sont les mots qui n’étant point séparés d’Alexandre, rendent ce mot
sujet
complexe. On peut comparer le sujet complexe à un
parés d’Alexandre, rendent ce mot sujet complexe. On peut comparer le
sujet
complexe à une personne habillée. Le mot qui énon
parer le sujet complexe à une personne habillée. Le mot qui énonce le
sujet
est pour ainsi dire la personne, & les mots q
sujet est pour ainsi dire la personne, & les mots qui rendent le
sujet
complexe, ce sont comme les habits de la personne
exe, ce sont comme les habits de la personne. Observez que lorsque le
sujet
est complexe, on dit que la proposition est compl
à l’attribut. Une proposition peut aussi être complexe par rapport au
sujet
& par rapport à l’attribut. 4°. La quatrieme
rt au sujet & par rapport à l’attribut. 4°. La quatrieme sorte de
sujet
, est un sujet énoncé par plusieurs mots qui forme
mp; par rapport à l’attribut. 4°. La quatrieme sorte de sujet, est un
sujet
énoncé par plusieurs mots qui forment un sens tot
ignifie que royaume. Ce que je veux dire de cette quatrieme sorte de
sujets
, s’entendra mieux par des exemples. Differer de p
er échapper sans retour. Differer de profiter de l’occasion, voilà le
sujet
énoncé par plusieurs mots qui forment un sens tot
grand are de cacher l’art : ce hoc, à savoir, cacher l’art, voilà le
sujet
, dont on dit que c’est un grand art. Bien vivre e
n vivre est un moyen sûr de desarmer la médisance : bien vivre est le
sujet
; est un moyen sûr de desarmer la médisance, c’es
te, vaut mieux que l’avantage d’être riche ne vaut. Etre juste est le
sujet
de la premiere proposition, qui est affirmative ;
t de la premiere proposition, qui est affirmative ; être riche est le
sujet
de la seconde proposition, qui est négative en fr
re raisonnable vaut mieux que d’être savant : être raisonnable est le
sujet
dont on dit vaut mieux, & cette premiere prop
dans la correlative étre savant ne vaut pas tant, être savant est le
sujet
. Majus est certeque gratius prodesse hominibus, q
. l. II. c. xxv.) Prodesse hominibus, être utile aux hommes, voilà le
sujet
, c’est de quoi on affirme que c’est une chose plu
ue de posseder de grands biens. Remarquez, 1°. que dans ces sortes de
sujets
il n’y a point de sujet personnel que l’on puisse
biens. Remarquez, 1°. que dans ces sortes de sujets il n’y a point de
sujet
personnel que l’on puisse séparer des autres mots
qui résulte des divers rapports que les mots ont entr’eux, qui est le
sujet
de la proposition ; le jugement ne tombe que sur
rque une grande ame ; aimer à obliger & à faire du bien, voilà le
sujet
de la proposition. M. l’abbé de S. Pierre a mis e
lecteur entende sa langue ; qu’il soit en état de démêler ce qui est
sujet
& ce qui est attribut dans une proposition, &
n jugement ou un regard de l’esprit qui applique un qualificatif à un
sujet
. Or tout jugement suppose un sujet, puisqu’on ne
qui applique un qualificatif à un sujet. Or tout jugement suppose un
sujet
, puisqu’on ne peut juger qu’on ne juge de quelqu’
qu’un ou de quelque chose. Ainsi le verbe m’indique nécessairement un
sujet
& un attribut : par conséquent il m’indique u
t qu’un assemblage de mots qui énoncent un jugement porté sur quelque
sujet
. Ou bien le verbe m’indique une énonciation, puis
rque l’action de l’esprit qui adapte ou applique un qualificatif à un
sujet
, de quelque maniere que cette application se fass
c un nom, & ce sens est exprimé par une énonciation qui est ou le
sujet
d’une proposition logique, ou le terme de l’actio
n & de l’autre ; & premierement d’une énonciation, qui est le
sujet
d’une proposition logique. Ovide fait dire au noy
vous voyez que ces mots, être fertile, font un sens total qui est le
sujet
de est nuisible, nocet. Et de même, magna ars est
défier de quelque artifice ; ainsi l’art ne point paroître, voilà le
sujet
dont on dit que c’est un grand art. Te duci ad mo
n auroit dû faire il y a long-tems. Toi être mené à la mort, voilà le
sujet
: & quelques lignes après Cicéron ajoûte, int
i être tué Catilina convient à la république : toi être tué, voilà le
sujet
; convient à la république, c’est l’attribut. Hom
ibut. Hominem esse solum, non est bonum hominem esse solum ; voilà le
sujet
, non est bonum, c’est l’attribut. 2°. Ce sens for
itif ; sens, qui étant équivalent à un nom, peut également être ou le
sujet
d’une proposition, ou le terme de l’action d’un v
dont, duquel, &c. Elles sont liées par qui, lorsque ce mot est le
sujet
de la proposition explicative ou déterminative ;
ns détaché. La proposition incidente est celle qui se trouve entre le
sujet
personnel & l’attribut d’une autre propositio
ainquit Darius, voilà la proposition principale ; Alexandre en est le
sujet
; vainquit Darius, c’est l’attribut : mais entre
roposition, qui étoit le roi de Macédoine ; comme elle tombe entre le
sujet
& l’attribut de la proposition principale, on
sition principale, on l’appelle proposition incidente ; qui en est le
sujet
: ce qui rappelle l’idée d’Alexandre qui, c’est-à
on implicite ou elliptique. Une proposition est explicite, lorsque le
sujet
& l’attribut y sont exprimés. Elle est implic
t exprimés. Elle est implicite, imparfaite, ou elliptique, lorsque le
sujet
ou le verbe ne sont pas exprimés, & que l’on
fférens points de vûe de sa pensée : il en considere une partie comme
sujet
, l’autre comme attribut, sans avoir égard aux mot
au lieu d’une seule proposition, en contient trois. 1°. Celui est le
sujet
de ne marche point dans les tenebres ; & voil
es tenebres ; & voilà une proposition principale ; celui étant le
sujet
, est ce que les Grammairiens appellent le nominat
rbe qui est au singulier, & à la troisieme personne, parce que le
sujet
est au singulier, & est un nom de la troisiem
rle, ni celle à qui l’on parle ; ne point est la négation, qui nie du
sujet
l’action de marcher dans les ténebres. Dans les
dentes énoncées par qui, sont équivalentes à un adjectif. Qui est le
sujet
de cette proposition incidente ; me suit est l’at
; c’est un adjoint : en ces occasions la construction usuelle met le
sujet
de la proposition après le verbe : Jesus-Christ e
e met le sujet de la proposition après le verbe : Jesus-Christ est le
sujet
, & dit est l’attribut. Considérons maintenant
celui qui me suit : ces mots ne forment qu’un sens total ; qui est le
sujet
de la proposition logique, sujet complexe ou comp
orment qu’un sens total ; qui est le sujet de la proposition logique,
sujet
complexe ou composé ; car on ne juge de celui, qu
on ne juge de celui, qu’entant qu’il est celui qui me suit : voilà le
sujet
logique ou de l’entendement. C’est de ce sujet qu
qui me suit : voilà le sujet logique ou de l’entendement. C’est de ce
sujet
que l’on pense & que l’on dit qu’il ne marche
inquit Darius, voilà une proposition principale ; Alexandre en est le
sujet
; vainquit Darius, c’est l’attribut. Qui étoit ro
oit roi de Macédoine, c’est une proposition incidente ; qui en est le
sujet
, & étoit roi de Macédoine, l’attribut. Mais l
total équivalent à Alexandre roi de Macédoine : ce sens total est le
sujet
complexe de la proposition ; vainquit Darius, c’e
nnoître. Table des divers noms que l’on donne aux propositions, aux
sujets
, & aux attributs. I. Division Propositio
onciation Les propositions et les énonciations sont composées d’un
sujet
et d’un attribut. Le sujet est ou 1. Simple t
et les énonciations sont composées d’un sujet et d’un attribut. Le
sujet
est ou 1. Simple tant au pluriel qu’au singulier
it considere le substantif. Il en est de même entre le verbe & le
sujet
de la proposition, parce le verbe énonce que l’es
et de la proposition, parce le verbe énonce que l’esprit considere le
sujet
comme étant, ayant, ou faisant quelque chose : ai
i le verbe doit indiquer le même nombre & la même personne que le
sujet
indique ; & il y a des langues, tel est l’héb
amp; les graces de l’élocution ; ce qui n’est pas maintenant de notre
sujet
. Un mot doit être suivi d’un ou de plusieurs autr
de maniere ; ainsi il détermine lui-même l’action ou ce qu’on dit du
sujet
, & n’a pas besoin d’être déterminé. Les conjo
ropositions absolues ou complettes, il faut toûjours commencer par le
sujet
de la proposition ; & ce sujet est toûjours o
il faut toûjours commencer par le sujet de la proposition ; & ce
sujet
est toûjours ou un individu, soit réel, soit méta
proposition où il est employé. IV. Divisez d’abord la proposition en
sujet
& en attribut le plus simplement qu’il sera p
tribut le plus simplement qu’il sera possible ; après quoi ajoûtez au
sujet
personnel, ou réel, ou abstrait, chaque mot qui y
vitate David, quoe vocatur Bethleem, natus est. Je cherche d’abord le
sujet
personnel, & je trouve Christus ; je passe à
mine filius à signifier ici le fils unique de Dieu ; ainsi j’écris le
sujet
total, Chistus unigenitus filius Dei. Est natus,
d’identité avec Christus ; car le verbe est marque simplement que le
sujet
est, & le mot natus dit ce qu’il est né ; est
à-dire que ce sont des mots qui n’entrent grammaticalement ni dans le
sujet
, ni dans l’attribut de la proposition. Hélas est
aniere d’être, & vaut autant que l’adverbe combien. Vous, est le
sujet
de la proposition, c’est de vous que l’on juge. V
ncore l’action de l’esprit qui attribue ou applique cette valeur à un
sujet
. Etes : la terminaison de ce verbe marque encore
, sans allarmes. Voici une autre proposition. Vous en est encore le
sujet
simple : c’est un pronom substantif ; car c’est l
dans un sens neutre, c’est-à-dire que ce verbe marque ici un état de
sujet
; il exprime en même tems l’action & le terme
comme, c’est-à-dire, & parce que vous êtes, &c. Vous est le
sujet
, êtes aimés aussitôt est l’attribut : aussitôt es
rrelative du sens total des deux propositions précédentes. On est le
sujet
de la proposition. On vient de homo. Nos peres di
ne pluie de larmes. Vous ne formez jamais d’inutiles desirs. Vous,
sujet
de la proposition ; les autres mots sont l’attrib
t, l’amour suit la nature dans vos coeurs tranquilles. L’amour est le
sujet
de la proposition, & par cette raison il préc
ruction, vous avez ses plaisirs, sans ressentir ses maux. Vous est le
sujet
; les autres mots sont l’attribut. Sans ressenti
ition incidente. Nous avons dit qu’une proposition qui tombe entre le
sujet
& l’attribut d’une autre proposition, est app
ncipale. L’ambition, l’honneur, l’intérêt, l’imposture ; c’est là le
sujet
de la proposition : cette sorte de sujet est appe
t, l’imposture ; c’est là le sujet de la proposition : cette sorte de
sujet
est appellé sujet multiple, parce que ce sont plu
’est là le sujet de la proposition : cette sorte de sujet est appellé
sujet
multiple, parce que ce sont plusieurs individus q
;c. ce qui auroit fait quatre propositions. En rassemblant les divers
sujets
dont on veut dire la même chose, on abrege le dis
nt de maux parmi nous, c’est la proposition incidente : qui en est le
sujet
; c’est le pronom relatif ; il rappelle à l’espri
que les Logiciens appellent adversative ou discrétive. Nous, est le
sujet
; avons la raison pour partage, est l’attribut.
est desagréable à l’oreille. Vous en ignorez l’usage ; vous, est le
sujet
; en ignorez l’usage, est l’attribut. Ignorez, es
ous en servons pour duquel, de laquelle, de qui, de quoi. On, est le
sujet
de cette proposition incidente. Fait tant de bru
de vin ; ces quatre mots expriment une idée particuliere, qui est le
sujet
de la proposition. La trouble, c’est l’attribut
icale ; c’est la proposition principale. Déchirer un coeur, c’est le
sujet
énoncé par plusieurs mots, qui font un sens qui p
les équivalens de déchirer un coeur. Déchirer un coeur, est donc le
sujet
; & est tout l’effet, c’est l’attribut. Qui
l’appelle à son aide, c’est une proposition incidente. Qui en est le
sujet
; ce qui est le pronom relatif qui rappelle coeur
e produit lequel effet. c’est la troisieme proposition. Elle, est le
sujet
: elle est un pronom qui rappelle raison. Produi
ur qui l’appelle à son aide : ces mots font un sens total, qui est le
sujet
de la proposition logique. Est tout l’effet qu’e
à Fontainebleau ? Aimez-vous la vérité ? Irai-je ? Voici quel est le
sujet
de cette proposition : il, illud, ceci, à savoir.
énoncé par plusieurs mots équivalens à un seul ; ce sens total est le
sujet
de la proposition. Ne vaudroit-il pas mieux ? vo
’avantage de la naissance, de l’esprit, & de la beauté ; voilà le
sujet
de la proposition correlative. Ne vaut, qui est
des soins criminels. Ils (ces thrésors, ces avantages), ils est le
sujet
. Livrent nous sans cesse à, &c. c’est l’attr
Par eux plus d’un remords nous ronge. Plus d’un remords, voilà le
sujet
complexe de la proposition. Ronge nous par eux ;
ans songer qu’eux & nous passerons comme un songe. Nous, est le
sujet
de la proposition. Voulons les rendre éternels s
de solide : quelque chose d’assûré, quelque chose de solide, voilà le
sujet
de la proposition ; n’est (pas) dans ce vaste uni
d’ici bas la fortune décide Selon ses caprices divers. La fortune,
sujet
simple, terme abstrait personnifié ; c’est le suj
rs. La fortune, sujet simple, terme abstrait personnifié ; c’est le
sujet
de la proposition. Quand nous ne connoissons pas
au moindre de ses coups. Tout l’effort de notre prudence, voilà le
sujet
complexe ; de notre prudence détermine l’effort,
sujet complexe ; de notre prudence détermine l’effort, & le rend
sujet
complexe. L’effort de est un individu métaphysiqu
de vûe, par un aspect indivisible : il n’y a alors dans la pensée ni
sujet
, ni attribut, ni nom, ni verbe, &c. Je voudro
étoit doux, sans unir, comme on dit, l’idée de l’attribut à l’idée du
sujet
; expressions métaphoriques, sur lesquelles il y
er frigidus, que leur union, qui n’est qu’une partie du tout, fait le
sujet
de la proposition. On voit aussi par le même moye
e premier, cette place ou position me fait connoître que César est le
sujet
de la proposition ; c’est-à-dire que c’est de Cés
ne se déclinent point, la suite des rapports des mots commence par le
sujet
de la proposition ; après quoi viennent les mots
la proposition ; après quoi viennent les mots qui se rapportent à ce
sujet
, ou par le rapport d’identité, ou par le rapport
plus dans ceux de la basse latinité. Voyez ce que nous avons dit à ce
sujet
au mot Article & au mot Datif . Comme nos
onnaires me paroissent avoir manqué de justesse & d’exactitude au
sujet
des diphthongues. Mais sans me croire plus infail
re éviter les disconvenances dans le style, comme lorsque traitant un
sujet
grave, on se sert de termes bas, ou qui ne convie
’espagnole ; ces deux dernieres, quoique langues vivantes, sont moins
sujettes
aux variations que la nôtre. Parmi nous, nos yeux
mp; écrivoient e. Voyez Ortographe. Cette maniere d’ortographier est
sujette
à des variations continuelles, au point que, selo
és à des révolutions ; qu’on a autant instruit de ce qu’il doit à ses
sujets
, que de ce que ses sujets lui doivent ; à qui on
on a autant instruit de ce qu’il doit à ses sujets, que de ce que ses
sujets
lui doivent ; à qui on a fait connoître la source
icieuse de M. de Moncrif, au second tome de ses oeuvres, pag. 141, au
sujet
des empyriques & des charlatans. Il seroit ut
estes qu’il entend ce qu’on lui dit, il devroit être regardé comme un
sujet
propre à être soûmis à la jurisdiction de l’éduca
habite, selon les alimens dont il se nourrit, &c. & qu’il est
sujet
à différentes maladies, par les différentes altér
érentes altérations qui arrivent à ses parties ; de même l’esprit est
sujet
à diverses infirmités, & se trouve en des éta
figures ornées, des images vives, & des traits hardis, lorsque le
sujet
le demande. Les épithetes qui ne se présentent pa
ur dépende d’égalé, aussi-bien que courage ; cependant bonheur est le
sujet
de la proposition suivante. Ces sortes de constru
ne meâ teneo. « Quoi ! vous que je tiens sous mon empire ; vous, mes
sujets
, vous que je pourrois punir, vous osez exciter de
n, Discours sur Télémaque ; on voit aisément que l’imagination est le
sujet
, & que lui est pour à elle. Le livre si connu
le ; voilà déjà deux termes qui font la matiere du jugement, l’un est
sujet
, l’autre est attribut : atome est appellé le peti
on, est ce que les Logiciens appellent figure. 1°. Quand le moyen est
sujet
en la majeure & attribut en la mineure, c’est
divisible. Voilà un syllogisme de la premiere figure ; étendu est le
sujet
de la majeure & l’attribut de la mineure. 2°.
re & en la mineure, c’est la seconde figure. 3°. Si le moyen est
sujet
en l’une & en l’autre, cela fait la troisieme
ieme figure. 4°. Enfin si le moyen est attribut dans la majeure &
sujet
en la mineure, c’est la quatrieme figure. Il n’y
uer à appercevoir, 1°. la connexion ou identité de l’attribut avec le
sujet
: 2°. de voir si le sujet de la proposition qui e
connexion ou identité de l’attribut avec le sujet : 2°. de voir si le
sujet
de la proposition qui est en question, est compri
énérale conviendra au sujet de la proposition en question, puisque ce
sujet
particulier est compris dans l’étendue de la prop
individus de l’espece humaine. Ainsi quand je dis que tout homme est
sujet
à l’erreur, je suis censé le dire de Pierre, de P
ue du matériel du mot. Mais la signification objective est elle-même
sujette
à différentes acceptions, parce que le même mot m
elque incertitude sur la détermination précise & individuelle des
sujets
dont on parle, des objets que l’on désigne. Que l
core un sens indéterminé, parce que la détermination individuelle des
sujets
qu’il y désigne, n’y est pas assez complette ; il
s actif, sens passif. Un mot est employé dans un sens actif, quand le
sujet
auquel il se rapporte, est envisagé comme le prin
ion énoncée par ce mot ; il est employé dans le sens passif, quand le
sujet
auquel il a rapport, est consideré comme le terme
utre, il faudroit l’attribuer à un mot essentiellement actif, dont le
sujet
ne seroit envisagé ni comme principe, ni comme te
noncée par ce mot : or cela est absolument impossible, parce que tout
sujet
auquel se rapporte une action, en est nécessairem
droite, &, ib. 29. 30. de s’arracher la main ou l’oeil qui est un
sujet
de scandale : il faut entendre ces paroles de la
ixées par les apôtres, ni établies clairement par la revélation, sont
sujettes
à des illusions qui menent au fanatisme. Voyez Hu
r profane, pour en faire une application particuliere qui convient au
sujet
dont on veut parler, mais qui n’est pas le sens n
paroles connues, auxquelles on donne un sens nouveau qui convient au
sujet
dont on veut parler : dans le premier cas, il fau
lire, on voit aisément que le dieu du tonnerre est le nominatis ou le
sujet
de se laisse enflammer ». Voici un autre exemple
mal, immédiatement, & sans que nous ayons aucune connoissance du
sujet
de ce bien ou de ce mal, de la maniere dont cela
rte aux hommes en général de savoir, à moins qu’il ne s’offre quelque
sujet
raisonnable d’en douter. 3°. On peut discerner ai
nt à nos sens est contraire à ce qui leur a autrefois paru ; car on a
sujet
alors de juger ou que l’objet n’est pas à portée,
contraire à ce qui paroît aux sens des autres hommes, que nous avons
sujet
de croire aussi-bien organisés que nous. Si mes y
ne se mesure pas à des maximes communes, dont la vérité est toujours
sujette
à différentes exceptions : témoin la maxime qui a
udroit objecter, que la vérité n’est point pour la multitude. Dans le
sujet
même dont il s’agit, touchant les premiers princi
ien, puisqu’ils auroient des principes différens sur toutes sortes de
sujets
. Lors donc qu’il est vrai de dire que la vérité n
e sens grammatical conduiroit à croire que Dieu seroit corporel &
sujet
aux mêmes infirmités que nous, mais comme la foi
s. Cependant si l’on fait attention que tous ces sens externes ont un
sujet
commun, & qu’ils ne sont que des membranes ne
regret ? Car enfin les arts sont précieux, & les sens offrent le
sujet
le plus intéressant de la physique, puisque ce so
s l’ouïe commence à nous tromper très-souvent ; pour la vûe, elle est
sujette
à tant d’erreurs, que l’industrie des hommes, qui
vitesse prodigieuse, quoique différente, en diverses personnes &
sujets
. La nouvelle idée qui se présente à l’ame, en est
me de mortels devroit pourtant comprendre aussi les animaux, qui sont
sujets
à la mort aussi bien que nous : ainsi, quand par
places publiques ou dans les portiques du temple ; on leur donnait un
sujet
, et ils parlaient au bruit des applaudissements ;
dont l’art et le talent était de s’affecter avec rapidité de tous les
sujets
, devaient avoir une imagination vive et un esprit
ls parvenir à parler sur-le-champ avec éloquence sur toutes sortes de
sujets
? Cet art, outre une imagination très vive et pro
r ordre ; peut-être un art de méditer et de prévoir d’avance tous les
sujets
possibles, par des divisions générales ou de situ
sur ceux du midi. D’ailleurs, pour être vraiment éloquent, il faut un
sujet
qui intéresse l’orateur ; il faut un peuple qui s
sujet qui intéresse l’orateur ; il faut un peuple qui s’intéresse au
sujet
. Les orateurs de l’ancienne Grèce défendaient, to
qu’il n’avait point vu l’empereur la veille. Ce prince lui proposa un
sujet
, et il fut charmé de son éloquence. Aristide parc
rages. Son panégyrique de Marc-Aurèle, surtout, est trop inférieur au
sujet
. On n’y trouve ni élévation, ni chaleur, ni sensi
e vis-à-vis de lui-même en une infinité d’objets pour une infinité de
sujets
, il ne semble pas possible de donner à cet acte u
conséquence même réalisée par la distinction de l’être eu objet et en
sujet
, la fin poursuivie par l’existence phénoménale :
iviser à l’infini, associer selon les proportions les plus variées le
sujet
, avec l’objet, se faire l’acteur de toutes les av
ropre vue : l’attitude active de l’objet, l’attitude contemplative du
sujet
. La croyance en l’unité de la personne, moyen de
si fort. Par la vertu de cette illusion, les hommes ressemblent à des
sujets
hypnotisés qui, ayant reçu pendant leur sommeil u
se repaît de sa vue. Cet ensemble de croyances au moyen desquelles le
sujet
qui connaît est déterminé à être pour lui-même un
tieuse. On se proposera, en commençant ou en finissant, d’exposer son
sujet
ou de faire ressortir sa conclusion, non pas de m
ingénieuse, un tour saisissant, et l’on va au besoin chercher hors du
sujet
. À ce jeu-là, on risque de dérouter d’abord son l
comme on pourrait les appeler, qui visent une idée très étrangère au
sujet
, pour rebondir brusquement vers lui par un retour
ncore, jusqu’à ce qu’au dernier degré on rencontre celle qui ouvre le
sujet
, comme dans les jardins français une eau, tombant
e première soit toujours sensible. Il y a des écrits qui n’ont pas de
sujet
délimité, où l’on rassemble tout ce que la circon
Restout Le premier morceau de celui-ci a pour
sujet
: Orphée descendu aux enfers pour en ramener Euri
our sujet : Orphée descendu aux enfers pour en ramener Euridice. Quel
sujet
pour un poète et pour un peintre ! Qu’il exige de
s Parques sont tournées à la française, il faut le lui pardonner ; le
sujet
était trop fort pour son âge. N’est-ce pas assez
, remplit le milieu, arrête l’œil, et se montre uniquement, en est le
sujet
principal, la table a ici tous ces caractères. Du
haut, sur neuf pieds de large. Il faut être bien hardi pour tenter ce
sujet
après le Poussin. Dans le tableau du Poussin que
est très beau. Il fixe l’attention des artistes par l’ingratitude du
sujet
; mais celui de La Rochelle est infiniment plus p
mme célèbre à Paris, a fait exécuter par Vernet la Bergère des Alpes,
sujet
d’un conte de Marmontel. Je ne trouve ni le conte
distinct, verdâtres et nébuleuses ? Pour pallier l’ingratitude de son
sujet
, l’artiste s’est épuisé sur un grand arbre qui oc
e sa façon, il faut lui dire, Faites-moi un tableau, et choisissez le
sujet
qui vous conviendra ; encore serait-il plus sûr e
glige son talent. Il y a à Avignon un certain Balechou, assez mauvais
sujet
, qui court la même carrière qu’eux, et qui les éc
que la précédente. Mais l’auteur s’étant plus resserré, a traité son
sujet
avec plus de sécheresse. Ce n’est pas assez que n
s. Il auroit pu néanmoins retrancher plusieurs traits éloignés de son
sujet
. Les faits nécessaires en auroient été plus liés.
auteur de cet ouvrage y trace les devoirs des Souverains envers leurs
sujets
, envers eux-mêmes, envers l’Etre Suprême, avec ce
oulées sur les nouvelles du jour, qu’à tracer, d’une maniere digne du
sujet
, des événemens inéfables, dont toute la parure es
s qui sentent le déclamateur ; jamais des dissertations étrangeres au
sujet
. Si on peut le blâmer de quelque chose, c’est de
, il est plus pathétique ; il a mis plus d’action sur le théâtre ; le
sujet
de ses tragédies est d’un intérêt plus général ;
tion flatte peu l’oreille, & par conséquent ne va pas au cœur. Le
sujet
de Didon avoit toujours paru peu dramatique ; cep
êt qu’on prend à la tragédie. L’Abensaïd de M. l’Abbé le Blanc est un
sujet
intéressant, traité par un homme d’esprit, qui sç
i laissa l’un & l’autre imparfait Voulant les réunir dans un même
sujet
, Les refondit tous deux pour en faire un Moliere.
piéces des morceaux très-piquans ; mais ils ne tiennent pas assez au
sujet
, & lui sont quelquefois absolument étrangers.
ffrant les traits les plus ingénieux. Il a le mérite d’avoir créé les
sujets
de la plûpart de ses piéces, qu’il n’a puisées qu
rié, il faut avouer que l’auteur a tiré tout le parti possible de son
sujet
. Il entendoit la méchanique des vers aussi bien q
bélissent ses préceptes. On fait le même éloge d’un Poëme sur le même
sujet
par M. le Mierre ; mais s’il y a plus de poésie,
r à sa versification, cette douceur, cette mollesse élégante, que son
sujet
ne comportoit peut-être pas. Les Epîtres philosop
le goût & les mœurs. M. de Voltaire a choisi dans ses Epîtres des
sujets
très-intéressans, & il les manie avec cet art
de cette effervescence enfantine, qu’il nomme imagination, choisit un
sujet
quelconque. Il rassemble au bout l’un de l’autre
es en quatrains, & il y en a quelques-uns d’heureux, parce que le
sujet
s’y est prêté ; mais pour s’être mis à l’étroit e
ui se passa dans un souper au Temple chez M. le Prince de Vendôme, au
sujet
des fables de la Motte. Elles venoient de paroîtr
foiblesse, & qu’il y ait des longueurs dans quelques-uns. Si les
sujets
sont monotones, les détails sont très-variés, &am
a plupart, qu’une pompeuse déclamation sans ordre ni méthode, sur des
sujets
également étrangers à la Religion & à l’Eloqu
endre un Dissertateur bel-esprit, plutôt qu’un Orateur pénétré de son
sujet
, & jaloux d’en pénétrer les autres. De là, le
ôt religieux, & toujours froid ; de là, ces figures étrangeres au
sujet
& préparées avec effort, ces tours étudiés, c
le sentiment dont on est soi-même pénétré, à s’emparer fortement d’un
sujet
, à en connoître toutes les ressources, & à le
logique. Frappé de cette idée, Kant entreprit de faire porter sur le
sujet
même de la connaissance les recherches qui jusque
hors et par les objets extérieurs ; la forme vient de l’intérieur, du
sujet
même capable de connaître. D’où il suit que la co
v, objectivitat) ; connaissance subjective, c’est-à-dire qui vient du
sujet
et de la forme qu’il imprime à la connaissance, p
-dire qui naît de l’extérieur, des circonstances et de la relation du
sujet
à ses objets. Dans cette proposition : il faut un
ir, car l’une et l’autre vont de la matière à la forme, de l’objet au
sujet
, de l’être à la pensée, de l’ontologie à la psych
avertir que tout cela se passe dans l’esprit, dans la raison, dans le
sujet
, qu’il faut bien se garder d’y voir une réalité o
istingue deux sortes de jugemens. Tantôt le rapport lie l’attribut au
sujet
comme inhérent au sujet même, comme renfermé logi
jugemens. Tantôt le rapport lie l’attribut au sujet comme inhérent au
sujet
même, comme renfermé logiquement et nécessairemen
même, comme renfermé logiquement et nécessairement dans la nature du
sujet
, en sorte qu’en exprimant ce rapport vous n’expri
tre espèce de jugemens, des jugemens dans lesquels nous rapportons au
sujet
un attribut qui n’y était point nécessairement et
ous exprimons une nouvelle connaissance, nous ajoutons à la notion du
sujet
une notion qu’elle ne contenait point. En disant
contenait point. En disant : tous les corps sont pesans, j’affirme du
sujet
corps un attribut qu’il ne renferme point logique
il ne renferme point logiquement. Il ne suffit plus ici d’analyser le
sujet
pour en tirer l’attribut ; car j’aurai beau décom
u rapport ; et il appellesynthétiques les jugemens qui affirment d’un
sujet
un attribut qui n’y est pas contenu logiquement,
e caractère commun des jugemens de cette espèce est de rapporter à un
sujet
un attribut qui n’y était pas renfermé logiquemen
enfermé logiquement. Or, cette connexion, que nous affirmons entre le
sujet
et l’attribut, peut nous avoir été donnée de deux
notion de sept plus cinq sans avoir la notion de douze, la notion du
sujet
sans celle de l’autre terme et du rapport d’égali
ce qui arrive a une cause ; tout phénomène, toute qualité suppose un
sujet
; tout évènement suppose le temps ; tout corps l’
n’est pas renfermé dans l’évènement, ni l’espace dans le corps, ni le
sujet
dans la qualité, ni la cause dans le fait qui com
t la méthode psychologique qui consiste à débuter par l’homme, par le
sujet
qui connaît, par l’étude de la faculté de connaît
omada Pusieron duro yugo por la espada. C’était encore un bien riche
sujet
d’Épopée que celui de la Lusiade. On a de la pein
ps qui le renferme : les grandes âmes, comme les grands fleuves, sont
sujettes
à dévaster leurs rivages. Le mélange que le Camoë
ombé dans le défaut d’avoir pris le merveilleux du christianisme pour
sujet
de son poème. Son premier personnage est un Dieu
use de l’idylle, que les Allemands répandent presque toujours sur les
sujets
tirés de l’Écriture. Leurs poètes pèchent contre
ant à l’auteur du poème de Noé, il a succombé sous la richesse de son
sujet
. Pour une imagination vigoureuse, c’était pourtan
étien est sorti du culte144. Il ne s’agit que du théâtre qui tire ses
sujets
de l’histoire religieuse et des légendes dévotes.
je parle. Seule la Représentation d’Adam a une valeur littéraire. Le
sujet
en est le vieux drame de Noël, le drame des Proph
qui lui serviront jusqu’à la fin du xvie siècle. Miracles et farces,
sujets
et accessoires, je ne vois pas ce que les mystère
5, d’autres confréries, des communes aussi mettaient sur la scène des
sujets
sacrés d’un autre caractère. C’est ce qu’indiquen
comique il faut entendre tout ce qui n’est pas miracle ou mystère, de
sujet
chrétien, d’inspiration ou ecclésiastique ou dévo
et comique, au moins la mise en scène, la distribution matérielle du
sujet
, la méthode de figuration et de représentation ?
a dit, de nos opéras-comiques : en effet, de son origine lyrique, le
sujet
a gardé la musique. Appliquée à un autre thème, l
mour : elle refuse. Robin est battu, mais Marion est fidèle. Voilà le
sujet
, il est banal. Mais ce sujet s’encadre dans une p
battu, mais Marion est fidèle. Voilà le sujet, il est banal. Mais ce
sujet
s’encadre dans une peinture de mœurs villageoises
. in-8, Paris, 1880. On y trouvera une bibliographie très complète du
sujet
, jusqu’à la date où l’ouvrage a été publié. L. Ga
a première forme connue de la moralité. Quand on remarque comment des
sujets
de chansons de geste ou de romans ont été tournés
ntient donc quatre termes et deux propositions dont l’une concerne le
sujet
et l’autre l’objet. Prenons un exemple : soient A
e, ni sa sociologie, ni sa morale, n’ont la prétention d’épuiser leur
sujet
; elles ne visent qu’à établir des principes, en
de l’intelligence. « Une série continue de changements étant ainsi le
sujet
de la psychologie, son œuvre c’est de terminer la
quels sont déterminés par l’expérience. « Il est assez naturel que le
sujet
de tels changements psychiques dise qu’il veut l’
tif qu’il faut rapporter l’induction, l’analogie et le syllogisme, au
sujet
duquel « on ne saurait s’expliquer comment tant d
e doués d’attributs de toute sorte. Le rapport qui s’établit entre le
sujet
et l’objet, dans l’acte de la perception, est d’u
tincts, selon qu’il y a activité de la part de l’objet, de la part du
sujet
, ou de la part des deux : 1° Si, tandis que le su
t, de la part du sujet, ou de la part des deux : 1° Si, tandis que le
sujet
est passif, l’objet produit un effet sur lui (ex.
chaleur, émission d’odeur, propagation du son), il en résulte dans le
sujet
une perception de ce qu’on appelle vulgairement u
is qu’on appellera plus proprement une propriété dynamique ; 2° Si le
sujet
agit directement sur l’objet en le saisissant, ti
autre procédé mécanique, et si l’objet réagit en une mesure égale, le
sujet
perçoit ces sortes de résistance qu’on a appelées
ue je préfère classer sous le nom de statico-dynamiques ; 3° Et si Le
sujet
seul est actif, si ce qui occupe la conscience, c
apports de positions peuvent être finalement réduits aux positions de
sujet
percevant et d’objet perçu. Bref, « la perception
grandeur infinie, inexprimable. » Il n’est pas du tout rare, chez les
sujets
nerveux, d’avoir des perceptions illusoires, dans
en ce sens que tout animal, ou au moins tout animal terrestre, y est
sujet
durant toute son existence. Si nous exceptons ces
tification positive du réalisme consiste à montrer que l’antithèse du
sujet
et de l’objet « est un produit d’actes réguliers
e nous tenons pour certaines au plus haut point. » Cette antithèse du
sujet
et de l’objet est établie par une longue analyse,
Il a résumé d’ailleurs, dans le tableau suivant, cette opposition du
sujet
et de l’objet ramenés à des états de conscience15
reint à ce que nous appelons mémoire La différenciation complète du
sujet
et de l’objet aboutit à l’affirmation de l’existe
étrique. Supposons un cylindre et un cube : le cylindre représente le
sujet
percevant, le cube, l’objet perçu ; et la figure
approche par la pensée des tentatives de Locke et de Condillac sur ce
sujet
, la genèse sensualiste paraîtra d’une simplicité
entiments. Peut-être même avons-nous déjà excédé les limites de notre
sujet
. Mais le grand philosophe que nous quittons ici,
la première classe représentent l’objet, ceux de la seconde classe le
sujet
. 152. Special analysis, ch. xxvii. 153. G. Lew
ur, l’admiration, etc. L’intérêt, dans un ouvrage de théâtre, naît du
sujet
, des caractères, des incidents, des situations, d
rinces et des rois ne sont qu’une parure étrangère que l’on donne aux
sujets
; mais cette parure, toute étrangère qu’elle est,
cune compassion. Il faut donc le choisir bon, ayant de la vertu, mais
sujet
aux faiblesses attachées à la nature humaine, et
faire croître l’intérêt ; mais la première règle, c’est de choisir un
sujet
, une action déjà capable d’intéresser par elle-mê
ations, de grands sentiments, etc. Un poète, dit Dubos, qui traite un
sujet
sans intérêt, n’en peut vaincre la stérilité : il
longement inutile de l’action. C’est à l’auteur de chercher, dans son
sujet
, des circonstances intéressantes qui enchérissent
la magie des tableaux qu’on expose sur la scène ; mais il y a peu de
sujets
susceptibles d’une si grande perfection. Les anci
e sache où il va, s’il est possible, mais qu’il voie qu’il avance. Le
sujet
doit marcher avec vitesse ; une scène qui n’est p
opposés ; enfin, si cette bonté qu’Auguste leur marque n’était pas le
sujet
des remords et des irrésolutions de Cinna, qui fo
ont ce que la tragédie ancienne offre de plus beau en ce genre. On a
sujet
d’être étonné, en voyant la variété des ressorts
aux incidents, aux épisodes, c’est qu’ils doivent naître du fonds du
sujet
, et ne point paraître forcés, ni amenés de trop l
s ennemis. On voit par là que peu de familles peuvent fournir de bons
sujets
de tragédie : la raison de cela est que les premi
die : la raison de cela est que les premiers poètes, en cherchant des
sujets
, ne les ont pas tirés de leur art, mais les ont e
tre qu’avec beaucoup de précautions. La première condition est que le
sujet
soit grand, illustre et extraordinaire. Il faut e
nécessaire. Il faut que les raisonnements répondent à la grandeur du
sujet
. Il ne faut jamais attendre que le théâtre soit
nécessaire, c’est que la délibération même soit tellement attachée au
sujet
, et que ceux qui donnent conseil soient si fort i
’action de ma tragédie. J’ai encore lié ce dessein de plus près à mon
sujet
; je m’en suis servi pour faire connaître à Mithr
z, dans Bajazet comme l’âme d’Acoma se développe avec l’exposition du
sujet
; comme Rhadamiste vous saisit, quand, dès les pr
. Les Grecs ne se sont jamais avisés de faire entrer l’amour dans des
sujets
aussi terribles qu’Œdipe, Électre, Iphigénie en T
ient n’avoir pas besoin de cette ressource, le firent entrer dans des
sujets
où il était absolument étranger. Enfin Voltaire,
ait dans Rhadamiste et dans Adélaïde, où elle n’a pu être le fonds du
sujet
. L’amitié, entre un frère et une sœur, a quelque
-je pas d’Achille humilier l’audace ? Que ma fille à ses yeux soit un
sujet
d’ennui ; Il l’aime : elle vivra pour un autre qu
poètes était de produire la terreur et la pitié ; ils chérissaient un
sujet
susceptible de ces deux passions, et le façonnaie
leur génie. Il semble même que rien n’était plus rare que de si beaux
sujets
, puisqu’ils ne les puisaient ordinairement que da
e s’arracher aux plaisirs pour suivre les pas de la gloire : voilà le
sujet
d’Armide en tragédie. Le poète épique s’en empare
touchant, mais qui par intervalles laisse respirer l’âme : voilà les
sujets
que chérit la poésie lyrique, et dont Quinault a
et qui réunit le plus de tableaux riants et sombres tour-à-tour. Les
sujets
de Quinault sont simples, faciles à exposer, noué
t. Il n’y a pas dix vers qui ne soient en sentiments ou en images. Le
sujet
d’Armide est encore plus simple. L’opéra peut emb
Le sujet d’Armide est encore plus simple. L’opéra peut embrasser des
sujets
de trois genres différents : du genre tragique, d
ts obéissent, l’univers leur est soumis. Le poète tend à retracer des
sujets
vastes et sublimes ; le musicien se joint à lui p
ttacher à produire, dans les spectateurs, l’intérêt du sentiment. Les
sujets
tragiques ne sont pas les seuls qui soient du res
re lyrique. Plusieurs de nos poètes s’y sont exercés avec succès. Les
sujets
champêtres font plaisir par les tableaux naïfs qu
me dites point que mon fils est mort. Après avoir ainsi nommé le
sujet
et créé la situation, après l’avoir préparée et f
elle consent à son éloignement, non sans un extrême regret : voilà le
sujet
de la scène et du récitatif. Mais elle ne quitter
ur partager la gloire de son compagnon. Le choix et la disposition du
sujet
, l’ordonnance et la marche de tout le drame, sont
ordonnance et la marche de tout le drame, sont l’ouvrage du poète. Le
sujet
doit être rempli d’intérêt, et disposé de la mani
t sur ses traits ; notre conversation roulait sur de grands et nobles
sujets
; je voyais alors se montrer tout ce que sa natur
au fait et de se donner rendez-vous sur un terrain déterminé, sur un
sujet
précis. Plaçant alors devant Eckermann deux volum
dessein de l’ensemble, te travail entier est perdu ; si dans un vaste
sujet
on ne se trouve pas toujours pleinement maître de
’il traite immédiatement, et quand l’impression est toute fraîche, le
sujet
qui est venu s’offrir à lui, alors ce qu’il fera
e Millevoye, de Parny, qui réussissent dans l’élégie, dans les petits
sujets
personnels, et qui sont ennuyeux dans les longs p
comme le recommandait Gœthe à Eckermann et à ses pareils, les petits
sujets
que chaque jour vous présente, rendez-les dans le
. Le monde est si grand et si riche, la vie si variée, que jamais les
sujets
pour des poésies ne manqueront. Mais toutes les p
la réalité qui doit en avoir donné l’occasion et fourni le motif. Un
sujet
particulier prend un caractère général et poétiqu
vécu depuis sa jeunesse parmi des tisserands ; il connaît à fond son
sujet
, et il sera maître de sa matière. Et c’est justem
era maître de sa matière. Et c’est justement là l’avantage des petits
sujets
. » Tout se tient et se complète dans cette suite
sentiments et des mélodies plus ou moins connus sur des thèmes et des
sujets
vagues : il veut un motif, un cadre et un dessin
en arrière nos préface et avertissement pour l’intelligence élevée au
sujet
et pour la justesse des appréciations. Miss Fulle
à l’action personnelle de Dieu sur le monde, abandonnez cet accablant
sujet
d’Attila ! Ne touchez pas à la hache de ce Barbar
senti Dieu plus près de lui dans l’histoire, et voilà ce qui donne au
sujet
que M. Amédée Thierry n’a pas craint d’aborder av
tés rapetissantes, des proportions qu’on ne retrouve dans aucun autre
sujet
historique, quel qu’il soit ! Hommes, choses et r
r les faire flamboyer dans une pensée et dans un style harmoniques au
sujet
, il faudrait une puissance de prophète. Attila re
reurs, corruption des hommes d’État, absence de ressort moral sur les
sujets
, en un mot, tout ce qu’il sut si bien exploiter p
y a-t-il voulu, tout en réclamant pour son livre l’originalité de son
sujet
, faire penser à la gloire fraternelle et en bénéf
r et s’y asseoir ! Et cette infériorité paraît d’autant mieux que les
sujets
qui tentent l’imagination de M. Amédée Thierry et
s temps passés, il avait vécu davantage dans son pathétique et sombre
sujet
! Et, en effet, qu’on me permette ici une observa
ette puissance qu’il fallait formidable pour être en harmonie avec le
sujet
qu’il avait choisi, M. Augustin Thierry ne l’a pa
t est un soleil. Peintre donc, mais peintre tempéré et savant dans un
sujet
qui demandait à l’Art ses plus magnifiques violen
it pas manqué de l’être tout grand artiste qui aurait eu à peindre un
sujet
barbare comme le sien, il resta de fait au-dessou
ut en se servant de la couleur, il en a diminué les férocités dans un
sujet
qui, toutes, les appelle ; s’il s’est raccourci p
ment et loyalement. Quelques-uns ne se sont appliqués qu’au choix des
sujets
; ils n’avaient pas le tempérament de leurs sujet
és qu’au choix des sujets ; ils n’avaient pas le tempérament de leurs
sujets
. — D’autres, croyant encore à une société catholi
Raoul Rochette. Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des
sujets
ni dans la vérité exacte, mais dans la manière de
entiments et nos rêves les plus chers avec une couleur appropriée aux
sujets
! Avant de passer à l’examen de l’homme qui est j
mélodieux est de le regarder d’assez loin pour n’en comprendre ni le
sujet
si les lignes. S’il est mélodieux, il a déjà un s
ù la touche mangera toujours la ligne. L’amour de l’air, le choix des
sujets
à mouvement, veulent l’usage des lignes flottante
je veux être clair et limpide, et tant je me sens aise d’aborder mon
sujet
le plus cher et le plus sympathique. Il faut, pou
l y a là l’égoïsme de la détresse et le désespoir de l’enfer. Dans le
sujet
, si voisin de l’exagération, on trouve cependant
. — L’un commence par le détail, l’autre par l’intelligence intime du
sujet
; d’où il arrive que celui-ci n’en prend que la p
uit pleinement d’une originalité insaisissable, qui est l’intimité du
sujet
. L’exercice d’une dominante n’a légitimement lieu
lie. — Ce n’était pas, du reste, la première fois qu’il attaquait les
sujets
religieux. Le Christ aux Oliviers, le Saint Sébas
les plus intéressants sont presque toujours ceux dont il choisit les
sujets
, c’est-à-dire ceux de fantaisie, — néanmoins la t
i s’exhale de toutes ses œuvres, et qui s’exprime et par le choix des
sujets
, et par l’expression des figures, et par le geste
quelque chose qui plaît et attire le flâneur désintéressé. V. Des
sujets
amoureux et de M. Tassaert Vous est-il arrivé,
es, au-dessus d’un pot fêlé et d’une console branlante ; mais dans un
sujet
aussi important rien n’est à négliger. Et puis le
n’est à négliger. Et puis le génie sanctifie toutes choses, et si ces
sujets
étaient traités avec le soin et le recueillement
a chasteté effarouchée du lecteur, je dirai que je rangerais dans les
sujets
amoureux, non seulement tous les tableaux qui tra
mme de simples mortelles, et peigner avec un gros peigne de buis. Les
sujets
de cette nature sont chose si importante, qu’il n
and mérite, et dont le talent s’appliquerait le plus heureusement aux
sujets
amoureux. Érigone est à moitié couchée sur un ter
ns une férocité et une brutalité de manière assez bien appropriées au
sujet
, et qui rappellent les violentes ébauches de Goya
e d’un ciel véritable. MM. Wattier et Perèse traitent d’habitude des
sujets
presque semblables, de belles dames en costumes a
i de la pensée. M. Muller, l’homme aux Sylphes, le grand amateur des
sujets
poétiques, — des sujets ruisselants de poésie, —
er, l’homme aux Sylphes, le grand amateur des sujets poétiques, — des
sujets
ruisselants de poésie, — a fait un tableau qui s’
indiscret qui vend une surprise. Dans les différentes spécialités des
sujets
bas-bretons, catalans, suisses, normands, etc., M
L’introduction du portrait, c’est-à-dire du modèle idéalisé, dans les
sujets
d’histoire, de religion ou de fantaisie, nécessit
enue. Bien qu’il soit évidemment un homme d’esprit, — le choix de ses
sujets
suffit pour le prouver, — on sent que le souffle
âtre. Il faut supposer qu’il s’occupe davantage de la nature dans les
sujets
qui font sa spécialité ; car ses études de chiens
ur instinct conduit toujours bien, n’ont pris dans les poëtes que des
sujets
très-colorés et très-visibles. Ainsi ils préfèren
ir un exemple éclatant de la sottise de M. Ary Scheffer, examinons le
sujet
du tableau intitulé Saint Augustin et sainte Moni
livret. Il est à remarquer que le titre du tableau n’en dit jamais le
sujet
, surtout chez ceux qui, par un agréable mélange d
année, M. Chenavard a encore fait preuve de goût dans le choix de son
sujet
et d’habileté dans son dessin ; mais quand on lut
Joyant, Chacaton, Lottier et Borget vont, en général, chercher leurs
sujets
dans les pays lointains, et leurs tableaux ont le
nouvelles, je remarque que la plupart des artistes qui ont abordé les
sujets
modernes se sont contentés des sujets publics et
des artistes qui ont abordé les sujets modernes se sont contentés des
sujets
publics et officiels, de nos victoires et de notr
sont commandés par le gouvernement qui les paye. Cependant il y a des
sujets
privés, qui sont bien autrement héroïques. Le spe
loin : « C’est K. — ou F. — qui est chargé de faire une médaille à ce
sujet
; mais il ne saura pas la faire ; il ne peut pas
celle ni d’Achille, ni d’Agamemnon. La vie parisienne est féconde en
sujets
poétiques et merveilleux. Le merveilleux nous env
illiam Hausollier. Malgré tous les reproches qui m’ont été faits à ce
sujet
, je persiste dans mon sentiment ; mais il faut co
Section 21, du choix des
sujets
des comedies, où il en faut mettre la scene, des
ies dans les lieux et dans les tems où elle est répresentée : que son
sujet
doit être pris entre les évenemens ordinaires, et
pour faciliter l’intelligence de ce qui me reste encore à dire sur le
sujet
que je traite actuellement. La poësie dramatique
de comediens qui déclamoient sans rien prononcer. Retournons à notre
sujet
. Nos poëtes lyriques et nos poëtes comiques ont f
milieu du peuple qui la doit voir répresenter, il faut encore que son
sujet
soit à la portée de tout le monde, et que tout le
l falloit avoir plaidé long-tems pour l’entendre. Ces farces, dont le
sujet
éternel est le train de vie de gens de mauvaises
reux. A l’imitation d’Homére dans l’Iliade, Boiardo a choisi pour son
sujet
le siége de Paris qu’il substitua à celui de Troy
n est le héros principal. Aucune épisode n’y semble naître du fond du
sujet
; le comique & souvent un comique bas & o
le premier qui donna une Tragédie en langue italienne. Il choisit un
sujet
connu, parce qu’il ne voulut point qu’il fût étra
logue. Il a sçu soutenir l’intérêt de sa piéce, en ménageant dans son
sujet
même des situations touchantes sans faire interve
M. Freret est estimée pour sa fidélité. M. de V. ayant manié le même
sujet
en 1743. pour le théâtre françois, les applaudiss
implicité du Poëme est rehaussée par des fictions aussi neuves que le
sujet
. Mais il y en a où la décence est entiérement vio
regne dans toutes ses parties. Il ressemble au voyage dont il est le
sujet
. Les aventures se succédent les unes aux autres,
s’appelle Hudibras. C’est un ouvrage tout comique, & cependant le
sujet
est la guerre civile du tems de Cromwel. Le Poëme
e Voltaire en 1730., parce qu’il est extrêmement clair, & que ses
sujets
pour la plûpart sont généraux & du ressort de
de ce que je n’entends pas. Cette apparente obscurité vient autant du
sujet
, que de la maniere dont il est traité. Nous avons
rie. A l’aide de quelques fictions, cette action héroïque a fourni le
sujet
de l’ouvrage de M. Glover. Ce n’est pas propremen
-12. 1762., par M. l’Abbé Romans. Cette piéce est intéressante par le
sujet
, par la simplicité de l’action & du plan, par
ine & la Tartarie qu’il renferme, ainsi que par la singularité du
sujet
, de la matiere & de l’auteur. Les Chinois ont
rticulier Avant que de parler de l’ode, qui paroît ici mon premier
sujet
, j’ai crû devoir dire un mot de la poësie en géné
hanter que les loüanges des dieux et des héros ; et ils tirent de ces
sujets
mêmes à quoi ils la bornent, une preuve de sa dig
imitation composée de Pindare et d’Anacréon, ne borna sa lyre à aucun
sujet
; et il fit voir par une variété toujours élégant
rien n’est indigne de la noblesse de l’ode. Il descendoit souvent des
sujets
les plus sublimes aux moins sérieux ; et il se sç
me suffit à présent de remarquer qu’Horace n’a pas cru qu’il y eût de
sujets
particuliers à l’ode. Les siennes roulent indiffé
ssion de tout ; et l’on juge aisément de-là, que ce ne sont point les
sujets
qu’elle traite, qui forment son caractére particu
qui forment son caractére particulier. Ce n’est pas que le choix des
sujets
soit indifférent. Ils ont plus de véritables beau
ques dans ces digressions, où il étoit forcé par la sécheresse de ses
sujets
. Qu’il me soit permis de le dire ; les grands esp
n ouvrage, lorsqu’on peut l’en séparer, sans en tronquer le véritable
sujet
. Il faut donc convenir que ce précepte de la simp
ixer l’idée ; car les exemples ne sont que des moyens de comparaison,
sujets
à mille erreurs ; au lieu que les définitions fon
une digression sur ses amours avec Vénus, d’où je ne puis revenir au
sujet
que je m’étois proposé. C’est ainsi que je tâche
oient, comme je l’ai déja fait voir, l’inconvénient inévitable de ses
sujets
; et d’ailleurs les fables qu’il y racontoit des
ue pas peu à les faire goûter. Enfin Horace a presque traité tous les
sujets
, toujours d’une maniére nouvelle, avec des figure
mens de la république, et de les proposer ensemble à Mécénas comme le
sujet
de son histoire. Le sens caché d’Horace s’entendo
stances. Il croyoit apparemment que l’ode ne convenoit qu’à de grands
sujets
. On pourroit encore reprocher à Malherbe un défau
c’est que, les tragédies des Grecs n’ayant roulé d’abord que sur des
sujets
terribles, l’esprit des spectateurs étoit plié à
ès avoir embrasé la scène de tant de feux, il tourna son talent à des
sujets
plus chastes & plus nobles. Le chef-d’œuvre d
el spectacle attendrissant il eut encore offert, s’il avoit traité le
sujet
des Troyennes ! Ceux qui sont d’avis qu’on laisse
présente qu’Inès : quoique mal écrite, elle a réussi par la beauté du
sujet
, par la peinture de la passion la plus malheureus
x de la Chine s’en sont le plus garantis. Chez ce peuple si sage, les
sujets
de tragédies sont presque toujours moraux, &
ie. Le peu de comique qui s’y trouve est noble, & naît du fond du
sujet
: il n’y a de comique qu’entre les deux amans Dar
udiée parfaitement ; que c’étoit la nature elle-même, si variée &
sujette
à tant de contrariétés, qui nous faisoit passer r
e, la gaieté décente, la diction pure & noble même, autant que le
sujet
le comporte, en sont leurs principaux caractères.
e nom de parodie, sont celles de ces poëmes qu’on détourne à un autre
sujet
par le changement de quelques expressions ; ou bi
ou bien celles de ces poëmes faits exprès dans le goût sublime sur un
sujet
qui ne l’est pas. La Batrachomyomachie, ou le Com
s travestissemens, par la raison que j’ai dite qu’ils ont conservé le
sujet
. Dans le travestissement, on substitue le langage
r ; de ne point écrire contre ce qu’il avoit éprouvé lui-même être un
sujet
d’amusement. La réfutation étoit intitulée : Disc
bunal de la pénitence que ces derniers, que les pauvres étoient aussi
sujets
que les autres à la colère, à la vengeance, à l’a
fait, Qui condamne la comédie. Dont il seroit un beau
sujet
. Riccoboni a traité son art plus mal encore que
plus cruelle que la dissolution même de son être, ne seroit-il pas un
sujet
théâtral ? Le citoyen de Genève appelle de ces pr
mbert ne pas répondre à la satyre éloquente à laquelle il avoit donné
sujet
; mais enfin il rompit le silence & défendit
reté, il vouloit que leur exercice, qui peut innocemment divertir ses
sujets
de diverses occasions mauvaises, ne puisse leur ê
r. En effet, il semble en lisant Lucien, qu’on chantât quelquefois le
sujet
que le pantomime executoit, mais il est aussi con
parce qu’ils imitoient et parce qu’ils expliquoient toutes sortes de
sujets
avec leur geste. Nous allons voir que non-seuleme
long-temps que le crieur public instruisit le peuple à haute voix du
sujet
qu’ils alloient représenter avec leur jeu muet. M
ontius le scolastique. Le commentateur de Sidonius rapporte même à ce
sujet
l’épigramme ancienne qu’on va lire, et dont on ne
fet, Lucien dit que rien n’étoit plus difficile que de trouver un bon
sujet
pour faire un pantomime. Après avoir parlé de la
l est dit que Pylade réussissoit beaucoup mieux que Bathylle dans les
sujets
tragiques, mais que dans les sujets comiques Bath
ucoup mieux que Bathylle dans les sujets tragiques, mais que dans les
sujets
comiques Bathylle réussissoit beaucoup mieux que
imitent nos flutes traversieres. Elle en étoit plus propre à joüer le
sujet
, c’est-à-dire, suivant ma conjecture, le chant no
s de chassez, et que Tacite par une négligence excusable en un pareil
sujet
a mis le nom du genre pour le nom d’une de ses es
pportant à ses amis sur bien des choses disparues qu’ils savent à son
sujet
mieux que moi, ne m’en rapporter qu’à moi-même su
fois de n’être, en comparaison du vieux temps, qu’un parfait mauvais
sujet
. » Mais, tout en se gardant des banalités du lieu
sa polémique sur les Classiques chrétiens de l’abbé Gaume (1852), un
sujet
auquel il avait pensé de tout temps et dont il ét
de bien des sortes : 1° sur des écrivains d’autrefois, sur d’anciens
sujets
qu’on traite et qu’on rajeunit sans les altérer e
les altérer et sans les fausser ; 2° sur des auteurs modernes et des
sujets
à l’ordre du jour. 3° On peut être un critique po
aussi critique dissertateur et moraliste, essayant de tirer de chaque
sujet
d’observation qui s’offre une moralité pratique,
Sorbonne, se refroidit souvent sur le papier. Baour-Lormian est-il un
sujet
ancien ou moderne ? Je ne sais trop, mais il est
vres de M. Aroux sur Dante et pour bien d’autres. Dans ces fastidieux
sujets
où la conclusion est donnée et où l’on enfonce de
douceurs ; il me ballottait, il avait bien envie d’en faire plus ; le
sujet
lui semblait appétissant ; assez longtemps il hés
monde, est en danger parfois de souffrir de la disette d’idées ou de
sujets
: mais ayez un adversaire, et il n’y a plus à vou
de ses maladies, de ses indispositions, la nature de ses fièvres, le
sujet
et la matière de ses indigestions ; on ne nous fa
souvent malade ou près de l’être, plus fréquemment indisposé et plus
sujet
à des incommodités diverses. Son tempérament, sur
allait de sa gloire et du rétablissement de son État. En quoi l’on a
sujet
d’admirer la grandeur de son âme et la patience e
à leur tour. On a beau être roi, on est homme, on est jeune homme et
sujet
à tous les maux et à toutes les disgrâces des jeu
re s’ouvrit favorablement sur l’heure même, etc. » Il y a là tout un
sujet
de discussion ouvert pour les médecins savants qu
un peu plus que vous ne faisiez auparavant ce roi qui, toute sa vie,
sujet
à une pareille infirmité et inquiétude, travaille
Anciens et des Modernes n’était pas plus vive. M. Le Roi en a fait le
sujet
d’un agréable Appendice. Louis XIV mangeait beauc
erres en dînant et trois d’eau sortie de la glace, après dîner, donna
sujet
au roi de se plaindre, après avoir travaillé troi
lade en effet ; il avait été taillé autrefois de la pierre ; il était
sujet
à un asthme violent, et il le fallait voir la nui
6 décembre 1862), a exprimé la conviction que ce vertige auquel était
sujet
le grand roi n’avait de rapport ni avec l’apoplex
peu connue qu’elle étoit, elle devint si célèbre, qu’elle faisoit le
sujet
des conversations ordinaires. »— Perrault, en eff
ment, disait Fléchier, et je sens qu’animé par votre présence, par le
sujet
de mon discours (l’éloge de Louis XIV), par la ma
s de Buffon lui-même, qui fut une sorte d’innovation par la nature du
sujet
, n’excéda en rien les bornes habituelles. On comm
n nouveau, et il célèbre l’ancien. En devenant plus simples dans leur
sujet
, les discours sont aussi devenus plus longs ; les
ore une fois, l’a trompé ; sa haute fantaisie a prêté des lueurs à un
sujet
tout réel ; c’est un bel inconvénient pour M. de
rêt, selon moi, à voir un bon esprit, un esprit judicieux, aborder un
sujet
qu’on croit connaître à fond, et qui est nouveau
jet qu’on croit connaître à fond, et qui est nouveau pour lui. Sur ce
sujet
qui nous semble de notre ressort et de notre méti
chaque jour amène et qui nous ont déjà remplacés. Mais sur les autres
sujets
un peu mixtes et par les autres œuvres qui atteig
avoir voulu se dérober à nos hommages » ; puis il est entré dans son
sujet
. M. Étienne nous a été montré dès l’abord tel qu’
sque le devoir. M. Molé n’y a pas manqué ; le ton s’est élevé avec le
sujet
; la grandeur méconnue du cardinal était vengée e
’elle y sera modifiée. Ainsi on aura à revenir plus d’une fois sur ce
sujet
et à rouler dans le cercle des arguments. L'abbé
leurs noms et leurs doctrines, et de là une dégradation véritable du
sujet
. Au reste, c’est un trait honorable pour la press
mené un tel deuil de leur jeunesse enfuie et ne se sont répandus à ce
sujet
en de tels gémissements. Sans doute de tout temps
parcourez les œuvres de tous, vous y verrez à divers degrés les mêmes
sujets
de tristesse, vous y entendrez les mêmes soupirs
-être, mais nul exemple mieux que la vie de Rancé ne pouvait y donner
sujet
et illustrer la démonstration. — Le succès de la
de machine. La Grenée. Peintre froid, mais excellent dans les petits
sujets
; c’est comme Le Guide. Ses compositions se payer
s qui demandent beaucoup d’imagination et de faire ; et l’autre, d’un
sujet
historique, si les besoins domestiques ne le pres
à cinquante mille polonais, et qui a mieux aimé avoir cinquante mille
sujets
en Pologne ; car vous le savez tout aussi bien qu
out cela n’a peut-être pas le sens commun, mais qu’importe ? Voici le
sujet
du tableau de Vien. Il y avait longtemps que Mars
e. C’est que je m’en suis moins inquiété ; j’ai dit à Vien : voilà le
sujet
, voilà comme je le conçois. Faites… et je ne suis
? Saint Grégoire VII et saint Bernard sont deux grands et difficiles
sujets
qui demandent plus, pour les traiter dignement, q
avait écrit sur saint Bernard, et voici pourquoi. Par cela même qu’un
sujet
a moins d’étendue, tout homme intelligent qui y t
ut-être l’a-t-il eue plus petite… Qui sait ? Après avoir tâté ce fier
sujet
de saint Bernard, qui n’est pas un aérolithe tomb
oratoires ont ôté le degré d’attention nécessaire pour approfondir un
sujet
, a laissé là le sien, mais du moins a voulu utili
a faute de M. de Montalembert. Il y en a un autre qui est la faute du
sujet
, si faute on peut dire, mais que M. de Montalembe
pler dans son invariabilité éternelle. Je l’ai dit, c’est la faute du
sujet
, mais rien chez celui qui nous le montre n’irise
apetissé, croyant, bien à tort, qu’en rapetissant et en détaillant un
sujet
, on le fait mieux voir et mieux tenir, et il n’a
ique à produire. « Elles seront reliées entre elles par l’unité d’un
sujet
de composition. « Le sujet de composition, toujo
ront reliées entre elles par l’unité d’un sujet de composition. « Le
sujet
de composition, toujours moral, transparaîtra néc
ous les diverses formes esthétiques évoquées. « Elles exprimeront le
sujet
par correspondance. Étant admise la théorie spino
formes esthétiques logiquement reliées entre elles dans l’unité d’un
sujet
de composition, a pour objet la réalisation du Be
font toute l’essence de la poésie. 1. L’ancienne comédie prenait des
sujets
véritables pour les mettre sur la scène, tels qu’
ont au plus haut degré conformes entre elles, et uniformes dans leurs
sujets
. Or, ces tableaux passionnés ne furent jamais fai
e un genre. Au caractère d’Achille, dont la peinture est le principal
sujet
de l’Iliade, ils rapportèrent toutes les qualités
ge tout par les armes (Horace). Dans le caractère d’Ulysse, principal
sujet
de l’Odyssée, ils firent entrer tous les traits d
raison éminente des hommes. Je n’exagère donc pas l’importance de mon
sujet
, à l’exemple de ceux qui, se méprenant sur l’arid
ler et d’écrire, n’ayant d’autre loi que le caprice des opinions, est
sujet
à leur instabilité perpétuelle, et que d’ailleurs
i relâche les esprits négligents ne ralentira pas l’exercice du sien.
Sujet
aux maux de la vie, aux dangers, comme le reste d
crit n’est ni le moins étendu, ni le moins recommandable. Nous aurons
sujet
de revoir ce qu’en pense Longin ; s’il est vrai q
érence de celle-ci consiste dans la fiction et dans le merveilleux du
sujet
raconté, qu’elle borne à une principale action, e
s doivent, comme les deux premiers ci-dessus nommés, se borner à leur
sujet
unique, et ne pas faire de leurs livres des appen
elles d’Anacréon, qui sont de petites narrations allégoriques dont le
sujet
est comme un noyau auquel se rattachent toutes le
nsi que le secret de profiter des circonstances de lieu, de temps, de
sujet
, et de celles d’âge, de condition, et de caractèr
onné. Il veut enfin que les pensées soient conformes à l’élévation du
sujet
et la diction conforme aux pensées. Le développem
es péripéties et des reconnaissances entrera plus tard aussi dans mon
sujet
. Remarquons seulement que ce qu’il enseigne à cet
père et son roi, le condamne par les mêmes lois auxquelles ses autres
sujets
sont soumis : il le pleure, et l’envoie à l’échaf
ors de saison, qui l’enivre et l’emporte à des passions étrangères au
sujet
. La traduction de Boileau reproduit les indicatio
ut : l’élégance n’y sert à Louis Racine qu’à faire briller le fond du
sujet
. Il soumet avec une sage réserve les opinions qui
ns dangereuses, et de la servile adulation. À peine entre-t-il en son
sujet
qu’il établit la distinction du langage particuli
Corneille, dont il devint l’émule si célèbre. Ce serait sortir de mon
sujet
que de le suivre ici : ne tendons maintenant qu’a
n’ont rien de plus à nous apprendre. Loin de vouloir m’étendre sur le
sujet
aride de cette séance, je ne m’efforce qu’à en re
i fallait, dans son entreprise, former un plan général qui réglât les
sujets
de ses séances : ce soin préparatoire lui eût san
âtre, examinée scène par scène, acte par acte, n’est que le verbal du
sujet
qu’ils contiennent, et ce n’est point la leçon ré
ir le mot figuré. Ce point, s’il n’est éclairci, sera donc un éternel
sujet
de contestation entre le bon goût et le mauvais g
rèce, s’abstinrent de détailler en vers la nature de la poésie et ses
sujets
, comme ce savant le fit en prose. L’invention des
ion journalière, l’entretien continuel de nos sociétés brillantes, le
sujet
attachant des débats de nos lettrés les plus célè
vénements, et s’enrichit en peignant les mœurs du pays où il place le
sujet
. Enfin l’attachante pièce de Zaïre nous fournit l
historique : ses qualités diffèrent par le choix et l’ordonnance des
sujets
dans les trois autres. L’extraordinaire et le sur
que, genre mélangé du noble et du familier : il est en possession des
sujets
de chevalerie et des passions aventureuses des tr
iennent deux cœurs suspendus : enfin les voix amies du monarque et du
sujet
qui se répondent au milieu des airs, accents déli
, qui représente les scènes patriarcales et champêtres, telles que le
sujet
de Ruth et de Booz en donnerait l’exemple, et tel
quelquefois ; car il a deux espèces, l’une qui ne se compose que d’un
sujet
sombre dont le dénouement se termine par le malhe
usations si peu fondées. Le drame ne saurait se confondre, ni par les
sujets
qu’il expose, ni par le ton qu’il doit prendre, a
ueur dont elle anime le sien, par le ton sévère et douloureux que ses
sujets
particuliers exigent. Si quelques scènes égayées
offrent à notre examen, et dont le développement partiel nous donnera
sujet
d’admirer la multiplicité. Ainsi va se réaliser l
ouchantes lamentations de la nymphe Io ne se mêlent épisodiquement au
sujet
que pour en interrompre la sombre uniformité par
des grands personnages. L’Agamemnon d’Eschyle est aussi simple par le
sujet
que le Prométhée. Le héros, vainqueur de Troie, e
nt plus des dieux qui les produisent, mais des hommes. Cette sorte de
sujet
est déjà plus convenable à nos théâtres ; mais on
le, d’Euripide, de Voltaire, de Crébillon, et d’Alfierix, sur le même
sujet
. Ces cinq auteurs ont traité diversement la venge
et de si terrible que deux principales scènes de celle d’Eschyle. Son
sujet
renferme déjà cette particularité de tendre à une
t par les maximes qu’entraîne le dialogue, soit par la composition du
sujet
, quelques moralités utiles pour l’auditoire ? Les
oralité. Cette coutume qu’avaient les poètes grecs de se borner à des
sujets
nationaux, fut une des causes de la vérité de leu
e qu’on aperçoit d’abord en lisant Eschyle, c’est l’extrême nudité du
sujet
de ses drames, non moins que la simplicité des tr
e nature commune. Voilà l’extraordinaire vraisemblable en de certains
sujets
; extraordinaire que l’on confond avec le bizarre
l’abus est de se prodiguer en sentences accessoires aux nécessités du
sujet
. On l’excuse de ce vice en raison du but moral et
mériter le durable succès qu’elle y obtint ; même ordonnance dans le
sujet
, même appareil dans le spectacle, même présence d
t, de plus, il sut y joindre les mystères de son art, en exaltant les
sujets
sérieux qu’il traita par les beaux mouvements et
n et à Sénèque, plus souvent son luxe répond à la magnificence de ses
sujets
; et la simplicité de son style fait reluire naïv
able sage et commune : traduisez l’autre en une langue grossière, ses
sujets
, comme les fictions d’Homère, étonneront encore d
et les nuances du style doivent s’y accorder avec les dispositions du
sujet
, et la diction descendre quelquefois à la plus si
, ni mesurer, ni forcer les succès. Je me souviens d’avoir écrit à ce
sujet
, dans la préface d’une de mes tragédies, qu’on ne
diversion à la suite aride des préceptes, et rentre d’ailleurs en mon
sujet
. Je représente le fils de Sophocle, nommé Jophon,
ers et plus tendres que leurs prédécesseurs, se plurent davantage aux
sujets
touchants et douloureux ; tous deux répandirent e
ut bientôt troublé par l’orgueil du bel esprit, qui du monarque et du
sujet
étranger fit presque des rivaux. Le penchant de V
avant que je vous l’eusse défini : la seule obligation de remplir mon
sujet
m’a contraint à vous en faire l’exposé. Ce n’est
voit, dans toutes les nations. Le poète est-il en droit d’altérer le
sujet
qu’il emprunte des traditions fabuleuses ou de l’
t la tragédie de Philoctète à la hauteur du genre, et qui rendent son
sujet
digne de figurer dans le Télémaque de Fénelon, et
ivinité qu’il fait descendre pour unir, dans l’accomplissement de son
sujet
, le sentiment à la majesté. L’Ajax et le Philoctè
e simple ; fables difficiles à traiter, parce qu’il y faut tirer d’un
sujet
unique toute la richesse des différents actes, et
us en compterions beaucoup d’autres. Dans les trois premiers, le même
sujet
, traité par les trois auteurs, offre le triomphe
vait confié sa tendresse. Le seul nœud de continuité qui lie ces deux
sujets
ensemble, est la durée pathétique des lamentation
e reine implacable. Une autre précaution à prendre, est de choisir le
sujet
de la fable, autant que possible, dans la haute a
azet. « Je ne conseillerais pas, dit-il, à un auteur de prendre pour
sujet
d’une tragédie une action aussi moderne que celle
r. Peut-être cette cause produit-elle le désavantage attaché au grand
sujet
du poème de la Pharsale, et la supériorité de la
meilleure coupe est celle des trois actes, division naturelle en des
sujets
si nus ; le premier servant à l’exposition, le se
es, ou de la chaleur d’une imagination trop emportée qui étrangle son
sujet
, ou de l’indigence d’esprit et d’instruction qui
pour jeter le spectateur dans une illusion complète. Mais trop peu de
sujets
se prêtent à cette rigueur. La scène eût perdu se
ets que d’affecter l’exacte soumission à une règle qui eût rétréci le
sujet
. La limite qu’ils ont posée est d’autant plus sag
river bientôt jusqu’au terme où elle se débrouille entièrement. Si le
sujet
oppose des difficultés à remplir cette obligation
cause nouvelle de plaisir pour le spectateur, qui s’en étonne. Si le
sujet
s’y refuse absolument, peut-être vous prouverai-j
ble, pourvu qu’elle n’aille pas jusqu’à l’impossible. Il est de beaux
sujets
où l’on ne la peut éviter, et un auteur scrupuleu
Cette manie me semble nuisible à la création d’une multitude de beaux
sujets
dramatiques, et tient plus de la pédanterie que d
s’ils le font par l’impuissance du talent, et non par la nécessité du
sujet
. (A) Quelle nécessité d’admettre un sujet non sus
et non par la nécessité du sujet. (A) Quelle nécessité d’admettre un
sujet
non susceptible de l’application des règles, et d
e remplissent pas tous la triple condition qu’elle comporte. Tous les
sujets
n’en sont pas susceptibles, et la gêne souvent fr
énie créât une œuvre tragique dont les règles inusitées sortissent du
sujet
même et de ses circonstances particulières, ne do
me, à moins que cette licence ne soit forcée par les circonstances du
sujet
, et rachetée par les avantages du sublime. Du res
our mieux désoler son mari parjure : cette nécessité, que commande le
sujet
, est extraordinaire, puisqu’elle eût pu choisir u
arer à Thyeste. Les pièces de Crébillon et de Voltaire sur ce dernier
sujet
sont mal combinées ; car les moyens qui concouren
tus : il est simplement nécessaire que la tragédie, construite sur ce
sujet
, se termine par la mort du général romain sous le
ristement, je déclare qu’il m’est doux de tirer des inductions de mon
sujet
, une preuve de la noble et éternelle tendance du
uivante les conditions de la pitié, de la terreur et de l’admiration,
sujet
d’autant plus intéressant, que ces passions sont
te de son argent, à quelque pauvreté qu’elle le réduise, n’est pas le
sujet
d’une noble douleur, et son dénouement ne pourrai
ère homicide de son fils, un père dévouant ses enfants au couteau, un
sujet
immolant son roi, un roi tuant son ami, un amant
t son ami, un amant sa maîtresse, c’est ainsi, dis-je, que de pareils
sujets
porteront en eux tous les éléments d’un noble et
pres mains, qui le punirent de ses crimes involontaires, quittant ses
sujets
, son trône, son pays, pour fuir au mont Cithérona
ant, qui n’appela ce devin que pour trouver un remède aux maux de ses
sujets
. Déjà n’étant plus fils du roi de Corinthe, ainsi
nt, que l’épisode des amours de Philoctète ne nuit au plan total d’un
sujet
si touchant, si richement simple, et si pur. La t
situations, il en est une qui naît de la convenance du style avec le
sujet
. Je n’essayerai pas de l’analyser dans Sophocle e
es seconde puissamment les effets de la pitié : il manque au touchant
sujet
d’Inès de Castro ; c’est pourquoi cette fable si
Voltaire et d’Alfieri. Ces sept catastrophes, différentes sur un même
sujet
, faciliteront l’éclaircissement de la matière que
nous les rapprocherons de celles de Sémiramis et d’Hamlet, où le même
sujet
fut traité sous d’autres noms. Exemples de la t
sont pourtant les éléments du chef-d’œuvre intitulé Rodogune, dont le
sujet
contient autant d’absurdités exécrables, que l’in
de ma main la coupe nuptiale. Il la prend ; et déjà le spectateur a
sujet
de frémir ; mais il s’attendrit à l’instant sur c
e planer sur la scène, en ralentissant l’intérêt de curiosité ; et le
sujet
reçoit de là cette pompe qui rayonne de la majest
tes à son héritier, qu’elle s’efforce d’entraîner à la mort : nouveau
sujet
de frémissement ! enfin Antiochus va consommer le
s la grâce, l’élégante pureté, la poétique magnificence nécessaire au
sujet
, et trace à la fois l’origine et l’avenir de Rome
l use aussi habilement de l’éloquence des passions, pour agrandir son
sujet
en retraçant l’image des révolutions romaines. To
able de langage. Quelle pompe dans cette exposition que fait Arcas du
sujet
d’Iphigénie ! AGAMEMNON. « Heureux qui, satisfai
insi que le ton des paroles suit de moments en moments l’élévation du
sujet
. Nul poète, et Voltaire même en ce genre, ne saur
« Notre esprit n’est jamais plus vivement frappé, « Que lorsqu’en un
sujet
d’intrigue enveloppé, « D’un secret, tout à coup,
vé que la meilleure des péripéties fut imaginée par Sophocle. Ce beau
sujet
en contient lui seul plusieurs qui se succèdent,
xemples, et de toutes, il préfère celles qui naissent du fond même du
sujet
, et non de l’artifice des inventions ou des disco
ivision serait inutile à l’éclaircissement des préceptes de l’art. Le
sujet
de cette leçon va vous en offrir la preuve. 11e
e, et nous considérerons pourquoi et par quoi l’on y supplée dans les
sujets
empruntés de l’écriture sainte. Les Grecs, en leu
et avantage que leur irrévocabilité règne pendant la durée entière du
sujet
, et partout y répand une secrète terreur qui pénè
es crimes, ou des passions coupables, et par conséquent à embellir le
sujet
de la représentation. Par elles, vous vous effray
et de son sang. Il ne faut donc chercher que dans nos égarements les
sujets
de terreur et de pitié, c’est-à-dire qu’il faut m
té courroucée élève à la hauteur qu’exigeait le cothurne athénien, le
sujet
terrible de Médée, dans lequel l’amour n’est qu’u
a confidente, ne peut qu’exhaler de sensibles regrets, et n’a que des
sujets
d’un repentir douloureux. La coupable Médée, qui
a traduit l’autre très imparfaitement. Je ne compare ici que les deux
sujets
abstractivement des deux pièces qu’ils nous ont f
u’un jeu de l’amour, la livre au même malheur que mille femmes ont eu
sujet
de pleurer. Il fallut que l’imagination de Virgil
uleux, la fatalité du destin, la colère d’une déesse, enfin ce que le
sujet
comporte de surnaturel et d’imaginaire : et pourt
ésespoir périt malaisément. « Rome, quoi qu’il en soit, ne sera point
sujette
« Que mes derniers soupirs n’assurent ma défaite.
consacre à combattre ce héros, qui ne voit dans le même honneur qu’un
sujet
de faire éclater mieux son dévouement à l’état. T
s pareil à lui-même, est un exemple aussi parfait que ceux des libres
sujets
de Tullus. Mon nouveau cours, fondé sur l’analyse
ple de Bajazet et de Zaïre nous servira mieux à faire concevoir qu’un
sujet
peut réussir sans la condition des mœurs, et ce q
’ils s’écartent de la justesse des traits, nous ne saisissons plus le
sujet
de leurs tableaux, et nous ne pouvons y applaudir
e des spectacles, remplacer la fatale image des crimes de l’histoire,
sujet
plus digne des couleurs de sa palette inépuisable
les mœurs publiques menacées, la ruine d’un royaume, sont le fonds du
sujet
, et les infortunes particulières n’en sont que de
é de leur patrie ? C’est sous ce point de vue qu’il faut regarder les
sujets
dont l’intérêt politique est la base. Observez ap
on, l’auteur doit se demander longtemps quel est le plus propre à son
sujet
, s’il est de nature à en exciter un puissant, et
dit : « Que dès les premiers vers l’action préparée « Sans peine du
sujet
aplanisse l’entrée. « Je me ris d’un acteur qui,
merveilles, « Sans rien dire à l’esprit, étourdir les oreilles. « Le
sujet
n’est jamais assez tôt expliqué. Ces vers si con
du commerce d’Euripide, dont il emprunta ces formes préparatoires. Le
sujet
de l’Électre de Sophocle ne s’annonce pas moins b
verras d’Esther la pompe et les honneurs, « Et sur le trône assis le
sujet
de tes pleurs. Elle continue ainsi ; elle appre
ante, froide, et peu naturelle, si le personnage qui se parle n’a pas
sujet
d’être vivement agité, comme l’Émilie de la pièce
rs qui l’environnent. Le pathétique et la terreur s’emparent alors du
sujet
. Que deviendront Phèdre, Hippolyte, Aricie, Thésé
’applaudis au génie qui s’affranchit des unités quand la nécessité du
sujet
l’exige, j’improuve cette licence, quand elle pro
aits commis dans sa carrière ! le malheur de se voir l’horreur de ses
sujets
et de ses parents, enfin le désespoir qui le forc
tion, puisque le commencement expose, et que le dénouement termine le
sujet
. L’ordre des actes est, d’après cela, une des co
t. Cet ordre bien connu est le plus régulier : mais, comme les divers
sujets
ne se prêtent pas uniformément à ces règles, il f
rler. Ces ruptures continuelles, à travers les actes, entrecoupent le
sujet
, dérangent l’esprit, et fatiguent les yeux. Nous
char fuyant dans la carrière ! Vous n’entrevoyez rien encore sur le
sujet
qui l’afflige : Œnone la supplie en vain de décou
e ; non commun, parce qu’il doit correspondre à la dignité des graves
sujets
que le genre commande. Le style tragique a deux e
t son visage, « Lorsque de notre Crète il traversa les flots, « Digne
sujet
des vœux des filles de Minos. « Que faisiez-vous
es tours admis dans la prose. Variété de la diction appropriée aux
sujets
dans les pièces de Racine. Racine transforme t
ularités recommandables. Qui ne sait dialoguer, ne peut dramatiser un
sujet
: ce n’est pas dialoguer que de faire disserter d
e ils commencent leurs scènes. Le dialogue coupé en engage d’abord le
sujet
, et quand les esprits échauffés ont besoin de se
marquerez cela en les parcourant de scène en scène. Si les hasards du
sujet
ne se prêtent pas à ce calcul, dérangez les chose
ondent en incidents compliqués et merveilleux, et la division de leur
sujet
en journées prive leurs plans du bénéfice d’une r
le, ou fait tragique, est d’être simple : rien ne l’est autant que le
sujet
dont il s’agit. C’est Joas reconnu, et remis sur
rte, au lieu où le piège est tendu. Nécessité encore indispensable au
sujet
, dans l’imprudence d’Athalie, que l’avarice et un
sme est, là, le seul encouragement de ses vengeurs. Application au
sujet
, de la terreur et de la pitié. Les grandes con
son châtiment, tout inspire une tragique épouvante : terreur dans le
sujet
, terreur dans les pensées, terreur dans les parol
e Joas, ne suffisait-elle pas au talent de l’auteur, à l’élévation du
sujet
? Un personnage mystérieux, invisible, y est part
ies. La stabilité du décret divin qui règle la grave ordonnance du
sujet
en occasionne les péripéties merveilleuses ; car
e des passions irrésistibles et fatales. Genre de passions propres au
sujet
. Jusqu’ici quelles conditions ne sont pas exac
lumière : la condition de bien exposer les noms, les localités, et le
sujet
, emporte avec elle l’exposition des caractères :
e trait n’est pas jeté au hasard ; il porte un rayon de clarté sur le
sujet
qui s’annonce. Le vengeur caché que présage la te
fique dont le double effet capte l’attention par les circonstances du
sujet
et par l’appareil qui le rehausse. Dès le second
t soulever Israël ? Sans doute, elle l’exige, selon les nécessités du
sujet
et des caractères. « Il faut que sur le trône un
ris jusqu’au manifeste du National le 27 juillet 1830, c’est là notre
sujet
pour le moment ; et le sujet est riche, il est at
ional le 27 juillet 1830, c’est là notre sujet pour le moment ; et le
sujet
est riche, il est attrayant et varié, il prête dé
e réflexions philosophiques et morales dans un Eloge de Vauvenargues,
sujet
qu’avait proposé l’Académie d’Aix, et pour lequel
ne pensée grave, élevée et un peu puritaine, l’autre lançait sur tout
sujet
son esprit prompt, alerte et vigoureux. Du premie
pelle en effet que, dans ces années de début, un soir que, sur un des
sujets
de conversation politique à l’ordre du jour, M. T
urd’hui, on était fort tenté, au début, d’écrire sur toutes sortes de
sujets
. Je ne sais plus qui a dit : On commence toujours
des esprits supérieurs)25 qu’il avait presque tout à apprendre de son
sujet
, et qu’une rédaction spirituelle après lecture co
rateur d’État, se déclaraient hautement d’avance et dans le choix des
sujets
et dans l’esprit suivant lequel il les traitait.
nce ; dans cette dernière, l’art lui faisait l’attrait principal ; le
sujet
, là aussi, n’est que le prétexte, et c’est la rec
et rendu la nature, il se forme en avançant, selon les nécessités du
sujet
, il supplée aux routines par une rapide expérienc
e qui les rendait possibles, l’historien, dans sa rapidité, peut être
sujet
à les si bien lier et enchaîner, qu’à force d’êtr
omment cet esprit curieux, entraîné, se portant d’instinct aux grands
sujets
comme à son niveau, jette tout son feu d’universa
l à tout, qui se réservent, qui se ménagent, qui répugnent à certains
sujets
, qui se cantonnent dans de certains autres et enc
rs est un esprit toujours prêt, qui se jette en pleine idée, en plein
sujet
, à tout instant ; c’est en un mot un des esprits
peu, d’aller et de revenir plus d’une fois sur les mêmes traces en un
sujet
dont je ne puis faire tout le tour. Je voudrais d
dire. Sa plume, qui court comme sa parole, a de plus, dans les grands
sujets
, des vigueurs généreuses. Ces grands sujets le ra
de plus, dans les grands sujets, des vigueurs généreuses. Ces grands
sujets
le ravissent tout naturellement et lui saisissent
out annonce qu’il est résolu à mettre en valeur chaque portion de son
sujet
. Dès les premières pages, on sent un esprit de mo
d à les égaler. Pas un effet cherché ; l’animation n’est que celle du
sujet
, l’éloquence n’est que celle des choses. Parfois
ble part. Mais, dans ces portraits familiers où nous causons de notre
sujet
en présence d’un public bien informé, nous n’avon
28 avril et 12 mai 1827 ; je n’en sépare pas un article corrélatif au
sujet
du Tableau historique de M. Mignet, 28 mars 1826.
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