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1 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIV »
es répétitions, à exiger l’harmonie, à réclamer des métaphores qui se suivent  ». Ces conseils sont dans nos livres, rien de plu
n n’en a point et Molière en manque. — Employer des métaphores qui se suivent  ? En voici qui ne se suivent pas et qui sont très
manque. — Employer des métaphores qui se suivent ? En voici qui ne se suivent pas et qui sont très belles, et en voici qui se s
ici qui ne se suivent pas et qui sont très belles, et en voici qui se suivent et qui sont ridicules. » Telle fut, dans sa pauvr
e, des répétitions, des absences d’harmonie, des métaphores qui ne se suivent pas ; nous avons dit, comme M. Brunetière, que le
aphores employées par les grands écrivains sont des métaphores qui se suivent , c’est-à-dire dont les développements répondent à
n’est pas contestable, et nous en concluons naturellement qu’il faut suivre cet exemple. Mais, comme on trouve aussi chez ces
mme on trouve aussi chez ces mêmes écrivains des métaphores qui ne se suivent pas, ce qui ne prouve rien, puisqu’ils ont beauco
ce qui ne prouve rien, puisqu’ils ont beaucoup plus de celles qui se suivent , M. Brunetière déclare le conseil sans portée, et
ère déclare le conseil sans portée, et, pour montrer qu’une métaphore suivie peut être ridicule, il cite celle que Molière met
« Voilà, dit victorieusement M. Brunetière, une métaphore très bien suivie et qui est parfaitement ridicule. » M. Brunetière
n’a-t-il pas vu que cette métaphore n’est pas inepte parce qu’elle se suit , mais tout simplement parce quelle est inepte ? C
upportable ; exagérée, elle est risible. Elle serait superbe, quoique suivie , si l’image était belle, et M. Brunetière sait tr
t d’écrire (p. 282), « qu’il faut que les images et les métaphores se suivent  ; mais si elles persistent trop longtemps, elles
aison. Nous citions même, pour la blâmer, une image de Bossuet qui se suit trop. — Par contre, voici une métaphore comme les
une métaphore comme les admet M. Brunetière, une métaphore qui ne se suit pas, celle-là, mais qui n’est pas moins ridicule 
cette phrase ; « Si je ne craignais d’être téméraire, je crois que je suivrais l’avis de la plupart des gens que je vois, qui, a
2 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
n caractère d’un événement, à savoir, la particularité qu’il a d’être suivi constamment par un autre. — Illusion métaphysique
. — Une force n’est que la propriété pour un de ces événements d’être suivi par un autre de la même série ou d’une autre séri
re un fait qui est l’ordre du prince et tels ou tels autres faits qui suivent le premier. — Pareillement, on dit qu’un homme sa
ement que la résolution de marcher chez l’homme sain est certainement suivie du mouvement des jambes, et qu’elle n’est jamais
certainement suivie du mouvement des jambes, et qu’elle n’est jamais suivie de ce mouvement chez le paralytique ; ici encore,
omme force dans l’antécédent la particularité qu’il a d’être toujours suivi par le conséquent, et l’on mesure cette force par
x dire seulement que ma résolution de remuer mon bras est constamment suivie par le mouvement de mon bras. En effet, si, avec
’est une particularité constante pour les signaux de l’employé d’être suivis à mille kilomètres de là par le jeu des aiguilles
atrices ; c’est une particularité constante pour ma résolution d’être suivie à travers dix intermédiaires indispensables par l
particularité d’un fait, la particularité qu’il a d’être constamment suivi par un autre, particularité détachée de lui par a
ire que j’ai, la résolution de me rappeler le tableau est constamment suivie , au bout d’un certain temps, par la renaissance i
rs elle, ou si j’y porte la main, ces deux actions seront constamment suivies par la perception de la table. — Les forces, facu
en que la propriété qu’a tel événement de la trame d’être constamment suivi , sous diverses conditions, externes ou internes,
ts très généraux, l’un antécédent, l’autre conséquent, dont le second suit le premier sans exception ni condition ; de ces c
de moral, la force est cette particularité que possède un fait d’être suivi constamment par un autre fait. Isolée par abstrac
être, c’est la propriété pour tel ou tel événement de sa série d’être suivi constamment par tel événement de sa série ou d’un
3 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
es regles certaines, l’action des causes naturelles, soit que nous ne suivions que l’instinct dans l’application que nous faison
lamation composée doit ôter à des acteurs qui seroient assujetis à la suivre , et leur feu et leur enthousiasme. Leur jeu ne sç
ce qui joue le personnage de Pauline dans Polieucte étoit astreinte à suivre une declamation notée par un autre, cet assujetis
que l’on perdroit. Le seconde objection, est que l’assujetissement à suivre une déclamation composée, devoit ôter aux acteurs
acteur, quoique tous les deux ils entonnent les mêmes notes et qu’ils suivent la mesure de Lulli. Le bon acteur qui sent l’espr
velissoient pas le talent des bons acteurs. Enfin l’assujetissement à suivre une déclamation écrite en notes ne rendroit pas l
touchez eux-mêmes en recitant, comme l’assujetissement où ils sont de suivre la note et la mesure ne les empêche point de s’an
lamer avec une action aisée et naturelle, de même l’assujetissement à suivre une déclamation notée dans laquelle étoient les a
teurs des anciens se touchoient autant quoiqu’ils fussent astreints à suivre une déclamation composée, que les nôtres se touch
spectacle, où l’acteur est astreint, comme nous venons de le dire, à suivre la note et la mesure, rend l’objection frivole. N
4 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
ères liés, l’un nommé antécédent précède, et l’autre nommé conséquent suit  ; le premier s’appelle encore la cause du second,
simplement que, toujours et partout, l’application de la chaleur sera suivie par la dilatation du corps, que toujours et parto
s extérieur transmise par le milieu ambiant au nerf auditif sain sera suivie par la sensation de son. « La cause réelle est la
es de toute espèce, lesquelles, une fois données, sont invariablement suivies du conséquent. » Les philosophes se méprennent do
t là deux faits dont l’un engendre l’autre, mais deux faits dont l’un suit toujours l’autre. « Notre volonté, dit encore Mil
rganes ; l’expérience les lie et nous fait prévoir que la contraction suivra la résolution, comme elle nous fait prévoir que l
résolution, comme elle nous fait prévoir que l’explosion de la poudre suivra le contact de l’étincelle. — Plus précisément enc
entend par là qu’il a, par lui-même, la propriété d’être accompagné, suivi ou précédé par l’autre ; voilà tout. En d’autres
e construction, et leurs liaisons sont démêlées par voie déductive. —  Suivons tour à tour ces deux chemins, et tâchons de noter
e cas où le son est présent diffère du cas où le son manque ; d’où il suit qu’elle est l’antécédent cherché. Telle est la se
re connu. En plusieurs cas, et notamment dans ceux où nous ne pouvons suivre rigoureusement la méthode des différences, ce tro
la résistance opposée dans le premier cas par des obstacles ; d’où il suit que cette résistance est l’antécédent cherché. — 
entes, et premièrement par déduction, en partant des lois connues que suit la vapeur aqueuse lorsqu’elle est diffuse dans l’
ue ce maximum devient moindre à mesure que la température diminue. Il suit de là déductivement que, s’il y a déjà autant de
ent dans l’antécédent par des moyens connus et définis, le conséquent suit et doit suivre : expérience naturelle conforme au
técédent par des moyens connus et définis, le conséquent suit et doit suivre  : expérience naturelle conforme aux règles de la
corps y est mû par deux forces dont les directions font un angle, il suivra comme chez nous la diagonale. Du moins, quelque e
st construit avec des surfaces et la surface avec des lignes, d’où il suit que, sinon dans la nature, du moins dans l’esprit
u’un moyen de faire plus aisément une construction mentale ; ses yeux suivent sur le papier ou sur le tableau des lignes idéale
éfinitions du triangle et des parallèles, il en note les cléments, il suit du doigt ces éléments dans le tracé approximatif,
se rattache à l’axiome de contradiction. Vous n’avez point dégagé et suivi comme nous les idées très abstraites qui, par leu
e, c’est-à-dire le même nombre total d’individus ou d’unités, d’où il suit , d’après la définition, que les deux sommes ou gr
c’est-à-dire le même nombre restant d’individus ou d’unités ; d’où il suit toujours, d’après la définition, que les deux res
e ajoutée à la même ligne, c’est-à-dire la même ligne totale, d’où il suit , d’après la définition, que les deux sommes ou gr
minuée de la même ligne, c’est-à-dire la même ligne restante, d’où il suit , d’après la définition, que les deux restes ou gr
 ; telle est l’idée latente incluse dans l’idée d’égalité. Dégagée et suivie à travers plusieurs propositions intermédiaires,
le il sera appliqué, et les deux fragments n’en feront qu’un. D’où il suit qu’une portion quelconque de la ligne droite, ret
ouvons, au-delà des deux points entre lesquels nous l’avons menée, la suivre jusqu’à l’infini. Soit, en effet, une droite AB ;
nte en demeurant inflexible, sans changer de forme ni de grandeur. Suivons d’abord des yeux, puis de l’esprit, les différent
ue par conséquent leurs côtés homologues sont proportionnels, d’où il suit que, si BE = 2 BC, EO = 2 CD. En d’autres termes,
l’heure, ni avec l’œil externe, ni avec l’œil interne, je ne pouvais suivre le prolongement des deux parallèles au-delà d’une
t le même en grandeur que l’espace parcouru pendant le premier. De là suivent deux conséquences. Ni la direction, ni la vitesse
ce ultérieur et de la durée consécutive, on peut en concevoir une qui suive immédiatement notre deuxième fraction, après le d
ième comme le deuxième vient après le premier ; rien de plus. D’où il suit que, puisque le caractère par lequel le deuxième
lle a de venir ensuite, n’a pas eu d’influence sur cet état ; d’où il suit qu’un troisième fragment égal, découpé dans la du
des mobiles en repos ou en mouvement ; nous ne faisons qu’extraire et suivre les conséquences incluses dans une supposition ou
u ne s’ajustent pas à cette conception. — De nos deux hypothèses, que suit -il ? Par la première, il est admis que la ligne A
ine sur AB en mouvement comme il cheminerait sur AB en repos. D’où il suit qu’au bout d’une seconde il est arrivé à l’extrém
ons successives du mobile sont pareillement sur la diagonale, d’où il suit que la ligne qu’il trace dans son double mouvemen
on vient de voir qu’il parcourra la diagonale en une seconde. D’où il suit que la force résultante, évaluée par la vitesse i
uée engendre la possibilité d’une autre adjonction pareille ; d’où il suit que la série des nombres est absolument infinie.
ffectué engendre la possibilité d’un autre prolongement égal, d’où il suit que la série des prolongements est absolument inf
petit qu’il soit, sont nécessairement des étendues moindres, d’où il suit que le moindre fragment est nécessairement divisi
cas observés, mais à tous les cas, sans exception possible ; d’où il suit que de leur valeur dépend la portée de la science
erpendiculaires, plus leurs distances sont exactement égales. D’où il suit que, si elles étaient rigoureusement perpendicula
ent, sans nous les représenter comme encore également distantes. — Il suit de là que les vérités dites nécessaires, ayant la
rent leurs chiffres successifs tantôt en suivant une loi, tantôt sans suivre aucune loi. Voilà deux conceptions grandioses, et
; car la première, d’une façon latente, contient la seconde ; d’où il suit que, le contenu ne pouvant être séparé du contena
tantes ou parallèles, sont respectivement alternes internes ; d’où il suit , comme chacun sait, que dans tout triangle la som
5 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
idente une analyse aussi délicate. II. Le mot précède l’idée ou la suit . Comment ils paraissent simultanés. Avant de c
omprenons ensuite si nous pouvons ; le mot appelle la pensée ; l’idée suit et interprète le mot. Or ce qui est aujourd’hui n
-dire la rapidité des consécutions, suppose ou des habitudes que l’on suit , ou des habitudes dont on s’écarte peu, et l’inve
dirait, — pure illusion, — que nous nous habituons peu à peu à ne pas suivre nos habitudes, comme si le contraire de l’habitud
s mots qui appellent des idées et les idées qui appellent des mots se suivent , s’enchaînent, se groupent, formant rapidement de
te elle l’exprime, mais par un à peu près ; elle la côtoie, elle n’en suit pas fidèlement les sinuosités. Quels qu’ils soien
velle ; un jugement nouveau imite toujours des jugements anciens ; il suit des habitudes dont il s’écarte ; or ces habitudes
s du sens commun et du bon sens, que tout le monde admet d’avance. Or suivre le sens commun, c’est se répéter soi-même et répé
suivre le sens commun, c’est se répéter soi-même et répéter autrui ; suivre le bon sens, c’est tirer de principes connus des
consiste à se rappeler à propos259. De même que l’écriture précède ou suit toujours la parole intérieure ou extérieure, de m
intérieure ou extérieure, de même que la parole extérieure précède ou suit toujours la parole intérieure ou la pensée, de mê
role intérieure ou la pensée, de même la parole intérieure précède ou suit la pensée ; seulement elle la suit plus souvent q
me la parole intérieure précède ou suit la pensée ; seulement elle la suit plus souvent qu’elle ne la précède, parce qu’elle
s’éloigne pas tant de la vérité psychologique, et les pages qui vont suivre en seront un commentaire au moins autant qu’une c
nser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’expression la suit , ou moins nette, ou plus pure. Ce que l’on conçoi
arce qu’elle ne s’accorde pas avec ce qui précède et avec ce qui doit suivre  ; je les rejette. Sagacité s’offre à mon esprit ;
tion quand le mot ne précède jamais l’idée, mais ne tarde jamais à la suivre . » 37. La maxime de Joubert exacte est : « On ne
6 (1887) Discours et conférences « Discours à l’Association des étudiants »
t que vous causez, si la conversation ne vous passionne pas beaucoup, suivez vos idées. De même, pendant vos promenades, penda
sûr, vengée, florissante, apaisée. Ayez une règle absolue : c’est de suivre la France, c’est-à-dire la légalité, malgré toute
nez-lui toujours de bons conseils ; ne vous fâchez pas si elle ne les suit pas. Elle a peut-être eu ses raisons pour cela. Q
ses raisons pour cela. Quelque chose de mystérieux agite ce peuple ; suivez -le, même quand il refuse de vous écouter, quand i
is on arrive à se féliciter que l’avis qu’on avait émis n’ait pas été suivi et que les événements vous aient donné tort. En p
t. En politique, si c’est à une brillante carrière que vous tenez, ne suivez pas trop mes conseils. J’ai visé par-dessus tout,
7 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
Vico est encore si peu connu en-deçà des Alpes. Pendant que la foule suivait ou combattait la réforme cartésienne, un génie so
hia. Retiré pendant neuf années dans la belle solitude de Vatolla, il suivit en liberté la route que lui traçait son génie, et
us, n’abdiquent impunément leur originalité. Le génie italien voulait suivre l’impulsion philosophique de la France et de l’An
Il faut voir dans le discours où il compare la méthode d’enseignement suivie par les modernes à celle des anciens1, avec quell
xcès opposé. Il serait temps désormais de prendre un moyen terme ; de suivre le jugement individuel, mais avec les égards dus
dans les autres éditions publiées de son vivant. Dans la première, il suit encore une marche analytique5. Elle est infinimen
des axiomes, en déduit toutes les idées particulières et s’efforce de suivre une méthode géométrique que le sujet ne comporte
nous nous sommes souvent rapprochés de la méthode que l’auteur avait suivie dans la première, et qui nous a paru convenir dav
ctères. Les nations les plus éloignées par les temps et par les lieux suivent dans leurs révolutions politiques, dans celles du
in les rivages. Les idées, et les perfectionnements du langage ont dû suivre cet ordre. Ce principe étymologique suffit pour l
où il vécut ? c’est qu’il vécut en effet pendant les cinq siècles qui suivirent la guerre de Troie, dans la bouche et dans la mém
positives, mais elle se sert pour nous gouverner des usages que nous suivons librement. Répétons donc ici le premier principe
l’abandonnons aux méditations de nos lecteurs. Il serait trop long de suivre Vico dans les applications ingénieuses qu’il a fa
é les obstacles, les contradictions qu’il rencontra, il ajoute ce qui suit  :] « Vico bénissait ces adversités qui le ramenai
a fait connaître la marche de ses études pendant les neuf années qui suivirent cette époque. Ce n’est point ici un de ces romans
lois ; combien il remercia la solitude de ses forêts, où il avait pu suivre une carrière toute indépendante ! Voyant qu’on né
civile ; il y traite du but des études et de la méthode qu’on doit y suivre , des fins de l’homme, du citoyen, du chrétien. »
tion courte, grave et touchante, il lut le commencement de la loi, et suivit une méthode familière aux anciens jurisconsultes,
le discours, comment Vico abandonna la méthode analytique qu’il avait suivie d’abord pour donner à son livre une forme synthét
eber, Leipzig, 1822. — Pour compléter cette liste, nous n’aurons qu’à suivre l’éditeur des Opuscules de Vico. M. Carlantonio d
o (né en 1750, mort en 1800), est de tous les publicistes celui qui a suivi de plus près les traces de Vico. Mais quel que so
iers hommes qui fondèrent l’humanité païenne ; tandis que j’aurais dû suivre une marche toute contraire. De là les erreurs où
uvelle, j’errais, sinon dans la matière, au moins dans l’ordre que je suivais . Je traitais des principes des idées, en les sépa
8 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
les divers stades de cette hallucination. I Le lecteur vient de suivre , dans toutes ses formes, l’événement intérieur qu
cédé de l’antécédent, une idée, croyance, jugement, ou perception qui suit toujours l’intermédiaire et porte sur l’antécéden
tôt que la sensation est donnée, la perception ou jugement affirmatif suit , faux ou vrai, salutaire ou nuisible, peu importe
ire qui ajuste notre action à la marche de l’univers. III De là suit une conséquence capitale : c’est que la perceptio
ur, conclure sa présence pendant la santé et la raison parfaites ; il suit de là que, pendant la raison et la santé parfaite
veloppement. On en verra le détail et l’agencement dans les pages qui suivent . — En attendant, retenons ce principe, que la sen
nous touchons. Par une conséquence forcée, des jugements affirmatifs suivent ces images ; selon leur espèce, nous croyons avoi
certaines sensations visuelles ou auditives, et le travail mental qui suit est exactement le même que si les sensations elle
eussent été éveillées par l’intermédiaire des nerfs. Le même travail suit , quelle que soit l’espèce des images. « C. D…, lo
e du tabac ou quelque autre substance désagréable au goût… et l’effet suivra vos paroles. C’est ainsi qu’un certain G.-H… étan
e les sensations, et donnent lieu à des hallucinations. V De là suit une conséquence importante. Nous avons vu que dan
is pour reconnaître l’endroit où se produit l’ébranlement nerveux. Il suit de là que, dans toutes ces opérations, une halluc
toutes ses facultés intellectuelles sont d’une intégrité parfaite, il suit la conversation sur divers sujets avec le même es
9 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
llucinations. — Cas observés par les aliénistes. — Hallucinations qui suivent l’usage prolongé du microscope. — Observations de
dinaires ; l’eau nous empêche de vérifier si la couche que nous avons suivie d’un bout à l’autre de notre sol va rejoindre l’a
dont les premiers anneaux n’agissent qu’en tirant le dernier anneau. Suivons cette chaîne. En premier lieu il y a l’événement
nerf d’espèce distincte a son mode d’action personnel et distinct. Il suit de là que tous les excitants extérieurs pourraien
tte, tantôt un déplacement d’aiguille, tantôt le choc d’un bouton. Il suit de là que la condition immédiate de la sensation
» — La distinction se marque mieux encore dans les hallucinations qui suivent l’usage du microscope ; j’en donne le détail d’ap
elles, les tendances sourdes et les mouvements involontaires qui les suivent . — Une poule survécut dix mois à la même mutilati
re produisent des effets semblables ; on connaît l’évanouissement qui suit les grandes pertes de sang, le désordre d’idées q
es du cerveau, mais le sinus longitudinal et le cerveau lui-même, fut suivie de syncope à cause de la perte du sang, mais138 n
rit occupé par une autre image ou idée prépondérante. Par exemple, on suit une idée, tout en marchant ; on suit le chant du
e prépondérante. Par exemple, on suit une idée, tout en marchant ; on suit le chant du morceau que l’on joue, tout en le jou
t ; on suit le chant du morceau que l’on joue, tout en le jouant ; on suit la pensée d’un auteur, tout en le lisant à haute
yer ; bon gré mal gré, le geste et la physionomie la traduisent. — Il suit de là que, dans notre théâtre mental, l’acteur qu
non seulement le malade ne peut plus prononcer de phrases sensées et suivies , mais encore, faute de signes pour penser, son in
ls au même titre que les événements du petit cercle lumineux. D’où il suit que, si nous trouvons ailleurs une structure nerv
lement plusieurs siècles avant que les anatomistes soient capables de suivre les courants nerveux en fibre en fibre et de cell
— Dans le tuyau et jusque dans l’entrée de la boite, on est parvenu à suivre à peu près la marche ascendante ou descendante du
el nerf afférent a ébranlé telle ou telle cellule, le courant nerveux suit un chemin différent dans la série des cellules, é
ieurs, plus les courants ultérieurs ont chance de le prendre et de le suivre . D’abord ils ne l’ont pris que difficilement ; il
uivre. D’abord ils ne l’ont pris que difficilement ; ils ne l’ont pas suivi jusqu’au bout ; ils ne l’ont suivi que sous l’inf
e difficilement ; ils ne l’ont pas suivi jusqu’au bout ; ils ne l’ont suivi que sous l’influence du cerveau et de la pensée.
de répétitions, ils finissent par le prendre du premier coup, par le suivre jusqu’au bout, par le prendre et le suivre sans l
re du premier coup, par le suivre jusqu’au bout, par le prendre et le suivre sans l’intervention du cerveau et de la pensée. C
vé, abouché, isolé les plus utiles, et aujourd’hui le courant nerveux suit la voie que la nature jointe à la pratique lui a
si, avec des yeux ou des microscopes plus perçants, nous pouvions le suivre , du commencement à la fin, à travers tous ses élé
nducteur. Plus un chemin nerveux a été frayé, plus il a chance d’être suivi . Plus le courant nerveux a été énergique et fréqu
des derniers plans de l’écorce cérébrale, loin de la grande route que suivent nos impressions usuelles, et très loin de l’endro
e et la prédisposition acquise feront leur effet ; le courant nerveux suivra la route frayée ; chacune des cellules hibernante
d’hommes qui, à la suite de profondes blessures latérales de la tête, suivies de pertes de substance cérébrale, n’ont éprouvé a
10 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Fontaine de Boileau »
ect suprême, Et comme t’ayant vu dans ce cadre qui t’aime ! Fier de suivre à mon tour des hôtes dont le nom N’a rien qui cèd
Son gosier le chatouille et veut lancer sa voix. Il faudrait bien les suivre , ô Boileau, pour leur dire Qu’ils égarent le souf
e, et l’autre nage au fond. Comment tout démêler, tout dénoncer, tout suivre , Aller droit à l’auteur sous le masque du livre,
mme au bonheur. Ainsi donc, ce jour-là, venant de ta fontaine, Nous suivions au retour les coteaux et la plaine, Nous foulions
en est-ce assez ? 10. Il est indispensable, en lisant la pièce qui suit , d’avoir présente à la mémoire l’Épître VI de Boi
11 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357
u et au cœur d’un sujet que nous traitions, il nous a été donné de la suivre , et nous avons eu comme l’honneur de la fréquente
angélique visage qui depuis a eu tant d’éclat, et dont l’éclat a été suivi de tant d’événements fâcheux et de souffrances sa
s les négociations autant qu’un indécis peut l’être. On l’envoya pour suivre celles de Munster ; Mme de Longueville ne l’y all
n plus à elle. Marsillac saisit décidément le gouvernail de son cœur. Suivre la vie de Mme de Longueville à cette époque, dans
t le cœur sont dupes sans cesse l’un de l’autre ; ce serait prétendre suivre pas à pas l’écume légère, la risée des flots : I
sonnable ; il est fin, prompt, subtil, ingénieux, tout en replis ; il suit volontiers son caractère, qui lui-même fuit ; il
le siége de Paris (1648), brouillée avec le prince de Condé, elle ne suivit que les intérêts et les sentiments de M. de La Ro
e les intérêts et les sentiments de M. de La Rochefoucauld ; elle les suivait encore, lorsque, après la signature de la paix (a
rinces et dans les préliminaires de la reprise d’armes, elle semblait suivre encore les mêmes sentiments, bien qu’avec un aban
iomphent ; la jeunesse fuit, et sans doute aussi la beauté commence à suivre  : tout manque donc à la fois ou va manquer à Mme
ion encore, et avec son genre de caractère, avec cette habitude de ne suivre jamais que des sentiments adoptifs, et de ne les
Singlin, cette veine monstrueuse qu’il lui a fait toucher au doigt et suivre en ses moindres rameaux, et qui lui paraît mainte
elle écrivait très-assidûment au saint évêque d’Aleth (Pavillon), et suivait en détails ses réponses comme des oracles. Le duc
der le discernement des caractères. On voit par un petit fragment qui suit l’Abrégé de Racine, et qu’il n’a pas eu le temps
lé, était bien différente d’elle en ce point ; Mme de Sablé aimait et suivait les dissertations, et en était bon juge ; mais Ar
jugement sur elle ? On en peut douter. Il aurait toujours prétendu y suivre la même nature s’inquiétant, se raffinant pour se
un seul point sur lequel je lui demanderai la permission de ne pas le suivre , c’est lorsqu’il veut faire décidément de Mme de
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
ille d’émeraude les jours que M. de Soubise allait à Paris ; elle fit suivre le roi un de ces jours-là, et il se trouva que c’
ois, d’être comparés aux autres. » Ces on là, c’est la cour. L’on qui suit regarde le roi : « On (le roi) joue fort gaîment,
anto (madame de Montespan) est embarrassée entre les conséquences qui suivraient le retour des faveurs, et le danger de n’en plus
cette vanité par l’évidence de la disgrâce. Désormais le cœur du roi suit madame de Maintenon dans son domaine. Il l’embell
ir. » À quelque temps de là, elle écrivait à l’abbé Gobelin : « Si je suivais mon inclination, il n’y a pas de moment dans la j
13 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
n quoi consistent le talent et le travail du géomètre. — Marche qu’il suit dans ses constructions. — Les composés plus compl
plus abstrait et plus général que lui, bref un extrait à extraire. —  Suivons la série des pourquoi, et nous verrons que telle
avitation, une propriété toute mécanique, celle par laquelle un corps suit l’impulsion et, à chaque nouvelle impulsion, reço
rs ordres, et le polygone n’est que le total de ses parties ; d’où il suit que les intermédiaires explicatifs doivent être c
ste égal à la somme totale des chiffres qui le représentent ; d’où il suit que, si la somme totale des chiffres est elle-mêm
e ces angles du sommet valent ensemble quatre angles droits ; d’où il suit que le polygone renferme une somme d’angles qui,
e par les autres qui contribuent avec elle à un effet total ; d’où il suit que les organes se déterminent les uns les autres
inct de se cacher pour la surprendre, et le goût de la chair. « De là suit , dit Cuvier, une certaine forme du condyle pour q
nterposée, qui attache la seconde à la première ? Le lecteur vient de suivre cet intermédiaire et de le retrouver toujours par
leur mode d’assemblage, tels que la définition les exprime ; d’où il suit qu’on trouvera l’intermédiaire explicatif et démo
diagonale, compris entre deux angles égaux chacun à chacun ; d’où il suit que AB égale DC et AD, BC. — Ainsi, de la définit
ffrets utiles, et qu’il invente le tour de clef approprié. À présent, suivons sa marche : il commence par construire des compos
opriétés des moindres boîtes qu’elle contient avec leur contenu. — Il suit de là que la dernière raison, le dernier parce qu
s les positions distinctes occupées par tous ses points distincts. Il suit de là qu’il y a une raison, un parce que, un inte
ntent les caractères sensibles qui constituent l’état solide. D’où il suit que, passé une certaine période, le gaz, dont les
olécules croît en raison inverse du carré de leurs distances, d’où il suit que, passé un certain degré de proximité, les for
agées qui, par places ou par moments, interfèrent et s’annulent. — Il suit de là que, dans la loi expérimentale comme dans l
Reprenant la supposition au point où Laplace la laisse, les géologues suivent avec vraisemblance l’épaississement de la croûte
outes les espèces animales et végétales, la difficulté de vivre, d’où suit la destruction de tous les individus moins bien a
à travers les immenses durées des périodes géologiques, nous pouvons suivre mentalement, depuis le protococcus et l’amibe jus
au sortir de l’époque précédente, la nation se trouvait placée. — Il suit de là que, dans les questions d’origine, il y a u
u plus près d’elle que nous serons plus loin ou plus près d’eux. — Il suit de là que jamais notre ignorance n’est un indice
à que jamais notre ignorance n’est un indice de son absence ; d’où il suit que jamais, même pour les événements qui ont préc
cause unique les conditions auxquelles elle est assujettie ; d’où il suivrait que, délivrée de ces conditions, elle comblerait
découvertes comme les lois des premières par voie inductive, quand on suit cette voie dans les secondes comme dans les premi
ci le procédé inductif est l’unique cause de notre ignorance, d’où il suit avec toute vraisemblance que hors d’ici, c’est-à-
c’est dans une science expérimentale qu’elle trouve son emploi. De là suit cette conséquence capitale, que partout et toujou
voquent le mouvement lui-même, se réduisent à des mouvements. D’où il suit que dans la nature visible il n’y a que des corps
14 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
on la voit apparaître dans le demi-volume consacré à la volonté. On y suit dans toutes ses phases la croissance du pouvoir v
par l’exposition dynamique. Il est remarquable qu’en France la marche suivie dans l’étude de la volonté a presque toujours abo
conditions et de ses résultats, de ce qui le précède et de ce qui le suit , qu’on l’a réduit à un point mathématique, à un m
désunir, et à produire ainsi une fausse interprétation des faits. Les suivre dans leur développement, ce n’est donc pas seulem
efforts et des tâtonnements quelquefois infructueux. Nous ne pouvons suivre M. Bain dans le détail ; quelques exemples suffir
’animal produit plusieurs mouvements et voit que l’un d’eux n’est pas suivi de coups ; ces deux faits, un mouvement produit e
rence, un d’eux l’obtient ; vous avez pris votre résolution. Elle est suivie d’un sentiment d’une nature particulière que nous
ment volontaire et en est le couronnement. Pour lui la résolution non suivie d’acte, est une demi-volition, une sorte d’avorte
15 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
sont nécessaires pour introduire le lecteur dans la discussion qui va suivre . On appelle encéphale toute la portion des centre
ls sont aussi en rapport avec les sensations, avec les mouvements. Il suit de là qu’entre deux cerveaux égaux, celui qui hab
nné un mauvais exemple à cet égard. Cet exemple a malheureusement été suivi par Leuret lui-même. Tout ce travail qui n’est po
ce n’est pas monter, c’est descendre ; dans l’ordre organique, c’est suivre le perfectionnement du système nerveux. En effet,
te parole du vieil anatomiste Vésale, que ce n’est point le crâne qui suit la forme du cerveau, mais le cerveau qui suit la
’est point le crâne qui suit la forme du cerveau, mais le cerveau qui suit la forme du crâne, et résumant les travaux de MM.
nce aux autres rongeurs ; mais il l’emporte sur eux par la taille. Il suit de ces différents faits que le développement des
à 9 mètres carrés, le volume de 8 mètres cubes à 27 mètres cubes. Il suit de là, évidemment, que le cerveau de l’homme a un
16 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
s, il nous reste dans ce premier livre à examiner la méthode que doit suivre la Science nouvelle. Si, comme nous l’avons dit d
ur nature corrompue, les hommes toujours tyrannisés par l’égoïsme, ne suivent guère que leur intérêt ; chacun voulant pour soi
elle-même qui le retienne dans cet ordre de choses, et qui lui fasse suivre dans la justice la société de famille, de cité, e
crets par des moyens aussi faciles que le sont les usages et coutumes suivis librement par les hommes… que, conseillée par la
ablies par la Providence, la destinée des nations a dû, doit et devra suivre le cours indiqué par la Science nouvelle, quand m
lgaires pendant une longue suite de siècles. Ces traditions ayant été suivies si longtemps, et par des peuples entiers, doivent
17 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
re l’autorité d’un sénat sous un monarque, lequel a pleine liberté de suivre ou de rejeter ce qui a été conseillé par le sénat
s étaient incapables d’entendre la raison, permit qu’à son défaut ils suivissent l’autorité des auspices, et se gouvernassent par
e. Cette équité s’attachait religieusement aux paroles de la loi, les suivait avec une sorte de superstition, et les appliquait
connaît dans le Polyphème d’Homère, auraient-ils pu être déterminés à suivre l’ordre civil ? Il en est tout au contraire dans
hoses se trouva tout préparé pour la monarchie. Les monarques veulent suivre l’équité naturelle dans l’application des lois, e
18 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »
est lui qui est la proie. Si M. Ampère avait eu plus de cette volonté suivie , de ce caractère régulier, et, on peut le dire, p
ns donc à faire connaître, s’il se peut, l’homme même, à tâcher de le suivre dans son origine, dans sa formation active, son é
, embrassez-vous en mémoire de moi : je vous laisse à tous mon cœur. Suivent quelques soins d’économie domestique, quelques av
d’en altérer un seul mot, non plus que pour toutes les citations qui suivront . Le jeune homme disait : Parvenu à l’âge où les
que nous avons sous les yeux, et qui comprennent les deux années qui suivirent , jusqu’à la mort de sa femme, représentent pour n
la série de ses travaux, de ses projets, de ses sentiments, s’y fait suivre sans interruption. A peine arrivé à Bourg, il mit
ouver directement cette solution. Depuis quelques jours cette idée me suivait partout. Enfin, je ne sais comment, je viens de l
cela, écrit M. Ampère, qu’il n’avait pas voulu se donner la peine de suivre mes calculs, qui exigent, en effet, de profondes
s ne voyons pas qu’elles aient cessé complètement dans les années qui suivirent  ; mais elles s’étaient certainement affaiblies. L
on spirituelle. … 13 juillet, mercredi, à neuf heures du matin ! ( Suivent les deux versets :) Multa flagella peccatoris, s
étaire du Bureau consultatif des Arts et Manufactures (mars 1806), il suivait assidûment les travaux de ce comité, et ne devint
lus de richesse et de réalité que les philosophes éclectiques qui ont suivi , lesquels, n’étant ni physiciens, ni naturalistes
e de ceux-ci, on distingue sensibilité, raison, activité libre, et on suit chacune séparément, toujours occupé, en quelque s
uveau la formule touchante. Jusqu’à la fin, et pendant les années qui suivirent , nous l’avons toujours vu allier et concilier san
fond et le lien des sciences, M. Ampère n’a cessé, à aucun moment, de suivre en détail, et souvent de devancer et d’éclairer,
on, un mémoire sur la double réfraction, où il donnait la loi qu’elle suit dans les cristaux, avant que l’expérience eût fai
e le texte dans toute son exactitude.) 116. L’article de M. Littré suivait immédiatement le nôtre dans la Revue des Deux Mon
19 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — II. (Suite.) » pp. 463-478
l alla successivement à Naples, à Bordeaux, en Suisse, à Lyon ; on ne suit pas bien exactement sa trace, mais ce qui paraît
fit choix de Ramond pour cette négociation délicate (1785). Celui-ci suivit les diamants à la piste, s’assura des acheteurs,
cardinal absous, mais exilé à La Chaise-Dieu en Auvergne, Ramond l’y suivit , le servit encore quelque temps, puis se sépara d
pprécia assez les talents et la capacité de Ramond pour le charger de suivre en son absence les affaires de son gouvernement ;
haque troupeau, appelant de la voix et de la cloche les brebis qui le suivaient avec incertitude, et les chèvres aventurières qui
monté à plus d’une cime. Il ne s’agit pour nous aujourd’hui que de le suivre dans un livre, et il me semble que ce n’est pas s
le dépréciera tant qu’on voudra ce siècle, disait-il, mais il faut le suivre  ; et, après tout, il a bien aussi ses titres de g
de l’Italie (mars-juin 1787). Il se peut que Ramond ait été chargé de suivre les affaires américaines pendant l’une ou l’autre
20 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
vrai ; la philologie étudie les actes de la liberté humaine, elle en suit l’autorité ; et c’est de là que vient la conscien
1. Les philosophes grecs précipitèrent la marche naturelle que devait suivre leur nation ; ils parurent dans la Grèce lorsqu’e
nations anciennes et modernes, quoique dans l’expression elles aient suivi la diversité des manières de voir. — Cette langue
trop légères ; ni par les preuves astrologiques du cardinal d’Alliac, suivi par Pic de la Mirandole ; elles sont incertaines
incipes de la Mythologie historique 41-42. Dans cette période qui suivit le déluge universel, les descendants impies des f
le monde, si l’on s’en rapporte à la conjecture de Platon (Cratyle), suivi par Jamblique, par les Stoïciens et par Origène (
irées des corps et de leurs propriétés.   64. L’ordre des idées doit suivre l’ordre des choses. 65. Tel est l’ordre que suive
dre des idées doit suivre l’ordre des choses. 65. Tel est l’ordre que suivent les choses humaines : d’abord les forêts, puis le
pe étymologique, d’après lequel l’histoire des langues indigènes doit suivre cette série de changements que subissent les chos
de famille, fût préparé à obéir aux lois dans l’état civil qui devait suivre  ; les seconds incapables de céder à leurs égaux,
mains31. Le troisième article du même axiome nous montre la route que suivent les ambitieux dans les états populaires pour s’él
’il n’y a chose plus agréable et par conséquent plus naturelle que de suivre les coutumes enseignées par la nature. D’après to
ttendant elles s’attachassent à la certitude et à l’équité civile qui suit religieusement l’expression de la loi ; de façon
ous présente le juste dans son unité ; ce philosophe pense qu’on doit suivre comme la règle du vrai ce qui semble un, ou le mê
21 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Mémoires »
ue accent de mystère à ne pas l’entendre, on le voyait davantage ; on suivait sur ses vastes traits les reflets de la lecture c
out régime peureux, ou du moins étayé sur la peur, sans noblesse, qui suit sa cupidité sous l’astuce, et qui parfois devient
ous plus de profit que de toute l’enflure d’un discours stoïque. » Et suivent alors les conseils appropriés : fuir les jardins
on religieuse et monarchique, servaient à séparer l’Essai de ce qui a suivi plutôt qu’à l’y rattacher. C’est aux Mémoires qu’
son pour se remuer davantage, et l’on cesse toute action confiante et suivie à l’âge même où le génie déploie la sienne. Mais
et de longueur dans les liaisons humaines, cet oubli profond qui nous suit , cet invincible silence qui s’empare de notre tom
e, les petites bougies sont allumées tout contre les Heures où chacun suit l’office ; on chante le Tantum ergo : « Je voyais
, vous l’avez enhardi sur les pentes glissantes des rochers ; il vous suivait comme une bannière, et votre charme héroïque l’en
il s’en forme, dans les tendres moments, aux pieds des déesses. Il la suivait , cette Sylphide, par les prairies, sous les chêne
fuse, remuée, enthousiaste, de ces années-là, s’anime devant nous. On suit les trois belles nièces de Grétry avec la foule d
re jour tout entier, une reprise d’haleine nouvelle, pour pouvoir l’y suivre . On y verrait les types de Mina et de Céluta, les
l’y laissons.  (Ici, dans la Revue des Deux Mondes du 15 avril 1834, suivait l’extrait indiqué, trop long, par malheur, pour ê
22 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
cédés et les discours. J’oserais assurer que la pureté de la morale a suivi les progrès des vêtements depuis la peau de la bê
mieux à faire pour son bonheur que d’exceller dans la carrière qu’il suit , et qu’il a tout à espérer de ses progrès, rien d
’est autre chose. Questions et réponses. Mais tous ceux qui ont suivi l’avenue des arts jusqu’au bout entrent-ils dans
e me dis à moi-même, c’est que tous ne sont ni capables ni destinés à suivre cette longue avenue jusqu’au bout. Les uns iront
la précédente, conviendra au nombre moins grand de ceux qui m’auront suivi jusqu’ici. Et ainsi de suite jusqu’au bout de la
ra-t-il ? C’est que celui qui n’aura pas eu la force ou le courage de suivre la carrière de l’université jusqu’à la fin, plus
ci qu’à l’homme public. Il importe donc qu’un élève ait plus ou moins suivi ce cours d’études, selon la profession à laquelle
avec celle qui la précède, son enchaînement naturel avec celle qui la suit et dont elle faciliterait l’enseignement, lui dés
ceux qui étudient. Cette faculté se divise en trois cours d’études à suivre parallèlement. Le premier cours, divisé en huit c
maître de la clinique créée à l’hôpital de la Charité. 15. Diderot suivit assez longtemps les cours de Rouelle, auquel il a
23 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 1, de la necessité d’être occupé pour fuir l’ennui, et de l’attrait que les mouvemens des passions ont pour les hommes » pp. 6-11
nds besoins de l’homme est celui d’avoir l’esprit occupé. L’ennui qui suit bientôt l’inaction de l’ame, est un mal si doulou
reflexions. Il faut alors que l’ame fasse des efforts continuels pour suivre l’objet de son attention ; et ces efforts rendus
er autrement sont obligées, pour ne point tomber dans la langueur qui suit la durée de la même occupation, de se prêter aux
s et douloureuses ; mais les hommes craignent encore plus l’ennui qui suit l’inaction, et ils trouvent dans le mouvement des
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 7, nouvelles preuves que la declamation théatrale des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompagné par des instrumens » pp. 112-126
dies dont Ciceron parle en differens endroits de ses ouvrages. Ce qui suit fera voir que les instrumens ne se taisoient poin
mens à rallentir le mouvement de la mesure. Si le comedien astreint à suivre une mesure reglée, continuë Ciceron, peut soulage
souffrir que le mouvement de la mesure qu’ils étoient tous obligez de suivre , fut rallenti. Dans le livre premier des loix, Ci
us lentement, et il falloit que les instrumens qui les accompagnoient suivissent ce nouveau mouvement. Quintilien dit, après avoi
ps en temps lui donnoit le ton. Il faut que d’autres orateurs eussent suivi l’exemple de Gracchus, puisque la flute qui servo
25 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247
propre au théatre. Quintilien y détourne quelquefois son disciple de suivre ce que les comédiens enseignoient sur certains dé
la progression de la voix. Ainsi la musique hypocritique enseignoit à suivre la mesure en faisant les gestes, comme la musique
sure en faisant les gestes, comme la musique metrique enseignoit à la suivre en recitant. La musique hypocritique s’aidoit de
récitoit et l’acteur qui faisoit les gestes, étoient donc obligez de suivre une même mesure dont l’un et l’autre devoient éga
eprit de les instruire lui-même, et il semble que son exemple ait été suivi par les autres poëtes de la Grece. On ne doit pas
26 (1900) La province dans le roman pp. 113-140
omme une toute petite ville. Les gens du peuple les moins suspects de suivre une mode parlent ici comme un chroniqueur ou comm
poids de la bataille et ne connaît de la victoire que le repos qui la suit . Je prétends simplement que la pénétration récipr
était encore vivant. Ils n’ont pas pris la peine d’observer, ils ont suivi la coutume qui était de rire de la province pour
que, représentants de l’école réaliste, ils n’ont pas dû se borner à suivre une mode, à opiner de la plume parce que les anci
s pénètrent jusqu’aux fermes isolées des campagnes. Les colis postaux suivent bientôt après. Ajoutez l’extrême diffusion des jo
ire à cette bonne province, ce n’est pas d’ignorer Paris, c’est de le suivre de trop près et de s’habiller précisément comme l
s du vin rouge. Voilà donc des Français, de province et de Paris, qui suivent les mêmes modes, qui lisent les mêmes dépêches, e
s. J’en indiquerai une, tout au moins, qui est fort absorbante. Elles suivent l’éducation de leurs filles et de leurs fils. Il
enriette, ou de mademoiselle Geneviève, ou de mademoiselle Marthe qui suit des cours de littérature, de sciences, d’histoire
27 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourg, par M. Michelet. (suite.) »
es, telles crue les entendaient les lecteurs de Racine. Je n’ai point suivi le maître dans les plans et programmes de lecture
ire vaste et sure, le jugement droit et fin, le raisonnement juste et suivi , l’imagination vive et féconde (que de choses !).
nelon, qui n’était plus alors à Versailles, mais qui ne cessait de le suivre de l’œil et de l’environner de conseils, sentait
 Il a besoin d’acquérir, si je ne me trompe, une certaine application suivie et constante, pour embrasser, toute une matière,
s qu’on va voir qu’il avait formés et qu’il avait fortement résolu de suivre et d’exécuter sagement de point en point l’un apr
e prendre les résolutions dont on se propose ici de rendre compte… » Suit un exposé de principes, la description des maux,
t des javelots. Le duc de Bourgogne est à la guerre ; M. Michelet l’y suit  : « Parmi ces grands et cruels événements (là dé
jugé de Rouen, si vanté de M. Michelet, et si hérissé, si difficile à suivre dans son Bétail de la France ! honneur au chiméri
28 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MADAME TASTU (Poésies nouvelles.) » pp. 158-176
ie les sentiments dont leur âme est émue, l’expression ne faisant que suivre en modération ou en énergie le soupir intérieur,
suivre en modération ou en énergie le soupir intérieur, comme la gaze suit les battements du sein, comme la voile se prête a
ain point distinct du fond même de l’âme. La sensibilité et le talent suivent , chose remarquable, une marche presque inverse :
lité toute réelle, doit être prise dès le début de sa vie, et nous la suivrons d’abord pas à pas. Elle est née à Metz de M. Voïa
, nonobstant ses tendresses de femme-poëte, ce sens judicieux, ferme, suivi , un peu mâle, ce bon esprit instruit, appliqué, c
ieux ; Tous ne sont pas si loin ; j’en sais un qui t’écoute Et qui te suit des yeux. Va ! plusieurs sont ainsi, plusieurs, j
e des détails nuit peut-être à une plus libre intelligence ; l’auteur suit trop pas à pas son chemin ; on s’aperçoit bien qu
29 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491
politesse. J’aurais trop à dire, et je dirais trop peu, si je voulais suivre Mme de Rémusat dans cette cour où elle se trouva
’y échappait souvent : elle savait écouter, elle savait comprendre et suivre  ; il était très-sensible à ce genre d’intelligenc
us gracieuses, a dit : « Je n’ai jamais rencontré de femme en état de suivre un raisonnement pendant un demi-quart d’heure. »
sition à l’impératrice Joséphine, elle se sentait pour rôle unique de suivre sa fortune. Elle fut atteinte de très-bonne heure
conversation, et celui de la littérature à titre presque d’occupation suivie , prirent une place croissante dans la vie de Mme
œur même de sa jeunesse. Ses cahiers de pensées nous permettent de la suivre à cet égard de beaucoup plus près qu’il ne semble
en face. Mais peut-être l’idée est-elle plus piquante à énoncer qu’à suivre  ; peut-être cela prêtait-il plus à un chapitre de
ulier, d’un intérêt lent et croissant, avec des caractères étudiés et suivis , avec des situations prolongées et compliquées, p
ommander, les autres l’obligation d’obéir247. » Et les réflexions qui suivent sont d’une parfaite et triste justesse : « Au fon
nt doit se trouver dans le premier jour, ou dans la première nuit qui suivent sa disgrâce… » Il faut souhaiter à tous nos minis
entraves qu’il met, pour leur sexe encore, aux études et aux pensées suivies , aux applications sérieuses et profondes. De là e
, elles iraient jusque dans les voyages, dans les combats ; elles les suivent dans les idées nouvelles. Cette femme tendre, cal
pensée chrétienne lui revint et ne la quitta plus entièrement ; on en suivrait la trace dans ce recueil secret par une suite d’e
30 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
où les élèves soient initiés à la pratique ; 3° Obliger les maîtres à suivre un ordre fixe et déterminé dans le cours des étud
temps pour que l’anatomiste puisse, sans interruption de son travail, suivre ses dissections quinze à vingt jours sur un même
’en découvrir les causes, leur fera remarquer la marche que la nature suit le plus ordinairement, les indications qui se pré
es études sera donc de sept années. Les deux premières, les étudiants suivront les leçons des professeurs d’histoire naturelle e
se livreront point à d’autres études. La troisième, en continuant de suivre les mêmes leçons, ils y pourront joindre celles d
31 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
dit cet auteur, est l’art de rendre la prononciation d’une récitation suivie plus agréable, et d’en faire un bruit plus flateu
stesse, ils n’expliquent point la maniere dont ils s’y prenoient pour suivre exactement l’un et l’autre une mesure commune. On
re, l’action, et pour mettre en état celui qui faisoit les gestes, de suivre celui qui recitoit, on avoit imaginé une regle, q
r qui faisoit les gestes, les choeurs et même les instrumens devoient suivre comme une regle commune. Quintilien après avoir
les chants mêmes, ajoute que les acteurs qui font les gestes doivent suivre les signes qui marquent les pieds, c’est-à-dire l
e dont le bruit devoit se faire entendre de tous ceux qui devoient la suivre .
32 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
urs façons de parler adverbiales. Car l’adverbe n’a pas besoin d’être suivi d’un autre mot qui le détermine, ou, comme disent
préposition a toûjours un régime, c’est-à-dire, qu’elle est toujours suivie d’un autre mot, qui détermine la relation ou l’es
dans des façons de parler adverbiales : mais comme elle est toûjours suivie de son complément, ou, comme on dit, de son régim
t qu’une circonstance absolue & déterminée de l’action, n’est pas suivi de la préposition à. A en des façons de parler a
à mesure. A la fin, tandem, aliquando, C’est-à-dire, nempe, scilicet. Suivre à la piste. Faire le diable à quatre. Se faire te
xemple à est devant un nom sans article. Dans le second exemple à est suivi de l’article masculin, parce que le mot commence
; de la fainéantise, où la barbarie a fait tomber les siecles qui ont suivi la décadence de l’Empire. Les Gens de Lettres &am
n depuis la fin d’une période jusqu’au commencement de la période qui suit , & entre une proposition & une autre prop
tous les mots indéclinables, mais cette pratique n’est pas exactement suivie . Nous avons conservé la pratique des Anciens à l’
s à l’égard de l’accent aigu qu’ils marquoient sur la syllabe qui est suivie d’un enclitique, arma virúmque cano. Dans virúmqu
t ouvert, & doit être soûtenu dans je mene, parce qu’alors il est suivi d’un e muet qui finit le mot ; cet e final devien
ique ne s’est introduite qu’insensiblement, & n’a pas été d’abord suivie avec bien de l’exactitude : mais aujourd’hui que
n qu’il donnât, &c. où la voyelle est longue : vôtre & notre, suivis d’un substantif, n’ont point d’accent. On met l’a
oint encore etabli de mettre un accent sur l’e ouvert quand cet e est suivi d’une consone avec laquelle il ne fait qu’une syl
eur qu’il a dans la syllabe, avant que de faire épeler la consone qui suit cet é, ces Maîtres, aussi-bien que les Etrangers,
illard marche d’un pas ferme, marcher est là au propre : celui qui me suit ne marche point dans les ténebres, dit Jesus-Chri
lui qui me suit ne marche point dans les ténebres, dit Jesus-Christ ; suit & marche sont pris dans un sens figuré, c’est
eme, qui est une conjugaison mixte, en ce qu’elle a des personnes qui suivent l’analogie de la troisieme conjugaison, & d’a
est l’analogie ou l’anomalie, c’est-à-dire d’être réguliers & de suivre l’analogie de leur paradigme, ou bien de s’en éca
mp;c. c’est le plus ou moins de liaison qu’il y a entre la phrase qui suit une conjonction & celle qui la précede, qui d
tre est toûjours doux, Terence a dit heri semper lenitas. 2°. D’où il suit que comme un nom peut être le sujet d’une proposi
. Despreaux, Art. Poët. c. j. Dans les phrases, telles que celle qui suit , les adjectifs qui paroissent isolés, forment seu
djectifs de nombre précèdent aussi les substantifs appellatifs, & suivent les noms propres : le premier homme, François, pr
ne à l’adjectif qui précede ce mot, & la masculine à celle qui le suit , fût-ce dans la même phrase : il y a de certaines
e espece de maniere d’être, une sorte de modification dont le mot qui suit la préposition fait une application particuliere 
signifie ; par exemple, il a été reçû avec politesse ou poliment. Il suit encore de-là que l’adverbe n’a pas besoin lui-mêm
nt, comme quia, que nous rendons par une préposition & un pronom, suivi du relatif que, parce que, propter illud quod est
e quelque différence, quelque restriction ou opposition, entre ce qui suit & ce qui précéde. Ce mot vient du Latin adver
es, ils devoient placer les diphthongues, puis les consonnes, faisant suivre la consonne foible de sa forte, b, p, z, s, &
e de prononcer ; & c’est de-là que la maniere d’écrire n’a jamais suivi que de loin en loin la maniere de prononcer ; &am
orthographe, est fort différent de celui qui étoit autrefois le plus suivi . Il n’y a pas cent ans qu’on écrivoit il ha, nous
es principes, & nous sommes tous en droit de représenter qu’on ne suit pas les principes de l’art, qu’on n’en remplit pa
ns sont très-modernes ; elles n’ont pas encore un siecle ; elles sont suivies généralement dans l’Imprimerie. Il n’y a plus que
nes. On oppose que les réformateurs de l’orthographe n’ont jamais été suivis  : je répons : 1°. Que cette réforme n’est pas l’o
ou de quelque personne ; & les anomaux sont seulement ceux qui ne suivent pas la conjugaison commune : ainsi oportet est un
insi oportet est un verbe défectif plûtôt qu’un verbe anomal ; car il suit la regle dans les tems & dans les modes qu’il
ux, & des défectifs, aussi-bien que des inflexions de mots qui ne suivent pas les regles communes. Les langues se sont form
; de même antipathie, antipape, &c. Quelquefois, quand le mot qui suit ἀντὶ commence par une voyelle, il se fait une éli
t les considérer, & non dans celle qui précede, ou dans celle qui suit  : ainsi si l’on vous demande la construction de c
vers. Ce mot vient du Grec αἴρω, tollo, j’éleve. Cette élevation est suivie de l’abaissement de la voix, & c’est ce qui s
rce qu’en effet l’article dispose l’esprit à considérer le mot qui le suit sous un point de vûe particulier ; ce que nous dé
prit, & qui dans l’énonciation le rend sujet de l’attribut qui le suit  : c’est de ce livre que je dis qu’il est beau. A
s, au lieu de l’adjectif, se sont souvent servis de la préposition de suivie du nom, ainsi de marmore est équivalent à marmore
elui qui lit ou qui écoute, ce sont les circonstances ou les mots qui suivent , qui ajoûtent ce que l’article ne sauroit faire e
emier âge, un tems d’accroissement, un tems de consistance, qui n’est suivi que trop souvent de la vieillesse & de la déc
n nom de nombre ordinal, tel que premier, second, &c. & qu’il suive immédiatement son substantif, comme ne faisant en
er le substantif des autres qui portent le même nom, alors l’adjectif suit le substantif, & cet adjectif est précédé de
ours des marques de leur origine. Or comme en Latin nihil est souvent suivi d’un qualificatif, nihil falsi dixi, mi senex ; T
le point étant pris pour une très-petite quantité, pour un rien, sont suivis en François d’un qualificatif, il n’a pas de pain
ectif, il arrive ou que l’adjectif précede le substantif, ou qu’il le suit . L’adjectif n’est séparé de son substantif que lo
un sens qualificatif adjectif, vous ne devez pas, dans le membre qui suit , donner à ce mot un relatif, parce que le relatif
n enim is es, Catilina, dit Cicéron, ut ou qui, ou quem, selon ce qui suit  ; voilà deux correlatifs is, ut, ou is, quem, &am
ute paix pour l’impie, les pronoms la & elle des propositions qui suivent ne doivent pas rappeller dans un sens affirmatif
uoient par leur esprit rude, les Latins par h, en quoi nous les avons suivis . Mais notre h est très-souvent muette, & ne m
e h aspirée n’est qu’un esprit âpre, qui marque que la voyelle qui la suit , ou la consonne qui la précede, doit être accompa
ration. Rhetorica, &c. En chaque nation, les organes de la parole suivent un mouvement particulier dans la prononciation de
nom d’auxiliaire à être & à avoir, que parce que ces verbes étant suivis d’un nom verbal, deviennent équivalens à un verbe
bien plus de facilité pour assembler ces lettres avec celles qui les suivent . C’est une pratique que l’auteur de la Grammaire
y a bâillement toutes les fois qu’un mot terminé par une voyelle, est suivi d’un autre qui commence par une voyelle, comme da
s monosyllabes, nous ne faisons usage de l’élision que lorsque le mot suivi d’une voyelle est terminé par un e muet ; par exe
it être quelquefois préferé à l’autre, selon ce qui précede ou ce qui suit , c’est à l’oreille à le décider ; & quand ell
ς, sans mettre ce, entre les deux mots. Nos voyelles sont quelquefois suivies d’un son nasal, qui fait qu’on les appelle alors
t une véritable voyelle : & les poëtes doivent éviter de le faire suivre par un mot qui commence par une voyelle, à moins
roduit un n euphonique entre la voyelle nasale & celle du mot qui suit . Lorsque l’adjectif qui finit par un son nasal es
le du mot qui suit. Lorsque l’adjectif qui finit par un son nasal est suivi d’un substantif qui commence par une voyelle, alo
t, bon-n-homme, commun-n-accord, mon-n-ami. La particule on est aussi suivie de l’n euphonique, on-n-a. Mais si le substantif
ractere particulier qui le distinguât du c dur ; car lorsque le c est suivi d’un a, d’un o, ou d’un u, il a un son dur ou sec
p; de l’autre de ces lettres, lorsqu’ils ont voulu que la voyelle qui suit le q accompagné de l’u, ne fît qu’une même syllab
he, tchi, faisant entendre le t foiblement : au contraire si le c est suivi d’une h, on le prononce comme ké ou qué, ki ou qu
vant ; ainsi XL signifie quarante, & XC, quatre-vingt-dix ; une L suivie d’un X, signifie soixante, LX, &c. On a désig
teur des fluxions, la méthode de les caractériser : les Anglois l’ont suivie  : mais les autres Mathématiciens suivent M. Leibn
actériser : les Anglois l’ont suivie : mais les autres Mathématiciens suivent M. Leibnitz, & au lieu d’un point, ils metten
amp; qu’il sert ensuite plus particulierement à former les cas qui le suivent  ; ils en gardent toûjours la lettre caractéristiq
ement à cet ordre ; & voilà pourquoi les langues, dont la syntaxe suit cet ordre, & ne s’en écarte que par des inver
nutiles, puisqu’ils ne servent qu’à indiquer un ordre que ces langues suivent  ; ce seroit un double emploi. Ainsi si je veux re
if, & qu’ils indiquent ou une personne ou une chose. Celui qui me suit , &c. c’est-à-dire, l’homme, la personne ; le
le substantif faisoit le repos du premier hémistiche, & qu’il fût suivi de deux adjectifs qui achevassent le sens, le ver
uet se trouve à la septieme syllabe, & s’élide avec le mot qui le suit . Et qui seul sans ministre… à l’exemple des dieu
tif masculin du positif, pulcher, pulcherrimus. Les adjectifs en lis suivent la regle générale pour le comparatif, facilis, fa
s au superlatif on dit, facillimus, humillimus, simillimus ; d’autres suivent la regle générale, utilis, utilior, utilissimus.
, c’est-à-dire que cette préposition fait connoître que le mot qui la suit détermine le nom qui la précede. Pierre aime la
rs plus ou moins agréables des syllabes des mots qui précedent ou qui suivent . Il y a autant de sortes de rapports de détermina
ique avoit d’autre but que d’éclairer le bon usage, & de le faire suivre avec plus de lumiere, & par conséquent avec p
nt. Cet usage est si bien fondé en raison, qu’il est recommandé & suivi par tous les grands maîtres. Je voudrois seulemen
t nous allons parler, sur quoi j’ai crû ne pouvoir mieux faire que de suivre l’ordre que M. l’abbé Girard a gardé dans sa Gram
onction, assemblage. R. conjungere. La conjugaison est un arrangement suivi de toutes les terminaisons d’un verbe, selon les
pour paradigme ; il y a en effet dans ces verbes des terminaisons qui suivent legere, & d’autres audire. On dit audior, aud
dit, accipiuntur, comme audiuntur, &c. Ceux des verbes latins qui suivent quelqu’un de ces paradigmes sont dits être réguli
t marquées par des particules, dont les unes précedent & d’autres suivent les radicales : qu’importe comment, pourvû que le
montez. Suben, . . . . . . ils montent. Ce n’est pas ici le lieu de suivre toute la conjugaison, ce détail ne convient qu’au
-y-a. Les syllabes qui sont terminées par des consonnes sont toûjours suivies d’un son foible, qui est regardé comme un e muet 
stingue entre chaque coup de marteau quand il y en a plusieurs qui se suivent d’aussi près qu’il est possible. Ces réflexions f
modernes, cela n’est arrivé que par l’indolence des copistes qui ont suivi le mouvement des doigts, & écrit de suite ce
t, sur-tout entr’elles, je dis seulement qu’elles peuvent précéder ou suivre indifféremment ou une lettre foible ou une forte.
n, l, r. Au lieu qu’à l’égard des autres, si une foible vient à être suivie d’une forte, les organes prenant la disposition r
it le b de scribo se change en p, à cause d’une lettre forte qui doit suivre  : ainsi on dit scribo, scripsi, scriptum. M. Hard
er à ce qui précede, pendant qu’ils se rapportent réellement à ce qui suit . On a donné ce nom à cette sorte de construction,
me tems qu’on leur donne, l’ordre successif qu’ils observent que l’on suit , en nommant d’abord les objets, & en énonçant
nant : les premiers excitent l’attention & la curiosité, ceux qui suivent la satisfont successivement. C’est par cette mani
orme le sens total des phrases, & qu’on avoit grande attention de suivre en nous parlant. Cette maniere d’énoncer les mots
ment selon l’ordre de la modification ou détermination que le mot qui suit donne à celui qui le précede, a fait regle dans n
Enfin cette construction est encore appellée naturelle, parce qu’elle suit la nature, je veux dire parce qu’elle énonce les
on l’état où l’esprit conçoit les choses ; le soleil est lumineux. On suit ou l’ordre de la relation des causes avec les eff
eux faire entendre ma pensée, quand je dis que la construction simple suit l’état des choses, j’observerai que dans la réali
te, mais jamais une phrase de la construction simple, parce qu’on n’y suit pas l’ordre de l’état des choses, ni du rapport i
e trouvent rangés successivement selon le rapport immédiat du mot qui suit avec celui qui le précede : par exemple, Alexandr
L’ordre successif des rapports des mots n’est pas toûjours exactement suivi dans l’exécution de la parole : la vivacité de l’
elle où l’ordre & le procédé de l’analyse énonciative ne sont pas suivis , quoiqu’ils doivent toûjours être apperçûs, recti
ler la plus réguliere, c’est-à-dire à cette construction pleine & suivie dont nous avons parlé d’abord. Par exemple, selon
dinaire ; par exemple, monstrum étant du genre neutre, le relatif qui suit ce mot doit aussi être mis au genre neutre, monst
ersonne, qui grammaticalement est du genre féminin, se trouve souvent suivi de il ou ils au masculin ; parce qu’alors on a da
ne changent point de terminaison, nous sommes obligés communément de suivre l’ordre de la relation que les mots ont entre eux
mple ; ce n’est que relativement à cet ordre, que lorsqu’il n’est pas suivi , on dit en toute langue qu’ily a inversion, &
nstruction simple. Il n’y a inversion que lorsque cet ordre n’est pas suivi . Toute autre idée est sans fondement, & n’opp
pporte des changemens dans les lettres des mots qui précedent, ou qui suivent d’autres mots ; ainsi au lieu de dire réguliereme
alyse énonciative. 3°. Enfin il y a une construction usuelle, où l’on suit la maniere ordinaire de parler des honnêtes gens
anieres. 1°. Ce mot que est souvent le terme de l’action du verbe qui suit  : par exemple, le livre que je lis ; que est le t
ns, selon les rapports que ces pronoms relatifs ont avec les mots qui suivent . 2°. Ce mot que est encore souvent le représentat
ncore souvent le représentatif de la proposition déterminative qui va suivre un verbe : je dis que ; que est d’abord le terme
’abord le terme de l’action je dis, dico quod ; la proposition qui le suit est l’explication de que ; je dis que les gens de
ensée : c’est ce qui va être éclairci par des exemples. Celui qui me suit , dit Jesus-Christ, ne marche point dans les téneb
est-à-dire qui énonce une maniere particuliere de marcher. 2°. Qui me suit , ces trois mots font une proposition incidente qu
à un adjectif. Qui est le sujet de cette proposition incidente ; me suit est l’attribut ; suit est le verbe ; me est le dé
st le sujet de cette proposition incidente ; me suit est l’attribut ; suit est le verbe ; me est le déterminant ou terme de
t ; suit est le verbe ; me est le déterminant ou terme de l’action de suit  : car selon l’ordre de la pensée & des rappor
uit : car selon l’ordre de la pensée & des rapports, me est après suit  ; mais selon l’élocution ordinaire ou constructio
rist ; il ne nous restera plus qu’une seule proposition, celui qui me suit  : ces mots ne forment qu’un sens total ; qui est
u composé ; car on ne juge de celui, qu’entant qu’il est celui qui me suit  : voilà le sujet logique ou de l’entendement. C’e
lle l’antécédent, si vous étudiez bien ; celle qui énonce l’effet qui suivra la condition, est appellée le conséquent, vous de
cution ; ce qui n’est pas maintenant de notre sujet. Un mot doit être suivi d’un ou de plusieurs autres mots déterminans, tou
l donné ce régiment ? on répond à monsieur N. ainsi la préposition à, suivie du nom qui la détermine, fait un sens partiel qui
ut sousentendre in urbe. 2°. Quand un nom détermine un verbe, il faut suivre l’usage établi dans une langue pour marquer cette
dans une langue pour marquer cette détermination. Un verbe doit être suivi d’autant de noms déterminans, qu’il y a de sortes
mot pris substantivement ; & que quand on trouve une préposition suivie d’une autre, comme quand on dit pour du pain, par
udrois seulement qu’on ne les occupât d’abord qu’à expliquer un texte suivi , construit selon ces idées ; ils commenceront ain
n, que parce que moutons est au pluriel & au masculin. L’adjectif suit le nombre & le genre de son substantif, parce
sorte de desirs que vous formez. Dans vos tranquilles coeurs l’amour suit la nature. La construction est, l’amour suit la
nquilles coeurs l’amour suit la nature. La construction est, l’amour suit la nature dans vos coeurs tranquilles. L’amour es
te raison il précede le verbe ; la nature est le terme de l’action de suit , & par cette raison ce mot est après le verbe
s, parce que la raison finit par la voyelle nasale on, qui auroit été suivie de en. Les Poëtes ne sont pas toûjours si exacts,
de vin. On dit le peu, de peu, à peu, pour peu. Peu est ordinairement suivi d’un qualificatif : de vin, est le qualificatif d
ition suivante, ensorte que la proposition précédente & celle qui suit sont les deux correlatives de la comparaison. Qu
me, le froid est rude, rend-il, de fond en comble. Mais si le mot qui suit le d est féminin, alors le d étant suivi du mouve
en comble. Mais si le mot qui suit le d est féminin, alors le d étant suivi du mouvement foible qui forme l’e muet, & qui
cé dans le tems même que l’e muet va se perdre dans la voyelle qui le suit  ; ainsi on dit, grand’ardeur, gran-d’ame, &c.
dividuelle. Cette application ou détermination se fait par le nom qui suit la préposition ; par exemple, si je dis de quelqu
en a d’autres qui ont toûjours un accusatif, & d’autres qui sont suivies tantôt d’un accusatif & tantôt d’un ablatif ;
s, ensorte que cette terminaison n’ait aucun autre usage. Tout ce qui suit de-là, c’est que les noms grecs ont une terminais
angue, formâ carent, non vi ; & cette maniere est une préposition suivie d’un nom qui est, ou au génitif, ou au datif, ou
ion de l’ablatif ; & telle est la pratique qui a été généralement suivie par tous les auteurs de rudimens grecs. Les Grecs
il devient le complément de cette préposition. La préposition greque suivie d’un nom grec au génitif, forme un sens total, un
otal, un ensemble qui est équivalent au sens d’une préposition latine suivie de son complément à l’ablatif : dirons-nous pour
, & reconnoit toûjours le génitif après les prépositions qui sont suivies de ces cas. Il y a en grec quatre prépositions qu
ent la préposition devant le datif : car si la même préposition étoit suivie d’un génitif ou d’un accusatif, tout Port-Royal r
on ne doit point changer la dénomination de la terminaison du nom qui suit cette préposition ; génitif, datif, ou accusatif,
la dénomination du cas qui la détermine, & qu’en grec le nom qui suit une préposition est mis ou au génitif ou au datif
r vainquit Pompée. Le mot qui précede excite la curiosité, le mot qui suit la satisfait. César, que fit-il ? il vainquit, &a
rand nombre d’exemples semblables, on ne doit pas dire que le nom qui suit la préposition soit au génitif ou à l’ablatif, pa
dividu qu’on ne désigne que par le nom de son espece, a besoin d’être suivi d’un déterminatif : il aime la vertu, il demeure
terme abstrait ; il se dit en Grammaire, de l’effet que le mot qui en suit un autre auquel il se rapporte, produit sur ce mo
’académie françoise fait ce mot masculin, & c’est l’usage le plus suivi  ; cependant Danet, Richelet, & l’auteur du No
in. Les Latins, dit ce dernier en parlant de la dialecte éolique, ont suivi particulierement cette dialecte. Le prote de Poit
ée Éolie. Cette dialecte est celle qui a été le plus particulierement suivie par les Latins. On trouve dans Homere ces quatre
il, de l’-ail, ati-r-ail, évan-t-ail, por-t-ail, &c. ou qu’il est suivi du moüillé foible, la ville de Bl-aye en Guienne,
o-m-eil. &c. Mais selon d’autres il n’y a en ces derniers que l’e suivi du son mouillé ; le v-ie-il-home, con-s-e-il, som
elon ces grammairiens, dans oeil qu’on prononce euil, il n’y a que eu suivi du son mouillé, ce qui me paroît plus exact. Comm
. La prononciation naturelle de cette diphthongue est celle que l’on suit en grec, λόγοι ; on entend l’o & l’i. C’est a
deux parties, dont l’une est à une ligne & l’autre à la ligne qui suit . Les Imprimeurs instruits ont grande attention à
d’union. ou simplement tiret. III. On met une division après un verbe suivi du pronom transposé par interrogation : que dites
les Latins prirent leur signe d’aspiration H, en quoi nous les avons suivis . La prononciation de l’eta a varié : les Grecs mo
rononcé comme notre e ouvert commun au milieu des mots, lorsqu’il est suivi d’une consonne avec laquelle il ne fait qu’une mê
inventée que pour indiquer la prononciation, mais elle ne sauroit en suivre tous les écarts, je veux dire tous les divers cha
ppèlle, il mène, ma nièce, & encore dans tous les mots où l’e est suivi d’une consonne avec laquelle il forme la même syl
exacte, c’est qu’on dit qu’anciennement les voyelles longues étoient suivies d’s muettes qui en marquoient la longueur. Les Gr
d’abord écrites que parce qu’elles étoient prononcées. L’ortographe a suivi d’abord fort exactement sa premiere destination ;
roesto esse, être prêt. L’e est aussi bref en plusieurs mots, quoique suivi d’une s, comme dans presque, modeste, leste, terr
n vient à prononcer l’r, ce qui arrive toutes les fois que le mot qui suit commence par une voyelle ; alors l’e fermé devien
is comme l’e de l’infinitif devient ouvert commun, lorsque l’r qui le suit est lié avec la voyelle qui commence le mot suiva
e trouve dans toutes les langues, toutes les fois qu’une consonne est suivie immédiatement par une autre consonne ; alors la p
es des troisiemes personnes du pluriel des verbes, quoique cet e soit suivi d’nt qu’on prononçoit autrefois, & que les vi
assez grand nombre de ces connoissances préliminaires que celles qui suivent supposent : « Notre ame, dit le P. Buffier, jésu
n, de la maniere que nous venons de l’exposer, me paroît la seule qui suive l’ordre, la dépendance, la liaison & la subor
r place ou position, relativement au verbe qu’ils précedent ou qu’ils suivent , ou bien par les prépositions dont ils sont le co
de détermination individuelle, & voilà pourquoi dans est toûjours suivi de l’article devant les noms appellatifs, au lieu
r la plûpart, du P. Bouhours, & des autres observateurs qui l’ont suivi . En ou Dans suivis d’un nom sans article, pa
hours, & des autres observateurs qui l’ont suivi. En ou Dans suivis d’un nom sans article, parce que le mot qui suit
i. En ou Dans suivis d’un nom sans article, parce que le mot qui suit la préposition n’est pas pris dans un sens indivi
ét. liv. IV. Peut être diroit-il aujourd’hui à Florence. En ou Dans suivis d’un nom avec l’article, à cause du sens individu
me maniere ; mais nous n’en prononçons jamais le t, même quand il est suivi d’une voyelle : c’est pour cela que depuis que no
toutes les fois qu’un mot finit par une voyelle, & que celui qui suit commence par une voyelle, on insere entre ces deu
ieme lettre de l’alphabet latin, & de ceux des autres langues qui suivent l’ordre de cet alphabet. Le f est aussi la quatri
’ont remarqué avant nous, dit P. R. id. ibid. est aujourd’hui la plus suivie . Voyez Consonne . Ces trois letres F, V, & Ph
ersonne, qui grammaticalement est du genre féminin, se trouve souvent suivi de il ou de ils, parce qu’on a dans l’esprit l’ho
arole apporte des changemens dans les lettres ou dans les mots qui en suivent ou qui en précedent d’autres : c’est ainsi qu’une
te d’hyperbate, qu’on appelle anacholuthon, ἀνακόλουθον, quand ce qui suit n’est pas lié avec ce qui précede ; c’est plûtôt
ia. Ce mot vient 1°. d’ἀκόλουθος, comes, ἀκόλουθον, consectarium, qui suit , qui accompagne, qui est apparié ; 2°. à ἀκόλουθο
accompagne, qui est apparié ; 2°. à ἀκόλουθον on ajoûte l’α privatif, suivi du ν euphonique, qui n’est que pour empêcher le b
c’est-à-dire sens figuré. Mais, comme je l’ai déja remarqué, il faut suivre dans le sens allégorique & dans le sens anago
eut nous tromper, lorsqu’elle est bien dirigée, c’est-à-dire, qu’elle suit la lumiere naturelle que Dieu lui a donnée, qu’el
t autorisé par l’église ou par le concert unanime des peres, ou qu’il suit naturellement du texte, & que l’Ecriture même
rsité si frappante ? Non sans doute ! L’attention profonde & trop suivie détruit la force des fibres, cause des maux de tê
royoit avoir un nez de verre ; ceux qui se persuadent être obligés de suivre tel régiment, dans l’idée qu’ils y ont été engagé
ensorte qu’on puisse les consulter pour connoître l’usage qu’il faut suivre par rapport à la prononciation de ce mot. 2°. Les
lément, l’idée d’un hôpital pour les fous ; & quand ces mots sont suivis d’un complément, l’idée d’un lieu destiné aux fol
33 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
s savent ce qu’ils font. Léopold Robert, en ses épanchements naïfs et suivis avec ses amis, ne se doutait pas qu’il serait un
triote, Girardet ; il fréquentait en même temps l’atelier de David et suivait ses leçons. Ce grand maître, et Gérard, qui appré
il se trouve ici beaucoup d’ouvrage pour moi, je laisse tout pour ne suivre que tes conseils. Mais la joie de Léopold Robert
puis vint le travail : il s’agissait de se diriger, de trouver et de suivre son genre de talent. Il y avait d’un côté les tab
beaucoup moins de regarder les maîtres que la nature : « Je cherche à suivre la nature en tout. David nous disait toujours que
. David nous disait toujours que c’est le seul maître que l’on puisse suivre sans craindre de s’égarer. » Mais il se souvint d
u talent quelque chose d’original et le sortent de l’ornière que l’on suit trop généralement. Il se félicitait d’avoir écha
imait à moraliser de plus en plus : j’ai à revenir en arrière et à le suivre , en le citant surtout et en me servant de ses par
34 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Avis du traducteur » pp. -
nière est celle qu’on a réimprimée le plus souvent, et que nous avons suivie . « Ce livre, disait Monti, est une montagne arid
s mines d’or. » La comparaison manque de justesse. Si l’on voulait la suivre , on pourrait accuser dans la Science nouvelle, no
ncore venu.   On trouvera dans le discours et dans l’appendice qui le suit une vie complète de Vico. Le mémoire qu’il a lui-
35 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »
llence. L’historien est comme un fonctionnaire officiel et grave, qui suit ou fraye les grandes routes et tient le centre du
ne parut au collège que dans les classes supérieures. Le jeune Nodier suivit pourtant à Besançon les cours de l’École centrale
n ? Nous nous garderions bien, quand nous le pourrions, de chercher à suivre le réel biographique dans ce qui est surtout vrai
e, que dans ses inspirations les plus heureuses Nodier vieillissant a suivi . Au retour de Novilars, il fréquenta à Besançon l
e très-dissipées et très-oisives. Son père l’aurait voulu avocat ; il suivit le droit à Besançon, mais inexactement et sans fr
Le Peintre de Saltzbourg, journal des émotions d’un cœur souffrant, suivi des Méditations du Cloître, 1803. Le dernier Cha
’estime humaine. Nodier, si fait pour pratiquer ces voies et pour les suivre , et qui, jeune, en savait mieux que les noms, ne
urante, rompue, variée, excursive. Ne lui demandez pas une discussion suivie et rigoureuse, armée de précautions, appuyée aux
a fait et doublé une excellente rhétorique : voilà tout. Dans le plus suivi et le plus philosophique de ses jeux érudits, dan
que jamais sont dissipants. Je n’essayerai pas de le deviner et de le suivre à travers ces enthousiastes chaleurs de la premiè
Jours, et les passa à la campagne dans un château ami. Les années qui suivent , et où se rassemble avec redoublement son reste d
modèles étrangers sur Nodier (on peut déjà le conclure de notre étude suivie ) est encore plus apparente que réelle. On a vu à
inconnus, qui probablement eussent aidé et succédé. Nulle aigreur ne suivit en lui ces mécomptes du talent et de la gloire. L
ni plus amusé que lui. Et qui donc serait plus capable, en effet, de suivre en buissonnant l’histoire et les aventures de cha
ur sur ce fol épisode, si j’en viens à traiter le Nodier réel et à le suivre de plus près. 178. M. Mérimée, successeur de No
36 (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »
t plus particulièrement ses transformations récentes ; nous qui avons suivi toujours, et, dans quelques-unes des dernières ci
religion, Allemand ou Anglais en poésie, on comprendra que la marche suivie par le Globe fût à la fois une nouveauté très-ori
quer. Cependant voici quelle fut notre idée durant les trois mois qui suivirent Juillet. Nous crûmes qu’avec les éléments actuels
de sa direction et de ses travaux, une raison profonde pour qu’il ait suivi la marche qu’il a suivie, pour qu’il ait passé pa
s travaux, une raison profonde pour qu’il ait suivi la marche qu’il a suivie , pour qu’il ait passé par ses transformations div
37 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 64-81
vue, et qui, je crois, s’est trompé en effet, mais qui avait un plan suivi , étendu et plus raisonné qu’on ne serait tenté de
tenté de le lui reconnaître. Il se dessinerait tel surtout, si on le suivait dans ses démêlés et ses querelles avec les hommes
se, et qu’il vit aux dépens de l’ennemi, fut-ce à nos propres dépens. Suivons -le donc jusque chez nous. Quand je dis chez nous,
ervez-les bien et partez de là. Je ne vous dis pas, gens d’esprit, de suivre , sans vous en rendre compte, ce grand courant ; j
ges que le Ciel m’a repris ! La mère, en s’en allant, des agneaux fut suivie  ; L’une partit, puis l’autre ! Avant qu’il fût de
mort, hélas ! me les a faites,   Immobiles dans le cercueil. Mes pas suivent encor le char qui les emporte ; Dans la fosse mon
ne misère J’ai porté le fardeau tous les jours….. ; et le sonnet qui suit , écrit au bord de la mer, et où le poète dit éner
38 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LVI » pp. 215-217
seil d’État, a passé (hier 4) à la Chambre des pairs. Ainsi le vote a suivi le sens général de la discussion. Le coup est por
des pairs et aux amendements de la Commission. Il n’a pas consenti à suivre dans ses prévisions presque lamentables l’imagina
ire plaisamment à un de nos amis et compatriotes, le docteur R… qui a suivi de près tout ce débat, que le ministre était vrai
39 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Millevoye, Charles (1782-1816) »
e, Charles (1782-1816) [Bibliographie] Les Plaisirs du poète, suivi de poésies fugitives (1801). — Armand, ou les tou
ue (1806). — Le Voyageur (1807). — Belzunce ou la Peste de Marseille, suivi de poèmes (1808). — Les Bucoliques, trad. du lati
Rotrou (1811). — Charlemagne, poème en dix chants (1812). — Élégies, suivies d’Emma et Eginard (1812). — Goffin, ou le Héros l
40 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 453-456
ménager. Quel charme a pour vous le danger, Que vous aimiez tant à le suivre  ? Si vous aviez dans les combats D’Amadis l’armur
vaudrez de moitié moins. Ce respect, cette déférence, Cette foule qui suit vos pas, Toute cette vaine apparence, Au tombeau
ule qui suit vos pas, Toute cette vaine apparence, Au tombeau ne vous suivront pas. Quoi que votre esprit se propose, Quand votr
41 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — II. Duclos historien » pp. 224-245
lui dois, et que je ne saurais trop publier. Cependant je n’ai point suivi son plan ; j’ai encore moins adopté ses vues. » I
détails qu’il a trouvés sur la cérémonie du mariage, sur le dîner qui suivit et sur ceux qui y assistèrent. Duclos supprime to
force : « L’épuisement des finances, dit-il, fit que le Dauphin, pour suivre le roi, emprunta de l’abbaye de Saint-Antoine de
qualités nécessaires pour bien gouverner. » Et après une comparaison suivie de Louis XI avec Louis XIII, puis avec Louis XII,
l’un ni à l’autre), du moins pour l’intérêt, pour cet intérêt lent et suivi qui naît du fond des choses et qui, de l’auteur c
Louis XI, et qu’il avait trouvé apparemment commode : il n’a fait que suivre pas à pas et abréger Saint-Simon. Comme dans son
’elle prenait au roi, qu’il lui répondit qu’elle avait raison ; qu’il suivrait son conseil en tout ce qu’il pourrait là-dessus,
rer à quoi s’est réduit son travail. Je crois qu’une comparaison plus suivie et plus approfondie que celle que j’ai pu faire c
rnent plus vivante à tous les regards (comme Saint-Simon), Duclos n’a suivi qu’une voie moyenne, conforme sans doute à la nat
42 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — S’il est plus aisé, de faire une belle action, qu’une belle page. » pp. 539-539
isté entre des siècles qui les attendaient et des siècles qui les ont suivis et qui les suivront sans les reproduire. Aucune g
cles qui les attendaient et des siècles qui les ont suivis et qui les suivront sans les reproduire. Aucune grande révolution, ch
ur. Si vous étiez bien aimable, ou vous nous précéderiez ou vous nous suivriez au Grand-Val ; mais vous aimerez mieux écrire un
e la lui faire passer promptement et telle que la voilà. 113. Nous suivons ici le manuscrit. Le texte exact est, on le sait,
43 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192
régions plus orageuses de la sphère et sur d’autres confins, lui, il suivait sa belle et large voie, populaire d’une popularit
le reçut comme un fils, lui donna des conseils particuliers, lui fit suivre son cours, le lia avec son autre lui-même, Picard
réglée. Un moment vient où le jeune homme, qui jusqu’alors avait paru suivre la leçon des devanciers et des maîtres, se croit
éré, qui devenait le chef des siens. D’excellents amis, juges avisés, suivaient en détail, assistaient de leurs conseils les œuvr
sentiment profond qu’on éprouva près d’eux… De tels vers et ceux qui suivent , et que je regrette de ne pouvoir citer avec éten
marquable et cette force réelle dont j’ai parlé consistaient plutôt à suivre sa ligne en tenant compte habilement des obstacle
édé, de sa tactique savante en cette seconde phase, serait curieuse à suivre de près : nous nous tenons aux simples aspects. C
sont pas donné la peine de bien comprendre ma vraie pensée, et ce qui suit y suppléera. — Voir l’Appendice, à la fin du volu
44 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
fférentes reprises ; c’est l’état d’un homme dont le sommeil n’est ni suivi ni continu, mais coupé & interrompu. Le supin
a foible g se change nécessairement dans la forte c, à cause du t qui suit , & qui est une consonne forte ; l’organe ne p
nt terminés en are, & sont de la premiere conjugaison. 2°. Qu’ils suivent invariablement la nature de leurs primitifs, étan
aimé imaginer des exceptions chimériques & embarrassantes, que de suivre une conséquence si palpable. Au contraire on n’a
ractéristique en latin ; laudavi, laudavero ; dixi, dixero ; qu’il en suit l’analogie en françois. Il est composé d’un auxil
rrive sur tout quand un mot finit par le caractere g, & qu’il est suivi d’un autre mot qui commence par une voyelle ou pa
ns point ici des usages de notre langue. Les deux lettres C & G y suivent jusqu’à certain point le même systeme, malgré les
s articulations auxquelles l’usage à refusé des caracteres propres. C suivi de la lettre h est le type de l’articulation fort
ulation initiale est plus forte dans le second que dans le premier. G suivi de la lettre n est le symbole de l’articulation q
es matieres y seroient divisées par genres, & chaque genre seroit suivi de ses especes : le genre une fois défini, il suf
mmaticale, le génitif est la racine prochaine des cas obliques ; tous suivent l’analogie de sa terminaison, tous en conservent
ésulter des différences de la totalité des cas ; mais ces différences suivent exactement celles du génitif, & par conséquen
ronis, supp. uxor ; Sophia Septimi, supp. filia. Il. D’autres fois il suit quelqu’un de ces adjectifs présentés sous la term
ventions une fois adoptées, c’est une obligation indispensable de les suivre dans tous les cas pareils ; & il n’est plus p
usage universel ; ils tiennent à la nature de la pensée même ; ils en suivent l’analyse ; ils n’en sont que le résultat. Les au
ou ne pas se conformer quant à la lettre, quoiqu’effectivement ils en suivent toûjours & nécessairement l’esprit. Si l’on t
de l’étymologie peut avoir deux fins différentes. La premiere est de suivre l’analogie d’une langue, pour se mettre en état d
éder, parce qu’elle n’envisage qu’un objet, l’exposition claire & suivie de la pensée. La construction usuelle, est celle
construction usuelle est donc simple ou figurée : simple, quand elle suit sans écart le procédé ordinaire de la langue ; fi
a Grammaire ; & pour en exposer l’art avec methode, il n’y a qu’à suivre le plan même de l’Orthologie. Or nous avons d’abo
s les matieres grammaticales, & de tracer un plan qui puisse être suivi , du moins dans l’exécution d’un ouvrage élémentai
modernes, cela n’est arrivé que par l’indolence des copistes qui ont suivi le mouvement des doigts & écrit de suite ce s
tre finale du mot précédent, soit voyelle, soit consonne, est réputée suivie immédiatement d’une voyelle. Ainsi au lieu de dir
smis libellus. L’ordre des parties d’oraison est celui que l’auteur a suivi  ; & il est entré sur les idiotismes grecs, da
ils appartiennent, au lieu qu’ils appellent anomaux les verbes qui ne suivent pas exactement les loix de leur conjugaison. Voye
es peuples, avons en cela imité les Latins, c’est que nous avons tous suivi l’impression de la nature : car il n’y a que ses
en deux vers françois : Il faut abréger la voyelle, Quand une autre suit après elle. Ce principe n’est pas propre à la la
tout le monde peut vérifier, que nous prononçons breve toute voyelle suivie d’une autre voyelle dans le même mot : lĭer, nŭer
atus est un vice réel dans la parole, sur-tout entre deux mots qui se suivent  ; loin cependant d’y déplaire toûjours, il y prod
assez d’attention pour différencier le j capital de l’ i  : que ne suivent -ils les erremens du caractere courant ? L’i ne de
otismes réguliers, parce que les regles immuables de la parole y sont suivies , & qu’il n’y a de violé que les institutions
r des exemples ; mais en y appliquant les principes qu’il convient de suivre pour en pénétrer le sens, & pour y découvrir,
e, parce que l’usage en a prévalu au point qu’il n’est plus permis de suivre en pareil cas la Syntaxe pleine : il ne laisse pa
té, comme les noms les déterminent par l’idée de leur nature. D’où il suit qu’un pronom, qui en cette qualité seroit indéfin
signification générale & originelle du verbe. Il n’y a plus qu’à suivre le cours des conséquences qui sortent naturelleme
l’on puisse employer pour cette désignation. Nous, au contraire, qui suivons l’ordre analytique, ou qui ne nous en écartons pa
re commune à tous les individus auxquels elle peut convenir ; d’où il suit que l’infinitif est tout-à-la-fois verbe & no
atter l’oreille. Voilà donc trois differens ordres que la parole doit suivre tout à la fois, s’il est possible, & qu’elle
luence des trois, quel est pour elle le principal, celui qu’elle doit suivre le plus scrupuleusement, & qu’elle doit perdr
de la pensée par la parole. Le premier, c’est d’assujettir les mots à suivre dans l’élocution la gradation même des idées &
& en quelque sorte parallele à celle de l’esprit même, dont elle suit pas-à-pas les opérations. Il donne le nom de tran
un être avant qu’il en observe la maniere d’être ; que le verbe soit suivi de son complément, parce toute action doit commen
el rapport ; ce rapport a un premier terme, puis un second : s’ils se suivent immédiatement, la plus grande liaison est observé
Quintilien & autres, nous donnent une si grande idée. comment en suivrions -nous les vûes dans la construction de notre latin
erborum. Ce premier point est indifférent à notre sujet ; mais ce qui suit y vient très-à-propos : in conjunctis autem verbi
le que M. l’abbé de Condillac, & qu’il n’auroit pas jugé que l’on suivît également l’ordre direct de la nature dans les de
ée dans cette construction, & que l’ordre analytique n’y soit pas suivi en toute rigueur : c’est dans ce savant évêque un
devienne le garant ? Vous voyez ici qu’il n’est point d’avis que l’on suive rigoureusement cette suite nécessaire de l’ordre
goût exquis ; & c’étoit manquer de l’un & de l’autre, que de suivre invariablement la marche monotone de la froide an
tes les syntaxes avec cet ordre analytique ; les langues analogues le suivent pié-à-pié ; on ne s’en écarte que pour en atteind
s langues transpositives n’ont pu se procurer la liberté de ne pas le suivre scrupuleusement qu’en donnant à leurs mots des in
orme aux choses qui sont modeles. Et s’il y a plusieurs choses qui se suivent ou plusieurs parties d’une même chose, & qu’e
rangement que dans la pensée, il y aura encore renversement ; d’où il suit que l’inversion ne peut être que dans les pensées
mensonges, les ont mises dans la classe des choses abominables. Mais suivons les conséquences : il est donc essentiel de bien
nce & de la raison ; & les regles par conséquent qu’il faut y suivre , sont invariables & sûres. Le second est du r
 ! quelle énergie ! Si l’on dérangeoit cette belle construction, pour suivre scrupuleusement la construction analytique ; tent
. Ces trois premieres démarches sont l’affaire du maître : celles qui suivent sont l’affaire des commençans ». Dispensons-nous
ne parois tu pas, mon Spurius, … Pardon ; j’ai voulu sur votre parole suivre votre méthode, mais me voici arrêté parce que je
sance seule peut rendre la langue intelligible : ici la marche en est suivie régulierement ; là la phrase s’en écarte, mais le
’y a point de rusticité dans des procédés dictés par la nature, & suivis d’une façon ou d’une autre dans toutes les langue
votre traduction, si la théorie de vos remarques grammaticales étoit suivie d’une application pratique dans une construction
& applicable indistinctement à toutes les especes de mots qui ne suivent pas la marche du paradigme qui leur est propre :
a nôtre n’est qu’une foible émanation & une image imparfaite. Que suit -il de-là ? Deux conséquences importantes : la pre
oit fallu de même employer le C sans voyelle, quand il auroit dû étre suivi d’un E, puisque le nom de cette consonne renferme
mieux ne font entendre à mon oreille que l’articulation ordinaire l, suivie des diphtongues iage, iesse, iant, ion, ieux, dan
; rouille, & autres terminés par lle, quoique la lettre l ne soit suivie d’aucune diphtongue écrite, on y entend aisément
ions considérables ». 1°. Dans tous les mots où l’articulation l est suivie d’une diphtongue où le son prépositif n’est pas u
vellieux, milliant, &c. 2°. Pour les mots où l’articulation l est suivie de la diphtongue finale ie, il n’est pas possible
ion l est suivie de la diphtongue finale ie, il n’est pas possible de suivre sans quelque modification, la correction que l’on
este, parce que les yeux & le geste sont destinés par la nature à suivre les mouvemens que les passions leur impriment, &a
iscernables, & la décomposition en est toûjours possible. D’où il suit que les lumieres véritables de la raison ne peuve
regardée que comme une fiction chimérique & propre à égarer. Mais suivons le simple raisonnement. Une langue est, sans cont
ensuite pour les mettre en état de les exiger les uns des autres. Que suit -il de-là ? que si l’on s’obstine à vouloir fonder
varier les aspects auparavant trop uniformes. Ammien Marcellin qui a suivi l’empereur Julien dans cette contrée, Pline &
édent ; la posteriorité est essentielle au terme conséquent : d’où il suit qu’entre les idées partielles d’une même pensée,
s, comme les François & les Italiens, qui avec des mots différens suivent à peu-prés une même construction, parviennent ais
ordre analytique, parce que la succession des mots dans le discours y suit la gradation analytique des idées ; la marche de
& en quelque sorte parallele à celle de l’esprit même, dont elle suit pas à pas les opérations. Les langues transpositi
l’ordre analytique, & qui acquierent ainsi le droit de leur faire suivre dans le discours une marche libre & tout-à-fa
eurs procédés, quelquefois dans la même vûe, & d’autres fois pour suivre ou les impressions du goût, ou les lois de l’harm
s. Dans une proposition simple & absolue, la construction usuelle suit l’ordre analytique ; die creaturen aussern ihre t
ner la question, elle prouve du-moins que la construction analytique, suivie dans la langue. la plus ancienne dont nous ayons
s, conformément à ce qui nous est indiqué par la raison même. D’où il suit que les langues modernes de l’Europe qui ont adop
niere les ainées, parce que la production en est plus facile. D’où il suit que la syllabe ma est antérieure à ba, parce que
spects, & des preuves bien solides, que les premiers langages qui suivirent immédiatement le deluge, furent ceux qu’ont parlé
our qu’une langue est la même, malgré ses variations, tant qu’on peut suivre ses traces, & qu’on trouve dans son origine u
angue primitive & la dérivée sont constituées de maniere à devoir suivre une marche transpositive, la langue moderne pourr
onstruction analogue ou transpositive : l’hébreu & notre françois suivent le plus scrupuleusement l’ordre analytique ; le g
lus propres à l’exposition nette & précise de la vérité, qu’elles suivent plus scrupuleusement la marche analytique de l’es
devoit être, ce semble, le premier principe de l’ordre qu’il falloit suivre dans la table des lettres ; les voyelles auroient
ion a son utilité, & je ne trouverois pas hors de propos qu’on la suivît pour régler l’ordre des articulations linguales e
de force dans le mouvement organique qui en est le principe. D’ou il suit que dans l’ordre alphabétique, il ne faut pas sép
parler que des élémens de la voix prononcée, dont les lettres écrites suivent assez communément le sort, parce qu’elles sont le
étalepse est une espece de métonymie, par laquelle on explique ce qui suit , pour faire entendre ce qui précede, ou ce qui pr
ntendre ce qui précede, ou ce qui précede, pour faire entendre ce qui suit  : elle ouvre, pour ainsi-dire, la porte, dit Quin
deux mots, est demeuré tout seul dans le langage ordinaire, sans être suivi de dic ou de da, qu’on supprime par ellipse : ced
re de ces deux mots, selon le sens ; c’est ce qui précéde pour ce qui suit  : & voilà pourquoi on dit également cedo, soi
iade, ch. vij. Donner un frein à ses passions, c’est-à-dire n’en pas suivre tous les mouvemens, les modérer, les retenir comm
re que la formation du coeur en exige encore de plus grandes, de plus suivies , de plus scrupuleuses ? Je reviens à ce que notre
marquées que celle du’génie de ces langues. 1°. Les langues analogues suivent , ou exactement ou de fort près, l’ordre analytiqu
& par eux-mêmes ; ce qui ne peut être le fruit que d’un exercice suivi pendant quelque tems, & fondé sur des notions
vigoureux, qui puissent en atteindre la hauteur, en saisir le fil, en suivre l’enchaînement, & qu’il s’agit ici de se mett
es sortes de raisons me portent à croire la meilleure que l’on puisse suivre à l’égard des langues transpositives ; je ne la p
le nom virtutum, auquel il a un rapport d’identité, & qu’il doit suivre dans la construction analytique. Virtutum (des v
du nom appellatif sous-entendu recordatio, & doit par conséquent suivre recordatio dans l’ordre analytique. Il y a donc d
veniat est au subjonctif, à cause de la conjonction ut qui doit être suivie du subjonctif quand elle lie une proposition qui
inative de l’antécédent sous-entendu causam, & doit conséquemment suivre l’antécédent causam dans l’ordre analytique. Il y
s remplacer leur quin par que ne, & que nous le devons, tant pour suivre le génie de notre langue, que pour nous rapproche
également précédés des regles de formation les plus générales, & suivis des verbes latins traduits pour être conjugués co
mme le paradigme auquel ils seront rapportés. Les conjugaisons seront suivies de quelques remarques générales sur les usages pr
dre au jeune éleve les fondemens du discours figuré dans le livre qui suit . 3°. Elémens grammaticaux du discours figuré, ou
i convenoit dans la bouche d’Enée au moment actuel : que des discours suivis , raisonnés & froids par consequent, ne pouvoi
à interpréter Virgile sans tordre en quelque maniere son texte, & suivons sans résistance le cours des idées qu’il présente
rche ordinaire ; mais quelle différence entr’eux & les enfans qui suivent la méthode vulgaire ! Sans entrer dans aucun déta
gane, pour ainsi dire, de la raison, n’est pas plus proportionné pour suivre les raisonnemens de la méthode analytique, que ne
. Scioppius, dans sa grammaire philosophique, de participio, pag. 17, suit le torrent des Grammairiens, en reconnoissant leu
Examinons-les l’une après l’autre. I. Sanctius, & ceux qui l’ont suivi , comme Scioppius & M. Lancelot, ont été tromp
ce que des êtres indéterminés ne peuvent avoir des rapports fixes. Il suit donc encore de ceci que les noms & les pronom
par rapport aux genres, ces deux parties d’oraison se séparent & suivent des lois différentes. Chaque nom a un genre fixe
onnes, par exemple, qui ne sont dans les verbes que des terminaisons, suivent la relation du sujet à l’acte de la parole, &
rte d’adjectifs, est une idée partielle de la nature totale : d’où il suit que si l’on ne veut envisager les êtres dans le d
endu par une préposition avec son complément est un adverbe : d’où il suit qu’aucun mot de cette espece ne doit entrer dans
valent d’une préposition avec son complément est un adverbe ; d’où il suit que quand on écriroit de faite par conséquent, il
des énumérations ou des listes de phrases, & non comme un ouvrage suivi & affermi par les liens de l’analogie ». C’e
y affermir le c qu’on prononceroit comme s, s’il etoit immédiatement suivi de l’e. Il n’est pas démontré néanmoins que ces v
ique ou métaphysique, terminé par un n nasal, se trouve immédiatement suivi du nom auquel il a rapport, & que ce nom comm
entendre l’articulation ne après l’adverbe bien ; c’est lorsqu’il est suivi immédiatement de l’adjectif, ou de l’adverbe, ou
utilement, bien écrire, bien entendre, &c. Si l’adverbe bien est suivi de tout autre mot que de l’adjectif, de l’adverbe
ne la fait pas entendre dans dans d’autres. Si la préposition en est suivie d’un complément qui commence par un h muet ou par
de notre gn mouillé, comme du l mouillé ; que c’est l’articulation n suivie d’une diphtongue dont le son prépositif est un i
irme ma conjecture, puisque l’on voit que notre gn répond souvent à m suivi d’une voyelle dans le radical ; Bretagne de Brita
iment, ils aimerent, ils aimeroient, ils aimoient, &c. N capital suivi d’un point, est souvent l’abregé du mot nom, ou n
p;c. mais si nous introduisons quelques mots privatifs nouveaux, nous suivons la méthode latine & nous nous servons de in.
qu’il se contentera d’introduire quelque léger changement, qui étant suivi d’un autre quelque tems après, amenera successive
es plus célebres publiés depuis quelques dix ans. Ce dictionnaire est suivi de l’éloge historique de Pantalon-Phébus, plaisan
à tenir sur leurs gardes bien des écrivains, qui apparemment auroient suivi & imité ceux que cette contre-vérité a notés
de plus celle de quatre côtés & de quatre angles, &c. d’où il suit d’une maniere très-évidente que l’étendue & l
ement dans l’une suppose dans l’autre un chagement contraire. D’où il suit encore que les noms propres, déterminant les être
e mettoit à la tête des autres, immédiatement avant le nom, qui étoit suivi du cognomen, & ensuite de l’agnomen. P. Corne
iers petes la faculté de parler & une langue toute faite. D’où il suit qu’il n’y a aucune priorité d’existence entre les
oms avec lesquels ils sont en rapport d’identité. Voyez Identité . Il suit de-là que les adjectifs & les verbes doivent
p; la préposition latine prae en est la racine ; second veut dire qui suit , du verbe latin sequor : ainsi dans un ordre de c
génitif a un crément. De la destination essentielle du nominatif, il suit deux conséquences également nécessaires. La premi
s les dérivés des verbes connoître & paroître où l’oi radical est suivi d’une syllabe qui n’a point d’e muet ; comme conn
inué & prendre une certaine durée. Ainsi, dans le cas où elle est suivie de t, il semble que le mouvement explosif du siff
du moins certain qu’il rencontre juste dans la reflexion générale qui suit  : Nomina verbaque non positu fortuito, sed quddam
onction, que l’on nomme aussi les parties d’oraison. Voyez Mot . Elle suit les lois de la Grammaire. Le style caractérise le
r désigner les systèmes particuliers que ces écrivains ont publiés ou suivis . C’est que la régularité indiquée par l’étymologi
ité indiquée par l’étymologie du mot, n’est autre chose que celle qui suit nécessairement de tout corps systématique de prin
ent amem, ames, amet ; puis on trouve amabam, amabas, amabat, &c. suivi d’amarem, amares, amaret, &c. & ainsi de
ien ; mais je voudrois qu’on le fît avec plus d’ordre, & que l’on suivît celui des conjugaisons mêmes. Le rudiment de P. R
s sum ou fui, &c. Il y a un verbe de la troisieme conjugaison qui suit la même anomalie ; c’est fido, fisus sum ou fui :
e la quatrieme conjugaison, ne peut être placé qu’ici ; & il sera suivi immédiatement de la conjugaison du défectif memin
ncourt avec l’acte de la parole, ou qu’elle le précede, ou qu’elle le suit  : ce qui divise chacune des trois especes général
isées par le mot radical qui y sert de sujet à l’auxiliaire ; d’où il suit qu’ire est le présent proprement dit, itum le pré
icipe en us y a le sens actif ; precatus (ayant prié), secutus (ayant suivi ), usus (ayant usé), &c. Il y en a plusieurs e
ble dans les prétérits des verbes actifs relatifs, quand le verbe est suivi de son complement principal. Seconde regle. On e
c’est toujours le même principe, quoique le complément principal soit suivi d’un autre nom qui s’y rapporte. Ce seroit la mêm
autre nom qui s’y rapporte. Ce seroit la même chose, quand il seroit suivi d’un adjectif : le commerce a rendu cette ville p
l ne faut qu’un peu d’attention pour démêler la syntaxe que l’on doit suivre . En général il faut se servir du supin, lorsqu’il
amp; de plusieurs autres qui viennent de mots latins commençant par s suivie d’une autre consonne, scholaris, spica, spongia,
ent fait ; parvenir, venir jusqu’au bout ; persécuter comme persequi, suivre avec acharnement ; peroraison, ce qui donne la pl
pas permis d’inventer de nouvelles façons de parler, & qu’il faut suivre celles que l’usage a établies ; car cela ne s’ent
itateurs serviles & mal-adroits. Il n’y a qu’une lecture assidue, suivie & raisonnee des bons auteurs qui puisse mettr
urs autres de la même terminaison, qui n’ont point de pluriel, ou qui suivent la regle suivante qui est la plus générale. 4°. L
iode dont le sens est absolument fini, c’est-à-dire lorsque ce qui la suit en est tout-à-fait indépendant. Nous observerons,
e ; mais qu’elle est effectivement la même de part & d’autre. Que suit -il de-là ? L’académicien en conclut qu’il faut un
comment, &c. c’est quelquefois un simple adjectif ou un participe suivi de quelques complémens, mais il peut toujours êtr
ssant, dans son germe infecté. Henriade, ch. iv. Si ces additions suivent immédiatement l’antécédent, on peut conclure qu’e
cherche à rapporter à la seconde un mot qui ne peut lui convenir. Il suit de cette remarque que, quand l’apostrophe est ava
toutes les phrases qui ont un sens tout-à-fait indépendant de ce qui suit , ou du-moins qui n’ont de liaison avec la suite q
l’idée nécessaire du rapport dont elle est le signe, & sans être suivie d’un terme conséquent qui acheve d’individualiser
pellé dans le langage grammatical le complément de la préposition. Il suit donc de tout ce que l’on vient de dire, 1°. que t
suum partitio naturalis est, in omni item idiomate tot casus reperiri suit necesse. Minerv. j. 6. Sans rien repeter ici des
semble, écrire visavis sans division, est un adverbe, & de qui le suit est la seule préposition qui exige un complément 
un château, au-dedans de nous-mêmes. Il est préposition, quand il est suivi d’un complément immédiat qui est un nom ou un pro
s phrases, c’est que, qui lie les propositions incidentes dont il est suivi à son antécédent sous-entendu, par exemple, le mo
de tems ou de lieu, que l’on détermine ensuite par la préposition de, suivie de son complément ; & M. l’abbé Régnier s’est
fait. Proche. Proche le temple, proche le palais. Quand proche est suivi de de, c’est un adverbe général de lieu, dont le
be général de lieu, dont le sens est déterminé par la préposition de, suivie de son complément ; & il en est de même d’aup
comme quand on dit un procès pendant au parlement ; suivant du verbe suivre pris dans le sens d’obéir, comme quand on dit, je
ant du verbe suivre pris dans le sens d’obéir, comme quand on dit, je suivrai vos ordres ; touchant du verbe toucher : attendu,
ins spacieux, &c. D’ailleurs la préposition par est assez souvent suivie d’une autre, & l’on dit fort bien, j’ai passé
y a particulierement ellipse dans les phrases où une préposition est suivie immédiatement d’un que : par exemple, après qu’il
ces tours analytiques ne sont point proposés ici comme des modeles à suivre dans l’usage ; ce sont des développemens pour ren
e vicieuse, dit-il ailleurs (ib. p. 177.), de mettre deux avec qui se suivent & qui ont des rapports différens, dont l’un r
ui, avec la même bonté qu’elle avoit accoutumé… J’ai dit quand ils se suivent , car quand ils ne sont pas si près l’un de l’autr
’effet immanquable est de le distraire. Dans deux propositions qui se suivent , & dont l’une n’est pas subordonnée à l’autre
me cas, parce qu’elles désignent des rapports généraux. Notre on doit suivre la même regle, parce qu’il est vaguement relatif
ncourt avec l’acte de la parole, ou qu’elle le précede, ou qu’elle le suit . De-là trois especes de présens définis, le prése
s sur le nombre des pronoms. I. Sur cet objet-là même notre langue ne suit pas les mêmes erremens qu’à l’égard des noms, &am
-lui, donnez-leur, on dit néanmoins écoute-le, écoute-la, écoute-les, suivez -le, suivez-la, suivez-les, selon la regle ; &
z-leur, on dit néanmoins écoute-le, écoute-la, écoute-les, suivez-le, suivez -la, suivez-les, selon la regle ; & qu’il étoi
ivez-la, suivez-les, selon la regle ; & qu’il étoit naturel de la suivre par-tout puisqu’on la connoissoit : la seconde ra
r des phrases un peu considérables ; on a rempli sa tâche, qu nd on a suivi le sens général, & que ce que l’on a introdui
n les rapportoit comme tels : l’ordre alphabétique est le seul que je suivrai . Autrui . La signification du mot homme y est r
en nombre, comme quand on dit, ce que vous pensez est faux, ce qui suit est bon, ce seroit une erreur de le croire, est-
eu, ou ceux qui mentent offensent Dieu, la proposition incidente qui suit est déterminative & relative à la nature de l
il y a ellipse ; & ils ne le mettent au rang des pronoms que pour suivre le torrent : la vérité bien connue impose d’autre
er (in-12. p. 300. in-4°. p. 315.) sont presque toujours meilleures à suivre que les autres ». On abuse ici très-évidemment d
si l’on veut, ces principes délicats ; mais ils les sentent, ils les suivent , parce que l’impression en est infaillible sur le
vantageux d’être éclairés sur les regles qui les dirigent, que de les suivre en aveugles sans les entendre. Si les découvertes
présentes à notre ame … dès que les idées sont présentes, le jugement suit  ». Je ne differe de ce philosophe que par l’expr
qui en modifient la signification. Lis, dans le premier exemple, est suivi de ces mots, avec soin, qui présentent l’action d
e l’ordre des rapports successifs qui fondent la liaison des mots est suivi dans un sens contraire, mais sans interruption da
pas d’employer le nôtre, parce qu’il est incorporé avec la racine qui suit  : alcoran, de al & de coran, qui peut signifi
amp; la treizieme consonne de notre alphabet. Comme elle est toujours suivie d’un u, si ce n’est dans un petit nombre de mots,
ecrétaire de l’acad. Françoise, c’est la différence même des sons qui suivent l’une ou l’autre de ces consonnes, ou la différen
longis longiores, & brevibus sunt breviores syllabae. IX. jv. Que suit -il de-là ? Le moins qu’on puisse donner à la plus
llabique, on doit cependant les admettre dans le besoin, puisqu’elles suivent nécessairement du principe ; & qu’au reste c’
l’art de parler le maître le plus sûr, ou même l’unique qu’il faille suivre  : nous voyons en effet que des savans très profon
l’autre, plus d’habitude & plus d’inclination à discerner & à suivre ce qui plaît. A peine distinguons-nous dans les s
ode latine de Port-Royal : La voyelle longue s’ordonne, Lorsqu’après suit double consonne. Ceci doit s’entendre du son rep
du son représente par la voyelle ; & sa position consiste à être suivi de deux articulations prononcées, comme dans la p
mme dans la premiere syllabe de carmen, dans la syllabe post, dans at suivi de pius, ät pius Æneas, &c. C’est que l’on ne
lors aucun compte de syllabes physiques qui ont pour ame l’e muet qui suit nécessairement toute consonne qui n’est pas avant
ue, une voyelle originairement breve, quand elle se trouve par hasard suivie d’une mute & d’une liquide, semble prouver qu
es, n’est pas dictée par la nature, puisque rien ne peut dispenser de suivre l’impression de la nature. Mais il faut prendre g
 : 1°. à la fin des infinitifs en er & en ir, même quand ils sont suivis d’une voyelle, & l’on dit aimer à boire, veni
ammaires écrites, cesse quelquefois assez tôt d’être celui qu’il faut suivre . La lettre R étoit chez les anciens une lettre nu
t de l’adverbe est chez nous une préposition, conformément à ; ce qui suit est le complément de la préposition même ; confor
i-même en exiger un second, qui, par la même raison, peut encore être suivi d’un troisieme, auquel un quatrieme sera pareille
ité de son complément est l’attribut total dont le sujet est nous. Il suit de cette observation, qu’il peut y avoir compléme
. iv.) Dans cette proposition complexe, le verbe principal avoit, est suivi de deux complémens ; le premier est un complément
ourent à la détermination d’un même terme, ils ne peuvent pas tous le suivre immédiatement ; & il ne reste plus qu’à en ra
rs complémens, ne peuvent concerner que l’ordre analytique qu’il faut suivre quand on fait la construction d’une phrase, ou l’
un détermine l’autre en vertu de ce rapport. Voyez Détermination . Il suit de-là qu’à prendre le mot régime dans le sens gén
s, on a besoin d’autres mots que de ceux qui y sont énoncés : d’où il suit que quand Ovide a dit, quae tibi est facundia, co
om qui précede, tandis qu’on en détermine le cas par celui du nom qui suit  ? N’étoit-il pas plus simple de rapporter tout au
nticité même de la regle que l’on établit ici, & que l’on croyoit suivre apparemment. Elle est fondée, comme on voit, sur
, ce qui est presque toujours nécessaire ; l’adjectif conjonctif doit suivre immédiatement l’antécédent, & être à la tête
l’usage de la prononciation allemande exige que quand la lettre s est suivie immédiatement d’une consonne au commencement d’un
mpruntés des langues étrangeres, & qui commencent par la lettre s suivie d’une autre consonne, nous avons mis e avant s, c
leil, supérieur, &c. quand elle est au milieu du mot, précédée ou suivie d’une autre consonne, comme dans absolu, converse
c’est-à-dire sens figuré. Mais, comme je l’ai déja remarqué, il faut suivre dans le sens allégorique & dans le sens anago
ais le terrein qui l’environnoit étoit ingrat & difficile. Le roi suivit les avis de Solon, & bâtit dans une belle pla
 ; je lirois volontiers le livre que vous tenez. De cette remarque il suit deux conséquences importantes. I. La premiere, c’
es de grammaire ; & l’auteur même de la Méthode latine de P. R. a suivi aveuglément la multitude des grammatistes, qui av
cien avoit dit le premier sans réflexion, lib. VIII. de cognat. temp. Suivons au contraire le fil des conséquences qui sortent
t qu’il constitue une phrase subordonnée à la phrase directe qui doit suivre la conjonction, dont l’ellipse a supprimé le verb
mp; qui peut-être n’a pas encore été observée, que quand un verbe est suivi de son sujet, il y a ellipse du verbe principal a
la vérité ; la même qu’il y a entre l’homme & l’humanité. D’ou il suit que l’adverbe substantivement peut rester dans le
e), comparatif ; weisset (le plus sage), c’est le superlatif. D’où il suit que ce seroit induire en erreur, que de dire que
ire par supplément, la (passion) plus grande : la préposition de, qui suit , ne peut pas tomber sur grande, cela est évident 
as à cause de ce substantif sousentendu que le superlatif relatif est suivi en françois de la préposition de, & en latin
oit à cause du nom sousentendu deus, que l’adjectif antiquissimus est suivi du génitif deorum : ou bien la proposition n’est
la question ubi ; dans d’autres circonstances, l’usage veut que l’on suive l’analogie générale, ou n’en permet que des écart
faut hardiment le remplacer comme on peut, quoiqu’il faille toujours suivre l’analogie générale : dans ce cas, plus les suppl
i l’ait sentie & réduite en pratique, sans même avoir déterminé à suivre ses traces, aucun des grammairiens qui ont écrit
le démontrer sans réplique. 1°. Que toute articulation est réellement suivie d’un son qu’elle modifie, & auquel elle appar
aucun son précédent ; & par conséquent que toute consonne est ou suivie ou censée suivie d’une voyelle qu’elle modifie, s
ent ; & par conséquent que toute consonne est ou suivie ou censée suivie d’une voyelle qu’elle modifie, sans aucun rapport
e rapidité, en quelque sorte inappréciable de l’e muet ou scheva, qui suit toujours une consonne qui n’a pas immédiatement a
n r à la voyelle a qui précede, & l’articulation m à l’e muet qui suit  : pareillement on regarde le mot or comme n’ayant
l’assemblage des lettres rme se prononce entierement sous la note qui suit la tenue ? Une chose semble encore prouver que la
. 1°. Les quatre consonnes constantes m, n, l, r, peuvent précéder ou suivre toute consonne variable, foible ou forte, v, f, b
a échappé. Quant à ce qui concerne les consonnes finales, qui ne sont suivies dans l’écriture d’aucune voyelle, ni dans la pron
e danger de rendre trop sensible le schéva des consonnes, qui ne sont suivies d’aucune voyelle écrite ; mais outre la précautio
om συλλαβὴ, syllabe. Priscien & les grammairiens latins qui l’ont suivi , ont tous pris ce mot dans le sens actif : sylla
reil sous-entendu ; cor eorum coagulatum est sicut lac coagulatur. Il suit de-là que la syllepse ne peut avoir lieu, que qua
ensorte qu’on puisse les consulter pour connoître l’usage qu’il faut suivre par rapport à la prononciation de ce mot. 2°. Les
lément, l’idée d’un hôpital pour les fous ; & quand ces mots sont suivis d’un complément, l’idée d’un lieu destiné aux fol
tre & fameux ; crédit & faveur ; abaissement & bassesse ; suivre & obéir ; naïveté, candeur & ingénuité ;
de l’étude & du respect. Quoi qu’il en soit, je remarquerai qu’il suit naturellement de tous les exemples que je viens d
comme grammairien, les différences délicates des synonymes, il les a suivies dans la pratique comme écrivain intelligent &
que, quoique l’auteur ne songeât pas explicitement à l’ellipse, il en suivît néanmoins les indications, & en envisageât le
s des tems en général & de leurs différentes especes. Pour ne pas suivre en aveugle le torrent de la multitude, & pour
serve, pour ainsi dire, ce qui co-existe, ce qui précede & ce qui suit . On appelle période, une portion du tems dont le
i co-existe est présent, ce qui précede est passé ou prétérit, ce qui suit est avenir ou futur. Rien donc de plus heureux qu
, qui précede l’acte de la parole : & une époque postérieure, qui suit l’acte de la parole. De-là la distinction des tro
i, & comme passée au-regard d’une autre chose à venir qui la doit suivre  ; comme quand j’aurai soupé il entrera : cela veu
dit que ce tems marque l’avenir avec rapport au passé : au-lieu qu’il suit de l’exemple même de la grammaire générale, qu’il
, & comme passée au regard d’une autre chose à venir, qui la doit suivre . Coenavero, & tous les tems pareils des autre
rbe que l’on conjugue. Les Espagnols employent le verbe aver (avoir), suivi de la préposition de & de l’infinitif du verb
ne connoissent point, mais que les grammatistes célebrent ». II. Il suit évidemment des observations précédentes, que les
chains. Les futurs prochains sont composés du verbe auxiliaire aller, suivi simplement du présent de l’infitif du verbe conju
vent indiquer la nature de l’objet : c’est la regle que j’ai tâché de suivre à l’égard des dénominations que les besoins de mo
parce que son véritable complément est le participe aimé dont il est suivi , voyez Participe . Ainsi aimer fera très-analogiq
tif & le participe, (voyez ces mots)  : c’est l’ordre que je vais suivre dans cet article. §. 1. Des tems de l’indicatif.
ue vous entendissiez hier ce que je vous dis, puisque vous n’avez pas suivi mon conseil ; (audivisse te non existimo.) 3°. Vo
s exposé sans détour, & démontré sans apprêt. Mais cette analyse, suivie avec le plus grand scrupule, m’a montré, dans la
a plûpart même de ceux qui la parlent le mieux, parce qu’accoutumés à suivre en cela l’usage du grand monde comme à en suivre
arce qu’accoutumés à suivre en cela l’usage du grand monde comme à en suivre les modes dans leurs habillemens, ils ne réfléchi
 ; parce que l’auteur a tâché, par respect pour le texte sacré, de le suivre littéralement, & de mettre, en quelque sorte,
conséquemment de la traduction, suppose la phrase rendue ainsi ; quis suit uberior in dicendo prae Platone ? quis fuit nervo
posse, relinquit. Le traducteur n’est maître de rien ; il est oblide suivre par-tout son auteur, & de se plier à toutes s
ais le plus lumineux & le plus vrai, des regles qu’il convient de suivre dans la traduction ; & il peut tenir lieu des
s à l’ordre analytique, que la succession des mots dans le discours y suit la gradation des idées. Il appelle langues transp
l’ordre analytique, & qui acquierent ainsi le droit de leur faire suivre dans le discours une marche entierement indépenda
trope doit être tellement liée avec celle du mot propre, qu’elles se suivent , & qu’en excitant l’une des deux, l’autre soi
l’on prononce vide : hors ces mots, elle fait diphtongue avec l’i qui suit , comme dans lui, cuit, muid, &c. V, s. m. c’
du verbe ; comme quand on dit, Dicu existe, les hommes mourront . Il suit de ces deux définitions qu’il n’y a point de verb
sur la flûte sont, à certains égards, comme autant de voyelles qui se suivent immédiatement ; mais si ces notes sont frappées d
esquelles les voyelles sont modifiées par les lettres m ou n, qui les suivent  » ? M. l’abbé de Dangeau avoit déja répondu à ce
ces voyelles nasales, quand elles se trouvent à la fin d’un mot & suivies d’un autre mot commençant par une voyelle. Ces pr
graves qui sont longs, & les sons aigus qui sont brefs ; d’où il suit que la présence ou l’absence du signe de longueur
itablement celui que l’on nomme le maître des langues, celui qui faut suivre pour bien parler & & pour bien écrire ».
lle tient encore lieu de C S, lorsqu’elle a après elle un C guttural, suivi d’une des trois voyelles a, o, u, ou d’une conson
une des trois voyelles a, o, u, ou d’une consonne, ou lorsqu’elle est suivie de toute autre consonne, excepté H ; comme excava
ultation, exhumer. 4°. Elle tient lieu de C guttural, quand elle est suivie d’un C sifflant, à cause de la voyelle suivante e
fix. 2°. Lorsque les deux adjectifs numéraux six, dix, ne sont point suivis du nom de l’espece nombrée, on y prononce x comme
flement fort ; j’en ai dix, prenez-en six. 3°. Deux, six, dix, étant suivis du nom de l’espece nombrée, commençant par une vo
qu’une partie élémentaire d’un mot numéral composé & se trouvant suivi d’une autre partie de même nature, on prononce X
te ; 1°. Après aux, comme aux amis, aux hommes. 2°. A la fin d’un nom suivi de son adjectif, quand ce nom n’a pas x au singul
x inutiles, feux ardens, voeux indiscrets. 3°. A la fin d’un adjectif suivi du nom avec lequel il s’accorde ; heureux amant,
ut les prononcer ; excepté dans six & dix, lorsqu’ils ne sont pas suivis du nom de l’espece nombrée : nous prononçons deux
45 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
eurs ce que la conscience constate sans peine toutes les fois qu’elle suit , pour analyser la mémoire, le mouvement même de l
son origine, quelque chose de ce qui le précède et aussi de ce qui le suit , il devrait prendre à nos yeux la forme d’un état
virtuel, le passé ne peut être saisi par nous comme passé que si nous suivons et adoptons le mouvement par lequel il s’épanouit
avoir chaud quand on lui répète avec insistance qu’il a chaud, il ne suit pas de là que les paroles de la suggestion soient
r entièrement l’illusion, il faudrait aller chercher à son origine et suivre à travers tous ses détours le double mouvement pa
ou causale de ce qui est ainsi présenté avec ce qui précède et ce qui suit . La réalité pour nous d’un état psychologique ou
rêmes se place l’heureuse disposition d’une mémoire assez docile pour suivre avec précision les contours de la situation prése
’ils n’ont pas encore solidarisé leur mémoire avec leur conduite. Ils suivent d’habitude l’impression du moment, et comme l’act
e au lieu de se la représenter véritablement : automate conscient, il suivrait la pente des habitudes utiles qui prolongent l’ex
ur ce que nous appelons la perception des ressemblances. Nous voulons suivre la mémoire pure, la mémoire intégrale, dans l’eff
rtu de la loi toute physique qui veut que les mêmes effets d’ensemble suivent les mêmes causes profondes. Parce que l’acide chl
, des diverses substances organiques qu’il peut s’assimiler. Bref, on suit du minéral à la plante, de la plante aux plus sim
nombre illimité de notions générales. Il n’est pas nécessaire ici de suivre l’intelligence dans le détail de cette constructi
à la totalité des événements qui le précèdent et aussi de ceux qui le suivent . Tandis qu’au point où se concentre notre action
son caractère soudain, se détache du reste de notre histoire, ils le suivront dans l’oubli. On conçoit donc que l’oubli consécu
46 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
ins et dépêches ; mais Anquetil, qui a été l’arrangeur, et qu’on doit suivre à partir de 1700, a très bien fait ce travail, qu
et distinguer du roi parmi ses camarades. » À un moment il aurait pu suivre à l’armée son cousin germain le maréchal de Belle
brouillés ensemble, si je ne vous avais pas donné un détachement pour suivre vos amis que vous ne sauriez perdre de vue. » En
e ce qui peut lui faire honneur, et il ne serait pas plus juste de le suivre en tout aveuglément que de s’en remettre à Saint-
ttachait de plus en plus à l’électeur de Bavière ; il eut ordre de le suivre à Munich, et put prendre auprès de lui la qualité
d’une chute dans les fossés de Bâle. » Dans les années de guerre qui suivirent et qui ne se terminèrent qu’à la paix de Riswick,
était ennemi déclaré du marquis de Villars, ses idées ne furent point suivies . Elles lui furent cependant très utiles : elles a
47 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »
pas de « poëte souverain », mais de « grand poëte. » Les extraits qui suivent , dans le volume, ne me paraissant pas tout à fait
flot doux et serein, Lorsque tu voyageais de l’un à l’autre monde, Je suivais de mes vœux ta course vagabonde,         Immortel
é de douces larmes ! Mon cœur n’avait jamais, avec autant de charmes, Suivi dans aucuns lieux les pas d’un voyageur ! Oh ! je
it laissée et qui de loin, tant qu’elle avait pu, n’avait cessé de le suivre avec sollicitude, lut cet article et lui écrivit 
er enfin là où rien ne pourra plus séparer le frère de sa sœur. » Il suivit le conseil : « Non, répondit-il, je ne mettrai pa
où répandre le débordement de la mienne, sans qu’une espérance m’eût suivi jusque-là, je levais les yeux vers les hauteurs p
ers rongeurs ont dévoré mon sein ; De regrets déchirants ma fuite fut suivie  ;. Le Ciel a châtié tous les jours de ma vie. Je
48 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
Avant d’aborder l’imagination et la mémoire qui sembleraient devoir suivre immédiatement, nous rencontrons une étude sur les
lui de la matière39. Quoi qu’on puisse penser de l’explication qui va suivre , il faut du moins reconnaître que l’auteur a très
en l’air ne va pas aussi bien de bas en haut que de haut en bas, elle suit une direction invariable. De là une association d
elle manière notre idée du futur est produite. La nuit a été toujours suivie par le malin. L’idée de nuit est suivie par celle
duite. La nuit a été toujours suivie par le malin. L’idée de nuit est suivie par celle de matin ; l’idée de matin par celle de
dit l’auteur, on a remarqué que les témoins oculaires et auriculaires suivent toujours dans leur récit l’ordre chronologique, c
st-à-dire l’ordre de leurs sensations ; tandis que ceux qui inventent suivent rarement cet ordre. 27. Exceptons M. Morell, don
49 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
l’ouvrage. Il raconte les faits dans une juste étenduë. Son récit est suivi , sans interruption, sans digressions, sans remarq
antiquités, & l’ouvrage seroit inestimable, s’il y eût exactement suivi les loix de l’histoire.” Mais vivant au milieu de
te du premier volume, les regles qu’il s’est prescrites & qu’il a suivies exactement. On trouve plusieurs autres discours a
a corrigé Baronius dans plusieurs endroits, mais dans d’autres il le suit trop aveuglément. Moins crédule que les historien
tems comme une réfutation complette du Protestantisme. M. de Meaux y suit par-tout l’ordre des tems ; il prend la réforme d
c des changemens & des augmentations considérables. Les autres se suivirent avec une excessive promptitude. En 1691. Don Math
amp; l’indication des meilleures éditions de leurs ouvrages : le tout suivi d’une table chronologique pour l’histoire de l’Eg
ité pour la connoissance des événemens qui ont précédé, accompagné ou suivi les grandes Assemblées ecclésiastiques. Au défaut
rez peut-être remonter jusqu’à l’origine de la vie cénobitique, & suivre ensuite ses progrès dans les différens siécles. C
aux originaux ; il s’est borné le plus souvent à copier Fleuri. Il a suivi quelquefois sans examen des auteurs peu exacts, &
50 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — [Note.] » pp. 83-84
our de Fontainebleau et fit aller son carrosse devant lui, afin de le suivre à pied pendant une heure pour faire de l’exercice
ût de votre pays et d’arranger mon habitation à l’anglaise. » Nous le suivîmes , et, du côté de la ferme, nous arrivâmes bientôt
à la barrière et sauta par-dessus le plus lestement du monde. Nous le suivîmes avec surprise, et non sans un secret plaisir de v
51 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
Chapitre III.Le comique de caractère   I Nous avons suivi le comique à travers plusieurs de ses tours et dé
rop larges de la définition qui voudrait les retenir. Mais nous avons suivi en réalité la méthode inverse : c’est du haut ver
le raidissement contre la vie sociale. Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de pre
e que le théâtre pourrait se les approprier sans y changer un mot. Il suit de là que les éléments du caractère comique seron
quisitions plus utiles, et cet art a le même objet que les autres. Il suit de là que l’art vise toujours l’individuel. Ce qu
eux. De ce qu’un sentiment est reconnu généralement pour vrai, il ne suit pas que ce soit un sentiment général. Rien de plu
apercevons bien des directions possibles, quoique nous n’en puissions suivre qu’une seule. Revenir sur ses pas, suivre jusqu’a
quoique nous n’en puissions suivre qu’une seule. Revenir sur ses pas, suivre jusqu’au bout les directions entrevues, en cela p
t le rire, elle accepte la vie sociale comme un milieu naturel ; elle suit même une des impulsions de la vie sociale. Et sur
théâtre de Molière, se ramènent à ce type simple : un personnage qui suit son idée, qui y revient toujours, tandis qu’on l’
rs, que nous en trouverons l’explication. Quand le personnage comique suit son idée automatiquement, il finit par penser, pa
. Toutes nos analyses tendaient d’ailleurs à le démontrer. Mais il ne suit pas de là que le rire frappe toujours juste, ni q
ient, cherchent leur équilibre. Une écume blanche, légère et gaie, en suit les contours changeants. Parfois le flot qui fait
52 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
du raisonnement. On admire Aristote comme on admire Euclide ; mais le suivre , ce serait le refaire. On ne peut le refaire qu’e
le approfondit et qu’elle cultive légitimement, et elle a le droit de suivre cette idée jusqu’à un certain point dans ses appl
té le plus ancien en date et d’être resté supérieur à tout ce qui l’a suivi . Il paraît bien que c’est lui qui le premier a pe
es genres, à commencer par l’idylle, l’églogue, l’élégie, l’ode, et à suivre par le sonnet, qu’il vante beaucoup trop, l’épigr
quiconque veut pénétrer dans ces questions difficiles et charmantes. Suivons -le donc pas à pas et voyons ce qu’il nous enseign
omaine de l’intelligence. Mais je dis que les germes de tout ce qui a suivi sont déjà dans l’œuvre du philosophe grec. En dat
 ; voyez Euripide : « Aussi, l’on a grand tort de blâmer Euripide de suivre cette même combinaison dans ses pièces, et de fai
malheurs de ce genre, voilà les situations qu’il faut rechercher. » Suivent des exemples célèbres et choisis dans la tragédie
érieurs, sans qu’il ait été agrandi ou changé par les travaux qui ont suivi . Mais ce sont là de bien rares fortunes ; et quoi
au lieu que si vous vous négligez vous-même, et si vous ne voulez pas suivre , comme à la trace, ce que nous venons de dire, ce
tré la route ; les esprits attentifs et sérieux n’ont plus qu’à les y suivre . Maintenant est-il besoin de dire que Platon a fa
e indéchiffrable, et digne de pitié plutôt que d’étude, si rien ne la suit . L’homme, s’il ne se rattache à rien de supérieur
ui, si d’ailleurs tout homme ne sait pas l’entendre aussi bien, et la suivre aussi docilement. Le philosophe n’a donc qu’à rec
n est, comme on l’a vu plus haut, parfaitement simple et parfaitement suivi . Après une vue générale et rapide des parties pri
onne à personne des croyances toutes faites ; mais à tous ceux qui la suivent , elle apprend à s’en faire ; et elle ne peut que
rerons la science d’Aristote et son prodigieux génie, mais nous ne le suivrons pas, ou plutôt, en acceptant quelques-unes de ses
53 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
gnes. Les chefs s’avancent et brillent sous l’armure de leurs pères ; suivent leurs guerriers sombres et menaçants : tels on vo
loisirs de la paix. « Rassemblez nos tribus et marchez aux combats ; suivez mon char de bataille, et que vos accents guerrier
r chef déploie toute sa valeur, semblable à la baleine de l’Océan que suivent toutes les vagues émues sur sa trace, ou au fleuv
ils de l’Océan et le roi d’Erin. Les yeux inquiets de leurs guerriers suivent leurs mouvements ; mais la nuit dérobe les deux c
ui, comme toi, eut le malheur de tuer son ami ; mais la victoire n’en suivit pas moins les coups de sa lance, et les ennemis d
t fort et terrible comme les eaux du Lora. Ses guerriers impétueux le suivaient . Ils vainquirent et enchaînèrent Starno, roi de L
des rochers de Morven, sois le bienvenu ; et vous aussi, héros qui le suivez aux combats. Enfants de l’île Solitaire, trois jo
ous vos larges boucliers ; que vos lances soient des météores de mort Suivez moi dans la route de la gloire, et égalez mes act
rni, répondit Fingal, je chéris ta gloire. Combats ; mais ma lance te suivra de près, pour voler à ton secours au milieu du pé
et de la colline parut la troupe du superbe Cormac. Huit guerriers le suivaient , et la plaine resplendissait des éclairs de leurs
s, et le puissant Toscar ; et avec eux Tago et le victorieux Frestat. Suivaient Daïro, heureux dans les combats, et Dala, le boul
beau Ryno à la lance redoutable, marchez au combat avec intrépidité ; suivez le fils de Morni, contemplez les actions de son b
ommes tombent. Gaul fond comme un tourbillon d’Arven : la destruction suit son épée. Swaran dévore comme l’incendie allumé d
ants éclats : tels de la main d’Oscar et de la mienne tombaient et se suivaient et le coup et la mort. « Mais Swaran assiège et e
autre, comme les terres éboulées de la montagne de Conna. La victoire suivit nos armes : pas un chef qui n’accomplît sa promes
lter nos mers. » « Ils partent et volent comme l’éclair. « Fingal les suit à pas lents et s’avance comme un nuage qui porte
54 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »
e. A Metz, en 1524, eut lieu le premier supplice, et dès lors, ils se suivirent à de très courts intervalles. Calvin parut et la
, le mépris, les plus sanglants outrages, la torture et la mort, pour suivre , à travers tous les obstacles, la voie qu’ils ava
s, le tableau de ces persécutions. Je me bornerai à rappeler qu’elles suivirent leur voie normale en atteignant la sauvagerie la
coup de hache porté à l’arbre de leur liberté, malgré la défense, ils suivirent en foule vers l’exil, leurs chefs spirituels bann
ment contraint d’abandonner ces derniers à leur filiale dévotion pour suivre le fougueux adversaire de la Réforme dans une vot
rme dans une vote que des témoignages irrécusables l’accusent d’avoir suivie , au péril de sa renommée sans tache. Les pieux bi
ormulé dans ces deux maximes, de sorte que les faits dont l’exposé va suivre , aussi bien que toutes les violences qu’eurent à
s. » « Dans plusieurs bourgades, dit encore le même auteur, les curés suivaient les dragons dans les rues en criant : « Courage,
ifférence qu’entre un poète populaire et un poète de cour. Le premier suit sa libre inspiration, viole les règles et les tra
et qui ne mettent en œuvre que la haine et que l’épée ! Le bas clergé suivait avec enthousiasme l’exemple de ses maîtres. Ce fu
uvait être plus facilement trompée, les portait en Angleterre. Tantôt suivis de leurs familles, des femmes et des enfants, ils
besoin, et les diverses proscriptions plutôt que déclarations qui la suivirent , furent les fruits de ce complot affreux qui dépe
immense (effroyable moralement). » L’ouvrage de Weiss nous permet de suivre pas à pas la fortune de nos proscrits.‌ L’électeu
plus énergiques, les plus industrieux, les plus intelligents. Si vous suivez , hors de France, la fortune de ces proscrits chas
e monstrueux qui nous étouffe.‌ « Il n’y a pour vous que deux voies à suivre  : ou bien, cessant de vous répandre en patriotiqu
nsi dire. Mais il reste à savoir si les sautes brusques, précédées et suivies de stagnations, valent les évolutions méthodiques
55 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — I. » pp. 473-493
plus pressé que de la servir ; elle vint habiter à Paris l’année qui suivit sa mort, et le docte Huet, sous-précepteur du Dau
re à travers leurs commentaires. La conversion de M. et de Mme Dacier suivit de près l’époque de leur mariage. Cette conversio
ent à Castres, patrie de M. Dacier. Là, pendant plus d’une année, ils suivirent leur méthode studieuse en la transportant et la r
Mme Dacier qui est le père. » Elle se dégagea pourtant et se remit à suivre , en traduisant, ses propres choix et ses instinct
duction qui ralluma la guerre des anciens et des modernes, et qui fut suivie de l’Odyssée en 1716, donne à Mme Dacier un rôle
cellent critique moral, critique surtout des beautés ; Eustathe, qu’a suivi volontiers Mme Dacier, est lui-même une espèce de
elle, je me préparais à reprendre l’Odyssée et à la mettre en état de suivre l’Iliade de près ; mais, frappée d’un coup funest
ertie par la Réforme, ayant épousé un jeune docteur allemand, elle le suivit aux bords du Main et du Necker, et mourut à Heide
56 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »
ons de Marie-Antoinette pour cette grossesse toujours reculée : on en suit tous les moments, on sait les époques. Sera-ce bi
trigues et y mêlant sa femme qui, « peur, bêtise ou inclination », le suit . Le comte d’Artois, lui, le futur Charles X, n’es
z, mais trop tard, d’avoir négligé mes conseils. Sur ce point seul ne suivez ni l’exemple ni les conseils de la famille ; c’es
au commencement. Là-dessus aucune négligence, et n’imitez personne ; suivez ce que vous avez vu et appris ici. » Elle ne ces
e ne cesse de conseiller à sa fille des lectures fortes, des lectures suivies  ; elle attend tous les mois en vain la liste des
eut être estimé ; vous le pouvez, si vous voulez vous gêner un peu et suivre ce qu’on vous conseille ; si vous vous abandonnez
qui relèvent tout cela ! Vous savez que j’étais toujours d’opinion de suivre les modes modérément, mais de ne jamais les outre
celle-ci doit donner le ton, et tout le monde s’empressera de cœur à suivre même vos petits travers ; mais moi qui aime et su
57 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Michaud, de l’Académie française. » pp. 20-40
ublics, on ne peut lui demander compte que de la ligne générale qu’il suivit , et non des accidents particuliers ; il eut quelq
t à se dérober aux dangers qui le menaçaient, et, dans les années qui suivirent , il plia la tête sous la nécessité. On a souvent
aux aguets chaque matin, il excellait à faire cette guerre à l’œil, à suivre en souriant les moindres mouvements de l’ennemi,
emps d’un proscrit, précédé d’une préface sur le genre descriptif, et suivi de plusieurs Lettres à Delille sur la pitié (1803
qui ne semblait qu’un culte de deuil pieux et de regrets. M. Michaud suivait alors cette ligne un peu vague de sentiments poli
dées, plus nous devons en sentir le prix. » Passant à la morale, il y suivait les mêmes formes, les mêmes jeux de l’amour-propr
tions aux érudits, et les conjectures aux philosophes ». C’est exact, suivi , grave ; mais il n’y a rien qui morde ni qui pren
jugements contradictoires qui ont été exprimés sur les croisades, il suit une voie moyenne et d’entre-deux, et s’attache à
58 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. Ve et VIe volumes. »
ître ? Et d’abord, il est incontestable, qu’en général, l’instant qui suit dépend beaucoup de celui qui précède ; que pour q
haque progrès de la Révolution un progrès de l’idée qui l’enfanta, de suivre cette idée dans l’ensemble des faits par lesquels
e, et par cette conviction qu’ils n’ont été qu’égarés. C’est quand il suit à l’échafaud des victimes sans tache, les Girondi
auvent cette grande cause ; en sont-ils indignes en eux-mêmes, il les suit encore par devoir à travers les maux qu’ils infli
59 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre IV. Construction de la société future »
d’association qui lui convient. Le problème ainsi posé, tout le reste suit  Conformément aux habitudes de l’esprit classique
’est-à-dire capable de donner son assentiment à un principe clair, de suivre la filière des raisonnements ultérieurs, d’entend
ge nu, a pour premier fond le talent de s’expliquer, de raisonner, de suivre avec intelligence et avec attention un discours a
z ce chien fidèle qui m’obéit depuis sept ans ; qu’à l’avenir il vous suive et vous défende ; il ne m’aura jamais plus utilem
il ne m’aura jamais plus utilement servi. » — Il serait trop long de suivre dans la littérature de la fin du siècle, depuis M
elle est rare dans l’humanité. Les idées générales et le raisonnement suivi ne se rencontrent que chez une petite élite. Pour
quérir l’intelligence des mots abstraits et l’habitude des déductions suivies , il faut au préalable une préparation spéciale, u
ncé à tout et à lui-même, « il n’a plus rien à réclamer ». Cela posé, suivons les conséquences. — En premier lieu, je ne suis p
t pas mon bien qu’il me rend, c’est son bien qu’il m’octroie. D’où il suit qu’il peut mettre des conditions à son cadeau, li
60 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Rodolphe Topffer »
ne larme. » Mais c’est trop peu dire, et ceux qui l’ont lu, qui l’ont suivi tant de fois dans ces excursions alpestres dont i
t si bien rendre la saine allégresse et l’âpre fraîcheur, ceux qui le suivront encore avec un intérêt ému dans les productions d
doigts, et la saillie accompagnait le crayon, comme un air qu’on sait suit naturellement les paroles. Aussi, malgré ses souf
ires privées se remplit de pensées personnelles, qui permettraient de suivre l’enchaînement de ses impressions, de ses alarmes
les dirons sincèrement. Topffer, on le sait, a une langue à lui ; il suit à sa manière le procédé de Montaigne, de Paul-Lou
auteur des Essais, il s’était dit : « C’est aux paroles à servir et à suivre , et que le gascon y arrive, si le françois n’y pe
61 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur le sénatus-consulte »
éalisées, plus ou moins déçues, nous n’avons plus qu’une seule idée à suivre , un seul soin à prendre : — entrer sans arrière-p
n’ai indiqué qu’une seule branche, — qu’aurait-ce été si je les avais suivies et examinées toutes une à une), voilà comment de
treux en eux-mêmes, qui semblent en contradiction ouverte avec ce qui suit , et qui gâtent jusqu’à un certain point votre sén
es vraies chances de succès n’existent que si la mesure est complète, suivie dans son véritable esprit, prévue et acceptée dan
et livrés, ces morceaux ne m’appartenaient plus. » Les pages qui vont suivre n’ont pas besoin d’autre Préface ni d’autre expli
us l’édition des Œuvres de Victor Hugo, désignée ici. 72. Nous avons suivi , en la réimprimant plus loin, un texte corrigé de
62 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
t d’utiles emprunts à la chimie et la physiologie. Sans chercher à le suivre , bornons-nous à choisir dans cette étude deux poi
e perception de coexistence souffrent que leur ordre soit renversé et suivent aussi facilement une direction que l’autre162. »
tance le sont. La forme dépend des mouvements musculaires, faits pour suivre les contours d’un objet matériel. On a plus d’une
ents est le fondement de notre perception du monde extérieur. Si nous suivons de l’œil une lumière qui se meut, nous avons là à
i, le matin, dépense en courses folles sa surabondance d’activité, ne suit que son instinct ; mais c’est juste au moment où
. V. A. Lemoine, la Physionomie et la Parole, ch. iii et sq. 166. On suit que Spinoza ramène toutes nos inclinations à l’am
63 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Journal de la campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. (1849.) » pp. 260-274
zensac, à la tête du 4e régiment, eut sa part dans cet honneur. On va suivre l’épisode mémorable dont il est le narrateur fidè
pensant bien que ce devait être un ruisseau qui allait au Dniepr. On suivit le ruisseau ; on arriva à un village abandonné. U
e. Les moindres incidents de cette seconde moitié de la marche sont à suivre dans le récit de M. de Fezensac. À un moment, les
nous égarer. Les officiers de mon régiment furent consultés, et l’on suivit la direction que le plus grand nombre d’entre eux
aques. L’obscurité de la nuit, l’incertitude de la direction que nous suivions , la difficulté de marcher à travers bois, tout au
nant un peu moins particulier, ne perd pas pour cela en intérêt. On y suit à chaque pas la désorganisation, la destruction d
64 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 122-127
arbarie ridicule, si son style avoit servi de modele à ceux qui l'ont suivi  ; mais on trouve dans ses Ouvrages une verve qui
Poëte ; quand il a dit après avoir parlé de Marot : Ronsard, qui le suivit , par une autre méthode, Réglant tout, brouillant
une Langue encore barbare. Les honneurs qu'on prodigua à ce Poëte le suivirent jusqu'au tombeau. L'Abbé Duperron, depuis Cardina
65 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »
cit, « le Mythe des Nibelungs : esquisse d’un drame ». Ce travail est suivi d’un essai de dramatisation du dernier épisode, c
ans la conception et dans l’exécution d’un de ses poèmes ? Et comment suivre cette cristallisation lente d’une inspiration mus
je considère la valeur artistique et psychologique des dates qui vont suivre comme bien inférieure à celle des dates du poème.
dans Parsifal, etc. — Il me semblerait donc bien puéril de prétendre suivre pas à pas la genèse de la musique de l’Anneau du
rviront, je l’espère, à faire comprendre combien il est impossible de suivre cette genèse musicale avec les très rares documen
rares documents que nous possédons. Ce qu’il est par contre facile de suivre , c’est l’achèvement définitif de tout ce travail
t à la partition du second acte de Siegfried. Mais les événements qui suivirent , sa fuite de Munich, la nouvelle impossibilité ce
r, le « Mensch », « celui, dit Wagner, qui a ses vues propres, et les suit sans tenir compte d’autre chose (Mittheilung, 289
el dit pratique dans le sens le plus restreint du mot ; ils préfèrent suivre la Pratique qui ne fait qu’un avec la Théorie, et
uelle que soit son opinion personnelle sur Wagner, de bien vouloir me suivre . Richard Wagner ne nous a pas seulement laissé un
n lui, ne doit pas commander aux émotions, elle doit au contraire les suivre , l’œuvre d’art n’existe réellement « qu’à l’insta
le fera chanter en allemand. Mais en attendant, qu’on se contente de suivre les préceptes wagnériens, et de chercher dans la
caractéristiques de leurs articles ou études, que des correspondances suivies l’ont enrichie de nombreux renseignements sur le
personne occupée depuis de longues années à des études raisonnées et suivies sur Wagner, connaissant assez toutes les langues
66 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — II » pp. 254-269
aiment philosophique de l’humanité, qui, pour la mieux comprendre, en suivrait d’abord les directions générales et en reconnaîtr
dit avec bien de la vivacité (je suppose que l’expression dans ce qui suit est de lui et non de Montaigne, car je n’ai pas t
 : Chacun, dit-il donc, se sent de l’air qu’il haleine et où il vit, suit le train de vivre suivi de tous : comment voulez-
, se sent de l’air qu’il haleine et où il vit, suit le train de vivre suivi de tous : comment voulez-vous qu’il s’en avise d’
de tous : comment voulez-vous qu’il s’en avise d’un autre ? Nous nous suivons à la piste, voire nous nous pressons, échauffons 
e soutint pendant toute la première moitié du xviie  siècle. Goûté et suivi par ces hommes de l’école érudite et libre, La Mo
de l’autre. C’est un naturaliste religieux, mais observateur, et qui suit la voie expérimentale. Enfin le meilleur éloge qu
67 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — II » pp. 435-454
années de fin de jeunesse, très animées encore et très variées, qu’on suit à la trace dans ses correspondances. Il s’était l
es que j’estimerai autant que toi, parce qu’ils sauront non seulement suivre le même plan avec une habileté très supérieure, m
nt Bonstetten, sans trop raisonner son choix, était engagé, et il dut suivre jusqu’au bout cette carrière publique jusqu’à ce
que des événements impérieux vinssent le délivrer. Seulement il ne la suivit , cette carrière, qu’en homme à demi convaincu ; i
tion de Bonstetten parfaitement calme ; aussitôt après son départ, il suivit le mouvement général. Ce qui ne veut pas dire que
h ! là-bas, disait Matthisson, c’est mieux encore : un cours paisible suivi d’un vif entraînement. — Ce sera joli, lui dis-je
e une réponse. Ces journées de fermentation poétique étaient toujours suivies de quelque beau poème. Le matin, en s’éveillant d
68 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
r de là avec elle, sans quoi on est arrêté à tout instant et on ne la suit pas. Si elle manque souvent de naturel, on ne doi
ends son traité de la Vieillesse ; c’est son écrit capital et le plus suivi , quoiqu’il puisse s’y être glissé, dans la transc
é sur la hauteur d’où le pays se montre plus étendu et plus riche, il suit le cours des eaux qu’il a su maîtriser, il reconn
ncore de ses rayons obliques et toujours amis la longue route qu’il a suivie , et les sentiers mystérieux par lesquels la bonne
lesquels la bonne Providence l’a doucement conduit à elle… » Ce qui suit , et qu’il faut lire, sur les infirmités et l’usag
distinguer du fatalisme des Musulmans, du quiétisme des Hindous, à la suivre dans ses applications diverses et les plus délica
ompte avec elle par bien des pensées de ce genre, même quand on ne la suit pas dans ses plus hautes régions Enfin, sans tant
69 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
; c’est une étude de transition. Son intention, il le déclare, est de suivre la méthode naturelle, et il le fait à beaucoup d’
-t-il pas vu que s’en tenir aux caractères les plus manifestes, c’est suivre la méthode des anciens naturalistes qui, en vertu
de leur intensité. Mais ce n’est pas là la seule direction que puisse suivre l’action nerveuse pour se dépenser. Les viscères,
la décharge nerveuse peut s’opérer dans une autre direction, qu’elle suit d’ordinaire quand l’excitation n’est pas forte. E
ui produit d’une manière inexplicable ce que nous appelons sentiment, suive l’une de ces trois directions : exciter de nouvea
ut ceci nous explique la question du rire. L’excitation nerveuse doit suivre celui des trois canaux qui s’ouvrira le plus faci
et, ne sont pas de pures créations de leur cerveau. Confucius déclare suivre la tradition des ancêtres si puissants en Chine,
70 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — II. » pp. 494-514
s’assurer qu’elle n’était pas minée dessous. Nous continuerons de le suivre hors de France, en faisant remarquer un seul poin
our ne laisser aucun embarras dans l’esprit du lecteur, continuons de suivre Mallet hors de France et dans son rôle d’observat
te : après le 9 Thermidor et depuis la chute de Robespierre, il va la suivre pas à pas dans sa période de décours, absolument
as dans sa période de décours, absolument comme un savant médecin qui suit et distingue toutes les phases d’une maladie. Rob
diverses époques de notre Révolution, surtout pendant la période qui suit la Terreur, et au lendemain des nouvelles rechute
ngagées dans les conseils qu’il donnait, il demandait sinon qu’on les suivît à la lettre, au moins qu’au même moment on n’agît
préjugés avec les nouveaux, les intérêts qui précédèrent et ceux qui suivirent la Révolution : fragile mais désirable alliance d
71 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
phie naturelle, il faut déterminer maintenant le plan que nous devons suivre , c’est-à-dire la classification rationnelle la pl
dividuel à passer successivement par les mêmes intermédiaires qu’a dû suivre nécessairement le génie collectif de l’espèce hum
amment et de plus en plus. L’ordre dogmatique ne peut, en effet, être suivi d’une manière tout à fait rigoureuse ; car, par c
e prétendu ordre historique d’exposition, même quand il pourrait être suivi rigoureusement pour les détails de chaque science
l’espèce humaine, par l’action de chaque génération sur celle qui la suit . Il est donc évident que, pour étudier convenable
ous-division au principe de classification que nous avons constamment suivi , puisque les phénomènes de la vie animale se prés
ses détails secondaires, d’après une considération unique constamment suivie , celle du degré d’abstraction plus ou moins grand
illeurs que cette classification soit ordinairement conçue et surtout suivie avec toute la précision nécessaire, et que son im
ces, particulièrement dans les deux derniers siècles, où nous pouvons suivre leur marche avec plus d’exactitude. On conçoit, e
’est qu’une conception positive, ce que c’est même qu’un raisonnement suivi  ? Telle est pourtant encore aujourd’hui la marche
de cet ouvrage, et dans la construction duquel je me suis efforcé de suivre , aussi rigoureusement que possible, pour la distr
72 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
et pas aux grossiers produits d’humanité d’embarrasser la route qu’il suit , perdu qu’il est dans son rêve d’épuration toujou
ion ose instinctivement jouir de la vie. S’il s’efforce par hasard de suivre un moment l’exemple du vulgaire, pour une action
affiné dilettante, jouir d’une chose importe peu : c’est la méthode à suivre pour n’en pas jouir, qui occupe tous ses instants
emin qu’assurément nul être vivant sur ce globe n’eut instinctivement suivi . Sur son visage flotte un air d’angoisse profonde
ections qu’il m’opposa, je vais noter les principales, en les faisant suivre des réflexions qu’elles me suggèrent « Il suffit,
’observer un jeune garçon, pendant ses années de développement, et de suivre les agitations de son âme : on le trouvera beauco
cas ne les augmente pas ». Il est trop évident que dans l’instant qui suit l’acte sexuel, l’être humain, secoué dans ses fon
en repos25.     Mais, plus intéressants encore sont les chapitres qui suivent et où l’auteur, après avoir exposé les avantages
73 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
utres. On me traitait comme un grand garçon, comme un petit homme. Je suivais avec la pension les classes du collège Charlemagn
on Landry changea de quartier et alla s’installer rue Blanche ; je la suivis et je fis ma seconde année de rhétorique au collè
es soirs à l’Athénée rue de Valois au Palais-Royal, de 7 à 10 heures, suivre des cours de physiologie, de chimie, d’histoire n
médecine. Ma mère vint alors demeurer à Paris, et, logé chez elle, je suivais les cours de l’École4. En 1824, le Globe se fonda
rticles. Ils sont signés S.-B., et il est facile à tout biographe d’y suivre mes tâtonnements et mes commencements. A un certa
entré à l’institution de M. Landry, rue de la Cerisaie au Marais, il suivit les classes du collège Charlemagne à partir de la
ant transportée rue Blanche (Chaussée-d’Antin), le jeune Sainte-Beuve suivit les classes du collège Bourbon, où il fit sa rhét
iques de cette époque. M. Sainte-Beuve, pendant les premiers mois qui suivirent cette Révolution, collabora plus activement au Gl
discours d’ouverture le 9 mars 1855. Cette leçon d’ouverture, qui fut suivie d’une seconde, fut troublée par des manifestation
aires de lui sur « le plus parfait des poètes latins après Virgile », suivies de vers de Gresset et de Voltaire à l’éloge d’Hor
martine est mort (le 28 février 1869), M. Sainte-Beuve, qui allait le suivre de si près, ne crut pouvoir mieux honorer la mémo
bliophiles, d’une Préface aux Annales de Tacite par Senac de Meilhan, suivie d’une Lettre du prince de Ligne à M. de Meilhan.
lui élever ce beau monument littéraire, un livre qui est un exemple à suivre , venait s’en entretenir avec lui. M. Sainte-Beuve
74 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIX » pp. 316-320
saient pas un mouvement, pas un geste de ce côté. Dans les années qui suivirent Marie Stuart, on essaya encore, mais sans succès
vance pour frayer le chemin, établir une chaussée à une armée qui les suit et qui fait une halte forcée. Les ingénieurs étai
d’un peu raisonnable et de suffisamment poétique ; toutes les pensées suivies et les vues projetées, il y a vingt-cinq ans, ont
75 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Appendice. Histoire raisonnée des poètes dramatiques et lyriques » pp. 284-285
ême critique métaphysique peut, en nous montrant la cours d’idées que suivirent les anciens peuples, jeter un jour tout nouveau s
Socrate. Cet abus ouvrit la route de la nouvelle comédie que Ménandre suivit plus tard. Pour résoudre ces difficultés, il faut
t aux tragiques et aux comiques, on peut tracer ainsi la route qu’ils suivirent . Thespis et Amphion, dans deux parties différente
76 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295
l’histoire idéale indiquée dans les axiomes, et exposer la marche que suivent éternellement les nations. Nous les montrerons, m
de raisons diverses, donnant lieu à autant d’espèces de jugements, et suivies dans trois périodes (sectæ temporum). Ces trois u
sieurs endroits de cet ouvrage ; nous montrerons ici l’ordre qu’elles suivent dans le cours des affaires humaines. § II. Tro
77 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre III. Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle » pp. 371-375
e la science nouvelle La marche que nous avons tracée ne fut point suivie par Carthage, Capoue et Numance, ces trois cités
Romains ou des Grecs, mais l’histoire idéale des lois éternelles que suivent toutes les nations dans leurs commencements et le
ements et leurs progrès, dans leur décadence et leur fin, et qu’elles suivraient toujours quand même (ce qui n’est point) des mond
78 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
ui-même ne m’y avait encouragé. Est-il besoin d’ajouter qu’au lieu de suivre le procédé un peu trop commode de M. Charrière, j
coup écrit dernièrement contre la direction littéraire que l’auteur a suivie dans cet ouvrage. Après avoir lu les Récits d’un
le sentiment religieux surtout : pour en demeurer convaincu, il faut suivre attentivement les discours de Kaciane : on entend
ces plaines immenses qui se trouvent au centre de la Russie, et on le suit sans éprouver la moindre fatigue. Enfin, personne
Et aucune des révolutions tant prédites par les seigneurs ne s’en est suivie . Dieu a secondé l’empereur dans son magnanime des
de la route, par respect pour nous, se hissa sur son dos et se mit à suivre la calèche au grand trot, mais en tenant toujours
tout va bien, grâce à vos bienfaits. Le lendemain les deux étrangers suivent le starosta, ou l’intendant dans l’examen de la p
es et jetait un hennissement étouffé ; mon chien, harassé de fatigue, suivait de près, et ne s’écartait point d’un pas : on eût
se fit entendre dans le feuillage, un éclair sillonna le ciel et fut suivi de près par le roulement du tonnerre. La pluie to
stinctement celui qui m’avait abordé ainsi ; cette lueur soudaine fut suivie presque immédiatement d’un violent coup de tonner
La petite fille jeta les yeux sur moi, et rentra dans l’isba : je la suivis . L’isba du forestier se composait d’une seule cha
uite. Allons ! Nous partîmes ; Birouk marchait en avant, et moi je le suivais de près. Je ne sais vraiment pas comment il trouv
 s’écria tout à coup Birouk d’une voix tonnante. — Ces paroles furent suivies d’un cri plaintif comme celui d’un lièvre… Une lu
lui faire passer quelques instants agréables. Quoiqu’il n’eût jamais suivi le mouvement scientifique et intellectuel de l’ép
aits que j’ai rapportés doivent suffire. J’ajouterai cependant ce qui suit  : Une vieille propriétaire mourut en ma présence,
egardèrent, et la femme de Nikolaï Ivanovitch se redressa. Le son qui suivit était plus ferme et plus prolongé, mais il était
dresse comme un vigoureux athlète, à côté de l’élégant tilleul. Vous suivez un sentier émaillé d’ombre et de verdure ; de gro
spire librement, mais un trouble étrange vous agite. Pendant que vous suivez la lisière du bois, les yeux fixés sur votre chie
79 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
écrire et classer les divers modes de la sensation et la pensée, à en suivre l’évolution lente et continue, depuis l’infusoire
mène découle de ceux qui précèdent et contient en germe ceux qui vont suivre . Mais l’esprit humain est ainsi fait, qu’il ne pe
aible au début, s’affermissant peu à peu et se complétant par degrés. Suivons -le pas à pas dans cette exposition synthétique. A
nce croissante dans l’extension de la correspondance. Nous ne pouvons suivre ici les détails de ce progrès, qui, chez l’homme
les plus fréquents des saisons. Mais dans les périodes de progrès qui suivent , nous voyons par la construction des huttes, par
ne se produisent pas au hasard, c’est ce qui est manifeste. Qu’ils se suivent les uns les autres d’une manière particulière, l’
rce de la tendance qu’a l’antécédent d’un changement psychique à être suivi par son conséquent est proportionnée à la persist
. » Tandis que dans l’action réflexe simple, une seule impression est suivie d’une seule contraction ; tandis que dans les for
formes plus développées de l’action réflexe, une seule impression est suivie d’une combinaison de contractions ; dans celle qu
que de là résulte son pouvoir irrésistible. » Pour tous ceux qui ont suivi jusqu’ici cette synthèse, il est clair que la vol
ité de composition149. Il y a identité de nature entre le procédé que suit le savant dans ses raisonnements les plus longs,
re vie mentale. Il ne faut pas perdre de vue d’abord, que nous allons suivre une marche totalement opposée à celle de la synth
L’auteur, dans une analyse longue et minutieuse où nous ne pouvons le suivre , descend des attributs dynamiques et statico-dyna
e erreur commune, dit-il, est celle qui consiste à confondre ceux qui suivent la méthode des sciences avec les positivistes, et
vrai. Mais il n’est pas vrai que ceux qui acceptent cette doctrine et suivent cette méthode sont disciples de Comte. Comme le s
80 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Charles Magnin ou un érudit écrivain. »
res travaux seront plus appréciés des générations instruites qui nous suivent  : M. Magnin a défriché, l’un des premiers, avec i
ques, physiques et naturelles. Élève de la Sainte-Barbe-Delanneau, il suivit les classes du lycée Napoléon, et obtint en rhéto
ût et la connaissance du Théâtre-Français d’abord ; — il l’aimait, le suivait , il était même sur le point de s’essayer à l’Odéo
s matières pour en former un volume nouveau : il aurait mieux fait de suivre simplement l’ordre des dates et de recueillir tou
bulletins d’Hernani : c’est de lui (sans compter le grand article qui suivit ), c’est de lui que sont les entrefilets des 26 et
il a une fois effleuré comme auteur, qu’il a de tout temps cultivé et suivi comme amateur et critique, où tout l’attire et l’
tre, l’interruption de quelques années que M. Magnin avait mises à en suivre le mouvement l’avait évidemment arriéré un peu ;
goût et une critique déliée, avisée, exacte et légère. On n’a qu’à le suivre et à se laisser guider ; on se donne aisément ens
blait ne vouloir troubler que le moins possible leur repos. Je l’y ai suivi , ou mieux, surpris plus d’une fois dans le cours
er fait, le plus souvent chez lui, dîner frugal et fin, qu’il faisait suivre d’un petit tour de promenade solitaire au Palais-
81 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
mal servie par les trompettes de la renommée, s’est toujours bornée à suivre dans la carrière ces hommes de génie que nos père
ls vous ont écouté avec respect ; vous avez prêché votre loi, ils ont suivi vos préceptes ; vous avez ordonné des chefs-d’œuv
vais essayer en quelques mots de vous donner une idée de la poétique suivie par tous les auteurs de mon temps jusqu’au moment
matique. Voilà les règles que mes contemporains et moi avons toujours suivies , et voilà ce dont vous ne voulez pas. Si je ne vo
ns l’un des trois ouvrages que vous avez donnés au théâtre, vous avez suivi ces premiers préceptes de l’art qui nous sont com
ivement le cœur des femmes sensibles. Aussi ne craignent-elles pas de suivre certaines représentations d’où, après avoir été o
rment des disciples qui, bientôt devenus leurs maîtres, les forcent à suivre une phalange immorale et perturbatrice. Je vous a
ngage et l’élégance du débit. Quelle que soit la carrière que veuille suivre un jeune homme, ce complément d’éducation ne peut
ope ? 2. Est-ce que Beaumarchais, et quelques autres qui n’ont point suivi de modèles, ont jeté de la boue à leurs prédécess
omantiques et à un grand nombre de journaux. 4. M. Victor Hugo était suivi d’une douzaine de ses admirateurs qui, pendant la
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
chose. Ils devoient, pour user de cette expression, être un discours suivi . Voici les preuves que j’ai promises. Apulée nou
, ce qu’on auroit bien de la peine à faire comprendre par un discours suivi ou par une page d’écriture. Je crois cependant qu
Médée ou quelque autre piece de la composition de ce poëte étoit fort suivie , que le théatre est plein lorsqu’on y danse notre
ié de Ciceron pour Roscius, qui charmoit Ciceron par son exactitude à suivre la mesure et par l’élegance de son geste, appelle
le et en d’autres occasions. Mais notre sujet ne demande pas que nous suivions la saltation dans tous les usages qu’ils en faiso
83 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »
s apôtres, l’état de la conscience chrétienne durant les semaines qui suivirent la mort de Jésus, la formation du cycle légendair
de chrétien de l’an 50 à l’an 75, que de l’an 100 à l’an 150. Le plan suivi pour cette histoire a empêché d’introduire dans l
ndre compte des motifs qui m’ont guidé dans une foule de minuties, de suivre la discussion toujours judicieuse, quoique parfoi
ante scolastique. La théologie chrétienne et la théologie juive ayant suivi au fond deux marches parallèles, l’histoire de l’
nt une haute valeur, puisqu’ils nous font remonter au demi-siècle qui suivit la mort de Jésus, et même, dans deux cas, aux tém
es chrétiennes. En prêtant ces nouvelles idées à Jésus, il ne fit que suivre un penchant bien naturel. Nos souvenirs se transf
épîtres de saint Jean ; on voit qu’en écrivant les discours, l’auteur suivait , non ses souvenirs, mais le mouvement assez monot
u quatrième évangile. Pour exposer l’enseignement socratique, faut-il suivre les « Dialogues » de Platon ou les « Entretiens »
e. Rien ne s’oppose à ce que ce témoin oculaire, qui évidemment avait suivi Jésus, qui l’avait aimé et regardé de très près,
de métamorphose s’opéra de même, dans les vingt ou trente années qui suivirent la mort de Jésus, et imposa à sa biographie les t
on écrira l’histoire des écoles juives aux siècles qui ont précédé et suivi immédiatement la naissance du christianisme, on n
lle part d’erreur il peut receler. Telles sont les règles qui ont été suivies dans la composition de cet écrit. À la lecture de
84 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
fera sortir de la philosophie les sciences, de l’embryon les organes. Suivons dans le passé la marche de ce développement : ell
i les faits sont plus près de nous et mieux connus ; nous pouvons les suivre , Galilée en rompant avec Aristote est encore un «
a philosophiae. L’enseignement philosophique qui, par nature, ne peut suivre que de loin les travailleurs et inventeurs, compr
e faits l’existence de divers idiomes et dialectes, il les classe, en suit et en explique la filiation ; mais les questions
nces expérimentales, il rend encore un service, puisqu’il ne fait que suivre les règles d’une bonne méthode » en séparant le c
upe que de la substance. Mais tandis que, suivant Wolf et ceux qui le suivent , ces deux études sont les parties complémentaires
n dehors de la science. Ceci posé, nous nous proposons dans ce qui va suivre d’examiner la conception courante de la psycholog
à leurs adversaires, que leurs plus fidèles disciples ne les ont pas suivis jusque-là. Il est certain que l’anatomiste et le
hologique est une opération très complexe où l’on peut trouver ce qui suit  : observation extérieure, perception de signes et
chacune de ces deux méthodes a besoin de l’autre Dans l’étude qui va suivre sur M. Herbert Spencer (chap. II) nous verrons co
ve de psychologie comparée : car s’il n’y a point d’autres procédés à suivre que la réflexion, on ne peut étudier les phénomèn
elle essayerait de déterminer les phases qu’ils parcourent et de les suivre dans leur évolution. Tel pourrait être, à s’en te
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
andé de bonne heure comment il pourrait remplir de quelque occupation suivie cette existence toute d’étiquette ou de loisir, e
’importance qu’avaient alors ces grâces d’entrées, ces permissions de suivre , ces faveurs singulières si fort recherchées du c
imagina, pour lui faire sa cour, de lui demander la permission de le suivre à la chasse à tirer ; mais étant fort embarrassé
ect, et Mme la maréchale de Villars m’a dit que dans le temps qu’elle suivait M. le maréchal dans ses campagnes, les officiers
étrangères et indiqué pour dans trois ou quatre mois. Ce conseil fut suivi exactement ; il vint de toutes parts un prodigieu
resse légitime. Il est amusant, quand on sait de quoi il retourne, de suivre de l’œil jour par jour le train de cette Cour et
86 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, par M. J. Zeller. Et, à ce propos, du discours sur l’histoire universelle. (suite.) »
rité et comme une sobriété auguste. Je ne fatiguerai pas le lecteur à suivre chez lui cette interprétation et cette vue du Mes
concours, une effusion de bouches inspirées et prophétiques, qui est suivie d’un long silence, un silence d’environ cinq cent
eux comprendre qu’en lisant Bossuet à cet endroit et dans tout ce qui suit , la difficulté qu’il y avait pour le monde, pour
on n’y découvre pas « un dessein éternel toujours soutenu et toujours suivi  » ; si on n’y voit pas « un même ordre des consei
es rende inutiles en les continuant ?… » Et tout le développement qui suit . Il a lancé son anathème. Une allocution à Monsei
’elle tint les jours de crise, et le caractère de sa politique, il ne suit pas l’historique jusqu’au bout, comme l’a fait et
87 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
nnoncée Trois âmes d’artistes. Quant aux erreurs d’interprétation qui suivent longtemps — et parfois toujours — un livre, elles
exemple Stace, qui intitule ses petits poèmes les Silves. Et il sera suivi et imité en cela par plus d’un auteur. De nos jou
éros principal. Pour l’ordinaire, ces titres étaient rédigés comme il suit  : Très élégante et délicieuse histoire du très no
ité de la foule. Sa première pièce — que plus de cent autres allaient suivre , — s’appelait Seligo ou le Nègre généreux. Dans l
ce de Tolstoï, la Puissance des Ténèbres doit être complétée comme il suit  : ou si l’oiseau s’est une fois englué le bout de
te en une fâcheuse posture pseudo-rabelaisienne. En même temps qu’ils suivent des modes passagères et variables, les titres son
88 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MARIA » pp. 538-542
naturelle, Le luxe du printemps et son premier amour : Le sourire la suit et voltige alentour ; La mère en est heureuse, et
ux l’ouragan l’a détruit ; Il jonche au loin la terre, et la pitié le suit . Quand une vierge est morte, en ce pays de Grèce,
ées ! J’ai quitté le pays, j’ai traversé des mers ; Ce doux parfum me suit parmi d’autres amers. Toujours, lorsqu’en courant
89 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’Audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. »
a pas longtemps que, me trouvant distrait et peu capable d’un travail suivi , je me mis, à mes menus instants et dans mes quar
entilhomme ordinaire, puis chambellan du duc d’Orléans, Gaston, et le suivit en toutes ses aventures. Il fut gouverneur, sur l
forte que tous les raisonnements de grammaire, et la seule qu’il faut suivre pour bien parler. » L’Académie était encore fidèl
isie eût été un correctif contre les excès même de régularité qui ont suivi . La parole vive, en effet, a toujours ses familia
lles lois étant forcé de vivre, Le sage n’est jamais le premier à les suivre , Ni le dernier à les garder. IV. Vaugelas ne s’e
es dont nous nous vantons et dont nous faisons parade. »    . Ce qui suit va répondre plus directement à la plaisanterie de
énéral, de tracer un historique de notre langue en particulier, de la suivre dans ses progrès et ses âges divers, depuis ses p
90 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Étienne Pasquier. (L’Interprétation des Institutes de Justinien, ouvrage inédit, 1847. — Œuvres choisies, 1849.) » pp. 249-269
e au nombre des auteurs que tout le monde peut aborder directement et suivre avec intelligence. Nous profiterons de ces travau
nquérir avant tout des mœurs. Ainsi, en toutes choses, nous le voyons suivre une sorte de voie moyenne et sûre. C’est son inst
rès riche d’acquisitions et de dépendances. En ceci comme en tout, il suit sa ligne et fait preuve d’un sens pratique étendu
te l’oracle gaiement, concluant de l’un de ces passages qu’il ne faut suivre , en matière de vertu et de maniement de fortune,
itique commence avec le IVe livre des Lettres de Pasquier : on y peut suivre l’origine des troubles (1560), l’invasion, les pr
cle. Mais, au xviie , tout se gâta. On eut des minorités turbulentes, suivies de régimes absolus et presque despotiques. La ver
de prudence pratique élevée. En droit comme en toute chose, Pasquier suit ce grand chemin de raison qui ne donne dans aucun
91 (1874) Premiers lundis. Tome I « Ferdinand Denis »
ènes de la nature sous les tropiques de leur influence sur la poésie, suivies de Camoëns et de José Indio 18 décembre 1824. E
uent, il ne fait qu’énoncer les effets dans leur généralité, sans les suivre et les analyser dans leurs détails, il ne satisfa
parent, se classent, et l’admiration, en quelque sorte, se motive. Il suit du premier défaut que le style dans cette partie
urs sont une idée. » L’ouvrage dont nous venons de rendre compte est suivi d’une espèce de nouvelle historique sur la vie du
92 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Poésie — I. Hymnes sacrées par Édouard Turquety. »
; Racine a traduit les hymnes du Bréviaire. M. Turquety, il est vrai, suit cette idée avec un sentiment de composition et d’
Vous n’avez plus, à tout moment, Le frémissement de la foule Qui vous suivait en vous nommant ; Plus de ces parures brillantes
même à une jeune Kalmouque entrevue au passage, et qu’il est tenté de suivre dans la kibitka, espèce de chariot couvert où ell
scintillent les Pléiades,    Et resplendit l’Aldebaran. Mon regard a suivi leur course circulaire    Sans s’éblouir de leur
93 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
nt à mesure que les images se fortifient, et réciproquement ; d’où il suit que la fin de la veille rend l’ascendant aux imag
ation se fait de deux façons, tantôt par un progrès lent dont on peut suivre plusieurs phases : c’est le cas de la rêverie qui
nerf a cessé d’agir ; ce qui arrive notamment dans les illusions qui suivent l’usage prolongé du microscope, lorsque le microg
d’elle-même ses tintements, ce qui arrive dans les hallucinations qui suivent l’usage prolongé du microscope, l’issue est autre
tif fonctionnait, et, dans le second, il ne fonctionnait pas. D’où il suit que la correction apportée par l’image contradict
à qui j’ai parlé, ma longue rêvasserie au bout de l’estacade, d’où je suivais le déclin du jour et les changements de la mer mo
elles-mêmes composées de sensations plus élémentaires encore. D’où il suit que toute image, occupant un fragment du temps, p
de suite employé, mis à profit par la main qui écrit et note, partant suivi à l’instant de sensations répressives, en tout ca
d’attaches pour s’emboîter dans le présent et dans l’avenir ; d’où il suit que, dépourvues de situation dans le temps, elles
94 (1874) Premiers lundis. Tome II « Revue littéraire »
1838. En donnant ses Traditions populaires de Franche-Comté, poésies suivies de notes, M. Auguste Demesmay a voulu animer et r
vaient d’amour que faux-semblants. Aussi bientôt notre beau page Que suit , triste, son lévrier, Quitte ces lieux où l’on ou
elours, demande pour elle et pour ses sœurs aux prétendants de ne les suivre à l’autel que voilées : c’est un vœu fait par mod
95 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VI. Exordes. — Péroraisons. — Transitions. »
t la joie de ses ennemis. Remarquez en effet que souvent des idées se suivent , qui ne dépendent point les unes des autres, mais
xpliquent : chercher des transitions entre celles de ces idées qui se suivent , c’est chercher le point de rencontre de deux lig
extrinsèques et particulières, comme dans les écrits périodiques, qui suivent forcément non pas la logique et la nature, mais l
96 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Avant-Propos. » pp. -
prit de jalousie & de division les a toujours accompagnés. Il les suivit de la Grèce en Italie. Quelle honte pour l’humani
olutions continuelles de la république des lettres, le lecteur pourra suivre le fil de nos connoissances, les progrès du goût,
s de différens corps. Dans la première & troisième division, on a suivi l’ordre des temps ; &, dans la seconde, celui
97 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »
tout l’esprit du monde ; la première y meut la seconde, une troisième suit , elle sonne à la fin. » Malebranche, si doux et s
commune à nous et aux anges, fille du ciel, trésor à part, capable de suivre en l’air les phalanges célestes, lumière faible e
ntions, les réflexions des deux rats qui veulent sauver leur oeuf. Il suit leurs émotions, il refait leurs raisonnements, il
Mme Harvey, il s’attarda et n’arriva qu’à la nuit. Il s’était amusé à suivre l’enterrement d’une fourmi jusqu’à la sépulture,
pire plus à un but, et n’est plus contrarié dans son effort. Nos yeux suivent complaisamment la ligne des collines qui découpen
trouvons à l’aise ; nous sommes comme au bord d’un fleuve, occupés à suivre les petits flots qui se dressent et luisent, cont
pés à suivre les petits flots qui se dressent et luisent, contents de suivre leurs teintes verdâtres, de voir l’eau transparen
Quand on le voit dans l’herbe haute, couché sur ses genoux, et qu’on suit le mouvement régulier de ses joues qui roulent et
il leur faut un chef qu’on instruit à marcher le premier, et dont ils suivent tous les mouvements pas à pas. Ce chef demeurerai
es par ton attrait et par tes charmes, toutes les natures vivantes te suivent avidement où tu veux les mener. (Lucrèce.) 113.
98 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »
u à fond, comme on le verra tout à l’heure. Pour comprendre ce qui va suivre , il faut être très versé dans les choses de l’esp
Issy. Je ne connaissais pas une âme dans Paris. Je fus deux ans sans suivre d’autre rue que la rue de Vaugirard, qui, une foi
tude de l’hébreu n’était pas obligatoire au séminaire elle était même suivie par un très petit nombre d’élèves. En 1843-1844,
acheter des livres. Une bien autre faveur fut de me permettre d’aller suivre , au Collège de France, deux fois par semaine, le
ant la vérité au prix de tous les sacrifices, j’étais convaincu de le suivre et d’obéir au premier de ses enseignements. J’éta
enlacé durant le sommeil de ma raison et de ma liberté, alors que je suivais docilement la ligne que lui-même traçait devant m
st cruel d’être obligé de remonter ainsi le courant qu’on a longtemps suivi , et où l’on était si doucement porté ! Encore si
itude, c’est que je ne reviendrai plus à l’orthodoxie en continuant à suivre la ligne que j’ai suivie, je veux dire l’examen r
viendrai plus à l’orthodoxie en continuant à suivre la ligne que j’ai suivie , je veux dire l’examen rationnel et critique. jus
Collège de France et de l’École des langues orientales que je devais suivre . M. Carbon fut peiné ; il vit combien ma situatio
99 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
tons des faits présents, quand nous entendons un discours, quand nous suivons la pensée d’autrui et quand nous nous écoutons pe
résentaient surtout comme indiquant une certaine direction d’effort à suivre pour arriver à l’articulation du nom cherché. Il
somme, à interpréter des perceptions ou des images. Qu’il s’agisse de suivre une démonstration, de lire un livre, d’entendre u
C’est évident dans le cas d’une opération mathématique. Pouvons-nous suivre un calcul si nous ne le refaisons pas pour notre
sentées qui prennent contact à leur tour avec les images perçues, les suivent à la trace, s’efforcent de les recouvrir. Là où l
ance de signification particulière à ce qui le précède et à ce qui le suit . Les mots d’une phrase ne sont pas tous capables,
essiner dans toutes ses sinuosités la courbe spéciale de la route que suivra l’intelligence. Je ne puis aborder ici le problèm
ncessions réciproques, toujours l’effort de rappel implique un écart, suivi d’un rapprochement graduel, entre le schéma et le
ion éprouvée peut se résoudre en sensations périphériques. Mais il ne suivrait pas de là que le « jeu de représentations » signa
sentation « unique ». Mais de ce qu’une représentation est une, il ne suit pas que ce soit une représentation simple. Elle p
100 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »
ues de Mimnerme sur la fuite de la jeunesse. Nous allons tâcher de le suivre , et de suivre à la trace son saint et sublime hér
e sur la fuite de la jeunesse. Nous allons tâcher de le suivre, et de suivre à la trace son saint et sublime héros. Nous profi
les intentions, diffèrent autant des deux parts que la conduite qui a suivi . Je ne  voudrais rien dire qui eût l’air d’amoind
ueux du dehors allaient à lui. La princesse Palatine le consultait et suivait ses directions ; le roi d’Angleterre, pour se con
andes frayeurs des redoutables jugements de Dieu, et qu’elles l’aient suivi jusqu’à la mort, tenez, ma fille, pour certain qu
n n’a cesse de se couvrir en telle matière, posait ainsi les règles à suivre et traçait sa marche à l’historien d’alors, tel q
aux souvenirs, l’illustre biographe a moins encore obéi à un dessein suivi qu’à un retour irrésistible. Lui aussi, en toucha
urd’hui effleurées par les danses aériennes de Taglioni. « Quand vous suivez cette correspondance, vous tournez la page, et le
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