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1 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
sion ; dans le cas contraire il en a plusieurs. Si pour diviser C, il suffit d’une coupure formant un continu à 1 dimension, C
e coupure formant un continu à 1 dimension, C aura 2 dimensions, s’il suffit d’une coupure formant un continu à 2 dimensions,
les points M et M′ coïncident : comme la vue s’exerce à distance, il suffit que les trois points O M M′ soient en ligne droit
re mon premier doigt, dans l’autre mon second doigt, etc. Eh bien, il suffit que le critère relatif à l’un de mes doigts soit
doigts soit satisfait pour que tous les autres le soient, mais il ne suffit pas que le critère relatif à l’œil le soit. Voilà
tion, c’est que je n’aie pas bougé entre les instants α et β. Cela ne suffit pas pour notre objet. Supposons donc que j’aie re
nstater que l’impression persiste souvent, mais pas toujours. Mais il suffit qu’elle persiste souvent pour que les séries σ no
correspondent à un même point M = M′ du premier espace, il faut et il suffit que l’on ait Σ′ = Σ + σ. On aura alors : S + Σ′ +
es coups de pouce sont légitimes ; je n’en disconviens pas ; mais ils suffisent pour nous avertir que les propriétés de l’espace
ir, et la regarder comme plus commode que nos hypothèses habituelles, suffit pour prouver que nos idées ordinaires, et, en par
cette classification est beaucoup plus compliquée que cela, mais cela suffira pour faire comprendre mon raisonnement. Si je veu
a théorie nouvelle. Si, en effet, j’ai bien compris la théorie, il me suffira de l’exposer pour qu’on comprenne qu’il est impos
évidemment une place tout à fait importante. À elles seules elles ne suffiraient pas cependant ; car elles ne peuvent nous renseig
2 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
longs et pénibles détails pour vous les faire comprendre : qu’il vous suffise de savoir que ces obstacles dont nous avons quelq
pénible pour arriver à un but incertain, était déjà beaucoup, mais ne suffisait pas. Dieu me commande encore de percer de ma prop
plus pénible. Je ne lui ai parlé encore que de l’Allemagne, et cela a suffi pour la désoler. Ô mon Dieu ! que sera-ce ?… Ses
autour de moi des hommes purs et simples auxquels le christianisme a suffi pour les rendre vertueux et heureux ; mais j’ai r
e banale, Dieu, je l’espère, m’en délivrera toujours. Le catholicisme suffit à toutes mes facultés, sauf à ma raison critique 
s je ne désespérerais pas d’y trouver une veine d’activité qui pût me suffire . Et en pratique, que ferai-je ? C’est avec un eff
-moi du moins votre amitié. Des erreurs et même des fautes ne peuvent suffire pour la rompre. D’ailleurs, je le répète, j’ai co
e correspondance. Bientôt, il est vrai, les détails que l’on me donna suffirent pour lever toutes mes inquiétudes ; mais ils me l
soin de savoir, de scruter, de critiquer ; il me semblait qu’il m’eût suffi d’aimer et de sentir ; mais je sentais bien qu’au
e pain. Je n’ai pourtant pas cessé un instant de regarder le ciel. Il suffit de vous dire que, pour obéir aux conseils de M. C
soins vulgaires, je donnerai a ma vie un de ces mobiles grossiers qui suffisent aux hommes profanes, et préférerai les jouissance
je le crois ; mais la forme sous laquelle elles le possèdent ne peut suffire à celui dont la raison est en juste proportion av
3 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
re qu’approchée. En Analysis Situs les expériences approchées peuvent suffire pour donner un théorème rigoureux et, par exemple
ntôt ne peuvent pas l’être. Cela posé, si pour diviser un continu, il suffit de considérer comme coupures un certain nombre d’
continu est à plusieurs dimensions. Si pour diviser un continu C, il suffit de coupures formant un ou plusieurs continus à un
dimension, nous dirons que C est un continu à deux dimensions ; s’il suffit de coupures, formant un ou plusieurs continus à d
même grandeur. Pour avoir le continu mathématique à n dimensions, il suffira de prendre n pareilles échelles dont les échelons
nt quelque discussion. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit ; il ne suffit pas de se représenter un point, il faut se représ
un changement d’état. Pourquoi ? Parce que dans le premier cas, il me suffit de tourner autour de la sphère pour me placer vis
x sortes de changement, je n’ai pas besoin d’expliquer le fait, il me suffit de le constater. Quoi qu’il en soit, l’explicatio
orte de coupure que j’appellerai C, et il est clair que cette coupure suffit pour diviser l’ensemble des sensations rouges pos
à pour ainsi dire qu’une expérience de physiologie ; et même comme il suffirait d’adapter sur les yeux des verres de construction
sentiments de convergence et d’accommodation, allons-nous dire qu’il suffit de mettre des bésicles pour que l’espace ait quat
4 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
raction. Pour découvrir une proposition universelle et nécessaire, il suffît donc d’employer l’abstraction. — Ainsi vous n’ave
n’y a là qu’une analyse. Ainsi, pour former l’axiome de substance, il suffit d’analyser les notions de qualité et de substance
e qui est nous-mêmes et des qualités qui sont nos manières d’être. Il suffira donc, pour former l’axiome de substance, de deux
les, et d’une analyse ou abstraction pratiquée sur ces deux idées. Il suffira donc, pour produire un axiome, d’employer l’expér
ajoutée à la première. Cette loi engendre une addition éternelle. Il suffit de l’analyser pour apercevoir par abstraction cet
e idée sera donc tirée comme précédemment d’un cas particulier, et il suffira pour la former de considérer une certaine limite
ssi bien qu’aux axiomes, et que partout l’expérience et l’abstraction suffisent pour expliquer les jugements et les notions que M
ci par l’observation, comme tout à l’heure par le raisonnement, qu’il suffit de l’expérience et de l’abstraction pour produire
. Si, comme on vient de le montrer, la vérité est dans les choses, il suffit pour la trouver de décomposer les choses, de les
5 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
imentation, même indirecte, inapplicable à la sociologie. Mais ce qui suffit déjà à enlever à son argumentation une grande par
r ce qui regarde leur quantité. Or cette participation, à elle seule, suffit à démontrer qu’ils ne sont pas étrangers l’un à l
omènes restés en dehors de la comparaison. Aussi, pour l’infirmer, ne suffit -il pas de montrer qu’elle est mise en échec par q
nstrations, on ne peut s’empêcher de se dire qu’un seul fait pourrait suffire à les infirmer, mais les faits mêmes sur lesquels
ions superficielles. Pour qu’elle donne des résultats, quelques faits suffisent . Dès qu’on a prouvé que, dans un certain nombre d
— ou à plusieurs espèces sociales distinctes. Le premier procédé peut suffire , à la rigueur, quand il s’agit de faits d’une gra
ore de la même manière. Mais cette méthode elle-même ne peut guère se suffire . Elle ne s’applique, en effet, qu’aux phénomènes
l’on élimine ce facteur de l’âge qui la trouble ; pour y arriver, il suffira de considérer les sociétés que l’on compare à la
6 (1879) Balzac, sa méthode de travail
ignage de ses contemporains, qu’une page de ses épreuves d’imprimerie suffirait à le démontrer. Épreuves, le mot peut s’entendre
ne et sans trop de ratures, il est à présumer que deux ou trois nuits suffirent au travailleur laborieux qui s’attela à la besogn
e de l’écrivain. Une première, une seconde épreuve ne pouvaient alors suffire à cet acharné sondeur. Le roman, nettoyé de ses i
en vient par bandes serrées, par petits groupes résolus : le recto ne suffit plus ; derrière, au verso, s’avancent de gros bat
as été gâté par tes concitoyens ; ils t’ont payé comme un ténor. Cela suffit . Je te ferme ma porte… Mais toi, pauvre grand hom
7 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Meurice » pp. 231-241
euf et va remplacer incessamment la vieille religion divine qui avait suffi jusque-là aux plus forts et aux plus nobles espri
uffi jusque-là aux plus forts et aux plus nobles esprits, mais qui ne suffit plus maintenant, même aux plus imbéciles… Or, c’e
sa lourdeur. « Pour éviter le vertige, — continue Paul Meurice, — il suffit d’une rampe de bois entre le regard et l’abîme ;
de bois entre le regard et l’abîme ; pour éviter l’éblouissement, il suffit d’un verre dépoli entre la prunelle et le soleil
e mystère, — (le mystère de la sainte Trinité, excusez du peu !) — il suffit du plus simple relatif entre la pensée et Dieu. »
8 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
stérieuse enfermée dans le premier caractère. — Son sens précis. — Il suffit que le premier caractère soit donné pour que le s
des de l’induction scientifique. — Étant donné un caractère connu, il suffit que sa condition inconnue soit donnée pour qu’il
oi démêlée, le premier caractère se trouve l’indice du second ; il me suffira désormais de constater la présence du premier ; s
en plus affirmer la présence du second. Aujourd’hui, en effet, il me suffit de savoir que ce morceau de métal est du fer et q
ques heures ou dans quelques jours, il sera couvert de rouille. Il me suffit de recueillir l’eau sortie du vase plein et de la
eser, pour savoir d’avance le poids qu’a perdu le corps plongé. Il me suffit de compter les côtés du polygone et de doubler le
re d’avance le nombre d’angles droits compris dans ce polygone. Il me suffit d’observer que le cristal donné raye les corps le
né, suivi ou précédé par l’autre ; voilà tout. En d’autres termes, il suffit qu’il existe pour que l’autre soit son compagnon,
produit. Des jugements généraux de cette sorte et de cette provenance suffisent pour la pratique. Il n’y en a guère d’autres chez
premier terme s’exerce à travers toutes ces dissemblances ; bref, il suffit que les conditions soient données pour que le car
soient données pour que le caractère soit donné. Remarquez ce mot il suffit . Il est la clef de la porte, car il nous met en m
total prédit, on dira avec certitude que le double antécédent supposé suffit pour le faire naître, et on pourra supposer que,
attentif que, pour les admettre, il n’a pas besoin de preuve : il lui suffit de les comprendre. Sitôt que les deux idées dont
ux points on ne peut mener qu’une seule ligne droite, que deux points suffisent à déterminer la ligne droite interposée, que deux
endue, à quelque distance qu’on les prolonge ; ou encore, deux points suffisent à déterminer complètement dans une ligne droite,
découvrent dans cette construction rien d’impossible. Mais cela nous suffit  ; car il en est ainsi de toutes les constructions
condition nécessaire et suffisante de cette rencontre. Il faut et il suffit que l’oblique prolongée au-dessous de B s’écarte
ient à égale distance de la première parallèle, et, comme deux points suffisent pour déterminer une droite, l’oblique se confondr
er d’avance le point où l’oblique rencontre la seconde parallèle : il suffira de prendre sur la première parallèle une longueur
, si on l’eût formé, l’observation, telle qu’on la pratiquait, aurait suffi pour le défaire. Nous avons fini par le former, e
n ou construction initiale. — C’est pourquoi la simple analyse nous a suffi jusqu’ici et nous suffit encore pour démontrer de
le. — C’est pourquoi la simple analyse nous a suffi jusqu’ici et nous suffit encore pour démontrer deux autres propositions ca
mesuré la vitesse composée par rapport aux vitesses composantes. — Il suffit maintenant de faire entrer, dans la mesure des fo
mme dans les autres axiomes, qu’une proposition analytique. Il nous a suffi partout d’examiner avec attention notre construct
s, et, pour que la courbure échappât forcément à nos observations, il suffirait qu’elle fût très petite. Tel est peut-être le cas
onformes à nos constructions mentales. Pour le montrer, il faut et il suffit que l’expérience intervienne ; en effet, dans bea
9 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « V »
nde est à peu près capable. Ce que nous prétendons, c’est que cela ne suffit pas toujours et qu’il y faut ordinairement plus d
mple, que le vent souffle, j’écris : « le vent souffle » et cela peut suffire . Mais si je dis ; « le vent soupire », c’est que
jouter, à ne pas surenchérir à ne rien surchauffer ; le mot ordinaire suffit quand il rend ce qu’on veut signifier. » Les mots
andons. Faisons nous-mêmes ce qu’ont fait les grands écrivains. Il ne suffit pas de vouloir exprimer simplement ce que l’on se
10 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IX »
sérieux. Ne nous attardons pas à réfuter ce délire. Quelques détails suffiront à nous égayer. La thèse est simple. On nous fait
qu’on voudrait faire croire au public, c’est que nous avons dit qu’il suffisait de raturer pour avoir du talent. De sorte qu’un i
notre tour, la largeur d’esprit de M. de Gourmont. Un néologisme lui suffit à juger un livre ! Et c’est lui qui me traite de
s presque me dispenser de citer des exemples : cette constatation eût suffi à me donner raison et à prouver que Bossuet corri
 ! C’est une arme. C’est une épée à deux tranchants32. »‌ Ces lignes suffisent , je crois, à clore la discussion. Mais on n’en fi
ppelé Stendhal le plus grand psychologue du siècle. Le mot restera et suffit à la gloire d’un homme. »‌ Voilà comment Stendhal
11 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XII. Des livres de jurisprudence » pp. 320-324
62., réimprimé en 1770. en quatre vol. in-4°. Collection savante, qui suffit seule pour se mettre au fait de tout ce qui conce
uvrage est précédé d’une histoire du droit canonique fort savante. Il suffit seul pour la connoissance de la Jurif prudence ca
lement consacrée à la Jurisprudence. Les ouvrages suivans peuvent lui suffire . Dictionnaire de Droit & de Pratique, par Fe
12 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274
, et en ne touchant qu’à celles que la querelle du moment dénonce, il suffira de faire remarquer que, dans une Revue où le poët
usser ni non plus à rapetisser ici, une seule considération peut-être suffira . L’âme, l’inspiration de toute saine critique, ré
, par malheur, est de jour en jour plus étendu) à croire que l’esprit suffit à tout, qu’avec de l’esprit seulement on fait de
d’observer un certain esprit attentif de vérité et de justice. Il ne suffit pas d’être de ses collaborateurs ou d’avoir un mo
is, d’autre part, il serait souverainement injuste de prétendre qu’il suffit de ne pas être, ou de ne plus être des siens, pou
ur avoir du goût. Mais, pour cela, une certaine générosité de cœur ne suffit pas, c’est une générosité civilisée qui y prépare
13 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Introduction »
tuelle et de commisération pour, les misères humaines » 8. Il va nous suffire , pour justifier notre actuelle étude, de renverse
« Il n’est pas nécessaire, disait Montesquieu, d’épuiser un sujet, il suffit de faire penser ». Nous n’avons donc point voulu
des manifestes réalistes et pratiquant ce Credo littéraire. Il nous a suffi que Shakespeare, Wagner, Ibsen et d’autres encore
14 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
pliquerait pas la représentation de quelque autre chose encore. Il ne suffit pas de dire que le nombre est une collection d’un
même celle d’un nombre abstrait ? Pour répondre à cette question, il suffira à chacun de passer en revue les diverses formes q
u’après en avoir usé pour les deux ou trois premiers nombres, il nous suffit de savoir qu’elle servirait aussi bien à la repré
et par là même j’en fais une chose, c’est-à-dire une multiplicité. Il suffira , pour s’en convaincre, de remarquer que les unité
oche qui va et qui vient cette représentation de nature spatiale leur suffit pour les deux premières unités ; les autres unité
durer. Il n’a pas besoin non plus d’oublier les états antérieurs : il suffit qu’en se rappelant ces états il ne les juxtapose
ais nous n’insisterons pas, pour le moment, sur ce point : qu’il nous suffise d’avoir montré que, dès l’instant où l’on attribu
nd, nous extrayons de ce mouvement, en quelque sorte, la mobilité. Il suffira , pour s’en convaincre, de penser à ce qu’on éprou
inégaux entre eux. Pour définir la vitesse du mobile A au point M, il suffira d’imaginer un nombre indéfini de mobiles A₁, A₂,
ue, pour enlever au moi la faculté de percevoir un temps homogène, il suffit d’en détacher cette couche plus superficielle de
jà fait entendre ; je ne les ai donc pas comptés. Et néanmoins, il me suffit d’un effort d’attention rétrospective pour faire
a l’objet d’un examen approfondi dans le chapitre suivant. Qu’il nous suffise de dire que l’ardeur irréfléchie avec laquelle no
té, de la personnalité en un mot, n’ont pas d’autre origine, et qu’il suffit , pour les écarter, de substituer le moi réel, le
, on pourrait soutenir, avec M. Pillon, que le rapport de coexistence suffit à la construction du nombre. Mais qu’entend-on ic
15 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 240-246
beaucoup près, ne les renferme pas toutes. Ce Recueil, tel qu'il est, suffit pour prouver que Sarasin ne mérite point l'oubli
Auteurs agréables, en l'amusant par des Contes ou des Opéra comiques, suffisent pour lui faire oublier les Auteurs vraiment estim
r l'autre entassés. Nous ne parlons point de ses Poésies légeres. Il suffit de dire qu'elles sont plus variées, plus ingénieu
16 (1874) Premiers lundis. Tome I « Alexandre Duval de l’Académie Française : Charles II, ou le Labyrinthe de Woodstock »
pourrait se méprendre ; mais M. Duval n’y a pas mis de malice, et il suffirait , pour justifier pleinement son intention, de rapp
oit se passer d’un grand et sérieux théâtre ; les bluettes du Gymnase suffisent chaque soir à dissiper la migraine de nos hommes
les dix années de l’empire, l’absence seule de liberté n’a-t-elle pas suffi à faire vivre l’ancienne tragédie monarchique, si
’Iéna ? Quelques années de liberté avant l’empire n’avaient-elles pas suffi à enfanter Pint.15 ? La constitution et le théâtr
x aussi constamment qu’il repousse les restes épuisés d’autrefois. Il suffirait d’invoquer le succès de tant de livres où s’est r
17 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
e me bornerai aux plus frappants. Le premier nous montrera comment il suffit de changer de langage pour apercevoir des général
Mais elle peut prendre bien des formes ; car une pareille équation ne suffit pas pour déterminer la fonction inconnue, il faut
us fournit encore, dans une certaine mesure, des raisonnements. Il me suffira de rappeler comment M. Klein, dans une question r
onstration, qui n’est pas assez rigoureuse pour l’analyste, peut-elle suffire au physicien ? Il semble qu’il ne peut y avoir de
nt dans ses calculs étaient des polynômes entiers. Ainsi l’aperçu qui suffit à la physique n’est pas le raisonnement qu’exige
18 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »
uveaux. La fonction des penseurs aujourd’hui est complexe : penser ne suffit plus, il faut aimer ; penser et aimer ne suffit p
complexe : penser ne suffit plus, il faut aimer ; penser et aimer ne suffit plus, il faut agir ; penser, aimer et agir ne suf
nser et aimer ne suffit plus, il faut agir ; penser, aimer et agir ne suffit plus, il faut souffrir. Posez la plume, et allez
ie, avait pour frère Cynégyre, qui mordait les navires ennemis ; cela suffisait à la Grèce au temps de Salamine ; cela ne suffit
es ennemis ; cela suffisait à la Grèce au temps de Salamine ; cela ne suffit plus à la France après la Révolution ; qu’Eschyle
19 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
et à cause de la forme) à l’immense majorité du public français. Cela suffit à justifier le dessein que nous avons formé d’écr
s, et ces traces, lorsqu’il s’en produit, sont rarement durables : il suffit d’un accident pour les effacer. Or, toute pensée
t par l’Académie impériale de Vienne ne sont pas moins concluants. Il suffit sûrement, désormais, d’y mettre le prix pour dote
ynal et Rulhière. Je n’entends point exclure les autres, mais ceux-là suffiraient pour donner tous les tons qui peuvent convenir à
rale, celle qu’on doit supposer commune à tous les hommes de lettres, suffit à celui qui se consacre à des compositions histor
ces études que les anciens appelaient umbratiles, pour lesquelles il suffit d’un esprit calme et d’habitudes laborieuses », o
supposition très optimiste, et nous ne nous le dissimulons pas. Il ne suffit point, nous le savons, d’avoir suivi un cours rég
e seule, car la simple comparaison mécanique des leçons indépendantes suffit souvent à dissiper des obscurités que la lumière
uteur ou les auteurs tout ce que l’on peut savoir86. Voici un livre : suffit -il, pour connaître la « provenance » des renseign
iaire a multipliés pour dépister les soupçons. Leurs erreurs communes suffisent à dénoncer les deux coupables ; des maladresses,
ts de vues et qui auraient droit à figurer dans plusieurs groupes, il suffit de rédiger à plusieurs exemplaires les fiches qui
ntraîne des répétitions et des confusions inévitables. D’ailleurs, il suffit de joindre aux collections disposées suivant l’or
xterne et les travaux plus relevés de la construction historique : il suffit de nommer Waitz, Mommsen, Hauréau. Mais de telles
’agrément simple et tranquille des besognes préparatoires. Mais il ne suffit point de s’y plaire pour réussir dans les travaux
ion aux règles du jeu est considérée comme impardonnable, alors qu’il suffit de s’y conformer pour être approuvé des connaisse
actère ; la préoccupation » professionnelle « des petites choses » ne suffit pas à modifier, à cet égard, les dispositions nat
ons qui sembleront caractéristiques de la pensée de l’auteur. Il peut suffire parfois d’avoir analysé le texte mentalement : on
en connaître la langue. Mais la connaissance générale de la langue ne suffit pas. Pour interpréter Grégoire de Tours, ce n’est
mal interprété peut être la source de grandes erreurs142. » Il lui a suffi en effet d’appliquer méthodiquement la critique d
uperficielle vaut beaucoup mieux que l’absence de critique, et elle a suffi pour donner à ceux qui l’ont pratiquée la conscie
t avoir été incorrecte tandis que les autres étaient correctes. Il ne suffit donc pas d’examiner en bloc tout un document, il
ces conditions. Mais il ne s’agit pas de les reconstituer toutes, il suffit de répondre à une seule question : si l’auteur a
d’ailleurs impossible) de déterminer lequel de ces motifs a agi ; il suffit de reconnaître si l’auteur a été porté à mal obse
e genre sont les réponses à des questions faites par une autorité (il suffit de voir comment se font de nos jours la plupart d
160. Pour faire la critique d’une affirmation de seconde main, il ne suffit plus d’examiner les conditions où opérait l’auteu
il exprimé en termes si généraux qu’une observation superficielle ait suffi pour le saisir (l’existence en général d’un homme
s la comprendre, au moins par le créateur de la formule). Un seul cas suffit pour apprendre l’existence de la conception, un s
suffit pour apprendre l’existence de la conception, un seul document suffit pour la prouver. L’analyse et l’interprétation su
n seul document suffit pour la prouver. L’analyse et l’interprétation suffisent donc pour dresser l’inventaire des faits qui form
e l’affirmation d’un document sur un fait extérieur172 ne peut jamais suffire à établir ce fait. Il y a trop de chances de mens
u’on appelle faits particuliers), une parole, un acte d’un moment. Il suffit que plusieurs personnages aient assisté au fait,
combinaison de traits empruntés à des expériences différentes. Il ne suffit pas de se représenter des êtres et des actes isol
aine si nécessaires et si évidentes que la plus grossière observation suffit pour les établir. Ce sont celles qui sont commune
ou accidentels qui forment la vie d’un homme ou d’une nation ; il ne suffira donc pas à poser toutes les questions auxquelles
dissolublement liée en fait à la lecture des documents. Pensant qu’il suffisait ici d’en avoir indiqué la nature188, nous avons r
lontaires : langue, art, sciences, conceptions, usages privés ; là il suffit de constater en quoi consistait chaque habitude.
ution . L’évolution se produit dans toutes les habitudes humaines. Il suffit donc pour la rechercher de reprendre le questionn
te, des états de toutes les sociétés et de toutes leurs évolutions ne suffirait pas à épuiser la matière de l’histoire. Il reste
ue accident se classera à sa date dans l’évolution où il aura agi. Il suffira ensuite de réunir les accidents de tout genre et
constructif I. Les faits historiques fournis par les documents ne suffisent jamais à remplir entièrement les cadres ; à beauc
n raisonnement inconscient : il a trop de chance d’être incorrect. Il suffit de s’astreindre à mettre le raisonnement en forme
les lois de la vie sociale établies empiriquement. Un pareil travail suffirait à faire l’objet d’un livre205. On se bornera ici
tionnelle on ne peut opposer qu’une difficulté matérielle ; mais elle suffit , car elle est le motif pratique de toutes les sci
es qui les pratiquaient les ont déjà exprimées par des formules qu’il suffit de recueillir. Il en est de même pour toutes les
la forme, la doctrine, l’usage, l’institution, le groupe. Mais il ne suffit pas de noter les deux cas isolés, le plus ancien
s différentes, de façon que les exceptions se contre-balancent. Il ne suffit pas de les prendre en des points éloignés, par ex
thodoxe, aristocratique). Pour échapper à ces tendances naturelles il suffit de s’imposer la règle de passer en revue l’ensemb
su, des formules métaphysiques dans la construction de l’histoire. Il suffira d’énumérer ces systèmes et d’en montrer le caract
n historique (Beruf) attribuée à des peuples ou à des personnages. Il suffira ici de constater que les métaphores même d’idée »
faits. Pour se défendre contre cette mythologie décevante, une règle suffira  : Ne chercher les causes d’un fait historique qu’
stérité ; ils ne prétendent pas à l’immortalité personnelle : il leur suffit que les résultats de leurs recherches, rectifiés
scientifique de l’humanité. Personne ne lit Newton ou Lavoisier ; il suffit à la gloire de Newton et de Lavoisier que leur œu
’avertir précisément avec quels documents le travail a été fait. — Il suffit , d’ailleurs, d’avoir du tact pour sentir que, dan
titutions, pour les diverses parties de l’histoire ecclésiastique. Il suffit de citer les noms de Schoemann, de Marquardt et M
r l’observation directe des phénomènes sociaux (à l’état statique) ne suffit pas à constituer ces sciences, il faut y joindre
ndent intelligible. IV. Pour réaliser un enseignement rationnel il ne suffira pas de constituer une théorie de la pédagogie his
tre un bon maître de l’enseignement secondaire, il faut savoir, et il suffit de savoir parfaitement, ce que l’on est chargé d’
choisis parmi des centaines de candidats) était devenue incapable de suffire , comme par le passé, au recrutement du corps prof
oblème de la réorganisation de l’enseignement supérieur en France, il suffit de parcourir les discours et les articles intitul
il était indispensable de distinguer. Aux candidats à la licence, il suffit de demander qu’ils attestent une bonne culture gé
érer qu’il sera prochainement, et très heureusement, modifié. — Qu’il suffise de savoir que les Facultés confèrent à présent un
en garde l’impression ; et une excitation, même faible et lointaine, suffit à en faire réapparaître la notion. 55. Ci-dessus
leur seraient utiles. Mais, dans tous les cas où une analyse sommaire suffit à faire connaître le contenu du document, si la f
terreichzsche Geschichtsforschung, XVI, 1895, p. 501 et suiv. 79. Il suffit , pour s’en rendre compte, de comparer ce qui a ét
te considérable de documents faux, aujourd’hui reconnus pour tels. Il suffit de rappeler ici quelques mystifications fameuses 
de trouble dans l’histoire de l’époque mérovingienne… C’est qu’il ne suffisait pas de lire les textes, il fallait les lire avant
exemple Tite Live ; mais c’est là une distinction trop grossière pour suffire à guider la critique des affirmations. 161. La d
t l’Empire), Lamprecht dans son «  Histoire d’Allemagne  » . 190. Il suffira ici de citer Augustin Thierry, Michelet et Carlyl
20 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre III. De la comédie grecque » pp. 113-119
moins de connaissance du cœur humain que les comédies, l’imagination suffit pour peindre ce qui s’offre naturellement aux reg
règles de goût aux dernières classes de la société, et ces principes suffisent souvent pour les éclairer, même en littérature. L
émoire ne se retrace pas le sujet des allusions, votre esprit ne vous suffit pas pour comprendre la gaieté de ces écrits ; et
21 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
uniforme et fixe de l’existence dispersée et successive, et cela seul suffirait à faire comprendre l’intérêt que nous avons à les
lâche, c’est-à-dire une ressemblance très petite entre deux données, suffit pour que le nom attribué à la première soit appli
un cou, quatre membres, de telle couleur et de telle forme ; cela lui suffit pour la pratique. Mais il est clair que les carac
es qu’il y a de caractères dans l’objet auquel il correspond ; car il suffira toujours de trouver un corps nouveau pour lui en
leur chaîne illimitée. Néanmoins, cette addition de nouveaux chaînons suffit pour introduire dans nos idées des changements co
ns une quantité prodigieuse de composés qui sont les nombres. Il nous suffit pour cela d’aligner des chiffres ou de proférer d
vons ; on peut donc l’en détacher. Une fois ces données extraites, il suffit de les combiner de diverses façons pour obtenir t
ne réduction plus profonde, il se trouve que le point et le mouvement suffisent pour reconstituer les deux autres sortes de limit
on n’entend rien de plus par ce nom qu’une condition dont la présence suffit à provoquer le mouvement, condition qui se rencon
et nous n’entendons rien par là, sinon une condition dont la présence suffit pour provoquer de la part du même corps entouré d
ligne droite avec une vitesse uniforme, et cela indéfiniment ; car il suffit , pour former cette conception, d’un minimum d’élé
plus de chance pour que nous la retrouvions dans la nature, puisqu’il suffit alors, pour la produire, d’un minimum d’éléments
22 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
onque, et surtout par son esprit. Quand les qualités qu’on possède ne suffisent pas pour atteindre à ce but, l’on a recours au vi
les sont les pièces étrangères dont nous pouvons nous enrichir. Il ne suffit pas de remuer l’âme ; il faut l’éclairer ; et tou
quelques grandes vérités morales. Les circonstances de la vie privée suffisent à l’effet du drame, tandis qu’il faut, en général
ndée sur un fait qui est entièrement du genre du drame : cependant il suffît du rôle et du souvenir de ce grand homme pour fai
bservé les mouvements de l’âme avec une telle pénétration, qu’il leur suffit de savoir les peindre pour être éloquents et pass
dans les livres des ressources pour embellir ce que le sentiment seul suffisait pour animer. Le travail de l’esprit se fait toujo
lus sévère. Une connaissance générale des préceptes de la littérature suffit pour ne pas s’égarer, en se soumettant aux règles
23 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419
roit. Mais, pour faire le choix dont je parle, le goût le plus sûr ne suffit pas ; le génie seul saisit par intuition les trai
-bas, et la route du ciel vous sera ouverte. » Cette rapide analyse suffit pour montrer toute l’élévation, toute la grandeur
bien variées ; mais la figure de Laure domine les Triomphes, et cela suffit pour animer cette série de compositions dont le s
u spiritualisme de l’Évangile, la foi puisée à cette source primitive suffisait pour modifier profondément l’imagination et le cœ
c’est de caractériser nettement la manière de Giusti, et pour cela il suffit de prendre dans son recueil quelques pièces dont
que l’imagination, dans cette pièce, joue un rôle trop modeste. Il ne suffit pas, en effet, d’offrir des pensées justes, des s
ve qu’un manteau cousu à la hâte, un manteau que la première étreinte suffira pour déchirer. N’est-ce pas d’ailleurs un non-sen
mais un conseil, un encouragement. Les pièces que je viens d’analyser suffisent pour caractériser la manière de Giusti. Chaque pa
ncipes que Giusti a défendus, malgré leur grandeur, leur sainteté, ne suffiront pas pour assurer une longue durée à son nom. Il m
ontre toi, mais ils sont si peu nombreux, qu’un petit morceau de drap suffit à faire leur manteau. Pardonne, ô père, aux molle
e de remonter jusqu’aux satires de Salvator Rosa ou de l’Arioste ; il suffit de relire Parini. Le poème de Parini, sur les qua
s sûr qu’il est imprévu. Parini raconte et décrit, et le simple récit suffit à l’enseignement qu’il se propose. Il n’y a pas d
é. Quant aux allusions mythologiques, pour les pardonner à Parini, il suffit de se rappeler qu’il achevait son poème neuf ans
ple amour. Il nous semble qu’une seule passion, sérieusement étudiée, suffisait au dessein du livre, et que la philosophie de l’a
t demeuré fidèle à son point de départ. Pour atteindre ce but, il lui suffisait d’analyser et de peindre les souffrances de la mé
l’abri du danger, mais une parole sincère, prononcée d’une voix émue, suffit pour ébranler cette sagesse si sûre d’elle-même.
dant elle ne tarde pas à sentir que la seule vie de l’intelligence ne suffit pas au bonheur, et qu’elle est prise et forcée de
rnest Maltravers, sans en achever un seul. Alice, Valérie et Florence suffiraient à défrayer trois récits, et leurs diverses manièr
d aussitôt en dégoût la gloire littéraire, ou plutôt la poésie ne lui suffit plus, et il sent qu’il est appelé à réformer, à é
ulwer appelle un drame historique. Cette analyse rapide, mais fidèle, suffit pour montrer toute l’indigence, toute la misère d
ne à entendre, n’écouter que la reconnaissance, et si l’ingratitude a suffi pour les rendre sévères, l’improbité n’est pas né
inventé par M. Bulwer, de siéger sur les bancs de la chambre ; il lui suffira d’être électeur, ou d’avoir écrit une douzaine de
a mère de Claude Melnotte, jouent un rôle tellement secondaire, qu’il suffit de les nommer. La pièce embrasse un espace de deu
déclin d’une monarchie. Le caractère et la condition des personnages suffiraient pour absoudre M. Hugo de tout soupçon de plagiat,
par M. Bulwer a dû faire pressentir l’action dramatique ; aussi nous suffira-t -il de la résumer rapidement. Au premier acte, no
rait impossible de discuter sérieusement le mérite de cette pièce. Il suffit de la raconter, et chacun, en parcourant ce rapid
d’invraisemblable qui excite plutôt le sourire que l’attention. Il me suffit de rappeler que M. Guizot, livré à lui-même, méco
empruntés au poète florentin et que le temps nous a enviés, qu’il me suffise de rappeler l’exemplaire sur vélin conservé à la
ait illustré par la représentation de la douleur, l’œuvre d’Agésandre suffirait pour établir que l’antiquité ne s’est pas interdi
le de prodiguer les arguments qui renversent cette théorie : qu’il me suffise de citer les métopes du Parthénon et les bas-reli
uraient nous dispenser de l’étude des galeries et des ateliers. Il ne suffit pas en effet, pour développer le goût dont le ger
aux qui nous révèlent cette époque mémorable, cinquante pages ne nous suffisent pas pour nous donner un échantillon de son savoir
s chroniques dialoguées. Le génie qui éclate dans plusieurs scènes ne suffit pas à racheter l’absence d’unité. C’est le cas de
le nombre et le choix des documents qu’il offre à notre attention, ne suffirait pas pour fonder la renommée de l’auteur, car ces
. La préface seule qui précède son Histoire de la Révolution anglaise suffirait à montrer qu’il n’ignore aucune des parties de so
les transformer par la réflexion, par l’imagination ; la réalité lui suffit . Son esprit n’éprouve pas le besoin de s’élever j
es le Chauve. Il prouve très clairement que la diversité des races ne suffit pas à expliquer le démembrement de l’Empire carlo
rhéteurs donnent à cette singulière locution. La citation du texte me suffit . Il est évident qu’un écrivain capable de telles
notre assertion, il n’est pas nécessaire de réfléchir longtemps ; il suffit de se rappeler le caractère distinctif des œuvres
acultés nécessaires à l’historien de la révolution française, il nous suffit d’étudier avec attention et d’apprécier avec sinc
s au puéril plaisir de multiplier les rapprochements imprévus ! Il me suffira de rappeler la comparaison si obstinément poursui
et se dit : Pour me sauver de l’abîme où je suis tombée, il m’aurait suffi d’envelopper dans un commun mépris, dans une comm
protection ni l’indulgence de personne ; la conscience de ma loyauté suffit à calmer mes remords. Que les jeunes filles se dé
dans les premiers développements de sa passion, l’orgueil humilié ne suffit pas à tuer la passion déjà vive et ardente ; Sylv
du moins une connaissance très incomplète de ces beaux génies, il ne suffit pas de choisir Sedaine pour patron, c’est-à-dire
ofonde ; la justesse, je pourrais dire la hardiesse de la donnée, ont suffi pour exciter la sympathie. Bien que l’auteur, emp
l’amour de la vie par la beauté, par la candeur ingénue d’Hippolyte, suffisait à nous contenter. L’auteur a cherché dans le déve
ption, il n’est pas nécessaire de recourir aux poétiques, le bon sens suffit  ; mais la gaîté qui anime les trois premiers acte
de la forme poétique. Cette proposition est tellement évidente, qu’il suffit de l’énoncer pour voir tous les esprits s’y ralli
la certitude de retrouver le lendemain ce qu’elle a quitté la veille, suffisent à remplir le cœur d’une femme. Il ne comprend pas
nos mœurs prosaïques, sur notre vie sans émotions et sans dangers, ne suffisent pas pour faire de lui un personnage poétique. Apr
se ranger à mon avis, il n’est pas nécessaire d’avoir lu Athénée, il suffit de parcourir les lignes que je viens de tracer. M
te de ce don précieux. Assurément, ce don, si éclatant qu’il soit, ne suffit pas pour former l’étoffe entière d’un poète comiq
s dont les clameurs ajoutaient encore à la colère des combattants, il suffit d’amener devant nous les chefs de la Montagne et
i se prépare. L’accueil dédaigneux fait à Danton par les Girondins ne suffit pas pour transporter le spectateur dans le domain
s et les railleries, les reproches et les menaces. Cette délibération suffirait seule pour assigner à M. Ponsard un rang élevé da
e. Qu’il s’agisse en effet d’une ode, d’un roman ou d’un drame, il ne suffit pas de réunir les éléments de sa pensée et de les
ine, ne traitait pas l’antiquité avec plus de scrupule que Racine. Il suffit de lire, dans Tite-Live, le récit du combat des H
nouvelle, une scène qui relève de l’invention. Une paire de ciseaux a suffi pour découper, dans l’Odyssée, tous les passages
, par Télémaque, par Euryclée, et enfin par Pénélope ; une aiguille a suffi pour les assembler. La volonté et la réflexion ne
e, nul sous le rapport littéraire, car cinquante vers bien tournés ne suffisent pas pour obtenir l’approbation des hommes de goût
ut-il contenter les antiquaires ? Pour résoudre cette question, il me suffira de rappeler la manière dont il parle des bacchant
, les témoignages les plus imposants se présentent en foule : il nous suffira d’en citer un seul, celui de Voltaire. Adrienne L
; l’énergie même, la sincérité qu’elle apportait dans tous ses rôles, suffisaient pour abréger sa vie. Elle avait senti trop viveme
tériser nettement toute la souplesse de ses principes à cet égard, il suffit de rappeler l’aventure ridicule qui le brouilla s
pour toucher à l’histoire, pour l’assouplir sans la dénaturer, il ne suffit pas d’avoir l’œil pénétrant, la main légère. Arri
bbé adressent au comte, s’étonne et s’alarme ; mais un mot de Maurice suffit pour la rassurer : Je t’aime, je n’aime que toi ;
parfaitement inutile. Les ressorts employés par MM. Scribe et Legouvé suffiraient au développement d’une douzaine d’actions ; et ce
tection généreuse qu’elle accorda toujours aux protestants persécutés suffit , à mon avis, pour rendre raison de cette contradi
la bravoure tient un rang élevé parmi les vertus militaires, elle ne suffit pas à l’homme de guerre. Tous ceux qui ont pris l
ité le plus petit mot pour rire. Ce projet paradoxal n’a pourtant pas suffi à l’imagination de MM. Scribe et Legouvé. Pour ne
le fait de François Ier un héros accompli, et sans doute cette gloire suffit à M. Scribe. L’histoire, il est vrai, parle d’un
t de beaucoup que l’intelligence et le naturel de mademoiselle Rachel suffisent à soutenir l’attention, à exciter l’intérêt. Le s
ra, il est à présent du moins, fort incomplet ; car si l’intelligence suffit à rendre les rôles de Corneille, il faut pour ren
pler la respectueuse hiérarchie de l’Olympe, ce spectacle imposant ne suffit pas à le rassurer. Prométhée, tout enchaîné qu’il
est guère inquiété de la vérité historique ; pour s’en convaincre, il suffit de lire son Schisme d’Angleterre. Quant à Schille
peine d’être réfutée. Pour se proclamer disciple de Lamartine, il ne suffit pas en effet de croiser les rimes à sa manière, d
n pour choisir un maître, car l’expression de leur pensée personnelle suffit à leur intelligence. Aussi je comprends sans pein
n rôle secondaire. Il s’agit avant tout de convaincre, et l’esprit ne suffit pas pour porter la conviction dans l’intelligence
eux. Voilà ce que dit le raisonnement, ce que le plus simple bon sens suffit d’ailleurs pour comprendre ; car les poètes, malg
la lutte. Cependant la mission de la critique ne finit pas là : il ne suffit pas de combattre les fausses doctrines et les œuv
ité, qu’il soit expliqué, justifié, et consacré par le conseil. Il ne suffit pas de dire au poète nouveau : Vos premiers pas d
qu’ils valent. Il y a dans les Bretons des parties homériques ; il me suffit de citer le chant des lutteurs, et dans le Pianto
er, cette source, quelque salutaire, quelque féconde qu’elle soit, ne suffirait pas à renouveler notre littérature. La Grèce est
24 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535
é qu’on peut avoir in petto. Nous les rangerons un peu au hasard : il suffit que nous les fassions rapidement apprécier. Et d’
lic ; il coule devant chaque seuil comme un ruisseau de couleurs ; il suffit de sortir et de tremper. Prenez le Journal de la
que celui-ci donnait à cette multitude croissante de poëtes, à qui il suffisait , pour se croire le baptême du génie, d’avoir touc
ument. Là, en effet, est la question prochaine. Les élans lyriques ne suffisent pas. A Rome, on commençait à s’y perdre après Cat
25 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
elle est la nature d’une existence purement logique qu’elle semble se suffire à elle-même, et se poser par le seul effet de la
polygone de mille côtés, quoiqu’on ne le voie pas en imagination : il suffit qu’on se représente clairement la possibilité de
néant ainsi défini est bien l’abolition du tout. — Voilà la thèse, il suffit de la considérer sous cette forme pour apercevoir
cé aussitôt. Mais nous pouvons nous affranchir de ces conditions : il suffit que, par un effort d’abstraction, nous évoquions
mplement la clause. Il ne faut pas croire que notre trait de plume se suffise à lui-même et qu’il soit, lui, isolable du reste
réalité ; nous n’avons pas à nous occuper de ce qu’elle est ; il nous suffit de savoir qu’elle chasse l’objet A, lequel est se
t, nous accolerons simplement à notre affirmation un « non », et cela suffira pour que nous le pensions inexistant. C’est là un
l’affirmation. On s’imagine que la négation, comme l’affirmation, se suffit à elle-même. Dès lors la négation aurait, comme l
ourtant pas encore. Pour se représenter qu’une chose a disparu, il ne suffit pas d’apercevoir un contraste entre le passé et l
ui est une opération plus générale, il n’y a maintenant qu’un pas. Il suffit qu’on se représente le contraste de ce qui est, n
te longue analyse était nécessaire pour montrer qu’une réalité qui se suffit à elle-même n’est pas nécessairement une réalité
inhérents aux actions de manger, de boire, de se battre, etc. Il nous suffit de savoir, d’une manière générale et indéterminée
asse, et, comme elles sont caractéristiques de cette réalité, il nous suffit de les enfiler le long d’un devenir abstrait, uni
confusément qu’il nous serait toujours loisible d’en sortir ; il nous suffirait , en effet, de renoncer aux habitudes cinématograp
cherait les Idées de Platon à l’intérieur du Dieu d’Aristote. Mais il suffit d’imaginer le Dieu d’Aristote se réfractant lui-m
osé Dieu. Parcourons alors cet intervalle de haut en bas. D’abord, il suffit de la plus légère diminution du premier principe
ce moment, que le langage a retenu pour exprimer l’ensemble du fait, suffit aussi à la science pour le caractériser. Dans la
s constantes entre des grandeurs variables. Le concept de circularité suffisait à Aristote pour définir le mouvement des astres.
nt un effort mathématique qui passe les forces humaines. Mais il nous suffit de savoir que ces éléments pourraient être connus
st donné. C’est que l’image est créée déjà et que, pour l’obtenir, il suffit d’un travail de recomposition et de réarrangement
moment. On aboutissait, en un mot, au mécanisme universel. Mais il ne suffisait pas de formuler ce mécanisme ; il fallait le fond
té à la science antique, ou si une partie seulement de l’hypothèse ne suffirait pas. Pour les anciens, en effet, la science porta
, et, pour l’effet qu’il s’agit d’obtenir ici, l’intelligence humaine suffit  : telle est précisément la solution kantienne. En
a tout juste la même distance qu’entre le « il faut que » et le « il suffit que ». Kant arrête ce dogmatisme sur la pente qui
26 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
épris de couleur locale. Mais pour nous garder de ces fantaisies, il suffira de songer que Racine donnait une parfaite satisfa
unes dans les écoles réalistes et naturalistes, c’est de croire qu’il suffit de voir, et de rendre ce qu’on a vu, sans se souc
rdonné à la vraisemblance. L’action d’abord sera vraisemblable. Il ne suffit pas qu’elle soit vraie. Il est vrai qu’Horace a t
e, pour la bien exprimer ! Comme si la « bonne foi » et la conviction suffisaient pour « n’en rien dérober à la connaissance de l’a
ationnel de l’esprit de la sensation irraisonnée de l’oreille. Il lui suffit que les noms grecs et latins aient une plus douce
uées pour rendre compte du silence qu’il a gardé sur son ami ! Il eût suffi pourtant de se dire que l’idylle, l’élégie, l’ode
r la nature et assurent le plaisir du lecteur. Mais ces règles, il ne suffit pas de les apprendre pour les appliquer : c’est i
’ont pas un grain de sentiment artistique, ne se doutent pas qu’il ne suffit pas de savoir le dictionnaire et de faire le tour
27 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
ensité la parole intérieure cesse d’être calme ; mais, d’une part, il suffit de considérer quelques cas bien nets pour apercev
t être conçu pour l’imagination, car l’innovation expérimentale ne se suffit pas à elle-même ; elle suppose tout au moins des
it toujours les éléments de l’activité expérimentale, et souvent elle suffit à les former en groupes plus ou moins complexes ;
nts se fondent sur des caractères empiriques ; non que ces caractères suffisent à les expliquer : car ce serait dire que la faibl
cause sensible et facilement observable, le son de la parole audible, suffit pour expliquer la nature spécifique de l’image qu
age qui sert de signe intérieur à la pensée, cette même cause ne peut suffire à expliquer l’extension merveilleuse de la parole
xpliquer aujourd’hui la grandeur et la santé de l’arbre, la graine ne suffit pas ; il faut, de plus, le terrain et l’atmosphèr
e plutôt que de la psychologie ; la différence des deux points de vue suffit à écarter toute équivoque. 235. Une soirée perd
28 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
plus fréquente erreur de calcul et naturellement la plus grave. Il ne suffit point d’abaisser le temporel pour s’élever dans l
isser le temporel pour s’élever dans la catégorie de l’éternel. Il ne suffit point d’abaisser la nature pour s’élever dans la
abaisser la nature pour s’élever dans la catégorie de la grâce. Il ne suffit point d’abaisser le monde pour monter dans la cat
ence du païen, il entre toujours en comparaison avec le païen), il ne suffit pas que le chrétien vainque en lui-même et pour l
me et pour lui-même et dans son système de mesure et de pensée. Il ne suffit même pas si je puis dire qu’il vainque pour Dieu.
on ne sait quelle introduction ultérieure elle s’est réservé. Il ne suffit pas à Polyeucte qu’il vainque Sévère en réalité.
Il ne suffit pas à Polyeucte qu’il vainque Sévère en réalité. Il ne suffit pas qu’il vainque Sévère en honneur dans la réali
de cette atteinte, pour qu’il soit touché au moins en ce point il ne suffit pas que Polyeucte vainque Sévère devant Dieu, il
re et il n’y a que le système de Sévère qui compte pour Sévère. Il ne suffit donc pas que Polyeucte vainque (en honneur, en gr
Sévère. Si l’on veut que Sévère emporte ce point d’insécurité. Il ne suffit pas que Polyeucte vainque dans le système de Dieu
aut pas que le monde païen s’en retourne comme il était venu.   Il ne suffit pas que l’être même de Polyeucte vainque en lui-m
éorie même de l’image. Nulle sûreté de conscience, même intégrale, ne suffit à Polyeucte. Il ne suffit pas qu’il soit sûr de s
le sûreté de conscience, même intégrale, ne suffit à Polyeucte. Il ne suffit pas qu’il soit sûr de soi, conscius sui, et qu’il
conscius sui, et qu’il ait intégralement raison avec lui-même. Il ne suffit pas même qu’il soit sûr de Dieu c’est-à-dire du j
e, parce que c’est tout de même une connaissance d’honneur. Il ne lui suffit pas qu’il ait intégralement raison avec lui-même.
ui suffit pas qu’il ait intégralement raison avec lui-même. Il ne lui suffit même pas qu’il ait intégralement raison avec Dieu
ît pas, parce que celui-ci est tout de même un homme d’honneur. Il ne suffit pas que dans l’adoration et le martyre il donne à
martyre), il donne de lui une certaine image à ce grand païen. Il ne suffit pas que dans le chrétien il donne tout. Il faut e
ïen il donne autre chose, une image. Singulière situation. Le plus ne suffit pas. Il faut y ajouter le moins. Il ne suffit pas
e situation. Le plus ne suffit pas. Il faut y ajouter le moins. Il ne suffit pas qu’il vainque pour Dieu, qui s’y connaît peut
le connaissance qu’aura de lui cet homme d’honneur, ce païen.   Il ne suffit pas que le monde chrétien révèle son être et donn
Égypte ait une haute idée de ce que c’est que le roi de France. Il ne suffit pas d’être le roi de France pour le menu peuple d
ur le menu peuple de France et pour les barons français. Et il ne lui suffit pas d’être saint Louis devant Dieu. Il faut encor
rançais servent leur Dieu moins bien qu’ils ne servent le leur. Il ne suffit pas que le vrai Dieu soit servi dans son exactitu
et à la peine et Joinville le défend fort bien sur ce point). Il ne suffit pas que saint Louis soit saint Louis pour le sire
les préliminaires d’une croisade, le retour à la croisade). Il ne lui suffisait pas qu’elle fût envoyée de Dieu et qu’elle n’eût
le n’eût de comptes à rendre qu’à Dieu, seule, directement. Il ne lui suffisait pas qu’elle eût raison intégralement avec Dieu et
uerre mais comme une déclaration de l’honneur de la guerre. Il ne lui suffit pas qu’elle se présente munie d’un mandat de Dieu
ercice propre. Elle a bien autre chose à faire. Elle a assez de mal à suffire , à tenir le coup à l’exercice qui vient de Dieu.
il n’aurait pas eu besoin des Évangiles. Les prophéties lui auraient suffi . Et à nous aussi elles nous auraient suffi. Mais
es prophéties lui auraient suffi. Et à nous aussi elles nous auraient suffi . Mais il ne les a pas réalisées en automate et en
é par le ministère du présent. Il n’a pas fallu seulement, il n’a pas suffi que Jésus les fît passer, les transportât dans le
ille matière, en matière d’événement et en matière de promesse, il ne suffit pas que le jour succède au jour et l’effet à la c
ntre la plus gravement peut-être donnée à l’homme : qu’à, chaque jour suffit sa peine, cuique diei malitia sua. Car si à chaqu
e jour suffit sa peine, cuique diei malitia sua. Car si à chaque jour suffît sa peine, pourquoi assumer aujourd’hui la peine d
ter un canal et que l’on force à passer par-dessus un déversoir. Il a suffi de tracer le canal et d’établir le déversoir une
t immense déversoir et plus ce déversoir lui-même paraît immense. Il suffit qu’un certain mécanisme soit établi une fois. Et
ire, dans l’habitude. Ou plutôt une mise instantanément anticipée. Il suffit qu’un certain mécanisme soit monté. Par-dessus ce
t même dire en ce sens que la nature est un grand être innocent. Il a suffi qu’un mécanisme de déversement ait été une fois m
de la valeur. Il a fallu qu’un certain mécanisme de commutation, il a suffi qu’un certain mécanisme de changement de signe fû
qu’un certain mécanisme de changement de signe fût monté.   Mais il a suffi aussi, par là même il a suffi qu’un certain mécan
ngement de signe fût monté.   Mais il a suffi aussi, par là même il a suffi qu’un certain mécanisme fût démonté pour que tout
tte immense bataille était montée autour d’un seul mécanisme et qu’il suffisait de démonter un certain mécanisme pour délier cett
e coup, qui n’affronte même pas. Elle a autre chose à faire et il lui suffit qu’elle s’amuse dans ses vagues guinguettes. Il l
et il lui suffit qu’elle s’amuse dans ses vagues guinguettes. Il lui suffit qu’elle s’amuse dans son coin. On ne court aucun
st une folie, et c’est encore plus, c’est une sottise de croire qu’il suffit qu’une idée ait été rendue indéfendable, une fois
atholiques ont donc tort de croire et ils ont tort de compter qu’il a suffi que M. Bergson ait rendu inhabitables une fois po
la politique. Quand une main soutient une muraille chancelante, il ne suffit pas de faire une inscription, d’inscrire une hist
e. Toute inattention d’une pesée est acquise à la contre-pesée. Il ne suffit donc pas de dire qu’historiquement une poussée a
Dix jalons qu’il a dans la main peuvent mesurer une route infinie. Il suffit qu’ils soient alignés, et plantés à leur place, e
29 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
ne la nôtre, puisqu’il a une nature qui lui est propre, il ne saurait suffire , pour lui donner l’être, d’en avoir le désir ni l
ssible. Pour ranimer l’esprit de famille là où il est affaibli, il ne suffit pas que tout le monde en comprenne les avantages 
our rendre à un gouvernement l’autorité qui lui est nécessaire, il ne suffit pas d’en sentir le besoin ; il faut s’adresser au
nature propre ; pour que cette nature soit suscitée ou altérée, il ne suffit pas que nous y trouvions quelque avantage. Pour d
en général et, par suite, pour expliquer un fait d’ordre vital, il ne suffit pas de montrer la cause dont il dépend, il faut e
. Aussi, alors même que les théories de la psychologie ne peuvent pas suffire comme prémisses au raisonnement sociologique, ell
able aux phénomènes sociologiques qu’à condition de les dénaturer. Il suffit , pour en avoir la preuve, de se reporter à la déf
s, il leur a paru que, pour faire disparaître cette contradiction, il suffisait de la dissimuler aux yeux de ceux qui en sont les
son plein gré, n’est-il nécessaire de recourir à aucun artifice ; il suffit de lui faire prendre conscience de son état de dé
30 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Maeterlinck, Maurice (1862-1949) »
mais un admirable et pur et éternel chef-d’œuvre, un chef-d’œuvre qui suffit à immortaliser un nom et à faire bénir ce nom par
le cortège tragique d’Ursule morte. Cela seul, avec le décor général, suffirait à faire des Sept Princesses une œuvre d’essentiel
ellement. Le rythme fait le décor ; l’intensité des formes populaires suffit à toute caractérisation sans que la profondeur du
31 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VII. L’Histoire de la Physique mathématique. »
savez bien que non et que le principe de la conservation de l’énergie suffit pour nous fixer sur le point le plus intéressant 
es cinq ou six principes généraux aux différents phénomènes physiques suffit pour nous en apprendre ce que nous pouvons raison
aire conformément aux principes généraux de la Mécanique et cela nous suffit pour établir les équations du champ électro-magné
32 (1915) La philosophie française « II »
ie et de la science est un fait si constant, en France qu’il pourrait suffire à caractériser et à définir la philosophie frança
hant à l’observation intérieure. Assurément ce trait ne pourrait plus suffire , comme le précédent, à définir la tradition franç
aintenu avec la réalité. Pascal a dit que l’« esprit géométrique » ne suffisait pas : le philosophe doit y joindre l’« esprit de
33 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 428-429
Andely en 1663. Le seul nom de Cléopatre, de Cassandre, de Pharamond, suffisent aujourd’hui pour faire peur à nos Lecteurs delica
l n’y a rien de lâche dans la famille de la Calprenede. Ce trait seul suffit pour faire connoître le caractere de ce Romancier
34 (1757) Réflexions sur le goût
conséquences. La justesse de l’esprit, déjà si rare par elle-même, ne suffit pas dans cette analyse ; ce n’est pas même encore
d’une manière noble et touchante des vérités utiles aux hommes. Il ne suffit pas à un philosophe d’avoir tous les sens qui com
oins de besoins, et que des plaisirs grossiers ou moins raffinés leur suffisent  : cependant nous ne voudrions pas changer nos lum
ûter à plus longs traits. Ce petit nombre de réflexions paraît devoir suffire pour justifier l’esprit philosophique des reproch
35 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »
doute, plus délicates souvent, sociales au plus haut degré, et qu’il suffit de reculer légèrement dans un passé encore peu lo
chus tient son rang. Un seul vers, infini de rêverie et de tristesse, suffirait à sa gloire : Dans l’Orient désert quel devint m
ques d’alors, qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en s
dans la contexture de Bérénice pour qu’une action aussi simple puisse suffire à cinq actes, et qu’on ne s’aperçoive du peu d’in
e rendre compte du chemin. Cette nature d’intérêt, ce me semble, doit suffire  ; on ne sent jamais d’intervalle ni de pause. Rac
36 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
versels de la haute littérature, et n’écrire que sur les sujets où il suffit de la nature et de la raison pour se guider. Les
s républicaines, soyez invariablement fidèles à un seul principe, qui suffit , à lui seul, pour préserver de toutes les erreurs
t que la conscience se repose à peine avec sécurité sur elle-même. Il suffit d’un jour où l’on ait pu prêter un appui par quel
à des résolutions qui ont amené des cruautés et des souffrances ; il suffit de ce jour pour tourmenter la vie, pour détruire
allemand, que je n’ai point indiqués, parce que ceux que j’ai nommés suffisaient pour prouver ce que je disais du caractère de la
37 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
ette recherche, la conscience, qui est notre principal instrument, ne suffit pas à l’état ordinaire ; elle ne suffit pas plus
otre principal instrument, ne suffit pas à l’état ordinaire ; elle ne suffit pas plus dans les recherches de psychologie que l
ion du poids jusqu’à la hauteur qu’il lui faut atteindre et qu’il lui suffit d’atteindre pour que sa chute régénère la quantit
de s’établir. Selon Herbert Spencer, pour l’empêcher de s’établir, il suffirait d’une différence initiale quelconque, inhérente o
e entreprendre par l’œuvre que j’ai essayé d’accomplir, mes forces ne suffiront pas ; tout ce que je me hasarde à souhaiter, c’es
38 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre IV. Construction de la société future »
, il n’est pas besoin d’étude préalable ou de réflexion profonde : il suffit du bon sens et même du sens commun. Le préjugé et
ême et par sa propre force, la théorie engendre la pratique, et qu’il suffit aux hommes de décréter ou d’accepter le pacte soc
nous, et les sensations rappelées, combinées, notées par des signes, suffisent pour former « non seulement toutes nos idées, mai
et persistant, mais une acquisition tardive et un composé fragile. Il suffit des moindres notions physiologiques pour savoir q
ces idées correspondent mal aux choses ! Là-dessus, dès à présent, il suffit de voir chez nos philosophes, chez nos politiques
onne n’a pas ratifiée est nulle, ce n’est pas une loi438. » — « Il ne suffit pas que le peuple assemblé ait une fois fixé la c
il est précaire comme ce contrat lui-même ; une stipulation nouvelle suffira pour le restreindre ou le détruire. « Le souverai
39 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
hercher dans des milliers de volumes, où de longs et pénibles travaux suffisent à peine pour la découvrir. Elle ne se trouve null
ère de grandeur, une empreinte de gloire. Dans l’histoire, il ne nous suffit pas de savoir qu’une bataille est gagnée, nous vo
comprendre en son entier, à l’exemple de ces architectes auxquels il suffit de quelques pierres mutilées pour reconstruire, s
persuade généralement que l’homme parle comme il marche, et qu’il lui suffit , pour parler comme pour marcher, des leçons qu’il
ndre ? Peut-on l’enseigner ? Pour répondre à la première question, il suffit de jeter un regard sur notre nature. Quelle est l
signes convenus fixent les repos. Mais ces lettres même sont loin de suffire aux exigences d’une bonne prononciation, car peu
able à ceux qui écoutent. C’est surtout dans la conversation qu’il ne suffit pas de dire de bonnes choses ; il faut encore les
auteur et ne savez pas lire ! « — Je sais lire pour moi… cela ne peut suffire Quand il faut déployer, par mille tons divers, «
40 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
’est pas nécessaire qu’elle exprime fidèlement cette nature ; mais il suffit qu’elle nous fasse sentir ce que la chose a d’uti
mme l’expression d’un fait immédiatement visible et que l’observation suffit à constater, puisqu’elle est formulée dès le débu
ogies qu’ils présentent avec les phénomènes des règnes inférieurs. Il suffit de constater qu’ils sont l’unique datum offert au
a été dit précédemment sur les caractères distinctifs du fait social, suffit à nous rassurer sur la nature de cette objectivit
aire à toute modification. Mais, pour y produire un changement, il ne suffit pas de le vouloir, il faut encore un effort plus
que nous parvenons à en triompher, l’opposition que nous rencontrons suffit à nous avertir que nous sommes en présence de que
la réalisation pratique de la vérité qui vient d’être établie, il ne suffit pas d’en donner une démonstration théorique ni mê
emprunter les éléments de ses définitions initiales. Et en effet, il suffit de se représenter en quoi consiste l’œuvre de la
41 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »
doué d’assez de puissance, non pas pour les créer (à lui seul il n’y suffirait pas), mais pour les rallier en faisceau, il en ré
ant, les mêmes couleurs. M. Cousin est du petit nombre dont le talent suffit à la double dépense, que dis-je ? dont la double
alent suffit à la double dépense, que dis-je ? dont la double dépense suffit à peine au talent, tant celui-ci est actif, abond
à ce seul titre, s’empêcher de suivre en silence et d’observer, il me suffira de dire qu’il a eu cela de particulier et d’origi
42 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La Plume » pp. 129-149
cert était à son apogée. Paulus et Bruant régnaient sur les foules et suffisaient à leur besoin d’esthétique. Catulle Mendès n’avai
atonicienne et l’élégance attique. Armand Silvestre s’imaginait qu’il suffisait de verser dans l’ordure pour égaler nos vieux con
’entendre causer, ces détails mal venus et son regard profond et doux suffisait à parer et à illuminer toute sa personne. Ce fut
nri de Régnier, se soient rendus possibles aux grands quotidiens ! Il suffit d’ouvrir les yeux pour se rendre compte qu’un sou
43 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
bien-être ou un malaise rudimentaire, une émotion infinitésimale qui suffit à produire des impulsions infinitésimales ; et ce
nt de deux, faiblement rouge du côté gauche et bleu du côté droit. Il suffit donc de diminuer l’intensité et la durée d’une mo
le et trop indistinct pour que le moi puisse le remarquer à part n’en suffit pas moins à produire la décharge nerveuse sur les
de conscience faibles entre eux ou avec des états de conscience forts suffit ainsi à expliquer la plupart des états ou actes p
44 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VI. De l’emploi des figures et de la condition qui les rend légitimes : la nécessité »
redouble les figures, moins l’expression propre et nue de l’idée lui suffit . Les sentiments débordent les idées, et le langag
s qu’elles y déterminent. Mais là est précisément le danger, et il ne suffit pas que les figures jaillissent spontanément de l
t qu’il faut se proposer de parler proprement et justement ; qu’il ne suffit pas même que les figures soient le produit sponta
45 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
envisagée du dehors, paraît trancher sur un simple mécanisme. Il nous suffira alors de passer aux caractères opposés pour obten
sans peine une proportion entre les quatre termes. Pour bien lire, il suffit de posséder la partie intellectuelle de l’art du
’acquérir pour cela ; il aurait plutôt à perdre quelque chose. Il lui suffirait de laisser ses idées converser entre elles « pour
e malade. Voilà un mot d’esprit. Si notre théorie est exacte, il nous suffira d’appuyer sur le mot, de le grossir et de l’épais
ique par elle-même, une fois détachée de celui qui la prononce, il ne suffit pas que ce soit une phrase toute faite, il faut e
ins de phrase toutes faites auxquelles notre oreille est habituée. Il suffit alors, pour la rendre comique, de mettre en plein
e notre attention, que tout à coup l’absurdité réveille. Ces exemples suffiront à faire comprendre comment une des formes les plu
’ironie, que nous renonçons à faire une énumération complète. Il nous suffira , après avoir posé la règle, d’en vérifier de loin
ant : l’intensité de l’effet ne dépend pas ici de sa longueur. Un mot suffira parfois, pourvu que ce mot nous laisse entrevoir
46 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
ots, mais parfois nous nous contentons de les esquisser, et cela nous suffit pour nous entendre ; c’est ainsi qu’un enfant qui
ressions synthétiques comme : « Malheureux… ! Un autre… ! Jamais… ! » suffisent , même isolées de tout contexte explicatif, quand
stinée à être entendue [ch. III, § 12]. Dans la parole intérieure, il suffit que nous soyons compris de nous-mêmes : nous pouv
la ferme. Notre pouvoir de reproduction intérieure est illimité ; il suffit pour qu’un son soit reproduit qu’il ait été remar
sentons, et très distinctement, ceux de la langue et des lèvres ; il suffit pour les apercevoir de réagir par un moment d’att
; elle est, par suite, oubliée à mesure ; mais, pour la retrouver, il suffit d’un peu d’attention, car, à mesure qu’elle dispa
en effet, il n’est aucunement besoin de réfléchir aux moyens, il lui suffit de vouloir le but. Ainsi, l’habitude tendant touj
n d’un second jugement, corrélatif du premier ; la perception externe suffît à la tâche : car une seule ligne tracée sur un pl
négation du non-moi. Mais à quoi bon cette double négation, quand il suffit de ne rien nier ? Il n’y a pas de perception inte
mmédiatement antérieurs. La force de l’état et de ses concomitants ne suffirait pas à motiver la perception externe ; la raison p
qui les suscitent d’ordinaire ; la force d’un état, le plus souvent, suffit à entraîner, au moins provisoirement, la percepti
it bien fait qui s’est pénétré des vrais principes, un mot très court suffit , même trivial, pour bannir la tristesse et la cra
liéner et étranger sont excellents, mais isolés dans la langue, et ne suffiraient pas à un exposé doctrinal suivi. — L’inconvénient
édité sur les accidents habituels du monde. » 163. Cette explication suffit pour On dirait que… : ici, dire = penser, parce q
47 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
observation et l’induction, conduites suivant une méthode convenable, suffisent à réaliser l’idée moderne de la science. Mais voi
nt et le repos, Galilée les considère comme analogues : la matière se suffit à elle-même, aussi bien dans le mouvement que dan
ment en des substitutions de formules. Mais la mécanique abstraite ne suffit pas pour arriver à la science de la nature. Newto
oir le mouvement comme une chose existant en soi ? Le mouvement ne se suffit pas à lui-même. Le sens commun dit qu’il suppose
érons comme se suffisant à lui-même. Ce monde, dans la réalité, ne se suffit pas. Non seulement les atomes et la causalité méc
Nous affirmerons donc a priori que l’étendue et le mouvement doivent suffire à expliquer tous les phénomènes de la nature. La
tradition cartésienne, de nombreux savants estiment que le mouvement suffit à expliquer tous les phénomènes physiques : heat
ius. Mais ces lois, ni ne se ramènent à la loi de conservation, ni ne suffisent à déterminer avec précision les phénomènes. Déjà
’elles sont un absolu, qu’il existe ainsi un côté de la nature qui se suffit , qui ne subit pas l’influence du reste ? Tous ces
avoisier, les corps simples spéciaux, définis par leur poids, doivent suffire à expliquer la formation des composés. Il en donn
insi les corps dits simples imposent une limite à la décomposition et suffisent à la reconstitution des corps donnés. La chimie t
e, des atomes, différant simplement en poids, en forme et en valence, suffisent , parleurs arrangements divers, à rendre compte de
plus clairement, à savoir par les qualités géométriques. En outre, il suffit de concevoir les qualités sensibles comme liées a
ologie, soit à la métaphysique : il trouve un objet de science qui se suffit dans les relations de composition des molécules.
on mécanique en zoologie ? Pour se convaincre qu’il n’en est rien, il suffit de noter un texte de la Physique : « Οπου μεν ουν
st-ce pas l’immutabilité qu’on invoque pour montrer que les choses se suffisent et n’ont pas besoin de Dieu ? Eadem sunt omnia se
imple causalité ? Quand des faits passés, rigoureusement observables, suffisent à expliquer entièrement un phénomène, l’explicati
nt un phénomène, l’explication est causale. Quand les faits passés ne suffisent pas et qu’il faut faire appel à quelque chose qui
de vue. La psychologie d’introspection, issue de Locke, pourra-t-elle suffire à la philosophie moderne, qui poursuit la science
à part, qui a ses lois comme le monde des corps. Mais le psychique se suffit -il ainsi à lui-même ? Il ne le semble pas, et ain
tés, pour qu’ils puissent être ramenés à des phénomènes physiques. Il suffit que chacun d’eux, si hétérogène qu’il soit à l’ég
culiers et une méthode propre, comme le pensait Auguste Comte ? Il ne suffit pas de dire : la sociologie doit revêtir telle fo
ccupations porte les hommes à se méconnaître et à se dédaigner. Il ne suffit pas, pour s’entendre, de ne pouvoir se comprendre
des fins posées par lui. Enfin, en sociologie, l’action du milieu ne suffit pas pour expliquer les phénomènes ; il y faut joi
48 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
ours lui font défaut ; elle pourra donc exister sans se propager ; il suffira pour cela que le milieu ambiant manque ou que l’é
par des théorèmes nouveaux. Quels sont ici les intermédiaires ? — Il suffit d’un coup d’œil pour les reconnaître ; ce sont le
s les intermédiaires par la même voie que ci-dessus. Il ne nous a pas suffi de consulter notre conception d’un corps qui se r
ui est un rapprochement des molécules. Pareillement, il ne nous a pas suffi de consulter notre conception d’un corps dont les
ontenu la seconde donnée. Seulement, dans la loi expérimentale, il ne suffit pas, comme dans le théorème mathématique, de mett
de savoir par quelles forces ils ont eux-mêmes été assemblés. Il nous suffit que le composé soit donné ; nous ne cherchons pas
e, plus nous ajoutons à notre trésor de raisons explicatives. Il nous suffit d’examiner l’histoire et la nature de la science
rimentale ait des lacunes, cela est incontestable ; mais sa structure suffit pour en rendre compte, et il est contre toutes le
ur en rendre compte, une cause non constatée à la cause constatée qui suffit . Exclues d’un côté, les présomptions sont forcées
et dans notre monde, les théorèmes peuvent s’appliquer. En effet, il suffit pour cela que les composés réels, lointains ou pr
toujours des conditions qui sont sa raison d’être et dont la réunion suffit pour le provoquer, en sorte qu’il ne peut manquer
la même nature que les autres, et que, comme les autres, l’analyse va suffire à le démontrer. Soit un caractère transitoire ou
le, entre le groupe et le caractère ; et, pour qu’elle soit telle, il suffit qu’une seule fois on l’ait constatée en fait. Par
oupe plus ou moins nombreux de précédents et d’accompagnements, et il suffit de la présence du premier pour entraîner la prése
mposent l’induction. D’autre part, puisque la présence des conditions suffit pour entraîner la présence du caractère, tant que
49 (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388
ardues, après des courses au galop de plusieurs centaines de lieues, suffisent , et au-delà, pour expliquer les différences qui d
’intimité, de sympathie sans réserve. À de pareilles âmes l’amitié ne suffit pas. Maturin se prit d’amour pour Henriette Kings
son existence. La vie de famille, entremêlée des travaux de sa place, suffisait à ses désirs. Son intelligence, malgré sa souples
une profession régulière, capable de remplir tous les instants et de suffire à tous les besoins. Toutefois, pour compléter ce
à proclamer, sans bassesse comme sans vanterie, que si son ministère suffisait à soutenir sa famille, il s’abstiendrait d’écrire
ervatrice. Les plus beaux élans de poésie, les plus riches images, ne suffisent pas à la durée d’une œuvre. Ces qualités ne se la
rme vivante et animée d’une légende surnaturelle, et cette différence suffirait pour établir la supériorité de Bertram sur les Br
pas besoin d’ajouter qu’il a produit trois chefs-d’œuvre dont un seul suffirait aux plus avides ambitions. Henry Mackenzie naqui
t Robertson ? Je reviens à Mackenzie. Cette rapide esquisse de sa vie suffit à montrer, comme je l’ai dit en commençant, qu’il
ternelles qui ne sont ni d’aucun temps, ni d’aucun lieu. Maïs cela ne suffit pas, surtout lorsqu’il s’agit du passé. Je conçoi
ue importance, mais des impressions éprouvées par chacun des acteurs, suffit au poète pour attacher, pour dominer le lecteur,
rmures ; sa parole, un pli de ses lèvres, un mouvement de sa paupière suffisait à sa volonté souveraine. Il continuait paisibleme
session ; son existence politique n’est qu’une fiction, un thème qui suffit aux sophismes ingénieux de quelques publicistes.
et copier les moindres secrets de sa vie ordinaire et quotidienne, ne suffirait pas à défrayer les mille pages d’un roman. On la
e qui doit leur ouvrir toutes les portes du palais. Ils ont cru qu’il suffisait de mettre à chaque chapitre une course de chevaux
individuel et complet, qui, seuls et sans le secours des deux autres, suffiraient à remplir la scène, à concentrer la curiosité, à
le et la plus intime familiarité avec les livres de toutes sortes, ne suffisent à nous détacher, dans le sens poétique, de la ver
le second acte. La bataille de Pavie et la captivité du roi auraient suffi au troisième acte. Au quatrième acte, la rentrée
les jours, comme Boswell avec Samuel Johnson ; trois vies d’homme n’y suffiraient pas ; mais je sais assez de leur vie et de leurs
sait pas lui-même le nom des livres qu’il a faits. Ce qu’il a publié suffirait seul pour composer une bibliothèque. Mais comme i
tirait de son nom comme elle fait aujourd’hui ? que son seul souvenir suffirait à troubler des populations inquiètes ? que chez l
de son mieux son rôle de poète ; l’histoire, le sentiment religieux, suffisaient à défrayer la plupart de ses pages. Sur les rives
cédé soit trouvé. Les âmes simples se persuaderaient volontiers qu’il suffit d’aller voir les Alpes pour en rapporter un autre
cause de cette exception ? À notre avis, le génie de M. de Lamartine suffit à expliquer ce bonheur singulier. L’auteur des Mé
sprit éminent a lieu de nous étonner ; car la seule spontanéité qui a suffi au succès des Méditations et des Harmonies ne pou
ité qui a suffi au succès des Méditations et des Harmonies ne pouvait suffire au récit d’un voyage. Le poète et le narrateur so
r la conciliation de tous les rôles, mais l’accomplissement d’un seul suffît à la gloire et à la dignité humaine. Après ces ré
ses, un courage inébranlable ; mais la gloire serait sans valeur s’il suffisait de lever la main pour la cueillir. Dans trois pag
toujours au service de sa pensée une douzaine de figures dont chacune suffirait à défrayer plusieurs strophes. Au lieu de choisir
ont admirablement esquissées, étaient menées à bout, achevées ? Il ne suffit pas d’indiquer une situation, il faut l’approfond
ne suffit pas d’indiquer une situation, il faut l’approfondir. Il ne suffit pas de donner les symptômes d’une passion, il fau
es créer de toutes pièces. L’étude attentive des monuments lui aurait suffi pour se préserver de l’invraisemblance. S’il n’eû
’a besoin ni de logique ni de fantaisie, et que la vérité des détails suffit . Aujourd’hui, je m’assure qu’il doit avoir changé
nt et du plaisir des sens, c’est une question de pure physiologie. Il suffit pour aimer, de posséder une organisation harmonie
fois elles ont engagé la lutte, la retraite est difficile. Il ne leur suffit pas de dire : je me suis trompée. — C’est donc à
e lecture de deux heures que je gâterais bien inutilement. — Qu’il me suffise de dire que les trois caractères principaux sont
analysé les désirs et les affections, contrariées ou satisfaites, qui suffiraient à défrayer plusieurs existences. C’était un mauva
voré dans ses ambitions solitaires plusieurs destinées dont une seule suffirait à remplir sa vie ; il a vécu des siècles dans sa
ne fois engagé dans la voie préférée, l’emploi légitime de ses forces suffirait à l’occuper. L’œil attaché sur l’horizon lointain
ureuse et qui n’est jamais impunément méconnue, c’est que l’avenir ne suffit pas à l’amour, et que le cœur le plus indulgent n
ignage qu’il se rend à lui-même d’avoir bien fait, et courageusement, suffit à le contenter, et à le soutenir dans les luttes
oubli, l’exaltation et l’épuisement, l’entraînement et la prostration suffisent à réaliser l’amour tel que l’ont conçu, tel que l
compris que l’intelligence livrée à elle-même, abreuvée de vérité, ne suffisait pas à remplir la vie, ils ont trouvé dans l’amour
r. Aspasie était plus belle, plus ingénieuse, plus éloquente, et cela suffit à son excuse. La loi chrétienne, en substituant l
mera plus haut son amour, à qui les sens et la plus exquise beauté ne suffisent pas ; Noun était plus belle qu’Indiana, c’est son
blason ; mais les perles toutes neuves de sa couronne de comtesse ne suffisent pas à excuser la sécheresse de son cœur. Qu’elle
joie, l’ironie. Mais le mépris se ment à lui-même, quand il croit se suffire  ; il se trompe et s’abuse, quand il entrevoit dan
étiser le triomphe ou la défaite ; mais cette simplicité possible, ne suffirait probablement pas à l’expression complète de la pe
t rencontré. Sylvia s’est résignée à commander, et quelques jours ont suffi à sa volonté pour se lasser de l’obéissance. Elle
e sait, il y a un mélange de crainte et de curiosité. L’admiration ne suffit pas à produire l’amour. La plus excellente nature
50 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXV » pp. 97-99
sée ! Je n’ai pas le temps de vous la développer ici, mais qu’il vous suffise de savoir que pour la réaliser il ne faudrait qu’
oir que pour la réaliser il ne faudrait qu’un million par an. Oui, il suffirait qu’un million de citoyens bien intentionnés sousc
51 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Louandre »
nt ce qu’on nomme, en terme du métier, « de la palette », — mais cela suffit -il pour l’Art d’un pays ou pour sa Littérature ?…
st ce qu’on appelle en Angleterre un excellent reviewer ; mais ce qui suffit pour un travail de revue suffit-il pour un livre,
e un excellent reviewer ; mais ce qui suffit pour un travail de revue suffit -il pour un livre, et pour un livre qui, comme le
52 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
ère. Je n’entrerai pas dans l’examen approfondi de ce point. Qu’il me suffise de dire que si l’on considère le mécanisme du mou
ion toujours plus intense d’explosifs toujours mieux utilisables : il suffit alors d’une action extrêmement faible, comme cell
e le cerveau est l’organe de l’attention à la vie. C’est pourquoi il suffira d’une légère modification de la substance cérébra
lle de ses parties, quand le nœud a été mal fait. Mais, de même qu’il suffit d’un très faible relâchement de l’amarre pour que
usser dans le sens matérialiste. D’autre part, si le raisonnement pur suffit à nous montrer que cette théorie est à rejeter, i
mot serait-il comparable à un phonogramme ? Cette seule considération suffirait déjà à nous rendre suspecte la théorie qui attrib
autre ; nous les prononçons intérieurement d’abord ; puis, si cela ne suffit pas, nous les articulons tout haut ; nous nous pl
53 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Revue littéraire. Victor Hugo. — M. Molé. — Les Guêpes »
à l’épigraphe de Martial Sunt bona, sunt quædam mediocria, etc. ; il suffit qu’il y en ait de fort piquantes, en effet, et qu
ne pullulent ; on parle déjà d’imitations ; allons ! le Charivari ne suffisait pas ; nous aurons mouches et cousins par nuées.
54 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
principales. Quant à toutes les autres classifications proposées, il suffira d’observer que les différentes discussions élevée
ments modificateurs, qui, quelque faibles qu’ils soient en eux-mêmes, suffisent , dans certains cas, pour faire tourner à notre sa
hénomènes. Pour sentir combien ce besoin est profond et impérieux, il suffit de penser un instant aux effets physiologiques de
dogmatique à l’histoire naturelle proprement dite. Quelques exemples suffiront d’ailleurs pour rendre sensible cette division, d
e conceptions positives sur tous nos ordres de connaissances réelles, suffit , par cela même, pour constituer cette philosophie
d’un examen approfondi dans la section physiologique de ce cours. Il suffit , quant à présent, d’avoir reconnu, en principe, l
nécessaire, et que son importance soit convenablement appréciée ; il suffirait , pour s’en convaincre, de considérer les graves i
ses classes principales des phénomènes naturels. Une seule science ne suffirait point pour atteindre ce but, même en la choisissa
55 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
coïncident avec le bien public et le devoir patriotique, celle où il suffit de s’oublier pour s’élever, de penser à soi pour
0 il ne cessa de prophétiser sans être cru. Après le désastre, il lui suffit de s’attacher à sa place, pour réduire à l’impuis
ace, pour réduire à l’impuissance les minorités monarchiques ; il lui suffit de rester le président de la République, pour fon
— ni tous les dons du critique, de l’écrivain, de l’orateur même, ne suffisent à expliquer le plaisir complexe et complet que do
56 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
a-t-on, sans doute nos instruments de mesure sont imparfaits, mais il suffit que nous puissions concevoir un instrument parfai
s la conscience de Christophe Colomb, qu’est-ce que je veux dire ? Il suffit d’un peu de réflexion pour comprendre que toutes
qui conviennent pour le temps psychologique, ne pourraient plus nous suffire . Deux faits psychologiques simultanés sont liés s
nde. Les positions et les vitesses des trois corps à un instant donné suffisent pour déterminer leurs positions et leurs vitesses
57 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
de l’œil infiniment subtil du démon de Maxwell, notre microscope nous suffit . Les corps trop gros, ceux qui ont, par exemple,
oir s’il est en repos ou en mouvement absolu. Cela malheureusement ne suffit pas, et il faut des hypothèses complémentaires ;
mettre en évidence avec les radiomètres les plus sensibles ; mais il suffit qu’elle existe. Si toute l’énergie issue de notre
n milieu animé d’une translation uniforme ; ce n’est pas assez, il ne suffit pas que cela ait lieu pour les forces réelles, il
58 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’architecture nouvelle »
èrent les âges successifs l’enquête serait immense. Quelques exemples suffiront . Consultons l’histoire littéraire moderne. Que si
éros et des dieux de la Tétralogie ou de Tristan et Yseult. ‌ Il nous suffit de ces quelques exemples pour illustrer cette vér
là ce qu’on peut appeler proprement une création, pour laquelle il ne suffit pas de posséder le goût et l’ingéniosité, mais su
ieux abandonner aux compétents le soin de juger son œuvre. Qu’il nous suffise d’avoir noté notre impression personnelle et fran
59 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 368-371
despotisme ; nous croyons devoir en citer ici quelques morceaux, qui suffiront pour prouver l’injustice de cette imputation, &am
jouir de tous les avantages qu’ils ont reçus de la Nature. La raison suffit pour nous convaincre que les Souverains furent do
60 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid. »
t de tout éloge. En ce qui est du texte seul, s’il semblait qu’il eût suffi de le rétablir couramment dans sa pureté sans avo
monter dans le trône et nous donner des lois. » Je vous le demande, suffira-t -il de rétablir « dans le trône », au lieu de « su
qu’on vient de lire était toute différente ; pour la bien saisir, il suffit de supprimer la dernière stance où il est parlé d
graves ; et la barbarie d’un art qui commence à peine à se former ne suffit pas, il s’en faut, à les excuser. Car ce n’est pa
la répandre. Il n’est pas nécessaire d’être poète pour la juger ; il suffit de connaître les hommes et les choses, d’avoir de
61 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. (Suite et fin.) »
fut petite et son territoire médiocre, la forme républicaine pouvait suffire et qu’elle fut un bien, mais que, sitôt que Rome,
révoyait le moment où cet orgueilleux colosse romain ne pourrait plus suffire à sa propre défense, et il voulait y pourvoir en
N’espère point qu’il y ait jamais une république de Platon. Qu’il te suffise d’améliorer quelque peu les choses, et ne regarde
s la veulent ! » On arrive à ce même dégoût par tous les chemins ; il suffit d’avoir longtemps vécu et d’avoir eu à se démêler
odéré et trop raisonnable, en vérité, pour la masse des hommes. Il ne suffit pas d’élever des autels à la Bonté, et de les éle
62 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre IV »
d’une bouffissure spéciale ; on les aurait reconnus entre mille ; il suffisait de les avoir vus une fois… »   « Pour les questio
e je ne visais qu’à la ressemblance, qu’à l’effet dramatique, cela me suffisait . » [sic]78 Cela suffisait donc à M. Zola. Cett
blance, qu’à l’effet dramatique, cela me suffisait. » [sic]78 Cela suffisait donc à M. Zola. Cette simple affirmation ne le ju
sur ce terrain mouvant encore, et de s’y enliser. Mais l’érudition ne suffit même pas à l’ampleur de vues de M. Zola. Les frèr
u’ils se rendent coupables de dissonnances révélatrices et qu’il leur suffit d’afficher, au même moment, des formes de folie q
63 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
philosophie est donc la science des états de conscience. Mais cela ne suffit pas. Les faits psychologiques qu’on appelle états
faits deviennent tant soit peu complexes, l’observation ne peut plus suffire à trouver la loi. Il faut donc que l’esprit inter
ue tous les phénomènes qui s’y rapportent ne sont pas observés, et il suffirait qu’un seul contredit l’hypothèse pour nécessiter
par conséquent, pas de science. Mais ces deux premières conditions ne suffisent pas : en effet, pour pouvoir expliquer un objet,
philosophie et la preuve de ses droits au titre de science distincte suffisent à montrer que cette théorie ne saurait être admis
les exprimer par des figures : pour dessiner un mouvement nerveux, il suffira d’avoir bien saisi ses différentes phases. 2. Les
t Mill entre les sensations possibles et les sensations actuelles, ne suffit nullement à montrer comment l’esprit a pu se form
cultés expérimentales. Nous allons examiner plus tard si l’expérience suffit à expliquer toutes nous connaissances. Leçon 1
ption extérieure et la conscience, forment l’expérience. l’expérience suffit -elle à tout expliquer, ou est-il nécessaire d’adm
ion sont dans l’espace. Mais ce premier ordre, tout extérieur ne peut suffire . Il faut qu’entre les choses, l’esprit conçoive u
ements rationnels. Tous ont un sujet commun, qui est le phénomène. Il suffit pour cela de se reporter aux définitions déjà don
e a établi, en réfutant l’empirisme, que l’expérience individuelle ne suffit pas à expliquer en nous la présence des jugements
enfantines. Mais l’impossibilité de la vérifier expérimentalement ne suffit pas à faire rejeter une doctrine. Il y a contre l
apidité à conserver les choses qui lui sont confiées ; dans ce cas il suffit de voir une chose pour en garder le souvenir ; ta
t dite qui fait l’idéal de l’art.   3. Imagination créatrice. Son nom suffit à la définir. Elle ajoute au passé, et pour cela
des sources les plus importantes de la connaissance. Le raisonnement suffit aux mathématiques, sciences abstraites. Mais lors
n arrière. Mais ce n’est pas là la condition unique du progrès. Il ne suffit pas de garder ce qu’on possède, il faut encore ac
s l’immobilité. Elle est la condition nécessaire du progrès, mais n’y suffit pas. Leçon 35 De la volonté. De la liberté
un certain nombre d’autres critiques fort importantes. Mais celle-là suffit à la réfuter.   Puisque la théorie de Kant ne suf
s. Mais celle-là suffit à la réfuter.   Puisque la théorie de Kant ne suffit pas à réfuter le déterminisme scientifique, cherc
il est vrai, à connaître la solution de ses problèmes, et cet intérêt suffit à la légitimer. Mais la logique a de plus un inté
ier n’a pas grande importance. Nous ignorons bien des choses, mais il suffit que nous en connaissions quelques-unes pour avoir
e vérité. En second lieu, pour refuser tout crédit à la raison, il ne suffit pas de montrer qu’elle ne peut se prouver : il fa
sent les premiers. Point ne sera donc besoin de les énumérer tous. Il suffira d’indiquer le caractère le moins général apparten
, il n’y aurait qu’à renverser l’ordre des inégalités précédentes. Il suffit pour le voir de se rapporter à la loi : L’extensi
sont mortels) ; de plus P est contenu dans H (Paul est un homme). Il suffit de regarder la figure pour voir que P est contenu
BCD, les phénomènes qui précèdent toujours A. Si B disparu, C et D ne suffisent pas à produire A, on pourra en conclure que B est
prouve qu’elle est avantageuse, car il ne prouve pas assez ; cela ne suffit pas ; s’il parle de la grandeur et de la gloire d
. On voit bien qu’un seul fait qui contredirait une hypothèse devrait suffire à la faire rejeter. 3. Précision par elle de fait
nt semblables et ceux qui sont différents. Mais ce premier travail ne suffit pas : après avoir établi un rapprochement entre l
sont observées, on peut croire aux faits sur témoignage : mais il ne suffit jamais en tout cas pour établir une idée, qui s’é
Mais même sans faire intervenir l’hérédité, l’instinct d’imitation ne suffit -il pas à expliquer pourquoi un enfant rit en voya
e un signe réfléchi ou simplement instinctif de douleur. Les faits ne suffisent donc pas à démontrer qu’il y ait des signes natur
raison de croire que non. Je vois un objet : pour que je le pense, il suffit qu’il ne soit pas en contradiction avec les lois
me s’il était absent ? Évidemment oui. En effet, pour me rappeler, il suffit que je me souvienne des formes de l’objet ; pour
responsabilité morale survit perpétuellement à l’action ; un instant suffit à accomplir un acte, mais on a à en rendre compte
. » Aussi Kant estime-t-il que pour qu’une action soit morale, il ne suffit pas qu’elle soit conforme à la loi, il faut encor
ut respecter la loi parce qu’elle est la loi, c’est une raison qui ne suffira jamais ; il nous faut un intérêt à ne pas la viol
te, elle doit être une habitude (Aristote). Pour être vertueux, il ne suffit pas de faire le bien une fois, il faut le faire c
espectée, que les hommes aillent effectivement à leur fin réelle ; il suffit qu’ils aillent à ce qu’ils croient sincèrement le
ec une véritable impartialité et appliquent ensuite leur solution. Il suffit qu’ils se demandent avec leur seule raison ce qu’
relle. Naturellement les hommes s’unissent parce qu’ils ne peuvent se suffire . Aucun homme seul ne pourrait remplir les fonctio
ire pour qu’il y ait guerre qu’une nation marche contre une autre, il suffit que dans une société un nombre d’hommes plus ou m
s de la métaphysique. Il s’agit de voir si les états de conscience se suffisent à eux-mêmes ou s’ils n’ont pas besoin, pour être
ble et étendue. Notre théorie de la spiritualité universelle du monde suffit donc à démontrer cette proposition, mais on peut
développement de notre intelligence. Activité. La vie d’un homme ne suffit pas non plus sur cette terre pour réaliser le bie
t une question que nous n’avons aucun moyen de résoudre. Il doit nous suffire d’être certains que l’harmonie du bon et du bonhe
montrer que l’une ne supplée pas à l’absence de l’autre, et qu’ils ne suffisent pas pris dans leur ensemble. Ce qui est impossibl
aux êtres ordinaires. Mais une définition aussi vague ne saurait nous suffire  : pour nous, Dieu, c’est l’absolu. L’absolu c’est
un autre être, qui n’est déterminé par rien d’extérieur à lui, qui se suffit pleinement et parfaitement. Se demander si Dieu e
es preuves de son existence devront donc montrer que le relatif ne se suffit pas à lui-même, que les phénomènes réclament pour
métaphysique aura donc pour objet de montrer que les phénomènes ne se suffisent pas à l’un de ces points de vue. Les principes ra
Dieu comme condition de moralité. Il y a deux faits en morale qui ne suffisent pas à s’expliquer, qui supposent un fondement dis
uelqu’un. Qui donc nous oblige à la loi morale ? Une loi abstraite ne suffit pas à s’imposer. Il faut que la loi morale que no
ntendons donc perfection que dans le sens de qualité d’un être qui se suffit à lui-même, n’a besoin de rien d’autre que lui. P
ême du plaisir ? « Au moment où le sage souffre, dit Aristote, il lui suffit de se rappeler un plaisir passé pour éprouver de
64 (1813) Réflexions sur le suicide
rps, tandis que les douleurs morales servent à régénérer l’âme. Il ne suffit pas de croire avec les Stoïciens, que la douleur
regrets, mais il n’y a de remords que pour l’homme religieux ; or il suffit de l’être pour sentir que l’expiation est le prem
amais durable. L’influence de la vérité sur le public est telle qu’il suffit d’attendre pour être mis à sa place. Le temps est
ant elle a d’influence sur les impressions de l’âme : on dirait qu’il suffit d’avoir un certain nombre de compagnons d’infortu
rincipes des actions qu’à l’application détaillée de la loi : mais ne suffit -il pas que l’esprit général de l’Évangile tende à
es et fasse naître des sentiments que jamais les meilleures leçons ne suffiraient pour inspirer ? La moitié de la vie est du déclin
tion qui développe au plus haut degré les facultés morales peut seule suffire à leur besoin d’agir et de penser : la monotonie
l’on a moins besoin de société, les jouissances d’une si belle nature suffisent aux grands comme au peuple, il y a dans le printe
pandre mon sang qui est aussi le sien. Il me semblait que ma jeunesse suffisait pour m’excuser, quand il ne serait pas prouvé que
rtifient, et quand l’espace qui reste est si court, un dernier effort suffit pour le parcourir ; ce terme est encore plus rapp
olution de Guilford, je n’aurais pas même délibéré, et l’amour aurait suffi pour m’inspirer ce que la religion me commande. P
65 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
e toutes choses ou si ce n’en est que la délégation terrestre. Il lui suffirait de sentir qu’elle se laisse pénétrer, sans que sa
Elles furent, quand elles se produisirent, des actes complets, qui se suffisaient à eux-mêmes, et elles ne sont devenues des commen
ciatrice de certains états mystiques. Pour répondre à la question, il suffit de jeter un coup d’œil sur l’évolution de la phil
bjet qui nous occupe, un coup d’œil jeté sur l’ensemble des doctrines suffira . Et comme, pour obtenir cette vision globale, nou
cielle, mais à des âmes prédisposées une simple suggestion, un signal suffit . Admettons pourtant que l’action directe du chris
stianisme. Il y a des exceptions cependant, et le cas de Jeanne d’Arc suffirait à montrer que la forme est séparable de la matièr
anait sur l’extase, descend et s’attache à elle comme son ombre. Elle suffirait déjà, même sans les états qui vont suivre, à dist
onnelle, encore qu’imméritée. Dira-t-on que la communauté de religion suffit à expliquer la ressemblance, que tous les mystiqu
aintenant, d’où venait l’élan, et quel en était le principe ? S’il se suffisait à lui-même, qu’était-il en lui-même, et quel sens
’en tenir à l’expérience et au raisonnement. Mais, dans le second, il suffirait de prendre le mysticisme à l’état pur, dégagé des
mour a-t-il un objet ? Remarquons qu’une émotion d’ordre supérieur se suffit à elle-même. Telle musique sublime exprime l’amou
tonisme et le Bouddhisme. Mais, pour l’objet qui nous occupe, il nous suffit de considérer ceux qui se sont avancés le plus lo
66 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
t entier fût impliquée dans celle de ce mouvement moléculaire. Or, il suffirait d’énoncer une pareille proposition pour en découv
sente la substance grise et ses modifications comme des choses qui se suffiraient à elles-mêmes et qui pourraient s’isoler du reste
systèmes d’images n’est impliqué dans l’autre, et que chacun d’eux se suffit . Si vous vous donnez le système d’images qui n’a
anouir en mouvements encore, se spiritualise en connaissance. Mais il suffit de comparer la structure du cerveau à celle de la
entation d’une image était moins que sa seule présence ; car alors il suffirait que les images présentes fussent forcées d’abando
. Pour transformer son existence pure et simple en représentation, il suffirait de supprimer tout d’un coup ce qui la suit, ce qu
e, se déploiera librement dans une conscience inextensive. Mais il ne suffit pas de tailler, il faut coudre. Ces qualités que
s que le cerveau subsiste, on conclut de là que le phénomène cérébral suffit à la production de l’image. Mais il ne faut pas o
comme les impressions reçues à la périphérie de ce corps lui semblent suffire à la reconstitution de l’univers matériel tout en
anlements qui nous apparaissent tous ensemble, quoique successifs. Il suffirait de diviser idéalement cette épaisseur indivisée d
rale, se répétant plus ou moins complètement en l’absence de l’objet, suffira à reproduire la perception : la mémoire pourra do
isme cérébral conditionne le souvenir d’une certaine manière, mais ne suffit pas du tout à en assurer la survivance, qu’il con
qu’ils seront l’un et l’autre des phénomènes de représentation qui se suffisent à eux-mêmes. Que si, au contraire, nous trouvons
67 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
rtion des centres nerveux. — La simple excitation des centres nerveux suffit pour provoquer la sensation. — Preuve par les hal
e plus fréquent dans le toucher que l’action spontanée des nerfs ; il suffit de citer les névralgies proprement dites ; le jeu
t ; par eux-mêmes, ils ne font rien ; on pourrait se passer d’eux. Il suffirait que l’action du nerf fût toujours spontanée, comm
il n’y a pas de sensation sans elle, et puisque, par elle seule, elle suffit à provoquer la sensation. III Quand un nerf
nt moléculaire inconnu sans lequel la sensation ne peut naître et qui suffit à la faire naître. Et de fait c’est ce qui arrive
mouvement moléculaire spécial, sans lequel il n’y a pas de sensation, suffit par lui-même pour éveiller la sensation. V
ésomptions se confirment lorsqu’on opère sur des animaux vivants ; il suffit de reprendre les expériences précédentes125 ; apr
s fonctions soient perdues. Une portion assez restreinte de ces lobes suffit donc à l’exercice de leurs fonctions. À mesure qu
le dire avec précision ; mais chacun de ces éléments, par son action, suffit à susciter toutes les images normales, toutes leu
que nulle part ailleurs la pensée n’apparaisse en pleine lumière ? Il suffit pour répondre de maintenir l’image pendant quelqu
physiologie y aura bâti. — Néanmoins les jalons que nous avons posés suffisent pour marquer les lignes principales, et la corres
rritation transmise par un seul nerf afférent à la première cellule a suffi pour provoquer la série indiquée de contractions
la composition chimique ou dans la structure organique d’une cellule suffit pour changer du tout au tout le groupement et les
n plus de son point de départ. Or, pour fournir à cette opération, il suffit que les cellules du même type fassent un ou plusi
68 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
l’exercice de la pensée, de cette faculté inexplicable dont l’examen suffirait à sa propre occupation, si au lieu de se développ
d’objets nouveaux, elle vous fait éprouver une sorte d’événements qui suffisent à la pensée, l’occupent et l’animent sans aucun s
ence ; il ne lui reste que la contemplation de la nature, et elle lui suffit  ; c’est ainsi qu’existe l’homme sensible sur cett
69 (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702
er Rodolphe à la terre et Elvire au ciel étonné, cela ne leur a point suffi . Ils ont voulu faire davantage. Ils se sont donné
s pas l’examiner dans cette étude, mais je la décrirai un jour, il me suffit de dire maintenant quelle fut sa grandeur véritab
que pour faire toute l’œuvre immense des écrivains que j’ai cités, il suffit d’être un grand génie, et que pour prononcer une
70 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
prise ; et nous avons à peine besoin d’aller jusqu’à elle, nous nous suffisons à nous-mêmes, si nous la trouvons présente en nou
il serait beaucoup plus fatigant de faire son devoir. Mais l’habitude suffit , et nous n’avons le plus souvent qu’à nous laisse
et, là où l’insertion du groupe dans la société est parfaite, il nous suffit , à la rigueur, de remplir nos obligations vis-à-v
de la vie sociale, de quelle société parlons-nous ? Pour répondre, il suffit de considérer ce qui se passe en temps de guerre.
 ? Non, sans doute, et nous nous en rendons bien compte. Seulement il suffit , disons-nous, que la formule soit là ; elle prend
t pas l’essence, car l’amour de l’humanité n’est pas un mobile qui se suffise à lui-même et qui agisse directement. Les éducate
te la nature. Et pourtant rien de ce qui viendrait ainsi l’occuper ne suffirait à définir l’attitude qu’elle a prise, car de tout
objets, de plus en plus larges, auxquels ils se rapporteraient, Cela suffit , en effet, à les désigner. Mais est-ce les décrir
onstater que cette attitude de l’âme, qui est plutôt un mouvement, se suffit à elle-même. Toutefois un problème se pose à l’ég
ible résulte bien d’un état intellectuel qui ne lui doit rien, qui se suffit à lui-même et qui, s’il en subit l’effet par rico
ter un terme que l’on vise ou une perfection dont on se rapproche. Il suffit que dans la joie de l’enthousiasme il y ait plus
ur voir le respect de soi coïncider avec l’amour-propre du groupe. Il suffit d’observer ce qui se passe sous nos yeux dans les
tion est de savoir pourquoi nous sommes obligés dans des cas où il ne suffit nullement de se laisser aller pour faire son devo
e contre la passion ou l’intérêt ? Le philosophe qui pense qu’elle se suffit à elle-même, et qui prétend le démontrer, ne réus
esprit peut être grande ; mais quand des philosophes avancent qu’elle suffirait à faire taire l’égoïsme et la passion, ils nous m
? En y regardant de près, on verrait que cette morale ne s’est jamais suffi à elle-même. Elle est simplement venue se surajou
actées au profit seulement de la société. Qu’une moralité de ce genre suffise à la rigueur, si elle est complète, cela n’est pa
société et obtenir d’elle une transformation morale. Si la société se suffit à elle-même, elle est l’autorité suprême. Mais si
71 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre premier, premières origines du théâtre grec »
tes lianes. Mais tous ces germes et toutes ces ébauches n’auraient pu suffire à engendrer le drame formé et complet, doué de l’
l’état normal, le rayon fécondant de l’esprit attique n’auraient pas suffi à une création si extraordinaire. Il y fallait un
72 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre IV. Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien écrire, avant toute préparation particulière »
ien naturellement, sans s’embarrasser des règles de la rhétorique. Il suffira de quelques conseils bien simples, bien évidents
son existence intellectuelle et morale. N’allez pas croire qu’il lui suffise de connaître la mythologie et le poème du Tasse p
73 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « César Cantu »
issu s’éraille, et vous n’avez plus que des phrases. Quelques phrases suffisent -elles maintenant pour prendre position d’historie
e de Machiavel ? Si quelques sons plus ou moins agréablement combinés suffisent pour enivrer la musicienne Italie, nous aimons mi
74 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
eur. — Il y a au moins trois sensations élémentaires de couleur. — Il suffit d’en admettre trois. — Théorie de Young et d’Helm
accroissement de vitesse et une diminution de longueur dans les ondes suffisent pour déterminer toutes les variations que notre s
mentaires, et, en étudiant la composition du spectre, on trouve qu’il suffit d’en admettre trois, l’une analogue à celle du ro
es de Wheatstone qu’une lumière comme celle de l’étincelle électrique suffit pour produire une sensation sur la rétine ; que c
-être, pour l’ondulation éthérée comme pour l’ondulation aérienne, il suffit de deux vibrations successives pour produire une
istes précédents, de Landry, de Brown-Séquard, de Lhuys. En effet, il suffit , pour expliquer ces abolitions isolées, qu’il y a
nulle vivisection, nulle observation micrographique n’a confirmée. Il suffit d’admettre que le même nerf ou le même groupe de
ctibles l’une à l’autre, quoique leurs éléments soient les mêmes ; il suffit pour cela que les petites sensations composantes
achevée et une partie indiquée. — Mais cette construction incomplète suffit pour nous donner une idée de l’ensemble. Nous voy
75 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
spectateur indifférent : bien des drames tourneront à la comédie. Il suffit que nous bouchions nos oreilles au son de la musi
c’est encore un automatisme très voisin de la simple distraction. Il suffira , pour s’en convaincre, de remarquer qu’un personn
tres personnes. Mais la société demande autre chose encore. Il ne lui suffit pas de vivre ; elle tient à vivre bien. Ce qu’ell
les de cet équilibre : un accord tout fait entre les personnes ne lui suffit pas, elle voudrait un effort constant d’adaptatio
immédiates. Elles sont innombrables. Pour la vérifier directement, il suffirait d’étudier de près l’œuvre des dessinateurs comiqu
rs le même, me paraît revenir périodiquement. Si je le remarque, s’il suffit à me distraire, si je l’attends au passage et s’i
cette gravité dès que notre imagination les en isole. De sorte qu’il suffit , pour qu’une cérémonie devienne comique, que notr
ntre la personne et la chose pour que l’effet comique se produise. Il suffit qu’on entre dans cette voie, en affectant, par ex
76 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »
d les documents sont authentiques et presque de la dernière heure. Il suffit de relever les procès-verbaux des assemblées prov
bandonnés que les collecteurs afferment et dont le produit souvent ne suffit pas pour le payement de l’impôt. » — De pareils c
leurs avances, mais encore tout ce qu’ils pourront de bénéfices. Cela suffit pour indiquer de quelle façon les perceptions ind
sorte que toute la taille retombe sur les taillables. Bien mieux, il suffit aux privilégiés de prétendre que leur fermier n’e
fournit par ses délégations spéciales à tant de services nouveaux. Il suffit de repasser l’histoire de ses crues périodiques p
que les indéfendus et ceux qui n’ont pas de protections » ? Pourquoi suffit -il d’être le domestique d’un privilégié pour écha
ale et non féodale, taxe mille fois remboursée aux privilégiés. Qu’il suffise à la féodalité de son sceptre de fer, sans qu’ell
77 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »
port nécessaire. La connaissance de quelques langues un peu éloignées suffit à purger l’esprit de cette croyance naïve ; l’étu
hargés de sable et de bois mort ont encombré la langue française : il suffirait de les dessécher ou de les dériver pour rendre au
crypta et crupta. Mais nous n’avons plus à différencier i et y et il suffira de noter que l’i latin, lui aussi, s’est changé j
r natation ; consulte, pour consultation ; purge, pour purgation : il suffit d’écrire ces mots successivement pour rejeter les
aisant. Quant à la logique des féminins attribués aux mots en eur, il suffit de citer cantatrice, enchanteresse et chanteuse p
ard, qui signifiaient d’abord, gai et rusé. Pour expliquer cruche, il suffit de citer bête, butor, andouille, brute, pioche, d
au connu. Il ignore Stentor ; centaure lui est moins étranger : cela suffit pour influencer son oreille, ensuite sa langue. Q
78 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »
 » Avec une complexion très-délicate, on comprenait à peine qu’il pût suffire à des exercices aussi divers : il portait dès lor
ubriand, de rencontrer aux études un de ces hommes auprès desquels il suffit de s’asseoir pour devenir illustre. » Le biograph
si paisibles et si unies, et qu’après les grands coups portés il lui suffit , pour gagner à elle, de ces simples et divins enc
audrait apporter un grand détail pour les rendre intéressantes. Qu’il suffise de dire que le respect des dignes adversaires eux
continuelles dans son texte ont surtout suavité et largeur ; enfin il suffit de gravir, on recueille une abondance de miel au
« D’abord les lettres sont longues, vives, multipliées ; le jour n’y suffît pas : on écrit au coucher du soleil, on trace que
79 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
une crise. Ainsi V. Hugo pour Cromwell ne prend que deux jours ; deux suffisent à Dumas pour Henri III, deux à Vigny pour la Maré
orique et de prétentions philosophiques. Ces deux éléments, au reste, suffisent pour faire éclater le cadre étroit du poème drama
orées de Didier. Sur neuf drames, six répliques du même type800. Cela suffirait à marquer combien l’invention psychologique de V.
vivante, l’humaine, celle de Corneille et celle surtout de Racine. Il suffit que Rachel montrât dans toute la violence de leur
t d’autre fin qu’elles-mêmes. Le théâtre, pour lui, est un art qui se suffit  ; il n’y a pas besoin de pensée, ni de poésie, ni
uffit ; il n’y a pas besoin de pensée, ni de poésie, ni de style : il suffit que la pièce soit bien construite. Le métier, la
80 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
mment et pourquoi elles se posent. Cela nous montre que la logique ne suffît pas ; que la Science de la démonstration n’est pa
oi il l’a choisie. Si vous assistez à une partie d’échecs, il ne vous suffira pas, pour comprendre la partie, de savoir les règ
elle nous la donner ? Non ; le nom que lui donnent les mathématiciens suffirait pour le prouver. En Mathématiques, la logique s’a
e et du métaphysicien et je ne discuterai pas cette question. Mais il suffit que la chose soit douteuse pour que je sois en dr
81 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
nne au souci vulgaire de s’examiner : elle est la France, et cela lui suffit , le mot pouvant bien suppléer à la chose. D’où pe
monde, ou plutôt que le monde se borne à la suivre et à l’imiter. Il suffit de constater son attitude d’orgueilleuse indiffér
es législateurs pourraient peut-être s’entendre… Quand on pense qu’il suffirait de quelques séances d’une Chambre patriote pour f
seignés. Le mal dont nous souffrons est léger puisque, quelques jours suffiraient pour en parachever la guérison. Changeons quelque
82 (1936) Réflexions sur la littérature « 1. Une thèse sur le symbolisme » pp. 7-17
mantique et oratoire, et qui n’a rien d’un « harmoniste » ? Il aurait suffi à M. Barre de très peu d’information pour savoir
laine, ni Mallarmé, ni De Régnier, ni Viélé-Griffin n’avaient existé, suffit à le déclasser. Et ces noms indiquent que la ques
t ces retours soient souvent discutables, je le veux bien, mais il me suffit que le vers libre ait produit telles scènes de Ph
loi d’un instrument nouveau, timidité devant la vie, à laquelle il ne suffit pas de mettre une majuscule, rétraction du poète
83 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
effroyable torrent d’idées et d’images, dont quelques flots auraient suffi pour faire perdre l’équilibre à la plus ferme de
sa cause, et toute littérature, toute œuvre d’art est un fait dont il suffît de chercher, dont il faut sans passion chercher l
te-Beuve ; j’ai répondu que je n’en savais vraiment rien, et qu’il me suffisait de savoir que par son indépendance vis-à-vis de t
84 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75
ile à doser, dans le suicide moral de Musset. Une infirmité naturelle suffit à faire dévier une intelligence et un talent ; un
me cause produit souvent des effets différents et même contraires. Il suffit pour cela qu’elle agisse sur des êtres différents
causes ; on les-trouvera indiqués dans les traités de logique ; il me suffit de montrer qu’ils peuvent conduire à des résultat
85 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
, mais ici à la religion, et là à l’industrie. Ces brèves indications suffisent à notre but : dans leur pauvreté même, elles révè
personnes, la nature et l’humanité qu’il faudrait énumérer ; et il ne suffirait nullement de dire que les hommes y ont voulu vivr
ue de proche en proche jusqu’à l’âme des foules, on a pu croire qu’il suffisait pour l’arrêter, d’une discussion philosophique :
86 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Lettre-préface à Henri Morf et Joseph Bédier » pp. -
un poète ». En effet, certains historiens de la poésie estiment qu’il suffit , pour en parler, de la science des dates et des s
ience des dates et des sources, comme si, pour parler de peinture, il suffisait de connaître les lois de la perspective et celles
87 (1911) Nos directions
terait « un grave défaut aussi, le manque de conscience ». Trois mots suffisent à Ghéon pour exécuter le dramaturge à succès : « 
senter ses ouvrages comme de décisives solutions. La solution, il lui suffit que ce recueil d’éclaircissements la prépare. Avo
? L’essor spontané et soudain des sciences expérimentales n’eût point suffi à susciter cette hérésie. Il fallait au nouveau r
t la vie elle-même. Un moment devait arriver où le lyrisme pur ne lui suffirait plus, où le drame seul serait capable de recueill
ique doit naître, le pur lyrisme ou la stricte observation ne saurait suffire à le fortement étayer. Romantique ni réaliste il
border le théâtre, si nous n’avions le sentiment que la forme lyrique suffisait à son expansion et que le ton personnel de ses in
r le brûle d’avouer à la face du monde. Mais le pardon de Dieu ne lui suffit -il pas ? — Enfin le Prieur l’autorise à se confes
, la faible et belle figure de Phocas. Un acte d’action extérieure ne suffit pas à nos critiques ! Il a suffi longtemps dans l
cas. Un acte d’action extérieure ne suffit pas à nos critiques ! Il a suffi longtemps dans la tragédie française. Tant pis do
ouche Car le fruit de la vie est amer à ma bouche. Ces deux exemples suffiront . Le vers-libre commande le geste, le vers-libre c
es, aux actes francs de ses héros, une beauté inhérente capable de se suffire à elle-même. Il a soigneusement évité, du moins d
s’affirme, se trouve, se crée. L’idée du « risque » naît en lui ; il suffira d’un incident, — le meurtre, de Trydo, femme de G
turge, à nu, venir exalter, rehausser la médiocre scène française, il suffit de lire l’Echange, le plus sobre, le plus direct
the. Le poète les exhausse, mais ne les masque pas. Ce drame, mais il suffirait de l’alléger de deux tirades pour qu’il se ruât s
oise n’est pas tout le théâtre, et le drame néo-romantique ne saurait suffire éternellement à notre appétit d’idéal. Si nos dir
signe des temps — temps bientôt révolus, nous l’espérons. Non, il ne suffit pas d’avoir de bons danseurs, de régler habilemen
stumes Léon Bakst, le danseur et maître de ballet Michel Fokine49. Il suffit que leurs vues concordent. Celui-ci animera ce qu
ue des mouvements. Les mouvements sont justes dans Shéhérazade : cela suffit . Que si cette expérience réussie, aboutit à discr
refuseront pas à désormais écrire pour la scène une musique qui ne se suffit point et qu’un spectacle muet compléterait à merv
serait l’acte magique : sibylles, sortilèges, hermétisme ! — Cela ne suffit pas encore. Il invente « la fille malade des fièv
is doré et médiocre, que le seul examen des tragédies sacrées devrait suffire à nous en persuader « de plano ». Comment n’être
poque de Rome Impériale il la presse en Britannicus. Si l’histoire ne suffit pas, il corse d’intrigues l’histoire. On n’insist
é par le poète pour atteindre à la tragédie. Mais il ne peut pas nous suffire que Racine ait renié Racine afin de devenir un « 
ostand n’est aucunement génial. Qu’il le soit devenu depuis, il ne me suffit pas, pour y croire, de l’entendre dire. En vérité
itionnelles qu’elle a brisées et refondues, cette strophe qui doit se suffire … — trop souvent, comme si elle ne leur suffisait
te strophe qui doit se suffire… — trop souvent, comme si elle ne leur suffisait pas, nos poètes la quittent soudain pour retourne
forme ? Est-ce paresse ? lassitude ? reviviscence du passé ?… Mais il suffit de quelques concessions semblables pour infirmer,
d’anarchie de la première révolution vers-libriste ? Le mouvement, il suffisait qu’ils le sentissent en eux ! Ils éprouveront ave
rsonnellement, je considère l’alexandrin, quand isolé, complet, il se suffit (le bel alexandrin qu’on admirait si fort naguère
t son rythme vaudra ce que vaudra ce qu’il exprime. Mais le rythme ne suffit pas. Non plus que la tradition des unités rythmiq
e se présentent pas isolément, comme pour justifier leur union, il ne suffit pas dans le cas présent d’invoquer l’exemple de L
88 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
as raison, je dois pouvoir te rendre compte de ce que je sens. Il ne suffit pas que je dise : Ce jambon est fort bon ; je le
révéler par un exemple effectif la merveilleuse vertu de ce goût qui suffit à la critique. Ce petit morceau est agréable et f
nom est femme ! Le fond du discours d’Hamlet est dans la nature, cela suffit aux Anglais336. Jugez, cours de l’Europe ! Académ
s de la sensibilité dans la critique. Il me semble que l’intelligence suffit . Qu’est-ce que la sensibilité, sinon cette dispos
en vu, dit-il, mais les hommes comme moi n’attendent pas de voir ; il suffit qu’ils imaginent, qu’ils soupçonnent, qu’ils aien
er en tête ou à la fin de nos ouvrages un hymne à la Nature ; mais il suffira de célébrer sa puissance et sa sagesse une fois.
uissance et sa sagesse une fois. 3° Comprendre Comprenons, cela suffit . Mais, dans ce mot que de choses ! « Celui qui da
nt à en exprimer l’inexprimable variété, bien loin qu’un mot puisse y suffire . La simplicité est une idole trompeuse derrière l
s grands courants qui forment l’esprit d’un peuple ou d’un siècle, ne suffisent pas à nous expliquer l’existence et la nature d’u
eu ; et je me disais : La critique doit comprendre cette énigme, cela suffit . Le grammairien Je remis dans ma bibliothèq
st vrai, c’est que tout fait à sa cause. Si examiner et comprendre ne suffit pas à la critique grammaticale, examiner et compr
ndre ne suffit pas à la critique grammaticale, examiner et comprendre suffit à la critique philosophique. Reprenons nos artist
, plus instructive, plus lumineuse que celle de l’esprit français, ne suffit pas. À l’ethnologie et à l’histoire, il faut ajou
e 32. 422. Saint-Simon, Mémoires. 423. La Feuillade. 424. « Il ne suffit pas de garder le respect que nous devons au demi-
89 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
t constamment entre eux avec des forces à peu près balancées, il peut suffire d’une modification insensible dans l’organisation
ure, la plus insignifiante différence de structure ou de constitution suffit à faire pencher la balance presque équilibrée des
contre une armée d’ennemis, ces mêmes différences doivent évidemment suffire à décider quelle variété de fruit, lisse ou velue
e que deux individus s’unissent pour se féconder mutuellement, ce qui suffit à notre objet. Cependant plusieurs animaux hermap
arents diminuent d’autant cette fécondité et cette vigueur. Ces faits suffisent à eux seuls pour me disposer à croire que c’est u
der à comprendre certaines grandes séries de faits que nulle autre ne suffit à expliquer. Tous les horticulteurs qui ont opéré
les agissent alors comme le pinceau du poil de Chameau avec lequel il suffit de toucher d’abord les anthères d’une fleur et en
; mais il est probable que des différences purement individuelles lui suffisent pour produire de grands résultats. Un grand nombr
en faire l’objet de sa sélection méthodique ; et le libre croisement suffirait pour anéantir ses résultats acquis ; mais quand b
aps de temps écoulé entre la formation d’un type et son extinction ne suffit jamais à réaliser pour ce type toute la somme pos
onstruction des cellules ? Quant à l’Autruche, un moment de réflexion suffira pour comprendre quel énorme accroissement de nour
masse toujours changeante d’une inextricable confusion. Mais il nous suffit qu’un nombre de formes seulement varient à la foi
urement inorganiques, il me semble qu’un nombre assez borné d’espèces suffirait à s’adapter à toutes les combinaisons possibles d
90 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre XII. Suite du Guerrier. »
le de traits nouveaux du caractère chevaleresque. Dans la tragédie il suffit de nommer Bayard, Tancrède, Nemours, Couci : Nére
ifférence qui se trouve entre les héros d’Homère et ceux du Tasse, il suffit de jeter les yeux sur le camp de Godefroi et sur
91 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre IV. Suite des précédents. — Julie d’Étange. Clémentine. »
autrefois du vôtre ; l’attachement que j’ai pour ce qui m’est cher ne suffit pas pour l’occuper : il lui reste une force inuti
………………………………………………………………………………… Ne trouvant donc rien ici-bas qui lui suffise , mon âme avide cherche ailleurs de quoi la rempli
92 (1925) Comment on devient écrivain
and. Stendhal n’a été compris que quarante ans après sa mort4…‌ « Il suffit , dit Rosny aîné, de fréquenter divers milieux lit
it nombre d’intelligences qui, à la longue, impose son jugement. » Il suffît même parfois d’une seule personne pieusement obst
fond de cette effroyable production, que la bourgeoisie française ne suffît pas à dévorer et qui va alimenter le public europ
naturel de l’histrion littéraire22. » Les débutants s’imaginent qu’il suffît , pour être écrivain, d’avoir de la facilité et du
it une grosse erreur de croire que le travail et l’étude des procédés suffisent à créer l’originalité. L’originalité consiste sur
ont été souvent le fait d’esprits médiocres, car les formes anciennes suffisent presque toujours aux grands écrivains, ou, s’ils
rie, chose essentielle, comme on sait38. » On croit quelquefois qu’il suffît d’être sincère pour atteindre l’originalité ; on
as besoin d’expérience pour écrire des romans d’amour ; l’imagination suffit . Voilà pourquoi les jeunes gens font des œuvres f
ment n’écrit que du roman passionnel, mais à qui l’amour ordinaire ne suffît pas ; elle complique les crises les plus raffinée
nts.‌ Il est des auteurs qui surenchérissent, à qui la psychologie ne suffît pas et qui ont la prétention de mettre dans le ro
us moral et tout aussi vrai que Madame Bovary.‌ Mais Flaubert n’a pas suffi  ; il a été dépassé ; on a outré sa manière, et no
ans le style, ce qu’ils ont mis de vivant dans leurs œuvres n’eût pas suffi à les immortaliser. On dira : « Vous enfoncez une
as absolument nécessaire que les personnages soient nombreux. Un seul suffit pour l’intérêt, comme l’inoubliable beau-père de
n ne nous dit pas, bien plus que de ce qu’on nous dit. Quelques pages suffisent à Duclos pour fixer dans ses Amours de Madame de
ts pauvres, le Curé de Tours, etc. Une création comme le père Grandet suffit à immortaliser un homme.‌ On a critiqué le style
au ramenés à Flaubert…‌ Deux livres, l’Assommoir et Germinal, peuvent suffire à connaître Zola : ce sont ses deux grandes créat
Gautier. Les ruissellements d’images, la splendeur féerique n’ont pas suffi à populariser ces fresques éblouissantes, qui ent
’on a écrite remplace d’abord la chose qu’on devrait se rappeler ; il suffît de se rappeler qu’on l’a écrite et de savoir la r
il n’être pas utilisé, est déjà en soi une occupation attrayante, qui suffirait à vous passionner. « Apprendre n’est pas une dupe
sait très bien que rien n’est plus facile que de paraître érudit. Il suffit de quelques bons répertoires. L’érudition aura to
jours du nouveau. L’élévation des jugements, la noblesse des tableaux suffisent quelquefois à établir la réputation d’un ouvrage.
aration d’indépendance ne saurait davantage nous émouvoir. Qu’il nous suffise , pour le moment, de dégager quelques aspects de c
ialogue, les rapprochements que dégage l’œuvre… Ces éléments d’examen suffisent pour un compte rendu ordinaire ; mais on peut éla
faut nous borner. En tous cas, retenez bien une chose, c’est qu’il ne suffit pas d’avoir raison, de penser justement, d’être d
nem nostram, etc. »‌ Le discours continue sur ce ton. Un pareil style suffirait à ridiculiser les sermons les plus sérieux. Un pr
langue latine, que Montaigne parlait depuis sa jeunesse. Un volume ne suffirait pas à montrer l’influence des grands traducteurs
ne bonne traduction a créé autour d’Homère une réputation d’ennui qui suffit à expliquer la querelle des Anciens et des Modern
profondeurs de Satan » (altitudines Satanae).‌   L’exemple de Bossuet suffirait seul à prouver que traduire, c’est apprendre à éc
la situation européenne. Notez qu’il y serait peut-être parvenu : il suffisait d’une interview ou d’un reportage politique réuss
la portée de tout le monde. On n’a même pas besoin d’être orateur. Il suffît de savoir lire. Jules Lemaître lisait admirableme
es contingences ne préoccupent pas Flaubert. Il voit humain, cela lui suffit . 47. Le tempérament de Flaubert n’avait rien de
es contingences ne préoccupent pas Flaubert. Il voit humain, cela lui suffit . 48. Gustave Flaubert, 1 vol. 49. Les Contempo
93 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134
énéralisation en eussent abrégé la route. La gloire moderne n’eût pas suffi pour récompenser de tels efforts ; il ne fallait
utes les superstitions de son siècle : l’appui qu’on trouve en soi ne suffit pas ; on ne se croit protégé que par ce qui est a
d’observation à la place de l’esprit de système ; et cette différence suffit pour assurer sa gloire. Ce qu’il écrit en littéra
94 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
able foi, et lorsqu’on a reçu du ciel cette profonde conviction, elle suffit à la vie et la remplit toute entière ; c’est sous
sez puissant pour expier du sang ou des pleurs ? Une dévotion ardente suffit à l’imagination exaltée des criminels repentants,
cloîtres l’imagination qui bouleverse les Empires. Ces réflexions ne suffisent pas pour encourager de semblables institutions, m
95 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55
’on nomme couramment la composition mène à des résultats certains. Il suffit de lire de suite à la table des matières les titr
On dresse le vocabulaire dont l’écrivain se sert. Un peu de patience suffit pour relever le nombre de mots que contient une t
onotones ? Pivotent-elles sur un mot ou sur une pensée ? Tout cela ne suffira pas encore. On peut, pourvu qu’on y mette l’atten
96 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
main ne se perfectionne pas en même-temps que son imagination. Il ne suffit pas aux peintres de concevoir des idées nobles, d
 ? Un travail souvent interrompu, et distrait encore plus souvent, ne suffit pas à perfectionner un artisan. En effet, le succ
bles de remplir leur destinée. La premiere ardeur que donne le génie, suffit pour apprendre les regles de la poësie ; ce n’est
97 (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300
opriété dans l’expression ; mais ces deux qualités, si précieuses, ne suffisent pas pour dominer la foule. Boileau, comme Horace,
colère, ainsi comprise, ainsi rendue, est une tâche difficile. Il ne suffit pas que le poète soit animé d’une indignation sin
er courageusement cette plaie profonde et saignante dont la seule vue suffit pour contenir l’orgueil de l’aristocratie anglais
marche de ses habitants. L’élégance fastueuse de quelques familles ne suffit pas pour animer les rues d’une ville habitée par
nte ans l’Irlande s’est réveillée plusieurs fois, et son sommeil même suffit pour effrayer l’Angleterre. Depuis le duc de Well
ugène Sue ; mais il paraît que la réputation de romancier est loin de suffire au philosophe, et nous sommes dûment avertis par
V que l’égoïsme et la brutalité. Il nous semble que ces deux vices ne suffisent pas à expliquer tous les événements accomplis en
nses des accusés aux juges-commissaires chargés d’instruire le procès suffisaient amplement à prouver la réalité historique du déno
s cette réponse est loin de me satisfaire, car la police de Louis XIV suffisait amplement à découvrir le complot. D’ailleurs, les
Pour encadrer le roman dans l’histoire, quelques rapides lectures ne suffisent pas. Il ne s’agit pas en effet d’accumuler à la h
nscrire une notice biographique. Quelques phrases pleines et concises suffisaient amplement. Cette substitution de la biographie à
x mois le Paradis perdu ; mais je n’admettrai jamais qu’un an lui ait suffi pour lire, pour comparer, pour juger tous les mon
tes nos prévisions. La lecture attentive du titre de ces deux volumes suffit en effet pour révéler assez nettement tout le dés
rait au-dessus de la patience la plus résolue. C’est un malheur qu’il suffit d’affirmer et qui se constate avec une invincible
niement des affaires publiques les enseignements de la réflexion ; il suffit de feuilleter les volumes distribués aux pensionn
gue de l’histoire n’est pas celle de la philosophie ; les paroles qui suffisent à exprimer les faits ne suffisent pas toujours à
de la philosophie ; les paroles qui suffisent à exprimer les faits ne suffisent pas toujours à exprimer les idées ; comme la lang
nous attribuons aux paroles de M. Guizot, une phrase de son discours suffirait pour nous ramener à notre conviction première. Ce
lectures nombreuses ; mais nous croyons que la vie moyenne d’un homme suffit à l’achèvement d’un pareil ouvrage ; car cette hi
l n’a pas cru que la perpétuelle imitation de Corneille et de Molière suffît au succès d’un nouveau répertoire ; mais il a écr
e. Reste à savoir si les rayons d’une ode, si lumineuse qu’elle soit, suffisent à douer de vie les personnages dont ils éclairent
nts prennent trop souvent la place de l’action. Or, si les événements suffisent au récit, ils ne suffisent pas au drame : les évé
a place de l’action. Or, si les événements suffisent au récit, ils ne suffisent pas au drame : les événements, en tant qu’événeme
ieux. Cette tâche assurément n’a rien d’éclatant ni de glorieux, mais suffit à contenter une âme généreuse et dévouée. Interpr
ne sait pas, ou plutôt il n’y a pour lui ni science ni étude. Il lui suffit de porter sa pensée sur un sujet quel qu’il soit
uand il commençait l’épreuve de la gloire, un petit nombre d’amis lui suffisait  ; il était heureux de réunir autour de lui quelqu
e parvenu à ébranler l’Olympe en fronçant le sourcil, du moins il lui suffit de vouloir pour éclairer, en se jouant, les quest
a reconnaissance du maître qu’il se serait donné. Car l’obéissance ne suffit pas au poète transfiguré ; il lui faut l’adoratio
98 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
rait à un nombre d’individus si énorme, que nulle contrée ne pourrait suffire à les contenir. Or, puisqu’il naît un nombre d’in
e dans l’espace de vingt-cinq ans ; et, d’après cette progression, il suffirait de quelques mille ans pour qu’il ne restât plus l
dent à se multiplier en raison géométrique, que chacune d’entre elles suffirait à peupler rapidement toute contrée où il leur est
représentants d’une espèce d’arbres, vivant mille ans en moyenne, il suffirait qu’une seule graine fût produite en ces mille ans
de la nature demeure le même pendant de longues périodes, bien qu’il suffise souvent d’un rien pour donner la victoire à un êt
99 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
s énergique et prompte. — Divers exemples. — Cas où leur influence ne suffit pas. — La sensation antagoniste, qui est le réduc
out pendant le jour, étant fatigué, et assis dans un fauteuil ; il me suffit alors de boucher un œil avec un foulard ; peu à p
fantôme, apparence, et, si vive ou si claire qu’elle puisse être, il suffit de cette négation qui lui est jointe pour la vide
hez d’autres, au contraire, la seule arrivée du médecin dans la salle suffit pour produire une assez longue suspension ». — Qu
sitôt elle me nommait une foule d’objets qui lui apparaissaient ». Il suffit à certaines personnes d’être dans une chambre obs
nsation extérieure effective n’aurait pas un plus grand ascendant. Il suffit souvent que le sujet soit dans un état d’excitati
ués par les sensations, il y en a d’autres plus légers, qui néanmoins suffisent ordinairement et dans l’état de santé pour ôter à
e croire à son cadeau. D’autres fois, le groupe réducteur affaibli ne suffit pas pour réprimer une image même ordinaire. « Un
souvenirs, fortifié par l’adjonction de quelque remarque nouvelle, y suffit le plus souvent. Mais quand une image, acquérant
100 (1881) Le naturalisme au théatre
mphale dans la vérité humaine. Notre recul d’une quarantaine d’années suffit déjà pour nous faire clairement voir que la préte
ne fut modifié que l’aspect extérieur et le langage. D’ailleurs, cela suffisait pour l’époque. Il fallait prendre possession du t
ppés à mes confrères les critiques. Il n’est pas besoin d’écouter, il suffit de passer dans un couloir ; les voix se haussent,
prend un bel égoïsme. Tout est bon, tout est mauvais, peu importe. Il suffit qu’on boive frais et qu’on ne se fasse pas d’enne
lles lui échappent. Au contraire, elle comprend toujours un opéra. Il suffit qu’on chante, les étrangers eux-mêmes n’ont pas b
demande pas à être compris, il demande à être senti. En tous cas, il suffit de le sentir pour s’y récréer ; au lieu que, si l
it être tranquille ; les recettes étaient quand même assurées, ce qui suffisait  ; car, pour le véritable effet produit par les œu
; comme œuvre d’observation et d’art, c’est bien médiocre ; mais il a suffi qu’il dise quelques vérités sur les vices anglais
un homme de génie. Si les peintres décorateurs et les machinistes ont suffi pour une partie de la besogne, les auteurs dramat
r. Et le merveilleux, c’est que la seule exactitude dans les décors a suffi parfois pour assurer de grands succès. En somme,
une chambre, un vestibule, une forêt, un carrefour ; même un écriteau suffira . Le drame est uniquement dans l’homme, dans cet h
raite a la vérité qu’un côté assez restreint de la question, mais qui suffit pour indiquer nettement l’évolution naturaliste a
i nous emporte à la vérité en tout, est bon ou mauvais ; il est, cela suffit  ; nous lui obéissons de gré ou de force. Seulemen
essaire et continu, dans l’essence même de notre nature. Mais cela ne suffit pas, il faut toujours en arriver aux faits, lorsq
ux mendiantes qui rôdent pour ramasser des épluchures. D’ailleurs, il suffit d’aller aux Halles et de regarder. Rien n’est plu
ifférents métiers, non pas des costumes riches, mais des costumes qui suffiraient à la vérité et à l’intérêt des tableaux. Puisque
. Le nom de l’établissement où elle est donnée, le « Conservatoire », suffit à indiquer qu’il s’agit d’y conserver les traditi
mpe de la représentation. D’ailleurs, la pompe est inutile, la vérité suffirait . Voici donc ce que je souhaiterais voir : des com
La jeune fille a peur de lui, ce qui est naturel. Et voilà tout, cela suffit à serrer les cœurs d’une profonde émotion. Chaque
s ne voient pas le fossé parce qu’ils barbotent dedans. Puis, il leur suffit que le monde entier applaudisse nos vaudevilles,
tique, il n’en a pas tenu compte ? Où en serions-nous, si l’intention suffisait dans les arts et dans les lettres ? Vous me la bâ
ches. En tous cas si les améliorations avaient eu lieu, elles ne nous suffiraient plus, voilà tout. Il y a une somme de vérités pou
ia parce que la patrie d’alors veut qu’on la tue, et c’est tout, cela suffit . D’ailleurs, le mérite de Rome vaincue est surtou
dos : le seigneur, le bâtard, la serve, le manant ; et cela doit nous suffire , l’auteur se dispense dès lors de leur donner un
ne nous les a pas expliquées par une analyse logique et claire. Il ne suffit pas de dire qu’Aïscha aime les hommes rouges de s
pas retomber dans mes sévérités. A quoi bon une thèse, lorsque la vie suffit  ? Comment M. Catulle Mendès, qui est avant tout u
eu dans les sympathies populaires de notre pays ! Ce choix malheureux suffit à reculer l’action dans le brouillard. On raconte
ussi se hâte-t-on de m’en imposer une. Un peu d’intelligence pourtant suffirait . Pour en revenir au drame historique, la question
la tragédie ; une phrase de Tacite, une page de tout autre historien, suffisait  ; et là-dessus l’auteur écrivait sa pièce, sans s
sconnades d’Alexandre Dumas, les tirades splendides de Victor Hugo ne suffisent plus. Nous sentons trop à cette heure le mannequi
on doit créer ou plutôt recréer les personnages et le milieu ; il ne suffit pas d’y mettre des phrases copiées dans les docum
-d’œuvre. Et il s’était mis ardemment à la besogne. Quelques mois ont suffi pour le désespérer et le tuer. Toutes ses tentati
emain son petit négoce plus ou moins louche ! Qu’importe l’œuvre ! Il suffit que l’auteur jette des gâteaux de miel au public.
riotisme répond atout. M. Lomon a écrit un drame patriotique, cela ne suffit -il pas à prouver l’élan généreux de sa jeunesse ?
nd au cou de Jean et lui déclare qu’elle l’adore. Le quatrième acte a suffi pour changer cette femme. C’est toujours le même
es besoins de son œuvre. Marie a compris la grandeur de Jean, et cela suffit  : elle est comme frappée par la baguette d’un enc
presse que Pierre Gendron était écrit avant l’Assommoir, et cela doit suffire . Certes, je ne réclame pas une enquête. Je m’esti
dans la confiture. Voyez-vous Nana ramenée saine et sauve, comme s’il suffisait d’un tour d’escamotage pour transformer en bonne
la forme, l’expression extérieure de la pièce qui les a trompés. Il a suffi que les personnages employassent quelques mots d’
n simple diplomate, envoyé en mission particulière. Mais l’indication suffit . On comprend immédiatement quel est le personnage
ue tout le théâtre soit dans le métier, comme on le répète. Le métier suffit le plus souvent, mais le métier pourrait aussi ai
véritable père qui l’a abandonné. La voix du sang n’existe pas. Il ne suffit point de donner par hasard l’être à une créature
les bottines vernies foulent toutes les choses saintes. Mais cela ne suffisait pas. Pour creuser l’abîme entre l’enfant et le vr
qu’une « pièce » était nécessaire, lorsque, selon moi, une « étude » suffisait et donnait à l’idée une ampleur superbe. On a tor
ridicule de perfection. Mais Coralie se montre bien vivante, et cela suffit pour donner à l’acte un souffle de vie. Je le rép
n voit que le métier n’est décidément pas à dédaigner, puisqu’il peut suffire au succès. On parlait du Procès Veauradieux, des
aris qui embrassent les bonnes, en croyant embrasser leurs femmes, ne suffit -il pas à la gaieté d’une soirée ? Rien de plus di
-ils prendre le fil à gauche ou à droite ? Et cette seule alternative suffisait à leur bonheur. Puis, il y avait encore le hasard
ours d’un effet sûr. Seulement, je trouve qu’il fatigue vite. Un acte suffirait . Au troisième acte de Bébé, je commençais à être
nte qu’elle contenait. Et ce qui prouve qu’une série de quiproquos ne suffit pas au succès, même lorsqu’ils sont travaillés pa
s de leur propre gaieté. Au fond, j’étais très triste. Si vraiment il suffit d’une si pauvre farce pour procurer une heureuse
tre, le succès est trop souvent indépendant de l’œuvre. Une rencontre suffit , une interprétation heureuse, une plaisanterie qu
e cadre. Souvent, il n’y a qu’un mot vraiment fort ; mais ce mot nous suffit pour ajouter tout ce que les auteurs n’ont pas di
n de souligner les couplets grivois a donné hôtel et voiture. Cela ne suffisait point encore. L’opérette a rêvé l’apothéose. M. O
utre chose depuis longtemps. J’estime que la défense d’une idée juste suffit à la bonne volonté d’un homme. On me prête je ne
ite, qu’importé ! Elle peut même cesser tout à fait, l’art reste, qui suffit à passionner. Avec un poète, avec un penseur, on
tes comme des histoires de revenants ou de voleurs. La littérature ne suffit plus, elle fait bâiller. Ajoutez à cela notre esp
enfoncé dans les sujets les plus étranges, il s’est imaginé qu’il lui suffisait de charpenter un fait pour composer un chef-d’œuv
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