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1 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
e de ses malheurs et le besoin de les cacher. La vanité se nourrit de succès trop peu relevés pour qu’il existe aucune dignité
ue par celui qui s’y soumet : il voudrait qu’on le crût supérieur aux succès qu’il obtient, comme à ceux qui lui sont refusés 
de ressentir. La vanité des hommes supérieurs les fait prétendre aux succès auxquels ils ont le moins de droit ; cette petite
; on voit des écrivains célèbres ne mettre de prix qu’à leurs faibles succès dans les affaires publiques ; des guerriers, des
on allume toutes les passions, la vanité est bien plus active sur les succès dont on doute, sur les facultés dont on ne se cro
ents doux qu’elles peuvent inspirer à ce qui les entoure, c’est à des succès de vanité qu’elles prétendent. Les efforts qui pe
leur vaut point la considération attachée à un grand pouvoir, et les succès qu’elles conquièrent ont le caractère distinctif
les hommes ne voient aucun genre d’utilité générale à encourager les succès des femmes dans cette carrière, et que tout éloge
mais quand elles aspirent à la célébrité, leurs efforts, comme leurs succès , éloignent le sentiment qui, sous des noms différ
de la destinée pour laquelle leur âme était créée. Il semble que des succès éclatants offrent des jouissances d’amour propre,
mi de la femme célèbre, qui les obtient ; mais l’enthousiasme que ces succès font naître a peut-être moins de durée, que l’att
emple de tous. De quels sentiments de jalousie et de haine les grands succès d’une femme ne sont-ils pas l’objet ! que de pein
tion : et les mères de famille, pensant, avec quelque raison, que les succès mêmes du véritable esprit ne sont pas conformes à
enommée ; mais que dirai-je de toutes ces prétentions à de misérables succès littéraires pour lesquels on voit tant de femmes
2 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VII » pp. 25-29
réussi, et Judith assez peu, ou, si l’on aime mieux, Lucrèce a eu un succès franc, et Judith un succès contesté. Lucrèce, jou
u, ou, si l’on aime mieux, Lucrèce a eu un succès franc, et Judith un succès contesté. Lucrèce, jouée samedi dernier, a eu, je
contesté. Lucrèce, jouée samedi dernier, a eu, je le répète, un vrai succès  ; la foule était accourue à cet Odéon désert. Les
onne ce matin 26 le premier acte entier. Vous verrez s’il justifie le succès de cette soirée chez madame Récamier ; mais on au
plaires ont été épuisés le second jour : un vrai, louable et charmant succès . De politique il n’en est plus question ; la loi
e Belgiojoso viennent de paraître : je ne les ai pas vus encore. — Le succès de Lucrèce change l’état des choses dramatiques o
es théories de Hugo et des autres, que la faute des non-succès et des succès contestés n’est pas au public, mais aux auteurs.
3 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
e connaître vos outrages envers les auteurs classiques, vos moyens de succès et le résultat qu’ils ont obtenu. Témoin muet jus
, très riche en paradoxes, a saisi avec ardeur ces nouveaux moyens de succès . Déjà connu par des poésies pleines d’énergie, vo
ait cherché avec ardeur un nouveau chemin pour arriver plus tôt à des succès  ; mais je ne conçois pas qu’en y entrant, vous ay
encore la modestie, la douceur des apôtres du divin Messie, grâce au succès rapide de votre doctrine, sont devenus tout à cou
puisque je vois cette actrice célèbre, qui tant de fois a partagé mes succès , endurer avec un front calme les outrages des ave
m’auraient-ils entendu, eux qui ont eu la sottise de prendre pour un succès l’empressement d’un public curieux de voir une fo
s’apercevoir qu’on les conduisait à leur perte ; que leurs prétendus succès n’étaient point légitimement obtenus ; que leurs
s répétées de ces mauvais citoyens, et j’ai commencé à douter de leur succès à venir. Comme rien n’a justifié vos nouvelles do
cles : et en supposant qu’en les violant on pût obtenir par hasard un succès , cela ne prouverait rien contre leur utilité indi
ez professé le plus grand mépris ; mais moi, je suis vieux, et trente succès que je leur dois me donnent bien le droit de regr
vous dans ma franchise un excès d’amour-propre en vous parlant de mes succès selon les règles. Mais en supposant qu’un peu de
té de classique, m’a témoigné tant de mépris, que je compte autant de succès qu’il a d’années, et que plusieurs de mes ouvrage
franchise de ma vie littéraire et de la manière dont on obtenait des succès de mon temps. Je prends à témoin de la vérité de
nous soumettions à notre sort avec résignation. Si nous obtenions un succès , il était aussi franc que mérité ; et malgré la c
tions ; non que je prétende que votre intention ait été d’obtenir des succès de vive force ; mais on ne peut pas toujours diri
ait à tous mes confrères en vous emparant d’un théâtre sur lequel vos succès ne vous donnaient aucun droit ; mais enfin vous a
vie, je suis certain de n’avoir nui à aucun de mes confrères, et les succès que je puis avoir obtenus sont reconnus par eux b
nous ; ils savaient très bien abandonner nos ouvrages, même après un succès . Il suffisait pour cela qu’une phrase blessât la
ure, je fis représenter mon drame historique qui obtint le plus grand succès . Ce succès fut tel que le premier consul désira v
représenter mon drame historique qui obtint le plus grand succès. Ce succès fut tel que le premier consul désira voir la seco
sonnier, et dont la mort est venue trop tôt interrompre les brillants succès . Ce mot du maestro, je n’oserais pas vous conseil
s veulent voir une première représentation. Et voilà comme on fait un succès  ! De mon temps on donnait une soixantaine de plac
4 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
Pathelin. — Anecdote relative à la pièce de la Passion, de Villon. —  Succès de l’Avocat Pathelin, au commencement du seizième
le diable étaient souvent en scène. Ceux qui obtinrent le plus grand succès furent : le Mystère des Actes des Apôtres, par Ar
l en fit représenter une intitulée le Nouveau-Monde, qui eut un grand succès . Cette pièce contenait un trait de satire très-vi
us Louis XIII2. Disons aussi, en passant, qu’une de ces Farces eut un succès prodigieux, un peu avant le règne de François Ier
ince fit compter à Jodelle cinq cents écus d’or ; chose fort rare. Le succès du poëte faillit lui coûter bien cher. Les applau
nt eu les honneurs de l’impression. L’une d’elles cependant obtint un succès véritable et un retentissement qui la maintint pl
es, Racan acquit une véritable célébrité, tant cette pastorale eut de succès et de retentissement. Ce fut en 1616 qu’on donna
ons : Troterel, qui fit quelques pastorales et deux tragédies dont le succès dura peu de temps ; Claude Billard, sieur de Cour
d’une cruelle infirmité, et cette infirmité contribuait souvent à son succès . Il avait la pierre ; il entrait quelquefois en s
e la première étincelle du génie du grand Corneille). La comédie a un succès fou, si bel et bien que la salle ne pouvant suffi
r que, jouées par de mauvais acteurs, leurs pièces auraient encore du succès , et il avait raison. Rotrou mérite une étude spéc
armontel, et donnée la seconde fois à la scène avec beaucoup moins de succès que la première. Rotrou venait à peine de termine
r ; on s’empressa d’accepter, il sortit de prison, et la pièce eut un succès tel que les acteurs lui firent un beau présent. C
son époque, lui demande quelles ? sont les pièces qui ont le plus de succès . L’acteur répond : Nos plus nouveaux sujets, les
imposante. L’illusion fut permise. Le jeu des comédiens, si utile au succès des pièces, n’étant plus entravé, prit un dévelop
. — Médée (1635), première tragédie de Pierre Corneille. — Son peu de succès . — L’Illusion (1635). — Le Cid (1636). — Réflexio
dote. — Héraclius (1647). — Andromède (1650). — Anecdote du cheval. —  Succès de cette pièce. — Don Sanche d’Aragon (1651). — N
paysanne. — Le Ballet de Louis XIV. — La Devineresse, comédie dont le succès fut dû à l’actualité. — Timocrate (1656). — Anecd
me représentation de cette pièce. — Commode (1658). — Camma (1661). —  Succès de ces trois dernières tragédies. — Laodice (1668
tée à la fin de la même année 1634, et eut, comme les précédentes, un succès qui fixa tous les regards sur l’auteur d’œuvres s
au théâtre en 1636 ; tragédie qui eut dans le public le plus immense succès , tragédie que Richelieu combattit par jalousie, e
), une autre comédie intitulée la Suite du Menteur. Elle eut moins de succès  ; cependant, un peu plus tard, elle réussit assez
ne à reprendre leur sérieux, que cet incident faillit compromettre le succès de la pièce qu’on acheva très-difficilement. La t
se prêtait admirablement à la circonstance. L’ouvrage eut un immense succès , si bien que les acteurs du Marais s’empressèrent
si l’on veut, après le cheval d’Andromède. Cette pièce eut d’abord un succès  ; mais le prince de Condé, dont le goût faisait a
En 1653, parut Pescharite, roi des Lombards, tragédie qui n’eut aucun succès , c’était le premier échec grave de Corneille sur
crate (1656) sont des tragédies qui ont de la valeur et qui eurent du succès . L’Inconnu (1675), le Festin de Pierre (1677) que
is XV, la Clairon joua aussi le rôle d’Ariane, elle y obtint un grand succès . Le Comte d’Essex, tragédie dans laquelle brilla
n 1667 que cette comédie parut sur la scène, écrite par Corneille. Le succès qu’eut en tout temps le sujet de cette pièce, est
crate fut donnée quatre-vingts fois de suite et toujours avec un égal succès et un succès tel, que Louis XIV, chose des plus r
née quatre-vingts fois de suite et toujours avec un égal succès et un succès tel, que Louis XIV, chose des plus rares, vint ex
Thomas Corneille pour cette tragédie, est un des principaux motifs du succès qu’elle obtint. Quelques jeux de scène heureux, e
639). — Efforts de Richelieu pour faire réussir cette pièce. — Peu de succès de Mirame à la première représentation. — Anecdot
e que celui qui l’avait imaginé était seul capable de le traiter avec succès . Toutes les objections du pauvre auteur, tous ses
Parme, fut beaucoup applaudie par ordre du ministre qui veilla à son succès . Richelieu ne tint pas Desmarets quitte pour si p
nt des petites maisons, mais qui eut, dans le principe, un très-grand succès . Il est vrai de dire que la protection hautement
résentation, il vint au théâtre, et voyant que la pièce n’avait aucun succès , il partit au désespoir et s’en fut cacher son dé
mais paru au théâtre. Hélas ! le chef-d’œuvre, mis à la scène, eut le succès le plus négatif ! Le public, beaucoup moins dans
ernacle ; ils encourageaient leurs efforts et applaudissaient à leurs succès . Un homme qui se sentait la fibre dramatique, pou
ères représentations, les loges données, les stalles offertes pour le succès de la pièce. Le succès était fait par le public,
es loges données, les stalles offertes pour le succès de la pièce. Le succès était fait par le public, qui pouvait se tromper
, obtenaient au théâtre, en même temps que lui, de temps à autre, des succès . Parmi eux, nous citerons l’âme damnée du cardina
oit prêcher cet après-midi à l’Hôtel de Bourgogne, et il prie pour le succès de son sermon. » Après la représentation de sa pi
lles de Corneille une concurrence redoutable, il obtint cependant des succès . Né en 1601, au château de Souliers, dans la Marc
e œuvre dramatique, l’interpréta avec talent et contribua beaucoup au succès de l’ouvrage. Le bruit de cette tragédie parvint
la même époque, il fit paraître la Chute de Phaéton, qui n’eut pas le succès de Marianne, d’autant que Pierre Corneille était
de philosophie et enfin quelques pièces dramatiques qui obtinrent du succès sur la scène française. Chose bizarre, cet homme,
re les rivaux de Corneille, l’un des contemporains qui eut le plus de succès et par son esprit et par ses compositions dramati
lbert sont : Marguerite de France et Téléphonte (1641), qui eurent un succès médiocre. Il fut ensuite cinq ans avant de rien d
usé, Suis-moi dans mon exil, puisque tu l’as causé. Encouragé par le succès d’Hippolyte, le poëte donna la même année (1646)
it pleine d’élévation et de noblesse, sut taire ce procédé. L’immense succès de sa tragédie le vengea en faisant tomber celle
ite en 1657 sur la scène française. Cette pièce a du mérite et eut du succès , ce qui n’empêcha pas la Gazette Burlesque, le Ch
mes de Félicie, représentée pour la première fois en 1651, eut un tel succès qu’elle resta trente ans entiers à la scène. On t
nt fait plus connaître que son Manlius Torquatus, joué cependant avec succès en 1662. On prétendit, dans le temps, que l’abbé
de Corneille sur Racine. — Tragédie d’Alexandre (1666). — Son peu de succès dans le principe. — On l’ôte à la troupe de Moliè
de Molière pour la donner à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. — Son succès . — Plaisante anecdote à ce sujet. — Le Dialogue d
public commence enfin à admirer ce dernier chef-d’œuvre de Racine. —  Succès de cette pièce. — Son actualité pendant la Régenc
mait mieux devoir beaucoup à la bonté du sujet que de compromettre le succès d’une pièce en cherchant à vaincre une situation
e cœur, en l’écoutant, sont satisfaits. Aussi, jamais auteur n’eut un succès plus réel, plus soutenu et plus durable. Aujourd’
avec la franchise d’un beau caractère, qu’il était plus redevable des succès de la plupart de ses pièces aux sages avis du jud
l’Hôtel de Bourgogne. » Racine adopta l’idée, et son Alexandre eut un succès immense. Cette détermination causa une petite rév
ièce de Racine ; si je l’avais donné à un autre, mon sermon eût eu le succès qu’a eu l’Alexandre à l’Hôtel de Bourgogne. Raci
rut Andromaque, un des chefs-d’œuvre de Racine. Cette tragédie eut un succès immense, mademoiselle Champmeslé y fit ses débuts
la chicane. Cette jolie pièce, si spirituelle et si gaie, n’eut aucun succès aux premières représentations. Molière, alors en
up, et son entourage s’empressa naturellement de l’imiter. C’était un succès inouï. La représentation à peine terminée, les co
cette tragédie admirable, et le voyant un jour tout chagrin du peu de succès qu’elle avait obtenu, il courut à lui, l’embrassa
yeux se tournent vers le soleil levant ? » Mithridate eut un grand succès . De toutes les tragédies que Charles XII, de Suèd
ée pour la première fois en 1674, et qui avait eu un beau et légitime succès . Ce chef-d’œuvre fut applaudi à la Cour comme à l
t le roi du théâtre. Le second sonnet fit fureur et eut autrement de succès dans le monde des lettres et dans le monde de la
ngtemps après son apparition à Saint-Cyr. Le public ne ratifia pas le succès immense qu’elle avait obtenu. M. de La Feuillade
uteur fécond. — Son genre de talent. — Virginie (1683). — Arminius. —  Succès de son Andronic (1685). — Anecdote. — Alcibiade (
nes pièces. Sa seconde tragédie, Tamerlan, jouée en 1676, eut plus de succès . Elle fut fort applaudie ; aussi disait-on, plais
, une des bonnes tragédies de Pradon, jouée en 1688, eut cependant du succès  ; et comme Tamerlan en avait eu beaucoup moins, u
elles soient fort au-dessous de leur modèle, eurent pourtant quelques succès , car elles n’étaient pas sans valeur. Elles sont
apelle, et madame de Bouillon, alors arbitre quasi-souverain pour les succès littéraires, protégeait La Chapelle. Campistron c
issante duchesse, il lui dédia sa seconde pièce, Arminius, qui eut du succès et le mit en bonne position. En 1685, Campistron
et faire cesser les représentations. Phocion, jouée en 1688, n’eut ni succès politique, ni succès dramatique, ni succès littér
eprésentations. Phocion, jouée en 1688, n’eut ni succès politique, ni succès dramatique, ni succès littéraire. Campistron, voy
n, jouée en 1688, n’eut ni succès politique, ni succès dramatique, ni succès littéraire. Campistron, voyant au doigt de Péchan
ommes masqués pour interprètes. Quoi qu’il en soit, cela eut un grand succès , et la pièce, fort médiocre cependant, fut applau
t : « Tenez, voilà Campistron occupé à faire sa correspondance. » Le succès de l’opéra d’Acis engagea son auteur à cultiver c
Parnasse, Sur ce que l’opéra n’a pas un sort heureux. De son mauvais succès nul ne se croit coupable ; L’un dit que la musiqu
Ce qu’il y a de positif et de plus clair, c’est qu’elle eut un grand succès . La seconde tragédie de Péchantré, Jugurtha, fut
es avis, il la mettrait, dans peu de temps, en état d’être jouée avec succès . Je ne manquai pas de m’y rendre tous les jours,
l’hôtel de Conti ; on applaudit son Roi de Numidie. Encouragé par ce succès , il composa Oreste et Pilade, en 1697, tragédie à
ouve du naturel et de l’esprit. La première, Anne de Bretagne, eut du succès , grâce à la protection de la Cour, protection que
e la duchesse d’Orléans, membre de l’Académie française, dut aussi le succès de ses deux principales tragédies, Pénélope et Jo
n 1683, et de Méléagre, en 1694. Germanicus, d’abord représenté sans succès sous le titre de la Princesse de Clèves, fut ensu
comédie, ainsi que l’autre, en cinq actes et en vers, eut un immense succès . Elle fût peut-être tombée à la première représen
rsonnages, avec un talent, un entrain qui ne contribuèrent pas peu au succès . Visé, auteur du Mercure, se plaignit à la Cour d
cinq actes et en vers libres, représentée en 1691, eut aussi un grand succès . « Au moment où je sortais de la comédie, écrit B
eur, dont l’heureuse facilité se pliait à tous les genres, obtint des succès dans tous. Ses tragédies décèlent une âme ferme,
Énée et Lavinie, remit la pièce à la scène en 1758, et obtint un beau succès . N’ayant encore que vingt-deux ans, Fontenelle fu
t Lully fit la musique, qui fut représentée en 1679 et eut un immense succès , puisqu’on la donna pendant quinze mois sans inte
1705). — Atrée et Thyeste (1707). — Anecdote. — Electre (1708). — Son succès . — Épigramme. — Rhadamiste et Zénobie (1711). — A
pprimés. — Horreur de Crébillon pour les moyens factices d’obtenir un succès . — Crébillon et son médecin. — Chateau-Brun. — Sa
ière, surnommé le tragique. Lafosse donna en 1798 Manlius, qui eut du succès . C’est la meilleure pièce de son répertoire. En 1
d’Hésione, musique de Campra, qui eut un très-grand et très-légitime succès , mais qui faillit coûter fort cher à son auteur.
t avec ces vers : Si l’honneur de briller au théâtre lyrique, Si des succès heureux sur la scène tragique, Danchet, affranchi
Crébillon en pleine composition dramatique. Rhadamiste eut un grand succès . Quand on le donna, Boileau était malade. On lui
héâtre et la pièce qui caractérise le mieux le génie de Crébillon. Le succès de Rhadamiste eut sur la vie de son auteur une in
jaloux ni envieux. Il méprisait les moyens détournés pour arriver au succès d’une pièce. Le triomphe moyennant coterie lui ét
ntenelle. — Anecdote de pâté à propos de Zaïre. — Œdipe (1718). — Son succès . — Anecdotes et bons mots. — Artémise (1720). — T
 La Mort de César (1741). — Mahomet (1742). — Anecdotes. — Apogée des succès pour Voltaire. — Le Temple de la Gloire, opéra (1
montrait le plus indocile à ces changements, était Dufrêne. Après le succès de Zaïre, des corrections ayant été indiquées à V
cteur pour le supplier de concourir, par un peu de complaisance, à un succès plus grand de la pièce. Dufrêne faisait ce qu’on
aissant ; mais il ignora longtemps que Zaïre devait une partie de son succès à un pâté de perdrix. Voltaire, qui fournit à la
plus tard, en 1724, sous le nom de Marianne. Elle n’eut pas meilleur succès . Deux mauvaises plaisanteries des spectateurs du
jouer sous le titre d’Hérode et Marianne. Elle eut alors beaucoup de succès . On comprend que les épigrammes et les parodies n
anne ; Éryphile se métamorphosa en Sémiramis seize ans plus tard ! Un succès éclatant devait venger, cette même année 1732, l’
our la remercier d’avoir, par son talent, si puissamment contribué au succès de sa tragédie. Dufrêne, l’acteur au pâté, répand
le n’avait pas réussi avec son premier titre. A quoi tient souvent le succès ou la chute d’une œuvre dramatique. Il y avait da
Alzire, en 1736, deux ans après Adélaïde, vengea Voltaire du peu de succès de cette dernière pièce. Alzire réussit et mérita
e eux. Il semblait écrit que l’auteur de Zaïre ne pourrait avoir deux succès coup sur coup. En 1740, il donna Zulime, qui tomb
araître. Cependant la crainte du procureur-général arrêta le cours du succès prodigieux de cette tragédie. Le 3 juin 1751, neu
re du philosophe de Ferney, l’apogée, sinon de la gloire, du moins du succès dramatique ; car il donne coup sur coup au théâtr
héâtre, a le plus excité l’admiration. Elle n’eut point un très-grand succès aux premières représentations. Le 10 mars 1749, l
la scène, il fit son Tancrède, tragédie à grand spectacle, qui eut du succès . L’Écueil du Sage, comédie en cinq actes, jouée
troduire des tragédies en prose au théâtre. — Les Machabées (1721). —  Succès de cette pièce. — On l’attribue à Racine. — Anecd
donna à la scène des Français la tragédie de Callisthène, qui eut du succès et faillit tomber par suite d’une circonstance as
et l’appelle son cher confrère. M. André vécut heureux et fier de son succès . Nous ne dirions rien du président Dupuis qui, à
démarches auprès de l’auteur, et elle fut reprise avec le plus grand succès . Seulement, le public garda rancune à Morand de s
n, le poëte noir, prétendaient que l’auteur d’Athalie n’eût pas eu de succès au milieu du dix-huitième siècle. Le Franc de Pom
efondit presque entièrement le cinquième acte, et elle obtint un beau succès . La police retrancha malheureusement quatre beaux
orce réunie. Le fleuve consterné murmurer sur ses bords Du malheureux succès de ses faibles efforts. Les murs et les remparts
, il se livra à la carrière dramatique, dans laquelle il eut quelques succès et où il marqua surtout par son originalité. Fort
s de Castro se soutint longtemps au théâtre, et toujours avec le même succès . Les critiques n’étaient cependant pas épargnées.
, fut composée par son auteur d’abord en vers, et jouée en 1726, sans succès , puis en prose, mais sans être représentée. Une p
ts théâtres où il parut. De Lyon il se rendit à Strasbourg. Les mêmes succès l’y attendaient. Il y débuta dans un autre genre.
nte en y composant et jouant le Retour de Mars, qui eut le plus grand succès . Tout dans ce petit drame est fin, vif, léger et
ie de Mahomet II, qu’il avait composée à Strasbourg. Elle eut un joli succès , on la compte même parmi le nombre des pièces qui
la réputation de Marmontel, Aristomène (1749) eut également un grand succès . Malheureusement une maladie grave de l’acteur Ro
751, pour les fêtes du premier mariage du Dauphin, cette pièce eut un succès prodigieux. Tout avait été employé, du reste, pou
elue dans vingt salons de Paris, eut parmi les gens du grand monde un succès à nul autre pareil. La chose était même devenue à
en 1773, imprimée longtemps avant que d’être mise à la scène, eut du succès . Chose assez singulière, le même jour, Dorat eut
nt de nos jours les titis des petits théâtres du boulevard. Malgré le succès de Régulus et de Feinte par amour, on fit sur ces
5 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre X. Mme A. Craven »
s un bas-bleu. Elle était célèbre pourtant. Elle était entrée dans le succès et la célébrité par un livre qui en est, pour l’h
faire dans cette galère ? Quoi ! cela ne lui suffisait donc pas, son succès  ! Elle en avait un immense, mais ce n’était pas u
nc pas, son succès ! Elle en avait un immense, mais ce n’était pas un succès littéraire. C’était un succès d’attendrissement h
vait un immense, mais ce n’était pas un succès littéraire. C’était un succès d’attendrissement humain et d’enthousiasme religi
tendrissement humain et d’enthousiasme religieux ; et elle voulait un succès littéraire ! Tous les diables bleus du bas-bleuis
iables bleus du bas-bleuisme s’abattaient sur sa cervelle. C’était un succès de famille, et elle en voulait un personnel. Son
e. C’était un succès de famille, et elle en voulait un personnel. Son succès , — ce succès inouï, quoique explicable, puisqu’il
succès de famille, et elle en voulait un personnel. Son succès, — ce succès inouï, quoique explicable, puisqu’il tenait aux s
es plus généraux et les plus habituels à la moyenne des hommes, — son succès lui avait mis le cœur au ventre, — et elle a beau
Et indesinenter flebat  ! Que chacun ouvre son parapluie ! Depuis le succès de son Récit d’une sœur, Mme Craven, — une femme
6 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »
faut de Calonne pour composer un Buloz. Eh bien, c’est l’histoire du succès de Buloz que je voudrais écrire ! Je voudrais vou
pé de la physionomie individuelle que des causes, oui ! des causes du succès solide, inébranlable, d’un homme qui a l’avantage
nais d’ailleurs personne qui soit plus que lui sain à étudier, car le succès est peut-être la plus grande corruption de l’âme
la dirigeait pas ! III Aussi eut-elle, sinon immédiatement, un succès qui se consolida, et avec une telle force qu’on p
ecueil périodique sur le lecteur assommé, rien n’a pu le diminuer, ce succès étrange, ou l’interrompre un seul jour… C’est à n
au-dessous des entrepreneurs de maçonnerie… Nabuchodonosorisé par un succès dans lequel l’heure et tout le monde étaient plus
astres. Seulement, au début de son entreprise, il avait pensé que le succès de son affaire dépendait des talents qu’il devait
et en clignotant, comme une taupe offensée. Mais quand il vit que le succès de sa Revue tenait à d’autres causes que le talen
iniment habiles, aux yeux de ces forts jugeurs qui s’imaginent que le succès fait toujours équation avec du génie ! Quant à Vé
re laquelle il n’y a ni propriété, ni possession, ni prescription, ni succès qui tienne, il n’a pas rempli dignement son genre
e toujours quelque chose aux yeux des hommes, tellement adorateurs du succès qu’ils en respectent le spectre encore. Aujourd’h
7 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
ribuer à l’explication du phénomène que nous venons de constater : le succès des idées égalitaires ? N’est-il donc pas, dira-t
que nous avons établi, et la sociologie n’a plus rien à faire avec le succès de l’égalitarisme. — Et certes, nous n’avons pas
ropre, il n’explique rien. Une explication proprement ethnologique du succès des idées égalitaires ne sera constituée que le j
là tout ce que l’anthropologie peut nous offrir pour l’explication du succès de l’égalitarisme ; n’est-il pas naturel que nous
idée de l’égalité s’impose plus facilement à l’opinion publique ? Son succès résulterait alors du rapport qui unit les individ
e sans doute notre action. Nous nous réjouissons donc de présenter le succès social de l’égalitarisme comme une preuve de l’ad
fet que produit, sur les idées régnantes, cette assimilation même. Le succès de l’égalitarisme ne doit plus dès lors être prés
rées de l’observation de ce milieu même. Ainsi, pour l’explication du succès d’une idée sociale, ni la physiologie, ni la psyc
opologique et l’hypothèse idéologique ne sortent guère du mystère. Le succès de l’égalitarisme reste, après leurs tentatives,
suivant quelles lois générales, ces phénomènes peuvent contribuer au succès de cette idée, — nous aurons le droit de dire, au
initivement condamnée. En disant que telle forme sociale contribue au succès de l’égalitarisme, nous ne prétendons pas qu’elle
c assez de précision les rapports qui unissent telle forme sociale au succès de l’égalitarisme, il nous faudra bien tenter de
8 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Victor Cousin »
inion de ceux même qui croient à la philosophie, et à recommencer son succès . Car elle eut un succès immense, et qu’on peut s’
roient à la philosophie, et à recommencer son succès. Car elle eut un succès immense, et qu’on peut s’expliquer d’ailleurs, un
ut un succès immense, et qu’on peut s’expliquer d’ailleurs, un de ces succès oratoires qui, comme les succès dramatiques, sont
eut s’expliquer d’ailleurs, un de ces succès oratoires qui, comme les succès dramatiques, sont les moins beaux, mais les plus
succès dramatiques, sont les moins beaux, mais les plus éclatants des succès  ! Dans ce temps-là, Victor Cousin était un jeune
e de tous ces Prudhommes de vingt ans ! Encore une fois, ce fut là un succès très grand, et qui a donné de l’importance à la v
nd, et qui a donné de l’importance à la vie de Cousin, mais ce fut un succès d’époque, de parti, de parole, presque incompréhe
mplice de mensonge dans un autre philosophe comme lui. Oui ! voilà le succès et les causes du succès de Cousin. Je l’ai expliq
un autre philosophe comme lui. Oui ! voilà le succès et les causes du succès de Cousin. Je l’ai expliqué. Mais ce n’est pas as
9 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
la médiocrité doit aussi concevoir, parce qu’elle peut en obtenir les succès . Les peines attachées à cette passion sont d’une
élevés qui l’accusent, et peut à peine s’oublier dans l’enivrement du succès , que deviendra-t-il à l’époque du malheur ? C’est
t qu’ouvrir l’histoire, pour connaître la difficulté de maintenir les succès de l’ambition ; ils ont pour ennemis la majorité
te application ; le hasard qui ramène à peu près les mêmes chances de succès et de revers, et semble s’être chargé de répartir
, perd la force nécessaire pour se maintenir. Je ne parle ici que des succès réels de l’ambition ; il y en a beaucoup d’appare
bien peu d’exemples. L’amour de la gloire a tant de grandeur dans ses succès , que ses revers en prennent aussi l’empreinte ; l
les temps de révolution, c’est l’ambition seule qui peut obtenir des succès . Il reste encore des moyens d’acquérir du pouvoir
la troupe qui marche derrière, et pousse en avant. Les revers et les succès de tout ce qu’on voit dominer dans une révolution
es à leurs ennemis. Des crimes de tout genre, des crimes inutiles aux succès de la cause, sont commandés par le féroce enthous
rapidité dans la chute, quelle profondeur dans l’abîme ! sans que le succès soit élevé plus haut, le revers vous fait tomber
10 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. de Lacretelle » pp. 341-357
ation humaine, et ce fut les Méditations ! III Elles eurent un succès … Non ! laissons-là les mots vulgaires. Ce ne fut
ent un succès… Non ! laissons-là les mots vulgaires. Ce ne fut pas un succès , même inouï, ce fut un enchantement instantané, i
se fût emparé de l’admiration publique avec cette puissance, mais le succès du Génie du Christianisme avait un autre caractèr
utre caractère et une autre explication que celui des Méditations. Le succès du Génie du Christianisme tenait aux idées religi
toujours, malgré tout ce qu’on avait fait pour la tuer… Les causes du succès du Génie du Christianisme, qui fut un triomphe et
mme Bonaparte y avait jeté les représentants, — les causes de ce beau succès n’étaient pas toutes dans le talent, nouveau comm
il venait, et qui se révélait tout à coup avec tant d’éclat… Mais le succès de Lamartine, beaucoup plus personnel, venait, lu
ations ! Et il n’y avait là-dedans rien de littéraire. C’était un pur succès de cœur, une indicible volupté ! Un succès littér
littéraire. C’était un pur succès de cœur, une indicible volupté ! Un succès littéraire ! on en vit un, presque dans le même t
11 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Stendhal et Balzac » pp. 1-16
y a pas trop de mépris en littérature pour ceux-là qui, plus épris du succès que fermes dans leur conscience d’artistes, renon
-t-il une seconde ?… Est-il assez supérieur pour pouvoir attendre son succès , et son succès certain, dans un temps donné, — in
de ?… Est-il assez supérieur pour pouvoir attendre son succès, et son succès certain, dans un temps donné, — inévitable ?… Tou
connaisseurs, antidatés, mais qui sont les véritables précurseurs des succès durables. En publiant le Traité de l’Amour, c’est
ans) dans l’obscurité, pendant que la Physiologie du goût marchait de succès en succès était traduite dans toutes les langues,
l’obscurité, pendant que la Physiologie du goût marchait de succès en succès était traduite dans toutes les langues, et se pav
es portées se rencontrent ! » Voilà pourquoi elle décidera partout du succès instantané, immédiat et universel. Puis, Brillat-
e dans lequel il l’égala, ces Contes drolatiques 2 qui n’eurent aucun succès , comme l’Amour de Beyle, et qu’un éditeur courage
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365
seroit injuste de juger du mérite de ceux dont il s’agit sur un seul succès , autant me paroît-il équitable d’en juger sur plu
dont les personnes desquelles il s’agit ici, auront été chargées. Un succès heureux et même deux, peuvent être le seul effet
ns de la fortune que le trictrac, quoique la fortune ait part dans le succès de ceux qui les exercent. Le plan que se propose
it de la part que le general avoit euë dans le bon ou dans le mauvais succès . Le public a voulu juger quand il étoit encore ma
confiance témeraire, le hazard qui semble avoir été l’unique cause du succès de ce general, et si l’avantage qu’il tire de ce
poëtes, parce qu’ils ne sont jamais heureux ni malheureux du côté du succès de leurs productions, qu’autant qu’ils ont mérité
13 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce prince. »
à ce qui l’entourait ; cette activité nécessaire à tous les genres de succès , à la guerre surtout, et dans un empire qui embra
rtout lorsqu’il est soutenu par quelques grandes actions et de grands succès  ; des vues politiques, sages, et souvent bienfais
eut d’autres où il fut Néron. Il y a apparence que son génie fit ses succès  ; ses passions, ses crimes ; et le christianisme,
ur l’autre un homme tout-puissant et un prince qui avait eu de grands succès . Son goût pour les sciences multiplia encore ses
dans les camps, partout les panégyriques le poursuivaient ; à chaque succès , à chaque pas, il était puni d’une victoire par u
ent employés comme la prose, à lui rendre hommage, mais avec moins de succès encore. Optatien Porphyre, qui n’était point du t
14 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
point d’application réelle, où l’éloquence ne pourrait obtenir qu’un succès littéraire, l’une et l’autre, à la fin, semblerai
carrière que celle des armes ; rien ne peut décourager l’ambition des succès militaires ; ils arrivent toujours à leur but, et
oublier que l’amusement du maître et de ses courtisans est le premier succès qu’il importe d’obtenir. Dans toutes les langues
te d’obtenir. Dans toutes les langues, la littérature peut avoir des succès pendant quelque temps, sans recourir à la philoso
la chaleur qu’ils n’ont pas, les idées qu’ils ne comprennent pas, les succès qu’ils dédaignent ; voilà les garants de leur cap
resque nécessaire, nous recherchons, au contraire, ces instruments de succès qui font des discours, des décrets ou des conquêt
au terme : mais tous l’espèrent, et si la renommée ne couronne que le succès , les essais même ont souvent une obscure utilité.
15 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Le Sage » pp. 305-321
— nous verrons les autres tout à l’heure ! — une des explications des succès de Le Sage. Il nous avait mis une visière verte p
trouver partout, ce n’est point uniquement cette sensation qui fit le succès instantané du Diable boiteux, et, plus tard, le s
ion qui fit le succès instantané du Diable boiteux, et, plus tard, le succès du Gil Blas, plus grand encore… Ce fut aussi, — e
ière de l’esprit, on ne s’imagine pas comme c’est un bonheur, pour le succès , que de l’avoir, mais quand elle est mêlée avec q
ier, et, de nos jours, Alexandre Dumas et Dickens, — Dickens, pour le succès , l’Alexandre Dumas de l’Angleterre. Le Sage mérit
de l’Angleterre. Le Sage mérite d’être placé parmi ces monstrueux du succès . Il est un des premiers parmi ces amuseurs : car
t peindre : c’est au vitriol ! Encore là, du reste, une des causes du succès de Le Sage, que l’abjection de ses sujets et de s
16 (1881) Le naturalisme au théatre
évolté à la fois les classiques et les romantiques. Pour expliquer le succès , il faut convenir que les années ont marché, qu’u
ait une petite place, entre deux pièces à grand spectacle. Certes, un succès de loin en loin ranime les courages. Mais la pent
ce dont l’action se passe en Russie ; elle a eu chez nous un très vif succès , seulement elle est si mensongère, paraît-il, si
e, dont l’âpreté doive blesser le public. Dans les premiers temps, le succès est médiocre. Chaque lecteur, chez lui, les pieds
, et c’est bien fait si vous restez par terre. De là, la nécessité du succès immédiat, cette nécessité qui rabaisse le théâtre
é ! On devient superstitieux, on a son étoile. Puis, l’insuccès ou le succès brutal de la première représentation déforme tout
teur dramatique, cela va de soi. Mais que de marge ensuite ! Puis, le succès ne signifie rien. Phèdre est tombée à la première
nt, a été inventée par des hommes d’habileté et de goût. En voyant le succès européen qu’elle a eu, ils ont pu croire un insta
n grand effort pour être comprise. Le roman feuilleton a eu un pareil succès en Europe. Certes, il ne faut pas être fier, selo
que ? Non ; mais ils raffolent de nos opérettes. Je le dis encore, le succès en Europe de nos pièces modernes vient justement
de la foule et de lui faire entendre qu’un homme puissant, maître du succès , peut se tromper comme le dernier des pleutres. C
le souci de pomponner leurs phrases pour se faire à eux mêmes un joli succès . Quant à l’éreintement, il est presque toujours l
re. Il lui faut une méthode. Elle a un but, elle sait où elle va. Les succès et les chutes deviennent secondaires. Ce sont des
nt, de l’autre, toutes les inepties auxquelles elle a fait d’immenses succès . Et la liste serait caractéristique, car il en ré
ligente et surtout peu artistique du public, on doit ajouter que tout succès trop vif est inquiétant pour la durée d’une œuvre
, si l’on bat uniquement monnaie avec le théâtre, si l’on a besoin du succès immédiat, il est bon de consulter le goût actuel
elle est dans ces deux façons d’être : ceux qui songent uniquement au succès et qui l’atteignent en flattant une génération ;
lent pas comprendre, c’est le coup de folie de Paris, cette flamme du succès qui enlève tout, ces triomphes d’un jour que nous
tendre : Vraiment, les Parisiens ne sont pas difficiles, ils font des succès à des cabotins que Marseille ou Lyon a usés, ils
ançaise viennent de donner à Londres une série de représentations. Le succès d’argent et de curiosité paraît indiscutable. On
ous les critiques ont constaté que nos tragédies classiques ont eu le succès le plus vif. C’est que nos tragédies sont des mor
citer un drame ou une comédie de mérite qui n’ait eu son heure et son succès . Voilà la vérité, la vérité consolante, qui est b
se trompent souvent, et ils penchent naturellement davantage vers les succès d’argent que vers les spéculations littéraires pu
formule qui triomphera demain ; des hommes nouveaux travaillent à son succès , fatalement, jouant le rôle qu’ils sont venus jou
ule exactitude dans les décors a suffi parfois pour assurer de grands succès . En somme, n’est-ce pas un indice bien caractéris
e l’ensemble de la production contemporaine, constatant simplement le succès ou l’insuccès, en donnant les raisons tirées de c
forcée d’aller créer le rôle à Londres. Plus tard, elle eut un grand succès à Paris. Mais j’arrive à mademoiselle Clairon, qu
l’excentricité, ce qui leur fait perdre le caractère. Il faut voir le succès d’un costume exact, pour comprendre ce qu’il ajou
but d’un grand étalage de modes nouvelles ; on a voulu mettre dans un succès cette chance, en choisissant de préférence un mil
le mal est très grand ! Sous une hypocrisie de réalité, il y a là un succès cherché en dehors des œuvres elles-mêmes. Ces toi
inquième acte. Remarquez que la Mort civile a eu en Italie un immense succès . Aucune traduction française n’existe, et je croi
pas la pièce ; ils la déclament, ils tâchent de se tailler chacun un succès personnel, sans se préoccuper le moins du monde d
al bâtis, coupés d’épisodes fâcheux. Cependant, vers la fin, un grand succès se dessina. On put étudier, en cette occasion, la
rappelle encore l’ovation qu’on lui fit. Elle était méritée, tout le succès lui était dû. Des difficultés s’élevèrent, je cro
ongtemps debout. Il y aurait toute une étude à écrire à propos de ces succès personnels des artistes, qui trompent souvent le
e les œuvres, elles aussi, ne sont encore qu’en promesse. Il faut des succès pour déterminer des courants d’enthousiasme et de
huit jours, lorsque madame Croizette reprendra le rôle, elle aura un succès écrasant, et l’Aventurière bénéficiera de tout le
reste pas moins vrai que les héritiers de Scribe sont encore en plein succès . Quand on joue une pièce « bien faite », comme il
ntrer l’idée de foi et de patriotisme qui plane sur toute l’œuvre. Le succès a été grand, surtout pour les deux derniers actes
trent pour la part la plus applaudie dans les mérites du dialogue. Le succès de Coq-Hardy a été le combat du cinquième acte. S
un grand mépris des jugements sincères. Certes, je souhaite tous les succès à M. Poupart-Davyl. Il y avait des choses très ac
es époques inexplorées. Voyez les faits : M. Poupart-Davyl a un grand succès avec la Maîtresse légiti.e, et je doute qu’il fas
l’Ambigu un drame en six actes : les Abandonnés, qui a eu un très vif succès le soir de la première représentation. Guillaume
facile de faire plus simple, plus nature, et d’obtenir par là même un succès plus légitime et plus durable. Car les faits sont
ans son langage. Là étaient la nouveauté et la hardiesse, là a été le succès . Dès que Nanine se montrait, dès qu’on voyait rep
oyer. L’auteur était là dans la pièce de cape et d’épée, cherchant le succès avec une bonne foi et un courage méritoires. Le d
sentant des peintures vraies, et je suis persuadé qu’il obtiendra des succès immenses. Le tort est de croire qu’il faut rester
M. Ernest Blum est un fervent du mélodrame. Il avait obtenu un beau succès avec Rose Michel. Aujourd’hui, il vient de tenter
drame historique, l’Espion du roi, mais je serais très surpris que le succès fût égal, car le public m’a paru bien froid et si
er dans ses préjugés et dans ses idées toutes faites, pour enlever le succès . Certes, il y a là un manuel pratique du parfait
historique, intitulée : Camille Desmoulins. Cette pièce n’a pas eu de succès . On a reproché à Camille Desmoulins de présenter
signée d’un nom inconnu ou d’un nom connu, n’a remporté un véritable succès . Et cela s’explique aisément : la Révolution est
s a conviés me paraît pleine d’enseignements. Pour moi, le très grand succès que M. Paul Deroulède vient de remporter avec l’H
ourdi par ce vacarme, que nous étions tous bien naïfs de chercher des succès dans l’amour de la langue et dans l’amour du vrai
ent l’art délicat de forger le vers français. Ceux-là ont à peine des succès d’estime. Je sais des auteurs dramatiques qui se
timent doit provoquer telle quantité de bravos. On peut même doser le succès qu’on désire. Les modestes mettent le mot « patri
la méthode est trop commode ! Dans ces conditions, on se commande un succès , comme on se commande un habit. Cela rappelle les
el tourne la pièce. Comme je l’ai dit en commençant, l’Hetman a eu du succès , en dehors de toutes les règles. Il ne devait pas
du succès, en dehors de toutes les règles. Il ne devait pas avoir de succès , puisque les critiques enseignent qu’une pièce ne
magisters du feuilleton. La seule explication raisonnable est que le succès de l.Hetman n’est pas un succès littéraire, mais
le explication raisonnable est que le succès de l.Hetman n’est pas un succès littéraire, mais un succès militaire, ce qu’il ne
est que le succès de l.Hetman n’est pas un succès littéraire, mais un succès militaire, ce qu’il ne faut pas confondre. Qu’un
. J’ai déjà dit que je regardais comme une vilaine action de voler un succès littéraire, en lançant des tirades sur la patrie
ens : applaudissez, ou vous êtes de mauvais citoyens. C’est forcer le succès et bâillonner la critique, c’est se faire sacrer
Voilà ce que je répéterai chaque fois que j’aurai assisté à un de ces succès où il est impossible de juger le véritable mérite
re Cluny, pour ce pauvre M. Figuier. L’estimable savant, tenté par le succès du Tour du monde en 80 jours et d’Un Drame au fon
ce, tout m’y a paru stupéfiant. Certes, je m’explique parfaitement le succès . D’abord, il y avait un éléphant. Puis, deux ou t
tés, sans un seul tableau qui soit vraiment neuf. Si je m’explique le succès , je n’en trouve pas moins le public bon enfant et
lémentaire que les enfants savent en huitième. Il y a là une veine de succès que les faiseurs exploitent, rien de plus. Ce que
Obstacle, ont fait une œuvre très honorable, et je me réjouis de leur succès . Mais je crois remplir strictement mon devoir de
e qu’elle est tout le théâtre, et qu’en dehors d’elle il n’y a pas de succès possible. Heureusement, l’histoire littéraire est
rtois ont donné à l’Odéon une très agréable comédie, qui a eu un joli succès d’esprit. Le titre le Nid des autres, dit le suje
s meilleures que j’aie vues cette année. J’ai été très heureux de son succès , car ce succès me confirme dans les idées que je
e j’aie vues cette année. J’ai été très heureux de son succès, car ce succès me confirme dans les idées que je défends. Voilà
ic ; on ne comprendrait plus qu’il ne se fixât pas où paraît aller le succès et où se trouve évidemment son tempérament d’aute
actes de M. Albert Delpit : le Fils de Coralie a obtenu un véritable succès au Gymnase. En quelques lignes, voici le sujet. U
i encore lu les raisons qui, selon moi, ont fait le grand et légitime succès de cet acte. Presque tous les critiques se sont e
Eh bien ! je crois être certain, pour ma part, que M. Delpit doit son succès à la quantité de vérité qu’il a osé mettre sur le
le train-train quotidien de nos théâtres, qui ne met rien au-delà du succès immédiat d’une pièce et qui rapporte tout à la co
une reprise si piteuse. Le preuve que rien ne disparaît, même dans le succès , c’est que le capitaine Daniel reste un personnag
au théâtre des Variétés, une tentative très intéressante, et dont le succès a d’ailleurs été complet. Je veux parler de l’int
nt tout ce qu’ils sentent. J’insiste, parce que, malgré leur très vif succès , on ne m’a pas paru les goûter à leur haut mérite
C’est toute une psychologie de l’ivresse. En somme, je le répète, le succès a été très vif. On a beaucoup applaudi les Hanlon
le métier n’est décidément pas à dédaigner, puisqu’il peut suffire au succès . On parlait du Procès Veauradieux, des mêmes aute
t encore au Procès Veauradieux, et applaudissait à tout rompre. Grand succès . II Il s’agit dans Bébé, la pièce de MM. de 
uin persévère naturellement dans un genre qui lui a valu trois grands succès  : les Trois Chapeaux, le Procès Veauradieux et le
En somme, je le répète, le genre est gros et absolument inférieur. Le succès vient de ce que le public croit entrer de moitié
bavard imbécile, qui vous a noyé d’un déluge de mots. Je songeais au succès de Bébé, en voyant la Petite Correspondance, et j
é, en voyant la Petite Correspondance, et je me disais qu’en somme ce succès était mérité. A coup sûr, ce qui a charmé si long
ntenait. Et ce qui prouve qu’une série de quiproquos ne suffit pas au succès , même lorsqu’ils sont travaillés par des mains ex
euvent manquer de faire le raisonnement suivant : « Pourquoi le grand succès de Bébé, et pourquoi la demi-chute de la Petite C
n four, disait-on. Voilà un four qui prenait tous les airs d’un grand succès . J’avais particulièrement à côté de moi des dames
us dégagée de la sottise des foules que l’œuvre jouée. Au théâtre, le succès est trop souvent indépendant de l’œuvre. Une renc
gement trop commode. Niniche est un symbole, la pièce idiote qui a un succès comme jamais un chef-d’œuvre n’en aura, et qui gr
ce qui cause chez les dames une hilarité folle. Peut-être bien que le succès de la pièce est là. Décidément, je renonce à clas
endre, on se donne un mal infini pour la classer, sans y parvenir. Un succès comme celui de Niniche ne peut donner à un honnêt
à, s’il était libre ! La féerie et l’opérette I De grands succès ont rendu l’exploitation de la féerie très tentan
ette heure, la formule la plus populaire de la sottise française. Son succès est celui des refrains idiots qui couraient autre
r, ce sont eux qui ont traîné l’opérette à l’égout. Et quels étranges succès , faits d’on ne sait quoi, qui s’allument et qui b
, maintenant que la vogue l’abandonne. Autrefois, il m’irritait ; les succès menteurs m’ont toujours mis hors de moi. Voilà do
s tourné à la morale, je tirerai une conclusion de cette aventure. Le succès est méprisable, j’entends ce succès de vogue qui
conclusion de cette aventure. Le succès est méprisable, j’entends ce succès de vogue qui met les refrains d’un homme dans la
ai aux jeunes gens, à ceux qui débutent, de tolérer avec patience les succès volés dont l’injustice les écrase. Que de garçons
ent ! Il faut travailler, travailler beaucoup, tout est là ; quant au succès , il vient toujours trop vite, car il est un mauva
laisse. Autour de soi, on a vu tomber les réputations de carton, les succès officiels. C’est une grande consolation que de se
calier est le personnage important du drame. Remarquez quel en est le succès . Au premier acte, quand Chatterton apparaît en ha
ompu aux effets scéniques pouvait seul inventer un accessoire dont le succès a été si prodigieux. A mon point de vue, c’est l’
nd service à notre génération littéraire, en lui montrant le vide des succès romantiques d’autrefois. Que tous les drames viei
téraire, considérable en son temps, qui a contrebalancé autrefois les succès de Victor Hugo ! Il y a là matière à de sages réf
llente idée de rouvrir ses portes en jouant la Tour de Nesle, dont le succès est toujours certain. La fortune de ce drame est
isez Tartufe, lisez Hamlet. » Ce qui m’irrite, c’est cette passion du succès brutal et immédiat, c’est cette odieuse cuisine q
e fouiller les vieux cartons et de tirer quelques recettes des grands succès d’autrefois. Les chefs-d’œuvre du genre reparaiss
Les personnages de Coconnas et de La Mole, qui ont fait autrefois le succès du drame, sont des silhouettes enluminées de tons
cesse suppléer à ce que les héros n’ont pas le temps de nous dire. Le succès de la Reine Margot a été très vif autrefois, et i
ns le style. Il peut arriver qu’une pièce solidement fabriquée ait un succès  ; mais ce succès est une surprise et ne saurait d
eut arriver qu’une pièce solidement fabriquée ait un succès ; mais ce succès est une surprise et ne saurait durer, si la pièce
, si la pièce manque de mérite littéraire. VI On se souvient du succès obtenu autrefois par Jean la Poste, le gros mélod
dix phrases justes et heureuses. Je comprends d’ailleurs très bien le succès d’une pareille machine. Rien n’est plus touchant
an peut enfin consommer son mariage en brave et honnête garçon. Et le succès a d’autres raisons encore : deux tableaux sont tr
enue. Je causais justement de ces choses, et l’on me répondait que le succès de la Porte-Saint-Martin était dans ces pièces gr
ait jouer à l’Odéon une traduction de la Mort civile qui n’a eu aucun succès .
17 (1925) Comment on devient écrivain
ir quelque chose à dire. A. A. Chapitre premier. La vocation et le succès . L’ambition d’écrire. — La carrière littéraire
ires. — La question du talent. — La vraie vocation. — Le public et le succès . — Comment se fait le succès. — Le rôle de la cri
. — La vraie vocation. — Le public et le succès. — Comment se fait le succès . — Le rôle de la critique. — Le lancement d’un li
ire est bien différente. Elle est irrésistible, rien n’en garantit le succès . Un bon avocat eût pu être un bon médecin ; un ma
n échoue. Daudet a été dur pour les ratés. La vie est si injuste ; le succès si incertain ; tant de méchants auteurs réussisse
riche mais ignoré ? On peut avoir de la réputation et ne pas avoir de succès . Barbey d’Aurevilly, Gilbert, Hégésippe Moreau, V
rgent, de réclame. Certes, de tout temps les écrivains ont cherché le succès , mais jamais avec cette soif de réalisation cyniq
cette soif de réalisation cynique et immédiate. Qu’est-ce donc que le succès  ? Dans un livre très intéressant, M. Gaston Rageo
succès ? Dans un livre très intéressant, M. Gaston Rageot définit le succès  : « Le fait que l’œuvre d’une personnalité a été
de trop absolu. Un livre comme Nana ou la Terre de Zola peut avoir un succès de scandale, sans qu’on puisse dire qu’il ait plu
é par le public. On dit quelquefois d’une pièce de théâtre « C’est un succès  » et la pièce ne va pas loin. Il y a des succès p
de théâtre « C’est un succès » et la pièce ne va pas loin. Il y a des succès passagers et il y a des succès durables. Au fond
et la pièce ne va pas loin. Il y a des succès passagers et il y a des succès durables. Au fond qu’est-ce qui prouve le succès 
sagers et il y a des succès durables. Au fond qu’est-ce qui prouve le succès  ? Le tirage même d’un volume n’est pas une présom
tit chiffre d’affaires d’un épicier concurrent ? « Mais que prouve le succès  ? Raisonnons. Est-ce le suffrage de mille, de dix
applaudi cinquante fois à la Comédie-Française estimera bien plus son succès que celui d’un de ses confrères joué trois cents
ué trois cents fois à l’ancien Ambigu.‌ En vérité, je vous le dis, le succès est une énigme singulière. Peut-être, pour la rés
romont jeune et Risler aîné.‌ Pauvre Daudet ! » Comment expliquer le succès  ? Le fabrique-t-on ? Peut-on lancer un livre comm
un livre comme on lance un produit commercial ? On a prétendu que le succès dépendait d’un bon éditeur. « L’argent est là pou
pousse les lecteurs, c’est possible, mais ce n’est pas tout. Quand le succès de Kœnisgmark, le premier livre de Pierre Benoit,
man s’enlève, on en charge des wagons…‌ Les trois quarts du temps, le succès se fait de vive voix, de bouche à bouche, par les
. de Buffon regarda sa montre et demanda ses chevaux.‌ En réalité, le succès ne vient pas du dehors, mais du dedans d’un livre
es froisse… Le résultat de ce referendum pourrait être curieux.‌   Le succès d’un volume se fait surtout sous forme de convers
ès sa mort. La critique littéraire crée quelquefois la renommée et le succès . Goethe fit connaître Manzoni ; Balzac signala St
si ? Le manuscrit avait été vendu 400 francs à l’éditeur.‌ Il y a des succès spontanés, que rien ne fait prévoir. Personne n’a
nnages, la même artificielle supériorité d’exécution ; et pourtant le succès est toujours allé décroissant. Essayez de relire
causer un tel engouement.‌ Les auteurs peu lus s’indignent de voir le succès de certains confrères qui ne leur sont pas sensib
vous beaucoup qui méritent leur vogue ? On croit quelquefois tenir le succès , et c’est la déroute qui arrive, comme pour la pu
d’argent7.‌ Si la Critique n’est plus capable aujourd’hui de créer le succès , elle peut encore l’arrêter, comme on l’a vu pour
e vendent pas, méprisent ceux qui se vendent bien et écrivent mal. Le succès et le talent seront toujours deux choses distinct
r le roman, tout le monde fait du roman.‌   On cherche à atteindre le succès par tous les moyens possibles, et ce succès, on l
On cherche à atteindre le succès par tous les moyens possibles, et ce succès , on le veut complet, gloire et argent. « Nous ne
Il savait mieux que personne, par l’exemple de ses confrères, que le succès ne signifie rien et n’est que la constatation d’u
que c’était que Mistral.‌ Devant les incertitudes et les mécomptes du succès , le mieux est de s’en tenir aux grands principes,
duisait fiévreusement, et celui-là non plus n’a pas travaillé pour le succès . Il acheva sans faiblesse une œuvre qu’on ne deva
absolument rien. Et cette aimable personne s’étonne de n’avoir pas de succès  ! Et non seulement tous les romans se ressemblent
tent et qui peuvent devenir des réalités vivantes, comme le prouve le succès du Rosaire de Mme Barclay, de Maria Chapdelaine e
e. Deux autres romans eurent à cette époque l’honneur de partager son succès , la Fanny de Feydau et l’Antoine Quérard de Charl
dieux. Si vous choisissez mal, ne vous étonnez pas de ne pas avoir de succès . Avez-vous quelquefois remarqué l’incroyable quan
pourtant ni situation ni intrigue.‌ On ne vous dit pas de chercher le succès par tous les moyens possibles, y compris le roman
surplus, vous avez parfaitement le droit de dédaigner le public et le succès immédiats et, comme Stendhal, de n’écrire que pou
ubliait ensuite totalement ce qu’il avait voulu effacer.‌   Le peu de succès des trois quarts des romans contemporains s’expli
son héroïne. Gil Blas et Clarisse n’eussent peut-être pas eu le même succès , si on avait dû les lire d’un trait, comme nous l
critique par-dessus… Ce n’est pas Manon qui est un sphinx, c’est son succès  ! Et c’est incroyable, car, ce succès, on le tuer
on qui est un sphinx, c’est son succès ! Et c’est incroyable, car, ce succès , on le tuerait peut-être en l’expliquant ; et cer
et qui relève singulièrement l’intérêt des situations dramatiques. Le succès de Pierre Benoit est une spirituelle réaction con
C’est le roman rustique.‌ Le roman rustique n’a jamais obtenu que des succès d’estime, et peu d’auteurs y excellent, parce qu’
Corneille. Le roman romanesque et mondain a eu ses heures de légitime succès . Le beau existe. Il s’agit de le rendre vraisembl
intenant l’intérêt, l’action et le dialogue, choses indispensables au succès d’un livre. Depuis Maurice Maindron, qui a fait s
santes, qui enthousiasmaient Heredia. Rappelez-vous, au contraire, le succès de Quo Vadis. Loin de moi la pensée de conseiller
Quo Vadis, les Acté et les Fabiola, et il s’étonne de n’avoir pas de succès . Avec un bon Dezobry, Flaubert nous eût donné une
ndation du Gil Blas, il y a une quarantaine d’années. Ce qui fit leur succès , c’est qu’ils furent d’abord licencieux. Peu à pe
u’on l’admire, si on l’ose ; et, si on l’ose, qu’on le méprise… »‌ Le succès des Girondins de Lamartine n’est dû également qu’
e, en lui envoyant son livre Les Ecorcheurs : « Veuillez constater le succès des Ecorcheurs dans une annonce pour demain, en a
’Aurevilly ».‌ Il faudrait peut-être lire aussi un ouvrage qui eut du succès autrefois, les Profils et Grimaces d’Auguste Vacq
ce conte du dix-huitième siècle n’obtiendrait pas aujourd’hui le même succès dans une église de village espagnol. Tel qu’il es
e travail ne soutient pas. « Elle pourra, dit-il, donner des premiers succès éclatants, gros de promesses en apparence. Mais,
te de métempsycose, le peu de ressemblance des idiomes empêcherait le succès . » Rousseau, qui n’était pourtant pas très bon la
tion qui ne vit jamais le jour. Ce Mériziac, pour préparer son propre succès , ne trouva rien de mieux que de dénigrer Amyot ;
a eu d’excellents et qui ont enchanté nos pères. Se rappelle-t-on le succès de Jules Lecomte dans le Monde illustré ? Qui rel
l’idole des dames. Il y a des conférenciers sérieux qui cherchent le succès sans l’atteindre et il y a des conférenciers folâ
isit et lut les vers les plus ridicules. Tous furent applaudis, et le succès de la conférence fut pour Rostand.‌ Depuis 1890,
rminé Arsace et Isménie, il se demanda si cette publication aurait du succès . « Tout bien pesé, écrit-il, à l’abbé de Guasco,
Il faut tout faire pour le trouver. Paris, février 1925 1. Le succès dépend souvent de très peu de chose. Sait-on comm
irs, par Th. Muret, p. 64 8. Correspondant, 10 juillet 1906 9. Le Succès , p. 16 10. A. Claveau, Contre le flot, p. 159 1
18 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIX » pp. 316-320
nçais. — état de l’art dramatique en france. — espérances déçues. Le succès de la tragédie de Virginie se soutient au Théâtre
de la tragédie de Virginie se soutient au Théâtre-Français ; c’est le succès de mademoiselle Rachel plus encore que celui de l
océdé, à revendiquer la priorité d’invention, si invention il y a. Le succès même de ces deux dernières tragédies, Virginie et
ns les années qui suivirent Marie Stuart, on essaya encore, mais sans succès auprès du public ; le Cid d’Andalousie du même au
19 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
matique en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès , pendant le cours de l’année, sur le Théâtre-Fran
e ministre, que des conditions de talent, d’exécution brillante et de succès , s’il lui avait été demandé seulement de désigner
uvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès , pendant le cours de l’année, sur le Théâtre-Fran
en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté à Paris avec succès , pendant le cours de l’année, sur tout autre théâ
par MM. Anicet-Bourgeois et Michel Masson, qui a été représenté avec succès au théâtre de la Gaîté : il lui a semblé que le t
20 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 30, objection tirée des bons ouvrages que le public a paru désapprouver, comme des mauvais qu’il a loüez, et réponse à cette objection » pp. 409-421
ce qui prouve, olim cùm stetit nova, … etc. . Mais, ajoutera-t-on, le succès du Misantrope fut incertain durant un temps. La P
our dire encore plus, qu’il a si parfaitement oubliée, eut d’abord un succès égal à celui de la Phedre de Racine. Pradon duran
e Moliere sembloit être exposée, que cette comédie auroit bien-tôt un succès des plus éclatans. Le public justifia bien la pré
mirer la Phedre de Racine après la quatriéme représentation. Quand le succès de ces deux tragédies sembloit égal, à compter le
piece de Pradon, devint desert. On sçait les vers de Despreaux sur le succès du Cid de Corneille. En vain contre le Cid un min
21 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »
rcé. Je n’y suis pas forcé par son génie, mais j’y suis forcé par son succès . Les deux volumes que voici n’ajoutent pas un iot
suivi, reconnu, décrit et jugé tant de fois dans ses œuvres. Mais son succès (sans contradicteurs de son vivant) ajoute à son
pourrait appeler le Polycrate, tyran de Samos, de la littérature… Le succès des IIIe et IVe volumes de La Légende des Siècles
compléter sa destinée. Il fut si grand, même pour lui, accoutumé aux succès , que les réclamiers qui y travaillèrent semblèren
pas moins de constater dans la mienne ce qui me frappe en ce tonnant succès des IIIe et IVe volumes de La Légende des Siècles
Légende des Siècles, et ce qui me frappe surtout, c’est que ce fut un succès littéraire, — un succès purement et absolument li
ce qui me frappe surtout, c’est que ce fut un succès littéraire, — un succès purement et absolument littéraire. Il ne devait r
inie la petite chose malpropre de M. Zola, que je crus d’abord que le succès de Victor Hugo enlèverait, comme un balai neuf !
irai tranquillement. Je la dirai comme un homme qui n’a pas trouvé le succès des Misérables juste et celui de la première Lége
talent, les qualités et les défauts, les élans, les défaillances, le succès , les chutes, les opinions, la niaiserie comme le
e, de l’Énormité ! Il était énormément jeune quand il eut son premier succès , qui fut énorme, et quand madame de Staël, appuya
flamber et revivre dans un drame filialement mauvais, et dont tout le succès venait d’une petite fille qui jouait bien. Rappel
ilement qu’ils lui voleraient sa couronne, que Hugo pouvait avoir son succès . Ils haussent les épaules et ils rient de ce vieu
22 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »
et l’autre univers ! Edouard Dujardin. Notes sur Lohengrin Mes succès comme « compositeur d’opéra » reposent, en grande
nde partie, sur un malentendu qui rend directement impossible le vrai succès , le seul que je souhaitais. (Richard Wagner : Oeu
Et il a été chanté en italien, en anglais, en français, sans que son succès en ait paru diminué. Même les personnes les plus
Wagner avait été appelé à Dresde, son opéra Rienzi avait eu un grand succès  ; une mort inopinée avait permis de le nommer che
Wagner de très bonne foi au théâtre, qu’il en espérait même un grand succès (IV, 339) ; il ne soupçonnait guère que c’était «
que sa position matérielle était gravement compromise. Sa foi en son succès avait été si glorieusement certaine (IV, 339), qu
obtenir les bonnes grâces des personnes influentes, ce qui eut peu de succès , puisqu’il ne savait pas assez bien mentir (1847,
) ; et, cependant, Lohengrin était destiné au théâtre moderne, et son succès était souhaité (IV, 370). En 1847, Wagner écrit à
l’argent avec ses ouvrages et de « faire son possible pour assurer un succès extérieur, quoiqu’intérieurement il y fût complèt
et de divin espoir, ni par la critique, ni par la misère, — ni par le succès  ; et il nous dit à propos de Lohengrîn : « Moi au
age. Le rôle de Mime seul a été très bien tenu ; exécution médiocre ; succès restreint. DRESDE. — À l’époque des Fêtes de Bayr
représentation des Maîtres chanteurs a été donnée avec le plus grand succès au théâtre allemand. L’impressario Angelo Neumann
23 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIII. Henry Gréville »
ature de l’instant. Elle écrit des romans qui se lisent et qui ont du succès . Elle a, je crois, et sauf erreur, débuté dans la
nait de Russie. Quand les actrices reviennent de Russie, elles ont du succès , dès le débarcadère. C’est comme le vin en retour
ous désinfecter. Et c’est peut-être là encore une explication de leur succès  ! Ils n’ont point une valeur égale. J’ignore dans
lumière d’éclair et, comme l’éclair, peut ne pas durer, mais c’est le succès  ! C’est le succès de Mme Henry Gréville. Elle pla
t, comme l’éclair, peut ne pas durer, mais c’est le succès ! C’est le succès de Mme Henry Gréville. Elle plaît, par le contras
tre l’Assommoir, dont on nous assomme, et la Fille Élisa, qui sera le succès de demain, je tenais à vous présenter cette plume
24 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXII. L’Internelle Consolacion »
regarder dans cette gloire pour en chercher le mot, s’il y en a un au succès d’un livre universellement accepté par les gens p
qui veulent, eux, imiter Jésus-Christ, n’ont pas travaillé seuls à ce succès . Les philosophes, qui n’ont pas précisément la mê
us — sur cette terrible question de la nature et de la grâce. Mais le succès couvrit tout de son bruit, et il n’est pas jusqu’
ureusement parlant, le ton seul du livre suffisait pour expliquer son succès , car le monde est pour les livres ce qu’il est po
s le texte parce qu’elles veulent seulement nous le donner. Malgré le succès qui s’est attaché à l’entreprise de M. de Lamenna
l était de la destinée de l’Imitation, ce livre heureux, de créer des succès à ces traducteurs eux-mêmes, combien n’avons-nous
25 (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2
ble, est femme au lieu d’être juge ; — il n’est pas fâché de poser un succès de travers sur la tête d’un jeune confrère. M.
pour le plaisir cruel de lui faire expier, par des pleurs de sang, un succès légitime et populaire. Il en est même que la mort
ntipodes ! Comment deux hommes d’esprit, connus par de bons et loyaux succès au théâtre, ont-ils pu aller se jeter dans un par
a dû lui causer ! Hier, femme du monde et poussée au théâtre par des succès de salon ; aujourd’hui s’improvisant comédienne e
tard, Berlioz-Brutus d’immoler madame Stoltz et sa reconnaissance au succès de la coalition qui devait emporter M. Léon Pille
que M. Fiorentino use de ce procédé unique, et toujours avec le même succès , vis-à-vis des célébrités de la danse et du chant
attachait à ses Mémoires… sans avoir l’air de demander au scandale un succès inutile à son talent et funeste à sa gloire ». Vo
n cynique. Le pugilat catholique, auquel il se livre avec un si grand succès , n’est pas un rôle qu’il joue, mais un besoin qu’
, ingrat ou malhabile : il jette, à la vérité, des pierres à ce grand succès  ; mais ce sont des pierres précieuses… celles d’u
nté est un des caractères distinctifs du talent de M. Dumas fils. Son succès comme individualité aide beaucoup à ses succès co
de M. Dumas fils. Son succès comme individualité aide beaucoup à ses succès comme écrivain… il se fait aimer en raillant comm
plus loin, sacrifiant à l’éclatante réussite du Demi-Monde, les deux succès antérieurs de la Dame aux Camélias et de Diane de
’Union, et d’Avrigny, de l’Assemblée nationale, tout en constatant le succès du Demi-Monde, font tous deux la même réserve, re
ience ! » — Ce qui revient à dire, convenez-en : « Mon fils fait avec succès le commerce littéraire ; sa maison prospérera mai
son proverbe Péril en la demeure. Elle a mis sagement une sourdine au succès que le public un peu mêlé de la première représen
sous lui ; mais si ce dernier n’avance pas, il s’agite, et parfois le succès présent le couronne… au genou. Le théâtre, les ar
pseudo-Japon, et cette verroterie hebdomadaire obtient le plus grand succès auprès de la classe des lecteurs qui recherche le
ur, le charme et l’élégance des mélodies que Verdi a obtenu son grand succès  ». L’élégance, le charme, la fraîcheur des motifs
plan les qualités tempérées de l’œuvre, c’est déplacer adroitement le succès . L’éloge n’est plus que l’envers de la critique e
officiel des premières représentations ; il se borne « à constater un succès étourdissant ». Qu’il y prenne garde ! l’oppositi
était pas en fond d’épithètes flamboyantes, se borna à enregistrer un succès « sans exemple » à l’Opéra-Comique, et à dire que
rthenay ! » » Jusqu’ici ont défilé, avec ceux qui ont fait cortège au succès , ceux qui se sont efforcé d’enrayer le char du tr
Paul de Saint-Victor a écrit un feuilleton qui a obtenu un très grand succès . En admettant les idées de l’écrivain en matière
hez Verdi, c’est de plus fort en plus fort ! » Sacrifiant toujours le succès de la veille au succès du lendemain, il dira, par
s fort en plus fort ! » Sacrifiant toujours le succès de la veille au succès du lendemain, il dira, par exemple, que la scène
quée, est plus saisissante que celle du Miserere, qui a fait le grand succès du Trovatore, et pour louer la phrase des violonc
rte et le peu d’ambition qu’il affiche, est une cause préexistante de succès . Jacques Offenbach Mais puisque j’ai pronon
anteur Darcier, le polichinelle Derudderg, — plusieurs talents que le succès du premier soir a révélés au public, entre autres
al et du piano. Pradeau, qui partage avec son camarade Berthellier le succès de fou rire de la scène des Deux Aveugles, représ
e que Méry conseille fortement à la grande tragédienne, qui a fait le succès de cette pauvreté, de se garder comme de la peste
mies, une satire inédite, dont il est l’auteur, sur le néologisme. Ce succès d’Institut a franchi le Pont-des-Arts, et chacun
it atome de magnétisme dramatique, est dix fois plus susceptible d’un succès fulgurant que toutes les subtilités mornes et cad
de la préface des Vacances de Pandolphe. Mon appréciation sonnait le succès de l’heure présente, tandis que leur critique, ho
ter ; — l’empressement de la foule consacre chaque soir avec éclat le succès de la première soirée ; — et dimanche dernier, à
qu’on n’attendait pas d’elle et qu’on ne lui demandait même point, le succès du drame joué à l’Odéon, m’a finalement démasqué
cueil fort sympathique du public. Il ne faudrait pas cependant que ce succès , mérité en partie, fit prendre le change à une ac
retenir des bravos que l’auditoire a fait entendre, mais dégager d’un succès réel la part dont l’actrice peut et doit faire so
r, en fin de compte, la chute de Guillery a fait plus de fracas qu’un succès , et M. About pourrait se dire : « Les grands mouv
secret et le mot de passe. Cet art, après avoir parlé longtemps avec succès la langue de M. Duvert, se retrempe aujourd’hui d
26 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préfaces de « Marion de Lorme » (1831-1873) »
, le quatrième acte, défendu par Charles X, leur semblait promis à un succès de réaction politique. L’auteur doit le dire ici
le de doña Sol : ce fut précisément cette raison, la probabilité d’un succès de réaction politique, qui le détermina à garder
ntéressement, comme sera, il l’espère, toute sa vie. Il comprit qu’un succès politique à propos de Charles X tombé, permis à t
. Il refusa d’autoriser la représentation de sa pièce. D’ailleurs les succès de scandale cherché et d’allusions politiques ne
rché et d’allusions politiques ne lui sourient guère, il l’avoue. Ces succès valent peu et durent peu. C’est Louis XIII qu’il
27 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105
tes s’appellent, vient de publier de nouveaux Contes fantastiques. Le succès de L’Illustre Docteur Mathéus a mis en verve Erck
héus a mis en verve Erckmann-Chatrian ; car Erckmann-Chatrian a eu du succès chez ce public qui aime mieux les lithographies q
sme américain, mais réellement trop fortes pour le public qui crée le succès en France, les lithographies d’Erckmann-Chatrian
n’aimons pas ; c’est cette virtualité du fantastique que, malgré son succès et peut-être à cause de son succès, nous n’avions
ité du fantastique que, malgré son succès et peut-être à cause de son succès , nous n’avions pas sentie en Erckmann-Chatrian !
28 (1739) Vie de Molière
hrope, les Femmes savantes, l’École des Femmes n’eurent d’abord aucun succès . Louis XIV, qui avait un goût naturel et l’esprit
es, et sa troupe n’en eut qu’une de sept. La fortune qu’il fit par le succès de ses ouvrages le mit en état de n’avoir rien de
la nature en homme qui la voulait peindre. Molière, heureux par ses succès et par ses protecteurs, par ses amis et par sa fo
les prennent pas pour des autorités. Au reste, l’Étourdi eut plus de succès , que le Misanthrope, l’Avare, et les Femmes savan
cène de la brouillerie et du raccommodement d’Éraste et de Lucile. Le succès est toujours assuré, soit en tragique, soit en co
angage des beaux esprits du temps, châtia le sien davantage. Le grand succès de ce petit ouvrage lui attira des critiques, que
Les Visionnaires de Desmarets étaient dans ce goût, et avaient eu un succès si prodigieux, que tous les beaux esprits du temp
résenté la Princesse d’Élide à Paris ; mais elle ne put avoir le même succès , dépouillée de tous ses ornements et des circonst
le joua à Paris, et on l’appela Le Festin de Pierre. Il eut un grand succès sur ce théâtre irrégulier ; on ne se révolta poin
ôtel de Bourgogne, mit Le Festin de Pierre en vers, et il eut quelque succès à ce théâtre. Molière voulut aussi traiter ce biz
de Molière, mit son Festin de Pierre en vers : il eut alors un grand succès sur le théâtre de la rue Guénégaud, et c’est de c
de représentation ; et ce retranchement fut peut-être cause du peu de succès de la pièce. Celui qui écrit ceci, a vu la scène
e chez les Grecs ; c’est une des pièces de Plaute qui a eu le plus de succès  ; on la jouait encore à Rome cinq cents ans après
ulières à sa nation, et sa pièce a eu près de trente représentations, succès très rare à Londres, où les pièces qui ont le plu
t : Ô ciel, pardonne-moi comme je lui pardonne. Qui croirait que le succès de cette admirable pièce eût été balancé par celu
e ce Montfleuri, avertit que M. de Monfleuri était un grand homme. Le succès de La Femme juge et partie, et de tant d’autres p
29 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
a vertu. C’est en méditant sur l’ambition que je parlerai de tous les succès éphémères qui peuvent imiter ou rappeler la gloir
y parvenir, sont elles-mêmes une jouissance ; et dans la carrière des succès , ce qu’il y a souvent de plus heureux, c’est la s
s armées. La plupart de ces considérations ne peuvent s’appliquer aux succès militaires, la guerre ne laisse à l’homme, de sa
des hommes éclairés prend une sorte d’orgueil actif, destructeur des succès individuels. Si l’on veut examiner la cause, du g
on parle pour ou contre : celui qui veut être l’adversaire des grands succès reste passif, tant que dure leur éclat, et c’est
pour l’autre le danger et la honte sont partout ailleurs que dans le succès . Les amis peuvent si aisément attribuer à la bont
tre frappé par les objets extérieurs ; et la pompe du génie, c’est le succès . Le public se plaît à donner à celui qui possède 
e, s’écrieront quelques âmes ardentes, n’exista-t-il qu’une chance de succès contre mille probabilités de revers ; il faudrait
30 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — II. (Fin.) » pp. 206-223
e 1852. L’abbé Barthélemy ne voulait pour son Jeune Anacharsis qu’un succès doux et presque silencieux, assez semblable à la
anière dont il avait été composé, et il obtint dès le premier jour un succès d’éclat. Les États généraux étaient convoqués pou
trait à toutes voiles dans le port d’Athènes. Ce fut le dernier grand succès littéraire du xviiie  siècle, au moment où la soc
li, et qui nous semble aujourd’hui si froid, l’abbé Barthélemy eut un succès à la Bernardin de Saint-Pierre. Les gens du monde
la bonne compagnie A formé dès longtemps votre goût et vos mœurs… Le succès enfin, sauf quelques protestations isolées, fut s
tement. Le Voyage d’Anacharsis avait paru depuis quelques mois, et le succès allait aux nues : une place devint vacante à l’Ac
é générale. Il y plaida vivement pour le vieillard inoffensif dont le succès littéraire et applaudi de tous était encore si ré
t fait une tragédie d’Agis quelques années avant la publication et le succès d’Anacharsis, et qui en avait conçu de la jalousi
31 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre II. Filles à soldats »
enne, je ramasse d’abord la fille qui a écrit cyniquement : « Sous un succès , il y a toujours une vertu » et qui a osé, raccro
quelle que soit sa nature, trempé dans n’importe quels excréments, le succès . Ce vantard de raffinements pense, devant la réus
saurait trop répéter — il se garde bien de « méconnaître que, sous un succès , il y a toujours une vertu ». Eh ! bien, non, M. 
ccès, il y a toujours une vertu ». Eh ! bien, non, M. Barrès, sous un succès il y a rarement une vertu. Je défie un lecteur si
cteur sincère et intelligent d’expliquer, d’après votre maxime, votre succès à vous. Des imbéciles incapables de saisir direct
une montagne inaccessible aux efforts répétés, mais les marécages du succès sont conquis, enfin. On multiplie rapidement des
32 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VIII »
. ‌ Revenons à Télémaque. ‌ Nous avons dit que, si ce livre obtint du succès au dix-huitième siècle, ce fut précisément à caus
» Mais voici qu’on nous conteste qu’un ouvrage banal ait jamais eu de succès . « Tout de bon, nous dit-on, on croit rêver en li
-d’œuvre comme les Provinciales, Sermons ou Tragédies n’ont pas eu de succès  ; nous disons simplement que « la banalité est to
mes, quoi qu’en pense notre critique, les œuvres banales n’ont pas de succès . » Il faut ignorer bien des choses ou être plus d
thentique, qui est tout simplement un fait d’histoire. Après l’énorme succès des Bergeries, au commencement du dix-septième si
» et que « la plume vous tombe des mains ».‌ Tout en reconnaissant le succès de Télémaque, nous faisions cependant remarquer q
33 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 431-433
iridate sont restées au Théatre, & ont toujours été reprises avec succès . Le plus grand défaut qu’on puisse reprocher à la
intérêt en est si touchant, qu’on l’a toujours revue avec plaisir. Le succès qu’elle eut dans sa nouveauté fut si prodigieux,
te en eut vingt-cinq de suite, & s’est toujours soutenue. Tant de succès dans un temps où le goût subsistoit dans toute sa
34 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIV. Moralistes à succès : Dumas, Bourget, Prévost » pp. 170-180
Chapitre XIV. Moralistes à succès  : Dumas, Bourget, Prévost I Alexandre Dum
c. ; c’est, etc. etc. La voilà, la vérité. » Ouvrez le catéchisme. Le succès du théâtre de M. Alexandre Dumas demeure à beauco
journaliste débitées par un professeur disert auront toujours un gros succès . Mais, ni par l’érudition, ni par le sens histori
viendrait fondé : que vous ne nous montrez que des exceptions.) Votre succès , dont j’aurais tort de suspecter l’aloi (et d’ail
us iriez au-devant de la clientèle, le cas n’est pas pendable), votre succès vient de ce que vous êtes un peu imaginatif, sans
35 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Jules Sandeau » pp. 322-326
ution, a été, autant qu’il l’a pu, ce petit abbé sécularisé. Après un succès de théâtre qui n’eut qu’un jour et qui ne se reno
n’eut qu’un jour et qui ne se renouvela point, il se réfugia dans les succès de salon et dans les douceurs de la société : il
sur toutes sortes de sujets, et particulièrement à se souvenir de ses succès de salon, à en fixer la mémoire, à noter ses prem
dans un seul et même applaudissement. M. Jules Sandeau a eu bien des succès  : celui de l’autre jour les lui résumait tous, ce
36 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « GRESSET (Essai biographique sur sa Vie et ses Ouvrages, par M. de Cayrol.) » pp. 79-103
lguèrent un talent nouveau du côté où l’on s’y attendait le moins. Le succès de ce petit poème fut inimaginable ; la condition
pas dire que Gresset n’ait pas eu là d’heureuses années embellies de succès légitimes ; des idées riantes, un certain jeu de
t, causeur et conteur, n’était rien moins qu’un Hamilton ; malgré ses succès dans deux ou trois cercles où on l’adopta, j’oser
z équivoques de genre comme de talent, se couronnèrent en 1747 par le succès brillant et imprévu du Méchant, l’une des meilleu
aine d’une qualité de civilisation bien polie et bien délicate35. Le succès du Méchant ouvrit à Gresset les portes de l’Acadé
oyale dans un voyage qu’il fit à Paris en 1774. Il eut là le plus vif succès de ses vingt-cinq dernières années. Mesdames Roya
in de cette autre vie cloîtrée et innocemment futile. A part ce petit succès à huis clos, Gresset ne donna signe de vie durant
puis tant de fois remplir à feu M. Auger avec un égal désagrément. Le succès en effet répondit à la méthode, et, « dès les pre
me de Chaulnes était semée de traits du genre de ceux qui ont fait le succès du Méchant. » 35. Voir la correspondance de l’a
37 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »
ns le sens voulu. Il nous montre ce qui a converti tout d’un coup ces succès et une victoire qu’on était tout près d’arracher,
ce qui leur avaient valu tant de gloire et avaient tant contribué aux succès des campagnes passées. » À tous ces éléments huma
fin d’être en état de se rabattre au besoin sur Fleurus et d’aider au succès définitif de la journée. La lettre portée par un
devenait plus que secondaire ; que l’important était Fleurus, que le succès y dépendait d’une manœuvre, d’une attaque à rever
r de Vandamme, mais repris aussitôt l’erreur éclaircie, qui décida le succès de la journée. L’armée ennemie, coupée en deux, n
conclusion si nette : le malheur de la journée de Ligny, son moindre succès fut dans l’inaction et l’inutilité de d’Erlon, pa
38 (1824) Notice sur la vie et les écrits de Chamfort pp. -
guer qu’en Troisième, et termina sa Rhétorique par les plus brillants succès  ; il obtint tous les prix. Son esprit naturelleme
é, luttait avec avantage contre elle ; il se repaissait à l’avance du succès des ouvrages qu’il n’avait pas encore composés. D
igure agréable, achevèrent ce que le talent avait commencé ; mais les succès que Chamfort eut auprès des femmes ne tardèrent p
résentée en 1776, à Fontainebleau, la tragédie de Moustapha obtint un succès que le public confirma, et qui valut à l’auteur u
eau. Il s’était retiré en auteur dégoûté des grands, du monde, et des succès littéraires. Une femme aimable, dont il fit la co
ceaux les plus remarquables de ce genre. Depuis que son esprit et ses succès l’avaient lancé dans le grand monde, il n’y était
39 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Xavier Aubryet et Albéric Second » pp. 255-270
abitudes de la maison. Que dis-je ? Il y aurait eu, au contraire, un succès certain, et qui n’aurait même pas tenu uniquement
’Église romaine — il n’y a pas, en littérature, de salut ! Il y a des succès , — mais d’un jour, — des succès de mode et d’engo
en littérature, de salut ! Il y a des succès, — mais d’un jour, — des succès de mode et d’engouement d’autant plus grands peut
u’ils sont plus courts, mais qui ne valent pas mieux en durée que des succès de coterie. Tenez ! en Angleterre, où il y a auss
venu le roman de high life qui eut, au commencement du siècle, un tel succès , que Pelham commença la fortune politique de Bulw
ans la littérature contemporaine. Mais Eugène Sue, qui eut un immense succès de surprise et fît faire leurs premières études d
40 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Paul Féval » pp. 145-158
feuilleton puisse en publier d’autres, mais avec moins de chances de succès que celui-là, en raison même de son infériorité.
u’il a adoptée et faussé ainsi sa vraie vocation. Peut-être est-ce le succès d’un livre dont il fut témoin à l’âge où le succè
eut-être est-ce le succès d’un livre dont il fut témoin à l’âge où le succès déprave ; peut-être encore quelque préjugé tradit
un écho des fameux Mystères de Paris. C’était le temps du tonitruant succès de ce grand roman d’aventure à travers un monde q
ers un monde que jusque-là la littérature n’avait pas osé aborder. Ce succès , comme on n’en a pas revu depuis pour des livres
nous a pas tenu tout ce qu’elle nous avait promis. Pour nous donc, le succès d’Eugène Sue dans ses Mystères de Paris, qui prod
41 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXIX » pp. 164-165
a donné l’exemple. Ici cela est bouffon. « Rien n’est doux après le succès comme le besoin de rendre justice aux artistes qu
avais douté de M. Brindeau ; il s’est bien vengé, car il a eu tant de succès sous l’habit de Rosamberg, que maintenant c’est l
ièce se lierait au souvenir le plus triste de ma vie. Il n’y a pas de succès qui console d’une si grande perte. Je remercie MM
42 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
lus d’une pointe. Il est vrai que faire rire à la scène, en dût-on le succès à de bons acteurs, ce n’est pas si peu, puisque c
ts justes et délicats, dont les parents peuvent faire leur profit. Le succès ne fit pas défaut aux pièces de Destouches. Cette
e père de la comédie larmoyante ; il ne résista pas à l’émulation des succès de la Chaussée. Il fit jouer l’Enfant prodigue un
dire de la première, qu’il appelle la Piromanie, qu’elle ne doit son succès passager qu’à le Franc et à lui58. Elle le doit à
ors de laquelle il n’y a, pour les plus heureux, que l’oubli après le succès d’un jour. C’est ce qui s’appela, sous la plume t
se dérober aux grands efforts, comme l’art mercenaire qui cherche le succès d’argent. Molière aurait dit, tout à l’opposé de
au Père de famille. Il n’est pas jusqu’à Fréron qui n’ait constaté le succès de la première pièce, et peut-être en avait-il pr
doctrine trop commode pour n’avoir pas gardé des partisans. Plus d’un succès bruyant et lucratif l’a mise en crédit. On fait m
pas. La première raison des innovations au théâtre, c’est l’ardeur du succès , qui s’accroît à mesure que le désir et la force
ense au lecteur tout en travaillant pour le parterre, et conquiert le succès du moment par les beautés qui font les succès dur
rterre, et conquiert le succès du moment par les beautés qui font les succès durables. Diderot, plus naïf que Beaumarchais, ne
e génie ? Tenons-lui compte pourtant d’avoir eu, dans la famée de ses succès , un moment de clairvoyance. C’est le jour où il c
ue les mêmes mains battent aux deux ; Beaumarchais n’en a que plus de succès  : il a pour lui le goût et la mode. Il y a moins
risque d’avoir affaire à ce genre de curiosité où se mêle le doute du succès , peut-être l’attente d’un échec. Beaumarchais ten
de Molière. La préface de sa pièce rendit publique sa jalousie que le succès n’avait pas désarmée. La renommée douteuse du Phi
oir été réduits là. Tant que Fabre d’Églantine s’épuise à disputer le succès à Collin en l’imitant, il y perd ses qualités san
43 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VI, « Le Mariage de Figaro » »
vait assez d’esprit pour cela. Dans cette vertigineuse existence, les succès littéraires sont de courts épisodes. Le hasard d’
tioles, puis opéra-comique, et enfin comédie en quatre actes. Dans le succès de ses Mémoires, enivré d’être l’homme qui occupe
Devant cet auditoire, tous les mots de la pièce portèrent : ce fut un succès insolent, gonflé de scandale. L’auteur fouettait
cès insolent, gonflé de scandale. L’auteur fouettait énergiquement et succès et scandale : il faisait servir la bienfaisance a
iquement et succès et scandale : il faisait servir la bienfaisance au succès de sa comédie, qu’il poussait vers la centième, m
sel qui l’accueillit, et pour achever de donner sa signification à ce succès unique, les privilégiés eux-mêmes, qui remplissai
, et reste, pour de fortes sommes, créancier des Etats-Unis. Après le succès du Mariage, il est mis pour quelques jours à Sain
n chevalier généreux dans l’affaire Kornman, où il ne retrouve pas le succès des Mémoires contre Goëzman. Il fait jouer en 178
44 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
opres à la civilisation occidentale sont aussi les plus favorables au succès des idées égalitaires. Psychologiquement, il nous
mpréhensible, s’il est vrai qu’entre les formes de ces sociétés et le succès de cette idée il y a un rapport de condition à co
e la valeur d’une tendance demeurent distinctes des conditions de son succès . Et c’est pourquoi la connaissance des formes soc
aient nécessaires pour qu’une réaction pareille eût quelque chance de succès . Tant qu’on n’a regardé la conquête du monde occi
de notre civilisation. En découvrant les conditions sociologiques du succès des idées égalitaires, nous n’avons pas encore pr
45 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
où ses représentations sont très suivies. — 1648. Il obtient moins de succès à Nantes. — 1650. Narbonne. — 1653. Il revient à
a troupe se donne à Monsieur. Elle joue devant la famille royale avec succès . Origine de l’usage de représenter une petite piè
s la grande. Il s’établit au Petit-Bourbon. Composition de sa troupe. Succès de L’Étourdi et du Dépit amoureux. — 1659. Il eng
au bout de quinze jours. On double le prix de certaines places. Grand succès des Précieuses. — 1660. Sganarelle ; intervention
teuil et de la rue du Vieux-Colombier. — 1666. Mort de la Reine mère. Succès du Misanthrope ; De Visé en devient l’apologiste 
sur la comédie de l’Imposteur justement attribuée à Molière. — 1668. Succès d’Amphitryon. L’indécence du sujet ne choque pas
seau. Anecdote sur un Dandin. L’Avare ; ce qui dut en compromettre le succès . Ménage trouve la prose de Molière supérieure à s
ièce. L’approbation du Roi change subitement l’opinion de la cour. Le succès de cette pièce grandit encore à la ville, et la v
losophie. La leçon de prononciation est tirée d’un livre de Cordemoy. Succès de mademoiselle Beauval dans cette pièce. Retour
e. Répétition de cette comédie-ballet à la salle du Palais-Royal. Son succès . Intrigue de Baron et de mademoiselle Molière. Bo
nt prodigués. L’émulation ne demeura probablement pas étrangère à ses succès . Les mêmes cours étaient alors suivis par plusieu
r avocat, ce camarade se fit comédien ; que l’un et l’autre eurent du succès , chacun dans sa profession, et qu’enfin, lorsqu’i
comique, destiné par ses parents à l’état ecclésiastique, étudia avec succès la théologie ; mais que « devenu amoureux de la B
fois la comédie de L’Étourdi. La pièce et les comédiens obtinrent un succès complet, et les Lyonnais oublièrent bientôt un au
u Tartuffe. L’hiver de 1653 fut rendu fructueux pour la troupe par le succès de L’Étourdi, représenté à Lyon pour la première
na pour la première fois son Dépit amoureux. La pièce obtint un grand succès et attira la foule. Des députés sollicitèrent pro
la dernière surtout, que de longs services, de nombreux et éclatants succès avaient placée hors ligne, et qui avait pour prem
à dire qu’ils n’y déplurent point ; les actrices seules obtinrent un succès que leurs charmes leur valurent plutôt encore peu
quelque sorte à l’impromptu, c’est au Docteur amoureux qu’il dut son succès ainsi que l’autorisation définitive de se fixer à
rette. Les Historiettes de Tallemant nous apprennent que ses premiers succès avaient été obtenus dans le genre tragique. Made
’en 1685, et elle vécut jusqu’en 1706. Elle jouait avec le plus grand succès dans le tragique et le comique noble. Quant à mad
L’Étourdi. Depuis l’année 1642, où notre scène comique resplendit du succès le plus légitime, sinon le plus éclatant, dont el
légitime, sinon le plus éclatant, dont elle eut brillé jusque-là, le succès du Menteur de Corneille, la Thalie française n’av
x. Elles furent successivement non moins bien accueillies à Paris. Ce succès est plus que suffisamment justifié par la supério
, comédie du sieur Molière, passa pour nouvelle à Paris, eut un grand succès , et produisit de part pour chaque acteur soixante
sieur Molière passa pareillement pour nouvelle à Paris, eut un grand succès , et produisit de part pour chaque acteur autant q
aque représentation qu’une seule pièce en cinq actes, et, soit que le succès qu’une de ses farces avait obtenu à la cour ne lu
ement sur l’affiche durant ces cinq mois. S’il en était autrement, le succès d’argent de la troupe de Molière, considérable dé
e ne donna pas de pièces nouvelles, on verra combien de conditions de succès étaient devenues plus favorables. Qu’on le remarq
onc clair que, malgré l’absence prolongée de la cour, malgré un grand succès à l’hôtel de Bourgogne28, malgré le silence obsti
mbarrassée qui n’est que l’aveu d’un détracteur confondu : « Après le succès de ces deux pièces, dit-il, son théâtre commença
u public de la capitale : par ses seules affiches, jusqu’à ce que ses succès eussent mis à son service les voix de la renommée
pas moins heureuse. Avant d’apprécier cet ouvrage et de parler de son succès et de ses effets, un coup d’œil rapidement jeté s
paraître dans le monde. Elle était faite pour y obtenir de véritables succès  ; mais l’affectation dans laquelle elle avait été
ret, dans sa lettre du 6 décembre, se croit-il forcé de mentionner ce succès , mais toujours sans nommer Molière : Cette troup
e même accueil qu’à Paris. Segrais assure que Molière, dont ce double succès enfla le courage, dit alors : « Je n’ai plus que
llard du parterre : Courage ; voilà la bonne comédie ! À partir de ce succès , si le nom de Molière continuait à ne se trouver
y, près de Longjumeau, il faut aller à dix mois de là, jusqu’après le succès des Précieuses, jusqu’au 4 février 1660, pour tro
n’aurait-il pas songé à faire alors imprimer ses Précieuses, si leur succès n’eût poussé quelque spéculateur à vouloir tenter
soit du mérite de cette pièce, du degré d’élévation de son genre, le succès en fut tel dès la première représentation, donnée
du Palais-Royal ne fut point inaugurée par un triomphe, et le peu de succès de la première nouveauté qui y fut jouée dut fair
d’autres, ses compagnons d’infortune ; on avait attribué par envie le succès de ses derniers ouvrages au mérite dont Molière a
la, Molière avait depuis longtemps en portefeuille, bien avant que le succès des Précieuses lui eut fait reconnaître la voie q
disparut de l’affiche après la septième représentation. Mais un grand succès naît quelquefois d’un grand revers : c’est à la m
abelle. Ce fut le 24 juin que Molière se vengea de ses ennemis par le succès de L’École des maris 43. Cette pièce, qui, malgré
d’une obscure fille d’honneur vint mettre fin à cette longue suite de succès . Le surintendant trouva une cruelle, et bientôt s
ant Caritidès. Ses envieux ne manquèrent pas d’attribuer à son ami le succès de la pièce ; celui-ci ne s’en défendit que faibl
ns entrevoir qu’il pourrait, en travaillant, prétendre à d’honorables succès . Il l’encouragea, loua ses dispositions, et, ajou
certain nombre d’hommes de lettres, et Molière, aux titres duquel un succès tout récent avait ajouté encore, ne pouvait être
és, et ils ont passé le Rhône pour se retirer en Provence. » Après le succès de la pièce de Molière, le prince dit dans son Tr
oret le nom de son auteur, notre chroniqueur, tout en enregistrant le succès dans sa lettre du 13 janvier, a bien soin d’ajout
défense, du Roi et de sa cour, se vit ainsi conduit à interrompre le succès de sa pièce pendant deux mois et à ne la redonner
rtaine moquerie des Précieuses ridicules et surtout depuis les grands succès du directeur-auteur, n’avait besoin que d’un prét
s de génie. Les faveurs royales dont Molière était comblé, les nobles succès qu’il obtenait chaque jour, l’agitation continuel
des tempêtes ; non pas que le mérite de la pièce en eût compromis le succès , qui fut immense au contraire ; non pas qu’il se
oser contre Molière la Reine mère et le monarque lui-même. Un nouveau succès vint inaugurer ce titre nouveau. Demandé pour un
 ? Les efforts de Molière ne pouvaient être couronnés d’un bien grand succès  : car un aveuglement qui se fonde sur l’égoïsme e
oiselle de très bon goût et qui ne se trompe guère m’avait répondu du succès .” En effet, ajoute Tallemant, la pièce revint et
ltitude que les traits mâles du Misanthrope, il obtint encore plus de succès que lui ; mais la simple vérité, quelque singuliè
ière fit Le Misanthrope ; cette pièce fit grand bruit et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour. Chacun y re
et ce serait encore le jugement qu’on en porterait aujourd’hui, si un succès , légitimé lui-même par sa durée, n’était venu la
Molière n’ait bien de l’adresse ou du bonheur de débiter avec tant de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de
énitence publique et solennelle toute sa vie. Et, afin d’arrêter avec succès la vue et le débit de sa production impie et irré
autre circonstance, assez superflu de dire qu’il obtint un très grand succès  ; mais ici ou ne saurait trop appuyer sur ce fait
es continuelles pour la conservation de sa personne sacrée et pour le succès de ses armes, il y aurait de l’impiété de s’occup
de l’année on n’entendrait pas Dieu tonner. » Cette comédie obtint un succès des plus grands, constaté par vingt-neuf représen
, que ces imitations, toutes faibles qu’elles étaient, ont obtenu des succès de vogue dans les lieux qui les virent naître : l
la paix, Louis XIV voulut qu’une fête brillante servît à célébrer les succès de ses armes et à réparer le temps perdu pour les
Toutefois ce vice de l’ouvrage n’en compromit pas un seul instant le succès . La cour rit et fut désarmée ; la ville, comme no
eurs enfants. » L’Avare fut, en 1733, transporté avec un prodigieux succès sur la scène anglaise par un homme de talent et d
écessaire, mais indistinctement dans tous ceux que jouait Béjart. Les succès d’Amphitryon et de George Dandin, la fortune ince
doute le mérite de cette immortelle production et pour en balancer le succès  ; c’est dans ce dernier but que l’on représenta,
de Molière, et le mérite de son ouvrage, dont on dit : Un si fameux succès ne lui fut jamais dû, Et, s’il a réussi, c’est qu
ts, les médecins et les envieux de Molière aient procuré une sorte de succès à ce misérable ouvrage. Nous voyons cependant à c
a femme. C’est à une circonstance assez singulière que Molière dut le succès d’une de ses plus faibles productions. Louis XIV,
suffrages de toute la cour. Mais cette réussite était inévitable ; ce succès de par le Roi ne fascina point les yeux de notre
ls rendaient à la mémoire de notre premier comique auraient mérité un succès plus brillant et plus productif que ne le fut cel
composé pour cette fête Mélicerte et la Pastorale comique. Le peu de succès de cette dernière production avait encouragé l’av
ilhomme, représenté à la ville le 23 novembre 1670, contribua par son succès à attirer au théâtre du Palais-Royal une foule à
ent prendre le même chemin84. Bientôt après, il n’obtint pas moins de succès à la lecture. Cette charmante production avait e
tée le 24 juillet sur le théâtre de Molière. On conçoit facilement le succès que dut avoir une pièce qui, à l’intérêt même du
voir qu’il se soit dégoûté de Messaline. » Il eut en effet de grands succès auprès des femmes de la cour, qui rougissaient qu
. Mais laissons les causes des chagrins de Molière pour revenir à ses succès . Depuis l’apparition de L’Avare, c’est-à-dire dep
l’occasion des Précieuses ridicules, dépeint les cercles où, avant le succès de cette piquante satire, tout ce que la littérat
e que nous avons vu plus généreux, ou seulement plus prudent, lors du succès des Précieuses ridicules, « s’étant trouvés à la
fut pour lui, comme le café pour Fontenelle, un poison lent. Après le succès des Femmes savantes, les amis de Molière renouvel
tranges animaux à conduire que des comédiens ! » On avait eu plus de succès à la fin de l’année précédente dans les démarches
vrier 1673 ; mais, hélas ! la Faculté devait être trop tôt vengée. Le succès de ce dernier ouvrage ne fut pas un seul instant
ire de très grandes économies. Il est certain du moins que, grâce aux succès de sa troupe et à la fréquente représentation de
n fils issu de leur mariage, qui refit et acheva Mélicerte. Le triste succès de cet essai apprit au téméraire que son père ava
re reprise et mise en œuvre dans une circonstance qui en détermina le succès . Un édifice d’utilité publique allait être élevé
lerons également ces trois assertions de sa page xcv, à l’occasion du succès de vogue des Précieuses ridicules : « Le prix du
tion pour leur compte contre Somaize, qui, non content d’exploiter le succès de Molière par ses Véritables Précieuses, son Pro
le a imprimé tout récemment que Molière, auquel il accorde un certain succès dans Nicomède, « réussit si mal la première fois
46 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
, relevant quelques points à peine et en hâte d’arriver à son dernier succès , mais heureux au moins si j’ai montré que le prop
ain moment que M. Bonnet, l’honorable tuteur, se crut autorisé par le succès à laisser courir les choses et le nom. En 1813, M
ie ; les plus spirituels et les plus inventifs allèrent ailleurs, aux succès faciles ; mais ils s’y éparpillèrent. La Rochefou
ar il faut peu compter comme début Valérie (1822), qui fut surtout un succès d’actrice, et qu’on arrangea exprès pour Mlle Mar
nes ; là est sa forme originale, le ressort vraiment distingué de son succès  ; là il a mis de l’art, de l’étude, une habileté
e guerre si vive à ce genre de comédie, que c’est pour elle encore un succès . Sans doute Picard, qu’on oppose souvent, est de
pour soi. Il a une liste de toutes ses pièces. Nous ne savons que les succès  ; mais il y en a une quantité qui sont tombées, e
l obtient finalement et que le spectateur remarque assez peu. Mais le succès est décidé par les quatre premiers actes, et le c
’impulsion donnée. En somme, dans cette pièce qui rejoint le brillant succès de Bertrand et Raton, et qui le mérite par l’acti
47 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Madame de Krüdner et ce qu’en aurait dit Saint-Évremond. Vie de madame de Krüdner, par M. Charles Eynard »
e tout à fait sans se rendre compte et sans jouir déjà de son premier succès dans cette vie de Venise ; et lorsque son biograp
irer ; mais elle sent que le moment est venu d’appeler à son aide les succès de l’esprit et de prolonger la jeunesse par la re
, elle dresse ses batteries pour atteindre du premier coup à un grand succès . Le roman de Valérie était à peu près achevé ; el
et puisqu’elle avait été forcée de le quitter au moment d’obtenir son succès littéraire, elle voulait que le retard servît du
Pourquoi la retraite nous enlève-t-elle tes grâces, ton esprit ? Tes succès ne t’appellent-ils pas à Paris ? Tes grâces, tes
re simplement on, mais dire : Un pinceau savant peignit ta danse, tes succès sont connus, tes grâces sont chantées comme ton e
lac où je brûle d’aller, dégoûtée du séjour de Paris, blasée sur ses succès , n’aimant que le repos et les affections douces. 
posée après coup à s’en émerveiller et à y dénoncer un miracle : « Le succès de Valérie, écrivait-elle à Mme Armand, est compl
sait encore l’autre jour : Il y a quelque chose de surnaturel dans ce succès . Oui, mon amie, le Ciel a voulu que ces idées, qu
48 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXX » pp. 126-128
XXX Ce 30 septembre 1843. peu de succès de la reprise de lucrèce. — la liberté de l’ensei
rigène. Le recueil des feuilletons de madame de Girardin a un certain succès . Janin, dans la Revue de Paris, a écrit sur ou co
ustice. Tout cela au sujet d’anciens feuilletons. C'est assurément un succès , c’est un hommage du moins à la position que s’es
49 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192
s, m’ont enhardi et comme porté ; elles m’ont rendu presque facile un succès que d’autres plus dignes ont attendu plus longtem
Elles coururent d’abord manuscrites, puis parurent en public avec un succès prodigieux. Toutes les âmes jeunes, vives, nation
à leur manière, ont trouvé moyen de surprendre, de ressaisir le même succès par la chanson : Casimir Delavigne venait de ravi
il lui prête, le Victor de ses Comédiens, adouci et non amolli par le succès . L’École des vieillards fut un grand moment dans
u Mariage de Figaro. Le chiffre le plus approchant, dans les modernes succès , est celui de Sylla. Casimir Delavigne avait tren
ptôme. Jusque-là il avait eu, moyennant ses consciencieux efforts, un succès plein, facile, succès du jour et du lendemain, un
ait eu, moyennant ses consciencieux efforts, un succès plein, facile, succès du jour et du lendemain, un applaudissement sans
Faliero, Louis XI, surtout les Enfants d’Édouard, un des plus grands succès dramatiques de ces onze dernières années, ne saur
50 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
e caractère, et l’a soutenu depuis cent ans toujours avec de nouveaux succès . La philosophie anglaise est scientifique, c’est-
Anglais ; l’habitude des affaires s’y montre moins, et le besoin des succès de l’esprit beaucoup davantage. Les longs dévelop
quelquefois aux mouvements, aux effets d’éloquence déjà employés avec succès . En France, on est si jaloux de l’admiration qu’o
ridicules. Elle favorise aussi quelquefois, d’une manière funeste, le succès des plus absurdes assertions. S’il fallait prolon
n. La dialectique des Anglais se prête beaucoup moins que la nôtre au succès des sophismes. Le style déclamateur, qui sert si
51 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »
homme de théâtre… Cyrano de Bergerac est une très belle œuvre, et le succès d’enthousiasme en a été si prodigieux, que, pour
ieux, il a eu l’esprit de venir à propos. Je vois à l’énormité de son succès deux causes, dont l’une (la plus forte) est son e
ée. L’Aiglon, qui est un triomphe, est encore et avant tout un grand succès poétique. Le plus glorieux théâtre toujours fut e
ce devoir avec son absolue maîtrise. Ne nous y trompons point : si le succès de M. Rostand excède tout autre, c’est au prestig
Et, timide, hésitant devant la grande bataille littéraire, doutant du succès et doutant de soi-même, il se demandait, poète de
52 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Émile Augier, Louis Bouilhet, Reboul »
II Parmi les tard venus à cette place, il en est un pour lequel le succès est partout venu vite, et qui pourrait s’appeler,
même que dans la poésie dramatique, — moins les retentissements d’un succès , toujours plus sonores à la scène qu’ailleurs ! D
pouvante. Faire accepter la poésie en l’abaissant, voilà le secret du succès d’Émile Augier ! de ce succès qui sera éphémère.
ésie en l’abaissant, voilà le secret du succès d’Émile Augier ! de ce succès qui sera éphémère. Il coupe avec de l’eau de Sein
ce qu’ils imitent. Lui aussi, comme Émile Augier, n’a pas attendu son succès , et peut-être, lui aussi, qui sait ? entrera-t-il
53 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « IX » pp. 33-36
IX Ce 30 avril 1843. causes du succès de lucrèce. … Depuis treize ans que l’École di
ion pure. Ce serait une grave et grossière erreur que de voir dans le succès de Lucrèce un second pas dans cette réaction. Si
. C'est à la lettre. Mais la jeunesse a lu, mais ceux qui ont fait le succès étaient au courant de ces travaux et disposés à a
54 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Haraucourt, Edmond (1857-1941) »
reparaître dans l’Âme nue publiée deux ans plus tard avec un très vif succès et qui, en affirmant les qualités de force, de co
1894).] Henry Fouquier Que le Don Juan de M. Haraucourt soit un succès d’argent ou un succès seulement littéraire, comme
ier Que le Don Juan de M. Haraucourt soit un succès d’argent ou un succès seulement littéraire, comme il paraît plus probab
55 (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184
res n’ont pour fortune que leur réputation et une certaine vogue ! Le succès et la vente de leurs livres ou de leurs pièces de
ans ses tableaux, hardie ou négligée dans les mots, plus soucieuse du succès actuel que de la renommée à venir, et se résignan
ic est pressé, le consommateur exigeant ; il lit, il ne relit pas. Le succès d’une pièce nouvelle a promptement besoin d’être
uccès d’une pièce nouvelle a promptement besoin d’être rajeuni par un succès nouveau. La multitude a soif d’émotions et cherch
re ! J’arrive à deux romans qu’il faut ranger parmi les plus sincères succès de ces vingt dernières années. L’un de ces livres
ent un jour où tout homme doué comme l’est Dumas fils, quand le juste succès a sacré ses efforts, mesure avec recueillement l’
ne Sue, féconde imagination, tentée à la dernière heure par le facile succès des déclamations politiques. Soulié, beaucoup plu
ant à ses heures de pénétrantes pensées ; L. Reybaud, père d’un grand succès qui s’est laissé un peu vieillir  : Jérôme Paturo
écond ; Étienne et Louis Énault, allant d’un pas égal dans la voie du succès  ; Frédéric Thomas, transfuge du roman, regrettant
its, et peut-être en mourant regardait-il d’un œil triste les faciles succès de ceux qui suivent tout bonnement le grand chemi
Gourdon, l’auteur de Louise, dont seize éditions n’ont pas épuisé le succès  ; Mario Uchard, qui, malgré de très bonnes qualit
Étampes, Valrey, de Navery, L. Figuier, Camille Périer, méritent leur succès  ; Mme Léonie d’Aunay a écrit un livre tout à fait
pendu, Henry de Kock, qui pourraient dire : Nous aussi, nous avons le succès , le succès populaire ! Et Octave Féré, et Albert
y de Kock, qui pourraient dire : Nous aussi, nous avons le succès, le succès populaire ! Et Octave Féré, et Albert Blanquet et
couleur des poésies primitives. Retiré dans sa fière indifférence du succès ou plutôt de la popularité, Leconte de Lisle a ré
eprésentée à l’Odéon la Fille d’Eschyle, de Joseph Autran, et avec un succès qui l’emporta sur les graves préoccupations polit
bligé de paraître sur la scène tout tremblant et comme effrayé de son succès , il faut une rare philosophie et un bien pur amou
le nombre et la richesse, ne le cède en rien au grec et au latin. Le succès a été plus grand qu’on n’eût osé l’espérer pour u
x ans, cette jeune et laborieuse pléiade, comptant ses œuvres par ses succès , faisait représenter avec éclat Marius à Minturne
te de l’enthousiasme et de la résistance, elle avait été essayée avec succès par un aimable et gracieux esprit, qui, empruntan
tion des deux écoles avait disparu dans l’émotion publique et dans le succès  ; avec Le Cid d’Andalousie, elle reparaissait tou
ons qu’il avait besoin d’être entraîné. Il assistait en curieux à ces succès que nous faisions de tous nos cœurs et de toute n
e en doutait elle-même. Entre Caligula, où le drame ne soutint pas le succès que la comédie avait remporté au prologue, et Ruy
ndant deux ans de jouer Adrienne Lecouvreur, qui fut un de ses grands succès et qui ne lui donna que la peine de se ressembler
s à compter avec les chances d’une première représentation et dont le succès éprouvé l’assurait qu’elle pouvait leur confier s
parce qu’il y avait là pour elle une veine de rôles tout créés et de succès à reprendre. Cinq ans plus tard, mourait celle qu
aduction de Macbeth, et le sombre rêve de Shakspeare obtient un grand succès sur cette même scène de l’Odéon, d’où est partie
et de l’aventure à tenter. Charlotte Corday, jouée en 1850, avec un succès de courte durée, n’en est pas moins une œuvre sup
à la puissance de la vision. Toutefois Charlotte Corday n’eut pas le succès de Lucrèce ; l’à-propos n’y aidait pas. Quatre-vi
en vers qui se présente est celle des Aristocraties d’Étienne Arago, succès dont s’occupe la critique, œuvre loyale, œuvre si
en à redouter des hasards d’une première épreuve. Dans ce temps où le succès était aux reprises, c’était une reprise encore qu
eux compte aujourd’hui. À l’apparition du Caprice, une grande part du succès appartenait à la mode. La mode était venue au poë
la scène la lutte cruelle de Perdican et de Camille. En attendant, le succès d’Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée rec
soit ouverte ou fermée recommençait celui du Caprice ; et, comme tout succès ne manque pas de faire souche, en un instant prov
averne des Étudiants. Je parle de La Joie fait peur, ce premier grand succès de Mme Émile de Girardin, par lequel elle s’empar
duit, quelquefois avec, trop de recherche, mais avec certitude. Si le succès de Lady Tartuffe n’a pas été de ceux qui restent,
retour, aux idées de la démocratie nouvelle. Et cependant les grands succès , les curieuses entreprises de la comédie moderne
stion d’argent, Le Fils naturel et Les Lionnes pauvres. Puis enfin le succès se déplace. Il revient à la rue Richelieu, un jou
e nom de Giboyer. Le singulier personnage avait traversé avec trop de succès la comédie des Effrontés pour que l’auteur ne fût
du plus personnel, et tout explique les deux grands, les trois grands succès , je n’ai pas droit d’oublier Maître Guérin, qui o
logue et la grâce vivante du tableau, consacré enfin par trois grands succès  : François le Champy, Le Mariage de Victorine et
rine et Le Marquis de Villemer ; Alexandre Dumas fils, l’aîné, par le succès , des auteurs de la comédie moderne, celui qui l’a
d’opérateur qui coupe dans le vif et dégage de tout ce qui le gêne le succès du Supplice d’une femme ou celui d’Héloïse Paranq
irées quand, au lieu d’allumer sa lanterne pour chercher où en est le succès chez les autres, il se reprendra tout simplement
dont il diffère en tout le reste ; cherchant le danger qui double le succès  ; jetant au public un perpétuel défi, l’agaçant,
plus que le théâtre châtie les mœurs sans les corriger, mais dont le succès marque une époque et aura eu l’honneur de donner
ù le comique a ironiquement survécu ; visant haut, sujet à manquer le succès , mais s’imposant à l’estime ; figure à part qui n
, le collaborateur avoué d’Alexandre Dumas, associé à ses plus grands succès , lieutenant d’Alexandre et digne de devenir son é
udin, lancés à l’envi dans la même voie ; enfin les parodistes nés du succès d’Orphée aux enfers et d’un trait du crayon de Da
trop tôt de la lice, et qui a fait lui-même, autour de ses brillants succès , le silence où se plaît sa modestie ; Amédée Acha
avait déjà plus de place pour La Contagion, qui eût été peut-être un succès avant Maître Guérin. Henriette Maréchal, en moura
me, a préparé le glorieux avènement du Lion amoureux, et par suite le succès littéraire de La Conjuration d’Amboise. Le régime
56 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « APPENDICE. — CASIMIR DELAVIGNE, page 192. » pp. 470-486
nt que voici : — Quand un beau talent a remporté, du premier coup, un succès d’enthousiasme, et qu’une prédilection presque un
pâleur de ses dernières productions n’en justifie que trop le peu de succès . Nous n’y trouvons rien pourtant qu’un œil impart
nous tous jeunes gens qui nous sommes associés plus d’une fois à ses succès avec orgueil et avec amour. Doué d’une imaginatio
nciens chefs-d’œuvre ; et son poëte moderne, qui l’a accoutumée à des succès légitimes et sûrs, vient d’en obtenir un nouveau.
out à l’heure vingt ans que l’auteur des Messéniennes a débuté par un succès éclatant et populaire. S’il n’a pas retrouvé dans
’on accepte chez lui, mais qui est demeurée insuffisante après chaque succès . Aujourd’hui que l’opinion publique, soit littéra
sez qu’en fait de goût littéraire le public n’a pas de parti pris. Le succès sans nuage de la Popularité n’indique pas moins u
57 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Maurice Rollinat »
i devaient donner à ce livre une poussée formidable pour atteindre au succès qu’il a le droit d’ambitionner. L’auteur de ces p
! Il serait acheté à des milliers d’exemplaires. Il recommencerait le succès de Thomas Moore, au commencement du siècle, quand
ors avant de parler des Névroses. Je tenais à expliquer leur genre de succès . Nerveux aussi, retentissant, violent, orageux, e
, violent, orageux, emporté et déchiré à deux courants contraires, ce succès a été ce qu’il devait être. Le poète, sensible co
s moi ! Il était dans la nature des choses. Il ne pouvait pas être un succès uni comme le plat de la main, facile à enlever co
une inondation de bêtise satisfaite rappelant, par exemple, le grand succès de feu Ponsard, dont la Lucrèce fut d’abord un su
emple, le grand succès de feu Ponsard, dont la Lucrèce fut d’abord un succès de lecture dans je ne sais plus quel salon et qui
58 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502
Favart (1818) Selmours, comédie en trois actes et en vers, qui eut un succès honnête, et Le Tour de faveur à Favart d’abord, p
avart d’abord, puis à l’Odéon (1818), un seul acte en vers qui eut un succès de vogue, jusqu’à cent représentations. Ce petit
tre tour malicieux et d’une combinaison plus machiavélique. Après les succès d’Ourika et d’Édouard, la duchesse de Duras avait
uiraud, Les Macchabées, et à celle de son ami Soumet, Cléopâtre (deux succès ), il y avait deux scènes où le parterre murmurait
de son sujet. Son tort est de n’avoir pas su s’y tenir longtemps. Le succès rapide et assez éphémère de ces lettres du pape e
e Latouche, pendant toute la Restauration, chercha vainement ce grand succès littéraire, né du génie et de l’occasion, et qui
ait l’amour des lettres, de la poésie ; lui qui a dit tant de mal des succès intimes et dont on jouit entre amis, il s’y était
était livré d’abord avec complaisance, avec prédilection : Mais des succès d’amitié (il nous l’avoue quelque part en se conf
travail était portée chez lui à un excès fatal à sa santé comme à ses succès . On eût dit alors, je le sais par d’autres que mo
d’André Chénier : mais je dois dire que j’ai toujours remarqué que le succès d’André Chénier contrariait Béranger, et, de ce c
59 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321
in appelait, l’autre jour, bête et ennuyeux, et qui n’a pas moins son succès , je ne dirai pas comme s’il était spirituel, car
ans la main, et je l’y gardai. Mais à présent je vais la rouvrir ! Le succès du livre s’est fait sans moi. Le succès de bruit,
ésent je vais la rouvrir ! Le succès du livre s’est fait sans moi. Le succès de bruit, entendons-nous bien ! qui est, du reste
Le succès de bruit, entendons-nous bien ! qui est, du reste, le vrai succès pour la vanité, quand on n’a ni fierté, ni délica
t pas et ne dégoûtent point la masse des lecteurs, comme le prouve le succès de bruit dont je me plaignais au commencement de
60 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »
ever des favoris ; son caractère le forçait à les haïr. Au milieu des succès , il fut malheureux. L’allié de Gustave-Adolphe, e
re même qu’un prince ; mais il fut plus aisé à Louis XIII d’avoir des succès que de la réputation. Loué par une foule d’orateu
ue le caractère seul peut donner du prix aux actions, aux vertus, aux succès même, et que les panégyristes, malgré leurs talen
r la force de son génie, lui soit personnelle ; si, de plus, il a des succès , et que la fortune paraisse lui obéir comme les h
enri IV, qui, affermi sur le trône, suivit ce plan, et le suivit avec succès . Ils conviennent enfin que peut-être dans de vast
61 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »
changement d’inspiration et d’humeur a été ratifié par le public. Le succès est venu d’abord aux écrivains nationaux qui se r
ulement. Il faut donc admettre qu’une cause particulière détermine le succès de ces livres, le succès des révolutions littérai
ettre qu’une cause particulière détermine le succès de ces livres, le succès des révolutions littéraires qu’ils ont provoquées
62 (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103
te dernièrement contre les Romantiques. Je crois inutile de parler du succès d’un tel morceau en un tel lieu. Lorsque les père
resse singulière, et bien digne d’hommes admirés dans Paris, pour les succès de la politique appliquée aux intérêts de la vie
de quelques productions réellement trop pitoyables malgré l’espèce de succès qui a signalé leur entrée dans le monde. On conna
espérer. Examinons le peu d’ouvrages qui, depuis vingt ans, ont eu un succès que chaque jour a confirmé. Examinons Hector, Tib
que j’hésite presque à vous la dire. Les gens d’esprit qui ont eu des succès par des tragédies en vers diront que je suis obsc
outée à un chef-d’œuvre ? Voyez le vol que prend depuis quatre ans le succès du Tartuffe. Sous le Consulat et dans les premièr
Méditerranée. Vous combattez mes théories, monsieur, en rappelant le succès de plusieurs tragédies imitées de Racine (Clytemn
touchantes, plusieurs sentiments d’un effet sûr ; mais peu importe au succès de sa tragédie tant que la règle subsiste. C’est
ans la société de certaines femmes, croit de bonne foi, en voyant les succès de ses camarades et le genre de leurs plaisirs, ê
riand a défendu la religion comme jolie, d’autres hommes avec plus de succès ont défendu les rois comme utiles au bonheur des
ient pas. On s’étonnerait de votre courage ; mais ce serait un pauvre succès pour votre esprit ; car, dès qu’il y a censure da
ont remplies deux heures à l’avance quand on les joue ; en un mot, le succès d’Alfieri, mérité ou non, est au-dessus de tout c
lle noblesse, etc., moins de quatre ans après elles eussent trouvé un succès fou. Mais, dites-vous, mes plaisanteries pouvaien
la sotte vanité des princes de l’Empire23 ! Vous auriez eu d’abord un succès de satire comme Alfieri en Italie. Peu à peu le s
u à peu le système de Napoléon étant bien mort, vous auriez trouvé le succès de Waverley et des Puritains d’Écosse. Depuis la
des arguments bien forts pour espérer. Disposant en grande partie des succès , toujours ces messieurs auront l’idée lucrative d
elle tend, en vienne jusque-là qu’elle pervertisse par d’illégitimes succès cette masse flottante d’opinions dont toujours la
inconvenance à voir un homme obscur examiner un peu quels ont été les succès légitimes ou non de la masse flottante qui compos
ouva là à point nommé pour répondre à nos besoins. De là, son immense succès . Comment faire oublier à nos élèves en Droit ce c
us faire. Par exemple, quel serait, suivant vous, le point extrême du succès du genre romantique ? Faut-il absolument que je m
63 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IX et dernier. Conclusion » pp. 586-601
prit humain à rétrograder, et lors même qu’on aurait obtenu ce triste succès , comment prévenir toutes les circonstances qui po
itude et l’avilissement le plus absolu, qu’on peut les combattre avec succès . Les tremblements de terre de la Calabre, la pest
tances, un but qui console des revers, et ne soumet pas le bonheur au succès . Si la route de la pensée vers le perfectionnemen
a même puisqu’on vous croit la même ; il faut tâcher d’avoir quelques succès nouveaux puisqu’on vous hait encore pour les succ
d’avoir quelques succès nouveaux puisqu’on vous hait encore pour les succès passés ; il faut traîner cette chaîne des souveni
64 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XV. Les jeunes maîtres du roman : Paul Hervieu, Alfred Capus, Jules Renard » pp. 181-195
suicide, précédé ou non de tricherie au jeu, est une solution dont le succès va croissant. Une querelle. Pourquoi ne nous dit-
crivain heureux, et qui mérite de l’être. Dès ses premiers livres, le succès lui a souri, et jusqu’ici il n’a pas trop souri a
livres, le succès lui a souri, et jusqu’ici il n’a pas trop souri au succès . Eh ! oui, les raisons de sa réussite sont obscur
l’écrivain pour vous notifier. S’il n’en va plus de même, du moins le succès , après il est vrai plus d’œuvres accumulées, cont
Et si L’Armature qui parut depuis et qui, ironie, est le premier gros succès de M. Hervieu (Revue des Deux-Mondes, premiers-Pa
65 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « A. P. Floquet »
tout oppressive qu’elle fût pour le faible talent de Bausset, eut un succès réel quand elle parut, et ce succès s’immobilisa
faible talent de Bausset, eut un succès réel quand elle parut, et ce succès s’immobilisa dans l’espèce de considération qu’el
des bégayeurs de sciences apprises, mais non pénétrées. Que sont les succès de collège ? Blé de l’esprit que trop souvent on
t on mange en herbe, c’est la gloire rétrospective des sots. Mais les succès de Bossuet à Navarre furent assez grands pour pré
explique qu’il les eut et qu’il aima à les faire résonner ! Après ses succès du collège de Navarre et en Sorbonne, Bossuet, pr
66 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Ch. Bataille et M. E. Rasetti » pp. 281-294
l’attention publique, ce livre d’Antoine Quérard aurait recommencé le succès de Madame Bovary. La seule raison d’en douter, c’
fois au même miroir. Elle est plus fine que les alouettes… Les grands succès vrais, — car il y a les grands succès faux, comme
e que les alouettes… Les grands succès vrais, — car il y a les grands succès faux, comme celui des Misérables, tenant à des ci
rables, tenant à des circonstances extérieures au livre, — les grands succès vrais sont toujours des impressions fraîches. Ant
t le bouillonnement empêchent d’être un livre à la de Sade, aurait un succès fou chez les singes, si ces messieurs lisaient de
67 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Caractères de La Bruyère. Par M. Adrien Destailleur. »
grossir son livre jusqu’à le bourrer. L’audace lui est venue avec le succès  ; il mettra double et triple charge ; il chargera
our lui le public ; il a les Condé dont l’orgueil le protège, car son succès fait partie de leur amour-propre ; il a Louis XIV
nel comme il l’était, se fût fait une nuée d’ennemis que l’incroyable succès de son livre excitait sans cesse. Lorsqu’on sut q
ts un déchaînement artificiel contre La Bruyère. On essaya de nier le succès et de retourner l’opinion. On prétendit que l’Aca
ses ennemis. Il montre très bien que le complément nécessaire de tout succès est la fureur des médiocres et des jaloux. Plaire
cela ? Je ne sais si vous y trouverez votre compte ; mais, en cas de succès , le produit sera pour ma petite amie. » Le librai
connu tout le prix de son œuvre, ni en avoir pressenti le prodigieux succès  ? » J’aime à croire que La Bruyère pressentait, a
68 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189
ans cette espèce de renaissance qui en est à son troisième hiver, des succès qui, par leur fraîcheur, leur ensemble et leur pl
imant les œuvres d’un répertoire plus moderne, déjà négligé, et qu’un succès solennel avait consacrées une fois. A ce titre la
gne souveraine, Vous seriez à mes pieds, et je suis votre reine. Son succès devant cette salle d’élite a été réel ; à quelque
le, n’eut qu’un petit nombre de représentations, ce qu’on appelait un succès d’estime. On y crut voir pourtant un intérêt de c
le camp des romantiques, s’écrie Étienne Becquet en commençant88 ; le succès de M. Lebrun est un succès de parti, une victoire
écrie Étienne Becquet en commençant88 ; le succès de M. Lebrun est un succès de parti, une victoire des lumières sur les préju
assemblée… » Ceci, pour commencer, n’était pas tout à fait juste ; le succès de M. Lebrun, malgré l’origine de l’imitation, ne
de M. Lebrun, malgré l’origine de l’imitation, ne pouvait être dit un succès allemand, mais bien français. En même temps que l
: Il est des nôtres. M. Lebrun allait être de l’Académie. Depuis son succès de 1820, sa place y semblait marquée avec certitu
qui n’est pas de l’époque de l’échafaud. — Un anonyme, stimulé par le succès de M. Lebrun, fit imprimer en 1820 une Marie Stua
et la pièce, convenablement écoutée, n’a pas manqué d’obtenir tout le succès auquel elle avait droit. On a vivement applaudi,
69 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »
vingt-trois ans partit de Rouen pour Paris, en 1629, pour assister au succès de sa pièce. Le fait principal de ces premières a
un malheur qui a rompu le cours de leurs affections ; mais le mauvais succès ne l’aigrit pas contre sa belle inhumaine, comme
ntiments, J’arrache quelquefois des applaudissements ; Là, content du succès que le mérite donne, Par d’illustres avis je n’éb
nt de rival A qui je fasse tort en le traitant d’égal17. L’éclatant succès du Cid et l’orgueil bien légitime qu’en ressentit
il sortit des chefs-d’œuvre. Nous ne le suivrons pas dans les divers succès qui marquèrent sa carrière durant ses quinze plus
fut pourtant peu après ces triomphes, qu’en 1653, affligé du mauvais succès de Pertharite, et touché peut-être de sentiments
e mêler l’amour à tout, comme La Fontaine Platon. Il semblait que les succès de Quinault et de Racine l’entraînassent sur ce t
pièces. Il devint de plus en plus chagrin et morose avec les ans. Les succès de ses jeunes rivaux l’importunaient ; il s’en mo
70 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 296-302
dans l’étude & la langue de ces originaux. Il n’a pas eu le même succès lorsqu’il a voulu écrire en François ; ses différ
vent apprendre, par son exemple, à se respecter mutuellement dans les succès & dans les malheurs. Il étoit ami de Pélisson
es du même nom, Auteur d’une Tragédie, intitulée Zuma, qui, malgré le succès qu’elle a eu au Théatre, ne figurera jamais que p
71 (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle
de toute intervention directe dans la gestion de leurs affaires. Les succès et les prospérités du gouvernement impérial pouva
crit. On était habitué à des formes de style consacrées par de grands succès  ; il n’était plus possible de disposer aussi libr
ient servilement sur les traces de leur modèle, avec plus ou moins de succès , sans donner à leurs productions une couleur part
les ne furent pas autrement jugées ; quelques-unes obtinrent un grand succès , mais ce ne fut que longtemps après qu’on essaya
e d’assez grandes difficultés pour qu’on n’espérât pas d’y obtenir un succès complet. Sans parler des obstacles que peut prése
nce et l’éducation. Cependant, au milieu des palmes des écoles et des succès précoces de la jeunesse, croissait un homme desti
avec une merveilleuse vivacité. Telle est sans doute la cause de ses succès et de ses erreurs. Cette manière d’envisager tout
ent, par le jugement, la comparaison et l’expérience. Si les premiers succès de Voltaire eussent été moins éclatants, s’ils ne
même temps avec une apparence de justesse et de raison. Cependant les succès de Voltaire allaient toujours s’accumulant, son i
dont l’esprit avait embrassé tant de choses, et presque toujours avec succès , jouissant tranquillement de toute sa renommée ;
tefois une exacte similitude. Ce travail ne fut pas récompensé par le succès . Après Œdipe, où il avait été soutenu par Sophocl
harmes d’une vie facile et épicurienne, les plaisirs de l’amitié, les succès de l’amour-propre ; après, elle s’est entretenue
de l’historien. Cependant son premier essai fut heureux et mérite le succès qu’il a obtenu. Il eut le bonheur de choisir pour
un simple écrivain ; sa vie entière ne devait pas être consacrée aux succès littéraires : il avait un état plein de gravité,
d’un esprit profondément convaincu. Il s’écarta de cette carrière de succès journaliers, de cette vie d’amour-propre qui fait
, et, ne voyant pas les vices fermenter autour de lui, il regarde les succès comme la récompense nécessaire et naturelle des v
ussi se frayer un chemin, et ils s’égarent sans cesse. Mais lorsqu’un succès constant a servi d’exemple, les esprits d’un ordr
is du moins leur nom n’est pas ignoré de leurs contemporains, et leur succès se prolonge parmi quelques-unes des générations s
une révolte contre un pouvoir établi ; c’était une discussion sur des succès que quelques-uns croyaient passagers. Ainsi Volta
aient plus à chercher la grandeur que la vérité ; on obtint aussi des succès en concertant habilement une intrigue compliquée,
t pas une couleur bien déterminée. La comédie fut aussi cultivée avec succès par quelques auteurs de ce moment, et même avec u
ltivée avec succès par quelques auteurs de ce moment, et même avec un succès plus durable ; mais elle avait tout à fait changé
ctateurs le mouvement qui les a inspirés, pour obtenir et mériter des succès . Quelle que soit la forme qu’on donne à une inspi
lui qu’ils voulurent plaire ; ils attachèrent plus d’intérêt à leurs succès , moins à leurs compositions ; non qu’ils s’efforç
princes les flattaient et les honoraient ; ils recherchaient de tels succès avec déférence et respect. Sans doute ils étaient
claire qu’elle est moins profonde. Peu d’écrivains ont obtenu plus de succès . Il réduisit à la portée du vulgaire la science d
articulière fut ingénieusement et clairement établie ; elle obtint un succès extraordinaire. L’Europe presque entière accueill
de zèle et d’amour pour les sciences naturelles qu’il cultivait avec succès , il s’occupait sans cesse de connaître les ressor
nté de cette gloire ; la société où il vivait, le désir d’obtenir des succès plus populaires, l’envie de se montrer universel,
as un qui ne se soit contredit sans cesse. Leur vanité, leur amour du succès les empêchaient, plus encore que le genre de leur
lustre, dissiper leur vie et leurs facultés à obtenir chaque jour les succès séduisants de la conversation, et, bornant à cet
nions avant de les répandre ; il doit ne plus rechercher les frivoles succès de la mode. L’étude et la méditation doivent le p
e qui honore à la fois l’écrivain et ses admirateurs, c’est qu’un tel succès est dû en partie à des opinions plus nobles, à un
ables. Mais il y a quelque chose de plus surprenant encore : c’est le succès d’une pareille entreprise ; c’est d’avoir persuad
pratique plus ou moins industrieuse, il ne faut pas espérer de longs succès . Si l’on veut y prendre garde, on s’apercevra que
e devait être la comédie. Dans la tragédie, deux écrivains eurent des succès qui leur survivent encore. Lemierre se fit remarq
rieur dans l’art dramatique ; mais son talent se déploya avec plus de succès dans une autre carrière. Il n’avait pas assez de
aconter et de peindre avec vérité. Aussi n’obtint-il jamais autant de succès que par ses Contes moraux, qui retracent avec un
affectation, et qui ne sont pas lisibles actuellement, eurent quelque succès dans leur nouveauté, parce qu’ils se trouvèrent e
poésies légères ; mais sa renommée repose presque uniquement sur les succès qu’il a obtenus dans la critique. Pendant toute s
s de cette école, c’est l’abbé Raynal qui eut le plus de renommée. Le succès plus que le mérite de l’Histoire des deux Indes,
’y dévouaient avec patience, pour l’amour d’elle, non pour l’amour du succès . En même temps ils avaient acquis une saine criti
re. Les factums des avocats et les discours des magistrats eurent des succès aussi universels que les livres des gens de lettr
ayer de l’arrêter. On avait voulu susciter un parti qui s’opposât aux succès des littérateurs dont on redoutait l’influence. Q
ulière, sut prendre pour alliée l’opinion générale et obtint ainsi un succès qui eut toute la vivacité de la mode. Ses mémoire
acilité et de l’élégance : son activité s’essaie à tous les genres de succès  ; il les obtient presque tous, et souvent il les
dans le commencement du siècle, ont procédé avec patience, mais sans succès éclatants, deviennent tout à coup un haut titre d
us répandues et plus utiles. La nouvelle métaphysique aide à tous ces succès  ; elle est entièrement conforme à l’esprit des sc
72 (1901) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Deuxième série
es articles complaisants, ne doivent pas vous donner le change. Votre succès a été nul ; car en pareille matière les chiffres
i promis d’être franc : si les Réputations littéraires n’ont eu aucun succès , la vraie cause n’en est point, je le dis comme j
; c’est tout simplement parce que les circonstances extérieures ou un succès précédemment obtenu n’avaient pas donné à leur au
vre, en sorte que mon hypothèse implique contradiction. À défaut d’un succès précédent, toute espèce de circonstance extérieur
un pseudonyme, ils ont été réunis ensuite en un petit volume dont le succès aurait été immédiat et vif, si j’avais eu l’audac
indre indignation que nous lirions aujourd’hui dans l’histoire que le succès de Poisson et de Boursault balança le sien et qu’
la mode. Il est bien vrai, comme l’a dit Renan, qu’« un livre n’a de succès que quand il répond à la pensée secrète de tous »
cres. C’est un bien téméraire oubli des lois les plus élémentaires du succès , d’espérer que, parce que nous avons du mérite, n
ui méprise le premier risque de ne jamais commencer à vivre. Quand un succès (ce qui arrive souvent) est aussi éphémère que vi
où une main ferme les conduit. Le public, qui fait les chutes et les succès , tient les lisières. » Sainte-Beuve prétend que «
e, lui aussi, que le public existe et qu’il est vraiment l’auteur des succès et des chutes. J’ai consciencieusement exposé les
utorité que les salons. Montesquieu dut à Madame de Tencin le premier succès de l’Esprit des lois, dont elle acheta un grand n
e thermomètre de l’opinion que je pourrai savoir au juste quel est le succès de mon ouvrage. » Aujourd’hui, sur le succès prop
oir au juste quel est le succès de mon ouvrage. » Aujourd’hui, sur le succès proprement dit d’un ouvrage, j’entends sur sa ven
e Planche, de Nisard, de Veuillot, de Mérimée, avec beaucoup moins de succès que Voltaire, parce que sa grosse imagination n’e
reproche rien, puisqu’il peut se dire qu’en vérité il a collaboré au succès de l’oeuvre par son nom. La seule ombre au tablea
re, l’amitié d’un critique puissant qui se dévoue par enthousiasme au succès de son œuvre, il faut qu’il fasse lui-même ou que
t la prétention aussi vaine qu’orgueilleuse de ne point se soucier du succès de leurs ouvrages, je persiste à soutenir que, s’
mal compris certaines conditions inférieures, mais indispensables, du succès  : « Son mérite me paraît supérieur à sa renommée.
dans le monde par ses défauts autant que par ses qualités, et que le succès tient à une juste proportion entre les uns et les
de fraudes. Un de ses tours les moins malhonnêtes est de préjuger le succès , en le suscitant par cette anticipation, s’il est
rai, comme Guichardin l’avait observé, que les habiles gens créent le succès par la seule affirmation, souvent réitérée, qu’il
joue. L’imagination continuant son travail, au bout de trois jours le succès se change en triomphe. L’auteur nouveau livre au
s satiriques. Les indiscrétions et les clefs firent bien plus pour le succès immédiat du livre que la portion de vérité univer
unique d’écrivains, tous ceux qui tiennent une plume ont cure de leur succès personnel ; ils veulent vivre, c’est-à-dire laiss
c’est un masque dont nous couvrons l’éclat de notre mérite et de nos succès , afin de nous les faire pardonner ; c’est aussi u
de toutes les hontes dont souillent leurs ouvrages les industriels du succès . Construis dans ton imagination les excellents ar
l’opposition et l’indifférence. L’opposition ! mais c’est, après le succès immédiat, avant ce succès, pour mieux dire, la pl
rence. L’opposition ! mais c’est, après le succès immédiat, avant ce succès , pour mieux dire, la plus heureuse fortune que pu
pu vouloir dire que l’artiste dramatique doive rester indifférent au succès immédiat, qui est, pour lui plus que pour aucun a
fait d’expérience, certaine réflexion qui console les auteurs dont le succès n’a pas égalé le mérite qu’ils s’attribuaient. « 
rde comme néant tout ce qui est en dehors de l’œuvre en elle-même. Le succès , le temps, l’argent et l’imprimerie sont relégués
a gloire étant la même chose qu’aspirer à la vie, être indifférent au succès , à la publicité, à l’impression, c’est une espèce
« Il n’est pas sain, dit Renan, de parler tant que cela de gloire… Le succès vient quand on ne le cherche pas, il ne vient pas
man de Rudyard Kipling76 : « Ai-je tort de tâcher d’obtenir un peu de succès  ? » — « Oui, répond Dick, parce que vous tâchez.
répond Dick, parce que vous tâchez. Un bon ouvrage est une chose, le succès en est une autre. Elles n’ont point de rapport né
succès en est une autre. Elles n’ont point de rapport nécessaire. Le succès n’appartient pas à l’auteur d’un bon ouvrage comm
— ou d’un siècle — que l’avenir n’a point ratifiés. Le plus éclatant succès dramatique de tout le xviie  siècle fut celui de
tous les soirs pendant près de six mois. Retirée subitement en plein succès , la pièce ne fut jamais reprise. — Le Cyrano de B
issance durable et tranquille de son portefeuille. Le troisième grand succès de la scène française, si l’on compte celui du Ci
’Œdipe Roi du vieux Sophocle est, avec toute sa barbarie, une pièce à succès . Dans le choix arbitraire qui fait que telle pièc
implanta en France par une circonstance purement matérielle, quand le succès du Cid ayant attiré au théâtre du Marais un conco
it Lessing. Dans le roman, le Siegwart de Miller balança longtemps le succès de la Clarisse de Richardson96. Dans tous les gen
uteurs dramatiques du xviie  siècle, celui qui obtint les plus grands succès et qui gagna le plus d’argent. Il commença par éc
iquée, invraisemblable et romanesque, qui fut le plus éclatant de ses succès , et des succès du siècle. En 1670, c’est Racine q
mblable et romanesque, qui fut le plus éclatant de ses succès, et des succès du siècle. En 1670, c’est Racine qui était à la m
rt de la Voisin, il aurait pu encore obtenir « un des plus prodigieux succès du siècle » ; mais le coup de génie fut de la dev
l’œuvre avec le mauvais goût de l’époque, est toute l’explication du succès extraordinaire de Timocrate. Bien qu’il n’eût ni
Il atteignit, après une longue vie de travail soutenu et de brillants succès , le bel âge de quatre-vingt-quatre ans. C’était u
tte, arrivant en France, fut une représentation de l’Inconnu, dont le succès durait depuis plus d’un siècle. De la tragédie du
e, des initiatives les mieux imitées. Telle chose qui a eu un immense succès peut n’avoir eu aucune célébrité : par exemple, u
tion se conduit comme un fou d’espèce vraiment dangereuse, puisque le succès de sa révolte entraînerait un tel remue-ménage qu
uin 1899. L’illusion est au fond de tout notre effort littéraire. Le succès contemporain est une loterie ; l’idée de la gloir
ithéâtre pour lequel nous travaillons et qui nous jugé, puisque notre succès , c’est-à-dire notre vie, consiste dans l’encourag
uvera autour de lui peu de sympathie. Plus qu’insuffisants pour notre succès personnel, nos écrits, bien loin d’y servir par e
ere merendo. Voilà, dans notre entourage immédiat, les conditions du succès dont nous pouvons jouir pendant la vie ; ce ne so
a frontière ; elle peut savourer la violente illusion de voir dans ce succès barbaresque la promesse et l’image d’une justice
t trente-huit ans, et il ne fit pas un long siège de la fortune : son succès fut un coup de foudre. En règle presque absolue,
ité, c’est la vie même, c’est une des formes les plus authentiques du succès . Elle n’est pas moins douce au cœur de l’artiste
entre le siècle où nous sommes et ce qui était encore la condition du succès il n’y a guère plus de cent ans. Mais enfin, si l
mes et hautaines jouissances qui peuvent être supérieures à celles du succès le plus éclatant. Avec quel triomphant mépris de
ges. Nous cesserons de regretter, c’est-à-dire de désirer encore, les succès que nous n’avons pas obtenus. Nous en sentirons l
des commissions ministérielles, qu’il ne faut point confondre avec un succès de vente mondaine. Ô naïfs professeurs, ne vous g
ans valeur objective, sans aucune des qualités solides que les grands succès récompensent ; n’ayant, pour se consoler, que la
e, les Billets de la Province de Michel Colline ont eu un assez grand succès  ; mais de quelque nom que le volume eût été signé
73 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Ernest Feydeau » pp. 106-143
des cornes de cerf. VII C’est une chose terrible qu’un premier succès . S’il est mérité, il oblige à un succès plus gran
chose terrible qu’un premier succès. S’il est mérité, il oblige à un succès plus grand, sous peine de tomber de la hauteur qu
bien, va faire ce petit compte. C’est avec Daniel qu’il va payer son succès de Fanny, et je crois qu’il le paiera cher. C’est
succès de Fanny, et je crois qu’il le paiera cher. C’est qu’aussi le succès de Fanny a été par trop grand ! Il a été presque
la peine de faire tant de bruit ? Cependant le bruit s’était fait. Le succès a été des plus sonores, et qui l’eût contesté l’e
bonne volonté, qui portent à dos tous les pavois, ces crocheteurs du succès  ! Au bruit littéraire, il s’est même ajouté un au
uise des hommes qui n’ont pas le droit d’avoir une pudeur. Tel fut le succès de Fanny. Que si aujourd’hui je rappelle ce premi
ans Daniel ; car M. Feydeau fait exclusivement dans le plaqué, et ses succès ne peuvent guère être plus durables que ceux des
émerveillants, mais éphémères, d’un art sans conscience. Ce sont des succès de plaqué. Seulement voyons si son similor byroni
ns habile, pourra toujours recommencer avec une inépuisable chance de succès , tout le temps que les hommes seront ce qu’ils so
74 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VIII. Quelques étrangères »
« comme l’air à ses poumons ». Et, en effet, ce misérable poursuit le succès avec une âpreté qui ne recule devant aucun moyen.
es et il ne rêve pas uniquement aux bravos de la foule. Une fièvre de succès , de plaisir et de domination aussi ardente que ce
rais cru impossible : il m’a rendu un instant Adolphe sympathique. Le succès d’Annunzio, plagiaire impuissant à ordonner ses v
rait à la parodie et il ferait sans le savoir un Homère travesti. Son succès immédiat n’en eût peut-être pas été diminué : bea
ubert a réussi et doit périr pour les mêmes raisons qui expliquent le succès et la ruine de l’épistolier Jean-Louis Guez de Ba
75 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Prosper Mérimée. » pp. 323-336
btint dans la littérature de son pays une originalité relative, et ce succès de nouveauté qui est au succès du talent ce qu’es
n pays une originalité relative, et ce succès de nouveauté qui est au succès du talent ce qu’est à un cerf-volant brillant et
des compositions de M. Mérimée a été une raison de plus dans ce vieux succès sur lequel il vit toujours et qui ne lui a jamais
s et qui ne lui a jamais été marchandé. Une autre raison encore de ce succès chez le peuple de vaudevillistes, que nous avons
e pauvreté de leur esprit, et de petits critiques à la suite… de tout succès ont dégagé une poétique de ce qui n’était qu’une
76 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215
par M. M. Parfait & d’Abquerbe, 1756. 7. vol. in-12. a eu peu de succès , parce qu’il y a beaucoup plus de choses ennuyeus
ues qui ait réussi dans les pays étrangers, & qui ait eu un grand succès en France. C’est le premier de ses titres poétiqu
peu dramatique ; cependant M. le Franc l’a mis sur le théâtre avec un succès distingué. Le style de sa piéce est pur & cou
r que ce jeune Poëte, marquera les pas de sa carriere par de nouveaux succès . Le Siége de Calais de M. du Belloi, a intéressé
laisante, semée de traits neufs, bien conduite & bien écrite. Son succès fut éclatant, & on ne s’en lassera jamais au
pas parfaites, elles se font lire avec plaisir. La plûpart ont eu du succès à la représentation. On y reconnoît en général le
nd plaisir, & elles auroient eu sans doute à la représentation le succès qu’elles ont eu à la lecture. L’auteur a accompag
es Arts. La destinée de Quinault, le premier Poëte qui travailla avec succès pour la scène lyrique, fut bien différente. Ce fu
é en 1689. ; Enée & Lavinie en 1690. Le premier eut le plus grand succès  ; il le méritoit. La versification avoit tout ce
art. Depuis Rousseau, aucun Poëte n’avoit touché la lyre avec plus de succès . L’auteur réunit la sagesse des plans & la ch
ur qui se meconnoît, faute de se regarder avec assez d’attention. Les succès de la Fontaine exciterent l’émulation de ses cont
imé étant à la fois voluptueux & satyrique, devoit avoir un grand succès , il flâtoit deux des plus grandes passions des ho
77 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »
1 novembre 1670 ; elle eut d’abord plus de trente représentations, un succès de larmes, des brochures critiques pour et contre
endamment des circonstances particulières qui favorisèrent le premier succès , et sur lesquelles nous reviendrons, il faut reco
s des recettes ne répondent pas tout à fait à cette haute renommée de succès . Il faut croire à ce succès pourtant, d’après l’i
pas tout à fait à cette haute renommée de succès. Il faut croire à ce succès pourtant, d’après l’impression qui en est restée 
31. L’Année littéraire (1783, tome I, page 137) constate un certain succès et en parle comme nous le ferions nous-même, en l
succès et en parle comme nous le ferions nous-même, en l’opposant aux succès plus bruyants du jour. Il put encore y avoir, que
78 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
t le plus sensible à leurs maux. Toujours les rois sont jugés par les succès , et le contraste de la misère présente obscurcit
erche trop à se venger de cette admiration. On fut trop ébloui de ses succès  : on est trop frappé de ses fautes. La balance de
e toutes les fois qu’on fait de grands efforts, il ne peut y avoir de succès que ceux qui sont rapides, parce que les moyens e
llant de Richelieu, retrouvés ensuite par Fénelon, et développés avec succès dans ce siècle, où les grands besoins font cherch
s de carnage. Ainsi, de quelque côté qu’on jette les yeux on voit des succès et des malheurs ; on voit de grandes vues et de g
tout ce qui a été, et seule avec elle-même, apprécie les crimes, les succès , les victoires, et toutes ces tristes grandeurs h
79 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 493-499
e M. de la Chaussée, c’est qu’il est le premier qui ait présenté avec succès ce genre bâtard sur notre Théatre. L’accueil fait
titude. Il fait juger des choses par les principes, & non par les succès  ; il se rappelle, dans ces momens de délire génér
M. de Voltaire ne fasse pas loi dans le genre comique, par le peu de succès de toutes ses Comédies, il grossit donc la foule
80 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Eugène Chapus »
et une aristocratie si naturelle qu’ils doivent longtemps manquer le succès dans une société positive comme la nôtre, enragée
est devenu gros de ce qui était fin autrefois. Oui ! ils manquent le succès pendant longtemps, et c’est leur gloire. Mais que
age, ne franchît pas les limites de cette société et y concentrât son succès . Heureusement il n’a rien été de tout cela. Chapu
81 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite et fin.) »
publication de la première partie de Don Quichotte (1605). Le prompt succès de cette première partie décida l’auteur à se rem
aventures. » Il ne s’apercevait pas en parlant ainsi, que par son gai succès de Don Quichotte il allait rendre son succès séri
t ainsi, que par son gai succès de Don Quichotte il allait rendre son succès sérieux impossible ; il tirait d’avance sur son f
que et douloureuse12. II. Je n’ai plus qu’à esquisser l’historique du succès de Don Quichotte parmi nous, et de sa fortune en
f de tout le monde ? Les diverses raisons qu’on pourrait trouver à ce succès si prompt et si universel de Don Quichotte seraie
aturel, en effet, et de plus indiqué, ce semble, que de rapprocher ce succès de Don Quichotte en Espagne ou en France du grand
approcher ce succès de Don Quichotte en Espagne ou en France du grand succès qu’avait eu le Cid, d’opposer l’un à l’autre, de
82 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Balzac. » pp. 443-463
les plus réelles dans l’ordre du roman intime. La clef de son immense succès était tout entière dans ce premier petit chef-d’œ
ne première fois, si bien deviné. Si rapide et si grand qu’ait été le succès de M. de Balzac en France, il fut peut-être plus
t que vrais. Oui, M. de Balzac a peint les mœurs de son temps, et son succès même en serait une des plus curieuses peintures.
e qui s’y mêle à la réalité, et qui de près en compromettait le plein succès auprès des esprits difficiles, disparaissait ou m
. M. de Balzac parle encore quelque part de ces artistes qui ont « un succès fou, un succès à écraser les gens qui n’ont pas d
parle encore quelque part de ces artistes qui ont « un succès fou, un succès à écraser les gens qui n’ont pas des épaules et d
ans la paresse : « Redevenu artiste in partibus, il avait beaucoup de succès dans les salons, il était consulté par beaucoup d
83 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
par le talent. La mère de Mme Émile de Girardin présida longtemps aux succès et à la renommée poétique de sa fille ; elle en r
celle de notre jeunesse, de notre première ivresse et de nos premiers succès  : il se fait là au fond de nous-mêmes un mélange
au premier rang, je veux dire l’esprit, les talents, la louange et le succès qui en découlent. On la voit liée de bonne heure
Son esprit si vif, si gai dans le grand monde, où l’ironie a tant de succès , était d’un faible secours dans une société intim
t eu affaire. La Duchesse de Châteauroux, particulièrement, obtint du succès dans le public ; ce n’est que nous autres critiqu
omique, soit au Théâtre-Français, furent représentées avec un certain succès . On se souvient à la Comédie-Française du Marquis
point pour elle ni pour ses ouvrages ; elle ne la mettait que dans le succès de ses proches, de ses entours ; quant à elle-mêm
84 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Appendice » pp. 511-516
re actes”, a soit “en moins de quatre actes”, et qui, ayant obtenu un succès , pouvaient de plus prétendre avoir satisfait, sel
particulièrement attirée vers un ouvrage qui lui était signalé par un succès vif, dû à un agréable entrain, à une facilité de
, avant tout, d’un ouvrage qui lui était désigné par le plus brillant succès , par la jeunesse et la maturité du talent, et qui
rage en cinq ou en quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès à Paris, pendant le cours de l’année, sur tout au
85 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
a route présente de la variété sans crainte de vicissitudes, dont les succès ne peuvent être suivis de revers. Elle vous fait
la spiritualité de l’âme, rencontre toujours quelques instants où ses succès même le font douter de ce qu’il affirme. L’homme
issance de caractère pour se déterminer aux premiers essais, mais les succès qu’ils assurent deviennent une sorte d’habitude,
r c’est l’obstacle de quelques difficultés qui ajoutent au plaisir du succès . Le pur amour de l’étude ne met jamais en relatio
86 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462
examiner. Le livre de M. Cousin, sur la duchesse de Longueville, a un succès incontestable. Mais la Critique, sous peine d’êtr
s peine de ne voir que la moitié des choses, a droit de regard sur le succès autant que sur les compositions qui l’obtiennent
en ! c’est là justement ce qu’il importe de dire, nous croyons que le succès de Mme de Longueville, succès qui, du reste, vaut
il importe de dire, nous croyons que le succès de Mme de Longueville, succès qui, du reste, vaut le livre, peut s’expliquer tr
ies. Et ce n’est pas tout. Il est une raison plus puissante encore du succès que nous voulons juger : c’est la réaction, en pl
limes distractions, nous aurons une explication très satisfaisante du succès actuel de la Mme de Longueville de M. Cousin. Et
Et nous disons actuel, en appuyant sur le mot et sans crainte. Un tel succès ne peut durer. Le livre en question, s’il continu
ais, pour retrouver, dans quelques années, les traces de son éphémère succès d’aujourd’hui ! Et ce que nous affirmons là, on l
toute la vie de Mme de Chevreuse, qu’on pourrait appeler le vice sans succès  ! Tête de linotte qui se trompa sur tout, sur les
87 (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées
s du baron de Fœneste, des Odes de Ronsard7, cela prouve seulement le succès immédiat de ces œuvres qui ne cessèrent durant pl
ise. Molière était fort immoral en son temps, et c’est ce qui fit son succès près d’un public qui n’avait que le choix, à ses
dent notre vue. Cela rassure les muscles, cela calme le pouls. Le succès et l’idée de beauté En un de ses Paradoxes, où
enhauer, M. Max Nordau a dessiné le plan machiavélique d’une école du succès . On y enseignerait la rebours de la morale usuell
lent l’enseignement dès l’adolescence ; de jeunes hommes se vouent au succès comme d’autres à l’apostolat ou à la gloire. Sont
es yeux perdus dans un océan de songes et de niaiseries. Ce serait le succès . Le succès a quelque chose de précis qui calme et
dus dans un océan de songes et de niaiseries. Ce serait le succès. Le succès a quelque chose de précis qui calme et qui nourri
nourrit. C’est un repas. C’est un fait. C’est le poteau d’arrivée. Le succès est un fait en lui-même et en dehors de l’œuvre o
joies que celle de l’avidité désaltérée. Il se trouve en somme que le succès lui a donné raison, et, toutes recherches dépisté
out au moins faudrait-il le ranger dans cette catégorie d’art dont le succès est le seul et unique but et qui tient beaucoup m
rt et en particulier de celles qui appartiennent à la littérature. Le succès donc est un fait, mais, pour la catégorie d’actes
ge pas l’essence même de l’acte. En cela je comparerais volontiers le succès à la conscience, flambeau qui s’allume en nous, é
marche du train qui passe. La conscience ne détermine aucun acte. Le succès ne crée pas une œuvre, mais il la met en lumière,
lu écrite par Racine sur le plan de Pradon. C’est absurde ; mais tout succès a une cause. La cabale n’explique rien. La duches
faut écarter la honte, et tenir pour indifférentes les injures. Tout succès attise le feu de la haine et rend plus épaisse la
t une opinion, et les injures, et les mots qui jettent l’infamie ; le succès est un fait. La duchesse de Bouillon ne pouvait c
nc autour d’une illusion raisonnable que se fit la cristallisation du succès , et les beaux esprits n’eurent pas à rougir de le
e fut jouée que sept fois ; le public avait compris : il obéissait au succès , comme les chiens au sifflet. C’est que le succès
s : il obéissait au succès, comme les chiens au sifflet. C’est que le succès , même organisé par des moyens frauduleux, exerce
ièces décidément médiocres et dédaigner les plus belles. C’est que le succès , et surtout pour les œuvres de théâtre, peut naît
ord, car au Sud ils ont plus de finesse — n’hésitent jamais devant le succès . Quel est le poème dramatique dont le succès a dé
ésitent jamais devant le succès. Quel est le poème dramatique dont le succès a dépassé les enthousiasmes mêmes du Cid et d’Her
évoré une partie des petits carrés. En ce brouillard de nos idées, le succès s’allume comme une lune électrique. Quelque chose
uisque la beauté n’est aucunement, en principe, exclue des chances du succès . Il ne faudrait point parier pour la beauté, il s
belle ait été aussi celle que les hommes ont le plus fêtée. Alors le succès est adorable, ainsi que le soleil qui vient à pro
ans bras avant que M. de Marcellus l’eût fait sourdre des abîmes ? Le succès est pareil à la lumière du jour et, encore un cou
pait. Il y a une autre considération qui augmente encore la valeur du succès  ; c’est que si le but de l’œuvre d’art est de pla
osophie chrétienne des finalités. Le but de l’art étant de plaire, le succès est tout au moins un commencement de preuve en fa
ion, le peuple à genoux baisse la tête, prie et croit. L’œuvre que le succès exalte n’est pas choisie moins au hasard que l’ho
et que, toujours en principe, elle ait de bonnes raisons à opposer au succès , quel qu’il soit. S’il y a une esthétique, cela n
l s’agit d’ouvrir et de passer au scalpel. La sensibilité qui cède au succès ou qui le provoque est fort intéressante ; mais i
s mépriser tout à fait et tout d’abord la sensibilité qui s’oppose au succès et qui nie l’œuvre heureuse en tant qu’œuvre bell
la beauté des œuvres et leur déférer cette qualité. La foule crée le succès  ; la caste crée la beauté. C’est équivalent, si l
hiérarchie est celle de l’intensité. Or, il n’est pas douteux que le succès d’une œuvre d’art n’augmente fortement sa puissan
le, cette croyance très naturelle que toute œuvre est belle, qui a du succès , et que les chutes sont toujours méritées et les
édains. En somme, ce que la caste appelle beauté, le peuple l’appelle succès  ; mais il a appris des aristocrates, ce mot vraim
er la qualité de ses plaisirs. Cela n’est pas tout à fait illégitime, succès et beauté ayant une origine commune dans les émot
ilieu, à la mode. Il y a une beauté de passage aussi précaire que les succès d’engouement. Une œuvre d’art vantée par la caste
e de l’œuvre délaissée par la caste et acclamée par le peuple. Car le succès est un fait dont l’importance croît avec la pouss
aisse froid, et voilà tout. Le type moyen est celui qui détermine les succès en art ; il faut plaire au type moyen, il faut l’
sonné des œuvres qui furent successivement élues par cette caste. Les succès s’élaborent dans la rue ; la gloire sort des céna
groupe esthétique on voit donc sans cesse opposées les célébrités du succès . Il est facile de duper le peuple en lui montrant
orage d’émotions. On chercha à le détourner ; il était trop tard, le succès était venu. Plus une œuvre reçoit d’admirations,
té de toute émotion esthétique, quelle que soit sa source, et de tout succès , quelle que soit sa qualité ; mais on me croira v
. Ainsi, l’ignorance du mécanisme psychologique de l’enfant assure le succès de l’éducatrice. Ce langage que l’enfant tient to
plaires, et moins, se sont nécessairement usées en proportion de leur succès . 9. Opera et fragmenta veterorum poetarum latin
88 (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537
d’y substituer les surprises d’un vers à effet, et visent aux petits succès , aux petites merveilles du détail, funestes au gr
il n’est point sans génie ; Il a tous les talents qui font les grands succès  ; Mais enfin, malgré lui, ce langage français, Si
it à être tranchée par un grand exemple, quelque poème achevé et d’un succès décisif. Nous n’en sommes pas là, et c’est dans l
s d’une idée émise par Chênedollé, qui aimait à expliquer le médiocre succès du Génie de l’Homme (un autre Hermès, achevé celu
pe même des choses. L’idée de l’évolution par exemple, appliquée avec succès dans certaines parties de l’histoire de la nature
re, bien peu assurées de leur avenir, mais enivrées de leurs premiers succès , enhardies à tout renouveler et, en attendant, à
tirer un brillant parti pour son inspiration et l’occasion d’un grand succès , montrant par son exemple que la rénovation de la
it réussir et aussi ce qui lui a manqué pour réussir complètement. Un succès , même incomplet, cherché et obtenu à cette hauteu
pathie, un examen approfondi. Depuis longtemps déjà, non content d’un succès rapide qui eût enivré tant d’autres et qui avait
ère sincérité. Pourquoi donc, malgré tant d’efforts et de mérites, le succès est-il resté douteux ? Pourquoi nous-mêmes, malgr
entraînante ; de confiance il applaudit, et il devient l’ouvrier d’un succès , même quand il n’en connaît pas bien les hautes e
89 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228
ure qui dure jusqu’à une heure du matin. Tous les éléments d’un grand succès . Une pièce amusante, des caractères délicatement
ralement en littérature, je fais des fours, mais même, quand j’ai des succès , mes succès me nuisent. C’est ainsi qu’à propos d
littérature, je fais des fours, mais même, quand j’ai des succès, mes succès me nuisent. C’est ainsi qu’à propos de l’édition
, le principal commis de Didot, me dit : « Savez-vous que votre grand succès a nui à la vente de nos autres volumes d’étrennes
a Roumestan, répétition qui ne laisse pas un moment douter d’un grand succès . Et nous voilà, avec Daudet, dans la loge de Siso
nerveux de son dos. Mais le public est empoigné au second acte, et le succès va grandissant, et tourne au triomphe à la fin de
à jamais congé de lui. » Ah ! le théâtre ! Je croyais à un incontesté succès de Numa Roumestan, et voici qu’en dépit des appla
uvais effet produit par le jeu dramatique de Mounet, et estime que le succès se bornera à une trentaine de représentations. Et
es femmes, se trouvant à une soirée de Morny, peinture qui a un grand succès près du mari et de la femme, je dis à Daudet : « 
Il me parle de son incertitude dans la bonté de ses œuvres, dans son succès , dans son avenir, comparant ce timide et malheure
ur. Un sentiment s’affirmant chez moi d’une manière bien positive. Un succès au théâtre, ne vaut pas les embêtements, et l’émo
applaudissements, par l’émotion d’une salle vraiment remuée… C’est un succès à tout casser. Et sait-on d’où vient le succès de
iment remuée… C’est un succès à tout casser. Et sait-on d’où vient le succès de cette pièce, effet que je n’avais pas prévu à
90 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LX » pp. 231-236
LX Ce 6 juillet 1844. procès lacoste. — madame lafarge. —  succès malsain de cour d’assises. — prétendue découverte
licité des cours d’assises va de pair avec les romans-feuilletons. Le succès des Mystères de Paris est du même ordre que celui
ressembler : ce qu’il fait. Se peut-il que ce soit au lendemain d’un succès d’Antigone que l’on coure à Donon-Cadot ? Sont-ce
91 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre III. De la comédie grecque » pp. 113-119
de telles mœurs, qu’il faut connaître pour obtenir dans la comédie un succès populaire : les pleurs sont pris dans la nature,
sur les faits contemporains, sont des plaisanteries de famille et des succès d’un jour, qui doivent ennuyer les nations et les
’est un écueil pour les pièces de théâtre des peuples libres, que les succès qu’on obtient, en mettant en scène des allusions
92 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
éveloppement intellectuel, c’est que le genre théâtre est condamné au succès , au succès immédiat. Il me paraît contraire à tou
t intellectuel, c’est que le genre théâtre est condamné au succès, au succès immédiat. Il me paraît contraire à tout ce que no
— et qui, en général, ne sont pas ceux qui obtiennent les plus grands succès d’argent — masquent cette faillite du théâtre con
essaie de le réouvrir en son vaste Odéon où nous voyons avec joie le succès récompenser enfin son inlassable effort, et que M
’œil, la chair de poule ou la chair de p… Hormis cela, n’attendez nul succès . Ne faites aucun fonds sur vos contemporains. N’e
as une quantité de romans détestables, qui obtiennent les plus grands succès  ? Je ne vois pas pourquoi l’« amour de la lecture
isque tout augmente. Mais la passion de la lecture aussi : témoin, le succès des nombreuses collections de romans à prix rédui
devenues, comment même s’appelaient, par exemple, toutes ces pièces à succès qui remplirent de leur triomphe la saison de 1857
Le Théâtre et le Livre « L’intéressante revue Les Marges s’émeut du succès toujours croissant du théâtre contemporain et ell
i, « que sont devenues, comment même s’appelaient toutes les pièces à succès qui remplirent de leur triomphe la saison de 1857
93 (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -
iste en ce moment plusieurs autres poètes qui cultivent avec un juste succès les quatre genres que nous venons de citer ; mais
traité d’ennuyeux ou de ridicule, et les bougies n’éclairent que les succès du bel esprit et des grâces fardées. Honneur donc
France est toujours la reine des nations ; c’est que, nulle part, les succès ne font autant de bruit ; c’est qu’une jeunesse a
même le plus sûr moyen d’avoir un peu plus tôt ou un peu plus tard le succès populaire : car la pensée de quelques hommes supé
tre de nouvelles combinaisons de plaisirs, de nouvelles conditions de succès deviennent nécessaires. Nous en sommes là aujourd
s a données pour nouvelles ? combien eu est-il qui ont survécu à leur succès  ! le compte ne serait pas difficile à faire. Avou
poète. Le Paria est l’ouvrage de M. de la Vigne qui a eu le moins de succès , et qui lui fera le plus d’honneur. Une autre tra
ne autre traduction de Schiller, qui rappellerait sans aucun doute le succès de Marie Stuart, c’est le Guillaume Tell que Pich
iscussions animées pour tous, quand l’oubli pèsera sur la plupart des succès d’aujourd’hui. Il est temps de dire un mot du sty
près notre profonde conviction, sans nous occuper du plus ou moins de succès des ouvrages que nous estimons, sans chercher à f
94 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
, mais continuelle, de l’esprit humain dans la philosophie, et de ses succès rapides, mais interrompus, dans les arts. Les ouv
Tant d’événements décidés par la force, tant de crimes absous par le succès , tant de vertus flétries par le blâme, tant d’inf
intellectuelles. Si les Français cherchaient à obtenir de nouveau des succès dans la carrière littéraire et philosophique, ce
serait un premier pas vers la morale ; le plaisir même, causé par les succès de l’amour-propre, formerait quelques liens entre
enrichi de ses dépouilles. Elle n’a plus d’intérêt commun avec leurs succès  ; ils ne lui font éprouver que le sentiment de l’
n indécise et blasée, l’admiration profonde serait impossible, et les succès militaires même ne pourraient obtenir une réputat
rtante des travaux intellectuels ; mais leurs découvertes, mais leurs succès n’exercent point une influence immédiate sur cett
e qui frappe l’imagination, c’est la décision de la fortune, c’est le succès de la valeur. En gagnant des batailles, on peut s
95 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Le président Hénault. Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan. » pp. 215-235
it, des grâces, de la délicatesse et de la finesse. Il cultivait avec succès la musique, la poésie et la littérature légère. S
ans ce portrait sorti d’une plume amie tout ce qui peut expliquer les succès et la réputation du président dans le monde et en
main. Hénault, sur son siège, pouvait sourire et jouir à bon droit du succès de sa pièce : elle avait mieux réussi cette fois
d’être assez joli, le discours de M. de Morville eut beaucoup plus de succès que celui du président et l’effaça même dans l’op
âce à la position sociale de l’auteur, obtint à l’instant beaucoup de succès et un succès mérité : Hénault, fameux par vos so
tion sociale de l’auteur, obtint à l’instant beaucoup de succès et un succès mérité : Hénault, fameux par vos soupés Et par v
ore fait le reproche : c’était tout au plus un ridicule par le peu de succès  ; mais le principe n’en est peut-être pas crimine
96 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — I. » pp. 279-295
se nouvelle et un progrès social dans la science qu’il cultivait avec succès  ; il contribua plus que personne en son moment à
ir se réfléchir en autrui, il ouvrit des cours qui eurent beaucoup de succès . C’est ici qu’il convient de le peindre dans sa j
tre de se distinguer… Vicq d’Azyr avait gardé, même au milieu de ses succès académiques, un vif sentiment de ces premiers cou
de sympathie. Dans son éloge de M. de Lamure, Vicq d’Azyr parlant des succès de ce professeur de Montpellier, raconte que lors
ssa Vicq d’Azyr veuf, et libre de nouveau, ce qui ne nuisit pas à ses succès dans le monde : mais il avait acquis l’amitié de
oges. À les lire aujourd’hui, on a besoin, pour en comprendre tout le succès , de se replacer en scène, au vrai point de vue, e
97 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre V. Mme George Sand jugée par elle-même »
re. Je n’y tiens pas, ni elle non plus ! — Il est vrai qu’elle est le succès le plus curieux, le plus grand et le plus facile
le plus grand et le plus facile de tout le dix-neuvième siècle, et le succès a toujours de très humbles et très obéissants ser
risé personne comme elle a grisé Mme Sand. Je l’ai dit plus haut, son succès obtenu, soutenu et maintenu trente ans, est un vr
n ! je touche ici à une chose profonde ; je touche à l’explication du succès immense de Mme Sand. Elle n’a point d’originalité
acrées. M. Thiers est, en effet, la seule personne du siècle à qui le succès ait été aussi facile qu’à Mme Sand. À talents fac
qui le succès ait été aussi facile qu’à Mme Sand. À talents faciles, succès faciles ! C’est la loi, la loi éternelle ! Il n’é
98 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
e et assez prudente dès qu’il n’est pas au feu. Loin d’être enivré du succès , il ne voit que les difficultés surgissantes, et
parfaitement suivi vos dispositions pour l’attaque de la Corona ; le succès a été au-delà des espérances : trois pièces de ca
Joubert se voit chargé encore de tirer les conséquences dernières du succès de Rivoli, c’est-à-dire d’envahir le Tyrol italie
te pendant les négociations de Tolentino, et quand Joubert, après son succès , était à Trente. Tous les cas y sont prévus, et e
’avoir été mis à la tête d’une division. Il apportait le poids de ses succès dans la balance de la paix glorieuse qui s’agitai
99 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75
M. Gustave Flaubert8 Ce livre de M. Gustave Flaubert a eu un succès éclatant et rapide, et ce succès n’est pas épuisé
livre de M. Gustave Flaubert a eu un succès éclatant et rapide, et ce succès n’est pas épuisé. Rien n’a manqué à sa fortune :
. La Vogue, cette badaude et cette sotte, n’avait rien à voir dans ce succès franc et mérité. Parmi les productions d’une litt
instantanée de la Madame Bovary de M. Flaubert. — Selon nous, jamais succès ne fut plus juste. Il avait les deux raisons fond
ert prenne garde à cela ! Il a peut-être un superbe avenir9, mais son succès d’aujourd’hui force la Critique à plus de rigueur
100 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502
matique en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès pendant le cours de l’année sur le Théâtre-França
moins de quatre actes, en vers ou en prose, également représenté avec succès pendant le cours de l’année sur le Théâtre-França
a pièce au concours, que la voix publique et l’acclamation d’un grand succès qui semblaient la désigner dès l’abord au choix d
uvrage en moins de quatre actes, en vers ou en prose, représenté avec succès pendant le cours de l’année, à Paris ou dans les
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