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1 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Note »
s considérations analogues. « La vie morale même d’un homme dépend du sort , etc. « Sur amitié désirée et obtenue presque en
venu à trente-neuf ans et demi ; il y a plus de vingt ans que je suis sorti du collége : dans cette moitié de la vie (car la
dans quelques mois et dans quelle autre peut-être sera ma fille. Son sort n’est point commencé, le mien n’est pas plus avan
, il en est si peu d’heureux, que s’il m’était proposé de changer mon sort pour le sort de celui qu’après un mûr examen je c
i peu d’heureux, que s’il m’était proposé de changer mon sort pour le sort de celui qu’après un mûr examen je croirais le pl
de citoyen), sans dettes, sans aucune intrigue, surtout aussi avec le sort contre soi, avec ce qu’on appelle du malheur (exc
e soi, avec ce qu’on appelle du malheur (excepté la faveur marquée du sort en 1798 et en quelques autres circonstances rares
sans entraînement. Mais l’ordre m’eût suffi pour être content de mon sort .  « S’il m’était resté huit à dix mille livres de
avorable ou défavorable, il faudrait savoir ce qu’il eût fait dans un sort favorable à ses desseins. Ainsi, quand on dit que
oir, sur cette élévation qu’on affecte en vérité sans peine, quand le sort fait tout pour nous soutenir. Ainsi, dans l’adver
les voir dans la prospérité pour connaître leur mérite. Celui que le sort ne place point dans les circonstances analogues à
lui-là, et remarquez que celui qui sait, selon vous, lutter contre le sort , pourrait être plus justement regardé comme bien
le sort, pourrait être plus justement regardé comme bien servi par le sort , puisque la difficulté des premiers pas à faire é
ce qu’il fait. Il faudrait distinguer scrupuleusement ce qui vient du sort et ce qui vient de son âme. « À peine on peut se
i que ce fût, soit qu’en général le mal m’ait été odieux, soit que le sort m’ait favorisé en cela. « Je connais combien je s
de la vie d’une manière indécise, ne devient-il pas plus difficile de sortir de ce vague ? « Dès le commencement j’ai désiré ê
ors cette terre sur laquelle je suis inutile, sans fortune, chargé du sort des autres et privé de bras vigoureux propres à t
tres et privé de bras vigoureux propres à tout. Je suis à la merci du sort , et peut-être ne trouverai-je d’autre repos que c
2 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
ttérature. Ces deux hommes procèdent d’eux-mêmes et d’eux seuls ; ils sortent l’un et l’autre de la même souche, la souche prim
speare et dans Shakespeare, et, ce génie étant la terre, les morts en sortent . Certains côtés sinistres de Shakespeare sont han
Prends soin de lui ; il apporte de grandes nouvelles ! (Le serviteur sort .) La voix est près de manquer au corbeau lui-même
ujours un signe de crainte. — Laissez tout le reste à mes soins. (Ils sortent .) VII Le roi Duncan entre avec sa suite, p
re sur lui nos bienfaits. — Avec la permission de notre hôtesse. (Ils sortent .) SCÈNE VII Toujours à Inverness. — Un appartemen
les agents de l’action sont tendus en moi à cette terrible exécution. Sortons et amusons-les par les plus beaux dehors : la tra
trahison du visage doit cacher les secrets du cœur d’un traître. (Ils sortent .) MACBETH et son serviteur. Va, dis à ta maîtress
oche quand ma boisson sera prête. Va te mettre au lit. (Le domestique sort .) — Est-ce un poignard que je vois là devant moi,
 ; c’est la cloche mortuaire qui t’appelle au ciel ou aux enfers. (Il sort .) SCÈNE II Au même lieu. LADY MACBETH entre LADY
s deux serviteurs, car il faut que le crime leur soit attribué. (Elle sort .) (On frappe derrière le théâtre.) MACBETH. Pourq
e moindre bruit m’épouvante ? — Quelles mains j’ai là ! Elles me font sortir les yeux de la tête. — Prétendre que tout l’océan
n à force de frapper. — Plût au ciel vraiment que tu le pusses ! (Ils sortent .) VIII La nuit a été bien étrange, dit le
x légers et sûrs. Allez donc vous confier à leur dos. Adieu ! (Banquo sort .) (Aux courtisans.) Que chacun dispose à son gré
sterons seul jusqu’au souper : d’ici là, que Dieu soit avec vous ! — ( Sortent lady Macbeth, les seigneurs, les dames, etc.) Hol
ceptre stérile que m’arrachera une main étrangère, sans qu’aucun fils sorti de moi me succède. S’il en est ainsi, c’est pour
la porte, et restes-y jusqu’à ce que nous t’appelions. (Le domestique sort .) — N’est-ce pas hier que nous avons eu ensemble
prise, seigneur. MACBETH. Je vous ferai rappeler dans un instant. Ne sortez pas de notre palais. (Les assassins sortent.) C’e
ppeler dans un instant. Ne sortez pas de notre palais. (Les assassins sortent .) C’est une chose arrêtée. — Banquo, si c’est ver
s cieux que ton âme doit prendre son vol, elle les verra ce soir. (Il sort .) SCÈNE II Un autre appartement dans le palais. E
s. Entrent LADY MACBETH et UN DOMESTIQUE. LADY MACBETH. Banquo est-il sorti du palais ? LE DOMESTIQUE. Oui, madame ; mais il
ossible, lui dire quelques mots. LE DOMESTIQUE. J’y vais, madame. (Il sort .) LADY MACBETH. On n’a rien gagné, et tout dépens
roue, dans une angoisse sans relâche. — Duncan est dans son tombeau : sorti des redoublements de la fièvre de la vie, il dort
olident par le mal. C’en est assez ; je te prie, viens avec moi. (Ils sortent .) SCÈNE III Toujours à Fores. — Un parc ou une pr
up. PREMIER ASSASSIN. Allons toujours dire ce qu’il y a de fait. (Ils sortent .) SCÈNE IV Un appartement d’apparat dans le palai
i Banquo, qui nous manque ici. Que je voudrais qu’il y fût ! (L’ombre sort de terre.) Nous buvons avec empressement à vous t
à tous à la fois. Ne vous arrêtez pas à conserver l’ordre des rangs ; sortez tous ensemble. LENOX. Nous souhaitons à votre maj
et une meilleure santé. LADY MACBETH. Bonne et heureuse nuit à tous. ( Sortent les Seigneurs et leur suite.) MACBETH. Il y aura
connaître nos plus doux plaisirs. Je vais charmer l’air pour en faire sortir des sons, tandis que vous exécuterez votre antiqu
Lenox.) Où sont ces gentilshommes ? Viens, conduis-moi vers eux. (Ils sortent .) XII Remarquez comme l’ambition devient f
te par ce vaste écroulement, j’ai été appelé par mon nom à décider le sort de notre patrie et peut-être de l’Europe. J’ai pr
aison de tous. Ce mot était tellement sur toutes les lèvres qu’il est sorti à la fois et à l’unanimité du fond du pays ; de c
3 (1813) Réflexions sur le suicide
vouloir compter les flots de la mer, qu’analyser les combinaisons du sort et du caractère. Il n’y a que la conscience qui s
s événements amène ; mais quand nous sommes traités en ennemis par le sort , il est juste d’échapper à ses coups. — D’abord l
t des hommes ne comprennent guère que deux Puissances dans la vie, le Sort et leur Volonté, qui peut, à ce qu’ils croient, i
e Sort et leur Volonté, qui peut, à ce qu’ils croient, influer sur ce sort  ; ils passent donc d’ordinaire de l’irritation à
dans son entier ; mais toujours est-il vrai qu’on doit avoir pour le Sort un genre de respect. C’est une puissance qui tour
vie à une certaine époque et en détermine le cours ; mais loin que le Sort soit aveugle, comme on se plaît à le dire, l’on c
s dire et ce qu’il exige de nous. Il n’y a point de doute que nous ne sortions sensiblement meilleurs de l’épreuve de l’adversit
rait ressentie, s’il n’avait pas éprouvé une aussi grande terreur. Le Sort entre presque toujours en composition avec les in
l’humanité, ne seraient-elles pas salutaires pour tous ? On accuse le Sort de malignité, parce qu’il frappe toujours sur la
tie la plus sensible de nous-mêmes : ce n’est point à la malignité du Sort qu’il faut s’en prendre, mais à l’impétuosité de
e pouvons admettre la croyance en Dieu, sans supposer qu’il dirige le Sort dans son action sur l’homme ; nous ne pouvons don
Sort dans son action sur l’homme ; nous ne pouvons donc considérer ce Sort comme une puissance aveugle : reste à considérer
, et dans quelque désespoir qu’il fût plongé il sut se résigner à son sort et sa patience fut récompensée. On croit que Job
l’unique cause. Nulle part ce Suicide, qui n’est qu’une désertion du Sort , n’a été considéré comme possible. On a beaucoup
et libre de se quitter dès qu’on n’est plus content des conditions du sort . Si l’Évangile s’accordait avec cette manière de
avec ses souffrances. Marc-Aurèle dit qu’il n’y a pas plus de mal à sortir de la vie que d’une chambre lorsqu’il y fume  : c
tence. On pourrait persister dans cette existence par la crainte d’en sortir  ; mais si ce seul motif nous retenait sur la terr
se faisait entendre dans le désert et semblait annoncer que la source sortirait bientôt du sein même du rocher. Quand on a vu mar
être heureux malgré les hommes et, pour ainsi dire, à l’insu même du Sort . Quand les épreuves de l’existence nous ont appri
ts personnels et ceux de ses adversaires : on se calme sur son propre sort , certain qu’on ne peut le diriger : on se calme a
mort, quand on n’a rien pu sur sa naissance ? Comment répondre de son sort éternel, lorsque les plus simples actions de cett
’autre rive du tombeau et délier à lui seul les images de terreur qui sortent des ténèbres. Ah ! qu’il faut de désespoir pour u
r le contraste du dévouement à ses devoirs avec la révolte contre son sort . D’ordinaire le Dévouement conduit plutôt à recev
lques hommes convaincus que la fierté consiste dans ce qu’on exige du sort et des autres, tandis qu’elle consiste au contrai
épouse et de mère ! à celle d’un homme qui lui prête son courage pour sortir ainsi de la vie ! Quoi ! cette femme se confie as
ujours ma souveraine, faut-il que je sois chargé de vous apprendre le sort qui vous menace ? Votre père a rassemblé vos part
je ne fortifierais point par mon exemple l’espérance de ceux que mon sort doit émouvoir ; les anciens élevaient leur âme pa
à face avec nous, notre courage consiste à l’attendre, et regarder le sort est plus fier que s’en détourner. L’âme se concen
être nécessaire, je ne m’inquiète que de la souffrance à laquelle le sort vous condamne ; pourrez-vous la supporter, et cet
-elle pas au-dessus de vos forces ? Si vous terminiez vous-même votre sort , ne serait-il pas moins cruel ? — Il faut, lui ré
d’orgueil qui porte à s’en délivrer ? Mais en supportant ce terrible sort par la fermeté que la religion me prête, j’inspir
spirer ce que la religion me commande. Pourrais-je ne pas partager le sort d’un tel époux ? Pourrais-je m’épargner une seule
4 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVIII. Caractère essentiel de l’œuvre de Jésus. »
VIII.Caractère essentiel de l’œuvre de Jésus. Jésus, on le voit, ne sortit jamais par son action du cercle juif. Quoique sa
tions ; depuis Jésus, elle a fait de grandes conquêtes : on n’est pas sorti , cependant, on ne sortira pas de la notion essent
le a fait de grandes conquêtes : on n’est pas sorti, cependant, on ne sortira pas de la notion essentielle que Jésus a créée ;
dans les auteurs de ces mouvements extraordinaires qui ont décidé du sort de l’humanité. Prenons un sentiment plus large de
s Tuileries. La prédication de Jésus, sa libre activité en Galilée ne sortent pas moins complètement des conditions sociales au
tenir dans son sein les extrêmes du bien et du mal. Sans doute, Jésus sort du judaïsme ; mais il en sort comme Socrate sorti
es du bien et du mal. Sans doute, Jésus sort du judaïsme ; mais il en sort comme Socrate sortit des écoles de sophistes, com
l. Sans doute, Jésus sort du judaïsme ; mais il en sort comme Socrate sortit des écoles de sophistes, comme Luther sortit du m
il en sort comme Socrate sortit des écoles de sophistes, comme Luther sortit du moyen âge, comme Lamennais du catholicisme, co
5 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Dupont-White »
avions appelé un de Maistre à l’état d’enveloppement, qui n’était pas sorti , mais qui peut-être sortirait. Pourquoi, dans cet
e à l’état d’enveloppement, qui n’était pas sorti, mais qui peut-être sortirait . Pourquoi, dans cette seconde édition d’un livre
, le de Maistre possible n’aurait-il pas fait au moins un effort pour sortir  ? Pourquoi cette seconde édition n’aurait-elle pa
ériodiques, livré à un Louis Blanc ou à un Considérant quelconque, au sortir d’un scrutin quelconque ? Voilà ce que Dupont-Whi
auteur de l’Individu et l’État. S’il en avait eu la notion, il serait sorti du vague des définitions qu’il entasse dans sa pr
que c’est que le pouvoir, qui surnage dans les temps de crise et qui sort indéfectiblement d’un fourreau d’épée. Pour Dupon
trouvée à la marée basse de toute révolution, et que peuvent toujours sortir de là, à la voix du législateur et du pouvoir, ra
6 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XI » pp. 39-46
Bas-Empire. Depuis que la Lucrèce a gagné le gros lot, les tragédies sortent de terre. Chacun a sa tragédie romaine, grecque,
mmes. Une forêt vierge inextricable où l’on aurait mis le feu et d’où sortiraient toutes sortes de bêtes et de tourbillons donne as
t pourtant et causa comme si de rien n’était. Puis un moment après il sortit en disant adieu, et aussitôt se ravisant il remit
is et reparaît le même jusqu’à extinction. Un catholique éclairé, qui sortait de France, était tout étonné du catholicisme supe
is du Saint-Simonisme enclins à la théocratie, les hommes venus là au sortir du jacobinisme révolutionnaire ou même sans en so
mes venus là au sortir du jacobinisme révolutionnaire ou même sans en sortir (et il y a un noyau dont le type est Buchez), tou
7 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426
ité, la probité antique et scrupuleuse. Bien des années après en être sorti et dans son dernier séjour à Venise, Léopold Robe
irai presque l’absence de désir que ceux qui la composent ont pour en sortir . Un ciel pur et un soleil méridional leur donnent
faire le bien que de moyens de le faire, qu’ayant des idées qui nous sortent trop de notre sphère individuelle, et que, souffr
s’y absorbe tout entier. Le premier tableau proprement dit qui le fit sortir des têtes d’études et des sujets tout simples fut
utre ? Les femmes manquent toujours leur vocation quand elles veulent sortir des soins du ménage, de l’aiguille et du fuseau. 
plutôt, c’est le point où il commence à se distinguer et où il tend à sortir du ton et des habitudes d’alentour : Je ne vois
aimable moitié qui trouvera plus son plaisir d’être chez elle que de sortir . Plus je deviens vieux, plus je pense que c’est l
ces avantages, il s’en faut beaucoup que je ne me félicite pas de mon sort , et je serais un ingrat envers la divine intellig
oi une mine inépuisable. L’or y est, mais j’ai de la peine à le faire sortir . — Ce qui est encore pour moi un stimulant pour m
s, c’est qu’il me semble avoir quelque chose de plus saillant à faire sortir . Ce qui me le fait croire est le sentiment dont j
es de bonheur, donnent aussi au talent quelque chose d’original et le sortent de l’ornière que l’on suit trop généralement. Il
8 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le roi René »
connais rien de Lecoy de la Marche. J’ignore ce qu’il est, et d’où il sort , et ce qu’il a fait, s’il a déjà fait quelque cho
, en effet, cet Urbain Legeay, — un obscur toute sa vie, mais qui est sorti , après sa mort, de son obscurité, pour entrer dan
avoure, sa piété et son courage dans la captivité ; car, victime d’un sort incroyable, René d’Anjou a commencé sa jeunesse e
Et c’est ainsi qu’il en fut toujours pour ce malheureux roi René. Il sortit de prison à la fin. L’honneur chevaleresque, enco
tout entière, qui était l’opinion, avait poussé un terrible cri. René sortit de prison, mais ruiné par l’écrasante rançon qu’i
un par lui-même, est peut-être d’avoir eu pour fille cette femme-là ! Sort unique ! Pas une faute ! Nul profit ! L’histoire
’est contre cette affreuse injustice de l’Histoire, achevant celle du sort , que Lecoy a voulu protester. Mais s’il ne manque
it-il de l’École des Chartes ?… Il a la tournure compacte de ceux qui sortent de cette école et qui peuvent y rentrer. Il serai
9 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « L’abbé Prevost et les bénédictins. »
omanesque comme ses écrits. Entré adolescent chez les Jésuites, il en sortit pour être soldat ; puis il y rentra comme novice,
l en sortit pour être soldat ; puis il y rentra comme novice, pour en sortir encore ; il revint aux armes, il les quitta de no
bliothèque l’autorisation de les publier. Lorsque Prevost se décida à sortir de la Congrégation de Saint-Maur, il ne songeait
’avait pas été informé de ce contre-temps et qui crut la chose faite, sortit , le jour convenu, de Saint-Germain-des-Prés : « I
728).   « Je ne crois pas qu’on se plaigne de la manière dont je suis sorti de Saint-Germain. Je n’ai pas même emporté mes ha
dans les tons qui lui sont habituels, et dont il n’était précédemment sorti que par nécessité. « Mon Révérend Père, Comme mo
au noviciat comme dans un asile, qu’elles ne me permirent point d’en sortir aussitôt que je l’aurois voulu, et que, forcé par
ote qui courut dans le temps. On avait raconté que Prevost, jeune, au sortir du collège, avait eu une liaison amoureuse dans s
une date où son fils, âgé de quarante-deux ans, avait eu le temps de sortir du cloître et d’épuiser bien d’autres aventures.
10 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479
es de cette singularité. Je commence d’abord par examiner quel est le sort des femmes qui cultivent les lettres dans les mon
qui cultivent les lettres dans les monarchies, et quel est aussi leur sort dans les républiques. Je m’attache à caractériser
t si finement saisi, toute action extraordinaire, tout mouvement pour sortir de sa place, paraisse d’abord ridicule. Ce que vo
st très imparfaite dans l’ordre civil, c’est à l’amélioration de leur sort , et non à la dégradation de leur esprit, qu’il fa
s communes, auxquelles on peut se tenir sans s’aventurer. Tout ce qui sort de ce cours habituel, déplaît d’abord à ceux qui
inconnue qu’on appelle une femme. Les anciens se persuadaient que le sort avait traversé leurs desseins quand ils ne s’acco
public : l’esprit, les talents, une âme passionnée, peuvent les faire sortir du nuage qui devrait toujours les environner ; ma
11 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »
d’introduire le lecteur dans ce monde inconnu, dont il ne devait plus sortir . Milton est le premier poète qui ait conclu l’Épo
tée dans la création du monde, et les premières pensées de l’homme au sortir des mains du Créateur. Rien de plus auguste et de
mme. Adam s’éveille à la vie, ses yeux s’ouvrent : il ne sait d’où il sort . Il regarde le firmament ; par un mouvement de dé
ls n’ont plus cette innocence qui rend les songes légers. Bientôt ils sortent de ce sommeil agité, comme on sortirait d’une pén
les songes légers. Bientôt ils sortent de ce sommeil agité, comme on sortirait d’une pénible insomnie ( as from unrest ). C’est
sueur de ton front ; tu déchireras péniblement le sein de la terre ; sorti de la poudre, tu retourneras en poudre. — Femme,
12 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »
ndus. Mais, au lieu de son jeune amant, un vieillard étonné et triste sort , à sa voix, du paravent que forme la toile. Le pè
entre eux, comme une guêpe invisible. Cependant le jeune homme paraît sorti , sain et sauf, de ce premier choc, lorsqu’on anno
ants de larmes et de larmes. Elle mit son vainqueur à la porte. Il en sortit comme par un arc de triomphe, fou d’amour, enivré
mour. Le voilà déjà dur et brusque envers la jeune femme. Elle allait sortir à son bras ; il prétexte une migraine pour rester
belle humeur. Au lieu du vilain oiseau que présageait le nid d’où il sort , on est ravi de voir un aimable et franc étournea
es, tué des tigres, étranglé des nègres de ses propres mains. A peine sorti de la gueule du sphinx africain, il n’aspire qu’à
’hier, et n’ayant qu’à frapper du pied le pavé de Paris pour en faire sortir quatre cent mille francs ? Mais le spectre noir a
l’en retirait plus sûrement en lui jurant le silence, et la marquise sortait intacte et indignée de ce guet-apens. Eh bien, c’
s scélératesses collaborent, leurs perfidies se cotisent. Que va-t-il sortir de cet accouplement incestueux du machiavélisme e
sque déployant ses mille tentacules, sur une vaste proie. Ce qu’il on sort  ? — Ridiculus mus ! Deux nouvelles à la main insé
pièces et de morceaux, d’après des pamphlets surannés. Il a l’air de sortir d’une tabatière Touquet, à la façon d’un diable à
13 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
presque complète homogénéité de la masse nébulaire dont on le suppose sorti . Mais comme ce n’est là qu’une hypothèse, qu’on l
pe, comme dans l’œuf humain, l’agrégat de cellules d’où l’animal doit sortir , donne naissance à une couche périphérique de cel
derme ; l’autre extérieure, appelée séreuse ou ectoderme. De celle-là sortent les organes digestifs et respiratoires ; de celle
et la couche séreuse, s’en forme une troisième dite vasculaire, d’où sortent les vaisseaux sanguins ; de même aussi, quand une
it organiquement ; sa genèse est l’œuvre d’un progrès immanent ; elle sort de la connaissance vulgaire, comme le chêne sort
grès immanent ; elle sort de la connaissance vulgaire, comme le chêne sort du gland. A s’en tenir aux opinions courantes, la
ion de l’autre133. Puisque la science, par son processus d’évolution, sort de la connaissance commune, de celle que nous don
ison et les sens réduits à eux-mêmes ; et que la connaissance commune sort elle-même des simples perceptions, la genèse de l
science exacte ; la seconde en est le germe abstrait : et toutes deux sortent de cette ressemblance de rapports que nous avons
le est l’histoire psychologique de la genèse de la science. Ce serait sortir de notre sujet que de suivre M. Herbert Spencer d
14 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19
a parole et de la persuasion qui ont distingué tant d’hommes éminents sortis de ces mêmes contrées et qui semblent un héritage
à Marseille chez les prêtres de l’Oratoire. On raconte qu’en faut, au sortir du sermon, son plus grand plaisir était de rassem
soient point des lieux communs vagues, et atteindre à la finesse sans sortir de la généralité et de la noblesse des termes, c’
ises : la source en est presque imperceptible ; le fleuve, qui en est sorti , a inondé toute la terre de votre cœur : ce fut d
des mots si justes quoique trop rares, disait à Massillon un jour, au sortir d’un de ses sermons : « Mon père, j’ai entendu pl
pectacle en valait bien un autre, et il entra dans l’église : il n’en sortit que touché au cœur. Mais surtout on raconte que R
sur la sainteté et la ferveur des premiers chrétiens, les enfants en sortirent si touchés, qu’ils se livrèrent les jours suivant
de familiarité grave et de haute affabilité : De ce fonds de sagesse sortait la majesté répandue sur sa personne : la vie la p
rouvait toujours à placer ce qu’on aimait le plus à entendre. Nous en sortions transportés, et nous regrettions des moments que
15 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
tion pour votre génie. Votre réponse ou votre silence décidera de mon sort . « Recevez, Monsieur et illustre Acteur, l’expres
u grand tragédien. Je n’attendis pas longtemps. Au moment où j’allais sortir de ma chambre pour aller dîner chez le restaurate
vaporer en poésie cet ennui de mon âme. Je voudrais agir, je voudrais sortir de mon obscurité. Je voudrais rapporter quelque h
a porte du cabinet contigu au salon. Elle avait fait sa toilette pour sortir , pendant ma lecture. Elle me parut plus éclatante
de Brunoy. » « — Eh bien ! on va te servir. Adieu ! » dit-elle, « je sors jusqu’à midi. » Puis, embrassant Talma et me salu
ors jusqu’à midi. » Puis, embrassant Talma et me saluant à demi, elle sortit en me jetant un long regard de curiosité et de bi
le deviner à ton coup de sonnette : tu entres comme un ouragan, et tu sors souvent comme une pluie », ajouta-t-il en riant,
. Nous achevâmes la matinée dans un entretien prolongé avec Talma. Je sortis pénétré de sa bonté, et lui promettant d’aller pa
e destin des rois, derrière le mystère des révolutions prochaines. Il sortit de la scène comme le prophète des calamités royal
nimait ses regards ! Moïse à Pharaon parut moins formidable. « Reine, sors , a-t-il dit, de ce lieu redoutable, D’où te banni
t mon pays ; je n’en connais point d’autre. Athalie. Où dit-on que le sort vous a fait rencontrer ? Joas. Parmi des loups cr
tal qui vous faisait trembler. Athalie, à Joas et à Josabeth. Vous sortez  ? Josabeth. Vous sortez ?Vous avez entendu sa fo
bler. Athalie, à Joas et à Josabeth. Vous sortez ? Josabeth. Vous sortez  ?Vous avez entendu sa fortune. Sa présence à la f
oi ! vous n’avez point de passe-temps plus doux ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous ! Venez dans mon palais,
ment après, l’interrompt.) Joad.            Quelle Jérusalem nouvelle Sort du fond du désert, brillante de clartés, Et porte
La mort le cueillit avant son déclin. XXIII Quant à Racine, son sort fut celui de tous les hommes plus grands que leur
diter encore, et les lui donner par écrit, bien assuré que l’écrit ne sortirait pas de ses mains. Il accepta malheureusement la p
16 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
ieu plus que le feu dans ses veines. La maudite beauté de l’enfant ne sortait plus de l’œil du sbire. Il avait résolu, par les
ignait la chèvre et ses petits et aboyait autour d’eux pour les faire sortir du maïs, voilà six coups de feu qui résonnent com
e côté du champ, et trois sbires, leurs fusils fumants à la main, qui sortent avec de grands cris de la sapinière et qui se jet
seconde écorce de châtaigne ; sa mère lava les filets de sang qui en sortaient et pansa ses bras avec des feuilles de larges mau
ûriers donnaient leurs feuilles au fermier du sbire ; et puis comment sortirais -je pour aller à la messe, le dimanche, aux Camald
fraîche de muguet, quand je touchai ses épaules à l’endroit où elles sortent du corsage de laine, je sentis le rude poil velu
yeux, et comme par pure obéissance à son père, ce qu’on va lire. Cela sortait de sa bouche sans chaleur, sans exclamation, sans
le, sobrement, simplement, sans bruit, sans couleur, comme la lumière sort de la lampe quand on l’allume. Le crépuscule, qui
à nous trois, qu’une seule masse vivante ou plutôt mourante, d’où ne sortaient que des sanglots et des soupirs, étouffés par des
ans la confusion de la multitude, les bruits confus et tumultueux qui sortent , comme des chocs des feuilles ou des vagues, des
ntagnes des Camaldules de Lucques ! Je pensai que je n’oserais jamais sortir de dessous l’arche du pont sur lequel j’entendais
le manteau, le bâton à pointe ferrée de mon oncle, et je me risquai à sortir , toute rougissante, mais toute réconfortée, de de
elle et de lui jouer un air de montagne, afin de l’attendrir sur mon sort , mais surtout sur celui d’Hyeronimo ; je me dis :
longtemps vide et muette qui donne le vent au chalumeau d’où le vent sort en musique, selon qu’on ouvre on qu’on ferme plus
17 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
le seuil désert de la ruche engourdie, Quelque abeille en retard qui sort et qui mendie, Rentre lourde de miel dans sa chau
ur apprenant les mots qui bénissent le jour. Moins de balbutiements sortent du nid sonore, Quand, aux rayons d’été qui vient
s serviteurs sur les degrés de bois, Les aboiements du chien qui voit sortir son maître, Le mendiant plaintif qui fait pleurer
le seuil embrassées,         Partirent en baisant leurs sœurs. Puis sortit un matin pour le champ où l’on pleure         Le
du troupeau souterrain, et des lézards, ces curieux aux fenêtres qui sortent la tête de toutes les fentes, j’ai des relations
ie et la splendeur, entre la brume et le soleil. Quelques brouillards sortaient , comme des fumées d’un feu de bûcherons, des gorg
dans le champ et aux bergers dans la montagne. Des fumées de sarments sortaient de deux ou trois cheminées, et fuyaient chassées
rce, la vie, la jeunesse d’un incorruptible élément. On eût dit qu’il sortait du ciel, de la terre, des bois, des plantes, des
serai que trop tôt obligé, par mon devoir, de retourner où s’agite le sort des empires, et de me faire encore des misères et
les mouches à miel qui commencent à bourdonner sous la paille, et qui sortent une à une, en s’éveillant, par leur porte, pour s
il timidement, « si vous avez toujours ces longs cheveux châtains qui sortaient de dessous votre chapeau, et qui balayaient vos j
toutes les eaux ; j’ouvris mon cœur comme une écluse, et la prière en sortit à grands flots avec la douleur, la résignation et
t fait lever en sursaut. C’était une sourde et monotone psalmodie qui sortait d’une petite fenêtre grillée au flanc de l’église
18 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de la Mennais (suite et fin.)  »
ence, et l’on n’est pas à la fin du premier acte qu’il menace déjà de sortir . Il y a d’ailleurs de jolis passages et qui ne so
vivre. J’ai mieux aimé lui vendre qu’à un autre, afin que mon bien ne sortît pas de la famille. Je serai obligé de passer par
dans l’abattement profond auquel il cédait d’habitude, et d’où il ne sortait que par élans, par les prévisions ardemment lugub
e bâton dans la main du vieillard. Et quant à ses perspectives sur le sort de la France et sur l’avenir qui lui est réservé,
e, comme un ami, comme l’instrument des desseins de Dieu sur moi. Mon sort désormais est lié au sien ; je ne l’abandonnerai
dre père (l’abbé Carron), irrévocablement décidé. Jamais je ne serais sorti de moi-même de mes éternelles irrésolutions ; mai
« Reposez-vous sur mon cœur et bien spécialement sur ma conscience du sort de ce bien-aimé Féli ; il ne m’échappera point, l
tes irrécusables, les témoignages directs, longtemps tenus sous clef, sortent enfin et parlent assez haut. La Mennais vient de
t frémi de s’entendre s’exprimer de la sorte ; mais l’aveu qui devait sortir plus tard de ses lèvres couvait déjà dans l’amert
convenait ; aussi n’est-ce certainement pas de moi-même que j’en suis sorti … » — « (3 mars 1818)… De ma vie je n’ai été si ma
x ans plus tard il aura dépassé Raynal. 124. Je le crois bien ; sans sortir de ce même volume de correspondance, on lit à la
19 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Note »
it pour amener cette situation et pour la créer. — Le talent qui veut sortir est comme un fleuve qui creuse jusqu’à ce qu’il s
bien comprendre et pour deviner dans le poëte tout l’homme qui en est sorti , il faut lire le passage de Novissima verba : Aux
il le doit à ses habitudes antérieures, au milieu social d’où il est sorti , à une certaine atmosphère d’homme comme il faut 
éducation. » « — Il y a encore de la poésie dans les choses. J’étais sorti dimanche 16 avril (1848) à deux heures, au moment
aient devant moi : l’un d’eux se retourne, c’était Lamartine, lequel, sorti de l’Hôtel de Ville par une porte de derrière, es
(M.) Voilà de grandes choses et une bonne journée. » — « (L.) J’étais sorti ce matin de chez moi, sans savoir si j’y rentrera
20 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79
ons d’éléphant ! Mais il n’y a rien, et vous pouvez nous croire. Nous sortons de ce livre comme on sort de l’engloutissante mer
a rien, et vous pouvez nous croire. Nous sortons de ce livre comme on sort de l’engloutissante mer, et nous en ruisselons. P
de l’avenir… devinez quoi ? la question de Rousseau : « Si l’œuf est sorti de la poule, ou si la poule est sortie de l’œuf !
araît la découverte. Il ne voit pas plus que son maître que l’œuf est sorti de la poule et du coq. Si le poulet ou la poulett
’œuf est sorti de la poule et du coq. Si le poulet ou la poulette est sorti chacun d’un œuf, comme c’est démontré de visu, un
e est sorti chacun d’un œuf, comme c’est démontré de visu, un œuf est sorti de deux œufs, ou autrement dit de deux rapprochem
phes, s’ils n’étaient borgnes. Bref, pour élever le débat, l’individu sort de la famille, et la famille génératrice sort de
er le débat, l’individu sort de la famille, et la famille génératrice sort de plus haut qu’elle, et il faut renvoyer Jean-Ja
ieux ressortir la dissemblance de leurs âmes ! Tous deux novateurs et sortis du peuple, tous deux pauvres et travaillant de le
harmante, une gaieté gauloise que ne connaissait pas l’aigre Genevois sorti de Calvin. Proudhon ne connaît pas la mélancolie,
Correspondance dont nous venons de parler, il n’est, en fait d’idées, sorti quoi que ce soit que nous n’eussions vu dans les
ont l’un n’a jamais aberré (Bonald), et dont l’autre (Proudhon) n’est sorti de l’erreur de ses doctrines que sur cette seule
devenir d’autant plus immorales dans l’avenir que les femmes voudront sortir de cette place et se croiront le droit de la répu
le du Diable, comme on enfume un renard dans sa tanière pour le faire sortir  ! Eh bien, vous serez un grossier et un immoral !
21 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « [Appendice] » pp. 417-422
fait exprès Pour les promenades des ombres. Là, malgré la rigueur du sort , Les amants se content fleurettes, Et font revivr
es morts, sans cérémonie, On se parle ainsi brusquement, Et dès qu’on sort de cette vie On ne fait plus de compliment. « Qu
ouffroient sans cesse, Et moi je les laissois souffrir. Je rendois le sort déplorable De ceux qui vivoient sous ma loi, Et d
ir payer à l’amour Ton indifférence passée. De nos cendres froides il sort Une vive source de flammes Qui s’attache à nos fr
22 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
III Le comte Ivan Tourgueneff touche à cet âge où l’homme précoce sort de la première jeunesse pour s’approcher de la ma
à fleur de tête sous une vaste arcade frontale pour laisser entrer et sortir la pensée haute, fière et douce, sans obstacle ;
pouvoir s’en passer. Entre le déjeuner et le dîner, les deux voisins sortaient , si le temps était beau, pour visiter la ferme ou
vécût ainsi seule dans la retraite. Mais Pierre voulait partir, et il sortit pour donner l’ordre au cocher d’atteler les cheva
sez. En outre, je vous le demande, est-ce là une femme de ménage ? Je sors de chez elle sans avoir pu satisfaire mon appétit
il était devenu si sauvage qu’il ne faisait plus aucune visite et ne sortait pas même de sa demeure. Chaque jour, enveloppé da
rvir ; il y a longtemps que nous ne vous avons vu. » À ces mots Viéra sortit . Boris la suivit du regard, puis se tournant vers
vos mains… Mais la jeune fille, sans faire attention à ce compliment, sortit et revint un instant après offrir une tasse à Mic
fenêtre, comme si elle craignait de tomber ; puis, tout à coup, elle sortit et s’enfuit dans sa chambre. Boris, après un mome
avec elle ? — À l’instant même. — Attendez-moi », dit Étienne. Et il sortit . Boris resta dans le cabinet du vieillard, promen
ne sorte de mélodie sauvage. Ensuite il jeta sa guitare sur le divan, sortit précipitamment, mit sa tête entre ses mains et éc
Je saurai apprécier comme je dois le faire la grâce imméritée que le sort m’a accordée en me donnant une femme comme Viéra.
Ses fils demeuraient à Pétersbourg ; ses filles étaient mariées. Elle sortait rarement et traînait dans la solitude et l’ennui
on entrevue avec l’intendant, Tatiana rentra dans la lingerie et n’en sortit pas de tout le jour. D’abord elle pleura, puis el
elle n’avait pas un autre moyen de se délivrer de son adorateur. Elle sortit pour accomplir son entreprise, et l’on délivra de
pression d’effroi et s’était retiré. Le lendemain, lorsque Guérassime sortit de sa chambre, on ne pouvait remarquer en lui auc
aux que le dernier mot d’ordre : « Avec l’aide de Dieu ! » Guérassime sortit de sa chambre, se rapprocha de Tatiana et lui rem
embres, s’affaissait, glissait, et malgré tous ses efforts ne pouvait sortir de l’eau. Guérassime étend la main, le saisit, le
ccomplissait régulièrement sa tâche et semblait très satisfait de son sort , quand il arriva un événement inattendu. Par une
, et maintenant retire-toi. Je te ferai rappeler plus tard. » Gabriel sortit , et trouva dans l’antichambre Étienne, couché sur
n de ses grands airs et se mit à crier contre les cochers. Guérassime sortit et ne rentra qu’à la nuit. À voir son visage abat
hâta de répondre qu’ils étaient exécutés. Le jour suivant, Guérassime sortit de sa cellule et reprit son travail. Il dîna tris
le des sourds-muets, semblait à présent pétrifiée. Après le dîner, il sortit de nouveau, mais ne resta pas longtemps dehors, e
e le garder tout le jour en secret dans sa chambre, et de ne le faire sortir que la nuit. Il ferma avec un de ses vêtements l’
que la nuit fut venue, il se retira près d’elle, et à deux heures, il sortit avec elle pour lui faire respirer l’air frais. Il
on dans le trou que Guérassime avait fermé et l’agita en répétant : «  Sors donc ! sors donc ! » Il continuait son mouvement,
rou que Guérassime avait fermé et l’agita en répétant : « Sors donc ! sors donc ! » Il continuait son mouvement, quand souda
gna de l’assiette en se léchant les lèvres. Le muet se leva, paya, et sortit . Le garçon du cabaret l’observait d’un air étonné
l détacha une de ces barques et y entra avec Moumou. Un vieux boiteux sortit aussitôt d’une hutte élevée près d’un potager et
y a environ deux heures. Je l’ai rencontré sous la porte cochère. Il sortait . J’ai voulu lui adresser quelques questions. Mais
23 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
avec force salutations. Quand ils virent fumer dans la barque le sang sorti de la terrible blessure que Hagene avait faite au
ua ses habits. Hagene reconnut à cela qu’il n’y avait pas à éviter le sort qu’avaient prédit les sauvages femmes des eaux. I
rodigieusement brave, voyant la noble Reine descendre les degrés pour sortir du palais, s’adressa à son compagnon d’armes: « V
Hagene parla: « Frère Dancwart, garde-nous la porte et ne laisse pas sortir un seul de ces Hiunen. Je veux parler à ces guerr
du côté de la porte. Ceux qui étaient dans la salle en auraient voulu sortir  ; mais Dancwart n’en laissa aucun ni monter ni de
lier, montrez aujourd’hui votre vertu et votre courage, en m’aidant à sortir d’ici, ou bien j’y trouverai la mort. La crainte
Le seigneur Dietrîch parla: — « Il ne m’est rien arrivé. Laissez-moi sortir de la salle et quitter en paix cette rude mêlée a
en fermé la porte, que nous ne l’ouvrions assez large pour pouvoir en sortir . « — Taisez-vous donc, dit le seigneur Dietrîch,
« Si quelqu’un de plus parmi ceux qui sont prêts à vous servir, peut sortir de la salle, faites-le nous savoir. Une paix cons
us, puisque vous et vos hommes vous nous êtes fidèles. C’est pourquoi sortez d’ici avec vos amis sans nulle inquiétude. » Quan
Etzel marcher à côté de Ruedigêr, voulut profiter de l’occasion pour sortir  ; mais le joueur de viole lui donna un coup tel q
r la main de ces deux hommes, ceux-ci ne seraient point si facilement sortis du palais. Ils eussent d’abord fait sentir à ces
d fait sentir à ces braves la force de leurs bras. Ils avaient laissé sortir de la salle ceux qu’ils voulaient. Alors un effro
sur Irinc, le héros du Tenelant, avec tant de force, que le bois lui sortait tout droit de la tête ; Hagene, le chef hardi, lu
ous dans la plaine. Ainsi il vous en reviendra de l’honneur ! « Là le sort qui nous attend se décidera vite. Vous avez encor
oi, l’outrecuidance de Hagene recevra son salaire. « N’en laissez pas sortir un seul de la salle, je ferai mettre le feu aux q
ête épouvantable ! » L’un d’eux dit: « Je vois le jour, et puisque un sort plus favorable ne nous est pas réservé, armons-no
et il est évidemment un mélange de la bravoure et de la religion d’où sort la générosité après la victoire. Ce sentiment vie
24 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
ore si jeunes ! « Il y a un repentir et un retour aux pensées qui ne sortent pas de la sphère de la vie privée, et on peut y l
ée à l’Italie, y éclate enfin. Cécina, à qui Vitellius doit l’empire, sort de Rome avec une armée pour aller combattre Mucie
uvelle de la défection des légions et des cohortes à Narni, Vitellius sort de son palais, vêtu de deuil et entouré de sa fam
ravant, le maître de l’univers, abandonnant le siège de sa puissance, sortait de l’empire, à travers son peuple, au milieu de s
du palais. Beaucoup l’insultaient, aucun ne versait une larme sur son sort  : l’ignominie du dénoûment avait détruit toute co
la république avec une âme affermie contre toutes les vicissitudes du sort . « Il avait choisi pour maîtres de philosophie ce
Vitellius le rappelle à la tribune. Il voulait qu’au lieu de tirer au sort les députés qu’on enverrait à Vespasien pour lui
et, adressant à l’orateur qui l’en chasse un ironique adieu : « Nous sortons , lui dit-il, Helvidius, et nous t’abandonnons ton
ce, ou de les laisser passer avec un bref et dédaigneux consentement, sortit alors du sénat, se vouant ainsi lui-même au derni
ne blessée nage vers la côte, le tumulte de toute cette multitude qui sort de toutes les maisons avec des torches, qui s’app
t sur le sein. Voyez cette mère qui s’inquiète et qui se rassure, qui sort heureuse du long festin de réconciliation, et qui
, la figure muette ou indignée du seul honnête homme, de Thraséa, qui sort du sénat, sachant bien à quoi il s’expose, et n’e
25 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
salon les admirateurs passionnés de sa personne et de son art. On en sortait enivré. Sa simplicité candide la défendait contre
du prince, on conçoit aisément que je ne puisse être impartial sur le sort de ces souverains, qui descendaient du trône pour
y avait-il là de triste et de funèbre ? Eh bien ! la pensée des morts sortit de là. N’est-ce pas parce que la mort est le fond
de Lucques, qu’on avait louée à l’ambassadeur de France, à ***. J’en sortais souvent seul, le matin, pour aller, dans les haut
’est pourtant ce qui m’arriva. Un jour d’été, de très grand matin, je sortis du parc, des lits d’eau, des grands bois de lauri
res dans les ravins pierreux, dans le lit sec des torrents, puis j’en sortis pour monter encore. J’apercevais loin de toute ro
out, les pieds nus, plus blancs et plus délicats que les cailloux qui sortent de la source ; sa robe, à gros plis noirs perpend
où les vignes et les figuiers rampent contre les pierres grises, qui sortent de terre comme pour les supporter ; ce petit pré,
ux et qui essayait l’instrument en le corrigeant jusqu’à ce que l’air sortît aussi juste que la voix sort des ténèbres. — Tien
en le corrigeant jusqu’à ce que l’air sortît aussi juste que la voix sort des ténèbres. — Tiens, ma fille, dit-elle à sa ni
s la plaine ; Antonio, que vous voyez déjà aveugle et ne pouvant plus sortir qu’avec son chien de la cabane, pour aller à la m
ominaient à Rome et à Lucques ; les pifferari, joueurs de musette, ne sortaient plus des Abruzzes, et les Madones, aux coins des
26 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
permis d’augurer que nous allons avoir une philosophie ? Allons-nous sortir de cet entrepôt de marchandises étrangères, — éco
rénovatrice, — historique deux fois, d’abord parce qu’elle nous fait sortir de l’abstraction intellectuelle pour entrer en pl
uvrage, invoquer ou rappeler les procédés qui y conduisent. Il devait sortir des mortes données de l’abstraction pour entrer d
t de l’histoire, et, sous peine de se détruire elle-même, à n’en plus sortir . Rien de plus simple, diront quelques esprits, ma
te l’ensemble, l’unité ; elle en renferme toutes les racines. Tout en sort . C’est donc le point de départ… » Et il ajoute :
dacieuse pensée de Kant ! et que l’unité de l’homme de la philosophie sort refaite de la poussière même de l’abstraction ! T
27 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431
des, mais affaiblies. La margrave prend la part la plus entière à son sort  ; elle l’admire comme son héros, comme le plus gr
Il promet toujours et ne vient jamais : « Vous me faites éprouver le sort de Tantale : soyez donc archi-germain dans vos ré
ête du congrès qui réglerait les destinées de l’Europe ? Ce ne serait sortir de sa retraite honorable que pour la plus noble f
, de se donner la mort. Il avait dit dans l’épître à d’Argen Ami, le sort en est jeté ? Las du destin qui m’importune, Las
serait si grand, que j’y trouverais de plus dignes ressources. Votre sort décidera du mien ; je ne survivrai ni à vos infor
ic, elle n’hésitait pas et se tenait prête à partager et à imiter son sort  : « Je suis dans un état affreux, écrivait-elle à
et mon visage sont enflés comme un boisseau… Je suis résignée sur mon sort  ; je vivrai et mourrai contente, pourvu que vous
de Louis XVI, Mme Élisabeth, qui aurait pu tant de fois s’échapper et sortir de France, voulut demeurer là où était le danger
28 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
Cependant les idiomes modernes, tels quels, étaient nés, ils étaient sortis de leurs langes et faisaient de toutes parts leur
rofane ; mais ce pas ne se fait pas encore hors de l’Église ; si l’on sort du sanctuaire, on ne sort pas de la nef. Il y a l
fait pas encore hors de l’Église ; si l’on sort du sanctuaire, on ne sort pas de la nef. Il y a là une forme transitoire, i
mposés d’un bout à l’autre en langue vulgaire ; et, dès ce moment, on sort tout à fait du sanctuaire et même de l’église. En
out contre le portail ou la sacristie. L’acteur qui fait Dieu le Père sort de l’église et y rentre alternativement ; les orn
ant bien que mal à travers le latin, c’est la liturgie cette fois qui sort du sanctuaire : pour, aller au-devant du drame, p
Mais, en revanche, le bourgeois qui comprend et qui s’apitoie sur le sort de nos premiers parents verse une larme qui aura
n ayant lu Homère, ayant senti Luther, ayant connu Cromwell, ayant vu sortir déjà tous les fruits amers et féconds de l’arbre
29 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIIe entretien. Madame de Staël. Suite. »
rdre, si leurs desseins étaient découverts. Bonaparte disait que l’on sortait toujours de chez moi moins attaché à son gouverne
autre âme que la sienne, ce n’était pas une bien tragique rigueur du sort qu’une résidence plus ou moins contrainte dans le
ris, à cheval, s’arrête à la grille et sonne ; je fus certaine de mon sort . Il me fit demander ; je le reçus dans le jardin.
uisse jouir. Je n’entrais dans cette maison qu’avec la certitude d’en sortir , et je passais les nuits à parcourir ces appartem
ar la belle reine de Prusse et par le prince Louis de Prusse, dont le sort était de succomber bientôt, l’une sous les insult
dame de Staël, etc. » Il sentait l’injure faite au sang royal dont il sortait , au souvenir des héros parmi lesquels il brûlait
e neuf jours qui me l’avait enlevé, s’était constamment occupé de mon sort avec inquiétude. Il se faisait des reproches de s
aël reçut le 9 avril, anniversaire de la mort de son père, l’ordre de sortir de France et de résider à Coppet, sous la surveil
soins furtifs de quelques amis. Cette mesure fut suivie d’un ordre de sortir de France dans le délai de trois jours. Frappée i
ser paraître. « Vous savez, madame, qu’il ne vous avait été permis de sortir de Coppet que parce que vous aviez exprimé le dés
compare à ces hommes, madame de Staël paraît seule plus grande que le sort . Ils y cédaient, elle lui résistait, et sa résist
eligieuses lorsqu’elles voient la terre abandonnée aux méchants et le sort des mortels comme flottant au gré du hasard. Je s
itales. XLIII Ces représailles déplorables, mais ordinaires, du sort rouvrirent Paris à madame de Staël. Elle y rentra
it aux yeux de l’homme, au lieu de se rapetisser à cette optique ; on sortait de cette étude comme d’un temple où l’on venait c
t pour un bonheur céleste qui traverse comme un éclair l’obscurité du sort . La poésie est une possession momentanée de tout
30 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »
à laquelle son devoir est d’épargner un affront public. Sur quoi, il sort et rentre, l’instant d’après, avec mistress Clark
t ni bien ni mal, et qui devrait, au moins, rester indifférente à son sort  ; il faut entendre comme elle marivaude sur sa fi
, l’auteur a voulu la déchiffrer d’avance par l’hérédité. Il l’a fait sortir , comme une créature légendaire, d’une sorte de ch
lme, désespérément résolue, intervient dans cette conversation où son sort s’agite Il faut tout payer, si l’on peut. Son mar
on cache, dans son double fond, ce coffre-fort à secret ? Le démon en sort subitement devant la comtesse, et c’est celui d’u
che. Sur quoi le commissaire de police rédige son procès-verbal, fait sortir Nourvady par une porte, le mari par l’autre, et L
d’impudence fébrile qui trahit une âme bouleversée. C’en est fait, le sort est jeté, il paraît qu’elle devait finir courtisa
é d’apprécier la belle scène qui la termine, parce que cette scène en sortait . Nourvady vient chercher Lionnette, pour l’enleve
ette va être sauvée. Son fils survient, voit sa mère qui se prépare à sortir . — « Emmène-moi… — C’est impossible. — Pourquoi ?
prodigieuses et des bravades volontaires dont il est rempli, ce drame sort de ligne par ses qualités comme par ses défauts.
31 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »
emière fois depuis le 10 août, reparaissaient comme parti politique ? Sortaient -ils tous des cachots ou de l’exil ? Forcés pour u
res de la Vendée. « Et pourtant, dit éloquemment M. Thiers, un prince sorti de ces retraites pour remonter sur le trône de se
r le trône de ses pères n’eût pas été moins glorieux que Gustave Wasa sorti des mines de la Dalécarlie. » Tout manqua donc, g
aubourgs. Jusqu’aux journées de prairial, les royalistes, et ceux qui sortaient des cachots, et ceux qui rentraient du dehors, et
tation comme la vie même d’un État libre. Le commerce et les finances sortaient d’une crise épouvantable ; le sol entier, restitu
32 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
de la force, et le Génie de la Mort, le plus bel adolescent qui soit sorti du marbre ; j’avais vu ce groupe, d’une tristesse
était né peu à peu de lui-même, comme naît le véritable génie, qui ne sort pas de l’école, mais de la nature. XI Quelq
combien les vaches avaient vêlé, et combien de fromages dorés étaient sortis des chaudières de la haute montagne où ils attend
rganiques. Ce sont, entre toutes, celles où une civilisation nouvelle sort de la barbarie. À ces époques, l’esprit humain, s
s la parole : Rien n’est improvisé dans la nature et dans l’art. Tout sort d’un antécédent ; l’histoire de l’architecture et
lques femmes aux yeux noirs et à la bouche gracieuse des Athéniennes, sortaient , au bruit des pas de nos chevaux, sur le seuil de
ville où il a passé sa jeunesse, et qu’il aide autant qu’il le peut à sortir une centième fois de sa poussière poétique. Consu
a vallée large et ondulée où dort silencieuse l’ombre d’Athènes. Nous sortîmes par des sentiers sans noms et sans traces, franch
tueuses et colossales de Saint-Pierre de Rome, ne m’ont jamais laissé sortir sans un regret, sans une espérance d’y revenir !
eux-mêmes. Leur éducation se fait par leurs révolutions. LVI Le sort de l’orateur, comme Démosthène ou Mirabeau, les d
u Mirabeau, les deux plus dignes de ce nom, est plus séduisant que le sort du philosophe ou du poète ; l’orateur participe à
ssi grand, aussi neuf, aussi puissant sur l’âme de ses lecteurs ; son sort est moins humain, mais plus divin ! il est au-des
es conservées de l’édifice si admirablement intactes, que tout semble sortir des mains de l’ouvrier ; seulement, le ciel étinc
mé dans la contemplation de l’ensemble, et dans les mille pensées qui sortent de chacun de ces débris. Ces pensées sont de la n
33 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79
ne les apaise qu’en les exprimant, sa douleur devient du génie, et il sort alors de son âme des cris qui sont l’apogée des t
sser dans une autre rue, sachant bien qu’il n’était pas aussi aisé de sortir de chez elle que d’y entrer. Mme Lard s’occupait
s femmes de la cité d’Aoste se ressouviennent fort bien d’en avoir vu sortir , pendant les nuits sombres, une grande femme blan
tromperais en vous laissant croire que je suis toujours résigné à mon sort  ; je n’ai point atteint cette abnégation de soi-m
éclairés par un soleil plus brillant que celui qui m’éclaire, et leur sort me semble plus digne d’envie, à mesure que le mie
qui m’accablent de leur poids. D’autres fois aussi je vois des nuages sortir de la terre autour de moi, comme des flots qui s’
sis maintenant. J’y réfléchissais depuis quelque temps sur mon triste sort , lorsque là-bas, vers ces deux bouleaux qui termi
ce qui aurait pu laisser quelque souvenir de moi. Agité, furieux, je sortis dans la campagne ; j’errai quelque temps dans l’o
dans l’ombre autour de mon habitation ; des hurlements involontaires sortaient de ma poitrine oppressée, et m’effrayaient moi-mê
a chambre : les dernières paroles qu’elle avait prononcées avant d’en sortir se retracèrent à ma pensée : « Je ne t’abandonner
e m’apercevais que sa perte était inévitable, et tel était son triste sort , que j’étais forcé de la désirer. En la voyant la
semble vers la porte du jardin. Lorsque le militaire fut au moment de sortir , il mit son gant à la main droite : Vous n’avez j
rer la mienne : c’est celle d’un ami qui s’intéresse vivement à votre sort . Le Lépreux recula de quelques pas avec une sorte
eu, généreux étranger, soyez heureux… Adieu pour jamais ! Le voyageur sortit . Le Lépreux ferma la porte et en poussa les verro
34 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
r mot à mot de ces langues mortes ; un souffle harmonieux et frais en sortait de temps en temps, comme celui qui sort d’un cave
fle harmonieux et frais en sortait de temps en temps, comme celui qui sort d’un caveau souterrain muré depuis longtemps et d
s’éveille à son chant joyeux. On voit les femmes et les jeunes filles sortir à demi vêtues des portes des chaumières, et peign
ux et ses cabris à mesure qu’ils s’embarrassent entre ses jambes pour sortir les premiers de leur prison ; elle les donne à co
de noyer, entourée de bancs du même bois, on voit les vieilles femmes sortir toutes courbées par l’âge et par le travail. Elle
e elles des printemps d’autrefois. « Le jeune homme et la jeune femme sortent les derniers de la maison en glissant la clef par
de peine), se colle sur sa poitrine et sur ses épaules comme si elle sortait d’un bain dans la rivière. Au moindre cri de son
s, devant les mères et devant les enfants qui l’applaudirent. Elle ne sortit jamais entièrement de ma mémoire. Et je n’ouvris
et presque inabordable, s’y rendait souvent après le dîner, d’où l’on sortait alors à deux heures ; il y portait avec lui un li
nonchalant comme le loisir sans but ; mais bientôt après l’entretien sortait des banalités de la simple conversation ; il s’él
é ne fut jamais satisfaite. Nul n’entrait dans cette maison, nul n’en sortait  ; il n’y avait pas un voisin ou un paysan du vill
eur. Suivant ses ennemis, il s’était lassé de cet ordre ; il en était sorti pour aller en Hollande et de là en Prusse, où son
’ai traversées ou que je traverse, ressemble à ces spectacles dont on sort le dernier et où l’on stationne malgré soi, en at
 ; non, c’est injustice ou sottise. J’ai trouvé les hommes bons et le sort cruel ; voilà le vrai. XXXIX C’est ainsi qu
35 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137
t si bien : Je comprends, et qui éclairait tout avec douceur. On n’en sortait pas même une première fois sans avoir été touché
de tout faire pour intéresser le Consul. Après le dîner, Mme Récamier sortit et voulut voir Fouché, qui refusa de la recevoir,
souvent chez elle avec le duc de Laval son père ; il tenait bon et ne sortait pas, ce dont le bon duc enrageait, et, comme il a
-même est épris de vous, vous savez si je le suis ; c’est au reste le sort des Montmorency : Ils ne mouraient pas tous, ma
it la reine, se dérobant aux hommages, il lui arriva, disait-elle, de sortir un moment pour pleurer. Telle je la conçois dans
n véritable ne se noua que tard, dans le temps où M. de Chateaubriand sortit du ministère, et à l’Abbaye-aux-Bois. Il y aurait
iert tout son liant et toute sa grâce. C’est ainsi qu’une femme, sans sortir de sa sphère, fait œuvre de civilisation au plus
36 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. » p. 232
retrouvée. Sa vue déchire et l’on croit être près d’entendre des cris sortir de cette bouche ouverte par une convulsion de sou
dre près de lui (mon mari), car je maintiens tout ce que je peux d’un sort si délabré qui ne touche personne… Dieu et toi ex
des temps où l’on ne peut plus soulever un brin d’herbe sans en faire sortir un serpent… « Restons nous-mêmes à travers tout.
on autre moi, que les fourmis rendent des services : c’est de moi que sort , non la pièce de M. de Balzac, mais le goût qu’il
Vois celle qu’elle a pour ton amitié ! » Emportée elle-même par son sort , par les nécessités de chaque heure, par la viole
reusement paresseux d’écrire. Si malheureux que nous soyons ici, nous sortons de nous-mêmes, ne fût-ce que pour appeler au seco
ous M. Fortoul lui fut venue en aide, rien dorénavant n’améliorait le sort ni le moral du poète : « (Le 3 février 1857)… Je
la mansarde divine. N’est-ce donc en effet que de la vraie misère que sortent ces accents inoubliables ? » Cette rigueur trop p
sortent ces accents inoubliables ? » Cette rigueur trop prolongée du sort n’est pas moins funeste aux âmes que le trop de m
37 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
x de madame Roland. Vergniaud, Brissot, n’étaient plus. Qui savait le sort de Buzot, de Barbaroux, de Louvet ? Peut-être ava
m. II « Mais cette femme, si magnanime et si supérieure à son sort en public, fléchissait, comme toute nature humain
récipitée, à son tour, à côté de sa propre victime. Ces vengeances du sort ressemblent à des hasards. Ce sont des justices s
incesse. — On s’en occupera plus tard.” La princesse, entrevoyant son sort , se précipita vers sa nièce, et l’enveloppa dans
et de la reine. Elle inonda de larmes le visage de la jeune fille, et sortit en se retournant pour la bénir une dernière fois.
s un seul et dernier regard son passé, son présent, son lendemain, le sort de la république, l’avenir du peuple et le sien.
dans son nom, dans son talent, dans ses idées, dans sa renommée, pour sortir de l’obscurité où le confinaient les noms, les ta
pures, éclatantes, immortelles, qui vengent une cause de l’abandon du sort , et qui protestent contre la ruine par l’admirati
ion des moralistes religieux, tenter la Providence quand il s’agit du sort et du sang d’un peuple. Mais, en ce qui concerne
38 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
e toi. CLXXXVI À ces mots, le bargello revint sur ses pas pour sortir de la cour, et je crus que j’allais m’évanouir de
l’enfant, ils ne nous appelleront pas de la journée, ils viennent de sortir tous les deux pour aller au tribunal entendre l’a
plutôt pleurer que chanter, hélas ! comme moi-même !… Aucun bruit ne sortit de la loge du meurtrier, je compris à ce silence
és par des nœuds de fer, comme mes agneaux quand ils se battent, pour sortir de l’étable, contre la cloison d’osier qui les en
emière, par sangloter tellement qu’aucune parole articulée ne pouvait sortir tout entière de mes lèvres. Mais lui, plus fort,
gné le jugement, quand il n’y a plus d’appel et plus de remède à leur sort , on les instruit avec ménagement du supplice qui
es paroles et je roulais déjà dans ma pensée, avec l’horreur de notre sort à tous les deux, le rêve d’y faire échapper, malg
es, parce qu’une fois entré en fonctions, un porte-clefs ne peut plus sortir des murs, et parce que, si j’avais fait acheter u
s, la justice ne laissait entrer avec elle que le bargello. Quand ils sortirent , les hommes noirs disaient entre eux : — Quel dom
t le crime et qui ne lit pas dans les cœurs. Le dernier des juges qui sortait dit à l’autre : — Il est fâcheux qu’on n’ait pas
t sur ses trois pattes, devant la porte, comme pour me dire : Maître, sortons donc et allons chercher ceux qui manquent à la ma
tagne, sur un brigadier de sbires, et si l’on savait quelque chose du sort qu’on réservait au jeune montagnole ; qu’on lui a
39 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
établie telle, ce semble, qu’elle devait demeurer longtemps. Elles ne sortaient pas, elles n’avaient fait aucune connaissance dan
ure revêche et dure. Un jour, une après-midi, pendant que sa mère, au sortir du dîner, sommeillait dans son fauteuil, comme il
tait encore le lieu embaumé d’où le triple billet coup sur coup était sorti . Ces traces légères remirent Christel aux regrets
ingénue et aux justes notions d’une éducation saine. Sa soumission au sort dissimulait seulement l’intime fierté, comme sa s
appel impatient et redoublé, quel gracieux chant d’avril devait-il en sortir pour celui qui les lirait ! Elle achevait à peine
trop occupé de ce qu’il recevait pour s’apercevoir d’autre chose ; il sortit en saluant, et lorsqu’il passa devant les fenêtre
se jurait de ne les plus voir ni toucher. Si elle avait pu, du moins, sortir , se distraire par le monde, vivre de la vie de ba
é sans en trouver. Il avait peine à y croire. A la seconde fois, déjà sorti à demi, il revint sur ses pas, et insista pour qu
40 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
ieux On l’a dit souvent, le théâtre, chez nous comme en Grèce, est sorti du culte. Au risque de détruire une loi générale,
faut restreindre cette proposition, et dire : le théâtre chrétien est sorti du culte144. Il ne s’agit que du théâtre qui tire
çait. À Noël aussi se jouait le drame des Prophètes du Christ. Il est sorti d’un sermon apocryphe de saint Augustin sur cette
abuchodonosor jettent dans la fournaise les trois jeunes Hébreux, qui sortent sains et saufs : et c’est après ce miracle en act
lus au culte, elles ne sont plus qu’un divertissement édifiant. Elles sortent de l’Église, où de toute façon elles ne sont plus
entiment profond qui ferait la grandeur poétique d’une telle scène ne sort pas : Dieu a toutes les allures d’un bon curé de
un des éléments essentiels de sa définition, celui même par lequel il sort du domaine de la littérature, le « spectacle » (ὂ
aidera la comédie, cette fidèle et suggestive image de l’humanité, à sortir de la farce vainement fantaisiste, ou réaliste sa
41 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IV. Ordre d’idées au sein duquel se développa Jésus. »
d’induction aux révolutions des époques créatrices qui ont décidé du sort de l’humanité. Jésus vécut à un de ces moments où
ables ce qu’ils doivent croire, c’est du calme et de la réflexion que sortiraient ces grandes règles morales et dogmatiques qu’on a
’ont pas été des métaphysiciens. Le bouddhisme lui-même, qui est bien sorti de la pensée pure, a conquis une moitié de l’Asie
s désespéré, plus décidé à se porter aux extrêmes. Ne séparant pas le sort de l’humanité de celui de leur petite race, les p
a résurrection, idée totalement différente de l’immortalité de l’âme, sortait d’ailleurs très naturellement des doctrines antér
non la vision mélancolique d’une âme qui interroge la nature sur son sort , mais le symbole certain, l’ombre transparente d’
populaire le plus sublime idéal ; car derrière son idylle s’agite le sort de l’humanité, et la lumière qui éclaire son tabl
le campement du soir. La vallée est étroite et sombre ; une eau noire sort des rochers percés de tombeaux, qui en forment le
42 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260
taille ou d’un traité de paix. » Pourtant, quand on vit le prisonnier sortir après cinq ou six jours sans qu’on articulât aucu
pu voir dans notre jeunesse. Il alla s’y installer vers 1790, pour en sortir fugitif et menacé en 92. Ce fut miracle, en vérit
e, il en est tiré par la générosité de Manuel, qui vient lui dire : «  Sortez à l’instant de ce lieu. » — Je lui jetai mes br
e trait de bonté. Je n’oublierai jamais cet homme ni ce moment-là. Je sortis . Il sort, mais il va suivre au ministère l’affai
onté. Je n’oublierai jamais cet homme ni ce moment-là. Je sortis. Il sort , mais il va suivre au ministère l’affaire des fus
onvention nationale ; ce qui étonne, c’est qu’il y ait sauvé sa tête. Sorti encore une fois de France et réfugié à Hambourg p
s scrupuleux et qui condamne ce coin de sa correspondance à ne jamais sortir du tiroir ni du cabinet des curieux ; mais avec s
eux bien des vilenies et des impuretés, mais qui, après tout, ont pu sortir et se déclarer : chez Beaumarchais il y aura touj
43 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre V. Les esprits et les masses »
ée, la saturer de matérialisme, et s’exposer à la construction qui en sortirait , ce serait comprendre le progrès à la façon de ce
iècle, et cela pendant douze années ; nous ne savons plus lesquelles. Sortons , il en est temps, de cet ordre d’idées ; la démoc
ées ; la démocratie l’exige. L’élargissement actuel veut autre chose. Sortons du collège, du conclave, du compartiment, du peti
la peine d’être dit, que, la part faite à l’erreur possible, ce mot, sorti de sa conscience, a été la règle de sa vie. VI
Corneille griffera ce monceau informe. D’où cela vient-il ? D’où cela sort -il ? De la Courtille, des Porcherons, de la Cunet
c’est en toi qu’il faut la chercher. Tu es le grand flanc. Les génies sortent de toi, foule mystérieuse. Donc qu’ils retournent
44 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « L’Abbé Prévost et Alexandre Dumas fils » pp. 287-303
ait bas ! Il fallut arriver jusqu’à 1830 pour que le livre de Prévost sortit avec éclat de son obscurité. Il fallut le dévergo
lieu de Dieu, dit-il mythologiquement, ce prêtre. Il dit aussi, pour sortir de Saint-Lazare : « Rompre mes fers. » — « Elle m
te ! car la chaise de poste arrive aussi vite que l’amour… Voilà d’où sort toute Manon Lescaut ! Et dans la suite ces belles
éminaire de Saint-Sulpice ; mais elle l’y vient chercher et l’en fait sortir , sans que personne, dans ce séminaire ouvert à to
es, lui dise seulement : Où allez-vous ? Un autre jour, quand il faut sortir de Saint-Lazare, Desgrieux, qui appelle rompre se
culotte, et il s’en passe, lui ! Il s’en passe sans inconvénient. Il sort hardiment sans culotte. Il va jusqu’à Chaillot sa
45 (1874) Premiers lundis. Tome I « M.A. Thiers : Histoire de la Révolution française Ve et VIe volumes — I »
rait la scène de la période nouvelle. Toute troublée qu’elle était au sortir d’une lutte intestine, la Convention eut, dès l’a
t M. Thiers, à reproduire l’excellent résumé de M. Mignet. Mais, sans sortir des considérations générales, quelle attitude voy
individus recommencèrent à se dessiner ; et des rangs brisés l’on vit sortir Robespierre, Danton, Hébert. Robespierre, ou plut
l’énergie du Comité, ou, pour mieux dire, du triumvirat qui en était sorti , n’était plus en rapport avec les besoins publics
46 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 18, qu’il faut attribuer la difference qui est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions » pp. 295-304
jettes aux maladies que d’autres. Il est des maladies épidemiques qui sortent de la terre insensiblement, mais il en est qu’on
qui sortent de la terre insensiblement, mais il en est qu’on en voit sortir , pour ainsi dire. Telles sont les maladies qui su
orment ce nître aërien qui retombant ensuite sur la terre dont il est sorti , aide tant à sa fertilité. Or quand on fait de gr
l’avons dit, il est des maladies épidemiques qui, pour parler ainsi, sortent du sein de la terre insensiblement et sans qu’il
47 (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Deuxième tableau » pp. 196-209
intrigant. Vous abusez d’un nom illustre pour surprendre ma religion. Sortez  ! (À part.) Il ne se trouble pas. Étayons mon arg
Finette, va ! (Il se dirige vers la porte, poussé par Francisque.) Je sors . Je vais chez le ministre ! (Francisque ouvre la
Rue de Condé, 9, au rez-de-chaussée… Mon porte-manteau ordinaire. (Il sort une reconnaissance du Mont-de-Piété.) Voici une l
e soir ? Saturet. Il nous reste la souscription nationale ! (Ils sortent .) Derville. Cette émotion m’a tué… Francisq
48 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »
ncore qu’il faut noter entre ces dîners, dont probablement un 1858 ne sortira pas, et les banquets dont 1848 est sorti, c’est q
nt probablement un 1858 ne sortira pas, et les banquets dont 1848 est sorti , c’est que les dîneurs intellectuels d’aujourd’hu
nt à l’esprit français, ont-ils abouti… littérairement ? Puisque nous sortons de Cabanis, qui a fait un livre de l’influence du
s de Véfour sont toutes les assises de la littérature ; et si rien ne sort de là après le dîner, faudra-t-il souper encore,
49 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
de ce jeune homme, dès qu’elles parurent aux regards du public. Il en sortit comme une flamme, parce qu’il avait délayé ses co
s de la liberté, les impatiences de la multitude et les péripéties du sort préparaient de loin, dans l’ombre, un second empi
; il y avait dans ses traits cette dignité qui survit aux éclipses du sort . Il n’y avait pas de mère qui n’eût désiré l’avoi
s qu’une porte voulût s’ouvrir à la voix des guides, les frissons qui sortaient des sapins et des cascades nous saisissaient ; la
a princesse, qui voulaient poursuivre leur voyage plus loin que nous, sortirent , couverts de leur manteau, du châlet, au premier
que chose de fragile qui pouvait se consolider ou se briser, selon le sort . Telle était cette princesse ; elle devait tuer u
l’âme de Robert ; cette âme était un abîme de mystères du beau qui ne sortaient qu’un à un, non de ses lèvres, mais de ses pincea
e d’herbes brûlées par le soleil ; autour de vous une vapeur ambiante sort des pierres et rampe presque visible sur le sol ;
le costume, cet écueil de tous les peintres modernes, et l’homme sont sortis du même jet de son imagination pittoresque ; ses
ôté du groupe. Ce visage est un des plus ravissants qui soient jamais sortis d’une toile. La belle moissonneuse de Léopold Rob
du champ. Il ne manquait à ce drame rural que l’amour : le voilà ! Il sort , tout voilé, mais tout brûlant, du regard de la b
tion où il mettait sa famille ; il m’en parla beaucoup, mais enfin le sort était jeté. Il a succombé à l’agitation d’une vie
eune et intéressante princesse, poursuivie par la politique et par le sort , et jetée par ses adversités mêmes dans une intim
 J’y ai retrouvé, dit-il, la princesse Charlotte ; sa mère et elle ne sortent pas du tout. Leur société m’est très agréable, pa
sombre à l’horizon menaçant ; la préoccupation muette du vent qui va sortir du nuage. Une transe courageuse, mais prévoyante,
50 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
iration et d’envie pour toutes les ménagères du village. VI On sortait de la cuisine par un long corridor enfumé qui con
et réduits aux dernières conditions de la société aussitôt qu’ils en sortaient pour chercher dans le monde leur ancienne place.
rnée. Il m’invite à aller à Alby, je ne lui promets pas ; il faudrait sortir pour cela, et je deviens sédentaire. Volontiers,
t pas s’ennuyer auprès du feu. Écoute surtout ce petit sifflement qui sort parfois de dessous la braise comme une voix qui c
llards, air glacé, c’est tout ce que je vois aujourd’hui. Aussi je ne sortirai pas et vais me recoquiller au coin du feu avec mo
u’elle vient à considérer où elle est. Oh ! le beau moment où elle en sort , où elle jouit de la vie, du ciel, de Dieu, de l’
vissante. Jamais plus beau ciel que celui de minuit, si bien que papa sortait de temps en temps la tête de dessous son manteau
je suis là à la porte de l’avenir, me résignant à tout ce qui peut en sortir . « Demain je prierai pour que tu sois heureux, po
se présente quand on s’en va, et vous entoure si bien qu’on n’en peut sortir . Voilà ce qui m’arrive chaque fois qu’il est ques
ie au pied de son lit. Sa douce mort ne m’éveilla pas ; jamais âme ne sortit plus tranquillement de ce monde. « Ce fut mon pèr
nous levons ensemble. « L’hiver, il est paresseux : je le suis et ne sors du lit qu’à sept heures. Encore parfois le jour m
e sa naissance et sa condition à Paris. XXXVII À peine était-il sorti du séminaire de Cahuzac qu’il fut lancé à Paris,
s, elle me fait l’effet d’une bonne âme dans l’enfer ; mais nous l’en sortirons dès que le temps donné aux convenances sera passé
se que l’amour, un amour qui se répand de l’âme au dehors comme l’eau sort de la fontaine ?… « Au moment où j’écris, tonnerr
loutir ces restes humains jusqu’à ce que Dieu les ravive. C’est notre sort à tous, il faut être jeté en terre et pourrir dan
51 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
n nouveau genre de beauté en littérature, inventé comme par accident, sorti du néant, ne répondant à rien de ce qui a été con
fluence de l’ambition et de ce qu’on nomme la gloire d’un seul sur le sort de tous. Le mérite de ce roman, c’est la vérité v
sais qu’à Catherine. Et comme j’avais fini vers huit heures, j’allais sortir , lorsque M. Goulden, qui me regardait aller et ve
va vite. Si tu veux avoir le nez et les oreilles gelés, tu n’as qu’à sortir comme cela. » Je vis bien alors qu’il avait raiso
ur mes épaules, et je jetai le manteau par-dessus. C’est ainsi que je sortis , après avoir remercié M. Goulden, qui m’avertit d
et les églises encombrées de phalsbouriens et de paysans inquiets du sort de leurs pauvres enfants. Il monte au clocher pou
ans ta poche, dit-elle ; mais ce gueux de Pinacle t’a jeté un mauvais sort . » En même temps elle tira de ma poche de derrièr
che-toi. » Il me faut donc partir en cet état ; le feu du vinaigre me sortait des joues. Lorsque je rencontrai la tante et Cath
tombé du haut en bas, si la tante Grédel ne m’avait pas soutenu. Nous sortîmes par derrière et nous traversâmes la petite place 
tante et sa cousine, aux Quatre-Vents. À la fin, Goulden se leva et sortit de l’armoire un sac de soldat en peau de vache, q
ier appel, jeune homme », fit-il en serrant la main de M. Goulden. Il sortit  ; on entendait son cheval piaffer à la porte. Le
utres, pâles comme des morts, ne disaient rien. Au grand pont, Zébédé sortit sa pipe pour fumer. Devant nous, les Italiens par
virent, car la femme me dit : « Avant de manger, mon enfant, il faut sortir vos pieds de l’eau. » Elle se baissa et m’essuya
mes yeux se fermer. Tout à coup l’homme dit : « Allons, bonsoir. » Il sortit  ; sa femme le suivit emportant le cuveau. « Merci
 ; les animaux, effarouchés par la bataille, reprenaient confiance et sortaient au petit jour : une chèvre bêlait dans l’étable v
52 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
er rugissement de la fibre du lion torturé dans le cœur humain par le sort aurait surpassé tout ce que l’art le plus exercé
Maître du bien et du mal ; il se prosterne et il adore. « “Nu je suis sorti du sein de ma mère la terre, dit-il, nu j’y rentr
s l’opulence ? Leurs troupeaux sont multipliés ; leurs petits enfants sortent de leurs tentes comme un troupeau, et leurs enfan
la mer en ses digues, quand elle rompait ses liens comme l’enfant qui sort du sein de sa mère, « Lorsque je l’enveloppai des
umière, ses yeux brillent comme les rayons de l’aurore. « Des flammes sortent de sa gueule, et des étincelles volent autour de
tent de sa gueule, et des étincelles volent autour de lui. « La fumée sort de ses narines comme d’un vase rempli d’eau bouil
illante. « Son souffle est semblable à des charbons brûlants ; le feu sort de sa gueule. « La force est dans son cou, et la
« Jusques à quand parleras-tu ainsi ? lui disent-ils ; et les paroles sortiront -elles de ta bouche comme un vent qui souffle des
en sagesse et en sainteté. Le spectateur de ce drame humain-divin ne sort pas ému seulement, il sort converti et transformé
Le spectateur de ce drame humain-divin ne sort pas ému seulement, il sort converti et transformé, le dernier but de toute œ
re égal à tout, excepté à celui qui ne saurait avoir d’égal. C’est le sort de l’âme considérée comme pure intelligence. X
ci-bas et qu’elle prend l’horreur de cette existence, la passion d’en sortir , l’amour de la vraie vie, de la liberté, de l’imm
imé une fois, et sa vie n’est qu’un adieu souvent sans retour. Si son sort est tolérable ou doux, la mort est là, à deux pas
sa félicité même en désespoir par le sentiment de sa brièveté. Si son sort est rude et intolérable, il ne sent l’existence q
nter ainsi son propre avilissement et sa propre honte. On se venge du sort qui nous a fait fange en se barbouillant soi-même
53 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
t péniblement cette double ivresse, l’une saine, l’autre malsaine qui sort des coupes et des fleurs de ce charmant poète, et
es retrouve ensemble à Venise, dans une de ces rêveries nocturnes qui sortent de la mer et de l’ombre des palais de cette capit
des Que l’inconstante mer ronge éternellement, Du sein des flots émus sort l’astre tout-puissant, Jeune et victorieux, — seu
oétique où l’auteur vous mène jusqu’à la fin de ses trois chants sans sortir de l’exorde. On a fini sans avoir commencé. Le ba
e dans un verre de vin de Champagne sont des issues plus faciles pour sortir d’embarras avec le sort, qu’un effort généreux po
Champagne sont des issues plus faciles pour sortir d’embarras avec le sort , qu’un effort généreux pour reconquérir l’innocen
parfumé ! Quinze ans ! — l’âge où la femme, au jour de sa naissance, Sortit des mains de Dieu si blanche d’innocence, Si rich
lée ! J’ai cru qu’une forme voilée Flottait là-bas sur la forêt. Elle sortait de la prairie ; Son pied rasait l’herbe fleurie ;
n engrais que le meurtre et la guerre ; Puisque sur une tombe on voit sortir de terre Le brin d’herbe sacré qui nous donne le
Il voit un peu de cendre au milieu d’un désert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur
Que la faim pour ce soir, et la mort pour demain. Pas un sanglot ne sort de sa bouche oppressée ; Muet et chancelant, sans
, chers au peuple romain, Où, des temples secrets, la Vénus impudique Sortait échevelée, une torche à la main. Dieu juste ! ple
Flotter ces poitrails blonds qui perdent leurs entrailles         Ni sortir des flots ces bras morts. Ce ne sont plus des me
e la saison la plus rigoureuse, je ne manquai pas une seule soirée de sortir de ma chambre très éloignée de là, à la nuit tomb
ai lu enfin ses poésies. Ah ! combien, en les lisant, ai-je accusé le sort qui m’a privé d’apprécier et d’aimer, pendant qu’
54 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
ses barques et ses guerriers, abandonnant les Grecs à leur malheureux sort . — « Eh bien ! fuis, si tu veux ; je te méprise !
es et accourent en foule avec les Grecs. Ainsi d’une roche caverneuse sort en tourbillon la foule innombrable des abeilles ;
rintanières ou voltigent épars dans les airs ; ainsi tous ces peuples sortent , les uns de leurs tentes, les autres de leurs nav
es montagnes par le vent du midi. Pâris, le beau ravisseur d’Hélène, sort de la ville et rencontre au premier rang des Grec
ombats. » Les Grecs plient devant Hector. Junon s’attendrit sur leur sort . Elle fait atteler par Hébé son char de guerre cé
ctor, sans en entendre davantage, court aux portes Scées, par où l’on sort dans la plaine où les ennemis sont répandus ; And
ux du roi Priam et de mes frères ne me touchent autant que ton propre sort , quand un Grec féroce t’entraînera tout en pleurs
s parfait, par quel contresens apparent le génie poétique de la Grèce sort des ténèbres le chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre à
sur la gloire et vivent de mépris ! C’est la loi du destin, c’est le sort de tout âge : Tant qu’il brille ici-bas, tout ast
sixième chant, les Troyens réunis aux portes Scées, discourant sur le sort de leur ville pendant qu’Hector et Pâris s’élança
non ne le jugent pas de force à combattre le héros troyen. On tire au sort , dans un casque, parmi un certain nombre de noms
aura la gloire de lutter contre Hector. Le nom d’Ajax, ami d’Achille, sort de l’urne. Ajax et Hector combattent entre les de
e, afin de rapporter à ses petits enfants son modique salaire, tel le sort du combat se balance, etc., etc. » Dans quel poè
x Priam, qui se roule de douleur aux pieds des guerriers, et qui veut sortir pour aller implorer d’Achille le corps de son fil
e corps de son fils dans le camp d’Achille. Hécube, épouvantée sur le sort du vieillard, l’en dissuade. « Ah ! plutôt, dit-
édie antique n’a rien de plus éclatant sur les larmes des rois. Priam sort de la ville. « Ses amis le suivent des yeux en ve
lui sa colère au souvenir de Patrocle, et, se craignant lui-même, il sort de la tente. Il prend les présents, il fait laver
ut entier à ce petit coin de sable de la plage de Troie où s’agite le sort de la Troade et de la Grèce ? N’est-ce pas en vin
55 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
erions mieux rêver, imaginer et croire que l’homme, encore tout chaud sorti de la main de Dieu d’où il venait de tomber, enco
se perd dans un abîme de conséquences absurdes, toutes les fois qu’on sort du réel et qu’on veut substituer au plan incompré
est-ce en félicité publique ? Demandez à cet éternel gémissement qui sort du sein des masses. La même mesure de souffrance
res en bien et en mal, à notre patrie, à l’humanité : s’intéresser au sort commun de sa race, travailler avec désintéresseme
resser au sort commun de sa race, travailler avec désintéressement au sort futur de cette race que l’on ne verra pas, c’est
aguement à la possibilité de servir, d’améliorer, de perfectionner le sort commun. Cette conviction intime, qui devient illu
ffet une race humaine tombée dans l’ignorance et dans la barbarie, en sortir pour remonter à la lumière, à la civilisation, à
aux chants faux de ces tristes épicuriens de la vallée de misère. Le sort est le sort, l’arrêt est porté, le monde est vieu
faux de ces tristes épicuriens de la vallée de misère. Le sort est le sort , l’arrêt est porté, le monde est vieux ; on a rêv
oute chose, non encore née, de naître pour s’unir à Celui de qui tout sort et à qui tout retourne, afin de l’aimer et de le
; et la bouche de cet être s’ouvrit comme un œuf brisé ; de sa bouche sortit la parole, de la parole sortit le feu ; les narin
vrit comme un œuf brisé ; de sa bouche sortit la parole, de la parole sortit le feu ; les narines s’ouvrirent, et des narines
de la parole sortit le feu ; les narines s’ouvrirent, et des narines sortit le souffle, et du souffle sortit l’air qui se dil
narines s’ouvrirent, et des narines sortit le souffle, et du souffle sortit l’air qui se dilate et se répand partout ; les ye
56 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
uence entraînante, ou le courage vainqueur décident instantanément du sort des siècles et des empires ; ce n’est pas cette é
nces qui donnent de l’éclat à la vie ; les efforts que l’on fait pour sortir d’une situation obscure, pour jouer un rôle sans
individus de la même classe que soi, qui se sont résignés à n’en pas sortir , attribuant bien plutôt cette résolution à leur s
peuple regarde cette existence comme l’œuvre de ses mains ; et si le sort , la superstition, la magie, une puissance, enfin,
Une idée peut se composer des réflexions de plusieurs ; un sentiment sort tout entier de l’âme qui l’éprouve ; la multitude
qu’on en est encore aux reproches que méritent les autres, l’âme peut sortir d’elle-même, mais le repentir concentre toutes le
crime seul dérange plus qu’elle, l’équilibre de l’âme ; elle la fait sortir violemment de l’ordre naturel, et rien ne peut ja
57 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480
s demeures de Pluton, où, une fois entré, tu ne pourras plus tirer au sort la royauté des festins, ni admirer les grâces de
. Le moule de l’âme d’Horace était si parfait que toute pensée qui en sortait en vers avait la forme et le poli d’une statuette
légions du fils de Pompée pour jouer au jeu des batailles le dernier sort de Rome. Il personnifie dans cette ode Rome dans
incu résigné de la république, mais d’un vaincu toujours préoccupé du sort de sa patrie. Horace en demandait le salut à tous
et s’enfuit loin de moi. Mais quel loup ! Jamais un monstre pareil ne sortit des forêts de la belliqueuse Apulie ni des désert
ux. » Ailleurs c’est une larme versée dans le sein de Virgile sur le sort d’un ami commun, Quinctilius. Chacun de ces vers
s chassés vers le même but par la mort ; plus tôt ou plus tard, notre sort est agité dans la même urne ; il en sortira, ce j
plus tôt ou plus tard, notre sort est agité dans la même urne ; il en sortira , ce jour qui nous condamne à entrer tous dans la
ment mêlée aux images de la volupté et de l’opulence ? La philosophie sortit -elle jamais plus inattendue et plus funèbre du pl
de son corps, d’en ressortir. Une belette lui cria de loin : “Veux-tu sortir de là : attends que tu maigrisses ; maigre tu es
tir de là : attends que tu maigrisses ; maigre tu es entré, maigre tu sortiras  ! ” — Veut-on m’appliquer à moi le sens de cet ap
, en notes où le vers s’amuse à ressembler à la prose. XXIII «  Sortis de Rome, la grande Aricia nous offre une halte me
des places publiques et des champs de mort sans rien changer dans le sort des peuples que le nom de leur servitude et de le
58 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
u, il faut suivre attentivement les discours de Kaciane : on entendra sortir de la bouche d’un pauvre serf des paroles qui acc
peuple russe ; c’est un dédain, un mépris pour les femmes qui rend le sort de celles-ci des plus tristes. Cela ne doit point
e il le dit lui-même, sévère mais juste ; il se préoccupe beaucoup du sort de ses serfs, et ne les punit que pour leur bien.
ur chasser ce jour-là, et je me décidai bon gré, mal gré, à subir mon sort avec résignation. Le cuisinier, qui était arrivé
raire et de l’iniquité du bourgmestre ; il y a de quoi pleurer sur le sort asservi des paysans. Mais passons ; tout cela est
de ce côté, elle se dressa devant moi, près du drochki, comme si elle sortait de terre. — Qui es tu ? me demanda une voix reten
s je n’ai pas de thé. Je vais aller voir ce que fait votre cheval. Il sortit en tirant avec force la porte après lui. Je me mi
omment peux-tu l’entendre d’ici ? — D’ici, non, mais de la cour. Nous sortîmes ensemble. La pluie avait entièrement cessé. Un ép
écoutai en vain : je ne distinguais que le bruit des feuilles. Birouk sortit mon cheval du hangar. — Si nous ne nous dépêchons
e se désespérait nullement, et ne fit même pas la moindre allusion au sort qui lui était réservé. Ayant rassemblé toutes ses
qui t’amène ? Le pauvre paysan se troubla, et il se disposait déjà à sortir du cabaret, lorsque la voix retentissante de Diki
mier son qu’il articula était faible, tremblant ; on eût dit qu’il ne sortait pas de sa poitrine ; il semblait un écho lointain
f. — Tu… c’est toi, — lui dit-il avec effort, — qui as gagné, — et il sortit brusquement du cabaret. À peine eut-il disparu qu
emme de Nikolaï Ivanovitch était cramoisie : elle se leva vivement et sortit . Iakof jouissait de son triomphe comme un enfant 
s cesse Obaldouï en levant les bras. — Tu chanteras jusqu’au soir… Je sortis après avoir jeté une dernière fois les yeux sur I
, avant le lever du soleil, par une belle journée de printemps ? Vous sortez sur le perron…, le ciel est d’un gris sombre, que
monte rapidement ; le ciel est pur… le temps sera beau ; un troupeau sort lentement d’un village et se dirige de votre côté
agne ; l’air semble s’ébranler ; ne serait-ce point le tonnerre. Vous sortez du ravin… Le ciel prend à l’horizon une teinte de
tre rencontre ; elle passe et vous apercevez le coin d’un coussin qui sort de la portière, et derrière, sur un sac entouré d
59 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364
a souffrance, Un roi fatal aux Anglais1 A jadis sauvé la France Sans sortir de son palais. On sait, quand il le faudra, Sur q
oiseaux que l’hiver exile Reviendront avec le printemps. À l’exil le sort les condamne, Et plus qu’eux nous en gémissons !
printemps. Oiseaux fixés sur cette plage, Nous portons envie à leur sort . Déjà plus d’un sombre nuage S’élève et gronde au
aternel :     Qu’il va lentement le navire     À qui j’ai confié mon sort  !     Au rivage où mon cœur aspire     Qu’il est
de pastiche, comme dans tant d’autres de ses meilleures chansons. Il sort du sujet, il en fait partie ; sa répétition même
attendais qu’à voir un génie. Je pouvais me figurer en sortant que je sortais d’un de ces presbytères de campagne où j’allais s
, des hommes de la République, des hommes de l’anarchie et des hommes sortis le plus récemment des conseils de Louis-Philippe,
onnels, ceux-là des anarchistes, le plus grand nombre des combattants sortis du pavé et animés par la poudre sans autre but qu
i coudoie sans l’offusquer la multitude, me faisaient passer, entrer, sortir , acclamer partout. Je ne haranguais pas : ce n’es
ltitude qui remplissait les cours. Mes amis m’interpellèrent quand je sortis . — Eh quoi ! vous aussi, Béranger, vous, républic
utile aujourd’hui, mais je n’en prends pas la responsabilité, et j’en sors avant d’y être entré, pour me conserver libre de
aviez qu’à couronner l’héritier légitime dans la personne d’un enfant sorti du trône et innocent du règne. Cet enfant était r
ant aux folies des uns, aux dictatures prématurées des autres ; je ne sortirai pas de là bon à gouverner un village, mais la rep
de là bon à gouverner un village, mais la représentation nationale en sortira toute-puissante et invincible. Souvenez-vous du m
philosophie imprime à l’action sa tendance divine à l’amélioration du sort de toutes les classes, sans exception, de la soci
heure où ce courtier des misères prenait sa canne et son chapeau pour sortir . Il s’en allait à pied, dans la poussière ou dans
t isolée comme elle était ! Je serais mort avec des angoisses sur son sort , et tout est pour le mieux. Je vais faire mes pré
de vos lourdes affaires ? J’en suis plus tourmenté que de mon propre sort  ! Je songe à vous le jour et la nuit. » Je le rem
es qui traversent mille hasards, qui passent par tous les caprices du sort et par toutes les aventures du cœur, depuis l’amo
60 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237
ù il faisait son apprentissage. Cette rancune de fautes d’orthographe sortait après dix ans de silence. M. Fiévée était libre d
, il raconte qu’un gros et joyeux conventionnel lui dit, en le voyant sortir  : « Prenez le plus long pour retourner vers vos
ncore assez difficiles pour y penser. » Pour lui, paresseux, une fois sorti de ses habitudes, il est précis, prudent, prévoya
factieux de sang-froid et en toute connaissance de cause ». Forcé de sortir de Paris en Vendémiaire, il raconte très spiritue
Cette prison amena précisément un résultat heureux, et M. Fiévée n’en sortit que pour entrer en relation personnelle et direct
-devant d’une objection qu’il sent qu’on devait lui faire. Les hommes sortis de la Révolution et rangés autour du consul dénon
ridicule serait aujourd’hui un moyen de succès s’il aidait un homme à sortir de la foule. » Qualifiant l’influence alors rég
qu’un député sans mandat ? » (27 mai). — « Quand on réfléchit sur le sort de toutes les constitutions, etc. » (6 juillet 18
61 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
la pensée, à voir en elle les seuls événements qui ne dépendent ni du sort , ni des hommes. Lorsqu’on s’est dit qu’il est imp
xister uniquement, parce qu’on ne sait pas mourir ; et comme c’est le sort qui peut attendre toutes les grandes passions, un
es manières l’action de sa perfectibilité. Ce n’est plus vis-à-vis du sort , mais de sa conscience qu’on se place, et, renonç
’ils atteignent l’époque où l’âme se lasse de travailler à son propre sort , se fatigue même de l’espérance, et n’ambitionne
62 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « UNE RUELLE POÉTIQUE SOUS LOUIS XIV » pp. 358-381
suis d’accord. Je vous aimois, vous m’aimiez fort ; Cela n’est plus, sortons d’affaire. Un vieil amour ne sauroit plaire ; On
ourez, fuyez-nous, reportez Vos ondes dans le sein des mers dont vous sortez  ; Tandis que, pour remplir la dure destinée Où no
e Que le hasard nous a donnée, Dans le sein du néant d’où nous sommes sortis  ! En paraissant admettre comme correctif que pro
te nature enfin qu’elle voyait trop peu. Elle ne cessa d’envisager le sort , ses jeux bizarres, ses injustices, d’agiter en i
laisirs divers, Vile esclave des sens, elle t’est inutile , Quand le sort t’a laissé compter cinquante hivers. Elle n’est q
e l’amour-propre honore : Il faut laisser le reste entre les mains du sort . On l’accusa pourtant d’une action presque odieu
esprit et de saillie vive. La cour de Sceaux s’y complut trop pour en sortir . Et combien n’y a-t-il pas, en effet, de Mme Des
ui le dessein de me plaire ; Mais, quoi que l’ingrat puisse faire, Ne sortez jamais de mon cœur. Mme Des Houlières, en des st
el et comme une marque de nature dans ce qui n’a été qu’une injure du sort et un accident ironique de la destinée. 196. On
63 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
le : certes les passions influent autant que les gouvernements sur le sort de la vie, et cependant dans le silence de la ret
des hommes inertes qui seraient contents de rester à la place que le sort leur aurait fixée, et que la théorie démocratique
a destinée particulière de l’homme. La seconde partie doit traiter du sort constitutionnel des nations. Le premier volume es
s ressources qu’on trouve en soi, de celles qui sont indépendantes du sort , et surtout de la volonté des autres hommes. Dans
s, a traité, tout ensemble, les causes diverses qui ont influé sur le sort de cet Empire ; il faudrait apprendre dans son li
est aisé de prouver que par la nature même des hommes, ils tendent à sortir de cette situation, qu’ils se réunissent pour mul
vidu qui prétend pour lui-même à ce résultat, est un insensé ; car le sort qui n’est pas dans sa main déjoue de toutes les m
nces ; mais les gouvernements tiennent, pour, ainsi dire, la place du sort par rapport aux nations ; comme ils agissent sur
out n’est plus avenir dans votre destinée ; à beaucoup d’égards votre sort est fixé, et les hommes réfléchissent alors s’il
64 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »
de revue en particulier, ou même ses simples articles de journal, qui sortaient des formes usitées, et dont chacun offrait un tou
etagne, — dans la Basse-Bretagne, ne l’oublions pas, — à Tréguier. Il sortait d’une famille de marins ; par son père, il appart
as toujours sûr, il lui sembla tomber dans un monde tout nouveau : au sortir d’une nourriture chrétienne classique, sévère et
u sous le ventre et vous allume des charbons dans la tête : il en est sorti la belle jeunesse qu’on sait et qu’on voit à l’œu
que le venaient relancer, malgré sa prudence, et le forcèrent enfin à sortir de derrière ses retranchements. « Combien d’espri
, un Lamennais progressif et non volcanique. Voyez-le au moment où il sort et où il paraît : il n’a rien à renverser, à boul
65 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »
eynaud, etc., a jeté et poussé partout des branches. Entré le second, sorti le second, — le premier dans les mines, il fut bi
 ; il épuisa la connaissance détaillée qu’on en peut avoir. Mais ceci sort tout à fait de notre appréciation et de notre por
trop pris dans un léger état d’assoupissement et d’ivresse d’où l’on sort d’ailleurs sans trop de fatigue et sans détériora
’échelle de la civilisation, moins il est satisfait et content de son sort  ? M. Le Play en vint à reconnaître que l’élément
tuels et qui brillaient entre les humanistes ou les rhétoriciens ? On sort du collège, et, à peine sorti, on a déjà choisi s
les humanistes ou les rhétoriciens ? On sort du collège, et, à peine sorti , on a déjà choisi son point de mire, son modèle d
66 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
s 1, exposé ce que nous regardons comme la marche régulière des États sortis de la féodalité du moyen âge, marche dont l’Angle
uite en vertu d’un tout autre principe. Une dynastie nouvelle faillit sortir de la convulsion terrible qui agitait la France ;
la plus effroyable des catastrophes. Cette catastrophe, en effet, ne sortit pas d’une nécessité générale de situation ; elle
monde, plus d’action à l’étranger. D’autre part, il est impossible de sortir d’un pareil état avec le suffrage universel. Car
oléon pour gérant de ses affaires, il la renouvellera vingt fois. Son sort est d’être dupe sans fin, car il est défendu à l’
cendait étrangement. Le nombre et la valeur des hommes distingués qui sortaient de la nation se maintenaient, augmentaient peut-ê
eur de moralité. Étrangère à toute idée de politique savante, elle ne sortait pas de l’ornière du superficiel radicalisme franç
is tout à l’heure sont bien des principes français, en ce sens qu’ils sortent logiquement de notre philosophie, de notre révolu
nt dans diverses sociétés : 1º par la naissance ; 2º par le tirage au sort  ; 3º par l’élection populaire ; 4º par les examen
élection populaire ; 4º par les examens et les concours. Le tirage au sort n’a guère été appliqué qu’à Athènes et à Florence
l sera direct ’ que des choix médiocres. Il est impossible d’en faire sortir une chambre haute, une magistrature, ni même un b
tel procédé de sélection, d’une démocratie aussi mal entendue ne peut sortir qu’un complet obscurcissement de la conscience d’
L’homme le plus médiocre est supérieur à la résultante collective qui sort de trente-six millions d’individus, comptant chac
e la souveraineté du peuple et le droit des populations à régler leur sort . Ces dernières idées, loin de fortifier une race,
rté. De ce sérieux travail poursuivi pendant cinquante ans, la Prusse sortit la première nation de l’Europe. Sa régénération e
ession vulgaire, « en prend et en laisse » ; or la démocratie ne peut sortir de sa mollesse sans entrer dans la terreur. Enfin
igne. La démocratie française fera la même faute en politique ; il ne sortira jamais une direction éclairée de ce qui est la né
dynastie. Un pays n’a qu’une dynastie, celle qui a fait son unité au sortir d’un état de crise ou de dissolution. La famille
accompagna et suivit la mort de Louis XVI, comme la maison capétienne sortit de l’anarchie qui accompagna en France la décaden
s dans le manteau de Louis XIV. La maison Bonaparte, au contraire, ne sort pas de son rôle en acceptant ces positions indéci
es et dynastiques est-il le plus sage. Nous nous y conformerons. Sans sortir de ce programme, on peut indiquer quelques réform
pays de s’endormir, en forçant la médiocrité satisfaite d’elle-même à sortir de son apathie. L’homme n’est soutenu que par l’e
d’ailleurs faire contrepoids à tous les motifs virils de réforme qui sortent de la situation. Cette direction matérialiste dur
67 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Chamfort »
nominie oblige comme noblesse. L’homme a malgré lui des blasons. Nous sortons tous d’un passé qui parfume ou souille à jamais l
toute légitimité naturelle et sociale ; car le séducteur dont il est sorti n’est pas père. En séduisant, il a engagé solitai
lic. Leur affliction est la meilleure critique du passé dont ils sont sortis . Le conseil que nous avons donné à tout bâtard, q
raie dans sa ferme généralité ; il est toujours aisé de vivre dans un sort honnête et obscur, ou même éclatant, si on a vrai
laisir d’y regarder, sur le gouffre des mauvaises mœurs dont ils sont sortis . Nous ne tenions pas à voir au fond de cet abîme
68 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Auguste Barbier »
a cuve bouillante de la politique, tandis qu’Auguste Barbier, qui est sorti de cette cuve-là comme le bronze de la fournaise,
n’avait, lui, de perceptible en ses vers, ni balbutie, ni enfance. Il sortait … D’où sortait-il ainsi en pleine maturité ?… C’ét
de perceptible en ses vers, ni balbutie, ni enfance. Il sortait… D’où sortait -il ainsi en pleine maturité ?… C’était un Homère
à une illusion, un bien joué sans doute : les Minerves tout armées ne sortent de la tête des Jupiters que dans les Mythologies.
des gens fous, troublés, anéantis, Brutus et Cassius de Rome étaient sortis . Il est bien évident que l’homme qui a écrit :
69 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35
eux de la religion prétendue réformée ; ordre à tous les ministres de sortir du royaume dans quinze jours ; les enfants qui na
avait été arrêté auprès de Trelon, entre Sambre et Meuse : il voulait sortir du royaume avec sa famille. Sa femme a été blessé
faisaient la garde pour empêcher les gens de la religion qui veulent sortir du royaume… » — « Vendredi 25. — On mène du Borda
érieuses) des hommes considérables d’entre les réformés obtiennent de sortir du royaume. M. de Ruvigny a permission de se reti
89, à Versailles. — Hier, M. de Barbezieux vint dire au roi, comme il sortait du sermon, qu’il s’était fait quelques assemblées
près-dînée, le roi partit de bonne heure et alla à Saint-Germain voir sortir du parc quantité de cerfs et de daims qu’on en ôt
oisir et de paix, depuis la trêve de Ratisbonne jusqu’à la guerre qui sort de la ligue d’Augsbourg (1684-1688), sont vite éc
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — I » pp. 20-38
sous les yeux le portrait qu’a tracé de lui La Bruyère et n’en jamais sortir . Il y avait dans Santeul plusieurs hommes, nous a
nt pris son déjeuner, ses devoirs remplis et les offices entendus, il sort à midi sonnant, et va par le quartier latin pour
lui, et les lit tout haut. C’est pour aller dîner en ville qu’il est sorti , mais sa route est semée de tant d’accidents et d
t dans Paris assez de place pour s’étendre et se développer. Santeul, sorti de la bourgeoisie et connu des principaux de la r
ser la pompe, espérant du même coup anéantir les vers ; mais les vers sortent seuls victorieux du naufrage : Fulcra domus ceci
auté des paroles, il sautait et grimaçait tellement qu’il lui fallait sortir , de peur d’esclandre. Ce malheureux démon de gloi
uffle sacré et mérite, ce me semble, de vivre. — Dans ce vent soudain sorti du sanctuaire, et qui tend aujourd’hui à tout bal
71 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre (suite et fin.) »
umains, si cet homme, après avoir fourni sa grande carrière, tombe ou sort de la scène dans la plénitude de la vie et de ses
en lui, dès le principe, le germe et remboîtement de tout ce qui est sorti . La nature, en livrant à l’historien ce personnag
aparte était l’arbitre de la paix sur le continent ; le traité qui en sortit fut celui de Lunéville. Or, selon M. Armand Lefeb
Directoire, propagateur et créateur de républiques succursales, nous sortirions des voies où nous avait imprudemment engagés le t
où nous avait imprudemment engagés le traité de Campo-Formio. » Pour sortir de cette voie, pour pacifier véritablement l’Autr
où il serait fait usage de la Correspondance de Napoléon : l’œuvre en sortirait plus forte et comme cuirassée. Mais surtout il y
in de politiques, de militaires, de diplomates, légistes, poëtes, qui sortirent comme de terre sur tous les points de l’Allemagne
72 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — I. » pp. 441-459
olitude et dans les cachots… Ce qu’il aurait dû ajouter, c’est qu’au sortir des cachots, il n’avait paru pour la première foi
en avons les preuves par deux petits écrits imprimés qu’il composa au sortir du collège, dès l’âge de seize et dix-sept ans, e
peut-être rebelle, l’esprit humain n’aime point à s’en prescrire. Il sort bientôt du cercle étroit que lui prescrit le dogm
nt avec les mêmes armes et livrent bien des combats d’où tous croient sortir également victorieux69. » On devine, à la manière
iblement, c’est un esprit sage, sain, conservateur d’instinct, qui ne sort pas volontiers des choses établies, et qui a pour
, qui était depuis plusieurs mois dans l’une des prisons de Paris, en sortit après le 9 Thermidor. C’est à dater de là que son
çaise commune, à laquelle il n’avait pas cru d’abord et qui venait de sortir , comme par miracle, du broiement de toutes les pa
73 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128
llesse des sociétés à la mort des peuples, et qui se confie à Dieu du sort des nations ; il était content. Un été que je rev
Il n’y a pas d’homme si malheureux ou si odieux sur la terre à qui le sort n’ait ainsi attaché une femme dans son œuvre, dan
stes. 4º La résistance à l’oppression par l’individu mécontent de son sort ou de son gouvernement : résistance arbitraire, i
peuple par un certain apprentissage de la liberté. Le peuple de 1793 sortait ignorant et furieux de la servitude ; le peuple d
1793 sortait ignorant et furieux de la servitude ; le peuple de 1848 sortait instruit et modéré de la liberté. Il fut ému, mai
oupa elle-même les cheveux, se laissa lier les mains sans murmure, et sortit d’un pas ferme de la Conciergerie. Aucune faibles
bé Lothringer s’y plaça derrière elle, malgré son refus. « Le cortège sortit de la Conciergerie au milieu des cris de : “Vive
martyr, mais celle du dédain des hommes et de la juste impatience de sortir de la vie. Elle ne s’élançait pas au ciel, elle f
refs, son visage enflammé par la colère. D’involontaires exclamations sortaient inachevées de ses lèvres ; il levait les yeux au
la félicité de mes semblables ! Eh bien, vive la république !… ce cri sortira de mon cachot comme il est sorti de mon palais.”
bien, vive la république !… ce cri sortira de mon cachot comme il est sorti de mon palais.” Puis il s’attendrissait sur ses e
74 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
il réchauffe et il dévore, il resplendit et il brûle ; les épidémies sortent de son carquois enflammé. L’Aurore qu’il poursuit
cette haleine sanglante ; c’est lui que doit consumer le souffle qui sort de tes entrailles enflammées ! Courez ! épuisez-l
on propre dieu. Au bruit de cette émeute démoniaque, Apollon, irrité, sort de sa cella comme s’il sautait de son char solair
prises avec les démons d’une mythologie inférieure. — « Hors d’ici ! sortez de ce temple ! Hors du sanctuaire fatidique ! de
tres qui avaient mal parlé, et qui ne fournissaient aucun témoignage, sortaient victorieux des débats. » C’était l’esprit et non
é du châtiment abolie, la chaîne brisée entre le destin du père et le sort du fils ; la responsabilité qui enveloppait aveug
re en tuant sa mère. — L’affreuse ornière semble sans issue ; comment sortir de cette damnation ? Les Dieux nouveaux ont jusqu
ale de la récidive. Oreste a commis un terrible crime ; mais ce crime sort , comme le loup du bois, de la lignée meurtrière d
trancher le glaive rouillé du talion. Oreste est absous et l’humanité sort avec lui de l’Aréopage, affranchie des servitudes
la justice le Dieu foudroyant d’Israël. À sa voix, la main de Jéhovah sort une seconde fois de la nue, et rature la Table de
e lui, elle l’édite et elle le commente doctement ; mais son génie ne sort pas des officines où l’érudition l’élucubre. Il e
75 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
u droit naturel des gens ; droit qui, selon l’opinion commune, serait sorti d’une nation pour être transmis aux autres. Cette
nce nouvelle). Cet état dont, selon l’opinion unanime des politiques, sortirent les peuples et les cités, l’histoire profane n’en
oilà l’origine de l’héroïsme chez les premiers peuples, qui faisaient sortir leurs héros des dieux. Cette tradition et la préc
furent sévères comme leurs farouches inventeurs, qui étaient à peine sortis de l’indépendance bestiale pour commencer la soci
e vérifiée par les faits) : du premier état sans loi et sans religion sortirent d’abord un petit nombre d’hommes supérieurs par l
es commencèrent à cultiver les champs ; la foule des autres hommes en sortit longtemps après en se réfugiant sur les terres cu
t le principe naturel des monarchies. 95. Les hommes aiment d’abord à sortir de sujétion et désirent l’égalité ; voilà les plé
que la réunion des familles forma les premières cités, les nobles qui sortaient à peine de l’indépendance de la vie sauvage, ne v
itable. Là aussi se fonda la première monarchie, celle des Assyriens, sortis de la tribu chaldéenne, laquelle avait produit le
rdonné par la divine Providence.   105. Le droit naturel des gens est sorti des mœurs et coutumes des nations, lesquelles se
dence, ainsi que nous le démontrerons, est l’école publique d’où sont sortis les philosophes. (Voyez le livre IV, vers la fin.
76 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
e, une pièce d’histoire. Tous les cœurs français étaient en émoi ; on sortait d’une grande crise ; on respirait plus librement
e d’un grand siècle. Les vers de premier mouvement et d’un seul jet y sortent à chaque pas ; c’est grandiose, c’est transportan
se se passe dans une rue ou dans quelque antichambre ou vestibule, au sortir du Conseil dans lequel don Diègue l’a emporté sur
n que fait le comte de ses titres, un vers entre autres se détache et sort des rangs : « Grenade et l’Aragon tremblent quan
ur sans en savoir d’abord le motif, que don Diègue, leur ayant dit de sortir , essaye s’il pourra encore manier le fer ; car de
d en famille ; arrivé à cet endroit où Rodrigue exhale sa plainte, il sortit du salon et monta dans sa chambre : comme il ne d
peu tôt. Elle explique à sa gouvernante que si Rodrigue, par bonheur, sort vainqueur du combat (car un page vient d’annoncer
on du Cid français est dans ce vers. C’est sur cet éclat que Rodrigue sort brusquement de l’endroit d’où il l’entendait, et
77 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Gil Blas, par Lesage. (Collection Lefèvre.) » pp. 353-375
Montmartre où il demeure, ou de quelque autre logis obscur, que vont sortir ces écrits charmants qui semblent le miroir du mo
la Régence. Mais, comme tant de vices de la Régence, le vrai Turcaret sortait de dessous les dernières années de Louis XIV. Il
sage, je vais vous en faire gagner deux. » Et tirant sa révérence, il sortit sans qu’on pût le retenir. Collé, qui raconte l’h
és et ses aventures, avec les bizarreries qui proviennent des jeux du sort et de la fortune, et surtout avec celles qu’y int
lé, gentil garçon, spirituel ; il a une éducation telle quelle, et il sort à dix-sept ans de chez lui pour faire son chemin
ajoute tout bas qu’on pourrait bien être cette grande âme. Enfin, on sort de cette noble et troublante lecture plus orgueil
ra pas de sitôt24. Ce quatrième volume, dans lequel on voit Gil Blas sortir de la retraite et du port pour se rengager quelqu
rentre en vieillissant dans ces rangs obscurs dont je suis un moment sorti  ! » Il se replongeait avec plaisir dans la foule,
78 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »
e, Basile, Almaviva, Chérubin, Manfred. De la création divine directe sort Adam, le prototype. De la création divine indirec
De la création divine indirecte, c’est-à-dire de la création humaine, sortent d’autres Adams, les types. Un type ne reproduit a
re, Pétrone et Alcibiade, et pilez-les dans le mortier du rêve, il en sort un fantôme, plus réel qu’eux tous, don Juan. Pren
, le génie fait Grandgousier. Quelquefois, à un moment donné, le type sort tout fait d’on ne sait quelle collaboration du pe
dedans, c’est là l’esclavage. Escaladez-moi cette enceinte : songer ! sortez , si vous pouvez, de cette prison : aimer ! l’uniq
te la majesté du lugubre est dans Hamlet. Une ouverture de tombe d’où sort un drame, ceci est colossal. Hamlet est, à notre
laudius. Par moments son inaction s’entr’ouvre, et de la déchirure il sort des tonnerres. Il est tourmenté par cette vie pos
ui d’Oreste, mais plus ondoyant ; Oreste porte la fatalité, Hamlet le sort . Et ainsi à part des hommes, Hamlet a pourtant en
79 (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Premier tableau » pp. 180-195
sis sur la malle. Il faut vivre pourtant ! Cet animal d’huissier qui sort d’ici n’a pas l’air de se douter de ces choses-là
ère pas, Saturet. (Larmoyante.) Toi qui m’avais promis de me faire un sort … ha ! ha ! ha ! j’ai été trop crédule. (Sévère.)
Moi qui ai cousu dans la ceinture mes trois obligations du Nord ! (Il sort comme une tempête.) Cascaret, Nichot, Poupar
 ? Suivons ce concierge ! Qui sait où le mènerait la vengeance ? (Ils sortent comme un ouragan.)
80 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406
es ; non certes que les fables et les prodiges y fassent défaut : ils sortent de terre à chaque pas ; mais ici ces fables et ce
er en cet endroit un grand poëte, ou du moins un poëte supérieur ; il sort tout à fait de l’æquali mediocritate dont l’a qua
engager pourtant, faute de pouvoir reculer, et sans savoir comment il sortira d’une telle lutte. Ici nous retrouvons Médée, qui
nvolait sur ses traces, à mesure qu’il s’éloignait. Lorsqu’ils furent sortis du palais tout affligés, Chalciope, se gardant de
ainsi ! qu’il s’en retourne dans sa patrie ayant échappé à ce mauvais sort  ! Mais si c’est son destin d’être dompté dans cet
; et elle revint de nouveau en arrière, et de nouveau elle se remit à sortir , et de nouveau elle rentra. Ses pieds la portaien
e lui fit le beau Delphis, le jour qu’en allant à la fête elle le vit sortir tout brillant et tout luisant du gymnase : « Je
oclamait récemment la première des femmes, en est atteinte ; et, sans sortir de notre connaissance et de notre littérature, je
mment, deux manières contraires, et presque également certaines, d’en sortir  : dans l’un des cas, il s’élève jusqu’à être une
ésir, bondissant à pas élevés, tel que Sirius, qui du sein de l’Océan sort si beau et si splendide à son lever, mais qui app
sein, dit le délicat auteur, et il arriva comme les dernières visites sortaient . « Cette princesse était sur son lit ; il faisai
s’ils étaient debout ; on dirait moins bien dans un poëme, à moins de sortir du cadre convenu. Comparer deux amants immobiles
vec l’aurore le navire Argo, vainement poursuivi par les Colchidiens, sortir triomphant du Phase sous les coups de rame des hé
81 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 26, que les sujets ne sont pas épuisez pour les peintres. Exemples tirez des tableaux du crucifiment » pp. 221-226
le soleil s’éclipsa sans l’interposition de la lune, et où les morts sortirent de leurs sepulchres. Dans l’un des côtez du table
r, dont sont frappez d’autres spectateurs, au milieu desquels un mort sort tout-à-coup de son tombeau. Cette pensée très-con
a nature s’émût d’horreur à la mort de Jesus-Christ, et que les morts sortirent de leurs tombeaux ? Comment, dirions-nous, a-t-on
82 (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327
ique ou littéraire de ce demi-siècle, en passant sur leurs lèvres, en sortait aminci et aplati comme une médaille mal dorée de
ate race d’esprit et de la plus haute nature d’âme. De ces natures le sort peut faire à son gré des hommes obscurs ou des ho
appes mûries, Ormes qui sur le seuil étendaient leurs rameaux Et d’où sortait le soir le chœur des passereaux, Vergers où de l’
tous les vents du ciel ta stérile espérance ! Ah ! rends grâce à ton sort de ce flot lent et doux Qui te porte en silence o
e âme est consumée ; Notre vie est semblable au fleuve de cristal Qui sort humble et sans nom de son rocher natal ; Tant qu’
mon ! Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure ! Heureux le sort caché dans une vie obscure ! ……………………………………………………
e, en quittant la rive, un navire à la voile, À l’heure où de la nuit sort la première étoile, Voit à ses yeux déçus dispara
’entrevoir cette grande figure vivante de notre siècle, soit quand il sortirait de son ermitage pour venir à Paris, soit quand il
alie, s’élevait devant une pelouse au centre de la clairière. Il n’en sortait ni serviteur, ni bruit, ni fumée, ni même l’aboie
homme en habit noir, à fortes épaules, à jambes grêles, à noble tête, sortit suivi d’un chat auquel il jetait des pelotes de p
é intarissable. L’ironie était sa figure favorite de conversation. On sortait aigri contre les hommes, de son entretien. L’arri
ransfiguré par l’apparition de la vertu, on votait d’entraînement, on sortait en silence. J’ai vu ce spectacle deux fois dans m
us les engouements même qui traversèrent sous mes yeux ce salon. J’en sortais quelquefois ébloui. C’était la gloire, l’esprit,
l’âge par la seule justesse et par la seule fierté de son esprit. Je sortis plus convaincu de la perte de la Restauration que
mais, puisque la Providence lui avait suscité un tel ennemi ! Mais je sortis en même temps charmé d’avoir rencontré enfin un e
es de la terre avec ceux qui habitent encore le monde des vivants, je sors seul vers le milieu du jour de ma retraite labori
lli en une seule clameur les tumultes confus, sourds et stridents qui sortent d’une foule à mille voix comme l’entrechoquement
est rare depuis plusieurs mois. Un sourd et immense bourdonnement en sortait autour de moi et loin de moi comme d’une ruche en
83 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
teurs et en dernier lieu sur la signora Vittoria. scène XII. Isabelle sort au même moment ; elle dissimule d’abord et réclam
her querelle à son adversaire. Il engage Oratio à en faire autant, et sort . Arlequin fait observer que son maître a bien la
si finit le second acte. ACTE TROISIÈME scène I. Vittoria et Piombino sortent de dîner chez un riche gentilhomme qui leur a fai
engageants. scène IV. Mais Flaminia les aperçoit de sa fenêtre ; elle sort irritée, applique un soufflet à Flavio et rentre
rime. Pantalon et Gratiano les approuvent. scène XXIII. Le capitaine sort de la maison en jurant qu’on l’a trahi. Oratio et
84 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
est pas une chose indifférente qu’une langue bien faite ; pour ne pas sortir de la physique, l’homme inconnu qui a inventé le
lus propre à satisfaire le physicien. Mais ce n’est pas tout ; la loi sort de l’expérience, mais elle n’en sort pas immédiat
Mais ce n’est pas tout ; la loi sort de l’expérience, mais elle n’en sort pas immédiatement. L’expérience est individuelle,
yons pas si puristes et soyons reconnaissants au continu qui, si tout sort du nombre entier, était seul capable d’en faire t
ui, si tout sort du nombre entier, était seul capable d’en faire tant sortir . Ai-je besoin d’ailleurs de rappeler que M. Hermi
85 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »
ien. Non content d’écraser la faiblesse humaine sous les fatalités du sort et de la nature, il l’asservit aux transmissions
e et de calamité nationale, l’oblation humaine, forcée ou volontaire, sortait d’elle-même de l’exaltation de l’armée ou de l’ef
avant d’entrer en campagne, offrait à Arès un guerrier choisi par le sort , primeur sanglante des combats prochains. Nous av
maine, on s’en tirait par un pieux subterfuge. L’homme désigné par le sort et présenté à l’autel s’échappait sur un signe de
it qu’un glaive tendu sur sa gorge, tombe sous une troupe de fantômes sortis des Enfers pour l’y entraîner.
86 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Crétineau-Joly » pp. 247-262
la place y peut être contestée ou qui n’y entrent un jour que pour en sortir . Certes ! Crétineau-Joly, l’auteur de l’Histoire
IV, l’éditeur et le dépositaire des Mémoires de Consalvi, ne peut pas sortir et disparaître entièrement de l’histoire religieu
talent que je vais tout à l’heure caractériser. Mais cette gloire qui sort de l’obscurité et de l’obstacle, peu à peu, comme
e qui sort de l’obscurité et de l’obstacle, peu à peu, comme un chêne sort de terre, et sur le gland duquel, les racines et
lane sur toute la vie de Crétineau, dit l’abbé Maynard, et qui est le sort commun, fait par les ennemis, de tous ceux qui me
87 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « André Chénier »
e en fait d’exactitude, on n’a pas uniquement ramassé tout ce qui est sorti de la plume du poète, mais même les choses raturé
la France entière à l’échafaud. Seulement, par les traits qui en sont sortis , par les quelques flèches que nous pouvons juger,
sont deux lions mis bas le même jour, mais César est l’aîné et César sortira . » Des deux lions qui avaient rugi la même poésie
même poésie, André Chénier était l’aîné, et c’était Barbier qui était sorti  ! Eh bien, nous voudrions faire sortir l’autre et
é, et c’était Barbier qui était sorti ! Eh bien, nous voudrions faire sortir l’autre et le faire entrer dans sa seconde gloire
88 (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607
bras las du repos3. Sa sœur le conseillait doucement : « Mon frère, sortez au plus vite de la solitude qui ne vous est pas b
et absurde !… Dieu, la Matière, la Fatalité ne font qu’Un… Les hommes sortent du néant, ils y retournent. » Le doute torturait
aient traversé des temps terribles : l’un revenait de l’exil, l’autre sortait d’un cachot ; celui-ci, empoigné au saut du lit,
es tramées d’hommes qu’on envoyait à la boucherie ; aucune plainte ne sortait de leur bouche, ils marchaient silencieusement… i
à rendre compte de leur fortune et de leur conduite. Les prêtres, qui sortaient des trous où ils s’étaient terrés, soufflaient la
t à la trentième page du premier volume, mais son cadavre ensanglanté sort du tombeau et toutes les nuits va se coucher à cô
Une littérature aussi pimentée pouvait seule convenir aux hommes qui sortaient de la Terreur. « Plus la révolution s’éloigne de
ureusement les interminables et banales considérations de René sur le sort des empires, ainsi que ses sentimentales et larmo
t l’amour de la solitude sur tous les tons, tout en s’empressant d’en sortir pour se précipiter dans le torrent des humains. Q
es de ce temps se montaient la tête et tendaient leurs forces afin de sortir de leur situation, afin de s’élancer par-delà le
régnée de la morgue britannique, elle méprise les Indiens avec qui le sort la condamne à vivre et, jusqu’à la venue de Chact
se rencontrent, se confondent, se fusionnent et se combinent pour en sortir œuvre parlée, écrite, peinte, sculptée ou chantée
89 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
t d’avoir échappé au tourment de survivre, était fière de partager le sort de son amant, et présageant, peut-être, le terme
ections. Mais le premier but qu’on doit se proposer, en s’occupant du sort des hommes, n’est pas la conservation de leur vie
rande distance du reste des hommes ; oui, qu’ils s’effrayent d’un tel sort . Peut-être, pour qu’il ne fut pas trop supérieur
nous aurions été les plus heureux des êtres ! Ces mots ne sont jamais sortis de mon cœur. Ah ! qu’il est beau ce sentiment qui
er. C’est ainsi que dans des degrés différents, l’amour bouleverse le sort des cœurs sensibles qui l’éprouvent. Il est un de
tence pour quelques instants de la leur. Ce n’est pas en renonçant au sort que la société leur a fixé, que les femmes peuven
90 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »
s, et prenant peu à peu conscience de la réalité du monde dont il est sorti pour y retourner. Ces deux conceptions adverses,
étuel péché ? Quelle folie nous pousse donc à soigner nos corps, qui, sortis de la pourriture, doivent y retourner demain, à p
mieux que conjecturer : nous affirmons, car elle est bien nette. Elle sort du fond même de l’humanité, sans qu’il ait été be
le s’y rattache de près ou de loin. Le peintre des Cathédrales en est sorti .   Agiter ces graves problèmes autour d’un roman
tion révolutionnaire. De la lutte ardente de ces deux groupes humains sort l’avenir. Il me reste à conclure. Je le ferai bri
serait formidable. Et pour qu’à l’avenir, une nouvelle tentation d’en sortir ne vienne interrompre votre solitaire songerie, r
91 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
s êtres. Demandez même à ces familles dispersées, à ces amants que le sort ou le devoir sépare, combien la vue de quelques m
les hasards qui se jouent de sa mobilité puérile ; trouble dont il ne sort qu’en se plongeant dans une mélancolie rêveuse et
sa fierté : là se réfléchiront les traits du malheur auguste : de là sortiront d’elles-mêmes les fortes et grandes pensées : car
aiter de quelques sciences, ou de quelques arts, avec méthode : étant sorti vainqueur de toutes les attaques du temps, malgré
usable, mais puni par les dieux ou par les hommes. De ces deux choses sort une conclusion morale, essentielle à la noblesse
le but avec de tels personnages, puisqu’on ne saurait prendre à leur sort une part agréable, et que la qualité distinctive
grand spectacle des mouvements de l’univers. Il a vu d’abord la terre sortir informe en sa naissance des mains du créateur ; s
avaient fait courir, lorsqu’il se baigna dans leurs eaux, et qu’il en sortit mourant. On dit que, dans sa tente, il reçut les
pour le grand Corneille, dont il devint l’émule si célèbre. Ce serait sortir de mon sujet que de le suivre ici : ne tendons ma
but, s’agite comme égaré dans un labyrinthe dont il craint de ne plus sortir . Ce malheur d’une loquacité diffuse n’arrive pas
le péril du théâtre et de la lecture : une heure peut décider de leur sort  : ils affrontent les mouvements de la multitude :
. « Le commandeur voulait la scène plus exacte : « Le vicomte indigné sortait au second acte : « L’un, défenseur zélé des bigot
en a jeté les fondements, tout ce qui s’interrompt et n’y tient pas, sort des règles qu’on a dû se faire, pour construire u
le est fondée comme elle sur les traditions religieuses dont les unes sortent de la mythologie et les autres de l’écriture sain
faits que l’image d’une passion déplorable et meurtrière. Tout ce qui sort de ces conditions, tout ce qui ne comporte pas le
ses mœurs : « Trahi de toutes parts, accablé d’injustices, « Je vais sortir d’un gouffre où triomphent les vices, « Et vais c
t dans sa maison, et qui l’en chasse justement : « C’est à vous d’en sortir , vous, qui parlez en maître ; « La maison m’appar
ésente que les princes ou les héros, dont les destins influent sur le sort des états ; elle leur prête un langage aussi élev
des hommes nos semblables ; il nous instruit d’autant mieux que leur sort est le nôtre, et que nos passions sont les leurs.
ue nos passions sont les leurs. Les discours qu’il leur fait tenir ne sortent pas des termes communs de notre langage : son ton
iques à imiter. Nul de nous, je crois, n’ignore que, tout fraîchement sortis de nos écoles, déjà nous étions disposés à nous p
’ordre de notre classification. De l’exposé des généralités premières sortiront , comme de leur tronc principal, les branches éten
exe, est celle dont l’action unique comporte un soudain changement de sort , une révolution par des reconnaissances fortuites
’illustre vieillard, qu’osaient calomnier l’injustice et la cupidité, sortit vainqueur de cet odieux-procès : un chef-d’œuvre
, qui s’égale à l’héroïsme, quand les injustices, les contrariétés du sort , et la fatigue d’y résister en silence, ne le dém
nvenu que l’action se-doit passer entre de grands personnages dont le sort , influant sur celui des peuples, la revêt d’une m
le développement des intérêts privés et publics, les alternatives du sort des personnages, soutiendront sans cesse les mouv
importante dans le choix de l’action, est d’intéresser directement le sort des individus et celui des nations, relativement
extraordinaire, imposant, triste, étendu, concerner principalement le sort des nobles personnages et secondairement celui de
te, Esther, la Mort de César, ne contiennent qu’un seul changement de sort qui précède la catastrophe : il est donc évident
dans une longue durée de temps, mille circonstances ont influé sur le sort , les traits et les humeurs des personnages, que l
n même ; moins bien, en l’étendant à la durée d’un jour ; et qu’on en sort vicieusement, en lui faisant outrepasser ce terme
le devenir en se vengeant : pour dramatiser cette forte leçon, je fis sortir Ophis du tombeau des rois d’Égypte, et ramenai, d
et, s’il arrive par un forfait, il est nécessaire qu’une fatalité du sort ou d’une passion extrême l’excuse dans le coupabl
ours pathétique se termine enfin par ces beaux vers : « Considère le sort des fragiles humains : « Eh ! qui peut un moment
à laisser en pleurant échapper de ses lèvres ces tendres paroles. «  Sors vainqueur d’un combat dont Chimène est le prix.
un est du sublime de raison ; l’autre, du sublime de sentiment : l’un sort d’une âme que l’héroïsme exalte en l’éclairant, l
x le contempler, luttant, privé d’appui, « À qui l’emporterait de son sort ou de lui ! On trouve des vers pleins du même pa
cesse ? CLYTEMNESTRE. « Le destin fit mon crime, et c’est l’œuvre du sort . ORESTE. « Vous-même avez par lui préparé votre m
éjà, c’est avouer ta chute en ce combat. ORESTE. « Attendez à me voir sortir de ce débat. L’EUMÉNIDE. « Déclare-nous comment t
n organe aurait-il prescrit un parricide ? ORESTE. « Je fus soumis au sort , et rien ne m’intimide. L’EUMÉNIDE. « Le glaive h
Dans la scène suivante, Électre et Oreste interrogent Pylade sur le sort de leur mère : il frémit de le leur apprendre. R
qu’elle aime : ATRÉE. « Va, tu prétends en vain t’éclaircir de leur sort . « Meurs dans ce doute affreux plus cruel que la
sort. « Meurs dans ce doute affreux plus cruel que la mort. « De leur sort aux enfers va chercher qui t’instruise. Et Plist
qui t’instruise. Et Plisthène, emmené par les gardes, se résigne, et sort en silence. Je ne connais rien de plus terrible e
cerveau troublé par les barbaries d’une révolution sanglante que sont sortis de pareils monstres ? Tels sont pourtant les élém
qui rayonne de la majesté du langage. « Rapport vraiment funeste, et sort vraiment tragique, « Qui va changer en pleurs l’a
ns sa belle imitation de cette tragédie. De cette grandeur des choses sortent ces traits de dialogue qui les rehaussent encore.
nner je ne puis consentir. « Par un coup de tonnerre il vaut mieux en sortir . « Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge 
ter issu de tous côtés, « L’hymen vous lie encore aux dieux dont vous sortez . « Le jeune Achille enfin, vanté par tant d’oracl
Atrée ; « Vous êtes dans un camp… — où tout vous est soumis ; « Où le sort de l’Asie en vos mains est remis ; « Où je vois s
destinée des personnages ; ce qu’on nomme Péripétie ou changement de sort . Si le sort des acteurs du drame restait le même,
s personnages ; ce qu’on nomme Péripétie ou changement de sort. Si le sort des acteurs du drame restait le même, il n’y aura
oncer sa délivrance, l’interroge, ainsi que le jeune Nérestan, sur le sort de sa famille : « Hélas ! de mes enfants auriez-
inistre, fait de sa seule présence une péripétie. En effet quels mots sortent les premiers de sa bouche devant Néron ? Le pois
sert des nobles mots de gloire et de liberté, en rappelant son propre sort  ; mais dans la bouche de tels infâmes, liberté ve
rieur à son existence, sont tous deux sous la même loi, les jouets du sort , je m’abstiens d’une excursion superflue, et je r
piège, ne paraîtra plus qu’un traître : l’imprévoyance de sa victime sortira de toute vraisemblance possible : mais qu’Athalie
on audacieux rival, et foudroie ainsi le puissant prêtre de Baal : «  Sors donc de devant moi, monstre d’impiété ! « De tout
ontaire attirera votre compassion pour un si malheureux instrument du sort , et vous vous apitoierez de l’entendre applaudir
du malheur un modèle accompli : « Eh bien ! je meurs content, et mon sort est rempli. Il en est ainsi de Phèdre : son ince
her ou fuir les armées grecques et romaines, et qui influaient sur le sort des batailles. Si l’on s’en étonne, et si l’on se
érale : on entend chaque jour répéter au peuple : Un tel a un mauvais sort , un tel est né heureux. Chez les païens, Socrate
de faire éclater ton zèle ni ta joie « Pour un roi malheureux que le sort te renvoie, « Ne me regarde plus que comme un fur
énobie, et surtout en apprenant qu’elle lui a confié le secret de son sort . ] « Qui peut à mon secret devenir infidèle, « 
nner. « Je vais par un seul trait te le faire connaître : « Et de mon sort après je te laisse le maître. « Ton frère me fut
fers ? elle y retrouvera son père Minos, qui tient l’urne fatale d’où sortent les éternels jugements des morts, circonstance do
’inextricable labyrinthe de ses destinées s’efforce impatiemment d’en sortir . Le caractère de Philoctète est le ressentiment d
e gênent ; il ne se révolte pas contre elles, parce qu’il ne veut pas sortir des bornes du devoir ; il les raille, parce qu’il
des clartés, et non de nouveaux doutes : « Et quand je vous confie un sort tel que le mien, « C’est m’offenser tous deux que
s appas, « Esclave, elle reçoit son maître dans ses bras ; « Et, sans sortir du joug où leur loi la condamne, « Il faut qu’un
rère rarement laisse jouir ses frères « De l’honneur dangereux d’être sortis d’un sang « Qui les a de trop près approchés de s
et leurs fortunes. « Ceux même dont les yeux les devaient éclairer, «  Sortis de leur devoir n’osèrent y rentrer. L’audace de
omat n’avait eu des raisons de protéger leur complicité ; raisons qui sortent encore des mœurs du pays, dont l’image se retrace
tastrophes, ou par la voix intérieure des remords, ait fait envier le sort des tyrans et encouragé les incestueux : je doute
ent involontaire causé par une fiction qui le touche, et commande, au sortir du spectacle, un crime atroce, sans être ému de p
parures que s’y montre embelli un personnage odieux ou risible, on ne sort de la salle qu’en le méprisant et qu’en le détest
plus on rit des tours qu’elle lui joue, et plus le bourgeois qui veut sortir de sa sphère est éclairé par la punition du perso
ommencement à en suivre la direction et à en savoir la fin, soit pour sortir de notre perplexité momentanée, soit pour satisfa
e le jugement. Émilie demande qu’Auguste lui soit immolé : mais ni le sort de cette républicaine, ni celui de l’empereur, ne
niversel, retrace l’engloutissement de tant d’autres familles dont le sort fut le même, et atteste le génie savant du Poussi
 ; mais, lorsque les faits sont compliqués, et qu’ils influent sur le sort de plusieurs personnages, l’exposition exige mill
u roi, dont elle devint la nouvelle épouse. Elle lui dit quel fut son sort jusqu’au jour où le ciel l’offrit aux regards d’A
mpli ce palais des filles de Sion, « Jeunes et tendres fleurs, par le sort agitées, « Sous un ciel étranger comme moi transp
ou se fatigue à revenir sur ses pas, pour la retrouver après en être sorti mille fois. Cette gêne rebute l’auditeur, et son
é ces pensées, qu’il ne dut qu’à la noblesse de son âme. Voilà ce qui sort des règles positives, ce qu’on n’enseigne pas, et
place à d’autres, sans qu’on sache ce qui les amenât, ni pourquoi ils sortent , ni d’où ils viennent, ni où ils vont. Ceux qui l
et Phèdre, pleine de trouble, s’écrie : « Malheureuse ! quel nom est sorti de ta bouche ! Ces mots sont de légers traits d
période, est différemment coupée par la ponctuation. « A peine nous sortions des portes de Trézène, Vers suspendu par le sens
e mesure longue, le retentissement de ce bruit. « Un effroyable cri, sorti du fond des flots, « Des airs en ce moment a trou
peur de mourir ? (est la réponse :) et tous deux, également irrités, sortent pleins de vengeance. Cette scène, aussi bien fini
e à une grande lumière sur un des côtés du tableau, Ériphile, dis-je, sort tout à coup de son attitude ; elle fait seule bri
éface. Cette action a son étendue nécessaire. Le secret qui couvre le sort caché de l’enfant, les dangers de révéler ce myst
n si frêle appui que son pupille, le destin d’une nation, et fixer le sort de sa propre vie sur la fidélité douteuse du cœur
ait ses regards ! « Moïse à Pharaon parut moins formidable : « Reine, sors , a-t-il dit, de ce lieu redoutable, « D’où te ban
sa présence et trancher le cours de l’entretien qui le courrouce. «  Sors donc de devant moi, monstre d’impiété. « De toute
« À d’illustres parents s’il doit son origine, « La splendeur de son sort doit hâter sa ruine : « Dans le vulgaire obscur s
eur de son sort doit hâter sa ruine : « Dans le vulgaire obscur si le sort l’a placé, « Qu’importe qu’au hasard un sang vil
s, vous ne vous demanderez plus quel intérêt tragique peut exciter le sort d’un prêtre et d’un enfant. Joas sera dans votre
oas échappé miraculeusement des mains de sa féroce ennemie, n’est pas sorti de ses périls : voici que Mathan le redemande au
gue scène qui fut devenue peut-être fatigante sans cet artifice. Vous sortez , dit la reine ; et sa surveillance, qui attire Jo
suivi, conforme à la gradation marquée dans les scènes antiques. Elle sort furieuse, combattue dans ses volontés premières p
ez des flammes. Plus loin :           « Quelle Jérusalem nouvelle «  Sort du fond du désert brillante de clartés, « Et port
92 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »
analysent de préférence les sentiments et les pensées ; et ceux-ci ne sortent pas plus de la réalité que ceux-là. Me pardonnera
st bien loin, le second empire. Et M. Zola s’est enlevé le droit d’en sortir . Il n’y a pas d’exemple qu’un écrivain se soit ch
t, avec leurs façons de rouliers, des trésors inouïs de candeur. D’où sortent -ils ? Où M. Zola les a-t-il rencontrés ? Je le pr
nt dernier. J’attends avec impatience son prochain cauchemar. S’il ne sort de Médan, il finira par des livres d’un naturalis
le prince Félicien XIV. « Mais le jour même de ses noces, comme elle sortait de la messe, elle mourut, sans s’en apercevoir, e
mblant à ses pieds… elle se donnant toute… Et ce redoublement d’amour sortait du silence de leur chambre, se dégageait de leur
robuste. Et le récit est épique, si l’on peut dire (comme tout ce qui sort de la plume de M. Zola) par la lenteur puissante,
93 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331
ence d’une certaine quantité de résultats, dont plus d’un a chance de sortir à tout moment. Des faits récents ont mis cette de
un moment donné : il entend supérieurement cette manœuvre des idées. Sorti de race calviniste, il en a conservé un certain t
ir du dedans. De là finalement l’explosion. Le style de M. Guizot est sorti de ces épreuves de tribune plus ferme et mieux tr
chefs et les représentants de ces crises souveraines qui ont fait le sort de deux puissantes nations. Il les caractérise, l
t au-dehors. C’est méconnaître la grandeur des causes qui décident du sort des hommes éminents. La Providence, qui leur impo
Les hommes supérieurs qui ont passé par les affaires, et qui en sont sortis , ont un grand rôle encore à remplir, mais à condi
nds moments. Qu’ils ne guindent pas toujours l’humanité. La leçon qui sort de l’histoire ne doit pas être directe et roide ;
94 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350
rneur périt assassiné, et le poète se trouva de nouveau à la merci du sort . C’est alors qu’il ouït parler du sultan Mahmoud,
hargés d’or arrivaient à l’une des portes de Thous, le convoi funèbre sortait par une autre. On porta les présents du sultan ch
omme je l’emprunte au travail de M. Mohl. On devine déjà que le poème sorti d’une telle main et couvé d’un tel cœur ne saurai
e poète. C’est le Créateur qui a déterminé d’avance toutes choses. Le sort a écrit autrement que tu n’aurais voulu, et, comm
épaules et des bras comme toi. En entendant ces paroles qui semblent sortir d’une âme amie, le cœur de Sohrab s’élance, il a
e avide de gloire, dissimule une dernière fois, et, dès ce moment, le sort n’a plus de trêve. Toutes ces ruses de Roustem (e
que ma mère m’avait indiqués, mais je n’en croyais pas mes yeux. Mon sort était écrit au-dessus de ma tête, et je devais mo
95 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391
is aussi, déjà, ensemble et concert ; il y avait lieu à direction. On sortait d’une affreuse et longue période de licence, de d
poussait à la réaction, et le danger était, comme toujours, qu’on ne sortît d’un faux courant que pour se jeter aussitôt dans
confirmé. Geoffroy était surtout un humaniste, et des plus instruits. Sorti du noviciat des Jésuites, il avait concouru pour
upuleuse, impartiale, née de Bayle ; l’autre, née de Fréron. Geoffroy sortait de cette dernière, mais il l’a singulièrement rel
foncièrement que Geoffroy. Il avait vingt-cinq ans de moins. Il était sorti de Sainte-Barbe, et se ressouvint toujours de sa
écrivant, ne faisait encore que causer et converser. Né en Périgord, sorti d’une famille noble, après d’excellentes études à
ient de mille liens, n’empêchait pas la raillerie, quand elle avait à sortir , de se glisser dans ses articles je ne sais comme
96 (1890) L’avenir de la science « XI »
u latin, soumis au travail de décomposition des siècles barbares, que sortent le grec moderne et les langues néo-latines. Les l
aut d’ordinaire des siècles avant que l’idiome moderne ose à son tour sortir de la vie vulgaire, pour se risquer dans l’ordre
e la connaissance de la langue antique dont chaque idiome moderne est sorti . Le secret des mécanismes grammaticaux, des étymo
ée moderne est entée sur une tige antique ; tout développement actuel sort d’un précédent. Prendre l’humanité à un point iso
97 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre sixième. »
qu’il craint le ridicule. Fable XI. V. 20…. Quoi donc ! dit le Sort en colère… Il faut convenir que l’âne n’a pas to
ntre, Je vois fort bien comme l’on entre, Et ne vois pas connue on en sort . Fable XV. V. 9. Sur celle qui chantait q
u tombeau. Voyez combien ce vers de sentiment jette d’intérêt sur le sort de cette pauvre allouette. V. 12. Elle sent son
tions sociales, que multiplier les sujets de discorde. La Fontaine ne sort pas du ton de la plus simple bonhommie, et c’est
98 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pierre Dupont. Poésies et Chansons, — Études littéraires. »
e donnait pas une très-vive envie d’entendre les sons qui devaient en sortir , les chansons ou plutôt les clameurs que devait v
ément, il y a du Burns sous son écorce, du Burns qui c’est pas encore sorti de sa tige, dans le poète qui nous a donné Les Sa
(voir le buste), — parce qu’il crie plus fort ! IV Du reste, il sortira peut-être, ce Burns entr’aperçu, soupçonné, press
devrait pas être celui du poète, la teinture de ce sang, d’où peuvent sortir des héros, rapporte plus à une nation que la plus
99 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
e. Ce soir, dans le silence de la nuit, j’entends une petite voix qui sort des rideaux blancs du berceau. L’enfant rêve souv
acine, des Rousseau, des Chateaubriand. Avec de Vigny et Musset, nous sortons déjà des lieux communs et des prédications édifia
erais encore. Eh ! qui peut séparer le rayon de l’aurore ? Celui d’où sortit tout contenait tout en soi. Ce monde est mon rega
âche, Fais énergiquement ta longue et lourde tâche Dans la voie où le sort a voulu l’appeler ; Puis, après, comme moi, souff
yeux la mobilité des choses, ou plutôt leur enchaînement qui les fait sortir sans cesse les unes des autres. Tout le premier,
ERT Une larme en dit plus que tu n’en pourrais dire. Nous ne pouvons sortir de la réalité, ni nous satisfaire avec elle : « D
nde, Lorsqu’avec ses biens et ses maux, Cet admirable et pauvre monde Sortit en pleurant du chaos ! Puisque tu voulais le sou
iles, les Isaïes ; Toutes les âmes envahies Par les grandes brumes du sort  : Tous ceux en qui Dieu se concentre ; Tous les y
re ; Tous les yeux où la lumière entre, Tous les fronts dont le rayon sort . 82. Voir notre Irréligion de l’avenir, p. 362
100 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
me dire sans réplique, ce qui m’a été dit plusieurs fois : « Payez ou sortez , j’évalue cette poussière de vos pas à tant ; ne
phrases qu’il me faut, c’est de l’argent ; encore une fois, payez ou sortez  ! Je connaissais l’inflexibilité de la loi et je
rquoi me suis-je précipité dans cet abîme dont il est si difficile de sortir avec honneur ? Non-seulement les hommes, mais les
dans un autre monde ; mais cette fuite serait une improbité envers le sort . Je n’en admets pas même la pensée. III Or
demander, mais pour m’apercevoir de loin à l’heure du déjeuner où je sortirai du château pour venir avec ma famille et ma socié
bligées de la contenter en paraissant très-contentes nous-mêmes. Nous sortîmes de la chambre pendant qu’elle faisait les lits, l
nt à la jeune fille, elle était tellement boiteuse qu’elle ne pouvait sortir de son lit ; elle tricotait tout le jour des bas
l levant, laissaient entrer l’air dans toute la maison ; on entendait sortir un certain murmure qui est sourd, comme des enfan
iguées dans les appartements, les portraits chéris de votre fille qui sortent partout des murailles comme pour vous appeler à l
ce lieu où l’on a tant aimé et tant souffert. XXIV Enfin, nous sortîmes sans pouvoir parler tout haut. Une religieuse éta
paysans de Milly et des religieuses de Saint-Point, hélas ! et sur le sort probable du château où nous les recevions encore
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