/ 1654
1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 18, qu’il faut attribuer la difference qui est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions » pp. 295-304
des nuages qui font un horrison colorié au coucher comme au lever du soleil , dépendent de la nature des exhalaisons qui rempl
t pluvieuses, venteuses, froides et chaudes dans la même contrée ? Le soleil et les émanations de la terre décident en France,
auses il y en a une qui ne varie pas dans son action, je veux dire le soleil . Il faut donc attribuer la difference immense qui
tion survenuë dans les émanations de la terre. Je dis que l’action du soleil ne varie point. Il monte et il descend à Paris to
est entre Paris et Senlis du sud au nord, revient à la hauteur que le soleil peut avoir de plus à Paris en une année que dans
y est pas aussi capricieuse qu’en France. Mais, dira-t-on, quoique le soleil monte toutes les années à la même hauteur, ne peu
la terre. Je répons que l’expérience ne souffre point qu’on impute au soleil cette variation. Il y auroit une espece de regle
gle dans ce dérangement s’il venoit du rallentissement de l’action du soleil , je veux dire que tous les pays sentiroient ce dé
portion de la distance où ils sont de la ligne, et que l’élevation du soleil décideroit toujours du dégré de chaleur, quelle q
la temperature des années est telle qu’on ne sçauroit l’attribuer au soleil , à une cause generale. Il faut l’imputer à une ca
nde enveloppe, et l’on les expose à l’action immediate de l’air et du soleil , laquelle ne trouvant plus rien d’interposé, en d
2 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
de toute finesse et qui n’est qu’une apparence. Exprimer l’action du soleil sur cette terre ardente en disant que cette terre
ait pas l’impression d’un beau pays frappé de mort et condamné par le soleil à demeurer stérile ; ce n’était plus le squelette
n côté, les Seba’Rous (les sept Pitons) à peine éclairées par un pâle soleil couchant ; de l’autre, les hautes montagnes du Te
, un ciel balayé, brouillé, soucieux, plein de pâleurs fades, d’où le soleil se retirait sans pompe et comme avec de froids so
ne heure entière couché près de la source à regarder ce pays pâle, ce soleil pâle, à écouter ce vent si doux et si triste. La
ait ? sans eux il n’y aurait plus d’oiseaux peut-être pour saluer les soleils qui se lèvent. — Allah ! Dieu est grand ! » II.
il voulait le pays du bleu, le pays de l’éternel azur, le royaume du soleil  ; il le voulait affronter dans sa saison la plus
lusieurs semaines à peindre, à regarder, à s’imbiber de lumière et de soleil  ; c’est de là qu’il fera une pointe de quelques j
une heure : « Assis, on n’en a pas encore sur les pieds ; debout, le soleil vous effleure encore la tête ; il faut se coller
e de passer sur ce pavé métallique ; toutes les boutiques exposées au soleil sont fermées : l’extrémité de la rue, vers le cou
aisant, de l’ombre de leur voile, un abri pour tout le corps, sous ce soleil perpendiculaire. L’une après l’autre, elles se ra
ave et poignant amour pour « ce tableau ardent et inanimé, composé de soleil , d’étendue et de solitude ». Voici quelques-unes
our ces lieux élevés… A l’heure où j’arrive, un peu après le lever du soleil , j’y trouve une sentinelle indigène encore endorm
campagne qui semble, pendant un court moment de fraîcheur, sourire au soleil levant. Il y a dans l’air de vagues bruits, et je
devient fauve ; la ville elle-même devient plus grise à mesure que le soleil s’élève ; des exhalaisons chaudes semblent monter
car personne autre que moi n’aurait l’idée de s’aventurer là-haut. Le soleil monte, abrégeant l’ombre de la tour, et finit par
u sur des grès étincelants ; mon carton se tord à côté de moi sous le soleil  ; ma boîte à couleurs craque, comme du bois qui b
comme une masse alors toute violette, avec ses terrasses vides, où le soleil éclaire une multitude de claies pleines de petits
plein midi éteint tout et nivelle tout. Qu’est-ce donc quand c’est le soleil caniculaire qui plane littéralement, qui darde d’
l’heure, dit-il, où le désert se transforme en une plaine obscure. Le soleil , suspendu à son centre, l’inscrit dans un cercle
n ne pourra éteindre. Il en a, pour sa vie durant, de sa provision de soleil . M. Fromentin ne se borne pas, dans ses Voyages,
3 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
La nuit tombe, ô mon âme ! un peu de veille encore ! Ce coucher d’un soleil est d’un autre l’aurore. Vois comme avec tes sens
on pampre vermeil, Un bouquet de feuilles gelées Nous abrite encor du soleil . Vives glaneuses de novembre, Les grives, sur la
œurs joyeux qui battaient sous ses toits ! À l’heure où la rosée au soleil s’évapore Tous ces volets fermés s’ouvraient à sa
ueil ? N’as-tu pas dans un pan de tes globes sans nombre Une pente au soleil , une vallée à l’ombre         Pour y rebâtir ce d
table du chevrier, et de l’étable au mur du jardin où je m’assieds au soleil , connu des souris d’espalier, des belettes au mus
la saison, entre la mélancolie et la splendeur, entre la brume et le soleil . Quelques brouillards sortaient, comme des fumées
pes, toute lutte entre la brume du matin et l’éclat du midi cessa. Le soleil avait bu toute l’humidité de la terre ; les cimes
ins de tuiles rouges, et avec son clocher de pierre grise, bronzée du soleil . Sa cloche, dont on voyait le branle et la gueule
mmenses châtaigniers qui s’entrelacent comme des serpents endormis au soleil , j’arrivai au faîte de la chaîne de ces montagnes
her, et devenir transparente comme du sable vitrifié sous le foyer du soleil , pour laisser entrevoir, à travers ses flancs dia
ansparence au sommet, et les couches d’or que les rayons glissants du soleil y mêlent à la fleur déjà dorée des genêts, m’ont
des villages, baignées d’un ruisseau, deux tours jaunâtres, dorées du soleil  : c’est mon toit. Il y a entre l’homme et les mur
meure vide. Le vent du midi avait redoublé d’haleine à mesure que le soleil était monté sous le ciel ; il avait pris les bouf
pris les bouffées et les rafales d’une tempête sèche ; depuis que le soleil avait commencé à redescendre vers le couchant, il
et puis il les laissait retomber et dormir en monceaux miroitants au soleil  : ce vent avait dans les haleines des caresses, d
ntour, que mes chiens, ma jument, les arbres, les herbes, le ciel, le soleil et le vent : c’était trop encore pour que je leur
s apparues, embrassées et perdues qui passèrent devant mon esprit. Le soleil avait baissé sans que je m’en aperçusse pendant c
ar il tenait une de ses mains en entonnoir sur ses yeux fixés vers le soleil , comme pour y concentrer quelque sentiment de ses
sent. Je viens ici pour tout oublier pendant quelques jours à ce beau soleil , que le sang et les larmes des peuples ne terniss
je n’ai pas encore le droit de m’asseoir, comme vous, tout le jour au soleil contre un mur. Et qui sait s’il y aura un mur ?…
and il fait beau, hors de la maison, je m’assois à une bonne place au soleil , contre un mur, contre une roche, contre un châta
etites bêtes du bon Dieu sur les herbes ou sur les feuilles sèches au soleil . C’est mon horloge et mon almanach à moi, voyez-v
illes qui s’élèvent ou qui s’éteignent dans la campagne, selon que le soleil monte, s’arrête ou descend dans le ciel. Le matin
am ? » — « Ils sont morts de tristesse et de vieillesse, loin de leur soleil et loin de moi. » — « Mais est-il bien vrai que v
llez vendre ces prés, ces vignes, ces bois, cette bonne maison que le soleil faisait reluire comme les murs d’une église au fo
e de verdure, de chaque clairière illuminée par les rayons rasants du soleil couchant, un éclair, une mémoire, un bonheur, un
. C’est un abrégé de notre passé. J’y retrouvais toutes les heures au soleil ou à l’ombre que j’y avais passées, toutes les po
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 32, que malgré les critiques la réputation des poëtes que nous admirons ira toujours en s’augmentant » pp. 432-452
ations de physique ramenoient donc souvent sur le tapis les taches du soleil , à l’aide desquelles les astronomes observoient q
sur le Parnasse. Les beaux esprits avoient dit dans leurs vers que le soleil , pour se rendre encore plus semblable au feu roi
cience traite. Qu’un autre, c’est lui qui parle, aille chercher si le soleil est fixe ou tourne sur son axe. Il est clair que
clair que le poete entend parler ici uniquement de la question, si le soleil placé dans le centre de notre tourbillon y tourne
poser le systême de Copernic, qui fait tourner les planetes autour du soleil placé dans le centre de notre tourbillon, au sent
ntre de notre tourbillon, au sentiment de ceux qui soutiennent que le soleil a un mouvement propre par lequel il tourne sur so
vûe, auroit fait une faute. L’opinion de ceux qui soutiennent que le soleil tourne sur son axe, et l’opinion de ceux qui sout
l’opinion de ceux qui soutenoient avant l’expérience que le globe du soleil étoit immobile au centre du tourbillon, supposent
il étoit immobile au centre du tourbillon, supposent également que le soleil soit placé au milieu du tourbillon, où Copernic a
spreaux, il y a déja plus de trente ans. que ceux qui tiennent que le soleil est fixe et immuable, … etc. mais ce n’est point
s’il plaît à d’autres censeurs de se figurer que par ces mots, si le soleil est fixe ou tourne sur son axe, il ait voulu oppo
ême de Copernic avec le systême de Ptolomée, qui suppose que c’est le soleil qui tourne au tour de la terre. Monsieur Despreau
voit songé qu’à opposer le sentiment de ceux qui faisoient tourner le soleil sur son axe au sentiment de ceux qui n’avoient pa
5 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
rises par un célèbre astronome pour la première ébauche des taches du soleil . La découverte des deux nuées Magellaniques a été
r du vrai système de l’univers, proclame hardiment le rôle central du soleil en face des préjugés bibliques et théologiques, e
s célestes, qu’en plaçant le flambeau du monde ( lucernam mundi ), ce soleil qui gouverne toute la famille des astres dans leu
traction ( appetentia quædam naturalis partibus indita ) qu’exerce le soleil , comme centre du monde ( centrum mundi ), paraît
déjà à Venise ; Kepler constate que toutes les étoiles sont autant de soleils entourés, comme le nôtre, de leurs planètes. Ici
port qui existe entre l’intensité de lumière d’une étoile et celle du Soleil . Il a pris la Lune pour point de comparaison inte
 408 fois plus brillante que α du Centaure. Or, d’après Wollaston, le Soleil est 801 072 fois plus brillant que la pleine Lune
01 072 fois plus brillant que la pleine Lune. Ainsi la lumière que le Soleil nous envoie est à celle que nous recevons de α du
récédentes que l’éclat absolu de α du Centaure est double de celui du Soleil (dans le rapport de 23 à 10). Wollaston a trouvé
rius est, pour nous, 20 000 millions de fois plus faible que celle du Soleil  : son éclat réel, absolu, serait donc 63 fois plu
: son éclat réel, absolu, serait donc 63 fois plus grand que celui du Soleil , si, comme on le croit, la parallaxe de Sirius do
oit être réduite à 0″, 230. Nous sommes conduits ainsi à ranger notre Soleil parmi les étoiles d’un médiocre éclat. » Ces éto
ouvernés de plus loin par un grand astre universel, dont notre propre soleil dépend. D’immenses énumérations et considérations
eu qui ouvrit les lèvres du prophète, et je lui dirais en face de ses soleils , de ses étoiles, de ses nébuleuses et de ses comè
mais qui, par rapport à toi, sont tous également grands, — depuis le soleil qui arpente d’un pas l’incommensurable étendue, j
même rang, la même part d’importance, d’attention et d’amour qu’à ses soleils . Convaincu de cette foi évidente, je me rassure e
létant la lumière d’astres par eux-mêmes lumineux ; qu’au-delà de ces soleils immenses, si nous les comparons à notre petitesse
che au fond d’un éther sans fond et sans bornes des milliers d’autres soleils gouvernant par leur mouvement d’autres systèmes,
e matières enflammées qui germent dans l’éther pour éclore un jour en soleils  ; que plus loin encore, et à des distances que le
core, et à des distances que le calcul se refuse à calculer, quelques soleils invisibles, auprès desquels le nôtre est un atome
ue leurs matériaux sont les mêmes que ceux de nos volcans, et que les soleils eux-mêmes brûlent des mêmes éléments que les entr
branches, de feuilles ; le tout illuminé par les rayons ardents d’un soleil vertical et saturé d’humidité. « Vrai pour les bo
6 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre III. Association des mots entre eux et des mots avec les idées »
libre, profond, sans limites, d’un bleu intense ou laiteux, baigné de soleil , ou traversé de nuages. Mais il est rare en somme
évoque pour un jeune Parisien l’idée de la saison joyeuse et du grand soleil , de la libre vie en plein air, de l’expansion irr
vanter un objet non pareil, Je mettrais à l’instant plus beau que le soleil . Chaque phrase d’un écrivain crée une liaison de
des caps dans l’onde, Les nuages rayés s’allongent lentement ; Et le soleil , immense au fond du firmament, Heurtant au brouil
éans bleus. (Bouilhet, les Fossiles.) Et de tous les côtés, sous le soleil plus clair, La végétation monte, comme la mer. C’
effraye. » (Pascal.) La mer : « L’étendue brille et miroite sous le soleil éternel. » (Loti.) Tout mot, donc, abstrait ou c
ache 10, lire le vers où il parle Du beau coq vernissé qui reluit au soleil sans penser plutôt à une enseigne de cabaret et
lage, pendues à des tringles, se balancer au vent et faire éclater au soleil leur luisante peinture : jamais le naturel, le vi
ais en face de moi, de l’autre côté de la Seine, le ciel rougi par le soleil couchant. Un demi-dôme de nuages floconneux monta
7 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
ais la nature méridionale en fait toujours : il y a une vertu dans le soleil . Un vrai poète homérique en ce temps-ci ; un poè
les pour en palper le soyeux duvet et pour les voir dorés au rayon du soleil . Or voici comment j’eus, par hasard, connaissance
concasse et broie les barreaux de sa cage. III Le lendemain, au soleil couchant, je vis entrer Adolphe Dumas, suivi d’un
es de toute sa séve et de toute sa liberté, en pleine terre, en plein soleil , en pleine nature. Il se sentait poète sans savoi
illes se sont recouvertes de boue en traversant un marais ; c’est son soleil d’une splendeur d’étain calcinant les herbes de l
lait maître Ambroise, continuait de discourir avec son enfant ; et le soleil , qui sombrait derrière les collines, teignait des
» dit en rougissant Mireille. Et cependant le jour grandissait, et le soleil que les jeunes filles avaient devancé faisait fum
he que le prêtre, afin de l’éprouver, lui montrait, était un rayon de soleil qui tombait obliquement dans la chapelle. De son
vent marin, je fuirai d’un autre côté ; je me ferai l’ardeur du grand soleil qui fond la glace. » « Ô Magali, si tu te fais l’
and soleil qui fond la glace. » « Ô Magali, si tu te fais l’ardeur du soleil , je me ferai, moi, le vert lézard, et te boirai. 
Magali, qui déjà, pauvrette, s’est faite chêne et fleur aussi, lune, soleil et nuage, herbe, oiseau et poisson. » « De la cha
de ces scènes calquées sur les flancs des montagnes, aux rayons d’un soleil d’automne. Le pasteur, environné de ses chiens bl
d gris ; tiens-toi à ta place dans ta crevasse nue, bois ton rayon de soleil et rends grâce ! » XXIV Rien n’y fait. Vin
les camps, et qu’il a conquis après sa richesse à force de travail au soleil et à la pluie ; car la terre est telle, dit-il, q
e lâche-t-elle ses vagues ! Joyeuse je verrais s’engloutir ce bien au soleil , seule cause de mes larmes ! Ou pourquoi, d’une p
ampagne ; c’est que nous procédons de la lampe et qu’ils procèdent du soleil . Oui, il faut finir cet Entretien par le mot qui
cet Entretien par le mot qui l’a commencé : Il y a une vertu dans le soleil  ! Sur chaque page de ce livre de lumière il y a u
jusque dans la tristesse de quelques parties du récit. Ces poètes du soleil ne pleurent même pas comme nous ; leurs larmes br
étais à Hyères, cette langue de terre de ta Provence que la mer et le soleil caressent de leurs flots et de leurs rayons, comm
es de Louis XIV, me fit faire le tour de la ville. Il me conduisit au soleil couchant dans un jardin bien exposé au midi et à
t nous avoir attendus pour s’accomplir sous nos yeux. Au moment où le soleil touchait la mer, la tige de l’arbre, dont la sève
glaive qu’une main robuste tire du fourreau pour le faire reluire au soleil , et la fleur d’un quart de siècle éclata au somme
8 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
nt et reculent épouvantées ; elles entendent le bruit de ta marche, ô soleil  ! Fils du ciel, que ta beauté est terrible, quand
es regards sur le vallon, et voit descendre et bondir les chevreuils. Soleil , jusques à quand te lèveras-tu dans la guerre ? j
e quand elle tombe dans une vallée qui reçoit les premiers regards du soleil . Mais ce n’est pas ici le temps, ô barde, de s’as
vu son amant ; sa robe aérienne flottait sur les vents : ce rayon de soleil en dorait les franges : elles brillaient comme l’
 : il tombe comme la fleur que la nuit a couverte de rosée, et que le soleil du midi vient brûler de ses rayons. Ma fille, prê
forêts des montagnes, penchez-vous pour l’ombrager, quand, à midi, le soleil y darde tous ses feux. On y voit le chardon solit
belle Nina. Tu vins alors, mon cher Uthal ; tu me parus beau comme le soleil  : les cœurs de toutes les jeunes filles sont à to
tiens les noires tempêtes dans ta main. Dans ta colère, tu saisis le soleil et tu le caches dans tes nuages. Les enfants des
’avances calme et paisible, le zéphyr du matin accompagne tes pas. Le soleil sourit dans ses plaines azurées ; le ruisseau, pl
rs auprès de Ryno. » Ce poëme finit par une magnifique apostrophe au soleil , que Césarotti et Lormian ont imitée. CARTHON Év
l, les aventures de ta jeunesse ; la tristesse, comme un nuage sur le soleil , obscurcit l’âme de Clessamor : seul, sur les bor
êtes, rond comme le bouclier de mes pères, d’où partent tes rayons, ô soleil  ! D’où vient ta lumière éternelle ? Tu t’avances
et froide se plonge dans les ondes de l’occident. Tu te meus seul, ô soleil  : qui pourrait être le compagnon de ta course ? L
uages, et tu seras insensible à la voix du matin. Réjouis-toi donc, ô soleil , dans la force de ta jeunesse. La vieillesse est
rmeilles ! Entre les boucles blondes de ta jeunesse, tu ressembles au soleil du matin. » Elle monta sur la colline, semblable
du rocher ; et nos têtes, chargées de rosée, souriaient aux rayons du soleil . Les fleurs étaient deux, mais leur racine était
e, et toutes deux ont perdu leur beauté, flétrie comme l’herbe que le soleil a desséchée. Il est couché le soleil qui m’éclair
té, flétrie comme l’herbe que le soleil a desséchée. Il est couché le soleil qui m’éclairait sur Morven, et je suis environnée
ven, et je suis environnée des ténèbres de la mort. De quel éclat mon soleil brillait à son matin ! Il épanchait autour de moi
les nuages volent dispersés dans les airs ; la lumière inconstante du soleil fuit sur les vertes collines ; le torrent de la m
u combat, que ton visage était paisible et serein ! Tu ressemblais au soleil après l’orage, à la lune dans le silence de la nu
s la vallée silencieuse : les fleurs se remplissent de rosée, mais le soleil reparaît, et la vapeur légère s’évanouit. Pourquo
9 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre III. L’art et la science »
l’on disait : Il n’y a plus de roses, le printemps a rendu l’âme, le soleil a perdu l’habitude de se lever, parcourez tous le
il ajoute l’idée. Si quelque chose est plus grand que Dieu vu dans le soleil , c’est Dieu vu dans Homère. L’univers sans le liv
ndée depuis l’époque où ce même Anaxagore affirmait à Périclès que le soleil est presque aussi grand que le Péloponèse. On a d
emps où l’on affirmait que le scarabée était un peu dieu et cousin du soleil , premièrement, à cause des trente doigts de ses p
laire, deuxièmement, parce que le scarabée est sans femelle, comme le soleil  ; et où saint Clément d’Alexandrie, enchérissant
chérissant sur Plutarque, faisait remarquer que le scarabée, comme le soleil , passe six mois sur terre et six mois sous terre.
ère. Chrysippe signifiant cheval d’or, on le disait dételé du char du Soleil . Il prenait pour devise : À MOI. Il savait d’inno
dans le feu. — La terre est portée par l’air comme par un char. — Le soleil boit dans l’océan et la lune boit dans les rivièr
Jupiter, et Posidonius croyait au fait de l’océan donnant à boire au soleil et des rivières donnant à boire à la lune, et Pyr
je fis signe de la tête que je n’avais pas faim, et le soir, quand le soleil se coucha et quand les troupeaux rentrèrent à l’é
Charlemagne pour un copiste d’Agamemnon ? — « Rien de nouveau sous le soleil . » — « Votre nouveau est du vieux qui revient »,
10 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Arène, Paul (1843-1896) »
— La Vraie Tentation de Saint-Antoine, contes de Noël (1879) — Au bon soleil (1881). — Paris ingénu (1883). — Vingt jours en T
ême, au chant des cigales, tandis que les figues-fleurs, s’ouvrant au soleil , égouttaient leur miel sur ses lèvres. On ajouter
e, afin d’exprimer qu’il était naturellement poète et qu’il aimait le soleil . [La Vie littéraire (1893).] Armand Silvestre
i, immortelle à travers l’âge, nous apporta, dans son miel, un peu du soleil d’Ionie. [Préface aux Poésies de Paul Arène (1899
11 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rebell, Hugues (1867-1905) »
gues (1867-1905) [Bibliographie] Les Chants de la Pluie et du Soleil (1894). — Le Magasin d’auréoles (1896). — La Clef
ait exprès plus « grossier » que nature. Les Chants de la Pluie et du Soleil , visiblement inspirés de Whitman quant à leur sen
ns poètes de ce temps, et celui qui dans ses Chants de la Pluie et du Soleil fait surgir si splendidement nue de la mer fécond
poésie, on devra se reporter aux magnifiques Chants de la Pluie et du Soleil , de Hugues Rebell, qui me paraissent, en ce sens,
12 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
que sous cette sombre voûte, nous aurions été privés de la lumière du Soleil , nécessaire à des organismes comme ceux qui habit
ême quand, par exemple, il cherchait si les distances des planètes au Soleil n’avaient pas quelque rapport avec les cinq polyè
el s’agrandir et s’agrandir sans cesse ; parce que nous savons que le Soleil est à 150 millions de kilomètres de la Terre et q
ion qu’elle a reçue, notre imagination, comme l’œil de l’aigle que le Soleil n’éblouit pas, peut regarder la vérité face à fac
sais où, qu’il serait vain de chercher à connaître la composition du Soleil , parce que cette connaissance ne pourrait être d’
car elle ne date que d’hier. Tout d’abord, on a reconnu la nature du Soleil , que le fondateur du positivisme voulait nous int
13 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Julliart » pp. 176-177
re une campagne le plus que vous pourrez, l’éclairer de la lumière du soleil et de la lune, dessiner un pâtre, et autour de ce
ouillards, à y perdre les objets, à teindre sa masse de la lumière du soleil  ; à rendre tous les incidens de la nature, toutes
par la curiosité d’entendre la statue résonner aux premiers rayons du soleil  ; des philosophes assis traceraient sur le sable
endormis, d’autres auraient les yeux attachés sur le lieu du lever du soleil  ; on en verrait dans le lointain qui hâteraient l
14 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XII. Mme la Princesse de Belgiojoso »
es ! C’est un soir d’automne en Asie, peut-être plus triste à tout ce soleil que s’il se mourait dans les ombres. Dante a dit,
iste que celui du malheur lui-même, et il en est quelquefois ainsi du soleil Qui n’a pas éprouvé qu’il est des jours où il nou
adieuse et ses merveilles, n’est-elle pas à toute page de ce livre ce soleil qui navre le cœur de son impitoyable beauté, et l
puissance ! Mme de Belgiojoso a, sans le vouloir, fait plus triste le soleil d’Asie que le soleil pâle de nos climats, parce q
lgiojoso a, sans le vouloir, fait plus triste le soleil d’Asie que le soleil pâle de nos climats, parce qu’il est passé par el
ectuel sans doute, et ce serait dommage, mais qui est cordial, car ce soleil d’Asie, tamisé par un cœur triste, cette Asie env
15 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
ain, qui est poète et philosophe, y sent un rapport profond : le même soleil éclaire la froide Irlande, l’humide Bretagne, l’I
il entra de la lumière seulement, de l’éblouissante lumière rouge. Le soleil couchant apparaissait à l’horizon avec une extrêm
ntés de sa poitrine, à flots, pendant ses contorsions d’agonie. Et le soleil magnifique l’éclairait toujours…… « … À ce moment
ie. Et le soleil magnifique l’éclairait toujours…… « … À ce moment ce soleil se voyait aussi là-bas, en Bretagne, où midi alla
ssi là-bas, en Bretagne, où midi allait sonner. Il était bien le même soleil , et au même instant précis de sa durée sans fin ;
de feu rouge, qui entrait par ce sabord de navire, s’éteignit, où le soleil équatorial disparut tout à fait dans les eaux dor
16 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Le Bel  » p. 146
est de 4 pieds, 4 pouces de large ; sur 3 pieds, 6 pouces de haut. Le Soleil couchant de Mr Lebel arrêtera l’attention de tous
cile à rendre, c’est l’affaiblissement et la couleur de la lumière du soleil , lorsqu’elle s’élance à travers les vapeurs dont
e dessus la toile ; l’œil s’y enfonce ; et celui qui a vu une fois le soleil rougeâtre, obscurci, n’éclairant fortement qu’un
17 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395
éritablement bâtie ; un pays à l’ancre, un ciel aqueux ; des coups de soleil qui ont l’air de passer par une carafe remplie d’
face de moi, un petit jeune homme. J’étudiais la valeur d’un coup de soleil sur sa figure, avec la densité de l’ombre portée
le même effet, je n’ai vu qu’un plein, un chaud, un vibrant rayon de soleil dans la toile. Seulement, comme fait presque touj
du jour, un jour égal qu’il a éclairé sa toile, mais avec un coup de soleil qui tombe de haut et éclate en écharpe sur les pe
onomie et la peau renvoient, c’est le plus divin trompe-l’œil sous le soleil . Et cela est fait, on ne sait comment. Le procédé
e touches qui semblent le grain et comme la palpitation de la peau au soleil  : un prodigieux piétinement de coups de pinceau q
trembler la lumière sur ce canevas de touches au gros point. C’est le soleil , c’est la vie, c’est la réalité, et cependant il
peare. Et regardez encore la petite fille toute de lumière, enfant de soleil qui jette ses reflets d’ambre à toute la toile, c
ieusement, à l’encre de Chine. J’ai pensé à un homme qui graverait le soleil à la manière noire. * * * — Pour moi, le plus éto
de Hollande, des feuilles mortes sur une eau morte, un ciel gris, un soleil jaune, des briques noires, des arbres noirs. C’es
des briques noires, des arbres noirs. C’est impie ces deux enfants du soleil , posés là pour toujours, contre un Pierre de Hoog
18 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
ière dans une composition, surtout chez les paysagistes. Ici c’est du soleil , là de la lune ; ailleurs une lampe, un flambeau,
e de l’hôtel de Pompadour, sur la fin d’un beau jour, au moment où le soleil plonge ses rayons obliques à travers la masse tou
au Salon, c’est dans le fond d’une forêt, parmi les montagnes que le soleil ombre et éclaire, que Loutherbourg et Vernet sont
t ou plus ou moins éclairé, selon le lieu de la lumière et l’effet du soleil . C’est le même effet que celui de la vitesse avec
discernable. Comparez une scène de la nature dans un jour et sous un soleil brillant avec la même scène sous un ciel nébuleux
19 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
n, sur le théâtre même ; et nous arrivâmes à Champlieu, sous un blanc soleil qui brûlait la campagne à perte de vue. Tout de s
osée surtout de femmes, envahit le théâtre en courant. Ce fut sous le soleil un éclat de couleurs digne de tenter le pinceau d
t couverts de spectateurs. Et quelle jolie peinture faisaient sous le soleil les toilettes claires des dames et les ombrelles
miers du square montent drus et éclatent à la lumière du gaz comme au soleil . Si vous voulez faire quelques pas, vous entendre
as en vous réveillant le matin. Le temps est-il beau et fait-il grand soleil  ? Vous pourrez admirer d’un côté le rire innombra
vieille accroupie prépare le café. Une paix tombe avec les rayons du soleil sur ces corps inertes. Ces femmes sont des prosti
emphase. Elle est discrète comme ce ciel d’Alger, lorsqu’il couve du soleil sous un gris délicat. Il me fît visiter le Jardin
. Qu’importe ! la brise africaine a donné un pli à ces écharpes et le soleil qui coule paisiblement sur les terrasses tunisien
i n’avait rien de pesant ni de désespéré. Le ciel était gris-bleu, le soleil suave. Le cimetière était désert, à cette heure d
des oiseaux. En quittant le cimetière, j’ai traversé un faubourg. Le soleil à son déclin jetait des rayons amortis sur les mu
l’Idéal. Je songe à son enterrement par une matinée d’hiver. Un blanc soleil rayonnait sur la ville, plein d’allégresse, malgr
et les chrysanthèmes de toutes sortes, hument les derniers rayons de soleil . Le haut marronnier s’y dresse avec le port et le
t tout enveloppée encore d’une ombre diaphane, tandis qu’au-dessus le soleil éclate déjà dans un fouillis de blancs nuages. De
t fait claquer les toiles et grincer les cordages. La mer rit sous le soleil et s’enfonce là-bas, jusqu’à l’horizon où s’allum
et l’heure assombrie ; à droite, des ruines, dans un dernier éclat du soleil disparu. Le vent semait de grosses gouttes de plu
caprices les plus soudains. Dans le même instant, pour ainsi dire, le soleil brille, l’averse crève, le vent se déchaîne. Cont
avec le Parthénon, et, plus près, le temple de Zeus Olympien. Un doux soleil caressait les sveltes colonnes, dorait les nuages
eux minuscules ânes se tiennent le long d’une clôture, côte à côte au soleil , sans bouger. Ils sont chargés de paniers tressés
e quitte un importun ; — les montagnes de l’Attique sont là : sous le soleil , sous la pluie, couronnées de nuages ; le matin,
essacs entre Charybde et Scylla. … La mer est un miroir uni, plein de soleil . Dans le lointain, nous apercevons les îles Lipar
nuit sans lune. Ce ne sont pas à présent ces palpitations d’un vivace soleil sur les collines surchargées d’odorants bocages,
vue. L’eau murmure tout bas, l’écume crève et tournoie irisée sous le soleil . La pensée humaine est trop faible pour interprét
noncent Marseille, ces rochers, muraille jaune et blanche où donne le soleil . * Il n’y a rien de plus gai qu’une brume matinal
t que cette brume délicieuse : tamis fin d’où, l’autre jour, un clair soleil s’écoulait plus pur pour jouer parmi les mâts imm
is pris la diligence pour F… C’était par un de ces matins d’été où le soleil fait trembler l’ombre des feuilles sur la route.
onsard vous rapproche davantage de mon cœur. Plus d’une fois, dans le soleil ou dans l’ombre, confondant en mon esprit le prés
crépuscule, au son des cloches rustiques ; et j’aimais, sous le clair soleil nocturne de juillet, à tenir conversation avec le
bres pour dormir. Je me réveillai au gazouillis des oiseaux. Un clair soleil se répandait jusque sur mon lit. Dehors, j’admira
étueux, mais sans désordre. Le temps était beau : il faisait un grand soleil , fourmillant de vie. Nous avions fait ainsi un p
er à lui ; je ne me compare à personne. Fragment Sous le clair soleil , les statues sont charmantes dans les jardins ; m
sque j’ai commencé ces noies, le ciel était couvert, et maintenant le soleil brille sur les fleurs. Ô ciel couvert ! tu es cla
endrai le second train. Lorsque, le matin, j’ouvris les yeux, un beau soleil de décembre jaunissait une petite place devant l’
r que bordent des murs tapissés de lierre épais. A cette heure que le soleil était haut, l’ombre végétale enfonçait le sentier
tordu de Minerve. … Une blancheur serpente et se fond là-bas dans du soleil . C’est le lit du torrent à sec. Cependant la moll
des quais en demi-cercle. Des mariniers dorment à bord sur le dos, au soleil . De petits chiens font sentinelle et jappent.   …
re les caisses de fusains. L’ombre remuée des arbres fait miroiter le soleil sur le sol. J’entends sonner les colliers de troi
n tombe dans le val où sont les vignes au pied des pentes en rond. Le soleil s’envole. Là-bas presse le pas le vigneron. Un
ie peinture, mais je suis trop malade pour admirer. Je cours après le soleil … À mesure que les montagnes reculent à l’horizon
et je trouvai ma fenêtre, celle qui est tournée au midi, brillante-de soleil , du haut en bas. Je me lève et je descends sur la
e. Les grands peupliers en bordure brillaient des dernières lueurs du soleil , et il y avait sur le sol assez de feuilles morte
sse, avec des broussailles et des pins. Les nuages semblent couver du soleil . Un bateau de pêche, rentré ce matin à pleines vo
nt de petits coups d’un vin clairet, assis sur la jetée, sous un beau soleil , au bruit des vagues. Un margat vint planer un in
aturés d’air salin et les yeux ravis. Le 27 février. … Le clair soleil d’hier n’est pas revenu ; le ciel est nuageux, d’
rs. Le Lavandou, 1er mars. Après deux jours de pluie, il y a du soleil ce matin. Mais le temps n’est pas sûr. Le site es
s n’est pas sûr. Le site est peut-être moins intéressant sous ce faux soleil que sous le ciel couvert et la pluie. Hier, vers
pis-lazuli. L’éloignement de la mer rend ici l’air câlin, même par un soleil très intermittent. … Je monte sur la voiture qui
aisons étagées apparaissent, selon notre position, tantôt blanches de soleil , tantôt couleur lie-de-vin. Dans le lointain, un
chages versaient une ombre presque froide tandis qu’à quelques pas le soleil chauffait les dunes. Je me levai bientôt pour exa
es coteaux avec leurs buissons aux fleurs jaunes et mystérieuses ; le soleil et ses gradations ; la magie des nuages ; le sill
e serait une pauvre fête à Paris, mais là-bas il faut compter avec le soleil , l’azur et l’air embaumé. … Au déclin d’un beau j
uantité, mais d’un rose tendre. Ils sont d’un bien joli effet sous le soleil , entassés sur des charrettes, pêle-mêle avec quel
i le jour se passa dans le tumulte et les alarmes, mais au coucher du soleil l’ordre régnait à Athènes. Les candidats de l’opp
l’ordre. * Une petite pluie fine vient de tomber. Puis un instant le soleil apparut splendide. Maintenant il est voilé. Je su
nt le lierre vineux et la dure feuillée aux mille fruits, à l’abri du soleil et du vent, que Dionysos le forcené aime à parcou
tendus dans l’herbe fraîche, un platane haut et large les abritait du soleil et les cigales faisaient entendre leur cri vif…  
s sur les vagues en soutenant leur choc. Le bateau prend le large, le soleil décline à l’horizon. Toi que j’aperçois encore, A
mer. J’aime une lente douce pluie ; elle dorlote mes nerfs. Le grand soleil ne me plaît que là où il est bien chez lui, et qu
ire artiste, Fantastique, spectrale, Chaque maison apparaît. Mais le soleil est monté haut ; Voici qu’il est midi. Et la port
ait tombé là-dedans, Son anneau cloué au milieu D’un diamant comme un soleil . Je cherche, je ne trouve rien… Ô nuit, o monst
u beau garçon qu’elle aimerait, Quand celui-ci vint à passer Comme un soleil sur de l’eau claire. La jeune fille perd la coul
20 (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243
vertes jusqu’à l’horizon et font une rumeur fraîche dans le vent. Le soleil vêt de magnificence le ciel bleu pâle. Son or lég
ses et des plaines boueuses. Aujourd’hui, l’allegro éclate : voici le soleil adolescent, le tumulte ardent des fleurs, les tau
t aux soupirs de l’eau sonore pour entonner l’hymne des formes. Et le soleil semble une hostie de gloire offerte à l’univers.
e ciel, entr’aperçu aux trous des frondaisons, luit d’un bleu dur. Le soleil de midi trempe d’or blanc la forêt, baigne d’un l
bras. Le vent rit tout doucement dans les feuilles. Un nuage cache le soleil . Et la forêt s’éteint. GRYMALKIN, à l’Ermite. Mon
. (Les branches des arbres s’agitent et bruissent harmonieusement. Le soleil reparaît plus oblique et crible la clairière de l
igne le long du ruisseau. — Il étend la main, cueille des poignées de soleil et les éparpille sur l’eau. Les flots se teignent
nnui, contre ceux de la grâce, contre ceux de la mort, un étendard de soleil , leur broieront la nuque sous leurs talons et les
e caillou des routes que le voyageur chasse d’un pied dédaigneux. (Le soleil descendu à l’horizon éclabousse la clairière de s
… Allons plus loin. MAÎTRE PHANTASM. Oui, allons plus loin, — vers le soleil … à la vie. L’ERMITE, resté seul. Vive la mort !
-vis de vous-mêmes ? Ah ! vous croyez qu’il suffit de s’écrier : « Le soleil est beau », ou, « les roses sentent bon », sans a
t beau », ou, « les roses sentent bon », sans avoir jamais regardé le soleil ni respiré le parfum des roses ! Vous croyez qu’a
e redevenir l’aventurier des routes que je fus jadis. Mais soudain le soleil apparaît au bout de la prairie et couvre de gloir
âlir. La terre revêtira son peignoir de brume pour prendre un bain de soleil levant. — Puis l’aube viendra : et ce sera la fêt
e suis enseveli ; je me redresse ; je regarde du côté de l’aurore. Le soleil naissant m’enveloppe de ses rayons, une odeur d’é
de chèvrefeuilles et de capucines, Tranquille contemple le coucher du soleil à travers les feuillages du verger qui borde son
c’est surtout grâce aux enseignements de Grymalkin. Un silence. — Le soleil a disparu ; de grandes barres de nuées mauves, ve
ur du ciel leurs petites étoiles et leurs grappes rouges. Un rayon de soleil levant, où dansaient des atomes, se glissa dans l
s douces de la croisée ; j’entendis la grande forêt sangloter vers le soleil . — Et, moi aussi, je fondis en larmes… Hé ! Maîtr
les Celtes nous ont légué. Ils chantent et ils dansent à la gloire du soleil , seigneur des prairies et des moissons mûrissante
urner cette fête à leur profit. Mais en vain : c’est bien toujours le soleil qu’on adore ici. MAÎTRE PHANTASM. Ah ! cette musi
hantasm, dans sa maison, sommeille étendu sur un divan, Au dehors, le soleil caniculaire embrase la route, les jardins et les
 : Mélissa s’envole. Puis il ouvre les volets au large. Splendide, le soleil étale une vague d’or vivant jusqu’au fond de la c
e la guérite et bâille à se décrocher le condyle. C’est l’heure où le soleil se lève. MICHEL. Quel ennui !… Oh ! mais quel enn
rois cents ans qu’on a oublié de me relever de faction… Et ce stupide soleil qui se montre une fois de plus semblable à lui-mê
’elles échauffent et qu’elles éclairent, — boire à même la source des soleils  !… Mais qu’arrive-t-il : je ne vois plus la terre
les divers éléments s’y déploient avec autant de majesté que sur les soleils les plus énormes. — Tout est dans Tout : chaque p
l’évolution totale. Qu’un système planétaire vole en éclats avec son soleil ou qu’une nébuleuse se déchire pour épandre des s
mation d’intelligences futures. Pour employer une image : tu seras un soleil ou bien un atome en évolution dans une nébuleuse.
tant, des remous de flammes dans l’éther… Mais quel est ce formidable soleil rouge dont nous nous approchons ? GRYMALKIN. C’es
La Forêt à l’automne. — Sous le ciel bleu pâle, où règne un tiède soleil d’après-midi, où passent, en croassant, des vols
main que tu poses sur mon bras. MAÎTRE PHANTASM. En vain, le dernier soleil de la saison tente de m’imprégner de sa tendresse
nts pensif, les regards perdus vers les profondeurs de la Forêt. — Le soleil décline. Les arbres frémissent au vent qui redoub
tée, — le plus vaillant de tous. — Tu es le quatrième. Un silence. Le soleil se couche. Des ombres violettes envahissent peu à
ller en obliques vols d’oiseaux d’or, les arbres se recueillent. — Le soleil disparaît. Une barre rouge occupe pendant quelque
je sens votre sève robuste bouillonner dans mon cœur. Salut, étoiles, soleils de l’ombre : vos rayons m’auréolent et vos mouvem
omine couvrent les murs. Des cyclopes dans leur forge, des nymphes au soleil , des salamandres voguant parmi des laves en érupt
parler sera venu pour lui, mettez dans ses regards la splendeurs des soleils  ; que ses gestes décrivent des courbes d’astres e
les clignotaient encore au plus haut du ciel pâle. Et l’orient, où le soleil allait naître, semblait une grande rose-thé près
te Volonté-de-vivre, à l’intelligence des Forts en communion avec les soleils et l’éther. Je bois aux destinées mystérieuses de
les, s’élance dans le ciel et se fond, peu à peu, parmi les rayons du soleil levant. Les murs de la salle reculent. Le château
éolienne, dans les arbres. Les Sains rêvent, les yeux perdus vers le soleil . Les Obscurs sortent de leur torpeur, grelottent,
21 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
nées de sa courte vie ; elle resplendissait encore des reflets de son soleil couchant, comme une tête de Vénus grecque effleur
trait ses os à Dieu dans sa nudité sur sa couche. La réverbération du soleil contre les parois de marbre de la vallée incendia
verse, de son dôme touffu et toujours vert, une ombre imperméable au soleil de midi. Nous nous oubliâmes trop longtemps, sur
mier Éden, devant le Créateur : idylle transposée aujourd’hui sous le soleil , dans ce monde de travail et de sueur, mais plein
XV La plaine est grise comme une cendre d’herbes brûlées par le soleil  ; autour de vous une vapeur ambiante sort des pie
’on se sent rêver, mais où on sait qu’on rêve. XVI Cependant le soleil , qui marche toujours, a dépassé les arcs de l’aqu
bornes de la campagne de Rome ; on se sent noyé dans la béatitude du soleil d’été ; la vie surabondante écume et murmure, com
et qui se teignent, seulement par le haut, des lueurs répercutées du soleil . Quelques lignes indécises des Abruzzes s’articul
 : pas un arbre à l’horizon ; rien que la glèbe nue et chaude sous le soleil , la terre cultivée et non ombragée, la terre féco
toiles étendues tout à l’heure sur le char pour le garantir contre le soleil . Nous ne connaissons pas, dans toute la sculpture
ux grandes ombres qui traînent sur la terre et aux reflets pâles d’un soleil couchant sur le sommet des édifices. Une branche
ui constate la gloire comme l’ombre constate le corps quand il y a du soleil en haut, n’a pas cessé non plus de protester cont
et la couleur si vous ne me faites pas penser et sentir ? Un rayon de soleil sur la plaque du photographe dessine mieux encore
affectueuse indifférence les musiciens, les danseurs, la moisson, le soleil couchant, que dit-il ? Il dit que son soleil, à l
danseurs, la moisson, le soleil couchant, que dit-il ? Il dit que son soleil , à lui, baisse aussi, que sa famille est établie
que nous avons admiré les merveilleux portraits saisis à un éclat de soleil par Adam Salomon, le statuaire du sentiment, qui
qu’un art, c’est un phénomène solaire où l’artiste collabore avec le soleil  !
22 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224
rlaient-ils, ces amants ? On l’a vu : des fleurs, des hirondelles, du soleil couchant, du lever de la lune, de toutes les chos
Marius lui était apparu dans de la lumière. Elle se réveilla avec du soleil dans les yeux, ce qui d’abord lui fit l’effet de
it pas être regardé par l’homme tant qu’il n’a pas été regardé par le soleil . La femme en bouton est sacrée. Ce lit innocent q
s’épanouissait dans la gloire du matin. Cosette, les cheveux dans le soleil , l’âme dans les chimères, éclairée par l’amour au
a pluie les ayant mouillés, ils marchaient dans les allées du côté du soleil  ; l’aîné conduisait le petit ; ils étaient en hai
t se superpose à la terre avec une sorte de succion. On dirait que le soleil a soif. Une averse est un verre d’eau ; une pluie
Les jardins et les prairies, ayant de l’eau dans leurs racines et du soleil dans leurs fleurs, deviennent des cassolettes d’e
n se sent doucement ivre. Le printemps est un paradis provisoire ; le soleil aide à faire patienter l’homme. XIII « Il
es de la douleur, qui ne voient pas Néron s’il fait beau, auxquels le soleil cache le bûcher, qui regarderaient guillotiner en
oins qu’homme. L’incomplet immense est dans la nature. Qui sait si le soleil n’est pas un aveugle ? « Mais alors, quoi ! à qui
 ? Cela n’est-il pas désespérant ? Mais qu’y a-t-il donc au-dessus du soleil  ? Le dieu. XV « Le 6 juin 1832, vers onz
les de Marie de Médicis étaient amoureuses dans les grands arbres. Le soleil dorait, empourprait et allumait les tulipes, qui
ombre trouées de lumière ; ces déesses étaient toutes déguenillées de soleil , il leur pendait des rayons de tous les côtés. Au
e bleue était mise au ciel et la grande nappe verte sur la terre ; le soleil éclairait à giorno. Dieu servait le repas univers
t du canon. Ceci coïncida avec un nuage noir qui cacha brusquement le soleil . « Les cygnes n’étaient pas encore arrivés à la b
23 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
s à ces villages d’Espagne, de Calabre, de Sicile ou de Grèce, que le soleil d’été, sous un ciel cru, fait fumer à l’œil comme
s cérémonies du matin, dans le loisir de sa chambre éclairée du plein soleil , soit les autres jours de la semaine, le soir qua
dont la fleur ressemble à la neige qui n’a pas encore été touchée du soleil  ; elles y cueillent des giroflées qu’elles attach
its de fer-blanc qui bordent le toit, afin d’y saluer de plus haut le soleil qui va paraître, ou d’y tremper leurs becs dans l
eiller les enfants encore endormis dans la chambre haute. « Enfin, le soleil écarte là-bas, du côté du Mont-Blanc, d’épais rid
transis de froid, soufflait sur nos doigts pour les dégourdir. « Le soleil monte de plus en plus ; il atteint déjà la cime d
les petits enfants au signal du sonneur, répond à ce premier rayon de soleil par un tintement de joie qui fait tressaillir et
d’arbres couchés le long des chemins, adossés au mur échauffé par le soleil levant ; elles y filent leurs longues quenouilles
on lait à l’enfant après avoir donné sa sueur à la vigne. « Quand le soleil est au milieu du ciel, elle déplie un linge blanc
courbés, et ils repuisent leur vigueur dans les rayons brûlants de ce soleil qui sèche leur jeune sueur. « Le soir, on les ent
reconnaissait l’accent, on y entendait le cri du coteau natal sous le soleil aimé du pauvre villageois à Midi. Ma description
leurs paroles préservées du vent. La vue n’y est libre que du côté du soleil levant ; cette vue est vaste comme sur un horizon
ture et la contenance mâle d’un militaire. Un fusil double luisait au soleil sur ses épaules, un fouet de chasse badinait dans
laquelle l’escalier aboutissait. On apercevait quelquefois, assis au soleil ou à l’ombre sur cette galerie, un homme à cheveu
ériorité sur la société des vivants, jusqu’au moment où les rayons du soleil du soir, qui se retiraient un à un par les ouvert
24 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
e, la couleur et la forme changeante des nuages, le jeu d’un rayon de soleil qui éclaire subitement la plaine ; et comme la na
éger souffle de liberté, comme l’herbe flétrie que frappe un rayon de soleil . Prenons les hommes que l’auteur nous montre dans
xpliquer en peu de mots. Un quart d’heure environ avant le coucher du soleil , au printemps, vous entrez dans un bois, sans chi
ne d’intelligence avec votre compagnon. Un quart d’heure se passe. Le soleil est déjà couché, mais il ne fait pas encore sombr
ie par la gelée pendant la nuit, se couvrait d’humidité aux rayons du soleil dont les rayons obliques glissaient sur l’herbe p
ailes, semblait saluer et les flots qui s’avançaient et le disque du soleil … J’y songeai en ce moment. Iakof semblait avoir c
ces que l’on éprouve lorsqu’on part pour la chasse, avant le lever du soleil , par une belle journée de printemps ? Vous sortez
un vent avant-coureur du jour s’est élevé, et le disque empourpré du soleil se montre lentement. La lumière se répand comme u
u trot !… il ne nous reste plus à faire que trois petites verstes. Le soleil monte rapidement ; le ciel est pur… le temps sera
de chênes se dresse comme un mur qu’illumine la lumière empourprée du soleil  ; il fait encore frais, mais on pressent déjà l’a
ue le son métallique de la faux qu’il aiguise frappe vos oreilles. Le soleil monte toujours ; l’herbe sèche rapidement, et déj
ouvrent le flanc du ravin, devant vous, semblent jaunir à l’ardeur du soleil . Mais qu’est-ce ? Un vent subit passe sur la camp
are ? Voilà qu’un éclair brille dans le lointain : c’est un orage. Le soleil est toujours éclatant ; on peut encore chasser. M
pénétrer la pluie çà et là, et elle humecte le foin odorant… Mais le soleil reparaît, l’orage s’est dissipé, et vous quittez
puscule du soir éclaire la moitié du ciel comme un vaste incendie. Le soleil se couche. Autour de vous, l’air paraît transpare
les de foin projettent des ombres qui s’allongent de plus en plus… Le soleil a disparu ; une étoile s’allume et tremble au mil
erons s’agitent par essaims qui semblent clairs à l’ombre et noirs au soleil  ; les oiseaux chantent paisiblement. Que la voix
ère du bois. Il ne fait point de vent ; mais il n’y a pas non plus de soleil , d’ombre, de mouvement, ni même de bruit ; une od
dans la nature environnante ne vient troubler ces rêveries ; point de soleil , point de vent, aucun bruit… Et un jour d’automne
rlent les contes des fées, sont couverts de rameaux d’or ; lorsque le soleil est bas et que ses rayons n’ont plus de force, ma
mouvement et semble flotter comme de la fumée ; un éclatant rayon de soleil perce, inonde les champs, frappe la forêt… ; puis
de la terre réchauffée, et, sur les points où les rayons obliques du soleil l’ont mise à découvert, les alouettes chantent en
25 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 200-202
e déployoit l’or de sa tresse blonde, Et semoit de rubis le chemin du Soleil  ; Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu’
iers temps de la République, ayant rencontré sa Maîtresse au lever du Soleil , lui fit aussi-tôt un Quatrain, qui l’élevoit au
re, & l’on en trouva la pensée si jolie, que, depuis ce temps, le Soleil est devenu l’objet éternel des comparaisons galan
26 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 322-324
ts à leurs gages, le pressant de faire une comparaison d'elle avec le Soleil  ; Théophile qui n'étoit pas aussi souple & au
e Quatrain : Que me veut donc cette importune ? Que je la compare au Soleil . Il est commun, elle est commune, Voilà ce qu'ils
à de pareilles saillies, qui ne seroient pas goûtées par nos modernes Soleils , qui valent bien ceux du temps de Théophile.
27 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
n de Buffon : Qu’on se figure un pays sans verdure et sans qu’au, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablon
ut cela, peu de variété, peu d’accidents, peu de nouveautés, sinon le soleil qui se lève sur le désert et va se coucher derriè
re impression qui résulte de ce tableau ardent et inanimé, composé de soleil , d’étendue et de solitude, est poignante et ne sa
oi former l’idée générale du désert (assez vide, assez désolé, etc. ; soleil , étendue, solitude). Mais j’aurai de plus, au lie
l’image persistante d’un long ruban de route poudreuse sous le grand soleil d’été, d’un angle de cour enflammé où l’air était
regarda bovine en souriant ; le pigeon secoua ses ailes et brilla au soleil au travers d’une fine poussière de neige, et un p
28 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
erie. Une large fenêtre, presque toujours ouverte sur les jardins, le soleil qui y entrait par les beaux jours, la vue assez é
l’avait déposé là le matin pour le reprendre le soir, à l’heure où le soleil baissant fait sentir le besoin de prier. IX
de son teint ou de ses beaux yeux pour rattraper la santé et jouir du soleil . Il suffit d’ailleurs d’un peu de piété dans le c
raître la neige ; du temps que je faisais moi-même mon dîner, un beau soleil s’est levé ; plus de neige à présent ; le noir, l
ur elle seule. Le 21 novembre. « La journée a commencé radieuse : un soleil d’été, un air doux qui invitait à la promenade. T
est écrit le 1er décembre, jour de pluie, d’obscurité, d’ennui, où le soleil ne s’est pas montré, où je n’ai vu que des corbea
s choses qui assombrissent le ciel et l’âme. Aujourd’hui que voilà le soleil , je reprends vie et m’épanouis comme la pimprenel
s comme la pimprenelle, cette jolie petite fleur qui ne s’ouvre qu’au soleil . « Voilà donc mes dernières pensées, car je n’écr
tude. Mon petit oiseau seul sautillait dans sa cage en gazouillant au soleil  ; je l’ai regardé souvent, n’ayant rien de plus j
soupe chaude qu’on lui a servie sur la porte, se passant fort bien de soleil . Je puis donc bien m’en passer. « C’est qu’il fau
ui que partout on s’amuse, et nous voulions faire notre mardi gras au soleil en plein air, en promenades. Il a fallu se borner
er qui voit des fleurs, quelques pimprenelles qui s’ouvrent un peu au soleil , des violettes dans les bois sous les feuilles mo
e plaisir. « Bientôt je me lèverai à cinq heures. Je me règle sur le soleil , et nous nous levons ensemble. « L’hiver, il est
e le ciel est nébuleux, que je suis triste et que j’attends un peu de soleil ou quelque chose de rayonnant dans mon âme ; alor
le cœur ; lisez son voyage à Cahuzac. Le 29 juin. « Beau ciel, beau soleil , beau jour. C’est de quoi se réjouir, car le beau
doux ce matin, les oiseaux chantent comme au printemps, et un peu de soleil visite ma chambrette. Je l’aime ainsi et m’y plai
29 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
grincements de la charrue faisant fumer les gras sillons au lever du soleil dans le brouillard d’automne, les génisses dans l
ruites qui remontent le courant, et qui frissonnent, sous le rayon du soleil , au bruit du filet du pêcheur. Tantôt cette riviè
elle reparaît en nappe scintillante où tremblent les rayons brisés du soleil à travers les larges feuilles des aunes. Elle sem
ait d’orages ; Si, quelque éclair soudain déchirant le brouillard, Le soleil ravivé me lançait un regard, Et d’un rayon mouill
’un écueil, Il s’essaye à compter les lames dont l’écume Étincelle au soleil , croule, jaillit et fume, Et qu’aveuglé d’éclair
les, Et vous vous réchauffez, sous des rayons plus doux, Au foyer des soleils qui s’approchent de vous : Ainsi la nuit en vain
bre de mon corps, qui marchait devant moi quand je tournais le dos au soleil couchant. Il tenait toujours un livre ouvert à la
découverte, prématurément chauve, fumer de zèle plus que de sueur au soleil . Il ne vivait réellement pas sur la terre ; sa co
e cri qu’il te jette ;              Son duvet reflète L’éclair de son soleil , qu’il porte dans ta nuit ! III As-tu donc vu là-
associer à son bonheur. XIX Un jour de printemps, les rayons du soleil de mai entraient avec les senteurs des jardins et
une idée juste du spectacle de l’univers. Tandis que vous admirez ce soleil , qui se plonge sous les voûtes de l’occident, un
es voiles blanchissants de l’aube ? À chaque moment de la journée, le soleil se lève, brille à son zénith et se couche sur le
j’esquissai au crayon sous le figuier et sous la treille dorée par le soleil de l’île ; on y retrouvera, à travers les réminis
rume, Sans rêver au-delà je ne sais quel grand sort, Dans ton île, au soleil toute enceinte d’écume, Aucun de mes désirs n’en
er en automne et retourner la figue Que le vent de mer sale et que le soleil cuit ? Ou quand le grand filet, fatigué par la pê
oussu de la fontaine obscure T’asseoir, te croyant seule, à la fin du soleil , Comme un moineau son cou, lisser ta chevelure, D
30 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — III. (Fin.) » pp. 479-496
ser de son urne, qu’il y respire le frais à midi, quand les rayons du soleil filtrés par le feuillage, etc. Diane et la naïad
ve tout d’un coup dans le spectacle de l’ensemble, et sous l’effet du soleil , de l’ombre et de la lumière, cette harmonie supr
cette couleur presque indescriptible des hauts lieux, ces rayons d’un soleil sans nuages, mais sans ardeur ; ces caractères de
tte chapelle, frappé de la magnificence du paysage qui l’entoure : le soleil voisin de son coucher y répandait ce charme qui n
ntant lentement vers les sommets encore rougis des derniers rayons du soleil  : Partout le crépuscule, dit-il, a quelque chose
!) ce ne fut qu’une sorte d’apparition gigantesque et formidable : le soleil ne brillait pas, une brume dérobait le sommet pri
’un beau jour : Aujourd’hui, rien de voilé, dit Ramond, rien que le soleil n’éclairât de sa lumière la plus vive ; le lac co
el, la terre et les eaux : tout semblait se recueillir en présence du soleil et recevait son regard dans un immobile respect.
31 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VIII. Des Anges. »
la ramènera par des voies mystérieuses jusque dans le foyer de notre soleil . Le poète chrétien est le seul initié au secret d
t le seul initié au secret de ces merveilles. De globes en globes, de soleils en soleils, avec les Séraphins, les Trônes, les A
nitié au secret de ces merveilles. De globes en globes, de soleils en soleils , avec les Séraphins, les Trônes, les Ardeurs, qui
32 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
nt développés sous ses rayons, sans jamais le savoir ; car c’était un soleil d’intelligence qui éclairait toutes les branches
illions d’étoiles, actuellement visibles, étoiles qui chacune sont un soleil et entraînent avec elles des systèmes de planètes
et comme faisant partie du grand système qu’anime le corps central du soleil . Cette marche des idées est diamétralement opposé
ssion d’Aristarque de Samos, qui préludait au système de Copernic, le soleil (avec ses satellites) n’est qu’une des étoiles in
ses différentes zones, ou bien les rapports de notre planète avec le soleil et la lune. C’est un beau titre de gloire pour Va
ommes, nous, habitants de la terre, comme une île gouvernée par notre soleil , roi séparé de cet amas de 18 millions d’autres s
rnée par notre soleil, roi séparé de cet amas de 18 millions d’autres soleils . « Dans l’état actuel de la science, le système
urrions encore, avec toute vraisemblance, ajouter au cortège de notre soleil , et placer dans la sphère où s’exerce immédiateme
de petites planètes emportées par un mouvement de rotation autour du soleil , et qui frappent aveuglément la terre quand nous
nnombrables et lumineux noyés dans les espaces les plus rapprochés du soleil . L’étendue, la pesanteur, la température du globe
it l’ancien poète tragique Théodecte de Phasélis, “doivent au dieu du soleil , qui s’approche d’eux dans sa course, le sombre é
e la nature. “Le Seigneur a créé la lune pour mesurer le temps, et le soleil connaît le terme de sa course. Il fait nuit, les
ux rugissent après leur proie et demandent leur nourriture à Dieu. Le soleil paraît, ils se rassemblent et se réfugient dans l
pposée l’existence calme et laborieuse de l’homme, depuis le lever du soleil jusqu’au moment où le soir met fin à ses travaux.
33 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
ivre que celui qui peut passer dans votre main de la vie au néant, du soleil sous la terre, du temps à l’éternité, sans pâlir
un regard, plus de miel dans un sourire, plus d’enchantement dans un soleil , plus de rêverie dans une nuit d’été, plus d’enth
l’insecte, l’insecte poursuivant lui-même sa victime dans un rayon de soleil  ; la vipère élaborant sous l’herbe son venin et é
tre-vingts ans) se lever et se coucher un grand globe lumineux appelé soleil sur un globe ténébreux appelé terre. Ôtez-en les
écompte des éternités ! Une goutte d’existence évaporée à un rayon de soleil de cet océan de vie !… Il y a de quoi faire rire
et avec quelles sueurs ? Demandez-le au laboureur qui creuse sous le soleil et sous la pluie le même sillon sur la même colli
pain trempée de son sang ! Demandez-le au mineur qui renonce même au soleil des cieux et à l’air des vivants pour creuser éte
ne voit que des ombres ; il y a des taches non plus seulement sur le soleil , il y a des taches sur Dieu !… Que les yeux tombe
es poètes de l’aride et monotone Judée, ce rocher calciné des feux du soleil , où l’ombre du figuier et la goutte d’eau dans le
tier non frayé, Il regarde son ciel et dit : Je l’ai payé !… Sous un soleil de plomb la terre ici fondue Pour unique ornement
jours, à tous vos jours pareils, Ne mesurer le temps qu’au nombre des soleils  ; Puis de ses os blanchis, sur l’herbe des savane
re à la goutte ! « Dis à l’éternité d’apparaître au moment ! « Dis au soleil voilé par l’éblouissement, « D’apparaître en clin
« Un seul grain de poussière échappait à ma vue ? « Est-ce dans mes soleils  ? ou dans quelque autre feu « De ces foyers du ci
noble jeu « Avec plus de respect m’incarna dans le feu ; « Pontife du soleil , le pieux Zoroastre « Pour me faire éclater me re
34 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »
mps, rien n’affaiblissait l’âme. L’air vif lui donnait la vigueur, le soleil l’illuminait. Les jours, comme on dit au village,
brume, que les lambeaux s’en dispersent emportés par le vent, que le soleil perdu jaillit derrière les Alpes, c’est bataille
’orient à l’occident, la coupole garde son azur. Intense alors que le soleil n’a pas encore paru, le bleu s’éclaire au levant,
t adoucir l’éclat de la lumière. C’est un règne absolu, la royauté du soleil … » C’est viril et emporté ; c’est dur comme les
s sacrés et la nature éternelle, la Bible ouverte dans l’église et le soleil épanoui dans les cieux. » C’était magnifique, mai
ais à l’œil étroit et qui n’osaient regarder en face, la nature ni le soleil . Ce qu’ils n’ont pas fait, Mme de Gasparin Pose,
 : la Bible, rien que la Bible d’une part, et de l’autre Dieu dans le soleil , dans la nature et dans ses œuvres. Mlle Eugénie
35 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
lle le plus vif enthousiasme ; il ne cesse d’y exalter cette terre du soleil , du génie et de la beauté : Délicieux vallons, o
ût à Livourne, était alors sans ombre, et on ne pouvait y aller qu’au soleil couchant, à l’heure où la brise de mer soufflait
r, quand je remontais à cheval pour regagner ma villa de Livourne, au soleil baissant, je trouvais quelquefois les deux grande
rtalité ; Tout le bonheur que tu cèdes Accroît ta félicité. Tu dis au soleil d’éclore, Et le jour ruisselle encore ! Tu dis au
ncelant sous son ciel bleu, qui font de cette ville un musée en plein soleil , on s’enfonce dans des gorges fertiles, où l’oliv
. Rien n’était triste alors dans ma vie, rien vide dans mon cœur ; un soleil répercuté par les cimes dorées des rochers m’enve
à la ruche avec son butin ; des frères quêteurs, le visage coloré de soleil et de santé, le dos plié sous le fardeau de pain,
leurs nattes au seuil de leur ermitage ou de leur grotte de rocher au soleil , et souriant aux jeunes femmes et aux enfants qui
des racines de buis bien saines et bien séchées pendant trois étés au soleil . Son frère Antonio coupait et cousait les outres
de force au poison qui était entré dans ses veines avec les rayons du soleil des Maremmes. Nous l’ensevelîmes le troisième jou
s saines dans leur seconde écorce ; nous faisions cuire les figues au soleil , sur le toit de la cabane, et, saupoudrées d’un p
36 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Eugénie de Guérin, Reliquiae, publié par Jules Barbey d’Aurevilly et G.-S. Trébutien, Caen, imprimerie de Hardel, 1855, 1 vol. in-18, imprimé à petit nombre ; ne se vend pas. » pp. 331-247
e la nature, ces bruits répandus dans les airs, qui se lèvent avec le soleil et le suivent, qui suivent le soleil comme un gra
les airs, qui se lèvent avec le soleil et le suivent, qui suivent le soleil comme un grand concert suit un roi ! Ces bruits d
souffrant : 10 avril (à Nevers)… Il fait beau ; on sent partout le soleil et un air de fleurs qui te feront du bien. Le pri
est partie de Nevers lundi à midi, l’heure où il fait bon marcher au soleil d’avril, le plus doux, le plus resplendissant. Je
monde infini de souvenirs : 24 avril. — Que tout est riant ! que le soleil a de vie ! que l’air m’est doux et léger ! Une le
et là, pensant au passé, j’ai pleuré. Tout était vert, frais, doré de soleil , admirable à voir. Ces approches d’automne sont b
c calme les moindres petites choses. Quatre pas dehors, une course au soleil à travers champs ou dans les bois, me laissait be
37 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (2e partie) » pp. 315-400
s allâmes chercher la chaleur en plein air. En nous promenant sous le soleil de midi dans l’allée principale, nous causâmes su
s assîmes sur de petites chaises placées autour d’une table ronde. Le soleil était si ardent, que l’ombre légère de ces arbres
rage. Le feuillage de ces chênes et de ces hêtres est impénétrable au soleil le plus ardent ; j’aime à m’asseoir ici, pendant
rès de Tiefurt pour revenir à Weimar ; nous avions en face de nous le soleil couchant. Goethe est resté quelques instants enfo
mot d’un ancien : « Même lorsqu’il disparaît, c’est toujours le même soleil  ! » Et il a ajouté avec une grande sérénité : « Q
ructible ; il continue à agir d’éternité en éternité. Il est comme le soleil , qui ne disparaît que pour notre œil mortel ; en
ition ; je vis que les fibres des arbres se dirigent toujours vers le soleil , et que si un arbre est exposé d’un côté au solei
t toujours vers le soleil, et que si un arbre est exposé d’un côté au soleil , de l’autre à l’ombre, le centre des fibres n’est
’est plus le centre de l’arbre ; le côté le plus large est du côté du soleil  ; aussi les menuisiers et les charrons, s’ils ont
donc choisi un chêne tendre ? — Oui, et un morceau du côté opposé au soleil . Mais après quelques mois, mon arc se déformait.
nt les oiseaux ; les journées sont toujours sereines et brillantes de soleil , les nuits toujours limpides ; on parle souvent d
ut un endroit tel qu’ils puissent recevoir de tous les côtés lumière, soleil , pluie et vent. S’ils poussent commodément, abrit
e de l’Unstrut, semée de villes et de villages, éclairée par le riant soleil du matin. « Là on sera bien ! dit Goethe en faisa
le déjeuner sur une petite éminence de gazon. Les lueurs matinales du soleil d’automne le plus pur rendaient splendide le coup
e était alors tout seul au milieu d’une place libre et bien sèche. Le soleil resplendissait gaiement tout alentour, et c’était
us avions ainsi une conversation sur ces grands et sérieux sujets, le soleil s’était approché peu à peu du sommet des collines
38 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 17, de l’étenduë des climats plus propres aux arts et aux sciences que les autres. Des changemens qui surviennent dans ces climats » pp. 290-294
s des climats bien differens. Memphis, ajoutera-t-on est plus près du soleil que Paris de dix-huit dégrez, et cependant les ar
e caffé, le chocolat et d’autres denrées qui ne croissent que sous le soleil le plus ardent, sont en usage, même parmi le bas
ituel des denrées des païs chauds rapproche donc, pour ainsi dire, le soleil des païs du nord, et il doit mettre dans le sang
39 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »
louissante s’est émoussé ; les plantes rafraîchies se relèvent, et le soleil calme au bord du ciel enveloppe harmonieusement d
et vaporeuse « comme un lis penché sur un buisson de roses et que le soleil mourant traverse de sa lumière », faiblement sour
le montraient point tout entier ; on allait avec lui dans le pays du soleil , vers les molles voluptés des mers méridionales ;
is tours silencieuses de neige antique — se dressaient rougies par le soleil couchant, et le pin ombreux, —  humecté de rosée,
evient verte et large et ne prend point de souci, —  toute baignée de soleil à midi, et, sous la lune, —  nourrie de rosée noc
car nous avons beau être inertes, la nature est toujours vivante ; ce soleil qui se lève est aussi grand qu’à la première auro
u de nos vulgarités. Le sourire d’une jeune fille parée, un éclair de soleil sur une mer violente ou sur une touffe de roses j
armi les carrefours bruyants, le long du brouillard jaunâtre, sous le soleil morne qui se lève au-dessus de la rivière comme u
cri de bataille. —  Désormais la pensée noble sera plus libre sous le soleil , —  et le cœur d’une nation battra d’un seul dési
des bancs comme des colombes au matin sur le chaume du toit, quand le soleil tombe sur leurs blanches poitrines » ; elles écou
l, et s’arrêtent dans une gorge auprès d’un taillis, « pendant que le soleil s’élargit aux approches de sa mort, et qu’au-dess
étincelle, et comme elle regorge de fleurs champêtres lustrées par le soleil  ! Que de soin, quelle propreté, comme tout est di
e on sera bien, à cette grande fenêtre du parloir, pour contempler le soleil couchant et le large treillis d’or qu’il étale à
les faire jaillir en gerbe étincelante et reluire sous le plus ardent soleil de poésie qui fut jamais ! La pitié vient, on pen
40 (1894) Textes critiques
n front ; Maternité aux bras de vaisseau qui roule. Desséchés sous le soleil désert, Judas vient d’embrasser le Christ de ses
re le vol des fleurs vite posées, les yeux tout près, qui sait que le soleil se lève régulier au bâillement des maisons9. — Un
sserie aussi, un Iker. — Des Ranft ; d’Osbert la déjà connue Femme au Soleil et quatre panneaux derrière la vitre de la rosée.
nt les parallèles en croix de Saint-André devenant ciseaux d’O’Conor. Soleils écrasés au centre, lumière traînée de filières d’
ou de vers-à-soie étalons, irradiant ses pentagrammes avant Van Gogh. Soleils — ou lunes aussi bien, aux clartés louches de Yan
raît jamais : premier seuls rêves de Thomas de Quincey. — Couchers de soleil de tous les rouges saignant ensemble en fournaise
et casaques de laque sur le ciel maçonné, avec les dés frits dans le soleil . — Et après, les Mages de Brangwin, preuve de sa
iet sous les arbres charnels, et sa Fileuse soupesant sous la mort du soleil rouge le coeur de son chanvre percé ; — de curieu
nde joyau de l’Idéalisme et de l’Anarchie. Comme en Avant le lever du soleil , « drame social ». Et le si connu sommeil et mort
scies serpentines, des lames filant douces l’oxycrat de cadavres. Des soleils couchants y brûlent d’une mèche neuve. [Les in
use soupèse le chanvre de son cœur, sous le dépècement des griffes du soleil . Devant l’impassibilité des esclaves, Cuvelier et
son fils ; la tête du Mauvais Larron, du haut de la croix, semble un soleil noir. Des cyprès sont calmes sur la colline. — M.
ui usent des chemins de fer, sans préparatifs d’avance, les places au soleil gratuites (M. Barrucand écrivait récemment d’un t
numents, sans comparaison, l’émotion esthétique de la vitesse dans le soleil et la lumière, les impressions visuelles se succé
41 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160
e, tant j’étais plein de sommeil quand je perdis la vraie voie ! » Le soleil , qu’il aperçoit réverbéré sur les épaules d’une h
douce sérénité du premier matin qui éclaira le premier homme quand le soleil monta escorté des étoiles qui l’accompagnèrent, g
journée et pendant toute la nuit d’après, jusqu’au moment où l’autre soleil se leva de nouveau sur l’horizon. « Quand un peu
un espace de moins, un supplice de plus, et pour leur rappeler qu’un soleil de vie, de joie et de liberté, éclaire pendant le
ui fument, comme la gueule d’un four, sous les rayons répercutés d’un soleil d’été. Des chênes verts, au tronc tortueux, aux b
e deux remparts de rochers dont la surface, frappée par les rayons du soleil couchant, présente tantôt la blancheur du marbre
e son maître. « Les trois sages s’étendent pour dormir au coucher du soleil sur les gradins de la montagne. « Telles que les
eur nourriture, — et se rangent silencieuses à l’ombre pendant que le soleil darde ses rayons, sous la garde du berger debout,
as de plus je sentais des ailes sortir de moi pour voler. » « Vois le soleil qui te frappe au front », dit Virgile, « vois l’h
fois, c’est Béatrice qui vole devant lui ; elle fixait la lumière des soleils , et lui regardait cette lumière en elle. « Je m’
à chaque nom pour comprendre ce que ces esprits disent au Dante. Des soleils y chantent, des roues y argumentent, les chefs de
ur la plus haute branche nue et attend avec une ardente impatience le soleil , regardant fixement le côté où l’aube se lève… »
éantissement de son esprit : « À la neige qui fond et se distille au soleil , au vent qui expire dans les feuilles légères et
ment elle s’y incorpore. Mais déjà l’amour, qui donne le mouvement au soleil et aux étoiles, tournait mon désir et mon velle (
42 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
ère se compensent et se neutralisent avant le retour du lendemain, le soleil n’est jamais oblique et la température journalièr
luie de la nuit dernière se dissipe bien vite aux rayons ardents d’un soleil qui se lève en plein orient et monte rapidement a
mer, qui s’est levée vers dix heures et qui a fraîchi à mesure que le soleil devenait plus fort, tombe et meurt. La chaleur et
ntier se couvre de ténèbres qui montent et finissent par obscurcir le soleil . Un violent coup de vent ébranle alors la forêt e
de plus belle dans les fourrés et les arbres. Le lendemain matin, le soleil se lève dans un ciel sans nuages, et voilà le cyc
averses, et la saison humide, qui dure de janvier à juin, de jours de soleil . » III « Les récits des voyageurs nous en
. À certaines époques de l’année, et dans certains recoins ouverts au soleil , les arbres et l’air fourmillent joyeusement d’oi
l’élément liquide et imprime une direction au vaisseau désemparé. Le soleil luit entre mille nuages, les soldats et les matel
ces fenêtres qu’en se promenant au Pincio on aperçoit quelquefois le soleil qui se couche. » XVI Depuis la base des pi
de pierre qui prend racine à leur pied, sans pour cela leur cacher le soleil . On se repose un moment à cette hauteur, avant de
écuteurs de ses volontés qui sont leurs lois. Ils ont tous, depuis le soleil jusqu’à l’imperceptible animalcule vêtu d’une imp
43 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
té de la semaine ; les feuilles des bois en tremblaient d’aise, et le soleil en luisait et en chauffait mieux sur l’herbe au p
cheveux comme la peau de châtaigne sortant de la coque, avant que le soleil l’ait brunie sur le toit ? — Oui, lui disais-je,
plus large et plus haut, ses joues plus pâles et plus bronzées par le soleil  ; ses yeux aussi fendus, mais plus pensifs sous s
déjà longues et épaisses de cheveux, qui reluisaient comme de l’or au soleil du matin ; elle tournait çà et là son gracieux vi
omme une gaieté des anges, à travers les branches du châtaignier ; le soleil d’automne éblouissait dans les feuilles jaunes ;
ien ; nous allâmes reconnaître de l’œil, aux beaux premiers rayons du soleil d’été rasant les montagnes, dont il semblait bala
; et les abeilles qui bourdonnaient si allègrement dans les rayons du soleil entre les grappes plus miellées que le miel de le
l entre les grappes plus miellées que le miel de leurs ruches ; et le soleil couchant le soir sur la haute mer, et la lune tre
ousses. Et puis après ? Eh bien, après, nos murs seront nus contre le soleil et la pluie, il n’y aura pas d’ombre sur la porte
r violence, la belle enfant qui l’avait, par malheur, ébloui comme un soleil levant dans les yeux d’une taupe ; ni de tous nos
sont plus souvent mouillées par l’écume et resséchées par le rayon de soleil . Elle chantait déjà sur la porte qu’elle avait en
44 (1899) Arabesques pp. 1-223
core aujourd’hui. Là, les arbres fraternels, les champs en fleurs, le soleil et les cantiques des grands vents m’apprirent les
m’amena de l’ornière où je m’enlisait à l’existence normale au grand soleil . Un dernier point me reste à élucider. Plusieurs
ace du ciel bleu ; les grands vents le caressent et le vivifient ; le soleil le trempe de clarté. La nuit, il exhale un murmur
s’éteignent, d’autres commencent à s’embraser. Et, parfois, un peu de soleil descend illuminer le fleuve de bourbe et d’or qui
éteste la lumière et crache sur les fonctions corporelles. « C’est le soleil qui est l’agent le plus actif pour développer le
s pourritures et le ferment des vires » s’écrie-t-il… Donc : à bas le soleil  ; confinons-nous dans des caves de peur que la cl
le songe affreux qui ravage ton âme. Reprends-toi ; retourne vivre au soleil . Plutôt que de considérer les animaux et les fleu
L’époque est revenue où se célèbre la fête des sèves montantes. Le soleil d’avril, seigneur des giroflées, des aubépines et
e un peu, l’on ouït les charmes chuchoter aux chênes attentifs que le soleil divin fait bouillonner leur sève et les chênes ré
es végétaux, je n’oserais ; ils savent mieux que moi rendre grâces au soleil . Je m’assieds parmi les bruyères ; mon sang bat s
i tendrement autour de moi ! Le ciel était si pur, l’air si léger, le soleil si paisible, le vent capricieux me flattait les j
ssai de nouvelles branches ; lentement, patiemment, je montai vers le soleil . Bientôt, j’émergeai entre les deux rochers et je
Pamyr : je les trouvai tous identiques. Le crépuscule approchait. Le soleil , déclinant, teignait de pourpre les futaies assou
dre à ses pieds. Alors, l’aspect des choses se modifie. Tandis que le soleil épand, à travers les feuilles murmurantes qui le
j’ai compris les enseignements de la terre, Quand je me redressai, le soleil s’enfonçait derrière l’horizon. Ses derniers rayo
bouscule les nuées et courbe la cime flexible des pins. Les rayons du soleil , qui trouent les volutes de la brume, semblent de
il découvre des ensembles. Alors il frémit d’allégresse s’il fait du soleil , il éclate en sanglots si le temps se met à la pl
ispose à la mansuétude comme un grand ciel de juillet sans nuages. Le soleil semble content d’épandre sa chaleur sur les arbre
umeur bizarre vous porte à publier des vers par trente-huit degrés au soleil , vous octroyer un brevet de génie sans vous lire.
bercera, — sans m’endormir, — comme le tremblement des feuillages au soleil , comme le cri des grillons dans les prés crépitan
nquille l’ombre mouvante des feuilles et l’or miroitant d’un rayon de soleil . M. Victor Margueritte, officier démissionnaire,
qui fume, Et, sanglante, la mer moutonne dans la brume, La mer où le soleil se couche tous les soirs ! Le vent tombe, les f
en d’un rêve massacré. Mais demain surgira dans les nuages roses Le soleil éternel par la mer rajeuni ; Et le rêve, dont les
colombes, Accueillez-moi parmi la fraîcheur de vos murs, Car déjà le soleil sur la pierre des tombes, Dans la plaine a courbé
ois lumineuse et résignée, Rafraîchis le pied qui te foule, Souris au soleil hostile, ourle Les rosaces des araignées….. Il
ère humide des routes. L’hirondelle aux ailes de soie Gazouille, le soleil se croise Avec la nuit sur les collines, Et son
plaint les pauvres malades enfermés dans leur chambre triste, loin du soleil  : Le couchant a percé la brume des platanes Écl
joies enfantines : Ils se sont dénudés dans la clairière — Du frais soleil ruisselle en le feuillis — Ils sont dix gosses nu
te bleue, il semble, dans le soir Où la brume engourdit les rayons du soleil Qui saigne, sur les toits, au loin, le désespoir
Il célèbre aussi, avec une tendresse émue, le culte de la terre et du soleil  : Ô Soleil, dieu des champs, des fleuves et des
ssi, avec une tendresse émue, le culte de la terre et du soleil : Ô Soleil , dieu des champs, des fleuves et des hommes, Seig
nt reflet L’aurore naît, le vent s’apaise. Sous les flèches d’or du soleil , L’étang tout bleu devient vermeil, Comme les ye
stracteurs — s’ébahit d’avoir enfanté Nietzsche. De quelle semence de soleil fut-elle donc fécondée le jour où elle conçut cet
ue espoir et chaque erreur, et chaque brin d’herbe et chaque rayon de soleil , et toute l’ordonnance de toutes choses. Ce cycle
mites… Il trouva pourtant la borne où il se brisa. Les yeux pleins de soleil et du reflet des mers miroitantes, les oreilles b
fférents s’imaginent être libres. Perdus dans la nuit, ils parlent du soleil qui leur illumine l’âme. Mais ils n’ont tout de m
à devenir le Prince, ni à fonder une école. Que de fois, au lever du soleil , quand les collines, les champs, les arbres sembl
45 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221
soir de la vie : quand la nuit tombe autour de nous, quand les beaux soleils du printemps et de l’été se sont couchés derrière
ix prudente et un peu triste qui semble vous dire par chaque rayon de soleil , par chaque ombre d’arbre, par chaque rayon du so
ceau, une teinte, un caractère, une physionomie. Dieu a dessiné : son soleil colore. IX À un millier de pas du château,
le pays demoiselles des lacs, patiner dans les rayons tremblotants de soleil sur la surface, semblable à l’acier, bleue et liq
X Mais alors ces beaux arbres existaient encore ; et, quand le soleil de midi repliait l’ombre perpendiculaire sur leur
perpendiculaire sur leur racine, c’est là que nous nous abritions du soleil pendant les heures brillantes de la journée. On y
ons, paisiblement adossés aux arbres, la tête à l’ombre, les pieds au soleil , les cheveux au vent, dans les poses des jeunes p
’assit avec nous ; et la conversation familière continua, tant que le soleil nous fit rechercher l’ombre, comme si un convive
enteurs. La terre est vierge encor, mais déjà dévoilée, Et sourit au soleil sous la brume envolée. Entre les fleurs, Psyché,
nent dans notre mémoire comme les marbres de Memphis sous le rayon du soleil d’Égypte. Lisez seulement ces vers, pleins des mê
46 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
ays, c’est de ce qu’ils appellent la spécialité : retire-toi de notre soleil , chante quand il faut parler, cache-toi quand il
urdine le matin ce que les mères chantent à grande voix dans le plein soleil . Ce nouveau venu de la couvée de nos poètes comme
rt horizon, dans le coin de ciel en vue de la fenêtre où se couche le soleil , où se lève l’étoile, dans l’enfant à la mamelle,
rant dans l’avenue, Des doux morts envolés adoucissent l’adieu, Et le soleil , glissant des larmes de la nue, Ouvre dans le nua
s les vitres, de leur hôte. Ils savent que je suis à l’étude avant le soleil  : ils cherchent à me voir sans être vus. Lisez ce
trépas ? Chaque matin pour l’homme est une renaissance ! À l’appel du soleil on se lève soudain ; Le corps prend sa fraîcheur,
es rayons, la fête de la vie ; Il aime la splendeur, comme un fils du soleil . Il part pour la montagne, et son cheval l’enlèv
a vallée creuse et verte de Saint-Point, avec ses tours dorées par le soleil des soirs : site solennel, quand on s’y assied en
portait, à côté de moi, le monceau de pages écrites à la lampe et au soleil levant depuis cinq heures du matin. Je ne m’atten
sur le palier de ma petite maison ; elle marchait devant moi dans le soleil , et j’avoue qu’au lieu d’une trace d’ombre derriè
47 (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408
l’attaquaient par son côté faible. « Un jour, c’était un dimanche, le soleil luisait avec cet éclat et cette chaleur de printe
, et que dédaignerait même un enfant : prendre dans la rue le côté du soleil  ; s’arrêter à quatre heures sur le pont du canal,
l’aurore de la nature. Qui n’aime pas ne voit rien. Jusqu’à ce que ce soleil du cœur se lève, tout est ténèbre et par conséque
naissants ? Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire, Et du soleil d’avril ces rayons caressants ? Printemps si bea
lle main jalouse                  S’unirait à ma main ?… Mais déjà le soleil recule devant l’ombre, Et les rayons qu’il lance
per limitem. Pline le Jeune. S’il m’arrive, un matin et par un beau soleil , De me sentir léger et dispos au réveil, Et si,
du séjour des orages, Des sapins étagés en bois sombre et profond, Le soleil au-dessus et les Alpes au fond. Qu’aussi Victor
ns toilette, en été, qui sort et se promène, Et s’asseoit à l’abri du soleil étouffant, Vers six heures, sur l’herbe avec sa b
ne le sais pas ? Si dans ta sublime carrière Tu n’es pour elle qu’un soleil Versant au hasard sa lumière, Comme un vainqueur
qui le soutienne dans sa promenade et le conduise sur la terrasse au soleil  ? « L’amitié, ô mon ami, quand elle est ce qu’ell
tes se sont entrechoquées dans l’orage ; quelques-uns sont morts sans soleil  ; il a fallu les séparer, et les voilà maintenant
et dont les rayons pénétrants l’attirent de sphère en sphère comme le soleil aspire la rosée. De là mille larmes encore, mais
ux plus grandes hauteurs de l’atmosphère, rapportent qu’ils ont vu le soleil sans rayons, dépouillé, rouge et fauve, et partou
et partout des ténèbres autour d’eux. Plutôt que de vivre sous un tel soleil , mieux vaut encore demeurer sur terre, croire aux
moi, poète de cabaret et de mauvais lieux, et un tout petit rayon de soleil est tombé sur mon fumier. Vous obtiendrez mieux q
rriver dans ce sanctuaire toujours tendu de deuil l’air du dehors, le soleil , la vie du monde. Qu’importe ? ce n’est encore qu
48 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
doux rire puéril aux querelles des oiseaux, heureux par la pureté du soleil qui se lève et surtout épris, sans le savoir, de
e que firent éclore en toi la forêt et les fleuves, les oiseaux et le soleil , et cette femme enfuie, ils te tireront quelquefo
êmes et sur autrui ; ils maudissent la pensée. Et ils s’écrient : Le soleil s’est couché derrière l’Institut. « C’est peut-ê
mme des serpents ou bien l’hymne reconnaissant quand le pur baiser du soleil naissant lavera ton front des terreurs nocturnes.
49 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
la nécessité de certaines métaphores. Il est impossible que l’idée de soleil n’entre pas dans le nom de la grande fleur jaune
leur jaune appelée tournesol ; elle ressemble exactement aux faces du soleil dans les vieilles gravures et, de plus, elle se t
semble suivre avec inquiétude : ses deux noms français, tournesol et soleil 173, traduisent cette double impression. C’est un
a verrucaire 174, en gréco-français héliotrope, tourne aussi selon le soleil ses odorantes fleurs violettes, et il semble qu’[
es langues sémitiques ont des expressions pareilles : en arabe chems, soleil , et echchems, tournesol. Coquelicot. Au latin p
Un dialecte suédois et l’islandais appellent le bouton d’or fleur du soleil (solœga et soley) : c’est encore l’idée d’or ou d
une autre herbe aux verrues, l’éclaire. NdA 175. Malheureusement le soleil est appelé aussi héliotrope et l’héliotrope, tour
grec, hélianthe. En somme, trois fleurs : le souci, la verrucaire, le soleil , pour leur donner les seuls noms qu’elles puissen
puissent porter en français. NdA 176. Et aussi solblomister (fleur soleil ). NdA 177. Venu lui-même du verbe qui disait le
50 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
est répandue ; Que ces astres brillants sur nos têtes semés Sont des soleils vivants et des feux allumés ; Que l’océan frappan
de l’allégorie ou de la fable. L’aigle de la montagne un jour dit au soleil  : « Pourquoi luire plus bas que ce sommet vermeil
 ?  » La mousse imperceptible est indigne de toi…  » — Oiseau, dit le soleil , viens et monte avec moi !… » L’aigle, vers le ra
nouveau, A son œil confondu tout parut de niveau. « Eh bien ! dit le soleil , tu vois, oiseau superbe   » Si pour moi la monta
Et qui monte affronter, de nuage en nuage,    De plus hauts rayons de soleil . Enfants de six mille ans qu’un peu de bruit éto
e mes regards, votre esprit me visite, La terre alors chancelle et le soleil hésite ; Vos anges sont jaloux et m’admirent ent
qui meurt dans la poussière, L’aile ouverte et les yeux fixés sur le soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vous sou
nées. Des mondes, que peut seul peser l’esprit de Dieu Elles sont les soleils , les centres, le milieu ; L’océan de l’éther les
lieu pour des mondes pareils, Ayant ainsi que nous leur lune et leurs soleils , Et voyant comme nous des firmaments sans terme S
51 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
aux pourris ont été tordus par l’action alternative de la pluie et du soleil . Là se présentent des appuis de fenêtre usés, noi
rès, combien il peut de tonneaux si la récolte est bonne ; un coup de soleil l’enrichit, un temps de pluie le ruine : en une s
tonneliers, aubergistes, mariniers, sont tous à l’affût d’un rayon de soleil  ; ils tremblent en se couchant le soir d’apprendr
ond-il au voisin : “Il pleut des louis”, en sachant ce qu’un rayon de soleil , ce qu’une pluie opportune lui en apporte. « Le s
présuma donc la valeur des économies d’après les revenus des biens au soleil . M. Grandet obtint alors le nouveau titre de nobl
par charité, le rire équivoque du père Grandet était un vrai rayon de soleil . D’ailleurs le cœur simple, la tête étroite de Na
te et monotone des jeunes filles, il vient une heure délicieuse où le soleil pur épanche ses rayons dans l’âme, où la fleur ex
s branches jusque sur le cabinet du tonnelier. Un jour pur et le beau soleil des automnes naturels aux rives de la Loire comme
âme et y croissaient à mesure que croissaient au dehors les rayons du soleil . Elle eut enfin ce mouvement de plaisir vague, in
de son cœur firent alliance avec les harmonies de la nature. Quand le soleil atteignit un pan de mur, d’où tombaient des cheve
s, en s’étonnant de respirer un air plus pur, de sentir les rayons du soleil plus vivifiants, et d’y puiser une chaleur morale
tant dans ce jardinet, assis sur un banc moussu jusqu’à l’heure où le soleil se couchait, occupés à se dire de grands riens ou
52 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
l’homme ne fut lui-même qu’une boursouflure de fange échauffée par le soleil , puis douée d’un instinct qui le force au mouveme
de boue dans un marécage, un peu de chaleur putride dans un rayon de soleil , un peu de mouvement sans but emprunté aux vents
s et dans la douleur un soir. Il ronge pendant quelques évolutions de soleil l’épiderme du petit globe auquel il est attaché,
terre, soutenus par son esprit, frémissent du désir de voir, quand le soleil dans sa splendeur surgit à l’orient : à quel autr
t, et des yeux jaillit la lumière, et de cette lumière fut produit le soleil  ; les oreilles se sculptèrent, et des oreilles na
verte, à cause de la chaleur d’été. Les rayons presque horizontaux du soleil glissaient sur mon lit ; les hirondelles entraien
a poussière de diamants et avec les couleurs de feu des rayons que le soleil levant étendait sur la page ; ce fragment était u
ot de l’éternité, émanation de chaleur et de lumière qui s’échappe du soleil sans jamais tarir son foyer, une illumination de
re lu debout, assis ou couché ; je m’agenouillai devant la fenêtre au soleil levant, d’où jaillissait moins de splendeur que d
les oreilles, frappant de la corne, flairant le rayon, réchauffant au soleil levant sa tiède fourrure, broutant les jeunes pou
me jurai à moi-même de ne jamais retrancher par caprice une heure de soleil à ces hôtes des bois ou à ces oiseaux du ciel qui
es, et l’inépuisable semence de toute la nature. Je suis la clarté du soleil , et je suis la pluie. Je suis Celui qui tire les
53 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
un et l’autre ; l’idée de jeter cette âme, qui rayonnait semblable au soleil de tous nos matins sur notre fenêtre, comme un mi
sser des nattes de sparteria avec des joncs devant la porte, assis au soleil  ; Hyeronimo à retourner les figues qui séchaient
ui se baigne déjà à moitié dans la mer de Pise, pour laisser place au soleil  ; tu n’as plus qu’une demi-heure de nuit pour mon
les yeux ; mais cette eau était aussi pure que celle de la grotte au soleil . CXXVII Cependant, peu de temps avant le m
côté de ma tante quand j’aurais pourtant mieux aimé à être dehors au soleil ou à l’ombre auprès de lui, à me retirer toute se
as pour eux que je désirais voir mes cheveux reluire comme de l’or au soleil . CXXIX Pourtant je vis bien qu’Hyeronimo n’
déjà les cloches et les bruits formidables monter dans l’air avec le soleil du matin. Oh ! que j’avais peur, mon Dieu ! et qu
tte angoisse ; mais quand je m’en réveillai, les rayons plus longs du soleil avaient pénétré à moitié sous l’arche, échauffaie
idi : personne ne passait en ce moment sur la route, à cause du grand soleil et de la grande poussière. Quand je fus seule ain
qu’au bout, mais dont le sourire se mêle aux larmes comme le rayon de soleil à la pluie du matin. CXLII Eh bien ! monsi
54 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »
e humain à la royauté de la Création. L’homme avait fait descendre le soleil sur la terre, il était maître de la chaleur et de
viteur irrésistiblement évoqué ? L’homme le voyait resplendir dans le soleil , darder et serpenter dans l’éclair, éclater dans
e pasteur visite ses troupeaux. » Indra pâlit devant sa splendeur, le soleil s’absorbe et fond dans sa flamme. « Ô Agni », — s
une Mythologie tout aryenne. Chez Hésiode, comme dans le Rig-Véda, le Soleil et l’Air, le Feu et l’Eau, la Foudre et les Vents
au ciel sur un char ailé que Pallas-Athéné lui prête, et il dérobe au Soleil une étincelle qu’il cache dans la tige creuse d’u
ne possédaient pas le feu avant le Titan ; c’est lui qui le ravit au soleil et leur en fit don. Il en est l’inventeur et non
moire, en imitant la fuite du larron sublime, après qu’il eut volé le soleil . Ce jour-là, une cavalcade de jeunes gens partait
55 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Œuvres de Maurice de Guérin, publiées par M. Trébutien — I » pp. 1-17
s fréquents : Le 3 mars. — La journée d’aujourd’hui m’a enchanté. Le soleil s’est montré pour la première fois depuis bien lo
flottant laissait parfois des défauts par où se glissait un rayon de soleil qui descendait comme un éclair dans le sein de la
. — L’hiver s’en va en souriant ; il nous fait ses adieux par un beau soleil resplendissant dans un ciel pur et uni comme une
eurs formes d’été. Leurs groupes divers se tiennent immobiles sous le soleil comme les troupeaux de moutons dans les pâturages
j’ai entendu bourdonner les abeilles sur les fleurs. En m’asseyant au soleil pour me pénétrer jusqu’à la moelle du divin print
rdure, est admirablement rendu : 3 mai. — Jour réjouissant, plein de soleil , brise tiède, parfums dans l’air ; dans l’âme, fé
56 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « M. Viguier »
it alors les étés à Issy) tenant un livre à la main et lisant sous le soleil  ! C’était Sophocle ou Euripide, texte grec, qu’il
de la famille et des vieux amis, où nous attendent le dernier banc au soleil ou à l’ombre, et nos derniers tisons. » Il a eu s
l ou à l’ombre, et nos derniers tisons. » Il a eu son dernier banc au soleil . Mort le 11 octobre 1867, il était né le 19 octob
(la soixantaine) au revers de quelque montagne, sous les rayons d’un soleil trop ardent pour ma pauvre tête chenue. Je revien
il en avait fait lui-même une paraphrase en vers : Passant, quand le soleil brille à ce méridien, Contemple le temps vrai, ma
57 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
re système, des astres obscurs, qui ne recevraient la chaleur d’aucun soleil voisin, n’exerceraient aucun rayonnement sensible
qui sépare la terre des autres planètes du système solaire. Si notre soleil , en décrivant son orbite, venait à croiser l’orbi
e terre jouirait momentanément de la chaleur et de la lumière de deux soleils très inégalement distants, ce qui pourrait causer
ages cosmiques ont pu à certaines époques passer entre la terre et le soleil , et intercepter les rayons de cet astre. Cette hy
dissement de la période glaciaire, mais encore ces évanouissements du soleil dont la tradition s’est conservée dans l’histoire
e. Mais passons et admettons que les évanouissements traditionnels du soleil pendant quelques heures aient un fondement vrai,
nuage cosmique circulant à la façon des comètes entre la terre et le soleil en rendrait compte, ce qui nous paraît loin d’êtr
nous n’avons pas le temps de discuter ici. Mais un évanouissement du soleil pendant quelques heures ne causerait sur la surfa
cause, il eût fallu qu’il circulât pendant plusieurs années autour du soleil dans une orbite concentrique à celle de la terre,
r les besoins de son hypothèse, suppose tournant entre la terre et le soleil devrait y tourner encore avec la même vitesse et
l’orbite de la terre, de sorte que notre globe, en tournant autour du soleil pendant une ou plusieurs années, n’aurait pu aper
d froid ; car une substance gazeuse ou vaporeuse, interposée entre le soleil et la terre, serait beaucoup plus conductrice que
faire ombre et de nous cuire ? A-t-elle été peu à peu absorbée par le soleil  ? Mais comment rendre compte de cette absorption 
u lieu de se contracter, et cette masse de vapeur, en contact avec le soleil , serait bien vite arrivée à un état incandescent.
, et qu’à plus forte raison elle pourrait passer entre la terre et le soleil sans nous priver ni de la chaleur ni de la lumièr
58 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480
à l’ouverture de la vallée ; la plaine de Mandéla fumante çà et là au soleil  ; des feux d’herbes sèches allumés et oubliés par
éternellement sur les flancs de la terre ; placez-moi sous le char du soleil trop rapproché, où ne s’élève aucune habitation h
épouse, semblable à nos femmes sabines ou à la compagne brunie par le soleil de nos habitants de l’Apulie, partage avec nous c
orsure du lion, quand il reçoit perpendiculairement les brûlures d’un soleil vertical ? En est-il une où les soucis envieux ag
n. Imaginez une chaîne de collines que sépare une ombreuse vallée. Le soleil en naissant regarde d’abord le versant de la droi
sés, par badinage, à son recueil de vers lyriques : « Quand un tiède soleil d’été vous fera lire à loisir, devant un cercle n
mme de petite taille, chauve avant l’âge, très amoureux des rayons du soleil , prompt à m’irriter, plus prompt à m’adoucir ; et
ans, l’année où Lollius eut pour collègue au consulat Lépide. » « Le soleil n’est pas encore levé, ajoute-t-il dans l’épître
ers éblouissants. » (Ils sont jaunis et dorés aujourd’hui par tant de soleils de plus.) Là on est rejoint par Coccéius, chargé
mpagnon est agréable pour répercuter en vous les douces sensations du soleil , de l’ombre des bois, des eaux, de la montagne, d
sissez le jour, tout est pour le mieux, pourvu qu’on ait les pieds au soleil et la tête à l’ombre ! Ce poète est votre homme ;
59 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
e de l’espérance, éclairé par la coupole de Saint-Pierre de rayons de soleil du matin qui semblaient faire palpiter les chairs
de cet âge heureux pour les hommes d’État et pour les artistes, où le soleil de la vie n’éclaire plus que le sommet (le front)
plus que le sommet (le front) comme à cette heure de la soirée où le soleil du jour n’éclaire plus que les cimes. La lueur es
athédrales déchirent les nuages et s’avancent dans l’air au-devant du soleil . Mais tout monte vers le ciel, et, dans les régio
, entre ciel et terre, un édifice carré de marbre blanc sur lequel le soleil de l’Attique se répercutait éblouissant, mais mat
le soleil de l’Attique se répercutait éblouissant, mais mat comme le soleil d’une autre terre ; il laissait lire sans éblouis
p de marbre sur lequel viennent écumer et bleuir là-bas les rayons du soleil et l’azur du ciel ? demandai-je au capitaine Blan
huit cents lieues de son pays, à la fin d’une journée de tempête, de soleil et de poussière, M. Gaspari nous conduisit au bas
ai visité Athènes. XLVII C’était une belle et pure soirée : le soleil dévorant descendait noyé dans une brume violette
ues, et réfléchissent, comme un bronze poli, les rayons réverbérés du soleil de l’Attique. Mais quel horizon Platon devait avo
e l’architecte a rejetées. Leurs flancs sont dorés de cette croûte de soleil que les siècles étendent sur le marbre ; leurs br
60 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Boudias, Gaston »
Boudias, Gaston [Bibliographie] À travers songes (1890). —  Soleils éteints (1893). OPINION. Charles Fuster
(1893). OPINION. Charles Fuster Dans ce recueil de débuts ( Soleils éteints) « couronné par l’Académie de Bordeaux »,
61 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lepelletier, Edmond Adolphe de Bouhelier (1846-1913) »
tier, Edmond Adolphe de Bouhelier (1846-1913) [Bibliographie] Soleils noirs et Soleils roses (1887). OPINION. E
phe de Bouhelier (1846-1913) [Bibliographie] Soleils noirs et Soleils roses (1887). OPINION. Eugène Ledrain
62 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Paul de Saint-Victor » pp. 217-229
e durerait pas. Les envieux dont parle Brucker, « qui mettent dans le soleil les taches qu’ils ont dans les yeux », mirent leu
il les taches qu’ils ont dans les yeux », mirent leurs taches dans le soleil de Saint-Victor, mais il n’en continua pas moins
mais il n’en continua pas moins d’aller son train, dans sa pureté de soleil  ! Cela ne pâlit point. Cela fut inextinguible. L’
images, comme on était un héros, autrefois, sous une armure d’or. Le soleil , rutilant, fourmillant et dardant qu’il a toujour
63 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
sur les murs, autant de silence ; seulement il y a plus de rayons de soleil pour égayer les passereaux gazouillant sur les tu
« Maison petite, mais construite à ma convenance, mais n’enlevant le soleil à personne, mais d’une propreté élégante, et cepe
a plaine ; ses troncs penchés par le vent, ses rameaux cuivrés par le soleil et les légers parasols de ses cimes laissaient en
du dîner et après la sieste, qui se prolongeait jusqu’au penchant du soleil sur l’horizon de l’Adriatique. Le reste du temps
li d’eau à la glace : seul déjeuner des peuples sobres nourris par le soleil , comme les Espagnols, les Italiens, les Portugais
ur commencer nonchalamment une seconde matinée, jusqu’à l’heure où le soleil touchait presque à la mer, où la première rosée d
attelée pour la promenade du soir, aussi régulière que le coucher du soleil . C’étaient ces heures nonchalantes de l’avant-soi
es deux femmes, à l’ouverture de la grotte, sur le gazon jauni par le soleil , le bras passé autour du cou de la seconde nymphe
ignée de mille lieues de Renaud, lasse de la course et de l’ardeur du soleil d’été qui la brûle, elle prend la confiance de se
rante, et que des chênes touffus et élevés garantissent des rayons du soleil . Ce bosquet était vide au milieu et laissait une
gère brille encore sans doute à travers ces larmes, comme un rayon de soleil sur la pointe de ces herbes mouillées par l’écume
oiselle, dit le professeur ; mais en voilà assez pour aujourd’hui. Le soleil baisse, le livre nous a fait oublier l’heure de l
64 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
d’araignées ; Des pignons délabrés, où glisse par moment Un lézard au soleil  ; — d’ailleurs nul mouvement. Ainsi qu’on voit so
tin au plus la terre est arrosée, Que la brise secoue, et que boit le soleil  ; Puis l’oubli vient au cœur, comme aux yeux le s
’a mesuré l’abîme, Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots. Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, Comme un s
tune et la gloire ; Mais je crois au néant, comme je crois en moi. Le soleil le sait bien, qu’il n’est sous sa lumière Qu’une
jour d’orage, Pour boire l’eau du ciel sur ses palmiers poudreux ; Le soleil est de plomb, les palmiers en silence Sous leur
urs longs cheveux ; Elle cherche son puits dans le désert immense, Le soleil l’a séché ; sur le rocher brûlant Les lions héris
n vous Qui fait bondir le cœur et fléchir les genoux ? Ô terre, à ton soleil qui donc t’a fiancée ? Que chantent tes oiseaux ?
us a créées, A voulu traverser les plaines éthérées, Pour chercher le soleil , son immortel amant. Elle s’est élancée au sein d
is et rendu dans ces vers funèbres. Quand Rolla sur les toits vit le soleil paraître, Il alla s’appuyer au bord de la fenêtre
as ! — la terre est grande et plane, L’Orient dépeuplé s’y déroule au soleil , L’espace y lasse en vain la lente caravane La so
u de Grenade, Poétique hochet des douleurs de parade, Dont la lame au soleil ruisselle comme l’eau, En effleurant ton sein t’a
ux qui paissaient les ronces et des pigeons bleus qui roucoulaient au soleil comme des âmes découplées par la mort. J’étendis
65 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre III. Zoïle aussi éternel qu’Homère »
ce qui passe ? Il était avant et sera après. Ce n’est pas du côté du soleil que l’éclipse fait l’ombre. Tout peut s’écrire. L
remonta en fiacre, et sans se dire une parole, en hâte, avant que le soleil fut levé, ces hommes s’en allèrent. IV Saum
de l’absolu et de l’insondable pour se dilater. Ils pensent comme les soleils rayonnent, avec l’abîme autour d’eux pour conditi
nt Rembrandt peignant avec une palette toute barbouillée de rayons de soleil  ; ils sont Dante, Rabelais et Shakespeare, excess
ace, souffre ; l’œil, à de certains moments, pense beaucoup de mal du soleil . Ne nous étonnons donc pas des plaintes faites, d
ce paradis appelé le Jardin, l’avez-vous vu ? Quel épisode ! un chaud soleil , une ombre tiède et fraîche, une vague exsudation
66 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — I. Takisé, Le taureau de la vieille »
eux bien te la donner comme épouse mais que jamais elle ne sorte au «  soleil ou ne s’approche du feu, car elle fondrait « auss
rtyi promit à la vieille que jamais Takisé ne sortirait aux heures de soleil et que jamais non plus elle ne s’occuperait de cu
lle en surveillait la torréfaction, son corps fondait comme beurre au soleil et se transformait en une graisse fluide qui donn
67 (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75
es les plus antiques comme les plus neuves, lutteraient, à la face du soleil , de génie, de gloire, de talents et d’ardeur, et
salem que la peste ravageait alors était tout inondée des rayons d’un soleil éblouissant répercutés sur ses mille dômes, sur s
et de céruse.   C’était l’heure de midi, l’heure où le Muézin épie le soleil sur la plus haute galerie du minaret, et chante l
rinière éparse, leur poil gris luisant et fumant sous les rayons d’un soleil de plomb. Les hommes s’étaient rassemblés à l’omb
le cuivre des statues antiques, couleur très-estimée dans ce pays du soleil , dont elle est comme un reflet permanent, ses che
es de l’Anti-Liban, un groupe immense de ruines jaunes, dorées par le soleil couchant, se détachaient de l’ombre des montagnes
temples étaient devant nous comme des statues sur leur piédestal ; le soleil les frappait d’un dernier rayon qui se retirait l
et de se pencher sur l’abîme pour découvrir le fond de la vallée ; le soleil baissait, nous avions marché bien des heures, il
es moines vieux et infirmes venaient respirer l’air et voir un peu de soleil , partout où le pied de l’homme pouvait atteindre.
s masses éternelles, ou s’y mêler pour les consacrer. Mais bientôt le soleil tomba, les travaux du jour cessèrent, et toutes l
68 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134
ns son jardin, aimé des vents et des arômes, Où mûrissent, au feu des soleils automnaux La figue liquoreuse et les citrons roya
urs qu’il faut pour atteindre en marchant Le bas du ciel rougi par le soleil couchant. Dans « l’éternel duel qui se livre en
e), a la vision des garrigues en flamme et des vignobles d’or sous le soleil de midi, sous le poudroiement du crépuscule. Ses
soir, nos vins vermeils Nous croirons retrouver les beaux, les vieux soleils Qui luisaient aux coteaux ardents de la jeunesse…
ntirons envahis d’une ivresse Triste et joyeuse au souvenir des vieux soleils  ! M. Charles Vellay, qui débuta par des vers sy
des roses d’hiver recouvertes de cendre, Et ton lit nuptial ignore le soleil , Ta chevelure ondoie au reflux des marées Comme l
trange et mystérieuse sensualité de ses strophes noyées d’ombre et de soleil , saisissent d’une émotion presque physique. Elle
illes                   Et nos mouvements seront beaux. Et, parmi le soleil où, toi blanche et moi nue                   Nous
vos espoirs, un cœur pareil : Car toujours du même or et toujours de soleil , Lasse de nous donner avec la sève blonde Le pain
attriste à plaisir dans mon rêve ! Là, contre la maison, s’allonge le soleil . Chaque rose inclinée en mon cœur tient conseil,
69 (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488
cal. On sent que c’était murmurer à demi-voix, en plein jour, en beau soleil de trois heures après midi ; chaste et pur comme
Lorsque midi surtout a versé sa lumière, Que ce n’est que chaleur et soleil et poussière ; Quand il n’est plus matin et que j
oir d’orages, Sans la fraîcheur du vent qui chassait les nuages ; Le soleil se couchait sous de sombres rideaux ; La rivière
près les soins comptés de l’exacte semaine Et les devoirs remplis, le soleil qui ramène Le loisir et la fête, et les habits pa
rusques penchants S’abîmait loin des yeux le fleuve ? Quels orages Ce soleil chauffait-il derrière les nuages ? Ignoré de vous
é, plus avant dans la tombe ! — Et pourtant aujourd’hui qu’un radieux soleil Vient d’ouvrir le matin à l’Orient vermeil ; Quan
st pour vous, radieux et vermeil, Qu’un atome de plus dans votre beau soleil , Et l’Océan immense aux vagues apaisées Qu’une go
…… ………………………………………………… De retour à Paris après sept ans, je crois, De soleils de Toscane ou d’ombre sous tes bois. Comptant tr
s et nos amours, Nous-mêmes déclinons ! comme au fond de l’espace Tel soleil voyageur qui scintille et qui passe, Quand son pr
ières moissons, Peinture, hymne, lumière immensément versée, Comme un soleil couchant ou comme une Odyssée ! Oh ! non, tout n
l’Âme le mérite ; Le Génie au sommet n’entre pas au tombeau, Et son soleil qui penche est encor le plus beau ! XII C
e atmosphère brumeuse et douce, dans cette campagne monotone, sous ce soleil fréquemment voilé.” « Notons la nuance, mais n’y
t à Virgile qu’il appartient de chanter les rivages d’Actium chers au soleil , et les flottes victorieuses de César ; il va naî
70 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159
ne douzaine de plantes grimpantes, et nous avons, en face de nous, le soleil couchant illuminant de ses derniers feux les affi
tiges hochant la tête sous la brise qui les courbe ; — des rayons de soleil allongés et couchés en travers du dessous de bois
une âme murmurante et bourdonnante ; — le ciel mollement éclairé d’un soleil dormant… Et tout cela m’ennuie comme une descript
qui nous montre de merveilleuses aquarelles, balafrées de clarté, de soleil , de vie, avec des roses, des jaunes, des bleus d’
, et sur les bancs qui touchent à l’avenue et qui sont sur le bord du soleil , des têtes à l’ombre, et des dos ronds faisant le
emps pour aller à la campagne ! Asselineau s’étirant sous un rayon de soleil qui lui chatouille la figure : — À la campagne, à
ours, qui l’a empêché d’être le mari d’une petite actrice entrevue au soleil des quinquets, et qui a empoisonné son amoureuse
isiennes dansant autour des couleurs et des tubes enchantés tenant le soleil et la chair ; enfin, des heures molles, inertes,
71 (1896) Le livre des masques
chapiteaux rouges et les voûtes vermeilles ; Ils sont une âme, en du soleil , Qui vit de vieux décor et d’antique mystère Auto
ulièrement riche et d’une richesse triste comme celle d’un coucher de soleil , richesse qui va devenir nocturne. Des mots s’imp
qui y cueillaient des asphodèles. Midi fut lourd d’orage et morne de soleil Au jardin mort de gloire en son sommeil Léthargiq
originale forêt : Sous ma forêt de Mai fleure tout chèvrefeuille Le soleil goutte en or par l’ombre grasse, Un chevreuil bru
e feuille en feuille ; Par ma plaine de mai toute herbe s’argente Le soleil y luit comme au jeu des épées, Une abeille vibre
mer tenace et muette, la mer envieuse et qui se farde d’étoiles ou de soleils , d’aurores ou de minuits, — et le poète lui repro
divin : Alors des profondeurs et des ténèbres saintes Comme un jeune soleil sort des gouffres marins, Blanche, laissant coule
chimères, si tu bois L’enivrement de vins illusoires, qu’importe ! Le soleil meurt, la foule imaginaire est morte Mais le mond
l’idée et le mot marchent d’accord en harmonieux rythme. Au lever du soleil la galère remit à la voile : Pierre Quillard part
que comparable à aucune des journées passées, même les plus riches de soleil et de fleurs. Il y eut des douces promenades mati
aire étranglait ; il y eut le clair de lune parnassien, et se leva le soleil verlainien, — et nous en sommes là si l’on veut,
t, Au pays du Mufle. L’ignominie du siècle exaspère le Latin épris de soleil et de parfums, de belles phrases et de beaux gest
Famille d’Arbres. « C’est après avoir traversé une plaine brûlée du soleil que je les rencontre. « Ils ne demeurent pas au b
illeuses. A lui tout seul il travaille comme une ruche, et au moindre soleil les idées abeilles sortent tumultueuses et se dis
buire, Le marmiteux grelotte en attendant son tour. Crois-tu que le soleil frit donc pour tout le monde Ces gras graillons g
pour des jours de fête et de fastueuses parades, et quand les jeux du soleil s’éteignent, voici des torches allumées dans la n
la vallée sonnent la fin d’un sort, Et l’on voit luire des pelles au soleil du matin. Venez avec des corbeilles de violettes
rce ou viennent se remplir toutes les autres, eau pure que le moindre soleil transforme en pierreries vivantes comme les colli
eus, Car c’est le ciel d’en bas dont la nue est l’écume, Le reflet du soleil qui sur la mer s’allume Est plus doux à fixer pou
hanson franche, Tes lilas blancs, tes aubépines et l’or fleuri De ton soleil par les branches, Si loin de moi la bien-aimée Da
72 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
é transposée en éréthisme mental : cela devient l’amour de la vie, du soleil , des odeurs, des violences, des douleurs, des joi
champs plus tranquilles. Mais mon rêve est empli d’air, d’ombre, de soleil . Ah ! comme le regret et le désir se pâment Quand
e âme orientale, faite pour la joie presque inconsciente, des pays de Soleil et qui a bu le poison de notre philosophie occide
fums. Son œuvre, où s’exprime jusqu’au délire l’amour de la vie et du soleil , est cette atmosphère lumineuse, elle-même extéri
s chanté, J’aurais tenu sur moi comme une grande lyre            Les soleils de l’été ; Peut-être que ma longue et profonde tr
ansmis toutes vos nostalgies                                 Loin du soleil , Si je n’évoquais pas les beautés éternelles    
and oiseau de mer enfermé dans le cœur. Enfin, c’est l’enivrement du soleil d’Afrique, de la vie au grand air. Ce lui est une
re, ah vivre ! c’est au galop, Mater une bête rétive, C’est sentir au soleil trop chaud Suer et brûler sa chair vive. Insatia
imprégnée, À travers le vitrail des toiles d’araignées Dont un rai de soleil fait trembler les fleurons. La pensée, dans cett
ivement les porcs. Et dans la paille humide et qu’ils ont labourée Le soleil largement vautre sa chair pourprée. Il faudrait
ut se pâme et jouit : La terre dont frémit le grand cœur véhément, Le soleil secoué par un spasme inoui. Comme elle dédaigne
aigne les logis étroits « qu’on dresse et qu’on décore » ! C’est « le soleil , les parfums et le vent » qu’elle habite : Ma ma
re reflet de sa propre passion. Parfois, la prière qu’elle adresse au soleil se fait mystique et semble se souvenir, s’inspire
ternés sont pieux ; La terre te désire d’une amour éperdue Formidable soleil … Les premiers vers rappellent un cantique à Jésu
e chercher, Et que, sur le chemin où je devrai vous suivre,       Le soleil soit couché. …………………………… Je veux porter au bras m
zur ; En surgissant le vent s’étrangle sous la porte La nuit jette au soleil son ténébreux lasso ; Le ciel serre le monde en s
présentera la nuit, laissant en fuyant « sa pantoufle lunaire » et le soleil « ramant vers son déclin ». Voici l’abeille, qui
s de la vie et ne rien désirer au-delà : Heureux qui met sa chair au soleil et l’y gonfle D’un puéril orgueil et d’un sucre d
rd les yeux à mon doux crépuscule, Prépare-les longtemps à l’éclat du soleil  ; Vole dans mes jardins, léger comme une bulle, A
chambre, obstinée, La joie et l’abandon m’avaient fermé les yeux, Le soleil à mon front tissait des fils de cuivre, Mes lèvre
calices et de se poudrer de pollens, qui est beau à regarder, dans le soleil . Vivre, de toute la puissance de son ressort phys
73 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162
ais traversé mes épreuves ? Que de malheurs ont suivi ce mystère ! le soleil les éclaire encore… Si je cueille à la dérobée un
it ses heures et ses stations marquées comme les signes où se pose le Soleil . De une à deux heures, — de deux à trois heures,
nisme jusqu’à nouvel ordre, c’est-à-dire jusqu’au lendemain matin. Le soleil se levait plus beau ; il remettait la fleur à sa
l peut s’échapper encore un instant, s’il peut se traîner, un jour de soleil , au Jardin des plantes auprès de celle qui du moi
s que je voyais le matin au Jardin des plantes, les yeux fixés sur le soleil , et battant de grandes ailes que leur cage ne peu
tant, je trouvais Chateaubriand assis devant sa fenêtre, regardant le soleil , ne pouvant marcher, et ne se plaignant qu’à pein
74 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 178-179
ieux Suivre un jeune Empereur, qu’un autre déjà vieux. Arrêtez, mon soleil , dit encore un Amant à sa Maîtresse, dans une aut
une autre Piece du même Auteur : la Maîtresse répond : Si je suis un Soleil , je dois aller toujours. Ces pointes, que l’igno
75 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
uniformes sont usés, déteints, délavés, ainsi que s’ils avaient bu le soleil et la pluie d’années entières. Ce soir, chez Bréb
enciés, comme les parties d’un jardin, « où il y a de l’ombre ici, du soleil là ». Il me dit : après les analyses des infinime
nument de la cité libre, les pieds dans l’ombre, rayonne en haut d’un soleil qui fait aveuglant l’horloge. Aux fenêtres du pre
œufs roux. Et fiacres et charrettes, tour à tour fouettés de coups de soleil et de giboulées de pluie, montrent des mobiliers
obiles allant à la Madeleine : — un double courant étincelant sous le soleil d’éclairs d’acier, et qui ne cesse pas. De toutes
figures, à la gaîté grave, aux yeux de la couleur d’une vague dans du soleil . Samedi 17 septembre À Boulogne, il n’y a p
tés sur le trottoir, et çà et là, quelques vieilles femmes assises au soleil , devant la porte d’une allée obscure s’obstinent
leurs éclatantes et les coins de jardins fleuris et tout gais sous le soleil , font un contraste étrange. La route jusqu’à Sain
tance en distance, les télescopes, qui, pendant la paix, regardent le soleil et la lune, sont braqués sur Vanves, Issy, Meudon
petites filles, qui ouvrent sur leurs têtes leurs mouchoirs contre le soleil , et fixent, sans jouer, la figure sérieuse de leu
ravité en ces hommes, en ces femmes, qu’en dépit de ce perpétuel beau soleil et de cet éternel azur du ciel, le décor semble p
x derniers jours, rien du souvenir des blessés qu’on a vus passer. Le soleil d’un dimanche a tout emporté, et Paris, en gaieté
, épandu et flottant sur tous les lointains, ces vapeurs reflétées de soleil , ce chatoiement dans l’air de tons neutres, cette
alissades de séparation, brûlées par les mobiles, dans un vif coup de soleil , c’est charmant, ces restaurants en plein air, so
nt de brugnon, aux cheveux couleur de chanvre. Un moment, ce soir, le soleil couchant remplit complètement la baie du pont-lev
Breton en retard. Au fond d’un petit passage étranglé, qu’éclaire un soleil de gaz, s’ouvre à la foule qui s’y glisse, la por
sur des bouquets d’arbres pâles, et qu’on dirait sillonnée, là où le soleil frappe les ardoises, de petits cours d’eau brilla
. Voitures et gens, en la transparence froide d’un coin de jour, sans soleil  ; et en le reflètement gris du pavé, n’ont pas de
le paysage haché par la pluie, en même temps qu’ensoleillé du coup de soleil d’une giboulée de mars. …………………………………………………………………
vie… Je redeviens un manœuvre à mon âge… Un mur pour fumer ma pipe au soleil , et deux fois, la soupe par semaine, c’est tout c
fini, dans la trajectoire des obus français, un admirable coucher de soleil . On dirait un léger lavis de nuages violets sur u
ent, achetés à la faillite d’un dentiste. Je passe le pont-levis. Le soleil fondu dans le brouillard fait ressembler le ciel
grands peupliers détachés dans le ciel, sur une nuée rose autour d’un soleil cerise, au milieu de ramures ressemblant aux arbo
et la masse rectiligne du Mont-Valérien, derrière lequel se couche le soleil dans un admirable effet. Le ciel pâlement bleu et
es, — bourse mystérieuse, entre ces hommes tout rubiconds de coups de soleil , et qui ne dure qu’un instant. Le marché est conc
ionale, jusqu’à la barrière aux colonnes bleuissantes dans un coup de soleil d’hiver, deux foules s’étageant et formant, çà et
par le chagrin, le déplacement, la nostalgie du chez soi, du coin de soleil que possédaient les gens des environs de Paris. D
curiosité dépitée se rabat sur le Bourget, éclairé d’un pâle rayon de soleil , sur des feux prussiens, sur un casque allemand,
76 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123
ssé souvent dans l’accent de la muse. La couleur miroite. Un rayon de soleil , tombant dans une larme, empêche parfois de voir
tion et bénédiction au sein de l’amertume, que l’hymne que voici : AU SOLEIL . italie. Ami de la pâle indigence, Sourire étern
dût-il beaucoup souffrir, fasse souvent ainsi ! quand l’Italie et son soleil n’auraient valu à la chère famille errante que ce
77 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Orientales » (1829) — Préface de l’édition originale »
is d’une façon assez ridicule, l’été passe, en allant voir coucher le soleil . Il regrettera seulement que le livre ne soit pas
es d’orangers le long d’une rivière ; larges places ouvertes au grand soleil pour les fêtes ; rues étroites, tortueuses, quelq
la mosaïque de son pavé et la mosaïque de ses murailles ; épanouie au soleil comme une large fleur pleine de parfums ? Certes,
78 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
solitaire, fixant, dans une immobilité parfaite, le disque radieux du soleil  ; le corps déjà à moitié plongé dans un monticule
orsqu’il l’entrouvre au lever de l’aurore pour recevoir les rayons du soleil . L’autre femme. Ma chère Louora ! Ce n’est pas l
père le dieu des tempêtes. Dans son enfance il voulut courir après le soleil , comme un enfant court après une boule pour la sa
et fortunée cabane sur le bord du torrent qui brille là aux rayons du soleil à travers les branches ? Là nous ne sentions plus
Le vieillard. Mais éloignons-nous ? Je vais vous servir de guide… Le soleil , en ce moment, échauffe le ciel de ses rayons les
sser la clarté du jour, une plaine ouverte se développe aux rayons du soleil … À peine puis-je croire que ce lien est le même ;
mide, et l’élève au-dessus de sa tête pour la garantir des ardeurs du soleil  ! » (Ils s’éloignent.) Sita, restée seule, gémit
tincelle de vie ; car l’enfer le plus profond, où ne brille jamais le soleil , attend le misérable qui porte sur lui une main h
on triste partage ! Ô Terre, déesse toute-puissante, et toi, brillant Soleil , dieu de ma race, sages et saints, qui deviez la
ouffre pas impunément l’outrage et l’insolence. Il sait que, quand le soleil lance ses rayons de feu, la pierre solaire les re
79 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »
ge du sanctuaire d’antan, cette alliance des pierres vénérables et du soleil toujours vivant, ont captivé tout son être épanou
équivoque : il la vit et l’interpréta. « Le monument, grand témoin du soleil , a écrit M. Georges Clemenceau dans un examen mer
ale est vue sous l’angle de la Divinité, d’autre part sous l’angle du soleil , car pour l’un, le soleil mystique c’est Dieu, po
e la Divinité, d’autre part sous l’angle du soleil, car pour l’un, le soleil mystique c’est Dieu, pour l’autre, le dieu réel c
n, le soleil mystique c’est Dieu, pour l’autre, le dieu réel c’est le soleil , dispensateur de la vie. La lumière unique vient
80 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Peyrefort, Émile »
trop éclatantes. De préférence, M. E. Peyrefort peint des couchers du soleil , et surtout des couchers de soleil sur la nier. I
E. Peyrefort peint des couchers du soleil, et surtout des couchers de soleil sur la nier. Il a senti profondément l’austère po
81 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408
ma pensée ; je n’étais bien à aucune place ; ce ciel serein, ce beau soleil , cette mer éblouissante, ces collines élyséennes,
ternelles de l’homme sur ces pages de la nature. C’était le soir ; le soleil , roulant autour de son disque rouge quelques brum
jourd’hui de tous les détails les plus fugitifs de ce beau coucher de soleil , au mois de mars, dans la campagne de Rome ; je m
s œuvres ; les firmaments déroulés sous les firmaments ; les étoiles, soleils avancés d’autres cieux, dont on n’aperçoit que le
s où se reflétaient de l’un à l’autre les splendeurs empruntées à des soleils  ; leurs évolutions dans des orbites tracées par l
-jours, puis les splendeurs, puis les éblouissements des vérités, ces soleils de l’esprit ; ces âmes montant et descendant d’éc
l’âme humaine d’abord, puis de celle de l’insecte, puis de celle des soleils , puis de celle de ces myriades d’esprits invisibl
que les atomes flottants qui nous apparaissent dans un rayonnement de soleil  ; je crus tout comprendre ; et, en effet, je comp
cœur que dans l’esprit. Ses dogmes ruisselaient d’onction, comme les soleils d’Orient ruissellent le matin et le soir de rosée
e la maladie de place en place pour retremper sa vie dans un rayon de soleil , Ozanam écrivait de Pise cette page en marbre, ce
véritablement virgilien de sa mort, il ôta son chapeau pour saluer le soleil et le firmament. Sa femme, son enfant, ses frères
82 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « José-Maria de Heredia.. »
sourit dans la barbe du masque Et son pas plus hâtif fait reluire au soleil Les deux antennes d’or qui tremblent sur son casq
cet admirable Récif de corail que je ne puis me tenir de citer : Le soleil , sous la mer, mystérieuse aurore, Éclaire la forê
nstantinople, Il porte en bon croisé, qu’il soit George ou Michel, Le soleil , besant d’or, sur la mer de sinople. Le deuxième
ses drapeaux sur l’occident vermeil, Salua d’un grand cri la chute du Soleil . A ce groupe de poèmes se rattachent encore les
83 (1767) Salon de 1767 « De la manière » pp. 336-339
mbres ; mais ils retombent sans cesse dans la même distribution, leur soleil est immobile. Si vous avez jamais observé les pet
lerie, vous aurez une juste idée du papillotage. La couleur ? Mais le soleil de l’art n’étant pas le même que le soleil de la
tage. La couleur ? Mais le soleil de l’art n’étant pas le même que le soleil de la nature ; la lumière du peintre, celle du ci
84 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Oscar Wilde à Paris » pp. 125-145
mièvres avec indolence et semblait un jeune prince annamite, privé de soleil , s’étiolant sous la rigueur de nos climats. Atten
lpaga des grands jours. Son plastron étincelait comme une cuirasse au soleil et ses cheveux, plus calamistrés qu’à l’ordinaire
abri et de refuge. Il faut laisser nos instincts rire et s’ébattre au soleil comme une troupe d’enfants rieurs. J’aime la vie.
commencement de juin. Une allégresse flottait dans l’air. Un coup de soleil allumait les boulevards pavoisés de verdures neuv
ses vertus, garde un reste de prestige comme le ciel, à l’heure où le soleil le quitte, en commémore un dernier reflet. Le dan
85 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — II. (Fin.) » pp. 206-223
les jours de Salamine ou de Délos. Il n’y a rien de plus glorieux au soleil et de plus lumineux que cette peinture. Avec Bart
nt l’horizon se chargeait au loin de vapeurs ardentes et sombres ; le soleil commençait à pâlir ; la surface des eaux, unie et
i voyageur, arrivé dans les mêmes lieux, il nous dit : Au coucher du soleil , nous entrâmes au port de Sunium : c’est une criq
ilieu des nuages et de la foudre, tantôt éclairés par la lune, par le soleil couchant, par l’aurore, devaient rendre les côtes
Je découvrais au loin la mer de l’Archipel avec toutes ses îles ; le soleil couchant rougissait les côtes de Zéa et les quato
86 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422
a mesuré l’abîme, Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots : Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, Comme un g
mon âme, et que, pour cela, je veux placer ici : STANCES. « Par ce soleil d’automne, au bord de ce beau fleuve, Dont l’eau
s des yeux ! Puis je m’en revenais, solitaire et superbe, Recevant le soleil et l’air par tous mes sens, Cueillant le frais bo
à goûter une indicible joie, rien qu’à voir rayonner ce beau et doux soleil sur un arbre que j’ai planté, et à trouver le str
âme ! Que le silence de ces bois dépouillés, mais tranquilles sous le soleil d’automne, est pénétrant et instructif ! Que de t
t elle est caressée L’âme s’épanouit, Comme ces tendres fleurs que le soleil dévore, Que le soir attiédit, et qui n’osent éclo
87 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
des bulletins, dans les places d’armes de l’ennemi vaincu, souvent au soleil d’Espagne, dans l’école militaire de sa jeune nob
cipales : les souvenirs d’enfance et de premier séjour, la passion du soleil , du bruit et de la renommée, bientôt l’amour pate
arc ton front terrible. » Après ces grandeurs de la nature, après le soleil de Cuba, les forêts de la Virginie, ce qui possèd
un autre climat. » Cet impérieux souvenir de la patrie, cet amour du soleil rappelait Heredia. Il revint à Mexico, fut d’abor
alousie quelque souffle de son climat natal ; elle retrouvait avec le soleil l’enthousiasme et la poésie. À travers mille homm
blent, déjà un monde n’est plus tributaire d’un autre monde ; mais le soleil des Incas et des Aztèques illumine la colonne imm
88 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »
esque tout le ciel ; il n’y a plus qu’à l’occident, à l’endroit où le soleil vient de sombrer dans la mer, une seule porte écl
tre, les entretiens des pâtres autour des feux allumés, ces rayons de soleil couchant sur les fléaux, les socs de charrue et l
ints, et que par tous les points le rocher ruisselle ; qu’à défaut de soleils sur sa route et de masses rayonnantes, il sème to
89 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262
ur de bateaux. Elle est toute blonde, et restée toute blanche sous le soleil noircisseur de la Brie. Elle a treize ans et demi
métallique, mystérieusement intimidant, ne nous semble plus au grand soleil qu’un bourgeois, qui aurait des remords ou une ma
avait nié la divinité solaire d’Apollon, et qui fut tué d’un coup de soleil . * * * — Trop suffit quelquefois à la femme. 2
a feuille, et la plus petite poussant la plus grande qui lui cache le soleil , dit : « Range-toi », et cela basso basso, jusqu’
te, la petite côte, hérissée d’échalas flambants, comme des piques au soleil , et au bas desquels, sous l’abri de quelques feui
cannelles de bois, au bout desquelles pend toujours une goutte, où le soleil met la pourpre d’un rubis ; près de ce raisin fou
flanelle qu’ils ne quittent même pas la nuit, la croyance en Dieu. Du soleil ou de la pluie, du poisson frais ou du gibier fai
90 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
hôpital des pauvres, je passai sous des voûtes de haillons séchant au soleil , que des blanchisseuses suspendent à des cordes t
s bras grêles au-dessus de leurs têtes pour atteindre le linge que le soleil avait séché ; de temps en temps une jeune fille d
tait vers un petit monastère inconnu, qui s’élevait dans une lueur du soleil au-dessus de la fumée et du brouillard du faubour
vé, la touffe de verdure, le son de la clochette, la lueur sereine du soleil sur ce groupe de murailles, attirèrent machinalem
’on s’élève sur le promontoire ; j’y regardais les derniers rayons du soleil , dorant comme des phares les pans de murailles ja
illir une feuille de l’oranger de Saint-Onufrio, la dernière lueur du soleil s’était éteinte sur les cimes les plus élevées de
de livres et de papier, attablé devant cette fenêtre où les rayons de soleil passent à travers les pampres entrelacés aux barr
erraient, du côté des montagnes de Castellamare, sa maison ouverte au soleil du midi et à la brise embaumée des golfes. Nous a
91 (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160
oît la terreur. Le flanc de la montagne tourné au couchant ne voit le soleil que plus tard ; cette pente ruisselle, à ces heur
travers les brumes roses, les scintillations et les éblouissements du soleil levant. Vapeurs des eaux, verdure des prairies, n
r du ciel qui contraste en haut avec les ténèbres d’en bas, rayons de soleil qui semblent jaillir de la gueule du fleuve avec
chaumières ; les enfants et les chèvres de ces chaumières jouaient au soleil au bord d’un fleuve encaissé et profond, qui coup
encontrent tout à coup le vide, semblent cristalliser ; la lumière du soleil levant qui les transperce, et qui s’y fond en mil
bles dispersés dans l’asile nocturne, La lampe qui fumait, oubliée au soleil , Étalaient ce désordre, emblème taciturne        
de fleurs souffrantes de leur asphyxie recevaient à midi un rayon de soleil entre deux toits, et où les moineaux d’une écurie
d’automne ; Rien ne vient altérer sa splendeur monotone… Toujours ce soleil rouge à l’horizon désert, Comme un grand œil sang
92 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre I. L’esprit gaulois »
l’horizon dont la ceinture lumineuse les accueille et les relie ; le soleil pose une splendeur sereine sur leurs vieux flancs
eté commencent. Point trop de plaines ni de montagnes ; point trop de soleil ni d’humidité. Nul excès et nulle énergie. Tout y
ampagne la traînée d’un ruisseau blanchâtre. On aime pourtant le joli soleil qui luit doucement entre les ormes, le thym qui p
re à la durcir ni à la passionner. Il n’a ni excès ni contrastes ; le soleil n’est pas terrible comme au midi, ni la neige dur
93 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
leurs ! Nice t’a donc prêté le bord de ses corniches Pour te faire au soleil le nid d’algue où tu niches ; C’est donc là que s
e un peu d’ombre ! Nous avons trop hâlé notre front et nos mains Aux soleils , au roulis des océans humains ; Échappés tous les
bion la vierge au front vermeil, Qui vient comme à Baïa fleurir à ton soleil , Achetant tes primeurs de la rosée écloses, Trouv
ans ses bains de Gaëte, Délicieux jardins bordés de mers d’azur Où le soleil reluit sur le cap blanc d’Anxur, Où les flots, s’
94 (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39
eants. Ceci est le paradoxe le plus faux qui ait jamais germé sous le soleil . Plus qu’aucun peuple nous tournons dans le cercl
avenir ; le passé a eu assez d’étoiles pour n’avoir pas besoin de nos soleils . Néron allumait dans ses fêtes des esclaves endui
l’image de Dieu, que la terre immobile voit tourner autour d’elle le soleil et la lime chargés de l’éclairer le jour et la nu
n n’y fit, ni bulles, ni cachots, ni bûchers : la vérité est comme le soleil , il faut qu’elle brille. Un jour, les sciences oc
science est là-bas, la religion est ici. L’une est bien loin, sous le soleil , sapant, minant, travaillant, découvrant, grandis
ui est, dans tout ce qui respire, dans tout ce qui s’épanouit sous le soleil , dans toute plante, dans tout métal, dans tout an
int de salut ! Francœur dit quelque part : « J’ai calculé le poids du soleil , et j’ai découvert que pour le mettre seulement e
nterait joyeusement son oriflamme sur la plus haute tour, afin que le soleil de Dieu pût se réjouir en la voyant de tous les c
soutenu assez de luttes, rendu assez de services, découvert assez de soleils pour mériter, exiger et obtenir son droit de cité
95 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 2-5
rime. Voici comme il décrit le Colosse de Rhodes : Que l’Isle où le Soleil chaque jour se récrée, Ne vante plus l’image à ce
e l’épaisseur d’une profonde nue, Et paroît, à nos yeux, telle que le Soleil , Sur les bords d’Orient, au point de son réveil :
96 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
ose bandelette, Cet étroit paradis, parfumé de verdeurs, Au devant du soleil , comme une cassolette, Enroule autour des pics la
n : celle-ci peut être une muse, non pas l’autre. Mais parlez-moi des Soleils de juin, des Soleils de novembre, nobles essors d
e une muse, non pas l’autre. Mais parlez-moi des Soleils de juin, des Soleils de novembre, nobles essors d’une âme qui sait se
une Vigne ! Ta tête virginale aux rêves printaniers. Ta place est au soleil  ; moi, la mienne est dans l’ombre. Fleuris dans t
de toi qui me montrerait la profondeur de mes maux, comme le rayon de soleil qui éclaire un abîme ! « Objet charmant, je t’ado
97 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »
ble ; l’insomnie sans trêve, les cris sans écho ; puis les ardeurs du soleil et les sueurs froides de la nuit qui, tour à tour
ures divines. Tout un jour, je roulai à travers l’espace, et, avec le soleil qui se couchait, je tombai dans Lemnos, presque s
isme sortaient de leurs moules. C’étaient l’Égide de Zeus, le Char du Soleil , la Flèche qui, lancée par Apollon, revenait, apr
lots de la mer ! Et toi, Terre, mère de toutes choses ! Et toi aussi, Soleil , qui vois tout ! je vous atteste ! regardez-moi !
oppose fièrement aux Fatalités jalouses qui lui disputent sa place au soleil . V. — Arrivée d’Io. — Sa légende, sa métamorph
s champs gorgoniens de Cysthène, sur lesquels pèse un ciel noir, sans soleil ni lune ? Enigme et terreur. Le poète y place les
ns l’épaisseur du monde noir ; elle parcourra l’Éthiopie d’où sort le Soleil , et elle abordera l’Egypte en longeant le Nil jus
orme dans les crépuscules, il s’élance des longues bandes d’or que le soleil levant ou couchant trace à l’horizon. Longtemps o
cours de l’Océan, elles passèrent le rocher de Leucade, les portes du Soleil , le peuple des Songes ; et elles parvinrent à la
es glorieuses récidives de ce premier vol. Du feu qu’il avait ravi au soleil , il a dégagé l’étincelle qui fait courir la parol
divin Chorège, il a vu des milliards de mondes et des tourbillons de soleils  ; il a pesé les astres et cadastré l’Infini. Son
98 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
e qui est né comme la pariétaire des murs d’une cité et qui n’a vu le soleil qu’entre les toits parallèles de la ville où son
isque le premier bonheur de la vie est de naître à une bonne place au soleil et à une bonne place dans le cœur de ses contempo
s sueurs, comme des chaudières vivantes de force animale évaporées au soleil d’été sur les sillons. V Cet oncle, à qui s
s de labour répercutés d’une colline à l’autre, le matin avant que le soleil se lève ; les cris intermittents de l’enfant qui
les granges, où les batteurs dorment la tête sous leur bras en plein soleil sur les gerbes répandues dans l’aire, toute la fa
auphin. Ils s’élançaient à perte de vue vers le ciel, afin de voir le soleil et de respirer l’air par-dessus la cime du grand
leurs troncs à peine festonnés de feuilles basses, on voyait luire au soleil , en bas, l’eau dormante et argentée de l’étang. C
res descendues de la montagne et qui cause avec ses chiens couchés au soleil à ses pieds, Geneviève et Jacques s’y reconnaîtra
epas sur les rives du fleuve pendant que le linge sèche aux rayons du soleil . » — « Ne dirait-on pas, s’écria notre mère, qu
êmes. « Ulysse obéit. Il trouve Eumée, le gardeur de porcs, assis au soleil dans un endroit où furent bâtis les murs élevés d
les inconnus, si toutefois il respire et jouit encore de la clarté du soleil . Mais suivez-moi, venez dans ma cabane, ô pauvre
99 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234
 ! Un ruisseau sinueux, qui va sans flots sur un sable uni et luit au soleil par intervalles, peut seul en donner l’image. Les
es étincelants comme le feu, ses cheveux bouclés et blonds luisant au soleil , ses yeux comme ceux d’un lion, sa voix comme une
eux des fidèles. Tout d’un coup un grand aigle d’or qui plane près du soleil et luit comme une escarboucle descend avec l’élan
ôté du sud était couvert par les noms gravés d’hommes fameux, mais le soleil les fondait sans cesse. Du côté du nord, les noms
froid de la nuit — fermées, s’inclinent bas sur leur tige. —  Mais le soleil brillant les redresse,  — et elles s’ouvrent par
irée, messagère du jour, salue dans ses chansons le matin gris, où le soleil dans les buissons sèche les gouttes d’argent susp
ges branches, chargées de fleurs nouvelles, se déployaient en face du soleil , quelques-unes rouges, d’autres avec une belle lu
il, avec des casques d’or, des hauberts polis qui brillaient comme le soleil , de nobles coursiers tout caparaçonnés d’écarlate
onnes, ternit leurs robes et emporta leurs parures ; quand reparut le soleil , elles allèrent demander secours à la reine de la
eu me sauve ! Thomas, avec votre permission, il priverait le monde du soleil . » À la fin, Thomas, furieux, lui promet un don,
e. Si fraîche et si fine, c’est une jolie cerise, faite pour mûrir au soleil , et qui, conservée dans un bocal ecclésiastique,
rencontre en voyage. Les cavaliers cheminent de bonne humeur sous le soleil , dans la large campagne ; ils causent. Le meunier
livre, le passage le plus poétique, la description de la couronne du soleil . 227. 1420, 1430. 228. C’est le titre que Frois
100 (1763) Salon de 1763 « Peintures — La Grenée » pp. 206-207
aise. Pour votre Josué qui combat les Amorrhéens, et qui commande au soleil , je ne saurais vous dissimuler qu’il est mauvais.
atailles. Pour trouver le geste et la tête d’un homme qui commande au soleil , il faut y rêver longtemps. Du pas dont vous alle
/ 1654