Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits
sociaux
Mais la constitution des espèces est avant tout
grouper les faits pour en faciliter l’interprétation ; la morphologie
sociale
est un acheminement à la partie vraiment explicat
quand on a établi la réalité de ces services et montré à quel besoin
social
ils apportent satisfaction. C’est ainsi que Comte
ogiques. Elle ne serait pas plus contestée en sociologie si les faits
sociaux
, à cause de leur extrême immatérialité, ne nous p
nisme. Il y a même des cas où soit une pratique, soit une institution
sociale
changent de fonctions sans, pour cela, changer de
hommes n’interviennent jamais, d’une manière active, dans l’évolution
sociale
. Il est, au contraire, certain qu’il leur est pos
, nous avons expliqué les progrès constants de la division du travail
social
en montrant qu’ils sont nécessaires pour que l’ho
s sociologiques. Car ils ne peuvent avoir d’influence sur l’évolution
sociale
qu’à condition d’évoluer eux-mêmes, et les change
ue les considérations qui précèdent, c’est la pratique même des faits
sociaux
. Là où règne le finalisme, règne aussi une plus o
ue se fit en vue de fins clairement ou obscurément senties, les faits
sociaux
devraient présenter la plus infinie diversité et
extérieurs dont la trame constitue la partie superficielle de la vie
sociale
varient d’un peuple à l’autre. Mais c’est ainsi q
n fait, quand on est entré quelque peu en contact avec les phénomènes
sociaux
, on est, au contraire, surpris de l’étonnante rég
les peuples les plus divers et sont symptomatiques d’un certain état
social
. Le droit de tester apparaît à une phase détermin
mportantes qui le limitent, on peut dire à quel moment de l’évolution
sociale
on se trouve. Il serait facile de multiplier les
’on leur attribue. Quand donc on entreprend d’expliquer un phénomène
social
, il faut rechercher séparément la cause efficient
érence à celui de fin ou de but, précisément parce que les phénomènes
sociaux
n’existent généralement pas en vue des résultats
ndance entre le fait considéré et les besoins généraux de l’organisme
social
et en quoi consiste cette correspondance, sans se
as disparaître sans qu’elle s’en ressente61. Par exemple, la réaction
sociale
qui constitue la peine est due à l’intensité des
s subissent n’étaient pas châtiées62. De même, à mesure que le milieu
social
devient plus complexe et plus mobile, les traditi
ail plus considérable64. Ainsi, bien loin que la cause des phénomènes
sociaux
consiste dans une anticipation mentale de la fonc
s, il coûte sans rien rapporter. Si donc la généralité des phénomènes
sociaux
avait ce caractère parasitaire, le budget de l’or
ctère parasitaire, le budget de l’organisme serait en déficit, la vie
sociale
serait impossible. Par conséquent, pour donner de
donc dans ces dernières que se trouve la source de toute l’évolution
sociale
. Par suite, les lois sociologiques ne pourront êt
e Comte pour caractériser sa méthode. « Puisque, dit-il, le phénomène
social
, conçu en totalité, n’est, au fond, qu’un simple
sociologie65. » C’est que, suivant lui, le fait dominateur de la vie
sociale
est le progrès et que, d’autre part, le progrès d
qui pousse l’homme à développer de plus en plus sa nature. Les faits
sociaux
dériveraient même si immédiatement de la nature h
é des propositions inductivement établies. « Aucune loi de succession
sociale
, dit Comte, indiquée, même avec toute l’autorité
er. Suivant lui, en effet, les deux facteurs primaires des phénomènes
sociaux
sont le milieu cosmique et la constitution physiq
e second, qui se trouve être ainsi le moteur essentiel de l’évolution
sociale
. Si la société se forme, c’est pour permettre à l
principe que, avant de procéder à aucune recherche sur l’organisation
sociale
, M. Spencer a cru devoir consacrer presque tout l
intellectuel. « La science de la sociologie, dit-il, part des unités
sociales
, soumises aux conditions que nous avons vues, con
it pas qu’elle ait le pouvoir d’engendrer directement le moindre fait
social
; elle n’a d’efficacité causale à ce point de vue
soit dérivée, que tout découle. D’ailleurs, cette action que le corps
social
exerce sur ses membres ne peut rien avoir de spéc
t à ses impulsions naturelles, en le débarrassant de toute contrainte
sociale
. Ce principe n’est pas seulement à la base de ces
u moins, en pesant sur nous d’un poids plus ou moins lourd. Si la vie
sociale
n’était qu’un prolongement de l’être individuel,
s ne sauraient être confondus avec ceux qui constituent la contrainte
sociale
. Le processus des premiers est centrifuge ; celui
’inhibition est bien, si l’on veut, le moyen par lequel la contrainte
sociale
produit ses effets psychiques ; elle n’est pas ce
a société elle-même qu’il faut aller chercher l’explication de la vie
sociale
. On conçoit, en effet, que, puisqu’elle dépasse i
e son autorité. Cette pression, qui est le signe distinctif des faits
sociaux
, c’est celle que tous exercent sur chacun. Mais,
’une certaine manière ; c’est de cette combinaison que résulte la vie
sociale
et, par suite, c’est cette combinaison qui l’expl
es physico-chimiques. Par conséquent, toutes les fois qu’un phénomène
social
est directement expliqué par un phénomène psychiq
té, une fois formée, est, en effet, la cause prochaine des phénomènes
sociaux
, les causes qui en ont déterminé la formation son
ontinuité, on peut être assuré que, dans tout le cours de l’évolution
sociale
, il n’y a pas eu un moment où les individus aient
ure humaine entrent dans le travail d’élaboration d’où résulte la vie
sociale
. Seulement ce n’est pas eux qui la suscitent ni q
onscience des particuliers, mais les conditions où se trouve le corps
social
dans son ensemble. Sans doute, elles ne peuvent s
s ; mais celles-ci ne sont que la matière indéterminée que le facteur
social
détermine et transforme. Leur contribution consis
dre les formes définies et complexes qui caractérisent les phénomènes
sociaux
, si d’autres agents n’intervenaient. Quel abîme,
et de la tradition ! Une explication purement psychologique des faits
sociaux
ne peut donc manquer de laisser échapper tout ce
de laisser échapper tout ce qu’ils ont de spécifique, c’est-à-dire de
social
. Ce qui a masqué aux yeux de tant de sociologues
très souvent d’assigner comme conditions déterminantes aux phénomènes
sociaux
certains états psychiques, relativement définis e
humaine, ou bien font totalement défaut dans certaines circonstances
sociales
, ou, d’une société à l’autre, présentent de telle
re humain. Il est beaucoup plus naturel d’y voir un produit de la vie
sociale
, qui s’est lentement organisé en nous ; car c’est
outer que, même entre ces inclinations plus déterminées et la réalité
sociale
, l’écart reste considérable. Il y a d’ailleurs un
action, c’est de chercher de quelle façon la race affecte l’évolution
sociale
. En effet, les caractères ethniques sont d’ordre
fet, les caractères ethniques sont d’ordre organico-psychique. La vie
sociale
doit donc varier quand ils varient, si les phénom
é causale qu’on leur attribue. Or nous ne connaissons aucun phénomène
social
qui soit placé sous la dépendance incontestée de
psychique est trop général pour prédéterminer le cours des phénomènes
sociaux
. Puisqu’il n’implique pas une forme sociale plutô
r le cours des phénomènes sociaux. Puisqu’il n’implique pas une forme
sociale
plutôt qu’une autre, il ne peut en expliquer aucu
ets de l’opium par sa vertu dormitive. Enfin, si vraiment l’évolution
sociale
avait son origine dans la constitution psychologi
erait purement finaliste et nous avons montré plus haut que les faits
sociaux
, comme tous les phénomènes naturels, ne sont pas
s servent à quelque fin. Quand on a bien prouvé que les organisations
sociales
de plus en plus savantes qui se sont succédé au c
s arrivons donc à la règle suivante : La cause déterminante d’un fait
social
doit être cherchée parmi les faits sociaux antécé
ause déterminante d’un fait social doit être cherchée parmi les faits
sociaux
antécédents, et non parmi les états de la conscie
la fonction, aussi bien qu’à celle de la cause. La fonction d’un fait
social
ne peut être que sociale, c’est-à-dire qu’elle co
qu’à celle de la cause. La fonction d’un fait social ne peut être que
sociale
, c’est-à-dire qu’elle consiste dans la production
ompléter la proposition précédente en disant : La fonction d’un, fait
social
doit toujours être recherchée dans le rapport qu’
jours être recherchée dans le rapport qu’il soutient avec quelque fin
sociale
. C’est parce que les sociologues ont souvent méco
ciologues ont souvent méconnu cette règle et considéré les phénomènes
sociaux
d’un point de vue trop psychologique, que leurs t
liquer. L’historien, notamment, qui vit dans l’intimité de la réalité
sociale
, ne peut manquer de sentir fortement combien ces
D’abord comme nous l’avons montré, il est incontestable que les faits
sociaux
sont produits par une élaboration sui generis de
ir et où doivent le ramener les incursions qu’il risque dans le monde
social
, et qu’il s’établisse au cœur même des faits soci
que dans le monde social, et qu’il s’établisse au cœur même des faits
sociaux
, pour les observer de front et sans intermédiaire
n, d’utiles suggestions77. III Puisque les faits de morphologie
sociale
sont de même nature que les phénomènes physiologi
e prépondérant. En effet, si la condition déterminante des phénomènes
sociaux
consiste, comme nous l’avons montré, dans le fait
des organismes, on pourra dire : L’origine première de tout processus
social
de quelque importance doit être recherchée dans l
uelque importance doit être recherchée dans la constitution du milieu
social
interne. Il est même possible de préciser davanta
atériels qui sont incorporés à la société, les produits de l’activité
sociale
antérieure, le droit constitué, les mœurs établie
s autres que peut venir l’impulsion qui détermine les transformations
sociales
; car ils ne recèlent aucune puissance motrice. I
l’on tente. Ils pèsent, en effet, d’un certain poids sur l’évolution
sociale
dont la vitesse et la direction même varient suiv
ui sont susceptibles d’exercer une action sur le cours des phénomènes
sociaux
. Jusqu’à présent, nous avons trouvé deux séries d
d’une manière éminente à cette condition ; c’est le nombre des unités
sociales
ou, comme nous avons dit aussi, le volume de la s
ité dynamique d’un peuple, c’est le degré de coalescence des segments
sociaux
. Car si chaque agrégat partiel forme un tout, une
à s’y confondre, c’est que, dans la même mesure, le cercle de la vie
sociale
s’est étendu. Quant à la densité matérielle — si,
relations ne peuvent s’établir entre des points distants de la masse
sociale
que si cette distance n’est pas un obstacle, c’es
e volume et dans la densité dynamique des sociétés, en rendant la vie
sociale
plus intense, en étendant l’horizon que chaque in
ut que nous croyions avoir trouvé toutes les particularités du milieu
social
qui sont susceptibles de jouer un rôle dans l’exp
l qui sont susceptibles de jouer un rôle dans l’explication des faits
sociaux
. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que ce sont
res. Mais cette espèce de prépondérance que nous attribuons au milieu
social
et, plus particulièrement, au milieu humain n’imp
il se trouve à chaque moment de l’histoire dépend lui-même de causes
sociales
, dont les unes sont inhérentes à la société elle-
z général pour expliquer un grand nombre d’autres faits. Or le milieu
social
est certainement un facteur de ce genre ; car les
les causes, se répercutent dans toutes les directions de l’organisme
social
et ne peuvent manquer d’en affecter plus ou moins
artiels qui fait varier leur constitution. Cette conception du milieu
social
comme facteur déterminant de l’évolution collecti
pas de conditions concomitantes dont puissent dépendre les phénomènes
sociaux
; car si le milieu social externe, c’est-à-dire c
ntes dont puissent dépendre les phénomènes sociaux ; car si le milieu
social
externe, c’est-à-dire celui qui est formé par les
ne peut faire sentir son influence que par l’intermédiaire du milieu
social
interne. Les principales causes du développement
implement des phases plus anciennes. Les événements actuels de la vie
sociale
dériveraient non de l’état actuel de la société,
itante. Quelque grands services que Comte ait rendus à la philosophie
sociale
, les termes dans lesquels il pose le problème soc
nce de cette méthode, c’est qu’on a vu le plus souvent dans le milieu
social
un moyen par lequel le progrès se réalise, non la
la valeur utile ou, comme nous avons dit, la fonction des phénomènes
sociaux
. Parmi les changements dont il est la cause, ceux
le, elle permet d’expliquer comment le caractère utile des phénomènes
sociaux
peut varier sans pourtant dépendre d’arrangements
par rapport auquel on calcule l’utilité ou la nocivité des phénomènes
sociaux
. Il en résulte qu’il n’existe et ne peut exister
ulte qu’il n’existe et ne peut exister qu’un seul type d’organisation
sociale
qui convienne parfaitement à l’humanité, et que l
i inconciliable avec la variété et la complexité reconnues des formes
sociales
. Si, au contraire, la convenance ou la disconvena
uns des autres, sont tous également fondés dans la nature des milieux
sociaux
. La question que nous venons de traiter est donc
étroitement connexe de celle qui a trait à la constitution des types
sociaux
. S’il y a des espèces sociales, c’est que la vie
qui a trait à la constitution des types sociaux. S’il y a des espèces
sociales
, c’est que la vie collective dépend avant tout de
ne diversité. Si, au contraire, les principales causes des événements
sociaux
étaient toutes dans le passé, chaque peuple ne se
même développement. Puisque, d’autre part, la constitution du milieu
social
résulte du mode de composition des agrégats socia
titution du milieu social résulte du mode de composition des agrégats
sociaux
, que même ces deux expressions sont, au fond, syn
vient de lire se ramènent à cette idée que les causes des phénomènes
sociaux
ont internes à la société. C’est bien plutôt à la
de chercher à tirer le dedans du dehors, puisqu’elle explique l’être
social
par autre chose que lui-même, et le plus du moins
actaire à la vie commune, il ne peut s’y résigner que forcé. Les fins
sociales
ne sont pas simplement le point de rencontre des
rganisation de cette contrainte que consiste, par excellence, l’œuvre
sociale
. Seulement, parce que l’individu est regardé comm
yeux de ceux qui en sont les victimes par l’habile artifice du pacte
social
. C’est de l’idée contraire que se sont inspirés e
et les économistes et, plus récemment, M. Spencer79. Pour eux, la vie
sociale
est essentiellement spontanée et la société une c
s, etc., et c’est de ces penchants naturels que dérive l’organisation
sociale
. Par conséquent, partout où elle est normale, ell
doute, nous faisons de la contrainte la caractéristique de tout fait
social
. Seulement, cette contrainte ne résulte pas d’une
emploi. La réflexion, en faisant comprendre à l’homme combien l’être
social
est plus riche, plus complexe et plus durable que
erficielle qui pourrait reprocher à notre conception de la contrainte
sociale
de rééditer les théories de Hobbes et de Machiave
vel. Mais si, contrairement à ces philosophes, nous disons que la vie
sociale
est naturelle, ce n’est pas que nous en trouvions
entatives qui ont été faites pour expliquer rationnellement les faits
sociaux
, on a pu objecter ou qu’elles faisaient évanouir
a pu objecter ou qu’elles faisaient évanouir toute idée de discipline
sociale
, ou qu’elles ne parvenaient à la maintenir qu’à l
stence et surtout la persistance de la vie. 62. Division du travail
social
, l. II, ch. II, notamment p. 105 et suiv. 63. D
l, l. II, ch. II, notamment p. 105 et suiv. 63. Division du travail
social
, 52, 53. 64. Ibid., 301 et suiv. 65. Cours de
isque les composantes diffèrent à ce point. Notre définition du fait,
social
ne faisait, d’ailleurs, que marquer d’une autre m
igne de démarcation. 75. Si tant est qu’elle existe avant toute vie
sociale
. V. sur ce point Espinas, Sociétés animales, 474.
r ce point Espinas, Sociétés animales, 474. 76. Division du travail
social
, l. II, ch. I. 77. Les phénomènes psychiques ne
. I. 77. Les phénomènes psychiques ne peuvent avoir de conséquences
sociales
que quand ils sont si intimement unis à des phéno
ences sociales que quand ils sont si intimement unis à des phénomènes
sociaux
que l’action des uns et des autres est nécessaire
ertains faits socio-psychiques. Ainsi, un fonctionnaire est une force
sociale
, mais c’est en même temps un individu. Il en résu
me temps un individu. Il en résulte qu’il peut se servir de l’énergie
sociale
qu’il détient, dans un sens déterminé par sa natu
de génie. Ceux-ci, alors même qu’ils ne remplissent pas une fonction
sociale
, tirent des sentiments collectifs dont ils sont l
fs dont ils sont l’objet, une autorité qui est, elle aussi, une force
sociale
, et qu’ils peuvent mettre, dans une certaine mesu
par suite, ne sauraient affecter les traits constitutifs de l’espèce
sociale
qui, seule, est objet de science. La restriction
Celle-là seulement mérite ce nom qui correspond à quelque supériorité
sociale
, c’est-à-dire intellectuelle ou morale. Mais cell
fort ou plus riche, surtout si cette richesse n’exprime pas sa valeur
sociale
, est anormale et ne peut se maintenir que par la
ividuelle. Or, seules les formes les plus générales de l’organisation
sociale
peuvent, à la rigueur, être dérivées de cette ori
es lois sont en assez petit nombre. Ce sont : 1º la loi d’intégration
sociale
; 2º la loi de différenciation sociale ; 3º la lo
sont : 1º la loi d’intégration sociale ; 2º la loi de différenciation
sociale
; 3º la loi de l’entrecroisement des groupes soci
différenciation sociale ; 3º la loi de l’entrecroisement des groupes
sociaux
. Ces lois, d’après M. Durkheim et son école, sont
iologiques en ce qu’elles se retrouvent dans tous les ordres de faits
sociaux
, en ce qu’elles régissent les masses sociales et
tous les ordres de faits sociaux, en ce qu’elles régissent les masses
sociales
et sont indépendantes des individus qui les subis
onditions d’existence des individus. L’intégration, c’est la cohésion
sociale
; c’est la pression exercée par le groupe sur les
idus qu’il englobe. D’après M. Durkheim le processus de l’intégration
sociale
au sein d’un groupe donné se caractérise par un p
qui les différencie en les adaptant de mieux en mieux à leur fonction
sociale
particulière. Cette dernière solidarité est propr
ment des sanctions morales (opinion). Selon M. Durkheim l’intégration
sociale
a des effets exclusivement bienfaisants pour l’in
ts exclusivement bienfaisants pour l’individu. Une forte organisation
sociale
représente pour l’individu la condition optima. L
a condition optima. Le suicide s’explique par un défaut d’intégration
sociale
. La fréquence des suicides a pour cause l’anomie
’intégration sociale. La fréquence des suicides a pour cause l’anomie
sociale
, source d’anarchie intérieure, d’inquiétude et de
de suicides sont causés par un excès que par un défaut d’intégration
sociale
. Far exemple, combien de suicides sont causés par
ppe. On peut citer encore comme suicides dus à un excès d’intégration
sociale
les suicides de soldats qui ne peuvent se faire à
e pour mépriser l’opinion. On peut dire que le plus souvent les liens
sociaux
soutiennent l’individu comme la corde soutient le
u comme la corde soutient le pendu. On entend parfois par intégration
sociale
non la pression sociale au sein d’un groupe donné
t le pendu. On entend parfois par intégration sociale non la pression
sociale
au sein d’un groupe donné, mais la loi en vertu d
plus en plus vastes ou encore en vertu de laquelle de grands courants
sociaux
se forment, qui traversent à un moment donné tout
tain sens, les grands courants d’idées philosophiques, religieuses et
sociales
peuvent avoir sur l’individu une influence libéra
un gage certain de liberté accrue pour les individus. Le nouvel idéal
social
ne libère l’individu qu’en tant qu’il se dresse c
s une organisation définie ; il suscite à son tour une réglementation
sociale
; il devient un instrument de règne aux mains d’u
mphera qu’en devenant unitaire et autoritaire. — La loi d’intégration
sociale
croissante peut donc amplifier les masses sociale
a loi d’intégration sociale croissante peut donc amplifier les masses
sociales
et élargir les courants sociaux ; elle peut amene
sante peut donc amplifier les masses sociales et élargir les courants
sociaux
; elle peut amener la formation de vastes groupem
Unis d’Europe ; elle peut favoriser la formation de tel grand courant
social
ou religieux : provoquer peut-être l’avènement du
té trouveront quelque satisfaction dans l’avènement d’un vaste régime
social
unitaire : ceux qui se complaisent dans la divers
de la nation à laquelle il appartient101. » La loi de différenciation
sociale
croissante, contrepartie de la loi d’intégration,
sionnelle. C’est une différenciation par professions ou par fonctions
sociales
. Or il n’est pas certain que cette différenciatio
fonctions sociales. Or il n’est pas certain que cette différenciation
sociale
soit toujours calquée sur la différenciation nati
de là. Nous avons vu, en économie, combien la répartition du travail
social
se fait au hasard ; combien il y a de vocations f
En admettant même que l’anarchie qui préside à la division du travail
social
s’atténue ou même disparaisse, en supposant qu’on
espondance mieux réglée entre les aptitudes des individus et l’emploi
social
de ces aptitudes, l’impuissance de la différencia
l’emploi social de ces aptitudes, l’impuissance de la différenciation
sociale
pour assurer la liberté et le bonheur des individ
été n’en apparaîtra que mieux. Car autre chose est la différenciation
sociale
; autre chose la « différence » intime et profond
ce d’âmes. Cette dernière différence n’est pas affaire d’organisation
sociale
. Elle ne dépend pas de tel mode de division du tr
sation sociale. Elle ne dépend pas de tel mode de division du travail
social
; elle dépend de la constitution native ; elle ré
s le cerveau et dans les nerfs de chaque individu. La différenciation
sociale
ne différencie pas forcément les hommes intellect
a diversité profonde des âmes lient à d’autres causes qu’à des causes
sociales
. La division du travail, avec sa spécialisation à
du travail proclame le néant de l’individu considéré du point de vue
social
. La division du travail ne suppose pas telle ou t
rte lesquels. Ce que nous venons de dire de la loi de différenciation
sociale
peut être répété à propos de cette autre loi soci
s caractères. L’individualisme serait ainsi un produit et un bienfait
social
. Il y a une part de vérité dans cette conception.
fois moins exclusifs et moins oppressifs. La multiplicité des cercles
sociaux
auxquels il participe avertit l’individu des cont
s sociaux auxquels il participe avertit l’individu des contradictions
sociales
, des conflits entre groupes et entre morales de g
et comme un bouclier contre les prétentions excessives de l’autorité
sociale
. — Ce n’est pas tout. L’individu peut mettre à pr
e générale, on peut dire que le fait d’appartenir à plusieurs cercles
sociaux
ne protège pas toujours ni nécessairement l’indiv
ux cas sont à distinguer : premier cas, le plus fréquent. Les cercles
sociaux
dont fait partie l’individu ont des intérêts comm
êmes préjugés, les mêmes mots d’ordre. Cette multiplicité des cercles
sociaux
qui s’entrecroisent dans sa personne n’est pas un
du même coup mis à l’index dans les autres. Ajoutons que les cercles
sociaux
tels que les administrations de l’État, la « soci
résidence les mêmes hostilités, la même mauvaise note administrative,
sociale
et mondaine qui l’aura suivi ; la même défiance,
Bouglé qui consiste à faire de la libération de l’individu un produit
social
et un effet nécessaire du jeu même des lois socio
principe de la libération de l’individu n’est pas dans les conditions
sociales
extérieures à l’individu. Il est dans l’individu
bien, c’est que des individus différents, soumis aux mêmes conditions
sociales
, englobés dans les mêmes arrangements sociaux et
s aux mêmes conditions sociales, englobés dans les mêmes arrangements
sociaux
et les mêmes implications sociales, ne réagissent
nglobés dans les mêmes arrangements sociaux et les mêmes implications
sociales
, ne réagissent pas de la même façon. Par exemple,
ens ; n’étant pas les plus forts, ils biaiseront avec les contraintes
sociales
, ils s’ingénieront à trouver des fissures, des tr
s, ils s’ingénieront à trouver des fissures, des trous, dans le filet
social
; ils se ménageront contre la tyrannie la plus gê
s âmes grégaires et les âmes individualistes n’est pas une opposition
sociale
, mais physiologique. Elle n’est pas un produit de
sociale, mais physiologique. Elle n’est pas un produit des conditions
sociales
, mais une expression de l’intime physiologie des
de la libération de l’individu un résultat du jeu mécanique des lois
sociales
et qui rapporte ainsi à la société elle-même l’ho
rôle moins important que les précédentes : la loi de l’illusionnisme
social
ou loi du mensonge de groupe. Ces expressions : i
social ou loi du mensonge de groupe. Ces expressions : illusionnisme
social
, mensonge de groupe, appellent quelques explicati
nd Nietzsche fait l’apologie de la fiction et de son rôle dans la vie
sociale
, il n’a pas suffisamment élucidé ce point ; car i
atoires pour les individus s’ils ne veulent pas encourir de sanctions
sociales
désagréables. Dans un groupe, quel qu’il soit, to
en dehors de toute influence de groupe, en dehors de toute suggestion
sociale
et de tout impératif social. Il ment par intérêt
de groupe, en dehors de toute suggestion sociale et de tout impératif
social
. Il ment par intérêt égoïste ; il se ment à lui-m
ments : illusion, mensonge, sont malaisés à discerner dans les choses
sociales
et fausses comme les appelle A. de Vigny. — Le pl
éologie rationaliste, qui consiste à soutenir qu’il existe une vérité
sociale
qui s’impose aux individus ; que l’ordre social e
il existe une vérité sociale qui s’impose aux individus ; que l’ordre
social
est un ordre logique, rationnel, devant lequel l’
ils ne croient pas très fortement au fond du cœur. Mais la discipline
sociale
est là, qui les invite à ne pas faire part offici
ciation doit forcément se produire à de certains moments entre l’être
social
qui pense sous la loi du groupe et l’individu ind
lui-même de l’opinion qu’il se croit tenu d’afficher en tant qu’être
social
. Les mythologies sociales dont on vient de parler
u’il se croit tenu d’afficher en tant qu’être social. Les mythologies
sociales
dont on vient de parler ont un caractère abstrait
tient un mensonge avéré et parfaitement conscient. Bien des pratiques
sociales
, bien des usages conventionnels impliquent un men
ant M. Durkheim, rien n’est artificiel, rien n’est truqué dans la vie
sociale
. Toute institution, toute croyance est un produit
ion, toute croyance est un produit naturel des conditions d’existence
sociales
à un moment donné, dans un milieu donné. Étant un
dans un milieu donné. Étant un produit naturel et spontané du milieu
social
, une croyance collective est forcément sincère et
amen, pourvu qu’il en soit fait un juste emploi105. » — La discipline
sociale
dans son ensemble, y compris les croyances social
» — La discipline sociale dans son ensemble, y compris les croyances
sociales
, est « fondée en raison et en vérité ». Selon nou
ue tout est calcul, imposture, supercherie, à l’origine des croyances
sociales
. — Il conviendrait peut-être ici de faire une dis
rel qu’ont les hommes vivant en société de se fabriquer des mensonges
sociaux
et de se duper les uns les autres. L’argument inv
paraît pas convaincant. M. Durkheim reproche à la théorie du mensonge
social
de se contredire en représentant l’individu se du
s l’antagonisme qui met aux prises en nous deux âmes opposées : l’âme
sociale
et l’âme individuelle. Nous ne sommes pas des êtr
sommes socialisés, nous avons une tendance à nous plier aux mensonges
sociaux
et à nous en faire les complices plus ou moins ac
ure où nous ne sommes pas socialisés et restons réfractaires à la vie
sociale
, nous répugnons à ces mensonges et nous nous insu
croyances collectives, étant un produit spontané d’un certain milieu
social
, sont par là même naturelles et véridiques. Cela
groupe. Le fait d’être déterminé par un ensemble donné de conditions
sociales
ne transforme pas le mensonge de groupe en croyan
emi du peuple, d’Ibsen. Tel est le cas de Vigny dénonçant le mensonge
social
au nom d’un idéal de vérité et de sincérité. Ce
ceront les mensonges anciens et périmés, que tout régime politique et
social
est menteur par essence (Vigny), que la duperie m
intelligence, sentiment, volonté, est-elle réductible aux influences
sociales
? Est-elle favorisée ou contrariée par elles et d
s. Les unes, sociologiques, regardent l’intelligence comme un produit
social
et assignent à la connaissance une fin et une val
a connaissance une fin et une valeur exclusivement ou essentiellement
sociales
. Elles subordonnent à tous égards l’intelligence
, bien entendu, d’une antinomie entre l’esprit individuel et l’esprit
social
. D’autres théories, individualistes, opposent l’i
mettre la curiosité scientifique ou philosophique au service des fins
sociales
. La vérité scientifique ou philosophique n’est pa
sophique n’est pas forcément un moyen en vue de la sociabilité (unité
sociale
, bonheur collectif, rationalisation collective de
on logique ou esthétique, sans aucun rapport nécessaire avec les fins
sociales
. La spéculation peut être une sorte de sport de l
la pensée, une sorte de jeu supérieur ; elle peut revêtir des formes
sociales
ou antisociales : dilettantisme philosophique et
spectaculaire du contemplateur insoucieux et dédaigneux des intérêts
sociaux
. * * * L’esprit individuel est-il réductible à l’
érêts sociaux. * * * L’esprit individuel est-il réductible à l’esprit
social
? Oui, répondent MM. Durkheim et Draghicesco. Par
ogie, hérédité, race. Ils s’efforcent de tout réduire au déterminisme
social
. Dans son désir de déprécier la physiologie au pr
chez les animaux supérieurs et chez l’homme, est un produit du milieu
social
. Le milieu et le besoin de s’y adapter ont transf
é l’organe. « La conscience, conclut M. Draghicesco, est un phénomène
social
et on peut lui donner comme base la réalité expér
expérimentale de la société ; on peut la concevoir comme un phénomène
social
incarné, qui a dû s’inscrire dans l’organisme, se
ité humaine ; c’est la cérébralité humaine qui est un effet de la vie
sociale
. À la théorie de la conscience épiphénomène de la
ghicesco substitue la théorie de la conscience épiphénomène de la vie
sociale
. La cause de la différence entre les animaux et l
uple, impressionnable, c’est-à-dire conscient, n’est autre que la vie
sociale
. « La condition essentielle qui établit la différ
omme, dans le cours de l’histoire et grâce au processus d’intégration
sociale
, il se forme, à côté et au-dessus du milieu physi
érébrale entre l’homme et l’animal ramenée à une différence de milieu
social
. Comme la physiologie dont elle n’est qu’un aspec
nt de vue de l’individualité humaine soumise aux influences de la vie
sociale
est que, comme la mobilité et la complexité du mi
ité et la complexité du milieu est en raison directe de l’intégration
sociale
, le développement social a pour résultat nécessai
lieu est en raison directe de l’intégration sociale, le développement
social
a pour résultat nécessaire le regrès de l’hérédit
aractères acquis. « Il est évident que la complication et la mobilité
sociales
ont pour résultat immédiat de contrecarrer la loi
era pas, encore longtemps, de solution… Le processus de l’intégration
sociale
est loin d’avoir touché à sa fin. S’il était fini
la discussion n’aurait pas lieu ; car la complexité et l’instabilité
sociales
, poussées à la limite, auraient à jamais rendu im
Les propriétés organiques se désorganisent sous le choc des réactions
sociales
de toutes sortes : pénalités politiques, juridiqu
ibles… et comme la dissolution des instincts est l’effet du processus
social
, la conscience réfléchie est due à la même cause.
re, désormais, que la conscience réfléchie est un aspect du processus
social
ou bien qu’elle est l’expression d’un genre de dé
erminisme nouveau, le déterminisme social7. » Ainsi, par le processus
social
s’évanouit toute différence, toute inégalité et t
ce qu’elle représente le sociologisme poussé à l’extrême, le monisme
social
absolu. Elle est intéressante encore par la tenda
t reconnaître que l’individu isolé n’existe pas et que les influences
sociales
interviennent incessamment dans la formation et l
à faire de la conscience individuelle un simple reflet des influences
sociales
et à éliminer de l’être humain tout ce qui n’est
’est que le cerveau y est à la fois la condition et l’effet de la vie
sociale
. Comme son organe, il la conditionne et pourtant,
lieu de passage et de concentration des influences émanées du milieu
social
. La supériorité de la cérébralité humaine sur la
lier que le cerveau humain n’est pas soumis uniquement aux influences
sociales
. Il faut distinguer, de l’aveu de M. Draghicesco,
en présence ces deux autres milieux : le milieu physique et le milieu
social
. Le cerveau concentre et synthétise les actions d
réductibles. C’est donc qu’il n’est pas le produit exclusif du milieu
social
. Il faut donc lui attribuer une certaine spontané
upériorité intellectuelle de l’homme tienne uniquement aux conditions
sociales
dans lesquelles a évolué l’espèce humaine. Il y a
aine. Il y a des espèces animales qui ont une vie et une organisation
sociales
très perfectionnées, avec une division du travail
idu vit solitaire ou réduit au groupement familial ou à un groupement
social
très faiblement organisé. Au contraire, ces êtres
ue à ce qu’est l’instinct chez les espèces qui n’ont qu’une existence
sociale
. L’idéal de l’humanité serait la fourmilière. Il
ces individuelles provient de la complexité croissante de l’évolution
sociale
. C’est le contraire qui semble vrai. La raison de
nvention est un fait biologique et psychologique avant d’être un fait
social
; elle est l’œuvre d’un cerveau déterminé et non
que est le prétendu parallélisme qu’on veut établir entre l’évolution
sociale
d’une part et d’autre part le degré de perfection
al, un Vigny, un Amiel. Ces consciences subissent bien des influences
sociales
divergentes ou contradictoires ; elles sont tirai
t-elle pas à chacun une vision particulière du monde ? Avec les idées
sociales
discordantes chaque esprit ne se compose-t-il pas
? — Le microcosme psychologique ne peut s’expliquer par le microcosme
social
infiniment grossier et surtout inharmonique et in
cevoir l’unité ; seule elle est capable de l’introduire dans le monde
social
. Ce besoin d’unité propre à l’intelligence s’expl
eau humain que par les actions des harmoniques des différents milieux
sociaux
qui enchevêtrent leurs influences autour de l’ind
. D’après lui, en effet, l’individu est l’agent nécessaire du progrès
social
, l’incarnation vivante et active du déterminisme
re du progrès social, l’incarnation vivante et active du déterminisme
social
. « L’exemple des hommes politiques, dit-il, prouv
évidence que l’individu pèse pour quelque chose dans la détermination
sociale
et qu’il n’est pas l’instrument aveugle, l’esclav
se confondre avec la société, au point que sa volonté et la nécessité
sociale
ne fassent qu’un. Ce fait indéniable prouve bien
tit simplement à nier l’individu et à l’absorber dans le déterminisme
social
? Cela revient à dire que l’individu n’a pas le p
vidus, remarque M. Draghicesco, découle du développement du processus
social
, il s’ensuit que plus est avancé le processus de
social, il s’ensuit que plus est avancé le processus de l’intégration
sociale
, plus aussi l’individu prend place au centre du d
sociale, plus aussi l’individu prend place au centre du déterminisme
social
; plus il s’identifie avec la société ; plus il a
ment : l’individu est quelque chose, puisque sans lui le déterminisme
social
ne se réalise pas ; et d’autre part il n’est rien
une œuvre quelconque qu’à la condition de s’identifier avec la pensée
sociale
. — Nous répondrons que s’il y a des individus don
vidus dont l’intelligence n’est en effet qu’un reflet de la mentalité
sociale
, il y en a aussi d’autres chez qui la formation p
pour que l’originalité de pensée qui en résulte résiste à la pression
sociale
et à la loi qui veut que le nombre prime la quali
nomie résulte de ce fait que l’individu n’étant pas un simple produit
social
, mais impliquant d’autres éléments (physiologie,
ntelligence individuelle se sera résorbée intégralement dans l’esprit
social
. Par le fonctionnement bienfaisant de la loi d’ad
le fonctionnement bienfaisant de la loi d’adaptation et d’intégration
sociales
, l’individualité sera complètement abolie et l’an
u terme de l’évolution, la pensée individuelle au profit de la pensée
sociale
. L’antinomie se solutionne par l’anéantissement d
hèse qui consiste à faire de l’intelligence un produit des influences
sociales
et pédagogiques nous paraît très exagérée. Dire a
ès exagérée. Dire avec M. Draghicesco que la perception est d’origine
sociale
, c’est oublier la supériorité bien connue des sen
perceptive et presque nos organes sensoriels eux-mêmes à un dressage
social
poursuivi pendant des siècles. Dire encore avec M
mite l’action de l’éducation et qui individualise en chacun la pensée
sociale
exprimée dans le langage. * * * Considérons en e
représentant la pensée individuelle ; l’autre représentant la pensée
sociale
. Jusqu’à quel point cette opposition est-elle fon
la notion comme une opposition de la pensée individuelle à la pensée
sociale
capable de justifier une théorie d’égotisme et d’
te M. Bergson oppose bien en un certain sens le moi individuel au moi
social
. Il suppose par-delà notre moi empirique et engag
social. Il suppose par-delà notre moi empirique et engagé dans la vie
sociale
un moi pur, extraspatial et extrasocial, rééditio
nscendant de Kant et de Fichte. — Le fondement métaphysique de la vie
sociale
, d’après M. Bergson, c’est la démarche illusoire
st déroulée dans l’espace. Mais par-delà cette conscience spatiale et
sociale
, il y a en nous le moi pur, soustrait à l’espace
ale, il y a en nous le moi pur, soustrait à l’espace et aux relations
sociales
qui se développent dans l’espace. Et c’est ce moi
ce. — Il semblerait donc résulter de cette hypothèse que toute la vie
sociale
restât en dehors de notre existence vraie et qu’e
met pas d’opposer le moi à autrui, la pensée individuelle à la pensée
sociale
. Elle n’autorise pas une attitude d’insociabilité
ontraire ; car elle est la vision concrète, sentie et vécue, du monde
social
empiriquement donné, avec ses conflits de toute e
ui rejetait hors de la vie spirituelle véritable non seulement la vie
sociale
proprement dite, mais aussi la vie des sens et de
s hommes pourvus d’un don exceptionnel de divination psychologique et
sociale
. Expression directe d’une physiologie individuell
, soit nous-mêmes, eu tant que vivant en société et nourris des idées
sociales
conventionnelles. L’ironie enveloppe un plaisir s
nveloppe un plaisir spécial : celui que nous goûtons à voir la pensée
sociale
prise en défaut par l’intuition individuelle. L’i
de ce qu’il y a d’individuel et d’intime en nous sur ce qu’il y a de
social
et de conventionnel. Dans l’ironie, le moi indivi
ocial et de conventionnel. Dans l’ironie, le moi individuel et le moi
social
se dédoublent et le premier se moque du second18
ns propre » et du sens commun ; de l’esprit individuel et de l’esprit
social
. Ce conflit éclate fatalement un jour ou l’autre
r soi-même s’affaiblit, faute de s’exercer. Chez plus d’un, la pensée
sociale
s’installe de bonne heure en maîtresse absolue ;
ermes pragmatistes, l’idée de vérité semble capable d’assumer un rôle
social
: celui d’un principe unificateur des intelligenc
elligences, d’un principe de discipline intellectuelle et de cohésion
sociale
. L’idée de vérité a été de tout temps la citadell
le. L’idée de vérité a été de tout temps la citadelle des dogmatismes
sociaux
, la pierre angulaire des orthodoxies religieuses,
examiner les prétentions de l’idée de vérité à exercer une hégémonie
sociale
. On peut distinguer deux formes d’intellectualism
la raison. Ce dogmatisme a priori a trouvé son expression éthique et
sociale
chez un Platon et chez un Kant traçant le plan l’
te seconde forme de rationalisme qui aspire aujourd’hui à l’hégémonie
sociale
. Pour apprécier la valeur de cette prétention, no
rons cette double question : 1º La science en général ; 2º la science
sociale
en particulier peut-elle aspirer légitimement à e
en particulier peut-elle aspirer légitimement à exercer le magistère
social
qu’on réclame pour elles ? En ce qui concerne la
nd ils prétendent tirer de leur dogmatisme scientifique un dogmatisme
social
et moral. — Nous ne nous attarderons pas à discut
te conception chimérique de la science ni la philosophie politique et
sociale
qu’on croit pouvoir fonder pour elle. Cette conce
ologiques très générales, telles que la loi de la division du travail
social
ou la loi de l’intégration sociale progressive, o
ue la loi de la division du travail social ou la loi de l’intégration
sociale
progressive, ou la loi de l’entrecroisement des g
ation sociale progressive, ou la loi de l’entrecroisement des groupes
sociaux
, pourraient servir à unifier et à discipliner la
essaie d’établir une échelle des valeurs individuelles et des valeurs
sociales
, la sociologie scientifique se transforme en méta
rs sociales, la sociologie scientifique se transforme en métaphysique
sociale
; elle tend, comme vers sa limite, à ce monisme s
e des principes les plus généraux de la pensée aux vérités de l’ordre
social
, le critérium pragmatisme devient d’une extrême s
nel et sentimental. M. Brunetière se déclare le champion de l’utilité
sociale
et fait de l’aptitude moralisatrice d’une philoso
ble et même comme nécessaire entre deux pragmatismes : un pragmatisme
social
dans lequel on prend comme mesure de la vérité l’
tisme social dans lequel on prend comme mesure de la vérité l’utilité
sociale
et un pragmatisme individualiste ou égotiste dans
aisie et le caprice individuels21. Comme les deux utilités, l’utilité
sociale
et l’utilité individuelle sont loin de toujours c
ciaux. Ce sera le contraire pour un penseur chez lequel les tendances
sociales
l’emporteront. N’insistons pas davantage sur l’ab
té. La loi de la pensée individuelle est de s’intégrer dans la pensée
sociale
. Les lumières croissantes que l’homme acquiert su
eures22. » La science multiplie les actes de foi nécessaires à la vie
sociale
. En nous familiarisant avec l’idée d’un ordre nat
ée d’un ordre naturel, elle nous prépare à accepter l’idée d’un ordre
social
. Il y a plus. Il n’y a pas jusqu’à l’incertitude
cience, dit A. Comte, multiplie les actes de foi nécessaires à la vie
sociale
. Soit ; mais la science n’a-t-elle pas supprimé a
s rien de l’extrême variété des opinions dans les sciences morales et
sociales
. On peut se demander d’autre part si A. Comte, en
les résultats de la critique et de la science aux intérêts moraux et
sociaux
de la société où l’on vit. Mais jusqu’où vaut et
u’elle s’oppose au besoin à elle ; en tant qu’elle dissocie les idées
sociales
; en tant qu’elle innove dans la recherche philos
tant qu’elle innove dans la recherche philosophique, scientifique ou
sociale
. Et sans doute cet effort de dissociation, de cri
r elle. Poussé à un certain degré, il peut devenir destructif du lieu
social
. Et en fait, beaucoup d’esprit, en se livrant à l
cherche intellectuelle, ne sont pas forcément préoccupés de l’utilité
sociale
ou même en font délibérément et complètement abst
leur profondeur. Surtout il fait complètement abstraction des effets
sociaux
bons ou mauvais de l’emploi de l’intelligence. St
les autres ; il a porté la sape dans tous les fondements de l’édifice
social
. Au xviiie siècle, l’esprit critique avait porté
à l’idée même de société, aux mœurs, à l’opinion, à toutes les idées
sociales
. C’est le scepticisme social. — Scepticisme relig
mœurs, à l’opinion, à toutes les idées sociales. C’est le scepticisme
social
. — Scepticisme religieux, scepticisme irrationali
onaliste, scepticisme immoraliste, scepticisme politique, scepticisme
social
; telles sont les principales étapes de la pensée
croit que tout se tient dans l’ordre intellectuel comme dans l’ordre
social
; que la révolte contre la religion doit entraîne
ute a une fois attaqué un point de la vie intellectuelle et de la vie
sociale
, il se propage forcément de proche en proche, com
’absolue insociabilité intellectuelle ; négation absolue de la pensée
sociale
. * * * Ce qu’il y a d’outrancier, de simpliste, e
voure intellectuelle ; par la résolution de voir clair dans la pensée
sociale
et dans sa propre pensée ; par la volonté de coul
. L’individualisme stirnérien ne fait aucune place aux considérations
sociales
. L’individualisme aristocratique ne peut faire ab
ligences et entre les pensées, sinon par des considérations d’utilité
sociale
et de culture humaine. Par suite, dernière différ
leur milieu. Ils ont douté qu’il y ait une vérité humaine, une vérité
sociale
et morale capable de rallier et d’unifier les int
ntellectuelle. C’est l’attitude du penseur qui s’est retiré de la vie
sociale
et qui ne regarde plus la société que comme un ob
utonomie, devient indifférent au succès ou à l’insuccès des processus
sociaux
qui lui sont un spectacle. Il semble donc que l’a
aire implique, ainsi que le veut Schopenhauer, un état de détachement
social
, un renoncement de la volonté aux fins sociales.
un état de détachement social, un renoncement de la volonté aux fins
sociales
. L’intelligence spectaculaire soutient avec la so
ffets antisociaux en tant qu’elle dissocie les idées et les croyances
sociales
, en un autre sens elle peut aussi, par cette diss
sens elle peut aussi, par cette dissociation même, servir le progrès
social
en détruisant les idées vieillies et périmées et
périmées et en faisant place à des idées plus en rapport avec l’état
social
; car la sociabilité évoluant a besoin qu’on remp
l’instinct de connaissance s’est complètement dissocié de l’instinct
social
. Cette dissociation rentre dans une autre dissoci
mum d’intensité, de concentration, d’ardeur et de frénésie. La partie
sociale
de l’individu est donc entièrement dominée par ce
l’individu est donc entièrement dominée par ce même instinct vital et
social
, c’est-à-dire par les intérêts et les passions de
e desquels il s’identifie plus ou moins complètement. En tant qu’être
social
, l’individu humain est incapable de se placer au
s avons défini plus haut. Mais l’individu n’est pas seulement un être
social
. Il y a en lui une partie qui est proprement pers
me la plus raffinée et proprement intellectuelle de l’abstentionnisme
social
; elle est une sorte d’égotisme et comme de solip
vidus ; 2º Antinomie entre la notion acquise qui représente la pensée
sociale
et l’intuition qui représente la pensée individue
(Cité par M. Draghicesco, Le Rôle de l’individu dans le déterminisme
social
, p. 166. (Paris, F. Alcan.) 2. Draghicesco, L’In
. (Paris, F. Alcan.) 2. Draghicesco, L’Individu dans le déterminisme
social
, p. 165. 3. Draghicesco, L’Individu dans le déte
isme social, p. 165. 3. Draghicesco, L’Individu dans le déterminisme
social
, p. 172. 4. Draghicesco, loc. cit., p. 142. 5.
o, loc. cit., p. 63. 7. Draghicesco, L’Individu dans le déterminisme
social
, p. 66 et 67 8. Draghicesco, op. cit., p. 140.
obstacles ; on tourne l’obstacle. — Ce qui est hostile dans le monde
social
vous fait la chasse, vous poursuit, vous attaque,
vieuses des faibles. » (Albert Schatz, L’Individualisme économique et
social
, p. 540.) 14. Draghicesco, L’Individu dans le d
t social, p. 540.) 14. Draghicesco, L’Individu dans le déterminisme
social
, p. 17. 15. Draghicesco, loc. cit., p. 75. 16.
Un premier moyen de subvenir aux imperfections de la solidarité
sociale
, et surtout de les empêcher de s’aggraver en étan
tre part il détourne l’homme de profiter des lacunes de la solidarité
sociale
pour suivre, contre les autres, son propre intérê
té » (au sens étymologique) des hommes, un bizarre retour de l’esprit
social
vers l’instinct individualiste sur lequel j’insis
sur lequel j’insisterai car il est significatif et curieux. L’esprit
social
ruse, en effet. Il s’efface en quelque sorte deva
été sont, par nature, en harmonie, ceux qui troublent le nouvel ordre
social
ou qui retardent sa venue s’opposent par là à la
, du moins les empêcher de nuire. Et là-dessus, un nouveau despotisme
social
, très dur, très absolu, va se fonder. L’idée de l
lisations, toujours grossières. § 2 La croyance aux harmonies
sociales
nous est imposée par tous les moyens et sous tout
professer ou de paraître accepter. Chaque fonction, chaque situation
sociale
appelle son épithète, une épithète de nature. Com
ssi de les avoir éprouvées et de l’avoir su. Il avait manqué au pacte
social
, à la complicité tacite qui lie tous les hommes v
t ainsi dictées. Il n’en peut être autrement. L’acceptation de la vie
sociale
implique un certain optimisme fondamental à l’éga
pouvons songer à nier absolument la bonté relative de l’organisation
sociale
que nous conservons. Il n’est pas possible que no
ons s’élèvent en nous, elles restent nulles, impuissantes. L’instinct
social
nous dirige et nous impose ses conventions. Ou bi
ons. Ou bien, s’il en est autrement, nous cessons d’être des éléments
sociaux
, au moins des éléments de la société dont nous fa
nous faisions partie. L’instinct individualiste (ou un autre instinct
social
différent que je néglige pour simplifier, quoiqu’
, nous sommes, aveuglément ou de plein gré, les complices du mensonge
social
. Et nous restons tels encore, bien plus que nous
ne le croyons, si nous nous décidons à la révolte. § 3 L’âme
sociale
nous unit ainsi en trompant et en enchaînant nos
ps nous ne pouvons vivre que par la domination relative de l’instinct
social
et des illusions qu’il nous inspire, et par le rè
se déforme d’une autre manière. Nous entrevoyons les menées de l’âme
sociale
et parfois les instincts égoïstes savent lui empr
t égoïste, à son tour, cherche à passer sous le couvert de l’instinct
social
. On agit pour satisfaire ses désirs et l’on veut
président, d’autre part en homme de parti. Et nous, en tant qu’êtres
sociaux
, nous avons un ensemble d’opinions sur les hommes
chez nous, car d’autres ont resserré d’une manière différente le lien
social
. Tout n’est pas bien ici, mais tout un jour sera
er en quelques points plus accommodantes ou plus souples. Ainsi l’âme
sociale
et l’âme égoïste retrouvent leur accord et peuven
es tourne, ou triche plus carrément si elle en a la force. L’instinct
social
vise à refréner l’instinct individuel en lui impo
ues sont une sorte de ciment qui unit les morceaux du moi, l’instinct
social
et l’instinct personnel. Elles réalisent quelque
sentiments égoïstes pour détourner leur force au profit de l’instinct
social
. Le moi le plus personnel doit se subordonner à l
à négliger les désirs égoïstes de l’homme aussi bien que son instinct
social
. Mais l’âme collective a tâché de se servir d’ell
t parfois marcher les religions et les philosophies contre l’instinct
social
. Elles ont favorisé l’individualisme. Il leur est
religions, les philosophies se décomposent et tombent. Alors l’esprit
social
inspire ou tourne à son profit de nouvelles idées
ez une humanité future, enchantent les esprits et les plient à la loi
sociale
. Et l’âme collective les ramène d’une idée à l’au
blit au moins de façon différente la hiérarchie des devoirs. Et l’âme
sociale
emploie simultanément et successivement, avec sou
voir. Le « devoir » synthétise assez bien et domine tout ce que l’âme
sociale
veut imposer au moi égoïste, il en explique et en
e métier, d’une part, et d’autre part, sous la pression de l’instinct
social
, en ont fort exagéré l’importance. Cependant cett
montre « doit » indiquer l’heure — l’heure astronomique ou une heure
sociale
convenue, — marcher régulièrement. À cette condit
est encore possible d’établir la fonction de l’homme en tant qu’être
social
, il est beaucoup moins aisé d’établir sa fonction
devoirs » en tant qu’individu égoïste contredisent sa fonction d’être
social
. Souvent la tendance la plus forte, la plus impér
très vifs. L’harmonie du moi exigerait leur satisfaction, l’harmonie
sociale
en serait troublée. L’ensemble et l’élément sont
ante, son droit doit passer le premier. Mais c’est là un raisonnement
social
, et l’individu peut le rejeter, ne pas vouloir en
ure double et contradictoire de l’individu. L’individu est un élément
social
, sans doute, et pour cela, il doit subordonner sa
opposés et contradictoires selon que nous regardons en lui l’élément
social
ou la nature individuelle, selon que nous y consi
ur faire accepter, par la partie irréductible de l’individu, la forme
sociale
avec ce qu’elle a de plus contraire à l’individua
e plus contraire à l’individualité même, pour faire sortir la volonté
sociale
et anti-individuelle, des tendances mêmes qui ont
et anti-individuelle, des tendances mêmes qui ont combattu l’instinct
social
. Si Dieu reste impuissant, si la vision illusoire
a tournant contre l’individu, l’autorité, cette force essentiellement
sociale
. § 9 Quand un enfant, sur l’appel de son
des réflexions sur la supériorité physique, intellectuelle, morale et
sociale
du père y soient intervenues chez l’enfant, que d
rité c’est l’existence de la société, c’est l’ensemble même de la vie
sociale
. L’obéissance, le conformisme, c’est le réflexe s
ême de la vie sociale. L’obéissance, le conformisme, c’est le réflexe
social
par excellence, la réaction normale de l’instinct
côté, l’obéissance de l’autre, ce sont les grands facteurs de la vie
sociale
, tant qu’elle n’est pas suffisamment organisée po
e les hommes le sont les uns des autres. Le caractère essentiellement
social
et instinctif de l’obéissance ressort avec éviden
hors de doute l’énorme importance. Peut-être est-elle plus proprement
sociale
, et c’est au moins mon avis. L’autorité acceptée,
rattachent à ces manières d’être et d’agir, sont des faits éminemment
sociaux
, des forces organisatrices de la vie en commun. I
isatrices de la vie en commun. Ils sont l’incarnation de cet instinct
social
qui est une moitié de l’homme, d’autrui implanté
enveloppe de toutes parts l’individu. Et puisque l’homme est un être
social
il est au même degré porté à obéir, et aussi à co
rer particulièrement et que d’ailleurs elle s’impose à tous les êtres
sociaux
. Il ne faut pas croire, en effet, que l’autorité
ée en retour par lui. Il n’est pas possible qu’en pétrissant la terre
sociale
pour dresser la statue rêvée, les créateurs d’act
ticité, de résistance. Il faut qu’ils s’adaptent aussi. Et la matière
sociale
n’est pas inerte, elle vit et réagit, sa masse es
, c’est le tien de diriger en ce sens notre conduite. » Et l’instinct
social
est assez fort en nous, pour que cette raison, pr
: “nous sommes des hommes, des êtres semblables, des frères ; le lien
social
qui nous unit est antérieur à nous, supérieur à n
on voit qu’il s’agit d’une fiction. Car l’homme en qui les sentiments
sociaux
seraient aussi faibles, et en qui la logique sera
xigerait au contraire qu’il parût le très fidèle observateur du pacte
social
, et, au besoin, qu’il en démontrât aux autres les
u moindre conflit. Jusque-là, il accepte, s’il veut vivre, le contrat
social
, mais avec une part seulement de son individu. Et
l, mais avec une part seulement de son individu. Et tandis que l’être
social
qui est en lui se conforme aux lois, l’autre, l’i
ntatives, il reste dans chaque homme un peu de cet individu. Si l’âme
sociale
pouvait le réduire par quelque moyen et introduir
te de virus ou de vaccin, cette autorité qu’elle exerce sur les êtres
sociaux
, si elle pouvait la cultiver en lui et la faire a
as être des hommes, nous ne pouvons pas ne pas vouloir être des êtres
sociaux
. Par cela seul que nous existons, notre volonté e
er système d’obligations. Et c’est ici le triomphe théorique de l’âme
sociale
. Le devoir est érigé en fait absolu pour nous, in
arler. La théorie du devoir en supposant que l’homme n’est qu’un être
social
supprime la moitié de la réalité. S’il était vrai
social supprime la moitié de la réalité. S’il était vraiment un être
social
, et rien que cela, il ferait organiquement ce qu’
onne ce que la société, ce que ma famille, mes amis, tous les groupes
sociaux
dont je fais partie lui suggèrent de m’ordonner.
a veut dire surtout qu’il faut accepter les suggestions d’un instinct
social
aveugle et bien mal organisé, ou des représentant
n mal organisé, ou des représentants plus ou moins autorisés de l’âme
sociale
qui, dans bien des cas, ne savent guère ce qu’ils
de conscience ». L’analyse et la discussion les inquiètent. L’esprit
social
, si aveugle et si maladroit qu’il lui arrive d’êt
oureux et tenace, lui aussi, pour résister sournoisement à l’instinct
social
. Il n’en reste pas moins que chacun de nos actes
e ne pas vouloir y prêter attention. § 13 Ce que veut le sens
social
en nous imposant le devoir, c’est faire triompher
ntre toute force extérieure. C’est une des bonnes ruses de l’instinct
social
d’avoir ainsi présenté ses propres suggestions co
ement l’individu lui-même, c’est ce qu’il y a, encore et toujours, de
social
en lui, c’est sa lutte contre une société crimine
eure. Ce n’est pas lui-même que représente le révolté, c’est un ordre
social
supérieur. On estime l’homme qui défend contre le
, de « conscience » et de « révolte du sens moral ». Quand l’instinct
social
exalte l’individu, c’est pour que celui-ci lutte
plique pas d’autre. Seulement ni tous les hommes, ni tous les groupes
sociaux
, ni tous les gouvernements n’ont la même idée du
plus de pensées et de plus de désirs. Mais par cela seul qu’une forme
sociale
s’est réalisée, elle tend forcément à réprimer le
ie pourrait admettre la trahison ? Je ne veux point dire que l’esprit
social
ait tort. Pour le moment, je tâche de le comprend
ient de mince importance et peu intéressants. C’est, en tant qu’êtres
sociaux
, notre devoir de les juger tels. Ils n’en sont pa
r et du droit avec le caractère absolu qu’il leur a donné, l’instinct
social
veut présenter à l’individu comme un triomphe pou
te s’il est intelligent et d’esprit souple, ou simplement si l’esprit
social
est encore assez fort en lui, le criminel pourra
ns de la société. Mais s’il comprend ainsi les choses du point de vue
social
, il les sentira autrement s’il les regarde avec s
nvers ses semblables, et même à l’obéissance vis-à-vis d’eux. Son âme
sociale
l’y incline. Mais son âme individuelle et égoïste
iment. Tout cela pour remédier à l’impuissance relative de l’instinct
social
, pour parer aux conflits du moi et du nous. Si l’
inct social, pour parer aux conflits du moi et du nous. Si l’instinct
social
était assez fort, si nous étions assez les autres
uelque concession. Aussi faut-il ranger parmi les ruses de l’instinct
social
toutes ses flatteries à l’individu. Il l’a isolé
ir. J’ai éliminé tous les facteurs de la morale autres que l’instinct
social
, et j’en ai supposé l’action plus unie, plus écla
spécialistes. J’ai dû exposer les démarches successives de l’instinct
social
de façon à paraître transformer la réalité. Mais,
urs que l’on étudierait sont des formes ou des produits de l’instinct
social
, de l’âme sociale telle que je l’ai comprise ici.
ierait sont des formes ou des produits de l’instinct social, de l’âme
sociale
telle que je l’ai comprise ici. Mais l’instinct s
ial, de l’âme sociale telle que je l’ai comprise ici. Mais l’instinct
social
, l’âme sociale, l’empreinte que les autres ont mi
sociale telle que je l’ai comprise ici. Mais l’instinct social, l’âme
sociale
, l’empreinte que les autres ont mise en nous et q
hologie unifie singulièrement. Sans doute en certains cas, l’instinct
social
s’accuse, il ressort, il se dresse à part, dans s
’est une des formes abstraites et générales de l’action de l’instinct
social
. Il s’en faut qu’il existe toujours sous cette fo
entrent guère dans mon sujet actuel. La complexité de la vie de l’âme
sociale
répond à la complexité de sa nature. Elle se dist
Ils interviennent dans nos plaisirs les plus égoïstes, puisque la vie
sociale
intervient plus ou moins dans toutes nos joies co
ussi quand il n’agit pas visiblement et directement en nous, l’esprit
social
y intervient au moins d’une manière imperceptible
ager de ce chaos une des formes générales de l’activité de l’instinct
social
, j’ai un peu parlé comme s’il était plus unifié q
tège d’essentielles vérités. J’ai surtout parlé du rôle de l’instinct
social
dans la morale traditionnelle, un peu abandonnée
ès libres, et qui se croient peu de préjugés. L’influence de l’esprit
social
est par trop évidente pour que j’insiste, dans to
eulement une révolte de l’instinct individualiste, tellement l’esprit
social
se mêle à toute notre vie et s’applique à la tour
conceptions d’un Max Stirner ou d’un Nietzsche sont encore des rêves
sociaux
, où le désir de l’individualisme peut devenir le
s si nouvelle — organisation des rapports des hommes entre eux. L’âme
sociale
tâche de tourner à son profit même les révoltes d
uoi que nous fassions, nous ne pouvons éviter complètement La lettre
sociale
écrite avec le fer et pour garder même la part q
que crée visiblement en chacun de nous la dualité de l’homme, animal
social
, et de l’homme, individu égoïste. Notre vie entiè
ression de nos idées sur le monde et de nos conceptions politiques et
sociales
. L’individualisme, l’anarchisme, le collectivisme
ion entre différentes doctrines. La lutte du moi individuel et du moi
social
fut bien souvent remarquée. Comment ne l’eût-elle
ernels. § 2 Ces conflits entre la vie individuelle et la vie
sociale
ne désorganisent pas aussi profondément tous les
llence, l’animal moral. Dans les autres espèces il semble que le lien
social
soit plus serré parfois, et, en général, beaucoup
s lâche que chez l’homme. Chez les abeilles, chez les fourmis, la vie
sociale
paraît l’emporter sur la vie individuelle. La per
mi, en tant qu’ayant une vie distincte, opposée à celle de son groupe
social
, ne frappe point par son importance. Au contraire
uvages comme le lapin, le lièvre, la caille, le perdreau même, la vie
sociale
est peu développée et la vie individuelle ne s’y
a vie individuelle ne s’y soumet guère. Sans doute une ébauche de vie
sociale
se dessine, et l’individu se soumet à un intérêt
sent pas. On jugerait plutôt l’individu pleinement adapté à cette vie
sociale
passagère, et l’on ne constate pas de lutte vive,
rs de l’individu et les exigences de la famille et de la race. La vie
sociale
, en ces cas, s’impose sans trouble apparent, sans
’une manière générale, l’harmonie de la vie individuelle et de la vie
sociale
paraît à peu près faite chez l’animal. Elle le pa
ltéré son harmonie mentale. Nous avons imposé à l’animal des rapports
sociaux
, auxquels il n’était pas adapté, en nous l’attach
xant la sienne. La systématisation de sa vie personnelle et de sa vie
sociale
en compagnie de l’homme n’a pas pu s’accomplir si
t nul besoin de morale réfléchie qui sont par nature adaptés à la vie
sociale
. Et ils n’en ont que faire non plus ceux qui n’on
influence de la vie en société. L’opium et l’alcool sont des produits
sociaux
, et, par notre intermédiaire, ils arrivent parfoi
précises et suffisantes font défaut, l’ont engagé dans le tourbillon
social
. Maintenant il y est pris et entraîné de manière
ivisme de groupe. Il n’est rien en nous qui ne soit, à quelque degré,
social
, qui n’ait été influencé, produit, transformé par
pléter, en disant, à la manière de Leibniz si l’on veut, que tout est
social
dans l’âme individuelle, excepté son individualit
elle existe chez tous et partout. S’il n’est rien en nous qui ne soit
social
et que nous ne devions aux autres, il n’est rien
as seulement pour notre agrément, mais aussi et surtout pour les maux
sociaux
qui sortiraient de notre vice. Et que le suicide
veloppée la morale, au sens ordinaire du mot. Et, comme dans le monde
social
le trouble était plus grand, l’appareil qui devai
globules sanguins accourent défendre l’organisme, de même un désordre
social
attire les idées, multiplie les impressions, prov
i j’ai, pour fixer les idées, rapproché la vie individuelle et la vie
sociale
, on entrevoit, je pense, combien celle-ci est plu
ez bien organisé pour la vie individuelle, assez mal adapté à une vie
sociale
développée. Les circonstances qui l’ont amené à s
. Si l’incohérence des sociétés humaines a rendu nécessaire la morale
sociale
, comme nous le verrons mieux tout à l’heure, c’es
e nous haïssons, notre patrie et toutes les patries, tous les groupes
sociaux
, et l’humanité entière, ou du moins le germe de l
ne combinaison et un mélange. Celui avec qui nous entrons en rapports
sociaux
s’insinue en nous, fait partie de nous. Plus les
fait partie de nous. Plus les relations se multiplient, plus le lien
social
se serre, plus les nœuds se compliquent, et plus
int là le cas universel. Si les instincts qui nous adaptent au milieu
social
et au milieu cosmique étaient toujours les plus f
ons les adapter, comme nous avons faits pour le chien, à des rapports
sociaux
auxquels leur nature n’était point accommodée, po
pas toujours ceux que voudrait voir en eux. si je puis dire, le génie
social
. Le dévouement d’une mère à son enfant, l’amour p
me mal. L’homme s’y est peut-être pris trop tard pour devenir un être
social
. Il y était mal préparé par son hérédité peut-êtr
tion. § 7 L’action individuelle des autres hommes et l’action
sociale
qui résulte de leur combinaison ont construit dan
de sentiments et d’idées qui viennent fortifier et seconder la partie
sociale
, altruiste, désintéressée de l’âme humaine et nou
ntrevoit bien chez l’homme la formation d’un instinct plus proprement
social
, qui naît sans doute par la contrainte d’abord et
par le fait que nous sommes continuellement emboîtés dans un ensemble
social
organisé, poussés, contenus, surveillés et dirigé
e cet instinct est trop évidente. Lorsque l’homme est délivré du joug
social
habituel, livré à lui-même sans contrôle et sans
ns, les violences exercées dans de lointaines colonies où la pression
sociale
n’arrive que bien atténuée. § 8 Le moi et
i Joseph de Maistre trouvait dans le bourreau le fondement de l’ordre
social
que d’autres croient reconnaître dans la justice,
tourne à leur profit une partie des forces du « moi ». Telle habitude
sociale
, telle loi, la crainte d’un dommage ou d’un châti
Seulement, tout cela reste ridiculement insuffisant. La solidarité
sociale
a des mailles fort lâches par endroit et d’autre
aître en lui, et dans les groupes qu’il compose, une sorte d’instinct
social
, d’âme collective, trop faible pour lutter avec u
s, mais qui pourrait compenser sa faiblesse par la ruse. Cet instinct
social
, c’est l’ensemble ou la résultante de tous les se
réactions continues, de leur synthèse, qui constitue une sorte d’âme
sociale
, exprimant la société comme l’âme de chacun expri
ociété comme l’âme de chacun exprime l’individu. Et en effet l’esprit
social
, l’âme collective s’est ingéniée. Sans que l’homm
ces, de sentiments, de passions qui devaient adapter l’homme à la vie
sociale
, et qui l’ont fait réellement dans une certaine m
participait de plus en plus de la nature des autres. Mais cet esprit
social
, mal formé et mal apprécié, a produit et a subi l
incre l’individu, il l’a déguisé plus qu’il ne l’a transformé en être
social
. Il a fait une sorte d’œuvre d’art qu’il tâche de
succès suffisant reste assez invraisemblable. Parfois encore l’esprit
social
égare ceux qui se laissent diriger par lui. Il le
e pose est le suivant : Quelle part convient-il de faire aux facteurs
sociaux
et aux facteurs individuels dans l’art et dans l’
acun de ces problèmes, nous rencontrerons une double solution : l’une
sociale
ou sociologique39 qui met en lumière de préférenc
ciale ou sociologique39 qui met en lumière de préférence les facteurs
sociaux
et les aspects sociaux de l’art ; l’autre individ
qui met en lumière de préférence les facteurs sociaux et les aspects
sociaux
de l’art ; l’autre individualiste qui attribue pl
tions. D’après la thèse sociologique, l’art est chose essentiellement
sociale
; il a son origine dans les besoins et les sentim
llement sociale ; il a son origine dans les besoins et les sentiments
sociaux
; il exprime moins l’originalité sentimentale des
origine dans tel ou tel sentiment individuel, mais une « institution
sociale
» qui joue un rôle dans la vie publique. « Aussi
orbé dans le groupe et annihilé par lui. « Que l’on admette un milieu
social
guerrier, Sparte par exemple, dit Guyau, et qu’il
a devenir prêtre, poète national. S’il n’y parvient pas, si le milieu
social
est à la fois extrêmement homogène et hostile, c’
és, avec leur croissance en étendue et en hétérogénéité, l’oppression
sociale
perd de sa force et l’individualisme fait des pro
e plus en plus par la suite. Plus nous allons, plus s’atténue le côté
social
de l’art ; plus s’accentue l’individualisme esthé
oire ; l’éloignement pour l’action, le dédain de toute idée morale et
sociale
. L’œuvre d’art devient un simple moyen d’expressi
Ce développement de l’individualisme esthétique suppose une tolérance
sociale
inconnue aux sociétés primitives. Aujourd’hui la
e cela avait lieu aux temps où l’art avait une fonction religieuse et
sociale
. La censure esthétique est abolie. Il n’y a d’exc
ne touchent pas aux côtés extérieurs, visibles et tangibles de la vie
sociale
ni aux intérêts matériels du grand nombre. Beauco
t d’amuser et d’intéresser son public à sa façon. — Le blâme moral et
social
, le désir de réglementation, de répression et de
artistiques restent d’ailleurs assez indifférents en général au côté
social
et moral de l’art. L’ancienne critique dogmatique
rpe, Nisard ou Brunetière, la critique qui fixait des étalons moraux,
sociaux
, littéraires et qui reconnaissait aux œuvres plus
rarement œuvre vivante. D’un autre côté les conditions politiques et
sociales
modernes ne favorisent pas beaucoup l’inspiration
ait que la littérature pourrait trouver dans les nouvelles conditions
sociales
des causes de renouvellement, que le théâtre, la
ées, des mœurs, du langage, du costume, de tous les aspects de la vie
sociale
ne sont pas de nature à esthétiser le spectacle d
’art que s’accuse le conflit entre la morale qui représente l’intérêt
social
et l’individualisme esthétique qui fait abstracti
t l’individualisme esthétique qui fait abstraction des considérations
sociales
et morales. En ce sens, la théorie de l’art pour
rêveur oisif et contemplatif, oublieux des tâches et des obligations
sociales
, appel à la liberté de la passion et à la joie de
à des idées étrangères : idée de vérité, idée du bien, idée d’utilité
sociale
et de sociabilité. C’est ainsi que pour les moral
e et qu’elle exprime. Elle vaut uniquement comme moyen d’enseignement
social
et d’amélioration sociale. — Pour Guyau, la beaut
e vaut uniquement comme moyen d’enseignement social et d’amélioration
sociale
. — Pour Guyau, la beauté se définit en fonction d
n morale et de solidarité accrue. — Avec Tolstoï, la thèse morale et
sociale
s’exagère jusqu’au mysticisme et produit toutes s
u, l’art est le grand trait d’union des âmes ; il est une bénédiction
sociale
avant d’être une joie individuelle. Il est le ser
ividualiste sépare les genres51 et n’attribue à l’art aucune fonction
sociale
ni morale. Loin de demander à l’œuvre d’art d’émo
la morale. — C’est que l’art classique n’a pas la même signification
sociale
et morale que l’art romantique ou que l’art décad
représente ainsi, à certains égards, une volonté d’unité esthétique,
sociale
et morale, une volonté d’obéissance à l’ordre éta
P. Bourget à propos de Baudelaire54, une diminution de la solidarité
sociale
; une dissociation des éléments sociaux, une volo
e diminution de la solidarité sociale ; une dissociation des éléments
sociaux
, une volonté d’indépendance, de différence indivi
sante, est par contre funeste à la santé et à la force de l’organisme
social
. Le sentiment et la volonté de différenciation se
du même coup, supprimer, pour soi du moins, les obligations du pacte
social
? Pourquoi en effet respecterions-nous ce pacte,
vec lui. La culture esthétique se pose en adversaire de la solidarité
sociale
. Aussi bien le fait que les moralistes convient l
ennemies de notre nature : personnalité, sociabilité. L’appel à l’art
social
prouve que l’art est et reste en grande partie in
aliste et qu’il contient, quoi qu’on fasse, un ferment d’indiscipline
sociale
et d’indépendance individuelle. 39. Guyau peut
peut être regardé comme le représentant le plus net de la conception
sociale
de l’art. « L’art, d’après Guyau, est social à tr
us net de la conception sociale de l’art. « L’art, d’après Guyau, est
social
à trois points de vue différents : par son origin
à la Zola qui semble plutôt l’expression esthétique d’un déterminisme
social
annihilant l’individu. 54. Essai de psychologie
Chapitre I. La quantité des unités
sociales
: nombre, densité, mobilité Si l’on veut méthod
nsera-t-on peut-être : la quantité des éléments n’est, dans les êtres
sociaux
comme dans tous les êtres composés, qu’un phénomè
blablement capable de modifier jusqu’aux fondements de l’organisation
sociale
. De fait, si l’influence du nombre des individus
ombre des individus associés sur les différentes formes de l’activité
sociale
n’a pas souvent été systématiquement étudiée52, e
e, c’est sur le droit qu’on a aisément aperçu l’action de la quantité
sociale
. L’accroissement du nombre des familles, suivant
avaient, plus ou moins vague, le sentiment qu’à une certaine quantité
sociale
certaines qualités étaient liées. Et, en effet, l
tes observations qui prouvent suffisamment l’influence de la quantité
sociale
non pas seulement sur la façon dont les hommes ré
** Entre l’expansion de l’égalitarisme et l’extension des groupements
sociaux
qu’il pénètre il semble bien qu’il y ait, en effe
ndividus. Une nécessité supérieure, dit M. Tarde 59, pousse le cercle
social
, quel qu’il soit, à s’accroître sans cesse. Et il
e se retrouvent pas toutes au point de départ de tous les groupements
sociaux
. On ne voit pas qu’une tendance à l’accroissement
alités. Tous les historiens ont noté l’étroitesse du cercle de la vie
sociale
pendant cette période62 : la féodalité « isole »
iment une fois créé, vivant et agissant, ne modifie-t-il pas la forme
sociale
qui a participé à sa création ? — Ce que nous pou
moins près de l’égalitarisme. Ce serait oublier que la seule quantité
sociale
qui nous importe est celle qui a pour effet d’aug
rs unités. Il faut, pour que leur nombre puisse influer sur les idées
sociales
, que les membres nombreux d’un même État réagisse
ociété hindoue de posséder ces puissants multiplicateurs des contacts
sociaux
qui sont les villes. « De tout temps les villes o
ans les villes seules qu’un grand nombre d’individus vivent d’une vie
sociale
intense ; dans les villes seules l’échange des se
villes un mauvais esprit. » Parce que l’accroissement de la quantité
sociale
a pris dans les sociétés modernes la forme de la
unités de franchir plus d’espace en moins de temps, c’est la mobilité
sociale
. Par là se trouve effectivement décuplée la densi
vrai que c’est la quantité, la complexité et la variété des contacts
sociaux
qui nous importent, quel compte ne devons-nous pa
la sociologie ne doit pas négliger les mouvements mêmes des éléments
sociaux
: toutes choses égales d’ailleurs, la quantité so
s des éléments sociaux : toutes choses égales d’ailleurs, la quantité
sociale
augmente à proportion de leur mobilité. Si donc,
ir, il existe un certain rapport entre l’accroissement de la quantité
sociale
et le succès des idées égalitaires, il n’est pas
x espaces qu’elles recouvrent, mais (ce qui importe en effet à la vie
sociale
) aux temps qu’il faut pour les parcourir, nous vo
avons le droit de conclure que nulle part le rendement de la quantité
sociale
n’a été ou n’est plus considérable que dans la ci
rt est plus qu’une coïncidence, et que l’accroissement de la quantité
sociale
est au moins l’une des conditions du développemen
ire ceci. Si le nombre des individus associés doit agir sur les idées
sociales
, c’est d’abord, pensera-t-on, par l’intermédiaire
rnement, de l’augmentation du nombre des gouvernés. Comme la quantité
sociale
modifie sensiblement les procédés du commerce et
notre thèse ? N’est-il pas reconnu que l’accroissement de la quantité
sociale
a pour principal effet de gêner le libre jeu des
membres du souverain continuassent à exercer leurs droits, que la vie
sociale
fût à chaque instant arrêtée, et toute affaire ce
tant avec l’idéal démocratique qu’avec l’accroissement de la quantité
sociale
. Lorsque vous établissez entre l’un et l’autre un
de l’État. D’un autre côté la plus grande facilité des communications
sociales
, si elle favorise les progrès de la centralisatio
l’esprit des démocraties modernes les anime. Il manque à leurs idées
sociales
une maîtresse pièce de l’égalitarisme tel que nou
ence personnelle n’est plus qu’un élément imperceptible de la volonté
sociale
qui imprime au gouvernement sa direction, se repl
affaires personnelles, appelait l’individualisme. L’action des formes
sociales
est souvent aidée, ainsi, par d’autres forces qui
n de l’individualisme que ces idées supposent. D’ailleurs, les formes
sociales
n’agissent pas seulement ni même principalement s
s acteurs et spectateurs, Quoi d’étonnant dès lors à ce que ce milieu
social
dans lequel nous naissons, vivons et nous mouvons
s paroles ? Que vous vous rendez compte que des phénomènes proprement
sociaux
, comme le fait d’être interné, avec des camarades
ivant lesquelles se forment nos idées, l’accroissement de la quantité
sociale
est fait pour habituer notre esprit au respect de
t-il pas vraisemblable, dès lors, que l’élargissement réel des formes
sociales
favorise cet élargissement idéal des concepts soc
éel des formes sociales favorise cet élargissement idéal des concepts
sociaux
? Penser l’humanité, c’est se représenter plus ou
, devançant les temps, est capable de franchir les bornes des milieux
sociaux
les plus étroits ; mais pour que l’idée conçue, d
même. Estime-t-on trop haut, les mille actions incessantes des formes
sociales
si l’on conclut que cette « universalité », propr
la croissance du « sentiment de l’individualité ». Quand les concepts
sociaux
s’élargissent ainsi, la moralité tend à se défini
res deviennent les fins intimes. Le même accroissement de la quantité
sociale
qui érige, au-dessus de tous les classements part
u’il s’agit de comparer. En ce sens le grand nombre même des éléments
sociaux
nous pousse naturellement à leur réserver, avant
r un autre biais, l’expansion de l’égalitarisme. On sait l’importance
sociale
du « prestige ». Pascal l’avait mesurée d’un coup
tribuer à rehausser, comme les plus diverses à rabaisser la puissance
sociale
du prestige. — Or, parmi celles qui le déprécient
e démonétisent, ne faut-il pas compter la seule quantité des rapports
sociaux
? Un homme que nous coudoyons journellement, avec
ésente des hommes à chaque moment nouveaux, brouille les distinctions
sociales
en même temps que les distinctions locales. En ce
Mais, par l’intermédiaire des formes nouvelles qu’elle donne à la vie
sociale
, elle contribue, à sa façon, à l’évolution des id
sous quelque aspect qu’on la considère, l’augmentation de la quantité
sociale
semble bien faite pour conduire les esprits, par
national de sociologie, I, 1895 ; Durkheim, De la Division du travail
social
, 1893. 53. Cité par Laveleye, De la propriété et
n). 54. J. Lemaître, Les Contemporains, I, p. 152. 55. La Logique
sociale
, 1895, p. 319 (F. Alcan). 56. Les Mœurs religie
ique sociale, 1895, p. 319 (F. Alcan). 56. Les Mœurs religieuses et
sociales
de l’Extrême-Orient, 1885, p. 80. 57. On Libert
iquité, II, p. 70. 82. Rousseau en fait la remarque dans le Contrat
social
, II, chap. IX. 83. V. d’Avenel, Le Mécanisme de
à la fois indissolublement liées et irréductiblement hostiles : l’âme
sociale
et l’âme individuelle. Nous sentons très bien ces
aux se persuade à lui-même qu’il obéit à une préoccupation de justice
sociale
, qu’il poursuit un idéal de sociabilité supérieur
par contre, tel autre qui prétend ou qui croit même poursuivre un but
social
, un idéal politique et moral supérieur, ne recher
ntraintes, des tyrannies et des hypocrisies inséparables de toute vie
sociale
(Vigny par exemple). L’antinomie peut, en second
ère, entre deux types de tempérament : le tempérament ou le caractère
social
(ou grégaire) et le caractère individualiste. Cet
aractère individualiste. Cette différence n’est pas l’effet de la vie
sociale
et, de même, elle résiste à l’expérience de la vi
de la vie sociale et, de même, elle résiste à l’expérience de la vie
sociale
. Car la marque d’un véritable caractère est l’imp
olution qui consiste à considérer l’homme comme un être naturellement
social
. C’est la solution de Guyau et en général des soc
t de lui-même qu’ait été cet égoïsme. Les transgressions à la coutume
sociale
, pour rares qu’elles fussent, ne devaient pas êtr
sentons très bien les deux âmes rivales : l’âme individuelle et l’âme
sociale
, s’opposer en nous. Et leur antagonisme ne semble
plus qu’elle ne l’a fait jamais, l’âme individuelle s’oppose à l’âme
sociale
. L’individu regimbe rentre le groupe, se cabre co
é entre l’individu et la société, du moins, selon ce philosophe, le «
social
» est d’un autre ordre que le psychologique. Il o
airement, et reste toujours plus ou moins réfractaire à la discipline
sociale
: il ne peut la sentir sans regimber contre elle
selon lui, dans les âmes des individus, l’expérience des contraintes
sociales
et de la toute-puissance de la société. L’impermé
aments individualistes, l’expérience des contraintes et des sanctions
sociales
, loin de provoquer la résignation et l’obéissance
tion plus modeste de M. Durkheim obtenue par la vertu des contraintes
sociales
, des religions et de la morale sociologique. C’es
dans la société. En nous l’âme individuelle subsiste à côté de l’âme
sociale
. La pression sociale, si écrasante ou si habile e
nous l’âme individuelle subsiste à côté de l’âme sociale. La pression
sociale
, si écrasante ou si habile et astucieuse qu’elle
ce de désordre et de mal. Elle proclame la nécessité d’une discipline
sociale
rationnelle. Ce rationalisme sociologique et mora
t rationalisme sociologique et moral est une expression de la volonté
sociale
d’un groupe ; une affirmation de la domination de
physiologique. Il ne considère plus l’individuation comme un produit
social
, comme un résultat d’un certain degré de différen
un résultat d’un certain degré de différenciation et de complication
sociales
; mais bien plutôt comme une idiosyncrasie native
nelle, tout dogmatisme sociologique et moral au nom duquel la volonté
sociale
s’arrogerait le droit d’imposer son autorité aux
ellement à déployer sa force, à épanouir, sans souci des conséquences
sociales
, ses tendances quelles qu’elles soient. Aussi bie
s du même coup supprimer, pour soi du moins, les obligations du pacte
social
? Pourquoi en effet respecterions-nous ce pacte s
t négatif et destructif. Il représente une pure attitude d’abstention
sociale
ou de révolte antisociale, une mise en théorie de
issance et de l’insoumission, un mépris philosophique des conventions
sociales
, de la morale, du droit, du pacte social tout ent
losophique des conventions sociales, de la morale, du droit, du pacte
social
tout entier. Il y a enfin un autre individualisme
e compatible, au moins dans une certaine mesure avec l’idée d’un lien
social
et d’une culture humaine. C’est l’individualisme
ns l’individualisme aristocratique, n’est pas celui qui nie tout lien
social
et toute culture ; c’est celui qui résume en lui
à l’autorité, autrefois l’autorité religieuse ; maintenant l’autorité
sociale
, le point d’aboutissement logique de cette morale
e, le point d’aboutissement logique de cette morale est un mysticisme
social
, une religiosité sociale qui divinise la société
ent logique de cette morale est un mysticisme social, une religiosité
sociale
qui divinise la société et invite l’individu à s’
incliner devant elle comme devant le moderne Jéhovah. À ce mysticisme
social
, l’individualisme, soit uniciste, soit aristocrat
dividualisme, soit uniciste, soit aristocratique, oppose son athéisme
social
, son impiété sociologique, son irrespect des idol
n athéisme social, son impiété sociologique, son irrespect des idoles
sociales
: irrespect fondé sur un sentiment profond de l’i
individualités supérieures sont sacrifiées aux médiocrités de la vie
sociale
qui les entoure. L’homme supérieur, d’ailleurs, n
’individualisme aristocratique s’achève logiquement par le pessimisme
social
, par le sentiment d’un conflit où l’individualité
de la pensée individualiste. Stirner est un athée absolu dans l’ordre
social
et moral comme dans l’ordre religieux. Stendhal e
en Jéhovah. Nietzsche déprécie les valeurs chrétiennes et les valeurs
sociales
modernes qui en procèdent. Gobineau déprécie comm
Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types
sociaux
Puisqu’un fait social ne peut être qualifié de
Règles relatives à la constitution des types sociaux Puisqu’un fait
social
ne peut être qualifié de normal ou d’anormal que
eut être qualifié de normal ou d’anormal que par rapport à une espèce
sociale
déterminée, ce qui précède implique qu’une branch
ion de ces espèces et à leur classification. Cette notion de l’espèce
sociale
a, d’ailleurs, le très grand avantage de nous fou
attributs généraux de la nature humaine que découle toute l’évolution
sociale
. Pour les premiers, par conséquent, l’histoire n’
et pour le genre humain tout entier. Il semblait donc que la réalité
sociale
ne pouvait être l’objet que d’une philosophie abs
idéal, de l’humanité, il y a des intermédiaires : ce sont les espèces
sociales
. Dans l’idée d’espèce, en effet, se trouvent réun
a pensée scientifique. C’est pour avoir méconnu l’existence d’espèces
sociales
que Comte a cru pouvoir représenter le progrès de
distinctes49 ». C’est qu’en effet, s’il n’existe qu’une seule espèce
sociale
, les sociétés particulières ne peuvent différer e
moins parfaitement l’humanité. Si, au contraire, il existe des types
sociaux
qualitativement distincts les uns des autres, on
quel côté il faut chercher les propriétés caractéristiques des types
sociaux
. Nous savons, en effet, que les sociétés sont com
la suite, que c’est d’eux que dépendent les faits généraux de la vie
sociale
. D’autre part, comme ils sont d’ordre morphologiq
comme ils sont d’ordre morphologique, on pourrait appeler Morphologie
sociale
la partie de la sociologie qui a pour tâche de co
la sociologie qui a pour tâche de constituer et de classer les types
sociaux
. On peut même préciser davantage le principe de c
pencer a fort bien compris que la classification méthodique des types
sociaux
ne pouvait avoir d’autre fondement. « Nous avons
it avoir d’autre fondement. « Nous avons vu, dit-il, que l’évolution
sociale
commence par de petits agrégats simples ; qu’elle
n’est pas facile de dire avec exactitude à quel moment l’organisation
sociale
est assez rudimentaire pour être qualifiée de sim
ie ailleurs54, répond exactement à cette définition. C’est un agrégat
social
qui ne comprend et n’a jamais compris dans son se
se pas y avoir de société plus simple ; c’est le protoplasme du règne
social
et, par conséquent, la base naturelle de toute cl
par une répétition de hordes. Quand la horde devient ainsi un segment
social
au lieu d’être la société tout entière, elle chan
arde les mêmes traits constitutifs. Le clan est, en effet, un agrégat
social
qui ne se résout en aucun autre, plus restreint.
n ; puis, elles ne constituent pas, à parler exactement, des segments
sociaux
parce qu’elles ne sont pas des divisions politiqu
et à faire de celle-ci la souche d’où sont sorties toutes les espèces
sociales
. Une fois posée cette notion de la horde ou socié
point d’appui nécessaire pour construire l’échelle complète des types
sociaux
. On distinguera autant de types fondamentaux qu’i
férentes, situées inégalement haut sur l’arbre généalogique des types
sociaux
, se réunissent de manière à former une espèce nou
sorbées dans la masse totale. On comprend en effet que les phénomènes
sociaux
doivent varier, non pas seulement suivant la natu
que le lecteur s’est peut-être posée en nous voyant parler d’espèces
sociales
comme s’il y en avait, sans en avoir directement
léments composants sont peu nombreux ; ce qui est le cas des segments
sociaux
. La gamme des combinaisons possibles est donc fin
u moins, doivent se répéter. Il se trouve ainsi qu’il y a des espèces
sociales
. Il reste, d’ailleurs, possible que certaines de
enre que l’espèce ne compte qu’un individu56. Il y a donc des espèces
sociales
pour la même raison qui fait qu’il y a des espèce
ment définis et peuvent être déterminés avec précision. Dans le règne
social
, cette cause interne leur fait défaut. Ils ne peu
ple. » (Ibid., 135, 136.) 53. Ibid., 136. 54. Division du travail
social
, p. 189. 55. Toutefois il est vraisemblable que
th of the Moral Instinct), et par Steinmetz (Classification des types
sociaux
in Année sociologique, III, p. 43-147). Néanmoins
problème posé dans ce chapitre. On y trouve classées, non des espèces
sociales
, mais, ce qui est bien différent, des phases hist
sation politique ; il ne laissera pas d’appartenir à une autre espèce
sociale
que la France et l’Allemagne. Ajoutons que ces te
que la plus complète et la plus élevée est une émotion d’un caractère
social
; que l’art, tout en conservant son indépendance,
nsistera, selon toute probabilité, dans la constitution de la science
sociale
et dans son hégémonie par rapport à des études qu
iologique », une extension à l’univers et à son principe des rapports
sociaux
qui relient les hommes, un effort, en un mot, pou
Guyau, la métaphysique même est une expansion de la vie, et de la vie
sociale
: c’est la sociabilité s’étendant au cosmos, remo
it plusieurs vies en une seule est foncièrement social1. Le caractère
social
de la morale est plus manifeste encore. Tandis qu
des actions vers un même but. C’est ce qu’on peut appeler la synergie
sociale
. Guyau n’absorbait point la morale entière dans l
nces rudimentaires ; d’où il suit que la vie individuelle, étant déjà
sociale
par la synergie qu’elle réalise entre nos puissan
ctueux de l’hérédité acquise par une hérédité nouvelle2. Mais l’union
sociale
à laquelle tendent la métaphysique, la morale, la
des sensations et des sentiments ; il faut, pour assurer la synergie
sociale
, produire la sympathie sociale : c’est le rôle du
ts ; il faut, pour assurer la synergie sociale, produire la sympathie
sociale
: c’est le rôle du grand art, de l’art considéré
s instruments ou des voix. Aussi tout art est-il un moyen de concorde
sociale
, et plus profond peut-être encore que les autres
aractère à la fois plus intense et plus expansif, par conséquent plus
social
: — « La solidarité sociale est le principe de l’
ense et plus expansif, par conséquent plus social : — « La solidarité
sociale
est le principe de l’émotion esthétique la plus h
es sensations et des sentiments supérieurs, c’est-à-dire la sympathie
sociale
que l’art produit, doit s’étendre au groupe d’hom
tion de la vie4. » Le principe de la vie « la plus intense et la plus
sociale
» se retrouve donc partout. Vie intense, en effet
ec lesquels nous pouvons entrer en société6. » Le génie et son milieu
social
, dont les rapports ont tant préoccupé les esthéti
r les sociétés, ou parfois, au contraire, leurs effets de dissolution
sociale
. « Sorti de tel ou tel milieu, le génie est un cr
r avec les individus qu’il nous représente, s’adresse ainsi aux côtés
sociaux
de notre être ; il doit donc aussi nous représent
; il doit donc aussi nous représenter ses personnages par leurs côtés
sociaux
. » Le héros en littérature est avant tout un être
leurs côtés sociaux. » Le héros en littérature est avant tout un être
social
: « soit qu’il défende, soit même qu’il attaque l
aust, Werther, Balthazar Claëtz. En outre il est des types proprement
sociaux
, qui ont pour but de représenter l’homme d’une ép
x de Guyau la règle suprême . de l’art, c’est cette qualité morale et
sociale
par excellence : la sincérité ; si donc il attach
rt quelque chose de concentré en soi et d’isolé, non d’expansif et de
social
, car la société humaine ne saurait s’intéresser à
e donne le sentiment que l’existence individuelle et même l’existence
sociale
n’est pas un piétinement sur place, mais une asce
l’être le plus humble. C’est donc surtout par des raisons morales et
sociales
que doit s’expliquer, — et aussi se régler, — l’i
de la sociabilité et le maintien en leur pureté de tous les instincts
sociaux
. D’abord, « une société plus nombreuse est aussi
te, ou la société à venir, et, dans ces diverses sociétés, tel groupe
social
plutôt que tel autre. » Il est même des littératu
ès de sociabilité artistique aboutit à l’affaiblissement même du lien
social
et moral ». Un dernier danger auquel l’art est ex
lution de la nature non de la dénaturer. VII. — Un fait littéraire et
social
dont Guyau signale l’importance, c’est le dévelop
ue. » M. Zola, avec Balzac, voit avec raison dans le roman une épopée
sociale
: « Les œuvres écrites sont des expressions socia
roman une épopée sociale : « Les œuvres écrites sont des expressions
sociales
, pas davantage ; la Grèce héroïque écrit des épop
eurs rapports avec le caractère qui les a produites et avec le milieu
social
ou naturel où elles se manifestent. Le roman psyc
let que s’il aboutit, dans une certaine mesure, à des généralisations
sociales
et humaines. Le vrai roman réunit donc en lui tou
ssentiel de la poésie et du drame, de la psychologie et de la science
sociale
; c’est « de l’histoire condensée et systématisée
aujourd’hui, plus que] tous les autres, la prétention d’être un roman
social
. Mais, si la vraie sociabilité des sentiments est
t précisément qu’ils ont voulu peindre les hommes dans leurs rapports
sociaux
; c’est qu’ils ont fait surtout des romans « soci
u’ils ont fait surtout des romans « sociologiques », et que le milieu
social
, examiné non dans les apparences extérieures, mai
, il ne faut pas exagérer cette part de la compétition dans relations
sociales
: « il y a aussi, de tous côtés, coopération. Et
II. — Après avoir constaté l’introduction des idées philosophiques et
sociales
dans le roman, Guyau nous la montre dans la poési
plus en plus la religion. » Voilà pourquoi le sentiment d’une mission
sociale
et religieuse de l’art a caractérisé tous les gra
a été dans notre siècle tout animée d’idées philosophiques, morales,
sociales
. Guyau, pour le montrer, passe en revue les grand
-neuvième siècle : Victor Hugo. Avec Hugo, la poésie devient vraiment
sociale
en ce qu’elle résume et reflète les pensées et se
On pourrait extraire de V. Hugo une doctrine métaphysique, morale et
sociale
». Il ne s’ensuit point sans doute que ce fût un
ances, ses folies, ses hontes mêmes, offre un certain danger moral et
social
qu’il ne faut pas méconnaître : « tout ce qui est
de l’art au point de vue sociologique, — nous ne disons pas seulement
social
, car ce n’est pas simplement l’influence réciproq
ce n’est pas simplement l’influence réciproque de l’art et du milieu
social
que Guyau a étudiée : il a proposé une conception
pales formes. Guyau attachait d’autant plus d’importance au caractère
social
et à l’influence sociale de fart qu’il considérai
chait d’autant plus d’importance au caractère social et à l’influence
sociale
de fart qu’il considérait les religions comme des
ndront un jour les initiateurs des masses, les prêtres d’une religion
sociale
sans dogme. « C’est le propre du vrai poète que d
d’égoïste. Le sentiment, avec son caractère communicatif et vraiment
social
, deviendra l’homme même, sa plus haute et dernièr
, n’en deviendra l’expression véritable et n’acquerra toute sa valeur
sociale
que s’il a pour objet de rendre frappants, en les
Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait
social
? Avant de chercher quelle est la méthode qui c
nt de chercher quelle est la méthode qui convient à l’étude des faits
sociaux
, il importe de savoir quels sont les faits que l’
peu qu’ils présentent, avec une certaine généralité, quelque intérêt
social
. Mais, à ce compte, il n’y a, pour ainsi dire, pa
our ainsi dire, pas d’événements humains qui ne puissent être appelés
sociaux
. Chaque individu boit, dort, mange, raisonne et l
que ces fonctions s’exercent régulièrement. Si donc ces faits étaient
sociaux
, la sociologie n’aurait pas d’objet qui lui fût p
e et c’est à eux que doit être donnée et réservée la qualification de
sociaux
. Elle leur convient ; car il est clair que, n’aya
etc. D’autre part, c’est à eux seuls qu’elle convient ; car le mot de
social
n’a de sens défini qu’à condition de désigner uni
signifie notre définition. On sait, d’ailleurs, que toute contrainte
sociale
n’est pas nécessairement exclusive de la personna
uées, on pourrait, d’après ce qui précède, croire qu’il n’y a de fait
social
que là où il y a organisation définie. Mais il es
le même ascendant sur l’individu. C’est ce qu’on appelle les courants
sociaux
. Ainsi, dans une assemblée, les grands mouvements
ul. Aussi, une fois que l’assemblée s’est séparée, que ces influences
sociales
ont cessé d’agir sur nous et que nous nous retrou
confirmer par une expérience caractéristique cette définition du fait
social
, il suffit d’observer la manière dont sont élevés
ructifs, c’est que l’éducation a justement pour objet de faire l’être
social
; on y peut donc voir, comme en raccourci, de que
ous les instants que subit l’enfant, c’est la pression même du milieu
social
qui tend à le façonner à son image et dont les pa
ement que répètent tous les individus ne sont pas pour cela des faits
sociaux
. Si l’on s’est contenté de ce caractère pour les
nts et nombreux que nous venons de rappeler, pour prouver que le fait
social
est distinct de ses répercussions individuelles.
spensable de procéder à cette opération, si l’on veut dégager le fait
social
de tout alliage pour l’observer à l’état de puret
à une natalité plus ou moins forte, etc. Ce sont évidemment des faits
sociaux
. Au premier abord, ils semblent inséparables des
un certain état de l’âme collective. Voilà ce que sont les phénomènes
sociaux
, débarrassés de tout élément étranger. Quant à le
Quant à leurs manifestations privées, elles ont bien quelque chose de
social
, puisqu’elles reproduisent en partie un modèle co
à respecter. Or il est à noter que l’immense majorité des phénomènes
sociaux
nous vient par cette voie. Mais alors même que le
omènes sociaux nous vient par cette voie. Mais alors même que le fait
social
est dû, en partie, à notre collaboration directe,
iologie. Il ne comprend qu’un groupe déterminé de phénomènes. Un fait
social
se reconnaît au pouvoir de coercition externe qu’
il y a aussi des manières d’être collectives, c’est-à-dire des faits
sociaux
d’ordre anatomique ou morphologique. La sociologi
que nous avons énumérés comme présentant le signe distinctif du fait
social
une catégorie de plus ; et, comme cette énumérati
ts de structure les plus caractérisés à ces libres courants de la vie
sociale
qui ne sont encore pris dans aucun moule défini.
il peut y avoir intérêt à réserver le nom de morphologiques aux faits
sociaux
qui concernent le substrat social, mais à conditi
le nom de morphologiques aux faits sociaux qui concernent le substrat
social
, mais à condition de ne pas perdre de vue qu’ils
e définition comprendra donc tout le défini si nous disons : Est fait
social
toute manière de faire, fixée ou, non, susceptibl
vec la même intensité. 13. On voit combien cette définition du fait
social
s’éloigne de celle qui sert de base à l’ingénieux
me jamais ce qu’il y a d’essentiel et de caractéristique dans le fait
social
. Sans doute, tout fait social est imité, il a, co
tiel et de caractéristique dans le fait social. Sans doute, tout fait
social
est imité, il a, comme nous venons de le montrer,
le montrer, une tendance à se généraliser, mais c’est parce qu’il est
social
, c’est-à-dire obligatoire. Sa puissance d’expansi
ais la conséquence de son caractère sociologique. Si encore les faits
sociaux
étaient seuls à produire cette conséquence, l’imi
Nous nous sommes demandé quelle orientation devaient donner aux idées
sociales
le nombre et le rapprochement, les ressemblances
é. La sociologie biologique n’avait de regards que pour ces « corps »
sociaux
qui seuls paraissent naître et se développer à la
sont bien des unités, mais synthétiques ; la nature de ces ensembles
sociaux
dépend étroitement des relations réciproques des
nt-elles multiples et entrecroisées ? Nous disons que la complication
sociale
de leur ensemble augmente. Une société est très c
évèle-t-elle quelque rapport entre l’accroissement de la complication
sociale
et le progrès des idées égalitaires ? De tous les
l’absence de différenciation, et par suite l’absence de complication
sociale
. Pour qu’une société soit compliquée, c’est-à-dir
à une seule association. Dire que l’absence d’une division du travail
social
entre groupes spécialisés est le signe distinctif
l’égalitarisme apparaître ; au contraire. La distribution des tâches
sociales
une fois fixée, lorsqu’il est établi qu’une certa
st qu’autre chose est la différenciation, autre chose la complication
sociale
. Si une société ne peut être compliquée sans avoi
infini sans se compliquer jamais. Ainsi, parce qu’une différenciation
sociale
coexiste souvent avec l’esprit anti-égalitaire, n
ne nions pas les rapports de l’esprit égalitaire avec la complication
sociale
: la multiplication des cercles veut être disting
ailleurs, que celle-là entraîne le plus souvent celle-ci. Les cercles
sociaux
ne sauraient guère se multiplier à l’infini en se
ent groupés, et changeant de costumes suivant les situations. L’unité
sociale
peut faire partie de plusieurs organisations à la
rences qui séparent la spécialisation biologique de la spécialisation
sociale
. Tandis que le progrès biologique, sauf exception
cellules une fois spécialisées à un certain organe unique, le progrès
social
permet aux hommes de participer, pour la satisfac
s des cités antiques y manièrent et remanièrent sans trêve la matière
sociale
, de telle sorte que les rapports de ses éléments
r des cadres nouveaux ; ils voulaient non pas enchevêtrer deux ordres
sociaux
, mais substituer l’un à l’autre. Mais on sait l’i
des compromis s’instituent, qui ont pour conséquence la complication
sociale
. Par exemple, la loi renouvelée laissera valoir,
t, pour les objets ou sous les prétextes les plus divers, des chaînes
sociales
de toutes sortes. L’histoire du développement des
ois aussi antique et aussi ample que l’Empire romain, la complication
sociale
ne pouvait manquer d’être grande. Qu’elle doive ê
lois. Un règlement qui résiste ouvertement à la pression des besoins
sociaux
est tourné, ou fléchit. Déjà certaines réformes d
leurs tendances premières, laissent apercevoir le progrès des forces
sociales
contre lesquelles elles ne peuvent lutter. Les Ét
s englobent, de leur interdire, au moins pratiquement, toute relation
sociale
avec le dehors, de s’opposer par suite à la compl
, rendant chaque jour plus difficiles les mélanges et les croisements
sociaux
, limiterait, bien loin qu’elle le favorise, le pr
és des hommes, si l’on considérait comme seuls importants pour la vie
sociale
les groupements d’ordre économique. L’homme ne se
profession. D’une manière générale, le perfectionnement de l’activité
sociale
entraîne, en même temps que la multiplication des
nous entraîne vers l’égalitarisme, l’accroissement de la complication
sociale
— accompagne aussi le progrès de notre civilisati
! Il nous reste à en rechercher l’explication psychologique. La forme
sociale
dont nous venons d’établir la réalité peut, d’abo
es idées une influence indirecte, par l’intermédiaire d’autres formes
sociales
qu’elle provoque et dont l’influence nous est déj
e-t-elle pas à modifier, soit la quantité, soit la qualité des unités
sociales
dans un sens favorable à l’égalitarisme ? Par exe
omérés, les contacts se multiplient, c’est-à-dire pour que la densité
sociale
augmente. On pourrait donc dire que la complicati
ntrent pas deux fois absolument les mêmes. — Et ainsi la complication
sociale
, aidant au raffinement des différences en même te
t, à ces influences déjà analysées, les caractères propres à la forme
sociale
que nous venons de définir. Si les ressemblances
érêts ou les sentiments qu’ils servent, est d’élargir ainsi les idées
sociales
. En ce sens, l’humanisme de la Renaissance, créan
ïques un groupement nouveau, l’Église catholique instituait une forme
sociale
favorable au libéralisme. Guizot l’observe justem
as seulement la puissance effective de l’individu que la complication
sociale
augmente, mais encore et surtout ses prétentions
fonte incessante des personnalités collectives ». Par la complication
sociale
, « l’individu passe au premier plan de la scène,
unique figure en vif relief. » Comment, d’ailleurs, la complication
sociale
combat directement cette notion de classe, ennemi
airement en chacune d’elles une hiérarchie, des rangs, des situations
sociales
supérieures et inférieures. Il peut donc arriver
e groupe, on peut dire qu’il ne change pas de classe. La complication
sociale
laisserait, de la sorte, la hiérarchie intacte. T
plus habituées que les autres à faire abstraction des classifications
sociales
établies. En fait, dans le temps où celles-ci s’i
s premiers dans l’autre. Le déplacement des points de vue de l’estime
sociale
doit bouleverser les situations, et reporter par
n enfant trouvé peut être roi. En un mot, la diversité des situations
sociales
que l’individu occupe dans des groupements très v
t dans son lent effort pour se déshabituer de mesurer, aux situations
sociales
, la valeur personnelle. L’effet est naturellement
vu, favorable à l’égalitarisme : a fortiori cette mobilité proprement
sociale
, grâce à laquelle les hommes montent et descenden
ne peuvent manquer d’en être ébranlés. Tout ce qui aide à la mobilité
sociale
aide à leur ruine. L’état économique de nos socié
s sont aussi les riches, et, chacun restant à son rang, la hiérarchie
sociale
est comme pétrifiée. On a eu raison de dire en ce
se limitée et objet naturel de monopole. » La vitesse du va-et-vient
social
est ainsi décuplée, On s’habitue dès lors à voir
ça187. D’une manière générale, par le « roulement » même, l’attention
sociale
tend à se reporter des fonctions aux hommes, et l
nsi, par la variété aussi bien que par la multiplicité des situations
sociales
d’un même individu, l’opinion publique est comme
eul mérite personnel son estime des hommes. En résumé la complication
sociale
, multipliant le nombre des associations dont peut
n : « C’est en effet, dans ce siècle et dans notre pays, le phénomène
social
le plus net et le plus général que les progrès in
Tout un chapitre (p. 100-116) traite de l’entrecroisement des cercles
sociaux
. 171. V. Burckhardt, op. cit., passim. 172. Co
gleterre, p. 347 178. Cf. Imbart de la Tour, « L’Évolution des Idées
sociales
au moyen âge », dans les Comptes rendus de l’Acad
s déclaré à maintes reprises que la conscience, tant individuelle que
sociale
, n’était pour nous rien de substantiel, mais seul
s avions dit expressément et répété de toutes les manières que la vie
sociale
était tout entière faite de représentations, on n
cquerra une expérience plus étendue et plus approfondie de la réalité
sociale
. En fait de méthode, d’ailleurs, on ne peut jamai
récisions nouvelles. I La proposition d’après laquelle les faits
sociaux
doivent être traités comme des choses — propositi
que nous assimilions aux réalités du monde extérieur celles du monde
social
. C’était se méprendre singulièrement sur le sens
e reconnaît aux secondes. Nous ne disons pas, en effet, que les faits
sociaux
sont des choses matérielles, mais sont des choses
comme des choses. À plus forte raison en doit-il être ainsi des faits
sociaux
; car la conscience ne saurait être plus compéten
s les avons formés. Mais, d’abord, la majeure partie des institutions
sociales
nous sont léguées toutes faites par les génératio
, de leur domaine scientifique. Il faut qu’en pénétrant dans le monde
social
, il ait conscience qu’il pénètre dans l’inconnu ;
avons véritablement pas ce que sont même les principales institutions
sociales
, comme l’État ou la famille, le droit de propriét
discutée que la précédente : c’est celle qui présente les phénomènes
sociaux
comme extérieurs aux individus. On nous accorde a
n’est composée que d’individus4, il semble au sens commun que la vie
sociale
ne puisse avoir d’autre substrat que la conscienc
t, ce qu’on juge si facilement inadmissible quand il s’agit des faits
sociaux
, est couramment admis des autres règnes de la nat
nt dite, ou science de l’individu mental, et la sociologie. Les faits
sociaux
ne diffèrent pas seulement en qualité des faits p
tera peut-être quelque lumière sur le débat. Que la matière de la vie
sociale
ne puisse pas s’expliquer par des facteurs pureme
lective, elles sont encore plus complètement ignorées. La psychologie
sociale
, qui devrait avoir pour tâche de les déterminer,
aditions populaires, des langues, de quelle façon les représentations
sociales
s’appellent et s’excluent, fusionnent les unes da
a fortiori s’attendre à ce que les lois correspondantes de la pensée
sociale
soient spécifiques comme cette pensée elle-même.
vée. Si donc, comme il est présumable, certaines lois de la mentalité
sociale
rappellent effectivement certaines de celles qu’é
ou telle de ses propositions, pour l’appliquer telle quelle aux faits
sociaux
. Mais la pensée collective tout entière, dans sa
à dire quelques mots de la définition que nous avons donnée des faits
sociaux
dans notre premier chapitre. Nous les faisons con
u dans cette définition préliminaire une sorte de philosophie du fait
social
. On a dit que nous expliquions les phénomènes soc
losophie du fait social. On a dit que nous expliquions les phénomènes
sociaux
par la contrainte, de même que M. Tarde les expli
ait à cette définition de ne pas exprimer tous les caractères du fait
social
et, par suite, de n’être pas la seule possible. I
’on a parfois opposées à la nôtre. On a dit, par exemple, que le fait
social
, c’est « tout ce qui se produit dans et par la so
i la société est ou non la cause d’un fait ou si ce fait a des effets
sociaux
que quand la science est déjà avancée. De telles
mmence. Pour qu’on puisse les utiliser, il faut que l’étude des faits
sociaux
ait été déjà poussée assez loin et, par suite, qu
nscience de ses membres. Ce qu’a de tout à fait spécial la contrainte
sociale
, c’est qu’elle est due, non à la rigidité de cert
ières en chacun de nous. Au contraire, les croyances et les pratiques
sociales
agissent sur nous du dehors : aussi l’ascendant e
formes, le caractère même par lequel nous avons défini les phénomènes
sociaux
. Cette similitude vient simplement de ce que les
est là ce qu’il y a de plus essentiel dans la notion de la contrainte
sociale
. Car tout ce qu’elle implique, c’est que les mani
l’individu joue un rôle dans leur genèse. Mais pour qu’il y ait fait
social
, il faut que plusieurs individus tout au moins ai
as des procédés que l’on préfère employer soit pour classer les types
sociaux
, soit pour distinguer le normal du pathologique.
réserves, notre principe fondamental : la réalité objective des faits
sociaux
. C’est donc finalement sur ce principe que tout r
e pouvait naître que le jour où l’on eut pressenti que les phénomènes
sociaux
, pour n’être pas matériels, ne laissent pas d’êtr
cer au pouvoir illimité qu’il s’est si longtemps attribué sur l’ordre
social
, et, d’autre part, il lui semble que, s’il existe
tre cette proposition, il n’est pas nécessaire de soutenir que la vie
sociale
est faite d’autre chose que de représentations ;
oir coercitif que nous lui attribuons est même si peu le tout du fait
social
, qu’il peut présenter également le caractère oppo
MM. Fauconnet et Mauss. 8. De ce que les croyances et les pratiques
sociales
nous pénètrent ainsi du dehors, il ne suit pas qu
re, sa morale, sa religion, sa technique. Il n’est pas de conformisme
social
qui ne comporte toute une gamme de nuances indivi
ès avoir eu tout d’abord exclusivement le caractère d’une institution
sociale
, d’une force sociale contraignante, le droit est
ord exclusivement le caractère d’une institution sociale, d’une force
sociale
contraignante, le droit est devenu de plus en plu
ée en deux idées secondaires : l’une, l’idée ancienne, celle du droit
social
, consigné dans les codes, garanti par la contrain
on personnelle s’est trouvé en conflit avec le droit comme contrainte
sociale
. Auguste Comte a bien exprimé l’antinomie entre c
idu se tient en état de révolte virtuelle constante contre tout ordre
social
, en état de mécontentement virtuel à l’endroit de
existante. — Et sans doute ces deux idées du droit : l’idée du droit
social
et celle du droit individuel ont des points de co
e contact et réagissent l’une sur l’autre. Le droit comme institution
sociale
n’est pas sans fortifier l’idée du droit individu
out pouvoir de se faire respecter, pouvoir qui suppose une coercition
sociale
. Inversement, l’idée du droit individuel n’est pa
ent, l’idée du droit individuel n’est pas sans influence sur le droit
social
; ce dernier devient moins rigide, moins brutal e
errain dans les consciences et relègue au second plan l’idée du droit
social
, sans toutefois la détruire entièrement. Ainsi, e
toujours provisoires, contestables et révocables. Le conflit du droit
social
et du droit individuel est en perpétuel devenir.
ualisme. Dans l’ancienne conception du droit, l’idée de l’institution
sociale
prime, domine et écrase l’individu de toute sa ha
la vérité n’est pas bonne à faire connaître. Le conflit de l’intérêt
social
, que ce soit l’intérêt de l’État ou l’intérêt de
e ce jugement est de rétablir l’ordre troublé, de sauvegarder la paix
sociale
. Le mot célèbre de Goethe pourrait servir d’épigr
t l’être parce que, quelle qu’elle soit, elle vaut mieux pour l’ordre
social
que l’absence de jugement qui laisserait se perpé
devant la loi ». Comme si les inégalités naturelles et les inégalités
sociales
ne rendaient pas évidemment utopique l’égalité de
s » non d’après leur psychologie individuelle, mais d’après leur rang
social
, leur parenté ou leurs relations98. Tout droit e
ations98. Tout droit est un droit de classe. Il protège la catégorie
sociale
dans l’intérêt de laquelle il est fait et refuse
familial protège les gens mariés ; il traite le mariage comme un acte
social
, non comme un acte individuel. C’est pourquoi l’u
es lois les plus libérales, celles qui semblent relâcher quelque lien
social
(par exemple la loi du divorce) affirment encore
à la loi, au mariage en tant que lien légal, à toutes les puissances
sociales
. Le droit nouveau qu’apportera l’avènement du qua
umons l’antinomie juridique. Elle oppose le droit individuel au droit
social
; le sentiment de la justice, tel qu’il s’exprime
ience de l’individu à l’idée de la justice considérée du point de vue
social
, idée qui se ramène à celle du maintien de l’ordr
on du droit. Les contraintes juridiques, comme les autres contraintes
sociales
, se déplacent plutôt qu’elles ne disparaissent ;
mœurs : il les suit. » Mais les mœurs sont elles-mêmes une contrainte
sociale
, aussi tyrannique et parfois plus tyrannique pour
e fait comme le droit ancien, qu’affirmer la suprématie de la volonté
sociale
sur la volonté individuelle. Aucune évolution du
prouvé par les consciences individuelles, mais de sauvegarder l’ordre
social
. 96. A. France, Le Puits de Sainte-Claire, « L’
. L’une sociologique qui insiste sur la part prépondérante du facteur
social
dans la formation et l’évolution de nos sentiment
la sensibilité de chaque individu un fond irréductible aux influences
sociales
et qui conclut de là à l’impossibilité de réduire
s. Les sociologues s’efforcent de mettre en lumière le rôle du milieu
social
et de l’éducation dans la formation de nos sentim
nsibilités individuelles est en grande partie fonction de l’évolution
sociale
. Plus les causes de différenciation sociale se mu
e fonction de l’évolution sociale. Plus les causes de différenciation
sociale
se multiplient, plus les sensibilités se particul
inement des sensibilités individuelles. Mais à côté de ces influences
sociales
, il faut faire une place au principe d’individuat
ystème de catégories imposées a priori à l’individu par la conscience
sociale
. Dès lors, affirmer la primauté de la raison sur
est affirmer du même coup la primauté et la prépondérance de l’esprit
social
sur l’âme individuelle. L’intellectualisme est un
ême, plusieurs caractères réfractaires ou antinomiques aux influences
sociales
. D’abord l’unicité et l’incommunicabilité du sent
nce individuelle (par le mot qui en est l’expression impersonnelle et
sociale
) n’est aussi frappant que dans les phénomènes du
tions qu’il lui procure ; elle agit en lui, en tant qu’il est un être
social
, comme un principe éternel d’insatisfaction et de
emander si ce sentiment d’insatiabilité n’est pas en partie d’origine
sociale
et on peut contester qu’il plaide en faveur de l’
seraient certainement pas plus satisfaits à l’état isolé qu’à l’état
social
. Ce sont les satisfactions mêmes que nous recevon
et moins délicats. Les satisfactions qui lui sont données par l’état
social
actuel ne viendraient même pas à son imagination.
de notre nature, indépendante de toute forme et de toute combinaison
sociale
. Et c’est cette loi, exprimée par le Faust de Goe
sociologiques, tous les Paradis humanitaires rêvés par les optimistes
sociaux
. Ici, le sentiment d’insatiabilité se retourne co
nferme en lui un ferment de critique infinie contre toutes les formes
sociales
et tous les agencements sociaux. Un autre caractè
que infinie contre toutes les formes sociales et tous les agencements
sociaux
. Un autre caractère de la sensibilité humaine est
particulièrement ceux qui, dans la société, représentent la tendance
sociale
, sociologues, moralistes, éducateurs s’efforcent
la discordance de nos affections et de nos passions soit par un ordre
social
artificiel capable d’harmoniser du dehors nos dés
ns favorisée par l’état de discorde et d’incohérence des institutions
sociales
, par ce que les sociologues appellent le manque d
ociales, par ce que les sociologues appellent le manque d’intégration
sociale
. Et dans la mesure où elle dépend de ces causes e
sociale. Et dans la mesure où elle dépend de ces causes et conditions
sociales
, on peut admettre aussi que cette désharmonie peu
e aussi que cette désharmonie peut être diminuée par une organisation
sociale
meilleure, par une intégration plus parfaite, par
omprise. Mais cette désharmonie ne tient pas uniquement à des raisons
sociales
. Elle tient vraisemblablement à notre nature prim
alistes que des constatations de sociologues. La loi de l’intégration
sociale
progressive, à la supposer exacte, ne supprimera
rt d’intrépidité déployé par l’individu est mis au service d’une idée
sociale
. Mais l’individualisme aristocratique traverse, c
a été plus ou moins douloureusement éprouvée au contact des réalités
sociales
. 27. Bergson, Les Données immédiates de la cons
éliminaire. 30. Le degré d’efficacité des morales et des disciplines
sociales
peut être surtout démontré par des faits exceptio
de façon à donner une idée bien faible de l’efficacité de l’instinct
social
. (Observation de M. Metchnikoff, dans son livre :
ces individuelles tiennent d’une part à des conditions extérieures et
sociales
; d’autre part à des conditions intérieures et pe
ions physiques comme le climat, on comprend que les conditions de vie
sociale
, la profession, le rang, l’état de fortune, les r
up d’autres à l’impuissance. Mais ici comme ailleurs, les conditions,
sociales
ne sont pas tout. Les différences et inégalités i
fre moyen des suicides par exemple pour tel milieu ou telle condition
sociale
que de connaître les raisons individuelles des su
es ; car deux hommes de même âge, de même milieu et de même condition
sociale
peuvent se suicider pour des motifs absolument di
onge vital ; beaucoup vivent de celui auquel leur race et leur milieu
social
les a adaptés dès l’enfance ; d’autres choisissen
de la personnalité, de façonner rigoureusement l’individu à la norme
sociale
, de faire de lui un impeccable automate social. —
l’individu à la norme sociale, de faire de lui un impeccable automate
social
. — C’est là un point de vue d’éducateur ou de mor
ar lui-même indifférent à l’altruisme ou à l’égoïsme, à la discipline
sociale
ou à l’insoumission individuelle. Il peut être mi
’insoumission individuelle. Il peut être mis au service de sentiments
sociaux
; mais il peut aussi bien être mis au service de
l’altruisme, les hypocrisies de la sociabilité, le mensonge des liens
sociaux
et des conventions sociales. Et supposons en cons
s de la sociabilité, le mensonge des liens sociaux et des conventions
sociales
. Et supposons en conséquence que chez cet homme f
pouvoir collectif sur la nature, elle accroît aussi notre dépendance
sociale
; car, en un sens, moins notre action personnelle
relles est trop souvent compensée par une aggravation des contraintes
sociales
. Toutes les formes d’association (et combien il e
dans le sentiment de la liberté personnelle un produit et un bienfait
social
. Les racines du sentiment de puissance individuel
e. Dans les pays neufs, les lois sont moins nombreuses, les relations
sociales
sont moins codifiées. Il en résulte qu’on peut co
ait pas ou du moins était peu encombrante. Mais avec le développement
social
, la part de l’imitation, du conformisme, de la ré
élibérer sur un nombre d’actes de moins en moins grand, les pratiques
sociales
étant mieux fixées et la réglementation plus minu
ntation plus minutieuse. — On peut remarquer encore que la discipline
sociale
est d’autant plus forte dans les sociétés très ci
d’autant plus forte dans les sociétés très civilisées, que les peines
sociales
y sont moins brutales. La discipline de l’opinion
hardis créateurs des vieux âges36 ? Aux prétentions d’une discipline
sociale
de plus en plus envahissante, l’individualisme op
tre. Il fait une part à la sociabilité ; il tient compte des intérêts
sociaux
, il se dévoue pour quelque grande cause. L’amour
. L’amour du risque, l’intrépidité sont mis ici au service d’une idée
sociale
. Aussi bien, pour établir des rangs entre les hom
nalité féconde, est-il nécessaire de faire appel à des considérations
sociales
. L’idée d’héroïsme implique une sociabilité supér
e implique une sociabilité supérieure. C’est à cause des conséquences
sociales
de son initiative que le Stockmann d’Ibsen est re
rsonnalité supérieure et des concessions qu’elle doit faire au milieu
social
, à la sociabilité inférieure et grégaire. * * * N
a personnalité physio-psychologique ; autre chose est la personnalité
sociale
. Celle-ci se superpose à la première, la prolonge
physique du moi et celle de sa différenciation et de son indépendance
sociale
. Que le moi se réduise, comme le veut Guyau, à un
elle de l’indépendance de l’individualité relativement aux influences
sociales
et du conflit possible entre l’originalité indivi
conflit possible entre l’originalité individuelle et les conformismes
sociaux
. En effet, les états d’âme instantanés qui se suc
antinomies esthétique, pédagogique, économique, politique, juridique,
sociale
et morale ne sont qu’une extension, une applicati
e rôle de frein joué par la volonté et particulièrement sur la portée
sociale
de ce rôle, Voir l’article du Dr Toulouse, intitu
notre vie mentale. Et pareillement aussi la fonction de nos instincts
sociaux
, de l’âme sociale répandue en chacun de nous est
Et pareillement aussi la fonction de nos instincts sociaux, de l’âme
sociale
répandue en chacun de nous est d’assurer la conti
e nous est d’assurer la continuation ou le perfectionnement de la vie
sociale
. Ces instincts sont en nous les organes d’un être
s déviations, les dégradations mêmes. Le jeu indépendant des éléments
sociaux
, des éléments de l’esprit, des éléments du monde
influence pour faire tout le mal dont elles sont capables. L’instinct
social
obscur et les instincts égoïstes aussi résistent
mêmes moyens de le réaliser. Et même dans une société, chaque organe
social
, chaque groupe, chaque individu selon la fonction
le lieu, le climat, la race, la nature des hommes et des groupements
sociaux
. Sans doute toutes les sociétés n’ont pas la même
e, jusqu’à quel point elle repose sur une fausse conception de l’état
social
. Cela sera d’ailleurs très difficile. C’est qu’un
alistes ou anarchistes par exemple proposent des solutions morales ou
sociales
. On ne peut guère dire si elles se réaliseront ou
entes morales répondent aux différentes poussées de la société. L’âme
sociale
est incohérente et multiple, plus encore que l’âm
ressources de la société et de l’homme que nous connaissons. L’esprit
social
, trop épars, trop divisé, trop incohérent encore
t il faut prendre — non pas toujours, car il s’en faut que l’instinct
social
soit infaillible ! — mais assez souvent, les cont
du. Et il paraît donc que si la fin dernière de la société est la vie
sociale
, et si l’illogisme et l’immoralité (je veux dire
tent en ami, selon une morale de sympathie. L’incohérence de l’action
sociale
qui développe l’incohérence individuelle, crée pa
elle, crée par une sorte d’action en retour de nouvelles incohérences
sociales
. Par là s’accroît encore l’opposition des pratiqu
des sectes se dessinent, évoluent, rivalisent. Ainsi d’une part l’âme
sociale
vit et se développe, de l’autre elle se désagrège
ctrines morales dont l’office est d’aider à la conservation de la vie
sociale
, ont germé et grandi des désirs d’ascétisme rigou
ité des mutilations qui la rendent sûre. En de pareils cas l’instinct
social
s’est réellement retourné contre lui-même et sa p
ine la poussée des autres qui sont en nous, la pression de l’instinct
social
, il est intéressant de voir par quel mécanisme co
l mécanisme compliqué, à cause de quel jeu indépendant des phénomènes
sociaux
et des éléments psychiques, la société en vient à
t bien, cependant, envisager aussi l’hypothèse d’une sorte de suicide
social
. Cette marche vers la destruction pourrait en cer
n nous impose en sont tout parsemés. Elles se prolongent dans un état
social
qu’elles froissent comme de chères et pénibles im
l’individu davantage. Pour nous faire imiter nos contemporains, l’âme
sociale
peut nous abandonner à nos propres goûts. Pour fa
al, c’est, bien souvent aussi, ce qui nous conviendrait à nous. L’âme
sociale
a pris des habitudes et des manies, elle nous les
se sont développés en cherchant à transformer en divers sens le monde
social
, et en proposant au moins de nouvelles morales pa
même leurs partisans. Il est tout à fait impossible qu’une conception
sociale
ou morale nouvelle naisse et grandisse sans aberr
à un cas donné et concret, peut préparer ou faciliter des changements
sociaux
extrêmement importants et qu’on eût pu croire san
tre. Et tout ira ainsi tant que l’ensemble de l’univers et l’ensemble
social
ne seront pas fixés dans quelque évolution sans c
aire passer pour la morale entière. Cela est fréquent. Chaque système
social
est aussi envahissant que ses forces le lui perme
quand ils ne sont pas les plus forts, ou qu’ils sont dupés par l’âme
sociale
, mais ils subsistent, se défendent, rusent aussi,
eut, les lois morales qui le gênent. C’est là sa revanche. L’instinct
social
, en opprimant l’individu, lui rend hypocritement
re. De même l’instinct égoïste reconnaît la supériorité de l’instinct
social
, il accepte ses ordres. Mais il se dédommage en l
rt et peu scrupuleux néglige ou repousse les recommandations de l’âme
sociale
. L’égoïste timide, faible, ou consciencieux cherc
de ruses met aux prises, dans l’individu, l’âme individuelle et l’âme
sociale
. Elle remplace parfois, sans l’exclure complèteme
coordonnés en système et variant d’une époque à l’autre, d’un groupe
social
à un autre groupe, et même d’un individu à un aut
celle d’utilité et de vérité qui les anime, les rend, du point de vue
social
, presque pathologiques. C’est, évidemment, une dé
rale, acceptée ou non officiellement, mais puissante dans un ensemble
social
. « L’amour maternel est sacré jusque dans ses éga
ximes, d’importance inégale, qui sont acceptées dans certains groupes
sociaux
, et se rattachent à autant de morales, plus ou mo
eur, l’individualisme a sournoisement pris sa revanche sur l’instinct
social
. Tout en acceptant de celui-ci les formes de la m
est juge de sa dignité ». Il détourne à son profit la force que l’âme
sociale
a donnée aux idées d’obligation, de conscience et
pourra les accomplir en toute sécurité de conscience. Seulement l’âme
sociale
réagit de son côté. Si l’individu essaye de se fa
à son goût, et s’il y arrive, il doit s’attendre à des luttes. L’âme
sociale
tend constamment à nous inculquer une façon de co
ien des points sur les conditions favorables ou défavorables à la vie
sociale
ou à la vie de tel ou tel groupe. § 13 Un
nt de chaleur sans thermomètre. D’autre part, il y a quelque avantage
social
— avec bien des inconvénients — à laisser croire
. L’homme qui n’est fait ni pour vivre isolé, ni pour vivre de la vie
sociale
qui s’est imposée à lui, l’homme souffre constamm
et mourir. Il est bien évident d’ailleurs que ce qui importe à la vie
sociale
, c’est que chacun remplisse sa fonction de son mi
ne montre mieux notre barbarie réelle que les crises où le mécanisme
social
, si fragile, étant faussé et ralenti, on en voit
e pas ici des cas, instructifs autrement, dans lesquels les instincts
sociaux
ont cédé à la poussée des instincts égoïstes. Il
pouvons nous instruire en cette affaire sur la formation de l’esprit
social
, sa complexité nécessaire, les divergences essent
dangereux des « vertus ». On y sent encore les tentatives de l’esprit
social
pour se constituer malgré tout. Il est maladroit,
é. Nous ne pouvons guère appliquer d’avance nos théories à ces formes
sociales
nouvelles, inusitées et inconnues. Nos conception
et la rapidité voulues ; l’inconnu surprend toujours. De plus, l’âme
sociale
nous a pénétrés de respect pour la morale constit
traditionnelle, organisée, officielle qui commence à devenir une gêne
sociale
et des morales encore inéprouvées, incohérentes,
le se compose. Elle devrait être une théorie des conditions de la vie
sociale
en général et de la vie de chaque société en part
la morale actuelle, je ne puis laisser croire qu’aucune forme d’idéal
social
en puisse être exempte. Si la morale traditionnel
i se prennent pour des ingénieurs. Quelle grande conception morale et
sociale
s’est vraiment réalisée depuis que l’homme rêve ?
pas du tout sûr que l’individu se laisse envahir davantage par l’âme
sociale
, entrée en lui, mais encore étrangère à lui. Même
laissant mieux éclater les conflits de l’âme individuelle et de l’âme
sociale
. La sociologie tend bien aussi à masquer ces conf
naliste. Il semble que si un être doit arriver quelque part à un état
social
très supérieur — peut-être cela s’est-il produit,
’homme est trop individualisé pour entrer dans un véritable organisme
social
. Il n’était pas préparé à la vie collective par l
aillé entre des tendances opposées qu’il ne peut accorder, égoïste et
social
à la fois, qui n’arrive en fin de compte ni à êtr
ce confuse et assez maladroite à briser peu à peu les anciens groupes
sociaux
pour en constituer de plus systématisés, comme un
LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat
social
et le vrai contrat social (3e partie) I F
entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat
social
(3e partie) I Finissons-en avec les théor
moins de fausses définitions de la liberté politique que de l’égalité
sociale
. Qu’est-ce que la liberté, selon ces hommes qui n
des peuples et on justifie la révolte de l’individu contre l’ensemble
social
. Le vrai nom de la société, c’est commandement et
ogique, c’est la petite part d’égoïsme individuel que le commandement
social
de l’État (monarchie ou république) puisse néglig
se à l’individu politique. C’est une frontière indécise entre l’ordre
social
et l’anarchie individuelle que le commandement la
iberté n’est que tolérance de la société générale, et le commandement
social
peut l’enchaîner ou la restreindre selon les néce
ns les magistrats, aucun doute alors que cet exercice du commandement
social
attribué par les constitutions au peuple, ne soit
de ce qu’il y a de participation volontaire du peuple au commandement
social
; moins il y a de cette révolte individuelle dans
re des hommes sans cesse intéressés à violer ou à déchirer le contrat
social
, tout cela n’a ni sacrement, ni sanction, ni rais
le devoir ? Mais où est la vertu ? Mais où est la divinité de l’ordre
social
? Mais où est la dignité de l’espèce humaine dans
premier avilit toute nation qui ne secoue pas tous les jours le joug
social
, et dont le second ensanglante tous les jours la
able. Cette souveraineté de Dieu ou de la nature a promulgué ses lois
sociales
par les instincts de tout homme venant à la vie.
ous peine de mort ; il crée la famille, cette sainte unité de l’ordre
social
. L’instinct de la mère et du père, celui-là tout
ivinement par un reflet, par un crépuscule de cette divine révélation
sociale
qui précéda le siècle des grandes eaux. Ministre
législatif qui ne soit un dogme spiritualiste ; pas une prescription
sociale
qui n’ait Dieu à sa base et Dieu à son sommet ; p
ès dérisoire qui descend souvent, au lieu de monter, du spiritualisme
social
de Confucius au matérialisme égoïste du Contrat s
spiritualisme social de Confucius au matérialisme égoïste du Contrat
social
. X Le vrai contrat social n’a pas été délib
us au matérialisme égoïste du Contrat social. X Le vrai contrat
social
n’a pas été délibéré entre des hordes humaines fa
iné à devenir à son tour un autre fumier ! Voilà cependant le Contrat
social
de J.-J. Rousseau ; voilà les droits de l’homme !
iété de brutes ? On a pitié de telles utopies, pitié de tels contrats
sociaux
, pitié de telles dégradations de notre nature ! L
ciaux, pitié de telles dégradations de notre nature ! Le vrai contrat
social
ne s’appelle pas droit, il s’appelle devoir ; il
l’homme, il a été scellé entre l’homme et Dieu. Le véritable contrat
social
n’a pas pour but seulement le corps de l’homme, i
peut aboutir qu’à la révolte perpétuelle, doctrine insensée, Contrat
social
; voilà pourquoi toute société qui se fonde sur l
nation incontestées ; autorité et subordination qui sont un phénomène
social
, nullement physique, mais tout moral. Devoir de l
oyez comme vous êtes déjà loin de la société utilitaire et du contrat
social
de la chair avec la chair de J.-J. Rousseau, et d
-J. Rousseau, et des droits de l’homme ! Voyez comme le spiritualisme
social
se dégage déjà de la matière, et comme le véritab
me social se dégage déjà de la matière, et comme le véritable contrat
social
de la nature se spiritualise et se divinise en dé
ine, le titre, l’objet, et la fin de la société politique ! Un devoir
social
, au lieu d’un droit brutal, sort de chacun des in
d’un droit brutal, sort de chacun des instincts primitifs de l’homme
social
, à mesure qu’il a besoin de lois plus nombreuses
i. XII Quel que soit le rang que l’on occupe dans la hiérarchie
sociale
, devoir de respecter dans tous ses semblables en
taire, du travail et de la charité. L’énumération de tous ces devoirs
sociaux
dont le Contrat social selon l’esprit a fait des
la charité. L’énumération de tous ces devoirs sociaux dont le Contrat
social
selon l’esprit a fait des devoirs ne finirait pas
la source, le titre divin, la révélation irréfutable du vrai contrat
social
: souveraineté divine manifestée par la souverain
t imposant aux hommes de tous les âges et de tous les pays le contrat
social
de la moralité et de la vertu, la politique du de
mortalité de la race, qui n’est mortelle qu’ici-bas. Voilà le contrat
social
du spiritualisme. Les publicistes qui donnent des
commandement est tyrannique et l’obéissance est lâcheté ; ce contrat
social
entre l’iniquité et la servitude, même quand il p
pas ! c’est la société politique de la hache et du billot. Le Contrat
social
de J.-J. Rousseau mène directement à ces emblèmes
, et l’obéissance est la mort. Honte et exécration sur un tel contrat
social
! honte parce qu’il est servile, exécration parce
e, et sa destinée immortelle et infinie. Combien le véritable contrat
social
est supérieur, en vérités et en dignité morale, à
as ; c’est la civilisation spiritualiste de l’âme humaine. Le contrat
social
matérialiste de J.-J. Rousseau et de ses disciple
ur une pareille société, la peine de mourir ? XVI Notre contrat
social
, à nous, le contrat social spiritualiste, au cont
peine de mourir ? XVI Notre contrat social, à nous, le contrat
social
spiritualiste, au contraire, celui qui cherche so
où le commandement est divin, où l’abstention est vertu ; ce contrat
social
est, disons-nous, indépendamment de ce qu’il est
ne : car il croit fermement (et il a raison de croire) que le contrat
social
qui commence sur la terre par des individus isolé
ans tous leurs développements par la tombe ; mais que le vrai contrat
social
, celui dont l’âme de l’humanité est l’élément, ce
même est le souverain, le spectateur et la récompense, que ce contrat
social
, interrompu ici à chaque génération par la mort,
Dieu de vie ses hiérarchiques créations ! En un mot, le vrai contrat
social
, au lieu de donner pour fin à la société mortelle
i-ci et à m’arrêter là de peur de fatiguer le lecteur de métaphysique
sociale
. Je reviendrai dans un an sur ces aberrations de
viendrai dans un an sur ces aberrations de J.-J. Rousseau, philosophe
social
. Quant à sa philosophie religieuse, dont la profe
quons de ne pas la voir à sa vraie place dans la série des phénomènes
sociaux
: instinctivement nous lui prêterons les causes o
, politiques et économiques ? — Ce sont là des questions de technique
sociale
. Lorsque nous prenons parti pour ou contre telle
es fins que nous aurons déterminées, préconiser une certaine pratique
sociale
. Par exemple, je tiens pour souverainement juste
ondre. Entre deux hommes qui s’entendent sur la définition de l’idéal
social
à réaliser, tout en ne s’entendant pas sur le cho
ont déjà par un autre côté des problèmes scientifiques. Si la science
sociale
est incapable de dire pourquoi il faut réaliser l
’on leur demande pour la réalisation d’une certaine fin, les réformes
sociales
en produisent une infinité d’autres. C’est jusque
e la science parfaite et complète de toutes les séries des phénomènes
sociaux
pour nous donner la formule de la vraie politique
roblèmes techniques de l’égalitarisme doit être réservée aux sciences
sociales
achevées. Dans l’état actuel de ces sciences, ser
légitime, mais prématurée, de résoudre scientifiquement les questions
sociales
n’a-t-elle pas retardé la solution des problèmes
pas retardé la solution des problèmes sociologiques ? — Les sciences
sociales
doivent au moins provisoirement, rester « théoriq
s sciences qui, directement ou indirectement, touchent aux phénomènes
sociaux
auraient sans doute leur mot à dire. Les conditio
influence, directe ou indirecte, médiate ou immédiate, sur le succès
social
de l’idée de l’égalité : pour être sûr de n’oubli
opre à chacune d’elles. En ce sens, l’explication intégrale d’un fait
social
suppose une conspiration de toutes les discipline
antérieure, mais postérieure à la connaissance scientifique des faits
sociaux
. Que le moment de ces synthèses grandioses ne soi
analyse. Il semble qu’on ne puisse actuellement constituer de science
sociale
qu’à la condition de décomposer l’histoire, c’est
fluence qui lui revient ; et c’est la série des phénomènes proprement
sociaux
. — En un mot, des problèmes scientifiques de l’ég
ment : c’est-à-dire qu’il, y a place, à côté des différentes sciences
sociales
, pour une science de ce qui est spécialement soci
rentes sciences sociales, pour une science de ce qui est spécialement
social
, la sociologie proprement dite. Si la sociologie
philosophie de l’histoire, ne peut être qu’une synthèse des sciences
sociales
particulières, il est permis de concevoir, en att
ction, une sociologie, stricto sensu qui serait elle-même une science
sociale
particulière — la science des formes des sociétés
s de leur succès, que celles qui se trouvent dans le champ des formes
sociales
. Entre les formes sociales que nous pouvons disti
s qui se trouvent dans le champ des formes sociales. Entre les formes
sociales
que nous pouvons distinguer, quelles sont celles
nous aurions contribué à la connaissance scientifique d’une des idées
sociales
les plus actives, nous aurions prouvé, par un exe
t, 1897. Nous avons nous-même indiqué, dans un livre sur les Sciences
sociales
en Allemagne, 1896, les diverses façons dont on p
e que nous venons de poser, les idées et les faits rassemblés dans la
Sociale
Differenzierung dans la Division du travail socia
assemblés dans la Sociale Differenzierung dans la Division du travail
social
.
u bien dépendent-elles d’une solidarité plus large que celle du corps
social
? Telle est la question, dont la réponse ne me se
vitale, avec les autres nations, et qu’au plus complexe développement
social
correspond l’ensemble le plus riche de rapports i
nul élargissement d’humanité ne sera possible. Notre impérieux devoir
social
est d’abandonner à l’imbécile chauvinisme son esp
politique » d’Aristote devient de plus en plus conscient de son rôle
social
, Les plus significatifs parmi les derniers trava
dans cette assimilation de l’organisme ou plutôt de l’hyper-organisme
social
, à l’organisme naturel, une identité formelle, ma
ais une simple analogie, il semble assuré désormais que la conception
sociale
organique, malgré les énergiques objections qu’el
nt contre des assimilations exagérées et hâtives entre les organismes
sociaux
et les organismes végétaux ou animaux. Si pareill
té poursuivies soit par des naturalistes peu au courant des questions
sociales
, soit par des sociologues dont les connaissances
même de sa vie extérieure. Tout en établissant l’existence du « corps
social
» et les lois internes de cette existence, la soc
e ne peut pas ne pas exister entre l’organisme naturel et l’organisme
social
, il est évident que la vie intérieure des deux or
nnée son importance au point de vue de la vie générale de l’organisme
social
. Le droit international, les rapports diplomatiqu
me, c’est le mutiler. L’étude des rapports de l’individu et du corps
social
qui constitue la sociologie d’aujourd’hui, nous c
logie des deux organismes étant admise, à celle des rapports du corps
social
et de la société humaine dans son ensemble. A mes
e la vie intérieure et la vie extérieure est aussi funeste à « l’être
social
» qu’à l’individu. Pour moi, la vie intérieure et
remier. Le principe qui domine les individus à l’intérieur du « corps
social
», est bien le même que celui qui domine les « co
u « corps social », est bien le même que celui qui domine les « corps
sociaux
» entre eux, à l’intérieur de ce « corps » plus v
s par le même principe que ceux de l’être humain et du « grand être »
social
, nous pourrions dire que : individu et corps so
« grand être » social, nous pourrions dire que : individu et corps
social
, nationalisme et inter-nationalisme, ne sont que
étranges aberrations qu’on a pu concevoir des systèmes de philosophie
sociale
où la grandeur de l’individu dépendait de son iso
e naïve que s’oppose la bio-sociologie, qui nous montre que les corps
sociaux
, pas plus que les individus, ne peuvent être conç
ire avec un plus vaste agrégat qui est l’humanité, et que dans la vie
sociale
comme dans la vie naturelle, la partie est liée a
n normale et jouant son rôle nécessaire dans la vie de tous les corps
sociaux
, qu’elle embrasse. Il est une série de relations
anale d’un échange industriel entre deux infimes parcelles de groupes
sociaux
différents que nous voulons conclure, mais à la p
es partisans de l’égotisme étroit et stérile opposent à la solidarité
sociale
, sert aux défenseurs du nationalisme exclusif et
bienfaisante que les caducs disparaissent devant les forts. Un corps
social
en faiblesse définitive peut tenter de s’isoler p
idarité inter-nationale. Si l’on y voit une fusion complète des corps
sociaux
en une seule nation, la nation humaine, si l’on e
niquement, lien entre les parties correspondantes de chacun des corps
sociaux
, liens d’individus ou de groupes, politiquement é
ure, conservant non seulement leur personnalité, mais celle du groupe
social
auquel ils appartiennent, et en plus vivant de ce
vastes courants de sympathie. II L’inter-dépendance des corps
sociaux
est cependant un phénomène d’une réalité frappant
angères, est une confirmation du fait de l’inter-dépendance des corps
sociaux
modernes. Mais empressons-nous d’ajouter que les
individualité, à l’expansion de laquelle la solidarité du seul corps
social
n’a pas suffi. « L’Internationale ! écrit Elisée
eu ? Assurément il y a ressemblance entre les membres d’un même corps
social
, et divergence entre les membres de corps sociaux
bres d’un même corps social, et divergence entre les membres de corps
sociaux
différents ; mais il y a également divergence ent
pareille observation, il faut respecter la réalité. La véritable vie
sociale
pour l’individu consiste en un juste équilibre en
ndividu ne peut prétendre à une juste place dans l’ensemble de la vie
sociale
. On peut encore dire dans la même pensée, que le
national ne prouvent que leur ignorance de la psychologie humaine et
sociale
. Contre la réalité de ces multiples liens qui ten
léments du dehors ? De même qu’à la vie organique se superpose la vie
sociale
ou hyper-organique, à la vie sociale se superpose
ie organique se superpose la vie sociale ou hyper-organique, à la vie
sociale
se superpose une autre vie que nous pourrions app
re du nationalisme. Cet espoir d’une compréhension nouvelle de la vie
sociale
et inter-sociale est inscrite dès maintenant parm
existence de ce sentiment, je n’ai fait qu’appliquer à la philosophie
sociale
, la doctrine nouvelle et universelle de la solida
n historique, la sociologie a livré sa réponse : c’est que les formes
sociales
, propres à la civilisation occidentale sont aussi
jeu ces mécanismes plus ou moins conscients grâce auxquels les idées
sociales
se modifient, se précisent, s’élargissent. Nous a
oint de convergence : il nous a semblé que les progrès de la quantité
sociale
, de la mobilité et de la densité, de l’homogénéit
surtout dans l’Europe et l’Amérique modernes. Les différentes formes
sociales
dont nous avons, tour à tour, mesuré les effets p
ion. Nous avons désormais le droit d’affirmer l’efficacité des formes
sociales
. Des conditions proprement sociologiques nous ont
i avons-nous pas reconnu la capacité de modifier à son gré les formes
sociales
? Quoi de plus naturel, dès lors, que de conclure
on, que les idées égalitaires ont fait naître telles ou telles formes
sociales
; c’est parce qu’ils voulaient vivre en égaux que
r suite, celui qui est apparu le premier ? Entre telle transformation
sociale
et tel mouvement d’idées on peut assez aisément p
alitarisme comme l’antécédent, non comme la conséquence de nos formes
sociales
. Il est vrai que même alors nos déductions, se pr
de la notion de la densité, ou de l’homogénéité, ou de l’unification
sociales
que nous avons abouti à celle de l’égalité, et no
ait prouvé que l’égalitarisme a la puissance de développer la densité
sociale
, ou l’homogénéité, ou la centralisation, cela ne
conclure encore que la centralisation et l’homogénéité et la densité
sociales
ont dû, par leur réaction propre, développer l’ég
l’égalitarisme la capacité d’appeler à la vie les différentes formes
sociales
que nous avons énumérées, nous faisions la partie
en ce sens l’unité serait fille de l’égalité. De même, l’homogénéité
sociale
est sans doute favorisée par l’égalitarisme : des
s’agit de la différenciation ou de la densité, ou de la complication
sociales
, comment concevra-t-on que l’idée de l’égalité le
faut renoncer à analyser son action. Entre le mouvement de ces formes
sociales
et l’influence qui lui revient, il reste un abîme
accepté, est capable d’agir ou de réagir sur certaines de nos formes
sociales
, il n’a nullement la puissance de les susciter to
à la seule force de l’idée de l’égalité, le développement des formes
sociales
que nous avons énumérées, si l’on embrasse, d’un
ns de l’horizon historique, toutes les conditions des transformations
sociales
que nous avons classées. En un mot, si l’on voula
elé déjà et comme pétri pour elles par l’action incessante des formes
sociales
. Si l’égalitarisme semble bien être aujourd’hui l
onditions de son succès. Et c’est pourquoi la connaissance des formes
sociales
qui concourent au progrès de l’égalitarisme n’int
êcherait les distinctions individuelles, voilà toutes les révolutions
sociales
qu’il vous faudrait préalablement achever pour ar
Chapitre VII. L’antinomie pédagogique Les premières influences
sociales
qui s’exercent sur l’individu sont les influences
titulée : Pédagogie et sociologie, soutient que l’éducation, fonction
sociale
par ses fins comme par ses moyens, dépend moins d
aire, l’imitation et la contrainte font tout. Des quatre institutions
sociales
: la famille, l’école, l’usine, l’État, qui, d’ap
édagogie est universel. La pédagogie aspire ouvertement à l’hégémonie
sociale
: tout au moins veut-elle jouer (après la Presse)
prêtre. Les pédagogues visent à recueillir la succession politique et
sociale
de l’Église. L’on ne voit de toutes parts que zél
lier dépréciation de l’hérédité physiologique au profit de l’hérédité
sociale
(éducation, transmission des connaissances d’une
in. — Cette fin, d’après les théories éducationnistes, est proprement
sociale
. C’est, d’après M. Durkheim, de dégager et de for
ès M. Durkheim, de dégager et de former dans l’individu humain l’être
social
. « Loin que l’éducation ait pour objet unique ou
, les opinions collectives de toute sorte. Leur ensemble forme l’être
social
. Constituer cet être en chacun de nous, telle est
urkheim que les deux fins qu’il assigne à l’éducation : l’homogénéité
sociale
; — la différenciation sociale, sont contradictoi
assigne à l’éducation : l’homogénéité sociale ; — la différenciation
sociale
, sont contradictoires en elles. Cette objection p
ent que dans la pensée de M. Durkheim, la première fin, l’homogénéité
sociale
, est la plus importante et qu’elle ne tolère la s
ure où celle-ci se subordonne à elle. — Aussi bien la différenciation
sociale
réclamée par la division du travail n’implique-t-
de comme la condition essentielle de la vie en société. L’homogénéité
sociale
de M. Durkheim n’est autre chose au fond que l’an
éissance et cette concentration » sans lesquelles il n’y a pas de vie
sociale
possible. Selon M. Draghicesco, le but de l’éduca
l’éducation est de réduire de plus en plus la contingence (diversité)
sociale
et de hâter, avec le processus de l’intégration s
e (diversité) sociale et de hâter, avec le processus de l’intégration
sociale
, l’avènement de l’humanité unifiée. La thèse des
e M. Elslander65 définissent cette éducation en fonction des intérêts
sociaux
et des destinées sociales telles qu’ils les conço
ent cette éducation en fonction des intérêts sociaux et des destinées
sociales
telles qu’ils les conçoivent ; ils la subordonnen
ls la subordonnent à quelques grandes lois directrices de l’évolution
sociale
qu’il convient de favoriser et dont le tenue semb
société, sa valeur consiste à inculquer aux individus les dogmatismes
sociaux
utiles. Pour l’individu cette utilité est incerta
t de discipliner les intelligences par l’instruction ; mais l’intérêt
social
ne coïncide pas avec l’intérêt individuel. On dir
moniseraient pas avec le milieu. Comme le milieu humain est un milieu
social
, le frein volontaire devra être mis au service de
eur de manière à adapter et à plier parfaitement l’individu au milieu
social
. L’éducation sera un dressage social des réflexes
arfaitement l’individu au milieu social. L’éducation sera un dressage
social
des réflexes. Nous pouvons rappeler ici ce que no
ce et initiatrice ; impulsive et primesautière. Par suite le dressage
social
doit compter avec certaines résistances que lui o
aux et s’appliquer à inhiber les sentiments sociables. Aucun dressage
social
ne fera disparaître le conflit entre le moi et le
et le conformisme. Le Dr Toulouse reconnaît lui-même que le dressage
social
ne s’opérera pas sans soulever de résistances de
des gens « comme il faut », de bons automates, de bonnes marionnettes
sociales
; mais elle ne va pas sans froisser plus d’une fo
elles et profondes de l’individu est ailleurs que dans une discipline
sociale
quelle qu’elle soit, conduisît-elle à un automati
ient à la double nature de l’homme, à la fois être individuel et être
social
. 58. Dans notre livre : Combat pour l’individu
u’on ne veuille seulement indiquer par là qu’elle considère les faits
sociaux
comme explicables naturellement, et, dans ce cas,
ns le mot, si on lui donne un sens doctrinal sur l’essence des choses
sociales
, si, par exemple, on entend dire qu’elles sont ré
accorde, c’est que le principe de causalité s’applique aux phénomènes
sociaux
. Encore ce principe est-il posé par elle, non com
ique, on est en droit d’admettre qu’elle est également vraie du monde
social
; et il est possible d’ajouter aujourd’hui que le
pas suffisamment dépouillé le philosophe, il ne considère les choses
sociales
que par leur côté le plus général, celui par où e
les faits fondamentaux des autres règnes se retrouvent dans le règne
social
, c’est sous des formes spéciales qui en font mieu
si elle s’y intéresse, c’est dans la mesure où elle y voit des faits
sociaux
qui peuvent l’aider à comprendre la réalité socia
y voit des faits sociaux qui peuvent l’aider à comprendre la réalité
sociale
en manifestant les besoins qui travaillent la soc
objective. Elle est dominée tout entière par cette idée que les faits
sociaux
sont des choses et doivent être traités comme tel
ue par une autre force. On cherche donc, pour rendre compte des faits
sociaux
, des énergies capables de les produire. Non seule
arracher leur secret à des choses. Mais si nous considérons les faits
sociaux
comme des choses, c’est comme des choses sociales
onsidérons les faits sociaux comme des choses, c’est comme des choses
sociales
. C’est le troisième trait caractéristique de notr
générales de la matière organisée86. Nous avons fait voir qu’un fait
social
ne peut être expliqué que par un autre fait socia
it voir qu’un fait social ne peut être expliqué que par un autre fait
social
, et, en même temps, nous avons montré comment cet
nt cette sorte d’explication est possible en signalant dans le milieu
social
interne le moteur principal de l’évolution collec
stincte et autonome, et le sentiment de ce qu’a de spécial la réalité
sociale
est même tellement nécessaire au sociologue que,
spécialement sociologique peut le préparer à l’intelligence des faits
sociaux
. Nous estimons que ce progrès est le plus importa
Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits
sociaux
La première règle et la plus fondamentale est d
La première règle et la plus fondamentale est de considérer les faits
sociaux
comme des choses. I Au moment où un ordre no
la sociologie. Les hommes n’ont pas attendu l’avènement de la science
sociale
pour se faire des idées sur le droit, la morale,
iner les esprits et de se substituer aux choses. En effet, les choses
sociales
ne se réalisent que par les hommes ; elles sont u
ve d’accréditer cette manière de voir, c’est que, le détail de la vie
sociale
débordant de tous les côtés la conscience, celle-
tique. Voilà pourquoi tant de penseurs n’ont vu dans les arrangements
sociaux
que des combinaisons artificielles et plus ou moi
pose à nous. Tout contribue donc à nous y faire voir la vraie réalité
sociale
. Et en effet, jusqu’à présent, la sociologie a pl
, mais de concepts. Comte, il est vrai, a proclamé que les phénomènes
sociaux
sont des faits naturels, soumis à des lois nature
e même nature. Puisque, d’ailleurs, on ne conçoit pas que l’évolution
sociale
puisse être autre chose que le développement de q
is, partant de ce principe que la coopération est l’essence de la vie
sociale
, il distingue les sociétés en deux classes suivan
simple inspection si réellement la coopération est le tout de la vie
sociale
. Une telle affirmation n’est scientifiquement lég
ation. C’est donc encore une certaine manière de concevoir la réalité
sociale
qui se substitue à cette réalité20. Ce qui est ai
e l’économie politique. Elle a pour objet, dit Stuart Mill, les faits
sociaux
qui se produisent principalement ou exclusivement
n donc ne nous assure par avance qu’il y ait une sphère de l’activité
sociale
où le désir de la richesse joue réellement ce rôl
s hommes et dans la généralité des cas. Et cependant les phénomènes
sociaux
sont des choses et doivent être traités comme des
data qui constituent le point de départ de la science. Les phénomènes
sociaux
présentent incontestablement ce caractère. Ce qui
ut le détail de l’organisation économique. Il est possible que la vie
sociale
ne soit que le développement de certaines notions
sont à l’origine des divers courants entre lesquels se partage la vie
sociale
ni s’il y en a ; c’est seulement après les avoir
ons d’où ils proviennent. Il nous faut donc considérer les phénomènes
sociaux
en eux-mêmes, détachés des sujets conscients qui
ter comme s’ils les avaient. Cette règle s’applique donc à la réalité
sociale
tout entière, sans qu’il y ait lieu de faire aucu
ce qui a été dit précédemment sur les caractères distinctifs du fait
social
, suffit à nous rassurer sur la nature de cette ob
rs, ne peut pas toujours être vaincue. Or nous avons vu que les faits
sociaux
ont cette propriété. Bien loin qu’ils soient un p
chose qui ne dépend pas de nous. Donc, en considérant les phénomènes
sociaux
comme des choses, nous ne ferons que nous conform
ières années. De même que Comte et M. Spencer déclarent que les faits
sociaux
sont des faits de nature, sans cependant les trai
es pour arriver à les considérer de ce biais. Au contraire, les faits
sociaux
ont bien plus naturellement et plus immédiatement
ateur de toute science. Les sentiments qui ont pour objets les choses
sociales
n’ont pas de privilège sur les autres, car ils n’
loi. Quand la peuplade est dispersée sur une vaste surface, la trame
sociale
est très lâche et, par suite, les individus viven
e. Il en conclut qu’il n’y a pas de rapport régulier entre le progrès
social
en général et l’avancement progressif vers un typ
are pas indistinctement tous les actes qui, dans les différents types
sociaux
, ont été réprimés par des peines régulières, mais
’hui. Les premiers correspondent aux conditions changeantes de la vie
sociale
, les seconds aux conditions constantes ; mais les
aussi objectifs que possible. On peut poser en principe que les faits
sociaux
sont d’autant plus susceptibles d’être objectivem
ons ce qui dépend du dehors, et ce qui leur vient de nous. Or, la vie
sociale
tant qu’elle n’est pas arrivée à s’isoler des évé
é n’est pas celui par où le savant peut aborder l’étude de la réalité
sociale
. Mais nous savons qu’elle présente cette particul
s, règles juridiques, morales, dictons populaires, faits de structure
sociale
, etc. Comme ces formes existent d’une manière per
cevoir. Puisque, d’un autre côté, ces pratiques ne sont que de la vie
sociale
consolidée, il est légitime, sauf indications con
onc, le sociologue entreprend d’explorer un ordre quelconque de faits
sociaux
, il doit s’efforcer de les considérer par un côté
es. C’est en vertu de ce principe que nous avons étudié la solidarité
sociale
, ses formes diverses et leur évolution à travers
n terrain ferme et non sur un sable mouvant. Il faut aborder le règne
social
par les endroits où il offre le plus prise à l’in
20. Conception, d’ailleurs, controversable. (V. Division du travail
social
, II, 2, § 4.) 21. « La coopération ne saurait d
III, § 1.) 24. Il est vrai que la complexité plus grande des faits
sociaux
en rend la science plus malaisée. Mais, par compe
moment donné, le droit n’exprime plus l’état véritable des relations
sociales
, pour que cette substitution ne fût pas légitime.
e cette substitution ne fût pas légitime. 31. V Division du travail
social
, l. I. 32. Cf. notre Introduction à la Sociolog
ale La morale est l’expression idéalisée et sublimée de l’instinct
social
. C’est pourquoi on peut dire que l’antinomie mora
st un être complexe, comme il existe en lui deux âmes ennemies, l’âme
sociale
et l’âme individuelle, la morale a dû plus d’une
ura préparée. » — Toute morale rentre dans le système d’illusionnisme
social
que nous avons décrit plus haut ; ou plutôt elle
tive d’une harmonie finale qui enchante les âmes et les plie à la loi
sociale
. Au fond de toutes ces idéologies on trouve le mê
ui a l’inconvénient d’insister sur les imperfections de la solidarité
sociale
, sur les contradictions et les incertitudes de la
que prend l’instinct égoïste pour résister sournoisement à l’instinct
social
et pour ruser avec la règle. Une triple influence
diversité et relativité morale en raison de la diversité des « types
sociaux
». Mais dans les limites d’un « type social » don
la diversité des « types sociaux ». Mais dans les limites d’un « type
social
» donné, les règles morales s’imposent à l’indivi
era l’art-moral-scientifique. L’art moral n’atteindra que les parties
sociales
de l’homme. La partie proprement individuelle, le
e cultiver, à ses risques et périls, son « jardin secret ». — « L’art
social
, dit-il, s’abstiendra d’intervenir aux heures dou
qui unit la vie intérieure de l’individu à sa conduite extérieure et
sociale
. On déclare qu’il n’est pas une de nos pensées, u
ces qui s’épanouiront plus tard dans le grand jardin public de la vie
sociale
. L’art social reconnaîtra-t-il à des pensées nett
uiront plus tard dans le grand jardin public de la vie sociale. L’art
social
reconnaîtra-t-il à des pensées nettement antisoci
intérieure elle-même, en tant qu’elle a des conséquences pour la vie
sociale
, risque fort de tomber tout entière sous les pris
sque fort de tomber tout entière sous les prises de la réglementation
sociale
; et d’ailleurs, du moment que toute la conduite
r et non les demander à des croyances religieuses ou à des impératifs
sociaux
, la protestation de l’individualité peut prendre
cynique de Stirner ; l’immoralisme raffiné et narquois du dilettante
social
sont les deux variétés de cet individualisme. — I
de compte, par la force des choses. Cet individualisme nie la morale
sociale
régnante et peut-être même toute morale sociale ;
ualisme nie la morale sociale régnante et peut-être même toute morale
sociale
; il la nie comme étant une morale de faibles, de
on propre idéal, c’est-à-dire le reflet de sa personnalité, à l’idéal
social
qu’il juge médiocre, faux et bas. Or ce conflit n
la foi sinon dans ses propres pensées, du moins dans leur efficacité
sociale
et il n’a plus de refuge que dans l’individualism
t moi futur ; moi réel et moi idéal. Action du moi idéal. — 2. Le moi
social
, point de coïncidence entre l’individu et la soci
oint de coïncidence entre l’individu et la société. Rôle des facteurs
sociaux
dans l’idée du moi. Comment le moi intellectuel e
ns l’idée du moi. Comment le moi intellectuel et rationnel est un moi
social
. — 3. Comment l’idée de la simplicité du moi et c
individuel, nous ayons, en second lieu, ce qu’on peut appeler un moi
social
. Il ne faut pas entendre par là la société même,
plement l’idée de la société, mais l’ensemble unifié de nos instincts
sociaux
, de nos idées sociales et de nos sentiments socia
ociété, mais l’ensemble unifié de nos instincts sociaux, de nos idées
sociales
et de nos sentiments sociaux, en un mot la partie
de nos instincts sociaux, de nos idées sociales et de nos sentiments
sociaux
, en un mot la partie sociale de notre moi, celle
nos idées sociales et de nos sentiments sociaux, en un mot la partie
sociale
de notre moi, celle par où nous coïncidons en que
les autres membres du groupe. — Pourquoi appeler cette partie un moi
social
? — Parce qu’elle est un ensemble d’activités et
social ? — Parce qu’elle est un ensemble d’activités et d’impulsions
sociales
réduites à une unité de conscience, et de conscie
nt de représentations, d’émotions et de désirs qui répond à notre vie
sociale
peut s’appeler aussi un moi, une centralisation d
ndividuel finit par avoir pour condition intégrante celle du vrai moi
social
. D’où résulte encore cette conséquence morale que
on vrai moi enveloppe celle d’autrui. Non seulement nous avons un moi
social
répondant à la partie de la société qui est commu
, dans notre moi individuel lui-même, l’analyse découvre des facteurs
sociaux
, et ces facteurs ont joué un rôle important dans
ndre les facteurs intelligibles et a priori de Kant avec les facteurs
sociaux
. En effet, il y a dans notre conscience un princi
en société, parce que la pensée impersonnelle est au fond une pensée
sociale
: c’est ce qu’on nommait chez les anciens la rais
une, ϰοινὸς λόγος, et ce qu’on nomme encore le sens commun. La pensée
sociale
ou logique sociale a son expression dans le langa
et ce qu’on nomme encore le sens commun. La pensée sociale ou logique
sociale
a son expression dans le langage, et l’intime uni
s une interprétation de signes, conséquemment un phénomène de logique
sociale
. Enfin, le commerce avec les forces de la nature
et clos. Il en est résulté une adaptation progressive aux conditions
sociales
d’intelligibilité et de compréhensibilité ; la lo
ible ou transcendantal, et qui, dans une forte proportion, est un moi
social
. L’unité que nous mettons dans nos sensations, l’
ion synthétique » de la pensée, c’est en grande partie une fonction «
sociale
», un effet de l’action et de la réaction mutuell
grande partie sous l’action de la société, s’est moulée sur le milieu
social
, si bien que la logique et la grammaire confondue
hl, que le moi intellectuel soit tout entier un produit des relations
sociales
, car ces relations ne peuvent que développer ce q
nel, quand ce moi est au contraire le produit du temps, des relations
sociales
, enfin de cette sorte de quintessence d’actions e
Chapitre II. La qualité des unités
sociales
. Homogénéité et hétérogénéité Nous n’avons jusq
i l’importance de leur qualité. Des différentes propriétés des unités
sociales
, nous n’avons retenu que leur faculté de former d
ons, ou déplacements de masses ? Nous n’oublions pas que ces « unités
sociales
» sont des hommes, — des êtres vivants, bien plus
Et d’abord, par ces « qualités », quelles qu’elles soient, les unités
sociales
se ressemblent-elles ou diffèrent-elles ? Telle e
térogène. Demandons-nous donc, de l’homogénéité ou de l’hétérogénéité
sociale
, laquelle des deux est favorable à l’égalitarisme
et la psychologie, puis l’histoire ? * ** Entre la qualité des unités
sociales
et l’égalitarisme, il semble qu’on saisisse plus
astes ne serait, suivant certains observateurs, que « la consécration
sociale
de l’échelle ethnographique94 ». Du moins les dif
ifférences ethnographiques ont-elles servi à justifier les inégalités
sociales
. Dans les sociétés où l’inégalité règne, on la dé
le privilège de retarder le progrès de l’égalitarisme ; l’importance
sociale
de distinctions encore extérieures, mais plus mob
le luxe est un des instruments qu’elle emploie pour briser les cadres
sociaux
: en permettant aux roturiers de « vivre noblemen
n loin de là. Nous savons déjà, d’abord, que l’étroitesse des cercles
sociaux
, parce qu’elle n’est pas propice au développement
ité, est un obstacle à l’expansion de l’égalitarisme. Mais les formes
sociales
s’impliquent. Si donc nous prouvons que l’homogén
e son homogénéité. D’où il suit que l’homogénéité absolue des cercles
sociaux
parce qu’elle entraîne leur étroitesse, s’oppose
de rencontrer, jamais, en dehors de lui, un semblable. Le signalement
social
, dans un groupe absolument homogène est, par défi
néité intérieure d’une société doit par lui-même élargir ses concepts
sociaux
. C’est une loi de la formation des idées qu’elles
l’unisson. Responsabilités collectives, propriétés communes, autorité
sociale
despotique, activités individuelles altruistes, t
e société hétérogène, le prix du « quant-à-soi » apparaît, et l’ordre
social
est obligé de respecter les libertés individuelle
gtemps contesté, les hommes finissent par reconnaître cette nécessité
sociale
et par céder à chacun sa part, plus ou moins géné
s organismes, C’est méconnaître le caractère psychologique des unités
sociales
: le milieu social agit sur elles non pas seuleme
éconnaître le caractère psychologique des unités sociales : le milieu
social
agit sur elles non pas seulement par les transfor
assimilables, et les basses classes pourront rappeler leur importance
sociale
pour réclamer l’égalité des droits. Dans les soci
vidus supposent au contraire, pour être valables et produire un effet
social
, l’existence d’une société selon les règles de la
re, qui naît précisément de leurs ressemblances « Pour que les unités
sociales
puissent se différencier, il faut d’abord qu’elle
ons que pour qu’elles veuillent rester groupées et cherchent un ordre
social
qui fasse à chacune sa juste part, il faut que ce
question que nous posions : « de l’homogénéité et de l’hétérogénéité
sociales
, laquelle des deux est favorable à l’égalitarisme
races, c’est chose désormais acquise. L’assimilation des groupements
sociaux
aux espèces ethniques a pu servir certains intérê
au, a pour premier résultat, en brisant la solidarité des groupements
sociaux
avec les espèces biologiques, de disséminer des «
injuste de les rendre seules responsables de l’orientation des idées
sociales
. Bien d’autres ressemblances unissent, et bien d’
ou de renforcer ou de contrarier l’action des premières. L’importance
sociale
de l’acquis dépasse, et de beaucoup, celle de l’i
tère qui ne nous appartient pas en propre ; nous portons une « lettre
sociale
». — Mais, en suivant une autre mode, c’est une a
moyen âge, p. 151. 92. Le Dahomey, p. 209. Cf. B. Kidd, L’Évolution
sociale
, p. 164. 93. V. Sénart, « Les Castes dans l’Inde
Principes, p. 455 (F. Alcan). 102. Durkheim, La Division du travail
social
, p. 294 sqq. 103. The principles of sociology,
p. 294 sqq. 103. The principles of sociology, p. 170. 104. Ueber
sociale
Differenzierung, p. 45-55. 105. Cf. Simmel, op.
litiques et Moralistes du xixe siècle, Avant-propos, p. VIII. 111.
Sociale
Differenzierunq, p. 56. 112. Cf. Schmöller, in J
ments d’anthropologie générale, p. 199. V. de Lapouge, Les Sélections
sociales
, p. 175. 121. Curtius, Histoire grecque, I, 16,
’anthropologie, 1894, V, p. 431. 129. V. de Lapouge, Les Sélections
sociales
, p. 121. 130. Les Sociétés, p. 193. 131. Élém
mer, I, p. 14. 147. Cf. Tarde, Lois de l’Imitation, p. 58. — Simmel,
Sociale
Differenzierung, p. 48. 148. V. les articles d’A
ent à la science. Que les phénomènes à expliquer soient chimiques ou,
sociaux
, ces principes conservent leur valeur. Les différ
au même prix. * ** Ces principes rappelés, comment l’étude des formes
sociales
peut-elle contribuer à l’explication du phénomène
pleinement expliqué déjà par des phénomènes autres que les phénomènes
sociaux
? Que des facteurs tout physiques, comme certaine
runter un mot au vocabulaire naturaliste pour désigner des phénomènes
sociaux
. Ce mot cache nombre d’effets à expliquer ; il ne
blir, en comparant par exemple les indices céphaliques aux situations
sociales
, aux caractères, aux idées mêmes, que ces différe
dividus, non de leur structure cérébrale, c’est-à-dire d’un phénomène
social
, non d’un phénomène biologique. Et ce serait à la
s masses sont les idées inventées par les hommes de génie. Toute idée
sociale
est fille d’une réflexion individuelle. « Un phil
doute notre action. Nous nous réjouissons donc de présenter le succès
social
de l’égalitarisme comme une preuve de l’admirable
voyer tout uniment, pour nous rendre compte de l’expansion d’une idée
sociale
, à une invention de génie, c’est nous renvoyer au
réforme la société, elle le forme. Ce ne sont pas seulement les idées
sociales
antérieures, ce sont les faits sociaux présents q
sont pas seulement les idées sociales antérieures, ce sont les faits
sociaux
présents qui s’imposent à sa méditation. Dira-t-o
ho des idées chrétiennes, alors qu’on y peut voir un reflet de l’état
social
de l’Empire ? Admettons que la méditation conscie
tions mêmes et en montrant, par exemple, comment certaines conditions
sociales
devaient, suivant les lois générales de la format
bligés de considérer d’abord l’effet qu’elle produit sur les éléments
sociaux
, qu’elle assimile, puis l’effet que produit, sur
tte propagation même a pour condition l’existence de certaines formes
sociales
qui, modelant les esprits en un certain sens, les
idéologique. Du moment d’ailleurs où l’on reconnaîtra que des formes
sociales
existent, qui ne varient pas comme varient les in
ion de ce milieu même. Ainsi, pour l’explication du succès d’une idée
sociale
, ni la physiologie, ni la psychologie purement in
ent. D’abord, serait-il facile de prouver que, partout où telle forme
sociale
est donnée, l’égalitarisme apparaît, et surtout q
ore, par là même, définitivement condamnée. En disant que telle forme
sociale
contribue au succès de l’égalitarisme, nous ne pr
es doivent être données en même temps qu’elle. Peut-être en est-il de
sociales
, et alors, il appartient à la sociologie de les d
la première par la seconde ; plus que toutes les autres, les sciences
sociales
devront user de cette faculté. C’est l’histoire e
tater » avec assez de précision les rapports qui unissent telle forme
sociale
au succès de l’égalitarisme, il nous faudra bien
umaines, 2e éd., I, p. 219. 41. V. Vacher de Lapouge, Les Sélections
sociales
, et Ammon, Die Gesellschaftsordnung und ihre natü
stoire du Droit, p. 112. — Lyall, Études sur les mœurs religieuses et
sociales
d’Extrême-Orient, p. 238. — Tocqueville, Démocrat
esprit Philosophique : appréciation sommaire de l’extrême importance
sociale
que présente aujourd’hui l’universelle propagatio
nce, à la fois logique et scientifique, du point de vue historique ou
social
, je dois d’abord, pour la mieux caractériser, rap
à tous égards, celui de son plus grand ascendant. à la fois mental et
social
. La majorité de notre espèce n’est point encore s
phie initiale, qui, tout en conservant longtemps une grande influence
sociale
, toutefois plus apparente encore que réelle, subi
signaler suffisamment l’influence irrésistible des hautes nécessités
sociales
, que j’ai convenablement appréciées dans l’ouvrag
’insurmontable nécessité d’un régime analogue envers les spéculations
sociales
. Mais il faut sentir, en outre, quoique je ne pui
er primitivement quelques doctrines communes, sans lesquelles le lien
social
n’aurait pu acquérir ni étendue ni consistance, s
ctivité critique ou dissolvante, même mentale, et à plus forte raison
sociale
, sans pouvoir jamais rien organiser qui lui soit
me théologique, devenu finalement rétrograde, depuis que l’efficacité
sociale
du régime monothéique se trouvait essentiellement
phénomènes ne sont pas simplement individuels, mais aussi et surtout
sociaux
, puisqu’ils résultent, en effet d’une évolution c
u’elles ne sont pas moins subordonnées à l’ensemble de la progression
sociale
, de manière à ne pouvoir jamais comporter cette f
e celle-ci aux temps de son plus grand ascendant, à la fois mental et
social
, c’est-à-dire, à l’état polythéique, l’unité inte
au fond, qu’une seule science, la science humaine, ou plus exactement
sociale
, dont notre, existence constitue à la fois le pri
s de l’état métaphysique, ne se sont jamais installés au point de vue
social
, seul susceptible néanmoins d’une pleine réalité,
une trop faible cohérence logique pour comporter une telle efficacité
sociale
. L’aptitude fondamentale de l’esprit positif étan
use tendance qui en résulte pour développer et consolider l’ascendant
social
de la saine philosophie, par une suite spontanée
nement positive, seule susceptible désormais d’un véritable ascendant
social
. Nous sommes ainsi conduits à compléter enfin l’a
organique, en remplaçant irrévocablement la théologie dans son office
social
aussi bien que dans sa destination mentale. Comme
type politique. Cette doctrine contradictoire, qui ruine l’efficacité
sociale
du principe théologique, sans consacrer l’ascenda
entre la préparation mentale du monothéisme et sa pleine installation
sociale
, après laquelle le régime ontologique, ayant obte
du mouvement scientifique proprement dit que les théories morales et
sociales
, dès lors restées dans un irrationnel isolement,
, toujours nécessairement réductibles à l’aspect humain, c’est-à-dire
social
, seul susceptible d’une active universalité. Tel
issue intellectuelle que puisse réellement comporter l’immense crise
sociale
développée, depuis un demi-siècle, dans l’ensembl
résentant comme destinée surtout à opérer directement la régénération
sociale
, dont tous les préambules négatifs se trouvaient
par une sorte de restauration passagère de ce même système, mental et
social
, dont l’irréparable décadence avait donné lieu à
ionnelle scission entre les deux faces inséparables du grand problème
social
. En effet, chacune des deux écoles, en vertu de s
re, destinée surtout à rappeler directement l’ensemble de la question
sociale
, en proclamant enfin comme pareillement nécessair
près ce sentiment, de plus en plus développé, de l’égale insuffisance
sociale
qu’offrent désormais l’esprit théologique et l’es
s ; puisqu’il lui suffit, à cet effet, d’étendre jusqu’aux phénomènes
sociaux
une tendance pleinement conforme à sa nature, et
vie, et ensuite, par une dernière spécialisation propre à l’organisme
social
, la solidarité continue des idées d’ordre avec le
’ordre, l’esprit positif lui présente aujourd’hui, dans son extension
sociale
, de puissantes garanties directes, non seulement
on. D’une part, en effet, il démontre que les principales difficultés
sociales
ne sont pas aujourd’hui essentiellement politique
tte saine conception historique. Enfin, au lieu de laisser la science
sociale
dans le vague et stérile isolement où la placent
appréciation scientifique proprement dite, qui, envers les phénomènes
sociaux
ainsi que pour tous les autres, représente toujou
urtout, au contraire, en une désuétude croissante, soit mentale, soit
sociale
, sans que les questions agitées aient jamais pu f
elle et même esthétique, mais restée trop confuse envers le mouvement
social
, elle tend aujourd’hui vaguement vers une systéma
ination nécessaire, à toute notre existence, à la fois personnelle et
sociale
, l’amélioration continue, non seulement de notre
ut. Quoique le cours. spontané de l’évolution humaine, personnelle ou
sociale
, développe toujours leur commune influence, leur
du progrès suffit ici pour signaler sommairement la haute efficacité
sociale
propre à la nouvelle philosophie générale. Sa val
le, entre les principes et les faits, aussi bien quant aux phénomènes
sociaux
qu’envers tous les autres. La réorganisation tota
onnaîtront bientôt la première source nécessaire de l’actif ascendant
social
réservé finalement à la nouvelle philosophie. Car
dence mentale de l’avenir. Une telle indication des hautes propriétés
sociales
qui caractérisent l’esprit positif ne serait poin
ible, du régime monothéique propre au Moyen Âge : cet immense service
social
, dû surtout au catholicisme, formera toujours son
érales pour l’ensemble de notre existence, personnelle, domestique et
sociale
. Mais les, profondes imperfections de la philosop
utes les notions un peu délicates de la morale usuelle, non seulement
sociale
, mais aussi domestique, et même personnelle, en n
ce réelle de chaque conduite sur l’existence humaine, individuelle ou
sociale
. En séparant irrévocablement la morale de la poli
tes notions morales, non seulement relatives aux plus grands rapports
sociaux
, mais concernant aussi la simple vie domestique,
endance politique, voyait aussi décroître de plus en plus l’ascendant
social
indispensable à son efficacité morale. Outre cett
le exemple de leur propre vie journalière, personnelle, domestique et
sociale
. Mais cette opposition est, malheureusement, beau
ucune véritable démonstration, et, d’une autre part, que la nécessité
sociale
oblige à maintenir indéfiniment leur empire. Malg
s l’ouvrage ci-dessus indiqué. En accomplissant ainsi le grand office
social
que le catholicisme n’exerce plus, ce nouveau pou
ar sa nature, seul susceptible de développer directement le sentiment
social
, première base nécessaire de toute saine morale.
rectement collective. Aux yeux de la foi, surtout monothéique, la vie
sociale
n’existe pas, à défaut d’un but qui lui soit prop
ctuelle et affective. L’esprit positif, au contraire, est directement
social
, autant que possible, et sans aucun effort par su
rendre involontairement familier le sentiment intime de la solidarité
sociale
, convenablement étendue à tous les temps et à tou
lants sont les seuls qui puissent se développer librement dans l’état
social
, qui naturellement les stimule de plus en plus en
pontané susciterait des conflits continus. Dans cette vaste expansion
sociale
, chacun retrouvera la satisfaction normale de cet
héologico-métaphysique, quant à l’essor propre et actif de l’instinct
social
. Cette prééminence est d’une nature tellement sen
rd’hui l’empire se trouve maintenant aussi caractérisée sous l’aspect
social
qu’elle l’était déjà du point de vue mental, auta
iel, tant intérieur qu’extérieur, sans lequel aucune grave méditation
sociale
ne saurait être ni convenablement accueillie ni m
études aujourd’hui constituées, la science naissante du développement
social
, trouvera nécessairement une intime antipathie, à
des travaux philosophiques devient, à mes yeux, le principal résultat
social
que puisse maintenant produire l’entière vulgaris
tive, de manière à remplir plus convenablement l’indispensable office
social
qui se rattachait jadis à l’universelle instructi
e, autant que possible, ce grand caractère élémentaire d’universalité
sociale
, qui, finalement relatif à sa principale destinat
finalement doit trouver là son principal appui, aussi bien mental que
social
. Une première considération, qu’il importe d’appr
ition historique, qui, en faisant prévaloir une fausse notion du type
social
propre à l’antiquité, empêche communément de comp
a fin du Moyen Âge, comme il l’est encore, le principal point d’appui
social
de l’esprit métaphysique, soit d’abord contre la
systématiquement dirigée vers les passions relatives à leur condition
sociale
. Ils durent être jadis profondément dominés par l
ent permanente, relative à l’influence mentale des diverses fonctions
sociales
propres aux deux ordres d’intelligence, d’après l
hique, quand elle pourra convenablement pénétrer dans ce vaste milieu
social
. Elle y devra rencontrer, en même temps, des affi
d celle-ci aura pris enfin les mœurs correspondantes à sa destination
sociale
. Cette heureuse disposition, aussi favorable à l’
à l’ensemble de leurs peines journalières. Leur inévitable condition
sociale
devant leur rendre beaucoup plus précieuse une te
. Celle-ci, en effet, que nous avons déjà reconnue exercer une action
sociale
très perturbatrice chez les classes lettrées, dev
conduisant d’ailleurs à une saine appréciation des diverses positions
sociales
et des nécessités correspondantes, elles disposen
e rapportent aux principaux besoins collectifs propres à la condition
sociale
des prolétaires. On peut les résumer en cet aperç
t dite. Aussi, après avoir essentiellement réalisé tous les résultats
sociaux
qu’ils pouvaient attendre de la substitution prov
e spéciale. Aussitôt que les questions politiques, ou plutôt dès lors
sociales
, se rapporteront ordinairement à la manière dont
tard sentie, ralliera nécessairement l’instinct populaire à l’action
sociale
de la philosophie positive ; car cette grande tra
ple mouvement philosophique, dont le premier et le principal résultat
social
consistera, en effet, à constituer solidement une
enraciner autant, soit surtout par l’impulsion constante des besoins
sociaux
inhérents à leur situation nécessaire. Ces besoin
le, ensuite le travail régulier ; tel est, au fond, le vrai programme
social
des prolétaires. Il ne peut plus exister de vérit
nation. Or, tel est, évidemment, le caractère spontané de la doctrine
sociale
propre à la nouvelle école philosophique ; nos ex
tira bientôt un puissant motif nouveau de diriger surtout la pratique
sociale
vers la sage amélioration continue de sa propre c
tablir, trouvera là son principal appui, naturel, à la fois mental et
social
; tandis que la philosophie théologique ne convie
lement destinée aux prolétaires, afin d’y préparer une saine doctrine
sociale
. Les divers observateurs qui peuvent s’affranchir
ernements occidentaux, pour accomplir convenablement son grand office
social
, qu’une pleine liberté d’exposition et de discuss
titude finale à la satisfaction simultanée de tous nos grands besoins
sociaux
, en propageant avec sagesse la seule instruction
physique où elle voit aujourd’hui le principal obstacle à l’avènement
social
de la nouvelle philosophie. Sous cet aspect, ains
stituer désormais un indispensable point d’appui, à la fois mental et
social
, à l’élaboration philosophique qui doit détermine
de lui surtout que dépend la principale efficacité, intellectuelle ou
sociale
, de cette grande préparation. Il existe d’ailleur
aire de la philosophie naturelle, destinée à préparer la, philosophie
sociale
, en deux, grandes branches, l’une organique, l’au
naturelle, envisagée comme le préambule nécessaire de la philosophie
sociale
, se décomposant d’abord en deux études extrêmes e
insensible, des moindres idées mathématiques aux plus hautes pensées
sociales
. Il est clair, en effet, que chacune des quatre s
, dernier aspect surtout, on doit remarquer, en effet, que les études
sociales
ne sont pas maintenant les seules restées encore
chie scientifique. Qu’attendre, en effet, soit envers, les phénomènes
sociaux
, soit même envers l’étude, plus simple, de la vie
ons précédentes, que la principale efficacité, d’abord. mentale, puis
sociale
, que nous devons aujourd’hui chercher, dans une s
amais de sa présence normale. Telle est l’éminente utilité, non moins
sociale
que mentale, qu’il s’agit ici de retirer enfin d’
Presque toutes les explications habituelles relatives aux phénomènes
sociaux
, la plupart de celles qui concernent l’homme inte
fiquement la santé de la maladie dans les divers ordres de phénomènes
sociaux
, la science sera en état d’éclairer la pratique t
tère. D’ailleurs, les événements qui se produisent au cours de la vie
sociale
et qui se répètent à peu près identiquement dans
à la diathèse rhumatismale. Mais, en sociologie, comme chaque espèce
sociale
ne compte qu’un petit nombre d’individus, le cham
démontrera non que tel évènement affaiblit effectivement l’organisme
social
, mais qu’il doit avoir cet effet. Pour cela, on f
oyant, c’est l’incrédulité même qui est aujourd’hui la grande maladie
sociale
. De même, pour le socialiste, l’organisation écon
aliste, l’organisation économique actuelle est un fait de tératologie
sociale
, alors que, pour l’économiste orthodoxe, ce sont
autrement du sociologue. Une fois qu’on sait reconnaître les espèces
sociales
les unes des autres — nous traitons plus loin la
s ou mauvaises en elles-mêmes et par elles-mêmes, pour tous les types
sociaux
indistinctement. Puisque le point de repère par r
pas celle de l’enfant ; et il en est de même des sociétés35. Un fait
social
ne peut donc être dit normal pour une espèce soci
ciétés35. Un fait social ne peut donc être dit normal pour une espèce
sociale
déterminée, que par rapport à une phase, égalemen
l se trouve, au contraire, qu’elle est liée à cette vieille structure
sociale
que nous avons qualifiée ailleurs de segmentaire3
1. Nous pouvons donc formuler les trois règles suivantes : 1° Un fait
social
est normal pour un type social déterminé, considé
es trois règles suivantes : 1° Un fait social est normal pour un type
social
déterminé, considéré à une phase déterminée de so
mène tient aux conditions générales de la vie collective dans le type
social
considéré. 3° Cette vérification est nécessaire,
e vérification est nécessaire, quand ce fait se rapporte à une espèce
sociale
qui n’a pas encore accompli son évolution intégra
après des observations sommaires et à coup de syllogismes, si un fait
social
est normal ou non, qu’on jugera peut-être cette p
ié aux conditions de toute vie collective. Faire du crime une maladie
sociale
, ce serait admettre que la maladie n’est pas quel
ité, pourvu que celle-ci atteigne et ne dépasse pas, pour chaque type
social
, un certain niveau qu’il n’est peut-être pas impo
aut que l’horreur du sang versé devienne plus grande dans ces couches
sociales
où se recrutent les meurtriers ; mais, pour cela,
hacun de nous est placé, les antécédents héréditaires, les influences
sociales
dont nous dépendons varient d’un individu à l’aut
onc nécessaire ; il est lié aux conditions fondamentales de toute vie
sociale
, mais, par cela même, il est utile ; car ces cond
e contester que non seulement le droit et la morale varient d’un type
social
à l’autre, mais encore qu’ils changent pour un mê
introduit au sein de la société44 ; c’est un agent régulier de la vie
sociale
. Le crime, de son côté, ne doit plus être conçu c
arent est à la fois contemporain et solidaire de quelque perturbation
sociale
. C’est ainsi que jamais le chiffre des coups et b
té, puisque, au contraire, selon qu’on les applique ou non, les faits
sociaux
les plus essentiels changent totalement de caract
tiquement astreint à décider du caractère normal ou anormal des faits
sociaux
d’après leur degré de généralité. C’est toujours
l’objet principal de toute science de la vie, soit individuelle soit
sociale
, est, en somme, de définir l’état normal, de l’ex
éveloppement ; car nous ne pouvons que répéter ici à propos des faits
sociaux
en général ce que nous avons dit ailleurs à propo
ction des faits moraux en normaux et anormaux.(V. Division du travail
social
, p. 33-39.) 36. M. Garofalo a essayé, il est vr
es correspondent aux divisions territoriales. (V. Division du travail
social
, p. 189-210.) 40. Dans certains cas, on peut pr
voir qu’il se rattache étroitement au développement antérieur du type
social
considéré, et même à l’ensemble de l’évolution so
térieur du type social considéré, et même à l’ensemble de l’évolution
sociale
en général, ou bien, au contraire, qu’il contredi
et que celui-ci, à son tour, est plus développé (Division du travail
social
, p. 73-182). Mais, au fond, cette méthode n’est q
elque cause accidentelle, mais à la constitution même de notre milieu
social
, et comme, d’un autre côté, les particularités ca
non directement observées. On sait qu’il tient à la nature du milieu
social
sans savoir en quoi ni comment. 41. Mais alors,
du criminel, faute d’avoir appliqué notre règle (Division du travail
social
, p. 395. 396). 45. D’ailleurs, de ce que le cri
sité dans les œuvres de la nature. De ce premier point de vue, la vie
sociale
nous apparaît comme un système d’habitudes plus o
nous obéissions à une personne qui commande en vertu d’une délégation
sociale
, soit que de la société elle-même, confusément pe
aticiens disent qu’elle est d’un autre ordre. Ainsi pour l’obligation
sociale
. Sa pression, comparée à celle des autres habitud
société. Chacune répond, directement ou indirectement, à une exigence
sociale
; et dès lors toutes se tiennent, elles forment u
e nous. Sur cette heureuse illusion repose une bonne partie de la vie
sociale
. Il est naturel que la société fasse tout pour l’
ur l’encourager. Les lois qu’elle édicte, et qui maintiennent l’ordre
social
, ressemblent d’ailleurs par certains côtés aux lo
nction soit aussi nette pour la plupart des hommes. Loi physique, loi
sociale
ou morale, toute loi est à leurs yeux un commande
t reçoit de la loi ce qu’elle d’inéluctable. Une infraction à l’ordre
social
revêt ainsi un caractère antinaturel : même si el
est à la nature. Que sera-ce, si nous apercevons derrière l’impératif
social
un commandement religieux ! Peu importe la relati
’on interprète la religion d’une manière ou d’une autre, qu’elle soit
sociale
par essence ou par accident, un point est certain
accident, un point est certain, c’est qu’elle a toujours joué un rôle
social
. Ce rôle est d’ailleurs complexe ; il varie selon
ules anastomosées. Tout concourt, encore une fois, à faire de l’ordre
social
une imitation de l’ordre observé dans les choses.
essinée qu’une force antagoniste survient, faite de toutes les forces
sociales
accumulées : à la différence des mobiles individu
lui-même. C’est donc à tort qu’on reprocherait à une morale purement
sociale
de négliger les devoirs individuels. Même si nous
s le serions, en fait, vis-à-vis de nous-mêmes, puisque la solidarité
sociale
n’existe que du moment où un moi social se surajo
mêmes, puisque la solidarité sociale n’existe que du moment où un moi
social
se surajoute en chacun de nous au moi individuel.
l se surajoute en chacun de nous au moi individuel. Cultiver ce « moi
social
» est l’essentiel de notre obligation vis-à-vis d
d’elle, et qu’il doit aux exigences sans cesse renouvelées de la vie
sociale
cette tension ininterrompue de son énergie, cette
. En vain on essaie de se représenter un individu dégagé de toute vie
sociale
. Même matériellement, Robinson dans son île reste
i le regarde : si le moi individuel conserve vivant et présent le moi
social
, il fera, isolé, ce qu’il ferait avec l’encourage
-dire de ne pas fixer le moi individuel au niveau prescrit par le moi
social
. Ils auront donc soin d’entretenir celui-ci, pour
as perdre, dans son isolement, le respect de lui-même » 1. Que ce moi
social
soit le « spectateur impartial » d’Adam Smith, qu
En général, le verdict de la conscience est celui que rendrait le moi
social
. En général aussi, l’angoisse morale est une pert
ssi, l’angoisse morale est une perturbation des rapports entre ce moi
social
et le moi individuel. Analysez le sentiment du re
pinion ; car s’il est relativement aisé de se maintenir dans le cadre
social
, encore a-t-il fallu s’y insérer, et l’insertion
avons contractées d’obéir aux mille exigences particulières de la vie
sociale
. Elle n’est ni ceci ni cela ; et si elle parlait,
ence logique dans une conduite soumise, par définition, aux exigences
sociales
; mais à cette exigence sociale tenait l’obligati
umise, par définition, aux exigences sociales ; mais à cette exigence
sociale
tenait l’obligation. Jamais, aux heures de tentat
croire que c’est le volant qui fait tourner la machine. Les exigences
sociales
se complètent d’ailleurs les unes les autres. Cel
’elles se sont détachées des autres pour leur survivre. Les exigences
sociales
se sont alors coordonnées entre elles et subordon
ce est faite de toutes les forces accumulées, de toutes les habitudes
sociales
élémentaires, est nécessairement celle qui imite
lleurs diversement qualifiés qui se complètent réciproquement. La vie
sociale
est ainsi immanente, comme un vague idéal, à l’in
t-on dire qu’ils se sentent obligés et qu’ils obéissent à un instinct
social
? Évidemment non ; mais si cet organisme est à pe
s éléments sont unis entre eux par d’invisibles liens ; et l’instinct
social
de la fourmi — je veux dire la force en vertu de
l a puisées, depuis le premier éveil de sa conscience, dans le milieu
social
où elles se conservaient. Le naturel est en grand
se reporter, non pas pour rendre compte de telle ou telle obligation
sociale
, mais pour expliquer ce que nous avons appelé le
érielles et spirituelles de la civilisation disparaissaient du milieu
social
où nous les trouvons déposées : elles n’en ont pa
disions plus haut qu’au fond de l’obligation morale il y a l’exigence
sociale
. De quelle société s’agissait-il ? Était-ce de ce
vie et la propriété d’autrui est une exigence fondamentale de la vie
sociale
, de quelle société parlons-nous ? Pour répondre,
la défense ou même à l’attaque, en tout cas à la guerre. Nos devoirs
sociaux
visent la cohésion sociale ; bon gré mal gré, ils
aque, en tout cas à la guerre. Nos devoirs sociaux visent la cohésion
sociale
; bon gré mal gré, ils nous composent une attitud
nstinct primitif qu’elle revêt d’un si épais vernis. Bref, l’instinct
social
que nous avons aperçu au fond de l’obligation soc
Bref, l’instinct social que nous avons aperçu au fond de l’obligation
sociale
vise toujours — l’instinct étant relativement imm
hement à la patrie, amour de l’humanité ? Qui ne voit que la cohésion
sociale
est due, en grande partie, à la nécessité pour un
un autre genre d’obligation, qui viennent se superposer à la pression
sociale
. Il n’a été question que de celle-ci jusqu’à prés
nt il a été question jusqu’à présent sont ceux que nous impose la vie
sociale
; ils nous obligent vis-à-vis de la cité plutôt q
re de la première en ce qu’elle est humaine, au lieu d’être seulement
sociale
. Et l’on n’aurait pas tout à fait tort. Nous avon
s en élargissant la cité qu’on arrive à l’humanité : entre une morale
sociale
et une morale humaine la différence n’est pas de
reçue pourra en effet être attribuée à la seule dilatation du devoir
social
, élargi et affaibli en devoir humain. Mais que le
absorbés ensemble dans une même tâche de conservation individuelle et
sociale
. Ils sont tournés vers eux-mêmes. Certes, il est
instinctive primitivement établi par la nature, où l’individuel et le
social
sont tout près de se confondre. La cellule vit po
: elle implique, à l’origine, un état de choses où l’individuel et le
social
ne se distinguent pas l’un de l’autre. C’est pour
un individu et d’une société recourbés sur eux-mêmes. Individuelle et
sociale
tout à la fois, l’âme tourne ici dans un cercle.
es suivre ? Et quelle est la force qui fait pendant ici à la pression
sociale
? Nous n’avons pas le choix. En dehors de l’insti
t visible et en descendant jusqu’à la racine, de découvrir l’exigence
sociale
d’où ils sont sortis. Mais que le reste de la mor
et qui se sont déposées dans ce qu’on pourrait appeler la conscience
sociale
au fur et à mesure que se consolidait, immanente
mules plus anciennes, exprimant des exigences fondamentales de la vie
sociale
, ne leur communiquaient par contagion quelque cho
urs reçu de celle-ci, en échange, une signification moins étroitement
sociale
, plus largement humaine. Mais remuons la cendre ;
supposées toutes remplies, serait un état de bien-être individuel et
social
comparable à celui qui accompagne le fonctionneme
u d’un élan, de l’élan même qui a abouti à l’espèce humaine, à la vie
sociale
, à un système d’habitudes plus ou moins assimilab
beilles ; mais puisque l’intelligence était là, le maintien de la vie
sociale
devait être confié à un mécanisme quasi intellige
ous prétendons que les tendances en quelque sorte organiques à la vie
sociale
sont restées ce qu’elles étaient à l’origine. Nou
ons par là que la nature avait prévu une certaine extension de la vie
sociale
par l’intelligence, mais une extension limitée. E
tre sens que l’homme trompe la nature quand il prolonge la solidarité
sociale
en fraternité humaine ; mais il la trompe encore,
re question quand l’espèce se constituait. En allant de la solidarité
sociale
à la fraternité humaine, nous rompons donc avec u
faudrait ouvrir si l’on voulait faire la part des deux forces, l’une
sociale
et l’autre supra-sociale, l’une d’impulsion et l’
moyenne s’incline. Il n’est pas douteux que ce soit d’abord le « moi
social
», intérieur à chacun, dont nous avons déjà dit u
t la société responsable des actes de l’individu ; la pression du moi
social
s’exerce avec toutes ces énergies accumulées. L’i
abstraction, il oblige par tout ce qu’il apporte avec lui de pression
sociale
. Maintenant, l’impulsion deviendrait manifestemen
pas moins, au terme de son évolution comme à l’origine, un sentiment
social
. Mais les grandes figures morales qui ont marqué
entre gouvernants et gouvernés et plus généralement entre catégories
sociales
: dans une situation de fait elle introduira des
ti si une ou plusieurs âmes privilégiées, ayant dilaté en elles l’âme
sociale
, n’avaient brisé le cercle en entraînant la socié
n comme les autres. Elle répondait, comme les autres, à une nécessité
sociale
; et c’était la pression de la société sur l’indi
ue s’est-il donc passé ? Comment la justice a-t-elle émergé de la vie
sociale
, à laquelle elle était vaguement intérieure, pour
une société donnée, a se représenter ce qui en résulterait pour l’âme
sociale
, et à induire alors quelque chose de cet état d’â
urs moraux, qui se représentent par la pensée une nouvelle atmosphère
sociale
, un milieu dans lequel il ferait meilleur vivre,
a, sous peine de se tromper gravement sur le caractère de l’évolution
sociale
en même temps que sur l’origine du devoir. L’évol
lution sociale en même temps que sur l’origine du devoir. L’évolution
sociale
n’est pas celle d’une société qui se serait dével
plus apportée, même très indirectement, par le besoin de conservation
sociale
mais par une aspiration de la conscience individu
ule englobe deux choses, un système d’ordres dictés par des exigences
sociales
impersonnelles, et un ensemble d’appels lancés à
sées selon leur plus ou moins grande aptitude à maintenir la cohésion
sociale
et à faire progresser l’humanité, et où surtout c
ur de la société et qui commencerait par prendre pour accordée la vie
sociale
. On a dit que cette morale ne parlait pas de devo
ous avons indiquée, pas même le double souci de maintenir la cohésion
sociale
et de faire progresser l’humanité — ne s’imposera
nces, chez l’homme vivant en société, est chargée de ce que la morale
sociale
y a déposé ; et il faudrait l’avoir vidée de ce c
eux vise à la réalisation d’une fin qui est à la fois individuelle et
sociale
. Chacun de ces systèmes préexiste donc dans l’atm
e et sociale. Chacun de ces systèmes préexiste donc dans l’atmosphère
sociale
à la venue du philosophe ; il comprend des maxime
it sa stabilité et son mouvement. Profitant de ce que toutes les fins
sociales
se compénètrent et de ce que chacune d’elles, pos
rsé. Mais la nature veille. Elle avait pourvu la fourmi de l’instinct
social
; elle vient d’y joindre, peut-être parce que l’i
deux principales lignes, s’est accomplie dans la direction de la vie
sociale
, que l’association est la forme la plus générale
sent. Et la dualité elle-même se résorbe dans l’unité, car « pression
sociale
» et « élan d’amour » ne sont que deux manifestat
ntaires de la vie, normalement appliquée à conserver en gros la forme
sociale
qui fut caractéristique de l’espèce humaine dès l
t aspiration morales trouvent leur explication définitive dans la vie
sociale
considérée comme un simple fait. On se plaît à di
le-même ; on doit par conséquent chercher au-dessous des acquisitions
sociales
, arriver à la vie, dont les sociétés humaines ne
tient à de simples manifestations, qu’on les appelle toutes ensemble
sociales
ou que l’on considère plus particulièrement, dans
le sociales ou que l’on considère plus particulièrement, dans l’homme
social
, l’intelligence. Tout s’éclaire au contraire, si
des conditions : cependant cela ne l’empêche point, dans son Contrat
social
, de se hâter de dissoudre les liens de famille si
e. Ce qui arrive au sol, lorsqu’il cesse d’être travaillé par l’homme
social
, arrive à l’homme lui-même lorsqu’il fuit la soci
chamois sur les rochers escarpés. Dieu qui a voulu aussi que l’homme
social
eût des serviteurs parmi les animaux, a dit au ta
s avides qui vont tenter la fortune dans mille climats divers. L’état
social
est un état de souffrance. L’homme doit manger un
ns doute la Providence jugea plus convenable de confier les destinées
sociales
aux vertus guerrières. Trois grands hommes sont m
forment la multitude, et qui tendent à se débarrasser de toute forme
sociale
. Rousseau, interprète de cette sorte d’instinct d
ourner à la barbarie, Rousseau préludait aux doctrines de son Contrat
social
par son Discours contre les sciences et les arts,
faut guérir. Mais alors il arrive que les conservateurs des doctrines
sociales
sont eux-mêmes atteints de cette cruelle maladie.
ette voie du dégoût : on a commencé par abolir toutes les hiérarchies
sociales
, et il n’y a plus eu de ces barrières concentriqu
n. Rousseau a donc été conduit, par la conséquence de ses antipathies
sociales
, à dire que l’homme qui réfléchit est un animal d
les révolutions. Il semble à ces esprits inquiets que hors du cercle
social
ils se trouveraient plus à l’aise. On ne fait pas
ls se trouveraient plus à l’aise. On ne fait pas attention que la vie
sociale
est un état de souffrance, comme la vie humaine e
s’agit plus de discuter les avantages et les inconvénients de l’état
social
, puisque l’homme ne peut exister que là. C’est co
aines prérogatives ou de certains biens attachés à la société. L’état
social
, en un mot, ainsi que nous l’avons dit est une de
l de la multitude ; il faut, à toutes les époques, propager les idées
sociales
au sein de cette multitude. Les hommes de talent
udit. Répétons donc encore une fois que l’homme ne choisit pas l’état
social
par préférence, mais que cet état lui est imposé.
’il soit primitivement imposé à ce peuple comme les autres nécessités
sociales
. M. Ancillon, qui professe la doctrine des systèm
e n’aura plus de raison pour continuer de professer une telle hérésie
sociale
, et qu’elle rentrera, à cet égard, dans la grande
et s’éteint ; mais avouons que l’on ne peut se passer des hiérarchies
sociales
. Elles produisent une sorte de sentiment religieu
sprit de famille, et il ne pourra renaître qu’au sein des hiérarchies
sociales
. Il ne s’agit point de ressusciter l’esclavage de
s qu’il faut une base sur laquelle puissent s’appuyer les hiérarchies
sociales
. Sitôt que le principe de l’égalité recule les ba
ion, qui n’est point, comme nous l’avons démontré, la véritable terre
sociale
. Alors ces mêmes hommes ont voulu se donner un no
écrites substituées aux lois traditionnelles ; celle des institutions
sociales
et des institutions religieuses marchant sur deux
ns religieuses marchant sur deux lignes séparées ; celle du bien-être
social
appliqué à toutes les classes ; celle de la raiso
mêmes, afin d’apprécier l’action qu’ils doivent exercer sur les idées
sociales
, par le degré de leur unité. Il ne faut pas que l
anisés, — en un mot à des sociétés unifiées. En réalité l’unification
sociale
est loin d’être un fait universel. Un nombre cons
n’impose pas aux différents individus qu’elle rassemble un même ordre
social
? si elle n’a pas la charge de veiller tant à leu
faire respecter des règles générales ? Il n’y a complète unification
sociale
que là où il existe, pour régler les rapports des
brutale toute nue, son œuvre reste précaire. Sa force n’aura d’effets
sociaux
que si elle repose elle-même sur une sorte de con
es. Déjà nous ne prétendons pas que l’ensemble des différentes formes
sociales
que nous discernons constitue la cause unique du
i riches204 » Ils partaient donc sans emporter l’idée de supériorités
sociales
préétablies. Ils devaient du moins, s’ils l’appor
vierge devait inviter les hommes à faire abstraction des distinctions
sociales
antérieures. Déjà, chez les Grecs, les colonies é
s de provinces. Tout pouvoir émane du pouvoir absolu ; toute fonction
sociale
est dans la dépendance immédiate du centre. Toute
is toute sa volonté n’était pas capable de suppléer aux circonstances
sociales
qui seules pouvaient donner, aux masses immenses
t explicables ; il reste vrai que d’une façon générale, l’unification
sociale
marche de pair avec l’égalitarisme. Y a-t-il dans
ésent, si nous nous rappelons seulement la corrélation de cette forme
sociale
avec celles que nous avons déjà examinées. Et, en
ents groupements coexistants sont unifiés, il y aura plus de rapports
sociaux
entre des individus plus nombreux que dans un pay
rupuleusement séparés ; en ce sens, l’unification augmente la densité
sociale
. — D’autre part un gouvernement centralisé, assuj
Égyptiens, Grecs et Espagnols : l’unification augmente l’homogénéité
sociale
. — D’autre part enfin, par l’opération qui unifie
sociétés dont un individu peut faire partie, augmente la complication
sociale
. — Si donc nous avons pu démontrer antérieurement
antérieurement de la complication, de l’homogénéité et de la densité
sociales
, qu’elles contribuent au succès de l’égalitarisme
’égalitarisme, qui tiennent aux qualités propres de la dernière forme
sociale
examinée. Par exemple, l’élévation du pouvoir qui
specter, dans le cercle nouveau où elle fait entrer toutes les unités
sociales
, les distinctions collectives qui les départageai
te l’exercice du pouvoir213 ». Un gouvernement qui vise l’unification
sociale
peut trouver son compte à élever ceux qui étaient
sociologiques, a cru pouvoir énoncer cette loi214 : « Les inégalités
sociales
sont toujours en proportion inverse de la force d
’égalitarisme. Pour toutes ces raisons, on comprend que l’unification
sociale
est directement contraire à cette distribution de
rébral unique, sont rapidement transmis jusqu’aux extrémités du corps
social
et immédiatement exécutés. L’autorité militaire,
une société industrielle se prête à la décentralisation des fonctions
sociales
, une société militaire est rigoureusement central
outre ce qu’on entend par démocratie, ce qu’on entend par unification
sociale
. Il faut se garder de confondre les sociétés « un
s des idées égalitaires. 188. Études sur les moeurs religieuses et
sociales
de l’Extrême Orient, p. 413-416. 189. Vue génér
I. Méthode mathématique Définition de l’homme abstrait Contrat
social
Indépendance et égalité des contractants Tous s
périence et la vérifier lui-même du premier regard. Telle est l’unité
sociale
; réunissons-en plusieurs, mille, cent mille, un
, souveraineté du peuple, ce sont là les premiers articles du contrat
social
. On les a déduits rigoureusement d’une définition
nsenti en pleine liberté429. Composé de théorèmes prouvés, le contrat
social
a l’autorité de la géométrie ; c’est pourquoi il
ent à tort et ce qui est légitimement à nous En second lieu, le code
social
, tel qu’on vient de l’exposer, va, une fois promu
atique, et qu’il suffit aux hommes de décréter ou d’accepter le pacte
social
pour acquérir du même coup la capacité de le comp
tout au moins, doux, maniables, prompts à se subordonner à l’intérêt
social
ou à l’intérêt d’autrui. Il y en a plusieurs, et
fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat
social
. » — C’est par usurpation et mensonge qu’un princ
ture de ces assemblées qui n’ont pour objet que le maintien du traité
social
doit toujours se faire par deux propositions qu’o
, garantir et compléter un droit antérieur. Antérieurement au contrat
social
, il n’y a pas de droit véritable ; car le droit v
e droit véritable ; car le droit véritable ne naît que par le contrat
social
, seul valable, puisqu’il est le seul qui soit dre
uf un nom remplacé par un autre. À la souveraineté du roi, le Contrat
social
substitue la souveraineté du peuple. Mais la seco
ividu n’est rien, l’État est tout. En effet, « les clauses du contrat
social
se réduisent toutes à une seule441, savoir, l’ali
ais il sera et aura ne lui sera dévolu que par la délégation du corps
social
, propriétaire universel et maître absolu. Il faut
e mon bien que par tolérance et de seconde main ; car, par le contrat
social
, je l’ai aliéné442, « il fait maintenant partie d
on en véritable droit, la jouissance en propriété. » Avant le contrat
social
, j’étais possesseur, non de droit, mais de fait,
ndre en effet. » En tout cas, comme mon titre est un effet du contrat
social
, il est précaire comme ce contrat lui-même ; une
n publique, lisez la République de Platon447… Les bonnes institutions
sociales
sont celles qui savent le mieux dénaturer l’homme
haque citoyen n’opine que d’après lui449. » Tout ce qui rompt l’unité
sociale
ne vaut rien », et il vaudrait mieux pour l’État
islateur, « rien n’est plus contraire que le christianisme à l’esprit
social
… : une société de vrais chrétiens ne serait plus
cinq millions sont dans mon cas), ma condition est pire. Car le pacte
social
ne tolère pas une religion intolérante ; une sect
bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat
social
et des lois450. Sans pouvoir obliger personne à l
t pas viable. Tous ces articles sont des suites forcées du contrat
social
. Du moment où, entrant dans un corps, je ne réser
rrection et justifie la dictature ; tout cela pour aboutir à un ordre
social
contradictoire qui ressemble tantôt à une bacchan
s aux sciences politiques et morales. » — Cf. dans Rousseau, Contrat
social
, le calcul mathématique de la fraction de souver
morale était devenue facile à pratiquer et que la balance de l’ordre
social
était si bien établie que rien ne pourrait la dér
s fibres qui les relient à quatre milliards. 438. Rousseau, Contrat
social
, I, ch. 7 ; III, ch. 13, 14, 15, 18, IV, ch. 1.
18, IV, ch. 1. — Condorcet, ibid., 9e époque. 439. Rousseau, Contrat
social
, III, 1, 18 ; IV, 3…, 440. Tocqueville, l’Ancie
, livre II tout entier ; et livre III, ch. 3. 441. Rousseau, Contrat
social
. I, 6. 442. Ibidem, I, 9. « L’État, à l’égard d
l’égard de ses membres, est maître de tous leurs biens par le contrat
social
… Les possesseurs sont considérés comme dépositair
out spartiate dans les papiers de Saint-Just. 449. Rousseau, Contrat
social
, II, 3, IV, 8. 450. Cf. Mercier, L’an 2440 , I,
individu, paraît compatible avec un assez grand relâchement des liens
sociaux
, avec un affaiblissement des croyances religieuse
l : la cérébralité de l’individu, qui est irréductible aux influences
sociales
. Il ne faut pas oublier non plus que l’originalit
le et du travail qui représente l’effort collectif. Si l’organisation
sociale
de la production n’autorise que dans une faible m
ée, qui le conduit plus d’une fois à des sentiments de mécontentement
social
et de révolte individualiste. Certains sociologue
ues en vue de réduire l’individu au rôle d’organe docile du mécanisme
social
. « Il faut apprendre à l’individu, dit M. Durkhei
ande possible que les individus essaient de se tailler dans le revenu
social
. M. Effertz énumère en détail les lésions que la
vec l’intérêt des autres individus qui appartiennent à la même classe
sociale
que lui, qu’il s’agisse de la classe des patrons
is la lutte d’un contre tous se retrouve au sein même de la catégorie
sociale
avec laquelle l’individu a la plus grande communa
orisé. En tous cas, il y a antinomie entre l’individu et le mécanisme
social
de la répartition en ce que, quel que soit le rég
au, grand seigneur, croit qu’il faut de la fortune pour tenir un rang
social
supérieur. Selon lui, les qualités morales de mag
nificence, de générosité, d’initiative, de maîtrise de soi, de fierté
sociale
, de noblesse d’âme ne peuvent s’allier qu’à une t
vision entre individus, entre familles, entre classes et sous-classes
sociales
. En fait, les consommations de luxe se maintienne
ogiens. Il y a encore un autre point par où le système de nos valeurs
sociales
froisse le sentiment de l’individualité et l’épan
chesse, culture artistique sont devenues des fins en soi, des entités
sociales
, objet d’un culte métaphysique et laïque. On pour
pratique ne font que s’accentuer sous l’influence de notre mécanisme
social
. Ce mal est-il réparable et comment y remédier ?
personnalité uniquement pour mieux jouir de lui-même ; les instincts
sociaux
, la notion d’un bonheur collectif existaient à pe
organique comme celle de la Renaissance, mais qui soit en même temps
sociale
et démocratique88. » Le remède proposé est bien
ons les barons de la finance et les rois de l’industrie. Une économie
sociale
et démocratique, si elle pouvait jamais se réalis
de la consommation, soit enfin dans le mode d’intégration des valeurs
sociales
. L’individualisme représente, en économie comme a
en économie comme ailleurs, la résistance de l’individu à la pression
sociale
; le désir de l’individu d’exercer son activité é
ues et périls et de réduire le plus possible la part de la contrainte
sociale
. Mais on peut distinguer, ici comme ailleurs, deu
e est très supérieur au premier. Il fait une place aux considérations
sociales
. Il ne fait pas entrer seulement en ligne de comp
iation. 72. M. Durkheim remarque que le lien économique est un lien
social
assez lâche et qu’il n’entraîne nullement l’unité
. 34. 74. Voir L’Entraide de Kropotkine. 75. « C’est l’intégration
sociale
qui a déterminé cette rencontre de courants imita
s imitatifs. Par conséquent toutes les conditions de l’invention sont
sociales
. » (L’Individu dans le déterminisme social, p. 23
ions de l’invention sont sociales. » (L’Individu dans le déterminisme
social
, p. 237.) 76. « La cause première de la richess
njustifiable la propriété artistique et littéraire. » (Tarde, Logique
sociale
, p. 350, F. Alcan.) 77. Nietzsche, Aurore, § 173
ble qu’ils auraient à toucher. » Vilfredo Pareto, L’Individuel et le
social
, Genève, 1904, p. 127. 81. Les Antagonismes éc
les derniers effets d’une civilisation. Il est pour les collectivités
sociales
d’autres modes de Bovarysme qui les contraignent
comportent des conséquences d’une tout autre gravité : car la plante
sociale
modifiée jusque dans ses racines se voit imposer
bles, on va voir qu’il est un des éléments constitutifs de la réalité
sociale
ou l’un des artifices grâce auxquels elle s’est f
t d’abord avec insistance que le moyen selon lequel les collectivités
sociales
se conçoivent à la ressemblance d’une activité di
x subdivisions qui vont marquer la suite de ce chapitre, qu’un groupe
social
peut se concevoir autre qu’il n’est, sollicité pa
ncestral. II Le moyen le plus apparent suivant lequel un groupe
social
est contraint de renoncer à ses propres manières
partient, s’étant conçu différent de lui-même, disparaît comme entité
sociale
distincte pour se fondre dans le groupe victorieu
née en vue d’un être déterminé. Pour cet être ― c’est ici d’un groupe
social
qu’il s’agit — pour cet être aux formes duquel l’
res d’être différentes de celles que leur eût suggérées leur hérédité
sociale
, et dont ils eussent souffert impatiemment qu’on
Bovarysme idéologique dont on peut dire qu’il consiste pour un groupe
social
, à adopter par la vertu persuasive d’une idée gén
a vérité rationnelle, une attitude d’utilité propre à une physiologie
sociale
différente. Ce Bovarysme idéologique entre de que
ctive. Mais il s’y comporte de manière différente selon que l’énergie
sociale
qui vient aux prises avec l’idée est forte ou fai
ons du fait des impulsions étrangères. Dans le premier cas, le groupe
social
n’admet l’idée que partiellement et n’accepte ses
ultiples emprunts que lui ont faits pour se constituer divers groupes
sociaux
, offre, avec mille nuances, des exemples de l’une
la cause qui jette tant de trouble et de complexité dans les rapports
sociaux
à presque toutes les périodes de l’humanité. Or l
e, elle abaissa l’égoïsme individuel jusqu’au degré qui permet la vie
sociale
. Il est à remarquer, en effet, qu’à l’époque que
grecque et protestante témoignent de l’action secrète de physiologies
sociales
distinctes s’assimilant l’idée selon des procédés
s à leurs besoins particuliers. Dans tous ces cas, chaque physiologie
sociale
semble bien vouloir se modeler sur une idée génér
, entre toutes les autres, un exemple admirable du parti qu’un groupe
social
peut tirer de l’idée religieuse, soit ici de l’id
réalise lorsque l’idée générale parvient à s’implanter dans un milieu
social
moins fortement égoïste, ou dont le pouvoir de ré
uer la menace de dissociation que comporte, à l’égard de tout groupe,
social
organisé et anciennement constitué, l’acceptation
elle, commune à tous ceux du groupe et qui les met au point de la vie
sociale
. Les formules impératives édictées à l’origine po
pératifs, a pénétré dans sa physiologie et l’a mis au point de la vie
sociale
, ne pouvant plus être retranché, le nouveau princ
gie va se trouver abaissée au-dessous du degré qui permet à un groupe
social
de maintenir son intégrité et son existence parmi
veloppements, On va l’emprunter au temps présent et à la collectivité
sociale
que constitue notre groupe français. Nombre d’esp
toutes les nations pourvues depuis très longtemps d’une personnalité
sociale
, est celle qui est le plus largement ouverte à l’
ira une conception morale et politique empruntée à une autre hérédité
sociale
, où se trahira tout au moins l’ignorance de la co
à une autre collectivité déterminée. C’est parce détour qu’un groupe
social
, se concevant à l’image d’un modèle étranger, s’a
et un instinct de prévoyance les contraignirent d’organiser leur vie
sociale
en vue des nécessités de leur vie posthume. Le pu
s. C’est cette religion qui à son tour fixa la forme des institutions
sociales
et voici les premiers actes par lesquels la croya
nce nouvelle parvient à s’exprimer et à organiser à son profit la vie
sociale
: et de celle-ci, le triomphe est si tardif qu’il
les compromis singuliers auxquels se voit entraînée une collectivité
sociale
pour concilier sa croyance actuelle avec les pres
e ce temps, ont abouti à une interprétation singulière des événements
sociaux
. Les chroniqueurs et les historiens, jusqu’au com
cipe d’individuation fait apparaître à un moment donné dans le groupe
social
une personnalité artistique ou agissante douée d’
ces de vibration ; le type de tout le développement animal, humain et
social
, sera donc la vibration et la consonance qui, l’u
au développement de tendances nouvelles mieux en relation avec l’état
social
actuel. Ce sont là les effets délétères de l’art,
es plus faciles à conquérir. Par ces points, l’art touche à la morale
sociale
et à la morale individuelle, et si ce qui le cons
s grands artistes, et à la connaissance plus vague des vastes groupes
sociaux
agrégés à ceux-ci par admiration, par similarité.
ce de Sainte-Beuve, relevée par M. Taine au rang d’un moyen d’enquête
sociale
et employée ainsi, avec une incontestable hauteur
’homme individu, on passe à la série des sciences qui étudient l’être
social
, de l’ethnographie à l’histoire, on verra que ces
t en un point où ils se joignent : dans la notion de l’homme individu
social
, dans la connaissance intégrale, biologique, phys
, décrits et montrés par le dehors, reproduits à la tête du mouvement
social
dont ils sont les chefs, érigés, eux et leurs exe
r l’hérédité individuelle, sur l’influence de l’entourage physique et
social
. Nous avons montré que dans l’état actuel de nos
mais avec des résultats d’autant moins discernables que la complexité
sociale
s’accroît, c’est-à-dire, en somme, eu raison inve
ce et du milieu qui n’est exacte que pour les périodes littéraires et
sociales
primitives, considérant l’œuvre même comme le sig
connaître et l’intensité et la nature de la volonté, dans un ensemble
social
possédant un art. Par ce point, l’esthopsychologi
nt dont il faut attendre rétablissement de lois valables pour l’homme
social
. Le but de ce travail sera atteint s’il démontre
s Lois de l’imitation en 1890. (NdE)]. Cf., la théorie de l’imitation
sociale
dans Bagehot [L’économiste britannique Walter Bag
Hennequin pouvait trouver une présentation synthétique de la théorie
sociale
de Bagehot dans Les Origines de Pressensé (op. ci
nature et la répétition dans la société ; il décrit alors l’imitation
sociale
, métaphoriquement, en termes d’« onde » et de « v
en termes d’« onde » et de « vibration ». Ainsi, « toute répétition,
sociale
, organique ou physique » sera dite « imitative, h
Avec ce constat, c’est toute la question controversée du « darwinisme
social
» qui est posée. Pour davantage de précisions sur
leuze. (NdE) em. Cette idée est empruntée à nouveau à la psychologie
sociale
de Tarde. Ce dernier voit en effet dans la « sugg
dans la « suggestion de personne à personne », « l’essence de la vie
sociale
» (« Qu’est-ce qu’une société ? (1884), Les Lois
Lois de l’imitation, op. cit., p. 136). Tarde compare ainsi « l’état
social
» à « l’état hypnotique », ou à « l’état somnambu
e », ou à « l’état somnambulique », ce qui signifie que les relations
sociales
sont d’abord pour lui fondamentalement dissymétri
société ? (1884), Les Lois de l’imitation, op. cit., p. 147). L’homme
social
selon Tarde est donc un « endormi ». C’est en 188
) eo. Le phénomène de l’admiration joue un rôle capital dans le fait
social
tel que le définit encore Gabriel Tarde. La sugge
de la supériorité sentie ou gênante, qui donne lieu au somnambulisme
social
» (« Qu’est-ce qu’une société ?, 1884, Les Lois d
par Descartes, et le Traité de la Méthode fut complété par le Contrat
social
. Descartes, ce Robinson de la pensée, qui fait le
d’aubaine et s’en firent une de ses écrits. Eh bien, c’est ce Contrat
social
qui est tout Rousseau et sa descendance ! c’est c
, mais que nous appelons, nous, de la très servile ; c’est ce Contrat
social
que nous demandons la permission d’analyser en qu
nt d’esprits sous son ombre. III Jean-Jacques, dans son Contrat
social
, commence par se moquer de l’histoire d’Adam, qu’
nspirateurs. » Telle est la froide bouffonnerie qui ouvre le Contrat
social
. À peine l’a-t-il risquée que le railleur d’Adam
Or, en cette qualité, nul ne s’imposant, ils délibérèrent sur l’ordre
social
qu’ils allaient faire, au scrutin… et dans un bon
ter les articles. Difficile de se tirer de là, et l’auteur du Contrat
social
ne s’en tire pas ; — il y reste ! Et vous figurez
l’ignominie ou la noblesse. On sait ce qu’a été Rousseau. Son Contrat
social
fut un héritage de Genève. On a dit dernièrement
ier de ses enfants, dut vouloir bâtardiser l’humanité, et son Contrat
social
n’est que la tentative de l’orgueil malade et ins
. On recommence à croire au testament d’Adam, qui est le vrai Contrat
social
du pouvoir, à la famille qui est le vrai Contrat
vrai Contrat social du pouvoir, à la famille qui est le vrai Contrat
social
du père, des enfants, de la mère, et à l’ordre, q
père, des enfants, de la mère, et à l’ordre, qui est le vrai Contrat
social
des anciens de la famille, appelés en premier par
Chapitre premier La solidarité
sociale
, principe de l’émotion esthétique la plus complex
e des signes. L’expression. II. L’émotion esthétique et son caractère
social
— L’agréable et le beau. Sentiment de solidarité o
le beau ; leurs différences, leurs points de contact. — La solidarité
sociale
et la sympathie universelle, principe de l’émotio
tique et l’émotion morale. III. L’émotion artistique et son caractère
social
. L’objet de l’art est d’imiter la vie pour nous f
hiser avec d’autres vies et produire ainsi une émotion d’un caractère
social
. — Eléments de l’émotion artistique. 1° Plaisir i
s haut de l’art est de produire une émotion esthétique d’un caractère
social
. Ressemblance et différences de l’art et de la re
e d’obligation mutuelle. La tension en excès dans une partie du corps
social
se répand sur les autres parties. Toute société n
trouve au fond de toutes les affections bienveillantes, familiales ou
sociales
. Dans l’embrassement, c’est la vie de l’espèce en
La pitié, au contraire, excite en nous tout le groupe des sentiments
sociaux
les mieux coordonnés et systématisés ; de plus, l
e nous constituer plus intimement, finit par devenir en quelque sorte
sociale
. Nous ne savons pas toujours, quand nous souffron
e des systèmes nerveux. II — L’émotion esthétique et son caractère
social
Dans l’étude des sentiments et des êtres, les
nérale, la cœnesthésie. La conscience individuelle même est donc déjà
sociale
, et tout ce qui retentit dans notre organisme ent
otre organisme entier, dans notre conscience entière, prend un aspect
social
. Il y a longtemps que les philosophes grecs ont p
e, à une conspiration de cellules vivantes, à une sorte de conscience
sociale
et collective au sein même de l’individu. Nous di
evient beauté. Il est à remarquer que l’utile a ordinairement un côté
social
, et par là encore il acquiert un certain degré él
élémentaire de beauté, car nous sympathisons avec tout ce quia un but
social
et humain, avec, tout ce qui est ordonné en vue d
nts du beau, nous nous élevons à son plus haut développement, le côté
social
de la beauté va croissant et finit par tout domin
é constituer le premier degré de l’émotion esthétique ; la solidarité
sociale
et la sympathie universelle va nous apparaître co
st un état d’âmes. Si le sentiment de la nature est déjà un sentiment
social
, à plus forte raison tous les sentiments esthétiq
ersonnel. L’émotion morale la plus haute est, elle aussi, une émotion
sociale
, mais elle se distingue de l’émotion esthétique p
r dans l’individu et dans la société les conditions de la vie la plus
sociale
et la plus universelle. Le sentiment moral est es
t non l’harmonie voulue, cherchée avec effort ; elle est la sympathie
sociale
déjà maîtresse de notre cœur, le retentissement e
ce qui ne périra pas. III — L’émotion artistique et son caractère
social
Nous avons vu que l’émotion esthétique, causée
ion de l’art. L’émotion artistique est donc, en définitive, l’émotion
sociale
que nous fait éprouver une vie analogue à la nôtr
l’imagination humaine. L’émotion artistique est donc essentiellement
sociale
; elle a pour résultat d’agrandir la vie individu
s haut de l’art est de produire une émotion esthétique d’un caractère
social
. 13. Pierre Janet, Revue philosophique, août
e, et qu’elles existent bien, dans la réalité historique, comme idées
sociales
. Dans deux cas en effet une étude sociologique de
iétés. Dans un cas comme dans l’autre il serait établi que les formes
sociales
n’exercent sur lui aucune action appréciable. Ain
ques lieux, mais non dans tous les lieux et tous les temps, des idées
sociales
semblables à celles que nous avons définies a pri
e nous avons définies a priori. Mais d’abord, qu’entendre par « idées
sociales
» ? Se contentera-t-on pour les définir de les op
e, les rêves de cette ombre, qui seules mériteraient le titre d’idées
sociales
? Fuyons toutes les discussions qui tournent sans
s fin autour de ces entités en disant plus simplement qu’une idée est
sociale
lorsqu’elle est communément admise par les indivi
couleurs diverses des politiques et des morales, un même fond d’idées
sociales
transparaît. Objectera-t-on que cette revue est s
ent que la démocratie soit forcément l’aboutissant de toute évolution
sociale
: ce serait se méprendre étrangement sur le carac
dé sur la souveraineté absolue du prince, l’autre réclamant l’égalité
sociale
et la souveraineté du peuple, — c’est le démocrat
as qui contrarient directement cet idéal ? L’existence de « classes »
sociales
, que d’aucuns vantent comme d’admirables instrume
s vraiment indispensables au bien de l’ensemble, la portion de la vie
sociale
que les lois abandonnent en quelque sorte aux mœu
des « sénilités inoffensives ». Mais n’est-il pas d’autres phénomènes
sociaux
, singulièrement plus vivants que les classes, et
à bon droit regardée, dans nos sociétés occidentales, comme une idée
sociale
réelle. * ** Mais ne la rencontrerait-on pas, au
terrain auquel il prétend. Il suffit de rapprocher un instant l’ordre
social
moderne du féodal, par exemple, pour faire jailli
face avec le sentiment de l’indépendance individuelle et de l’égalité
sociale
. Dès lors le républicanisme de nos âges n’est plu
ôtre par avance : comment chercher encore un rapport entre les formes
sociales
et l’égalitarisme s’il est préalablement démontré
les « lois de causation », il faut au contraire, pour qu’un phénomène
social
ressuscite, que le mouvement de l’histoire ait pr
mbinaisons qui n’arrivent même pas toujours à se consolider en formes
sociales
, et auxquelles, en tout cas, il faut se garder d’
utant qu’on peut donner des rangs d’apparition aux différentes formes
sociales
), à l’organisation « familiale » et à l’organisat
t. Rien d’étonnant, pour qui prend cette attitude, à ce que des idées
sociales
analogues se révèlent à des périodes différentes
par les idées familières aux démocraties nouvelles. Entre leurs types
sociaux
il y a plus d’analogies superficielles que d’anal
ne pouvait opérer par décret un nivellement général ; mille habitudes
sociales
, installées par les siècles au plus profond de l’
nombreux à l’appui de cette thèse, dans son livre sur La Philosophie
sociale
au xviiie siècle et la Révolution (F. Alcan). 6.
de F. de Coulanges et de S. Maine : Durkheim, La Division du travail
social
(F. Alcan) ; Tönnies, Gemeinschaft und Gesellscha
al (F. Alcan) ; Tönnies, Gemeinschaft und Gesellschaft ; Simmel, Über
sociale
Differenzierung. 24. Denis, Histoire des théori
LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat
social
et le vrai contrat social (2e partie) I N
entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat
social
(2e partie) I Nous avons dit, dans le der
a place subalterne dans la société, par sa haine innée contre l’ordre
social
, par son égoïsme, par ses vices, le dernier des h
us avons été confondu d’étonnement, en lisant ces jours-ci le Contrat
social
, du néant sonore et creux de ce livre qui a fait
sseau prétend-il parler ? Est-ce de l’homme isolé ? Est-ce de l’homme
social
? Si c’est de l’homme isolé, tombé du sein de la
lies qui lui prescrivent l’obéissance non délibérée aux prescriptions
sociales
; esclave du travail qui doit nourrir lui et ses
lables par la moralité de ses lois et par la collection de ses forces
sociales
contre les violences individuelles. Mais que peut
et de tout gouvernement, c’est-à-dire à l’inverse de toute perfection
sociale
, à la liberté absolue de l’individu, ce qui veut
e brutale, sans autorité morale, et alors l’autorité morale de la loi
sociale
est entièrement niée par ce singulier législateur
t rien aux yeux du législateur immoral pour qui tout le spiritualisme
social
, et même sentimental, consiste à nier toute loi m
èce qui fleurissait hier dans le même sillon ! Voilà un beau principe
social
à établir pour base des vertus dans toute sociabi
ire accepter aux peuples ! Où peut être l’autorité d’une souveraineté
sociale
qui ne puise pas son droit et sa force dans la so
t la cause, une absurdité palpable, pour toute explication du mystère
social
. Ne faut-il pas en effet que le peuple existe, qu
ats ! En matière de religion, J.-J. Rousseau professe dans le Contrat
social
la doctrine impie qui impose la tyrannie de l’Éta
Qu’est-ce que l’égalité ? Qu’est-ce que la perfection ou la décadence
sociale
? Quel est le mode de consulter de véritables et
ques, cette dignité de plus, cette moralité de plus, ce spiritualisme
social
de plus, c’est l’âme de l’humanité cultivée par l
n’ai jamais pu comprendre autrement le législateur et la législation
sociale
. Serait-ce une œuvre bien digne d’un Dieu que la
erait-ce une œuvre bien digne d’un Dieu que la création d’un instinct
social
qui n’aurait pour fin que de faire brouter en com
yens ; Indépendamment de ce que ce droit de vouloir, juste en matière
sociale
, suppose un désintéressement égal à la capacité d
qu’il faut, selon nous, découvrir et adorer la véritable souveraineté
sociale
. Cherchons. XV La société est-elle ou n’est
usseau. C’est la nature : elle seule était assez révélatrice des lois
sociales
pour inculquer à l’humanité cette condition de so
é ne subsiste, parce qu’aucune loi n’est obéie. La véritable autorité
sociale
, qu’on appelle souveraineté, est donc divine ; di
ents ? Les gouvernements sont la souveraineté en action, le mécanisme
social
par lequel cette souveraineté, divine dans son es
, même infâmes, était encore la souveraineté, c’est-à-dire l’instinct
social
condamnant les hommes à vivre en société imparfai
qu’on appelle la civilisation, ou le perfectionnement des conditions
sociales
, le progrès ; travail pénible, lent, quelquefois
davantage dans leurs lois précaires des lois non écrites de la nature
sociale
révélées par Dieu lui-même à l’humanité. Les gouv
re, toute mécanique, toute matérielle et toute cadavéreuse du Contrat
social
de J.-J. Rousseau et de ses disciples ! Dans ce s
de vertus ! Il y a un monde entre ces deux systèmes. Lisez le Contrat
social
, et demandez-vous, en finissant la lecture, si vo
evé d’autant de vertus de plus au-dessus de la législation du Contrat
social
et de la civilisation matérialiste de nos temps,
t de punir celui qui tue sont-ils placés en tête de toute législation
sociale
: tu ne tueras pas. Cette propriété de la vie par
u mourras, est la première aussi des lois écrites par la souveraineté
sociale
. C’est donc de droit divin que l’homme vit, et c’
é, qui doit la même inviolabilité à tous ses membres. De là, les lois
sociales
sur la propriété, lois sans lesquelles l’homme ne
ui fait la loi : c’est l’utile, c’est l’intérêt politique de la forme
sociale
dans laquelle la propriété héréditaire est distri
nvocation à faire à la providence par l’appel à Dieu, ou à la société
sociale
par l’appel à la force de la légalité de l’État.
n, pour faucher sans cesse ce qui dépasse le niveau uniforme du champ
social
? Doit-elle à chaque individu qui naît à chaque s
mes et dans les choses ? Où serait le mobile de l’activité, si la loi
sociale
était assez insensée pour dire à l’homme laborieu
ipaux. Il y aurait surtout à y rechercher la répercussion du tourment
social
contemporain, répercussion plus ou moins étroitem
s les temps, ont pesé sur les sociétés : la fortune du roman de mœurs
sociales
et collectives s’explique par-là merveilleusement
à associer la ciselure verbale à des vues nihilistes de pamphlétaire
social
. Il serait, enfin, aussi puéril qu’injuste de ne
est pas comme une contribution à l’élan de nos romanciers vers un art
social
et économique qu’il faut envisager ce roman de pi
ements. Ils ont prétendu, de plus, montrer en eux l’action des forces
sociales
et nous faire surprendre les transformations que
cette double influence a agi finalement sur le roman lui-même, devenu
social
et collectif. M. René Doumic, ici même, a caracté
La juxtaposition et la confusion des genres n’a pas épargné le roman
social
. Il suffit, pour s’en convaincre, de passer en re
ut à la fois par les romanciers d’histoire collective, les romanciers
sociaux
, les régionalistes et les tenants de la tradition
e et de mouchardise. Ses romans qui appartiennent au genre des études
sociales
étaient fatalement exposés à présenter quelques-u
vains russes : et cela seul donne à ses œuvres un caractère nettement
social
. Une solidarité fraternelle très éclairée, un gra
travailleurs ; sans doute l’énigme des lois propres à l’organisation
sociale
existante et l’impossibilité d’échapper à leur fo
qui domine dans tout un ensemble d’œuvres contemporaines, où l’action
sociale
se fait sentir moins par une défense de principes
ur dont les livres un peu brutaux et engorgés peut-être, (Les Dangers
sociaux
) ont affirmé avec talent des visées scientifiques
ir dévoilé les misères les plus graves de notre organisme familial et
social
à l’heure présente. M. Adolphe Brisson dans Flori
le plus volontiers choisie par les écrivains travaillés de tendances
sociales
a été le vaste tableau collectif, le roman de fou
amoindrir la discutable valeur artistique. Et toujours les problèmes
sociaux
ont hanté despotiquement la pensée de l’auteur de
over en ce sens, un mouvement se dessinait assez précis vers le roman
social
et vers le roman d’histoire ainsi transformé par
collective. L’histoire politique a incontestablement dominé la pensée
sociale
et philosophique de M. Paul Adam et de MM. Paul e
ment psychologique. Avec MM. Paul Bourget et Maurice Barres, le roman
social
devait acquérir pleinement ce dernier caractère.
ractère. IV Ainsi que M. René Doumic l’a bien indiqué, le roman
social
, tel que l’entendent M. Paul Bourget et son école
l’autorité paternelle, — et, enfin, des haines de classes. Les idées
sociales
dont M. Paul Bourget a systématiquement pris la d
le traditionaliste, la nécessité des règles à suivre dans l’ascension
sociale
qui mène les classes inférieures jusqu’au sommet,
la durée en les défendant elles-mêmes contre la fièvre des ascensions
sociales
trop rapides, tandis que de nos jours les plus da
i bien-être pour la famille, tel est donc le premier article du credo
social
de M. Paul Bourget. La défense de la religion cat
de l’Allemagne appartient à la fois au roman régionaliste et au roman
social
. Les Amitiés françaises relèvent du traditionalis
porte une contribution importante non seulement au roman collectif et
social
, mais encore au roman historique. M. Barrès, en e
t au grand roman d’idées et de mœurs collectives et aussi de peinture
sociale
, après que les défauts et les écueils du roman ps
eptionnelle prise dans la vie intellectuelle contemporaine par l’idée
sociale
. C’est un fait que les observateurs et les morali
aspirent de plus en plus à un régime opposé à tout ce qui fut la vie
sociale
de jadis, l’auteur des Amitiés françaises a répon
maîtres réels. Ce livre est pris sur le vif de la réalité. L’esprit
social
et traditionaliste a inspiré une autre œuvre enco
des régionalistes. M. René Bazin pourrait se rattacher aux romanciers
sociaux
, puisqu’il analysa avec une émotion ennoblie de p
rte de roman national où l’histoire, le patriotisme et la philosophie
sociale
même se prêtent un mutuel concours. Artiste délic
geait la vie avec plus de hardiesse, et s’attachait à mettre le roman
social
à la portée du peuple. C’est là certainement l’un
leurs, devra forcément s’élever jusqu’au concept d’une sorte de roman
social
, s’il veut échapper à la grossièreté du roman-feu
ts des âmes où ces luttes se livrent. Il a dès aujourd’hui une action
sociale
nettement définie dans le roman provincial qui, s
l’honneur de la tradition et des intérêts familiaux. C’est la valeur
sociale
des romans de M. Bordeaux qui leur a mérité cette
ect superstitieux pour ces vénérables, il avait publié avant son Être
social
un livre du Mariage, auquel les Pères conscrits d
une autre bague. Son livre actuel, sous son titre imposant de l’Être
social
46, n’était primitivement qu’une réponse à la que
ont il a fait un livre, sous le titre métaphysique et hardi de l’Être
social
. II C’est de l’être social, en effet, qu’i
tre métaphysique et hardi de l’Être social. II C’est de l’être
social
, en effet, qu’il est question, sans tant barguign
l’avenir : voilà leur science et leur sagesse ! et l’auteur de l’Etre
social
partage l’une et l’autre avec eux. L’auteur de l’
e l’Etre social partage l’une et l’autre avec eux. L’auteur de l’Être
social
, qui a bu largement aux abreuvoirs du temps, est,
i buvons à la source de la tradition et du passé ! L’auteur de l’Être
social
n’a pas d’autre verre, pour boire la certitude do
lui a refusé de trinquer ! III Tel donc est ce livre de l’Être
social
, au titre d’une grandeur trahie, écrit par un de
eu besoin de cette figure de rhétorique. Certes ! l’auteur de l’Être
social
n’est pas un rhéteur, une âme vide de rhéteur ; c
la conscience de la petitesse des temps présents, l’auteur de l’Être
social
affirme que la micrographie (logomachie moderne),
une façon solide et résolue. Si on le jugeait par son livre de l’Être
social
, Armand Hayem les aurait tous ; il les aurait non
femmes-hommes et des hommes-femmes de ce temps, — l’auteur de l’Être
social
(page 162) reconnaît que le jour n’est pas venu o
nit, toujours tout à recommencer ! Littérairement, l’auteur de l’Etre
social
a de la valeur. Sa forme est élégante, rapide et
le poinçon mordant de Chamfort, — et même ensanglanté. 45. L’Être
social
(Constitutionnel, 20 mars 1882). 46. Lévy.
une cause à ses effets utiles. Puisque, d’autre part, les phénomènes
sociaux
échappent évidemment à l’action de l’opérateur, l
r pour pouvoir comparer les différentes formes que prend un phénomène
social
chez différents peuples, il faut l’avoir détaché
t mieux fondées en ce qui concerne la sociologie ; car les phénomènes
sociaux
ne se distinguent des précédents que par une comp
al, n’est, pour ainsi dire, d’aucun usage dans l’étude des phénomènes
sociaux
. Outre qu’elle ne peut servir qu’aux sciences ass
elle suppose déjà connues un nombre important de lois, les phénomènes
sociaux
sont beaucoup trop complexes pour que, dans un ca
retrouver les conditions qui les ont déterminés. Au contraire, la vie
sociale
est une suite ininterrompue de transformations, p
des espèces animales. De plus, il existe une multitude de phénomènes
sociaux
qui se produisent dans toute l’étendue de la soci
été — ou à plusieurs sociétés de même espèce — ou à plusieurs espèces
sociales
distinctes. Le premier procédé peut suffire, à la
araisons aussi limitées que quand on étudie quelqu’un de ces courants
sociaux
qui sont répandus dans toute la société, tout en
type familial et on verra ensuite si, par rapport à l’état du milieu
social
dont il paraît dépendre d’après la première expér
être traitées de cette manière. Mais, plus on s’élève dans l’échelle
sociale
, plus les caractères acquis par chaque peuple son
onter plus haut. Par conséquent, pour rendre compte d’une institution
sociale
, appartenant à une espèce déterminée, on comparer
ion et leur association. Par conséquent, on ne peut expliquer un fait
social
de quelque complexité qu’à condition d’en suivre
on d’en suivre le développement intégral à travers toutes les espèces
sociales
. La sociologie comparée n’est pas une branche par
Parfois, pour juger du sens dans lequel se développent les événements
sociaux
, il est arrivé qu’on a simplement comparé ce qui
développement. Ainsi, pour savoir dans quel sens évolue un phénomène
social
, on comparera ce qu’il est pendant la jeunesse de
IV, 328. 83. Système de Logique, 11, 478. 84. Division du travail
social
, p. 87. 85. Dans le cas de la méthode de différ
ral et de la société dont il fait partie, en particulier, les devoirs
sociaux
de l’homme. Ses devoirs généraux restent vagues.
chose existera ? C’est ce que nous ne pouvons dire. Quant aux devoirs
sociaux
particuliers, il est aisé d’en comprendre le méca
idérer dans l’individu que sa qualité d’élément cosmique ou d’élément
social
. Mais il est autre chose. Il est un monde lui-mêm
re faiblesse facilitent leur action et nous subissons les suggestions
sociales
comme des hypnotisés. Mais si nous voulions préci
u, un détournement, à son unique profit, des forces et des ressources
sociales
. Mais d’une part il n’est pas aisé de dire où co
ême rien d’absolument vain ? Et comment déterminer le degré d’utilité
sociale
qui doit permettre l’existence à certains sentime
our infécond ne peut-il pas avoir sa beauté, sa grandeur, son utilité
sociale
même, comme source de dévouement, de respect et d
ose à l’homme et qui résume l’ensemble de ses rapports avec, le monde
social
et le monde cosmique, avec lui-même, les contradi
vice ridicule chez le faible. De même il pourrait exister telle forme
sociale
où la paresse fût une qualité, où un esprit actif
sincères, la responsabilité de cette douleur et de cette mort. La vie
sociale
a les mêmes exigences que la vie individuelle. L’
pour un signe de force et de gloire. Peut-être est-il bon pour la vie
sociale
, que chez bien des gens la claire vision de l’inc
au maximum de bienveillance compatible avec la circonstance et l’état
social
donné. § 6 L’ironie n’amène pas forcément
ion d’un esprit nouveau qui n’est ni l’esprit individuel, ni l’esprit
social
, ni le « moi » égoïste, ni « les autres », qui es
nd la complexité et l’incohérence du moi primitif, moi égoïste et moi
social
à la fois. Il sort de ces « moi », il participe d
ul qu’il les comprend. Mais, selon l’universelle loi des institutions
sociales
et des formations psychologiques, né d’une discor
supérieur à la pitié. Il saura que si, ni les hommes, ni les groupes
sociaux
ne sont égaux entre eux, et s’il est important d’
que des moyens, qu’ils ne valent que par des fins plus hautes, la vie
sociale
d’un peuple ou de l’humanité, qu’ils représentent
récision. § 11 Le tiers esprit écoutera les discours de l’âme
sociale
et de l’âme individuelle. Il tâchera de les compr
l tâchera de les comprendre, de les dépasser et de s’en servir. L’âme
sociale
lui montrera que l’homme n’existe et ne vaut que
u’il tend à réaliser. Et ce sont souvent les représentants des formes
sociales
les plus hautes, les plus élevées, les plus loint
n idéal. Et, tel que je le conçois, ses préférences iront à une forme
sociale
, à un système moral qui donneraient à l’individu
omprendre et pour rester sans inquiétude. Ceux-là ont aussi leur rôle
social
dans notre humanité. L’ironie tend, comme toutes
de penser, comme toutes les institutions, comme toutes les fonctions
sociales
, elle dérive d’une imperfection, d’un manque d’éq
, et c’est le cas de l’homme partagé entre son âme égoïste et son âme
sociale
, entre le « moi » et « les autres ». L’animal qui
ntre le « moi » et « les autres ». L’animal qui n’a que des relations
sociales
très restreintes, ou qui au contraire est bien ad
est aussi le plus déséquilibré peut-être, puisqu’il est entre la vie
sociale
pour laquelle il n’était pas fait et qui le bless
génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu
social
I. Le génie comme puissance de sociabilité. — L
t aboutir à la folie. II. Le génie comme création d’un nouveau milieu
social
. — Rapports du génie au milieu existant. Diverses
Insuffisance des diverses théories. — Comment le génie crée un milieu
social
nouveau. L’innovation et l’imitation dans la soci
ongtemps abrités. II — Le génie comme création d’un nouveau milieu
social
. Le génie est caractérisé, soit par un dévelop
uses du génie ? Peut-on les trouver toutes dans le milieu physique et
social
? — les Non, causes générales tenant au milieu ex
dées ou des sentiments, des types nouveaux. Il modifie donc le milieu
social
et intellectuel préexistant, il n’est pas lui-mêm
e d’une œuvre. L’œuvre la plus forte, d’après nous, doit être la plus
sociale
, celle qui représente le plus complètement la soc
t nous-même admis que l’émotion esthétique supérieure est une émotion
sociale
, nous accorderons volontiers que l’expression sup
our de Dijon et Lamartine autour de Mâcon28 ? » L’influence du milieu
social
et historique est plus visible. Il y eut certaine
ifier le moins possible pour s’adapter aux circonstances physiques ou
sociales
qui varient autour de lui. Il emploie à changer l
ellement, à persister dans son état moral. Que l’on admette un milieu
social
guerrier, Sparte par exemple, et qu’il vienne à y
a devenir prêtre, poète national. S’il n’y parvient pas, si le milieu
social
est à la fois extrêmement homogène et hostile, c’
en vastes empires. A mesure que l’individu fera partie d’un ensemble
social
plus diversifié et plus étendu, dont l’organisati
d’acquérir une extrême intensité pour résister à une extrême pression
sociale
. De là la progression de l’individualité et de la
. Spencer, a montré ce qu’a d’inexact et de vague l’expression milieu
social
, quand on la prend non plus au sens statique, com
’irons pas jusqu’à dire, avec M. Hennequin, que l’influence du milieu
social
n’existe point pour la plupart des grands génies,
qu’il y a un « homme intérieur » souvent très différent de « l’homme
social
» ; or, ajoute-t-il, on ne peut connaître cet hom
uelle. A la théorie incomplète de M. Taine sur les rapports du milieu
social
avec le génie artistique et sur les déductions po
la finesse de l’esprit, M. Tarde, a excellemment montré que le monde
social
et même le inonde tout entier obéit à deux sortes
lation qui se propage et se répète en sa forme ; enfin, dans le monde
social
, la répétition devient l’imitation proprement dit
ois. Dès lors, dans le monde particulier de l’art comme dans le monde
social
tout entier, il y a deux classes d’hommes à consi
abilité ; le génie artistique lui-même est un instinct sympathique et
social
porté à l’extrême, qui, après s’être satisfait da
r les sociétés, ou parfois, au contraire, leurs effets de dissolution
sociale
. Le génie est donc, en définitive, une puissance
s à un tel point que le cas d’artistes en opposition avec leur milieu
social
parut être plus fréquent que le contraire ». 31.
e, p. 214). 32. M. Hennequin, ibid. 33. A Paris, l’hétérogénéité
sociale
atteint un tel degré que personne ne se trouve em
Chapitre premier. Le problème des antinomies La vie
sociale
ne va pas sans de nombreux conflits entre l’indiv
nous entendons non pas seulement l’État, mais l’ensemble des cercles
sociaux
de toute sorte auxquels peut participer un indivi
tiser. La société est un système plus ou moins compliqué de relations
sociales
au sein desquelles un individu humain est appelé
s au sein desquelles un individu humain est appelé à vivre. Ce milieu
social
exerce sur l’individu un nombre considérable d’in
té de la partie qui, dans l’individu, est façonnée par les influences
sociales
passées ou présentes, il y a un fond physiologiqu
st propre et qui apparaît comme un résidu irréductible aux influences
sociales
. Tels sont les deux termes en présence. Nous allo
ériser et de définir la méthode qu’ils appliquent à l’étude des faits
sociaux
. C’est ainsi que, dans toute l’œuvre de M. Spence
éthodologique n’occupe aucune place ; car l’Introduction à la science
sociale
, dont le titre pourrait faire illusion, est consa
des généralités sur la nature des sociétés, sur les rapports du règne
social
et du règne biologique, sur la marche générale du
ayant permis de nous consacrer de bonne heure à l’étude de la science
sociale
et d’en faire même la matière de nos occupations
nous, plus exactement adaptée à la nature particulière des phénomènes
sociaux
. Ce sont ces résultats de notre pratique que nous
s le livre que nous avons récemment publié sur La Division du travail
social
. Mais il nous paraît qu’il y a quelque intérêt à
a Nouvelle Héloise, il fait sa Lettre sur les spectacles, son Contrat
social
, son Émile. Malgré la bienveillance de M. de Male
tisfaire : elle laisse tout le monde bon, libre, heureux. L’inégalité
sociale
crée des privilégiés ; elle dit à quelques-uns :
urs et des esclaves, des méchants et des malheureux. L’origine du mal
social
, c’est la propriété, clef de voûte de la société.
t se ramener à l’inégalité des biens, à la propriété. Et ainsi le mal
social
peut se définir par l’antithèse de la richesse et
a été de devenir plus mauvaise, il suit de là que le signe de l’état
social
le plus avancé est un indice de corruption plus c
civilisation, c’est le théâtre. Le plaisir dramatique est un plaisir
social
et sociable. Le poème dramatique est imitation de
aisir social et sociable. Le poème dramatique est imitation des mœurs
sociales
, et enseignement des qualités sociables. Donc auc
c’est inoculer d’un coup à une simple population toute la corruption
sociale
. La conclusion des deux discours, c’est qu’il fau
rêtons de l’expérience à l’enfant. La forme éminente de la corruption
sociale
, c’est actuellement la littérature : supprimons l
e doucement Julie à l’adultère. Le mensonge, en effet, est un produit
social
; la nature est franche. Julie, éclairée par la r
nant à son principe, à sa raison d’être : et c’est l’objet du Contrat
social
563. Il faut se représenter le contrat constituti
in, il est agent du souverain. Voilà les principes naturels de l’état
social
; et tout l’effort doit tendre, non pas à détruir
té. L’homme que la nature l’avait fait s’est trouvé impropre à la vie
sociale
telle que ce siècle l’entendait, par conséquent f
ts élus. Il en aura conscience lui-même : les théories de son Contrat
social
seront calquées sur la constitution de Genève, no
es qui s’appuyaient sur le pouvoir temporel. La réfutation du Contrat
social
est dans les Avertissements de Bossuet, dans les
ée, produit du raisonnement philosophique, ou suggestion de l’utilité
sociale
: pour Rousseau, Dieu est. Voltaire démontre Dieu
pas ces objections. L’aliénation totale de l’individu par le contrat
social
est dure à accorder, et nous aimons mieux nous re
e l’individualisme, et il n’y a aucune contradiction entre le Contrat
social
et le tempérament de Rousseau. Au contraire, hist
laçant l’individu dans la situation hypothétique d’où sort le Contrat
social
, ne lui laisse d’autre ressource que le despotism
que, Rousseau nous fournit de quoi la lever. « Le droit que le pacte
social
donne aux souverains sur les sujets ne passe poin
d’estimer neuve et féconde la façon dont Rousseau a posé la question
sociale
: luxe et privation, richesse et misère, jouissan
qu’actuellement le problème de l’inégalité n’est plus politique mais
social
, et tout entier contenu dans le régime de la prop
intelligence. Rousseau a raison : toutes les inégalités politiques et
sociales
sont peu sensibles, tant que l’égalité des mœurs
d’âme. L’autre vérité du livre, c’est la guerre déclarée au mensonge
social
: notre société vieillie vit d’une vie factice, e
vu déjà quelle trace profonde ont laissée ses doctrines politiques et
sociales
. A mesure que la Révolution usait les systèmes, d
la reconnaissance légale de l’immortalité de l’âme, c’est le Contrat
social
tout pur. Mais c’était chimère d’espérer faire vi
ci de la perfection intérieure. Mais, de plus, il a tenté une réforme
sociale
de la plus grande conséquence. La famille se diss
; Emile ou de l’Éducation, Amsterdam, 1762, 4 vol. in-12 ; Du contrat
social
, Amsterdam, 1762. in-12 ; Confessions, Genève, 17
. Disc. sur l’inégalité, éd. Lefèvre, t. IV, p. 186. 560. Contrat
social
, l. I, chap. VIII. 561. On voit s’amorcer aussi
e Discours de l’inégalité, éd. Lefèvre, L. IV. p. 133. 562. Contrat
social
. 563. Dans l’Inégalité encore se trouve l’amorce
t social. 563. Dans l’Inégalité encore se trouve l’amorce du Contrat
social
, l. IV. p. 172 et 170. 564. Inégalité. 565. C
ontrat social, l. IV. p. 172 et 170. 564. Inégalité. 565. Contrat
social
, l. IV, ch. VIII. 566. Voir p. 868 et la citatio
Préface On est si peu habitué à traiter les faits
sociaux
scientifiquement que certaines des propositions c
lutôt contraires que favorables à l’étude scientifique des phénomènes
sociaux
et, par conséquent, qu’il se mette en garde contr
sens, essentiellement conservatrice, puisqu’elle considère les faits
sociaux
comme des choses dont la nature, si souple et si
en comble ! De même, parce qu’on est habitué à se représenter la vie
sociale
comme le développement logique de concepts idéaux
e méthode n’est en partie qu’une application de ce principe aux faits
sociaux
. Comme les spiritualistes séparent le règne psych
psychologique du règne biologique, nous séparons le premier du règne
social
; comme eux, nous nous refusons à expliquer le pl
’il implique, il soutient avec les conditions fondamentales de la vie
sociale
les rapports positifs que nous verrons dans la su
tre sixième Le roman psychologique et sociologique. I. Importance
sociale
prise de nos jours par le roman psychologique. II
ue. — Le naturalisme dans le roman. I. — Un fait littéraire et
social
dont l’importance a été souvent signalée, c’est l
que et sociologique. Zola, avec Balzac, voit dans le roman une épopée
sociale
: « Les œuvres écrites sont des expressions socia
roman une épopée sociale : « Les œuvres écrites sont des expressions
sociales
, pas davantage. La Grèce héroïque écrit des épopé
ans leurs rapports avec le caractère qui les a produites et le milieu
social
ou naturel où elles se manifestent ; suivant que
mplet que s’il aboutit dans une certaine mesure à des généralisations
sociales
, quand il se complique, comme dirait Zola, « d’in
ssentiel de la poésie et du drame, de la psychologie et de la science
sociale
. Ajoutons-y l’essentiel de l’histoire. Car le vra
aire de l’action qu’on recherche, mais son côté expressif, — moral et
social
. Un accident ou un incident n’est pas une action.
a des actions vraiment expressives du caractère constant ou du milieu
social
, et d’autres plus ou moins accidentelles ; les ac
e des événements est dans leurs conséquences psychologiques, morales,
sociales
, et ce sont ces conséquences qu’il s’agit de sais
ographie. Mais, comme l’individu est en même temps un type, la portée
sociale
de l’œuvre subsiste. Dans une monographie parfait
la bohémienne errant par tout pays, ennemie naturelle des conventions
sociales
. Lui est Basque et vieux chrétien, il porte le do
ctions et réactions entre les caractères, le milieu, l’époque, l’état
social
, pour arriver aux grands romans de Stendhal. Ce d
Indiana, Valentine et Jacques marquent l’introduction des « questions
sociales
» dans le roman. Il est vrai que Zola reproche à
d’Augibault, le Compagnon du tour de France posent déjà des problèmes
sociaux
: « Ce que l’on ne peut pas nier, c’est qu’en dev
qu’on n’y avait pas encore vus figurer60. Le roman n’était encore que
social
avec George Sand : roman à thèses où l’étude de l
du réalisme contemporain. Il a le souci de la vérité psychologique et
sociale
, et il la cherche dans le laid comme dans le beau
an historique dans Notre-Dame de Paris, Hugo avait déjà peint un état
social
et un ensemble de mœurs, quelque faiblesse qu’il
viduels. Plus tard, dans les Misérables, Hugo fait un roman à la fois
social
et sociologique. L’Assommoir est en germe dans le
le poétique ; il annonce le réalisme par les études psychologiques et
sociales
de Madame Bovary et de l’Education sentimentale.
’homme, la connaissance scientifique, dans son action individuelle et
sociale
. Le roman expérimental se donne donc comme une co
eu. « L’homme n’est pas seul, il vit dans une société, dans un milieu
social
, et dès lors, pour nous, romanciers, ce milieu so
dans un milieu social, et dès lors, pour nous, romanciers, ce milieu
social
modifie sans cesse les phénomènes. Même notre gra
rconstances ambiantes : enfin montrer l’homme vivant « dans le milieu
social
qu’il a produit lui-même, qu’il modifie tous les
, c’est le mineur. Malheureusement, une conception juste de la portée
sociale
que le roman peut avoir est gâtée par le système
. L’intérêt scientifique doit toujours s’allier à un intérêt moral et
social
pour devenir un véritable intérêt esthétique. La
de physiologie, c’est donc un simpliste. Dans l’histoire naturelle et
sociale
» des Rougon-Macquart, il déclare lui-même qu’il
c’est qu’ils ont voulu peindre surtout les hommes dans leurs rapports
sociaux
; c’est qu’ils ont fait surtout des romans « soci
t qu’ils ont fait surtout des romans « sociologiques ». Or, le milieu
social
, examiné non dans les apparences extérieures, mai
ne faut pas exagérer cette part de la compétition dans les relations
sociales
: il y a aussi, de tous côtés, coopération. Et c’
es tout à fait réussis et par conséquent typiques de toute une espèce
sociale
. Au second plan se trouvent les créatures moyenne
, ils doivent se contenter de chercher le déterminisme des phénomènes
sociaux
, en laissant aux législateurs, aux hommes d’appli
du nuisible, nous dégageons le déterminisme des phénomènes humains et
sociaux
, pour qu’on puisse un jour dominer et diriger ces
n puisse un jour dominer et diriger ces phénomènes73. » Le « circulus
social
» est identique au circulus vital ; dans la socié
la liberté, permettent la réalisation progressive de l’idéal moral et
social
. Nous craignons fort que les effets sociaux du ré
essive de l’idéal moral et social. Nous craignons fort que les effets
sociaux
du réalisme, dont nos romanciers font étalage, n’
s ennui. Vouloir faire une œuvre de vraie psychologie individuelle et
sociale
avec la vie des salons, c’est prendre au sérieux
u dix-neuvième siècle a été, semble-t-il, de mettre en relief le côté
social
de, l’individu humain et en général de l’être ani
itième siècle avait fondé la physique et l’astronomie. Les sentiments
sociaux
se révéleront commedes phénomènes complexes produ
nsformation des sciences et à cette prédominance croissante de l’idée
sociale
. La conception de l’art, comme toutes les autres,
tion sympathique où elle est entrée avec la vie d’autrui, avec la vie
sociale
, avec la vie universelle. Nous espérons mettre en
if des décadents a pour caractéristique la dissolution des sentiments
sociaux
et le retour à l’insociabilité. L’art véritable,
ritable, au contraire, sans poursuivre extérieurement un but moral et
social
, a en lui-même sa moralité profonde et sa profond
tense de ces facultés qui sont le fond même de la vie individuelle et
sociale
.
Chapitre quatrième L’expression de la vie individuelle et
sociale
dans l’art. I. — L’art ne recherche pas seuleme
hique. Nécessité de l’individualité. Nécessité d’un côté universel et
social
des types. — Le conventionnel et le naturel dans
s, intérêt, pitié, indignation, etc.), en un mot, tous les sentiments
sociaux
. Ces phénomènes d’induction sont ce qui rend l’ar
e donne le sentiment que l’existence individuelle et même l’existence
sociale
n’est pas un piétinement sur place, mais une asce
r avec les individus qu’il nous représente, s’adresse ainsi aux cotés
sociaux
de notre être ; il doit donc aussi nous représent
; il doit donc aussi nous représenter ses personnages par leurs côtés
sociaux
: le héros en littérature est avant tout un être
leurs côtés sociaux : le héros en littérature est avant tout un être
social
; soit qu’il défende, soit même qu’il attaque la
mme tout ce qui est plus complexe. Enfin, il est des types proprement
sociaux
, qui représentent l’homme d’une époque, dans une
que d’art, c’est que l’objet suprême de l’art n’est pas fixe : la vie
sociale
est sans cesse en évolution ; nous ne savons jama
poésie dramatique ou épique repose beaucoup plus sur des conventions
sociales
. Au contraire, il n’est pas de genre qui passe pl
qui se ramène au volontaire, est un des signes distinctifs du progrès
social
; le pur naturel ne se rencontre guère que dans l
On peut diviser les conventions en deux espèces : 1° celles de la vie
sociale
elle-même ; 2° celles de l’art, qui sont souvent
ndre cet art, se transporter à cette époque, se réadapter à ce milieu
social
factice, se dépouiller de son moi moderne ; tout
xpression qui caractérise l’art contemporain répond à un certain état
social
caractérisé par l’avènement des connaissances pos
ts. En outre, l’avènement de la démocratie et des nouvelles « couches
sociales
» se fait sentir dans l’art, comme dans toutes le
tir dans l’art, comme dans toutes les autres manifestations de la vie
sociale
. Ainsi que l’a remarqué Balzac, il existe au sein
t physiologiques ou psychiques ; hors de lui, elles sont cosmiques ou
sociales
. Pour dire la même chose en d’autres termes, un ê
e, est l’ensemble de la nature environnante ; le troisième, le milieu
social
, est l’ensemble de la civilisation humaine, qui,
s de l’histoire scientifique. § 3. — On peut en dire autant du milieu
social
. Il est celui qu’on a jusqu’ici le plus profondém
ne ? Mais sur quoi se fonde cet essai pour nier l’influence du milieu
social
? Voici l’argument mis en forme : Des hommes ayan
i l’argument mis en forme : Des hommes ayant vécu dans le même milieu
social
ont produit des œuvres différentes. Or une même c
se ne peut produire des effets différents. Donc l’influence du milieu
social
est nulle. — Pardon ! les deux prémisses sont fau
ils frères, fussent-ils jumeaux, qui aient jamais vécu dans un milieu
social
identique. C’est qu’à vrai dire on a coutume d’en
l’air de se douter en quelle multitude de milieux partiels le milieu
social
se fractionne. Voici, pour commencer, la famille,
est venu à l’auteur ce souci de l’étiquette, ce respect des distances
sociales
, cette proscription presque absolue du mot ou du
La Réforme
sociale
en France déduite de l’observation comparée des p
’être réglée par des lois ? » Considérant la famille comme l’élément
social
par excellence, il se lamentait de voir tout ce q
t remonter très-haut la déchéance et la dégradation de l’ancien ordre
social
; il voyait déjà Louis XI rendant des édits contr
rs qu’il a rassemblés, au fait de tous les ingrédients et les mobiles
sociaux
, sachant tous les rouages et tous les ressorts, i
rrêter à temps. Lui aussi, il rend justice au passé, à l’ancien ordre
social
disparu : il croit que ce sont les derniers règne
onnaître et il se fait fort d’établir que « la solution des problèmes
sociaux
se trouvera désormais de moins en moins dans les
classes l'harmonie encore plus que l'égalité. » C’est cette harmonie
sociale
, dont l’histoire, découvre des exemples dans le p
es sont plus intestines. « Assurément, dit M. Le Plav. l’antagonisme
social
n’est point un fait nouveau, spécial à notre temp
» subsistent encore. Il s’agit, selon M. Le Play, de purger le corps
social
de ces restes de levain irritant. Il s’agit de re
érieux et le plus large, constitue pour M. Le Play la véritable unité
sociale
; or, cette unité, dans l’état présent, est faibl
brisent à chaque génération ; les plus grandes créations d’existence
sociale
, après deux ou trois transmissions successives, t
out, mais dans la foi profonde à quelque chose ! Cette grande qualité
sociale
, ainsi composée et combinée de deux contraires, q
les que quand ils ont pu se fonder sur la défense des grands intérêts
sociaux
. » On n’arrive pas du premier jour à ce degré de
nt d’abord à tomber. » Je ne sais pas de plus belle page de moralité
sociale
à méditer, qu’on soit prêtre ou fidèle, ministre
velle formule littéraire : un Humanisme intellectuel aux conséquences
sociales
. Il est impossible que dure l’état actuel de la L
croyons tout le contraire. Nul ne conteste aujourd’hui une influence
sociale
aux arts. Même les partisans les plus absolus de
s à la nature, à la nature véritable de l’art. Le minimum d’influence
sociale
, c’est la plaie dont l’art mourut. Rendons à ce p
idées propagées par les écrivains, les penseurs entrent dans la mêlée
sociale
. Mais pendant ce temps, d’autres qui sont la suit
ime selon leur sens et les porte jusqu’à la multitude, jusqu’à la vie
sociale
pour quoi elles naissent. Mais aujourd’hui, tant
mort et de vie, pour la Littérature, comme pour toutes les activités
sociales
du reste, se succéderont encore longtemps Nous so
iduellement, amenés à la combattre dans les premiers essais d’un “art
social
” indiqué par les derniers représentants du natura
t le seul moyen de s’en passer, c’est, avec la fortune, une situation
sociale
indépendante et assurée de la sécurité parfaite.
serons convaincus qu’en lui, par lui, s’accomplit le grand phénomène
social
auquel nous sommes redevables de notre perfection
c’est peut-être le plus dangereux. Il est si pernicieux à l’exercice
social
de l’esprit : J’ai nommé la Littérature ! Répudie
ce satisfaite, seule, engendre les plus grandes joies. Mais si la vie
sociale
ne ressemble point à la vie organique, elle ne do
ant, le voici qui construit idéalement au-dessus des têtes, sa nature
sociale
ainsi que la figure géométrique de l’association
eurs. Et se conformer pour toute la vie et principalement pour la vie
sociale
aux commandements impérieux du Dieu, lui apparaît
t précisément de savoir si ces causes circonstancielles, historiques,
sociales
, étaient bien celles qui devaient engendrer la Li
s ? Appellera-t-on alors, cette sorte de Littérature, une Littérature
sociale
! Il faut se méfier des apparences. Le Classicism
s, il n’y songeait même pas. Le caractère essentiel de la Littérature
sociale
: un objectivisme voulu, lui faisait complètement
bien effrayé les enthousiastes de 1830 en leur définissant leur rôle
social
théorique et même le rôle exact qu’ils jouèrent p
ent autorisés à se manifester. Le romantisme n’arbore pas de doctrine
sociale
, morale ni politique. Il n’exprime que l’ivresse
osait. On a compris que là était véritablement le nœud de la question
sociale
et on s’est mis à l’étudier, ce nœud, comme un mé
insu les écrivains. Ceux-ci, citoyens, vivent dans l’immense émulsion
sociale
et ils sont influencés des mille éléments qui la
nos monstruosités. Ils écrivent le considérable traité du traumatisme
social
. Certes, ils n’y ont pas apporté l’indépendance s
ifices, au détriment du fond. Il lui faut l’éducation scientifique et
sociale
, l’éducation intégrale. Il serait bon que quiconq
rvir à cela. L’histoire ne constitue pas seule le champ d’expériences
sociales
. Le creuset de la vie fermente continuellement so
t souvent et en tout point. Puis, l’étude de la marche des phénomènes
sociaux
seule l’y porterait naturellement et une sorte d’
mmes ne peuvent pas se trouver tout à coup, sans lois, sans habitacle
social
. Mais quelle anarchie au sein de l’humanité ! Qu’
ompte, lorsqu’il y a une dizaine d’années on commença de parler d’art
social
. Elle n’est donc pas absolument nouvelle pour la
ité et au bien. Le naturalisme, en effet, a semblé se résoudre en art
social
. Le mot fut prononcé. Les dernières œuvres du che
On subissait encore l’impulsion de l’affaire Dreyfus. La littérature
sociale
était née et par littérature sociale, il nous fau
’affaire Dreyfus. La littérature sociale était née et par littérature
sociale
, il nous faut bien constater qu’on entendait une
ésente. Disons le mot, puisque nul ne s’en cachait : de la Révolution
sociale
. Et il en était bien ainsi même pour les écrivain
littérateurs dont beaucoup n’avaient pas adhéré au principe de l’art
social
. La conséquence de la nouvelle doctrine était log
le bien que ceux-ci aient eu raison. On parle moins aujourd’hui d’art
social
. L’expression, qui n’en était pas encore très bie
erdictions : l’art ne doit point s’abaisser et les néophytes de l’art
social
avaient également raison : il faut écrire pour le
s une incarnation unique du type humain. Cela, les partisans de l’art
social
ne le comprirent pas et c’est pourquoi ils avaien
triomphe d’un parti sur ses adversaires. On a mal compris la question
sociale
. Nous tenions à le démontrer. L’art social s’est
a mal compris la question sociale. Nous tenions à le démontrer. L’art
social
s’est trop hâté, il n’a examiné en rien la questi
cœur en doit se trouver mieux satisfait. Oui, il existe une question
sociale
. La politique l’a dit. Mais la politique ne la vo
des théories, mais devant des faits. On marche à ceci : la Révolution
sociale
. On veut ceci : le gouvernement du peuple par lui
pétence. (Qu’on lise pour s’en convaincre l’Introduction à la science
sociale
d’Herbert Spencer). On le voit aussi par la corru
moins en sa vie intérieure, celle qui résume tout. Et toutes les lois
sociales
pour être justes et naturelles doivent se conform
ière des hommes. Quiconque prépare ou préconise le moyen de la guerre
sociale
, quelles qu’en soient les intentions, celui-là do
r n’avoir pas médité ces raisons que les initiateurs de l’essai d’art
social
le concevaient faussement, égaraient la littératu
ar malveillance lui adresser. De ce qu’elle se refuse à la révolution
sociale
il ne s’ensuit pas qu’elle s’accorde à la réactio
poésie digne de notre front élargi, plus près des sources humaines et
sociales
et dont nous nous enivrerons autant que les peupl
rivain qui ait tenté d’établir que l’œuvre d’art dépend de l’ensemble
social
dont elle est contemporaine et son auteur de l’en
facultés de l’artiste, grâce à sa participation à toute la situation
sociale
, grâce à son imitation de l’état d’âme de ses con
iconographiques les plus anciens montre qu’il y eut/en chaque groupe
social
, aussi loin que nous pouvons remonter, plusieurs
s artistes d’une époque ou d’un lieu, les circonstances, la condition
sociale
de cette époque et de ce lieu. L’influence du mil
ondition sociale de cette époque et de ce lieu. L’influence du milieu
social
— cela est incontestable — existe et opère d’une
s à un tel point que le cas d’artistes en opposition avec leur milieu
social
parût être plus fréquent que le contraire. L’on p
ifier le moins possible pour s’adapter aux circonstances physiques ou
sociales
qui varient autour de lui. Il emploie à ne pas ch
e ce genre qu’on peut comprendre la nature véritable des institutions
sociales
qui sont essentiellement des institutions de défe
t, — prêtre, poète ou chorège. Si cela lui est interdit, si le milieu
social
est hostile, c’est-à-dire si presque tous ses com
en vastes empires. A mesure que l’individu fera partie d’un ensemble
social
plus divers et plus étendu, doué d’une organisati
Londres, à Paris, dans la période de tout leur éclat, l’hétérogénéité
sociale
est devenue telle que personne ne se trouve empêc
h. Il sera clair, après ces développements, que l’influence du milieu
social
, du spectacle ambiant, des goûts contemporains su
lles du groupe dont il fait partie. L’influence du milieu temporel et
social
est évidente aussi ; mais elle varie en raison de
. L’Art en Grèce étudie une époque primitive où l’influence du milieu
social
était en effet prépondérante ; ce livre ne cadre
ateurs appartenant à la même nation, à la même époque, au même milieu
social
, et, autant que possible à la même région, mais p
ession. Cet homme intérieur, parfois extrêmement différent de l’homme
social
, on ne peut le connaître que par ses actes libres
ntrer à merveille ce qu’a d’inexact et de vague l’expression « milieu
social
» quand on la prend non plus au sens statique com
ce cas, on peut toujours demander quelle est la partie de l’organisme
social
qui exerce cette attraction. Le milieu, au point
aits plus marqués encore de cette indépendance réciproque des couches
sociales
; c’est qu’en effet cette indépendance existe et
ar la quantité, par la qualité, l’œuvre prend une haute signification
sociale
, qu’elle ne possède qu’à ce moment-là, qui peut l
’histoire intérieure des hommes sous la surface des faits politiques,
sociaux
et économiques, et d’écrire cette histoire en ter
nnequin sépare bien le versant « biologique » du versant « moral », «
social
», ou « culturel », contrairement à la majorité d
logie positiviste — annonce la dichotomie proustienne séparant le moi
social
du « moi profond », comme les travaux des sociolo
les travaux des sociologues modernes consacrés aux différents « rôles
sociaux
» qui constituent notre identité multiple. Précis
venable, dans la partie de ce cours relative à l’étude des phénomènes
sociaux
. Je ne la considère maintenant que pour détermine
ent à son activité. Tel est, indépendamment des hautes considérations
sociales
qui s’y rattachent et que je ne dois pas même ind
ologiques, on remarque une lacune essentielle relative aux phénomènes
sociaux
, qui, bien que compris implicitement parmi les ph
ous l’un et l’autre rapport, pour tout ce qui concerne les phénomènes
sociaux
, quoique leur insuffisance à cet égard soit déjà
terminer le système des sciences d’observation en fondant la physique
sociale
. Tel est aujourd’hui, sous plusieurs rapports cap
ns que je tenterai de présenter relativement à l’étude des phénomènes
sociaux
, et dont j’espère que ce discours laisse déjà ent
, ne sauraient avoir pour objet de donner immédiatement à la physique
sociale
le même degré de perfection qu’aux branches antér
des phénomènes astronomiques, physiques, chimiques, physiologiques et
sociaux
. Toutes nos conceptions fondamentales étant deven
rs de philosophie positive, et non pas seulement un cours de physique
sociale
. En effet, la fondation de la physique sociale co
t un cours de physique sociale. En effet, la fondation de la physique
sociale
complétant enfin le système des sciences naturell
olés. C’est à cette fin qu’avant de procéder à l’étude des phénomènes
sociaux
, je considérerai successivement, dans l’ordre enc
oir un cours de philosophie positive sans la fondation de la physique
sociale
, puisqu’il manquerait alors un élément essentiel,
côté, comment procéder avec sûreté à l’étude positive des phénomènes
sociaux
, si l’esprit n’est d’abord préparé par la considé
i toutes influent, d’une manière plus ou moins directe, sur les faits
sociaux
? Bien que toutes les sciences fondamentales n’in
peut être considérée comme la seule base solide de la réorganisation
sociale
qui doit terminer l’état de crise dans lequel se
bouleversent le monde, ou, en d’autres termes, que tout le mécanisme
social
repose finalement sur des opinions. Ils savent su
entales dont la fixité est la première condition d’un véritable ordre
social
. Tant que les intelligences individuelles n’auron
à un certain nombre d’idées générales capables de former une doctrine
sociale
commune, on ne peut se dissimuler que l’état des
alité une prépondérance universelle et complète, il y aurait un ordre
social
déterminé, tandis que le mal consiste surtout dan
pléter la philosophie positive en y comprenant l’étude des phénomènes
sociaux
, et ensuite à la résumer en un seul corps de doct
urs insolences sont gâchées par leurs familiarités. Une préoccupation
sociale
et littéraire, formulée sans éclat, cela semble d
pas assez dire. Il y a de la gravité à toutes les pages où les sujets
sociaux
ou religieux sont touchés. Et une opinion très ne
d’un esprit indépendant et d’un cœur de bonne volonté parmi la chose
sociale
en douleur. (Ce critique dogmatique pourrait pose
t à dépiquer Lassalle ou Morris, il a tenté une expérience de bonheur
social
. Il a travaillé dans le vif. Riche et oisif, il c
ésumerait assez exactement en cet aphorisme : Il n’y a pas de morale
sociale
. La mésaventure du phalanstérien était inélucta
gie est une science de passé, en tant que revue historique des formes
sociales
, une science de présent, en tant qu’examen des ét
formes sociales, une science de présent, en tant qu’examen des états
sociaux
actuels. Elle n’est pas une science de futur, par
ctueux sont d’ordre sentimental, tandis qu’une équitable construction
sociale
serait d’ordre rationnel et scientifique. Celle-c
l’homme ? Une autre action demeure possible, mais sans préconception
sociale
, rigoureusement individuelle. Elle est fondée sur
itude de ne pouvoir d’autre sorte être utile. Toute bâtisse de morale
sociale
est un amusement de mandarin philanthrope et born
s classes ; l’égalité intellectuelle est aussi réelle que l’inégalité
sociale
; savoir le latin, savoir écrire, savoir lire, so
é dans les actes, sinon encore dans les cœurs. D’autant que le régime
social
, par l’indépendance, par le droit souverain qu’il
les péchés des hommes. Et si dure que soit aux hommes l’organisation
sociale
, ils n’en rêvent pas d’antre. Le monde qu’ils voi
u, les conflits tragiques entre l’aspiration individuelle et la règle
sociale
. » Elles tarissent en un mot les profondes source
prises politiques et religieuses à raconter, une évolution des formes
sociales
et des institutions à raconter. La pensée n’est p
ouveau, celui de l’honneur, et en fait la base même de l’organisation
sociale
. La foi « complète, absolue, sans restriction et
s’est opérée, et nous continuons notre marche vers la nouvelle terre
sociale
. Il peut paraître hardi de nous présenter dans un
ions indécises, même sur les premiers éléments de notre nouveau pacte
social
, sur la Chambre des Pairs, sur celle des Communes
ganisée, comme si une noblesse s’organisait, comme si les hiérarchies
sociales
étaient à la disposition des hommes, comme s’il y
qui ont agi depuis un demi-siècle, tout a disparu de l’ancien édifice
social
: les ruines mêmes ont péri. C’est la première fo
une mort violente et injuste ? Les envahissements de nouvelles formes
sociales
auraient-ils, en toutes choses, une si cruelle an
car il ne peut plus être question de rétablir notre vieille religion
sociale
, mais d’affaiblir la haine qu’on lui porte, et d’
os dans la confidence ceux qui devaient ignorer à jamais que le corps
social
était arrivé à un âge de crise. Je le dis une foi
i pèsera sur nous tant que l’harmonie entre ces deux grandes facultés
sociales
ne sera pas rétablie, ou, du moins, tant qu’il ne
ment ont survécu, et qui doivent servir à rallier tous les sentiments
sociaux
.
Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions
sociales
[1830] J’ai imprimé, l’année dernière, une éd
in de bienveillance qu’ils ont accordé à l’Essai sur les Institutions
sociales
, publié en 1818. Je saisis également cette occasi
ndre en sous-œuvre toutes les parties de l’Essai sur les Institutions
sociales
, mais seulement la partie qui se rapporte à la qu
ents contenus çà et là, soit dans les Prolégomènes de la Palingénésie
sociale
, soit dans cette Addition, soit dans la Formule g
ur toute langue, pour l’institution de la parole, identique à l’homme
social
et à l’homme individuel Maintenant je dois aborde
que nous avançons dans la civilisation, à mesure que notre éducation
sociale
se perfectionne, en un mot à mesure que le genre
ue latine, par exemple, contient toute une psychologie, tout un ordre
social
? Comment se fait-il que cette psychologie soit u
des expressions de l’Orient ? Comment se fait-il encore que cet ordre
social
nous soit révélé par des mots, et qu’il nous ait
union civile. Ensuite ce mot a signifié, selon les progrès de l’ordre
social
, étranger, hôte, ennemi. N’est-il pas vrai que to
déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et
social
de l’art. I — La littérature des déséquilibré
ts, comme tous les « neurasthéniques ». Il leur faut une certaine vie
sociale
qui leur est propre, une vie bruyante, querelleus
I. — C’est une loi sociologique que, plus nous avançons, plus la vie
sociale
devient intense et plus son évolution est rapide.
rature change avec chaque quart de siècle. D’autre part, comme la vie
sociale
devient de plus en plus complexe, comme les idées
iche, elle ne se subordonne pas elle-même volontairement à l’ensemble
social
. L’équilibre, la conciliation de l’individualité
ualité a d’exclusif et d’égoïste, il y a affaiblissement du bien-être
social
et de l’esprit public, il y a déséquilibration, m
es Rousseau un empire presque sans bornes, une hégémonie politique et
sociale
, les littérateurs commencèrent à se considérer co
s, dans l’organisme du style comme dans la vie individuelle et la vie
sociale
, est un signe de décadence, puisque c’est la réal
t des pertes de toute sorte. Au point de vue de l’évolution vitale ou
sociale
, l’accroissement en complexité ou, comme dit Spen
décadents de croire, avec Baudelaire, qu’ils font partie d’une élite
sociale
, alors qu’ils se rangent volontairement eux-mêmes
urs humaines », les stériles, les impuissants, les impropres à la vie
sociale
, les inaptes et, en définitive, les ineptes. Le p
le ou collective qu’on a le droit de la juger. III — Rôle moral et
social
de l’art On s’est souvent demandé si la littér
de la sociabilité et le maintien en leur pureté de tous les instincts
sociaux
. D’abord, une société plus nombreuse est aussi mo
et qu’on s’en tienne enfin à l’amour platonique des vertus morales ou
sociales
. En tout cas, cet effet amollissant de l’art a ét
l’art réaliste, — tend à faire appel aux passions qui, dans la masse
sociale
, sont les plus généralement capables de cette int
te, ou la société à venir, et, dans ces diverses sociétés, tel groupe
social
plutôt que tel autre. Il est même des littérature
s de sociabilité artistique, aboutit à l’affaiblissement même du lien
social
et moral. L’art doit choisir sa société, et cela
de la morale. A entendre Zola, le romancier cherche les causes du mal
social
; il fait l’anatomie des classes et des individus
gislateurs », ils n’ont point besoin de romans pour étudier les vices
sociaux
de cet ordre et leurs remèdes : c’est aux savants
mission des émotions, — il est certain qu’il a en lui-même une valeur
sociale
: de fait, il aboutit toujours soit à faire avanc
us aiguës et plus intenses, mais des sentiments plus généreux et plus
sociaux
. « L’esthétique n’est qu’une justice supérieure »
ances, ses folies, ses hontes mêmes. De là un certain danger moral et
social
qu’il ne faut pas méconnaître ; tout ce qui est s
t de luxe représente une quantité quelquefois considérable de travail
social
improductif. Une dame qui paye une robe 2 500 fra
les provoquent, en prélevant sur ces dépenses par l’impôt une réserve
sociale
, qui pourrait s’employer utilement et transformer
souvent. Sans doute nos mœurs extérieures, c’est-à-dire nos habitudes
sociales
, nos rapports entre nous dans les relations publi
le risque d’être odieusement compromis. Dans un pays où le bien-être
social
consiste en des choses de délicatesse et de goût,
il faudrait remonter à toutes nos origines, montrer que notre système
social
fut, dès son berceau, fondé sur des données toute
tes les classes avaient des moyens pour s’élever dans les hiérarchies
sociales
, et pour parvenir à l’émancipation. La couronne,
a nation. Ce que je voudrais que l’on sentît, c’est que notre système
social
était un, car, sans cela, il n’aurait pas pu subs
née, et aide elle-même au mouvement, ce qui change toutes les données
sociales
. Chez nous, par exemple, dès le moment où le tier
s, et regardée avec raison comme le fondement de toutes nos garanties
sociales
et de nos libertés actuelles, n’est point entrée
ux femmes sur les hommes, et entretiennent dans notre nouveau système
social
des limites analogues à celles qui existaient aup
a plus autant besoin de se mettre sous la protection des institutions
sociales
. Cette assertion sera, je l’espère, prouvée lorsq
l’homme, les lois de la société sont nécessaires. Or les hiérarchies
sociales
sont au nombre des lois nécessaires. La légitimit
ois nécessaires. La légitimité est en France au nombre des nécessités
sociales
; c’est le seul frein à l’impétuosité de notre es
Le trône des Bourbons fut donc la clef de la voûte pour notre système
social
; il fut le trône conservateur de la civilisation
on explication de la genèse cosmique, du développement de l’organisme
social
, enfin de la genèse de la science. L’idée qu’on a
Australie. Si nous passons à l’humanité considérée dans son organisme
social
, nous trouvons de nombreux faits à l’appui de not
l’est au fétiche du sauvage132. » III Appliquée aux phénomènes
sociaux
et politiques, l’idée d’évolution a pour résultat
organisé. On trouvera peut-être que dans son Essai sur l’organisation
sociale
, l’auteur force un peu les comparaisons. On ne ni
i vont suivre, qu’une illustration, un éclaircissement des phénomènes
sociaux
par les phénomènes biologiques. Le corps social,
ement des phénomènes sociaux par les phénomènes biologiques. Le corps
social
, comme le corps vivant, n’est pas un « impie agré
taires tout comme des organismes grossiers ; il y a des organisations
sociales
, savantes et compliquées, tout comme des organism
à quatre les principales ressemblances qui existent entre l’organisme
social
et l’organisme vivant : 1° Tous deux commencent p
du règne animal, les formes sont souvent très vagues. 2° L’organisme
social
ne forme pas une masse continue, comme le fait le
e plus souvent fixés dans leur position relative, ceux de l’organisme
social
peuvent changer de place ; les citoyens peuvent a
ieures de la vie ressemblent aux formes inférieures de l’organisation
sociale
. N’y a-t-il point des analogies entre des protozo
e celle-ci le système nerveux central et l’épiderme. Dans l’évolution
sociale
, nous voyons une première différenciation d’espèc
en quelques mots, comment la loi d’évolution rapproche les phénomènes
sociaux
des phénomènes biologiques. Si nous entrons dans
qu’ils la ruinent en ruinant l’État ! III. Il monte dans l’échelle
sociale
. — Le noble se rapproche de lui. — Il se rapproch
gêné par les privilèges. En même temps elle a monté dans l’échelle
sociale
, et, par son élite, elle rejoint les plus haut pl
e commandement. C’était la parade fastueuse et rigide d’un état-major
social
. À présent la parade tombe, parce que l’état-majo
’est la doctrine de Rousseau, le Discours sur l’inégalité, le Contrat
social
amplifié, vulgarisé et répété par les disciples s
se lèvent vers les idées générales ; mais de plus, contre l’inégalité
sociale
et contre l’arbitraire politique, elle lui fourni
mes anarchiques et qui ne brûlât du désir de les réaliser. Ce Contrat
social
, qui dissout les sociétés, fut le Coran des disco
plus atroces… J’ai entendu Marat en 1788 lire et commenter le Contrat
social
dans les promenades publiques aux applaudissement
première leçon de droit chez un agrégé, M. Sareste, c’est le Contrat
social
que leur maître leur donne en guise de manuel. Ce
ut privilège est, de sa nature, injuste, odieux et contraire au pacte
social
. Le sang bouillonne à la seule idée qu’il fut pos
s les parties de la puissance publique ? » — Mettons fin « à ce crime
social
, à ce long parricide qu’une classe s’honore de co
plus quelle place enfin les privilégiés doivent occuper dans l’ordre
social
; c’est demander quelle place on veut assigner da
, mais tout. Son ambition politique est aussi grande que son ambition
sociale
, et il aspire à l’autorité aussi bien qu’à l’égal
elle qu’elle a n’est pas valable. Jusqu’ici « les conditions du pacte
social
étaient ignorées599 » ; à présent qu’on les a déc
ou petit, ignorant ou savant, général, soldat ou goujat, dans l’armée
sociale
chaque individu n’est qu’une unité munie d’un vot
sans aucune instruction sur les affaires publiques, citant le Contrat
Social
, déclamant avec véhémence contre la tyrannie, et
r l’inégalité , 1753. — La Nouvelle Héloïse, 1759. — Émile et Contrat
social
, 1762. 580. Baron de Barante, Tableau de la lit
rincipes par la biologie — Application de ces principes à des groupes
sociaux
. I Il est aisé, en ce qui touche à la psych
s forces léguées par l’hérédité, qu’un individu, un peuple, un groupe
social
quelconque doivent à leur passé, en même temps qu
s premiers temps de leur vie commune aux plus bas degrés de l’échelle
sociale
par des circonstances longtemps immuables qui n’e
nfirmer la justesse. Il est permis de penser qu’il en est des groupes
sociaux
comme des organismes animaux, en sorte que l’appa
e et de vestige d’un passé, sans lequel la réalité actuelle du groupe
social
n’eût pu se constituer ; mais elle ne pourra sans
comme un symptôme de décomposition et de mort, de la part d’un groupe
social
ancien et défini, le fait de se concevoir, au poi
t de vue de ses évaluations sur les choses, à l’imitation d’un groupe
social
différent. Si l’apparition d’une conception bovar
de ce principe, et parce qu’elles étaient pourvues d’une organisation
sociale
toute rudimentaire, que les hordes barbares ont t
ègle identique à laquelle elles avaient fait appel pour prendre forme
sociale
. De même, ainsi qu’on l’a déjà noté, la civilisat
n tour de toute civilisation supérieure. Notons encore, qu’en matière
sociale
, le rôle de la durée montre clairement son import
porte donc, on le voit, pour évaluer les chances d’avenir d’un groupe
social
, de ne pas tenir compte seulement de son état de
nimalcules pétrifiés qu’est faite la chaîne des Pyrénées. L’évolution
sociale
est, je le sais aussi, le produit d’efforts indiv
ment précurseur des tremblements de terre et des profondes commotions
sociales
. Je n’entends pas par là les œuvres funèbres, ple
l’autre ont été plus que cléments à ceux qui défendent l’ancien ordre
social
, plus que sévères à ceux qui rêvent une société m
es idées-forces, un philosophe mal famé pour avoir rendu à la science
sociale
des principes larges et généreux. Il y oubliait G
nuer que la doctrine, d’après laquelle les faits physiques, moraux et
sociaux
forment un enchaînement serré de causes et d’effe
pour les gros ; que les premiers ont pour but de diminuer l’inégalité
sociale
et que les derniers, grands industriels et grands
les avantages de la concurrence à outrance, quand il borne son idéal
social
à voir les lois implacables de la lutte pour la v
de ne citer qu’une seule fois Spencer, a pris là toute sa philosophie
sociale
, la plupart de ses arguments, le titre même de sa
rivée) est la condition même de la liberté individuelle. Dans un état
social
, où il y a côte à côte des millionnaires et des g
à M. Guyot la lecture des pages 365 ; 366 et suivantes de la Science
sociale
contemporaine, par M. Fouillée. Je sais bien que
t le philosophe français, ce n’est pas assez de réformer une iniquité
sociale
pour que l’Etat soit quitte envers ceux qui en on
aux prolétaires. M. Guyot accuse les socialistes de prêcher la guerre
sociale
, et le moment est mal choisi, alors que tous les
ent pour arme le bulletin de vote. Les véritables prêcheurs de guerre
sociale
, les artisans de révolution violente, ce sont ses
e puissant romancier a brossé à grands traits l’histoire naturelle et
sociale
des Rougon-Macquart. Je n’aurai donc garde de vou
e le guide de tout effort, dans la vie individuelle comme dans la vie
sociale
, est une idée conçue par l’intelligence. Cette id
pour titre Les Rois pourrait être intitulé : Les Rois et la question
sociale
. On pense bien que les pages piquantes n’y manque
re le bonheur de ses sujets. Il voudrait surtout résoudre la question
sociale
à coups de décrets. Mais ses premières réformes m
que l’ouvrage se compose de deux parties assez mal cousues. Le roman
social
finit en roman d’aventures. Le cours d’eau, qui p
nce Renaud n’ait, en effet, quelques illusions, s’il croit que le mal
social
dont souffre le vieux monde n’a pas atteint le no
té, et de longue date, contre ceux qui prétendent réduire la question
sociale
à n’être que la question du ventre. Ils aspirent
d’autre texte) j’écrivais l’an dernier dans l’AImanach de la question
sociale
: « La démocratie ne tend pas seulement à rendre
ous est donnée comme une petite linotte, éblouie de toute supériorité
sociale
, enragée d’être de famille bourgeoise. Or, elle i
des affaires publiques a trois faces principales : il est politique,
social
, religieux. En matière politique, nous voyons bie
ont le droit, n’était pas l’œuvre éternelle et suprême de la justice
sociale
! Ce souvenir, nous vous l’avouons, nous rend sus
roblèmes de politique pure ! Il est vrai, monsieur, que les problèmes
sociaux
, comme vous l’avez remarqué, priment aujourd’hui
sur les mesures qui peuvent acheminer vers la solution de la question
sociale
. Vous citez quelque part (Spectacles contemporain
être, pour les générations futures, l’instrument du progrès moral et
social
; daignez, monsieur, le confesser clairement. Nou
re quelque chose ! Septembre 1893. VIII. Th. Ziegler : La Question
sociale
Si nous parlions un peu socialisme ! Le social
t’aimer. Ainsi, M. Ziegler veut bien reconnaître qu’il existe un mal
social
d’une profondeur effrayante ; que le système actu
té : Améliorez d’abord les hommes, si vous voulez améliorer le régime
social
. On ne saurait contester les bonnes intentions
un historien mal informé. Je ne suis pas du tout certain que l’esprit
social
, l’esprit de justice et de fraternité, manque au
M. Ziegler reproche aux socialistes de dire : Transformons le régime
social
et nous transformerons du même coup l’humanité. E
tour : Transformez d’abord l’humanité et vous transformerez le régime
social
. N’en déplaise à l’honorable professeur, les deux
tre. Le changement moral est tour à tour effet et cause du changement
social
, et par suite, comme on dit en géométrie, la réci
s goûts littéraires et artistiques. Tantôt l’homme s’adapte au milieu
social
où il vit : tantôt il l’adapte à ses besoins ou à
dans la leur. Et je puis résumer ainsi ma critique : Oui, la question
sociale
est une question morale ; mais elle n’est pas seu
eût été fort aise de voir rassemblées, jugées, expliquées, les idées
sociales
que le poète ou l’orateur a lancées dans le monde
illeau se contente de nous dire : « Toutes les théories politiques et
sociales
de Victor Hugo sont une conséquence de son systèm
eur à l’Université de Bruxelles. Il s’est voué à l’étude des sciences
sociales
et il travaille bravement à en construire la phil
e intégrale, c’est à-dire d’étudier concurremment toutes les sciences
sociales
, attendu que les faits sociaux sont liés les uns
ier concurremment toutes les sciences sociales, attendu que les faits
sociaux
sont liés les uns aux autres comme les parties co
a volonté collective, c’est-à-dire en somme à la destruction du corps
social
… » Un socialiste ne serait pas plus sévère. Vo
e inacceptable. Bien qu’elle semble s’observer, notamment en économie
sociale
, dans une certaine tendance vers les formes colle
roposent d’inaugurer, dès la rentrée prochaine, des cours de sciences
sociales
avec des conférences pratiques, où élèves et prof
é. » Qu’en pensent les timorés, qui ont peur de la moindre expérience
sociale
et essaient de se barricader contre l’avenir ? Ce
vée aux utopistes, aux révolutionnaires, aux éclaireurs de la justice
sociale
! C’est que Louis Ruchonnet ne comprit jamais l
urs et acteurs sortent un à un de la tombe pour redire le grand drame
social
et la prodigieuse épopée militaire qui, trente an
re au ciel, prête à tomber, et elle pourrait bien faire la révolution
sociale
de demain. On le voit, le poète a beau être de la
bre, devenue le signe d’une bonne éducation, un brevet de supériorité
sociale
; et qui pensaient avoir convaincu de sottise et
st-à-dire la répartition de la richesse, elle prend le nom d’économie
sociale
et a pour guide la justice. Nous voilà déjà bien
théories. La troisième partie de l’œuvre de Léon Walras, son économie
sociale
, celle qui s’occupe de la distribution rationnell
’hui presque introuvable et qui porte ce titre : Recherche de l’idéal
social
(Paris, Guillaumin, 1868). Il se compose de trois
Paris vers la fin de l’Empire. Nous touchons là au vif de la question
sociale
. Elle est pour Walras à la fois morale et économi
dements de l’économie politique scientifique : il a traité l’économie
sociale
, dans l’esprit d’équité et de large synthèse que
autour des puits où les mineurs agonisaient ; on a fait de l’économie
sociale
; on a fait de la doctrine socialiste ; on a fait
raison. Oui certes, il faut, dans la grande lutte, contre l’iniquité
sociale
, souffler aux hommes, à ceux d’en bas comme à ceu
t pas seulement par des coups de cœur qu’on peut résoudre la question
sociale
. Une société est un organisme si compliqué que le
uelle il n’y aura jamais trop de bonnes volontés : Préparer un régime
social
qui assure à tous et à chacun le maximum de bonhe
plus équitable, plus philosophique aussi ; car il en est de ce milieu
social
comme de tout ce qui nous environne. Le torrent,
ù le globe ne portera plus qu’une nation unanime enfin sur ses formes
sociales
; événement qui depuis longtemps devrait être acc
bles s’intitulent : Le Monde physique — La Vie et la Pensée. — La Vie
sociale
et la morale. — Les deux premiers ont déjà paru c
s’ensuit que le socialisme, dont le but est d’établir une solidarité
sociale
aussi parfaite que possible, se trouve en plein a
sur cette vérité, que l’homme est de naissance un individu et un être
social
, par conséquent solidaire avec les autres hommes,
vec les autres hommes, Fouillée se prononce en ces termes : « L’idéal
social
le plus compréhensif est évidemment celui qui con
épendance absolue de l’individu, la suppression de toute organisation
sociale
? Rien que des atomes éparpillés, une poussière d
t d’agir pour les déshérités, de réclamer la réparation des iniquités
sociales
, l’élargissement de l’idéal humain ! On ne se bor
dérés. » M. Yves Guyot profitera de l’occasion pour lancer le Paradis
social
, description idyllique de la vie des mineurs, afi
des mineurs, afin d’expier les pages qu’il a jadis intitulées l’Enfer
social
, et dont le sujet était le même. Quelques naïfs s
d point ses éloges. Différentes questions (sans compter la question
sociale
) préoccuperont les diverses Académies. L’Académie
riches, ce qui est une des iniquités les plus criantes de notre état
social
. Les bourses sont trop peu nombreuses pour répare
n qu’ils pourraient faire plus tard en introduisant dans les rapports
sociaux
plus de bonté, d’équité, de tolérance. Il leur di
ment profond dans le domaine artistique à une profonde transformation
sociale
. Il réduit au rôle de facteurs secondaires le cli
très justement : — Tout dépend de la tournure que prendra révolution
sociale
. Le salut, nous dit-il, est dans un retour à un r
nifie rien, mais fin de monde, ce qui veut dire l’agonie d’un système
social
, l’auteur leur crie avec indignation : « Quoi !
s flambées de colère contre les abus du gouvernement et les iniquités
sociales
! C’était un terrible révolutionnaire à huis clos
y aura toujours des pauvres. Donc, inutile de modifier l’organisation
sociale
; l’aumône, la charité, l’esprit de sacrifice des
n être la plus considérable. C’est que nous sommes en pleine bataille
sociale
. Il n’y a pas à se le dissimuler, la France, l’
fare. Naguères encore (vous en souvient-il ?) il fut question de paix
sociale
et de réformes. On fit quelques molles tentatives
du combat engagé, où s’agitent les questions morales, philosophiques,
sociales
, dont tout homme qui pense est préoccupé ; où pal
ême. Cet amour de la justice pour tous, ce désir passionné de progrès
social
pour la terre entière est devenu le cœur de son c
d’une sorte de christianisme naturel. M. Faguet considère le Contrat
social
comme le catéchisme politique de l’école protesta
s assez de blâmes pour Rousseau, quand il pose en tête de son Contrat
social
ce principe gros de conséquences, la souveraineté
actuelle, a si magistralement déterminé la part qui revient à l’idéal
social
dans le développement d’une nation et de la Franc
de sélection et d’hérédité, en vue de tuer toute espérance d’égalité
sociale
! Un monde divisé en races faites pour commander
e qui est une des lois les plus visibles de l’évolution littéraire et
sociale
. Dans la première moitié du siècle, époque d’anal
au hasard. Elle est un être organisé, vivant. Quand on parle du corps
social
, on ne fait point une métaphore : on exprime en t
faut-il pour cela creuser un abîme entre ses Discours et son Contrat
social
? Bien des ponts les réunissent. Dès ses débuts R
uption ; et l’idée d’égalité est la principale génératrice du Contrat
social
. Cherchez-vous une liaison entre ce dernier ouvra
erons si les hommes naissent esclaves ou libres… » Et dans le Contrat
social
tout entier, en quoi consiste sa méthode, sinon e
me fédératif ? Il m’est impossible après cela de voir dans le Contrat
social
un îlot isolé et comme perdu dans une masse de ch
e République française. 2. Voir Théorie mathématique de la richesse
sociale
, page 250 et suivantes (Paris, Guillaumin, 1883).
bien, — pour un livre qui a la prétention d’être un livre de science
sociale
en restant du christianisme. Tous les critiques d
isait saint Bernard, — car les littératures font beaucoup de théories
sociales
, lorsque les peuples ont relâché ou brisé tous le
ies sociales, lorsque les peuples ont relâché ou brisé tous les liens
sociaux
, absolument comme on écrit des poétiques, lorsque
ers donne-t-il le droit d’affirmer à un penseur rigoureux que l’idéal
social
existe réellement sur la terre, en dehors de cett
inion il se range, en matière de perfectibilité ou d’imperfectibilité
sociale
. Cependant, sur ce point-là, il n’est pas loisibl
pas que M. l’abbé Mitraud puisse méconnaître l’unité de la tradition
sociale
, plus ou moins violée chez tous les peuples, moin
omme nous, cette conclusion ; si, pour lui comme pour nous, la vérité
sociale
a été révélée à Moïse pour être complétée par Jés
r des interprétations ou des développements ultérieurs à cette vérité
sociale
et au christianisme, tels que l’Église les enseig
personnels et hiérarchiques doivent être remplacés par des mécaniques
sociales
dont ils ont le devis tout fait dans leur poche,
pouvoir religieux au sein de la société civile, restauration du règne
social
de Jésus. On le voit, l’esprit nouveau ainsi comp
la Réforme, une aube de libre pensée ; la Révolution, une aube de vie
sociale
. A chacune de ces prises de conscience, l’âme méd
présent, dans sa vie. La vie individuelle, la vie religieuse, la vie
sociale
de l’humanité sont entrées, depuis l’ère moderne,
s de la pensée libre. La Révolution enfin est venue renouveler la vie
sociale
de l’humanité en posant les bases du droit. A tra
pas ou à peine, que la vie religieuse n’ait pas changé, et que la vie
sociale
ne soit encore qu’un espoir, il n’en est pas moin
pensée sur quelques uns des problèmes capitaux de la vie artistique,
sociale
et religieuse. A défaut de génie, la franchise es
LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat
social
et le vrai contrat social (1re partie) I
entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat
social
(1re partie) I La politique spéculative a
III Ces philosophes de l’utopie, ces élucubrateurs de principes
sociaux
en contravention avec les traditions éternelles d
ent d’être seuls et de penser à l’écart des siècles et des traditions
sociales
; ces constructeurs de nuages, comme les appelle
, fut le pays où germèrent le moins ces pavots enivrants des chimères
sociales
, et où ces poisons soporifiques moururent le plus
y à Babeuf, on ne peut s’y tromper, le catéchisme de cette révolution
sociale
est dans Télémaque. Fénelon est un démagogue chré
t en génération de rhéteurs. Quand il se rencontre parmi ces rhéteurs
sociaux
un écrivain plus inspiré, plus éloquent, plus con
à l’exception des Confessions, vivantes par le charme, et du Contrat
social
, vivant par ses conséquences, qui se déroulent en
source. » Pour se rendre compte du génie littéraire et des sophismes
sociaux
de J.-J. Rousseau, il faut le suivre de son berce
Ce fut l’origine de sa colère contre les rangs supérieurs de l’ordre
social
, tant cultivés par lui jusque-là ; il a la franch
il a fait dans la suite, etc. » XV Voilà l’origine du Contrat
social
. L’ordre réel eût été, sans doute, que le secréta
sophisme. La France devient sa complice, et les fondements de l’ordre
social
sont ébranlés comme par un tremblement de logique
avec Montesquieu, ce politique expérimental, et il ébauche le Contrat
social
en politique imaginaire. Une femme évaporée lui d
u imprimait son roman de la Nouvelle Héloïse, il achevait son Contrat
social
, et, pendant qu’il écrivait cette diatribe contre
que nous allons essayer de vous prouver en commentant ici le Contrat
social
. XXVII Le Contrat social est le livre fonda
s prouver en commentant ici le Contrat social. XXVII Le Contrat
social
est le livre fondamental de la révolution françai
ique très dévoué aux progrès rationnels des idées et des institutions
sociales
, j’étais un ennemi né des utopies, ces mirages qu
publique, écrivent dans leur maturité des tables de la loi, des codes
sociaux
, des commentaires sur les gouvernements des natio
e, de voyages à travers le monde, d’études spéciales des institutions
sociales
, de pratique des choses et des hommes, de nature
homme, qu’on peut reconnaître le caractère, l’aptitude, l’inspiration
sociale
d’un de ces prophètes politiques que les siècles
elques années après, le Messie. Voyons cet évangile, dans son Contrat
social
. Lamartine.
t à fait différents. Le système de l’utilité sera banni des relations
sociales
; ce système qui engendre le machiavélisme, et qu
sceptible. La peine capitale ne peut être tolérée dans l’organisation
sociale
qui va naître. Je n’en donnerai que deux raisons.
d’une fois, Dieu ne s’explique souvent sur la société que par l’ordre
social
lui-même. Un grand ressort des temps anciens, qui
tre disputé le soin de nourrir le merveilleux vieillard. Le bien-être
social
descendra graduellement à toutes les classes de l
nage et de clientèle, disons-nous, est hors de toutes les convenances
sociales
actuelles. La société continuera d’exister par l’
té : mais elles seront adoptées de nouveau à chaque instant de la vie
sociale
. Continuellement renouvelées, elles subiront cont
produire l’extension des limites de la liberté dans les institutions
sociales
.
’après l’étymologie elle-même, n’est-elle pas essentiellement un lien
social
(religare) ; lien entre les hommes et Dieu ; lien
i. Il est arrivé à la religion ce qui est arrivé à l’art. Institution
sociale
d’abord, elle est devenue par la suite un simple
e de la pensée religieuse entre en conflit avec la première. La forme
sociale
de la pensée religieuse est l’orthodoxie ; sa for
cupation du salut personnel et par là de le détacher de la solidarité
sociale
. C’est en ce sens et dans ces limites qu’on peut
: milieu psycho-physiologique ; milieu terrestre et cosmique ; milieu
social
. Ce classement nous fournira les grandes lignes d
et de plus en plus, à mesure que la civilisation progresse. Le milieu
social
est celui dont l’étude est la plus féconde et la
ard et juxtaposés. Suivante un mot connu40, quand on parle de « corps
social
», on ne fait pas une métaphore ; on exprime une
aire ne peut être séparée que par abstraction du reste de l’évolution
sociale
; qu’il y a ainsi des ressemblances et aussi des
faite d’une littérature ne puisse servir à tirer de l’ombre des faits
sociaux
de haute valeur ou encore à éclaircir certains my
i : la société a toujours présenté jusqu’ici trois types de situation
sociale
, des hommes vivant de leur revenu, des hommes exp
incts et en principes très généraux, lesquels consacrent non tel état
social
de préférence à tel autre, mais seulement certain
préférence à tel autre, mais seulement certaines conditions de l’état
social
, la famille, la propriété individuelle par exempl
s principes de sa nature l’homme peut réformer l’édifice politique et
social
; il le peut, puisqu’il l’a incontestablement fai
ne est la raison dernière dans toutes les questions philosophiques et
sociales
. Mais il faut se garder de prendre cette nature,
u’on se fait sur les révolutions qu’a déjà subies le système moral et
social
de l’humanité, et de ce qu’on ignore les différen
de sentir des peuples divers. Sans embrasser aucun système de réforme
sociale
, un esprit élevé et pénétrant ne peut se refuser
tique, dont la légitimité est, j’espère, incontestée. L’établissement
social
, comme l’établissement politique, s’est formé sou
quant à son objet, et surtout plus inouïe que celle des réformateurs
sociaux
de nos jours. Je ne comprends donc pas comment ce
pas comment ceux qui admettent 89 peuvent rejeter en droit la réforme
sociale
. (Quant aux moyens, je comprends, je le répète, l
rs, la tendance à regarder les souffrances individuelles comme un mal
social
et à rendre la société responsable de la misère e
l peut soupçonner que sa misère est la conséquence d’une organisation
sociale
réformable. 28. Par la raison, je n’entends pas
de contre-épreuve ; si la loi que j’ai formulée répond à une réalité
sociale
et psychologique, à une nécessité logique, elle d
phénomènes littéraires en les rattachant aux conditions politiques et
sociales
d’un moment déterminé et d’un certain groupe huma
individu isolé (l’individu Racine, l’individu Boileau) et comme être
social
(dans Racine et dans Boileau, les Français du xvi
fois effet et cause. Dans la réalité on passe de l’individu à l’être
social
, de l’effet à la cause, par des transitions insen
is procéder. — Pour commencer, considérons l’homme surtout comme être
social
et comme effet, tout en y mêlant déjà, forcément,
e effet, tout en y mêlant déjà, forcément, l’individu-cause. L’être
social
Au point de vue social il y a deux unités cons
déjà, forcément, l’individu-cause. L’être social Au point de vue
social
il y a deux unités constantes, indestructibles :
graphiques32 ; au lieu de « milieu », je dis : le groupe politique et
social
(espace) ; au lieu de « moment », je dis : le pri
umanité est dominée par un principe nouveau. Qu’il soit politique, ou
social
, ou religieux, ou moral, ou esthétique, ce princi
pas besoin d’y insister, ni du point de vue moral ni du point de vue
social
; sa portée s’étendait à l’humanité tout entière
n, et déjà une préparation à une unité plus grande, par la solidarité
sociale
, conséquence directe de la démocratie. Au cours d
gressif des groupes de contiguïté, la marche de l’individu comme être
social
vers une plus grande liberté ? Si les groupes pri
e l’individu, que nous allons considérer, non plus dans sa dépendance
sociale
, en tant qu’effet, mais dans sa réaction, en tant
source d’une grande espérance : les haines des peuples, les tyrannies
sociales
, tous les instincts brutaux et toutes les servitu
glorieux mais tristes, entre une tombe et un berceau, entre un ordre
social
qui achève de s’écrouler et un nouveau monde qui
rd’hui ce concert de douleur qui annonce le besoin d’une régénération
sociale
, et si en même temps elle ne jetait pas déjà, dan
ue vous les faites. Walter Scott est si peu occupé d’une régénération
sociale
, qu’il est bien plutôt tory que whig ; et cependa
de tristesse que vous attribuez à l’art, ce besoin d’une régénération
sociale
, d’une religion nouvelle, que vous lui supposez ?
s ne fassent des poèmes, des statues, des tableaux que pour l’utilité
sociale
. Les artistes, de leur côté, réclament fièrement
alité ; ou, comme Cooper, avec une mélancolie assez vague, une pensée
sociale
incertaine et douteuse, et seulement le sentiment
ue, et qui a presque entièrement accompli la destruction du Moyen-Âge
social
et religieux, ont-ils moins que ces fils de l’Ang
panthéisme encore obscur, sans lien avec l’Humanité, sans application
sociale
? Vous appelez Lamartine chrétien, et moi je l’ap
st au contraire parce qu’ils sentaient profondément la ruine du monde
social
et religieux du Moyen-Âge, et parce que d’un autr
ncevoir comment il naîtrait de cette ruine un monde nouveau à la fois
social
et religieux, qu’ils sont revenus vers le Christi
ristianisme. Supposez un poète frappé de cette grande ruine du monde
social
, comme Boulanger suppose que les générations post
alors que le poète habite encore les frontières de ce monde à la fois
social
et religieux de Nicole et de Pascal, de Bossuet e
mmée restauration, qui prétendait rendre à la France son ancien ordre
social
et religieux, a déçu toutes leurs espérances, par
ue l’Humanité de notre temps ayant dépouillé définitivement la pensée
sociale
et religieuse du Moyen-Âge, eux, qui ont voulu vi
ils ont adopté tous deux le même monde de convention, le même système
social
et religieux, la même révélation. En effet, sauf
se déchire ainsi lui-même, et finit par n’avoir pas d’autre religion
sociale
que le culte de l’art, la religion de l’art ! »
est aujourd’hui plongé par suite de la destruction de l’ancien ordre
social
et religieux (l’ordre théologique-féodal) et de l
ns le présent, le résultat d’une reprise momentanée de l’ancien ordre
social
et religieux dont l’Humanité, inquiète et reculan
x examens. Le siècle se refuse à une doctrine imposée : les croyances
sociales
non seulement sont toutes ébranlées, mais ont pér
l suffit qu’elle soit inévitable ; on n’a pas de choix. Les doctrines
sociales
ne peuvent jamais être mises entièrement à nu. La
ut des racines profondes qui descendent jusqu’au tuf même de la terre
sociale
. Dans nos gouvernements modernes, les hommes et l
it de choisir les princes des peuples : il y avait alors une religion
sociale
; un roi n’était pas traîné à l’échafaud par ses
eûmes le 20 mars, terrible rechute qui faillit coûter la vie au corps
social
. Mais, comme il est utile d’avouer les fautes de
expériences de plus d’un genre, et rendus à notre véritable existence
sociale
, convenons qu’il n’y a qu’un moyen de réunir tous
ent un asile dans de grands caractères ; la religion et les croyances
sociales
recevaient d’illustres témoignages jusque sur les
commencé par jouer avec soin le rôle d’un restaurateur des doctrines
sociales
. Ne l’avons-nous pas vu, en effet, au moment où i
lui-même un fait nouveau. La Charte et les éléments de notre système
social
actuel n’ont point changé. Ceci n’est pas en cont
ssent ses particularités à certaines particularités psychologiques et
sociales
, comme révélatrices de certaines âmes ; l’esthops
de l’auteur avec son œuvre, et le rapport des auteurs avec l’ensemble
social
dont ils font partie. L’évolution de la critique,
S’il nomme des artistes qui auraient été en opposition avec le milieu
social
(p. 108), c’est donc que le milieu porte sa marqu
r l’hérédité individuelle, sur l’influence de l’entourage physique et
social
». Ainsi M. H., dans la synthèse, entend toujours
-t-il avec raison, sont d’autant moins discernables que la complexité
sociale
s’accroît » (p. 218). Ici encore il faut distingu
ces de vibration ; le type de tout le développement animal, humain et
social
, sera donc la vibration et la consonance qui, l’u
pour servir à la psychologie descriptive des individus et des groupes
sociaux
. Les amis de cet écrivain justement regretté me p
é, les vices, les crimes volontaires et prémédités d’une seule classe
sociale
. — Comme les héros des chansons de gestes voyaien
rès réellement la fin justifie et sanctifie les moyens. Que son idéal
social
, prêché d’une certaine façon aux intéressés, ne c
remarquable, les révolutionnaires modernes, qui sont, en philosophie
sociale
, des rêveurs intrépides, sont pourtant aussi, pre
bardement général », c’est peut-être que la différence des conditions
sociales
et des intérêts entraîne ici la différence des ap
sse pleine de vices et d’égoïsme assurément (comme toutes les classes
sociales
sans exception), mais où il y a aussi de braves g
ait entendu notre siècle. Je n’ai parlé non plus ni de la philosophie
sociale
, ni de la philosophie religieuse, ni de l’éloquen
ue où la préoccupation était générale des questions philosophiques et
sociales
: ils en firent un appât à la curiosité publique.
sé le plus souvent d’être littéraire pour devenir ou philosophique ou
sociale
; qu’elle a eu enfin l’ambition de mettre la main
; c’était la religion qu’il aspirait à réformer ; c’était la science
sociale
qu’il prêchait dans la rue. Économie politique, l
s comme membres d’une même communauté et dans les relations de la vie
sociale
et publique. Cette division, sans doute, est peu
es morales. Dans cet ordre d’idées, il est une institution, à la fois
sociale
et religieuse, contre laquelle se heurte d’abord
ne lui attribuent de valeur que celle qui appartient à une convention
sociale
, à l’usage, au préjugé. Ils ne raisonnent pas ; i
e mère ? Le mariage, mon gros Paul, est la plus sotte des immolations
sociales
: nos enfants seuls en profitent, et n’en connais
76. » Voilà le cri de révolte poussé. Voilà la lutte contre les lois
sociales
transformée en légitime revendication d’un droit
égradée de sa personnalité et devenue une chose, est sacrifiée au but
social
de la fécondité de la famille. « Pourquoi la soc
dt (1844) ; c’est là que, passée à l’état de système philosophique et
social
, elle se trouve dogmatiquement exposée par la bou
riage) soit une permission religieuse, une autorisation paternelle et
sociale
, un encouragement et une exhortation à la perpétu
n’avez pas purifié la Tisbé, ni corrigé, comme vous le dites, un fait
social
absurde 133, mais vous avez une fois de plus réha
vice règne ici-bas. Bien plus : à l’en croire, le bonheur et l’estime
sociale
dont jouit un homme sont toujours en raison direc
de tous les costumes et le promenant à travers toutes les conditions
sociales
? On sait assez de quelle vogue a joui ce personn
t aidé à faire éclater. Chapitre III. Morale publique. — Théories
sociales
de la littérature contemporaine L’orgueil de l
te et protège, il n’y avait qu’un pas. Qu’est-ce en effet que l’ordre
social
, sinon la réalisation dans les institutions humai
ique de cette loi morale qui parle à toutes les consciences ? L’ordre
social
ne subsiste que par sa conformité avec la loi mor
ivent être heureux, comment ne pas pousser au renversement d’un ordre
social
où tant d’hommes sont condamnés à d’inévitables s
s des temps efface, des injustices inséparables de toute organisation
sociale
, des maux même inhérents à la nature humaine, et
de se soustraire à la fois à la protection et à la servitude des lois
sociales
. « La société, s’est-on écrié, ne doit rien exig
de l’égoïsme est visiblement déduite de ce système fameux du contrat
social
imaginé par le xviiie siècle, et d’où sont sorti
n du contrat. Du jour où sa passion se sentira gênée par les entraves
sociales
, il déclarera le contrat rompu : il sortira de l’
itive ? Qu’est-ce que cette vieille et puérile hypothèse d’un contrat
social
? Pouvez-vous dire quel jour vous et moi l’avons
facultés et par tous ses besoins, l’homme naît plongé dans le milieu
social
, comme il naît plongé dans l’atmosphère respirabl
170 ; il s’appelle l’ange de la justice divine171. Il a secoué la loi
sociale
; il s’incline et force les autres à s’incliner d
société. Leur langage est tout autre. Ce n’est pas seulement le lien
social
qui les blesse. Ce n’est pas seulement la vue de
illusion. Il ne s’agit ici ni des préjugés, ni des vices, ni des abus
sociaux
. Il ne s’agit ni de ces institutions plus ou moin
n et préjugé ; la vertu, hypocrite respect des convenances ; les lois
sociales
, œuvre capricieuse des hommes : n’est-ce pas là c
ce dans la littérature contemporaine, la théorie de la responsabilité
sociale
. Il convient de s’y arrêter avec quelque détail.
, se laissa aller à des déclamations et des invectives contre l’ordre
social
. Un fait que l’auteur de Stello tient pour avérer
je vous le dis, s’écrie Stello : l’homme a rarement tort, et l’ordre
social
toujours. Quiconque y est traité comme Gilbert et
d’être répété, le mot d’ordre des révolutions et le cri de la guerre
sociale
. Ce principe de la responsabilité de la société
plus naïve à la fois et la plus brutale. Ce Trenmor qui, des hauteurs
sociales
, « du faîte des prospérités humaines », est tombé
emmes perdent la sainte pudeur, c’est parce que le mariage, invention
sociale
, leur impose un frein de crainte et de haine. Si
visagée à un autre point de vue, la même théorie de la responsabilité
sociale
dans le Juif errant de M. E. Sue. Ici c’est la ma
l’auteur, de grandes théories d’économie politique et d’organisation
sociale
. Il l’indique ailleurs plus clairement encore :
principes, que nous devons signaler certaines théories économiques ou
sociales
. Un peu plus loin nous aurons à parler du droit d
onheur est tout entière contenue dans la théorie de la responsabilité
sociale
: elle en est la conséquence extrême, mais inévit
t de nombreuses citations où l’esclavage de la femme, son abaissement
social
, sa dégradation légale servent de texte aux plus
eur de Frère et sœur, quand il dit, dans sa préface, que tout progrès
social
« doit nécessairement se briser contre les privil
avail. « Aux yeux de la raison, du droit humain, et même de l’intérêt
social
bien entendu, une grande fortune serait un dépôt
encore : au nom de la raison, au nom du droit humain et de l’intérêt
social
, on transforme la propriété en un dépôt héréditai
sent percer la révolte d’un esprit qui ne s’arrête devant aucune loi
sociale
. Mais la révolte ne s’y montre encore qu’à l’état
nts 225 ! » Mais bientôt l’auteur entre dans sa phase de philosophie
sociale
: ses idées se précisent, ses doctrines s’accusen
Des thèses d’économie politique, des élucubrations de philosophie
sociale
, ce sont là pour le roman et le théâtre des sujet
vengeances. Notre littérature moderne n’a pas reculé devant ce crime
social
. Pour compléter le tableau des atteintes portées
ue, il nous reste, après avoir exposé ses doctrines philosophiques et
sociales
, à montrer quels sentiments, quelles passions ell
, a eu un jour la mauvaise pensée de faire de ce prétendu antagonisme
social
le sujet d’un roman, et, qui pis est, d’un drame.
is, ennemis par la force des choses, ennemis par la volonté de la loi
sociale
. Ces deux hommes que le romancier se plaît à oppo
boles : c’est la personnification de deux classes, de deux conditions
sociales
. Et c’est entre ces deux moitiés de la société qu
gît dans un fait matériel et saisissable, dans un vice d’organisation
sociale
, dans une injustice volontaire : la mauvaise répa
gne commentaire : « Il n’est pas une réforme religieuse, politique ou
sociale
, que nos pères n’aient été forcés de conquérir de
de ; mais ils le verront inégalement réparti. Il y aura dans le corps
social
une partie saine et une partie malade, des organe
cessamment reproduite et amèrement développée, que notre organisation
sociale
et politique est mauvaise, que tout est à refaire
as entendre sonner, quinze ans à l’avance, le tocsin d’une révolution
sociale
? Mais revenons au roman et à ses fictions, qui
nt nous avons parlé déjà, à propos de la théorie de la responsabilité
sociale
: Le Brigand et le Philosophe. Nous ne croyons pa
ue, tu portes des gants ; tu n’es plus d’une bande, mais d’une raison
sociale
; tu n’exerces plus la nuit, dans la solitude, ma
s, lui dit-il, tous les deux en plein dans la conséquence du principe
social
. Misérables tous les deux, nous avons vécu aux dé
t-être que le théâtre contemporain a le plus porté atteinte à l’ordre
social
, on nous pardonnera d’entrer dans quelques dévelo
aut point vouloir être bon. La supériorité de l’âme est une infirmité
sociale
. Ne penser qu’à soi, c’est la vie… Insensé qui se
e qui maudit la vie chez ses enfants, ces plaintes contre l’injustice
sociale
, contre les heureux de la terre que le pauvre va
it il est vrai des arrêts de la justice humaine ; si bien que l’ordre
social
reste sous le coup des malédictions dont le drame
citer le taureau dans l’arène, on le vit animer le peuple à la guerre
sociale
. Au théâtre de la Porte-Saint-Martin, en 1850, fu
uits les idées, les doctrines morales, les théories philosophiques et
sociales
prêchée ? depuis vingt-cinq ans. Sondez, si vous
les puissances de notre être. Loi, devoir, règle morale, convenances
sociales
, toutes choses, selon elle, qui rapetissent l’hom
i semblent possibles qu’en dehors des lois morales et des convenances
sociales
. Toute règle est à ses yeux un joug qui paralyse,
sse qui les fait briller un jour et les dévore. Il y a là un symptôme
social
; il y a comme l’image de ce que sont devenus dan
sion des idées morales plus que dans toute circonstance économique ou
sociale
. III. Affaiblissement de l’esprit de famille.
vitale : ce n’est pas l’individu, c’est la famille qui est l’élément
social
; et le mariage est la souche de la famille. Alté
ttérature, que l’intervention du roman et du drame dans les questions
sociales
. Au xviiie siècle, ils avaient bien déjà porté u
, notre littérature avait bien çà et là reproduit ces vagues théories
sociales
, nées de l’ébullition philosophique du dernier si
as plus de sincérité, de sérieux, de conviction dans ses prédications
sociales
qu’il n’y en avait eu dans ses déclamations philo
positif et se préoccupant de plus en plus des intérêts économiques et
sociaux
, elle entrevoyait là un moyen nouveau de captiver
ouvement des idées et des mœurs populaires, ce travail de dissolution
sociale
était devenu évident et avait pris des proportion
ls, que les molécules inertes d’un grand corps qui s’appelle le corps
social
, et en qui se concentre toute la vie ; il n’y a q
ibres, il n’y a plus que les chiffres qui constituent la grande unité
sociale
, que les têtes de bétail dont se compose le grand
de l’âme, voilà ce que peut enfanter la théorie de la responsabilité
sociale
. À quoi bon l’intelligence ? à quoi bon l’effort
idu déjà trop abaissé, trop déprimé devant l’énormité de la puissance
sociale
; — et on s’est plu à l’abaisser encore, à le rap
plaint souvent, et on a eu raison. Si la théorie de la responsabilité
sociale
n’est pas née parmi nous de cette disposition d’e
même qu’une conséquence incomplète de la théorie de la responsabilité
sociale
. Appliquez en effet à cette théorie le grand prin
de la corruption à la folie, et de la folie à la fureur ? Des devoirs
sociaux
de l’homme, il n’en est plus question. L’homme n’
se mobilière déterminent un mouvement considérable dans les positions
sociales
: temps fécond en illusions folles, en espérances
r de tout sans avoir mérité rien ; voilà le double effet de la morale
sociale
qui nous a été enseignée. Voilà comment une socié
’ingénieux auteur de Jérôme Paturot qui, dans le domaine de la morale
sociale
, a combattu avec autant d’esprit que de courage l
ans à l’orgie littéraire ; nous avons failli avoir à la suite l’orgie
sociale
. Comme un homme pris d’ivresse, qui fait une chut
llustrations de la gravure311. C’est peut-être dans l’ordre des idées
sociales
et politiques que le mal est le plus profond et l
contenir la volonté, aussi dérisoire devant Dieu que celle du mariage
social
l’est aujourd’hui devant les hommes. » Lélia, t.
te à qui est la faute, c’est-à-dire à l’homme qui est fort et au fait
social
qui est absurde. » P. 6. 134. Les Mystères de P
, un reste involontaire de cette insurmontable puissance de la vanité
sociale
qui s’appelle l’honneur. » Id., p. 327. 175. Da
Id., ibid. 303. Jean Sbogar, ch. x, p. 204. 304. Channing, Œuvres
sociales
, publiées par M. Ed. Laboulaye, 1854, t. I, p. 13
i, § 2. 307. Channing (De l’élévation des classes ouvrières). Œuvres
sociales
, trad. par M. Ed. Laboulaye, p. 87. 308. Préface
culbutant la vieille société, amena à la surface de nouvelles couches
sociales
; elles rejetèrent à l’arrière-plan la littératur
es hommes qui les acclamaient et que si l’on reconstitue l’atmosphère
sociale
dans laquelle ils se mouvaient. Envisagée ainsi l
l’époque a été peu fouillée, bien qu’elle renferme plus de documents
sociaux
que ne soupçonnent les historiens ; et que leur é
ait développer et exagérer ; il marque un moment critique dans la vie
sociale
et littéraire de notre siècle. Pour parvenir jusq
du romantisme, n’a pu encore rencontrer dans la nature et dans la vie
sociale
ni esprit, ni gaieté, ni raillerie sceptique. L’e
re des choses étaient bouleversées. Afin de comprendre ces phénomènes
sociaux
qui frappaient et détruisaient comme la foudre, l
sur le marché ; à elles seules, elles constituaient une des questions
sociales
de l’époque, que dans sa plate utopie Olbie, publ
et la rendait impuissante à exprimer les nouveaux sentiments de l’âme
sociale
. Mais la révolution avait renouvelé la langue par
comparaisons, venus de toutes les provinces et de toutes les couches
sociales
, avaient envahi la langue châtiée, polie, légère
de son axiome, ne s’est jamais désintéressé des luttes politiques et
sociales
: il a toujours pris fait et cause pour la classe
cause commune avec l’aristocratie ; une fois parvenue à la domination
sociale
, elle voulut asservir la religion à son usage et
ité, l’oubli de tous les devoirs, le mépris de toutes les suprématies
sociales
… C’est elle qui a instruit et excité les monstres
s, ainsi que des miroirs, n’avaient reflété les hommes de leur milieu
social
, avec leur manière de voir, de sentir, de penser
e mousseuse ou un veau à deux têtes. L’écrivain est rivé à son milieu
social
; quoi qu’il fasse, il ne peut s’échapper ni s’is
t, ainsi qu’eux, les mêmes influences du milieu cosmique et du milieu
social
, que le poète peut comprendre et reproduire les p
De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions
sociales
. Discours préliminaire, 1800. Dans cet ouvrage, q
me de Staël émet des vues géniales sur l’action exercée par le milieu
social
pour déterminer la forme littéraire. 7. La Harpe
on idéal ou son système dans une institution religieuse, politique ou
sociale
, le modèle de ses pensées. De tous temps, il y a
endu ainsi refaire de fond en comble le monde religieux, politique ou
social
à leur image. Tous ont échoué et tous échoueront
échoueront éternellement, parce que le monde religieux, politique ou
social
qui a été fait jour à jour, pendant les siècles d
s son poème politique du Télémaque ; J.-J. Rousseau, dans son Contrat
social
et dans ses Plans de constitution pour la Pologne
que. Il n’interdit pas moins rudement toute émulation et tout progrès
social
à sa démocratie : « Mais, si celui que la nature
e de Platon. Elle a servi depuis de texte à mille rêveries prétendues
sociales
et politiques, mais qui ne sont, en réalité, ni p
on des lois de la nature promulguées par la divinité de nos instincts
sociaux
. XXII La politique, selon nous, n’est en ef
ue la nature, étudiée avec intelligence et respect dans les instincts
sociaux
de l’homme ; la nature, révélée par ces instincts
nt philosophique ; quiconque dépossède tue ! XXIII Mais l’homme
social
n’est pas seulement individu, il est être collect
lation même les premières sectes chrétiennes. Dans toutes les erreurs
sociales
du monde, vous retrouverez une réminiscence de Pl
toutes les lois naturelles, de ce retournement de tous les instincts
sociaux
, vous le voyez encore : Une première loi établiss
et dans J.-J. Rousseau son disciple, non en crime, mais en niaiseries
sociales
, Voltaire osait dire de Platon et de J.-J. Rousse
nos jours eussent sans cesse sous les yeux le miroir des institutions
sociales
du disciple rhétoricien, mais non philosophe, de
, le second nous ferait l’Esprit de la nature humaine ; plus son plan
social
serait parfait, plus il s’éloignerait en tout de
s politiques de Platon. Si le vrai philosophe taille ses institutions
sociales
sur le patron de la nature humaine, il taille aus
rle de Socrate comme d’un philosophe aux yeux duquel les institutions
sociales
et politiques n’avaient qu’une importance très se
re philosophique, est déjà plus sensible quand on considère la classe
sociale
qui s’en occupe spécialement. Entre les savants p
rationnelle, ou même quelque progrès particulier dans l’organisation
sociale
, sans lequel cette découverte n’eût pu avoir lieu
dernière partie de ce cours, celle relative à l’étude des phénomènes
sociaux
, en traitant du développement général de l’humani
la physique organique, la physiologie proprement dite, et la physique
sociale
, qui est fondée sur la première. Dans tous les ph
que sociale, qui est fondée sur la première. Dans tous les phénomènes
sociaux
, on observe d’abord l’influence des lois physiolo
. Il est donc évident que, pour étudier convenablement les phénomènes
sociaux
, il faut d’abord partir d’une connaissance approf
du premier ordre ont été portés à le croire, de voir dans la physique
sociale
un simple appendice de la physiologie. Quoique le
e une pure déduction de l’étude de l’individu, puisque les conditions
sociales
, qui modifient l’action des lois physiologiques,
sément alors la considération la plus essentielle. Ainsi, la physique
sociale
doit être fondée sur un corps d’observations dire
tronomie, la physique, la chimie, la physiologie et enfin la physique
sociale
. La première considère les phénomènes les plus gé
r les esprits qui veulent se livrer à l’étude positive des phénomènes
sociaux
, sans avoir d’abord acquis une connaissance génér
un plan d’études aussi vicieux. De même, relativement aux phénomènes
Sociaux
, qui sont encore plus compliqués, ne serait-ce po
ui ne soient convaincus aujourd’hui qu’il faut étudier les phénomènes
sociaux
d’après la méthode positive. Seulement, ceux qui
est jusqu’à présent demeurée stérile pour la rénovation des théories
sociales
, qui ne sont pas encore sorties de l’état théolog
, l’astronomie, la physique, la chimie, la physiologie et la physique
sociale
: telle est la formule encyclopédique qui, parmi
étudier sous le rapport philosophique. L’homme est éminemment un être
social
. Sa longue enfance, pendant laquelle il sert de l
avec non moins de force la nécessité où il est de consacrer à l’état
social
le peu de jours qu’il passe sur la terre. Les liv
ciété, parce que l’homme a quelquefois, à cause même de son existence
sociale
, des devoirs plus impérieux à remplir que celui d
primitivement la société. Il n’a pas même été libre de choisir l’état
social
, car la société lui a été imposée comme les autre
individu a été doué d’un sens intellectuel, que j’appellerai le sens
social
: c’est la parole. Un philosophe matérialiste a p
trancher le mot ; l’homme étant nécessairement, disons-nous, un être
social
, il en résulte qu’il a été, dès l’origine, doué d
n être social, il en résulte qu’il a été, dès l’origine, doué du sens
social
, de la parole : car la parole est nécessaire pour
s la société. Ce n’est point assez encore. La parole, qui est le sens
social
, et qui a dû être, dès l’origine, un sens parfait
her, comme sans ses oreilles il ne pourrait pas entendre. Dans l’état
social
nos organes peuvent se suppléer mutuellement, à c
organes peuvent se suppléer mutuellement, à cause de notre éducation
sociale
elle-même ; mais je parle d’une loi primitive de
nt comme être moral et comme être intelligent, mais encore comme être
social
; il suffirait même de dire comme être social, ca
mais encore comme être social ; il suffirait même de dire comme être
social
, car cette désignation comprend les deux autres.
éférer le mal, l’homme est un être libre, et ce n’est que dans l’état
social
qu’il trouve à la fois et les attributs et les li
û l’être d’un seul jet, ce qui est contraire à toutes les expériences
sociales
; mais loin que l’homme puisse inventer les langu
le reposent sur une théorie si éminemment religieuse et si éminemment
sociale
n’ait été entrepris que pour réfuter Cabanis. Quo
a sur la précédente d’incontestables avantages. En effet, le jugement
social
est objectif par rapport aux jugements individuel
ment la manière dont les choses affectent le fonctionnement de la vie
sociale
, la diversité des valeurs devient difficilement e
ent la valeur des choses se mesurait d’après le degré de leur utilité
sociale
(ou individuelle), le système des valeurs humaine
er et strict des actes le plus immédiatement nécessaires au bon ordre
social
; mais elles sont faites de mouvements libres et
implement à établir exactement le budget de l’organisme individuel ou
social
, à répondre, avec le moins de frais possible, aux
suffisance ; mais c’est qu’elle reposait sur une conception de la vie
sociale
qui en méconnaissait la nature véritable. La soci
elle est trop épuisante. Une fois le moment critique passé, la trame
sociale
se relâche, le commerce intellectuel et sentiment
se passer d’en concevoir et de s’y attacher, c’est qu’il est un être
social
. C’est la société qui le pousse ou l’oblige à se
ement les idées dans lesquelles vient se peindre et se résumer la vie
sociale
, telle qu’elle est aux points culminants de son d
On voit combien le reproche est injustifié. Les principaux phénomènes
sociaux
, religion, morale, droit, économie, esthétique, n
La Réforme
sociale
en France déduite de l’observation comparée des p
tingue de tous ceux qui ont eu pour objet la guérison de nos maladies
sociales
et la réforme de nos lois ou de nos mœurs, en ce
de notre portée : ce qui y rentre davantage, c’est l’étude morale et
sociale
qu’il ne tarda pas à joindre à celle des procédés
éimplanter en le transformant. Et c’est ainsi que la partie morale et
sociale
, menée de front avec l’étude scientifique et tech
oin que possible, M. Le Play, en rassemblant les éléments du problème
social
qu’il avait dès lors en vue, a fait un premier ou
rente-six monographies d’ouvriers, en les prenant dans les conditions
sociales
les plus diverses : l° dans l’état encore à demi
ver et de décrire à son exemple dans tous les pays du monde les faits
sociaux
, et particulièrement ceux qui intéressent les div
ubliées par la Société internationale des Études pratiques d’économie
sociale
. (Chez Guillaumin, vue Richelieu, 14 ; ou au sièg
t s’y manifester la pensée intime de l’auteur ou plutôt l’inspiration
sociale
à laquelle il avait involontairement cédé… » Cert
la sarbacane de la traduction de M. Charrière, le secret politique ou
social
de son pays : Le voilà donc connu, ce secret ple
es, échappées à la verve insouciante de l’auteur, sont des catégories
sociales
ou des portraits individuels. La seule chose qui
dit rien, le fin compère !), il s’agit bien de la Russie politique et
sociale
! C’est de la chose humaine qu’il se préoccupe. S
istram Shandy et le Sentimental Journey des révélations politiques et
sociales
sur l’Angleterre et sur la France. Et que sait-on
, que Téniers, en peignant ses ivrognes, ne songeait à peindre l’état
social
de la Flandre et la situation politique des Provi
ge, ou à les tourner à un meilleur usage, comme il convient à l’homme
social
, au membre de la société37. Cependant, par un eff
lus nombreuses, moins nombreuses, ou autres, que celles dont le monde
social
est résulté ?… Sans doute le lecteur éprouvera un
e des pensées humaines relatives aux nécessités ou utilités de la vie
sociale
, qui sont les deux sources éternelles du droit na
es humaines elles-mêmes (convenance qui fait toute la beauté du monde
social
). C’est pourquoi le genre de preuve sur lequel no
se raconte à lui-même cette histoire idéale, en ce sens que le monde
social
étant l’ouvrage de l’homme, et la manière dont il
ité du genre humain sent être juste, doit servir de règle dans la vie
sociale
. La sagesse vulgaire de tous les législateurs, la
n dévorante. Comme fait, si le temps l’a détruite, fille de la vérité
sociale
elle trouve une expiation vengeresse dans les dés
ue le droit communal des modernes est le droit de tous à la communion
sociale
, en vertu de l’égalité humaine. Cela posé comme i
fois tous les arts et tous les métiers, et devenait ainsi le symbole
social
. Tout bourgeois — ajoute F. Lacombe — pouvait pré
e pas même la popularité de Louis Blanc, cet éclectique de la science
sociale
, cet enfant indécis de plusieurs pères qui pourra
une association universelle des travailleurs réunis dans des ateliers
sociaux
, où les bénéfices de l’exploitation générale sero
nisation politique, preuve de plus — car rien n’est simple en science
sociale
— que l’idée de Francis Lacombe est juste, puisqu
r ou écrire cette volonté dominante en lois qui instituent des droits
sociaux
conformes aux droits naturels, c’est-à-dire aux i
eux résolu et le mieux appliqué les principes innés de l’organisation
sociale
. La sagacité, l’expérience et le génie de ces phi
’êtres humains qui ait jamais subsisté en unité nationale ou en ordre
social
sur ce globe. Nous avons étudié impartialement pe
e l’homme, sur l’histoire et sur l’expérience, seuls éléments d’ordre
social
. Les Indes et la Perse n’avaient d’autres théorie
a eu peu d’influence jusqu’à ces derniers temps sur les institutions
sociales
des peuples. Il avait dit un mot qui désintéressa
t cosmopolite et imaginaire ; Jean-Jacques Rousseau, dans son Contrat
social
et dans ses plans de constitution pour la Pologne
debout sur des pieds véritablement humains ; il fait dans le Contrat
social
la législation des fantômes, comme il fait dans l
l’amour des abstractions ayant pour passion des phrases. Son Contrat
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porte tout entier à faux sur un sophisme qu’un so
l était animé donne seule une valeur morale à cette utopie du Contrat
social
. C’est une bonne pensée accouplée à une risible c
le suicide des gouvernements et par conséquent le suicide de l’homme
social
. Les écrivains politiques en état de frénésie ou
tait en eux un don, un bienfait, une garantie de la loi ; que l’homme
social
tout entier n’était qu’un être légal depuis les p
re pour les développer par la raison. Cette littérature de la sagesse
sociale
pratique, il faut l’avouer, ce n’est ni aux Indes
aison publique et du gouvernement, de la pensée privée et de l’action
sociale
s’est-il opéré entre le Thibet et la grande Tarta
arents, était encore la source des bénédictions du ciel et des vertus
sociales
après leur mort. Il fit ainsi des cérémonies funè
civils. L’observation de ces devoirs ainsi formulés constitue l’ordre
social
, le bon gouvernement, la vertu. La première de ce
que la société est fondée ; c’est par ces trois principes que l’homme
social
s’acquitte, avec la gradation des devoirs, de ce
çant il y a vingt siècles, au fond d’une Asie inconnue, des principes
sociaux
et politiques qui semblent exhumés du sépulcre d’
le que le Ciel (Dieu) a donnée à ces trois principes qui font l’homme
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, tout changera de face et s’améliorera dans l’emp
écapitera la pensée, niera Dieu ». Cette république est la république
sociale
. Victor Hugo a loyalement tenu parole. Il était d
jetaient les ouvriers dans la rue, pour noyer dans le sang les idées
sociales
, qui mitraillaient et déportaient les insurgés de
enée ; le cautionnement ce chirurgien redouté vient d’opérer le corps
social
». (Numéro du 11 août). Le libertaire Hugo n’étai
se les ouvriers, assez naïfs, pour réclamer à l’échéance les réformes
sociales
qui devaient acquitter les trois mois de misère,
ains bourgeois qui préparèrent l’empire et innocente les institutions
sociales
qui créent l´antagonisme des classes, fomentent l
étourne l’attention populaire de la recherche des causes de la misère
sociale
, qui sont l’accaparement des richesses sociales p
es causes de la misère sociale, qui sont l’accaparement des richesses
sociales
par la classe capitaliste ; il détourne l’action
tendre, il aurait été un de ces maniaques dangereux, entichés d’idées
sociales
et politiques, au point de leur sacrifier les int
ein gosier quand il approuvait le cautionnement qui amputait du corps
social
la « liberté gangrenée » de la presse. Hugo plant
poètes : il en existe autant que de morales. Toute classe, tout corps
social
fabrique à l’usage de ses membres une morale spéc
é ; la grosse et la petite vérole en créent d’autres ; les inégalités
sociales
ont mis au monde deux égalités de belle venue : l
t triomphalement la nécessité de la misère pour arriver à l’équilibre
social
. — « L’opulence oisive est la meilleure amie de l
des voies mystérieuses de la divine providence pour créer l’harmonie
sociale
, basée sur la misère besogneuse et la richesse oi
es à paver le Palais-Bourbon, il n’avait demandé qu’une seule réforme
sociale
, l’abolition de la peine de mort « la première de
ction sur le gros public. Un socialisme qui se limite à cette réforme
sociale
pratique : l’abolition de la peine de mort, n’est
on de la bourgeoisie. La bourgeoisie, souveraine maîtresse du pouvoir
social
, voulut avoir une littérature qui reproduisit ses
e des périodes. La révolution de 1789 transplanta le centre de la vie
sociale
de Versailles à Paris, de la cour et des salons,
et d’images, venues de toutes les provinces et de toutes les couches
sociales
, envahirent la langue polie, élaborée par deux si
r de mille manières, parce qu’il gênait à chaque pas le développement
social
, avait été brusquement franchi par un accident su
ouré en tous sens, et avec une infatigable ardeur, le champ des idées
sociales
, du développement historique de l’humanité et de
céan où se puissent faire désormais les découvertes philosophiques et
sociales
. à part le mérite du fond et cette opiniâtreté d’
des et génératrices pour notre âge, il se pose en plein les problèmes
sociaux
qui, voilés durant quinze ans d’un rideau fleurde
nées de l’histoire, au service d’une négation cynique de tout progrès
social
, il y a plaisir à contempler un esprit ardent qui
s lectures) à rattacher instantanément un trait sentimental à un état
social
, à mettre en rapport par une vue rapide le systèm
e couple parfait et nu, le défend ardemment contre la cristallisation
sociale
, s’attache à en écarter le moindre grain et le mo
stallisation étrangère à l’amour. Il y a pourtant une cristallisation
sociale
comme il y a des cristallisations amoureuse, esth
ui était extérieur. Le mariage, point de départ de la cristallisation
sociale
, le mariage bourgeois fondé sur l’argent peut êtr
, puisqu’ils servent précisément à la perpétuer, et que la perpétuité
sociale
est embranchée sur cette discontinuité de l’acte
mur de prison et parfois comme leur image idéale, la cristallisation
sociale
? Cette cristallisation sociale (dont émile Augie
leur image idéale, la cristallisation sociale ? Cette cristallisation
sociale
(dont émile Augier fut le Frayssinous ou le Nicol
comme indésirables hors de ses frontières. " c’est exact. Mais l’état
social
a ses exigences comme l’art a les siennes et l’am
oie si naïve ne verdiraient jamais ; nous comprimes que les problèmes
sociaux
qui se posaient d’une façon audacieuse étaient de
ence, de l’éducation publique, du progrès des lumières, à ces devoirs
sociaux
enfin qui ne chôment jamais. Il est incontestable
ifique du monde ; toute son activité s’est tournée vers les problèmes
sociaux
, vers l’acquisition de la richesse et les progrès
l’industrie une profession dont elles ne comprennent pas l’importance
sociale
. L’école de Saint-Cyr n’a guère eu que le rebut d
tions des droits de l’homme et sur les théories abstraites de contrat
social
. La réponse à chaque progrès du socialisme pourra
té. En réalité notre pays, surtout la province, allait vers une forme
sociale
qui, malgré la diversité des apparences, avait pl
apparences, avait plus d’une analogie avec l’Amérique, vers une forme
sociale
où beaucoup de choses tenues autrefois pour chose
re sa propriété, constituait un véritable porte à faux d’architecture
sociale
. Une classe possédante qui vit dans une oisiveté
ité matérielle absorbaient la bourgeoisie ; de l’autre, les questions
sociales
étouffaient complètement les questions nationales
el non organisé, livré au hasard, la France ne peut avoir qu’une tête
sociale
sans intelligence ni savoir, sans prestige ni aut
se perdre tout souvenir d’esprit national (sans songer que notre état
social
était si peu solide qu’il suffisait pour tout per
nise remplit très bien le même office ; les institutions religieuses,
sociales
, pédagogiques, gymnastiques des Grecs y suffisaie
aient parfaitement ; le prince électif à vie a même soutenu des états
sociaux
assez forts ; mais ce qui ne s’est jamais vu, c’e
ouvernement venant du dehors, d’au-delà, d’avant elle, que le pouvoir
social
n’émane pas tout entier de la société, qu’il y a
re considérée comme héréditaire et mise au premier rang des fonctions
sociales
? Quand la guerre aura disparu du monde, la noble
victoires, que, pendant une ou deux générations encore, les problèmes
sociaux
n’occuperont qu’une part limitée de son activité.
représentation nationale très imparfait 6. La nomination des pouvoirs
sociaux
au suffrage universel direct est la machine polit
es citoyens pris isolément comme de simples unités ; 2º les fonctions
sociales
, les groupes, les intérêts, la propriété. Deux ch
r les citoyens sans distinction de professions, de titres, de classes
sociales
, il y ait une assemblée formée par un autre procé
membres restants représenteraient les corps nationaux, les fonctions
sociales
. L’armée et la marine y figureraient par les maré
, la liberté de la presse pourrait être laissée entière. Dans un état
social
vraiment assis, l’action de la presse est très ut
s’établirent pour eux et pour tous les gens de leur domaine un ordre
social
et une sécurité qu’on n’avait pas vus jusque-là.
pinions scientifiques ou littéraires ; il ouvre, dans un haut intérêt
social
et pour le bien de toutes les opinions, de grands
talent d’écrire et de parler ; compléter ce faite solide de l’édifice
social
par une cour et une capitale brillantes, d’où l’é
osophie de l’histoire de l’école républicaine, selon laquelle le type
social
américain est celui de l’avenir, celui auquel tou
ocratie européenne. Résultera-t-il de ces tendances un troisième type
social
, où l’État interviendra dans les contrats, dans l
, et où quelque État fort prendrait pour mission de maintenir l’ordre
social
européen. D’un autre côte, l’Allemagne trouverait
ales apporterait pour quelques années un temps d’arrêt aux, questions
sociales
. Ce qui s’est passe depuis trois mois, la vitalit
. 5. Les femmes comptent en France pour une part énorme du mouvement
social
et politique ; en Prusse, elles comptent pour inf
core quel était l’ensemble des circonstances historiques c’est-à-dire
sociales
, dont sa production avait été entourée ; pour ces
uteur avec son œuvre, et celui du rapport des auteurs avec l’ensemble
social
dont ils font partie, questions délicates et féco
ent à M. Taine résider dans l’ensemble des circonstances physiques et
sociales
dont l’écrivain est entouré, et qu’il groupe sous
et qu’il groupe sous ces trois chefs : la race, le milieu physique et
social
, le moment. Il pose ainsi « une loi de dépendance
traite de l’influence qu’exerce sur l’artiste le milieu historique et
social
dans lequel il se trouve placé, abstraction faite
mple et la description de la nature, les différentes formes de la vie
sociale
, le clan, la communauté urbaine, la nation, le co
ssent ses particularités à certaines particularités psychologiques et
sociales
, comme révélatrice de certaines âmes ; l’esthopsy
nement spirituel était nécessaire et il le confie tantôt à tel groupe
social
, tantôt à tel autre ; mais presque jamais il ne p
irituelles ne se sont nullement développées. La nouvelle organisation
sociale
elle-même contribue à ce qu’elles ne se développe
pent pas. Car c’est peut-être eu vue de la concurrence et du struggle
social
que les individus développent leurs aptitudes int
’est nullement sacré ; c’est l’association qui est sacrée. Le contrat
social
n’a point du tout pour but de maintenir la libert
le maintien des libertés individuelles ne peut être le but du contrat
social
. » Le but du contrat social c’est de faire l’indi
ividuelles ne peut être le but du contrat social. » Le but du contrat
social
c’est de faire l’individu plus heureux, et non pl
e faire l’individu plus heureux, et non plus libre. Le but du contrat
social
c’est de faire une association assez bien ordonné
exactement la marche de Rousseau du Discours sur les arts au Contrat
social
. Sa critique de la civilisation est à peu près co
e, la tradition, les signes apparents de supériorité, bref les forces
sociales
que nous avons ramassées en nous. Pour nous sauve
u’il peut. Et c’est pourquoi la liberté est principe actif d’harmonie
sociale
. Voilà le point de départ de Fourier, l’idée maît
de morale à Fourier. Elle est pour lui la plus pernicieuse des plaies
sociales
. Quelle qu’elle soit, et par quelques philosophes
’il a obtenu. Les deux passions principales et nécessaires de l’homme
social
, l’amour de la liberté et l’amour de l’ordre, il
e Rousseau partît de la passion de la liberté pour aboutir au Contrat
social
, qu’il reprochât toute sa vie à la société d’avoi
rquoi Rousseau, libéral intransigeant, se trouve être dans le Contrat
social
autoritaire absolu. Seulement Rousseau fait appel
oritaire absolu. Seulement Rousseau fait appel à la force, à la force
sociale
, et à une force sociale terriblement organisée, p
nt Rousseau fait appel à la force, à la force sociale, et à une force
sociale
terriblement organisée, pour maintenir cet ordre,
un avertissement de la nature et devaient suggérer l’idée d’un ordre
social
qui pût réunir la grande industrie avec la libert
is il y avait un état naturel qu’on n’a pas su comprendre, un « ordre
social
préétabli » concordant à la nature de l’homme, po
n compris que Rousseau contient en germe non seulement une révolution
sociale
, mais un revirement humain ; que si l’homme, né b
une organisation que la loi réglera ; ils veulent recourir à la force
sociale
pour imposer l’ordre nouveau, pour mettre l’harmo
lisation, ils veulent profiter de son principal effet, l’énorme force
sociale
, centrale, emmagasinée dans les États modernes, p
llectivité, c’est le dévouement. La collectivité imposée par la force
sociale
serait viable, je le crois ; mais si languissante
de certaines forces ; elle est un état, soit état d’esprit, soit état
social
, où certaines forces, comme précisément l’amour,
asmes ont cette persuasion. » L’inspiration vraie est une inspiration
sociale
, en quelque sorte ; la certitude, si elle est que
nt autour de lui. Il y a eu un mouvement intellectuel et un mouvement
social
dont il ne s’est préoccupé que pour les craindre
mouvement intellectuel, c’est le progrès scientifique ; ce mouvement
social
, c’est l’avènement de la démocratie. Le progrès s
les expansions de l’intelligence et de l’activité humaine dans l’état
social
comme elles se produiraient dans l’état naturel,
limitant seulement, naturellement, les unes par les autres, et l’État
social
ayant pour devoir de s’en accommoder, sans nul dr
re, le don volontaire de soi aux autres ; l’unité d’action ou l’ordre
social
que réalise la force éclairée et réglée par le dé
, je rattache encore son troisième livre : Essai sur les institutions
sociales
dans leurs rapports avec les idées nouvelles. Ce
lia le Vieillard et le Jeune homme, l’Homme sans nom, la Palingénésie
sociale
, Orphée, la Ville des expiations et la Vision d’H
philosophiques sous forme de dialogue ; tantôt, comme la Palingénésie
sociale
, des dissertations proprement dites, où l’auteur
ait tuer l’initiateur, c’est l’expression mythique, symbole d’un fait
social
. Le prêtre de Némi est l’image, un peu cruelle, d
Remus, doit être « tenu pour la victime mystique d’une transformation
sociale
» et quant aux autres meurtres de la période révo
e dignité et un honneur de famille, qui a une dignité et des honneurs
sociaux
. Désormais il est un homme, désormais aussi il es
arisation de la responsabilité, de l’imputabilité, de la personnalité
sociale
: — « Moins d’hommes ont des facultés immenses, p
te, doit avoir été toujours observé à chaque époque de renouvellement
social
un peu brusque, que les mœurs sont en retard sur
, mais un clergé. Voilà les différences essentielles, au point de vue
social
, entre les religions antiques, l’hébraïsme compri
ent des vertus ecclésiastiques, depuis elles sont devenues des vertus
sociales
. « Avant nous, ces sentiments n’existaient que pa
ropre ; surtout nous agissons beaucoup plus conformément à la coutume
sociale
que conformément à nos idées. Nous pensons, nous
s et engrenés est chrétienne, « Le génie chrétien est devenu le génie
social
. » Telle est la pensée religieuse où Ballanche s
n du christianisme et de la libre pensée dans la palingénésie morale,
sociale
et religieuse. Il écrit à la première page d’un d
éories et de ses doctrines. Il lui trouve un sens historique, un sens
social
et un sens mystique. Il y voit une parole de Dieu
rouvât une échelle, un abîme de dégradations continues dans la genèse
sociale
. » Ce n’est pas l’état social qui s’est reflété d
dégradations continues dans la genèse sociale. » Ce n’est pas l’état
social
qui s’est reflété dans la religion, c’est l’idée
reflété dans la religion, c’est l’idée de Dieu qui a constitué l’état
social
et qui l’a arrêté dans ses formes fixes et sa hié
r les barbares ; car « elle va porter pendant mille ans tout le monde
social
. » En effet, « sitôt que le concile a établi deux
atures et deux volontés dans le Dieu chrétien, il arrive que le monde
social
, se formant sur ce plan, se partage en deux volon
e cette idée que les hommes se font de lui et d’où toute organisation
sociale
dérive immédiatement et pleinement ; mais qu’il l
On l’a bien vu, Forage passé. Voulez-vous une preuve ? La révolution
sociale
était consommée le 4 août 1789 ; les restes de la
ions terribles. — Quinet voit une raison plus profonde. La révolution
sociale
était faite, la féodalité effacée, l’égalité fond
tisme qui lui a manqué. La durée si courte de ce grand bouleversement
social
ne s’explique que trop par l’absence de fanatisme
cuirasse. Les mahométans ont atteint avant nous l’unité religieuse et
sociale
; nous leur offrons d’en déchoir pour entrer avec
uvera ? Pourquoi la géologie considérée comme initiation aux sciences
sociales
? Et pourquoi, pour savoir la loi de l’histoire,
sée, de la division du travail physiologique à la division du travail
social
. A mesure que le travail physiologique est plus d
la société, si chaque fonction a son organe, si le travail de la vie
sociale
se distribue rigoureusement entre des agents dive
bon ; et si l’histoire naturelle ne nécessite pas telle organisation
sociale
, il ne nous coûte rien de reconnaître qu’elle écl
ont une religion plus forte et moins solidaire, moins associée, moins
sociale
, et qui peut même être purement personnelle ; ils
qu’il y ait des guerres politiques, des guerres civiles, des guerres
sociales
et des guerres religieuses ; c’est-à-dire des gue
xiste, il faut le reconnaître, un sens commun relatif. Dans un groupe
social
, dans une classe, dans une nation, — et c’est pré
sée de 1820, qui était que l’enseignement philosophique est un rouage
social
et doit être subordonné à son utilité sociale. Mê
losophique est un rouage social et doit être subordonné à son utilité
sociale
. Même, à proprement parler, l’enseignement philos
la société n’a pas de but » elle suppose « qu’il n’y a pas de liberté
sociale
; car enfin on ne songe pas à l’invoquer contre l
t bien significatif. Ce que Comte voudra fonder, c’est une « physique
sociale
», contre laquelle on ne puisse pas plus invoquer
ue végétale et une physique animale. Il nous faut encore une physique
sociale
. » — Dès le premier jour, Auguste Comte veut qu’
en réalité, de produire des faits, de créer un état moral et un état
social
. C’est faux. La liberté est quelque chose de néga
en. La liberté est le droit de ne pas accepter l’état moral et l’état
social
que l’on rencontre ; elle n’est pas une force cap
; elle n’est pas une force capable de créer un état moral ou un état
social
quelconque. Elle est désorganisatrice par avance
e disent les uns aux autres. L’esprit de liberté devient une habitude
sociale
. On ne s’attache pas à la liberté seulement comme
urait d’idées ou sentiments moraux, ni n’aurait d’idées ou sentiments
sociaux
s’il ne vivait pas dans telles et telles conditio
ogique est donc la base sur laquelle repose sa vie psychique, morale,
sociale
. Il faut donc rattacher psychologie, éthique, soc
ons : vous vous apercevrez qu’elle peut toute se ramener à l’instinct
social
, lequel, nous l’avons vu, n’est pas exclusivement
est-elle donc ? Mais, il semble bien, rien autre chose que l’instinct
social
, c’est-à-dire la volonté qu’a l’espèce de persévé
volonté qu’a l’espèce de persévérer dans l’être. Elle est l’instinct
social
très développé ; soit. Mais il est assez singulie
chose tend à sa perfection. Ce n’est pas une raison, cela. L’instinct
social
a été, cela est bien probable, un sentiment très
ïsme de l’espèce dans une espèce très intelligente ; c’est l’instinct
social
poussé très loin, mais ce n’est jamais que l’inst
instinct social poussé très loin, mais ce n’est jamais que l’instinct
social
. Il n’a aucun fondement métaphysique, et n’a beso
ce n’est d’une différence de degré, ensuite se ramènent à l’instinct,
social
qui est une chose parfaitement physiologique. La
s des misanthropes. Remarquez, en outre, qu’au contraire de la morale
sociale
, cette morale stoïcienne perdrait sa raison d’êtr
s, et privée de sanction, s’écroulerait toute. Au contraire la morale
sociale
, quand elle serait adoptée et pratiquée avec une
insi que Bossuet l’a montré, une indispensable condition d’efficacité
sociale
pour toute morale théologique, qui autrement n’ab
t s’est-elle ainsi déclassée ? Tout simplement en devenant, de morale
sociale
, morale individuelle, en délaissant le « aimez-vo
angile à l’Imitation ; nouvelle preuve que toute morale qui n’est pas
sociale
tend à une sorte d’immoralité, et que toute moral
e tend à une sorte d’immoralité, et que toute morale qui cesse d’être
sociale
glisse vers cette imperfection, parce que tout ce
ciale glisse vers cette imperfection, parce que tout ce qui n’est pas
social
est individualiste et que tout ce qui est individ
donc à la morale comprise comme un simple développement de l’instinct
social
, tout entière comprise en lui, constituée par lui
considéré à l’état stable. Nous avions fait la science de la statique
sociale
. Il nous reste à le considérer dans son état inst
sse, et des lois de cette force. Il nous reste à étudier la dynamique
sociale
. La dynamis sociale, c’est précisément l’instinct
cette force. Il nous reste à étudier la dynamique sociale. La dynamis
sociale
, c’est précisément l’instinct de changement accom
e conviction qu’on change pour aller au mieux. La loi de la dynamique
sociale
, c’est le progrès. Le progrès peut être contesté
a morale est en formation ; elle ne sera achevée que quand l’instinct
social
pour commencer, l’instinct humanitaire ensuite, a
tinct très ancien, évidemment, et très profond de l’homme, l’instinct
social
; elle est régulière en son développement, puisqu
e l’humanité, puisqu’elle suit les effets progressifs de la dynamique
sociale
, puisqu’il n’y a qu’à la prendre là où elle est a
prendre l’homme vraiment tel qu’il est, c’est à-dire comme un animal
social
et en même temps comme animal intelligent, capabl
ur le montrer comme capable de transformer progressivement l’instinct
social
en une morale aussi complète, et aussi élevée et
te socialité qu’il faut amener à sa perfection ; c’est cette physique
sociale
qu’il faut rendre maîtresse de l’humanité. Pourqu
ique et le pouvoir royal, cette intime coalition spontanée d’intérêts
sociaux
… » A partir de ce moment il est presque vrai de d
i comme instinctivement c’est toute organisation spirituelle, et même
sociale
, l’organisation sociale étant un effort organisat
c’est toute organisation spirituelle, et même sociale, l’organisation
sociale
étant un effort organisateur de l’esprit, et même
en plus méthodique contre les bases intellectuelles de l’ancien ordre
social
, ultérieurement étendue, par une suite nécessaire
issement : « Quels doivent être les profonds ravages de cette maladie
sociale
en un temps où tous les individus, quelle que pui
ocraties. De toutes ces anarchies tant intellectuelles et morales que
sociales
, il faudrait enfin sortir. VI On n’en sorti
emière coordination philosophique du passé humain, que des phénomènes
sociaux
ayant évidemment exercé une influence réelle sur
al digérée qui tend aujourd’hui à entraver l’étude de notre évolution
sociale
par le vicieux mélange de l’histoire des populati
’enfance, de l’individualisme. Il en vient naturellement à une morale
sociale
qui considère l’individu comme, en vérité, n’exis
à un certain nombre d’idées générales capables de former une doctrine
sociale
, commune, on ne peut se dissimuler que l’état des
itiques encore imbus d’esprit métaphysique d’expliquer les phénomènes
sociaux
par « la grande entité générale de la nature »,
, parce que la nature est immorale. — Mais il peut y avoir une morale
sociale
, et fondée uniquement sur la socialité. — Nous vo
les sciences naturelles et les sciences de l’homme. La morale science
sociale
, c’est la morale science humaine. Si c’est dans l
ce sociale, c’est la morale science humaine. Si c’est dans l’instinct
social
de l’humanité que je dois puiser la loi de mes ac
’est pas dans le moi, sans doute, mais c’est dans l’homme. Une morale
sociale
consiste à se représenter les hommes au milieu de
e adversaire a cause gagnée. De plus, la morale fondée sur l’instinct
social
est bonne, sans doute, parce que la morale dès qu
se soustraire à elle. Est dévoué à la société celui qui a l’instinct
social
très prononcé et qui ne se mêle pas à la société,
as doué d’un instinct moral par lui-même, qui n’aurait que l’instinct
social
, et qui fréquenterait les hommes et qui lirait l’
e 183025. 11 octobre 1830. A chaque grande révolution politique et
sociale
, l’art, qui est un des côtés principaux de chaque
les dons les plus charmants de la Muse, aux approches de la tourmente
sociale
. Pendant tout le cours violent de la Révolution f
âmes. Pourtant il était impossible que le contre-coup de cette ruine
sociale
ne retentît pas tôt ou tard dans la poésie, et qu
u’ils savaient communiquer aux âmes, et qui étaient comme une maladie
sociale
de ces dernières années, leur conciliaient bien d
le temps présent, comme incomplet et aride, qui résiste aux destinées
sociales
encore incertaines, et se réfugie de désespoir da
e encore ; son mouvement n’embrasse ni ne reproduit tout le mouvement
social
qui gagne et s’étend de jour en jour. Redescendu
ie mutuelle entre associés, bref de tous les procédés d’illusionnisme
social
qui sont de rigueur dans une société organisée. L
le manifester, aura résorbe tous les pouvoirs et toutes les fonctions
sociales
, quand il sera devenu le seul éducateur, le seul
est toujours excellent pour l’individu que les pouvoirs politiques ou
sociaux
soient divisés et, si possible, en rivalité, afin
qui la politique représente le triomphe le plus complet des « choses
sociales
et fausses ». Il peut y avoir un individualisme q
qui permet à chaque citoyen de s’occuper des questions politiques et
sociales
qui l’intéressent et sur lesquelles il est suffis
’individu qui adopte et s’efforce de faire triompher cette conception
sociale
n’échappe pas aux inévitables conflits entre l’in
vierge, appellent les sauvages à la lumière et leur apprennent la vie
sociale
, ces moines obscurs qu’on veut bien estimer encor
laquelle nous croyons utile d’insister, c’est que l’apport de la vie
sociale
aux brutes de la horde humaine n’est jamais que l
a cru fonder des colonies, il n’a créé, en définitive, que des égouts
sociaux
, des casernes et des comptoirs. Eh bien, le gouve
Mission bénédictine avaient plus avancé en quatre années la fondation
sociale
de l’Australie, que lui-même, appuyé de son Églis
rai. On ne saurait trop le répéter : cette force immense de fondation
sociale
que l’Angleterre reconnaît aujourd’hui comme l’ap
vilisé et du sauvage et de transfigurer l’homme de la nature en homme
social
. Eh bien, où madame Beecher-Stowe a vu le mal et
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