riens48 et le réalisme extrême des philosophes. Pour l’historien, les
sociétés
constituent autant d’individualités hétérogènes,
ut le développement historique. Pour ceux-là, ce qui est bon pour une
société
ne saurait s’appliquer aux autres. Les conditions
lternative une fois qu’on a reconnu qu’entre la multitude confuse des
sociétés
historiques et le concept unique, mais idéal, de
d’espèces sociales que Comte a cru pouvoir représenter le progrès des
sociétés
humaines comme identique à celui d’un peuple uniq
». C’est qu’en effet, s’il n’existe qu’une seule espèce sociale, les
sociétés
particulières ne peuvent différer entre elles qu’
d, qu’il n’y ait pas d’autre manière de procéder que d’étudier chaque
société
en particulier, d’en faire une monographie aussi
ue indéfiniment éloignée où l’histoire, dans l’étude qu’elle fait des
sociétés
particulières, sera parvenue à des résultats asse
dans une espèce, il ne sera pas nécessaire d’avoir observé toutes les
sociétés
de cette espèce ; quelques-unes suffiront. Même,
és caractéristiques des types sociaux. Nous savons, en effet, que les
sociétés
sont composées de parties ajoutées les unes aux a
n sait, en effet, que ces parties constitutives dont est formée toute
société
sont des sociétés plus simples qu’elle. Un peuple
que ces parties constitutives dont est formée toute société sont des
sociétés
plus simples qu’elle. Un peuple est produit par l
ou plusieurs peuples qui l’ont précédé. Si donc nous connaissions la
société
la plus simple qui ait jamais existé, nous n’auri
s, pour faire notre classification, qu’à suivre la manière dont cette
société
se compose avec elle-même et dont ses composés se
encore plus grands. Notre classification doit donc commencer par des
sociétés
du premier ordre, c’est-à-dire du plus simple51.
faudrait commencer par définir avec précision ce que l’on entend par
société
simple. Or, cette définition, non seulement M. Sp
donne est-elle tellement flottante qu’elle convient à toute sorte de
sociétés
. « Nous n’avons rien de mieux à faire, dit-il, qu
us n’avons rien de mieux à faire, dit-il, que de considérer comme une
société
simple celle qui forme un tout non assujetti à un
qu’il confond, un peu au hasard, sous cette même rubrique toutes les
sociétés
les moins civilisées. On imagine ce que peut être
ication. On y voit rapprochées, dans la plus étonnante confusion, les
sociétés
les plus disparates, les Grecs homériques mis à c
de sens défini que s’il signifie une absence complète de parties. Par
société
simple, il faut donc entendre toute société qui n
complète de parties. Par société simple, il faut donc entendre toute
société
qui n’en renferme pas d’autres, plus simples qu’e
nt juxtaposés atomiquement. On conçoit qu’il ne puisse pas y avoir de
société
plus simple ; c’est le protoplasme du règne socia
de toute classification. Il est vrai qu’il n’existe peut-être pas de
société
historique qui réponde exactement à ce signalemen
des. Quand la horde devient ainsi un segment social au lieu d’être la
société
tout entière, elle change de nom, elle s’appelle
s un jour l’occasion d’exposer — l’existence du clan, c’est-à-dire de
sociétés
formées par une réunion de hordes, nous autorise
réunion de hordes, nous autorise à supposer qu’il y a eu d’abord des
sociétés
plus simples qui se réduisaient à la horde propre
utes les espèces sociales. Une fois posée cette notion de la horde ou
société
à segment unique — qu’elle soit conçue comme une
ur la horde, de se combiner avec elle-même en donnant naissance à des
sociétés
nouvelles et, pour celles-ci, de se combiner entr
aposés comme les individus de la horde. On trouve des exemples de ces
sociétés
que l’on pourrait appeler polysegmentaires simple
dans l’histoire ou la curie romaine, la phratrie athénienne était une
société
de ce genre. Au-dessus, viendraient les sociétés
athénienne était une société de ce genre. Au-dessus, viendraient les
sociétés
formées par un assemblage de sociétés de l’espèce
nre. Au-dessus, viendraient les sociétés formées par un assemblage de
sociétés
de l’espèce précédente, c’est-à-dire les sociétés
ar un assemblage de sociétés de l’espèce précédente, c’est-à-dire les
sociétés
polysegmentaires simplement composées. Tel est le
plus tard, naissance à la cité romaine. On rencontrerait ensuite les
sociétés
polysegmentaires doublement composées qui résulte
nt composées qui résultent de la juxtaposition ou fusion de plusieurs
sociétés
polysegmentaires simplement composées. Telles son
squ’il ne saurait être question d’exécuter ici une classification des
sociétés
. C’est un problème trop complexe pour pouvoir êtr
érer ce qui précède comme constituant une classification complète des
sociétés
inférieures. Nous y avons quelque peu simplifié l
en effet, que chaque type supérieur était formé par une répétition de
sociétés
d’un même type, à savoir du type immédiatement in
immédiatement inférieur. Or, il n’y a rien d’impossible à ce que des
sociétés
d’espèces différentes, situées inégalement haut s
e distinguer dans chacun d’eux des variétés différentes selon que les
sociétés
segmentaires, qui servent à former la société rés
férentes selon que les sociétés segmentaires, qui servent à former la
société
résultante, gardent une certaine individualité, o
îtra qu’elle existe à ce signe que cette composition originelle de la
société
n’affecte plus son organisation administrative et
sification qui peut être énoncé ainsi : On commencera par classer les
sociétés
d’après le degré de composition qu’elles présente
le degré de composition qu’elles présentent, en prenant pour base la
société
parfaitement simple ou à segment unique ; à l’int
hode qui vient d’être exposée. Nous venons de voir, en effet, que les
sociétés
n’étaient que des combinaisons différentes d’une
ciétés n’étaient que des combinaisons différentes d’une seule et même
société
originelle. Or, un même élément ne peut se compos
u’ils ne durent qu’une génération. Il est de règle, en effet, que les
sociétés
engendrées soient d’une autre espèce que les soci
effet, que les sociétés engendrées soient d’une autre espèce que les
sociétés
génératrices, parce que ces dernières, en se comb
acte, faut-il que le groupe des colons n’aille pas se mêler à quelque
société
d’une autre espèce ou d’une autre variété. Les at
Nous ne pouvons pas toujours dire avec précision ce qui constitue une
société
simple. » (Ibid., 135, 136.) 53. Ibid., 136. 5
Toutefois il est vraisemblable que, en général, la distance entre les
sociétés
composantes ne saurait être très grande ; autreme
vrage, nous n’avons rien dit de la méthode qui consiste à classer les
sociétés
d’après leur état de civilisation. À ce moment, e
industrielle, scientifique, artistique puisse se rencontrer dans des
sociétés
dont la constitution congénitale est très différe
Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la
société
a été imposée à l’homme L’homme a été enfermé
sont les bornes de sa liberté. Ces deux limites sont la parole et la
société
. Comme je dois affermir mes pas, je vais, avant d
nce d’instinct dans l’homme fait qu’il a besoin de tout apprendre. La
société
est, si l’on peut parler ainsi, un instrument néc
insi, un instrument nécessaire à l’homme ; et les révélations dont la
société
est dépositaire sont le seul moyen par lequel l’h
on père et sa mère pour suivre l’époux de son choix ? N’est-ce pas la
société
conjugale qui doit protéger et soigner l’indigenc
er l’indigence de l’homme enfant ? Et qui peut assurer la durée de la
société
conjugale, si elle ne repose pas en effet sur un
e qu’on a appelé l’état de nature. L’homme ne peut naître que dans la
société
, comme nous l’avons déjà dit ; par conséquent il
l’avons déjà dit ; par conséquent il ne peut se propager que dans la
société
. Il y a des animaux qui ne peuvent se propager qu
st d’autres qui ne peuvent se propager dans l’état de domesticité. La
société
est la condition nécessaire à l’homme pour qu’il
s soumise au mariage, dites hardiment que ce sont là les ruines d’une
société
ancienne qui a péri, et que l’amour n’y subsiste
que Dieu ne lui a pas enseigné directement, il le lui enseigne par la
société
. Les anciens attribuaient à des dieux l’invention
ieux les chefs des peuples, les héros, les poètes, les fondateurs des
sociétés
humaines. Il est douteux que l’homme eût pu inven
é, et il n’y a pour lui de repos que dans la mort. Il lutte contre la
société
comme il lutte contre la nature, car sa vie est u
les institutions. Mais ce que l’homme fait, il ne le fait que dans la
société
: il n’a point de pouvoir sans elle. Il y a deux
il ne faut pas oublier que Dieu s’est réservé le haut domaine sur la
société
; les autres sont faites par l’homme, car il ne f
aut pas oublier non plus que l’homme est un être libre, et que, si la
société
lui a été imposée, il est des modifications qui p
ents qui constituent le bonheur de l’homme ne se trouvent que dans la
société
: ce n’est que là qu’il peut jouir du charme des
de l’immortalité ; car l’immortalité elle-même n’est qu’au sein de la
société
, comme la société seule est conservatrice des tra
car l’immortalité elle-même n’est qu’au sein de la société, comme la
société
seule est conservatrice des traditions religieuse
atrice des traditions religieuses. La perpétuité d’un nom au sein des
sociétés
humaines, quel que soit au reste le genre de reno
aillé par l’homme social, arrive à l’homme lui-même lorsqu’il fuit la
société
pour la solitude : les ronces croissent dans son
une dégradation morale qui finit par pervertir l’homme. De ce que la
société
a été imposée à l’homme il résulte que l’homme qu
imposée à l’homme il résulte que l’homme qui veut se soustraire à la
société
devient rebelle à la volonté de Dieu, refuse une
dans la solitude des cloîtres ? Ce n’est pas pour se soustraire à la
société
, c’est pour remplir une autre sorte de mission ut
iété, c’est pour remplir une autre sorte de mission utile encore à la
société
. Pendant que les uns agissent, les autres prient
nds qui confondent notre intelligence. Dieu a donc tout prévu pour la
société
: sans la société l’instinct perfectible de ces a
notre intelligence. Dieu a donc tout prévu pour la société : sans la
société
l’instinct perfectible de ces animaux ne se serai
s la création. VII Dieu qui a voulu que les hommes vécussent en
société
, et qui a voulu, en même temps, que le genre huma
e patrie qu’il ne peut sauver. VIII Dieu a fait l’homme pour la
société
; il la lui a imposée, ainsi que nous l’avons déj
avons déjà dit, et l’homme voudrait quelquefois secouer le joug de la
société
comme les autres jougs. Ainsi, dans les révolutio
. Rousseau, interprète de cette sorte d’instinct de révolte contre la
société
, qui repose dans la multitude ignorante et toujou
négalité des conditions. Montesquieu était parti de l’existence de la
société
pour en étudier les lois : Rousseau était parti,
, parce qu’ils sont l’expression même de la vérité. Ces dégoûts de la
société
, qui viennent, à de certaines époques et dans de
table dépravation de l’homme, c’est l’état sauvage et le dégoût de la
société
. La solitude ne vaut rien à l’homme, parce qu’ell
me, parce qu’elle n’est pas son état naturel. Les inconvénients de la
société
, qui à toutes les époques blessent toujours plus
s de l’atmosphère qui enveloppe notre globe. N’oublions jamais que la
société
n’étant point un état de choix, l’homme ne consen
ur jouir de certaines prérogatives ou de certains biens attachés à la
société
. L’état social, en un mot, ainsi que nous l’avons
les animaux refusent de lui obéir. Il n’a reçu de pouvoir que dans la
société
; hors de la société il est sans puissance. Ce n’
de lui obéir. Il n’a reçu de pouvoir que dans la société ; hors de la
société
il est sans puissance. Ce n’est donc que dans la
; hors de la société il est sans puissance. Ce n’est donc que dans la
société
qu’il faut étudier l’homme, et la société ne peut
. Ce n’est donc que dans la société qu’il faut étudier l’homme, et la
société
ne peut exister sans la parole. IX Dans l’é
et la société ne peut exister sans la parole. IX Dans l’état de
société
, ainsi que nous l’avons remarqué, les générations
divin ne consiste point à admettre l’action de la Providence sur les
sociétés
humaines, comme sur l’ordre général de l’univers
urée et la continuelle existence de ces lois. Il en est de même de la
société
. Dieu n’abandonne pas plus la direction des êtres
ts que celle de l’univers matériel. L’homme n’a pu naître que dans la
société
; et les règles primitives de la société ont été
me n’a pu naître que dans la société ; et les règles primitives de la
société
ont été faites par Dieu. Le droit divin n’est pas
e point de vue était-il nécessaire que le droit divin fût nié par une
société
, parce que la résistance de quelques hommes isolé
e plus en plus. Nous avons vu, au commencement de cet ouvrage, que la
société
était nouvelle, dans la plus rigoureuse acception
tion du mot : alors les hommes qui se sont trouvés à la tête de cette
société
nouvelle ont voulu fonder une aristocratie prise
ulu se donner un nom nouveau pour se déclarer les gentilshommes de la
société
nouvelle. Ils n’ont pas fait attention, d’une par
e pouvait être qu’artificielle. Or tout ce qui est artificiel dans la
société
ne peut compter sur la durée. L’universalité de l
e toute conjoncture nouvelle. XI Le problème de l’origine de la
société
étant intimement lié à celui de l’origine du lang
s résoudre de la même manière. Il a fallu partir de l’existence de la
société
pour raisonner avec certitude sur le nouvel ordre
ous le doigt de Dieu vers des améliorations salutaires à l’avenir des
sociétés
. Rousseau et ses disciples en politique n’ont pa
injustice ; c’est la liberté abusive des quakers, qui veulent que la
société
armée les défende, mais qui refusent de s’armer e
te naturelle de l’égoïsme individuel contre la volonté générale de la
société
ou de la nation. Or, si cette révolte de la natur
du droit dans ce qu’ils appellent les droits de l’homme, existait, la
société
cesserait à l’instant d’exister, car la société n
l’homme, existait, la société cesserait à l’instant d’exister, car la
société
ne se maintient que par la toute-puissance et la
la révolte de l’individu contre l’ensemble social. Le vrai nom de la
société
, c’est commandement et obéissance. Commandement d
soit sujet ou citoyen. Or, entre ces deux noms sacramentels de toute
société
politique, commandement et obéissance, trouvez-mo
de liberté n’est pas possédée, elle est concédée et révocable par la
société
, républicaine ou monarchique, qui la laisse à l’i
tous. Mais encore ce qu’on appelle liberté n’est que tolérance de la
société
générale, et le commandement social peut l’enchaî
commandement et obéissance, et obéissance partout et en tout dans la
société
absolue. Je vous défie de nier ces faits et ces p
er ces faits et ces principes, si vous réfléchissez à la nature de la
société
politique. Où donc est ce qu’on appelle liberté
berté dans cette acception du mot, il n’y aurait plus gouvernement ni
société
; il y aurait anarchie, révolte de chacun et de t
s de l’homme), est-ce donc en vertu d’une misérable convention que la
société
s’est constituée en gouvernement ? Est-ce en vert
rce, c’est-à-dire par la plus vile des sujétions. Dans ce système, la
société
n’est qu’un vice, le plus lâche des vices, la peu
sseau : « L’insurrection est le plus saint des devoirs. » Est-ce une
société
qu’une réunion d’hommes fondée sur ces deux axiom
jours le joug social, et dont le second ensanglante tous les jours la
société
? Société de boue ou société de sang, voilà le co
le second ensanglante tous les jours la société ? Société de boue ou
société
de sang, voilà le contrat de J.-J. Rousseau ; les
roit de tuer ou le droit de mourir. Les théories spiritualistes de la
société
, qui sont les nôtres, aboutissent au commandement
rales légitimement exercées dans ceux qui commandent. Vos théories de
société
répondent aux corps, les nôtres répondent à l’âme
es de société répondent aux corps, les nôtres répondent à l’âme de la
société
. Vous supposez un contrat révocable à chaque resp
cable à chaque respiration de l’individu ; nous voyons, nous, dans la
société
, une religion politique qui ennoblit à la fois le
e commandement et l’obéissance. Cette religion politique sanctifie la
société
politique en lui donnant pour autorité suprême la
nds ; tes ennemis sont mes ennemis ; tes amis sont mes amis. Voilà la
société
élémentaire, elle n’est plus vil intérêt seulemen
l’autorité des gouvernements légitimes, c’est-à-dire naturels, de la
société
politique, trop vieux et trop irrespectueux pour
ir moral ; la chaîne des devoirs moraux relie partout l’individu à la
société
et la société à l’individu ; la loi n’est qu’un c
chaîne des devoirs moraux relie partout l’individu à la société et la
société
à l’individu ; la loi n’est qu’un commentaire de
nt la métaphysique des prétendus droits de l’homme, et la théorie des
sociétés
avant l’existence de la société. La société n’est
droits de l’homme, et la théorie des sociétés avant l’existence de la
société
. La société n’est pas d’invention humaine, mais d
homme, et la théorie des sociétés avant l’existence de la société. La
société
n’est pas d’invention humaine, mais d’inspiration
une loi ; une loi, non pas seulement physique, donnant pour but à la
société
politique la satisfaction brutale des besoins du
des besoins du corps, mais une loi morale et religieuse, donnant à la
société
civile un but intellectuel, moral et divin de civ
r des devoirs réciproques découverts et accomplis. Voilà la fin de la
société
politique, voilà le plan de Dieu, voilà l’œuvre d
40, des communistes de 1848, n’a pas d’autres utopies à présenter aux
sociétés
modernes, en vérité, de si vils et de si grossier
nature de cette bête de somme plus ou moins repue qu’ils appellent la
société
humaine ? Leurs droits de l’homme se pèsent-ils d
a livre, ou se mesurent-ils à la ration ? Grasse ou maigre, une telle
société
en serait-elle moins une société de brutes ? On a
ration ? Grasse ou maigre, une telle société en serait-elle moins une
société
de brutes ? On a pitié de telles utopies, pitié d
perpétuelle, doctrine insensée, Contrat social ; voilà pourquoi toute
société
qui se fonde sur le devoir est vraie, durable, to
e la justice législative incréée, qui invente et qui sanctionne toute
société
par une force morale mille fois plus forte que la
onner la vie de chacun pour la défense et le salut de tous dans cette
société
de familles associées devenues patries par cette
et que Dieu appelle sainteté ! Voyez comme vous êtes déjà loin de la
société
utilitaire et du contrat social de la chair avec
ais dans l’âme humaine, l’origine, le titre, l’objet, et la fin de la
société
politique ! Un devoir social, au lieu d’un droit
ité législative même quand ces lois nous commandent de mourir pour la
société
civile ou politique ! Devoir d’accomplir en cons
soin de promulguer des lois nouvelles pour des besoins nouveaux de la
société
personnifiée en lui. XII Quel que soit le r
eux que cela. XIII Cessons de rechercher le faux principe de la
société
politique dans la souveraineté des trônes, despot
ristocrates, ni les démocrates, qui ont créé le divin phénomène de la
société
politique ; ce ne sont ni les dynasties, ni les t
ineté, à l’organisation, à la conservation, au perfectionnement de la
société
politique. La société politique est organique, el
n, à la conservation, au perfectionnement de la société politique. La
société
politique est organique, elle naît avec l’homme,
ur le pain du jour, c’est la vertu du corps humain ; le travail de la
société
politique en vue de Dieu et de l’immortalité, c’e
ement rétribué, Dieu l’exige de l’homme comme être corporel, et de la
société
politique comme être moral. Et pourquoi l’exige-t
é politique comme être moral. Et pourquoi l’exige-t-il ? Parce que la
société
politique ne se compose pas seulement de corps qu
eurent ensevelis dans le sillon qui les a nourris ; mais parce que la
société
morale se compose avant tout d’une âme immortelle
s corporels révèlent forcément à l’homme les besoins corporels que la
société
civile l’aide à satisfaire ici-bas. La conscienc
es aspirations divines de perfectionnement moral et d’immortalité. La
société
politique ne peut pas, sans s’avilir, se borner à
eure de ce qui fait l’homme y manque : son âme n’y est pas ! c’est la
société
politique de la hache et du billot. Le Contrat so
XIV Et pitié aussi, parce qu’il est sophisme et qu’il borne la
société
politique à une sorte d’association commerciale p
t entiers. De ces deux moitiés de l’homme, ils ont, dans leur acte de
société
, oublié la principale : l’âme, et sa destinée imm
orale, à ce pacte de la chair avec les sens ! XV Ce pacte de la
société
vraie, le voici : Dieu a créé l’homme corps et âm
l’homme, en le créant, les instincts innés qui le forcent à vivre en
société
politique, parce que la société politique est le
incts innés qui le forcent à vivre en société politique, parce que la
société
politique est le moyen de perfectionner l’individ
nité, cette trinité de devoirs. Ce perfectionnement de l’homme par la
société
civile et politique s’accomplit, pour le corps, p
emps qui ne finit pas, c’est-à-dire dans l’éternité rémunératrice. La
société
politique et civile est le milieu composé de devo
ouve à exercer son âme militante et perfectible à cette vertu dont la
société
vit, mais dont le mérite ne finit pas ici-bas ; c
hacun par le niveau du malheur commun, puis la mort ensevelissant une
société
de poussière vivante dans une poussière morte. Vo
up plus que le néant ? Le bonheur de vivre vaut-il, pour une pareille
société
, la peine de mourir ? XVI Notre contrat soc
plaire à son Créateur, celui qui place tous les droits de l’homme en
société
dans ses devoirs accomplis envers ses frères ; ce
dans ses devoirs accomplis envers ses frères ; celui qui sait que la
société
humaine, civile et politique, ne peut vivre, dure
i satellites, ni armées, ni bourreaux qui puissent faire prévaloir la
société
purement matérialiste sur la société spiritualist
qui puissent faire prévaloir la société purement matérialiste sur la
société
spiritualiste, où le commandement est divin, où l
éateur, ni tout le plan infini de Dieu dans sa création de l’homme en
société
. Car il croit que Dieu n’a pas borné à ces phénom
en vertu, de sainteté en sainteté, de grandeur en grandeur, dans une
société
toujours croissante et toujours multipliante, pou
! En un mot, le vrai contrat social, au lieu de donner pour fin à la
société
mortelle la mort, donne pour fin à la société spi
de donner pour fin à la société mortelle la mort, donne pour fin à la
société
spiritualiste sur la terre le sacrifice, et pour
la société spiritualiste sur la terre le sacrifice, et pour fin à la
société
divinisée après la vie l’immortalité ! Voilà ma f
ère, la philosophie éclectique, les sciences naturelles, les arts, la
société
intime avec Voltaire, Rousseau, plus tard avec le
n’avons jusqu’ici pris en considération, pour classer les formes des
sociétés
et expliquer le caractère égalitaire de quelques-
e nourrit que de quantité, nous réduisions toutes les différences des
sociétés
à des différences de nombres, et toutes les cause
ns d’être, de vivre et de penser, ne sauraient être indifférentes aux
sociétés
qu’ils composent. Et d’abord, par ces « qualités
est la première question qu’il faut se poser si l’on veut classer les
sociétés
et déterminer les influences les plus générales a
r fin, leur organisation, qu’elles soient famille, armée ou club, les
sociétés
ont ce caractère commun qu’il existe entre leurs
rences. En un mot, ce que nous pouvons affirmer de plus général d’une
société
, après que nous aurons dit qu’elle est ou non vol
ée paraît simple : c’est l’homogénéité, dira-t-on, qui prédispose les
sociétés
à accepter les idées égalitaires. Ne faut-il pas,
en vertu de déductions psychologiques élémentaires, il semble que les
sociétés
les plus homogènes soient aussi les mieux faites
vers les idées égalitaires. Leur influence se trahit jusque dans les
sociétés
où le principe égalitaire est formellement méconn
ent reconnu, se trahit l’influence des dissemblances. Ainsi, dans les
sociétés
esclavagistes, les maîtres s’interdisent de prend
mblances physiques sensibles, cela paraît toujours choquant, même aux
sociétés
fondées sur l’inégalité. — Inversement, chez cell
phiques ont-elles servi à justifier les inégalités sociales. Dans les
sociétés
où l’inégalité règne, on la déduit souvent de la
a légende des races d’or, d’argent et d’airain. Inversement, dans les
sociétés
modernes, lorsqu’on voudra déroger à l’égalité de
tout « signe distinctif », c’est-à-dire l’homogénéité extérieure des
sociétés
, aiderait donc, en ce sens, au succès de l’égalit
lier que la race ou l’habit les séparaient. C’est ainsi que, dans les
sociétés
inégalitaires, l’unanimité des croyances prépare
ales s’impliquent. Si donc nous prouvons que l’homogénéité maxima des
sociétés
leur impose en quelque sorte un minimum de volume
-t-on pas démontré que plus le nombre des individus qui composent une
société
grandit, plus les milieux aux influences desquels
se trouvent soumis diffèrent, et plus par suite l’hétérogénéité de la
société
devient probable101 ? Ou encore que, plus une soc
rogénéité de la société devient probable101 ? Ou encore que, plus une
société
est dense, plus la nécessité de la différenciatio
essité de la différenciation s’y fait sentir102 ? En conséquence, une
société
ne peut grandir sans perdre de son homogénéité. D
nt s’il est vrai que, en raison même de son homogénéité parfaite, une
société
a toutes les chances possibles d’être fermée, exc
plus large qui serait l’humanité. Que si, au contraire, dans une même
société
, les individus diffèrent davantage par le sang, l
des, les idées, les fonctions, il devient vraisemblable que, dans les
sociétés
différentes, des individus se retrouveront sembla
l’étranger. En un mot, la diminution de l’homogénéité intrinsèque des
sociétés
entraînera celle de leur hétérogénéité extrinsèqu
s, abstraction faite des ressemblances qu’il établit entre membres de
sociétés
différentes, l’accroissement de l’hétérogénéité i
étés différentes, l’accroissement de l’hétérogénéité intérieure d’une
société
doit par lui-même élargir ses concepts sociaux. C
espèces » en constituant des « genres » plus larges. Ainsi, dans les
sociétés
, l’accroissement des variétés individuelles doit
alement réglées avec des êtres assez différents de nous, telle qu’une
société
hétérogène doit l’imposer, ne peut manquer de nou
personne soient formellement méconnus. L’homogénéité absolue fait les
sociétés
non pas seulement fermées, mais compactes, non pa
donné les preuves presque matérielles, en comparant les Droits de nos
sociétés
individualistes avec les Droits de ces sortes de
onomique, ils font un seul corps ». L’étude des croyances propres aux
sociétés
primitives, que leur grande homogénéité distingue
iduelles altruistes, tous ces traits, par lesquels se ressemblent les
sociétés
fortement homogènes, nous prouvent assez que l’in
i pour une fin en soi. Que les individus avec lesquels nous vivons en
société
soient au contraire essentiellement différents, n
nt à la collectivité et ce qui appartient à la personnalité. Dans une
société
hétérogène, le prix du « quant-à-soi » apparaît,
unes en face des autres. C’est l’hétérogénéité, non l’homogénéité des
sociétés
qui fait surgir l’individualisme. « À un certain
nt biologique, entraîne l’inégalité. Assujettissant les membres de la
société
qu’elle transforme à des occupations totalement d
peut-être même précèdent les distinctions anthropologiques. Dans les
sociétés
comme dans les organismes, la division du travail
oits ; et prétendre que la division du travail impose l’inégalité aux
sociétés
comme elle produit le polymorphisme dans les orga
ue là où une division du travail rudimentaire ne différencie, dans la
société
, que trois ou quatre groupes fermés, à l’intérieu
d’un pareil sectionnement risque bien plutôt de faire régner dans la
société
l’idée qu’il y a des classes, des espèces différe
d’être rudimentaire, la division du travail, comme il arrive dans les
sociétés
civilisées, est poussée à l’extrême, et qu’au lie
principe d’opposition, mais un principe d’union115. Elle cimente les
sociétés
, bien loin qu’elle les disloque. La solidarité qu
leur importance sociale pour réclamer l’égalité des droits. Dans les
sociétés
où le travail se divise, les inférieurs ne tarden
la collaboration, qui justifie l’appel à l’égalité. De plus, dans une
société
très différenciée, les contrats sont la règle, pu
changes116 » ; c’est avouer qu’elle suppose l’égalité des droits. Une
société
ne subsiste par les contrats et les échanges qu’à
individus y soient tenus pour égaux117. Ainsi, par cela même que les
sociétés
sont hétérogènes, elles ont besoin d’égalité : le
evons-nous donc conclure de tout ceci que l’hétérogénéité absolue des
sociétés
est la condition nécessaire et suffisante de leur
erreur cent fois énoncée qui « met la charrue avant les bœufs » : une
société
ne peut naître de contrats entre individus ; les
re, pour être valables et produire un effet social, l’existence d’une
société
selon les règles de laquelle ils sont formulés et
sentiments et de la ressemblance des opinions. « Il n’y a proprement
société
, ajoute-t-il, que là où les hommes considèrent un
lable entre les hommes qu’il doit unir119. » Essayez de composer une
société
avec des êtres idéalement dissemblables, vous n’o
hommes. Il faut donc le reconnaître ; si l’homogénéité absolue d’une
société
nous empêche de voir l’individu, son hétérogénéit
d’abord, puisque nous avons accordé que la composition ethnique d’une
société
peut, par l’entremise des sentiments réciproques
ité, que nous apprend l’anthropologie sur la composition ethnique des
sociétés
égalitaires ? L’avenir est à l’unité de type du g
qu’ils seraient intrinsèquement homogènes. Déjà dans l’antiquité, les
sociétés
destinées à s’approcher le plus près de l’égalita
rédestinait Rome à être le « champion de l’universalité125 ». Que nos
sociétés
à leur tour soient constituées par des mélanges d
’influer sur nos sentiments et nos idées, la composition ethnique des
sociétés
modernes prépare les esprits au respect de l’huma
de l’individualité ? La preuve en serait faite si était vrai que les
sociétés
civilisées sont aussi celles où les individus se
spèces durablement distinctes. Par là s’explique ce fait que dans les
sociétés
« métisses », tandis que les races anciennes disp
s se rencontrent le plus fréquemment dans les différentes couches des
sociétés
modernes, si la dolichocéphalie l’emporte ici et,
en ne prouve a priori qu’elle ait, comme l’hérédité, préparé dans les
sociétés
occidentales le règne de l’égalitarisme : qui sai
aminer directement la nature et les résultats de l’imitation dans les
sociétés
qui marchent vers l’égalité. Serait-il vrai, comm
sant avec la civilisation ? S’imiterait-on moins, par suite, dans les
sociétés
modernes que dans les sociétés primitives ? — Les
miterait-on moins, par suite, dans les sociétés modernes que dans les
sociétés
primitives ? — Les distinctions qui permettent de
galitaires. Aussi, suivant M. Tarde, la vraie cause de ce passage des
sociétés
du type aristocratique aux sociétés du type démoc
la vraie cause de ce passage des sociétés du type aristocratique aux
sociétés
du type démocratique, que Spencer constate comme
ne des étapes de l’élargissement de l’esprit romain. — Et quant à nos
sociétés
modernes, où la fréquence et la rapidité des comm
e M. Durkheim 142, une loi d’évolution nécessaire veut-elle que toute
société
qui s’est une fois soustraite à l’autorité de la
nir que la nature de l’imitation qui porte d’homme en homme, dans les
sociétés
modernes, les habitudes et les croyances, est bie
ent aux observateurs les spectacles contemporains. D’une visite à ces
sociétés
auxquelles Tocqueville demandait le modèle de la
au début de ce chapitre, sous la plume des anthropologues : dans nos
sociétés
modernes tout s’unifie, en même temps que tout se
ar la différenciation des individus qu’elles enferment. Parce que les
sociétés
occidentales modernes sont celles où la plus larg
31. 129. V. de Lapouge, Les Sélections sociales, p. 121. 130. Les
Sociétés
, p. 193. 131. Éléments d’anthropologie, p. 618.
Chapitre IV. L’unification des
sociétés
Dans les grands ensembles complexes que présent
pressions courantes nous fassent illusion. On dit indifféremment : la
société
hindoue, la société féodale, la société romaine o
nous fassent illusion. On dit indifféremment : la société hindoue, la
société
féodale, la société romaine ou française ; comme
n. On dit indifféremment : la société hindoue, la société féodale, la
société
romaine ou française ; comme si toutes les agglom
issance à des êtres définis, constitués, organisés, — en un mot à des
sociétés
unifiées. En réalité l’unification sociale est lo
ons très diverses les uns sur les autres, sans former, forcément, une
société
unifiée. Pour qu’un corps constitué naisse de leu
bligations reconnues, de sentiments approuvés, d’intérêts sentis. Une
société
est-elle véritablement une si elle n’impose pas a
sans la communion des sentiments et l’échange des idées. Pour qu’une
société
soit vraiment unifiée, il faut qu’à l’État s’adjo
unifiée, il faut qu’à l’État s’adjoigne la nation. * ** La rareté des
sociétés
unifiées est dès lors manifeste : États et nation
s et nations sont loin d’être des phénomènes aussi universels que les
sociétés
mêmes. En même temps que la domination étrangère,
, comme devait s’effacer bientôt l’unification romaine. L’unité d’une
société
si étendue et si hétérogène ne pouvait être que s
t à aucun degré une nation. Des siècles devaient passer avant que les
sociétés
occidentales, fussent foncièrement unifiées. Le d
e défaut d’unité, tel est bien en effet, le caractère principal de la
société
pendant cette période confuse qui sépare les deux
’Allemagne ne sauraient résister au mouvement qui entraîne toutes les
sociétés
européennes. En fait, dans le nouvel Empire allem
t aussi évident, et qu’au contraire il semble se rencontrer, dans les
sociétés
modernes, plus d’un cas singulièrement défavorabl
itaire ? Rappelons d’abord qu’en tout état de cause l’unification des
sociétés
n’est nullement à nos yeux la raison suffisante d
autres conditions se rencontrent, à un très haut degré, dans quelque
société
, quoi d’étonnant à ce que celle-ci, même peu cent
énérale, à la même classe. Ils offraient le singulier spectacle d’une
société
où il ne se trouvait ni grands seigneurs, ni peup
vant de débarquer, leurs conditions aux autres, et exigèrent, pour la
société
qu’ils allaient fonder ensemble, un régime d’égal
des faits eux-mêmes, des rapports naturels, faciles et simples d’une
société
nouvelle et sans passé206. » Quoi d’étonnant dès
d’étonnant dès lors si, moins unifiée que ses sœurs du continent, la
société
américaine ne devait pas être moins ouverte à l’é
itarisme ? Ses origines l’y prédestinaient. Inversement, que dans une
société
, même très centralisée, manquent la plupart des a
e à nous l’apprendre. * ** Par quels intermédiaires l’unification des
sociétés
peut les pousser à l’égalitarisme, nous le savons
royaume. De ce point de vue, l’unification, augmentant le nombre des
sociétés
dont un individu peut faire partie, augmente la c
p et de l’un et de l’autre. Le spectacle que présente aux esprits une
société
unifiée est donc bien fait pour les porter à égal
ceux qui possèdent le pouvoir, mais encore ceux qui, vivant dans des
sociétés
unifiées, aspireraient à les réformer. Tocquevill
croissante au milieu de laquelle on vivait. — Ainsi l’unification des
sociétés
aurait en elle de quoi incliner les esprits vers
’égalité. Par définition, l’unification s’oppose au sectionnement des
sociétés
. Toutes les espèces de groupements à la fois comp
ces de groupements à la fois compacts et exclusifs, qui découpent une
société
en masses nettement distinctes, seront les ennemi
le clergé ses biens de mainmorte, les corporations leur monopole. Une
société
unifiée ne tolère plus d’État dans l’État. Mais d
ésulte donc bien, en un sens, de la centralisation. L’unification des
sociétés
hâte le moment ou les individus sont tenus pour l
ne théorie sociologique fort connue, suivant laquelle l’évolution des
sociétés
les ferait passer du « type militaire » au « type
, du despotisme à la démocratie. On sait que, suivant Spencer, si les
sociétés
civilisées tendent à l’égalité, c’est que l’indus
s des individus ? — Parce que les exigences de la guerre forçaient la
société
à s’unifier à outrance. La société guerrière idéa
xigences de la guerre forçaient la société à s’unifier à outrance. La
société
guerrière idéale est celle qui agit le plus aisém
irement une, comme ses règlements uniformes. En un mot, tandis qu’une
société
industrielle se prête à la décentralisation des f
dustrielle se prête à la décentralisation des fonctions sociales, une
société
militaire est rigoureusement centralisée. Et c’es
est, à certains points de vue, contraire aux faits. À considérer les
sociétés
contemporaines, on ne voit pas l’industrialisme e
d’une fois des intérêts industriels qui ont demandé l’unification des
sociétés
. C’est un Zollverein qui a posé la première pierr
notre thèse et celle de Spencer : il peut être vrai à la fois que les
sociétés
unifiées, comme il le prétend, oppriment les indi
ous est donc de nous demander, non pas seulement si l’unification des
sociétés
est favorable à une politique de réglementation à
on entend par unification sociale. Il faut se garder de confondre les
sociétés
« uniques » avec les sociétés « unifiées », comme
ale. Il faut se garder de confondre les sociétés « uniques » avec les
sociétés
« unifiées », comme les sociétés simples avec les
re les sociétés « uniques » avec les sociétés « unifiées », comme les
sociétés
simples avec les sociétés synthétiques. Nous adme
» avec les sociétés « unifiées », comme les sociétés simples avec les
sociétés
synthétiques. Nous admettons volontiers que Les s
les avec les sociétés synthétiques. Nous admettons volontiers que Les
sociétés
« uniques » aient une tendance à absorber les ind
isme, mais à l’empêcher de naître. Un homme qui n’appartient qu’à une
société
s’appartient difficilement ; il manque des secour
apporte aux individus, comme nous l’avons montré, la multiplicité des
sociétés
auxquelles ils participent. Si donc la constituti
ation partielle, il est vraisemblable qu’ils formeraient en effet des
sociétés
exclusives et oppressives. Ces groupements « uniq
r décider entre la thèse de Spencer et la nôtre, si l’unification des
sociétés
modernes s’oppose nécessairement à leur complicat
, également soumis à son gouvernement. Si en un mot l’unification des
sociétés
s’oppose nécessairement à leur sectionnement, ell
eur complication. En fait, ne savons-nous pas déjà que dans ces mêmes
sociétés
modernes où tant de fonctions sont centralisées,
sûr c’est que l’une et l’autre se développent parallèlement dans les
sociétés
occidentales, et c’est ce qui suffit à notre thès
le sorte qu’il leur serait impossible de se rencontrer dans les mêmes
sociétés
pour collaborer à la même œuvre. La psychologie n
Chapitre III. La complication des
sociétés
Nous nous sommes demandé quelle orientation dev
ous disons que la complication sociale de leur ensemble augmente. Une
société
est très compliquée si les individus qui s’y renc
nombre de groupes en même temps. Quelle influence la complication des
sociétés
ainsi définie peut-elle exercer sur l’idée qu’ell
ogrès des idées égalitaires ? De tous les traits caractéristiques des
sociétés
primitives, auxquelles manque l’idée d’un droit p
nciation, et par suite l’absence de complication sociale. Pour qu’une
société
soit compliquée, c’est-à-dire pour que des groupe
i seront plus tard distribuées entre des groupements spéciaux151. Les
sociétés
primitives sont des touts fermés, dont chacun veu
travail social entre groupes spécialisés est le signe distinctif des
sociétés
archaïques, c’est reconnaître que les individus q
e est la différenciation, autre chose la complication sociale. Si une
société
ne peut être compliquée sans avoir été préalablem
cun d’entre eux d’appartenir à la fois à plusieurs d’entre elles. Une
société
qui interdirait a priori le chevauchement des ind
fini en se diversifiant sans arriver à se couper. Plus, dans une même
société
, augmente leur nombre et leur variété, plus un mê
individu a de chances d’être englobé par plusieurs d’entre eux. Si la
société
est tranchée en sections de même nature, à l’inté
ndividus s’affilient à plusieurs groupes à la fois. Mais imaginez une
société
composée de groupements spécialisés, dont l’organ
s, ou certains goûts esthétiques, — alors il semble impossible qu’une
société
ainsi composée ne se complique pas. Lorsqu’en eff
ier que d’une façon avec la division des moyens par lesquels, dans la
société
, ces fins se réalisent : il faut que je m’inscriv
je m’inscrive sur plusieurs listes à la fois et adhère à plusieurs «
sociétés
». Ainsi sur le théâtre de la civilisation, on vo
atisfaction de leurs fins diverses, à diverses associations. Dans les
sociétés
la complication marche ordinairement de pair avec
oyens romains » de toutes provenances entraient dans les cadres de la
société
romaine, mais sans briser du même coup tous les l
usieurs sociétés157 ; c’est donc que la chose était usuelle. Dans une
société
à la fois aussi antique et aussi ample que l’Empi
urrait en attendre. Dans la plupart des États modernes, le nombre des
sociétés
existant juridiquement est relativement restreint
roit de posséder, de contracter, d’ester en justice n’est accordé aux
sociétés
qu’avec parcimonie. Nos Droits, à l’image du Droi
ce, la jurisprudence corrige la sévérité du code. Elle admet pour les
sociétés
de fait, une existence de fait. La Cour de Cassat
e fait, une existence de fait. La Cour de Cassation reconnaît à toute
société
autorisée, sinon la capacité de recevoir des libé
ociale avec le dehors, de s’opposer par suite à la complication de la
société
en général ? Or, n’est-ce pas justement, nous dir
ait, bien loin qu’elle le favorise, le progrès de la complication des
sociétés
. Et il est vrai que les exigences de notre organi
ts, embrassant tous les côtés de l’homme. La ghilde est à la fois une
société
religieuse qui fait dire des messes en l’honneur
euse qui fait dire des messes en l’honneur de son saint patron, — une
société
mondaine, qui donne des fêtes et des banquets, —
n, — une société mondaine, qui donne des fêtes et des banquets, — une
société
de secours mutuels, qui vient en aide à ses membr
s, qui vient en aide à ses membres malades, volés ou incendiés, — une
société
de protection juridique, qui poursuit ceux qui on
ection juridique, qui poursuit ceux qui ont lésé ses adhérents, — une
société
morale enfin, avec ses censeurs chargés de faire
er chacun d’eux, que juste les muscles nécessaires. De même, dans une
société
très civilisée, les associations deviennent de pl
t tous ses besoins, accaparerait toute son activité, une multitude de
sociétés
s’ouvrent à l’homme : à chacune d’elles il ne prê
sur quelques points, prouver la multiplication d’un certain ordre de
sociétés
, celle par exemple des sociétés savantes168, ou d
multiplication d’un certain ordre de sociétés, celle par exemple des
sociétés
savantes168, ou des sociétés charitables169. Ou e
ordre de sociétés, celle par exemple des sociétés savantes168, ou des
sociétés
charitables169. Ou encore, grâce aux autorisation
ntersection. Il faut se rendre compte en effet qu’un grand nombre des
sociétés
, et non des moins influentes, auxquelles nous ten
à prouver directement notre thèse, qui est, non pas seulement que les
sociétés
se multiplient, mais encore qu’elles s’entrecrois
eut, un examen de conscience sociologique, qu’il dresse le compte des
sociétés
grandes ou petites, anciennes ou nouvelles, spont
ussi le progrès de notre civilisation. Comment cette complication des
sociétés
peut-elle hâter le succès de l’égalitarisme ! Il
nsité sociale augmente. On pourrait donc dire que la complication des
sociétés
, parce qu’elle accroît normalement leur densité,
ravaillera plus directement encore, en élargissant le concept même de
société
. Un groupement dont les membres appartiennent lib
ehors : dans un milieu où se rencontrent les représentants de tant de
sociétés
différentes, l’idée naîtra plus aisément d’un Dro
tra plus aisément d’un Droit général supérieur aux Droits étroits des
sociétés
particulières. La variété des corps dont les homm
l’humanité. L’Orient, caractérisé par la confusion de la plupart des
sociétés
que l’Occident distingue, et en particulier par l
ibles, et arrive ainsi à concevoir sans répugnance une sorte de vaste
société
idéale dont tous les hommes, à quelque société pa
nce une sorte de vaste société idéale dont tous les hommes, à quelque
société
partielle qu’ils pussent appartenir par ailleurs,
s directement encore que leur caractère exclusif, la complication des
sociétés
diminuera leur caractère oppressif, et aidera l’i
ou individuel, un maître unique devient vite un tyran. Partout où la
société
manque de complication, sa mainmise sur l’individ
esquelles l’émancipation des hommes devait être la mission propre des
sociétés
occidentales. De quelque nature qu’elles soient e
es. De quelque nature qu’elles soient en effet, la multiplication des
sociétés
est cause de libération. Livré à ses seules force
valeur propre à la personne. Lorsqu’un individu n’appartient qu’à une
société
, c’est alors qu’il lui appartient tout entier. To
contraire, si les différents côtés de sa personne ressortissent à des
sociétés
différentes, il n’est plus si facile à l’esprit d
t événement ou institution qui enchevêtre les différents ordres de la
société
. N’a-t-on pas souvent dit des croisades qu’elles
individu par la place qui lui paraît marquée d’avance dans toutes les
sociétés
, et à le tenir, avant toute expérience, comme dig
e laisserait, de la sorte, la hiérarchie intacte. Toutefois, plus les
sociétés
entrecroisées sont nombreuses, plus il y a de cha
ser celle des rapports des créatures entre elles. Elle inaugurait une
société
des esprits qui, pour être idéale, n’en devait pa
sa forme propre et la situation qu’elle occupait au milieu des autres
sociétés
, acheminer l’humanité à l’égalitarisme. Par des v
l’échange, les qualités sont effaces. Il est dès lors naturel que les
sociétés
où ces actes, loin d’être comme aux temps anciens
D’ailleurs, il n’est pas nécessaire, pour que l’entrecroisement des
sociétés
aide au succès de l’idée de l’égalité, que l’une
iétés aide au succès de l’idée de l’égalité, que l’une ou l’autre des
sociétés
entrecroisées soit hostile à toute espèce de hiér
en plus probable à mesure qu’avec leur nombre augmente la variété des
sociétés
enchevêtrées ; lorsqu’elles diffèrent réellement
ide à la mobilité sociale aide à leur ruine. L’état économique de nos
sociétés
, par exemple, trouve ici un nouveau moyen de serv
t nouveaux se succèdent dans les hautes situations. « Dans toutes les
sociétés
, dit M. Boutmy 186, l’accroissement de la richess
nistère de l’Instruction, publique) sur l’accroissement du nombre des
Sociétés
savantes, apporte à notre thèse cette confirmatio
ait par sa nature, par son éducation, par sa place subalterne dans la
société
, par sa haine innée contre l’ordre social, par so
fant n’a d’autre liberté que celle de mourir en naissant, car sans la
société
préexistante entre la femme et son fruit conçu pa
breuver du lait de ses mamelles ; et si, par un premier acte de cette
société
instinctive qu’on appelle l’amour maternel, l’enf
esclave ; en sorte que le premier phénomène que présente la première
société
, c’est un maître et un esclave, un bourreau et un
ge et de l’ironie du raisonnement ? Est-ce au contraire de l’homme en
société
que J.-J. Rousseau veut parler ? Mais l’homme iso
parler ? Mais l’homme isolé y naît aussi nécessairement esclave de la
société
préexistante, que l’homme isolé dans l’état de na
oit nourrir lui et ses frères ; esclave de la mort, si le salut de la
société
lui demande sa vie sur les champs de bataille ; e
s, même la mort. Voilà, soit dans l’état sauvage, soit dans l’état de
société
, voilà l’homme isolé et libre de J.-J. Rousseau !
naît esclave, et il ne devient relativement libre qu’à mesure que la
société
l’affranchit de la tyrannie des éléments et de l’
ouer le joug et qu’il le secoue, il fait encore mieux. Le droit de la
société
ne vient point de la nature. » Cet axiome suppose
en effet que le peuple existe, qu’il existe en sol, en population, en
société
, en connaissance de ses intérêts, de ses droits,
rgue, Numa, Montesquieu ou Rousseau, sauvages chargés d’improviser la
société
et de faire voter le genre humain ? Toute sagesse
te sagesse serait un scrutin de la barbarie ! Une telle origine de la
société
, et de la politique, de la souveraineté des gouve
. Rousseau ; maxime qui ne renverse pas moins tout bon sens que toute
société
nationale ! IX Plus loin, Rousseau prétend
ui écrivit de génie et qui pensa de hasard. XI Qu’est-ce que la
société
politique entre les hommes ? Qu’est-ce que la pre
raisonnons d’après la nature. XII Et d’abord, qu’est-ce que la
société
politique ? La société politique, nullement délib
nature. XII Et d’abord, qu’est-ce que la société politique ? La
société
politique, nullement délibérée, mais instinctive
st un acte par lequel l’homme, né forcément sociable, se constitue en
société
avec ses semblables. Cette société politique a-t-
orcément sociable, se constitue en société avec ses semblables. Cette
société
politique a-t-elle uniquement pour objet, ainsi q
oissement de ses jouissances physiques ? Nullement, selon moi ; cette
société
politique, qui multiplie en effet les forces de l
l’âme de l’humanité cultivée par la civilisation, résultant de cette
société
. C’est la connaissance de son Créateur, c’est l’a
chacun à tous, c’est le sacrifice ; En un mot, c’est la vertu. Toute
société
fondée sur l’abject égoïsme, toute société dont l
mot, c’est la vertu. Toute société fondée sur l’abject égoïsme, toute
société
dont le premier lien n’est pas le devoir de tous
qu’un troupeau. C’est la moralité seule qui en fait une humanité. La
société
politique n’est donc pas seulement une société en
fait une humanité. La société politique n’est donc pas seulement une
société
en commandite : c’est une vertu, c’est une religi
du dévouement des citoyens au gouvernement une sainteté. Ce but de la
société
politique ainsi défini, marqué, dignifié, sanctif
à mesure que l’homme a besoin de loi pour fonder et perfectionner sa
société
civile, la conscience de tout homme, comme un ins
Voilà le législateur suprême et le véritable oracle humain ; dans la
société
spiritualiste, la législation est sacrée parce qu
t sacrée parce que son législateur est divin. Cela ressemble peu à la
société
charnelle de J.-J. Rousseau, et à la société écon
Cela ressemble peu à la société charnelle de J.-J. Rousseau, et à la
société
économique des Américains du Nord. L’une a pour b
a glorification du Créateur par sa créature ; en un mot, diviniser la
société
mortelle autant que possible sur cette terre, pou
que la souveraineté, cette régulatrice absolue et nécessaire de toute
société
politique ? C’est, selon la meilleure de ces inno
r et adorer la véritable souveraineté sociale. Cherchons. XV La
société
est-elle ou n’est-elle pas de droit divin ? En d
s’il cesse un moment d’être sociable, il cesse d’exister ; l’état de
société
lui est aussi nécessaire pour exister que l’air q
, par toutes ses perpétuations de vie ici-bas, l’homme a besoin de la
société
, comme la société a besoin de la souveraineté. Co
erpétuations de vie ici-bas, l’homme a besoin de la société, comme la
société
a besoin de la souveraineté. Contemplez la nature
es ignorances de l’enfant nouveau-né, qui condamne le nouveau-né à la
société
de la mère, ou à la mort, si la mère lui refuse l
elle-même, que deviendrait-elle avec son enfant sur les bras, sans la
société
du père, que l’amour conjugal et que l’amour pate
ssaient de former avec les auteurs de leurs jours la sublime et douce
société
de la famille ? Voilà donc dans cette trinité du
torité et l’obéissance sont deux conditions, absolues aussi, de toute
société
grande et petite, voilà donc la preuve évidente q
nomène matériel, et surtout intellectuel, et encore plus moral, de la
société
; et c’est la nature, interprète de Dieu, qui a d
is et la condition absolue de cette souveraineté sans laquelle aucune
société
ne subsiste, parce qu’aucune loi n’est obéie. La
s titres et la sanction de la loi. Religion innée, dans ce système la
société
mérite ce vrai nom, car elle relie les hommes ent
ses moyens, s’exerce sur les groupes plus ou moins nombreux dont les
sociétés
se composent : familles d’abord, tribus après, pe
pourvu que la souveraineté y soit obéie, le gouvernement existe et la
société
y est maintenue. Ces formes diverses et successiv
dire que la souveraineté, instinct conservateur et résurrecteur de la
société
naturelle et nécessaire à l’homme, n’a pas été éc
neté, c’est-à-dire l’instinct social condamnant les hommes à vivre en
société
imparfaite, même détestable ; par la loi même de
ts obligatoires promulgués par les gouvernements pour faire vivre les
sociétés
nationales en ordre plus ou moins durable, en jus
les lois sont obéies, c’est-à-dire capables de maintenir en ordre la
société
nationale, plus elles sont conformes à la souvera
ifester et de maintenir pour conserver aux hommes les bienfaits de la
société
. Plus les lois renferment de justice, c’est-à-dir
appelle morales, plus elles ennoblissent, sanctifient, divinisent la
société
. Ces trois caractères de la loi, la règle, la jus
justice, la moralité, sont donc les degrés successifs par lesquels la
société
politique se fonde et s’élève d’abord par l’ordre
n par la moralité. Ainsi d’abord ordre entre les hommes, sans quoi la
société
elle-même s’évanouit. Justice entre les hommes,
société elle-même s’évanouit. Justice entre les hommes, sans quoi la
société
n’est que tyrannie. Spiritualisme, moralité dans
tantes de l’organisation même de l’homme, et nécessaires à l’homme en
société
, quelque gouvernement du reste qu’il ait adopté p
de la justice, l’expiation des crimes ou des actes attentatoires à la
société
qui est la vie de tous, et que tous appellent cri
éateur de l’homme sociable dans les prescriptions nécessaires à toute
société
politique. Quel est le premier besoin de l’homme
elle a écrit en même temps ta destinée d’être sociable : car, sans la
société
naturelle, tu ne vivrais pas, et, sans la société
able : car, sans la société naturelle, tu ne vivrais pas, et, sans la
société
légale, tu aurais bientôt cessé de vivre. La défe
divin que l’homme vit, et c’est de droit divin qu’il s’est groupé en
société
pour vivre. XIX De ce droit divin de vivre
de vivre résulte pour lui le droit d’exercer, sous la garantie de la
société
, tous les autres droits indispensables à son exis
toutes les choses nécessaires à son existence, sous la garantie de la
société
, qui doit la même inviolabilité à tous ses membre
res, le plus de paradoxes, le plus de sophismes destructeurs de toute
société
, et par conséquent de toute humanité sur la terre
raineté de la nature a été et est encore le plus blasphématoire de la
société
politique. On dirait que l’excès même d’évidence
dans la tombe, et que la propriété soit viagère dans le chef de cette
société
naturelle de la famille ; le père mort, que devie
r leur père et leur mère ; tout cela (et c’est tout l’homme, toute la
société
), tout cela, disons-nous, périt avec l’hérédité d
de mort de la famille ; enfin, la souveraineté de la nature dit à la
société
: Tu seras héréditaire sous peine de mort de l’hu
arle pour ainsi dire plus intelligiblement aux législateurs. C’est la
société
politique, diverse dans ses formes, qui prend la
rmes monarchiques, aristocratiques, démocratiques, démagogiques de la
société
nationale. Ce n’est pas seulement la nature, ce n
nsidération, l’affection séculaire, qui forment le ciment moral de la
société
, se pulvérisent et s’évanouissent sans cesse ; to
enant au monde, comme il y a apporté un sens invisible, le sens de la
société
. Le sens de la sociabilité, c’est le vrai nom de
t le vrai nom de la justice. Sans ce sens divin de la justice, aucune
société
n’aurait pu exister une heure. L’équité est un se
ent l’instinct de l’égalité entre les hommes devant Dieu et devant la
société
morale ; c’est-à-dire que la conscience dit à l’h
devant le même père, qui est Dieu, et devant la même mère, qui est la
société
génératrice et conservatrice de l’humanité tout e
sa providence, puisqu’il l’a créé avec la même part de son amour ; la
société
lui doit la même part de sa justice, puisqu’elle
ui ont invocation à faire à la providence par l’appel à Dieu, ou à la
société
sociale par l’appel à la force de la légalité de
donc l’homme et l’homme sont égaux en droit spirituel et moral, et la
société
doit leur conférer cette égalité, ce droit à l’éq
serait que l’extrême injustice, n’ont pas faussé le bon sens. Mais la
société
politique doit-elle l’égalité des conditions et d
lui et supérieure à la sienne ? Serait-ce une justice ? Serait-ce une
société
que cette répartition incessante et violente des
la propriété et l’inégalité des biens sont les deux providences de la
société
: l’une procréant la famille, source de l’humanit
de cette vérité), tous ceux qui, depuis cette époque, ont jeté sur la
société
un regard profond, se sont écriés : « La société
que, ont jeté sur la société un regard profond, se sont écriés : « La
société
est en poussière. » Les plus hardis des jacobins,
t cherchèrent, mais en vain, un gouvernement qui pût convenir à cette
société
nouvelle et affranchie. On essaya d’abord une fau
et chargée d’orage, rester immobile sans cesser d’être poussière. La
société
est en poussière. Et il en sera ainsi tant qu’une
. Les conditions fondamentales d’existence n’ont point changé pour la
société
pendant tout le Moyen-Âge ; car cette société du
nt point changé pour la société pendant tout le Moyen-Âge ; car cette
société
du Moyen-Âge, qui a eu son enfance, sa jeunesse,
nier siècle. Donc ce que j’appelle les conditions d’existence pour la
société
n’a point changé pendant tout ce Moyen-Âge. Il y
soit au paradis. Et cet homme a vécu conformément à cette foi ; et la
société
a été la conséquence de cet homme ainsi limité ;
nséquence de cet homme ainsi limité ; et quand cette foi a dépéri, la
société
a dépéri ; et quand cette foi s’est éteinte, la s
a dépéri, la société a dépéri ; et quand cette foi s’est éteinte, la
société
s’est éteinte. N’est-il pas vrai que les physiolo
la papauté, du sixième au onzième siècle. Puis la jeunesse, quand la
société
laïque commença à se former, et se mit à réfléchi
le douzième siècle jusqu’au quinzième. Ensuite la virilité, quand la
société
produisit successivement la Renaissance, la Réfor
che déjà à la limite de cette idée ? Enfin vient la vieillesse, où la
société
abdique la pensée sous l’empire de laquelle elle
is ! Est-ce donc qu’elle a conçu, pendant sa virilité, le germe de la
société
nouvelle qui doit la remplacer ? Veut-elle renaît
ravers l’insurrection du pouvoir temporel contre la papauté, et de la
société
laïque contre les ordres monastiques ; comme à tr
(pour qui comprend comment l’esprit humain engendre et renouvelle la
société
), toujours la société, dans ce grand espace de te
mment l’esprit humain engendre et renouvelle la société), toujours la
société
, dans ce grand espace de temps, a été fondamental
nd un homme violait la loi, on ne se demandait pas avec anxiété si la
société
n’était pas cause ou complice de son crime ; on l
hristianisme, et elle y a vécu. Ne séparez donc pas la religion de la
société
: c’est comme si vous sépariez la tête d’un homme
que, me montrant ce cadavre, vous osiez me dire : Voilà un homme. La
société
sans la religion, c’est une pure abstraction que
s, au contraire, la plus éclatante démonstration qu’il n’y a point de
société
sans religion. Vous demandez où est aujourd’hui l
aujourd’hui la religion, et moi je vous demande où est aujourd’hui la
société
. Ne voyez-vous pas que l’ordre social est détruit
’hommes à une existence purement phénoménale ? Puis, concevez-vous la
société
sans aucune base reconnue ? Jouir, diront les uns
é avec la science moderne, la lutte des dogmes chrétiens, auxquels la
société
livre l’enfance (comme si le rebut des hommes mûr
sère de l’homme réduit à ses propres forces dans la solitude de cette
société
devient pénible et affreuse. Sur tous les grands
enserrent la vie humaine, comme sur tous les devoirs de cette vie, la
société
silencieuse l’abandonne à lui-même : pas une leço
porte aux souvenirs de son enfance pour chercher les principes que la
société
lui a donnés, afin de le préparer à ses lois, qu’
s, qu’y trouve-t-il ? Des puérilités, des mensonges, que plus tard la
société
elle-même a effacés en s’en moquant. On s’est jou
urs les hommes noirs ? ira-t-il faire consacrer, par ces parias de la
société
qu’il méprise, et son union sainte avec une femme
dans des langues qu’on ne parle plus. Mais si vous leur dites que la
société
actuelle est détruite, ils ne vous comprendront p
ruine des empires, non, ce n’est pas alors que la mort vient pour les
sociétés
; lorsque cela arrive, les sociétés sont déjà mor
alors que la mort vient pour les sociétés ; lorsque cela arrive, les
sociétés
sont déjà mortes. Quand la pensée constitutive de
ve, les sociétés sont déjà mortes. Quand la pensée constitutive de la
société
est éteinte, on peut dire, comme Jésus, que Jérus
i détruits ? Où est-elle cette pensée organique et constitutive de la
société
du moyen-âge, qui faisait du ciel le supplément d
limites qu’il s’était données à lui-même : le ciel qui comprimait la
société
, et la maintenait, et l’éclairait, et réchauffait
réchauffait, et la fécondait de rosées, ce ciel est vaincu ; mais la
société
est détruite, et le doute, le doute insensé, parc
sur tout le reste des hommes, sinon que les biens et les maux dans la
société
sont l’effet du hasard ? Le crime aussi, dans la
maux dans la société sont l’effet du hasard ? Le crime aussi, dans la
société
, est hasard, et la vertu hasard. Car quels sont c
que lui-même, de mobile que sa cupidité, de règle que son égoïsme. La
société
laïque reposait, comme on l’a dit, sur l’honneur.
t que, d’un autre côté, le supérieur n’a de règle que son égoïsme. La
société
autrefois avait au moins d’une famille la forme e
L’honneur, comme le plus riche de tous les métaux, circulait dans la
société
, reliant les hommes entre eux et leur servant de
Autrefois on possédait la matière parce qu’on avait un titre dans la
société
; aujourd’hui c’est l’inverse : on a titre dans l
re dans la société ; aujourd’hui c’est l’inverse : on a titre dans la
société
à titre de la matière que l’on possède. Donc, enc
ns le silence et dans la crainte, dansant eux autour du veau d’or. La
société
aujourd’hui danse ainsi autour du veau d’or ; ido
ux pas adorer le veau d’or, s’écrie l’âme humaine, au milieu de cette
société
qui l’adore. Je ne veux pas être à titre de matiè
yer les travaux des autres. À tout homme qui me servait en servant la
société
, roi, noble ou prêtre, je décernais cette estime.
t sans doute, mais elle n’existait pas seule ; elle existait avec une
société
et avec une religion. Or, vous n’avez plus aujour
et avec une religion. Or, vous n’avez plus aujourd’hui ni religion ni
société
; vous n’avez plus que cette propriété, ou, en d’
ous pas que ce qui n’était qu’une chose permise par la religion et la
société
a pris aujourd’hui la place de la religion et de
ion et la société a pris aujourd’hui la place de la religion et de la
société
, et a tout envahi, comme la mauvaise herbe qui pu
ù devait croître le bon grain ! Quand il y avait une religion et une
société
, la propriété existait avec la sanction de cette
la propriété existait avec la sanction de cette religion et de cette
société
; et ainsi placée à son rang, à l’ombre de cette
; et ainsi placée à son rang, à l’ombre de cette religion et de cette
société
, elle était légitime. Dépouillée aujourd’hui de c
tout homme qui respire. — Ta part est faite, lui répond le spectre de
société
que nous avons aujourd’hui. — Je la trouve mal fa
adis à gagner, un enfer à craindre. Il y avait aussi sur la terre une
société
. J’avais ma part dans cette société ; car, si j’é
Il y avait aussi sur la terre une société. J’avais ma part dans cette
société
; car, si j’étais sujet, j’avais au moins le droi
ement mon protecteur sur la terre. Puis, si j’étais inférieur dans la
société
laïque, j’étais l’égal de tous dans la société sp
tais inférieur dans la société laïque, j’étais l’égal de tous dans la
société
spirituelle qu’on appelait l’Église. Là, ne régna
mes faiblesses, dans toutes mes passions, et jusque dans le crime, la
société
veillait sur moi ; j’étais entouré d’hommes, mes
— Travaille, lui dit encore le spectre qui représente aujourd’hui la
société
, travaille, et tu auras ta part. — Travailler ! J
y avait autrefois une raison pour qu’il y eût des inférieurs dans la
société
: il n’y en a plus. Et vous voulez que j’obéisse
les hommes mes semblables, égal à chacun de ces hommes, et égal à la
société
tout entière, laquelle n’est pas une société, mai
ces hommes, et égal à la société tout entière, laquelle n’est pas une
société
, mais un amas d’égoïsmes, comme moi-même je suis
et homme, qui réclame sa part intégrale dans le mobilier actuel de la
société
, que si on obtempérait à sa demande, il ne serait
cent écus, et qu’à tout prendre, il a plus de profit à vivre dans la
société
telle qu’elle est, qu’à se faire octroyer la loi
nuementc des sauvages. Vous avez raison, mille fois raison ; c’est la
société
, c’est l’union des hommes entre eux, c’est l’orga
ntre eux, c’est l’organisation enfin qui produit la richesse. Sans la
société
, la terre se couvrirait bientôt de ronces. Sans l
e. Sans la société, la terre se couvrirait bientôt de ronces. Sans la
société
, l’homme deviendrait bientôt stupide et féroce. C
int, et qui réclame sa part de l’héritage commun, a donc besoin de la
société
, comme vous, riches, en avez besoin. Comment donc
. Vous répondez : Tu serais plus pauvre encore et moins libre sans la
société
. Alors il vous demande où est la société, c’est-à
ncore et moins libre sans la société. Alors il vous demande où est la
société
, c’est-à-dire où est le droit, où est la sanction
, ou l’égalité par la discorde et l’anarchie ; l’égalité enfin par la
société
, ou l’égalité par la dissolution de la société. I
l’égalité enfin par la société, ou l’égalité par la dissolution de la
société
. Il faut au peuple l’égalité la plus grossière, l
unique du droit l’égalité, et pour moyen de réaliser cette égalité la
société
. À aucun instant de la durée de l’Humanité, l’ide
ble problème qui réduit à l’anarchie et met aux abois votre prétendue
société
. C’est qu’il y a un troisième terme, fraternité,
hacun, c’est l’égalité qui est la loi de tous. Donc, s’il y a dans la
société
un inférieur en puissance, en richesse, en quoi q
e ; mais, comme lui, elles sentent plus que les autres portions de la
société
l’absence d’une religion. Esprits forts qui conse
Non seulement je consens à souffrir, mais je veux souffrir. Alors la
société
pouvait lui donner un maître, un mari, et lui dir
us pas qu’au seul signal de cette tyrannie, tout le désordre de votre
société
retombe de tout son poids sur le cœur de la saint
de la femme comme ils l’entendent. Mais le fait de la destruction des
sociétés
par la femme est vrai. Vainement aussi les plus p
t le mal quand le mal existe autour d’elle ; elle est le mal quand la
société
doit s’abîmer dans le mal. La femme est le centre
naît que celui-ci : jouir ou mourir. Ne voyez-vous pas la ruine de la
société
sortir de cet élan impétueux de la femme vers le
emme n’accepte plus la souffrance : donc l’amour va bouleverser cette
société
qui s’oppose au désir de bonheur qu’a la femme. L
’aimer, et que la Femme adultère avait le droit d’adultère devant une
société
adultère. La nature de la femme est d’aimer : don
une société adultère. La nature de la femme est d’aimer : donc ou la
société
pourra lui donner la règle du bien, en lui montra
c, ou comme l’adultère dans S. Jean, a non seulement droit contre une
société
dépourvue d’idéal, mais elle a le droit au pardon
r : « Parce que tu as beaucoup aimé, tes péchés te seront remis. » La
société
aujourd’hui a-t-elle, en pareil cas, un droit que
le mariage. Mais les forts, les puissants, se rient ouvertement de la
société
sur ce chapitre du mariage. On s’en rit dans les
pectacles, dans les salons, dans les tribunaux, partout ; et ainsi la
société
se rit d’elle-même et de ses arrêts. Non, je ne m
e ses arrêts. Non, je ne me ferai pas l’avocat du vice pour dire à la
société
qu’étant dépourvue de religion, elle n’a aucun dr
omme puisse donner à la femme doit être tirée de l’amour. Donc, si la
société
ne peut pas donner à la femme l’idéal de l’amour,
dont la nourriture ne devait pas être à sa charge. Dans une pareille
société
, l’adultère est flagrant, public, effréné, frappa
s le bien, la règle du bien lui fait défaut, il est impossible que la
société
ne s’abîme vite et avec fracas. L’égoïsme pour lo
ssée jusqu’à la plus extrême licence ? On dit, tout le monde dit : La
société
croule par les mœurs ; la volupté a tout envahi ;
. Avant 89 la corruption avait déjà atteint toutes les sommités de la
société
, la cour, la noblesse, le haut clergé, la magistr
’hui envahir la nation tout entière. La littérature, expression de la
société
, révèle ce mal, et l’augmente encore. Tout cela e
e toutes vos lois. Le mal, il est en vous, il est dans votre sein. La
société
aujourd’hui porte en elle la Régence et le siècle
a formule tout entière, à la bonne heure. Ayez une religion, ayez une
société
; abandonnez l’égoïsme, et vous pourrez vous sauv
ela fera gémir profondément nos descendants sur leurs pères. Quand la
société
sera ordonnée, que dira-t-on d’une société où le
sur leurs pères. Quand la société sera ordonnée, que dira-t-on d’une
société
où le hasard, comme la Folie qu’Érasme faisait re
et je ne trouve que le hasard. Par quelle fatalité se peut-il que la
société
ne repose que sur la lutte et l’égoïsme, qu’elle
nfusion, où vient se réfléchir dans toute sa hideur le désordre de la
société
. Là, sur des cadavres, règnent encore l’injustice
s coteaux couverts de gazons et d’ifs funéraires : ce squelette d’une
société
sans foi, sans espérance, et sans charité, n’en e
s. » Tu es cette dissolution, cette dissolution nécessaire, entre une
société
véritable et une autre société véritable. Mais co
ette dissolution nécessaire, entre une société véritable et une autre
société
véritable. Mais combien il est douloureux de te c
a liberté humaine, que m’importe leur bavardage ? Oui, dans une autre
société
cette science pourrait s’accorder avec la liberté
que des obstacles. Ceux qui soutiennent que, dans l’état actuel de la
société
, la science de Gall ne renverse pas fondamentalem
peuvent être, dans tous les cas, satisfaites sans crime au sein de la
société
actuelle. Ne voit-on pas que, pour qu’ils eussent
atales. Donc la fatalité règne. XIX. Voyant qu’il n’y a plus de
société
véritable, je m’étais réfugié dans la famille. J’
el, mais qui les réfléchit. Tous les arts qui sont l’expression d’une
société
véritable font défaut aujourd’hui, comme cette so
pression d’une société véritable font défaut aujourd’hui, comme cette
société
. Hommes de mon temps, où sont vos fêtes religieus
on, et de cette lamentable voix de Jean-Jacques, disant anathème à la
société
, et se rejetant dans la Nature, comme si la Natur
et l’anarchie dans la connaissance humaine soient l’état normal de la
société
? Chaque homme n’a-t-il pas le droit de dire à ce
al de la société ? Chaque homme n’a-t-il pas le droit de dire à cette
société
, qui, prise collectivement, n’est sur toute chose
e guider. À cette condition seulement il peut y avoir une patrie, une
société
. Sans cela, tout homme est libre dans son cœur de
is, et, s’abandonnant à ses passions, de les violer. Faux-semblant de
société
, ne parle pas d’honneur, tu ne peux en décerner ;
e communion qui ait encore régné parmi les hommes et mérité le nom de
société
. XXII. Aux grandes époques de rénovation, l
ours ; oui, cette douleur de notre époque annonce l’enfantement d’une
société
nouvelle. L’esprit humain ne peut pas concevoir l
bre d’un nuage qui passe entre Dieu et nous. La vie reviendra à cette
société
, quand elle aura bien compris toute sa misère, et
ntra Dieu, la vérité, l’avenir, au chemin de Damas. S. Paul, c’est la
société
qui se transfigure. Le Mosaïsme s’était déjà tran
e état est un grand pas pour en sortir. Or que viens-je de dire de la
société
actuelle que chacun ne pense et n’avoue ! Il suff
t nous purifie. Ensuite la vie nous revient. La vie reviendra pour la
société
quand elle se connaîtra bien elle-même, et que, s
smans ont perdu à jamais leur puissance, et ce n’est pas ainsi que la
société
actuelle se régénérera. Encore une fois la terre
a en comprenant l’Unité ; car l’Unité, c’est, la Vie. Il en est de la
société
comme de tous les êtres, et aussi comme de toutes
a vie organique de l’individu ; elle est vraie de l’être métaphysique
société
, comme de l’être physiologique qu’on appelle anim
st donnée à l’homme, et dont le chef-d’œuvre est incontestablement la
SOCIÉTÉ
, comme de la création divine, prise soit dans son
considériez une plante, un animal, une œuvre d’art, une machine, une
société
, ou l’univers. Or il y a des époques où l’unité r
utres où c’est la discorde et l’anarchie. Dans le premier cas, il y a
société
; dans l’autre, une simple agglomération d’hommes
plus de vie commune. La relation qui les unissait étant détruite, la
société
est par là même détruite, puisque la vie, qui ne
t par là même détruite, puisque la vie, qui ne pouvait couler dans la
société
qu’à cause de cette relation, ne le peut plus. Qu
de telles époques, et qui n’ont pas le sens de la restauration de la
société
, à je ne sais quelle agitation égoïste, qui n’a d
scurcie pour tous, il arrive cependant que toutes les douleurs que la
société
ressent dirigent presque exclusivement son attent
saires pour former l’unité nouvelle. On répète tous les jours que les
sociétés
ne meurent pas ou ne meurent plus, par opposition
ociétés ne meurent pas ou ne meurent plus, par opposition aux petites
sociétés
de l’antiquité. Autant vaudrait dire que rien ne
’erreur vient de ce qu’on ne considère pas ce qu’il faut entendre par
société
. La société, ce ne sont pas les hommes, les indiv
t de ce qu’on ne considère pas ce qu’il faut entendre par société. La
société
, ce ne sont pas les hommes, les individus qui com
ormée par la science, l’art, l’industrie, et la politique, qui est la
société
; et c’est cet être qui meurt. Alors tout ce qui
nt-il pour désigner les conflits ou désaccords entre l’individu et la
société
? 2º En quel sens convient-il d’entendre l’antino
our désigner les conflits qui peuvent s’élever cuire l’individu et la
société
. On peut distinguer ici deux sens du mot antinomi
ce sens absolu, on ne peut parler d’antinomie entre l’individu et la
société
; car en fait l’individu n’existe jamais et n’a p
jamais et n’a probablement jamais existé à l’état isolé. Individu et
société
sont deux réalités qui existent concurremment et
atives et inséparables. Maintenant l’antinomie entre l’individu et la
société
prend une signification différente, selon qu’on l
Plus d’une fois l’individu qui ne cherche dans ses attaques contre la
société
qu’une satisfaction de ses désirs antisociaux se
ncore au point de vue objectif, on peut constater, au sein même de la
société
, un conflit au moins virtuel entre deux espèces d
ues de cette attitude morale quand on est forcé de vivre en l’état de
société
. Au reste, ces deux sortes d’esprits ne peuvent g
guère s’entendre, ni se convaincre. Leur façon de sentir la vie et la
société
est trop différente. Les solutions données au pro
isme primitif (ce dernier mot pris au sens le plus large). — Dans les
sociétés
primitives l’individu aurait très peu existé ou m
pencer, il n’y a pas de solution de continuité entre l’individu et la
société
. Au début, il est vrai, la nature humaine n’était
tion. Les antinomies qui se manifestent encore entre l’individu et la
société
tiennent à une adaptation incomplète et inachevée
pas à proprement parler solution de continuité entre l’individu et la
société
, du moins, selon ce philosophe, le « social » est
opres et irréductibles à celles de la psychologie individuelle114. La
société
est une entité distincte des individus ; extérieu
elle ou du moins sans en éprouver la tentation. À l’origine même des
sociétés
il n’y a jamais eu de parfait conformisme, de com
selon M. Durkheim, la lutte est tellement inégale, la puissance de la
société
est tellement écrasante, que l’individu, s’il a q
n sens, doit bientôt reconnaître sa faiblesse et s’incliner devant la
société
. Après quelques velléités de résistance, l’indivi
assumée jusqu’ici les religions ; elle courbera l’individu devant la
société
. La morale sociocratique est, comme les morales r
lisé d’emblée et qu’il ne peut y avoir conflit entre l’individu et la
société
et résistance sérieuse et profonde de l’individu
u et la société et résistance sérieuse et profonde de l’individu à la
société
. Il admet l’existence de ces résistances mais il
met l’existence de ces résistances mais il croit en même temps que la
société
est armée pour les mater. D’autre part M. Durkhei
ait plutôt des évolutions partielles, variables avec la structure des
sociétés
et leurs conditions d’existence, chaque société s
vec la structure des sociétés et leurs conditions d’existence, chaque
société
se défendant comme elle l’entend, et se créant so
l’expérience des contraintes sociales et de la toute-puissance de la
société
. L’imperméabilité à l’expérience est la marque de
s persuader aisément de la supériorité intellectuelle et morale de la
société
; elles continueront à voir dans cette dernière u
individualisés malgré tout pour nous absorber sans résistance dans la
société
. En nous l’âme individuelle subsiste à côté de l’
justifie l’individualisme comme attitude de l’individu en face de la
société
. Mais comment entendre cet individualisme ? Nous
volonté sociale d’un groupe ; une affirmation de la domination de la
société
sur l’individu. Il y a maintenant l’individualism
se décerner ce brevet de différence, n’est-ce pas s’égaler à toute la
société
, n’est-ce pas du même coup supprimer, pour soi du
ale est un mysticisme social, une religiosité sociale qui divinise la
société
et invite l’individu à s’incliner devant elle com
on retrouve le même sentiment d’une antinomie entre l’individu et la
société
. Dans l’individualisme uniciste, cette idée est é
e, cette idée est évidente. L’individu naît et demeure l’ennemi de la
société
. L’individualisme aristocratique semble compatibl
une civilisation progressive. Mais l’antinomie entre l’individu et la
société
ne tarde pas à se faire jour. La sociabilité supé
sociabilité supérieure rêvée par l’aristocrate contraste trop avec la
société
réelle, toujours grégaire, inintelligemment confo
et amoureuse de la médiocrité. En face du surhomme et contre lui, la
société
représente un principe de stagnation et de résist
les entoure. L’homme supérieur, d’ailleurs, ne travaille pas pour la
société
qu’il juge souvent peu intéressante, mais pour le
e « le dédain à l’absence » et il professe pour la moderne idole : la
société
, le même dédain que pour l’ancien Jéhovah. Nietzs
sa masse par leur intermédiaire. Nous dirions plus tard que c’est la
société
. Philosophant alors sur elle, nous la comparerion
chose est un organisme soumis à des lois nécessaires, autre chose une
société
constituée par des volontés libres. Mais du momen
rsonne qui commande en vertu d’une délégation sociale, soit que de la
société
elle-même, confusément perçue ou sentie, émane un
entourage, et ainsi de suite jusqu’à la limite extrême, qui serait la
société
. Chacune répond, directement ou indirectement, à
sible et complet, du fond de l’organisme dont elle est un élément. La
société
, immanente à chacun de ses membres, a des exigenc
italité. Mais répétons que ce n’est là encore qu’une comparaison. Une
société
humaine est un ensemble d’êtres libres. Les oblig
sion repose une bonne partie de la vie sociale. Il est naturel que la
société
fasse tout pour l’encourager. Les lois qu’elle éd
mment répétée, elle nous fait l’effet d’une exception qui serait à la
société
ce qu’un monstre est à la nature. Que sera-ce, si
mplexe ; il varie selon les temps et selon les lieux ; mais, dans des
sociétés
telles que les nôtres, la religion a pour premier
a pour premier effet de soutenir et de renforcer les exigences de la
société
. Elle peut aller beaucoup plus loin, elle va tout
le peut aller beaucoup plus loin, elle va tout au moins jusque-là. La
société
institue des peines qui peuvent frapper des innoc
rétréci par les habitudes du sens commun, entre un commandement de la
société
et une loi de la nature. Ainsi nous sommes toujou
e serait ressaisie par la nécessité. L’individu qui fait partie de la
société
peut infléchir et même briser une nécessité qui i
vient donc pas précisément du dehors. Chacun de nous appartient à la
société
autant qu’à lui-même. Si sa conscience, travailla
ce « moi social » est l’essentiel de notre obligation vis-à-vis de la
société
. Sans quelque chose d’elle en nous, elle n’aurait
voulait, parce que sa mémoire et son imagination vivent de ce que la
société
a mis en elles, parce que l’âme de la société est
ion vivent de ce que la société a mis en elles, parce que l’âme de la
société
est immanente au langage qu’il parle, et que, mêm
faire, le maintiennent dans la civilisation et par conséquent dans la
société
. Mais un contact moral lui est plus nécessaire en
aissantes qu’une force individuelle dont il sent les limites. Dans la
société
à laquelle il demeure idéalement attaché il puise
ra, isolé, ce qu’il ferait avec l’encouragement et même l’appui de la
société
entière. Ceux que les circonstances condamnent po
le sens des proportions, justement parce qu’elle n’emprunte pas à la
société
son étalon, ses instruments, ses méthodes de mesu
subsiste, et voici que de plus en plus elle le rejette hors de cette
société
où il espérait se maintenir en effaçant les trace
l était, à l’homme qu’il n’est plus ; ce n’est donc plus à lui que la
société
s’adresse : elle parle à un autre. Lui, qui sait
a solitude il emporterait, l’entourant et le soutenant, l’image de la
société
; mais maintenant il est coupé de l’image comme d
l est coupé de l’image comme de la chose. Il se réintégrerait dans la
société
en confessant son crime ; on le traiterait alors
é, sinon au regard de tous, au moins pour quelqu’un, il se relie à la
société
sur un point, par un fil ; s’il ne se réintègre e
violente pour que se révèle clairement l’adhérence de l’individu à la
société
. En temps ordinaire, nous nous conformons à nos o
nous n’avons le plus souvent qu’à nous laisser aller pour donner à la
société
ce qu’elle attend de nous. Elle a d’ailleurs sing
sement, à notre département ; et, là où l’insertion du groupe dans la
société
est parfaite, il nous suffit, à la rigueur, de re
mplir nos obligations vis-à-vis du groupe pour être quittes envers la
société
. Elle occupe la périphérie ; l’individu est au ce
ndance, si habituelle que nous la trouvons naturelle, à jouer dans la
société
le rôle que nous y assigne notre place. Tant que
e toute habitude profonde, que si nous nous écartons d’elle. C’est la
société
qui trace à l’individu le programme de son existe
science ; nous ne faisons aucun effort. Une route a été tracée par la
société
nous la trouvons ouverte devant nous et nous la s
e a-t-il dû se mettre en selle. Ainsi pour l’individu vis-à-vis de la
société
. En un certain sens il serait faux, et dans tous
udes extrêmes : circulation si naturelle sur les voies tracées par la
société
qu’on les remarque à peine ; hésitation et délibé
immense majorité des hommes ; elle est probablement générale dans les
sociétés
inférieures. Et ensuite on a beau raisonner dans
lles. Je veux bien que cette logique soit une acquisition tardive des
sociétés
. La coordination logique est essentiellement écon
d’accord avec eux. La nature est au contraire surabondante. Plus une
société
est voisine de la nature, plus large y est la par
puisque l’obéissance de tous à des règles, même absurdes, assure à la
société
une cohésion plus grande. Mais l’utilité de la rè
celles qui visent positivement la conservation ou le bien-être de la
société
. C’est à la longue, sans doute, qu’elles se sont
onnées à des principes. Mais peu importe. La logique pénètre bien les
sociétés
actuelles, et celui-là même qui ne raisonne pas s
mieux à la réalité, croyons-nous, à mesure qu’on aurait affaire à des
sociétés
moins évoluées et à des consciences plus rudiment
u’il faut » ? Considérons deux lignes divergentes d’évolution, et des
sociétés
à l’extrémité de l’une et de l’autre. Le type de
ion, et des sociétés à l’extrémité de l’une et de l’autre. Le type de
société
qui paraîtra le plus naturel sera évidemment le t
que la nature ait voulu, à l’extrémité de l’autre ligne, obtenir des
sociétés
où une certaine latitude fût laissée au choix ind
dire l’habitude de contracter ces habitudes, étant à la base même des
sociétés
et conditionnant leur existence, aura une force c
appelé « le tout de l’obligation ». Il ne s’agira d’ailleurs que des
sociétés
humaines telles qu’elles sont au sortir des mains
telles qu’elles sont au sortir des mains de la nature. Il s’agira de
sociétés
primitives et élémentaires. Mais la société humai
la nature. Il s’agira de sociétés primitives et élémentaires. Mais la
société
humaine aura beau progresser, se compliquer et se
la plus complète dans la ruche ou la fourmilière d’une part, dans les
sociétés
humaines de l’autre. Humaine ou animale, une soci
part, dans les sociétés humaines de l’autre. Humaine ou animale, une
société
est une organisation ; elle implique une coordina
le chose est naturelle, la nécessité d’une règle. Plus donc, dans une
société
humaine, on creusera jusqu’à la racine des obliga
ure instinctive, le tout de l’obligation eût été de l’instinct si les
sociétés
humaines n’étaient en quelque sorte lestées de va
l, comme celui qui est derrière l’habitude de parler. La morale d’une
société
humaine est en effet comparable à son langage. Il
s invariables, d’origine naturelle, qui servent probablement dans une
société
d’insectes représentent ce qu’eût été notre langa
ligence. Reportons-nous sans cesse à ce qu’eût été l’obligation si la
société
humaine avait été instinctive au lieu d’être inte
ée qui serait fausse si l’on s’en tenait à elle ; et pourtant à cette
société
instinctive on devra penser, comme à un pendant d
à cette société instinctive on devra penser, comme à un pendant de la
société
intelligente, si l’on ne veut pas s’engager sans
tinct social ? Évidemment non ; mais si cet organisme est à peine une
société
, la ruche et la fourmilière sont de véritables or
conséquent la liberté. On alléguera de nouveau qu’il s’agit alors de
sociétés
humaines très simples, primitives ou tout au moin
lisation. Mais il se maintient en fort bon état, très vivant, dans la
société
la plus civilisée. C’est à lui qu’il faut se repo
pour expliquer ce que nous avons appelé le tout de l’obligation. Nos
sociétés
civilisées, si différentes qu’elles soient de la
gation. Nos sociétés civilisées, si différentes qu’elles soient de la
société
à laquelle nous étions immédiatement destinés par
e une ressemblance fondamentale. Ce sont en effet, elles aussi, des
sociétés
closes. Elles ont beau être très vastes en compar
u’au fond de l’obligation morale il y a l’exigence sociale. De quelle
société
s’agissait-il ? Était-ce de cette société ouverte
exigence sociale. De quelle société s’agissait-il ? Était-ce de cette
société
ouverte que serait l’humanité entière ? Nous ne t
e. On s’abstient d’affirmer, mais on voudrait laisser croire que la «
société
humaine » est dès à présent réalisée. Et il est b
é d’autrui est une exigence fondamentale de la vie sociale, de quelle
société
parlons-nous ? Pour répondre, il suffit de consid
vraiment une certaine attitude de l’homme vis-à-vis de l’homme que la
société
nous avait jusque-là recommandée ? Oh, je sais ce
e la société nous avait jusque-là recommandée ? Oh, je sais ce que la
société
dit (elle a, je le répète, ses raisons de le dire
le de la discipline devant l’ennemi. C’est dire que l’homme auquel la
société
fait appel pour le discipliner a beau être enrich
sociale vise toujours — l’instinct étant relativement immuable — une
société
close, si vaste soit-elle. Il est sans doute reco
liées aux vertus civiques, pour la raison très simple que famille et
société
, confondues à l’origine, sont restées en étroite
fondues à l’origine, sont restées en étroite connexion. Mais entre la
société
où nous vivons et l’humanité en général il y a, n
a cohésion sociale est due, en grande partie, à la nécessité pour une
société
de se défendre contre d’autres, et que c’est d’ab
homme que nous avons considéré jusqu’à présent. Il fait corps avec la
société
; lui et elle sont absorbés ensemble dans une mêm
’attitude à laquelle elle correspond est celle d’un individu et d’une
société
recourbés sur eux-mêmes. Individuelle et sociale
inant entre elles des idées, depuis longtemps coulées en mots, que la
société
lui livre à l’état solide. Dans le second, il sem
tère obligatoire s’explique en dernière analyse par la pression de la
société
sur l’individu, on l’accordera sans trop de peine
on et aspiration. Immanente à la première est la représentation d’une
société
qui ne vise qu’à se conserver : le mouvement circ
tonner si l’immobilité relative de l’âme, tournant en cercle dans une
société
close, ne tenait précisément à ce que la nature a
tes, dont l’une a sa raison d’être dans la structure originelle de la
société
humaine, et dont l’autre trouve son explication d
première, l’obligation représente la pression que les éléments de la
société
exercent les uns sur les autres pour maintenir la
du cours de l’évolution, l’a voulue sociable, comme elle a voulu les
sociétés
de fourmis et d’abeilles ; mais puisque l’intelli
une devenait contingente, leur convergence vers la conservation de la
société
étant seule nécessaire, et cette nécessité ramena
néral ; les parties ne sont d’ailleurs contingentes qu’aux yeux de la
société
; pour l’individu, à qui la société inculque des
rs contingentes qu’aux yeux de la société ; pour l’individu, à qui la
société
inculque des habitudes, la partie est nécessaire
Maintenant, le mécanisme voulu par la nature était simple, comme les
sociétés
originellement constituées par elle. La nature av
avait-elle prévu l’énorme développement et la complexité indéfinie de
sociétés
comme les nôtres ? Entendons-nous d’abord sur le
ion de l’organe à la fonction. L’humanité a beau s’être civilisée, la
société
a beau s’être transformée, nous prétendons que le
s observer. Le résultat de cette observation est net : c’est pour des
sociétés
simples et closes que la structure morale, origin
ité sociale en fraternité humaine ; mais il la trompe encore, car les
sociétés
dont le dessin était préformé dans la structure o
et sociable, sa sociabilité étant calculée pour aboutir à de petites
sociétés
, son intelligence étant destinée à favoriser la v
a cité éprouve ce sentiment de bien-être, commun à l’individu et à la
société
, qui manifeste l’interférence des résistances mat
n est de savoir ce que ce génie très pratique eût fait dans une autre
société
et dans d’autres circonstances, s’il n’avait pas
urage ou le menace, exige enfin d’être consulté et obéi : derrière la
société
elle-même il y a des puissances surnaturelles, do
es puissances surnaturelles, dont le groupe dépend, et qui rendent la
société
responsable des actes de l’individu ; la pression
. Il suffit d’observer ce qui se passe sous nos yeux dans les petites
sociétés
qui se constituent au sein de la grande, quand de
pas moins lancé ; quelque chose y répond au fond de notre âme ; de la
société
réelle dont nous sommes nous nous transportons pa
été réelle dont nous sommes nous nous transportons par la pensée à la
société
idéale ; vers elle monte notre hommage quand nous
ribut essentiel de l’humanité. Ce sont eux qui nous attirent dans une
société
idéale, en même temps que nous cédons à la pressi
une société idéale, en même temps que nous cédons à la pression de la
société
réelle. Toutes les notions morales se compénètren
r déjà avec précision dans les échanges. Si rudimentaire que soit une
société
, on y pratique le troc ; et l’on ne peut le prati
ttente d’un dommage équivalent à celui qu’on aura pu causer. Dans les
sociétés
primitives, les attentats contre les personnes n’
ion, déjà impliquée dans celles d’échange et de réciprocité. — Que la
société
se charge maintenant de sévir elle-même, de répri
ffet, que la force n’ait été à l’origine de la division des anciennes
sociétés
en classes subordonnées les unes aux autres. Mais
t-on, puisqu’il y a privilège héréditaire. La nature, qui a voulu des
sociétés
disciplinées, a prédisposé l’homme à cette illusi
réexisté : les conceptions de la justice qui se sont succédé dans des
sociétés
anciennes n’auraient donc été que des visions par
ue par l’intermédiaire des lois ; elle implique le consentement de la
société
. En vain d’ailleurs on prétendrait qu’elle se fai
u’elle se fait d’elle-même, peu a peu, en vertu de l’état d’âme de la
société
à une certaine période de son histoire. C’est un
e de son histoire. C’est un bond en avant, qui ne s’exécute que si la
société
s’est décidée à tenter une expérience ; il faut p
es l’étaient en effet. Elles ne pouvaient être réalisées que dans une
société
dont l’état d’âme fût déjà celui qu’elles devaien
té en elles l’âme sociale, n’avaient brisé le cercle en entraînant la
société
derrière elles. Or, c’est le miracle même de la c
me les autres, à une nécessité sociale ; et c’était la pression de la
société
sur l’individu qui la rendait obligatoire. Dans c
tait à supposer possible ce qui est effectivement impossible dans une
société
donnée, a se représenter ce qui en résulterait po
un empiétement de toutes les libertés les unes sur les autres dans la
société
actuelle, pourrait produire l’effet contraire dan
ans la société actuelle, pourrait produire l’effet contraire dans une
société
dont cette réforme aurait modifié les sentiments
érieure si la réforme accomplie dans le sens de l’égalité a donné une
société
où l’on respire mieux, où l’on éprouve plus de jo
ale, un milieu dans lequel il ferait meilleur vivre, je veux dire une
société
telle que, si les hommes en faisaient l’expérienc
relativement stable, close, qui traduit l’équilibre automatique d’une
société
sortant des mains de la nature, s’exprime dans de
s. La même forme s’impose ainsi à deux matières, l’une fournie par la
société
, l’autre issue du génie de l’homme. Pratiquement,
ue sur l’origine du devoir. L’évolution sociale n’est pas celle d’une
société
qui se serait développée d’abord par une méthode
ropre et une force intrinsèque, enfin que l’activité morale, dans une
société
civilisée, soit essentiellement rationnelle, cela
ndre. Ce serait le plus souvent refaire inutilement un travail que la
société
en général d’une part, l’élite de l’humanité de l
s les mêmes termes, ce que nous avons déjà eu l’occasion de dire. Une
société
humaine dont les membres seraient liés entre eux
it nécessaire pour que l’individu déployât, dans l’intérêt même de la
société
, l’intelligence dont elle l’avait pourvu.. Telle
effet, comme le mot l’indique bien, nous lie aux autres membres de la
société
, est un lien du même genre que celui qui unit les
ue nous nous replaçons. Voilà pour l’obligation pure. Maintenant, une
société
mystique, qui engloberait l’humanité entière et q
videmment pas plus dans l’avenir que n’ont existé, dans le passé, des
sociétés
humaines à fonctionnement organique, comparables
, des sociétés humaines à fonctionnement organique, comparables à des
sociétés
animales. L’aspiration pure est une limite idéale
ues qui ont entraîné et qui entraînent encore dans leur mouvement les
sociétés
civilisées. Le souvenir de ce qu’elles ont été, d
ité est invitée à se placer à un niveau déterminé, — plus haut qu’une
société
animale, où l’obligation ne serait que la force d
uelle s’imposerait l’idée du Bien. S’ils prennent cette idée dans une
société
organisée, où les actions humaines sont déjà clas
, ils parlent pour une élite qui se constituerait à l’intérieur de la
société
et qui commencerait par prendre pour accordée la
dra poser sur elle prendra naturellement un caractère obligatoire. La
société
, avec ce qui la maintient et ce qui la pousse en
incipe de la morale l’une quelconque des fins que poursuit l’homme en
société
; en construisant un système bien cohérent de moy
ratiquer. C’est que chacune de ces fins, étant prise par elle dans la
société
, est socialisée et, par là même, grosse de toutes
de la morale utilitaire. L’égoïsme, en effet, pour l’homme vivant en
société
, comprend l’amour-propre, le besoin d’être loué,
dans ces formes de la haine, et les vices mêmes de l’homme vivant en
société
ne sont pas sans impliquer quelque vertu : tous s
pathie, ou la pitié. Chacune de ces tendances, chez l’homme vivant en
société
, est chargée de ce que la morale sociale y a dépo
Ils ont envisagé la poursuite de ces fins, encore une fois, dans une
société
où il y a des pressions décisives et des aspirati
dire du fond de pressions, prolongeable en aspirations, sur lequel la
société
repose. Bref, les théoriciens de la morale postul
el la société repose. Bref, les théoriciens de la morale postulent la
société
et par conséquent les deux forces auxquelles la s
postulent la société et par conséquent les deux forces auxquelles la
société
doit sa stabilité et son mouvement. Profitant de
orale est obligatoire. C’est qu’ils se sont donné par avance, avec la
société
, la matière de cette morale et sa forme, tout ce
ntre cellules dans un organisme aux relations entre individus dans la
société
. Nous nous bornons donc à noter de l’incontesté,
eurs pu s’en tenir là, et ne rien faire de plus que de constituer des
sociétés
closes dont les membres eussent été liés les uns
res par des obligations strictes. Composées d’êtres intelligents, ces
sociétés
auraient présenté une variabilité qu’on ne trouve
ciétés auraient présenté une variabilité qu’on ne trouve pas dans les
sociétés
animales, régies par l’instinct ; mais la variati
ormation radicale ; l’humanité ne se fût pas modifiée au point qu’une
société
unique, embrassant tous les hommes, apparût comme
du se sentait à moitié confondu avec la collectivité. A mesure que la
société
se différenciait par l’effet d’une division du tr
ujours d’un système d’habitudes contractées au profit seulement de la
société
. Qu’une moralité de ce genre suffise à la rigueur
justice humaine par la justice divine : aux sanctions établies par la
société
, et dont le jeu est si imparfait, elle en superpo
ie sociale considérée comme un simple fait. On se plaît à dire que la
société
existe, que dès lors elle exerce nécessairement s
, et que cette contrainte est l’obligation. Mais d’abord, pour que la
société
existe, il faut que l’individu apporte tout un en
t que l’individu apporte tout un ensemble de dispositions innées ; la
société
ne s’explique donc pas elle-même ; on doit par co
cher au-dessous des acquisitions sociales, arriver à la vie, dont les
sociétés
humaines ne sont, comme l’espèce humaine d’ailleu
ndément encore si l’on veut comprendre, non plus seulement comment la
société
oblige les individus, mais encore comment l’indiv
té oblige les individus, mais encore comment l’individu peut juger la
société
et obtenir d’elle une transformation morale. Si l
t juger la société et obtenir d’elle une transformation morale. Si la
société
se suffit à elle-même, elle est l’autorité suprêm
idualités privilégiées qui se seront retrempées en elle pour aider la
société
à aller plus loin. Il est vrai qu’il aura fallu p
e détails concentrés et d’ensemble, que l’on appelle l’histoire d’une
société
. L’histoire d’une société, grand Dieu ! c’est-à-d
ensemble, que l’on appelle l’histoire d’une société. L’histoire d’une
société
, grand Dieu ! c’est-à-dire l’histoire de ce qu’il
ts officiels, est aisée et grossière en comparaison. L’histoire d’une
société
, c’est-à-dire l’histoire des idées, des sentiment
t, comme une bague qui roule et qu’on rattrape, le kaléidoscope d’une
société
dont ils avaient à nous démontrer le mécanisme ap
le tout à coup un esprit ou un caractère, inaperçu jusque-là, dans la
société
qu’on étudie. Leur style, trop souvent incorrect
écrivains acquerront jamais la haute aptitude exigée pour résumer une
société
morte, après l’avoir ressuscitée dans un volume d
ons qu’alors, dans cette vaste galerie qui s’appelle l’histoire d’une
société
, il y aurait — si on recommençait de la construir
ris Paris pour la France, et, au lieu de nous donner l’histoire de la
société
française pendant la Révolution, ils nous ont don
française pendant la Révolution, ils nous ont donné l’histoire de la
société
parisienne. Mensonge qui serait une injure, si ce
tait pas une erreur ! C’est comme si, voulant écrire l’histoire de la
société
française sous Louis XIV, par exemple, ils avaien
et pour l’honneur de la France, en 1662 comme, plus tard, en 1789, la
société
française occupait plus de place dans le pays don
s et charmant de tant de siècles de christianisme et de monarchie, la
société
française, a toujours eu de bien autres proportio
artholo, n’a pas même l’air de s’en douter. Dans cette histoire de la
société
française, c’est la France qui est oubliée, rien
ouvé le moyen d’être à la fois très badaud et très spirituel), que la
société
française tenait toute, aux approches de la Révol
les hommes qui écrivent cette belle, délicate et vaste histoire de la
société
de leur pays. Non ! l’ancienne société, qui chant
licate et vaste histoire de la société de leur pays. Non ! l’ancienne
société
, qui chantait son chant du cygne au moment où Edm
ration en dispersait déjà l’élite aux quatre vents de l’adversité, la
société
française n’était pas claquemurée à quelques salo
les un exemplaire plus pur que Paris lui-même de ce qu’on appelait la
société
française, de ce mélange heureux et si admirablem
nt achevé dans l’opinion l’œuvre commencée par Louis XIV contre cette
société
qui n’est ni de Paris, ni de Versailles, et qui e
de sa grandeur, le marquis de Mirabeau protestait au nom de la vraie
société
française, que la Féodalité avait créée, il faut
sez remarqué, c’est sous la solive blasonnée du château féodal que la
société
française est née ; c’est là qu’elle a commencé s
vant et aimable, et le troubadour qui passait ! Avant Louis XV, cette
société
d’un instinct si juste et qui vivait dans une tel
Et d’ailleurs, dans le livre d’Edmond et Jules de Goncourt, le mot de
société
est pris au sens le plus large, le plus mâle et l
ourner avec leurs ongles, trop faibles pour cela et trop roses, cette
société
, pourrie sur ses racines depuis deux siècles, mai
nce, montrer ce que l’un et l’autre et ce que tous les deux sont à la
société
française dont on lit l’histoire, voilà ce à quoi
, au moins, sous le regard et sous la main tous les éléments de cette
société
révolutionnaire dont MM. de Goncourt n’ont pas mê
ont étranglé la conception de leur livre, si vous défalquez de cette
société
qu’ils évoquent tous ceux qu’ils oublient, et ceu
talent… quelquefois, et le projet d’écrire encore une histoire de la
société
sous le Directoire, nous avons cru utile et sympa
non seulement si l’égalitarisme ne se montrait, de fait, dans aucune
société
, mais encore s’il se montrait dans toutes les soc
it, dans aucune société, mais encore s’il se montrait dans toutes les
sociétés
. Dans un cas comme dans l’autre il serait établi
orsqu’elle est communément admise par les individus qui composent une
société
. Mais encore, à quels signes reconnaître une idée
mais peut-être plus sûrs, de discerner les tendances dominantes d’une
société
. Toute pensée est un commencement d’action. Les p
oles, et s’en tenir à ce qu’il fait qu’à ce qu’il dit. Ainsi dans les
sociétés
, les modes d’actions généralement pratiquées sero
r état est révélateur de l’état de l’esprit public. * ** Dans quelles
sociétés
les pensées et les habitudes, les livres et les c
avons eu, pour les ressembler, qu’à chercher autour de nous, dans les
sociétés
modernes et occidentales : c’est des réalités les
x du xviie , nous mesurerons plus aisément le chemin parcouru par les
sociétés
: nous saisirons le mouvement d’ensemble par lequ
êtent à tous les individus un droit égal à la jouissance. Pour qu’une
société
vise à s’organiser suivant les principes utilitai
ens général des idées qui ont « réussi », c’est-à-dire s’imposent aux
sociétés
modernes, et pénètrent leur organisation. Si la c
ment reconnu. Qu’ils fassent consister le progrès dans le passage des
sociétés
de type militaire aux sociétés de type industriel
nsister le progrès dans le passage des sociétés de type militaire aux
sociétés
de type industriel, — ou des sociétés fondées sur
sociétés de type militaire aux sociétés de type industriel, — ou des
sociétés
fondées sur la solidarité mécanique aux sociétés
industriel, — ou des sociétés fondées sur la solidarité mécanique aux
sociétés
fondées sur la solidarité organique, — ou des soc
mécanique aux sociétés fondées sur la solidarité organique, — ou des
sociétés
dominées par la coutume aux sociétés dominées par
a solidarité organique, — ou des sociétés dominées par la coutume aux
sociétés
dominées par la mode6 — les différents systèmes s
nt être les circonstances variées de leur développement, — toutes les
sociétés
à la démocratie. Retenons plutôt que ce progrès d
surface de la terre, une sorte d’exception, ou encore que toutes les
sociétés
ne sont pas élues pour ce que nous appelons le pr
, qu’elle distingue au lendemain de la Révolution, — l’un voulant une
société
fondée sur l’inégalité héréditaire et un gouverne
ut-être superficiels : c’est l’ensemble de leurs institutions que les
sociétés
occidentales transforment, d’un même mouvement, d
se trouve conforme à notre définition : ce que paraissent vouloir les
sociétés
modernes, occidentales, c’est qu’on tienne compte
eur distribue. Toutefois, parmi les institutions que maintiennent nos
sociétés
, n’en est-il pas qui contrarient directement cet
l’idée de la classe. Mais rappelons d’abord que les classes, dans nos
sociétés
, n’existent plus en droit. En ce sens Guizot avai
existence officiellement reconnue. Oserait-on déclarer, dans une même
société
moderne, la coexistence de deux droits différents
e de citoyens, telle espèce, d’activité productrice de richesses : la
société
laisse tous ses membres également libres d’acquér
rait la richesse. Rien donc, dans le système des institutions que nos
sociétés
s’imposent, qui permette de conclure qu’elles avo
vivent-elles pas dans les mœurs ? N’est-ce pas un fait que toutes nos
sociétés
occidentales supportent, plus ou moins docilement
ils étaient se font de plus en plus réciproques13. Et enfin, dans des
sociétés
comme les nôtres, où les règles essentielles de l
es dans un même sens, des institutions particulières, faites pour des
sociétés
séparées. Plantées sur un territoire limité, elle
es ressemblances des hommes, peut être à bon droit regardée, dans nos
sociétés
occidentales, comme une idée sociale réelle. * **
* ** Mais ne la rencontrerait-on pas, au même titre, dans toutes les
sociétés
? Ne nous attardons pas à réfuter une supposition
verait « scientifiquement » qu’il suffit de remonter aux origines des
sociétés
humaines pour reconnaître, dans toute sa pureté,
es sociales et l’égalitarisme s’il est préalablement démontré que les
sociétés
les plus différentes de toutes — comme ces hordes
s. On s’aperçoit qu’aucune prétendue « loi d’évolution » ne force les
sociétés
à repasser sur leurs anciennes empreintes19, et q
qui consiste à mettre à profit l’obscurité dont les institutions des
sociétés
primitives restent fatalement entourées pour leur
cun compte pour un et ne compte que pour un ». — Mais enfin, dans les
sociétés
très primitives, les fonctions nécessaires à l’ex
sible de définir dès maintenant le trait auquel on reconnaîtra qu’une
société
est primitive, ce sera justement l’absence de cet
es de différentes écoles semblent près de s’accorder23 : l’esprit des
sociétés
primitives pourra être, si l’on veut, appelé « co
* ** Mais, refuser de connaître l’égalitarisme au point de départ des
sociétés
, ce n’est nullement affirmer — nous ne l’oublions
s lois d’évolution, suivant lesquelles tous les moments de la vie des
sociétés
, faussement assimilées à des organismes, seraient
nir34. Christianisme et Stoïcisme conspirent pour l’élargissement des
sociétés
et l’émancipation des individus. En un mot, malgr
ne devait être qu’un éclair. L’heure n’était pas encore sonnée où les
sociétés
devaient s’organiser durablement au nom de ces pr
ies. Il n’en reste pas moins qu’avant de descendre à l’origine de nos
sociétés
modernes les idées égalitaires se sont montrées à
sociétés modernes les idées égalitaires se sont montrées à la fin des
sociétés
antiques, et qu’en ce sens encore la civilisation
et les institutions, nous l’avons rencontrée, non pas à l’origine des
sociétés
, là où n’existe à vrai dire aucune civilisation,
sont tout, Corneille n’est plus rien. Et comme tout se tient dans les
sociétés
, dans les idées et dans le langage, et que le dés
ntroduit quelque part amène le désordre partout, si les comédiens des
sociétés
modernes et chrétiennes sont mis là où la bassess
ettait avant leur mort les empereurs, sous qui elle tremblait, où ces
sociétés
mettront-elles leurs vrais grands hommes, — ceux
sanes, mais, à part son abaissement à elle-même, elle a exercé sur la
société
de son temps une action visible et funeste. Certa
e des Romaines de la décadence pour les joueurs de flûte. Eh bien, la
société
du xixe siècle ressemble à ces Romaines ! mais e
eux mot qu’on a tant répété : « la littérature est l’expression de la
société
», n’est plus juste. Pour qu’il redevienne vrai,
plus juste. Pour qu’il redevienne vrai, il faut qu’on le renverse. La
société
n’est plus comme autrefois le fond même de la lit
, c’est bien plutôt la littérature qui est devenue le fond même de la
société
. Élevée par des maîtres sceptiques, gouvernée lon
ciment qui les relierait et leur donnerait la solidité d’un monde, la
société
moderne, privée du profond et sympathique intérêt
te sur nos mœurs qu’on peut dire, sans exagérer, que ce n’est plus la
société
qui va au théâtre, mais que c’est le théâtre qui
iété qui va au théâtre, mais que c’est le théâtre qui pénètre dans la
société
. Singulier spectacle, que l’histoire n’a pas vu e
ation avec son éclat et du feuilleton avec son incroyable lyrisme, la
société
, qui est une femme (car, c’est vrai, les femmes f
n de leur langage, augmentent le danger d’un double fléau, Lorsque la
société
, en trop grande partie, se rue dans un cabotinage
les Barbares. IV De l’idolâtrie au théâtre. — II. La Comédie de
société
[IV-VII]. [Le Réveil, 6 mars 1858.] Pendant que
ndaient. Paris presque tout entier jouait la comédie. Les théâtres de
société
, comme on les appelle, se multipliaient. Jamais h
hronique, que la province a pu apprendre depuis quelques jours que la
société
parisienne avait transformé ses salons en salles
ienne avait transformé ses salons en salles de spectacle et que cette
société
, faite pour donner le ton au monde, le recevait,
mi ces gens du monde en train de cabotiner quelque peu, le théâtre de
société
manquerait d’éclat comme art et comme luxe ; il s
des mascarades du carrousel et le ramener à ses fonctions de roi. La
société
, qui oublie un peu trop qu’elle est une reine, va
ésordres, en effet, que l’histrionisme puisse produire, la comédie de
société
, malgré son air léger et de peu d’importance, est
es et Bossuet jusqu’à Jean-Jacques Rousseau. Tandis que la comédie de
société
ne paraît guère qu’une occupation innocente, un j
à la misère de sa destinée et de son cœur. Mais ils oublient que les
sociétés
se jugent par leurs amusements encore plus que pa
oisir des peuples donne exactement leur mesure. Que penser donc d’une
société
si affolée de théâtre qu’elle se fait théâtre ell
tation facile que les bêtes partagent avec l’homme. Dans une pareille
société
, que devient l’esprit ? que devient la conversati
rtistiques des petits jeunes gens du temps actuel et de la comédie de
société
? Mon Dieu ! à ces esprits-là tout est possible ;
à nous faire passer agréablement quelques heures que ces comédies de
société
, qui tuent la société, et que des mères jouent de
gréablement quelques heures que ces comédies de société, qui tuent la
société
, et que des mères jouent devant leurs filles, qua
défions de la supposer, l’innocence ou la moralité de ces comédies de
société
où le comédien est mandé pour apprendre le rôle à
ie sociale ne va pas sans de nombreux conflits entre l’individu et la
société
. Nous voudrions étudier les principaux de ces con
r les idées, disons d’abord ce que nous entendons par individu et par
société
. Par société nous entendons non pas seulement l’É
disons d’abord ce que nous entendons par individu et par société. Par
société
nous entendons non pas seulement l’État, mais l’e
rouve engagé par suite de cette participation. Nous n’érigeons pas la
société
en être de raison, que ce soit pour la diviniser
de raison, que ce soit pour la diviniser ou pour l’anathématiser. La
société
est un système plus ou moins compliqué de relatio
nous entendons par individu. Il n’est pas question d’opposer ici à la
société
l’homme primitif, l’homme de la nature de Roussea
liste suranné. Il n’est pas question davantage de poser en face de la
société
l’individualité humaine conçue à la manière de Ka
les unes des autres. Il ne peut être question non plus d’opposer à la
société
un individu absolument isolé et indépendant, viva
n individu absolument isolé et indépendant, vivant en dehors de toute
société
, un individu nullement façonné ni influencé par l
s de toute société, un individu nullement façonné ni influencé par la
société
. Un tel individu est introuvable. Car il faut rec
n contre ces opinions et ces mœurs. L’individu que nous opposons à la
société
est l’individu tel qu’il nous est donné en fait a
société est l’individu tel qu’il nous est donné en fait au sein de la
société
, informé en partie par elle. — Mais à côté de la
n présence. Nous allons étudier les antinomies entre l’individu et la
société
en les rangeant sous les titres suivants : antino
la reconnaissance d’une antinomie essentielle entre l’individu et la
société
, nous serons amenés, après avoir étudié les diver
heur. C’est en vertu de ce principe qu’il explique la formation de la
société
par les avantages qui résultent de la coopération
s en plus parfaitement les intérêts des parents, des enfants et de la
société
. Mais cette méthode confond deux questions très d
ce de l’habitude. Il y a, en effet encore plus de survivances dans la
société
que dans l’organisme. Il y a même des cas où soit
t pas changé depuis des siècles ; mais le rôle qu’ils jouent dans nos
sociétés
modernes n’est plus le même qu’au moyen âge. C’es
ensité plus grande de la lutte, due à la condensation plus grande des
sociétés
, a rendu de plus en plus difficile la survie des
xion se développent ; mais ces mêmes facultés sont indispensables aux
sociétés
et aux individus pour s’adapter à un milieu plus
es qui en sont la matière concourent entre eux de manière à mettre la
société
en harmonie avec elle-même et avec le dehors. San
Ces deux tendances sont solidaires l’une de l’autre. En effet, si la
société
n’est qu’un système de moyens institués par les h
aines fins, ces fins ne peuvent être qu’individuelles ; car, avant la
société
, il ne pouvait exister que des individus. C’est d
u’émanent les idées et les besoins qui ont déterminé la formation des
sociétés
, et, si c’est de lui que tout vient, c’est nécess
par lui que tout doit s’expliquer. D’ailleurs, il n’y a rien dans la
société
que des consciences particulières ; c’est donc da
orale de l’individu69. Or le premier ne peut avoir d’influence sur la
société
qu’à travers le second, qui se trouve être ainsi
e trouve être ainsi le moteur essentiel de l’évolution sociale. Si la
société
se forme, c’est pour permettre à l’individu de ré
ernement religieux71. Il admet, il est vrai, que, une fois formée, la
société
réagit sur les individus72. Mais il ne s’ensuit p
le-même. Surtout, on ne voit pas en quoi elle peut consister dans les
sociétés
industrielles, qui ont précisément pour objet de
n’est pas cette contrainte. Or, l’individu écarté, il ne reste que la
société
; c’est donc dans la nature de la société elle-mê
écarté, il ne reste que la société ; c’est donc dans la nature de la
société
elle-même qu’il faut aller chercher l’explication
hacun. Mais, dira-t-on, puisque les seuls éléments dont est formée la
société
sont des individus, l’origine première des phénom
ps inorganisés n’ont pas la même origine. En vertu de ce principe, la
société
n’est pas une simple somme d’individus, mais le s
suré que l’explication est fausse. On répondra, peut-être, que, si la
société
, une fois formée, est, en effet, la cause prochai
équent, s’explique de la même manière. D’autre part, comme toutes les
sociétés
sont nées d’autres sociétés sans solution de cont
e manière. D’autre part, comme toutes les sociétés sont nées d’autres
sociétés
sans solution de continuité, on peut être assuré
oser, il faudrait donc remonter jusqu’aux origines premières de toute
société
. Mais les solutions, toujours douteuses, que l’on
es choses avec les personnes, etc. ! Nous avons vu que, même quand la
société
se réduit à une foule inorganisée, les sentiments
dérable encore quand la pression que subit l’individu est celle d’une
société
régulière, où, à l’action des contemporains, s’aj
nt totalement défaut dans certaines circonstances sociales, ou, d’une
société
à l’autre, présentent de telles variations que le
varier quand ils varient, si les phénomènes psychologiques ont sur la
société
l’efficacité causale qu’on leur attribue. Or nous
. Les formes d’organisation les plus diverses se rencontrent dans des
sociétés
de même race, tandis que des similitudes frappant
ême race, tandis que des similitudes frappantes s’observent entre des
sociétés
de races différentes. La cité a existé chez les P
aucunement travaillées par le besoin de progresser et, même parmi les
sociétés
humaines, il en est beaucoup qui se plaisent à re
n’est pas sans raison qu’on a pu dire du moi qu’il était lui-même une
société
, au même titre que l’organisme, quoique d’une aut
ivant les manières dont sont groupées les parties constituantes de la
société
. Puisque, d’autre part, l’ensemble déterminé que
n, les éléments de toute nature qui entrent dans la composition d’une
société
, en constitue le milieu interne, de même que l’en
faut comprendre, outre les objets matériels qui sont incorporés à la
société
, les produits de l’activité sociale antérieure, l
e. Ils sont la matière à laquelle s’appliquent les forces vives de la
société
, mais ils ne dégagent par eux-mêmes aucune force
e des unités sociales ou, comme nous avons dit aussi, le volume de la
société
, et le degré de concentration de la masse, ou ce
de ses membres, en général, y reste localisée ; si, au contraire, ces
sociétés
partielles sont toutes confondues au sein de la s
ntraire, ces sociétés partielles sont toutes confondues au sein de la
société
totale ou tendent à s’y confondre, c’est que, dan
ses erreurs si l’on jugeait toujours de la concentration morale d’une
société
d’après le degré de concentration matérielle qu’e
nt tout accroissement dans le volume et dans la densité dynamique des
sociétés
, en rendant la vie sociale plus intense, en étend
épend lui-même de causes sociales, dont les unes sont inhérentes à la
société
elle-même, tandis que les autres tiennent aux act
res tiennent aux actions et aux réactions qui s’échangent entre cette
société
et ses voisines. D’ailleurs, la science ne connaî
tes les fonctions. Ce que nous venons de dire du milieu général de la
société
peut se répéter des milieux spéciaux à chacun des
si le milieu social externe, c’est-à-dire celui qui est formé par les
sociétés
ambiantes, est susceptible d’avoir quelque action
nts actuels de la vie sociale dériveraient non de l’état actuel de la
société
, mais des événements antérieurs, des précédents h
ciale qui convienne parfaitement à l’humanité, et que les différentes
sociétés
historiques ne sont que des approximations succes
plus que le prolongement de celui qui l’a précédé et les différentes
sociétés
perdraient leur individualité pour ne plus deveni
à cette idée que les causes des phénomènes sociaux ont internes à la
société
. C’est bien plutôt à la théorie qui fait dériver
rnes à la société. C’est bien plutôt à la théorie qui fait dériver la
société
de l’individu qu’on pourrait justement reprocher
qui viennent d’être établies se dégage une certaine conception de la
société
et de la vie collective. Deux théories contraires
obbes, Rousseau, il y a solution de continuité entre l’individu et la
société
. L’homme est donc naturellement réfractaire à la
encer79. Pour eux, la vie sociale est essentiellement spontanée et la
société
une chose naturelle. Mais, s’ils lui confèrent ce
a science une notion adéquate et définie. Comme la supériorité que la
société
a sur lui n’est pas simplement physique, mais int
70. Op. cit., I, 583. 71. Ibid., 582. 72. Ibid., 18. 73. « La
société
existe pour le profit de ses membres, les membres
rofit de ses membres, les membres n’existent pas pour le profit de la
société
… : les droits du corps politique ne sont rien en
est qu’elle existe avant toute vie sociale. V. sur ce point Espinas,
Sociétés
animales, 474. 76. Division du travail social,
le, et, par là, il peut avoir une influence sur la constitution de la
société
. C’est ce qui arrive aux hommes d’État et, plus g
angements les plus spéciaux ; car tout est fondé dans la nature de la
société
.
galitarisme, les caractères les plus généraux et les plus simples des
sociétés
. Si différentes qu’elles soient, églises ou armée
rentes qu’elles soient, églises ou armées, familles ou syndicats, les
sociétés
ont toutes, par définition, ceci de commun qu’ell
un certain nombre d’individus : c’est un truisme que pour former une
société
on peut être des millions et il faut être au moin
idus, telle est donc la condition la plus générale de l’existence des
sociétés
: et la première de leurs formes à prendre en con
à la structure générale de l’organisme ? A fortiori s’il s’agit d’une
société
: les rapports qui unissent ses éléments pouvant
ent l’industrie moderne. Comment le travail se diviserait-il dans une
société
qui ne compterait ni des producteurs assez nombre
it, en effet, une coïncidence constante. L’évolution qui entraîne les
sociétés
vers la démocratie les élargit en les entraînant.
rporation » se manifeste clairement, par exemple, dans l’histoire des
sociétés
de l’Afrique du Nord60. — Mais il reste que, dans
du vieux droit romain coïncide avec l’élargissement quantitatif de la
société
romaine61. — Inversement, avec le rétrécissement
if de la société romaine61. — Inversement, avec le rétrécissement des
sociétés
au moyen âge coïncidera l’établissement des inéga
possible d’individus. L’appétit d’annexion est caractéristique de nos
sociétés
: elles se sont constituées en absorbant les grou
de 117 pour 10066. Il suffit de rapprocher par la pensée nos grandes
sociétés
modernes, avec les trentaines de millions de cito
s trentaines de millions de citoyens qu’elles comptent, de toutes les
sociétés
primitives qu’on nous présente, et dont aucune ne
s de quelques milliers de membres67, pour se rendre compte que si les
sociétés
modernes sont nettement distinguées des primitive
il n’y a et ne saurait y avoir que peu de relations. L’extension des
sociétés
n’est efficace que par le rapprochement de leurs
it égalitaire ? — À quoi il faut répondre qu’il manque justement à la
société
hindoue de posséder ces puissants multiplicateurs
t. » Parce que l’accroissement de la quantité sociale a pris dans les
sociétés
modernes la forme de la concentration urbaine il
s effets dus au grand nombre des individus rassemblés dans ces mêmes,
sociétés
, et les rend, quantitativement supérieures à tout
ctivement décuplée la densité. On mesure d’ordinaire la densité d’une
société
par le rapport qui unit la surface qu’elle recouv
s contacts que la nature disciplinée établit entre leurs membres, les
sociétés
civilisées ressemblent de plus en plus à des vill
ercent les moyens sur les fins, les transformations quantitatives des
sociétés
influeront, par les modes de gouvernement qu’elle
irect et permanent de tous par tous, qu’on nous montre dans certaines
sociétés
primitives, n’était possible que grâce à l’étroit
gouvernement direct du peuple par le peuple, dont on nous dit que les
sociétés
archaïques donnent quelques exemples, ne paraît g
chaïques donnent quelques exemples, ne paraît guère possible dans une
société
volumineuse. Mais cette forme de gouvernement n’e
s aspects de cet accroissement, à savoir l’augmentation du volume des
sociétés
, et vous oubliez de tenir compte de l’augmentatio
— phénomènes qui se rencontrent justement, nous l’avons vu, dans les
sociétés
égalitaires. Or s’il est vrai que la disséminatio
rait donc étrangement si l’on croyait que les grandes proportions des
sociétés
modernes, par les formes de gouvernement qu’elles
comparée à celle des modernes sont justes, le seul accroissement des
sociétés
, par cela même qu’il rendait difficile à leurs me
les qu’elles rendent nécessaires : le spectacle particulier que notre
société
nous représente chaque jour détermine plus direct
», les montagnes « conservatrices ». Que dire alors des aspects de la
société
? Nous ne contemplons pas seulement ses changemen
. — Pourquoi n’admettrions-nous pas, dès lors, que la forme seule des
sociétés
dans lesquelles nous vivons nous prédispose à acc
de s’accroître indéfiniment. Si donc, de par la constitution de notre
société
, nous avons à chaque instant affaire à un nombre
ré des idées « catholiques ? » Mais s’il est vrai que l’extension des
sociétés
favorise la conception des droits de l’humanité ;
acun d’eux. Au lieu d’être des associations de familiers, les grandes
sociétés
modernes sont en un sens des associations d’étran
de les connaître individuellement, la grande quantité des membres des
sociétés
nous incline à les traiter également. Mais consid
x un être quasi-divin ? Qui dit inconnu dit prestigieux. Si, dans une
société
, une certaine catégorie de gens reste inconnue et
ie l’habitude de respecter a priori certaines classes. La densité des
sociétés
fusionne leurs éléments. Par leur mobilité enfin,
que nous soutenons avec chacun d’eux. Il augmente donc la densité des
sociétés
en même temps que leur volume, et soumet les espr
e : nous avons le droit de conclure que l’accroissement incessant des
sociétés
occidentales a contribué à les rendre égalitaires
le mieux mise en lumière. V. Simmel, « La Détermination numérique des
Sociétés
» dans les Annales de l’Institut international de
manifestées de nos jours avec le plus d’énergie les prétentions de la
société
sur l’individu. La doctrine que nous avons appelé
terrain pédagogique le problème de l’antinomie de l’individu et de la
société
. Nous allons étudier ce problème en examinant suc
’individu et ses intérêts, elle est avant tout le moyen par lequel la
société
renouvelle perpétuellement les conditions de sa p
renouvelle perpétuellement les conditions de sa propre existence. La
société
ne peut vivre que s’il existe entre ses membres u
) que M. Durkheim regarde comme la condition essentielle de la vie en
société
. L’homogénéité sociale de M. Durkheim n’est autre
exact qu’une véritable unité morale ait jamais été réalisée dans les
sociétés
du passé ? Cela est douteux. D’après M. Fages62 l
unité morale est si peu une condition sine qua non de l’existence des
sociétés
, qu’en fait, cette unité n’a été réalisée nulle p
ité n’a été réalisée nulle part, à aucune époque. M. Fages examine la
société
grecque, la société romaine, celle du Moyen Âge,
nulle part, à aucune époque. M. Fages examine la société grecque, la
société
romaine, celle du Moyen Âge, puis du xviie siècl
ine, celle du Moyen Âge, puis du xviie siècle et montre que dans ces
sociétés
l’unité morale n’a jamais été véritablement réali
ver un aliment à notre sentimentalisme et à notre rêverie. » Dans une
société
un peu complexe et évoluée, il ne peut pas plus y
ste pas moins vrai que cette unité morale est le desideratum de toute
société
constituée, desideratum qu’elle exprime par l’org
ertaines concessions à la diversité individuelle. Il y a, dit-il, des
sociétés
individualistes et dans ces sociétés, l’éducation
ndividuelle. Il y a, dit-il, des sociétés individualistes et dans ces
sociétés
, l’éducation sera individualiste. « Que la sociét
istes et dans ces sociétés, l’éducation sera individualiste. « Que la
société
par exemple s’oriente dans un sens individualiste
nces sera proscrit63. » Ainsi donc, il y aura d’après M. Durkheim des
sociétés
individualistes, c’est-à-dire fondées sur la reco
ées sur la reconnaissance de certains droits à l’individu et dans ces
sociétés
une éducation plus libérale se substituera à l’éd
comptons pas trop sur ce libéralisme. Il va sans dire en effet qu’une
société
ne peut être individualiste que jusqu’à un certai
pas oublier que M. Durkheim fait de la contrainte l’essence de toute
société
. Une société individualiste sera donc celle où ag
que M. Durkheim fait de la contrainte l’essence de toute société. Une
société
individualiste sera donc celle où agiraient des m
ient des modes de contrainte différents de ceux qui agissent dans une
société
unitaire ; mais la contrainte ne disparaîtra pas
e conformisme et l’aspiration à l’indépendance individuelle, entre la
société
et l’individu. Le libéralisme politique, comme l’
ses contre l’initiative des individus. Et ces concessions mêmes de la
société
sont toujours, d’après M. Durkheim, conditionnell
ocratie, on peut dire qu’il n’y a jamais eu, qu’il n’y aura jamais de
société
individualiste. — Le libéralisme pédagogique ne s
moins illusoire que le libéralisme politique dont il se réclame. Nos
sociétés
libérales étant étatistes, l’éducation sera étati
t philologue. Mais autre chose est la valeur de l’instruction pour la
société
, autre chose son utilité pour l’individu. Pour la
ion pour la société, autre chose son utilité pour l’individu. Pour la
société
, sa valeur consiste à inculquer aux individus les
mesure où elle agit, elle est ou elle tente d’être une mainmise de la
société
sur l’individu. Ouverte ou sournoise, puissante o
du. Ouverte ou sournoise, puissante ou faible, cette prétention de la
société
à discipliner les individus a suscité chez certai
e pédagogique absolu est insoutenable ; car après tout l’homme vit en
société
et ce fait implique pour lui la nécessité d’une d
la forme des corps ; ils en diffèrent, par exemple, par la forme des
sociétés
: dès lors, qui nous dit que, encadrés en des gro
capacité cérébrale minima soit indispensable : on imagine mal qu’une
société
faite d’hommes à qui leur cerveau ne permet pas d
comme le vol ou le meurtre37, a fortiori d’idées nées dans et pour la
société
, comme l’idée de l’égalité des hommes. Placez des
t possible, la thèse anthropologique. Plus que toutes les autres, nos
sociétés
démocratiques refusent de laisser expliquer leurs
ectrices par les caractères anatomiques d’une race, puisque, dans nos
sociétés
démocratiques, on ne trouve justement plus de vra
plus pures ont subi des mélanges innombrables, et que, de toutes les
sociétés
, celles où l’idée de l’égalité règne sont aussi c
isses, cent fois métisses », c’est ainsi que Gobineau 40 qualifie les
sociétés
européennes, et l’observation apporte chaque jour
onnaître les éléments anthropologiquement différents, jusque dans les
sociétés
où ils sont actuellement mêlés, et d’établir, en
osés, anatomiquement, à l’égalitarisme ? Ou bien est-ce parce que les
sociétés
où ils se rencontrent sont composées d’éléments i
tre que son maître43. » Si l’égalitarisme est apparu d’abord dans les
sociétés
gréco-romaines, puis dans nos sociétés modernes,
me est apparu d’abord dans les sociétés gréco-romaines, puis dans nos
sociétés
modernes, c’est qu’il s’est rencontré, ici et là,
xpliquer est justement de définir l’action qu’a pu exercer sur lui la
société
qui l’entoure. On sait que, suivant la nature des
ories comme les théories égalitaires, qui visent l’organisation de la
société
même ? N’allons pas jusqu’à ces affirmations myst
é même ? N’allons pas jusqu’à ces affirmations mystiques : « C’est la
société
qui pense dans l’individu. » Seul l’individu pens
En ce sens, comme le dit Spencer, avant que le grand homme réforme la
société
, elle le forme. Ce ne sont pas seulement les idée
tation. Dira-t-on qu’il est indifférent que Rousseau ait vécu dans la
société
de notre xviiie siècle, et que, né en Inde au mê
éories, égalitaires par tels individus, mais leur adoption par telles
sociétés
. Les questions sont distinctes ; quand bien même
les, elle passe de conscience en conscience et fait ainsi le tour des
sociétés
. Est-il vrai que cette théorie de l’imitation « o
r instinct d’imitation : il est possible que l’étude des formes de la
société
même où nous vivons nous les révèle. Et sans dout
ements de propagation qui auraient traversé indifféremment toutes les
sociétés
, quelles que fussent leurs formes, pourvu seuleme
pose aux actions des individus, même de génie, certaines limites. Les
sociétés
ne sont pas dans la main des grands hommes comme
ient s’assimiler ce qui répugne à leur nature50. » Et sans doute, les
sociétés
sont justement plus mobiles, plus variables, plus
poser aux mœurs dans l’Empire ottoman51. Pour qu’une idée pénètre une
société
, il faut qu’il y ait, entre la nature de celle-là
te d’harmonie préétablie. Ce n’est donc pas donner des mouvements des
sociétés
une explication suffisante que d’en demander tout
que l’histoire nous permette de constater par exemple, que toutes les
sociétés
centralisées égalitaires et inversement que nulle
toutes les sociétés centralisées égalitaires et inversement que nulle
société
non centralisée n’est égalitaire, et enfin que le
mpirique. — Supposons donc que nous ayons montré comment, lorsque les
sociétés
affectent une forme centralisée, les esprits qui
dans l’histoire. Nous risquons, par exemple, de rencontrer plus d’une
société
centralisée où l’égalitarisme ne se laisse pas co
du point de vue idéologique, l’apparition de l’égalitarisme dans nos
sociétés
antiques et modernes comme un phénomène unique, p
est insuffisante, dès lors les apparitions de l’égalitarisme dans des
sociétés
séparées par le temps, comme l’Empire romain et l
un autre point de vue le problème des conflits de l’individu et de la
société
. Considérons en elles-mêmes et pour ainsi dire in
nction sociale particulière. Cette dernière solidarité est propre aux
sociétés
déjà évoluées. Elle se caractérise par une diminu
vidus isolés, désintégrés, déracinés, laissés à eux-mêmes au sein des
sociétés
de plus en plus fortement intégrées (suicides plu
ciale au sein d’un groupe donné, mais la loi en vertu de laquelle des
sociétés
particulières s’agglomèrent et s’unifient pour fo
es sociétés particulières s’agglomèrent et s’unifient pour former des
sociétés
de plus en plus vastes ou encore en vertu de laqu
lissant les disciplines anciennes et en opposant à l’idéal étroit des
sociétés
existantes un idéal d’affranchissement relatif. L
la liberté et le bonheur des individus et pour les harmoniser avec la
société
n’en apparaîtra que mieux. Car autre chose est la
La tactique du divide ut liber sis n’est pas toujours applicable. La
société
a pris ses précautions là-contre. — Nous avons vu
ividu contre la tyrannie, la malveillance ou l’hostilité d’une de ces
sociétés
et ne lui permet pas toujours de pratiquer contre
ait partie en même temps de l’armée comme officier de réserve ; d’une
société
de secours mutuels, d’un comité républicain ; d’u
’un cercle artistique ou sportif : il fait partie en même temps de la
société
mondaine (fonctionnaire) de la ville où il réside
tionnaire) de la ville où il réside. Il est clair que ces différentes
sociétés
ont le même esprit, ou à peu près. Elles se répèt
l’individu. Au contraire. Plus d’une fois il y a collusion entre ces
sociétés
contre l’individu disqualifié pour une raison ou
une raison ou l’autre, un individu est mis à l’index dans une de ces
sociétés
, il est du même coup mis à l’index dans les autre
que les cercles sociaux tels que les administrations de l’État, la «
société
» fonctionnaire, rayonnent sur le pays tout entie
malveillance ou les rancunes plus ou moins intelligentes d’une de ces
sociétés
— tout en étant contraint par des raisons économi
ndépendance et résolu à ne pas se laisser aveuglement absorber par la
société
où les circonstances l’ont jeté, ni la loi de l’e
ésultat du jeu mécanique des lois sociales et qui rapporte ainsi à la
société
elle-même l’honneur de cette libération, on peut
ractère des gens, selon les intérêts et les passions du groupe. Toute
société
vit d’illusion et de mensonge collectif. Elle a p
les prêtres, les rois, les chefs de groupe, pour duper les foules. La
société
est une « machinerie » plus ou moins savamment co
est forcément sincère et véridique. M. Durkheim entend innocenter la
société
du reproche de rouerie. L’individu peut se fier à
il est une vérité que la sociologie a fermement établie, c’est que la
société
a sur l’individu une supériorité qui n’est pas si
s. — Il conviendrait peut-être ici de faire une distinction entre les
sociétés
primitives et les sociétés très évoluées comme le
tre ici de faire une distinction entre les sociétés primitives et les
sociétés
très évoluées comme les nôtres. — Dans l’humanité
époque, on ne peut pas parler de mensonge de groupe. — Mais dans nos
sociétés
très évoluées, il n’en est plus ainsi. L’esprit c
ie. Mais elle est exacte en grande partie. Elle ne s’applique pas aux
sociétés
primitives dans lesquelles la part du mensonge co
ent est vraisemblablement assez faible. Mais elle s’applique bien aux
sociétés
évoluées. Celles-ci paraissent bien être en effet
groupe ; en partie dans le besoin naturel qu’ont les hommes vivant en
société
de se fabriquer des mensonges sociaux et de se du
précisément cette attitude de défiance de l’individu à l’égard de la
société
. Mais nous distinguerons ici comme ailleurs deux
nsonges au nom d’un idéal de sociabilité supérieure ; par désir d’une
société
plus éclairée, plus sincère et plus vraie. Tel es
idualisme n’est pas purement négatif et destructif ; il ne nie pas la
société
; il désire l’améliorer et l’élever moralement. —
réalise jamais que très imparfaitement. L’idéaliste qui aspire à une
société
plus sincère et plus vraie s’aperçoit bientôt que
re à une société plus sincère et plus vraie s’aperçoit bientôt que la
société
nouvelle qu’il souhaite et à l’avènement de laque
avènement de laquelle il travaille peut-être, il s’aperçoit que cette
société
porte déjà en elle le germe logique et nécessaire
teur par essence (Vigny), que la duperie mutuelle est la loi de toute
société
et que le mensonge de groupe ne fait que changer
Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la
société
Je viens d’esquisser l’histoire de la parole ;
naître que dans la famille, et la famille ne peut exister que dans la
société
. Son intelligence, comme lui-même, ne peut naître
famille, et, comme lui-même encore, ne peut se développer que dans la
société
. Cette assertion est également vraie pour le sent
ssité pour lui de naître dans la famille, et, par conséquent, dans la
société
, la brièveté de sa vie prouve avec non moins de f
raisonnablement former, sont trop vastes pour sa courte vie. Mais la
société
hérite de toutes ces entreprises commencées ; ell
ensées, d’inutiles conceptions, s’ils n’étaient pas recueillis par la
société
, ce grand et universel légataire de tous les homm
rand et universel légataire de tous les hommes. Je ne parle que de la
société
, parce que l’homme a quelquefois, à cause même de
s impérieux à remplir que celui de se donner des enfants ; et, par la
société
, il est toujours sûr d’avoir des successeurs. Cet
, je le sais, n’accomplit pas toutes les destinées de l’homme ; et la
société
, qui lui est si nécessaire, ne lui suffit point e
n ce moment : il nous suffit d’affirmer que si l’homme a besoin de la
société
pour développer en lui l’intelligence et le senti
ligence et le sentiment moral, il est démontré, par cela même, que la
société
lui est nécessaire aussi pour ses destinées défin
loin que notre existence actuelle. L’homme n’est jamais né hors de la
société
; car la société a été nécessaire pour qu’il naqu
istence actuelle. L’homme n’est jamais né hors de la société ; car la
société
a été nécessaire pour qu’il naquît, pour qu’il de
tous les raisonnements que l’on peut faire sur un état antérieur à la
société
sont inadmissibles, puisque cet état serait contr
ni un état naturel, ni un état primitif. L’homme a trouvé toujours la
société
existante, n’importe à quel degré de perfection ;
ré de perfection ; il n’a pu, par conséquent, fonder primitivement la
société
. Il n’a pas même été libre de choisir l’état soci
a société. Il n’a pas même été libre de choisir l’état social, car la
société
lui a été imposée comme les autres conditions de
l’usage de chaque individu, abstraction faite de ses rapports avec la
société
; mais chaque individu a été doué d’un sens intel
é du sens social, de la parole : car la parole est nécessaire pour la
société
, et l’homme n’a jamais été hors de la société. Re
est nécessaire pour la société, et l’homme n’a jamais été hors de la
société
. Remarquons bien que la faculté de parler n’aurai
irement parler, puisque dès l’origine il a été nécessairement dans la
société
. Ce n’est point assez encore. La parole, qui est
n individu isolé et solitaire, et devant toujours vivre au sein de la
société
, il en résulte que sa puissance et ses développem
résulte que sa puissance et ses développements possibles sont dans la
société
; il en résulte encore que la société est souvent
ppements possibles sont dans la société ; il en résulte encore que la
société
est souvent un supplément à l’imperfection de ses
expression est permise, sont placés hors de lui, se trouvent dans la
société
, ce qui nous ramène encore une fois à cette doctr
aussi. Ainsi les règles de la conscience et les lois générales de la
société
existent en même temps. En remontant à l’origine
de la société existent en même temps. En remontant à l’origine de la
société
, on ne pourrait trouver de pacte conventionnel, p
es de sa liberté : alors il peut en abuser, au point de renoncer à la
société
elle-même, au point de faire le sacrifice de sa v
t beaucoup trop loin. Si l’homme avait inventé le langage et fondé la
société
, il faudrait savoir par où il a commencé, ce qui
deux faces, et prouver l’impossibilité d’inventer le langage sans la
société
, ou de fonder la société sans un langage établi.
’impossibilité d’inventer le langage sans la société, ou de fonder la
société
sans un langage établi. Serait-il même possible d
e a parfaitement saisie dans son Essai sur le principe générateur des
sociétés
humaines ; c’est que l’homme n’a pas reçu le pouv
e. Il paraîtrait plutôt, si ce n’est pas Dieu qui nomme, que c’est la
société
, ministre de Dieu en cela ; ou la tradition, orga
la société, ministre de Dieu en cela ; ou la tradition, organe de la
société
; ou bien c’est la chose même qui se nomme, car q
n’a jamais donné un nom à son fils ; le fils l’a toujours reçu de la
société
, ou de la religion, ce qui est la même chose. Nul
eligion, ce qui est la même chose. Nul ne peut changer son nom, si la
société
elle-même ne le change pas : c’est le nom seul qu
eurent souvent aussi deux noms : on retrouve, à un certain âge de la
société
, ces doubles noms affectés de prérogatives ou des
s donc sur mes pas. Si l’homme n’a pas plus inventé le langage que la
société
, il en résulte qu’il est né avec la parole, ou qu
instant orphelin ; elle nous prouve que l’organisation des premières
sociétés
fut très forte ; elle nous prouve que les langues
éer le langage ? Tout pourrait être successif dans la formation de la
société
; le langage seul ne peut pas être successif dans
inventer les langues, il ne peut pas même les perfectionner. C’est la
société
et non l’homme qui les élabore. Or la société n’a
perfectionner. C’est la société et non l’homme qui les élabore. Or la
société
n’a pu exister sans la parole ; et l’homme nu pu
iété n’a pu exister sans la parole ; et l’homme nu pu exister sans la
société
. Il est même permis d’affirmer que les langues, a
bien comprise et parfaitement analysée qu’à un âge très avancé de la
société
; encore y a-t-il peu d’hommes qui parviennent à
ensée ; il est présumable en effet qu’en remontant à l’origine de ces
sociétés
, grossière et misérable comme il faut la supposer
autres, l’erreur de croire à un état de nature qui aurait précédé la
société
. Cet homme, en qui les sentiments étaient si vrai
s de l’antiquité. La tradition ne s’en est même jamais perdue dans la
société
: seulement elle avait été obscurcie peu à peu ;
comme Orphée avaient apprivoisé les animaux des forêts, fondèrent une
société
religieuse. Telle fut l’origine des Mystères. Les
te hypothèse, quelque bien liée qu’elle soit en apparence. Comment la
société
aurait-elle pu s’avancer d’elle-même jusqu’au poi
qu’il conçut la pensée d’un temps primitif où Dieu avait constitué la
société
non par des hommes, mais par des génies, c’est-à-
gues sont une révélation continue, toujours subsistante au milieu des
sociétés
humaines, et par laquelle les sociétés humaines s
ours subsistante au milieu des sociétés humaines, et par laquelle les
sociétés
humaines sont régies, car la parole est le lien d
titude morale I § 1 Notre conception du monde et de la
société
nous dictent notre morale. Un Dieu bon, un Dieu m
société nous dictent notre morale. Un Dieu bon, un Dieu méchant, une
société
guerrière, une société industrielle réclament de
otre morale. Un Dieu bon, un Dieu méchant, une société guerrière, une
société
industrielle réclament de nous des gestes différe
laires, jusqu’à la voie lactée, jusqu’à la cellule vivante, jusqu’aux
sociétés
, car les systèmes ne sont pas disposés en une sér
i, au lieu de considérer l’ensemble du monde, nous prenons garde à la
société
, nous pourrons sans doute déduire de la nature de
rde à la société, nous pourrons sans doute déduire de la nature de la
société
en général et de la société dont il fait partie,
ons sans doute déduire de la nature de la société en général et de la
société
dont il fait partie, en particulier, les devoirs
spect mutuel paraissent des conditions favorables à l’existence d’une
société
d’ordre élevé. Mais, en fait, nous ne connaissons
une société d’ordre élevé. Mais, en fait, nous ne connaissons que des
sociétés
où la haine et la lutte, le mensonge, le mépris d
tainement ce sont là des signes de barbarie, mais peut-il y avoir une
société
qui ne soit en rien barbare, et la barbarie refou
s sociaux particuliers, il est aisé d’en comprendre le mécanisme, une
société
industrielle exigera surtout, avec les réserves i
ffit pas du tout à résoudre la question. En partant du monde ou de la
société
, nous en arrivons à ne considérer dans l’individu
et par certains côtés de sa nature forcément hostile au monde et à la
société
. Il s’y trouve un peu comme un prisonnier de guer
tout au moins nos idées et nos désirs ont des devoirs envers nous. La
société
est plus complexe, et d’un ordre plus élevé que l
Mais si nous voulions préciser les droits de l’individu et ceux de la
société
, nous ne saurions y parvenir. D’une part la solut
tiellement, non point ce qui coûte cher, mais ce qui est inutile à la
société
dans les plaisirs que se donne un individu. Il y
es et les moralistes sont sévères pour le luxe. Du point de vue de la
société
, ils ne le seront jamais trop. C’est une sorte de
ndividus est un luxe véritable) ou mieux tout ce qui ne rend pas à la
société
le maximum de profit (et tout cela est à quelque
ir. Quand nous aurons bien précisé les conditions qui permettent à la
société
en général ou à telle société de vivre et de pros
cisé les conditions qui permettent à la société en général ou à telle
société
de vivre et de prospérer, rien ne sera fait si l’
toujours. Ce n’est nullement illogique de sa part. L’individu dans la
société
est toujours une sorte de prisonnier. Il cherche
. Cela même n’est pas purement égoïste. Chacun de nous représente une
société
à laquelle il s’adapterait mieux qu’à la société
nous représente une société à laquelle il s’adapterait mieux qu’à la
société
réelle. Son caractère, ses désirs, ses idées sera
tout, mais ils pourraient l’être moins qu’ils ne le sont. C’est cette
société
idéale que chacun, sans s’en douter souvent, cher
lle traverse. On peut affirmer que si l’homme a des devoirs envers la
société
qui le tient prisonnier, il est obligé aussi enve
, il est obligé aussi envers lui-même, et surtout peut-être envers la
société
idéale qu’il représente. Celle-ci peut-être d’ail
présente. Celle-ci peut-être d’ailleurs inférieure ou supérieure à la
société
réelle. § 5 Plaçons-nous maintenant au po
ces influences complexes qui le sollicitent de partout et qui sont la
société
concentrée et résumée dans son âme. Mais en même
âme. Mais en même temps, il est lui-même. Tout en lui appartient à la
société
excepté son individualité même, synthèse unique,
s sentiments et n’appartiennent à nul autre qu’à lui. En reflétant la
société
, il la transforme et chaque individu, miroir à fa
Mais, quoi qu’il fasse, l’antagonisme reste irréductible. Et dans la
société
humaine, à laquelle s’applique notre morale, il a
blement prise, répond assez bien à la nature générale du monde et des
sociétés
. Il est trop évident que l’attitude ironique ne c
rellement de la vue des mensonges et des contradictions du monde, des
sociétés
, des individus. Elle est notre réaction synthétiq
acune de nos pensées représente un monde auquel il serait adapté, une
société
dans laquelle il serait bon. Nos vertus pourraien
ù la fausseté serait la seule adaptation possible aux mensonges de la
société
. Toutes ces sociétés ne seraient pas d’égale vale
la seule adaptation possible aux mensonges de la société. Toutes ces
sociétés
ne seraient pas d’égale valeur et l’on pourrait e
morales ; mais elles peuvent toutes exister et subsister. Dans notre
société
, les défauts, les vices, spécialisés dans quelque
e de la mort d’autrui, des gens, des bêtes et des plantes. Et dans la
société
tout ce que nous possédons, en général, nous l’en
de morale que conseillent les traits caractéristiques du monde et des
sociétés
. Une certaine ironie glisse plus de délicatesse d
L’âme sociale lui montrera que l’homme n’existe et ne vaut que par la
société
, qu’il en est un produit et un élément, qu’il n’a
tous contre chacun, l’isolement réel de chaque moi. Elle dira que la
société
n’est que ce que l’ont faite les esprits exceptio
la foule s’est engagée. Elle prétendra que le véritable intérêt de la
société
, ce qui peut le mieux la faire grandir, c’est de
era que chacun de nous ne représente pas seulement lui-même, mais une
société
entière faite à son image, à l’existence virtuell
sible de juger — sa valeur esthétique s’élève parfois au-dessus de la
société
réelle qui le nie, qui l’étouffe et qu’il embelli
vec l’attention qu’il mérite le livre de M. Mitraud sur la Nature des
sociétés
humaines, comme il dit, et ce livre dont tout pou
-t-on ? dans ce traité qui s’intitule somptueusement de la Nature des
sociétés
humaines, le fond des choses, s’il en est un, n’e
force que de savoir s’attendre », — a dit Mme de Staël. L’auteur des
Sociétés
humaines a mieux aimé envoyer devant lui ses prem
effet, si, philosophiquement, le fond des choses manque au livre des
Sociétés
humaines, si la théorie n’y bâtit même pas la pre
e son livre philanthropique, du droit de chaque homme vis-à-vis de la
société
, et il va chercher ce droit individuel dans des n
onnaire, quoiqu’il dise pour s’en défendre, l’auteur de la Nature des
Sociétés
humaines a écrit « que les révolutions sont les
enversé le grand aperçu chrétien, M. l’abbé Mitraud semble prendre la
société
pour un état définitif, au lieu de la concevoir c
us de toute cette battologie philosophique, l’auteur de la Nature des
sociétés
humaines ne sait pas ce qu’on doit entendre par c
es sociétés humaines ne sait pas ce qu’on doit entendre par ce mot de
société
dont il se sert, et qu’il en confond la notion mé
sont agités sur la terre et se sont efforcés de réaliser cet idéal de
société
qui, pour l’incrédule, n’est qu’une ironie et pou
que l’idéal social existe réellement sur la terre, en dehors de cette
société
, qu’on nous passe le mot : crépusculaire, créée p
clairé toutes les autres. Hors le christianisme, y a-t-il un idéal de
société
, en d’autres termes, une société digne de ce nom,
christianisme, y a-t-il un idéal de société, en d’autres termes, une
société
digne de ce nom, dans son sens absolu et métaphys
s absolu et métaphysique, et, s’il n’y en a pas d’autre, cette unique
société
est-elle soumise ou ne l’est-elle pas à la loi du
ion forcée, inévitable, de ce fait immense, qu’avant J.-C. toutes les
sociétés
, excepté la société juive, étaient en dehors de l
e, de ce fait immense, qu’avant J.-C. toutes les sociétés, excepté la
société
juive, étaient en dehors de l’ordre moral. Seulem
périeur ; un christianisme de l’avenir, qui réalisera en ce monde une
société
parfaite, ainsi que l’ont cru tous les hérétiques
enfin d’un prêtre catholique qui vient, après les philosophes, parler
société
à son tour ? Pourquoi M. l’abbé Mitraud, resté pr
sion ailleurs que dans les relations de la Famille ? Or, l’auteur des
Sociétés
humaines touche-t-il une seule fois à cette quest
ois à cette question de la famille, type et pierre angulaire de toute
société
, et à l’aide de laquelle un penseur énergique aur
rverti les termes de sa Trinité domestique ? M. Mitraud, qui parle de
société
et d’analyse comme il parle de tout, sans rigueur
de mots brillants, a-t-il analysé les éléments constitutifs de toute
société
? A-t-il vu quelles en étaient les institutions e
qu’il aurait opposée, comme une suprême réponse, à tous ces essais de
société
mécanique, rêvés par les philosophes du dix-neuvi
itique littéraire. Mais, quand il s’agit d’un livre sur la Nature des
sociétés
humaines, la Critique, sous peine de n’être pas a
e guerre de leurs perfides applaudissements ! 10. De la nature des
sociétés
humaines, par M. l’abbé Théobald Mitraud.
ent de forme, il s’agit d’un changement dans les éléments mêmes de la
société
. L’ère de Charlemagne fut une ère nouvelle pour t
les arts, le génie pittoresque a succédé au génie statuaire ; dans la
société
, l’énergie du sentiment moral et la force d’expan
le salut du peuple avant la justice, doit être livré au discrédit. La
société
a été imprégnée des principes qui doivent la cons
me à redresser tous les torts envers les particuliers comme envers la
société
, à laver toutes les taches de l’honneur le plus s
et se croyant ainsi le droit d’examiner les limites du pouvoir de la
société
, lui refusent ou lui contestent celui d’ôter irré
e certaines circonstances, prévues par sa sagesse, a pu déléguer à la
société
le droit de décerner ce mandat de comparution ; m
mœurs et à nos institutions, il est vrai aussi que Dieu a retiré à la
société
le droit de vie et de mort : ainsi que nous l’avo
s l’avons remarqué plus d’une fois, Dieu ne s’explique souvent sur la
société
que par l’ordre social lui-même. Un grand ressort
es temps anciens, qui fut nécessaire à l’organisation primitive de la
société
, et qui ne peut plus être pour nous qu’une grande
e bien-être social descendra graduellement à toutes les classes de la
société
; car il y aura toujours des classes, et l’on ne
té ; car il y aura toujours des classes, et l’on ne peut concevoir la
société
sans cela ; mais les individus de toutes les clas
isons-nous, est hors de toutes les convenances sociales actuelles. La
société
continuera d’exister par l’échange mutuel des ser
toutefois n’espère pas se soustraire ni aux lois et aux charges de la
société
, ni à ce formidable fardeau de la solidarité, don
ons déjà parlé plusieurs fois. J’oserais affirmer que les liens de la
société
sont une image vivante des liens de la solidarité
que je ne puis traiter ; celle des directions nouvelles à donner à la
société
pour l’emploi d’une population surabondante, dans
heureux, car vous n’y parviendriez pas. Mais soignez le bonheur de la
société
, parce que la société n’existe que dans ce monde
parviendriez pas. Mais soignez le bonheur de la société, parce que la
société
n’existe que dans ce monde ; l’homme qui vit au-d
; l’homme qui vit au-delà peut attendre sa récompense. Faites que la
société
soit heureuse, et veillez à ce que l’homme accomp
constitue aussi, je le sais, une sorte de fatalité ; mais lorsque la
société
nouvelle sera définitivement assise sur ses vérit
elles seront continuellement adaptées aux convenances variables de la
société
. Enfin les hommes et les choses, s’il est permis
, un effort, en un mot, pour concevoir le monde entier sous l’idée de
société
. Qu’est-ce à son tour que la métaphysique, qui pa
e concevoir le monde même, et elle ne peut le concevoir que comme une
société
d’êtres, car, qui dit univers, dit unité, union,
ée et imaginative de la métaphysique, s’efforcent de réaliser dans la
société
humaine la communauté des idées directrices de l’
idu, mais il n’en admettait pas moins que l’individu est lui-même une
société
de cellules vivantes et peut-être de consciences
Guyau, qu’il réalise mieux les deux conditions essentielles de cette
société
des sentiments. En premier lieu, il faut que les
s du métier ou d’amateurs ; c’est celui qui exerce son action sur une
société
entière, qui renferme en soi assez de simplicité
et surtout M. Taine, nous donnent, selon Guyau, le spectacle de trois
sociétés
liées par une relation de dépendance mutuelle : 1
trois sociétés liées par une relation de dépendance mutuelle : 1° la
société
réelle préexistante, qui conditionne et en partie
e préexistante, qui conditionne et en partie suscite le génie ; 2° la
société
idéalement modifiée que conçoit le génie même, le
t une spéculation sur le possible ; 3° la formation consécutive d’une
société
nouvelle, celle des admirateurs du génie, qui, pl
es César et les Napoléon, réalisent leurs desseins par le moyen de la
société
nouvelle qu’ils suscitent autour d’eux et qu’ils
i l’histoire nous montre-t-elle l’effet civilisateur des arts sur les
sociétés
, ou parfois, au contraire, leurs effets de dissol
pas de personnalité qui résiste à l’artiste, entre plus facilement en
société
avec lui, et son jugement est souvent meilleur, p
iques de profession. IV. — L’art, ayant pour but d’établir un lien de
société
sensible et de sympathie entre des être vivants,
nnage est-il sympathique et a-t-il droit en quelque sorte d’entrer en
société
avec tous ? Guyau passe en revue ces conditions,
out un être social : « soit qu’il défende, soit même qu’il attaque la
société
, c’est par ses points de contact avec elle qu’il
ociaux, qui ont pour but de représenter l’homme d’une époque dans une
société
donnée ; or, les conditions de la société humaine
homme d’une époque dans une société donnée ; or, les conditions de la
société
humaine sont de deux sortes : il y en a d’éternel
e de concentré en soi et d’isolé, non d’expansif et de social, car la
société
humaine ne saurait s’intéresser à un pur jeu de f
et l’espace, mais ce qui s’accroît constamment et se modifie pour la
société
humaine, c’est la masse des idées et des connaiss
ividuel. » VII. — La part croissante des idées scientifiques dans les
sociétés
modernes produira, selon Guyau, une transformatio
ans l’art, qui doit aller croissant avec le progrès scientifique. Les
sociétés
modernes ont un esprit critique qui ne peut plus
l aurait toujours ce défaut de n’être point vivant, en relation et en
société
avec nous. La vie telle que nous la connaissons,
maintien en leur pureté de tous les instincts sociaux. D’abord, « une
société
plus nombreuse est aussi moins choisie ». De plus
issant sans cesse ses relations, « l’art en est venu à nous mettre en
société
avec tels et tels héros de Zola. » La cité aristo
t devenu de plus en plus démocratique, et a fini même par préférer la
société
des vicieux à celle des honnêtes gens. » Tout dép
elle des honnêtes gens. » Tout dépend donc, conclut Guyau, du type de
société
avec lequel l’artiste a choisi de nous faire symp
s faire sympathiser : « Il n’est nullement indifférent que ce soit la
société
passée, ou la société présente, ou la société à v
« Il n’est nullement indifférent que ce soit la société passée, ou la
société
présente, ou la société à venir, et, dans ces div
ifférent que ce soit la société passée, ou la société présente, ou la
société
à venir, et, dans ces diverses sociétés, tel grou
ou la société présente, ou la société à venir, et, dans ces diverses
sociétés
, tel groupe social plutôt que tel autre. » Il est
s’élargit encore de cette manière, s’affine dans ce contact avec des
sociétés
lointaines. « Nous sentons s’enrichir notre cœur
ris aux vicieux, aux grotesques, aux avortés, aux monstrueux ; leur «
société
» est donc incomplète. VIII. — Après avoir consta
ciale en ce qu’elle résume et reflète les pensées et sentiments d’une
société
tout entière, et sur toutes choses. « On pourrait
ée de la contagion. » La misère morale peut donc se communiquer à une
société
entière par la littérature même ; les déséquilibr
sparaître de plus en plus, d’abord dans les classes supérieures de la
société
, puis, par une contagion lente, dans les classes
artisans passionnés de la démocratie est de considérer cette forme de
société
comme un type absolu et idéal qui, une fois réali
fondée sur la pauvreté, la frugalité et la vertu, et au contraire la
société
sortie des ruines qu’ils ont faites est une socié
t au contraire la société sortie des ruines qu’ils ont faites est une
société
d’industrie, de bien-être et de luxe. On pourrait
r les faits à la théorie. Il y a donc une grande différence entre une
société
rêvée et une société réalisée ; il ne suffit pas
rie. Il y a donc une grande différence entre une société rêvée et une
société
réalisée ; il ne suffit pas de se demander commen
uvoir absolu, ne se réservant plus rien pour lui-même. Dans certaines
sociétés
démocratiques, l’égalité des conditions s’unit à
’égalité des conditions s’unit à l’inégalité politique. Dans d’autres
sociétés
, il peut y avoir plus d’égalité politique que d’é
pauvre est sacrifié à celui du riche. Il reconnaissait que, dans les
sociétés
démocratiques, les lois ne sont pas toujours les
leures possible. L’art de faire les lois est un art difficile que les
sociétés
démocratiques ne possèdent que rarement. De plus,
des mœurs et les progrès de la sociabilité parmi les hommes. Dans les
sociétés
aristocratiques, toutes les classes sont séparées
De là plusieurs couches superposées les unes aux autres dans une même
société
, de là l’indifférence et le dédain des classes su
peines, tels sont les traits les plus nobles et les plus relevés des
sociétés
démocratiques. Dans l’intérieur de la famille, la
bonne, on peut répondre d’abord qu’elle est bonne à répandre dans la
société
plus de bien-être, plus d’instruction, plus de jo
st dû surtout à la liberté politique, qui peut se rencontrer dans des
sociétés
non démocratiques ; mais si l’on y regarde de prè
doivent sans cesse lutter, c’est la tendance à la tyrannie. Dans une
société
où une distinction a disparu, où tous les hommes
s les pouvoirs divisés d’autrefois, et qui semble le mandataire de la
société
même ? Les individus, à la fois indépendants et f
ieuses, traitant les hommes comme des abstractions, assujettissant la
société
à un mouvement mécanique, et venant à la fin se r
d’un seul. C’était là l’espèce de despotisme qu’il craignait pour les
sociétés
démocratiques. Il pensait que les démocrates et l
le. On comprend l’extrême facilité des révolutions dans ces sortes de
sociétés
. En second lieu, plus un pouvoir est fort et éten
faut remarquer qu’il peut y avoir deux sortes de despotisme dans les
sociétés
démocratiques : le despotisme politique, qui naît
ces deux principes : que la démocratie est la forme nécessaire de la
société
moderne, et que la démocratie doit avoir pour bas
, la liberté de la commune, que Tocqueville croyait menacées dans les
sociétés
démocratiques, c’est encore la liberté politique.
de grandeur. Peut-être Tocqueville a-t-il exagéré les chances que la
société
avait de tomber dans une de ces égalités au lieu
s’élever à l’autre ; mais que de pareilles chances existent dans une
société
démocratique, c’est ce qu’il est impossible de ni
e recèle dans son sein, M. de Tocqueville a-t-il voulu décourager les
sociétés
démocratiques, les ramener aux institutions du pa
me un état démocratique. J’ai signalé les dangers qui attendaient une
société
sur cette voie ; mais je n’ai pas prétendu qu’on
ges, ni les périls de l’état vers lequel ils cherchaient à diriger la
société
, et qu’ils étaient ainsi exposés à se méprendre s
son manteau et à se soumettre à sa destinée. Moi, je voudrais que la
société
vît ces périls comme un homme ferme qui sait que
ouvait obtenir l’aristocratie ouladémocratie, mais si l’on aurait une
société
démocratique sans poésie et sans grandeur, mais a
que sans poésie et sans grandeur, mais avec ordre et moralité, ou une
société
démocratique désordonnée et dépravée, livrée à de
olitique et sociale, l’art, qui est un des côtés principaux de chaque
société
, change, se modifie, et subit à son tour une révo
ours selon une pente nouvelle et se creuser un autre lit à travers la
société
plus magnifique et plus fertile. Seulement bien d
itude de courants et de canaux, dès qu’il se mêlera davantage à cette
société
tout industrielle et démocratique ? et n’est-il p
s elle se fit d’abord un peu à part, et hors de la voie commune de la
société
; elle se prépara sur les hauteurs et ne descendi
descendit pas du premier jour dans la grande route que suivait cette
société
rajeunie. Tandis que la France, encore tout éperd
6, avait un sentiment profond et consolant de l’humanité libre, de la
société
régénérée ; elle était poussée vers l’avenir par
l en harmonie avec l’esprit progressif et les destinées futures de la
société
, mais il s’adressait à une disposition plus actue
ture de ces deux grands génies et de trop artificiel par rapport à la
société
. Quand M. de Chateaubriand, bien autrement artist
Martyrs, on n’aurait pas compris alors l’Aveugle d’André Chénier. La
société
, d’après l’organisation factice qu’elle contracta
mieux à faire que de se tenir encore quelque temps en dehors de cette
société
, qui, réactionnaire à la presque unanimité en lit
’en 1819 qu’on voit une poésie nouvelle éclore sur les hauteurs de la
société
, dans les endroits les plus abrités du souffle po
entielle qui recouvraient d’un faux lustre le fond démocratique de la
société
moderne. Ces jeunes poètes pourtant n’étaient pas
e. Ces jeunes poètes pourtant n’étaient pas étrangers du tout à cette
société
dont ils méconnaissaient alors l’impulsion profon
en des âmes tendres de notre âge, finit par se réconcilier avec cette
société
nouvelle mieux comprise, et par reconnaître, à la
e sympathie toute créée et préexistante avec le mouvement futur de la
société
. Seulement ils voulaient l’harmonie, et comme la
futur de la société. Seulement ils voulaient l’harmonie, et comme la
société
d’alors n’était rien moins qu’harmonique, ils s’e
travaux, l’art, qui ne se mêla pas encore au mouvement général de la
société
, acquit du moins, pendant cette retraite en commu
l se contentait de voir, de temps à autre, le peuple et le gros de la
société
se presser confusément au bas, dans la grande rou
et pour son lointain pèlerinage. Les destinées presque infinies de la
société
régénérée, le tourment religieux et obscur qui l’
l’art en accord avec les destinées nouvelles que nous supposions à la
société
, et de le rallier à elle dans une direction agran
it l’homme parfait ; c’est-à-dire que tout homme doit trouver dans la
société
où il naît les moyens d’atteindre la perfection d
ormule du temps ; en d’autres termes, tout homme doit trouver dans la
société
, en ce qui concerne l’intelligence, ce que la mèr
e saurait aller sans un certain degré de bien-être matériel. Dans une
société
normale, l’homme aurait donc droit aussi au premi
au premier fond nécessaire pour se procurer cette vie. En un mot, la
société
doit à l’homme la possibilité de la vie, de cette
e vie que l’homme à son tour doit, s’il en est besoin, sacrifier à la
société
. Si le socialisme était la conséquence logique de
e peut tarir. Mais, dominé par les forces d’ensemble et d’ordre de la
société
, il sera incessamment combattu et vaincu dans ce
uelques-uns et même de la plupart soit une condition nécessaire de la
société
telle que l’ont faite les temps modernes, et spéc
il a fallu des siècles pour arriver à concevoir la possibilité d’une
société
sans esclaves. À mesure que l’humanité avance dan
de ce à quoi nous avons été amenés par les faits. En supposant que la
société
qu’ils rêvent fût possible, en supposant même qu’
même qu’elle fût absolument la meilleure, ce ne serait pas encore la
société
véritable, celle qui a été créée par tous les ant
à démontrer aux novateurs qu’avec leur système il n’y aurait plus de
société
. Or mieux vaut une société défectueuse qu’une soc
qu’avec leur système il n’y aurait plus de société. Or mieux vaut une
société
défectueuse qu’une société nulle. J’ai souvent fa
aurait plus de société. Or mieux vaut une société défectueuse qu’une
société
nulle. J’ai souvent fait réflexion qu’un païen du
s d’Auguste aurait pu faire valoir pour la conservation de l’ancienne
société
tout ce que l’on dit de nos jours pour prouver qu
ue l’on dit de nos jours pour prouver qu’on ne doit rien changer à la
société
actuelle. Que veut cette religion sombre et trist
pas réfuter le christianisme ; ce qu’il faut, c’est le supprimer. La
société
est en présence du christianisme comme en présenc
ristianisme comme en présence d’un ennemi implacable ; il faut que la
société
l’anéantisse ou qu’elle soit anéantie. Dans ces t
ble ? Fait-on de la controverse ? Non, on fait de la guerre. Ainsi la
société
doit se défendre contre le christianisme, non par
urément, aurait-il dit, voilà un utopiste. Comment voulez-vous qu’une
société
se passe d’esclaves ? Faudra-t-il donc que je cul
ira, sans révolte et par les maîtres eux-mêmes. Un jour viendra où la
société
sera possible sans esclave, bien que vous, philos
quise, définitivement conquise, et doit être conservée à jamais. « La
société
, disait Enfantin, ne se compose que d’oisifs et d
e, ni l’idée de l’extrême complexité de la nature humaine, rêvent une
société
trop simple et s’imaginent avoir trouvé la soluti
t de pacifier toute chose, ne mettant qu’une condition au salut de la
société
, c’est qu’on les laisse faire. Les sages, qui sav
surseoir ; mais surseoir n’est pas se reposer. Il est impossible à la
société
de trouver le calme dans un état où elle souffre
ceux qui résistèrent, et pour ceux qui s’imaginèrent reconstruire la
société
comme on bâtit un château de cartes. Chacun aura
autre. L’inégalité n’est concevable et juste qu’au point de vue de la
société
morale. S’il ne s’agissait que de jouir, mieux va
serait-ce la peine de sacrifier sa vie et son bon-heur au bien de la
société
, si tout se bornait à procurer de fades jouissanc
sme des dernières années. Quand les socialistes disent : le but de la
société
est le bonheur de tous ; quand leurs adversaires
st le bonheur de tous ; quand leurs adversaires disent : le but de la
société
est le bonheur de quelques-uns, tous se trompent
mais les premiers moins que les seconds. Il faut dire : le but de la
société
est la plus grande perfection possible de tous, e
sacrifice n’est pas fait à la jouissance d’un autre, il est fait à la
société
tout entière. C’est l’idée du sacrifice antique,
es les fois que l’inégalité est nécessaire au bien de l’humanité. Une
société
a droit à ce qui est nécessaire à son existence,
de l’individu, et l’inégalité ne se conçoit qu’au point de vue de la
société
. La possibilité et les besoins de la société, les
qu’au point de vue de la société. La possibilité et les besoins de la
société
, les intérêts de la civilisation priment tout le
e que, si jamais l’esclavage a pu être nécessaire à l’existence de la
société
, l’esclavage a été légitime : car alors les escla
est naturelle et juste, si on la considère comme la loi fatale de la
société
, la condition au moins transitoire de sa perfecti
contradiction, car il n’est pas question du même objet ni de la même
société
; mais il est pénible d’être sans cesse transport
nible d’être sans cesse transporté d’un hémisphère à l’autre et d’une
société
à une autre société radicalement différente. Il e
sse transporté d’un hémisphère à l’autre et d’une société à une autre
société
radicalement différente. Il eût été, je crois, pl
iquer, mais enfin des principes légitimes, bons par eux-mêmes, et une
société
qui repose sur ces principes est supérieure, tout
, que ces deux doctrines s’expliquent l’une par l’autre. En droit, la
société
est maîtresse d’elle-même ; nul n’est exclu du dr
onseille d’établir entre la théorie et la pratique, c’est une loi des
sociétés
qui s’éclairent de faire une part de plus en plus
s grande, suivant les circonstances, à la souveraineté populaire. Les
sociétés
qui sont sur cette pente ne sont donc pas dans le
est bien autrement redoutable, c’est le mal que voici. — Supposez une
société
démocratique née d’une révolution qui a aboli tou
aboli tous les privilèges de l’aristocratie, supposez que dans cette
société
il y ait encore, comme dans toutes les sociétés d
upposez que dans cette société il y ait encore, comme dans toutes les
sociétés
du monde, des heureux et des misérables, des rich
peler le prolétariat à la nuit du 4 août de la propriété ? Lorsqu’une
société
en est arrivée à se partager ainsi en deux sociét
riété ? Lorsqu’une société en est arrivée à se partager ainsi en deux
sociétés
hostiles qui combattent non pour le pouvoir, non
es symptômes viennent d’être esquissés n’est qu’à la surface de notre
société
, ou s’il a déjà pénétré au fond ; si ce malentend
’il triomphe, soit qu’il succombe. Il en a besoin pour réussir, et la
société
en a besoin pour se défendre contre lui. C’est do
’est donc un des phénomènes par lesquels se manifeste la tendance des
sociétés
démocratiques vers le pouvoir concentré. Quant au
pouvoir public et contre l’oppression particulière comme membre de la
société
humaine. Ce sont ces libertés générales qui, loin
nce, la liberté de l’industrie. La liberté de penser a grandi avec la
société
moderne et avec l’esprit d’égalité ; elle est auj
souffrir des accidents de la politique, et je ne doute pas que si une
société
, même démocratique, était privée longtemps de tou
ndre la liberté de la pensée spéculative. Sans doute, dans toutes les
sociétés
, il y a certaines institutions qui peuvent être m
t être mises à l’abri de la discussion par l’inquiétude jalouse de la
société
et par l’intérêt de la sécurité publique ; mais,
t la liberté religieuse. Il est juste de remarquer que c’est dans des
sociétés
démocratiques, en Hollande, en Amérique, que l’on
ie siècle et surtout de nos jours, a les principaux caractères d’une
société
démocratique, a établi chez elle la liberté relig
fraude, contre laquelle on luttait. Il est donc incontestable que la
société
démocratique de 89 est bien plus favorable à la l
ique de 89 est bien plus favorable à la liberté de l’industrie que la
société
aristocratique de l’ancien régime. Il y a donc de
ec le temps, et si elles échappent à l’anarchie et au despotisme, les
sociétés
démocratiques ne finissent par découvrir pour l’i
es qui en paraissaient le plus éloignées et sur la condition même des
sociétés
. Il n’y pas, je crois, d’homme d’État qui dût voi
emble qu’ici l’auteur laisse un peu trop paraître son dédain pour les
sociétés
démocratiques, puisqu’il les juge complètement in
xercé, surtout à sa naissance, si peu d’influence sur la marche de la
société
? Pourquoi, à mesure que les hommes devenaient in
trangers à toutes les vertus publiques ? De telle sorte que la grande
société
nationale semble plus corrompue, plus lâche, plus
s corrompue, plus lâche, plus infirme dans le même temps où la petite
société
de la famille est mieux réglée ! Vous touchez à c
entre la foi avec la liberté et l’incrédulité avec la servitude. Une
société
peut exister sans être toute croyante, ni toute i
r la destinée humaine, Tocqueville la ressentait pour la destinée des
sociétés
. L’un et l’autre étaient intérieurement atteints
es du moyen âge, et Cuvier à l’histoire des révolutions du globe. Les
sociétés
humaines, comme tous les objets de la nature, son
là seulement qu’on arrive à la notion du droit et du devoir dans les
sociétés
. Il ne faut pas dédaigner cette politique spécula
t qui expérimente, tandis que, dans les sciences politiques, c’est la
société
qui fait elle-même les expériences pour l’instruc
que les esprits aventureux ont jeté en avant quelques hypothèses, les
sociétés
se mettent à les vérifier un peu au hasard. Fidèl
I Années 1660 à 1670 (suite de la septième période). — Revue de la
société
polie de 1660 à 1670. — Hommes et femmes célèbres
la société polie de 1660 à 1670. — Hommes et femmes célèbres de cette
société
. L’intérêt attaché à madame de Montausier, derni
urs du xviie siècle. Maintenant, il est nécessaire de revenir sur la
société
des femmes d’élite, durant les dix années que nou
vu depuis 1645 jusqu’en 1660, quelles maisons s’ouvriront à la haute
société
, quand la maison de Rambouillet commença à se dés
chez madame de La Vallière, furent aux dépens des personnes de cette
société
dont elle contrefaisait le langage et les manière
es manières. « On se moquait à la cour, dit madame de Caylus, de ces
sociétés
de gens oisifs, uniquement occupés à développer u
lui par la goutte, y recevait la plus aimable et la plus spirituelle
société
. Madame de Sévigné en était l’âme : elle était au
Rochefoucauld, du cardinal de Retz, de Francas et des femmes de leur
société
, je me hâte de dire que Molière et Despréaux, si
ont nous parlerons dans un moment. Dans la même période, on revoit la
société
et l’esprit de cette madame de Sablé qui était de
evoit la société et l’esprit de cette madame de Sablé qui était de la
société
de Rambouillet dans son premier éclat, à qui Voit
des maximes, ou, pour parler plus exactement, des observations sur la
société
et sur le cœur humain, observations dont il paraî
raison qu’il en est peu parlé dans les écrits concernant les grandes
sociétés
de cette époque. Disons quelque chose de La comte
es portraits, dont la composition faisait partie des amusements de sa
société
. Mademoiselle a fait elle-même un autre portrait
uel et fort répandu ; belle, spirituelle elle-même et bien élevée, sa
société
fut bientôt recherchée. Quelques écrivains du tem
ura plusieurs années avec une telle exaltation, que personne, dans sa
société
la plus intime, n’eût osé lui adresser un mot de
du miel de toute chose. Voici l’idée que le poète nous donnera de la
société
de madame de La Sablière 68 : Je vous gardais un
les demi-dieux, les dieux dont parle La Fontaine, comme composant la
société
de madame de La Sablière, étaient les Chaulieu, l
Avant sa liaison avec La Fare, elle se rencontrait habituellement en
société
avec mesdames de Sévigné, de La Fayette, Scarron,
ins de monde que celle de madame de Richelieu, mais elle recevait une
société
plus choisie parce qu’elle était moins nombreuse.
çais condamné à perpétuité au labeur de bureau, à l’écrivasserie : la
société
l’a nourri, élevé, absorbé. Rousseau eut ce bonhe
a nourri, élevé, absorbé. Rousseau eut ce bonheur de vivre hors de la
société
jusqu’à quarante ans, ou à peu près. L’homme de l
nd principe, que la nature a fait l’homme heureux et bon, mais que la
société
le déprave et le rend misérable. L’Emile, en part
les ont préservés d’une marche aussi rapide vers la perfection de la
société
, et vers la détérioration de l’espèce. Ces distin
vers écrits qui la composent. La nature avait fait l’homme bon, et la
société
l’a fait méchant : la nature avait fait l’homme l
société l’a fait méchant : la nature avait fait l’homme libre, et la
société
l’a fait esclave ; la nature a fait l’homme heure
la société l’a fait esclave ; la nature a fait l’homme heureux, et la
société
l’a fait misérable. Trois propositions liées, qui
ns liées, qui sont des expressions différentes de la même vérité : la
société
est à la nature ce que le mal est au bien. Là-des
formation de l’homme naturel s’est faite, s’est accrue dans et par la
société
. Le vice essentiel de la société, c’est l’inégali
t faite, s’est accrue dans et par la société. Le vice essentiel de la
société
, c’est l’inégalité. Il y a de l’inégalité dans la
eux. L’origine du mal social, c’est la propriété, clef de voûte de la
société
. Puissance, noblesse, honneurs, tout peut se rame
comment se pose le problème, dans le Discours sur l’inégalité. Si la
société
est mauvaise en son principe, et si tout son prog
à l’éclat des lettres et des arts que se mesure la civilisation d’une
société
? Donc ces créations de l’humanité intelligente a
n genre ne favorise les erreurs, les vices, les maux institués par la
société
, plus que le genre dramatique. Et voilà le point
d deux parties : la restauration de l’individu, la restauration de la
société
. La restauration de l’individu se fera, d’abord,
ividu se fera, d’abord, par l’éducation561. La nature est bonne et la
société
mauvaise ; laissons faire la nature, et écartons
nne et la société mauvaise ; laissons faire la nature, et écartons la
société
: tâchons de soustraire l’enfant à son influence
connaît que Dieu : les dogmes des religions sont des inventions de la
société
; ne montrons à notre élève que Dieu, et attendon
ont oublié que la vie selon la nature est actuellement impossible. La
société
n’autorise pas leurs amours, elle les sépare ; el
’idée d’une vie absolument franche. Elle exclut l’adultère, auquel la
société
est si indulgente. Par la franchise égale de son
comporte l’état civil. Deux moyens aussi s’offrent pour rapprocher la
société
de la nature : le premier nous est fourni encore
, elle rétablit la famille ; et la famille est « la plus ancienne des
sociétés
», « le premier modèle des sociétés politiques562
amille est « la plus ancienne des sociétés », « le premier modèle des
sociétés
politiques562 ». Sur l’exclusion du mensonge et d
nces s’épanouissent sans que les cœurs se corrompent. Mais surtout la
société
se rétablira en revenant à son principe, à sa rai
at social 563. Il faut se représenter le contrat constitutif de toute
société
. Tous les hommes, antérieurement égaux et libres,
nsi, selon le contrat primitif, tous les hommes restent égaux dans la
société
; ils cessent d’être libres ; car s’ils sont souv
ntier et n’est pas esclave. Il n’a pas un droit qu’il ne tienne de la
société
, et il n’est pas opprimé : car l’oppression, c’es
l’état social ; et tout l’effort doit tendre, non pas à détruire les
sociétés
actuellement existantes, mais à les réduire au ty
est pourtant. Rousseau nous l’a dit : l’homme naturel, c’est lui. La
société
l’a détruit ailleurs, en lui seulement opprimé :
par la vertu de la nature, plus malheureux que tous par le vice de la
société
. Il n’a qu’à se raconter, il condamne la société,
us par le vice de la société. Il n’a qu’à se raconter, il condamne la
société
, il venge la nature : il fait croire surtout à la
lière de son moi, et des conditions où ce moi a pris le contact de la
société
. L’homme que la nature l’avait fait s’est trouvé
égoïsmes, et y attachant à contresens une monstrueuse hypocrisie. La
société
selon la nature, c’est celle que peut rêver un ho
ns d’enfance. Assurément on peut saisir hors de Jean-Jacques, dans la
société
et la littérature, des influences qui se sont imp
pu l’aider à extraire de son tempérament, sa théorie ; la guerre à la
société
, le retour à la nature, c’est le mot d’ordre de D
timide et innocent, et lui montrait l’inégalité s’établissant avec la
société
: de lui aussi, et de Bossuet, et de Hobbes, Rous
doctrine que tous les droits ont leur origine, leur fondement dans la
société
, que l’homme les tient tous de son consentement,
de Delisle, et l’âne de son Timon ? N’y avait-il pas vingt ans que la
société
tournait à la sensibilité ? le succès de La Chaus
de discuter, si tout le mal qui est dans le monde est imputable à la
société
. La société n’est-elle pas un fait naturel, donc
, si tout le mal qui est dans le monde est imputable à la société. La
société
n’est-elle pas un fait naturel, donc bonne si la
t-elle pas un fait naturel, donc bonne si la nature est bonne ? et la
société
n’a-t-elle pas été fondée pour remédier à des mau
moins possible de sa liberté, et ce qu’il faut seulement pour que la
société
fasse sa fonction. Ce n’est pas un axiome non plu
as un axiome non plus que la propriété soit la pierre angulaire de la
société
, et la cause de tout le mal : ni la vérité théori
iment, fermement appliqué le principe évolutionniste à l’histoire des
sociétés
. Il a cru au progrès ; mais il a dissocié ces deu
as l’homme primitif : c’est l’homme déjà homme, apte et condamné à la
société
. Son homme de la nature se perd dans un lointain
rine du Contrat ne subsiste plus dans sa pureté. Et enfin, le type de
société
auquel appartient la famille restaurée de Wolmar
entre les hommes, il resterait vrai que ce contrat idéal régit toute
société
sans exception. La société, les sociétés sont des
rait vrai que ce contrat idéal régit toute société sans exception. La
société
, les sociétés sont des associations pour la conse
ce contrat idéal régit toute société sans exception. La société, les
sociétés
sont des associations pour la conservation et la
vérité du livre, c’est la guerre déclarée au mensonge social : notre
société
vieillie vit d’une vie factice, elle s’est fait d
et haute d’essayer de fonder les relations de deux êtres unis par la
société
sur la franchise absolue de tous les deux, à l’ég
érament, et il a déterminé des mouvements considérables, soit dans la
société
, soit dans la littérature. Nous avons vu déjà que
minorités, revendications des partis extrêmes qui seront peut-être la
société
de demain, la guerre à la richesse, à la propriét
s de sa vie, les sentiments de son cœur, il a romancé sa vision de la
société
: il a représenté fidèlement la nature. C’est qu’
ls composaient des poisons. Ils n’en composent pas cependant, mais la
société
dont ils écrivent l’histoire en est un quelquefoi
gh life actuel, une des plus amusantes contradictions de cette piètre
société
démocratique, qui crève si comiquement des plus a
alisme, ce vieux myope hautain, au lorgnon d’écaille, ne regardait la
société
qu’à son étage politique, dont les rideaux, pour
pince très finement toutes les fibres, souvent imperceptibles, de la
société
frivole qu’il s’est donné pour mission d’observer
sque ; mais, pour eux, au fond, la grande affaire était de peindre la
société
des dernières années de l’Empire. Elle a eu bien
dernières années de l’Empire. Elle a eu bien des détracteurs, cette
société
. Beaucoup de bouches pourries ont braillé hypocri
vaques et Bachaumont, avait déjà essayé de peindre ressemblante cette
société
, et aussi sous la forme d’un roman et même de plu
’à la grande nature humaine, qui est au fond et même le fond de toute
société
, si civilisée, si corrompue, si chinoise qu’une s
fond de toute société, si civilisée, si corrompue, si chinoise qu’une
société
puisse être. Μ. Arsène Houssaye ne mettait pas la
, — jeux de bataille, jeux politiques, jeux électoraux ! Notre pauvre
société
n’est plus qu’une décavée, et, par ce côté-là, ce
ames, les mœurs légères, le monde à la mode et le high life, dans une
société
qui, toquée de démocratie, veut avoir cependant s
ristocratique Angleterre. Le sentiment aristocratique plane sur notre
société
démocratisée, comme une auréole sur un tombeau. E
ombeau. Et il ne s’y éteindra pas, parce qu’il n’est pas une chose de
société
, mais de nature humaine… Quand la démocratie aura
u moins jusqu’à ce moment ; car l’effroyable mouvement qui emporte la
société
et l’arrache à toutes les lois chrétiennes, un de
valeur de vérité du roman d’Octave Feuillet, quand il nous copie une
société
qui n’est plus elle-même qu’une nullité sous les
ue pour un homme d’esprit, de nous raconter les minuties vaines d’une
société
usée, érosée, épuisée. Ce jeune écrivain, qui s’e
nement. Il a de· la critique. Il n’est pas seulement le Dangeau de la
société
parisienne. Il n’est pas ce badaud de Dangeau tou
urs-propres ; malgré les clairs-obscurs qu’il jette sur cette vieille
société
qui, comme les femmes passées, ne peut plus faire
a légalité tombant de la loi dans les mœurs, n’ont pas encore fait la
société
qui doit remplacer la société ancienne pulvérisée
ans les mœurs, n’ont pas encore fait la société qui doit remplacer la
société
ancienne pulvérisée et dont il ne reste plus que
par les Femmes du faubourg Saint-Germain, les têtes de colonnes de la
société
française, qui n’est pas plus maintenant, en deho
çaise, qui n’est pas plus maintenant, en dehors de la topographie, la
société
française, au faubourg Saint-Germain, qu’à la Cha
mme il faut, qui est l’air de tout le monde à une certaine hauteur de
société
. L’égalité, l’exécrable égalité, la pierre ponce
plus la caractéristique du faubourg Saint-Germain que de toute autre
société
qui a la prétention de savoir vivre, parce qu’ell
ique de Bachaumont. Ce n’est pas avec cela qu’on peut reconstituer la
société
disparue ! Un ou deux hommes de génie ont pu seul
disparue ! Un ou deux hommes de génie ont pu seuls, dans le néant de
société
moderne des temps, nous y faire croire, au faubou
ue cela. Quand on n’en a pas, on met le rien sur le rien, et c’est la
société
actuelle !
ne première fois, encore voilées et comme environnées de nuages, à la
société
gréco-romaine vieillissante, — une seconde fois,
ois, plus proches de la terre et plus prêtes à l’action, à nos jeunes
sociétés
modernes ? Telle était la question posée. Consult
ès des idées égalitaires. Psychologiquement, il nous a semblé que les
sociétés
qui s’unifient en même temps qu’elles se compliqu
uvrir les esprits à l’égalitarisme. Les spectacles quotidiens que ces
sociétés
leur offrent, les contacts et les frottements aux
t réunies dans les temps et les lieux où l’égalitarisme apparaît. Les
sociétés
qu’il fait siennes nous présentent comme les synt
érieux : l’expansion de l’idée de l’égalité des hommes dans certaines
sociétés
déterminées n’est plus pour nous une sorte de mir
de miracle incompréhensible, s’il est vrai qu’entre les formes de ces
sociétés
et le succès de cette idée il y a un rapport de c
des idées égalitaires toutes les transformations importantes que nos
sociétés
ont pu subir au cours des siècles ? Une philosoph
nombreuses conditions. À en croire Spencer, la centralisation de nos
sociétés
s’expliquerait par le seul développement du milit
si l’on voulait expliquer pourquoi la différenciation a crû dans les
sociétés
modernes, pourquoi les groupements partiels s’y s
s’agirait d’analyser et de classer. — Inversement l’homogénéité d’une
société
dépend de conditions physiologiques en même temps
ou retardée par des causes nombreuses et diverses. — De même, si les
sociétés
s’unifient, ce n’est pas seulement à la guerre qu
ous avons classées. En un mot, si l’on voulait expliquer pourquoi nos
sociétés
occidentales sont devenues à la fois très unifiée
ne saurait être la source des multiples courants qui ont entraîné nos
sociétés
; elle en est plutôt le confluent. On ne comprend
nt arrivés à se juger égaux. En ce sens, les idées directrices de nos
sociétés
sont sorties de leurs entrailles mêmes. Elles n’o
e de l’égalité résulte logiquement des transformations réelles de nos
sociétés
; ce n’est pas prouver du même coup qu’elle doit
ment par l’invention d’une théorie, mais par la constitution même des
sociétés
qu’il soumet, alors les conditions du combat sont
Pertes éprouvées par la marquise de Rambouillet. — Dissolution de sa
société
. — Naissance de diverses sociétés formées des déb
de Rambouillet. — Dissolution de sa société. — Naissance de diverses
sociétés
formées des débris de la sienne. — Naissance dans
. — Naissance dans le même temps du mot de précieuses. — Éloges de la
société
de Rambouillet, par le P. Petit, par Fléchier, pa
es circonstances, s’il ne concourait d’abord à marquer l’époque où la
société
de l’hôtel Rambouillet commença à se dissoudre, e
mme respectable devait voir sa maison se fermer à la jouissance d’une
société
choisie, mais nombreuse ; jouissance toute noble,
e de sa fille Julie et le respect de son gendre. La dissolution de la
société
de Rambouillet fut l’époque ou commencèrent des s
olution de la société de Rambouillet fut l’époque ou commencèrent des
sociétés
d’un autre ordre, et où s’introduisit dans la lan
précieuse. Ce fut entre 1645 et 1648 que se formèrent ces nouvelles
sociétés
composées, pour la plupart, des débris de l’hôtel
y avait du mélange, non de mœurs, mais d’esprits ; et qu’elle est la
société
où il ne se rencontre pas des gens de mauvais ton
medis. Elle avait fait des romans ; mais tant qu’elle avait été de la
société
de Julie de Rambouillet, elle les avait publiés s
de ses nouvelles productions et les répandit sous son nom. Toutes ces
sociétés
naissantes se formaient une à une, sans éclat, sa
e seule fois au cercle d’une femme qui l’en avait prié, illustrait sa
société
: cette société se trouvait fondée. La guerre de
cercle d’une femme qui l’en avait prié, illustrait sa société : cette
société
se trouvait fondée. La guerre de la fronde était
it pas être long. La guerre finie, leur régné devait commencer, leurs
sociétés
fleurir et se faire remarquer, prendre un nom et
ore ; et je prie mes lecteurs de tenir note de ce fait : que quand la
société
de Rambouillet s’est dissoute, et plusieurs année
ère. Avant d’aller plus loin et de rechercher ce qui succéda dans la
société
des gens du monde à l’hôtel de Rambouillet, ce qu
tinguer profondément, dans le domaine social, le clos de l’ouvert. La
société
close est celle dont les membres se tiennent entr
à se défendre, astreints enfin à une attitude de combat. Telle est la
société
humaine quand elle sort des mains de la nature. L
e l’une des deux principales lignes de l’évolution animale, comme les
sociétés
humaines à l’extrémité de l’autre, et qu’en ce se
type d’organisation sociale, encore nous a-t-elle imposé de vivre en
société
. Une force de direction constante, qui est à l’âm
l’obligation morale. Nous avons montré qu’elle peut s’élargir dans la
société
qui s’ouvre, mais qu’elle avait été faite pour un
ir dans la société qui s’ouvre, mais qu’elle avait été faite pour une
société
close. Et nous avons montré aussi comment une soc
faite pour une société close. Et nous avons montré aussi comment une
société
close ne peut vivre, résister à certaine action d
te obligation, qui consiste en une pression, sont constitutives de la
société
close. De la société close à la société ouverte,
nsiste en une pression, sont constitutives de la société close. De la
société
close à la société ouverte, de la cité à l’humani
ion, sont constitutives de la société close. De la société close à la
société
ouverte, de la cité à l’humanité, on ne passera j
amais par voie d’élargissement. Elles ne sont pas de même essence. La
société
ouverte est celle qui embrasserait en principe l’
umerait bien en quelque chose d’unique : un élan, qui avait donné des
sociétés
closes parce qu’il ne pouvait plus entraîner la m
se à la religion statique, issue de la fonction fabulatrice, comme la
société
ouverte à la société close. Mais de même que l’as
ique, issue de la fonction fabulatrice, comme la société ouverte à la
société
close. Mais de même que l’aspiration morale nouve
que l’aspiration morale nouvelle ne prend corps qu’en empruntant à la
société
close sa forme naturelle, qui est l’obligation, a
simplement appuyer sur la distinction que nous avions faite entre la
société
ouverte et la société close. Qu’on se concentre s
r la distinction que nous avions faite entre la société ouverte et la
société
close. Qu’on se concentre sur elle, et l’on verra
une morale statique, qui existe en fait, à un moment donné, dans une
société
donnée, elle s’est fixée dans les mœurs, les idée
la plus stricte de toutes, celle qui s’attache à la coutume dans les
sociétés
primitives essentiellement closes. La vérité est
ginelle en même temps que l’espèce humaine, et se donner au début une
société
close. Maintenant, la distinction entre le clos e
lle nous servir pratiquement ? Elle serait sans grande utilité, si la
société
close s’était toujours constituée en se refermant
confondre avec elle. De proche en proche, on se transporterait à une
société
close originelle, dont le plan général adhérait a
sentée dans ses premiers travaux, sur le progrès social : l’étude des
sociétés
l’avait d’abord exclusivement préoccupé ; il ne d
généraliser, ce n’est pas à l’espèce humaine, ni par conséquent à une
société
close, que l’élan se fût arrêté comme à une impas
ement ; ils cherchent une traduction du dynamique en statique, que la
société
soit à même d’accepter et de rendre définitive pa
e prédisposée à une certaine forme sociale. Nous disons qu’il y a une
société
humaine naturelle, vaguement préfigurée en nous,
, et aussi d’insociabilité, qui apparaîtrait à notre conscience si la
société
constituée n’avait mis en nous les habitudes et d
xer. Disons d’abord que l’homme avait été fait pour de très petites
sociétés
. Que telles aient été les sociétés primitives, on
vait été fait pour de très petites sociétés. Que telles aient été les
sociétés
primitives, on l’admet généralement. Mais il faut
out moment, dans le détail, un problème que l’extension prise par les
sociétés
a peut-être rendu insoluble. Étudiez l’histoire d
s combien de grands hommes d’État ? La nature, qui a voulu de petites
sociétés
, a pourtant ouvert la porte à leur agrandissement
table. Or, des menaces de guerre peuvent déterminer plusieurs petites
sociétés
à s’unir pour parer au danger commun. Il est vrai
t rarement durables. Elles aboutissent en tout cas à un assemblage de
sociétés
qui est du même ordre de grandeur que chacune d’e
il n’y eut de commun que la suppression de la force qui empêchait la
société
de se disloquer ; la dislocation se fit alors d’e
à peu la place à un principe d’union qui monte du fond de chacune des
sociétés
élémentaires assemblées, c’est-à-dire de la régio
ofond que l’égoïsme de la tribu. Maintenant, quel est le régime d’une
société
qui sort des mains de la nature ? Il est possible
upements familiaux, dispersés et isolés. Mais ce n’étaient là que des
sociétés
embryonnaires, et le philosophe ne doit pas plus
des d’une espèce en ne s’adressant qu’à l’embryon. Il faut prendre la
société
au moment où elle est complète, c’est-à-dire capa
éissance est absolue de l’autre. Nous avons dit bien des fois que les
sociétés
humaines et les sociétés d’hyménoptères occupaien
’autre. Nous avons dit bien des fois que les sociétés humaines et les
sociétés
d’hyménoptères occupaient les extrémités des deux
ganisation ; il y a « polymorphisme ». Dirons-nous alors que dans les
sociétés
humaines il y a « dimorphisme », non plus physiqu
t plus nets là où la ligne de démarcation sera plus visible, dans une
société
déjà grande mais qui se sera agrandie sans modifi
à grande mais qui se sera agrandie sans modification radicale de la «
société
naturelle ». La classe dirigeante, dans laquelle
a seule qui transcende, en intention au moins, les conditions de la «
société
close ». Elle attribue à l’homme des droits invio
x si la fraternité y pourvoit. Ama, et fac quod vis. La formule d’une
société
non démocratique, qui voudrait que sa devise corr
’âme démocratique un grand effort en sens inverse de la nature. De la
société
naturelle nous venons en effet d’indiquer quelque
ont obscurément encouragés par l’instinct de discipline immanent à la
société
close : une dispute les avait écartés accidentell
lement de la position normale, qui était une exacte insertion dans la
société
; ils y reviennent, comme le pendule à la vertica
fond de nos conclusions il y avait une distinction radicale entre la
société
close et la société ouverte, puisque les tendance
ions il y avait une distinction radicale entre la société close et la
société
ouverte, puisque les tendances de la société clos
e la société close et la société ouverte, puisque les tendances de la
société
close nous ont paru subsister, indéracinables, da
de la société close nous ont paru subsister, indéracinables, dans la
société
qui s’ouvre, puisque tous ces instincts de discip
oi historique inéluctable. Mais il y a (les lois biologiques ; et les
sociétés
humaines, en tant que voulues d’un certain côté p
sychologique et sociale. C’est dans le même individu, ou dans la même
société
, qu’évoluent ici les tendances qui se sont consti
insi des tendances très générales qui déterminent l’orientation d’une
société
et dont le développement se répartit nécessaireme
its qui lui impriment la forme d’une lutte entre deux partis, ou deux
sociétés
, ou deux principes ; chacun d’eux, tour à tour, a
nce des opinions diverses qui se disputent aujourd’hui l’empire de la
société
commence immédiatement à l’origine de la pensée,
ines répugnances de ceux qui sont placés à la tête du mouvement de la
société
, soit pour attaquer les opinions nouvelles, soit
ui remonte d’anneau en anneau jusqu’au berceau du monde, mais dont la
société
a toujours été dépositaire. Ceux qui attribuent à
s hommes qui font dériver les lois sociales de l’existence même de la
société
, posée comme fait primitif, antérieur à toute con
s droits, pour jouir de certains avantages qu’il n’aurait pas sans la
société
, comme, par exemple, celui de la propriété. Dès l
à la plus simple expression, les uns placent la raison des lois de la
société
dans la société même, et les autres dans l’homme.
expression, les uns placent la raison des lois de la société dans la
société
même, et les autres dans l’homme. J’écarte pour l
comme on voit, l’examen de l’action continue de la Providence sur les
sociétés
humaines, parce qu’on l’écarte assez généralement
une chose immuable et sacrée qui contient les lois immortelles de la
société
en même temps que les manifestations de l’âme hum
s sont ouvertes à chacun. Lorsque nous établirons, plus tard, que la
société
est une des conditions de notre nature, et que, p
té est une des conditions de notre nature, et que, par conséquent, la
société
a été imposée à l’homme, nous trouverons la liais
fausse, si on veut l’appliquer aux faits qui tiennent à l’origine des
sociétés
, et comme vraie si on ne veut l’appliquer qu’aux
ut l’appliquer qu’aux faits qui tiennent à l’existence actuelle de la
société
. En un mot, les liens de la parole ont été jusqu’
tions nous échappent. Comme l’origine de la parole et l’origine de la
société
sont absolument la même question, il en résulte q
ue les deux systèmes relativement à la parole s’appliquent aussi à la
société
, et peuvent se résoudre de la même manière. Ainsi
ssi à la société, et peuvent se résoudre de la même manière. Ainsi la
société
, à présent qu’elle est établie, peut se soutenir
dans le chaos, parce qu’il vous semble que le principe générateur des
sociétés
humaines cesse d’agir. Vous croyez que les partis
ofessent, à cet égard, les doctrines anciennes, croient jeter dans la
société
une lumière nouvelle, en annonçant, comme une vér
é très ancienne, une vérité vieillie, vieillie, qui se retirait de la
société
au lieu d’y entrer. D’autres sont placés sur les
ienfaits de la parole, car c’est elle qui a organisé primitivement la
société
; et même l’ordre intellectuel, d’où elle est ban
s ne perdrons point tout cela tant que nous n’aurons pas renoncé à la
société
des femmes ; et il faut espérer que nous n’y reno
tionnelles, constitutionnelles, l’Angleterre. Tous les pouvoirs de la
société
y sont tellement balancés par leur nature même, q
uel a pris l’ascendant sur le principe moral, pour la direction de la
société
. Cette séparation que j’ose ici conseiller exista
ciliation cesse, par une raison contraire à celle qui plaça, dans les
sociétés
anciennes, les mœurs et les opinions sur deux lig
différentes, et que la suite de cet écrit expliquera. Mais, dans les
sociétés
anciennes, les peuples différaient entre eux, et
cile à résoudre : sans parler des principes sur lesquels repose toute
société
, et qui n’avaient reçu aucune atteinte, il est ce
tre en opposition avec les opinions actuelles, avec les progrès de la
société
: cependant elle est tellement dans nos habitudes
hez nous sont les gardiennes des mœurs, ne peuvent admettre dans leur
société
une femme qui est hors de nos mœurs. Les comédien
même on peut dire que nulle n’est plus dans les besoins actuels de la
société
; néanmoins nulle n’est plus repoussée par les mœ
che peuvent être si fatales, ou les femmes sont tellement mêlées à la
société
, et y mêlent tellement toutes les sortes de susce
lusieurs demeures dans la maison de mon Père. » L’égalité est dans la
société
, sauf la différence des fortunes, sauf la différe
ise de remarquer, que chez nous les familles pouvant s’élever dans la
société
, la noblesse n’avait rien à faire pour la masse d
à prendre l’ascendant sur le principe moral, pour la direction de la
société
. Où je trouve l’erreur, c’est qu’on prétende que
on même ; car la noblesse n’a plus eu qu’un ministère à l’égard de la
société
, c’est-à-dire un service public à accomplir : des
ave sur le champ de bataille, s’il n’est pas un homme aimable dans la
société
, perd tout le fruit des dangers qu’il a courus. I
rte ressaisir ceux que le christianisme avait affranchis. L’esprit de
société
, à mesure que le régime féodal s’affaiblissait pa
ition a subi les mêmes vicissitudes, selon les états différents de la
société
. Elles ont aussi successivement pénétré dans le d
nd nombre d’hommes dans le partage des charges et des avantages de la
société
, le résultat des affranchissements successifs, do
que nous perdons ici le principe de l’unité, principe vers lequel la
société
a constamment gravité à toutes les époques de l’e
pothèse vient surtout de ce qu’il faut qu’elle soit vraie pour que la
société
puisse continuer de subsister : or il m’est impos
bsister : or il m’est impossible de ne pas croire, avant tout, que la
société
ne peut périr. M. Ancillon a remarqué fort bien q
cessité et la liberté. Nous chercherons à établir, plus tard, que, la
société
étant imposée à l’homme, les lois de la société s
r, plus tard, que, la société étant imposée à l’homme, les lois de la
société
sont nécessaires. Or les hiérarchies sociales son
ées sur le christianisme ; le christianisme ne peut disparaître de la
société
sans que la société elle-même ne disparaisse. Le
isme ; le christianisme ne peut disparaître de la société sans que la
société
elle-même ne disparaisse. Le trône des Bourbons f
es possibilités de morale qu’on voit se dessiner çà et là menacent la
société
qu’elles devraient protéger. Sérieusement appliqu
Il est trop évident que si une morale représente bien l’effort d’une
société
pour se former et se conserver, ou le résultat ac
s et ses préceptes doivent dépendre étroitement de la nature de cette
société
. Une société industrielle et une société guerrièr
eptes doivent dépendre étroitement de la nature de cette société. Une
société
industrielle et une société guerrière, une monarc
tement de la nature de cette société. Une société industrielle et une
société
guerrière, une monarchie absolue, une organisatio
éal, ni recommander les mêmes moyens de le réaliser. Et même dans une
société
, chaque organe social, chaque groupe, chaque indi
ne peuvent pas cesser de s’opposer sans cesser d’être et sans que la
société
cesse d’être à son tour. Toute différence des idé
a nature des hommes et des groupements sociaux. Sans doute toutes les
sociétés
n’ont pas la même valeur, et la civilisation grec
omprise. On apprécie souvent une coutume sauvage, par rapport à notre
société
; c’est comme si on appréciait la griffe du tigre
icile. C’est qu’une conception morale, tend souvent à transformer une
société
. Et il est parfois impossible de prévoir si la tr
ue, dans certains cas, la conduite qui aboutit à la dissolution d’une
société
est une conduite vraiment morale. Un bandit qui s
à ses compagnons, il trahit son groupe. Il agit bien par rapport à la
société
que cette bande exploitait. La solution du problè
coup douteraient même qu’il y ait là quelque problème. L’une des deux
sociétés
étant plus grande, plus forte, représentant une s
e devant être le centre directeur de la conduite. Cependant, si cette
société
, quoique meilleure qu’une bande de brigands, est
me. Ces différentes morales répondent aux différentes poussées de la
société
. L’âme sociale est incohérente et multiple, plus
pour soi. Ils s’accordent parfois, ils se combattent souvent, car la
société
n’existe pas réellement encore et ses éléments de
elle ne se produit pas. Elle dépasse de beaucoup les ressources de la
société
et de l’homme que nous connaissons. L’esprit soci
et dans sa conduite, pour un moyen de préservation et de succès de la
société
comme de l’individu. Et il paraît donc que si la
é comme de l’individu. Et il paraît donc que si la fin dernière de la
société
est la vie sociale, et si l’illogisme et l’immora
’opposition des pratiques et des morales, et se forment aussi dans la
société
des séparations parfois profondes. Des classes, d
t l’une qui l’emporte et tantôt c’est l’autre. Selon leur rapport, la
société
se maintient à peu près, ou bien elle prospère, o
jeu indépendant des phénomènes sociaux et des éléments psychiques, la
société
en vient à marcher contre son but essentiel, et à
mes, où apparaissent çà et là quelques tourbillons plus réguliers. La
société
est aussi une sorte de chaos, moins irrégulier qu
comme le sont peut-être ainsi devenues les combinaisons chimiques. La
société
alors comme un acteur qui a joué la même pièce un
demi mystiques aux défectuosités de l’organisation. Partout, dans la
société
, nous constatons des déviations qui manifestent l
ion. Des rectifications continuelles sont indispensables. De même une
société
, dans son ensemble, est toujours sur le point de
t que la sanction, au lieu de prévenir et de réparer le mal fait à la
société
, l’aggrave et en prépare avec efficacité la répét
possible et le moins de tentation. L’état mental de l’homme dans une
société
passablement organisée, ce n’est pas le trouble e
sible, et peut-être aussi le moins d’estime. Pourtant, la santé de la
société
, comme celle du corps et celle de l’âme, la santé
ne remplisse sa fonction convenablement et sans excès. De même si une
société
développe trop l’un des organes dont l’harmonie l
épondrait en invoquant les conditions d’existence des hommes dans une
société
qui veut prospérer, l’utilité générale, la compas
ù ces tendances vont être remplacées, partiellement, par d’autres. La
société
se transforme sans cesse et d’une façon que nous
iations sont un état nécessaire et permanent de nos morales et de nos
sociétés
. La transformation, chez nous, de la famille et d
ie des conditions de la vie sociale en général et de la vie de chaque
société
en particulier, selon sa nature et ses ressources
r, selon sa nature et ses ressources, préciser la manière dont chaque
société
peut réaliser pour le mieux le type qu’elle prése
s types, selon leur aptitude à former des combinaisons supérieures de
sociétés
, et à créer une sorte de réalisation de l’humanit
e fois les types individuels classés et hiérarchisés, voir comment la
société
peut profiter de chacun d’eux. On déduirait de là
aptitudes, ni les mêmes fonctions que son voisin. Mais tout ce que la
société
peut faire, c’est d’établir grossièrement quelque
pourvu que nous en ayons une. Il ne saurait être indifférent pour la
société
que son idée du bien la conduise à la ruine. Isol
r cela seul qu’ils existent, sont ennemis et se combattent dans notre
société
entière, et jusque dans l’intimité du moi de chac
’homme est une contradiction vivante par la lutte de ses éléments, la
société
est plus contradictoire encore. Vouloir ramener à
e ne permet pas tant d’optimisme. Les conflits de l’individu et de la
société
sont réels. Il n’est pas du tout sûr que l’indivi
pose ici est celle des rapports de la vie spirituelle avec l’état de
société
. La vie spirituelle, considérée sous son triple a
-elle favorisée ou contrariée par elles et dans quelle mesure ? Si la
société
fournit à l’activité psychologique un point d’app
ocial et on peut lui donner comme base la réalité expérimentale de la
société
; on peut la concevoir comme un phénomène social
e et les animaux vient de ce que l’homme vit et se développe dans des
sociétés
grandissantes, énormes, tandis que l’animal est l
de mobilité, à la différenciation et de l’intégration croissantes des
sociétés
humaines. C’est oublier que le cerveau humain n’e
sortes de milieux pour l’homme : l’organisme, le monde extérieur, la
société
. En admettant, comme le prétend ce philosophe, qu
nelle. Si les vues de M. Draghicesco sur le développement futur de la
société
sont exactes, c’est à l’annihilation de toute int
ale. L’idéal de l’humanité serait la fourmilière. Il est vrai que les
sociétés
humaines sont plus amples, plus mobiles, plus dif
s humaines sont plus amples, plus mobiles, plus différenciées que les
sociétés
animales, ce qui, d’après M. Draghicesco, expliqu
La raison de la complexité et de la différenciation croissantes de la
société
est dans les inventions de plus en plus multiplié
moins contestables. Après avoir accordé que l’hérédité agit dans les
sociétés
simples, ce sociologue affirme que son rôle devie
étés simples, ce sociologue affirme que son rôle devient nul dans les
sociétés
plus complexes. Mais de ce que l’hérédité devient
ais de ce que l’hérédité devient plus difficile à déterminer dans les
sociétés
complexes, à cause de la richesse accrue des ment
icile à mesurer et à prévoir. Où d’ailleurs fixer la limite entre les
sociétés
où l’hérédité agit et celles où elle n’agit plus
tion sociale et qu’il n’est pas l’instrument aveugle, l’esclave de la
société
qui le dépasserait toujours de beaucoup. Objecte-
ours de beaucoup. Objecte-t-on que le pouvoir de ces individus sur la
société
est au fond presque illusoire, parce que leur sit
situation spéciale fait qu’ils se confondent en quelque sorte avec la
société
elle-même, parce que c’est la société et non pas
ondent en quelque sorte avec la société elle-même, parce que c’est la
société
et non pas leurs propres pouvoirs qui donne à leu
er aussi que l’individu a bien la possibilité de se confondre avec la
société
, au point que sa volonté et la nécessité sociale
eulement qu’il n’y a aucune antinomie profonde entre l’individu et la
société
, mais que leur séparation ne peut être conçue14.
n’a pas le pouvoir de penser par lui-même ; qu’il ne pense que par la
société
, c’est-à-dire, en définitive, qu’il est d’autant
place au centre du déterminisme social ; plus il s’identifie avec la
société
; plus il acquiert une sorte de toute-puissance s
uence la possibilité théorique d’une antinomie entre l’individu et la
société
. L’antinomie résulte de ce fait que l’individu n’
e pas positivement l’existence d’une antinomie entre l’individu et la
société
: mais, selon lui, ces antinomies ne sont que pro
eut nous conduire à opposer le moi, égoïste à autrui, l’individu à la
société
. Bien plus, le transcendantalisme de M. Bergson,
de M. Maeterlinck, aboutirait assez logiquement à la conception d’une
société
idéale des âmes unies spirituellement dans un mod
hilosophie inviteraient peut-être l’individu empirique à voir dans la
société
de ses semblables un symbole imparfait, une appro
semblables un symbole imparfait, une approximation lointaine de cette
société
idéale et ils nous exhorteraient à sacrifier notr
idéale et ils nous exhorteraient à sacrifier notre égoïsme sinon à la
société
réelle, du moins à la société humaine idéale. Quo
nt à sacrifier notre égoïsme sinon à la société réelle, du moins à la
société
humaine idéale. Quoi qu’il en soit, la conception
dérision soit nos semblables, soit nous-mêmes, eu tant que vivant en
société
et nourris des idées sociales conventionnelles. L
r les notions toutes faites mises en nous presque à notre insu par la
société
. Celles-ci vont se consolidant en nous, à mesure
pas comment des recherches, si instructives qu’elles soient, sur les
sociétés
australiennes, africaines, ou même européennes, o
, considérée comme un ensemble de recherches positives sur la vie des
sociétés
, a une valeur scientifique. Mais quand elle essai
de la critique et de la science aux intérêts moraux et sociaux de la
société
où l’on vit. Mais jusqu’où vaut et à quoi aboutit
cette recommandation ? Supposons un esprit supérieur vivant dans une
société
étroite, incurieuse et superstitieuse. Devra-t-il
le peut avoir dans certains cas des conséquences avantageuses pour la
société
. Mais il peut aussi être un danger pour elle. Pou
re. Elle s’attaque non plus seulement à l’État, mais à l’idée même de
société
, aux mœurs, à l’opinion, à toutes les idées socia
ntre la raison, la révolte contre l’État, contre la morale, contre la
société
, contre toutes les idées qui ne sont pas la propr
antes au point de vue du problème des rapports de l’individu et de la
société
. L’individualisme stirnérien ne fait aucune place
isme stirnérien implique une antinomie absolue entre l’individu et la
société
, une absolue insociabilité intellectuelle. L’indi
cratique n’aboutit qu’à une antinomie relative entre l’individu et la
société
; il ne conclut pas à l’insociabilité intellectue
s ces motifs de découragement se résument dans la constatation que la
société
est loin de réaliser le rêve des hommes supérieur
penseur qui s’est retiré de la vie sociale et qui ne regarde plus la
société
que comme un objet de curiosité intellectuelle et
ue : celle de l’instinct de connaissance et de l’instinct vital. Une
société
, quelle qu’elle soit, est guidée dans tous ses de
irnérien qui implique évidemment une antinomie entre l’individu et la
société
; et l’individualisme aristocratique. Ce dernier
isons inattendues de l’hérédité peuvent faire surgir, même dans notre
société
de métis, certains individus porteurs d’une héréd
désormais bien s’entendre. Il n’y a qu’à laisser faire l’homme, et la
société
s’organisera pour le mieux. Voilà le sentiment pe
ur le mieux. Voilà le sentiment personnel satisfait. L’individu et la
société
bien comprise seront d’accord. Donc il faut réfor
bien comprise seront d’accord. Donc il faut réformer ou dissoudre la
société
existante où les conflits pullulent, et faire sur
nflits pullulent, et faire surgir, subitement ou peu à peu, une autre
société
. Mais si l’individu et la société sont, par natur
subitement ou peu à peu, une autre société. Mais si l’individu et la
société
sont, par nature, en harmonie, ceux qui troublent
acte social, à la complicité tacite qui lie tous les hommes vivant en
société
. Et je ne dis point, certes, que son livre ne heu
vie sociale implique un certain optimisme fondamental à l’égard de la
société
, comme l’acceptation de la vie, le simple fait de
nous cessons d’être des éléments sociaux, au moins des éléments de la
société
dont nous faisions partie. L’instinct individuali
subordonner trop complètement les désirs individuels sans lesquels la
société
ne peut vivre, ou même des sentiments affectueux
ou un organe, dont la fonction est bien définie par les besoins de la
société
ou de l’organisme dont il fait partie, « doit » r
re et de continuer son travail tant qu’il pourra bien servir ainsi la
société
. Les devoirs et les droits professionnels peuvent
organique ou psychique de l’individu n’est point du tout celle que la
société
trouve son intérêt à faire épanouir. Un penchant
nt sont en conflit, et, dans l’individu, le nous se heurte au moi. La
société
, de son point de vue, « doit » se faire obéir. Au
n dominante qui doit être satisfaite. Sans doute on peut dire que, la
société
étant plus importante, son droit doit passer le p
ent social, sans doute, et pour cela, il doit subordonner sa vie à la
société
. Mais il est aussi en même temps un individu exis
sprit s’adapte par la soumission à l’autorité c’est l’existence de la
société
, c’est l’ensemble même de la vie sociale. L’obéis
y fasse spontanément son office. Et ceci ne saurait être le cas d’une
société
où les éléments sont distincts et relativement in
profit, dans les cas où l’accord des intérêts a pu s’établir. Mais la
société
tient à ce que nous sachions obéir, et elle agit
cirque, … on doit obéir à ses parents, … tu es un vilain garçon… » La
société
ne s’y prend pas autrement avec l’adulte supposé
on dit, qu’en lui obéissant. Et il en est exactement de même pour une
société
. Le rôle de l’homme doué du génie de la volonté p
ifier bien des désirs personnels. Il est juste, il est naturel que la
société
dise à l’homme : « Pour que la vie commune soit p
iste et parfois se révolte. Et je l’imagine qui parle ainsi : « Votre
société
ne me convient pas. Je ne suis pas fait pour elle
pas fait pour elle, elle n’est pas faite pour moi. Peut-être dans une
société
différente, créée à mon image, pourrais-je accept
n aux autres. « Ne me dites pas que, profitant des avantages de votre
société
je ne puis refuser ma part des charges. Certes j’
e n’en ai cure. Et si vous me dites que je tends ainsi à ruiner votre
société
, pourquoi m’en inquiéterais-je ? Je me trouve par
ur parti. Justice, devoir, droit, ces mots n’ont de sens que dans une
société
organisée, dans une société morale, et je refuse
roit, ces mots n’ont de sens que dans une société organisée, dans une
société
morale, et je refuse toute société morale avec vo
ns une société organisée, dans une société morale, et je refuse toute
société
morale avec vous, ou plutôt, par nature, je ne pu
aurait rien d’ailleurs à lui répliquer, logiquement ni moralement. La
société
, étant la plus forte, pourrait lui répondre très
une gêne, ce jour-là tu seras condamné sans pitié ni colère ». Et la
société
l’écraserait au moindre conflit. Jusque-là, il ac
er les obligations qu’on lui impose à quelque être supérieur, dieu ou
société
, qui l’a créé pour le servir, alors il faut dire
’infaillibilité de ma conscience, en tant qu’elle m’ordonne ce que la
société
, ce que ma famille, mes amis, tous les groupes so
le parti novateur quand il y a indécision sur quelque point et que la
société
s’est divisée. Alors les plus faibles font appel
un moyen de résister à l’oppression, comme un point d’appui contre la
société
, contre l’état, contre toute force extérieure. C’
y a, encore et toujours, de social en lui, c’est sa lutte contre une
société
criminelle ou trompée au nom d’une autre société
sa lutte contre une société criminelle ou trompée au nom d’une autre
société
supposée meilleure. Ce n’est pas lui-même que rep
entretenir la tradition. Mais on blâme celui qui ne s’élève contre la
société
que pour la pure satisfaction de désirs antisocia
s l’opposition systématique faite pour n’importe quelles raisons à la
société
actuelle, la seule et nécessaire voie nous menant
à la société actuelle, la seule et nécessaire voie nous menant à une
société
meilleure. Sans cela il ne s’agira plus de « devo
nct social exalte l’individu, c’est pour que celui-ci lutte contre la
société
actuelle et vienne ensuite se soumettre à lui pou
fort en lui, le criminel pourra fort bien apprécier les raisons de la
société
. Mais s’il comprend ainsi les choses du point de
a autrement s’il les regarde avec ses yeux d’individu sacrifié. Et la
société
pourrait aussi, sans renoncer à vivre et à se déf
me sienne et d’y voir l’influence directe d’un dieu. Cela permet à la
société
, tout en le formant, en s’en servant, de l’exalte
, le rang, l’état de fortune, les relations, l’isolement ou la vie de
société
fassent triompher dans la conduite ordinaire d’un
t le cas du sentimental déçu, de l’homme sociable devenu ennemi de la
société
(Rousseau) ; de l’ami des hommes devenu misanthro
hante. Ici nous voyons se dessiner l’antinomie entre l’individu et la
société
. La volonté de l’individu aspire à la diversité,
individu aspire à la diversité, à la puissance, à l’indépendance ; la
société
s’efforce de réprimer ce triple effort de la volo
efforce de réprimer ce triple effort de la volonté individuelle35. La
société
veut s’assujettir les volontés comme les sensibil
oins neuf et par conséquent plus policé. Dans un pays vieux, dans une
société
policée, la plupart des actes de la vie physique
t de flottement dans les conceptions intellectuelles laisse, dans les
sociétés
peu civilisées, une plus grande latitude à la fan
essuscité serait anormale et, légalement parlant, intenable. Dans nos
sociétés
, la pauvreté est un obstacle presque invincible à
uer encore que la discipline sociale est d’autant plus forte dans les
sociétés
très civilisées, que les peines sociales y sont m
’homme supérieur, s’il s’isole de son groupe, ne s’isole pas de toute
société
. Stockmann s’isole de sa petite ville ignorante,
ille ignorante, intolérante et égoïste ; mais il ne s’isole pas d’une
société
supérieure et idéale, celle des savants, des méde
lisme aristocratique n’est pas une révolte absolue à l’égard de toute
société
. C’est un individualisme relatif qui s’attaque à
de toute société. C’est un individualisme relatif qui s’attaque à la
société
actuelle au nom d’un idéal supérieur de sociabili
upérieur de sociabilité. Toutefois l’antinomie entre l’individu et la
société
, entre la personnalité et la sociabilité ne dispa
; et tous veulent l’ordre, et, certes, ici la volonté générale de la
société
n’est pas la somme des volontés particulières des
» 36. Stuart Mill constate la tendance au despotisme croissant de la
société
sur les actes de l’individu. « À part les doctrin
ulières des penseurs (Comte) qui visent à établir un despotisme de la
société
sur l’individu, il y a aussi dans le monde une fo
roissante inclination à étendre d’une manière outrée le pouvoir de la
société
sur l’individu et par la force de l’opinion, et p
qui s’opèrent dans le monde ont pour effet d’augmenter la force de la
société
et de diminuer le pouvoir de l’individu, cet empi
blicaines doivent se proposer. Les délicatesses exagérées de quelques
sociétés
de l’ancien régime n’ont aucun rapport sans doute
lques prétentions, à quelques plaisanteries, à quelques exigences des
sociétés
de l’ancien régime, afin de montrer ensuite avec
de l’esprit général créé par de semblables rapports. Il existait des
sociétés
qui pouvaient, par des allusions à leurs habitude
proscrire des beautés simples. En se montrant étranger à ces mœurs de
sociétés
, on se classait comme inférieur ; et l’infériorit
x de son cortège populaire doivent briser ces légères digues. Mais la
société
, c’est-à-dire, des rapports sans but, des égards
mérite par les données les plus étrangères à sa véritable valeur ; la
société
, dis-je, en France, avait créé cette puissance du
, ne pas soumettre le goût aux habitudes élégantes et recherchées des
sociétés
aristocratiques, quelque remarquables qu’elles so
es de la révolution, n’est pas nuisible seulement aux relations de la
société
et à la littérature ; il porte atteinte à la mora
où il y aura de la liberté, l’on s’occupera beaucoup plus souvent, en
société
, des affaires politiques que de l’agrément des fo
e, tous les genres de mérite seront admis, et il n’existera point une
société
exclusive, consacrée uniquement à la perfection d
ociété exclusive, consacrée uniquement à la perfection de l’esprit de
société
, et réunissant en elle tout l’ascendant de la for
révolution, l’on avait souvent remarqué qu’un François, étranger à la
société
des premières classes, se faisait reconnaître com
ous pouviez plus difficilement savoir en l’écoutant à quel rang de la
société
il appartenait. Il faut, malgré les différences q
rd, ils doivent veiller avec plus de soin sur le bon goût, puisque la
société
et toutes les sociétés, confondues après une révo
r avec plus de soin sur le bon goût, puisque la société et toutes les
sociétés
, confondues après une révolution, n’offrent presq
uefois le ton de la convenance à celui de la raison, les égards de la
société
aux sentiments du cœur ; mais dans une république
t une barrière, on n’en respecterait plus aucune ; les rapports de la
société
n’auraient pas assez de puissance pour arrêter en
plus fin que la pensée ne peut être appris que par l’habitude. Si la
société
qui inspirait cette sorte d’instinct, ce tact rap
lus facilement que dans la monarchie, de l’empire du ton reçu dans la
société
, il est impossible que les modèles de la plupart
e peut faire naître chaque caractère. La politesse est le lien que la
société
a établi entre les hommes étrangers les uns aux a
n l’image pure et fière d’une femme, dans un pays où les relations de
société
ne seraient pas surveillées par la plus rigoureus
blique doive donner plus de liberté dans les rapports habituels de la
société
, comme toutes les distinctions sont uniquement fo
ine libéralité d’esprit, l’on peut vivre agréablement au milieu d’une
société
qui appartient à un parti différent du sien. Il s
nces, aux sentiments du cœur ; mais dans les rapports détaillés de la
société
, on ne s’entend que par les manières ; et la vulg
n plus ceux qui n’ont pas à s’y adapter parce qu’ils ne vivent pas en
société
. Sans doute leur en faudrait-il une encore si leu
n morale, à moins qu’elle ne soit viciée par l’influence de la vie en
société
. L’opium et l’alcool sont des produits sociaux, e
te assez éloigné de ces deux situations extrêmes et nettes. Il vit en
société
, mais il est resté un individu vivant d’une vie p
de manière à ne pouvoir même rêver sérieusement qu’il s’en dégage. La
société
fait et défait, ou du moins contribue continuelle
e conditionnant l’activité d’un ensemble systématisé d’esprits, d’une
société
, d’une race, de l’humanité même. Et c’est une par
é, produit, transformé par l’ensemble auquel nous appartenons, par la
société
qui nous a précédés, qui nous entoure, et qui nou
e ce point de vue, une synthèse de produits sociaux1. C’est même à la
société
qu’on a voulu rattacher l’esprit humain comme à s
re âme ne serait point l’expression de notre organisme, mais de notre
société
. C’est la cité qui la crée. Ces théories qu’entre
et qui, dans la pratique, ne permet pas qu’on l’oublie. Si toute une
société
se réfléchit ou s’insinue en nous, notre moi n’en
utient soient mieux harmonisés dans l’individu que les hommes dans la
société
, cependant les conflits sont continuels parmi eux
dans la société, cependant les conflits sont continuels parmi eux. La
société
d’éléments organiques et psychiques qui compose l
autres », il est cependant resté « lui-même ». Et, en le formant, la
société
l’a déformé, car elle ne l’a pas assez profondéme
fait l’ancienne. La déformation saute aux yeux. Si l’incohérence des
sociétés
humaines a rendu nécessaire la morale sociale, co
lité spontanée, organique et psychique, domine encore en lui, mais la
société
, la civilisation, en ont troublé l’exercice. Le g
par la défaire. § 5 Nous surprenons aisément dans la vie des
sociétés
la nature de la morale et ses mensonges singulier
e des sociétés la nature de la morale et ses mensonges singuliers. La
société
me sert et me nuit à la fois. Quel est, en tant q
ce que seraient les nôtres si les autres n’étaient pas en nous. Toute
société
est une combinaison et un mélange. Celui avec qui
ôt que de ne pas obéir à des commandements moraux ou religieux que la
société
lui a inculqués, et qui représentent, en lui et p
i représentent, en lui et pour lui, soit les désirs d’autrui, soit la
société
, soit la volonté de Dieu, ou quelque rêve d’idéal
e, si son altruisme restait étroit et trop spécialisé. Ce que veut la
société
, ce n’est pas que telle ni telle personne, mais q
eut la société, ce n’est pas que telle ni telle personne, mais que la
société
entière se réalise en nous et par nous. On sait a
it de concurrence, désir d’égalité, — par qui chacun s’imagine que la
société
va se fortifier ou s’épurer. Ainsi Joseph de Mais
ou prévenues. Puisque l’homme s’est habitué à ne pouvoir vivre qu’en
société
, il devait naître en lui, et dans les groupes qu’
de leur synthèse, qui constitue une sorte d’âme sociale, exprimant la
société
comme l’âme de chacun exprime l’individu. Et en e
e si éloquemment dans les indignations d’Alceste ? Molière a peint la
société
de son temps. Est-ce que nos littérateurs moderne
réponse qu’on y fera. Si notre littérature contemporaine a fait de la
société
un portrait fidèle, — alors j’ai tort ; et il ne
grand génie que Molière. On me permettra seulement de trouver que la
société
française est bien laide dans le portrait qu’ils
st bien modeste pour s’en montrer satisfaite. Si, au contraire, notre
société
a été calomniée par la littérature, si elle n’est
ce trouble, qu’elle traduisît les inquiétudes et les agitations d’une
société
encore mal assise sur ses bases nouvelles ; rien
s peut-être les lettres n’avaient disposé de plus de puissance sur la
société
qu’à ce moment. La liberté de la presse, à peu pr
ces. Nos institutions libérales, l’organisation démocratique de notre
société
appelaient le talent aux plus hautes positions :
publique. Ils se prirent à agiter les plus redoutables problèmes des
sociétés
humaines, mais ce fut seulement pour y mêler les
que le public éclairé, celui qui se compose des classes élevées de la
société
, ne lit plus les monstrueux romans dont il s’étai
compter que d’autres les lisent toujours aux étages inférieurs de la
société
, ce public même a d’étranges rechutes dans ses pé
commis, une part devrait en bonne justice être mise à la charge de la
société
qui, en les encourageant, s’en est bien un peu re
’est devenu un lieu commun, que la littérature est l’expression de la
société
. Sans contester la justesse de cet adage, sous sa
s ou moins profonde. Si cela est vrai aux époques de calme, quand les
sociétés
vivent de leur vie régulière et se développent da
s expriment les idées sérieuses et traduisent les besoins réels de la
société
, il arrive le plus souvent que, parlant en leur n
ittérature peut encore jusqu’à un certain point sembler l’image de la
société
, en ce sens que, par ses allures désordonnées, el
e des esprits : mais, au total, on peut remarquer qu’à ces époques la
société
reçoit l’impulsion bien plus qu’elle ne la donne.
, des germes de maladies morales qu’elle n’avait point empruntés à la
société
et que la société tout au contraire a en partie r
ladies morales qu’elle n’avait point empruntés à la société et que la
société
tout au contraire a en partie reçus d’elle. Cette
çus d’elle. Cette littérature, plus mauvaise, on peut le dire, que la
société
où elle est née, plus immorale que le temps où el
être considérée comme l’expression exacte, comme l’image vraie de la
société
française contemporaine : loin d’être un effet, e
es, et qui, merveilleusement approprié à l’esprit, aux besoins de nos
sociétés
, sait s’emparer des imaginations, et par là domin
que dès lors, et surtout sous cette dernière forme, son action sur la
société
soit incontestable, on peut considérer cependant
l n’en est l’instituteur et le modèle. Il reproduit les travers de la
société
pour en rire ; il s’inspire des sentiments à la m
que le bien domine encore et que l’influence de la littérature sur la
société
est, en somme, plutôt salutaire que nuisible. Si
vie privée ; — la seconde comprenant les devoirs de l’homme envers la
société
, envers les autres hommes considérés comme membre
une des nécessités cruelles où l’homme est parfois réduit dans notre
société
, comme le seul refuge qui lui reste souvent contr
l’entendre, est repoussé par la loi divine ; engendré par cet état de
société
factice et faux qu’on appelle la civilisation, il
tion violente avec le vœu de la nature ; il doit disparaître dans une
société
meilleure. À la tête de cette croisade philosophi
les plus sacrés ; infâme tyrannie de l’homme sur la femme ! Mariage,
sociétés
, institutions, haine à vous ! haine à mort ! Et t
ions qui l’enveloppent. Son point de départ, c’est l’opposition de la
société
avec la nature. « Pauvres femmes ! s’écrie-t-il,
de la société avec la nature. « Pauvres femmes ! s’écrie-t-il, pauvre
société
, où le cœur n’a de véritables jouissances que dan
ai pas changé d’avis, dit Jacques ; je ne suis pas réconcilié avec la
société
: le mariage est toujours, selon moi, une de ses
n et la justice, c’est encore Jacques qui va nous l’apprendre : « La
société
, dit-il à la femme qu’il doit épouser, va vous di
sacrifiée au but social de la fécondité de la famille. « Pourquoi la
société
prend-elle pour loi suprême de sacrifier la femme
c’est-à-dire le même mensonge à la vérité, la même calomnie contre la
société
. Ici encore, nos romanciers se sont évidemment in
femmes ; je montrerais son cœur aimant et candide, méconnu par cette
société
fausse, au cœur usé et corrompu ; je mettrais en
e vertu, mais d’habitude98. » On n’a que blâme et invectives pour la
société
; on n’a pour la passion qu’indulgence et tendres
ur la société ; on n’a pour la passion qu’indulgence et tendresse. La
société
est fausse, corrompue, sans cœur. On ne lui repro
he des Illuminés de la franc-maçonnerie, « constructeurs cachés de la
société
nouvelle ». L’auteur de La Comtesse de Rudolstadt
en faire une prostitution jurée 102… » De ces déclamations contre la
société
, de cette obscure phraséologie, il ressort en déf
teur, homme sans loi et sans cœur, plein d’une haine féroce contre la
société
, chez qui la passion a l’accent de la fureur, che
e Lélia ? Un forçat au cœur héroïque, à la noble intelligence, que la
société
a frappé et qui se relève pour protester contre e
l’audace, par l’énergie indomptable avec laquelle il lutte contre la
société
: Vautrin est un héros 154. Lucien ne peut « expr
es horreurs qui se peuvent découvrir dans les bas-fonds fangeux de la
société
. La réalité même ne lui a pas suffi, et aux monst
ariés ; c’est-à-dire le monde peint comme une caverne de brigands, la
société
représentée comme composée de fripons et de dupes
t le Noir, La Chartreuse de Parme, sont de prétendues peintures de la
société
qui feraient prendre la société en dégoût et en h
e, sont de prétendues peintures de la société qui feraient prendre la
société
en dégoût et en horreur. Le premier de ces deux o
us de son temps, l’auteur de La Peau de Chagrin a peint en général la
société
sous les mêmes couleurs que l’auteur de Rouge et
amenant aux proportions de la vie ordinaire et dans le cadre de notre
société
bourgeoise, l’auteur du Père Goriot lui a donné u
ant, pour égayer le parterre, de la boue à tout ce que respectent les
sociétés
humaines. Tous deux ont été précurseurs de grande
points principaux de doctrine qui nous ont apparu. De là à maudire la
société
, ses institutions et ses lois, à dire anathème à
qui est en ses mains. Attaquer la loi morale, c’est donc attaquer la
société
. Qui a nié l’une, essaiera de changer l’autre : l
à leurs tentatives révolutionnaires. I. L’homme en lutte contre la
société
De tout temps le roman et le théâtre, sous pré
ps le roman et le théâtre, sous prétexte de peindre ou de corriger la
société
, ont médit d’elle. Ce qui caractérise notre litté
re littérature contemporaine, c’est que, non contente de médire de la
société
, de la calomnier même, elle la met en question, e
à la fois à la protection et à la servitude des lois sociales. « La
société
, s’est-on écrié, ne doit rien exiger de celui qui
é, ne doit rien exiger de celui qui n’attend rien d’elle164. » « La
société
n’a pas besoin de ceux qui n’ont pas besoin d’ell
vantage à accepter les conditions d’existence commune que lui fait la
société
, il s’en tiendra vis-à-vis d’elle à l’exécution d
in ? Non, ce n’est point par sa volonté que l’homme est entré dans la
société
, et sa volonté ne suffit point à l’en faire sorti
ans la société, et sa volonté ne suffit point à l’en faire sortir. La
société
n’est point une hôtellerie où l’on prenne place p
nne place par choix, où l’on donne congé à sa fantaisie. Créé pour la
société
, appelé à y vivre par toutes ses facultés et par
milieu social, comme il naît plongé dans l’atmosphère respirable. La
société
l’enveloppe, l’enlace, le presse de toutes parts
isade que prêchent le roman et le drame contre les lois premières des
sociétés
humaines. Volontiers ils écriraient sur leur drap
omme domptait les ours et les tigres : aujourd’hui il lutte contre la
société
. Là est sa vigueur, son audace et peut-être sa gl
t vraiment redevenu homme que lorsqu’il a enfin secoué les fers de la
société
167. Il semble toutefois jusqu’ici que nous n’e
thropiques de Manfred. Charles Moor dit ainsi anathème à la loi, à la
société
; il invoque ainsi la liberté comme la source de
lus loin. Alors même qu’ils maudissent les hommes, qu’ils accusent la
société
, il semble que Charles Moor et Manfred rendent en
ommes que parce que les hommes outragent ces lois ; ils n’accusent la
société
que parce que la société les laisse impunément ou
ommes outragent ces lois ; ils n’accusent la société que parce que la
société
les laisse impunément outrager. Ce qu’ils déteste
ant la loi morale. Or, écoutons maintenant nos modernes ennemis de la
société
. Leur langage est tout autre. Ce n’est pas seulem
es lois éternelles, universelles, qui ont fondé et qui conservent les
sociétés
humaines. Nous sommes en face de ces grands princ
oppe la civilisation. Ce n’est pas la forme, c’est le fond même de la
société
qui est en question ; ce sont les conditions même
de nous éclairer sur le meilleur parti à prendre. Voilà pourquoi les
sociétés
ne peuvent exister qu’au moyen de lois arbitraire
our les individus173. » Le principe de cette doctrine, le voici : la
société
n’est point un fait normal, nécessaire, dérivant
nous la verrons s’attaquer successivement à ces lois premières de la
société
qu’elle a déclarées arbitraires et stupides, à la
venons d’exposer, quelques traits particuliers qui la précisent. La
société
attache, comme sanction, la honte à l’infraction
? » M. de Balzac parle quelquefois comme Mme Sand : « Aujourd’hui la
société
s’est insensiblement arrogé tant de droits sur le
ts sur les individus, que l’individu se trouve obligé de combattre la
société
. Il n’y a plus de lois, il n’y a que des mœurs, c
la femme mariée, dit à son amant : « Antony, le monde a ses lois, la
société
a ses exigences : qu’elles soient des devoirs ou
té… Eh ! le monde ne veut-il pas que je sois fausse ? C’est ce que la
société
appelle devoir, vertu178… » Le devoir, conventio
principe les peines épargnées et les services rendus. À ce compte, la
société
serait une sorte d’association commerciale où les
re lot en ce monde, c’en est assez ! vous êtes rentré vis-à-vis de la
société
dans l’indépendance absolue. Non seulement elle n
inelle insouciance, qui va bientôt s’élever de toutes parts contre la
société
. Si l’homme souffre, n’est-ce point à la société
utes parts contre la société. Si l’homme souffre, n’est-ce point à la
société
en effet qu’il doit imputer ses souffrances ? Cet
s Moor : il a le fiel de l’un et l’audace de l’autre. Repoussé par la
société
, le bâtard s’est mis en révolte ouverte contre la
ussé par la société, le bâtard s’est mis en révolte ouverte contre la
société
, et s’est fait chef de brigands ; le pauvre s’est
ce monde, il s’est mis en devoir de se la faire de vive force : « La
société
… Eh ! qu’irais-je lui demander ? un nom qu’elle m
issance ? une famille qui m’a rejeté comme une honte, sans doute ? La
société
m’a traité en ennemi, j’ai traité la société en e
e honte, sans doute ? La société m’a traité en ennemi, j’ai traité la
société
en ennemie. Ses lois m’ont fait la guerre, à moi
la loi ! Mais en pratique, quel mensonge !… Que faire alors, dans une
société
qui vous vole parce que vous êtes pauvre ? Il fau
détrousse les voyageurs sur les grandes routes, la faute en est à la
société
, rien de plus évident. C’est la société qui l’a p
routes, la faute en est à la société, rien de plus évident. C’est la
société
qui l’a poussé à la révolte, au vol, au brigandag
s termes dans leur préface : « Le monde l’a fait brigand… Pourquoi la
société
qui punit le vol sur le grand chemin, ne le punit
l sur le grand chemin, ne le punit-elle pas à la Bourse ? Pourquoi la
société
qui sait que l’homme naît avec de mauvais et de b
té sociale. Il convient de s’y arrêter avec quelque détail. II. La
société
responsable du mal Il y a quelque vingt ans, u
, c’est que les hommes de génie sont inévitablement persécutés par la
société
ou le pouvoir. Ainsi, parlant de Gilbert, il écri
faisant abstraction de la forme du gouvernement, il prend à partie la
société
elle-même. « En vérité, je vous le dis, s’écrie
ir se développer et grandir à la hauteur d’une théorie : c’est que la
société
est responsable de tout le mal qui est en elle. L
est que la société est responsable de tout le mal qui est en elle. La
société
a toujours tort. Elle a tort si vous souffrez. El
cette théorie, avec de nouvelles et plus violentes attaques contre la
société
. À entendre le drame, la société est sans entrail
et plus violentes attaques contre la société. À entendre le drame, la
société
est sans entrailles. Elle n’estime que l’argent,
lon la loi 185. » « Va, ton cœur est d’acier comme tes mécaniques. La
société
deviendra comme ton cœur : elle aura pour dieu un
ontrer à chaque pas toutes les iniquités et toutes les laideurs d’une
société
mal construite 188. » Une société mal construit
ités et toutes les laideurs d’une société mal construite 188. » Une
société
mal construite… c’est là le grand anathème ! c’es
le cri de la guerre sociale. Ce principe de la responsabilité de la
société
, énoncé par l’auteur de Chatterton, il a été bien
t exigé pour tous. Après lui, plus haut que lui, on a proclamé que la
société
était seule coupable de nos maux ; que dis-je ? n
a morale publique. « N’avais-je pas sujet, dit Trenmor, de haïr cette
société
qui m’avait pris au berceau, et qui dès lors, me
de Lélia peut passer pour le type des déclamations modernes contre la
société
, pour leur expression la plus naïve à la fois et
de quoi se plaint-il si amèrement ? D’une chose énorme, en vérité. La
société
a fait qu’il y eût des pauvres et des riches, et
s que ce qu’on appelle les fautes d’une femme étaient imputables à la
société
, et non à de mauvais penchants. Les mauvais pench
rares, ils sont exceptionnels, Dieu merci191. » L’homme est bon, la
société
seule est mauvaise. Déjà nous avons vu ailleurs l
mes condamnés à périr ou à les étouffer192 ? » À qui la faute ? à la
société
sans nul doute, à ses lois qui contrarient et mut
: « Oh ! madame, on n’est pas belle impunément dans notre abominable
société
de pauvres et de riches 194… « Tiens, froid rêveu
e la nature. Et c’est pourquoi, grâce aux législateurs pudiques de la
société
, elles sont ici cherchant l’illusion d’un instant
ple a dans sa beauté un don funeste, c’est parce que notre abominable
société
est composée de pauvres et de riches. Si enfin de
naïvement exposée la théorie du vol, explique aussi comment c’est la
société
qui corrompt ses membres et les pousse à l’improb
à l’homme s’il est riche avant de le dire citoyen ; il arrive que la
société
, fondée ainsi sur des intérêts purement matériels
e bande de voleurs… Le vol, qui est le plus mortel ennemi d’une telle
société
, en découle pourtant comme une infaillible conséq
ant de M. E. Sue. Ici c’est la mauvaise organisation économique de la
société
qui est en cause. « L’insuffisance des salaires
la première phase de la dégradation que la coupable insouciance de la
société
impose à un nombre immense d’ouvrières, nées pour
et ceci est le point particulier qui nous occupe, de porter contre la
société
cette absurde accusation d’être, par sa coupable
rance physique conduit à la dégradation morale ; si bien que c’est la
société
elle-même qui, dans le langage de l’auteur, impos
un nombre immense de ses membres. Comme la misère, par le fait de la
société
, mène fatalement au libertinage, le libertinage s
t c’est là encore, par une conséquence naturelle, un des maux dont la
société
est responsable. « Hélas ! combien de pauvres jeu
amie, ou contre une vie trop misérable ! Et cela doit être… et sur la
société
pèsera aussi la terrible responsabilité de ces mo
ions meurtrières, … la prostitution… et le suicide198. » « Oui, une
société
égoïste et marâtre est responsable de tant de vic
s, de tant d’actions mauvaises… Aussi un jour viendra peut-être où la
société
regrettera bien amèrement sa déplorable insoucian
ement sa déplorable insouciance199. » Le crime qu’on impute ici à la
société
est énorme en effet : on lui impute de regarder d
illeurs plus clairement encore : « Le riche est jeté au milieu de la
société
avec sa richesse, comme le pauvre avec sa pauvret
mieux le manque complet de ces choses essentiellement vitales qu’une
société
équitablement organisée devrait, oui, devrait for
moine… Et pour montrer jusqu’où peut aller cette mortification que la
société
impose inexorablement à des milliers d’êtres honn
ettre en lumière, c’est uniquement cette doctrine qui, reportant à la
société
la responsabilité des vices qui se développent et
ue nous avons déjà cité202. « La nature ne nous doit que la vie ; la
société
nous doit le bonheur », dit en propres termes un
nous leur verrons donner plus tard. III. La Famille Déclarer la
société
coupable, par son fait ou par sa négligence, de t
ions vagues, il fallait montrer en quoi l’organisation actuelle de la
société
est mauvaise : c’est ce qu’on n’a pas manqué de f
uvaise : c’est ce qu’on n’a pas manqué de faire. Les deux bases de la
société
sont la famille et la propriété : on s’est évertu
qu’elle a droit dans le mariage à un partage égal du pouvoir, dans la
société
à une égale jouissance de la liberté et de tous l
ste à l’émanciper, à la relever de la subalternité où la maintient la
société
moderne, à abolir enfin, comme on disait à la rue
re la famille, parce que la plus grande part des maux qui désolent la
société
lui paraît tenir aux vices monstrueux de cette de
e Lélia quand elle dit, dans un passage que nous avons cité : « Si la
société
permet à quelques-uns d’hériter des richesses, po
ans le même livre, tant que chacun n’a pas le nécessaire222. » « La
société
doit assurer à tous ses membres l’éducation physi
uteur du Meunier d’Angibault, énonce l’espoir de voir s’organiser une
société
« où personne ne travaillera pour soi, où chacun
leurs, que ses misères sont causées par la coupable insouciance de la
société
ou du pouvoir, c’est assurément un odieux et dang
: « Impitoyablement abandonnés dès l’enfance, leur dit-elle, par une
société
marâtre, vous mourez ses martyrs 237 ! » Le ri
, vous mourez ses martyrs 237 ! » Le riche, voilà l’ennemi. Car la
société
, après tout, c’est une abstraction ; le pouvoir,
» L’expression varie ; la pensée est partout la même. On peint la
société
comme divisée en deux camps : d’un côté, ceux qui
s, de deux conditions sociales. Et c’est entre ces deux moitiés de la
société
que l’écrivain ose proclamer une guerre impie ! C
en main la défense de notre cause ; aide pour ta part à préparer une
société
meilleure pour tous 244. » Je veux bien que l’in
du moins dans le bien-être qu’il faut le chercher, ce bonheur que la
société
doit à tous. Quand nous aurons la richesse, le bi
e sera le jour de la réparation légitime ! le jour où sera brisée une
société
marâtre, où sera vengé un peuple martyr ! Ces par
rticulier et acquis une tout autre portée. La peinture du mal dans la
société
n’a pas été pour eux, en effet, un simple thème l
venteurs, tous génies souffrants et méconnus, que l’insouciance de la
société
laisse languir dans la misère et l’abandon. Telle
ton plus âcre, et devient un texte d’attaques systématiques contre la
société
. À en croire ces prétendus peintres de nos mœurs,
nnaire au fond, provoquant, au nom de l’Évangile, au renversement des
sociétés
et des lois, c’était Les Paroles d’un Croyant, de
rante, contre les classes riches et les classes gouvernantes de notre
société
. On le retrouve, enveloppé comme jadis de précaut
ons au théâtre, nous allons y voir les mêmes peintures odieuses de la
société
. Au premier rang nous rencontrons encore ici un d
mies de plus plates injures, de plus furieuses imprécations contre la
société
et les lois, que celles qu’on lit dans cet incroy
aradoxes et des jeux d’esprit sans conséquence. « Que faire dans une
société
qui vous vole parce que vous êtes pauvre ? Il fau
257. L’ignoble Vautrin a, ou peu s’en faut, les mêmes opinions sur la
société
. « Vous êtes, dit-il à ses complices, ou en dess
« Vous êtes, dit-il à ses complices, ou en dessus ou en dessous de la
société
, la lie ou l’écume ; moi je voudrais vous y faire
par lui-même ? L’écrivain que nous avons entendu plus haut jeter à la
société
, dans Le Brigand et le Philosophe, de si étranges
évolutionnaires ? si ce n’est pas ainsi qu’on dévoue une moitié de la
société
aux fureurs de l’autre ? Dans le reste de la pièc
s une mauvaise voie ; ce n’est point par la violence qu’on refait les
sociétés
. « Feargus. — Je ne prétends pas refaire la nôtre
ui, mais non guéries et toujours saignantes, que porte au flanc notre
société
. Cherchez d’où vient le trouble profond qui s’est
tte patrie de Werther et de Charles Moor ! Mais regardez au fond : la
société
n’a point été ébranlée dans sa masse ; les mœurs
ette alliance de la presse quotidienne, le roman a pénétré dans notre
société
à des profondeurs immenses. Confiné jusqu’alors d
eille échelle et avec un tel succès. Jamais aussi, s’il faut le dire,
société
n’avait donné le spectacle d’un tel abandon de se
tte, le sentiment même de leur propre conservation n’avertit plus les
sociétés
humaines, et où leur vue troublée n’aperçoit plus
s éternelles du destin, en révolte contre Dieu et en guerre contre la
société
. Mais chez les imitateurs, comme il arrive toujou
is peut-être pareille fureur ne s’était vue depuis la décadence de la
société
païenne. Qui ne se souvient de ces morts sinistre
. Cherchera-t-on dans les troubles politiques, les ébranlements de la
société
, l’instabilité des positions et des fortunes l’ex
durs ! Il se tue parce que la gloire se fait trop attendre et que la
société
tarde à reconnaître son génie ! Chose extraordina
our de la supériorité, ont, à l’exemple du drame, maudit la vie et la
société
! Que de jeunes gens, pauvres comme Chatterton, d
ôme affligeant de déchéance morale, quand elles ont eu cours dans une
société
. On peut affirmer que les âmes sont bien énervées
est jamais en vain que le sens moral s’éteint à un tel point dans une
société
, et de semblables dépravations de l’esprit ont in
classes moyennes, au-dessous de la bonne compagnie et en dehors de la
société
régulière, il s’est formé, de nos jours, toute un
fle dans l’oreille les paroles envenimées. Ces plaies profondes de la
société
, l’œil de la statistique ne les atteint point : e
t qu’en faisant voir sous des couleurs le plus souvent mensongères la
société
, les hommes, le monde où nous devons vivre, elle
ter à la nature humaine, il en a accusé l’institution elle-même et la
société
. Il a vu que le monde, par une immorale tolérance
d’émancipation chimérique. Il est permis de s’alarmer quand, dans une
société
, l’esprit de système et le paradoxe littéraire s’
effet, on n’y touche pas impunément ; on ne les remue pas sans que la
société
en éprouve, comme au fond des entrailles, un sour
st donc porter atteinte à la famille, c’est par conséquent frapper la
société
au cœur. Les Réformateurs l’ont bien compris. Voy
tous les systèmes des utopistes modernes : pour arriver à refaire la
société
, ils commencent par refaire, ou plutôt par suppri
t par supprimer le mariage, c’est-à-dire la famille, bien sûrs que la
société
se désagrégera d’elle-même et tombera en poussièr
sent être le mal apparent et le désordre accidentel, désespérer d’une
société
. Tout est à craindre au contraire quand le mal a
n’en faut pas moins reconnaître que le mariage a souffert dans notre
société
, depuis trente ans, de fâcheuses atteintes. Un fa
plus qu’elle encore. Cet esprit de révolte qui soufflait sur toute la
société
, a atteint, comme il était naturel, les jeunes gé
ns la louable pensée de réformer l’État et de changer les bases de la
société
, ont commencé naturellement par s’affranchir des
formidables qui ont remué le monde moderne. Il était réservé à notre
société
de voir les plus brûlants, les plus douloureux pr
i de son manteau le code des lois nouvelles destinées à régénérer les
sociétés
qui se meurent 303. Mais ces fantaisies paradoxal
ui blasphémaient la Providence, jetèrent du même coup l’anathème à la
société
. Tout cela cependant pouvait encore passer pour u
s. L’anarchie des idées, des croyances, voilà le mal profond de notre
société
. Le sol sur lequel nous marchons n’est plus qu’un
moindre choc il semble que la terre va se dérober sous nos pieds. La
société
a beau, tous les dix ou quinze ans, changer de go
t envie. Sous cette forme, il est la plaie secrète, le dissolvant des
sociétés
démocratiques. La haine de toute supériorité, que
l résultat ont dû avoir les invectives de notre littérature contre la
société
, ses peintures révoltantes, ses indignes calomnie
e ? Comment le peuple n’eût-il pas pris en mépris ou en horreur cette
société
, maîtresse de l’argent et du pouvoir, qu’on lui m
orie que nous avons exposée en son lieu306, et qui fait remonter à la
société
la responsabilité, non seulement de tous les maux
de toute morale, cela est trop évident. Qu’elle crée par là-même à la
société
de formidables périls ; qu’elle déchaîne les pass
potisme qui fut jamais imaginé : car quel despotisme, que celui d’une
société
armée de tous les droits individuels ! Quelle ser
teur de Stello et de Chatterton, en faveur des poètes pauvres, que la
société
devrait, selon lui, mettre à l’abri du besoin. «
is à qui les demander. Comment se réalisera ce beau rêve ? Comment la
société
chargée de cette lourde mission trouvera-t-elle m
ssent nos romanciers publicistes. Ils se contentent d’affirmer que la
société
en aura le pouvoir dès qu’elle en aura la volonté
’a que des droits. On ne lui demande rien, et il peut exiger tout. La
société
n’a à réclamer de lui ni dévouement, ni effort, n
. Il est né pour être heureux ! Il est ici-bas pour jouir ! Que si la
société
tarde trop à satisfaire ce créancier exigeant, il
nt, comme les éruptions d’un volcan, secouer sur leurs fondements les
sociétés
épouvantées310 ? L’esprit révolutionnaire ! Qui l
ffet de la morale sociale qui nous a été enseignée. Voilà comment une
société
est insensiblement poussée sur la pente qui condu
nements qu’il porte avec lui. Certes, si on prétendait juger de notre
société
par la littérature que nous venons de passer en r
vue sous le ciel : il n’y aurait plus qu’à jeter le linceul sur cette
société
en décomposition, et à sonner ses funérailles en
e littérature et en tirer quelque conclusion sur l’état vrai de notre
société
contemporaine. Mais il y a une considération que
’est que le célèbre axiome, que la littérature est l’expression de la
société
, est sujet à souffrir de notables exceptions. Dan
ntemporaines. Mais aux époques de trouble et de transition, quand les
sociétés
, ayant rompu avec toute tradition, cherchent leur
ère. Et, bien loin dans ce cas qu’elle reproduise l’image vraie de la
société
, il arrive parfois que c’est la société qui, pris
eproduise l’image vraie de la société, il arrive parfois que c’est la
société
qui, prise d’un étrange caprice d’imitation, s’ef
cet étrange spectacle dont nous parlions tout à l’heure, celui d’une
société
qui valait mieux que sa littérature, et qui cepen
le. Comme un homme pris d’ivresse, qui fait une chute violente, notre
société
a été réveillée en sursaut par une révolution. À
cience et du bon goût, soit enfin sentiment des périls qu’a courus la
société
, la portion éclairée du public ne lit plus ces gr
ous signalions tout à l’heure, c’est dans les classes éclairées de la
société
qu’il s’est manifesté ; mais pense-t-on qu’il en
t insensiblement au vrai et au bien. Mais les fausses théories sur la
société
, sur les droits et les devoirs du citoyen, sur l’
ssoupli, le roman semble merveilleusement approprié au génie de notre
société
et à la peinture de nos mœurs. La France y a touj
r roman, sa protestation éclate… Point de justice pour elle, point de
société
, tant que la femme ne sera pas libre, libre dans
s femmes si grandes, et des fautes que la constitution actuelle de la
société
les force à commettre, bouleversait Eugène. » (Le
s noms grecs, se reproduisent les déclamations contre l’égoïsme de la
société
, contre l’indifférence avec laquelle elle laisse
aix qu’à ceux de la guerre !… » (Prologue, sc. iv et v). « Voilà une
société
assez peu sociable, en vérité… Je désespère : la
et douloureuses exceptions, ayant un droit d’exception au sein de la
société
… » (Lélia, t. II, p. 333). 300. C’est ce que le
i à la nature des choses, ni à sa propre nature, mais aux vices de la
société
et aux usurpations de quelques hommes qu’il doit
de, ou du moins une grande moitié du monde, dit tous les jours que la
société
est au bord de l’abîme, qu’elle s’en va périr ave
rimerie française : Théorie du pouvoir politique et religieux dans la
société
civile, démontrée par le raisonnement et par l’hi
d se réservait de prouver qu’ici la nature n’était autre chose que la
société
même la plus étroitement liée et la plus forte, l
ons. » Les révolutions, qui ont changé en bien ou en mal l’état de la
société
, n’ont eu d’autre cause que la manifestation des
qu’il n’y a qu’une, une seule constitution (entendez-vous bien ?) de
société
politique, et une, une seule constitution de soci
-vous bien ?) de société politique, et une, une seule constitution de
société
religieuse, la réunion et l’accord de l’une et de
use, la réunion et l’accord de l’une et de l’autre composant la vraie
société
civile. Cette unique constitution de société poli
autre composant la vraie société civile. Cette unique constitution de
société
politique est la constitution royale pure ; cette
itique est la constitution royale pure ; cette unique constitution de
société
religieuse est la religion catholique : hors de l
sumée ainsi et qui fait loi : « La littérature est l’expression de la
société
», M. de Bonald examine dans leurs rapports la dé
la pensée ; mais est-ce possible dans l’état actuel et prochain de la
société
, et sur les pentes nouvelles où se précipite le m
: « Dans la famille, il est fils, il est parent, il est ami ; dans la
société
politique, il est sujet et même il est pouvoir ;
s la société politique, il est sujet et même il est pouvoir ; dans la
société
religieuse, il est pouvoir et même il est sujet.
r), dans sa Démonstration philosophique du principe constitutif de la
société
, il déduira d’une construction philosophique et p
i, sous le Consulat, travaillèrent à relever les ruines morales de la
société
, et il publia en 1802 son traité Du divorce et sa
peut toujours déterminer la nature des institutions politiques d’une
société
. » On peut regretter seulement que, là comme aill
on y entend ce cri vertueux et ce vœu de réparation qui s’élève de la
société
après chaque grand désordre, et qui ne demande qu
nce et de cette similitude de l’homme avec Dieu, il résulte qu’il y a
société
, au pied de la lettre, entre Dieu et l’homme, et
e la vérité, ce fonds commun et ce patrimoine de la famille, et de la
société
qui n’est que la réunion des familles. Ce n’est d
que la réunion des familles. Ce n’est donc que hors de lui et par la
société
que l’homme s’instruit et s’élève ; il importe do
e » : c’est la comparaison qu’il emploie quelque part. Ainsi, dans la
société
, M. de Bonald croit à un ordre particulier, aussi
tout à fait incontestables : Le bon sens, dans le gouvernement de la
société
, doit remplir les longs interrègnes du génie. L
cas de nous demander tous avec lui : Que s’est-il donc passé dans la
société
, qu’on ne puisse plus faire aller qu’à force de b
le plus sûr moyen de les réunir ». Opposé en tout à la tendance de la
société
moderne, à tout ce qui centralise et mobilise, il
le plus par leurs systèmes vers les formes encore mal définies de la
société
nouvelle, croiront s’honorer eux-mêmes en le resp
e, cependant il n’en est pas moins vrai qu’il y avait dans l’ancienne
société
, au milieu de tous ses dérangements, un ou deux g
isérables, par Victor Hugo (1re partie) I Je veux défendre la
société
, chose sacrée et nécessaire quoique imparfaite, c
aux fautes de Platon dans le style de Platon, et qui, en accusant la
société
, résumé de l’homme, fait de l’homme imaginaire l’
l’homme, fait de l’homme imaginaire l’antagoniste et la victime de la
société
. L’Homme contre la Société, voilà le vrai titre d
este qu’en faisant de l’homme individu un être parfait, il fait de la
société
humaine, composée pour l’homme et par l’homme, le
ui ne peut inspirer qu’une passion, la passion de trouver en faute la
société
, de la renouveler et de la renverser, pour la ref
éalité contre lui ! Car le peuple, c’est le sol même sur lequel toute
société
est construite ; c’est l’élément dont toute socié
sur lequel toute société est construite ; c’est l’élément dont toute
société
est faite, et, quand la société s’écroule, c’est
nstruite ; c’est l’élément dont toute société est faite, et, quand la
société
s’écroule, c’est lui qu’elle écrase le premier et
-bas : le monde des utopistes, le paradis des belles imaginations, la
société
d’Hugo et de ses pareils ! Quand on a navigué ain
une organisation de fond en comble, d’une organisation parfaite de la
société
, dite socialisme, où il n’y aurait plus ni inégal
it plus ni inégalité, ni injustice, ni luxe, ni misère ; qu’une telle
société
ne serait plus la terre, mais le paradis ; que to
je encore, que le travail libre ne devînt travail forcé pour toute la
société
, que des répartiteurs du salaire, le fouet ou le
main, ne fussent chargés de faire travailler tout le monde, et que la
société
des blancs ne fut réduite à une horde d’esclaves,
ial ! » m’écriai-je au milieu du rire de l’auditoire », et combien la
société
de tels socialistes ferait envier aux hommes le s
as vouloir qu’il y ait des misères incurables et imméritées, comme la
société
mal inspirée en est pleine. Vous ne voulez pas qu
ement des orphelins, et tous les cas où la providence tutélaire d’une
société
bien inspirée doit s’étendre par l’œil et par la
ous parler, critique excessive, radicale et quelquefois injuste d’une
société
qui porte l’homme à haïr ce qui le sauve, l’ordre
tis, en les lisant, tout à la fois ébloui et alarmé. Je sentis que la
société
, qui est mon idole, recevait là un coup très rude
de cette critique éloquente, passionnée, radicale, prolétaire, de la
société
. Mais l’idée d’écrire sur l’œuvre d’un homme pros
ur ravi du talent, blessé du système ; que la critique radicale de la
société
, chose sacrée parce qu’elle est nécessaire, chose
lui l’homme et l’ami, je n’écrirais rien, car, même pour défendre la
société
, il ne faut jamais, comme un vil séide, enfoncer
car cela reviendrait à dire : Le mieux est l’ami du mal…. « Oui, une
société
qui admet la misère… oui, une humanité qui admet
met la misère… oui, une humanité qui admet la guerre, me semblent une
société
, une humanité inférieures, et c’est vers la socié
, me semblent une société, une humanité inférieures, et c’est vers la
société
d’en haut, vers l’humanité d’en haut que je tends
st vers la société d’en haut, vers l’humanité d’en haut que je tends,
société
sans rois, humanité sans frontières… « Je veux un
sque personne n’y est innocent, et personne n’y travaille, dans cette
société
de voleurs, de débauchés, de fainéants, de filles
pas par opinion. Dans tout cela, je vois bien l’écume ou la lie d’une
société
qui fermente, mais de vrais misérables sans cause
l’éléphant de la Bastille. XIX Ce livre d’accusation contre la
société
s’intitulerait plus justement l’Épopée de la cana
société s’intitulerait plus justement l’Épopée de la canaille ; or la
société
n’est pas faite pour la canaille, mais contre ell
utiers de la barricade sur l’organisation savante du travail et de la
société
parfaite, contre le luxe des riches et contre la
s songes où tout est coupable, excepté le coupable lui-même, et où la
société
est responsable de tout le mal qu’on fait ou qu’o
uée en un bagne éternel. Voilà le misérable ! Voilà l’injustice de la
société
; voilà une de ces mille et mille péripéties inhé
ille, sont en même temps les plus vertueux et les plus torturés de la
société
innocente. Aussi là tout le monde est malheureux,
ussi là tout le monde est malheureux, et personne n’est coupable ; la
société
elle-même n’est qu’aveugle, et le juge, en rendan
t-être le domaine de l’activité ou l’antinomie entre l’individu et la
société
se fait sentir avec le moins de force. Il y a à c
. Une autre raison qui atténue ici l’antinomie de l’individu et de la
société
, c’est que l’activité économique de l’individu lu
suscitées sont profondes, tenaces, implacables. Ajoutons que dans une
société
, les intérêts économiques peuvent se dissocier ju
tion de la sociabilité générale72. Toutefois, si l’antinomie entre la
société
et l’individu est, en économie, moins aiguë qu’ai
alée par Fourier constitue moins une antinomie de l’individu et de la
société
qu’une antinomie de la société avec elle-même. Ca
s une antinomie de l’individu et de la société qu’une antinomie de la
société
avec elle-même. Car Fourier n’oppose pas ici à la
travailleurs ne font que recueillir, imiter et propager à travers la
société
entière. Au fond l’invention prime et commande le
minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Aussi une
société
où l’on travaille sans cesse durement jouira d’un
etc.80). — Y a-t-il vraiment là une antinomie de l’individu et de la
société
? — On doit faire ici, ce semble, une remarque an
qu’il y a moins ici antinomie de l’individu en tant que tel et de la
société
, qu’antinomie de la société avec elle-même ou ant
ie de l’individu en tant que tel et de la société, qu’antinomie de la
société
avec elle-même ou antinomie entre deux fractions
de la société avec elle-même ou antinomie entre deux fractions de la
société
. En économie en effet, l’intérêt de l’individu se
e le prolétaire s’oppose à la classe bourgeoise ou à l’ensemble de la
société
administrée par des dirigeants bourgeois. — Ainsi
lfredo Pareto) d’une opposition d’intérêts entre deux fractions de la
société
qu’entre l’individu en tant que tel et la société
eux fractions de la société qu’entre l’individu en tant que tel et la
société
ou le groupe en général. — Toutefois la lutte d’u
la civilisation économique. L’individualiste aristocrate admet que la
société
n’ayant d’autre but que de produire des hommes su
n voit maintenant se former, remarque ce philosophe, la culture d’une
société
dont le commerce est l’âme… Celui qui s’adonne au
rale la bonne volonté est tout, en art, elle n’est rien » on verra la
société
couronner l’effort laborieux, le mérite médiocre
eusement doué, dont le génie et la facilité diminueront le mérite. La
société
passera sur toutes les valeurs son niveau imperso
iduelle. Les inventions seront peut-être examinées et tarifées par la
société
avant d’être mises en circulation. La société, s’
nées et tarifées par la société avant d’être mises en circulation. La
société
, s’assurera si elles correspondent à des besoins
vidualisme toute cause d’antinomie disparaisse entre l’individu et la
société
, entre le moi et le nous, entre l’égoïsme et la s
. Vilfredo Pareto, remarque également que les individus composant une
société
ont certains intérêts communs et certains intérêt
oncerne la répartition des richesses. « Supposons par exemple qu’une
société
donnée possède une certaine somme de richesse, ré
l se fait que, même dans le cas où chaque individu dont se compose la
société
voit sa richesse augmenter, il se produise une op
vous crèverez de faim, etc., etc. »« Je défie tous les membres de la
société
bourgeoise, qu’ils soient riches ou pauvres, qu’i
ie crée un milieu social nouveau. L’innovation et l’imitation dans la
société
humaine. I — Le génie comme puissance de soci
eligion commande aux hommes de croire à la réalisation possible d’une
société
idéale de justice, de charité et de félicité, déj
s ou moins analogues à l’homme ; par conséquent enfin, il en fait une
société
nouvelle ajoutée par l’imagination à la société o
enfin, il en fait une société nouvelle ajoutée par l’imagination à la
société
où nous vivons réellement. Comme la religion, l’a
e l’ineffabile individuum, et en même temps il porte en lui comme une
société
vivante. Ce qui constitue le fond même du génie c
in, un des premiers, concevant l’œuvre d’art comme l’expression d’une
société
, joignit à ses jugements l’histoire des auteurs e
it être la plus sociale, celle qui représente le plus complètement la
société
même où l’artiste a vécu, la société d’où il est
présente le plus complètement la société même où l’artiste a vécu, la
société
d’où il est descendu, la société qu’il annonce da
société même où l’artiste a vécu, la société d’où il est descendu, la
société
qu’il annonce dans l’avenir et que l’avenir réali
ociale, nous accorderons volontiers que l’expression supérieure de la
société
est la caractéristique de l’œuvre supérieure, mai
condition qu’il ne s’agisse pas seulement, comme pour M. Taine, de la
société
de fait, de la société contemporaine d’un auteur.
isse pas seulement, comme pour M. Taine, de la société de fait, de la
société
contemporaine d’un auteur. Le génie n’est pas seu
on, une invention : c’est donc surtout le degré d’anticipation sur la
société
à venir, et même sur la société idéale, qui carac
urtout le degré d’anticipation sur la société à venir, et même sur la
société
idéale, qui caractérise les grands génies, les ch
avons ne permet de conclure le plus souvent, ni de l’œuvre d’art à la
société
, ni de la société à l’œuvre d’art. D’abord, en ce
conclure le plus souvent, ni de l’œuvre d’art à la société, ni de la
société
à l’œuvre d’art. D’abord, en ce qui concerne l’in
si notable, quoique non universelle, au début des littératures et des
sociétés
, va décroissant à mesure que celles-ci se dévelop
’il y a tendance croissante à l’indépendance individuelle au sein des
sociétés
de plus en plus civilisées. La raison de ce fait
génie pour n’être pas assimilé32. » Mais M. Spencer a montré que les
sociétés
primitives, en vertu des lois du progrès sociolog
rend non plus au sens statique, comme l’ensemble des conditions d’une
société
à un moment, mais au sens dynamique, comme une fo
s à ces conditions. L’histoire et le roman modernes font voir que les
sociétés
, par un effet graduel de l’hétérogénéité, tendent
ifier33. Il n’est donc pas facile de conclure d’une œuvre donnée à la
société
au milieu de laquelle elle s’est produite, si on
alyse, le génie et son milieu nous donnent donc le spectacle de trois
sociétés
liées par une relation de dépendance mutuelle : 1
trois sociétés liées par une relation de dépendance mutuelle : 1° la
société
réelle préexistante, qui conditionne et en partie
e préexistante, qui conditionne et en partie suscite le génie ; 2° la
société
idéalement modifiée que conçoit le génie même, le
t une spéculation sur le possible ; 3° la formation consécutive d’une
société
nouvelle, celle des admirateurs du génie, qui, pl
es César et les Napoléon, réalisent leurs desseins par le moyen de la
société
nouvelle qu’ils suscitent autour d’eux et qu’ils
i l’histoire nous montre-t-elle l’effet civilisateur des arts sur les
sociétés
, ou parfois, au contraire, leurs effets de dissol
traordinaire de sociabilité et de sympathie qui tend à la création de
sociétés
nouvelles ou à la modification des sociétés préex
qui tend à la création de sociétés nouvelles ou à la modification des
sociétés
préexistantes : sorti de tel ou tel milieu, il es
té des doctrines politiques dont l’invasion tourmente en ce moment la
société
? Nos mœurs, disions-nous tout à l’heure, sont r
quons enfin que toutes les questions qui tiennent à l’existence de la
société
sont des questions religieuses. Aussi, en nous ar
l’Église gallicane. Le principe de la révolution a été épuisé dans la
société
religieuse avant de passer dans la société civile
ution a été épuisé dans la société religieuse avant de passer dans la
société
civile. Nos mœurs nous ont garantis du changement
pères. Le principe dont nous parlons a tellement été épuisé dans la
société
religieuse, que nous voyons les écrivains les plu
comme principe de liberté, c’est-à-dire comme dogme fondamental de la
société
. J’ose à peine citer Burke, parce que son nom res
asseoir : tant il est vrai que le principe qui commence par agiter la
société
religieuse s’épuise, et devient sans force en pas
société religieuse s’épuise, et devient sans force en passant dans la
société
civile ! Si les questions qui tiennent à l’existe
la société civile ! Si les questions qui tiennent à l’existence de la
société
sont des questions religieuses avant d’être des q
ibles. Les lectures oiseuses, qui ont inondé toutes les classes de la
société
, ont fortifié ces fâcheuses impressions en donnan
seignements, elle sera soumise à d’autres directions, elle sentira la
société
assise sur d’autres bases que celles de l’éducati
ucation est confié sans partage aux mœurs, pendant que l’empire de la
société
est sous le joug de l’opinion ? Ici se présente u
voir de conscience, et afin que les sages en fassent leur profit. Les
sociétés
anciennes n’auraient pu subsister, sans l’esclava
pénétrer le plus possible l’instruction dans toutes les classes de la
société
; je sais tout ce qu’il y a d’inévitable et de fa
els calculs. Disons qu’elle est nécessaire à toutes les classes de la
société
, parce-que toutes les classes de la société ont b
toutes les classes de la société, parce-que toutes les classes de la
société
ont besoin de frein contre les passions, de conso
(pensons à Tarde et à un livre comme les Fonctions mentales dans les
sociétés
inférieures de M. Lévy-Bruhl) y ajouter une cinqu
c humilité, avec ferveur mutuelle, l’urgence de protéger contre toute
société
leur total isolement », et M. Camille Mauclair a
re est consacrée à une attaque véhémente contre toute intrusion de la
société
dans l’amour et en particulier contre le mariage.
des milliers d’années, il est incorporé à notre civilisation : notre
société
, notre vie et même en partie notre bonheur ont cr
. C’est bien. Mais ces quelques instants ont aussi une valeur pour la
société
, puisqu’ils servent précisément à la perpétuer, e
continuité de l’acte sexuel. Il est donc naturel et nécessaire que la
société
ait construit, elle aussi, sa cristallisation. L’
allisations donne à la vie son illogisme, son tragique, son nerf. Une
société
sans le mariage bourgeois ne se conçoit guère que
une et l’autre caste sont lentement et sournoisement éliminées par la
société
qui les déteste, les jalouse, s’irrite de les dev
siennes et l’amour les siennes. Il n’y a pas de cour d’arbitrage, de
société
de ces nations idéales qui puisse arranger leur c
bien d’autres de Bossuet), lorsqu’ils veulent marquer la place de la
société
spirituelle de l’Église, dans le monde qui la dét
if, quelque fragment de la Jérusalem Céleste pour le réaliser dans la
société
, contre la société, et même parfois par la sociét
t de la Jérusalem Céleste pour le réaliser dans la société, contre la
société
, et même parfois par la société puisqu’elle est e
e réaliser dans la société, contre la société, et même parfois par la
société
puisqu’elle est elle-même, comme toute société sp
et même parfois par la société puisqu’elle est elle-même, comme toute
société
spirituelle, une société quelque peu politique. L
ciété puisqu’elle est elle-même, comme toute société spirituelle, une
société
quelque peu politique. Le malentendu, l’hostilité
elque peu politique. Le malentendu, l’hostilité de l’artiste et de la
société
ne sont pas niables, mais le tempérament de l’art
ce malentendu, et il y aurait peut-être quelque chose de pire qu’une
société
sans artistes, à savoir une société d’artistes. (
être quelque chose de pire qu’une société sans artistes, à savoir une
société
d’artistes. (M. Louis Forest écrivit autrefois, s
sous l’amour mutuel ? Les malentendus de l’amour et de l’art avec la
société
seraient-ils, pour une intelligence, plus graves
roits de la raison sans retomber dans l’idéologie. En effet, pour les
sociétés
comme pour les individus, la santé est bonne et d
nguer avec une exactitude simplement approchée à quel moment naît une
société
et à quel moment elle meurt. Tous ces problèmes q
e sociale et qui se répètent à peu près identiquement dans toutes les
sociétés
du même type, sont beaucoup trop variés pour qu’i
à sa suite telle ou telle conséquence que l’on juge fâcheuse pour la
société
et, à ce titre, on le déclarera morbide. Mais, à
as d’observer sous quelle forme il se présente dans la généralité des
sociétés
qui appartiennent à cette espèce, il faut encore
consiste l’état normal. Il en est encore ainsi en sociologie pour les
sociétés
qui appartiennent aux espèces inférieures. Car, c
normale est ou, du moins, peut être établie. Mais quand il s’agit des
sociétés
les plus élevées et les plus récentes, cette loi
Si ces conditions sont encore celles où sont actuellement placées nos
sociétés
, c’est que cette situation est normale en dépit d
s de segmentaire39 et qui, après avoir été l’ossature essentielle des
sociétés
, va de plus en plus en s’effaçant, on devra concl
erminée de son développement, quand il se produit dans la moyenne des
sociétés
de cette espèce, considérées à la phase correspon
a plupart des sociétés de telle ou telle espèce, mais dans toutes les
sociétés
de tous les types. Il n’en est pas ou il n’existe
attirer sur eux la répression pénale. Si, du moins, à mesure que les
sociétés
passent des types inférieurs aux plus élevés, le
l est un facteur de la santé publique, une partie intégrante de toute
société
saine. Ce résultat est, au premier abord, assez s
oup, la confirment. En premier lieu, le crime est normal parce qu’une
société
qui en serait exempte est tout à fait impossible.
oués d’une énergie et d’une netteté particulières. Pour que, dans une
société
donnée, les actes réputés criminels pussent cesse
cela, il faut qu’elle devienne plus grande dans toute l’étendue de la
société
. D’ailleurs, l’absence même du crime contribuerai
blic ou des réparations civiles, deviendront des délits. Imaginez une
société
de saints, un cloître exemplaire et parfait. Les
t le délit ordinaire auprès des consciences ordinaires. Si donc cette
société
se trouve armée du pouvoir de juger et de punir,
d’énergie pour prévenir toute dissidence. La conscience morale de la
société
se retrouverait tout entière chez tous les indivi
est cependant pas nulle. Ainsi donc, puisqu’il ne peut pas y avoir de
société
où les individus ne divergent plus ou moins du ty
bien d’autres qui pourraient être utilement cités. Il n’existe pas de
société
ou il ne soit de règle que la peine doit être pro
Nous avons déjà vu que, pour M. Garofalo, la criminalité spéciale aux
sociétés
inférieures n’a rien de naturel. Pour les sociali
extension des pouvoirs gouvernementaux qui est le vice radical de nos
sociétés
, et cela quoique l’une et l’autre progressent de
ger. Le devoir de l’homme d’État n’est plus de pousser violemment les
sociétés
vers un idéal qui lui paraît séduisant, mais son
ique (n° de novembre 1893) sur La Définition du socialisme. 39. Les
sociétés
segmentaires, et notamment les sociétés segmentai
tion du socialisme. 39. Les sociétés segmentaires, et notamment les
sociétés
segmentaires à base territoriale, sont celles don
e cet affaiblissement devient de plus en plus accusé à mesure que les
sociétés
se rapprochent de notre type actuel et que celui-
nscience religieuse est d’autant plus marquée que la structure de nos
sociétés
est plus déterminée, c’est qu’elle tient, non à q
r, elle non plus, n’a rien de désirable ; l’individu la hait comme la
société
hait le crime, et pourtant elle relève de la phys
Chapitre XIII Suite de la 6e période, de 1650 à 1660. —
Sociétés
d’élite qui prennent la place de l’hôtel de Rambo
i prennent la place de l’hôtel de Rambouillet. Après 1645, quand la
société
de Rambouillet commença à se dissoudre, comme nou
et il ne fit qu’en favoriser le développement et l’éclat. En 1650, la
société
de tous les rangs, de toutes les opinions, s’étai
ais auparavant disons encore quelque chose de l’ombre qui resta de la
société
de Rambouillet, après sa dispersion. Nous avons v
, de plus, plat prédicateur, mais homme de lettres et aimable dans la
société
. Il blâme Boileau de l’avoir accablé, ainsi que
dant je ne puis dissimuler que dans son épitre à Boileau il accuse la
société
de Rambouillet d’avoir réuni les sots ennemis du
in, l’espagnol, l’italien et la littérature, ses premiers pus dans la
société
se tournent vers l’hôtel de Rambouillet ; la marq
né, belle, brillante de jeunesse, d’esprit et de savoir, rechercha la
société
et ambitionna la confiance. Elle se dévoua à cons
ame de Sévigné livrée à elle-même, jetant ses premiers regards sur la
société
, sur ses connaissances, sur ses amis ; réglant so
pos mêlé l’amour et l’amitié42. L’entrée de madame de Sévigné dans la
société
intime de la marquise de Rambouillet la lia d’une
ns la période de 1650 à 1660, nous ne revoyons plus que dans d’autres
sociétés
, la marquise de Sablé, âgée de 42 à 52 ans, la co
stimé comme ami, n’était pas ce qu’il y avait de moins bon dans cette
société
. « Le cardinal d’Estrées, monsieur de Guillerague
es Nicole, les de Sacy s’assemblaient chez elle et formèrent toute sa
société
. En 1655, une nouvelle maison s’ouvrit ; ce fut c
le duc de Lauzun. Le savant Huet, évêque d’Avranches, fut aussi de sa
société
habituelle ; mais l’ami le plus ancien et le plus
» (Mém. de litt., t. I, p. 341.) Nous avons vu madame Cornuel dans la
société
du maréchal d’Albret, qui en fut amoureux. Plus t
e période. — État et mœurs de la cour, vers 1630. — Composition de la
société
de Rambouillet. — Montausier : son caractère. Le
a cour, une autre autorité d’exemple et d’opinion, un autre modèle de
société
, une autre source de mœurs, d’idées, de principes
ilieu des tourments politiques qui les épuisent, d’entrevoir dans une
société
nouvelle un asile fermé à l’esprit de faction, et
la période que nous parcourons de 1630 à 1640, l’accroissement de la
société
de Rambouillet prouva l’éloignement que la terreu
la cour. On vit en 1635, entre les femmes qui se jetèrent dans cette
société
, mademoiselle de Bourbon-Condé, sœur du grand Con
onde-ci, ni dans l’autre. Dans le même temps encore fut reçue dans la
société
madame de Scudéry, femme de Georges, qu’il ne fau
ndu, et aussi comme une personne peu favorisée de la fortune, dont la
société
, agréable à Julie qui était du même âge, n’était
ge pour elle-même33. Au commencement de la période de 1630 à 1640, la
société
de Rambouillet recul avec ses anciens habitués Ge
homme du monde. Montesquieu avait son abbé de Guasco. Que dans cette
société
de Rambouillet il se soit trouvé un certain abbé
dans le monde34. Remarquez aussi que si l’abbé Cottin était de cette
société
, Boisrobert, l’âme damnée du cardinal, le plus ma
s de pierre ou de bronze les tables des lois ou les constitutions des
sociétés
politiques. Moïse, Zoroastre, Brama, Confucius, S
nt les rêves pour des réalités aux peuples ; ils respectèrent trop la
société
pratique pour la démolir, afin de la remplacer de
d on ne sait pas tirer parti des réalités, on s’impatiente contre les
sociétés
, et on se jette dans ces violences de l’esprit qu
pas assez d’esprit pour comprendre les imperfections nécessaires des
sociétés
, composées d’êtres imparfaits. La première de leu
constitutions pour les peuples, ils font des poèmes ; leurs plans de
sociétés
sont l’opium des imaginations malades des peuples
it par des fureurs, et les fureurs finissent par l’anéantissement des
sociétés
. La barbarie recommence par l’excès de civilisati
t sa constitution, modèle qu’il présente aux hommes comme un type des
sociétés
politiques accomplies ; j’ose déclarer en toute c
e et voulant refaire l’œuvre de Dieu mieux que Dieu, et composant une
société
avec des rêves, au lieu de la composer avec les i
urs de toute sagesse et de toute institution pratique digne du nom de
société
. III Ces philosophes de l’utopie, ces éluc
riginalités excentriques, pullulèrent plus tard de ces machinistes de
sociétés
idéales, jeux d’osselets quelquefois terribles, c
appelons socialiste, c’est-à-dire poète du paradoxe, fabuliste de la
société
. Quand on étudie bien les origines de la révoluti
V Après Fénelon, J.-J. Rousseau fut le grand et fatal utopiste des
sociétés
. Il s’inspire évidemment de Fénelon, qui s’était
par le paradoxe dans sa vie d’écrivain ; recherche dédaigneuse de la
société
aristocratique dans son âge mûr ; affectation de
me : tout sceptique par sa nature, par sa vie et par sa place dans la
société
dont il est la victime par sa faute, et dont il d
d’autre but que de fuir tout ordre réglé et tout travail utile d’une
société
laborieuse ; il veut de sa vie réelle faire un ro
es à Lyon de cette famille obligeante, l’introduisent à Paris dans la
société
de quelques hommes de lettres et de quelques érud
n à se repentir depuis de sa facilité à aimer un ingrat. Un hasard de
société
le lance de plein saut dans le cercle le plus ari
ation qu’il inspire à madame de Broglie et à d’autres femmes de cette
société
lui fait obtenir un emploi de secrétaire intime d
d’intention, était vicieux par folie. Il craignait, disait-il, que la
société
n’armât un jour contre lui le bras parricide de s
Les nécessités de la vie et le goût de la musique le jettent dans la
société
artiste, lettrée, licencieuse de Paris. Il joue c
lustres. Sa musique naïve et semi-italienne le révèle aux théâtres de
société
; il tente de s’élever jusqu’à la scène de l’Opér
rvent de fondement au monde. Il prend la plume, il commence contre la
société
, contre les arts, contre la civilisation, cette s
’est là, selon lui, l’idéal de perfectibilité prêchée aux hommes. Une
société
corrompue alors jusqu’à la moelle sourit à ces co
re regarder ; c’est un sauvage sublime, un ilote de la pensée, que la
société
admet dans ses salons pour le voir avec curiosité
re, éloquente, communicative sous sa plume ; il se sent délivré de la
société
des hommes. Mais, hélas ! dès le lendemain, il n’
attachée à Saint-Lambert, ami de Rousseau, et qui se plaisait dans la
société
de Rousseau par la réminiscence fidèle de Saint-L
ratie, il se façonnait à la courtisanerie la plus obséquieuse dans la
société
très aristocratique du prince de Conti et de la d
eu avec plus de foi et plus d’éloquence. L’athéisme, délire froid des
sociétés
expirantes, ne pouvait sortir des montagnes, des
s sa mort comme dans sa vie, sembla le plus misanthrope des hommes en
société
, et le plus incapable de se passer de leur enthou
n de la nature, et nous vous dirons à notre tour : Voilà la véritable
société
, telle que Dieu l’a instituée quand il a daigné c
ans la science expérimentale par excellence, qui est la politique, la
société
pût réaliser ses rêves et se passer de l’épreuve
ensé, je croyais et je crois encore que, pour devenir législateur des
sociétés
humaines, il fallait un long et grave noviciat d’
le plus sublime et le plus difficile des arts, l’art d’instituer des
sociétés
et de gouverner des républiques ou des empires ?
semblables, et qui, au lieu de se soumettre aux lois générales de la
société
, s’impatiente constamment de ne pouvoir soumettre
es de la société, s’impatiente constamment de ne pouvoir soumettre la
société
à son égoïsme ! Quoi ! voilà un enfant né dans la
is de tout rapporter à son seul outil, et à sa seule fonction dans la
société
: gagner sa vie, travailler de sa main, recevoir
obation de toutes ses protectrices et de tous ses protecteurs dans la
société
opulente de Paris ; qui renonce forcément, par su
ivain qui jette en beau style quelques paradoxes d’aventure contre la
société
, la plus sainte des réalités, pour la faire doute
er solitaire, est-ce aux excentricités d’un cynique révolté contre la
société
, est-ce au suprême bon sens du plus chimérique de
avec le marquis de Rambouillet. — L’hôtel de Rambouillet. — Première
société
qui s’y rassemble. Nous n’avons que trop vu, da
de cette cour dissolue la grande exception qui donne naissance à une
société
de mœurs pures et d’esprits délicats, dont la fil
de cette cour de Henri IV dont nous venons de parler, que se forma la
société
de l’hôtel de Rambouillet. La première année du x
discorde et de scandale, à se confiner chez elle et à s’y former une
société
habituelle. Il était fort naturel à la jeune marq
es mêmes motifs concoururent à conduire chez elle et à réunir dans sa
société
celles des personnes de son rang, qui étaient enn
c’était l’émulation établie entre les sexes par leur mélange dans les
sociétés
particulières, depuis que Louis XII et Anne de Br
exe à l’autre. La licence est brusque, le cynisme laconique. Dans ces
sociétés
animées par la conversation des femmes, tous les
t nécessaire chez un peuple où les mœurs ont admis les femmes dans la
société
en parfaite parité avec les hommes. Admises à par
ois de caquetage, de cailletage, de commérage. Les hommes formant des
sociétés
séparées de celles des femmes ont leurs conversat
aginations. La conversation française, commune aux deux moitiés de la
société
, excitée, modérée, mesurée par les femmes, est se
. Je n’ai pu découvrir quelles femmes entrèrent les premières dans la
société
de la jeune marquise : on apprend seulement de Se
un ans. La conversation devint bientôt le principal attrait de cette
société
, et fut placée entre les plus vives et les plus n
érale : on en vint plus tard à mettre par écrit les conversations des
sociétés
particulières, on les livra à l’impression : on e
n verrons, plus loin le développement. Malherbe et Racan furent de la
société
la plus intime de la marquise, Racan devint passi
ntées. Peu de gens ignorent le mérite des écrivains qui formèrent la
société
de Rambouillet dans la première période de son ex
l’hôtel de Rambouillet ; tels furent les premiers amis, les premières
sociétés
de la marquise. Qui verra là la moindre preuve, m
ain a, ainsi que l’homme, ses âges et ses temps critiques. La vie des
sociétés
humaines, à son tour, ressemble tout à fait à cel
umaines, à son tour, ressemble tout à fait à celle des individus. Les
sociétés
humaines naissent et meurent ; mais leur berceau
ns le temps, et qu’elles héritent les unes des autres. Rien, dans les
sociétés
, n’a un commencement certain, et rien n’a une fin
ers pas de l’intelligence humaine, ainsi l’organisation des premières
sociétés
, méritent toute notre attention. La trace de ces
ces premiers pas est souvent effacée, l’organisation de ces premières
sociétés
a entièrement disparu ; mais ce qui n’a point pér
omme enfin parvient à la vieillesse, à la décrépitude, à la mort. Les
sociétés
humaines se régénèrent et renaissent pour commenc
naissance ; car ici finit toute espèce d’analogie : la perpétuité des
sociétés
humaines et l’immortalité de l’être spirituel n’o
de ses parents, ainsi les idées nouvelles qui s’introduisent dans la
société
naissent, croissent et s’élèvent en présence des
ristianisme. Dieu avait pris soin de les jeter d’avance au sein de la
société
, pour qu’elles parussent moins étranges, pour qu’
i reçut le nom de fils aîné de l’Église, c’est-à-dire fils aîné de la
société
européenne. N’allez pas dire qu’un tel titre lui
res affectent l’universalité. Le dépôt des idées conservatrices de la
société
fut un instant confié à l’Angleterre ; mais elles
orait alors que, seulement dépositaire des idées conservatrices de la
société
, elle devait aussi religieusement garder les augu
est la langue européenne. Cependant les idées qui doivent diriger la
société
générale n’étaient point restées tout à fait stat
une fois l’empire du monde, a repris ses fonctions naturelles dans la
société
. Il paraît qu’elle est destinée à conserver encor
ion, ne peut-on pas dire que chaque homme a la sienne à l’égard de la
société
où il est né, quelquefois même à l’égard du genre
dans celui de l’imagination, aussi bien que dans le gouvernement des
sociétés
humaines ? Voyez, en effet, cette nombreuse posté
t chef d’un peuple, mais encore père du siècle futur, fondateur d’une
société
humaine, souche d’une race destinée à régner. Je
rines littéraires, qui tiennent de si près aux bonnes doctrines de la
société
. Le siècle de Louis XIV fut goûté de nouveau ; et
Mais n’oublions pas que si chaque chose produit une révélation, les
sociétés
humaines sont les dépositaires naturelles et impé
présent politique avec des formes et des conceptions anciennes de la
société
, du gouvernement, de l’État. Déclassement poli
uche, avait pesé à gauche, que l’Académie elle-même était devenue une
société
de pensée antireligieuse, ensuite parce que Paris
libéralisme, le point à surveiller. Le libéralisme, doctrine d’une
société
des idées Il y a en France un courant de libér
s fort qu’on ne le croit souvent. Le libéralisme est le système d’une
société
des idées, établie sur des bases de tolérance act
e économique, celui de Smith et de Say, ou par une organisation de la
société
, opérée du point de vue des producteurs, l’indust
organisé et contrôlé une presse, fourni des suggestions en vue d’une
société
des producteurs, des chefs d’entreprise et des pr
ui attribuait la décadence de son temps, l’état révolutionnaire de la
société
où il vivait (et qui était pourtant cette société
volutionnaire de la société où il vivait (et qui était pourtant cette
société
du second Empire où tous les intérêts semblaient
l’article du code Napoléon sur le partage égal. Du haut en bas de la
société
, partout, aujourd’hui, le principe héréditaire, l
l. Catholicisme social, c’est-à-dire influence du catholicisme sur la
société
, pénétration de la société par le catholicisme, v
st-à-dire influence du catholicisme sur la société, pénétration de la
société
par le catholicisme, voilà qui, pour un républica
se, déclarait Pie X dans l’Encyclique Vehementer, est par essence une
société
inégale, comprenant deux catégories de personnes
e la Réforme, pourrait être : les droits du peuple pour principe, les
sociétés
secrètes pour base, la conquête du pouvoir pour b
ont fourni sa durée à la troisième : le nationalisme doctrinal et les
sociétés
de pensée. Le jacobinisme, c’était cela, et le ra
peut-être surtout, ceci : les comités. Le parti et la doctrine des
sociétés
de pensée Le comité ou l’anti-Clemenceau. Clem
ien de la Révolution, a créé un mot qui mérite de rester : celui de «
sociétés
de pensée », ces sociétés de pensée dont Cochin r
éé un mot qui mérite de rester : celui de « sociétés de pensée », ces
sociétés
de pensée dont Cochin retrouve l’eau-mère dans le
t Cochin retrouve l’eau-mère dans le cours même de la Révolution. Les
sociétés
de pensée s’opposent aux sociétés naturelles et a
le cours même de la Révolution. Les sociétés de pensée s’opposent aux
sociétés
naturelles et aux sociétés d’intérêt, en ce que l
ion. Les sociétés de pensée s’opposent aux sociétés naturelles et aux
sociétés
d’intérêt, en ce que les hommes s’y réunissent po
er des idées, agir par les idées. La franc-maçonnerie est le type des
sociétés
de pensée. Comme, dans l’ancienne France, l’Églis
de pensée. Comme, dans l’ancienne France, l’Église tenait le rôle de
société
de pensée à monopole, officielle et unique, les s
it le rôle de société de pensée à monopole, officielle et unique, les
sociétés
de pensée durent se former contre elle et ne corr
satisfaits de l’ordre établi, mais les mécontents, qui se groupent en
sociétés
de pensée. Les clubs ont été les plus célèbres de
oupent en sociétés de pensée. Les clubs ont été les plus célèbres des
sociétés
populaires, et les Jacobins le plus célèbre des c
e plus puissant à cause de ses nombreuses filiales en province. À ces
sociétés
filles autant qu’à la société mère est dû le trio
nombreuses filiales en province. À ces sociétés filles autant qu’à la
société
mère est dû le triomphe de la Révolution. Comités
qu’à la société mère est dû le triomphe de la Révolution. Comités et
sociétés
populaires, légaux ou spontanés, ont été la seule
e qu’étaient en Bourgogne (et en beaucoup d’autres pays) les comités,
sociétés
et clubs de la première République. Cette psychol
as cessé d’être assez exacte : « Je crois en vérité, dit-elle, que la
société
populaire, comme distraction et comme spectacle,
vulgaire dut influer sur l’incohérence des idées. » Évidemment, les
sociétés
populaires de pensée, de contrôle et d’action ava
hermidorienne, refoulées dans le néant par la police de l’Empire, les
sociétés
de pensée ont reparu dès 1815 sous forme de socié
de l’Empire, les sociétés de pensée ont reparu dès 1815 sous forme de
sociétés
secrètes. À Paris elles ont contribué à la Révolu
corrélatif de la Fin des Notables fut la Formation des Cadres par ces
sociétés
de pensée, dont le génial commis voyageur s’appel
me, par ces intermédiaires, a hérité de la Révolution et la forme des
sociétés
de pensée, et la matière que pensent ces sociétés
ion et la forme des sociétés de pensée, et la matière que pensent ces
sociétés
, et la ligne de leur action politique. La marche
u de grandes idées. Leurs initiateurs n’ont jamais réussi à créer des
sociétés
de pensée, des blocs vivants et durables, de mili
cs vivants et durables, de militants. Première raison : à droite, une
société
de pensée sera plus ou moins une ombre ou timide
ée sera plus ou moins une ombre ou timide ou fantaisiste de la grande
société
de pensée qu’est l’Église catholique (la condamna
ndamnation de l’Action française montre quel sort attend à droite une
société
de pensée qui n’est pas assez catholique pour évi
pour n’être pas grièvement blessée par elles). Deuxième raison : ces
sociétés
de pensée politique ne pourraient agir sur la dém
même atmosphère que trouve l’actionnaire à l’assemblée générale d’une
société
. Précisément, à l’époque de la Chambre bleu-horiz
Peau de lion fallacieuse, d’où pointait le bout de l’oreille : cette
société
gouvernée, comme toutes les sociétés, par un Cons
tait le bout de l’oreille : cette société gouvernée, comme toutes les
sociétés
, par un Conseil d’Administration, l’actionnaire i
e l’Église, l’opposition droite et gauche s’établit entre l’esprit de
société
économique et l’esprit de société de pensée. Nous
gauche s’établit entre l’esprit de société économique et l’esprit de
société
de pensée. Nous vivons aujourd’hui, comme on dit,
Belles-Lettres ». Au contraire, les congrès qui portent la marque des
sociétés
de pensée sont de petits Parlements, où des adver
itique constituée par les bons citoyens de chaque localité, réunis en
société
fermée, correspondant entre eux par la société-mè
des embarras au gouvernement ! » Tous les citoyens qui se groupent en
sociétés
de pensée créent des embarras au gouvernement, et
isser embarrasser. Il est vrai que lorsque, au lieu de contrôler, les
sociétés
de pensée, les comités, les cadres, prétendent ré
grossièrement. On l’a vu au temps du combisme. Pareillement quand ces
sociétés
de pensée deviennent des groupes d’intérêts matér
re qui les livrerait au Bernard-l’Ermite. L’idée radicale Cette
société
de pensée qu’est le comité politique, ces réseaux
Cette société de pensée qu’est le comité politique, ces réseaux de
sociétés
de pensées qui fonctionnent à gauche, qui sont le
ays de gauche, quelle pensée supposent-ils donc ? Car, pour faire une
société
de pensée, il faut une pensée, il faut même des p
st le contenu des idées politiques du radicalisme, et que pensent les
sociétés
de pensée ? Pratiquement, par sociétés de pensée,
adicalisme, et que pensent les sociétés de pensée ? Pratiquement, par
sociétés
de pensée, il faut entendre sociétés de libre pen
és de pensée ? Pratiquement, par sociétés de pensée, il faut entendre
sociétés
de libre pensée. Les sociétés de pensée se conçoi
ar sociétés de pensée, il faut entendre sociétés de libre pensée. Les
sociétés
de pensée se conçoivent en fonction de l’Église.
Triomphe, du triomphe de ses idées. Seulement il y a ceci. Toutes ces
sociétés
de pensée, qui, en pensant, donnaient ses idées,
re plus ou moins dans leur succès et par leur succès. Mais il est une
société
de pensée qui demeure, — une société de pensée to
par leur succès. Mais il est une société de pensée qui demeure, — une
société
de pensée toujours à pied d’œuvre pour la lutte d
oujours à pied d’œuvre pour la lutte de pensée contre l’Église, — une
société
de pensée faite d’une milice de cent mille hommes
ais les enfants qu’élève l’école forment eux aussi, par position, une
société
de pensée. La vie sociale exclut l’enfant des soc
r position, une société de pensée. La vie sociale exclut l’enfant des
sociétés
d’intérêt, où il n’a rien à faire, et l’école l’i
iétés d’intérêt, où il n’a rien à faire, et l’école l’inclut dans une
société
de pensée ; l’école oblige, en l’enfant, l’homme
ation des Libres Penseurs, Universités populaires, on voit toutes les
sociétés
de pensée qui ont fait ou défendu la République r
de l’Église. La laïcité apparaît alors comme le système complet d’une
société
de pensée, Il ne s’agit nullement de la neutralit
it bien d’un intérêt d’idées, et nous nous trouvons sur le plan d’une
société
de pensée. La laïcité vraie, la laïcité de derriè
laïcité de derrière les têtes, ne consiste pas dans la laïcité de la
société
, qu’on ne conteste plus, et dont la défense est d
ent au nationalisme social de Barrès la notion vivante et vécue de la
société
de sang, calquée sur la famille, ainsi la mystiqu
s professeurs politiques en plein centre et en pleine condition d’une
société
de pensée, de cette société de pensée qu’est l’éc
plein centre et en pleine condition d’une société de pensée, de cette
société
de pensée qu’est l’école, qu’est par position tou
l’école religieuse, de même l’école unique oppose sa conception de la
société
à celle de la bourgeoisie. Prenant au mot le Barr
t rarement ce qui devrait réussir. Émanation, loi et forme même de la
société
de pensée, l’école unique demeure la chose et le
de la société de pensée, l’école unique demeure la chose et le but de
sociétés
de pensée, comités radicaux et loges. Elle n’a ja
par les citoyens, elle reste indifférente au Français moyen, dont les
sociétés
de pensée font le bonheur sans le consulter. Je n
de l’Action française, il semble que la vie anticléricale normale des
sociétés
de pensée soit ralentie, ou suspendue. Il est pos
du parti, entre les idées et les hommes. Les idées sont celles d’une
société
de pensée, — et les hommes sont des hommes. Entre
aire, mais parce que le référendum disloque les cadres, affaiblit les
sociétés
de pensée, de même que la lecture directe de la B
et dans le représentant des lumières, le maître d’école, formation de
sociétés
de pensée par lesquelles s’organiseront, dogmatis
es deux termes ne prennent vie et force que par l’intermédiaire de la
société
de pensée, et les radicaux ont raison de dire, co
un parti, et de leur adhérence à un parti. Elles constituent pour des
sociétés
de pensée, pour des comités électoraux, un mot d’
. Les idées sinon élaborées, du moins contrôlées et discutées par les
sociétés
de pensée, cet abstrait en voie de progrès par ce
pose en préface à son Éducation de la Démocratie ces axiomes : « Une
société
ne saurait vivre dans la sécurité et dans la paix
simples, comme un Islam, et qui trouve son climat favorable dans des
sociétés
de pensée entre égaux, clubs, cafés, syndicats, p
al chrétien. Le socialisme implique le même jugement de valeur sur la
société
présente que le christianisme sur le monde, à sav
plutôt c’est la droite et la gauche d’une hétairocratie idéaliste de
sociétés
de pensée, qui fait bloc contre la réaction, et s
rocraties. Les comités radicaux ont reproduit comme un pli relayé les
sociétés
des Jacobins, et ont trouvé des aides et des aîné
la franc-maçonnerie. Les comités socialistes procéderaient plutôt des
sociétés
secrètes de la monarchie de Juillet, des unions c
tion des entreprises. Or ce mythe a été démenti par l’expérience : la
société
marxiste ou demi-marxiste des Soviets n’est pas n
la révolution immédiate. Au mythe eschatologique dans la durée, à la
société
collectiviste de demain, est substituée pour lui
es adverses, la tâche de la critique politique consiste à établir une
société
des systèmes comme il y a une Société des Nations
stèmes comme il y a une Société des Nations. Ils n’entrent dans cette
société
que par leurs affirmations. Ils y comptent comme
hon, où, en sympathie profonde avec le grand critique populaire de la
société
, le critique littéraire libère tout un Sainte-Beu
l’état de secte : c’est le libéralisme. Le libéralisme tient dans une
société
d’idées moins la place que tient, que la place qu
ient, que la place que devrait tenir la Genève du quai Wilson dans la
société
des nations. Tandis que chacune de ces idées se d
aire au critique politique, la prend et la comprend du dehors dans la
société
réelle qu’elle forme avec les autres. Une idée po
pte pour le second, moins par dilettantisme que par modestie. Dans la
société
des idées, ce libéralisme se résignera à ne fourn
ionalisme garde sa place dans l’intelligence, dans les mœurs, dans la
société
, dans ce qu’on appelle la civilisation. Surtout,
s, dit Alain, par la même raison qui fait que coopération n’est point
société
. » Et qui fait que cette solidarité entre personn
uvais. La Révolution pose le droit de l’homme à se gouverner dans une
société
égalitaire, l’Église son rôle et son devoir à gou
iété égalitaire, l’Église son rôle et son devoir à gouverner dans une
société
inégale et hiérarchisée, et si le premier droit s
ur se faire des idées sur le droit, la morale, la famille, l’État, la
société
même ; car ils ne pouvaient s’en passer pour vivr
isation de la famille, du contrat, de la répression, de l’État, de la
société
apparaissent ainsi comme un simple développement
t ainsi comme un simple développement des idées que nous avons sur la
société
, l’État, la justice, etc. Par conséquent, ces fai
as. Ce qui existe, ce qui seul est donné à l’observation, ce sont des
sociétés
particulières qui naissent, se développent, meure
même série continue, ni surtout en une série unique. Car la suite des
sociétés
ne saurait être figurée par une ligne géométrique
lacer par un autre qui n’est pas formé d’une autre façon. Il fait des
sociétés
, et non de l’humanité, l’objet de la science ; se
u’il en a. Il pose, en effet, comme une proposition évidente qu’« une
société
n’existe que quand, à la juxtaposition, s’ajoute
n », que c’est par là seulement que l’union des individus devient une
société
proprement dite18. Puis, partant de ce principe q
que la coopération est l’essence de la vie sociale, il distingue les
sociétés
en deux classes suivant la nature de la coopérati
rêt public nettement reconnues19. » Aux premières, il donne le nom de
sociétés
industrielles ; aux secondes, celui de militaires
substitue à cette réalité20. Ce qui est ainsi défini, ce n’est pas la
société
, mais l’idée que s’en fait M. Spencer. Et s’il n’
prouve aucun scrupule à procéder ainsi, c’est que, pour lui aussi, la
société
n’est et ne peut être que la réalisation d’une id
ans sa doctrine peut être immédiatement déduit de sa définition de la
société
et des différentes formes de coopération. Car si
ches des économistes, c’est la question de savoir, par exemple, si la
société
doit être organisée d’après les conceptions des i
e extérieur que, une fois accomplis, ils déterminent de la part de la
société
cette réaction particulière qu’on nomme la peine.
la criminologie. De même, nous observons, à l’intérieur de toutes les
sociétés
connues, l’existence d’une société partielle, rec
vons, à l’intérieur de toutes les sociétés connues, l’existence d’une
société
partielle, reconnaissable à ce signe extérieur qu
quette, si régulièrement et si sévèrement punis dans une multitude de
sociétés
, ne sont pas regardés comme des crimes même par r
ociétés, ne sont pas regardés comme des crimes même par rapport à ces
sociétés
. De même, un clan n’est pas une famille, dans l’a
e fait se rencontre chez plusieurs espèces animales et dans certaines
sociétés
inférieures, non pas à l’état sporadique, mais av
rs. La monogamie obligatoire, au contraire, ne s’observe que dans les
sociétés
les plus élevées. Ces deux espèces de sociétés co
s’observe que dans les sociétés les plus élevées. Ces deux espèces de
sociétés
conjugales ont donc une signification très différ
degrés de l’échelle animale. De même, les actes taxés crimes par les
sociétés
primitives, et qui ont perdu cette qualification,
erdu cette qualification, sont réellement criminels par rapport à ces
sociétés
, tout comme ceux que nous continuons à réprimer a
modernes, remplissent, au contraire, presque tout le droit pénal des
sociétés
antérieures. C’est la même faute de méthode qui f
aux. Or, non seulement des règles de ce genre se rencontrent dans les
sociétés
inférieures, mais elles y sont plus nombreuses qu
ial, II, 2, § 4.) 21. « La coopération ne saurait donc exister sans
société
, et c’est le but pour lequel une société existe.
ne saurait donc exister sans société, et c’est le but pour lequel une
société
existe. » (Principes de Sociol., III, 332.) 22.
ique de l’esprit humain, à une époque de fin et de renouvellement. La
société
ne repose plus sur les mêmes bases, et les peuple
le peuple français est le représentant et le législateur de la grande
société
européenne. Ce qui doit être nos institutions, sa
ur celle des Communes, sur les limites respectives des pouvoirs de la
société
! Combien de fois, depuis trois ans, n’avons-nous
point ; et le christianisme, qui favorisa toujours l’avancement de la
société
, qui même le détermina, ne sera jamais un obstacl
la parole intérieure s’exprime par la parole extérieure, l’état de la
société
se montre toujours par des monuments. Or les monu
elaient les différents âges de la religion, et, par conséquent, de la
société
. La religion, qui est éminemment conservatrice, q
te, mais qui étaient tombées en désuétude. Y aurait-il donc, dans les
sociétés
qui changent de forme, une sorte d’agonie sanglan
rait-il enfin qu’un roi, lorsqu’il vient à ne plus représenter qu’une
société
expirante, dût mourir avec elle, et, comme elle m
ma pensée plus sensible, et entrons dans la sphère de la réalité. La
société
, avons-nous dit, est nouvelle, dans la plus rigou
uvelle, dans la plus rigoureuse acception du mot. Le berceau de cette
société
nouvelle n’a point été, en apparence, entouré de
ésultat, le seul prodige réel qui préside toujours à la naissance des
sociétés
. Burke, à l’origine de la révolution française, q
qu’il veut y apporter des délais et des obstacles, il met toujours la
société
en péril : il ne faut pas cesser de répéter cette
rçus. Ainsi, pour rentrer dans ce qui fait l’objet de ce chapitre, la
société
est nouvelle, c’est-à-dire qu’elle est sans préju
r entièrement l’une de l’autre, ce sont les mœurs et les opinions. La
société
doit être mise de nouveau sous la protection des
s encore. On trouve dans le passé, on trouverait même aujourd’hui des
sociétés
humaines qui n’ont ni science, ni art, ni philoso
n’ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n’y a jamais eu de
société
sans religion. Quelle ne devrait pas être notre c
s’applique peut-être pas à la même matière, probablement parce que la
société
n’a pas, ici et là, les mêmes besoins. Telle sera
autrement que ne fait le nôtre, puisqu’il est d’une autre nature. La
société
a sa manière d’être qui lui est propre, donc sa m
er. Si l’on jugeait que la nature s’en est tenue à l’individu, que la
société
est née d’un accident ou d’une convention, on pou
érouteront la raison individuelle. Mais personne n’attribue plus à la
société
une origine accidentelle ou contractuelle. S’il y
ins états anormaux ou morbides qui impliquent entre les membres d’une
société
, comme entre les abeilles de la ruche, une invisi
ose : en dehors de la ruche l’abeille s’étiole et meurt ; isolé de la
société
ou ne participant pas assez à son effort, l’homme
comme la faculté de parler, qui implique également l’existence de la
société
et qui n’en est pas moins dessinée dans les organ
s, pour la coordination de sa conduite à celle de ses semblables. Les
sociétés
humaines diffèrent sans doute des sociétés d’inse
lle de ses semblables. Les sociétés humaines diffèrent sans doute des
sociétés
d’insectes en ce qu’elles laissent indéterminées
pas moins là, organisée dans l’individu pour qu’elle s’exerce dans la
société
. Comment alors y aurait-il une mentalité sociale
tre retenue, au début, sur une pente dangereuse pour l’individu et la
société
, ce ne pouvait être que par des constatations app
ndant par là qu’à l’extrémité d’une autre ligne d’évolution, dans les
sociétés
d’insectes, nous voyons l’instinct provoquer méca
st partout dans la rature. On a pu dire que l’individu était déjà une
société
: des protozoaires, formés d’une cellule unique,
is, ce n’est là qu’une tendance ; et si l’on veut avoir affaire à des
sociétés
achevées, organisations nettes d’individualités d
ut prendre les deux types parfaits d’association que représentent une
société
d’insectes et une société humaine, celle-là immua
parfaits d’association que représentent une société d’insectes et une
société
humaine, celle-là immuable 4 et celle-ci changean
res essentiellement intelligents et partiellement libres que sont les
sociétés
humaines, nous ne devrons pas perdre de vue l’aut
devrons pas perdre de vue l’autre point terminus de l’évolution, les
sociétés
régies par le pur instinct, où l’individu sert av
usions fermes ; mais elle pourra suggérer des interprétations. Si des
sociétés
se rencontrent aux deux termes principaux du mouv
’organisme individuel est construit sur un plan qui annonce celui des
sociétés
, c’est que la vie est coordination et hiérarchie
s le travail se divise : le social est au fond du vital. Si, dans ces
sociétés
que sont déjà les organismes individuels, l’éléme
t être prêt à se sacrifier au tout, s’il en est encore ainsi dans ces
sociétés
de sociétés que constituent, au bout de l’une des
à se sacrifier au tout, s’il en est encore ainsi dans ces sociétés de
sociétés
que constituent, au bout de l’une des deux grande
ail organisateur de la nature, c’est que la nature se préoccupe de la
société
plutôt que de l’individu. S’il n’en est plus de m
aintenant de rompre sur certains points la cohésion sociale, et si la
société
doit subsister, il faut que, sur ces points, il y
s elle joue un rôle social, elle doit servir aussi l’individu, que la
société
a le plus souvent intérêt à ménager. On peut donc
n apparence injustifié. Imaginons alors une humanité primitive et des
sociétés
rudimentaires. Pour assurer à ces groupements la
gence. Désormais la réflexion permettra à l’individu d’inventer, à la
société
de progresser. Mais, pour que la société progress
l’individu d’inventer, à la société de progresser. Mais, pour que la
société
progresse, encore faut-il qu’elle subsiste. Inven
passe effectivement. Pour plus de clarté, nous avons suppose dans la
société
une brusque révolte de l’individu, et dans l’imag
ement dans une personne. Arrêtons-nous sur ces trois points. Dans des
sociétés
telles que les nôtres, il y a des coutumes et il
ligation légale et même morale. Il ne peut pas en être ainsi dans des
sociétés
moins évoluées qui n’ont que des coutumes, les un
sages. Tout ce qui est habituel aux membres du groupe, tout ce que la
société
attend des individus, devra donc prendre un carac
e avec la religion se simplifie ainsi beaucoup quand on considère les
sociétés
rudimentaires. Les religions primitives ne Peuven
un mal physique qui s’étendrait de proche en proche et affecterait la
société
entière, par contamination. Si donc une puissance
ion. Si donc une puissance vengeresse surgit, ce sera pour frapper la
société
dans son ensemble, sans s’appesantir uniquement s
l, comme dans un réservoir, des habitudes et des connaissances que la
société
verse dans l’individu à chaque génération nouvell
nt de choses. Chaque tabou devait être une interdiction à laquelle la
société
trouvait un intérêt défini. Irrationnel du point
esser à l’intelligence, il était rationnel en tant qu’avantageux à la
société
et à l’espèce. C’est ainsi que les relations sexu
a semblé partir, devenant ainsi un attribut de sa substance. Dans les
sociétés
stagnantes, cette consolidation s’est faite défin
a pu être moins complète, elle était en tout cas temporaire, dans des
sociétés
en mouvement, où l’intelligence finirait par aper
la conservation sociale. Arrivons à l’autre. C’est pour le bien de la
société
que nous allons encore la voir travailler, mais i
l’intelligence, de l’inévitabilité de la mort. A cette réaction, la
société
est intéressée autant que l’individu. Non pas seu
urtout parce qu’elle a besoin elle-même de stabilité et de durée. Une
société
déjà civilisée s’adosse à des lois, à des institu
s, à des édifices même qui sont faits pour braver le temps ; mais les
sociétés
primitives sont simplement « bâties en hommes » :
se représente simplement les morts comme mêlés aux vivants, dans une
société
à laquelle ils peuvent encore faire du bien et du
se fera en surface s’il n’est pas possible en profondeur. Il y a des
sociétés
qui progressent, — probablement celles que des co
che à une efficacité de plus en plus haute. Il y a, d’autre part, des
sociétés
qui conservent leur niveau, nécessairement assez
e : vous vous représenterez sans peine ce qui a dû se passer dans des
sociétés
primitives qui sont restées closes et satisfaites
ne conséquence immédiate ; mais elle doit surtout proliférer dans les
sociétés
stagnantes comme celles que nous appelons aujourd
nce qu’après avoir traversé la couche d’expériences accumulées que la
société
dépose en nous, du jour où elle nous apprend à pa
transforme, puisque tout l’acquis de la civilisation le recouvre, la
société
façonnant les individus par une éducation qui se
uveau, celui de tous les autres hommes pour adopter et s’adapter. Une
société
peut être dite civilisée dès qu’on y trouve à la
a supériorité, c’est la disposition des autres à le suivre. Quand une
société
sera déjà entrée dans la voie de la civilisation,
que crée l’apparition d’une arme nouvelle dans une tribu ennemie. Les
sociétés
qui sont restées plus ou moins « primitives » son
étaient dispensées de l’effort initial. Ensuite ce fut trop tard : la
société
ne pouvait plus avancer, même si elle l’avait vou
isse un moment distraire, aussitôt la magie fait irruption dans notre
société
civilisée, comme profite du plus léger sommeil, p
se retrouve, comme on l’assure, sur divers points du globe, dans des
sociétés
qui n’ont pas pu communiquer entre elles, il doit
u communiquer entre elles, il doit répondre à un besoin commun de ces
sociétés
, à une exigence vitale. Par le fait, nous savons
res d’une tribu se marient régulièrement entre eux et que, dans cette
société
close, des unions finissent par se contracter ent
oc, tout cela répondait exactement aux besoins de l’individu et de la
société
, l’un et l’autre bornés dans leurs ambitions, qu’
pharaon. Celle-ci est proche parente de la divinité du chef dans les
sociétés
primitives ; elle se lie peut-être à l’idée d’un
tion soit indispensable à l’existence des individus comme à celle des
sociétés
: nous concevrons sans peine que, destinée à ce t
amaturge est singulièrement accrue par l’attention et l’intérêt de la
société
présente. Mais il s’agit d’une société juste auss
l’attention et l’intérêt de la société présente. Mais il s’agit d’une
société
juste aussi grande que la salle, et qui dure just
abulatrice, innée à l’individu, a pour premier objet de consolider la
société
; mais nous savons qu’elle est également destinée
née à soutenir l’individu lui-même, et que d’ailleurs l’intérêt de la
société
est là. A vrai dire, individu et société s’impliq
e d’ailleurs l’intérêt de la société est là. A vrai dire, individu et
société
s’impliquent réciproquement : les individus const
et société s’impliquent réciproquement : les individus constituent la
société
par leur assemblage ; la société détermine tout u
ement : les individus constituent la société par leur assemblage ; la
société
détermine tout un côté des individus par sa préfi
ôté des individus par sa préfiguration dans chacun d’eux. Individu et
société
se conditionnent donc, circulairement. Le cercle,
ndrons sur ce point. Disons seulement que la garantie apportée par la
société
à la croyance individuelle, en matière religieuse
ns apaisés. Mais ce n’est pas assez dire. De tous les êtres vivant en
société
, l’homme est le seul qui puisse dévier de la lign
urrait y avoir de déprimant pour l’individu, et de dissolvant pour la
société
, dans l’exercice de l’intelligence. Terminons pa
morale sociale. Mais ce qui lie les uns aux autres les membres d’une
société
déterminée, c’est la tradition, le besoin, la vol
deux fonctions étaient nécessairement confondues, en effet, dans des
sociétés
rudimentaires où il n’y avait que des coutumes. M
sociétés rudimentaires où il n’y avait que des coutumes. Mais que les
sociétés
, en se développant, aient entraîné la religion da
’exposer. On s’en fût convaincu tout de suite, en considérant que les
sociétés
humaines, à l’extrémité d’une des grandes lignes
d’une des grandes lignes de l’évolution biologique, font pendant aux
sociétés
animales les plus parfaites, situées à l’extrémit
et que la fonction fabulatrice, sans être un instinct, joue dans les
sociétés
humaines un rôle symétrique de celui de l’instinc
sociétés humaines un rôle symétrique de celui de l’instinct dans ces
sociétés
animales. Notre seconde remarque, dont nous pourr
té primitive, p. 28, 36, 45, etc. Cf. Les fonctions mentales dans les
sociétés
inférieures, p. 73. 10. Nous avons développé ce
xcuses, à notre vanité, la chimère d’une excellence de nature dont la
société
seule nous fait déchoir ? Jean-Jacques Rousseau,
oujours l’ennemi du bien. L’utopiste ne trouve rien à conserver de la
société
établie : usages, traditions, principes, institut
st d’ignorer le monde où il vit, et de s’ignorer lui-même. Il juge la
société
par ce qu’elle ne fait pas pour lui ; et quant à
t-on qu’il s’exceptât de son rêve ? L’habitude de tout blâmer dans la
société
ajoute à cette hauteur d’opinion sur lui-même ; i
lant homme. Car, je vous prie, contre le mal absolu qui travaille les
sociétés
, que peuvent ces petites vertus ? Et s’il les ava
devoirs, quoique non pas toujours sans profit : car il se trouve des
sociétés
qui sont dupes de son charlatanisme et qui en fon
où il vivrait et ferait vivre les siens honorablement, en servant la
société
par son travail et par son exemple ? Les mêmes fo
etits groupes vivant dans ce prétendu état d’innocence, antérieur aux
sociétés
? Nullement. Ce type de simplicité, de vérité, d’
temps. Ce type trouvé, il lui compare l’homme tel que l’a déformé la
société
. Rien n’en est à conserver. Sous sa plume, le bie
t irréparable. La description violente et mensongère qu’il fait de la
société
est d’autant plus décevante, qu’elle ménage les p
ni l’humeur d’un individu, c’est l’éternelle logique qui condamne la
société
. Épouvanté de vivre au sein d’un mal si profond,
conventions expresses ou tacites qui ont formé le lien des premières
sociétés
. Les gens de bon sens expliquent la chose naturel
soit la forme ? « Ils sont plus ou moins dévorants. » S’agit-il des
sociétés
? « L’homme, né libre, est partout dans les fers.
s de l’homme, mais de la nature. Venu au monde bon et libre, c’est la
société
qui le rend esclave et méchant. Rapprocher l’enfa
nfant, par une éducation appropriée, de cet homme idéal ; attaquer la
société
dans tout ce qu’elle a fait pour le gâter, telle
nature, et en premier lieu l’homme. La nature le fait bon ; c’est la
société
qui, par une mauvaise éducation publique ou privé
: il n’y a pas une heure à perdre, il faut les fermer. Voilà donc la
société
et les familles accusées de déformer l’œuvre que
se déplaît beaucoup moins dans la compagnie de ses fautes que dans la
société
des hommes. Dans tous les débats entre sa conscie
ui savent se faire estimer, et se rendre relativement heureux dans la
société
où ils vivent ; c’est en général une fureur de pe
la découverte, et qui, si l’on ne se met en défense, se ruent sur la
société
pour faire son bien malgré elle. L’esprit d’utopi
ent ce talent : c’est tout simplement celui par lequel subsistent les
sociétés
humaines ; c’est l’origine de la propriété et le
point se gêner, et qui rêvent toutes les immunités pour eux dans une
société
où toutes les charges seraient pour les autres. O
de. C’est après avoir violé le principe qui maintient et perpétue les
sociétés
humaines, qu’il jetait sur le papier les fondemen
es sociétés humaines, qu’il jetait sur le papier les fondements d’une
société
chimérique, avec la jouissance pour but et la ver
ué à la première des lois sociales, il devait déclarer la guerre à la
société
. C’est à la fois un fait qui lui est particulier
ue l’utopiste a laissé passer le moment de conquérir sa place dans la
société
, qu’il s’y voit déclassé, flottant, suspect aux a
ne le vrai motif : « Il a voulu, dit-il, soustraire ses enfants à une
société
qui n’en eût fait que des décrotteurs ou des band
était la sincérité, la confiance, la générosité ; en entrant dans la
société
, il y prend un caractère social ; il y devient mé
ernardin de Saint-Pierre est d’un utopiste qui en excuse un autre. La
société
peut modifier les caractères : les changer, non.
est là l’expérience ; l’utopie seule connaît des âmes ouvertes que la
société
a rendues défiantes, des cœurs tendres qu’elle a
s qu’elle a métamorphosés en misanthropes. Non, il n’y a jamais eu de
société
qui pût ainsi pervertir et dénaturer un homme ; n
iété qui pût ainsi pervertir et dénaturer un homme ; non, pas même la
société
romaine, au temps où un Tacite, pour échapper aux
peintre de l’antiquité117 » en est un des plus grands moralistes. La
société
du dix-huitième siècle n’a pas plus dépravé Rouss
lus dépravé Rousseau qu’elle ne lui a ôté le pain de ses enfants. Une
société
dont ce serait le train régulier que l’honnête ho
écaire ; mais c’était l’imperfection et non le crime volontaire de la
société
d’alors, et, comme pour la justifier, on y était
cause. Nous vivons dans un temps où il est d’un grand intérêt pour la
société
française de savoir que toutes les idées anarchiq
l’innocence naturelle de l’homme et de la corruption irréparable des
sociétés
: pour ceux-là, ce qui leur reste de cette lectur
On ne peut nier que l’affaiblissement de la force religieuse dans une
société
ne soit un affaiblissement pour l’âme humaine. Sa
les faits et l’expérience ont constaté ses progrès et les progrès des
sociétés
animées de sa foi ; l’on doit se défier d’une pro
facilité à s’assouplir à tous les états d’esprit, à tous les états de
sociétés
. Le catholicisme lui-même, quoi qu’en disent ses
en même temps au moyen âge et au xviie siècle, à la foi naïve d’une
société
ignorante et à la foi savante de la société la pl
cle, à la foi naïve d’une société ignorante et à la foi savante de la
société
la plus raffinée. Le christianisme a prouvé la mê
, qui naît spontanément et qui s’organise spontanément, tout comme la
société
, la famille, l’art, le langage. Vouloir créer art
on est aussi impossible que de créer artificiellement une langue, une
société
, une épopée. L’erreur des philosophes modernes, t
emblable à l’illusion des utopistes qui voudraient créer a priori une
société
absolument nouvelle, ou à l’illusion des savants
t une tradition historique, associée aux habitudes et aux mœurs d’une
société
, continue à vivre en se dépouillant successivemen
e superstition. De même que les philosophes ne peuvent pas fonder une
société
, mais peuvent rendre de plus en plus philosophiqu
r une société, mais peuvent rendre de plus en plus philosophiques les
sociétés
existantes, de même qu’ils ne peuvent créer des l
nous avons été élevés. Or, autant il est difficile de créer dans une
société
des habitudes nouvelles sans aucune relation avec
dans tel autre, pourvu qu’elle ait lieu. Lorsque l’on considère notre
société
sans cet esprit de pessimisme qui est aussi dange
Histoire Histoire de la
société
française pendant la Révolution36. — Histoire de
ire de la société française pendant la Révolution36. — Histoire de la
société
française pendant le Directoire Préface de l
le Directoire Préface de la première édition de l’Histoire de la
société
pendant la Révolution (1854) Ceci n’est pas u
simple et court avertissement. Pour cet essai de reconstruction d’une
société
si proche tout à la fois et si éloignée de nous,
s bienveillante. Un dernier mot. Pour être complète, l’histoire de la
société
française pendant la Révolution, demande un autre
çaise pendant la Révolution, demande un autre volume l’Histoire de la
société
française pendant le Directoire : l’accueil que f
t Jules de Goncourt. 31 janvier 1854. Préface de l’Histoire de la
société
pendant le Directoire (1855)37 L’histoire de
répondront que l’historien des Césars n’a pas écrit l’histoire de la
société
romaine, et que ceux-là qui veulent savoir les mœ
côté de Tacite. On a reproché aux auteurs d’avoir placé, en 1789, la
société
française à Paris, au lieu de l’avoir placée en p
e Goncourt. 31 janvier 1855. Nouvelle préface de l’Histoire de la
société
française pendant la Révolution et pendant le Dir
i ont aujourd’hui l’honneur d’une nouvelle édition : l’Histoire de la
société
française pendant la Révolution, que va suivre l’
ciété française pendant la Révolution, que va suivre l’Histoire de la
société
pendant le Directoire, en ce moment sous presse.
e Marie-Antoinette le mène de 1775 à la Révolution ; l’Histoire de la
société
française pendant la Révolution le mène de 1789 à
çaise pendant la Révolution le mène de 1789 à 1794 ; l’Histoire de la
société
française pendant le Directoire le mène enfin de
essayé l’histoire du règne de Louis XVI ; c’est par l’histoire de la
société
pendant la Révolution et pendant le Directoire qu
cette Providence que les anciens voyaient sourire du haut du ciel aux
sociétés
d’hommes, les hommes se lient par la loi et le dr
re. Cette histoire nouvelle, l’histoire sociale, embrassera toute une
société
. Elle l’embrassera dans son ensemble et dans ses
. Pour une pareille histoire, pour cette reconstitution entière d’une
société
, il faudra que la patience et le courage de l’his
trera comment la maîtresse, sortie du haut, du milieu ou du bas de la
société
, comment la femme avec son sexe et sa nature, ses
les ruinèrent cette base d’un état qui est le gage du lendemain d’une
société
: l’aristocratie ; comment elles firent que la no
peut-être méritera quelque indulgence de l’avenir : l’Histoire de la
société
française au xviiie siècle. Edmond et Jules de
douloureux que soit cet aveu, la perfection, dans l’état actuel de la
société
, n’est possible qu’à très peu d’hommes. Faut-il e
nière, je ne puis m’empêcher de concevoir quelque humeur contre notre
société
si profondément divisée en hommes cultivés et en
ure intellectuelle réservée d’ordinaire aux classes supérieures de la
société
, c’est leur ouvrir une source de peines et de sou
des barbares qui ne les peuvent comprendre, ou plutôt la faute de la
société
, qui suppose fatalement des barbares. Une civilis
toujours menacé par l’invasion des eaux, ni le bonheur moral dans une
société
qui suppose l’avilissement d’une partie de la rac
nous aussi nous avons vaincu. Hâtons-nous donc d’ouvrir nos rangs. La
société
n’est pas, à mes yeux, un simple lien de conventi
imple lien de convention, une institution extérieure et de police. La
société
a charge d’âme, elle a des devoirs envers l’indiv
, doit devenir l’aliment de sa physique, intellectuelle et morale. La
société
n’est pas la réunion atomistique et fortuite des
vaisseau. Elle est primitive 161. Si l’individu était antérieur à la
société
, il faudrait son acceptation pour qu’il fût consi
faudrait son acceptation pour qu’il fût considéré comme membre de la
société
et assujetti à ses lois, et on concevrait, à la r
s charges et à ses avantages. Mais du moment que l’homme naît dans la
société
, comme il naît dans la raison, il n’est pas plus
aît dans la raison, il n’est pas plus libre de récuser les lois de la
société
que de récuser les lois de la raison. L’homme ne
auf ensuite à embrasser la servitude volontaire. Il naît partie de la
société
, il naît sous la loi. Il n’est pas plus recevable
tée qu’il n’est recevable à se plaindre d’être né homme. Les vieilles
sociétés
avaient leurs livres sacrés, leurs épopées, leurs
intellectuelle et morale. Je crois, comme les catholiques, que notre
société
profane et irréligieuse, uniquement attentive à l
loi, et peut-être aussi par de pressants besoins, a forfait contre la
société
? Vous le punissez d’être brute ; mais est-ce sa
z que le bagne et l’échafaud. Le vrai coupable en tout cela, c’est la
société
qui n’a pas élevé et ennobli ce misérable. Quel é
l pas évident que, si les dix-neuf vingtièmes des crimes punis par la
société
sont commis par des gens privés de toute éducatio
? Dieu me garde de songer jamais à excuser le crime ou à désarmer la
société
contre ses ennemis ! Mais le crime n’est crime qu
t surtout faute de culture morale. Certes, dans l’état présent, où la
société
ne peut exercer sur tous ses membres une action c
qui est dans l’humanité vient à mes yeux du manque de culture, et la
société
n’est pas recevable à s’en plaindre, puisqu’elle
sensés savaient-ils ce qu’ils faisaient, et était-ce leur faute si la
société
les avait laissés dans cet état d’imbécillité où
est destinée à commander et le corps à obéir, de même il y a, dans la
société
, des hommes qui ont leur raison en eux-mêmes, et
Moyen Âge. Elle devait être alors intolérante ; car du moment qu’une
société
entière accepte un dogme et proclame que ce dogme
sans opposition, on est charitable en persécutant. C’est défendre la
société
. Les guerres des Albigeois, les persécutions cont
emier âge, celui où il y a une religion vraie, qui est la forme de la
société
, l’État et la religion sont une même chose, et, b
uel il n’y a pas d’objection et qui s’impose absolument. L’état d’une
société
n’est jamais tout à fait légal, ni tout à fait il
pparemment autant d’études et de connaissances qu’une autre. Dans les
sociétés
primitives, le collège des prêtres gouvernait au
itives, le collège des prêtres gouvernait au nom des dieux ; dans les
sociétés
de l’avenir, les savants gouverneront au nom de l
gnalé qu’un âge de l’humanité, l’âge où l’homme était délaissé par la
société
et ne recevait pas d’elle l’héritage religieux au
Selon eux, laissée à elle-même, elle va au bien. Tous les maux de la
société
viennent des gouvernements, qui corrompent l’homm
t et émancipation de tous les hommes par l’action civilisatrice de la
société
, tel est donc le devoir le plus pressant du gouve
(car la science ne saurait exister sans liberté) ; mais que, dans une
société
composée en grande majorité d’ignorants ouverts à
t que la liberté elle-même n’est pas et ne saurait être le but où une
société
comme la nôtre aspire… Prenez l’une après l’autre
rales et politiques a-t-il pu écrire des axiomes comme ceux-ci : « La
société
n’est pas les hommes, elle n’est que leur union.
luence bienfaisante de l’homme sur ses semblables est le but de toute
société
humaine. Outre le fond individuel, que chacun fai
peu près complet, de tous les faits qui coexistent au sein d’une même
société
ou qui se sont succédé au cours de son histoire,
es faits comparés est très considérable. Si l’on ne peut trouver deux
sociétés
qui ne diffèrent ou qui ne se ressemblent qu’en u
suite, il devra prendre pour matière principale de ses inductions les
sociétés
dont les croyances, les traditions, les mœurs, le
de de phénomènes sociaux qui se produisent dans toute l’étendue de la
société
, mais qui prennent des formes diverses selon les
Elles peuvent comprendre des faits empruntés ou à une seule et unique
société
— ou à plusieurs sociétés de même espèce — ou à p
des faits empruntés ou à une seule et unique société — ou à plusieurs
sociétés
de même espèce — ou à plusieurs espèces sociales
die quelqu’un de ces courants sociaux qui sont répandus dans toute la
société
, tout en variant d’un point à l’autre. Quand, au
considéré et de la cause conjecturée, mais dans cette seule et unique
société
. Sans doute, même ce seul parallélisme, s’il est
on déterminera la forme que le fait étudié prend chez ces différentes
sociétés
au moment où il parvient à son apogée. Comme, tou
s qui ont pris naissance pendant la vie des peuples comparés. Or, une
société
ne crée pas de toutes pièces son organisation ; e
ns sont composées et, sur ces points, l’histoire comparée des grandes
sociétés
européennes ne saurait nous apporter de grandes l
est l’effet d’une tout autre cause. En effet, l’état où se trouve une
société
jeune n’est pas le simple prolongement de l’état
ngement de l’état où étaient parvenues à la fin de leur carrière, les
sociétés
qu’elle remplace, mais provient en partie de cett
transitoire, mais aux conditions spéciales où se trouve placée toute
société
qui commence. La comparaison ne peut être démonst
e l’âge qui la trouble ; pour y arriver, il suffira de considérer les
sociétés
que l’on compare à la même période de leur dévelo
dère l’homme tel qu’il est, et veut en tirer parti pour le bien de la
société
humaine. Ainsi de trois vices, l’orgueil féroce,
, ces passions mêmes ont formé la hiérarchie civile, qui maintient la
société
humaine. 8. Les choses, hors de leur état naturel
l’histoire du monde, le genre humain a vécu, et vit tolérablement en
société
, cet axiome termine la grande dispute élevée sur
gues eussent évité ce double écueil, ils eussent été plus utiles à la
société
, et ils nous auraient prévenus dans la recherche
les nations ; toutes les choses qui occupent l’activité de l’homme en
société
y sont uniformément comprises, mais exprimées ave
e de leur religion ; la divination au contraire est le principe de la
société
chez toutes les nations païennes. Aussi tout le m
s des trois traditions qui viennent d’être rapportées que, partout la
société
a commencé par la religion. C’est le premier des
rent, commença à ramener l’ordre parmi eux. Hobbes ne pouvait voir la
société
commencer ainsi parmi les hommes violents et faro
ie grecque, qui n’avait point considéré l’homme dans l’ensemble de la
société
du genre humain. Effort magnanime auquel le succè
t d’Hercule chez les nations païennes, nous indique que les premières
sociétés
ne purent se fonder sans religion, ni s’agrandir
premières fables durent contenir des vérités relatives à l’état de la
société
, et par conséquent être l’histoire des premiers p
nt le souvenir des lois et institutions, sur lesquelles est fondée la
société
où ils vivent. 46. Toutes les histoires des barb
i étaient à peine sortis de l’indépendance bestiale pour commencer la
société
. Les siècles s’écoulèrent, les usages changèrent,
c’est la science des mœurs des peuples. 70-82. Commencements des
sociétés
70. Qu’on nous accorde la proposition suivant
coup, mais par degrés et à force de temps. 72. Supposé que toutes les
sociétés
aient commencé par le culte d’une divinité quelco
lle. 79. Si les premiers compagnons, ou associés, eurent pour but une
société
d’utilité, on ne peut les placer antérieurement à
uze précédents (en partant du 70e), nous font connaître l’origine des
sociétés
. Nous trouvons cette origine, comme on le verra d
souveraineté de l’ordre dont ils faisaient partie. Cette origine des
sociétés
sera prouvée par le fait ; mais quand elle ne ser
la réunion des patrimoines particuliers ; comment à sa formation, la
société
trouva des éléments tout préparés dans un corps p
omposées seulement de fils, et non de serviteurs, cette formation des
sociétés
a été impossible. 83. Ces concessions de terres c
es, et leur fit concevoir un Dieu, un Jupiter ; principe uniforme des
sociétés
païennes qui eurent chacune leur Jupiter. S’ils e
nes, résultant de la nature commune des nations. Ce droit conserve la
société
, parce qu’il n’y a chose plus agréable et par con
tils ; mais ils ne parurent que deux mille ans après la fondation des
sociétés
païennes. Ces trois différences, inaperçues jusqu
ncent par les nations déjà formées et composant dans leur ensemble la
société
du genre humain, tandis que l’humanité commença c
les nations primitives à l’époque où les familles étaient les seules
sociétés
et où elles adoraient les dieux majorum gentium.
rience et l’étude, ont appris ce qui est nécessaire au maintien de la
société
. C’est ce que nous appelons raison d’état. 111.
dure et rigoureuse dans l’application, pour assurer le maintien de la
société
humaine. C’est pour avoir ignoré les vérités énon
gnification très entendue. Il comprend non-seulement les rapports des
sociétés
entre elles, mais même tous les rapports des indi
ner à peu près tous les phénomènes qui se passent à l’intérieur de la
société
, pour peu qu’ils présentent, avec une certaine gé
re appelés sociaux. Chaque individu boit, dort, mange, raisonne et la
société
a tout intérêt à ce que ces fonctions s’exercent
la biologie et de la psychologie. Mais, en réalité, il y a dans toute
société
un groupe déterminé de phénomènes qui se distingu
prenne les uns après les autres tous les membres dont est composée la
société
, ce qui précède pourra être répété à propos de ch
pas l’individu pour substrat, ils ne peuvent en avoir d’autre que la
société
, soit la société politique dans son intégralité,
our substrat, ils ne peuvent en avoir d’autre que la société, soit la
société
politique dans son intégralité, soit quelqu’un de
produisent sans cesse autour de nous, soit dans toute l’étendue de la
société
, soit dans des cercles plus restreints, sur les m
e ne peut être collectif que s’il est commun à tous les membres de la
société
ou, tout au moins, à la plupart d’entre eux, part
er quand elle se traduit au dehors par quelque réaction directe de la
société
, comme c’est le cas pour le droit, la morale, les
le nombre et la nature des parties élémentaires dont est composée la
société
, la manière dont elles sont disposées, le degré d
nous avons parlé. En effet, quand on veut connaître la façon dont une
société
est divisée politiquement, dont ces divisions son
t que des manières de faire consolidées. La structure politique d’une
société
n’est que la manière dont les différents segments
te extérieure ; ou bien encore, qui est générale dans l’étendue d’une
société
donnée tout en ayant une existence propre, indépe
sont applicables à l’autre et que, dans les organismes comme dans les
sociétés
, il n’y a entre ces deux ordres de faits que des
pratiques et ses effets civilisateurs. On découvre sans peine que la
société
moderne lui est redevable de ses principales amél
morale, on se bornait à présenter les avantages qu’elle procure à la
société
. La science, aussi bien que la morale, a sa valeu
montrer que la plupart des préjugés sur lesquels reposait l’ancienne
société
, le privilège de la noblesse, le droit d’aînesse,
els et absurdes au point de vue de la raison abstraite, que, dans une
société
normalement constituée, de telles superstitions n
raire. En politique, l’homme créait librement et avec délibération la
société
et l’autorité qui la régit. En morale, l’homme tr
Les siècles précédents ne se plaignaient pas de l’organisation de la
société
, parce que l’organisation y était nulle. Le mal é
ntenir à tout prix, c’est que la raison a pour mission de réformer la
société
d’après ses principes, c’est qu’il n’est point at
cle ait pu dire que, depuis l’émancipation des diverses classes de la
société
, le nombre des hommes distingués ne s’est point a
ilisation. Mais comment excuseront ils le raisonnement que voici : la
société
a toujours présenté jusqu’ici trois types de situ
urs ainsi. Avec autant de raison on eût pu dire dans l’antiquité : la
société
a toujours compté jusqu’ici trois classes d’homme
s pour soutenir qu’une noblesse privilégiée est de l’essence de toute
société
que pour soutenir qu’une aristocratie pécuniaire
ncontestablement fait, puisqu’il n’est personne qui ne reconnaisse la
société
actuelle mieux organisée à certains égards que ce
riger. Il n’est pas plus attentatoire de dire qu’on peut améliorer la
société
qu’il ne l’est de dire qu’on peut souhaiter un me
s qu’on s’est pris à ce terrible problème : réformer par la raison la
société
politique, on dut crier à l’attentat inouï. Les c
rce qu’ils n’ont pas une idée assez étendue des formes diverses de la
société
humaine et de son histoire. En Orient, des millie
urir de faim, trouve plus simple de prendre un fusil et d’attaquer la
société
, guidé par cette vue profonde et instinctive que
taquer la société, guidé par cette vue profonde et instinctive que la
société
a envers lui des devoirs qu’elle n’a pas remplis.
rder les souffrances individuelles comme un mal social et à rendre la
société
responsable de la misère et de la dégradation de
nous arrivons donc à proclamer le droit qu’a la raison de réformer la
société
par la science rationnelle et la connaissance thé
c’est-à-dire la science qui recherche le but et les conditions de la
société
. Pour la politique, dit Herder, l’homme est un mo
ntre tous les êtres vivants, surtout entre ceux qui sont organisés en
société
.1° Transmission inconsciente à distance par coura
ité organique inhérent au sentiment du beau : notre organisme est une
société
de vivant et le plaisir esthétique est le sentime
eut nous intéresser et exciter la sympathie. De la sympathie et de la
société
avec les êtres de la nature. — Un paysage est un
rtiste. — Rôle de l’expression. — Rôle de la fiction : création d’une
société
nouvelle et idéale. — Le mouvement, comme signe e
e tous les êtres vivants, mais surtout entre ceux qui sont groupés en
sociétés
ou en familles, et qui forment ainsi un organisme
ns une partie du corps social se répand sur les autres parties. Toute
société
n’est qu’une tendance à l’équilibre des molécules
transmission des sensations et émotions. Ce rôle est évident chez les
sociétés
animales ; il a subsisté longtemps chez les socié
évident chez les sociétés animales ; il a subsisté longtemps chez les
sociétés
humaines primitives. Si, aujourd’hui, son importa
entes des psychologues, malgré son unité apparente, est elle-même une
société
, une harmonie entre des phénomènes, entre des éta
res. Toujours est-il que les cellules de l’organisme, qui forment une
société
de vivants, ont besoin de vibrer sympathiquement
solidarité et de l’unité dans l’harmonie ; il est la conscience d’une
société
dans notre vie individuelle. Dans le sentiment du
e, et pas d’émotion sympathique sans un objet avec lequel on entre en
société
d’une manière ou d’une autre, qu’on personnifie,
poursuit et impose à la volonté : réaliser dans l’individu et dans la
société
les conditions de la vie la plus sociale et la pl
t que le bien moral est le beau à réaliser dans l’individu ou dans la
société
, humaine. Le bien moral, pour parler comme les th
t ; elle est un moyen de mettre l’être sentant en communication et en
société
avec une vie plus ou moins semblable à la sienne
ir que nous tirons de la stimulation sympathique de notre vie dans la
société
avec les êtres d’imagination évoqués par l’artist
u’une âme a été comprise et pénétrée par une autre âme, qu’un lien de
société
morale s’est établi, malgré les barrières physiqu
a douleur avec laquelle il sympathise : il y a donc là une union, une
société
d’âmes réalisée et vivante sous mes yeux, qui m’a
ablit entre nous, l’artiste et les personnages de l’œuvre ; c’est une
société
nouvelle dont on épouse les affections, les plais
t inerte. En résumé, l’art est une extension, par le sentiment, de la
société
à tous les êtres de la nature, et même aux êtres
moins immédiates, mais toutes fondées sur une connaissance exacte des
sociétés
et des peuples. Dans une suite de chapitres ou de
les ordres de sentiments et de faits sous lesquels se présentent les
sociétés
modernes, et il a proposé en détail dans chaque o
maximes en ce sens et à ce sujet : « Que s’est-il donc passé dans la
société
, qu’on ne puisse plus faire aller qu’à force de b
, proposer un remède qu’opposer une résistance et porter un défi à la
société
moderne. De telles idées, en un mot, à ce degré d
degré de crudité et de réaction, tendaient à ramener violemment cette
société
vers un état à jamais détruit et de toutes parts
z lu l’admirable livre de Rubichon sur l’Influence du Clergé dans les
Sociétés
modernes. » (Juillet 1829.) Le livre, si admirabl
es biens du Clergé une efficacité particulière pour la prospérité des
sociétés
et la guérison ou l’adoucissement des plaies inév
amis nous proposaient, ce n’était pas une réforme véritable. Aussi la
société
avait pris le parti de leur tourner le dos et ne
M. Le Play est d’une génération toute nouvelle ; il est l’homme de la
société
moderne par excellence, nourri de sa vie, élevé d
lorsqu’elle n’éclate pas ouvertement ; elle mine donc incessamment la
société
en détruisant toute chance de bonheur domestique.
avait rendu le dernier soupir ; eh quoi ! n’est-ce pas assez pour la
société
des caprices et des passions des vivants ? nous f
s, leurs passions, quand ils ne sont plus ? N’est-ce pas assez que la
société
soit actuellement chargée de toutes les conséquen
nterait vainement de réagir contre les idées fausses qui minent notre
société
, et qu’il n’aboutirait, en voulant montrer la vér
des publicistes de l’ancienne école et des admirateurs de la vieille
société
par son désir de voir se fonder des maisons durab
urs M. Le Play qui parle) dresse les hommes à la tolérance dans toute
société
où la paix publique est fermement maintenue par l
que, dans ce plan d’avenir qu’il décrit, M. Le Play nous parle d’une
société
déjà rassurée et en voie de stabilité, où il y au
es palliatifs, quand une fois un principe dominant s’est emparé de la
société
: il semble alors qu’il faille que ce principe so
teurs d’esprit et de talent ; il nous a tracé la description de cette
société
et de cette monarchie finissante dans des pages q
idérations sur l’esprit et les mœurs (1787). Par malheur pour lui, la
société
qu’il peignait sur place, et qui lui eût rendu ju
pour cela. Recette à part, M. de Meilhan, très bon observateur de la
société
à cette date, ne croyait pas du tout, comme on l’
te des grands moralistes ; il le réduit à n’être qu’un observateur de
société
, et le portrait qu’il donne de lui serait encore
sus ; mais si Duclos définit avec précision et rectitude l’état de la
société
vers le milieu du siècle, s’il nous donne, comme
teté et, je le crois, avec plus d’étendue, l’état moral de cette même
société
dans les dernières années de Louis XVI ; il refai
ouvrage. — Il observe très bien que de son temps les conditions de la
société
se sont tellement mêlées et confondues, et avec u
tre-vingts ans. On ne s’en serait pas douté à la vie qu’il menait. Sa
société
même ignorait qu’il était aïeul, époux, père : qu
il cherche la confiance, et il n’a pas besoin des petits succès de la
société
pour s’assurer de sa valeur… Ce qui ne peint pas
sa valeur… Ce qui ne peint pas moins M. de Meilhan que son moment de
société
, c’est que dans ce regret général qu’il exprime d
le dit d’ailleurs d’une manière piquante : Il est des genres dans la
société
qui se perdent ; c’est ainsi que certains poisson
ent parler, de lats, de ces fats transcendants, qui primaient dans la
société
, donnaient des lois sur la parure et les modes, q
s, parce que la présomption domine plus ou moins ; mais le fait d’une
société
est souvent un homme modeste dans une autre. Il f
que lui n’a le sentiment d’une époque usée. Il nous peint en 1787 une
société
polie, oisive, factice, à bout de satisfactions e
nnées un débris d’émigration, une antique, un monument. La lace de la
société
, en se renouvelant, amènera des vertus, des ambit
udier dans les collections. Son livre est comme le testament de cette
société
, par un homme qui en sait tous les secrets et qui
résent ; j’ai en vue de décrire la maladie d’une partie notable de la
société
française (de la fleur et non pas du fond de cett
able de la société française (de la fleur et non pas du fond de cette
société
), et, en la décrivant au naturel, de faire sentir
l dont est visiblement atteinte depuis quelque temps une partie de la
société
brillante et pensante ? C’est l’ironie, c’est le
à soi et on a donné la main à d’autres ; on a travaillé à remettre la
société
à flot et à s’y remettre soi-même. Était-ce donc
astes coupes réglées dans les générations qui formaient la tête de la
société
, de les déposséder presque en masse du pouvoir en
araissent, et une nouvelle génération se saisit du gouvernement de la
société
dans toutes les directions et à tous les degrés.
sance. Il s’est donc déclaré aussitôt, dans une partie de cette belle
société
à la fois outrée et rassurée, une disposition fro
is simplement de ne pas le nier avec obstination, de ne pas bouder la
société
qui l’a ratifié, le fond et le vrai de la société
de ne pas bouder la société qui l’a ratifié, le fond et le vrai de la
société
de notre temps. Les regrets et les affections, je
saient plus ou moins d’un autre âge : ils avaient cessé de prendre la
société
de droit fil ; ils avaient contracté leur pli à u
e et durable, sauf à les confronter perpétuellement avec l’état de la
société
, à les corriger sans cesse par l’observation de c
n disgracié ou de la perte de la faveur ; depuis l’émancipation de la
société
et la participation plus ou moins directe d’un gr
ument propre, par mon caractère, qu’à l’étude, à la retraite, et à la
société
la plus bornée et la plus libre. » On a, ce me s
s gouvernants déçus. Je crois bien ne pas trop différer en cela de la
société
de mon temps : je sais gré à tout gouvernement qu
et Tacite (je ne prends que ces trois-là), vaudra tout autant pour la
société
actuelle et prochaine que des esprits qui ne saur
tents. N’ayons pas un intérêt d’amour-propre et de métier à ce que la
société
aille mal, à ce que toutes les fautes se commette
z la réponse à toutes les questions sur la destinée de l’homme, de la
société
, de l’humanité. « Il faut toujours à l’homme une
ancien dogme ne suffisent plus. La plus grande anarchie règne dans la
société
, dans les intelligences, mais cette anarchie n’ex
le présent, au milieu des sympathies, des pensées, des besoins de la
société
actuelle, pour interroger ses désirs, s’inspirer
e humaine. Et voilà son disciple qui remet en question l’avenir de la
société
, et qui annonce qu’il vient chercher les destinée
e la foi à ses destinées. Dans le passé, je vois des hommes réunis en
société
par la religion, je les vois marcher vers un but
s Égyptiens, des Juifs, des Grecs, des Romains, des chrétiens, toutes
sociétés
religieuses dans lesquelles la religion avait rés
le problème de la destination de l’homme ; mais je ne connais pas de
société
aristotélique, platonicienne, épicurienne, cartés
., etc. ; enfin je ne connais pas de philosophie qui ait pu réunir en
société
un certain nombre d’hommes ayant foi à la solutio
ependant il nous l’a dit : l’humanité souffre, l’anarchie est dans la
société
, le désordre moral et intellectuel dans les class
rnier cas, des esprits aussi distingués serviraient beaucoup mieux la
société
en se dévouant à répandre la solution nouvelle, a
pensée, toute action d’ensemble, toute coordination a cessé, et où la
société
ne présente plus qu’une agglomération d’individus
nes qui ont pris sur eux de faire des applicatifs de cette pièce à la
société
de Rambouillet. — Exemples curieux et récents de
ez point à craindre de n’être pas à la mode. » Cette continuation de
société
intime avait lieu malgré la vie mystérieuse des p
re dont Molière l’a traité, annoncent assez que l’opinion de la haute
société
pesait tout à la fois sur la cour et sur le poète
l de cette comédie qu’elle n’a été ni inspirée par le spectacle de la
société
, ni avouée par l’art. C’est une œuvre de combinai
même par l’intérêt qu’avait le prince à diminuer la considération des
sociétés
graves, de mœurs honnêtes, d’occupations nobles,
ions primitives de l’esprit du poète ont été tournées contre la haute
société
et contre les hommes de lettres qui s’y étaient a
econnu ce qu’il y avait d’embarrassant dans sa position en face de la
société
qu’il voulait attaquer pour plaire au roi, et qui
ndignée de l’impertinence de Molière, qui avait joué les femmes de sa
société
et elle-même dans Les Femmes savantes, et que Mén
de Longueville, avec le cardinal de Retz, le duc de La Rochefoucauld,
société
habituelle de madame de Sévigné. Secondement, c’e
ède que la comédie de Molière, ou n’était pas une hostilité contre la
société
d’élite, ou était regardée par lui-même comme une
l’inclination du roi vers les mœurs douces, honnêtes, et polies de la
société
dont elle était un ornement. 85. Molière, poète
croyait au rétablissement prochain, et au règne indéfini de l’antique
société
évangélique. A celui qui ajournait la religion, l
et de la théologie sur la politique d’alors et sur les progrès de la
société
; il avait à prouver qu’aujourd’hui que cette thé
t : « Oui, nous marchons vers une grande, vers une immense unité : la
société
humaine, du point de vue de l’homme ; le règne de
de vue saint-simonien, réhabilitât à son rang dans la tradition cette
société
religieuse, la plus forte qui ait jamais existé,
plus fortement qu’aucune autre religion n’eût fait, et coordonnait en
société
complète, dans sa contrée étroite et montagneuse,
u but de ses conquêtes spirituelles. Il ne fut plus la religion et la
société
d’une nation, comme le mosaïsme ; il ne fut pas e
la société d’une nation, comme le mosaïsme ; il ne fut pas encore la
société
des nations qui doit sortir seulement de la révél
tions qui doit sortir seulement de la révélation nouvelle ; il fut la
société
des individus. L’institution politique qu’il prod
autant mosaïque qui catholique, ne conçoit pas que Dieu, auteur de la
société
des individus, n’ait pas poussé l’homme, sa créat
ait pas poussé l’homme, sa créature chérie et perfectible, jusqu’à la
société
des nations ; voilà pourquoi les juifs s’obstinen
sait le malheur. — Le triomphe de madame de Maintenon est celui de la
société
polie. Ces deux années amenèrent enfin le dénoue
sollicitations de la cour de Rome, provoquées par les intrigues de la
société
, les conseils du chancelier Le Tellier et du marq
ement de sa vie, le triomphe d’une des plus illustres personnes de la
société
polie, et de cette société elle-même dont elle fu
e d’une des plus illustres personnes de la société polie, et de cette
société
elle-même dont elle fut l’ornement et la gloire.
: et c’est à l’honnêteté morale de madame de Maintenon, à celle de sa
société
tout entière, à la considération et aux aimables
sté d’autre fruit. Ce triomphe de madame de Maintenon fut celui de sa
société
tout entière. Elle le dut à la réunion des mérite
sa société tout entière. Elle le dut à la réunion des mérites dont la
société
des femmes d’élite était l’assemblage, à l’émulat
e qu’elle avait acquis dans leur commerce et leur intimité ; et cette
société
illustre se sentait dignement récompensée de l’ho
s de notre sujet, et que nous nous arrêtons ici dans l’histoire de la
société
polie, jetons un dernier regard sur les personnag
de décrire. Passons, pour la dernière fois, la revue des femmes de la
société
polie, des hommes de cour et hommes du monde, des
n faisaient partie. Les femmes célèbres qui restaient, en 1680, de la
société
de Rambouillet, étaient Madeleine de Scudéry, âgé
us. Mais le temps approchait où il faudrait qu’il s’amendât aussi. La
société
polie allait se propager dans celle de la marquis
té polie allait se propager dans celle de la marquise de Lambert. La
société
de la cour allait former la société dévote que La
le de la marquise de Lambert. La société de la cour allait former la
société
dévote que La Bruyère a si bien peinte. Elle alla
nde, et se renfermer par contrainte dans les bornes de décence que la
société
d’élite s’était données par sentiment et par bon
sseurs ; on verra le gros jeu s’allier à cette prétendue dévotion. La
société
polie ne pourra pas plus empêcher tout ce désordr
missionnaires chargés de lui donner la sanction religieuse. Pour les
sociétés
corrompues, elles ne firent que changer de vices,
riomphe de madame de Maintenon était celui de toutes les femmes de sa
société
, de leur esprit, de leurs mœurs, de leur a me dél
Rambouillet avait transmise épurée à ses élèves. À l’exemple de cette
société
, elle fit de la conversation et des correspondanc
t en vue de vieille femme et de grande dame imposante dans l’ancienne
société
; nous n’avons pas à y revenir. — Il y avait enco
ra le reste. » On citait de sa façon maint couplet, des impromptus de
société
, des épigrammes, et peu de personnes, nous dit La
me à rencontrer dans ce monde-là, elle n’a pas, dans l’histoire de la
société
d’alors, le degré d’importance des deux autres. —
de l’esprit, de la naissance ou de la fortune, exerçaient dans cette
société
si richement partagée des influences diverses, et
la plus voyageuse de nos femmes d’esprit, d’alors. Un historien de la
société
anglaise au xviiie siècle, pour être un peu comp
nchantée, je ne saurais pas de destinée plus enviable dans l’ancienne
société
et sur le déclin de l’antique monarchie que celle
la duchesse d’Aiguillon, et qui, lorsqu’il était à Paris, était de la
société
du prince de Conti et du Temple, a raconté le fai
ns y entrer. Je commence par le président Hénault, qui vivait dans sa
société
particulière, et qui nous le montre sous son vrai
prince, nous dit-il, né sauvage et en même temps si bien fait pour la
société
, n’a pu en être séparé d’abord que par timidité ;
litesse qui n’est restée qu’à lui dans l’âge où nous vivons. Si de la
société
il passe aux affaires, il étonne par sa perspicac
mple dans ses manières, mais c’était la simplicité du génie : dans la
société
, il était le premier à bannir toute contrainte ;
i donc en repos. » Il ne faisait point de distinction de rang dans la
société
; il en remplissait lui-même les devoirs plus exa
-Glaces au Temple. » MM. de Goncourt l’ont très-bien décrit. Toute la
société
intime et habituelle est là, et le président Héna
aître Mme de Boufflers que toutes les anecdotes et tous les propos de
société
: ici nous sommes avec un ami dans le secret du c
le sera-t-elle pas ? c’était la question qu’on agitait dans toute la
société
, mais que personne n’agitait plus qu’elle dans l’
sidences de campagne, et que vous vous rangiez vous-même à une vie de
société
privée et indépendante à Paris. Par ce changement
umulte du monde dans lequel je vous ai vue journellement engagée. Une
société
plus choisie saurait mettre un prix plus juste à
érature, s’accoutumeront d’eux-mêmes à fréquenter votre maison. Toute
société
élégante recherchera votre compagnie, et, quoique
de durée de la Constitution de 91. Les vraies causes étaient dans la
société
même, non dans la Constitution. Quand l’Assemblée
éjugés, des passions, des souvenirs flagrants qui s’agitaient dans la
société
. C’est donc la société avant tout qu’il convient
es souvenirs flagrants qui s’agitaient dans la société. C’est donc la
société
avant tout qu’il convient d’examiner, les lendema
justice sont possibles, applicables, et dans quelle mesure. Quand la
société
est morale, avancée, et se tient volontiers dans
he aux théories des rêveurs. Mais ce n’était pas du tout l’état de la
société
en 96 ni en 91. Si ce n’était pas l’état de la so
t l’état de la société en 96 ni en 91. Si ce n’était pas l’état de la
société
en 1830 ; si après ce qui s’est passé durant ces
de grandeur. Heureusement nous n’en sommes plus là, et l’aspect de la
société
semble fort rassurant. Nous n’avons plus rien d’e
tionnaire. Qu’on m’en cite une autre aujourd’hui. Que dans un état de
société
si calme et sensé, au milieu d’une modération si
ofiter ; jamais en aucun siècle ni en aucun pays la disposition de la
société
n’a été aussi heureuse, et n’a permis une applica
pouvoirs qui règlent en dominant, la subordination de l’individu à la
société
. Le xviie siècle est splendidement, peut-être pl
veloppe les relations sociales, et donne un éclat intense à la vie de
société
. Les salons, où règnent les femmes, prennent auto
duite de l’individu, et des fins auxquelles s’adaptent ces règles. La
société
est faite : ils ne prétendent rien y changer ; ma
ne prétendent rien y changer ; mais l’individu, qui vivra dans cette
société
, est toujours à faire : c’est cet individu à qui
les mouvements de sa sensibilité, s’il en a : il ne doit offrir à la
société
que ce qu’il a de commun avec elle, et de communi
mettra en contact avec la réalité vivante. On croit bonnement que la
société
peut se refaire par une simple opération de raiso
l et temporel : on met en doute les principes de la religion et de la
société
, la révélation et le privilège. On fait la critiq
t sorti, les idées de l’individu, et par suite les institutions de la
société
. Le malheur fut que les sciences mathématiques ét
osmopolite, et elle donne naissance à une littérature cosmopolite. La
société
du xviiie siècle est trop désintéressée de la ch
e cette universalité de domination qu’on lui cède, c’est de tenir les
sociétés
qui l’adoptent en même estime que celle où il est
’ancien régime finit en idylle, dans la persuasion où est toute cette
société
, que rien ne résiste plus à la raison : la diffus
re. — Méprise des écrivains qui imputent les critiques de Phèdre a la
société
de Rambouillet. — Autre méprise sur la satire de
s ici les rapports qui s’établirent entre les hommes de lettres et la
société
polie, lorsque ses progrès et les préférences que
ver, de suivre le changement qui s’opérait dans les mœurs de la haute
société
. Je vais ici donner des notions précises de cette
mouvement de ses personnages. Voyons l’effet que ce changement de la
société
produisit sur les trois poêles qui survécurent à
arrêter l’essor du poète, devant le changement des mœurs de la haute
société
. Dès 1674, il sentit qu’il lui convenait de se ra
létaire qui s’adapte à la fourmi ; mais il était aussi celui de cette
société
à qui les devoirs domestiques et les préceptes de
rvit à cimenter et à manifester l’alliance de nos deux poètes avec la
société
que favorisait chaque jour plus hautement une des
i en avaient fait partie ; je parle de madame de Maintenon. Entre les
sociétés
que j’ai citées comme formées de la composition d
e trop diffamée pour la cour même, et qui appartenait à la classe des
sociétés
dissolues de la capitale. C’étaient les restes de
maison de Rambouillet, dont il n’existait plus personne, lorsque les
sociétés
de Nevers et de ses parentes étaient florissantes
rce que je dois relever la méprise des écrivains qui ont confondu des
sociétés
si différentes, à l’occasion de la Phèdre de Raci
re : En 1677, quand Phèdre a paru, il y avait trente-deux ans que la
société
de Rambouillet était dissoute par le mariage de J
c l’hôtel de Rambouillet, telles que la duchesse de Longueville et sa
société
, étaient toutes hautement pour la Phèdre de Racin
ère jeunesse, tels que les d’Urfé, les La Calprenède, les Scudéry. La
société
du duc de Nevers, à laquelle elle s’était attaché
Mazarin, que Louis XIV avait voulu épouser, et qui était odieuse à la
société
fréquentée par madame de Sévigné, Il n’avait pas
ectionnaient mesdames de Sévigné, de La Fayette, de Maintenon et leur
société
, mais qu’ils en étaient venus au point de la resp
1660 à 1670 (continuation de la septième période). — Influence de la
société
polie sur les mœurs générales et sur le langage.
élimine de la langue. Nous venons de passer en revue une nombreuse
société
qui n’est pas moins en opposition avec celle de l
mœurs et le langage grossier constataient leur impuissance contre la
société
polie, celle-ci prenait sur elles un invincible a
inage des esprits dans l’exercice continu de la conversation, dont la
société
de Rambouillet avait eu le mérite de fournir le p
ntausier, appelée à la cour de Louis XIV comme la représentante de la
société
des honnêtes femmes, avec laquelle le jeune monar
dans la persuasion que la bonne compagnie aurait suffi pour purger la
société
des affectations ridicules, et que sans elle la F
ainsi que ses actions et ses manières. Mon opinion sur le pouvoir des
sociétés
choisies n’est pas fondée uniquement sur cette ob
, ce qui s’appelait impudicité à l’église, s’appela obscénité dans la
société
polie. Et pourquoi Molière était-il mécontent de
ts » : de la confrontation des principes qui dirigent les différentes
sociétés
égalitaires son essence devrait, en quelque sorte
te, jaillir toute seule. — Mais à quels signes reconnaîtrons-nous ces
sociétés
égalitaires si nous n’avons établi, au préalable,
nos yeux tournées non vers le fait, mais vers l’action. Appliquée aux
sociétés
, l’idée de l’égalité se définit par des appréciat
échange les rapproche comme la valeur des hommes apparaît lorsqu’une
société
les met en relation. Mais tandis que les choses é
tres, des hommes. Sous les différences que maintiennent entre eux les
sociétés
particulières ou les races spéciales auxquelles i
grâce auxquelles nous les posons comme faisant également partie de la
société
humaine, du genre humain. En ce sens il est vrai
uire des commandements de l’égalité l’uniformité des sanctions que la
société
devrait appliquer aux actions des individus, c’es
l’organisation pratique, et indiquer, par exemple, les mesures qu’une
société
doit prendre pour ajuster, aux différentes espèce
passe, et l’attaquant, s’il a quelque valeur et s’il cherche dans la
société
toute la place à laquelle il peut prétendre, comm
il importe que l’Académie reste un lieu où la politesse, l’esprit de
société
, les rapports convenables et faciles, une transac
éciale, et par toutes les sortes de variétés que présentent, dans une
société
comme la nôtre, les applications publiques de la
gnement, un prétexte littéraire, ou un retentissement d’éloquence. La
société
est faite ainsi, elle a ses raisons. Si littérate
ante. Bien des points de vue s’y joignaient. Il y avait jouissance de
société
, il y avait caractère public et sérieux hommage :
is, au fond cet art, ce grand art, et le premier de tous, de mener la
société
à bien, de la conserver d’abord, de l’améliorer e
fet produit. M. Thiers est certainement un homme de la toute nouvelle
société
; M. Molé devient chaque jour un des plus rares r
en tout temps, et lorsque la chose comme le nom existait le plus, la
société
française elle-même ? M. Molé, au début de son di
avez commencé. » — Cependant les temps étaient devenus meilleurs ; la
société
entière renaissait. La Harpe, au Lycée, rouvrait
ot montant et l’aurore de leur propre jeunesse ! On croit trop que la
société
, la civilisation, sont des choses inhérentes à l’
on est si sûr, aux lieux mêmes où elle paraît le plus brillante ! La
société
, a-t-on dit, est une invention d’Orphée ; mais il
s, autour de Mme de Beaumont. Les Mémoires consacreront un jour cette
société
de la rue Neuve-du-Luxembourg. En entendant l’aut
on en publia des pensées, on en causait beaucoup. Il semblait que la
société
voulût refaire par lui sa rhétorique. Un jour, à
a rhétorique ne venaient, pour M. Molé, que tard, après l’étude de la
société
, des hommes, des mathématiques, après l’école des
nt les jeux olympiques, les Espagnols ont les combats de taureaux, la
société
française a les réceptions académiques. 104. Ces
Influence de la Révolution sur la littérature 1. Destruction de la
société
polie. Médiocrité de la littérature révolutionnai
s considérables qui intéressent la littérature : la destruction de la
société
polie, le développement du journalisme, l’épanoui
grands noms : Mirabeau, Mme de Staël. Chateaubriand. 1. Ruine de la
société
polie La Révolution a fermé les salons. En sus
e-ci imposait. Même lorsque les salons se rouvrirent et que la vie de
société
reprit son cours, jamais l’ancienne tyrannie du g
ie du monde ne se substitue la tyrannie des écoles, des ateliers, des
sociétés
professionnelles, imposant d’absolus mots d’ordre
ent et le jeu de l’esprit. Mais la constitution démocratique de notre
société
a donné place à l’éducation scientifique, aux étu
alités littéraires. Ce sont d’abord quelques survivants de l’ancienne
société
et de la philosophie encyclopédique, qui écrivent
tte de France, MM. l’abbé Arnaud et Suard. — Journal des savants, une
société
de Gens de lettres. — mercure de France, M. de la
ce (addition : pour le Mercure, mettez M. Lacombe, libraire, avec une
société
de Gens de lettres, au lieu de M. de la Place. Le
Castillon. — Journal de Verdun. M. Bonamy. — Journal économique, une
société
de Gens de lettres. — Petites Affiches de Paris,
assommé sur place. II Et voilà l’honnête brigand devant qui la
société
coupable doit confesser ses précautions contre la
vous donne en quatre aussi à deviner ce que cela prouve contre cette
société
qui va en payer les frais dans le roman philosoph
ébauchés un gouverneur, comme le veut J.-J. Rousseau dans l’Émile, la
société
serait infiniment mieux composée, qu’on n’irait p
res à procédé et à système, et par dégoût elle ne veut pas croire. La
société
, même actuelle, ne renvoie pas à l’arracheur de d
e temps, Victor Hugo lui aurait fait reconquérir un haut rang dans la
société
par l’héroïsme : Valjean se serait évadé, aurait
de sa commune et de Petit Manteau bleu de M… sur M… C’est ici que la
société
est vertement semoncée par cet audacieux bandit a
ad salices et se cupit ante videri ! Lisez : « Il faut bien que la
société
regarde ces choses, puisque c’est elle qui les fa
e, à lui, malheureux homme chétif, de prendre violemment au collet la
société
tout entière et de se figurer qu’on sort de la mi
une sorte d’attentat du plus fort sur le plus faible, un crime de la
société
sur l’individu, un crime qui recommençait tous le
us les jours, un crime qui durait dix-neuf ans. « Il se demanda si la
société
humaine pouvait avoir le droit de faire également
de travail, excès de châtiment ; « S’il n’était pas exorbitant que la
société
traitât ainsi précisément ses membres les plus ma
ignes de ménagements. « Ces questions faites et résolues, il jugea la
société
et la condamna. « Il la condamna à sa haine. « I
nd par quelque côté. « Jean Valjean se sentait indigné. « Et puis, la
société
humaine ne lui avait fait que du mal ; jamais il
ir de rallonge au mal. « Cela est triste à dire : après avoir jugé la
société
qui avait fait son malheur, il jugea la providenc
qui avait fait son malheur, il jugea la providence qui avait fait la
société
, et il la condamna aussi. « Ainsi, pendant ces di
vaise. Il était encore bon quand il arriva au bagne. Il y condamna la
société
et sentit qu’il devenait méchant ; il y condamna
prouvés de la loi sentent peser de tout son poids sur leur tête cette
société
humaine, si formidable pour qui est dehors, si ef
e incident providentiel, devient, dans un temps donné, la haine de la
société
, puis la haine du genre humain, puis la haine de
lugubres de l’engloutissement. XIII « Ô marche implacable des
sociétés
humaines ! Pertes d’hommes et d’âmes chemin faisa
pable se croit le droit de conclure à la condamnation de cette pauvre
société
, et le droit de haïr l’homme social parce qu’il n
me social parce qu’il ne se sent pas capable d’être assez libre si la
société
ne lui fait pas place pour le droit qu’il rêve et
force et surtout dans sa séduction par le talent du raisonnement. La
société
baisse la tête devant l’audacieux forçat. Mais ai
bon commerçant, bon magistrat, et qui commence à sentir le prix d’une
société
qui lui garantit les fruits du travail, la libert
, ancien garde-chiourme, chasseur de bêtes fauves pour en défendre la
société
, a cru reconnaître dans Valjean, qu’on lui a sign
s de remontrance à faire à la Providence ni de conseils à donner à la
société
; mais, voyez-vous, l’infamie d’où j’avais essayé
tonnement et d’effroi, on la jette à la fosse commune. XX Et la
société
est responsable de cette catastrophe du forçat et
ie aux galères, sans discernement, sans justice et sans grâce, par la
société
du dix-neuvième siècle ? Et, secondement, où pouv
nc l’asile plus miséricordieux et plus approprié à la situation où la
société
pût préparer une meilleure mort à une fille sans
e de la liberté de penser, quelques progrès qu’elle ait faits dans la
société
moderne depuis le xvie siècle, est loin d’être e
es les lois divines et humaines, comme menaçant les bases mêmes de la
société
, comme effaçant la distinction du bien et du mal
ure et de règle ? C’est ainsi que l’anarchie des opinions a envahi la
société
, amenant à sa suite l’anarchie civile et politiqu
l’esclavage était une institution divine, nécessaire à l’ordre de la
société
et au bonheur des esclaves eux-mêmes ? Non, sans
du mal ; il en a été de même de tous les grands préjugés. Dans chaque
société
, dans chaque contrée, dans chaque classe, il est
troupes féroces et ennemies ? On voit bien à la vérité que dans telle
société
particulière, où règne l’autorité d’une foi non d
coup une méthode criminelle et folle, née de l’orgueil, ennemie de la
société
et de la morale ? Il m’est permis, il m’est ordon
pinions, de toutes les sectes, elle est le postulat fondamental de la
société
. Rien n’est moins contesté aujourd’hui que la lib
ui-ci un autre, jusqu’à ce que vous arriviez à un tuteur absolu de la
société
tout entière ? Qui donc aurait le courage de pron
scuter, de tout soumettre au contrôle de leur infirme raison ! Quelle
société
pourra subsister devant ce déchaînement des intel
ignorance. Sans doute si l’on considère combien peu d’hommes dans une
société
, quelque civilisée qu’elle soit, méritent le nom
me pour envisager sans terreur l’avenir inconnu vers lequel marche la
société
contemporaine. Le philosophe n’est pas plus que t
ue, même quand le monde était gouverné par le principe d’autorité, la
société
n’a été à l’abri des grandes crises sociales. De
que le flot du libre examen a fait irruption dans la science, dans la
société
, dans la religion, il a marché sans cesse de prog
oir le signe d’une volonté providentielle. Tout porte à croire que la
société
, après beaucoup d’épreuves passées ou futures, te
re et de tradition qu’ils regardent comme la base nécessaire de toute
société
, doivent se guérir de leurs défiances envers la l
ils réclameront le droit de penser autrement que la foule ; quand la
société
nouvelle se sera fait sa foi, ses préjugés, ses t
ses lieux communs, tout ce qui ne manque jamais de s’établir dans une
société
bien assise, les partisans des anciennes idées et
ette étude nous conduira aux plus hautes théories du gouvernement des
sociétés
. Il y a loin de là, sans doute, aux futiles quest
œuvre de l’humanité, selon nous, c’est un gouvernement. Réunir en une
société
régulière une multitude d’êtres épars qui pullule
stincts légitimes de l’homme sortant de la nature pour entrer dans la
société
; Sanctifier ces lois par la plus grande masse de
vait que des instincts comme les animaux, il n’aurait qu’une forme de
société
immuable ; c’est parce que l’homme est doué de la
hommes de tous les siècles ont écrit sur les gouvernements et sur la
société
est ce que nous appelons la littérature politique
l’Inde sont pleins de règles et de maximes qui touchent au régime des
sociétés
. La Bible est tantôt un code de république, tantô
es pays où l’homme a agité pour les résoudre ces grandes théories des
sociétés
, la Chine antique est évidemment celui où la rais
ue Dieu, souverain visible et présent partout, gouvernât lui-même les
sociétés
civiles par des oracles surnaturels contre l’auto
oyen, le possesseur inviolable de sa part des dons de la vie et de la
société
, faisaient, à leur insu, partie de leur être, et
re les droits ou les facultés du plus doux ou du plus faible ; que la
société
ne serait que pillage, oppression, meurtre récipr
tique, ces proclamateurs de la liberté illimitée démoliraient plus de
sociétés
et de gouvernements humains en une minute et en u
us instinctif et le plus naturel des gouvernements à la naissance des
sociétés
? Vous vous répondrez : C’est le gouvernement pat
utal de la guerre, et qui enfin a fait subsister le plus longtemps en
société
et en nation un peuple de quatre cent millions de
ette littérature politique de la plus vieille et de la plus nombreuse
société
humaine de l’Orient. Pour bien juger la littératu
uait les grands principes d’où dépend le bonheur de l’homme vivant en
société
; il entrait dans les plus petits détails des obl
s envers les ancêtres une partie fondamentale de la religion et de la
société
. En cela, comme en toute autre chose, il n’innova
aient en pareille occasion, il était temps qu’il se rendît enfin à la
société
, et qu’il serait coupable envers elle s’il contin
e et à substituer un culte à un autre, une politique à une autre, une
société
à une autre société, mais qu’il rappelait au cont
culte à un autre, une politique à une autre, une société à une autre
société
, mais qu’il rappelait au contraire les peuples au
qui donne », dit Confucius en l’expliquant, « à chaque citoyen de la
société
ou de l’empire ce qui lui revient légitimement sa
Enfin la bonne foi, ce grand jour réciproque qui permet aux hommes en
société
de voir clairement dans le cœur et dans les actio
», continue-t-il, « ce qui a rendu les premiers instituteurs de notre
société
civile et politique respectables pendant leur vie
mes, puisque les hommes sont destinés par leurs nécessités à vivre en
société
. « Ce gouvernement doit exprimer l’intérêt légiti
itres nouveaux. L’autorité elle-même des gouvernements et l’ordre des
sociétés
périssent dans ces guerres civiles. Confucius, à
trouve dans la nature le principe incontesté et humainement divin des
sociétés
. Son principe et celui de la Chine, c’est l’autor
selon lui, a le mérite d’avoir été le premier. Évidemment la première
société
humaine instituée de Dieu avec la première famill
de la Chine, étant la première nécessité comme le premier objet de la
société
, passe avant la liberté. La raison de Confucius e
ntre les hommes de différents âges et de différentes dignités dans la
société
constituée ne furent pas pour Confucius l’objet d
us appliquer à l’étude essentielle des cérémonies. L’homme qui vit en
société
a des devoirs à remplir envers tout le monde ; il
conscience et la convenance, exprimées par ce mot complexe Ly, que la
société
est fondée ; c’est par ces trois principes que l’
t les uns aux autres. Ôtez ces trois inspirations fondamentales de la
société
, toute la terre n’est plus que confusion et que t
nciale, le moment historique. Quand naît la littérature française, la
société
déjà n’est plus homogène : une première séparatio
nnes, comme l’éloquence religieuse. Mais on conçoit sans peine que la
société
cléricale, en vertu du principe qui régit son act
sées alors, sinon par hasard, dans les œuvres de langue française. La
société
laïque elle-même se distribue en étapes divers. I
as dans l’uniformité ecclésiastique. Comme d’un étage à l’autre de la
société
se perçoivent certaines différences d’esprit, il
essèchent, et se dissolvent, selon leur rapport à l’état intime de la
société
ou du groupe de la société qu’il s’agit de manife
, selon leur rapport à l’état intime de la société ou du groupe de la
société
qu’il s’agit de manifester : en sorte que, par le
ations de l’esprit français. Aux primitives et brutales ardeurs de la
société
féodale correspond l’épopée guerrière et chrétien
Le grand lien qui unit, le fort principe qui soutient malgré tout la
société
, jusqu’à l’âge moderne, la foi religieuse, provoq
Chapitre VIII Mœurs, ton et langage de la
société
de Rambouillet. — Ton et langage de la bonne comp
ints par Corneille, dans sa comédie de Mélite. — Ton et langage de la
société
dissolue a la même époque. — Distinction entre di
int exemple et autorité. Quant au langage, je ne pourrais dire que la
société
de Rambouillet tout entière se piquât de la même
x, Nous avons un monument authentique du langage habituel de la haute
société
dans la comédie de Mélite, qui est le premier ouv
Voltaire, qui fut libre, leste et gai, mais avec une retenue dont la
société
de madame Duchatelet lui avait fait sentir la con
douteuse ? C’est que chez les Romains, les femmes ne vivaient pas en
société
avec les hommes ; que les dames romaines vivaient
onnêtes. La bienséance du langage est une loi de la morale dans toute
société
où les femmes sont en parité avec les hommes, par
rité avec les hommes, parce que c’est un devoir envers elles. Dans la
société
des femmes, la bienséance du langage est imposée
s changements ; mais l’éducation générale des premières classes de la
société
est toujours le résultat des institutions politiq
ivole à des succès importants. Les hommes de la première classe de la
société
, en France, aspiraient souvent au pouvoir ; mais
d’égards, une puissance aristocratique ; plus il y a de rangs dans la
société
, plus il existe de rapports convenus entre ces ra
gne de ralliement, et dont l’ignorance trahirait des habitudes et des
sociétés
différentes. Les hommes qui composent ces premièr
ation. Obligés d’étudier sans cesse ce qui pouvait nuire ou plaire en
société
, cet intérêt les rendait très observateurs. Moliè
La gaieté ramène à des idées naturelles ; et quoique le bon ton de la
société
de France fût entièrement fondé sur des relations
ièrement fondé sur des relations factices, c’est à la gaieté de cette
société
même qu’il faut attribuer ce qu’on avait conservé
ins, s’occupaient extrêmement du paraître, parce que le théâtre de la
société
en inspire singulièrement le désir. Il faut soign
es, et l’on était même excusable de souhaiter en France des succès de
société
, puisqu’il n’existait pas une autre arène pour fa
pensée dans la sphère des idées religieuses Toutes les fois que la
société
a cessé d’être gouvernée par les traditions, le b
sous le rapport de l’utilité dont elle est, soit à l’homme, soit à la
société
; c’est un vrai blasphème qui a été trop souvent
t venu. Le mouvement des esprits, qui est l’opinion, peut soulever la
société
, mais il faut que la religion reste immobile comm
simple pêcheur venu de la Judée ; mais tant que les directions de la
société
furent exclusivement confiées à la force des sent
pe de vie le plus intime et le plus fécond qui ait jamais soutenu les
sociétés
humaines. La religion est, s’il est permis de s’e
ion est, s’il est permis de s’exprimer ainsi, l’arôme qui préserve la
société
de la dissolution dont on a pu la croire menacée.
ns à la fois le principe du mouvement progressif, qui fait marcher la
société
dans des directions nouvelles, et le principe con
re langue, nos mœurs, nous constituent chambre des pairs de la grande
société
européenne ; comme, par les opinions, nous rempli
uropéenne ; comme, par les opinions, nous remplissons dans cette même
société
les fonctions de chambre des communes.
du roi et de madame de Montespan. — Habitudes de madame Scarron. — Sa
société
quand elle fut nommée gouvernante. Des amours du
de la dégrader, au moins de la déconsidérer, aux yeux de cette noble
société
par qui elle était honorée et chérie. Enfin, et c
de ce prince. La position de madame Scarron était honorable dans une
société
honorée. Elle était une des plus remarquables per
iété honorée. Elle était une des plus remarquables personnes de cette
société
d’élite qui avait remplacé la société de Rambouil
remarquables personnes de cette société d’élite qui avait remplacé la
société
de Rambouillet. Elle avait fait connaissance avec
me de Sévigné, madame de Grignan, madame de La Fayette, avec toute la
société
de La Rochefoucauld. C’étaient mêmes idées, mêmes
la bonne compagnie ; elle n’avait pas cessé d’avoir des relations de
société
avec elle ; elle en avait d’habituelles avec mesd
ation à la place de gouvernante fut donc honorable pour elle, pour la
société
dans laquelle elle vivait, et pour le roi qui l’y
esprit, de la pureté de principes et de goût qui régnaient dans cette
société
, de la considération qu’y avait acquise madame Sc
ants naturels, aucune apparence de dévotion ne se rencontrait dans la
société
qu’elle fréquentait ; et j’ajoute qu’aucune appar
e tous les moments dont elle pouvait disposer pour se montrer dans sa
société
, afin que la curiosité ne cherchât pas l’emploi d
de devant, pour aller à l’hôtel d’Albret ou de Richelieu, afin que ma
société
ordinaire ne sut pas seulement que j’avais un sec
t à lui ôter tout air de mystère, et voilà pourquoi jusqu’en 1672, la
société
de madame Scarron continuait à la voir habituelle
ux filles, en idée des conditions nouvelles qu’elle prévoyait dans la
société
. La ruine soudaine de crédit qui s’était fait sen
res et de bonne compagnie, qui sans faire précisément partie ni de la
société
aristocratique, ni même de la société philosophiq
ire précisément partie ni de la société aristocratique, ni même de la
société
philosophique, y entraient par beaucoup de points
leur prêtait un charme qu’elle seule savait donner, tantôt animant la
société
par une discussion sérieuse qu’elle savait de mêm
aimable vieille réunissait les débris de la bonne compagnie et de la
société
philosophique, qui même, en aucun temps, ne s’en
et qui se remettait à sourire si gracieusement sous ses rides. Cette
société
de Mme d’Houdelot où régnaient encore les dernier
it surtout un vif besoin de bonheur, de repos final et de plaisirs de
société
. Ce qui eût été contradiction dix ans plus tôt s’
comme une ombre de la même disgrâce. Vers cette époque, le goût de la
société
comme conversation, et celui de la littérature à
uit. Elle voyait beaucoup, en ces années, Mme de Vintimille, et cette
société
d’élite dont le mouvement intérieur nous a été to
cité aussi affectueuse que piquante par les lettres de M. Joubert. La
société
de Mme de Vintimille était plus et mieux qu’une s
l’anniversaire de la mort de Mme de Sévigné. La mode des portraits de
société
, qui n’avait jamais entièrement cessé, semblait r
d’égards, nous paraîtrait d’hier, tant les facultés aimables, que la
société
exerce, accompagnent sans peine jusqu’au bout les
e son temps : elle dut pourtant viser à introduire le sérieux dans la
société
. Les deux parts autrefois étaient sensiblement sé
à cette question de l’introduction du sérieux dans les entretiens de
société
, j’en veux signaler, en passant, une conséquence,
très-spirituellement, on a l’air de les savoir de toute éternité. La
société
cependant y gagne en intérêt, en noble emploi des
ntelligence ferme en embrassa d’abord l’étendue. Les conditions d’une
société
nouvelle et d’un avenir laborieux se vinrent déma
nfiance qui espère ? Pourquoi faut-il que tous les arrangements de la
société
s’accordent pour troubler les jouissances du cœur
La Révolution avait changé les conditions des diverses classes de la
société
, et déplacé, en quelque sorte, le centre des forc
elles. Cette femme tendre, calme, habituée aux devoirs aimables de la
société
, s’y contenant, dont l’esprit sérieux et orné n’a
’est préoccupée vivement de l’avenir de son sexe dans cette prochaine
société
qui était en train de s’asseoir sur des bases enc
nt tout, et que, puisqu’elle a permis et consacré l’établissement des
sociétés
, elle se plaît à encourager tous les devoirs qui
us délicatement intelligents et les plus perfectibles, que l’ancienne
société
ait donnés à la nouvelle. Au milieu des divers rô
tout à fait auparavant, c’est-à-dire ce qui se tenait surtout dans la
société
et qui y a vécu. 15 juin 1842. 236. Aujourd’hui
. Mme de Nansouty a fait quantité de proverbes et petites comédies de
société
. 239. Cette de M. de Sommariva. Ce serait toute
e ! Le premier, inflexible et étroit, ne comprend rien d’autre que la
société
de l’ancien régime : pour lui c’est la société ab
nd rien d’autre que la société de l’ancien régime : pour lui c’est la
société
absolue. Le pouvoir illimité d’un seul appuyé sur
privilégiés, l’un chargé de la défense, l’autre de l’éducation de la
société
, lui paraît le principe essentiel et éternel de t
t ordre politique. Il va chercher jusqu’en Égypte le type de la vraie
société
; et il pardonne à ce pays sa fausse religion en
mi que personne du pouvoir absolu ; il veut que l’on fonde l’ancienne
société
avec la nouvelle ; il accuse de folie toutes les
a royauté et l’aristocratie étaient des éléments nécessaires de toute
société
; pour les autres, ce n’étaient que des modérateu
absolue. Les économistes sont les premiers, parmi les partisans de la
société
nouvelle, qui aient discuté cette idée de l’État
du Contrat social, s’attaquer aux républiques anciennes, comme à des
sociétés
barbares, contraires à la nature, et combattre ce
qui est un excellent économiste, comprend très-bien le caractère des
sociétés
modernes, sociétés laborieuses, industrielles, co
nt économiste, comprend très-bien le caractère des sociétés modernes,
sociétés
laborieuses, industrielles, commerçantes, qui ont
pique. L’idée qui domine dans cette seconde période est celle-ci : la
société
est livrée à l’anarchie ; elle a besoin, d’être o
cette révolution doit se terminer par une organisation nouvelle de la
société
sous l’empire d’un gouvernement populaire énergiq
attaquée. M. de Bonald n’est donc pas venu pour faire entrer dans la
société
une vérité nouvelle ; mais il est venu pour empêc
; mais il est venu pour empêcher une vérité ancienne de sortir de la
société
. Ainsi, quoique l’ouvrage de M. de Bonald semble
et M. de Bonald, qui ont suivi la même route dans les errements de la
société
ancienne, paraissent avoir méconnu les faits nouv
pli ; et qu’il ne lui reste plus qu’un ministère de développement. La
société
des êtres intelligents subsiste par les idées mor
i qu’on a imaginé d’établir en théorie que l’homme avait pu fonder la
société
et parvenir à instituer le langage, sans savoir t
souvent en occasion de le remarquer, tout marche du même pas dans les
sociétés
humaines, parce que tout marche ensemble dans l’e
onviction intime où je suis que Dieu ayant fait l’homme pour vivre en
société
, la providence de Dieu ne cessera point de veille
en société, la providence de Dieu ne cessera point de veiller sur les
sociétés
humaines ; quoi qu’il en soit, répéterons-nous, s
été jusqu’à présent une révélation toujours subsistante au sein de la
société
, et que ce moyen ait cessé de lui paraître utile
, au défaut de toute autre cause, assurerait encore la perpétuité des
sociétés
humaines, c’est la nécessité imposée à l’homme de
oses dont on ne voyait pas les véritables rapports avec notre état de
société
? Malheureusement, si la vérité, en toute matière
périeure du Christianisme sans laquelle il est impossible de juger la
société
antique et même de la comprendre, l’homme ayant b
et si supérieures, le livre de Champagny fut un tableau complet de la
société
romaine, étudiée dans son ensemble, puis dans ses
alité monstrueuse les vices et les grandeurs de leur temps, que de la
société
même qu’ils dominaient, de cette plante sanglante
u point capital sans le toucher ! Lorsque Champagny jauge si avant la
société
romaine et ses causes de décadence, quand il ne s
craquant de toutes parts, mais encore le système économique de cette
société
, qui mourait autant de son budget que de ses mœur
’eût pas montré que ces institutions ayant seules rendu l’ordre à une
société
qui le demandait à toutes les formes de l’électio
analogies qu’il y a entre nous, modernes et chrétiens, et la vieille
société
romaine. Sans doute, en nous décrivant la famille
les deux ouvrages de ce temps qui ouvrent une vue parallèle sur deux
sociétés
: la société romaine et la société grecque. Nous
ages de ce temps qui ouvrent une vue parallèle sur deux sociétés : la
société
romaine et la société grecque. Nous avons vu ce q
uvrent une vue parallèle sur deux sociétés : la société romaine et la
société
grecque. Nous avons vu ce qui les distinguait l’u
ur réduire au minimum les chances d’omission dans cette analyse d’une
société
à chacune de ses époques. Or nous avons vu (2e pa
forment, déforment et transforment un individu et par conséquent une
société
, peuvent se ramener à trois catégories : milieu p
ons possibles. L’observation la plus superficielle nous révèle qu’une
société
, à une époque quelconque de son existence, n’est
dance est exactement de même nature dans les deux cas, ni en quoi une
société
diffère d’un organisme végétal ou animal. Il nous
ême, l’a considérée trop souvent comme un moyen de mieux connaître la
société
dont elle exprime les mœurs, les tendances, les r
ui incombe. Il arrive parfois, dans l’exécution d’une cantate par une
société
musicale, que les chanteurs, basses, barytons, té
doivent se grouper harmonieusement les voix des autres parties de la
société
, qui accompagnent, soutiennent et font ressortir
la cour de François Ier sur la nation entière1, et le spectacle de la
société
infectée de ces mœurs nous a laissé de pénibles i
ssions. Mais un dédommagement s’offre à nous ; c’est le tableau d’une
société
d’élite, qui s’éleva, avec le xviie siècle, au s
de et méritée. Sans doute, et c’est un malheur fort ordinaire dans la
société
, au milieu des esprits élégants et délicats que r
e Julie au duc de Montausier, qui était gouverneur de l’Angoumois, sa
société
se dispersa ; les habituées principales se firent
thrope. Et cependant on nous assure aujourd’hui qu’il en voulait à la
société
de l’hôtel de Rambouillet, dissoute depuis près d
ce de leur tâche, qui n’avait rien d’opposé, l’une étant de purger la
société
d’un ridicule, l’autre d’y introduire un mérite n
illet, à 1610, époque de la mort de Henri IV et de la formation de la
société
de Rambouillet. La 2e comprendra l’espace de 1610
nd, quand ils essayèrent de reconstruire, ils revinrent au plan de la
société
romaine, qui les avait frappés dès le premier mom
ssiques et des éducateurs, que ce seraient des rhéteurs de la vieille
société
qui les initieraient à la vie intellectuelle et s
cienne culture, pour en former l’ali-ment intellectuel de la nouvelle
société
. Mais il est infiniment plus probable que la civi
esprit à un art mécanique. C’est ce que réalisait merveilleusement la
société
grecque, si vraie, si peu artificielle. La Grèce
atre ou cinq heures d’occupation par jour, je répondrai que, dans une
société
savamment organisée, où les pertes de temps inuti
r soulager ses bras et abréger ses heures de travail ; dans une telle
société
, dis-je, je suis persuadé (bien que je ne sois nu
très petit nombre d’heures de travail suffiraient pour le bien de la
société
et pour les besoins de l’individu ; le reste sera
oire de l’esprit humain. Dieu me garde de croire qu’un tel système de
société
soit actuellement applicable, ni même que, actuel
ssent accessibles aux classes maintenant réputées les dernières de la
société
. Ah ! si l’ouvrier avait de l’éducation, de l’int
essionnel. La Grèce m’en est un illustre exemple ; je ne parle pas de
sociétés
plus naïves, comme la société indienne, la sociét
illustre exemple ; je ne parle pas de sociétés plus naïves, comme la
société
indienne, la société hébraïque, où toute idée de
e ne parle pas de sociétés plus naïves, comme la société indienne, la
société
hébraïque, où toute idée de décorum extérieur et
nie méconnus, qui trouvent tout au-dessous d’eux et anathématisent la
société
parce que la société ne fait pas un douaire conve
uvent tout au-dessous d’eux et anathématisent la société parce que la
société
ne fait pas un douaire convenable à ceux qui se l
enter elle-même. Étrange cercle vicieux ! Dans un état meilleur de la
société
humaine, on serait d’abord homme, c’est-à-dire qu
nt leurs jugements, que par leur nature même 183. Les habitudes de la
société
française, si sévères pour toute originalité, son
ient les bras. Au contraire, les derniers représentants de la vieille
société
polie, corrompue, affadie, Sidoine Apollinaire, A
souvent, si le jour vient ou s’il s’en va. L’essentiel, c’est qu’une
société
produise des génies ; ils pourront paraître décad
sement de l’énergie intérieure. Le même phénomène se produit dans les
sociétés
en décadence et chez leurs écrivains ; ceux-ci so
u mal, elle est à la fois voluptueuse et douloureuse. Ainsi, pour une
société
comme pour un individu, la décadence est l’affaib
a vitalité, de « l’ensemble des forces qui résistent à la mort ». Une
société
, étant un organisme doué d’une conscience collect
darité croissante, tel est le difficile problème qui se pose pour les
sociétés
modernes. Dès que cet équilibre est rompu au prof
, tous les péchés capitaux de la morale sont aussi les maladies de la
société
. L’orgueil pose l’individu dans son moi intellect
où la cupidité et l’avarice. Enfin, le détachement des intérêts de la
société
et la recherche du bien-être individuel aboutisse
evêtrement est la chaîne sans fin qui l’unit aux grands rouages de la
société
humaine et de l’univers. Nous ne nions pas que la
mpêche nullement de reconnaître que tel individu, telle espèce, telle
société
est en progrès ou en décadence sous le de la rapp
issolution vitale qui est le caractère commun de la décadence dans la
société
et dans l’art : la littérature des décadents, com
actéristique la prédominance des instincts qui tendent à dissoudre la
société
même, et c’est au nom des lois de la vie individu
e maintien en leur pureté de tous les instincts sociaux. D’abord, une
société
plus nombreuse est aussi moins choisie. De plus,
rgissant sans cesse ses relations, l’art en est venu à nous mettre en
société
avec tels et tels héros de Zola. La cité aristocr
venu de plus en plus (démocratique, et il a fini même par préférer la
société
des vicieux à celle des honnêtes gens. En outre,
aînées ? Le principe de l’imitation, une des lois fondamentales de la
société
et aussi de l’art, fait la puissance de l’art pou
une certaine barbarie. Tout dépendra donc, en définitive, du type de
société
avec lequel l’artiste aura choisi de nous faire s
ous faire sympathiser : il n’est nullement indifférent que ce soit la
société
passée, ou la société présente, ou la société à v
: il n’est nullement indifférent que ce soit la société passée, ou la
société
présente, ou la société à venir, et, dans ces div
ifférent que ce soit la société passée, ou la société présente, ou la
société
à venir, et, dans ces diverses sociétés, tel grou
ou la société présente, ou la société à venir, et, dans ces diverses
sociétés
, tel groupe social plutôt que tel autre. Il est m
l’affaiblissement même du lien social et moral. L’art doit choisir sa
société
, et cela dans l’intérêt commun de l’esthétique et
ndividus pour expliquer les « détraquements qui se produisent dans la
société
et dans l’homme ». Cela l’oblige souvent à travai
ouver embourbé comme dans la fange. Encore y a-t-il vice et vice. Des
sociétés
de tempérance ont, paraît-il, fait représenter l’
it, il aboutit toujours soit à faire avancer, soit à faire reculer la
société
réelle où son action s’exerce, selon qu’il la fai
s’exerce, selon qu’il la fait sympathiser par l’imagination avec une
société
meilleure ou pire, idéalement représentée. En cel
née de la contagion : la misère morale peut donc se communiquer à une
société
entière par sa littérature. Les déséquilibrés son
social improductif. Une dame qui paye une robe 2 500 francs ôte à la
société
près de deux ans de travail utile aux taux actuel
e quinze jours. C’est pour cela qu’on s’est quelquefois demandé si la
société
n’aurait pas droit d’intervenir ici, non restrein
est donc, en somme, un élément de décadence pour l’art, comme pour la
société
. 311. « Après tout, un ne lui messied peu de ch
s ou moins parfaites de l’humanité, et de reconstruire idéalement une
société
sur le plan radical de leur imagination, en faisa
et de nivellement démocratique à tout prix, qui auraient décapité la
société
jusqu’à la dernière unité vivante, pour que l’un
ctions ; Fourrier, dans son cauchemar d’industrie, réduisant toute la
société
physique et morale à une association en commandit
I Nous avons dit que Platon fut le premier de ces sophistes de la
société
. Voyons son système dans le rêve en deux volumes
e si un État, une armée, une troupe de brigands, de voleurs, ou toute
société
de ce genre, pourrait réussir dans ses entreprise
le se rencontre dans un État ou dans une armée, ou dans quelque autre
société
, de la mettre d’abord dans une impuissance absolu
raison et ce sacrilège contre la nature, est un des fondements de sa
société
. Écoutez, non plus ce rêve, mais ce délire philos
posséder en propre. Or que dit l’instinct, ce législateur inné de la
société
humaine ? Il dit que la propriété est la première
ateur à l’envers de la nature ? XXVII Enfin, à supposer qu’une
société
pût subsister de ce renversement de toutes les lo
vinité, c’est la divinité de la démence ! Et, après tout cela, quelle
société
! Société sans famille ! société d’orphelins ! so
émence ! Et, après tout cela, quelle société ! Société sans famille !
société
d’orphelins ! société de pères et de mères d’occa
t cela, quelle société ! Société sans famille ! société d’orphelins !
société
de pères et de mères d’occasion, sans affection s
t de mères d’occasion, sans affection survivant à leur accouplement !
société
d’Œdipes aveugles, meurtriers de leurs enfants !
couplement ! société d’Œdipes aveugles, meurtriers de leurs enfants !
société
sans ancêtres, société sans postérité, société sa
Œdipes aveugles, meurtriers de leurs enfants ! société sans ancêtres,
société
sans postérité, société sans propriété, société o
ers de leurs enfants ! société sans ancêtres, société sans postérité,
société
sans propriété, société où la terre, qui a besoin
ociété sans ancêtres, société sans postérité, société sans propriété,
société
où la terre, qui a besoin elle-même de l’amour de
ui ennoblissent, cultivent, consolent, sublimisent l’espèce humaine !
société
où Homère, Pindare, Phidias, Praxitèle, Zeuxis, s
dmiration aux hommes des théories qui ne sont que des rêves contre la
société
possible : car la société est la première des réa
héories qui ne sont que des rêves contre la société possible : car la
société
est la première des réalités ; les rêves la tuent
ogique de Dieu en nous. En politique, un crime est moins funeste à la
société
qu’une chimère, et, si l’on me donnait à choisir
Après avoir lu dans la République de Platon comment il construit la
société
, on lit, dans ses Lois, comment il combine la lég
gouvernements est cependant bien secondaire, comparée à la forme des
sociétés
: c’est la philosophie pratique qui décrète des l
à la servitude féroce de cette nature d’institution armée. Carthage,
société
de commerce et de navigation, comme aujourd’hui l
▲