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1 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
uit à trois fondamentaux qui sont, en allant du plus complexe au plus simple  : les rapports de coexistence, succession, différ
é mentale, qui ne reproduisait d’abord que les modifications les plus simples , les plus élémentaires du monde externe, en vient
complexe dans ce qui l’est moins, descendant toujours vers ce qui est simple , primitif, irréductible, elle arrive finalement a
cette assertion paraîtra incroyable. Mais s’il est certain que de la simple action réflexe par laquelle l’enfant tette, jusqu
ce. La vie est riche ou pauvre selon qu’elle reflète l’univers ou les simples modifications mécaniques de quelque molécule vois
temps. L’être vivant saisit d’abord les séquences mécaniques les plus simples et les plus courtes ; puis il en vient, par des c
naît leur intégration, c’est-à-dire que les correspondances les plus simples se fondent l’une dans l’autre et s’unissent intim
ication qui, par degrés insensibles, est sortie des éléments les plus simples . « Évidemment donc, les classifications courantes
ent les phénomènes psychologiques les plus complexes sortent des plus simples en vertu d’un processus naturel. C’est l’objet de
a psychologie, au contraire, ne se produisent que sous la forme d’une simple série. Il suffit d’accorder la plus courte attent
irement tout autre, ces états doivent se produire sous la forme d’une simple série. Cette tendance des phénomènes psychiques à
guent de toutes les autres par leur tendance à prendre la forme d’une simple série, n’atteignent jamais cette forme d’une mani
n ne peut tirer de ligne de démarcation entre lui et l’action réflexe simple , de laquelle il sort par des complications succes
par des complications successives. » Tandis que dans l’action réflexe simple , une seule impression est suivie d’une seule cont
a fois à diriger et à exécuter. La transformation de l’action réflexe simple en action réflexe composée, c’est-à-dire en insti
ments. Ceux qui ne parviennent pas à se réaliser, restent à l’état de simples tendances, c’est-à-dire de mouvements simplement
cette seule différence que dans l’instinct la correspondance est très simple et très générale, tandis que dans la raison, la c
en complexité. Au plus bas degré, le désir ; puis quelques impulsions simples , correspondant à des impressions peu complexes ;
, correspondant à des impressions peu complexes ; puis les sentiments simples forment des groupes ; puis les groupes s’agrègent
s. D’ordinaire, quoique bien à tort, on en parle comme d’un sentiment simple , tandis qu’en fait c’est le plus composé et par c
entiments produits par la beauté personnelle, ceux qui constituent le simple attachement, le respect, l’amour de l’approbation
seule concession : c’est que de toutes les théories, elle est la plus simple , la plus naturelle, et surtout celle qui s’appuie
cessives, elle doit descendre pas à pas jusqu’aux phénomènes les plus simples et les plus généraux, pour atteindre finalement l
plus simples et les plus généraux, pour atteindre finalement le plus simple et le plus général. » Nous allons défaire pièce à
nement quantitatif composé se résout dans le raisonnement quantitatif simple  : le premier ayant pour objet « des rapports quan
ment qui opère sur des inégalités : c’est le raisonnement quantitatif simple et imparfait. Ce qui donne au raisonnement quanti
Toute la différence consiste en ce que nous passons de l’égalité à la simple ressemblance. Les rapports comparés ne sont plus
t également vrai que toute classification suppose un raisonnement. Un simple exemple suffit. Il se produit sur ma rétine l’ima
nt qu’inférés. Et ce qui le prouve, c’est que cet objet peut être une simple imitation, un trompe-l’œil : en ce cas, le goût,
fférenciation. La méthode analytique allant constamment du composé au simple , il en résulte que nous devons partir des percept
résistantes ? — C’est par un procédé compliqué, quoiqu’il soit devenu simple par la répétition et l’habitude. Nous ne connaiss
ositions successives de nos connaissances en éléments de plus en plus simples , nous devons arriver finalement au plus simple, à
ments de plus en plus simples, nous devons arriver finalement au plus simple , à l’élément matériel ultime ou substratum. Qu’es
ci donc arrivés au dernier terme de notre analyse. Le rapport le plus simple que l’intelligence puisse percevoir, c’est un rap
ifférences. En résumé donc, le premier acte de la conscience, le plus simple de tous, est la perception d’une différence ; le
lation entre deux états, qui constitue la forme de conscience la plus simple qu’on puisse concevoir ; on le voit aussi dans ce
raison. « Par elle, nous avons pu passer d’un petit nombre de notions simples , vagues, comme en possèdent les sauvages, à ces v
coordination d’états de conscience déjà coordonnés d’une manière plus simple  ; et la recoordination ne peut pas plus donner au
ses éléments, allant du très composé au moins composé, du composé au simple , du simple au très simple et à l’irréductible, no
ts, allant du très composé au moins composé, du composé au simple, du simple au très simple et à l’irréductible, nous parcouro
rès composé au moins composé, du composé au simple, du simple au très simple et à l’irréductible, nous parcourons cette progre
cendante : raisonnement quantitatif composé, raisonnement quantitatif simple , raisonnement quantitatif simple et imparfait, ra
if composé, raisonnement quantitatif simple, raisonnement quantitatif simple et imparfait, raisonnement qualitatif parfait, ra
une classification organique de rapports ; les deux rapports les plus simples sont celui de ressemblance et de dissemblance, et
de dissemblance, et celui de succession ; de sorte que l’acte le plus simple de la conscience, c’est d’abord la perception d’u
2 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
es constitutives dont est formée toute société sont des sociétés plus simples qu’elle. Un peuple est produit par la réunion de
uples qui l’ont précédé. Si donc nous connaissions la société la plus simple qui ait jamais existé, nous n’aurions, pour faire
s vu, dit-il, que l’évolution sociale commence par de petits agrégats simples  ; qu’elle progresse par l’union de quelques-uns d
t commencer par définir avec précision ce que l’on entend par société simple . Or, cette définition, non seulement M. Spencer n
l’organisation sociale est assez rudimentaire pour être qualifiée de simple  ; c’est affaire d’appréciation. Aussi la formule
ns rien de mieux à faire, dit-il, que de considérer comme une société simple celle qui forme un tout non assujetti à un autre
défini que s’il signifie une absence complète de parties. Par société simple , il faut donc entendre toute société qui n’en ren
faut donc entendre toute société qui n’en renferme pas d’autres, plus simples qu’elle ; qui non seulement est actuellement rédu
atomiquement. On conçoit qu’il ne puisse pas y avoir de société plus simple  ; c’est le protoplasme du règne social et, par co
rdes, nous autorise à supposer qu’il y a eu d’abord des sociétés plus simples qui se réduisaient à la horde proprement dite, et
biner entre elles. On rencontrera d’abord des agrégats formés par une simple répétition de hordes ou de clans (pour leur donne
s exemples de ces sociétés que l’on pourrait appeler polysegmentaires simples dans certaines tribus iroquoises et australiennes
ion qu’elles présentent, en prenant pour base la société parfaitement simple ou à segment unique ; à l’intérieur de ces classe
type spécifique, au-delà des caractères les plus généraux et les plus simples , ne présente pas de contours aussi définis qu’en
pouvons pas toujours dire avec précision ce qui constitue une société simple . » (Ibid., 135, 136.) 53. Ibid., 136. 54. Div
3 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
chants, qui pour ainsi dire ne se chantent point, c’est-à-dire, à la simple déclamation, qu’aux chants musicaux, ajoûte, (…).
ions qu’il y faut faire, au sentiment de Monsieur Meibomius. Comme la simple déclamation consiste aussi-bien que le chant prop
ui sont liez avec art entr’eux, il doit y avoir de la mélodie dans la simple déclamation aussi-bien que dans le chant propreme
hants musicaux, et que plusieurs d’entr’elles ne devoient être qu’une simple déclamation. On voit qu’il n’y avoit que la melop
nvenir que quelques-unes de ces especes ne composassent seulement une simple declamation. Il n’y a point d’apparence que le ch
pieces tragiques des anciens, n’étoit pas un chant musical, mais une simple déclamation. Ainsi il n’y avoit peut-être pas dan
ser de cette expression, l’existence de la melodie qui n’étoit qu’une simple déclamation, je prie le lecteur de trouver bon qu
qui étoit un chant proprement dit, et en mélodie, qui n’étoit qu’une simple déclamation. Martianus Capella dit : " le son de
rter nous enseigne comment se composoit la mélopée qui n’étoit qu’une simple déclamation, mais il nous apprend encore comment
hant qui s’appelloit carmen et qui n’étoit, comme on le verra, qu’une simple déclamation ; la seconde étoit d’écrire toute sor
éce s’explique, les anciens avoient trouvé l’art d’écrire en notes la simple déclamation avant que de trouver l’art d’écrire e
ni au joueur d’instrumens qui devoit accompagner, une partie des plus simples et très-facile à executer. Quant à la melodie qui
de la melodie dithirambique, quoique beaucoup plus approchante de la simple déclamation, que la musique d’à present, et je m’
is que la saltation n’étoit point une danse à notre maniere, mais une simple gesticulation, que les commentateurs ont si mal e
4 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
ccomplit, dans la forme, le mouvement et le groupement des états plus simples qui la composent, tout ce qui est nécessaire pour
tion sensorielle, c’est-à-dire de l’attention prêtée à une perception simple . Or, comme la perception simple accompagnée d’att
e l’attention prêtée à une perception simple. Or, comme la perception simple accompagnée d’attention est une perception qui au
lexe et élevé, on doit en retrouver quelque chose dans des états plus simples . Il n’est donc pas impossible que nous en découvr
s à l’état brut, ou cherchant au contraire à leur substituer une idée simple qui en exprime le sens et qui permette, le cas éc
ns un morceau de prose ces idées saillantes, ces courtes phrases, ces simples mots qui entraînent avec eux des pages entières 6
iplicité des images semble se condenser en une représentation unique, simple et indivisée. C’est cette représentation que l’on
élevés, de plus en plus voisins de la sensation, où la représentation simple est éparpillée en images, où les images se dévelo
’images diverses tiennent-elles implicitement dans une représentation simple  ? Nous aurons à revenir sur ce point. Bornons-nou
ce point. Bornons-nous pour le moment à mettre sur la représentation simple , développable en images multiples, un nom qui la
tres. Analysez votre effort quand vous évoquez avec peine un souvenir simple . Vous partez d’une représentation où vous sentez
sentation schématique, que le schème pourra, si l’image à évoquer est simple , être beaucoup moins simple qu’elle. Je n’irai pa
e schème pourra, si l’image à évoquer est simple, être beaucoup moins simple qu’elle. Je n’irai pas bien loin pour en trouver
rt de mémoire paraît avoir pour essence de développer un schéma sinon simple , du moins concentré, en une image aux éléments di
ments soutiendront une conversation à peu près cohérente sur un sujet simple , quoiqu’ils ne sachent plus ce qu’ils disent 75.
s repérons sur eux sans cesse, et si nous nous servons d’eux comme de simples jalons pour dessiner dans toutes ses sinuosités l
on par l’attention si la perception brute était autre chose ici qu’un simple moyen de suggestion, un appel, lancé surtout à la
qui compose une ode, tous ont d’abord dans l’esprit quelque chose de simple et d’abstrait, je veux dire d’incorporel. C’est,
e la conscience nette d’un effort intellectuel.   À cette question le simple bon sens répond qu’il y a effort, en plus du trav
même temps celle qui se rapproche le plus de la constatation pure et simple des faits, celle qui ressemble le moins à une thé
héma peut s’assimiler. Ainsi, dans l’effort intellectuel relativement simple qu’est l’attention donnée à une perception, il se
tandis qu’elle se distinguera des autres perceptions par l’étiquette simple que le schéma aura commencé, en quelque sorte, pa
représentation est une, il ne suit pas que ce soit une représentation simple . Elle peut, au contraire, être complexe, et nous
’imagine que l’effort intellectuel peut porter sur une représentation simple et la conserver simple, par où distinguera-t-on u
ntellectuel peut porter sur une représentation simple et la conserver simple , par où distinguera-t-on une représentation, quan
ison de leur ressemblance, va-t-on au-delà de la constatation pure et simple du fait ? Tout ce que nous demandons est qu’on ne
ns pu, sur l’exemple le plus abstrait et par conséquent aussi le plus simple , cette matérialisation croissante de l’immatériel
5 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
compris l’importance de ce double fait qu’on a vu dans le comique une simple curiosité où l’esprit s’amuse, et dans le rire lu
cause. Nous rions déjà de la distraction qu’on nous présente comme un simple fait. Plus risible sera la distraction que nous a
x personnes, il n’en conserve pas moins son existence indépendante et simple  ; il reste le personnage central, invisible et pr
qui nous fait rire. Et c’est encore un automatisme très voisin de la simple distraction. Il suffira, pour s’en convaincre, de
ement, — à peine une menace, tout au plus un geste. C’est donc par un simple geste qu’elle y répondra. Le rire doit être quelq
n est le châtiment. Gardons-nous pourtant de demander à cette formule simple une explication immédiate de tous les effets comi
e rapport général de l’art à la vie. III Commençons par le plus simple . Qu’est-ce qu’une physionomie comique ? D’où vien
si posée, la question n’a guère pu être résolue qu’arbitrairement. Si simple qu’elle paraisse, elle est déjà trop subtile pour
autant plus comique qu’il nous suggère mieux l’idée de quelque action simple , mécanique, où la personnalité serait absorbée à
s’était laissé fasciner, hypnotiser, par la matérialité d’une action simple . On comprendra alors le comique de la caricature.
comique, il faut qu’elle n’apparaisse pas comme le but, mais comme un simple moyen dont le dessinateur se sert pour rendre man
sont risibles dans l’exacte mesure où ce corps nous fait penser à une simple mécanique. Nous ne suivrons pas cette loi dans le
rait se définir par le genre particulier de vie qu’il communique à un simple pantin. Mais nous laisserons de côté les applicat
imite. On a cherché des explications bien compliquées à ce fait très simple . Pour peu qu’on y réfléchisse, on verra que nos é
plus franchement machinal quand on peut le rattacher à une opération simple , comme s’il était mécanique par destination. Sugg
mérique de vouloir tirer tous les effets comiques d’une seule formule simple . La formule existe bien, en un certain sens ; mai
e cas où nous n’avons aucune envie de rire. La vérité n’est pas aussi simple . Mais nous voici arrivés à l’idée de déguisement.
t si elle n’a pas été résolue un jour devant moi, dans la rue, par un simple cocher, qui traitait de « mal lavé » le client nè
core pour la raison qui raisonne, mais vérités très certaines pour la simple imagination. Il y a donc une logique de l’imagina
ve comique s’exerce sur les actes sociaux à forme arrêtée, depuis une simple distribution de récompenses jusqu’à une séance de
fait sera, par exemple, celui du fonctionnaire fonctionnant comme une simple machine, ou encore l’inconscience d’un règlement
ts avaient l’expérience contre eux, mit fin à la discussion par cette simple parole : « L’expérience a tort. » C’est que l’idé
e Sancho Pança renversé sur une couverture et lancé en l’air comme un simple ballon. On rit du baron de Münchhausen devenu bou
ue. On sait qu’il est possible d’évoquer chez un sujet hypnotisé, par simple suggestion, des visions hallucinatoires. On lui d
on obtient en s’exprimant sur des personnes comme on le ferait sur de simples choses. Cueillons-en un ou deux exemples dans le
eu lieu. » Ce qui ont eu lieu, sans précisément convertir les rois en simples choses, les assimile à des événements impersonnel
6 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
es tentés de prendre la connaissance de nos états passés pour un acte simple et spirituel. VI. Mécanisme de la mémoire. — Exem
s tentés de prendre la connaissance de notre état actuel pour un acte simple et spirituel. — La représentation, conception ou
santé, nous le reconnaissons pour ce qu’il est, c’est-à-dire pour un simple fantôme, un pur simulacre, une représentation, un
paraître tantôt comme objet interne et imaginaire, c’est-à-dire comme simple représentation et pur fantôme, tantôt comme événe
sensation de la figure humaine qui apparaît au même endroit ; par son simple accolement, elle la nie. C’est pourquoi le malade
mparaison grossière. Concevons un cordon de sonnette ; c’est le nerf, simple conducteur ; il aboutit à une grosse cloche, le c
eur exagération, cessent de provoquer des sensations, redeviennent de simples images ; en d’autres termes, il faut que les peti
et accolement, l’image apparaît telle qu’elle est, c’est-à-dire comme simple image. — Mais si, par un dérangement quelconque,
de son papier tacheté de petits reliefs gris. Mais cette image reste simple image ; elle ne s’exagère pas jusqu’à ébranler le
toujours une chose extérieure ; le second, une chose intérieure, une simple représentation mentale ; en effet, dans le premie
ssent à un effet nouveau, effet merveilleux, dont le mécanisme est si simple qu’on néglige de le remarquer, d’une portée infin
struire. De même que, dans la perception extérieure, nous avons vu de simples fantômes internes être pris pour des objets exter
véritables objets externes ; de même, dans la mémoire, nous voyons de simples images actuelles être prises pour des sensations
ine alors cette connaissance, il est tenté de la prendre pour un acte simple et nu, dépourvu de tout caractère, sauf son rappo
mme dans la perception extérieure, l’esprit fait un acte sui generis, simple , irréductible à tout autre, mystérieux, merveille
remier contigu au passé, le second contigu à l’avenir. Il en est d’un simple son, d’une couleur aperçue en un clignement d’œil
lles entrent en conflit ; ni l’une ni l’autre ne sont instantanées et simples  ; ce sont deux totaux composés d’éléments success
e paraître sensation passée ou future. À ce moment, nous la déclarons simple image, et la rectification est complète. — De ce
de moi ma démarche, mais encore je sais que toutes ces images sont de simples images actuelles. Cette fois, l’hallucination est
constancie et se colore ; ce qui, à l’état de veille, eût été déclaré simple idée devient hallucination hypnagogique, puis rêv
aissance. Cet acte est vide ; d’où il arrive que nous l’estimons pur, simple , spirituel : l’erreur est justement celle où nous
7 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
raison explicative d’une loi est un caractère général intermédiaire, simple ou multiple, inclus directement ou indirectement
es constructions. — Les composés plus complexes ont des facteurs plus simples . — Les propriétés de ces facteurs plus simples so
ont des facteurs plus simples. — Les propriétés de ces facteurs plus simples sont les intermédiaires par lesquels les composés
facteurs ou éléments primitifs qui sont les plus généraux et les plus simples de tous. — L’analyse doit donc porter sur les élé
s qu’ils appartiennent à des facteurs primitifs plus généraux et plus simples . — L’explication s’arrête quand nous arrivons à d
la chimie. — Par-delà les facteurs connus, les facteurs inconnus plus simples peuvent avoir des propriétés différentes ou les m
sés mentaux et les composés réels, c’est que les premiers sont plus — simples . — Emploi des composés mentaux pour l’intelligenc
etrouver toujours pareil sous ses différentes formes. — Tantôt il est simple  ; telle est la force de gravitation qui explique
u bien ils sont dissemblables, comme les organes de l’animal. — Mais, simple ou multiple, composé d’intermédiaires successifs
nt, suivons sa marche : il commence par construire des composés, très simples la ligne droite toute seule, la ligne droite qui
récédents. Le composé plus complexe a pour facteurs des composés plus simples , et les propriétés de ses facteurs, introduites e
é quelconque lui est rattachée grâce aux propriétés des composés plus simples qui sont ses facteurs. — De cette façon, chaque c
le tournant à la droite tournante, de la droite tournante à la droite simple , c’est-à-dire du composé à ses facteurs, de ceux-
st la vertu des facteurs ou éléments primitifs, lorsqu’ils sont aussi simples , aussi abstraits, aussi généraux que possible : d
n de leurs éléments. Ainsi, pour ne prendre que les exemples les plus simples , si, les deux axes étant donnés, la ligne en ques
le parallélogramme ou la sphère, il y a des facteurs ou composés plus simples qui, introduits en lui, ont apporté avec eux leur
liées par l’entremise des propriétés de ses facteurs ou composés plus simples , qu’il en est de même pour chacun de ceux-ci, et
a loi, on les verra reculer, de composé plus complexe en composé plus simple , pour se laisser saisir à la fin dans quelques fa
s simple, pour se laisser saisir à la fin dans quelques facteurs très simples ou éléments primitifs dont ils sont les propriété
t ensuite, et qui énoncent les propriétés de facteurs de plus en plus simples . Selon que l’on considère telle ou telle branche,
u physique et social, puis de ces éléments passer à des éléments plus simples encore, démêler les aptitudes et les tendances qu
ur remonter ensuite d’étage en étage jusqu’aux connaissances les plus simples , et de là, encore par degrés, jusqu’aux plus comp
nce, nos sens et nos instruments ne peuvent démêler les éléments plus simples , l’explication s’arrête et se réduit à des conjec
molécules ou petites masses toutes semblables ; que, si le corps est simple comme l’oxygène, chaque molécule est simple et co
es ; que, si le corps est simple comme l’oxygène, chaque molécule est simple et consiste tout entière en oxygène ; que, si le
fin. En ce cas, les couches successives des facteurs de plus en plus simples seraient différentes comme les chiffres successif
ents. En ce cas, les couches successives des facteurs de plus en plus simples seraient semblables au-delà d’une certaine limite
rieure, des mandibules, et deux paires de mâchoires probablement fort simples  ». Si le type se retrouve le même à travers tant
pour les lois dans lesquelles la première donnée est un composé plus simple  ; il y a une raison pour les actions totales d’un
ns que, si deux masses s’attirent, c’est en vertu d’un caractère plus simple et plus général, inclus dans le groupe des caract
u tels caractères, c’est en vertu de caractères plus généraux et plus simples qui appartiennent à ses éléments, et qui sont les
e à nos prises ; mais encore il est un caractère plus général et plus simple que la première donnée du couple, il est inclus e
r la raison explicative. Aussi longtemps que nous les atteindrons par simple conjecture, nous l’atteindrons par simple conject
ue nous les atteindrons par simple conjecture, nous l’atteindrons par simple conjecture, et nous serons d’autant plus loin ou
s composés artificiels des composés naturels ; les premiers sont plus simples et les seconds plus compliqués ; la ligne droite
s et les seconds plus compliqués ; la ligne droite d’Euclide est plus simple que la ligne imperceptiblement infléchie que décr
léments supplémentaires et perturbateurs, ce qui rend le premier plus simple et le second plus compliqué. Nous tenons compte t
planète. Ainsi, du tracé et de l’ellipse provisoires, qui, étant trop simples , n’étaient qu’approximatifs, l’esprit passe peu à
éral, d’une plante ou d’un animal, telle réaction d’un corps chimique simple ou composé, telle pensée d’un individu pensant. N
uite, jusqu’à ce qu’enfin, d’éléments en éléments, on arrive aux plus simples qui sont les éléments premiers. En ce cas, le com
n composé, que par ce nom de composé nous désignons des éléments plus simples assemblés dans un certain ordre, nous concluons a
rceptions extérieures, des souvenirs, des prévisions, des conceptions simples , des actes de conscience proprement dits. Enfin l
8 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
d’où prévoyance ; prévoyance, d’où action : telle est la formule très simple qui exprime, d’une manière exacte, la relation gé
es plus importantes dérivent constamment de théories formées dans une simple intention scientifique, et qui souvent ont été cu
x mille ans auparavant, par des hommes de génie qui avaient en vue de simples spéculations géométriques. » Il est donc évident
les spéculations humaines, doit être soigneusement réduite à la plus simple expression possible. Je n’ai pas besoin d’insiste
udre, je crois utile d’introduire une considération mathématique fort simple , qui résumera rigoureusement l’ensemble des raiso
étude. Il est clair, en effet, a priori, que les phénomènes les plus simples , ceux qui se compliquent le moins des autres, son
. C’est donc par l’étude des phénomènes les plus généraux ou les plus simples qu’il faut commencer, en procédant ensuite succes
toutes les précédentes, les phénomènes les plus généraux ou les plus simples , se trouvant nécessairement les plus étrangers à
de la physiologie, que les phénomènes physiologiques sont toujours de simples phénomènes mécaniques, électriques et chimiques,
dente. Les phénomènes astronomiques étant les plus généraux, les plus simples , les plus abstraits de tous, c’est évidemment par
rs. Il s’ensuit que, lorsqu’on analyse le phénomène terrestre le plus simple , non seulement en prenant un phénomène chimique,
phénomène céleste le plus compliqué. C’est ainsi, par exemple, que le simple mouvement d’un corps pesant, même quand il ne s’a
nditions spéciales ne permettrait point de traiter la chimie comme un simple appendice de la physique. On serait donc obligé,
ordre ont été portés à le croire, de voir dans la physique sociale un simple appendice de la physiologie. Quoique les phénomèn
ariable, fondée, indépendamment de toute opinion hypothétique, sur la simple comparaison approfondie des phénomènes correspond
ale. La première considère les phénomènes les plus généraux, les plus simples , les plus abstraits et les plus éloignés de l’hum
est aisé de sentir, en effet, que plus des phénomènes sont généraux, simples et abstraits, moins ils dépendent des autres et p
la méthode positive. Or, la plus parfaite étant en même temps la plus simple , on n’aurait ainsi qu’une connaissance bien incom
réalablement appris à connaître, par l’examen des phénomènes les plus simples , ce que c’est qu’une loi, ce que c’est qu’observe
géométriques et mécaniques sont, de tous, les plus généraux, les plus simples , les plus abstraits, les plus irréductibles et le
La conséquence finale de cette leçon, exprimée sous la forme la plus simple , consiste donc dans l’explication et la justifica
9 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
ales. — Les sensations semblent irréductibles à d’autres données plus simples . — La psychologie semble, par rapport à elles, co
emble, par rapport à elles, comme la chimie est par rapport aux corps simples . III. La psychologie est, par rapport à elles, co
tait par rapport aux composés chimiques avant la découverte des corps simples . — Analyse des sensations de son. — Diverses sort
tous les appendices que le temps vient souder sur elle, la considérer simple et brute. — Enfin, il faut la distinguer, au moin
dans une autre espèce. — Mais chacune d’elles est une sorte de corps simple qui, capable en lui-même d’augmentation et de dim
bre très grand de données mutuellement irréductibles, comme les corps simples en chimie, comme les espèces animales en zoologie
i les sensations de son, de couleur et les autres qui nous paraissent simples ne sont pas, elles aussi, composées : de sensatio
nt simples ne sont pas, elles aussi, composées : de sensations plus ; simples . — La psychologie est aujourd’hui en face des sen
s. — La psychologie est aujourd’hui en face des sensations prétendues simples , comme la chimie à son début était devant les cor
simples, comme la chimie à son début était devant les corps prétendus simples . En effet, intérieure ou extérieure, l’observatio
t l’observation, ordinaire y démêle beaucoup de qualités qui semblent simples . Deux sons produits par le même instrument peuven
impression totale et des impressions d’une autre nature ; ils sont de simples étiquettes littéraires comme les noms que nous em
ir. » Il est encore très voisin d’un bourdonnement, c’est-à-dire d’un simple bruit. On y démêle les sensations élémentaires ;
e chantée par divers instruments de timbre différent n’est pas un son simple , mais un composé de sons, dont le principal, le m
10 (1842) Discours sur l’esprit positif
réellement qu’une modification dissolvante, ne comporte jamais qu’une simple destination transitoire, afin de conduire graduel
igence, en un temps où l’esprit humain est encore au-dessous des plus simples problèmes scientifiques, il recherche avidement,
longtemps aussi indispensable qu’inévitable. En nous bornant ici à la simple appréciation intellectuelle, il serait d’abord su
le véritable esprit philosophique avait déjà prévalu envers les plus simples phénomènes et dans un sujet aussi facile que la t
reconnaître, pour les anciens, l’impossibilité de philosopher sur les simples sujets autrement que suivant le mode théologique,
plus compliqués, offre journellement, même dans les théories les plus simples et les moins arriérées, tant de traces appréciabl
voir ou une véritable émanation de la puissance surnaturelle, ou une simple domination abstraite du phénomène considéré. Ce n
aître que, par sa nature, il n’est spontanément susceptible que d’une simple activité critique ou dissolvante, même mentale, e
ficiles théories, a pareillement existé jadis à l’égard même des plus simples , tant qu’a duré leur âge métaphysique, en vertu d
ntale que toute proposition qui n’est pas strictement réductible à la simple énonciation d’un fait, ou particulier ou général,
rtout, à l’inaccessible détermination des causes proprement dites, la simple recherche des lois, c’est-à-dire des relations co
’y apprécier les conséquences spéculatives de sa suppression ou de sa simple altération. Il ne saurait exister aucune astronom
une exagération, que la véritable science, bien loin d’être formée de simples observations, tend toujours à dispenser, autant q
que ordre de phénomènes, il en existe, sans doute, quelques-uns assez simples et assez familiers pour que leur observation spon
ifférents degrés, cette admirable constitution logique, dont les plus simples études peuvent seules nous donner aujourd’hui une
succession, comme ne pouvant elles-mêmes constituer pour nous que de simples faits généraux, qu’il faut toujours tendre à rédu
mme et à la société, mais aussi envers celles qui concernent les plus simples phénomènes, les plus éloignés, en apparence, de c
éritable niveau de nos besoins pratiques. Dans les arts même les plus simples et les plus parfaits, un développement direct et
chez la plupart des intelligences, trop peu touchées d’ordinaire des simples dissidences de méthode, quoique celles-ci soient
t métaphysique proprement dit, qui, au fond, n’en pouvait être que le simple organe, et jamais le véritable agent. Il faut, en
n quelle évolution plus avancée a étendu nécessairement jusqu’au plus simple monothéisme son opposition radicale, auparavant b
sprit philosophique consiste surtout dans l’extension systématique du simple bon sens à toutes les spéculations vraiment acces
connexité fondamentale représente la science proprement dite comme un simple prolongement méthodique de la sagesse universelle
essentiel aux indications résultées, chez tous les bons esprits, d’un simple exercice spontané. Quant à la manière d’adapter c
idarité naturelle entre le génie propre de la vraie philosophie et le simple bon sens universel, montre l’origine spontanée de
ci-dessous. La positivité abstraite, nécessairement née dans les plus simples études mathématiques, et propagée ensuite par voi
passer, dans l’ordre philosophique, des docteurs proprement dits aux simples littérateurs, et ensuite, dans l’ordre politique,
ue, elle n’a plus aujourd’hui toute la force logique qu’exigerait son simple office révolutionnaire, parce que son inconséquen
prépondérance d’un système quelconque., si on ne la bornait pas à une simple destination passagère, pour satisfaire empiriquem
derniers siècles, le véritable état normal de toutes les classes plus simples de nos spéculations réelles. Forte de tels antécé
toujours notre ordre artificiel comme devant surtout consister en un simple prolongement judicieux, d’abord spontané, puis sy
r les éminents attributs qui distinguent le plus notre humanité de la simple animalité, c’est-à-dire, d’une part l’intelligenc
les diverses écoles actuelles, depuis les vrais catholiques jusqu’aux simples déistes, qui, au milieu de leurs vains débats, s’
que son génie trop partiel s’était borné jusqu’ici à des sujets plus simples . L’esprit métaphysique, qui a souvent tendu à dis
relatives aux plus grands rapports sociaux, mais concernant aussi la simple vie domestique, et même l’existence personnelle :
e de tous les autres quelconques, ils ne sauraient jamais devenir les simples auxiliaires des motifs purement humains ils ne pe
propre ; la société humaine ne peut alors offrir immédiatement qu’une simple agglomération d’individus, dont la réunion est pr
entrepreneurs ; car, leurs travaux propres offrent un caractère plus simple , un but plus nettement déterminé, des résultats p
e la grande crise moderne, le peuple n’est encore intervenu que comme simple auxiliaire dans les principales luttes politiques
utes considérations spéculatives, du mouvement politique actuel en un simple mouvement philosophique, dont le premier et le pr
ocurer, l’école positive ne demande essentiellement aujourd’hui qu’un simple droit d’asile régulier dans les localités municip
n collective, de commencer. par la seconde, dont les phénomènes, plus simples et plus indépendants, à raison de leur généralité
mènes quelconques, et manifestant, sans aucune autre complication, la simple existence mathématique, c’est-à-dire géométrique
’indique pas assez la vraie source de ce système spéculatif, comme un simple prolongement abstrait de la raison commune, dont
urement numériques qui étant, de toutes, les plus générales, les plus simples , les plus abstraites, et les plus indépendantes,
ires se confond, pour ainsi dire, avec la précédente quant à ses plus simples phénomènes, et avec la suivante quant aux plus ém
, soit envers, les phénomènes sociaux, soit même envers l’étude, plus simple , de la vie individuelle, d’une culture qui aborde
evait, en effet, se développer d’abord envers les phénomènes les plus simples et les plus généraux, dont la régularité et la gr
11 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
nous lions nos idées à l’aide de facultés qui sont innées en nous. La simple passivité est une explication insuffisante : l’ex
res sur une table rase ; mais l’âme, par elle-même,  réunit les idées simples que cette action du dehors lui fournit. Que valen
sciences mathématiques ; mais on ne considère plus les unes comme un simple prolongement des autres : on accorde aux sciences
me nécessaire et inné. Mais ce principe n’est qu’un vœu, un désir, un simple postulat. D’ailleurs, fût-il certain, il ne garan
thématique. Pour une école de philosophes, les mathématiques sont une simple application, une promotion particulière de la log
réent un lien entre les parties d’une multiplicité, elles marchent du simple au composé ; elles engendrent elles-mêmes le comp
hématiques, il y a plus. Les définitions fondamentales ne sont pas de simples propositions. En une définition mathématique sont
sque, c’est donc que les mathématiques, non seulement ne sont pas une simple promotion de la logique, mais n’en diffèrent même
si nous tenons à celles-ci, c’est uniquement parce qu’elles sont plus simples , ou plus commodes pour comprendre les phénomènes
e. Telle fut, par exemple, la doctrine d’Ampère. Cette conception est simple et claire, mais artificielle. Car la forme et le
ne peut pas dire que les mathématiques soient une pure convention, un simple jeu de l’esprit. C’est un fait que les mathématiq
s’efforcer de transformer le rapport de la force au mouvement en une simple dépendance mutuelle, en un rapport de solidarité.
vu, dans la précédente leçon, que les lois mécaniques ne sont pas une simple promotion et complication des mathématiques ; en
écaniques n’existent pas objectivement, elles ne sont pas non plus de simples projections de l’esprit conscient. Elles attesten
e induction fondée sur les résultats de la science, elle n’est qu’une simple analogie ; mais elle constitue la seule manière d
a conservation et le changement, comme on sépare les ingrédients d’un simple mélange physique. Il est vrai qu’à côté des lois
mistes, s’en tenant à l’observation immédiate, se sont trompés sur le simple et le composé. Pour eux, le simple, c’est le donn
immédiate, se sont trompés sur le simple et le composé. Pour eux, le simple , c’est le donné, et le composé, c’est ce que l’on
e l’on forme avec ce donné. Ainsi un oxyde métallique est pour eux le simple  ; le métal que l’on en forme est le composé. Cett
e l’on en forme est le composé. Cette identification du donné avec le simple est une erreur identique à celle que l’on retrouv
e à celle que l’on retrouve dans la philosophie de Locke, pour qui le simple est la sensation donnée, et le composé, l’idée qu
nvironnant, et non d’une perte de phlogistique, il a fait du métal le simple , de l’oxyde le composé, changeant ainsi les bases
les bases de la science. En second lieu, d’après Lavoisier, les corps simples spéciaux, définis par leur poids, doivent suffire
e le phlogistique, étaient décidément éliminées. Ainsi les corps dits simples imposent une limite à la décomposition et suffise
atum de ce profond changement chimique que l’observation distingue du simple changement physique. Quelle est la valeur objecti
sa forme, son étendue ou son poids, la pensée se trouve en face d’une simple relation, partant d’une indétermination invincibl
la mécanique a dû substituer à l’intuition mathématique un rapport de simple causalité phénoménale, irréductible à cette intui
ès. Et, aujourd’hui, seules les cellules reproductrices, relativement simples , conservent une immortalité relative, laquelle se
interne, à savoir l’aspiration à s’élever, à dépasser la vie pure et simple , pour atteindre à la connaissance et au sentiment
fassent ici corps avec l’objet de la science. L’un des êtres les plus simples que l’on puisse considérer, l’amibe, substance ho
un processus inverse du processus d’introduction. Ce n’est pas là une simple combinaison chimique. Et l’amibe est un organisme
s est pas donné de voir les propriétés physico-chimiques devenir, par simple particularisation, propriétés vitales. Tel est l’
s vivants. Il n’y a pas précisément entre eux unité de composition et simple différence de degré : ils s’étagent les uns au-de
à son principe de la subordination des caractères va plus loin que la simple description. Lui aussi cherche des lois de solida
ement dites, reliant, d’une manière nécessaire, non plus les éléments simples des choses, mais les phases qu’elles présentent d
A quel signe peut-on reconnaître la finalité, et la distinguer de la simple causalité ? Quand des faits passés, rigoureusemen
mplètement cet arbre généalogique, expliquant ainsi le composé par le simple , à la manière des sciences physiques. Ce système
me que la science exacte consiste à partir d’éléments rationnellement simples et à composer, avec ces éléments, suivant une déd
distinguer ceux qui procèdent par analyse, et ceux qui procèdent par simple observation. Parmi les représentants du dynamisme
la sensation qu’il pose comme primitive et fondamentale n’est pas une simple donnée indivisible et inerte ; elle est une facul
u’on en ait, au fond de tout ce qu’on dit être donné. Le donné pur et simple est une chimère. Il n’y a de donné que ce que l’e
s analogues. Dans les perceptions externes, où Locke voyait des idées simples , Reid démêle, par introspection, trois éléments :
ient le lien ? Mill lui-même convient que cette unité ne peut être un simple produit des lois de la pensée, et fait appel au M
de la vie de l’âme et de la vie du corps. Les lois du corps sont plus simples , celles de l’âme plus compliquées. De plus, tandi
, suivant la méthode de Descartes, la psychologie expérimentale va du simple au composé : elle se propose tout d’abord de mesu
es psychiques, depuis l’acte le plus élémentaire, qui est la réaction simple , jusqu’aux actes plus complexes, tels que la perc
mais qu’illusoire. Prises pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire pour de simples traductions métaphoriques des relations psycholog
en cause l’antécédent et d’expliquer l’apparition d’une idée par une simple association. Le système fournit des tables de pré
ns par association, que chacun de nous aime à fournir, ne sont pas de simples produits de l’imagination, inventant, selon ses g
sont de nature entièrement distincte, leur liaison est pour nous une simple concomitance ; et a priori nous n’avons aucune ra
et, les réactions que l’on attribue à l’être psychique ne sont pas de simples réflexes propres à réaliser la vie. Elles sont de
ociété en général. En outre, nature ne signifie pas causalité pure et simple , nécessité immanente aux choses, mais finalité, c
tte pour la vie comporte d’autres solutions, parmi lesquelles la plus simple est l’entre-mangement. C’est là vraiment la loi d
ssance mathématique atteint des principes qui ont un contenu et va du simple au composé, ce que ne fait pas la logique. Sous l
s de différentes espèces. L’acte réflexe de la biologie n’est pas une simple réaction mécanique, puisqu’il a pour propriété d’
es, qui sont plus voisines de l’observation et de l’induction pure et simple . Les premières expriment une nécessité rigoureuse
12 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre X. De la simplicité du style »
ment usage. Il est des jeunes gens qui écrivent d’un style naturel et simple , quand ils s’abandonnent, et ne songent pas à ce
en conclut qu’il exprime ses pensées de tous les jours. Les discours simples se trouvent être ainsi les plus forts, les plus e
s. On s’est plu longtemps à distinguer divers genres de style : style simple ou familier, style tempéré, style sublime. Distin
pas la même que celle d’un traité de géométrie ; que Racine peut être simple autrement que Molière ; qu’une page de Lamartine
e Molière ; qu’une page de Lamartine ou de Victor Hugo peut être plus simple qu’une page de Delille ou de Saint-Lambert, infin
si l’idée est fine, subtile, le style sera fin et subtil, en restant simple  : Marivaux même, en dépit de sa réputation, parle
13 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
« Les passions sont bien moins répandues dans la population saine et simple des campagnes que chez les habitants très civilis
ment pour devenir force efficace, mais ici le sentiment n’est plus un simple résultat des lois de la sélection ; il est lié au
on des causes finales proprement dites, puisque ces résultats sont le simple effet d’un mécanisme opérant à travers le temps e
f » de dépense, qui consiste dans leur réduction en combinaisons plus simples . Dans l’état de repos, ces deux travaux moléculai
on du nerf par la nourriture à mesure qu’il s’use par l’exercice ; le simple repos suffît aussi à le réparer : il n’y a donc p
Léon Dumont exagère la mobilité de nos sentiments jusqu’à en faire de simples transitions entre un état et un autre, et il en c
eulement des rapports et des changements32. Selon cette doctrine, une simple notion, une simple conception se trouverait avoir
ts et des changements32. Selon cette doctrine, une simple notion, une simple conception se trouverait avoir plus de réalité ps
économie des stimulants du plaisir ou de la douleur, par cette raison simple que le cerveau n’est plus le siège de changements
de l’indifférence. Alors l’élément affectif s’efface, et il reste une simple perception mécanique de résistance, de contact no
hangement et la pensée d’une cause de ce changement, — le coup pur et simple de la surprise est lui-même un effet dérivé. On p
d’accommodation organique, s’assourdir et se rapprocher d’un état de simple malaise. Les effets de la répétition, de la fréqu
urtant il y a déjà là des effets difficiles à expliquer par la loi de simple intensité. Fixez votre regard sur une surface bla
est instantanément accru. Cet accroissement de plaisir est-il dû à un simple accroissement du « stimulus » ? — Non, semble-t-i
u peine. Il en est de même pour les fonctions de la pensée, fût-ce la simple attention et « aperception » : ce que nous pouvon
ir ? Ou c’est la perspective d’entrer dans un état futur, ou c’est la simple conscience de quitter l’état présent. Or, ce n’es
el, trop négligé par les psychologues et physiologistes) n’est pas le simple remplissement exact d’un vide, la satisfaction ad
revanche, les sens supérieurs connaissent moins la souffrance que la simple gêne : une dissonance, un coup de sifflet aigu, d
rience. Donc, ici encore, le plaisir est lié à un surplus et non à la simple suppression d’un manque. On se rappelle la fable
us à un surplus d’activité sans douleur préalable, qui n’ont pas pour simple objet la préservation de l’organisme dans la lutt
on s’enrichit relativement à sa pauvreté antérieure. Ce n’est pas la simple suppression de la peine qui constitue alors la jo
la peine qui constitue alors la jouissance sensuelle, car il y aurait simple neutralisation de l’état antérieur par l’état pos
e la doctrine de Leslie et de Delbœuf, qui placent le plaisir dans le simple sentiment d’un équilibre normal41. Même dans l’ac
ement nécessaire pour la satisfaction du besoin ; elle n’est plus une simple balance, mais un profit et, comme nous croyons l’
14 (1890) L’avenir de la science « XVI »
ns le sens spécial que je vais expliquer. De même que le fait le plus simple de la connaissance humaine s’appliquant à un obje
 ; comme si ce qui, relativement à nos procédés analytiques, est plus simple , avait dû précéder dans l’existence le tout dont
le tout dont il fait partie. La langue de l’enfant, en apparence plus simple , est en effet plus compréhensible et plus resserr
argumentons. Dans l’âge primi-tif, au contraire, l’affirmation était simple et sans retour. Certes, si l’analyse n’avait pas
de clarté et de détermination. L’analyse ne sait pas créer. Un homme simple , synthétique, sans critique, est plus puissant po
st en suspicion de ses sentiments, de ses joies, de ses instincts. Le simple marche devant lui en ligne droite et avec une pui
e génie, dit M. Michelet, n’est le génie qu’en ce qu’il est à la fois simple et analyste, à la fois enfant et mûr, homme et fe
serait bien étrange qu’il y eût dans la nature, soixante et un corps simples , ni plus ni moins, qu’il y eût dans l’homme huit
fi, pour sa gloire, d’esquisser une face de l’humanité. 150. « Les simples , dit M. Michelet, rapprochent et lient volontiers
it au tout dont elle est séparée… C’est en cela qu’ils existent comme simples . » Voir tout cet admirable passage (Le Peuple, p.
le passage (Le Peuple, p. 242, 243). Une conséquence de cette manière simple de prendre la vie, c’est d’apercevoir la physiono
agit d’une question théorique, il est un esprit faible et trouve tout simple que Nabuchodonosor ait été changé en bête, que l’
15 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
de la philosophie : c’est-à-dire qu’elle poursuit la formule la plus simple et la plus compréhensive tout à la fois où elle p
pres, les forces vitales, pourquoi ne seraient-elles pas également de simples résultantes de la composition chimique des organe
ans une plus ou moins grande composition ou concentration de la force simple primitive. Il n’y a dans la nature entière que de
a base est la mécanique : à celle-ci, l’étude du mouvement absolument simple  ; aux sciences intermédiaires, telles que la phys
ution de continuité : voilà le système. Peut-on rien imaginer de plus simple , de plus clair, de plus expérimental qu’une telle
ait à ce point leur besoin de synthèse et leur goût pour les formules simples et précises ? Ne semble-t-il point que la méthode
l’âme, la vie, la liberté, ne sont que des apparences ; le mouvement simple est la réalité. La mécanique est le dernier mot d
tte et la plus radicale des principes de la conscience. Cela est tout simple , puisqu’il n’emprunte aucune de ces données à une
me de l’ordre purement physique, est déjà un effort ; toute force, si simple qu’elle soit, tend à une fin en vertu d’une activ
qui n’a plus rien de commun avec le libre arbitre. Spontanéité de la simple tendance chez les êtres inorganiques, spontanéité
s quelle expérience nous permet d’aller plus loin, de transformer une simple tendance en instinct, un instinct en volonté ? Qu
sé, de quoi s’agit-il dans la question qui nous occupe ? Est-ce d’une simple vérité subjective, comme la sensation, la pensée,
is pu partager cette confiance du grand moraliste. La logique la plus simple ne dit-elle pas qu’une déduction rigoureuse ne va
and donc notre profond moraliste fait de l’existence de la liberté un simple postulat de la loi morale, il ne voit pas que cet
devoir implique l’existence de la liberté. La vérité est que le fait simple ici ; le fait principe, c’est le sentiment invinc
ène inexplicable dans l’hypothèse de l’homme statue, mais qui devient simple et nécessaire dans la vraie notion du moi. Qu’est
sique comme le monde moral, n’est point, ainsi que Kant le pense, une simple conception de la raison pure, sans application po
l’état de mystère ; l’organisation des êtres vivants devient non une simple composition, mais une véritable création, la créa
ui a tort, qui a raison ? Le fait est que la question n’est pas aussi simple que le pensent les moralistes profanes, et il fau
ique ? Pourquoi la morale se laisse-t-elle ramener, elle aussi, à une simple théorie mécanique des passions où il n’est plus q
16 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »
techniques, à une question de savoir-faire, ou même de savoir pur et simple . Le peintre ou le poète pourrait n’avoir pas plus
rajeunir à jamais. La masse des sensations humaines et des sentiments simples est sensiblement la même à travers la durée et l’
ns le moindre être individuel. Il existe un rapport très bref et très simple fait à l’amirauté autrichienne par le capitaine d
populaires vient peut-être de ce que les humbles nous y sont montrés simples et presque inconscients dans leur héroïsme ou dan
et les émotions. Même en représentant un être moins complexe et plus simple , encore faut-il, — et Léonard de Vinci ne l’ignor
convention dans des formes toujours moins écartées du langage le plus simple , c’est-à-dire du signe spontané et presque réflex
entions du style, qui cependant ne s’écarterait pas trop de la vérité simple . Tout le progrès de la société humaine, a pour id
ons que le signe d’un sentiment spontané et intense, c’est un langage simple  ; l’émotion la plus vive est celle qui se traduit
cela que le sens le plus profond appartient en poésie au mot le plus simple  ; mais cette simplicité du langage ému n’empêche
i s’y condense. La pensée peut devenir vitale en quelque sorte, et le simple peut ne marquer qu’un degré supérieur dans l’élab
former, de toutes les profondeurs du ciel et de la mer. Quoi de plus simple que le vêtement de la Polymnie du Louvre ? Point
. Malheureusement, il est aussi difficile de rester longtemps dans le simple et le naturel que dans le sublime. Le grand artis
s dans le simple et le naturel que dans le sublime. Le grand artiste, simple jusqu’en ses profondeurs, est celui qui garde en
17 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
nt interne, conséquemment des facteurs de l’évolution mentale, non de simples indices d’une évolution ayant lieu sans eux par d
des prémisses. Chaque modification spécifique de la conscience est le simple « accompagnement » d’un certain mode de changemen
ence d’un effet subi et d’une énergie déployée : la traiter comme une simple ressemblance avec le soleil, ou comme une simple
la traiter comme une simple ressemblance avec le soleil, ou comme une simple différence, c’est mettre des spéculations de méta
oint par idées des espèces d’atomes psychiques, analogues aux « idées simples  » de Locke ; nous ne croyons point que tout ce qu
En premier lieu, nous n’admettons aucun état de conscience réellement simple  ; tout état de conscience est la résultante d’un
ginale en raison même de sa complexité, mais elle n’est pas pour cela simple à la manière d’un atome indivisible et homogène.
d’un atome indivisible et homogène. Des états de conscience vraiment simples seraient indiscernables comme les atomes fictifs
Ainsi conçue, la psychologie a pour objet des réalités, non plus de simples reflets, puisque les faits de conscience sont des
ue tel qu’il se sent : l’aiguille et la séparation des chairs sont de simples antécédents et ne constituent pas le réel de la d
t. On ne doit pas considérer les phénomènes mentaux comme formant une simple série linéaire, analogue aux séries de vibrations
ai, ne peut saisir directement, chez les animaux inférieurs, les plus simples formes de la vie consciente et noter le passage p
ue des effets. C’est que les relations de finalité, au lieu d’être de simples relations extrinsèques pour un spectateur, comme
mais, comment agit-il ? Le rapport du sujet aux objets n’est plus un simple rapport de représentation, mais d’adaptation et d
enu aperçu. La conscience n’est qu’une forme ; elle est le moi-sujet, simple spectateur des phénomènes qui se produisent, dist
re, qui n’a ni qualité propre, ni intensité propre, ni durée propre ? Simple métaphore, comme celles de cadre, de fond, de sur
douleur même que présentement j’éprouve. L’idée de souffrance est un simple souvenir, qui lui-même se résout, ou bien en une
ui se développe. C’est tout ce complexus que nous prenons pour l’acte simple d’une pensée se réfléchissant sur elle-même, se r
et des états d’intensité forte. L’explication, à coup sûr, était trop simple . Le caractère d’objectivité qu’une représentation
its mentaux, surtout les volitionnels, seraient des développements du simple réflexe, auxquels la conscience viendrait, dans c
ore : ces animaux, en effet, manifestent tous de vrais appétits, fort simples d’ailleurs ; faim, soif, besoin de reproduction,
18 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »
certaines traces ou images d’elles-mêmes que l’on peut appeler idées simples . » (Prop. 8.) Ce n’est pas tout ; la vibration, c
chologie. Les formes les plus complexes sortent de ces données toutes simples en vertu d’une association formulée dans les deux
Hartley se réduisent donc aux propositions suivantes : A la vibration simple correspond la sensation simple. Aux vibrations as
ropositions suivantes : A la vibration simple correspond la sensation simple . Aux vibrations associées correspond la sensation
la sensation composée. A la vibrationcule correspond l’image ou idée simple . Aux vibralioncules associées correspond l’idée c
peuvent se former par la juxtaposition et la fusion finale des états simples . Les successeurs de Hartley, dont nous allons par
19 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
elon eux, « il est impossible de supposer qu’une sensation qui paraît simple et où la conscience ne saisit aucune multiplicité
e, on l’infère. Quand nous disons qu’une sensation nous paraît une et simple , cette prétendue affirmation est au fond une néga
quantités, à analyser des composés, à saisir des éléments absolument simples . Son impuissance n’est pas la mesure de la puissa
ire, puisqu’on invoque la conscience, où existe un état de conscience simple pour la conscience même ? Où le saisir ? Où prend
un océan aux ondes innombrables. La sensation de lumière relativement simple serait produite par un point lumineux excitant un
s distances. Une foule d’éléments vibrent donc à la fois dans la plus simple excitation lumineuse, et les éléments de la sensa
e, en vous piquant, nous donner une sensation Vraiment indivisible et simple  ; cette sensation a toujours un degré divisible ;
spécification que nous ne pouvons pas expliquer ; mais, qu’elle soit simple pour être inexpliquée, c’est ce qu’on ne peut adm
ttre qu’à des conditions complexes d’excitation réponde une sensation simple , sous prétexte que cette sensation est particuliè
es. Par l’habitude, et surtout par l’hérédité, des sensations d’abord simples finissent par faire un tout tellement bien lié et
ossissement des sensations, nous verrions les sensations en apparence simples , surtout celle des cinq sens, qui sont des organe
al, par exemple, toutes les couleurs donnent place, tôt ou tard, à un simple gris sans couleur, lorsque l’intensité de la lumi
oduire une sensation de telle couleur que pour produire une sensation simple de lumière ou de brillant ; le spectre solaire vu
, vous arriverez à une sensation parfaitement tranchée et d’apparence simple , qui éclatera en quelque sorte, aussi indéfinissa
ui veulent tout expliquer (ou plutôt ne rien expliquer) par des états simples de la conscience, et des matérialistes qui veulen
nce, et des matérialistes qui veulent tout expliquer par des éléments simples de quantité, ou par une qualité prétendue simple
er par des éléments simples de quantité, ou par une qualité prétendue simple indéfiniment ajoutée à elle-même, comme serait la
-même, comme serait la résistance, ou enfin par un phénomène prétendu simple , comme le choc. La simplicité est une limite idéa
s s’ensuit-il que les sensations de chaleur et de fraîcheur soient de simples relations parce qu’elles impliquent certaines rel
ation, classification ; il n’y a pas une sensation constituée par une simple différence ; ou nous sentons réellement l’impress
nts, même combinés avec des éléments conscients, ni consister dans de simples rapports. Les relations entre les éléments sensit
part du mouvement, dans je ne sais quel monde de purs reflets, est la simple accumulation et amplification de ce qui existait
20 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
ations, affections, désirs, etc., qui ne correspondent pas, comme une simple perception visuelle, à un objet extérieur invaria
« substrat » n’est pas une réalité ; c’est, pour notre conscience, un simple signe destiné à lui rappeler sans cesse le caract
nt. Mais une intelligence, même surhumaine, n’eût pu prévoir la forme simple , indivisible, qui donne à ces éléments tout abstr
perçus. Mais ce qui n’a jamais été perçu, et ce qui est en même temps simple , est nécessairement imprévisible. Or, tel est le
tats, envisagé comme un moment d’une histoire qui se déroule : il est simple , et il ne peut pas avoir été déjà perçu, puisqu’i
à l’« impondérable » au sein duquel le corpuscule se formerait par un simple tourbillonnement. Nous pousserons enfin la divisi
els nous avons modelé notre façon de penser, sont régis par cette loi simple  : « le présent ne contient rien de plus que le pa
e à l’organisme unicellulaire de l’Infusoire, je retrouve, dans cette simple cellule, le même processus de vieillissement. L’I
e. L’expérience établit donc que le plus complexe a pu sortir du plus simple par voie d’évolution. Maintenant, en est-il sorti
ouvelle confirmation. Ainsi, la preuve tirée de l’observation pure et simple va toujours se renforçant, tandis que, d’autre pa
s parler de la vie en général comme d’une abstraction, ou comme d’une simple rubrique sous laquelle on inscrit tous les êtres
einte, plus évidemment l’organisme se distingue d’un mécanisme pur et simple , sur lequel la durée glisse sans le pénétrer. Et
erçoit que tout organisme individuel, fût-ce celui d’un homme, est un simple bourgeon qui a poussé sur le corps combiné de ses
e pas moins un seul tout ; et il faut opter entre la négation pure et simple de la finalité et l’hypothèse qui coordonne, non
mble de la vie ne peut pas consister à combiner entre elles des idées simples déposées en nous par la vie elle-même au cours de
vrait reconstituer, ou plutôt embrasser, si possible, dans une vision simple . Mais, d’autre part, justement parce qu’elle débo
s’effectuant par l’élimination automatique des inadaptés est une idée simple et claire. En revanche, et justement parce qu’ell
ropomorphiques. En un mot, si l’adaptation dont on parle est passive, simple répétition en relief de ce que les conditions don
anthropomorphique, apparaîtront plus clairement sur des exemples plus simples . De tout temps, la doctrine de la finalité a tiré
les intermédiaires entre la tache pigmentaire des organismes les plus simples et l’œil infinimeux compliqué des Vertébrés, on p
onction à son origine, chez l’Infusoire, alors qu’elle se réduit à la simple impressionnabilité (presque purement chimique) d’
ications antérieures ? Comment surtout supposer que, par une série de simples « accidents », ces variations brusques se soient
x de telle manière que l’organe continue à accomplir la même fonction simple , et même qu’il l’accomplisse mieux. Qu’une modifi
tiques sur des lignes d’évolution indépendantes ne pourra tenir à une simple accumulation de variations accidentelles. Arrivon
s Mollusques se soient constitués par une série de variations dues au simple hasard. En admettant que la lumière intervienne a
me de la lumière, et l’on observe une foule d’intermédiaires entre la simple tache de pigment et un œil compliqué comme celui
monter des machines très compliquées pour tirer parti de l’excitation simple dont elle subit l’influence. Mais c’est préciséme
e qu’aucun néo-lamarckien ne le suppose. Autre chose est en effet une simple variation de grandeur, autre chose un changement
ines, toutes d’une complexité extrême. Pourtant la vision est un fait simple . Dès que l’œil s’ouvre, la vision s’opère. Précis
ouvre, la vision s’opère. Précisément parce que le fonctionnement est simple , la plus légère distraction de la nature dans la
e ait travaillé comme l’ouvrier humain, en assemblant des parties. Un simple coup d’œil jeté sur le développement d’un embryon
rgane, on va à l’infini, quoique le fonctionnement du tout soit chose simple . Ce contraste entre la complication à l’infini de
ir les yeux. En général, quand un même objet apparaît d’un côté comme simple et de l’autre comme indéfiniment composé, les deu
act équivalent de cette figure que l’artiste à conçue comme une chose simple , qu’il a voulu transporter en bloc sur la toile,
a pas eu de carreaux assemblés. C’est le tableau, je veux dire l’acte simple projeté sur la toile, qui, par le seul fait d’ent
c sa merveilleuse complexité de structure, pourrait n’être que l’acte simple de la vision, en tant qu’il se divise pour nous e
’apparaît à la fois sous deux aspects. Senti du dedans, c’est un acte simple , indivisible. Aperçu du dehors, c’est le parcours
l d’assemblage et il faut de l’intelligence, au lieu que le mouvement simple de la main ne contient rien de tout cela. Il n’es
le des travaux d’Hercule en voulant qu’elle ait haussé jusqu’à l’acte simple de vision une infinité d’éléments infiniment comp
lus de peine à faire un oeil que je n’en ai à lever la main. Son acte simple s’est divisé automatiquement en une infinité d’él
e, car le canal s’est fait autrement. Plus précisément, oeil à l’acte simple par lequel nous levons la main. Mais nous avons s
le ira plus ou moins loin dans le sens de la vision, elle donnera les simples amas pigmentaires d’un organisme inférieur, ou l’
21 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
sychologie des personnages que M. Hugo conçoit comme des êtres nus et simples , qui manifestent leur passion ou leur nature par
ecours pour ses fantaisies de style, à cet amas de pensées vulgaires, simples et fausses, que l’on appelle les lieux communs ; 
cet aspect. En effet, les notions psychologiques de M. Hugo sont fort simples . Elles lui font concevoir trois sortes d’âmes : c
tes de tout mélange, constituées comme une force physique ou un corps simple , par une seule tendance et une seule substance. C
iboulet, paternel et proxénète ; Gauvain, inflexible et humain. Cette simple mécanique intellectuelle, résumée en un conflit d
ifiantes colossales et tragiques. M. Victor Hugo voit grand. Les plus simples scènes champêtres, une vache paissant dans un pré
ues. S’il est vrai que l’œuvre de M. Hugo correspond à un monde, plus simple que le nôtre, elle correspond également à un mond
ses au hasard et partout, soit paraissant, comparées aux objets, plus simples , plus grandes et plus vagues. Cette nullité, cett
et variée comme un fouillis de lianes ; sous ce revêtement une pensée simple , nue, énorme, brute et à gros grains, comme un en
’enchevêtrement luxuriant de sa forme, sur l’édifice grandiose de ses simples et énormes idées, tout le déploiement de ses livr
re douteux. Il n’a jamais paru à personne que les gens d’intelligence simple , soient nécessairement des orateurs copieux, tand
de nombreux endroits de son œuvre, il s’inspire visiblement des idées simples et parfois fausses, qui ont cours dans le public
mère, nous apercevons vaguement quelque chose de fort net et de fort simple . Un héros est un beau jeune homme brave et rien d
es attributs les plus généraux, les plus caractéristiques et les plus simples de l’objet qu’il désigne, les porte en lui poussé
e la chose mesquine sous le mot énorme, la chose complexe sous le mot simple , la chose indéfinie sous le mot absolu, les chose
ères généraux, ceux-ci ont été repris en un couple fort clair et fort simple de tendances universelles ; celles-ci en un fait
22 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
littérature, de la science et de l’art, suppose la même évolution du simple au complexe par des différenciations successives.
il soit douteux pour l’organisme individuel que le progrès se fait du simple au composé ; mais si nous passons des formes indi
che à la peinture, et toutes deux avec la sculpture furent d’abord de simples appendices de l’architecture, qui elle-même était
ère. Voilà donc au moins cinq espèces de changements, produits par un simple choc. On allume une chandelle, c’est là un fait s
roduits par un simple choc. On allume une chandelle, c’est là un fait simple  ; mais il en résulte une production de lumière, u
alité des causes complexes, là où nous en avons parlé comme de causes simples , il reste cependant vrai que ces causes sont bien
ir cent fois ce qu’ils étaient à l’origine ; 2° Leur structure est si simple d’abord qu’on peut dire qu’ils n’en ont pas ; mai
duits à eux-mêmes ; et que la connaissance commune sort elle-même des simples perceptions, la genèse de la science devrait, à r
é, ressemblance, ce sont là des notions qui ont un rapport intime. La simple énumération est un enregistrement d’expériences r
. » Telle est la complication de sciences que suppose une chose aussi simple que de déterminer la position d’une étoile. V
l voit que la controverse du matérialisme et du spiritualisme est une simple guerre de mots ; les adversaires étant également
c plus de force qu’aucun autre, l’incompréhensibilité. totale du plus simple fait, considéré en lui-même. Lui seul voit vraime
23 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
des doigts et des cailloux. — Commodité, petit nombre et combinaisons simples de ces nouveaux substituts. — Derniers substituts
nombre indéfini des composés construits avec ces éléments. — Aux plus simples de ces constructions mentales correspondent des c
ns leur état. — À celles de ces constructions mentales qui sont moins simples correspondent encore certaines constructions réel
les arrangeons pour la commodité de notre pensée ; ils ne sont pas de simples moyens de classer, des instruments de mnémotechni
squ’à ne plus consister qu’en une ou deux qualités presque absolument simples , d’autre part, s’appliquer jusqu’à comprendre tou
d ; c’était là un caractère nouveau. Si nous avions en main les corps simples inconnus que les raies du spectre nous indiquent
s avec quels éléments nous fabriquons ces nouvelles idées. — Les plus simples de toutes sont celles de l’arithmétique, et elles
forment ainsi des unités du second ordre, capables, comme les unités simples , d’être comptées jusqu’à dix. — Arrivés là, nous
peut l’améliorer. — Aux noms écrits, on substitue des caractères plus simples , qui, au lieu de remplacer directement les noms d
sa ligne droite et la planète de son ellipse, c’est qu’à la direction simple que suit le boulet, aux deux directions simples s
’est qu’à la direction simple que suit le boulet, aux deux directions simples selon lesquelles chemine la planète, s’ajoutent d
mentale, c’est que la première est plus compliquée et la seconde plus simple . Débarrassée de ses éléments accessoires et rédui
de la même manière et au même degré que dans le second. Une des plus simples parmi ces combinaisons intellectuelles est celle
uveau. — Une autre qui lui fait pendant, et qui est presque également simple , est celle d’un corps en mouvement qui se meut se
nimum d’éléments mentaux. En premier lieu, il n’y a pas de ligne plus simple que la ligne droite, puisque, étant donné le poin
e, en requiert plusieurs ou une infinité. En second lieu, il est plus simple que la vitesse, une fois donnée, subsiste toujour
ulle grandeur nouvelle n’est introduite. En dernier lieu, il est plus simple que le mouvement, une fois donné, subsiste indéfi
ntroduisons dans notre composé mental une condition nouvelle, la plus simple qu’il se pourra ; supposons que la force initiale
. — Il faut enfin que la combinaison que nous leur donnons soit aussi simple que possible ; car il y a plus de chance pour que
sidérons la chose attentivement, nous trouvons que la manière la plus simple d’accroître la vélocité, c’est de l’accroître tou
24 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
les considérer comme déploiement d’une activité interne, non comme un simple complexus de sensations passives et externes. C’e
s vitaux ne reçoit point passivement le plaisir et la peine comme une simple sensation additionnelle, comme un chiffre de plus
tc. L’esprit humain n’est pas, comme dit M. Bastian avec Leibnitz, un simple « miroir du monde » ; il mêle sa propre nature à
’efforcent de ramener physiologiquement tous les faits cérébraux à de simples « impressions » d’origine périphérique. Rien n’ég
nséquence, que nos membres aient d’abord été mis en mouvement par une simple diffusion spontanée et irréfléchie du courant ner
s muscles, mais au mouvement des centres cérébraux152. Selon nous, la simple cérébration — à laquelle correspond l’idée d’un m
nt effectué dans les muscles doit se distinguer pour la conscience du simple mouvement cérébral effectué. Le mouvement massif
as le relief nécessaire pour se détacher dans la conscience. C’est un simple murmure, tandis que le mouvement du membre est un
férents dans l’organisme. Ces trois degrés correspondent d’abord à la simple idée de l’acte, puis à la prévalence de l’idée, e
sensations diverses en intensité, en qualité, en signe local. Dans la simple attention volontaire à une idée, nous avons des s
discordantes étouffe le reste, et le phénomène tout entier paraît un simple déploiement de sensations passives. II. — U
uvement réactif du cerveau qui est la réalité dont le désir serait un simple reflet, on avance une théorie philosophique à laq
25 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
galement significative. Non seulement elle nous met sous les yeux une simple représentation des choses, mais le plus souvent c
exact de dire qu’ils nous fournissent le titre du tableau à faire, un simple programme que nous devons remplir à nos frais. Qu
laisser prendre à ces apparences, puisque nous avions devant nous de simples simulacres. Mais un instant nous l’avions oublié.
. Tout au plus lui donnent-elles l’éclat de leur coloration ; mais de simples taches colorées, qui n’auraient même pas forme de
u point de vue de celui qui la compose et non à notre point de vue de simples spectateurs, si nous voulons comprendre ce qu’est
ion suffit à leur présenter l’image voulue, sans autre secours qu’une simple esquisse. Encore faut-il qu’ils aient cette esqui
ositions d’un Hokousaï. Vous reconnaîtrez qu’elles ne peuvent être de simples copies. Si vifs que fussent ses petits yeux bridé
it, pendant deux ou trois secondes seulement, l’image d’un objet très simple que l’on a eu tout loisir de considérer. Une pers
avec la plus grande attention un dessin très sommaire, par exemple un simple profil au crayon. Et puis qu’elle essaie de le re
out. Regarder une œuvre d’art que l’on a devant soi, cela semble très simple . Mais notre machine est étrangement compliquée. U
rangement compliquée. Un psychologue se ferait fort de montrer que le simple coup d’œil que nous jetons sur un objet pour en p
la plus grande part. Selon Wundt, « les perceptions visuelles sont de simples schèmes que nous remplissons de nos représentatio
Vous savez bien que ces figures, peintes sur la toile, ne sont que de simples représentations, et ce que vous vous efforcez d’y
nt pas absolue reste consciente, je me rends compte que ce sont là de simples représentations, et je prends un plaisir particul
uelques figures géométriques, cercles, étoiles, polygones, ou même de simples traits qu’il conduit et entrelace suivant une loi
rs un attrait particulier. Il faut qu’ils y voient autre chose que de simples tracés géométriques. Sans doute nous avons mal fa
rés à part et formant un tout complet. N’oublions pas qu’il s’agit de simples décors, c’est-à-dire d’un accompagnement, sur leq
nation figurative auxquels nous pouvons nous livrer en contemplant un simple décor géométrique, et qui donnent à cette contemp
és et filigranés ; sur cette broderie, considérée à son tour comme un simple fond, l’artiste a dessiné un réseau d’entrelacs ;
aine. D’autres fois le décor nous invite à combiner quelques éléments simples en figures plus complexes. Ainsi, dans un vitrail
dessins à double jeu, si usités dans l’art décoratif. Cet effet, très simple à comprendre sur un dessin, est plus difficile à
resserré entre deux figures, aminci et comme laminé, devient lui-même simple ligne de contour. On ne saurait le dire. Et l’œil
uggérant des images de mouvement. — Mais une ligne n’est-elle pas une simple figure plane ? Où voyez-vous rien qui se meuve ?
en lui ajoutant quelques images : un dessin que l’on fait, ce sont de simples images qu’il faut amener à la réalité. Essayons d
t de prendre rapidement un croquis. Il la regarde. Mais déjà, dans ce simple coup d’œil, l’imagination visuelle intervient. Ca
encore l’effet des sublimes verrières de nos cathédrales, qui par une simple combinaison de verres polychromes nous donnent l’
e d’impressions de nature un véritable artiste peut condenser dans un simple emblème. Il résoudra en se jouant ce problème par
ion d’images, à laquelle nous trouvons tant de charmes, n’est pas une simple distraction, une façon d’occuper en pensant à aut
entoure. Voici par exemple un paysage décoratif fait d’éléments bien simples  : sur un ciel orangé se détache en violet sombre
gination, de poésie : dites-vous cela, et vous ne craindrez pas, vous simple spectateur qui jetez en passant sur ce tableau ou
faites pour déprécier une œuvre ? Quand en musique nous dédaignons la simple virtuosité, pourquoi la mettrions-nous au-dessus
amment de toute forme et de tout dessin, la couleur réduite à sa plus simple expression, la pure sensation colorée ? Au premie
présenter avec un si riche accompagnement de sensations diverses ? De simples taches colorées. Ne peignons donc que la tache !
r des sons, et le peintre n’aura plus qu’à colorer cette rêverie ; de simples analogies suffiront pour donner à nos représentat
tériser une impression sonore ou une sensation musicale. Est-ce là un simple jeu auquel il peut se divertir ? Dans certains ca
cette couleur diffuse que nous ne rapportons à aucun objet déterminé, simple sensation colorée qui peu à peu nous pénètre, se
r avoir obtenu quelques combinaisons chromatiques originales. Dans un simple portrait, la couleur pourra traduire d’une certai
ses vagues lueurs les recoins obscurs de la salle ? On y peut voir un simple effet de clair-obscur curieusement observé, fidèl
us avertir que vous avez affaire à un peintre poète, dédaigneux de la simple réalité, épris de l’imaginaire. Il serait invrais
es figures symboliques De ce symbolisme des couleurs, subtil mais simple en somme et dont il n’était pas trop difficile de
nous l’avons fait tout à l’heure, en commençant par les cas les plus simples pour finir par les plus complexes. Quand on explo
u que nous puissions y mettre le nom de la chose. Les signes les plus simples et les plus conventionnels seront même ici préfér
’en perdre le moins possible, de la condenser tout entière dans cette simple figure, désespéré de n’avoir pas pour la traduire
mment. Est-ce à dire qu’ils soient en eux-mêmes quelque chose de très simple  ? Bien au contraire. Entre ce vieillard qui soulè
ait même pas à traduire en images plastiques. Il se contente des plus simples . On peut en faire l’expérience, on s’assurera que
l’ombre d’un son dans tout le vaste désert sans limites. » Dans une simple personnification on peut mettre une pensée énigma
r des armes, une lyre à la musique ; ainsi par quelques emblèmes très simples on pourra évoquer, sans les figurer positivement,
ment, des images très complexes. L’insigne rappellera la dignité. Une simple croix désignera le Christ ; un calice avec une ho
sur ce point nous devons être intransigeants. Qu’elle soit belle, et simple aussi, et vraisemblable autant que possible. Mais
n ne manquera pas d’émouvoir l’imagination plus que ne le feraient de simples figures calligraphiques. On sent qu’il y a quelqu
ons ? Libre à nous de regarder ces figures au sens littéral, comme un simple décor de convention : elles seront intéressantes
un peu loin. Il ne nous est pas loisible de voir dans ces figures un simple décor de convention : elles forment trop tableau
du fabuleux. Ils pourraient s’épargner le voyage. Les sujets les plus simples , les plus prochains sont les meilleurs. Ce sont c
les formules connues. Les personnages qu’ils mettent en scène sont de simples fantoches, des êtres de convention, tout en surfa
’ils sont inventés. — On s’en aperçoit toujours. Qu’on nous montre un simple croquis, nous aurons vite discerné s’il est fait
commune des imaginatifs, de se figurer qu’ils peuvent évoquer par un simple effort de vision mentale l’image intégrale des ch
r ! Adoptons franchement, résolument le réalisme ! Cette doctrine est simple et franche. Elle fournit au goût un sûr critérium
modifier et transfigurer, ce ne sont pas les objets réels : c’est la simple représentation de ces objets. Des peupliers se re
divers aspects. Leurs secrets sont tombés dans le domaine commun. Le simple savoir-faire, en devenant accessible à tous, a pe
er de reproduire exactement ce qu’on avait devant les yeux : œuvre de simple praticien, non d’artiste. Nous attribuons au cont
ue d’une palette assez restreinte, le décorateur doit se contenter de simples approximations de coloris. Ayant d’abord altéré l
re même ne nous invite-t-elle pas à regarder les colorations comme un simple jeu d’apparences, plutôt que comme une qualité in
que le décorateur n’a pas le droit de dédaigner et d’abandonner à de simples praticiens. Il faut qu’il se fasse potier, verrie
iques montrent bien que la découverte des attitudes est œuvre, non de simple observation, mais d’invention. Il est d’ailleurs
ieux l’image du jeu de physionomie correspondant que ne le ferait une simple idée. Soit par exemple à rendre une physionomie d
trop d’inconnues. Pour l’imaginatif, au contraire, la chose est toute simple . Il ne s’embarrasse pas de se définir à lui-même
s voulions être. Dès lors, la tâche de l’artiste n’est-elle pas toute simple  ? Etant donné que nous avons une préférence bien
our redescendre ensuite : sa formule serait sans doute beaucoup moins simple que cela ; il est probable qu’on y trouverait un
portions et suivre le contour. Volontiers ils se contenteraient de la simple représentation de la beauté. S’ils n’eussent été
use plus que tout autre de conventions. Ce n’est pas mode arbitraire, simple usage faisant force de loi : la convention est à
ur être contemplé à part, un monstre chimérique. Considérées comme de simples ornements, appliquées sur un objet qu’elles décor
émontrer que l’on peut mettre autant de talent, de génie même dans un simple ornement que dans la composition d’un tableau ou
re principale, et n’a dans la composition d’autre rôle que celui d’un simple emblème distinctif. On peut aussi supposer une so
ccourci, concentrant avec une étrange précision tout un paysage en un simple point lumineux ; ou bien il nous la fait voir à l
qui de la complication des formes individuelles sait dégager le type simple , le schème de l’espèce. Cette extrême simplificat
s. Nous admettrons bien plus volontiers la répétition d’un motif plus simple , plus banal même ; et nous nous en lasserons d’au
temps de sa floraison. Préoccupé d’exprimer chaque chose par un signe simple , clair et cursif qui pût être indéfiniment reprod
stique. Enfermer le plus d’indications possible dans la ligne la plus simple , tel est le problème que le décorateur semble se
’est ainsi qu’il se fait un style personnel, si reconnaissable qu’une simple ligne tracée par lui se différenciera, à première
de vraiment génial dans cette façon de représenter les choses par de simples emblèmes, symboles plutôt qu’images de la réalité
qu’elle reparaît, différente et pourtant reconnaissable, réduite à un simple linéament et pourtant complète, dans cette nouvel
trouvant l’idée première dont elle semblait s’être inspirée, le thème simple sur lequel elle avait brodé ses variations. Ici,
hait parfois la forme, c’était de nuances étranges, obtenues dans une simple recherche d’effets chromatiques, qu’il tirait ses
é. En réalité elles ne supposent aucune fièvre, aucun délire, mais le simple laisser-aller de l’imagination et de la main. Ell
t pour lui que les images sont vraiment successives. Dessinant sur un simple plan, s’en remettant pour les détails aux rencont
s sur des monstres expriment des victoires sur l’idolâtrie… Ainsi une simple métaphore est devenue un récit vivant en passant
de lourdes et déplaisantes erreurs dans l’art décoratif ! Dans cette simple tendance à déconcerter les lois de la nature pour
ique. Nous voilà bien loin de la théorie qui fait de l’œuvre d’art un simple reflet des choses. Elle nous apparaît au contrair
complète. On l’exercera en réduisant au strict minimum le travail de simple copie, pour exiger de bonne heure un travail d’in
hercher le succès dans les œuvres faciles et de pur artifice, dans la simple imitation des réalités vulgaires, ces deux voix h
26 (1897) L’empirisme rationaliste de Taine et les sciences morales
endement. Or, ce qui est le plus homogène à l’esprit, c’est l’élément simple et général. L’idée générale, le concept, au lieu
énéral. L’idée générale, le concept, au lieu d’être regardé comme une simple construction, commode mais arbitraire, devient ai
ais comme ils n’accordent au complexe qu’une demi-réalité, des moyens simples leur paraissent suffisants, pour arriver à leur b
oses, il oppose une fin de non-recevoir aux explications sommaires et simples . Sans condamner la raison à abdiquer, sans même a
cisément sur cet axiome que la conscience n’est pas une réalité aussi simple et aussi facile à connaître que le supposait l’éc
jamais, je crois, Taine, n’eût accepté de regarder la morale comme la simple conclusion d’un syllogisme dont telle ou telle th
27 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
erception extérieure. — Nous sommes tentés de la prendre pour un acte simple et spirituel. — Illusion psychologique analogue à
ement dites sont des sensations totales, composées de sensations plus simples , celles-ci de même, et ainsi de suite. On peut do
n des choses du dehors, nous sommes tentés de la prendre pour un acte simple et nu, dépourvu de tout caractère sensible, et mê
de conscience ou de raison, comme des actes d’une nature spéciale et simple , desquels on ne peut rien dire, sinon qu’ils sont
dire, sinon qu’ils sont une action et un rapport, l’action d’un être simple , qui, par eux, entre en rapport avec des êtres ét
ien à chercher ni à trouver dans une pareille action, puisqu’elle est simple  ; une fois qu’on l’a nommée, on est à bout. La vé
extérieure, ni les autres prises de connaissance ne sont des actions simples qui s’appliquent et se terminent à des objets dif
es l’ascendant de l’attitude l’a jeté et enchaîné. « Non seulement de simples émotions, dit Carpenter, mais encore des idées pr
e dans la parole, et ce procédé réussit parfois dans le somnambulisme simple . « Nous avons connu, dit Carpenter, une jeune fil
inaire, tous les jugements, croyances et conjectures qu’une sensation simple provoque sur la distance, la forme, l’espèce et l
versement ombrée selon ses diverses parties ; et cependant, sur cette simple indication visuelle, je juge qu’il est solide, mo
cres d’action, des semblants de sensation, reconnus à l’instant comme simples apparences, et, de plus, fugitifs, effacés, incom
e répétition automatique. Au bout de quelque temps, ce n’est plus une simple phrase mentale, mais une phrase composée de sons
28 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
ce lien ne suppose pas nécessairement un centre indivisible, un être simple , une monade. La continuité et la réciprocité d’ac
est l’élément irréductible de la conscience, et dont l’idée d’un moi simple et identique est la personnification plus ou moin
nnues ; on ne peut que la comparer avec la direction divergente qu’un simple mouvement des aiguilles imprime aux rails d’un ch
vement des aiguilles imprime aux rails d’un chemin de fer, ou avec le simple mouvement de ressort qui, dans un orgue, fait suc
oi (soit par une intuition profonde de sa vraie réalité, soit par une simple illusion d’optique), ses désirs et volitions se t
de convergence toujours présent à la pensée, des motifs immédiats et simples en apparence. L’idée-force du moi sert donc à ren
comme elles agissent ; elles demeureraient des entités abstraites, de simples signes logiques, tandis qu’elles deviennent des é
sations et appétitions dispersées vers le dehors. L’idée du moi un et simple , en effet, indépendamment de sa valeur objective,
oyer intellectuel et appétitif : le moi. Et plus l’être se croira un, simple , indivisible, intangible, plus il s’érigera en at
29 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
nombre est un, en effet, puisqu’on se le représente par une intuition simple de l’esprit et qu’on lui donne un nom ; mais cett
t l’appel. Nous dirons donc que l’idée de nombre implique l’intuition simple d’une multiplicité de parties ou d’unités, absolu
oir dans le temps, et dans le temps seulement, une succession pure et simple , mais non pas une addition, c’est-à-dire une succ
r là que nous nous le représentons dans sa totalité par une intuition simple et indivisible de l’esprit : cette unité renferme
ne sont plus des sommes, pensons-nous, mais bien des unités pures et simples , irréductibles, et destinées à donner la série de
e de ce nombre qui, multiple en lui-même, emprunte son unité à l’acte simple par lequel l’intelligence l’aperçoit. Et il est i
regardant de plus près, on verra que toute unité est celle d’un acte simple de l’esprit, et que, cet acte consistant à unir,
s’il s’agissait ici de cette unité définitive qui caractérise un acte simple de l’esprit ? Comment la fractionnerait-on tout e
un effort d’analyse n’en fera sortir autre chose, que l’unité pure ou simple . Sans doute, quand vous égalez le nombre 3 à la s
illeurs probable que le nombre 3 se présente d’abord sous cette forme simple à notre esprit, parce que nous songerons plutôt à
n sentiment complexe contiendra un assez grand nombre d’éléments plus simples  ; mais, tant que ces éléments ne se dégageront pa
d’un coup, ce qui revient à dire qu’on le soustrait à la durée. Cette simple réflexion devrait nous avertir que nous retombons
s faits de conscience, même successifs, se pénètrent, et dans le plus simple d’entre eux peut se réfléchir l’âme entière. Il y
nt la pure durée comme chose analogue à l’espace, mais de nature plus simple . Ils se plaisent à juxtaposer les états psycholog
franchi. Mais la vérité est que chacun des pas d’Achille est un acte simple , indivisible, et qu’après un nombre donné de ces
ause, en adoptent les contours précis et l’immobilité. Nos sensations simples , considérées à l’état naturel, offriraient moins
urquoi nous raisonnons sur ces états et leur appliquons notre logique simple  : les ayant érigés en genres par cela seul que no
pparente une absurdité fondamentale, sous cette juxtaposition d’états simples une pénétration infinie de mille impressions dive
e. L’imagination du rêveur, isolée du monde externe, reproduit sur de simples images et parodie à sa manière le travail qui se
ode d’aligner dans un pareil milieu, pour les résoudre en termes plus simples , les états en quelque sorte nébuleux qui frappent
30 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Des lectures publiques du soir, de ce qu’elles sont et de ce qu’elles pourraient être. » pp. 275-293
ailleurs avec quelques-uns de ces hommes distingués qui s’honorent du simple titre de lecteurs, et, à mon tour, je me permettr
r une sorte de délicatesse dans le bon sens, en fortifier les parties simples , en rabattre doucement les tendances déclamatoire
endamment du cours d’histoire proprement dit, d’établir un cours très simple , très clair, de littérature générale moderne et d
on pas l’anecdote futile, mais celle qui caractérise. Pour rendre ces simples cours intéressants, pour savoir être à la fois cl
ant, mais aussi ne jamais perdre une occasion de favoriser l’amour du simple , du sensé, de l’élevé, de ce qui est grand sans p
rand sans phrase. On arriverait quelquefois à faire sentir en quoi le simple peut être supérieur à ce qui frappe plus d’abord.
si la gloire militaire par son revers sombre. C’est ainsi que, par le simple choix des morceaux et avec deux mots d’indication
nt à finir les esprits cultivés et avertis. Je continue de donner les simples notes qui suggèrent, chemin faisant, plus d’une r
a fin comme elle peut. Les esprits droits et logiques (et tout esprit simple l’est aisément), qui comptent trop sur une vraie
artificiel ; Voltaire manque en partie le sien, parce, qu’il est trop simple . Comme moyen d’action, rien de plus souverain que
31 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
etc. Ces mouvements sont visibles. Même quand je fais attention à la simple représentation d’un objet absent, je commence des
ividuelle99. La différence entre l’attention et la conscience pure et simple , c’est que, dans l’attention, un fait donné a des
é, soit de leurs relations avec d’autres sensations. La forme la plus simple du jugement n’est autre que l’aperception d’un ch
t à l’origine non des idées proprement dites ou des concepts, mais de simples appréhensions de sensations sans lien, ou sans au
ciation par contiguïté qui les a amenées102. — Nous répondrons que la simple appréhension ou aperception est déjà un jugement 
ercevoir aucune espèce de rapport. Il y aurait alors pure succession, simple déroulement d’une série : dans le jugement, il y
t, avec ses éléments logiques de sujet, prédicat et copule, d’avec la simple association qui suit son cours sans être remarqué
ouvement, s’il en est loin. Quand il sait parler, tout se réduit à de simples mots, qui deviennent les substituts de ses action
t motrice qui répond à la sensation. Elle a son premier germe dans le simple processus appétitif qui succède à une excitation
sentation du feu qui l’a causée ; voilà un état mental beaucoup moins simple et beaucoup plus riche en relations que la simple
ntal beaucoup moins simple et beaucoup plus riche en relations que la simple sensation d’odeur. Quand je reverrai un feu sembl
reverrai un feu semblable au premier, la vue de ce feu, renforçant le simple souvenir, me fera retirer ma jambe tout comme si
ont de distinct des images, d’abstrait et de vraiment générique, à de simples signes. Les mots sont eux-mêmes des images substi
able, etc. Toutes ces inférences sont implicitement contenues dans la simple reconnaissance d’une orange. Le raisonnement proc
induction scientifique est une complication et un développement de la simple inférence appétitive. Si je recommence un grand n
a nature n’a pas besoin d’être expliqué par un principe autre que les simples lois du mécanisme, car on démontre que, étant don
en prenant par exemple le feu pour principe de la brûlure : c’est une simple affaire de vérification et d’expérimentation ; ma
même nombre, on dira qu’ils sont pipés. Plus un rapport est à la fois simple et constant, plus il est voisin d’une loi de la n
buts (homme, mortel, etc.), entre lesquels il établit des rapports de simple coexistence ou de succession ; le raisonnement qu
if, portant sur des choses moins exactement définies et procédant par simples similitudes ou par égalités approximatives, offre
résoudre. Si Pythagore n’avait pas imaginé sa construction à la fois simple et féconde, le problème du carré de l’hypothénuse
r exemple entre un arbre et le mot arbre, cette représentation est un simple signe. Tels sont les signes conventionnels de l’a
32 (1903) La pensée et le mouvant
s droit à lui, regardons-le sans concept interposé : nous le trouvons simple et tout d’une pièce. Avançons alors davantage ; o
jamais rien qui dure ? Ce qui est réel, ce ne sont pas les « états », simples instantanés pris par nous, encore une fois, le lo
en très petit nombre, qui ont cru au libre arbitre, l’ont réduit à un simple « choix » entre deux ou plusieurs partis, comme s
ale et un réarrangement du préexistant, enfin entre la création et le simple choix, qu’on ne saurait éclairer cette distinctio
actuel, les symphonies des musiciens futurs. Pour prendre un exemple simple , rien ne nous empêche aujourd’hui de rattacher le
vant ces deux sensations, la sensation d’orangé eût été une sensation simple  ; jamais n’y auraient figuré, comme composantes o
t doit, à ses yeux, l’avoir été toujours. Elle n’admet pas qu’un état simple puisse, en restant ce qu’il est, devenir un état
erait de montrer l’extrême complication d’une méthode en apparence si simple  ; nous en reparlerons d’ailleurs, très brièvement
stincte, que notre entendement enfin la caractérisera toujours par de simples négations, ne l’atteindrons-nous pas en ressaisis
liables. Qu’on ne nous demande donc pas de l’intuition une définition simple et géométrique. Il sera trop aisé de montrer que
t une essence mathématique qui pourrait tenir, elle, dans une formule simple . Il y a pourtant un sens fondamental : penser int
u’à la longue. C’est celle de l’idée radicalement neuve et absolument simple , qui capte plus ou moins une intuition. Comme nou
philosophe n’a pas toujours cette patience. Combien n’est-il pas plus simple de s’en tenir aux notions emmaganisées dans le la
tre sue sang et eau pour la sienne. On dira toujours de lui qu’il est simple , qu’il est clair, qu’il est vrai. Il l’est aiséme
delée celle de l’intelligence. Telle est du moins l’hypothèse la plus simple et la plus probable. Nous devrons nous y tenir ta
te dans le sien. N’attendez pas de cette métaphysique des conclusions simples ou des solutions radicales. Ce serait lui demande
pts. On définira donc l’âme. On dira, avec Platon, qu’elle est une et simple . On en conclura qu’elle ne peut se dissoudre. Don
é du définitif, mais elle était suspendue en l’air, dans la région du simple possible. L’autre est inachevée, mais elle pousse
nce restreinte, elle opère moins sur les faits que sur quelques idées simples , suggérées ou non par eux, qu’elle traite alors d
si groupées, et cette question ne comporte pas une solution unique et simple . Disons tout de suite que la psychologie nous par
le chimique en physique, le physique en mathématique. Or, une logique simple a beau prétendre que la ressemblance est une iden
oix d’un certain ordre de grandeur pour la condensation. C’est là une simple hypothèse, mais elle nous paraît sortir tout natu
cette immensité mouvante peut devenir, pour que j’agisse sur elle, un simple rectangle, immobile et solide. Il en serait de mê
uvoir d’inventer et de construire un nombre indéfini d’outils. Or, si simple que soit la fabrication, elle se fait sur un modè
e l’idée de désordre absolu est contradictoire ou plutôt inexistante, simple mot par lequel on désigne une oscillation de l’es
sintéresse du contenu de la doctrine, qu’on en ignore la méthode : un simple coup d’œil jeté sur les applications montre quel
emble aux perles, rien qui ressemble à quoi que ce soit, entité vide, simple mot. L’intuition nous donne la chose dont l’intel
péciale dite stabilité, dans quelle mesure c’est le changement pur et simple , qu’il faut conseiller aux sociétés humaines. Son
iginal par une main d’artiste. Adieu l’image que je m’en étais faite, simple juxtaposition, figurable par avance, de choses dé
le temps est quelque chose. Donc il agit. Que peut-il bien faire ? Le simple bon sens répondait : le temps est ce qui empêche
ui revient à dire que l’idée de Rien, quand elle n’est pas celle d’un simple mot, implique autant de matière que celle de Tout
qu’elle l’aura été. » — « Qu’entendez-vous par là ? » — « C’est bien simple . Qu’un homme de talent ou de génie surgisse, qu’i
se pas le réel, on admet que la réalisation ajoute quelque chose à la simple possibilité : le possible aurait été là de tout t
perturbateur de l’éternité ; mais volontiers ils le réduiraient à une simple apparence. Le temporel n’est alors que la forme c
tre. Telle sera la conclusion de notre étude. Gardons-nous de voir un simple jeu dans une spéculation sur les rapports du poss
’il faille désespérer d’y atteindre. En ce point est quelque chose de simple , d’infiniment simple, de si extraordinairement si
d’y atteindre. En ce point est quelque chose de simple, d’infiniment simple , de si extraordinairement simple que le philosoph
uelque chose de simple, d’infiniment simple, de si extraordinairement simple que le philosophe n’a jamais réussi à le dire. Et
t à l’infini, n’est donc que l’incommensurabilité entre son intuition simple et les moyens dont il disposait pour l’exprimer.
ême. Dégageons-nous de cette complication, remontons vers l’intuition simple ou tout au moins vers l’image qui la traduit : du
l’intuition qui fut celle de Spinoza, intuition qu’aucune formule, si simple soit-elle, ne sera assez simple pour exprimer. Di
noza, intuition qu’aucune formule, si simple soit-elle, ne sera assez simple pour exprimer. Disons, pour nous contenter d’une
ache à l’une ou à l’autre, dans les deux cas on a affaire à une image simple qu’il faut garder sous les yeux, parce que, si el
idées, attachons-nous alors à cette formule et regardons-la, elle si simple , se simplifier encore, d’autant plus simple que n
et regardons-la, elle si simple, se simplifier encore, d’autant plus simple que nous aurons poussé en elle un plus grand nomb
u mot et au-dessus de la phrase il y a quelque chose de beaucoup plus simple qu’une phrase et même qu’un mot : le sens, qui es
suivent de loin nos discussions, notre domaine est en effet celui du simple possible, tout au plus celui du probable ; volont
terrain de la science, si elle embrasse parfois dans une vision plus simple les objets dont la science s’occupe, ce n’est pas
on un accessoire, la synthèse une apparence : philosopher est un acte simple . Plus nous nous pénétrerons de cette vérité, plus
onsiste à reconstruire idéalement notre vie mentale avec des éléments simples , puis à supposer que la composition entre eux de
, bien loin de se constituer par une association graduelle d’éléments simples , est l’effet d’une dissociation brusque : dans le
rcourant l’intervalle AB. Je dis que ce mouvement de A en B est chose simple . Mais c’est de quoi chacun de nous a la sensation
droit de se croire définitives. Il y aurait eu pourtant un moyen très simple de trancher la difficulté : c’eût été d’interroge
pport assigné au mouvement semble bien n’être qu’un schéma commode, — simple concession du savant aux habitudes de notre imagi
d’images différentes de cet objet. Et nous avons pris le cas le plus simple  ! — Supposons toutes ces images emmagasinées ; à
héros autant qu’il lui plaira : tout cela ne vaudra pas le sentiment simple et indivisible que j’éprouverais si je coïncidais
. Si je veux communiquer à celui qui ne sait pas le grec l’impression simple que me laisse un vers d’Homère, je donnerai la tr
ccomplissez un mouvement dont vous avez intérieurement, la perception simple  ; mais extérieurement, pour moi qui le regarde, v
ration se poursuivra sans fin. Vu du dedans, un absolu est donc chose simple  ; mais envisagé du dehors, c’est-à-dire relativem
donc à l’infini. Mais l’intuition, si elle est possible, est un acte simple . Ceci posé, on verrait sans peine que la science
ormes les unes aux autres, elles ramènent les plus complexes aux plus simples , enfin elles étudient le fonctionnement de la vie
au moins que nous saisissons tous du dedans, par intuition et non par simple analyse. C’est notre propre personne dans son éco
oments identiques chez un être conscient. Prenez le sentiment le plus simple , supposez-le constant, absorbez en lui la personn
caractéristique de la durée vécue pour ne plus voir que le mouvement simple par lequel la conscience passe d’une nuance à l’a
des concepts, c’est-à-dire par des idées abstraites, ou générales, ou simples . Sans doute aucune image ne rendra tout à fait le
le-même à l’intuition. Au contraire, l’inconvénient des concepts trop simples , en pareille matière, est d’être véritablement de
mine ou de cercles plus larges dans lesquels l’enfermer. Les concepts simples n’ont donc pas seulement l’inconvénient de divise
imie mentale, je n’obtiendrai jamais rien qui ressemble à l’intuition simple que j’ai de la durée ; au lieu que si je me repla
s. Elle résout le moi, qui lui a été donné d’abord dans une intuition simple , en sensations, sentiments, représentations, etc.
reflète l’ensemble d’une personnalité. Il n’y a pas de sentiment, si simple soit-il, qui ne renferme virtuellement le passé e
laquelle il nous achemine est au contraire une représentation unique, simple , dont on comprend d’ailleurs très bien, une fois
de la personne. Et elle ne le saura que si elle ressaisit l’intuition simple du moi par le moi. Alors, selon la pente qu’elle
on chercherait en vain à réconcilier logiquement, pour la raison très simple que jamais, avec des concepts, ou points de vue,
vie intérieure cette entité psychologique que j’appelle une sensation simple . Tant que je l’étudie, je suppose qu’elle reste c
pour son développement propre. Pourtant il n’y a pas d’état d’âme, si simple soit-il, qui ne change à tout instant, puisqu’il
ar un changement de qualité continuel, et que, s’il est sans qualité, simple théâtre du changement, il devient ainsi un milieu
la place où il faudrait le remettre en mouvement pour le ramener, de simple schéma qu’il est devenu, à la forme concrète qu’i
éfinition, étant un schéma, une reconstruction simplifiée, souvent un simple symbole, en tout cas une vue prise sur la réalité
llement. Pour fixer les idées, si nous prenons la durée sous l’aspect simple d’un mouvement s’accomplissant dans l’espace, et
es palpitations plus rapides que les nôtres, divisant notre sensation simple , en diluent la qualité en quantité : à la limite
ble que dans le mouvant, et l’on passe du stable à l’instable par une simple diminution. » Or, c’est le contraire qui est la v
lé pour dépasser nos idées actuelles et peut-être aussi notre logique simple , il est trop évident qu’elle devient artificielle
aissance scientifique est bien ce qu’a voulu Kant, il y a une science simple , préformée et même préformulée dans la nature, ai
nes ces oppositions irréductibles. La science moderne n’est ni une ni simple . Elle repose, je le veux bien, sur des idées qu’o
ne ici la diversité des systèmes, quelque chose, nous le répétons, de simple et de net comme un coup de sonde dont on sent qu’
éjà, en quelque sorte, un disciple vis-à-vis de lui-même. Mais l’acte simple , qui a mis l’analyse en mouvement et qui se dissi
ent se dégage la matérialité brute des faits connus. Même dans le cas simple et privilégié qui nous a servi d’exemple, même po
s applications qu’il en a faites, tout ce qu’il expose nous paraît si simple et si naturel qu’à peine était-il besoin, semble-
ns la plus humble recherche de fait, jusque dans l’expérience la plus simple . Là où il n’y a pas un effort personnel, et même
à laisser, prétend enfermer la totalité des choses dans des formules simples . Nous aurons une philosophie unique, qui s’édifie
mos » ; et ces mots, d’après leur origine, désignent quelque chose de simple , tout au moins de bien composé. On dit « l’univer
du sens commun : toujours on se représente un ou plusieurs principes simples , par lesquels s’expliquerait l’ensemble des chose
; notre science ne ferait que la retrouver. Mais l’expérience pure et simple ne nous dit rien de semblable, et James s’en tien
ix du maître, du moins put-il en recueillir l’écho. Ce ne fut pas par simple amusement qu’il apprit à peindre. À plusieurs rep
à que le peintre s’est placé. C’est en développant une vision mentale simple , concentrée en ce point, qu’il a retrouvé, trait
ntention originelle, l’aspiration fondamentale de la personne, pensée simple qui équivaut à la richesse indéfinie des formes e
es arts du dessin comme partout ailleurs, disait-on, il faut aller du simple au composé. L’élève s’exercera donc d’abord à tra
quand on commence par les courbes caractéristiques de la vie. Le plus simple sera ici, non pas ce qui se rapprochera le plus d
essinait maintenant dans son esprit sous une forme plus ample et plus simple . De cette forme nouvelle M. Ravaisson n’a pu nous
tration de ces différents points. Nous ne pouvons le résumer dans une simple note. Mais comme le livre a souvent été mal compr
dans l’interprétation de la physique. La raison en est pourtant très simple . Du point de vue de la physique newtonienne par e
33 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
e. De même pour l’idée d’une abolition de toutes choses. Rien de plus simple , dira-t-on, que le procédé par lequel on en const
s pièces sont capables de coexister ensemble : elle se réduirait à un simple mot, si les éléments qu’on rapproche pour la comp
on de tout, est une idée destructive d’elle-même, une pseudo-idée, un simple mot. Si supprimer une chose consiste à la remplac
dée de l’objet A supposé existant n’est que la représentation pure et simple de l’objet A, car on ne peut pas se représenter u
rable de sa représentation, est une existence tout idéale, celle d’un simple possible. Mais idéalité d’un objet, simple possib
ce tout idéale, celle d’un simple possible. Mais idéalité d’un objet, simple possibilité d’un objet, n’ont de sens que par rap
par rapport à une réalité qui chasse dans la région de l’idéal ou du simple possible cet objet incompatible avec elle. Suppos
e et plus substantielle, c’est l’existence atténuée et plus faible du simple possible qui va devenir la réalité même, et vous
encore une fois, entre l’idée de l’objet A existant et l’idée pure et simple de l’objet A ? Donc, par cela seul que je dis « l
’objet A », je lui attribue une espèce d’existence, fût-ce celle d’un simple possible, c’est-à-dire d’une pure idée. Et par co
et A sera », ou plus généralement : « l’objet A existe au moins comme simple possible ». Maintenant, quand j’ajoute les deux m
toutes choses, est une idée destructive d’elle-même et se réduit à un simple mot, — que si, au contraire, c’est véritablement
nscience ou ne lui arrivent que confusément. Considérons un acte très simple comme celui de lever le bras. Où en serions-nous,
une série de changements élémentaires sous forme de qualité ou d’état simple , par un travail de condensation. Plus grande est
rillions de ces oscillations dans la plus courte de leurs perceptions simples . Les premiers ne sentent guère que des mouvements
e du mouvement plutôt que le mouvement même. S’agit-il d’un mouvement simple  ? nous nous demandons où il va. C’est par sa dire
la représentation unique du devenir en général, devenir indéterminé, simple abstraction qui par elle-même ne dit rien et à la
r ainsi dire, passe sous nos yeux : nous nous arrangeons pour voir de simples différences de couleur, c’est-à-dire d’état, sous
ts propres à toutes les figures un mouvement impersonnel, abstrait et simple , le mouvement en général pour ainsi dire, à le me
part du point A pour retomber au point B, son mouvement AB est aussi simple , aussi indécomposable, en tant que mouvement, que
l’extension ? La course de la flèche est cette extension même, aussi simple qu’elle, indivisée comme elle. C’est un seul et u
ertain nombre de pas, Achille aura enjambé la tortue. Rien n’est plus simple . Si vous tenez a diviser davantage les deux mouve
i la réalité même. Enfance, adolescence, maturité, vieillesse sont de simples vues de l’esprit, des arrêts possibles imaginés p
 : enfance et âge d’homme ne sont plus alors que des arrêts virtuels, simples vues de l’esprit : nous avons affaire, cette fois
multiplie dans l’espace et dans le temps. Par lui l’Idée immobile et simple se réfracte en un mouvement indéfiniment propagé.
uccessif, chaque qualité, chaque Forme enfin lui apparaîtra comme une simple coupe pratiquée par la pensée dans le devenir uni
-dessous d’elle. Écartez de sa position d’équilibre un pendule idéal, simple point mathématique : une oscillation sans fin se
énératrice des choses. Et en effet, si l’on tenait les Formes pour de simples vues prises par l’esprit sur la continuité du dev
l’âme antique. C’est en vain qu’on voudrait la déduire d’un principe simple  104. Mais, si l’on en élimine tout ce qui est ven
ute le problème ne se pose en ces termes précis que dans des cas très simples , pour une réalité schématisée, car nous ne connai
uelle je ne puis rien ? Si la succession, en tant que distincte de la simple juxtaposition, n’a pas d’efficace réelle, si le t
n, ou continuité d’interpénétration dans le temps, irréductible à une simple juxtaposition instantanée dans l’espace. C’est po
, et si évidente qu’il n’était même pas nécessaire de la formuler. Le simple bon sens nous dit, en effet, que lorsque nous som
e siècle, et très près de l’expérience. Pourtant l’expérience pure et simple ne nous dit rien de semblable. Elle nous montre l
, déjà peinte. De même, en composant entre eux les résultats les plus simples de l’évolution, vous en imiterez tant bien que ma
les et tangibles ont tout l’air d’être les particules mêmes des corps simples , qu’il suppose d’abord disséminées à travers l’es
apercevons. Mais la philosophie remonte plus haut encore que l’éther, simple figuration schématique des relations saisies par
cerveau et dans une moelle, tandis que l’activité première est chose simple , qui se diversifie par la production même de méca
u’un symbole imaginatif, il verra le monde matériel se résoudre en un simple flux, une continuité d’écoulement, un devenir. Et
34 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
e comédie. Beaucoup de scènes comiques se ramènent en effet à ce type simple . Ainsi, dans la scène du Mariage forcé entre Sgan
comique qui réponde d’une manière satisfaisante à cette question très simple . Et la question reste en effet insoluble, tant qu
sonnage unique qui se dédouble, son interlocuteur jouant le rôle d’un simple prisme, pour ainsi dire, au travers duquel s’effe
nchement mécanique en adoptant la forme connue d’un dispositif usuel, simple , enfantin : vous aurez cette fois l’image que nou
l de la vie, alors qu’envisagé d’un certain côté il apparaît comme un simple jouet entre les mains d’un autre qui s’en amuse.
ue la fantaisie ne puisse pousser au comique par l’évocation de cette simple image. Il n’y a pas de jeu auquel un Champ plus v
scènes bouffonnes, combien de comédies même vont se ramener à ce type simple  ! Qu’on relise le récit de Chicaneau dans les Pla
mite, par sa raideur d’un genre tout particulier, le mécanisme pur et simple , l’automatisme, enfin le mouvement sans la vie. I
e, d’aller puiser à leur source même, dans leur principe permanent et simple , les procédés multiples et variables du théâtre c
iels par lesquels la vie, envisagée du dehors, paraît trancher sur un simple mécanisme. Il nous suffira alors de passer aux ca
rieurs (réels ou apparents, peu importe) qui distinguent le vivant du simple mécanique. Prenons-en le contre-pied : nous auron
scène appartiendrait : vous réduirez ainsi le mot d’esprit à ses plus simples éléments et vous aurez l’explication complète. Ap
ans son laboratoire, et qui prétendrait ne les étudier qu’à l’état de simples traces dans l’atmosphère ? Mais cette comparaison
rdité n’est pas ici la source du comique. Elle n’est qu’un moyen très simple et très efficace de nous le révéler. Nous n’avons
solennel et le familier. On obtiendra les effets les plus gros par la simple transposition de l’un dans l’autre. De là, deux d
e transposition, etc., qu’on voudrait exécuter sur elle comme sur une simple chose. Le raide, le tout fait, le mécanique, par
35 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
plus en plus rapprochés de ceux que nous prononçons, et la série des simples cris est devenue presque semblable à ce que serai
cution facile et sûre (toujours sans en comprendre le sens), comme un simple gazouillement qu’il lui est agréable de faire. — 
nt plus de quinze jours, sans intention, sans signification, comme un simple ramage, comme une articulation facile et amusante
em comme le mot papa, sans lui donner un sens précis, à la façon d’un simple ramage ; elle exerçait une articulation dentale t
t bien des pas à un enfant pour arriver à des idées qui nous semblent simples . Quand ses poupées avaient la tête cassée, on lui
s semaines, les sons qu’il a proférés n’étaient que des cris, et très simples , cris de douleur, de malaise, de besoin, analogue
te du cri primitif, ne traduisait plus seulement la douleur brute, le simple malaise ; quoique rudimentaire et bornée, elle ma
e. — Jamais il ne dit ce mot devant une personne vivante ni devant un simple paysage sans figures. Bien mieux, jamais il ne le
e temps, M. Max Müller, vient d’en donner une solution à la fois très simple , très ingénieuse et très solidement fondée. Sur t
’un est un chien et l’autre un arbre, outre l’intuition et perception simple , il a un concept ; il range l’objet dans une clas
grand ; dans y-cang (avec un bâton, en latin baculo), y n’est pas une simple préposition comme en français, c’est une racine,
nimum de matière et de sens, à une particularité d’orthographe, à une simple lettre terminale, presque vides et presque nuls,
est là que la clef doit se trouver, si elle est quelque part. Le plus simple concept est celui qui consiste à réunir deux chos
famille ? Ici, la faculté d’abstraire nous vient en aide. Un cas très simple nous montrera comment le travail de la pensée et
e la grêle ; mais à la fin elles se combinèrent toutes dans la racine simple pat, exprimant le mouvement rapide, soit pour tom
36 (1890) L’avenir de la science « XXIII »
’un spectacle de marionnettes, c’est de ne pas apercevoir le fil. Les simples prennent la chose au sérieux, à peu près comme si
s dupes. Il en est ainsi du respect : le respect est naturel chez les simples , les superficiels s’en défendent avec une fatuité
ce n’est pas la peine de faire tant de fracas d’une découverte aussi simple . Les superficiels, au contraire, crient, tempêten
le : car il devient alors de bon ton de faire le malin et de dire aux simples  : Ah ! que vous êtes bons de vous y laisser prend
Notre costume est bien étroit et bien artificiel comparé à l’ampleur simple et noble du costume antique : mais enfin ce n’est
tits-fils des héros de la grande épopée ! Je m’entends mieux avec les simples , avec un paysan, un ouvrier, un vieux soldat. Nou
Le génie, c’est d’avoir à la fois la faculté critique et les dons du simple . Le génie est enfant ; le génie est peuple, le gé
ns du simple. Le génie est enfant ; le génie est peuple, le génie est simple . La vie brahmanique offre le plus puissant modèl
es sources poétiques du passé et à nous séparer par notre langage des simples qui adorent si bien à leur manière. Dites aux sim
tre langage des simples qui adorent si bien à leur manière. Dites aux simples de vivre d’aspiration à la vérité et à la beauté,
je crois la question impertinente ; car il faut s’arrêter aux notions simples . Au-delà est le gouffre. La raison ne porte qu’à
; sans racines, sans feuilles, il n’y a pas de fleurs. L’acte le plus simple de l’intelligence renferme la perception de Dieu 
e plus parfait modèle de son gouvernement. La France, qui trouve tout simple qu’une loi émanée de Paris devienne à l’instant a
tendances inconciliables avec la culture moderne. Mais qu’importe au simple tout cela ? Il ne cueille que la fleur : que lui
e l’idéal qui pénètre jusque sous ce toit de chaume. J’aime cette foi simple , comme j’aime la foi du Moyen Âge, comme j’aime l
37 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
re œil. Au contraire l’idée d’une orange résulte réellement des idées simples de couleur, forme, goût, etc., parce qu’en interr
des cas de chimie mentale où il est plus exact de dire que les idées simples produisent les idées complexes, que de dire qu’el
raisonnement, selon notre auteur) s’explique par l’expérience pure et simple  ; elle n’est que la succession invariable et inco
ions de l’expérience, les généralisations les plus aisées et les plus simples des faits fournis par les sens et la conscience10
tions générales correspondantes. » Les propositions générales sont de simples registres des inférences déjà effectuées, et de c
ce de tout le cours de la nature. Toutes ces uniformités, qui sont de simples résultats de causation, seraient alors mises à nu
ut raisonner sans elles, et c’est ce qu’on fait dans les cas les plus simples  ; elles ne sont nécessaires que pour faire avance
invariable, certaine et inconditionnelle : et il en est peu à qui la simple constance de la succession semble un lien assez f
re par la nécessité qu’ils reconnaissent dans nos actions plus qu’une simple uniformité de succession qui permet de les prévoi
essité, et on l’éviterait en s’abstenant d’employer, pour exprimer le simple fait de la causalité, un terme aussi complètement
mpropre que celui-là. Ce mot, en effet, implique beaucoup plus qu’une simple uniformité de succession, il implique irrésistibi
ines : deux qu’il repousse et une qu’il accepte : Le fatalisme pur et simple , — le fatalisme asiatique ou celui d’Œdipe, — sou
38 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LE COMTE XAVIER DE MAISTRE. » pp. 33-63
rancher la difficulté, l’esprit seul ne suffit pas toujours ; le plus simple est que le cœur s’en mêle. Frédéric Cuvier mouran
écrivant en français et non venus à Paris, c’est précisément le goût simple . Par là il ressemble à Mme de Charrière : on n’en
e, dit-il, ramène toujours ceux qui l’ont faite avec fruit à paraître simples et sans prétentions, en sorte que l’on travaille
au point par où l’on devrait commencer. » Ainsi Hamilton est aisé et simple de goût, comme l’est Voltaire. Le comte Xavier s’
re preuve d’un esprit bien subtil ou bien inquiet que de voir dans la simple histoire de ce bon Lépreux, à côté de passages re
u raisonnement en peine qui ne parvient qu’à surcharger le naïf et le simple . Les auteurs du Lépreux corrigé ont méconnu l’une
e l’autre, éloquent. Ah ! laissez, laissez le lecteur conclure sur la simple histoire ; il tirera la moralité lui-même plus sû
e même que la nudité d’un terrain le fait paraître moins étendu. » Le simple et doux Lépreux fit son chemin dans le monde sans
de lui donner un missionnaire ; elle finit par épouser son amant. La simple , la réelle, la pieuse et vaillante jeune fille, P
me, il semble les adopter naturellement comme l’ordre d’idées le plus simple du monde ; il trouve que le plus beau livre du co
thentique, et je le donne comme consolant. Le culte du touchant et du simple conserve donc encore et sait rallier à petit brui
39 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
grets de la vie élevée et choisie pour laquelle elle était née. Fille simple , généreuse, capable de tous les devoirs et de tou
mère et elle ne reçussent habituellement aucune personne du lieu, les simples propos des voisines, la plupart du temps en émoi
vraiment. Mais de tous ces amours le plus parfait pourtant et le plus simple , à les bien comparer, sera toujours celui qui est
role inutile, pas un regard. Elle ne le connaît que de nom et par une simple information dérobée aux propos voisins. Elle l’ad
saisissait, sans qu’un seul mot fût dit. Ses lettres, à lui, étaient simples , sous enveloppe, sans cachet, adressées à Paris,
l ne l’a pas vue ! Il est vrai qu’elle ne lui apparaît qu’en toilette simple , sans autre fleur qu’elle-même, derrière des barr
S’il entre pourtant, s’il a paru au seuil, en ce moment même, avec sa simple question habituelle, tête découverte et stricteme
obstacle… Quoi ? ni muraille, ni cloison, ni grille de fer, mais une simple grille de bois comme ici, et entr’ouverte encore,
tes dépouillées ; c’était maintenant l’hiver. Que cette chambre d’une simple et virginale élégance, qu’ornait en un coin le po
e celle qui lui vient. » Christel tressaillit et l’arrêta ; ce fut un simple geste, un signe de tête accompagné d’un coup d’œi
40 (1888) Demain : questions d’esthétique pp. 5-30
ce achevait sa lettre par ces conseils aux jeunes écrivains : Soyons simples , enfin. Disons-nous que nous parlons pour être en
llez agréer, etc. Qu’il me soit permis, sans prétendre clore par une simple lettre une discussion à l’objet de laquelle je co
s, le clair des passions étant déduit, que pour des’entreprises moins simples et moins courtes des procédés plus lents et plus
s, comme M. Mallarmé, ce très pur poète, disent des mots si hautement simples que cette époque ne les saurait entendre, perdue
la langue d’une part et de l’autre aux sources des Mythes. — « Soyons simples  », dites-vous encore ; Ici, et pour conclure, lai
coulant », Vous ne parlez pas de cette simplicité-là. M. Zola est-il simple  ? Vous l’estimez vulgaire. M. Daudet ? Il est fai
estimez vulgaire. M. Daudet ? Il est fait de petits artifices, « Etre simple , c’est parler pour être entendu. » — De qui  « De
41 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 47, quels vers sont les plus propres à être mis en musique » pp. 479-483
ue generalement parlant, la musique est beaucoup plus efficace que la simple déclamation, que la musique donne plus de force a
parlant de la poësie du stile qu’elle devoit exprimer avec des termes simples les sentimens, mais qu’elle devoit nous présenter
oeur agité d’une nouvelle passion. Il n’y entre qu’une image des plus simples , celle de l’amour qui décoche ses traits sur Medé
la composition, ou par l’arrangement des mots regardez en tant que de simples sons, c’est de quoi il a fallu convenir dans tous
42 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
s. — Ces liaisons sont de diverses sortes. — Liaisons unilatérales ou simples . — Liaisons bilatérales ou doubles. — Les deux ca
t que, ayant dégagé et pensé à part certains caractères généraux très simples , nous combinions entre elles les idées ainsi acqu
ns ce cas, l’attache qui joint les deux caractères est unilatérale ou simple . — Ou bien le premier caractère entraîne par sa p
st le plus fréquent, l’attache des deux caractères est unilatérale ou simple  ; c’est le plus important, et c’est celui que nou
upe bonne, chat méchant, etc. Le mécanisme de cette jonction est très simple , et ici la pensée animale conduit naturellement à
et, nous nous reportons à côté de lui, nous en étudions d’autres plus simples  ; nous examinons divers effets ou conséquents ana
auses du mouvement des planètes, nous établissons, par des inductions simples , d’une part, la loi qui lie le mouvement dirigé s
qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués sous quelques lois simples . » Elle n’est qu’une dérivation des précédentes,
naissance et nous démêlons son fonds ; elle renferme un élément plus simple et se ramène à l’idée du même ; en effet, à un ce
ène une notion à d’autres que l’on n’a pas et qui sont beaucoup moins simples que la première. Qu’entend-on en effet par une li
t dites parallèles l’une à l’autre. Mais il est une construction plus simple encore, ou du moins plus naturelle, et qui nous p
il en est ainsi de toutes les constructions mentales qui, étant très simples , engendrent le premier-né d’une famille nouvelle
tion précédente à propos de la ligne droite ; elle engendrait la plus simple des lignes et, avec le point en mouvement, créait
ension. Telle est notre construction présente ; elle engendre la plus simple des surfaces et, avec la droite en mouvement, cré
e serait une dernière construction analogue, qui engendrerait le plus simple des solides et, avec notre surface en mouvement,
e construire les mouvements composés, il faut construire le mouvement simple , puisque les mouvements composés ne sont que des
que les mouvements composés ne sont que des combinaisons du mouvement simple . Or tout mouvement qui n’est pas uniforme et rect
qui n’est pas uniforme et rectiligne est composé ; seul, celui-ci est simple . Car, au point de vue du temps, sa forme est simp
eul, celui-ci est simple. Car, au point de vue du temps, sa forme est simple , puisque, à tous les moments, sa vitesse est la m
tesse est la même ; et, au point de vue de l’espace, sa direction est simple , puisque la ligne qu’il décrit, étant droite, se
imple, puisque la ligne qu’il décrit, étant droite, se trouve la plus simple des lignes. À ce double titre, il est l’élément d
. Le lecteur voit sans difficulté qu’un raisonnement analogue et plus simple encore s’applique au corps en repos ; car, dans c
es dans une supposition ou construction initiale. — C’est pourquoi la simple analyse nous a suffi jusqu’ici et nous suffit enc
nt qui n’est pas uniforme. Nous n’examinerons que le premier, le plus simple de tous ; dans celui-ci, la vitesse de AB pendant
CD, comme S est le milieu de AB. Des considérations géométriques fort simples montrent que ce point S′ est sur la diagonale, c’
s a formés, comme on forme toute autre proposition analytique, par la simple analyse de la combinaison mentale dans laquelle,
u’elle est comprise dans la définition de la grandeur. — Soit la plus simple de toutes les grandeurs, une collection d’individ
s éléments empruntés à la réalité externe, avec les éléments les plus simples et combinés de la façon la plus simple. Mais il n
e, avec les éléments les plus simples et combinés de la façon la plus simple . Mais il n’y a là que des chances ; au dernier fo
riverait à considérer l’ensemble des événements et des êtres comme un simple monceau. Nulle nécessité intérieure ne produirait
43 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
scientifique et philosophique ramène l’art, comme le beau même, à un simple jeu de nos facultés ; du reste, elle ne prétend p
générale ; et non seulement en théorie, mais en fait, l’art semble un simple jeu d’adresse, où c’est une preuve de force que d
se restreint à une sensation plus ou moins raffinée, se réduit à une simple forme intellectuelle, à une fiction fugitive, pur
es sons et des couleurs, ou même celui des odeurs subtiles, naît d’un simple exercice, d’un simple jeu de tel ou tel organe, s
s, ou même celui des odeurs subtiles, naît d’un simple exercice, d’un simple jeu de tel ou tel organe, sans profit visible ; i
la vie intérieure. Bien avant la danse et les mouvements rythmés, la simple action de se mouvoir a pu fournir à l’homme des é
e, est en somme invisible et cachée ; quand ce mot ne désigne pas une simple formule de mécanique abstraite, il désigne un dép
r la conscience. La force, cette première beauté, se ramène donc à un simple état de la conscience, lié lui-même à des sentime
volonté avec soi. Quant à la grâce, elle est bien autre chose que la simple économie de la force, seule définition que M. Spe
qu’il aperçoit pour la première fois. Dans l’Assomption du Titien, le simple renversement de la tête et les yeux agrandis suff
ussi l’émotion artistique peut-elle être considérée souvent comme une simple forme dérivée de l’émotion morale. L’art, qui a p
nt MM. Spencer et Grant Allen pour ramener le plaisir esthétique à un simple jeu de nos organes excluant tout but utile. Les s
l pas alors qu’on ait raison de réduire les plaisirs de ce genre à un simple jeu ? Pour le savoir, analysons plus intimement l
t l’accord parfait après une longue série de dissonances ; mais cette simple sensation de fraîcheur était bien plus profonde,
t par des contrebandiers en des circonstances analogues, — et même la simple trouvaille d’une source sur le flanc d’une montag
riche gamme de couleurs d’un Delacroix ne produira qu’une impression simple et confuse. Cependant, tous deux pourront goûter
l’offrir, peut-être un corsage dont elle pourrait être la parure. Une simple couleur est déjà expressive. Ce n’est pas sans ra
t acquiert-elle ce caractère ? — C’est là, nous l’avons déjà dit, une simple affaire de degré, et il ne faut pas demander des
voix solitaire à une symphonie, correspond au passage de la sensation simple à l’émotion esthétique. Au reste, il n’est pas de
ion esthétique. Au reste, il n’est pas de sensation qui soit vraiment simple , pas plus qu’il n’est de son simple ; il n’est pa
as de sensation qui soit vraiment simple, pas plus qu’il n’est de son simple  ; il n’est pas de plaisir purement local dans leq
èse, serait ou purement sensuel, ou purement intellectuel, ou dû à un simple exercice de la volonté, ne pourrait acquérir de c
e supériorité, le jeu est le mouvement qui se rapproche le plus de la simple action réflexe ou instinctive, et, d’autre part,
général tout objet réel de désir et de possession pour se réduire au simple exercice, au simple jeu de notre activité. Selon
réel de désir et de possession pour se réduire au simple exercice, au simple jeu de notre activité. Selon nous, au contraire,
cette clarté matinale de l’étoile, le poète entend autre chose qu’une simple lueur matérielle ; on entrevoit le symbole et la
e. Puisque, croyons-nous, rien ne sépare le beau et l’agréable qu’une simple différence de degré et d’étendue, voici ce qui te
l existe encore en lui des émotions plutôt animales qu’humaines, trop simples , incapables d’acquérir cette infinie variété que
: s’il se déforme, peu importe ; l’industrie, les grands ateliers, le simple bureau de l’employé penché sur sa table, les salo
fin, est pour le sculpteur le moyen… Le détail n’est pas pour lui une simple matière de curiosité ou un sujet de recherche, ma
e ! Dès maintenant, nous ne pouvons plus nous contenter d’une mélodie simple soutenue par un accompagnement simple ; peut-être
us nous contenter d’une mélodie simple soutenue par un accompagnement simple  ; peut-être, dans quelques siècles, nous faudra-t
images nouvelles et expressives que le poète, avec les mots les plus simples , sait évoquer devant l’esprit de son lecteur. Un
nt dans les rues et lançant sur les flammes un jet d’eau démesuré. Le simple marteau du forgeron n’a pas la sublimité du marte
mplations sur le sort de notre globe et de l’humanité a pour titre un simple point d’interrogation. Y a-t-il des découvertes q
ui suffira toujours à entretenir dans l’art, au-dessus du beau pur et simple , le sentiment du sublime. L’obscurité qui prête u
nts était tout à coup mise en liberté, elle produirait un éclair ! Un simple tas de neige devient une merveille pour celui qui
ppliquer non seulement à des êtres réels, mais à de pures idées, à de simples possibilités, à des formes, à des lois ; par exem
donc se réduire, pas plus que la science même, à la sensation pure et simple , à la couleur, aux sons, à la chair, à la superfi
re toutes choses à sa manière, sous forme d’accords. Rien n’y restera simple et pauvre, isolé, abstrait artificiellement du re
s les mouvements, change l’agitation en ondulation régulière. Dans la simple impatience ou dans l’inquiétude, notre jambe se r
au cœur de l’auditeur. Ainsi, parler en vers, c’est déjà dire par la simple cadence de son langage : Je souffre trop ou je su
, soit en deux parties inégales dont les nombres offrent des rapports simples et soient divisibles par le même chiffre. Ces pri
ussi, pour comprendre la rime, faut-il y voir tout autre chose que la simple répétition du même son ; elle est un moyen de mar
douzième syllabe ; la rime était ce moyen. Elle ne fut d’abord qu’une simple assonance, puis alla se perfectionnant avec le se
ls on se repose ; elle est une sorte d’écho nous renvoyant non pas un simple bruit, mais un même son musical, et nous le renvo
qu’on a nommée règle d’or, et qui établit entre les lignes un rapport simple . Par exemple, une croix n’est élégante que si ce
pport simple. Par exemple, une croix n’est élégante que si ce rapport simple existe entre le pilier et les bras. De même, en m
e même, en musique, les accords résultent, comme on sait, de rapports simples entre les nombres des vibrations. Il en est ainsi
e loi du vers n’a été violée ; la mesure de | a été conservée avec un simple contre-temps à la seconde mesure, et cependant qu
eux vers en un53. On voit combien la « révolution romantique » · est simple au fond, et combien ceux qui l’ont faite ont eu t
dans ces deux parties, les nombres des syllabes offrent des rapports simples et sont divisibles par le même chiffre. C’est ce
é οù l’on est de le diviser en parties égales ou offrant des rapports simples , nous semble vraiment le condamner. Le voici sous
indépendante de chacune de ses syllabes ; 3º à cause du son franc et simple de ses voyelles, qui peuvent plus difficilement q
d’une véritable gamme de sons : il suffit de prendre pour exemple la simple interjection : Ah ! La rencontre des voyelles ne
n ne se fane comme les papillotes : il n’y a d’éternel que ce qui est simple . C’est pourtant vers cette époque d’effort stéril
u second rang dans la rime, que celle-ci a commencé par n’être qu’une simple assonance. Empruntons un point de comparaison à l
e grand V. Hugo de certaines de ses œuvres. L’impossibilité de rester simple en cherchant des rimes riches risque à son tour d
ou tel effet des Orientales, où le heurt d’images rapprochées par le simple hasard de la rime produit des couleurs crues comm
t non seulement au sujet de sons musicaux comme les voyelles, mais de simples bruits comme les consonnes. Il n’est pas plus néc
e dans la musique, quoi qu’en aient dit MM. Hanslick et Beauquier, le simple plaisir de l’oreille ne nous suffit pas : nous vo
riant sans cesse la hauteur des sons, peut encore nous charmer par de simples roulades et des fioritures. Il n’en est plus ains
re son harmonie du rythme et de l’accent ; nous ne l’écoutons plus en simples dilettanti et pour ainsi dire avec notre oreille
stera le langage naturel de toute émotion grande et durable. Les mots simples , primitifs, concrets, qui seuls conviennent à ce
beau (Mind, oct. 1880) ; pour nous, nous croyons que ce n’est pas un simple facteur, mais un élément même de l’émotion esthét
eurs vers ; le chant prolonge habituellement les syllabes plus que la simple parole. — Enfin, pour enlever au rythme sa monoto
 iii. 41. Voici comme exemple deux vers de Racine du rythme le plus simple et le plus typique :   42. Rien ne nous semble
dans les expériences de Helmholtz, on peut démontrer d’une façon très simple que la variation des voyelles est due aux variati
profondes. La forme 9 et 3 (ou 3 et 9), offrant encore des rapports simples , ne manque pas d’harmonie ; ce qui la rend moins
facilement parce qu’il s’agit ici de deux très petits nombres, et une simple variété est introduite au sein d’un rythme consta
ec écrit, luth avec salut, etc. Th. Gautier se contente parfois de la simple assonance et fait rimer par exemple baisers et ap
d il exprime les idées les plus hautes, c’est par les moyens les plus simples , et l’idée grandit dans cette simplicité même de
44 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »
t pas du déterminisme profond qui relie toutes choses, qui fait qu’un simple détail a parfois le prix d’un monde et que, chang
re un meilleur effet pour l’œil. Le beau n’a jamais été absolument le simple , mais le complexe simplifié ; il a toujours consi
t dernier de produire la conviction, n’ont pas en somme de moyen plus simple pour cela que d’être véridiques ; l’éloquence la
ne amie de la lumière. Mais on a trop fait du laid et du dissonant de simples condiments dans la préparation savante de l’œuvre
pourraient pas rendre par des consonances ou des rythmes réguliers et simples . La vie est une lutte avec des alternatives sans
par le génie ; mais la recherche ou même la tolérance du laid tue le simple talent. Tersite est peut-être au fond pour l’arti
pas déjà prédisposés à cet état mental. C’est une voie beaucoup plus simple pour produire, par exemple, l’émotion de la peur,
nt la couleur, qui, depuis Delacroix est le tourment des peintres. La simple nouvelle comme le roman renferment cette idée pro
ns le passé qu’un point sombre, bientôt effacé lui-même : c’est là un simple exemple de ce qui se passe sans cesse dans la vie
ue par la date à laquelle on les place, et qui reste trop souvent une simple étiquette, un simple chiffre, sans nous faire voi
elle on les place, et qui reste trop souvent une simple étiquette, un simple chiffre, sans nous faire voir la Grèce d’alors. L
le passé concret. Elle fait du réalisme, mais elle l’idéalise par le simple recul et par l’effet du lointain. Spencer constat
e esprit, des objets replacés ainsi dans le temps passé, qu’une image simple , l’expression du sentiment primitif qui les a fai
e, l’expression du sentiment primitif qui les a faits ; et ce qui est simple et profond n’a rien de vil. Une pique du temps de
océdé est celui qui inspire les descriptions de la nature, depuis les simples campagnes des diverses régions de notre France ju
ouveaux, plus sympathiques, doués de sentiments plus profonds et plus simples tout ensemble, enfin une nouvelle cité de l’art,
ol de la Judée, c’est cette littérature beaucoup plus colorée et plus simple tout ensemble que les œuvres grecques, beaucoup p
re littérature romantique se soit inspirée de la Bible, cela est tout simple , puisqu’elle chercha dès ses débuts à faire des p
e femme. » Ainsi doit être le poète. Le paysage n’est pas pour lui un simple groupement des sensations ; il leur donne une tei
re générale, on peut dire qu’un des moyens d’enlever, même dans cette simple proportion, la vie à la nature, c’est de tomber d
pouvait s’arrêter, ils n’avaient qu’à descendre, et cette chose bien simple n’était pas plus facile, cependant, que de remuer
ière à faire distinguer un petit nombre de détails précis qui sont de simples points de repère dans la vue d’ensemble, qui accu
45 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124
its distingués et dédaigneux de ce temps-ci, ne se rebutent jamais du simple , et il se réservait d’en relever ce qui touchait
he, en s’oubliant, s’élevaient chacun à la poésie, à l’art naturel et simple , à la pure source première du beau et du grand. C
ont les historiens hommes de lettres se dispensent trop aisément. Une simple teinture, à lui, ne lui suffisait pas ; il veut,
cit. Ce qu’on a droit de trouver, c’est que ce récit est souvent plus simple , plus lucide que les choses elles-mêmes ; qu’il n
et, lacrymæ volvuntur inanes. N’oublions pas toutefois que, dans les simples et admirables pages où il raconte, après le 9 the
istoire les modernes ne doivent viser qu’au fait même, à l’expression simple de leur idée : moindres que les anciens à tant d’
son Histoire de l’Empire, il s’est efforcé de joindre à ses qualités simples celle qui y mettrait le relief et le cachet, la c
rhétorique, un beau lieu-commun académique, on a la réalité grande et simple . M. Thiers, qui loue chez le maréchal Saint-Cyr l
e soir, chez ses amis, en récitant d’un accent pénétré cette noble et simple parole finale du Système du Monde : « Conservons,
ervices publics, M. Thiers conseillait, au contraire, le rejet pur et simple du budget ; « ne pas affaiblir le gouvernement, l
e, écrivait le 12 février : « Elle (la nation anglaise) fit donc une simple modification de personnes en 1688, pour compléter
aimé le génie, et elle a vu ce que lui a coûté cet amour. Des vertus simples , modestes, solides, qu’une bonne éducation peut t
t, ne nous concernent plus ici, et sortent de notre portée dans cette simple esquisse littéraire que nous essayons. Puisque no
rs, lui, n’en eut jamais. Naturellement passionné pour le grand et le simple , amoureux de ses propres études et vivant dans l’
ce naturel exquis de Voltaire. Les temps sont passés ; mais un style simple , vrai, calculé, un style savant, travaillé, voilà
du monde, de Napoléon dans ses Mémoires, voilà les modèles du langage simple et réflechi propre à notre âge. » Et il finit pa
ive. Et puis l’idée du grand homme s’ajoute aussitôt à son expression simple , l’imagination du lecteur fait le reste, et l’œil
n tout, l’expression a beau être grandiose et mâle, il la veut encore simple  ; il admire Corneille, dit-il, mais il préfère Ra
ue celle du sujet, l’éloquence n’est que celle des choses. Parfois un simple mot jeté, un mouvement rapide trahit l’émotion de
III est d’une critique chaude, cordiale et franche ; c’est du Diderot simple . 23. Voir, dans l’article de M. de Rémusat sur M
46 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Émile Zola » pp. 70-104
e, la façon dont M. Zola assemble ses mots en phrases est extrêmement simple , commode, apte à tout. Il procède d’habitude par
ulation énorme des nourritures de Paris, rendent ce spectacle, par le simple narré des sensations que perçoivent leurs yeux et
Goncourt. M. Zola a constamment proposé à son analyse des caractères simples et sains, ou déséquilibrés par une maladie concrè
uente, identique et directe, se sent parfois en présence d’êtres trop simples pour des hommes. De même, mais dans une plus faib
u profit de l’espèce, la séduction de leur sensualité. Que ce soit le simple et presque symbolique attrait d’une enfant ignora
n, personnifie, en des êtres devenus tout à coup surhumains, les plus simples et les plus abstraites manifestations de la force
Il vaut mieux %99 %faire observer qu’un précepte de facture reste une simple recette, que peindre d’une certaine façon ne veut
ne, si douce, sensée, aimante, d’une si belle noblesse d’âme et toute simple  ; c’est même cette brute de Lantier, qui, s’il ne
anœuvre à clamer des théories ridicules, serait en somme un être bon, simple et fort, qui eût pu être un brave homme faisant d
ameurs sur ses talons. Toutes ces âmes sans doute sont rudimentaires, simples , sans développement vers le haut et sans complexi
47 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
qu’il y a des actes intellectuels, que la conscience nous donne comme simples et indécomposables, et que l’analyse résout parfa
eront communes à toutes pourront être considérées comme primitives et simples  ; et celles qui sont propres aux races civilisées
en ajouter une dernière : M. Bain porte à neuf le nombre des émotions simples . Faut-il croire qu’elles sont absolument irréduct
sion sous une autre forme et d’une autre manière. Toutes les émotions simples ou composées avaient pour première source l’amour
émotions, tandis que les associations par contiguïté, fondées sur une simple routine, nous laissent indifférents. Il y a au co
ndis que les sentiments rangés sur les neuf titres qui précèdent sont simples , irréductibles, les émotions esthétiques et les é
uisse. Sa méthode expérimentale, très bonne quand elle s’applique aux simples phénomènes psychiques, ne nous paraît pas aussi h
aient le caractère esthétique, il faut donc qu’elles ne soient pas la simple propriété de l’individu ; c’est ce qui fait que l
oppement et en quelle mesure ? Comment, par la composition d’éléments simples , a-t-il pu se produire pour l’homme des émotions
48 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
voit aisément le but de cette disposition de notre être. Si un rayon simple n’éveillait en nous qu’une seule sensation de cou
celles du blanc, du gris et du noir. — D’autre part, si chaque rayon simple éveillait seulement deux sensations de couleur, n
outes ensemble, mais chacune différemment, sont excitées par un rayon simple du prisme. Leur assemblage fait une couleur spect
sives et semblables qui, pour nous, forment un bloc indécomposable et simple . Nouvelle preuve du travail sourd qui se passe au
ons excitées par son action se laissent elles-mêmes ramener à un type simple , comme il arrive pour celles de son, ou à des typ
as besoin, comme l’autre, d’une action chimique pour se produire ; un simple contact l’excite ; une barbe de plume, les doigts
rviennent pour la faire naître. La bouche est donc, non pas un organe simple , mais une succession d’organes, et une saveur, mê
traordinairement petites ; que chacune d’elles, si le corps n’est pas simple , est elle-même composée de plusieurs atomes diffé
stinctif de leurs sensations, c’est que chacune d’elles, même la plus simple , lorsqu’elle arrive à la conscience, est constitu
rs des blocs indivisibles pour la conscience, et semblent des données simples , différentes d’essence et opposées de qualité. Tr
ensation dont nous avons conscience est un composé de sensations plus simples , qui sont elles-mêmes composées de sensations plu
tions plus simples, qui sont elles-mêmes composées de sensations plus simples , et ainsi de suite. Ainsi la sensation d’un accor
t qu’une sensation indécomposable pour la conscience, et en apparence simple , est un composé de sensations successives et simu
troisième, les odeurs qui, comme le blanc, paraissent des sensations simples , sont, comme le blanc, des sensations composées,
de sensations momentanément absentes, que les noms généraux les plus simples sont des substituts d’images et de sensations imp
es faits du dehors, présents, passés, futurs, particuliers, généraux, simples , complexes, ont leurs représentants internes, et
ne une vue d’ensemble et une explication extraordinairement claire et simple de tous les phénomènes qui appartiennent à la sci
49 (1875) Premiers lundis. Tome III « Maurice de Guérin. Lettre d’un vieux ami de province »
Fénelon l’est par le goût, le délicat, le fin le négligent d’un tour simple et divin ; il l’est dans son Télémaque, dans ses
se. Bernardin de Saint-Pierre, sans tant d’étude, y atteint mieux par simple génie ; héritier en partie de Fénelon, il a, dans
rès parisien, qui ne remontait pas au grand et ne rendait pas même le simple et le pur. Heureusement André Chénier était né, e
t et refaisant la Grèce, quelque chose de cette qualité grecque fine, simple et subtile, négligée et élégante, railleuse et ré
50 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ans ses diverses sphères d’activité, depuis son premier essor le plus simple jusqu’à nos jours, je crois avoir découvert une g
de l’univers. (4) Dans l’état métaphysique, qui n’est au fond qu’une simple modification générale du premier, les agents surn
xcitée par le pur espoir de découvrir les lois des phénomènes, par le simple désir de confirmer ou d’infirmer une théorie. Mai
dis que, d’un autre côté, ce fait général nous est présenté comme une simple extension d’un phénomène qui nous est éminemment
omènes astronomiques d’abord, comme étant les plus généraux, les plus simples et les plus indépendants de tous les autres, et s
hique d’un caractère absolument opposé. (3) Tout se réduit donc à une simple question de fait la philosophie positive, qui, da
tuel ; car, si vous étiez seulement occupés à faire le calcul le plus simple , que deviendrait l’observation intérieure ? D’un
omme irrévocablement terminée. Car ce n’est pas là, ce me semble, une simple question de chimie. Je crois pouvoir avancer que,
tre regardé, dans l’état présent de nos connaissances, comme un corps simple ou comme un corps composé. Vous savez par quelles
rès cela, que, pour décider réellement si l’azote est ou non un corps simple , il faudra nécessairement faire intervenir la phy
ler ici une considération aussi essentielle. Quelques réflexions bien simples suffiront pour justifier ce qu’une telle qualific
urir à son triomphe. La recherche étant une fois réduite à ces termes simples , elle ne paraît pas devoir rester longtemps incer
par laquelle on pourrait ne voir dans les phénomènes chimiques que de simples effets moléculaires de l’attraction newtonienne,
et la chimie. Aussi Laplace n’a-t-il présenté cette idée que comme un simple jeu philosophique, incapable d’exercer réellement
51 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
ption abstraite, une association d’idées sont des faits naturellement simples et surtout homogènes. Mais une passion, un sentim
’être en état de ramener une émotion très complexe à une émotion plus simple , et de remonter ainsi graduellement jusqu’à un fa
le ; ou bien au contraire de partir des phénomènes affectifs les plus simples , et de montrer comment, par addition, se forment
taché à montrer comment les émotions complexes résultent des émotions simples par association. La méthode reste donc la même, e
e sur les sentiments. Le mode d’exposition est également net, lucide, simple , peut-être simple à l’excès, ce qui est bien près
ts. Le mode d’exposition est également net, lucide, simple, peut-être simple à l’excès, ce qui est bien près de l’inexactitude
ar la juxtaposition, ou pour mieux dire, par la fusion des sentiments simples  ; que l’affection étant le résultat d’un plaisir,
52 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
ons fait en état de somnambulisme) uniquement par leurs résultats. Ce simple fait détruit l’argument entier de M. Comte. Tout
qui est fourni par l’esprit en vertu de ses facultés propres. Le plus simple de tous les phénomènes, une sensation extérieure,
is non un fait ultime. Elle pense qu’on peut le résoudre en lois plus simples et en faits plus généraux ; et qu’on peut découvr
hénomènes les plus abstrus de l’esprit sont formés de phénomènes plus simples et plus élémentaires. 2° Que la loi mentale par l
s, mais aux phénomènes complexes eux-mêmes, et les résout en éléments simples , comme cela se fait en chimie pour tout corps com
ie pour tout corps composé. La première analyse les lois en lois plus simples , la seconde analyse les substances en substances
cipes se distinguent, d’une part, des lois empiriques résultant de la simple observation ; d’autre part, des hautes généralisa
53 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19
eux, et rien pour lui. Je veux un sublime si familier, si doux et si simple , que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’
on, il faut des peintures naïves ; il faut de la variété ; il faut du simple , d’élevé, de l’agréable. Je ne dis pas que j’ai t
et sur Fénelon et sur Voltaire, à ne les prendre tous deux que comme simples critiques et gens de goût, que ne dirait-on pas ?
e le raffinement est lui-même légèrement raffiné, ou, s’il revient au simple , il n’y revient qu’à force d’esprit, de dextérité
a trouverai, cette marque, dans sa méthode même. Elle n’est pas assez simple , assez suivie ; elle fait trop de chemin en peu d
es recoins du cœur humain où ils se jettent, après que les sentiments simples sont épuisés. » — Pardon, répondrai-je encore ; v
Pour en sortir, préférez à tous les plaisirs des mœurs régulières et simples , des devoirs et des intérêts de tous les jours. P
54 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
t sur le cœur même des choses. Tel psychologue annonce au lecteur une simple étude de « psychologie descriptive », mais en réa
la reconnaissance, c’est ce jugement que l’image de la chose est une simple image. Si, par exemple, je me rappelle les ténèbr
rapport au sujet pensant et voulant. La première distinction entre la simple image et la perception réelle est fondée sur la f
on réelle est fondée sur la force intrinsèque des représentations. La simple image n’a généralement pas la même force que la p
naïveté et d’ingéniosité si un petit coup sur la tête nous paraît une simple image et un grand coup une perception actuelle ;
fixité qui, d’ordinaire, n’appartiennent pas à l’image. Le cours des simples images est un véritable flux, tandis que les chos
Des milieux divers se forment ainsi pour les perceptions et pour les simples images ; comme il y a un milieu visible, un milie
ent elle demeure cérébrale et n’est pas projetée hors de notre corps. Simple question de plans. Et ces plans diffèrent en ce q
même. » Mais cette conscience est précisément ce qu’il y a de moins «  simple  » à expliquer, et elle ne saurait se confondre av
cher aux dernières profondeurs de la conscience et aux actes les plus simples de l’esprit. Ici encore, nous allons voir qu’on s
es harmonies. C’est parce que la conscience est ainsi composée et non simple , que la reproduction des sentiments semblables pe
onscience, pris en lui-même, n’est qu’une lumière sans efficacité, la simple révélation d’un travail inconscient », il ajoute 
55 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »
ier outrage, on lui tuait son connétable, et personne ne remuait ; un simple gentilhomme en pareil cas aurait eu vingt amis po
oi toutes les déceptions de son triste règne, les désillusions de son simple cœur ; ce sont les antécédents moraux de la folie
eils, si beaux qu’on les suppose. F. de l’osier flexible, ou bien du simple bois ! L’artiste a dessiné la forme qu’elle impos
ffet parallèle de la cause même qu’on cherche ; prendre pour effet un simple , conséquent, comme pour cause un simple antécéden
erche ; prendre pour effet un simple, conséquent, comme pour cause un simple antécédent ; dans les faits complexes, attribuer
e, sont plus éloignés de la vérité et de la saine critique, que l’âme simple qui croit et incline, sa raison. 2. M. Eug. Man
56 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
a troisieme personne du présent de l’indicatis du verbe avoir, ou une simple préposition. Ainsi à n’est jamais adverbe, comme
n régime, elle ne peut jamais être adverbe. A n’est pas non plus une simple particule qui marque le datif ; parce qu’en franç
& propre, ne sont ensuite par figure & par extension, que de simples prépositions unitives ou indicatives, qui ne font
ifférence qu’il y a entre l’une & l’autre, c’est que à est un mot simple , & que au est un mot composé. Ainsi il faut c
considérer la préposition à en deux états différens. I. Dans son état simple  : 1°. Rendez à César ce qui appartient à Céfar ;
-t-on dit de cet Empereur que sa maniere de parler étoit facile & simple , & qu’il évitoit tout ce qui pouvoit ne pas s
. En Latin la vûe de l’esprit qui dans les phrases de la construction simple est énoncée par une préposition, est la cause de
u’on dit le beau, le bon, le vrai. On ne s’en est pas tenu à ces noms simples abstraits spécifiques : d’homme on a fait humanit
s qui ont hors de nous des objets réels, ou celles qui ne sont que de simples abstractions de notre esprit, ont entre elles une
musique dont les cordes sont touchées, ne reçoive en lui-même qu’une simple modification, lorsqu’il rend le son du ré ou celu
&c. on dit nous faisons abstraction. Le parfait & le prétérit simple ne sont pas usités, mais on dit j’ai abstrait, tu
elle du mot ; car de ce qu’un mot sera primitif ou qu’il sera dérivé, simple ou composé, il n’en sera pas moins un terme ayant
e primitive ou de l’espece dérivée. 3. On peut observer si un mot est simple ou s’il est composé ; juste, justice, sont des mo
un mot est simple ou s’il est composé ; juste, justice, sont des mors simples  : injuste, injustice, sont composés. En Latin res
simples : injuste, injustice, sont composés. En Latin res est un mot simple , publica est encore simple, mais respublica est u
ce, sont composés. En Latin res est un mot simple, publica est encore simple , mais respublica est un mot composé. Cet accident
ncore simple, mais respublica est un mot composé. Cet accident d’être simple ou d’être composé a été appellé par les anciens G
anciens Grammairiens la figure. Ils disent qu’un mot est de la figure simple ou qu’il est de la figure composée ; en sorte que
amp; se prend pour la forme ou constitution d’un mot qui peut être ou simple ou composé. C’est ainsi que les Anciens ont appel
dératifs. 3. Les verbes ont aussi la figure, c’est-à-dire qu’ils sont simples , comme venir, tenir, faire ; ou composés, comme p
sence de son pere ; ce mot coram, en Latin, est un mot primitif & simple qui n’exprime qu’une maniere d’être considérée pa
mp; simple qui n’exprime qu’une maniere d’être considérée par une vûe simple de l’esprit. L’élocution n’a point en François de
s juste, sensé, poli, absolu, tel, &c. 2. La figure, c’est d’être simple ou composé. Les adverbes sont de la figure simple
igure, c’est d’être simple ou composé. Les adverbes sont de la figure simple , quand aucun autre mot ni aucune préposition insé
ition ; ainsi justement, lors, jamais, sont des adverbes de la figure simple . Mais injustement, alors, aujourd’hui, & en L
e leur figure & leur position. 1. Quant à la figure, il y en a de simples , comme &, ou, mais, si, car, ni, &c. Il y
nous n’avons ni déclinaison ni cas ; nous ne faisons usage que de la simple dénomination des noms, qui ne varient leur termin
s aligner, aguérir, améliorer, anéantir ; on conserve le d lorsque le simple commence par une voyelle, selon son étymologie ;
la parole a fait que le d se change en la lettre qui commence le mot simple , selon l’étymologie ; ainsi on dit accumuler, aff
nce & de propriété ; car quand je dis meus ensis, meus est autant simple adjectif qu’Evandrius, dans ce vers de Virgile :
ieu qu’un galant-homme est un honnête-homme, qui n’a que des procédés simples . Un homme plaisant est un homme enjoüé, folâtre,
a & de e, on ne lui donne dans la prononciation que le son de l’e simple ou commun, & même on ne l’a pas conservée dan
gemens. Quand la destination de chacun de ces sons particuliers, tant simples que composés, a été fixée par l’usage, & qu’a
appelle lettres, dont chacune fut destinée à marquer chacun des sons simples qui forment les mots. Dès que l’art d’écrire fut
servir l’x pour deux ss dans Auxerre, Flexelles, Uxel, & pour une simple s dans Xaintonge, &c. L’& n’est qu’une ab
raphe s’est bien réformée depuis quelques années. 4°. Enfin, c’est un simple alphabet de plus que je voudrois qui fût fait &am
st obscur. La superstition des Anciens leur faisoit éviter jusqu’à la simple prononciation des noms qui réveillent des idées t
s-élégante & très-réguliere, qu’il faut réduire à la construction simple par l’ellipse ; & pour cela il faut observer
our cela il faut observer que le relatif qui, quoe, quod, n’est qu’un simple adjectif métaphysique ; que par conséquent il fau
ont servis, fait mention de l’anti-sigma, qui, selon lui, n’est qu’un simple [non reproduit]tourné de l’autre côté [non reprod
lle, quand il n’est pas employé comme pronom, & qu’il n’est qu’un simple adjectif indicatif, que vient notre article le ;
eines ; les jours, les nuits. 4°. Le, la, les sont les trois articles simples  : mais ils entrent aussi en composition avec la p
& au prendre congé. C’est le son obscur de l’e muet de l’article simple le, & le changement assez commun en notre lan
e roi, au roi ; to the queen, à la reine. Cette remarque n’est pas de simple curiosité ; il est important, pour rendre raison
ue du génitif ; & l’autre, celle du datif. Mais n’est-il pas plus simple & plus analogue au procédé des langues, dont
le verbe : dans l’une & dans l’autre occasion le nom n’est qu’une simple dénomination. Le génitif, selon nos Grammaires, e
lifié : un palais de roi, un courage de héros. Lorsqu’il n’y a que la simple préposition de, sans l’article, la préposition &a
urroit être un datif en François. Je regarde donc de & à comme de simples prépositions, aussi bien que par, pour, avec, &am
aphysiques, puisqu’ils marquent, non des qualités physiques, mais une simple vûe particuliere de l’esprit. Presque tous nos G
traire, quand on dit le Sauveur des hommes, la construction est toute simple  ; on dit au singulier, le Sauveur de l’homme, &am
mmes, la vanité des hommes. Ainsi regardons 1°. ie, la, les, comme de simples adjectifs indicatifs & métaphysiques, aussi-b
genre, c’est-à-dire, noms plus généraux, plus étendus encore que les simples noms d’espece ; ce sont ceux qui sont communs à c
orsqu’avec le secours de la préposition de il ne fait que l’office de simple qualificatif d’espece, c’est-à-dire, lorsqu’il ne
°. Mon, ma, mes ; ton, ta, tes ; son, sa, ses, &c. ne sont que de simples adjectifs tirés des pronoms personnels ; ils marq
, pour quatrieme. II. Quand on se sert de l’adjectif pour marquer une simple qualité du substantif qu’il précede, alors l’arti
es Romains. Il paroît par les observations ci-dessus, que lorsqu’à la simple idée du nom propre on joint quelqu’autre idée, ou
dans leur origine, & c’est pour cela qu’ils sont modifiés par un simple qualificatif indéfini, qui n’étant point pris ind
ris individuellement, n’a pas besoin d’article, il ne lui faut que la simple préposition pour le mettre en rapport avec beauco
r exprimer le sens négatif, se servirent d’abord comme en Latin de la simple négative ne, sachiez nos ne venismes porvos mal f
un seul nihilum, nihil, nil, & que nihil se prend souvent pour le simple non, nihil circuitione usus es. (Ter. And. I. ij.
préposition sans article. Les noms d’especes qui sont pris selon leur simple signification spécifique, se construisent avec un
e sont pas exprimés ; en réduisant ces propositions à la construction simple , on voit qu’il n’y a rien contre les regles ; &am
elque préposition : en quelles occasions faut-il n’employer que cette simple préposition, & en quelles occasions faut-il y
pas générale, car dans le sens qualificatif indéfini on se sert de la simple préposition de, même devant le substantif, sur-to
ne chose, d’un individu réel ou métaphysique, & jamais celle d’un simple qualificatif qui n’a aucune existence, & qui
différentes vûes ne sont pas distinguées en latin d’une maniere aussi simple . Si, en se mettant à table, on demande le pain, c
appellés tems composés. Il y a dans les verbes des tems qu’on appelle simples , c’est lorsque la valeur du verbe est énoncée en
ieurs de ces tems, qui sont composés ou surcomposés en François, sont simples en Latin, sur-tout à l’actif amavi, j’ai aimé, &a
out à l’actif amavi, j’ai aimé, &c. Le François n’a point de tems simples au passif ; il en est de même en Espagnol, en Ita
verbes étant suivis d’un nom verbal, deviennent équivalens à un verbe simple des Latins, veni, je suis venu ; c’est ainsi que
st verbe, le mot qui est nom, & la périphrase qui équivaut au mot simple des Latins. Si cette précision paroît trop recher
à nos verbes des tems qui répondissent comme en un seul mot aux tems simples des Latins, ont inventé le mot de verbe auxiliair
nt pas commencé par l’étude de la langue Latine. Ils ont assujetti de simples équivalens à des regles étrangeres : mais on ne d
it, c’est à l’oreille à le décider ; & quand elle préfere l’on au simple on, c’est souvent par la raison de l’euphonie, c’
apparence des sons que forme la voix, il y en a un certain nombre de simples auxquels tous les autres peuvent se réduire, &
ne sont que des combinaisons. On chercha donc à représenter ces sons simples par des caracteres, & les sons combinés par l
embler à ceux dont on se sert en Algebre, qui sont effectivement fort simples , quoique très-expressifs, sans avoir rien de supe
spece. Il devoit contenir une énumération de tous les sons ou lettres simples , usités dans une langue quelconque ; moyennant qu
s ici la difficulté est bien moins d’inventer les caracteres les plus simples , les plus aisés, & les plus commodes, que d’e
Les Grecs avoient trois manieres d’exprimer les nombres. 1°. La plus simple étoit pour chaque lettre en particulier, suivant
amp; 3 égale 12. Voyez Addition . Quand le signe-précede une quantité simple , il exprime une négation, ou bien une existence n
euple est à l’accusatif ; je ne vois en l’un ni en l’autre mot qu’une simple dénomination, le Roi, le peuple : mais comme je s
comme je sai par l’usage l’analogie & la syntaxe de ma langue, la simple position de ces mots me fait connoître leurs rapp
ra finie, l’esprit de celui qui lit ou qui écoute les remettra par un simple point de vûe dans le même ordre où ils auront été
métaphysiques, c’est-à-dire, mots qui par eux-mêmes n’excitent que de simples concepts ou vûes de l’esprit, sans indiquer aucun
tantif ce, ont formé coci, & cela. Ces mots indiquent ou un objet simple , comme quand on dit cela est bon, ceci est mauvai
(Hist. nat.) On fait aussi plusieurs classes d’animaux, d’arbres, de simples ou herbes, &c. par la même analogie. Classe
on selon l’ordre successif de leurs relations, est la maniere la plus simple d’analyser la pensée. Je sai bien qu’il y a des G
ent la figure. Ils entendent par ce terme, la propriété d’être un mot simple ou d’être un mot composé. Il y a des conjonctions
’être un mot simple ou d’être un mot composé. Il y a des conjonctions simples , telles sont &, ou, mais, si, car, ni, aussi,
fin que, parce que, à cause que, &c. ce qui est bien différent du simple adverbe & de la simple préposition, qui ne fo
que, &c. ce qui est bien différent du simple adverbe & de la simple préposition, qui ne font que marquer une circonst
faisons voir la différence qu’il y a entre une proposition & une simple énonciation. Le subjonctif exprime l’action d’une
t désignés par des terminaisons particulieres, au moins dans les tems simples  : tel est l’usage en Grec, en Latin, en François,
avenir ou futur, comme amabo, j’aimerai. Ces trois tems sont des tems simples & absolus, auxquels on ajoûte les tems relati
ue cette valeur à un sujet, soit dans les propositions, soit dans les simples énonciations ; & c’est ce qui distingue le ve
; c’est ce qui distingue le verbe des autres mots, qui ne sont que de simples dénominations. Mais revenons au mot conjugaison.
aut observer la terminaison. Cette terminaison est marquée ou par une simple lettre, ou par plus d’une lettre. 2. La figurativ
si facile qu’on le dit, pour un étranger qui ne se contente pas d’une simple routine, & qui veut avoir une connoissance ra
u telle consonne : voilà deux causes qu’il faut bien distinguer ; 1°. simple situation d’organes ; 2°. action ou mouvement de
, &c. quoiqu’écrits par plus d’une lettre, n’en sont pas moins de simples voyelles. Nous avons donc la voyelle u & la v
; la voyelle ou ; les Italiens n’ont que l’ou, qu’ils écrivent par le simple u, Nous avons de plus la voyelle eu, feu, lieu ;
oix ; cette union est appellée articulation. Il y a des articulations simples , & d’autres qui sont plus ou moins composées 
voyelle fait aussi fort souvent une syllabe. La syllabe est un son ou simple ou composé, prononcé par une seule impulsion de v
aquelle seule les mots font un sens : on l’appelle aussi construction simple & construction naturelle, parce que c’est cel
les mots ne sont ni tous arrangés suivant l’ordre de la construction simple , ni tous disposés selon la construction figurée.
st pourquoi je l’appelle construction usuelle. 1°. De la construction simple . Pour bien comprendre ce que j’entens par constru
ruction simple. Pour bien comprendre ce que j’entens par construction simple & nécessaire, il faut observer qu’il y a bien
liere est excitée en nous en un instant, sans division, & par une simple affection intérieure de nous-mêmes. C’est une vér
e concevoir, & de juger. C’est ainsi que nous voulons par un acte simple de notre volonté, acte dont notre sens interne es
leurs rapports, & par conséquent selon l’ordre de la construction simple , nécessaire, & significative. Cano arma atqu
font acquérir un goût éclairé pour la belle latinité. La construction simple est aussi appellée construction naturelle, parce
autres sortes de construction ne forment un sens, que lorsque par un simple regard de l’esprit nous y appercevons aisément l’
prit nous y appercevons aisément l’ordre successif de la construction simple . Cet ordre est le plus propre à faire appercevoir
ais son premier devoir est de respecter les regles de la construction simple , & d’éviter les obstacles qui pourroient nous
u celui des effets avec leur cause ; je veux dire que la construction simple procede, ou en allant de la cause à l’effet, ou d
oi, horloger habile ; Antoine fut vaincu par Auguste. La construction simple présente d’abord l’objet ou sujet, ensuite elle l
des charmes, comme l’on dit que le roi a des soldats. La construction simple , comme nous l’avons déjà remarqué, énonce d’abord
Pour mieux faire entendre ma pensée, quand je dis que la construction simple suit l’état des choses, j’observerai que dans la
elle modification ; tel est l’état des choses : aussi la construction simple ne sépare-t-elle jamais l’adjectif du substantif.
une construction élégante, mais jamais une phrase de la construction simple , parce qu’on n’y suit pas l’ordre de l’état des c
ifs qui en étendent ou qui en restraignent la valeur, la construction simple place ces modificatifs à la suite des mots qu’ils
ui qui le précede : par exemple, Alexandre vainquit Darius, voilà une simple proposition ; mais si j’ajoûte des modificatifs o
des modificatifs ou adjoints à chacun de ses termes, la construction simple les placera successivement selon l’ordre de leur
ls déterminent. Je dis donc que pour s’exprimer selon la construction simple , on doit 1°. énoncer tous les mots qui sont les s
ngue en laquelle on a à s’énoncer. 2°. En second lieu la construction simple exige que les mots soient énoncés dans l’ordre su
t de placer un mot dans l’ordre où il doit être selon la construction simple , sans lui donner la terminaison destinée à indiqu
lorsque les mots ne sont pas énoncés dans l’ordre de la construction simple  ; ordre toûjours indiqué, mais rarement observé d
e prend une figure, une forme, qui n’est pas celle de la construction simple . La construction figurée est à la vérité autorisé
remiere en françois. Qu’il me soit permis de comparer la construction simple au droit commun, & la figurée au droit privil
ortent de l’anomalie, elles sont pourtant analogues à la construction simple . C’est ce que nous tâcherons de faire voir dans l
rsque quelque mot nécessaire pour réduire la phrase à la construction simple n’est pas exprimé ; cependant ce mot est la seule
: c’est lorsque l’on s’écarte de l’ordre successif de la construction simple  ; Saxa vocant Itali, mediis, quoe in fluctibus, a
elles sont aisées à ramener à l’ordre significatif de la construction simple  ; ce n’est que relativement à cet ordre, que lors
Ce ne peut jamais être que relativement à l’ordre de la construction simple . Il n’y a inversion que lorsque cet ordre n’est p
l’onde Les gouffres les plus profonds. Deshoul. Ode. La construction simple est, que les aquilons fougueux ouvrent sous sa ne
, on doit, dans le discours ordinaire, les préférer à la construction simple . Madame Deshoulieres a dit : Dans les transports
ersation des honnêtes gens. Cette construction n’est souvent ni toute simple , ni toute figurée. Les mots doivent être, simples
est souvent ni toute simple, ni toute figurée. Les mots doivent être, simples , clairs, naturels, & exciter dans l’esprit pl
ndroits qui sont les plus beaux dans les anciens, sont aussi les plus simples & les plus faciles. Il y a donc 1°. une const
plus simples & les plus faciles. Il y a donc 1°. une construction simple , nécessaire, naturelle, où chaque pensée est anal
n fait concevoir l’ensemble, nous vient uniquement de la construction simple , qui, énonçant les mots suivant l’ordre successif
pas croire, avec quelques grammairiens, que ce soit par cette maniere simple que quelque langue ait jamais été formée ; ç’a ét
été faits les édifices les plus réguliers ; sont-ils élevés, l’ordre simple qu’on y observe cache ce qu’il en a coûté à l’art
e qu’il en a coûté à l’art. Comme nous saisissons aisément ce qui est simple & bien ordonné, & que nous appercevons sa
ction figurée ; celle-ci s’écarte de l’arrangement de la construction simple , & de l’ordre de l’analyse énonciative. 3°. E
s expressions dont on se sert se trouvent conformes à la construction simple , ou qu’on s’énonce par la figurée. Au reste, par
ce avec des personnes qui ont ces mêmes avantages. Toute construction simple n’est pas toûjours conforme à la construction usu
la plus élégante, peut être énoncée selon l’ordre de la construction simple . Turenne est mort ; la fortune chancelle ; la vic
camp demeure immobile : (Fléch. or. fun. de M. de Tur.) Quoi de plus simple dans la construction ? quoi de plus éloquent &
toute construction figurée est élégante, & que toute construction simple ne l’est pas. Au reste, la construction figurée e
toujours si facile d’en réduire les mots à l’ordre de la construction simple . C’est pourtant à cet ordre qu’il faut tout ramen
entend, comme si le sens étoit énoncé dans l’ordre de la construction simple . C’est par ce motif, sans doute, que dans les éco
si l’on avoit commencé par le texte sans le réduire à la construction simple . Hé, n’est-ce pas ainsi que quand on enseigne que
éleves comme par la main, on les fait passer par ce qu’il y a de plus simple & de plus facile ; on leur montre les fondeme
me un sens, sont donc ou le signe d’un jugement, ou l’expression d’un simple regard de l’esprit qui considere un objet avec te
ition directe énoncée par le mode indicatif. Proposition oblique ou simple énonciation exprimée par quelqu’un des autres mod
férentes sortes de sujets. Il y a quatre sortes de sujets : 1°. sujet simple , tant au singulier qu’au pluriel : 2°. sujet mult
forment un sens total, & qui sont équivalens à un nom. 1°. Sujet simple , énoncé en un seul mot : le soleil est levé, le s
e, énoncé en un seul mot : le soleil est levé, le soleil est le sujet simple au singulier. Les astres brillent, les astres son
et simple au singulier. Les astres brillent, les astres sont le sujet simple au pluriel. 2°. Sujet multiple ; c’est lorsque po
autre modificatif : Alexandre vainquit Darius, Alexandre est un sujet simple  ; mais si je dis Alexandre fils de Philippe, ou A
ns sont composées d’un sujet et d’un attribut. Le sujet est ou 1. Simple tant au pluriel qu’au singulier. 2. Multiple, lor
ns total, & qui sont équivalens à un nom. L’attribut est, ou Simple . Composé, c’est-à-dire, énoncé par plusieurs mots
la conjonction ou de l’adverbe conjonctif, ou du relatif qui unit les simples propositions partielles, & en fait un tout. P
ons particulieres. L’esprit conçoit une pensée tout d’un coup, par la simple intelligence, comme nous l’avons déjà remarqué ;
erbe, & ajoûtant chaque mot qui y a rapport selon l’ordre le plus simple , & selon les déterminations que les mots se d
de la proposition ou de la période, selon que cela vous paroîtra plus simple & plus naturel. Par exemple, imperante Coesar
allarmes. Voici une autre proposition. Vous en est encore le sujet simple  : c’est un pronom substantif ; car c’est le nom d
C’est se faire une fausse idée des pronoms que de les prendre pour de simples vicegérens, & les regarder comme des mots mis
après produit, dans l’ordre des pensées, & selon la construction simple  : mais la construction usuelle l’énonce avant pro
bas la fortune décide Selon ses caprices divers. La fortune, sujet simple , terme abstrait personnifié ; c’est le sujet de l
illustre dame peint si bien le sentiment. Mais comme la construction simple & nécessaire est la base & le fondement d
élégante ; que les pensées les plus sublimes aussi bien que les plus simples perdent leur prix, quand elles sont énoncées par
leur accent. Il y a deux sortes de contractions ; l’une qu’on appelle simple , c’est lorsque deux syllabes se réunissent en une
implement par une terminaison particuliere du nom. C’est ainsi qu’une simple terminaison d’un verbe passif latin équivaut à pl
la regle VI. c. ij. l. VII. de la méthode de P. R. N’est-il pas tout simple de tenir le même langage à l’égard du datif grec 
dire que l’exercice de notre faculté de penser se fait en nous par un simple regard de l’esprit, par un point de vûe, par un a
rit a mis entre les mots dont ces ensembles sont composés : de-là les simples énonciations qui ne marquent que des sens partiel
e de Grammaire.) qui se dit de l’article le, la, les, soit qu’il soit simple ou qu’il soit composé de la préposition de. Ainsi
ou discours, dans lequel j’explique la maniere qui me paroît la plus simple & la plus raisonnable pour apprendre le latin
e, μονόφθογγος, c’est-à-dire une syllabe énoncée par un son unique ou simple  ; au lieu que la syllade au, prononcée à la latin
et grave, on se sert de termes bas, ou qui ne conviennent qu’au style simple . Il y a aussi des disconvenances dans les pensées
la forte de l’e muet, est une véritable voyelle : ce n’est qu’un son simple sur lequel on peut faire une tenue. Cette voyelle
hangé ; mais ces lettres multipliées ne changent pas la nature du son simple , qui seul est aujourd’hui en usage, comme dans la
l pour cela ne pas appeller d’architecte, & se livrer plûtôt à un simple manoeuvre ? II. Le second objet de l’éducation, c
amp;c. ne sont point encore en état de voir où ils vont ; il est plus simple & plus conforme à la maniere dont les connois
t expliqués en françois, & rangés dans l’ordre de la construction simple , qui seule donne l’intelligence du sens. Quand le
goût d’un fruit, au lieu de s’amuser à de vains discours, il est plus simple de montrer ce fruit & d’en faire goûter ; aut
personnes, qu’est venu l’usage des noms propres de famille. Quand le simple adjectif ajoûté à un nom commun ou appellatif le
riture. 1°. Eu, quoiqu’écrit par deux caracteres, n’indique qu’un son simple dans les deux syllabes du mot heureux, dit M. l’a
énérale de Port-royal a remarqué il y a long-tems, que eu est un son simple , quoique nous l’écrivions avec deux voyelles, cha
une ou par plusieurs lettres. Les Italiens désignent le son ou par le simple caractere u ; ce qui n’empêche pas que ou ne soit
le caractere u ; ce qui n’empêche pas que ou ne soit également un son simple , soit en italien, soit en françois. Dans la dipht
’y avoit point dans l’alphabet grec de caractere pour désigner ce son simple , ils en inventerent un ; ce fut de représenter de
e ce verbe. Ainsi les mots & les phrases sont pris dans leur état simple , lorsqu’on les prend selon leur premiere destinat
ais faire entendre ma pensée par des exemples : selon la construction simple & nécessaire, pour dire en latin ils ont aimé
rte de l’ordre successif des rapports des mots, selon la construction simple  : en voici un exemple où il n’y a pas un seul mot
mot qui soit placé après son correlatif, & selon la construction simple . Aret ager ; vitio, moriens, sitit, aeris, herba
oriens, sitit, aeris, herba. Virg. Eccl. VII. v. 52. La construction simple est ager aret ; herba moriens prae vitio aëris si
avec aussi peu de raison, c’est l’énallage, ἐναλλαγὴ, permutatio. Le simple changement des cas est une antiptose ; mais s’il
in : c’est un accident qui arrive aux mots, & qui consiste à être simple , ou à être composé ; res est de la figure simple,
qui consiste à être simple, ou à être composé ; res est de la figure simple , publica est aussi de la figure simple, mais resp
composé ; res est de la figure simple, publica est aussi de la figure simple , mais respublica est un mot de la figure composée
t, que la figure est la différence qu’il y a dans les mots entre être simple ou être composé : figura est simplicis à composit
tio. Mais aujourd’hui nous nous contentons de dire qu’il y a des mots simples , & qu’il y en a de composés, & nous laiss
e,. Les partisans des idees innées se sont si fort écartés de la voie simple de la nature & de la droite raison, qu’ils so
sieurs dans les acceptions distinctives : qu’elle est déterminée à la simple désignation de la nature commune dans l’acception
tachez simplement à la lettre, vous ne verrez dans ces paroles qu’une simple avanture arrivée à deux animaux : mais cette narr
e grands mots : il faut qu’ils fassent parler leur douleur d’un style simple & naturel, s’ils veulent nous toucher, &
uelque uniformité, ordre, arrangement ou imitation, & non pas des simples idées de couleur, de son. Il paroît qu’il s’ensui
que nos philosophes semblent considérer, est celui qui accompagne les simples idées de sensation. Mais il y a un très-grand nom
érité des choses. L’analogie a pour fondement ce principe extrêmement simple , que l’univers est gouverné par des lois générale
existe & qu’il pense, que l’esprit le plus médiocre & le plus simple . Dans les choses où il faut des connoissances acq
tre à Vincent le donatiste, reconnoît qu’on ne peut se sonder sur une simple allégorie, à moins qu’on n’ait des témoignages cl
me n’a-t-il point un oeil microscopique ? C’est par cette raison bien simple , que l’homme n’est point une mouche. Et quel en s
ée sur l’organe des nerfs, produit l’apoplexie. Dès-lors plus d’idées simples ni accessoires, plus de mémoire, plus de passion,
l’imagination pour trouver des idées complexes, au lieu que les mots simples & faciles, se présentent d’eux-mêmes. D’où vi
n homme qu’il aime le vin, je dis qu’il aime la bouteille ; c’est une simple métonymie (voyez Métonymie) ; c’est un nom pour u
prime qu’une espece particuliere ; on restreint le mot générique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espec
déesse, c’est-à-dire, de son sanctuaire ? Cette explication est toute simple , & de l’autre part la figure est tirée de bie
n ensemble, comme le tout & la partie ; leur union n’est point un simple rapport, elle est plus intérieure & plus indé
57 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
e l’homme triomphe du prêtre. Je me persuade qu’il y a là plus qu’une simple coïncidence. Le fait est significatif.   L’un, c’
intelligence, à regretter l’illusion, le mensonge, le divin amour des simples d’esprits, dont son cœur n’était plus capable. »
té, qui va tout à l’heure l’entraîner. Sa conscience s’éclaire : « La simple honnêteté ne lui commandait-elle pas de sortir d’
ère pénétrait Paul Allain, l’échauffait, le refaisait l’être franc et simple , aux pieds fermes dans le sol où il puise sa sève
gifle de lumière. » La conclusion s’impose aussitôt à son esprit ; la simple honnêteté lui commande de quitter le sacerdoce. L
pe dans l’œuvre de M. Guinaudeau, c’est le caractère merveilleusement simple et vivant du récit. La vérité vécue est là devant
d’avoir concentré dans le drame lui-même toute la force du récit. Ce simple livre, dans la modestie de ses trois cent quinze
nt la vérité. La vérité du séminaire, c’est ce que nous appelons d’un simple mot : erreur. Tout ce qu’on y enseigne est nécess
nt dévirilisée et flétrie : Il n’est plus un homme distinct, mais une simple figure dans la pâle multitude des gens d’église.
. Qu’il se persuade de cette vérité qu’il est notre inférieur, à nous simples humains, et que s’il veut prendre sa part de trav
58 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — Q — Quellien, Narcisse (1848-1902) »
temps de la duchesse Anne, tous les exquis poèmes d’un passé d’amour simple et de simple croyance. Toutefois le ton local ne
duchesse Anne, tous les exquis poèmes d’un passé d’amour simple et de simple croyance. Toutefois le ton local ne s’y hausse qu
uteur d’Annaïk est bien du pays des matelots et des bardes. C’est un simple et c’est un sincère. [La Bretagne-Artiste (1890).
59 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
s sont d’ailleurs soumis, ne pourrait-on pas faire une hypothèse plus simple et plus naturelle ? On pourrait imaginer, par exe
ans leurs moindres détails ; elles sont très précises et relativement simples . La première étude de ces distributions fait song
Fourier pour le refroidissement d’un corps solide. Les lois sont plus simples , mais elles sont de toute autre nature et pour ne
èle aux autres. Alors les faits qui d’abord nous apparaissaient comme simples ne seraient plus que les résultantes d’un très gr
e deviendrait une limite infranchissable. La mécanique vulgaire, plus simple , resterait une première approximation puisqu’elle
60 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
le encore, et pourtant, sans connaître cette analyse, l’homme le plus simple sait en faire jouer tous les ressorts. C’est que
eurs vis-à-vis de la réalité. Il se mêle à tous ses récits : le narré simple et objectif du fait lui est impossible ; il ne sa
cher notre théologie ! Certes cette façon de concevoir les choses est simple et majestueuse ; mais combien elle est pâle auprè
inaire les lois de l’évolution de l’esprit humain comme beaucoup trop simples . Il y a un extrême danger à donner une valeur his
des lois, mais des lois très profondes ; on n’en voit jamais l’action simple , le résultat est toujours compliqué de circonstan
gement, une manière de voir du narrateur. La première narration était simple , la seconde est complexe et mêle à l’affirmation
remarqué, c’est que le germe primitif est tout juif ; c’est qu’il y a simple simultanéité entre l’apparition de Jésus et le ch
ganisées que le livre sacré et n’est au fond que l’expression la plus simple du naturalisme. Différence plus remarquable encor
our symbole. La variété ici devient parfois presque individuelle, une simple affaire de famille. Tout ce qu’on peut faire, c’e
t pure de la conscience humaine, comme le rayon de soleil, âge de foi simple et naïve, sans retour, sans objection, ni réfutat
n a dit que Rollin est beau s’étonnent de n’y trouver que des phrases simples et ne savent à quoi s’en prendre pour admirer, in
te espèce et expriment un fait vrai compliqué d’une cause fictive. La simple énonciation du fait est ce qu’il y a de plus diff
se blesseraient ; mais, n’en voyant pas la cause, elles trouvent tout simple d’en appeler à un ange. L’explication des maladie
e morale en quelques aphorismes. Ces aphorismes étant pour la plupart simples et de tous les temps, il n’y a pas de découverte
’imagine plus. 142. La religion des Sémites nomades est extrêmement simple . C’est le culte patriarcal du Dieu unique, pur, c
rient, que deviennent-elles transportées dans nos États modernes ? De simples incommodités, qui obligent certains religionnaire
a simplicité d’Homère ne décrivant la grotte de Calypso que par cette simple épithète « tapissée de lilas ». Or voici le passa
61 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre VII. Philippe de Commines et Rollin. »
du biographe antique : Plutarque n’a souvent que le bon esprit d’être simple  ; il court volontiers après la pensée : ce n’est
Chez les anciens, il fallait être docte pour écrire ; parmi nous, un simple chrétien, livré, pour seule étude, à l’amour de D
e génie de l’antiquité : la narration du vertueux recteur est pleine, simple et tranquille ; et le christianisme, attendrissan
62 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
l est aisé de trouver des exemples24. Nous connaissons les sensations simples et ces sentiments secondaires qui en sont les ima
de l’association. L’association a lieu non-seulement entre des idées simples , mais aussi entre des idées complexes, qui se fon
exes, qui se fondent ensemble de façon à composer une idée qui paraît simple . Telles sont nos idées de la plupart des objets f
mots suffiront. Après avoir parlé, dit-il28, des états de conscience simples , nous devons passer aux états complexes. Mais tou
nce qui remplissent l’intervalle. Cette explication de la mémoire est simple et ingénieuse, malheureusement elle n’est pas san
e. » « De là résulte que le mot homme n’est ni un mot répondant à une simple idée, ce qui était l’opinion des réalistes ; ni u
ette croyance implique donc une théorie de la cause laquelle est très simple chez l’auteur : soit un fait B et un antécédent A
nomme induction. L’auteur pense qu’on peut la résoudre aussi dans une simple association. « L’anticipation du futur par le moy
63 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame la duchesse d’Angoulême. » pp. 85-102
de vue pourtant, si un tel mot est permis en présence d’une figure si simple et si vraie, et la plus étrangère à toute attitud
ntra jusqu’au jour où y mourut son frère, et elle l’a fait d’un style simple , correct, précis, sans un mot de trop, sans une p
première fois qu’elle daignait les questionner. » Dans ce récit tout simple et que nul ne lira sans larmes, il y a des traits
uffre, tout gémit ici-bas ; les reines ont été vues pleurant comme de simples femmes, et l’on s’est étonné de la quantité de la
résentera jamais, je puis l’assurer, à celui qui viendra de relire le simple récit chrétien et humain de Madame Royale au Temp
er des chansons atroces : Pour moi, dit-elle, je ne demandais que le simple nécessaire ; souvent on me le refusait avec duret
te de saint Louis. Sa vie était la plus régulière du monde et la plus simple , soit aux Tuileries, soit depuis dans l’exil. La
citées d’elle, et probablement toutes celles qu’elle a écrites, sont simples , sensées, un peu sèches au fond, et ne présentant
64 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
nouveau dans l’action ; c’est un sujet de passion, quand, d’un fonds simple en apparence, le poète a l’art de faire sortir de
en définit la composition des choses. Il divise les fables, en fables simples et en fables implexes ; il appelle simples, les a
vise les fables, en fables simples et en fables implexes ; il appelle simples , les actions qui, étant continues et unies, finis
u la reconnaissance, ou, mieux encore, toutes les deux. Dans la fable simple , il n’y point de révolution décisive ; les choses
assez loin la terreur et la pitié. La fable implexe est à révolution simple ou à révolution composée. Dans le premier cas, s’
les faire changer de fortune en sens contraire. Dans la fable unie et simple , si l’on représente le malheur du méchant, ce mal
us décourage, et finit par nous révolter. Il ne reste donc à la fable simple que le malheur d’un personnage mixte, c’est-à-dir
e fable, que celui qui a entrepris le crime ne l’abandonne pas par un simple changement de volonté, mais qu’il en soit empêché
65 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
t pas intelligible pour un homme de bon sens tout court. Qu’elle soit simple et claire. Par conséquent aucune figure oisive, a
un emblème, un logogriphe à déchiffrer. Si la scène est une, claire, simple et liée, j’en saisirai l’ensemble d’un coup d’œil
ut qu’elles concourent toutes à un effet commun, d’une manière forte, simple et claire ; sans quoi je dirai comme Fontenelle à
ce que Carle Vanloo en a fait. C’est sans contredit le sujet le plus simple et la plus belle de ses esquisses. On a prétendu
tes de nous effrayer autant par son pinceau que nous le sommes par le simple récit du gazetier, de cette foule d’Anglais expir
jamais vu ou n’a vu qu’un instant la sienne. Et puis l’un est pur et simple imitateur, copiste d’une nature commune ; l’autre
sant nu on éloigne la scène, on rappelle un âge plus innocent et plus simple , des mœurs plus sauvages, plus analogues aux arts
ects ou points de vue subordonnés ; c’est le mieux. Quel groupe plus simple , plus beau que celui du Laocoon et de ses enfants
66 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre sixième. Le roman psychologique et sociologique. »
r cette diagonale, vous nous représentez non un être vivant, mais une simple ligne géométrique. C’est un excès dans lequel Bal
ômes insignifiants, non pas des causes. Ces événements constituent de simples moyens empiriques de mesurer la catastrophe intér
n des plus remarquables drames de la littérature moderne, — les pages simples dans lesquelles Loti représente Gaud attendant so
e produire des preuves visibles et tangibles pour être cru. Le roman, simple et complexe comme la vie, n’exclut rien, accueill
rès, parfois, d’un personnage de roman qui se meut comme nous dans la simple clarté du jour. La forme la moins compliquée du r
fférent que je compte des pois ou des lentilles ? » Un événement très simple se produit, le retour d’Albert, fiancé de Charlot
end par degrés jusqu’à lui-même, et cela par l’effet d’incidents très simples  : la rencontre d’une femme qui a perdu son enfant
que la préparation du coup de pistolet final55. Lorsqu’on passe de la simple monographie, comme Werther ou Adolphe, au roman à
une œuvre complètement différente de Werther, d’une psychologie aussi simple que celle de Gœthe est raffinée. Cette œuvre, qui
était plus fort que moi. » A partir de ce moment, les événements très simples de l’action se suivent avec la rigueur d’une dédu
onne odeur. » C’est la dégradation, c’est la faction humiliante comme simple soldat, à la porte du colonel, un jour où précisé
rigandage. Toute cette première partie est dominée par une scène très simple , impossible à rendre au théâtre : nous voulons pa
rs mobiles. Stendhal analyse des idées, mais des idées en somme assez simples parce qu’elles sont superficielles. La conception
s n’ont pas mis seul en jeu l’intérêt scientifique70. Le récit pur et simple , c’est-à-dire purement et simplement scientifique
our le travail de leur vie à la minutieuse reproduction de ces choses simples . Les pittoresques lazzaroni ou les criminels dram
emue le terrain fétide de la vie, on tâche de trouver le déterminisme simple , initial, pour arriver ensuite au déterminisme co
ozé Lizavrabengoa devient un « tourlourou » sentimental et Carmen une simple fille de mauvaise vie. 57. On voit par cet exem
. Le caractère de Gaud se dessinera le premier. D’abord c’est l’amour simple et instinctif d’une belle jeune fille pour un bea
-delà et il va par-delà la mort. Puis vient l’attente, des faits très simples , comme une visite manquée ; une rencontre prend u
lité. Quant à Sylvestre, ce n’est qu’une esquisse : un sentiment très simple l’anime, l’amour de la Bretagne et de la vieille
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
les lois du mécanisme. Par cette combinaison d’impulsions psychiques simples à l’intérieur, de rapports mécaniques à l’extérie
é154. Mais, selon nous, une telle conclusion dépasse les prémisses du simple mécanisme et suppose un point de départ psychique
me immanent ; mais, avec Spencer, il considère ce finalisme comme une simple « expression » du mécanisme, et il le rattache, e
sme mécanique est sans doute manifeste dans les mouvements appétitifs simples , qui peuvent être prévus avec autant de certitude
Voilà le vrai début de la volonté, qui, pour être encore extrêmement simple et infailliblement déterminée, n’en est pas moins
as encore tirée en divers sens, ni divisée d’avec soi ; sa marche est simple et rectiligne. C’est pourquoi l’idée de la fin n’
ction mécanique ne faisaient qu’un dans les êtres à constitution très simple , puisque le processus primordial de l’appétit coï
on peut former une gradation ascendante qui va des instincts les plus simples aux plus compliqués dans une même espèce, par exe
reine des abeilles, ne semblent point avoir. Mais les neutres sont de simples femelles arrêtées dans leur développement sexuel 
choses (similitude, différence, causalité, etc.), non plus sur leurs simples qualités sensitives, et il en résulte des actions
se la remarque. Dès lors, il n’y a pas volition proprement dite, mais simple impulsion. Nous, au contraire, nous agissons semb
agit d’abord, — selon la loi que nous avons posée plus haut, — par la simple similitude de fait, qui existe entre les deux sen
68 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Dübner »
fiée à l’habile ciseau de M. Mathieu Meusnier. Ce monument élégant et simple consiste en une fable de marbre verticale, d’un s
, un petit recueil d’aménités littéraires philologiques à l’usage des simples amateurs de l’Antiquité, des humanistes curieux e
sans vieillir, où il a vécu ! » [Note de fin] Ce discours, bien simple et où je n’ai rien avancé que d’incontestable. m’
igre : « Nous avons résolu à l’Académie de ne nommer personne pour de simples recensions de textes. » M. Le Clerc en parlant ai
éjà aliéné l’Académie. Lui étranger, il aurait manqué en cela du plus simple esprit de conduite. Ah ! que le circonspectissime
de l’Empereur, où fut tranché le conflit en faveur de Dübner et de la simple équité. Mais, encore une fois, je n’avais point l
69 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
remplacer les tournures et les expressions usuelles par d’autres plus simples ou plus expressives à notre goût, modifier la syn
en évitant cette fois le lapsus qui la gâtait. VI. 4° Elle est une simple image sonore ; comment l’image tactile a disparu.
idérées comme états de conscience. La parole intérieure est une image simple , une image purement sonore ; de même, la parole e
me, la parole extérieure d’autrui entendue par nous est une sensation simple , purement sonore ; mais il en est autrement de no
arole intérieure serait essentiellement un mouvement interrompu ou la simple image de ce mouvement. Notre expérience personnel
plique pas autre chose que cette définition très empirique, mais très simple et très exacte, de la pensée : ce qui se parle ou
osé, admettons un instant avec Bain que la parole intérieure soit une simple image tactile : les voyelles n’étant jamais remém
l reste établi que la parole intérieure est essentiellement une image simple , une image sonore ; l’image tactile qui, théoriqu
pourquoi, elle me paraît être plus fréquente quand je lis que dans la simple méditation ; — enfin, dans notre première enfance
Bossuet, Rivarol, Bonald n’ont-ils aperçu dans leur conscience qu’une simple image sonore ? et comment Bonald a-t-il osé contr
Mais ce travail, si complexe qu’il soit, se résume en une affirmation simple , toujours la même ; aussi peut-on l’envisager d’u
ssi peut-on l’envisager d’une vue synthétique et l’appeler d’un terme simple  : le jugement de perception externe. D’ailleurs,
ière de ces deux associations. Une solution, sinon complète, du moins simple et séduisante, du problème, serait de considérer
n pas inné, mais acquis : c’est le bon sens dans son application à la simple expérience ; ce qui le contrarie, ce qui l’étonne
e peut contenir aucun événement ; l’avenir n’est qu’une hypothèse, un simple possible auquel nous croyons ; ce n’est pas une r
ieur à l’existence duquel je ne prends aucune part, un non-moi pur et simple et absolu. Comme d’ailleurs l’attention a pour ef
attention, et peu à peu elle disparaît. Le souvenir devient alors une simple réminiscence, un simple fait d’habitude ; il cess
elle disparaît. Le souvenir devient alors une simple réminiscence, un simple fait d’habitude ; il cesse d’être connu comme sou
n silencieuse qui revient avec elle à la conscience reste à l’état de simple réminiscence. Le mot intérieur est pourtant, dans
/ Ni les fureurs de l’hiver déchaîné », Folio, p. 70) deviennent une simple répétition allusive « Ne crains plus » (« No fear
roprement dite, signe d’un véritable mouvement musculaire, et non une simple image ; mais je me crois en droit d’appliquer ses
70 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
s la monère jusqu’aux vertébrés supérieurs ? On trouve qu’à l’état de simple masse protoplasmique la matière vivante est déjà
on doit être immédiate, plus il faut que la perception ressemble à un simple contact, et le processus complet de perception et
ptions réelles, dont nous ne retenons alors que quelques indications, simples « signes » destinés à nous rappeler d’anciennes i
ussent forcées d’abandonner quelque chose d’elles-mêmes pour que leur simple présence les convertît en représentations. Or, vo
geait celles qui la précèdent. Pour transformer son existence pure et simple en représentation, il suffirait de supprimer tout
un effet de mirage. Cela revient à dire qu’il y a pour les images une simple différence de degré, et non pas de nature, entre
ous intéresse. Mais si elle se distingue justement de l’image pure et simple en ce que ses parties s’ordonnent par rapport à u
en lui, et non pas en nous. Si le psychologue dédaigne une idée aussi simple , aussi rapprochée du réel, c’est que le processus
men de ces deux points, bornons-nous à présenter une observation fort simple , qui n’est d’ailleurs pas nouvelle. Beaucoup d’av
nlent mon corps et ceux que je pourrais influencer, joue le rôle d’un simple conducteur, qui transmet, répartit ou inhibe du m
inextensive, et il fait dès lors de la sensation en général l’élément simple avec lequel nous obtenons par voie de composition
e, nous le répétons, on ne trouvera jamais dans des états intérieurs, simples et inextensifs, une raison pour qu’ils adoptent d
avancions, multiplié les données irréductibles et grossi l’hypothèse simple d’où nous étions partis. Mais y avons-nous gagné
illis, de l’autre utilisés. La matière vivante, sous sa forme la plus simple et à l’état homogène, accomplit déjà cette foncti
r les seconds : ces derniers sont faits pour agir ; ils ont pour type simple une chaîne d’éléments nerveux, tendue entre deux
degré d’utilité, de ce que nous avons tout intérêt enfin à ériger en simples signes du réel ces intuitions immédiates qui coïn
ses inégales, de perception pure et de souvenir pur, soient des états simples . Par là on se condamne à ignorer aussi bien le so
onnée, à la manière d’un souvenir, comme un état intérieur, comme une simple modification de notre personne. On méconnaîtra l’
Il ne pourra donc subsister entre la perception et la mémoire qu’une simple différence de degré, et pas plus dans l’une que d
s les autres, de manière à les saisir dans une intuition relativement simple , des moments aussi nombreux qu’on voudra d’un tem
nous trouvons qu’il n’y a pas entre le souvenir et la perception une simple différence de degré, mais une différence radicale
71 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
ts sont de l’espece primitive ou dérivée, & ils sont de la figure simple ou composée. Voyez Accident . Peut-être se sont-i
qu’ils expriment. C’est de-là que les mots sont primitifs ou dérivés, simples ou composés. Un mot est primitif relativement aux
s dérivés, dont le primitif est en quelque sorte le germe. Un mot est simple relativement aux autres mots qui en sont formés,
iculiere qu’on lui associe ; & ceux-ci sont les composés, dont le simple est en quelque sorte l’élément. On donne en génér
ifs à l’égard de leurs dérivés ; & racines élémentaires, les mots simples à l’égard de leurs composés. Eclaircissons ces dé
la vérité de ce qu’on avance ici, nous nous contenterons de jetter un simple coup-d’oeil sur l’analogie des formations latines
s mots qui peuvent également paroître dans le discours sous la figure simple & sous la figure composée, c’est-à-dire seuls
osition, quoiqu’anciennement elles ayent pû être employées comme mots simples  : telles sont jux & jugium, ses & sidium,
é de mots réellement composés, qui au premier aspect peuvent paroître simples , à cause de ces racines élémentaires inusitées ho
à la formation d’un meme mot ; ensorte que l’on trouve des primitifs simples & des primitifs composés, comme des dérivés s
des primitifs simples & des primitifs composés, comme des dérivés simples & des dérivés composés. Capio est un primitif
des dérivés simples & des dérivés composés. Capio est un primitif simple  ; particeps est un primitif compose ; capax est u
itif simple ; particeps est un primitif compose ; capax est un dérivé simple  ; participare est un dérivé composé. Les uns &
tirée d’un verbe : car si on l’appliquoit à un nom, elle en feroit un simple diminutif ; tels sont les mots corculum, opusculu
iles grammairiens : mais on va bien-tôt reconnoître que ce sont ou de simples écarts qui ont paru préférables à la cacophonie,
y a été envisagé sous différens points de vûe ; & ces futurs sont simples ou composés, selon qu’il a plû à l’usage de désig
s ou composés, selon qu’il a plû à l’usage de désigner les uns par de simples inflexions, & les autres par le secours des v
oivent être des listes exactes de toutes les formes analogiques, soit simples , soit composées, que l’usage a établies pour expr
gue. Nous avons en françois un futur absolu, que nous rendons par une simple inflexion, comme je partirai. Nous avons de plus
on ne devoit les trouver que dans une grammaire françoise ou dans un simple vocabulaire. Nous ajoûtons en second lieu, que le
que les idées abstraites que l’esprit se forme ainsi, deviennent plus simples , & par-là plus générales, plus vagues & a
dont on a seulement supprimé la terminaison latine. De-là les dérivés simples  : de capitaine, capitainerie ; d’art, artiste, ar
qui doit en constituer la nature & en fixer la définition. Or un simple coup-d’oeil sur les parties du discours assujetti
ue des mots régie & régime, destinés au même usage. Il étoit plus simple de donner le nom de complément à ce que l’on appe
sur celui de réunir plusieurs caracteres pour représenter un élément simple , &c ? C’est la comparaison secrete des instit
l’usage des langues s’accordât toûjours avec les vûes générales & simples de la nature ? Cet usage est le produit du concou
par composition. De-là les mots primitifs & les dérivés, les mots simples & les composés. Voyez Formation . Le second o
s logiques, font naître les différentes especes de propositions ; les simples & les composées, les incomplexes & les co
e l’usage avoués même par la raison. La construction usuelle est donc simple ou figurée : simple, quand elle suit sans écart l
e par la raison. La construction usuelle est donc simple ou figurée : simple , quand elle suit sans écart le procédé ordinaire
avoir des sons & des articulations. Voy. Lettres . Le son est une simple émission de la voix, dont les différences essenti
pour le son de la voyelle suivante, qui reste dans l’état naturel de simple émission de la voix ; dans ce cas, h n’a pas plus
s la nature primitive de la parole ; il n’y a de naturel que les sons simples . Mais dans plusieurs occasions, le hasard ou les
: c’est lorsque l’on s’écarte de l’ordre successif de la construction simple [ou analytique] : Saxa vocant Itali, mediis, quae
u’aucun des modernes, de distinguer les locutions figurées d’avec les simples dans sa langue naturelle ; & quand le jugemen
lques phrases que l’on ne puisse par aucun moyen ramener aux procédés simples de la construction analytique, disons nettement q
lonté de celui qui parle. Je crois, par exemple, que lege exprime une simple exhortation, un conseil, un avertissement, une pr
avertissement, une priere même, ou tout au plus un consentement, une simple permission ; & que legito marque un commandem
er pour telle, il faut bien que je consente à votre refus, nega » : ( simple concession). Sin es non dura, venito  ; priere ur
ux vers de Virgile. Et potum pastas age, Tityre ; ce n’est ici qu’une simple instruction, le ton en est modeste, age. Mais qua
u liras ou vous lirez ne differe en rien de ce qu’il appelle le futur simple de l’indicatif, & que je nomme le présent pos
’est point ici une these métaphysique que je prétends poser, c’est le simple résultat de la déposition combinée des usages des
s Grammairiens emploient les termes déclinable & indéclinable. Un simple coup d’oeil jetté sur les différentes especes de
uefois par le génie propre de chaque idiome, & quelquefois par le simple hasard ou le pur caprice. Que les noms ayent en g
reconnoîtroit pour article que le, la, les, la conséquence est toute simple . Si l’on veut déterminer un nom, soit en l’appliq
ent le nom de défini à celui de ces deux prétendus prétérits, qui est simple , comme j’aimai, je pris, je reçus, je tins ; &
mmaire générale & M. du Marsais, appellent indéfini celui qui est simple , & défini celui qui est composé. Cette opposi
au moyen de l’ellipse, ramener la phrase à l’ordre analytique le plus simple , pourvû que l’on ne perde jamais de vûe la vérita
e se font point témérairement, & de maniere à faire croire que le simple hasard en ait fixé la loi ; on y reconnoît des tr
dans nos langues formées & articulées, ne s’apprennent pas par la simple audition & par l’intonation d’autrui ; mais t
hinal & tiennent partout à la langue primitive. Ce ne sont pas de simples mots, mais quelque chose de plus, puisqu’elles ex
u’elles expriment le sentiment qu’on a d’une chose, & que par une simple voix promte, par un seul coup d’organe, elles pei
s, quoique primitives, n’ont que peu de dérivés ». [La raison en est simple . Elles ne sont pas du langage de l’esprit, mais d
u verbe, se mette immédiatement après le verbe, s’il est dans un tems simple , & après l’auxiliaire, s’il est dans un temps
observe lors même que le sujet est exprimé d’ailleurs par un nom soit simple , soit accompagné de modificatifs : Viendrez-vous 
ion du pronom personnel ne marqueroit point l’interrogation, mais une simple hypothèse, ou un desir dont l’énonciation explici
sensiblement l’impression uniforme de la nature qui est une, qui est simple , qui est immuable, & qui établit par-tout une
se détruire, ni se cacher ». Je n’ajoûte à un texte si précis qu’une simple question. Que reste-t-il de commun à toutes les l
ainquit Alexandre, si l’on s’écarte de l’ordre naturel, c’est par une simple inversion ; & en disant Darius qu’Alexandre v
mp; précis, & dont l’inobservation feroit de la parole humaine un simple bruit semblable aux cris inarticulés des animaux.
ividus même de son espece, que celle qu’il avoit avec les brutes, une simple co habitation dans les mêmes forêts. Quel parti a
e comme une fiction chimérique & propre à égarer. Mais suivons le simple raisonnement. Une langue est, sans contredit, la
r : ici l’usage a fixé toutes les constructions. Dans une proposition simple & absolue, la construction usuelle suit l’ord
positif ; & toutes les institutions humaines ont des commencemens simples . Cette conclusion, qui me semble fondée solidemen
langue italienne, par exemple, est plus accentuée que la nôtre ; leur simple parole, ainsi que leur musique, a beaucoup plus d
qui en étoient issus ; ou bien cette transmission s’est faite par un simple emprunt, tel que nous en voyons une infinité d’ex
dre les unes sur les autres, ne peut pas se résoudre par une décision simple & précise. Il n’y a point d’idiome qui n’ait
amp; les différens rapports sous lesquels on envisage les langues. La simple énonciation de la pensée est le premier but de la
& les plus ordinaires. Si l’on veut porter ses vûes au-delà de la simple énonciation de la pensée, & envisager tout le
idemment à la grossiereté de la conception… Les premiers hommes étant simples  ; grossiers & plongés dans le sens, ne pouvoi
écrits dans la langue que nous étudions. La raison de ce procédé est simple  : les langues vivantes s’apprennent pour être par
prévalu dans le latin, que dice n’y est plus usité, ni dans le verbe simple , ni dans ses composés. Spuri, que l’on a déja di
amp; enfin les syllabes, qui sont, dans la parole prononcée, des sons simples ou articulés ; & dans l’écriture, des voyelle
ation des mots, où l’on parlera des primitifs & des dérivés ; des simples & des composés ; des mots radicaux, & des
oit grammaticales, sont les sujets, l’attribut, lesquels peuvent être simples ou composés, incomplexes ou complexes ; & tou
à connoître, & suffisantes dans ce traité, sont les propositions simples , composées, incomplexes & complexes, dont la
que des phrases très-simples & très-courtes ; puis d’autres aussi simples , mais plus longues ; ensuite des phrases complexe
leures sources, & sans aucune altération ; & la raison en est simple . Je l’ai déja dit ; nous n’étudions le latin que
à sentir ses beautés, si l’on ne commence par reconnoître le procédé simple dont elles doivent s’écarter ? Je n’irai pas me d
es, n’en savent pas profondément la valeur d’une seule, par la raison simple qu’ils n’ont rien approfondi, même avec les plus
on peut essayer de faire traduire correctement du premier coup sur la simple lecture du texte : c’est le dernier point où l’on
ent les idées qui y sont attachées ; mais ce ne doit être que par une simple nomenclature, telle à-peu-près qu’est l’indiculus
assez des attentions minutieuses d’un pareil détail. Il est bien plus simple de rechercher la nature des modes dans l’usage qu
a valeur. Le matériel des mots comprend tout ce qui concerne les sons simples ou articulés qui constituent les syllabes qui en
s de sa part, ou un attribut qui n’est ni action, ni passion, mais un simple état du sujet. De-là enfin, toutes les autres pro
e même sens. C’est par la même raison que l’on doit regarder comme de simples adverbes, les mots suivans réputés communément co
la valeur d’une préposition avec son complément, & de plus un mot simple qui ne peut servir qu’à lier. Par exemple, ainsi,
états opposés, n’exclut ni l’un ni l’autre de la notion du mot : son simple , son articulé, son aigu, son grave, son bref, son
on ne peut pas disconvenir que souvent une seule syllabe, ou même une simple articulation, ne soit le signe d’une idée, puisqu
rs endroits des manuscrits dont je parle, une orthographe encore plus simple , & plus conforme à la prononciation actuelle,
emeurées dans une foule de mots où nous ne prononçons qu’une consonne simple  ? Quelques progrès que fasse à l’avenir la nouvel
n ons ; que l’imparfait [c’est dans mon systeme, le présent antérieur simple ] de l’indicatif se forme par le changement de cet
vement à cet usage ; nous nous servons de m ou de n après une voyelle simple pour en marquer la nasalité, an ou am, ain ou aim
une impression produite dans le sujet sans concours de sa part ou un simple état qui n’est dans le sujet, ni action ni passio
i actifs ni passifs, parce que les attributs qu’ils expriment sont de simples états, qui à l’egard du sujet ne sont ni action n
e l’idée d’un attribut, qui, sans être action ni passion, n’est qu’un simple état du sujet ; mais encore ceux dont l’attribut
conjugaisons pourroit se diviser, par rapport à la formation des tems simples , en d’autres especes subalternes. M. l’abbé de Da
e peut fournir qu’un nombre assez borné de sons & d’articulations simples  ; & elle ne pourroit fournir à l’infinie nome
ndividus qu’en multipliant à l’infini les combinaisons de ces élemens simples  : or, sans entrer fort avant dans les profondeurs
signes généraux & appellatifs combinés entre eux comme les idées simples dont ils sont les signes. Voyez Générique . Ainsi
lles en les réduisant à des idées élémentaires que l’on peut appeller simples par rapport à nous ; le nombre n’en est pas à bea
us sommes arrivés par degrés, & nous retournons de l’idée la plus simple à la plus composée par des additions successives
il nous a fallu décomposer les idées complexes pour parvenir aux plus simples qui sont & les plus générales & les plus
al, parce qu’il n’indique pas avec la précision numérique. L’adjectif simple , considéré comme exprimant une relation à l’unité
s du singulier, & aux troisiemes du pluriel, du présent antérieur simple de l’indicatif, & du présent du suppositif ;
 : 1°. dans les troisiemes personnes singulieres du présent antérieur simple de l’indicatif, & du présent du suppositif ;
rimer. Pour faire entendre ma pensée, rappellons-nous ici la division simple & naturelle des élémens de la voix en sons &a
nsonnes. Le son ou la voyelle n’exige, pour se faire entendre, que la simple ouverture de la bouche ; qu’elle soit disposée d’
res articles antécédens, plus aisés à saisir, plus faciles & plus simples à exécuter. Qu’importe ? Vous devez vous conforme
mais un son differe à-peine d’un autre, parce que c’est toûjours une simple émission de l’air par l’ouverture de la bouche, v
tème des points massorétiques, & depuis, le système beaucoup plus simple de Masclef. On pourroit augmenter cet article de
aniere, si ce n’est que les composés se déclinent comme les primitifs simples  ; ainsi il faut détailler les paradigmes de chacu
ns (lage), insons (innocent), vecors (lâche), audax (hardi), simplex ( simple ), felix heureux), atrox (atroce), trux (cruel). I
dior : il me semble que ce n’est pas assez pour les commençans, d’une simple remarque telle que celle du rudiment de P. R. pag
système complet de, tems auroit exigé dan les verbes latins neuf tems simples , savoir trois présens, trois prétérits, & tro
ts, & trois futurs ; & il y a quantite de verbe, qui n’ont de simples que les présens : tels sont les verbes déponens,
 : tels sont les verbes déponens, dont les prétérits & les futurs simples sont remplacés par le prétérit & le futur du
emplacés par le prétérit & le futur du participe avec les présens simple du verbe auxiliaire ; & comme on peut égaleme
alement remplacer les présen, par celui du participe avec les présens simples du même verbe auxiliaire : voici sous un seul cou
Precatus ero. Precaturus ero Les verbes les plus riches en tems simples , comme les verbes actifs relatifs, n’ont encore q
ns avec son sujet immédiat. Notre syntaxe à cet égard n’est pas aussi simple que celle de ces deux langues, parce qu’il me sem
On a coutume de distinguer dans nos verbes deux sortes de participes simples  ; l’un actif & toujours terminé en ant, comme
iellement un sujet auquel il se rapporte. Notre gérondif est toujours simple , & il est toujours au présent ; mais c’est un
bé dans une meprise toute pareille au sujet de notre participe passif simple , que l’on a confondu avec le supin de nos verbes
e nature des choses. Ce n’est point par la forme extérieure ni par le simple matériel des mots qu’il faut juger de leur nature
res servent encore à former nos prétérits avec notre participe passif simple , & non plus avec le supin, comme quand on dit
icipe actif : de sorte que comme on distinguoit alors, sous une forme simple , les trois tems généraux de l’infinitif, le prése
On emploie dans la composition de cette espece de verbe, ou des tems simples , ou des tems composés de l’auxiliaire être : il n
mposés de l’auxiliaire être : il n’y a aucune difficulte sur les tems simples , puisqu’ils sont toujours indéclinables, du moins
ais nulle difficulté réelle ; ils resultent toujours de l’un des tems simples de l’auxiliaire avoir & du supin été, qui est
alement M. l’abbé d’Olivet, appellent le complément principal, régime simple , & le complément accessoire, régime composé.
particules interjectives, que tout le monde connoît sous le nom plus simple d’interjections, appartiennent exclusivement au l
n laisse indécis par malhabileté ou par paresse. Il seroit & plus simple & plus sage, ou de déclarer qu’on ignore la n
composition de certains mots, pour ajouter à l’idée primitive du mot simple auquel on les adapte, une idée accessoire dont ce
s, à cause des deux manieres dont elles peuvent s’adapter avec le mot simple dont elles modifient la signification primitive,
t (ad alienam causam dicendam vocatus). On se sert de ad quand le mot simple commence par une voyelle, par un h muet, par la c
ques cas, le d de ad se transforme en la consonne qui commence le mot simple , si c’est un cou un q, comme accumuler, acquérir 
lle garde le sens dans la composition. On se sert de co devant un mot simple qui commence par une voyelle ou par un h muet ; c
combattre, compétiteur, commutation. On se sert de col, quand le mot simple commence par l ; collection, colliger, collusion 
tive & sert à marquer la suppression de l’idée énoncée par le mot simple , comme dans débarquer, décamper, dédire, défaire,
le dis dont le s final est changé en f, à cause du f initial des mots simples , & elle y est négative. E & ex sont des
engrosser, enhardir, enrichir, ensanglanter, enivrer. Lorsque le mot simple commence par une des labiales b, p ou m, la parti
de la préposition, que l’usage les partage quelquefois entre des mots simples qui ont une même origine & un même sens indiv
ative, qui marque l’absence de l’idée individuelle énoncée par le mot simple  : inanimé, inconstant, indocile, inégal, infortun
ens de cette particule, on en change la finale n en m devant les mots simples qui commençent par une des labiales b, p, ou m ;
dans les mots où cette lettre se prononce, & c’est lorsque le mot simple commence par une voyelle ; j’ai retranché quelque
arquerai seulement sur la particule re ou ré, que souvent un même mot simple reçoit des significations très-différentes, selon
ésent postérieur ; que l’on connoît vulgairement sous le nom de futur simple , & l’on diroit dans le sens actif, je débiter
e est correcte ou incorrecte, claire ou obscure, élégante ou commune, simple ou figurée, &c. une proposition est vraie ou
due par des phrases toutes différentes. Contrà Italiam est une phrase simple , Italiam contrà est une phrase figurée. Aio te, Æ
Rem. nouv. tome II. p. 426. c’est quitter une expression courte & simple qui se présente d’elle-même, pour en prendre une
ter in mente. Nous disons de même en franÇois, au-moins dans le style simple , il y a coutume & coutume, il y a donner &
’ajoute que ce seroit sans aucune nécessité, parce que la conjugaison simple fournissoit la même idée. Qu’on y prenne garde ;
en confondre l’orthographe avec celle de la seconde personne des tems simples de nos verbes dont la voyelle finale est un e fer
n suivante ; & il y a pour cela trois sortes de points : le point simple , qui termine une proposition purement expositive 
; commodiorem inveniret punctandi. Au lieu d’imaginer un systeme plus simple de points-voyelles, M. Masclef, chanoine de la ca
s frais d’aller la chercher fort loin, quoiqu’elle soit souvent assez simple & assez frappante : il lui arrive alors de la
exige la virgule : il faut alors en séparer les deux membres par une simple virgule. Exemples : la certitude de nos connoissa
des suivantes (tom. I. pag. 458), auroit donc dû les ponctuer par une simple virgule, en cette maniere : l’homme manque souven
ent, & dont chacune a un sens fini, & qui semble complet ; la simple virgule suffit encore pour séparer ces propositio
n, & par des virgules dans l’écriture. 5°. Si une proposition est simple & sans hyperbate, & que l’étendue n’en ex
eurs. Télémaque, liv. XXIV. Lorsque l’ordre naturel d’une proposition simple est troublé par quelque hyperbate ; la partie tra
nce des grands hommes nous jette ordinairement. La raison de ceci est simple . Le renversement d’ordre, amené par l’inversion,
squels, desquels, auxquels, où, comment, &c. c’est quelquefois un simple adjectif ou un participe suivi de quelques complé
es, les parties subalternes doivent être séparées entre elles par une simple virgule, & les parties principales par un poi
re elles les parties principales ou de la premiere division, & la simple virgule doit distinguer les parties subalternes o
mbres de l’énumération qui renferment une comparaison ; & par une simple virgule, les parties subalternes de ces membres c
gué les parties de l’une ou de l’autre. Si les deux propositions sont simples & sans division, une virgule est suffisante e
mp; il y auroit une sorte d’inconséquence à l’en séparer par un point simple , qui marque une indépendance entiere : mais il en
ez Caractere . IV. Du point. Il y a trois sortes de points ; le point simple , le point interrogatif, & le point admiratif
nt interrogatif, & le point admiratif ou exclamatif. 1°. Le point simple est sujet à l’influence de la proportion qui jusq
s distinguent deux sortes de prépositions par rapport à la forme : de simples , qui sont exprimées par un seul mot ; & de co
-651.). Ainsi, dit-on, dans, avec, pour, après, sont des prépositions simples  ; vis-à-vis de, à l’égard de, à la réserve de, so
ui se puissent justifier, on ne doit reconnoître que des prépositions simples . Nous en avons en françois quarante-huit, que je
ot Accident) avance que les prépositions sont toutes primitives & simples . C’est une erreur évidente. Concernant, durant, j
crivoit il n’y a pas long-tems horsmis, est composé de la préposition simple hors & du supin mis du verbe mettre ; malgré
des bruits naturels ; & souvent ceux des êtres physiques, quoique simples en apparence, ont encore trait à quelque qualité
enouvellement d’idées qui désigne sans peindre, qu’ils ne sont que de simples vicegérens des noms, & que le sujet qu’ils ex
ture commune. Il est donc faux de dire que les pronoms ne sont que de simples vicegérens des noms, & que le sujet qu’ils ex
; xiv. de la II. part. de la gramm. génér. que le verbe n’est pas une simple liaison ou copule, comme la plûpart des logiciens
e, elle est supposée & reconnue ; le verbe est ne signifie que la simple affirmation de l’attribut tout-puissant, qu’il li
ence toujours par le verbe. Le sujet & l’attribut peuvent être 1° simples ou composés, 2° incomplexes ou complexes. 1°. Le
1° simples ou composés, 2° incomplexes ou complexes. 1°. Le sujet est simple quand il présente à l’esprit un être déterminé pa
t total est pareillement composé en apparence, quoiqu’au fond il soit simple  : croire a l’Evangile et vivre en paien, est une
ces deux idées particulieres, & par conséquent que c’est un sujet simple . Ce que j’appelle ici sujet composé, M. du Marsai
peut faire prendre pour sujet multiple ou composé un sujet réellement simple . Quand on dit, par exemple, les hom mes sont mor
sais, que le sujet les hommes est multiple ou composé, quoiqu’il soit simple & avoué simple par cet auteur : un sujet simp
les hommes est multiple ou composé, quoiqu’il soit simple & avoué simple par cet auteur : un sujet simple, dit-il, est éno
é, quoiqu’il soit simple & avoué simple par cet auteur : un sujet simple , dit-il, est énoncé en un seul mot ; le soleil es
simple, dit-il, est énoncé en un seul mot ; le soleil est levé, sujet simple au singulier ; les astres brillent, sujet simple
leil est levé, sujet simple au singulier ; les astres brillent, sujet simple au pluriel. Au reste, cette définition n’est pas
e, il ne faut que se rappeller les exemples que j’ai cités des sujets simples  ; aucun de ceux qui sont énoncés en plusieurs mot
de l’unité de l’idée qui le détermine. L’attribut peut être également simple ou composé. L’attribut est simple, quand il n’exp
ine. L’attribut peut être également simple ou composé. L’attribut est simple , quand il n’exprime qu’une seule maniere d’être d
xcès, c’est etre fou  : les attributs de toutes ces propositions sont simples , parce que chacun n’exprime qu’une seule maniere
justice & la toute-puissance. Les propositions sont pareillement simples ou composées, selon la nature de leur sujet &
selon la nature de leur sujet & de leur attribut. Une proposition simple est celle dont le sujet & l’attribut sont éga
sition simple est celle dont le sujet & l’attribut sont également simples , c’est-à-dire également déterminés par une seule
on composée par le sujet peut se décomposer en autant de propositions simples qu’il y a d’idées partielles dans le sujet compos
x sujets, l’Ecriture & la tradition ; de-là les deux propositions simples sous le même attribut : 1° l’Ecriture est un appu
composée par l’attribut peut se décomposer en autant de propositions simples qu’il y a d’idées partielles dans l’attribut comp
buts, sont aveugles & sont injustes ; de-là les deux propositions simples avec le même sujet : 1° la plûpart des hommes son
ions élémentaires peut se décomposer encore en autant de propositions simples qu’il y a d’idées partielles dans l’attribut comp
l’attribut composé, & chaque comparaison donnant une proposition simple , le nombre des propositions simples qui sortiront
omparaison donnant une proposition simple, le nombre des propositions simples qui sortiront de celle qui est composée par le su
prompts à décider & lents à se rétracter : il y a ici deux sujets simples , 1° les savans, 2° les ignorans, & trois attr
sujets simples, 1° les savans, 2° les ignorans, & trois attributs simples , 1° sont sujets à se tromper, 2° sont prompts à d
se rétracter ; il en sortira donc deux fois trois ou six propositions simples  : en les comparant entre elles par le sujet, troi
a apparence que M. du Marsais confondoit le sujet incomplexe avec le simple , quand il donnoit de celui-ci une définition qui
ne peut convenir qu’à l’autre. En effet il définit de suite le sujet simple , le sujet multiple que j’appelle composé, & l
complexe. Il y a cependant une très-grande différence entre le sujet simple & l’incomplexe : le sujet simple doit être dé
grande différence entre le sujet simple & l’incomplexe : le sujet simple doit être déterminé par une idée unique, voilà so
lles-mêmes des propositions ayant leurs sujets & leurs attributs, simples ou composés, incomplexes ou complexes ; ces propo
a de trois sortes ; 1°. des caracteres prosodiques d’expression ou de simple prononciation ; 2°. des caracteres prosodiques d’
; 3°. & des caracteres prosodiques de quantité. Les caracteres de simple prononciation, sont la cédille, l’apostrophe, le
nificative, qui altere en quelque maniere que ce soit, le sens du mot simple , comme amovible, comprendre, défaire, insinuer, i
& destiné à peindre les élemens de la voix de la maniere la plus simple  ; & ce vice est commun au q & au k. Prisc
llu que l’art vînt mettre la nature à notre portée, en réduisant à la simple distinction de longues & de breves toutes les
signe qui puisse y suppléer ». La réponse à cette objection est fort simple . Nous écrivons deux consonnes à la vérité ; mais
ot completé : communément cette expression est un adverbe de maniere, simple ou modifié, ou bien une phrase adverbiale commenç
une impression produite dans le sujet sans concours de sa part, ou un simple état qui n’est dans le sujet ni action ni passion
n en détermine le cas par celui du nom qui suit ? N’étoit-il pas plus simple de rapporter tout au nom suivant, & de déclar
ù nous plaçons entre l’antécédent & l’adjectif conjonctif, ou une simple proposition, ou même une phrase adverbiale dans l
sieurs dans les acceptions distinctives : qu’elle est déterminée à la simple désignation de la nature commune dans l’acception
tachez simplement à la lettre, vous ne verrez dans ces paroles qu’une simple avanture arrivée à deux animaux : mais cette narr
e grands mots : il faut qu’ils fassent parler leur douleur d’un style simple & naturel, s’ils veulent nous toucher, &
ie de la proposition qui exprime ce sujet logique. Le sujet peut être simple ou composé, incomplexe ou complexe ; propriétés q
du véritable sens de la forme qu’on a nommée superlative ; c’est une simple extension du sens primitif & fondamental enon
res idiomes ; j’ai quelquefois vu des enfans, sous l’impression de la simple nature, dire de quelqu’un, par exemple, qui fuyoi
ne terminaison propre, on donne à l’adjectif pris sous cette forme le simple nom de comparatif. Pourvu qu’on l’entende ainsi,
leur, moindre, &c. & au superlatif nous disons avec l’article simple , la plus grande de mes passions, le plus fidele d
n rapport de supériorité ; mais le superlatif exige de plus l’article simple ou l’article possessif, & c’est par-là qu’est
nsemble de la phrase, & d’ailleurs plus grande n’étant plus qu’un simple comparatif exige un que & un terme individuel
grande (que toutes mes autres passions). Dans ces deux cas, l’article simple ou possessif, servant à individualiser l’objet qu
ous le faisons comme il vient d’être dit, par l’addition de l’article simple ou possessif ; le moins instruit des enfans, votr
noms adjectifs & les adverbes, augmentative de ce que signifie le simple  ; & dans le plus grand nombre des verbes, ell
sans article, & l’autre plus, précédé immédiatement d’un article simple ou d’un article possessif ; ce qui fait la différ
om soit accompagné de son article, il faut pourtant répéter l’article simple avant le mot qui exprime le rapport de supériorit
, c’est qu’il présente toujours l’idée fondamentale du supin ; l’idée simple de l’acte, soit qu’on le regarde comme appartenan
n cas qui est essentiellement destiné à caractériser ou le complément simple d’une préposition, ou le complément objectif d’un
uaero illum locum, &c. Voyez Relatif, Interrogatie . Ailleurs une simple inversion qui déroge à la construction ordinaire,
ibus aures : ce qui est expressément défendu par Horace, & par le simple bon sens, qui est de toutes les langues : que d’a
irects, que les grammairiens hébreux ont regardé l’impératif comme un simple tems de l’indicatif ; mais c’est parce que l’indi
me chose en latin, mais non pas en françois, lorsqu’il s’agit du tems simple , appellé communément imparfait. Quand Ovide dit,
cellente, & qui nous servira de point fixe, la syllabe est un son simple ou composé, prononcé avec toutes ses articulation
sont de deux sortes, les sons & les articulations. Le son est une simple émission de la voix, dont la forme constitutive d
re. C’est, dit-il, (vrais princip. tom. l. disc. I. pag. 12.) un son, simple ou composé, prononcé avec toutes ses articulation
ir beaucoup plus de vérité que la maniere ordinaire, qu’elle est plus simple , & par conséquent plus facile pour les enfans
: chacun de ces sons est prononcé naturellement, puisque l’un est une simple émission spontanée de la voix, & que l’autre
tui-lier. Par rapport à l’articulation, les syllabes usuelles sont ou simples ou composées. Une syllabe usuelle simple est un s
s syllabes usuelles sont ou simples ou composées. Une syllabe usuelle simple est un son unique ou double, qui n’est modifié pa
n homme qu’il aime le vin, je dis qu’il aime la bouteille ; c’est une simple métonymie (voyez Métonymie) ; c’est un nom pour u
prime qu’une espece particuliere ; on restreint le mot générique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espec
déesse, c’est-à-dire, de son sanctuaire ? Cette explication est toute simple , & de l’autre part la figure est tirée de bie
n ensemble, comme le tout & la partie ; leur union n’est point un simple rapport, elle est plus intérieure & plus indé
exemples de synthèse cités plus haut ; & l’on va voir que par de simples supplémens d’ellipse ils vont rentrer dans les re
du verbe, afin de comprendre dans cette définition, non-seulement les simples inflexions consacrées à cet usage, mais encore to
; ensorte qu’elle peut convenir également à ce qu’on appelle des tems simples , des tems composés ou surcomposés, & même à q
t c’est le présent indéfini qui en fait la fonction. La raison en est simple  : le présent indéfini ne se rapporte lui-même à a
ois donc que j’étois, je louois, j’admirois sont au présent antérieur simple , & que je fus, je louai j’admirai sont au pré
a point de présent antérieur périodique, se sert du présent antérieur simple pour exprimer la même idée : ichwar (j’étois ou j
le présent antérieur périodique, ils se servent du présent antérieur simple , & disent, par exemple, je le trouvois hier e
ge on l’a confondu… & en latin même on se sert pour cela de futur simple  : cum coenabo, intrabis (vous entrerez quand je s
le même défaut que j’ai déja relevé à l’occasion du présent antérieur simple  : l’auteur dit que le tems dont il parle, eût mar
t M. Lancelot ; le présent postérieur n’existe point ; c’est le futur simple qui en fait l’office dans l’occurrence. Si je pre
troisieme. II. Le second de nos prétérits, est le prétérit antérieur simple , fueram (j’avois été), laudaveram (j’avois loué),
ù je le dis : coenaveram est donc véritablement un prétérit antérieur simple , ou relatif à une simple époque. III. En françois
est donc véritablement un prétérit antérieur simple, ou relatif à une simple époque. III. En françois, en italien, & en es
n, comme le présent antérieur périodique differe du présent antérieur simple  ; j’eus eté, j’eus loué, j’eus admiré, sont des p
. Remarquons d’abord que dans la plûpart des langues, il y a des tems simples & des tems composés. Les tems simples, sont c
es langues, il y a des tems simples & des tems composés. Les tems simples , sont ceux qui ne consistent qu’en un seul mot, &
sés, sont ceux qui résultent de plusieurs mots, dont l’un est un tems simple du verbe même, & le reste est emprunté de que
amp; l’espagnole. 1°. On trouve dans ces trois langues les mêmes tems simples  ; & dans l’une, comme dans l’autre, il n’y a
êmes tems simples ; & dans l’une, comme dans l’autre, il n’y a de simples , que ceux que je regar de comme des présens. P
nç. ital. espagn. indéfini. je loue. lodo. alabo. antérieur simple . je louois. lodava. alabava. antérieur pé
étérit, franç. ital. espagn. indéfini. j’ai ho hé antérieur simple . j’avois havévo avia antérieur périodique
mp; que je comprends, pour cette raison, sous le nom de présens, sont simples en latin, tant à la voix active, qu’à la voix pas
ndamentale qui leur est commune, est celle d’antériorité, sont encore simples à la voix active ; mais le changement d’inflexion
elle consiste. Les présens & les prétérits actifs sont également simples , & ont par conséquent une racine commune, qui
à tous les verbes : ainsi laud est la racine commune de tous les tems simples du verbe laudare (louer) ; c’en est le fondement
est tunc potero dicere, precatus nunc sum. Quoique les présens soient simples dans tous les verbes latins, cependant l’analyse
tte idée, & qui fait abstraction de celle du terme. Cette maniere simple de rendre raison des différens emplois d’un même
énominations, on pourroit conserver aux tems de cette classe les noms simples de prétérits ou de futurs, parce qu’on n’y exprim
ux dire qu’elle n’a autorisé pour cela, dans ses verbes, aucune forme simple , ni aucune forme composée résultante de l’associa
eu, que cette dénomination n’a aucune conformité avec les lois que le simple bon sens prescrit sur la formation des noms techn
e dira-t-on, l’analogie même n’est pas trop observée ici : les verbes simples qui se conjuguent avec l’auxiliaire avoir, prenne
surcomposés ; j’ai eu chanté, j’aurois eu chanté, &c. les verbes simples qui se conjuguent avec l’auxiliaire être, prennen
ontraire les tems surcomposés des verbes pronominaux prennent un tems simple du verbe être avec le supin du verbe avoir ; ce q
t indéfini comparatif, comme j’ai eu chanté. 2. Le prétérit antérieur simple comparatif, comme j’avois eu chanté. 3. Le prétér
que je viens d’analyser. Je mettrai en parallele trois verbes ; l’un simple , empruntant l’auxiliaire avoir ; le second égalem
es ; l’un simple, empruntant l’auxiliaire avoir ; le second également simple , mais se servant de l’auxiliaire naturel être ; e
être un commandement absolu, un desir, une permission, un conseil, un simple acquiescement. Si la volonté de celui qui parle e
elativement à l’avenir : mais si la volonté de celui qui parle est un simple acquiescement, il peut se rapporter indifféremmen
atif) §. 3. Des tems du suppositif. Nous avons dans ce mode un tems simple , comme les présens de l’indicatif ; je chanterois
erois, je me révolterois : nous en avons un qui est composé d’un tems simple de l’auxiliaire avoir, ou de l’auxiliaire être, c
spondantes de l’indicatif & des autres modes : les présens y sont simples  ; les prétérits positifs sont composés d’un tems
ésens y sont simples ; les prétérits positifs sont composés d’un tems simple de l’un des deux auxiliaires avoir ou être ; les
que nous l’avons observée dans notre langue : tous les présens y sont simples  ; les prétérits positifs y sont composés d’un tem
ens y sont simples ; les prétérits positifs y sont composés d’un tems simple du même auxiliaire avoir ou être ; les comparatif
des occasions où l’imparfait même (c’est-à-dire le présent antérieur simple ) entre en concurrence avec l’aoriste & le pré
moins déterminé, & que c’est absolument le premier & le plus simple radical d’où est dérivé le mot dont on cherche le
re, en quelque sorte, l’hébreu même à la portée du vulgaire, sous les simples apparences du latin dont il emprunte les mots. Mi
pulsat pede pauperum tabernas regumque turres. On sait la paraphrase simple & naturelle que Malherbe a fait de ces vers :
venté les caracteres de l’Ecriture, ce qui seroit une expression trop simple pour la poésie, Brébeuf a dit : Pharsale, l. III.
p; du corps aux pensées. Lucain avoit ennobli à sa maniere la pensée simple dont il s’agit, & l’avoit fait avec encore pl
e nous le faisons entendre dans fou, loup, nous, vous, qui est un son simple , & qui, dans notre alphabet devroit avoir un
sept, huit : V = 5000. Celles de nos monnoies qui portent la lettre V simple , ont été frappées à Troyes : celles qui sont marq
vantage dans le grammatical, & je dirois que l’affirmation est la simple position de la signification de chaque mot, &
ui les rendent négatifs, parce que la négation est contraire à l’acte simple de la parole, & qu’on ne la suppléeroit jamai
inition du verbe qui n’assigne pour objet de sa signification, qu’une simple modification qui peut être comprise dans la signi
p; cesse quelquefois de l’être. Le participe dans son système, est un simple adjectif, parce qu’il ne conserve pas l’idée de l
ns relatives aux personnes, parce que l’un & l’autre expriment de simples idées ; l’un, un être déterminé par sa nature ; l
nd deux sortes d’élémens, le son & l’articulation. Le son est une simple émission de la voix, dont les différences essenti
yelles, ditil, est-elle bien nécessaire ? & ne seroit-il pas plus simple de regarder ces prétendues voyelles (nasales) com
qu’il nommoit pareillement voyelles nasales, sont de véritables sons simples & inarticulés en eux-mêmes ; & ses preuve
& beaucoup moins dans les opéra de Quinault. Voici donc sous un simple coup-d’oeil, le système de nos sons fondamentaux.
l’usage universel ne sauroit jamais être mauvais, par la raison toute simple que ce qui est très-bon n’est pas mauvais, &
miner sur le langage national ? La réponse à cette question est assez simple . On ne parle que pour être entendu, & pour l’
erâ necessariò utimur. Le néographisme moderne tend à substituer l’i simple à l’y dans les mots d’origine grecque où l’on pro
pocrite. Si cet usage devient général, notre orthographe en sera plus simple de beaucoup, & les étymologistes y perdront b
les écrivains avoient introduit l’y à la fin des mots, au lieu de l’i simple  : on ne le fait plus aujourd’hui, & nous écri
gue & l’angloise sont les seules où la lettre z soit une consonne simple . Elle étoit double en grez, où. elle valoit δσ, c
s laquelle il est exprimé ; ce qui pourroit faire nommer le zeugme ou simple ou composé. Les trois exemples déja cités appart
le ou composé. Les trois exemples déja cités appartiennent au zeugme simple  : en voici pour le zeugme composé. Changement dan
72 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »
ière350, il n’y a point de lieu où les décisions soient si justes… Du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau m
che ou l’incohérence des parties363  La méthode qui arrange la phrase simple arrange aussi la période, le paragraphe et la sér
t aisément et promptement tout lecteur, par une série de combinaisons simples , jusqu’aux combinaisons les plus hautes365. À ce
se et une complexité qui embarrasseraient l’action. Plus le thème est simple , et plus le développement est clair ; or, dans to
qui transforment l’esprit humain du tout au tout, soient pour lui de simples dehors, des enveloppes accidentelles qui, bien lo
es champs et dans la rue ; on se la figure toujours comme un automate simple , dont le mécanisme est connu. Chez les écrivains,
mathématiciens ; extraire, circonscrire, isoler quelques notions très simples et très générales ; puis, abandonnant l’expérienc
cartes, éd. Cousin, t. XI, 333, 340 ; I, 121. Descartes déprime « les simples connaissances qui s’acquièrent sans le secours du
approche de la conversation. » 370. Sauf dans les Pensées de Pascal, simples notes griffonnées par un chrétien exalté et malad
la vérité, liv. I, ch. I.) — « Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se
73 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Pajou » pp. 325-330
tre plus grande, plus piquante, plus originale, et en même temps plus simple dans le choix de ses caractères et de son express
la lui jetter sur le visage ; et je ne nie pas que cette idée ne soit simple et sublime. Mais où est l’incident remarquable ?
leurs sabres contre la pierre de sa tombe ; cela est plus beau, plus simple , plus énergique et plus neuf que tout votre fatra
ment réclament encore contre son prétendu caractère ; l’innocence est simple en tout. Du reste, figure charmante, bien composé
r une de ses cuisses, la figure de l’amitié. Ce modèle de tombeau est simple et beau, l’ensemble en est pittoresque, et l’on n
74 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
impressions présentes ou passées, futures ou possibles, complexes ou simples . Cela est si vrai que des philosophes comme Berke
ttribut ou une substance, qu’il soit complexe ou abstrait, composé ou simple , son étoffe pour nous est la même : nous n’y mett
de scalpel, qui leur servent de fondement. Elle réduit le composé au simple , le dérivé au primitif. Elle ramène notre connais
ile ; notre croyance naît tout entière, et avec toute sa force, de la simple comparaison de nos idées. De plus, l’expérience n
aison de ces petits faits isolés et momentanés. Nous apprenons par la simple pratique que le soleil éclaire, que les corps tom
e l’absence des nuages, et que les nuages, comme tous les corps qu’un simple fluide élastique sépare d’un objet donné, ont cet
ne, nous nous reportons à côté de lui, nous en étudions d’autres plus simples , nous établissons leurs lois, et nous lions chacu
uses des mouvements des planètes, nous recherchons par des inductions simples les lois de deux causes, l’une qui est la force d
qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués sous quelques lois simples . » Ses détours nous ont conduits plus loin que la
ns distinctes au fond de toutes nos connaissances, comme des éléments simples , indécomposables, absolument séparés les uns des
son idée jusqu’au bout, on arriverait à considérer le monde comme un simple monceau de faits. Nulle nécessité intérieure ne p
t du tout. —  Vous croyez comme nous qu’on découvre les causes par la simple expérience ? —  Pas davantage. —  Vous pensez qu’
toutes, et qui consiste à décomposer ces données complexes en données simples . Une faculté magnifique apparaît, source du langa
ition ; elle ne se contente pas d’expliquer un nom, elle n’est pas un simple signalement ; elle n’indique pas simplement une p
nit deux termes dont le second est une portion du premier. Il est une simple analyse. Et tous les axiomes sont ainsi. Il suffi
s portions de phénomènes, des extraits de cas complexes, des éléments simples enfermés dans des ensembles plus composés. Je les
il y a deux royaumes, celui des faits complexes et celui des éléments simples . Le premier est l’effet, le second la cause. Le p
Tout notre effort consiste à passer de l’un à l’autre, du complexe au simple , des faits aux lois, des expériences aux formules
oit continuer jusqu’à ce qu’on soit arrivé à des éléments tout à fait simples , c’est-à-dire tels que leur décomposition soit co
à toute chose, que tout fait a sa loi ; que tout composé se réduit en simples  ; que tout produit implique des facteurs ; que to
a nécessité logique qui transforme l’un dans l’autre le composé et le simple , le fait et la loi. Par là nous désignons d’avanc
té leurs grandes constructions. Ils ont compris qu’il y a des notions simples , c’est-à-dire des abstraits indécomposables, que
nt dans le détail, que l’on considère seulement les éléments les plus simples de l’être et les tendances les plus générales de
tuents, air, water, and the other distinguishable substances, whether simple or compound, of which nature is made up, are such
75 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
exercés dans le répertoire, mais dépourvus de l’invention véritable, simples exécutants qui succèdent aux compositeurs. En ce
impressions présentes ou passées, futures ou possibles, complexes ou simples . Cela est si vrai, que des philosophes comme Berk
ttribut ou une substance, qu’il soit complexe ou abstrait, composé ou simple , son étoffe pour nous est la même : nous n’y mett
de scalpel, qui leur servent de fondement. Elle réduit le composé au simple , le dérivé au primitif. Elle ramène notre connais
ile ; notre croyance naît tout entière, et avec toute sa force, de la simple comparaison de nos idées. De plus, l’expérience n
aison de ces petits faits isolés et momentanés. Nous apprenons par la simple pratique que le soleil éclaire, que les corps tom
ne, nous nous reportons à côté de lui, nous en étudions d’autres plus simples , nous établissons leurs lois, et nous lions chacu
uses des mouvements des planètes, nous recherchons par des inductions simples les lois de deux causes, l’une qui est la force d
qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués sous quelques lois simples . » Ses détours nous ont conduits plus loin que la
ns distinctes au fond de toutes nos connaissances, comme des éléments simples , indécomposables, absolument séparés les uns des
son idée jusqu’au bout, on arriverait à considérer le monde comme un simple morceau de faits. Nulle nécessité intérieure ne p
nt du tout. — Vous croyez comme nous qu’on découvre les causes par la simple expérience ? — Pas davantage. — Vous pensez qu’il
toutes, et qui consiste à décomposer ces données complexes en données simples . Une faculté magnifique apparaît, source du langa
ition ; elle ne se contente pas d’expliquer un nom, elle n’est pas un simple signalement ; elle n’indique pas simplement une p
nit deux termes dont le second est une portion du premier. Il est une simple analyse. Et tous les axiomes sont ainsi. Il suffi
s portions de phénomènes, des extraits de cas complexes, des éléments simples enfermés dans des ensembles plus composés. Je les
il y a deux royaumes, celui des faits complexes et celui des éléments simples . Le premier est l’effet, le second la cause. Le p
Tout notre effort consiste à passer de l’un à l’autre, du complexe au simple , des faits aux lois, des expériences aux formules
oit continuer jusqu’à ce qu’on soit arrivé à des éléments tout à fait simples , c’est-à-dire tels que leur décomposition soit co
à toute chose, que tout fait a sa loi ; que tout composé se réduit en simples  ; que tout produit implique des facteurs ; que to
a nécessité logique qui transforme l’un dans l’autre le composé et le simple , le fait et la loi. Par là nous désignons d’avanc
té leurs grandes constructions. Ils ont compris qu’il y a des notions simples , c’est-à-dire des abstraits indécomposables, que
nt dans le détail, que l’on considère seulement les éléments les plus simples de l’être et les tendances les plus générales de
tuents, air, water, and the other distinguishable substances, whether simple or compound, of which nature is made up, are such
76 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
marquable que cette découverte se soit produite si tard. Rien de plus simple , en apparence, que de remarquer que cette loi d’a
n avec bien d’autres découvertes, d’être venue tard et de paraître si simple qu’on ait le droit de s’en étonner. Peut-être n’e
successives et entre elles une différence de nature, moins encore, un simple hiatus entre deux moments d’une même sensation, m
eux pôles d’un aimant qui ne peuvent exister l’un sans l’autre. « Une simple impression équivaut à une non-impression. » Les a
u, suivant, qui pourra servir de guide au lecteur :   I. Associations simples . 1. Par contiguïté conjointes successives 2. Par
us curieux que cette fusion des mouvements réels, c’est la fusion des simples idées de mouvements. Elles s’associent très bien
laire. La perception d’un objet externe n’est nullement un acte aussi simple qu’il semble au vulgaire ; pour qu’elle se produi
77 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
plus grand nombre échappe naturellement à ses sens, et l’observation simple ne lui suffit pas. Pour étendre ses connaissances
les divers procédés d’investigation ou de recherches qui peuvent être simples ou complexes : les premiers s’adressent aux objet
l’état naturel ils sont hors de notre portée. L’investigation, tantôt simple , tantôt armée et perfectionnée, est donc destinée
tion. Cette manière d’expérimenter, qui remonte à Galien, est la plus simple , et elle devait se présenter à l’esprit des anato
e nom d’observateur à celui qui applique les procédés d’investigation simples ou complexes à l’étude de phénomènes qu’il ne fai
om d’expérimentateur à celui qui emploie les procédés d’investigation simples ou complexes pour faire varier ou modifier, dans
dans un sens abstrait signifient, le premier, la constatation pure et simple d’un fait, le second, le contrôle d’une idée par
ne nous serait pas possible d’en tirer une science d’observation. La simple constatation des faits ne pourra jamais parvenir
re avec une longue vue afin de ne point l’effaroucher, il faisait une simple observation, parce qu’il ne la comparait pas à un
nce expérimentale. Sans doute la médecine doit commencer par être une simple observation clinique. Ensuite comme l’organisme f
s ce rapport ne peut être absolu qu’autant que les conditions en sont simples et subjectives, c’est-à-dire que l’esprit a la co
er complètement. C’est ainsi que dans l’étude des phénomènes les plus simples , la science expérimentale a saisi certains rappor
ion de l’analyse mathématique à des phénomènes naturels, quoique très simples , peut avoir des dangers si la vérification expéri
tes et les sciences expérimentales. Elles renferment les cas les plus simples . Mais, dès que nous entrons dans la physique et d
euvent naître chez tous les hommes, à l’occasion de certains rapports simples des objets que tout le monde peut saisir. Mais co
toute sa liberté. En chimie et en physique les faits deviennent plus simples , les sciences sont plus avancées, les théories so
s étant immuables et absolues, la science s’accroît par juxtaposition simple et successive de toutes les vérités acquises. Dan
à des relations de choses considérées dans des conditions extrêmement simples et que le mathématicien choisit et crée en quelqu
physiologique. De même, quand l’expérimentateur déduira des rapports simples de phénomènes précis et d’après des principes con
er comme absolu et en dehors des atteintes de l’expérience. Les corps simples des chimistes ne sont des corps simples que jusqu
es de l’expérience. Les corps simples des chimistes ne sont des corps simples que jusqu’à preuve du contraire. Toutes les théor
in de les réduire à des relations et à des conditions de plus en plus simples . Nous voulons ainsi saisir la forme de la vérité
’erreur et croire à des relations de cause à effet quand il n’y a que simple coïncidence. Les coïncidences constituent, ainsi
on verra bientôt que cette spontanéité des corps vivants n’est qu’une simple apparence et la conséquence de certain mécanisme
ener les phénomènes à des conditions expérimentales définies et aussi simples que possible Un phénomène naturel n’étant que
ement tous les phénomènes complexes en des phénomènes de plus en plus simples jusqu’à leur réduction à deux seules conditions é
essivement la matière complexe, et en parvenant ainsi, soit aux corps simples , soit aux corps définis (principes immédiats ou e
écomposer le problème total en des problèmes partiels de plus en plus simples et de mieux en mieux définis. Ils ramèneront ains
mèneront ainsi les phénomènes à leurs conditions matérielles les plus simples possible, et rendront ainsi l’application de la m
mener les phénomènes en apparence les plus complexes à des propriétés simples , se rattachant à des espèces minérales bien défin
enir à décomposer les parties vivantes en éléments chimiques ou corps simples , ce ne sont pourtant pas ces corps élémentaires c
Ceux-ci, de même que les principes immédiats organiques, ne sont pas simples chimiquement, mais, considérés physiologiquement,
possible, en ce sens qu’ils possèdent les propriétés vitales les plus simples que nous connaissions, propriétés vitales qui s’é
hénomènes complexes et les ramener à un certain nombre des propriétés simples appartenant à des organismes élémentaires, et ens
t point été détruit. Les phénomènes nous apparaissent ainsi comme des simples effets de contact ou de relation d’un corps avec
complexes trois espèces de corps définis : 1º des corps chimiquement simples  ; 2º des principes immédiats organiques et inorga
norganiques ; 3º des éléments anatomiques organisés. Sur les 70 corps simples environ que la chimie connaît aujourd’hui, 16 seu
rganisme le plus complexe qui est celui de l’homme. Mais ces 16 corps simples sont à l’état de combinaison entre eux, pour cons
s et paraissent fonctionner dans l’être vivant sous la forme de corps simple . Les principes immédiats inorganiques (sels terre
ine d’un phénomène en déterminant les conditions et les circonstances simples dans lesquelles il se manifeste, nous avons attei
ous restera toujours inconnue. L’essence du phénomène minéral le plus simple est aussi totalement ignorée aujourd’hui du chimi
issance de la nature intime ou de l’absolu, dans le phénomène le plus simple , exigerait la connaissance de tout l’univers ; ca
iologiques complexes sont constitués par une série de phénomènes plus simples qui se déterminent les uns les autres en s’associ
me du médecin expérimentateur consiste donc à trouver le déterminisme simple d’un dérangement organique, c’est-à-dire à saisir
nt des plus complexes en apparence peut être ramené à un déterminisme simple initial qui provoque ensuite des déterminismes pl
e que cette étude nous montre comment un déterminisme unique des plus simples , tel que la lésion d’une extrémité nerveuse motri
synthèse et dans l’analyse, ne peuvent pas être considérées comme une simple addition ou une pure soustraction des propriétés
s, quoique distincts et autonomes, ne jouent pas pour cela le rôle de simples associés, et que leur union exprime plus que l’ad
ur science, veulent encore absorber la physiologie et la réduire à de simples phénomènes physico-chimiques. Ils donnent de la v
es qu’il faut remonter pour trouver les explications vitales les plus simples . En résumé, la vivisection est la dislocation de
ologie normale le point de vue zoologique, le point de vue anatomique simple et comparatif, le point de vue physiologique spéc
este pas plus que personne. En effet, l’anatomie est une science plus simple que la physiologie, et, par conséquent, elle doit
us complexe, à la chimie ou à la physique, qui sont des sciences plus simples . Ce qui n’empêche pas que beaucoup de travaux de
ble. La composition chimique du milieu cosmique ou extérieur est très simple et constante. Elle est représentée par la composi
xcréments et les ont calculés avec les substances éliminées comme une simple perte de poids40. Je crois qu’il faudrait justifi
liquées, et les décomposer au moyen de l’expérimentation en questions simples et distinctes. J’ai déjà fait quelques tentatives
peu et se rapportant à des cas parfaitement déterminés et absolument simples . Je signalerai encore comme entachée de nombreus
essaires des manifestations vitales, normales ou pathologiques. Cette simple indication fait déjà pressentir que le laboratoir
nature complexe, oscillé plus longtemps que les autres sciences plus simples , dans les régions philosophiques et systématiques
fortuite. Rien n’est plus ordinaire, et c’est même le procédé le plus simple pour commencer un travail scientifique. On se pro
lines en leur donnant de l’herbe, etc. Je répétai cette expérience si simple un grand nombre de fois sur les lapins et toujour
les à celles des carnivores. Il s’agit ici d’un fait particulier bien simple qui permet de suivre facilement l’évolution du ra
l’esprit. Seulement on ne s’en rend pas compte, par cette raison bien simple qu’on commence par raisonner avant de savoir et d
épétées dans les mêmes conditions, m’apprirent qu’il y avait eu là un simple échange volume à volume entre l’oxyde de carbone
as parce qu’il ne disait rien à l’esprit. Il était cependant des plus simples à apercevoir, et, depuis que je l’ai signalé, tou
uisent jamais un seul fait positif C’est pourquoi la négation pure et simple n’est point de la critique, et, en science, ce pr
ucun effet sur le crapaud lui-même. En effet, voici l’expérience bien simple qui semble le prouver : si l’on prend sur le bout
ne suffit pas qu’un fait expérimental se présente avec une apparence simple et logique pour que nous l’admettions, mais nous
de désordres moteurs spéciaux. Rien ne semblait plus naturel et plus simple que d’attribuer cette influence sur les mouvement
’expérimentateur vit, en revenant continuer son expérience, que cette simple opération préliminaire avait produit la même titu
ssairement la pratique bien plus longtemps que dans les sciences plus simples . Aujourd’hui la pratique médicale est empirique d
ires qui peuvent devenir des causes d’erreurs et lui faire prendre de simples coïncidences pour des relations de cause à effet.
mère dont les mouvements étaient régis par des lois que l’observation simple pouvait nous faire découvrir de manière à prévoir
rouve dans toute sa pureté dans Hippocrate. La médecine d’observation simple , on le comprend, exclut toute intervention médica
toxiques et médicamenteuses se ramènent, comme nous le verrons, à de simples modifications physiologiques dans les propriétés
’abord médecin observateur ; c’est de partir de l’observation pure et simple du malade faite aussi complètement que possible ;
la pathologie, science plus complexe, à la physiologie, science plus simple . En effet, c’est l’inverse de ce qui a été dit pr
J’ai la pensée d’être utile à la médecine scientifique en publiant ce simple essai sur les principes de la médecine expériment
oit expliquer toujours le plus obscur et le plus complexe par le plus simple et le plus clair. Or, la vie, qui est ce qu’il y
n cas pouvait être vrai. La plus petite idée scientifique et les plus simples notions de physiologie auraient cependant pu le d
que l’on croit posséder en soi, par suite d’une inspiration ou par un simple sentiment. Mais, ainsi que je viens de le dire, c
és par hasard ou par nécessité se sont transmis ensuite par tradition simple ou avec des pratiques religieuses. Mais après ce
a force thérapeutique ou autre imaginée par l’empirique paraîtront de simples hypothèses aux yeux du médecin expérimentateur. P
dans l’expectation en se bornant à favoriser par quelques médications simples les tendances heureuses de la nature. L’empirique
devra donc pas être, comme certaines personnes semblent le croire, un simple physiologiste qui attendra les bras croisés que l
n de la méthode expérimentale, et que la connaissance du déterminisme simple ou complexe des phénomènes vitaux est la seule ba
rimentale deviendra ainsi l’œuvre de tous, et chacun, ne fût-il qu’un simple médecin de campagne, y apportera son concours uti
78 (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166
endant quelque douze semaines, pour la plus grande gloire, non pas du simple greffier que j’étais bientôt devenu, mais de la p
ti, d’un Barrès ne se distingue plus de la poésie. Mais D’Ablancourt, simple traducteur d’ouvrages en prose, mais Balzac l’anc
nent, mais pour recevoir le fluide mystérieux qu’elles transmettent : simples conducteurs, plus ou moins précieux ou sonores, i
stes ou des formules magiques, des charmes au sens premier de ce mot. Simple harmonie et nouée au sens dans la prose, cette mu
ière n’est pas l’idole la plus vénérée de son panthéon. Est-ce là une simple distraction ? Non, c’est la dialectique instincti
ncher et à régler le rythme d’une pensée quelconque, même sublime, la simple logique — c’est-à-dire la prose — suffit ? Pour m
t sépare. C’est là un de ces pièges que tend le dictionnaire aux âmes simples . J’aurais pu tout aussi bien confondre le rossign
es plus ou moins semblables : les saints, les héros, les enfants, les simples , tous ceux qui n’ont pas étranglé leur âme. De ce
nt pas, si l’on peut dire, en fonction de leur expérience ineffable ; simples signes qui la rappellent confusément, mais qui, l
, comme je le crois, il est poète-vrai magicien, veux-je dire, et non simple prestidigitateur- Valéry a beau se persuader qu’
es, les lettres qu’a provoqués jusqu’ici notre enquête magnifique. Le simple cortège de ces correspondants et de ces critiques
dmirer Paul Valéry. Chez l’un, c’est une surprise amusée, narquoise «  simple rougeole. Vous en reviendrez ». Chez l’autre, une
écoulement des choses ?… oui, sans doute, mais l’incantation, pure et simple , a commencé. Le fond de l’âme a frémi d’abord, pu
sements ». réactions scientifiques. — peu de mots nous suffiront : un simple geste, assez mélancolique, d’admiration confiante
leur concède que j’ai peut-être appelé trop facilement « miracle » un simple beau vers de Malherbe. Au cours d’un remarquable
amais l’amalgame d’une image et d’une idée, que l’image n’est pas une simple métaphore ou une allégorie « conscious » (voulue,
t été consacrés à notre débat, il y en a plusieurs qui ne sont pas de simples chroniques et que je regrette fort de ne pouvoir
: oui. Toutefois, il arrive souvent que ce mot, pour n’être pas assez simple ni assez court, ne me contente plus. Je cherche d
opos d’art. Deux peintres l’ont évitée en m’écrivant des lettres très simples . Ils ne cherchent qu’à distinguer le véritable la
ligieux ou social) est « picturalement parlant » secondaire, voire un simple prétexte… etc : je n’ai pas voulu interrompre mon
et la poésie (suite) la mystique du chef-d’œuvre. — le sentiment des simples . : la deuxième lettre que je reçois d’un peint
je ruminais : je pressens que vous allez aborder cette question : les simples et la poésie… eh ! Oui ! Mais, de divers côtés, o
omaine désintéressé : sentimental, poétique, religieux, mystique. Les simples , les enfants. Les poètes, les artistes : de grand
’avaient pas su se défaire-et à renouer le contact avec la poésie des simples  ? Relisez là-dessus un des manifestes symbolistes
te ces malheureux ou bien à rétrograder doucement vers la demeure des simples , qu’ils n’auraient jamais dû quitter, ou bien à s
savants en « psychodynamique » distinction d’une force à caractère de simple « impulsion » (logique) ; — « induction » (morale
t remarquable dont M. Alfred Lartigue passe scientifiquement des plus simples sensations aux abstractions les plus hautes, sans
oujours très sûre, et qu’il pourrait être dupe sur certains points de simples analogies. Puis il ne peut être question de trans
79 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341
ines du château Bayard : « Ici naquit Pierre Du Terrail, cet homme si simple , dit Beyle, qui, comme le marquis de Posa de Schi
teur avait en vue n’y sont pas peints avec vérité, par la raison très simple que Beyle ne les connaissait pas. Il y avait enco
iste, homme important, riche, médiocrement sot, qui a une jolie femme simple et deux beaux enfants ; il s’agit pour lui d’avoi
Au sortir de cette lecture, j’ai besoin de relire quelque roman tout simple et tout uni, d’une bonne et large nature humaine,
ordinaires et acceptés comme indifférents ; où, sous prétexte d’être simple et de fuir l’effet, on ne me jette pas dans des c
Manzoni, tout bon roman de Walter Scott, ou une adorable et vraiment simple nouvelle de Xavier de Maistre. Le reste n’est que
les malheurs et petitesses de la province ! Je voudrais un style plus simple  ; mais, dans ce cas, les provinciaux l’achèteraie
. Enfin il se donne bien de la peine pour s’expliquer une chose très simple  ; il n’était pas de ceux à qui l’image arrive dan
80 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE DURAS » pp. 62-80
surface de la société qu’elle favorisait, d’autres combinaisons moins simples que celles-là. Il y avait entre les cercles doctr
le crédit du duc de Duras, ses manières à elle, son esprit délicat et simple , sa générosité qui la portait vers tout mérite, e
es, à la bienfaisance pour ce qui l’entourait, et à la vie de ménage. Simple comme elle était, il semble qu’elle aurait pu s’i
llement, sans effort et sans calcul ; elle était très-simple avec les simples , peu spirituelle avec les insignifiants, non par
ne savais pas qu’il n’y a de repos qu’en vous ; » quand on entend ce simple élan interrompre le récit, on sent que l’auteur l
me temps que pour Eugène de Rothelin ; les personnages sont également simples , purs, d’une compagnie parfaitement élégante, et
ni du tâtonnement ni de la négligence. Il est né naturel et achevé ; simple , rapide, réservé pourtant, un style à la façon de
est soumettre l’involontaire… » Quel sens mélancolique et profond les simples paroles suivantes n’empruntent-elles pas sur les
81 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
a sélection des idées et leur suggestion a lieu tantôt en vertu de la simple rencontre ou contiguïté des impressions dans le t
sentiments, qui les font onduler en sens divers. Les associations par simple contiguïté sont ici extrinsèques et superficielle
connaît guère que la similitude, dont la contiguïté est pour elle une simple espèce et une ébauche. La contiguïté même devient
le pouvoir d’accepter ou de rejeter la soudure déjà commencée par la simple coïncidence de temps. En second lieu, l’intellige
xtérieures et les plus superficielles, comme celles qui tiennent à de simples coïncidences de temps ou de lieu, la pensée dégag
W. James, de dissocier préalablement ce qui avait été associé par la simple habitude et par la fréquence des simples contiguï
qui avait été associé par la simple habitude et par la fréquence des simples contiguïtés. Le savant ne doit-il pas d’abord sép
ce indépendante du mécanisme naturel, mais elle n’est pas non plus un simple effet accidentel et superficiel de ce mécanisme ;
82 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
t traduit dans un autre langage ; il ferait évidemment beaucoup moins simple . De sorte que la définition implicitement adoptée
défini de telle façon que les équations de la mécanique soient aussi simples que possible. En d’autres termes, il n’y a pas un
nous perdre dans cette infinie complexité, faisons une hypothèse plus simple  ; considérons trois astres, par exemple, le Solei
les règles ils recherchent la simultanéité. Je prendrai deux exemples simples  ; la mesure de la vitesse de la lumière et la dét
que les lois astronomiques compatibles avec cette valeur soient aussi simples que possible. Quand les marins ou les géographes
e définies de telle sorte que l’énoncé des lois naturelles soit aussi simple que possible. En d’autres termes, toutes ces règl
83 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
par la femme d’un régisseur. Le reste se composait de pêcheurs et de simples gens. Leur ignorance était extrême ; ils avaient
perpétuel enchantement. Ils préludaient vraiment au royaume de Dieu, simples , bons, heureux, bercés doucement sur leur délicie
car l’homme les portait en son cœur. L’œil clair et doux de ces âmes simples contemplait l’univers en sa source idéale ; le mo
tristes pays nous font une nécessité, était la conséquence de la vie simple et douce qu’on menait en Galilée. Les climats fro
», contre lequel la morale chrétienne a été si sévère, était alors le simple attachement à la propriété. La première condition
84 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55
Jeunes gens ou vieillards ? De quelle condition ? De quel caractère ? Simples ou complexes ? Excessifs ou tempérés ? Élevés ou
anthrope ou dans un roman d’analyse signé Stendhal ? Est-elle courte, simple , violente, réduite à une crise rapide, comme c’es
a-t-on pas fait le compte de ceux qu’a employés Racine ? Rien de plus simple ensuite que de les classer d’après leur nature. O
de Guyau à ce sujet, dans ses Problèmes d’esthétique 10. En allant du simple au composé, nous rencontrons bientôt sur notre ch
le d’autres questions. Est-il pauvre ou somptueux ? fin ou grossier ? simple ou élégant ? original ou banal ? Je pourrais prol
85 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence en général. » pp. 177-192
urs manières de s’exprimer ? La sublime est un mot vuide de sens : la simple est la seule qu’on puisse employer ? Convient il
e Rollin, qui, l’ayant divisée après Aristote & Cicéron, en genre simple , en genre tempéré & en genre sublime, fait de
verse tout ce qui lui résiste  ? Qui ne voit, sans tout cela, que le simple est celui qui n’a que des choses simples à dire ;
voit, sans tout cela, que le simple est celui qui n’a que des choses simples à dire ; le tempéré, celui qui regarde des matièr
ire qu’il ne jugeoit pas un concurrent digne de lui, mais une réponse simple , courte, & dans laquelle il lui reproche ses
86 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Maeterlinck, Maurice (1862-1949) »
e caractérise en ceci : qu’il s’exprime en phrases très claires, très simples , mais à double ou à triple sens, sens de plus en
à excellemment un procédé de fantastique. M. Maeterlinck n’est pas un simple fantastique, et cet art n’est chez lui qu’une mét
d’accidents, une tranche d’histoire légendaire, n’est pas non plus le simple fait normal de l’Intruse ou des Aveugles. De même
ité spontanée et neuve, il y a l’emploi d’une phrase dont l’apparence simple est un miroir profond d’attitudes séculaires et d
87 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Saint-Pol-Roux (1861-1940) »
min de la lumineuse Damas, c’est peut-être tout Saint-Pol-Roux, poète simple à la ferveur gaie, en qui se recèle un adorateur
. Ainsi la scène III du sixième tableau où la Communion des Amants : Simples comme la brise des vallons et de la mer, Simples
munion des Amants : Simples comme la brise des vallons et de la mer, Simples comme l’aurore et comme l’eau de source… Le styl
e phrase, à un mot, on s’aperçoit qu’il s’agit au fond de choses très simples dans le décor de l’éternelle poésie. L’homme s’ap
88 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
nce propre ; elle est associée à l’anatomie, dont elle semble être un simple corollaire. On juge des fonctions et des usages p
s notions primitives, on ne peut jamais les éclairer par rien de plus simple  ; on est toujours obligé d’introduire dans la déf
iences de la nature ; toute tentative de définition ne traduit qu’une simple hypothèse. On ne connaît les objets que successiv
er dans son fonctionnement, mais qu’elle peut seulement contempler en simple spectatrice. Ce qui agit réellement ce sont des r
dans la route qu’il suit et amené dans la place qu’il occupe. La plus simple méditation nous fait apercevoir un caractère de p
rôle de l’homme en présence des faits vitaux devrait être celui d’un simple spectateur, non d’un acteur ; les sciences physio
averser les mers et aller germer d’un continent à l’autre. L’appareil simple dont nous nous servons pour faire germer les plan
ère fois. Un grand nombre de graines véritables ou de spores (graines simples des acotylédonées) sont enfouies dans le sol ou d
lle du blé. On voit que ce rapport n’a rien de mystérieux ; c’est une simple condition physique qui fait que le chemin est pra
e26. On voit donc que pour les tissus, qu’on peut considérer comme de simples matériaux physiques de l’organisation, leurs prop
nts et qu’il s’agit ici de fermentation. Or, les expériences les plus simples nous montrent que ces fermentations, comme toutes
. Un organisme complexe doit être considéré comme une réunion d’êtres simples qui sont les éléments anatomiques et qui vivent d
e qu’il ne saurait y avoir de vie libre, indépendante, pour les êtres simples , dont les éléments constitutifs sont en contact d
s mêmes conditions que celles qui sont nécessaires à la vie des êtres simples  ; seulement chez l’animal perfectionné à vie indé
mpliqué de tous, celui de l’homme, jusqu’à l’être élémentaire le plus simple , la cellule vivante. On ne peut, en un mot, conce
est d’avoir compris l’importance et toute la portée de cette division simple et féconde et d’en faire ressortir toutes les con
rganisme qui l’a produite, il faudra bien conclure qu’il n’y a pas eu simple mise en place de l’aliment introduit. On pourrait
e ce genre. C’est ainsi que la mousse de platine, disait-on, agit par simple présence ou par catalyse sur l’alcool pour le fai
mentation était une catalyse organique. C’était là, bien entendu, une simple désignation et non une explication. Le rapprochem
omposés complexes des organismes, leur dédoublement en des corps plus simples , accompagné d’une hydratation. Elles jouent un rô
isqu’ils produisent la destruction, le dédoublement des matières plus simples avec lesquelles elles sont en contact. II. Com
ermes à peu près constants, des acides gras volatils, des ammoniaques simples et composés, la leucine, la tyrosiue, l’acide car
trument d’analyse très puissant, le microscope. Le premier microscope simple avait été fabriqué en 1590 par le Hollandais L. J
apporter l’emploi de ce précieux instrument. D’ailleurs le microscope simple était incommode et insuffisant ; le microscope co
’origine de tous les êtres vivants se trouvait ramenée à cet organite simple , la cellule. La cellule est donc l’élément anatom
ément anatomique végétal et animal, l’organisme morphologique le plus simple dont soient constitués les êtres complexes. Il y
observa les zoospores et les anthérozoïdes des algues, éléments plus simples que la cellule, en ce sens qu’ils sont formés d’u
lus grand nombre ; mais le procédé de reproduction est toujours aussi simple . Il y a chez ces protistes un mélange si intime d
érations précédentes établissent donc que la vie, à son degré le plus simple , dépouillée des accessoires qui la compliquent, n
dans cet amas de substance protoplasmique. Cet état, qui est le plus simple et le plus jeune sous lequel se présente l’élémen
ence de faire du noyau, amas de protoplasma jusqu’ici considéré comme simple , un corps complexe à la fois au point de vue anat
leur ont dévoilé la complexité de cet élément considéré à tort comme simple . N. Auerbach distingue dans le noyau quatre parti
. Après avoir été considéré comme une matière d’une constitution très simple , il est aujourd’hui regardé comme étant d’une str
ote et l’oxygène, et comme éléments accessoires quelques autres corps simples . Il faut y reconnaître en un mot, de même que pou
s corps quaternaires, ternaires, et des matières terreuses. Les corps simples que la chimie nous a fait connaître comme entrant
s sont peu nombreux. Il n’y a pas de substance particulière, de corps simple vital, comme Buffon l’avait imaginé pour explique
ot, tous les corps « organiques ternaires pourraient se former par ce simple mécanisme de la désoxydation par le grain de chlo
éléments empruntés au règne minéral. Dans ce milieu à constitution si simple , sans albumine, sans produits organisés, on dépos
vie ne serait pas possible si l’on donnait le carbone à un état plus simple , par exemple à l’état d’acide carbonique. La chlo
ses de principes carbonés ou ternaires, en partant des corps les plus simples ou les plus saturés, tels que CO2. Le protoplasma
nce directe ou non du soleil, elle croît, et tout être vivant est une simple molécule d’albumine dérivée de la molécule albumi
l n’est pas plus possible au chimiste de fabriquer le ferment le plus simple que de fabriquer l’être vivant tout entier. En ré
par des idées préconçues, mais au contraire par l’observation pure et simple des faits. On croyait alors à la formation exclus
ez la plante aussi bien que chez l’animal, existe à son degré le plus simple dans le protoplasma. C’est l’irritabilité. D’une
le ; elles sont les modes divers d’une faculté unique, l’irritabilité simple . Il n’est pas nécessaire selon nous de distinguer
d’une part, et le milieu extérieur d’autre part ; la faculté la plus simple et la plus générale de la vie dans les animaux co
iver à un but déterminé. On trouverait là, non seulement le mouvement simple , mais le mouvement approprié à un but déterminé,
t été bien étudiés. On peut les amplifier au moyen d’un appareil très simple qui les rend appréciables à distance. Vous voyez
une propriété commune à tous les êtres vivants, animaux ou végétaux, simples ou complexes. Bien loin par conséquent que la sen
s expériences d’anesthésie germinative à l’aide de moyens encore plus simples (voy. fig. 22). Il suffit d’humecter, par exemple
J’ai voulu régulariser l’expérience et la rendre très exacte et aussi simple que possible à répéter. Voici comment il convient
ai poursuivies assez loin. Seulement je me bornerai aujourd’hui à une simple indication, me réservant de revenir avec détail s
iques l’activité des ferments solubles. Nous nous bornerons ici à une simple indication, ne voulant pas anticiper sur les étud
ode supérieur de la vie animale, on y reconnaît non pas une propriété simple , mais une manifestation vitale complexe qui répon
, êtres, mais qui se ramènerait cependant à un phénomène général plus simple , l’irritabilité. Broussais, nous l’avons déjà dit
xpression dans le sens ordinaire, au lieu d’être une propriété vitale simple , est donc une manifestation très complexe. On voi
’appareil nerveux tout entier ; soit d’une de ses parties, soit d’une simple cellule. L’aptitude à réagir de la cellule, c’est
t entier, et alors la vie ne réside plus que dans l’organisme le plus simple , tel que l’organisme cellulaire. La sensibilité,
re défaut pour cela. Aussi l’irritabilité, cette sorte de sensibilité simple , existe dans le protoplasma de la cellule, c’est
ystème nerveux, ne serait donc qu’un degré élevé d’une propriété plus simple qui existe partout : elle n’a rien d’essentiel ou
devient tout à fait évidente si l’on considère surtout les conditions simples et claires de l’expérience. En résumé, au point d
smes vitaux, morphologiquement déterminés. Ce sont les êtres les plus simples , ne possédant que la vie nue, sans les formes var
une enveloppe bien caractérisée. Dans le premier cas, il y a scission simple  ; dans le second cas, division endogène. Les monè
endogène, on la décrivait, il y a quelques années, d’une manière fort simple . Le noyau, disait-on, en prend l’initiative, et d
nnaître les recherches nouvelles qui tendent à réformer ces vues trop simples . Nous devons y revenir63. Strasburger a étudié la
ule forme une cellule nouvelle, par une sorte de renouvellement ou de simple rajeunissement de ce protoplasma. C’est par ce mo
re cellule ; par lesquels se constitue, en somme, l’organisme le plus simple . Nous examinerons, maintenant, la morphologie spé
est là l’origine commune de tous les êtres vivants : cette cellule si simple jouit de la faculté de donner naissance, par une
plus loin encore l’origine de l’ovule. — Pour lui, l’œuf n’est pas un simple élément anatomique, c’est déjà un organisme : il
nitz. Leibnitz considérait tous, les phénomènes de l’univers comme la simple conséquence d’un acte primordial, la création. La
ation dans cette forme partout identique, qui est l’ovule primordial, simple masse proloplasmique à noyau. Cette identité d’or
nitive, à expliquer par quels procédés successifs la cellule ovulaire simple a donné naissance à cette construction polycellul
G. 41. — Développement des articulés ; exemple d’évolution symétrique simple (evolutio gemina de Baër). — Œuf d’une arachnide
esquelles peut se présenter l’activité vitale et de la classification simple et féconde qui en résulte pour les phénomènes de
uis le plus compliqué des animaux jusqu’à l’organisme végétal le plus simple , nous présentent les deux ordres de phénomènes de
la leçon V, une complication de la notion vitale. À son degré le plus simple (réalisé isolément d’ailleurs dans la nature, ou
aire qu’il soit, n’est pas encore une substance purement chimique, un simple principe immédiat de la chimie : il a une origine
nditions de cette vie : humidité, chaleur, oxygène, réserves. La plus simple des formes sous lesquelles la matière vivante se
ue des êtres supérieurs, la cellule est donc la forme vivante la plus simple  ; elle nous offre le premier degré de la complica
ux quand l’organisme est plus compliqué, moins nombreux s’il est plus simple  ; mais le but est toujours le même. On pourrait e
me ce fait n’est pas actuellement au moins réductible à un autre plus simple , qu’il n’est explicable par aucun autre, nous le
appelons propriété. Ainsi, en résumé, la propriété est le nom du fait simple , abstrait, comme le dit M. Chevreul, et actuellem
de la complication croissante des êtres organisés, depuis les formes simples jusqu’aux plus compliquées, au moyen de deux prin
e d’ammoniaque. La transformation de ce sel en urée se produit par un simple jeu d’isomérie. On lui a plus tard donné naissanc
89 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »
ut d’institution purement humaine. Non qu’il soit né, cependant, d’un simple artifice, de quelque convention volontaire entre
ie, et de l’art qui l’exprime, est le passage constant d’un état plus simple , relativement homogène, à un état plus complexe d
s âmes « différentes ». Elle fut d’abord populaire, universelle, très simple et comprise par tout un peuple. Puis tels artiste
e des esprits exige, dans les musiques, une hiérarchie pareille : aux simples âmes incultes la mélodie, la chanson ; à beaucoup
 ? Nous pouvons savoir, seulement, que les émotions furent, au début, simples et peu nombreuses, fort vagues : et que les musiq
stituent une précieuse mélodie expressive, le plain-chant, traduction simple et profonde des premières émotions religieuses. L
ons. Mais ces chansons exprimaient des émotions réelles, des émotions simples et naïves, cependant plus fines que celles des pe
aître Jean Sébastien Bach. Le peuple d’Allemagne était resté une race simple et naïve, spécialement disposée, par une multitud
ne foi aimante, tout cordiale. Jean Sébastien Bach fut ainsi un homme simple et naïf, étranger aux subtilités de la passion, m
ix-huitième siècle, les émotions n’avaient point cessé être naïves et simples t elles étaient devenues plus spirituelles. Les m
iciens de ce temps, Haydn et Mozart, firent une musique à peine moins simple et naïve, mais plus finement spirituelle que la m
90 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
idées conservées et se reconnaît elle-même à travers le temps, est un simple « accompagnement » des fonctions nerveuses ; auss
sychologie ; le but sera de montrer que le souvenir conscient est une simple « efflorescence », dont les racines plongent bien
ion de la difficulté. De plus, l’« âme » est par définition un « être simple  », et cet être prétendu simple devient par la mém
l’« âme » est par définition un « être simple », et cet être prétendu simple devient par la mémoire une sorte de réceptacle et
milieu, l’écho affaibli pourra se produire encore à l’occasion d’une simple représentation de la cloche. Il en est de même da
nsuite l’image d’un disque vert ; or il peut en être de même pour une simple représentation, en apparence toute mentale : elle
appelle « l’astronomie moléculaire du cerveau ». Sans doute, outre la simple propagation continue du mouvement, il faut consid
t dans le même mouvement ou dans la même figure. Le mouvement le plus simple , qui suppose une répétition de soi-même au moins
t profonds : elles sont donc autrement difficiles à reproduire qu’une simple esquisse de nature intellectuelle. Les émotions s
uence que les idées peuvent avoir sur la production des émotions. Une simple idée, causée par l’excitation des centres et non
puis les verbes. Ici encore la régression va du plus complexe au plus simple , du moins organisé au plus organique. Ajoutons qu
91 (1903) Le problème de l’avenir latin
des certitudes à son objet. La raison de cet insuccès me paraît assez simple . C’est qu’on s’obstine à ne pas embrasser le prob
cartes si humbles d’apparence et de si profonde signification. Cette simple ligne qui, sur la carte, sépare le romain du barb
demi. Il semble vraiment qu’à moins de se résigner au rôle de pur et simple annaliste, il faille tirer les conséquences de ce
sont restés droits et purs. Pour comprendre l’énorme importance de ce simple fait, rappelons-nous l’état de la Gaule, province
leur entrée dans la vie consciente, dont l’un serait demeuré au pays, simple , robuste et sain, tandis que l’autre aurait subi
e. L’insuccès de la Réforme chez les peuples latins n’est donc que la simple conséquence — et le témoignage aussi — de la dimi
gnons glorieux de notre ancestralité, les peuples qui surent demeurer simples et sains ont droit à bien plus d’orgueil encore —
chercher les véritables « origines de la France contemporaine ».‌ Les simples faits cependant ont assez d’éloquence. La romanis
ffinement esthétique d’une nation, considérée dans son élite, avec sa simple valeur morale en tant que nation, considérée en b
e lourd, fruste, grossier Romain, qui s’avance méthodiquement avec sa simple force brutale et neuve, sa pure énergie animale d
son goût et de sa culture, peut mépriser l’homme jeune, pourvu de sa simple force naturelle et de son instinct de vie, sans q
L’énergie qui prime tout et détermine tout, qui comprend à la fois la simple énergie corporelle — cette fleur des organismes p
us qu’il ne vit. L’être qui a conservé la foi et la naïveté du vivant simple et sain prend contact avec le dehors, le modifie
ique tout, donnant, pour ainsi dire, la clef d’un problème qui serait simple , si tant de nuages et de malentendus ne l’obscurc
la situation des peuples latins dans le monde a fortement décliné. Un simple regard jeté sur le monde suffit à l’établir. La p
omme attire une femme, je veux dire une femme qui séduit moins par le simple attrait normal de son sexe que par ses caprices,
civilisation latine dans le monde contemporain, il suffit d’une très simple expérience : sortir du monde latin et l’envisager
entrepris de pleinement appliquer à leur situation les remèdes que le simple bon sens suffit à leur prescrire. Jamais ils n’on
ration devrait être tentée par l’intelligence, l’intelligence pure et simple . Une intelligence toute-puissante, celle d’un hom
urs est employée à contre-sens. Une révolution de ce genre serait une simple rentrée dans l’ordre par le lent, graduel, intens
e l’éducation, pour être féconde, ne devrait pas être conçue comme un simple divertissement, comme une pure récréation, au poi
côté toutes les mesures de violence, il semble qu’une opération assez simple en elle-même pourrait suffire à transformer l’ave
nation de fournir une nouvelle période d’existence. Ce serait là une simple opération d’élevage, parfaitement réalisable, de
le moins de mots possible, des faits, de la démonstration, des idées simples , fortes et nettes, des choses vivantes, — c’est à
toutes échoué dans notre monde. Or la raison de ceci est extrêmement simple  : toujours les efforts entrepris dans ce sens fur
tendre traiter de naïf — parce que je crois l’opération beaucoup plus simple qu’on ne se l’imagine ordinairement, pourvu qu’el
nt et l’agitation soulevés. Ce serait là, nous le répétons, comme une simple mesure prophylactique au point de vue moral et me
lité aux suggestions du milieu, et qui n’y demeurent attachés que par simple respect humain ou bien parce qu’ils y trouvent le
, sinon funeste, une mesure aussi radicale que l’interdiction pure et simple de toute pratique romaine sur l’étendue d’un terr
rement dit, le bien sortira du mal, par une lente germination, par le simple jeu de l’évolution. Je ne voudrais pas contrister
ion de fond », on a compris que nous préconisions leur passage pur et simple au protestantisme. Or telle n’était pas exactemen
ent celui d’une révolution intérieure — supérieure, selon nous, à une simple progression de scepticisme — d’une révolution de
(ecclesia, le lieu de l’assemblée). Je n’entends pas désigner ici un simple avatar du pur édifice administratif, banal, froid
it exécutée aussi souvent que possible, avec un orgue, des chœurs. De simples causeries y exposeraient les questions qui, suiva
ine, les mieux pourvus d’intelligence et de bonne volonté tendant aux simples , jusque-là trompés et pervertis, la main qui les
r sa tâche et d’enfanter sans trouble une vie nouvelle. Après que les simples , les positifs, les non-intellectuels, les marchan
re assez cuisant. D’une manière ou de l’autre, cela apparaît comme un simple retour à la tyrannie, négation de l’œuvre politiq
entale. Dans l’état où nous sommes, fonder de l’espoir sur la pure et simple tolérance, c’est de la puérilité. Presque tout ch
épugnance extrême qu’éprouve le tempérament latin pour l’intelligence simple et allant droit au but. En pays catholiques, l’in
our totalement dépourvus, n’ayant plus pour continuer de vivre que la simple force mécanique d’impulsion que créent quinze siè
sique, sous cet aphorisme : « La nature a horreur du vide. » C’est du simple jeu de ce phénomène que seront victimes les natio
vec l’Anglo-Saxon, de civilisation industrielle, il a dû céder par le simple jeu de la loi sus-énoncée. Les Boers ont été vain
fatal se produira, il est probable que personne parmi nous ne fera ce simple raisonnement : si, lorsqu’une nation — la France,
gaillard vigoureux déterminé à user d’elle normalement ? C’est là un simple fait de nature, inéluctable et bienfaisant, alors
emuer profondément la conscience latine. Et ceci pour une raison bien simple , c’est que le Latin moyen a une horreur intime po
tant que réceptacles de germes pernicieux. Ce ne serait nullement par simple raison d’inimitié entre notre race et celle de no
92 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
étendre que cette rencontre d’individus, comparable à celle des corps simples qui s’unissent dans une combinaison chimique, a f
r le seul fait d’abandonner certaines thèses ou de les donner pour de simples hypothèses, se rapproche davantage de nos vues. E
s les unes aux autres, apparaîtrait peut-être du dedans comme un acte simple  : tel, un mouvement de notre main, que nous sento
doublement, non pas composés ensemble mais constitutifs d’une réalité simple sur laquelle intelligence et instinct ne seraient
optères tels que la fourmi et l’abeille, et chez l’homme. A l’état de simple tendance, elle est partout dans la rature. On a p
groupements la cohésion voulue, la nature disposerait d’un moyen bien simple  : elle n’aurait qu’à doter l’homme d’instincts ap
coutumes, les unes justifiées par un besoin réel, la plupart dues au simple hasard ou à une extension irréfléchie des premièr
tre part, l’idée de responsabilité individuelle est loin d’être aussi simple qu’on pourrait le croire. Elle implique une repré
ées en avant, telles quelles ; ce sont déjà, il est vrai, plus que de simples formules ; ce sont des résistances, des pressions
fit de la nature est d’ordre religieux. Commençons par le cas le plus simple . Les animaux ne savent pas qu’ils doivent mourir.
ehors à l’état pur. Il aura tout de suite rencontré d’autres éléments simples , de même origine, avec lesquels il se sera compos
ment continué de la fonction fabulatrice. Il existe ainsi des thèmes, simples ou complexes, fournis par la nature ; et il y a,
nfini selon les temps et les lieux. Il n’est pas douteux que le thème simple que nous venons d’indiquer se compose tout de sui
e ceux de la fable, ou des divinités de plus en plus basses comme les simples esprits, ou même des forces qui ne retiendront de
’il le crève, il le répandrait en gouttelettes. Mais il trouvera plus simple de se supposer presque redescendu à terre, et de
contrarier l’homme. On voit comment il y a une magie naturelle, très simple , qui se réduirait à un petit nombre de pratiques.
sera déjà entrée dans la voie de la civilisation, la perspective d’un simple accroissement de bien-être suffira sans doute à v
onsister dans une création de qualités nouvelles, et non plus dans un simple agrandissement ; au lieu de profiter seulement de
ion qu’elle accomplit, passera d’autant plus complètement à l’état de simple chose. Il est vrai que les âmes des morts viennen
mblaient se présenter à l’état pur chez l’animal, dont l’activité est simple , tout d’une pièce, orientée en apparence dans une
s que l’homme traite une espèce animale, ou même végétale, parfois un simple objet inanimé, avec une déférence qui n’est pas s
eim, il occupe trop de place dans leur existence pour qu’on y voie un simple moyen de désigner le clan. La vérité doit être qu
e 15. Reconnaissons d’ailleurs que nous sommes ici dans le domaine du simple probable, pour ne pas dire du pur possible. Nous
es dieux ne paraissent que plus tard, quand la substantialité pure et simple qu’avaient les esprits s’est haussée, chez tel ou
verain serait détenteur, tandis que celle-là fut conférée à César par simple flagornerie et utilisée par Auguste comme un inst
nécessaire, on l’utilise ensuite, puisqu’elle reste présente, pour de simples jeux. Par le fait, nous passons sans peine du rom
x, et cette dernière création n’est que l’extension d’une autre, plus simple , celle des « puissances semi-personnelles » ou « 
comme une complication infinie est donné à l’intuition comme un acte simple . L’acte pouvait ne pas s’accomplir ; mais, s’il s
uite un effort qui se poursuivra, en vertu de son élan, au-delà de la simple fabrication pour laquelle il était fait, créant a
t très complexes si on les prend un à un. Mais l’ensemble en est fort simple . L’homme est le seul animal dont l’action soit ma
ui a été dit de l’œil et de la vision. Il y a l’acte de voir, qui est simple , et il y a une infinité d’éléments, et d’actions
, avec lesquels l’anatomiste et le physiologiste reconstituent l’acte simple . Éléments et actions expriment analytiquement et
ut ce que les religions y apportèrent d’apaisement, devient une chose simple . Perturbation et fabulation se compensent et s’an
93 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
Mais un fait est en réalité un faisceau d’inférences : un fait aussi simple que celui de voir une pomme sur une table, suppos
si simple que celui de voir une pomme sur une table, suppose outre la simple sensation de couleur, le rappel des idées de rond
uvons aucune trace du système nerveux ; en remontant nous trouvons un simple ganglion avec ses prolongements ; plus haut quelq
uides dans toutes les questions biologiques, parce que les organismes simples sont plus faciles à étudier que les organismes co
s problèmes factices. Pourquoi, avec des jeux, voyons-nous les objets simples  ? Pourquoi les images étant renversées sur la rét
e s’appuie sur les faits. On peut, le montrer. Nous voyons les objets simples avec nos deux yeux ; mais nous entendons aussi le
bjets simples avec nos deux yeux ; mais nous entendons aussi les sons simples avec deux oreilles ; nos deux narines nous donnen
simples avec deux oreilles ; nos deux narines nous donnent une odeur simple  ; nos cinq doigts nous donnent les objets simples
us donnent une odeur simple ; nos cinq doigts nous donnent les objets simples . Ces faits auraient dû être rapprochés et sollici
doit être psychologique, et je crois, dit M. Lewes, qu’elle est très simple . La voici. Nous ne pouvons avoir deux sensations
94 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
mier moment du processus est la conscience d’une construction la plus simple par laquelle nous concevons des volontés autre qu
ement volontaire de mon bras et un coup reçu sur mon bras, ou même un simple déplacement involontaire de mon bras, quoique non
es notions à la conscience même prise en son tout ? D’une chose toute simple ils font un mystère insondable. Et leur dialectiq
tre conscience qu’un objet matériel quelconque. Il y a toujours là un simple effet de déduction, de projection et, en définiti
a métaphysique instinctive de tous les animaux, et il se réduit à une simple combinaison d’images. Une fois construite, la rep
95 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
dès le point A, il y ait dans le mobile quelque chose d’autre que la simple position actuelle, quelque chose qui amène la pos
ive, l’attente indifférente dans la contemplation pure est encore une simple apparence recouvrant un fond de désir. Quand vous
il y a un sentiment de délivrance particulier, qui suppose encore une simple idéalité par opposition à la réalité. Mais, sauf
ais enfin c’est toujours un jeu d’images statiques et simultanées, un simple spectacle kaléidoscopique qui n’enveloppe pas, co
le ? Sans prétendre l’expliquer par réduction à quelque chose de plus simple , au moins faut-il le rattacher à sa vraie origine
tous les psychologues ont cherché à expliquer l’idée de temps par un simple jeu de représentations ; c’est pour cela qu’ils o
sentation de la succession, qu’il faut se garder de confondre avec la simple succession des représentations. Si nous avons, à
de la pensée en tant que successifs et plus ou moins durables », une simple « fonction du temps », une simple « loi » aboutis
fs et plus ou moins durables », une simple « fonction du temps », une simple « loi » aboutissant à la « représentation des suc
’une intuition, mais pure de tout élément sensible ; il n’est pas une simple loi de notre expérience, mais l’objet d’une intui
vient avant l’autre133. M. Renouvier, lui, transforme en a priori une simple loi générale de notre expérience, de notre « imag
résence de choses toutes actuelles, alors même que ces choses sont de simples images ; qu’il apprend plus tard à reporter ces i
ssus de l’univers détruit, se survivant à elle-même pour concevoir sa simple possibilité et la possibilité de toutes les autre
i supposent qu’on peut avoir plusieurs idées présentes à la fois. Une simple conception est elle-même un complexus de sensatio
t des choses. Le rêve d’éternité intemporelle, fait par Kant, est une simple idée dont rien ne peut garantir la valeur. Toute
n pure, se contentent, avec plus de modestie, de poser le temps comme simple « loi de la représentation ». Ils n’en appellent
96 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
on la ramène à sa quintessence, on la fait tenir dans un principe si simple qu’on pourrait le croire vide : de ce principe on
jugement sur le fait sont deux choses distinctes, par la raison très simple qu’il y a alors au-dessus du fait, indépendante d
d’appel, sera amené, de degré en degré, à ne plus faire d’elle qu’une simple cour d’enregistrement, chargée tout au plus de li
ue du besoin matériel. A priori elle acceptera la doctrine de l’unité simple de la connaissance, et de l’unité abstraite de la
asserait du premier au second par voie d’inversion, peut-être même de simple interruption, s’il est vrai qu’inversion et inter
ations inétendues, artificiellement localisées dans l’espace, est une simple vue de l’esprit, suggérée par une métaphysique in
hypothèse, l’atome ou plus généralement le point matériel devient une simple vue de l’esprit, celle où l’on arrive en continua
entrer dans sa pensée, m’insérer dans ses sentiments, revivre l’état simple qu’il a éparpillé en phrases et en mots. Je sympa
théorie, en quelque sorte, de l’imposition de ces deux formes à cette simple matière. Sa question serait absurde, et l’absurdi
s l’absence des deux ensemble, — chose qui n’est ni perçue ni conçue, simple entité verbale. Ainsi naîtrait le problème de sav
trouve qu’il ne peut pas y avoir de contremaître, par la raison très simple qu’il n’y a pas d’ouvriers. Les causes et les élé
conception de la loi physique était exacte, la loi ne serait plus une simple relation établie par l’esprit, la subdivision de
i fait planer sur l’ensemble des volitions élémentaires une intention simple . Ainsi l’absence de l’un des deux ordres consiste
fait de leur combinaison. Mais notre intelligence passe outre. Par un simple sic jubeo, elle pose un désordre qui serait une «
esprit entre deux espèces d’ordre, ou enfin la représentation pure et simple du mot vide qu’on a créé en accolant le préfixe n
son parcours. Dans la composition d’une oeuvre géniale comme dans une simple décision libre, nous avons beau tendre au plus ha
essort de notre activité et créer ainsi ce qu’aucun assemblage pur et simple de matériaux n’aurait pu donner (quelle juxtaposi
éléments qui préexistent et survivent à leur organisation. Mais si un simple arrêt de l’action génératrice de la forme pouvait
enrichisse, nous le comprenons fort bien : cette création est un acte simple de l’esprit, et l’action n’a qu’à l’aire une paus
lles. De sorte que ce n’est pas artificiellement, pour des raisons de simple commodité, que nous isolons notre système solaire
le présuppose, notre entendement recule déconcerté. Que le jeu pur et simple des forces physiques et chimiques puisse faire ce
ialité est le mouvement inverse, et chacun de ces deux mouvements est simple , la matière qui forme un monde étant un flux indi
multiples et un ordre infiniment savant, nous devinerons un processus simple , une action qui se fait à travers une action du m
a, l’énergie mise en réserve se retrouvera, enfin, le jour où, par un simple déclanchement, on permettra au carbone d’aller re
ais à travers les mots, les vers et les strophes, court l’inspiration simple qui est le tout du poème. Ainsi, entre les indivi
97 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
épargner cette peine, d’éteindre ma pensée, de me condamner à une vie simple et vulgaire, j’accepterais. Que de fois j’ai cher
ur vie que dormir et rêver ! Je vois autour de moi des hommes purs et simples auxquels le christianisme a suffi pour les rendre
t raisonné là-dessus ma conscience : Dieu me garde de scandaliser ces simples  ! Quand je considère dans quel inextricable filet
vec délices. J’aime beaucoup à être dans les églises ; la piété pure, simple , naïve, me touche beaucoup dans mes moments lucid
r ma mère, ma Bretagne, ma vie toute orée, tant d’affections pures et simples . Seul maintenant dans ce monde, pour qui je suis
ssait avec ses besoins grossiers et impérieux ! J’enviais le sort des simples qui naissent, vivent et meurent sans bruit et san
d’une foule turbulente, grossièrement ambitieuse, et moi, au milieu, simple et timide ; et il fallait se mêler à cette tourbe
se mêler à cette tourbe. Que de fois je fus tenté de choisir une vie simple et vulgaire, que j’aurais su ennoblir par l’intér
omme spirituel qui juge tout et n’est jugé par personne. Que les âmes simples possèdent, beaucoup de vrai, oh ! mon Dieu ! je l
98 (1899) Le roman populaire pp. 77-112
plaies, il n’a pas le droit de les aviver ou de les traiter comme une simple matière à description. L’amour ne s’arrête jamais
x de ces vastes tableaux faits pour séduire les imaginations les plus simples , tout révèle une divination géniale de l’âme popu
ême volume, après Waterloo, nous avons Cosette. La phrase reste toute simple  ; elle parlait à l’imagination, elle parle au cœu
re, l’enfant, parce qu’ils sont des thèmes universels, d’une grandeur simple , qui caractérisent l’œuvre de Hugo. On pourrait y
nforme au cours même de la vie et mieux en harmonie avec l’esprit des simples . Tout ce que nous venons de dire tend à prouver,
nri Conscience, comme un ami véritable. Or ses livres sont des livres simples . Remarquez d’ailleurs, qu’en peinture également,
artie, à l’erreur où nous sommes tombés, en prenant le roman pour une simple distraction et un amusement de lettrés. On a fait
l rejeter, dans l’immense confusion d’idées qui nous presse, nous les simples , nous les pauvres ? » Et nous leur répondons par
populaires, une œuvre de haute et saine émotion. » Et d’abord, soyez simples , afin d’être compris. Prenez la vie comme elle es
99 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
se. Après une journée de tumulte, on recouvre la tranquillité, par le simple effet sympathique de mouvements mesurés, comme la
is le toucher, considéré comme source de ces idées, n’est pas un sens simple  ; il suppose de plus le sens du mouvement. Notre
up de l’exercice des muscles, quoiqu’elle puisse résulter aussi d’une simple sensation de pression exercée sur la peau. Weber
e, mais qui sont distincts l’un de l’autre. La succession est un fait simple , la coexistence un fait complexe. Quand l’ordre s
d de chaque œil, sur chaque rétine, l’objet cependant est perçu comme simple et non comme double ? Ce problème, tant de fois d
nstinctif de la volition. L’auteur traite les deux premiers points en simple physiologiste ; et j’ai regretté, pour ma part, q
100 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »
l y a longtemps qu’on a dit que la nature agit par les voies les plus simples , selon la loi de « la moindre action », qui devie
a moindre peine. Mais, si la fonction du langage est primitivement la simple communication intellectuelle entre les hommes, le
e la détruire. Les vieux traités de rhétorique distinguaient le style simple du style sublime ; ils opposaient le style simple
tinguaient le style simple du style sublime ; ils opposaient le style simple au style figuré. Pourtant le style sublime n’est
figuré. Pourtant le style sublime n’est souvent qu’une forme du style simple  : rien de plus simple que le « qu’il mourût » ; r
yle sublime n’est souvent qu’une forme du style simple : rien de plus simple que le « qu’il mourût » ; rien de plus simple que
e simple : rien de plus simple que le « qu’il mourût » ; rien de plus simple que la plupart des traits sublimes de la Bible et
traits sublimes de la Bible et de l’Evangile. D’autre part, le style simple est fort souvent figuré, par la raison qu’il n’es
les jours pour l’homme des sociétés modernes), ce n’est pas sortir du simple . Le langage ordinaire, dans son évolution, transf
nt substituer l’algèbre à l’arithmétique pour les opérations les plus simples , et poser en équation, deux et deux font quatre e
plus grand qu’elle sera rendue en moins de mots. Balzac dit, dans une simple parenthèse : — « Car on hait de plus en plus, com
ooks on the sea. Vous voyez aussitôt surgir, dans ses grandes lignes simples , tout le paysage ; et en même temps surgissent to
tte d’église. » L’image peut, en donnant une très grande netteté à un simple fragment de l’objet qu’il s’agit de percevoir, fa
vers rappelle seul au lecteur qu’il a affaire à des mètres, non à de simple prose. C’est ainsi que la nature produit des nain
brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme des serpents et simples comme des colombes… Ce que je vous dis dans les
ression ; or, l’expression est d’autant plus vive que le mot est plus simple et s’applique plus exactement à l’idée. La fusion
ssifs et si fréquents. Qu’il s’agisse d’une chose, d’un être ou d’une simple idée, nous éprouvons une joie infinie à retrouver
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