oment est-il bien choisi pour combattre, au nom de l’intelligence, un
siècle
qui, jusqu’ici, n’était maltraité que dans les ma
aux représentants des générations intellectuelles d’aujourd’hui. Le
siècle
qui compte des poètes comme Vigny, Lamartine, Hug
ces de lettres, encore, dans le lyrisme, la prose ou au théâtre !… Ce
siècle
-là est-il digne de notre réprobation ou de notre
re réprobation ou de notre reconnaissance ? Surpasse-t-il les autres
siècles
de notre littérature, les xvie , xviie et xviiie
les autres siècles de notre littérature, les xvie , xviie et xviiie
siècles
, ou bien leur est-il inférieur ? Lui sommes-nous
ns reçues : A. Aulard, professeur à la Sorbonne Qu’est-ce qu’un
siècle
? Qu’est-ce qu’un grand siècle ? Je ne suis pas b
sseur à la Sorbonne Qu’est-ce qu’un siècle ? Qu’est-ce qu’un grand
siècle
? Je ne suis pas bien sûr de le savoir. Mais je s
s le faire nous-mêmes. Quant à établir un concours posthume entre les
siècles
littéraires pour les classer selon leur mérite, c
r cerveau et de leur cœur. Henry Asselin Le xixe siècle est le
siècle
de la générosité : c’est la Corne d’abondance. Pa
énérosité : c’est la Corne d’abondance. Par quoi remplacerons-nous ce
siècle
de vrai génie littéraire ? Par le siècle de l’hab
ar quoi remplacerons-nous ce siècle de vrai génie littéraire ? Par le
siècle
de l’habileté. Nous avions, dans une des expressi
e serait aussi sévère pour le xixe que le xixe l’avait été pour les
siècles
précédents. Votre enquête prouve que cela vient.
urer plus avant. J’ai sur cette question des grands livres du dernier
siècle
un petit travail que je publierai quelque jour. N
les voyons parce qu’ils s’accomplissent sous nos yeux, tandis que des
siècles
reculés nous ne voyons que des réussites parfaite
oudre ? Non, Montfort, c’est à mettre au point, l’héritage du dernier
siècle
. Il n’est pas stupide ce grand siècle si émouvant
au point, l’héritage du dernier siècle. Il n’est pas stupide ce grand
siècle
si émouvant, si savant, mais il reste à y voir cl
et à classer les valeurs qu’il nous lègue. Marcel Batilliat Un
siècle
nouveau est toujours injuste envers son devancier
brisure aussi violente que celle dont nous avons été les témoins. Le
siècle
de Molière a méconnu le grand siècle littéraire d
t nous avons été les témoins. Le siècle de Molière a méconnu le grand
siècle
littéraire de Ronsard et de Montaigne. Le xixe s
odigieux effort d’affranchissement et l’énorme labeur intellectuel du
siècle
précédent. Les réalisations de l’art et de la pen
rieur ! Essayez donc un peu de taire la même opération avec tel autre
siècle
que vous voudrez, même le xviie , opposé aux troi
un peu coco en affirmant que le xixe siècle (français) est un grand
siècle
. Cela ressemble à une vérité de La Palisse. Je co
a manqué de direction politique, et que tout découle de là. C’est le
siècle
des essais, et, on peut le dire, même en jouant s
ponse au questionnaire que vous me faites l’honneur de m’adresser. Le
siècle
qui compte des poètes comme Vigny, Lamartine, etc
otre reconnaissance. Paul Brulat La France compte quatre grands
siècles
de littérature et d’art, et, comme vous le dites,
a France jusqu’aux extrêmes limites du monde civilisé… C’est aussi le
siècle
de la science, des plus grandes inventions et de
Gabriel Brunet Cette question : « Le xixe siècle est-il un grand
siècle
? » se ramène pour moi à celle-ci : Y a-t-il au x
monieuses. De là peut-être moins d’œuvres purement parfaites qu’en un
siècle
vraiment classique, mais par contre que d’œuvres
où s’adresser. Blaise Cendrars J’ai l’horreur du xixe siècle,
siècle
de Napoléon, des bretelles et de la civilisation
audrait d’abord savoir si la classification des grandes époques par «
siècles
» correspond à une réalité profonde ; et, cette d
iècle, mais je pense que ce dernier s’en moque pas mal. Il en est des
siècles
comme des individus. Le tout est de n’attacher au
de trouble, un chaos qui a eu l’honneur de donner naissance au Grand
Siècle
. Je crois que ce que l’on reproche au xixe siècl
aires en grande partie responsables de la mauvaise opinion qu’on a du
siècle
dernier. Ces excellents compilateurs et classific
s manuels scolaires sont avant tout des resucées. Les xvie et xviie
siècles
tiennent lieu aux professeurs de sucres d’orge. I
onc plus que nous ne voulons l’avouer. Alfred Droin Parler d’un
siècle
pris à part, en soi, in abstracto, cela est témér
ses plus nobles représentants, on ne peut que juger favorablement le
siècle
évanoui, au moins dans sa deuxième moitié. Édo
siècle français ne redoute la comparaison avec aucun des trois grands
siècles
qui l’ont précédé. Que par amour du paradoxe ou p
ît vaine à tout esprit de bonne foi. Si puissant et si complet fut ce
siècle
prétendu stupide qu’il laisse au nôtre la tâche s
singulièrement difficile. André Dumas Le xixe siècle a été le
siècle
de Victor Hugo, qui a eu du génie, tous les jours
pendant soixante-cinq ans. Cela suffirait pour en faire le plus grand
siècle
de notre littérature, et de toutes les littératur
ure, et de toutes les littératures, même s’il était advenu qu’un même
siècle
eût réuni Eschyle, Homère, Dante, Shakespeare, Ra
les paresses d’esprit. Cela ne diminue point mon admiration pour les
siècles
qui ont précédé, pour le xviie des Corneille, Ra
Révolution. Mais le xvie me paraît de beaucoup dépassé par les trois
siècles
qui l’ont suivi. J. Ernest-Charles Je ne sa
. Ernest-Charles Je ne sais si le xixe siècle surpasse les autres
siècles
de notre littérature. Je sais qu’il ne leur est p
ité et de leur intelligence pour constituer l’originalité variée d’un
siècle
éblouissant. Cependant, le xixe siècle est encor
t sur l’opinion générale. Il l’est surtout parce qu’on voit en lui un
siècle
de progrès et de rénovation. Remarquez que, à ce
Il me paraît singulièrement mal choisi de qualifier de « stupide » le
siècle
qui s’est appliqué à discerner les moindres nuanc
r en toute chose ce qu’elle contient de particulier et de relatif, le
siècle
qui a été par excellence le siècle de la science,
t de particulier et de relatif, le siècle qui a été par excellence le
siècle
de la science, de la critique et de l’histoire. O
un jeune homme, je voudrais qu’il connût et étudiât nos quatre grands
siècles
, mais je crois que, tout bien pesé, je le mettrai
e préférence à l’école du xviie et du xixe siècle. Fagus Un «
siècle
» n’épouse pas nécessairement le calendrier. Si l
qui dépêchait ses bâtards à la rue : d’où Émile, traité d’éducation.
Siècle
de la jobarderie et de l’insincérité. Chateaubria
Les Parnassiens ? des armures de musée sur du vide. — Balzac hors des
siècles
, comme Shakespeare, a reçu de celui-ci le virus d
qui infectera autant Flaubert, Zola, Daudet. Stendhal n’est pas de ce
siècle
(« Je serai compris en 1880 »), et pas plus Baude
es dadaïstes… Il y a, dans l’histoire de la Littérature française, un
siècle
qui domine tous les autres, parce qu’il est essen
siècle qui domine tous les autres, parce qu’il est essentiellement le
siècle
de la création : c’est celui de François Rabelais
que… Quant au xixe siècle, c’est bien peu de dire qu’il est un grand
siècle
. Il rejoint, en les dépassant, le xve et le xvie
st un grand siècle. Il rejoint, en les dépassant, le xve et le xvie
siècles
. Chateaubriand, Mme de Staël, Sénancourt restaure
ce que nous réserve le xxe siècle. Peut-être sera-t-il le plus grand
siècle
de notre histoire. Si l’évolution marquée par le
n respect de la formule d’amour. Le xixe siècle serait donc le grand
siècle
littéraire, le siècle de base définitive. Le xixe
e d’amour. Le xixe siècle serait donc le grand siècle littéraire, le
siècle
de base définitive. Le xixe siècle littéraire fr
de base définitive. Le xixe siècle littéraire français est un grand
siècle
comme le xviiie , le xviie et le xvie … Au lieu
rieuse tradition de ses aînés. Notre littérature traduit, au long des
siècles
, notre effort de renouvellement et de progrès. L’
grandeur et de la pensée françaises de tenir pour nul et non venu un
siècle
qui pourrait aussi bien s’appeler le siècle de Hu
r pour nul et non venu un siècle qui pourrait aussi bien s’appeler le
siècle
de Hugo, de Lamartine, de Stendhal, de Sainte-Beu
ent intellectuel… Je crois, en outre, que nous devons savoir gré à ce
siècle
, de ce qu’il a faite si grande, parmi ses préoccu
ande, parmi ses préoccupations diverses, la part de l’esprit. Heureux
siècle
, et grand siècle aussi, celui qui par ses faculté
réoccupations diverses, la part de l’esprit. Heureux siècle, et grand
siècle
aussi, celui qui par ses facultés d’enthousiasme,
emporains, mais en plaçant la littérature de côté, il me semble qu’un
siècle
qui a produit Pasteur, Wagner et Rodin, sans dres
on. Le xixe siècle littéraire français est admirable. C’est le grand
siècle
de notre littérature. Il a trouvé le lyrisme, il
nc point ces attaques au sérieux. Le xixe siècle est certainement un
siècle
de travail et qui a produit par la diffusion de l
énigrent. Marius-Ary Leblond Il n’y a qu’une France et tous nos
siècles
se tiennent dans une solidarité édifiante avec un
inspiration — disons même cette piété — de savoir « ressusciter » les
siècles
antérieurs obscurcis sous la nuée des discussions
Restauration et un redressement de notre énergie épique. À la fin du
siècle
l’esprit critique l’a souvent emporté sur l’admir
Le mieux qu’on puisse dire, c’est que le xixe siècle français fut un
siècle
de bouillonnement, de vie tumultueuse et que, com
and, il s’acheva dans l’orage avec Zola et fut tout le contraire d’un
siècle
équilibré et rassis. En somme un siècle intéressa
et fut tout le contraire d’un siècle équilibré et rassis. En somme un
siècle
intéressant, et même un grand siècle si l’on veut
équilibré et rassis. En somme un siècle intéressant, et même un grand
siècle
si l’on veut, pour la passion qu’il apporta à tou
ens du rétrospectif et son goût de l’aventure tout à la fois, mais un
siècle
plus européen ou même planétaire que national, ce
n’avons plus été chez nous. Bref le xixe siècle a inauguré l’ère des
siècles
internationaux — et ç’aura été tout au moins le p
ernationaux — et ç’aura été tout au moins le premier (en date) de ces
siècles
-là. Pierre Lièvre Nous sommes mal placés po
ssez inhumains, assez anti-français, pour nous amputer brutalement du
siècle
qui est notre père immédiat, du siècle qui tient
ur nous amputer brutalement du siècle qui est notre père immédiat, du
siècle
qui tient encore si intimement à notre chair, et
t enfoncer un clou. Celle-là signifie que jamais autant qu’au dernier
siècle
, on ne vit de si belles intelligences ni de si gr
ngranger l’un et de brûler l’autre. Et reconnaissons que ce « stupide
siècle
» fut tout de même un très grand siècle. Lucie
econnaissons que ce « stupide siècle » fut tout de même un très grand
siècle
. Lucien Maury Il est normal, il est conform
ienfaisante d’ingratitude, d’injustice et d’oubli. Fils spirituels du
siècle
passé, il nous appartient de l’interroger critiqu
st assez grave. Mario Meunier Oui, le xixe siècle est un grand
siècle
lyrique, et il mérite à ce titre admiration et ju
titre admiration et justice. La plupart pourtant des écrivains de ce
siècle
me paraissent avoir été guidés et soutenus, moins
, et m’empêche d’aimer certains, et des plus réputés prosateurs de ce
siècle
. Pierre Mille (Extrait d’Excelsior) « Si on
emets aux professeurs, qui ont des lunettes. Jean Paulhan Grand
siècle
, évidemment ; mais tout de même un peu mêlé. Lais
un des plus grands de notre passé artistique ?… Il est avant tout le
siècle
de la poésie qui n’avait jamais avant lui atteint
tes dans les attaques dirigées contre le xixe siècle. Et pourtant ce
siècle
que Faguet appelait le plus naïf qui ait existé
xisté 1, et qui l’était vraiment par ses utopies et ses chimères, ce
siècle
-là n’a-t-il pas, par une confusion singulière de
n Maurras. On nous demande notre opinion sur le xixe siècle. Mais ce
siècle
, malgré ses utopies, sa folie et ses désordres, c
érite, aux yeux des uns, le tort, aux yeux des autres, d’avoir été un
siècle
d’affranchissement intellectuel : de là, en effet
placent inconsciemment tant de bons esprits, il est vrai que d’autres
siècles
, notamment le xviie , offrent un caractère spécif
s être d’accord avec l’opinion commune en pensant que nos plus grands
siècles
littéraires sont le xviie et le xixe , qui se co
r par Victor Hugo. J.-H. Rosny, Aîné, de l’Académie Goncourt Le
siècle
de Balzac, de Stendhal, de Hugo, de Baudelaire, d
gny, de Flaubert, des Goncourt, des naturalistes, des symbolistes… Le
siècle
de l’électromagnétisme, des principes de Carnot,
chimie organique, de la biologie supérieure, de la radioactivité… Le
siècle
où la peinture française devint la première du mo
é… Le siècle où la peinture française devint la première du monde. Le
siècle
du transformisme, etc., etc., etc., est un grand
du monde. Le siècle du transformisme, etc., etc., etc., est un grand
siècle
par l’intelligence, par l’art, par la science… Qu
de la haute civilisation : il n’a pas le droit de mépriser les autres
siècles
, mais il peut affirmer que jamais héritier n’a mi
r que jamais héritier n’a mieux fait valoir un admirable héritage. Ce
siècle
est parmi les plus beaux, s’il n’est le plus beau
e 1800 à 1900 sont trop pleines et glorieuses pour ne pas former deux
siècles
au moins. La génération romantique à elle seule p
La génération romantique à elle seule pèse autant que n’importe quel
siècle
choisi parmi les plus grands. La suite offre le s
’un des petits Machiavels de « Politique d’abord » ?… Aimons tous les
siècles
pour des raisons différentes et sans doute, inéga
du xixe siècle me paraît triste et amère ; c’est le caractère de ce
siècle
en France, les Français ont cessé de sentir la jo
ificatif de « stupide » qui vient d’être attribué au xixe siècle. Le
siècle
qui a créé chez nous le lyrisme, renouvelé le rom
la critique, se défend tout seul. C’est, incontestablement, un grand
siècle
. Que nous le voulions ou non, d’ailleurs, il nous
de plus cher. Albert Thibaudet Je tiens le xixe siècle pour un
siècle
aussi grand, intellectuellement et littérairement
intellectuellement et littérairement, que n’importe lequel des trois
siècles
antérieurs. Je ne sépare pas plus, dans ma pensée
s. Je ne sépare pas plus, dans ma pensée et mon attention, ces quatre
siècles
que les neuf Muses ou les trois Grâces, et je n’a
lle ! Ernest Tisserand Où cela commence et où cela finit-il, un
siècle
littéraire ? Qu’est-ce qu’un grand siècle ? qu’es
nce et où cela finit-il, un siècle littéraire ? Qu’est-ce qu’un grand
siècle
? qu’est-ce qu’un siècle stupide ? Passe encore q
un siècle littéraire ? Qu’est-ce qu’un grand siècle ? qu’est-ce qu’un
siècle
stupide ? Passe encore qu’on veuille couper l’his
ériodes, d’ailleurs inégales, pour la commodité des manuels. Mais des
siècles
! Le Grand Siècle, le grand des grands, n’aurait
inégales, pour la commodité des manuels. Mais des siècles ! Le Grand
Siècle
, le grand des grands, n’aurait pas duré trente an
… c’est idiot… je voudrais pouvoir t’expliquer… Il n’y a pas de grand
siècle
, et il n’y a pas de siècle sot. Mais les sottes g
pouvoir t’expliquer… Il n’y a pas de grand siècle, et il n’y a pas de
siècle
sot. Mais les sottes gens ne manquent à aucune ép
Le xixe siècle a été, à sa manière, comme tous les autres, un grand
siècle
et seules les exigences de la polémique poussent
n-Louis Vaudoyer Réserver tout son amour, toute son admiration aux
siècles
passée et médire du seul xixe siècle, c’est un p
e celui du bon fils de Noë. On ne risque pas grand-chose à vanter les
siècles
précédents. Ceux-ci sont filtrés, pour ainsi dire
écurité, avec de grandes chances d’erreurs, un partage périlleux. Les
siècles
passés sont des terrains stratifiés par le temps,
leffe (Extrait de Paris-Midi) Émile Zola, dans le dernier quart du
siècle
, exerçait en prose le sacerdoce que Victor Hugo e
able et railleuse en profite pour lapider les vieux pontifes, et leur
siècle
avec eux. On nous assure que ce fut le plus bête
r siècle avec eux. On nous assure que ce fut le plus bête de tous les
siècles
, et qu’il faut nous hâter d’en rire, de peur d’en
faut nous hâter d’en rire, de peur d’en pleurer. Méfions-nous ! grand
siècle
ou siècle stupide ont chance d’être également exa
hâter d’en rire, de peur d’en pleurer. Méfions-nous ! grand siècle ou
siècle
stupide ont chance d’être également exagérés. En
ût demandé aux Français de 1820 : « Le xviiie siècle fut-il un grand
siècle
? » Songez au bouillonnement de passions et de ra
himère. Léon Werth J’admire ceux qui font passer à la toise les
siècles
passés et en mesurent la taille. À vrai dire, nou
passés et en mesurent la taille. À vrai dire, nous personnifions les
siècles
anciens selon une convention historique puisée da
mentaire de l’Enquête « J’ignore qui a médit ces jours-ci duxixe
siècle
», nous écrit Mme Lucie Delarue-Mardrus, et l’ard
e français, écrit M. Charles Le Goffic, serait le premier en date des
siècles
européens, des siècles internationaux. Cette défi
arles Le Goffic, serait le premier en date des siècles européens, des
siècles
internationaux. Cette définition mérite qu’on s’y
, la supériorité de nos lettres et de nos arts, incontestée. C’est le
siècle
où les élites étrangères, attirées par un tel écl
, plus originale , écrit M. Aulard, et Gustave Kahn : C’est le grand
siècle
de notre littérature . M. André Dumas est du même
ête : « Le moins qu’on puisse dire est que ce dernier venu des grands
siècles
n’a pas dégénéré et qu’il soutient n’importe quel
otre xixe siècle qui apparaît, de plus en plus, ainsi que le « grand
siècle
français ». Et, ce faisant, ils épargneront à leu
Liberté de penser. Les Lettres anglaises. — 5. Voltaire historien. Le
Siècle
de Louis XIV. L’Essai sur les mœurs. Recherches e
homme. Cette souple nature s’est développée à travers trois quarts de
siècle
, recueillant toutes les influences, frémissant à
parties offre les caractères généraux des parties correspondantes du
siècle
. Avant 1755, la littérature pure tient une grande
nent. Quand le grand seigneur était un sot — cela arrivait même en ce
siècle
— et ne valait rien aux assauts d’esprit, il ne p
ité étonnante : il fait des tragédies, imprime Charles XII, entame le
Siècle
de Louis XIV, écrit sa lettre à un Premier Commis
à la Cour A Cirey, assez près de Paris pour participer à la vie du
siècle
, de la frontière pour être en sûreté à la moindre
re régal, c’est quand Voltaire lit ce qu’il compose : des morceaux du
Siècle
de Louis XIV, Mérope, des épitres, des Discours s
voir la Hollande en 1730. Elle tient sous clef la Pucelle, arrête le
Siècle
de Louis XIV. En somme, cette influence est bienf
in, le grand tragédien du temps. A cette date, Voltaire est formé. Le
siècle
l’avertit de se donner au combat philosophique, s
ire ailleurs, de quel pas il fallait marcher pour rester à la tête du
siècle
. Il y avait aussi la comédie, où l’on jouait les
s multiples commodités de la vie civilisée. Ô l’heureux temps que ce
siècle
de fer ! Il admirera chez les Anglais l’entente
ique. Quand on songe que ni la Henriade, ni les premiers chapitres du
Siècle
de Louis XIV, ni même l’innocent Charles XII n’on
comprend que Voltaire, depuis la Lettre à un premier commis jusqu’au
Siècle
de Louis XIV, ait réclamé la liberté de penser et
essions éclatantes de sa philosophie à cette date : je veux parler du
Siècle
de Louis XIV (1751) et de l’Abrégé de l’Histoire
ions doctement illisibles. Les mêmes qualités se retrouveront dans le
Siècle
de Louis XIV. Voltaire a utilisé toutes ses relat
, de rapidité et d’intelligence. Il manque cependant quelque chose au
Siècle
de Louis XIV pour nous satisfaire pleinement. Il
son, plus profonde peut-être et plus décisive, rend compte du plan du
Siècle
de Louis XIV : c’est l’intention philosophique de
acun de ses progrès a laissé une trace dans la conception générale du
Siècle
de Louis XIV. La base première du livre doit être
t cela. Ainsi se forme une première idée générale qui sert de base au
Siècle
de Louis XIV. « Je suis las des histoires où il n
istât que par rapport à lui : en un mot, c’est encore plus d’un grand
siècle
que d’un grand roi que j’écris l’histoire. — Ce n
son règne, c’est plutôt l’histoire de l’esprit humain puisée dans le
siècle
le plus glorieux à l’esprit humain519. » Faire l’
oué à la grandeur de l’État. Ainsi se compléta le dessein primitif du
Siècle
de Louis XIV, par l’accession de deux pensées : u
oulait montrer comme agent principal un homme, le despote éclairé. Le
siècle
de Louis XIV était une des grandes époques de l’e
uis XIV était une des grandes époques de l’esprit humain, et ce grand
siècle
était essentiellement l’œuvre personnelle de Loui
chapitres à peu près achevés en 1739 : ils forment le premier état du
Siècle
de Louis XIV. C’est alors que l’Introduction et l
ves, furent condamnés par arrêt du conseil. Voltaire laissa dormir le
Siècle
de Louis XIV ; il n’y revint sérieusement qu’en 1
es, par qui les lumières et le bien-être se répandent ; et les grands
siècles
de l’esprit humain seront ceux où les circonstanc
ait de ses études sur l’Histoire universelle, modifia profondément le
Siècle
de Louis XIV. Faire du christianisme l’obstacle a
plaire à Frédéric autant qu’à Mme du Châtelet. De ce point de vue, le
Siècle
de Louis XIV apparaissait comme un grand siècle i
e ce point de vue, le Siècle de Louis XIV apparaissait comme un grand
siècle
incomplet : Louis XIV avait un confesseur, il ne
cle, dans son ensemble, était trop religieux. Voltaire ramena donc le
Siècle
de Louis XIV à son dessein général : l’histoire u
qu’interrompent de loin en loin quelques glorieuses époques, ce beau
Siècle
eut son dessous et son revers de sottises. Ces so
ises, c’est la part des « prêtres remuants et fourbes qui ont gâté le
Siècle
de Louis XIV » ; c’est la religion et l’histoire
Culte de la raison, haine de la religion, voilà le sens essentiel du
Siècle
de Louis XIV. Ainsi établi dans sa forme définiti
nations depuis Charlemagne jusqu’à nos jours. Après avoir achevé son
Siècle
de Louis XIV, Voltaire avait repris ses esquisses
que lui. A cet égard, par l’impossibilité de sortir de soi et de son
siècle
, Voltaire n’a pas le sens historique. Il faut pou
s pour le temps. Il traite son sujet avec la même largeur que dans le
Siècle
de Louis XIV ; il note les grandes découvertes qu
Chapitre XXIV.
Siècles
de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges comp
Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième
siècles
. On sait que l’invasion des Barbares en Occiden
’âme ; ainsi, l’éloquence et les lettres furent éclipsées. Le sixième
siècle
n’offre que la lutte des nations qui se disputent
Romains. Chez les Arabes on fut fanatique et conquérant pendant trois
siècles
; pendant les autres, on cultiva les arts, mais c
s Grecs, le temps de Photius et de Léon le philosophe, ou le neuvième
siècle
, fut le temps le plus célèbre pour les connaissan
en France saint Bernard, qui par ses talents s’éleva au-dessus de son
siècle
, et par sa considération fut presque au-dessus de
second, si fameux par ses démêlés avec les papes, fonda dans le même
siècle
plusieurs écoles en Italie et en Allemagne ; mais
ensée. L’italien ne fut formé que dans le treizième et le quatorzième
siècles
, par le Dante et Pétrarque ; l’anglais, du temps
et des arts. C’était un reste d’hommage que l’Europe, au bout de dix
siècles
, rendait encore à ses anciens tyrans. Enfin, le t
s arts pussent renaître. Le pouvoir des nobles, qui pendant plusieurs
siècles
combattit le pouvoir des rois, ne donnait point a
parlé dans le sénat, ou Cicéron sur la tribune. Ce fut, pendant deux
siècles
, la seule éloquence qui régna d’un bout de l’Euro
s, écrits en latin moderne, dans le cours du seizième et dix-septième
siècles
. Mais il s’offre naturellement ici un problème à
; et cet esprit, comme nous l’avons vu, était la maladie dominante du
siècle
. L’éloquence et les discours de ces temps-là étai
originale et forte, qu’il semblerait qu’on dut attendre au sortir des
siècles
de barbarie. Chez un peuple barbare ou qui cesse
inesse de l’esprit et des idées, qui ne peut être que le partage d’un
siècle
exercé et très poli, et qui peut-être suppose déj
ons, la plupart des écrivains étaient étrangers à leur pays et à leur
siècle
. C’était Rome, c’était Athènes qui étaient leur p
ie ou Marignan. Ils vivaient, ils sentaient, ils respiraient à quinze
siècles
d’eux. Veut-on que des hommes, ensevelis dans les
écrivains n’auront ni la physionomie de leur nation, ni celle de leur
siècle
, ni celle de la nation et du siècle qu’ils préten
de leur nation, ni celle de leur siècle, ni celle de la nation et du
siècle
qu’ils prétendent imiter, ni la leur même. Leurs
une façon scientifique les diverses périodes qui remplissent les neuf
siècles
de la littérature française ? Telle est la premiè
n est qui se retrouvent en tout temps ; d’autres qui durent plusieurs
siècles
; d’autres qui s’effacent au bout de trente ou qu
end tout le moyen âge et se prolonge, jusque vers le milieu du xvie °
siècle
; les œuvres qui la remplissent offrent ces carac
, qui va de la Renaissance jusqu’à la Restauration, au début de notre
siècle
, est l’époque classique, en rendant à ce mot le s
rre Lebrun, Soumet sont des semi-romantiques. Il faut aussi près d’un
siècle
à la transformation pour être achevée. Malgré la
né jusqu’à présent, sauf de rares exceptions, à grouper les faits par
siècles
: groupement commode, si l’on veut, mais grossier
iciel. Il est bien rare qu’un mouvement d’idées finisse juste avec un
siècle
. Qui osera dire que le xviie siècle se termine e
mence. Voltaire, quand il mit en honneur l’appellation consacrée de «
siècle
de Louis XIV », eut au fond une idée heureuse. Sa
siècle de Louis XIV », eut au fond une idée heureuse. Sans doute, un
siècle
est un ensemble trop complexe pour être représent
peut dire, en modifiant légèrement le vers fameux du poète : Non, un
siècle
n’est à personne. Puis, cette désignation laisse
n laisse encore à désirer au point de vue de la précision ; le mot de
siècle
est trop vaste ; le mot d’époque vaudrait mieux,
gré et brise d’un coup violent la chaîne des traditions. Ainsi, notre
siècle
est coupé, d’une façon si visible qu’elle crève,
e répète, nous sommes arrivés à une date importante, à un tournant du
siècle
. C’est l’instant où la France, qui semble avoir d
, qui semble avoir dû ses dernières victoires à la vitesse acquise au
siècle
précédent, va déchoir de sa grandeur militaire ;
littéraire, ne triomphe que dans les trente premières années de notre
siècle
. Ensuite, il ne faut pas se figurer que les diver
dité vertigineuse des étapes énormes qu’elle mettra ensuite plus d’un
siècle
à refaire posément. En revanche, il est vraisembl
inairement Cicéron et Virgile comme appartenant tous les deux au même
siècle
appelé le siècle d’or de la littérature latine. C
n et Virgile comme appartenant tous les deux au même siècle appelé le
siècle
d’or de la littérature latine. Cependant les écri
orts entre la littérature latine et la littérature française, dans le
siècle
de Louis XIV, quoique d’ailleurs ces deux époques
alent poétique d’une nation se développe comme à Rome, au milieu d’un
siècle
éclairé, il s’enrichit des lumières de ce siècle.
Rome, au milieu d’un siècle éclairé, il s’enrichit des lumières de ce
siècle
. L’imagination, sous quelques rapports, n’a qu’un
profonde et passionnée est extrêmement rare, même chez les Romains du
siècle
d’Auguste. Le système d’Épicure, le dogme du fata
t tout à-fait la vérité. Il rappelle, à cet égard, le mauvais goût du
siècle
de Louis XIV. La manie d’exercer son esprit à fro
t élevé plus haut la pensée. On a fait trop souvent la comparaison du
siècle
de Louis XIV avec celui d’Auguste, pour qu’il soi
’histoire des lettres, ne permettent d’établir aucune parité entre le
siècle
de Louis XIV et celui d’Auguste, pour les progrès
omplet à présenter en ce genre. J’analyserai, dans le chapitre sur le
siècle
de Louis XIV, les causes de la médiocrité des Fra
que les héros y restent grands, qu’ils paraissent tels à travers les
siècles
. Les moralistes découvrent des faiblesses, qui so
n donne aux hommes, comme aux événements, un grand caractère ; et des
siècles
de monarchie despotique ou de guerres féodales, n
e, ne peuvent être comparés en rien à aucun de ceux qui ont écrit les
siècles
de la république ; et si Tacite a su les surpasse
ou commandés qui ont asservi tous les historiens modernes jusqu’à ce
siècle
. C’est à ces diverses considérations qu’il faut a
ciens auraient-ils pu la posséder, en effet, à l’égal de ceux que des
siècles
et des générations multipliés ont instruits par d
On a beaucoup disserté sur le but de la comédie ; des philosophes du
siècle
dernier l’ont regardée comme la seule école de la
plus. C’est, si je puis m’exprimer ainsi, un écho qui se répète d’un
siècle
dans un autre, et qui se prolonge à travers la su
s parfait des mœurs de son temps ? C’est un des privilèges de ce beau
siècle
, tout en restera. De grands généraux, de grands é
uleversent les empires, tout ce qui a été écrit sur les deux derniers
siècles
a disparu. Histoire, chronique, inscriptions, méd
ait, par elles, toutes les révolutions politiques et morales des deux
siècles
, et c’est dans la comédie que se retrouverait l’h
er coup d’œil jeté sur les œuvres de Molière, qui peut méconnaître le
siècle
où il a vécu ? Le temps où parut Le Misanthrope é
l’oubli de la dignité, plus maintenant que le préjugé vaincu. Sous le
siècle
de Molière, la bourgeoisie cherche à s’élever ; s
ous le siècle de Molière, la bourgeoisie cherche à s’élever ; sous le
siècle
de Voltaire, c’est la noblesse qui aspire à desce
médies du temps, voyons-nous des imaginations exaltées rêver, dans un
siècle
corrompu, les perfections chimériques de l’âge d’
insulte ! Dès longtemps l’horizon était obscurci ; c’en est fait, le
siècle
finit au milieu des orages, et une nuit épaisse e
its, et rien n’annonce encore qu’elle doive finir de sitôt. Si chaque
siècle
a ses mœurs, chaque siècle a sa comédie. Les abus
re qu’elle doive finir de sitôt. Si chaque siècle a ses mœurs, chaque
siècle
a sa comédie. Les abus, les préjugés, les caractè
amille d’une nation. Ceux du temps passé ne ressemblent pas à ceux du
siècle
présent ; mais cette variété de physionomie, cett
le curieux qui examine et pour l’observateur qui compare. Un nouveau
siècle
commence ! qu’une route nouvelle s’ouvre pour la
e de ton Alceste, et peut-être jugerais-tu inutile de prouver à notre
siècle
que la vertu peut avoir ses excès ? mais tu démas
écrivain qui en accroît la splendeur ; le législateur qui réforme son
siècle
est le soutien du moraliste qui l’éclaire. Non, M
is l’interprète de tes contemporains, et tu devancerais l’opinion des
siècles
à venir.
aine et quelques autres anciens ou récents, on a “toute la poésie” du
siècle
dernier ? Je voudrais que l’on demandât à deux ce
, celui dont la richesse est vraiment magistrale, car elle déborde du
siècle
dernier. Le maître qui joue avec les légendes des
harmonie avec tels ou tels de leurs poèmes. Ils sont véritablement du
siècle
, pour le principal de leurs chefs-d’œuvre. Hugo n
le principal de leurs chefs-d’œuvre. Hugo n’est pas principalement du
siècle
. Il est notre Verbe. Aussi je l’admire premièreme
qui, le plus ingénument, a traduit toute l’ardente sensibilité de son
siècle
, et ce m’est une raison suffisante pour l’élire e
rais artistes, Victor Hugo ne symbolise pas plus toute la poésie d’un
siècle
que Balzac n’en renferme toute la prose. Qu’il re
r les rayonnements qui se dégagent d’elle, restera, dans le cours des
siècles
, impérissable autant que le granit colossal de Ka
la grâce maladive et pleureuse de quelques-uns des classiques de son
siècle
, nous trouvons en lui une force vitale prodigieus
ouyer. — La majorité nommera Victor Hugo « le poète souverain » du
siècle
xixe : mais puisque vous me demandez quel est mo
poète bien plus que penseur. Si dans l’admirable symphonie du dernier
siècle
sa voix, la plus puissante, presque trop forte, d
opres souffrances, nos secrètes convoitises, les passions de tous les
siècles
et de toute la terre. Musset me reste cher parce
onfidences, Les Nuits, Les Fleurs du. Mal, Sagesse, et La Légende des
Siècles
, ont à mon avis, et croyez que j’en suis convainc
Isi Collin. — Si j’en excepte quelques pièces de La Légende des
Siècles
, je ne peux relire Hugo pour, seulement, jouir de
ement, jouir de la Beauté. Certes, dans son œuvre, tous les poètes du
siècle
dernier se retrouvent un peu : ce peu ne suffira
t. — À tous les poètes qui ont fait la gloire de la France dans le
siècle
qui vient de finir et qui sont morts maintenant,
lé au café. C’est à travers les vitres d’un café Qu’il faut voir son
siècle
qui passe… Mais voilà ! Hugo n’y alla jamais (et
— Plus que Baudelaire et Mallarmé, j’aime, entre tous les poètes du
siècle
, Vigny. L’homme et son œuvre m’ont passionné dès
on posée par votre enquête. Il s’agit de dire quel est, parmi ceux du
siècle
dernier, mon poète ? Cela dépend des jours et des
u tous les poètes du xixe siècle ? Pas plus que tous ceux des autres
siècles
. J’aime trop la nature pour cela, et c’est à pein
fond, multiforme et magnifique Baudelaire en qui précisément tout son
siècle
se résume et qui ouvre un siècle nouveau (car tou
udelaire en qui précisément tout son siècle se résume et qui ouvre un
siècle
nouveau (car tous ceux qui sont venus après lui e
que harmonie, la prépondérance en poésie du chantre de la Légende des
Siècles
. Si vous nous appeliez à énoncer une simple préfé
de labeur confère le droit à une autonomie rigoureuse. La pensée d’un
siècle
, vue dans son ensemble, présuppose la synthèse de
ncore plus d’admiration pour lui que pour les autres grands poètes du
siècle
. Il les contient, et il est Hugo. Toutes les Fête
tor Hugo non pas le seul, mais le plus grand Poète lyrique du dernier
siècle
et peut-être de tous les temps. A. Ferdinand
e la pensée du xixe siècle ». Victor Hugo symbolisa parfaitement ce
siècle
: bousculant toutes les idées même les plus antit
xe siècle ? Louis Le Cardonnel. — Si le plus grand poète d’un
siècle
est son plus grand écrivain en vers, celui qui a
res, a réalisé seul, dans toute sa pureté, au commencement du dernier
siècle
, cette poésie essentielle, dont tous les autres p
rmont. Il est absolument ridicule de synthétiser toute la poésie d’un
siècle
dans un homme, Hugo est un accident de la nature,
Paul et Victor Margueritte. — Tous ceux qui parmi les poètes du
siècle
dernier le furent vraiment, nous sont chers, de C
e a été sincère. Je pense que nul écrivain n’est toute la poésie d’un
siècle
. Il est la fleur éclatante ou pâle d’un arbre auq
te ? — Albert Samain. Il remplit bien les deux conditions : il est du
siècle
et, hélas ! voici près de dix-huit mois qu’il est
r toutefois qu’il ne se soit placé au-dessus des autres poètes de son
siècle
et qu’il ne les domine simplement, sans effort ap
sme. Il eût fallu simplement nous demander : quelle put être, dans le
siècle
dernier la plus grande source de poésie ? Alors s
on limitent ma réponse. Nul homme n’étant l’expression intégrale d’un
siècle
— et c’est tant mieux, en somme, pour l’humanité
lexion que par enthousiasme. — Mais il n’est pas « toute la poésie du
siècle
», il s’en faut de beaucoup. — Encore moins en es
lité faite d’un seul bloc, son mépris souverain de la foule et de son
siècle
, de la popularité et du cabotinisme. Catholique,
Verlaine ; songez que les Poèmes barbares ont précédé la Légende des
Siècles
et la surpassent certainement en largeur épique ;
’Automne », celui de Leconte de Lisle respire dans la « Légende des
Siècles
» et Théophile Gautier a fourni la formule des «
t fait pâlir ses modèles. De cette façon il résumerait à peu près son
siècle
s’il n’avait laissé de côté (impuissance ou dédai
er, le plus grand poète du xviiie siècle, qui ne fut, qu’au cours du
siècle
suivant, révélé à l’admiration des hommes. Ad
’œuvre de Victor Hugo est un document de la pensée et de la poésie du
siècle
dernier, — ce n’en est ni toute la pensée ni tout
ècle dernier, — ce n’en est ni toute la pensée ni toute la poésie. Ce
siècle
, qui assista à une si admirable montrée d’idées e
à une si admirable montrée d’idées et de sentiments, n’eut pas (quel
siècle
l’eut positivement d’ailleurs) ce poète essentiel
ignore si Mallarmé a ou n’a pas imprimé dans son œuvre la marque d’un
siècle
dont il se soucia peu, — mais je le désigne comme
ne prétends pas que ce nom à lui seul signifie « toute la poésie » du
siècle
dernier. Aucun homme ne me semble du reste avoir
Mais quelle œuvre plus vaste, plus haute, plus complète opposer en ce
siècle
à celle de Hugo ? Quand vingt préférences contrad
ne belle unanimité décerne au poète des Châtiments, de la Légende des
Siècles
, des Contemplations et de la Fin de Satan un « se
e que je ne n’avais pas d’avance trouvé — parmi les défunts poètes du
siècle
écoulé, celui qui put vraiment réunir les qualité
e vivre. Ne pouvant, d’autre part, franchir la barrière antérieure du
siècle
écoulé, pour aller au déclin du dix-huitième, qué
ustement, intensément partielles dont il a surhaussé la poésie !… Aux
siècles
passés, la question s’expliquait : Quel est votre
présente consultation le lui prouvera. Hé ! c’est un peu abuser d’un
siècle
que de le verser ainsi, en une fois, tout entier,
haeren. — Personne n’est toute la poésie ni toute la pensée de son
siècle
. Ni Dante, ni Shakespeare, ni Rabelais, ni Goethe
». Et s’il me faut préférer un poète, un des aspects de la pensée du
siècle
dernier dont l’œuvre d’Hugo constitue la vulgaris
ent s’offrir à l’esprit, la plus sage serait peut-être une louange au
siècle
admirable qui légua tant de morts glorieux à l’am
u la morale, ou la bassesse, ou le génie lui ont données. On a vu des
siècles
où c’était le seul genre ; et ces siècles étaient
ui ont données. On a vu des siècles où c’était le seul genre ; et ces
siècles
étaient ceux de l’oppression ou des succès, ceux
bre de Malebranche, qu’est-ce que cela prouve ? est presque le mot du
siècle
. Les panégyriques doivent donc être tombés : on l
er le génie. Qu’ils opposent à l’injustice d’un moment la justice des
siècles
! Que l’homme de mérite, éclipsé par l’intrigue,
dez sur ses ennemis, enfin, par les retours que vous faites sur votre
siècle
, sur ses besoins, sur ses faiblesses, sur les ser
cile, et le succès plus incertain. D’ailleurs, il y a des pays et des
siècles
où l’éloquence, par elle-même, doit moins réussir
auses, ou politiques ou morales, s’en joignent encore d’autres. Notre
siècle
est généralement tourné vers l’esprit de discussi
tous les grands tableaux ont été épuisés par les orateurs de tous les
siècles
. Ce qui eût produit autrefois un grand effet, n’e
la situation politique des peuples ; le caractère ou les lumières des
siècles
; l’état des arts, des sciences, des lois, du gou
l est parti, et celui où il est arrivé ; voyez ce qu’il a reçu de son
siècle
, et ce qu’il y a ajouté ; marquez ou les obstacle
de la plus invincible des tyrannies, ou par la crainte de choquer son
siècle
, crainte qui a corrompu tant de talents ; ou par
ne consulte ni un particulier ni une ville, ni même une nation et un
siècle
, dont les mœurs et les idées changent, mais la na
sont, pour ainsi dire, des cordes toujours tendues, qui frémissent de
siècle
en siècle et de pays en pays : c’est celles-là qu
ainsi dire, des cordes toujours tendues, qui frémissent de siècle en
siècle
et de pays en pays : c’est celles-là qu’il faut t
umain des sillons que l’habitude et la paresse traçaient depuis vingt
siècles
. Que sur tous ces objets, s’il a une âme sensible
cette idée les réveille. Osez mêler un ton mâle aux chansons de votre
siècle
; mais surtout ne vous abaissez point à d’indigne
resque pas un livre où il n’y ait des mensonges à effacer. Les quatre
siècles
des arts, monuments de génie, sont aussi des monu
inquième, et qu’il le soit de la vérité ! La flatterie, dans tous les
siècles
, l’a bannie des cours ; la mollesse de nos mœurs
l’intérêt des hommes, et l’intérêt des sociétés, s’instruire par les
siècles
et instruire le sien, distribuer sur la terre et
ent-ils sur mes conquêtes ? » Prince, dit le vieillard, les sages des
siècles
suivants le diront à ta postérité » ; et il se re
re du dix-neuvième siècle ; et en second lieu, qu’il n’existe dans ce
siècle
, comme dans tous, que de bons et de mauvais ouvra
cherchant à les imiter qu’on parviendra jamais à les égaler. Un grand
siècle
littéraire n’est jamais la continuation d’un autr
r. Un grand siècle littéraire n’est jamais la continuation d’un autre
siècle
. Les hommes d’un vrai talent de chaque époque son
es : deux importantes matières que nos grands prosateurs des derniers
siècles
étaient loin d’avoir épuisées, et dans lesquelles
s, mais bien plus frappante encore, parce que (le théâtre excepté) le
siècle
de Louis XIV et celui de Voltaire ne sont pas, à
ée de chefs-d’œuvre ? Mais la littérature française des deux derniers
siècles
est restée fort inférieure à toutes les littératu
nes dans trois autres genres, et fort heureusement pour les poètes du
siècle
actuel, ces genres sont : l’Épique, le Lyrique et
actère léger, didactique ou satyrique qu’elle a conservé pendant deux
siècles
, et qui lui a donné une physionomie moins belle s
poètes ont approprié ces trois genres aux besoins et aux exigences du
siècle
! M. Alfred de Vigny, un des premiers, a senti qu
ils ne conviennent pas de la supériorité relative et absolue de notre
siècle
, dans tous les autres genres. Ils ont raison quan
t et reproduits sous toutes les formes. Au surplus, la comparaison du
siècle
vivant avec les siècles qui l’ont précédé manque
utes les formes. Au surplus, la comparaison du siècle vivant avec les
siècles
qui l’ont précédé manque toujours de justesse et
omparaison possible et utile à faire qu’entre les écrivains d’un même
siècle
; c’est-à-dire entre les continuateurs de l’ancie
supériorité de notre jeune école philosophique et historique ; notre
siècle
est déjà si bon juge en fait de prose, que person
mes d’une littérature très grave. D’abord, la véritable poésie du 19e
siècle
a fait invasion en France par la prose. M. de Cha
n’épargnait aucune royauté, eussent été publiées à la fin du dernier
siècle
, quelque incomplètes, quelque imparfaites qu’elle
ons qu’ils étaient de grands poètes. Et qu’on ne dise pas que dans un
siècle
comme le nôtre, où les sciences politiques et les
par tant d’obstacles, et la monarchie constitutionnelle aura son beau
siècle
comme la monarchie absolue. Résumons-nous : la ph
struction et d’émotions. Les besoins philosophiques et historiques du
siècle
sont admirablement bien servis par les cours de M
merait sans doute hautement, que les rayons presqu’éteints du dernier
siècle
ne peuvent pas être la lumière d’un nouvel âge ;
trésors et toutes vos forces pour faire avancer le grand œuvre du 19e
siècle
, et laissez les versificateurs continuer en paix
peut en faire encore. Après avoir montré la France des deux derniers
siècles
, infiniment supérieure par sa prose à toutes les
s que notre théâtre tragique a été constamment illustré, pendant deux
siècles
, par une succession non interrompue de poètes du
iquités, en les arrangeant, sans les dénaturer, selon le goût de leur
siècle
; car les poètes dramatiques (et c’est ce qui nui
style et dans leurs caractères, une moyenne proportionnelle entre le
siècle
qu’ils mettent sur la scène et le siècle dans leq
nne proportionnelle entre le siècle qu’ils mettent sur la scène et le
siècle
dans lequel ils vivent. C’est ce que Corneille et
s Romains de Racine et de Corneille, et comme ce sont des Français du
siècle
de Louis XV, au lieu d’être des Français du siècl
nt des Français du siècle de Louis XV, au lieu d’être des Français du
siècle
de Louis XIV, leur langage est moins grand, moins
tée ; il y en a trois ou quatre comme cela depuis le commencement des
siècles
; ensuite ceux qui traitent franchement de grands
ques du temps, mais on ne conçoit pas comment, dans les deux derniers
siècles
, aucun auteur n’a cherché à y rentrer. Nous persi
ntiques, s’est inspiré d’Euripide et s’en est approché autant que son
siècle
le permettait. Du reste, il n’est pas question de
agiques, tout en gémissant, ont trop souvent sacrifié au goût de leur
siècle
, la peinture sévère de l’antique qu’ils imitaient
une forme nouvelle, et plus heureux que nos grands maîtres des grands
siècles
, en fera jaillir la véritable tragédie française,
oètes cette richesse élégante de rimes, trop négligée dans le dernier
siècle
; car la rime est le trait caractéristique de not
icile sur la nature des beautés. C’est le commun seul qui, dans notre
siècle
, tue les arts et les lettres, soit qu’il garde la
indications sur le système de musique moderne ? Au xiiie siècle, au
siècle
d’Albert le Grand, arrivent les grandes encyclopé
eur inestimable pour la science et l’art modernes. La médecine de ces
siècles
, même avant que l’anatomie et la physiologie l’ai
ières marques de saine observation dans les sciences naturelles : ces
siècles
possédaient une zoologie, une botanique, qui se r
armi les chrétiens. Ses ouvrages existaient encore manuscrits dans le
siècle
dernier ; ils ont disparu depuis quatre-vingts an
d’anciens voyages inédits appartenant au xvie siècle, et surtout aux
siècles
précédents ? Dans les traductions sans nombre qui
xiie siècle, 1º parce que les œuvres philosophiques antérieures à ce
siècle
, comme celles de Saint-Anselme, de Scot Érigène,
rait à retrouver beaucoup de choses précieuses et nouvelles. Dans les
siècles
suivants, les ordres religieux qui se sont succes
s, au moins passables, des maîtres célèbres des xiiie , xive et xve
siècles
. On a donc moins à espérer de retrouver beaucoup
rvés en Angleterre. On demandera particulièrement au xive et au xve
siècles
tout ce qui se rapporte à la grande querelle des
n tirera de là des indications et des directions précieuses. Pour les
siècles
où l’histoire littéraire des Bénédictins manque,
récieux de retrouver des romans en prose antérieurs aux xive et xve
siècles
. Vous noteriez, dans les romans en vers, si les v
x grammaires, glossaires, et traités sur la langue, composés dans ces
siècles
, si vous en découvriez. Dans les genres de moindr
onsieur, n’est pas du tout limitée à cette époque du moyen âge et aux
siècles
antérieurs au xvie , sur lesquels j’ai cru devoir
de déjà de richesses littéraires accumulées durant ces trois derniers
siècles
… 78. Circulaire aux Correspondants historiques
e la renaissance des lettres On compte dans l’histoire plus de dix
siècles
pendant lesquels l’on croit assez généralement qu
ontraire, que des pas immenses ont été faits dans le cours de ces dix
siècles
, et pour la propagation des lumières, et pour le
au même but, la civilisation universelle. L’on voit que, dans chaque
siècle
, de nouveaux peuples ont été admis au bienfait de
, d’un pays de peu d’étendue, comme la Grèce ; il fallait que, peu de
siècles
après, un peuple de guerriers réunît sous les mêm
voit surgir une pensée, toujours la même, de l’abîme des faits et des
siècles
. L’invasion des Barbares fut sans doute un grand
’est fait lentement, sans doute. La Providence éternelle prodigue les
siècles
à l’accomplissement de ses desseins, et notre exi
bannière une idée philosophique ; mais leur éducation est à plusieurs
siècles
en arrière de celle des hommes qu’ils ont vaincus
, que leur mélange avec nos hommes du Midi, n’exigera pas dix à douze
siècles
. Nous marcherons plus vite que nos ancêtres, parc
trouve quelquefois des esprits remarquablement éclairés, parce que le
siècle
où nous vivons, la découverte de l’imprimerie, le
aient soumis à quelques-unes des conditions de l’esclavage. Dans les
siècles
corrompus de l’empire romain, la licence la plus
ulation de christianisme qui s’empara de l’Europe durant les premiers
siècles
de l’histoire moderne. La religion et le bonheur
pour remonter les ressorts de la société. La raison, avec l’aide des
siècles
, s’empare de quelques effets de ces grands mouvem
ensée, comme l’une des principales causes de la barbarie des premiers
siècles
de notre ère. Néanmoins c’est un genre d’effort i
s ce genre difficile, tous les moyens nécessaires aux découvertes des
siècles
suivants. Ainsi marche l’instruction pour la mass
r utilité ; et l’on s’aperçoit, à la renaissance des lettres, que les
siècles
appelés barbares ont servi, comme les autres, d’a
ut à coup de ces temps obscurs, et se montrent cependant de plusieurs
siècles
en avant des derniers écrivains de la littérature
es de l’antiquité. Si l’esprit humain n’avait pas marché pendant les
siècles
même durant lesquels on a peine à suivre son hist
e le plus remarquable ne s’élève jamais au-dessus des lumières de son
siècle
, que d’un petit nombre de degrés. L’histoire de l
saire pour exciter aux difficiles travaux qu’exigeaient, il y a trois
siècles
, le perfectionnement des langues modernes, la rég
ire des gains de la prose française au dix-septième siècle. — § I. Le
Siècle
de Louis XIV. — L’idée du Siècle n’appartient qu’
se au dix-septième siècle. — § I. Le Siècle de Louis XIV. — L’idée du
Siècle
n’appartient qu’à Voltaire. — § II. Ce qu’il faut
soins en matière d’histoire. — § III. De quelques-uns des tableaux du
Siècle
. — § IV. De ce qui manque au Siècle, — § V. Essai
. De quelques-uns des tableaux du Siècle. — § IV. De ce qui manque au
Siècle
, — § V. Essai sur les mœurs et l’esprit des natio
ire. — § IX. Les lettres de Voltaire et celles de Cicéron. § I. Le
Siècle
de Louis XIV. — L’idée du Siècle n’appartient qu’
ire et celles de Cicéron. § I. Le Siècle de Louis XIV. — L’idée du
Siècle
n’appartient qu’à Voltaire. De toutes les insp
e. De toutes les inspirations de Voltaire, la plus heureuse est le
Siècle
de Louis XIV. Il en eut la pensée dans le temps o
e intellectuelle, de faire accepter de tout le monde l’appellation du
Siècle
de Louis XIV, de présenter à l’esprit humain, com
e Académie L’endormit cinquante ans par sa monotonie. Pour écrire le
Siècle
de Louis XIV, Voltaire avait à se démentir lui-mê
donc bien à lui et à lui seul. Idée, c’est trop peu dire : écrire le
Siècle
de Louis XIV était, pour Voltaire, une vocation.
§ II. Ce qu’il faut penser des critiques qu’on a faites du plan du
Siècle
. — De nos prétentions et de nos besoins en matièr
tique encore le plan, ou plutôt ce qu’on appelle le manque de plan du
Siècle
de Louis XIV. Le premier reproche en est venu de
est la fin des lectures. J’ai bien peur qu’il n’en soit ainsi pour le
Siècle
de Louis XIV. Quand on a répété, après Gibbon, qu
rétentions, nous leurs préférons notre plaisir. Voltaire, écrivant le
Siècle
de Louis XIV, n’a point songé à caresser nos prét
l n’a pas cessé d’être bon. § III. De quelques-uns des tableaux du
Siècle
. Je prends pour exemple le tableau des guerres
me laisse imprimées dans l’esprit les deux grandes figures royales du
siècle
, Louis XIV et Guillaume III, esquissées comme cer
réussit qu’à nous en donner les motifs. § IV. De ce qui manque au
Siècle
. Il manque au livre de Voltaire, pour être l’i
anque au livre de Voltaire, pour être l’image la plus exacte du grand
siècle
, l’élévation morale. Au fond, l’historien ne s’in
taire, historien du dix-septième siècle : Il a connu les forces de ce
siècle
; il n’en a pas connu le cœur. Ce cœur, c’est le
s défauts où Voltaire est trop de son temps, on a raison de mettre le
Siècle
aux mains de la jeunesse studieuse. Tant qu’il se
s à Voltaire. Les mêmes contemporains qui le détournaient d’écrire le
Siècle
de Louis XIV, lui commandèrent de faire ce procès
pas soupçonner qu’on ait pu être heureux aux quatorzième et quinzième
siècles
, étant si grossièrement logé et vêtu, et « sans c
ns inquiétude pour mon pays qu’on y préférât l’Essai sur les mœurs au
Siècle
de Louis XIV. § VI. De quelques traités de Vo
ion. Voltaire ne tombe point dans cette philanthropie des gens de son
siècle
, qui fait douter de leur humanité. On aimerait mi
nce, pour apprendre à lire et à juger les écrivains des deux derniers
siècles
et Voltaire lui-même. Il a vu tous ses côtés faib
ossédait une conception de l’univers dont il s’est nourri pendant des
siècles
. La corruption s’y est mise. Des cerveaux se sont
enfermé le monde et l’homme, toute la vie, se trouva, au bout de huit
siècles
, insuffisant pour contenir l’ensemble des êtres e
e compression engendre une dilatation, la Nature refoulée pendant des
siècles
, fit un jour irruption, en dépit des barrières. S
alut, c’est-à-dire le réveil du corps, du cœur, du cerveau. En quatre
siècles
, l’esprit nouveau s’incarna sous trois formes pri
ait. De ce que la conception nouvelle ait germé depuis près de cinq
siècles
dans l’esprit des penseurs d’élite, il ne s’ensui
fit de regarder autour de soi pour reconnaître qu’élaborée depuis des
siècles
et virtuellement victorieuse, elle ne commence qu
ècles et virtuellement victorieuse, elle ne commence qu’à peine en ce
siècle
, à s’incarner dans la réalité, à passer de la spé
t même, — tellement sont vivaces les forces de réaction, — après cinq
siècles
de pensée libre, l’esprit nouveau n’en est encore
appeler. L’univers est tel aujourd’hui qu’il était il y a cinq ou dix
siècles
: c’est l’homme qui a changé, au moins dans sa pe
s vrai qu’un esprit nouveau a déterminé l’évolution des cinq derniers
siècles
, ayant pour caractéristique première la rentrée d
quelle les plus abstruses parties de notre nature se pénètrent ». Les
siècles
qui ont précédé notre siècle ne demandaient à l’h
ies de notre nature se pénètrent ». Les siècles qui ont précédé notre
siècle
ne demandaient à l’historien que le personnage de
t dans leurs grâces les plus secrètes, les âmes charmantes d’un grand
siècle
. Et qu’est-ce donc cette science sans dédains, ce
entons de reconstruire avec la lettre autographe, figure à figure, un
siècle
que nous aimons. Nous essayons de ranimer ces hom
temps, chacune des révolutions d’état et de mœurs qui constituent le
siècle
, depuis Louis XV jusqu’à Napoléon, a été étudiée
ise pendant le Directoire le mène enfin de 1794 à 1800. Ainsi tout le
siècle
tient dans ces quatre études, qui sont comme les
s de l’époque qui nous a précédés et de la France d’où sont sortis le
siècle
contemporain et la patrie présente. Le titre de c
oire politique. Elle sera l’histoire privée d’une race d’hommes, d’un
siècle
, d’un pays. Elle étudiera et définira les révolut
emps qui l’aura entourée. Elle associera à cette vie, qui dominera le
siècle
ou le subira, la vie complexe de ce siècle ; et e
cette vie, qui dominera le siècle ou le subira, la vie complexe de ce
siècle
; et elle fera mouvoir, derrière le personnage qu
e seront point encore assez pour cet historien : s’il veut saisir son
siècle
sur le vif et le peindre tout chaud, il sera néce
l sera nécessaire qu’il pousse au-delà du papier imprimé ou écrit. Un
siècle
a d’autres outils de survie, d’autres instruments
assé, ne demandant rien à l’avenir, il nous a été permis de parler du
siècle
de Louis XV, sans injures comme sans flatteries.
ant la vie des trois grandes Maîtresses déclarées, et qui sont, en ce
siècle
de la toute-puissance de la femme, « l’Histoire d
mme au XVIIIe siècle. Préface de la première édition (1862)44 Un
siècle
est tout près de nous. Ce siècle a engendré le nô
la première édition (1862)44 Un siècle est tout près de nous. Ce
siècle
a engendré le nôtre. Il l’a porté et l’a formé. S
est sorti de lui et datera de lui. Il est une ère humaine, il est le
siècle
français par excellence. Ce siècle, chose étrange
Il est une ère humaine, il est le siècle français par excellence. Ce
siècle
, chose étrange ! a été jusqu’ici dédaigné par l’h
e qu’ils aient craint d’être notés de légèreté, en s’approchant de ce
siècle
dont la légèreté n’est que la surface et le masqu
nt avec des couleurs de vaudeville, et ont fini par en faire comme le
siècle
légendaire de l’opéra-comique. C’est contre ces m
. Nous voulons, s’il est possible, retrouver et dire la vérité sur ce
siècle
inconnu ou méconnu, montrer ce qu’il a été réelle
sorti ce livre (1857) Guernesey. — 26 avril 1857. La Légende des
siècles
, tome premier, in Œuvres complètes de Victor Hugo
le, Librairie Ollendorff, 1910, p. 11-18. J’eus un rêve : le mur des
siècles
m’apparut. C’était de la chair vive avec du gran
porphyre ; Et ce mur frissonnait comme un arbre au zéphire ; Tous les
siècles
, le front ceint de tours ou d’épis, Étaient là, m
e au firmament ! Tous les monstres, chacun dans son compartiment ; Le
siècle
ingrat, le siècle affreux, le siècle immonde ; Br
ous les monstres, chacun dans son compartiment ; Le siècle ingrat, le
siècle
affreux, le siècle immonde ; Brume et réalité ! n
hacun dans son compartiment ; Le siècle ingrat, le siècle affreux, le
siècle
immonde ; Brume et réalité ! nuée et mappemonde !
et de nuée, Des jeux mystérieux de clartés, des renvois D’ombre d’un
siècle
à l’autre et du sceptre aux pavois, Où l’Inde fin
ccouplait, Où tous les temps groupés se rattachaient au nôtre, Où les
siècles
pouvaient s’interroger l’un l’autre Sans que pas
ubre pierre, Quelque pilier debout, ne soutenant plus rien ; Tous les
siècles
tronqués gisaient ; plus de lien ; Chaque époque
ue aurore, est mêlé ; C’est la construction des hommes, la masure Des
siècles
, qu’emplit l’ombre et que l’idée azure, L’affreux
âti sa misérable hutte. Voltaire a dit : « Pascal, fou sublime, né un
siècle
trop tôt. » On entend ce que signifie ce siècle
, fou sublime, né un siècle trop tôt. » On entend ce que signifie ce
siècle
trop tôt. Une seule observation suffira pour fair
brassé les opinions philosophiques, les unes ne cessent de décrier le
siècle
de Louis XIV ; les autres, se piquant d’impartial
de Louis XIV ; les autres, se piquant d’impartialité, accordent à ce
siècle
les dons de l’imagination, et lui refusent les fa
de la pensée. C’est le dix-huitième siècle, s’écrie-t-on, qui est le
siècle
penseur par excellence. Un homme impartial qui li
xcellence. Un homme impartial qui lira attentivement les écrivains du
siècle
de Louis XIV s’apercevra bientôt que rien n’a éch
s Pyrénées, erreur au-delà. » Certes, le penseur le plus hardi de ce
siècle
, l’écrivain le plus déterminé à généraliser les i
’imagination qui en est la suite. La pensée est la même dans tous les
siècles
, mais elle est accompagnée plus particulièrement
r poétique et toute sa beauté morale qu’avec les premiers. Mais si le
siècle
de Louis XIV a conçu les idées libérales 167, pou
e que ces penseurs que les quatre laquais ont révoltés. En un mot, le
siècle
de Louis XIV est resté paisible, non parce qu’il
(1859) Hauteville-House. — Vendredi, 12 août 1859. La Légende des
siècles
, tome premier, in Œuvres complètes de Victor Hugo
e pensée, de quelle ambition, si l’on veut, est sortie la Légende des
Siècles
. Les deux volumes qu’on va lire n’en contiennent
jours sur le vif de l’histoire ; empreintes moulées sur le masque des
siècles
. Quand d’autres volumes se seront joints à ceux-c
pour l’historien, pour l’archéologue comme pour le philosophe, chaque
siècle
est un changement de physionomie de l’humanité. O
ste d’attendre, pour les apprécier définitivement, que la Légende des
Siècles
ait paru en entier. Les usurpations, par exemple,
le lien qui, dans la conception de l’auteur, rattache la Légende des
Siècles
à deux autres poëmes, presque terminés à cette he
l’absolu ; en ce qu’on pourrait appeler trois chants, la Légende des
Siècles
, la Fin de Satan, Dieu. Il publie aujourd’hui un
’intention de ce livre est bonne. L’épanouissement du genre humain de
siècle
en siècle, l’homme montant des ténèbres à l’idéal
de ce livre est bonne. L’épanouissement du genre humain de siècle en
siècle
, l’homme montant des ténèbres à l’idéal, la trans
Les Châtiments (1852). — Les Contemplations (1856). — La Légende des
siècles
, 1re série (1859). — Les Misérables (1862). — Lit
’Année terrible (1872). — Quatrevingt-treize (1873). — La Légende des
siècles
, 2e série (1877). — L’Art d’être grand-père (1877
uatre Vents de l’Esprit (1882). — Torquemada (1882). — La Légende des
siècles
, 3e série (1883). — L’Archipel de la Manche (1883
s. Ah ! que M. Victor Hugo ne désespère pas ainsi de lui-même, de son
siècle
et du pouvoir de la poésie. Qu’il rouvre les voil
Tous les génies sont frères et forment, à travers les espaces et les
siècles
, une famille rayonnante et sacrée. [La Presse (18
elille ? En politique, on croirait entendre M. Cabet ou un article du
Siècle
… Il m’est assez indifférent que Hugo fasse bien l
orieux ou funestes, ses flots de belles pensées et de beaux vers. [Le
Siècle
(27 avril 1856).] Théophile Gautier Pour ce
avoir écrit le plus rare et le plus touchant de tous les drames de ce
siècle
, Marion de Lorme. [Histoire de la littérature dra
des débats (7 avril 1879).] Émile Zola Victor Hugo, l’homme du
siècle
! Victor Hugo, le penseur, le philosophe, le sava
omme du siècle ! Victor Hugo, le penseur, le philosophe, le savant du
siècle
! et cela au moment où il vient de publier l’Âne,
onte de Lisle Toi dont le nom sacré fait resplendir la cime, De ce
siècle
géant que ta force a dompté, Salut, Maître, debou
les applaudissent ensemble à sa gloire. De tous les spectacles que ce
siècle
nous a donnés, il n’y en a pas de plus consolant
en train de devenir plagiaire. Ainsi il a écrit cet hémistiche : Ce
siècle
avait deux ans… Eh bien ! il va être obligé de l
endès (1885).] Émile Augier Le xixe siècle s’appellera-t-il le
siècle
de Napoléon ou le siècle d’Hugo ? Les paris sont
ugier Le xixe siècle s’appellera-t-il le siècle de Napoléon ou le
siècle
d’Hugo ? Les paris sont ouverts. [Quatre-vingt-tr
u sans athée, Droit comme les Césars d’un vieil armorial, Il tient ce
siècle
, ainsi qu’en sa main d’or gantée Charlemagne port
rance, d’où tu vois L’humanité te faire un immortel empire ! Et qu’un
siècle
nouveau, béni par toi, soupire Dans le vieux mond
e Mendès (1885).] Armand Silvestre Hugo, gloire du nom dont un
siècle
est rempli, Soleil illuminant le vol des météores
des dieux ceux qui, glorieux dès leur jeunesse et naissant avec leur
siècle
, incarnent en eux tous ses rayonnements et tous s
es quand il s’agit de rendre hommage au génie du grand poète de notre
siècle
, l’illustre Victor Hugo. [Quatre-vingt-troisième
venirs personnels (1883).] Paul de Saint-Victor La Légende des
siècles
domine toute l’œuvre de Victor Hugo. Elle est le
e et l’influence vivante d’un tel poète, et que tout un côté de notre
siècle
portera son nom. [Victor Hugo, étude (1885).]
à une heure trente-cinq minutes. Il fut le plus grand poète de notre
siècle
. Il était fou depuis plus de trente ans. Que sa f
reuses qui ont agité, ému, traversé l’âme humaine dans le cours de ce
siècle
, ont trouvé une expression souveraine. Il est de
uver devant soi un génie de la taille de ceux qu’on admire depuis des
siècles
; car l’orgueil humain n’aime pas à respecter les
où j’ai grandi. Ils ont sonné pour moi, comme pour bien d’autres, le
siècle
de la liberté dans lequel nous entrons… » Voilà
eur s’intitulaient : Les Burgraves, l’Homme qui rit ou la Légende des
siècles
, c’était au mieux ; mais cela devenait néfaste qu
ix de ton génie, Et la terre entendra ce torrent d’harmonie Rouler de
siècle
en siècle en grandissant toujours ! [Derniers poè
génie, Et la terre entendra ce torrent d’harmonie Rouler de siècle en
siècle
en grandissant toujours ! [Derniers poèmes (1895)
e continuer encore, chaine de montagnes infinissable sur l’horizon du
siècle
… [L’Élite (1899).] Saint-Georges de Bouhélier
souffrances de l’amour, mais les maladies de l’imagination dans notre
siècle
, dont il a su faire le tableau. Ces pensées qui s
C’est, dit-elle, la peinture des maladies de l’imagination dans notre
siècle
; et la cause de ces maladies, elle la trouve dan
u poison. Nous disions : « Depuis que la philosophie du Dix-Huitième
Siècle
a porté dans toutes les âmes le doute sur toutes
toute la plénitude de sa vie, au lieu de reproduire la pensée de son
siècle
, s’amusait à chercher curieusement l’inspiration
r de Voltaire et de Napoléon, toujours actif, toujours en tête de son
siècle
, mais toujours malheureux, agité comme d’une temp
de Byron. L’homme, ayant pris confiance dans sa force au Dix-Huitième
Siècle
, a rêvé des destinées nouvelles ; il a abdiqué le
condamner absolument et Voltaire et Rousseau, et tout le Dix-Huitième
Siècle
, et toute la Révolution, qui ont éveillé la fièvr
elle, qu’elle découle naturellement de la philosophie du Dix-Huitième
Siècle
et de la Révolution Française ; qu’elle est le pr
on de la désolation de cœur laissée par les doctrines du Dix-Huitième
Siècle
et par la Révolution Française que des sauvages q
dans l’art, comme avec un dessein prémédité, l’esprit du Dix-Huitième
Siècle
et de la Révolution. Sa chanson est au plus haut
! et toi, Goethe, après avoir dit deux fois la terrible pensée de ton
siècle
, tu sembles avoir voulu t’arracher au tourment qu
ontant les âges, te contentant de promener ton imagination passive de
siècle
en siècle, et de répondre comme un simple écho à
âges, te contentant de promener ton imagination passive de siècle en
siècle
, et de répondre comme un simple écho à tous les p
otre langue a enfin connu le lyrisme. Ce ne sont plus, comme dans les
siècles
précédents, quelques accents délicats et purs, qu
face de cette école, fille directe de la philosophie du Dix-Huitième
Siècle
, est venue se placer une autre famille poétique.
s vaincu du temps, je cède à son outrage. Ils ont cédé à l’esprit du
siècle
, ils ont rendu les armes, ils ont jeté le masque,
tableau et une histoire de la littérature européenne depuis près d’un
siècle
: ce serait la formule générale de cette littérat
cette pensée religieuse et irréligieuse à la fois que le Dix-Huitième
Siècle
a léguée au nôtre comme un funeste et glorieux hé
nus l’un du Midi, l’autre du Nord. L’esprit de la Réforme du Seizième
Siècle
contenait deux tendance différentes, un esprit de
nt dans son esprit les livres athées et antipoétiques du Dix-Huitième
Siècle
? Goethe, qui apprit le français en même temps qu
nt par mille liens à l’esprit général de la France et du Dix-Huitième
Siècle
. Mais, par son éducation protestante, si soignée
t qui a donné naissance aux plus désolantes doctrines du Dix-Huitième
Siècle
. Mais cet esprit novateur, cet esprit qui renvers
celle de Klopstock, entre les deux muses qui ont clos le Dix-Huitième
Siècle
par une terrible antithèse, la Messiade et la Gue
disciple de Voltaire, de Diderot, de Buffon, de tout le Dix-Huitième
Siècle
; d’un autre côté, l’esprit mystique qui séduit L
is sa misère ne l’est pas moins. Quand la philosophie du Dix-Huitième
Siècle
produisit la Révolution Française, que fit Goethe
nne. De Théocrite à S. Basile, qui aimait tant la nature, il y a cinq
siècles
où, païens et chrétiens, tout ce qui a une vie de
renaissance, de sa marche et de ses progrès. Nous voilà parvenus au
siècle
de Louis XIV, car tant que Mazarin vécut, Louis X
XIV ne régna point ; le prince n’exista qu’à la mort du ministre. Ce
siècle
est ordinairement nommé le siècle des grands homm
exista qu’à la mort du ministre. Ce siècle est ordinairement nommé le
siècle
des grands hommes ; on l’appellerait avec autant
siècle des grands hommes ; on l’appellerait avec autant de vérité le
siècle
des éloges. Jamais on ne loua tant : ce fut pour
t-être curieux de chercher comment l’éloquence, perdue depuis tant de
siècles
, après avoir régné à Athènes, à Rome et dans Byza
destinées à les loger. La langue française conserva pendant plusieurs
siècles
cette âpreté de sons, monument de son origine ; m
, nous sûmes du moins conserver nos lumières. Ainsi, par la suite des
siècles
et des hasards, la langue française se formait, s
er une partie de ces pertes, par les ouvrages des grands écrivains du
siècle
de Louis XIV, et par ce don puissant qu’ont les h
quer que d’inventer. Elle devait encore réparer ces pertes dans notre
siècle
, par un grand nombre de termes que la connaissanc
ans, familiers à la nation. Mais, dans l’époque qui précéda ces deux
siècles
, la langue perdit de sa richesse, sans gagner bea
n lui donnant une qualité de plus. Ce mérite le fit appeler, dans son
siècle
, le créateur de l’éloquence : mais il en eut les
agération pour l’éloquence même. Cette erreur fut autant celle de son
siècle
que la sienne. Ceux qui commencent à cultiver un
ure, sculpture, architecture, éloquence, tous les peuples et tous les
siècles
ont-ils commencé par l’exagération. On veut produ
chnique, et pour ainsi dire le mécanisme de leur langage, retarda, au
siècle
même de Louis XIV, la marche et les progrès de no
oreille ralentit ou précipite ses pas. Tels furent, pendant plusieurs
siècles
, les obstacles que la langue française eut à vain
voisines du pathétique que l’on cherche. On sait quel a été, avant le
siècle
de Louis XIV, et même au commencement de ce règne
ième année du règne de Louis XIV, c’est-à-dire, pendant l’espace d’un
siècle
. Aux troubles et aux guerres civiles qui remuaien
de leur obscurité, sentaient le besoin d’en sortir et d’occuper leur
siècle
d’eux-mêmes, elle développa et créa les talents d
nt des efforts pour y atteindre. Ne pouvant donner l’impulsion à leur
siècle
, ils étaient du moins capables de la recevoir. Le
ise. 68. On peut dire que tout était prêt pour cette révolution. Les
siècles
avaient formé la langue ; son caractère était con
r sa justice, elle est la voix des nations qu’on ne peut séduire, des
siècles
qu’on ne peut corrompre ; par son indépendance, l
tendue, elle remplit tous les lieux ; par sa durée, elle embrasse les
siècles
. On peut dire que par elle le génie s’étend, l’âm
ndes. Corneille mettait sa gloire à faire Cinna ; un courtisan de son
siècle
, à paraître avec grâce dans un ballet. Voulez-vou
illusions sublimes n’appartiennent ni à toutes les âmes ni à tous les
siècles
. Le sentiment de la gloire suppose le retrancheme
e sait renoncer à rien, il ne sait pas perdre un jour pour gagner des
siècles
. Ne l’attendez pas d’un peuple esclave ; la gloir
rs yeux ; ils craindront de rougir aux yeux de leur nation et de leur
siècle
. Et à l’égard des hommes même dont l’âme est d’un
ce qu’ils ont été chez les différentes nations et dans les différents
siècles
: quels sont les hommes à qui on les a accordés,
des écrivains qui ont travaillé dans ce genre. Ainsi nous suivrons de
siècle
en siècle les révolutions de l’éloquence et des a
ins qui ont travaillé dans ce genre. Ainsi nous suivrons de siècle en
siècle
les révolutions de l’éloquence et des arts, nous
ouver ou flétrir d’après la justice et son cœur. Quoi, même après des
siècles
, faudrait-il encore avoir des égards pour des tom
Chapitre XIX. De la littérature pendant le
siècle
de Louis XIV61 C’est par l’étude des anciens q
génie français, doit beaucoup à l’étude des caractères espagnols. Le
siècle
de Louis XIV, le plus remarquable de tous en litt
ittérature, est très inférieur, sous le rapport de la philosophie, au
siècle
suivant. La monarchie, et surtout un monarque qui
suivre une idée dans tous ses développements. La littérature, dans le
siècle
de Louis XIV, était le chef-d’œuvre de l’imaginat
ns ses tragédies le caractère républicain ; mais quel est l’auteur du
siècle
de Louis XIV dont l’indépendance philosophique pe
pureté du style ne peut aller plus loin que dans les chefs-d’œuvre du
siècle
de Louis XIV ; et, sous ce rapport, ils doivent ê
républicaine doit donc chercher à imiter la correction des auteurs du
siècle
de Louis XIV, pour que les pensées utiles se prop
encore à de tels chefs-d’œuvre, les bornes de la philosophie, dans le
siècle
de Louis XIV, se font sentir d’une manière bien p
orne seulement à tracer la route qui a conduit les esprits, depuis le
siècle
de Louis XIV jusqu’à la révolution de 1789. 62.
es Méditations, ont beaucoup plus vieilli, et qu’avant la Légende des
Siècles
nous avions les poèmes de Vigny et ce bizarre et
s plus naïfs, sont persuadés que Victor Hugo a « incarné la pensée du
siècle
», et qu’« on dira le siècle de Hugo comme on dit
que Victor Hugo a « incarné la pensée du siècle », et qu’« on dira le
siècle
de Hugo comme on dit le siècle de Voltaire ». C’e
pensée du siècle », et qu’« on dira le siècle de Hugo comme on dit le
siècle
de Voltaire ». C’est là une illusion bien surpren
gable interprète et quelquefois l’inventeur des idées essentielles du
siècle
dernier, et il a très puissamment agi sur l’espri
ce n’est que rarement et pour la commodité du langage qu’on dit « le
siècle
de Voltaire ». Mais je vous jure qu’en 1900 on ne
iècle de Voltaire ». Mais je vous jure qu’en 1900 on ne dira pas « le
siècle
de Victor Hugo ». Le poète de la Légende a souven
ue Victor Hugo est un des cinq ou six grands génies littéraires de ce
siècle
. Que ceux qu’il fascine particulièrement le mette
qui l’aimez. Hugo ne l’obstruera pas éternellement. Vers la fin de ce
siècle
, quand tous deux appartiendront également au pass
éfenseur de la tradition et de la discipline, comment goûtera-t-il ce
siècle
d’indépendance et de liberté ? Il est évident que
ées et senties de nouveau, par le style, où il a la noblesse du grand
siècle
sans en avoir l’étiquette. S’il eût vécu en ce te
térature proprement dite au xviiie siècle, il est clair que ce grand
siècle
n’est pas là, il est tout entier dans la philosop
lle la politique, Montesquieu n’est pas seulement le premier dans son
siècle
, mais l’un des premiers dans tous les siècles, et
ment le premier dans son siècle, mais l’un des premiers dans tous les
siècles
, et qu’Aristote excepté, il n’a ni supérieur ni é
censure ne s’était pas encore déchaîné, comme il l’a fait à la fin du
siècle
. Il n’avait donc pas encore besoin de contre-poid
t en dehors de la foi orthodoxe. Néanmoins, dans l’incrédulité de son
siècle
, avoir eu un sentiment si juste et si élevé du ch
et l’instinct de quelque chose de meilleur que ce qui suffisait à son
siècle
: ni le plaisir seul ni les convenances, ne satis
uissance morale, est encore chez lui quelque chose d’original dans un
siècle
où nul, excepté Vauvenargues, n’a éprouvé cette s
e reste du volume de M. Nisard sur le xviiie siècle : il comprend ce
siècle
, il en accepte, il en approuve les principes, il
répandus ; mais c’est sa raison seule qui approuve, il n’aime pas. Ce
siècle
ne dit rien à son cœur, il ne parle qu’à son espr
ophie sociale comme ayant ouvert un monde nouveau à l’humanité. Notre
siècle
n’a qu’une foi, la foi à la Révolution, c’est-à-d
, il lui faut des correctifs et des contre-poids. Enseignez donc à ce
siècle
-ci le respect de la tradition, l’intelligence du
gine. Maintenant, l’expérience et la réflexion nous apprennent que ce
siècle
ne se suffit pas à lui-même, qu’il n’a pas en lui
pas en lui un principe d’ordre et de durée, que parmi les pensées du
siècle
précédent, s’il y en a qui ont pu disparaître ave
peut durer. C’est ainsi que doit se concilier le débat entre ces deux
siècles
, qui répondent à deux besoins éternels du cœur hu
i permettent de soutenir avec quelque honneur la comparaison avec les
siècles
précédents. Ainsi le principe des vérités général
ans les moindres bagatelles qu’on écrit. Un des premiers génies de ce
siècle
, dans une de ses lettres en réponse à celle d’un
s Italiens à la mort de Léon X, & en France au commencement de ce
siècle
. Auparavant on l’avoit bien vu décheoir. Une soci
a gagné principalement, lorsqu’on n’a plus eu les grands écrivains du
siècle
de Louis XIV, Racine, Boileau, la Fontaine, Moliè
l’on voyoit encore des étincelles de ce beau feu qui animoit ceux du
siècle
passé, ont en vain crié contre cette déraison, &a
ué ; qu’il joint enfin au raisonnable & au simple des auteurs du
siècle
d’Auguste, l’ingénieux & le piquant des écriv
rs du siècle d’Auguste, l’ingénieux & le piquant des écrivains du
siècle
suivant . Dans les différends qui se sont élevés
eule raison qu’il apporte de la rencontre des meilleures plumes en un
siècle
plutôt que dans un autre, ce sont les efforts &am
M. Racine, & commençant par convenir qu’il y avoit encore dans ce
siècle
des écrivains dignes de l’autre, il a mieux saisi
eux saisi & marqué les causes véritables du contraste de ces deux
siècles
. Celles que M. l’évêque du Puy, écrivain qui, à l
semble prévoir avec douleur qu’il en sera tôt ou tard des auteurs du
siècle
de Louis XIV, comme de ceux du siècle d’Auguste,
sera tôt ou tard des auteurs du siècle de Louis XIV, comme de ceux du
siècle
d’Auguste, qui, par la suite, ne furent connus qu
écrit parmi nous. Nous avons vu dans l’espace de près de vingt-cinq
siècles
que nous venons de parcourir, la louange presque
e entre les cieux et la terre, entre la terre et les mers, entre leur
siècle
et les siècles qui ne sont plus, ou ceux qui sero
eux et la terre, entre la terre et les mers, entre leur siècle et les
siècles
qui ne sont plus, ou ceux qui seront un jour ; de
ue rien, alors, ils n’en sauraient jouir. Mais cet usage, pendant des
siècles
, n’a été établi chez aucun peuple. Il a fallu tro
e Mélancton, mort en 1560, et l’un des hommes les plus savants de son
siècle
, reçut les mêmes honneurs qu’un reste de flatteri
dre et dans tous les Pays-Bas77. Parmi nous, deux hommes dans le même
siècle
se distinguèrent dans le même genre, Papire Masso
tous consacrés à ceux qui, dans le seizième siècle, ou même dans les
siècles
précédents, ont honoré la France par leurs talent
es, tels qu’Adrien Turnèbe, un des critiques les plus éclairés de son
siècle
, Guillaume Budé, qu’Érasme nommait le prodige de
afiquer des pensées des hommes, mais qui instruisaient eux-mêmes leur
siècle
; Muret exilé de France, et comblé d’honneurs en
t, Saint-Gelais, Dubartas et Ronsard, à qui il n’a manqué qu’un autre
siècle
. Parmi les médecins, Fernel78. Parmi les historie
ttres qu’avait produits l’Allemagne dans les seizième et dix-septième
siècles
. Valère André, Swertius ou Swert, et Aubert-Le-Mi
Guerne, André de (1853-1912) [Bibliographie] Les
Siècles
morts. I. L’Orient antique (1890). — Les Siècles
bliographie] Les Siècles morts. I. L’Orient antique (1890). — Les
Siècles
morts. II. L’Orient grec (1893). — Les Siècles mo
antique (1890). — Les Siècles morts. II. L’Orient grec (1893). — Les
Siècles
morts. III. L’Orient chrétien (1897). — Le Bois s
le vicomte de Guerne, dont nous venons de couronner à l’Académie les
Siècles
morts, une très belle œuvre. M. de Guerne est un
(1891).] Camille Doucet Toutes les parties de cette œuvre (Les
Siècles
morts, l’Orient antique), qui témoigne d’une vast
omte de Guerne serait l’homme d’une œuvre unique et considérable, Les
Siècles
morts, où il a tenté d’inscrire la légende de que
e, Les Siècles morts, où il a tenté d’inscrire la légende de quelques
siècles
, les plus lointains, de l’Orient, père des dieux
Chapitre V. Moralistes. — La Bruyère. Les écrivains du même
siècle
, quelque différents qu’ils soient par le génie, o
mme164 ! Quoi qu’il en soit, La Bruyère est un des beaux écrivains du
siècle
de Louis XIV. Aucun homme n’a su donner plus de v
e et accablante de témoignages rendus successivement et pendant trois
siècles
entiers par des millions de personnes les plus sa
ait bien étonné de voir cette religion, dont les grands hommes de son
siècle
confessaient la beauté et l’excellence, traitée d
l’amour-propre, se montrent sous un jour nouveau. Ces vices, dans le
siècle
de Louis XIV, se composaient avec la religion et
ue cela fût d’un beau style. Nous avons entendu critiquer la prose du
siècle
de Louis XIV, comme manquant d’harmonie, d’élégan
des pensées communes en style recherché, tandis que les écrivains du
siècle
de Louis XIV disaient tout simplement de grandes
lle en effet, est notre conception du beau, incroyable même, pour les
siècles
postérieurs. Nous appelons beauté ce que nos père
re une telle affirmation révolutionnaire, je proposerai l’exemple des
siècles
passés. Combien le passé nous présente, à cet éga
mment assigner un terme à cette inépuisable évolution, lorsque chaque
siècle
nous découvre les trésors d’énergie qu’elle recèl
i, ce qui apparaissait déjà comme tel à Hugo, c’est-à-dire moins d’un
siècle
après le jugement de Voltaire, semblait alors l’i
ai nullement, l’intention de prouver par là que le génie progresse de
siècle
en siècle, car ce serait une étrange et absurde e
nt, l’intention de prouver par là que le génie progresse de siècle en
siècle
, car ce serait une étrange et absurde erreur, le
a région des Égaux ». Je voudrais seulement démontrer qu’au cours des
siècles
, le trésor des choses auxquelles nous reconnaisso
rons le même phénomène La peinture, par exemple, n’admettait avant ce
siècle
qu’un nombre restreint de sujets, interprétés d’u
es n’auraient pas accueilli Constantin Meunier, prétendant, il y a un
siècle
, au titre de sculpteur ? Nous avons entendu les f
le nombre des choses et des êtres admis par l’esthétique s’accroit de
siècles
en siècles, que des formes nouvelles et des manif
es choses et des êtres admis par l’esthétique s’accroit de siècles en
siècles
, que des formes nouvelles et des manifestations i
la légèreté valent bien la dorure et les ornements massifs du « grand
siècle
». Je ne vois pas en vertu de quel principe, la v
ntrons-nous dans nos villes, en dehors des monuments transmis par les
siècles
, palais ou cathédrales ? On peut les diviser en d
primitives, solutions improvisées d’un problème qui exigeait de longs
siècles
de recherches, mais pour lequel il fallait sans d
e demander à l’homme d’ajourner certains problèmes et de remettre aux
siècles
futurs de savoir ce qu’il est, quelle place il oc
omme. Dans Homère, Héphaïstos crée tous les mécanismes ingénieux. Les
siècles
crédules du Moyen Âge attribuent à des facultés s
oute habileté qui s’élève au-dessus du niveau commun. En général, les
siècles
peu réfléchis sont portés à substituer des explic
, l’immense résultat que la science de l’humanité a conquis depuis un
siècle
. Au-dessus des individus, il y a l’humanité, qui
est-à-dire à la plénitude de son être 19. Après avoir marché de longs
siècles
dans la nuit de l’enfance, sans conscience d’elle
e à déclarer absurde ce dont on ne voit point la raison immédiate. Ce
siècle
ne comprit bien que lui-même et jugea tous les au
plus clairs, plus faciles que ceux qu’ils voulaient y substituer. Ce
siècle
ne comprit pas la nature, l’activité spontanée. S
z-les donc au soleil. Excusable et nécessaire a donc été l’erreur des
siècles
où la réflexion se substitue à la spontanéité 23.
nduire elle-même et reprendre en sous-œuvre le travail instinctif des
siècles
. Au lieu de vieilles institutions qui n’avaient p
la destruction des vieux édifices bâtis par la conscience aveugle des
siècles
il reste quelques regrets et que les nouveaux édi
ils n’y réussiront pas. Tel est donc l’état de l’esprit humain en ce
siècle
. Il a renversé de gothiques édifices, construits
t devenu difficile ; on ne veut pas s’être fatigué en pure perte. Les
siècles
précédents ne se plaignaient pas de l’organisatio
us tentez ce qui n’a pas d’exemple, vous vous en prenez à l’œuvre des
siècles
, vous ne tenez pas compte de l’histoire et de la
embleront des monstres d’un autre âge. On n’imaginera plus comment un
siècle
a pu décerner le titre d’habile à un homme comme
. Cette tendance à placer l’idéal dans le passé est particulière aux
siècles
qui reposent sur un dogme inattaqué et traditionn
ui reposent sur un dogme inattaqué et traditionnel. Au contraire, les
siècles
ébranlés et sans doctrine, comme le nôtre, doiven
les des faits généraux. Le Golgotha ne devint sacré que deux ou trois
siècles
après Jésus. 21. Voir comme éminemment caractér
contre l’optimisme : ce sont de justes satires des absurdités de son
siècle
. 26. De la Démocratie en France, p. 76. Un peu
Victor Hugo I La Légende des
Siècles
(IIIe et IVe volumes) [I-VI]. [Le Constitutionne
e la littérature… Le succès des IIIe et IVe volumes de La Légende des
Siècles
, quand ils parurent, sembla compléter sa destinée
frappe en ce tonnant succès des IIIe et IVe volumes de La Légende des
Siècles
, et ce qui me frappe surtout, c’est que ce fut un
ui n’était pas nouveau, et qui ne nous donna pas, avec sa Légende des
Siècles
d’alors, une seule impression qu’il ne nous eut d
impression qu’il ne nous eut déjà donnée dans sa première Légende des
Siècles
. Ah ! certes, il faut que nous soyons de bien bon
r une épopée ou une suite d’épopées qui se fût appelée La Légende des
Siècles
. Le poète, ici, n’était pas même tenu à l’unité,
et précise… Or, par un choix exceptionnel, le poète de La Légende des
Siècles
n’était pas obligé à l’unité grandiose et tyranni
ent où il a fantaisie ou volonté d’aller ! Le poète de La Légende des
Siècles
avait à lui toutes les légendes, c’est-à-dire l’H
n’est pas, certes ! l’érudition qui manque au poète de La Légende des
Siècles
. Il est aussi érudit qu’un vieux savant et son ér
signalées comme oubliées dans les premiers volumes de La Légende des
Siècles
sont également oubliées dans les secondes. Il n’y
crier. Et l’on voit par là que si Hugo a, dans sa seconde Légende des
Siècles
, remis ses pieds dans la trace de ses pieds impri
s chutes, dans quel livre de lui ne les fait-on pas ?… La Légende des
Siècles
que voici est pleine de ces chûtes qu’on partage
x chêne de poète, mais, franchement, lorsque lis en cette Légende des
Siècles
, où je trouve des pièces comme L’Abîme, Le Ver de
oujours adorés, proclamés et acclamés dans le poète de La Légende des
Siècles
, génie militaire s’il en fut, mais qui a chaviré
suivit pas, bien entendu. C’était au temps de la première Légende des
Siècles
. Il était trop glorieux pour écouter l’intérêt de
érieures de plusieurs années à cette seconde partie de La Légende des
Siècles
. Je la dirai tranquillement. Je la dirai comme un
vé le succès des Misérables juste et celui de la première Légende des
Siècles
assez grand, et qui trouve tout aussi disproporti
s, ni chansons ! Ainsi, après avoir passé par la première Légende des
Siècles
, ces sublimes Petites Épopées qui me faisaient de
illée qu’on y trouve une pièce qu’on dirait oubliée de La Légende des
Siècles
, — un Souvenirs des vieilles guerres ; dans cette
concert plus magnifique que j’espérais, — le poète de La Légende des
Siècles
, qui nous a peint si bien Charlemagne et Roland,
es petits jeunes gens qui voulaient être reçus chez le Grand Homme du
siècle
; car, pour les très fiers républicains de l’heur
au besoin faire l’apôtre, il résout la question posée pendant tant de
siècles
: à savoir que le Pape doit être décapité de sa c
sante de voir les vers grandiloquents de Hugo, que l’admiration de ce
siècle
appellerait volontiers Hugomagne, comme on dit :
Dieu et constituée à grand renfort de Saints, de grands hommes et de
siècles
, doit, pour sa plus grande gloire, revenir à l’Ég
enfin, tous les princes qui avant lui avaient obtenu l’estime de leur
siècle
et les regards de la postérité, depuis Alexandre
sa force, et poussé en même temps par l’esprit de sa nation et de son
siècle
, qu’il trouva créé et auquel il n’ajouta rien, n’
ot, devant Orléans. Il fut, comme on sait, le plus grand homme de son
siècle
. Ce fut lui qui défendit Metz contre Charles-Quin
attent. Sa mort fut le premier des assassinats que le fanatisme de ce
siècle
fit commettre. On connaît de lui ce mot employé d
mêmes à ne parler que le langage des cours. Ils auraient pu, dans des
siècles
surtout où la religion avait tant d’autorité, fai
acle différent. C’est le célèbre Ronsard, le plus fameux poète de son
siècle
, et qui fut aimé tour à tour et protégé de quatre
ue grande place63. Ces distinctions accordées au génie, dans certains
siècles
, sont une espèce de réparation des injustices qu’
ssin même de son mari ; et l’on ne vit que la plus belle femme de son
siècle
, fille, veuve, mère de roi, et reine elle-même, q
ce fut l’éloge même de l’assassin. Il faut qu’on sache dans tous les
siècles
que ce Jacques Clément, dominicain et parricide,
ne faut pas s’étonner si, malgré l’éloquence brute et sauvage de son
siècle
, on ne trouve presque aucune des oraisons funèbre
lui du meilleur des rois, de Henri IV », etc. C’est ainsi que dans un
siècle
où l’on n’avait encore aucune idée de la vraie él
noncer à cet esprit de rage, à cette horrible démence qui, pendant un
siècle
, les a dénaturés, et a fait du peuple le plus dou
re, amende honorable à son ombre, au nom de toute la France et de son
siècle
, et même au nom des siècles suivants, pour cet as
ombre, au nom de toute la France et de son siècle, et même au nom des
siècles
suivants, pour cet assassinat, prix si différent
du mausolée, que pour aller répéter ces éloges de pays en pays et de
siècle
en siècle. On peut dire qu’aujourd’hui ce prince
ée, que pour aller répéter ces éloges de pays en pays et de siècle en
siècle
. On peut dire qu’aujourd’hui ce prince a une espè
ienne Rome rendirent à la mémoire d’Antonin. On sait que pendant deux
siècles
chaque citoyen dans sa maison eut l’image de cet
des colonies grecques dans la Sicile et dans l’Italie, plus de trois
siècles
après les courses errantes des héros qui durent e
s de Sem, dispersés à travers la vaste forêt qui couvrait la terre un
siècle
dans l’Asie orientale, et deux siècles dans le re
forêt qui couvrait la terre un siècle dans l’Asie orientale, et deux
siècles
dans le reste du monde. Le culte de Jupiter, que
s courses vagabondes, et alors commence l’âge des dieux qui dure neuf
siècles
. Déterminés dans le choix de leurs premières deme
. Ainsi chez les Latins, il s’écoule plus de neuf cents ans depuis le
siècle
d’or du Latium, depuis l’âge de Saturne jusqu’au
te. D’après cela, les Chaldéens durent régner dans l’Orient autant de
siècles
qu’il s’en écoula depuis Zoroastre jusqu’à Ninus,
c l’année astronomique, laquelle n’a pu être connue qu’au bout de dix
siècles
au moins. Cette méthode pouvait leur faire connaî
rnaturel, le fini et l’infini. Il est convenu en effet, dans tous les
siècles
et chez tous les peuples, que le poème épique se
Et où est-il, ce poème épique que l’Europe lit à son insu depuis des
siècles
sans que ses poètes s’en soient aperçus ? Il est
la Bible était la seule épopée, et que Moïse était le seul Homère des
siècles
et des peuples qui datent de la Bible. Comment vo
andes journées de l’ouvrier divin, qui sont peut-être des semaines de
siècles
; la naissance du premier homme, son ennui solita
a prodigieuse fécondité de l’esprit humain dans le commencement de ce
siècle
. Il y a des saisons pour ces grands phénomènes de
tique, oratoire, littéraire, ait baissé dans cette première moitié du
siècle
? Est-il vrai qu’il y ait pénurie d’hommes, diset
aractère, ni infatué de notre part de temps dans la petite période de
siècles
que notre nation et nous nous avons à vivre, ni d
ente et laborieuse unité. On assiste pour ainsi dire à ce travail des
siècles
et de la mer, qui jette des alluvions de sable et
s et le bon goût ne vieillissent pas ; ils se perfectionnent avec les
siècles
. La France paraît destinée à hériter de l’Europe.
ature française, si tardive à naître et qui date à peine d’hier (deux
siècles
, c’est hier pour une littérature) ; le malheur de
e ce fut un bien. Sans doute, la littérature française de notre grand
siècle
et jusqu’à nos jours y a beaucoup perdu, poétique
ue français ; Bossuet lui-même a été plus hébraïque que gaulois. Deux
siècles
ont été perdus à calquer avec un génie fourvoyé l
postérité. Ainsi consolons-nous d’être les fils de ces deux ou trois
siècles
qui ont perdu leur temps à calquer des langues et
pelée romantique ont manifesté il y a quelques années contre le grand
siècle
littéraire de la France (le siècle de Louis XIV),
a quelques années contre le grand siècle littéraire de la France (le
siècle
de Louis XIV), nous ne pouvons nous dissimuler ce
s et de nos poètes, dans ce que nous appelons avec raison notre grand
siècle
, ont été aussi peu Français qu’on peut l’être en
t les familiarités de son génie. On l’a appelé le vieil enfant de son
siècle
. La Fontaine, en effet, est l’enfant de notre lit
s beautés comme sur les difformités de sa nature ; la photographie du
siècle
; un roi, une cour, des flatteurs, des courtisans
e poète, d’avoir écrit spirituellement la satire ou la comédie de son
siècle
en vers ? si la peinture de mœurs et la poésie ne
utes les nations. Il nous suffit aujourd’hui de constater que dans ce
siècle
de Louis XIV, où le génie français flottait encor
s. Le français était devenu, sous la main virile des écrivains de son
siècle
, la langue des chaires sacrées, des affaires d’Ét
rnes. C’est le cachet de la France mis sur le style de son plus grand
siècle
. XXIV Nous définissons ainsi nous-même le s
s encore par le cœur que par le style. Combien y a-t-il de livres par
siècle
, et même dans tous les siècles, qui portent ce ca
e style. Combien y a-t-il de livres par siècle, et même dans tous les
siècles
, qui portent ce caractère et qui vous donnent de
XXVIII Nous ne pouvons terminer cet aperçu rapide sur la langue du
siècle
de Louis XIV, sans nous arrêter un moment sur le
arrêter un moment sur le principal caractère de la littérature de ce
siècle
. Ce caractère distinctif, selon nous, et qui cont
ions de la foi. Ce caractère sacerdotal de la haute littérature de ce
siècle
devait créer un genre de style complétement propr
ée, profanée dans nos rixes mondaines et passionnées d’intérêts ou du
siècle
; une voix qui, comme celle du tonnerre dans les
ait que toute célébrité doit mourir. Ces deux plus grandes gloires du
siècle
, l’un dans la guerre, l’autre dans les lettres et
française dans ces deux entretiens. Le mouvement et la richesse de ce
siècle
de Louis XIV nous ont entraîné au-delà des limite
mie ou quelque autre motif arrêtèrent apparemment les entreprises. Ce
siècle
avait tant fait, qu’il fallait bien qu’il laissât
blime C’est lorsqu’armé de son flambeau. Interprète inspiré des
siècles
qu’il ranime, Des états écroulés il sonde le tomb
ieu place entre la créature et lui. Indépendant des considérations du
siècle
, il annonce les oracles de l’éternité. Le lieu mê
âteaubriand, publiée en 1809, avait placé dans ses vers un tableau du
siècle
de Louis-le-Grand, où l’on reconnaîtra une imitat
s, et vous traiter d’hommes qui avaient usurpé une réputation dans un
siècle
d’ignorance qui manquait de vrais appréciateurs d
ce qui manquait de vrais appréciateurs du mérite ! MARLBOROUGH. Notre
siècle
, un siècle d’ignorance ! ah ! je n’y tiens plus.
uait de vrais appréciateurs du mérite ! MARLBOROUGH. Notre siècle, un
siècle
d’ignorance ! ah ! je n’y tiens plus. LICHTENSTEI
cle, un siècle d’ignorance ! ah ! je n’y tiens plus. LICHTENSTEIN. Le
siècle
présent est celui des philosophes. (Œuvres de Fré
âge, De son esprit fougueux l’essor indépendant Prit sur l’esprit du
siècle
un si haut ascendant. Quand son ambition, toujour
Voltaire, que j’aime à citer aux incrédules, pensait ainsi sur le
siècle
de Louis XIV, et sur le nôtre. Voici plusieurs pa
passables de ce temps-ci sont toutes puisées dans les bons écrits du
siècle
de Louis XIV. Nos mauvais livres sont moins mauva
tout ce qu’on a répété moins bien et redit mille fois, depuis, sur le
siècle
de Louis XIV. Voici cette lettre à milord Hervey,
surtout, Mylord, soyez moins fâché contre moi de ce que j’appelle le
siècle
dernier le siècle de Louis XIV. Je sais bien que
soyez moins fâché contre moi de ce que j’appelle le siècle dernier le
siècle
de Louis XIV. Je sais bien que Louis XIV n’a pas
e, d’un Newton, d’un Halley, d’un Addison, d’un Dryden : mais dans le
siècle
qu’on nomme de Léon X, ce pape avait-il tout fait
roi sur le frontispice, et vous ne voulez pas qu’il soit à la tête du
siècle
dont je parle ! » Ce qu’il a fait dans son royaum
t le créateur d’une nation nouvelle ; vous me dites cependant que son
siècle
ne sera pas appelé dans l’Europe le siècle du cza
me dites cependant que son siècle ne sera pas appelé dans l’Europe le
siècle
du czar Pierre : vous en concluez que je ne dois
iècle du czar Pierre : vous en concluez que je ne dois pas appeler le
siècle
passé le siècle de Louis XIV. Il me semble que la
erre : vous en concluez que je ne dois pas appeler le siècle passé le
siècle
de Louis XIV. Il me semble que la différence est
me homme, et non comme sujet que j’écris ; je veux peindre le dernier
siècle
, et non pas simplement un prince. Je suis las des
istât que par rapport à lui ; en un mot, c’est encore plus d’un grand
siècle
que d’un grand roi que j’écris l’histoire. » Péli
, Rend leur encens, leur culte et leurs solennités, À travers tout un
siècle
écoute les cantiques Que la Religion chantoit sou
te qu’on ne croit. La témérité semblerait grande, mais on est dans le
siècle
des témérités. Les savants y ont encore échappé t
ou grandes Annales, a véritablement pour objet de rendre aux premiers
siècles
de Rome et à son histoire au temps des rois et de
’esprits. Si en effet l’on parvient à démontrer que, dès les premiers
siècles
de Rome, le grand pontife traçait chaque année da
pour les théologiens qui, à leur insu, ont préparé Strauss. Or, en ce
siècle
, et dans toutes les questions, on est chacun plus
ns avoir obtenu bien des choses. Grâce à lui, l’histoire des premiers
siècles
de Rome est à refaire, ou mieux il demeure prouvé
s spécieux que fondé, comme quand il dit par exemple : « Les premiers
siècles
de Rome vous sont suspects à cause de la louve de
érée et historique ne saurait en aucune façon la mettre au niveau des
siècles
sans histoire et où l’on ne fait point un pas san
albums sur mur, où s’écrivait l’histoire de chaque année, durant les
siècles
où il n’y avait pas d’autre histoire ? Elles étai
ctable, si elles tenaient tout ce qu’on a depuis raconté des premiers
siècles
. Il y eut là de bonne heure de quoi encombrer le
le moyen âge et l’époque mérovingienne que durant les trois derniers
siècles
. Ceci est vrai en partie, en partie exagéré. Je s
mpire des journaux. Bayle nous en marque l’âge d’or si court, le vrai
siècle
de Louis XIV. Il réclamait déjà lui-même une hist
re qu’on a tracée jusqu’à présent de la littérature des deux derniers
siècles
, on ne s’est pris qu’à des œuvres éminentes, à de
ituels, mais vagues et souvent inexacts. On a trop fait avec ces deux
siècles
comme le touriste de qualité qui, dans un voyage
ôté d’une aile qui finit, l’autre demeure en suspens ; les plus beaux
siècles
ne sont que des Louvres inachevés. Et quand il ac
sans histoire ; la Ville éternelle en partie douteuse et ses cinq201
siècles
de grandes ombres, la société moderne avec sa mar
stoire romaine, il montre qu’il ne croit à peu près rien des premiers
siècles
de l’ancienne. Bayle, dans l’article Tanaquil de
eussent été conservées dans les archives, et si, au bout de quelques
siècles
, on les eût prises pour des relations. Que sait-o
00. Et depuis, M. Bertin l’aîné, des Débats. 201. Ou du moins trois
siècles
.
un regain de faveur, de puissance et de popularité. On peut suivre de
siècle
en siècle cette série d’actions et de réactions.
de faveur, de puissance et de popularité. On peut suivre de siècle en
siècle
cette série d’actions et de réactions. Au xiie s
s systèmes de la philosophie antique, avec les souvenirs des premiers
siècles
du christianisme. Depuis cette époque son histoir
le trône et l’autel et pour ramener la société française de quelques
siècles
en arrière. Depuis lors, suivant les moments et l
urs, représentants, comme elle, du passé. Ainsi depuis 1830, en notre
siècle
où les courants contraires se sont succédé avec r
urs des derniers privilèges. Si l’on voulait suivre durant ces quatre
siècles
les influences diverses de la religion sur la lit
tes, menace les Juifs d’expulsion. Dans les vingt dernières années du
siècle
, une teinte catholique s’impose à toutes les œuvr
s religieux est alors tarie ! L’éloquence sacrée, si retentissante au
siècle
précédent, se tait ou du moins ne trouve guère de
s, si nous les considérons surtout au dix-septième et au dix-huitième
siècles
, domine une piété fleurie, qui ne déteste ni les
appellent ces abbés à petit collet qui pullulaient dans les salons du
siècle
dernier ; elles sont de robe courte ; elles ont u
s sensuel, coloré, voluptueux. Quand Chateaubriand, au début de notre
siècle
, écrivit son Génie du Christianisme, qui n’est au
en rendu ». — Et, en effet, non seulement chaque civilisation, chaque
siècle
, se représente Dieu à sa façon et le modèle d’apr
conséquences littéraires. On est souvent étonné que le xviie siècle,
siècle
de foi, surtout si on le compare au nôtre, n’ait
, lancent des pamphlets, cultivent l’éloquence populaire ; devenus au
siècle
suivant confesseurs et directeurs des rois, ils a
omptable persévérance. Avec lui et avec la plupart des philosophes du
siècle
dernier la littérature travailla (on sait avec qu
’incrédulité niaise, on peut se demander, en considérant la série des
siècles
, ce qui l’emporte en somme de leurs effets destru
. Ce n’est pas sans motif qu’après avoir protégé les lettres dans les
siècles
où elles végétaient, dociles comme des enfants, d
ont eu parmi les philosophes une sorte de popularité ; que dans notre
siècle
le bouddhisme, preuve en soit la poésie de Lecont
oir les plus grands talents, il ne manqua que d’être né dans un autre
siècle
: c’était Claudien. Je le nomme ici, parce qu’il
and talent, qui, à chaque ligne, lutte contre son sujet et contre son
siècle
; mais trop souvent son siècle le gâte, et son su
, lutte contre son sujet et contre son siècle ; mais trop souvent son
siècle
le gâte, et son sujet l’endort. Il est du nombre
de trois empereurs, fit leurs panégyriques selon l’usage de tous les
siècles
; et, pour se conformer au sien, les fit en vers
me. Les dignités et les honneurs relèvent quelquefois aux yeux de son
siècle
la médiocrité intrigante ou heureuse, mais ne fon
a médiocrité intrigante ou heureuse, mais ne font jamais illusion aux
siècles
suivants. Cette pompe étrangère disparaît, et jam
ix que comme ces monuments gothiques qui servent à faire connaître un
siècle
, et empêchent un vide dans l’histoire des arts. T
ut tombait alors ; bientôt l’empire d’Occident, ébranlé pendant trois
siècles
, disparut. Les conquérants du Nord, qui avaient s
e française au xvie siècle260 Surcharge et confusion au début du
siècle
. Effort pour régulariser la langue. Comment la la
irés de Calvin. Retour au naturel : facilité et diffusion à la fin du
siècle
. Ce qui manque et ce qu’on souhaite. Les premier
fortement sa marque jusque sur notre langage ; l’Espagne à la fin du
siècle
regagne du côté de l’influence intellectuelle ce
spontanéité de la formation populaire avait faits féminins depuis des
siècles
. Un des effets bizarres de cette réforme, et qui
transformation de certains adverbes en ment. Il y avait bientôt deux
siècles
que les adjectifs dérivés de la classe où la form
, c’est-à-dire l’uniformité, le voulait. Aussi fut-ce pendant tout le
siècle
, et chez les mêmes écrivains, la plus étrange con
angage de Calvin, en a retranché l’excès et la « débauche » : tout le
siècle
finit par y venir. La bouffissure se réduit et la
us tard acquise. Et en général le défaut de cette langue de la fin du
siècle
, entre 1580 et 1620. quand le génie individuel ne
toutes les provinces. L’usage de la Cour ne prévaudra qu’au début du
siècle
suivant263. Ainsi, fixation épuration, mise en va
des redites, tout ce qui choque la morale, la politesse, le goût d’un
siècle
éclairé. Ainsi perfectionnée, l’Iliade se réduit
aison domine dans toute cette production versifiée, et la raison d’un
siècle
analyseur, abstracteur, argumenteur et critique ;
didactiques sont là pour prouver la supériorité de la philosophie du
siècle
, lorsqu’elle s’exprime en prose. Je ne parle pas
. Cela est sensible chez Delille, le maître des poètes descriptifs du
siècle
. Au fond, toute cette poésie est mort-née ; elle
oble, parce qu’il n’est pas celui de la vie courante. A mesure que le
siècle
avance, la grande ressource de la poésie est la p
our-propre une source d’amertume éloquente : il a vu le faible de son
siècle
, les petitesses de ses grands hommes, et sa raill
elles. Enfin, je mettrai à part les épigrammes : c’est le triomphe du
siècle
. On en faisait si naturellement, si infatigableme
vre ne compte dans l’histoire de la pensée ; et cela est grave, en un
siècle
où la pensée est tout ; surtout, il manque à cett
t, il manque à cette poésie d’être poétique. Il faut franchir tout le
siècle
: nous verrons reparaître inopinément la poésie e
la. Son règne annonça les beaux jours qui devoient éclairer, quelques
siècles
après, les Sciences & les Arts. Mais leurs pr
dont le sort étoit fixé, & la supériorité reconnue depuis tant de
siècles
. Les modèles que l’Antiquité Grecque & Latine
on ne peut fixer l’époque de la perfection de la langue Latine, qu’au
siècle
d’Auguste. Avant cette époque, elle avoit sans do
ius Andronicus, Nevius, Ennius même, étoient à l’égard des Romains du
siècle
d’Auguste, ce que sont aujourd’hui pour nous les
res parvenus jusqu’à nous d’âge en âge, & qui font depuis tant de
siècles
les délices & l’admiration des gens de Lettre
l’esprit de la nation Gauloise s’abâtardit insensiblement, & des
siècles
ont à peine suffi pour réparer une perte si fatal
es retraites de la Religion ; & c’est de-là qu’elles ont passé de
siècle
en siècle jusqu’à nous. L’Eglise qui avoit adopté
es de la Religion ; & c’est de-là qu’elles ont passé de siècle en
siècle
jusqu’à nous. L’Eglise qui avoit adopté les langu
inspire du moins la politesse & l’urbanité. La différence de ces
siècles
au nôtre, c’est que la fidélité, la franchise &am
t ce nom, craints & méprisés, furent chassés honteusement. Les
siècles
s’écouloient, & l’ignorance régnoit toujours.
vaine parure d’une fausse Philosophie, nous regardons avec mépris ces
siècles
peu éclairés. Mais n’avons-nous pas à craindre, m
ir sa surprise, en parcourant cet intervalle immense de plus de douze
siècles
, de ce qu’ils n’offrent pas, du moins de temps en
sentimens divers des hommes, fixe invariablement l’esprit de tous les
siècles
, ressuscita les Lettres, en tirant de l’oubli, &a
ne nouvelle vie : ses progrès réparèrent avec rapidité les pertes des
siècles
précédens, & les bons Auteurs, multipliés par
p; sans choix. Ces Ecrivains luttoient contre le mauvais goût de leur
siècle
; & si, malgré leurs efforts, la victoire leu
les Moralités & les Sotties auroient peut-être fait, pendant des
siècles
encore, l’amusement d’un peuple toujours égalemen
des hommes d’un mérite rare, ils ne pouvoient avoir que celui de leur
siècle
. On n’étoit encore que savant, & l’on ne conn
ur, & la nature parut prendre plaisir à s’épuiser, pour rendre le
siècle
de ce Monarque un des plus célèbres de l’Histoire
r, & à les égaler. C’est ainsi que les hommes éloquens, que le
siècle
de Louis XIV a vu naître, ont acquis l’immortalit
ur d’être le contemporain & l’ami de Boileau Boileau ! dont notre
siècle
auroit besoin pour faire justice des Pradons &
s modernes ! Il semble que la nature l’ait fait naître exprès dans le
siècle
du goût, pour en enseigner le culte, le préserver
éron dans tant d’Orateurs qui les ont fait revivre ; en un mot, si le
siècle
de Louis XIV a produit lui seul, ce que des siècl
; en un mot, si le siècle de Louis XIV a produit lui seul, ce que des
siècles
entiers n’ont pu produire que lentement sous les
intellectuel qui agit en nous. C’est par-là que les grands hommes du
siècle
dernier, se sont assuré les éloges & l’admira
llustre, ce génie vraiment créateur, l’honneur & la gloire de son
siècle
, ce Philosophe profond, cet Historien éloquent &a
On doit être étonné, qu’une pareille dispute se soit élevée dans un
siècle
, où les Sciences étoient si manifestement redevab
ter les siens(*). C’est ainsi que la décadence du goût suivit le beau
siècle
d’Auguste ; c’est ainsi que le nôtre touche peut-
e peut-être de près à l’époque humiliante de l’ignorance des premiers
siècles
. La Nature a paru se reposer ; après avoir enf
a paru se reposer ; après avoir enfanté tant de merveilles pendant le
siècle
dernier. Mais dire qu’elle se soit épuisée, c’est
nce, en méprisant l’homme autant qu’ils respectent sa place. Notre
siècle
cependant se glorifie d’être le siècle de l’espri
respectent sa place. Notre siècle cependant se glorifie d’être le
siècle
de l’esprit ; c’est-à-dire, que nous faisons revi
ien autoriser nos plaintes ; mais elle démontre en même temps, que le
siècle
de la fausse Philosophie, ne peut être celui du g
amp; plus encore l’impuissance de les réparer. Les commencemens de ce
siècle
, sembloient s’annoncer par de plus heureux présag
onteuse & profonde ignorance où nous avons langui pendant tant de
siècles
? Serions-nous assez ingrats pour méconnoître ce
la décadence du goût, & de la frivolité des productions de notre
siècle
? Le systême de Law qui changea, il y a quelqu
out-à-coup éblouis par un luxe porté à l’excès. Telle est, dans ce
siècle
, l’époque où les Lettres commencèrent à languir p
glorifier, la Métromanie est celui qui fait le plus d’honneur à notre
siècle
, & suffit pour immortaliser son Auteur. Le P
n contre l’enthousiasme, la folie, la mode & la nouveauté ? Notre
siècle
est fait pour offrir les contrastes les plus frap
; malgré cette condescendance, la modestie est si peu de mode dans ce
siècle
, que nous ne rougissons point de nous donner à no
es plus cruelles. La licence à cet égard est portée à l’excès. Jamais
siècle
n’a mêlé à son escrime, pour me servir des expres
à la Postérité les Cotins, les Pradons & les Chapelains de notre
siècle
? Si elle est juste, honnête & modérée, en qu
sous des sons peu analogues à son génie & à sa prosodie. Enfin ce
siècle
raisonneur a tout dégradé, tout altéré, tout détr
sans laisser dans le creuset aucune trace de matière ». O ! l’heureux
siècle
, où Le cuivre devient or, & l’or devient à ri
nde, à l’heure qu’il est, un accusé que personne ne défend : c’est le
siècle
, puisqu’il faut l’appeler par son nom. Le siècle
ne défend : c’est le siècle, puisqu’il faut l’appeler par son nom. Le
siècle
est maudit. Irréligieux, sensuel, égoïste profond
nable, je cherche quel est le vice, quel est le travers qui manque au
siècle
, dans l’opinion de ses censeurs ; je cherche quel
livre très catholique, est un mauvais livre ; s’il ne réforme pas le
siècle
, il l’endurcit ; s’il ne corrige pas, il corrompt
appartient à l’école qui entreprend une croisade catholique contre ce
siècle
corrompu. Jugé de ce point de vue, son ouvrage a
son vieux moule à idées profanes ; en un mot, que voulant changer son
siècle
, il a commencé par changer son style. C’est donc
; mais nous y viendrons. À chacun son œuvre : les uns blâment dans le
siècle
ses passions politiques ; les autres, la corrupti
lui a reproché, avec infiniment d’esprit, dans ce journal1, d’être un
siècle
bavard, amoureux de querelles, froid à l’action,
action, fanfaron de suicides insensés. M. Sainte-Beuve, lui, prend le
siècle
par son côté voluptueux ; il s’attaque au liberti
d de la Bretagne, était un de ces vieux abris féodaux que l’esprit du
siècle
n’avait pas atteints, et sur lesquels on pouvait
sait bien plus comme une austère et inflexible leçon aux vices de son
siècle
que comme un amusement frivole à ses loisirs ? Qu
ve, c’est le goût des grossiers plaisirs ; Amaury, c’est le type d’un
siècle
vicieux, vulgaire, sans passion, sans poésie, san
teté, ou protégé par une dignité courageuse, l’amour enfin tel que le
siècle
ne le comprend plus. Tel est le sens moral et sym
l eût fait un roman comme tout le monde. Et que serait-il arrivé ? Le
siècle
ne se serait pas reconnu dans cette belle peintur
nsualisme grossier qu’il est aujourd’hui de mode de reprocher à notre
siècle
, et j’ai promis d’apprécier la moralité qui m’a p
tir de cet ouvrage. Si j’avais à personnifier quelques-uns des grands
siècles
de l’histoire de l’humanité, il me semble que je
réfléchit l’éclat, la grandeur, la puissance, l’esprit tout entier du
siècle
qu’il représente. Mais tous les siècles n’ont pas
sance, l’esprit tout entier du siècle qu’il représente. Mais tous les
siècles
n’ont pas ainsi quelque nom illustre qu’on puisse
s les hommes de génie naissent en foule. Mais comment caractériser un
siècle
sans physionomie, sans couleur ? comment le résum
ui a changé la face de la France. Mais il n’a pu donner son nom à son
siècle
; il a succombé dans cette tâche. Le siècle a man
a pu donner son nom à son siècle ; il a succombé dans cette tâche. Le
siècle
a manqué sous ses pas, la France est tombée de se
i empêche que Napoléon ne soit dans l’histoire le représentant de son
siècle
, c’est donc qu’il a manqué a toutes ses tendances
Beuve ne la représente pas davantage. Amaury n’est pas un type du 19e
siècle
. Amaury est un homme médiocre, incapable d’un lo
tous ces côtés, Amaury a peut-être bien quelque ressemblance avec le
siècle
. Mais Amaury est, avant tout, un homme sensuel. E
on me permette de le dire, c’est le sensualisme des muletiers ! Notre
siècle
vaut mieux qu’Amaury. Je sais tout ce qui lui man
mœurs primitives ; je sais tout ce qui lui manque pour être un grand
siècle
. Mais nous représenter comme une génération de se
rituel, les peuples dansent éperdus sur le cratère des volcans. Notre
siècle
me paraît plus sage. Né d’une révolution qui a ve
ques de décadence ; il sait que les barbares sont encore loin ! Notre
siècle
n’est donc ni présomptueux ni désespéré. C’est un
Notre siècle n’est donc ni présomptueux ni désespéré. C’est un jeune
siècle
, mais déjà sérieux et rassis comme les jeunes gen
l’activité, le bon sens, la persévérance, et point d’enthousiasme. Le
siècle
est positif et raisonneur : il a une grande œuvre
tel est le problème qu’il lui faut résoudre, problème hardi qu’aucun
siècle
n’a si nettement posé que le nôtre, tâche immense
d’une génération de sensualistes et de libertins ! On a dit que notre
siècle
n’était pas gai ; je le crois bien ! Non, le sens
nt pures, elles veulent l’être ; l’opinion le veut aussi. On dit : le
siècle
est corrompu, mais, comme Amaury, il cache ses vi
ndu à la moralité publique ; et ce qu’on appelle la pruderie de notre
siècle
en pourrait bien être le plus bel éloge. Quelle e
s corruptions d’un autre âge : tout cela, c’est la faute de ce pauvre
siècle
! Et alors la critique lance ses réquisitoires, l
ns qui le préparent. Par son dénouement, M. Sainte-Beuve décourage le
siècle
; il le révolte ou le corrompt par ses peintures.
urs catholiques. La satire païenne, elle aussi, veut-elle corriger le
siècle
? Elle s’attaque au vice, mais en le dépouillant,
au succès d’une réaction catholique. Ceux qui entreprennent contre le
siècle
une croisade religieuse sont assurément, et M. Sa
et d’esprit ; mais ils échoueront. Ils veulent remonter le courant du
siècle
, et le siècle les emportera : il est plus fort qu
mais ils échoueront. Ils veulent remonter le courant du siècle, et le
siècle
les emportera : il est plus fort qu’eux. Leur foi
des hommes qui ont le plus lutté contre l’indifférence religieuse du
siècle
, et ce n’était pas un néophyte, les yeux encore h
onne, qu’il n’a converti âme qui vive ; non ; mais il n’a pas ému son
siècle
, il ne l’a pas modifié. C’est lui plutôt que son
a pas ému son siècle, il ne l’a pas modifié. C’est lui plutôt que son
siècle
a converti, qu’il a changé. Un jour, de prêtre il
, jeté dans ce monde, éclairé ou corrompu peut-être par la sagesse du
siècle
, n’a été épouvanté en se trouvant tout à coup san
onneur, sa vieille histoire, avec un style jeune et brillant comme le
siècle
qui commençait, ce siècle qui venait au monde au
e, avec un style jeune et brillant comme le siècle qui commençait, ce
siècle
qui venait au monde au bruit du canon de Marengo.
pas tous les jours que nous sommes une époque de création ? Dans les
siècles
de création, les intelligences marchent avec un r
nent les contemporains. Essayez d’isoler Jean-Jacques Rousseau de son
siècle
; essayez de le placer entre Pascal et Racine. Co
nditions essentielles : voilà pour le progrès. Il me semble que notre
siècle
a fait au progrès une part assez large, et pourta
out cela. Victor Jacquemont était un de ces jeunes hommes nés avec le
siècle
, qui n’avaient connu de l’Empire que sa gloire mi
mes ; cette jeunesse si enthousiaste et si patiente, à qui le dernier
siècle
avait légué le scepticisme religieux et la philan
une riche contrée, qui comptait une longue suite de rois et plusieurs
siècles
d’indépendance, qui avait rendu le monde entier t
xpression parfaite de ses vagues tendances, et de l’esprit général du
siècle
: mais Boileau y a mis quelque chose de plus, une
s, une doctrine originale et personnelle, qui, dans la vaste unité du
siècle
, sépare un certain groupe d’esprits, exprime l’id
pas, pour donner satisfaction à son instinct secret et au goût de son
siècle
. Lié avec Mme de Scudéry, tenant par sa jeunesse
ns scandale et sans révolte ; elle se complaisait dans l’éloge de son
siècle
, et ce siècle, presque au moment de s’achever, ap
sans révolte ; elle se complaisait dans l’éloge de son siècle, et ce
siècle
, presque au moment de s’achever, apparaissait com
ret, à la vie, elle reçoit forme et couleur des préjugés impérieux du
siècle
. Cette société reçut l’Art poétique comme le cod
cœur. Voltaire, qui amende Sophocle, est trop. Français, trop de son
siècle
et de son monde pour sentir le charme et la grand
vole : l’éducation classique range un homme dans la bonne société. Le
siècle
refait, du reste, l’antiquité à son image, qui lu
eût été satisfait de l’usage où Voltaire et les versificateurs de ce
siècle
ravalaient l’instrument naturel de la poésie ? Ce
opinions reçues, et la confiance en l’infaillibilité de la raison du
siècle
, font qu’on ne croit plus utile d’aller au-delà d
nier, si l’on en a fait souvent un romantique en avance d’un quart de
siècle
sur le mouvement littéraire, c’est qu’on n’aperce
sérables productions de l’art pseudo-classique. Il semble qu’en notre
siècle
, il n’y ait pas lieu de parler de l’influence de
qui lie l’œuvre du littérateur au caractère de la race, à l’esprit de
siècle
, au tempérament de l’auteur, autorise toutes les
ourtant un paradoxe d’avancer que l’évolution de la littérature en ce
siècle
nous a plus rapprochés qu’éloignés de Boileau. Ne
exigences fondamentales et permanentes du goût français. Depuis deux
siècles
, dans notre littérature, ce qui s’est trouvé sain
demeure cependant l’idéal. Son trésor est un commun héritage qui, de
siècle
en siècle, continue à vivre en nous. Aussi, ces œ
ependant l’idéal. Son trésor est un commun héritage qui, de siècle en
siècle
, continue à vivre en nous. Aussi, ces œuvres que
documents historiques auxquels nous pouvons demander les secrets des
siècles
éteints : elles ont, pour ainsi dire, passé dans
énomène, longtemps négligé des variations du goût : on remarqua qu’un
siècle
ne ratifie pas toujours les jugements du siècle p
t : on remarqua qu’un siècle ne ratifie pas toujours les jugements du
siècle
précédent ; que telle tragédie portée aux nues à
ire, elle est autre chose qu’eux, voilà tout ; et plus tard, quand le
siècle
sera passé, quand il faudra qu’elle compulse et a
le déclarait ouvertement : « Qui connaît les anciens et notre grand
siècle
, disait-il en 1855, en prenant possession de la c
er plan la culture antique. Quels efforts il a fallu pour préparer le
siècle
de la Renaissance, c’est ce que montrerait la com
ésordonnée comme une chanson de geste, que la diplomatie de plusieurs
siècles
n’a pas encore réussi à partager équitablement, c
changement radical qui s’est opéré dans la conception de la vie. Deux
siècles
auparavant, quand Brunetto Latini osait dire que
n produit spontané, naturel de la société moderne, devait durer trois
siècles
, produire un nombre énorme de chefs-d’œuvre, et f
en des points, il nous gouverne encore, quand même au commencement du
siècle
, le Moyen-Âge si longtemps méprisé a eu aussi sa
s moules plus vastes que tous ceux connus avant eux. Pendant les deux
siècles
classiques, vous chercheriez en vain des exemples
eu près avec le grand élan national de l’Allemagne au commencement du
siècle
et avec la période historique où, à la suite de W
là, vous le savez, l’idéal dont tous les écrivains du commencement du
siècle
se sont réclamés, à quelque distance que beaucoup
ution fut l’hôtel de Rambouillet, cet hôtel regardé, depuis la fin du
siècle
passé, comme l’origine des affectations de mœurs
ine des affectations de mœurs et de langage, et qui fut dans le grand
siècle
, et pour tous les grands écrivains qui l’illustrè
tes à la place des nobles délicatesses de leurs modèles. Au milieu du
siècle
, quand la marquise eut marié sa fille Julie au du
e ce qu’ils appelaient les précieuses, a été fort malentendue dans le
siècle
dernier, qu’elle l’est toujours plus mal, à mesur
à lui imputer le mauvais goût et les mœurs hypocrites d’une partie du
siècle
de Louis XIV, font cependant concourir, par une c
r, Corneille, avaient écrit longtemps avant qu’aucun des écrivains du
siècle
de Louis XIV eut paru dans la littérature, même a
ge ou de mépris qui leur est due, il m’a été nécessaire de diviser ce
siècle
en périodes historiques d’environ dix années. La
placer au sein de l’âme humaine, pendant un temps donné, une série de
siècles
, ou chez un peuple déterminé. Il pourrait étudier
uver la façon dont les hommes avaient senti et pensé il y a plusieurs
siècles
. On l’a essayé et on a réussi. On a réfléchi sur
on l’a fait en Europe à la renaissance de l’imagination, à la fin du
siècle
dernier, avec Lessing, Walter Scott ; un peu plus
os jours, renouvelé l’histoire ; on l’ignorait presque entièrement au
siècle
dernier ; on se représentait les hommes de toute
ècle dernier ; on se représentait les hommes de toute race et de tout
siècle
comme à peu près semblables, le Grec, le barbare,
e trait propre à toutes les sensations, à toutes les conceptions d’un
siècle
ou d’une race, sur quelque particularité insépara
ns caractères d’esprit et de cœur communs aux hommes d’une race, d’un
siècle
ou d’un pays. De même qu’en minéralogie les crist
ts donnés font peu à peu leur effet, j’entends qu’au bout de quelques
siècles
ils mettent la nation dans un état nouveau, relig
helonnée à tous les degrés de la civilisation, transformée par trente
siècles
de révolutions, manifeste pourtant dans ses langu
primordiaux. Au moment où nous les rencontrons, quinze, vingt, trente
siècles
avant notre ère, chez un Aryen, un Égyptien, un C
yen, un Égyptien, un Chinois, ils représentent l’œuvre d’un nombre de
siècles
beaucoup plus grand, peut-être l’œuvre de plusieu
ècles beaucoup plus grand, peut-être l’œuvre de plusieurs myriades de
siècles
. Car dès qu’un animal vit, il faut qu’il s’accomm
un profond réservoir où les autres sources, pendant une multitude de
siècles
, sont venues entasser leurs propres eaux. Le mili
es conditions sociales ont imprimé leur marque, comme il y a dix-huit
siècles
par le christianisme, et vingt-cinq siècles par l
ue, comme il y a dix-huit siècles par le christianisme, et vingt-cinq
siècles
par le bouddhisme, lorsque autour de la Méditerra
ployés et façonnés par leur effort : en Espagne, une croisade de huit
siècles
contre les Musulmans, prolongée encore au-delà et
erres catholiques ; en Angleterre, un établissement politique de huit
siècles
qui maintient l’homme debout et respectueux, dans
quelqu’un de ces larges développements qui embrassent un ou plusieurs
siècles
, comme le moyen âge ou notre dernière époque clas
certitude que les créations inconnues vers lesquelles le courant des
siècles
nous entraîne, seront suscitées et réglées tout e
ercher de quelle façon ces causes appliquées sur une nation ou sur un
siècle
y distribuent leurs effets. Comme une source sort
interpréter, on y trouve la psychologie d’une âme, souvent celle d’un
siècle
, et parfois celle d’une race. À cet égard un gran
est en représentant la façon d’être de toute une nation et de tout un
siècle
qu’un écrivain rallie autour de lui les sympathie
siècle qu’un écrivain rallie autour de lui les sympathies de tout un
siècle
et de toute une nation. C’est pourquoi, parmi les
rèrent à la barbarie ceux qui n’avaient plus de foi en elles. Dans un
siècle
de lumières, on ne saurait croire jusqu’à quel po
aient reçue les écrivains du dix-septième201. Pourquoi donc le second
siècle
est-il au-dessous du premier ? Car, il n’est plus
ndeurs immenses, sous les flots transparents de l’abîme. Or, si notre
siècle
littéraire est inférieur à celui de Louis XIV, n’
. Avec quel respect, avec quelle magnifique opinion, les écrivains du
siècle
de Louis XIV ne parlent-ils pas toujours de la Fr
répétons jusqu’à satiété, et dont nous ne saurions trop convaincre le
siècle
: sans religion, point de sensibilité. Buffon sur
ature physique. Jetez les yeux sur les générations qui succédèrent au
siècle
de Louis XIV. Où sont ces hommes aux figures calm
tte tendre religion, de cet instrument harmonieux dont les auteurs du
siècle
de Louis XIV se servaient pour trouver le ton de
ière les âges : quelquefois elle est obscurcie par la poussière qu’un
siècle
fait en s’écroulant ; mais aussitôt que le nuage
e barbarie, des personnages illustres et des caractères imposants. Le
siècle
de la ligue et celui de la fronde, sans remonter
créer et maintenir de nouvelles institutions. Quoi qu’il en soit, le
siècle
des grandes lumières ne paraît pas celui des gran
alité. Mirabeau partagea tous les vices et toutes les lumières de son
siècle
; et les premiers ne l’aidèrent pas moins que les
endance qui le rendait si propre à devenir un chef de faction dans un
siècle
corrompu. Des vengeances domestiques qu’il avait
i rendit quelques-uns de ces mouvements et de ces effets réservés aux
siècles
orageux de la liberté. Il eut quelquefois une dia
Mosès, juif de Berlin, et l’un des plus subtils métaphysiciens de ce
siècle
. Enfin la conversation tomba sur les illuminés. I
é imprudemment aux opinions sur lesquelles il reposait depuis tant de
siècles
, ne sait plus où se prendre et où s’arrêter. L’ab
mérique, qu’il eût voulu favoriser. Il savait trop que, dans tous les
siècles
et dans tous les pays, il est encore plus dangere
e l’Amérique comme un de ces événements consacrés par le suffrage des
siècles
et de l’histoire. Tel est le privilège des grands
ue ce temple, orné de tous les trophées de la valeur, s’éleva dans un
siècle
de génie, aussi fécond en grands écrivains qu’en
en rassemblant les traits qui le composent, qu’il ait paru dans notre
siècle
. On croit retrouver une vie perdue de quelques-un
rois. Ne cherchez point, dans son administration, ces pensées que le
siècle
appelle grandes, et qu’il n’aurait cru que téméra
persuadèrent, sans doute, qu’un mépris trop évident de l’autorité des
siècles
et des traditions affaiblirait la morale, en avil
leurs maux, en se confiant à l’avenir ; les acclamations de tous les
siècles
accompagneront enfin le héros qui donnera ce bien
eurs causes. Dans un ouvrage où tous les hommes illustres et tous les
siècles
sont jugés, leurs maximes et leur autorité ne dev
ette exaltation dans les cœurs et les caractères n’appartient pas aux
siècles
du calcul et du raisonnement ? Quand tout désabus
ire des sciences. C’est pour cela que la gloire des savants subit, de
siècle
en siècle, tant de variations, et qu’elle est sou
iences. C’est pour cela que la gloire des savants subit, de siècle en
siècle
, tant de variations, et qu’elle est souvent éclip
inconnue que nous appelons le hasard. Il faut le dire au milieu d’un
siècle
si fier de ses connaissances : les créations les
ignait de n’avoir point un Homère. Sa grande âme avait deviné que les
siècles
et les héros doivent leur plus brillante renommée
découvertes si vantées ? Leur absence n’a point arrêté, durant trente
siècles
, la civilisation de plusieurs empires illustres,
une tête forte. Alfred-le-Grand et Charlemagne la possédèrent dans un
siècle
d’ignorance ; et des siècles savants ne l’ont pas
and et Charlemagne la possédèrent dans un siècle d’ignorance ; et des
siècles
savants ne l’ont pas toujours connue. Gardons-nou
ui ait osé prononcer cette vérité si consolante, que depuis plusieurs
siècles
le genre humain en Europe a fait des progrès très
elle est arrivée insensiblement et dans le cours d’un grand nombre de
siècles
. Ce qui marque un vice intérieur, un venin secret
érieux, et avec la morgue la plus doctorale : Ô le lion temps que ce
siècle
de fer ! J’en suis fâché, mais en dernière analy
tion à ces monuments augustes, devant qui se sont prosternés tous les
siècles
et tous les talents. Si, au lieu de se passionner
ques. Elle sort en admirant la sagesse de son fils. Cette naïveté des
siècles
héroïques révolte beaucoup madame de Staël. Mais
fois soldat et poète, Eschyle, l’un des plus ardents républicains du
siècle
et de l’état le plus libres de la Grèce, n’insult
es tableaux sublimes d’Homère. « Anacréon, dit-elle, est de plusieurs
siècles
en arrière de la philosophie que comporte son gen
dans ce qu’il y a de plus important, la raison et la philosophie. Le
siècle
où nous vivons surpasse seul tous les précédents,
e la philosophie tiennent la première place de ce premier de tous les
siècles
. Voilà en peu de mots le secret et le résultat de
, il faut prouver que ce dernier poète, eût-il été connu depuis vingt
siècles
comme le premier, ne pouvait jamais partager son
même genre ; mais les Grecs ne les préféraient pas à l’Iliade dans le
siècle
de Périclès. L’uniformité des ouvrages d’Ossian t
s textes de son ouvrage pour s’entretenir avec elle. Elle a traité le
siècle
de Louis XIV presque avec la même légèreté que la
petite, sans que les peuples soient plus heureux. » Avant la fin du
siècle
, il a pourtant paru cet homme dont la force sait
lois de Solon. Cette sagesse religieuse, qui fut celle des plus beaux
siècles
dont s’honore l’esprit humain, n’a paru de nos jo
op que le plan d’un pareil ouvrage doit différer suivant l’esprit des
siècles
, le genre des lecteurs et les facultés de l’écriv
eaux, et de juger ainsi l’esprit de deux cultes, séparés par dix-huit
siècles
. Tibulle invite d’abord Cérès et Bacchus à ceind
nada ; leurs vertus subjuguent les barbares, et maintiennent après un
siècle
, dans ces contrées qui ont passé sous le joug de
tes controverses, les instructions édifiantes pouvaient suffire à des
siècles
éminemment religieux. Des traités austères, tels
ngue dans ce choix de la bonne compagnie du plus brillant de tous les
siècles
? Un homme d’un esprit charmant et d’une facilit
ut un peuple. Mais, quand cette doctrine, en proie aux dérisions d’un
siècle
entier, perdit la plus grande partie de son influ
. Jetez les yeux sur les générations qui succédèrent immédiatement au
siècle
de Louis XIV : où sont ces hommes aux figures cal
tous les âges : quelquefois elle est obscurcie par la poussière qu’un
siècle
fait en s’écroulant ; mais le nuage se dissipe, e
ue de l’ouvrage, où l’auteur oppose les chefs-d’œuvre littéraires des
siècles
chrétiens à ceux de l’antiquité païenne, et le gé
et l’on élève la pierre du témoignage. Ce simple autel doit dire aux
siècles
futurs que deux hommes des anciens jours se renco
. Chez lui Andromaque ressemble précisément à ces veuves des premiers
siècles
chrétiens, où l’idée d’un second mariage eût semb
t nouveaux. Ceux qui savent étudier dans les mœurs des peuples et des
siècles
le caractère des différentes littératures, les cr
sans prévention Émile et Télémaque, et jugez la philosophie des deux
siècles
, indépendamment de tous les autres mérites de Fén
plus grandes faveurs son peu de goût pour les fausses sciences de son
siècle
: Une grande marque du soin des Immortels pour m
duire d’aussi fortes impressions. Rapprochez un moment les lieux, les
siècles
, les circonstances. Revoyez autour de la tribune
re, le monde avait suspendu ses spectacles et ses jeux. Les hommes du
siècle
étaient accourus sous ces voûtes religieuses. Le
atique auquel ils viennent assister. Ces oraisons funèbres du dernier
siècle
me paraissent avoir encore un autre avantage. On
rands héros, et rien ne se dissimule à son tribunal. Ainsi, quand les
siècles
ont passé sur la tombe d’un homme illustre, il do
d’une paix si déshonorante et si indispensable, dit Voltaire dans son
Siècle
de Louis XV. Je l’ai déjà remarqué plus haut : la
rir, avec trop de luxe et d’ambition. Il fait agir trop longtemps les
siècles
passés sur l’âme de Descartes, et réagir l’âme de
s passés sur l’âme de Descartes, et réagir l’âme de Descartes sur les
siècles
futurs. Mais plus d’une beauté couvre ces taches
mille ? On voit du moins qu’en se rapprochant des orateurs d’un autre
siècle
, l’âme de Thomas était plus doucement émue, et qu
s qui la déterminèrent. Il fallait montrer ce grand ministre entre le
siècle
de la Ligue, dont il réprimait les dernières fure
le siècle de la Ligue, dont il réprimait les dernières fureurs, et le
siècle
de Louis XIV, dont il préparait la gloire. Mais T
Femmes, toutes les vertus dont elles sont susceptibles ; il compte de
siècle
en siècle toutes leurs grandes actions, tous leur
utes les vertus dont elles sont susceptibles ; il compte de siècle en
siècle
toutes leurs grandes actions, tous leurs travaux,
artie du luxe de son esprit, peut-être un peu conforme à celui de son
siècle
: il détache plus ses idées du fond général, et l
aît, brille un moment, se précipite et tombe : « La moitié d’un grand
siècle
est déjà sous la tombe ; « L’autre y penche déjà.
om de tous ces grands hommes qui ne sont plus ! La moitié d’un grand
siècle
est déjà sous la tombe ! On sent que l’auteur, d
Thomas doit les meilleurs passages de son poème au souvenir du grand
siècle
de Louis XIV. Il semble qu’en remontant vers ces
e de don Diègue, ou celui du père des Horaces ? Les femmes même de ce
siècle
avaient en général des traits plus nobles et plus
ces principes, qui devaient tôt ou tard changer la France. Ainsi, le
siècle
où vécut Corneille put donc avoir quelque influen
, il porta tour à tour dans son style les grâces et l’urbanité de son
siècle
, l’imagination des poètes grecs, et l’enthousiasm
préceptes et leurs exemples. Il loua les grands hommes des plus beaux
siècles
de l’éloquence et de la poésie, et leur esprit co
t dogme, on peut à bon marché jouer l’homme avancé, qui a dépassé son
siècle
, et les sots, qui ne craignent rien tant que de p
e qui peut y prêter s’interdit par là même tout ce qui est élevé. Les
siècles
de réflexion sont exposés à voir les plus nobles
es rieurs et à retrouver le goût de la vie sérieuse. Alors viendra un
siècle
dogmatique par la science ; on recommencera à cro
que qu’ils se sont formé. C’est là la planche de salut qui sauvera le
siècle
du scepticisme : on admet la certitude scientifiq
ate, subtile et ailée, sans être frivole. L’Allemagne a été durant un
siècle
le pays de la critique, et pourtant étaient-ce de
ort pour vivre face à face avec son ennemi. Comme tous les enfants du
siècle
, j’ai eu mes accès de scepticisme ; autant que St
ils servaient la politique. Il en a été de même au commencement de ce
siècle
. La politique alors a mené le train du monde ; le
illon toutes les sommités intellectuelles de la première moitié de ce
siècle
; ces hommes éminents ont fait ce qu’ils devaient
lus en plus, ce me semble, passer aux hommes de la pensée. À côté des
siècles
où la politique a occupé le centre du mouvement d
VIIIe siècle ; qui a tenu la haute main de l’humanité durant ce grand
siècle
? Quels sont les noms qui frappent à la première
eu, c’est toute une grande école de penseurs qui tient puissamment le
siècle
, le façonne et crée l’avenir. Que sont la Guerre
elle tourne dans une fatale impuissance. De bonne foi, si le salut du
siècle
présent devait venir de l’habileté, espérons-nous
bileté n’est égale à la situation ? Prenons encore les trois premiers
siècles
de l’ère chrétienne. Où se passaient alors les gr
enthousiastes fort étrangers aux secrets de la grande politique. Cinq
siècles
plus tard, on ne nommera entre les hommes illustr
inq siècles plus tard, on ne nommera entre les hommes illustres de ce
siècle
que Pierre, Paul, Jean, Matthieu, pauvres gens qu
Voilà donc un immense développement, sourdement préparé durant trois
siècles
en dehors de la politique, grandissant parallèlem
sera-ce la pierre angulaire de l’édifice futur. Un sage des premiers
siècles
eût-il jamais pu croire que l’avenir était à cett
gorge chaude de ces gens-là, et cependant ils ont vaincu, et, quatre
siècles
après, les plus beaux génies se sont fait gloire
lorsque, amenant la littérature au but qu’elle poursuivait depuis un
siècle
, il édifia son système, il y fit entrer deux pièc
ands poètes, avec notre grand critique, sortaient précisément de leur
siècle
et s’élevaient au-dessus de lui par le caractère
1687, où l’Académie entendit jusqu’au bout la lecture du Poème sur le
Siècle
de Louis le Grand : grande fut l’indignation de B
sont connus, et il suffit de les rappeler. Aussitôt après l’éclat du
Siècle
de Louis le Grand, Perrault avait annoncé son int
norant l’art gothique, il ne voyait guère hors de la France ni de son
siècle
; il ne produisait guère, sans y penser, que des
tout, il ne pouvait faire qu’il ne fût Français, et Français du grand
siècle
, épris de politesse et de décence, homme de réfle
u’à la moelle. Jugez-en par Racine, un des deux ou trois écrivains du
siècle
à l’âme desquels la Grèce a vraiment parlé : qui
i et se montrer incapable de se déprendre des mœurs et du goût de son
siècle
en ces matières, c’était une autre façon d’être «
il refaisait le livre à son goût. Il s’engageait à faire voir que le
siècle
de Louis XIV était non pas plus grand à lui seul
siècle de Louis XIV était non pas plus grand à lui seul que tous les
siècles
passés, mais supérieur à n’importe quel siècle pr
lui seul que tous les siècles passés, mais supérieur à n’importe quel
siècle
pris à part, même à celui d’Auguste. Il esquissai
irable de vues, il disait les écrivains qui devaient recommander leur
siècle
à la postérité. C’était là le point faible des ar
à sa place, et dressait la liste qui fait loi encore au bout de deux
siècles
. Mais Boileau, en écrivant ces pages excellentes,
point de perfection de la langue » par leurs écrits : mais plus d’un
siècle
avant eux, la comédie avait trouvé assez de resso
des pensées qui nous sont devenues familières, des doctrines où notre
siècle
a enfermé ses croyances et son génie : tandis que
bstention, que tous ses successeurs ne suivront pas : pendant tout le
siècle
on rencontrera des natures réfractaires à la spéc
inoffensifs régents, la culture classique fera couler pendant deux |
siècles
au fond des âmes, y préparant la forme que les ci
te délicat, qui vécut pour les lettres, fit une des grandes œuvres du
siècle
en traduisant Plutarque, les Vies et les Œuvres m
ittérature classique se firent sous son action prolongée à travers le
siècle
. Amyot avait bien rencontré en s’arrêtant à Pluta
s et d’observations ; c’est un magasin où l’on trouve tout ce que les
siècles
de la grande antiquité ont produit de meilleur, d
Mais de plus, avant le roman contemporain, avant le théâtre du XVIIc
siècle
et les Caractères de La Bruyère, le Plutarque fra
yot, qui représente et résume l’effort de tous les traducteurs de son
siècle
, nous fait apercevoir comment se fondirent par un
cle a mis à la disposition de la pensée. Vaugelas et Fénelon, dans le
siècle
suivant, lui ont bien rendu cette justice. 185
eul possibles le bon état des finances publiques ! Mais traversons le
siècle
. Transportons-nous au temps où Louis XIV vieilli
nger du pain d’avoine ; tel est le tableau qu’offre à la fin du grand
siècle
la France, près de faire banqueroute. Ceux qui ob
roduisaient. » Massillon prêche contre la guerre, demande ce que les
siècles
futurs diront de ces monuments élevés pour éterni
e du temps laisse une lugubre impression de vide. La nation, qui deux
siècles
plus tôt fournissait l’Europe de contes, de roman
ascar, sur les bords de la mer d’Aral ; puis il se convainquit que le
siècle
de fer où il vivait ne se prêtait pas à cette rés
ressemble à celui que Racan nous a présenté dans ses Bergeries. A un
siècle
et demi de distance, les mêmes causes ont produit
rajeunir notre littérature pittoresque en les décrivant. Et, en notre
siècle
, est-ce que la littérature française ne doit pas
ntribué plus que toute autre chose à donner à la littérature de notre
siècle
ce caractère cosmopolite qui la distingue. De mêm
rs efforts pour empêcher la représentation de la pièce. Et dans notre
siècle
, combien de fois la comédie n’a-t-elle pas exploi
l. Il n’est pas d’époque où le fait soit plus saillant que dans notre
siècle
. Chacun sait quel essor l’industrie a pris, du jo
ymnes au génie de l’homme ne manquent-ils pas dans la poésie de notre
siècle
. Ce n’est pas tout. Les hommes chargés de diriger
’être académicien et réactionnaire, l’invitait déjà, dès le milieu du
siècle
, à se mettre à l’unisson du monde transformé, si
net rouge et jamais actuelle, elle assiste au travail émouvant de son
siècle
en mal de vérité, sans même paraître s’en apercev
ées le transforment dans la mesure qui leur appartient. De même qu’au
siècle
dernier les écrits des philosophes français ont r
ensuite, les privilèges de la noblesse et du clergé, de même en notre
siècle
le régime nouveau du travail (salariat et proléta
destinés à le corriger. Ce fut dans les cinquante premières années du
siècle
une éclosion printanière, presque une éruption de
fut à ses heures teinté de socialisme. Il a écrit62 : « Ô peuples des
siècles
futurs, lorsque par une chaude journée d’été, vou
lle de nos jours le prolétariat intellectuel rejoignent à travers les
siècles
les misères d’un Rutebœuf, couchant sur la paille
au grand soleil par des démonstrations d’enthousiasme dont les autres
siècles
offrent peu d’exemples. Des poètes ont été portés
assurait 64.000 francs par an. Le même Dumas s’engageait à fournir au
Siècle
100.000 lignes par an, payées 1 fr. 50 chacune, e
pas quatre-vingts représentations. L’accroissement a procédé en notre
siècle
par bonds énormes. Marion Delorme, pour 11 représ
détailler les caractères bons et mauvais que la littérature de notre
siècle
a pu devoir à ce déplacement d’influence ; mais o
s Chants modernes. Préface, p. ix. 62. La Confession d’un enfant du
siècle
, chap. ii. 63. Cousin, par Jules Simon, p. 6, P
eprendre, mais qu’avec les hâtes et les distractions de ce malheureux
siècle
, qui ne peut ni ne veut s’asseoir, on n’entrepren
s déjà d’une main moderne l’histoire de la Papauté au xvie et xviie
siècles
. Un allemand positif, chose rare, Léopold Ranke,
pas seulement pour la foi, mais pour la pensée. L’histoire d’un seul
siècle
… que dis-je ? l’histoire d’un seul Pape, dans l’h
rayonnements en avant et en arrière que ce n’est plus l’histoire d’un
siècle
ni d’un Pape, mais l’histoire de l’Église univers
de l’Église universelle et éternelle, concentrée dans la minute d’un
siècle
ou d’une vie d’homme, comme tout un horizon réper
Occident l’est du xive . Le presbytérianisme est né, et c’est dans le
siècle
suivant que le protestantisme va naître. Ni le Hu
Pape ! » Et ils ont eu ce qu’ils avaient demandé. Pauvre et misérable
siècle
que ce xve siècle, sans grandeur complète et imm
éologue qui eut une minute sublime, — sa minute de mourir ! Misérable
siècle
, où l’esprit de contention et d’anarchie était pa
un troisième schisme, celui du conciliabule de Pise, et dans ces deux
siècles
(le xive et le xve ) ne produisit ni un saint, n
temps à flétrir et à maudire sont peut-être plus inspirateurs que les
siècles
à admirer, pour les écrivains qui ont en eux le g
Interrompons-nous un instant pour répondre à ce sourd dénigrement du
siècle
, qui s’élève dans tous les siècles, du sein des m
répondre à ce sourd dénigrement du siècle, qui s’élève dans tous les
siècles
, du sein des médiocrités, pour accuser le temps e
mment entreprenez-vous une œuvre de haute critique littéraire dans un
siècle
et dans un pays qui n’ont plus de littérature ; d
ns une nation qui s’est épuisée de grands esprits pendant deux grands
siècles
, le dix-septième et le dix-huitième, siècle franç
rits pendant deux grands siècles, le dix-septième et le dix-huitième,
siècle
français par excellence ? dans un temps où la déc
s noble fonction de l’homme, un seul groupe d’hommes pensants dans un
siècle
vaut mieux pour l’histoire que des multitudes qui
génie. VI Quant à la possibilité d’une décadence finale pour un
siècle
, pour une nation, pour une langue, pour une litté
stérilité finale et à la caducité irrémédiable des littératures. Les
siècles
qui sont venus après, Charlemagne, Charles-Quint,
ous croyons entrevoir sur le résultat de cet enfantement de plusieurs
siècles
, nous sommes convaincu que l’Europe souffre pour
e, et sans rien détailler aujourd’hui, tout ce qui proteste depuis un
siècle
seulement en Europe contre cette prétendue décrép
monde intellectuel, et dites s’il est prêt à mourir. Il n’y a pas un
siècle
que Goethe, l’Orphée et l’Horace allemand réunis
a pas vingt-cinq ans que Walter Scott, ce trouvère posthume de notre
siècle
, ce Boccace sérieux et épique de notre âge, compo
raversent déjà l’Atlantique ; ils nous apportent les échos d’un grand
siècle
de pensée après un grand siècle d’action. Ce pays
s nous apportent les échos d’un grand siècle de pensée après un grand
siècle
d’action. Ce pays en est à son ère fabuleuse d’in
lie du Nord, comme à l’enthousiasme religieux du Midi. L’alluvion des
siècles
et le mélange des races semblent l’avoir façonnée
e des peuples qui parlent cette langue promet prochainement de grands
siècles
littéraires à la Russie. Nous ne parlons point ic
e parlons point ici de l’Orient, parce qu’il dort ; il dort après des
siècles
de fécondité littéraire, religieuse et philosophi
des siècles de fécondité littéraire, religieuse et philosophique. Ces
siècles
ont épuisé pour un temps ses forces. Mais respect
e vibration, de littérature inarticulée dans une de ses notes que son
siècle
entier dans toutes ses œuvres ! Et combien d’autr
naissent que de la gestation lente et de l’enfantement laborieux des
siècles
. J’étais un républicain improvisé, un républicain
e suis l’instrument, bon ou mauvais, qui a reçu le premier souffle du
siècle
à travers ses cordes, et qui rend le son juste ou
s la souplesse de mon oreille m’eut bien vite naturalisé Toscan de ce
siècle
. Dans cette cage de rossignols la musique de la l
x à chacune de ces ombres, plus vivantes peut-être dans la pensée des
siècles
qui foulent leurs cendres que dans la pensée de l
cune réflexion n’avait encore dissipée. C’était à mes yeux l’homme du
siècle
, l’homme de la passion, l’homme de la liberté, le
la reine détrônée d’un pays que les Romains appelaient, il y a peu de
siècles
, barbare. Depuis Sannazar à Naples, Dante, Politi
epuis Sannazar à Naples, Dante, Politien, Boccace en Toscane, tout le
siècle
de Léon X à Rome, tout celui des Médicis à Floren
s robuste en Italie qu’ailleurs ! » mot fier mais vrai. La cendre des
siècles
est féconde comme celle des incendies. XXXIII
ire confirme la loi que nous avons posée. On pourrait montrer que les
siècles
s’enchaînent et s’engrènent entre eux en s’opposa
, des soulèvements populaires et même des appels au régicide. Bref le
siècle
est troublé, audacieux, révolutionnaire et les de
ons des secousses qu’il a provoquées se prolongent jusqu’au milieu du
siècle
suivant. Or, quel est le caractère dominant de ce
elui-ci dès son début, mais surtout dans sa pleine maturité. C’est un
siècle
calme, ordonné, conservateur, où la pensée et la
des convenances et des règles de toute espèce. Mais ces contrastes de
siècle
à siècle peuvent paraître vagues, sujets à cautio
nances et des règles de toute espèce. Mais ces contrastes de siècle à
siècle
peuvent paraître vagues, sujets à caution, d’une
t les plus graves questions. C’est pourquoi dans la seconde moitié du
siècle
la passion, l’emphase, le ton brusque et rude son
l’esprit qui animait les philosophes du dix-huitième siècle. En notre
siècle
le romantisme a été une débauche d’imagination ;
nce, il continue la génération précédente en la combattant. En notre
siècle
, l’école réaliste semble, au premier abord, avoir
revient au même, d’inégale durée : il en est qui agissent pendant des
siècles
; il en est qui durent trente ou quarante ans ; i
nt elle était l’âme et le Jien. Ainsi l’idée féodale a été durant des
siècles
comme la sève d’un grand arbre qui est allé grand
nter une horloge très compliquée, où tel balancier battrait plusieurs
siècles
, pendant que les autres battraient cent ans, quar
ites. Réimpressions d’œuvres contemporaines, réimpressions d’un autre
siècle
, partout ce signe de la stérilité. Chose naturell
t un La Bruyère de bas-étage, comme le xviiie siècle lui-même est un
siècle
descendu. Il ne manque ni de perçant dans l’obser
ce, on la sent, même quand elle est gauche ou brutale. Évidemment son
siècle
, tel que Mercier le représente, n’était pas digne
ne d’avoir un peintre ou un moraliste plus grands que lui. C’était un
siècle
didactique et corrompu auquel répondaient parfait
e théorie de la ressemblance ! Une époque qui aurait vécu plus que ce
siècle
, glacial et forcené tout ensemble, qui niait tout
scule intellectuel ?…) il y eut un moment unique de vie retrouvée. Le
siècle
se sentait… Eh bien, ce moment de vie trouva son
corrompu le génie ; et il y a encore plus loin, pour les lettres, du
siècle
de Constantin à celui de Trajan, que de celui de
volution s’était faite lentement et par degrés dans l’espace de trois
siècles
, et il était impossible qu’elle n’arrivât point.
utres causes qui la préparèrent ; mais je remarque que dès le premier
siècle
, la grandeur de l’empire, une puissance qui n’éta
acile d’examiner l’effet que cet esprit général dut, au bout de trois
siècles
, produire sur la poésie, l’éloquence et le goût.
des lettres et des arts. Mais, comme en même temps il y a dans chaque
siècle
un caractère qui s’imprime à tout, la servitude d
’était plus même une langue d’orateurs. Il y en eut pourtant, dans ce
siècle
, trois de célèbres ; ce furent Eumène, Nazaire et
ne souvent les mêmes actions et la même audace dans des hommes et des
siècles
différents. L’orateur s’étend beaucoup sur des li
ain semble en avoir perdu la trace, et il faut des révolutions et des
siècles
pour l’y ramener. 49. Caligula fut jaloux d’un
e ère, et assurent que les Chinois n’ont trouvé l’imprimerie que deux
siècles
avant les Européens. D’ailleurs la philosophie de
narum, dont l’injure des temps nous a privés, divisait l’ensemble des
siècles
écoulés en trois périodes, temps obscur, qui répo
nous voyons commencer l’âge d’or ou âge divin des Grecs, et quelques
siècles
après celui du Latium, l’âge de Saturne, dans leq
prose, comme s’ils eussent été contemporains. (Vers 2950.) Dans le
siècle
qui suit immédiatement la guerre de Troie, et à l
dation des colonies grecques de l’Italie et de la Sicile. C’est trois
siècles
avant l’époque adoptée par les chronologistes ; m
rron rapporté par Saint-Augustin dans la Cité de Dieu : pendant deux
siècles
et demi qu’elle obéit à ses rois, Rome soumit plu
est le principal flambeau, nous a laissés dans l’incertitude sur son
siècle
et sur sa patrie. On verra au livre III pourquoi
nseigner la science des choses divines à Numa qui vivait près de deux
siècles
auparavant. Tite-Live dit aussi que pendant ce rè
ésiode vivait trente ans avant Homère, quoiqu’ils diffèrent de quatre
siècles
et demi sur le temps où il faut placer l’auteur d
d’une écriture alphabétique, encore ne l’employèrent-ils que bien des
siècles
après. — Homère confia ses poèmes à la mémoire de
rouve encore que des bêtes farouches dans ces Grecs, auxquels tant de
siècles
auparavant Deucalion a enseigné la piété envers l
jours son imagination, de ne jamais renoncer aux monuments des grands
siècles
, d’en garder le goût, et d’en maintenir le culte
que l’histoire littéraire de la France ne se pouvait circonscrire aux
siècles
où l’on a commencé d’écrire en français. Comme il
depuis César jusqu’à l’invasion des Francs. Durant ces quatre ou cinq
siècles
, il a pu disposer, à travers son histoire, ses li
l’époque et du goût Louis XIII en littérature sont aux iiie et ive
siècles
de la Gaule romaine, comme les précédents naturel
en âge et remis juste ce commencement du xviie à la suite des grands
siècles
de la gloire latine. En quittant le xvie , on sor
trerait à fond cette identité de nature qu’il a avec les rhéteurs des
siècles
inférieurs retracés par M. Ampère. Et ce n’est pa
t) le lien étroit que l’introduction de M. Ampère nous offre avec les
siècles
littéraires proprement dits, et combien, même en
quarum), M. Ampère est arrivé à dominer avec étendue et certitude les
siècles
plus connus qui suivent et qui ne font plus que c
pour la vérité nécessaire d’une idée, de son triomphe en de certains
siècles
. Comme il faut bien, en définitive, que quelque c
rendu en ses détails appréciables le mouvement confus des ive et ve
siècles
, M. Ampère, dans une petite composition à part, n
liste, l’analyse et la discussion des écrits. Lorsqu’on en est au 1er
siècle
de l’Église, un discours préliminaire encore sur
’Église, un discours préliminaire encore sur l’état des lettres en ce
siècle
précède la série particulière des écrivains ; mêm
’ils ont été des écrivains : ainsi l’on fait revivre, quinze ou seize
siècles
après leur mort, bien des auteurs qui étaient peu
tainement et résument avec utilité les principaux faits extérieurs du
siècle
et les vues les plus immédiates, mais rien au del
yon rapide qui se reflète et correspond parfois, comme un fanal, d’un
siècle
à l’autre, leur eût paru une dissipation profane.
uple, manifestées au-dehors par des sons. Or les Romains des premiers
siècles
, vivant parmi les charrues et les armes, ne pouva
en divers temps parlèrent à Rome, à peine y en eut-il un ou deux par
siècle
qui pût passer pour éloquent ; peu même eurent le
t plus, et de prendre un nom pour du mérite, a été commune à tous les
siècles
. Cicéron, qui nous apprend tous ces détails, se p
, de César, de Caton. Il gouverna et sauva Rome, fut vertueux dans un
siècle
de crimes, défenseur des lois dans l’anarchie, ré
sang ; un homme à qui il avait sauvé la vie, fut son assassin. Trois
siècles
après, un empereur10 plaça son image dans un temp
s imiter ; cependant il célébra presque tous les hommes fameux de son
siècle
, à commencer par lui. Son premier ouvrage fut un
bscurité, comme les grands se vantaient de leurs aïeux ; qui, dans un
siècle
poli, consentait à passer pour ignorant, et avoua
ti pour ou contre, et les vertus de Caton, le plus grand homme de son
siècle
, n’étaient plus qu’un vain sujet de conversation
t mort pour l’État. Tel était l’esprit de ces gouvernements et de ces
siècles
. Le second, qui est un morceau très court, mais é
ite de ce que votre valeur ne pourra être mise en oubli, ni par votre
siècle
, ni par la postérité, puisque le sénat et le peup
neur de six empereurs. Presque tous les écrivains d’un pays et d’un
siècle
, poètes, orateurs, philosophes même, sont entraîn
mal, ils ont un caractère ; ils sont eux. Ils passent à travers leur
siècle
, sans rien emprunter de sa couleur. Jetés hors de
donné un mouvement particulier, et ne le trouve pas. Tels, dans leur
siècle
et leur pays, ont été, parmi les historiens, Taci
mérite à les protéger. Le prince est, pour ainsi dire, forcé par son
siècle
; la voix publique lui sert de loi ; d’ailleurs i
er des leçons de sagesse et de grandeur. Tels étaient encore dans ces
siècles
, qui pourtant ne sont pas l’époque la plus brilla
onnaissances et des lettres : « Ce sont elles qui font la gloire d’un
siècle
et d’un empire ; c’est donc à elles qu’il faut co
les arts ; ce sont eux qui font la renommée : ils se transmettent de
siècle
en siècle les noms de leurs bienfaiteurs, et ces
; ce sont eux qui font la renommée : ils se transmettent de siècle en
siècle
les noms de leurs bienfaiteurs, et ces bienfaiteu
t que des bourgades à demi-barbares. Ainsi, les hommes célèbres de ce
siècle
le seront dans les siècles suivants ; on parlera
-barbares. Ainsi, les hommes célèbres de ce siècle le seront dans les
siècles
suivants ; on parlera d’eux comme nous parlons de
t d’abord, qui se transmet inaltérable et imperfectible à travers les
siècles
, et qu’on essayerait vainement d’expliquer ou de
al ; mais en philosophie il fut en quelque sorte l’âme et l’organe du
siècle
, le théoricien dirigeant par excellence. Jean-Jac
l’industrie, la perfectibilité, et par toutes ces faces heurtait son
siècle
plutôt qu’il ne le réfléchissait. Il faisait, à p
our ou contre Dieu, ma foi ! il ne se faisait pas faute alors, le bon
siècle
, d’ôter sa perruque, comme l’abbé Galiani, et de
écisément muet sur ces énigmes, autour desquelles la curiosité de son
siècle
se consuma. Quant à Voltaire, meneur infatigable,
plus drôles imaginations qu’on pût avoir. La faculté philosophique du
siècle
avait donc besoin, pour s’individualiser en un gé
u mystique dans son incrédulité, et auquel il n’a manqué, comme à son
siècle
, pour avoir l’harmonie, qu’un rayon divin, un fia
té Falconet et Vanloo, je me le figure dans le mouvement théorique du
siècle
, précédant dignement ces hommes d’action qui ont
ra, d’après de telles circonstances, comment celui des philosophes du
siècle
qui sentit et pratiqua le mieux la moralité de la
s temps où elles peuvent se faire jour, est comptable, par-devant son
siècle
et l’humanité, d’une œuvre en rapport avec les be
Je sais d’ailleurs quels reproches sévères et réversibles sur tout le
siècle
doivent tempérer ces éloges, et j’y souscris enti
pures constructions de l’art, qui montent avec lenteur à travers des
siècles
fervents vers un Dieu adoré et béni. On l’a compa
récit charmant, qui est un miroir en raccourci de l’inconséquence du
siècle
. Ces messieurs niaient le sens moral inné, le mot
ce qui sort du cœur ! quel exemplaire sentiment de l’antique dans ce
siècle
irrévérent ! quelle critique pénétrante, honnête,
ustesse : Werther compare l’homme de génie qui passe au milieu de son
siècle
, à un fleuve abondant, rapide, aux crues inégales
ans les relations de Diderot avec ses contemporains. On était dans un
siècle
d’analyse et de destruction, on s’inquiétait bien
es sur des points spéciaux ; lui, le génie le plus synthétique de son
siècle
, il ne laissa pas de monument. « Ou plutôt ce mon
sa gloire, dit-il, non seulement le plus grand homme de guerre de ce
siècle
et de plusieurs autres, mais aussi le plus homme
saient, et qui, de leur part73, en eurent pour lui une semblable… Les
siècles
auront peine à former quelqu’un d’aussi aimables
détail dans leur conduite et leur caractère diffèrent entre eux, les
siècles
pris dans leur ensemble ne diffèrent pas moins le
e qu’à le corriger : Il serait à souhaiter cependant que dans chaque
siècle
il y eût des observateurs désintéressés des maniè
et de leurs causes ; car on aurait par la une expérience de tous les
siècles
, dont les hommes d’un esprit supérieur pourraient
oques historiques, il montre que le xvie siècle, par exemple, fut un
siècle
de troubles et de divisions, d’abaissement de l’a
age, et il fut permis d’avoir le cœur haut et de le sentir. Ce fut le
siècle
des grandes vertus et des grands vices, des grand
ice envers Louis XIV. La Fare a un malheur, il n’est pas assez de son
siècle
, lequel fut un grand siècle ; il n’en aime ni l’e
e a un malheur, il n’est pas assez de son siècle, lequel fut un grand
siècle
; il n’en aime ni l’esprit, ni le courant général
sement du pouvoir monarchique : On peut dire que l’esprit de tout ce
siècle
-ci, remarque-t-il, a été, du côté de la Cour et d
it élevée, ça été précisément l’abaissement qu’elle avait souffert au
siècle
précédent et le souvenir laissé par les guerres c
; — sur Lauzun, « le plus insolent petit homme qu’on eût vu depuis un
siècle
», excellent comédien, non reconnu tout d’abord ;
onsolation toute prête ; il sera l’historiographe caché et acharné du
siècle
; il en est l’observateur enflammé, vigilant et i
les deux lacunes apparentes de notre littérature classique. En trois
siècles
, de la Renaissance au romantisme, le genre histor
losophie politique et juridique : restent l’Essai sur les mœurs et le
Siècle
de Louis XIV de Voltaire, qui sont vraiment de l’
q ouvrages, dont trois relèvent d’autres genres, c’est peu pour trois
siècles
de production intense. Voltaire, en faisant l’his
s’en plaignait. On sentit vivement ce manque au commencement de notre
siècle
; « Existe-t-il, demandait A. Thierry en 1827, un
émoires de Saint-Simon, qui renouvelèrent dans les esprits l’image du
siècle
de Louis XIV et de la cour de Versailles. Les œuv
-39), l’Ancien Régime et la Révolution (1850), sont vraiment en notre
siècle
les chefs-d’œuvre de la philosophie historique. M
te en 1789, parce qu’elle était déjà à demi faite, et que, depuis des
siècles
, tout tendait à l’égalité et à la centralisation
d’une grande réaction nationale contre l’ordre des choses établi six
siècles
auparavant, par la conquête étrangère ». Quand il
ibles, indestructibles ; et il lui semblait, au bout de six ou de dix
siècles
, retrouver les vainqueurs et les vaincus face à f
ut cette force de sympathie qui seule atteint et ressuscite l’âme des
siècles
lointains. Thierry avait tenté de retourner aux s
t, tendre, en fait un des deux ou trois écrivains supérieurs de notre
siècle
. Michelet a cru s’éloigner des romantiques autant
à chaque instant l’impression d’être du même ordre que la Légende des
siècles
ou les Châtiments. Cependant Michelet écrira enco
ané des réalités suggestives ! Michelet est un des écrivains de notre
siècle
qui me semblent destinés à grandir dans l’avenir,
[Du patriotisme littéraire] À la fin du
siècle
dernier un jeune poète, à l’imagination enthousia
le zèle intelligent, l’orgueil raisonné de ces chefs-d’œuvre qui, de
siècle
en siècle, ont fait resplendir la pensée français
ntelligent, l’orgueil raisonné de ces chefs-d’œuvre qui, de siècle en
siècle
, ont fait resplendir la pensée française comme un
i est vrai du dix-neuvième siècle l’est à plus forte raison des trois
siècles
classiques. Phénomène qui ne s’est vu que dans no
te souveraineté des beaux vers. Nous avons donc à nous près de quatre
siècles
de précellence poétique contre deux siècles appar
onc à nous près de quatre siècles de précellence poétique contre deux
siècles
appartenant à l’Italie, un à l’Angleterre, un dem
iècle elle revint à la France pour ne plus lui échapper. En effet, au
siècle
des Pascal et des Corneille, tous les peuples ten
Vrai que se consacra surtout l’effort des intelligences qui firent ce
siècle
si grand. La vérité morale avait été explorée, sc
ale avait été explorée, scrutée, pénétrée par l’âge précédent, par le
siècle
des La Bruyère et des Bourdaloue : alors la vérit
et de Voltaire, n’est pas descendue de ce piédestal où pendant trois
siècles
toutes les nations l’ont honorée comme la grande
de tels monuments de prose élevée et de poésie souveraine. Aimons ce
siècle
de tout notre patriotisme littéraire, car il nous
produire la beauté des modèles antiques, la poésie était, à la fin du
siècle
, retournée insensiblement à l’imitation des Itali
llection des nouvelles pathétiques ou picaresques. Depuis le début du
siècle
, mais surtout de Scarron et Rotrou jusqu’à Lesage
rêveries et les ardents enthousiasmes. C’est, d’un bout à l’autre du
siècle
un chassé-croisé d’influences entre la France et
ent de nos philosophes, dont l’influence se fera sentir surtout en ce
siècle
sur le positivisme anglais. Mais, au xviiie sièc
entale, du lyrisme romanesque ou pittoresque. Sans doute, à la fin du
siècle
, les œuvres des Allemands commencent à pénétrer c
os écrivains français, plus ou moins combattue ou limitée à la fin du
siècle
par celle des Anglais et des Allemands, prépondér
rg est dans l’Europe actuelle le dernier vestige des mœurs de l’autre
siècle
. Les deux plus grands souverains du siècle, Frédé
stige des mœurs de l’autre siècle. Les deux plus grands souverains du
siècle
, Frédéric II et Catherine II, se distinguèrent pa
trument qui puisse servir à l’échange des idées. Jamais dans un autre
siècle
on n’a eu à compter tant d’étrangers parmi les pl
de lui. Josèphe, né l’an 37 et écrivant dans les dernières années du
siècle
, mentionne son exécution en quelques lignes 1234,
onnelle, le christianisme pur se présente encore, au bout de dix-huit
siècles
, avec le caractère d’une religion universelle et
ation, des pouvoirs surnaturels, sans lesquels on ne trouvait près du
siècle
ni créance ni autorité. Gardons-nous donc de muti
ime, c’est-à-dire conforme aux instincts et aux besoins du cœur en un
siècle
donné. Est-il plus juste de dire que Jésus doit t
nnais du catholicisme, comme Rousseau du XVIIIe siècle. On est de son
siècle
et de sa race, même quand on réagit contre son si
. On est de son siècle et de sa race, même quand on réagit contre son
siècle
et sa race. Loin que Jésus soit le continuateur d
ature crée à ces moments-là par des génies inspirés. Ce que les beaux
siècles
de la Grèce furent pour les arts et les lettres p
siècles de la Grèce furent pour les arts et les lettres profanes, le
siècle
de Jésus le fut pour la religion. La société juiv
ans fin ; ses souffrances attendriront les meilleurs cœurs ; tous les
siècles
proclameront qu’entre les fils des hommes, il n’e
vilisation. Il a un continent à mettre au monde. La France a porté ce
siècle
, et ce siècle porte l’Europe. Le groupe grec a ét
a un continent à mettre au monde. La France a porté ce siècle, et ce
siècle
porte l’Europe. Le groupe grec a été la civilisat
t une démocratie, les États-Unis, éclosion aidée par la France dès le
siècle
dernier. La France, sublime essayeuse du progrès,
on nomme la Révolution. Rien de plus auguste. La Révolution a clos un
siècle
et commencé l’autre. Un ébranlement dans les inte
re le progrès, et qui ont commencé la parole qu’ils avaient à dire au
siècle
par on ne sait quel bégaiement royaliste, ceux-là
in dans Montesquieu il y avait John Brown. Le Lucrèce qu’il faut à ce
siècle
en travail doit contenir Caton. Eschyle, qui écri
ces sont longues à venir, une génération est en retard, la besogne du
siècle
languit. Comment ! tant de souffrances encore ! O
de toutes parts par les écrivains, qui imprime à la littérature de ce
siècle
un si haut caractère de puissance et d’originalit
oui, poètes, philosophes, historiens, oui, géants de ce grand art des
siècles
antérieurs qui est toute la lumière du passé, ô h
ls avaient l’aptitude historique… Mais ils aimaient peut-être trop le
siècle
qu’ils ont raconté. Pour peindre ressemblant, il
ire, le xixe siècle, qui s’ennuyait, a eu naturellement le goût d’un
siècle
qui s’amusait. Sa corruption même, à ce siècle, n
rellement le goût d’un siècle qui s’amusait. Sa corruption même, à ce
siècle
, ne nous était pas désagréable… Dans les vaudevil
il y est ! La plume s’est abattue enfin une fois sans ivresse sur le
siècle
, brillamment scélérat, dont nous sommes sortis. L
assez mûri et froidi pour juger son père… Il n’est pas, en effet, de
siècle
plus scélérat parmi tous les siècles. Avec la con
père… Il n’est pas, en effet, de siècle plus scélérat parmi tous les
siècles
. Avec la connaissance, qui en est acquise et qui
indulgemment : « Oui ! c’est vrai, le nombre des petites choses de ce
siècle
l’emporta sur les grandes » ; car il n’y eut poin
beau chef-d’œuvre, cette raison suffirait pour nous faire mépriser ce
siècle
vil, malgré l’éclat de ses talents et de ses vice
lité française ne change pas la nature de son crime pour l’abominable
siècle
qui a corrompu le cœur d’un roi avant de couper l
siècle. Avant d’examiner en quoi cette littérature est propre à notre
siècle
, on demande en quoi elle peut avoir mérité ou enc
vement vaste et profond travaille intérieurement la littérature de ce
siècle
. Quelques hommes distingués s’en étonnent, et il
ssion des innovations sociales écloses dans la décrépitude du dernier
siècle
, la littérature actuelle, que l’on attaque avec t
tres peuples et des autres temps, même les admirables poëtes du grand
siècle
, ont trop souvent oublié, dans l’exécution, le pr
force, considérer cet anachronisme comme de bonne guerre. Si dans un
siècle
littéraire encore barbare, le père Lemoyne, auteu
le poëte. Et remarquons, en passant, que, si la littérature du grand
siècle
de Louis le Grand eût invoqué le christianisme au
et de leur patrie, le triomphe des doctrines sophistiques du dernier
siècle
eût été beaucoup plus difficile, peut-être même i
ue et chrétienne. Aussi les philosophes parvinrent-ils, en moins d’un
siècle
, à chasser des cœurs une religion qui n’était pas
langue vulgaire. Gerson. 1. Caractères généraux des xive et xve
siècles
. L’avènement des Valois (1328) marque véritabl
olastique écrasante, l’humanisme va se réveiller, précisément au xiv°
siècle
. Enfin les passions populaires pénétreront ce cor
ique la maintiennent encore dans quelques parties du xive siècle, le
siècle
suivant touchera le fond du nihilisme moral. Pour
encore la langue moderne, et ce n’est plus la langue du moyen âge. Le
siècle
, évidemment, n’est pas poétique. L’âge de l’inspi
er et de faire ballades et chants royaux », qui résume la poétique du
siècle
. Le mal n’est pas qu’il aime les formes curieuses
ésormais ne changeront plus qu’à la Renaissance. Pendant près de deux
siècles
, les mêmes genres seront cultivés : entre tous, l
naissance, avant la maturité du génie classique, le sonnet. Pour deux
siècles
aussi, le style, le goût sont fixés : la littérat
signer la poésie, le nom qui peint merveilleusement celle de ces deux
siècles
, depuis Machault et Deschamps jusqu’à Crétin et M
valerie, le spectateur enivré de toutes les folies aristocratiques du
siècle
, c’est Froissart : non pas le poète, mais l’histo
e, ni de vice : en somme, un honnête homme. La foncière immoralité du
siècle
n’en ressort que mieux dans l’incroyable inconsci
e plus nettement le niveau de la moralité de Froissart et de celle du
siècle
, que l’égalité qu’il établit inconsciemment entre
t les châteaux » : ils font métier de chevaliers. L’esprit positif du
siècle
apparaît ici, dans l’honneur que rend Froissart à
hercher aventure, il ne demande que des aventures aux trois quarts de
siècle
qu’il conte ; il n’y voit pas autre chose. Dès le
encements se produisaient. La royauté même, dans la seconde partie du
siècle
, se mit avec ces petites gens. C’est l’honneur de
du genre religieux sur le genre politique et judiciaire. Même au xiv°
siècle
, quand les discordes civiles, les assemblées des
ntées des femmes, nulle partie secrète ou visible de la corruption du
siècle
ne déconcertait l’audace de leur pensée ou de leu
ngue de monuments qui en représentent l’éclat pendant ces deux grands
siècles
de foi : c’est affaire aux érudits d’en ressuscit
ystique, âme pure et loyale parmi les corruptions et les intrigues du
siècle
, passa sa vie à se dévouer pour l’Université, pou
développe en un dialogue dramatique. Dans ces cadres convenus, que le
siècle
mettait à sa disposition, Gerson a su faire enten
commencé lorsque l’esprit des Romains était déjà formé par plusieurs
siècles
, dans lesquels les principes philosophiques avaie
losophiques. Les Romains avaient sur les Grecs une avance de quelques
siècles
, dans la carrière de l’esprit humain. D’ailleurs,
des écrivains d’un tel talent se pénétraient de l’esprit d’un si beau
siècle
; et Rome vit tout entière dans leurs écrits. Lor
représentées ; et c’est l’année suivante qu’Ennius a été connu. Cinq
siècles
avant cette époque, Numa avait écrit sur la philo
c., ont écrit sur ce sujet dans les troisième, quatrième et cinquième
siècles
de la république. Pour rédiger la loi des douze t
e dans la Grèce ? Le plus sublime des poètes, Homère, a existé quatre
siècles
avant le premier écrivain en prose qui nous soit
ous soit connu ; Phérécide de Scyros, trois cents ans avant Solon, un
siècle
avant Lycurgue ; et le premier art de l’imaginati
urs, aux philosophes politiques qui consacrent la gloire des premiers
siècles
de la république romaine. Si l’on disait le poète
sir la vérité de l’ensemble. Les écrivains vraiment célèbres avant le
siècle
d’Auguste, ce sont Salluste, Cicéron et Lucrèce,
on ? Quel est le poète qui ait eu sur la littérature latine, avant le
siècle
d’Auguste, une influence que l’on puisse comparer
qu’il existât un philosophe comme Cicéron, il fallait que beaucoup de
siècles
éclairés l’eussent précédé, tandis que c’est à l’
ce. Au moment où il a écrit l’Art poétique, les plus fameux poètes du
siècle
d’Auguste existaient ; et il paraît que l’Énéide
ue, l’extrait définitif et condensé auquel aboutit toute la pensée du
siècle
; mais encore ses deux principaux ingrédients ont
comme compléments ou prolongements presque toutes les découvertes du
siècle
: — Dans les mathématiques pures, le calcul de l’
uler, Clairaut, d’Alembert, Taylor, Maclaurin, s’achèvent à la fin du
siècle
aux mains de Monge, de Lagrange et de Laplace327.
es ou probables, démontrées ou pressenties, qui a donné à l’esprit du
siècle
l’aliment, la substance et le ressort. Considérez
be lui-même, combien son éclosion a été tardive ! Quelles myriades de
siècles
entre le premier refroidissement et les commencem
En histoire, en psychologie, en morale, en politique, les penseurs du
siècle
précédent, Pascal, Bossuet, Descartes, Fénelon, M
nosyllabes, qui peu à peu s’est enrichi, précisé et nuancé340. Que de
siècles
pour atteindre à ce premier langage ! Combien d’a
Que de siècles pour atteindre à ce premier langage ! Combien d’autres
siècles
ensuite pour l’invention des arts les plus nécess
nille enfermée dans sa fève et qui ne sera papillon que dans quelques
siècles
». Poussez plus loin cette idée avec Turgot et Co
, et, à travers des exagérations, vous verrez naître, avant la fin du
siècle
, notre théorie moderne du progrès, celle qui fond
seignent alors sous le nom d’analyse et qui résume tout le progrès du
siècle
Jusqu’ici et non plus loin ils ont raison : la v
it sans doute inscrit son nom parmi ceux des grands inventeurs de son
siècle
. » 333. Voir sa Langue des calculs et son Art de
ensuite si leurs connaissances en philosophie ont été au-delà de leur
siècle
, de leur gouvernement et de leur civilisation. Le
raison se développe et s’étend chaque jour à des objets nouveaux. Les
siècles
en ce genre sont héritiers des siècles ; les géné
our à des objets nouveaux. Les siècles en ce genre sont héritiers des
siècles
; les générations partent du point où se sont arr
caractérise la première époque de la littérature grecque : pendant le
siècle
de Périclès, on remarque les rapides progrès de l
dit que les beaux-arts, que la poésie prospéraient, surtout dans les
siècles
corrompus ; cela signifie seulement que la plupar
n homme au-dessus de tous les autres hommes, ni seul au milieu de son
siècle
, et de plusieurs siècles supérieurs au sien. Le p
s les autres hommes, ni seul au milieu de son siècle, et de plusieurs
siècles
supérieurs au sien. Le plus rare génie est toujou
honneur, le respect pour la faiblesse, sont les idées plus nobles des
siècles
suivants. Les héros grecs s’accusent publiquement
. Nos grands écrivains ont mis dans leurs vers les richesses de notre
siècle
; mais toutes les formes de la poésie, tout ce qu
habitudes, puisque Lacédémone a existé à côté d’Athènes, dans le même
siècle
, sous le même climat, avec des dogmes religieux à
le rationalisme qui prédomine, comme il devait dominer la pensée des
siècles
suivants. Mais à côté ou plutôt au-dessous de la
nce pas facilement à ce dont il a fait sa nourriture pendant bien des
siècles
. La philosophie grecque avait alimenté le moyen â
siècle, le grand principe d’explication du monde organisé, comme, au
siècle
précédent, avec Descartes, elle leur avait apport
ents de certaines théories de la nature qui devaient se constituer au
siècle
suivant. Nous venons de parler du problème de l’o
la psychologie telle que l’a comprise l’école « associationiste » du
siècle
dernier, — est sortie, en partie, des travaux fra
us venons de jeter sur la philosophie française du XVIIe et du XVIIIe
siècles
, nous avons pris une vue d’ensemble ; nous avons
ais, qui n’ait apporté sa contribution à la philosophie. Si les trois
siècles
précédents avaient vu naître et se développer les
irectement dans la nôtre. Mais bien séduisante aussi, bien adaptée au
siècle
qui avait revivifié les sciences historiques, éta
la sociologie, le reste prenait pour objet de spéculation, comme aux
siècles
précédents, la nature en général, l’esprit en gén
récédents, la nature en général, l’esprit en général. Dès le début du
siècle
, la France ont un grand métaphysicien, le plus gr
utre Rome. La Convention, en quinze mois, avait dépopularisé les deux
siècles
de la littérature française. On ne voulait plus n
Homme tout oriental comme son île, et nullement homme européen de son
siècle
, tout son rôle semblait être de déplacer violemme
ue trop bien accompli ce rôle ; il a ajourné l’esprit humain de trois
siècles
. Mais quel poème il a écrit en trophées et en dés
constater leur supériorité personnelle par un superbe mépris de leur
siècle
, vint passer la soirée au coin de mon feu. Il ava
a Providence. À les entendre, le dix-neuvième siècle était la lie des
siècles
, l’homme, cette œuvre éternellement jeune de Dieu
dences, et fier de fouler un pavé qui ne portait plus que la boue des
siècles
. VI Quand j’eus reposé la tête sur l’oreil
ou trente-cinq années où j’avais été plus ou moins mêlé à la foule du
siècle
. Je n’avais jamais fait à loisir cette revue, par
eur d’esprit ou de supériorité de talent dont se compose l’élite d’un
siècle
. La vie est une foule, on la traverse en courant
édestiné à ce commerce de prédilection avec les grands esprits de mon
siècle
. Mon père et ma mère m’ont trop souvent raconté d
couvre les hommes ; Tu sais que tôt ou tard, dans l’ombre de l’oubli,
Siècles
, peuples, héros, tout dort enseveli ; Qu’à cette
; Qu’à cette épaisse nuit qui descend d’âge en âge À peine un nom par
siècle
obscurément surnage ; Que le reste, éclairé d’un
ers. De la gloire et du temps voilà l’image sombre ; Éloigne-toi d’un
siècle
, et tout rentre dans l’ombre ; Laisse pour fuir l
l’Église, et depuis les sermonnaires jusqu’aux philosophes du dernier
siècle
et jusqu’aux poètes fardés, fades et méphitiques
nît enfin l’occasion d’entrevoir cette grande figure vivante de notre
siècle
, soit quand il sortirait de son ermitage pour ven
vive encore, d’apercevoir madame de Staël et de graver cette Sapho du
siècle
dans un souvenir immortel de mes yeux. Assis pend
orme d’une femme m’inspira un second respect pour la fécondité de mon
siècle
. On mesure la hauteur des montagnes à leurs somme
sure la hauteur des montagnes à leurs sommets les plus élevés, et les
siècles
à leurs individualités culminantes. Il n’y aurait
comme M. de Chateaubriand et madame de Staël, dans un pays et dans un
siècle
, qu’on dirait avec raison : Le siècle est grand !
Staël, dans un pays et dans un siècle, qu’on dirait avec raison : Le
siècle
est grand ! XVIII L’été suivant, des circon
Talleyrand, homme d’assez d’esprit pour représenter à lui seul trois
siècles
. XXV Madame de Saint-Aulaire, femme jeune m
que je me sentis attiré par M. Villemain, le Politien français de ce
siècle
, l’esprit le plus riche, le plus cultivé, le plus
tout ce mérite personnel le prestige du plus grand nom littéraire du
siècle
. Elle y ajoutait le prestige plus solide d’une de
les mains du temps, Je sème de tronçons ma route vers la tombe, Et le
siècle
hébété dit : « Voyez comme tombe « À moitié du co
ns aller le monde à son courant de boue », Et que faute d’un cœur, un
siècle
soit perdu ! Oui, brise, ô Phidias !… Dérobe ce
ements. Voilà l’homme qui écrivait à lui seul une bibliothèque de son
siècle
, le Walter Scott de la France, non le Walter Scot
’en parle sans partialité ! Est-ce là de l’indigence dans un quart de
siècle
? XXXV Mais voici une date pour moi : Un jo
eaucoup de têtes plus au-dessus de la foule et de la banalité dans un
siècle
. C’était l’ Odi profanum vulgus personnifié. Le
u’on éprouve avec Béranger. Il est un de ces deux ou trois hommes par
siècle
qui ont les pieds sur cette fange, le cœur dans c
un tel homme ! XXXVIII Dans les tristes dernières années de ce
siècle
, la littérature, presque sortie des livres, était
u’à Carrel et Armand Marrast dans le National, à M. Chambolle dans le
Siècle
, à M. de Girardin seul contre tous dans la Presse
naux de ces trente années serait sans contredit le plus beau livre du
siècle
. Mais quel démenti plus éclatant aux dénigreurs d
La Bruyère Vers 1687, année où parut le livre des Caractères, le
siècle
de Louis XIV arrivait à ce qu’on peut appeler sa
détail particulier de l’auteur qui soit bien connu. Tout le rayon du
siècle
est tombé juste sur chaque page du livre, et le v
este avec gravité, dans chacune de ses paroles, l’heure solennelle du
siècle
où il écrit. Ce n’était plus l’heure des coups d’
e Sévigné trouvait tout simple, ou seulement un peu drôle : lexviiie
siècle
, qui s’étonnera de tant de choses, s’avance. Je n
ce par le XVIIIe siècle ; Voltaire en avait parlé légèrement dans le
Siècle
de Louis XIV : « Le marquis de Vauvenargues, dit
auvenargues lui-même le vernis des maîtres. La Bruyère, que lexviiie
siècle
était ainsi lent à apprécier, avait avec ce siècl
ère, que lexviiie siècle était ainsi lent à apprécier, avait avec ce
siècle
plus d’un point de ressemblance qu’il faut suivre
ent 152. C’est la première fois qu’à propos d’un des maîtres du grand
siècle
on entend toucher cette corde délicate, et ceci t
et La Bruyère y aidait insensiblement. Il était bientôt temps que le
siècle
finît : la pensée de dire autrement, de varier et
ècle que lui. Mais non… ; La Bruyère en est encore pleinement, de son
siècle
incomparable, en ce qu’au milieu de tout ce trava
és de toute espèce, et il parut un allié peu actif, peu spécial, à ce
siècle
d’hostilité et de passion. Et puis le piquant de
llât discerner et détacher. La Bruyère, né pour la perfection dans un
siècle
qui la favorisait, n’a pas été obligé de semer ai
ns l’embrasure d’une croisée, lequel des deux était le peintre de son
siècle
? Ils l’étaient, certes, tous les deux ; mais l’u
des Mœurs ; « Suite des Caractères de Théophraste ut des Mœurs de ce
siècle
; les « différents Caractères des Femmes du siècl
ut des Mœurs de ce siècle ; les « différents Caractères des Femmes du
siècle
; Caractères tirés de l’Écriture « sainte, et app
; Caractères tirés de l’Écriture « sainte, et appliqués aux Mœurs du
siècle
; Caractères naturels « des hommes, en forme de d
nt de libre positivisme, de naturalisme antichrétien traverse bien le
siècle
, visible dans les œuvres de deux grands écrivains
ains veulent imposer une forme. La langue s’est façonnée à l’image du
siècle
: la langue diffuse, riche, colorée, populaire, d
sparaît. L’Église ne comptera pas parmi les forces intellectuelles du
siècle
. La royauté, capricieuse et faible avec Louis XV,
ature du xviie siècle. Mais il n’y eut pas de rupture entre les deux
siècles
. Le xviiie garda le principe dont le xviie sièc
l’observation ; et la solide psychologie qui avait fait la gloire du
siècle
précédent disparaît. Elle ne consent pas non plus
critique la tradition. Et voilà le vice originel de la philosophie du
siècle
: ses principes, qui ne seront ni révélés, ni exp
connaissance rationnelle. De là la prépondérance de la science en ce
siècle
, et la passion avec laquelle il s’y attache. Les
littérateurs, à peine marqués ou imprégnés à leur insu de l’esprit du
siècle
, brillent assez nombreux, cette période nous prés
sont de nature à confirmer sur cette femme, la plus singulière de son
siècle
, ce que les volumes précédemment publiés nous ava
n ! elle avait été faite d’un métal solide ; car elle dura presque un
siècle
, en soupant, avec l’appétit d’un cormoran, tous l
i aurait dû être heureuse, le cri de l’ennui que, seule dans tout son
siècle
, elle a poussé, elle le jeta partout autour d’ell
sé, elle le jeta partout autour d’elle et avec une vibration dont, un
siècle
plus tard, Chateaubriand, qui avait vu la Révolut
autres et d’elle-même qui la tient et l’opprime, cette heureuse d’un
siècle
si amusant et si amusé ! Quoique ardente d’amitié
le bleu, et c’est peut-être la raison pour laquelle elle plaira à ce
siècle
-ci ; car tous les pédantismes sont plus ou moins
gique, — un chrétien qui le serait peut-être un peu moins si le grand
siècle
de Louis XIV ne l’avait pas été, — M. de Saint-Au
lle s’en sépare et se reprend. Elle a beau être frivole comme tout ce
siècle
écervelé, où les hommes comme Montesquieu et Volt
et la théologie restent ainsi hors de notre prise ; et pendant trois
siècles
, les plus féconds du moyen âge, l’histoire de la
l’on n’écrit guère pour lui : deux voix en somme firent à travers les
siècles
le grand concert de la littérature française, cel
pagne et l’autre son Orléanais, et écrivent à Paris. Puis pendant des
siècles
, une à une, les provinces qui entreront dans l’un
de l’ancienne France et de langue d’oïl. Enfin l’esprit français, de
siècle
en siècle, revêt des formes ou reçoit des élément
enne France et de langue d’oïl. Enfin l’esprit français, de siècle en
siècle
, revêt des formes ou reçoit des éléments nouveaux
sièrement négatif et matérialiste, tout cela, dans ce xive et ce XVc
siècle
qui sont moins le moyen âge que la décomposition
lisme ne pouvait être longtemps enrayé, et nous assistons à la fin du
siècle
à la destruction de l’idéal classique : c’est à c
éaux. La querelle des anciens et des modernes éclata par son poème du
Siècle
de Louis le Grand, qu’il lut à l’Académie le 26 j
iens. Ceux-ci pourtant avaient leur revanche : après avoir entendu le
Siècle
de Louis le Grand, La Fontaine rimait sa charmant
er Pindare et en faire sentir la manière. Tout cela ne réfutait ni le
Siècle
ni les Parallèles. Boileau le sentit et donna en
à la française montre la puissance qu’a sur lui le moyen goût de son
siècle
. Et puis surtout les œuvres de ses amis lui renda
t le xviie siècle non pas à toute l’antiquité, mais à n’importe quel
siècle
de l’antiquité. Il évitait de mettre les modernes
ciété demandait à chacun de réaliser en soi, a rendu dans le cours du
siècle
l’instruction plus légère, plus superficielle : o
nérale les condamne à former un monde à part et que l’aristocratie du
siècle
, qui est celle de la richesse, ait généralement p
le ceux qui les font se soumettent eux-mêmes à la fatale nécessité du
siècle
. Presque tous en effet semblent assez disposés à
mblent assez disposés à dire en finissant : Oh ! le bon temps que le
siècle
de fer ! Quelque opinion qu’on se fasse sur les
trielle qu’au Xe siècle, par exemple. En conclura-t-on que ce dernier
siècle
fut mieux partagé sous le rapport de l’activité i
y a là une sorte d’illusion d’optique fort dangereuse en histoire. Le
siècle
présent n’apparaît jamais qu’à travers un nuage d
jours à écouter Zénon. Je n’entends jamais sans colère les heureux du
siècle
accuser de basse jalousie et de honteuse concupis
, saints, apôtres, mounis, solitaires, cénobites, ascètes de tous les
siècles
, poètes et philosophes sublimes qui aimâtes à n’a
Il est triste sans doute pour l’homme d’intelligence de traverser ces
siècles
de peu de foi, de voir les choses saintes raillée
sens du grand dévouement et de l’apostolat désintéressé est perdu. Le
siècle
paraît n’obéir qu’à deux mobiles, l’intérêt et la
és, et jusque dans nos chaires publiques, que nos grands écrivains du
siècle
de Louis XIV ne furent pas à leur aise dans les i
quer ce qu’il y avait d’éminemment national dans notre littérature du
siècle
de Louis XIV ; et cette digression ne serait peut
e par tous. Notre poésie versifiée n’a reçu sa perfection que dans un
siècle
de politesse extrême : il en a été de même chez l
sera en harmonie avec nos institutions. On a vu, une seule fois, deux
siècles
littéraires sur le même sol : ainsi l’Italie a so
soyons destinés à présenter un spectacle tout nouveau, celui de deux
siècles
littéraires sur le même sol et dans la même langu
ope, cette Italie, si une d’esprit et de mœurs, produira un troisième
siècle
littéraire dont il n’est pas facile d’apercevoir
core les éléments épars. Je dis que la même langue n’a jamais eu deux
siècles
littéraires ; car, sans vouloir déprécier les ser
ue souvent les royaumes de l’Orient ont présenté le spectacle de deux
siècles
littéraires sur le même sol et dans la même langu
mais le chantre de l’ivresse même de la gloire. Notre littérature du
siècle
de Louis XIV a cessé d’être l’expression de la so
M. Victor Hugo Les Contemplations. — La Légende des
siècles
. I Il faut se hâter de parler des Contempl
voulons parler aujourd’hui. Nous l’arracherons donc pour un moment au
siècle
qui l’a gâté et auquel il rend sa corruption. Nou
oche, — malgré l’exil ! VIII Je suis venu tard à La Légende des
siècles
, et c’était à dessein. J’ai lu et relu toute cett
vérité. IX Mais, si nous n’avons pas trouvé dans La Légende des
siècles
le livre rêvé par le poète dans sa préface, si ce
rester individuel, mais qui s’était abandonné aux philosophies de ce
siècle
, à ces philosophies dégradées qui l’avaient rendu
lée et elle habitait parmi nous. Quand donc on annonça La Légende des
siècles
, nous crûmes ne trouver, dans les deux formidable
Oreste son cœur aux serpents des Furies ?… Le poète de La Légende des
siècles
a-t-il rompu avec le coupable rêveur des Contempl
ous eussions voulu lui arracher. Il est certain que cette Légende des
siècles
, ce livre du passé et des faits réels, est comme
les plus grands peut-être, manquent au contraire, à cette Légende des
siècles
qui a la prétention d’être la Divine Comédie de l
al, Notre-Dame de Paris, Les Burgraves, etc., et comme La Légende des
siècles
vient de le prouver avec plus d’éclat que jamais.
e est éternellement de l’an 1000. Si aujourd’hui, dans sa Légende des
siècles
, il est relativement supérieur, même à ce qu’il f
re autre chose, soit en bien, soit en mal. Ainsi, dans La Légende des
siècles
, il y a des scènes d’une majestueuse simplicité e
y a qu’à compter. Prenez les pièces les plus belles de La Légende des
siècles
, inspirées toutes, plus ou moins, par le Moyen Ag
ine que rien ne peut remplacer. Aujourd’hui, dans cette traversée des
siècles
, pendant laquelle il a brûlé les plus beaux endro
i ; telles sont les éclatantes beautés qu’il doit aux opinions de son
siècle
, devenues les religions de son cœur et de sa pens
juger. Aujourd’hui, ce que nous estimons le moins dans La Légende des
siècles
est peut-être ce que lui, M. Hugo, estime le plus
es deux morceaux dont je me tairai par respect pour cette Légende des
siècles
dans laquelle j’ai retrouvé vivant M. Hugo, que j
de la vérité du génie ou de la fausseté des opinions ? La Légende des
siècles
est, à coup sûr, un grand progrès sur les Contemp
œuvres, le pur chef-d’œuvre qui est le dernier mot d’un homme ou d’un
siècle
. Seulement, nous le répéterons à M. Hugo avec aus
architecte et historien, passa encore pour le premier orateur de son
siècle
. Marc-Aurèle, philosophe comme Épictète, fut écri
bien digne en effet de ces deux époques, et qui, au bout de quatorze
siècles
, n’est pas encore éteinte, et subsiste même aujou
s arts, qu’il ait toujours fallu aux hommes un objet de culte. Chaque
siècle
a le sien. Il semble que l’esprit humain soit imp
on le gouverne et l’asservisse. S’il ne trouve pas un homme, dans son
siècle
, digne de lui commander, il va demander un maître
dans son siècle, digne de lui commander, il va demander un maître aux
siècles
passés : il lui dit, règne sur moi : et aussitôt
enté et cité. Julien paya, comme les autres, ce tribut au goût de son
siècle
, et dans ce panégyrique surtout. Cependant on y t
ice Eusébie, sa bienfaitrice. Cette femme, une des plus belles de son
siècle
, aima les sciences, non par ostentation, mais par
ite il disparaît à mesure qu’il se recule et qu’il s’enfonce dans les
siècles
. Il ne reste alors que ces traits distinctifs, qu
tions, qu’on dirait renouvelées de Balzac et que la critique de notre
siècle
rajeunit. Par ce simple aperçu, que je ne me flat
u xvie siècle. Quant à ce qui est des poètes de la seconde moitié du
siècle
et qui forment ce qu’on a appelé la Pléiade, c’es
er avec netteté l’état des choses à la veille de la seconde moitié du
siècle
et pour faire comprendre l’esprit de conquête et
dans les armes et dans les négociations pendant la première moitié du
siècle
. Mais, bien que portant le même nom, remontant à
Académie de Berlin. On a dans l’intervalle le chemin parcouru en deux
siècles
et demi, l’étendue de la conquête. L’ouvrage est
e explique un fait assez extraordinaire, c’est qu’aux xiiie et xive
siècles
la langue française était plus près d’une certain
n’a jamais vu, suivant nous, une nation tout entière, que dis-je ? un
siècle
tout entier, mettre autant de rapidité à oublier
opées nationales, que nous ne le sommes aujourd’hui après cinq ou six
siècles
écoulés. En quelques années on oublia trois ou qu
ou six siècles écoulés. En quelques années on oublia trois ou quatre
siècles
, et, avec cette malheureuse ambition qui est le f
s’était-il passé, encore une fois, dans notre littérature depuis deux
siècles
? On le sait maintenant, grâce aux travaux qui se
ne route de traverse où il s’empêcha et s’empêtra durant près de deux
siècles
. Pendant ces siècles intermédiaires, xive et xve
où il s’empêcha et s’empêtra durant près de deux siècles. Pendant ces
siècles
intermédiaires, xive et xve , on alla en effet s
éternellement embourbée ; en somme, il lui a fait perdre près de deux
siècles
et peut-être vingt poètes. Voilà une gloire et de
si, pour prendre l’exemple le plus rapproché de nous, le Dix-Huitième
Siècle
est, bien plus qu’on ne le croit, en germe dans l
réon, et il n’est pas de poète plus populaire que lui. Le poète et le
siècle
ne sont donc pas si tristes que vous les faites.
us ou moins l’influence des écrits de M. de Chateaubriand ? Voyez, le
siècle
débute par le Génie du Christianisme ; et à la su
génération d’auteurs qui vivent de son inspiration. Loin donc que le
siècle
, quand on le considère dans ses artistes, paraiss
on de la désolation de cœur laissée par les doctrines du Dix-Huitième
Siècle
et par la Révolution Française que des sauvages q
s poètes qui auront senti l’impulsion des philosophes du Dix-Huitième
Siècle
, ces prédécesseurs des poètes actuels ; qu’à des
de l’avenir. Depuis cinquante ans que la philosophie du Dix-Huitième
Siècle
a porté dans toutes les âmes le doute sur toutes
litique, et a ainsi donné naissance à la poésie mélancolique de notre
siècle
, deux ou trois génies poétiques tout à fait hors
toute la plénitude de sa vie, au lieu de reproduire la pensée de son
siècle
, s’amusait à chercher curieusement l’inspiration
de Voltaire et de Napoléon ; toujours actif, toujours en tête de son
siècle
, mais toujours malheureux, agité comme d’une temp
être parce que la France avait produit la Philosophie du Dix-Huitième
Siècle
et la Révolution qui est cette Philosophie en act
royez pas cependant que le mouvement et l’inspiration du Dix-Huitième
Siècle
ne soient pas profondément entrés dans leur sein.
ignal de cette retraite dans la nature au milieu même du Dix-Huitième
Siècle
, et à Bernardin de Saint-Pierre, et à M. de Chate
st ainsi que, sous l’impulsion même de la Philosophie du Dix-Huitième
Siècle
, mais en réaction apparente contre elle, des âmes
t religieux de Nicole et de Pascal, de Bossuet et de Fénelon, dont un
siècle
de philosophie et de révolution nous sépare désor
ie, ni à son âme forte et indépendante, il remonta plus haut dans les
siècles
, et sa lyre se passionna pour ce Moyen-Âge dont e
me si, après la philosophie novatrice et enthousiaste du Dix-Huitième
Siècle
, une réaction d’immobilité et de rétrogradation f
ontre laquelle ses pères, vassaux révoltés, luttèrent pendant tant de
siècles
, et qu’ils ont fini par traîner dans la poussière
face de cette école, fille directe de la Philosophie du Dix-Huitième
Siècle
, est venue se placer une autre famille poétique,
ainsi ; elle découle naturellement de la Philosophie du Dix-Huitième
Siècle
et de la Révolution Française ; elle est le produ
motif d’une objection aussi sérieuse qu’on pourrait le croire. Chaque
siècle
a sa physionomie particulière, son caractère dist
ura-t-il été doué d’intelligence pour saisir les traits principaux du
siècle
où nous vivons ? Aura-t-il, du fond de sa retrait
ait à présent, serait obligé de se livrer à ces périlleux examens. Le
siècle
se refuse à une doctrine imposée : les croyances
iendra-t-on cependant à expliquer ce qui est inexplicable en soi ? Le
siècle
sourit dédaigneusement à ce mot mystère, à cette
éritier d’un instinct si élevé, se mettre le premier à la tête de son
siècle
, pour le diriger. Le règne précédent, il faut l’a
français ; mais il ne sera pas maître de vouloir. Maintenant que des
siècles
nous séparent, en quelque sorte, de ces circonsta
mais seulement de la révolution, et non point à la tête des idées du
siècle
, ce qui est bien différent ; ou, en d’autres term
u législateur. Louis XVIII s’est donc mis réellement à la tête de son
siècle
; seulement il a dû, et il a voulu, sauver le pri
ciennes, des vieilles habitudes, des illustrations consacrées par les
siècles
, se retirent quelquefois dans le silence de leurs
ntérieure à toutes les sociétés actuelles ; une existence de quatorze
siècles
; puisque nous avons sauvé enfin notre magistratu
Chapitre XI. Le Guerrier. — Définition du beau idéal. Les
siècles
héroïques sont favorables à la poésie, parce qu’i
de ne les voir que dans le vague, pour les agrandir. Or, l’esprit des
siècles
héroïques se forme du mélange d’un état civil enc
s, et les actions qu’ils expriment ne vont pas jusqu’à l’héroïsme. Le
siècle
d’Homère s’éloignait déjà de ces premiers temps.
mps chevaleresques, et ce qui leur donne la supériorité, tant sur les
siècles
héroïques que sur les siècles tout à fait moderne
leur donne la supériorité, tant sur les siècles héroïques que sur les
siècles
tout à fait modernes. Car si vous entreprenez de
l’état des esprits. C’est pour cela que les dogmes varient selon les
siècles
et selon les races. Ce n’est point faire injure à
elon les siècles et selon les races. Ce n’est point faire injure à un
siècle
ni à une race que d’expliquer ses croyances par s
De là l’idéologie. Les philosophes, occupés à satisfaire le besoin du
siècle
, vérifiaient les idées en les ramenant à leur ori
et « l’évocation cérébrale des morts chéris. » Sauf les deux premiers
siècles
de notre ère, jamais le bourdonnement des songes
que cette science est le plus grand effort et la plus grande œuvre du
siècle
. Elle est notre contemporaine ; au temps de Volta
tant d’autres ont écrit la psychologie des races, des individus, des
siècles
et des nations. L’analyse systématique et univers
ière fois par un compatriote. — Mais Descartes était mort depuis deux
siècles
, et deux siècles sont beaucoup ; on aurait voulu
compatriote. — Mais Descartes était mort depuis deux siècles, et deux
siècles
sont beaucoup ; on aurait voulu quelque chose de
ssus tout l’irrésistible sympathie de l’esprit poétique et nuageux du
siècle
, on comprend la nécessité de cette longue fortune
s, la première, la seconde et la troisième, et que, jusqu’à la fin du
siècle
, pour expliquer l’idée de l’infini, on dira qu’el
Voltaire. Voici qu’on vient de déterrer le plus grand psychologue du
siècle
, Henri Beyle, qui avait manqué la popularité, par
Boileau1 Depuis plus d’un
siècle
que Boileau est mort, de longues et continuelles
l’envisager en détail selon notre point de vue et les idées de notre
siècle
, passant tour à tour de l’homme à l’auteur, du bo
leuses reçues en naissant se coordonnent toujours tôt ou tard avec le
siècle
dans lequel elles sont jetées et en subissent dès
naîtra bien, à le traduire au grand jour, et à le confronter avec son
siècle
. C’est ce que nous ferons simplement pour Boileau
titre du mouvement poétique qui se produisit durant les deux derniers
siècles
, aux sommités et à la surface de la société franç
s choses, ils se tiennent aux Romains de préférence aux Grecs ; et le
siècle
d’Auguste leur présente au premier aspect le type
ste, ces incertitudes et ces inconséquences étaient inévitables en un
siècle
épisodique, sous un règne en quelque sorte accide
dur d’appliquer à lui seul des observations qui tombent sur tout son
siècle
, mais auxquelles il a nécessairement grande part
e Boileau réveille, remettre ce célèbre personnage en place, dans son
siècle
, avec ses mérites et ses imperfections, et revoir
e, au sein de l’Académie, qu’il était temps de traiter les auteurs du
siècle
de Louis XIV comme des anciens ; et l’Académie ap
ers harmonieux et pleins d’images : c’est du plus célèbre poëte de ce
siècle
que nous avons emprunté ce jugement sur les Épîtr
it-il, dès quinze ans, la haine d’un sot livre, lui faisait bénir son
siècle
après Phèdre. 7. « Il ne s’est jamais vanté, com
drame. Le retour à la nature, l’évolution naturaliste qui emporte le
siècle
, pousse peu à peu toutes les manifestations de l’
p compliquer le raisonnement. Voilà donc le progrès de la science. Au
siècle
dernier, une application plus exacte de la méthod
e prévoit comme une conséquence fatale de l’évolution scientifique du
siècle
; mais il est impossible de le baser sur des lois
roman expérimental est une conséquence de l’évolution scientifique du
siècle
; il continue et complète la physiologie, qui ell
ts pour le bonheur et pour la vigueur de l’espèce. On entrera dans un
siècle
où l’homme tout-puissant aura asservi la nature e
r et diriger ces phénomènes. En un mot, nous travaillons avec tout le
siècle
à la grande œuvre qui est la conquête de la natur
d’entrer dans la voie scientifique, d’obéir à l’évolution générale du
siècle
. D’ailleurs, Claude Bernard lui-même a indiqué le
mises en circulation. Je conclus en disant que, désormais, dans notre
siècle
de science, l’expérience doit faire la preuve du
ateurs cet inconnu du pourquoi où ils se battent vainement depuis des
siècles
, pour nous en tenir à l’inconnu du comment, qui c
aisie personnelle, qu’il était le mouvement même de l’intelligence du
siècle
, Claude Bernard le dit aussi, avec plus d’autorit
très utiles. Un grand poète lyrique s’écriait dernièrement que notre
siècle
était le siècle des prophètes. Oui, si l’on veut
grand poète lyrique s’écriait dernièrement que notre siècle était le
siècle
des prophètes. Oui, si l’on veut ; seulement, il
s naturalistes, ceux qui ont pour esprit le mouvement scientifique du
siècle
, et pour outils l’observation et l’analyse. Le jo
oir les beaux vers de Victor Hugo, voilà le mouvement scientifique du
siècle
arrêté, voilà l’observation et l’analyse supprimé
che pas en avant sera aussitôt devancé. » N’est-ce pas là le glas des
siècles
que l’esprit nouveau emporte ? Demain, c’est ce v
le monument poétique de Victor Hugo sera indestructible et que notre
siècle
doit avoir l’orgueil de cette construction superb
onstruction superbe, qui fixera la langue française et la portera aux
siècles
les plus reculés. À ce titre, nous ne saurions tr
e produit d’une méthode et devient fatalement une force qui pousse le
siècle
en avant ou le ramène en arrière. Si j’applaudis
ui, quand on étudie le mouvement littéraire depuis le commencement du
siècle
, le romantisme apparaît comme le début logique de
ris en passant par cette flamme des poètes. Mettez au commencement du
siècle
une littérature de savants, pondérée, exacte, log
conquéraient la liberté de la forme, ils forgeraient l’outil dont le
siècle
devait se servir. C’est ainsi que tous les grands
l a exercée et qu’il exerce encore. Il a créé une langue, il tient le
siècle
, non par les idées, mais par les mots ; les idées
tient le siècle, non par les idées, mais par les mots ; les idées du
siècle
, celles qui le conduisent, ce sont la méthode sci
en plein velours de la forme. À côté de lui, Balzac apporte l’idée du
siècle
, l’observation et l’analyse, et il semble nu, on
Hugo reste un grand poète, le plus grand des poètes lyriques. Mais le
siècle
s’est dégagé de lui, l’idée scientifique s’impose
la négation, il symbolisait la science tuant la foi. En un mot, notre
siècle
d’enquête scientifique s’incarnait en lui. Si l’o
, un Satan moderne, vainqueur de Dieu, supprimant Dieu avec l’arme du
siècle
. Tel était le Renan de la légende, et tel il est
rtée sur des piliers à quelques lieues de distance en l’air, dont les
siècles
naïfs se contentèrent. Si, par moments, j’ai quel
a explique le coup de folie du romantisme, dans la première moitié du
siècle
. Aujourd’hui encore, nous applaudissons à tout ro
érité le classera parmi les illustres inutiles, parmi ceux qui, en un
siècle
d’enfantement et de réveil, ont pris la part des
ase éternelle du bon style ! » Voilà l’outil de la vérité, l’outil du
siècle
. Le lyrisme, son panache de grands mots, ses épit
des faits vitaux dans les faits passionnels et sociaux ; l’esprit du
siècle
donne le branle à toutes les manifestations intel
demment, ce n’est ici qu’un charmeur, un rêveur attardé ; la force du
siècle
est chez Claude Bernard. Le magnifique élan poéti
place et d’établir que ce ne sont pas eux qui, marchant à la tête du
siècle
, ont le privilège de la morale et du patriotisme.
ie son âge et qui constate, avec preuves à l’appui, dans quel sens le
siècle
lui semble marcher. J’ai trouvé la formule natura
ue la formule des écrivains naturalistes ? Cette formule est celle du
siècle
tout entier. Elle ne m’appartient pas, à moi ; je
tient pas, à moi ; je ne suis pas fou au point de me substituer à des
siècles
de travail, au labeur si long du génie humain. Mo
hysiciens. L’emploi de cette formule, dans notre littérature, date du
siècle
dernier, des premiers bégayements de nos sciences
prit scientifique détruisant la belle ordonnance classique des autres
siècles
, bégayant dans l’insurrection romantique, puis tr
d’établir, sur des preuves empruntées à un idéaliste, que la force du
siècle
est dans la science, dans le naturalisme. Voilà C
l’ordure, et s’élargissait jusqu’à être le mouvement intellectuel du
siècle
, il ne méritait plus qu’on s’en occupât. Car, c’e
aussi solide que riche. Nous tous, écrivains de la seconde moitié du
siècle
, nous sommes donc, comme stylistes, les enfants d
h ! ce n’est pas nous qui avons déclaré la guerre à l’idéal, c’est le
siècle
tout entier, c’est la science de ces cent dernièr
tout entier, c’est la science de ces cent dernières années. Alors, le
siècle
sera vaincu, la science sera vaincue, Claude Bern
eculer l’idéal devant elle, c’est la science qui prépare le vingtième
siècle
. Nous serons d’autant plus honnêtes et heureux qu
uelles aurores ils ont passé. J’ai dû me borner, je me suis arrêté au
siècle
dernier, à ce merveilleux épanouissement d’intell
e détermine et le complète. Diderot reste surtout la grande figure du
siècle
; il entrevoit toutes les vérités, il va en avant
olossal d’où notre société est sortie, ère nouvelle d’où dateront les
siècles
dans lesquels l’humanité entre, avec la nature po
ions les plus larges, l’évolution définitive sans doute, a eu lieu au
siècle
dernier. Une évolution aussi considérable dans l’
n art. J’élargis ce mot de naturalisme, parce qu’il est réellement le
siècle
entier, le mouvement de l’intelligence contempora
ligence contemporaine, la force qui nous emporte et qui travaille aux
siècles
futurs. L’histoire de ces cent cinquante dernière
ombrit, se peuple de fantômes. Après les rudes secousses de la fin du
siècle
dernier, et sous l’influence attendrie et inquièt
artistique est fixée pour longtemps. La formule classique a duré deux
siècles
au moins : pourquoi la formule romantique, qui l’
’on éprouve une surprise, lorsqu’on s’aperçoit, au bout d’un quart de
siècle
, que le romantisme agonise, mourant lentement de
te une génération magnifique d’élan, ont pu donner le change. Mais le
siècle
n’appartient pas à ces rêveurs surexcités, à ces
rgée de déblayer le terrain, d’affirmer la conquête par des excès. Le
siècle
appartenait aux naturalistes, aux fils directs de
avec Balzac. Après les catastrophes violentes de son enfantement, le
siècle
prenait enfin la voie élargie où il devait marche
t le naturalisme, revenu plus fort et maître tout-puissant, menant le
siècle
dont il est leur souffle même. Est-il besoin de l
blic. Mais ils laissaient dans leurs œuvres la formule naturaliste du
siècle
, et il devait arriver que toute une descendance a
né, on verra le mouvement s’élargir de plus en plus. C’est un nouveau
siècle
littéraire qui s’ouvre. III Je passe à notr
ule, Corneille, Molière, Racine. Ils apparaissent comme le produit du
siècle
où ils vivent. La tragédie et la comédie d’alors,
formule dramatique et du milieu social est si vraie, que pendant deux
siècles
la formule reste à peu près la même. Elle ne perd
que l’évolution sera complète. La formule naturaliste va être à notre
siècle
ce que la formule classique a été aux siècles pas
uraliste va être à notre siècle ce que la formule classique a été aux
siècles
passés. Nous voici donc arrivés à notre époque. L
x qui paraissent le combattre. Ils sont quand même dans la poussée du
siècle
, ils vont forcément où il va. Comme aucun d’eux n
ns quelques scènes, réalisent le théâtre nouveau, le théâtre de notre
siècle
. Le notaire Guérin a une impénitence finale de l’
t la place et le rôle de leurs œuvres dans le mouvement littéraire du
siècle
. IV Maintenant, les éléments sont connus, j
ous une influence déterminée. J’ai montré que la force d’impulsion du
siècle
était le naturalisme. Aujourd’hui, cette force s’
’esprit de vérité. Je ferai ici la remarque que l’évolution de chaque
siècle
s’incarne forcément dans un genre littéraire part
cientifiquement, le roman est devenu la forme par excellence de notre
siècle
, la première voie où le naturalisme devait triomp
, côte à côte avec la science. Si le dix-septième siècle est resté le
siècle
du théâtre, le dix-neuvième siècle sera le siècle
siècle est resté le siècle du théâtre, le dix-neuvième siècle sera le
siècle
du roman. Je veux admettre, pour un instant, que
ent de ces auteurs, nous devons les accepter comme la gloire de notre
siècle
au théâtre. Ils sont ce qu’ils sont, parce que le
mentir, il se refuse à notre littérature expérimentale ! Eh bien ! le
siècle
laissera le théâtre de côté, il l’abandonnera aux
ste va s’élargir de plus en plus, car elle est l’intelligence même du
siècle
. Pendant que les romans fouilleront toujours plus
grâce à son cadre libre, restera peut-être l’outil par excellence du
siècle
, tandis que le théâtre ne fera que le suivre et e
travail que fait le naturalisme au théâtre, depuis le commencement du
siècle
. Je ne puis étudier à fond cette question des déc
ans les spectateurs ; ils viennent peu à peu, poussés par l’esprit du
siècle
, à admettre les audaces des peintures réelles, à
ristes ou gaies de la créature humaine. Voilà l’esprit littéraire des
siècles
derniers. Naturellement, les salons menaient aux
e où l’on ait échangé plus de gourmades qu’à l’Académie. Pendant deux
siècles
, des hommes d’État tombés du pouvoir, des poètes
l’attitude de l’écrivain, dans les derniers salons du commencement du
siècle
. On le voit très honoré d’être reçu chez les gran
talent et sa véritable célébrité. En résumé, l’esprit littéraire des
siècles
derniers est donc une conception des lettres déga
et le bon sens génial de Boileau. Notre gloire est encore là, car les
siècles
nouveaux commencent à peine, et il faut donner à
de la situation matérielle et morale que les écrivains occupaient aux
siècles
derniers. Quel était réellement leur rang, leur p
iété disparue, car le sol explique la plante, l’écrivain parasite des
siècles
classiques est surtout dans la question d’argent.
i ici un document connu, mais fort intéressant, qui se trouve dans le
Siècle
de Louis XIV, de Voltaire. C’est un extrait de la
ouze cents francs. » Ce tableau de la misère générale des lettres aux
siècles
derniers est bien incomplet mais on voit dans que
r l’instant, je constate simplement les ressources offertes par notre
siècle
aux écrivains qui vivent de leur plume. Le livre
e déterminer notre esprit littéraire et de le comparer à l’esprit des
siècles
derniers. D’abord, il n’y a plus de salons. Je sa
lors pourra-t-elle choisir ? Remarquez que les œuvres léguées par les
siècles
sont toutes relativement courtes. La mémoire de l
de vérité possible. Ceux-ci, en triomphant, depuis le commencement du
siècle
, ont déterminé le nouvel esprit littéraire ; il n
notre époque est grande et qu’il est puéril de se lamenter devant le
siècle
qui se prépare. En avançant, l’humanité ne laisse
a terre que l’on quitte, épuisée et semée de débris ? Sans doute, les
siècles
passés ont eu leur grandeur littéraire, mais c’es
res pour tout dire ; l’argent fait de nous les chefs intellectuels du
siècle
, la seule aristocratie possible. Acceptez votre é
l’histoire complète des transformations qu’elle a éprouvées depuis le
siècle
dernier, histoire qui serait des plus instructive
me. Bien plus, c’est là un double effet de l’évolution naturaliste du
siècle
. Au fond, si l’on fouillait, on arriverait au mêm
les deux, comme je l’ai déjà dit, emploient la méthode naturaliste du
siècle
. Si nous passions à l’historien, nous le verrions
histoire de la philosophie et de la science pendant les deux derniers
siècles
car, sous cette question littéraire de la descrip
losophiques ou dans des partis-pris d’émotion idyllique. Enfin, notre
siècle
arrive avec les orgies descriptives du romantisme
t violente, et nous réagissons encore contre la formule abstraite des
siècles
derniers. La nature est entrée dans nos œuvres d’
e suis simplement un critique étudiant son époque, remontant jusqu’au
siècle
dernier pour chercher les sources de Balzac, et d
besogne est là. Le naturalisme ne m’appartient pas, il appartient au
siècle
. Il agit dans la société, dans les sciences, dans
is dans l’application à tous les sujets de la méthode scientifique du
siècle
. J’ajoute qu’il n’y a pas de sujets épuisés, que
ppelé naturalisme le retour à la nature, le mouvement scientifique du
siècle
; j’ai montré la méthode expérimentale portée et
et prendre parti, apporter son action personnelle dans le travail du
siècle
, faire œuvre d’homme. Pas de tempérament, pas d’a
us humbles d’entre nous ne se berçaient pas du rêve de vivre dans les
siècles
? Notre seule force est là. Peut-être nous trompo
des causes secondaires. Ainsi, l’enseignement classique, depuis trois
siècles
, a plus fait pour la gloire d’Homère et de Virgil
e, Racine, Molière, La Fontaine, puis le groupe des lyriques de notre
siècle
, Musset, Hugo, Lamartine, Gautier, d’autres encor
l me citer un poète de l’époque qui, aujourd’hui, après plus de trois
siècles
, efface la gloire de Rabelais ? Il y a Ronsard ;
mpertinence, je me la permets, et gaiement. Il y a plus d’un quart de
siècle
que Balzac est mort, et sa gloire n’a fait que gr
ie et qui nions l’absolu. Je serai plus large que lui, j’ouvrirai les
siècles
aux poètes. Montons tous ensemble, cela sera plus
ouvelle génération se lève. La formule s’est élargie, elle va avec le
siècle
. Ce n’est plus une guerre d’école à école, une qu
e prévoit rien. Les faits, à cette heure, montrent où est la force du
siècle
, dans Balzac et dans ses continuateurs, qui, pour
Il ne sait plus où l’on va, il n’ose plus rien prévoir. La besogne du
siècle
lui échappe totalement. Même il ne sent pas que,
an de 1830 est un simple cri de délivrance, que le véritable homme du
siècle
est Balzac, que le romantisme, en un mot, est la
r un de ces esprits supérieurs qui ont la haute compréhension de leur
siècle
. Je sais bien qu’il y avait ici antipathie de nat
l’influence décisive que Balzac allait avoir sur la seconde moitié du
siècle
. Écoutez la façon dont il parle de Balzac, à prop
lume d’articles. Notre langue se transforme depuis le commencement du
siècle
, au milieu de nos luttes littéraires, et c’est fa
ment le titre général de ses œuvres, de connaître à fond les mœurs du
siècle
et de les peindre avec une rigoureuse vérité. Que
t qu’il n’a rien de plus à démêler avec l’esprit philosophique de son
siècle
qu’avec la littérature sérieuse… Placé, de son vi
mêler avec la littérature sérieuse, ni avec l’esprit philosophique du
siècle
, a justement laissé la formule scientifique de no
e heure, tout le monde est d’accord. Balzac est le grand romancier du
siècle
. Il est inutile, pour le prouver, d’étaler les so
ut nettement établir le rôle de notre école de Rome, dans l’art de ce
siècle
. Ce rôle a été complètement nul. Certes, un grand
uzaine sous les yeux. On m’y accuse carrément de faire mal tourner le
siècle
. Un surtout est incroyable : il y est dit en tout
n’écrivent pas pour une classe, ils ont l’ambition d’écrire pour les
siècles
. Les convenances, les sentiments produits par l’é
uple une équation. Voyez la Franc en 89. Elle avait derrière elle des
siècles
de monarchie ; c’étaient des coutumes, des usages
sé un État. Sans doute, le vieux monde n’a pu ressusciter, un nouveau
siècle
s’ouvrait, les conquêtes de la liberté étaient co
it simplement que l’élément humain, depuis si longtemps pétri par les
siècles
de monarchie, n’avait pu se plier du coup à la Ré
le, en reprenant l’histoire de la société française vers le milieu du
siècle
dernier. Il y aurait là une bien grosse besogne.
de indiquée à larges traits. Mais il est évident que l’histoire de ce
siècle
en général, et que les événements de ces huit der
, qui le mettent en poussière ; mais ces hommes qui se disent avec le
siècle
, ces hommes dont les discours réclament la libert
éphémère qui ne semble brûler du beau zèle de rouvrir sous son nom le
siècle
de Louis XIV ; c’est là un air de musique qu’il j
t la conviction que c’est précisément cet absolu qui, pendant tant de
siècles
, a arrêté et égaré les hommes dans la recherche d
ervés et analysés d’une nation. Toute la science positiviste de notre
siècle
est là. Au fond des querelles littéraires, il y a
ez aussitôt sur un terrain positiviste. C’est ici la littérature d’un
siècle
de science qui ne croit qu’aux faits. L’idéal est
outil littéraire de la nouvelle solution scientifique cherchée par le
siècle
. Quiconque est avec la science, doit être avec no
r le monde politique, ce monde de plus en plus bruyant, qui emplit le
siècle
. La comédie doit vivre de la vie du jour. Chez no
tre société française. En leur interdisant ce vaste champ, inconnu au
siècle
dernier, et qui va en s’élargissant chaque jour,
enser, qu’elle laisse simplement les forces géniales et créatrices du
siècle
faire leur besogne, le rôle semble tout simple à
ue de politique ? Voilà où nous en sommes, on nous vole notre part du
siècle
, on nous gaspille nos belles années ; demain, lor
’histoire de la littérature et de l’éloquence anglaise durant tout le
siècle
, depuis Bolingbroke jusqu’à M. Pitt. La connaissa
tableau de l’éloquence chrétienne et de l’église durant les premiers
siècles
nous transporte dans un monde bien différent. Les
ut à fait évasifs, il essaie d’espérer que La Henriade traversera les
siècles
, qu’elle est après tout une œuvre durable, qu’ell
n dans la critique. Cette révolution, en deux mots, est celle-ci : Le
siècle
de Louis XIV est déjà bien loin de nous ; pourtan
ais élevé (Ballanche), s’était avisé de dire : « Notre littérature du
siècle
de Louis XIV a cessé d’être l’expression de la so
lui n’avait mission, en effet, pour s’éprendre de la langue du Grand
Siècle
et pour la revendiquer comme sienne : il est cert
t, la confection et la constitution de la prose française depuis deux
siècles
est mise dans tout son jour. Parmi les écrivains
pour toute littérature qui a beaucoup duré et qui a eu déjà plusieurs
siècles
de floraison et de renaissance ; qu'en attendant
nous représenter les principaux moments d’une évolution qui dura neuf
siècles
. Les trois facteurs de notre race ont mis leur em
, ni ce qu’en firent ces bouches et ces esprits de Celtes pendant les
siècles
de la domination romaine : on ne peut mesurer à q
littérature provençale périt, pour ne ressusciter qu’après plusieurs
siècles
, et sans jamais reprendre son ancienne vigueur. P
le s’établit au Canada et poussa de si profondes racines, qu’après un
siècle
et plus de domination anglaise, elle s’est mainte
on coïncidera avec l’étendue de l’esprit français. Mais il faudra des
siècles
pour mener à bien cette conquête qui ne sera vrai
s pour mener à bien cette conquête qui ne sera vraiment achevée qu’au
siècle
de Louis XIV. 4. Ph. Godet, Histoire littéraire
romènerait… Cela ne se voit guères, n’est-il pas vrai ? même dans ce
siècle
de chemin de fer et de vélocipèdes, où l’on prend
n livre m’a fait voir combien je m’abusais. Il a bien la manie de son
siècle
, il a bien la livrée de son siècle, de ce siècle
abusais. Il a bien la manie de son siècle, il a bien la livrée de son
siècle
, de ce siècle qui a défini la civilisation : « un
bien la manie de son siècle, il a bien la livrée de son siècle, de ce
siècle
qui a défini la civilisation : « une spirale, qui
ore quand elle a l’air de reculer ». Il a bien les logomachies de son
siècle
. Il a même, ma foi ! tout aussi bien qu’un autre,
gressive, — même à nos yeux, à nous, catholiques, qui, comme ce grand
siècle
marcheur, ne cherchons pas la vérité sur toutes l
phie supérieure, que Molière a montrée dans ses comédies, il faut des
siècles
pour y amener l’esprit humain ; et quand un génie
e, comment il se peut qu’on ait applaudi de semblables pièces dans le
siècle
de Périclès, comment il se peut que les Grecs aie
mille et des succès d’un jour, qui doivent ennuyer les nations et les
siècles
; le mérite de tels ouvrages peut disparaître mêm
parce que ces deux écrivains avaient sur Aristophane l’avantage d’un
siècle
de plus ; mais, en général, les auteurs se laisse
es prépara les esprits à l’accusation de Socrate. Démosthène, dans le
siècle
suivant, ne put arracher les Athéniens à leurs sp
fêtes (1883). — Le Scribe (1883). — Pierrot lunaire (1884). — Hors du
siècle
(1888). — Sous la Couronne ; Devant le Sphinx (18
la Couronne et Devant le Sphinx sont bien la continuation de Hors du
siècle
, en passant par les œuvres intermédiaires. Après
par les œuvres intermédiaires. Après cette clameur : « La haine de ce
siècle
aux enfants qui naîtront », aveu juvénile de son
n, le poète s’est remis en route vers le bonheur, toujours hors de ce
siècle
. L’a-t-il trouvé ? Ah ! non, sans doute… Voici qu
illée. L’âme qui bat dans le Scribe, c’est celle qui bat dans Hors du
siècle
. Un même souffle et une même énergie animent ces
a scène ces chefs-d’oeuvre qui ont survécu aux empires et résisté aux
siècles
, la Grèce entière assemblée dans Athènes applaudi
grand Racine, de l’écrivain le plus parfait qu’aient produit tous les
siècles
dans le plus difficile et le plus beau de tous le
le, c’est surtout à l’égard de Racine. Il ne fut pas apprécié par son
siècle
, et il n’y a pas longtemps qu’il l’est par le nôt
veloppé successivement. Un homme a ajouté aux travaux d’un homme ; un
siècle
a ajouté aux lumières d’un siècle ; et c’est ains
ajouté aux travaux d’un homme ; un siècle a ajouté aux lumières d’un
siècle
; et c’est ainsi qu’en joignant et perpétuant leu
ouvrage avait d’étonnant. Racine était dès lors trop au dessus de son
siècle
et de ses juges. Il faut plus d’une génération po
, dont les noms sont placés dans notre mémoire à côté des héros de ce
siècle
fameux, combien vous deviez aimer Racine ! Combie
es que j’ai développées. Corneille dut avoir pour lui la voix de son
siècle
dont il était le créateur ; Racine doit avoir cel
le mérite des ouvrages du second doit croître et s’agrandir dans les
siècles
avec sa renommée et nos lumières. Peut-être les u
d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des
siècles
barbares, ou d’avoir été le plus beau génie du si
ongue nuit des siècles barbares, ou d’avoir été le plus beau génie du
siècle
le plus éclairé de tous les siècles. Le dirai-je
d’avoir été le plus beau génie du siècle le plus éclairé de tous les
siècles
. Le dirai-je ? Corneille me paraît ressembler à c
sible, cette inévitable révolution. Joignez-vous aux disciples du bon
siècle
pour arrêter le torrent : encouragez l’étude des
s esprits impérieux et exaltés qui trouvent la littérature du dernier
siècle
timide et pusillanime ; qui, sous prétexte de nou
au et de ce vrai, relisez sans cesse Racine. Hélas ! La colonne de ce
siècle
, celle sur laquelle il s’appuyait en regardant av
ècle, celle sur laquelle il s’appuyait en regardant avec assurance le
siècle
précédent, ne peut pas toujours résister aux anné
hommes trop grands pour que la nature ait pu les réunir dans un même
siècle
; et mettez sur leurs statues cette inscription q
essa de l’imiter. Ces sortes de spectacles parurent si beaux dans ces
siècles
ignorants, que l’on en fit les principaux ornemen
nt, pour y parvenir, d’égayer les mystères sacrés. Il aurait fallu un
siècle
plus éclairé pour leur conserver leur dignité ; e
un siècle plus éclairé pour leur conserver leur dignité ; et dans un
siècle
éclairé, on ne les aurait pas choisis. On mêlait
licence effrénée, et ne prit le masque honnête qu’au commencement du
siècle
de Louis XIV.
Chapitre II Attardés et égarés Confusion de la première moitié du
siècle
. — 1. Un survivant du xvie siècle : D’Aubigné. C
prête et la première féconde, il faudra laisser écouler la moitié du
siècle
pour atteindre un chef-d’œuvre authentique ; et c
ais dans la production vigoureuse et touffue de la première moitié du
siècle
, autour de Malherbe, puis de Corneille, avant Pas
t, plus elles se dérèglent, et l’on dirait que la jeunesse féconde du
siècle
sème indifféremment la vie dans toutes les formes
t d’esprit qui caractérisent « le monde » ; alors s’établit pour deux
siècles
la souveraineté sociale et littéraire de cette mi
l’on y est mieux pour causer » : de fait, les jardins ne seront en ce
siècle
que des salons et des galeries aux parois de feui
uses tiennent conversation, se multiplient dans la première moitié du
siècle
. Chez Mlle de Scudéry, aux samedis, moins de gran
exquis exemplaires de la société française dans la seconde moitié du
siècle
: voilà ce qu’il ne faut pas perdre de vue pour b
ou n’en ont pas été : d’où la raison, cette souveraine dominatrice du
siècle
qui commence, s’étrique, s’amincit, se creuse, et
s, les formes se simplifieront, se détendront. Mais jusqu’à la fin du
siècle
, en somme, la force et la fougue seront sensibles
jamais mettre les pieds à l’hôtel de Rambouillet276. Dès le début du
siècle
, la langue espagnole était familière à la plupart
eu de pointe : en vain se fâcha-t-il contre les orateurs frisés de ce
siècle
coquet ; on lui montra bien, quand il reparut à P
s, sa naïveté qui prêtait aux mystifications, ont fait la joie de son
siècle
, et lui ont fait une légende. Racan est comme une
n même lui opposent leur fantaisie : en eux se perpétue le lyrisme du
siècle
précédent, mais un lyrisme desséché, plus intelle
emagne sort du goût précieux, et réalise déjà l’urbanité de la fin du
siècle
ou du siècle suivant. L’horreur du vulgaire natur
u goût précieux, et réalise déjà l’urbanité de la fin du siècle ou du
siècle
suivant. L’horreur du vulgaire naturel qui, appli
, des aventures, de grands coups d’épée. En même temps, l’instinct du
siècle
se précisait : on voulait du vrai. Le vrai dans l
oman, dans le sérieux et dans le comique, toute la première moitié du
siècle
nous fait assister à une débauche d’esprit et de
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