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1 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
e de leur habit, je veux dire, de leur modification particuliére, qui sert à réveiller l’atention, à plaire, ou à toucher.
, signifie une persone qui est privée de l’usage de la vue : si je me sers de ce mot pour marquer ceux qui ont été guéris de
le sens propre, veut dire de l’aveine, mais parce que les bergers se servirent de petits tuyaux de blé ou d’aveine pour en faire
ir apris les noms particuliers de ces figures. Combien de persones se servent d’expressions métaphoriques, sans savoir précisém
les mettent de l’ordre dans les idées qu’on se forme des mots ; elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à rendre rais
vent il ne se peut joindre dans le sens propre, soit parce qu’on s’en sert par extension et par ressemblance, pour supléer a
pour couvrir le corps et le défendre contre le froid, et ensuite ont servi à l’embèlir et à l’orner. Je ne crois pas qu’il y
n nous ces images, nous en somes ocupés les premiers, et nous nous en servons ensuite pour métre en quelque sorte devant les ye
nt être aussi satisfaits qu’ils le sont eux mêmes. On ne doit donc se servir de tropes que lorsqu’ils se présentent naturèleme
porter envie, porter la parole, se porter bien ou mal, etc., on ne se sert plus de ferre pour rendre ces façons de parler en
n ? La figure n’est que dans notre tour françois, parce que nous nous servons d’une autre image, et par conséquent de mots tout
à-dire, celle qu’il avoit dans l’imagination de l’auteur qui s’en est servi , et ensuite on le traduit, si l’on veut, selon la
ans une même langue, et non pas des diférentes images dont on peut se servir en traduisant, pour exprimer le même fonds de pen
qui s’apèle ferrer un cheval : que s’il arive qu’au lieu de fer on se serve d’argent, on dit alors que les chevaux sont ferré
se dise proprement que des maisons ou autres édifices : Virgile s’est servi (…), bâtir, en parlant du cheval de Troie ; et Ci
né son nom par métonymie et par extension au mot générique dont on se sert pour marquer les idiomes, le langage des diférent
r secourir, veut dire proprement courir sous ou sur. Cicéron s’en est servi plusieurs fois en ce sens ; (…), et Sénéque dit,
oire sans rien craindre. Delà, par extension, par imitation, on s’est servi de (…) pour livrer quelqu’un, le trahir pour fair
ension, par imitation, par abus, en un mot par catachrèse, on la fait servir à marquer d’autres raports qui ont quelque analog
ans le desordre, dans l’épée, dans la robe, dans le doute, etc. On se sert aussi de cette préposition pour marquer le tems :
come un lieu, (…). ubi et ibi sont des adverbes de lieu ; on les fait servir aussi par imitation pour marquer le tems, (…), ap
par imitation, come ils parlent des objets réels : ainsi ils se sont servis du mot avoir en parlant de choses inanimées et de
ivre. Virgile a dit : (…). Scarron, dans sa traduction burlesque, se sert d’abord de la même figure ; mais voyant bien que
ou du résiné que fait une ménagère de la campagne, il dit qu’elle se sert de Vulcain pour dissiper l’humidité du vin doux.
st-à-dire, les ouvrages de Cicéron, etc. Jésus-Christ lui-même s’est servi de la métonymie en ce sens, lorsqu’il a dit, parl
» Jacob, c’est-à-dire le peuple juif. Au lieu du nom de l’éfet, on se sert souvent du nom de la cause instrumentale qui sert
om de l’éfet, on se sert souvent du nom de la cause instrumentale qui sert à le produire : ainsi pour dire, que quelqu’un éc
Ils écrivoient alors avec de petits roseaux, et dans la suite ils se servirent aussi de plumes come nous. L’autre manière d’écri
it Mézerai, étoit autrefois la plus noble de toutes les armes dont se servissent les gentilshomes françois » : la quenouille étoit
our la vieillesse. (…). Les divers symboles dont les anciens se sont servis et dont nous nous servons encore quelquefois pour
Les divers symboles dont les anciens se sont servis et dont nous nous servons encore quelquefois pour marquer ou certaines divi
t souvent et se fait encore aujourd’hui, en tirant au sort : Josué se servit de cette manière de partager. Le sort précède le
l n’y a point là de métalepse : mais il y a une métalepse quand on se sert de parler ou de dire pour signifier croire ; dire
oque on fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. Quand au lieu de
i se dit de tout assemblage d’unités : les latins se sont quelquefois servis de ce mot en le restraignant à une espèce particu
piés ou de sylabes : (…), nous fesons des vers. En françois nous nous servons aussi de nombre et de nombreux, pour marquer une
des plus beaux lieux de la Grèce, les poètes grecs et latins se sont servis de ce mot particulier pour marquer toutes sortes
agnols, le Tage est une des plus célèbres rivières d’Espagne. On se sert souvent du nom de la matiere pour marquer la chos
monoie. le fer se prend pour l’épée : périr par le fer. Virgile s’est servi de ce mot pour le soc de la charue : (…). M. Boi
fait de poussière, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du nom de l’éléphant, pour marquer simplement de
a vile ? Cornélius Népos parlant de Thémistocle et d’Alcibiade, s’est servi plus d’une fois de ce mot en ce sens. Dans chaque
r acorde sa protection, c’est un mécénas. Mais sans un mécénas à quoi sert un auguste ? C’est-à-dire, sans un protecteur. I
La litote La litote ou diminution est un trope par lequel on se sert de mots, qui, à la lettre, paroissent afoiblir un
ssent trop foibles pour exprimer ce que nous voulons dire ; nous nous servons de mots, qui, à les prendre à la lettre, vont au-
conforme à celle que nous voulons y exciter, que si nous nous étions servis de mots propres : par exemple, si nous voulons fa
s sains. La métaphore est donc une espèce de trope, le mot dont on se sert dans la métaphore est pris dans un autre sens que
e entre la métaphore et la comparaison, que dans la comparaison on se sert de termes qui font conoitre que l’on compare une
ais, et trouver mauvais ce que les autres trouvent bon. Ensuite on se sert du terme de gout par métaphore, pour marquer le s
les idées exemplaires que nous avons reçues dans notre jeunesse nous servent de règle dans un age plus avancé ; telle est la f
pour ainsi dire, enté sur la nature ; la nature soutient l’art et lui sert de base ; et l’art embèlit et perfectione la natu
e chose que ce qu’on a dessein de faire entendre, et qui cependant ne sert que de comparaison, pour doner l’intelligence d’u
ble de faire de l’or par un moyen diférent de celui dont la nature se sert pour former l’or, qu’il est impossible de faire u
ire entendre le contraire de ce qu’on dit : ainsi les mots dont on se sert dans l’ironie ne sont pas pris dans le sens propr
e personel de quelqu’un, et de la façon de penser de celui qui parle, servent plus à faire conoitre l’ironie, que les paroles d
e, servent plus à faire conoitre l’ironie, que les paroles dont on se sert . Un home s’écrie, oh le bel esprit ! parle-t-il d
s des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées : ils leur servent come de voile, et ils en expriment en aparence de
remier est le mot latin qui couvre l’idée qui le suit, ainsi ces mots servent come de voile et de périphrase à ces idées peu ho
n. Vivez forêts, cette expression, dans l’endroit où Virgile s’en est servi , ne marque pas un souhait que le berger fasse aux
tage, se disoit des victimes qu’on sacrifioit. On n’avoit garde de se servir alors d’un mot qui put faire naitre l’idée funest
ieu de dire, Alexandre : l’astre du jour, pour dire le soleil. On se sert de périphrases, ou par bienséance, ou pour un plu
veloper des idées basses ou peu honètes. Souvent aussi, au lieu de se servir d’une expression qui exciteroit une image trop du
une périphrase, come nous l’avons remarqué dans l’euphémisme. On se sert aussi de périphrase pour éclaircir ce qui est obs
phrase ajoute d’autres pensées, elle explique, elle develope. On se sert de périphrases pour l’ornement du discours, et su
s dans les auteurs. Je me contenterai d’observer ici qu’on ne doit se servir de périphrases que quand elles rendent le discour
tent rien de nouveau, qui n’ajoutent aucune idée accessoire, elles ne servent qu’à rendre le discours languissant : si après av
dit d’un home acablé de remords, qu’il est toujours triste, vous vous servez de quelque périphrase qui ne dise autre chose, si
c. Le même poète au lieu de dire pendant que je suis encore jeune, se sert de trois périphrases qui expriment cette même pen
aussi éviter les périphrases obscures et trop enflées. Celles qui ne servent ni à la clarté, ni à l’ornement du discours, sont
garde l’emprunt. Voilà le point principal de ma lettre, etc. On se sert de périphrase par nécessité, quand il s’agit de t
gement dans lequel nous avons construit les mots dont nous nous somes servis , nous trouvons que nous nous somes écartés de l’o
de la pensée puisse être aussi facilement démèlé, que si l’on se fut servi de l’arangement ordinaire. On ne doit parler que
roit avoir acheté Jason pour toutes les richesses de l’univers, il se sert de (…). L’onomatopée L’onomatopée est une f
z comun, ainsi nomé du bruit que font les dames et les dés dont on se sert à ce jeu : (…), tintement ; c’est le son clair et
our le contenu. nota, marque, signe, se dit en général de tout ce qui sert à faire conoitre ou remarquer quelque chose : mai
sur la persone dont on parle ; ce n’est que par comparaison qu’on se sert de ce mot, on done à note un sens spirituel et mé
ur le nom de l’autre, qu’il n’y en a dans la métonymie. L’allusion se sert de toutes les sortes de rélations, peu lui import
Les circonstances qui acompagnent le sens litéral des mots dont on se sert dans l’allusion nous font conoitre que ce sens li
lication, dans les circonstances, dans les manières. Ainsi nous nous servons de tropes, non parce que les anciens s’en sont se
insi nous nous servons de tropes, non parce que les anciens s’en sont servis  ; mais parce que nous somes homes come eux. Il es
l est arivé dans tous les tems, que les écrivains se sont quelquefois servis d’expressions figurées qui ne doivent pas être pr
avocat ? » alors prince, roi, avocat, sont adjectifs. Cette remarque sert à décider la question que font les grammairiens,
and le même poète, pour dire que Coridon aimoit Alexis éperdument, se sert de cette expression, (…), alors ardébat est pris
n verbe actif. Les latins ont fait le même usage etc. Cette remarque sert à expliquer ces façons de parler (…), ces verbes
ue nous en avons dit dans la syntaxe : l’action que le verbe signifie sert alors de nominatif au verbe même, selon la remarq
quoi l’on marque les monoies et les médailles ; coin, instrument qui sert à fendre du bois : coin est encore un terme de ma
est encore un terme de manège, etc. de quelle langue voulez-vous vous servir avec moi ? dit le docteur Pancrace, parlant à Sga
et de tous ces il. Je croi qu’il vaut mieux répéter le mot, que de se servir d’un pronom dont le raport n’est aperçu que par c
lorsque nous donons au blé le nom de Cérès, dit Cicéron, etc. » on se sert dans toutes les nations policées de certaines exp
très-obéissant serviteur. Cette dernière façon de parler, dont on se sert pour finir les lettres, n’est jamais regardée que
uteur, il ne sufit pas d’entendre les mots particuliers dont il s’est servi , il faut encore bien entendre les façons de parle
plaît à Dieu de lui doner pour nouriture, de tout ce que Dieu dit qui servira de nouriture ; voilà le sens litéral ; celui qu’o
pratiquer pour être sauvés. Du sens adapté Quelquefois on se sert des paroles de l’ecriture sainte ou de quelque au
t qu’il est possible ; puisqu’autrement elles ne prouvent rien, et ne servent qu’à montrer une fausse érudition : mais il y aur
etc. Observez qu’il y a de la diférence entre faire abstraction et se servir d’un terme abstrait. On peut se servir de mots qu
entre faire abstraction et se servir d’un terme abstrait. On peut se servir de mots qui expriment des objets réels et faire a
n tout, sans avoir égard aux autres parties : on peut au contraire se servir de termes abstraits sans faire abstraction, come
sont formé une idée abstraite. Les mots qui expriment ces idées nous servent à abréger le discours, et à nous faire entendre a
e, et pour marquer le point dans lequel ils se ressemblent, nous nous servons du mot de blancheur. Nous somes acoutumés dès not
cette propriété et la réduire à une sorte d’idée générale, nous nous servons du terme de mouvement. Ce que je veux dire s’ente
r l’usage de la vie, sont en nous autant d’idées exemplaires qui nous servent ensuite de règle et de modèle pour juger si un ob
ci qu’un extrait de ses raisons, et je prendrai même la liberté de me servir souvent de ses termes ; me contentant de tirer me
autre latin, en afectant d’éviter les termes dont ces auteurs se sont servis , auroient pu s’épargner un travail qui gâte plus
é, et de composition. Il y a des ocasions, où il est indiférent de se servir d’un de ces mots qu’on apèle synonimes, plutot qu
2 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
us découvrez une pensée nouvelle, il y a dans la nature une image qui sert à la peindre, et dans le cœur un sentiment qui co
philosophique, il faut rester dans cette région, où vous pouvez vous servir à la fois de toutes les facultés de l’homme, la r
concordance entre l’image tirée de la nature physique, et l’idée qui sert à former la chaîne des principes et de leurs dédu
hiques qui n’en appellent jamais ni au sentiment, ni à l’imagination, servent d’une manière beaucoup moins utile à la propagati
les distractions, quand l’imagination qui les donne est captivée, et sert elle-même à la puissance de l’attention. Les ouvr
mpter aussi la perte de ce langage, qui cause à l’homme digne de s’en servir l’exaltation la plus pure et la plus douce émotio
existe un progrès sensible, depuis M. Necker, dans la langue dont se servent les chefs de plusieurs gouvernements. Ils sont en
it nuire au style français que d’établir qu’il n’est pas permis de se servir à présent d’un mot qui ne se trouve pas dans le D
iesses du génie. Delille, dans son poème de L’Homme des Champs, s’est servi d’un mot nouveau, inspiratrice, la lampe inspira
se indiquer les motifs, examinons quelles sont les règles qui peuvent servir à juger si l’on doit se permettre un mot nouveau.
xpression plus nuancée ou d’un terme plus éloquent, le mot dont on se sert , fût-il inusité, paraît naturel. Le lecteur ne s’
zarre distrairait son attention, au lieu de la captiver. Lorsqu’on se sert d’un mot nouveau, il faut qu’il soit bien prouvé,
3 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92
ue les mots propres, et les expressions équivalentes à celles dont se sert l’auteur ancien ou moderne qu’on traduit : sçavoi
der de ceux des grecs et des romains ; mais je crois que lorsqu’on se sert des ouvrages des poëtes modernes, il faut leur fa
nt pas emploïer les traits célebres, dont un autre peintre s’est déja servi , lorsque les ouvrages de ce peintre subsistent en
sque les ouvrages de ce peintre subsistent encore. Le Poussin a pu se servir de l’idée du peintre grec qui avoit représenté Ag
endre l’excès de la douleur du pere de la victime. Le Poussin a pu se servir de ce trait pour exprimer la même chose, en repré
c d’autres personnages, on est loüé de l’avoir fait. Qu’un peintre se serve donc de l’Apollon de Belveder pour representer
t être comparez à Virgile, comme à Racine et à Despreaux. Ils se sont servis des poësies anciennes par rapport au temps où ils
ils composoient, comme les peintres illustres que j’ai citez, se sont servis des statuës antiques. Quant à ces peintres sans v
orneille l’avoit traitée. Racine n’auroit pû se soutenir, si, pour me servir de cette expression, il eut continué de marcher a
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
les hommes accompagnent ordinairement leurs discours, où dont ils se servent quelquefois pour donner leurs sentimens à compren
danseurs le sont ordinairement, des attitudes et des mouvemens qui ne servissent que pour la bonne grace. Les gestes de la danse a
ont ceux dont on accompagne naturellement son discours, et dont on se sert en parlant. Ce geste, qui, pour user d’une expres
de ces gestes ne signifient que dans une certaine contrée, et l’on se sert ailleurs de signes differens pour dire la même ch
pour dire la même chose. Par exemple, le geste de la main dont on se sert en France pour appeller quelqu’un, n’est pas le g
sert en France pour appeller quelqu’un, n’est pas le geste dont on se sert en Italie pour le même usage. Le françois fait si
païs on saluë differemment. Les démonstrations et les gestes dont se sert un homme qui ne veut pas, ou qui ne peut point pa
peut point parler, ne sont donc pas les mêmes précisément dont on se sert en parlant. Celui qui veut dire par signes et san
te représentant l’action d’un médecin qui tâte le poul, et dont on se sert pour signifier un malade. Rien n’est plus vicieux
le, histriones paulo graviores. Plusieurs histrions aimoient mieux se servir des gestes d’institution que de gestes naturels,
5 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
es organes de la parole ; & le caractere ou figure dont nous nous servons pour représenter ce son, nous vient de l’alpha de
es Hébraïques, & la Grammaire générale de P. R. p. 12. l’aleph ne sert (aujourd’hui) que pour l’écriture, & n’a aucu
iquons par la préposition à. C’est ainsi que les Latins mêmes se sont servis de la préposition ad, quod attinet ad me. Cic. Ac
serve-là un rapport d’éloignement. Vous voyez que la même préposition sert à marquer des rapports opposés. On dit de même do
er quelques-uns de ces usages, afin d’avoir des exemples qui puissent servir de regle, & aider à décider les doutes par an
-unes des femmes, disent, &c. A après des adverbes . On ne se sert de la préposition à après un adverbe, que lorsque
consacré la préposition à. Les exemples que nous venons de rapporter, serviront à décider par analogie les difficultés que l’on p
 ; donner, s’adonner, porter, apporter, mener, amener, &c. ce qui sert ou à l’énergie, ou à marquer d’autres points de v
la seconde phrase, je viens de Paris, de lie Paris à je viens, & sert à désigner le lieu d’où je viens. L’Ablatif a été
tre le régime d’aucun autre mot de la proposition. Mais on ne doit se servir du terme d’absolu, que pour marquer ce qui est in
jeunes gens des abregés dont ils ne tirent aucun fruit, & qui ne servent qu’à leur inspirer du dégoût. Leur curiosité n’es
t besoin de détail ; & tout ce qui suppose des idées acquises, ne sert qu’à les étonner, à les décourager, & à les r
ont un langage commun avec la vérité. Les expressions dont nous nous servons pour faire connoître aux autres hommes, ou les id
s physiques, & les autres, noms métaphysiques. Les noms physiques servent donc à faire entendreque nous parlons d’objets ré
eroient le discours. D’ailleurs ces termes fixent l’esprit ; ils nous servent à mettre de l’ordre & de la précision dans no
à qui il l’avoit d’abord donnée, ou à qui il devoit la donner : on se sert assez indifféremment de ces deux mots en plusieur
ême, differe d’un autre dans le langage, non-seulement parce qu’on se sert de mots différens, mais encore par la maniere d’a
s, comme nous les séparons aujourd’hui, & qu’ils ne se soient pas servis de quelques signes pour indiquer la bonne prononc
elon Priscien [non reproduit], & ainsi selon Isidore Ω. Nous nous servons du tiret ou trait d’union pour cet usage, porte-m
ita versui. (Isid. de fig. accentuum). 8. L’apostrophe dont nous nous servons encore ; les Anciens la mettoient aussi au haut d
regles que les Grammairiens nous en donnent, sans que ces accens nous servent de guide pour élever, ou pour abaisser le ton. Po
l’autre comme s’ils avoient la même quantité. Or, dans les Livres qui servent à des lectures publiques, on se sert de l’accent
tité. Or, dans les Livres qui servent à des lectures publiques, on se sert de l’accent aigu, que l’on place différemment, se
s cette pénultieme soit breve ou qu’elle soit longue. Cet accent aigu sert alors à nous marquer qu’il faut s’arrêter comme s
dans l’écriture, quoique nous en ayons perdu la prononciation. On se sert encore de l’accent circonflexe en Latin quand il
verbes, malè, bènè, diù, &c. Quelques-uns même veulent qu’on s’en serve sur tous les mots indéclinables, mais cette prati
suppléer à ce défaut, on s’est avisé, depuis environ cent ans, de se servir des accens, & l’on a cru que ce secours étoit
à l’e fermé, & à l’e ouvert, puisqu’il les caractérise. 1°. On se sert de l’accent aigu pour marquer le son de l’e fermé
amp; qui ne seroit ni grave ni aigu. Quand l’e est fort ouvert, on se sert de l’accent circonflexe, tête, tempête, même, &am
ambre, de la cheminée ; coin signifie une piece de bois ou de fer qui sert à fendre d’autres corps ; coin, en terme de monno
utres corps ; coin, en terme de monnoie, est un instrument de fer qui sert à marquer les monnoies, les médailles & les j
;c. A l’égard de la conjonction, c’est-à-dire, de ces petits mots qui servent à exprimer la liaison que l’esprit met entre des
phrase qui suit une conjonction & celle qui la précede, qui doit servir de regle pour la ponctuation. * Ou s’il arrive qu
rens ta foudre, Loüis. . . . . A l’égard des interjections, elles ne servent qu’à marquer des mouvemens subits de l’ame. Il y
uve trois qu’il faut bien remarquer. 1. La terminaison de l’accusatif sert à faire connoître le mot qui marque le terme ou l
s objets certains dont on a déja parlé. Voyez Pronom . Ces réflexions servent à décider si ces mots Pere, Roi, & autres sem
sage. Ainsi je me contenterai de donner ici des exemples qui pourront servir de guide dans les occasions analogues. On dit hab
, bona, bonum ; d’autres n’ont que deux terminaisons dont la premiere sert pour le masculin & le féminin, & la secon
iche, aimable, volage, troisieme, quatrieme, &c. alors l’adjectif sert également pour le masculin & pour le féminin 
elqu’autre lettre que par un e muet, alors cette premiere terminaison sert pour le genre masculin : pur, dur, brun, savant,
c. mais ces lettres redoublées sont contraires à l’analogie, & ne servent qu’à multiplier les difficultés pour les étranger
, vous gâtez ce Livre. Les adjectifs terminés au singulier par une s, servent aux deux nombres : il est gros & gras ; ils s
& alors on peut laisser ou rejetter le t : cependant lorsque le t sert au féminin, l’analogie demande qu’on le garde : e
reste les adjectifs sont d’un grand usage, surtout en Poësie, où ils servent à faire des images & à donner de l’énergie :
ue l’adverbe n’a pas besoin lui-même de complément ; c’est un mot qui sert à modifier d’autres mots, & qui ne laisse pas
forsan, forsitan, fortasse, peut-être. Il y a aussi des adverbes qui servent dans le raisonnement, comme quia, que nous rendon
odo, solum, solummodo, duntaxat, seulement. Il y a aussi des mots qui servent dans les comparaisons pour augmenter la significa
e plus grande valeur, &c. minus, moins, est encore un adverbe qui sert aussi à la comparaison. Il y a des adverbes qui s
si pour es : axiome, sexe, on prononce acsiome, secse. On fait encore servir l’x pour deux ss dans Auxerre, Flexelles, Uxel, &
er. Ainsi l’alphabet polygraphe est la clef dont les correspondans se servent pour déchiffrer ce qu’ils s’écrivent. J’ai égaré
strait : ce mot est tout Grec, ἀναλογία. Cicéron dit que puisqu’il se sert de ce mot en Latin, il le traduira par comparaiso
vais raisonnemens par analogie. Les raisonnemens par analogie peuvent servir à expliquer & à éclaircir certaines choses, m
oses intérieurement différentes. Ces apparences sont destinées à nous servir d’étiquette pour suppléer à la foiblesse de nos s
GUE, adj. (Gram.) qui a de l’analogie : par exemple, les étrangers se servent souvent d’expressions, de tours ou phrases dont t
el exemple dans la dénomination des cas des noms ; car l’accusatif ne sert pas seulement pour accuser, ni le datif pour donn
c’est une façon de parler toute naturelle ; & Virgile ne s’en est servi que parce qu’elle étoit en usage en ce sens, auss
te. L’empereur Claude, dit-il, voulut qu’au lieu du Ψ des Grecs, onse servît de l’anti-sigma figuré ainsi) ( : mais cet Empere
nes, ch. xx. où il parle des notes ou signes dont les auteurs se sont servis , fait mention de l’anti-sigma, qui, selon lui, n’
n simple [non reproduit]tourné de l’autre côté [non reproduit]. On se sert , dit-il, de ce signe pour marquer que l’ordre des
ier, j’écrivis il y a quinze jours, je donnai le mois passé. On ne se sert de l’aoriste que quand l’action s’est passée dans
passée comme ne faisant qu’un avec le tems où l’on parle, alors on se sert du prétérit absolu : ainsi on dit j’ai fait ce ma
rigines, chapitre xviij. où il parle des figures ou signes dont on se sert en écrivant, dit : apostrophos, pars circuli dext
conséquent le nom appellatif est une sorte de nom adjectif, puisqu’il sert à qualifier un être particulier. Observez qu’il y
adjectifs répondent plûtôt à notre ce qu’à notre le ; les Latins s’en servent pour plus d’énergie & d’emphase : Catonem ill
Ce bel amant que vous avez, a une femme. Ces adjectifs Latins qui ne servent qu’à déterminer l’objet avec plus de force, sont
ques ; ils précedent toûjours leurs substantifs ; & puisqu’ils ne servent qu’à leur donner une qualification métaphysique,
t : avant que d’en parler plus en détail, observons que 1°. Nous nous servons de le devant les noms masculins au singulier, le
uand elle est ajoûtée au singulier, a formé les du singulier le ; les sert également pour les deux genres, les rois, les rei
ulins commencent par une consonne ou une voyelle aspirée, que l’on se sert de au au lieu de à le ; car si le nom masculin co
mp; l’article, la raison, à la raison ; la vertu, à la vertu. 2°. Aux sert au pluriel pour les deux genres ; c’est une contr
ement : c’est la même raison que l’on a marquée sur au. 4°. Enfin des sert pour les deux genres au pluriel, & se dit pou
d’exactitude, quand ils disent que la préposition dont nous parlons, sert à marquer le nominatif lorsqu’on ne veut que dési
Grammairiens ne regardent ces deux mots que comme des particules qui servent , disent-ils, à décliner nos noms ; l’une est, dit
e leurs prépositions. Hé bien, quand la place du mot ne peut pas nous servir à faire connoître le rapport que nous avons à mar
les femmes de notre siecle. 2°. Et par extension, cette préposition, sert à marquer la propriété : le livre de Pierre, c’es
onneur de Phoebus. Les Latins, au lieu de l’adjectif, se sont souvent servis de la préposition de suivie du nom, ainsi de marm
exemple la préposition de n’étant point accompagnée de l’article, ne sert avec fer, qu’à donner à âge une qualification adj
usare, arguere de ; accuser, reprendre de. 6. Enfin cette préposition sert à former des façons de parler adverbiales ; de in
t à la qualification & à la détermination ; c’est-à-dire, qu’elle sert à mettre en rapport le mot qui qualifie, avec cel
ent le plus souvent de la préposition Latine ad, dont les Italiens se servent encore aujourd’hui devant une voyelle : ad uomo d
x. v. 13.) pour dire que Jesûs-Christ dit à ses disciples, &c. se sert de la préposition ad, ait ad illos. Les Latins di
ns, aussi bien que par, pour, avec, &c. les unes & les autres servent à faire connoître en François les rapports partic
cette société, & de l’autre les engagent à pratiquer le bien, qui sert à la maintenir & à la rendre florissante ; de
riens (Regnier, p. 141. Restaut, p. 64.) nous disent que le, la, les, servent à faire connoître le genre des noms, comme si c’é
ote de musique ? Enfin n’est-il pas aussi une particule explétive qui sert à l’énergie ? ce jeune homme-là, cette femme-là,
mme une préposition, qui ainsi que par, pour, en, avec, sans, &c. sert à tourner l’esprit vers deux objets, & à fair
er, nous prendrions d’abord le nom d’espece astre ; ensuite nous nous servirions du prépositif qui conviendroit pour faire connoît
e quelquefois, de tems en tems, plerumque, interdum, non nunquam. On sert aussi aux propositions particulieres : on m’a dit
éfini comme notre on. De, des, qui sont des prépositions extractives, servent aussi à faire des prépositions particulieres ; de
plus précieux des métaux ; le fer se fond & se forge ; le marbre sert d’ornement aux édifices ; le verre n’est point ma
l’office de simple qualificatif d’espece, c’est-à-dire, lorsqu’il ne sert qu’à désigner qu’un tel individu est de telle esp
u’ils veulent faire remarquer un mot, entant qu’il est un tel mot, se servent , les uns de l’article Grec τὸ, les autres de ly :
femme de M. le Blanc. III. Quand on parle de certaines femmes, on se sert du prénom la, parce qu’il y a un nom d’espece sou
remier, Charles second, Henri quatre, pour quatrieme. II. Quand on se sert de l’adjectif pour marquer une simple qualité du
, la toilette des dames où sont tous les petits meubles dont elles se servent pour se rendre plus propres, plus ajustées &
, j’aime le vrai, &c. Nos peres pour exprimer le sens négatif, se servirent d’abord comme en Latin de la simple négative ne,
n ai pour la valeur ou la grosseur d’un grain. Ainsi quoique ces mots servent à la négation, ils n’en sont pas moins de vrais s
. Le substantif brin, qui se dit au propre des menus jets des herbes, sert souvent par figure à faire une négation comme pas
circuitione usus es. (Ter. And. I. ij. v. 31.) vous ne vous êtes pas servi de circonlocution. De même notre pas & notre
é de l’article. Les éclaircissemens que l’on vient de donner pourront servir à résoudre les principales difficultés que l’on p
egle n’est pas générale, car dans le sens qualificatif indéfini on se sert de la simple préposition de, même devant le subst
-tout quand le nom qualifié est précédé du prépositif un, & on se sert de des ou de les, quand le mot qui qualifie est p
hercher de longs détours pour exprimer les choses les plus aisées. Se servir des termes établis par Ces exemples peuvent servi
es plus aisées. Se servir des termes établis par Ces exemples peuvent servir l’usage. de modeles. Evitez l’air de l’affectatio
pour la la langue & pour la mora-langue & pour la morale. le. Servez vous des signes dont Nous sommes obligés d’user n
ffit que la préposition précede l’adjectif, à moins que l’adjectif ne serve lui-même avec le substantif à donner l’idée indiv
l’autre de ces points de vûe. Les prépositifs & les prépositions servent aussi à de pareils usages en françois. Selon ces
ain, & non celui de la langue. Je conviens que quand l’article ne sert point à rendre l’expression plus claire & plu
e langue. On partagea ce signe en deux parties qu’on arrondit ; l’une servit pour l’esprit doux, & l’autre pour l’esprit r
r d’imiter la prononciation originale de ce mot ; & cet effort ne sert souvent qu’à nous écarter de la véritable prononc
ersibus qui non suo loco positi erant. Isid. ibid. Quelquefois on se sert de l’astérique pour faire remarquer un mot ou une
t l’échéances n’appellez personne heureux avant la mort : nous devons servir Dieu, & l’aimer avant toutes choses : la prob
habere grates, fidem, mentionem, odium, &c. Notre verbe devoir ne sert -il pas aussi d’auxiliaire aux autres verbes par m
& nous tenons le même langage par comparaison, lorsque nous nous servons de termes abstraits ; ainsi nous disons, j’ai aim
en certaines classes, selon les parties des organes de la parole qui servent le plus à les exprimer ; ainsi le b est une des c
és de l’emploi que l’étranger fait de ce mot : par exemple, nous nous servons au figuré du mot d’entrailles, pour marquer le se
différent de celui qu’il a dans l’usage ordinaire, comme quand on se sert d’un adverbe comme d’une préposition ; par exempl
suit le q accompagné de l’u, ne fît qu’une même syllabe ; ils se sont servis de qu ; ainsi ils ont écrit, aqua, qui, quiret, r
le qui signifioit cent. Nous en faisons le même usage quand nous nous servons du chiffre Romain, comme dans les comptes qu’on r
généraux, soit les notions intellectuelles, soit enfin les termes qui servent à lier des idées ; & ces sons furent inventés
racteres nominaux sont ce que l’on appelle proprement des lettres qui servent à écrire les noms des choses. Voyez Lettre . Les
qui se sont si fort multipliés. Cette diversité de caracteres dont se servent les différentes nations pour exprimer la même idé
les peuples, quels que puissent être les sons, dont chaque nation se serviroit pour l’exprimer dans son langage particulier : pa
regardoit comme l’instrument le plus fin dont l’esprit humain pût se servir , & qui devoient, dit-il, extrèmement facilite
de M. Leibnitz, ces caracteres devoient ressembler à ceux dont on se sert en Algebre, qui sont effectivement fort simples,
t sur le champ de la prononcer exactement : enfin ce caractere auroit servi comme d’étalon ou de modele pour perpétuer les so
teres Hébraïques, caracteres Romains, &c. Le caractere dont on se sert aujourd’hui communément par toute l’Europe, est l
oi l’on fit usage de celui des Assyriens, qui est l’Hébreu dont on se sert à présent ; l’ancien ne se trouvant que sur quelq
, plus l’on peut assûrer qu’il est ancien. Voyez Médaille . Nous nous servons de deux sortes de caracteres pour l’impression de
onderie en Caracteres . Les caracteres numéraux sont ceux dont on se sert pour exprimer les nombres ; ce sont des lettres o
e François, ainsi que les lettres des autres alphabets, dont on s’est servi , pour exprimer les nombres. Le caractere commun e
n France, on donne en général le nom de chiffre à tout caractere, qui sert à exprimer les nombres. Voyez Chiffre . On se ser
out caractere, qui sert à exprimer les nombres. Voyez Chiffre . On se sert du caractere Arabe presque dans toute l’Europe, &
I[non reproduit] ; de même au lieu de M, qui signifie un mille, on se sert quelquefois de I entre deux C, l’un droit & l
s dans l’administration des revenus. Caracteres d’abréviation. On se sert aussi du mot caractere en plusieurs arts pour exp
ithmétique universelle , où nous avons expliqué pourquoi l’Algebre se sert de lettres pour désigner les quantités soit connu
est le premier qui a introduit ce caractere. En sa place Descartes se sert de [non reproduit] : avant Harriot il n’y avoit a
’y avoit aucun signe d’égalité. Volf & quelques autres auteurs se servent du même caractere = pour exprimer l’identité des
majorité ou de l’excès d’une quantité sur une autre. Quelques-uns se servent du caractere [non reproduit]ou de celui-ci [non r
depuis. D’autres auteurs employent d’autres signes ; quelques-uns se servent de celui-ci [non reproduit] ; mais aujourd’hui on
& d’autres ont fait usage, quoiqu’en général les auteurs ne s’en servent point. Voyez Similitude . D’autres auteurs employ
mme 30 est à 15. Voyez Proportion . Au lieu de ce caractere, Wolf se sert du signe d’égalité=, qu’il préfere au premier, co
urité des ouvrages des philosophes. Voyez Planche de Chimie. On s’est servi des mêmes caracteres lorsque la Chimie a commencé
iques sont devenus encore inutiles pour ce dernier usage : on ne s’en sert plus aujourd’hui que comme d’une écriture abrégée
purement arbitraires & de convention ; tels sont ceux dont on se sert pour le cinnabre, les cendres, le lait, &c. C
script. &c. Caracteres, en Musique, sont les signes dont on se sert pour la noter. Voyez Note . Caractere, en Écritu
us les cas, en observant seulement que la premiere terminaison pater, sert également pour nommer & pour appeller. Les no
arce qu’il est pour ainsi dire le fils-aîné du nominatif, & qu’il sert ensuite plus particulierement à former les cas qu
at autem omnes obliquos sequentes. (Prisc. liv. V. de Casu.) Le datif sert à marquer principalement le rapport d’attribution
nes prépositions & avec l’infinitif. Voyez Accusatif . Le vocatif sert à appeller ; Priscien l’appelle aussi salutatoriu
utatorius, vale domine ; bon jour monsieur, adieu monsieur. L’ablatif sert à ôter avec le secours d’une préposition. Nous en
, dis-je, n’ont point de cas ; ils y seroient inutiles, puisqu’ils ne servent qu’à indiquer un ordre que ces langues suivent ;
e ; le disciple qui, &c. D. Quel est le meilleur acier dont on se serve communément en France ? R. C’est celui d’Allemagn
le nom de classe. Il est vrai, comme on le dit, que Quintilien s’est servi du mot de classe, en parlant des écoliers ; mais
lant des écoliers ; mais ce n’est pas dans le même sens que nous nous servons aujourd’hui de ce mot. Il paroît, par le passage
ans les colléges ; les mots & les façons de parler de ces auteurs servent de modele aux jeunes gens. On donne particulierem
e de l’art qui apprend à faire des caracteres particuliers dont on se sert pour écrire des lettres qui ne peuvent être lûes
ar des personnes qui ont la connoissance des caracteres dont on s’est servi pour les écrire ; c’est ce qu’on appelle lettres
és en terme de Stéganographie, c’est une métaphore prise des clés qui servent à ouvrir les portes des maisons, des chambres, de
onnent le moyen d’entendre le sens des lettres & chiffres ; elles servent à déchiffrer la lettre ou quelqu’autre écrit en c
reille extension ou métaphore qu’on donne le nom de clé à tout ce qui sert à éclaircir ce qui a d’abord été présenté sous qu
 : ensuite par une autre extension quelques auteurs étrangers se sont servi de ce mot pour désigner le signe de ponctuation q
Grammairiens François disent simplement les deux points, & ne se servent de colon que lorsqu’ils citent en même tems le Gr
pellée petit-que par tous les Imprimeurs ; parce qu’en effet ce signe sert à abreger la particule Latine que, quand à la sui
positif, parce qu’il est comme la premiere pierre qui est posée pour servir de fondement aux autres degrés de signification ;
emprunté des Italiens cinq ou six termes de dignités, dont nous nous servons en certaines formules, & ausquels nous nous c
araison, & que le positif n’a ni comparatif, ni superlatif, on se sert de magis pour marquer le comparatif, & de val
latif : ainsi l’on dit, magis pius, ou maximè pius. On peut aussi se servir des adverbes magis & maximè, avec les adject
Rich, riche ; richer, plus riche ; the richest, le plus riche. Ils se servent aussi à notre maniere de more, qui veut dire plus
no, moins, selon que la chose doit être ou élevée ou abaissée. Ils se servent aussi de molto pour le superlatif, quoiqu’ils aye
cretus, participe de concrescere, croître ensemble. Les physiciens se servent de ce mot pour marquer un corps qui résulte de la
n effet, il n’est pas en usage dans le discours ordinaire, on ne s’en sert que quand il s’agit de doctrine. Au reste, on opp
ou Adverbes conjonctifs-augmentatifs. De plus, d’ailleurs ; ces mots servent souvent de transition dans le discours. 3°. Conjo
atives. Les conjontion adversatives rassemblent les idées, & font servir l’une à contrebalancer l’autre. Il y a sept conjo
ophe. 7°. On compte quatre conjonctions conclusives, c’est-à-dire qui servent à déduire une conséquence, donc, par conséquent,
ois, M. l’abbé Girard l’appelle conjonction conductive, parce qu’elle sert à conduire le sens à son complément : elle est to
que les hommes, alors elle est comparative. Enfin la conjonction que sert encore à marquer une restriction dans les proposi
f. Car il faut observer que les Philosophes & les Grammairiens se servent du mot pâtir, pour exprimer qu’un objet est le te
us, aimé, est de la voix passive. Ainsi de tous les termes dont on se sert dans la conjugaison, le mot voix est celui qui a
lage, de liaison, & de jonction. Les anciens Grammairiens se sont servi indifféremment du mot de conjugaison, & de ce
ye declinatio & declinare, quand il s’agit des noms ; & on se sert de conjugatio & de conjugare, quand il est qu
liers, (R. [non reproduit] privatif, & νόμος, regle.) comme fero, sers , sert ; volo, vis, vult, &c. on en fait des l
(R. [non reproduit] privatif, & νόμος, regle.) comme fero, sers, sert  ; volo, vis, vult, &c. on en fait des listes
ébreux n’ont point de genre neutre ; mais lorsque la même terminaison sert également pour le masculin, ou pour le feminin, o
t du genre commun ; ce qui ne signifieroit autre chose sinon qu’on se sert également de chacune de ces terminaisons, soit qu
ar telle est la destination des verbes qui expriment ce sentiment, de servir de paradigme en presque toutes les langues : on d
ul mot, tel est aussi notre usage, & celui de nos voisins ; on se sert d’un verbe auxiliaire auquel on joint, ou le supi
auxiliaires ; haben, avoir ; seyn, être ; werden, devenir. Ce dernier sert à former le futur de tous les verbes actifs ; il
nir. Ce dernier sert à former le futur de tous les verbes actifs ; il sert aussi à former tous les tems des verbes passifs,
ne du singulier du présent du verbe irrégulier to be, être, & are sert pour les trois personnes du pluriel ; ainsi il fa
quatre auxiliaires, haver, tener, ser & estar. Les deux premiers servent à conjuguer les verbes actifs, les neutres &
uvemens ; ils en sont les deux especes. Le peuple croit que le gosier sert de passage à l’air & aux alimens ; mais l’Ana
l’élocution, deviennent ensuite l’original des signes dont nous nous servons dans l’usage de la parole ; ainsi nous divisons,
nous lions ces parties à des signes, ce sont les mots dont nous nous servons ensuite pour en affecter les sens de ceux à qui n
e des langues & celle des idiotismes ; parce que les hommes ne se servent pas des mêmes signes partout, & que le même f
a pensée qu’ils ont à énoncer, & de quelle maniere ils doivent se servir des mots pour faire cette analyse, & pour for
lesquels la providence les a fait naître. Cette méthode dont on s’est servi à notre égard, est la même que l’on a employée da
es mots de la proposition à laquelle ils appartiennent ; parce qu’ils servent à lier cette proposition à quelque mot d’une autr
ie de la construction ordinaire, le génitif est un cas oblique qui ne sert qu’à déterminer un nom d’espece. Quel est ce nom
e parle que pour être entendu : ainsi lorsque les transpositions même servent à la clarté, on doit, dans le discours ordinaire,
parler, qui ne sont que des formules que l’usage a consacrées. On se sert si souvent du pronom il pour rappeller dans l’esp
rte de construction est le fondement de toute énonciation. Si elle ne sert de base à l’orateur, la chûte du discours est cer
a nation dont on parle la langue, soit que les expressions dont on se sert se trouvent conformes à la construction simple, o
cio uter, &c. Il y a donc des propositions ou énonciations qui ne servent qu’à expliquer ou à déterminer un mot d’une propo
xplicative est différente de la déterminative, en ce que celle qui ne sert qu’à expliquer un mot, laisse le mot dans toute s
laisse le mot dans toute sa valeur sans aucune restriction ; elle ne sert qu’à faire remarquer quelque propriété, quelque q
ire. C’est ainsi que dont, duquel, desquels, à qui, auquel, auxquels, servent aussi à lier les propositions, selon les rapports
que les gens de bien sont estimés. Ainsi il y a des propositions qui servent à expliquer ou à déterminer quelque mot avec lequ
er personne. La devise est une représentation allégorique, dont on se sert pour faire entendre une pensée par une comparaiso
on composee que les Logiciens appellent causale, du mot parce que qui sert à exprimer la cause de l’effet que la premiere pr
appelle adversative ou discrétive, du latin discretivus (Donat), qui sert à séparer, à distinguer, parce qu’elle est compos
de la diviser, de la présenter en détail par les mots, & de nous servir des signes établis, pour en marquer les divers ra
ussitôt que vous êtes amoureux. Comme est ici un adverbe relatif qui sert au raisonnement, & qui doit avoir un correlat
e qualificatif de tant ; c’est un des usages de la préposition de, de servir à la qualification. Maux, est ici dans un sens s
e, par mutation ou transposition de lettres, dit Nicot ; nous nous en servons pour duquel, de laquelle, de qui, de quoi. On, e
aim. Beaucoup moins, multo minus, c’est une expression adverbiale qui sert à la comparaison, & qui par conséquent demand
ermes d’Imprimerie. Les crochets sont au nombre des signes dont on se sert dans l’écriture, autres que les lettres. Les croc
res semblables. On appelle aussi crochets, certains signes dont on se sert dans les généalogies, dans les abregés faits en f
ns les généalogies, dans les abregés faits en forme de table ; ce qui sert à faciliter la vûe des divisions & des subdiv
soli peccavi, j’ai péché à votre égard, par rapport à vous. Le datif sert aussi à marquer la destination, le rapport de fin
Cas, Concordance, Construction, Régime. Les Latins se sont souvent servis du datif au lieu de l’ablatif, avec la prépositio
dans le discours. Il n’y a pas cent ans que tous nos auteurs disoient servir au public, servir à ses amis (Utopie de Th. Morus
Il n’y a pas cent ans que tous nos auteurs disoient servir au public, servir à ses amis (Utopie de Th. Morus traduite par Sorb
te par Sorbiere, p. 12. Amst. Blaeu, 1643.) ; nous disons aujourd’hui servir l’état, servir ses amis. C’est par ce principe q
, p. 12. Amst. Blaeu, 1643.) ; nous disons aujourd’hui servir l’état, servir ses amis. C’est par ce principe qu’on explique l
, nous dit-on, avec la méthode de P. R. quand la terminaison du datif sert à déterminer une préposition, alors on doit l’app
la maniere la plus commune de rendre en grec un ablatif, c’est de se servir d’une préposition & d’un génitif. L’accusatif
t de se servir d’une préposition & d’un génitif. L’accusatif grec sert aussi fort souvent à déterminer des prépositions 
s, mais non exclusivement : je veux dire que la même terminaison peut servir également à d’autres usages qu’à celui qui lui a
, qu’ils appellent optatif ; mais en latin comme les mêmes inflexions servent pour le subjonctif & pour l’optatif, on a for
sitifs, ainsi nommés parce qu’on les place au-devant des substantifs, servent aussi à faire connoître si l’on doit prendre la p
diquer les rapports que celui qui parle met entre les mots dont il se sert  ; sans quoi il ne seroit pas possible d’entendre
nd alors dans un sens figuré : car comme dans le sens propre un degré sert à monter ou à descendre, de même ici la terminais
u à descendre, de même ici la terminaison ou la particule prépositive sert à relever ou à rabaisser la signification de l’ad
; Hippocrate employent souvent l’ionique ; Pindare & Théocrite se servent de la dorique ; Sapho & Alcée de l’éolique, q
riche en babioles & en colifichets, dit le P. Bouhours. On ne se sert plus aujourd’hui de ces mots qui ont la terminais
noms que dans les verbes : les Latins au contraire ne s’en sont guere servis que dans l’interjection ai, ou dans quelques mots
mposition on est plus occupé des pensées, qu’on ne l’est des mots qui servent à énoncer les pensées. On doit encore éviter les
nvenances dans le style, comme lorsque traitant un sujet grave, on se sert de termes bas, ou qui ne conviennent qu’au style
e syllabe est elle-même un e muet, cet e devient ouvert commun, & sert de point d’appui à la voix pour rendre le dernier
de la derniere syllabe se. L’e muet est appellé féminin, parce qu’il sert à former le féminin des adjectifs ; par exemple,
ont autant de modeles qu’il est difficile de réformer, & qui nous servent ensuite de regle dans l’usage que nous faisons de
retes de songes, & tant d’autres pratiques superstitieuses qui ne servent qu’à égarer la raison des enfans, à effrayer leur
ue son disciple tombe dans une pétition de principe, mais que sans se servir de cette expression scientifique, il fît sentir a
us avons les organes nécessaires pour parler & tous ceux qui nous serviront dans la suite pour marcher ; mais dans les premie
e, l’un des plus habiles, qui vivoit il y a environ 150 ans ». Je me sers de l’édition de la méthode greque de Port-royal,
loin, rendent le discours froid & ennuyeux. On ne doit jamais se servir d’epithetes par ostentation ; on n’en doit faire
qui a été fendue en deux horisontalement, en sorte quu’ne partie c a servi pour marquer l’esprit rude, & l’autre o pour
la Poésie ne souffre plus ; ainsi on ne diroit pas aujourd’hui : Qui sert & aime Dieu, possede toutes choses. 2°. En l
s’il n’y avoit qu’un u. Pour moi je crois que puisque l’e dans eu ne sert qu’à grossir le mot dans l’écriture, on feroit fo
étif vient du latin explere, remplir. En effet, les mots explétifs ne servent , comme les interjections, qu’à remplir le discour
notre vous sont quelquefois explétifs dans le style familier : on se sert de moi quand on parle à l’impératif & au prés
se sert de moi quand on parle à l’impératif & au présent : on se sert de vous dans les narrations. Tartuffe, dans Molie
un autre accident particulier du verbe ; il est vrai qu’en vers, elle sert à abrévier l’i de l’infinitif, & à fournir un
Id. ib. Ces mots, vû de mes yeux, du tout, sont explétifs, & ne servent qu’à mieux assûrer ce que l’on dit : je ne parle
p;c. Dans la suite, quand on eut donné au digamma le son du fe, ou se servit du Ⅎ ou digamma renversé pour marquer le ve. Mar
premiere lettre de ce mot d. Quand dans les pays latins on voulut se servir de l’autre dénomination, & surtout dans un te
; où les Imprimeurs n’avoient point encore de caracteres grecs, on se servit du double f, ff, c’est le signe dont la partie in
nous faisons sur les différentes vûes de notre esprit : ces noms nous servent à rendre, pour ainsi dire, sensibles les objets m
de pensée subsiste toûjours, quels que soient les mots dont vous vous serviez pour l’énoncer  » : conformatio verborum tollit
sont aurant de pléonasmes. Lorsque ces mots superflus quant au sens, servent à donner au discours, ou plus de grace, ou plus d
moins une négligence qu’on doit éviter. III. La syllepse ou synthèse sert lorsqu’au lieu de construire les mots selon les r
le contraire de ce qu’on dit, il est évident que les mots dont on se sert dans l’ironie, ne sont pas pris dans le sens prop
jeu ainsi nommé, du bruit que font les dames & les dès dont on se sert . Taratantara, le bruit de la trompette, ce mot se
ue l’on conserve la figure, quelles que soient les paroles dont on se sert pour l’exprimer. Les figures ou expressions figur
le on accorde quelque chose pour en tirer avantage : Vous êtes riche, servez -vous de vos richesses ; mais faites-en de bonnes
n fond à ce tonneau, c’est-à-dire qu’il y faut ajoûter des douves qui serviront de fond. Le fond des forêts, le fond d’une allée 
Fond se prend aussi dans le sens propre pour le terrein, pour ce qui sert de base. On a planté ces arbres dans un bon fond 
nage, fonds est alors au pluriel. Le fond d’un tableau, c’est ce qui sert comme de base & de champ aux figures ; c’est
p; indéfinie la représentation dont les mots sont chargés, on peut se servir indifféremment de l’un ou de l’autre de ces trois
homme dans ces deux exemples a une acception singuliere, parce qu’il sert à déterminer précisément, dans l’une des phrases,
rter envie, porter la parole, se porter bien ou mal, &c. on ne se sert plus de ferre pour rendre ces façons de parler en
latin ? La figure n’est que dans notre françois, parce que nous nous servons d’une autre image, & par conséquent de mots t
b. III. n°. 41. à lin. xvj. & au vin le nom de Bacchus, nous nous servons d’une façon de parler usitée en notre langue, &am
teur, il ne suffit pas d’entendre les mots particuliers dont il s’est servi , il faut encore bien entendre les façons de parle
gnifie in omni re, c’est-à-dire, de tout ce que Dieu dit, ou veut qui serve de nourriture. C’est dans ce même sens que Jesus-
aît à Dieu de lui donner pour nourriture, de tout ce que Dieu dit qui servira de nourriture. Mat. iv. 4. Voilà le sens littéral
M. du Marsais qui va nous instruire, Ib. art. x. « Quelquefois on se sert des paroles de l’Ecriture sainte ou de quelque au
sés de leurs pays, ne doivent pas recourir à des termes enflés, ni se servir de grands mots : il faut qu’ils fassent parler le
qu’il est possible, puisqu’autrement elles ne prouvent rien, & ne servent qu’à montrer une fausse érudition : mais il y aur
; contre-sens : l’amphibologie est dans une phrase qui peut également servir à énoncer plusieurs sens différens, & que rie
dans une juste distance. Mais ce n’est rien dire là. En effet, à quoi sert de marquer pour des regles qui justifient le témo
t juger, plûtôt que de juger rien de faux. L’usage & l’expérience servent à discerner le témoignage des sens. Un enfant qui
e, à cause de la conformité ou proportion entre les termes dont on se sert pour exprimer ce qui se passe en ce monde, &
c’est-à-dire, des allégories que chacun imagine à son gré, ne peuvent servir pour établir les dogmes ; & S. Augustin dans
roit même que les pierreries ont un charme singulier, dont la mode se sert pour fixer la curiosité. Il le faut bien ; car sa
que, on fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert , ne signifie dans le sens propre. Quand au lieu d
i se dit de tout assemblage d’unités : les latins se sont quelquefois servi de ce mot en le restreignant à une espece particu
os. Pers. sat. j. 3. nous faisons des vers. 3°. En françois nous nous servons aussi de nombre ou de nombreux, pour marquer une
s plus beaux lieux de la Grece. Les poëtes grecs & latins se sont servis de ce mot particulier pour marquer toutes sortes
gités que par le zéphyre » ; & pour marquer ces campagnes, il se sert de Tempe : . . . . . . Somnus agrestium Lenis vi
nols ; le Tage est une des plus célebres rivieres d’Espagne. V. On se sert souvent du nom de la matiere pour marquer la chos
onnoie. Le fer se prend pour l’épée ; périr par le fer. Virgile s’est servi de ce mot pour le soc de la charrue : I. Georg. 5
é fait de poussiere, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du nom de l’éléphant pour marquer simplement de l
au moyen d’une interprétation maligne : le mot doivent dont il s’est servi , & que M. du Marsais a fait imprimer en gros
6 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
rappantes. Voltaire est de tous les écrivains celui dont les ouvrages servent le mieux à démontrer combien un ordre politique r
de bas en haut, et de déjouer la passion par le sang-froid. Ce secret sert puissamment contre l’orgueil et les préjugés ; ma
quants à traiter, et le ridicule sera toujours une puissance qui peut servir aux progrès de la philosophie, comme la raison et
ices, les ombres, les combats, on ne peut se les permettre, que s’ils servent directement à la peinture philosophique d’un gran
nnable. Un écrivain ne mérite de gloire véritable, que lorsqu’il fait servir l’émotion à quelques grandes vérités morales. Les
e ; mais il doit être la vie ; et si la circonstance la plus vulgaire sert de contraste à de grands effets, il faut employer
nter, avec la mesure de la raison, avec la sagesse de l’esprit, de se servir plus souvent des moyens dramatiques qui rappellen
e de la difficulté vaincue, et le charme d’un rythme harmonieux, tout sert à relever le double mérite du poète et de l’auteu
prose, ses scènes de transition sont en prose ; et lors même qu’il se sert de la langue des vers, ces vers n’étant point rim
ensées nouvelles dont le temps doit nous enrichir. Si l’on voulait se servir encore de la mythologie des anciens, ce serait vé
moral de l’homme, qu’on ne peut rien ajouter à l’étude des uns qui ne serve en même temps à la connaissance de l’autre. On ne
qui pénètrent dans les pensées et dans les sentiments de l’homme, ou servent à vous faire connaître la force et la direction d
7 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
enre d’abstraction, de calcul et de développement dont les savants se servent pour parvenir aux découvertes et pour les expliqu
phes anglais à des résultats pratiques. Que d’ouvrages entrepris pour servir utilement les hommes, pour l’éducation des enfant
le degré de perfection dont elle est susceptible. Ayant plus souvent servi aux affaires qu’à la littérature, elle manque enc
tat plutôt qu’une assemblée populaire ; tout doit les ramener à ne se servir que des armes du sang-froid, l’argumentation ou l
serait plus sensible ; si l’on pouvait le réfuter avec les formes qui servent à développer les vérités élémentaires, les esprit
moins que la nôtre au succès des sophismes. Le style déclamateur, qui sert si bien les idées fausses, est rarement admis par
evient du bonheur public, qu’à tous les avantages particuliers qui ne serviraient pas à la force commune. 55. L’orateur de l’oppo
8 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
s signes naturels que la peinture fait ses imitations. La peinture se sert de l’oeil pour nous émouvoir. Or comme le dit Hor
es arbitraires et instituez, tels que sont les mots dont la poësie se sert . La peinture emploïe des signes naturels dont l’é
enflammez sur une pierre arrosée de sang ; les mots dont le poëte se sert pour faire sa peinture réveillent en nous les idé
pas encore frappez autant qu’elle les frappe alors. Le peintre s’est servi de cette image pour faire le fond d’un tableau do
igure. Les anciens prétendoient que leurs divinitez eussent été mieux servies par les peintres et par les sculpteurs, que par l
fet en soit bien merveilleux. L’industrie des hommes a beaucoup mieux servi les vers que les tableaux. Elle a trouvé trois ma
9 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80
e, répondit Villars, pour être magnifique, il faut être économe et se servir de son esprit. » Le courtisan ne savait à quoi ce
ur de me dire ; car qui pourra penser que je l’aie bien et fidèlement servie , lorsqu’elle ne fait rien pour moi ? » — « Soyez
vous, peut-être à moi-même, une explication aussi naturelle, qui vous servira à vous fortifier à prendre des résolutions honora
l’âge de onze ans, Sire, je n’ai d’autre application que de vous bien servir  ; mais le 14 de ce mois, ce n’a pas été inutileme
ntre autres, que pendant la gelée on ne pouvait ouvrir la terre ni se servir des rivières, et que pendant les pluies on ne pou
re les charrois. À quoi Villars répondit : « Pendant les pluies on se sert des rivières et on ouvre la terre, et pendant la
voyance dans la guerre de campagne pour ménager un pays qui doit nous servir dans les nécessités urgentes, et que de ces ménag
s maîtres de la terre, qu’il vaut mieux songer à leur plaire qu’à les servir . Plaire et servir, cela peut-il être séparé ? Peu
rre, qu’il vaut mieux songer à leur plaire qu’à les servir. Plaire et servir , cela peut-il être séparé ? Peut-on plaire sans s
vir. Plaire et servir, cela peut-il être séparé ? Peut-on plaire sans servir  ? Vraiment oui, et recevoir les grâces les plus i
 ? Vraiment oui, et recevoir les grâces les plus importantes. Peut-on servir sans plaire ? Hélas ! oui. Tel est au vrai Villa
il aimait à en rappeler textuellement les dernières paroles : Peut-on servir sans plaire ? Peut-on plaire sans servir ? etc. L
dernières paroles : Peut-on servir sans plaire ? Peut-on plaire sans servir  ? etc. La lettre, d’ailleurs, se terminait par un
10 (1874) Premiers lundis. Tome I « Bonaparte et les Grecs, par Madame Louise SW.-Belloc. »
els on cite le général Foy, levaient le plan de la Macédoine et de la Servie  ; Ali-Pacha, jaloux de la Porte, ne semblait pas
s moyens dans l’ordre de la providence ; qu’Ali-Pacha, par exemple, a servi la Grèce en détruisant les Armatolikes et en renv
versant les peuplades libres ; que surtout les puissances d’Europe la servent par leur politique indifférente ou ennemie ; que
servent par leur politique indifférente ou ennemie ; que la Russie la sert , que l’Autriche la sert, que la France et Soliman
ue indifférente ou ennemie ; que la Russie la sert, que l’Autriche la sert , que la France et Soliman-bey aident à son triomp
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135
mens à vent sont si propres pour les accompagnemens, que nous nous en servons dans nos basses continuës, quoique nous aïons des
suppose encore cet usage, et Dion raconte que du temps de Neron on se servit de ces instrumens dans la representation de quelq
des comedies de Terence le nom des instrumens à vent dont on s’étoit servi dans la representation de chaque piece, comme une
empêchoit qu’on ne se méprît sur l’espece de flute dont il falloit se servir , et par consequent qu’on ne se méprît au ton sur
nous avons coutume d’emploïer le mot de chanter, lorsque nous nous en servons en parlant de la déclamation théatrale. Il est ét
12 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
rendu compte des phénomènes une fois qu’ils ont fait voir à quoi ils servent , quel rôle ils jouent. On raisonne comme s’ils n’
il est né ni comment il est ce qu’il est. Car les emplois auxquels il sert supposent les propriétés spécifiques qui le carac
de ces deux ordres de recherches, c’est qu’un fait peut exister sans servir à rien, soit qu’il n’ait jamais été ajusté à aucu
s n’est plus le même qu’au moyen âge. C’est ainsi encore que les mots servent à exprimer des idées nouvelles sans que leur cont
nt de la fonction, c’est-à-dire que, tout en restant le même, il peut servir à des fins différentes. C’est donc que les causes
les causes qui le font être sont indépendantes des fins auxquelles il sert . Nous n’entendons pas dire, d’ailleurs, que les t
use efficiente qui le produit et la fonction qu’il remplit. Nous nous servons du mot de fonction de préférence à celui de fin o
qu’il soit utile pour pouvoir se maintenir. Car c’est assez qu’il ne serve à rien pour être nuisible par cela même, puisque,
avoir observée. Ces termes sont à peu près textuellement ceux dont se sert Auguste Comte pour caractériser sa méthode. « Pui
aturels, ne sont pas expliqués par cela seul qu’on a fait voir qu’ils servent à quelque fin. Quand on a bien prouvé que les org
, il peut se faire, et il arrive en effet, que, par contre-coup, il y serve aussi à l’individu. Mais ce résultat heureux n’es
’ordinaire, du même pas que la densité dynamique et, en général, peut servir à la mesurer. Car si les différentes parties de l
ielle qu’elle présente. Les routes, les lignes ferrées, etc., peuvent servir au mouvement des affaires plus qu’à la fusion des
ous avons faite alors de ce principe. Ajoutons seulement qu’il nous a servi à traiter non pas seulement la question encore tr
énomènes sociaux. Parmi les changements dont il est la cause, ceux-là servent qui sont en rapport avec l’état ou il se trouve,
le, mais c’est en même temps un individu. Il en résulte qu’il peut se servir de l’énergie sociale qu’il détient, dans un sens
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
e langage inarticulé de l’homme, et tous les sons naturels dont il se sert par instinct. Cet art a voulu encore faire des im
sur nous lorsque nous les entendons dans la nature. La musique ne se sert que des instrumens pour imiter ces bruits, dans l
ue la moitié de leur être, et une demi vie. Voilà pourquoi l’on s’est servi dans tous les païs, et dans tous les temps du cha
es peuples ont eu des instrumens propres à la guerre, et ils s’y sont servi de leur chant inarticulé, non-seulement pour fair
placerois volontiers la musique où le compositeur n’a point sçû faire servir son art à nous émouvoir, au rang des tableaux qui
ne sont que bien versifiez. Comme les beautez de l’execution doivent servir en poësie, ainsi qu’en peinture, à mettre en oeuv
ieté des accords, les agrémens et la nouveauté des chants, ne doivent servir en musique que pour faire et pour embellir l’imit
14 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
e dessus ; au lieu qu’un respect outré pour les opinions établies, ne sert qu’à en éterniser les erreurs. La poesie a eu de
ettre ce qu’on veut dire, au lieu de ne présenter une chose, que pour servir d’occasion à en faire penser une autre ? Pour les
gination ; et les passions sont excitées par les figures. Ceux qui se servent de ces avantages pour enseigner la vertu, lui gag
lus sûrement les coeurs, à la faveur du plaisir ; comme ceux qui s’en servent pour le vice, en augmentent encore la contagion p
tion qu’Achille. Ainsi Pindare dans ce qui nous est resté de lui, fit servir à une saine morale, l’ode qui jusques-là avoit se
sté de lui, fit servir à une saine morale, l’ode qui jusques-là avoit servi souvent à la volupté et à la débauche. Quelques p
admettre les conséquences. On pouvoit loüer les dieux en prose, et se servir du langage ordinaire pour enseigner la vérité. Ce
ers théologiens comme les premiers philosophes, ont eu raison de s’en servir pour intéresser les hommes par l’agrément, à ce q
sition, c’est que tous les arts ont une fin : l’utile qu’on ajoute ne sert qu’à rendre la proposition équivoque ; à moins qu
ente qui partage son attention, et qu’on sent bien enfin, quand il se sert d’une expression outrée, qu’il le fait à dessein,
côté, pour justifier la pompe ordinaire dans le début de l’ode, on se sert de la comparaison d’un palais, dont le portique d
Par exemple, il souhaite dans une des siennes de devenir tout ce qui sert à sa maitresse : j’en fais une, où je souhaite d’
on goût a réuni tous les suffrages, et plus digne sans comparaison de servir de modéle à l’ode françoise. Malherbe nous a fai
es anciens, il en a rarement paré ses ouvrages : content de s’en être servi à se perfectionner le goût, il semble avoir songé
15 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
 ; tous se réfutent réciproquement. Qui décidera entre eux tous ? Qui servira de mesure et de règle ? C’est ainsi que l’anarchi
nature, qui a été si souvent invoqué dans l’intérêt du crime et qui a servi tant de fois à la satisfaction des passions bruta
nfin l’adversaire de la liberté de penser qui, en la combattant, s’en sert lui-même, s’adresse à elle et cherche à avoir rai
eurs de la passion complaisante. La libre pensée n’y est pour rien et servirait plutôt à les disperser, car en habituant l’homme
le tout à coup essentiellement mauvaise ? Comment serait-il bon de se servir de la raison pour interpréter le texte dabo tibi
te dabo tibi claves… , et deviendrait-il tout à coup mauvais de s’en servir pour établir autre chose ? Sans doute si le texte
dire, c’est qu’ils se trompent ; mais on ne peut leur reprocher de se servir d’une méthode dont on se sert soi-même pour les d
mais on ne peut leur reprocher de se servir d’une méthode dont on se sert soi-même pour les détromper. Je n’ignore pas les
de ce principe se corrigeront par l’usage. A mesure que les hommes se serviront plus de leur raison, ils s’en serviront mieux. Le
e. A mesure que les hommes se serviront plus de leur raison, ils s’en serviront mieux. Les excès de la raison révoltée doivent êt
ue de la liberté qui s’éveille. Les instruments et les outils dont se sert l’industrie humaine n’ont pas atteint du premier
16 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
u’ils n’avoient pas ces choses là. Le traducteur est donc réduit à se servir de periphrase, et à ne pouvoir rendre qu’en plusi
deux langues sont également avantagées de termes propres. Or rien ne sert plus à rendre une phrase énergique, que sa brieve
culez dont les hommes qui parlent une même langue sont convenus de se servir pour exprimer certaines choses. Voilà pourquoi un
que les anciens gaulois avoient formé le nom de cocq, dont nous nous servons aujourd’hui dans la même signification qu’eux, en
ait ici, l’un de nos meilleurs constructeurs de vers, a mieux aimé se servir du mot de compagnon que de celui de collegue en u
re leurs interests en composant dans cette langue. L’inversion latine sert encore à faire trouver sans peine la varieté des
près d’autres sons. Cela vient de ce que les plis que les organes qui servent à la prononciation sont obligez de prendre pour a
combien il faut de soin pour les corriger du penchant qu’ils ont à se servir de ces sons inarticulez dont nous regardons l’usa
i la nature n’a point été redressée, les sauvages et le bas peuple se servent fréquemment durant toute leur vie de ces sons ina
ononciation un bruit, lequel imite le bruit inarticulé dont nous nous servirions par instinct naturel, pour donner l’idée de la ch
ues et les syllabes bréves, art que les anciens avoient tant cultivé, sert encore à une infinité d’autres vûës. Pour en dire
17 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
straite, & comme des êtres réels ; les mots amoureux & amical servent à qualifier le sujet qui est affecté par l’une ou
ou par l’autre de ces passions : les mots amoureusement, amicalement, servent à modifier la signification d’un autre mot, par l
ui par ses diverses inflexions, ou par son union à d’autres radicaux, sert à exprimer les diverses combinaisons de l’idée fo
nes, prises dans la chose même, influent tellement sur celle qui leur sert en quelque sorte de base, qu’elles en font une to
érivation ; l’une que l’on peut appeller philosophique, parce qu’elle sert à l’expression des idées accessoires propres à la
ilosophie ; l’autre, que l’on peut nommer grammaticale, parce qu’elle sert à l’expression des points de vûe exigés par l’ord
une & l’autre paroissent venir du verbe minere dont Lucrece s’est servi , & qu’on retrouve dans la composition des ver
sont formés du supin du verbe primitif ; & cette conséquence doit servir à réfuter encore Priscien, & après lui la mét
fondement de ce choix ne peut être que la terminaison, parce qu’elle sert comme de signal pour rassembler dans une même cla
ve à la circonstance du tems à laquelle on fixe l’autre évenement qui sert de terme à la comparaison. C’est la même chose da
rimitivement à marquer dans ce mode l’autre espece de futur ; elle se sert pour cela des inflexions du présent & du pass
génériques en appellatifs, abstractifs & actionnels, selon qu’ils servent , dit-il, à dénommer des substances, des modes, ou
latif une sorte de tableau raccourci de cette génération d’idées qui sert de fondement à la division des mots ; mais elle e
& qui d’ailleurs est accidentel. L’effet général de ce cas est de servir à déterminer la signification vague d’un nom appe
dent-is, prudent-er, prudent-iùs, prudent-issimé. Le génitif des noms sert à la dérivation de plusieurs especes de mots : de
prétendu régime au génitif est le régime déterminatif du nom qui leur sert de sujet ; & que ce qu’on envisage ordinairem
; l’état des noms au service desquels ils sont assujettis. Les verbes servent aussi, à leur façon, pour présenter à l’esprit la
es classes dans lesquelles on les a rangés assez arbitrairement, pour servir à déterminer le choix des terminaisons des mots q
elle ne leur sait aucun tort aux yeux du public qui en juge ; elle ne sert même qu’à mettre le vrai dans un plus grand jour 
donner le nom de complément à ce que l’on appelle régime, parce qu’il sert en effet à rendre complet le sens qu’on se propos
points capitaux peut être soudivisé en des parties subordonnées, qui serviront à mettre de l’ordre dans les matieres relatives a
apport de determination d’un mot à un autre. Le mot qui est en régime sert à rendre moins vague le sens général de l’autre m
nérale, & elle est la regle invariable & universelle qui doit servir de base à la construction particuliere de quelque
Rhetorique à régler les tours, les figures, le style dont on doit se servir pour émouvoir le coeur par le sentiment, ou pour
ide guere que la forme des caracteres qu’elle employe : l’art de s’en servir devient en quelque sorte une affaire de goût ; ma
r à l’usage des Grecs celui de toutes les Nations de l’Europe, qui se servent aujourd’hui de l’alphabet latin, qui y placent ce
tion du mot radical d’où il est dérivé ; elle est auxiliaire, si elle sert à changer la prononciation naturelle de la conson
ent du grec ou de quelque langue orientale ancienne, parce qu’elle ne sert alors qu’à indiquer que les mots radicaux avoient
amener insensiblement la suppression de tant d’autres lettres qui ne servent qu’à défigurer notre orthographe ou à l’embarrass
arduin : peut-être que la combinaison des unes avec les autres pourra servir quelque jour à les concilier & à faire dispar
chaque mot primitif suppose nécessairement plusieurs caracteres, qui servent à en présenter l’idée individuelle sous tous les
ne perdent rien de leur mérite ». Il n’en est pas ainsi de ceux qui servent de fondement à ces pitoyables rébus dont on charg
bjet, non sine aliquo sale, & de les avoir indiqués comme pouvant servir aux exercices de la jeunesse : cette méprise, à m
n de l’hypallage par les exemples mêmes de M. du Marsais, & je me servirai de ses propres termes : ce que je ferai sans scru
ircumdare urbem moenibus, & circumdare moenia urbi. De même on se sert de mutare, soit pour donner, soit pour prendre un
n pour toutes les richesses de l’univers (Met. l. VII. v. 39.), il se sert de mutare : Quemque ego cùm rebus quas totus pos
Le pere Sanadon remarque (Tom. I. pag. 175.) qu’Horace s’est souvent servi de mutare en ce sens : mutavit lugubre sagum puni
, positio, dérivé de τίθημι, pono. Les deux prépositions élémentaires servent à indiquer avec plus d’énergie la nature de la ch
idere est, videre erat, videre erit. L’infinitif considéré comme nom, sert aussi à expliquer une autre espece de latinisme q
e, & ne marquent plus le transport d’un lieu en un autre ; ils ne servent plus qu’à marquer la proximité de l’antériorité o
u’on y étoit : voilà précisément la raison du choix de ce verbe, pour servir à l’expression des prétérits prochains. Pareillem
en attendre l’exécution : Dominum Deum tuum adorabis, & illi soli servies (Matth. iv. 10.), pour adora ou adorato, servi o
is, & illi soli servies (Matth. iv. 10.), pour adora ou adorato, servi ou servito. On s’abstient encore de cette forme p
sent postérieur : vous adorerez le Seigneur votre Dieu, & vous ne servirez que lui. C’est même le seul moyen direct que l’on
aux analogies l’attention qu’elles exigent ; outre qu’elles auroient servi à leur faire prendre des idées justes de chacun d
, qu’il ait lû ; & qu’alors il y a nécessairement une ellipse qui sert à rendre raison du subjonctif, comme s’il y avoit
cipal objet de nos études ; mais les principes que j’ai posés peuvent servir à rectifier les conjugaisons des autres langues,
t de l’événement désigné par des verbes prétendus inchoatifs, se sont servis l’un & l’autre du verbe incipio. cùm maturesc
hilosophique, & l’autre grammaticale. La dérivation philosophique sert à l’expression des idées accessoires propres à la
propres à la nature d’une idée primitive. La dérivation grammaticale sert à l’expression des points de vûe sous lesquels un
’avoue cependant qu’il y auroit plus de justesse & de vérité à se servir plutôt de ce tour conditionnel que de l’affirmati
u’il y avoit trois articles indéfinis : « Les deux premiers, dit-il, servent pour les noms des choses qui se prennent par part
appelle articles indéfinis partitifs : le troisieme article indéfini sert à marquer le nombre des choses, & c’est pour
amm. génér.) « que ces divisions d’articles, défini, indéfini, n’ont servi qu’à jetter de la confusion sur la nature de l’ar
x, trois, & tous les autres nombres cardinaux ; car tous ces mots servent à faire prendre dans un sens précis & détermi
me doit être au mode indicatif. Ainsi ce mode est direct, parce qu’il sert à constituer la proposition principale que l’on e
supposent nécessairement dans la nature du verbe une idée qui puisse servir de fondement à ces métamorphoses, & cette idé
naturellement de cette vérité. I. Le principal usage du verbe est de servir à l’expression du jugement intérieur, qui est la
tte espece de nom est employée comme les autres noms abstraits, & sert de la même maniere & aux mêmes fins. 1°. Nous
satif tienne lieu de sujet dans la proposition totale, soit qu’elle y serve de complément. Reprenons la proposition magna ars
.) est peut-être la premiere voix articulée dont les hommes se soient servis . Ce qui n’est que conjecture chez ce grammairien,
que les autres interjections n’emploient que la voyelle, celle-ci se sert de la lettre labiale la plus extérieure de toutes
nifications, aussi une même interjection, selon qu’elle est proférée, sert à exprimer divers sentimens de douleur, de joie o
ra possible, pour reconnoître l’ordre primitif qui doit véritablement servir comme de boussole aux procédés grammaticaux des l
nd ici apprécier un terme, quel est celui de ces trois ordres qui lui sert de guide, si elle n’est soumise qu’à l’influence
la parole, je suis toujours obligé de me faire entendre, & de me servir des moyens établis à cet effet dans la langue qui
nt en aucune maniere. C’est ainsi que l’intérêt engage le pilote à se servir de l’aiguille aimantée ; mais le mouvement instru
doit produire, & l’ordre analytique est l’ordre naturel qui doit servir de base à la syntaxe de toutes les langues. C’est
rement, en substituant d’autres mots à la place de ceux dont on s’est servi d’abord : id totum genus situm in commutatione ve
de la langue. Ce mot est conjonctif par sa nature, & tout mot qui sert à lier, doit être entre les deux parties dont il
qu’on allegue ici pour montrer la nature dans la phrase françoise, ne sert qu’à y en attester le renversement, & il ne f
ut dire sans doute un ordre dans la succession des idées, lequel doit servir de guide à la grammaire ? cela posé, faut-il dire
me effet pour tout le monde ; au lieu que dans votre systême, pour me servir des termes de l’auteur de la Lettre sur les sourd
sprit la malheureuse habitude d’aller sans raisonner ; c’est, pour me servir d’un tour de M. Pluche, accoutumer leur esprit à
rsonnel de quelqu’un, & de la façon de penser de celui qui parle, servent plus à faire connoître l’ironie, que les paroles
, servent plus à faire connoître l’ironie, que les paroles dont on se sert . Un homme s’écrie, ô le bel esprit ! Parle-t-il d
dé l’ironie que comme un trope, par la raison que les mots dont on se sert dans cette figure, ne sont pas pris, dit-il, dans
époque postérieure au moment même de la parole, & ce tems dont se servent les Italiens & les Latins, convient très bien
usage, quoiqu’il le trouve erroné. Cette lettre inutile en latin, ne sert pas davantage en François. « La lettre k, dit l’
t aucun mot françois où elle soit employée que celui de kyrielle, qui sert dans le style familier à signifier une longue &am
un amas de certains sons articulés propres à s’unir ensemble, dont se sert un peuple pour signifier les choses, & pour s
Un vocabulaire est véritablement la suite ou l’amas des mots dont se sert un peuple, pour signifier les choses & pour s
 ; car de dire que la mere dicte à l’enfant les mots dont il devra se servir pour lui demander telle ou telle chose, cela mont
e, de mode, de figure, de mouvement, puisque nos philosophes qui s’en servent depuis si long-tems ont bien de la peine à les en
quoi la communication des pensées, & la tradition des usages qui servent à les exprimer, auroient été impossibles, aures ;
r peupler promptement les différentes contrées, le même moyen qui lui sert encore aujourd’hui pour y fixer les habitans &
rojet qu’ils firent d’y construire une ville & une tour pour leur servir de signal, les matériaux qu’ils employerent à cet
orsqu’ils voulurent prononcer les mots dont ils avoient coutume de se servir , ils en prononcerent de tout différens pour signi
ensable de cette société. Lorsqu’il voulut ensuite que leur fécondité servît à couvrir & à cultiver les différentes partie
mier homme & à sa compagne la premiere de toutes les langues pour servir de lien & d’instrument à la société qu’il lui
mun qu’elles se proposent, & l’instrument universel dont elles se servent pour l’exprimer, en un mot, les pensées & les
e parle point ici des interjections, parce que cette espece de mot ne sert point à l’énonciation des pensées de l’esprit, ma
de vue accessoires, dont chaque idée spécifique est susceptible, qui sert de fondement à la sous-division d’une partie d’or
en soit le correspondant exact ; les divers adjectifs, dont nous nous servons pour rendre le vacuus des latins, ajoutent à l’id
ablement par les parens qui les entendoient prononcer, pour les faire servir de signes aux idées de pere & de mere ; il re
lement remarquées par un philosophe observateur, dans les organes qui servent à la parole ; il n’y a qu’à prendre garde quels s
é Girard, (Princip. disc. I. tom. I. pag. 30.) « dont le vulgaire se sert , sans être bien instruit de ce qu’il doit entendr
& en prose ? Ne nous plaignons donc pas : si nous savons nous en servir , nos ouvrages seront aussi précieux pour la posté
ux d’une autre ; & dans ce cas les mêmes lettres ne peuvent pas y servir , du moins de la même maniere ; c’est pourquoi il
manquent. Qu’il me soit permis de poser ici les principes qui peuvent servir de fondement à ce système. Notre langue me paroit
par exemple, que nous appellons aujourd’hui circonflexe, & qui ne serviroit plus à autre chose, vû la distinction de caracter
ense pas qu’il faille pour cela en dédaigner le projet, ne pût-il que servir à montrer comment on envisage en général & en
cile que nécessaire ; & l’on ne doit rien mépriser de ce qui peut servir à le perfectionner. Il est évident, par la défini
nalogie avec celles-là, qu’avec l’articulation gutturale h, qui ne se sert point des dents, & qui procure l’explosion au
sprit ; c’est l’acte d’une faculté subordonnée à l’intelligence, elle sert à l’éclairer : au-lieu que le souvenir regarde le
c’est l’acte d’une faculté nécessaire à la sensibilité de l’ame, elle sert à l’échauffer. C’est dans ce sens que l’auteur du
ouvent, & se fait encore aujourd’hui, en tirant au sort. Josué se servit de cette maniere de partager : Cumque surrexissen
l n’y a point là de métalepse ; mais il y a une métalepse quand on se sert de parler ou dire pour signifier croire. Direz-vo
sains. La métaphore est donc une espece de trope ; le mot, dont on se sert dans la métaphore, est pris dans un autre sens qu
ntre la métaphore & la comparaison, que dans la comparaison on se sert de termes qui font connoître que l’on compare une
, & trouver mauvais ce que les autres trouvent bon. Ensuite on se sert du terme de goût par métaphore, pour marquer le s
r ainsi dire, enté sur la nature ; la nature soutient l’art & lui sert de base, & l’art embellit & perfectionne
asions ; le langage qui résulteroit de nos efforts pour les parler ne serviroit de rien à l’intelligence des ouvrages que nous no
ls ont d’occuper leur esprit, le manque d’idées acquises qui puissent servir comme d’attaches à celles qu’on veut leur donner 
u’à-présent, ou du-moins qui sont parvenus à ma connoissance, ne peut servir à cette fin. Dans l’intention de prévenir, s’il e
ent. Ces notions cependant doivent être en assez grande quantité pour servir de fondement à toute la science grammaticale, de
en effet ils fondent les usages qui y ont trait, & qu’ils doivent servir à les expliquer. Afin d’indiquer à-peu-près l’esp
ns sa signification le mot conjonctif qui ; & en cette qualité il sert à joindre la proposition incidente dont il s’agit
plément circonstanciel de tems du verbe facies ; comme conjonctif, il sert à joindre à l’antécédent toties la proposition in
ja regarder comme des demi-dieux ; & l’humeur singeresse, pour me servir du vieux mais excellent mot de Montagne, l’humeur
ifs : il faut les exposer de suite avec des paradigmes bien nets pour servir d’exemples aux principes généraux des déclinaison
le : ce ne seroit jamais qu’un verbiage repréhensible, &, pour me servir des termes de Quintilien, inst. VIII. 2, pejor es
 : il en fait une profession expresse dès la page 7 de son épitre qui sert de préface, dans une note très longue, qu’il augm
e la parole. Voyez Personne . Les modes personnels sont donc ceux qui servent à énoncer des propositions, & qui en renferme
considéré comme sujet. Les modes impersonnels au contraire ne peuvent servir à énoncer des propositions, puisqu’ils n’ont pas
ou obliques. Les modes directs sont ceux dans lesquels seuls le verbe sert à constituer la proposition principale, c’est-à-d
u verbe faire, je fais, je ferois, faites, sont directs, parce qu’ils servent immédiatement à l’expression du jugement principa
je dis des modes directs qu’ils sont les seuls dans lesquels le verbe sert à constituer la proposition principale ; ce qui n
atus, ayant prié, precaturus devant prier. Il est adjectif, puisqu’il sert , comme les adjectifs, à déterminer l’idée du suje
amp; c’est pourquoi dans la langue hébraïque la frequence de l’action sert de fondement à une conjugaison entiere différente
différente de la conjugaison primitive, la réciprocation de l’action sert de fondement à une autre, &c. Mais les mêmes
de l’organe. Voyez Interjection . Elles désignent dans celui qui s’en sert une affection, un sentiment ; elles ne l’excitent
ne sont que des motifs & non des preuves, & elles ne doivent servir qu’à confirmer des conclusions déduites légitimem
es déterminés. Au contraire les cas des adjectifs & des verbes ne servent qu’à mettre ces especes de mots en concordance av
n simple état du sujet. De-là enfin, toutes les autres propriétés qui servent de fondement à toutes les parties de la conjugais
vûe commun, on peut dire que ce sont des mots supplétifs, puisqu’ils servent également à suppléer les idees accessoires qui ne
nification des mots auxquels on les rapporte, & qu’ils ne peuvent servir qu’à cette fin. A l’occasion de cette application
même erreur. 3°. Plusieurs conjonctions semblent au premier aspect ne servir qu’à lier un mot avec un autre : mais si l’on y p
utre : mais si l’on y prend garde de près, on verra qu’en effet elles servent à lier les propositions partielles qui constituen
position avec son complément, & de plus un mot simple qui ne peut servir qu’à lier. Par exemple, ainsi, aussi, donc, parta
seroit en certe occasion une faute contre la justesse, de ne pas s’en servir plutôt que d’un autre auquel l’usage auroit attac
comme oui, non, allez, morieris, &c. car toute une proposition ne sert qu’à faire naître dans l’esprit de ceux qui l’ent
les Espagnols l’appellent ventana, les Portugais janella ; nous nous servons aussi de ce nom croisée pour marquer la même chos
onforme à la prononciation actuelle, que l’orthographe dont nous nous servons aujourd’hui. Au lieu d’écrire science, sçavoir, c
la langue, & sans en détruire l’économie. Telles sont celles qui servent à désigner la nature & le sens des mots, comm
ns point de caracteres destinés exclusivement à cet usage ; nous nous servons de m ou de n après une voyelle simple pour en mar
ts privatifs nouveaux, nous suivons la méthode latine & nous nous servons de in. Ainsi la principale différence entre les m
ivé. Et comme ces verbes sont neutres de leur nature, & qu’ils se servent de l’auxiliaire être qui marque ordinairement le
yant leur fondement dans la nature intrinseque des verbes, ne peuvent servir , sans inconséquence & sans équivoque, à désig
lit de même dans son écurie une nomenclature propre ; mais il ne s’en sert que dans son domestique, parce que l’intérêt &
, & y est fort peu usité ; de sorte qu’au lieu de ce nombre on se sert souvent du pluriel. M. l’abbé l’Advocat nous appr
ues, on donne le nom de nombres cardinaux aux adjectifs numéraux, qui servent à déterminer la quotité précise des individus de
Il y a plus : les mêmes grammairiens avouent ailleurs que le génitif sert à former les autres cas, & cela est vrai en u
IQUE, adj. (Gramm.) ce mot en Grammaire est opposé à direct ; on s’en sert pour caractériser certains cas dans les langues t
itions. 1. Il y a six cas en latin : le premier est le nominatif, qui sert à désigner le sujet de la proposition dont le nom
de-là le nom qu’on lui a donné de cas direct, rectus. Les autres cas servent à présenter les êtres déterminés par les noms ou
personnels, & les autres impersonnels. Les premiers sont ceux qui servent à énoncer des propositions, & le verbe y reço
par lesquelles il s’accorde en personne avec le sujet ; les autres ne servent qu’à exprimer des idées partielles de la proposit
s autres obliques. Les modes directs sont ceux dans lesquels le verbe sert à énoncer une proposition principale, c’est à dir
ppositif, voyez ces mots. Les modes obliques sont ceux qui ne peuvent servir qu’à énoncer une proposition incidente subordonné
se fait par des propositions. Quand le verbe est donc à un mode où il sert primitivement à cette destination, il va directem
nt à chaque coup de dez ; autrefois on disoit tictac. L’imitation qui sert de guide à l’onomatopée se fait encore remarquer
 ? Pourquoi le caractere st est-il lui-même l’interjection dont on se sert pour faire rester quelqu’un dans un état d’immobi
vir, rouler, racler, rainure, raie, rota, rheda, ruere, &c. Aussi sert -elle souvent aux noms des rivieres dont le cours
met en concordance avec le sujet. Il est oblique, parce qu’il ne peut servir qu’à constituer une proposition incidente, subord
aire ou obscure. Voyez Elocution , au commencement. L’étymologie peut servir à confirmer la distinction que l’on vient d’établ
ition orale, la tradition écrite. En Grammaire, c’est un adjectif qui sert à distinguer certains sons ou certaines articulat
e) ORDINAL, adj. (Gram.) on nomme ainsi en Grammaire tout mot qui sert à déterminer l’ordre des individus. Il y en a de
igner les exemples de déclinaisons & de conjugaisons, qui peuvent servir ensuite de modeles aux autres mots, que l’usage &
e, sans aucune regle énoncée ; ce sont trois mots particuliers qui ne servent d’exemple à aucun autre. III. Il doit y avoir tro
omme l’expédient est également de mise en latin & en françois, il servira à diminuer la largeur du paradigme, qui, sans cel
uguer ensuite audeo, dont le prétérit est ausus sum ou fui ; & il servira de paradigme à gaudeo, gavisus sum ou fui, à sole
alie ; c’est fido, fisus sum ou fui : il faut aussi le conjuguer pour servir de paradigme à ses composés confido, diffido : fi
peut mettre ensuite la conjugaison active & passive de fero, qui servira de paradigme à tous ses composés, dont il est bon
». On donne encore le nom de parenthese aux deux crochets dont on se sert pour marquer la phrase intervenue dans le discour
t savans. En un mot le participe est un véritable adjectif, puisqu’il sert , comme les adjectifs, à détérminer l’idée du suje
ectif du participe, puisque c’est celui que l’on emploie, quand on se sert de ce mode dans le sens même du verbe auquel il a
ement d’après Cesar, quos ab urbe discedens Pompeius erat adhortatus, sert encore mieux à confirmer ma pensée : discedens es
at, qui voudra marquer l’un plutôt que l’autre, se gardera bien de se servir d’un tour équivoque ; il mettra la préposition en
quent les especes doivent être caractérisées par le mot radical qui y sert de sujet à l’auxiliaire ; d’où il suit qu’ire est
lectum ou legisse. En sorte que les différens présens de l’auxiliaire servent à différencier les époques auxquelles se rapporte
noncé par le supin. C’est dans le même sens que les mêmes auxiliaires servent encore à former nos prétérits avec notre particip
verbe être ; ils les forment avec le supin indéclinable, quand ils se servent de l’auxiliaire avoir. Ces verbes sont de deux so
n pour démêler la syntaxe que l’on doit suivre. En général il faut se servir du supin, lorsqu’il n’y a avant le prétérit aucun
, si le complément principal est après le verbe ; au contraire, on se sert du participe mis en concordance avec le complemen
dont le caractere commun est l’indéclinabilité ? « C’est qu’elle ne sert , dit M. l’abbé Girad, vrais princip tom. II. dise
nt aussi des particules… 7°. Il y a d’autres sortes de particules qui servent à la composition des mots, & comme elles ne f
e cette préposition, la tendance vers un but physique ou moral. On se sert de a dans les mots que nous composons nous-mêmes
çoit anciennement advocat (ad alienam causam dicendam vocatus). On se sert de ad quand le mot simple commence par une voyell
latine cum (avec) dont elle garde le sens dans la composition. On se sert de co devant un mot simple qui commence par une v
nnes labiales b, p, ou m ; combattre, compétiteur, commutation. On se sert de col, quand le mot simple commence par l ; coll
r, correlatif, correspondance. Dans toutes les autres occasions on se sert de con ; concordance, condenser, confédération, c
raire. Mais dans contresigner, contre veut seulement dire auprès. De sert quelquefois à étendre la signification du mot ; e
découper, détremper, dévorer : d’autres sois elle est négative & sert à marquer la suppression de l’idée énoncée par le
sont celles qui sont relatives à l’une des trois personnes, & qui servent à marquer l’identification du verbe avec un sujet
outes les langues & de l’élocution consistent principalement à se servir de ces phrases-là. Ce n’est pas qu’on n’en puisse
i paroissent superflus par rapport à l’intégrité du sens grammatical, servent pourtant à y ajouter des idées accessoires, surab
té apparente de mots : mais ce pléonasme est très-énergique, & il sert à ajouter au nom l’idée de sa propriété caractéri
’étendue, de maniere que, si aucune autre circonstance du discours ne sert à la restraindre, il faut entendre alors l’espece
comme on a remarqué (art. Imparfait.) que cette dénomination ne peut servir qu’à désigner l’imperfection des idées des premie
ue si la ligne étoit d’une matiere inflexible, son extrémité pourroit servir à poindre. Un point de côté cause une douleur sem
la pointe de la plume posée sur le papier comme pour le piquer. On se sert de cette marque à bien des usages. 1°. On termine
avec le mouvement de quelque passion ; il se figure ainsi ! 2°. On se sert de deux points posés verticalement, ou d’un point
écrire aigüille, Güise (ville) ; en mettant la diérèse sur l’u, elle servira à marquer sans équivoque que l’u n’est point muet
e titre de novae grammaticae argumenta ac vindiciae, tout ce qui peut servir à établir ce systeme & à détruire toutes les
la plûpart, tant de ressemblance avec les points-voyelles, qu’ils ne servent qu’à augmenter les embarras de la lecture ; &
placer dans la parole les repos de la voix. Les uns comme les autres servent à déterminer le sens ; & il y a telle suite d
l énonce en ces termes : « Il n’est pas essentiel aux deux points de servir toujours à distinguer des membres principaux de p
us. Il ne faut donc que la virgule au lieu des deux points dont s’est servi l’académicien, & la seule virgule qu’il a emp
aut y marquer des repos par des virgules, placées de maniere qu’elles servent à y distinguer quelques-unes des parties constitu
nelle, préf. des élém. de la Géom. de l’infini. Exemple où la virgule sert à distinguer un complément accessoire : L’homme i
ployer la virgule pour celle qui est explicative, & à ne pas s’en servir pour celle qui est déterminative : dans le premie
es grands hommes se doit toujours mesurer aux moyens dont ils se sont servis pour l’acquérir. La Rochefoucault, pens. 157. Les
le est alors d’autant plus nécessaire avant la conjonction, qu’elle y sert à faire connoître que celle-ci emporte là une idé
laquelle elle indique la fin de l’énumération ; & cette virgule y sert de plus à montrer que le dernier membre n’a pas,
pas lieu d’attendre autre chose, on ajoute une autre propositiou qui serve d’explication ou d’extension à la premiere ; il f
r séjour m’appelle ; Je les entends encor : « Nous regnons, & tu sers  ! Nous te laissons un sceptre, & tu portes de
7. admiration. Ô que les rois sont à plaindre ! Ô que ceux qui les servent sont dignes de cnmpassion ! S’ils sont méchans ;
oir essayer de poser du-moins quelques principes généraux qui pussent servir de fondement à un art qui n’est rien moins qu’ind
ché de rappeller dans son Eusebe : mais pour le sens imparfait, il se sert de la virgule comme tous les autres. L’interrogat
ou la réalité, ou qui énonce la réalité ; au lieu que le mot négatif sert à détruire la supposition d’existence ou de réali
é ni appellé un degré de comparaison, que cette dénomination, pour me servir des termes de l’école, est de falso supponente, &
ssion, les meilleurs amis, le moindre souci : c’est que l’article qui sert à élever l’adjectif au degré superlatif, est réel
soit dérivé de la préposition ante. Les racines génératives des mots servent à en fixer l’idée individuelle ; mais l’idée spéc
tien, sien, &c. sont de purs adjectifs possessifs, puisqu’ils ne servent qu’à qualifier le sujet auquel ils ont rapport, p
ue, & l’autre la langue allemande. L’examen du premier point peut servir à faire voir combien il est aisé de se méprendre
ou par un h muet), tout de même, disent-ils, que les Espagnols qui se servent de l’article masculin el pour mettre devant les n
minin, & l’autre, quand elle est du masculin. Cette différence ne sert qu’à déterminer le choix du mot, & n’empêche
ogues ont reçu des cas, c’est-à-dire des terminaisons différentes qui servent à présenter les mots comme termes de certains rap
de dedans les retranchemens, ils passerent par dedans la ville. On se sert encore du mot dedans d’une maniere absolue, comme
ette étude exige, & un cannevas de prépositions bien connues pour servir de fondement à quelques remarques didactiques sur
. 192. ce qu’il a dit d’excepté, hormis & hors. Cet écrivain doit servir de modele à ceux qui voudront tenter la comparais
, par, devant, pendant, à, de, & en ». Premierement, de, pour me servir des termes de l’auteur, & pour parler conform
nalytique de la phrase, il faut suppléer entre deux le terme qui doit servir tout-à-la fois de complément à la premiere prépos
our en-deçà de la riviere, c’est-à-dire cette garde est destinée pour servir en un poste situé deçà le lit de la riviere. On v
l’adjectif destinée est le terme antécédent de pour ; que l’infinitif servir est le complément grammatical de pour & l’ant
lit de la riviere est la totalité du complément déterminatif du verbe servir  ; servir en un poste situé deçà le lit de la rivi
riviere est la totalité du complément déterminatif du verbe servir ; servir en un poste situé deçà le lit de la riviere est l
iviere est le complément logique de la préposition pour ; enfin, pour servir en un poste situé deçà le lit de la riviere, est
d’échos, que les pronoms représentent les noms, c’est-à-dire, pour me servir des termes de M. l’abbé Girard, tome I. disc. vj.
ait, ils font, elles font. J’appelle le second cas datif, parce qu’il sert au même usage que le datif latin, & qu’on peu
, à lui ou à elle, à eux ou à elles, à soi. Remarquez que ce datif ne sert que quand le verbe a un complément objectif imméd
i n’ont point de pareil complément, ni exprimé ni sous-entendu, on se sert du tour équivalent par la préposition à avec le c
it le P. Buffier, n°. 387, & l’on doit appeller conjonctif ce qui sert à joindre : c’est le sens que l’usage a donné à c
, équivalent à tout homme qui ; & c’est à cause de ce qui, lequel sert à joindre à l’idée de tout homme une proposition
es noms, ce qui caractérise bien la nature de l’adjectif : si l’on se sert de celui avant que d’avoir présenté aucun nom, co
amp;c. C’est le même adjectif alongé des particules ci & là, pour servir à une distinction plus précise. Ci avertit que le
t rougir de la turpitude de son coeur ; l’adjectif tel n’a ici que le sers démonstratif. Il est tel ou elle est telle, ils
s peuvent du-moins par extension, être appellés de même, parce qu’ils servent à diriger la prononciation des mots écrits, quoiq
& les pronoms réfléchis des deux premieres personnes ne pouvoient servir à rien : il n’y a que le sujet qui parle, ou qui
mporis, convenienter naturae. Voyez Mot, article II. n. 2. Un mot qui sert de complément à un autre, peut lui-même en exiger
les yeux, toutes ces diverses manieres, que le vers technique dont se servent les rhéteurs pour caractériser les différentes ci
ieu : mais ce seul mot ubi, représente ici les quatre mots dont on se sert communément pour indiquer ce qu’on nomme les ques
, de n’éloigner d’un mot, que le moins qu’il est possible, ce qui lui sert de complément. Cependant quand plusieurs compléme
e sorte d’hyperbate, qui, loin de nuire à la clarté de l’énonciation, sert au contraire à l’augmenter, en fortifiant les tra
nôtre. Car pour le langues transpositives, où la terminaison des mots sert à caractériser l’espece de rapport auquel ils son
oyez Pléonasme . Vérifions ceci sur la période même dont M. Girard se sert pour faire reconnoître toutes les parties de la p
, ve, adj. (Gramm.) qui a relation ou rapport à quelque chose, ou qui sert à l’expression de quelque rapport. Relatif vient
) : ainsi relatif signifie littéralement qui aide à rapporter, ou qui sert aux rapports. L’opposé de relatif est absolu, for
i a le sens relatif, & qui auroit pour complément objectif ce qui sert de sujet à la voix passive ; cependant Périzonius
at (pag. 67.) que « le pronom relatif en hébreu est אשר, & qu’il sert pour tous les genres, pour tous les nombres, pour
; supposant, par une conséquence nécessaire, un antécédent auquel ils servent à joindre une proposition incidente ; il a été tr
nce, & c’est la même chose de quoi ; pour lequel, on ne peut s’en servir qu’immédiatement après avoir nommé l’antécédent,
ticle dont il est composé. Cette possibilité de suppléer l’antécédent sert encore de fondement à une autre ellipse, qui dans
p; indéfinie la représentation dont les mots sont chargés, on peut se servir indifféremment de l’un ou de l’autre de ces trois
homme dans ces deux exemples a une acception singuliere, parce qu’il sert à déterminer précisément, dans l’une des phrases,
rter envie, porter la parole, se porter bien ou mal, &c. on ne se sert plus de ferre pour rendre ces façons de parler en
latin ? La figure n’est que dans notre françois, parce que nous nous servons d’une autre image, & par conséquent de mots t
b. III. n°. 41. à lin. xvj. & au vin le nom de Bacchus, nous nous servons d’une façon de parler usitée en notre langue, &am
teur, il ne suffit pas d’entendre les mots particuliers dont il s’est servi , il faut encore bien entendre les façons de parle
gnifie in omni re, c’est-à-dire, de tout ce que Dieu dit, ou veut qui serve de nourriture. C’est dans ce même sens que Jesus-
aît à Dieu de lui donner pour nourriture, de tout ce que Dieu dit qui servira de nourriture. Mat. iv. 4. Voilà le sens littéral
M. du Marsais qui va nous instruire, Ib. art. x. « Quelquefois on se sert des paroles de l’Ecriture sainte ou de quelque au
sés de leurs pays, ne doivent pas recourir à des termes enflés, ni se servir de grands mots : il faut qu’ils fassent parler le
qu’il est possible, puisqu’autrement elles ne prouvent rien, & ne servent qu’à montrer une fausse érudition : mais il y aur
; contre-sens : l’amphibologie est dans une phrase qui peut également servir à énoncer plusieurs sens différens, & que rie
r du subjonctif, quoique la regle générale exige ce mode : il faut se servir ….. Eh ! messieurs, convenez plutôt de bonne foi q
p; l’on a vu (article Interrogatif), que c’est un des moyens qui nous servent à marquer l’interrogation, sans charger la phrase
les adjectifs deviennent véritablement noms : c’est lorsque l’on s’en sert comme de mots propres à marquer d’une maniere dét
le vrai persuade, le mot vrai est alors un véritable nom, parce qu’il sert à présenter à l’esprit un être déterminé par l’id
latum (porter) ; de sorte que superlatif signifie littéralement, qui sert à porter au-dessus de. Cette étymologie du mot in
oepositionibus, non in nominibus. (not. 12 in Minerv. IV. vj.) A quoi serviroit donc, ajoute-t-il, la formation du comparatif, &a
t avant ma comparaison & indépendamment de cette comparaison, qui sert à l’y découvrir & non à l’y établir ; comme l
conséquent l’absurdité qu’il y auroit à prétendre que le même mot pût servir à exprimer l’un & l’autre, comme nos rudiment
qu’il étoit grand grand, ou petit petit, &c. notre très, qui nous sert à l’expression du même sens, est l’indication de
même sens, est l’indication de la triple répétition ; mais nous nous servons aussi d’autres adverbes, & c’est la maniere d
e ni pour le comparatif proprement dit, ni pour le superlatif : on se sert également dans les trois idiomes de l’adverbe qui
De-là vient, 3°. que le supin n’exprimant ni action, ni passion, a pu servir en latin à produire des formes actives & pass
es, comme il a plû à l’usage, parce que la diversité des terminaisons sert à marquer celle des idées accessoires qui sont aj
ur régime, & jamais la préposition à ou ab avec l’ablatif, ne lui sert de complément dans le sens passif ; car impetratu
t suppléer, & le verbe interrogatif & l’antécédent de quò qui servira de complément à ce verbe, (voyez Interrogatif, Re
objecte que ces additions faites au texte par forme de supplément, ne servent qu’à en énerver le style par des paroles superflu
inflexions & les terminaisons personnelles & numériques, qui servent à caractériser par la concordance, l’application
barbare & informe. Je sais bien qu’on objectera que les latins se servent des mêmes tems du subjonctif, & pour les phra
ée, laquelle est spécifiée par le commencement du mot suppositif, qui sert à la supposition, à l’hypothese ; comme impératif
itif, qui sert à la supposition, à l’hypothese ; comme impératif, qui sert au commandement ; subjonctif, qui sert à la subor
pothese ; comme impératif, qui sert au commandement ; subjonctif, qui sert à la subordination des propositions dépendantes ;
Fromant. Suivant cette définition, qui est excellente, & qui nous servira de point fixe, la syllabe est un son simple ou co
Girard va même se trouver fausse d’après ce systême, loin de pouvoir servir à le combattre. C’est, dit-il, (vrais princip. to
lus de deux, en épellant a-rmé. Ce qui se pratique dans le chant peut servir à éclaircir ma pensée. Supposons une tenue de plu
s consonnes b, t, [ parce que l’une est foible & l’autre forte ], sert à faire voir que dans obtus elles sont plus unies
combinaisons que notre maniere de prononcer l’e muet écrit ne puisse servir à justifier. Par exemple, dg se fait entendre dis
que, on fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert , ne signifie dans le sens propre. Quand au lieu d
i se dit de tout assemblage d’unités : les latins se sont quelquefois servi de ce mot en le restreignant à une espece particu
os. Pers. sat. j. 3. nous faisons des vers. 3°. En françois nous nous servons aussi de nombre ou de nombreux, pour marquer une
s plus beaux lieux de la Grece. Les poëtes grecs & latins se sont servis de ce mot particulier pour marquer toutes sortes
gités que par le zéphyre » ; & pour marquer ces campagnes, il se sert de Tempe : . . . . . . Somnus agrestium Lenis vi
nols ; le Tage est une des plus célebres rivieres d’Espagne. V. On se sert souvent du nom de la matiere pour marquer la chos
onnoie. Le fer se prend pour l’épée ; périr par le fer. Virgile s’est servi de ce mot pour le soc de la charrue : I. Georg. 5
é fait de poussiere, tu as été formé d’un peu de terre. Virgile s’est servi du nom de l’éléphant pour marquer simplement de l
au moyen d’une interprétation maligne : le mot doivent dont il s’est servi , & que M. du Marsais a fait imprimer en gros
ons. . . Cependant elles ont des objets bien différens. Mais lui-même sert bientôt de preuve à ce qu’il observe ici ; car à
utre latin, en affectant d’éviter les termes dont ces auteurs se sont servis , auroient pu s’épargner un travail qui gâte plus
ment le nom de synthèse à la figure dont il est ici question. « Elle sert , dit M. du Marsais, (Figure) lorsqu’au-lieu de co
de synthèse s’y accommode avec tant de justesse, qu’il pourroit bien servir encore à prouver ce que je pense de la chose même
tion de la parole. C’est en effet celui qui, dans toutes les langues, sert de dernier terme à toutes les relations de tems q
le relation à toutes les époques possibles ; c’est dans ce sens qu’il sert à l’expression des propositions d’éternelle vérit
e présent indéfini ne peut plus se rapporter alors qu’à l’instant qui sert essentiellement de dernier terme de comparaison à
a langue allemande, qui n’a point de présent antérieur périodique, se sert du présent antérieur simple pour exprimer la même
ue par-tout où nous employons le présent antérieur périodique, ils se servent du présent antérieur simple, & disent, par ex
nt… néanmoins dans l’usage on l’a confondu… & en latin même on se sert pour cela de futur simple : cum coenabo, intrabis
mais comme il a été remarqué plus haut que cette dénomination ne peut servir qu’à désigner l’imperfection des idées des premie
à l’égard d’une époque postérieure au tems de la parole, ou, pour me servir des termes de M. Lancelot, mais d’une maniere con
ourir, constituent donc ici un vrai futur indéfini. Ce futur indéfini sert exclusivement à l’expression du futur actuel, de
be auxiliaire. On entend par verbe auxiliaire, un verbe dont les tems servent à former ceux des autres verbes ; & l’on peut
de l’existence, & dont l’usage le dépouille entierement, quand il sert à la formation des tems d’un autre verbe, pour ne
ues, quoiqu’il y ait quelque différence de l’une à l’autre. Nous nous servons en françois de l’auxiliaire devoir, avec le prése
une espece d’anomalie : c’est que novi, memini, & autres pareils, servent également au présent & au prétérit indéfini ;
ropre du verbe. On voit d’autre part les présens du verbe auxiliaire, servir à la distinction de ces trois tems. Le présent in
tour ni figure, ni abus ; il est naturel & vrai : les Italiens se servent du présent postérieur, qui convient en effet au p
me quand il est employé selon sa destination originelle ; ses tems ne servent plus qu’à marquer la proximité de l’antériorité,
envisage l’époque de comparaison. Le présent indéfini du verbe venir sert à composer le prétérit indéfini prochain du verbe
ouer, je viens d’admirer, &c. Le présent antérieur du verbe venir sert à composer le prétérit antérieur prochain du verb
er, je venois d’admirer, &c. Le présent postérieur du verbe venir sert à composer le prétérit postérieur prochain du ver
envisage l’époque de comparaison. Le présent indéfini du verbe aller sert à composer le futur indéfini prochain du verbe co
s louer, je vais admirer, &c. Le présent antérieur du verbe aller sert à composer le futur antérieur prochain du verbe c
u’on y étoit : voilà précisement la raison du choix de ce verbe, pour servir à l’expression des prétérits prochains. Pareillem
parée à celle de mon départ, & le tour particulier j’ai eu chanté sert à marquer que l’existence de mon chant est encore
rences où l’on parleroit des uns, relativement aux autres. Je vais me servir de cette distinction dans une derniere remarque s
ue vous l’eussiez lu. Or c’est une regle indubitable qu’on ne doit se servir d’un prétérit comparatif, que quand le verbe de l
is de chanter, d’arriver, de me dérober : enfin, il en est un qui se sert de l’auxiliaire devoir, comme les futurs positifs
érieur. 5°. Enfin, le futur positif est également indéfini, puisqu’il sert aussi avec relation à diverses époques, comme on
rés, dont le second, énoncé par le mode & dans le sens indicatif, sert perpétuellement de réponse au premier, qui est én
tous les Grammairiens s’étoit trouvé au résultat de l’analyse qui m’a servi de guide, je l’aurois exposé sans détour, & d
tions sur nos prétérits. « Il est de principe, dit-il, qu’on doit se servir du prétérit absolu, c’est-à-dire, de celui dans l
ec beaucoup de justesse & de précision les cas où l’on ne doit se servir que du prétérit absolu, sans pouvoir lui substitu
ous ces mots marquent la réputation, & l’on pourra peut-être s’en servir indistinctement lorsqu’on n’aura pas besoin de ma
osé, des lettres serviles, afin de n’y laisser que les radicales, qui servent alors à montrer l’origine & le sens du mot. L
mencemens on doit absolument éviter de faire faire des thêmes… ils ne servent qu’à molester les commençans, & à leur inspir
puisque l’on employe l’un en bien des cas ou l’on ne pourroit pas se servir de l’autre : on dit, en parlant des saintes écrit
eres dans la marche invariable de la construction analytique, qui lui sert à lui faire remarquer les idiotismes de la langue
la parole, a donné son nom par métonymie au mot générique dont on se sert pour marquer les idiomes, le langage des différen
les sens : pour leur faire concevoir ce qui est spirituel, il se faut servir de comparaisons sensibles, qui sont agréables, pa
les saintes Ecritures. Lorsque les prophetes parlent de Dieu, ils se servent continuellement de métaphores tirées de choses ex
gue, qui aime la clarté & la naïveté, donne toute liberté de s’en servir  ; & on y est tellement accoutumé, qu’à peine
vent il ne se peut joindre dans le sens propre, soit parce qu’on s’en sert par extension & par ressemblance, pour supplé
couvrir le corps & le défendre contre le froid, & ensuite ont servi à l’embellir & à l’orner. Je ne crois pas qu’
s & connoissances, que d’observer combien les mots dont nous nous servons dépendent des idées sensibles, & comment ceux
ces images ; nous en sommes occupés les premiers, & nous nous en servons ensuite pour mettre en quelque sorte devant les y
les différens degrés de succès des moyens suggérés par le besoin, ont servi de fondement aux regles fixées ensuite par l’art,
airs, & fassent entendre ce qu’on veut dire, puisque l’on ne s’en sert que pour rendre le discours plus expressif : la s
dans les saintes Ecritures, un exemple du soin qu’on doit avoir de se servir des choses connues à ceux qu’on instruit, lorsqu’
nt être aussi satisfaits qu’ils le sont eux-mêmes. On ne doit donc se servir de tropes que lorsqu’ils se présentent naturellem
l est arrivé dans tous les tems que les écrivains se sont quelquefois servis d’expressions figurées qui ne doivent pas être pr
concordance des inflexions correspondantes des deux especes de mots, sert à désigner l’application du sens vague de l’un au
mot dont le principal usage est de désigner l’affirmation … l’on s’en sert encore pour signifier d’autres mouvemens de notre
ntellectuelle sous une relation à une modification, est encore ce qui sert de fondement aux différens modes du verbe, qui co
jet déterminé sous une relation à une modification, c’est-à-dire s’il sert à faire une proposition, le verbe est alors uniqu
ces mots. Le mode personnel est indirect ou oblique, quand il ne peut servir qu’à constituer une proposition incidente subordo
s lesquels on peut envisager l’idée spécifique de la nature du verbe, sert infiniment à en multiplier les usages dans le dis
upposent apparemment dans cette partie d’oraison, une idée qui puisse servir de fondement à ces métamorphoses & qui en ren
ent que nulle autre idée n’est plus propre que celle de l’existence à servir de fondement aux tems, puisque ce sont des formes
sonnes sont des sons que les lettres représentent, comme les chiffres servent à représenter les nombres. En effet, on prononçoi
refs ; d’où il suit que la présence ou l’absence du signe de longueur serviroit encore à désigner que le son variable est grave o
e Usage, s. m. (Gram.) La différence prodigieuse de mots dont se servent les différens peuples de la terre pour exprimer l
-solides & très-sages, mais elles sont encore trop générales pour servir de fondement à la définition du bon usage, qui es
e nous donnions à la cour, elle n’est pas suffisante toute seule pour servir de regle ; il faut que la cour & les bons aut
ait de Rome, comme la capitale de la république chrétienne, & qui sert même à augmenter l’autorité temporelle du pape].
cien langage. C’est donc l’usage du tems où nous vivons qui doit nous servir de regle ; & c’est précisément à quoi pensoit
ées, & toutes les dictions & toutes les phrases dont il s’est servi , étoient aussi bonnes & aussi estimées du tem
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
n nomme annuelle. Le mot d’âge signifie un temps trop court pour m’en servir ici, et d’ailleurs le monde est dans l’habitude d
our m’en servir ici, et d’ailleurs le monde est dans l’habitude de se servir du mot de siecle, quand il parle de ces temps heu
tres et en esclaves, qui la servoient bien mieux qu’elle ne peut être servie par un menu peuple mal élevé, qui ne travaille qu
ent de ne la confier qu’à des ministres amis de la justice, et qui se servissent de leur pouvoir avec pudeur. Ainsi les richesses,
rain. Le ministre qu’il emploïa pour ces détails, étoit capable de le servir . La protection de M. Colbert ne fut jamais le pri
véritable pour ses volontez. Il n’avoit d’autre volonté, que de faire servir son prince par les personnes les plus capables. S
19 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303
rs après la mort du grand évêque, et à la demande de la famille, pour servir aux orateurs qui auraient à faire des éloges funè
versaires, et l’on cherchera dans le journal de Le Dieu ce qui pourra servir à le rabaisser et à le diminuer. L’abbé Le Dieu n
émoire dont nous avons parlé, et qui était destiné dans le principe à servir de matériaux et de notes pour une oraison funèbre
, j’ai demandé à l’abbé Bossuet un petit calice de vermeil dont je me servais à Paris, disant la messe pour M. de Meaux, et que
ent. Pline et Cicéron avaient pour secrétaires des affranchis qui les servaient mieux et avaient de plus nobles sentiments. L’abb
mesure qu’il avait lavé. Je me mis à une place indifférente, et on me servit aussitôt du potage. La place de la droite du prél
signe de m’y mettre : je remerciai, disant que j’étais placé et déjà servi  ; il insista doucement et poliment : « Venez, voi
potage. Nous étions quatorze à table, et le soir seize… La table fut servie magnifiquement et délicatement : plusieurs potage
ence et sans bruit ; je n’ai pas vu de pages : c’était un laquais qui servait le prélat, ou quelquefois l’officier lui-même. Le
tendu et autorisé dans la maison. M. l’archevêque prit la peine de me servir , de sa main, de tout ce qu’il y avait de plus dél
20 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
hevêque de Mayence, Damétas ; et le roi lui-même, David. Ce fait peut servir à relever la méprise de quelques écrivains modern
rché les premiers, du moins parmi nous, à écrire en chiffres, se sont servis des chiffres de l’arithmétique ; et de ce que ces
nt autre chose que les lettres de leur alphabet, n’auraient pas pu se servir commodément de cette méthode : aussi en avaient-i
par un seul chiffre, et que le discours fût en français, ce catalogue servirait à trouver, 1°. les e par le chiffre qui se trouve
sans que la méthode y soit jointe : celle que nous donnons ici pourra servir dans plusieurs cas ; mais il y a toujours bien de
eux, dans lequel un mot serait expliqué par un autre mot qu’il aurait servi à expliquer lui-même. De là il s’ensuit d’abord q
les appelle ainsi pour les distinguer des racines grammaticales, qui servent à former et non à expliquer les autres mots. Dans
mots. Sans doute la définition qu’on donnera de l’un de ces mots, ne servira pas à en donner une idée plus claire que celle qu
aire que celle qui est présentée naturellement par ce mot ; mais elle servira du moins à faire voir l’analogie et la liaison de
s suffit souvent pour la marquer. Dans les autres cas, on pourrait se servir de longues et de brèves, ce qui abrégerait beauco
a désigner par un caractère particulier, semblable à celui dont on se sert pour désigner les syllabes communes en grec et en
que nous avons dans notre langue trop peu d’accents, et que nous nous servons même assez mal du peu d’accents que nous avons. L
it-il pour la seule lettre e ? D’ailleurs, l’accent ne devrait jamais servir qu’à marquer la quantité ou à désigner la prononc
à marquer la quantité ou à désigner la prononciation, et nous nous en servons souvent pour d’autres usages : ainsi, nous nous s
nous nous en servons souvent pour d’autres usages : ainsi, nous nous servons de l’accent grave dans succès, pour marquer la qu
grave dans succès, pour marquer la quantité de l’e ; et nous nous en servons dans la préposition à, pour la distinguer du mot
us les véritables sons simples, tant voyelles que consonnes, et de se servir de cet alphabet pour indiquer non seulement la pr
ourtant l’orthographe usuelle dans toutes. Ainsi, je suppose qu’on se servît d’un caractère particulier pour marquer la voyell
u lecteur les mots de ces langues, et de faire voir comment elles ont servi en partie à former la nôtre. Je crois ne devoir p
heureuse à un excellent poète, en revanche un poète médiocre ne n’en sert que pour mettre la raison et le bon sens à la tor
dictionnaires de langues étrangères qu’en tant que ces dictionnaires servent à faire entendre une langue par une autre, tout c
afin qu’en recourant à l’endroit même, on puisse juger si on peut se servir du mot en question. Que ce soit un valet qui parl
ppelle ordinairement dans les collèges du nom de synonymes, et qui ne servent qu’à faire produire aux enfants de très mauvaise
in point l’étude des langues mortes ; et à l’égard des autres, ils ne serviraient , si on s’y bornait, qu’à apprendre très imparfait
règles ne rendront jamais un ouvrage ou un discours éloquent ; elles servent seulement à empêcher que les endroits vraiment él
dié-que l’orateur se donnerait pour exprimer une pareille émotion, ne servirait qu’à l’affaiblir en lui, à l’éteindre même, ou pe
affectu concitati, verba non desunt. Ce passage d’un si grand maître servirait à confirmer tout ce que nous avons dit dans cet a
odes soutenues et arrondies, avec d’autres qui le soient moins et qui servent comme de repos à l’oreille. Cicéron blâme avec ra
igures, sur lesquelles tant de rhéteurs ont écrit des volumes : elles servent sans doute à rendre le discours plus animé ; mais
ique. Ces éloges étant historiques, sont proprement des mémoires pour servir à l’histoire des lettres : la vérité doit donc en
eaux particuliers, où elles formeront comme des masses de lumière qui serviront à éclairer le reste. Ces réflexions, séparées des
21 (1890) L’avenir de la science « XII »
joué aucun rôle dans l’acte de sa nutrition ? Non certes ; elles ont servi à faire passer le reste, elles étaient tellement
tes, mortes à jamais ?… Non, elles vivent dans l’humanité ; elles ont servi à bâtir la grande Babel qui monte vers le ciel, e
es, les têtes nombreuses rangées sur les étages de la maisonnette qui sert d’ossuaire 110 attestaient que, depuis les ancien
statistique définitive de ceux qui ont poussé à l’éternelle roue. Je servais alors le Dieu de mon enfance, et un regard élevé
ra vrai à la lettre que pas un verre d’eau, pas une parole qui auront servi l’œuvre divine du progrès ne seront perdues. Voil
ure ; sans eux les lignes auraient été maigres et mesquines ; ils ont servi à ce que la chose se fit d’une façon luxuriante ;
inutile dans l’humanité. Le sauvage, qui vit à peine la vie humaine, sert du moins comme force perdue. Or, je l’ai déjà dit
rie, illustre de son temps ? Et pourtant il n’est pas mort ; car il a servi à esquisser Alexandrie, et Alexandrie demeure un
22 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
arqués comme j’ai pu, pour avoir commencé l’impulsion dans un combat, servi de guide à une brèche, ou mis le premier le genou
ndait très agréable aux siens ; c’était un esprit judicieux et qui se servait de ses expériences, qui mesurait tout à la raison
ontinuant le portrait de celui qu’il connaissait si bien pour l’avoir servi de près, d’Aubigné insiste sur ce que Henri IV, d
siste sur ce que Henri IV, dans sa grande promptitude d’esprit, était servi par deux sens dont la nature l’avait merveilleuse
 ; une bonne partie de ces catholiques sont tout prêts et s’offrent à servir , le maréchal de Biron en tête ; cela suffit : « S
ieux réussi dans sa carrière totale et politique, pourquoi il n’a pas servi avec plus de suite ; et c’est ici qu’il faut en r
Et puisque j’en suis à rassembler autour de lui les noms qui peuvent servir à le mesurer et à le définir, je dirai encore qu’
23 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
n se dit en polonais koziel, bouc. Beaucoup de ces mots ont également servi à former des dérivés dont le sens, tout métaphori
e somme tout entière ; c’est ce dernier sens qu’il prend lorsqu’on se sert du mot bourdon (latin burdonem), qui est propreme
(goudmeerle). Comme le lin a donné son nom à la linotte, le chardon a servi à désigner le chardonneret (anc. fr. : chardonnet
ardellino traduisent exactement chardonnet ; la branche germanique se sert de l’expression pinson du chardon ; en allemand,
opulaire anglais, shovelard. L’idée de rouge ou de lumière a toujours servi à caractériser le rouget ; le grec disait [mot en
es domestiques, ou ces baies qui mûrissent loin dans les bois, à quoi servent -elles donc ? La réponse est écrite dans ces terme
ces termes : herbe au loup, herbe à la vierge, herbe au diable. Elles servent à Dieu, à ses saints, au diable, — ou au loup ; l
s, au diable, — ou au loup ; les Arabes disent : ou au chacal ; elles servent aux animaux que nous ne voyons pas manger et qui
rvent aux animaux que nous ne voyons pas manger et qui vivent ; elles servent aux êtres surnaturels qui descendent pendant les
aire technique : « Singe, machine composée d’un treuil horizontal qui sert à élever ou à descendre des fardeaux. » On a égal
5.) 179. Ici et dans plusieurs des paragraphes suivants, nous nous servons de la riche moisson de termes populaires recueill
186. Son nom grec [mot en caractères grecs] lui venait de ce qu’elle servait , d’après Dioscoride, à guérir [mot en caractères
24 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
actère : on éprouve soi-même quelque impression du langage dont on se sert  ; les images qu’il nous retrace modifient nos dis
clatante. Excitez l’homme enfin à tous les genres de supériorité, ils serviront tous au perfectionnement de sa morale. Les grands
Dans l’état actuel de l’Europe, les progrès de la littérature doivent servir au développement de toutes les idées généreuses.
ittérature dans ses rapports avec la gloire Si la littérature peut servir utilement à la morale, elle influe par cela seul
roits et des devoirs des peuples et de leurs magistrats. La raison ne sert , dans les empires despotiques, qu’à la résignatio
la raison. Cependant la poésie n’admet ni l’analyse, ni l’examen qui sert à découvrir et à propager les idées philosophique
ser à eux. Qu’elles sont précieuses ces lignes toujours vivantes, qui servent encore d’ami, d’opinion publique et de patrie ! D
, de ces consolations inattendues, dont la nature conservatrice s’est servie pour nous aider à traverser l’existence. Plan
s conséquences que ce noble système. Comme la nature fait quelquefois servir des maux partiels au bien général, de stupides ba
finition je donnais du mot philosophie dont je me suis plusieurs fois servie dans le cours de cet ouvrage. Avant de répondre à
es qui s’y rapportent, et que chaque période où ce mot se trouve, lui serve , pour ainsi dire, de définition. » Après avoir c
25 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
Haute-Sierk : retraite de Marlborough. — Campagnes du Rhin ; refus de servir en Italie.   Il s’agissait pour Villars de join
e leçon indirecte où nous l’avons déjà vu si habile, et où la naïveté sert de couvert à la finesse : La prudence, monsieur,
res convives : « ni chaise distinguée, ni pour laver, ni gens pour me servir  ; c’étaient de simples valets de pied, comme pour
toutes les autres. Je les avais divisées en trois parts : la première servait à payer l’armée, qui ne coûta rien au roi cette a
pos (il venait de citer le nom de M. de Feuquières), pourquoi ne s’en sert -on pas, de ce Feuquières ? Je vous le donne pour
ès entendu et des meilleurs. Je sais qu’il aurait ardemment désiré de servir , même depuis qu’on a fait des maréchaux de France
ssait au ministre à ce sujet sont d’un grand sens : On les destina à servir d’exemple : mais la manière dont Maillé reçut la
à celle-ci il disait : Je m’offrirais, madame, et mon zèle me ferait servir sous tout le monde : mais j’aurai l’honneur de vo
dans le choix des généraux, et Villars fut désigné par Louis XIV pour servir sous le duc d’Orléans en Lombardie : il refusa. D
stre, il énumère ses raisons : il rappelle qu’il n’est guère propre à servir sous un autre et sous un prince. En Italie, il lu
26 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
stituées, il était trop nécessaire aux hommes de se défendre ou de se servir les uns des autres pour établir entre eux des rap
e calme dans l’esprit pour être aimables, assez d’habileté pour faire servir ce charme frivole à des succès importants. Les ho
galer les Français dans l’art délicat de la louange. La flatterie qui sert à l’ambition exige beaucoup plus d’esprit et d’ar
ir les places éminentes du pouvoir. Non seulement la grâce et le goût servaient en France aux intérêts les plus grands, mais l’un
certains usages, de certaines règles de politesse et d’élégance, qui servent , pour ainsi dire, de signe de ralliement, et dont
27 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
sorte d’énergie, et leur donnèrent une sorte de souplesse qui devait servir à compléter les facultés intellectuelles. La guer
ans le secours des passions. La raison les combat, les religions s’en servent . Toutes les nations de la terre avaient soif de l
s véritablement supérieurs ; mais elles n’en ont pas moins éminemment servi les progrès de la littérature, par la foule de pe
utres n’est point l’objet de la morale des anciens ; ce n’est pas les servir , c’est se rendre indépendant d’eux, qui est le bu
éritables puissances de l’homme penseur ; ces facultés seules peuvent servir aux progrès de l’esprit humain. L’imagination, le
Comment se fait-il, dira-t-on, qu’approfondir l’erreur puisse jamais servir à la connaissance de la vérité ? C’est que l’art
dans les premières années de la révolution française, parce qu’elles servaient l’ambition de plusieurs, et agitaient la vie de t
t, à la renaissance des lettres, que les siècles appelés barbares ont servi , comme les autres, d’abord à la civilisation d’un
28 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
n sçait bien n’être jamais arrivée réellement, mais de laquelle il se sert comme d’une emblême pour exprimer un évenement ve
ce ; mais ce peintre si sage ne les emploïe que dans les ornemens qui servent de bordure ou de soutien à ses tableaux dans l’ap
traiter en s’assujetissant à la verité historique. Les peintres font servir encore ces compositions à peu près au même usage
e répresentent pas les mysteres et les miracles de notre religion, se servir d’une composition allegorique, dont l’action expr
bouche. Dieu leur inspiroit lui-même les figures dont ils devoient se servir , et l’application qu’il en falloit faire. Mais c’
yeux. Il ne leur est point permis d’inventer des fictions, et de s’en servir à leur gré, pour exposer de pareils sujets. Ce qu
ge, ni les visions de L’Arioste, que la composition dont Rubens s’est servi pour répresenter le merite de l’intercession des
juste, pour imaginer et pour rencontrer les traits dont la nature se sert dans l’expression des passions, que pour inventer
29 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 6, que dans les écrits des anciens, le terme de chanter signifie souvent déclamer et même quelquefois parler » pp. 103-111
dra bien me pardonner les frequentes periphrases dont je me suis déja servi pour le traduire, et celles dont je serai encore
a servi pour le traduire, et celles dont je serai encore obligé de me servir , afin d’éviter les équivoques où je tomberois, si
perduë, si l’on eut chanté ces vers. Cependant les auteurs anciens se servent du mot de chanter lorsqu’ils parlent de la recita
r lorsqu’ils parlent de la recitation des comedies, ainsi qu’ils s’en servent en parlant de la recitation des tragedies. Donat
30 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — I. » pp. 312-329
nd roi que Dieu lui avait donné pour maître », dont les pieds lui ont servi si souvent de chevet ! et comme il n’oublie pas q
Aubigné dit cela comme on dirait en d’autres temps : « homme digne de servir contre les ennemis de la France ». L’idée de reli
, et eux les armes aux mains ; ils combattent vos ennemis et vous les servez  ; ils les remplissent de craintes véritables, et
ntroduire, faire couler les gens de guerre dans les armées royales et servir de la sorte sans enseignes déployées : « Le roi d
les faire marcher sous les drapeaux de la Croix blanche qui leur ont servi et doivent servir encore de quintaine (point de m
r sous les drapeaux de la Croix blanche qui leur ont servi et doivent servir encore de quintaine (point de mire) et de blanc.
ilité ; faisons donc que ce soit sans lâcheté ; demeurons capables de servir le roi à son besoin et de nous servir au nôtre, e
lâcheté ; demeurons capables de servir le roi à son besoin et de nous servir au nôtre, et puis ployer devant lui, quand il ser
31 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IX »
t eût vécu, aurait jamais retrouvé early dans lirlie ? Ce lirlie peut servir de type des mots étrangers qui entrent dans une l
nus sous leur aspect barbare ; je mets à côté un des mots qui peuvent servir d’étalon analogique : Higuelife — High LifeCali
hardies et qui pourront, mieux encore que le précédent tableau, nous servir de guide en des circonstances analogues. On y a c
pe, chèver, chèveur. Il n’y a pas de sh en français. NdA 109. On se sert plus communément du mot français lisse. Egalement
32 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
. C’est d’ailleurs un événement à peu près unique dans la vie, et qui sert plus qu’aucun autre à la connaissance parfaite de
’elle pourrait lui montrer avoir de lui. La bassesse de M. d’A…285 la servit parfaitement dans cette circonstance. Ce plat gen
avait d’entrer chez le roi, d’en savoir des nouvelles lui-même, de le servir , pour empêcher d’entrer ceux qui avaient le même
nt livrée aux volontés despotiques de M. d’Aiguillon, qui, s’en étant servi quatre ans plus tôt pour se tirer des horreurs d’
tous ses ennemis, c’est-à-dire de tous les gens honnêtes, et pour se servir de tout le crédit qu’elle avait sur la faiblesse
avait engagé la maîtresse à déterminer le roi à ce choix, espérant se servir d’eux, suivant ses besoins, dans le cours de la m
ût malade, et regardaient cette petite incommodité comme un moyen qui servirait encore à augmenter son crédit… Les ennemis de M. 
M. d’Aumont, à Mme Dubarry, joignait sa bassesse à la sienne, pour la servir quand il le pouvait, et avait fait à cet égard de
placée pour être témoin de cette scène. Cette histoire ridicule peut servir à faire connaître l’empressement peu réfléchi, l’
e durerait. On avait toujours dit, et avec assez de raison, que je le servais fort à ma commodité, et on avait voulu me faire d
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 5, explication de plusieurs endroits du sixiéme chapitre de la poëtique d’Aristote. Du chant des vers latins ou du carmen » pp. 84-102
tragedie met donc sous les yeux les objets mêmes dont elle prétend se servir pour exciter la terreur et la compassion, sentime
t que la mesure du vers qui étoit l’ouvrage de l’art poëtique, devoit servir de mesure dans la déclamation. Quant au rithme, c
sur le mode hypodorien ni sur le mode hypophrygien, au lieu qu’on se sert souvent de ces deux modes dans les rolles des per
endroit qui vient d’être cité, il se seroit bien donné de garde de se servir du terme carmen pour dire un chant musical, et d’
ciens étoit un chant proprement dit, parce que les auteurs anciens se servent ordinairement des termes de chant et de chanter,
34 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. »
ur les déconcerter, tantôt pour attirer à lui ceux dont on voulait se servir  », le reçut assez froidement. Il ne lui parla dan
ssi la sienne et de se retirer d’un poste où il aurait, dorénavant, à servir un système opposé à celui qu’il avait, jusque-là,
balterne, il avait acquis du crédit auprès de M. de Talleyrand qui se servait de lui pour ses affaires d’argent avec les prince
ine Escoïquiz), et ce fut, depuis, son titre à la faveur. M. de Pradt servait le tyran pour s’élever, mais il l’abhorrait ainsi
eaucoup avec M. de Senfft, et pendant ce séjour même de Bayonne où il servait la politique de Napoléon, il la dénigrait et parl
police, il eut à se louer de lui. Fouché, on le sait, quand le mal ne servait à rien, ne le faisait pas ; il était « bon diable
s de malice), était entré dans ses vues, avait médit du pouvoir qu’il servait et ne s’était pas fait faute de gémir sur les fol
35 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
ence ne peut donc rien nous apprendre de la vérité, elle ne peut nous servir que de règle d’action. On reconnaît là la théorie
avez écrit de longs articles, il a bien fallu pour cela que vous vous serviez de mots. Et par là n’avez-vous pas été beaucoup p
ce prévoit, et c’est parce qu’elle prévoit qu’elle peut être utile et servir de règle d’action. J’entends bien que ses prévisi
dépassé sa pensée. Si la science ne réussissait pas, elle ne pourrait servir de règle d’action ; d’où tirerait-elle sa valeur 
N’allons pas trop vite cependant. Pour mesurer un courant, je puis me servir d’un très grand nombre de types de galvanomètres
est clair que si les lois se réduisaient à cela, elles ne pourraient servir à prédire ; elles ne pourraient donc servir à rie
cela, elles ne pourraient servir à prédire ; elles ne pourraient donc servir à rien, ni comme moyen de connaissance, ni comme
outenir, et on conclurait alors que la loi en question, qui peut nous servir de règle d’action à nous qui habitons la Terre, n
erait fausse. De même en ce qui concerne la chute des corps. Il ne me servirait à rien d’avoir donné le nom de chute libre aux ch
36 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
se que comme un type. Il appartient à cette classe d’écrivains qui se servent de la plume de tout le monde pour ne dire que ce
il de garder la vérité pour les morts et les égards pour les vivants, sert à faire excuser les vérités qu’il croit dire à l’
ngageantes provoquent la réflexion plutôt que la contradiction, et il sert le goût par les scrupules mêmes qu’il éveille. Du
elle. A côté de Perrault d’abord, puis de Lamotte, un homme qui se servait d’eux encore plus qu’il ne les servait, Fontenell
is de Lamotte, un homme qui se servait d’eux encore plus qu’il ne les servait , Fontenelle, faisait la guerre aux anciens, à sa
r des doutes, qui, passant entre les personnes et les amours-propres, servaient la cause sans exposer l’avocat. Il se garde bien
lt et Lamotte ; c’est l’ignorance de soi-même. Beaucoup d’esprit peut servir également à se connaître et à s’ignorer. Il suffi
qu’à côté du mauvais il y a un bon, et que le bon a certainement plus servi l’esprit français que le mauvais n’a nui aux anci
rop peu digne de lui, la Bruyère écrivait les belles pages où il fait servir les vérités de l’astronomie à la démonstration de
tenelle ne triomphe pas des travers des savants ; il omet tout ce qui sert à la malice sans servir à l’exemple : mais il est
s des travers des savants ; il omet tout ce qui sert à la malice sans servir à l’exemple : mais il est plein de détails sur le
x qui les ont professées les premiers, et ce serait une impiété de se servir , pour les dénigrer, des progrès mêmes qu’ils ont
précédent, et que, dans un combat nécessaire contre les abus, ils se servent , au risque de les souiller de poussière, de ces b
37 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
est éminemment un être social. Sa longue enfance, pendant laquelle il sert de lien à deux êtres, et qui lui est si nécessair
tion du Créateur. L’homme a besoin de tout apprendre ; et ses sens ne serviraient qu’à le tromper s’il n’était pas instruit à en re
sans la parole ; il ne peut avoir de pensée sans elle : la parole lui sert donc non seulement à la manifestation de sa pensé
sa pensée, mais encore à la production même de cette pensée. Elle lui sert enfin, non seulement pour communiquer sa pensée a
al muet lorsqu’il est sorti des mains du Créateur, ou plutôt, pour me servir de leurs propres termes, lorsqu’il a été produit
lles qui existent actuellement ; il se borna et il dut se borner à se servir de celles qu’il trouva. Cependant je le crois un
de l’autre et tellement indépendantes que la même langue écrite peut servir à plusieurs peuples qui parlent chacun une langue
Deux sortes de matériaux s’assemblent, aujourd’hui, ceux qui pourront servir à l’histoire géologique du globe, et ceux qui pou
ourront servir à l’histoire géologique du globe, et ceux qui pourront servir à l’histoire des langues. Il ne peut manquer de s
e serions presque pas en état de penser nous-mêmes . Rousseau s’était servi de ces mots si souvent cités depuis : La parole
its. Remarquons en même temps qu’à cette époque sinistre, où, pour me servir d’une expression énergique employée par nos vieux
livet a fait une remarque qui trouve ici sa place, parce qu’elle peut servir à établir, par un seul exemple, ce qu’il y aurait
38 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
acile ni indulgent : il aime son maître, mais il aime peu ceux qui le servent en concurrence avec lui. Il ne dira pas de bien s
x », Villeroi, Jeannin. Il n’admet guère qu’une manière d’aimer et de servir l’État et son maître, qui est la sienne. Toute au
ors (écrivent les honnêtes secrétaires, dont quelqu’un sans doute lui servait d’écuyer et était près de lui en ce moment) : “Je
et Jammes, que je vous ai laissées ; car je les connais et m’en veux servir . Adieu, mon ami. Au reçu de cette lettre, Rosny
l’aperçut, lui ordonna de mettre ses arquebusiers à pied afin qu’ils servissent d’éclaireurs et d’enfants perdus ; il le plaça, l
en et de l’honneur à ceux qui, comme vous, m’auront bien et utilement servi . Partant, prenez patience aussi bien que moi, et
assent mourir de faim, et qu’eux tiennent des tables friandes et bien servies … Rosny introduit, après bien des retards, dans l
moment de l’y installer, c’est à ce coup que je me suis résolu de me servir de votre personne aux plus importants Conseils de
39 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le marquis de la Fare, ou un paresseux. » pp. 389-408
i toute la jeunesse de sa cour pour lui en donner le guidon. La Fare servit dans la guerre de 1667, surtout dans celle qui re
aux de camp, Louvois répondit : « Vous avez raison, mais cela ne vous servira de rien. »  Cette réponse brutale et sincère du
royait que cette passion qu’elle lui inspirait serait éternelle : Je sers une maîtresse illustre, aimable et sage ;        
s du bien et du mal qu’il fait, et que les conseils de la philosophie servent de peu : « Celui-là seul est capable d’en profite
rai une grande partie de ma vie dans une époque sans en être, sans la servir comme elle veut être servie, et j’attendrai que l
vie dans une époque sans en être, sans la servir comme elle veut être servie , et j’attendrai que l’heure propice et plus d’acc
r la vue sur le xviiie  siècle. En attendant il se console de ne plus servir , de ne plus prendre sa part dans le drame public
petit-neveu de Turenne trouvait à dire sur l’homme qui avait si bien servi sous son grand-oncle. La Fare avait alors près de
40 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »
aintenant d’autres propriétés, qui achèvent de les rendre capables de servir à tous les besoins de la plus agile et plus curie
de passion, d’imagination ou de raisonnement. En général, les figures servent à rendre ce qui échappe à la prise brutale et mat
e brutale et matérielle des mots : on ne s’étonnera donc pas qu’elles servent surtout à traduire ce qui est sentiment ou passio
n’aient plus besoin d’être traduites, elles nuisent plus qu’elles ne servent  ; elles détournent l’esprit sur une étude puremen
cilité qu’un château de cartes, vain amusement des enfants ? Que vous servira d’avoir tant écrit dans ce livre, d’en avoir remp
dont l’ensemble éveille l’idée que le mot propre exprime. On peut se servir d’une périphrase. Le pas est facile à franchir de
résente avide de pillage, Et d’un bras forcené saisit les animaux Qui servaient à pas lents ses rustiques travaux. (Lemierre, Gui
t rien de plus, elle serait inutile, et dans tous les arts, ce qui ne sert pas nuit ; ce qui n’est pas bon est mauvais. Il f
41 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Campagnes d’Égypte et de Syrie, mémoires dictés par Napoléon. (2 vol. in-8º avec Atlas. — 1847.) » pp. 179-198
continuellement net, franc, et souvent coloré. L’éducation littéraire sert de peu pour ces sortes d’expressions toutes natur
de cinquante ans. Il avait l’accent et les mœurs allemandes. Il avait servi huit ans dans l’armée autrichienne en qualité d’o
Mayence, passa avec la garnison de cette place dans la Vendée, où il servit un an, fit les campagnes de 1794, 1795, 1796 à l’
’en amuser ; s’il les décrit, c’est pour les connaître à fond et s’en servir . J’aime les peintres et les poètes, et ce n’est p
, pour une île, détruire tous les vaisseaux, parce qu’un grand nombre sert à la course des pirates. Ailleurs, il nous prése
canon : « C’est un principe de guerre, dit-il, que lorsqu’on peut se servir de la foudre, il la faut préférer au canon. » Il
manqué l’occasion pour vouloir trop bien s’y préparer. Mais, pour se servir ainsi de la foudre à défaut de canon, il n’y a qu
e camp et des interprètes les recevaient avec respect, leur faisaient servir des sorbets, du café. Peu d’instants après, le gé
42 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
e qui peut avoir douze pieds de long sur dix pieds de hauteur, et qui sert de pavé à une espece de grande niche, dont la vou
erin le fit graver en quatre grandes feüilles. L’ouvrier ancien s’est servi pour embellir sa carte de plusieurs especes de vi
écrit dans une carte generale du royaume de France. Le Poussin s’est servi de quelques-unes de ces compositions pour embelli
er avec les pierres et les morceaux de verre dont les anciens se sont servi pour peindre en mosaïque toutes les beautez et to
si les anciens nous ont surpassez dans l’art de la sculpture. Pour me servir de cette phrase, les parties au procès ont produi
intre qu’il ne connoît pas, nous sommes poussez par l’instinct à nous servir de cette voïe de comparaison. Nous donnons l’idée
pour la figure principale du tableau. Les amours s’empressoient à la servir . Les uns prenoient ses patins et lui ôtoient ses
ecrets, ils connoissent toutes les couleurs dont les premiers se sont servis .
43 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 35, de l’idée que ceux qui n’entendent point les écrits des anciens dans les originaux, s’en doivent former » pp. 512-533
iques. Dès que ceux qui n’entendent pas la langue dont un poëte s’est servi , ne sont point capables de porter par eux-mêmes u
t en usage dans sa langue, à la place de celles dont son auteur s’est servi  ; ou bien il traduit mot à mot ces figures, et il
cision de l’expression, et le mérite de la figure dont le poëte s’est servi . On traduit ordinairement en françois le mot d’ h
la destinée de la plûpart des images dont les poëtes anciens se sont servies judicieusement pour interesser leurs compatriotes
ïons jamais que couvert pauvrement et abandonné à la populace pour la servir dans les travaux les plus vils, sert ailleurs de
bandonné à la populace pour la servir dans les travaux les plus vils, sert ailleurs de monture aux personnes principales de
44 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? »
n appelle ainsi. La question est d’autant plus nécessaire que l’on se sert de cette qualification sans beaucoup de précision
t qu’elles existent en dehors de lui. Le système de signes dont je me sers pour exprimer ma pensée, le système de monnaies q
ts et les intermédiaires. Ainsi ce n’est pas leur généralité qui peut servir à caractériser les phénomènes sociologiques. Une
, ces divers phénomènes présentent la même caractéristique qui nous a servi à définir les autres. Ces manières d’être s’impos
n voit combien cette définition du fait social s’éloigne de celle qui sert de base à l’ingénieux système de M. Tarde. D’abor
iaux étaient seuls à produire cette conséquence, l’imitation pourrait servir , sinon à les expliquer, du moins à les définir. M
45 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XI. De la littérature du Nord » pp. 256-269
imat, toutes ces jouissances prodiguées aux Athéniens, pouvaient leur servir de dédommagement. L’indépendance était le premier
La réformation est l’époque de l’histoire qui a le plus efficacement servi la perfectibilité de l’espèce humaine. La religio
que ces poètes scandinaves chantaient les mêmes idées religieuses, se servaient des mêmes images guerrières, avaient le même cult
ens qui les ont employées, plus il est difficile à nos poètes de s’en servir . L’on est bien vite fatigué d’une imagination qui
et aujourd’hui de dire précisément le contraire de la vérité, et cela sert auprès de ceux qui ne lisent pas. Ils ne peuvent
46 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41
u’il est très-possible de parler de la plupart de ces choses, sans se servir précisément de ces mêmes mots, comme l’a souvent
s bas ; ou cesse de l’être, quand il est placé à propos. Patris s’est servi , sans révolter, du terme de fumier, dans sa céleb
les Tragédies de son pere, que dans les Mémoires qu’il a publiés pour servir à l’Histoire de la Vie de cet illustre Poëte.  
rv. critiq. sur les Géorg. de Virg. p. 5 & 6. *. Tibere s’étant servi de quelques expressions peu conformes à la pureté
ngage, voulut s’en excuser, en disant que si les mots dont il s’étoit servi n’étoient pas latins, ils pouvoient le devenir, p
47 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIX. De la littérature pendant le siècle de Louis XIV » pp. 379-388
ns la solitude, les formes propres à ces idées, les images dont on se sert pour les rendre sensibles, appartiennent presque
endre à jamais ridicule une expression dont il s’est inconvenablement servi  ; un usage, une opinion, un culte, peuvent releve
p de nuances, et l’on ne peut alors employer les mêmes moyens dont se servait Shakespeare pour entraîner le flot populaire qui
ang-froid lors même qu’on voulait peindre l’entraînement ; et l’on se servait souvent d’un langage qui n’appartenait ni à la ra
48 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478
ns qu’il ne connoissent pas le rithme, et qu’ils ne sçachent pas s’en servir pour l’expression, ni l’adapter au sujet de l’imi
anciens. Au lieu d’imiter et d’exprimer le sens des paroles, elle ne sert qu’à l’énerver, qu’à l’anéantir. Aussi déplaît-el
ici ce qu’il en dit dans un discours sur les Païs-Bas en general, qui sert de préface à sa description de leurs dix-sept pro
hommes tellement insensibles à la musique, et dont l’oreille, pour me servir de cette expression, est tellement éloignée du co
49 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
n nous promenant dans les rues aux yeux ravis de la foule, tu nous en serviras quand tu seras rafraîchi ; et puis, à la nuit tom
assez de monde à la maison sans lui pour soigner les animaux et pour servir de valets de ferme au père ; mon frère aîné était
l’honneur des mariés et des assistants. — Notre bon ange nous a bien servis ce matin, dit la bonne femme du bargello, de nous
t en bas jusqu’au pied de l’escalier de la tour. On dit qu’elle avait servi , dans les anciens temps, à murer, dans ce dernier
t, montât du bas de la cour de la prison jusqu’à la meurtrière qui me servait de fenêtre, et que ce bruit me fît me dresser sur
vivante et sentante ; je lui parlai, je lui dis en pleurant : Veux-tu servir ceux qui t’ont faite ? Tu as été le gagne-pain du
Hyeronimo, je suis là et j’y suis dans les fers. » La zampogne avait servi d’intelligence entre nous. Mais, hélas ! ma tante
t servi d’intelligence entre nous. Mais, hélas ! ma tante, de quoi me servait -il d’avoir découvert où il était et de lui avoir
t à toutes les occasions que j’aurais ainsi de voir, d’entendre et de servir celui que je cherchais. — Eh bien ! me dit-elle a
hauteur d’appui, dans lequel la grille était scellée par le bas, leur servait à s’accouder tout le jour pour respirer, pour reg
on. Deux manivelles à roues, placées extérieurement sous les arcades, servaient à faire descendre ou remonter tour à tour ces for
50 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
qui. — Volontaire à l’armée de Hongrie. — Envoyé du roi en Bavière. —  Sert sous Luxembourg. — Souffre des guerres inactives.
hautement après les avoir reçus. Le roi s’accoutuma à l’agréer, à se servir de lui à plus d’une fin ; il l’envoya à Madrid ap
e plus souvent que le bon sens hardi et adroit. Villars, tandis qu’il sert dans la cavalerie, apprend le métier d’éclaireur 
rien n’étonne devant l’ennemi8. L’année suivante, Villars continua de servir encore quelque temps en Allemagne sous Turenne, q
e ; il avait vingt et un ans. L’année suivante (1675), il continua de servir en Flandre sous Condé encore, puis sous Luxembour
reste de cette campagne. » Ce petit désagrément, qui tourna si bien, servit dans la suite à le persuader tout à fait de sa bo
géra le seul parti que la raison elle-même lui laissait à prendre, de servir et de surmonter les obstacles, ou de périr. On n
51 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — I » pp. 107-125
llait donner sa pertuisane qu’il avait au chevet de son lit, pour lui servir de bâton dans la faiblesse ; il n’en voulait poin
itement. Mais s’il n’eut qu’un œil pour voir, on peut dire qu’il s’en servit avec d’autant plus d’activité, toujours curieux e
ieux, pour la seule satisfaction de ma curiosité, quoiqu’il a bien pu servir à des choses plus importantes. » C’est à Nevers
ite qui eut lieu en grande cérémonie, il fit encore l’introducteur et servit d’interprète. Au moment de ces noces et de ce cou
s l’âge de vingt-quatre ans ; il la voyait assidûment, il aimait à la servir  ; il eut un je ne sais quoi pour elle : c’est ce
in d’occuper ses heures, besoin d’occuper les autres de soi, désir de servir le public, gloriole, vanité puérile ou sénile, co
ollecteur ne dit pas assez. 22. [NdA] Ou peut-être était-ce pour lui servir de point d’appui et d’objet à manier pendant la s
52 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
titulé : Histoire sainte de l’ancien & du nouveau Testament, pour servir d’introduction à l’Histoire Ecclésiastique de M.
sous le titre d’Histoire des Juifs depuis J. C. jusqu’à présent, pour servir de continuation à l’histoire de Josephe, in-12. l
ient dans la personne du peintre, ainsi que dans ses écrits. Ce livre servira d’introduction à son Histoire ecclésiastique dont
L’auteur s’étant proposé de rapporter les faits certains qui peuvent servir à établir, ou à éclaircir la Doctrine de l’Eglise
ce qui précéde le tems avant J. C. est fort superficiel & ne peut servir que d’une médiocre introduction. Ce qui regarde p
livre beaucoup plus savant & plus exact ? lisez les Mémoires pour servir à l’Histoire Ecclésiastique des six premiers siéc
pour concilier les choses qui peuvent paroître contraires, soit pour servir de liaison aux différens passages des auteurs, so
par Mr. Drouet de Maupertui en deux volumes in-8°., & ils peuvent servir de preuve à ce qu’on a lu dans les histoires géné
avec plus de netteté que M. l’Abbé Pluquet, auteur des Mémoires pour servir à l’histoire des égaremens de l’esprit humain par
en a fait disparoître une partie. On a publié en 1762. deux vol. pour servir de continuation à son histoire ; mais ils ne sont
53 (1773) Essai sur les éloges « Morceaux retranchés à la censure dans l’Essai sur les éloges. »
Portrait du cardinal de Richelieu. Examinons les moyens dont il se servit , et de quelle manière il déploya l’autorité royal
il n’y eut en France autant de commissions. On sait que Richelieu se servit toujours de cette voie pour assassiner juridiquem
conseiller d’état, et l’un de ces hommes lâches et cruels faits pour servir d’instrument au plus cruel despotisme, pour égorg
sut, comme Auguste, employer les talents qu’il n’avait pas, et faire servir les grands hommes à sa renommée ; mais il fallait
servir les grands hommes à sa renommée ; mais il fallait qu’Octave se servît de ses égaux pour sa grandeur, et leur persuadât
54 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
oir été nos modèles, n’ont dû ni inspirer l’auteur des Études, ni lui servir de guides. Aristote, Pline et Sénèque écrivirent
al. Essayons de découvrir ce qu’il doit aux modernes. Cet examen nous servira peut-être à montrer le but et le résultat de ses
on éloquence est une partie de son âme, elle en a la douceur, elle ne sert qu’à en exprimer les sentiments. Dans la guerre q
ans les ouvrages de Rousseau quelques idées fondamentales qui peuvent servir au bonheur de tous, mais il les trouve en dévelop
e tous, mais il les trouve en développant des systèmes qui ne peuvent servir qu’au bonheur d’un seul ; au contraire, c’est tou
dirigée vers le ciel et l’immortalité ; elle a voulu que nos passions servissent d’ailes à nos vertus. Bien loin qu’elle nous lie
e moi et qui m’aime toujours. Il faut qu’il croie en Dieu et qu’il le serve à ma manière… Je ne voudrais pas être votre femme
M. Aimé Martin, venait quelquefois le visiter dans sa retraite et lui servait de secrétaire. Aimé Martin, qui le respectait com
écoce ne coûta rien à sa modération: il jouait avec l’épée et ne s’en servit jamais que pour désarmer son adversaire. C’était
tait tous les jours. Ainsi, la plus belle églogue de l’amour innocent servait à favoriser l’innocent amour de deux cœurs purs s
sais point de vœux pour la chute du gouvernement de Juillet que je ne servais plus dans aucun emploi, mais dont je ne pressais
e rendu à la Divinité existe au frontispice des anciennes églises qui servent aujourd’hui à rassembler les citoyens ; mais il e
cipal organe. Je passe donc mes jours loin des hommes, que j’ai voulu servir , et qui m’ont persécuté. Après avoir parcouru une
ues bons livres, qui m’apprennent à devenir meilleur. Ils font encore servir à mon bonheur le monde même que j’ai quitté: ils
monde, je ne me livre à personne. Souvent il me suffit de moi pour me servir de leçon à moi-même. Je repasse dans le calme pré
grand théâtre, et la met aux prises avec la mort ; alors son courage sert d’exemple, et le souvenir de ses malheurs reçoit
Dieu a-t-il besoin, comme l’homme, du petit globe de notre terre pour servir de théâtre à son intelligence et à sa bonté ; et
ir pour me rejoindre à Virginie. » Ainsi mes motifs de consolation ne servirent qu’à nourrir son désespoir. J’étais comme un homm
ment prit soin de Domingue et de Marie, qui n’étaient plus en état de servir , et qui ne survécurent pas longtemps à leurs maît
55 (1890) L’avenir de la science « XIII »
recherches qui s’intitulent ou pourraient s’intituler : Mémoires pour servir ... De hautes intelligences devront ainsi, en vue
de l’hellénisme en Orient. Ces résultats acquis, les travaux qui ont servi à les acquérir peuvent disparaître sans trop d’in
ervés comme bas-reliefs sur le piédestal de l’obélisque qu’ils auront servi à élever. « Les érudits du XIXe siècle, dira-t-on
le répète, ne sauraient avoir leur but en elles-mêmes ; car elles ne servent pas à rendre l’auteur plus parfait, elles n’ont d
aire ? Il serait trop étrange que la science n’eût d’autre but que de servir ainsi d’aliment à la curiosité de tel ou tel. Les
tude de la méthode des linguistes et des caractères naturels qui leur servent à former les familles et les groupes, d’après la
même et à détruire tout commerce intellectuel et scientifique. À quoi serviraient les monographies si, pour chaque travail ultérieu
] est la traduction littérale d’une locution hébraïque (ve-atta), qui sert de conjonction adversative, sans aucune notion de
56 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
anes, en même temps qu’il s’est armé d’instruments divers qui lui ont servi à pénétrer dans l’intérieur des corps pour les dé
n montre et l’expérience instruit. Cette première distinction va nous servir de point de départ pour examiner les définitions
x les phénomènes digestifs conformes à l’état naturel. La fistule n’a servi qu’à mieux voir, et à faire l’observation dans de
s et non provoquées par le médecin4. Je ferai encore une remarque qui servira de conclusion. Si en effet on caractérise l’expér
rce toujours et nécessairement sur deux faits à la fois, l’un qui lui sert de point de départ : l’observation ; l’autre qui
’un qui lui sert de point de départ : l’observation ; l’autre qui lui sert de conclusion ou de contrôle : l’expérience. Tout
rre angulaire de toutes les sciences expérimentales. Si les faits qui servent de base au raisonnement sont mal établis ou erron
’on a observé, comparer les faits et les juger par d’autres faits qui servent de contrôle. Mais une observation peut servir de
par d’autres faits qui servent de contrôle. Mais une observation peut servir de contrôle à une autre observation. De sorte qu’
ours jugement par une comparaison s’appuyant sur deux faits, l’un qui sert de point de départ, l’autre qui sert de conclusio
ppuyant sur deux faits, l’un qui sert de point de départ, l’autre qui sert de conclusion au raisonnement. Seulement dans les
ur, alors on la prendra toute faite et on l’invoquera simplement pour servir de vérification à l’idée expérimentale. Ce qui se
le des faits ; mais en même temps il doit s’assurer que les faits qui servent de point de départ ou de contrôle à son idée, son
ans l’ordre logique de ses prévisions, elle fournisse un résultat qui serve de contrôle à l’hypothèse ou à l’idée préconçue.
e en quelque sorte toujours placé entre deux observations : l’une qui sert de point de départ au raisonnement, et l’autre qu
l’une qui sert de point de départ au raisonnement, et l’autre qui lui sert de conclusion. Pour être plus clair, je me suis e
Si l’hypothèse ne se vérifie pas et disparaît, les faits qu’elle aura servi à trouver resteront néanmoins acquis comme des ma
ue l’idée scientifique contrôlée par l’expérience. Le raisonnement ne sert qu’à donner une forme à nos idées, de sorte que t
ins rapports qui paraissent absolus. Telles sont les propositions qui servent de principes à la mécanique rationnelle et à quel
l’aveugle logique de l’analyse, si l’expérience ne vient à chaque pas servir de boussole et de règle9. » La mécanique rationne
s actes qui se passent devant lui, et, pour savoir si l’hypothèse qui sert de base à son interprétation est juste, il s’arra
c’est elle qui provoque l’expérience. La raison ou le raisonnement ne servent qu’à déduire les conséquences de cette idée et à
donc pas des idées neuves et fécondes à ceux qui n’en ont pas ; elle servira seulement à diriger les idées chez ceux qui en on
doute indispensables pour représenter la science. Elles doivent aussi servir de point d’appui à des idées investigatrices nouv
avance. Nos idées ne sont que des instruments intellectuels qui nous servent à pénétrer dans les phénomènes ; il faut les chan
ont rempli leur rôle, comme on change un bistouri émoussé quand il a servi assez longtemps. Les idées et les théories de nos
felici successu fuit occupatus13. » Les principes ou les théories qui servent de base à une science, quelle qu’elle soit, ne so
orps simples que jusqu’à preuve du contraire. Toutes les théories qui servent de point de départ au physicien, au chimiste, et
icelli ont si admirablement pratiquée, et dont Bacon n’a jamais pu se servir . Quand Descartes17 part du doute universel et rép
n sentiment, c’est-à-dire de l’idée a priori ou de la théorie qui lui servent de point de départ ; c’est pourquoi il est de pré
réalités qui puissent donner la formule à l’idée expérimentale et lui servir en même temps de contrôle ; mais c’est à la condi
’état actuel de notre science. Mais si les vérités expérimentales qui servent de base à nos raisonnements sont tellement envelo
ueillis sans précision, n’offrant aucune signification, et qu’on fait servir d’arme à double tranchant pour appuyer ou infirme
absolue aux conditions physico-chinùques qui les environnent et leur servent de milieu, il en résulte que l’expérimentateur pe
mènes de la vie en faisant usage de la même méthode expérimentale qui sert au physicien et au chimiste pour analyser les phé
mot force que nous employons n’est qu’une abstraction dont nous nous servons pour la commodité du langage. Pour le mécanicien
t, santé, maladie. Ce sont des expressions littéraires dont nous nous servons parce qu’elles représentent à notre esprit l’appa
ot déterminisme comme plus convenable que le mot fatalisme dont on se sert quelquefois pour exprimer la même idée. Le déterm
ait y avoir d’exception, et cette expression, comme tant d’autres, ne sert qu’à nous permettre de parler de choses dont nous
titude du déterminisme des phénomènes, avons-nous dit, doit également servir de base à la critique expérimentale, soit qu’on e
phénomènes physico-chimiques qui se passent dans un être vivant, peut servir à mesurer l’intensité de ses phénomènes vitaux. I
enu maître ; l’instrument qui agit lui est inconnu, mais il peut s’en servir . Cela est vrai dans toutes les sciences expérimen
morphologiques auxquelles nous avons fait allusion plus haut, et qui servent de point d’appui au naturaliste, sont trop superf
méthode propre, au moins des procédés spéciaux, et, de plus, elles se servent réciproquement d’instruments les unes aux autres.
t réciproquement d’instruments les unes aux autres. Les mathématiques servent d’instrument à la physique, à la chimie et à la b
et à la biologie dans des limites diverses ; la physique et la chimie servent d’instruments puissants à la physiologie et à la
istinguer le savant qui fait avancer chaque science de celui qui s’en sert . Le physicien et le chimiste ne sont pas mathémat
t bien étrange, en effet, qu’on reconnût que l’homme a le droit de se servir des animaux pour tous les usages de la vie, pour
ces domestiques, pour son alimentation, et qu’on lui défendît de s’en servir pour s’instruire dans une des sciences les plus u
la classification des espèces, n’est qu’une science d’observation qui sert de vestibule à la vraie science des animaux. Le z
anatomie, la physique, la chimie, qui sont toutes des auxiliaires qui servent d’instruments indispensables à l’investigation. I
s tissus des caractères propres à définir les maladies, mais on s’est servi aussi de ces altérations pour expliquer les sympt
l’anatomie pathologique et de toutes les sciences auxiliaires dont se sert l’investigateur des phénomènes biologiques. VI
quelles ils s’offrent à l’expérimentateur Tous les animaux peuvent servir aux recherches physiologiques parce que la vie et
es manifestations vitales varient beaucoup. Toutefois les animaux qui servent le plus au physiologiste, sont ceux qu’il peut se
science, la grenouille mériterait la première place. Aucun animal n’a servi à faire de plus grandes et de plus nombreuses déc
entateur qui supprimerait l’une après l’autre chacune des briques qui servent de base à une colonne. Il verrait, en effet, que
à en conclure logiquement mais faussement qu’aucune de ces briques ne sert à soutenir la colonne. L’expérimentation comparat
tive atteint ce but en ajoutant dans un organisme semblable, qui doit servir de comparaison, toutes les modifications expérime
de l’oxygène consommée qui ne se trouve pas dans l’acide carbonique a servi à transformer cet oxygène en eau41. » Les phénomè
es d’erreurs grossières ont pu être empreintes les déterminations qui servent de base à la statistique. Très souvent le nom des
e cherche pas à aller au-delà et qu’on croie que la statistique doive servir de base à la science médicale ; c’est cette idée
du phénomène observé. Dans ces circonstances, la statistique ne peut servir , suivant moi, qu’à diriger l’observateur vers la
ns nous ont laissé, parce que sous ce rapport ils peuvent encore nous servir de modèle. Mais la science, qui représente ce que
cientifiques ne peuvent que faire naître le goût des sciences et leur servir d’introduction. Le professeur, en indiquant dans
mieux faire saisir ma pensée. Des circonstances très diverses peuvent servir de point de départ aux recherches d’investigation
et de bien s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur dans l’observation qui sert de point de départ au raisonnement. Or, je trouva
recherche et je gardai cette observation pendant longtemps sans m’en servir autrement que pour la citer dans mes cours à prop
gène en se combinant à sa place avec le globule du sang, on pourra se servir de ce gaz pour faire l’analyse des gaz du sang et
térieurs sur lesquels s’appuie l’hypothèse, mais qui ne sauraient lui servir de démonstration expérimentale. Nous avons dit qu
à voir que la théorie sur l’origine du sucre chez les animaux, qui me servait de point de départ, était fausse. En effet, par s
e confiance dans la valeur réelle de ces théories, mais pourtant s’en servir comme d’instruments intellectuels nécessaires à l
e juger les théories physiologiques et de discuter les faits qui leur servent de bases. Le critérium par excellence est, ainsi
e à en obtenir qui soient de plus en plus parfaites. En effet, à quoi servirait d’étudier, si l’on ne pouvait changer d’opinion o
’a conduit à voir a priori qu’il devait être faux et qu’il ne pouvait servir de base à un raisonnement scientifique. Sans cela
simplement l’expression d’une qualité de la matière. Dans ce cas elle servirait simplement à désigner le fait que telles ou telle
empirique des médicaments ; loin de là, la médecine expérimentale se sert de l’observation médicale et de l’empirisme comme
lair. Or, la vie, qui est ce qu’il y a de plus obscur, ne peut jamais servir d’explication à rien. J’insiste sur ce point parc
s à l’expérimentation. Je choisirai parmi celles-ci un exemple qui me servira à faire comprendre comment je conçois que la méde
., avant d’en avoir la théorie scientifique. L’empirisme a donc aussi servi de guide à ces sciences pendant leurs temps nébul
avant est de chercher la vérité pour elle-même, sans vouloir la faire servir de contrôle à tel ou tel système de philosophie.
57 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
qui permettraient à une intelligence de la comprendre, les termes qui serviraient à l’exprimer. C’est dire que son avenir déborde s
n où elle infléchit l’énergie de la radiation solaire quand elle s’en sert pour rompre les attaches du carbone avec l’oxygèn
a lumière. Or, un système nerveux étant, avant tout, un mécanisme qui sert d’intermédiaire entre des sensations et des volit
e nous paraît être le mécanisme ou plutôt le chimisme sui generis qui sert d’intermédiaire entre l’impressionnabilité de sa
point. Qu’il nous suffise de dire que la plante a dû être grandement servie , à son tour, par un nouveau dédoublement, analogu
nerveux avec les organes sensoriels et les appareils moteurs qui lui servent d’appendices, tout doit se passer comme si le res
ent chez les animaux supérieurs est en effet extrêmement complexe. Il sert d’abord à réparer les tissus. Il fournit ensuite
’une réserve considérable d’énergie, l’autre en ce qu’il est toujours servi à l’instant où il en a besoin, et dans l’exacte m
lui et le reste du corps, il est véritablement un maître que le corps servirait . Mais déjà l’on inclinera à cette hypothèse si l’
ces organismes nous fait donc tourner dans un cercle, comme si tout y servait de moyen à tout. Ce cercle n’en a pas moins un ce
e de plus en plus libre, est l’activité à laquelle ces formes doivent servir de véhicule. Un système nerveux, avec des neurone
elles donneraient un grand concert, où les dissonances apparentes ne serviraient qu’à faire ressortir l’harmonie fondamentale. Bre
elle, n’arrive pas encore à façonner des objets artificiels et à s’en servir , elle s’y prépare par les variations mêmes qu’ell
peut-être comme nous parlons du bronze ou de la pierre taillée ; elle servira à définir un âge 61 Si nous pouvions nous dépouil
Et, correspondant à cet instrument, il y a un instinct qui sait s’en servir . Sans doute il s’en faut que tous les instincts c
ire, à volonté, que l’instinct organise les instruments dont il va se servir , ou que l’organisation se prolonge dans l’instinc
fait d’une matière inorganisée, il peut prendre une forme quelconque, servir à n’importe quel usage, tirer l’être vivant de to
que celle-ci ponde ses oeufs. Elle saute alors sur l’œuf, qui va lui servir de support dans le miel, dévore l’œuf en quelques
elle, la nature renonce à doter l’être vivant de l’instrument qui lui servira , c’est pour que l’être vivant puisse, selon les c
, le moyen de se tirer d’affaire. Elle cherchera ce qui peut le mieux servir , c’est-à-dire s’insérer dans le cadre proposé. El
, à volonté, par un nombre indéfini de choses, même par celles qui ne servent à rien. De sorte qu’une connaissance formelle ne
inueront à vivre immobiles pendant un certain nombre de jours, et qui serviront ainsi de nourriture fraîche aux larves, ayant d’a
s se réveillaient de plus en plus complètement, et la torpeur des uns servait l’activité des autres. Mais le réveil pouvait se
, au fond, tout l’animal — les autres systèmes ne sont là que pour le servir . — (Sur un nouveau rapprochement à établir entre
appareils sensoriels d’un côté, moteurs de l’autre, entre lesquels il sert d’intermédiaire. Cf. Foster. art. Physiology de l
58 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 34-39
jours suivi : quand les Rois n’y sont considérés qu’autant qu’ils ont servi à les faire changer, on les y fait entrer avec bi
lorsqu’on se met en tête de ne parler des affaires que selon qu’elles servent à relever ou diminuer la gloire des Rois. Il n’es
ou médiocre, que de faire quelque chose de fort éclatant, qui ne lui serve de rien, ou qui lui coute trop. Si la matiere pri
59 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
ets mêmes qu’ils retraçaient ; aucune littérature antécédente ne leur servait de guide ; l’exaltation poétique s’ignorant elle-
es sous les rapports de l’imagination ; les Égyptiens n’avaient point servi de modèles à la poésie des Grecs ; elle était en
la simplicité des mœurs ; ce n’est ni la vertu ni la dépravation qui servent ou nuisent à la poésie ; mais elle doit beaucoup
c’est au milieu des hommes qui s’émeuvent aisément, que l’inspiration sert mieux le véritable poète. L’origine des sociétés,
asse, les occupations champêtres des plus fameux héros de l’antiquité servaient encore à la poésie, en rapprochant les images nat
vait faire naître entre eux de grandes rivalités ; mais ces rivalités servaient à l’avancement des arts. La palme la plus glorieu
60 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
ans un tel état de choses, comment tomber ? comment s’élever ? À quoi sert -il d’accuser ou de défendre ? où est le tribunal
’ils inspirent ; ils ôtent successivement à tous les mots dont ils se servent , leur puissance naturelle. Une âme délicate éprou
aux tyrans ; ils ne se décidaient par aucun des arguments dont ils se servaient eux-mêmes : ce n’était pas à la postérité ; son i
de la vérité. Les barrières imposées par des convenances respectables servent , comme je l’ai dit, aux succès mêmes de l’éloquen
, passent à travers toutes les fureurs sans les exciter. Les factions servent au développement de l’éloquence, tant que les fac
cessairement plus d’effet, si rien n’affaiblissait cet effet, si tout servait au contraire à l’accroître. Dans ce qui caractéri
61 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
s aidé son génie ; et quand ses sentiments étaient honorables, ils le servaient assez ; mais l’ambition n’a qu’un seul but. Celui
plation, et la pitié qu’ils inspirent a des caractères de respect qui servent à soutenir le grand homme qui s’en voit l’objet.
pel à la postérité ; et si l’injustice le renverse, l’injustice aussi sert de recours à ses regrets. Mais l’ambitieux, privé
s grande action est au dehors de nous, cependant elles peuvent encore servir d’aliment à la pensée dans le silence de la retra
enversera les premiers ; il faut qu’ils développent les principes qui servent à les juger : enfin, ils peuvent servie leur opin
éveloppent les principes qui servent à les juger : enfin, ils peuvent servie leur opinion, mais jamais leur intérêt, et dans u
62 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXI. Dernier voyage de Jésus à Jérusalem. »
les angoisses de la mort. Ses disciples et les femmes pieuses qui le servaient le retrouvèrent en Judée 943. Mais combien tout i
ole (probablement une exploitation d’huile) nommé Gethsémani 951, qui servait de lieu de plaisance aux habitants, et allait pas
venir se conserva longtemps chez les Juifs dispersés ; leurs branches servaient d’asile à des nuées de colombes, et sous leur omb
risiens hypocrites, qui avez pris la clef de la science et ne vous en servez que pour fermer aux hommes le royaume des cieux 9
nté une foule de petits préceptes qu’on viole sans y penser et qui ne servent qu’à multiplier les contraventions à la Loi. 983
Bab., Moëd katon, 5 a. Peut-être y a-t-il dans la comparaison dont se sert Jésus une allusion aux « pharisiens teints. » (V.
63 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VII. Le Fils. — Gusman. »
ns sont nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connois la différence : Les tiens t’ont commandé
est point une exagération ; on sait que ces vers : Des dieux que nous servons connais la différence, etc., sont les paroles mêm
a religion ! 25. On ignore assez généralement que Voltaire ne s’est servi des paroles de François de Guise qu’en les emprun
64 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
mbarrassent peu de la valeur physiologique des caractères dont ils se servent pour définir un groupe, ou pour désigner la place
n grand nombre d’espèces, et qui n’existe pas chez d’autres, ils s’en servent comme ayant une grande valeur ; s’il est commun à
des groupes d’animaux des organes très importants, tels que ceux qui servent à la circulation du sang et à son oxygénation, ou
le espèce. De même que la généalogie a constamment et universellement servi à classer sous une même espèce les individus d’or
t les femelles, soit les larves et les adultes, comme elle a toujours servi à classer des variétés qui avaient subi quelques
uvent s’envelopper graduellement d’une épaisse membrane, de manière à servir de nageoires ; ou bien les os d’un pied palmé peu
près le plan général actuel, quel qu’ait été alors l’usage auquel ils servissent , nous pouvons concevoir du premier coup la signif
qui, chez l’individu adulte, doivent être un jour très différents et servir à diverses fonctions, sont au contraire parfaitem
ême individu, doivent devenir plus tard entièrement dissemblables, et servir à des fonctions très diverses, pendant les premiè
même à des classes entières. Les membres antérieurs, par exemple, qui servaient de pieds aux espèces mères, peuvent, par le cours
r le cours prolongé des modifications, s’adapter chez un descendant à servir de mains, chez un autre de nageoires, et chez un
et plus développé. L’aile du Manchot lui est fort utile, car elle lui sert de nageoire. Elle pourrait donc représenter l’éta
tains Cirripèdes, qui ne sont que peu développés, et qui ont cessé de servir à retenir les œufs, sont de véritables branchies
compte de la présence des organes rudimentaires, en supposant qu’ils servent à excréter la matière en excès dans l’organisatio
n changement dans les habitudes de vie, peut se modifier de manière à servir à quelque autre usage ; ou bien un organe peut ne
conservées dans l’écriture, mais perdues dans la prononciation et qui servent de guide dans la recherche de son étymologie. Nou
engendrent les unes les autres. De même, les formes cristallines, qui servent à la classification minéralogique, ne sont que de
65 (1890) L’avenir de la science « VI »
ercer. De là le discrédit où est tombée toute branche d’études qui ne sert pas directement à l’instruction classique et péda
par exemple que la philologie ne vaut quelque chose que parce qu’elle sert à l’enseignement classique, c’est la plus grande
publique, comme si ces choses n’avaient de valeur qu’en tant qu’elles servent à l’enseignement. De là l’idée que, l’éducation f
même qui, à cause de leur importance, ont mérité d’être choisies pour servir de bases aux études classiques. La mode n’est pas
gon scolastique, quand il ne cache aucune pensée ou qu’il ne fait que servir de parade à d’étroits esprits, est fade et ridicu
66 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
ant de les analyser, enfin une sorte d’exercice de la pensée qui doit servir uniquement à convaincre de l’inutilité de la pens
s d’un siècle en dix années ; mais la nature des arguments dont on se sert en faveur des préjugés mêmes, est une preuve inco
ment il avance ou rétrograde, ses progrès futurs sont assurés ; il se sert de l’analyse ; il ne saurait longtemps défendre l
a philosophie, comme science. Descartes a trouvé une manière de faire servir l’algèbre à la solution des problèmes de la géomé
d nombre de chances, présente un résultat moralement infaillible ; il sert de guide à tous les joueurs, quoique son objet, d
re dans sa véhémence, s’irrite de ses propres doutes, au lieu de s’en servir pour examiner de plus près la vérité. Dans cette
sur le calcul de l’utilité, ce n’est pas assez de ce calcul pour lui servir de base. Comme elle rencontre beaucoup d’obstacle
67 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — I. » pp. 414-435
in, entré comme élève à l’École des ponts et chaussées, eut l’idée de servir dans le génie militaire : il y fut admis par une
chiens à la porte. Aux parois étaient accrochés tous les meubles qui servent au ménage ou au travail des champs. Je fus vérita
res étaient rangés autour d’elle, gais et contents. La nuit venue, on servit avec propreté tout ce que l’habitation fournissai
envers d’Alembert et elle, qui cherchaient tous deux sincèrement à le servir . Bernardin, sans être précisément ingrat, put bie
ne retrouvait en effet qu’un ami sage, fidèle, solide, essayant de le servir avec suite et pas à pas, mais n’étant lui-même, à
, comme capitaine-ingénieur qu’il veut être indemnisé, ou comme ayant servi la politique française en Pologne ; il écrit au m
x, et qui cependant a fait preuve de bonne volonté en Pologne et bien servi à l’île de France, qui d’ailleurs peut être emplo
atisfaction. Un ministre ne peut pas répondre à votre demande d’aller servir un prince étranger. C’est encore une chose que vo
68 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
n pendant notre Sommeil, une poussière visuelle, et cette poussière a servi à la fabrication du rêve. Sert-elle toute seule ?
ssière visuelle, et cette poussière a servi à la fabrication du rêve. Sert -elle toute seule ? Pour ne parler encore que du s
nt. — M… rêve qu’il s’est engagé dans l’infanterie de marine, où il a servi jadis. Il va à Fort-de-France, à Toulon, à Lorien
s sur « la valeur séméiologique » du rêve, sur la manière de le faire servir au diagnostic des maladies. Plus récemment, Tissi
riquons du rêve. Comment le fabriquons-nous ? Les sensations qui nous servent de matière sont vagues et indéterminées. Prenons
utes, changeant et surtout omettant des lettres. La personne qui doit servir de sujet d’expérience est placée devant ces formu
des lettres inexistantes. Les caractères réellement aperçus ont donc servi à évoquer un souvenir. La mémoire inconsciente, r
omme fait la mémoire. À l’état de veille, le souvenir visuel qui nous sert à interpréter la sensation visuelle est obligé de
69 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VII. De la littérature latine, depuis la mort d’Auguste jusqu’au règne des Antonins » pp. 176-187
ropre sein. La tyrannie, comme tous les grands malheurs publics, peut servir au développement de la philosophie ; mais elle po
, ne peut s’astreindre à cette pureté d’expressions qui doit toujours servir à peindre les images même les plus révoltantes. M
philosophie et de l’éloquence ; on s’exerçait aux armes qui pouvaient servir à renverser l’oppression même. Les flatteries ont
rs des devoirs de la morale, le petit nombre des moyens qui pouvaient servir à l’instruction générale, la diversité des sectes
70 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
d elle est invérifiable et par là même irréfutable. Ensuite elle peut servir pour rendre compte de n’importe quelle dérogation
uturs pourraient accumuler. Cette énergie nouvelle et inconnue pourra servir à tout. C’est bien ce que j’avais dit, et avec ce
coup de pouce ? Le principe est intact, mais à quoi désormais peut-il servir  ? Il nous permettait de prévoir que dans telle ou
st-ce la théorie cinétique des gaz qui va prendre du développement et servir de modèle aux autres. Alors les faits qui d’abord
71 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170
ute et Terence, qui n’avoient rien dans la langue latine qui pût leur servir de guide, imiterent trop servilement les comedies
dans les atellanes conservent tous les droits des citoyens et qu’ils servent même dans les legions, comme s’ils ne montoient p
s jusqu’à nous. Tout le monde sçait, par exemple, le trait dont il se servit pour excroquer une ville qui vouloit dépenser une
faire des comedies, qu’à composer des pieces dramatiques qui pussent servir de liaison aux divertissemens destinez à former c
72 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIIe entretien. Madame de Staël. Suite. »
de fois fait, défait et refait par les factions alternatives qu’il a servies et desservies tour à tour avec un talent plus eff
s d’esprit dans une même ville, et tant de personnes accoutumées à se servir de cet esprit pour les plaisirs de la conversatio
excepté, lassé d’avoir été proscrit par le Directoire, se préparait à servir le nouveau gouvernement, en n’exigeant de lui que
nt leur vie chez ce même M. de Talleyrand qu’ils m’accusaient d’avoir servi . Tous ceux qui se conduisaient mal envers moi se
l savait déjà très-bien que, sous l’autorité de l’homme qu’il voulait servir , il ne serait plus question de principes, et il s
exigée dans d’autres pays ; il donnait la certitude que jamais il ne servirait les Bourbons. Ainsi ceux de leur parti qui s’atta
usieurs hommes, qui tenaient des places de lui, étaient désignés pour servir la révolution qui devait briser son pouvoir, et i
e sa disgrâce. Il ne reconnaît que deux classes d’hommes, ceux qui le servent et ceux qui s’avisent, non de lui nuire, mais d’e
e louer, lui qui n’avait cessé de me persécuter, et que ce zèle ne me servît à rien. Je lui ai refusé ce plaisir vraiment raff
au bruit de l’écroulement de l’empire. Napoléon sans le vouloir avait servi par cette tyrannie la gloire de son ennemie : ce
ès qu’une passion forte agite l’âme, les hommes les plus vulgaires se servent , à leur insu d’images et de métaphores ; ils appe
ne compagnie, car la convenance et le persiflage ne sont propres qu’à servir de borne : ils ne peuvent rien inspirer. « Il y a
nc que la nature grandisse aux yeux de l’homme pour qu’il puisse s’en servir comme de l’emblème de ses pensées. Les bosquets,
73 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 317-322
sieurs autres, né à Rouen en 1657, mort à Paris en 1757. Son nom peut servir à deux époques différentes dans l’Histoire, chez
tes des autres, en y ajoutant des traits de lumiere qui n’ont pas peu servi à les faire valoir. Le Livre de Vandale sur les O
eur. La modération de M. de Fontenelle, dans cette circonstance, doit servir de modele à tout Auteur raisonnable. Il étoit Phi
74 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 109-114
resse & de sagacité, plus occupé à trouver des coupables, qu'à se servir de ses lumieres pour analyser les chefs d'accusat
expression énergique, un tout ingénieux, une pensée vive, qui peuvent servir à faire admirer son génie. Qu'on le lise attentiv
teurs, faute de réfléchir, se sont laissé séduire, & se sont même servis de ce témoignage imposant, pour appuyer des idées
75 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la comédie chez les Anciens. » pp. 25-29
die chez les Anciens. La comédie, qu’on peut définir l’art de faire servir la malignité humaine à la correction des mœurs, e
es lois, ni les vertus, ni la société. Il eut le malheureux talent de servir le fanatisme des prêtres d’Athènes, et de leur li
, dont les intrigues sans vraisemblance et les situations bizarres ne servaient qu’à faire valoir la pantomime italienne. La véri
76 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
st-à-dire: Les chiens des chrétiens valent mieux que toi ! Puisses-tu servir de victime aux chiens des Francs ! C’est parmi le
er partout des guides ; je promis, je conjurai, je donnai, rien ne me servit  ; personne ne me voulut conduire. Des armées occu
continuelle. Des gens qui veulent boire frais et délicieusement ne se servent d’un même pot que cinq ou six jours, tout au plus
que, dans notre alphabet, il n’y a que sept lettres numérales, ou qui servent de chiffres, comme le V qui vaut cinq, l’X dix, l
, à quoi il faut joindre douze couvertures de velours d’or frisé, qui servent à couvrir les chevaux de haut en bas, lesquelles
de trois pieds et grosses à proportion, tout comme celles dont on se sert à Paris à garder l’eau dans les maisons. Deux éta
oules entre les piliers opposés qui sont aux bouts de la place et qui servent de passe. Cela n’est pas fort aisé, parce que la
lée, et à boire et manger. Dès que les ambassadeurs furent entrés, on servit devant tout le monde une collation de fruits vert
de confitures sèches et liquides de toute sorte. Ces collations sont servies ordinairement dans des bassins plus grands que ce
ervies ordinairement dans des bassins plus grands que ceux dont on se sert dans nos pays, faits de bois laqué et peint fort
icatement, contenant vingt-cinq ou trente assiettes de porcelaine. On sert de ces bassins devant chaque personne, et quelque
che et de plus brillant. Les ambassadeurs ne burent point de vin ; on servit seulement à celui de Moscovie de l’eau-de-vie de
i fort qu’ils s’enivrèrent jusqu’à perdre la connaissance. À midi, on servit le dîner. Chaque invité n’eut qu’un bassin, mais
t qu’un bassin, mais d’une grandeur au-dessus de tous ceux dont on se sert dans nos pays. Il y a dans ces grands plats du pi
ion, épuiseraient sur un tel plat la plus ardente faim. Le plat qu’on servit devant le roi fut apporté et posé devant lui sur
devant le roi fut apporté et posé devant lui sur une civière d’or. On servait avec chaque plat une grande écuelle de sorbet, un
erait toutes choses favorables en sa faveur. La négociation finie, on servit le dîner, qui fut tout à fait magnifique, et un q
de trois doigts, soudées en travers, pour enfoncer dans le plâtre, et servir de crampons pour tenir les tuiles. Le dessus étai
77 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68
u devoir, ne sont appliqués qu’à verser utilement leur sang et à bien servir . En essayant du nom de Drouot, je ne me trompais
ne Vie militaire fort exacte de son glorieux père, auprès duquel il a servi lui-même durant des années, et il nous est mainte
ssion demain ou aujourd’hui. J’ai le regret de te quitter ; mais nous servirons dans la même armée, et mon plaisir sera de dire :
it veiller pour tous. » Aussi n’était-il jamais surpris. Ceux qui ont servi sous le général Friant, questionnés sur ses mérit
rticulier pour s’attirer l’affection, même des troupes étrangères qui servaient sous lui.) Il était d’une grande taille, portant
78 (1875) Premiers lundis. Tome III « M. Troplong : De la chute de la République romaine »
abord, se croire encore parmi nous. L’histoire de ces temps peut donc servir à la nôtre, ou plutôt le spectacle de ce que nous
et le sentiment de ce que nous avons observé nous-mêmes peuvent nous servir à entendre complètement cette histoire du passé ;
qui, en général, éclaire le présent, que l’expérience du présent qui sert à rendre tout leur sens et toute leur clarté aux
pas vaincre, il ne veut pas régner, il ne craint pas d’être réduit à servir  : il veut rester lui-même, il veut être jusqu’au
mpeurs de la scène les mérites de ceux qui, à toutes les époques, ont servi le monde en le rendant habitable d’abord, en le c
79 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
ilosophiques, il faut que l’émulation soit encouragée par l’espoir de servir son pays et d’influer sur la destinée de ses conc
ouvaient les anciens défenseurs des préjugés. Les esprits violents se servent des hommes éclairés quand ils veulent triompher d
voyant s’introduire de nouveaux sentiments, de nouvelles pensées, qui serviraient aujourd’hui leur cause, mais qui pourraient s’ind
t éloigner avant tout, c’est l’indépendance du jugement. La parole ne sert qu’à rédiger la colère, à fixer en décrets ses pr
r écarter le talent qu’on s’attachait à persuader que les pensées qui servent à former le philosophe profond, le grand écrivain
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ble toutefois que cette pièce fut récitée au Petit-Bourbon ; elle dut servir simplement de canevas à ces acteurs qui jouaient
olitesses. Arlequin le suit et recommence le lazzi36. Son manteau lui sert pour faire l’exercice du drapeau. Revenant ensuit
e ordinaire à la harangue du moraliste, et lui donne l’ordre de faire servir à l’instant le souper. « À peine a-t-on commencé
de la maison soit morte ; car tout est bien noir ici.” Une table est servie . La statue fait signe à son convive de s’y asseoi
aisit un serpent dans un plat, en disant : “Je mangerais, quand tu me servirais tous les serpents d’enfer !” Des chants lugubres
81 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
ainsi, notre ami, bientôt tu vas être rendu à tes chers poissons, ou servir de proie aux chacals et aux vautours. L’officier
stant par lui-même, le tout-puissant Siva, satisfait de mon zèle à le servir , me délivre à jamais des liens d’une seconde nais
che plus ou moins directement à l’action principale, et que l’épisode serve seulement à suspendre un peu le sujet, mais aussi
ion représentée sur la scène, mais qui cependant tient à la scène, et sert à attirer les regards et à embellir le sujet. La
tte prose est si harmonieuse, si riche, si élégante, qu’elle pourrait servir de modèle à une belle expression poétique. Une ré
dont cette poésie doit agiter les âmes. C’est d’abord l’amour, qui ne sert pas toujours de texte au drame indien, mais qui s
les personnages parlent plusieurs idiomes dans le même drame. Ils s’y servent même de deux langues mortes, le sanscrit, dialect
pour la dernière, oui, pour la dernière fois, que tes pieds charmants servent d’oreiller à la tête de Rama ! » L’acte deuxièm
outé d’une fleur ?… Le vieillard. Mais éloignons-nous ? Je vais vous servir de guide… Le soleil, en ce moment, échauffe le ci
rands arbres noirs, dont les branches, penchées sur le lit du fleuve, servaient de retraite aux oiseaux. Que leurs chants étaient
icate pour saisir autour de tes oreilles les fibres du lotus qui leur servaient de pendants parfumés, maintenant il défie le puis
peuple édifié sort du spectacle comme d’un temple, où le plaisir même sert de mobile à la religion et à la vertu. Telles éta
82 (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190
rs Sciences & leurs Arts y jeter de profondes racines, leurs loix servir de base aux loix Romaines, & le Sénat se form
toit la langue de la nation. Cette préférence, loin de lui nuire, lui servit beaucoup, par l’application que l’on mit à étudie
que la langue Latine, peu riche & peu féconde, est obligée de se servir de métaphores & de circonlocutions, pour expr
euples contemporains, parce que la Providence, en permettant qu’elles servissent de barrière contre l’ignorance, les avoit destiné
le sentiment lumineux du vrai, du juste ; sentiment qui seul peut lui servir de guide pour marcher constamment dans le sentier
prennent ; semblables à ces feux trompeurs, dont la funeste clarté ne sert pendant la nuit, qu’à augmenter la terreur de cel
ains. Elle ne nous est donnée que pour nous conduire, & ne leur a servi que pour les égarer. Le goût de la vérité, l’amou
e Peuple de ses travaux ? Au défaut des sources profanes, la Religion servit les Poëtes. Leur choix étoit d’autant plus nature
e graces, d’élégance & de précision, les Ecrivains n’osoient s’en servir , sur-tout pour les ouvrages dont les sujets noble
foule les modèles de l’Antiquité. Ce n’est pas qu’ils n’eussent déjà servi de guides à plusieurs Ecrivains, mais c’étoit san
le ne fut point effrayé de l’obstacle : son génie & ses talens le servirent également bien. Sa hardiesse eut heureusement des
Richelieu même en fut jaloux, & lui suscita des critiques qui ne servirent qu’à relever davantage l’excellence de cette pièc
êmes titres que ce grand homme, pour se faire un nom, & pour leur servir d’excuse. Nous ne pouvons trop remarquer, combie
fruit du luxe & de l’abus des richesses. En effet, à quoi peuvent servir la science & le mérite, quand la fortune &
hent ; enfin elle décidera, que nos lumières & notre esprit n’ont servi qu’à corrompre notre cœur, & à nous égarer.  
eindre les passions n’a rien de révoltant, elle n’a rien non plus qui serve à nous en corriger ; & ce n’étoit pas sans do
ide. Cette pièce, une des meilleures productions de la Chaussée, doit servir de modèle à tous ceux, qui, comme lui, ne peuvent
d est portée à l’excès. Jamais siècle n’a mêlé à son escrime, pour me servir des expressions de Montagne(*), tant d’injures &a
ni de leur foiblesse, pour les corrompre, les tromper ou les égarer ; servons -nous, de notre Philosophie pour faire respecter l
83 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211
on génie pour les lettres, il joignit la qualité de bon Capitaine. Il servit Cyrus le jeune dans son expédition pour détrôner
i suscita quelques chagrins à son retour ; ce qui ne l’empêcha pas de servir ensuite chez différens peuples. A la fin, il se r
r M. Jourdan, 1749, deux volumes in-12. L’histoire d’Epaminondas pour servir de suite aux hommes illustres de Plutarque, par l
rticuliers. De ce nombre sont l’histoire de Scipion l’Afriquain, pour servir de suite aux hommes illustres de Plutarque, avec
certainement dans l’histoire des révolutions de l’Empire Romain, pour servir de suite à celle des révolutions de la République
es portraits, des réfléxions, des remarques distribuées avec art pour servir d’ornement à cet abrégé, & en dérober la séch
ernes, dit l’auteur dans sa préface, m’ont fourni les faits, & me serviront de garans. Mon travail s’est borné au choix des m
s. L’Esprit de la Ligue, par M. Anquetil 1767. trois vol. in-12. peut servir de supplément à l’histoire des guerres civiles de
d’un meilleur sort. Les Mémoires de Condé, ou recueil des piéces pour servir à l’Histoire de France, sous les regnes de Franço
s plaisanteries & de la gaieté, & ces badinages satyriques ne servirent pas peu à ramener plusieurs ligueurs. Journal du
inet renferment plusieurs anecdotes très-remarquables. Mémoires pour servir à l’histoire de Louis XIII. & à la régence d’
illât alors à son histoire de l’Eglise. Mémoires de M. de Torci pour servir à l’histoire des négociations depuis le traité de
is vol. 1742. Ces mémoires ne sont pas fort exacts ; mais ils peuvent servir pour les faits publics sur lesquels les historien
isoit elle-même qu’elle ne s’étoit peinte qu’en buste. Mémoires pour servir à l’histoire de Mme. de Maintenon, & à celle
trop chargée de réfléxions ; & les portraits placés à propos lui servent d’ornement sans en interrompre le fil. M. Macquer
. Cet ouvrage est assez superficiel ; mais tel qu’il est il peut vous servir . §. XIII. Histoire du nord. VOus verrez
font d’ordinaire au nom des Rois, quand ils sont en guerre. Elles ne servent jamais à faire connoître le fond des événemens ;
hille & l’Homére de ses Etats, l’a traitée dans ses Mémoires pour servir à l’histoire de la maison de Brandebourg, dont le
veut me faire d’avoir part à son ouvrage, ne m’est point dû ; je n’ai servi qu’à lui applanir les difficultés de notre langue
84 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
 ; le goût des arts et des lettres, parce que les lettres et les arts servaient , pour ainsi dire, de décoration à tout cet édific
e les grands hommes qui, à la tête de ses armées, étaient fiers de le servir , devaient, par leur exemple, faire naître d’autre
ouvois, dont l’esprit étendu et prompt semblait né pour la guerre, et servit son maître en désolant l’Europe. Colbert lui fut
chefs-d’œuvre du vieux Corneille : il sentait de l’orgueil à se voir servir dans son palais par l’auteur du Misanthrope et du
ressembla bien peu. Il sut comme lui employer les talents, et faire, servir les grands hommes à sa renommée ; mais il fallait
servir les grands hommes à sa renommée ; mais il fallait qu’Octave se servît de ses égaux pour sa grandeur, et leur persuadât
85 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXI » pp. 281-285
dans un journal quotidien politique, ces œuvres des grands écrivains servent avant tout d’appât et d’amorce à des doctrines et
ui est antipathique ; voilà que son livre mystérieux d’Outre-tombe va servir , en quelque sorte, de miroir à prendre les alouet
bruyamment déployé par des spéculateurs intrépides peut au contraire servir de signal à tous les esprits modérés et sains, à
86 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre »
mérite et par divers genres de talents. On le vit de bonne heure bien servir à la guerre, concevoir des plans de campagne, avo
traite et d’exil. Revenu sur la scène, maréchal de France en 1734, il servit bien en Italie l’année suivante et réussit contre
e duc d’Orléans, le futur et prochain Régent ; il n’était pas homme à servir mollement ceux qu’il aimait. Le duc de Noailles s
voue, il fut charmé, ensorcelé par ce beau diseur : il s’employa à le servir avec feu ; il brisa pour lui la glace et le mit e
ide, pressé d’arriver, visant à tout, sans scrupule, cherchant qui le sert et le caressant, donnant du croc-en-jambe à qui l
aint-Simon, et dont les conséquences furent longues et dures, pût lui servir de leçon pour ne pas recommencer et s’y laisser r
protester beaucoup d’amitié à ceux qu’il veut perdre. Depuis qu’il ne sert plus en qualité de général, il se montre au Conse
87 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
s la nature du vivant de vivre. Si le blé a de la valeur, c’est qu’il sert à l’alimentation et entretient la vie. Si la just
de la perle agissent sur la généralité de nos contemporains qui peut servir à en déterminer la valeur actuelle. Il y a, d’ail
même ; ce ne sont donc pas les intérêts de la réalité qui peuvent lui servir de mesure. Seulement, la valeur qui est ainsi att
eraient vite, s’ils n’étaient périodiquement revivifiés. C’est à quoi servent les fêtes, les cérémonies publiques, ou religieus
e sont les idéaux de valeur. Dans les premiers cas, c’est l’idéal qui sert de symbole à la chose de manière à la rendre assi
la rendre assimilable à la pensée. Dans le second, c’est la chose qui sert de symbole à l’idéal et qui le rend représentable
sse en richesse, en complexité et en puissance d’action tout ce qui a servi à le former. En un mot, elle est la nature, mais
88 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
e-roi des tempêtes ! VIII Quoi ! vivre si longtemps ne t’aurait servi qu’à cela ! Tu ne saurais pas aujourd’hui que les
rait ou perdait fatalement toutes les causes qui croyaient pouvoir se servir pour leur succès de cette arme à deux tranchants 
qui lui avais renvoyé toutes mes places diplomatiques pour ne pas le servir  ; moi qui m’étais respectueusement refusé à tout
il était absurde en moi. M. Dupin n’y a pas pensé. Si l’empire qu’il sert aujourd’hui, comme il a servi la légitimité, la r
Dupin n’y a pas pensé. Si l’empire qu’il sert aujourd’hui, comme il a servi la légitimité, la royauté de juillet, la républiq
avons fait ; mais il ne faut pas relever un faux principe tombé pour servir de base au trône d’une veuve qu’on admire et d’un
e par son talent, si on en a ; soit dans la carrière militaire, où je servais , dans les gardes-nobles de Louis XVIII, une cause
dessiné du duc d’Orléans ; soit dans la carrière diplomatique, où je servis fidèlement la politique de la légitimité jusqu’à
ns mon humble carrière diplomatique ; il m’eût semblé peu loyal de me servir du crédit d’un prince du sang dont les opinions m
pectueusement m’abstenir de paraître où je ne veux ni complimenter ni servir . » Je partis le lendemain pour l’Angleterre. X
ma famille et sur ma mère, ne doutaient pas de mon empressement à les servir dans une si haute position, aussitôt qu’ils ferai
onservateurs ; à ce titre, il me conjura d’abdiquer mes répugnances à servir la monarchie sous un nouveau monarque, à me ralli
sa maison et à sa cause, devenue la cause de l’ordre en Europe, et à servir de noyau à un ministère dans cet esprit de rapatr
écorum monarchique que de dévouement aux trois monarchies qu’il avait servies dans sa jeunesse. Il décorait une monarchie, plus
e d’une guerre insensée. Le ministre, son rival, qui avait consenti à servir , à Londres, la politique de guerre et qui n’avait
t consenti à servir, à Londres, la politique de guerre et qui n’avait servi qu’à se rendre acceptable au roi pour remplacer M
89 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »
lut choisir une carrière ; il choisit d’aller explorer l’Amérique, de servir aux Indes : c’était le lointain, l’indéterminé. L
devoir à lui-même d’émigrer et de rejoindre l’armée des princes : il servit sans illusion, sans fanatisme, recueillant des im
a vie politique va commencer647. Ambassadeur, ministre, polémiste, il servira à sa mode la Restauration, sans complaisance pour
saisissent, et portant de rudes coups parfois au régime qu’il prétend servir . Après 1830, il s’estima lié à la dynastie légiti
voluptés choisies fut de se mirer dans un cœur qu’il remplissait. Il servit la cause des Bourbons avec désintéressement ; mai
l appartient à Chateaubriand d’avoir le désintéressement égoïste : il sert pour l’honneur, ce qui revient, dans la pratique,
comme moi, je me suis entretenu de notre cher pays. » Et voilà à quoi sert d’avoir servi dans l’armée de Condé, septième com
me suis entretenu de notre cher pays. » Et voilà à quoi sert d’avoir servi dans l’armée de Condé, septième compagnie bretonn
quitta, pour son Mémoire sur la captivité de la duchesse de Berry. Il servit encore d’intermédiaire entre la duchesse et Charl
90 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
phe. Il s’y polit et revint en Russie, déjà poète et philosophe, pour servir son empereur dans les corps de la noblesse. La gu
sse. Elle n’est pas arrivée encore à l’âge fait, où les noms d’hommes servent à signifier les nations. Elle est jeune, timide,
de ses plus proches voisins, Pierre Vasilitch Kroupitzine, qui avait servi dans un régiment de cavalerie et s’était retiré d
sentait, pourvu qu’il y eût de quoi satisfaire son appétit. Si on lui servait des choux avec du gruau, il commençait par savour
dre un cri de satisfaction, puis se parait de ce vêtement, ensuite se servait une tasse de thé et préparait sa pipe. Alors l’en
est là ce qui vous conviendrait le mieux. — Vous, pourtant, vous avez servi dans les hussards. — Oui ! s’écria Pierre avec en
L’homme non plus n’en a pas besoin. — Pas besoin ? — Non. À quoi lui sert cette liberté tant vantée ? À s’ennuyer ou à fair
moment le domestique en gilet rouge vint annoncer que le dîner était servi . « Messieurs, dit Sophie, voulez-vous bien passer
mie, ne fut pas plus satisfait de ce repas, bien que les mets fussent servis sous des cloches et que les assiettes fussent cha
qui occupait presque la moitié de l’étendue de sa maison, et qui lui servait à la fois de salon et de salle à manger, car il y
silitch ? reprit Viéra. — Très volontiers. — À l’instant je vais vous servir  ; il y a longtemps que nous ne vous avons vu. » À
e, répondit la jeune fille. Pourvu seulement que ce café soit bon ! — Servi par vos mains… Mais la jeune fille, sans faire at
ent. Voilà qu’un jour elle se met à table avec plusieurs convives. On sert de la batvine. Elle remplit son assiette une fois
À merveille. Il y a des gens qui prétendent qu’il ne convient pas de servir de batvine en hiver, parce que c’est une soupe fr
cellent à tous les convives. Viéra en faisait elle-même les honneurs, servait avec soin ses hôtes, et cherchait à deviner leurs
tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, et tout cela parce qu’il n’a pas servi dans la cavalerie, qu’il est habitué à se laisser
de son instruction, de sa bonté. Il semblait même que son absence ne servît qu’à le faire mieux apprécier. Le temps était sup
près de cette table une chaise à trois pieds dont lui seul pouvait se servir . La porte de sa cellule se fermait avec un coloss
mes ans par mes compagnons, et maintenant… — Âme de filasse !… À quoi sert de songer à toutes ces… — À quoi sert ? Il faut v
ant… — Âme de filasse !… À quoi sert de songer à toutes ces… — À quoi sert  ? Il faut vous dire que je ne crains pas tant d’ê
baret avec son compagnon de mauvaise mine. Il lui raconta qu’il avait servi à Pétersbourg un maître qui était la perle des ho
ui apporta n’était point, disait-elle, la même que celle dont elle se servait habituellement ; puis, son oreiller avait une ode
leau de bataille, ses pieds nus sortant de dessous son caftan qui lui servait de couverture. Il le réveilla et lui donna à voix
eut souffrir aucun chien près de lui. « Mais, à quoi, disent-ils, lui servirait une femme, et que ferait-il d’un chien ? On conna
91 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
organes de peu d’importance, tels que la queue d’une Girafe pour lui servir de chasse-mouches, et, d’un autre côté, des organ
ces ; que presque toutes, ou se nourrissent d’autres espèces, ou leur servent elles-mêmes de pâture ; enfin, que tout être orga
ont numériquement beaucoup plus rares que les formes auxquelles elles servent de lien. Si nous pouvons nous fier à ces faits et
sparaître plus tôt que les formes auxquelles elles ont originairement servi de passage. En effet, toute forme représentée par
es zones moyennes en moindre nombre que les variétés auxquelles elles servent de passage. Par ce seul fait, elles ont dû se tro
la queue reliés ensemble par une large expansion de la peau qui leur sert comme de parachute et leur permet de se soutenir
qui oserait s’aventurer jusqu’à soutenir qu’il en peut exister qui se servent de leurs ailes seulement en guise de rames pour f
oiseaux ont acquis leur parfaite puissance de vol actuelle ; mais ils servent au moins à montrer quels moyens divers de transit
nous rappeler sans cesse que les diverses formes organiques, qui ont servi de degrés de transition entre cet état de haute p
-à-dire la respiration. La vessie natatoire s’est aussi modifiée pour servir d’organe accessoire d’audition chez certains pois
ctes, il est probable que des organes qui, à une époque très reculée, servaient à la respiration, sont actuellement transformés e
its plis de la peau que j’ai nommés les freins ovigères, parce qu’ils servent , au moyen d’une sécrétion visqueuse, à retenir le
s donc douter que les deux petits plis de la peau, qui originairement servaient de freins ovigères, mais qui aidaient aussi un pe
ent être moins nombreuse que les deux formes extrêmes auxquelles elle sert de lien : conséquemment, ces deux dernières, pend
ntrent comment certains poissons ont pu s’adapter au vol et peut-être servir de souche à des formes plus élevées, plus parfait
les formes successives qui étaient devenues sa proie après lui avoir servi d’ébauche, et qui, par conséquent, ne peuvent êtr
. La vessie natatoire serait donc bien originairement construite pour servir à la respiration, et se serait au contraire trans
92 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
’appeler un signe. Cette vue superficielle sur la nature de la pensée servira de point de départ à notre étude, et nous commenc
les pensées sont le signe de la pensée. Mais le commun des hommes se sert de la raison sans la connaître et sans chercher à
vec la chose signifiée que par la volonté arbitraire de ceux qui s’en servent . On dira bien qu’un signe n’est pas tel par sa na
les, étant les premières conçues et les plus profondément enracinées, servent en quelque sorte de tuteurs aux idées psychologiq
De telles idées, imparfaitement générales, trompent l’esprit qui s’en sert  : les éléments généraux et particuliers rattachés
en effet à celui des éléments constitutifs de l’idée phénoménale qui sert le mieux à réveiller le souvenir de l’ensemble, e
ère du signe parfait : l’impartialité est, en effet, pour l’image qui sert de signe à une idée générale, la condition d’une
s les principales pour la conscience, parce qu’elles seules pouvaient servir de modèle à une expression matérielle de la pensé
commun, et un signe commun est un signe matériel ; quand un état doit servir de signe commun à plusieurs consciences, il faut
corps humain, et la plus facile à imiter est d’ordinaire choisie pour servir de signe commun ; dès lors, une partie de l’idée
igne extérieur seul, et dans la vie sociale seulement, a un rôle ; il sert d’intermédiaire entre plusieurs apparitions d’une
iduelle, comme le signe extérieur fait l’unité de la vie sociale : il sert d’intermédiaire entre plusieurs apparitions d’une
otre appel, ils nous les rendent, et nous permettent ainsi de nous en servir comme de matériaux pour de nouvelles entreprises
Les langues doivent se renouveler périodiquement, non seulement pour servir au progrès de la science, mais dans l’intérêt mêm
t du souvenir et celle de l’imagination, les éléments anciens qui ont servi à la construire, mais que l’habitude a effacés, e
les soient si étrangement affaiblies pour la conscience. 2° Nous nous servions tout à l’heure des rapports mutuels des idées pou
rdu son originalité, l’originalité imprescriptible de l’autre ne peut servir à spécifier indirectement le terme affaibli, sino
imparfaitement déterminée par le contexte seul ou par le mot qui doit servir à l’exprimer ; mais elle est rigoureusement déter
ressive du drame. 280. Des figures schématiques très simples peuvent servir d’illustration idéographique à cette théorie de l
hées sur la peinture, la sculpture, l’architecture et la poésie. Pour servir de suite aux Salons, Œuvres complètes, Garnier Fr
ons que nous ne saurions distinguer dans la foule, j’ai coutume de me servir de l’exemple du mugissement ou du bruit de la mer
93 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
ie. Une mort est à la vérité un événement important ; mais souvent il sert plus à la facilité du dénouement qu’à l’importanc
dénouement qu’à l’importance de l’action, et le péril de la mort n’y sert pas quelquefois davantage. Ce qui rend Rodrigue s
il choisit le premier parti, l’intérêt qu’on prend à ces épisodes, ne sert qu’à mieux faire sentir la froideur de l’action p
de sa légèreté et de son inconstance. Pour fixer son attention, on se sert d’ordinaire d’une petite intrigue, qui est commun
lé ainsi un événement quelconque lié avec l’action principale, et qui sert à en augmenter l’intérêt, à embarrasser ou aplani
viter la multiplicité trop grande des incidents, dont la confusion ne servirait qu’à fatiguer l’esprit du spectateur, et ne ferai
ière ; ou s’ils l’ont fait, ça a été très rarement. Sophocle s’en est servi une seule fois dans son Antigone, où Hæmon veut t
r porter la guerre en Italie, celle où Mahomet propose à Zopire de le servir dans ses desseins, s’il veut revoir ses enfants.
e. J’ai encore lié ce dessein de plus près à mon sujet ; je m’en suis servi pour faire connaître à Mithridate les secrets sen
de son fils. Celle de Mahomet est de la plus grande importance ; elle sert à développer les projets d’un ambitieux qui veut
crie : Mon frère, trahit Rome ! MESSALA. Mon frère, trahit Rome !Il sert Rome et son roi ; Et Tarquin, malgré vous, n’acce
sang…Vous pouvez m’en punir ; Frappez, je le mérite ; en voulant vous servir Du sang de votre ami que votre main fumante Y joi
e tragique. Les caractères bas ne peuvent y être admis que lorsqu’ils servent à faire valoir des caractères supérieurs ; et c’e
à faire valoir des caractères supérieurs ; et c’est peut-être ce qui sert à faire tolérer Prusias dans Nicomède, et Félix d
er d’amour, qu’il en parle conformément à son caractère ; qu’il fasse servir même l’amour à ses desseins, comme Assur, Catilin
images est ce qui fait la différence de la poésie et de la prose ; il sert à exprimer les plus communes, d’une manière non c
ressions trop communes, à répéter souvent les mêmes mots, à ne pas se servir à propos des conjonctions qui paraissent inutiles
faire verser des larmes, et de nous épouvanter ; mais il prétend s’en servir comme des deux plus puissants ressorts pour nous
sin qu’il avait comblé de bienfaits ; dans Polieucte, où une femme se sert du pouvoir qu’elle a sur son amant, pour sauver s
cteurs principaux, le confident alors remédie à l’inconvénient, et il sert de prétexte pour instruire le spectateur de ce qu
nt des intérêts de leurs maîtres. On est étonné que Corneille se soit servi de deux confidens pour faire l’exposition de Rodo
rité de l’imitation, et de l’autre sur la nature de nos organes, doit servir de poétique élémentaire au poète lyrique. Il fau
94 (1813) Réflexions sur le suicide
t le Suicide, se sentant sur le terrain du Devoir et de la Raison, se servent souvent, pour soutenir leur opinion, de certaines
un berger. Il ne s’ensuivrait pas que la race humaine dût se prêter à servir d’aliment aux facultés gigantesques d’Alexandre ;
ique fait d’ordinaire périr le corps, tandis que les douleurs morales servent à régénérer l’âme. Il ne suffit pas de croire ave
ir le contraste qui existe entre le Martyre et le Suicide ? Le martyr sert la cause de la vertu en livrant son sang pour l’e
ossède, ils ne constituent plus la nature divine dans l’homme. Ils ne servent qu’à l’habileté, qu’à la prudence, qu’à toutes ce
e chose sous le rapport de la dignité morale. L’homme de génie qui se sert lui-même aux dépens du bonheur de la race humaine
me. L’esprit, le courage même ne sont dignes de louange que quand ils servent à ce dévouement qui peut produire plus de merveil
régna neuf jours ou plutôt son beau-père le Duc de Northumberland se servit de son nom pour gouverner pendant ce temps. Marie
amnée à mort depuis plusieurs mois : c’est de ce prétexte que l’on se servit pour faire exécuter sa sentence et le Duc de Suff
r à tour ; il faut faire usage de sa volonté tant que l’on peut ainsi servir les autres, et se perfectionner soi-même ; mais l
a mort à la fureur de cette Reine, j’irriterais son orgueil, et je ne servirais pas d’instrument à son repentir. Qui sait à quell
liade et de Virgile, que nous avions étudiés ensemble, mais la poésie sert surtout à se pénétrer d’un noble enthousiasme pou
avantage sur ma douleur rebelle. — Vous ne devez pas, me dit-il, vous servir des bienfaits mêmes pour mettre en doute la puiss
ns tout l’orgueil et la vivacité de la première jeunesse, mais à quoi servirait -il de vivre, si ce n’était dans l’espoir de s’amé
95 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
Huit, pour six mois, pour avoir porté secours à un de ses frères qui servait dans l’armée, il alla chercher fortune à Sienne c
rfèvrerie et dans les lettres ; il ne doutait de rien ; la Providence servit le hasard. « Je m’arrêtai, dit-il, près du pont
n ouvrage d’argent en bas-relief, grand comme la main d’un enfant. Il servait à fermer la ceinture d’un homme, selon l’usage d’
mme une pièce qui faisait beaucoup d’honneur à sa boutique. Il devait servir de socle à une salière pour la table du cardinal.
à Rome. Une partie de mon gain fut envoyée à mon père, et l’autre me servit à vivre libre, pour pouvoir dessiner des morceaux
t de se moquer de moi. Hé bien, sachez, lui dis-je, que si j’ai su me servir de mes outils pour faire les ouvrages que vous m’
utils pour faire les ouvrages que vous m’avez commandés, je saurai me servir de mon épée pour me les faire payer. Ces paroles
ardiesse de dire que, quel que je fusse, je serais toujours prêt à la servir . Alors elle me donna son lis de diamants, avec de
a figure surpassait celle d’Antinoüs, tellement qu’il m’avait souvent servi de modèle. Ce jeune homme n’était connu de person
s belles que le beau paon qui se déploie devant elles. La table étant servie , Jules voulut nous assigner à chacun notre place,
ui, joints à pareille somme que j’obtins de la monnaie de Pérouse, me servirent pour aller porter du secours à mon vieux et malhe
ne garde sûre pour ma maison. J’avais de plus une belle fille, qui me servait de modèle quand j’en avais besoin, et surveillait
faveur de mon innocence. Jésus-Christ n’abandonne jamais ceux qui le servent , et je lui en rends grâces. Pourquoi ne vient-on
nt de fois que les anges venaient eux-mêmes me la panser, que je m’en servais  ; et j’étais devenu aussi fort que si je n’y euss
96 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
c plaisir vers le pays des Hiunen, où la main des vaillants guerriers servira leurs rois, ainsi que nous le verrons à la fête d
son projet. Gêrnôt, le prince burgonde, parla: « Hagene, à quoi vous sert maintenant la mort du chapelain ? Si un autre ava
açant près de lui les meilleurs et les plus élevés en dignité. Il fit servir des mets différents aux chrétiens et aux païens,
ai douze royaumes, et alors la main du jeune Ortlieb pourra bien vous servir . « C’est pourquoi, je vous en prie, mes chers ami
-vous, étrangers. Vous ne pouvez en réchapper. Il faut que votre mort serve de satisfaction à Kriemhilt. « — Ainsi vous ne vo
igoureux. « Comment donc ! sommeliers, dit le héros fatigué, songez à servir convenablement vos hôtes, apportez de bons mets à
épondit l’intrépide jeune homme, — et il me semble que je saurai bien servir de si puissants rois, — je garderai ces marches à
peine, à ses ennemis. Il était assis là plein d’angoisses: à quoi lui servait d’être roi ? Kriemhilt, la riche, appela Dietrîch
it la parole: « Si quelqu’un de plus parmi ceux qui sont prêts à vous servir , peut sortir de la salle, faites-le nous savoir.
Il saisit une lance puissante ; poussé par la haine, il voulait s’en servir pour abattre Hagene. Mais Hagene, l’homme très-ha
ndissant son épée ; sa colère était terrible. La force d’Irinc ne lui servit guère. Ils frappaient sur leurs boucliers au poin
arents: « Cessez vos plaintes, ô très-illustre femme ; à quoi peuvent servir vos pleurs ? Je dois perdre la vie par suite des
 ! » L’un d’eux prit la parole: « Nous devons succomber ; à quoi nous servent maintenant les salutations que le Roi nous envoya
a fureur d’Hildebrant porta malheur à la reine ; à quoi pouvaient lui servir ses cris lamentables ? De toutes parts des cadavr
97 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
naires ? Peut-on penser, par exemple, qu’Auguste, quand il auroit été servi par deux mecenes, auroit pû, s’il eut regné aux t
inois n’imprimoient qu’avec des planches gravées, et qui ne pouvoient servir que pour imprimer une seule chose, au lieu que le
autres commoditez qu’ils donnent aux imprimeurs, ont celle de pouvoir servir à l’impression de plusieurs feüilles differentes.
Nous imprimons l’éneïde de Virgile avec les mêmes caracteres qui ont servi à imprimer le nouveau testament. Lorsque les euro
uveau monde. Ces maîtres leur ont encore enseigné comme il falloit se servir des pinceaux et des couleurs, mais sans pouvoir e
sque les seules dont on lise quelque chose aujourd’hui. Les autres ne servent plus que d’ornement à ces biblioteques, où les li
ons appris l’art de la sculpture, sont réduits depuis long-temps à se servir de nos ouvriers. Puget, sculpteur de Marseille,
sse des autres vers, qu’on regardoit seulement comme étant faits pour servir de liaison aux premiers, et l’on les appelloit, a
rres désolerent l’Italie. Durant trente-quatre ans, l’Italie, pour me servir de l’expression familiere à ses historiens, fut f
belles actions du prince sous le regne de qui l’on les frappoit, qu’à servir dans le commerce ; on peut bien croire que les ro
ur un char précedé de ses captifs, les sculpteurs modernes peuvent se servir , pour embellir leurs arcs allégoriques, des troph
il fallut qu’un sculpteur de ce temps-là fit quelques bas-reliefs qui servissent à remplir les vuides. Tels sont les bas-reliefs,
Le nom de Condé et le nom de Turenne seront l’appellation dont on se servira pour désigner un grand capitaine tant que le peup
urd’hui dans toute l’Europe plusieurs ministres dont le feu roi s’est servi  ? Souhaitons des successeurs à tous les illustres
98 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
commencé en 1688, Lassay fit comme les gentilshommes de cœur, et alla servir en Allemagne et en Flandre sur le pied de volonta
ur toute grâce, écrivait Lassay, que de me donner des occasions de le servir  ; l’extrême envie que j’aurais de lui plaire me d
de cet amour que vous devez l’être. Il me déplaît de voir Lassay se servir de cette ancienne affection sacrée comme d’une am
désormais éternelle ; Et, livré tout entier à qui l’a su charmer, Il sert encore un Dieu qu’il n’ose plus nommer51. On a
st de lui et contre lui qu’on parle… Dans les affaires qu’il a, il se sert tantôt de discours captieux et tantôt de discours
assay qui, à la mort du prince de Conti, donna sur lui le mémoire qui servit à l’Oraison funèbre prononcée par Massillon (1709
n choisir ; et, donnant à un chacun l’emploi qui lui convient, ils se servent de toutes ces sortes d’esprits que Dieu a distrib
de ce qu’ils sentent, observait-il ; et il semble que leur esprit ne sert qu’à démêler ce qui se passe dans leur cœur : ces
99 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
diminuées sur le nombre des troupes et que celles que l’on a fussent servies de leurs besoins essentiels et nécessaires… J’imp
il en était informé, à n’en pas douter, par des lettres de Tessé, qui servait dans cette armée, et que nous retrouvons avec tou
trois fois dans un jour ; encore si le bon maréchal voulait se faire servir ou se laisser servir, patience ! mais il a ses op
our ; encore si le bon maréchal voulait se faire servir ou se laisser servir , patience ! mais il a ses opiniâtretés, et dans l
res et pénibles les grandes fatigues à cheval. » Il continua donc de servir , en évitant tout air de plainte. Il assista à l’a
ndé une armée sous le duc de Bourgogne et qui, en même temps, lui eût servi de mentor, écrivait au duc de Chevreuse : « Il f
trie, et peu sensibles à l’ingratitude de Rome qu’ils avaient si bien servie . Catinat mit sa philosophie à profit par une gran
100 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »
r de lui être attaché pendant plus d’un an, il ne pouvait continuer à servir dans la position que l’on venait de lui faire, et
démission à la figure, et croire que je renvoie ainsi les gens qui me servent bien ! Je vous ai nommé chef d’état-major, et non
propres aides de camp ! » Scène peut-être ménagée à dessein pour leur servir de leçon43. Quinze jours étaient à peine écoulés,
nder ma démission. Je lui présente l’impossibilité où je me trouve de servir plus longtemps, découragé et humilié à mes propre
iciers qui entendent bien la grande guerre, est le seul que je puisse servir dignement. Mais la Russie est l’alliée de Napoléo
campagnes, personne ne doit regretter plus que moi de ne pouvoir plus servir dans ses armées. Votre Altesse me permettra aussi
présenter toute la peine que j’éprouve de ne pouvoir plus continuer à servir auprès d’elle. Elle m’a témoigné trop de bontés
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